IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) ^>< ^/ 1.0 1.1 S m s KS 12.0 11.25 11.4 M illllS^B Ml 1.6 Hi0togra[M: Sciences Corporation m v <^ A. Wk\ 23 WCST MAIN STRIH WnSTIt,N.Y. 14SM (716) •72-4503 '^ CIHM/ICMH Microfiche Séries. CfHIVI/ICIVIH Collection de microfiches. Canadian Iratituta for Hiitorical MIcroraproductions / Inatitut canadian da microraproductiona hiatoriquaa Tochnical and Bibliographie Notaa/Notaa tachniquas at bibiiograpliiquaa Tha Instituta haa attamptad to obtain tha baat originai copy avaiiabla for fiiming. Faaturaa of thia copy wliich may ba bibiiographieally uniqua, wliich may aitar any of tha imagaa in tha raproduction, or which may aignificantiy changa tha uauai mathod of fiiming, ara chacicad baiow. D D D 0 Colourad covara/ Couvartura da couiaur I I Covara damagad/ Couvartura andommagéa Covara raatorad and/or iaminatad/ Couvartura raatauréa at/ou paiiicuiéa Covar titia miaaing/ La titra da couvartura manqua Coiourad mapa/ Cartaa géographiquaa an couiaur Colourad ink (La. othar than biua or blacic)/ Encra da couiaur (i.a. autra qua biaua ou noira) Coiourad piataa and/or iiiuatrationa/ Pianchaa at/ou iiiuatrationa an couiaur Sound with othar matariai/ Raiié avac d'autraa documanta r~y| Tight binding may cauaa ahadowa or diatortion aiong intarior margin/ Laraiiura aarréa paut cauaar da l'ombra ou da la diatortion la long da la marga intériaura Bianic iaavaa addad during raatoration may appaar within tha taxt. Whanavar poaaibia, thaaa hava baan omittad from fiiming/ Il aa paut qua cartainaa pagaa bianchaa ajoutéaa iora d'una raatauration apparalaaant dana la taxta. maia, loraqua cala était poaaibia, caa pagaa n'ont paa été filméaa. L'inatitut (meening "CON- TINUED "), or tbe symbol y (meening "END"), wbicbever epplies. Un des symboles suivents appareltre sur le dernière image de cbeque microficbe, selon le ces: le symbole — ► signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Maps, plates, cbsrts, etc., may be filmed et différent réduction ratios. Tbose too lerge to be entirely included in one exposure ère filmed beginning in tbe upper left band corner, left to rigbt end top to bottom, es mony fremes es required. Tbe following diagrams illustrate tbe metbod: Les certes, pisncbes, tableaux, etc., peuvent être filmée è des teux de réduction différents. Lorsque le document est trop grend pour être reproduit en un seul clicbé, il est filmé è pertir de l'angle supérieur gaucbe, de gaucbe è droite, et de baut en bes, en prenent le nombre d'images nécessaire. Las diagremmes suivants illustrent la métbode. errata Uto » pelure, on è 1 2 3 32X 1 2 3 4 6 6 COMPLÉMENTS DE BUFFON. îomr ôffoitî». C( f- COMPLEMENTS DE IVl FFON I' \ I'. IV I.FSSON, Rrvur, i-orriRér et augnipntée par l'Auteur. r\(;es m\ms w vmms. I'. iMHr.iiAi IHKHI..S, édiikiiks, Kl F lits ftniTS-tUilMTIMN. 5; Kl rhiv le» Libraires el aux l»«'(mi> dr l'iUort-Hqueii de la Franie l'i (le rt-irantier * \ I)opiiis beaux oiM tt dans (il jour l(> iKi 0Olivorii(M pleins (l'ai ment. Mn âges (lillrr onsoiM fo qui suirhi dédiilc où HMS.sr (le I incoiiv(Miio dîtioii duii 11. AVEllTISSEMKM J)i: rVLTliUri. l)opiiis la mort tic Hnlîou , |>!us de tn»i, milh' («spi'cos «l'oisoaux ont tHr fi;;iiir(\s soit ('siiinrt'>i. de rcnmiiiirk, et dans des iiu'iiuiin's pailii'ulicrs im|triiiu''«. à p.ut, ou dans d('> iccucils priiodiqucs, r.liaquc jour It» nombre des csprccs s'acintlt cikoic par suilc des jjiands voya;;cs nidonmV-i par des gOlivoriuMiHMUs, ou par les rofluTclics iiidividucllcs t't les péréj;riiialituis isoliVs de uaiuralislcs pleins d'ardeur. IMus »le sept mille oiseaux sont iloiic nommés dans les caia!o;;iRs en ce mo- ment. Mais ce|)endant >i l'on léllt'ehii cnmbien il y a de douilles emplois de noms, eoMd)ien les âges dilVérrnts d'une mètne espèie oui souvent l'.iil êiahlir de-> distinctions spéi iliiiuos almsives, on srr.) forcé de se tenir en {'.arde contre crlle tendance à créir des dénominations nouvelles qui surcliari;enl la scitiue plus (pi'; Iles ne la servent, «t (pii l'twil de la partie synonymiipio un dédale où l'esprit le plus rol)ir>(e ne peut marcher sans Ciire un faux pas. Au milieu do cettu masse de travaux rtl.ilil's à l'iiisloire n:iturclle d s uiseaux , il nous a fallu opter entre |)lu^ieurs inconvénienis, pour ne pas tomber dans des roJilcs cl répélcr te qu'où trouve imprimé dans l'é- dîtiuii dont nous assemblons le c(im[)lonienl. 11. I ]J m I»F. Les oiscai piitriii) ut il tudrs qui Clin dwramillt'ii, Ainsi, sans (hos l\ài'A" %\a ptifici 4||piiie ceux- nfpr!» voit-nt 4àla intTc, I |||^ par un t( nont des ^ iturc(|ue tlIl'S Ol |)l jin (IVlK tdans .lu. iir sortie Ipr niiVc , c MÊ^- '^ »nc «■■Ile (li;;csli( inic nni jlos se façc coinpiir ; m IlISTOmE INA I ( lŒLLE DES OISKAUX. *9—* ÏNTRODllCTIOIN. CHAPITRE I". 111! I.'OIICVMSAIIUN 1)1 S OISKAI'X. Les oiseaux, «>lii(iiéji ilaii« leur iiulure iniiiiic, |iré«'iil('iit il l'uliservuifur tics riiti^eiis un des liulii- tudfs i|ui (It'Cttuli'iil de li'iir ur(;iiiii>alii>ii , «xi, m d'Mllri'S icrinrs , de cauteit /maUs év idem mon l dé- moDlrrcs, coiiiiiu' (léi'ivaiil decR(|iiu vvs èlros lit-ti- ncDtde leur uaissauce. Or, la nature d'un uiseaii, en tant iju'il n'a point été niudiliû par la main de rbomnie, eiilde revêtir des caractères constants d'/n- éividutidlc uu d'tupice, ce qui permet d'étaliliruu point de comparaison pour la distinction des tribus, dw familles, des grou|M'S, et inénu' des variétés. Ainsi, sans iherelier à établir une liliati«)n unii|U(> (tlUia la série des animaux, est-il démontré iiu'un qlltau nait d'un ^erme fécondé avec des altriluits Mnaianls (piand il se trouve dans l'élat de natiue, •Itriltuts que des exceptions accidentelles seules peu- TMI chantier un monsiruosilés, quelle que soit la fliilé dés lo's de celles-ci, uu que la dumesticité |MN|t faire varier seulemcut eu qucl(|ues points. Ainsi , placés près des mammifères par l'eiisendile 9| la perfectibilité Je leurs organes, les oiseaux, «MPnie ceux-ci , naissent dans un n'uf; mais les pru- niers voient ces enveloppes .se briser dans le sein 4|||a mère, tandis que chez ces derniers il est pru- t|||é par un le!>t calcaire (|ui exige, pour le dévelop- Snent des germes fécondés, une élévation de tem- aturei{ue procure l'uctu de l'incubation. Débiles, des et presque nus en naissant, les jetmes ont lliluin d'être abrités par des berceaux ouatés , bien ^p|e dans quel(|ues familles les petits soient aptes, Iteiir sortie de l'unif , h vivre sous la protection de Iflir mère, et sans autre abri (|ue son aile prutec- Irice- A une substance alimentaire élaborée et de Mie di^'cslion, préparée par les père et mère, suc- •Me tmc nourriture plus dinirilc h digérer. Les or- Kes se raçonnent aux fonctions (|u'ils sont appelés compllr j les pliunes naissent, la livrée du jcuiic Age disparoll, lesailes se plient au vol ; l'âge adulte; toujours précoce, brise les liens de parenté, et lu jeune devient clief de famille h son tour en ronti- nuant , à île nouvelles générations, les soins qu'il a reçus dans ses premières années. Ou ne peut >»• dissunuler (|ue des caraclères, bien faciles à saisir au premier aspect, ne vieiment sépa- rer, pour l'observateur inattentif, un oiseau com- plet de tout autre animal. A voir bondir sur l'arèno un cliat, ou h voir courir avec prestesse sur le sol un cliien lévrier, qui ne dislingucà la première vue un aigle planant avec vigueur au milieu des airs, ou un poisson qui fend les ondes ' Kt cependant, ces milieux si opposés par leur densité, sidilTérentspar les appareils qu'ils demandent pour la locomotion, sont loin d'être nITectés exclusivement à lelleuu telle es|ièce de ces trois grandes divisions d'êtres. Des roussettes aux manu-Iles pectorales, des poissons à rames natatoires anqdes, se maintietment dansl'air; des oiseaux sans ailes ne peuvent nullement voler, et quelques uns peuvent à peine marcher sur le sol où ils se traînent, tandis tpie dans l'eau ils nagent comme des poissons. Sous ce rapport donc, les oiseaux ne peuvent emprunter aucun caractère dis- tinctif des milieux où ils vivent. '^l. De la peau, La peau des oiseaux est remarquable par la fi- nesse du derme, et cette enveloppe générale de l'or- ganisme est protégée par des plumes (|ui y croissent de la même manière que les poils le font sur la cou- che cutaïu'c (les mammifères, les cétacés exceptés, dette peau est le foyer d'une vive chaleur; mais, proU'gée par des corps étrangers, elle ne peut servir d'organe de tact , et sous ce rapport ses fonctions sont complètement annihilées. Tu-.itefois, le derme est peu épais dans les endroits que recouvrent les plumes, mais il devient solide et dense au contraire sur les parties dénudées. Le rOscuu vasculaire TiisroiRr, NATrnî.i.i.r r«i rrni.iii|ii,iMc par »on nm|>lt'tir. ti rin'H mu- j:r.iiiili' i|ii,iiiiiit' tli" \.ii»MMii\ r.ii.itii'riM'"» |t.ir i rir>'iilaiiiii) ,n»illr< HDiil Urs liiM 4 il' \rli)|i|ii'iiiriil l.'c|iiilrrilii' «•*! .l'M'I nilllii' rlir/ i|iirli|Ur"« •■»|'iTi'>. . |>liio ili'iiM- 1 li< / i|iirii|iii'« .iiiIm-< , «i l.i in.ilii'ii' i|iii l.i ('.tii>lili;i' loi iiir |Mil.ii* lit » .lin 1-* )iri'«M « niniiiiii - rnllllt*. I.l'4 |ion">iitl lT>|i!t'« III' »iilll p.l'» nlillILlirr"» rliiV Ifs \i>|.ilili><.. M lii- lll.i iivilli' li'iil rilr iiu'uii r\r!ii|ili* r'i'-l lin .i|>|i.iinl i|\|>lrti\ |il.in'' i l.i |mI lir |>n<>li limiriln iliiv (.'r^l illi' lll.iolilirilii' ii<.si'/ «■iili'iiili TiiMi', il'iili lil.iiii jjiiiulllf . ri liitiiHi' lie' pclii- i:i,iiin ciiiiirmi'i iliiii* lt> m nlIi-> liii( !<• (Il' |ioi('>. ''. M. ( i>il!'lgntvr(lh'i sur li'f l)îil»tf:>. !.('« nr;;iinr , < ni fnriiu'c"* il'iiiu" // r rt de litrli* . .n.inl I lli<-!l:rllir'. ilr» rilll.'i'* ili- '""'"'<< M «le HLlill- villc rii!i*ic|i'ii' l("i |iliiini's conniir .in.iiiI r.iiiiilii^ic I : |ilil- rii||l|il<'lt' ilNir 1rs |>iiil>i. l'I rnlllIlH' ll,li«>.ml «l'un luill'C yiiirralnir. \v<< imicI"'* '|ni aliiili m l.i «IiTiiii'ri" pli.il.ni.'i', 1rs ra>i'|ni's ili"* (M<'iar«. li'* •■nr r>ns lie (iiH'!(|ni"i ;:.illiiiarr< « . Ii (iiriiri|iii pm"! 1rs «Iciix inaiiili ii!r:int pniirir «ivatil <|ni' '< i lo» e Moi Iles »onl pllin coniles i|i lis luoxoniics, on la dit ninniitn- ; i-rliiiiiitn ^ juin liiii dan» le can duiiiielialomeul oppusi' et v, v.inl lo demi- de ce lai oiiicissrincnl . oiitin mi dit I lin/ii'. Cl iMi/orifir, ipiand les lei tin os oxlcrih- ^onl nul di le ment iac< onn lo». I es plumes '<< iH m occilpclil le I old pOHiri m ni du luat on do l'aili I • ii.ui 1 1 liiii.'- iiliinis aliilenl lo» i.'iiindos pciii.' i|'n loidciit 1.1 iiiin e| I .i\.ini lira» ,'i leur ori;:iii Ils ( 111(1 II lin I « m 'il i/iit itr siiiil los nii^ines pliiiii< ip.i . iitiplaiili c» ancent sur !< ncllices , i-nlill. on desik'lie p.ir diveis leiiiies i plumes de CCI l.niii s parties tlii rorps , cl cV«l an ■ qu'on en itcoiinnil de i tn liiilin , do ti iijiuliim de ilursiiliH , de Milnlliiin i . Ole. les plllinos ullo ^1 is de la II le lormoiil des «// , Ole. 4 hi ne plissé. le pninl ir.iii.iUse cxacledoH pliiiin I Os cliiiiiisjt » .iiinielliMit qu'elloH onl II plus (.Mai. an.ili'.'je de compi'sHiiin ji\ec les poil» et les i h Mii\ , cl que . C'iinnie ces ilmners corps , elles «i riiiuii-esd une m.ilieie ,in mile semid.iltloaii iniiri ciiloiée par des linilosdc diverses loinlos : *lislillii> elles donni'iil de l'Iiiiili , du rli.irlioii iiiiimal et Imm ciin|i de cil liiiiMti- d'.imnioiii.iqiie. I e diM'li>p|irmcnl de certaines pinnios, loiir i lorilion même , di pondent do IMpe cl du svw l'irseaii , ol iiéqni ininent les parures ilv liixr ii\>\ roi-siMii liiez les niiUis .i répoquodes amours, l 'i si'i.niile lies plumes Cl institut' ce que les orilillioln. tes iiiiiimu lit l.i hrri-i on l.iro/»c. ot clioz iiiio^'tan p.irtio dos oiseaux, on lem.irqno ipio los reiinl ont des livrées sans np'rénjent lorsqiio oollcs .' ni.iles lirillciit du plus vif éclat. Los jonnos , ili les premiers mois do loiir naissiinoo, rossomlli cinnmnné'mont à leurs mères, et cp n'est (proiii: veranl n liilii s qno li s plumes do leur vostitiire di fanro font place à oollos do leur rolio do non- Audoliort nMins-iioiiH dit dans notre llintoirt n- liinlli' de* nisiiiii riiiDHihix , payo IS, s'o«l Ik-j rniip occupé ilereclierclier les causes do la colorai si rcinaripialile dn plnma;;e. Il a ossayi^ do déinr: irer pnr des primipes malhémaliqiios, qu'ollo il duo à ror:.'anisationdes plumes ollos-rm^mcs, ri i manière dont los rayons liiminoiix tutoient cliver^' ment rcflécliis en los frappant. Cette coloratiuii "' >olP «iir lp mi'Ianismc par M. de l.afrcsnale (/f^ (lu Uoclolire 1835, p. :iyK << Jnvois il(*i« avnnci^ (Jnns le Mininsin île /onln; il r.irticlc l'i/niitiilis, que Ip.s ni.senux iIp proie, mi iiiitiiis (piclqiies oM'ocos d'i'iilrc eux . me paroi' sujets na iniMatiIsnie roiiinie tirnuroiip le i>oii!iil.i iicnie. J étuis fornlé .i le cmire d'aiires une varit^tt* n ou briin-noir«du busard Montaigu, qw l'on rdicuci' »ll duo UB|t,en nie Ungr.ind h' verii ii'.int par elles n éeaillensesi 4phu iqil04, (tant II piii|i( ■ulre> ijari» 4Mû> ilii b trot. i,ii..iiii noir III il 111. 1 tiOm III lll'^ I l'nfl iiiiii«i'ii yrélrniir. \\ IMtriiile, ipr. iird xiiiiit.iiu dam une tiii avolC tu «un tOllJoiii s I ,- il nidi lie II i-.'i |.arlciiii ni, h dividlis eiicni blanc, m. Un i rolMOirlil cl rtévelo|i| ers, linii, qui- ji> |i iiUnie, |tiii>i| nolrmiiie mh ce rail iM'iit r. lalfU, iixjni révèlent lie 1 •iTfi: in.ii« Il lavant, mi ii ,- daKri|iiiiiii e da aeit 1 1 M«Teiiiiiiliii 1 daaaus , * t n •OCOre iihici 1 proie, les jiMii bMncini|i enl plraïaue lin vlanneiii imis patMiu'uii iiiii noave.'iii |iiiiii laraqn'ii «.'r;) arÉpnr iiii's |i jMne ltii>.'iril ernliiM huile. iriVJliMpi' du / les (fOant an\ m •MlpvoMiier r< ■ipr, |iié-eolé Hliri, ne siin «ÉÉpiics. Je ci Wfm'inril uni MMce (|ii°ll Cl ^flinolie v;iri maure , f, :e ijii rii| lent unir 4||Hse,cllai DFS OISEAUX. kmI<'4, on ilii II iliiH t'iiiirlr^ itii • ; frluinetir i. . it o|)|)OM' ri «Il i-iil . t'iiliii iiii Tint «'i rxirriii. illlit'Hd.t iliiii iiii lit* r.iili I !;liiiiilf> |inii.. . ,i It'iii i)ri;:iii • iiii^in«'< |i|iini> .i\.iiiullllli )"« |iliiiii«'« alli' rclU'i il»"» 11'"' H.ll'ItlIfH |lllllll< lll II |tliis 1^1.11 |inils cl It> I 11 ri)r|is . rlli'S «1 ilil.ililraii niiii fiiilrs : ilislilli ■ Il iiiuiiial cl Ihm |iliiiiirs , leur ' (:i' ••! ilii scM' rv% i|«< luxe ii|'{ !(••« iiiiimir«. I ' Irsiiniitlinlii. •I (lu-7. uiH'j:i.iii <|iii' les fniK'l (irHi|iH' relU"» ' l.i'S jriiiU'S , lll lire , n'ssriiil'lr «0 n'est «|hVm >: t'iir voslilurfil' r rolio (lo 1101' oin» //M^»l^<* " iir 18, s'('«l lifi A's lit* lacDlitriil rssayt* dr di'ini |ii('s, quVIlt' 'I cs-mt^mcs, ft I IX (^loienl divcrv '.<>ll(> coloraliu» le l.sfrrsnaic '' iiiatin (le Zoo/n; u\ lit* prciii*. lll ii\ , me iiaroi*'! I iiiip lt> Kiiiil à II s iino variiMt* n ,(|iic l'on reiicuc:' paroii iliio Iniili Tmî* niix l'Ii'monK rontmiit i|iir h tiNliiir i|r'< |iiiiiiii'<« )iiiii> linfiiMnil n'ilf |Mi l.i iii.iiiirrt' iliiiit laliiiiiurr nilM> TCri' li''> iliiM>iiiti|li^i( l'i , ili'i tii>lti{ .iti •! ". t'iilliN'ihitis itrnllli 'uii|iir-,rl rniro •Ulrr> il.lli^ rt'llr i|il Mll^l•|•lll , l't .iiit«l il iipii-» iJiMik III- dlviii'i' ilu hiniiH it' Aiiién'iiii l'I ilii I i/niiit'tii hfr en- crM, l.iiviiil |Mitii> lll' lit m r> m* ri illiiliiiii;i< noir Ml il iiiiirnliii' lll* M- i.i|iii.illr II iiiuuMi* ili"< i!r i li|i- tioilt III ili'> ll.'itri'« |i.iriir« |>i>i|irii i ili' rtM iIim \ r<| i'i'r%, VM ii(>ii»i'IIi' nri .•|-iiili i|i> riiii<'|ill''l li' t.lil \if I ili' "i* lirélPMiri. \t,iiil ii|itiri« il'iiii iiiii|||iiil<i.iiriiirMiii'ii< iiiiii* il ITolt \ii «iiii iiiMMu >i' rrviMii il un iiniti-iiii j I iiii,iui> lOllJlHll s l'.Mlfllll'lil llnir, j',11 fljl lIllMIIHT Tf! l'il' lll'» nldl lie II I .'iliU Miit't.l'.'ii, ,'|.'>i'/ t ii:iiir<> il ill« lll'HI ili'- |>artriiii lll, Ir I ;iUn l»>. un m .i npixii ii> ilinx ji'iiiips in- dividii^ l'iii >ii- m |.,iiiii> tiMiMiu lll' ji-ur |iiM){ ilmrl blanc, iii,ii> ilni.i tiMiii'o II'» |i|iiii,i'> .1 iii< Hii' Mil lii'ii ji.'i- rilU»flji'til rl!i'i li\riii' ni liuilrs. | m ipTi ||i'> mil iti' dévflo|i| l'i's, J ni |iii nriiiiiK IIm'.ji nui ai.iinli' «all>r,ii- lioii, que ji' jicKiM'ihiii i|imi\ iiiili«li|iii|irils rtniciil irntii' Irlnlp iiiiir<>riiiriiiiMi( noir mole «ur IuM Icin |iliiiii i.'i*. 1 .1 piriii i" i' nier ijui' ce fait |iriM r.iiii' n.illii', C'I i|i;i' , rjii-/. Ii> l>'i«.ii il Aimi- lalgu, il > ji'iini'-i Miiil ni'ir'< l,i inriiiliMC aiim r, il ni' >•' revéltMil ilr Iriir iiliiiiii'i^r ii.it II l'I i|ir,iii\ iniii'o «iiciT'»- ■Itm; iii.ii'- il n'i'ii i'<.l ii.-iH (iiii^i. 1 II II'» II' « Il ni II h ili'i.'i'.ir'. •avani, un il ,i|iri*» liMir jiniiTi' i hjh'i irni iv nu irii|ii l'^ \iï datcriiiliiiii l'xaclc cl ili':;iilli'i' iln 1 1 iiii.im> ilrs jpiiiicj da celle o«| l'i-c , ilnns li< Mannd it (h n tituloijH- île MtTeiiiiiiiiirK , i|imI ri x.ini' ili* liriin il il4> loiu imi dMIU> , ri riilirii'iiM'Ml ri>n\ ni ijr- iiiiv iiii i'Uuii'iil •OCOrr ot)|i>i Irr ijin*, chi'/ la |ilii|i;irl ilrs oIsi-aiix lir prol*. Il'» ji'iiiirs li'iiMi' nii'inr iilrln*!' ilirri'rriil 'oiimmiI bMOri)ii|i eiiln* niv ilniH In Injarrnn* ilf ri> i rriniiT ^mai:i- ilii iiiil, iM.ii> i)ir.i la I ri'itiifii' iiii:e il-i mlf VlanniMil liiiK '>nlllllHllll>^.^l> n o>l \r.\< «'nrorc iri II' r.K, pnlMIiriiii iiiilitjilii <.'i's| rrM'tii. a l,i |irrfiiirri> finir, il'nn nOMVran |ilnniat:i' rn««i nnir i|iii' Ir inriiiirr. ri> l'.iil , lftVW|iril '^•''■a l'iiiiliriiii' . i-l ijiic j'aurai pu ni'i'ii iiMnaiii- Cfipnr mes priiprrs w-iix à la prnrhaine mue de mon jMne liii'inril M'inlniL'n . SOI,! ilii iilii^ ^.-raïul liiti^ri^l i rr i|iriin avoil •finri^ iii^qn'ii t, i|iii- li* ini'>l,ini>iiii> l'Init lifaiii'iiiip plii>: mvi'lii'/ l«*.s anitnanx i|iii' I all>iiil, n'i>s| |ia'i|iii'> i's|ii'rcs à pinniaji' M^, plr>onti''i"t l'iiliiliir i'>';ir('i'> iiiiii\ l'Ilrs par 1rs au- !•■?•■ ne Mitil i il'p-pcri's ilojà MWnncs. Jr lili r.ii ni(*irr, pirsi|iii> aw r rrrlilinli'. i|iii' laèli«(ir(/ rioir tlp \ ii-illiil .Voiir. Dirt . il hisl. nul.. ti|léri- i|n'il iTi'iiil 'l a'iln* ^M notre varii'li^ imiri' du hn^anl Mi)nt.iiï:ii ; ijiii' li- liii- •ildinnurr , /'iWco nuitiriit Tniiiiiinrli, pi. col. ilil), M|l4cc ijii cap lie lloniip-i:s|icraiu-i>. à pliiiM.iL'i' iimUdi- fÉÀinciit noir mat, saur les iircmicrcs ictiiii^cs d'uM cris •qllisr, et la iiiicuc barrée dans toute sa luiigucur, ii'ott rlii'H, «'Ir. , «0 rr<i Iriir liirnialiiii. Imili'^ miiiI i'iiiii|iii- Mi'H lit' liai li'iiri rxliiiilrii|iii'H, nmli'* , luiiilii -i||i|iiil li ni rllr> liiriiii"i ili'H i,iii;:t'i'^ |i|ii^ |iililt«», l'I liiiili'H ir* li.iiliillr^ Miiil i'MWv l't ail 1 1 iilir iliiii mIIiiii |iiii|iiiiiI , ilr iii.iiin M' i|iii.' )|iiiii (I lil liiiiiii'ic uliSM' (laiiit le '>i'ii<> vriliial , il |iri'li,ilileriirnl nnii |>lus ipnini' xnriéié iioiri' du hutnril !irrui>iiilliiiil du tiniiii' pa>s. Je «ni" d'aiilaiil pi.» piti ii> a le croire, i|iie. |iii»M'daiit ce« deux f!>pci'c«,el le« a)a(il coiii|iaice<>, Jr II'. Il j.iinals iciiiari|iii' de illléieiirc" iiiar- i|n,iliics enlie i lle^ i|ui' d.iiis le pliiiii.iue. < elle iili.iliiir l'urilre de< oi^r.iux de proie nu « .iriia^sicrs. >i I eliii dc.« paoereaiix prcsciile dr» dirilciilli'« iiioiiicn pour rctalilisM'ineiil des ilai>iiiiis ;:i''iierii|Ui'<, \u les pa^^a^es ^ridiii's cl |ircsi|iie ln«ciiMlili'« de liiiMes IC'» c.s; cre* Icn IIIIC4 aux aiitic», Innlre des carnassiers n'en oiri e pas iiiiMiM |iiiiir 1,1 ili'li'i niinnlliin des cpci es, puis- i|o il ) 1 non «l'iilemeiil il.in'« la plnpail 'le ce» espèce» ililfeenrc lot. île de ; liiniau'e eiilrc IC" sexes cl eiili, les linlitidiis a rliii'iine de» livrée» siii ies»ives par imi il.» pisHCiit ntniil d iHre arrivi^it n celle de I adulle, niai» en» C"ie entie les liidividui d'un iiii^iiie nid l,i | niiilero année, e| anjoiinriint ces xarieli'« iioiic- ijue je wiii'' de I iter, el i|iii ne me |Mrois/, elle liiisiiril iiiiiiii'i' i\i' leniniiiicK, ijii', selnii loiiles les apparciieo, est une Miiii'lé noire du h i*(irl ;iri. re r.iil scmlile annoncer que. de/ le» oiseain de nroie, les imlixidus alleii l.s de iiielaoisme scrnlenl aptes ,1 l.'i reprihliirlioii , ce qui n'existe pas die/ la plu- p.irl des individus l'rappi's d'alliinisine. Ou m'a assiiri^ i|iii' le père ou la incre de mes indixidiis iioirsélnil noir comme eux. Je ne pui:» cependant le uaranlir, mais la rliove csl Tacile à reconnollre des l'éli» prochain. (Ml 'l'u.irde ci'i'ér.iieinenl le mi^lnnisme ainsi que l'al- hini.nie iIhv rtiomme el les nnimaui comme une lU'ué- néralion dans l'espèce , el si un nllrilnie r.illiinisnie fc Palisenie de sécri^lion delà mallere coloranle diiréli- ciile miii|uci'X ijiii se trouve d'ordinaire pi'ee eniieremeni sauvaire , produisant iii- différeuinienl des pel 'Is seinlilaliles à die en color.ilinn, ou d'une couleur enlierement différente, comme le fo' l les oiseaux dome.sii(|ne<, seroit un fait des plus éton- nanl» en histoire naturelle, el mérileroit, ce me semble, de Hier l'atlenlion «Je nos savants ornilholuijistes. 6 HISTOIRE NATrnKM r ni> on n'siilto (]w \o<^ nyon^ Inminoiix , m les ir.ivcr- S.liil . sont .iIixoiIm'S et fiiiit ii.iilii' l.i ■iciK.ilinii du noir II n'en est plus (lt> niriiic lor'ii|iii> l,i Iniiiiiii' rsl rciivovo piH' •■"•s iin'iufs fatclii"*, i|iii rli.n tiiic fi)nl l'iillirc il'iiii rt'llccliiir (".'(•«il ,iloi-. ipic n.iii. |i,ii rdrr.iiifirinciil uitihiiilain- (les iKiilmlfS . r.is|ii cl dr rrinnaiiilc, du rubis, rir.. cliatnyaiil Irr^ diviT«.r liii'iil sous Ifs iiici It'iii Ci des ra\iins ipii les fia|i|i(iit. l'oiir (ioniH'r un «'xcniplc dt- la divcrxilt- des icinlcs qui siiDl |iri>«|iiiti>« par Its pliiinrs )'t'ailIi'Us<>s , loms «'ilcniiis larravalt'd'i'tnrraudr de (|ii(li|U'" rolibris; Tiiius la vtrrDiis prendre tous les tous du vert, drpiiis les nuaiirt's Ico plus t laiu s it lis |diis luiiru inruiciil ilou'ts, jus(|u aux n lifts xiinlirr» de \tlouis noir. Los colK'ifUcs de rulus de (luclipios cspni's luixonl dos faiscoaux de luuiitTo ipii m' dff;radonl piuir d(in- nor niu- coioiatitm orap^i'o. juiis cli.imoisr'c et onsuilo lou^f iinii. .M.ijs lis vuLililcs les plus li- clu'inont diHi's parla Idniaio nalurc. nr sopii>fii- l*'!ii point coiist iiiiiMcnt a\i'(- liiir p.irurc di' fi'lo. JruiH's . leur liMicrst li- plus xiinml -oinlrc cl sans«''l(''j.',ui('('. I.a (Ifiixiitiic aiiuiT de leur vie , (pirl- (pics portions de Irui tu litic appiroiosnil «à cl là. ot scinlili'iil forini r uiif di«|i.ir.it<' unci' la ;.'iandi' !iini|iiii'ilt' du vi'it'inont d'adoloi cui')'. \ ers lu tioi- *-ii'itic annri', les haillons du pronucr à^;»' di^p.i- roissonl pour toujours, l'nr ou l'auii lli\»li' t'Iino!- Icnl ; r'i'sl IV'poijuc des aiuours , «(• consarrciit imi in- stant aux suins (pio rriiaino Inir lUiuvrlio raniillc. D'ordinaire, lesfeinelle> n'ont >ou\rnt(pic le-iatouis les plus modestes, lorsipn- leurs époux tialenl tout le luxe d'un rieho et «•bi.'ant plii!i-.a;;e. On appelle citulft r fijr la coloration des plumes «pii, (pieMis que soient les inddeuLes de la luniièie, est cou stammonl ron(:c, Meue , nojie.etc. Ou la dit eliaii- goante dans le cns contraire, i'.nlin , on remarque oncorocpie lo brillant, métallisé ou vernissé de plu- mes, n'en occupe jamais (pie l'extré-milé-. I.a colo- ration des plinni s est gi'in ralement d'autant plus éclatante et d'autant plus vive, ipu* l'espèce liabile les («uitréos les plus éeliaud'i e*. tUi lU' peut même eitor (prun très petit noitdire d'oiseaux di-s régions polaires ou tempérées qui aient ipielques parties brillantes II n'en est pas de même sous la zoiu' torride.où lespb.ina;;es ternes forment les cas rares, en exc'ptant louleluis la nombretive famille des palini|)e(les. I.a manière !:.::•. les plumes sont implantées dans le derme n't si pas non plus livrée à l'arbitraire. Ainsi on a remanpié que celles ipii sniit de^tinéis à être ricouvriinlis, sont allarliées oliliqueunnl une b une et en quinconce, et i|ue les plumes brèves, qu simuleiU 'îi douceur du velours, doivent cette par- ticularilc à vc qu'elles sont ultacliécs vcrlicalomciit sur le« p,irlie>j (pi'ellos rrronvrenf. On lesdil livrli- .«(■Vv qiiatiil elles sont iinplantei's d'arrière en nv.nni .VxMV î'oininiiiit'nienl les pennes e.uid.ibs sont linri- /iint.iles . mais du/ ipielques oiseaux , le coq , | ir exemple, elles sont verticales et oblique». Kelativeiueiit à la i|u.Mitili'- des plumes, on a n- nv'irqiK' que les oiseaux étoient plus abondamntrn velus qii.M'd ils doivent vi vie dans les (limais IVoiib ipie ceux des fi't'ions cbaudes a\ oient des plunu"* j barbes molles et làclie«. On en peut dire autant >\- (luvit , sorte de feutre destiné à intercepter la eln leur du corps ei à ne pas la laisser se t!i'''.'a;:er ; 1^ (ii>eaux des;:lat(>s pobiir. .\\ sont abondanuin: biuiiiis, de niènie (|Ue les jeunes. Quelques piliii |)edes n.i;:eurs mit d( s plumes tenant de la natui des poils, it une biiile ipii s'erbappe de la pn paroit avoir pour but de bs lubritier, de mauM .'i les rendre inqi>'nné.diles aux longues maccr.itiii dans l'eau. ( .ertaiiii s plumes eiiliti sont arrondies , et iniili ■ des poils, de iiianièie à ce ipriinplaiitees sur ' ii.iiincs , eib s v sniuileiit îles .«ri'cv , nu ipie , j: iii; • s lit le piiuiloiir du palji'bial , elles jiiuent l( i de (/',ail d >ril on est levable à M.lr. Cm ter, il e-i inséré' d.ins le> 'rniitires du Mtis( uui t. Mi p. ''11 et »ui\,inl( ,011'. »• IN"i."»j. Les plumes mu i.. ,i!uy |:rande analo;;ie avo poils, bien ipie l'iM^iaue (|ui les produit ait i structure plus compli piée. Cette ana|ii;^ie toiiM ne doit pas pnru'i à dmiuer sur ces deux n.ili.' decoips une explication lominuiie. ' Le pieiiiier travail s|M'cial sur les plumes r, l'on ciuiiiuisM', est celui de l'onpart, dont mi lr<' un extrait dans les MtihDins ilr l.iiddiiiiK •■ $cinirif, jiour raniii'C ICi! !» La|dume, pour anatoiiiisle. se coinpo-oit du tube corné' inb-rieiir la lipe ipii le surmonte, dwiit il ne considère i|' matière spon;^ieiise , et des barlu s ijui iiaissenl chaque ci')!»' de cette li;;( .et il ne parle (pie de» , lies plumes des jeunes oiseaux , cumin(> s'il i(.'noré(pie la mue en produit eliaipie aiun'e di'"' blables. Mais il avoii but bien vu «pie les vai>« noiir/iciers des pliinns |ié>'.'irent dans celles i: leur exlreiiiiu- inb'iieuii' , (pie ces Vaisseaux • stituetit en pat lie un oi^'ane à la surface dinpic se lamilienl, et «pi'il com-iare j. i\ niei ne |)ouv dalre dans ut et dans le pn qnlllen soit, sont cunliriiK qiM|M.Cuvi( Pigisa inatièr péf|f la nouri loi^eiirpar désigné ici pa aetfKirbes et < tÊkH ce que 1' àkgK: les rapi pnilli'iit dite Hilement se nlMori des bat q^ les consti ^Hiaction pur Ion prodi Tc.qu'ui dont le ! fies nomb DES OISE AL \. In lo«(1it Unit- rirn' on n\nm (l.llrs «.oui lim ii\ , If ro'l , 1 ir lii|iu'-. Inino"*, on a k- 4 iilM)iii'ir «tlim.il» lï"i'l- ni tli's pitiiui ■« 4 it *lir<> .'luli'inl i cm'iitcr lii tli: r se »li';:;i;;rr , 1> Il ah«iiiill.inlct'S sur ■ ,< , nll (|lll' , J-MII • |lc>i jlllUMll 11 t Vdill S |irilU'lli l. ' muscle. mil lies pluiii'.- un f.iit tr.in.iUi lien (|i:«' If- ''' iUJfl. .\tiU>»lH' I ter rfiivmlili' Ir. r.iix ifi, « I 1/i/>( I. i/i t. Ml ilUillo;;!"' il^^l U |)r<)iliiit iiit i ,iiiiil";;if l<»>i''' fcs (ifiix n.iti. |ur If s |i|iiiiif- i.irl, iliiiil "" If' |/c /'. !(•(((/< »'" I |ilimif , iKiiir coriK' infffifiif i(" foiisiiifii' <\ M s i|iii iiiiissiii |i,irlf que ilt'v , ((iniirif •> ' |ii|iif aiitn'f ili' ' I (|iif Ifs >ai>'' II dans CfllfS-' (S Vaisuronce df bouillif , ft ({u'à iiifsurr i|u'f liesse foi nient le tuyau CUlil grandeur et toutes s<>s formes. » De CCS premières oitservations. Lien insiillisantes sans doute pour cxpli(|uer cunvenalilement la for- mation des plumes, nous passons sans inlermédiai- res aux leçons d'anatomie de M. <î. C.uvier (t. il , pag. COôj. Malheureusement la structurelles plu- mes ne pouvuit occuper qu'une place très secon- daire dans un traité gé-néral d'anatomie comparée, et dans le premier traité de cogenriMpii parût. (Juoi qu'il en soit, tous les faits rapportés par l'oupait y Sdoi cunlu niés ; mais sa veine remplie de lymphe, qoa M. C.uvier nomme cylindre gélatineux, ne verse plllisa matière dans la |iartie s|ioiigif use de la plume péélr la nourrir, ainsi que les liaihes; elle croit en lottfueurpar laliase,ei sortdii tuyau cartilagineux , désigné ici par le nom de gaine, en même temps ipiu seittarlies et que la tige qui les porte; et c'est un cHfl ce (|ue l'expérieneu contirme -. mais rien n'in- dloïc les rapports de cet organe avec la plume pro- pnnient dite et ses ditlérentes parties; un les voit IflJlemcnt se développer simultaiiérneui; et la for- ttUMon des Itarhes, par le dessèchement de la matière q/A I<^s constitue, semble (ilutot le résultat d'une HHltclion purement physique d'une sorte de cristal- lion prodititc par une force inhérente ù cette ire, qu'un résultat de la vie , c'est-à-dire d'une dont le siège seroit dans un organe. ^Ci nombreux détails que dcmandoil une con- noissancc complèln des plumes et de leur organe producteur, ne pouvoieiit résulter i|uu d'un travail spécial, <'t c'est ce tiavail ipii a occupé .M. iMitro- <'liel. On trouve le mémoiie ipii le lenferme, et qui e.st intitiili' ■' De Id slruclnre ri de lu ivijvnèratiitn ilv pliniits, dans le tome f,XXX.VIIl, page ô.'.7, du JiiitriKtl ilf iiLi/sii/itc (mai Ihl!»}. '• Les faits qu'il contient sont à peu |irès les mi^inrs que ceux que nous \enons de rapporter; mais le travail de .M. Diilrochet se distingue pjr les expli- cations à l'aide desquelles il rend compte de la ma- nière dont se forment les diverses parties de la plume. • .\prè«; une description fort cxaclo de la plume, lorsqu'elle e.'l entièrement formée, c'est-à-dire telle qu'elle nous est |)résentée jiar celles dont nous fai- sons iisag." pour écrire, il passe à son dévelofipe- ment, et cher» lie la r.ison de toutes les partieula- ritis de forme et de structure qu'il vient d'ex|»oser dans lis dilléreuls phénomènes (|uc ce développe- ment lui |iréseiile, en faisant toutefois uxeeptiun des barbes et des baibules; ces parties étant pour lui tout-à-fait semblables à la lige, et trop petites pour (|ue leur formation puisse être oitscrvce. » Lorsqu'une plume commence à croître, elle ne se montre d'abord extérieurement que par un tube ; tuyau caitilagiiieux tlu i'oupart , gainu de M. G. C.uvier , formé de plusieurs couches de l'éplderme du bulbe ; veine remplie du lymphu de Poupart, cy- lindre gélatineux de G. Cuvier) (pi'il renferme, et qui est une papille de la peau plus ou moins gros- sie. Ce bulbu pénèiru dans lu tubu par l'ouverture infcriuure ou l'ombilic de celui-ci. Si l'on ouvre ce tubu longitiidiiuilemenl, on trouve entre sa face interne et le bulbe lusrudimunts des barbes termi- nales de la plinnu dans un grand état de mollesse, il n'y a alors encore aucune a|)parence de la lige centrale : ces barbes rudimentairus enveloppent le bulbe, ployées obliquement autour de lui (en cornet suivant i'oujiart; ; elles naissent de la c rjonférence de l'ombilic, et n'ont aucune adhérence organique avec lecor|is du bulbe, itieiitôt le tubeépidirmiquc scdécoille, ut la plume commence à en sortir; mais ce n'est que lorsque les premières barbes ont acquis toute leur longueur (pic la tige nait : elle se forme de la réuniou de leurs libres coriu'-es, et à mesure (pie la plume grandit, la face postérieure de cette tige aiigmeiile en largeur dans la même proportion que le nombre des barbes. Quant aux fibres cornées de la face antérieure, elles naissent exclusivement d'une partie de la surface du bulbe, et d'autant plus voisines du sommet de cet organe que la plume approche plus de sa perfection. Les libres cornées des faces antérieure et postérieure existent avant la substance spongieuse qui les sépare cl qui est dis- posée par couches entre elles ; elle n'est peut-être \ -^ A 8 IIISTOIUI NAIl UKMi: qu'iinp in.inicrp d'ôlrc do la siilxslaïur cnrni'»'. (l'est aiis«i le |iiill)ot|iii prodiiil l.i siilisl.inrc coloiniitc do piiiinos. I.Hnu'Ilc lie so irouvp jamais tu»' dans les littrrscorii'"t's. ' (if |iiill>i\ rssrnlicllrineiU coinpost'" de vai'^'icaux ol di» nrrfs, oitMinont do siin smiimot, oNposô seul à l'air tuiand co (ulie «''|>idcriiiiinio se dt'ct»if!o. Il Nous Vdiri .irriNÔs, n\cc M. Hiilrorlict. à roxln'- mitt' iiiforioiirc do la li»'o dr la plwiiio. I.ts liNics .!(• sa faco poslrrioiiro soiil alU'-os on aii^'monl.int . ri colle faro s'i»! ('•lar^ic à rnosiiio niio lo iKindui- di"« l'.iiitoi» s'o-il .1(0111. et i|ii'i lios mil ocoiipi" UNO plus ;;iaiilo pirlio i\c l,i oiroonliroiioo do ruml'ilii ; on lin, rolîo cirronfi'roin'o on o-ii ciiliiToiiioiil n-mplii'; r'o^là-diir iprollo so troiivo Iniit no( iipoo par dos liluos rorni-cs, liliros dunl l'.is o ; iil.uo roprisonîo la roiitiiiiMli.iii di' la pailio | i)>^l('ri' nro do liuilrs los l>arl>o<. I>o oot .i<;sonilil.i:;o n.iil lo «Nliiidro (hi le liiv,in di- 1.1 |iliiiii'. l'oiid. ml 00 loni()s loliiloipi- dt iiiinpio s'osl anime ol a tini par liixp.ntiitto. " |t('S (|iio lo liiyaii do 1 1 pinini' (nmmoiii c .'i >>< ornuT dr II nnnion on nn (oroiodos lilirosio ik rs de la f.ioe pii>lorionro do l.i li;:o oii dos |i,ii!io<, los tiliros Cdiiit'o* do la faoo aiiloiionro o<>>-:'iil do se pruihiiif aiii*i que la snlisl.ii, oo s|i(iii::io fitiiD.nii, di'pl.ro lo liiillio ipii pru luit eos dorii;' n > hlri ». \\ le Inteo û so rtnfermor on lui en I oiiNolopp.iiu do t(iiiio> parts; nlitis coliiilltono di pose plus ipio la sulislaiioo qui doil forinor ce tuyau à smi sommet ; dis ipio collo l.lolio r>.t roniplio, il dimimio ^M.idiirllemonl do liaiilour, (l linitparolie alisurlio en l.iissaiil les calottos d'opidcrme «jui conslitiieiit ce (pTcin appelle viil;;air«iiKMil l'Ame do la plumo. linliii , rextromilé infi-rioiiio du tn\au so forme .'i son tour, et lo mo- ment de la «liulo de la plume et arrive. I II aiiroit oté dillioile de ne pas être au moins frappe de celle inj-'t-niouse théorie di* la form.iliiiu dos plumes . toutes los pliasos do leur di'voioppo- inont V sont mari|uros a«rc soin . o| los oan-es t\v la prodiK lioiido leurs dinôreiitos parties, oxposoos avec JH-auooup d'art et do vraisiinldaiioe : aussi n'aiiidiii- jo peut-èlro pa> olevo le moiiulre doute sur oelle liiiotio, si les faits «pie j'avois moi-même recueillis ne se fussent pas trouvés en opposition avec ceux jp.i lui sorvenl do fondiment; Ixen moins à la vé nié paroo tpi'ils sont dilliTonts, (juo paioo (pi'ils sont plus nomliroiix et [dus ilévoloppi's. « Knlin, M. do IJIaiiiville lerinine la séiio dos nu l iirs ipii, on rriiice, se sont occupés tU' la ••tiuctuto ol du (lévolo|ppomonl di's jdumcs. Il ovpoM' son i.h es sur oelle mi.iIhio dans lo preinior vulunic p:i-(; II';"; et siiivaiilo'i. ilo S( s |*rincipeA d'anatriniic rompnii ol son luit principal paioil ^ire moins d'aiifimiM' le nomliio dos faits «jiie do ramener, par l'oiiii d'une partie do ceux ipii sont connus, dorox|il<. tioii du développement dos plumes à roxplic.ii, dudévoloppomoiit des poils. .\msi,pour .M. d<>llli ville, les pliinii'^ «ioni oumposé-os, o(unino los pnil. d'un liullie priiiliiciour ol d'une partie proilniio 1.0 liullio rcuiiiou do la ^'.liiie et du |)ul|it< M. hulrocliet se compose exléTieuroment tl\ c ipsu'o izaine liliroui sliics iriiii liii|i|i''iii(> tUilre liun; "■ur coiiN du •"ccond. m.iis leur pdilo^o oiiipétln Ils M!ir. Tel est l'injaiio pro lucloiii do la plui ■ Oii.iiid il Ment à en exhaler la m.iliére «pii «r |ii»o m -i.iin-i imn adiié'ronl'i , il «o roinii siici issiiiii do oéiii's non dixliiuls ; m.iis ces i ' ne N'cmlMJli ni p.isd'.ilîoid les un- d iiis lo> .lu ; " ils se ri'iiilriit lo loni; ^\^• |,i ii.'ili' riié'dianc iii rioiiio. (lù les lilojs ciii(liiils dos sillmi- Il unisiicii'. ol d.i;is I,i j. ligueur mémo iU' if> i. " ciuiKs, Ires proh.ilijomenl à l'endroit des -■ tell Mire*. ('.'r-.| ainsi ipie se forme la lame do la pi:' c'est à-, lire la p.iilio ilniil l'axo est plein et s '. cl ipii est pourvu de harltos ol de liarhule.s. (Juand lo hiilhoa produit collo lane«piies|. •' lie au fur et à mesure do la capsule rompue ii " exlréniilé, il a considér.iMi mont diminué di I. cl soit que lis sillons s'ollacoiit ou que sa liase i ollro plus, il exhale «le toute sa ciiC)nf«'roii( " la matière corrK'o «pii forme alors le tube ciiiiip I celui qui lermino la plumo. I (]e tiilio ronfernio la pul|)o, et comme l'ex » mité' ilv «-«dle-ci, à mesure qu'elle «liiniiiui'. ' relire, elle produit dos espèces de cloisnii» » forme «!«• \«'iro il«' montre; c'est ce ipron iimi: i> r.imo i\i' la plumo, et ci- n'est autre «liose <\<' X succession de l'extrémité des c«'iiies«pii coiiq le lui e. » (les idées, i;ur l.i forniaîinii dos plumes, duni oopii' lexiiielhnient l'exposition à c.niso de leiii ,' cisiou, sont fort di(rér«'nles (!«• «•elles de M l'ui' chot ; et ciiiiimo los unes no repn«oiit pas, .i pu;' ment p.iilcr. sur d'aiilres fuiidi iiients (pic Ics.iut mes ohscrxalioiis m; s^o tiouvont pas mieux ri>i> TW colles demnii lit » Je vai iMfiiils «I eoiuiio l( moyens d «UMi inlin dUM l'ons A. 1)< la } » J.à prn mënoiri*, « •Max , et ( non gi'nér mes ou les ■entent : (]i celles «le «'( quel , formi oiseaux «pii duvet, roooi ou allongi'o! Touies ce structure foi grandes «pi'e dificaiions a: tressecoinp • Iln'oiitri de ces variai malien- «le p exigeroioni ii doot il fatidi d'oiseaux dui personne. I r les dlITérenle! l'ouvra^'o six prioeipal«>niei le noin de poil COOlBOitre les quilis produ UD tolie curiK tige qui la sui se développen niw do harlii pl|N,^Court qu( gëfflralement pol||e plus ou soqixtromité mennsomhili oriflee ampiel p*Éfur, elqiii nitl la face in de celle se rapp II. DES OISEAUX. atomic rompni. Miins tLiiigiVici ' MUT, pJir r»iir| unis, «le IVxpl irs à l'fxplu II , |)oiir M. (It'Itli riunim* les pi i liirtic priHliiitc 10 (M ilii ImiII'»' rinirrmciit d V c, t'|».iissc, t|iii ' S«« ''ltUll>c), .IV I |;ii|m'llo |K'lirlii (• malirii' vi>.ii iMiiiicliiies tliiiil la |iliiiiir. I.c l'i i)s tiii liiilbf , »(M\iIt'nl ol>li'|!. res lit' clniiui' • lUTiil il.ius la II. . l'.l.à (Ml JIIIICI I me itiilic liiiiil lilO»»' (MlHit'lIn rUMii tli" 1.1 pli.i m.iliiMc (|iii *•■ ...., il >!• foriiii' cN ; m.ii'* ft'S >' iiii'> tl iii> Ic' .11' ■ m- iii.'iliaiii' iii iils lie; siiioii- nn'iiic lit* cr- I iidioil dt> >' iliio lie 1.1 l'I' ' ('*! plein cl •« • 0 liarliiiIi'S. lan npii <">! • isnlo roiiipiii' >i lit (liiiiiiuir'*l( ou fJIIP S.l luT»!'! si\ riic mft'niii rs le liibernini' cl rnniinc l'" \ relie diininii' es lie eloisnii» il ce qu'on iiiiir aiilre tluiso qi iifSiiui coiiip' • p!iinie><, iliiiii 1 rausp (le Iii'iiic. • Je vais iit iiielit iiKMit , liil M. II. (iiivicr, (h'erire letfiiils ipic i'.ii icciii'iliis ; j'cssaiiM.ii (i'(Mi iiioiilrcr eotuile les (Miis(''(pi(Mie( s. Mallieiiieiisciiieiit nos moyens d'iilisci valions sont Imiiiu's, v\ la nature est auui iiilinic d.iiis la moindre de ses productions (|iie dana rensemijle des (}lrcs dont ruiiivcrs est Turna' ! A. Vf lu plume en tjvnvvul, it (l(.< dircrscs parties (jiii la (•(•»»/*(»>•( h/. «La produclioii or;;ani(pie, (|ui Tiil l'idijel de ee mémoire, est celle qui conslitue le V('-lcm( ni des oi- seaux , et que l'on disi^nc commniKMiuMit par le nom g('n('ral de plumes, fjiielles tpic\oi(Mil les for- mes ou les appareiic( s sous Icsipiclles (dies se pr(''- lentent : (prclles soient lilclies uu soy(Mise.s coinme celles de certaines vari(''lt''S de nos poules doincsli- quet , fermes ou ri'sislaiilcs ciuiime les p(Milies des oiseaux qui voIimiI, midles ou vcioult'cs ei.mme le duvet, reeoiirlices en panaches, iclev(''es eu aifiicttes OU alloiipt'es on soies, elc, etc. » Toutes <'es sortes (le plumes (Mi ellct ont la iiu'me Structure fondamentale; hiirs ddl. leiiccs, i|ucliiue grandes (|u'ellcs|)arois•' sont prlllClp;il(MiuMil porlt'cs sur les pliimrs (pii rec()iv(Mit le nom de pennes, et c'est Cidlcs-là dont je doisfiire ComN>>(ro les parties avant de m'occupiM de l'organe qui tts produit. Toutes les pennes nous pri'-sentent UD Inbe coriK- placé à leurextr('init(- inft'rieure, une tigsqui la surmunie, et de cliatpie col('> de latpielle se développent des barbes (|ui sont elles-nuMnesgar- niii.de barbules. Le tube, toujours plus f^ros et pl|||ycourt que la li;^M>, est à peu près cylindriiiue el gélOTalement transparent ; il se termine en une poiMe pins ou moins mousse, et se trouve perci', <'i SOQjXtr('-mit(^ inférieure, d'un orifice )|ue nous nom- miMWns ombilic iufi-rieur, par opposition à un autre oriAçe aïKpiel on doit donner lt> nom d'ombilic sii- pécteur, el qui est .>>ilu(> au point où le iiibe se it'ii- nitlla lace interne de la tige, cl où les barbes des de celle-ci , (pii ont commenc(> un peu plus se rapprocher, iinisscnl p.r se réunir lont-à- II. fait. I,'inl('rlonr de ce tube ronformo dos oapsnlos emboiu'es les unes dans les autres, et soiivimiI iinio4 entre elles p;ir un pédicule ceiilial ipii imi forine iiiin sorte de cliaiiie; c'est ce (pi'on nomme viilgaire- ment l'ilme de la |)lumc. (i'esl par le tube ipie le* plumes liennent à la peau. ' l.a lige, considéré-e is(dément, a une forme plu« ou moins carrée; elle va «mi diminuant graduelle- ment de grosseur de l'ombilic supériiMir jusqu'il son extrémité, en suivant une ligue lourbe. .Nous dé- .signerons par le nom de face interne de la tige la pallie iiitéiieurc de cette ligne, et par celui de laco ext(Miie sa partie exlérienre. Ces deux fiices sont re- vcliics d'une matière d'aiiparcni-'e corm'e, assez sem- blable à celle ipii conslitue le tube; et cette matière couvre immédiaNMiiciil une substance blanclie, molle, élaslifpic, que nous nommons matière s|iongiense, et (pii constitue la partie ((Mitiale de la lige, du moins dans la plupart des plumes, l.a face externe est toujours lisse el ligèriMiuMit arrondie; d.ins qucl- (pics pennes elle est unie, dans d'aiities elle pié- .s(Mile au liav(MS de i-a malien; cornée des lignes pa- rallclef; longitudinales, plus ou moins nombreuses, «pii sembl(Mit des stries. L'interne est toujours par- tag<'e en deux parties égales, dans toute sa lon- gueur, par une dépression ou p(Mit canal, ou par une saillie; et ces dernières dillérenccs résultent ordinairement de la structure iiilerne à la tige. " l!n ellel, nous avons trouvé dans Ies|iennes, nous pouvons même dire dans les plumes, deux sortes de tiges, les unes fileines et solides, les autres creu- sées cl pourvues d'im canal dans toute leur longueur. Hans la |)remière, l'àme de la plume se termine ;i l'ombilic supérieur aiirpiel elle est adlirrenlc; dans les s(>condes, elle est également allacli('e à cet om- bilic, mais elle se prolonge d'un bout de la tige h l'antre. Quant aux lignes |)arallèles, aux apparences de stries loiigitiidinales de la face externe de quel- ques liges, elles sont dues à ce que la lame corn'-î est form('e de semblables striures du e(")lé où elle s'applique sur la matière spongieuse, et sa transpa- rence les rond sensibles à l'ieil, car elles ne le sont pas au toucher exlérieureinent. » Les barbes consistent dans des lames dont l'é- paisseur, la largeur et la longueur varient suivant les esp('ces de plumes, et qui naissent sur les c('')lés de la lige, vers le bord de sa face externe. De clia- iili>«s(»nl poui vues (Icdciix l>oriU i|iii «oiiisiKiiiil» m. l'nii à |,i f.irv iiilfinc di- la li^c, .j li (•»! le \,ou\ iiiifiiii'. cl l'.iiilic à la f.icc rxlrriii- . | |,i f,i, ,• supi'- rieiire. e. Ilr.|iii ic-,ii,l(> du rôic ,|i| ||,l„. ,.^1 j 1 1,„'|. ilifi lieiire. Its Lnrd-i de» un» et de'» .iiilrr>; m'uiil tmijniir-i p.irii lisses cl ir-.'-i. ineiil arroiidi'* ; el n- li"i s| I .!< loiijmirs ,u\\ |iiiiiiK n.rii s|Miiid,iiils des r..res de» ImiIx'* i|iie n.iisMMil les li.irludes. '■ I iili'i . i! l'iinii (|Mf 1,1 -r iiide \.iii. li'dc eitide;ir que prisciiieiil h s [.'imics r'side il.iii"» la maliére cornée de l.i li^e , d.iiis lis iiir|\|.srl les Ilii Ini'rs ; mais l'i' l.ii di> , l's cndeiirs ji.iioit iciiir nii.iiit à l.i ronteMiiie de res pallies (|ii".iii\ sidisl.iiiees enlo- raiiU's eilis-inèmes. IV /^• !(i raptutc prinluctricc (Ivs plumes. » Oui i ]iie rom|i»i«(' de parlies ijni se disliii:: eut aÎM-nieiil les mies di's aiiiiis [. ir II iiis I or mes ci liiiis r.ipp'irls. eel or^aiif t. ni ei peihl.ii I un juiil indiM silile . on Ile |eiil driai InT niu' de ses pii lions suis ralli'rir, et iHaïunoins son .uiahsi- esi n> ees-.iire . sans die un no pouiinil le faire» .ni lo'Ire . ma: s si je «It'eris -l'p m'iionl |is pitlios i|ui le eonsiiinenl . on ne doil p is riil'l'enpie Iriir utuon e»l intime , il ipie lis iniii 1: 'lis de ruiii- suiil inséparables des funcliotis de l'aiilie. - (a' ipii pnd so!i étude f.iit d lliiile. ee ipii .i cmpéclit' ipie jiisipi'.'i ee jour il (ùt l'H ii eoiiipris , cVsl ij'i'd ne se pu m'hIc j.iinai^ dans ii:i l'I.il eoiu plil à l'iil servaleiir. et ! ■ ses l'Mii'niiti's àiiiisiire (pi'il se d''veliippe p au l'.iii Ire. r.int ipi'niie di ni ( st si'eii'lé'e. l'ur.Mie ipii la jiroilnil eorisiTVe smi inli'.'rilé. (ida pimil ètn- plus \ ni encore l'oiir les poils : ils se eoinpnseiii , dit-on, d'une -iirrcssjiiii di" colles pro lllits siiccessivi'inent par 1. Il or;.'.ine ipii en f.iuiliil l.i iiial:ire cl Ccl reployé'C! cherpiir blable à ni'U\elle. et .pi'oii pciiélic jusqu'à la papille, m irti ipudijuis lignes hors de l.i peau , i| en longucn pli lie conique Inmlie, eii se décoilTanl, pour li- cloisoni Ira iil'ie rextremite de la |)lume. Orpendaiit il est <>{ en clier ca|tsiiles qui atlei;:nenl jusipi'à quatre ou eini| ; velles, ou v ces .ivaiil d'é-proiiver aucun cliaii;:ement extér i lesfotttpari miis.d.iiis tous les cas , la clinle du ci^ne |ir<' striéo qui se le jours, cl de lie.incou|), rentière formation : tubCiquo fn plume. ceillnle de Lorsqu'une capsule de plume h li;'e solilr nièrf meniL ili'tadii'e soif^neiisi ment de la cutnlie corliii inte^e et die a plis naissance, el qu'on l'examine, on i' noo de Inill iK lit qu'elle est terminée infi''iieuremeiil par une irr ^ Muinlen liriiie liliiense, molle, pi-rci-e à son milieu p ' cunt de ces oriàce au tiavcrs duquel pénétrent les vai'> d'eU délerm notiiriciers de l'inli rieur de ror;.'ane; ce «pii i> le! ftÉciions sente l'ombilic inférieur delà ph:me, paro ^' remplit les mêmes fonclions , quoiipi'il ne se Ir pis aux n.éines pariies, le lulie de la pluiiic loin d'elle discernalde dans une capsule dont vrlo[qiemeni s'elléi lue. Oii leiiiarque eiisiiii liiiile sa pallie extérieure se compose d'une en m nomtiieiise , qui a reçu, el à laquelle nous C" verons II' nom de ^aiiie; que la consistance ili en\elop|)e va en diminuant pradiiellemrnt ii exliêinili- supérieure à son extrémité inférieur' dol|]|roléger se tidiive l'oiitii-e ail travers duquel les ncris gnin pliimi vaisseaux s'introduisent dans l'organe; et ipi'i' liHNftuenr d une droite, de peu de l.ir^eur, moins npaipu pMPtt'|voir pi les p.iMies enviionnanles , et que nous iionim ' eoa|||p nous I li;.'iie iiiiivcnne, rè^ne dans tonte sa lon;^'iieiir do Éf$ extrén ' l'.n i nievaiit celle enveloppe on décoinn 1*|||| meinljtunc <|ui a lu forme de la capsule, et qu tsillc cm or||nk|iic, d d^^Mumes , feiffde eel t de», et K toi^rs le I DLS OISEAUX. H ippriinor, sil'n i«T (les plimii»! iii;iis(|.ii\s lt>li le . on IH' |i|))i e%plit|"*^' inailuT iiiH' ''M" Iles SCS parois i', .ipsiilt". colli' e»riinet'ii>* le premier tcnip> du défeloppement de la eap-snle, eelles de l'exlM-milé de la plume, ainsi (pie la ti>;e sont seules fm iiht-*, et les molécules (pii eonslilin-nl les aulies parties muiI d'iUlant moins liées ipri-ties se rap|iroelieiil davan tage de leur origine commune ; \h les l»arle«, se ilivi- senl lous le moindre eil'oi l comme de la luiiiillie , el leuri molécules oui la forme d'une aij;iiille. Les liai- bulea sont intimemeiil coucJH'es le Itm;; des liarlics. SI l'on écarte ou si l'on enlè\e même les hailies i|ui onlaei)nis lonle leur consistance, on trouve eiiiie chacune d'elles une membrane mince ipii les t'^ale en longueur cl en largeur, et que nous nonimeions cloisons iransverses, ou plus ^illlple!neIll el.iisoii> . et en clieicliaiit l'origine tie ces ineniiiranes nou- velles, on voil iprellessonl une dépeiidaiiee. «piVl- les foni parties intégrantes d'une seconde meinluane striée qui se iniuve placée entre la f.ice inleriie du tubOique formcnl les barlies ie|)loyées, el la partie centrale de la capsule. Nous dé.vigiicrnns celle der- nièW membrane par le nom de nuniiuane sliiée inle^ne, et la partie centrale de la capsule p.ir le nom de bulbe. » lluinleiiant il reste ."i examiner séparément rii.i- ■ CUM «le ces p.irties, iilin d'en lixer les caradéres, d'en déterminer les rappoils, et d't n re •oiiiioiire les Rièclions dans le développement de la plume. De la yaiiH'. ktSettc enveloppe extérieure de tout le sysiè'no orglMquc, dont se compose la capsule productrice dei plumes, a son origine au même poinl (pie le retlÉ de cet organe, c'est-à-dire sur une papille du , el le développement (pi'elle accpiiert est irs le même que celui de la |)liiine dont elle otéger la formalion ; ainsi la giine de la plus plume du paon , par exemple, a eu loiiie nenr de cette plume, qiioi(pi'elle n'ait jamais paru avoir plus do cinq h six pouces (l'est (pie, nous l'avons dit, elIt; se dt-lruisoit par une extrémités à mesure qu'elle croissoit par " Au poinl où elle prend naissance, el à sa parlii; inn'Mieme, elle est fuiuD'e par une membiaue Im's molle, fibreuse el i.iuiiiUri' , iii.iis ;iii-ii('l,i . et il.ins une longueur vari.iMe, suivant l'espèce di s |>iiiiiies el le dcgK' de d('\(l(i|i|M'ni(nl (pTi Iles (iiitae|uis, la gaine est IninnC d'une iiieiiili|.;iie lil.iiicli.ilic, ii|m- (pie, molle , d'appan'iice earlildgineii e , d ipie iiNél une lame i''pujeiiiiii|iii'. A inesiiie (|ii'i'lle .iirive au coiilacl de l'air, elle scmlile se di'-si'iliri , sr diiicir et se changer en un iKUiibie plus ou ipuiiis ::i',uid de ciiiiciies ('pidetnioidcs, iiiimis, |iaiis|in ,ixe, (C (| i est à noli r. Ilaiis l'eil.inies pluiccs , l,i (M|i>iiI(! ne paroil >e C(ini|insei (pp' ilc ecs pi lli'iilc» ilVipi- deinies; in.iis d.ms d'.iiilics elle- n cimiv iii,| une nialicre bl. niche, d'une iMliire p.ii Liiiliiic . donl l'aiipareui'e est albmniiKMise el ni(''iiie cnl.icie. et (pii se (b'Iache , par jm nies ( c lilles . de |,i incnihi.iiKJ siriée exieine ipi'ellc icsél iiniiK'ili.ileiiicnl. (!esei- racleres sont «'eux (pie pK'seiilc la giiine jiis'Iu'.mi iiioine t où Si- loinie le liihc c(U'iii'' de la |i|iiine; alors lescouci.es inleriK s de la g. une dcx leiinenl la concile exil rue de cr liilie , en s'ideiHili.iiil ii\ec les cm ici us (le celui-ci . -l'cn lies p,u' le lui 11 ic qu'il nn- feime (!'( si ce i|ue iiuiis oui iiiuiiIk' Iiiiile> les plii- nns (lu liitie cm m'', iliS'ineiles nnus iivm s cIk n'hc à di'lacber les pailles de |,i giiiic qui elnieiil naliuelle- menl si'pan'is du lesle de hi plume, r'esl-.'i-uiic dv. la lige , des barles, etc. Mu s.iisiss.inl foileincnl ces parties de la gaine, et en faisant ellorl pour les en- levei, en (rrigeanl l'ellorl vers I exlK'iniK' du inlu; ( t parai l('leinenl à Min axe, la snrf.ice de celui-ci s'est con^t imineutdécliiiéodanscelli'dire.'ii m el iimi pas Iransvcisjilcinenl , el nous n'avons pu liniiver par anc.in mot en, entre ce» parties de la gaine et l,i sur- face du tube, des solutions de continuité iiatuiclic. '^. De Ut membiaue utrii'e ealeruc. » Celle membrane line, colorée (pielipiefois (|iiaii(l la plume l'esi elle inénie, enveloppe enlii-ienienl, (omme la gaine, les|tarlies plus ceniralcs de la cap- sule, et sa slriicture est eu rapport iiilime avec i'or- ganisation des parlii s ipii sont en commniiicalion ini- iiK-iliale avec elle; elle est lisse à sa porlioii exleriio comme la f.ice de la gaine, lisse ou sirii'c à la luci; opposc'e, siÙNanl les pailles de |,i piinne (pi'elh» n;- cDiivre. l'inlervalle vi.le ipie les b.nbes hiissciil eniro .'Iles à leui exir''inilé, ces bailirs elles mêmes ou la f.ii-e exlcine de la lige. IJIe s:' d('l.iche pli s faciii - ntcut de la g.iiiie ipi(> de la pliiine ; i! paroil ipi'il n'v ,1 l'illre elle t"l la pieinii'ic ipie des i;i|i|h rW de ju\|,i- posilion, el (pi'il \ en a de beaucoup plus inlinies avec lu seconde. D'abord ces stries ne sont autre cliosu que les bords Uvs cloisons trunsversc:», qui no ïoiit. n HISTOIRE NATURELLE I : avec elles qu'un seul et milmc tout, et auxquelles reste ordinuircment attaciu'e rexirémité des bar- bulcs, comme l'cxtrémilc des barDes reste attachée le long de la lip;e moyenne. Ce sonl les lignes noires que forment ces débris de la plume qui donnent la première indicalion des stries sur cette membrane, quoiqu'ils ne constituent qu'une partie accidentelle de celles qui y existent réellement. » On ne parvient à analyser cette membrane, et à reconnoitre tous ses caractères qu'aux parties où la plume est entièrement formée, car elle se développe avec elle, et ce n'est qu'avec peine qu'on peut la dé- couvrir lu où les barbes ne sont encore (|u'à l'état de bouillie , cl elle tombe en poussière comme la gaine , dès que la plume reçoit l'action de l'air. Elle est très visible sur toutes les plumes, sous les parties de la gaine qui se divisent eu pellicules épidermoidcs ; mais celles dont les barbes sont rares le long de leur lige, en tnontrcnt mieux tous les détails; c'est pour- quoi les plumes de paon sont les plus favorables pour la bien faire connoitre. D. Des cloisons transverses. )) Ces membranes ne sont que des prolongements de la face interne de la membrane striée externe ; elles servent de limites aux barbes; c'est entre elles que celles-ci sont déposées, ainsi que les barbules, qui pa- roissent être elles-mêmes séparées les unes des autres par de petites cloisons, lesquelles dépendent aussi des premières, comme j'ai cru m'en assurer toutes les fois que je les ai cherchées sur les plumes de paon ; car ces parties sont si petites et si confuses , qu'il est fort difficile de voir clairement si ce sont elles qu'on aperçoit en effet: aussi n'en parlerois je point si mes observations n'étoient pas soutenues par les analogies, comme je n'aurois aucun égard h celles- ci si les faits que j'ai eus sous les yeux île leur avoient pas été favorables. )) Ces cloisons, comme nous l'avons dit, tiennent h la face cxlerne de la membrane striée interne, de la môme manière qu'à la face interne de la mem- brane striée externe, c'est-à-dire qu'elles en sont des prolongements ; elles leur servent ainsi de liens , et font que toutes trois ne forment qu'un même sys- tème organique, dans lequel les barbes se déposent comme dans un moule, où elles s'accroissent et où elles se consolident pur l'action propre de leurs molécules. E. Delà membrane striée interne. » Ce nom ne convient aussi qu'imparfaitement à la membrane à laquelle nous le donnons; elle ne paroît striée que quand les barbes ont été enlevées Qa se sont épanouies, et qu'on a détaché les cloisons transverses pour les entraîner avec elles ; les stri« ne résultent proprement que des débris de ces cloi- sons, et dans son intégrité, au lieu de stries, ellt présentedes languettes ou des rainures, suivant qn'oi considère, indépendamment l'une et l'autre, les cloi- sons ou les intervalles qui les séparent. Cette mem- brane colorée, quand la plume l'est elle-même, re- vêt le bulbe. Elle est intimement unie h sa surlan externe; mais on l'en sépare par la macération, dt moii;s partiellement. Elle naît au point où éclosrn les barbes, et n'existe pas dans la partie correspon dunle à la face interne de la tige. A l'origine du bulk ou de la capsule, elle est peu sensible, et reste m fondue avec toutes les parties informes de la pliim et de son organe producteur. Ce n'est que dans le portions moyennes du bulbe qu'elle se présente sot forme de pellicule continue, et son caractère mm braneux ne se distingue bien que dans les pariit supérieures de ce dernier organe ; et si , en ce poini on veut la détacher, on voit qu'elle n'est jamais iibi que dans les intervalles de deux anneaux, ou de de» cercles étroits autour desquels elle est organiquf ment unie. Ce sont les points par lesquels le systèn des membranes striées paroît lié au bulbe , et co: séquemment aux vaisseaux qui les nourrissent. » Les trois sortes de membranes que nous vcnoi de décrire, la strie supérieure, les cloisons et la str inférieure, présentent la même contexture. lor qu'on peut l''.'s considérer isolément , et les exaniic' de telle sorte que la lumière les traverse, ou u qu'elles sont foruiées de petits globules qui se to . client et qui ont une opacité plus grande que lesii tervalles qu'ils laissent entre eux. Ces membraiin: ainsi que la gaine , paroissent être entièrement i pourvues de vaisseaux et de nerfs. F. Du bulbe. » Cette partie centrale de la capsule des pluii) est sans contredit la plus importante: mais elie^ aussi la plus compli(|uée et celle dont l'analyse ol^ les (lillicullés les plus grandes. | » C'est elle seule qui paroît renfermer les né seaux et les nerfs du système organique auquel ei appartient. C'est elle qui paroît donner direclcin^l naissance à toutes les antres portions de ce systèn comme à toutes les parties de la plume; elle sec| est en communication immédiate avec le resteii l'organisation. » De celte diversité de fonctions qui ne s'exertfi que successivement, résultent dans ce bulbe désuni diTications variées et si diverses, qu'on ne peuK pérer de saisir le point précis où elles apparoisset et toutes les conditions qui les accompagnent eli caractérisent, qu'à l'aide du temps et des cirer stances favorables qu'il peut amener. Se» cks^ snts pend is considé capsule; j Iparcnces; fin, et il 'médiaircs tntil faudi dfreloppemi 4lisurunnoi ppicnls, ce kitrs, toutes oontne leur iMibes, il sen It^ftoint cori ••fvi; sur un Iqi^étails où tVfpit nécess IMifaitement P4|firquoi je n ^nic manier iipire jusqu alt^tion,êtr lef^rticulari eipices de pli les espèces d'< Première t l'ilPe d'un mai , mais oi , l'autre i Ssenté, dep tubejusqu'i ;ônes épide itégrilé jus |nt, ils étoie iples pellic cônes s'enf )artie où lei Itel le sorte q [intérieur du ic, et ainsi d'abord un se trouvoii le qui, n'a va lit liémisphé l'ombilic, e limenls d'au |erne de la it ■delà de ce ( la lige, sec( ions de park igemcnl tubii lion de ce pr( i)eMa;tèine ol )ile d'un mara lis qui n'avoi lit toute l'éter I DES OISEAUX. 13 ; elles i les nm ébris de ces cloi- u de stries , ellt res, suivant qn'ot ;t l'autre, les cloi rent. Cette mein 5t elle-même , xt- unie il sa surfaci la macération, di point où éclosrn partie corrcspon l'origine du bult» iblc.ct reste m •rmcs de la pliim n'est que dans le le se présente son )n caraclère mcm le dans les partit , et si , en ce point e n'est jamais libi nneaux, ou de des elle est organiqu! lesquels le systèn ! au bulbe , et co: es nourrissent. es que nous vcnoi s cloisons et la sir contcxture. lor !nt , et les exaniir,* traverse, on vo obulcs qui se lo: grande que les ii Ces membrane: ire entièrement è ;apsulc des plut tante: mais elle dont l'analyse ol renfermer les va ganique auquel e; donner direclemfil ions de ce systèm plume; ellcs«! ite avec le reste; ns qui ne s'exew > ns ce bulbe des» , qu'on ne peul'^ elles apparoiss ccompagnenteii imps et des cir»] nener. Se» cliaik' !nts pendant l'accroissement d'une plume sont is considérables que ceux d'aucune autre partie de Icapsulc; jamais il ne se présente sous les mêmes iparcnces; à sa naissance il n'est pas ce qti'il sera nn, et il change encore dans tous les points in- rmédiaires, de sorte que pour le décrire compléle- int il faudroit aussi le suivre dans tout le cours du reloppement d'une plume , ce qui est impossible, [sur un nombre de plumes égal à celui de ses clian- lents, ce qui n'est guère plus praticable. D'ail- ]|||rs, toutes les plumes ne se ressemblent pas, et ilpme leurs dill'éroncos se retrouvent dans leurs iMibes, il soroitdinicile de reeonnoîlresur l'un d'eux li^ioint correspondant ù celui que l'on auroit ob- •t#vé sur un autre. Aussi je suis loin de penser que UiUjidélails où je vais entrer renrermcnt tout ce qu'il 3it nécessaire de savoir pour se faire une idée àilement complète de cet organe singulier; c'est |K)|irquoi je ne me bornerai plus à rapporter les faits d*li|lic manière générale, comme j'ai à peu près pu Ùtltlire jusqu'ici, ces faits pouvant, avec quelque aimition, être vériliés sur toutes les plumes. Dans letj^rticularités que je vais décrire, j'indiquerai les Mpices de plumes qui me les auront présentées, et les espèces d'oiseaux d'où j'aurai tiré ce< plumes. » Première observation. — Une grande penne de l'tUc d'un marabou, ccmplétemcnt formée et dessé- mais où ne se irouvoit que la moitié de son l'autre ayant été détruite accidentellement, a Isenté, depuis la partie inférieure de ce qui rcsloit tube jusqu'à l'extrémité de sa tige, une succession :ôncs épidermoïJes entiers et dans un parfait état itégrité jusqu'au tiers de la tige; à partir de ce Int, ils étoient réduits, par le dcssécliement, à de iples pellicules concaves, à de simples godets, cônes s'en fdoient les uns et les autres dans toute [partie où leur forme primitive s'étoit conservée; [telle sorte que le sommet du premier, s'atlacliant [intérieur du sommet du second, celui-ci au troi- le, et ainsi de suite jusqu'au dernier, il en résul- d'abord un tube ou eau d continu jusqu'au cône se trouvoit au-dessous do l'ombilic supérieur, le qui, n'ayant point de prolongement lubuleux, lit hémisphérique, fortement attaché aux parois l'ombilic, en dehors duquel se niontroient des limenls d'autres cônes appliqués contre la face lerne de la tige et iulliércnts à cos mêmes parois, i-delà de ce cône hémispliérique, dans l'intérieur la tige, se coniinuoit la série de cônes dont nous ions de parler; les premiers réunis par leur pro- igement lubuleux , et les autres isolés par la prl- Ition de ce prolongement. JDeMxièine observation. — Une autre penne de jile d'un marabou , dont toute la tige étoit formée, lis qui n'avoit encore qu'une partie de son lid)e , lit toute l'étendue de celui-ci remplie par un bulbe qui paroissoit surtout composé de (ibrcs blanches longitudinales, molles et élastiques ; des vaisseaux et des nerfs pénélroient dans son intérieur par l'om* bilie inférieur et rampoient à sa surface ; il se ternii- noit en pointe à l'endroit où les dernières portions de la matière spongieuse de la tige avoient été dépo- sées, et un voyoit ù sa surface une matière blanche opaque, légèrement nacrée. Son sommet étoit cou- ronné par un cône membraneux, qui ne communi- quoit avec lui (|ue par sa base, laquelle étoit uttacliéc au point où te bulbe se rélrécissoit pour se terminer en pointe. D'autres cônes membraneux venoient en- suite, et paroissoient n'avoir pas d'autres contacts entre eux, et, avec le prenu'cr, que le rapport que celui-ci uvoil avec te sommet du bulbe; ni l'un ni l'autre n'avoit do prolongement tubuleux. Le cône contigu à l'ombilic supérieur avoil en ce point sh membrane engagée entre ta matière spong euse et la matière cornée, dans le trajet de trois à quatre li- gnes où elle étoit colorée en ronge. A l'endroit où, par celte espèce de canal, elle se trouvoit sortie de l'intérieur de la plume, on voyoit une seconde série de cônes membraneux, enfilés les uns dans les au- tres au moyen de leur prolongement tubuleux , et recouverts extérieurement par la membrane striée interne. Des cônes semblables à ceux qui couronnoicnt immédiatement le buli)c se trouvoicnt dans l'inté- rieur de la tige, au-delà du point correspondant ù l'ombilic supérieur, et ils ne paroissoient pas plus que tes derniers conserver des traces de leur tube central et commun. Troisième ubscrcalion. — La penne de la queue d'un Irocco, longue de quatre pouces, et encore complètement renfermée dans sa capsule, ayant été ouverte le long de la ligne moyenne, m'a présente un bulbe cylindrique, nu à su partie inférieure, et revêtu, dans tout le reste de sa longueur, de la membrane striée interne. Ayant procédé de bas en haut, et dans le sens de la ligne moyenne, à l'enlèvement de cette mem- brane striée, je fus conduit, par l'incision d'une pre- mière partie, sous la portion qui lui éloit immédia- tement supérieure, de celle-ci sous celle qui la suivoit, et ainsi de suite ju^qu'au point où je ne rencontrai plus que des cônes membraneux. En clicrchanl à écarter tes bords de celle membrane ainsi incisée dans cinq parties successives du bult)c, je ta trouvai brisée transversalement au bord infé- rieur de chacune de ces parties ; coupant alors celle membrane en travers, ses bords se renversèrent, et je vis qu'elle ne consliluoit que la partie externe de cônes qui se recouvroieiit les uns et les aulres dans la plus grande partie de leur étendue où ils n'é- toicnt point striés, et que chacun d'eux renfcrmoit une substance pulpeuse (|ui varioil de couleur et de 14 HISI'OIRE NATURELLE fi, il !'l consistance à mesure qu'on sMIcvoit. Enfin, chacun de ces cônes étoit fixé par son bord inférieur à celui qui le précôdoit, au point où se flsoit sur celui-ci la membrane striée, d'où résultoit la bride circulaire que nous avons dâ inciser pour les ouvrir. Le premier cône, en commençant p^r la partie inférieure du bullie, rccouvroit la sommité conique de celui-ci, qui n'étoit point fbrmé de cônes, mais dont la portion de substance blanche, opaque, fi- breuse, présentoit le caractère du bulbe dans son état primitif d'activité. Le second cône renfermoit une matière qui n'avoit plus d'apparence fibreuse, et qui ressembloit h une pulpe blanche et légère; le troisième contenoit cette même matière pulpeuse, mais elle avoit une teinte lilas; sur le quatrième, cette matière étoit rouge et moins abondante que sous les cônes précédents; enfin le cinquième étoit presque vide, et le peu de matière pulpeuse qu'on y renconiroit étoit aussi rouge. Les cônes qui sui- voient étoient entièrement vides. Quatrième observation. — Dans l'observation précédente , quoiqu'on ait vu que les cônes péné- troient les uns dans les autres , on ne pouvoit pas cependant reconnoitre exactement leurs rapports ; pour atteindre ce but, j'enlevai la matière pulpeuse de chaque cône, et alors je vis que chacun d'eux se prolongeoit en un tube étroit , et que les tubes des cônes inférieurs allant se réunir aux tubes des cônes supérieurs , il en résultoit un canal continu qu'on pouvoit suivre depuis le premier cône jusqu'à ceux dont le dessèchement amenoit la destruction de cette espèce de canal. C'est pour donner une idée claire et faire concevoir facilement les relations de toutes les parties constituantes du bulbe que je viens de décrire, que M. F. Cuvier a tracé une coupe fictive , mais qui pour cela n'en est pas moins vraie. On voit les membranes coniques se diriger de bas en haut en convergeant , suivant un angle aigu, et aboutir toutes au canal central qu'elles forment par leur réunion , et l'intervalle qui sépare les cônes non encore vides , est rempli par la pulpe plus ou moins colorée qui vient d'être men- tionnée. Cinquième obsertation. — Une seconde penne de la queue d'un hocco, qui avoit une gaine de deux pouces et demi de longueur, et dont le développe- ment étoit parvenu au point à peu près où la face externe de la tige est formée, mais où cette tige n'est pas encore toute remplie de matière spon- gieuse, à sa partie inférieure du moins, a présenté un bulbe charnu, de deux pouces de longueur, sur- monté par cinq cônes membraneux qui occupoient la longueur d'un pouce ; il étoit entièrement revêtu de la membrane striée interne, qui devenoit tou- jours d'autant plus distincte qu'on s'élevoit davan- tage vers les cônes membraneux. Cette membrane enlevée a laissé voir, dans tonte sa longueur, le ca- ractère fibreux propre au bulbe dans les premiers temps de su formation , et les cônes n'avoient dei rapports entr 3 eux que par leur base; ils éioient privés de prolongement tubuleux , et leur sommet étoit libre. Sixième obêervation. — Une autre penne de même espèce, et arrivée au même degré de déve- loppement, a montré, au point correspondant à li naissance des barbes, l'origine de filets noirs (N plume avoit celte couleur) qui sui voient la direction du bord de ces barbes, et comme s'ils eussent prii part à leur formation. On déiachoit sans eflorts en filets intermédiaires à la membrane striée et aui barbes, en suivant la direction de celle-ci. Septième observation. — Le bulbe avoit une adhérence avec toute la surface interne de la tige: mais un léger eiïort suffisoit pour l'en détacher, et comme les bords de cette partie de la tige se tvlt- voient et que le bulbe les embrassoit, il en résultoit, pour ce dernier, deux rainures très marquées dam toute sa longueur, et très lisses, les bords de la ij^f l'étant eux-mêmes. Les parties laténiles du bulbe qir s'étendoient au-delà des rainures étoient minces t\ frangées, et la partie moyenne, correspondante à li strie de la tige, étoit en saillie et striée comme celii dernière. L'une étoit le moule et la contre-épreuvf de l'autre. Il résulte de là que ce buH e se composoii d'une partie supérieure et d'une partie inférieurt formée elle-même d'une portion moyenne striée, n de deux parties latérales lisses et frangées, qu'oi désignera par le nom d'ailes. La tige , à son origine inférieure , étoit mince, unie, d'une apparence membraneuse, et enduiit d'une couche de matière noire. A deux ou troii lignes plus haut, naissoient les stries longitudi- nales dont nous venons de parler, et qu'on suivoil jusqu'au point où elles étoient entièrement cachet) sous la matière spongieuse. Ses bords ne se relevoieni que graduellement : à leur origine, la matière cornée n'étoit point encore sensible; mais plus on s'élevoil| plus cette matière devenoit abondante; elle avoit ( la mollesse, s'enlevoit par lanières minces, et In bords se rapprochoient en s'épaississant, jusqu'à! point où ils se réunissoient pour former la face k terne de la tige. La matière spongieuse la plus noiK velle avoit déjà toutes les qualités principales (|ii distinguent la plus ancienne ; seulement sa molN la rendoit semblable à une pulpe. Aussi, après avoi enlevé le bulbe de sa tige, Iroiivoit-on que plusieun portions de cette matière y étoient restées etqu'elloi remplissoient les stries de cet organe. Tels sont les faits qui paroissent les plus imp«H tants à extraire des recherches de M. Fr. Cuvier si<| le bulbe , et desquels on doit croire qu'on peut, ji»[ i I ti'à un cer raclèrrs es f/examcn lus donne te solide, LTisénienl l'anal ys Bt , si les b ■ ressemble Imes matiè iÉlt essentiel lÉ absolumei lâinsi , le b fÉle double, tUbre et une IjUige et les tbinsent , dep Jl|qu'à son 01 mu'à l'ombi Mpie diins to pÀrau bulbe II Ûalii les pi un rieore du bulb lieure, tandis ^«■e est intin unes et dai iservent les mication ave revêt la fuct is considérer h'iiure des bul [rtion anlériei lur section pi [lies les partii Couvre, ^a lige et lei la plume qui |ll>e qui les pr Icomme la plui igueur, le bulJ js que la régie flion, elle s'obi iliers. En effei Ile, outre les Hérieur ou qui igitudinaies , b lut comparer a activité semb [dans une pari issitdt que son knomène se pa ■nés, en forme l'ient, se dével Hière pulpeuse lesurequeces Ment d'abord, se DES OISEAUX. )t igueur, le ca- les premiers n'avoicnt des e; ils étoient leur sommtt tre penne de egté (le (lève- espondani ii li lilcts noirs ( li enl la direction ils eussent prii sans eflorls en Q striée et aui illeci. ulbe avoit unt erne de la tige: en détacher, et I la tige se rel^ t, il en résulioit. marquées dam bords de la li^f «les du bulbe qir loient minces e! rrespondanic à li ,riée comme ceiit la contre-épreuï! uHesecomposoii partie inférieurt oyenne striée, fi frangées, qu'oj ^'h un certain point , déduire la structure et ses Iraclèrrs essentiels. l/exanu>n du bulbe des plumes h tige tubulensc j>us donne l'explication du bulbe des plumes ù H^c solide, quoiqu'on apparence plus compliqué, iréiisénienl parce que ses parties sont séparées , et Me l'analyse en semble naturellement faite. En ipet . si les bulbes de ces doux sortes de plumes ne fé ressemblent point, ils produisent cependant les l^mes matières, d'où il est simple do conclure qu'ils ^t essentiellement les mêmes , que leur nature El absolument identique. ' Ilinsi , le bulb«; doit être considéré comme un or- f^c double, c'cst-ù-dire qu'il a une portion anté- iMUre et une portion postérieure, depuis le point où ll'àige et les burl)es naissent, jusqu'à celui où elles Élnsent , depuis l'extrémité originelle de la plume Mpu'ù son ombilic supérieur. A partir de ce point jSu'à l'ombilic inférieur, il devient simple et uni- flîgpe dans toutes ses parties, et cette portion sim- ptWIdu bulbe ne communique jamais qu'avec le tube. Oaliki les plumes h tige tubuleus!>, lu portion anté- rieure du bulbe est enliéremeut sépaiée de la poslé- iteure, tandis que dans celles ù tige pleine, la pro- pre est intimement unie à la seconde; mais, dans unes et dans les autres , ces portions de bulbe iservent les mêmes rapports : l'une est en com- snication avec la partie centrale de la tige, l'autre revêt la face interne. D'où il suit que nous de- ns considérer la partie moyenne de la portion an- }i<;urc des bulbes simples comme l'analogue de la Irtion ontérieure tout entière des bulbes doubles. )ur section postérieure est formée des ailes et de [ites les parties que la membrane striée interne couvre. La tige et les barbes^tant les premières parties I la plume qui paroissent , c'est aussi la portion du lllie qui les produit qui se montre la première, Icomme la plume se développe successivement en ngueur, le bulbe se développe de môme ; mais une Is que la région la plus avancée a rempli sa desti- |lion, elle s'oblitère, se dessèche, et disparoit vo- ntiers. En effet, tant que le bulbe est actif, il pré- [i(e, outre les vaisseaux qui pénètrent dans son jlcrieur ou qui rampent h sa surface , des Tibres ngiludinales, blanches, molles, élastiques, qu'on |ut comparer aux dis d'une toile d'araignée; et I activité semble principalement résider à sa base [dans une partie assez restreinte de sa longueur. iissilôt que son activité s'aflbiblit, l'endroit où ce [énomène se passe change de nature , des mem- anes, en forme de cônes très allongés et qui sem- litent, se développent et se remplissent d'une ^ière pulpeuse, laquelle disparoit petit & petit, nesure que ces cônes, de blanc et d'opaque qu'ils bient d'abord, se dessèchent et deviennent trans- parents. Pendant un temps , ces cônes communi- quent entre eux par un tube central ; mais ce tube s'oblitère plus ou moins rapidement, suivant les plumes, cl sans doute aussi suivant l'inlluence de plusieurs circonstances diverses qu'il seroit impor- tant d'apprécier. G. Du développement de» plumes. Ce sont des observations que M. Fr. Cuvler rap- porte, les plus concluantes de celles qu'il a été à portée de recueillir qui doivent servir pour l'expli- cation du développement des plumes, de ces singu- liers produits organiques, que les oiseaux seuls présentcnt,et ce, dans tous les cas; car les téguments piliformes, qu'on trouve chez certains uiseaux et qu'on a considérés comme des poils, ne sont que des plumes dépourvues des barbes. Malheureusement, ces observations sont bien in- sullisantes pour qu'il soit possible d'atteindre le but qu'elles ont pour objet ; elles doivent cependant en rapprocher, et si elles ne peuvent le compléter, dit M. Fr. Cuvier, présenter une explication dans les termes les plus propres h faire distinguer soigneu- sement ce qui est fondé en fait de ce qui n'est que conjectural. • La plume naissant dans un état complet de mol- lesse et d'imperfection à la circonférence inférieure du bulbe et de la gaine au point uù ces deux parties se confondent, et ne présentant encore alors que ls, du moins pour nw inslriiinnits, rue fni-i m ronlacl nvcc le l)ull>c>, ccliii-ci roiiinit il la niiliiiion ilc loiilos res parlios.aiix iiicmliranos 8lri(Vs iiilrnif elcxlrnic, h leurs r loisons Ir.insvcrscs. |inr i.i hriiln ciiriil.iiic, flfîul point (le rommuiiifîiitioii rnlro lo liiilliv et ces memlirant's, comme l'a Tail voir la lroisi('inc oliser- valion , aux lia lips par les hoids latôriiux de au portion posh5rictirc; car les liiets noirs, <|iie la sixième olisorvation a démonlrés , ne paroisseiit ({iièrc pouvoir se rapporter it autre chose qu'à la lame des liarhcs; ils pénèlrcut entre les cloisons traiisvcrscs, et naissent dans riiilervalic des points où celles-ci s'attachent clles-mèuies à la matière cornée des faces internes cl latérales de la lige, par la surface inférieure de ses ailes, cnlin à la matière spongieuse par sa portion antérieure. Ou diroit même que l'origine des harlies a quelque ciiose de commun avec celle des faces latérales do la lige, car lorsqu'on les arrache dans une direction parallèle à la tigcet en se dirigeant contre le tuyau, elles entraînent avec elles une partie de la lame cornée qi>i revêt ces faces latérales, surtout si l'ef- fort est lent, et elles laissent la lame cornée de la face externe dans un parfait état d'intégrité. Le bulbe naît simultanément avec la partie ex- terne de la tige, les barbes et leurs membranes; et dès le premier instant de son apparition, il séc ète et dépose les diverses matières qui doivent résulter des forces qui agissent en lui. Cependant la capsule se développe, croit en longueur avec tout ce qu'elle contient, et bientôt sa gaine se décoiffe , desséchée à son extrémité parce que le sommet du bulbe cesse de vivre, et qu'en cette partie la plume est tout-à- fait formée. Alors l'extrémité de la tige paroit, et les premières barbes s'épanouissent, avec leiirs membranes et les cônes réduits h de simples pelli- cules transparentes , qui tomberont bientôt , ainsi que ces membranes, par l'elTet du contact de l'air et du frottement des corps extérieurs. Dans les plumes à tige pleine, la face interne de la tige ne se forme que successivement; elle com- mence par ses bords , et iinit par sa partie centrale; et h mesure que sa portion spongieuse se dépose, le bulbe s'oblitère h sa face antérieure , les bords de la tige se rapprochent, et celle-ci ne se trouve plus recouverte que par les ailes productrices de la ma- tière cornée. C'est le rapprochement de ces bords qui forme la rainure des tiges dont nous parlons. Vans les plumes à lige tubuleuse, la portion anté- rieure du bulbe , déposant tout autour d'elle la ma- tière spongieuse, il ne se forme point de semblables rainures, tic cornée de la face externe do la tige se dépose f abondance dans tonte la circonférence du bulbe, t^ le tube se dessine. Dans cette formation, la gaine:' ses parois internes s'unissent au tube, et c'est de réunion de cette gaine et de la matière cornée (|i ce tube se constitue, comme nous l'avons vu dai nos observations sur la gaine. Enfm, le moment arrive où la capsule a prodij tout ce que la somme de vie dont elle étoit poiirv lui permettoit d'émettre; elle se rétrécit par dogi le tube suit ce rétrécissement et fmit en une poii plus ou moins obtuse, au milieu de laquelle l'ombilic inférieur. Conclusion. — Les détails imparfaits dans quels on étoil entré sur la structure de l'orgai producteur des plumes sulTisoicnt déjà pour monli le peu de ressemblance qui existe entre lui et gane producteur des poils, en admettant la sli ture de ce dernier telle qu'elle a été donnée dans ouvrages où l'on s'en est occupé d'une manière s| ciale. Ceux qui viennent d'être exposés achèvoni montrer les nombreuses didërenccs qui existent tre ces deux organes, et éloignent bien davantage plume du poil que ne devrolent le faire penser Éremicrea a §e ces parti jjAlnil, lej Mtinalion; >n de roérn lira uneo isemblanc rticulièrei fournit la *i, dans l'o donner ii lifs des pa J" des poil] h|lgc,desb( T"it que la cône plus ainsi qu'( Irder la ph ►même un 'culesdépi en barbe suppositii ■Wiji du moi ■••ùftdesaninf «là Une nome donner aux ph "'proquemen (Age, du me !cs sur la s [s ; car il ne me étude pi entre lui c ressemblan( •urd'hui j mi y a-t-il un mes que nou raisons pour |t ne semble l'activité de lance, qui le des cônes s Indre du poil , plus épais que •ps son activii [besoin ni d'un le d'un déve peu plus de Productive. Or |. chez l'oiseau m organe spé ' à la capsule que cette caps e| sans doute î lièrent un dév, "re la papille ( DES OISEAUX. 17 brp (In fM (lu p CCS ii|:«'s tli ■ c du bulbe (ju; nnifcsicnl nus» cnUlelati|!('i'i CCS i»artic» oui loul-li- coii|t Ul scsimplilifi.i Jucllcmenl, l^ un plu» courlrs naissonl se raij ICC externe de 1 et arrive le m rappniclieiiion! > lu a proiliiill' face interne à s que par un lt''?f B spongieuse cl posKîricur. Aini irtie antérieure i! iponfiicuse , ^Vm lessus de l'onibil , ou pour mm [ue la portion y» lûmes à lige tiik se continuant in tube, reste pli •rc spongieuse s que les barbes t périeur est fermt produites, la r^' a tige se dépose t Irencc du bulbe. (j ation, la gaine; [tube, et c'est (le oticre corn(îc (i» i s l'avons vu dai capsule a prodtj It elle étoit poiirv Irctrécit par dog' Ifinit en une poi \u de laquelle Jiparfaits dans Lcture de l'orgai déjà pour monii le entre lui cl 1' [dmeltant la sli îté donnée dans 'une manière s| iposés achéveni |cc5 qui existent bien davanlage Ile faire penser emièrei analogies] qu'on avoit cru rcconnoilrc en- ces parties. Ainsi , les plumes et les poils ont reçu la même tinalion; ils résultent l'un et l'autre d'une cxcré- n de mêmes matières ; entin , leur organe produc ir a une origine rommune; mais il n'y a aucune imblance dans leur structure, dans la manière ticulière dont ils sont produits, dans l'orgonc qui fournit la matière et qui la dépose. Kien, eu un it, dans l'organe producteur des plumes, ne pour- donner une idée de la rurniation pur cducs suc- ifs des poils, comme rien dans l'organe produc- des poils ne pourmil expliiiuer lu Tormation de :e, des barbes cl d(;s tuyaux de plumes, 'ant que la capsule des plumes ne consisloit qu'en le&ne plus ou moins allongé et renfermé dans un ainsi qu'on l'admelloil, on pouvoit, à lu rigueur, rder la plume sécrétée par ce cône comme étant même une succession de cônes; seulement les ules déposées par cet organe s'urrangeoient en _ ^ en barbes, en barbules, etc.; aujourd'bui une Wli supposition ne puurroit se soutenir, et il n'y a 'dans la sécrétion d'une plume qui ressemble le du monde à un c(}ne; et si jamais les tégu- mMll des animaux étoient soumis à une classilication et ft une nomenclature régulières , on ne pourroit ler aux plumes le nom générique de poils , ou roquement, que par le plus étrange abus de ;age, du moins dans l'état actuel de nos connois- s sur la structure de l'organe producteur des Is ; car il ne seroit point absolument impossible ne étude plus exacte de cet organe ne fit décou- entre lui et l'organe producteur des plumes, ressemblances que rien n'autoriseà y reconnoitre urd'hui ; mais,, dans cet état de nos connoissan- y a-t-il une parité quelconque entre les deux nés que nous comparons ? On ne manqueroit pas aisons pour en douter. Le poil , tel qu'on le con- , ne semble demander pour son développement l'activité de la papille du derme qui lui donne lance, qui le sécrète. Cette papille conique pro- des cônes successifs dont la réunion forme le ndre du poil , et celui-ci sera d'autant plus long lus épais que la papille conservera plus long- ps son activité et sera plus grosse. Pour cela elle besoin ni d'une organisation plus compliquée, ni e d'un développement plus grand, il lui sudit peu plus de vie que dans le cas où elle seroit roduclive. Or, ce n'est pas la papille du derme chez l'oiseau, produit la plume; il faut à cclle- n organe spécial, et la papille ne sert que de 'd la capsule productrice des plumes. C'est sur que cette capsule prend naissance, croît, gran- et sans doute h l'aide de ses vaisseaux, qui alors ièrent un développement nouveau. Mais il n'y tre la papille et la capsule aucun autre rapport, II. et, dans l'organisme animal, parce que les vaisseaux d'une |>artie en nourrissent une autre par leur ex- tension , ce n'est pas une raison pour que ces deu)& parties soient identiques. En cfTet, la capsule et la papille dermique 8im> bicnt deux organes très distincts. La seconde sul)sisto toujours, fait partie constituante du derme, l'autro n'est que fortuite et temporaire; l'une nuit avec l'a- nimal et dure autant que lui, l'autre est une création passagère qui se renouvelle périodi<|ucmenl, et dont une foule d'occasions peuvent empéclier lu fui niutiuti ou modilier la structure. Ainsi, la capsule productive des plumes vient s'ajouter 2i ces autres organes, si propres à exciter l'étonnemcnt, qui naissent comr ,c elle de toute pit'co par le fait d'une sorte de création nouvelle, dont lo principe est dans les parties dont ils dépendent es- sentiellement, mais que rien, absolument rien, no manifeste avant ses clfets, et on ne saiiroit nier lcliiron(, i|u a inarclier. L'on|;lu du pouce H'alloni;!; purfois diuis (piclipics genres, au point d'acipicrir une (aille disproportion* Hi modilicnlions qu'elle a remues sont toutes dans Ivi détails, et ont eu principalement pour but de l'ac- commoder h la locomotion dans l'uir, dans l'eau uu sur le sol , et par conséquent de varier le jeu de h>i leviers suivant les milieux sur lesquels ils doivoni agir. Destinés h exercer la plus grande portie dt leurs mouvements dans un fluide peu dense , Iciiri ossements dévoient unir b un moindre volume et i la solidité une pesanteur relative peu considériblc, pour exiger des muscles une moins grande sonniie d'énergie. Ou a même remaripié, ii ce sujet , rpie l') est généralement sei ('} DaudlD, Ornithologie, 1. 1, p. 68. ^ohnlfui. Il |rmr>ni pli,, , *«« Sllli,, .j Mudcnt lie h Mnt rern/irqiti •I "'"ni d'iM fb'it 1,1 linsffiiii lifti'rngjtf fi'ar •lipèdes , on liM. qui i'ava 4l|ne demi-arc ax branches 1 » zygomoiii *^ . est lermii |Mi|c moyen d'i ••Ir a une fm OiMme celle «r *i|ueorblle, p iMii^teaux au i e'mi^flur cela q J", ft Ic^ n\W'iiri^ un-dessii* ilp l'orbilo dnns 1rs qnn- Mipèden, on '"il nn oi parliculicr, plal , Ir6s soil- Itli, qui t'avancn tiii drsMui dft yeux en forme le deml-arcado M)nrcill^re; cet et Ni furmi^ de |x liranchrxVarllVt, dont l'une s'incline snr l'ar- zygomnlique, ni l'aiilre, relevée an-dessus de IVlN , est terminée par nn petit M qui lui est ollaclié IpMilc moyen d'une arliculotion flexible. Cet os sour ■ «Mlir a une forme presque rhomhoTdale, aplatie. ie celle arcade tnurciUére, placée en bout de le orbite, paraît suppléer en quelque sorte dans iM^ïfseaux au tubercule frontal des mammifères, s. our cela que les ornitliologisles ont placé les dos oiseaux entre les yenx et l'ouverture du bMcOn observe de plus h quelques esp^'rcs , snriout MHHf roquets, deux arcades situées intérieurement iquée il lu partit «iètfos frontal, it la place des palatins, et elles De plus , l( paitBliMnt contribuer beaucoup au mouvement de la libule supérieure, f.e crûne du casoar est stirlniit qiioble par celte espèce de snillic en forme de e, laquelle est placée sur l'os frontal, cl se pro- dc là sur la base de la mnn libule supérieure; saillie est formée en dedans d'un tissu cellii- osseiix très léger, et sa surface est parsemée de et aussi de pores inVs nombreux, qui corros- ent avec rinlérieur de» cellules. A mesure que u prend de l'aceroisscmcnt, cette saillie aug- e d'élendiie, et paroît oITiiisser la partie poslé- des orbites. Le bec des toucans et des Inry- est entièrement cclluleux entre les lames es et externes qui le recouvrent d'une couche e, mince et lustrée. os pari ^rau.r des mammifères sont doubles et s par une suture très distincte ; dans les oiseaux roissenl soudés et confondus en un seul , sur- dans les vieux; et au lieu d'avoir une forme angulaire, comme dans l'homme et dans plu- quadrupèdes, ils ressemblent presque, par nvexilé à l'extérieur, h une demi-sphère élar- creusée en dedans pour recevoir le cerveau, bords de l'os temporal, qui fait postérieure- partie des orbites, se prolongent toujours en iréte saillante, terminée par une pointe inclinée 'insertion de l'arcade zygomatique. I oecipitaf des oiseaux présente moins de tu- lé que celui des mammifères, et a en quelque la forme d'un anneau. A sa surface externe voitordinlirement qu« troi» tubercules et un jn ; et l'on pei [pour nourriluff laines ordinaita MinelersesosJ lensions.Oncil Ivent une couleij \s peuvent aus^ tissu osseux. kéralement seœ polit rudiment de l'os nommé mrhfr: au lion do plusieiiis H.iillics rnnilyloliles, on no Irouvo tmijour'» qu'un pelil rinuhjtr ariiiiiili , qui, en <«e posant sur In première veiièlire du ntu, piiroll destiné ii ompé- rlior la lélo de trop s'iHeliiier eu iivaiil. i.o rondyln de l'os nrci|)it,'il des oiseaux étiuil uiiii|UO , sert il l'oxtrémo nioltililé ces derniers pot ; un organe audil r type l'oreille ii lurs ou buse cou rites suivantes: a forme d'un é di au sommet; à' n trouve la face r fenêtre ovale, fi laquelle pénèlre tique. £n enievi extérieure du co Immetun résem lartent deux \m étroites qui se bant comme le concave les ex[ is que leur sui [te sa longueur ir une double ident la plupart! ti deux extrdmités de ces prolongcmenls forment fne gouttière entre elles. L'une des lames cartilagi- euses est un peu plus épaisse que l'autre, et dans fcur intervalle est une ouverture étroite et allongée, ir laquelle passe la plus forte branche du nerf du laçon ; ces lames s'étendent tout le long de l'axe limaçon , et partagent l'intérieur de ce dernier en ^ux chambres , dont l'une postérieure et l'autre an- rieure ; c'est au côté de la chambre postérieure que I trouve la fenêtre ovale , et au même côté de l'an- Irieiire la fenêtre ronde. Lux deux côtés de l'ouverture allongée dont nous "liions de parler se trouvent, sift* le cartilage du KJiiaçon, les lames auditives membraneuses déjà itionnées ; ces lames sont placées transversale- ità la direction de sa fente, et s'élèvent verticale- iten se pressant les unes contre les antres. Chez aines espèces d'oiseaux, ces lames ont trois bords, Ml^nvexe et deux étroits ; le bord convexe avoisine ^,|hcc interne d'un toit membraneux en forme de vif|e, qui occupe toute la chambre postérieure du Ittilçon , et se lie tout autour aux bords extérieurs dii prolongements cartilagineux. L'un des bords delis lames tient à la face convexe de l'un des pro- lomements, et l'autre est libre. Il existe ainsi deux ■Aries de ces lames, dont les bords libres s'avoisinent I l'axe du limaçon, en laissant cnireelles un petit ice auquel conduit l'ouvcrtureallongcc qui existe re les deux prolongements cartilagineux, fréviranus n'a pu dire si les deux lames de cha- paire sont réunies par leurs bords dans tous les eaux, mais elles le sont évidemment dans le loxia rvirostra. Le nerf des limaçons , après s'être séparé des nerfs 1 canaux semi-circulaires, se porte dans unegout- re de la face concave du limaçon, jusqu'auprès [la fenêtre ronde , pénètre par là dans la chambre érieuredu limaçon, et se partage ensuite en deux neaux, un plus grand et un plus petit. Le pre- er se subdivise en un réseau qui remplit l'inter- |le des deux prolongementscartilagineux, et dont |e quantité de petits filaments se rendent sur les nés membraneujies qui se trouvent dans la cham- I postérieure, sur les deux faces desquelles ils se Irminent. Le petit rameau ne se sépare du grand i dans le voisinage du réservoir, et pénètre dans Icavité de ce dernier. |l.a structure du limaçon dans le corms glanda- us, Vardea siellaris, le fringilla canaria et le tiacurvirostra, est la même que dans le falco gopus, à quelques légères diiïérenccs près ; mais I limaçon du coq et des canards s'en éloigne déjà niiblement. |Le nombre des vertèbres cervicales varie singuliè- aent chez les oiseaux, mais il dépasse constam- lent celui aOecté à l'homme, qui n'a que sept de ces os. Le moineau en a neuf ; la plupart des oiseaux de proie et des passereaux , de onze à douze ; la corneillect le hibou en ont treize ;lccoq, quatorze; le canard, seize ; l'autruche, dix-sept ; la grue, dix-huit; l'anhinga, vingt-un, et le cygne, vingt-trois.En géné- ral , la hauteur du cou coïncide assez singulièrement avec la hauteur proportionnelle des jambes. Tar la nature des facettes articulaires de ces mêmes vertè- bres, le cou ne peut se plier qu'en S, et en rappro chant plus ou moins les courbures, il s'allonge ou se raccourcit. L'atlas a la forme d'un anneau , et s'ar- ticule avec la tête parune seule facette, il en résulte cette facilité de rotation si grande dans les mouve- ments horizouiaux qu'exécutent les oiseaux, et que facilitent des muscles intcrtransvcrsaires. Les vertèbres du dos varient de sept à dix ; elles sont réunies entre elles par de forts ligaments, et le plus ordinairement leurs facettes articulaires sont même solidement soudées. La retJtude de celte portion de la colonne vertébrale, son impuissance absolue d'aider les mouvements , a pour but de ré- sistera la violence de la force musculaire qui devient nécessaire pour le vol. Aussi, la seule exception que présentent Xt» oiseaux à cette loi ù peu près générale de leur organisation, s'ofire-t-elle dans la familledes brévipennes,dont les membres supérieurs rudimentaircs sont complètement impropres a la locomotion dans l'air, et chez lesquels, par suite de leur analogie générale avec les mammifères, les ver- tèbres dorsales sont mobiles sur elles-mêmes. Enfin le nombre des vertèbres coccygienncs varie singulièrement suivant la nature du vol des oiseaux, et par conséquent suivant l'ampleur de la queue qu'elles doivent supporter. On en compte ordinaire- ment de cinq à sept , sans y comprendre un petit os nommé caudal , dont la forme varie beaucoup. C'est ainsi que cet os est triangulaire chez les gallinacées; allongé et comprimé latéralement chez les accipitres ; large, déprimé sur les côtés, et percé d'unlroM rond vers le centre chez l'autruche. Les vertèbres qui ter- minent la colonne vertébrale supportent les plumes uropygiales ou les couvertures de la queue ; l'os caudal au contraire supporte tes pennes rectrices. Daudin cite un exemple fort remarquable des mo- difications que la domesticité a introduites dans la réduction des pièces osseuses de la queue d'une va- riété de coq qui vit en Virginie, et qui n'a que qua- tre très petites vertèbres, dégarnies de longues plu- mes, qu'à cause de cela on a appelé cogsan-v croupion. Les vraies côtes ou les sterno-vertébrales , ainsi que les nomme Vicq-d'Azyr,'s*articulent d'une part aux vertèbres, et de l'autre au sternum. Recourbées en arc, et divisées vers le milieu par un cartilage, elles s'accroissent d'autant plus qu'elles sont placées plus mférieurement vers le basdu thorax ; aussi per- mettent-elles la dilatation de cette cavité d'avant en 22 HISTOIRE NATURELLE ! t arrière, et non de droite ft gaiiclie, ainsi querela se fait chez les mammifères. Le coucou, le coi], lecasoar, n'ont que quatre de ces côtes; la corneille, le per- roquet, l'autruche, cinq ; le butor, six; l'aigle, la buse, la chouette, la grue et le canard, sept; le cygne, neuf; mais cinq décos dernières ont vers leur milieu une apophyse inclinée, qui est quadrangu- lairecliez lecasoar. Les cinq vraies côtes de l'autru- che sont aplaties en palettes à leur extrémité ster- nale, et fourchues k leur insertion vertébrale, et il semble qu'elles puissent se rapprocher les unes des autres, suivantcerlains mouvements inspirateurs de l'oiseau. Par opposition on a donné le nom de vertébrales aux fausses côtes, parce qu'elles sont simplement articulées aux vertèbres , et leur nombre est très restreint. Leur position est ou plus antérieure ou plus reculée, suivant qu'on les examine chez les oi- seaux rapaces, grimpeurs ou palmipèdes. Ces deux ordres de côtes sont mus par deux plans musculaires agissant en sens opposé. Dans le mouvement en haut, les côtes s'élèvent pour l'inspiration; dans le sens contraire, elles s'abaissent pour l'expiration. La fourchette est un os particulier aux oiseaux ; il occupe la partie antéileure et supérieure du corps, et se compose de deux branches réunies en bas. Les deux branches de la fourchette n'ont pas constam- ment la même forme; elles sont épaisses, élargies, et simplementuniesenbaspar une articulation flexi- ble dans lesacoipit'cs; cylindriques, et réunies par une lame circulaire et aplatie dans les gallinacées; fourchue chez les passereaux ; en forme de V et pointue vers le sternum chez les perroquets et les toucans. Toutefois, le casoar et l'autruche, à demi mammifères par leur organisation, n'ont point d'os de la fourchette. Les clavicules du premier sont pla- tes, élargies et munies de deux saillies latérales in- ternes, dont l'une se prolonge sur le bord antérieur du sternum, tandis que l'autre se dirige au-dessus comme pour remplacer la fourchette manquante. Chez l'autruche, les deux saillies de chaque clavicule se soudent et se confondent à leur extrémité , en laissant entre elles une ouverture. Le sternum recouvre toute la partie antérieure du thorax et le haut de l'abdomen. Sa forme générale est celle d'un quadrilatère allongé, convexe en dehors, concave en dedans. Sur la face antérieure s'élève une lame plus ou moins saillante nommée brérhet, lame qui manque complètement au sternum de l'autruche et du casoar. La hauteur du bréchet correspond avec assez de régularité à la puissance du vol des oiseaux. Dans ces dernières années, le stermim a servi à M. de Blainville('), puis à ('} Journal de physique et de chimie, mars 1831. M. Lherminier (') , de moyen de classification, et cet os fournit en elTet des caractères du premier ordre pour établir les analogicsdc famille. Voici le résumé du travail de ce dernier. Dans toutes les pièces du squelette des oiseaux, ]e sternum est la plus intéressante pourl'anatomisle et même le zoologiste. Placé à la partie antérieure et inférieure du tronc, il constitue constamment, chet l'adulte, un os distinct, impair, variable dans sa force et ses dimensions, et fournissant à la fois un appui aux os de l'épaule et aux côtes , des attaches aut principaux muscles de l'aile, et enfin un abri ou un support aux viscères contenus dans la poitrine, ainsi qu'à la plupart de ceux que renferme l'abdomen. Pour la commodité de la description , on peut con- sidérer le sternum comme formé de deux parties, l'une supérieure, horizontale ou le bouclier, le corps, et l'autre inférieure, verticale, qu'on appelle ii quille ou la crête sternale , et qu'on connoit vulgai- rement sous le nom de bréchet. Le corps du sternum est le plus souvent une pla- que osseuse dont la forme, les dimensions, la soli- dité , varient beaucoup dans les différents groupes qui constituent la série des oiseaux. Sa face supé- rieure, concave dans les deux sens, mais surtout transversalement tapissée, dans l'état frais, parla séreuse commune aux cavités thoracique et abdo- minale qui communiquent librement entre elles, pat l'absence ou plutôt par le peu de développement du diaphragme largement ouvert dans son centre chez l'oiseau, est tantôt lisse, tanUU inégale. Elle ( du slerni ««••ux, plus r Pl|« il est moi Ug» pour le 1 chfi, les marti V^i de l'auti PPBJIps d'eau, quatre de ces dernières; il y a quatre échancrurf ^Jl' ^"''^'',^* dans toutes les chouettes, il n'y en a que deux dai -- ^^'^^^ 1"'" l'effraie. Chez les pigeons il y a ordinairement deii échancrures et deux trous : ces derniers peuvei s'oblitérer, et il ne reste alors que les premières Dans les chevaliers , presque toutes les espèces oi quatre échancrures; dans le chevalier cul-blai ( tringa ochropus ), et dans la guignetle ( trii^ hypoleucos Gmel.), il n'y en a que deux. Toutes c ÂÎbcmis variations doivent engager h n'attacher qu'une k portance secondaire aux diflërences que présenu cet égard le bord postérieur du sternum , et à pn; dre surtout en considération l'ensemble des cari: tères fournis par les différentes pièces qui consi tuent l'appareil slernal A l'union du bord antérieur du sternum avecEj bords latéraux , il existe une apophyse aplatie dehors en dedans, variable dans sa grandeur, forme et sa direction. Vic-d'Azyr l'appelle clarii laire, parce qu'elle est voisine de l'os coracoi qu'il considéroit comme la clavicule; mais il mieux de l'appeler latérale avec M. de Vlaiiirill par opposition à l'apophyse médiane qui surmoi le bord antérieur de la crête sternale. Peu déveli pée dans quelques oiseaux, elle l'est beaucoup (I d'autres; tantôt aiguë, tantôt obtuse, elle s'incii en avant, en arrière ou en dehors. Par sa face terne, elle concourt à former la fossette du steri coracoidien , auquel elle donne attîiche en ce sei ainsi qu'en dedans ; à son sommet s'insère en rière le sterno-costal ou triangulaire du stern en avant le sierno-trachéal. L'angle qui existe arrière, à l'union du bord postérieur avec les latéraux, peut être droit, obtus, arrondi; maùj n'offre d'ailleurs rien de bien remarquable. Tout ce que nous avons dit jusqu'ici du slerni dans le plus grand nombre des oiseaux, peut ai s'iippliquer à l'autruche, au nandou, au casoar déwiloppoment RM^ aussi sur ïwmfoupdansi ell^Vllt constat Wap .|ëveloppd( appaifientauxo et «▼«: rapidité des péi , avec un i moins avai néral, dans nu , ou près les colibri cas; les peri d ; dans le ti s, les cigogr icrnum l'em été, on peut ion : quand a ut croire, sa au est un bon u moins qu'i des cygnes, ins et les mari ont une crê «qu'elle ne se d'œil; mais c( , et s'explique uitlent peu la 'açon des poisse uefois de loin véritable nag îu bien plus rés compenser ce i ût des muscles n étendues ; c'( ffrent encore u II. DES OISEAUX. 25 il est toujOun jonvexc, con- il est percé df époques de 11 tantôt il oiïn ceptiblcs de st résente quatre, e et dans leui parées par cinn ou , avec cette (li(Wrence que, dans ces quatre aux , il n'y a jamais de crôte ni aucune ligne qui iquc la limite des pccloraux. L'absence de ce mier caractère donne ù leur slernnm une phy- omie particulière bien propre à les distinguer de rs congénères. I existe parmi les oiseaux des nuances innom- Ics sous le rapport de l'aptitude au vol , et on t les apprécier avec assez de justesse, ù l'aide leur terminai ^j'jimde approfondie de l'appareil slernal , et sur- la pluslargce ttjujdu sternum. En général, plus le sternum est ions diverses s oillux, plus l'animal auquel il appartient vole bien ; me grande cou ^y^ jl ç^^ membraneux, plus II oiïre de désavan- i auxquels ellp j^ p^y^ |g y.Q\ jçg accipilres, les oiseaux-mou- pendant parfoi fj^^ leg martinets, les pétrels et les frégates d'une le tous les accr ^^. ^e l'autre les gallinacées. les tinamous, les jncrures au bot j^3ps d'eau , nous oiïrent les deux extrêmes à cet ir-aura préscni! ^gjgd; entre ces deux points il existe une infinité aire échancrmt jj^Agrés qu'il seroit trop long d'examiner ici. Le a que deux dan d||||pppcment de la crôte sternale influe puissam- Jinairement deii mlH aussi sur la faculté de voler. Sa hauteur varie derniers peuvei ||^p||oup dans les différents groupes d'oiseaux, mais uc les première el||^t constante dans chacun d'eux. Une crête es les espèces ot i)i^^vcloppée , avec un sternum large et solide , evalier cul-blii appài|ient aux oiseaux qui peuvent voler long-temps juignctte ( trins eta^fc rapidité au besoin; c'est le propre des vrais e deux. Toutes f f^oippns, des pétrels, des frégates. Une créle très tacher qu'une \i lu||||, avec un sternum étroit , est une disposition moins avantageuse; c'est ce qu'on observe, néral, dans les oiseaux dont le vol est vif et nu, ou pressé mais court, ou lent mais pro- ; les colibris, les martinets, sont dans le prc- cas; les perroquets, les huppes, sont dans le d; dans le troisième se trouvent les grues, les s, les cigognes. Toutes les fois que la largeur ternum l'emporte beaucoup sur la hauteur de été, on peut en conclure que l'oiseau ne vole icn : quand avec cela le sternum est très long, ut croire, sans crainte de se tromper, que lau est un bon nageur, mais qu'il vole mal, ou U moins qu'il nage mieux qu'il ne vole : c'est des cygnes, des plongeons. Il est vrai que les ins et les manchots, qui ne volent que peu ou , ont une crête sternale beaucoup plus dévê- te qu'elle ne sembleroit devoir l'être au premier d'œil ; mais cette contradiction n'est qu'appa- t,et s'explique quand on songe que ces oiseaux, uittent peu la mer et qui y nagent submergés façon des poissons avec lesquels on les confond uefois de loin, se servent de leur aile comme véritable nageoire, et se meuvent dans un ubien plus résistant que l'air. Il falloit donc, compenser ce désavantage, que la nature leur ât des muscles puissants et des surfaces d'in- n étendues ; c'est ce qu'elle a fait. Les gallina- iïrent encore une exception de ce genre; leur II. ces que présenli ernum , et à pw isemble des cati pièces qui cons crête est en effet généralement très développée, mais cet avantage n'esl-il pas acheté bien cher pur le refoulement de cette lame en arrière, et pnr la foiblcsse des points d'appui qu'olTic aux muscles principaux de l'aile un sternum presque tout mem- braneux? L'absence du bréchet dans le nandou, l'autruche, lecasoar et l'émou, donne an sternum de ces oiseaux la forme d'un bouclier on d'une plaque assez semblable au plastron des tortues. Cette disposition , d'accord avec le peu de dévelop- pement des muscles pectoraux qui en est la snile , rend bien raison de l'inutilité de l'aile pour le vol et de son emploi, seulement comme moyen auxi- liaire de la course que ces oiseaux exécutent en re- vanche avec un tel avantage, qu'ils eu ont mérité le nom de coureurs. Ainsi donc, tout oiseau qui vole est pourvu d'une crête sternale plus ou moins développée; cette pièce existe encore, même chez des oiseaux qui ne volent plus, mais qui naseiit avec beaucoup de vélocité, en s'aidant de leurs ailes ; elle manque complètement chez ceux où l'aile est un organe purement accessoire et passif de locomotion, analogue à la voile d'un navire. La présence d'une crête au sternum est une disposition qui ne s'observe pas seulement dans les oiseaux , mais qui existe aussi dans certains mammifères, comme les chauves-souris et les taupes. Dans ces deux cas on voit qti'elle coïncide aver le grand dé- veloppement et le fréquent exercice du membre an- térieur. Elle existe peut-être aussi chez quelques uns des premiers reptiles. Dans tous les mammifères et dans la phqiart des vertébrés le sternum est composé de plusieurs pièces pi ées h la file les unes des autres, sur un ou plusi( rs rangs. Elles peuvent bien avec les pro- grès de l'ilge se souder entre elles et former un tout continu, mais il existe toujours des rainures ou des engrenures , des rétrécissements et des élargis- sements alternatifs qui indiquent leur séparation primitive. Il n'en est pas de même du sternum de l'oiseau : avec quelque soin qu'on l'examine riiez l'adulte, n paroît toujours composé d'une seule pièce, et rien n'annonce la multiplicité de ses éléments primitifs. Cette disposition étoit nécessaire pour la solidité de cet os qui joue un rôle si important dans le mécanisme du vol. La différence n'existe plus quand on observe l'animal dans les premiers temps de la vie; il rentre alors dans ia règle commune. En effet , l'élude du squelette dans do très jeunes oiseaux nous montre les os coracoides , la clavicule, les scapulums , les côtes déjà presque cnlièrement ossifiés, tandis que le sternum est encore mou et gélatineux. Bientôt cependant il s'y développe plu- sieurs centres d'ossification. Il en existe cinq par faitement distincts chez les gallinacées, qu'on a presque toujours choisis pour étudier la marche de » sd ÎIISTOIRE NATURELLE Il ,: l'oslûop;(?nlc h IVfjanI du slcrrmm , denx anf('ricurs pliicôs sur le inOrnc plan , doux poslôi iciirs cl mi inlcrtnrdiiiin; on central. I.cs premiers consdtucnt les apophyses laléralcs anlôricnres, et viennent supporter los côtes ; 1rs seconds, les deux apophyses latérales postérieures, qui dans ces oiseaux sont implantées sur un pédirnle commun; le troisième cnlin forme la crèle et la partie centrale du corps du sternum. M. le professeur (icoiVroy Saint-llilaire désif^Mie ces dillérentcs pièces par les noms d'yo- stcrnal, hypo-^sternal et d'anto-sternal. L'apophyse médiane du sternum lui pareil ensuite formée do deux pièces distinctes, qu'il appelle épi-strrnal;enrin, selon ce savant observateur, il s'en développe deux autres au bord postérieur du sternum, auxquels II donne le nom de xiphyo-stcrnal , et qui le plus souvent manquent ou restent à l'état de cartilage, comme on peut le voir dans les chouettes, les pies, et généralement dans tous les oiseaux qui ont quatre cc'.iancrures au sternum. Il y auroit donc ainsi neuf pièces primitives au sternum des galli- nacées. Dans les oiseaux de proie, les pigeons et les pas- sereaux, l'ossification semble commencer par la partie antérieure du sternum et se propager d'avant en arrière. Il ne paroit pas exister de noyau parti- culier pour l'apophyse médiane et pour la crête, qui croissent en faisant corps avec l'os. Diins une jeune bécasse qui éloit j)gée de quinze jours environ , observée avec soin , les trois os de l'épaule sont ossiliés , ainsi que les ccMrs : le ster- num est encore presque tout cartilagineux. Il pré- sente néanmoins quatre points d'ossilication : un à la partie antérieure du sternum , en ra|)porl avec les os coracoïdes qu'il supporte; un h la partie anté- rieure et supérieure do la crête stermile; ces deux premiers sont assez gros , les deux autres sont très petiu, et existent de cliaque côté vers les apophyses latérales antérieures. Plusieurs sternums de poules d'eau, d'œJicnèmes, de grèbes, d'oiseaux tout jeunes, montrèrent la pré- cocité de l'ossilicaliou d-uis la clavicule , les os co- racoïdes, les scapnlums et les côtes; mais le ster- num n'olFroit pas le plus petit germe osseux. Dans l'autruche et le nandou, le sternum ne pré- sente que deux points primitifs d'ossilication , un pour chaque côté de la ligne médiane. Ils se pro- pagent ea rayonnant, du centre à la circonférence, comme dans les os du crâne , se touchent d'abord en dedans, en laissant en haut et en bas un inter vallc rempli par un tibro-carlilage , et Unissant par ne former qu'une seule pièce comme chez tous les oiseaux. On n'a pas été h même d'observer le ster- num du casoar et de l'émoii dans un âge peu avancé, mais ils ont tant d'analogie avec l'autruche et le nandou , qu'on ne doit pas douter que l'ostéogénie ne s'accomplisse aussi cher, eux d'après les mtmn lois. L'os coracoïdc existe dans fous les oiseaux et it chaque côté, entre le sternum en arrière , la cla- vicule véritable ou la foiirchelle et l'omoplate et avant , un os long, de forme et de dimensions va. riablos, qu'on appelle ordinairement, mais 5 tort. la clavicule; !SL Cuvier le considère comme l'apo- physe coracoïde très développée; M. de Hlainvilli pense que c'est un nouvel os qui intervient dansli composition de l'épaule, et qui remplit h son éganj des usages analogues h ceux de l'ischion relative ment au bassin : aussi l'appelle-t-il iscliion anté- rieur. Quelque divergentes que ces deux opinioir paroissent au premier abord , Il semble qu'on peu les concilier, en disant que cet os est vérilablemeE une continuation ou une dépendance de l'omoplatr ainsi qu'on le voit si manifestement dans les det niers mammifères, tel que l'échidné, rornilhom que , et dans les reptiles ; que, placé au-dessousd la cavité glénoïde qu'il concourt h former, en dor nant attache au coraco-brachial et au biceps, it tr peut représenter que l'apophyse coracoïde, donlc doit lui conserver le nom ; ainsi que l'a fait M. Ce vier; mais que véritablement, comme le pense M.c Itlainville, il est l'analogue de l'ischion, comme clavicule l'est des pubis, et l'omoplate de l'ilion.O ne peut en dire davantage aujourd'hui & ce siijei parce qu'il reste à étudier et à traiter d'une maniff pins approfondie la question delà détermination î cet os. Tantôt aussi long que le sternum, tanli plus long ou plus court que lin , l'os coracoïde, tci jours moins gros à sa partie moyenne qu'5 ses ei trémités, peut être arrondi, prismatique ou apiî' Très fort dans la plupart des oiseaux grands to liers, comme les aigles, les martinets, le'* oiseaui mouches , etc., il est très grêle chez les oiseaux f volent mal, comme les pics, les passereaux, es ^ L'extrémité antérieure ou la tête de l'os coracoïde! renfle toujours et se courbe en crochet, soit en b* ^ soit en dedans; elle s'articule en haut avec le puhim qu'elle reçoit dans une cavité articulaire, forme, de concert avec lui, la cavité glénoïde, di la forme est généralement semi-lunaire, et qui '•" plus ou mollis de profondeur et d'étendue, dedans et plus bas elle est en rapport avec la cla< cule qui lui est unie, tanôt en dedans seulemi par des ligaments plus ou moins forts, tantôt dedans et en bns à la fois, par une articulaiii complète dans ce dernier sens. Fort élargie d« la majorité des cas, l'extrémité postérieure de fi coracoïde est revêtue d'un cartilage et peut oceu| toute l'étendue du bord antérieur du sternum, elle est reçue dans les rainures qu'on y a signali et fixée plus ou moins solidement au sternum des fibres ligamenteuses, et par les muscles itourent d( offre coi iplie par l( côté elle p It' que l'ex îorrespond l'exterm rëment, es lie osseuse s aiguë. I vanl par i e par le Pifèée d'un ir «lu vaisseaux iPMpie et dans mlfUtrc est tra gUMU- par une <|ff^r>« sur le If jÉit et ien ^;|Spdans, le hf|^«x terne d PfR^stinct, su #(ipi|icnt avec topimirs plus p rftliti (rfans les ncofffbé en bas h)» jihouettes et »iMP enlin, u l'agami j. je de son é.t ulairc, et ledans et !'( canal que 1 ins le plus j [)dc, simple loplate , cons )s distinct qu lavicule, cor trois os de le «Ige de l'ai icule paroiss l'âge adull ule n'en for |ues. On obse •ar et l'émou. iure de la da >ïde, donne ii obturateur, ( ;le vériiablen in dcsmamm !hez les oiseai avancé, il a l coracoïde se léroit dans le ■pulum et d DES OISEAUX. 27 )rès les mémo (>s oiseaux etdi arriôre , la cla- t l'omoplate et dimensions vi- nt, mais h ton c comme l'apo- \1 . de IMainvillf itcrvient dansl; iplil à son ('Rart 'iscliion relalivf •il ischion anié' ;s deux opinioiï ;mble qu'on pet est véritablemec ice de l'onrioplal' icnt dans les der Iné, l'ornilhoriii acé au-dessous il i former , en dor tau biceps, iU coracoïde, donu lourent de foules paris, excepU't en dedans. le oiïrc constamment en liant une dépression plie par le muscle sterno-coracoïdien. De clia- côléelle présente une apopliysn; l'interne, plus it' que l'externe , tantôt est séparée de celle qui orrespond, tantôt la touche et s'entrecroise avec ; l'externe, mince , tronquée le plus souvent ment, est presque toujours sui montée d'une je osseuse plus ou moins développée, plus ou s aiguë. La face supérieure de l'os, recouverte vaut par une portion du sous-scapulaiie, et en e par le petit pectoral de Vicq-d'Azyr, est d'un trou d'outre en outre que traversent 4|||.%vai8seaux qui se ramifient dans le premier iMlpIe et dans les élévateurs de l'aile. Sa Tiicc in- iil|jjp|ire est traversée dans presque toute sa lon- gailir par une ligne qui fait suite à celle' qui se e sur le corps du sternum , et qui sépare ici ]i^li|it et le moyen pectoral. Le premier est placé ^wbduns, le second en dehors de cette ligne; le j£xlerne de l'os coracoïde est le plus souvent piilfistinct, surtout en avant, et se conîond insen- IjUlBent avec ses deux faces. Le bord interne est ., . . » pj tofim^s plus prononcé ; tantôt il forme un simple 'lî.^i»..oneoM i ï?IW;tcrnurn en uirière. Mlle con- stitue un os en l'orme dé V, qu'un u|i|ielleù cause do sa ligure l'us fiirculairc, et plus communément la fourciietlo ou l'éprron. Ce n'est |)uiiit un os nouveau et particulier aux oiseaux, c'est sim|)lcnicnt l'ana- logue des clavicules des niuminilères (|ui, comme le dit M. de IMainvilIc , se seroicnl soudées par leur extrémité sternulo pour former un seul os, disposi- tion que présentent mémo rornithorin(|uc et l'écliidiié qui, se rapprochant ainsi des oiseaux, comme l'autruche, le nandou, etc., semblent, ainsi qu'on le verra plus bas, se rapprocher des mammi- fères par leur double clavicule. Généralement plus grosse à ses extrémités qu'à su partie moyenne, la clavicule est le plus souvent dirigée en bas ; elle est rarement droite ou recourbée en liant. L'étendue de la concavité qu'elle présente en avant est en rapport avec les dimensions du col , et varie avec elle. Lar- gement ouverte chez les oiseaux Ion voiliers, elle est très rélrécie chez ceux qui volent mal. Ses bran- ches, dont la grosseur varie selon l'énergie du vol , sont tantôt très fortes , tantôt très faibles. Elles peu- vent être comprimées latéralement du devant en arrière ; dans le plus grand nombre des oiseaux elles sont arrondies. Leur extrémité est lanttU aiguë, tan- tôt arrondie, tantôt triangulaire. En dedans elle est suspendue aux os coracoïdes par des ligaments, et s'articule de plus quelquefois avec leur face infé- rieure; en haut elle s'appuie sur les scapulums qu'elle peut aussi supporter. La clavicule ne présente quel- quefois aucune saillie en arrière duns le point de réunion de ses deux brandies; souveiii,au contraire, on y voit une saillie arrondia ou triangulaire plus ou moins développée. Dans un seul genred'oiseaux, les hérons, ce n'est pas en arrière, mais en avant, dans la concavité nièinc de la clavicule, que so (rouvecetlesaillicquiexislc aussi rudimenlairement dans les poules d'eau. La clavicule peut s'articuler avec l'angle de la crête sternale, s'appuyer sur lui ou s'éloigner, plusou moins, du bord antérieur du sternum ;elle|iculcorrcspondreauxdiirérents points de sa hauteur. Par sa face externe cet os donne atta- che au grand pectoral , par l'extrémité de ses bran- ches au deltoïde et à un petit nuiscle placé au-des- sous de lui, pai- sa lèvre supérieure ù l'aponévrose ^8 HISTOIRE NATURELLE stcnio-coiDco-claviciitairc, qui remplit l'intervalle qui e\isli> entre le bord antérieur du sternum, les os corirnidcs et la clavicule. Kxuiniin'e dans de très Jeunes oiseaux , la clavi- cule a luiijoiirs paru formée d'une seule pièce; il ne scruit pourtant pas étonnant qu'elle en présentât priinili veinent deux. Son ossification n'est pas moins précncu ipiu celle des deux autres os de l'épaule et (les t'ôtes. On l'a vue manquer, presque dans toute sut) ('umkJiic, chez une perruche adulte, élevée en l'iiptivité, et n'exister, comme dans les coureurs, qtic pur l'cxlrémité de ses brandies; dans le reste (](> son volume elle éloil représentée pur un cordon iihroiix. Ceftiit, si;;nnlé une seule fois, est établi sur iHK' pièce remise à M. de lilainvillc. Dans i'uiitruchc. le nandou, le casoaret l'émou, la clavicule, bien moins développée que dans les autres oiseaux, ne constitue pas un seul os, muis elle forme de chaque cùlé un moignon adhérent à l'os coracoïJe par ses deux extrémités, comme dans l'autruche, ou par la supérieure seulement, comme dans les trois autres coureurs, où elle tend de plus en pinsù disparoitrc. Dans une jeune autruche d'un an environ , lu clavicule est encore presque entière- ment eiirlilngincuse, tandis que les os coracoïdes , cl une bonne partie du sternum et l'omoplate sont déjà ossiliés. Cet os facilite les mouvements de l'aile, en s'op- posanl au rapprochement des os coracoïdes ; il ajoute à la solidité de l'épaule toutes les fois qu'il s'articule avec le sternum. L'omoplate chez les oiseaux est très étroite, quand on la compare à celle des mammifères, et surtout à celle des premiers animaux de cette classe ; aplatie inféricurcment d'avant en arrière, et supérieurement de dehors en dedans, elle se recourbe plus ou moins eu arrière , et varie dans sa forme , ses dimensions et sa direction. D'une largeur égale presque partout dans beaucoup d'oiseaux, cet os chez quelques uns s'élargit successivement de bas en haut jusqu'à son extrémité, et dans d'autres jusqu'au milieu de la hauteur, et il décroît ensuite, et se termine tantôt par un angle pi us ou moins aigu, tantôt en s'arron- dissant. C'est dans les gallinacées , les oiseaux de proie, mais surtout dans les manchots, qu'il pré- sente le plus de largeur; il est en même temps très mince d;ms ces derniers, très long dans les poules d'eau, les grues, les hérons; il est très court dans les plongeons, il existe de nombreux degrés entre ces deux cxircmcs. Constamment il est plus ou moins incliné en arrière. L'omoplate s'articule inférieurc- ment avec l'os coracoïde, au moyen d'une fossette convexe reçue dans une cavité cartilagineuse, et de fibres ligamenteuses antérieures et postérieures; en dehors elle concourt avec l'os précédent à former la cavité glénoïdc , que tapisse un cartilage épais qui sert constamment à consolider l'union de ces dcui os ; en dedans et en avant , elle présente un tuber- cule, plus ou moins développé , en rapport plusoc moins immédiat avec l'extrémité des branches deli clavicule, et qui paroit représenter l'acromion. !.« deux faces et les deux bords de cet os sont couverb de muscles que nous ferons connoitre plus tard. Dans tous les oiseaux , l'omoplate est un os diV tinct de la clavicule et de l'os coracoïde. L'autruche le nandou, le casuar et l'émou présentent lamjni' disposition dans le jeune âge; mais dans l'état adulli de ces quatre oiseaux, cet os se soudant avec k deux autres n'en forme plus qu'un, comme dans li^ chélonicns. L'ossification de l'omoplate a tonjoiii paru se faire par un seul point qui marche de k en haut. Après avoir examiné l'épaule chez les oiseaux,: semble convenable et avantageux , pour complè l'idée qu'on doit s'en faire, de la comparer à cà '•'•»*si pas de des mammifères. Dans ces derniers animaux l'épiiii! nalflj(|e est fra n'est le plus souvent formée que de deux os, la cli cIh» jto-esque to vicule et l'omoplate; dans le plus grand nomlr *'Wiiint formé des oiseaux elle en présente trois, la clavicule, !( Q"*»** chez l'ai coracoïde et l'omoplate. La clavicule n'existe p ^rohfrfeces; il e chez tous les mammifères , et on peut , à cet égarJ '"telles restent les distinguer en ceux qui en sont pourvus, ett: *ou» les coureurs ceux qui en sont dépourvus , ou, pour parler auUf *• 'PIscmblance bons, i'oi avancé. . très dével illièques, oiseaux; < i très di ule,ens sculemen Wib encore d tttm). Lacavil ■•H dans 1( l'éllidiié font nipîrorlient (] *««lP«rs consii QWnIc que soi «tli'Lassin dc! "•«M de l'apop quc^Cliose de ( Mitétablies en ment, en clavicules et non clavicules. La claviciii se trouve dans tous les oiseaux ; si dans quciqi uns elle est i!i l'état rudimentaire , dans le plus gni nombre elle est très développée. Dans la plii|io des mammifères elle est double et constitue dei; ^ os distincts; dans la plupart des oiseaux clic 1 1 forme qu'un seul os ; dans deux mammifères sck! lement elle est unique comme chez les oiseai {ornithorynque et échidné). Dans quatre oiseai seulement, l'autruche, le nandou, lecasoar, l'éinoii. elle est double comme chez les mammifères. Dais ces derniers animaux , l'omoplate est large pa qu'elle donne attache ili des muscles forts et noaj breux ; dans les premiers, où les muscles principal de l'aile prennent leur appui sur le sternum, l'i moplate est généralement très étroite. Elle prcscni deux apopîiyses dans les mammifères , l'épine ou crête scapulaire que terminent l'acromion et l'ai physc coracoïJe. Il n'y a point d'épine chez oiseaux, l'acromion est très peu développé cl eux , et ne se reconnoît guère que par ses rappoi avec la clavicule, tandis que chez les autres il être très prononcé , et laisse toujours des traces son existence, soit sur la face externe , soit sur bord cervical de l'omoplate. L'apophyse coracoii fait constamment corps avec l'omoplate dans mammifères; elle en est toutefois séparée dan* oint de cor -NOTE Sun L [en est des iar un carac •tique, elqu |e noble ind ions de pesé de leur arro jaux et les ois la masse des îiir nature pn Mes caprices ( [voir enrichis servir encore [aurait dû app docililé instir -t-il point de îurs mœurs sei însdelessubji I fructueux que f' ? La liberté |ue des circons lervateur, de s ressans contrai fs appétits. Ma lis des siècles fai DES OISEAUX. ^ lilagc épais qin ion (le CCS dcm sente un luLet rapport pliisoc s branches de 11 l'acromion. h os sont couvecii [rc plus tard, le est un os (li< lïilc. L'autruche sentent la mini' dans l'état aduli: soudant avec W comme dans If oplatc a toiijoiK lez les oiseaux, , pour complt'if comparer à celr s animaux l'épii"' le deux os, iadi bons, roratig-oulani; elle chimpanzé, h un flgc avancé. A peine visible chez les ruminants, elle très développée dans les chauves-souris, lesga- iihùques, mais n'atteint jamais le sternum dans oiseaux; au contraire clic constitue un os dis- t très développé, qui sert d'arc-boutant ili ule , en s'appuyantsur le sternum , et qui existe seulement dans tous les individus de cette classe, encore dans tous ceux de la suivante (les rep- }. La cavité glénoïdccst formée par lescapulum dans les mammifères; l'ornithorynque et idné font seuls exception îi cette règle , et se ochent des oiseaux chez qui cette cavité est rs constituée par lescapulum et l'oscoracoïde. le que soit l'analogie qui existe entre l'épaule a marche de \& itilj0[bassin des mammifères, le peu de dévcloppe- iMMIde l'apophyse coracoïdea toujours laissé quel- qiMlAhose dn défectueux dans toutes les comparui- lOÉmttablics entre ces deux parties du squelette. Il n'è||||st pas de même ù l'égurd des oiseaux; ici l'a- nalq^ est frappante-, en eflet, ciicz eux comme cbev presque tous les animaux , le bassin est primi- crand nomli •'^'«■•"t formé de trois pièces qui n'en forment 1 clavicule l'i fl"*"** ^^^^^ l'adulte. L'éfiaule présente également • - le n'existe' p: *roJ»|'teces ; il est vrai que chez le plus grand nom- . ;. .„, .uir,i bre elles restent constamment distinctes : mais chez peut , a cet egaro > t ourvus ct( ****'*' *^'*'""*"'"'''" '^*'""'^"'®»*''*"""® P®"'""'®""'"® _]._'jm(,f h i(|Bemblance plus complète, elles se soudent à u\à I • clavlcii l^Mlk"'"'' ^^ contact pour former un seul os si dans quciqut ans le plus grai Dans la pliip' et constitue de^ oiseaux elle i mammifères sfi chez les oiscai: ns quatre oiscai e casoar, l'émoii nammifères. Daf te est large par: clés forts et m\ luscles principal le sternum,!' oile. Elle prcscni ères , l'épine ou icromion et l'ai d'épine chez u développé cl c par ses rappoi z les autres il pi ours des traces "externe , soit sur ophyse coracoij méplate dans ' s séparée dan* !S NOTE SUR LA DOMESTICITI:: RES OISEAUX. f en est des animaux comme des hommes ; les |)ar un caractère peu traitabic, plus ou moins btique, et que nous décorons du nom de fierté le noble indépendance, semblent avoir pour ]ions de peser sur leurs semblables de tout le de leur arrogance ou de leur sauvagerie. Les |nux et les oiseaux domestiques ne sont en effet la masse des hommes que des êtres dégénérés bnr nature primitive, soumis pnr leur docilité Is les caprices de leurs maîtres, et destinés, après |voir enrichis par les produits de toute leur vie, I servir encore par leur mort. Mais le philosophe |aiirait dû apprécier tout ce qu'a de généreiix dociliié instinctive de quelques roces, ne s'é- -t-il point de la vérité, en ne supposant l'étude ^urs mœurs seulement utile pour apprendre les ens de les subjuguer el d'en retirer des services Ifructueux que ceux qu'ils donnaient primilive- I*? La liberté des animaux sauvages permet, lue des circonstances favorables viennent aider kervateur, de suivre la vie d'un être dans ses res sans contrainte, et obéissant ù ses besoins et fs appétits. Mais pense-t-on que les colonies , lisdesBiècles familiarisées atecrhomme, soient tellement dégradées qu'elles n'aient rien retenu do leurs habitudes instinctives? Et puis d'ailleurs les souches sauvages d'une foule d'espèces ont disparu do la surface de la terre , sans qu'on puisse en re- trouver de vestiges, et c'est en vain qu'on cherche pour beaucoup à rappeler leur tiliation avec des ani- maux assez dissemidubles pour qu'on puisse raison- nablement la mettre en doute. Nous le répétons, les mœurs découlent de l'organisation générale, et comme celle-ci n'éprouve que des modifications do variétés, il eu résulte seulement de grandes nuan- ces dans les habitudes des êtres hybrides provenant du croisement de ces varièli's, dues ellcs-inômes aux climats, aux localités, .'lUX races, etc. Ladomesticité est un fait physiologique des plus intéressants et qui n'a point encore été envisagé d'une manière complète. Il seroit d'un haut intérêt de pouvoir se rendre compte du penchant que cer- tains animaux ont à se plier aux habitudes étran- gères à leur nature, que leur inculque l'homme. Certes cette docilité qui se dément rarement, cette aptitude ù répéter les actes appris, ne sont point un abrutissement de l'espèce , mais bien au contraire un perfectionnement. Le savoir-faire de tant d'hom- mes est-il autre chose dans ce monde ? Et puis pour- quoi donner tant de qualités h un lion , ce noble rui des animaux, ainsi qu'on le lit dans tous les livres, et dont les appétits carnassiers sont servis par l'abus d'une force irrésistible, et dénigrer l'âne, cet utile animal qui rend au pauvre tant de services, et qui possède les qualités les plus rares, \a sobriété, la force, la patience et le goût du travail. L'étude des animaux a été trop souvent entreprise avec toutes les idées des sociétés humaines, et par suite ses bases reposent presque partout sur des préjugés pires que des erreurs. La sociabilité des animaux tient donc h une cause primitive, essentielle à leur organisation. Cette cause est le résultat de forces occultes dont les lois, bien que passives, dominent l'individualilé. Pour la plupart des oise.rux aussi bien que chez lesanimaux mammifères, le besoin d'association ne repose que sur des convenances très passagères, mais le plus souvent d'appélits qui disparoissent aussitôt qu'ils sont satisfaits. L'union des mûlcs et des fe- melles est assez intime tant qu'elle dure; mais, lare- production une fois accomplie, les jeunes une fois rejelés du nid, celte union cesse, el les deux indi- vidus deviennent complètement indilTérenls l'un h l'autre. La tendresse des femelles pour leur progé- niture est des plus énergiques tant qu'elle réclame leur appui , et les petits eux-mêmes , reconnoissants des soins que leur prodiguent leurs père et mère, leur montrent de rattachement tant que la nécessité de les recevoir se fait sentir. Mais une fois que les petits sont assez forts pour quitter le nid , on voit !i i 19 Im père et mère faire des eiïorU pour les pousser dehors du btrcrau cammun , ou bien ceux ci pren- dre leur essor pour n'y plus revenir, el ies membres de la fumille dispersée deviennent (olaicment ûtian- gers les uns aux autres ; et cependant nous voyons la mère manirester le plus grand courage pour dé- fendre ses enranis des pièges de leurs ennemis ; nous les voyons témoigner la plus vive in(|uiéiude lors- que ceux-ci font l'essai de leurs forces. CHAPITRE II. DE LA DISI'EIISION DES UISE.\U\ SlUt LA SURFACL DU GLUUE. Chaque pays produit des animaux qui lui sont propres, el celle loi générale, d'abord posée par liuilbn , ne soulIVc point d'exception , bien que son auteur, trompé par de fausses analogies, l'ait aban- donnée dans les derniers temps de sa carrière, rciic persistance de l'espèce individuelle dans de certaines limites est en cH'ct une des circonstances les plus frappantes du pouvoir créateur de la nature. Un ani- mal quelconque ne transgresse jamais cette fixité de démarcation imposée h son organisation. Il n'en est pas de même des genres : résultats de combinaisons tout arlilicielles mises en jeu par l'esprit humain , on conçoit que les caractères qu'on !ei'r assigne varient suivant les circonstances ou les manières d'être, prises pour principale nuance d'analogie ou de dissemblance entre un certain nombred'animaux. Par suite, il en résulte que des genres peuvent se composer d'espèces propres aux pays les plusdivers, si toutes ces espèces se ressemblent par une réunion d'analogie dont le point de départ est la comparai- son et le jugement d'un auteur systématique ou même méthodique. Le genre, en histoire naturelle, est donc en entier un résultat de l'art , ou , en d'au- tres termes , l'expression d'une analyse; tandis que l'espèce, conservant perpétuellement ses caracières, existe comme type d'organisation , et a été le pro- duit de la création. Mais la grande difficulté de cir- conscrire les foyers propres ù chaque série d'êtres, et notre connoissance encore imparfaite de toutes les espèces propres à telle ou telle contrée rendent extrêmementdifllcilesces tentatives de démarcalion. Ensuite, tous les animaux ne sont point influencés de la même manière par Içs bassins où ils virent. Il est de toute nécessité de se rendre compte souvent des influences diamétralement opposées qui arrêtent dans son essor tel animal terrestre, ou bien de cel- les qui préparent et qui donnent une vaste arène à un animal aquatique. Mais ce sont ces appréciations 4}ue personne n'a encorii essayé défaire j car bieaque HISTOIRE NATURELLE des auteurs aient rejeté les cause» finalei, ou plu tôt aient blâmé l'abus que certains philosophes co ont fait dans leurs écrits, toujours est -il qu'un aiii. mal muni d'ailes est destiné ù voler, ou que celui dont les doigts sont garnis de palmures est princi- palement accommodé à la natation ; et ce fait devient trivial, tant il est vulgairement vrai dans son prin- cipe. Or, en circonscrivant un certain nombre d'éiro dans les bassins formés par les reliefs de l'écorced^ globe , doit-on tenir compte et des parallèles et dn méridiens, de l'influence dos agents physiques cjtt rieurs, et surtout do la nature de l'animal? Qiiedt nuances, en cfFet, ù établir entre les mammifère: terrestres et les aquatiques , les oiseaux sans ailn les mauvais voiliers, ceux h vol rapide, les t'm rains, les gallinacées, les palmipèdes! Dans !> autres classes, ces dissemblances sont bien autremn variables et diversifiées, et pour en citer un excit pie pris dans un ordre étranger h notre sujet , I poissons, d'abord isolés dans certaines mers, coni Plis entre des degrés de latitude accommodés ù h b^iuence, resserrés dans certains bassins peu coi sidérabics . comptent encore des espèces tonjui errantes dans la haiile mer, tandis que certaini n'abandonnent point le sable des grèves, les liim; de quelques rivages et les rocliers à fleur d'eau i/ archipels. Enfin, les eaux douces de chaque conli peuvent renfermer des genres identiques; mai pcfne non pour flini «eniix , et r ensions. j rare ; »i ihic à mp! rèspl vers ifiHons de ce lerre di grand cof du port la trace. ) naguèr «pportée «'ériittbie dlacharger dt (la4ll|)Sud,ell a|Mièlavoir épn dadfeUs presqut niilillt pourlar dmmtfails obseï lètMv^onpourrc dai fwiaines d dltliMs. f. infli ddneAmontrée rien rie peut «ih Nous reporta IftMfltioii, ne certes, leurs espèces sont toujours distinctes et il | gllunpr 'les d ^^^pent, tenu L'influence la plus signalée que possèdent i agents extérieurs est de faire naître ce qu'on i appeler la variété de localité, bien distincte de variété accidentelle, qui n'est que le résultat d'it circonstance fortuite, qui peut occasionnel lemcnii reproduire de la même manière et sous l'inllueDi de la même cause, mais qui, cependant, est plui». une sorte de monstruosité qui s'éteint sans se rmj vêler par elle-même. Il n'en est pas ainsi, dis» nous, de ia variété de localité : l'être qui y estw mis, influencé à la longue dans son organisme, reproduit avec les nouveaux attributs que sa local lui a imposés comme une loi d'existence; et ce| dant les dissemblances par lesquelles il s'éloignei type de son espèce ne sont pas assez tranchées, ai nettes pour en permettre la distinction. La l di; vie qui parut sur lu icrrn fut iino v('- Ki^lalion rompoK'e de cryplo^jainos, do lichens, de lèpres el de pclites fonKércs. Les oanx, mal rimm- scritcsdans leurs hassins, purent Tuirc irruption sur ces prcmitVes éliauclies d'or(,Mnisiilion cl les dôlrnire. La permanence des eaux permit loulrroin It certains germes dVclore, et c'est ainsi «]ne les Tiicacttes et les iilves, sorte de nœud vital intermédiaire aux plantes et aux animaux, so di'vcloppèrent sur les rivages, tandis qu'une véi^iiialion un peu plus complii|U(^e s'étahlissoit sur les rochers et qu'une décomposition successive fuisoit naître l'humus, liientdt durent ap- paroitre au sein des mers les alcyons, les éponges, les polypiers, Aires ambigus qui furent la première trame où la vie s'établit par irrilabililé animale. Cependant l'ccorce du globe, ou du moins l'épais- seur que nous en connoissons, se trouva composée de corps formés de molécules semblubles, réunies par une force h laquelle on donna le nom ii'atlrac- tion ninU'culaire, agissant dans un sens inverse de ruttraction planétaire, et ces corps, nommés tiiini' raux, se classèrent dans de certains rapports ossez exacts pour que, par eux , on piU établir les Ages de la terre et tracer l'histoire des révolutions qu'elle a éprouvées ; mais ces minéraux furent primitive- ment combinés et agrégés ù l'aide du feu , d'autres furent le résultat lent et successif d'une cristallisa- tion par évaporation et par la précipitation , et de ces deux combinaisons naquirent des roches compo- sées, dont l'arrangement constitue ce qu'on entend par terrains. La surface ëpidermoïque du globe a dû être d'a- bord unie ; la végétation qui la revétoit se composoit principalement de plantes moins complètes dans leur organisation , et les animaux eux-mêmes , par les débris qui nous sont parvenus, appartenoient tous aux classes inférieures. Des chocs, nommés par quel- ques géologues des cataclysmes, ou des ruptures, dont résultèrent des retraits et des ressauts, vin- rent, par leurs perturbations puissantes, détruire ces ébauches de la vie et bouleverser la surface de la terre. Les eaux firent irruption et couvrirent des en- droits d'où elles ne se retirèrent que des siècles plus tard en laissant des traces irrécusables de leur pas- sage. C'est ainsi que les os fossiles d'animaux éteints depuis ces périodes , nommées antédiluviennes, spnt venus par leurs débris témoigner matérielle- ment de leur existence et de leur extinction. Purs de ces restes organisés, les granits, les gneiss, con- stituèrent des couches primitives qui se formèrent avant les animaux , ou qui , solidifiées par l'action du feu, anéantirent les fragiles tests qui auroient pu témoigner de la création primitive. Ce n'est que dans les terrains dits intermédiaires, et surtout dans les secondaires, puis enfin d.ini les terllalrei, quo ^ dépouilles npparoissent ni pins grand nombre, iim lefois, l'ordre n l'arrangement de ces vestiges i{ l'organisalion gisent sur l'érorro du globe dansii rapports tels (lu'uu rrronnoit aisément (|u'ii|iri avoir appartenu It des animaux moins élevés djr. l'éclielle animale, ils se sont trouvés par suite t'ir le résultat d'un plus haut degré d'organisation. Il r est de même di's végétaux fossiles : les plus proroml^ comme les plus nombreux, appartienqcnt d'ulior i'i la série des genres vasculaires, et ce n'est que |ili. tard (|u'apparoissent les dicotylédones, résiilLi! d'ime combinaison vitale supérieure. Knfin les o seaux, les mammifères et l'iiomme surtout n'rxi. toient point h ces époques, et les premières irai d'ossements fossiles des mammifères éteints iii'> manifestent que dans les couches meubles dos ipt rains de transport. Quant îi l'homme, ses ossemcir ne s'oifrent nulle part h l'état véritablement fossili et les brètilies qui en enveloppent les os sont 1 d'iMi protégé's éelatinées. Ils vantlaconforr !■ pftlpart des virent aussi bit Ilii«t,dcsMol(, 00 dis S(!ythell I^t'iBptiles, ox sur, dimin( qu'on avar tion demai ur et de 1 s abondant lances ne se sont assez les points d ic sous le ra| t dans les ns l'espace londe. De m a Ruère que 'Amérique e qualre-vinpl! Inipèdesenio' is à la donip peu adaptés faire, coinpag (exister à l'étal I altérés par n bus venons de I qui envelopp I nous sommes [qu'un tel suj( preux, nous n' ne seroit pas Ipensabledeno 11. DliS OISEAUX. .33 ■liiilrpi, qup •'( iil nomliro. Ion- ces vrsligrs il I pinbc tlaiis il K'nu'iil qu'iiiiti nins i^U'si% dan es jmr siiilP t'it' rKanisotiun.lW: es plus profoiiil» ■ticnqcnl d'almr ce n'csl que \k dones, résultai irc. Kniin \vi o ic surtout «Vxiv premières irai •rcs «éteints ne. , meubles dos le: îie , SCS ossrmcii taldcmcnt fossili ni les os sont il lés qui snisircnl erstices , par su es gramens prennent le port cl la solidité des itres des zones tenipi^n'-efl. J.cs zoupliytrs, (|iii liiihilrnt les mers, sont d'nu- IUlt plus nombreux qu'on se rapproclie de IV><|na- r i ils vivent , sans aucune distinction, tous autour kIoIw, en lui formant une rcinture vé^éto-ani- Ic. Il en est de mihiie d'ini ^rand nombre de moi- nes marins; cepeiul.iiit, à mesure i|u'on s'élève atitudc, leurs espèces (bandent et l'ont plare à très, façonnées sur de nouveaux types. I.rs pois- I de mer sont aussi subordonnés à celte loi : ceux ord ne sont point ceux du Sud , et les espèces nies se renronircnt aussi bien sur les attérages dSMp llorn iju'an sud de la tern; di^ Diémen ou e du cap d(; Honne-l'ispérance. Les poissons lloriaux sont ou péla;;iens, comni> lis exocets, ombres, les coryplièncs; ou saxalilcs, comme bres, les aleulères, les batistes ; et alors ils vent le besoin d'être abrités par les cotes et d'IMl protéf{és par les rescifscrevass<'s sur des pla(;es éehÉlflées. Ils varient par conséipient d'espèces sui- qui datent au pi. vant la conformation des systèmes de terre, bien (|uc Il plipart des poissons du grand océan l'aciliquc I soumis aux loist vivent aussi bien sur les côlcs d'O-Taïti , des Caro- uent répartis imi Mont des Moluques , ipie sur les ri va);es de Maurice )e, cl ils afTocIr 00 dn Seyclielles de l'océan Indien. Les insectes cl s de positions , Cl laMtpliles, cxtraordinaircment communs sous i'é- lépcndantes de f me des végéiaui u sol sur lequel en régions hyff e, méititeiram |stes pour servir! régissent leur d» montré que b z plantes douées, développées ; (|* s le type de la' t ligneux; qu'eni t en ce sens, que eint,ctquecelli ougries par l'Api andes zones , mi arlilion des ma les bassins, des Iplus on s'élève n se rapproclie e Cliimborazo, la limite dcsgli une flore analoi incore que près u cryplogames "aire place auJ ualeur que les ;sanls végétauJ ur, diminuent graduellement en nombre à me- qu'on avance vers les pAles; mais leur multi- lion demandant impérieusement l'union de la ur et de l'iiumidité, il en résulte qu'ils sont s abondants dans les climats où ces deux cir itanccs ne se trouvent pas réunies. J.cs mammi- sont assez bien répartis quant au nombre sur les points de la terre, mais il n'en est plus de e sous le rapport de la taille; les plus puissants t dans les vastes forêts vierges de l'équateur, ns l'espace des mers, on enfin sur les contins onde. De mille mammifères connus, l'Kurope a };uère que deux cent (piatrc espèces, tandis 'Amérique en renferme trois cents, l'Asie deux quatre-vingts, et l'Afrique deux cent seize. Des rupèdes enlevés aux lieux qui les virent naître, is à la domesticité, se sont habitués h des cli- peu adaptés à leur organisation; d'autres, au aire, compagnons de l'iiomme, ne paroisscnt exister à l'état sauvage, et ne sont plus que des altérés par une longue servitude, us venons de soulever un très petit coin du qui enveloppe les tables des lois de la nature; nous sommes resserré autant que possible; el, qu'un tel sujet demandât des développements reux, nous n'avons pas dû oublier que ce tra- e seroit pas ici à sa place, et qu'il devenoit ipensable de nous borner k de simples prolégo- II. mènes pour arriver an hnl do cet article, nnx gém'- ralités relatives h la distribution des oiseaux. Munis de rames préparées pour la natalion, les poissons et les mammifères pisciformcs uni ri'i u pour arène le sein des mers , les fleuves et les lues ; partout où l'eau séjourne , il peuvent se transporter il l'aide de leurs oppareils locomoteurs dcstiiM-s k ogir sur un fluide dense. Kli bien I malgré cela, tant de nuances se manifestent dans leur org.inisatioii générale, qu'ils ne doivent jouir de cette pnnigati vu qu'autant que la masse d'eau qu'ils liabilciit est ap- propriée Il cette même organisation. Il en est ainsi des oiseaux. Quoi(pie l'atmospbère ait vW' accordée h la pres(pie totalité des espèces comme un domaina naturel , que tout s(dt accommodé dans leur consti- tution pouragiraii milieu d'un fluitic vaporisé, mille particularités retiennent les espèces individuelles dans de rtMia/ncs circonstances qu'il ne leur est pas permis d\ it'!r. Hicn plus, la création des espèces n'a pu mémeôtre que successive et non simultanée ; car, si l'on admet que la surface de la terre a été couverte d'eau, il faut admettre aussi (|uc Icsoiscaux palmipèdes ont été les premiers créés pour vivre sur un fluide qui seul renfermoit alors leur pAturc; que par suite les rapaces, fixés sur les sommets sour- cilleux des liantes montagnes, nourris de proie ou de charognes rejetées par les flots, apparurent lors- que les terres se dégagèrent du sein des mers ; qu'en- fin les échassiers se disséminèrent sur les grèves, au niveau de la ligne des eaux, et que c'est ainsi qu'on peut se rendre compte de l'identité de quel- ques espèces sur presque tous les rivages du globe. Enfin , lorsque la végétation se fut établie, apparu- rent les oiseaux omnivores, etc. ; les granivores ne purent naître que lorsque les plantes herbacées qui donnent les graines dont ils s'olimentent, ou les végétaux qui portent des fruits se furent dévelop- pés. Les restes d'oiseaux ou leurs débris fossiles , peu nombreux au demeurant, et contemporains do certains grands mammifères, appartiennent princi- palemcntù des buzards.desgallinacées et des échas- siers, et n'ont pu être détruits que par des pertur- bations locales. Il est de fait que les pingoins, les mancîiots, êtres incomplets, presque toujours nageant au sein des eaux, incapables de voler, et marchant avec dilBcullé.établissent un lien de tran- sition avec les poissons, dont ils sont un type voi- sin , et ont dû précéder toutes les autres créations volatiles, comme l'autruche a dû en être le dernier terme. Celle-ci , en effet, adaptée à des déserts, sor- tes de terrains modernes desséchés, sans ailes pour voler, à demi quadrupède par les organes, est évi- demment le lien de transition qui unit les oiseaux aux mammifères : mais de plus amples détails sur une opinion que toutes les probabilités possibles ne peuvent dégager d'une obscurité encore liypoihéti- 34 TIISïOnVE NATURELLE que spriiiiînlsuppifliis, ot nniis Jcvoiis les néf^ligor. I>ps penrcs d'oisoaiix très niilmcls sont oxolnsi- vcmont propres à lellc on telle conliée; ciTliiiiisoiil des espèces répandues iiulillércitimciit sur tonte la surface de la lerre , et ces espèces , bien que dill'é 'rentes spéci!l(iucnient,onl souvent la plus complète analogie dans l'ensemble de leurs caractères, et pn- roissent se remplacer muluellemont dans des loca- lilés données. Deux grandes divisions semblent dominer la répartition des oiseaux, l'une de l'An- cien Monde, et l'autre du Nouveau. 11 est de fuit qu'une analogie fort remarquable existe entre les espèces et même les genres de l'Europe , de l'Afri- que, de l'Asie, et encore de l'Océanie etde l'Aus- tralie, tandis que l'Amérique a une création toute spéciale, même de genres, bien qu'elle paitage avec l'Ancien Monde certaines formes plus dis iic- tement spécifiques, et encore ces formes sont-elles propres h la portion boréale de ce continent , portion qui dépend, par ses connexions , du système de terre de l'Europe et de l'Asie. L'iiémisphère nord u cela de particulier, encllet, de iornier nu tout continu, uni à l'Amérique sous le pôle, et séparé vers sa plus grande étendue par d'étroits canaux. Il n'en est pas de même de l'iiémisplièrc méridional, terminé en étroites langues de terre qui n'ont pour limites que les Ilots de l'océan Antarctique. Ainsi ces trois por- tions de terre avancées dans le Sud ont-elles chacune «necréiilion toute spéciale, toute dillérenle, dont les analogies ne se présentent que chez les espèces aquatiques. On doit donc admettre dans la géographie des oiseaux les distinctions de genres de l'Ancien et du Kouveau Monde, puis dos zones générales spéciliécs ainsi : la zone équatoriale, où l'inlluence d'une cha- leurconstante donne aux oiseaux les parures les plus somptueuses, les vestiturcs métallisées; zone qui peut être sous-divisée en trois : l'équaleur proprc- mentdit, cclledu tropique du cancer elcellediMrû- pique du capricorne, cliucunc large d'environ trois cents lieues ; puis les zones tempérées du Sud et du Nord, où l'inconstance des saisons prèle aux oiseaux des livrées plus modestes, ou porte certaines espè- ces à cmigrer. Ces deux zones sous-divisées elles- mêmes en trois : ime portion centrale, une portion boréale etune partie méiidionali-, possédant cliaeune ou une création à part, ou une création intermédiaire avec celle de la zone qui avnisine le Nord ou le Sud des régions tempérées ; onlin , doux régions polai- res : l'une arctique, l'autre anlarcliijue, an'cclant chacune des types tout-à-l'ait spéciaux. Lî», les oiseaux soumis à une rude climature ont des livrées ternes, variables, un épais duvet, et le plus souvent le corps enduit de fluides sécrétés qui protègent la peau et lui servent d'enveloppe non conductrice de la chaleur. Enlin , reprenant la zone équatoriale, il scroit naturel de la sotis-diviscr en bassins (|.ii scroienl dans l'Ancien Monde : I" la région afri- ciiiic centrale, à partir du revers de l'Atlas au nord jusqu'à la chaîne du Monomotapa au sud, du cap Vert à l'ouest, jusqu'au golfe Versique à l'est, cl dont dépendroit la création assez spéciale de Mada- gascar; ^°la région malaisiennc qui, de Sumatra el de la presqu'île de Malacca, joindroit toute la par- lie inicrtropicale delà Nouvelle-Hollande, les iici Philippines, la Nouvelle-Guinéeet la plupart desiln océaniennes, bien que leur ornithologie s'appau vrisse ù mesure qu'on dépasse le méridien des ilei Salomon , dans le Nouveau Monde ; 3" la régioi colombienne, renfermant .'e Pérou, le Brésil, li Guyane , les Antilles et le nord du Paraguay. La zone tempérée boréale comprend la régie: européenne, la région altaiquc,la région indiviiii (Indoslan, Pégu, Siam) et la région chinoi> (Cin'ne, Japon et Kamtschalka). La région poiuit boré;deseroit unieet embrasseroit l'Islande, la >oi velle-Zemble, le nord de la Norvège , le Groënlam! Terre-Neuve, le Spilzberg, la Sibérie boréale ( tout le nord de l'Amérique. La zone tempérée australe se diviseroit, \' t région capensienne ; 2" région australienne (Ausit: cfpiuii, renferi lie, Tasmanie et Nouvelle-Zélande );.}'• régionmei restilkbigns ; ce caine (Mexique, Floride, Californie); et 4" en régii de reptiles, et plata-patagonienne. Enlin la région polaire aiitat chiMde, où il vil tiqiic commenceroit par quelques îlots au sudct pèflttet d'Insect jlfères, se icun qu'u ^erlsde 1' Amérique, l'émeii dan ■lis ici ces es| glllphiques. r filiale, etde li^ione tomp s,i ne croyons pas toutefois qu'elles puissent en (in ger les bases ni même l'ensemble. Les oiseaux que nous avons nommés anonii^ parce que leur organisation tient decellp deii ] l'un de l'ai liiveau Mon H les même kept ou huit [propres à 1' jnenis et îlei lexcliisifs à iiidor est di les de la Guy iiharies h m l'Amérique I chaleur. Le ^rope, d'Asie du genre gr |laciers de loii l'Ancien Mo fns la grande cher d'adm Is naturelles d Ses pays , ou r pribins et les [le, et les cai Les aigles >e espèce s'est ►•gargues , qui |répandusen£ )> en Afrique, r l:.' DES OLSEAUX. a* n 1)iissins i[\\ la région afri- l'Atlas au nord lu sud , du cap ique à l'est. cl éciale de Mada- , de Sumatra et ■oit toute la par- )llande , les iln a plupart des iln hologie s'appau méridien des il« le; 3" la ri'gioii )U, le Brésil, li i Paraguay, iprend la régioi i rrgion inditiiii région chinoi> La région poliiir l'Islande, la ^o[ ge , le Groënlnni! Sibérie boréale t diviseroit, 4° e ilralienne ( Aiisir; e);5» région mci ie);et4''enrégk jion polaire aiiiai !3 îlots au sudc! une création p ide partie marilis ;u, et sur lesi? lin, Tristan, dl ;ions parliculiMi' )ien distincts , ti' semble, n'épror |s apportées pat ;ncuscs ei des b li y vivent sont 1 que leurs i» laines zones oilrt ;s sur leurs limi' U'ive convaincai eitre et que nous les éléments posii lions les puiser dl Ils que nous les Cl lien quedesdér Ln jour, sans aui ns 5 nos idées,' U puissent en cl |e. gommés anoir* Ldecell^xies fores, sont répartis en quatre penrcs, n'ayant cun qu'une espèce. Or, l'autruche vit dans les lerls de l'Atrique, le nandu dans les pampas de mérique , le casoar dans les forêts de la Malaisic , 'émeii dans les taillis d'eucalyptus de l'Australie ; s ici ces espèces on t épron vé des modifica lions {,'éo- hiqups. Deux d'entreelles habitent la zoneéqna- le, et deux les limites les plus méridionales de ne tempérée australe. Une cinquième espèce, du genre dronte, existoit autrefois sur l'ilc rice; elle s'est éteinte. Comment pouvoit vivre iseausans moyens de protection sur une île vol- eiMllue, d'une création récente par conséquent? I^Itti'Ce dont il est difficile de se rendre compte. K^lUlérix enfin, autre oiseau sans ailes, est confiné ((H|| le sud de la Nouvelle-Zélande; mais on ne le CMÉtoit pas assez poursavoirsi c'est près des casoars <|nFV?doit être classé ou près des manchots qu'il doit (foiillurcr. Cependant on ne peut douter qu'il ne se tiillitèdans les bois , et tout porte h croire qu'il est tiitiMiédiaire, comme chaînon, aux casoars d''une |Mnt,'et aux manchots de l'autre. ftil'cinq ordres généraux où viennent se grouper tOUt'Ha oiseaux normaux , le premier, celui des ac- cipItrUl, renferme deux espèces , types de deux gen- res Mlttbigiis : ce sont le messager du Cap , mangeur d0 ri|)tilcs, et le sariama linppé de l'Amérique éhilie, où il vit dans les plaines de lézards , de scr- et d'insectes mous. Ces deux oiseaux, très voi- 'un de l'autre, sont calqués pour l'Ancien et iiveau Monde sur un moule identique , et pos- t les mêmes mœurs et les mêmes habitudes, leptou huit vautours vrais, bien connus, cinq propres à l'Europe et à l'Afrique, et deux aux nenis et lies de l'Inde ; mais les sarcoramphes xclusifs à l'Amérique, ainsi que les cathartes. iidor est des Andes ; le roi des vautours des es de la Guyane, des Florides et du Brésil , et thartes h mœurs infectes vivent dans presque l'Amérique, sans tenir compte des iniluences chaleur. Les deux percnoptères sont h la fois rope, d'Asiect d'Afrique ; et le lemmer geyer, du genre griiïon , se rencontre volontiers sur ilaciers de toutes les hautes chaînes qui sillon- l'Ancien Monde. ns la grande famille des faucons, on ne peut [pêcher d'admettre des groupes , des sortes de s naturelles dont les individus sont épars dans es pays, ou restreints à certains endroits. Ainsi ribins et les rancancas sont de l'Amérique le, et les caracaras de la l'alagonic et de la .Les aigles n'habitent que l'Ancien Monde, e espèce s'est avancée jusque dans l'Australie, igargues , qui fréquentent les criques, les baies, répandus en Europe , au Groenland , aux États- > en Afrique , au Bengale , aux Moluqiies, dans l'Anslralio, ù la Nonvellc-Zéiandc, auSéné;;al, Cap et au Paraguay. Peut-être devra-t-on distinguer dans cette tribu le eliimacliima et le cliimango de la Plala, deux espèces anomales par quelques uns de leurs caraelèrcs et surtout par leurs habitudes. Les balbuzards , autres rapaces qiu vivent de pêche, se sont propagés le long de toutes les côtes, et il parolt assez évident que c'est la même espèce qu'on retrouve eu Europe, jusqu'en Amérique et aux ter- res australes. Le bateleur écourlé vit au Sénégal , au Cap, et se distingue des circaOtes; ceux-ci sont ré* pandus indilTéremment en Knrope, en Afrique , en Amérique et dans l'Australie, s'il est vrai du moins que le caracara funèbre des auteins soit un vrai circaète. Les harpies sont de l'Amérique chaude, et les spizaïtes sont propres aux deux continents. Jus- qu'à présent les cymindis n'ont point été observés ailleurs qu'au Brésil et h la Guyane. Quant aux autours (épervierset vrais autours), ils sont de tous les pays. Les macagouas , toutefois , ne se rencon- trent que dans le sud de l'Amérique, cl les vrais milans sont d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Aus- tralie; mais les elamis et les nauclerus sont h la fois d'Afrique et d'Amérique, tandis que les icli- nies sont de cette dernière contrée. Les boiidrécs sont de l'ancien continent , les buses de l'ancien et du nouveau, ainsi que les buzards, bien que ce petit groupe n'envoie encore qu'une espèce aux îles Ma- louines. Plus communs en Europe, en Afrique et en Asie , les faucons et leurs races se sont propagés en Amérique; mais c'est principalement dans la Malaisie que leurs espèces sont très variées ; les in- dividus européens se retrouvent dans l'Inde conti- nentale sans avoir éprouvé de changements. Les rapaces nocturnes ou les strix ne sont guère soumis à des démarcations régulières; leurs races sont éparpillées sur le globe sans trop admettre de particularités distinctives, seulement on ne peut passer sous silence les mœurs de certaines chouettes américaines qui les portent à se creuser sous terre de véritables clapiers pour abris. Cependant la hulotte d'Europe ne paroit pas être représentée ail- leurs; il en est de même du ketupa de Java et des deux espèces remarquables de ducs : l'une est de l'Europe centrale, l'autre est de l'Amérique tempé- rée méridionale. Les passereaux, soit grimpeurs, soit marcheurs, embrassent la majeure partie des oiseaux, mais l'ar- bitraire, le vague, qui existent dans la détermina tion des genres et dans la description des espèces s'opposeront pendant long-temps encore à ce qu'il soit possible de baser d'ime manière un peu solide la règle de lenr distribution géographique. Dans l'état actuel des choses , nou^ssayerons toutefois d'en tracer une esquisse , en commençant par les grini|>eurs. 36 HISTOIRE NATURELLK Lns couroucous, qui viennent naturellement apW-s les clioucKes, sont des oiseaux h plumes métalli- sl'cs, d'iibord d(>couvorts dans les réj^ions chaudes de l'Anu'ritino, el qu'on a retrouvés depuisjà l'extré- mité australe du Cap et dans les îles de la Sonde. Or, ee gt'urc est un des plus distincts, et il semble entièrement accommodé aux réf;ions brâlantes de la zone écpiatoriale. Les musopliuges et les touracos qui les suivent sont exclusivement africains, et tous du cap de Itonne-Espérance ou de la Sénégambie, et le sasa semble être leur représentant dans les sa- vanes noyées de la (îuyanc. La grande famille des coucous, nombreuse en espèces et tout aussi nom- breuse en genres et en sous-genres , a toutefois des didérenres notables dans chacune des zones que nous avons spécifiées. Ainsi le scylrops est austra- lien, les anis sont américains, les malcohas indiens et malaisiens ; les courols sont de Madagascar , les coucals de la Malaisie et de l'Afrique, les eouas de Madagascar et du Brésil, les pyaes de la Guyane, du Itrésil, des Antilles, des États-Unis et de Java, les coucouas d'Amérique , les boubous de Sumatra, les taccoïdes de la presqu'île de l'Inde , les taccos de la Guyane et de la Californie. Les coucous propre- ment dits sont représentésen Europe par une espèce voyageuse et célèbre par son habitude de pondre dans des nids étrangers, et de laisser à d'autres le soin d'élever sa progéniture. Les espèces sont de l'ancien continent , de même que les edolios, les cudynamis, les surnicous, les chalcites et les indi- cateurs; ces derniers sont exclusivement du Cap, de même qu'on ne trouve au Itrésil que les guiras. Lesbdrbacous sont de l'Amérique chaude, les bar- bicans de l'Afrique centrale, les barbus de la zone équatorialede l'Ancien et du Nouveau Monde ; mais les tamatias ne franchissent point les tropiques dans l'Amérique. Un autre type singulier d'organisation, essentiellement propre aux forêts américaines, et qui est représenté en Afriqueet en Asie par les calaos, est celui des toucans et des aracaris. La Guyane, le Brésil , le Paraguay, le Mexique et le Pérou sont les seules contrées où les trente espèces connues de ce genre à bec monstrueux aient été rencontrées. Une des familles les plus nettement tranchées de toute l'ornithologie , que caractérisent le mieux des for- mes spéciales et des attributs propres, est celle des perroquets , très riche en genres et en sous-genres , plus riche encore en espèces variées de toute taille et de toutes couleurs. Cette famille, dont les espèces 9e comptent par centaines , a long-temps été regar- dée comme destinée à animer et à peupler les zones équatoriales. Des découvertes récentes ont prouvé que certaines espèces s'a vançoient dans l'hémisphère nord jusqu'au trentième degré de latitude, tandis que dans l'hémisphère sua on en rencontroit des Indivi- des espèces sont donc accommodées pour vivre dimi les contrées les plus chaudes du globe, tandis (|iit d'autres sont organisées pour les régions froidrsn tempétueuses des hautes latitudes australes ; muislei sous-genres que nousu vons établis dans cette famille et aux dépens du grand fi,cnTC psiltacus des auleur; non seulement s'accordent par les caractères tirés de: organes locomoteurs et digestifs, mais encore [n les couleurs, par les habitudes et par les coniice où ces espèces vivent. Ces coupes arliliciellesdoviei nent ainsi des tribus distinctes les unes des autm Les détails dans lesquels nous allons entrer prouve ront celle assertion. Les banksiens ou les calypii rhynquesdes Anglois sont des perroquets de l'Aui tralie très circonscrits : ils ont pour représenuii; dans le Nouveau Monde les aras et les araras. h cacatoès sont propres aux terres qui occupent loi l'espace entre les Moluques et la Nouvelle-Uoiiiinii! et même toutes les zones tempérées de cette dernin partie du globe. Les microglosses ne paroissciit |i avoir franchi les forêts des terres des Papous, taiiii que les mascarins se trouvent aux Moluques, d. la Papuasie et à Madagascar. Les amazones sonti», du Brésil et de la Guyane , et c'est assurément à le qu'on en indique une espèce comme du Cap. l nestors vivent à la Nouvelle-Zélande ; les loris. plumage de feu dans la Malaisie , les phygis » des îles Océaniennes , et les perruches-loris de Nouvelle-Guinée. Quelques petites races se mu festent parmi les vrais perroquets, et leur pal' répond aux nuances qui les caractérisent. Ainsi> tavouas ou criks sont de l'Amérique chaude, i jacos de la Sénégambie et du Congo, les vazas Madagascar, les papegnis et les caïcas de la Giivi et du Itrésil. Quant aux geolTroys, iN sont mu liens et américains ; lesmaximiliens, brésiliens,! palettes , malaisiens , et les psittacules , de l'Anci et du Nouveau Monde : toutefois, le genre mim sitte est une des singularités ornithologiques dt Nouvelle-Guinée. Les lalhams et les pezoporesii ment une petite race bien distincte qui se comp dans l'hémisphère austral par des latitudes dii élevées , et les platycerques remplacent dans l'Ai tralie les perruches h longue queue de l'Inde el l'Afrique. Des perruches à courte queue , telles les guaroubas et les vrais conurus vivent spécii ment en Amérique. Les dernières familles des seaux grimpeurs sont celles des pics et des gai lées. Les nombreuses races depiciis sont partout nombre à peu près égal , entre l'équateur coi au nord et au sud. Les espèces ne sont susceptil d'aucune distinction dans cette famille; toutefi on peut isoler les barbions qui sont africains, di ptcwmnes qui sont javanois. Le genre torcol est posé d'une espèce d'Europe et de deux de la Gu;j dus jusque par les cinquante-deuxième degrés. Or, | du Brésil et du Paraguay. Les jacamars, jacan I iflcamaral t exclus mérique. a denxièi marciicu dactyles 0 t sondés •Ulusivemen # et d'Asi< ^ constitiiei glimpes distit ImMs de (out( XOflis chaudes ner que ins-péclic tandis q ins-chass< ^•Élhoncalcyc àwÊkni et à la ■••^espèce dt c^Mfrlc lanisyp du Jhd sont II d'IoMctes , el ( d.'nM|>hes, qu tier propre à sivement co délie qui se r lerniers genre nt de passage Ibandonnent p grande tribu llongiie suite ( *"a de nommer avons enlrep ches qui marci fgé et grêle, s "> DES OISEAtX. n: pour vivre i]m obc, tandis que 'gions froides ei islrales ; maislfi ans celle fiimilk [cus des auieurs iraclcres lircsde! mais encore |)i: par les conlnt liliciellesdcviei i unes des autr» lis entrer prouve is ou les caly|)t( roquets de l'Aus our rcprésentaii! cl lesararas. b jui occupent loi ouvelle-Uoiidnè js de celle dernifi I ne paroissciU pi les Papous, tano \ Moluques,di: amazones sont loi il assurément à K mme du Cap. l lande; les loris, ic , les phygis s» rruches-loris de iles races se nui els, et leur pal clérisent. Ainsi. lyrique chaude, ongo, les vazas îaïcas de la Guyi: lys , il*» sont auit iens, brésiliens,! icules , de l'An» |s , le genre mictt |nilhologiques de lllespezoporesli cle qui se comp des laliludesd» Iplacenl dans l'Ai leue de l'Inde eli le queue, telles •us vivent spéci 1res familles des pics et des gail ïcus sont partoull l'équaleur cor le sont suscepiil famille; toutefi |onl africains, eil inre lorcol est deuxdelaOuyi icamar9,jac9i jacamaralcyons h plumage émerande métallisé t exclusivement de la zone intcrtropicalc de méri(|uc. La deuxième grande section de pniiseraux est celle marcheurs : la première division comprend lus [dactyles ou ceux dont les doigts médius et externe I soudés en grande partie. Les guêpiers sont usivementde l'ancien continent, surtout d'Afri- el d'Asie. Les alcyons ou martins-pèchcurs , constituent une fumillc naturelle composée de pcs distincts, onl envoyé des colonies sur les iMMs de toutes les eaux douces du monde , dans les mils chaudes et tempérées. Cependant il est à re- nlil|uer que les ceyx sont mtilaisiens, les vrais ■pHins-pécheurs , du Nouveau Monde et de l'An- iNi^ tandis qu'on ne trouve que dans ce dernier les «ipins- chasseurs. Ënlîn une tribu naturelle, celle dflrt^oucalcyons, est propre ù la Noiivelle-Cîalles do^tud et à la terre des Papous. Les Moluques ont «t||fspècc de cette famille ù forme particulière, ewilc tanisyptèrc, et les iles Océaniennes de la mer do^Slid sont habitées par des espèces qui vivent d'imictcs , et dont le bec est aplati : ce sont les to- d-'imphes, qui représentent dans la cinquième par- lifrdè^monde les todiers des Antilles. Les moimots soot américains ; mais les calaos sontexclusivemenl d'Afrique et d'Asie, et leurs espèces sont surtout ■Hd|ipliées dans les iles Mulaisiennes. deuxième division', ou celle des passereaux odactyles est assez nettement distincte par la r'*ation des genres qu'elle renferme. Ainsi tous lipias sont de l'Amérique chaude ; mais les ru- les , que l'on croyoit exclusivement du Pérou et Guyane, se sont trouvé avoir un représentant les îles de la Sonde , et le riipicole vert , bien en ait fait le type des calyptomènes, est une spèces qui viennent entraver les données posi- que pourroient fournir les démarcations géo- iques des genres. Quant aux eurylaimes, liers oiseaux placés sur les contins des gobe- hes et des podarges, ils n'ont encore été ren- és qu'à Sumatra et à la Nouvelle-Guinée, tribu des latiroslres se compose des genres po- tes des îles asiatiques et de l'Australie : engou- t, propre à toutes les contrées, martinet, sivement confîné dans l'Ancien Monde, et délie qui se rencontre partout. Les espèces de erniers genres afTectionnent les pays chauds , nt de passage dans les régions tempérées, qu'el- [bandonnent pendant l'hiver, grande tribu des conirostres se subdivise en longue suite de familles naturelles qu'il nous a de nommer pour faire apprécier l'examen que avons entrepris. Les colibris et les oiseaux hes qui marchent îk la létedes passereaux à bec géet grêle, sont tous de l'Amérique, et s'a- ' vancenl assez au nord comme nu sud des tropiques. Les sonï-mangas les représentent en Afriipieet en Asie, les piiyiidonyres en Australie et aux Molu- ques, et les lirorolaires dans les iles Océaniennes. Les pliylédunssnnt australiens, et les sucriers américains et de l'île llourbon ; cet habitat est douteux et in- lerroniproit la série naturelle des genres. Les gnils- guitssont du golfe du Mexique et de la (îiiyane, les fourniersdu Paraguay et des terres placées plus au sud , les échelets de la Noiivelle-(ialles du Sud, et les pomatorhins de la Malaisic; les éd(Mes cl les picchions sont des Moluques et de la Nouvelle- Hollande, et les tichodromes du midi de l'Europe. La famille des ccrthiadées, encore mal circonscrite dans ses divisions, est cependant susceptible de quelques démarcations précises: ainsi les vraisgrim- pereaux sont de France et de l'Europe tempérée ; lesnasicans, les picucules, les falciroslrcs, les grim- pics, les syl vielles, du Itrésil etdcla Guyane. L'un- guictilé est des alentours du port Jackson ; les sitel- les de tous les pays chauds et tempérés, et les sittincs d'Amérique exclusivement, ainsi que les synallaxes vrais. Quant aux dasyornis , il sont d'Afrique. La riche famille des upupces se compose d'oiseaux somptueux pour la plupart, et qui appartiennent principalement au genre épimaquect falcincl le. Tou- tes les espèces de ces deux genres sont de la lene des Papous et de la partie boréale de la Nouvelle- Hollande , qui n'est séparée de la Nouvelle-Guinée que par le détroit de Torrès. Les promérops sont du Cap, les huppes d'Europe, d'Afrique et d'Asie ; les craves, les cravehuppes et les corbicraves, de l'ancien continent, y compris l'Australie. Les corbeaux sont répandus à peu près partout ; cependant les tijucas sont brésiliens, les clioquards des montagnes d'Europe, les corbivauxafriciinset les gymnocorves asiatiques. Les pi(>s et les geais à riche plumage se partagent assez bit n les régions chaudes , tempérées et même froides des deux sys- tèmes de terre ; toutefois , les casse-noix sont de nos contrées et les timalies de Java. Les paradisiersne souffrent point d'exception dans la démarcation de leur patrie ; ils sont tous des ter- res placées sous l'équaleur, entre l'Inde et la Nou- velle-Hollande; ils sont exclusivement des archi- pels Papous, où ils émigrent suivant les saisons de pluies et de chaleur. Une seule espèce de cette admi- rable famille, si remarquable par le luxe de son plu- mage, est de la Nouvelle-Galles du Sud: c'est le séricule prince-régent, que quelques auteurs ont classé à tort parmi les loriots. Les glaucopées sont d'Asie ou conllnés sur le sys- tème de terre qui en est le prolongement : ainsi les glaucopes vivent à la Nouvelle-Zélande, les temnu- res aux iles de Java et de Bornéo et à la Cochinchine, ^ 38 HISTOIRE NATURELLE il !!! M: I il 11 ; t elles témiasdansles Mnluques et losilcs dn la Sonde. Lesbélilcs rappellent les formes do ces derniers dans les furets du Ikosil et de la Guyane. Les c issicans sont de gros oiseaux dcsirucleurs et bruyants qui ufTeclent dans la démnrration de leurs espèces des limites très précises : ainsi les pliouy- games sont dn la Nouvelle-Uuinéc, les cassicainsde la Malaisic et de l'Australie, les vangas d'Afrique, les bataras d'Amérique, les niyophones et les gar- rnlaxes, des iles de la Soude ot du l'égou. Les choiicuris sont indiens et australiens, leskit- tes de la Nouvelle-Hollande, les sphécoliières de Timor, et les manorliincs do la ^'ouvelic-'/.élande. La famille des rollicrs, composée des genres pi- rolle, rollier et rolle, et celle des mainates, ayant los genres mainate, mino et créadion , sont un type caractéristique de l'ancien continent et de son pro- longement austral ; tandis que les coraciues, divisés en gymnocéphalc,attila, ct'phaloplèie, coracine et gymnodère, les remplacent en Amérique. Cette der- nière partie du monde a encore en propre les piau- haus, lescotingas, les averanos, les arapungas, les phibalureset lesprocnés; mais des représentants de cette famille, les jaseurs, existent dans la zone bo- réale tempérée et froide des deux continents, et les échenilleurs sont confinés en Afrique et aux Indes. Lesocyptères, sortesde pics-grièches qui rappel- lent la formedeshirondelleset qui vivent d'insectes sur les côtes boisées des terres si tuées sous l'éqnateur, n'ont encore été rencontrées qu'à Timor, Manille, Sumatra et à la Nouvelle-Galles du Sud. Les laniadées ou les pies-grièchcs h mœurs car- nassières, h espèces variées ou mal classées pour la plupart, composent une famille naturelle qui sem- ble répandue jusqu'aux bornes du monde : ce sont les faucons des insectes et des vers, et partout où peuvent vivre ces petits animaux, partout elles se sont propagées. Cependant, dans ce genre, on re- marque des tribus naturelles qui afieclent de ne point se disperser au hasard , mais qui restent fidèles au sol qui les a vues naître. Ainsi les corvinelles sontde la Sénégambie, les falconclles de la Nouvelle- Hollande, les vrais pies-grièches e' les Ichagras de l'Ancien Monde, les schetbés de la Malaisie, et les tarabas de l'Amérique. Quelques autres petits grou- pes sont moins bien déterminés. Les deux ram- phocènes connus sont du llrésil, le manikup de la Guyane, et le bagadais et les crinons de la côte occi- dentale d'Afrique : quant aux bécardcs, on ne les a trouvées qu'au Brésil et k la Guyane. Les drongos, qui ne sont pas autre chose que des grands gobe-mouches, ne quittent point le littoral des contrées équatoriales de l'Ancien Monde, et les genres irène et énicure sont des iles de Sumatra et de Java. Les musclcapidées habitent tous les climats ; on observe rependant que les tyrans sont confinés .m Itrésil et h la Guyane , les platyrliynques et les lo- dirostres en Amérique, les teliitrec dans l'Inde, It yetapa et les gallilcs au llrésil et au Paraguay, le- miros à la Nouvelle-Zélande, les rhipidures dam l'Australie, les conopophages au Brésil et à h Guyane; mais cette famille a jusqu'à ce jour étés mal étudiée, qu'on ne peut presque rien préciscri son éganl : il est de fait qu'elle se trouve seulemet répandue par tout le globe. Les brèves et les fourmiliers, oiseaux voisins è me'les,et qui vivent d'insectes, ne sortent poit de la zone équatoriale. Ainsi les grallarics sontii Brésil et de latjuyane, Icj brèves de la Maiaisit les fourmiliers des régions chaudes deTAmériqui tandis qu'ils sont représentés à Java par les bri chyptères et au IMcxique par les mérulaxes, son rlnjrxenx-ci s de lien intermédiaire avec les sittincs. Les gruliinc seaiMnent • ii rappellent cette famille sur le sol de la Nouvel'i briMM et nue I Hollande, les cincles en Europe, et les vrais trofl; nfMMt.8'c sont di dytes dans les zonc< tempérées des deux contineiil! auIv^Mque le se quant aux thriothores, ce sont des troglodytes alii abomlincc les s chés aux terres du golfe des Antilles. Je lew nourrit) Les marlins, autres insectivores des régions Ir det|i|^ces par picnles, se nuancent en tropidorhynques, espccti liontvjfujt encor langue en pinceau des terres australes; en graoupir études des ;,'ro!jn qui atVectionnent le continent indien; en argyes.i aiosi tas veuves la Nubie et de l'Arabie, et en vrais martins, qui VB^ée la côte o ne trouve que dans l'Asie. Les loriots et les bupl l9$ fflfaiplacKin s l«derAnci« duCap, en mi ftl|ue,eten ♦es troupid tin de deux 4ft|ait que le: ^l'Inde; lat fip|rochcnt b tM%ialcs à bs l«HDuvelleZt AMile passage eitK|Monde.T( !«• pniries fra foiêtt ombretii 1*1 fringillci gées forment deux petites familles assez disliiie par les habitudes et par les mœurs, dont toutesil espèces sont propres à l'Ancien Monde. La grande et nombreuse famille des syl vies secti ] pose d'espèces si mal déterminées, si mal classfej qu'il seroit très difficile de chercher à préciser) bitat de chacun des genres qui les renfermt^ Cette famille est un réservoir où les ornithologis^ ont jeté pêle-mêle tous les oiseaux qu'ils ne pouvoit: placer ailleurs. Quelques petits groupes cep apparoissent avec des caractères assez précis [ des circonscriptions régulières. Ainsi les stouri^ sont de la Malaisie , les spréos du Cap et des Wi les cinclosomes de la Nouvelle-Hollande, les mer/ philédons d'Asie, les pétrocincles du vieux contintl les vrais merles de toutes les parties du monde,[ mégalures de la Malaisie et de l'Australie, lesii quets d Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Austral les mérions de la Nouvelle-Hollande et des Mif ques orientales, les queues gazées de la Noiivdi Galles du Sud ; les rubiettcs, les fauvettes, les roui rôles , de tous les pays. L'Europe possède en pn les acci^nteurs, l'Asie les joras. Ce n'est que ( l'Ancien Monde qu'on rencontre les hoche-queiij mais les régulus appartiennent indiiïéremtneol^ deux grands systèmes de terre. La famille des alouettes se divise en vrais hà »ux sont d( au, les ory [du Paragu ^énégalisd'^ ïie et d'Afrii linsons, cha ta sur tous I ►iivreuils,de on n'a trot |in,au Cap Je eprésenle, si Hollande, n( mésanges , jlotes, qui rap du nouveau lérique, n'ofli pilion de leur ^ù les lépidop nourriture k Irclient. Ceper lige non décrit» fionale. Enfin (t sous l'équalj du Nouveau -vingts pspèc( Bment en petit uables un plun DES OISEAUX. 39 l'h ce jour ôlé s B rien préciser! rouvc seulemen ont confinés .\ii n^de l'Ancien cl du Nouveau Monde , en macronyx iques et les to- HÊP ..jj^es troupiales sont tous d'Amérit|ue, à l'excep- rhipidores dam |i|i| de deux ou trois genres et sous-gcrires. Il est Drésil et à h 4wit nue les vrais étourneaiix sont d'Europe et ^li^'Inde; tandis que les ambiyramphcs, qui s'en oclient beaucoup, sont d'Amérique. Enfin les ialcs à barbillons rappellent les carouges dans It^uvelle Zélande, et les alectos de la Sénégambie eaux voisins k fM||||e passage des troupiales aux tisserins de l'An- ne sortent poic dnifMonde.Tousccsoisoaux vivent en troupes dans ;rallarics sontè |^^i|iairies fraîches et herbées, soit au milieu des !S de la Malais» fMlii ombreuses et humides, soit dans les savanes s de r Amériqiii MfÉt. ava par les bn (||| fringilies se lient aux troupiales par les lisse- mérulaxes, soti riaiipceux-ci se rencontrent en Afrique et en Asie nés. Les gralliiii senl^ent ; tandis que pnrlout se sont établis les l de la Nouvel» bnNÉI, et ([ue les essaims variés et mobiles des moi- et les vrais troj;l; omImi-sc sont disputé toutes les régions de la terre, i deux contineiii! fluiviBtque le sol "roduisoilcnplusou moins grande is troglodytes atii ah»p||ncc les graines ciMéales qui forment la base Iles. de lelt nourriture. ISicn que ce genre, qui compte 33 des régions tr destm^ces par centuines cl des individus pur mil- lynques, espiicti lioMy^iuit encore mal circonscrit, il résulte de nos •aies ; en gracupic étudeides f,T0!ipcs fort naturels et assez caractérisés ; lien; en argyos.i afoaj |P8 veuves et les oryx sont de l'extrémité aus- rais martins, qm Iwlflwie la côte occidentale d'Afrique; les paroares )riols et les bupl es assez dislinf irs, dont toutes! Monde, edessylvicssecu ïs , si mal classât ler à préciser 1 ' ui les renfermei les ornithologii'j qu'ils ne pouvoi groupes cependf s assez précis pj Ainsi les stom: w Cap et des W ollande,lesmetli du vieux conlini rlies du monde l'Australie, les |que et d'Australi lande et des M lîes de la Nouvi auveltes,lesroi e possède en pi 1. Ce n'est que e les hoche-quei indifféremment ivise en vrais fart placent sur le sol des Amériques; les vrais ux sont de l'ancien continent, les chipiùs du u, les oryzivores des Etats Unis, les tardi- du Paraguay, les Jacarinis des Antilles, les lénégalis d'Afrique et d'Asie, les paddas de lu ie et d'Afrique, les pilylos d'Amérique : quant insons, chardonnerets et loxies, ils sont ré- s sur tous les continents. Il en est de même uvreuils, des becs-croisés et des durbccs; tou- on n'a trouvé qu'aux îles Sandwicli le genre n,au Cap le genre très caractérisé des colious, présente, sur la côte occidentale de la Aou- lollande, notre genre amytis. mésanges, soit qu'on place à leur tète les lotes, qui rappellent dans l'Ancien Monde les du nouveau, soit qu'on y admette les dacnis lériquc, n'offrent aucune particularité dans la ilion de leurs espèces, qui apparoissent par- ù les lépidoptères existent et peuvent fournir nourriture les chenilles et les larves qu'elles irchent. Cependant on ne connoît qu'une seule ge non décrite du Chili, dans toute l'Amérique ionale. Enfin les tribus diverses des tangaras t sous l'équateur comme dans les zones tem- du Nouveau Monde, et les soixante-dix à -vingts espèces connues se groupent assez na- ment en petites races distinctes que rend re- lables un plumage vivement coloré. Dans le sons-ordre des passcrigalles, les pigeons, cette famille si variée, si intéressante par les bril- lantes vestilurcs de la plupart des espèces qui la composent, a propagé ses représentants dans les deux hémisphères, et cependant des tribus assez distinctes viennent encore protester du respect que la nature professe pour ses œuvres en ne les semant posau hasard. Lu race des vrais pigeons est du nord de l'Ancien Monde ; mais les muscadivores sont ex- clusivement des contrées les plus chaudes de l'Asie, les vraies colombes d'Amérique, d'Australie et d'A- frique, les colomgalles de la Malaisie, les turverts du Vieux Monde, ainsi que les ptiniiopes de la Ma- laisie et de rOcéanie, de même que les colombars d'Asie et d'Afrique. Quant aux tourterelles, aux colombi-gallines, aux colombi-turtures, elles s'of- frent partout sans qu'on puisse en tirer quelques caractères géogra|ihiqucs. Knlin , de deux espèces do lophyrcs, l'une est des Antilles et l'autre de la Nou- velle-Guinée. Les mégapodes sont de la Malaisie, excepte le superbe oiseau nommé la lyre, qui vit dans les pro- fondes foréls de lu Nouvelle-Galles du Sud ; en Amé- rique, leurs représentants naturels sont la lumille des pénéloijps, et notre genre mégalonyx. Les oiseaux de l'ordre des gallinacées n'ont reçu, pour la plupart, que des ailes amples et concaves, impropres à un vol de longue haleine : aussi presque toutes les espèces semblent-elles circonscrites sur des surfaces peu étendues , et tous les genres nette- ment isolés géographiqiiement; on doit encore re- marquer que les gallinacées nées dans les forêts des hautes chaînes montagneuses ne sont nulle part en plus grande abondance, nulle part aussi variées en riches et belles espèces, que sur les hauts plateaux de l'Asie, bien que les versants des Cordillères en produisent un certain nombre qui ne le cède en rien à celles du monde seul connu avant les découvertes de Colomb. Ainsi les hoccos, les pauxis, sont de la Guyane, du IJrésil et du Pérou ; les paons et Icsépe- ronniers, de l'Inde et de la Malaisie; le superbe argus est isolé sur les montagnes du centre de Su- matra ; les lophophores sont du Bengale, les dindons de l'Amérique, les coqs et les faisans de l'Asie, le macartney de Sumatra, les napauls du Thibet, les pintades d'Afrique, et les roulouls de la presqu'île de Malak. Quelques unes de ces espèces, utiles ou brillantes, ontété naturalisées en Europe dès la plus haute antiquité, ou dans les années qui suivirent la découverte du Nouveau Alonde. La grande famille des tétras, ù formes toutes spé- ciales, est aussi la seule oij les groupes qui la com- posent soient plutôt subordonnés ii la nature propre des pays qu'au relief des provinces et ù leurs cir- conscriptions. Les vrais tétras, les lagopèdes et les gelinottes, sont abondamment répandus dans tout 40 HISTOIRE NATURELLE î ! ■) lil. ■ le cercle de l'iii^misphùrc bori'al , qui s'étend du pôle aux limites méridionales des n'gions tempérées. Les francolins, au contniirc, semblent préférer les sa- bles de l'Afriiiuc, les steppes de l'Asie, et les lieux les plus secs de l'Indostnn et du midi de l'Europe; toutefois, on en rencontre quelques uns dans les iles de la Malaisie et au Napaul. Les perdrix sont égale- ment de l'Ancien Monde, de môme que les cailles, que les locros et les colins remplacent en Amérique, dans les immenses plaines du Sud ou pampas, et dans les terrains bas et unis de la Californie. Les turnix sont encore un autre type très tranché de gal- linacées qui babitent l'Asie et l'Afrique, tandis que les tinanous, h mœurs craintives, ne sortent guère des fourrées épaisses du lirésil , de la Guyane et du Paraguay septentrional. Les nombreuses espèces de gangas se tiennent dans les zones chaudes et tempé- rées de l'Asie et de l'Afrique; l'hétéroclite est "sole dans les plaines caucasiennes, les choriis ne quittent point les îles tempétueuses du pôle austral, et les attagis et les tbinocbores sont accommodés à l'Amé- rique méridionale. De nouvelles formes, de nouvelles attributions se présentent dans l'ordre des échassicrs, destinés principalement h vivre, soit sur les bords de la mer, soit sur les rives des fleuves, soit au sein des eaux douces. L'ordre des échassiers serol» en cITet très naturel , si les caractères qu'on leur a:signe ne se trouvoicnt pas empreints d'une certaine nidccision relativement à plusieurs genres, et notamment aux himantogalles. Il est de fait que tout rappelle les grandes gallinacécs dans le kamicbi et le chaïa, du Urésil et du Paraguay, les talégallcs de la Nouvelle- Guinée, les agamis de Gayenne, les outardes des lieux boisés de l'ancien continent, et les coureurs des sables d'Afrique et d'Asie. Les macrodactyles, ou les oiseaux dont les doigts sont excessivement fendus et allongés, ne comprennent qu'une famille, celte des poules d'eau . divisée en plusieurs genres assez voisins les uns des autres, et isolés par des particularilés de détails seulement. Ainsi des deux espèces de foulques connues, l'une est propre h la France aussi bien qu'à l'Inde, tandis que la seconde habite les eaux douces de la grande ilc de Madagas- car; mais les porphyrions et les gallinulcs sont de l'Ancien et du Nouveau Monde. Les vrais échassiers, qu'une organisation spéciale et des besoins du premier ordre maintiennent sur les rivages des grandes mers, sur les bords des baies qui morcellent les côtes, soumis ainsi h une habi- tation moins influencée par les changements de la température, sont plus indifl'érenls par conséquent à des démarcations de territoires ; car, pour leurs es- pèces diverses, la ligne des eaux est la seule barrière qui leur soit opposée. Ainsi certains échassiers sont vraiment cosmopolites : tel est, entre autres, le plu- vier doré , qui vit sur les rivages de l'univers entier et, bien que les espèces varient suivant les régiom il est certain que le genre se trouve avoir des repr sentants dans tous les lieux. On peut citer, comn du Nouveau et de l'Ancien Monde, les vanneaiii les pluviers, les huitriers, les aïdicnémes, les g» rôles, les barges, les échasses, les chevaliers, !• bécasses, les maubéches, lesstrepsilas, les trin|;i les liémipalmes, les avoccttes, les flammans,!' lobipèdes, les courlis, les ibis, les hérons, lossp Iules, les tantales, les grues et les podiceps; nii quelques genres ne sortent point toutefois de crrii nés limites. Ainsi les dromcs sont propres aux w de la mer itouge, les liéliornes aux régions hrùlani d'Afrique et d'Aniéri(|uc; Iccoiirliri, riiéliusjr! vacou au bec bizarre, les vrais jabiriis, à l'Ainériij chaude; l'ombrelle à la Sénégambie, et les mai bous h r.\rri(|uc et aux Indes. Les considéraiioiis générales relatives aux «1. siers sont applicables aux oiseaux nageurs ou pà pèdes, mais sur une échelle plus vaste. Ces oiset ne semblent pas faits pour être consignés dans il troitcs limites, rar ils se trouvent subordonnés se: ment aux grandes zones que dominent les inllucc de lÉ^ine prov terrestres de notre planète. Le vol puissante >e traévent auss plupart des espèces, leur vue perçante, leiirf c/en Monde. Ile corporelle, leur vie active, font des oiseaux gra lOM^ibles de c voiliers ou longipenncs des cîres chargés d'aiiit et lepifous-genre iM mers brania-hi is antarcti loriaux, t qu'on n< uième dei Iros n'api ]a latitude ées de c elles; tai uve dans et de la grande i W^nres et s( ^«•■Comme da MflÉle aflectio fiiÇfltnée pour 1 oitêf les macrc iMMies , peup Ampfcémisphèi ainii^ue la Noi nôii^ilê la côte ai » It >^uvelle-G les solitudes immenses des océans. Les pélicans phaétons, les anhingas et les frégales sont, auo traire, des oiseaux qui ne franchissent que liésj! denlellemcnt les tropiques, et bien qu'on ait mit la frégate comme exclusive aux côtes d'AinériiiH il est certain qu'elle s'est propagée jusqu'à la il du Sud. Les frégates enfin ne s'éloignent jarniiilius,Iesalq I système pc i les gorfous < I façonnés po bs les oiseaux entaires ou Bt que des p ^er facilemeni emble dans le |enre de locor iiuxquelles le listraire. U. DES OISEAUX. 41 l'univers cniiei vanl les rf.f,m ! avoir des rcpr eut citer, comiri e, les vaiincaiu icnêmcs, Icsgu es chevaliers,!' sllas , les tringj es llammuns,!' s hérons , les «f !9 |)0(licep9 ; mi lonlcfois (le cm propres aux rii c régions brûlant liri,l'liéliiis,lri inis, à l'AiniTifi ubie, et les nui les mers les plus orageuse'. C'est ainsi que les branta-huessos et les prions sont des latitudes les » antarctiques, que les pullins sont des océans (oriaux, et que le damier est d'autant plus abon- t qu'on ne quitte point les trentième h quaranle- nième degrés de latitude sud. Enfin les grands (ros n'apparoissent dans l'océan Atlantique que la latitude du Cap, et régnent sur les mers libres ées de cet hémisplicre, jusque près des glaces elles; tandis que dans l'océan Pacifique on les uve dans l'hémisphère nord sur les côtes du et de la Chine. grande famille des lamellirostres, nombreuse «Élpnres et sous-genres, s'est propagée en Améri- mme dans les autres parties du monde; elle le aflectionner touterois les pays froids, et être ée pour les hivers rigoureux. Les cygnes , les oiiiÉles macreuses, les eiders, les millouins, les ta^||||ies , peuplent les terres les plus boréales des dlMI|i|)lémisphcres, ou les climats antarctiques. C'est 1 vaste. Ces ois» aiiul^ue la Nouvelle-Hollande recèle le rare cygne consignés diinsii nbiCifa la côte australe, que le céréopsisest indigène subordonnés SK ft la lf«'ivelie-Galles du Sud, que la belle sarcelle linent les inllucc de IftCbinc provient des Philippines , que les harles vol puissant A §e tNÉvent aussi bien en Amérique que dans l'An- )erçante , leur (' eien Monde. Il est de fait que les espèces seules sont des oiseaux i;ri: lUMOfiliblcs de démarcation , mais que les genres ^s chargés d'ani: et Ici lous-genres qu'on a cherché à établir sont re- ts. Los pélicnni MlW aux limites géograplu'ques, h une ou deux elatives aux tel, [ n.'igcur» on \)à ir ates sont, au issonl que tiisi ien qu'on ail lo. cotes d'AinériipI gée jusqu'à la ij oignent janiaiH| côtes qu'ellcsti leur genre de i dont les eaux?! es phaélons arj iprochesdelaPl chissent les lini»! ouragans qui si enr, et qui ami'ij pides. Les coi nmentdanslfi^j comme sous i'éfl ut distinclps, tous les lieuse irriture. Lesrtl ent point la bil lands et les mail aires ne s'cloig"! oit au sud,soii| utes les mers, andes et plusc ; les hautes latil^ lions près. In, la dernière famille des oiseaux, celle qui iroche le plus, sous certain rapport, des pois- |Ies brachyptères, par l'organisation tronquée Complète des espèces qui la composent, se ! renrermer quelques genres parfaitement ca- jlsés. C'est ainsi que les plongeons, les urias, |>lius, les alques et les cérorhynques sont pro- I système polaire boréal, tandis que les man- j lesgorfous et les sphénisques sont exclusive- façonnés pour les liantes latitudes australes. lis les oiseaux , les brachyptères, que des ailes |enlaires ou annulées rendent impropres au Bl que des pieds très déjetés empêchent de ker facilement, sont les plus habiles nageurs; emble dans leur organisation avoir été sacrifié |enre de locomotion, et à des habitudes ma- buxquelles le temps des amours peut à peine istraire. CHAPITRE III. M'EUÇU GÉOGnAI'lIlQlE SLIl LES OISEAIX MAIlINS ('), Dans les longues traversées des voyages lointains , le navigateur n'a pour récréer sa vue du spectacle majestueux, mais toujours monotone , d'une mer et d'un horizon sans bornes, que les êtres peu nom- breux créés par la nature pour vivre loin des terres, et conquérir leur subsistance au milieu des vastes solitudes de l'Océan. Les uns ont leur habitation au milieu des ondes, les autres fendent les plaines éthérëes avec rapidité, et vivent aux dépens des premiers , qui leur fournissent une proie facile. Les oiseaux seuls nous occuperont dans cette courte notice, en nous bornant à rappeler seulement quel- ques fiiits observés dans le cours de notre voyage , car nous ne pouvons oublier que ce sujet a été traité avec autant d'élégance que de savoir par deux collè- gues auxquels nous unissent et l'estime et l'amitié. L'obscurité qui enveloppe la connoissance de certains oiseaux pélagiens ne sera point entièrement dissipée de long-temps. La difliculté de se les pro- curer fait le désespoir du naturaliste captif au mi- lieu de planches flottantes, et le hasard seul peut mettre ù même de les atteindre lorsqu'ils volent près des navires, et que, frappés d'un plomb mortel, il viennent tomber sur le vaisseau. Souvent il nous arriva , dans le voyage autour du monde de la cor- vette la Coquille, de tuer de ces oiseaux, qui tom- boienl à la mer, et que nous avions le regret d'a- bandonner à la voracité des poissons. Ce n'est en efl'et que dans quelques cas rares et par un temps de calme qu'il est possible de les aller recueillir; et une remarque générale, déjà faite depuis long- temps, c'est que les oiseaux marins sont beaucoup plus rares dans les beaux temps ou plus difficiles ù approcher : il semble que l'agitation des vagues soit nécessaire pour leur fournir plus aisément les poissons ou les mollusques qui servent à leur nour- riture; et que, dans les grandes perturbations de l'atmosphère , ils aient un plaisir instinctif particu- lier à lutter contre les tempêtes, et à se jouer des flots en courroux. Les oiseaux marins ou pélagiens peuvent être rangés géographiquement en trois groupes princi- paux, appelés : \' grands voiliers; 2' nageurs, e 3» maritimes. (•; Mémoire lu à la Soc. d'hist. nat. de Paris, le 1 9 aoU t 1825,elrclalir aux oiseaux observés dans le Voyage autour du monde de la corvette la Coquille, U. " 1'- \i V- V 4â HTSTOIRR NATUREIJ.E i" Oiseaux marins grands voiliers. LES PJiTRELS, ALBATllOS ET I'IIAETONS. 1 i Les oiseaux de cette division jouissent, en gêne- rai, d'un système d'organisation robuste et appro- prié au vol de longue haleine; le phaéton seul en diiïèrc par plusieurs caractères. Les piHrcIs et les albatros ont des ailes aigul's , eililées ; leurs muscles sont terminés par d'épais tendons qui leur per- nicltfnt d'exécuter des trajets immenses sur la pleine mer; leurs pieds, larj^cment palmés, leur facilitent les moyens de se reposer sur les vagues. Leur vue perçante rend inévitable la perte du pois- son, dont ils sont avides, qu'ils saisissent, non en plongeant, mais en rasant la surface des flots. Les navigateurs rencontrent fréquemment ces oiseaux 5 des distances inouïes de toute terre , et ce n'est que rarement qu'on les voit dépasser les limites ou les zones qu'ils habitent de préférence. Ces deux genres renferment h la fois les oiseaux palmipèdes les plus robustes et les plus gros, comme les espèces les plus petites. LES rfiTUELS. L'oiseau de tempête (Procellaria pelagîca), l'al- cyon ou le salanique des navigateurs, habite 1rs zones tempérées des mers d'Europe, cl s'avance parfois dans les tropiques. Nous vîmes dans le grand Océan une espèce toute noire, d'une taille plus forte que celle du pélagique , ainsi que le petit pétrel h ventre blanc ( Procellaria frrgata, Gm. ). Nous ne douions pas qu'il n'en existe encore une couple d'espèces dans la mer du Sud; mais, malgré nos eflbrts, nous ne pAmes nous les procurer. Ces petits palmipèdes ne redoutent point la haute mer, et se rencontrent h d'assez grandes distances de toute terre connue. Le pétrel Puffin ( Procellaria Puf/imis , Gm. ), nous apparut dans l'océan Atlantique, depuis notre entrée dans les tropiques jusque sur les côtes de Sainte-Catherine du Brésil. Par la suite nous ne le revîmes plus. Le pétrel Damier {Procellaria capensis, \c par- delà des Espagnols) habite hors des tropiques. Nous l'aperçûmes dès le vingt-quatricme degré de lati- tude sud ; puis il devint plus commun à mesure que nous avançâmes vers l'Amérique méridionale, aux îles Malouincs, ci jusqu'au soixantième degré de latitude. Il vole moins bien que les autres pétrels, et il aime à se reposer dans le sillage des navires, où le remou lui accumule les pct'ts mollusques qu'il saisit. Le pétrel brun (P. œquinoxiahs), noir, 5 gorge blanche, se plaît généralement dans l'intervalle des > ."^5 h 43 degrés de latitude sud, et dans les environ» des caps de Donne-Espérance et de Diémen. Pèlrcl anlarcliquc de Cook, Par 40 degrés de lali- tude sud, on observa un pétrel de la grosseur duDa- mier. et lui ressemblant par les formes ramassées. Li couleur des plumes de l'abdomen est d'un blanc sa' tiné, et celle du dessus du corps, le devant du cou jusqu'à la poitrine, est d'un noir brun. Nous remarquâmes que cet oiseau, de même que les pétrels et les albatros, avoient l'habitude de fiiirt toucher l'extrémité d'une des ailes sur l'eau, on ri sant la surface de la mer, ut ù l'instant où ils pla- nent d'une manière continue , quoique leur vol m rapide et sans mouvements apparents des ailes, l'ii cette action, ils semblent vraiment palper la intr et cela serviroit-il h leur donner la conscience aeli dislance h laquelle ils se trouvent du liquide? o; bien l'agitation de l'eau par l'extrémité de \'ii seroit-clle un appât pour faire monter les poisson h la surface , ou pour les porter ù fuir avec frayée et être saisis plus aisément par l'oiseau? Depuis le quarante-cinquième degré de latituii sud jusqu'au soixantième, on rencontre le pcir géant ou Quebrantahuessos {P. gigantea. (in facile à confondre avec l'albatros lorsqu'on levi> à quelque distance. Ses habitudes le fixent au m lieu des hautes latitudes du Sud , et des tempèii ducapllorn. Il fréquente aussi les attérages li: îles ]\ia1ouineset de la Terre des Etals. J'en tuai: dans la baie Soledad, et plusieurs s'y rendoie chaque jour. L'intervalle qui sépare le cinquantième dusoiu tième degré est habité par un pétrel de la laillet damier, mais plus svellc dans i^es formes {Pitr-; cendré , Cook)? Le plumage de cette espèce h sur le dos , d'un cendré bleuâtre clair et comr glacé ; le dessons du cou, du ventre, du croupi: est d'un blanc satiné; le bec est bleuâtre, ar quelques teintes purpurines qu'on remarque an sur les pieds. Stupide et sans défiance , cet oi!« selaissoit prendre à des lignes qu'on laissoitli: ner derrière le vaisseau , et s'y embarrassoit par ailes. ParSOdegrés, mais surtout par S.*! degrés de lalili sud, dans les mers de la Terre-de-Feu , et jusque|| CO degrés, nous fûmes accompagnés dans notrenij galion parle joli pétrel bleu, décrit par Forsierd le deusrièmc voyage de Cook ( Procellaria viitâ G.M.). Cet oiseau, dont la taille est du doublet colle du pétrel pélagique, est remarquable pari couleur tendre de sa livrée. Le dos et le dess'iil la tête sont d'un gris bleuâtre; les ailes, qnis^ très ellilées, sont de couleur gris brun ; un cl.en de couleur plus foncée croise le dos et lesaiies.Ij côtés du cou, et en arrière des yeux , les plu sont teintes en gris noirâtre ; le ventre et la gixl Mt d'un b Msiis de r rées, (ermi l'âne des pi( bec est pi Irels, et ce )ède et Cui ^'ar 60 degr it nombre Ile d'un liei pieds, iK IÉ|> de coule 3urbé que ( îrétoitd'u •|#'iis sombr iil|«»Jes ; celle J^ueue est i llpit avec rapi Wire , c'est- mer. tic DES OISEAUX. 43 les environ» men. egrés de Inli- sseur du Da- amassiSes.U 'un blanc sa levant du cou [1. de même qut ailude de fain r l'eau , on ra anl où ils pi» ic leur vol SOI s des oiles. h m d'un blanc neigeux ; un trait blanc passe nu- m»s de l'œil ; les plumes de la queue sont ccn- rëes, terminées par une boidure noire; la mcm- l^anc des pieds est blanche, et ceux-ci sont noirs; bec est plus élargi h la base que dans les autres trels, et ce caractère a fait établir par MM. de La- tépvde et Cuvier le sous-genre prion. Far 00 degrés de latitude sud, nous observûmcs, en pilit nombre loulcfois , un pétrel ( P. pacifica ) de llllle d'un tiers moindre que celle du pétrel géant. ii§ pieds, noirs, étoicnt largement palmés; son IM, de couleur brune, parois»oit plus fortement IMiurbé que dans les autres espèces. Son plumage Mjder étoit d'un gris fuligineux uniforme, plus foncé ailes; celles-ci sont ellilées et très longues, et hii'f ucuc est régulièrement carrée. Celte espèce «tliit avec rapidité, et à la manière des oiseaux de «llnre , c'est-à-dire en rasant et palpant la surface dthimer. palper la inci tl^lm sombre sur la tôle et sur les couvertures onsclenceoei du liquide? o rémité de l'aïf 1er les poisses uir avec trayei jeau? legré de latilw icontre le péir gigantea. tlM lorsqu'on le m le fixent au m , et des tempes 1 les attérascs è tats. J'en tuai i urs s'y rendoif. nii»"^medusaiH rel de la tailles formes (Pf!' cette espèce « clair et coni;; trc, du croupi» 8t bleuâtre, îf remarque a» . fiance , "cet oi» u'on laissoiitr barrassoii p" m Sdegrësdelalii Feu, et jusque lés dans notrew h par Forster [ocellaria «»"i est du double emarquable pai los et le dcss|ii lies ailes, q"' Ibrun; uncU' ios et les ailes. lyeux , les pli 1 ventre et la» LES ALBATnOS. es les pétrels viennent les albatros, les plus grtt^to des oiseaux pélngiens grands voiliers. La taillé' massive et lourde de toutes les espèces semble être peu en rapport avec la rapidité et la ebàtlnuité d'un vol de longue baleine ; et c'est ce yiui a mérité le nom, donné par les marins, de on du, Cap ou de vaisseau de guerre. Cet u est celui qui s'éloigne le plus de toute terre , n'habite généralement que les latitudes cxtra- lcales,et c'est principalement dans les mers qui eut les trois grands caps avancés dans le Sud l'observe le plus communément ; on a même endant long-temps qu'essentiellement propre émisphère austral , il ne se trouvoit jamais dans réal; cependant M. de Roquefcuille , dans byage de circumnavigation , dit en avoir tué isez grand nombre dans les mers des côtes N.-O. mérique. us vîmes des albatros dûs le vingt-sixième degré titude sud; mais les parallèles qu'ils aiment éférence sont dans l'intervalle des 55 ù M) de- Ces oiseaux ne paroissent jamais plus abondam- qucdans les mauvais temps ; aussi, dans les de vent , surtout dans le panipero que nous es devant Rio de la Plala , dans le canal de onie, ils paroissoient à peine être influencés tempête, et rasoient, en se balançant avec tsse , les vagues démesurément grosses de ces dangerereuses. lUs pensons qu'il y a quatre espèces diàlhalros nettes et assez distinctes. Les trois premières ncontrent plus habituellement vers le qua- me degré. La quatrième espèce semble plutôt fixée entre les cinquantième' et soixantième degrés sud. Valbatros commun (Diomcdwa exhulaiis, L). Taille d'une oie i envergure d'environ dix pieds; tête blancliAtre; le corps, les ailes, le ventre, variés de marron clair , de gris et de blanc ; bec couleur de corne. Celte espèce varie par les couleurs du plumage, qui semblent la rapprocher de la quatrième par plus on moins de brun ou de gris. Ces difTérences tiennent sans doute aux saisons, aux Ages ou aux sexes : ce- pendant la couleur foncée et constante de la qua- trième espèce ne permellroit point d'erreurs. L'albairos à épaulettes (Diomedœa epumophora. Non.). Taille moindre que celle du précédent. Le corps, le cou, la tète, le ventre, la queue, le dos et le croupion d'un blanc de neige; les plumes qui couvrent les ailes d'un noir vif, deux larges taches blanches en losange sur le coude de chaque aile : le bec est jaunâtre. Valbatros chlororhynque ( Diomerlœa rhloro' r/ij/nc«s, Gm.). Taille de presque moitié moindre que celle de l'albatros commun. Tête et cou blancs ; dos, couverture des ailes, d'un gris brun foncé; ventre blanc; boc et pieds jaunes; le croupion est blanc : il en est de même pour le dessous de la queue , dont l'extrémité est bordée d'un large liseré noir. L'albatros fuligineux {Diomedœa spadicca, FoRSTEU, Gm.}. De la taille de la première espèce. Tout le plumage, sans exception, d'une couleur marron brune très foncée ou tirant sur le chocolat. Nous n'eûmes point occasion d'apercevoir le Dio- medœa fuliginosa ou le sooty (Alhatros bi otcn) de Forster, à moins que nous ne l'ayons confondu avec le spadicea, ce qui seroit fort possible. LES IMIAËTONS. Les deux espèces connues de phaéton ou paillc- en-queue sont susceptibles d'être placées dans la coupe artificielle et purement géographique que nous avons établie, quoiqu'on puisse dire que leur demeure habituelle dans la zone torride ne les met jamais à même d'être très éloignés des terres , et que, par conséquent, ils peuvent, à la rigueur et presque chaque soir, gagner les îles ou les hauts rochers qui leur servent de refuge. Cependant, il nous arriva si souvent de rencontrer ces oiseaux au milieu des espaces les plus dégarnis de terre, de les entendre au-dessus de nos têtes par ces temps de calme, par ces belles nuits des tropiques, que nous devons les considérer comme les oiseaux de haute mer, qui semblent annoncer ou être les mes- sagers des régions du soleil, ainsi que l'indiqc; I.^ 44 HISTOIRE NATURELLE 1 < ii II i ■' «i nom poétique que leur imposa l'imagination féconde de Lima'. Le pliaiiton est souvent emporté hors de ses li- mites naturelles par ces grains subits ou par les ou- ragans si rrcqucnts dans la zone ëquatoriale. C'est ainsi que .plusieurs Tois nous le rencontrâmes jusque par 30 degrés de latitude sud. Le paille-enqucuc ordinaire (//i(/c<0H (>//iereu«, Gm.), le plus gros du genre , semble être confiné dans l'océan Atlantique et s'arrêter dans les mers de l'Inde. Celui à brins rouges, au contraire (/'/t. phœnictirus, L. ), puroit appartenir plus particulièrement au grand Océan équinoxial : cependant les deux espèces existent h peu près en nombre égal aux Mes de France et de Bourbon. Le vol du pliaéion est calme, paisible, composé de battements d'ailes fréquents, parfois in- terrompus par des sortes de chutes ou de mouve- ments brusques. Il aime h s'approcher des navires, qu'il vient reconnoltre de très près. Vp Oiseaux nageurs. LES MANCHOTS, GOnFOCS, SI'HBMSQUES. " Le navigateur rencontre souvent, à de grandes distances des terres , des oiseaux nullement organi- sés pour le vol , qui vivent au milieu de la mer, et qui ne fréquentent les rivoges qu'à des époques dé- terminées, oîi ils doivent pondre, couver et donner la subsistance à leur progéniture ; habitants des latitudes australes, ils nichent sur les extrémités tempétueuses du sud de l'Amérique, de la Nouvelle- Hollande et de l'Afrique ; tels sont les manchots. Trois espèces de cette famille naturelle peuplent les terres magellaniques; mais, par une singularité très remarquable, l'espèce la plus commune (^p/e- mulytes dcmersa, Gm. ) s'est propagée le long des côtes d'Amérique que baigne l'océan Pacilîque jus- qu'à Lima, par I2degrés,car j'en vis un grand noi.ibre dans la rade de Callao , soumis à l'influence d'une températi re qui sembleroit ne devoir point lui con- venir. Déjà Sonnerai (') avoit signalé des manchots dans les mers de la Nouvelle-Guinée, tandis que, dans l'hémisphère nord, les pingorcins sont leurs représentants naturels. Le grand manchot ou le pingouin roi des marins (Aptenodytes }>atagonica , Gm. ) vit généralement solitaire ou simplement apparié dans les hautes la- titudes , et on ne le trouve guère que dans les cri- ques ou les petites baies de la Nouvelle-Shetland , de la ïerre-des-Ètats, de laïerre-de-Feu. Il est plus rare auxMalouines, où, pendant mon séjour, je n'en vis qu'un seul individu. (') Voyage à la Nouvelle Guinée, 1776,ln-4o, p. #l8uiv. 170 Le manchot h lunettes (Aptenodytes demem, Gm.) peuple de ses nombreux essaims tontes lescôiei magellaniques pendant six mois, oprès lequel lempi il se rend à la mer avec les jeunes de l'année. L» habitudes singulières de cet oiseau bizarre ont iit décrites avec soin par Pcrnetty ( Voyages aux l\h loitines, tom. II, p. 17). En allant aux Iles Malouines ou Virginies d'Ilaib liins, nous trouvâmes dans le mois de novembre, pi; •{.'i degrés de latitude sud, un grand nombre du roi fous sauteurs (Aptenodytes chrytocoma, Gm.) alor appariés et vivant à une grande distance des tem les plus proches. Leurs plumes poilues, si on pa s'exprimer ainsi, sont sans cesse lubrifiées [i une exsudation cutanée huileuse , qui facilite si: gulicrement leurs habitudes toutes marines. On remarqué que lorsque les manchots retournoieni «erre ils étoient très maigres. Ces oiseaux , au rcj; nagent avec une grande rapidité ; mais ce qui ' distingue surtout est leur manière de s'élancer p bonds au-dessus de l'eau, à la manière de piusin scombres, au point que parfois nous les prenk pour des bonites. 3° Oiseaux maritimes. LES FOUS, IfllÉGATËS, NODDIS, STCIINES, STEIli UAIIIES ET CUIOMS. Dans cette division, nous rangeons des oIscj: assez remarquables par une similitude dans. formes, si nous en exceptons le chionis; qui po» dent des ailes aiguës propres au vol balancé (•/ la surface de la mer, et enfin par leurs mœurs, ; ; les maintiennent dans le voisinage des terre> distance d'un demi-degré environ , à un degnl plus, de manière que leur rencontre peut en (|q que sorte servir au navigateur à lui indiquer I attérages ou à lui signaler des bancs à fleur d'ej La présence du chionis et du bec en ciseuu, 1 des rivai,'es qu'ils habitent, est plus «ccidcntellej même le plus ordinairement elle est dueiij coups de vent, qui les entraînent loin des bordsl grandes baies qu'ils semblent ne point quittcrj lontairement. Genre Fou ( Sula ). Les oiseaux de ce genrej un système d'organisation robuste, destiné à» quérir leur nourriture sur la mer, en dcpM une activité constante et une industrie de touil moments. Ils ne saisissent point les poissons] autres animaux marins, dont ils font leurpn en rasant la surface de la mer, mais bien en dii sant leurs ailes de manière à former en quei( (■) Vol qui se compose de mouvements égaux* («I pani l'air par une action alternative de haut en bH' fie un fer ( llnip, pt s ^idité. Les Menir h tu |nt ,iiix ni ^izontai ra\ à droite 1 où ils nie; lercliijfiiK ps ont des fou bru idunt dati! némc (|iie I. Iliiisso.v Sf^" ^c dernic vari(''(és h rement la DiariilalH , principal ■Océan Alla où elles I liers vole \}e premier neux. t« frégate (/ plus vorace et le de. denx longues ' me du vol fin voilier des terres San plus, I u des climal ntique comn qu'on a dit q anie; car, lines , nous i s par la tai ablemcnt, n' éjù signalé p; noddi (Sien leurs, liabiie îoiseau qui vit le fou se percli er prendre à i es sternes et h une manière à leires. Elles vi^, aies ou sur lei ques espèces léesparparallèl l à plusieurs gr îles Malouines p M'a, dont les ft lient avec le cri i Ces hirondelle s au milieu de DES OISEAUX. 4à fflei demtm, toutes les côib !S lequel (empi ie l'année. Les bizarre ont iit yages aux Mu Tijinieê d'i/flit e novembre, pi' nombre de ROI orna, Gm.) al)i itance des \m ilufs, si on pn « lubrifiées fi , qui facilite sii s marines. On )ts retournoieni oiseaux , au rcsi ; mais ce qui '• e de s'élancer f nièrc de pi «m nous les prcnic mes. STERNES, STB'. IS. igeons des oiseï miliiude dans chionis;quipo* vol balancé ('Ij : leurs mœurs, lage des terres on , à un degréj mire peut en à lui indiquer lancs à fleur d'i jcc en ciseau, [lus accidentelle] jlle est due à It loin des bordsi le point quiUet lux de ce genre tste, destiné à ler, en déplo] Idustrie de tous lint les poissons Ils font leurpi [lais bien en I former en q* lents égaux, en [e de haut en bai' ne un fer de fl('chn, dont leur bec acéré forme la Inlc, et se précipilant dessus avec une grniule ^idité. I.ps ('S|»èct's diverses iïc faits semblent fip- rlcnir il tontes les mers , mais plus parliciilière- ijpnt aux mers cliiiudcs. Ces oiseaux ont un vol Ig^izontal rapide, aceom|)ngné de mouvcmcnis de li||! ù droilu ou à giiuelic, et s'éloignent assez dis Ifm où ils niellent , mais ne man(|Uont j-imnis de re- p|nercli»r|(ie soir leurs rochers, surtout à l'époque OHls ont des petits. fou brun (Su!a cammunix) est en général iiÉpdant dans toules les mers , entre les tropiques, éme (|iic le fou liliincà ailes noiies (Snlacan- , llitisso.v), qui dumiiin surtout dans la mer du Ce dernier, nommé inanclio de velours, ollrc ^vuriélés à pliimii;j;e ù moitié noir et liliinc, ou irement lachcié de brun et de blanc ( Pclcca- nmciilalus , Gm), ipii vivent réunies entre , principalement aux alentours des ilcs isolées l'éan Aliunliquc , et surtout à l'ile de l'Ascen- où elles nichent pur bandes nombreuses sur hers volcani(itics qui la hérissent. Les jeunes, e premier âge, sont revelus d'un épais duvet ncux. ttirégate (Pelecanus aquilus, L. ), l'oiseau le plus forace et le plus destructeur de poissons, doué de.^l^nx longues ailes, et d'une rapidité dans le mê- me du vol qui lui a valu le nom du navire le fin voilier : la frégate ne pnroit jamais s'éloi- dcs terres à une distance de quinze à vingt s an plus, d'après nos observations. C'est un U des climats chauds, abondant dans l'océan ntique comme dans la mer du Sud , et c'est h qu'on a dit quelque part qu'elle n'habiioit point anie ; car, dans les îles de la Société et aux Unes, nous en observâmes une qui dillère lou- is par la taille de l'espèce commune, et qui, lablement, n'en est qu'une variélé. Ce fait avoit léjà signalé par MiM. Quoy et Guimard. noddi {Sierna stolida), le vrai nigaud des na- teurs, habile toute la zone équalorialc, et c'est [oiseau qui vient avec plus deconliance encore le fou se percher sur les agrès des navires, et s'y icr prendre h la main. es sternes et les moucltcs annoncent toujoiiis , l'une manière à peu près invariable, le voisinage terres. Elles vivent par bandes nombrcusesdans aies ou sur les hauts-fonds des arcliipels, où ques espèces peu nombreuses semblent dissé- ices par parallèles, quoique plusieurs appartien- it à plusieurs grands espaces des mers du globe. [îles Malouines présentent desiégionsde la Sferna uta, dont les formes gracieuses et sveltos con- ilent avec le cri aigre et perçant qui leur est pro- Ces hirondelles de mer pondent sur les îlots s au milieu de la baie française , et montrent un grand courage pour défendre leur progéniture ou leurs anifs des attaques des oiseaux de proie , si communs sur ces terres antarctiques. Nous rencontrâmes souvent dans l'arcliipcl de la Société , soit dans les Iles basses des l'omolous , nu îi Itoraboia, non loin de Tditi, une sterne que les insulaires nomment piraé, de la taille de la petite hirondelle de mer d'Kuropc. .Son plumage est d'une blancheur éblouissante; les tiges des plumes sont brunes, et ses pieds, de même que le bec, sont de couleur bleu de ciel. Kst-cc la Sterna paci/ica? Les canaux nombreux qui isolent les grandes îles de la Sonde sont fréipienlés par une hirondelle de mer à ventre blanc, brune, avec des taches fau- ves sur la partie supérieure du corps, ayant le bec et les pieds noirs, qui est la Sierna panayrnsia de Gmelin. Ce n'est que dans les liantes latitudes du Sud que le Stercoraire cataracte habite. Nous en vîmes fréquemment aux alentours des îles Malouines; mais nous ne pensons pas qu'il s'en éloigne habi- tuellement, car c'est principalement dans la baie françoise, ou Soledud, qu'il se tient de préférence. Il en est de même du Chionis alla de Forster. Cet oiseau a des formes lourdes et massives , im- propres pour un vol continu , et c'est par rapport ù son faciès sans doute que les anciens navigateurs lui ont donné le nom de pigeon blanc antarctique. Marchand, sur le Solide, l'aperçut à soixante lieues à l'est de l'embouchure du Itio de la Plala. Nous le rencontrAmes par -{odegrés en allant aux Malouines; il vint se percher sur la mâture de notre navire et paroissoit accablé de lassitude. Ce genre, dont on ne connoit qu'une espèce, paroît ne pas exisier en deçà du trente-cinquième degré de laliludesud ; ses habitations principales sont les rivages mageliani- ques, surtout la Terre des États, les îles Malouines, le sud de la Terre de Uiémen et de la Nouvelle- Hollande. Ses mœurs sont sauvages, et il appartient vraiment à lu famille des gallinaeées. CHAPITRE IV. OBSEliVATIOXS SUU LHS OISKAl',": PKLAGIENS ('}. L'Océ.'in a ses oiseaux comme la (erre. Forcés d'en parcourir sans cesse les solitudes pour y trou- ver leur subsistance, ils furent doués d'une puis- sance de vol extraordinaire, afin de pouvoir en quelques heures franchir des espaces immenses , et se porter où l'instinct les appelle. (•) Mémoire de MM. Quoy et Caiinard, inséré dans la partie zoologique de i'i'ranie, page 142 et suiv. 46 IIISTOIUE NATURELLE Parmi cns nnmlircusoH Irilxisil cxisto (Irxdisliiic- liorii de mœurs aussi trunclK^os i|ui' les ciiriiclrres pliysii|ucs qui servent h les classer : c'csl ce rpii nous détermine ù ne duniier le nom d'oiseaux |)0- laglcns proprement dits, qu'aux pétrels et aux allm- tros. Un trouve les premiers duns tontes les mers, SJiii tous les méridiens et pres(|uc pur toutes les latitudes. Excepté le peu de lem|)s qu'ils donnent h \a reproduction , tout le reste de leur vie est em- ployé & parcourir l'Océan, cl h reclicrclier pénible- ment, au milieu des orages, une nourriture rare, presque aussitôt digérée que prise t ce qui semble mettre ces animaux sous la dépendance d'une seule fonction, celle de la nutrition. Ainsi on suit que di- vers oiseaux forment des ramilles dont la langue est plumeuso, et qui par cette organisation particulière sont contraints h être «uns cesse en action pour se nourrir.C'est vraiment de ces animaux qu'on pourroit dire avec justesse, qu'au lieu de manger pour vivre, ils semblent no vivre que pour manger. ■ Les Trégates, les paillc-cn-queue, les fous, les noddis, quoique s'avunçani quelquefois fort loin sur l'Océan, ne méritent point le nom de pélugiens. Ce sont pour eux de simples excursions; ils prércrent aux ondulutions dos Ilots leurs rochers iiolituircs, ils y reviennent ordinairement chaque soir. Avant de parler successivement de ces diverses espèces, nous dirons que la dillicullé de se les pro- curer u Tortement embrouillé leur synonymie. Des navigateurs de toutes les nations leur ont donné des noms ditlérents, et en ont fait des descriptions en les voyant seulcnicnt passer; de sorte que , excepté les espèces que l'on possède et dotit on connoit avec précision les demeures habituelles, on doit se tenir en garde contre les méprises des nomcnchitçurs. Jl sero t cependant utile de bien s'entendre sur les noms assignés h quelques uns de ces oiseaux : tout n'étant pas encore découvert en géographie, la na- vigation , dans de certaines circonstances , pourroit en retirer avantage. C'est ce que l'expérience démontre chaque jour, principalement dans le grand Océan, ainsi que nous le dirons bienlût. Nous élanl particulièrement attaché à l'étude des oiseaux grands voiliers, et dans nos navigations, leur ayant entendu donner des noms divers par les marins, comme ceux de coupeurs- d'eau, de sardi- niers, de manclics-de-velours , de cordonniers, do fous , etc. , nous avions essayé d'abord de faire con- corder cette synonymie avec celle des naturalistes : mais bientôt nous abandonnûmcs cette idée, en voyant que les navigateurs ne s'entendoient pas bien entre eux sur les noms imposés aux mêmes indivi- dus, cl que beaucoup de ces animaux nous man- quoient pour les reconnoitre. Ainsi nous nous bor- nerons à parler des habitudes de quelques uns , et nous commencerons par les albatros. Ces oiseaux sont bien connus. Les prrsonnr-^ i sont allées jiis(|ii'à l'extréniité sud do l'Afriri? savent (|ue ce sont les mouloiiH du Cap des nnvi; teiirsrrunçois.Ce sont les plus (;randsdespnlmi|ii\|i très rares dans le nord, ils appartiennent plus ifh Icmentù rhéinisphèreanturcli(|uc, rnrorc n'oi' pas duns nos mers qu'on les aperçoit. Il rautd( l'éqiiuteur et visiter celles qui s'étendent depuii Chine jiis(|u'aux côtes d'Amérique. On dit i|ii, Kamsiehatka il y en a heaiiconp. Dans le Sud on commence à voir des albalrot tropi(|ue, en petit nombre il est vrai; nous n avons même aperçu ({u'uno fois de l'espèce clilif rliynquu, près du cap Frio, au lirésil. Ordiniir ment ils ne dépassent pas le trentième de(;rr en trouve davantage ù mesure qu'on s'élève en titudc. C'est du cinquante-cinipiième au cin(|iui neuvième parallèle, que nous en vîmes le plus probablement que, dans cette direction, Ils ne connnissent de limites que les glaces polaires, parcourent tous les méridiens de cet espace mense , les coupent ou les prolongent avec la vil' de r>iigle, suivant qu'ils trouvent plus ou moin> nourriture. Cependant ils ont des parages de pr p|i lectiun : ce sont les extrémités les plus uustniles deux continents, le cap llorn et celui de Ik Kspérunce, séjour des tempêtes ou des pirpi'i frimas, où viennent se briser les flots de i.' océans sans bornes. Tous les navigateurs, en yo leurs troupes nombreuses, savent qu'ils sont: éloignés du cap de Itonnc-Espérance. Le ni!' signe se renouvela pour nous en nous approchan! la Terre-de-Feu. Nous avions franchi tout d'un» l'espace qui sépare le port Jackson de rAméri>|: dès notre sortie nous vîmes de ces oiseaux qiilN: accompagnèrent presque constamment; et lorsf^ par une grosse mer et au travers des brouilk'j nous reconnûmes la Terre-de-Feu dans le voisio du cap de la Désolation, leur nombre augni()| considérablement- Ces oiseaux ayant une si grande dimensionj passant très près des navires, il scroit assez f<(| d'établir des espèces pur la couleur du pliinui si les nuances n'en varioient pas à l'inflni danij deux sexes, selon l'âge et les saisons, comu arrive dans les goélands. Ainsi nous nous conij tcrons d'indiquer par les localités les espècesi les caractères sont bien tranchés; et nous réiinin dans un même groupe, comme n'en constil» qu'une seule, le diomède exilé {Diomedeati lans), plusieurs individus sur lesquels on n'aenfl que fort peu de données. C'est par cette dernière espèce que nous menccrons, parce que nous la vîmes la premie aux approches du cap de Bonne- Espérance, ddDij mois d'avril, et qu'elle nous accompagna, en ail \o de Fr ii|ue du d'iioill, h îlujirèjt (le ' velle - Il utie. Ces eut lésai nous vit Jllf|u'en févri SlSililléreii Iles que Indlfidii i 4* J)os et Cl ▼•il^ blanc; • il0i de lypi l^^Dos grisjlt flln|ient brur ilé : le \ 'os et pt ainsi (pu mêmes t varii'tés moins I lies brun( Mt prineipntcm llMMmité de tro est-ce PS précède liiens-Rfari l'ar 36 deg Mines aux \os beaiicon larqiié con Iractèrc con ir le dessou }t noire. I autres espc Je la Chine |ite taille, p m grand péi lapproche de (du pétrel géa 6c blanc, et couleur qu en procurâmi Pfr des lat des Marian I- sixième pi |el oiseau a le i |t le bnul (le la jl'lanc, nnioiir ( |l« mandibule i N'uti blanc bic peuremeut des »i« pieds deux DFS OISEAUX. 47 .es porsonnpr ij; iiid do \'\h'\(\w n Cap (les navi;, (IsJoupalmiiiiiic ;nnciU plus spik c, encore n'oit- )lt.II fiiiildt'P'i»' 'ôlcndcnl dipii. juc. On dll ([Il le (lo Frnnw , jinqn'h cent \\f\m m drrît du ii|iic du Ciipriconn'. Nomh lu icltoiivrtriu's ii l.i 'août, h peu près diins li'« iTK^mrs pnnipc» Jiis- iiprî'S de lu huio des Cliiciis- Marin», ii In vcllo- llollunde, par environ i» deijrt's imi udc. C'est «Miiorc h la môme espèce qu'uppur- cnt les ultmtros du por( Jackson etdii eiip llorn, nous viines dans ces mers depuis novemlirc 'en ff^rier. oir des albalroi jpsdillVTcncesiin'ils noiisonloiïerlessen'diiisent tt vrai- nous n ^^Jf"'^'* T'° """' «lions Indiquer pour cluiquc de l'espèce chli' *»f|W" ' 1 Drésli. Ordimi: ll^r^os et couvertures des ailes d'un brun snie; enlièmc dei^ri' ytÊÊ^ blanc; c'est probablement citic variéli^ qt:i lu'on s'tM^ve en •jHf' de type pour l'espèce Di^malea npaUicen. lièmc nu cimiiiiii ijw^"" grisdtro ; cette couleur s'étend sur les ailes >n vîmes le plut les couvertures des ailes : le reste ngcnl avec lu vil' dt^Kmémes ailes est noir en dessus. Il existe de :iit plus on moiii' M|iB variétés h cet égard dans le blunc , qiu s'étend es parages de [u plMHb moins loin. es plus aiistMli'i 4*jilles brunes, ventre et dos blancs. Cet individu I et celui de Ho: eit principalement distingué pur une raie noire sur es ou des pcrpi't Itelrémilé do la queue, qu'il porte en éventail r les flots de il [viguteurs, en vo irent qu'ils soiil; spérance. Le w nous approchai! ranchi tout d'un t| ison de rAmérif. i ces oiseaux qui" nmnicnt; et lors^ i irers desbrouiltej eu dans le voisit. nombre augnsi ande dimension. il seroil assez lui ouleur du pU"i«i tas à l'infini dawj saisons, comi' i nous nous co^ liés les espccesii s; et nous réiini^ ne n'en coiislil» ( Diomcdea < ^squelsonn'aew^ lêce que nouscj vîmes la premiij •Espérance, compagna,enai" lire est-ce une espèce dilIV-rentc. Il liahiloit les précédents îi quelque distance de la baie liiens-Marins. !*ar .10 degrés de latitudo nord , en nllant des tnnes aux Iles Sandwich , nous vîmes im ^os beaucoup plus petit que les précédents , fiarqiié comme eux de taches d'un gris blanc, ^ractèrc constant pour tous les individus, c'est Ir le dessous des ailes blanc jusqu'à la pointe tt noire. ; antres espèces bien distinctes sont : l'albalros je la Chine, qui , ù cause de sa couleur et de ^ilc taille, peut être pris, en le voyant voler, m grand pétrel ; le fuligineux, qui , pour peu lapproche des vaisseaux, sera distingué toti- |du pétrel géant, par sa teinte brune plus foncée, ec blanc, et surtout par le demi-cercle de la couleur qu'il a autour des yeux ('). Nous en procurâmes deux individus dans le grand ^, ppr des latitudes bien opposées , d'abord en des Mariannes aux Iles Sandwich, par le -sixième parallèle nord, puis par le cin let oiseau a le corps d'un Rrls ccnrîré. In l(»le, les Il le hnut (le la queue ilc couleur tiriinc; un ficnii- Iblanc, autour de VœW, prend la larpeur de la pau- I lii mandibule inférieure offre une ligne memhra- Id'un blanc bleu. Contre l'urdlnaire, les paltcs ont |euremeut des rudiments d'ongles. L'envergure ^Ix pieds deus pouces. qunntc-luiliièmc sud , h qnatro cent» lieues du cap llorn. Vient ensiiile le rhiororhynquc, que l'on recon- noit de loin, |»arte qu'il est plus petit que le dio- uii'iUa f.vuUtns, et -pic, tout blanc dessus le corps, les couverture» de sesniles sont toujours ludre». Ce signe ne varie jamais; il est plus snillnnt et pour lo moins aussi positif que celui (|u'un a tiré de la cou- leur du bec. Cet oiseau n'approclie jamais beniiciuip le» na- vires, coninic If» autres espèci-s. Nous l'avons vu près do lii Terie-de-l'"eu, par :;> degrés de latitude, dans la Imie française aux lies Mnlouines, et enfin, longeant la côte nrientule d'Amérique, s'avancer jus- que sous le tropique. F.es [lélnls infiniment plus nombreux en espèces que le genre précédent, sont aussi beaucoup plus dilliiilcs il déterminer. Os oiseaux sont les compa- gnons insépnrub es des marins pendant leur longue navigation. On les trouve, comme nous l'avons dit, dans toutes les mers et d'un pAle h l'aulrc. Tour- noyant sans cesse autour des vaisseaux , ils ne Im abandonnent que quand lo vent cesse do les pous- ser, et cela par un instinct dont nous parlerons après avoir fait mention des caractères physiques de quel- ques uns d'entre eux. Nous avons vu le plus commim et le mieux connu de tous, le damier, fré(|ncnler en mémo temps, dans le mois de février, les parages bru- meux des Iles IMalouines, par le cinquante-unième parallèle, et le beau ciel du Brésil , oi'i nous le rc- IrouvAmcs encore en septembre. Ainsi, s'nrrêtanlen latitmJc vers les limites de la zone tempérée, il par- court en longitude l'espace qui sépare l'Afrique du NouveiNi-Monde et de la Nouvelle-Hollande. Ces oiseaux sont donc bien éloignés d'être relégués sous le quarantième degré de latitude australe, comme l'a dit Linné, sur le rapport des voyageurs; et nous-méme , à cet égord, nous ne faisons qu'avancer un fait, sans vouloir en inférer qu'ils ne poussent pas leurs coiines plus loin que d les parages où nous les avons vus. Dans certaines parties de l'his- toire naturelle, l'époque n'est point encore arrivée où, aidé d'un nombre sidfisant d'observations pré- cises, on pourra tirer des conclusions générales et invariables. Il faut ajouter aux habitudes connues de ces oi- seaux celle de ne pouvoir plus s'envoler lorsqu'on les pose sur une surface plane, le pont d'un navire, par exemple. Cependant leurs ailes ne sont pas trèg longues ni leurs jambes très courtes. Après les damiers , le groupe qu'on rencontre le plus fréquemment est celui des très petits pétrels, dont on possède quelques espèces dans les col ac- tions. Mais il s'en faut beaucoup que toute* soient connuest 48 HISTOIRE NATURELLE il: I '! \M Il ne nous reste rien à dire de l'oiseau des tem- pêtes (procellaria pelagica) , le satanicle des ma- telots, qui se montre depuis les mers du Nord jus- que vers le pôle Sud , sinon qu'on est liien revenu de l'opinion où l'on éloit que sa présence annonce la tempête. . Nous nous bornerons à indiquer quelques espèces diiïérenles, que les navigateurs confondent souvent, h cause de leur taille, avec celle-ci. Ainsi sous l'c- qualeur atlantique, par 25 degrés de longitude ouest, en octobre, nous vîmes pendant plusieurs jours de petits pétrels noirs, ù croupion blanc, ayant sur chaque aile une large ligne longitudinale d'un noir plus foncé. Avant d'entrer au cap de Bonne-Espérance dans le mois de mars, des milliers de ces petits palmi- pèdes, noirs, tachés de gris en dessus, se tcnoient constamment dans notre sillage. Sous la ligne équinoxiale, dans le grand Océan, par environ tâU degrés de longitude <> l'ouest de Paris, nous fûmes suivis par une espèce noire h ven- tw blanc, à queue fourchue, qui voloit avec beau- coup de rapidité. Enfin , après notre départ du port Jackson , nous dirigeant vers l'extrémité sud de l'Amérique , nous en vîmes beaucoup de noirs à ventre blanc , mais dont la queue étoit carrée. Passant des plus petits de ces oiseaux aux plus grands de la même famille, qui sont entre eux pour les dimensions , ce qu'un moineau est à une oie , nous dirons que le pétrel géant habite depuis le cap Horn et au-delà, jusqu'à celui de Vonne-Espérance, et que ces limites en latitude paroissent être celles de la zone tempérée, hors de laquelle on l'aperçoit très rarement. Nous l'avons rencontré aux Maloui- nes, où même quelquefois il fit partie des mauvais aliments qui composoient notre nourriture. Nous tenons du capitaine américain Orne , qui s'occupoit alors de la pèche des phoques dans ces parages, qu'au printemps ces pétrels venant en grandes trou- pes pondre sur la grève, son équipage se nourrissoit en partie de leurs œufs dont il pouvoit charger des canots. D'après ccqu'a écrit Delano , autre capitaine américain, il sembleroit que ces oiseaux sont sus- ceptibles de mettre beaucoup d'ordre dans l'arran- gement général de leurs œufs, et que, vivant à cette époque comme en république, ils exercent tour à tour une surveillance toute particulière dans l'espèce d'établissement temporaire qu'ils forment. Le capi- taine Orne, qui connoit parfaitement les Malouines pour les avoir fréquentées plusieurs fois , ne nous ayant point parlé de cette particularité, nous n'y accorderonsqueledegréde croyance dû à un fait qui parultextraordinaire et qu'on n'a point vu soi-même. A la mer, le pétrel géant peut être pris pour l'al- batros gris dont il a la taille; toutefois, pour peu qu'il soit proche on le distingue facilement à la priv tubérance très saillante que forment sur son becln drux rouleaux de ses narines, protubérance qui, chez l'albatros, est à peine apparente. Les caractères dont nous allons nous servir pot les espèces ou les variétés suivantes que nous avot ù fiiire connoitre, ne sont point assez exacts pouréln donnés comme sûrs, puisque nous n'avons puarù h notre disposition les individus : c'est donc seul* ment d'après un examen attentif et souvent nipé: auquel nous nous livrions lorsqu'ils passoienteln passoient à loucher notre bâtiment , que nous m. hasardons à les décrire ; ce qui est bien insufll» sans doute. Mais si l'on réfléchit qu'il n'y a quel< albiitrosct lespétrelsqui soient ainsi dans l'habiiii: d'accompagner les vaisseaux, il paroîtra aisé ai navigateurs d'appliquer aux unsetaux autres cef nous allons en dire, et dereconnoitre les traits d nalogie qui exisleroient entre les espèces qui s'oHi ront à leurs regards et celles que nous avons m dans tel ou tel parage. Au reste, ce moyen , mis protique i>ar des observateurs attentifs, est peiitf le seul à l'aide duquel on pourra éclairer l'hisK de ces oiseaux : car comme ils n'entourent jamais vaisseaux que quand la mer est agitée, il esta et pour ain eut croire se(j '«'oignent moin emandent une est indubitab aux albatros s avons jamais . et nous n'avt des débris de ce mollusques, q un seul suffiroi s animaux. No de bipi 10 ses, clc , ils ne hoient avec avi( s de même de trouvions touj< icule. le circonsiance de longues navij l^s presque la né n. DES OISEAUX. 49 \ent à ta pro- iir son bec 1b bérance qui, lis servir poi ue nous avoi xacts pourclu avons puavft isl donc seé souvent ri'pt passoienlctt! que nous no. bien insulTisi! 'il n'y a quel- dans rhabilu; iroUra aisé m iix autres cei( re les traits i pèces qui s'oli 10US avons vi ! moyen , mis tifs, est peiUi: jclairer l'iiistc ourent jamaii ;ilée, il eslafi DUS faisions f sse aller les et nce des liom •ôlé,laplupati rochers inacct rera encore lo: pendant la pf. nous vîmes: ne lunule blar et l'ile de ït» ui parut en ri(i| :ouleuréloiti«| baie des Clito ent de tout w un ventre lie dos. la ccompagnadej 0, et de là au il et au delà dm iroitde^lagt' baie des Chii , renconiri*] eaux qui siiiv lou de certains îup d'aclivilï; I en dessous, environs de lui a la forme"! 1 des damieM, M couleur est grisâtre. C'est pro- lement cetoiseau que le capitaine Cook compare si aa procellaria capensis, sans qu'il soitcepen- t de la même espèce. a en voit d'à peu près semblables 'près des louines, avec celte différence que l'extrémité leurs ailes est marquée en dessus d'une tache e et blanche. Il ressemble beaucoup au pétrel mbe. l'est aux approches de cette même ile Campbell nous vimes, pendant plusieurs-jours, de grands Is dont le corpsétoit blanc, le dessus des ailes, s dans sa largeur, le bout de la queue , noirs ; essous les ailes étoicnt noires avec une bande tudinale blanche. e variété de ces oiseaux , au lieu d'avoir la tête he comme les précédents, l'avoit toute noire. après avoir laissé ce rocher, nous vimes rù- uiour de nous un pétrel tout-à-fait différent , fonr^e et le vol, de ceuxque nous avions vus fà ce jour. Il est fort gros, d'un noir très foncé, uelqucs taches blanches à l'extrémité de l'aile, ol peu agile ; ce qui tenoit probablement à ce ailes n'avoient pas le développement decel- grands voiliers. s les fois que les navigateurs verront leurs raifiiéaux entourés et suivis assez long-lemps par iseaux de mer planant sans cesse , ils pourront assurés que ce sont des pétrels. Les grandes es peuvent quelquefois être confondues avec les os; mais, comme nous l'avons dit , on pourra, es approchent assez , les distinguer à lu pro- ence de leurs narines. s oiseaux doivent être considérés comme cs- iellement pélagiens; ils fréquentent toutes les , et pour ainsi dire dans toutes les saisons. eut croire sculementque,danscellcdcsamours, *éloignentmoinsdes rochers, où sont leurs petits iemandent une nourriture continue. est indubitable que des poissons servent de aux albatros et aux pétrels : cependant nous savons jamais vus poursuivre les poissons vo- , et nous n'avons point trouvé dans leur esto- |dcs débris de ces animaux , pas plus que de cer- mollusqucs, qui parfois couvrent les mers, et un seul sulliroit pour rassasier tout un jour uu s animaux. Nous avions beau être entourés de iscs, de biphores, de physales, de velel- clc , ils ne s'en nourrissoient point et rc- ihoient avec avidité d'autres aliments. Il n'en s de môme des sèches et des cal'- ' dont trouvions toujours des fragments dans leur icule. e circonstance qui n'a pu nous échapper pen- de longues navigations , c'est l'habitude, nous |ns presque la nécessité de fréquenter les mers n. agitées: la tempête môme ne les efTraie pas; et lors du coup de vent, mémorable pour nous, que nous reçûmes dans le détroit le Maire, nous voyions des pétrels entourer le cadavre d'une baleine, voler contre le vent, et se jouer entre les montagnes mobi- les d'une mer en fureur. Le calme, au contraire , aplanit-il la surface de l'Océan, ils fuient vers d'autres régions ponr rcpa- roître avec les vents. Ceci tient , on ne peut en dou- ter, à ce que l'agitation des ilôts ramène ù leur sur- face une plus grande quantité des animaux marins qui servent ù la pAturc de ces oiseaux. C'est par la même raison qu'ils se tiennent dans le tourl)iilon que forme le sillage du vaisseau , que la mer soit grosse ou belle. Cette cause nous fut démontrée de la manière la plus évidente en abordant au cnp de Bonne-Espérance. Nous étions accompagnés par une grande quantité de petits pétrels de la grandeur de ceux qu'on nomme ordinairement a/cyon.<;, qui n'oc- cupoient en volant à fleur d'eau qu'une ligne exac- tement de la largeur de notre sillage. Partout ailleurs on n'en voyoit point. Nousfimesbien attention qu'on ne jetoit rien de la corvette; et cependant nous les voyions à chaque instant lancer des coups de bec comme pour attraper quelque chose que nous ne pouvions distinguer. La durée, la rapidité, la force et le mode même du vol de ces oiseaux , en général , ont toujours été pour nous un sujet d'étonnement et d'étude. Leur agilité ù s'abattre sur leur proie, comme un harpon qu'on lance, à l'enlever avec le bec, leur prestesse à frapper du pied le dos des vagues écumantcs, ou bien h parcourir leurs longs sillons mobiles, éloient quelquefois le seul spectacle que pendant des mois entiers pouvoient nous offrir les solitudes de l'O- céan. Encore un des caractères propres à ces palmipè- des , c'est que leur vol s'effectue presque toujours en planant. S'ils battent quelquefois des ailes, c'est pour s'élever avec plus de rapidité ; mais ces cas sont r.ires. Ce mécanisme peut s'étudier principalement sur les albatros , comme étant plus gros et appro- chant davantage les navires. Nous nous sommes as- surés, et nous avons fait observer ù diverses person- nes de l'état-major de l'Uranie, que leurs ailes étendues, et formant en dessous une concavité n'offroient point de vibrations apparentes, quelles que fussent les positions que prissent ces oiseaux , soit qu'effleurant la surface de l'onde ils soumissent leur vol à ses ondulations, soit que s'élevant ils dé- crivissent de grandes courbes autour du vaisseau. Les oiseaux de proie terrestres, qui planonllicau- coup, ont coutume de s'abaisser quant ils tiennent celte allure. Lcsalbatros elles pétrels, au contraire, s'élèvent avec facilité , tournent bru.squement sur eux-mêmes ù l'aide de leiu- queue, et vont contre 50 HISTOIRE NATURELLE le venl le plus fort, snns i]iio leur ninnlic en pa- roisse ralcnlie , cl sans imprimer à leurs ailes le moindre bultcmcnt sensible. Ce|)cn(lant il funt bien ailmcllre une action , une impulsion quelconque sur le iluiilc qui les soulicnt, qu'on ne peut apercevoir, il est vrai, parce qu'elle lie s'opère probablement qu'à l'cxln^uiité de très longs leviers, mais qui n'en existe pas moins ; car autrement on ne poiirroit pas concevoir comment la progression de l'animal pourroit avoir lieu. Quelques uns de ces oiseaux grands vo'lic^s ont des ailes si dcmesui émeut longues, qu'après s'être abattus sur les eaux, ils les liennent étendues un instant. Lorsqu'elles sont serrées, elles niiisi'ut à l'élégance des formes par le renlloment ([u'clles pro- duisent vers la partie postérieure du corps. Mais c'est dans le vol que ces oiseaux déploient avocavan- tage leurs agréments naturels : ils sont doués , poiu' l'exécuter, d'une force prodigieuse. Par 5!) degrés de latitude sud, où il n'y a presque pas de nuit quand le soleil est sous le tropique du Capricorne, nous avons vu les mômes pétrels voler sans interruption plusieurs jours de suite. Les pétrels n'ont pas l'Iiabitnde do plonger pour atteindre leur proie; ils se reposent d'abord à la surface de la mer; et si l'animal qu'ils guettent se tient h une certaine profondeur, ils s'efforcent de le saisir en enfonçant sous l'eau une partie de leur corps. Il doit résulter de tout ce que nous venons de dire que la présence seule de ces oiseaux n'est point un signe assuré de l'approcbedes terres. Apres cette nombreuse famille viennent les frég.i- tes, oiseaux bons voiliers, mais qui ne méritent pas le nom de pélagiens, d'aprôs le sens que nous avons attaché h cette dénomination, fondée sur des habi- tudes parliculicres. En effet, les frégates s'éloignent peu des côtes; deux fois seulement nous eu avons vu quatre très au large ; et comme c'éloit dans des parages peu connus , nous soiipçonntimes qu'il exis- toit quelques rochers aux environs. Ce genn; est très circonscrit; les espèces que nous avons vues nous ont toutes paru se rapprocher inlinimenl de la plus ordinaire, le pilccamis aquiln, même celles que les habitanis des Carolines apportent en cadean au gouverneur des !\lariainies('). Partout les frégates font rme grande consommation de nourrittne : à Rio de Janeiro, où elles viennent jusque devant le palais du roi chercher leur pûture parmi les immon- dices de la rade, nous avons vu un de ces oiseaux (') Ces oise.mx . donnés par un ppuple doux et simple, ètolent apprlvoifé» et nourris nvcc du poisson. Il y en a des individus au Muséum. I.n couleur Tauve qui recou- vre leurs ailes tient à leur jpun«Age, ce qu'indiquent encore mieux des traces de duvet. qu'on avoit tué, rejeter de son estomac, en cxpj. rant, plus de deux livres de poisson. Klles se tiennent le plus souvent dans les régioni élevées, planent ou buttent des ailes d'une manièfî qui leur donne un air disloqué. Lorsqu'une proie» laisse apercevoir, elles descendent en tournoyani, fondent dessus, et, sans toucher ft l'eau , l'enlèveiit avec leur long bec. Nous avons lu dans des relations des voyageun et souvent entendu dire à des marins, que plusieii fois ils avoient vu très au large des frégates en irt grand nombre. La chose est possible; ccpendani seroil convenable de s'assurer si c'étoit bien répjlf ment cet oiseau tout noir, ou noir avec le venir blanc, à longue ipieue fourchue, au cou allongé av ou sans le jabot rouge, volant fort haut, et n'af prochant prescjue jamais les vaisseaux. Pour nois nous ne l'avons vu qu'aux approches de l'iledel'l cension , dans la mer Atlantique ; à Rio de Jancir près de l'ile Rose, que nous avons découverte di: le grand Océan; h Timor et dans quelques aulp lieux , toujours près des terres. Les autres oiseaux de mer, dont nous avoni parler, non seulement "'«"oignent el diflèrent des' pèes précédentes par les formes, mais cncorcf les mœurs. Leur énergie dans le vol est moins pt saute : ils sont dans la nécessité de se reposer sr vent, soit sur les eaux, soit à terre. En général, s'éloignent peu, et en grandes troupes, des fe qu'ils ont choisis pour demeure ; ils plongent oui battent brusquement sur leur proie. Nous mettrons les fous au premier rang. Quoii]i) en trouve rarement au milieu de l'Océan, ils» au moins aussi répandus 5 la surface du globcç , les pétrels; avec cette difTérence que leurs «p^l ne paroissent pas régulièrement limitées à cerii parallèles. La plus commune, celle qui est te blanche avec le dessus des ailes noir (pelecanmû sonus), ha'u.ie les côtes de France et d'AngIfiff on la retrouve au cap de Ronne-Espéranco, où: navigateurs lui donnent le nom de manche <'t lours, comme les Portugais celui de mangai Indo. Le célèbre marin et hydrographe d'A[ii(f dique même la présence de ces oiseaux coninif des signes certains de l'approche de cette parlii l'Afrique. Nous en vîmes de semblables à l'île de Fn non loin des côles de la Nouvelle- Hollande, ci lant îi la baie des Chiens-Marins; ils nous ani cèrent Timor, placé sons une latitude brûlanK les îles Howe, qiu précèdent le port Jackson éloient en grand nombre devant Amboine,aiii riannes, autour de l'île Rose; enfin, sinousvoii citer les lieux qu'ils fréquentent, il faudrct p énumérer toutes les terres que nous av(/nsri ou seulement aperçues. Cette es ut ou en loin. " en es ient a Vf r. Il n'( us cali'i inc, quel lent recû Jiivier, non NiPient à ce M|ilio-Janei ■••f-la surfac Ci^cenluinef Ml en se I *» corps in( ^55^"' Ju car, ret que sur 'S comme ind irolj lieux, I ■• piiiércnt sa ^f/'W» oiseaux. 1l***<ï"es uns l^'^ration gé dans la ra ■mes d'un 'sontsuscepi dangereuse i^îrons, ils s "■cadre aprè [ous ne pouv «ua M. Béra ies,aoGua la couleur ro lairemcnt la ''"nois, pour friand, s'en en se conten 'omber /es ment nous af le nous en ra signe le plm mer seroil de '• Nom nous e •■es oiseaux q Is'abattreà la parlons ne s ^ent à cette / en sommes a '«Mcrtaigéme ''"«J'foeque :r r % iiac, en cxpi- sns les rt'gion! d'une manièt! qu'une proies Bn lournoyani, eau, renlcvem (les voyageur! s,qiicplu8ieii frégates en irf le; ccpcndanl Hoil bien rWlt r avcclc venir iconaUongcav ri haut , et n'î, aux. Pour no» es de Vile de l'A 5 Rio de Jancir s découverle di! 5 quelques a«lr ont nous avow et diffèrent des' I, mais encore [ irol est moins pt de se reposer si rre. En général, troupes des lia ils plongent oui lie. icrrang.Quoiqi ,e l'Océan, il^^ irface du globe; î que leurs espf limitées à ceri! 1 [celle qui est ik onipelecamà ce et d'AngleW Espérance, où: de manche rt ni de manga c graphe d'Apii* oiseaux coniwj ic de cette rarii! [•s à l'île de ï"i l\le-Hollandc,fi 18 ; ils nous .* Jaliiude brûlantil [le port Jaclison |t Amboine,aiiî ifin, sinousvoiil It.llfaudroitpi nousavdnsw Cette espèce, par le noir qui couvre ses ailes en [it ou en partie, est tri'îs facile h distinguer, môme loin. Il en est d'autres dont les couleurs incortainos ient avec l'âïe : nous nous bornerons h les indi- r. Il n'en est pas de même du fou bouhic {pcle- U8 tah'us). Sa taille moyenne, sa couleur toute ne, quelquefois avec le ventre blanc, le font ai- ent reconnoiire. Dans les mois do décembre et ier, nous en vîmes beaucoup au Brésil ; ils ha- lient à celte époque les nombreuses petites îles io-Janeiro; et chaque jour, lorsque la brise agi- ia surface de la mer, nous les voyions accourir centaines à l'entrée de la baie, plonger de très , en se laissant tomber les ailes pliées, comme lorps Inerte. Dans cet exercice, qu'ils renou- nt jiiiiqu'à ce que leur énorme estomac soit Kli de poisson, ils demeurent de six à huit se- s sous l'eau. Il paroît nécessaire, pour que leur réussisse, que les ondes soient un peu trou- H car, retirés pendant le calme , ils ne se mon- que sur les dix heures, lorsque les vents ré- '8 commencent à souiller, nd trois ans après nous revînmes dans les lieux, les mois de juillet, aoitl et septembre ■f pièlèrcnt sans que nous vissions presque aucun d*'|M oiseaux. Ils avoient changé de demeures; ues uns seulement, qui n'avolent pas suivi Igration générale, se faisoient voir de temps à dans la rade, irmés d'un bec très fort et dentelé en scie, les sont susceptibles de faire des blessures d'autant dangereuses, qu'on a remarqué que, comme lérons, ils s'élancent à la ligure lorsqu'on veut rendre après les avoir abattus, lous ne pouvons que faire mention d'une espèce tua M. Bérard en allant dans les pros des Ca- es, de Guam à Tinian. Elle ëtoit remarquable a couleur rose des membranes qui recouvrent airemcnt la tôle et le haut de la gorge. Les linois, pour qui la chair de ces oiseaux est un friand, s'en régaloient avec un empressement en se contentant de les présenter au feu pour tomber les plumes, que noire compagnon put ment nous apprendre sur cette espèce nouvelle le nous en rapportons. signe le plus certain pour reconnoUrc les fous mer seroit de les voir plonger et disparoitre sous . Nous nous exprimons ainsi, parce qu'il existe res oiseaux qui semblent plonger et qui ne font s'abattre i la surface. Mais comme ceux dont parlons ne sont pas dans l'usage de recourir ent i celte immersion , et que même nous ne en sommes aperçut qu'une seule fois , on les gueri aisément à leur cou allongé, étendu dans me ligm que le corps, k leur vol lourd , s'exé- DES OISEAUX. 5< culant moitié on battant des ailes, moitié en pla- nant. Ils tournent un petit nombre de fois autour du navire (lu'ils vont reconnoitre, en portant la této do côté cl (i'aulre, puis gagnent le large. Avocd'Apiès, IJern.inlin e à brins rouges, beaucoup plus gros et plus rare, dont le bec est assez ordinairement rouge aussi. On trouve ce dernier à l'île de France , à c<'lle de Norfolk ; on en a vu par 25 degrés de latitude sud ; nous en avons souvent rencontré dans notre tra- versée des iles Sandwich à la Nouvelle-Hollande , surtout une fois sous l'équateur, par 150 degrés de longitude à l'ouest de Paris. Il faut beaucoup d'at- tention pour distinguer en l'air les deux plumes rou- ges de leur queue. On voit les paille-en-queue traverser l'île de France dans tous les sens. Ils se reposent sur les arbres et font leurs nids entre des rochers inacces- sibles. Nous nous plaisions souvent à les voir, dans les profondeurs des cascades qu'offre celte île, tour- noyer en faisant entendre leur voix criarde; la blancheur de leur plumage contrastoit admirable- ment bien avec la teinte noirâtre des rochers vol- caniques. Le même spectacle nous a été offert sur l'île Bourbon, surtout auprès de la ville de Saint- Paul. Les jeunes, encore dans le nid, ramassés en boule et couverts d'un duvet d'une éclatante blan- cheur, ressemblent parfaitement à des houppes à poudrer en duvet de cygne. Ces oiseaux ont une manière de voler qui leur est particulière. Ils semblent par leur tremblement être épuisés de fatigue et toujours sur le point de tomber. Quelquefois Ils planent, mais rarement. Ils s'abattent de très haut, en s'abandonnant à l'im- pulsion de leur propre poids, et saisissent le poisson sans plonger, comme les hirondelles et les martim pécheurs. Les hirondelles marines parcourent l'Océan t petites troupes , comme les phaélons. On les recoi noit à leur vol oblique, irrégulier, en zigzng; leurs grandes ailes triangulaires , pointues , et i peu de saillie de leur tête. Plusieurs espèces joigne à cela une queue fourchue. La plupart font enir dre par intervalle des cris aigres. Ordinaireitii^ elles ne suivent ni n'entourent les vaisseaux et; font que passer. On ne peut rien présager de la présence de q» quesuns de ces oiseaux vagabonds. Il n'en estj de même lorsqu'ils apparolssent en grand nomiir réunis aux fous, ils nous annoncèrent dans le gr: Océan l'île sablonneuse deChristmas, quoique nu en fussions assez éloignés. Dans les belles merséi]. toriales, les hirondelles voyagent quelquefoh nuit , car nous les entendions pousser des cris p çants. Les îles et les côtes désertes en recèlent desii liers qui vivent en troupes. La baie des Ghiensl rins est le lieu qui nous en offrit le plus à la I: Ces hirondelles indiquent, ainei que plusieurs très espèces aquatiques, des plages poissonneux cependant, vu leur grand nombre, elles sont ei sées à de longues abstinences, surtout lorsqi mer est orageuse, ce qui n'est point pour ei: comme pour les pétrels, un instant favorabiei pêche; elles demeurent alors entassées en ins sur le rivage. Une espèce assez rare est la petite hirooi toute blanche, dont les plumes sont soyeuseseï ' tinées comme celles des paille-en-queue. Sparri l'a figurée. Elle habile le cap de Bonne-Espéw les environs de l'ile Christmas et les MariaD» nous l'avons fréquemment observée à Guamil pêche sur le rivage et va se reposer sur les mais les pieds palmés de cet oiseau sont si coir qu'il a beaucoup de peine à s'y percher. Sa pet^ le duvet qui la recouvre sont d'un noir fonct même que le bec, dont la forme ne nous a pas absolument la même que dans les autres à délies. Il nous reste à parler des cormorans, des chois et de quelques autres palmipèdes qui,!' gnant très peu de terre, vivent dans les^ies sihles. Pour cela, nous nous placerons aux îles Maloi où, de toutes les parties de l'hémisphère am viennent se réunir des myriades de ces oia Nous y verrons les stupides cormorans couvii leurs essaims tous les rochers qui se projettciil la mer. Nous les abattions à coups de fusil leur lançant des pierres, sans que notre préi ni le bruit, ni la vue de leurs compagnons I( se déball ir avec pli is, disprof t un obslac r facilemc ravail pén ni forcés; 'er leur qi rface de lj ise, l'effr ample este ègne beat es espèce selon l'ilg lisons. Par s qui habi n reconni dans le n >l|Dnstammen B^'en est pas , du cap nt ne forn ble, il est on ne sai la plus 01 croissanc !<« baie des Cl i;etd'autres(] ux jaune, x que nous r de nous, a X iles Ma loi long-temps a lit de mieux ( que que les erdâlre. A m rd, puis la X. Il paroît q oppemeiitj u . Quelques ur ine du bec dei s individus, be s caroncules ne blancs, ncertitude qui une de ces oisi r quelques un sont eux qui 1 de leur fii,;nte que dans l'éloi couverts de ne lent favoriser cei îles Malouinc! de l'hémisphèn la terre, où il 3 DES OISEAUX. 53 s et les marlin! rent l'Océan p is. Od les recoi er, en zigzag; pointues , et i i espèces joignti ipart font ente 3. Ordinaireme ; vaisseaux et i présence de f s. Il n'en est( n grand nombr enl dans le gR nas, quoique Ht I belles merséi] ni quelquefois isser des cris p i recèlent desi lie des Chiensl l le plus à la I que plusieui^ ;es poissonneux e, elles sont « surtout lorsqt point pour e tant favorable! itassées en trot petite hironi ont soyeuses «i [•queue. Sparm Bonne-Espérii et les Mariaot^ rvée à Guam ' iser sur les ai !au sont si cot jcrcher. Sa pi un noir fonte ne nous a pas les autres h morans,(lesi nipèdes qui, dans ]efÂai»i aux îles Maloni émisphère aus^ es de ces oiî'' rmorans con'ii li se projeitciiij ups de fusil/ ue notre pri« compagnons H se dëbaitoicnt, fussent capables de les inviter ir avec plus de liâtc. Il est vrai que leurs petites is, disproportionnées avec leur lourde masse, I un obstacle physique ù ce qu'ils puissent s'cn- T fiicilemcnt : s'élancer dans l'air est pour eux ravail pénible qu'ils n'exécutent que lorsqu'ils nt forcés; alors on les voit étendre le cou . dé- er leur queue, battre long-temps avec effort rface de lu mer, avant de pouvoir s'élever. La ise, l'effroi, leur font rendre le poisson dont ample estomac est rempli, '('gne beaucoup d'incertitude relativement aux dltlfses espèces de ces oiseaux, dont le plumage ihlili selon l'Age, le sexe, les localités, et peut-être Ilèpisons. Par exemple, parmi les innombrables bÉÉlles qui habitent le cap de lionne-Espérance, on (fiÉ^èn reconnoîlrc une espèce unique et très dis- tiàill dans le carbo crislatux, dont la couleur pa- rÉlÉ|>nslamment demeurée brune. 'en est pas ainsi de celles de lu baie des Chiens- , du cap Ilorn et des Malouines, qui nous nt ne former qu'une seule et même espèce, ble, il est vrai, par la multiplicité des nuan- l'on ne sait pus au juste quelle est celle qui luiéVlu plus ordinaire, et qu'elle conserve après toulen croissance. Voici ce que nous avons observé. La baie des Chiens-Marins a des cormorans tout i; etd'autresqui ont le ventre blanc avec le tour ux jaune. X que nous avons vus au cap Horn tournoyer ir de nous, avoient de même le ventre blcinc. IX lies Malouines, où notre séjour, prolongé long-temps après l'époque des couvées, nous it de mieux observer ces oiseaux , nous avons que que les jeunes, moins gros, sont d'un erdâtre. A mesure qu'ils grandissent, leur cou ird, puis la poitrine, deviennent d'un blanc X. Il paroit que, lorsqu'ils ont atteint tout leur oppemeiitj un des sexes conserve le jabot . Quelques uns portent autour des yeux et à ine du bec des caroncules jaunâtres. s individus, beaucoup plus grands et plus gros s caroncules plus développées , le cou et la ine blancs. ncertitude qui existe sur la couleur la plus une de ces oiseaux nous a empêchés d'en faire r quelques uns. sont eux qui le plus ordinairement blanchis- de leur fiimte les rochers qu'ils habitent , au que dans l'éloignement on pourroit les sup- cou verts de neige, surtout quand les localités ent favoriser celte illusion, îles Malouines sont, sans aucun doule. Ten- de l'hémisphère austral , et par conséquent de la terre, où il y a le plus de manchots (apte- e« dtmerga). Pernetty a déjà parlé de ces sin- guliers amphibies. Mais comme ils furent pour nous de la plus haute importance, puisqu'ils contribuè- rent h nous nourrir, et que nous fûmes obligés de les chasser souvent et d'étudier leurs ruses pour nous en emparer, ce que nous avons h en diie pourru ajouter h ce qu'on sait déjà de leurs mœurs. Les oiseaux nageurs ont ordinairement une por- tion du corps hors de l'eau ; il n'en est pas de même des manchots, qui ne laissent puroitre que lu tête. Cette allure est analogue ù leur conformation : ne pouvant voler pour atteindre leur proie, et con- traints de l;i poursuivre à la nage, il fulloit que la nature leur donnUit la faculté de se maintenir sous l'eau parleur propre poids, afin qu'ils pussent dans r< ccasion consacrer toute leur force à l'action de nager. Aussi s'en acquittent-ils avec une activité qui égale et surpasse même celle de certains poissons. Ils chassent encore en sautant h la manière des bo- nites, et les imitent en cela, au point qu'en dehors des Malouines nous les prîmes d'abord pour une troupe de ces scombres. Cetoiseau poisson, qu'on nous passe ce terme, ha- bile exclusivement les petites îles qui se trouvent enclavées dans les Malouines. L'instinct l'a déter- miné ù prendre cette précaution, atin que lui et sa progéniture ne devinssent pas la proie des chiens antarctiques qui se trouvent sur la Grande Terre. Pour faire connoitre la nature de ces petits îlots , nous choisirons un de ceux qu'on voit dans la baie Françoise, et que fort ù tort on a nommée He aux Pingouins ('). Il peut avoir quatre milles de tour environ. Dans toute sa circonférence, et sur le bord de la mer seu- lement, règne un cordon d'une belle verdure som- bre que de loin on prendroit pour des arbres; ce n'est qu'en arrivant dessus qu'on reconnoît qu'elle est produite par de grands dactylis à larges feuilles. Ces plantes, agglomérées en faisceaux par le bas, s'élèvent sur des tertres et croissent jusque sur le bord de la mer. Chaque année leurs nombreuses feuilles se pourrissent en tombant, et forment de nouvel les couches de détritus qui exhaussent le con- tour de l'ile. Les manchots ont pris ces touffes d'herbes pour demeure pendant six mois de l'année, l'été et l'au- tomne, c'est-à-dire jusqu'à ce que leurs petits soient en état d'aller à la mer. Ils s'y sont tracé des sen- tiers en tous sens, dans lesquels les hommes mêmes peuvent circuler librement, en écartant le haut des feuilles avec la main. Leurs demeures sont des trous en forme de four, de deux à trois pieds de (') C'est He aux manchots que l'on devroit dire, les pingouins ne se trouvant pas dans ihémlsphére Sud. Il est vrai que le nom de pingouins fut donné d'abord aux manchots par les Hollandois. 64 HISTOIRE NATURELT.E profondeur, dont l'entrée est assez large et très bossu. Il fiiiit toute In force du bec de cet oi^^enii pour pouvoir creuser dnns tle»^ racines .lussi tenaces. Quelques uns sont tapissés d'Iirrbcs sëciies. C'est lu qu'ils déposent leurs opiifs d'un jnunc suie et gros comme ceux du dinde. Ils ne doivent être qu'au nombre de deux ou trois , autant qu'on peut en J '- ger pnr les jeunes qu'on rencontroit autour du mûlc ou de la femelle. De grand matin et le soir tous les mnncliots sor- tent des trous et vor'Ji In mer pécher. Ceux qui ont l'estomac plein demeurent encore pendant quel- que temps en troupes sur le rivage où ils ont l'air de fa're assaut ù qui criera ou bruiera le plus fort ; puis tous rentrent ei demeurent pendant le jour au milieu désherbes ou dans leurs trous. Cependant on en voit quelques uns qui, moins heureux que les au- tres dans leur pêche, regagnent i'ile plus tard. Ces oiseaux prennent tant de nourriture h la fois, qu'ils sont souvent obligés d'en dégorger ; on trouve alors, dans les sentiers où ils ont passé, des fragments de sèches et de poissons. Lorsque les petits ont acquis un accroissement convenable, un beau jour, à une heure fixe peut- être , la troupe entière abandonne I'ile et gagne la haute mer. Où vont-ils? nous n'en savons rien. Le capitaine Orne, qui habile souvent ces parages pen- dant toute l'année, croit qu'ils pa.ssent l'hiver à la mer. L'émigration s'est faite, en IK2(», du 20 au 2S avril. Nous ne fûmes pas peu surpris, en allant les examiner une dernière fois, de ne trouver qu'un malheureux infirme, Ici où la veille nous eussions pu les compter par milliers. A cette époque il n'y eut que notre curiosité de trompée; mais si pareille clioseavoiteu lieu un mois auparavant, nous eussions été probablement obligés de nous passer de manger ce jour-là ; car, lorsque nous n'avions pas d'autres provisions, nous allions de suite sur cette ile, que nous considérndance, fero nepeutpluffl lia peau. DES OISEAUX. 55 procuroit \m blessds gngn»! Heurs iililiscti is résolu (l'iiLii aies. Mais, enii us renconlrim devant nous il, liâmes facilcm la manière dot chaque fois 4 rendoit h \'\\u B éloienl arnif* lence.eldfcsiii es feuilles desç ul coup sur la urdir, maisnoi [idonnoit , ils n l falloit leur ou ussenl morls. L le voyoienl surp lamentables, t .debecquipinçi oient ordinaireii [jue nous savioni it, et Certes «ne dure nëccssiirf pouvoll seule forcer à faire une guerre impiloyubie h ces mal- ux animaur.. Qiiel'iufS cocl;on» t^ue nous cou- lons et qui se nourrin-ni de leurs peaux huileu- coniracièrent un goût de sardines vraiment table. le espace de manchots, la môme que celle du ous a oiïert un canal intestinal de quatre-vingts de long, h prendre seulement de la lin del'es- qui s'étend , comme on sait, chez cet ani- usqu'à la partie inférieure de l'abdomen ; ce nne un tube digestif d'environ vingt-cinq dont le rapport avec l'oiseau , qui avoitdix- uces, est ù peu près de quinze à un. n rencontre aussi aux Mulouines, mais rare- manchot huppé et le grand manchot (apte- patagomca)i un de cette dernière espèce iigt-neuf livres. Ils s'avancent très au large; vimes deux ou trois entre l'ilc Campbell et orn. Il est vrai qu'ils ont la faculté de se sur les ilôts de glaces llottuntes qu'on trouve parages. upes d'oies qui paissent dans ces plaines , et dont Voiigainville a parlé très au long, nt d'un grand secours. Mlles ne demeurent leux. C'étoit la» danft l«i Iles de la baie l'riinçoise que le temps néces- nous les surpra galra |lbur élever leurs petits, après quoi elles émi- la chute de la m gt|bi fers d'autres parages. A ta Tm d'avril, époque Êlei ]V\ urés d'en rencoi non tomboientque 11 d'autres. Des ti rs se débarrassti (lie nous quittâmes les Malouines, on n'en presque plus dans les prairies. Elles diffèrent !C immune, non seulement par le plumage et ercules qu'elles portent aux plis de l'aile, mais par leur cri , qui n'est point retentissant ; il Iques rapports avec de petits éclats de rire. jrcmarquilmes qu'elles n'alloient à l'eau <]ue l'on les y forçoit. Ipetiies sarcelles se tiennent dans les étangs |douce, et les canurds dans toutes les anfrac- |5s de la rade. Nous ne reconnûmes que deux fcs de ces derniers : l'une , de moyenne grun- |de couleur enfumée , voloit très bien ; l'autre, |ltrairc, très grosse, a reçu , à cause de la pe- fcde ses ailes, qui ne lui permet pas de s'élever l'air, le nom de canard aux ailes courtes. Bxtrcme d(Tiiincc les souslrayoit souvent îi nos I ; mais la nécessité nous apprit bientôt qu'en les int à terre avec un canot ils ne pouvoient nous per. |ious falloit bien imaginer diverses ruses afin re des vivres, comme disent les marins, pour vingt personnes privées de toute autre espèce irriture. Mais les navigateurs qui fréquenteront [terre pour se reposer et se procurer du gibier andance, feront bien de négliger ces canards ne peut plumer, et auxquels on est forcé d'en- lla peau. Des légions d? goëlands, d'alouettes de mer, d'huU triers revélus de noir et de blanc ou tout noirs, se joignoienl aux espèces (|ue nous venons de citer, parmi lesquelles il ne faut pas omettre le stercoraire cataracte . qui est la poule du port Egmont des navi- gateurs anglois. Il sera facile de le reconnoître à la large bande transversale blanche qu'il a en dessous des ailes , et qui contraste avec la couleur brune de son corps. L'hémisphère austral nous a montre dans plusieurs lieux les espèces communes de mauves et de goé- lands , comme au cap de Donne-Ëspéranco , à la IXonvelle-Hollande, à la baie des Chiens-Marins, aux îles Malouines, h Monte-Video et au Brésil, qui est la latitude la plus élevée par laquelle nous en ayons vu. A RiodeJaneiro, onen fuit la cliassedans la rade, parce que leur chair y est autant estimée qu'on la dédaigne chez nous. Quoique sans aucune ressource dans les solitudes des Malouines, d'où nous ne pré vo\ ions pas sitôt sortir, nous n'abandonnâmes jamais l'étude de la nature; nous y trouvions une distraction puissante contre les inévitables et secrètes réflexions sur notre position, que l'i.iver qui s'approchoit alloit rendre plus terrible. C'est dans nos chasses, en épiant les animaux, que nous surprenions quelquefois ces sin- gularités de mœurs, ces habitudes sociales propres h chaque tribu, qui disparoissent et font place h l'ef- froi lorsque l'homme se montre à découvert. Il résulte de ce que nous venons de dire des oi- seaux de mer, relativement à l'utilité dont ils peu- vent être pour la navigation, qu'il u'y en a qu'un très petit nombre qui soit susceptible d'annoncer avec quelque précision et dans de certaines circonstances le voisinage des terres ; qu'on ne doit tirer aucune induction semblable de l'apparition de quelques es- pèces qui errent sur l'Océan pour y c erciicr leur nourriture En indiquant les parages dans lesquels nous les avons rencontrées, nous n'avons point pré- tendu les leur fixer pour limites : celles que trop tôt on s'est empressé de vouloir leur assigner ne repo- sent pas sur un assez grand nombre d'observations pour être exactes. D'ailleurs, les saisons, les calmes ou les vents les font se rapprocher ou s'éloigner plus ou moins de certaines zones. D'un .jutre côté, nous ne pouvons nous dissimu- ler que toutes ces déterminations de genres et même d'espèces sont assez difficiles à appliquer, à la sim- ple inspection, aux oiseaux de mer, pour les marins qui, étrangers à l'histoire naturelle, se sont déjà fait une nomenclature usuelle, excessivement variable, comme nous l'avons dit, et qui laissera longtemps du vague et de l'obscurité dans cette branche de l'or- nithologie. Cependant s'il est possible de faire faire des progrès à l'histoire de ces oiseaux , on doit s'at- tendre à y voir contribuer avec succès quelqi"s uas 50 HISTOIRE NATURELLE 'I l^'' I l:' des ofliciers de l'Vranie , qui , tt^moins de nos étu- des en ce genre, y donnoient infiniment plus d'at- tention que n'ont coutume de le faire les personnes de leur profession. Nous citerons particulièrement M. liérard , que son goût pour la chasse, joint à son adresse, portoit à nous procurer tous ceux de ces animaux qui s'ofTroient h ses coups. Cet oilicier, par- courant avec la plus grande distinction sa carrière, est parti pour un second voyiigc autour du monde ; il explore en ce moment de nouvelles contrées, af- fronte de nouveaux dangers, et satisfait «jc besoin impérieux pour l'homme de mer, de sensations for- tes et sans cesse renouvelées. CHAPITRE V. MiiMoinE suu LB coNDon ('). Sarcoromphtis , cuntiir, DuM. Vultur gryphus. L. « 11 est étonnant,'sans'doulc, qu'un des plus grands oiseaux de la terre ('^) , qu'un animal qui habile des régions visitées depuis trois siècles par les Européens, soit encore si imparfaitement connu. Cependant les descriptions que l'on en trouve dans les relations des voyageurs et dans les ouvrages des naturalistes, sont remplies de contradictions et de mensonges. Les uns exagèrent la grandeur et la férocité du condor; d'au- tres le confondent avec les espèces voisines, ou pren- nent les dillércnces que présente l'oiseau , dans les diverses époques de sa vie, pour des dillércnces dia- gnostiques des deux sexes. En parlant de la forme du condor, après avoir comparé soigneusement tout ce qui a été écrit sur ce sujet, un des plus grands naturalistes du siècle, M. Cuvier, s'énonce ainsi: « Quelques auteurs lui attribuent un plumage brun, et une tète revêtue d'un duvet; d'autres, une crête charnue sur le front, et un plumage noir et blunc. 11 n'a point été encore décrit avec exactitude. » Le docteur Shuw assure que le Muséum Icverianum, a Londres, est le seul cabinet de l'Europe dans lequel il se trouve un condor. Mais des deux dessins que ce savant estimable en a donnés ( vol. I , p. ^ , et vol. II, p. ti)i le second seul rappelle un peu le grand vautour des Andes. La tête cependant y est sans caractère : elle ressemble plutôt ù celle d'un (<) Mémoire lu pnr M. de lliimboldt à l'Institut, le 13 octobre 1806, et inséré dans la partie zoologique de 8oi> . jyagc, 1. 1 , p. 26 et suiv., et pi. 8 et 9. (>) Ce que Buffon a écrit sur le condor fourmille d'er- reurs, et même de ces erreurs grossières qui étonnent; car l'Illustre naturaliste semble prendre plaisir à réunir tous les contes puérils débités sur le condor, le lœmmer- geyer, et le fameux roc des Mille et une Nuits. ) coq qu'il la tête du condor péruvien. DulTun n'apj, du tout hasardé d'en donner une gravure; celle qu l'on a ajoutée h l'édition de ses ouvrages, faiie. Deux -Ponts, estau-dosous de toute critique. » Ayant séjourné pendant dix-sept mois uansir montagnes où l'on trouve ce bel oiseau, ayanu occasion d'en voir habituellementdans IcsdiUércnt excursions que nous avons fuites, M. liompiand! moi, au-delà des limites des neiges perpétuelles, crois rendre service à la science eu publiant, et description détaillée du condor, et les dessins ij: j'en ai ébauchés sur les lieux. Je m'empresse d'i tant mieux de le faire, que, depuis mon rclout! Europe, un grand nombre de naturalistes in'i adressé des questions sur un objet dont je puis: llatter de pouvoir parler avec quelque certitude. » Le nom de condor est tiré de la langue qqtiich qui étoit la langue générale des Incas. On dcvi écrire cuntur, comme d'autres naturalistes l'onU observé avant moi ; car les Européens, par cort; tion de prononciation, changent les u cl lest ruviens en o et en d , comme les /tua en //««.On souvent le volcan de Tonguragua, au lieu de! gurahua; on dit la Cordillère des Andes, au i de celle des Anl'. Je soupçonne même que ni tire son origint oc atnluni, verbe qui , dans la gue qquichua, signifie sentir bon, répandre odeur de fruit , de viinde ou d'aulrcj alimcnls,( langue esl assez riche pour avoir trois verbes très, mucani, cuntuniet aznuni, qui cxprini; sentir en général sans déterminer la quaiili l'odeur ; sentir bon, cl sentir mauvais ('). Or. n'étant plus frappant dans le condor que l'iim: vable sagacité avec laquelle il distingue de loiiii ,^ odeur de viande, l'étyuiologiste peut biensepcfi tre de croire que cunlur et cunluni dériveiilii. même racine inconnue. Je continue cepcndanli, servir du nom de condor, pour ne pas faire de nouveaux doutes sur l'identité de l'oiseau décris, avec celui sur lequel on a énonce l(ii| choses fabuleuses. « Le condor appartient à cette famille desrj| (accipitrcs) (|ui n'ont que le bas du cou pan^ plumes tissées en manière de palaiine, faiiiill(| M. Duméril, dans son excellent Tableau de gie analytique, désigne sous le nom de plilodà de nudicoles. Le même savant sépare le coin genre vultur, et le réunit, avec le papa cl J'oi dans un nouveau genre auquel il donne lem sarcoramphus. Cette séparation me pareil 1res Les crêtes ou caroncules charnues qui cou le bec olfrent sans doute un caractère très disù Parmi les passereaux et les grimpeurs, biendeil 'de LInr iels : ai; le cond r, ni ur es l'on! Le jeun lant plu es fin c celui ( ent C( presq uHondors, ■Mlgfnoir, m •Hft époque Jttjpu par d< ou caj C'est [ements •es et n étud •il y a ( ns(coni les peri is assui Molinai Cngérdu mâle *''MiÉasale,m Ml Mriain cep« •lÉMon.ARio itrf|iI'Antitana ifluences d< r : c'est à s les plus e vautour n audace les et de sei gure. Peu le des Ande à Berchles tus, Linn. 'e que le co dernier a l'extrémité plus courte t de ce bec grisâtre, et et le cou soiB et ridée. Ce . par-là, ga s et très roi à la sommi féroces. Jgno ingénieux , (') Vocabulario del padre Diego Gonzales I (Lima, 1608), p. 33. "nn., syst. na| [Hisl.nat.ducl 11 DES OISEAUX. 57 >n. tiufîon n'a pi: ;ravure; celle qu ouvrages, failti Uc critique, ii'pl nioisuansk oiseau, ayani. Janslcsdilïtrcnk , M. Vomplaiid' es perp<5luelles, eu publiant, et et les dessins f. m'empresse di (uismon relour naturalistes ni\ jet dont je puis: lelquc ceililiidc. la langue îgm'clii } Incas. On dm aturalistes l'onU jpéens,parcoti it les u et Icsi s/mocni/iifl.Oii ua, au lieu del des Andes, aui e même que cii ;rl)equi,dansla bon, répandre luirej alimcnls.t bir trois verbes; mi. qui cxprini miner la qu* ; mauvais ('). Or ;ondor que rim\ islingue de loin )eul biensciien- aiiw dérivciiU 1 tinuc cependani ir ne pas faire ^ ililédc l'oiseau i; on a énoncé u le famille des raf bas du cou pa'» palaiine , fainiH'j enl Tableau dci nom de plilodi" sépare le coiiJ !C le papa cl l'o" il il donne le m mmeparoilirèsj •nues qui coût iraclère très disil impeurs, biendes iego GonzalesM de Linné rcpoient sur des caractères moins cs- iels : aussi l'on verra, par la description qui suit, le condor n'est ni ungriiïon, ou gypaœtos de r, ni un faucon , comme quelques savants mo- es l'ont avancé. Le jeune condor n'a pas de plumes. Son corps, ont plusieurs mois, n'est couvert t|ue d'un du- es fin ou d'un poil blanchâtre frisé qui rcssem- celui des jeunes chouettes. Ce duvet défigure ent ce jeune oiseau, que, dans cet état, il il presque plus grand que dans l'ûge adulte, ndors, à l'âge de deux ans, n'ont pas le plu- noir, mais d'un brun fauve. La femelle, jusqu'à époque , n'a pas ce collier blanc , formé au bas par des plumes plus longues que les autres, ou capuchon que les Espagnols nomment C'est pour ne pas avoir fait attention à ces [ements que l'âge amène, que beaucoup de na- les et même des habitants du Pérou , peu in- à étudier les caractères des oiseaux , annon- 'il y a deux espèces de condors , des noirs et ns(condornigro y condor pardo).Nousavons les personnes dans la ville de Quito même , is assuroient , comme le font Gmelin (i) et l'alflUiMolinaP), que la femelle du condor se dis- tingérdu mâle, non seulement par l'absence de la oêteliasale, mais aussi par le manque de collier. Il (Mrtâin cependant que la nature dément cette on. A Rio Bamba.aux environs du Chiraborazo l'Antitana , les chasseurs connoissent à fond uences de l'âge sur la forme et la couleur du r : c'est à ces chasseurs que nous devons les s les plus exactes sur ces variétés. e vautour des Andes est bien plus étonnant n audace , par l'énorme force de son bec , de les et de ses serres que par la grandeur de son gure. Peu d'années avant de parcourir la e des Andes, j'ai habité le pays de Zalzbourg; à Berchtesgadem, des laemmer-geyer (vuUur tus, Linn. ), qui étoient d'une taille tout aussi e que le condor. dernier a le bec droit, mais extrêmement cro- l'extrémité; la mandibule inférieureest de beau- plus courte que la mâchoire supérieure. Le tde ce bec énorme est blanc, le reste d'un grisâtre, et non noir comme le prétend Linné ; et le cou sont nus et couverts d'une peau dure, et ridée. Cette peau même est rougeâtre , mais I, par-là, garnie de poils bruns ou noirâtres, s et très roides. Le crâne est singulièrement i à la sommité , comme dans tous les animaux féroces. Ignorant au Pérou le système hardi , ingénieux , de Gali , et ayant perdu avec d'au- Llnn., Sygt. nat., 1788, vol. I, p. 245. |Hist. nat. daCblli, liv. 4, no 19. U très objets le crâne du condor, je ne puis dire si cet oiseau qui plane h la hauteur du Chimborazo, c'cst- ù-dire îi une élévation presque six fois plus grande que celle à laquelle se soutiennent les nuages au- dessus de nos plaines, possède la protubérance longitudinale qui se trouve au milieu de la suture sagittale des aigles et des chamois, et qui, selon le système crânologique, est l'organe de la hantcur. Il suiBt d'avoir rendu d'autres voyageurs attentifs & ce problème intéressant. » La crête charnue ou plutôt cartilagineuse du condor occupe la sommité de sa tête et un quart de la longueur du bec. Cette crête manque entière- ment h la femelle, et c'est à tort qu'un naturaliste moderne ,-M. Daudin (>), la lui attribue. Elle est de figure oblongue , ridée et très mince. Elle repose sur le front et sur la partie postérieure du beu; mais à la bose de celui-ci elle est libre et presque écliancrée. C'est dans ce vide que sont placées les narines; car sans celte échancrure de la crête, l'odo- rat de l'animal seroit très foible. La peau de la têlo du mâle forme derrière l'œil des plis ou rugosités en barbillons qui descendent vers le cou, et se réunissent dans une membrane lâche que l'animal peut rendre plus ou moins visible en la gonflant & son gré, à peu près comme font tous les dindons de nos basses-cours. Il est utile d'observer cepen- dant que la crête du condor ne ressemble aucune- ment h celle du coq , ni au cône flasque du dindon; elle est très dure, coriace, munie de très peu de vaisseaux, et nesauroit se gonfler : elle n'a, sous lo rapport anatomiquc, aucune analogie avec la grosse caroncule du vuUur papa. L'oreille du condor pré- sente une ouverture très considérable, mais elle est cachée sous les plis de la membrane temporale. L'œil est singulièrement allongé, plus éloigné du bec qu'il ne l'est dans les aigles , très vif et de couleur pour- prée. Tout le cou est garni de rides parallèles, mais la peau y est moins lâche que celle qui couvre la gorge : ces rides sont placées longitudinalement, et naissent de l'habitude du vautour, de raccourcir son cou et de le cacher dans le collier qui lui sert da capuchon. «Ce collier, qui n'est ni moins large ni moins blanc dans la femelle adulte que dans le mâle (2), est formé d'un beau duvet soyeux. C'est une bando blanche qui sépare, de la partie nue du cou, le corps de l'oiseau garni de véritables plumes. Linné, et d'après lui M. Daudin , assurent, mais sans fonde- ment, que ce collier manque à la femelle. Dans les (■) Daudin , Ornithologie . t. Il, p. 9. (•) Les naturalistes européens auroient déjà pu ap- prendre de l'ancien voyage de l'abbé Court de La Blan- c/iardt«re(1751, p. 101), que les condors sans crêtes, qui sont les remelles, ont un capuction ou un anneau blanc autour du cou. 58 HISTOIRE NATURELLE ;!l !^ deux sexes, le capuchon nVst pas entier, il ne ferme pas exactement par dcvont, et le cou y est nn jus- qu'il rendioit où conimcucent des plumes noires. Il faut rcpcndant y regarder do bien prJ's pour s'a- percevoir que le duvet du collier est interrompu vers la poitrine, car la bande nue est très mince. Molina assure que la femelle du condor a une petite touiïc de plumes blanches h la nuque, mais je ne l'ai point observé parmi les individus nombreux que j'ai vus dans les Andes. u Le reste de l'oiseau, le dos, les ailes et la queue sont d'un noir nn peu grisâtre. Il est faux que le dos du mâle soit blanc, comme le prc^tendcnt plu- sieurs naturalistes, et même l'abbé Molina. Il le paroit, lorsqu'on voit planer l'oiseau au-dessous de soi, mais alors on confond le rcdet que jettent fes pennes tectrices qui forment nne tnciie blanche, comme nous le verrons bientôt. Les plumes du condor sont quelquefois d'un noir brillant; le plus souvent cependant ce noir tire sur le gris. Elles ont une figure triangulaire, et se couvrent mutuelle- ment comme les tuiles. Les pennes primaires des ailes (rémiges) sont noires. Les pennes secondaires ont, dans le mflle et dans la femelle, le bord exté- rieur blanc : la diiïérence du sexe est beaucoup plus visible dans les tectrices. Dans la femelle, ces pennes, qui recouvrent les rémiges, sont d'un noir grisûtre; mais , dans le condor môle (et ce caraclcre est très marqué), les pointes et même la moitié des pennes sont blanclirs ; de sorte que l'aile du mflle paroit ornée d'une grande tache d'un beau blanc. La queue est cunéiforme , assez courte , et noirâtre dans les deux sexes. » Les pieds sont très robustes et d'un bleu cendré, ornés de rides blanches. Les ongles ont une couleur noirâtre; ils sont peu crochus, mais extrêmement longs; les quatre doigts du pied sont réunis par une membrane très lâche, mais très prononcée. F.a quatrième doigt est très petit et son ongle est très recourbé. » Le condor est le mrcoranphus cuntur de Dumé- rll, ou le vullur gryphus de Linné (>). » Les dimensions que j'ai prises sur un condor femelle , tué au volcan de Pichenclia , étoient les suivantes : » Longueur de la femelle, uepuis la pointe du bec au bout de la queue, 1,028 m., ou 3 pieds 2 pouces. » Longueur du bec, 0,40 m., ou \ pouce 10 lignes. )i Diamètre de l'œil, 1,015 m., ou 6 lignes. » Épaisseur de la tête, 0,085. m. , ou 5 pouces 1 ligne. , {•) Avec celte phrase : Vultur earunctila verticali, chlonga. intégra; gulâ nudâ. torguo albo,reliquo torpore ex atro cinerescente. (De Humboldt,t. I, p. 31.) » Largeur du capuchon ou collier blano, 0,OS6t Ou 2 pouces ime ligne. » Knvergnredes ailes étendues, 2,C25 m,,i 8 pieds I pouce; car cliaquo aile ovoit 3 pi« 8 ponces , et le diamètre du corps de l'oiseau éii de 0 pouces. » La plus longue plume des ailes avolt 0,:rSt ou 2 pieds 2 pouces de long i les pennes socondain 0,378 m., ou U pouces. » Longueur de la queue, 0,351 m., ou I f; 1 pouce. » Partie nue de pieds, 0,270 m, ou 10 poucei » Diamètre du tibia, 0,018 m., ou 8 lignes. u I ongueurdu doigt de pied intermédiaire 0,i m., ou 5 pouces 2 lignes. » Les deux doigts latéraux, 0,067 m., ou 2 pot 0 lignes. » Le quatrième doigt, le plus petit, 0,040 m 1 pouce U lignes. » Longueur des ongles des trois grands doi; 0,027 m., ou 11 à 12 lignes. » A la nouvelle villedeRiolIamba,construilfi la grande vallée de Tapia , nous avons eu la k de mesurer un condor mâle, pris sur la pente o taie du Ghimborazo. Il étoit un peu plus grai peut-être un peu plus âgé que la femelle du vi j^ de Pichincha. Voici les dimensions que j'en aipi avec soin au mois de juin 1802. » Longueur de la télé, depuis l'occiput à la [t du bec, 0,184 m., ou « pouces H lignes. » Longueur du bec , 0,074 m. , ou 2 pu 9 lignes. » Largeur du bec fermé, 0,031 m. , ou If 2 lignes. ). Longueur de la crête, 0,128m., ou 4 pouc» gnes. Largeur, 0,038 m. , ou 1 pouce 5 lignes épaisseur, 0,001 m„ ou demi* ligne. » Longueur de l'oiseau , de la pointe du t)t( ^ queue , 1 ,059 m., ou 3 pieds 2 pouces 2 lign», » Hauteur de l'animai perché, n'ayant letotij médiocrement allongé , 0,8(>5 m. , ou 8 pouces. » Largeur du collier ou capuchon blanc, 0,1 ou 2 pouces 2 lignes. » Envergure des ailes , 2,842 m. , ou 8 1 9 pouces. » GrilTes : largeur du tibia, 0,034 m. , on gnes. Longueur du doigt intermédiaire,! compter l'ongle, 0,105 m., ou 5 ponces Longueur de l'ongle de la même serre , O.OSJj ou 2 pouces. u r^ongueur des deux doigts latéraux , avecl'o 0,090 m., ou 5pouces7 lignes ; sans ongle, 0,0 ou 2 pouces 3 lignes. » Longueur du doigt le plus petit, aved'i 0,045 m., ou un pouce 8 lignes. Les naïur imensloni nés sans d taille ei l'envergi Deaucoi tIesAnde lavoir pas 'excédât 3, bn exami v'^wurs qui I 'liifque, par ■■■W eux-m( iÉippeu qui lu Le père la grand( d'kiNlire natiin {•«iled'llo, JJJÉgure n'ëi P*"l|%ijalorze qi^l^nne des e j'ai tr du bec tcttéfllILe cent ''••*»Hi^ car ce r mâle i I umaldeFeuilK ^TUedeFrésiei DES OISEAUX. 59 b1«no,0,OS6i , 2,€25 m.,; le avoil 3 (i« de Toiseau iii !« avoU 0,:f5t inncs lecondair \ m., o"M ,, ou *0 pouces , ou 8 lignes. itermédiaire 0,; 67 m., ou 2 p« peut, 0,040 œ ois grands èç mba, construite; ) avons eu la k isBur la pente 0 n peu plus grai la femelle du vc ions que j'en ai (1 ^, • l'occiput à h (t Il lignes, i m. , ou 2 p« ,03i m., ou H Jm.,ou4pouc«i, pouce 5 lignei.^ ligne. [la pointe du t)«t, pouces 2 lignai, !, n'ayant le CM |â m. , ou a lohon blanc, 0,U ^42 m. I <»» * 0,024 m. , 01 intermédiaire, îu 5 pouces ni' feme serre , latéraux, avecl'^ 1 sans ongle, 0,11 Is petit, avec l'« Les naturalistes qui observeront avec attention imensions que j'ai données du condor, seront nés sans doute de n'y reconnoitrc qu'un oiseau taille européenne. Je n'ai vu aucun condor l'envergure dépassât 50 décimètres, ou neuf . Deaucoup de personnes dignes de foi, qui ha- t les Andes des royaumes de Quito, m'ont assuré ÉKH^avoir pas tué dont la longueur des ailes étcn- AÎHexcéilAl 3,i)a mètres, ou onze pieds de France. iPUbn eiamine soigneusement les rapports des f^|H|eurs qui ont décrit ces contrées avant moi, on vWMrque, parmi les naturalistes qui disent avoir Mlilllé eux-mêmes le vautour des Cordillères, il y •Ép^eu qui lui assignent une taille très cxtraordi- Le père Peuillée (') , dont je ne puis trop la grande exactitude dans toutes lesmutièrcs ire naturelle descriptive, tua au Pérou, dans taillée d'ilo, au sud d'Arequipa, un condor dont l^lÉfllgure n'étoit que do 5,0 mètres , ou de onze j^W||%iiatorze poiicrs. Kn comparant la mesure qint;éinne des difîérentes parties de l'oiseau avec MUitiilue j'ai trouvée moi-même, je vois qu'à la irdu bec près, nous nous accordons parfui- Le condor de Fcuilléc paroit avoir été une ftOMlItf), car ce voyageur ne parle pas de la crête. Le eoodcr mâle que Frésicr f^) mesura, n'avoit que res, ou neuf pieds d'envergure. D'après ce observé moi-même au Pérou et à Quito, je croire, avec UulTon, que les oiseaux décrits uillée et Frésier ne fussent que de très petits très jeunes condors. Je doute môme très fort existe dont l'envergure dépasse 4,5 mètres, torze pieds françois. Le docteur Strong, cité synopsis de Ray, en tua au Chili, près de Motclia, dont les ailes étendues mesurèrent très, ou douze pieds deux pouces. J/individu que le docteur Shaw a conservé dans le m'ieverianum à Londres, a une envergure de e pieds anglois, qui égalent 4,1 mètres, ou ieds im pouce françois. L'ubbé Molina pâ- me regarder ce nombre comme le maximum randeur du condor. D'un autre côté , d'an- oyageurs, moins exacts, moins intéressés aux s de l'histoire naturelle, donnent des me- ien plus exagérées. Le père Abbeviile, par le, nous assure que le condor est deux fois and que l'aigle le plus colossal. Desmarciiais que le condor a 5,8 mètres, ou dix-huit pieds irgure; que l'énorme grandeur de ses ailes 0,03l^Hhe l'oiseau d'entrer dans les forêts; qu'il at- n homme et enlève un cerf. Ces exagérations ent pas étonner chez des naturalistes qui, bserver par eux-mêmes, comme le père lurnal deFeuillée, p. 640. Vage 4e Frésier, p. 111, Zoologie. Fcuilléc, ne font que réunir et copier les traditions du peuple. Marco Polo nous raconte (|uc l'oiseau roc de Madagascar cnlevoit des éléphants en l'air. Hérodote connoissoit des fourmis qui sont plus pe- tites que des chiens, mais plus grandes que des re- nards; même de nos jours, on ne |)cut assez se garan- tir contre les exagérations de forme et do grandeur. Si l'on se fioit aux assertions hasardées des indi- gènes, on croiroit aisément qu'en Egypte et dans l'Amérique méridionale il existe des crocodiles de trente h quarante pieds de long; cependant ceux qui les ont mesurés eux-mêmes n'en ont pas trouvé qui en eussent plus de vingt-deux à vingt-huit. » Il résulte, de tout ce qui ii été rapporté sur les dimensions du condor, que cet oiseau n'est pas plus grand que levuUur barbalus ou le laemmer-geyer, qui habite la chaîne centrale des montagnes de l'Europe, et avec lequel KulTon et Molina l'ont con- fondu. Il en est du condor comme des patagons, et de tant d'autres objets d'histoire naturelle des- criptive ! plus on lésa examinés, et plus ils se sont rapetisses. La longueur moyenne des condors, depuis la pointe du bec au bout de la (jueue, n'est que de t ,05 mètres , ou trois pieds tro's pouces. Leur en- vergure commune est de 2 et demi ù 5 mètres, ou de huit à neuf pieds. Quelques individus favorisés par l'abondance de la nourriture ou par d'autres circonstances, acquièrent jusqu'à 4,5 mètres, ou quatorze pieds d'envergure. Le laemmer-gayer des Alpes, de la Suisse et du Tyrol , a communément, depuis le bec à la queue, une longueur de 1,2 mè- tre, ou de quatre pieds : son envergure commune est, d'après M. IJechsiein ('}. de sept h huit pieds; d'après Gnielin, de neuf h dix pieds. On a vu des individus qui avoicnt, d'une extrémité de l'aile & l'autre, 4,5) mètres, ou quatorze pieds. M. Salerne rapporte même qu'en France, au château de My- lourdin , on tua un vautour ( mllitr barbatus ) de 5,8 mètres, ou de dix-huit pieds d'envergure. Si ce dernier fait est exact, noire vautour européen pré- sente des exemples de grandeur colossale qui éga- lent tout ce que les voyageurs les plus crédules ont avancé sur la taille des condors. » La nature des lieux qu'habitent ces derniers n'a sans doute pas peu contribué aux idées exagérée» qu'on a conçues de la conformation de leur corps. Ces animaux surpassent de beaucoup la grandeur du vttlturauru, celle du viiUur papa, et des autref oiseaux rapaces qu'offre la chaîne des Andes. On les voit nichés dans les endroits les plus solitaires, sou- vent sur la crête des rochers nus qui avoisinent la li- mite inférieure de la neige perpétuelle. Isolé, éloigné de tout être vivant auquel on puisse le comparer, le condor se présente alors projeté contre le fond azuré (<) Ornithologie allemande, vol. II , p. 200. €0 lIlSTOlttE NATUUELLli du ciel. Celle situation extraordinaire et la grande crôlo du niAlc font paroitre l'oiseau beoucoup pins Krand qu'il ne l'est elTcctivement. Kn visitant les sommets déserts de ces volcans, J'ai été trumpé pendant long-temps par la réunion de ces mêmes causes. J'ai cru les condors d'une taille gigantesque, et ce n'est qu'une mesure directe, faite sur l'oiseau mort, qui a pu nie convaincre de refTet de celte il- lusion d'optii|ue. » Si le laemmer-gcyer de la Suisse et le condor des Andes sont les animaux les plus grands que la na- ture ait doués de la faculté de s'élever dans les airs; si ces deux espèces ont un rapport très frappant dans leurs mœurs, leur audace et leur force, ils sont I)ien éloignés l'un de l'autre par leurs caractères physionomiqucs. Le vultur harbatus n'a ni la tête nue, ni la crétu nasale, ni le collier orné d'un duvet blanc. Ce n'est que pour avoir douté de l'existence de cette crête extraordinaire que l'immortel BufTon a réuni le condor ou laemmer-geycr de l'Europe. Aussi la gravure qu'on a donnée du premier dans la petite édition de JtufTon , faite h Deux-Ponts, res- semble plutôt 2k tout autre vautour de l'ancien conti- nent qu'à l'objet qu'elle doit représenter. 11 est bien plus cxtraordiuuire encore que l'abbé Molina, natif du royaume de Chili , connoisse si peu le con- dor. Après avoir indiqué de faux caractères pour distinguer les deux sexes, il finit par assurer le lecteur que le condor ne diffère du vultur harba- tus que par la couleur. Ce naturaliste , d'ailleurs si respectable , ne parle pas même de la crête du jnaic. Le condor, comme le lama , la vigogne , l'alpaca, et plusieurs plantes alpines, est particulier è la grande cliaine des Andes. La région du globe qu'il paroit préférer à toute autre , est colle qui s'élève de3,IOU à 4,000 mètres, ou de 1,600 à 2,500 toises de hauteur. Chaque fois que nos herborisations nous ont menés jusqu'aux neiges perpétuelles, nous avons été entourés de condors; c'est lu qu'on les trouve souvent réunis au nombre de trois à quatre sur les pointes des rochers. Sans se méfier des hommes , ils nous ont laissés approcher jusqu'à deux toises de distance; ils n'ont pas fait mine de -vouloir nous attaquer. Malgré toutes mes recher- ches, je n'ai jamais entendu citer l'exemple d'un condor qui ait enlevé un enfant. Je n'ignore pas que beaucoup de naturalistes parlent de condors qui tuent des jeunes gens de dix ù douze ans. Ces as- sertions sont aussi fabuleuses que celle du bruit que le vautour des Andes doit faire en volant, et dont Linné dit ; « Ailonitos et surdos fere reddit homines. » Je ne doute pas que deux condors ne fussent en état d'ôter la vie à des enfants de dix ans, et même à l'homme adidte; il est très commun de les voir venir à bout d'un jeune taureau, auquel ili arrochent les yeux et la langue. Le bec et in serres du condor sont d'une force énorme. Cepen- dant, tous les Indiens qui habitent les Andes de Quito assurent unanimement que cet oiseau n'«i pas dangereux pour les hommes. J'oserois mclite en questions! , dans les Alpes de la Suisse, on aji- mais eu un exemple bien certain d'un enfant attaqw ou enlevé par le laemmer-geyer. Le peuple craini souvent des malheurs , seulement parce qu'il lo croit possibles ; de simples probabilités prennent i ses yeux le caractère de faits historiques. M. de L Condamine, le voyageur le plus véridique que |< connoisse, raconte que les indiens présentent pou appflt au condor « une figure d'enfant d'une am'> très visqueuse, sur laquelle il fond d'un vol rupiilt et qu il y engage ses serres, de manière qu'il neli est plus possible de s'en dépêtrer ('). «Mais U.i La Condamine ajoute prudemment : «On prétenil Je croirois que la figure d'un petit quadrupw quelconque ottireroit plutôt la présence do ccgnr vautour. Combien de fois ne voit-on pas de pei) enfants indiens dormir en plein air, tandis quei pères sont occupés à ramasser de la neige pour vendre dans les villes ? A-t-on jamais entendu d que ces enfants, entourés de condors, aient été at quës ou tués? »Si le condor appartient exclusivement à ladiai des Andes, s'il préfère les endroits plus élevé) : la cime de TénérilTe ou que celle du Mont-Ula: si en général c'est l'animal qui s'éloigne le piiii la surface de notre planète, il n'en est pas m vrai que la faim le fait descendre quelquefois ili les plaines, surtout lorsque celles-ci sont rap|r cliées de la Cordillère. On voit des condors jusqi bord de la mer du Sud , surtout dans les zones m pérées et froides du Chili, où la chaîne desAi* borde pour ainsi dire le rivage de l'Océan, ùf dont on observe qu'il ne séjourne que peu d'iio dans ces basses régions; il préfère la solitude' montagnes et un air raréfié dans lequel le baroi» ne se soutient qu'à 0'",H (t6 pouces). C'est |> cela que, dans la chaîne des Andes, du Pérou (^ Quito, tant de petits groupes de rochers, tani plateaux élevés de 4,774 mètres (2,430 toises dessus du niveau de la mer, portent le nom det> turkahua, kunturpalti, kuntur huachana,^ qui, dans la langue de l'Inca, signifient vedd^i juchoir ou ponte des condors. uDans mes voyages en Amérique, je n'ai vu bj dor que dans le royaume de la Nouvelie-Gm dans la province de Quito et au Pérou. J'ai >l qu'il suit la chaîne des Andes depuis l'éqi jusque dans la province d'Antioquia, ou jw septième degré [de latitude boréale. La Coi ideniale, < oco, s'diei iitf trop pei r. Pour lit' plue des |i le condor quinquina , nies alpesli kl^cnt si ce g Wfna. M. Son ipiveau Dirti que le COI •que eu doi tour qui jou( des oztèqii Wrcncc les i sont très ii •temps, ont le grandeur c que des co » et même a siir-Loire. iommc la bi s inoniagno nt converti fat#l8sanl de sav JJ»"» Jusque dans âMiUca. Je sais ite orienta le d( uiiidiù,dansl t oiseau se tro et de Chingds nore égalemrr ■oupe colossal 1 >t très possibll les oiseaux so nscrits dans 'lies on ue les s et du climat! inacos s'accompJ îne des Andes, ( ux frontières de plus de nej nacos et la vigo misphère ausirj ré de latitude, ère au-delà de !'( es plus loin q»J l'^es plantes alpin| intité d'espèces, re les montagn a de Caraccas no ia» dont les fleuri neiation abrégée du voyage à l'Amazone, plj f) Ornithologie del DES OISEAUX. 61 ,e bec et h rme. (cpen- Cl Andes de oiieuu n'ni seroi» rocllR liiM.onij) infani attaqué peuple craim irco qu'il l« lés prennent I lies. M. (le II Idlque que f résentent pou U d'une ar;i^ •un vol rapiik ièrequ'llneli ). uMaisM.i «On prélenJ tit quadrupi» nce de ce gr» n pas de peu r, tandis que i la neige pout ais entendu d: s, aient été au •ment Ma cM: i plus élevés: du Mont-lIlJ! lioigne le pl"> n est pas w quelquefois lii j-cl sont rappf condors jusqi ns les zones t! îhalne des A» l'Océan. Cepi que peu d'li« la solitude I quel le barom liées). C'est r !S, du Pérou (t rochers,»»" ^2,430 toises 'I it le nom de I huachana,^ ignitlent ved o.jen'aivuletj Nouvelle-tif*"' Pérou. J'ai 'I depuis 1'^' oquia, ou j«! Sale. La Cor rAmazoneiP'] iidenlale.ou la i)ranche dos Andes qui, par lo loco, s'élcnd vers l'istlliint* do Panama, est sans ^ulr trop peu élevée pour r|iie lu condor puisse i'Iiu- •r. Pour lier, sous un nx^mn point di' vue , lu géo- iptiie des plantes <î celle des animaux, je dirois le condor no va p.is plus loin vers l'isllmiu (|ue quinquina, le hcfuria, l'L'HCullonia et d'aulres inics alpestres des hautes Andes. J'ignore ahso- Ipfient si ce grand oiseuu'sn trouve au nord de Pa- MBia. M. Sonnini, dans nu article inséré dans lo Épveau Dictionnaire (l'hinloire naturelle ('}, ai- ■ie que le condor a été vu au Mexique. J'oserois plMqne en douter; car le grand cozcaquauhlli , ce VMiuiir (pii joue un n^lc si marquant dans la mytho- ligie (les azlè(|ues, est le cullur papa, et habite do Pllférence les régions chaudes, ou du moins celles sont très tempérées. I.cs voyageurs, pendant temps, ont nommé condor tout oiseau de proie |c grandeur extraordinaire. .Vussia-t-on imprimé que des condors ont été tués en Arriipie, on f, et même uu sein de lu France (^}, a Chûlcau- •sur-I.oire. Somme la branche orientale des Andes s'étend (S montagnes de l'ampélone h celles de .Méridu , int couvertes de neiges perpétuelles, il seruit iniëifessant de savoir si le condor n poussé ses migra- lioni jusque dans ces régions voisines de la mer des tilles. Je sais pitr M. Mulet qu'il existe sur la le orientale de la chaîne centrale, ou Cordillère luiiidiù,dans les environs d'Ihogué; mais j'ignore !t oiseau se trouve dans la chitine de la Siimma- et de Chingiisa, ù l'est de Santa-Fé-dc-ltogola. |nore également si on l'a jamais rencontré dans roupe colossal des montagnes de Santa-Marta. H )it très possible qu'il y fût tnulù-fait étranger; les oiseaux sont souvent, comme les plantes, inscrits dans de certaines limites, au-delà dcs- ^lles on ne les trouve pas, quoi(|uc la nature du ^s et du climat soit la même. Le condor cl les inacos s'accompagnent mutuellement par toute la lîne des Andes, depuis le détroit de Magellan jus- lux frontières boréales du Pérou, sur une éten- de plus de neuf cents lieues marines; mais les inacos et la vigogne, qui habitent exclusivement imisphère austral, cessent au nord du neuvième [ré de latitude, tandis que le condor suit la Cor- |cre au-delà de l'équalcur, au moins de trois cents les plus loin que la vigogne. iLes plantes alpines ofirent l'exemplecuricux d'une jntilé d'espèces, malgré le grand cloignement qui ue les montagnes. J'ai observé ailleurs qu'à la la de Caraccas nous avons découvert le même be- lia , dont les fleurs pourprées ornent les flancs des hTom. vi,p. 130. I') Ornithologie de Salerne, p. 10. montagnes dana le royaume do la N'ouvelle-tircnade. Je ne demanderai pus comment la gruinn de cetio belle plante est venue sur cette cime élancée, la seule de toute la chaîne de la cAlc qui, par son élé- vation , jouit d'un climat assez froid pour nourrir lo befaria ; je ne le demanderai pas, parce qu'en bonne philosophie la première origine des choses ne peut être ni uu problème d'histoire, ni un objet de re- cherche pour un naturaliste. J'use remarquer ce- pendant que les animaux suivent, bien moins qpo les plantes, cette identité de formes dans les sites qui sont éloignés les uns des autres, mais qui jouissent d'un climat analogue. Si, au milieu des immenses plaines do la vallée de l'Amazone, une montagne isolée s'élevoil jusqu'aux régions glacées, cette mon- tagne scroil-elle habitée par des condors, des guu- nacosou des vigognes? » Pendant mu naVigution sur l'Orénoque, les In- diens ont souvent parlé de grands oiseaux de proie que je n'ai mulheurcusemeul pas eu occasion d'ob- server. Ce sont peut-être les deux grands aigles que M. Sonnini 0 découverts dans l'intérieur de lu Guyane frunçoisc. Cet excellent naturaliste (') avoue lui- même qu'en les voyant pour la première fuis il les prit d'abord pour des condors, et qu'il ne reclilia son erreur (|ue dans lu suite. Nous ne connoissons par conséquent le condor ni dans les montagnes do Véiicziiclu, ni dans la chaîne que j'ai nommée celle des Cataractes ou du Uorudo, ni même au JIrésil ; car l'ouiru-ouassa «les lirésiliens, que Iluflbn a cru synonyme du condor, en est très dillércnt ('■') , quoi- qu'il soit assez grand pour manger des singes, et (ti fabula vera!) po 'r attaquer même des hommes. » On pourro 'i jjresque douter que le condor s'éten- dit sur toute li> chaîne des Andes, jusqu'à l'extré- mité la plus australe du nouveau continent. Dans la reiulon du voyage de l'amiral Cordobaf»), seul voyiige dans lequel des hommes instruits aient fait un lonj,' séjour dans les détroits, on cite parmi les animaux quon a vus, lunt sur lu Teire-del'eu (\,.c sur les côtes du cap Victoria, des colibris, dcj au- truches d'Amérique i»:riitliio iouyouyou), des gua- nacos et des chiens sauvages. On n'y fait aucune mention du condor; il pareil cependant assez certain qu'il y existe; car le condor (ju'a décrit le docteur Sliaw a été tué au détroit de Magellan. Il a été porté en Europe parle capitaine Middlelon, après son retour de la mer du Sud. Quoique le dessin qui s'en trouve dans le Muséum Lecerianum {*) , comme je l'ai déjà annoncé au commeiiceii'.r..iî «le ce mémoire , ::xi''r J3 (■) Bufron, par Sonnini, t («) Ibid.. p. 47, pi. 7. colli appendiculx septem quasi cariiea seu carnu- » culœ semi-circulares et cajrulescentes. Collum et » pectus nuda et rubcntia, pilis raris nigricantibus » aspcrsa, crisia capitis sinuata, altéra ad nucliam, » ambiE nigricantcs cœrulcœ et nonnullis in loiis » rubentes. A collo inlimo dcpendet tuberculum py- » ri forme. Uorsum atrum, rémiges albaî secimda- » ria;, cauda atra, pcdus albi. » Les deux crêtes, la blancheur des pieds, les rémiges blanches secon- daires, pourroient faire cro.re sans doute que l'oi- seau du docteur ijhaw diilere du vrai condor; mais cis différences ne proviennent-elles pjs plutôt de ce que l'animal n'a pu être décrit ni vivant ni bien conservé? C'est au naturaliste anglois à prononcer là-dessus. Le Mmeum Lecerianum contient un autre vautour du détroit de Magellan, que l'on suppose être un jeune condor femelle. J'avoue cependant que la figure qu'on en a publiée(') ne m'aiiroiipas rap- pelé le condor des Andes. Ces deux oiseaux , décrits par le docteur Shaw, ont, l'un dix, l'autre quatorze pieds d'envergure. Il est frappant que tous les au- tres exemples que Ton cite des condors extrêmement grands, soient du Chili ou de la partie la plus aus- trale du Pérou. Ëxiste-t-il une race de condors plus grande dans les climats froids ou tempérés que dans la zone torride? La température des basses régions de l'air doit d'ailleurs être assez indifférente pour un oiseau qui, se nichant h sou gré plus ou moins haut sur la pente des Cordilières, choisit le climat qui lui convient; mais peut-être que la nourriture plus ou moins abondante, et d'autres circonstances locales, contribuent au développement de l'organi- sation. Qui oseroit indiquer avec assurance les causes qui déterminent ce que nous désignons par le nom vague de la distribution des races? » Le condor s'avance vers l'est, dans les montagnes de Santa-Crux, de la Sierra et de Cochabamim. Comme ces mêmes cimes paroisseiit se réunir à relies de Malhogrosso, il scroil possible que l'oiseau cxis- tût au Brésil. Je doute cependant que le groupe de montagnes appelé Corro do Frio, el Cerro das Es- meraldas, soit assez élevé, et par conséquent assez froid, pour le séjour du condor: c'est à l'infatigable don Félix d'Azara, qui vit dans des contrées voisines de ce monde inconnu, à lever ces doutes. «S'il n'existe qu'un seul cabinet qui prétende pos- (<) Mus. leverian. esplicailo, 1792, vol. I, p. 4, lub 1. séder le condor, s'il n'a pas encore été bien figuri!, on n'ose presque pas agiter la question si jamais»! oiseau a été porté vivant rn Europe. Le projet de l'y conduire ne s'exécuteroi. pas très facilement, Il pourroit cependant nous venir par quatre voies dif. férentcs, c'est-à-dire ou par le cap Horn, ou p» l'isthme de Panama, ou en descendant les rivièrn de l'Amazone ou de la Madeleine. Je choisirois |( premier moyen. L'animal souffre très bien la capi^ vite, mais il est probable que le séjour dans des pm très chauds, et sous une pression barométrique ini grande, nuiroit à sa santé. Le condor préfère un température de deux ou trois degrés au-dessus det congélation. Il demeure sans doute souvent pendat plusieurs heures dans des vallées où le theriti mètre centigrade monte à 30 degrés Cependanlr devroit craindre que la chaleur qu'il éprouvert constamment dans l'isthme de Panama , dans In pp vincn de Jacn de BracuiU.Tros, ou dans la rivière! la Madeleine, depuis Houda à Carthagène des hà ne le fit périr. «Dans les oiseaux de proie, comme parmi les:' sectes, la femelle e^t généralement plusgrandcf le mâle. Dans le condor, cependant, cette diffém n'est pas très sensible, quoique sa taille varie ai* dans les individus des deux sexes. Habitant des lit sulitaires , n'ayant d'autre ennemi que l'homme,: s'occupe bien peu de sa destruction , il est prok qu'il atteint un âge très avancé. Cependant il nei: roit pas se multiplier beaucoup; je n'ai toujour*' que cinq ou six condors à la fois, et non des bai» ^ de quarante à cinquante, comme on en voit du n tur aura. Cependant le roi des vautours (l'uLi^ paim) me paroit l'espèce la moins nombreux, tous les oiseaux rapaces de l'Amérique. » On m'a assuié que le condor ne fait pas deN II dépose ses œufs sur le rocher nu, non sans lesi; tourer de paille ou de feuilles velues de l'ex frailijou , qui est la seule plante qui se rapprociiet neiges perpétuelles, et qui a le port de notre vei cum thapsus. On m'a assuré que les œufs sont blancs, et qu'ils ont trois à quatre pouces de gueur. On prétend aussi que la femelle reste aveci petits l'espac" de toute l'année. Lorsque le coi descend dans des plaines, il préfère se poseràlei Il ne se niche pas sur les brandies d'arbres, coi fait le zamuro ou gallinazo (vultur aura). Ans» condor a-t-il les ongles très droits. Je fais cette ol vation , à cause d'un passage d'Aristote, dans ce naturaliste profond assure déjà que les oii de proie, qui ont les griffes très crochues, n'iii pas à se poser sur des pierres ('). » Les mœurs du.condor sont les mêmes que (<) Aristoteiis historia animalium 1 1. tz, c< ZUt-] saub., 575, E.}. Zoologie. laemmer dernier ei i^'ieur en leni non s( lit lion pun le sur un ips, la LI( la génisse langue en [ue dont il ■oie, qui, la provii au bétail, [aches, esi IX savancj i toises J ^e souvent irs qui n'o |les missioi [es-souris iCSt une d( pays à I I condor, r, ^ la cime ceJleliluaiion u Comme le vultu '" veuiHo se ( \é par la fa hauteur embrasser ui fournir s; lir est très s le gallinui lordinaires ( des couche! rand espace t 'ft la vue p oit saisir, " Pérou, h Q[ |st accoutumé D'autres voj chasse exirai amuser les ou un chev 'al mort atti finesse extr<» re dans des < en exisiât qu< |voraciié incon ;S yeux et par f'S;puisl'anato parvenir facil, 'fs se sont biei 's pour s'envo it avec des lac que l'oiseau l DES OISEAUX. 63 té bien figin^, m si jaaiuis m . Le projet dt t facilement. Il iialie voies dil- Horn , ou pii lant les rivièm Je choisiroisli es bien la capli' ir dans des pa!e; aus-i ne descend-il ni dans les Pampas de «uéncs-Ayres , quoiqu'il Iiabile les montagnes qui les bornent à l'ouest , ni au milieu des forêts, ni même au milieu des montagnes boi- sées, où les branches le gôneroient. Le condor habile donc spécialement soit les montagnes sèches ou seu- lement peu boisées, soit les côtes maritimes où les falaises escarpées remplacent les montagnes. On ne doit cependant pas croire qu'il habite toutes les montagnes ou tous les lieux élevés dépourvus de verdure. Il faut qu'il y soit attiré par de paisibles troupeaux appartenant à l'homme, comme ceux do brebis, de Hamas oud'alpacas, ou par beaucoup d'animaux sauvages, réunis en troupe. Delà le grand nombre de condors qui suivent les côtes où se réu- nissent liabitucllement beaucoup de loups marins comme colles du Pérou, et même celles de la Pata- détroil (le •îasclian. la description qu'il en donne dans l'oiivrase do Shaw{IU„scnm leienanum,vo\. Il, pa" 5 Lond. 1706), qui a étonné M. de Ilumboldt, parce qu'il' mdiquoit les pieds blancs , n'a pourtant rien d'extraor- dinaire; ceux que nous avons vus en PatOKonie les avoient blanrs aussi, pîirce .ju'ils étoieni couvnl-, dune matière étrangère binnrhnire. 6G HISTOlftE NATURELLE gonic , (onjoiirs couvertes d'otaries et de phoques. Où il n'y a puint de loups marins, il n'y a pins de condors ; ou |ji(!n on les voit , comme au P«5rou , soit planer sur les dôtonrsdes Andes, soit les parcourir d'un vol rapide , afm d'y clierclier les petites trou- pes isolées, seuls restes de la destruction des vi- cunnas et des gunnacos , dont la disparition graduelle entraîne celles des condors, qui, pour cette raison, se tiennent de préférence aux environs des lieux liabités cl sur les routes. » A la didcrcncc des calharles, qu'on voit en tous lieux par centaines, le condor s'isole tout le temps qu'il ciiasse , et ne se réunit guère à d'autres oiseaux que pour prendre sa part d'une pùlure commune. On en voit cependant quel(|uerois deux ensemble se re- poser dans le même creux de rocher. » Le condor est assez paresseux. Après avoir passé la nuit dans une crevasse de rocher ou de falaise es- carpée, la tète enfoncée dans les épaules, ce qui lui donne un air sournois , il s'éveille à l'aube du jour, secoue deux on trois fois la tête, attendant, assez souvent, le lover du soleil pour quitter son gîte, surtout s'il n'est pas pressé'par la faim ; s'incline au Lord du roclier, en agitant ses vastes ailes, comme s'il balanroilà partir ; les déploie enlin, et s'élance dans l'espace. Il ne prend que diiTicilement son essor, et ne s'envole pas horizontalement ainsi que beaucoup d'autres oiseaux. On le croiroit d'abord peu sûr de sa marclie aérienne; car il commence par décrire un arc de cercle, en cédant à son propre poids; mais reprenant de suite son majestueux élan, les ailes arromlics , les rémiges écartées les unes des autres, il se joue dans les airs avec aisance, sans paroîlre éprouver la moindre fatigue. Par Jcs mou- vements oscillatoires (') peu sensibles , il imprime à son vol toutes les directions imaginables ; il suit tou- tes les sinuosités du terrain qu'il parcourt ; il monte cl descend toujours rapide ; tout à l'heure abaisse jusqu'à raser le sol , perdu maintenant dans les nues. Mais que, du haut des airs, une proie vienne frap- per sa vue pcrçimte, alors il se précipite ou plutôt se laisse tomber sur elle, égal en promptitude à la flèche, avec iinp circonstance (pie signalent soigneuse- ment les aurions auteurs : « Quand il descend , dit » GarcilasodolaVega(^),ilfuitun sigrand bruit qu'il 3) étonne: Cuando bajan, caycndo de lo alto, haccn » lan gran sombrido qneasomhra ; " circonstance des plus vraies en effet, car nous avons noHs-mè;ne plus d'une fois éprouvé cet étonnement dont parle Ciaroilaso de laVoga, mais dans laquelle circon- stance pourtant on ne pouvoit, sans risquer d'être (•) Stevenson , Voyages en Araucania, etc., Irad. fr., tom. II, pag. 59, est l'aulcur qui a le mieux décrit le vol du condor ; il n'en est pas de môme de ses mœurs. (>) Comentario nul de los Incas, pag. 290-2. démenti par les voyageurs , voir, ainsi que l'ont h plusieurs écrivains, un dos caractères généraux di vol du condor. En tout autre cas, le vol du cond» est peu bruyant. Le condor seul parcourt successivement les col» afin d'y chercher les animaux de tout genre que!, mer rejette, ou bien les environs des lieux habii- ct les détours des cliemins afin d'y recueillir dpsrp tes d'animaux jetés par l'homme; et quand il n rien trouvé, il se pose sur un pic ou sur une poioi de rocher voisine des troupeaux, et attend Ih (|u'ui brebis ou une llama s'éloigne de la troupe pournif trc bas son petit. Alors, si les bergers ne sontp en mesure de défendre le jeune animal, le conj prend son vol , et tournoyant à une grande liaiiiK au-dessus delà pauvre bête, il attend qu'elle: mis bas, fond sur elle, non pour l'attaquer el même, mais pour s'acharner sur son placenta ctl} ensuite le jeune animal en le déchirant par le corii ombilical; et si le berger n'accourt pas proirr ment pour lui faire lâcher sa proie , l'avide ois dans un instante, malgré les efforts de la pau' mère, dévoré les entrailles du petit. Nous avow marqué que s'il se trouve quelque animal déjiii, que par un condor, dans un lieu où l'on n'cna|> çoit aucun autre, il s'en présente sur-le-clir plusieurs sans qu'on puisse imaginer d'où ils v nent. Nous avons été témoin d'une de ces se sanglantes dans un voyage d'Arica à Tacna, siii côte du Pérou. C'est un trajet de onze lieues s; eau au milieu d'un désert de sa. le brûlant qi» pluie ne rafraîchit jamais et do>. !a poussières fait encore plub sentir la sécheresse. l)es troupe* mules et d'ânes pesamment chargés parcoureni cessammentle pays, et les unes, qui, là plus qui leurs, sont les souilre-doulcurs des habitanls traversent, aller et retour, sans qu'on les méi» le moins du monde , le plus souvent sans qu'oui' donne à manger; aussi en nicurl-il teaucoiipi) on voit les cadavres desséchés, disséminés ss roule. Quand, dans une de ces caravanes, un vient à se fatiguer, on l'abandonne, sauf à liiiiif gner, s'il ne meurt de soif, son habitation onliii Un dp ces pauvres animaux ainsi abaudoiiiii / pouvant plus , se coucha sur la route prêt ;i n' le dernier soupir. Des urubus s'en approciicri: suite, et venaient lui donner quelques conpl- peu redoutables pour le mourant; mais bieiiJ' condor qui avoit aperçu cette lutte du hautJfJ' fondit sur cette proie, que lui abandonnèn ^in^tant les urubus, restés à quelques pas em rière, et attendant, sans doute, avec impalii fin dn repas du condor, dont ils n'osoient nppwl Ce premier condor ne tarda pas à se voir suivi bord de deux , et , bientôt après , de sept à autres, qui, s'achariiant à l'envi sur leur viciD déchique les yeux, vroienl a tant de e. ïlt Nous not ors se rel es colline Mil puis, dès lli|ftvinrent .'i Mlik mais non pilltfrc leur es •lltÉittant les i|t«|erchent i^ I tie de c tés, ils s vasses d( t là , con illement X épaule! e, il clia au comi n repaii plusieu P'AilMlÉit de ses p ftcllt. ^Gtrcilasode lHlIPt du dix-se HJjpde serres, ce labiés à ce tif et d'auf, utenr péruv s empècljé i r à l'oiseau IX fa I con idée! ne « le con( It un agneau , mporte avoe inef2j? » j t à Stevensor aqiiollc est a lîumboldt, ailleurs rien nt de la force ire que « dei t sur le cer a. ou sur la une génisse ; lessant de ion 'sse, ossourflée ue en mugiss,- "omsnfario rea "^'"yasecnAMii Relation abrégéi poo'ogie,p.41. DES OISEAUX. C7 si que Vont k C8 générais (Il «vol tlii condii eiticnt les côlç ut genre que li les lieux babil- ccueillirdestp et quand il n H sur une poiiii attend U (lu'm troupe pourinf rgers ne sonl[; nimal , le cotii c grande liaiiit attend qu'elle r l'attaquer el n placenta cth rant par le cote urt pas proff! lie , l'avide m forts de la pau' lit. Nous avoii«: D animal déjà i où l'on n'en ai- înlc 8ur-ic-cli): iner d où ils ^ une de ces m icaàTacna,siii onze lieues ï . le brûlant qw !a poussières se. Des Irouris gés parcourcnl qui, là plus qui des habilaiits qu'on les m eut sans qu'oui' t-il teaucoiip'î disséminés s»' Icaravanrs, «"' i.dt ddcliiquelolcnt do leur bec tranchant, ccux- (es yeux , ceux-là les parties génitales , et le Ivroient ainsi promptcment d'un reste de vie tunl de douleurs dévoient lui rendre bien pè- le. iNous nous (ipprorliûmes de l'âne, et alors les lors se retirèrent, ti une courte distance, sur les piliios collines des environs, ou planoient an-dcs- M^ puis, dès que nous feignîmes de nous retirer, lltfeviniont ?i la charge. Une fois repus, ils s'envo- knl^ mais non sans beaucoup de peine, ne pouvant pN^Nlrc leiu' essor qu'après avoir long-temps couru, an^lWtlant les ailrs; ou lorsqu'ils sont poursuivis, iUtllerchpnt h se rendre plus Mgers, en dégorgeant UMlÉa'tie de ce qu'ils ont mangé. S'ils ne sont pas iwniétés, ils s'envolent, et vont se reposer dans lii4||evasses de quelque rocher, leur séjour liabi- tv^iâict là, comme on l'a vu plus haut, ils font tnnÉiilIcment la digestion , la tétc enfoncée entre ^'^ '*^x épaules. Quand un condor n'a pas trouvé «, il chasse jusqu'à la nuit tombante, et ce 'au commencement du crépuscule qu'il re- n repaire. II supporte patiemment la faim plusieurs jours , mais se dédommage am- plfiiwHt de ses privations, lorsqu'il trouve une proie fteU«. » Gircilaso de la Véga avoit dit, dès le commen- fMMPt du dix-septième siècle , que « le condor n'a le serres, comme les aigles, et qu'il a les pieds iblables à ceux d'une poule(').uGe témoignage tif et d'autant plus digne de foi qu'il émane luleur péruvien , généralement bien informé , is empêché tous les écrivains plus modernes de T à l'oiseau des moeurs qui n'appartiennent IX falconidées. Stevenson , par exemple, pré- ue « le condor tombe sur sa proie, et que si |t un agneau, ou tout autre petit mammifère, mporte avec ses serres sur quelque montagne ine (2)? 1) M. de la Condamine p) , antérieu- t à Stevenson, avoit été imbu de cette erreur, laquelle est aussi tombé notre grand voyageur, Iliimboidt, dont la réputation européenne ailleurs rien à craindre de la vérité. Il parle ml de la force des serres du condor. Il va jus- ire que « deux condors se jettent, non seule- it sur le cerf des Andes, sur le petit lion la, ou sur la vigogne ou guanaco, mais môme une génisse ; ils la poursuivent si long-temps, ilessant do leurs grifTes ou de leur bec, que la lisse, essoufflée et accablée de fatigue, étend la ue en mugissant (*}. » Le condor a des ongles Comenfario real de los Incas, p. 290-2. voyage en Ar.iiicanie, etc., trad. franc, t. Il, p. Relation abrégée du voyagea l'AraMone. pootogie,p.41. 60 longs, il est vrai ; mais ces ongles , qu'il n'emplois qu'à soutenir son corps, sont généralement usés, parce qu'il ne se pose que sur les rochers, et, comme l'a judicieusement remarqué M. Temminrk, ne peu- vent lui servir à saisir quelque proie que ce puisse être. Nous ajoutons qu'il ne pourroil pas même s'en aider pour la manger. Il ne fait véritablement usage, à cet efTet, que de son terrible bec, avec lequel il la déchire et la dépèce, en tirant fortement sur la por< tion saisie. No|^ ne croyons pas non plus que le condor puisse attaquer des brebis , des cerfs et des blâmas, et moins encore des génisses. Les habitant» américains, amis du merveilleux pour tout ce qui concerne leur pays, inclinent toujours à exagérer les choses. Nous pouvons assurer que le condor n'attaque jamais un animal adulte, ne fiit-il que do la taille du mouton, à moins que cet animal n'eX" pire; mais, attiré par l'appât du cordon ombilical, il attaque toujours les animaux qui naissent dans les champs. Nous pouvons assurer aussi que le condor ne chasse jamais aux oiseaux, et nous n'o- serions assurer qu'il chasse mémo les plus faibles mammifères. « » Ces renseignements nousdispensentdcdémen tir les fables écrites sur l'attaque des enfants par des condors, et nous ne croyons pas qu'on en puisse citer un seul exemple dans le pays. Il y a plus, les Indiens chargent ordinairement, dès l'âge le plus tendre, leurs enfants de la garde de leurs troupeaux, que ces enfants savent fort bien préserver des condors, en prenant à côté d'eux les mères en gésine, ou en emportant les nouveaux-nés dans leurs bras ; sans compter qu'on voit fréquemment des baml)ins de six à huit ans poursuivre ces énormes oiseaux , fuyant timidement à leur approche, quand, de moitié plus gros qu'eux , ils pourroient les renver- ser d'un seul coup d'aile et les tuer d'un seul coup de bec. » Il n'est pas moins inutile de réfuter les exagéra- tions qu'o.i trouve dans Aoosta et dans Garcilaso de la Vega lui-même, ordinairement si exact, relati- vement à la force du bec du condor, qu'ils préten- dent pouvoir entamer la peau d'un bœuf. Nulle part les condors, du moins ceux d'aujourd'hui, ne nous ont paru aussi vigoureux; et ii n'est aucun voya- geur à la côte du Pérou ou sur le sommet des Cor- dillères qui n'ait vu les mules et les ânes morts sur les chemins, et dont les condors avoient nangé tout ce qu'ils en pouvoient saisir, enlnniés seulement au ventre, autour de l'anus et de la bouche, tandis que le reste de la peau avoit séché sur les chairs, sans avoir pu être dépecé par les condors. » Comme le roi des vautours et les cathnrtcs, le condor mange de tout ce qui est animal. Nous l'a- vons vu se nourrir de mollusques, quoique ce soit là son dernier alimeut. Il mange tous les animaux 68 HISTOIRE NATURELLE II. '-i morts, sans exception, les mammifères, les oiseaux, les reptiles et les poissons, ne manifestant (|iicl(|iic prédilection que pour la chair des mammifères. 11 mange jusqu'à des excréments quand la faim le presse. » Les condors ne sontrienmoinsque familiers; ils fuient, de très loin, Tapproclie de l'homme; et, si ce n'est en l'atagonie, o(i, voyant des hommes peut- être pour la première fois, ils nous laissèrent passer Jli cent cinquante ou deux cents mètres au-dessous de leur habitation, nous n'avons jamais pu appro- cher un condor d'assez près pour le tirer, sans nous cacher dans le voisinage d'une proie présentée à son avidité, afin de le surprendre; diflërant beau- coup en cela des autres vulturidées d'Amérique, des urubus surtout, qui vivent, pour ainsi dire, avec les habitants. » Il seroit difficile d'apprécier au juste la vérita- ble durée de la vie d'un condor ; mais , si nous en croyons les indigènes, sa longévité surpasseroit de beaucoup celle de tous les autres oiseaux. Les In- diens nous ont assuré en revoir encore, de temps îi autres, quelques uns marqués par leurs pères, il y avoit plus de cinquante ans, de certains signes par- ticuliers. Le lecteur sent avec nous que le fait môme et sa preuve auroient ici besoin, l'un et l'autre, d'une vérification plus désirable qu'aisée à se pro- curer; mais, ce qu'il y a de certain, c'est que les condors multiplient peu, et que, comparés aux ca- thartes, ils sont toujours en petit nombre. » Les condors ne font point de nids ; ils se con- tentent de choisir, dans les rochers, ainsi que nous avons pu le reconnoitre en parcourant les falaises de la Pâtngonie , des concavités assez larges pour recevoir leurs œufs, préférant toujours, pour faire leur ponte, les points inaccessibles, moins par leur élévation que par l'âpreté de leur pente. » Le condor femelle pond deux œufs, de dix à douze centimètres. Les naturels nous les ont dits blancs ; mais un fragment que nous en avons vu nous feroit croire que, comme pour l'œuf de l'aura et de l'urubu, le blanc est couvert de taches espacées d'un, brun rougeâtre. C'est surtout de novembre en février qu'a lieu la couvée. Les couples, alors, s'é- loignent encore davantage des lieux habités, pour chercher un emplacement propice. Les habitants nous ont assuré que la femelle couve seule, ce qui nous paroit dilTicile à croire, parce qu'en des régions quelquefois froides et sans arbres, le petit auroit le temps de périr dans la coquille. En tout cas le mâle et la femelle s'occupent, de concert, du soin de nourrir les jeunes condors, en dégorgeant dans leur bec les aliments qu'ils ont pris eux-mêmes. Les jeunes grandissent assez lentement, et peuvent à peine voler au bout d'un mois et demi. Ils suivent longtemps eacore le couple, qui les guide dans leurs premières chasses ; mais le plus long terme de b éducation ne pusso jamais quelques mois ; et, dèsi; moment, on voit les jeunes condors s'isoler de ht parents, et cherciier eux-mêmes à pourvoira \h nourriture. Plus voraccs alors que les vieux, nu moins prévoyants et moins défiants , parce qui ont moins d'expérience , ils tombent plus facileniK dans les embûches des chasseurs; aussi tue-iy souvent de jeunes condors, et rarement des conè adultes. » Les condors nuisent beaucoup aux troupn en tuant les animaux nouveau-nés; c'est pourq» les habitants actuels leur font une guerre d'extcn nation, et mettent en jeu, pour les détruire, beaucit de ruses difTérentes La plupart du temps, ilsï guettent , cachés près d'un lieu garni par eux d: appût propre h les attirer, et les tuent à coups fusil; ou bien, attendant qu'ils soient repus, ils. poursuivent à cheval , les enveloppant, le plu$si> vent, de leur terrible lazo; d'autres fois, enfin les surprennent, gorgés de nourriture, dans cercle étroit de palissades formé d'avance autow la proie tentatrice, et les assomment h coups de bài sans qu'ils puissent fuir, faute d'espace, ni s'envi. par suite de la gloutonnerie qui vient appesi: leurs ailes en surciiurgeant leur estomac, ^'ousl vons pas entendu parler de la chasse décrite Molina(«) : selon cet auteur, un homme se coi sur le dos, affublé de la peau d'un bœuf fraiciien égorgé : le condor, trompé par l'aspect de celtcp qu'il prend pour un animal mort, s'en approcliei de le manger. L'homme, dont les mains soni mées de gants , saisit alors l'oiseau par les pai! et d'autres chasseurs viennent promptementi: sommer. » Nous croyons qu'on a trompé M. de la Coi mine P) en lui garantissant qu'on emploie, pou tirer le condor, une figure d'enfant pétrie d'uw gile très visqueuse, où l'oiseau vient engager serres. C'est une suite de l'erreur consacrée, ijii condor se sert de ses ongles. » Comme tous les oiseaux de proie , en généi le condor a la vie très dure ; mais les habitants bent quelquefois, à cet égard, dans une exa^érti pareille h celle d'Ulloa (3), qui prétend que le des plumes du condor est si serré que la ballt pénètre pas, et ajoute même qu'on lui a tiré de à dix coups de fusil de suite sans lui faire du les balles renvoyées par les plumes rebroussant le chasseur. Ce fait n'a pas besoin de réfutai Nous avons tué des condors , et de très loin, ('] Kssai sur l'tiistolre naturelle du Chili, (rad.'fif pag. 249. (>) Relation abrégée du Voyage de l'Amazone, p>l] (^) Notkias americanas, pag. 158, ^' 18. es Indiens A \d de Uuén( les Puelcl I au quarante »a. et les Pal I plus méridi |ent huirio. ppellation pa l'Europe, nous reste l |de vue tout- ocabuîario del [1608), pag. 3; ocabulario de l Mo(Jull, 1612 pages de ce ger raphique, car i [dans un petit v DES OISEAUX. 69 ng terme de ta I mois; cl, dèsi' i s'isoler lie Iciii I pourvoir ù \m e les vieux, m* Us , parce quï )t plus facilenie' S; aussi lue-ir inenl des condti p aux iroupeat Es ; c'est pourq» guerre d'exlcrtt létruire.beaucK du temps, ilsl ;arni par eux d. } tuent à coups )ient repus, ils. jpant,lepluss très fois , entiu lurriture, dans d'avance autour nt à coups de là îspace, ni s'envor ni vient appesa: estomac. Kouii i chasse décrite 1 homme se cou n bœuf fraiclien aspect de ce lie |. t, s'en approche: les mains soni seau par les pai promptemcnti ipé M. de la Coi n emploie, pow ànt pétrie d'uni vient engager ur consacrée, qii| proie , en géti* is les liabitantitf ans une exagénl prétend que le lij irré que la balltl l'on lui a tiré def ns lui faire (lii'| nés rebroussant i! esoin de téhm it de très loin,j duChlli,lrad.M derAmazoae,P) Idem. 264-1 , sous le nom de Casiamarea. (5) /rfem, pag. 139-1. .„,.,.. ■..,,, (4) /dm, pag. 196-1. ' ' 10 IirSTOIRE NATURETJ.E aUëgoriquement les messagers du soleil , tantôt par fragments, soit que les ailes de l'oiseau s'iidaplcnt aux épaules des rois qui viennent rendre hommiigc h l'astre dominateur, soit que sa tête orne la cou- ronne même ou le sceptre du dieu , « tôle |)rodi- gnée, d'ailleurs, dans toutes les sculptures de ers temps reculas, que nous croyons do Ijcaucoup anté- rieurs au règne des Incas, regardés pur nous, non sans quelques raisons, comme les derniers rejetons des Aymaras, cette nation hrillniite, bien plus avan- cée dans les arts que ne l'ont été depuis les Incas eux-mêmes ('). » Les Incas regardoient aussi le condor comme l'animal le plus noble, sans quoi ils no se scroicnt pas représentés sous cet emblème, comme nous le voyons dans l'histoire de Viracocha, leur huitième roi (^), qui , après la mort de son père Vahuur Ilua- (■) Voyez partie historique : Knvirons de la Paz. {*) flarcilaio de la Vega, Comentario real de los Incas, pag. 1611, cac, lit, au lieu mômo oi'i son pèro s'étoit Mchcnei relin', lors de l'attaque des Chancas, sculpter,; une très hante pierre, deux rondors, l'un, lis ji, fermées, la tète basse et enfoncée entre les ('pniil, comme s'il se cachoit, et le bec dirigé vers le; ou coHusuyo, tournant lo dos au cuzro ; l'auln l)cc tourné vers la ville, l'air lier, les ailes éploif comme s'il fondoit sur une proie; celui-là rtjf sentant Yaliuar liuacac soustrait au danger pu fuite, celui-ci Viracocha lui-même accourant défense de la capitale de l'empire. L'aulem Commentaire des Incas nous apprendque cesfi^u existoient encore en 1580. » riiisieurs endroits ont tiré leur nom âerch condor. Nous trouvons, sur In route de PoIk Oruro, la côte de Condor-Apacheta (laGorjn Condor), et beaucoup de dérivés, comme Ciin Marca (la demeure du condor, etc.), dont on ai par corruption, Cunlumarca. u LIVRE PREMIER. LES OISEAUX NON VOLATILES. Il est des animaux quadrupèdes organisés pour vivre dans les divers fluides qui enveloppent ou qui occupent les déclivités de notre planète. Les uns, quadrumanes et polypliages, habitent plus exclusi- vement les forêts, et, même dans l'état de liberté, affectent un redressement vertical de leur tronc. D'autres sont plus exclusivement propres au vol , puisque la nature les a munis dans ce but de mem- branes alaires ; quelques uns enfin ont reçu jus- qu'aux attributs des poissons, car ils doivent séjour- ner exclusivement dans les eaux. Des carnassiers par essence ont vu reproduire leur type chez les amphibies; de manière que la série des mammifères ne nous présente, au lieu d'une ligne droite des- (sendante , qu'un cercle dont les renflements sont occupés par des types rayonnant plus ou moins entre eux. Il en est de même des oiseaux : quelques uns tiennent de près aux mammifères, car ils ne volent point, et possèdent une sorte d'organisation mixte : d'autres peu propres à vivre sur le sol sont façonnés presque exclusivement pour la natation. Certains enfin , puissants et robustes , semblent planer sans cesse dans la couche de l'atmosphère, et n'avoir que de courts instants de repos sur la terre !... Entre ces limites extrêmes existent une foule de nuance viennent remplir l'intervalle. Les oiseaux qui ne volent pas, suivant la à. lion de Uuiïon, et que nous avons appelés v'n anomaux, ont le sternum aplati et sans bri'cli mammifères, terminé de plus par un appc xypboïde. Leurs ailes sont réduites à de siiiip' diments, et terminées par des ongles que rccof des plumes impropres h 1 action de voler. langue charnue est presque libre à sa pointe, e: estomac s'éloigne de la forme du gésier clitij autres oiseaux. Ils ont un appareil simiilanij vessie , qui manque chez tous ces derniers, cl| paupières enfin semblent être bordées de cil«. Les types de lette classe sont : l'AUTUUCiiKd'ij que (slrulhio, L. ) dont l'histoire lai'se pciil sirer dansBulTon, et les NANDi;s(')(r/tea,rris!| {') M. Goiild a lu, h la Société Znolnpiqiiedeloij ladcpcriplion d'un nnndu de l'atagonic*, rap M. Darwin, et qui est bien distincte du nandou ccij d'Amérique (Rhea americana), par sa taillei] moindre d'un cinquième, par son bec pluscourli té(e, et par ses tarses qui sont réticulés en deriij *Echo du monde savant et Hermès, 4eannée!DJ 2<' division. Se. nat , n» 65 du 8 avril 1837>p>5D> 'éloit Iklicw is, Bculpler.v. 9, l'un, ksa< ntrc Ips t'pnuk lirigé vcrsl(!i uzio; l'aulre. es ailes (^plo\t ; ; CClui-lîl rtll au danger pji ic accoiirnni > (ire. T/aulem cndqueccsti^u ir nom de rclm route de PoUi icta ( la Gorse s, comme Cir Le), dont on a t foule de nuancti : | Is, suivant la di? ons appelés oim Iti et sans brcdif; Is par un appel nitesàdesimplfl inglesqucrccoiiif lion do voler, 1 je à sa pointe, e e du gésier clifij pareil simiiiaiHJ fces derniers, eij [bordées de cils] jr.MJTUUCllKlil loire lai«sc peul |8(»)(r/iea,llri«sj fnologiqnedeloij |lagonic*,ra|)piiil1 Vie (lu nandou cc« r, par sa UiHc il^ In bec pluscourli léliculés en deïrf UillSSÏ.P-S»' r / • /;,,/ \p.«'r\ s \ii--tr.i!i< / /; ./.■/.<./., p»au»i.,p,. 00 nl?c iUCl.'At!Y 7f t sa prestessd es lévriers ne : i..-«-.4i ri : peut-être les c les coiinois- onnéc Sliuw , HiscMany, et )lanclips \i)lSt il indique ces long, grélc, me espèce Jo !upe toute la £ se rende à I ; les narines I, et placëes ù tes ailes sont de quelques par un ongle , analogues à t sculeliésen I nombre de d'ongles acû- irt : la queue ■ qui compose iption et les individu ap- îy , comman- ivoit pris à la I, sans aucun des Iles nous îous décrivit nous l'ayons I l'indication pus le nom .>«-;!raU* le et à quel los mëtiiodes î de grands s pieds il se s'en éloigne son bec. Sa n ttuiit., pi. 00. (') Shaw, pi. 1067 et 1058, Nat, me. V tll'illilriiclir il [c (II' (li'Miii'i, liilliiii , !)i('ii •niÉlr, |Mijsi|iii> ( ClfipilP; SCS ViTJI Hti^* ili" lu Mal :, <: ■ 1 Jlo ,Jt<' iiicoiiriiis fies CMiars par la .j,; 'eur liii, l(';,'ÙM'inriM '• pointl. INiis les lia 'a'rei; leur lôi,., ,,,„ joues et les rôids du , et Irleagiilaiie, est I Jamiie^ lon^'ncs et lo M oonme donleJt's en "^""1 sont vfruux^ , limes (les .-liles liiciie (Iiles icci )nl. LVinoii p; JC) a !(• plumag ILcs jeiinesonti [roux vif. Cet oi i ploines de la I nicsurofjiielcs • Sa cliair est ,.. prol('ï('..s pir fj. jJiiisl'aiitiiiclicro lus (In fipiioii. i.ps lliinics sont li^niiii Jiii n niis.si lu nue l-M'i'fo (|iio M ,;„„ I leur ni;iriiérp de t ■* (llinin ntiti „> ch ils rMiinin .iiiliMir, ( [vont lonlrnipiit kf^s petite partie Ivanl. Comino cl Jtlerinciibalioii |> nxiis encore i" ■ que toux ci so' ■ leur iioiirritii Mme nid, et le piidant la saisi ]>(i;sbaw, •»aost.,p|.3fl et •itiire, 0, ,e I licnl noi n e; soixa ', Mii ..^/ 31 qu'une pupiVc, l'ns-lomp^ rnnniio «oin In (l'iiiilrticlic il Aiin'Tii|iiP cl «le loiiinuinu. Ct^i I r tlf iliiiiii''H't|i''niMnin,ili(in (in'cllc i si iliTiilc Unlliiii. liifii (in'cllt! lui ail ri(' .i|i|>lit|ii(c |»iir |iiiisi|tii> n> mol ii|i|)iirticiit uu jiihini do lue; s(w vi'rilJililcs n iiih «ont rhuri «Ifins li'» Bt (le lii rialii, n iSamhi cliiiis li-s rcliilioiis dt»ij|pi'i('ii<« voyiiKt'iirs. I.e* canoaiih ( caKiimiKH MHbi}, sont tli! l'Asio. I.a snilc <>«|h'im> coniUK», l'û- VMHkél* C!iHO, i|iiu lMfl0lluii(ii)is apiiorlf'.Tcnl on Kiiropcoii \:An. jjvs i:M()us. Diomal, Vil II, r.. |l(' iiicniiniis à IIiiIVdii. Ils sn spi ver phisipiirs } vont Ipnlpmeiit dans l'cnn, ne Inissnnl voir rps petite partie de lenr corps et élPndant leur |vanl. Comme chez les guaciios, 1rs niàlcs se l de rinciibation , et non seulement ils couvent mais cneore ils prennent soin des pelils jus- [que ceux ci soient en état de pourvoir eux- Icur nourriture. Plusieurs femelles pondent néme nid, el le nombre des a'iif.s déposés dans pendant la saison est deipiaranteà cinquante, I d'Azzara, de soixante à soixante-dix. I, pi. 2-20 ;Sha\v, Mise, pi. 09; Péron, Voyage 1iaust.,pl. 36. DKS OISKAIIX. 7f du Ixnif. Se« mn'iini sont furoticlieji , et l1 prestexso à la course est telle, ipic les pluR agiles lévriers ne peuvent r.ilteindrc. Li:s ArrÉrivx. AitUryx, Su AU. De tous les oiseaux les aptéryx sont pcut-éirc tes plus hixarres par leurs formes Nous ne lesconiiois- sons (pie par la description (iii'en a donnée Sliaw, dans le lonii' WIVilii Nuluralisl'n M im'i'lUtiiy, cl diint il a pnlilié la ligure dans les planches 10^7 (t IO.'kS. Les caractères par lesquels il Indique ces oiseaux sont ainsi étalilis : le l)ec est long, grôlc, très droit, et recouvert à sa Imsc d'une espèce do tire ; une rainure tiihulciisc en occupe toute la longueur sur cliacpie côté, et sa pointe se rcnllc h l'exiiémité eu se recourbant un peu; les narines sont de lorme linéaire, peu apparentes, et placées ù la liase de la mandihule supérieure; les ailes sont à l'état le plus rudiinentairc garnies do quelques plumes peu apparentes, et terminées par un ongle recourbé; li's |iieds sont courts, épais, analogues h i"ux des oiseaux gallinacés, fortement scutcllésen avant cl sur les doigts, qui sont au nombre do (liiairo, entièrement lilircs, et munis d'ongles acé- rés el robustes ; h; pouce est trèi court : la queue nianiinc complètement. Nul zoologue n'a revu la seule espèce qui compose ce genre depuis Sliaw, dont la description et les ligures ont été l'diles (en 1812) sur un individu ap- porté à Londres pur le capitaine Barcley , comman- dant le vaisseau /« Procidencc, qui l'avolt prisa la Nouvell>?-Zélande. C'est do cet oiseau, sans aucun doute, qu'un chef zélandois de la Laie des Iles nous montra une peau mutilée, et qu'il nous décrivit d'une manière assez complète pour que nous l'ayons pris pour uu eas()ar,donl on trouve l'indication dans noire IManucl d'ornithologie sous le nom d'éinou-kiviliici. L'APTl.UYX AUSTIIAL. Apicryx australis ('). On ne sait en vérité à quelle famille et à qdol ordre cet ciseau doit appartenir dans nos méthodes ornithologiqnes : toutefois il présente de grands rapports a"cc les autruches, et par ses pieds il se rapproche des gai inaci's, tandis qu'il s'en éloigne beaucoup par la forme anomale de son bec. ,Sa {') Shaw, pi, 1067 el 1058, Nat, me. 72 HISTOIRE NATURELLE taille est à peu près celle d'une oie, et ses dimen- sions, depuis le bout du bec jusqu'à l'extrémilé du corps, sont de deux pieds et demi ; le bec, de la commissure jusqu'à sa pointe, a six pouces neuf lignes : mais par son faciès général l'aptéryx res- semble beaucoup aux palmipèdes nommés inan- cliuts. La couleur de son plumage a la plus grande analogie avec celui de l'émiou de la Nouvcllc-llol- lande, c'esl-à-dirc qu'il csl noir, ilammé de ferru- gineux foncé; les plumes ont une tige simple, mais leurs barbes sont longues, molles, et fine- ment barbelées : toutes se terminent en poinlc effilée. Quant aux diverses parlics du corps, il est remarquable par plusieurs particularités; sa tète est petite, et le cou de médiocre longueur; les jambes sont placées très en arrière du tronc, et se trouvent être courtes et rolnisles : elles n'ont guère que six pouces de longueur. Les ongles des doisls antérieurs sont puissants; celui du médius a jusqu'à un pouce : l'éperon qui termine l'aile n'a guère que trois lignes; le bec et les tarses sont de couleur jaune brunûtre. L'aptéryx babite exclusivement les îles de la Nouvelle-Zélande, et sera pour les voyageurs futurs une des découvertes les plus intéressantes qu'ils puissent faire. Depuis la publication de notre article, M. Yar- rell Cj en a fait l'objet de quelques recliercbes, et ce singulier oiseau rappelle, par ses tarses puissants et robustes, ceux des gallinacés, et a des ailes ré- duites à un moignon onguiculé. M. Sykes a rencon- tré dans l'estomac d'un ibis indien des cscarbots, des sauterelles, des semences, des matières végétales, et il suppose que l'aptéryx a le même genre de nour- riture. Enfin M. Â'ar'-ell n'bésite pas à partager la manière de voir émise dans notre Traité d'ornitlio- logic, en le plaçant à côté des aulruclies et des cr,- soars. On sait que les aptéryx n'ont encore été ren- contrés que sur le mont Ikou-liangid , vers le cap oriental de la Nouvelle-Zélande. M. Mac-Lcay a envoyé de Sydney (Nouvelle-Gal- les du Sud) à la Société zoologique de Londres une peau à'aptvryx, qui provenoit de la Nouvelle-Zé- lande , en y joignant quelques renseignements cu- rieux. C'est ainsi qu'on lui a rapporté que cet oiseau se nourrissoit de longs vers de terre qu'il saisissoit en enfonçant son bec dans le sol et qu'il avaloit tout vivants : on ajonic qu'il frappe la terre pour s'assurer de la présence des vers, soit par rap- port au degré de séclieresse de celle-ci, soit par rapport au son qui se fait entendre. On dit cncorr qu'il se sort de ses pattes robustes pour se défendre. (') Procecd , part. 1, 1833, p. 25 et 80. LES DRONTES. Didtts. pÊtUtnncnt c ■or tts iles , j neniid'^/riqi de'WDies aéri B'i jlàs de pali ponillre, sc(J Iteli'IlJes de I î'iftest le cul BiÊimile et Di ^ii^au dodo E*Wi)7, !or Objet de discussions nombreuses , et dont on connoit que quelques débris, paroissent former race depuis long- temps éteinte. Itull'on s'csltie sur l'histoire du dronle ou dodo ('), qu'il disiin; de deux espèces également inconnues de nos j« autrement que par les récils des anciens voyaa. qui les appellent solitaire et oiseau de Xn:. "*'*<8ifmentcs Or, la plupart des auteurs qui ont écrit surcedr "'•Wion portu l'ont placé les uns à côté des autruclies, dV. "P moins d'un (juait de siècle de la surfiia'l terres volcaniques. Conunent se fait-il (jnccfi iles, d'origine toute récente dans la créali» juger par leur nature ignée, aient seules ref" d'organisation incomplète, et qui ne s'e.» face de IMadagascar, peuplée d'animaux qui Van - Nci r le nom d l'ortugais » J'appclan ir régnant, i: r les Porii i<5e sur la n ses indivit ute d'une p de Clusius, ur un dessir ndois Uentc rance, et su servée dans nonmié celle-ci : Cet '■andeur, mai Sa tète est k «•"••H.Mirt.w, '"«'■i/ m-ieic 0 Ne voyages a (') Didiis inepltts, ness. >') >ouv. Ann. rin Mus,, t. IV, p. 1 à :{«, pi. i ■>>■' ■ «Je ''iirchass I II'' 100, = ptlélenncnt en propre? Le drontc n'a pu aborder sur «es ilt's , jetées à une grande distance des conti- neàa d'Alri(|iio et d'Asie . pur le vol , prive; qu'il est de'linios aériennes, ni par la natation, puisqu'il n'a j(És de paltniire entre les doigts ? Conimenla-l-il pnÉïlrc, se dévelo|)p('r, et puis disparoîtrc de ces Ileiv'IUlcs de l'action des volcans? TOi^'est le catalogue d'après RI Aï. Dumont ('), de BIlilÉlllle et Duncan P), des sources historiiiues re- lait^tau dodo, dodar, ou dronic. lUJ^t)' , lorsque Vusco île Gaina doubla le cap dea^ilk'mentespo.ir parvenir aux Indes orientales, la ràlflbn portugaise dit, qu'à soixante lieues du cap lÙfSonne-Espérance , on reucontra dans une baiei|#l)n ap[)eh\ Angra de San Ulaz, dans l'ilequi ; , s'offriltjur la route, un grand nombre d'oiseaux, site pas < ayartiël formes des oies, avec des ailes de chauvcs- ca . ^ sourlIi'A que les matelots désignèrent entre eux par imnule nK'iicr j^j^j^ijj^ so;«7f.«m. En iWi, les Portugais, au alion, > e ' |ijt0yi.^j|jfjrcnt beaucoup de ces animaux, qu'ils ap- de lou e ' ^\ijumteygnes, en donnant à l'ilc sur la(pielle ils se reposoinU le nom d'ile des Cygnes ou Ilha do Cerne. pa»'l^'""*-'^'.''CorndlliVan-.\eck, amiral iioliandois, décrit, en I, fnrenl ranges ig^.^jj.^j^jjj^ ^^ ^^^ termes : C'est un oiseau gros S. PS , et dont on lissent forniet Mïon s'est cif (»), qu'il distir.: nncs de nos jœ inciens voyax oiseau de A'o: .écrit sur ce è auiruclics,ilV ivec les niam: ^, ^Villuglii)^.'(jQ,j„jjgmjçj.g„g^ portant un capuclion de peau sur nous ^'^"*'"* ' a tête, n'ayant que (|uatre à cinq jdumcs noires à par Lalhani, ffij, place des ailes, et quatre à cinq petites plumes iVmminck et ' jinu-eget frisées au lieu de queue (^}. Les gens de oin des mancli jjj |lyi|ljnl „„ g fyjt do^Q (quj dort), puis droute. comme dc5\ Ivre sur le sol. comparée, Fff ide la surface > se fait-il tH"'*! Idans lacréiiUûi| iient seules rcç«"J H qui ne s'e't- (même sur la vaS| id'auimauNq"'" p.lUfi.l'l^" Van - Neck , au lieu de désigner l'ile do r le nom d'ile des Cygnes, que lui avoient Portugais, y jeta les fondements d'une n l'appelant ile Maurice, en l'honneur du ir régnant. Dansée laps de temps, ledronle, r les Portugais qui relàchoient sur cette iée sur la route de l'Inde, vit bientôt le ses individus diminuer, puis sa race s'é- ute d'une protection sufTisanle. La figure deCIusius, publiée en KiOî», ne repose en nr un dessin extrait du journal du capl- ndois Bentekoé (*J, qui avoit séjourné à rance, et sur une patte que cet auteur servée dans la collection d'un professeur , nommé Paw. La description de Clu- celle-ci : Cet oiseau égale ou surpasse le randeur, mais sa forme est complètement Sa tète est grande, et comme recouverte le. nat., art. «ronfc, t Xllt, p. 519 {1819). imary miatc of'the dodo ;Zool.journ., I. III, |l de voyages aux Indes. Rouen, 1725, t. Il, I de Piircliass et d'Acluy t. Paris, iOC3. II). 100. DES OISEAUX. 73 d'une membrane imitant une sorte de capuchon. Le bec n'est pas aplati, mais épais et oblong, de cou- leur jaunâtre dans les parties voisines de la tête, bleuâtre au milieu de la mandibule inférieure, et noir à son extrémité. La mandibule supérieure est recourbée en crochet en dessous. Le corps est re- couvert de plumes rares et courtes. Il manque d'ailes, mais à la place de celles-ci il est pourvu de quatre 5 cinq plumes noires un peu longues. Le corps, dans sa partie postérieure, est très épais et fort gras. Au lieu de queue on remarque quatre à cinq plumes courtes, crépues, enroulées, et de cou- leur cendrée. Les jambes, plus épaisses (juc liautes, sont couvertes dans leurs parties supérieures de pe- tites plumes noires; le reste, ainsi o"f les pieds, est jaune; ces derniers ont quatre doigts, trois plus longs dirigés en avant, et un plus court placé en arrière. Tous sont m'inis d'ongles noirs. Quant au pied, qui venoit d'être tout récemment apporté de l'ilc Maurice, Clusius fait observer qu'il n'étoit pas très long, puisqu'il n'avoit qu'un peu plus de quatre pouces du genou aux phalanges, lindis qu'il étoit fort gros, puisque sa circonférence étoit de près de quatre pouces (probablement aux tarses). Ce membre étoit couvert de nombreuses écailles jau- naires, et plus larges en devant, brunâtres et plus petites en arrière. D'autres écailles fort larges re- couvroient également la face supérieure des doigts, tandis que ceux-ci en dessous étoient calle:!X. Les doigts avoient peu de longueur relative, et étoient proportionnellement assez courts pour la grosseur du tarse, puisqu'on eiïet celui du milieu ou le plus grand n'avoit pas plus de deux pouces de longueur, que les latéraux les avoient à peine, et que le pouce n'avoit que dix-huit lignes. Tons ces doigts étoient terminés par des ongles épais, durs, noirs, n'ayant pas douze lignes, celui du ponce excepté. Les navigateur? portugais et hollandois, bien que peu difficiles en fait de nourriture, essayèrent en vain de manger la chair du dronte, après même l'avoir fait macérer. De là l'épithète d'oiseau de dé- goût ou portant à vomir, noseam movem avis, qu'ils lui appliquèrent. Cette chair coriace, difficile à cuire, n'étoit pas propre à la table, celle de la poitrine et du ventre exceptée, dont la saveur n'étoit pas trop désagréable. Clusius tenoit encore des navigateurs qui avoient tué des drontes, qu'on avoit trouvé deux pierres dans l'estomac d'un individu, pierres pro- bablement avalées par l'oiseau sur les rivages; et lui trouvant quelques caractères des gallinacés, il le nomme (/((Uinaceu.' (jallua peregrinus. Thomas Herbert, f,ui publia en 16.")i la relation de ses voyages ('), décrit sous le nom de dodo l'oi seau qui nous occupe, en s'cxprimant ainsi : " Le f'jTravels in Africa, Asia ; 1(520 and 1<}27. Mag. piil., t. II, pi. 25. 10 71 mSTOlBE NATURKI.KE dodo, di^nomination dont je ne connois ni l'origine 11! l'élymolo^in, mais qui paroît être porlii;^aiso, et lui avoir dlu donnée à cause de sa sirnplicilé, est lin oiseau qui, par sa forme et su rareté, peut être considéré comme une sorte de phénix. Son corps est arrondi et extrêmement gras; la lenteur de sa marclte est en rapport avec sa corpulence. Quelques individus pèsent plus de cinquante livres. Il est iiioilleur à voir qu'à manger; son air est mélanco- lique; sa tétc, dill'éremment revêtue, est couverte eu arrière par une sorte de capuchon de plumes d'un duvet noirûtre, et entièrement nue dans le reste, qui est d'une couleur blanchâtre, comme s'il étoii en- veloppé dans une toile transparente. Son bec très crochu et recourbé en dessous, depuis les narines, qui sont au milieu, jusqu'à son origine, est d'un vert clair mêlé d'un jaune paie. Les yeux sont ronds, ])clits et brillants comme des diamants. Les plumes sont du plus fm duvet, comme cela a lieu chez les jeunes oies. Les ailes sont, comme dans l'oiseau de la Cliine (le casoar des Indes), fournies de trois à quatre plumes courtes. Les jambes sont également courtes, fortes et noires. Le doigt de derrière est aisfu; l'estomac jouit d'une grande activité, et il di- gère aisément les pierres et du fer. Sous ce r.ipport, et sous celui de la forme, il ressemble à l'autruche d'Afrique; on le retrouve aussi dans i'ile de Diego Itamirès, mie des Seycliclles. » Cette ligure d'Herbert, copiée à la page ooO du tome m du Zoological journal, {WKire beaucoup de colles de Glusius et de Willughby. Niéremberg, dans sa compilation, copia en IG/iS la description de Glusius. Il en fut de même de .lonslon en itibl, de Honlius et de l*ison(*), et enfin de Maregrave. Charleton, dans son Onumasiicon , ]iul)lié en 1008, en parle sous les noms de dodo lii- .•) M. le baron de Frcycinet, «ncieii goimij rtle de r.oiirbon, s'est vivement occupé à rem renseignements parmi les habitants de Rouitj l'oxislence du dronte. il nous a dit avoir ifll'l nègre fort ftgé du quartier deSoinl Joseph.sirlj du la rivière du llomparl, qui seul lui assura coup entendu parler de cet oiseau dans sori eil qu'il se trouvoit encore dans ce quartier daiii[ inières année» de l'existence de son p^re. tll volatile «BttJMftintés à II etptifts ou de OfiMMx aux ai ftrtlBlhifères, i todlÉi les cspf n^c'J dislir -tines, d'Iu !• pHilhage. CI MStede leurs 'HctUfiai loui «• wlfcment tr( «tolM éhergiqiie P^'t'lBte pour li <»-^*'ihèf ; ailes di "«pWefpi(ers„p * htitn caraclèrr WBél j le bec est ÎSf fl"e I''"nfé ^^percées dan JyPie à Ja bas. "(KifUlre, sont ar aussi rob e sont liés ailes, mun PM pour u accipifres, , st.'ivant q fcés de fuir niinément m mellcs soif i , nommés pa ie qu'ils cho '«"X, et plus '"ces ; on les niables mara llal)!es, et se sans souiïrir 'eur butin. I s as<;cz négli. '""clicsd'arbn 'le nue, dan «"'îgnes; de '«ment. Les que d«s idées DES OtSËAUX. 75 lUle indienne s l'ilo de M. [ un grand ik, I7u:> (Hie \i beaucoiipirai; radalion,el(|. pieds; ccsim 115 cl tli(». roc.III, 118. (»)Brisson ; 'licliolopIms.UUg.ipaïamadea, L: micro- darlyhts, (\co({.; loplwrhinchus, Veillot. i') Appunl. para la hist. nat. de los pax. Dei Paraguay y Kio de la Plata ; Madrid, 1 802, t. Ill, p. 101 . (M Wled iNeuwicd, ad. Leop. cur. nat., t. ir, p. 323 avec flg. (5) lllsl. rer. nat. Brasillaclib. V, p. 203. (B) Ann.duMus., t. XIU, pi. 26; Temm., pi. 237: Vieillot, Gai., pi. 25U. 7G HISTOIRE NATURELLE ' Celui-ci est loiifç, crochu, fendu jusque sous ics yeux, cl a la plus grande rcssemidancc avec celui jles oiseaux de i)roie, ainsi que le dil INI. Cuvier dans son llrgnc animal. ],es jambes sont éeussonnéos, 1res élevées, minces et terminées par des doigts très courts, ayant entre eux un léger repli membraneux. Le cariaina voie très mal, et se tient de préférence sur la lisière des forêts claires et sur ics collines pierreuses, où il se nourrit de lézards cl d'insectes ; on le voit aussi parcourir les savanes, où ses lon- gues jambes lui pcrmeticnt de voyager pMir'j eber- •clier des grenouilles et autres animaux. Il vit par paires ou en petites troupes ; son ual uel est très dé • liant. Toutefois, il ne prend son vol «lu'à la dernière extrémité, et encore est-ce pour aller se percher sur un arbre, et faut-il, pour le décider à celle action, qu'il soit fortement pressé. J.es Jeunes, nourris en domesticité, mangeât parfois de la viande, mais ja- mais les graines de mais; et on peut les priver de tallc sorte, qu'ils vont dans les villages et dans les champs, puis reviennent à la basse-cour à la manière des autres oiseaux domestiques. Leur voix ressemble à celle des jeunes dindons, et leur chair est, au goût des iiabilants du Paraguay, très savoureuse, et jiar suite recherchée. La femelle pond deux œufs qu'elle dépose siu' le sol sans faire de nid. Les accipitres diurnes forment une riche et très nombreuse famille, divisée aujourd'hui en un gnaid jiombre de groupes secondaires, sous-di visés eux- mêmes en tribus, que nous passerons successivc- jncnt en revue. LES VRAIS VAUTOURS. .:•"• Vulturi^). Les naturalistes appellent vautours un grand nombre d'oiseaux qui sont aujourd'hui; répartis eu plusieurs genres; et, par cette dénominaiion, on ne doit plus entendre qu'une famille nature'Ie de ra- paces, qu'il est convenable de désigner par ic nom de vultur idées; famille à laquelle doivent appartenir tous les caractères de l'ancien genre ruUur de Linné, de Latham et des premiers naluralistes. IJrisson avoit placé les vautours dans le troisième ordre de sou Ornithologie, dans le groupe qu'il ca- ractérisoit par ces mots : base du lire couverte d'une peau nue. Linné , dans la douzième édition du Si/stcma Xaturœ, donnée par dmelin en 1788 , éta- blit les caractères du premier ordre des oiseaux qu'il nomma acciinlres, mot (pie nous rendons par oi- seaux de proie, et n'y plaça que quatre genres, à la tête desquels nous voyons les vautours, vullur, r! lllig.,I'rod ;Ciiv. tandis que l'ensemble des oiseaux de proie diurr,. non admis dans ce piemier genre, est réuni par nom i\v l'ah'o. Linné embrassoit tous lesacripr nocturnes par le mot sirix, et ajoutoit à loiti ordre les pies-grièches, i«nm.î, que tous les r derues classent dans le deuxième ordre ou cclii passereaux. ' Le genre cullw de Linné renier quatorze espèces. Latham ne s'écarta guère d méthode linni-enne , et ses vautours sont encore ces par cet auteur à la tête des oiseaux lerroslrej i)n\i{) iw, hU point suivi par RL de Lacé|i(ili, publia en i7!>!> uu Kssai de Alélhodc aiiiiljii: l>aiis ce travail, les oiseaux de proie ne soniri: (|uer dont le goù'l d '■ • ^■"' ISi I , dans son Prodomus mammuUum il m', oue d'anim,,. '• ''' *' ...... I . , ^ »* "«iiiHi.iux vivanl ne lait des oiseaux de proie, rubtalorcs ou r pendant iic ., i- 1 • scurs, que le troisième ordre de sa méthode, et: comme on le dil dans sa dix-huilièmc famille les circipitrinl, le; chenl jamais à d6v (jUP'.telus , et dans la dix-neuvième les i-nli«i sansdéfenseci éloi"!! ;* les genres vuUur ci catlutrles. Ce dernier e>! vanllephis ordinafr^' posé par llligor pour ipielques espèces ainéiie çaDl«!^écèlo bientôt à , M. Cuvier, dans le Jlègne animal im|)riiné en iun«|(jivre gisant, sur U adopte quatre genres dans les vautours; savmr en 4ofl||ant l'éveil à la vautour, mrcoruinphe , percnoptèrc et v '•"•Afl^c rapidité pour Déjà M. Savigny, dans un travail peu répandu teBI|NKattribué cet insti proposé plusieurs distinctions caractéristii|iie- reWNMWîlrc à de grand cette tribu. M. A'ieillot, dont la Méthode orii dont^H se repaissent à gique fut publiée vers la fin de 1810, réuiiilil "'*fa|l| paroit, par j('f famille des vaulourins plusieurs genres poiirljWtle'ji^rspicaciié de ser *«>*teres, et forma i<«»'yciix sont à fl( «moins robuste, dfbaie supérieure ( era«hct ; la mandii) «l'%èremcnt inci sont ovalaires ou ( swIm bords d'une { un pn aplatie et p tréinllè. Leur corps miné par une qnciK sée d© recliicos é-gal 'onfoes, dépassant I que eonsiamment à ou dans la maiclio. J 'ongue; la première robustes, réticulés 01 ouemplum,'s,i,n,i,s par rapport à la taille rectrlces. If^ vautours, dont part desquels il proposa de nouveaux noiiii adopta les vautour, zopilole , gallinazc, it rancaca et caracara. M. Temminck dans son i lyse, 1813 et 1820, n'admit que les genres un catharte et gypaète. Dans notre Manuel don logic, publié le lî» mai I8i!8, nous avons réuiii j le nom de vulturidées, proposé par le naluri anglois Vigors, les genres vautour, vultuiia raniphe, sarcoratnplius ; percnoptère, ihOjk catharte, ealliarlcs; gypaète, (j!/pealos;]({ié daptihts. C'est aussi l'ordre que nous suivioii;:' l'éuiimération des espèces de vautours qui' l'oiijet de cet article. Les vautours ont pour caractères généraiivil la tèle et le cou plus ou moins nus, ou denw] plumes et revêtus d'un duvet court et pcusfr" garnis de caroncules charnues. Le plus soiivfsj parliiî infOrieure du cou est bordé*; do pliiim' qu'on l'a cru ' vol et à leur VI siruils du Jicii 0 e moment où elle ■nerie, ces habitue «^n général les 'slupidcs. Uiieal '•'>"• corps, et u. ilerrujiiion do leur s vicieuses devoi f^chet de l'ignom "S, lorsfjii'ils ont 'e bas de leur œso "S forme d'jne "ire les plumes;', sont dans un ('-la fs liahitudes allam > 'a tête appliqinîe DES OISEAUX. 77 lyrflairo!;, et formant un rebord , et toutes allongées. L«iyciix sont à fleur de tète. Le bec est droit, plus oa aoins robuste, comprimé sur les côtés, à man- dHmle supérieure Tortcmcnt crochue ou terminée en oraohct ; la m<'indil)uie inférieure est droite, arrondie et M|èrcmcnt inclinée vers la pointe. Les narines sont' ov.ilniros ou oblongues, percées obliquement sar l« bonis d'une ciro. La langue est cartilagineuse, un p«u aplatie et pointue, souvent bifide h son cx- trénilè. Lf'ur corps est épais, robuste, oblong, ter- miné par une queue généralement courte, compo- sée cl»>rcctiicc's égales. Les ailes sont pointues, très lonfnes, dépiissiint l'exlréinité do la cpieuc et pres- que conslammcut à demi étendues, dans le repos ou dans la iiiaiTii(>. L,i (jn.iiriùme rémige est la jdus longue; la |iiTriii('ro la plus courie : les tarses sont robustes, n'iiciilés ou garnis de pclilos écdiles, nus ou empluiiK's, iiriiu's d'ongles foibles et peu longs •oie (\m réuni |);i! les acciin;' it à tort il ions lc> " ! OU Cclll; lé renier 1 guère i! r.t cnccic lerrestrri .acépi'ili', le anal;; ne sont rr iiVuns, su JÎSOG, (lar. ioni de 1 j lans sa fn par raj^port ii la taille. On compte douze ou quatorze îdugciur rectrices. oramph'. Lesvantours, dont le nom est passé dans le lan- ne famille gage figuré, sont des oiseaux vr)raccs, allâmes, làclies, rcs". lllii:'! dont le goùl déprave se contente plutôt de (charognes iamittiu que d'animaux vivants (pi'ils n'osent atta(pier. Ce- Inrcn ou [ pendant ils ne déilaignciU ['oint la cliair pal|,ilaMlc, élliode,et; comme on le dit coinniunéinent, mais ils ne cber- jilrtni, k: chenl jamais à dévorer que (piciqucs jeunes animaux les (•»';« sansdéfensect éloignés de leurs pères et mères. Vi- dernicr i<' vaut le plus ordinaircnicnl en troupes, leur vue per ces aniéiii répa :térislii|nc iode 01 réunil ires poiii'u'** aux nom». linaze, ^ k dans son ■ genres m anucl d'uîi ^ vous rc'iiE u- le sialii! , vullui:^ ère, JiiOj'fJ «/os,-; et in ^is suivroniJ lours qui' çantftî^écèle bientôt à iiuelijue individu de la bande )riiné en i uncachvrc gisant, sur le(|uel il se dirige avec célérité, urs; s;ivi;[e'»<|0W|M"l ''<^'veil à la troup (jui s'y précipite, et f.f.^ cl iji f'W*M||SBC rapidité pour en faire sa curée. On a long- ,„lii. tei»||ii|tlribué cet instinct qu'ont les vautours de ^""-^ître à de grandes distances les charognes se repaissent, à la linesse de leur odorat; paroit, par des observations récentes, que irspicacilé de sens est bien loin d'élre aussi qu'on l'a cru jur.qu'à ce jour, et que c'est à It vol et à leur vue exccllenie qu'ils doivent struits du lieu où gît une pâture, presque le moment où elle y est jetée. Cette grossière lerie, ces habitudes d'un instinct dépravé, en génénd les vautours lourds, peu inlel- X stiipidcs. Une alTreusc odeur s'exhale sans 'eur corps, et une humeur puante décoide [lerruplion do leurs narines, comme si des :s vicieuses dévoient toujours porter avec jcachetde l'ignoniinie. Lorsque les vautours IIS, lorsfiu'ils ont déchiqueté lo corps d'un e bas de leiii œsophage se gonllc outre ine- ins forme d'.nm grosse vessie déiuidén qui ntre les plumes; c'est alors qu'ils digèrent sont dans un état de repos qui contraste 1rs habitudes aiïamées, et qu'ils demeurent la tèto appliquée sur leur jabot. Queltjucs ixénéraii^"' on iléii»*! |et peu?"'*! jikis soiivf'l ide pliii'if** espèces, lorsque la faim les aiguillonne, attaquent cependant les petits animaux; et le condor, ce géant des oiseaux, ose même, dit-on, lorsque les cadavres de bètes mortes lui manquent, descendre des Andes dans les plaines,' et attaquer les vigognes, les che- vaux, et jusqu'aux bœufs. D'autres vautours vivent de tout, et notamment les cathartcs : on les voit sur les bords de la mer, fouillant les immondices que les vagnies rejettent, s'accommoder de poissons morts , de crabes , des fucus , des mollusques mous , en un mot de tout ce qu'ils trouvent. Ces habitudes leur ont attiré la protection des habitants, et dans des pays brûlants tels que l'Amérique méridionale, où l'indolence des hommes, unie à l'incurie, laisse séjourner au milieu des villes les matières les plus putrescibles, les cathartes ont pour fonction de les en débarrasser, et de puriiicr ainsi des lieux qui sans eux ne tarderoient pas à être des foyers de cor- ruption. Ce qui distingue surtout les vautours des aigles ou des autres espèces belliqueuses de rapaces, est une série de caractères accessoires non à dédaigner. Posés, les vautours sont toiijoins dans une position demi-horizontale, qui peint la délîance .- l'aigle au contraire se tient fièrement dans la position redres- sée, et a le sentiment de sa force et de son courage. Leur vol est pesant, lourd; à peine peuvent-ils prendre leur essor lorsqu'ils sont rassasiés; et ce qui leur est particulier avec le serpentaire, c'est qu'ils sont réduits à dévorer leur proie sur place, et qu'ils ne peuvent y^oint l'enlever avec leurs serres trop foibles, a\vA que le pratiquent tous les autres oi- seaux de proie. Ecoutons IhilTon peignant à grands traits les ha- bitudes des vautours. « L'on a donné aux aigles le premier rang parmi les oiseaux de proie, non parce qu'ils sont plus forts et plus grands que les vautours, mais parce qu'ils .sont plus généreux, c'est-à-dire moins bassement cruels ; leurs mœurs sont plus Hères, leur démarche plus hardie, leur coura-e plus noble, ayant au moins autant de goût pour la guerre que d'appétit pour la proie. Les vautours au contraire n'ont que l'instinct de la basse gourman- dise et de la voracité; ils ne combattent guère les vivants que quand ils ne peuvent s'assouvir sur les morts. L'aigle attaque ses ennemis ou ses victimes corps à corps; seul il les poursuit, les combat, les saisit : les vautours, au contraire, pour peu qii'ils I)révoient de résistance, se réunissent en troupes commode lâches assassins, et sont plutôt des vo- leurs que des guerriers, des oiseaux de carnage que des oiseaux de proie; car dans ce genre il n'y a qu'eux qui se mettent en nombre, et plusieurs contre un ; il n'y a qu'eux qui s'acharnent sur les cadavres , au point de les déchiqueter jusqu'aux os: la corriipl tion, l'infection 1rs attire au lien de les repousser. 78 HlSTOllUi NATUUEJJJi I n. ',:i Leséperviers, les fonçons, et jusqu'aux plus petits oiseaux, montrent plus de courugc, cor ils chassent seuls, et presque tous dcdiiigneiit la choir morte, et refusent celle qui est corrompue. D.ms les oiseaux comparés aux quadrupèdes, le vautour semble réu- nir la force et la cruauté du tigre avec la lâcheté et la gourmandise du chacal , qui se met également en troupes pour dévorer les charognes et déterrer les cadavres ; tandis que l'aigle a, comme nous l'avons dit, le courage, la noblesse, la magnanimité et la munificence du lion. » Telles sont les opinions admises sur les vautours : nous les avons toutes rapportées sans cliercher à en afToihlir la force; et cependant nous permettra-t-on de dire que dans les vues sages de la nature tout a été disposé pour le mieux ; (|iie ces vices et ces vertus que nous prétons aux onimaux sont enfants de nos préjugés ; que ce que nous appelons magnanimité du lion et do l'iiigie n'est que le rejet J'uu estomac rassasié d'un animal essentiellement Carnivore et Eunguinuirc; que lu Idclieté des vautours ne peut pas plus être réputée Idcbelé que l'audace de l'aigle ne peut être réputée magnanimité. La nnture voulut qu'il existdt des carnassiers pour arrêter la trop grande multiplication de certains animaux, et éta- blir une sorte d'équilibre ; elle voulut qu'il en exislAt pour purger la terre des cadavres des êtres expirés de mort naturelle ou par accident, pour ne pas cor- rompre l'air de ceux qui vivent d'après ses lois. Les uns comme les autres remplissent les fonctions qui leur furent départies avec la vie. Le nom de vullur auroit pour clymologie, suivant ce qu'on lit dans Jielon, page S-f , celte phrase latine d'un auteur in- connu: Vulturàvolatu tarda nominalus pulaliir, magnitudinc quippe corporis prwcipUes volalus non habet. Les anciens ne connoissoient, à ce qu'il puroit, que deux espèces qu'ils confondoient sous le nom grec de gyps, ou latin de vuUur. Uelon, (|ui écrivoit en tS.")4, n'a décrit que deux vautours qu'il nomme le grand vautour cendré, et le moyen vau- tour brun ou blanchâtre , qui ne sont l'un et l'autre très probablement que le gypaète. Mais ù l'époque où vivoit ce père de l'oriiilliologie françoisc, il pa- roît que les vautours étoient recliercliés par les lia- bitants de l'Egypte et dos îles de l'archipel grec, qui employoienl leur duvet pour faire dos garnitures d'habits ou autres objets d'utilité que l'édredon et le cygne servent à confeclionner aujourd'hui. « Les pelletiers, dit Belon, page 8-i,sçavent tirer les plus grosses plumes de la peau des vautours, laissant le duvet, qui est au dessous, et ainsi la conroient fai- sant polices qui valent grand somme d'argent Mais en France s'en servent le plus à faire pièces pour mettre sur l'estomac ou parures de robe. » Les vautours habitent toutes les contrées de la terre, mais ils sont plus répandus cependant dans les réglons équaloriales et tempérées que dai nord ; ils se tiennent dans les plaines, et inèiiie« vent au milieu des villes. Quelques espèces ne( tent guère les chaînes de montagnes, oùclleir struisent leurs nids avec des bilchettes dan! lieux inaccessibles et au miiieu des rocliers. vautours, bien que communs dans les payssfp trionaux, redoutent les froids intenses des lut et émigrcnt à cette époque vers les province» méridionales. Quelques espèces cependant, bicE très communes dans la portion la plus cliau. l'Amérique du Sud , se sont étendues jusque les limites du cap llorn, et par 53 degrés de lu australe , sans que ces hantes latitudes xé' aient eu une iniluence défavorable sur elles : très ne quittent point les régions des neliios' descendent (|ue très accidentellement dans ld[. tel est entre autres le condor. Les vautours femelle? ne pondent ordinaire que aines, et, même* lies espèces ne? agnes, oùclleit bûchelles daiH >\x des rochen. lanslcs pays sep intenses des lii' s les provinces cependant, bici m la plus chaii tendues iiisquf 55 degrés de lu 5 latitudes rcL' rable sur clios;: ions des neisos' lemenldanslafi jndcnt ordinaiir lus, cl les piw: orgeant dans le ;e dans leur ]à s l'année, el h me livrr d'auteurs 5e SOI' caractères des A| enlroîncroit tw i la suite de kI VAUTOL'KS, URIDÉKS. îeulemenl à W] ibre on iioil'i?;'*] charnues ou M )i«de;lecoulrtJ de plumes alN ure ; les tarsss ii\ . lu vrais vautours et les percnoptùriss sont do l'illUJen Monde; les sarcuramplies appartiennent ù iyHitfri(|UC méridionale, ainsi que les catharles et HÎif||bins,ct le gypaète ost plus pnriiciilièrcment ppine ù l'Kuropc. La Nouvelle- llullaïuio seule a ÎmmI lu particularité de ne point avoir de vautours , •t (Mf trou vcula place les caracaras ou j)o/jy2ioni«('}. <'^« LE VAUTOUR ARRLVN. , r"'''"" anianus P). Li'^nonymie de cette espèce européenne est ex- tra4)ltllnairement embrouillée. lA'nsi, sous le nom de tnàtour noir, M. Vieillot admet un g-tuid nom- bre (fespèccs qui sont : le cliiiicou de Le Vaillant (leUtêbioque le vautour impérial); le vautour pro- prement dit de ISrisson ; le grand vautour do Riiflon (repréMnté avec des pieds d'aigle) ; le grand vactour cendnl'et noir de Rclon ; et le vautour moine ou vaulèdè noir couronné d'Edwards , qui est encore le vaulouiT impérial. M, Cuvier donne pour synonymes ù son vautour brup , rfUUur cinereus , enl. Si'i, les noms de vullur mon0èjin*. Cm. ; vautour d'Arabie . Edw., pi. 290; le Gbjqcou de la Chine, Vaill. ; l'artian de La Pey- rouse, le vautour noir cendré. Au »ujet de celte espèce M. Temminck dit ; « Le »«l»^iirc/'nereMS de (îmelin à doigts jaunes, h tarses » Çfqj^lumés jusi|u'aiix doigts . ce vautour décrit par «ttrapon, RuiTon, La Peyrousc et autres, est-il chose qu'une espèce défigurée, un élre ima- irt;, un vautour nflublé des pieds d'un aigle ^1 ? Et cependant c'est lui que cite Daudin sous )m de vullur nilgaris, » fmâlc adulte du vautour arrian a de longueur jcnviron sis pieds six pouces. Il a la partie pos- rc do la tète et la nuque dégarnies do plumes , Ji'leur fie !a p !u est bleuûlre. Un duvet fauve raufoiir. Vi'Um: h. et Aux. Bec gros el fort, droit lasp, ct'iivpxe; les narines nnes, obliquement per- In (Jeiisiis la li'lo et le cou sans plumes, recouver;s jluvet très court; un collier de longues plumes nu I cou ; 1.1 première rémige courte, la sixième égale, U|iialrièrne très longue; douze ou quatorze rec i;lcs ongles émoussès, les ailes longues ol poin- lla cire simple et nue. Kilps les espèces de ce genre sont de l'ancien |e I/lîurope en possède deux, et les autres se Irou- fn Afrique, dans l'Inde, et môme dans les iles de la licol de La Peyrouse, Zool. /'i/ren.,-Tomm.. Man., fc. 4 : le laufoiir ou grand vautour, Kuff., enl. 425 le): le vautour noir d'Egypte. Sav., Et/ypt., p. 1 1 : |r cinereus, Gme!., sp. 6 : vitltur bengalensis. K et I.alh. : le vautour noir, vu/tur niaër, Vieill., |d/tiit.nat„t.XXXV, p.253, recouvre le reste du cou. A la partie inférieure do celui-ci s'élève une ample toutl'e de longues plumes i'i barbes déliées. Le plumage est généralement d'un lirun tirant sur le noir et passant quelquefois au fauve ; le bec est noiriUre, la cire est violâtre, l'iris d'un brun foncé, les tarses ù moitié empluinés et de couleur bl.incliûtrc: les ongles sont noirs. La femelle a la taille un peu plus forte que le mâle, et les teintes de son plumage sont plus sombres. Les jeunes ont tout le cou garni de duvet; toutes les plumes des parties supérieures sont terminées par une couleur plus claire. M. Vieillot admet que son voutour noir, viiltur niijei , ne diffère point du vautour noir des auteurs, vullur tiionachun, et dit que l'arrian n'est que le premier ayant encore sa livrée du jeune âge. On regarde comme une variété de l'arrian le vau- tour du Rengalc, vullur bengalensis, Latli., figuré pi. I du Synopsis. Les descriptions qu'on possède de cet oiseau lui donnent deux pieds six pouces de longueur totale ; la base du bec plombée et sa pointe noire, l'œil d'un brun foncé, la tète et le cou dé- nués de plumes et recv uverts seulement d'un duvet brun; l'occiput, la gorge et le devant du cou sont totalement nus ; la peau de ces parties est brune et parfois garnie de rides; le bas du cou est entouré d'une espèce de fraise composée de plumes courtes; le corps ost en 'icssns d'un brun noir plus pûle sur les ailes, dont les rémiges sont noires; les parties inférieures du corps sont d'une teinte plus pûle, et les tiges des plumes sont blanches ou fauves; les pieds sont d'un brun foncé et les ongles noirs. Le vautour commun , vullur vulgaris. ne difTère point de l'arrian, comme nous l'avons dt\jà dit. Dau- din le décrivoit ainsi : taille d'un gros aigle, tête et haut di? cou à duvet brun , amsi que la gorge , qui a do plus une espèce de barbe formée de plumes cfTilées et comme poilues; le plumage d'un biun noirâtre, les pennes des ailes et de la queue un peu cendrées, une envergure de près de buit pieds; les jiimbcK rmpiiimées jusqu'au bas du tarse, les doigts jaunex. les im*)les noirs. Ce vautour, dit Daudin, habite les hautes montagnes de l'Europe et se nourrit principnioment decadavies; on |)ourioit en regarder comme une variété un vautour entièrement noirâtre de l'Aragon. Le vautour noir, cH/fur nii/er, Daudin, t. II, p. 47, est encore l'arrian, bien que Cetti , Latham, Gmelin, en aient fait une espèce distincte. Les caractères qu'on assignoit à cet oiseau étoient ceux-ci : taille d'un gros aigle, tète h duvet brun avec le haut du cou nu et blanc, ainsi que la région oculaire; plu- mage noir, pennes des ailes et de la queue brunes; tarse à plumes noires et à duvet laineux blanc. Les individus décrits provenoient de l'Egypte et de la Sardaigne. 80 nrSTOlRE NATURELLE Enfin il est probable que c'est encore l'i l'espèce qui nous orcnpe que doit .-ippnrlciiir le rnltur Icpo- rjrius (icGcssncr, dont Krisson, Gmelin et Latbam ont friit leur rultur ciistalu/t, espèce riiniiisli(|iic qui n'a jnmais clé revue, et que t)o<'iucoup d'ornitliolo- gistcs pensent être un aigle pécbeur. Cet oiseau est ainsi décrit pnr Daudin : toille de l'orfraie, tôle mu- nie sur les tempes de plumes redrcssables comme celles des ducs, liée noirâtre , corps d'un roux noi- râtre , h poitrine roussAtre ; ailes ayant six pieds d'en- vergure , queue longue et droite, tarses et pieds nus et jaunes, ongles noirâtres. Ce prétendu vautour babiteroit les forôts épaisses et sauvages de l'Allemagne, nichcroitsur les arbres les plus élevés, et pondroit un ceuf d'un blanc sale. Sa nourriture consisteroit en lièvres , en jeunes re- nards et en poissons, et il ne relèveroit jamais sa liuppe que lorsqu'il est en repos. I.e vautour que l'on nomme arrian , du nom qu'il porte dans que'ques cantons des Pyrénées, se trouve aussi répandu dans les Alpes, d'où il descend au printemps pour se rendre dans les plaines, dans les liaules montagnes et les forêts de la Hongrie, du Tyrol, de la Suisse, de l'Espagne et de l'Italie. Partout ailleurs il ne paroit qu'accidentellement. Les individus trouvés en Egypte et dans l'Inde n'ont olFertavec ceux d'Europe (juc de légères dillërences qu'on doit attribuer [ cherchant les cadavres. Il est d'une vilaine U et mal proportionné ; il est dégoûtant par i'écoii| ment continuel d'une humeur qui sort de scsf fines, et des autres trous qui se trouvent dans « bec, par lesquels s'écoule la salive. » Au reslela description du percnoptère de Mj s'accorde parfaitement bien avec celle du grlOoii c'est donc un double emploi que cet éloquent œï raliste fait en donnant coutnie espèces di^liiielcss percnoptère, son griffon, et même son grand vil tour. Il est facile d'ailleurs de s'apercevoir que ii| fon n'a jamais bien compris les espèces de vaulos qu'il a décrites. Le griffon est hskania des Grecs modernesci' Je le bic Equanlité ( loit six liv ipendant s( ren chercli, [avec le be lière avec 1 [qu'il venoi •ermetioit p Vous eûmes |vé, et nous ( pp. Il se défi '■ possijjlo. I la force étoii léralloit les c I vautour, s; f X de son f^cr de trois pic ïiirc. Qiimu lir ses tendon ha m, Ind. suj li'icle du niiilc |l><;naii(Jir), ( '•'l.pl.20. \ II. DES OISEAUX. 81) it rcconnoiirç: Uurfoii |)iirlH|:e fu lie rcclioM vautour, du st >%, taiulis qiic< L'gcres variùlcb ible que le du èsblancctcnii' t très lonputs 1res fournie (1 c ou brunùlrc; ue un espace m, jlemcnt d'un li ; les remises ci re , le bec csl i leur (le diair/i it approchanl (■ picils de loua sse de laillt! ¥■ ifMt$ah.i des KspoftnoU de )a Gatniognc. Il est très lun sur la chaîne des Alpes et des Tyrénées, irquie, dans rarcliipcl do lu Grèce, dans les Ignés de la Silésie et du Tyrol, à (iihrall.ir, en tgy^e, et dans une grande partie de l'Afrùiuo, mîiliau cap de lionnc-Kspdrance. Dans le Levant, hilircs et les Grecs en font grand cas , cl se ser- ▼flM de sa graisse comme d'un cxcciiciit remède oofllÉi les douleurs rlnimatismalos. les Italiens DoaÉÉent grifone ce vautour, r|ui est cotnmnii dans letS/Uj^s du Piémont. M. Itisso dit qu'il est si'drn-- tairé irilr les Alpes de Nirc, où on le noniine l(i»il>^l<'\ liSfriflou vit d'ônimaux morts, de (•li;ir(i;,'in;s, dii déblWqu'il va clicrriicr dans les voiries. Il iiiclio sur Itè rochers les plus escarpés. Ses (l'iifs sont gris bllMèl tachetés de hianc rongcâtre. LE VAl TOlll Ol'.ICOr Vullur aiiricularisC). 2C varie avccli; le corps fauve ;u ', il est varié de. é en dessus, cl li liment d'un jolit' lercnoptère , qu 3'ai adopté ce La coonoissance de cette belle espèce de vautour est due i Le Vaillant, qui le premier eu doiuia une description détaillée dans le tome 11, pn^'e :2'>, de son deuxième Voyage dans l'intérieur de lAfi ique. Comme rien ne peut rempiaier les ciljitiohs ori;.,i- nales, nous rc|)roduisons lextuelIcmeiU ce (juc c voyageur ornithologiste en dit. « Sur le cadavre d'un liippopot.imc éloil un ma- 'îlc nni. RHifilHie vautour, occupé avec beaucoup d'em|)res- oiseau des aiii » "»^. , , . ' ^ ' . . , ' . ' n'est r ■*"•■'* 8 ''^ dévorer. Jamais je ii en avois vu un si .gnitil;'*. Je le blessai... Quoique déjà gorgé d'une quantité de chair, puisque sou gésier en loit six livres et demie lorsque je le dissc- pendant son acharnement et sa faim étoient 'en cherchant à s'envoler il arraclioit encore avec le bec, comme s'il eût voulu l'enlever ière avec lui. D'un autre côté, le poids des qu'il venoit de dévorer l'appesantissoit, et lermettoit pas de prendre son vol si facile- ous eûmes le temps d'arriver avant qu'il se ivé, et nous cliercliilmes à l'assommer à coups . Il se défendit long-temps avec toute l'in- possible. Il mordoit ou frappoit du bec nos a force étoit si grande encore qu'à rliaiiuc L'ralloit les canons. Il succomba pointant, autour, sans contredit le plus l)oau de X de son genre, l'orme une espèce nouvelle, de trois pieds de haut et huit à neuf pieds lire. Quanta sa force, s'il est permis d'en T ses tendons et ses muscles, elle doit avoir 'on veut SUIVI' e dernier dcjn- d'oiseaux , M' itours qu'aux ai; s aigles , avoiiei des vautours, iiv ans avoir aiu'iint chasser et hailrc la chasse, pesa»' , toujours aflam d'une vilaine û? oûtant par l'écos qui sort de ses e trouvent dans live. » cnoplcre de Bu c celle du grilloi c cet éloquent ml spècesdisliucles me son grand « apercevoir que espèces de vau ircc9 va> odernes*'' \iam,Ind. s)//)/)/., sp. 22;I,c Vaill., Afr..])\.[) Exacte (lu niàleadiillc); cl Ucn.i-ième Voyanenn [18 ; nniidin, Ornitlahuie. t. II , p. iO ; Annal. : 1.11. lil.'JO, Vicill., Dirt., t X\X V, p. 255. Il, été considérable... Ses plumes, dont le ton général est d'un brun clair, ont sur lu poitrine, le ventre ut les côtés un caractère particulier; inégalement lon- gues entre elles et pointues, elles sont contournées en lames de sabre et se hdri.sscnt en se séparant les unes des autres. Ces plumes ainsi désunies laisse- roient apercevoir la peau, surtout le sternum, si elle n'éioit entièrement couverte d'un magniliquo duvet blanc très toiiITu que l'on voit aisément à tra- vers ce plumage hérissé. Ci; vautour a des cils au- tour des yeux , et il porte sur la gorge des poils roides et noirs; toute la tèle ot une partie du cou sont dénuées de plumes. Cette peau nue, d'une cou- leur roiigeàtre, est niiaiieée, en corlains endroits, par du bleu, du violet et du blaiu-. L'oreille, dans son contour extérieur, est circoiiscriti p ir une peau relevée qui forme une espèce de coiuiue arrondie, (pii néeessairemeiit doit augmenter diins cette espèce la faiulié d(! l'ouïe. Cette sorte de (onqiic se pro- longe de quelques pouces en descendant le long du eoii. C'est ce cractère, particulier à cette espèce, ipii me la fait désigner par le nom d'oricou. » Telle est la première descrijition qu'on ait eue do l'oricoii. Deimis, Le Vaillant, dans sou Histoire des oiseaux d'Afrique, compléta ces renseignements. Il en résulte que ce vautour a lu tète cl la moitié du cou nues, colorées en incarnat, munies de quelques poils cuurls et rares, avec le conduit des oreilles bordJ en devant d'une caroncule membraneuse, longue de quatre lignes et prolongée sur le cou. La gorge est noire et couverte de crins ou poils roides ; un duvet soyeux enveloppe le jabot; l'iris est brun, le hoc de couleur de corne, à cire jaunâtre. Les plu- mes sont en général d'un brun sombre, bordées d'une teinte plus claire; celles de la nuque sont frisées, contournées, et forment une fraise. Les plumes du ventre, delà poitrine et du croupion sont longues, étroites, recourbées, dolabriformes, et recouvrent un épais duvet fauve et blanc. La queue est étagée, souvent usée à son extrémité; les tarses sont bruns et robustes ; les ongles larges, recourbés, de couleur de corne. Le jeune .Igo est remarquable par l'épais duvet blancliàtrc qui revêt l'oiseau. Au sortir du nid, ses plumes sont d'un brun clair, bordées de roussàtre, et celles de dessous le corps ne sont pas encore dé- veloppées. L'uricoii habile les rochers escarpés du pays des grands Xamaquois dans l'Afrique australe. Il vit eu troupes nombreuses. Les colons hollandois du Cap le nomment oiseau de charogne noir, et les Xama- ((iiois (jhaip. Ce vautour iiiclic dans les crevasses des rochers, et y pond deux ou trois œufs blancs que la femelle couve, lundis que le màlc fait le guet à l'ouverture du trou. C'est au mois de janvier que les petits éclosent. 82 lIISrolIŒ NATUKKI.Lh (^iic](|iios niilniii'H 01)1 plunî l'oricoii à côU> dos sarcorainphi.^ mi ViiiKoiirs dont lu liime du Imc est (;iiriiic di! c.iri)iiciiU>s eliariiiius, p.'irce (|iio hi rt■^i()ll jiiiiictiluii'c est niiiiiic d'iiiiu portion mciribrinieiisi! i mais ce lapproi-licinfut est erroné , cur il n'y u rien do coniniiin entre les formes et lu nature des earon- cules *le la base du bec avec cette sorte de pendelo- que auriculaire. LE VAIJTOI R UOVAL. VuUur ponllccrianu» {}). Commun an Hengale, à Java cl k Sumatra, re vautour a ('U' confondu par (piclqurs autours avoc l'oricou, dont INI. Toinmiurk le S('>|)arc, on donnant los caracli-ios distinclifs iW ciiacun d'eux. Oct or- iiitliolo^istc s'exprime ainsi au sujet du vautour royal. « Los compilateurs ont fait iinltrcdos doutes sur los dill'ôrencos (pii oxislont entre le grand vtiulour ruj/dl de Ponilioliory, décrit et figuré par Sounorat, et le vautour oricoii, li;;uré dans los oiscau.v d'A- frique i\c M. Le Vaillant; deux espèces de rapacos très distinrios, qui dilToront par la tail!o, par la forme et par le i)Iumago. L'oricou, do la taille du pélican, est le plus [nn'ssant des oiseaux de rnpiiic ignoble -, il surpasse en grandeur le calbarte condor, tandis que le vautour royal n'est guère plus grand qu'une oio. A ors difï'érences de taille on peut en ajouter d'autres (pii ont rapport aux formes ; celle qui est la plus oaniolérisée se trouve dans l'espèce de membrane llclic jjlaci'e aux côtés du cou, dont los deux espèces sont pourvues. Dans l'oricou la membrjue entoure toute la partie postérieure du méat auditif, où elle forme une espèce de conque ; puis elle s'étend , en diminuant de largeur, sur le reste do la partie nue du cou. Dans le vautour royal la membrane est formée par un petit fanon qui ferme son oriLîine à près d'un pouce de distance au-des- sous du méat auditif, et s'élargit en s'arri.ndissant dans le milieu. Ces mem!)rancs. plus ou moins lar- i^es, plUs ou moins lùcbos ou lluttautcs, sont dos anpenclices que plusieurs espèces de vautours et de cilbartes ont reçus en partage; elles sont alisolu- rjent de la rature des far ons dont les dindons et les pénélopcs sont pourvus, et consistent en des pro- longements de peau très linc , réunis par des tégu- ments très déliés. Le vautour royal a les ailes un peu plus courtes que la queue, tandis que l'oricou les a plus longues. » L'adulte du vautour royal a toute la tcle et le [') Latt»., Syn.. sp. li; Sonnerat, voy. aux Ind.. t. IV, pi. 104, p. 144; Teiiim., pi. col. 2 : vutturpo»- dicheranus. Fors t. cou nus. Os parties sont colorées U'iinn icinttM leur i\i' cliair, et lu peau est parsemée do (l'ii'li, poils assez courts, disposés à cluirc-voio; le p land)oau ou appendice mond)ranoux, placé iloi coloralion distinclc chez ceux-ci. Les I (les adidtt's •ioni coidciir de chair, ils sont ccn- iclirz les jeunes, le Itec e«l j.iunc. ■ le MiisiMun des l'ays-l'as possède une fiMnelle prie d'une pai lie de In livn'e propre au jeune 1, niiMiV avec des plumes brunes cl noirAlres à» VéVW adulte. Les parties de la t(Me et du cou rvenl ei\coro quelques vesli;jes du duvet; les I supérieures du plumape sont irréirulièreinent I (le pluuu's lirunes , sur im fond fauve Itlan- chMlt; l<'S ailfssont lirunes, avec (]uel(|iics taches bllMies ; le duvet aux jamhes esl hrun. La Ion- guwr du mille, liiiuré sur la planche 15, est de dan^ieils eiti(| pouces; la femelle a plus de trois pledtie longueur lolale. J'en ai vu une sembla- ble vlMnto à Londres, qui avoil les mOmes dimen- Citlulotir h.ihile les parties occidentales et sep- WntrkMolcs do l'Afrique. LF VALTOLU ClIALGOUN. Viillitr indinis(*). M. "Pemminck, en li^iirant cette espèce et en la décrivant, lui a donné pour synonyme le (pond vtMt$êr des Indes, lif^iiré pi. lOâidu Voyage aux Indn de Sonnorat. Dans la révision du genre vau- Mllyfubtiéc plus tard, il regarde son vautour chun- fMi)|4onl il a fait graver un individu adulte, pi. 'JG, liinck avec k' A- s|^||||j ^ Vaillant a représenté l'dge moyen, pL 11, CALOTll'. lalusV)- labord élé piii \hits. rius m la le nom tic y' ;:>tlc esptc'iiiii Tcmniinck,! inlnralislc. Inlle est p-i'''"''' in' forme. Li'S 1 ndrées; celli'S ont mie niin"' les ; les drrnifej Ivcrlurcs des ai'*| lu'un, de f.iii|'; I vautours d'ti el le vetiircsi iielqucspliiii'e'l' les couvcrliirc-''j cire du beci>i' (lu cou a doî" qui sont pi"'' est porté dans 1 Ihincou. pl- "'■' I n'ayant rien de commun avec le grand vau- Sonnerat, qui ne dilïï;re point du cliassc- ^et que l'on rcconnoît aisément aux plumes let subulées de la collerette, tandis que celles agoun sont rondes et courtes. De peur d'aug- ta confusion assez grande déjà, nous cilc- I description originale de rornithologistc hul- pndividus adultes ont la léte et le cou dénués fies; quelques uns conservent pendant assez ips de petites mèches d'un duvet qui dispa- ^c l'âge. On voit chez le plus grand noml)re es poils rares et courts à la tête. Tout le plu- ipérieur esl d'un cendré Isabelle, varié de ; de blanchûlre ; les parties inférieures sont huve très clair sans taches; un petit duvet JBcrréct très li.ssc, couvre la poitrine : cedu- d'un brun foncé, le bec est noir, mais la [ C5t plus claire ; la peau nue de la tète est jh., sp. 15 ; Temm., pl. col. 26 (adulte); Le Vaill. mage moyen ) : vuUur indus, Forst. d'un cendrrt roussatrc. Sonnerai «lit qiifl l'iris est rouge; je l'ai trouvé blanchfltic chez un iiulividii vivant , les pieds sont d'un noir cendré ou blei.-Atre ; la queue est un peu plus longue que les ailes; ello esl h pennes d'égale longueur, et sa couleur est noi- râtre. Cette espèce est de la taille du dindon, elle (i trois |)icd8 trois pouces de longueur tolole. Les jeunes ont la ItUe et le cou garnis d'un duvet brun clair ; tout le plumage supérieur d'un noirAlro couleur de suie , bordé de gris sale ; toutes les par- lies inférieures de la même couleur que le dos, mais chaque plume marquée le long de» laguettes par une raie blanchûlre, qui s'élargit vers le bout des plumes. On trouve sur cpielques individus des in- dices de semblables taches longitudinales sur les plumes de» parties supérieures; le bec esl marbru de noir et de jauiiilire; la dimension des jeunes n'excède pas deux pieds dix ponces. Ou trouve cette espèce dans l'dndc, où on la nomme chaujjonn. LE VAUTOT II CIIASSE-l'IF.ME. Vullur Kolbiii'). Co vautour, un peu moins gros que l'oricou , a la tête d'un bleu clair, et lincment duvetée ainsi que le cou, qui est jaunât.'-e; les yeux sont d'un brun foncé, le bec est noirâtre, le plumage d'im fauve clair ; les plumes humérales sont plus foncées, celles de la nuque longues, cflilées cl contournées ; les ailes sont presque aussi longues que la queue , et les ré- miges sont de couleur noirâtre ; les pieds et les on- gles sont bruns. Sonnerai dit que son vautour des Tndcs est moins gros que le vautour royal de Pondichéry ; sa tôte, le cou et la poitrine sont nus, d'une couleur roussûtrc ; la télé esl couverte d'un petit duvet séparé qui res- semble à du poil ; le cou est très long pour le corps • il est garni de distance en distance de plumes très fines placées par petits paquets; les plumes de la poitrine sont courtes, rudes, et ressemblent à un poil ras; celles du bas du cou en arrière sont lonn gués, étroites, terminées en pointes, et d'un roux presque mordoré ; les petites plumes des ailes, celles du dos et du croupion, sont couleur de terre d'om - brc, terminées par une bande d'une couleur plus claire; les rémiges et la queue sont noires, l'iris est rouge , le bec et les pieds sont noirs. Le chasse-fiente habile le pays des lloltcntots, et (■) Daudin, t. II, p. 15 : aigle chasse- fiente, Ko\be, It.: urubu d'Afrique, Biiff. ; Le Vaill., Afr.^ pl. 10 (adulte ) : le grand vautour des Indes, Sonnerai, Yojfy aux Ind, , t. IV, p. 145, pl, U5 (moyen Age). IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 IttllS |Z5 Jj* Ui2 12.2 lU l.l £ Ki 12.0 ^ Photographie ScMices Corporation '^W* ^.V' 23 WBT MAIN STMIT «VIBSTn,N.Y. USIO (71*) 173-4503 '^ ^!^!k, 84 rriSTOlRE NATURELLE l|i M est irt'S commun aux environs du r.ip do Konne- ]<:s|)ôrancc. Il se nourrit indirrôrcmniunl de cliaru- gnrs, d'immondicos, de co(|tiilla^'C!i, de crubos, de tortues, et mi^me de saulcrellcs. Ses olbii. (6) I'. f)rc/;)>ta{i«, Ruppell; chincou, Temm.i fil Des liords du /.ilrc; Procced., 1. 1, 13, 09 et 169. (?) V. annolentis , Lalb. (■) Le«8on, voy. de Délangcr, p. 21 1 . DES OISEAUX. 85 bii9c, ainsi que l'intervalle qui existe entre les deux ^anches. Tes narines sont pcrwes en scissure vcr- gje et dtroitc dans la partie t'irangit-c du bec ; la kntc du rostre entier est noirâtre. ILcs paupières sont nues , peu fendues cl entou- ts sur leurs cartilages tarses de plumes simplci», ^idrs, imitant des cils; l'orifice extérieur du inéât Jitirest arrondi, entièrement nu. Les tarses du chaugoun sont très gros, très robustes, puissants. Les tendons qui en occupent la partie |ernc sont enveloppc^s de gaines assez larges , et [»i(lcrme, bien que dense, n'adhère point intime- bnt aux tissus sous-jacenis; les plumes des jambes {tendent jusqu'aux genoux ; les écailles de l'ôpi- 1)8 ne sont point lamelleuses ou rangées par kamelles, mais elles sont disposées en aréoles sé- lées, petites et ovalaircs sur la surface de l'épi- ne; le tarse, du talon h la naissance du pouce, rès de quatre pouces; le doigt du milieu est long li setd, l'on^Ic compris, de plus de quatre pouces iemi ; les doigts interne et externe sont au con- re à peu près d'égale longueur, et l'interne est à sa base , tandis que l'externe est largement ié au médian par un fort repli membraneux. La Ite des pieds du vautour qui nous occupe est très rnue, très rugueuse, et renflée au milieu de ciia- I phalange ; le dessus des doigts est protégé par squamelles qui sont au nombre de sept sur le |t externe, de onze sur le médian, et de cinq sur j>igt interne; le pouce n'en ofl're que quatre, f^es les sont épais, très forts, très crochus, parfaite- |t lisses et convexes en dessus , et creusés en tièrcs en dessous ; ils sont bruns, couleur égalc- |t propre aux écailles des pieds, dont l'épiderme risâtre. ks ailes de ce vautour sont presque aussi longues la queue; elles sont très amples et très puissan- )l d'une force proportionnée h celle de l'oiseau, rémiges surtout sont d'une rare solidité ; leur I forte et vernissée, n'est garnie sur le bord ex- I que de barbes serrées , mais très courtes, tan- bue celles du cAté opposé sont cinq fois plus pes. L'extrémité des rémiges est pointue. La lière, bien que longue, est plus courte que les |, 4' et 5*, qui sont les plus longues. Les rémiges daires sont larges, nombreuses, roides et ar- es à l'extrémité ; les couvertures surtout sont lampleur remarquable : elles ont chacune jus- ^rois pouces de largeur. La queue est ample , ! de sept pouces ; les rectrices sont très rigides, usées h leur sommet, ce qui est dû sans |aux habitudes de ce vautour, de se poser fré- nent sur le sol ; leur rachis est roidc , noir et Icn dessus, creusé en gouttière en dessous. Nous Vons compté que dix, bien qu'il soit certain Pevoit en avoir douze. Le plumage de ce vautour est sec, cassant; la létc et le cou sont garnis d'un duvet rare, court et grêle sur la peau noirdtre et nue qui enveloppe ces partirs. Sous la gorge et sur les joues on n'aperçoit que quelques poils légers, roussdlre!», assez réi^uliè- rement implantés ; sous le cou ces poils se décom- posent en légères barbulcs soyeuses d'un blanc sa- tiné, qui s'épaississent sur ie devant et au Iws du cou ; un duvet lloconncux , serré , mais court, occupe l'occiput et règne sur le cou en dessus. A la partie inférieure du cou, entre les deux épaules, des plumes allongées, serrées en toufle épaisse , forment un demi collier, beaucoup moins fourni cependant que chez plusieurs autres vautours ; ces plumes, un peu recourbées, ne sont ni arrondies ni distinctement lancéolées, elles sont étroites et A barbes lâches. Leur couleur est un blanc sale ou légèrement roussAtre. Une couche de très petites plumes, pressées, comme agglutinées, tapisse toute la surface exté- rieure du jabot ; elles sont d'un brun fauve; les plu- mes du thorax, du ventre, des flancs et des couver- tures inférieures sont longues, à barbules allongées et lâches , d'un roux brunâtre clair, que rend plus remarquable une flammèche blanchâtre allongée qui en occupe la partie moyenne. La couleur dominante des plumes du corps et des ailes est un brun roux mélangé de roux clair, et parfois de brun décidé ; toute la partie supérieure du dos tire sur le noirâtre ou brunâtre, tandis que sur les ailes c'est le roux blond qui domine; quant aux rémiges et aux rectrices, elles sont d'un noir franc ; un épais duvet blanc et cotonneux garnit le corps. L'individu que nous décrivons avoit trois pieds moins deux pouces de longueur totale ; le bec seul, à partir du front, avoit vingt lignes. Levaillant ( Af., t. I , p. 52) est le premier auteur qui ait appliqué comme diagnose au chaugoun le nom qu'il a reçu des habitants du Bengale, et dont on ignore l'élymologie. C'est en elTet de cette partie de l'ïnde que provient ce vautour, nulle part plus commun qu'aux environs de Pondichéry et de Cal- cutta. Ses mœurs et ses habitudes sont analogues à celles des autres espèces ; mais son bec et ses mem- bres robustes portent à croire qu'il ne vit point ex- clusivement de charognes ou de bétcs mortes, ainsi que le font les percnoptèrcs et les catharles du nou- veau continent. i. 4 LES SARCORAMPHES. M. Duméril les a distingués en 4806; ils ont pour principal caractère d'avoir des crêtes ou caron- 8r. HISTOIRE NATURErJ.E «uIm cliarnnei sur la t£le ou la base du hcc ; mois, comme on l'a vu, nous ne distinguons point l'orlcnii des vrais vautours, et le genre mreonimphm w comprend, d'uprès notre manirre de voir, (|iic deux espèces d'oiseaux, qui sont le condor et lo roi di-s vautours de Guyenne des pinnclics onliimiiu'cs. Kn 4811, liliger, dans son Prodromu» m'ium , sépiini les catliaries, cathartes. des Viiulours, rt ninueii sotis C3 nom les vu tur papa cl arra; ninis les vuUur auraet a(ra/u« resteront comme types des caliuir- tes, dont les sarcoramplies seront isoli's. Kniiii M. Vieillot proposa en 48tU, dans son Analyse d'Ornithologie élémentaire, le genre zopilole, «/?//"'- gu», pour les sarcoramplies, et rtVrva le nom de g:dlinHze, catharMa, pour recevoir les vrais ca- thartes. Or le nom de sarioramphus, bien anléi icur à celui de gypagus, doit avoir la priorité. Les sarcoramphcs ont pour caractères généraux, un bec droit, robuste, ù mandibule stipérieurc di- latée sur les bords et crochue vers le bout, l'iniïv rieurc plus courte, droite, obtuse cl arrondie; les narines oblongucs, ouvertes, situées vers l'origine de la cire ; celle-ci est garnie autour du bec ou ù sa base de caroncules charnues très épaisses cl diver- sement découpées, surmontant le front et la létc. La langue est cartilagineuse et membraneuse, et dentelée sur ses bords ; les doigts sont forts et épais, & ongles presque obtus ; la tête et le cnu nus ou gar- nis seulement de quelques poils très rares ; les ailes sont longues, et les deuxième, troisième et qua- trième rémiges les plus longues de toutes. IVfais rc qui distingue surtout les sarcorampbes c'est d'avoir le pouce plus court que les autres doigts , ainsi que l'ongle qui est presque tronque. Les sarcorampbes appartiennent exclusivement au Nouveau-Monde, et, de deux espèces qui compo- sent le genre, l'une vit sur les sommets de la cliaine des Andes jusque par delà les limites du Ciiili, tan- dis que l'autre ne quitte point les régions cqua- toriales. M. Vieillot a nommé zopiiote ce genre, parcequc, suivant Hernandez, le nom de tzopi'otl signifie au Mexique roi des vautours. LE CONDOR, OD GRAND VAUTOUR DES ANDES. Sarcoramphus condor: vultur gryphus. L. ('j. Long-temps relégué parmi les oiseaux fabuleux , le condor avoit été doté de la taille cl de la force les («i Lalh., «p. 1; deHumtioldt, Mélanges de Zoologie, pi. 8 : Temm., pi. i33 et 408 : gypagus griffus, Vieill ; Bufr.; Molina, p. 247; Frézier, tt., p. 111 : La Conda- mine, /(.< 175 ; Feuillée, i».; Daudin, l. Il, p. 8r plus considérables , et , semblable au roc des K, il iiiiiNnih, il pouvoil saisir dans ses serres le;[) (;iKii>(t; l(>l)re naluraiisio ait laissé soiniMeilier son ^(lu. la irueant. Il le confond avec les grands oihidui globe, quelle que soit la contrée où on les Umi éprouve le besoin de le rencontrer dans louim* sur lequel planent des idées superstitieuses ot données populaires, et la lœnuner-geyer des i ire>t, suiv.iul lui, «pic le condor. INIuis il iiV: plus de même atijonrd'liui; le ondor n'a i»;.; s-uiemenl l'tudié d.ius sa patrie; la Frannlei sède en ce inouieiit en vie , et le dessin ({a trouve dans l'ullas de ce supplément a élilii M. Vautbier, d'après le bel individu appon Chili par un oflicier de marine, et qu'on voitii.:: niéuagericdu Muséum. M. Jluet, peintre d'Iii!,! naturelle si habile, en a fait plusieurs dcssim rare bc.iuté, et l'un d'eux surtout représcnit | le plus grand soin la tète et les caroncules est du condor, dit M. de llumboldt, coiim. Patagons, et de tant d'autres objets d'hisloinij relie descriptive: plus on les a examinés et|>iij se sont rapetisses. » M. de linmboldl dit que le nom de coiiili corrompu du mot de cunlur de la langue fi| que parloicul les anciens Péruviens. Au tic le nonune manque, suivant le jésuile Molina. | Le condor aJulic a une très (iraiide t»iilp,o dant son corps est moins gros que celui de I che. On lui a donné jusqu'à dix-huit pieds di gure; mais les véritables proportions eilécsf observateuis divines de foi varient de onzej quatre pouces (père .Feuillée), douze picdij pouces (Sirong), cl treize pieds. Sa tête cslsiï tée d'une créic cliarnnc, de nature eartilagim très résistante, qui occupe sa partie nioyemieil la racine du bec jusqu'au commencement de] put. Cette crèle, épaisse et dense à sa bases» en biseau au sommet et miin(|nc à la femcHel trouve libre eu avant, où elle laisse un |H'lili|^ arrondi au milieu duquel s'ouvrent les iiurinn autre membrane épaisse, lûcbe, couverlodej naît du demi-bec inférieur, et descend sur \ii antérieure du cou jusqu'au haut de la poilriij deux sortes de caroncules sont de couleur' et très remplies de sang'. Le cou, les jouesl derrière de la lèle sont revêtus d'une peaimwJ à-dire qui n'est couverte que de toullis d(| courts, d'un rouge rosé, très chargée de ridi fronçures, que forment d'épais bourreielsl dinaux et entrelacés sur les côtés. L'oreilltf large ouverture extérieure fermée par un i DKS OISLAUX. 87 hpmbrnnn toinporfilo; l'u-il csl olilonp, rilu-, ,'i jris; lin rnllicr in's totiriii ciiloiin' hi imrlic in- liirc |i;ii!« It, (Itt nature so ci^c. et (l'un lilaiic île nci^^o Iraiiclie a\ec le rvsW s perpétuelles. Celte situation extraordi- naire el la grande crête du mille font paroilrc l'oi- s<-au beaucoup plus grand qu'il ne l'est eireclivf- ment ; et peiiilunt long-temps M. de Humboldt avoue s'être trompé, car il croyoil le condor d'une taille gigantesque, el ce n'u élu «jue par une mesure di- recte du l'oiseau mort qu'il a pu se désabuser sur cette illusion de la vision. Ce vautour vit donc uni- quement sur la cliainc des Andes à seize ou dix-sept cent toises de bauteur. Les condors se réunisseiit trois ou quatre ensemble sur la pointe des rochers jus(prà deux mille quatre cent cinquante toises au- dessus du niveau de la mer; aussi les indigènri ont-il fréi|U(:ca(7iian(i//(,dansl)|< gue des Mexicains , signifioil roi des auras, h- celui d'iriburubicha , usité chez les Guaranii Paraguay, signilie aussi chef ou roi des irihut.i auntg ou vautours couroumoua de la Guiaiie,«: que les ouroubou», nom qu'on ôcrituru^H.pisii dans l'opinion des Américains indigènes ou; créoles pour obéir aux vautours papas : on iliii chaque troupe (\'ouroubou8 ou d'auias est din par un vautour d'espèce diflércnte que poiirctli a nommé le roi. Ur ce vautour roi, sanoran} papa, durèrent de son espèce, ne se réunit w autres vautours de l'Amérique chaude que prellc(lii papa : tout le corps conserve encore la couleur noirâtre. A trois ans, l'oiseau présente encore quel(|Ui'S tectrices noires, qui disparoisscnt entifTement, la quatrième année , pour faire place au binnc rougeâtre dont Cl'Iic partie se couvre dans l'adulle. " I-'odeiir que rc'pand le sarcoramphe papa est bien moins forlefpie celle qu'cxlinlent le condor, et surtout le cailiiirtc; il est vrai qu'il est aussi moins sale dans ses poills. » Il paroit répandu dans les parties chaudes des deux continents américains, commun au Mexique, en Colombie, à In Guyane, dans tout le Drésil, h l'est du IVtoii cl de Iloliviu. A'ers le sud, il pous«c Sfs dernifTos mi;;rulions jusqu'au viiigt-liuitionie de- pré, au Paraguay et 5 Corrienles, où, cependant, il devient rare; car il ne semble pas s'éloigner volon- tiers des tropiques. On ne le rencontre jamais, non plus, sur les hautes montagnes; ;i peine au quin- zième degré sud atteint-il la hauteur de cinq mille pieds au-dessus du niveau de la mer, et il ne se trouve que rarement sur quelques points voisins des plaines, sans jamais s'étendre jusqu'aux régions tempérées, d'où nous concluons que, circonscrit, pour l'Amérique méridionale, aux pays situés h l'est des Andes ou de leurs ronlre-fnrts, nous croyons pouvoir garantir qu'on he le voit jamais à l'ouest des Andes, vivant ainsi dans les lieux où le coiulur ne paroit pas ; remarque de statistique orni- Ibologique qui pourra n'être pas sans utilité pour la science. >' Le genre de vie du sarcoramphe dont nous nous orcupuns est tout-à-raitdilTérent de celui du condor. Celui-ci , par exemple, aime les lieux découverts et dégarnis d'arbres, le sarcoramphe papa, au con- traire, ne vit que sur les montagnes ou collines basses, couvertes de bois, ou plus particulièrement dans les plaines boisées, préférant à toutes autres localités les terrains coupés de bois et de marais. (') Alcide d'Orbigny, Ornilhol. amer. (•i Azara , tom. III , pag. i 9. """" llien loin de montrer retic familiarilë cnrariiii que des ealhartes, il se enriic toujours, np i» qu'ù la dérobée, et fuit h l'approche de I'Iioir Nous l'avons rencontré presque toujours par> pies, mais si rarement, qu'on peut dire, avec ra que son espèce est la plus rare de toutes. A pn eneiri!t, dans les pays qu'il fréquente le plu* pourroit-on comparer le nombre à la moiiiéïk lui des condors, au quinzième de celui dos n et au centième, au moins , de celui des um aussi n'est - il pas étonnant qu'on en voie ji plus de quatte h cinq ensemble; encore faiit-i l'appât d'une proie commune les tente dcpimc qiics jours. Nous les croyons aussi moins m» et plus casaniers que les autres espèces; bu la campagne de San-Carlos, près de Saiita-Cr: la Sierra, nous a oiïert un exemple frappant.!^ la fondation de SantaCruz, moins soigneux.) i être (|ue les Indiens des Andes, placés , d'.iil' i au milieu de l)nu(|uets de bois où lu siirveu exacte des troupeaux devient impossible, Is] miers des environs de cette ville ont lu>ai:( "i peine à élever leur bétail , et perdent, tousinj un grand nombre de veaux, malgré la gui mort qu'ils ne cessent de faire au roi des mi tandis que leurs confrères n'éprouvent jainij mêmes pertes en des lieux h peine éloigniid on douze lieues; et qu'en d'autres localitf^^ même province, non moins favorables ik lui l'oiseau dévastateur, les habitants n'en o^ mais vu. » Ce sarcoramphe aime la lisière des boi$.l ordinairement la nuit sur les branches bane arbres, assez souvent en société; et semble, r| que endroit, adopter une place à loquelleii tous les soirs, à quelque distance que ses (ooij la journée l'en aient porté. Il est plus i que le condor. Chaque motin, soit seul, s«i| sa comiiagne , dès que l'aurore éclaire l'hoi prend son essor comme l'urubu, et planant!) h la lisière des bois , il parcourt les envin cherchant à s'assurer, par la vue ou par I des juguars ne lui ont pas laissé une proie i de la pâture pour la journée. Nous l'avons' lant nu-dessus d'im bois, s'abattre toiil-in U.1 cadavre, qu'il ne voyoit assurément n'aperçoit rien , il plane encore d'uh vol M différent de celui du condor, sans jamais se j tomber sur sa proie, et sans tournoyer dans II comme le condor et les cathartes; et,aprii| ainsi parcouru la campagne , il va , de mémef condor, au sommut d'un pic , se percher surlj d'un arbre mort , voisin des troupeaux, dre que quelque vache on quelque brebis i puis, descendant avec rapidité, il parvient i malgré la mère, à saisir le petit pJtrlecorin^ J)i:S OISEAUX. Î)I 1 le tue. NuuBavoni vu une pauvre vanlic iiou- neiit délivrée, prendre »un veau entre ses pattes, ine lolliciliide toute maternelle, cl le dél'eiidre I deux ou truis •urcorumphcs i|ui u'attunduicnt moment de t'en emparer. ei urubus, fi nombreux, sont, la plupart du f, les premier! à se réunir autour du cadavre ^nimal dont ils se disputent enire eux la jouis- Mais un sarcorainphe papa vient-il h s'ahat- |)iès, de suite les urubus so retirent à quelques uns la crainte de recevoir de lui dos coups de plutôt que par respect , comme le croient 1rs cains ; ce qui , ainsi que nous le verrons plux lui a valu, dans plusieurs drs langues indirn- le nom de roi , de chef ou do Ciipitainc dos jles. Son bec est au moins aussi tranchant que ^u condor, ce qui Tait qu'il déchire la peau imaux avec la même facilité. Ses pieds ne lui pas plus qu'au condor pour saisir sa proie. %e croyons pas . en conséquence, cl nous n'n- lais entendu dire aux habitants qu'il .itluqnc oiseaux, ni même des niammirèrcs. I.n papa est , peut-éire , de tons 1rs vautours le Iflimiiier et le plus dinTu-ilc à tuer Siins sur- f:rts, et que ses œufs sont Les naturels nous ont appris aussi que le jonne des soins trèsassidus à ses petits, qu'on suite accompagner leurs parents pendant mois, à l'expiration desquels ils lesaban |t; et comme le plus souvent ces jeunes sont I différent, ainsi que nous avons cru le re- |r pour tous les oiseaux qui ne pondent que ifs, ils retrouvent tout naturellement «ccou- I frère et la sœur finissant par former un mé- iblable à celui de leurs pères. j habitants usent de tous les moyens pour les |. Souvent ils les tentent par une proie pla- ] lisière d'un bois dans lequel ils se cachent, fti tuer à coups de fusil ; mais la chasse la ^nlièreest celle qu'on leur fait aux environs jCnizde la Sierra. Comme ils ont l'habitude |ir jucher, tous les soirs, sur le même arbre, ints cherchent à découvrir cet arbre; et la nontent tout doucement dessus , les mains gants épais, les saisissent endormis, et I tuent. C'est ainsi qu'on nous a dit avoir vn diminuer un peu le nombre. Ils n'éprou- V, après leurs repas, cette difficulté de vo- ouve le condor à la suite des siens. |m de roi des rautoun, que Buffon donnoit au sarcoramphc papa, lui vient, sans doute', du celui de roi des roiiinitm'tuH , qu'on lui donne ii la (îuyunt' friUH'iiiso, pour lu distinguer des eull.arles, qu'on y désigne, nous a t-ou dit, par ce nom mémo (le rouroumous. Cette désignation se retrouve chez les Guaranis, qui le nomment irihurubiïr/t; en giiaranora, on l'ap- pelle nanucKf» (^;; en samucu, nantccufo; en mo- rotoca, nan'iof/ufo, trois noms qui ont évidemment la même racine. Les Olukès de la même province le nomment aairarupa: les Quitemocas, huUiara; les Paunaeas, chcnacone; les l'aicunecas, isole. Si nous passons aux langues de la province de Mujns, nous trouvons (|uel(|ues noms analogues ù celui que lui donne la nation paicunceas, dans celui de ii^evi, qu'il reçoit des liaures et des Muchojeoiies ; mais tous les autres noms (|u'il porte dans la même province chez les autres nations, n'ont p:is d'analo- gie entre eux , comme on peut le voir dans le nom de motojo, que lui donnent les Chapacnras; dans ceux de kirapupui , des Ilonamas: de ira^iacha chua, des Cayavara, de bocola. des lien ; de pui- coroa. des Paciguaras; de lululalo. des Movimas; de nicutuya, des Canichanas cl de chogn », des V Ma. Les espagnols du Pérou le nomment buytre • '.urj, et ceux du Paraguay, cueivo blanco (cor- bi s, blanc), en désignant l'urubu par un nom lout- à-fait contraire, emprunté à la couleur inverse de son plumage. » LES CATIIARTES. Calhartes. h.i\r,. Sous ce nom Illiger dans son Prodromus sépara des vautours amérieains des espèces de l'ancien monde. Ce nom do cathit' trs vient du grec xaOxprn; qui purge, parce qu'ils débarrassent le sol des cha- rognes qui put réfient l'air. Mais Illiger rangea dans ses calhartes le vulliir lapa, qui appartient au genre sarcoramphp, et l'aura qui est un véritable ca- tharte. Le professeur de Berlin donne pour carac- (•) Prononcez tirubou-rouhitcha. (') I*rononcez ouronbou-tehi. (^) Prononcez nunouooutou. !î î)2 HISTOIRE NATURFXLE l(rP!t gi'iK^rirfticn aux cntliarlcs d'avoir : un l)<>c mé- ilitH'n; ti!(Ho» épais, droit, ftnrni d'une cire h ^n hasn, d'ollrir souvent des curuncuics (curactôic des sar- l'orumpliiis } et la pointe comprimée et oitture; les linrincs placées dans la cire et situées h leur portic uniéricuro proclic l'aréto du bec, do Terme ovaluire (xarniritinphiix) ou longitudinales (r(il/iar/0«}; In lim^Mic cnnaliculéo , dentelée sur ses Imrds; la tétc et 11' cou nus, rugueux ou caroncules; le cou le plus souvent entouré d'un collier de plumes; les tarses médiocres, nus; les ongles robustes, petits, aigus, recourliés ; les pieds réticulés, h doigts scutellés en dessus , ù plante scabrc. Tels sont les caractères admis par llliger. On conçoit qu'ils ont naturellement besoin d'élre mo- diiiés, puisqu'on en u distrait les sarcoianiplies, et que les catliartcs aujourd'luii ne comprennent plus que quelques espèces américaines remartpiables par les plus grands rapports de formes et de mirurs. M. Temniinck conserve toutefois le genre d'Iiiigcr intact, et il y ajoute une espèce d'I-lurope. Il n'en est pas de même de M. Vieillot. 11 a cru avec juste raison qu'on devoit distinguer les vautours condor et pupa des vautours aura et urubu ; mais ce (pi'il eut tort de faire est le changement de noms, chan- gement toujours fâcheux pour la synonymie. Ainsi, sans vouloir se rappeler le terme générique de mr- corampItHg, depuis long-temps employé par M, l)u- méril, M. Vieillot proposa celui de /opilotc, 9//- pagttK, et pour remplacer celui de calhartex, il décrivit les aura et urubu sous les noms de gallinuzc et de ralhariftla. Or les caractères génériques des calhade» doi- vent être aujourd'hui modiliés ainsi : la tête est en entier avec le haut du cou nus; le bec est grêle, al- longé , droit jusqu'au-delà de son milieu , et convexe en dessus. La mandibule supérieure a ses bords droits; les narines longitudinales, linéaires; la troi- sième rémige est la plus longue, les rectrices sont au nombre de douze ; les ongles sont courtsct obtus. Les calbartes ne se trouvent qu'en Amérique , et leurs mœurs ne dilTcrent de celles des autres vau- tours qu'en ce qu'ils sont moins forts, moins robus- tes , et qu'ils vivent préférablement de charognes et d'immondices. Les catliartcs aura et urubu sont protégés par les loisauGiiili et surloulau Pérou. Leurs habitudes sont tellement familières qu'on les voit n'éprouver nulle crainte, et vivre comme des oiseaux de basse-cour au milieu des rues et sur les toits des maisons. Leur utilité est d'autant mieux appréciée sous une tem- pérature constamment élevée et sous un ciel habité par la race espagnole, queces oiseaux semblent seuls chargés de l'exercice de la police relativement aux préceptes de l'hygiène publique, en purgeant les tilcntoursdeshabitalions^cscliarogncsctdcsinunoii- dircsdc toute sorlo qiio l'Incurie dei habitanli w» nu milieu d'eux avec une indiiïérence apathii|ut.it nous a dit qu'une omende assez forte éluil impowi quiconque luoit un de ces oiseaux , et le piiblici entier témoigna un assez vif mécontentement n fois que, cherchant & nous procurer pour not» lections un de ces vautours , nous tirAines sur 1 grou|)c de plusieurs individus. L'odeur qu'cxhalcnl les catliartos cil aussi cih moment fétide. LE CATllARTE UUUIIU. Y*iiiur aratui ('). L'urubu est de la taille d'une petite oie; h liv le haut du cou sont h demi nus, ou seuleincni' couverts d'un duvet court, noirûtrc et rmli',« avoir ni créto , ni caronuules, ni plis ù la [irau. couleur de ces parties est d'un noir violdtrc inl» l'iris est safrané, le bec est noirâtre ù la basceiL à sou extrémité ; le plumage est uniforménirniit le duvet qui protège la peau est blanc; 1rs li- sent couleur dechair, les ongles noirs, et le dui: térieur très long. L'urubu, que les premiers Espagnols dut nommèrent fjallinaze par analogie avec le dirii est extraoïdinairement commun dans Imite II: ri(|ne chaude et tempérée. Les Caraïbes do la(iii| lui ont donné le nom de couroumou , tandis ij» créoles, frappés de la couleur noiredc son pliiiu lui ont donné celui de congeiller. Ce moturuf/ti être prononcé ouioubau , cl souvent les In» . d'une certaine portion de l'Amérique, et nolainij de la Guyane, l'appellent ouroua ou ann Mexicains le nommoient zopilotl, et les Fwl de Saint-Domingue le marchand. Les urnbu» sont les plus familiers de loiiii«| seaux de proie; ils vivent aussi en grandes In dont la démarche , les habitudes et l'ensemU formes imitent celles d'un essaim de diodomi afTeclionnent singulièrement les lieux Iiabil4.| alentours des villes : les toits des maisons ei( parfois couverts au Pérou, ù la Guiunc ctaul Ils aiment use tenir près des cabanes dosNi'gi des cuisines, où ils se disputent avec Icsns avec les chiens , avec les chats , les débris drij sons ou d'animaux qui en sont jetés. La chi couroumous est extrêmement puante et maii>< mais , malgré cela , il a fallu dans certainescol des défenses sévères pour empêcher que \eiH (') Wilson, OrmtA. amer., MX, pi. 75 ng.2:rH du Brésil, Briss.; Buff., enl. 187 : vultur bram l.nlh , s|). 8: catharista urubu. \M\l, Àmir-i |)l. 2; cvs'/Hdnfft des Mexicains. DES OISEAUX. 03 Irace mandingue ne les mangeassent. On a cru Ifs bandes d'urubu oMissoiont h un chef, et imment au vautour papa ; mais ce fait ne re|)ose sur des analogies mal observées, et à ce sujet it absurde d'adopter l'opinion suivante que vient netlre un habitant de la Guyane i « Dans une kdc de couroumous il y a toujours un chef que [autres semblent rcconnoitre et respecter ; celui- sl ordinairement plus beau, plus lier, plus cou- LMix que les autres. <^uund il s'i'st jeté sur une |ru;'ne, il ncsoullro pus que les autres viennent ItflRcr sa proie ; la (roiqio avide l'entoure , et ut* uvccre.spocl, mais non sans imputicnrc, qu'il Bclicvé du se rcpuitrc ; aucun n'ose approcher, si InVsl pi'Ut-étrc quitlqiic femelle h qui ce sultan Jiiiol de prendre pnrt au feslin. Si un truirrairc, |ssup nies négligemment, et la femelle y pond , dit-on , deux œufs d'un blanc sale. Le cathartt» mtkagridtt n'est que très imparfai- tement connu d'après une seule télé. L'aura est nommé caranrroxtn k la Louisiane, et caiTHm-crturn ou turkayhuzarA pnr les Anglois de la Caroline et des Florides. C'est Vaeabiray de d'Auraet Viribu aco6iray des Galibisdu Paraguay . ' Li: C^TIIARTE CITADIN ('). Kst imc espère nouvelle et curieuse découverte par M. Iticortl, dans ses voyages entrepris pour en- richir riiistuirc naturelle, et dont ce savant a bien voulu nous cnnununi(|uer avec une extrême bien- veillance In description suivante que nous insérons textuellement. •< Le calharte citadin, dit M. Kicord, a reçu des Espagnols le nom de carrancros C) , du cri qu'il fuit entendre, et que l'on peut rendre par carrran- crrros, )< Cet oiseau habitant toujours la ville, mérite bien le nom de citadin que je lui donne. »Ila les parties supérieures d'un noir bleuâtre lui- sant , peau nue de la této et du cou rouge vineux , parsemée de granulations verruqueuses;iiessousdes rémiges primaires gris blanc sale ; reciricrs égales ; bec noir, gros et fort, osscz haut et peu large ; In mandibule supérieure droite, courbée seulement vers la pointe ; l'inférieure également droite, arrondie et inclinée h l'extrémité ; narines nues, placées de cha- que côté du bec et percées diagonalement vers les I)ords. Iris blanc, pieds forts, d'un rouge vineux, tra- versés de gris , munis d'ongles faiblement ar<|ués ; quatre doigts, trois de vont l'intermédiaire très longs, unis h l'extérieur vers la base, ailes longues; prc- ndère rémige courte n'égalant pas la sixième ; Irs deuxièmcet troisième moins longuesquclaquatrièmo qui dépasse toutes les autres. » Sa taille est de quarante-huit pouces, appro- chant celle du dindon sauvage, auquel il ressemble par sa démarche. » Cet oiseau habile les villes des colonies espa- gnoles oux Indes occidentales; le gouvernement l'a pris sous sa protection ; il est imposé ime amende de deux piastres à celui qui se permctlroit d'en tuer un. Ces oiseaux , très nombreux dans les îles espa- gnoles, sont fort utiles aux habitants des villes, qui sont dans quelques (|uartiers assez malpropres; c'est h ces oiseaux qu'est laissé le soin de les nettoyer, (<) Catliartes ( eu{(ur) urbh t'neo/a. Rirord, inédit. (') Ce nom a la plus grande analoKJp avec celui de Tarrion firoir.fles Aiiglo-Amériralns. ;<; . -i . 1)4 IIISTUIUI!; NATUhELLL II' T' 'i' linii que cerUinM places det borilt île la mer où Ici vsfilavet viennent jiier le» ordurea et les aiiinuuK mord. >* C'eal au point dn Jour que lei vaulouri citadins réunis *Um% cv» lieux infects vont se repaitre drs plus di'goAlautcs proies, qu'ils se procurent sans peine. » Pendant le Jour, les vautours citadins ont l'Iia- liitude de se tenir sur le sommet des toits de» mai- tons, placés les uns à cdtédcs autres autant que peut en contenir la longueur de la toiture de l'édilice ,et I2i, comme ailleurs, un d'eux est de faction pour prévenir des dangers, et tout aussitAt que celui-ci part tous prennent en mémo temps le vol. Lorsqu'il a beaucoup plu , ils sont moins en garde; tout oc- cupés & se sécher leur» ailes , ils se perchent sur ces mêmes toits avec les aiicsuuverieii. Les propriétaires se plaignent des drj,'Als qu'iU causent aux toitures. " Les créoles espiigaols, très superstitieux, comme le sont les créoles, disent que lorsqu'un carran- cros fuit entendre son cri sur une maison pendant la nuit, c'est un mauvais présage pour ses habi- tants, signe d'une mort prochaine. » Il y u des vautoursciladins tout blancs, les nègres disent que ce sont les vieux ; mais ils sont aussi rares que le merle lilanc chez nous , co ({ui n'cmpéchepus qu'il existe. M Les créoles espagnols ont réduit le vautour citadin il l'état de domesticité; rien de plus familier que ce rapace; & peine se dérange-t-il dans certain quartier de la ville pour vous laisser passer : ce qui contraste avec sa vigilance lorsqu'il est perché sur les toits des maisons. » Uubituellemciit peu actif en vieillissant, il se prive assez long-temps de nourriture, s'il n'en ren- contre pus facilement. » Le vautour citadin a la démarche lenle, mais il court très bien ; il s'élève en tournoyant à de grandes hauteurs lorsque le temps est k l'orage et qu'il va pleuvoir. » Ils passent la nuit aux pieds des mornes les plus près de lu ville. M Ils font une ponte par an, le plus ordinairement au mois de mai ; leur ponte n'a rien de régulier ; le nombre des œufs, qui sont blancs, varie jusqu'à cinq; ils les déposent dans un nid fuit en creusant un trou dans la terre ou bien entre des roches ; ils ont peu de soin de leurs petits , qui naissent avec un duvet grisAtre. La variété des couleurs n'est que dans le jeune Age. La femelle ne diiTère du ma c qu'en ce qu'elle est un peu plus grosse et a la peau du cou d'une teinte moins vive. M J'ai rencontré le vautour citadin de l'Ile d'Haïti (partie espagnole, Santo- Domingo , car il n'est pas dans la partie françoise) , sur les bords de l'Oréno- quei les Espagnols de l'ilc de la Trinité espagnole (port d'Kspiigiio) en ont peuplé leur ville, quic pariient aujuuid'hui aux Anglois, et c'est prubiii ment des Mtpagnols que les Angioisont prit l'ii^ tude d'avoir des vautours citadins dans \ti colonies, cnr j'en ai vu ft l'ile de Suint-Viiiccm Suintu-Lucie, il la Dominique et il SanliiiKu-i (îiiIm I tandis que dans les colonies franyolsn Suédoises, je n'ai pas rencontré le vautour fiy bien que ces colonies ne soient qu'il pc» de liuu les unes des autres. Il est bien probable ^\\» créole franijuis n'a pas éprouvé le besoin di* ii joindre cet oiseau disgracieux pournettoyer sein toujours assez propres. » Le vautour citadin est comme le pigeon. reste fidèle aux lieux qui l'ont vu naître. N Cet oiseau n'est pas dans les collecliunr Muséum de l'aris; il appartient au catharie.fn de l'ordre des rapaces. On pourroit avec ru s'étonner que le vautour citadin, d'ailleurs si m mun , ne se voie dans aucune collection , si l'og savoit pas que c'est justement parce qu'il esi>M mun ! Les naturalistes-voyageurs s'occupeiudi nuire <'i des recherrhes lointaines, et négligent» se rencontre en abondance sous leurs pas. » LE CATIIARTIi DE LA CALlFOHMt Calharles vullurinu» ('). Ce eatharle anroit , dit on, la taille duconda un plumage généralement noir. Les rémiges sn^ dairessont blanches & leur extrémité et leswl lures sont brunes; la léte et le cou sont enùl ment nus , lisses, et de couleur rougcâtre ; uw j noire traverse le front et deux autres roccipiii| bas du cou est entouré pur des plumes noiroifi tes; les ailes sont aiguës et plus longues qui queue ; les tarses sont noirs et en partie couf par les plumes des jambes. Latham dans s«ii| nopsis se borne dans la description de cet oise ce peu de mots : « Noir, bec blanchâtre, léiedf pAles sans plumes, les plumes du collier eti poitrine lancéolés; de la taille à peu presj condor. » Il habite la Californie. LES PERCNOPTERES. Neophron. Savigny. Les percnoplères diffèrent des autres m seulement par leur tête nue en devant, et parf (*) Temm., pi. 31 : vultw tal^orniamUt Lalk»^ sp. 23; Shaw., jtftic, t. X, pli 301. DES OISEAUX. M I iiilrm cnrMl^rp*. qn\ lonl t le fou pliimttux, le \a%*et fc'ln. I> mandibule iiipitririirc pliii Inn- |i|ue riitff'ririire el très crochue, la maiidiltiile Wiire lin peu renfli'e h xuii extréniitiK l.rs nari- |nr iionl point rn travers comme diin« le* vaii- i; oiles occupent le milieu de la cire, et *ont lliidinalrA rninme rollo* des sarrnrninphei. I.ei I innl amplcii cl poinhir*, la iroUi/'me n*mi(;eirctiopti'>res vivent en troupes, se nourris- |de charognes, et plus particuhèrement d'im- lices s parfois cependant ils attaquent de petits lux vivants. I synonymie de la seule espèce qui constitue ce est fort embrouillée ; la livrée des individus , gcant suivant les Ages, a porté le» naturalistes er plusieurs espèce» nominales» lE VERCNOPTÉRE DES ANCIENS. Neophron percnopteruê. Savicny (•). I oiseau dans sa livrée adulte a le plumoged'nn plus ou moins pur, excepté les premières ré- I qui sont d'un noir profond. La léte , le devant 1 sous la gorge, sont recouverts d'une peau nue launâtre livide , sur laquelle poroissent quel- ts de légères toulTes d'un duvet lin et rare. Le \ de la tête et le cou sont garnis de plumes 1, eflilées et désunies entre elles ; le bec est |ir de corne noirâtre, très mince et très foible; lest orangée, l'iris jaune, les pieds d'un jaune let les ongles noirs. Les pennes coudales sont hiUur nlftwi, Ray: vuUur perenopterus . leuco- lu» el fuscu$, Gmel. : le petit \,uutour. le vautour fwège. el le vautour de Malle, Iluff., enl. 427 el htltur tttreorarius . ou alimoehe. La Peyr. : ca- ipercnopterus. Temin., Man.. t. I , p. 8 : le ra- rA.ou poule d» Pharaon. JiTuce, Voy en Nu- ^^'ourigourap,lt\a\n.,Afrique, pi. i4: vultur rfuseui. I)aud.,t.li, p. ig et 21 : le vilain. ■e La Peyrouse : lepercnoprére, Hasselquist, Voy. tint. d'un blanc roux » ii*ées U leur extrémité cl d'inégalo longueur. La partie extérieure de lu peau corres- puuilanle au jjibotrM nue et de couleur s ié au llrésil et au Paraguay, est noinn ram >, sur les bords de la Plata. Il vit parp son 1 est rapide, sa démarche aisée cl li': il c relie surtout les charognes , les insccioj rcp <^s et même les mollusques. Il niche iij rcmiiiL. t dans les arbres ou dans les lialliersJ femelle pose une sorte de nid , fait négli^eoj avec des bilcliettcs, sur les fourches que iiiip tent les cimes des arbres dans les pays bom\ dépose ù terre, sous les touffes d'herbes, ( plaines rases nommées pampas. On rcgardeo variété les individus P) à plumage ferriigineui.| rosée, à vertex marron et comme huppé, cli distingue point le rapace du Itrésil (^j h face j à plumage rayé, décrit par le docteur Spii. LES RANCANCA. Ibycter. Vieillot. Sont des oiseaux de proie que leurs habilw C) Polyt-jrua, Vteill.; //j/mnops, Spix. {•) Polyborutvulffaris. Vleill.,pl.7; Spii,pl( (J) Falco cheriway, Jacq.; vultur dteritca^.^ («) 6j/mnoj)« faseiatus, Spix; G. stigilM'"'] jeune Age , Avium bras., pi. 4. DES OISEAUX. 07 lient des aiglcs-pi^cheurs , en ce qu'ils suivent ivcs des lieu vc», se porclianl plus volonliers que inicaras proprement dits; mais ce sont encore Diseaux qui n'attaquent aucune proie vivante, Itnientant des animaux morts, ou le plus suu- d'inscctcs. ILE RANCANCA GYMNOCEPHALK. Ibycler gymnocepalus. D'OniiicNv. élt' observé sur la pente de la Cordiliôre orien- te Cocliabamba, en Holivia, et a W rcncoutn- M. d'Orbigny dans les plaines inondrrs de la Incedc Moxos pendant une navigation sur le Rio }i et autres. C'est un oiseau do la tailio du ca- I ordinaire, enlicremenl noir, 1rs pieds jaunes, tout-à-rait nue et d'un belle coidoiir ronge. ri et ses allures ont fait supposer i|iril doit ap- lir aux caracuridcs , et sans doute au genre [ica. LES PHALCOBÈNES ('). pour caractères d'avoir un bec fortement Hmé, sans aucune dent ni sinus, à commis* rès arquée à son extrémité ; la cire est allongée bile; un large cs|)acc nu entoure la partie an- Veel inférieure de l'œil, et s'étend sur toute |ndibule inférieure; les tarses sont emphnnés tiers de leur longueur, le reste est réticulé; fgts sont longs, semblables à ceux des galli- terminés par des ongles longs , déprimés et |, très peu arqués , toujours h extrémité obtuse ement usée; les ailes ont leur troisième penne ^ngue que les autres. l'Orbigny a créé ce genre, ifin d'y placer une [qui fait le passage des vulturidées aux fui- es et aux caracaras ordinaires, dont elle dif- jpcndant par des tarses réticulés et par dos |proporlionnellcment bien plus longs. Cette inc pcrcbe jamais sur les arbres; ses pieds, lies à ceux des catlinrtes, ne peuvent servir Is imparfiiilemenl ù saisir une proie. Elle ap- It aux terrains arides du sommet des Andes, hirieiix de rencontrer, parmi les falconidées ps, des oiseaux spécialement marclieurs, jse porc lient jamais sur les arbres , leur pré- ^ofcoftœnMs (de <|>x).xmv, faucon, et de Sa-W, Ihe : faucon marcheur ). D'Orltigny, Voy. en le Cet arlifle est emprunté texlneliement à 11. F férant les rochers mis. C'est une anomalie assez grande au milieu d'oiseaux qui peuvent à peine mar- cher ù terre. Ou a déjà reman|ué, chez le scrrétaire, une certaine analogie tie forme avec (pichpies galli- nacés, mais aucim caracaiide ne nous paroit pré- senter un aspect plus frappant que le piialcolWme ; le port, la démarche, les habitudes y rappellent for- tcmcnl celles des coqs et des poules. LE IMIALCOnENE .MOMAGXAKI)('). Phaliofurniin montanm. I»'Oi;ni(;xv. (Voy. AmC' rique méridionale. Ois., pi. Jl, iig. 1, :>.) Les plumes de la tèlc sont frisées, celles du cou sont cililées et terminées en pointe; les ailes, lon- gues, sont bcaui-oiq) plus courtes (jiie la queue; les rémiges au nombre de doiixe et lar.:es : la première plus courte de deux pouces que la seconde et égale i^ la sixième, la seconde pres(|ue égale ù la troisième, quoiqu'un peu moins longue, la quatrième seule- ment un peu plus courte (pic la troisième, et toutes les autres allant en diminuant brusquement de lon- gueur ; les plumes du haut du tarse longues et soyeuses : la base de celui-ci est couverte de quatre squamelles; tout le reste est réticulé par de larges écailles irrégulières. Le doigt médius est couvert de seize à dix-sept squamelles onguéales; les autres en ont beaucoup moins, qtioiqu'en ayant sur toute leur longueur. Les ongles sont loims, fortement dépri- més, larges et un peu trancliantsà leur coté inierne très usés ù leur extrémité. Tout l'espace compris entre le bec et l'œil est nu, et muni seulement de quelques poils ; le haut de la gorge est également nu. Les narines sont petites , arrondies et placées au bord antérieur de la cire. Les oreilles se trouvent être couvertes de petites plumes rondes. Dimensions. Longueur totale, du bout du bec au bout de la queue, .15 centimètres; envergure ou vol i mètre IS centimètres; longueur du pli de l'aile i son extrémité, ô(i centimètres; longueur de la queue, 20 centimètres; circonférence du corps sur les ailes,.'."» centimèires; développement du bec .1 centimètres ; du tarse au bout des doigts, 42 cen- timètres; du doigt du milieu, o centimètres; de l'onde du pouce, 22 millimètres. Couleurs. Le bec, bleu vcrdâlre; la cire et les (•) Mas et f(Pw.: Roxtro cofrulnscente ; vertice pcnnis crispatis crnato; rer/ione ophthalmorumaureo.-ftilfo cerrice. dnrso. alis et pvctnre nigro corusrantibus • partibux ohnim, crixsi ventrisqne inferioribm nlbis, nec. nor\ extremis teclricihux remit/ibusque ; cauda ni gra.in extrema parte alba; tarsù flavis.JuL.: Tntn corpnre rufobruneseente . et parlibux pnsleriorihus maciilh bruneis variatix. î)8 HISTOIRE NATUREf.LE parties niirs do la ItUc sont du (tins bel orangé; les yeux Ixiins ; 1rs liirscs ont une Icinle de jaune ornngé qui sVleiiil sur les ongles; la kUe, le eou, In pui- triiio, le (lus, les iliiitcs, le dessus des ailes et la queue sont noirs, à rcllcls invtalliqucs peu appu- Tcn(Si tout le dessus de l'aile, le ventre, les cuisses et les couvertures supérieures et inrérieurcs de la queue sont hiancs; rexlréinité et la base de chaque tectrice sont blanches sur ini pouce de largeur; une petite bordure blanche termine aussi les rémiges et les lectrices; les premières sont transversalement rayées de blanc à leur base. Le [)luningc que nous venons de décrire est celui des adultes, mâle et remelle. Celui des jeunes est si dilTi-renl qu'on scroil Iciilt; de les prendre pour des espèces distinctes. L)^ jamais sur le versant oriental des Andes, oc végétation active et une chaleur humide ne rw nent pas, h ce qu'il paroit, à son genre de vjij aime les terrains secs et dépourvus de griiul; taux, qui lui seroicnt inutiles; car il semlilr[ qu'elle ne se perche pas sur les blanches, m ne l'a-l-on jamais vue ailleurs qu'à terre on |r soit sur les pics, soit sur les points cuimiiMii rochers. Klle s'élève très haut sur les nioiiij où l'on peut la voir, le plus souvent, h irrpj plani'r, par intervalle, comme les caraciin« s'élève ainsi de rochers en rochers jus(|ii'au:J des neiges, mais très rarement, parce qiiosf-; tildes et son genre de vie lui rendent nécc) , bien que quelques auteurs, Iluiïon à leur léle, en oient fait une race séparée. Ce dernier seroit l'aigle commun dans son plumage paifait («j. Les autres es- pèces sont : (') Alka-mari a \a mime signification dans les dem langiii's. AUca veut dire de deux couleurs, et mari es le radical du veibe fuir et ses dérivés. L'oiseau se trouve ainsi désigné, tout à la fois, avec une précision reman|iiahlc, au propre par l'un de ses caractères ex- térieurs, et au figuré par l'une de ses habitudes. » {IS'ote de l'auteur de l'article.) {') Aquila, Briss., r.uv. '}) Falco fiilrus, Gm. ; enl. 609. W Falco fulvui canadensis . Edw.; falco niger. Brown.pl. 2;lnslit., p 125, el Proceed., t. III, pi Jûi (5) Falco chrysattos. Gm.; enl. 410: i'roceed.. t. II. p. 79. ' (•:j Tcmm.^Man., t. I,p.39. i^" 100 HISTOIRE NATURELT.E 2" I/at.le iMP^.niAi. (') pins petit que le pn'cé- fleiit; sa tôle est don'c, son pltiin.-i;;n brun fauve uniforme, les scapulaires cxci>plôs,où l'on remarque une larf^c tache d'un blanc pur; la i|uciic est noire, ondée de gris ù la partie supérieure. Le jeune est roux brunâtre en dessus, roux doré sur la tète et le cou, et Tauvc clair sur le ventre. L'iiistoire de cette espèce se confond avec celle do l'aigle royal dans la plupart des anciens auteurs, et cependant de nom- breuses dilTérences les distinguent. Lu port de l'aigle impérial, lorsqu'il se perche ou lorsqu'il est à terre, est caractéristique, car il préfère une direction ho- rizontale du corps ; une marche lente et saccadée comme celle d'un dindon. L'niglo royal , au con- traire, a la mine lièrc, car il lève orgueilleusement la tète, et affecte une position verticale du torse. Cet oiseau que M. Vieillot appelle aigle de Thcbcs(^), habite les vastes forêts des hautes montagnes du midi et de l'est de l'Europe, et il ne descend que très rarement dans celle des plaines. Il est commtui sur toute la côte septentrionale d'Afrique, depuis i'K- gypte jusqu'à la Gambie. Il chasse aux lièvres, bi- ches, marcassins, renards, chais, etc., (|ui sont sa proie ordinaire, bien qu'il ne craigne pas d'attaquer les veaux, les brebis et les clicvrcuils qu'il parvient ù tuer, et qu'il dépèce pour emporter les lambeaux dans son aire. 3° L'aigle criard (') , aussi nommé petit aigle ou aigle lâcheté, est encore une espèce qu'on a cou- fondue avec l'aigle commun, bien que sa taille soit d'un tiers moindre. Le niûlc a le plumage unifor- mément brun, la queue noirâtre, rayée de brun clair, des taches fauve pale, disposées par bandes sur les petites couvertures, et des taches fauves &ur les épaules. Les jeunes ont l'extrémité de leur queue blanche, et les vieux individus sont entièrement bruns. L'aigle criard; ainsi nommé à cause de sa pol- tronnerie, puisqu'on assure qu'il se laisse vaincre par l'épcrvier, habite les Apennins et quelques au- tres petites chaînes du m di de l'Europe, car il se montre rarement dans le Nord. Sa mince taille et ses serres peu robustes ne lui .permettent que de chasser de foibles animaux ; on peut le dresser à la fauconnerie tant sa docilité est grande, et eu ce sens, il s'éloigne beaucoup des mœurs du reste de la famille. 4° L'aigle botté (*), autre espèce de l'Europe orientale, et qui s'est propagée dans les contrées voi- sines en Asie et en Afrique , apparoit parfois aux en- (') Âquili hcliaca. Sav., Egypte, pi. 12; Tcmm., 151 et 152; falco magelnili, Gm. (•) (lai., pi. 9. (3, Falco nœviui et maculatus. Gm.\ aquila nœvia, fàv-, F.gypte, pi. 1 et 2 (M Falco pennatus. Brisson ;>uppl., pi. 1 ; Temm., 33 ; Proceed., t. IV, p.50. virons de Paris et sur quelques autres poinluiji France. Sa taille est un diminutif de celle dosai- commun et impérial , et ses tarses cessent (.VHn» petmés un peu au-dessus des doigts. C'est phuii ticulièrcment en Saxe, en Hongrie, en Aiitrir que vit cet aigle, dont les mœurs sont peu ponn« Son plumage est roux brun, avec flammèihtsnet sur le dos, roux clair blanchâtre, avec des sirips» nâtres sur le ventre : le mâle a dix-sept pouce lignes de longueur et la femelle dix-huit. Les je ont plus de brun roussâtrc sur la tête et sur lee et plus de roux clair sur les parties inférieiirn remarque chez tous les sujets huit h dix plumej( blanc pur placées à l'insertion des ailes. M. Cuvier a décrit dans une note de son Et animal une espèce d'aigle, qui pourroit bJrn' double emploi avec la précédente. Son peUliik Séni^gal{^) est semblable à l'aigle commun, «« qu'il a les narines moins rondes; etlejeuiip^v t|ucuc un grand nombre de petites bandes cri* '>" L'aigi.k noNKLi.if^), que M. Vieillot a iln- 4 premier dans les Mémoires de l'Académie île I^| est encore une espèce européenne des montaîi la Sardaigne, bien qu'on en ait vu des indiridisl environs de Paris. Sa taille est intermédi3irr(^ celle de l'aigle commun et de l'impérial. Sonj m.ige est brun noirâtre, tandis que les plun cou et des parties inférieures sont couleur dei^ et flammées de blanchâtre et de brun. Suri trinc se dessine une tache blanche. Les taml velus jusqu'aux doigts, qui sont olivâtres. Liij est légèrement étagéc. (i° L'aigle ravissklu P) , que M. Cuvierjj tienne sous le nom de petit aigle du Capi^l de brun , de fauve et de noirâtre, provient ellij ment du cap de Bonne Espérance. 11 a deH rapports avec les aigles criard et bonclli.niiii bec est ù peu près de la force de celui de \'m mun ; ses serres robustes terminent desdoigliij et la jambe se trouve recouverte de longues! qui forment de larges bottes. Le mâle a le pli Isabelle café au lait, brunâtre sur le ventre(i| corps. La femelle a des flammèches brunes, ii barrée en travers de blanchâtre, et des slrKi| ches sur les plumes du manteau. 7° L'aigle vautour (s) . aussi nommé è aigle de VerreauxC) et coffre {^), habite lesij (■) Falco senegalensis. Cuv., 1. 1, p. 326. (») Ai/uila Bonelli, Vieill. ; Tcmm., pi. 28 P) Falcn rapax, Temm., 455. («) Falco nœvioides, Cuv., 1. 1, p 326. (5/ Falco vulturina. Daiidln, t II, p. 53. (<>) ^lyMiVa c/iofta, SmillijlMoceed., t. VII,p.' (7) ^vui/arerreauxti, Cent, zoo!., pi. 38. (8) Afriq., pi. 6; falco t)u«HrinM»,Sliaw.;Vi« cycl,t.iii,p,il97. DES OISEAUX. 10( iiUrcs point» i ' de cpIIo tlos ai: i cessent \\'iU(* gis. C'est pliic^ prie, en Aiitrir s sont peu cnniu c flammèiht'siK» ^ avec (les s^^i^;; dix-sepl pouce dix-huil.LesJK la tête et surir rlies infcrieiire! iiil h dix plunwsi des ailes. ; note de son H-. i poiirroit bien'. itp. Sonpcti'flf gle commun, fuî s; et le jeune a <«j 'tiles bnndos |!ti«| M. Vieillot a (iffl l'Académie Je l| mne des montas it VII des inilivitel •si intcrméiliairff e l'impérial. Soiij dis que les plum sont couleur den t de brun. Sur lil lanche. Les tawl ont olivâtres, m que M. Cuvierij aigle du («Pi'' lire, provient «M France. H <^^^f rdet bonelli,! idecelui(Ierai?l| ninentdesdoigiiij erte de longues|l . Le mule a le plj e sur le ventredj nèches brunes, lil litre, et des 5iri9| iteau. inssi nommé à [re(8),habitfil«!| |.t.l,p326. remm.,pl-28i I.p 326. 11. t II. P- 53 |oceed.,t. Vll.P' |. zool., pi- 38- irtm«,Shaw.;W ibruptes des montagnes du cap de lionne-Fs- jjce.où il vil principalement dedfimfinscl même uropnes, à la manière des vimlours; il va par I, et n'a pas les mœurs des autres aigles, (bec est bIcuAlrc ploniliu ; la cire et les doigts jjaunes et les ongles bruns. Les plumes de la )nl étroites, légèrement rigides, et le tour des est nu ; un noir lustré et ibncé colore la tète, I, le liaut du corps et toutes les parties iiifé- I; en un mot, cette espèce est d'un noir in- jue relève un blanc neigeux qui règne sur le I croupion et les couvertures supérieures de la i; les ailes, dont les rémiges sont puissantes et pées, sont noires, mais les plumes seapulaircs eures sont blanclies, et les pennes primaires irdes sont d'un gris roiissâtre que raient en i des stries de cette dernière couleur, à teinte ^up plus foncée ; les reclrices rigides et amples M h la queue une forme un peu arrondie, que Imité des ailes n'atteint pas tout-ù-fait: elles |oires, et rayées transversalement en dessous, imcs duveteuses (|ui recouvrent les tarses jus- doigts sont également brunes, regardons le cadre comme identique avec kigle Verreaux , d'après les observations faites par M. Smith ; cependant nous devons dire Bvsillant, ce descripteur aussi exact que bon |ulieux observateur, ne parle nullement du dos iu calTre, car il dit catégoriquement (pag. 18) : json plumage est d'un noir mat. » De plus, tout Il nipporle des habitudes de ce cafTrc ne peut Ider avec les formes de l'aigle Verreaux. L'aigle giuffakd (') est une espèce dont on est Ible aux courses aventureuses de Levaillant, le pays des grands namaquois. C'est dans la |leque vit presque exclusivement le grifTard, juable par la blancheur de son plumage sous ps, tandis que le dessus semble tigré, par le ge de blanc et de brun. Toutefois le dos et les Iturcs de la queue sont bruns. Il n'y a pas I différence entre le mâle et la femelle , si ce ne cette dernière est d'un tiers plus grosse que B. Cette race vit par couples, qui perchent sur I des plus grands arbres, où ils bâtissent leur lui donnant une forme de plancher. La fe- pond doux œufs, entièrement blancs, qu'elle avec sollicitude. Jant qu'elle remplit ces fonctions, le mâle ses besoins et à ceux de la progéniture. Les is perchés poussent fréquemment des cris et perçants , entremêlés de cris rauques cl les. l'AJGLE MALAIS (2), adulte, a son plumage en- |u«aarmigera,Lcv., Af. pi. l.Falcoarmiger, «ko malayentis, Reinw.,Temm, 117. lièroment brun , couleur de suie, plus ou moins noi- râtre, suivant l'âge des individus. Les |iennes do la (|ueni' sniles sont niarqures de quelques gran les lunules blanchâtres, cl les rémiges sont rayées do blanchâtre. Cet aigle chiisso aux oiseaux, aux rep- tiles, et même aux insectes. Il habite les îles de la Sonde, Sumatra, et .lava notamment. ^it» F/akile ALSTnALiKN (') Semble faire le passage des aigles aux pygargues, car ses tarses ne sont pas complètement velus. Sa queue assez longue, de cou- leur fauve, très élagée, dessine une sorte de cône. Son plumage est d'un brun noirâtre, varié de roux doré assez clair, ou de jaimâtre. La gorge et le devant du cou sont d'un brun noirâtre, la télé et la nuque d'un beau roux doré. Sa taille est de deux pieds six pouces. Cet aigle habite la Nouvellc-îiollande. n- L'aigle inoien (*) a été observé dans les mon- tagnes de Vindhyan , situées entre Hénarès et Guer- rah Mundela, dans l'Inde continentale. Son plumage est varié de brunâtre, tandis que la tôle, la poitrine, les rémiges secondaires et \» queue sont d'un brun plus foncé. Celle-ci se trouve ôlre bordée d'un liséré l)lanc à son extrémité. Les pennes primaires sont noires, et les plumes de la télé et du cou, légère- ment lancéolées, sont d'un roux pâle. 42" L'aigle a deux uaies (») est encore une espèce de l'Inde qu'on trouve figurée dans la Zoologie in- dienne du général Ilardwicke. L'iris est d'une cou- leur d'ocrc jaunâtre, teintée de brun. Les jeunes ont une coloration plus claire que les adultes. Le colo- nel Sykes a trouvé le corps d'un rat avalé tout entier dans l'estomac de ce rapace, qui a vingt-huit pouces de longueur, sans y comprendre la queue qui en a dix. LES PYGARGUES, OU AIGLES PÉCHEURS (4). Ont été distingués des véritables aigles par un nituraliste d'une sagacité rare et incontestable, M. Jules-César Savigny, qui leur assigne pour ca- ractères d'avoir : une cire lisse, des narines lunulées et transverses, des tarses épais, nus et garnis d'é- cailles. Ils se nourrissent d'animaux vivants ou morts , de charognes. Quelques uns fréquentent les rivages pour y vivre de poissons. Les espèces les plus anciennement connues sont celles qu'a décrites lîulTon sous les noms d'orfraie ou de grand aigle de {•) Fateo fucosus. Cuv., l.iil, p. 1. Temm. 32; Trans. linn. soc, I. XV, p. 188. (») Àquila vmd/ii'ana, Franklin, Procced., t.I, p. 114" (3) Aquila bi/asctata, Hardw. et Gray.zool. ind. («) aaliœtus. Sav., ois. de l'Egypte et dt la Syrie, p. 8. 102 HlSTOmr. NATURELI.E mer (•\qiie les auteurs systrîmatlques ont mentionné par trois synonymes f^), et son aille d li'le blan- che t}), si ubondninment rt'pandii dans tout le noni du globe. Le petit aigle de» grandis Index ilo IJuf- fon(*J, on \c garruda vi'néiù des Hindous ('), iip- parlicnt encore h cette tribu, qui s'est cnricliie des espèces suivantes : i' Le BLAGUE ('), le môme, sans contredit, que M. Temmincii a figuré sous le nom ti'aigte océani- queC), parott liabiter rextrémité uustrulc de l'Afri- que, les cdtes méridionales de U Nouvelle-Hollande et quelques lies de l'Océanie. Le manteau, les ailes et la première moitié de la queue sont d'un cendré noirâtre, tandis que tout le reste est blanc. Le bla- gre se nourrit presque exclusivement de poissons, qu'il aperçoit du haut des airs , et qu'il saisit en plongeant sous l'onde. Souvent il reste des matinées entières perché sur un rocher, et les yeux fixés sur l'eau. H vole à une prodigieuse hauteur, d'où on l'entend pousser des cris aigus. Sa vue est tellement perçante, que Levaillant allirme en avoir vu des- cendre presque des nues, et tomber en ligne droite sur des poissons qui nageoient h la surruce de l'eau , et s'envoler avec les plus gros pour les manger h leur aise. Ces rapaces sont abondamment couverts d'une graisse huileuse qui donne à leur chair une sa- veur détestable. 2* Le PYGAncuiî de Macé (*) liabitc le Bengale et les Moluques. Son plumage est remarquable pur le blanc pur qui recouvre le Tront, les joues, le men- ton et le devant du cou, tandis que les plumes étroites de l'occiput, celles du thorax, sont blond doré. Le dos, les diles et le ventre sont d'un brun qui lire au marron foncé sur ces derniôrei parties. La queue est ardoisée en dessous et terminée par une bande brune. Les jeunes sont variés de brun roussâtre et ont la queue bordée de blanc. S" Le PYCAKGUE vociFEK (") a les parties anté- rieures du corps et de la queue d'un blanc pur, et le reste brun roux , mêlé de noir. Les plumes de la tête , du cou et les scapulaires blanches ont des côtes d'un noir luisant. La femelle a moins de noir que le mflle. Son blanc est moin< pur et le roux moins vif. Les jeunes ont du gris cendré au lieu de blanc. Le ▼ocifer se tient sur les bords de la mer, mais plus particulièrement aux embouchures des rivières sur ' (•: Ënl.41Setll2. (*; Faleo os$ifragut, albieilla et albicaudus, Gm. (3) Rnl.411 ; falco leucocephulut. Gm.; Wits 36. (4; Enl. 416. (5) Haliatut girrenera. Vieil!., pi. 10; Proceed., t. II, p. 78. (6) HaliœtuB blagrus; Lev. Af., pi. 5. (I) PI. col. 49. (8) HaUatus Macei, Temm,, col 8 et 223. (9) Ealitetutvociftr; 1er., AUiq., pi. 4. le» cfltes orientales et occidentales d'.^friqiip. lu de poissons qu'il saisit on plonseant avec vpIow Son nom lui a été donné de l'habitude qu'il j pousser des cris fortement accentués et siirdii» tons. Quclriucfois il articule les syllabes rai coii-cmi , et c'est alors un signe de satisfariinn rapacc est monogame, et la femelle construit i nid sur le sommet des arbres. A' L'acuia('), ou Vaigle noir et hlancid zara (^), est un pygarguc fort répandu au llt^s au Paraguay: son plumage est, sur le corps, f brun plus ou moins cendré, tandis que Icsrôiti la poitrine sont d'un brun ardoisé, et que b sous est blanc. 3" Le l'VG AUGUE LF.iicopTF.HE P) habite les conu les plus reculées de l'Asie, et notamment li'Jaji ses tarses sont h demi vêtus, et il est brun noirî; le front, la moitié supérieure des ailes, lescu;»| l'abdomen et la queue exceptés, qui sont d'unt! pur. Sa longueur totale est de (rois pieds (leur ces. On ignore ses habitudes. (lo Le PYGARGUE ictiTiivornAGE (*), ou Ip U'uni des Javanois, paroit habiter la grande; Java et mémo le Bengale. Sa tête est d'un (:ri<^ dré, passant an gris brun roussDirc sur In M et sur le ventre. Les ailes sont brunes et pIiiscoH qu'îi quelques autres espèces. Le bas-vr>ntr'j misses et les couvertures inférieures sont d'i neigeux. La queue, légèrement rchanrréofll chc, est terminée par un ruban noir. Il frn;i| les bords des rivières, la Koderi notammrni. 7" Le pVGAiir.UE oe Calky (*) habite la .No Galles du Sud. Il est brun roux , varié dn noitl rémiges sont fauves, et les rrctrices sont cot| et rayées de noir. Su longueur totale est de^ deux pouces. LES CARACARASC). Tiennent des aigles, des pygargues et dcsd ils vivent dans le Sod, snit de l'Amérique, nui au Paraguay , aux îles Malouines, soit à laNon^ Zélande et à la Tusmanic. Leurs caraclèrcsso»| faciles ù saisir; leur tête est plus bombée (iicj des aigles et des buses, et ils n'ont pas lasaii| l'orbite aussi prononcée que les premiers; (■) Temm., pi. 302; Ois. parag. 1, 43 , e-'p. 8- l») Spizaetus mcnaloleuctis . Vieill. , Encjdi p. 12.58. (') Fdico leucopterus, Temm. 489. (4) Falco icIUliyœttis, llorsf. Zool. res. inJî"| fl).'iiros. (5) TTaliœtns Calei. Vig. et HorsP., Trans. S"t.| t. XV, p. 186. (6) Polyborws, Vieillot. noins recourbe, moins gros et moins pointu que de lous les aulrcs iiccipilres. Les tarses sont h [près mis, c'esl-à-cJiio |icu vlMus au-dessous de iciiliilion, cl rccouverls d'éeuilles hexagonales, [cire a des poils rares et les narines sont rondes ; |iles atteignent le milieu de lu (|ueuc, cl celle ci , allongée, a les plumes latérales plus courtes lies moyennes; lu lélc et le cou sont revi^tus de Hcs étroites et lancéolées qui peuvent se redres- Lcs caracaras ont des mœurs distinctes , suivant tira; ils volent horizoïilalement, plus bas que [iglcs, plus haut que les huses; leur démarche jisée, leur caractère peu craintif; ils perchent les arbres, sur la terre et sur les toits des mai- I; ils se nourrissent de eli.irognes, de grenouilles, polliisqiics marins, de chenilles, etc. type de ce petit genre, le ijariaun des l'or- |s, le caranriu) des liahitanls du Paraguay, est le abic c.viur.AKA de M.ircgrave (')• Il est grand lie un bulbiizani ; a sur la lèle une sorte de ea- I noire, se prolongeant en Iiiippe, le corps rayé [avers de noir et de b!;iiic, des plumes blanches es sur la gorge, les ailes, les plumes tibiales et \ul de la 'ous l'avons rencontré principalement dans toute la république Argentine, depuis la Patagonie jusqu'aux frontières du Paraguay ; sur la côte du Chili et sur celle du Pérou. Au sud , il se trouve jusqu'au détroit dp Magellan; et dans le nord, il remonte jusque près d'Arica, par le seizième degré de latitude sud. Il prérère les plaines aux montagnes, et à toutes autres localités, les terrains secs et cou- verts de buissons. Il habite indllféremment h l'est ou à l'ouest des Andes; mais il est incomparablement plus commun dans les plaines orientales que sur les montagnes de l'occident. C'est surtout dans les pampas dcIluénos-Ayres et dans la Patagonie qu'il établit ses colonies les plus nombreuses. Il ne suit point le caracara dans l'intérieur des plaines chaudes de la IJollvia, ni sur les montagnes secondaires de cette république, ni sur celles du Pérou ; mais, dans tous les lieux qui les retrouvent ensemble, les mœurs, les habitudes, les goûts du chimango sont ceux du caracara. Comme le caracara, il s'attache à l'homme dans ses établissements , dans ses migra- tions, dans SCS voyages; il a le vol du caracara, ses manières vives et bruyunlcs, son esprit querelleur; m is ici , dillérent do son modèlo, il ne lourmontc, n'attaque, ne combat que les oiseaux de son espèce, et, sans doute en raison du sentiment de sa faiblesse, ne poursuit jamais les autres oiseaux pour les forcer à rendre leur nourriture, afin de s'en nourrir lui- même. Il se montre moins lier que le caracara, sans lui céder en familiarité, en audace et en effronterie. (') Tome IH, page 1«2. Sa nourriture est celle du cancata, les anii morts, les chairs rcjelées des maisons dos Indt les reptiles, l^s insectes, les jeimes pmiloii comme dévastateur des basses- cours, il ne if et ne s'attire pas moins que lui ranimadver>i« fermiers. Quant aux détails, nous nous rélir» ceux que nous avons donnés dans l'article pn^ pour épargner à nos lecteurs des répétitions r tement fastidieuses. » Le chimango est, oprès le caracara ordiii l'espèce la plus commune, sans qu'on puisse: moins , en porter le nombre mc^me h un dii de celui de celte première espèce. Plus marr que le caracara, il ne cherche pas autant lrs.-> bois pour s'y coucher, se contentant le pliis'i dit, le curacam-i , kit canicura des (îuaniiiis. » LE CHIMACIIIMA ('). Ile l'objet d'une lon^^iie étude pour M. Alcide llgny, et nous ne .siuirions mieux fuirc que de bxtijelicment ladcseriplion de ce voyageur. Le mâle adulte est tout entier d'(in Junne sale Bsous, mais cette couleur est plus vive sous HS, et plus pdlesur l;i tête et sur le croupion ; nus des yeux, un Irait noir qui se proIoiiRC Ire la lOte ; le dos et le dessus de l'aile noir ; les ps tectrices noires aussi, mais lerminéespaniue blanchâtre; la base des rémiffcs blanclic; I terminée en noir; le reste raye de brun sur |d gris sale aux rectriccs intermédiaires; les [jaunâtres, sans lignes transversales; \cu\ ^ires; bec plus pûle ainsi qne le'* tarses. Les I nues du tour des yeux communiquant avec !*8ont d'une légère teinte rosée. I taille est de 41» centimètres. La femelle ne dif- mâle que par des indices de bordure plus Bux plumes du dos et des ailes ; par de nom- taches noires, irrégulières et transversales tile, à la base des rémiges et aux recirices; I grand nombre de petites taches entre les ban- jlrâtres des rectrices intermédiaires, ^me de l'année : le dessus de la tète noirAtrc Be ligne jaune au milieu de chaque plume; |)èce de collier jaune sale; gorge gris sale; ! de même couleur, avec des lignes jaunes linales, ressemblant à celles de la tête; der- lux pftie ; tout le noir du dos de l'adulle rem- Jar du brun ; les plumes scapulaires présen- plus des lignes transversales rousses; les I brunes seulement à leur extrémité ; le reste Ide brun sur du blanc brun, formant des Iransversales; la queue ornée de dix bandes irsales brunes sur jaune sale, mais non ter- M noir, comme dans l'adulte, [synonymie montre combien il y a eu d'In- sur la place que devoit occuper le chima- ICuvier lui-même ayant cru pouvoir le ran- yaison de l'analogie de ses formes parmi les ^cheurs; mais puisque les savants veulent , gie comme en botanique, établir des groupes ", revenant, encore une fois, sur la nécessité V»maehima.azara.Vix.',Pohjhnru9 chimma. ïncycl. III, 1 181 . ^^jç„ degener, lllig. ; tnilvaao Vhalm. Spix. •' ii. de tenir compte du genre de vie et des mœurs des animaux pour parvenir enfin l'i une bonne elassilica- lion zoologiquc, nous pensons qu'en relie ciicon- stancc, comme en tant d'autrrs, ils auraient dil moins dédaigner l'opinion de d'Ax ira, observateur lo plus souvent très exact et toujours consciencieux , des oiseaux propres aux contrées (pi'il a parcourues? » Le chimachima n'a rien des unnirs des aigles- pêcheurs; et, nous le répétons, tous les rapproche- ments qu'on pourroit tenter entre l'aigle-péclicur et le chimachima scroicnt des plus forcés cl des moiii$ naturels. M Nous avons vu le caracara ordinaire et le clii- mango couvrir de leurs familles éparscs une surface immense de terrain. Ainsi ne faitpas leehimachimn, restreint en des limites bien plus étroites. Après l'avoir rencontré, pour la première fois, sur les frontières du Paraguay, nous ne l'avons jamais vu au sud du vingt-huitième degré , ni au (iliili ni au l'érou, et ne l'avons retrouvé qu'au centre do la républicpie de Itolivia Nous en concluons qu'il habile seulement la xone tropicale, la passant à peine de quelques degrés, et qu'il ne vil dans la zone chaude du centre de l'Amérique méridionale que sur les versants orientaux des Andes; car il n'a poussé aucune migration dans l'Ouest. Son cercle d'habitation ne s'étend pas au-del5 des lieux variés de bois cl de plaines , et surtout des lieux habités , quoi(|u'il soit le moins familier de toutes les espèces de son genre. On ne le voit jamais , par exemple, au milieu des immenses plainescomme lochimango, non plus qu'au centre des forêts. Jamais nous no l'avons trouvé, même sur les montagnes les plus basses de la chaîne des Andes, dans la république de Holivia ; landis qu'il est assez commun dans les plaines boisées de Sanla-Cruz, de la Sierra et sur les petites collines delà province deChiquitos; assez commun , disons-nous , sans trop savoir si c'est bien là le mol propre, car le chimachima n'est réelle- ment commun nulle part. On ne le rencontre en ell'elqu'à de longs intervalles, soit isolé, soit par paire, sans qu'il soit même jamais aussi répandu que beaucoup d'espèces de buses. Nouscroyons donc pouvoir n'en porter le nombre qu'à un centième de celui des caracos, et à un dixième de celui du chimango. » C'est toujours à la lisière des bois que se voit le chimachima. C'est là qu'il s'établit, auprès d'une ferme à bestiaux ; c'est là qu'il vit aux dépens de l'homme, sans néanmoins avoir tont-à-fait les mœurs des autres caracaras. Abandonnant chaque matin les bois qui lui ont servi de retraite pendant la nuit, il vient se percher sur les poteaux des parcs où l'on renferme les bêtes à cornes et les chevaux , et re- garde aux environs en poussant de temps en temps un cri aigu et prolongé , ressemblant assez Ik celui 14 l -l: ■ \l > ]()(\ lllSTOlhE NATl RFÎJJ* '1 1 i|i>i> rrpr'o si souvent l(! clilinnni^n, et qu'on peut iiiissi liiidiiiii' |i.'ir la syllalm rhUi. Conlluiit pur 2:.iliiluil(!, (|ii(ii(|iic moins soriniilc qiio les antres es- |i('-(;(s, il MO ciiiiiit p.is riiomino , avec le(|ucl il vit 11' pins souvent, mais ne montre jamais ectlc faml- liiifili' et cet esprit (le rapine (|ui rassemble les an- tres es|ièces telles que le curacara, lechimango et les catliartcs. Laplupartdii temps il est sculetscm- 1 le se complaire dans son isolement, quand près (l'une maison il peut se croire maître de tout ce qui l'entoure et chercher en liberté, à (erre, ce qui tente son appétit. LES BALBLZARDSC). N'ont qu'une espèce qui semble répandue sur les rives des fleuves de toutes les parties du monde , et que Itufl'on a tignrëc pi. 414 de ses enluminures P). liclon eu avoit parlé sous le nom d'offraie. Une h''j.he variété de cet nccipitrc , qui vit h la Caro- line, avoit porté M. Vieillot h créer une esp(!Co no- minale sur l'autorité de Gmelin (^);enfln la Nou- V(>lle-IIollandc en possède aussi une race assez, dis- tinclc par des nnances de détail dans la coloration de 8011 plumoKo ; mais l'une et l'autre ne peuvent être si'pan'es de l'espèce d'Kuropu quant à leurs caractè- res ^'énéraux. LES BATELEURS («j. Forment une tribu qui n'a toutefois qu'une espèce rr|iandiic au Sénégal et à la pointe méridionale de l'Aliique. Ils se rcconnoisseut au premier aspect h leur forme écoiirtée, car leur queue rectiligne est d'passi'c par Us ailes. La face est nue ou seulement (;,:irnic de (|nel<]nes poils rares. Les narines, taillées en ovale , sont placées verticalement. Des squamel- los recouvrent le dos des doigtset occupent ledevant des tarses. Le hateleli! (*), que Levaillanta le pre- mier fait connoitre, est, h ce qu'il paroit, très com- mun dans les boisdeLagoa, aux environs du cap de ]>()nne-Espcrance, et Sur les montagnes, ou il vit par paires. Sa cire est d'un rouge orangé , de même qnc les tarses , tandis que son plumage est d'un noir profond, lavé de roussAtre, la queue excepté, qui est d'un roux vif. La femelle, plus grosse que .le mAlc, est d'un roux brunâtre sur le corps, brun (I) PaïK/i'on, Savig ,Cuv. {' l'alco halietus, Gm. 0) Falco carolinensis, et F. leverianuSj Gm. [•<) Theratopius^Ltss ,Ornith.46;fleIo(ariu«,Sinitli, Procecd. 3, 45- (^ Falco ccuudatus, Shaw ; Lev&lll. At. pi 7 & 8. teinté de roussfltrc h \a qucu(*, et sn rire rMiK' tre. Kilo pond de trois !i (|ualrc (eufs qu'elle j,, dans un nid fait de liAcliettes, et assujetti th. fourcbes des arbres. Le père et la nii-re drijnr;. la nourriture ù leurs petits h la manière ilcu tours , et se nourrissent de proie vivante am., (pie de charognes , et recliercbenl de pr(''f* retf jeunes des gazelles et des autruchcl. Le ni» bateleur, donné ii cet accipiire, vient de sonii tude de faire des cabrioles en volant : les m d'.\uteniquoi l'appellent berghaan ou coij montagne. LES CIRCAETES ('). Tiennent à la fois des aigles-pécheurs , dni et des balbuzards. Ils ont les ailes des premien lurc des secondes, et les tarses réticulés iIf< niers. Le type de cette tribu est \ejean klàt que llufl'un u figuré pi. Al^ de ses enluniinii> doit placer encore dans ce groupe trois espm., velles. i" Le circarte a I'uitkikk n(iirë,^i| plumage brun , la gorge brune voriée de kl» poitrine noire, ainsi que l'indique son nomij que, le ventre blanc, de même que laqufivj plement zonéeà son extrémité, qui estéclm C'est un oiseau du cap de Itonne-Kspérance.^ ciiicAKTE GRIS {*) h plumage roux brun enruiff| quelques rayures blanches sur les couverlurr rieures. La queue, légèrement échancrée.f nAtre en dessus, blanchAtre en dessous. Lii| les tarses sont jaunes. Il habite le Sénépl.l ciiscAETE courunkëC') décrit par d'Azarai nom d'aigle à couronne, et que les GuaraDii| ment taguato-hobi ou buse bleue, est unit) cipiire du sud de l'Amérique, reniarqualil(| petite huppe qui surmonte l'occiput, pars mage brun mêlé de bleu , plus foncé sur l«{j supérieures, par sa queue carrée, noire, de deux barres blanches. Il pousse un silj aigu et lamentable; se perche sur la cimeil grands arbres , d'où il se précipite sur sa pn consiste en tinamous, en oiseaux de basse-( petits mammifères. Pressé par la faim ,odI(J rabattre sur des charognes. Ce circaète ser au Ilrésil , au Paraguay et sur les rives delij ( ■) Cireaetut. vieil), de eircu$ aquila. (») Falco gallieus, Gm. (3} Falco thoracicut, Cuvier, Less. 48; Cira toralis. Smith. Proceed , 111,45. (') Circaetui cinereus.\\ei\i.Ga\. pi. 12. (5j Falco coronatus. Teniro. 234; Barpyfif Vieill. Encycl. III, 1252. I)1-:S OISEAUX. i;)7 LES HOIîMATOaNISC). rnncnt des balbuzurdi par la disposition des Ijbulvt , la conpu des ailes cl leurs Urscs nUi- inuis ils s'en (Muigneiit pur les proportions ides J nibes, la rurinc do leurs ongles et par la ince de leur instinct destructeur. Les trois es- (|ui conslituuiit ce groupe tirent leurs princi- t traits de dissemblance de leur taille. Ce sont : BACHA (') qui habile l'Afrique et l'Inde conti- ile dans le Dukhun, et que Levaillanl a décrit ti termes : 1/oiscau de proie, nommé bâcha, ne rrêqucnte les montagnes stériles et brûlées du pays le plus \\ô des grands Mamaquois, et dp lu vers lu tro- du Capricorne, seule partie de l'Afrique mé- |naleoùje l'ai rencontré, et où il est même peu lun. Cet oiseau , qui parolt assez se rApprochcr buses , se perche toujours sur le sommet de quct- frochc escarpée, d'oîi il peut guetter et décou- [plus facilement un petit quadrupède trèsabon- sur toutes les montagnes de ce pays aride, lir : le difi-da» des colons du Cap ; et quoi(|ue |tres oiseaux du proie chassent aussi ces animaux, certain que celui dont il est question eu prend klment plus ; enrin , c'est sa chasse habituelle et lourriturc de préférence. Il est positif que les \ns , qui sont très subtils et toujours en garde l'e un ennemi aussi cruel , quittent dans ces cir- ances rarement le bord de leur antre profond, |s sont bientôt enfoncés dès qu'ils aperçoivent I ennemis, et par là forcent souvent l'oiseau de ! i chasser de plus petits individus; trop heu- alors de se rabattre sur quelques lézards , et Pes insectes qu'il ne dédaigne pas dans les cruels its de disette. » l'ai vu le bâcha , dit Lcvaillant , pour surpren- |n daman , passer trois heures de suite sur une le déroche, ayant la tôte enfoncée dans ses épau- ^t y rester si immobile, qu'on l'auroit facilement pour une partie même de la roche sur laquelle Ht posé. C'est de cette embuscade que, saisissant Istant favorable , l'oiseau chasseur se précipite ne un trait sur l'animal qu'il aperçoit au bas du ^r sur le bord de son trou. Quand il a manqué Dup , on le voit retourner tristement à la mémo ngors, Procrcd. F, 170. Roitrum subforte, sath |alum ; mandibula superiori ad basin recta, ad valdè curvata. naribus ovalibus oblique »n- potifij. Âlœ longa; . subrotundœ ; remifie prima let», pedei stihitebiles, subelongati ; tarsis rugo- aamativireticulatis. digitis subbrevibus. reticu- [un^uibui fortibus. eauda satis longa, aubro- ta. Jvdco bâcha. Lath. ;Levalll. Af. t I, pi. 15, p. 44. place où il s'éloil mis oux ogiicts; cl là, commo s'il éloit confus de sa maladresse , il laisse échapper plusieurs ciis lnniental)les qu'on peut rendre \m- hi-houi-hi-lioiii-hi-houi-hihi: ces tristes iici-eiils semblent peindre ses regrets et sa colère ; miiis mi instiinl oprè», quittant cotte |)remièrc cinbusc.iil', il va loin de \h s'établir d.ms un poste, où il se Hno avec la mémo patience et la même immobilité, jus- qu'au moment où, plus heureux ou moins inili- droit, il a réussi ii se saisir d'cm de ces animaux qu'oti entend à son tour faire des cris allVeiix, qui jeiiciit tellement l'efTroi parmi tous les dnni.ins du voisi- nage, qu'on les voit alors partout se pncipitcrdiim leurs vastes souterrains pour n'eu sorlirde la joiimi' . «Étant (pielqiiefois moi mémo u la eli.isse di daman, dans ces cantons sl^riles où, m.'mquiml i\^ vivres, nous étions obli};és di- les tuer pour nous eu nourrir,siparhi8ndiinl)ach,iscsaisiss()itd'iinil;ini:;;i dans les environs de notre chasse, il éloil inutile tîc s'attendre, de plus de trois h quatre heures, à ( ii voir venir un seul sur le bord de leurs deiuein is , tant les cris de celui qui avoit été saisi imprimoiciit de terreur 5 loiis ceux du canton, et pour en vn'r d'autres il falloit absolument s'éloigner assez |»n:ir arriver dans les environs où les cris du malheureux, patient n'eussent point été entendus. » Aussitôt que le daman est saisi, l'oiseau rem- porte vivant sur une plate-forme voisine , et l'i il semble jouir du plaisir de déchirer les fl.mcs de ici. animal , qui est déjà à moitié dévoré qu'on cnletul encore sescris douloureux. A voir cet oiseau deproiu dépecer et déchirer le daman, on lecroiroil plulàt animé par la colère que commandé par la faim. »0n peut remarquer sur les roches, teintes de sang, toutes les places où cet oiseau cruel et sangui- naire a immolé une victime ; au reste , ce caracièro féroce du bâcha est bien analogue au sol ingrat et sté- rile où la nature semble l'avoir fixé et condamné h vivre. Je ne l'ai jamais vu dans les cantons riants et fertiles que j'ai parcourus dansmon premier voyage. Des habitudes aussi sauvages annoncent un oiseau fait, comme l'aigle et tous les êtres cruels, pour vivrn isolé ; aussi le bâcha vit toujours seul , jusqu'au moment où la nature semble commander si puis- samment à tous les êtres , mémo les moins faits pour la société, de se réimir pour multiplier leur csikcp. C'est donc dans ce seul temps que le besoin du i-o reproduire force le mAlc à chercher une femelle , qu'il s'associe seulement pour passer ensemble li saison des amours, qui ne commence pour ces oiseaux qu'en déceml)re, et ne dure (pic le temps nécessaire au développement de deux ou trois petits , qui nais- sent dans une caverne profonde, pirmi Icsrochere, et n'ont eu pour berceau qu'un amas de brandies sèches , surmontées d'un lit de mousse et de feuilies mortes, entassées sans aucun ordre, et sans beau- los iiisrouiE NATuni-rjJi coup d'iirruiigeinrnl. I.n l)aclia «%{ Je U taille de noire liii!i(Mriùiro|ii', oiseau au(|ucl il reiscmltlo assez qiiJint à su conliKurution ^ihutralc , miiis diDjUcI il diU'ôru beuiicoiip dans lo détail , tant |)ir sot carac- tères i|tic par scsinoiursi il est aussi plus Icsio, moins iiiassirel plus allonge , mieux 1.lumes noires à Icuis poin- tes, et hiaiiches extéiieureinent ; mais lo blanc qui H'apereoil dans plusieurs endroits ép'aic un peu le plumage monotone de cet oiseau, dont la couleur est généralement partout d'un brun terreux , plus foncé sur les ailes et la queue , et plus lavé dans les parties du dessous du corps. Depuis la poitrine jiis- «ju'aux jambes, tontes les plumes sont parsemées de plusieurs taches blanches, à peu près rondes; pa- reilles se voient sur l'épaule de l'uile. Les recouvre- menis dti dessous d» la (^neuc, et le bas-venirc, sitnl rayés de blanc et de brim, et les couvertures des oiles sont terminées de blanc; la queue porte une large bande d'un blanc fauve , et toutes ses pen- nes sont liserdcs de blanc à Ictus pointes. Le bec est couleur de plomb, sa base est jaune, ainsi (pic la peau presque nue du tour de l'u'il. Les pieds, les doigts et les serres sont noirâtres, l'iris est d'un brun ronge foncé. » La femelle est ..plus forte que le mftlc, et ses taches binnclies sont moins apparentes et plus salies de fauve. Je n'ai vu que sept individus de cette es- pèce; des sept, je n'ai pu parvenir ù en tuer que quatre, deux màlcset deux femelles. Il ne m'est jamais arrivé de trouver ces oiseaux dans la plaine, et souvent je les ai entendus sans les apercevoir. Au reste, ils sont très farouches et fort difTiciles à ap- procher. » 2° Le BiDO (') des Javanais , décrit par le docteur llorsficld.ne paroît dillérer du précédent rapnccquo par une taille moindre ; tout porteà croire qu'il n'en est qu'une variété de localité. S' L'noKMATORNis OXDULR (') est long de deux pieds sept ponces anglois ; son plumage est, sur le corps, d'un brun intense, passant en dessous au roux lirunAtre. La poitrine est recouverte de raies fauves et onduleuscs, et sur le ventre se dessinent (') Fflico6i Fernnnd'ï a o laiihtli^*). CcnJ de raille romiil prcmii^rc siirm gris, un lari;?»! manteau et le'r, V I. I .. •:• r' -. ■'. .1 ,•( f. . , ••» -• W« >^M ...»T '/«« peniii,rtis ; fihfidis locis denit «f roptu ii"'| //, '////l ./. ////' / /'/// .ilci) (Icsli'tu'lof r ' r. „ /:, m H «0 »■<* ;(;jMii"'' i,qm vit de l'aïs. LES OU LEi prit ic passage prs. Leurs aili (tarses sontél \, et terminés > iJunnoient l( Iroie il. connu ji:aëf.us a étc Icipiire. Ce soi )laies ou occidc naic. i lype de cette sous Je non '{')• iM. «eilang foilrc qui nous le par leur plui Jit tenté de les liques se réuni I positive de Icu que l'un cl ir des rémiges < t al longées à lei In'avons pu vér pi cette dernière I car tous les ois es rélrécies vers ^ucun autre gei arge , aussi régi ke. Ce caractère |ies, et doit donr nte,etuneaclior [que frappe l'ai! |>ec de ce spizaii ui forme une soi |W à l'extrémité 5> à arête légèrt |e, droite, à bo l)iile inférieure e rs, lisses et canal Is.Plleurintcrvi |e- La cire occuf |ure; elle est garr ?e sur son borda [ de la narine. Ce oWiqup. La coi fphtts hastatus, DES OISEAUX. 109 I, qui vit de jeunes faons de cariacou, d'unaus LES SPIZAETESC). OU LES AIGLES AUTOURS. put le passage des aigles-pcclieursaux vt'ritables iirs. Leurs ailes sont plus courtes que la queue ; I tarses sont élevés, grêles, couverts d'un duvet \, et terminés par des doigts peu robustes. Les donnoienl le nom do viorplmus ù un oiseau kroic il. connu aux modernes, tandis que celui ihactus a été forgé du grec, et sigriilic aigle Icipitre. Ce sont de grands rapacos des Indes )lales ou occidentales, et aussi de l'Afrique nié- nale. I type de cette tribu est l'oiseau que nous avons sous le nom de sim/aetf; a UKMiurcs nAS- (^j. jM. Uellanger a rapporté deux individus de bilrc qui nous occupe, assez différents l'un de le par leur plumage, pour que de prime abord )it tenté de les distinguer. Mais les caractères liques se réunissent pour donner une preuve ipositivcde leur identité spécifique, en même que l'un et l'autre oiïrent la particularité |r des rémiges ensiformes, mais à barbes dila- t allongées à leur base et sur leur bord interne. [n'avons pu vérifier si les autres spizaëtes pré' pt cette dernière particularité, ce qui est suppo- I car tous les oiseaux de proie ont leurs rémiges es rctrécies vers le tiers ou le milieu du racliis, ^ucun autre genre ne présente une dilatation orge, aussi régulièrement marquée que notre ke. Ce caractère se retrouvera peul-ôlre chez |les, et doit donner au vol une impulsion plus nte, et une action plus comprcssive sur le fluide Iqiic frappe l'aile. jiec de ce spizaëte est droit à la base en des- ii forme une sorte de plateau convexe ; il est I à l'extrémité , assez mince, médiocrement î, il arête légèrement convexe, à pointe très le, droite, à bord coupant, lisse, uni. La j)iile inférieure est taillée en biseau, i^ bords |rs, lisses et canaliculée; ses branches sont très i,pllpur intervalle est rempli par la peau de ke. La cire occupe la moitié de la mandibule lure ; elle est garnie de poils en avant de l'œil, pesiirson bord antérieur et moyen pour l'ou- I tie la narine. Celle-ci est nue, ouverte, ova- obliqup. La commissure de la bouche est rphms. Cuv.; ipizaëtus. Vieillot. pA«i hastatxts , Less. , voy. de Bel. , Zool. , d'une très grande ampleur, elle se trouve rebordëe par un repli épais et comme cartilagineux, et s'étend jusqu'à l'œil ; clic a deux pouces de longueur de l'angle h la pointe du bec. Or, la particidarité des poils implantés sur la cire, l'ampleur de la bouche, sont des caractères distinc- tifs des buscs; mais l'allongement de la base du bec, et la portion recourbée éloignée du front est un ca- ractère des aigles.) La tête de notre spizaëte est déprimée, aplatie; le cou est gros et court, les ailes longues et puissantes, bien qii'ellesne s'étendent que jusqu'aux trois quarts de la queue. Celle-ci est allongée, arrondie, compo- sée de douze rectriccs roides, et ovales à leur extré- mité. Les ailes sont étroites, épaisses, à première rémige longue, mais bcau(-oup plus courte que la deuxième, et celle-ci que la troisième, qin est un peu moins longue que la quatrième; les troisième, quatrième, cinquième et sixième sont donc les plus longues. Les rémiges secondaires sont courtes, ar- rondies et amples; les couvertures sont de même forme que cw dernières, mais moins rigides. Les ré- miges sont roides et terminées en lames à pointe conique. Les barbes du côté externe sont courtes, serrées et roides, toutefois celles de la base sont plus larges et forment un épalement. Celles du bord interne, d'abord très longues, se coupent assez nettement au tiers supérieur, et toutes celles qui leur succèdent assez uniformément égales ont neuf lignes de longueur, tandis que les premières en ont dix-huit. Ce rapace a près de deux pieds de longueur totale. Son plumage est brunâtre sale, et la nature de ses plumes est sèche et sordide; un épais duvet blanc recouvre la peau. Les plumes, qui sont implantées sur la tète , sont très pointues et terminées en un brin fdiforme , prolongement de la tige moyenne. Les tarses sont allongés, emplumés jusqu'à la naissance des doigts, et recouverts dans toute leur étendue de plumes serrées et courtes. Celles des jambes sont au contraire épaisses et touffues. Les serres sont très robustes, très crochues, noires, convexes en dessus et imparfaitement creusées en gouttière en dessous; les doigts sont recouverts d'écaillés petites, en aréo- les , et In plante des pieds est épaisse et charnue. Le pouce, à la racine de l'ongle, a trois écailles, le doigt interne trois, le médian et l'externe chacun quaire; la couleur des doigts est olivâtre. Jeune âge : les plumes de la tête et du cou sont fauve blond, leur tige est brune, lustrée; le dos, les grandes couvertures, sont fauves bruiiûtrcs, plus clairs et p!us blonds sur le crou|iion ; les ailes sont fauves briniJtres. Les rémige* primaires et secon- daires sont d'un noir vif et mat ; la queue est ample, arrondie , composée de douze rectrices arrondies à leur extrémité; elles sont brunes et légèrement 110 HISTOIRE NATURELLE bordées d^ fdiivo bloml, le plus souvent elles sont usées, de manière ù ce que la lige, qui est d'abord blanche et puis nuire , se termine en brin court et aigu. La partie inférieure de ces mêmes rectrices est d'un gris taché de fauve et terminé vc cendre. Les plumes du dessous du corps sont d'un roux beaucoup plus vifsur les puisses, que nuance par petites rayures un brun peu décidé. La région anale et les couver- tures inférieures, qui sont très longues, sont d'un blanc légèrement lavé de jaundire. Le bec et les tarses sont bruns; la cire paroit être jaune dans l'état de vie. ^^0 moyen; les nuances par lesquelles l'individu que nous avons sous les yeux s'éloigne de l'état que nous venons de décrire, sont les suivantes : les plumes de la tête sont moins capillacécs à l'cxlré- mité que dans le jeune âge; leurs barbes sont plus pleines, et chacune d'elles , brune roussâire dans son étendue, est terminée par une gouttelette roux clair; le plumage, sur le corps, est brun à teinte roussàtre ; les grandes couvertures surtout sont d'un brun assez foncé, qui se dégrade sur les bords des barbes, de manière h les franger de roux clair ou de blanc. Les ailes sont gris roussàtre et brim rouss&tre en dessus, chaque plume étant terminée d'une gouttelette blanche, arrondie sur les épaules, et bordée d'un triangle sur le rebord ; les parties in- férieures sont d'un roux fuligineux assez intense , que relève une flammèche blanchâtre au centre de chaque plume. Les couvertures inférieures sont rousses, flammées de blanc, et les plumes des jam- bes d'un roux asa'Z foncé. La queue , brune en des- sus, est grise en dessous, rayée de brun fauve, et les deux rectrices externes sont plus écartées que leurs voisines. Les rémiges sont d'un noir franc, et les tarses sont jaunes. Bien qu'il y ait des dissemblances très grandes entre le plumage du spizaële linéolé, décrit par le docteur Uorsfield , et les deux individus que nous venons de peindre, nous sommes assez tenté d*. re- garder notre spizaëte hasté comme le sexe femelle, ou l'âge non adulte de cette espèce javanaise, figurée sous le nom d'autour unicolore, pi. t.14, par M. Tem- minck, tant il y a des rappoits dans la forme du bec, la vestiture des tarses, les proportions des ailes et de la queue, etc.; mais \efalco limnœtus a le bec noir, la cire et les doigts d'un gris de p'omb, le plumage en entier d'un brun fuligineux, fln'jment flammé de brun, un trait jaunâtre derrière l'œil , et la queue qui, blanche à sa base, est brur e dans le reste de son étendue. I Les individus de notre spizak'te hasté ont été rap- portés du Bengale par M. Bellanger, et on donne au Unéolé cette même patrie, bien qu'il soit plus com- mun dans rile de Java. On dit que ce rapace vit de poiisoD» qu'il pèche dans les lacs d'eau douce. 2° Le spizAETE LiNtOLË (') a le bec nolr,||i et les tarses plombés, le plumage brun fuligii) finement flammé de brun; un trait jaunâtre!*' courbe derrière l'œil, et descend sur les côicsdut^ La queue est enlicremcnt brune, excopté sal qui est blanche. On le trouve au Bengale, do roit envoyé ^I Duvaucel, et il se trouve à Jai;| il porte le nom de nurou-rawa, suivant kiti llorslield. Il habite principalement les bordil grands lacs, qui se forment dans les samî pluies dans la partie sud de l'Ile, et il senoun&j poissons. 3° Le HL'PPAnn C*), a été ainsi nommé de lalg huppe rigide qui part de l'occiput; son est plus ou moins brun noirâtre, excepté lesfJ des tarses et le rebord de l'aile, qui sont hlmoi oiseau, peu robuste, se borne h chasser lc[ hier; il poursuit les lapins, les canards, le^p La l'emelle construit son nid sur les arbreil garnit de plumes ou de laine rn d<>(lans: pood deux œufs tachés de brun roux el[ ronds. Cette femelle, plus forte que le mitl teinte moins foncée, et des bariolurcs plu!| rentes. Le huppart a un cri plaintif, et ncp la fois que deux petits, l'un mâle et l'iiulrefc On le trouve dans lu Cafrerie , au Sénégal el^ Gambie. 4* Le BLANCHAUD (3) est une espèce iiiiéra découverte par Levaillant , et dont l'histoire j cée en ces termes par cet observateur judia « Si l'intrépidité et le courage sont lesciij moraux qui distinguent les ailes des aulresi de proie, sans contredit celle dont il estqii(( est autant un aigle que celui dont nousaroi sous le nom de grifl^ard, car il est le tyraitj les grands oiseaux qui habitent ses ÉtaiSji vrai despote, qui, abusant de ses morml guerre à tout ce qui l'environne, et immolff qui l'approche. Destiné à faire la chasseail ailé, la nature l'a doué dune grande aisaof son vol; une très longue queue lui sertaii^ ment pour se diriger avec agilité, et parern remenls fréquents et prompts qu'cmp!oieiii| seaux qui cherchcntà éviter ses cruelles serns brusques, qui presque toujours les font «Ij tout autre oiseau de rapine , mais qui (Ipj inutiles avec celui dont nous parlons. » C'est h la poursuite des ramiers quel"! admirer l'adresse du blanchard ; il semble' préférence chasser ces oiseaux, dont le vole rapide et le plus varié; et c'est surtout Jtj {') Falco {tmn(ptu«. Iforr. Resear. in J»"* Soc. Linn., t. XIII, p. 138; Temm., pi. 13*. (') I-evaiM , Af., pi 2 ; falco occipitalis. DJ« p. 40 : Vieill. Encycl. Ili. 1259; Bruce. fUH B Levaill., Af., pl.3;/aIco albmens,sm DES OISEAUX. 111 pai ddcrile sous le nom de racurou, qu'il fait sa ordinaire. J'ai vu des faucons, des autours, des fiers, des hobereaux, clc, poursuivre nos ra- en Kiirope; mais je 1rs ai peu vus r(?ussir celle cliasse, même en se jclant dans des voU-cs ^cs de CCS oiseaux. Leurs moyens éloienl h la dill'érenls de ceux qu'emploie le blancliard liant de succès. Les oiseaux de haut vol pour- Ht à tire d'aile leur proie, et cherchent h l'a- ir, soit par dessus, soit de côté, aPin de s'en , Celui-ci , au contraire , mesure son vol , se lie, et ne donne rien au hasard. Le racurou, ke on peut le voir dans sa description, s'élève Issus des grands arbres, et semble s'amuser singulière manière de voler qui n'appartient |ui. C'est alors que le blanchard part de l'en- loù il étoll en embuscade; et s'il peut arriver eurou avant que celui-ci ait eu le temps de se |)iter dans les bois pour se cacher dans les sailles, c'en est fait de lui: tous ses détours, ^es mouvements brusques et réitérés lui de- ent inutiles; son ennemi pare h tout, et sem- jiercher plutôt à le lasser qu'à le poursuivre. |urs au-dessous de lui, son unique soin est de êcher de gagner lesarbres, et plus tôt le racurou |écipite, plus tôt il est pris, parce que le blan- |, parcourant pendant le même temps la ligne |s courte, se trouve toujours au passage, et jsa proie au moment où souvent elle croit lui er. Ce n'est que lorsque le racurou est forcé [ner la plaine, que le blanchard vole droit sur I le prend en un instant, parce qu'alors il est k-ès fatigué ; mais il est fort rare qu'il ose quit- pois, vuque son unique ressource est d'arrivet- I plus épais des arbres, où les mouvements du bard se trouvent gônés, et où il peut espérer Ipper à la mort. (blanchard plume sa proie avant de la déchi- 1 c'est toujours perché sur les branches basses tros arbre qu'il la dévore, ou sur le tronc frbrc renversé, ou sur un rocher, enlin sur Jroi! élevé, mais jamais à terre. blanchard ne fréquente que les forêts; il se |c préférence dans les endroits où se trouvent grands arbres, et où il y en a le moins, tue , découvrant mieux tout ce qui lui paroit là faire sa nourriture, c'est de là que, tapis le une grosse brandie, il quitte les ramiers et Irix des bois, qu'il saisit en se précipitant avec |e dessus l'arbre sur la troupe. Il se nourrit l'une très petite espèce de gazelle, qui ne se pas dans les forêts ; j'en ai parlé dans mes >sous son nom hottenlot de nomitjes. Il eu long-temps le plaisir d'observer une cou- Dlanchards, mâle et femelle, qui étoit établie ! mon camp, dans les boia du charmant et délicieux pays d'AnténIquoi. Je les ai examinés pen- dant plus de trois semaines avant de les tuer. Assis nu pied d'un arbre, je passois des matinées entières h observer tous leurs mouvements et toutes leurs ruses. Comme dans ce temps ils étoient occupés à couver, et qui' jamais le nid n'étoit vacant, je me voyois sur de les retrouver chaque jour dans les mêmes lieux. Quand l'un d'eux s'étoit saisi d'une proie quelconque, tous les corbeaux des environs accouroicnt en troupes innombrables, criant au- tour de lui , et cherchant à avoir leur poi t du butin ; mais l'aigle paroissoit mépriser ces oiseaux pillards^ qui , n'osant approcher de trop pt-ès, se contentoient de se jeter sur les débris qui tomboient de l'arbre où le blanchard dévoroit paisiblement sa proie. Quand il se présentoitdans l'arrondissement un oi- seau de rapine quelconque, le blanchard mâle le poursuivoit à toute outrance, jusqu'à ce qu'il fût hors de son domaine. Les plus petits oiseaux pou- voient tous approcher jusque sur le nid même de cet aigle, qui ne leur faisoit aucun mal; ils étoient même là en sûreté contre les attaques des oiseaux de proie d'un ordre inférieur. » Les ailes du blanchard ne paroissent point 4tre d'une envergure aussi considérable que celle des autres aigles , parce que ne s'étendant que jusqu'à la Viioilié de la longueur de la queue, elles semblent être plus courtes proportionnellement h cette queue , qui est fort longue; ma'S, si l'on considère le vo- lume de son corps , on trouve son envergure assez grande. » Le blanchard a le corps moins gros que nos ai- gles; il est plus ail igé etplussvelle détaille; enfin, comme il conven qu'il fût construit pour la chasse aux oiseaux, il < >, en un mot, à nos aigles, ce que sont les lévriers aux dogues. » Le blanchard est caractérisé par une espèce de huppe qui prend naissance derrière l'occiput ; mais elle est beaucoup moins apparente que dans l'espèce précédente, et on l'aperçoit foit peu dans la femelle; celle-ci est d'un tiers plus forte que le mâle; sa couleur est généralement plus lavée de brun fhuve sur le manteau et les couverlires des ailes; tous deux sont gantés, c'est-à-dire qu'ils ont des plumes jusque sur les doigts. Sa queue est rayée transversa- lement de blanc ei de noir. Les grandes pennes sont brunâtres sur leurs barbes extérieures, et rayées dans toute la partie qui est couverte, quand l'aile est ployée. L'iris et les doigts sont d'un beau jaune ; les griiTes, qui sont très fortes, ont une couleur plom- bte, ainsi que le bec. » Toutes les plumes du blanchard sont blanches, flambées de noir brun sur le manteau; elles sont douces au toucher, et non rudes comme ccllel des aigles en général. Sun ramage est composé de plu- sieurs sons aigus, répétés précipitamment, et qu'on i- 112 HISTOIRE NATURELLE peul 'rendre par cri-qui-qui-qui-qui. Lorsqu'il est porche et repu, on l'cnlond pendanl drs heures rn- tières n'péter ces iiiùincii licccnls, qui paroisscnt assez faibles pour un oiseau dunl lu taille ('-pie à un tiers près celle du grifl'ard. Le hlancliard hâlitsou uirc sur le sommet des grands arbres; le mille couve tour ù tour avec sa femelle. Je n'ai trouvé que deux œufs dans le seul nid deblancliardquej'ui vu; ils étoient blancs et de la grosseur de ceux d'un dindon , mais d'une forme plus ronde. » Quand, obligé de quitter mon camp, je me dé- cidai à tuer le mâle et la femelle, les petits étoient déjà couverts entièrement d'un duvet blanc fauve. J'ai essayé d'élever ces deux aiglons, mais mes chiens les tuèrent avant qu'ils ne fussent couverts de leurs plumes. A en juger par celles qu'ils avoient déjà , la première livrée du blancliard approche beaucoup de celle de l'âge fait, à l'exception que le brun est plus lavé, et que toutes les couvertures des ailes sont bordées de roussâlrc En général , j'ai remarqué dans plusieurs jeunes oiseaux do proie que la couleur fauve ou rousse borde toujours plus ou moins les plumes de tout le manteau. Je n'ai ja- mais rencontré le blanchard que dans le pays d'An- téniquoi. » 5» Le spizAETK HUPPÉ (') vit dans l'île de Geylan , et aussi dans les provinces de l'Inde qui avoisinent cette île. Son manteau est brunâtre, ainsi que les ailes qui sont teintées de roux. La tcle et le cou sont flammés de brun, et quelques plumes brunes, droi- tes et terminées de blanc, partent de l'occiput, et forment une sorte de huppe. Les parties inférieures sont blanches, avec des flammes roux vif, plus fon- cées en couleur sur les lianes ; la queue est arrondie, brunâtre, rayée de bnin. 6" L'unuTAijiiANA (2) de Marcgmve, ou l'aigle moyen de la Guyane, de Mauduyt {^), que d'Azara mentionne sous le nom d'épervier pattu, dans son Histoire des Oiseaux du Paraguay , habite Cayenne. Le sommet de sa tête et de sa huppe sont noirs, le devant du cou est blanc, et sa partie postérieure roux vif; un cercle blanc entoure les yeux ; les ailes et le manteau sont brun, et chaque plume se trouve être entourée d'un rebord neigeux. Les parties in- férieures du corps sont blanc rayé de noir. 7° Le spi/AETE NEIGEUX {*) habite l'ile de Java et leliengale, où il se nourrit de poissons ; on le voit, au dire de M. Reinwardt, planer le long des rivières et sur les bords des lacs pour saisir sa proie. Son plumage est blanc sur le sommet de la tête, le cou (') Faleo eristatellus. Temm , pi. 282. v>) Falco ornatus, Daudini 11,77: falco superbus et eoronatus, Shaw; harpyia braccata, Splx Geune), pi. 6, flg. 1. (î) Encycl. (^] Falco niv9u$, Temm., 427. et le dessous du corps, seulement dos taclicii (agi apparoisscnt sur le cou ; les plumes des nuncseiJ uilos sMut brunâtres, plumes cerclées du liliiwJ les couvertures moyennes et lc« épaules; le il^j qui recouvre les tarses est blanc; les doigisK jaunes, et le bec est de couleur plombée. 8" Le simzaetetyuanC) est une belle espèce J rencontre dans les grandes forêts du lirrsil.SonJ mage est presque en entier brun marron, HJ de brun en dessus et blanchâtre en dessoiisj queue est brune, rayée de quatre bandes blau très. Les couvertures des jambes sont pnrsetiirà points blancs. Une large tache blanche mitî brun occupe le tliorax, et une huppe, fornii'eiiti mes blanches et brunes, retombe en arrière dr] ciput. O" Le LANC TAMDiKAU dcs Malais P), grandnJ qui semble être inédit, et qui paroit appartcnil tribu des spizaëtes. Il a plus de deux pieds de^ et plus de trois pieds d'envergure. Le licci ongles sont d'un noir plombé; la cire est bM Les jambes sont couvertes de plumes courl«| qu'aux doigts, qui sont d'un jaune pâle, liii du dos et des ailes est fauve; les bords despJ sont plus clairs et les plumes des ailes ont Jeil des transversales plus sombres. Les parliejf rieures sont blanches , avec une tache brur(| céolée au centre de chaque plume ; au l'abdomen et des cuisses elles deviennent in\ transversales. Le bec est droit à sa base; laf de la mandibule supérieure a une dent i milieu ; les plumes de la tête forment une i huppe en arrière, et sont de couleur plus daiiJ cellesdu corps. Les joues sont blancliâlres.iml taches brune^^. Les rectricos sont brunes, avul sieurs bandes obscures, transversales, les alla plus courtes que la queue, et leur quatrièine{| est la plus longue. LES URUBITINGAS. Sont des spizaëtes par la forme de leur lèl'l bec peu robuste, leur cire poilue, leurs aileil Vrxi imité n'atteint pas le tiersantéricurdehl ei par leurs tarses larges , proportionnel grêles, terminés par des doigts courts. MaisM spizaëtes ont les tarses couverts d'un duvelj et les urubitingas ont ces parties nues et gait minces scutelles en avant. Les deux espèces^ sont de l'Amérique méridionale. Ce sont : (>) Falco tyrannus, Wied Neuw. It. îjj Temm., 73. (■] Falco ealigatus, sir Rarfles, Cat. Svm, lent des taclies figi urnes des fluncsc cerclées du hlanti le^ épaules; ki blanc; les doigiin ur plombée, une bellcespùccqj ■éls du Brésil. Sflnif brun marron, U liûtre en dessous! lairc bandes Uw ihcs sont pnrsrinéi ;lie blanche raytil huppe, rorniipiltl mbcen arrière df. Ialais(2), grandriij i paroît appartcniti je deux pieds de^ crgure. Le Iwci lé; la cire est I e plumes coiirleij jaune pûlc. Ls t ; les bords des pl^ s des ailes ont ( bres. Les parties! une tache bruml plume; au m^ ;s deviennent )it h sa base; la; ! a une dent ob c forment une couleur plusilai| it blancliâtres.anj sont brunes, 9v«| sversales. Les alla ;t leur quatrièmei TINGAS. forme de leur lèlij poilue, leurs ail«| ersanlérieurdelal i , proportionnel^ l',s courts. Maisli verts d'un duvelj irlies nues cl gati .esdeuxespteu nalc. Ce sont : i Neuw. It. il t\ ttes,Cal.5«m' /. "^Vv^v/ /t/f// hihh'r' ptir Pourrai T. a Part^ . t f DES OISEAUX. 113 a buse man- iment encore , et on devra ornent nomi- Urésil qu'à la % '.^*^-'^y>\m^' ■.»' . > t'/ô 'i.V. Tèrent par un ieure très rc- rinfëricurc : . Les narines immissurc est I sont courts I es très long». i longues qre seule espère rdsil : c'est le dont le mâle I bec est noir est variée de iorps, et fauve ice, brunâtre e queue, lon- :re, avec une !nt, a été rap« om par M. de tsé h ne la re- nte de méla- V '•:!■• ^i U" >i^, Mi fr>! t ■^^V'l'.^U;\iji.:»). ; !.-, ,. ' -'U i"' ..iï?"f^v; '■:*. . îe qui sort do ;..•: M •e élé li};urée. ;- ts, dos nnrines '■ ' ' ■ -. ■ "* . ,;.■'. 1 médiocre et "■, i!,-. ■--■ mpluuK'sJus- -..-. -■ • *" •^- ■ WAi.vsox ('") a ■ ■- - ,\ is, -A: Ic-land, (1.JIIS .. ,k.:,r :s\"'Sii:.^ , baie de San- 1' . • 204. 22. 20. ^aîco Iciicopy - **•■"""—'» "• «""'l opu , |l|. Oi- I i"/ V. oivuinsonn, vig. hoc. cit. 15 I trubitin;, ' ^éjf. an. }iiis uncin ilô(je îZooJ., I. ! ^ niniTrxr.A ('), noir, «an» huppes, ayant le et la base do la qiicuo hlancH. I.e ji; i.v N'ouvkllic-Hoi.i.axdeO, qui est gris tendre eu dessus, avec la ;;(»r|;(! et la poi- trine Idancliillrcs, /oiu-es di* hriiii. La ttMr, le cou et les côlés «ris clair. La queue Maneiio en dessous est rayt'e de brun. Une variété se fait reniai(|ucr par la blancheur éclatante et uniforme de son plinnage. Cet oiseau habile la Terre de Diémcn et la Nouvelle- Galles du Sud. 2" L'autoiiu MANdAïKf; (*) des habitants de lu Nou- velle-Guinée, dont le plumage est noir brun en des- sous, roux flammé larj^omenl do noir sur le cou et la poitrine, roux prcs(|ue pur sur le ventre. La queue est longue, étagée, barrée cl terminée de gris. 5" L'al'TOI'I! l'KiNT (•''), modelé sur l'autour d'Eu- rope, qu'il semble remplacer dans l'Amérique scp- tcntrionulo , est assez commun aux alentours do New- York. Sou plumage est gris ardoisé en dessus, tandis que lo dessous du corps est blanchâtre, très finement strié de brun. Le Lcc Cst noir et les tarses sont jaunes. A" L'altouu a vKNTnE GnisC), découvert aullré- sil par le voyageur Natterer. Il est brun en dessus, avec la gorge blanche, la poitiine gris clair, h teinte plus foncée sur le ventre ; les joues très brunes et le pourtour des yeux dénudé, r^e jeune est varié de roux et de brun. 5" L'A'tiTotu iiYDF.uC), OU \(i goshawJi , ressemble au suivant, mais sa taille est plus forte. Le plumage est brun , teinté de roussdlre au dos , de blanc sur (') .Astur, Dcchsl.; a^turina, Viclll.; Cuv.; dœdalion, Bavig. (') Knl. 41S,425 et .'/61 : falco palumbarius. Savig. (3) Fulco i\oi-a- i'.'i)llniidia\ l,al!i.; Whilc, pi. rt p. 250; falcn albus, rostio îiiV/ro ; ccra padibxisque fluvis. Dans cet étal c'esl lu- fulco Jiai/ii. Uorl. et Vig. (*} Idlco lonnicau'lii, (iariiol.i^ool. de la C(if[., pi. 10. (5) UœdalioHjjicluiii. Lc:*s.,Oriiill). (J7 : falco rcijalis, Tcnim , pi. iOô. (B) l'alco polioijanlcr. Tcnim. 264 cl 295. (7) Astur hî/dor, Sy lies, l'rocccd., Il , 7t). les Icctrirrs des niles , cl rayé de taches Mnpcl'M^ le ventre. Une ligne légère travi-rse le frmt, •- srronde rè;;ne sur In gorge, et tnule» les ilcm . hlunclies; elles sont hordécs de trois raies fiiii". une médiane et deux latérales. Les couveriiiriiikhun, dans l'Inde continentale. 0" L'ai'touu a Tnoia i)\xi)i'.s(') hahlle la :m Ile de Sumatra II a le tour des yeux nu, li« grises, une calotte noire sur l'oeeipul, la goi: 1,. che, traversée par une raie lougiludiiiale imr' tense. Les parties inférieures du corps sont M!; mais la poitrine est llammée de roux vif, cl In est raye de roux et de brim. La queue est li!;i:i.l mais hruno h sou milieu. 7" L'aitoii! a .\i(jiK iu,AX<;UK (')n 1("< > formes d'aiI:| ailes d'un brim sombre, et les rémiges rayéesJi l rAtre; du roux couvre les tempes et les côu'sJ" et celte couleur forme un collier interromim poitrine ; les autres parties inférieures du (' sans exception, sont rayées de larges ban{lc)p| versales d'un brun noirâtre alternant avec des !c 1 blanches un peu plus larges; les couleurs du sous des ailes sont rayées de la même nianif j|ucue est longue , très élagéc, et d'un brun i:'' Cinq grandes taches blanches coniques soii>!|i sur les barbes intérieures de toutes les pciiiif'*| raies, quatre ou cinq rangées de taclics blar ' tcrrompues couvrent les deux barbes des |ii î milieu et la barbe extérieiuc d'un petit nn' ' pennes latérales ; en dessous, on voit distiiuW cinq zones blanches, cl toutes les pennes sosi minées de blanc. Les tarses sont longs; «inf les doigls paroisscnt avoir clé, dans le vivaulj («) Falco Mvirgata, Temm. 303. (*) l'alco lo<ÀCOclten, Temm., pi. 306. DES OISEAUX. 115 ne cinir marqiii* ilc rondrd «tir «oiitrilo* pnriici Miriri're>t, le lier in'ii |Kirii hIeiiAlri', ii (miiiti! Ju'i- rc. l.oiiKHi'iir ; Io croissuiil & lorKoct le (li'inlfullier hliiiic sur la nu(|nc sont ou moins marqués i U; blanc du front et des \nU IVsl plus ruiltlcmcnl i luul<>s lc:< purtics in- Vuri'S sont rousHiUres ou d'une Icliiti! isahollc, R|iiiTH de hnndt's peu «listinclcs ou irèHÔlroiios, roux runcéoii d'un lirun roiissAirct les lulullos Ihs couvertures du dessous do In queue et les kcs n'ont le plus souvent aucunes traces tle raies, ^uioiir linhitc le lln'sil, ' I/ai't (prolialile- , de l'adulte) est de couleur de roiiilii.', rnyéi! d |lée de noir; l.i (|;ieuc est longue, pourvue de i^ii neuf liandos noires ; cire el tour des yeux et Itlciis; iris liruu : nue li^'uro très mal coloriée ipiigne cette indication. Jeune est de la taille de l'oiseau i]oS(iin!-Mur- |cs ailes ahoutissent vers le milieu de su très I queue , qui est fortement arrondie ; toutes les Js supérieures sont d'im lirun très foncé; cotte jr est disposée par taelies sur la tèlc et sur la !; elle est pleine sur les plumes du manteau et |es,qui sont terminées par une bordure rousse. Eniigcs et la queue colorées du mémo ton qui [sur le dos, sont coupées de nombreuses bandes ancécs et très étroites ; on compte jusqu'à douze lizc de ces bandes sur les peimes caudales. Les )s qui entourent le bec, les sourcils, les joues ^orge ont de petites raies brunes sur un fond lu poitrine porte de grandes taches ovales sur nd blanc; le ventre, les cuisses el l'abdomen ^s bandes transversales et des taches Iriangu- disposées assez régulièrement sur chaque \, qui (Si rayée de quatre de ces bandes brunes quatre bandes blanches. Longueur à peu |)rès huit pouces. Col autour habile la Nouvclle- nde. L'altoit. r()i.vosoME('), remarquable parla pur de ses ailes, qui ;u rivent jusqu'à un pouce itréniilé de la queue, csl plus grand (jue l'éper- laïco radiaf IIS, nalh., index, suppl. V, 2, p. 12, V,Tcm.,i»1.123. lalco polio5omo, Quoy cl Galm., Ur., pi. 14. vicr cendré de Cayenno avec hvpiel il a des rapports. Sou bec et les ongles sont noir^, la mandibule in- férieure blanche à la base; les tarses ot les tluigts sont recouverts d'écaillés jaunAtres; l'iris est jaune, cl la cirod'un jaune verdilire. Tout le corps est d'un ((ris cendré; les pennes nluires, rayées di; gris et de blancliAlre en dessous, sont brunes ù l'extrémité. Les cuuvcrturel inférieures ite lu c|uciio sont mar- i|U(!es de quelques traits blancs. La i|ueno ofiro sur un fond blancliAtre des raies transversales brunes, ondulées, plus marquées en dessus qu'on dessous. Kilo csl lerndnée dans ces deux sens par une large bande noirdtro, bordée de gris de la même couleur que celle du reste du corps. F.a longueur totale est de dix-sept pouces, sur la- i|uello la i|ucue en prend six Le bec a un |iouce cin(( lignes, et l'envergure deux pieds six pouces. Cet autour liabite Iv s ii s Maluuines. UV L'aitou II l-ijlaN(:{'), qui vit au Itrésil, « tout le corps d'iui brun noirillre avec (piel(|ue3 lé- gères teintes de roux sur le:i plumes, qui recouvrent le talon el li> haut des tars(.'s. Le dessous des ailes est d'un Maue niiaucé d(* roussàtre. Les pennes alaircf sont marquées de traits blancs en dessus. L'ne teinte biancbr se rcmarijiiu au pli d s ailes. Celte couleur csl pure au croupimi et aux couvertures inféricurca de la queue, d'où le nom de cul-blanc a élé imposé à C(!t oiseau. La (|ueue, rayée au-dessous de bandes transversales Manches, otiVe en dessus el dans le même sens un trait el une b.inde blanchâtres. Lors- (|ue 1(! jabot est dilaté par les alimenls, on voit, à l'endroit qu'il occupe, une tache blanche qui ne pa- loit pas dans l'étal de vacuité de cet organe. Le beo est noir, la mandibule supérieure pointue, assez for- tement recourbée ; la cire cl les pieds sont jaunes. La longueur totale de cet oiseau csl de treize pouces, celle de la queue de cinq ; son envergure est d'un pied sept pouces; le bec a un pouce; les ailes pliéet s'étendent jusqu'à deux pouces de l'extrémilt' de la queue. < 1" L'autour a queue ceucléiî (2). Les formes de cet autour sont à peu près les mêmes que dans l'uru- bitliuja, mais avec des dimensions moins fortes; les tarses sont larges cl robustes; les ailes ne couvrent que la plus petite moitié de la queue ; les pennes des ailes el de la queue ne sont point rayées par des bandes nombreuses. II a dans le poit une certaine ajjparcncc do buse cl mêm(i de busard; ses ailes, «jiioiquc pointues, ne sont pas aussi longues que dans les buses; la manière dont les pennes sont élagées est absolument lu même que dans les autours d'Eu- rope , mais elle donne lieu à une coupe plus allongée cl plus pointue. La sinuosité aux bords du kc le rap- (>) Falco leucnrrlioHS. Qiioy clGniin., Ur., pi. 13. (•j Falco unicinctui, Tein., pi. 313. 116 TÏISTOIftE NATUREÎJ.E proche plus de nos autours que dos liuscs, et cette espcVo sert encore- h fnire apprécier les iionibrouscs nuances inlcrinéiliaircs entre nos types euruprons. Le plumage dont l'individu adtdic est rcvùlu n'est point encore parvenu ù l'iUat parrait ou invariable: de (iucs bordures rousses aux plumes de la nuque et sur celles du ventre . rX les méclies brunes sur un fond blanchdtrc disposées sur la gur;;c, soûl les in- dices certains (jue l'individu qu'a li^uré M. Teni- ininck conserve encore dans les couleurs du plu- mage quelques traces de celles d'une livrée propre au jeune âge. L'adulte , revêtu d'une livrée invariable , a le som- met de la tête, la nu(iue, le dos, les scapulaires et le croupion d'un brun très foncé, sans aucune tacbe ni bordure; au front, et vers lu direction dos na- rines, sont deux petites taches blanches ; la gorge et les côtés du cou d'un brun clair son' variés de stries blanches, selon l'âge des individus. La poitrine, le ventre et l'abdoinou sont d'un brun noirdire; tontes les pennes des ailes sont parfaitement unicolores, si ce n'est la base des barbes intérieures, qui est d'un blanc roussAtre , et leur bout , qui est entouré d'une raie très étroite, d'im blanc pur, et un grand espace blanc les termine toutes; un brun noirâtre, où do- mine une légère nuance pouprée , colore le reste de ]eur surface ; les grandes couvertures supérieures de la queue et celles du dessous sont d'un blanc lé- gèrement roussâtre ; le milieu de ces plumes est marqué de mèches ou de stries brunes ; les petites couvertures supérieures et inférieures des ailes, le bord externe de celles-ci et les cuisses sont d'une teinte de rouille très foncée et vive, des taches noires plus ou moins grandes occupent le centre de ces plumes ; les grandes couvertures sont seulement bor- dées de roux. Les tarses sont jaunes , et le bec est d'un bleuâtre couleur de corne. Le corps a de lon- gueur totale dix-neuf pouces. Cet autour vit au Brésil, dans les environs de Rio-Grande, près de Bona-Vista. 12" L'autodr monogramme (') adulte est parfai- tement caractérisé, et facile ù reconnoUre parmi tous les rapaccs de cette section, par une rangée de ta- ches longitudinales formant une bande nuire, qui suit la ligne moyenne du devant du cou; cette bande unique est d'autant plus marquée, que toute la ré- gion de la gorge ou de la partie supérieure du devant du cou, la poitrine, le sommet de la tête, les joues et la nuque sont d'une nuance cendrée, teintée sur la poitrine d'un léger ton roussûtre ; le dos, les sca- pulaires et toutes les couvertures des ailes ont une teinte cendrée un peu plus foncée que celle du cou; les rémiges et los pennes secondaires alairos sont brunes , marquées de bandes transversales noires, (') Falco monoijrammicvs, Tcm., pi. 314. mais la base et une partie des barbes interne!; pennes sont d'un blanc pur, toutes sont teriniK, par une zone lilanche; la prcntière rangée dis « vortnros supérieures de la (picue est de la nù.. des pliinu's du dos , mais la rangée inféricurii blanelic; une !>atulc neigeuse peu lur^e trav toutes les pennes noires de la queue, h la disit d'un pouce et demi de leur extrémité ; une secj bande, en partie cachée par les cou vertures, osip ou muiris exactement peinte, scion l'âge dcsinj 1 dus: quelques sujets ont la queue terminée do 'L 1 toutes les pennes extérieures de chaque ci\\i, | plus courtes qua les autres ; le ventre , les hm cuisses et l'abdomen sont rayés transversal* cl îi égale distance, de fines bandes cendréesdL ehes ; les seules couvertures du dessous de hf 1 sont d'un blanc pur; la cire et les pieds soni: rouge clair, les vestiges de cette teinte exista! coro sur ces parties dans quelques sujets rim' dépouillés reçus du Sénégal. La longiiciir loui l'oiseau est de treize ù quatorze pouces. On ne connoît point encore la livrée du jci.* de l'Age moyen, mais h l'indice fourni parquti . pennes de la queue d'un sujet en mue, M,l minck a pu s'assurer que les bandes blancte. i plus nombreuses dans un Age moins avanc(i![ pace vit dans la Sénégambie. 13" L'Auroun MiîLANorE(*) a été décri!< nom qu'il porto par Latham. Il est taillé surit ; mes de nos autours et de nos éperviersd'E:j et la queue est légèrement arrondie; un Ikl est répandu sur la tête, la nuque et toutes h'f\ inférieures ; des mèches noires longitudiiialci.; ou moins larges, couvrent le milieu de Ion plumes des parties supérieures; on voit unel strie noire sur celles de la poitrine, et il ostprij que dans un âge moins avancé les taclicsena couvrent aussi toutes ces parties blanches; kl les ailes sont d'un noir parfait, les scapiilairti| couvertures ont du blanc h leur base, et uiiea tache couvre de chaque côté le milieu des t queue toute noire à bout des pennes blaDcliltj traversée vers le milieu de sa longueur pnrii»! bande iilanclic ; le lorum et tout le tour dcl'ii noirs; l'iris est jaunâtre; la cire et le Ijccro':^ mais point jaunes, ainsi que le niai(]uenti! tours ; le bec est unir. Longueur, quatorze à quinze pouces. Ou le trouve à la Guyane. 1-î" L'aiitouu ml'ltiuaies (2) a été ainsi A'*! ]\r. Tcmminck. Le mâle et la femelle, à rélaul oui le plumage des parties siq)érieiircs du « (') Fulco mclunops, I.alli., iruJ, 89; Tem.pl (») Fa!co nitidiun, Latii., asliirlne cendréc.s ciiicna. Yicill., Gai., pi. 20 ; falco tlriolaliU: |)l. 87 (adulte), pi. 2t)4(jcuae;. nrs OTSKAUX. 117 biles rayi's de larges liamlos d'un ccndn^ fonné Iz élroilcs; 1(!S parties inférieures tlii corps sont \vs, h égales (iisUinccs, de baniles l)IaiieIiàtros el Jrées; réinifjes foncées vers le lioiil, rayées iiité- remcnt de cendré sur un fond Iilanc ; (|ueiie d'un parfait h iiont des p' unes hianc, portant une bande blanclie sur les deux tiers de sa lon- ^r et une plus étroite ou oldilérée , suivant l'ilgc, partie supérieure ; cire et pieds jaunes ; iris longueur du niAle quatorze et de la femelle pouces. Le jeune a la télé, le cou et toutes les les inférieures d'un blanc légèrement roussûtre, jué au-dessus de mèches étroites , et au-dessous ^ès larges mèches longitudinales d'un brun !; cuisses blanchâtres sans taches; dos et ailes jbrun marron varié de taches roussûtres et blan- res, peu nombreuses ; rémiges h bout brun, mais [blanc jaunâtre rayé de bandes brunes sur le |; base occidte de toutes les plumes d'un blanc Itre irrégulièrement rayé de brun ; (|ueiio cou- le qu itrc bandes brunes et de trois bandes blan- cs, et dans un âge plus avancé, brune noirA- hyée de deux larges bandes blanches au-dessus [trois bandes au-dessous: l'âge et l'époque plus }ins éloignée du temps do la mue, opèrent des Igements plus ou moins manpiants dans cette t. Cet oiseau habile la Guyane et le Itrésil. ' L'ALïOun ciiANTKiiu('} a été découvert et dé- ir Lcvaillant en ces termes : « Le jaune de la |du bec ainsi que des pieds, des couleurs élé- et un chant soutenu caractérisent un des beaux oiseaux de proie de l'Afrique, celui que pmmé faucon chanteur. Un organe dont il pa- »ué seul, exclusivement à tous les autres oi- Jdc rapine, si nous en exceptons pourtant le |r, mérite de jouir d'une dénomiuuiiun |)arti- ;, comme privilégié à cet égard, puis(|u'cu ornant les objets d'histoire naturelle, ou doit, l qu'il est possible, chercher à les peindre par ^om; cependant, ce nom ne porte pas sur sa jralion seule; mais nous pensons aussi pou- lommer les animaux d'après leurs facultés, [raison que l'histoire nutnielle ne consiste |)as fient dans la partie descriptive , mais aussi dans ^mc des formes, des mœins el des facultés; idc ces rapports réunis devant être le but de aturaliste, il doit chercher à fixer les espèces Itrait le plus frappant de leur signalement phy- pu moral 5 et le nomenclaleur ne s'attachera descriplion des couleurs, ce qu'il nous im- le moins de connoîlre avec autant de détails, Ist rare que deux oiseaux do même genre, cl Ressemblent le plus par leur plumage, n'aient Moom«stc«ï,Lath. ; Lcvaill , Afriq. pi. 27, p.77 : .Kncjclop. 111,1271. pas quelque carnrièrc dilTérent qu'il soit aisé de saisir pour les distinguer l'un de l'autre , et c'est ù quoi lo naliiralisle doit s'allaiher le plus pour éviter cetio confusion (jui no règiu; déjii que trop dans les dllVc- rents ouvrages sur les oiseaux. » Au premier coup d'ieil. le faucon chanteur ponrroit élre pris pour nuo grande espèce d'éper- vier, mai'< on ne peut le ranger parmi ces oiseaux , car il a les ailes proportionnellement plus lon- gues, la queue plus courte et le corps plus épais, mais comme eux il a !e tarse fort long, ce qui l'éloi- gné un peu des faucons; sa (|uene est étagéc, les plumes extérieures étant d'un tiers plus courtes quo celles d(i milieu; la tète, leçon, la poitrine et lo dessons du corps sont d'un gris de perle, plus foncé sur le sommet du crûne , les joues, et sur une par- tie des plumes scapulaires, où elles prennent un ton brunAtre ; les couvertures du dessus de la queue sont blanches sur les côtés: elles sont rayéesde gris brun, et ponctuées de la même couleur ; le ventre sur un fond blancliAlrc est très linement rayé de gris bleu clair, les rayures di! reste du plumage sont plus séparées les unes des autres , et elles sont d'un joli gris bleu sur les jambes. Los grandes pennes do l'aile sont noires, chacune des plumes de la queue est terminée de blanc ; celles du nnlicu sont noirâ- tres, les autres ajoutent à celle couleur de larges bandes blanches ; l'iris est d'un rouge brun foncé. Le bec et les ongles sont noirs. » Cet oiseau est do la grosseur de notre faucon ; la femelle diflëre du mile par .sa taille, qui est d'un tiers plus forte. La base de son bec et ses pieds sont d'un jaune plus foible encore, et c'est principale- ment dans le temps des amours que ces mêmes par- ties, dans le mule, prennent une couleur plus vive ou plus orangée, c'est alors aussi qu'il chante, ainsi que la plupart des autres oiseaux chanteurs, l'erchd sur le sommet d'un arbre auprès de sa femelle qu'il ne quitte pas de tonte l'année, ou bien dans le voi- sinage du nid où elle couve, il chante des heures entières, et d'une manière particulière; comme notre rossignol , on l'eniend le matin au lever du soleil , le .soir au déclin du jour, et (pielquefois durant tonte la nuit. C'est lors(iu'il chante d'une voix forte qu'on peut facilement l'approcher pour le tirer, mais il faut que le chasseur qui s'avance sur lui, s'urréle , demeure immobile,et ne fasse aucun mouvement dans l'instant où l'oiseau se tait pour reprendre baleine, parce que dans ces intervalles il part et s'éloigne au moindre bruit; mais comme tous les oiseaux chan- teurs, il semble s'écouter avec une sorte de complai- .sancc, et n'entend plus tout ce qui se passe autour de lui. Toute sa sûreté étant alors confiée à ses yeux, (jui sont très clairvoyants, assez généralement cet oiseau .se perche sur un arbre isolé où il est impossiblede l'ap- procher j dans ce cas , le mieux est de l'altcndrc à la 118 IJISTOIRE NATURELLE passade dans un endroit où il soit accoutumé d'aller, car c'est en vain que l'on tcntoroit de le surprendre, puisqu'il part aiissilùt qu'il voit le cli.isscur s'avan- cer vers lui. Le faucon cliunlL'ur fait une ^^ucrrc cruelle et sanglante aux lièvres , aux perdrix , aux cailles; et généralement à tout le menu gibier; il prend aussi les taupes , les souris , les rats. La rapine et le carnage sont des fonctions nécessitées chez lui par le besoin de satisfaire uu appétit démesuré; j'en ai élevé un jeune que nous ne pouvions rassasier que difTicilement. » La femelle construit son nid dans l'enfourcliure des arbres ou dans les gros buissons toulTus ; sa ponte est de quatre œufs entièrement blancs et presque ronds. Dans des voyages tels que ceux que j'ai faits on goûte de tout : j'ai mangé de ces œufs fraiclie- ment pondus, et je leur ai trouvé im petit goùtsau- vagin; étant cuits, le blanc conserve une grande transparence et une teinte blcuàtr>, le jaune est d'une belle couleur rouge de safran , et le dedans do la co<]uilie d'une coulciu' verte dans son jeune Age. Le plumage du faucon clianteur est mélangé de beaucoup de roussâlrc. M Cette belle espèce d'oiseau se trouve dans la Cafrerie et dans tout le pays qui l'avoisinc; je l'ai vue aussi dans le Karrow et le Camde-I5oo. La sai- son des amours est le seul temps où le mâle fait en- tendre son chant , dont chaque phrase dure près d'une minute. Je n'ai jamais enlenlu chanter la fc- nielle. Lorsque j'a|)ercevois un couple de ces oiseaux, s'il m'arrivoit de tuer le mile le preniitr, j'élois cer- tain d'avoir bientôt la femelle, qui, parailachnment pour son mule et le clierrhant parloiil , l'appeluit sans cesse d'une voix triste et lamentable , dont les accents m'indiquoient à chaque instant les lieux par où elle passoit et repassait en vain et où il suilisoit de l'attendre : car, faisant peud'allenlionii moi, elle scmbloit s'olTrir volontairement à la mort. Si, au contraire, j'à vois tué la femelle la première, le mule n'en devenoit que plus méliant , il se rotiroit sur le sommet des arbres les plus isolés, où il chantoit non seulement tout le jour, maiii pendant la nuit entière; et, si je cherchois à le poursuivre, ilquit- toit le canton et n'y reutroit plus. » ^C" L'altouu de Wilson(') , qui est très rare aux États-Unis , a le plumage brun noir, la tôtc flammée de blanchâtre, le dessous du corps blanc flammé de brun , la queue courte , noire , rayée de deux l>andes blanches , et terminée par un ruban do cette der- nière couleur. il' L'AUTOun A GROS BEcP) , quc M* Tcmminck (•) Falt^n Pennsyîvanicus, Wil'., VI, pi. 54, Ar. 1 mftip): falco latissimu» . Ot) Aslur Kiencrii, Gervais,Mag.de Zoo! , t. V (1835), pi. 35. M: 1, 120 HISTOIRE NATURELLE ,1 * partie supérieure de leurs bnrbcs internes. Le bec , blanchâtre ti sa bnsc, est noir h la pointe ; il est long d'un pouce trois lignes , à partir des p1iinii>s du Iront & la mandibule supérieure, se courbant di's l'ori- gine. Il est armé d'une dent dcchu(iue côté , et u sa bascgarnicd'unecirc jaune; les narines sont ublon- gurs , percées obliquement près du bord de la cire. Les doigts sont jaunes et ont quatre écailles très marquées sur la dernière phalange; ongles bruns. Le doigt du milieu, sans ongle, a plus do vingt-une lignes ; les latéraux qui sont égaux ont treize lignes. L'ongle postérieur, qui est le plus long, a dix lignes et demie; le tarse a deux pouces sept lignes. » Les mœurs et les haliitudes de cet oiseau sont inconnues; il provient de la chaîne de l'IIymulaya, dans l'Inde. » LES MACAGUASC). Ont la tétc arrondie , légèrement huppée , le bec ép.iis et très fort, court , incliné dès la liase rccou - verte d'une cire , et très comprimé sur les côtés. Les bords de la mandibule supérieure sont dilut(îs , et sa pointe est crochue ; le maxillaire inférieur se trouve être émoussé à la pointe, et écliancré en cœur ; les narines sont arrondies; les ai'es sont moyennes, à troisième et quatrième rémiges plus longues; les tarses sont épais, courts, robustes, réticulés, ter- minés par des doigts forts. La queue a douze rec- trices; elle est médiocre, et légèrement arrondie. Les deux oiseaux qui forment cette tribu vivent au Paraguay et à la Guyane , sur les bords des savanes noyées, où ils chassent aux reptiles, qu'ils tuent à coups d'ailes , à la manière des secrétaires. Quand ils sont repus, leur jabot fait une saillie entre les plu- mes du thorax , à la manière de celui des caracaras. Les macaguas sont aux hecipitres ce que sont les falconcllcs aux pies-grièches. 4" Le MACAGUA niCANEiin (2) a le corps varié de brun et de bianchaire, le sommet de la télé blanc, mais entouré d'un anneau noir, et une huppe sur l'occiput. Les paupières sont blanches, .„l les tarses jaunes. On en connoît une variété ayant les plumes du dessus de la tète , du collier, de la gorge et de toutes les parties postérieures, d'un blanc jaunâtre; le dos , les ailes et le croupion d'un brun uniforme. Le naturel du macagua est doux , empreint même d'une sorte de stupidité, cl il fait fréquemment en- tendre les syllabes ma-ca-gua en traînant sur la (•/ nerpetlnjthercs. Vicill.; dœdaUon, Sav.; maca- gua, Lpss. (») Herpethctheres cachinnam, yielU. Gai., pi. 19 : Spiz, |>l. 3; macagua. A/ara , Apiinl. delos I»nx. del l»a- Mg., 1. 1, p. 84, no 10 ; Dum. Se nat. XV, 36. dernière. Itolander est le premier auteur qui u parlé de ce singulier rapace, que Linné nommât, caiieur, parce qu'au dire de liolauder, il semblcj« des éclats de riredès qu'il aperçoit un hummeimt personne, depuis lui , n'a pris pour des ricaneiun les cris pressés que lu frayeur fait pousser au d ragua.LcscolonsdeCayennerappellenl|7a(/aiii,ii; qui lui est commun avec tous les autres oiscaïui proie. 2° Le MACAGUA SOCIABLE (') n'appartient peui^ pas ù ce genre, car il n'est connu que par lailt criplion qu'en donne d'Azara sous le nom de^ vilan sociable : il difl'cre des autres oiscaun proie, dit cet habile observateur, par le volun, son bec, dont la mandibule supérieure est forii crochue dans la moitié de sa longueur, etriiifcm plus courte'de qucb|ues lignes, etc. Sa tète estn j de brun et de blanchûire. Le dessus du m^: brun, tandis que le dessous est blanc sale. Le: est noir, et les pieds sont de couleur om'/.. habite le district de Corrientes et les rives de lah ou se perche sur les arbres pour faire sa pioi crapauds et de grenouilles. Il vit en troupes. Le macagua à Iclc noire Ç^), de notre Trailii nitliologic, a été décrit |)lus haut sous le ni: spizasture , car quelques caractères doivent ;;iii i . à le séparer des macaguas , dont il dilÏÏie [:[l tarses velus. LES GyMNOGÈNESP). OU ÉPERVIEÎÎS A JOUES NLtS, Forment une section bien dislîncle dansl'i^ des oiseaux de proie. Ils liennenl dcsaigicsp longueur des ailes; des épervicrs par leurs l grêles; des mcssi:gers par la nature du p!iimat| cils des paupières, etc. Leur bec est peu ro!» peu crochu, comprimé sur les côlés. Les i sont triangulaires. La face et le pourtour dos ]| sont nus. Les tarses sont grêles, aréoles, ompl seulement au-dessous de l'articulation , et ion par des doigts foibles et courts. L'externe fsi|j querudimentniro, et n'a qu'un fort petit on:lt| queue est arrondie; très large, et ample à sotf trémilé. La seule espèce admise dans ce genre linctcst le gv.mnocène de MADACASCAn,*],!]'"! (■) ITcrpethothcrcs sociabilis. Yicill. Eiicjcl.! Azara, I, 84, no 10. (») l'alco melanops, Totnni. (') Gyinncf/cnys. Less. Ornith. C4; poljio"^ Smilli. Proceod. III, 45. (4j l'alco madnf/ascarknsis.nawdin; aulourf ventre rayé, Sonncrat.Il. pi. »0:/aieo 2/!/'"'"'^' Temm. pi. 307. (Allas, pi. 0, flg. 2.) DES OISEAUX. 121 nt a le premier fait connoître. C'est un oiseau |sc liouve à Madiigascar, et sur lu côle d'Afrique bsl'c à colle grande iie. l'iidiillca toute la partie 0]ilitlialmi(|uc, les joues, lire et une grande partie du Itec couverts d'une nue, que Sounerat dit (Mre jaune; le sommet tète, toutes les régions du cou, la poitrine, le Itcauet les couvertures des allés, sont d'un beau jcendré; sur les scapulaires et sur les grandes fcrtures se dessinent qucl(|ucs grandes taches es, de forme plus ou moins arrondie ; tout le le croupion , le ventre, les cuisses, rabdumen, couvertures du dessous des ailes, sont rayés bversalenient de grandes bandes blanclies et de pcs noires un peu plus ctroilc!); toutes lespcn- jcs ailes sont grises à la base , marbrées de et d'un noir plein jusque vers le bout, qui est la queue est nuancée de la même manière h se; le reste est d'un noir plein; mais une large le unique coupe toutes les pennes vers le milieu |ur longueur, et leur terminaison est aussi d'un pur ; les pieds sont jaunes, et la pointe du bec sir. Sa longueur totale est de vingt-un ù vingt- Ipouccs. voit des individus à base de la queue plus ou couverte de marbrures , et qui porte encore )u deux bandes très étroites au-dessus de la très large du milieu ; celte bandocst aussi plus )ins marbrée de noir. 1 jeunes ont un plumage totalement dilTérent |lui de l'adulte; un brun très clair et terne, plus îins nuancé de roux , couvre toutes les parties jieures. La poilrine est variée de larges mèches [s sur un fond blanchâtre ; tontes les parties par bandes transversales dans l'adulte sont fes de brun clair, terne on très mat, et variées |inc, et ont l'extrême pointe blanche ; toutes énnes des ailes sont d'un brun clair terne j, à grands intervalles, de bandes d'un brun l; la queue a la base blanche marbrée de brun ; lie est rayé transversalement d'une multitude ndps blanchâtres sur un fond d'un brun som- fctrcxlrômepointe est blanche. On conçoit que Idividus, dans le passage d'une livrée à l'au- Iffcrentplusou moins, selon qu'ils approchent poque de leur dernière mue variable. LES ÉPERVIERSC). confondent avec les autours par des nuances jibles. Cependant leur bec est court, lisse sur Ws; leurs narines sont obovalairesj leurs tarses [iJuj.Cuy.; jpaniuj, Vlelll.; aecipitér, Ray. u. sont allongés, nus, grêles, scutellés. Leurs formes sont plus minces, plus élancées. Leurs ailes dépas- sent le croupion , et leur queue est allongée, légè- rement étagi'-t' ou recliiigne. Les espèces sont nom- breuses cl répandues dans toutes les contrées de la terre, où leurs habitudes de rapines les rendent lo fléau des oiseaux gallinacés et passereaux , et des petits mammifères. 1° L'RPKitviKR C0MMi'N(')a été figuré dans les en- luminures de Undon sous les n"" il'i et -^(«T. C'est un oiseau de toute l'Europe, à l'Iiistoirc duquel nous n'avons rien h ajotiter. Les espèces suivantes ont été inconnues à Buffon. 2'' f/iviM:iiviK!v DussuMiEU ('■'), lapporlé de l'Inde par le zélé voyageur Dussumier, est modelé sur l'é- pcrvier d'Kurope, et se trouve aussi bien que celui- ci dans l'Inde continentale, avec des caractères as- sez précis pour qu'il soit regardé comme formant une espèce distincte. L'adulte a le sommet de la tétc, le haut du dos et le poignet des ailes d'un brim bistre mat; un brun légèrement roussûtre forme un collier sur la nuque; la partie inférieure du dos, les ailes et la queue sont d'un gris sale. En relevant les plumes du dos on trouve leur base colorée de blanc pur, ainsi que nous le voyons dans toutes les espèces qui ont plus ou moins de rapport avec le falco nisus. Les ré- miges sont aussi rayées de la même matn'ère, et h distance large, par des bandes noires, placées sur un fond brun cendre; les deux pennes du milieu do la queue, cendrées dans toute leur longueur, n'ont du noir qu'à leur bout; les suivantes ont cinq ou six bandes noires bien distinctes sur les barbes inté- rieures, et seulement de foibles traces, ou bien au- cun indice de ces bandes sur les barbes extérieures ; la penne extérieure de chaque côté a neuf ou dix petites bandes étroites , et en zigzag sur les barbes intérieures seulement; la bande noire du bout des pennes est la plus large, et toutes sont terminées de blanc; la gorge est blanchâtre, avec une strie le long de la ligne moyenne ; tout le reste des parties inférieures est rayé régulièrement de bandes rousses et blanches d'égale largeur; des zigzags roux et peu nombreux couvrent les cuisses ; l'abdomen et les couvertures du dessous de la queue sont d'un blanc pur; on voit une forte sinuosité ou feston très mar- qué aux bords de la mandibule supérieure du bec, qui est d'un noir bleuâtre ; les pieds sont jaunes. La femelle a de douze h treize, et le mâle de onze à douze pouces ; ce dernier est rayé sur les parties in- férieures de bandes rousses, plus pilles et plus fines; (') Falco nîsus, L.; accipiter fringillarhis. Ray ;. ni'sMi communis, Cuv., Naum., pi. 19 et 20. («) Falco Dussumieri. Temm., pi. 308 (fera, adulte ) cl 336 (jeune femelle}. 10 I t i •! If; 122 HISTOIRE NATURELLE et M f;orge est d'un binnc pur snns nies sur la ligne moyenne ; les couvci lures du dessous dos oilos sont d'un hliinc pur, mais elles ont une légère teinte roussAlre chez les fcniellcs. Les individus tués h répoi|iic du passage d'une livrée h l'autre, fournissent les moyens de rccon- iiollre le changement qui s'opère par les mues, et comment les bandes noires, bien prononcées, sur toutes les pennes de la queue dans le jeune, s'obli- tèrent graduellement lorsque l'oiseau avance en flgo, et disparoisscnt entièrement chez l'adulte sur toute la partie externe des barbes do ces pennes; on voit des individus couverts en partie de ces deux livrées. La jeune femelle de l'imnéc a la l(?tc marquée de larges mèches brunes, sur un fond blancliiltru; cha- que plume est encore bordée de roussiHrc; uncbuude blancliûtrc passe au-dessus des yeux ; les côtés du cou sont striés lougitmlinulcmcnt; la gorge est blan- che, et marquée par une large raie qui suit lu ligue moyenne; de très larges mèches brunes, ù extré- mités obtuses et arrondies, couvrent toutes les plu- mes du cou et de la poitrine ; des taches de lu même couleur, très grandes, et un peu trigoncs, sont placées vers l'extrémité des plumes des autres par- ties inférieures, et de petites mouchetures couvrent les cuisses; toutes ces taches sont disposées sur un fond blanc; le dos et les ailes sont bru'is, et toutes les plumes encadrées de roussûlrc; les ailes «o:il brunes cendrées, et marquées de bandes brunes plus foncées, la queue est aussi d'un brun cendré; les pennes, h l'exception de l'extérieure de chaque côté, sont marquées de cinq ou six bandes brunes parfaites; sur l'extérieure on compte dix bandes beaucoup plus étroites et irrégulières. 3» L'Êrftnv EU du Dukiiun (') ressemble ù notre épervicr commun, suivant le lieulenant- colonel Sykes , mais on l'en dislingue par une bandelette rougeûtre longitudinale qui règne sur la poitrine, et par une seconde bandelette noire sur le ventre ; ses ailes sont plus courtes, et sa queue a six bandes transversales au lieu de quatre ; il y a aussi quelques autres dilTércnce^ dans les proportions des tarses et des doigts ; le plumage est semblable dans les deux sexes ; l'iris est jaune , et le corps a quatorze pouces et demi de longueur (2). ^° L'iii'EnviEn DE Solo , ou coucoïde (*) , que le (') Accipiter dtikhuneniis. Sykes, Proceed. Il, 79. (»i A. suprà fusco brunneo. pîumarum marjfinibus pallidioribns , capitt postieo nuchaquii albo variepa- Us;sHblus albus. pectnre abdominetiue iiotls subro- tundatix majorihns , femontm tettiicibns parris, ru- feicentibtis strinlis, reclricibut fusco fasciatis. fasciis externarum confertioribns ; tarsis susbrevibttu. {^) Falco Soloensis, Uorfs., Cat., t. Xllf, p. i 37; falco cmcuJoWm, Tcmm , pi. 110(rcm.),cll20(inaic)- docteur llorsflcld o décrit comme propre .'H'id Solo, une des Moluques, ma>s qui paroit lu|| aussi l'Ile de Sumatra, et i]uclques autres roain de l'Inde, est Vallnp-aUap'lallar des Javit M. Temininck en duniio la description siiivanit (< Cet autour, plus petit que l'épervier d'tuni est de la taille du rochier. Les ailes attoignm deux tiers de la queue, qui est arrondie; unit couleur de plnml», forme la teinte princiiuld parties supérieures ; ce bleu est réparti pur iimi plus claires à la nuque, aux joues et sur km de la tétc; plus foncé sur les plumes du liusoi ailes; presque noirâtre aux pennes seconda aux rémiges. Ces pennes, ainsi que les scapuli sont d'un blanc pur, depuis leur base jusqu'aiin quarts de leur longueur; mais ce blanc csln lorsque les plumes sont couchées, cl que lii est en élut de repos ; on l'aperçoit quand Icspli de ces parties sont écartées. Les deux |)ciir,g milieu de la queue sont de la couleur du i latérales ont une teinte un peu plus fauve ùdi plume; les deux du milieu, et la latérale de t!i côlé exceptées, ont cinq bandes noires; la|ij interne dos ailes, la gorge, les cuisses et sont blancs ou blaucliillrcs; la poitrine cIIck, sont d'un fauve roussAtre, sans aucune iai-lie! Cire et pieds jaunes. Sa longueur est dedi\[|( six lignes. » Les jeunes de l'année difTèrcnt beauroifjj adultes. Toutes les parties supérieures du pli sont d'un brun plus ou moins foncé; le k\ ailes sont d'un brun pur, bordé aux boiitdec! plume par du roux ; la tète, la nuque ctlti| sont variés de taches brunes sur un fond blau ne paroit pas distinctement lors(]ue les; sont écartées; toutes les pennes de iaquc»! rayées de brun noirâtre sur un fond m penne latérale de chaque côlé n'a point dtj sur les barbes extérieures, qui disparoisscnlij ment dans un âge plus avancé ; toutes les parti féricures sont d'un blanc pur, mais chaquc|il une très grande tache brune qui couvre i pointe; ces taches, déformes variées, suivioi| des individus , sont disposées en bandes \a sales sur les plumes des flancs. Plus les i^ approchent de l'état adulte, plus ces ticlu viennent petites, et moins elles sont nombre distinctes. » H" L'iii'i-RviF.n i'YCMR(')alcbcc brun,I«| gris, le plumage brun roux, llauimédcl! dessus, bhine varié de roux et de brun enii Un trait noir et interrompu se dessine surlij La queue est blanche, rayée de brun. Ccll habite les îles de Sumatra et de Ccylan, cm (■} Falco minutus^ Lath. u„ ,, DES OISEAUX. 123 dcCoromandcI.carlcMiist'um en possède des h'Jiis(|iii' M. Lcsclicnaiilt de la Tour u tiirsd.ins jdornirri^ lornlil!-. |I/r:iM:KVii:u a colmku nou\ (•), ou le bilhil des fs niistnilirns, vit à la Noiivcllc-Gallos du Sud ; I formes svcltps el In quciio longue. Les adultes Icux s>'xcs ont In sommet de In tète, les joues, \s, les nilescl la queue d'un cendn^ fonoc; au ! la nuque se trouve un demi-collier assez large, pilleur de rouille plus ou moins vive, ou bien ngô de cendré, scion l'Age des individus; la et les rémiges sont rayées de nombreuses bs brunes ; ces bandes sont plus marquées dans Ijets qui n'ont point encore atteint leur entier Dppcmcnt, que dans les adultes en plumage It. Toutes les parties iuféricures du mâle sont |rtcs de bandes transversales très étroites, dis- sur un fond plus ou moins blancliâiro; ces |s rousses rougciltres sont plus distantes sur les ) abdominales, Jusqu'au cou et ù la poitrine, où kont moins régulièrement dessinées. |rcmclie dilTère du inûie en ce que les bandes }ibli>mcnt marquées; le roux est disposé par es masses. i.a gorge et le devant du cou dans ki sont colorés d'une teinte rousse rougeâtre |l la poitrine est plus foncée; le ventre ondulé élément rayé de roux et de blanc; et les cuisses, I«e l'abdomen, sont d'un blanc légèrement |u roussàtre. Les individus, qui ne sont point revêtus de plumage complet à couleurs sta- tut le collier do lu nuque moins nettement le cendré du dos et des ailes est teint de itre, ou bien marqué de zones brunes, et quel- mélangé du taches brunes et roussAlres; les transversales aux ailes et à la queue sont Isliuctcs ; les couvertures du dessous des ailes jyccs de roux el de blanc, et la queue en des- kl blancliûtro et rayée de brun ; la gorge est jéc de petites zones et de taches disposés sur |d cendré; le bec et les ongles sont noirs; la lies pieds sont d'un jaune pur. Longueur to- |e quatorze pouces six lignes, jusqu'à quinze : pouces. [jeunes de l'année ont un grand nombre de brunes à la queue el sons les pennes des ailes; I plumage est brun , varié el taché de roux ; le de la nuque, la gorge, sont rayés longitudi- |nt; lesauires parties inférieures ont des raies krsak's, larges et irrégulières. Cet oiseau existe picmcnl à la Nouvelle-Hollande, mais encore wel dans quelques unes des autres îles Mo- [ico tor<7i(otMJ. GnT.;Tomm., pi. 43 (adulte) THiic mâle). Fako nisns. var. anstralîs, Lalb ; mralit, Uorfs. et Vlq„ Trans. XV, 182. 7» L'iîPtnviEfi LONT.iDANDE (') a été découvcrt h Java par M. Keinn'anit. Il a la queue carrée, et ses ailes déplissent de forl peu le crou|iion ; les forme» sont en «iimintilif les mêmes que celles de l'éprrvier d'Kuropc; on lui a donné le nom de lungibande, parce (|uc l'adulte est facile h distinguer à In bando iongitudinnio qui s'étend de la gorge jusqu'i'i In poi- trine. Celte bande, dccouleur brime, est furmécd'uno réunion de taches placées sur les plumes du milieu de la gorge et du devant du cou ; toutes les autres plumes de ces parties sont d'un blanc pur; les ré- gions supérieures du corps et des ailes sont d'un cendré bicufltre foncé; on voit, en relevant les plumes du dos, de grandes taches blanches ù leur centre, toute celle ) des ailes ont une rangée do larges taclics blanches placées sur les barbes inté- rieures ; on n'aperçoit aucune trace do ces taches lorsque le plumage est couché; la queue est colorée du même cendré que le corps, el traversée par trois bandes noires très larges. La région du méat auditif est d'un cendré clair ; le devant du cou et le mi- lieu de In poitrine blancs, marqués sur In ligne moyenne de ces parties par la bande longitudinale; les côtés du cou , ceux de la poitrine , et une por- tion des flancs, sont d'un roux vif; tout le bas-ven- tre cl les couvertures sont rayés de larges bandes transversales rousses et blanches ; l'abdomen cl les couvertures du dessous de la queue sont d'un blanc pur; la partie interne de l'aile est rayée de blanc; mais les petites couvertures sont rousses, pointillées de brun. On ne coanolt que le mule, dont la longueur totale est de neuf pouces six lignes. 8» L'ÉPEnviEti CABAU C) a été découvert au cap de IJonne-Espérance parLevaillant, et se retrouve sur la côte occidentale d'Afrique, au Sénégal. La taille du gabar égale celle de l'épervier; mais il est seulement moins allongé , parce que sa queue est un peu plus courte; toute la partie supérieure du corps, la tôle et les joues, sont d'un gris brun plus foncé que le manteau cl que l'occiput; les couvertures du dessus el du dessous de la queue sont blanches ; les grandes pennes des ailes sont brunes dans toutes les parties qui se voient; quand elles sont ployées en dessous, elles ont toutes des bandes transversales, et les moyennes sont terminées de blanc ; la queue, carré- ment coupée, est en dessus barrée de brun foncé sur un fond plus clair; en dessous elle est de blanc et de noir lavé. La gorge , ainsi que la poitrine , sont d'un gris bleuâtre. Tout le reste du corps et les jambes très emplumées portent une fuie rayure de (•} Fako vtrgatus. Temro^ pi. 109 {m.\\e adulte). (») Fako gabar, Daudin; Lcvaill. Af. pi. 33; le gabar, Tcmni., pi. 140 (jeune), el le gabarolde, pJ, 122 (œ&le adulte). 124 HIS'IOIRE NATURELLE brun cliiir, sur un fond Manchâlro. Les yciix sont d'un jaiiu'; vif; la lasc du licc l't les pieds ont iiiio belle cou h'iir ronge. Les grilles ol le hee sniil noirs. La femelle du gabur est d'un tiers plus i'urte que le indie ; elle u les |)icds et lu buse du bec d'un ruiigc moins vif; duns la saison des pluies, le uvàU". perd aussi de son roug(>. On trouve le nid du galtur eu septcndirc, il est posé dans renfourcliuied'iu» gros mimosa, et construit en didiors de racines de petits bois lloxiblcs , et intérieurcnieut garni de plumes. Levaillaut a vu dans ce nid trois petits aussi grands que le père et la mère, ils s'envolèrent à son appro- che; mois après avoir tué les vieux, il prit les trois petits, qui a voient les pieds cl la base du licc jaunes. Ils avoient la piiitrine et le manteau mêlés de plu- mes brunes, et d'autres eutièremcnl bleuâtres, d'autres encore tout-à-fah rousses, et deux portoient môme ces trois couleurs ensemble. Tout le dessous du corps éloit rayé de fauve, sur un fond blanc sale, d'une teinte roussAtre. En visitant le nid, il trouva encore un œuf fort sale, mais en le lavant il devint blanc. Il est donc présumable que la ponte est ordi- nairement de quatre œufs, et qu'ils sont blancs, car Levailiant n'a pas aperçu la moindre tache sur cc'ui qui éloit resté en second, et qui éloit aussi gros que ceux de nos épcrvicrs européens. Levailiant n'a observé le gabar que dans l'inlériour des terres, sur les bords des rivières Seirarte-Kop et Sondag , et duns le Karow, le Camdcboo, et cn- ûn, presipic généralement dans tout le pays que ce voyageur a traversé dans les montagnes de neige, au Uocke-Veld; mais il ne l'a jamais aperçu dans les envinms du Gap. 11 est cependant plus probable qu'il doilavoir pénéiré jusque la, puisque les oiseaux carnivores s'isolant davunlageque les autres, leurs espèces doivent s'étendre en raison de cet instinct naturel qui porte chaque couple à se choisir un canton oNcIusif pour subvenir à ses besoins, La pro- pa:;alion chez les animaux de proie d'un ordre su- {lérieiir étant bien plus considérable que celle des grauilcs espèces, il s'ensuit naturcllemcn' encore quecliiicunc d'elles doit occuper un terrain propor- tionné au plus ou moins grand nombre d'individus qui la composent. M. Tcmminck. n'ajoute rien aux détails fournis par Levailiant, seulement cet auteur lui donne pour patrie la Gafrerie, la Gambie et le Sénégal. 9» Le MiNuiXE ('), que Levailiant a découvert en Afrique , n'a été bien décrit que par ce voyageur, et en ces termes : « Un très petit épervier d'Afrique, le moins grand sans doute des oiseaux de proie de ce genre , bien inférieur encore à noire émordk n, est celui qui mérite le nom de minullc. On rcconnolt daost celle <') Falco minullu$, Daudin; Levaill. Af,, pi. 34. espèce les dimensions proportionnelles de l'rpm conunim d'iùirope, unis sur un bien plus;. modèle; sa jauilie et le liir.se très longs ; l'cxim, (les ailes déplissant à peine la naissance de laqua' celle-ci carrément coupée ; la première ponnt l'aile plus courte (|ue la quatrième; tous mui lères conviennent également uu minulle cl à ks épervier, cl servent à les distinguer de IViiicri!.; auquel un aperçu léger cl vague pourroil iiiJoî le rapporter. "Toutes les plumes qiu recouvrent la pariiii péricure du corps sont d'une couleur liriiiiî, moins dans toute la partie qui se laisse voir.l; qu'elles sont couchées et appli(piées l'inicsiir,, Irc, mais intérieurement elles sont tachées de b'j sa gorge est blanche, avec quebines pclilfsl» brunes sur le milieu de ciiaqne plume; liiiiè est de cette même couleur; mais les taolirs ij.t porto s'agrandissent et les bandes plus larges ; les petites couvcrlms dessous des ailes, sur un fond roux, poricntilf lites taches brunes ; la queue est en dessus (l'un ; uniforme, et imperceptiblement bandée d'une le plus sombre; mais les barbes intérieures i'tani!< châtres, ces bandes s'aperçoivent très Men>.' dessous de la queue, où elles tranchent davuis Get oiseau a la base du bec et les pieds jaiinci. d'un jannc orangé ; le bec et les serres noiri>, » Malgré sa petite taille, le minullc possèJcc la hardiesse et l'intrépidité des oiseaux de son :!t il attaque généralement tous les petits oiscasi en fait sa proie ; mais comme avec moins dci' il fait souvent une chère plus commune, à ''>■' d'oiseaux il vil d'insectes, surtout do saiilcrii? de manies; il ne souiTre aucune pie-griccli''> son canton : plus fort qu'elles, il les chasse, oblige à se lixer loin de son domaine. Ce' malgré lui qu'il y voit d'autres oiseaux de proidj grands ; car il ose souvent poursuivre les mi les buses ; l'extrême rapidité de son vol. Ici toujours à même d'éviter ces oiseaux quand ili? lent revenir sur lui. Les corbeaux sont les* ^ après lesquels il paroît le plus s'arharncr, sifl quand il a des œufs 5 défendre contre Icurvonj Le miilc les poursuit en criant à peu près < noire cresserclle , cri-cri-cri, pri-pri-pri. UJ et la femelle ne se quittent que rarement, ili| DES OISEAUX. 125 lasso en commun, et conslriiiscnt nn nid sur les es ; lii ff'iiu'lle y dépose cin(i œiil'â, tuclii;» de l)ruii I les liuiils. l'est «iir l'vs rives verdoyantes du Gamtoos qu'a ir l(î picinier couple de ces petits «'•pervicrs, It; niidc est représenté de {,'randcur nnluiclle 1.1 planche n" ."îî. La femelle est presque du (le plus forte que le miUe ; elle porte exactement l<*mo livrée, h quelques teintes près, qui sont ■s foncées sur son manteau, dans ses rayures et rs taches de sa poitrine. l'ai tué depuis le Gaminos, jusque clicz les Ca- jsept individus do celle cs|)ècc; je les ai trouvés absolument pareils , et n'ai rcmuniué aucune ciice sensible dans leurs couleurs nspectivci; II jamais vu cet oiseau dans son jeune tige, et lié à même d'examiner qu'un seul de leurs nids, lequel j'ai Irouvé cinq œufs; ce nid, posé sur {rumct d'un mimosa, étoit travaillé avec des lies flexibles, cntrclan'-es lesimes dans les au- li'i;nvii.n Nom (') est une des espèces les plus tranchées par la coloration de son plumage, qui est généralement d'un beau noir. Les plumes de ]a nuque et du cou sont blanches ù leur base, et cha- que rectrice porte en dessus trois taches neigeuses un peu glacé de gris, et quatre en dessous d'un blanc pur. Ces tnches, Isolées sur les pennes, for- ment des bandes transversales lorsque celles-ci sont étalées. Les pennes primaires des ailes sont d'un gris blanc, avec quelques taches noires vuriées de cendré. Le bec est noir, l'iris jaune, la cire et les tarses orangés. Cet oiseau a neufpouces de longueur- il vit au Sénégal. <2° L'ÈI'ICIIVIUU DE PkN.VSYLVANIE (2) OU VKLOCE est im oiseau de proie de petite taille, que Wilsoiî regardoil comme rare aux États- Unis, mais qui y est commun, notamment dans le New-Jersey et en Pennsylvanie, au dire de M. Charles Bonaparte. Cet épervier a un vol irrégulicr, mais rapide, et il chasse aux petits oiseaux et aux lézards. L'adulte a le dos et les ailes d'im gris de plomb, et chaque plume est marquée sur la tige par une ligne noire longitudi- nale. Les rémiges sont brunes noirâtres, rayées de bandes transversales plus claires : une large bande passe au-dessus des yeux. La gorge et les joues sont marquées de petites stries rousses sur un fond blan- châtre, et le reste des parties inférieures, de même que les cuisses, sont tachetées de roux vif sur ua fond blanchâtre. L'abdomen toutefois est d'un blanc pur. La queue est rayée de trois ou quatre bandes [') Sparvivs niffer. Viclll., Gai., 22 ; Rncvcl., Iir, 1 209; nisus VanksH. Gai. de l'aris : S. nu/er. p'ennis colli su- periorisbasi albis ; catida albo muculntà. remigibut primariis albo cinereis. nigro maculalis, Vicill. Gai . p»Re 52. {») Falco Penns!/hanicus,yfUs. VI, 13, pi. 40, flg. 1 (maie adulte) ; /iiJco velox, Wils., pi. 45, flg. 1 (jeune fe- melle ) : l'aulour à bec sinueux, Temm. pi. 67 (jeune de l'année). Cb. Bonap., Syaop. 29. 126 TIISTOIRE NATURELLE I 1^' noires et de Iroig rnics ccmlrécs. L'iris cl les pieds sont jaune orange*. Los jciiiips, dans leur promlùrc livrée, ont un plus grand nundirc de bandes trans- versales h la queue : ou eu compte cin(| noires dont la dernière est toujours plus large. Le dessus du dos est d'un brun foncti, mais chaque plume est bordée do roussâtrc. Tout le dessous du corps est blanc pur, les cuisses exceptées , qui sont teintées de rouille. Ce rapace se trouve aussi en Virginie et dans le Canada. 43" Le MALFINI ('), de In taille d'un merle ordi- naire (neuf pouces environ), est brun en dessus, et blanc sur la gorge et le ventre. Les ailes et la queue sont rayées en travers, et le cou et la poitrine sont lavés de roux clair avec des lignes horizontales; le becestnoir et les tarses sont jaunes. Les jeunes sont roussAlres en dessous et rayés de brun. Les habi- tants de Saint-Domingue donnent le nom de petit maJfini h cet oiseau , qu'on retrouve à Caycnne. 14" L'iiPF.nviER cnAi'EiioNNft H a été découvert par le prince de WicdNeuwied, qui l'a rapporté du Brésil. Il se retrouve aussi ù la (luyaiu; frnnçoiso. Les deux sexes de cette esp(>ce difTorenl par la (aille d'une manière remarquable, car la Temelle sur- passe le mâle d'un tiers. Ce dernier n'est gtièro plus grand que l'épervior femelle de France. Cet épcr- vier, adulte et mule, a le sommet de la icMe et les ailes d'un cendré ardoisé. Les jou';s, la nuipin, le dos, les sc.ipulaircs,sont d'une teinte cendrée claire. La gorge, le devant du cou, la poitrine et le ventre sont d'un cendré blanclullre. Toutes les plumes de ces parties semblent striées de hrim à k>ur milieu, leur tige ayant une nuance foncée. Les couvertures du dessous de la queue sont blanciies , et celles des cuisses d'un roux fort vif. La queue est rayée de quatre bandes noires et d'un pareil nombre de bandes brunes. L'iris est jaune orangé, ainsi que les tarses. Le mâle a treize pouces dix lignes. La femelle a seize pouces trois lignes de longueur totale. Son plumage est généralement plus foncé par le mélange de toutes les teintes. Le dessous du corps est d'un cendré obscur. 16" L'Éi'EnviF.n a toituixe roussi; P) est un peu plus grand que l'épcrvier de France. Son plumage est roux cannelle sur la tétc, brun roussûlre doré sur la nuque, le dos et les ailes, rayé transversalement de bandes brunes légèrement teintes de ronssAtre sur un fond blanc sur toutes les parties inférieures. La femelle ne diffère pas du mule, et les jeimcs ont la gorge et le devant du cou roux blancliàlre, le meu- (•) Falco strîatus. Vieil!. Am. pi. 14; Encyc!. t. III, p. 1265. (') Faleo pileatus, Wied. ; Tcmm. pi. 206 (mAle adulte). (') Falco wantholhorax, Tcmm. pi. 02 (m&le adulte). ton fauve, quelques p]umc. oiseaux distincts lorsqu'on les exauu'ne dans [» sieuis de leuis parties. Leur bec, lisse à seslw est fortement rrocliu ; leurs ailes sont courtes om passent à peine le croupicm ; leur queue est allou et arrondie. Leurs tarses sont longs, grélrs, tniji. mes au-dessous de l'articulation, garnis d'iiiirb de squninelles sur l'acrolarse. Mais ce qui lescj:; lérise et duit avoir de l'inilticnce sur les iiidiih. la brièveté de leurs doigts, et notamment de i: terne, qui est presque rudimentaire. Kniin \t!\>\ et son ongle n'ont rien de la force et du (Ii'viId;i meut (|iie présentent généralement ces piiilicv. les autres rapaces. Les doigts, au lieu d'('lre;;r. nerveux , comme chez ks autres épervieis, suiii; piUés, gros à proportion de leur longueur. Le type ilc celte tribu est l'autour Ijracliypl i ]\I. Temminrk, dos formes duquel s'éloifiiaiiiu; lesoi.seaiix que nous décrivons après lui, curn semblent être en cffut di's épervicrs par loiisk caractères, les tarses exceptés. i" Lo i!UA(:nviTi;ui:('^j, ou l'iii'Fnvii.i; .mi IJLANC de d'Azara ('■*}, a dix-huit à vingt [wm longueur totale, et les tarses n'ont pas iiioiiii trois pouces trois ligues. Le vieux mâle a le sommet de la tête, l'oùji le dos, les scapulaires cl les ailes d'un noir mil gcrement nuancé de brun; sa queue noiicnur. en dessus de trois bandes blanches trè<; éiria un peu circulaires; l'indice d'une quatri(wl«i se trouve en partie caché par les plumes ilcr; vrement en dessus; les bandes en dessus soi:; larges et plus régulièrement dessinées; IoiIè pennes ont le bout blanc, et une petite kù-. ceint le front et passe sur les yeux; le Imi joues est marqué de petites stries noiios; Wi parties inférieures, de mêmeqiielelarpcciillit entoure la nuque, sont d'un blanc piirinari|s croissant, et de fines stries noires, plus on mi distinctes, qui paroissent être les vestiges desli et des raies nombreuses distribuées sur le plm (' ') Brachijptenis, tcss. (>) Falco brar.hypiertis, Tcmm. pi. 141 (millciJJ 116 (jeune fem.). m Apunt. n" 28 et 29 (fem.); falco conc»il«j ! liliger. f'.''- i.'. i;".n"î?5rf .(■', r»;'^?^ .'■■" DES OISEAUX. 127 t jciinr<(; cet» tarlies disparolssent probablement h Isiirc ({ik; l'oisciiii avance eu lige. Le licc est d'un |r lilriiàlre, mais la cire et h base de la mandiliiilc ericnrc sont jaunes, et c'est aussi probablement koiilciir des pieds et des doi^tls. |,c jeune mAlc a h nuque entourée par un collier ne nu Manchiltre. Tout le plumage des parties in- euros niyc^ h large distance, de bandes brunes bi) est plus grand dans toutes ses di- mensions que le précédent. Sa longueur totale est de dix-huit il dix-neuf pouces ; le mflic de l'autre espèce a quinze poiiees et la femelle dix-sept pouces; lo tarse du premier est long de trois pouces sept lignes, et la partie emplumée du devant du tarse a peu d'é- tendue. Cette partie occupe un (n'en plus grand espace dans l'autour bémidactyle,et le tarse a trois pouces; on compte dix écailles nues chez celui-ci , et onze sur le tarse de l'aiilour grêle; les pennes de la queue dans l'autour h doigts courts ont seulement deux b'indes noires ; dans l'autre il y o deux bandes noires larges et parfaites, cl une troisième, irrégulièrement dessinée, se trouve cachée sous les couvertures; les deux bandes inférieures sont un peu plus rappro- cliées du bout de la queue. Telles sont les dilTérences les plus marquées; celles de moindre valeur se trouvent dans les teintes du plumage : le loriim , les joues et la gorge sont blanchâtres ; toutes les parties inférieures ont des bandes blanches et cendrées, disposées transversa- lement, et h peu près de même largeur. Les couver- tures du dessus de la queue ont une teinte Isabelle, marquée de foibles indices de bandes transversales. Les parties Inférieures, dans l'autre espèce, sont h peu près unicolorcs. Les parties supérieures n'oflrent aucune difl'érence pour les couleurs, mais la teinte cendrée est un peu pins foncée dans celui-ci. Cet oiseau, de même que celui h doigts courts , habite les contrées boisées des parties orientales du Brésil. \ LES DIODONSC). . . ' Ont le bec court, épais, convexe, 5 mandibule supérieure à peine plus longue que l'inférieure, à (■) Fàleo araeilii. Temm. pi. 91 (maie adulte). (») Diodon, Les.s., Ornith.; harpagut, Vig., Zool. Journ. 1, 338 ; hidans, Spix, .\v. Bras. 12S IIISTOIP.F NATUREÎ.LE i I iî bords très fvstonni's et munis do tictix ilrnis (gra- duées, Siiilliiiitos, 1.1 prciiiiôru olilii^o, (umlis ipie lu dernière olViu deux l'cliaiirruri!». I.tis ii.iriuc.H sont ovales, peu appuroiiloA, Iransvcrsalciiiriit pliUM'cs dans la cire, (|ui est garnie! du poiln rourts. Les liirscs ■ont médiocres, ({rcUcs, garnie de sciiIcIIch. I.t>s Uoi- si^ime et quatrième rémiges sont les pins longues, et les ailes, courtes ou suboblu.>os, dépassent h peine lo croupion. Lu (pieuc est longue et arrondie ù son extrémité. Los deux espèces de co geino liabilciit rAméri(|uo méridionale; co sont : 1" Le niunoN ('), qui vil au Krésil ; lorsqu'il est adulte, il a lu tétc, lo dus et lus uiies d'un nuir ar- doisé, lu nuque, les joues et les cdtés du cou d'un cendré foncé, et toutes les punies inréiicures d'un cendré cluir. La gorge et les couvortines inférieures de lu queue blanches ; les petites couvertures du des- sous des ailes, ainsi que les plumes des cuisses, d'un roux pur et vif. Lu queue et les ailes sont rayées en dessus de bandes noires cl cendrées , et en dessous de bandes blanchâtres et bruuûtres. Les rémiges ont aussi des bandelettes brunes, mais peu distinctes. L'iris est junne , le bec corné , et les pieds sont oran- gés. Sa taille varie do dix pouces et demi ù onze pouces et quelques lignes. Le jeune niAlc u toutes les parties supérieures du plumage brun foncé , zone de brunâtre clair ù l'extrémité des plumes. Les juucs sont marquées de rayures longitudinales colorées en brun et en roux cluir. Le dessous du corps est par- semé de flammèches noiriltres sur un fond blanchû- tre. Enfin les cuisses sont roux vif. La femelle diffère peu du mAle, même par la taille ; cependant les teintes de lu tétc cl des ailes sont phn claires, le blanc jaunâtre de la gorge est sans taclics, cl le cendré roussûtrc des flancs est peu prononcé. 2" Le iiiUENTil: (^) est un rapace qui se trouve h la Guyane aussi bien qu'au Brésil. M. Temminck le distingue du précédent, bien qu'il semble n'en ôlrc qu'une variété en plumage dillércnt, tant ses formes sont semblables. Quoi qu'il en soit, cet ornitholo- giste le décrit en ces termes : « Le plumage du bidenté varie selon les différen- tes périodes do l'âge des individus; la livrée des vieux et celle des jeunes offrent des disparates très marquées dans les teintes qui colorent ce plumage. Le vieux mâle a la tôle , les joues , le côté et la partie postérieure du cou d'une teinte bleue de plomb; le dos, les ailes et la qneue couleur d'ardoise ; la gorge cl les couvertures du dessus de la queue d'un blanc pur, et le reste des parties inférieures d'un roux de (<) Falco diodon. Temm., pi. 198 (mAle adulte) : die- don braiiliensis. Less , Oriiilh. (») Falco bidcntatnx, Valhnm. Syn. osp. 98: Temm. pi. 38 (adulte), cl 228 (jeune de l'année ): bie/ons rufi- venter. Spix, pi. 6; et bidens albiventer, Sy\x , \}\. 7 (jeune mâle). .i .: • , ;*« ^ .«^,l rouille, marquées do Itandcs blanches nMrzin lièrinieni disposées. Quoiipu* tout le pluiiM^is rictM' parui!«se d'une seule teinte arduist'e, un ru (|iie, en soulevant les |)liiines du dus, que lui^ rst ItlatM-hc, et que quelques taches lilamin, cIm'cssous Us autres |)UuneH, sont disliiiiiii'i;,.; deux C(Més des barbes; toutes les plumes (Jii« soûl aussi blanches il leur base; les peniiisin: daires et les rémiges ont des bandes liaihviu d'un cendré clair sur les barbes intérieures, lu barbes extérieures sont uniculores; ces liunilcM plus mar(|U('es h la face interne des ailes, dû' sont peintes de blanchâtre et do cendré fuiitr' la face supérieine des pennes de lu (pieiie,i{i!i. à peu près noires , su trouvent trois bandes en»: très étroites ; elles sont blanchâtres et [dus k.- dessous. » Le prince de Neuwied dit (|ucliu': d'un jaune verdâlre, lo lourdes yeux d'un {;ii>l, tre, l'iris ronge, et les pieds d'un jaune ou; a do longueur treize ù quatorze pouces. La femelle adulte a de petites taches |i!uiiiU le blanc de la gorge; les pinlies inférieure!) smi: teinte plus généralement rousse; de petilo>L blanchâtres et plombées sont disposas sur le' cl sur les cuisses ; le roux est toujours plasoii: pur ou mélangé, selon l'âge des individus. Les parties supérieures, dans les jeunes f- do l'année, sont d'un brun foncé, et la ;: noirâtre; toutes les parties inférieures su i ches; le cou et la poitrine ont do larges mir!; râtres aux premières mues ; les teintes aiii roussâtrcs so montrent à la poitrine et aux a: j elles se répandent progrcssivemcnl sur Icjt parties inférieures. Le prince de Neuwied fait mention de A riélés qu'il décril dans la partie ornilliok h son voyage au Brésil : l'une est une jeune I* mue, l'autre est un jeune mûIe, probiiLIcnr/ l'année. La jeune femelle a les parties supciieii brun foncé, marqué sur les scapnlaircsiieii blanches; toutes les parties inférieures $odii| ches ; le fond blanc de la poitrine est peint (li:i<< lignes longitudinales, qui sont dilatées vcrrmation particulière des ailes de cet oiseau , icttant par conséquent ce caractère H qui le beaucoup des faucons , l'a érigé récemment in sous-genre. » LÉ LOPHOTE INDIEN (»). , . ... I bec et les tarses plombés , la télc et le cou ftir -, plusieurs longues plumes roides parlent pAotes, Lcss., Ornith., 06; Isid. OcofT., Consid. pu. empl. en orDithologie , Nouv. Ano. du Mus. n'est arrivé à ce sujet ce qui est arrivé & Vieillot, |lint,àDumont et à tant d'autres, c'cit que Je |amih faire ouvrir les portes vitrées des loges pbscures, où les gens du Muséum cachent mys- nent les objets d'histoire naturelle; et après Irichl le Muséum de collections qui ont été vo- Va fallu souvent me borner h tracer une dcs- 1 à travers les vitraux. Et comment ne pas eom- kes erreurs ensuite? Ces galeries m'eussent été lement ouvertes si j'avois été Prussien ou IIil- tmais un François pouvoit devebir un concur- pr MM. les fils ou gendres des professeurs du iRot!!! AoteitndteuSiLcss., Orqilh. 96: faucon liup- |eo lophote», Cuy., Temm., pi. 10. II. DES OISEAUX. t29 (le l'occiput et forment une huppe lomlMinlc. La poi- irine est blanche, le ventre o»t roux brun, loné de roux et de blanriiflirc. Les ailes sont brunes, mai» les phitncs de leur partit moyenne sont cerclées do roux et de blanc. La quct.c est uniformément roln- rcc. Cet oiseau a treize pouces et demi tie longueur totale ; on ignore ses habitudes et ses mœuri. »i*»^W'*< î LES IIIÉRAXC). Sont des faucons h bec court, mais dont ta man- dibule supérieure a deux fortes dents, tandis que l'inférieure n'a qu'une simple écliancrurc. Lcura tarses sont médiocres et garnis de scutellcs en avant. Les ailes sont courtes, & deuxième rémige cl plus longue, et légèrement échancréc en dedans , proche sa pointe. Les deux espèces qu'on admet dans ce nou- veau genre sont l'une et l'autre do l'Inde, et toutes les deux les plus petits des oiseaux de proie. i" L'uiÉiiAX MOiNKAU C^) 0 été décrîl par beaucoup d'auteurs, ainsi qu'il est facile de s'en convaincro par la synonymie que nous citons en note. C'est quo sa taille, 5 peine aussi grosse que celle d'un moi- neau ordinaire, l'a rendu intéressant à la plupart des amateurs, aux yeux desquels il rctraçoii les formes des faucons par un type en miniature. Ce petit ra- pace paroit répandu dans une grande partie du midi de l'Asie, aussi bien sur le continent de l'Inde quo dans les lies de l'archipel Malais et les Moluques. Les Javanois le nomment allap, et parfois allap- allap, au dire d'ilorslield , et cet oiseau paroit ha- biter exclusivement les forêts montagneuses de la partie orientale de cette grande Ile. Son vol est formé de soubresauts, ce qui ne l'cmpéchc pas d'être très rapide. Il se nourrit d'insectes, h la chasse desquels on le voit sans cesse volant dans les airs, et qu'il poursuit en franchissant les bras de mer qui séparent les divers groupes des îles de la Sonde. Cet oiseau , long de six pouces trois ou quatre li- gnes , a le bec et les pieds blcuAtres ; du blanc pur ou bien du blancIiAtre, plus ou moins teint de roux clair, scion l'ilgc des individus, couvre le front, lo sourcil , l'espace entre la nuque et le conduit auditif, la poitrine et le milieu du vcDtrc. Du noir bleuâtre et bronze règne sur toutes les parties supérieures, les flancs , les cuisses et les joues. Quatre raies blan- ches, plus ou moins distinctes, forment des bandes sur le dessous des pennes de la queue. A leur partie (>) nierax, Vig., Zool. Journ. 1, 339. (>) Falco cctrulescens. L.: Edw. pi- 108; Horsf. Zoof. res. in Java, avec figure ; Temm. pi. 97 (nAle et femelle) : falco Bengalensis. Gm.: faucon pyfjmée, Viciil , Gai., pi. 18: Drapiez, Atlas du Dict. classique, sous le nom de /Vi{co/'rin.9t"artus; Wilson,Illust.«f. Ornith., pi. 2, bengal falcon, Lath. if ni t ' "t: |: 130 HISTOIRE NATURELLE I I I supûrimiro on voit seulement quatre rangées de ta- ches dis|)usL'es sur les barbes intérieures. Les ré- miges sont aussi rayées en dedans de bandes noires et blanches, et quelques pennes secondaires ont des taches blanches qui ne paroissent point lorsque l'aile «st pliéc. -2" L'hiérax aux JUUK8 ROUGES» (') aété découvert à Manille, et rappelle pur ses proportions et sa co- loration l'espèce précédente ; cependant la t£te et le dessus du dûs, la queue et les plumes des cuisses, sont d'un noir intense; la gorge, le devant du cou et le dessous du corps sont blancs. Une bandelette rousse s'étend de la commissure du bec Jusqu'aux trous aùditiïs. Le bcq est de couleur cornée, mais les tarses sont noirs. ' LES FAUCONS (^). ■y.i . ,). Réduits à un certain nombre d'espèces, s trou- vent ainsi former un genre caractérisé par un bec robuste, cofiiquc, recourbé vers la base, muni d'une très forte dent sur le bord de la mandibule supé- rieure, tandis que l'inférieure est échancrée à la pointe. Leurs narines sont arrondies , et ouvertes sur le bord de la cire. Leurs tarses sont robustes, emplumés jusqu'au tiers supérieur, et réticulés. Leur queue est longue , arrondie. La cire est à peu près nue. Les ongles sont robustes et falciformes ; les ailes ont leur deuxième rémige la plus longue, tan- dis que la première et la troisième sont échancrées en dedans. Les faucons sont répandus dans toutes les parties du monde, et forment diverses petites tribus, nom- mées gerfaults, faucons, hobereaux, cressereUes et émerillons. BuiTon a décrit et figuré plusieurs es- pèces, qu'il nous suflira de citer, en recliriant quel- ques unes de ses indications. Ce sont pour l'Europe •' i" Le GËRFAULT (3), si Célèbre dans l'ancienne fau- connerie , et pour lequel on avoit créé le genre hye- rofalco , à cause que les festons du bec sont le plus souvent uses par les fauconniers, est distingué du vrai lanier (*) par les uns, M. Temminck, entre autres , et réuni à ce dernier par quelques autres auteurs. L'opinion la plus générale les distingue spé- cifiquement l'un de l'autre. Le lanier rappelle le plumage du faucon. On le tire de lallongrie, tan- (') /ïi"ero«erî/tAro//enj/»,Vig.,Procped.I, 95. (>) Falco Bechst.; Uuvier; tinnvmculus, Vi«lll. . (3) Falco ccmdicaM, et itlandiem, Qm., BufT. Bnl. 210,446 et 462. (4) faieo «aeer. Naum., pi. 23; Zool.joum., 1,330; Proceed. 111, IV et Y ; le vrai Ictr^vr» Buffon^ texte ; falco ktniaWMi-- — :-.i-i . ^.. .. dis que le gcrfauU est plus particulièrcmcoiii nord de l'Europe, de la Norwége, et de l'Islioi notamment. 2» Le FAUCON onDiNAmE('), que représenieni;. enluminures, n"* 430 le vieux mule, 421 lafent adulte, et 470 le jeune âge. Le faucon pèlerin y, la planche 409, paroit être un jeune Age dunn oiseau. 5° Le HOURREAU (3) est représenté pi. 452, 4» Le ucouiEU (*j, enl. 447. 5° La CRESSERELLE (^) , cul. 401 et 471 (jeu 6° La CRESSERELLE CRISE (^), Cnl. 401. Parmi les espèces étrangères, décrites et fi;» parBuITon, on ne peut citer que lacrcsscrcllc^ vière(^}, enluminure n"*444, et 465 la fcmt sous le nom à'émerUlon de Cayenne ou de Sa bomingue , et qui se retrouve à la Caroline. Toutes les espèces suivantes ont été inconoi DulTon. 1° Le ciilcQUERA (>) a été décrit pour la pr« fois par Levaillant, qui en avoit acheté un indiii compris dans une collection provenant de Ciiiii nagore au Bengale, et portant pour étiquette lei Indien qu'on lui a conservé. Depuis, le majorii klin l'a rencontré sur les bords du Gange,! Calcutta et Bénarès, et M. Gould l'a ligurvil» Centurie des oiseaux de l'Himalaya. Entin,ltt j tenant-colonel Sykes dit qu'il est très commuii ^ le Dukhun, en ajoutant qu'il a l'iris coulcurilci j un même plumage pour les deux sexes; i|i.i femelle est constamment de plus forte taill maie ; et qu'enfm il a trouvé dans le gésier d» j individus une hirondelle et une chauvc-soutij patrie du chicquera n'est donc plus douicu» jOUrd'hul. _: „;^ - .■:.■. , ^ Ce rapace a deux forts crans à la mandiU ; périeure, pour nous servir de l'expression i vaillant. Ses ailes , dans le repos , ne passcnifi] deux tiers de la longueur de la queue, et ( est légèrement arrondie et étagée ; le dessiisij tête et le derrière du cou d'un roux ferrugion foncé ; une foible teinte de cette même ( trouve aussi répandue sur le blanc de la gor;i| (') Faleo commanit, Gm. (•) Faleo Btittari» et feregrinua, Gm.; Tili| pi. 76, t. IX. (3) Falco iuhhuUo. L. ; Raum. 27. (M Falco lithofalco, L. (5) Falco tinnunculut, L. ; Raom. 30. Procteij 11,80. (6) Faleo vespertinus, Gm. ; faleo rufipet, Naum. 28; Proceed. II, 189. (7) Faleo $parveriu$, L.;Wils. Am. Ornllli.i flg. 1 ; et pi. 16, flg. 1 ( la fem.); Ch. [Bonaparlct p. 27. (") Falco chioquera, Daudin; Lalham; U" pi. 90. Proceed. II, 80 «t 1, 114 et 173. '.T I ■ DES 0ISEAt3X. Ui DtM du bee , sur le devant da cou , et au poi- |. Tout le dessous du eorps , sur un fond blanc, une légère rayure gris noir ; le manteau est gris bleu tendre, dont la teinte forme d'ail- le fond de la coloration des ailes et de la pe, qui sont de plus rayées dans le sens trans- il.Xa queue , largement barrée de noir au som- se termine par un liseré blanc rouss&tre; le I si on en excepte sa pointe noirâtre , est du reste ^rement d'un jaune pâle. Les pieds sont jaunes. Le BIARMIQUE (') habite le midi de l'Afrique , trouve très répandue dans la Cafreric , aux Durs du cap de Bonne-Espérance , et même en iiric. LevaÛlant ne paroit pas avoir eu connois- ! do cet oiseau , qui est i peu près de la taille florin, c'est-à-dire que la femelle eslde la taille lie de ce dernier. Les formes sont proportion- lentles mêmes, avec cette différence quo le nu irtour de l'œil est plus étendu chez le birami- j'adulte a le s'ii^nteau et toutes les parties ex- I de l'aile d'un cendré foncé, nuancé de bleuâ- ae rangée de taclies d'un blanc roussâtre couvre rbes intérieures des rémiges. La queue est l'une multitude de bandes très étroites , d'un ^roussâtre, et disposées sur un fond cendré; sndes noires se dessinent sur la partie supé- ir^u cou ; l'une part de la base du bec , et la |ede la partie postérieure de l'œil, et devien- iractéristiques de cette espèce. Le front est I lesinciput noirâtre, et l'occiput roux. Tout nuge des parties inférieures est d'un blanc I d'une légère teinte roussâtre ; cette dernière est plus marquée aux cuisses. Des taches [ noins grandes et plus ou moins nombreu- jvrent les flancs et lemilieu du ventre. La peau lia région ophthalmiqueetlaciresemblentétre ^es. Le l)ec est bleu , excepté & sa pointe, qui I noir mat, et les pieds ont une teinte jaune t. Les dimensions du corps sont de quinze ■Jf^ r.i- Il UI^U [jeunes ont les parties inrérieures couvertes lus grand nombre de taches angulaires que |vidus âgés , et CCS taclies sont toujours plus i, et même souvent réunies de manière h for- > masses sur les fluncs et les cuisses. Cesjeu- |uns leur première livrée , ont des bandes l'es à la queue, et une nuance terne ou noi- Ins la couleur cendrée bleuâtre de leur plu- [.c blanc des parties inférieures est aussi bcau- oins pur, et puis le manteau et les ailes ont lûmes brunes lisérées de roussâtre. L'occip^'* I , tacheté de roux foncé , et les deux traits ^nt plus ou moins dessinés. Ico hiarmicus, Temm., pi. 32*;Falco Chiequ e- ■Tiilh.,Pïoceed.lli,46. On ne sait rien des moHirs et des habitudes de ce faucon, mais sans nul doute ce sont celles du genre» c'est-à-dire des habitudes do rapine et de «irnuge. 5» Le>iO}iTAUNAiiD(>) a été découvoit au Cap par Levaillant , cl décrit en ces termes par ce voyugeur : « Si la manie de rapporter des oiseaux étrangers à ceux de nos climats fuit envisager celui dont il est queslion comme n'étant que la cresserelle d Kurope, un peu variée par l'influence d'un climat plus chaud, je dirai que c'est une faute à ajouter & toutes a-Iles qui n'ont été commises que par cette manie des in- ductions , qui a déjîi fait consacrer tant d'erreurs grossières ù ceux de nos plus grands écrivains. , » Je me cuntenlcrai d'indiquer les dilTérences que j'ai remarquées entre cet oiseau africain et notre cresserelle, différences qui me semblent assez con- sidérables pour convaincre de méprises ceux qui seroient tentés de regarder ces deux oiseaux comme ne formant qu'une seule et même espèce. » Le montagnard est très commun dans toute la colonie du cap de Donne-Espérance , où les habi- tants lui donnent le nom de booije-valk (faucon rouge ), ou steen-valk ( faucon de guerre ) ; il se trouve presque dans toute la partie de l'Afrique où j'ai voyagé; il fréquente les montagnes, particulière- ment celles qui sont couvertes de rochers ; il y vit toute l'année, et ne quitte guère le canton qui l'a vu naître ; tous ces petits quadrupèdes , les lézarda et les insectes qui pulluleut parmi les rochers , de- viennent sa proie. C'est aussi parmi les rochers les plus escarpés qu'il pose son nid à plat, sans être abrité du haut. Ce nid , composé de brins de bois et d'herbes, est assez négligemment fait; on y trouve communément six, sept, et même jusqu'à neuf œufs entièr^inent du n^noe roux foucé que son plumage. .;.£. ,i. ,,., ,„...,;■ , » Cet oiseau , que j'ai nommé montagnard par rapport au lieu qu'il habite préférablement & tout autre , a le cri aigu , perçant ; il fait entendre son ramage, que l'on peut rendre par crt-crt-crt-cnV eri-cri — cri-cri-cri f répété précipitamment, et d'une manière remarquable, toutes les fois qu'un homme ou qu'un animal quelconque approche de l'endroit où il se tient habituellement quand ils ont des œufs ou des petits; ils sont très hardis , et pour- suivent avec outrance tout ce qui approche des en- virons du nid. i,:„ .£,,,, j,„;j.j„8 ,,^ y,„...j,K». » Le montagnard est un peu plus fort de taille que notre cresserelle d'Europe; sa queue n'est point aussi étagéc que la sienne, et ses ailes no s'étendent pas plus loin que le milieu de la queue, tandis que dans la cresserelle elles passent les deux tiers anté- rieurs. La cresserelle mâle a la tête bleuâtre,, et la (■) Faleo rupicotui, Daadin; Levai!!., pi. 35; fale cap0niff,ShaWt I y ' il i} ï: 1 132 TIISTOIRE NATURELf^E queue, de cette mémo couleur, est terminée de blanc et d'une large bande noire ; on ne trouve point cette couleur ni sur la queue ni sur la tète du montagnard du Cap. La femelle de notre crcssorellc a ces mêmes parties roussAtres , et ressemblent par Ih davantage à notre oiseau africain ; mais elle a h queue rayée de plusieurs petites bandes peu séparées les unes des autres, et le bout de sa queue est d'un bloncroussâtre, et se termine en dessus comme celle du mâle, par une large barre noire. La queue du montagnard est entièrement d'un roux clair, traver- sée seulement de quelques larges bandes brunâtres ; elle n'est point barrée de noir, et n'est point non plas terminée de blanc ou d'un blanc rouss&tre. Le reste de la couleur du montagnard se rapporte assez & celle de la cresserelle; mais en comparant les por- traits de ces animaux , on y trouvera encore assez de difTérence pour ne pas les confondre. » Je remarquerai , en passant, que la cresserelle se trouve également en Espagne et en Pologne ; or, dans ces climats si différents elle n'a point varié; ainsi il n'est pas présumable qu'elle ait subi au Gap une telle variation , d'autant plus que la tempéra- turc du Cap approche de celle d'Espagne. » Le montagnard a les ongles et le bec noirs, la base du bec et les pieds jaunes, les joues et le der- rière de la tête d'un léger roussâtre, nuancé de brun ; tout le manteau est d'un roux foncé, sur lequel sont des taches noires de formes triangulaires. La queue d'nn roux clair pAle, des bandes brunes , le ventre et les jambes sont d'un gris brun , avec une ligne noirâtre le long de chaque plume. La poitrine et les flancs, dont la couleur est d'un rouge mclr"' foncé que le dos, sont parsemées de taches longitudinales. Les pennes de l'aile sont noires dans toute la partie visible quand l'aile est ployée ; en dessous elles sont rayées de blanc plus ou moins sait de roux. » La femelle est un peu plus forte que le mâle, son roux est moins foncé , et les taches noires du manteau sont moins nombreuses. 4» Le FAUCON ITOPPÉ (*) a été découvert au cap de Bonne-Espérance par Levaillant; il se rapproche, au dire de ce voyageur, de celui qu'Adanson a rap- porté du Sénégal , et que les nègres de cette partie de l'Afrique nomment tanas. Le faucon dont il s'agit est huppé , et rappelle complètement, parles couleurs et surtout par leur distribution, le plumage du faucon d'Europe; mais il diffère du tanas décrit par Buflbn par une taille beaucoup plus petite, mais aussi par la mandibule inférieure du bec , qui est garnie , comme dans le tanai , d'un crochet très ap- parent de chaque côté , mais qui est de plus tron- quée net à son extrémité ou coupée carrément. Tout (<) Falco frontalii, Daudln, Ornith., t. II : faleo ga- lericuMus, Sbaw; Lcvaill. Afriq., pi. 28, p. 80, 1. 1. porte il croire, cependant, que le ianag d'Aii» son (>) et le faueonhuppé de Levaillant, sontid» tiques et ne forment qu'une même espèce; m comme la description de Buflbn est fort peu déi» lée, nous y-suppléerons en partie par celle deii vaillant, en faisant remarquer, toutefois, t^ existe de nombreuses dissemblances entre lii gure 28dc Levdillant et l'enluminure no478de(l'ii benton. La huppe n'est pas dessinée dans celieè nière planclie. Levaillant s'exprime ainsi en traçant l'histoini tanas ou faucon huppé : « La huppe de ce peiiii pace est très apparente; elle part du fronieii tombe jusqu'au-delà delà tête, quand l'oiseauii elle les plumes qui la composent; il la é souvent, et particulièrement quand il est anii soit par la colère, soit par un sentiment plusdt celui du rapprochement des sexes ; c'est alonf l'ouvre et qu'il l'étalé pour plaire à sa femelli laquelle il reste fort attaché. Lemâlea latailld pigeon, et la femelle est d'un quart plusgross$,r une huppe moins longue'; duresteilsseresseni beaucoup par la teinte et la distribution desi leurs , qui sont, sur tout le dessus du corpsj gris bleu ardoisé , tandis que la huppe est bruÉ La gorge , le cou et la poitrine sont d'un blancs; les parties inférieures, sur ce même fond, pi» des bandes transversales. La queue est cgalm rayée en travers. Les pieds et les doigts soniï | nés ; la base du bec est bleuâtre, mais la poini est noire , ainsi que les ongles très eiTilcs et in ; bustes. De chaque côté nait , h la commissui bec , un trait noir qui descend sur les côtésiliii ; L'œil est jaune orangé. » Le faucon huppé fréquente les lacs, les li de la mer et les rivières poissonneuses. Une» pas, mais il pêche, et se nourrit de tousiai^J poissons et crustacés qu'il peutattraper; ils" mode aussi d'o :ins , de moules et autres o lages , dont il brise les tests avec son bec doué^ grande force. Levaillant l'a vu poursuivrtj acharnement les mouettes, les hirondelles ikl et même les olbatros et les pélicans, oiseaiii| la puissance auroit dû lui en imposer, cltif tous le fuyoient sans hésiter. Lesbirondeliesili seules tcmoignoicnt moins de frayeur queMj et massifs oiseaux ; mais on sait que les stem un grand courage , et qu'elles ne craigncnH pas d'attaquer l'homme ou de rimportuncrdtl cris aigus et bruyants quand il s'approche ill nid ou qu'il enlève leurs œufs ou leur pra c'est un spectacle que nous avons vu fréquei aux îles Malouines. » u'- wù; Quand le faucon huppé a pris ses habilw (•) Représenté pi. 478 des Bnlmnioures del •f il I DES OISEAUX. yl!f m lie snries rivages de la mer, il niche alors sur les liers; quand il fréquente les bords des rivières, hoisil à cet efTet les arbres environnants , où la elle dépose quatre œufs entièrement blancs, lavés ^oiissâtre. Le mAle partage avec elle les devoirs l'incubation, et en prend les plus grands soins, ]il ne manque jamais de la nourrirdu résultat de pèches. Toute la petite famille reste long-temps fmble, et les jeunes ne se séparent que pour lier eux-mêmes des soins tout aussi tendres h [nouvelle génération. Les très longues ailes du bn huppé paroitroient devoir lui faciliter les ens de chasser, car il a le vol très rapide; mais ^is Levaillant ne lui a vu prendre les oiseaux poursuivoit, ce qu'il auroit pu faire aisément, {u'il les approchoit assez près pour leur don- [ des coups de bec et les foire crier; mais il ptroit qu'il n'avoit d'autre but que de les éloigner iton qu'il habltoit,etdont il ne s'écartoit guère kéme. Les jeunes diffèrent des vieux par une fauve répandue sur tout leur plumage, et par linc sale de la gorge , du cou et de la poitrine, It varié de roux et de gris brun , et la huppe irolt aussi que quelques mois après qu'ils ont fessor. Le FAUCON A CULOTTE NOinE (') est encore une ! d'Afrique. Ses ailes, moins amples que celles kpèce précédente, ne vont pas au-delà des [tiers de la queue. Le dessus delà létc, et les ^s des jambes sont d'un noir brun. Les rémi- les recirices ont , avec cette même teinte, une Ire blanchâtre qui dessine leur contour externe, [détachent les unes des autres. La gorge est he. Le manteau , ainsi que les couvertures des j sont d'un gris brun , marqué d'un trait plus [sur la tige de chaque plume. Toute la partie Bure du corps est d'un léger roussâtre, sur sont semées des taches brunes, formées en lèches. Le bas-ventre et les couvertures infc- de la queue sont do la même couleur, et I de brun également; mais les traits bruns ont délicatesse. Le bec, qui offre absolument lies caractères que celui du faucon huppé, est sa base, et couleur de corne dans le reste 1 étendue. Les doigts, très forts, sont armés de [noires; ils sont jaunes, de même que les qui se trouvent être emplumées un peu aii- du talon. L'œil est très vif, et d'un brun . La queue est un peu arrondie, lillantdit avoir tué ce faucon dans le pays des jNamaquois : lorsqu'il l'aperçut il éloit posé Iroclier, et occupé à dévorer un jeune lièvre jenoit de prendre h l'instant même , car ses |«o umiis, Daudin; Shnw; levalil. Af., pi. 29, citairs dtoient encore chaudes et ses membres palpi- tants. Tout occupé h se repaître , il se laissa appro- cher et tuer sur sa proie. Au coup de fusil de Le- vaillant, un autre oiseau de rapine prit son vol. Il parut à ce voyageur de plus forte taille, et il le sup- posa être la femelle. Cette opinion lui parut d'autant plus probable , qu'ik cette époque de la saison la plu- part des oiseaux qu'il observa dans le canton de ses citasses étoient appariés. En vain il resta à l'affût pour tuer cette femelle , qui voloit et revenoit sur la proie qu'il avoit laissée à la même place, elle dis* parut sans que Levaillant ait pu confirmer ses soup- çons. Un de ses guides lui assura que ce faucon étoit très commun sur les Sneeuw-liergen , ou monta ' gnes de neige, et qu'on le nommoit dans cette par- tie de l'Afrique hlyne-berg-haan, ou petit coq de montagne. A ce sujet, Levaillant fait observer qu'en général les colons du Cap donnent ce dernier nom ilt tous les oiseaux de proie d'une certaine taille, qui ne sont pas des vautours ; réservant aux petites es- pèces le nom de valk, ou faucon, et aux vautours celui de aas-vogel. G' Le CONCOLORE (») est encore un faucon d'Afri- que qui parolt répandu sur les rivages du Sénégal jusqu'aux côtes de Barbarie , et qu'on retrouve en Egypte et, à ce que l'on suppose, dans quelques unes des lies de l'Archipel. Ses ailes sont très lon- gues, car elles atteignent presque l'extrémité de la queue , et môme M. Temminck dit qu'elles la dé- passent, bien que la planche ne montre pas cette disposition. La rémige lapins externe est échancrée en dedans. Le bec est muni d'une forte dent , cl les tarses sont grêles et de longueur moyenne. Tout le plumage du mâle, dans l'état adulte, est sans exception d'une seule nuance bleuâtre claire, tirant au gris cendré ; mais toutes les plumes et les pennes portent une raie noirâtre sur leur ligne moyenne. Ces stries sont ducs h la coloration foncée des baguettes. Quant aux rémiges , elles sont noi- res , ainsi que le bec, mais la cire, le tour des yeux et les pieds sont jaunes. Ce rapace a de longueur totale environ treize ou quatorze pouces. La femelle, dans la même période de l'âge , a le plumage foncé, couleur de;plomb , nuancé de brunâtre ; la tête et le bout de la queue li teinte plus sombre que le reste de la livrée. 7» Le FAUCON PÈLÉGniN0ïDE(2j est encore une es- pèce africaine , qu'on rencontre au nord comme au midi, car M. Temminck en a reçu des individus de la baie d'Algoa, et M. Ruppell Va rencontré dans l'Abyssinic. Ce rapace , avec des formes plus grêles, {•) Faleo concolor. Temm., pi. 330 (mâle adulte)? falco ardosiacus, Vieil!., Encycl., 1. 111, p. 1233. (•) Falco pelegrinoides, Temm., pi. 479 (mâle adulte}. ; ! 134 HISTOIRE NATURELLE r rappelle le faucon pèlerin d'Europe. Le front offre un mélange de roux et de blanchâtre terne , qu'en- toure une bande noire en forme de fer à cheval , dont les branches passcroient au-dessus des yeux , et dont les pointes terminales se réuniroicnt en avant & une tache brune qui descend sur chaque joue, du rebord palpébral h l'angle de la mandibule infé- rieure, sur les jugulaires. L'occiput et la nuque pré- sentent un demi-collier roux, marqué de trois taches noires, celle du milieu formant bandelette sur la nuque. Le dos et les ailes ont une teinte grise bleuâ- tre fort claire , marquée de grandes taches et de bar- res irrégulières d'un noir bleuAlre. La queue , d'un gris plus clair que le dos, est coupée transversale- ment, et porte vers la base des rcctrices des bundes noires très étroites, dont la largeur augmente gra- duellement vers le bout de ces pennes, blanches k leur sommet. La gorge et les côtés du cou sont d'un blanc Isabelle. La poitrine est d'un Isabelle pur. Les flancs , le ventre et l'abdomen sont aussi de cette teinte; mais toutes les plumes de ces parties sont marquées de très petites stries longitudinales, et de petites taches triangulaires noires. La base du bec est jaune, mais sa pointe est bleue. La cire et les pieds sont d'un beau jaune , le cercle nu des yeux est orangé. Le m&le a un peu plus de treize pouces, et la femelle n'est pas plus grande que le mule du faucon pèlerin. ,;.,,. . .n Le jeune , probablement à sa seconde mue , res- semble entièrement , par les distributions et par les couleurs du plumage, au jeune du faucon pèlerin. 8° Le FAUCON CUESSELLICOLOUE {*}, qui a été envoyé de l'ile de France ou Maurice, rappelle assez corn plétement, ainsi que son nom l'indique, les formes, la taille et les couleurs du plumage de la cresserelle d'Europe. Les parties supérieures sont d'un roux très vif, qui relèvent sur la tête et sur la nuque des petites rayures noires. Le dos et les ailes sont oc- cupés par de grandes taches noirûties. Sept bandes brunes , à peu près d'égale dimension , traversent la queue. Les parties inférieures sont d'un blanc pur, bien que des mèches brunes se dessinent sur les côtés du cou, et des taches noires triangulaires sur les côtés de la poitrine, du ventre, et les cuisses. Le bec est bleuâtre; la cire et les pieds paroissent jau- nâtres, et la taille de l'oiseau, la queue comprise, est de dix pouces. 9" La CRKSSEnELLETTE (") cst un petit rapace qui retrace par ses formes la cresserelle vulgaire. De la ' (•) Falco punetatus, Cuv., Gai. de Paris. Temm., pi. 45. (•) Faleo tinnunculoides , Nalterer, Tcmm. Mon. I, p. 31: FaUo eenohrit, Friscb, falco Unnunculoides . Sas'i; faleo gracilii et Unnunculoides, Less. Ornilh., Vl. 93; Bory, Uorée, pi. 2 et 3; Vieillot, Faune, pi. ic.ra. , 4»,,. taille d'un merle, son bec est noir, u cirteii tarses sont jaunes; la télé et le cou sont d'iu^ cendré, le manteau rouge brun , le ventre, iJDiiy les parties inférieures, d'un roux vineux onki sans taches. La queue est arrondie, blancliéirti dessus, et rayée de brun Les tarses sont iDioan grêles, les formes corporelles très sveltes. li| melle est jaunâtre sale , flammée de brun. La cresserellette est propre aux contrées méni nales. Elle est sédentaire en Morée, où elle i comme la cresserelle , dans les tours élevées eiè les vieux édifices. M. Savi observe qu'elle pi seulement de temps en temps en Italie, et ram en Toscane. Sonapparilion sur les bordsde l'Aè tique est aussi accidentelle. L'apparition dei oiseau dans les îles de la Méditerranée semiileii lieu lorsque les nuées de sauterelles sont forcù quitter l'Afrique et de traverser la Médiicn dans les saisons sèches, pour se répandre du plaines cultivées de l'Italie. La cresserelletit. nourrissant presque exclusivement de cesioM ne visite guère le midi de l'Europe qu'à la sa sauterelles, et quand elles disparoissentclleii gne également. M. Cantraine l'observa en abonk en Toscane, dans les mois de msi et juin II M. Bory de Saint-Vincent , qui en tua plusiennî | dividus en Morée , où ce rapace est sédenialKil qu'il senourrit principalement de lézards, elt^ petits reptiles , et d'insectes.' La cresserellette apparolt aussi à Naples,a| cile , en Sardaigne , à Trieste, en Espagne, eiih| et au Bengale, d'où M. Bélanger en a rapp* individus. U)° Le sÉvÉnus (»), aldrovandin ou ginjif de la taille du rochier d'Europe. Il en aaussili mes ; mais les couleurs du plumage difTèrcn^ pourtour de ses yeux est dénudé. Le sonimHi tête, la nuque et les joues sont d'un noirl ment teint de couleur plombée. Le manteaii,lil les ailes, le croupion et les deux pennes dui de la queue , sont d'une couleur ardoisée oij noirâtre. Une raie fine et noire suit dans le set gitudinal les baguettes de chaque plume, miges sont d'un noir profond , et marquées^ barbes intérieures de grandes taches roiisa forme ovalaire. La queue est parfaitement t Toutes les pennes, les deux du milieu esct sont noires; mais les barbes extérieures i barres d'un gris ardoisé, et les intcrieuia| marquées de taches d'un roux vif. La gw C) Falco severus : iupra fusco-nîijr!can5,rii nigris; subtus castaneus , quia puUiiliore;t> alarum. cauda et rectriccs apicibus caitanei'i' fi(do 19 et demi poil. Allapallap ginnenli» sium IIorgr..Trang., t. Xlll, p. 136. KaiicomI* dln : falco Aldrovandii, Temm., pi. 128 (aduWl DES OISEAUX. 135 ronssAtre très clair. Toutes les autres parties heures, et le dedans des ailes, sont d'un beau ke bai. La nudité du pourtour palpcbral , la cire is pieds sont jaunes , et les dimensions totales [de dix pouces six lignes. Ce faucon habite l'ile Bva. I*" Le FAUCON ORANGiv (1) cstdclu taille du hobe- [commun. Il a le bec et les pieds de couleur de p, le corps noirâtre , le dos et la naissance de cucsinués de bandes blanch&tres interrompues. Dilrine est fauve, les cuisses sont ferrugineuses, 1 taches arrondies et blanches sont éparses sur I ; le ventre est noir&irc, avec des rayures plus ks ; les tarses sont longs et grêles. Latham donne [oiseau quinze pouces de longueur , et en re- \\l deux variétés (*). L'une plus petite de taille, Ht que dix pouces de longueur, a les rayures Irps moins distinctes, U gorge blanche et le cou , L'autre a les tarses brunâtres, le corps noir I de bleuâtre en dessus, avec des rayures bicuâ- |le bas - ventre , les cuisses rousses, rayées de la gorge et le cou roux pur, avec une tache au milieu. Ce faucon habite la Guyane boi- se, h Surinam. [Le FAUCON A cor.GE BLANCHE (') nous paroît première variété du faucon orangé de Lalham. iminck le distingue comme espèce, ainsi que kivent les détails minutieux de comparaison I accumulés dans le texte qui accompagne la ^ qu'il en a donnée; il s'exprime ainsi : « La |nce très marquée dans la grandeur doit ser- I premier moyen de distinction. Le faucon à blanche a la taille un peu moindre que le pèlerin d'Europe, tandis que l'orangé a les [lions de l'émerillon. Les tarses du premier |blcnt davantage ù ceux du pèlerin , et ceux [>nd aux pieds du hobereau. On voit au fau- nngé adulte de très (înes bandelettes trans- I sur les plumes noires du ventre , mais chez an à gorge blanche elles sont remplacées par |hes rousses, distribuées d'une manière plus irrégulière. L'indication des couleurs du test tellement semblable pour les deux ei- jelles se ressemblent tellement, sous ce rap- ^u'on ne peut trouver dans le plumage de ! aucune autre dissemblance que celle de l'é- iplus ou moins marquée de la couleur noire ^e roux et de blai^hâtre. Dans le faucon h «lanche, le noir ne s'étend pas au-delîli du I et la région thoracique est rousse. Chez le Veo aurentius. Lalti , Syn. 117. ' • '>>' "i' " 1 deux variélés, érigées en espèces, sont, la pre- pucon à gorge blanche, et la seconde le faucon T rousse, l'un cl l'autre décrlls après l'orangé. leodeifoleucuj.Temm.jp. 348 (fera, adulte), procictti, Illiger, faucon orangé, le noir, plus ou moins rayé de blanc ou de roux, couvre cette région , et la teinte rousse s'étend jusque sur le devant du cou. La femelle du premier porte en longueur totale seize pouces, et le mAle quatorze; tandis que les plus fortes dimensions de l'orangé sont de dix à douze pouces. » En somme, le faucon à gorge blanche nous paroU être une variété légère de l'espèce précédente; on le trouve au Brésil. Un noir parfait forme la couleur dominante de toutes les parties supérieures du corps, des ailes et de la queue , des joues , du ventre et des flancs. Un gris bleuâtre, répandu sur l'extrémité de chaque plume de ces régions, fait dominer une nuance gla- cée et bleuâtre sur cette masse noire. On compte cinq ou six rangées de taches distribuées en bandes in- terrompues sur les pennes de la queue ; une rangée de taches roussâtres dans la femelle et blanchâtres dans le mâle, distribuées sur les barbes intérieures des rémiges. Le ventre est rayé de bandes rousses espacées, et plus ou moins interrompues; la gorge et le devant du cou sont d'un blanc pur, mais la poitrine est rousse et marquée de stries noires dis- posées sur le milieu des plumes; les cuisses, l'abdo» men et les couvertures inférieures de la queue sont roux marron très vif. iô" Le FAUCON A CULOTTE HOUSSE (•) OU l'émc- rillon couleur de plomb de d'Azara {^), Valroncillo plumbeo, est la seconde variété du faucon orangé de Latham. M. Temminck, par suite de comparaison, l'a distingué comme espèce. C'est un oiseau qui vit au Brésil et au Paraguay, bien que d'Azaru dise qu'il n'est pas commun dans cette dernière partie de l'A- mérique. Ou rapporte qu'il suit les voyageurs à tra- vers la campagne , voltigeant autour d'eux pour se jeter sur les petits oiseaux et les pcrdiix qu'ils font lever. Un cendre couleur de plomb colore la télé, la nuque, le dos et les ailes. De larges croissanis, d'un blanc pur, terminent toules les rémiges secondaires. Les deux premières pennes alaircs sont échancrées en dedans. Toutes aitectent une tcinle plombée, et une rangée de taches blanches couvre les barbes In- térieures. Une bande blonche nait au-dessu.s des yeux, et se trouve nuancé de roussâtre au delà du bord externe de l'orbite , et passe le long de la par- tie postérieure du cou , où les extrémiiés opposées sont à peu près réunies. Une large bande d'une teinte bleuâtre suit les côtés du cou , et se dirige chez les jeunes sujets vers la poitrine, en venant aboutir aux côtés du cou dans l'adulte. Une deuxième bande, également plombée, forme une (•) Faleo femoralii , Temm., pi. 343 ( Age adulte ), et 121 (màlc, Age moyen). '.:.,; .^,.., t») Apunt.,l«3»e8p.30. ,,îu;''Jït nûw/ti»«ii Vr:' ni: Ml 136 HISTOIRE ATURELLE I V. ' 'l moustache & l'angto du bec. La poitrine est blanc roussAtre, striée Oc brun. Le reste du cou en de- vant est Manc, et les plumes noirAtres du ventre sont finement lisérées de croissants de cette der- nière couleur. Six ou sept bandes blanchiltrcs, très espacées, traversent la queue, que termine un iiséré blanc. L'abdomen, les cuisses et les couvertures du dessous de la queue sont roux clair. Le mâle a treize pouces de longueur. L'Age moyen est caractérisé par du roux vif au front, aux joues, aux cuisses, aux rebords des ailes, sur la gorge, sur les côtés du cou. Le reste du plu- mage est brunAire, et les bandes de la queue sont roussAlres. Toutefois, les rémi|;cs secondaires sont frangées de blanc. 44" Le FAUCON DES PIGEONS (') cst uuc cspcce ex- clusivement propre h l'Amérique du Nord, et qui a été confondue h tort avec le faucon d'Europe. Son plumage est brun obscur en dessus , blanc en des- sous, avec des flammèches brunes. La queue est traversée par quatre bandelettes étroites et blan- ches* Ce rapuce habite le sud des Etals de l'Union, et étend ses migrations au nord , jusqu'à la baie d'Hudson. ', 45» Le lAicoN cENDniî (5) aussi des États-Unis, mais qui pareil habiter les régions les plus septen- trionales des deux continenls, est un gcrfanlt pour M. Cuvicr, et un autour pour M. Charles Uona- parte. C'est un oiseau à plumage noirâtre, h pour- tour des yeux blanchâtre , à queue rayée de plus pAle, à cire d'un jaune liviJc. Les jeunes sont d'un brun enfumé, flammé de ferrugineux. Le ventre est linéolé de brun sur un fond blanc. La queue est marquée de quatre bandes noires , et est terminée par un liséré blanc. "'•■•■ • LES ÎCTINIESC). ' ■■ 't Sont des rapacr s d'Amérique , qui vivent d'in- sectes , de serpents et de lézards. Leur corps est oblong, peint de cendré ou de bleu plombé. Leur tétc arrondie a un bec court, droit, muni d'une cire, étroit sur son arête, comprimé sur les côtés, et dont la mandibule supérieure crochue est dila- tée au rebord en une sorte de dent. L'inférieure , plus courte, droite, obtuse, est échancrée au bout. (') Falco eolumbarius, L., Wils., t. II, p. 107; t. VI , pi. XV, flg. 3; tinnunculus columbarius. Vieil!., Anj., pi. 11 ; Charles Donaparle, Syn. pi. 28. (»; Falco atricapillus, Wils., Am. Ornllh., pi. 5, fig. 3 (vieux mâle); et pi. 10, (Ig. 1 iienne}; fako pahimba- riu$. h, Cil. Bonaparle, Syn. p. 28. (î) IcUnia, Vleill., Encycl., t. III, p. 1207. Les narines sont obliqacs, lunulëes. Les ailes |« gués, d'ailleurs , ont leur troisième rémige la ji grande.tLes tarses sont courts, grêles, les jao^ sont complètement cmplumces. Les doigts preu égaux sont armés d'ongles courts et peu aijjuji queue est formée de douze rcclrices égales. L'ICTINIE VLEUATUE («). Habile lelhésil, la Guyane, le Mcxiqucd midi des Etais- Unis, et surtout le tcrritoirti Natclicz. Elle vole à une grande hauteur, yn long-temps staliunnaire, et s'élance avec ri|j pour saisir les insectes et les oiseaux donté nourrit. La léle, le dessus du cou et 11!' : . » . !!» -îir .Hj»!: "^ifr, .•! ,.iwi»'.'l .tu.'^"'"' '■" DESOISEAUX. 137 LES BUSARDS (•). ,...,. , bnt des accipitres que caractérisent les formes 18 et élanc(!es, une collerette de plumes auri- pres entourant le cou, et qui leur donne un cer- I rapport de physionomie avec les chouettes. bec est médiocre, mince, comprimé sur les |, à rebord de la mandibule supérieure lé^^ère- 1 renflé, mais sans dents. L'espace compris entre [elles narines est recouvert de poils rigides, intés sur la cire. Les narines sont oblongues, ^dies, percées dans le sens longitudinal. Les I, fort allongés, sont garnis de scutelles en j, vêtus jusqu'à l'articulation, et leurs doigts |rmés d'ongles médiocres. La queue est élargie mdie. busards sont répandus sur tout le globe. Ils t d'insectes , d'oiseaux , de petits quadrupèdes poissons. Ils nichent sur les arbres , et la ponte Mques espèces est de quatre œufs. Les petits dès leur naissance, prennent eux-mêmes turriiure, sont nourris dans le nid qu'ils ne kt que lorsqu'ils sont en état de voler. )n a décrit : 1° le busard de» marais f>), re- Ité pi. •124 des Enluminures. 2<> Le harpayef^), {plupart des naturalistes réunissent au précé- Dnl. 0), et qu'ils regardent comme le mAle bien que M. Vieillot partage l'opinion de |, qui fait de ce harpaye une race distincte. la soubuse, ou oiseau saint-martin (*), Enl. |45 et 480. Toutes les autres espèces lui ont eu près inconnues, et sont étrangères, la sui- exceptée. BUSARD DE MONTAGu (^) a été décrit'pour la |re fois par l'ornithologiste anglois dont il nom , et distingué de la soubuse avec la- I on l'avoit confondu jusqu'alors. Ce rapace dans les marais de la Picardie. Sa ponte est à six œufs d'un blanc bleuâtre. Il y arrive is d'avril , et en part probablement en octo- n M. Bâillon ne l'a pas vu pendant l'hiver. Y individus que ce naturaliste a eus en sa |ion avoient l'estomac rempli de poissons, et d'anguilles, coupées par tronçons de deux jde longueur. Il y a aussi trouvé des débris Douilles. M. Vieillot ajoute t La nourriture IciM, Bechsl., Cuv. :;• i .\:iïUj' i;. n ai;-». Veoœniginosus, Aidrov., L. Proceed.,111, 50. Vco rufu», Vielll. Proc. 1,115, Bco pygargut, L. ( fem. jeune ): circui gallina- W; fako cyamut, Tem. ftutMontagui. Vielll., Encyc, t. III, p. 1211 ; Inoroceuj, Mont. Ornlt. DIct., et Vleill. Gai., Iroceea. lY, 60. Faane frane., pi. 10. Il, — de co busard étant diiférentc de celle de la soubuse , ne peut - on en inférer que si le premier ne fré- quente que les marais, la seconde vit plus exclusi- vement dans les campagnes et les lerrains secs ? M. i'emminck allirme de son càté qu'il est très commun dans les marais et dans les dunes en IIoI- lande. Chez le mflle, la tête, le cou, la gorge, la poi- trine , les scapulaires , les pennes intermédiaires et secondaires des ailes, leurs couvertures supérieures, une grande partie de celles de dessus la queue, et la face supérieure de ces mêmes rectrices sont d'un gris blanchâtre. Cette couleur est plus sombre sur le manteau, plus claire sur les pennes du milieu de l'aile, la gorge, le devant du cou, la poilrine|et les deux rectrices intermédiaires. Les quatre rectrices externes ont à l'intérieur quatre ou cinq grandes taches noirâtres , sur un fond gris. Ce gris est rem- placé sur les autres par du blanc. Enfin, ces tache • noirâtres deviennent rousses sur les deux plus ex- térieures de chaque côté. Le ventre, le bas-ventre , ont des marques d'un gris bleuâtre sur un fond blanc. Les jambes et les couvertures inférieures de la queue sont tachetées de roux sur un même fond. On remarque sur les ailes une bande transversale, composée de plusieurs taches noirâtres, situées sur le milieu de leurs rectrices moyennes. Toutes les pennes primaires sont noires sur les deux faces , et leurs couvertures inférieures sont blanches et mar- quées de brun. La cire est verdâtre, l'iris d'un jaune brillant, et la queue parfaitement cunéi- forme. La première rémige est plus longue que la sixième , mais la troisième est la plus longue de toutes. La femelle, qui a été tuée par M. Bâillon en même temps que le mâle lorsqu'ils donnoientà leurs petits des tronçons d'anguilles, a toutes les parties supé- rieures et les ailes d'un roux un peu sombre , avec du blanc sur la nuque, deux taches de cette même couleur près des yeux, l'une au-dessus de l'angle externe , l'autre au-dessous , et séparé par un trait brun qui s'avance sur les joues. Les couvertures supérieures de la queue sont blanches ; les plumes de la gorge, du cou en devant, et de toutes les parties postérieures, sont rousses et tachetées dans le sens longitudinal de brun sur leur^milieu; mais ces taches sont plus étroites que chez la^femelle du busard soubuse , particulièrement survie devant du cou et sur la poitrine. Les grandes pennes des ailes sont d'un cendré sombre, avec des bandes transver- sales et noirâtres à leur extrémité. Toutes;ies ré • miges sont blanches eo dessous, barrées et terminée! comme en dessus. Les jeunes de l'année diffèrent beaucoup des vieilles femelles. Le sommet de la tête et toutes les parties supérieures sont d'un brun foncé; mais 48 m ITISTOmE NATURELLE cottinte chaque plnme eut bordée et tcitninéo de ronx clair, Ia teinte brune en est afToIblic. On re- marque sur l'occiput (in grand espace d'un roux jaunflire , marqnt> de lâches brunes. La rt^gion des 'yeux et des oreilles est d'un brun foncé. Au milieu de cet espace règne une grande maculature neigeuse. Les rcctriccs sont rayées, ù û^alc distance, par trois bandes brunes et trois bandes rousses, puis li- sérées à leur sommet de roux clair. Toutes les par- ties inférieures, depuis la gorge jusqu'aux couver- turcs inférieures de la queue , n'ont qu'une nuance rousse uniforme. L'iris est brun. Nous avons rapporté avec des détails minutieux les descriptions données par les auteurs modernes, con- cernant ce busard, qui est très répandu dans l'est et le midi de l'Europe, notamment en Hongrie, en Pologne, en Silésie, en Autriche, en Dalmatie, et dans les provinces illyricnnes. Déj& j 11 est moins commun en Italie, en Suisse, et plus rare en An- gleterre. C'est un grand destructeur de reptiles, qui ne dédaigne pas les petits oiseaux. Il niche dans les bois voisins des marais et des lacs couverts de joncs. La femelle pond quatre ou cinq œufs d'un blanc pur. 2* Le nusAUD haupave, variété indienne ('). La harpaye d'Europe est un de ces oiseaux qu'on rencontre dans tout l'ancien monde, aussi bien en Asie, en Afrique qu'en Europe. La variété qui vit aux Indes est cependant remarquable par quelques particularités de taille et de plumage dont il est bon de Se rendre compte, et qui peuvent un jour servir à dresser Une échelle des dégradations elirtia- tériques, constituant ce qu'oU nomme une variété d'espèce. Leâ busards sont nettement définis dans l'état ac- tuel de la science. Il est vrai que M. Savigny, dans son beau travail systématique sur les olseauk acci- fiitres, a le premier mis en usage une série de ca- ractères de différente valeur, mais tous précisés avec sagacité (Egypte, 8yst. des oiseaux, tsio, p. 30). C'est ainsi que les busards lui rappeloient les hypo- triorchai des Grecs, et qu'il les pla$oit dans sa tribu : eirei.eanei. 'b^nii'î i' ■ tahàrpayepàroit être le rentable h iérax ou tnan- geur de grenouilles d'Oppian, et le deryah des Ara- bes. Cet oiseau , bien distinct du busard des marais, dont on l'a long-temps regardé comme l'âge adulte^ est donô le type des circus, qu'on reconnoitrn aisé- lihent à l'organisation générale suivante i le bec est un peu allongé, incliné presque dès son origins, coUveXe, très recourbé ett pointe crochue, com- primé sUr les côtés, et h mandibule supérieure, un peu dilaté au milieu. La cire est déprimée, peu marqué , et avance d'un tiers sur la longueur ton du bec. Les narines sont très amples, uiics,out} tes, percL-cs dans le sens longitudinal du Ln., forment un ovale irrrgiilicr, dont le bord supir^ est droit, et l'inférieur eu demi-sphère. Li nmi bule inférieure est courte, retroussée, canalicuii à bords lisses et coupants. Le bord do la supéni n'est pas régulièrement lisse, mais bien unpen ressaut au milieu. L'espace qui sépare l'ail dm rines de chaque côté est abondamment rccourtm poils ou de soies flnes. La commissure est fM jusque sous les yeux. Les tarses sont longs, ^ aréoles sur toute leur surface, excepté en den où apparoit une rangée de squamelles minm.i régnent aussi sur les doigts. La plante des pié rugueuse, charnue, et les squamelles oasn sont au nombre de trois sur le pouce, et dc^ sur tous les autres doigts. La médiane est plu longée que l'interne et l'externe, et leurs « sont aigus, pointus, peu recourbés, convexes^ sus, et en sillon léger en dessous. Celui doi externe est le plus petit. Les ailes sont pres(]iiti longues que la queue. Elles sont épaisses,; migcs longues, la première la plus court, deuxième égale à .^a cinquième, les troisinij quatrième égales et los plus longues. Ces ( mières rémiges sont échancrées à leurs hàlâ ternes, aux deux tiers supérieurr de leurloiu^f Les rémiges secondaires sont épaisses, htfnq diocres. La queue est allongée, composée d rectrices roides, arrondies, un peu inégalg moyennes ont leurs barbes égales ; les lali'ri!i| leurs barbes externes très courtes. Les oreilles des busards sont recouvert» t| tiles plumes allongées, serrées, retraçantpnp collerette des strix , avec lesquels cette pariioi les assimile. De plus , la nature de leurs plui douce et mollette. Leur tête est un peu dc{(| mais leur face est élargie. Il est défait qne.p forme svelte, élancée, leur queue allong^,^ beaucoup d'analogie avec les sumies ou cln éperviers. La variété indienne de la barpaye, donij sommes redevables à M. Bélanger, est loii| vingt-deux pouces. Son bec et ses ongles s rAtres, la cire est bleuâtre, et les tarses d'onij pur. Les plumes du front et de la tête i Iées> étroites, d'un roux assez vif, et dorésorlj put, mais chaque plume est flammée au ( brun noir foncé. Le dessus du cou est roail avec de longues flammes brunes, et le dosetli| pion sont d'un brun fauve , qui passe au mim le croupion. Les grandes couvertures alairsj brunes, frangées de marron^ et les petites c res des épaules sont d'un roux canoclle it^ avec flammddiei brunes. Les couvertures) DES OISEAUX. 139 iaile* sont brun chocolat , quo relève lo gris glacé Endrcdes petites rémiges, car lei primaires sont iciies à leur naissance , et hruoes ik leur termi- in. I gorge est roussAlre, le devant du cou est fauve, ; larges flammetles brun marron. Les plumes tioraxet des flancs sont d'un blanc jaune ferru- ux, arec larges llammellcs marron. Les plumes |les sont longues, touffues, d'un marron fort vif, 1 que Je ventre et les couvertures inférieures d» |icue. Cette dernière , légèrement deltoïdalc, est ssous d'un blanc mat, mais le dessus de chaque [ice est d'un gris blond, à teinte douce. oiseau vit au Bengale. [Le TcuouG ('} est un busard assez répandu au lie , et sur quelques autres points du continent finde, de môme quo dans l'île de Ceylan, où ncontré Reinhold Forster, qui le cilo sous son rulgaiie chiogalais de Kalu-Kurulgoya. Il est |iua aux alentours de Calcutta, et Lcvaillant l'avoir vu voler au-dessus de sa lètc dans les Cts intérieurs du cap de Bonnc-Espérunce. Ltciioug a le bec onlièrcment noir et fort lui- I particulièrement à sa buse, d'où partent des oidcs de la même couleur , qui tous se diri- ^n avant, et se recourbent en haut après avoir rcrt les narines. On remarque aussi des poils [pourtour de la mandibule inférieure. La tête, (et le menton sont brun très foncé, ou tirant au Les scapulaireset les couvertures des ailes sont [loirfttre, et les parties avoisinantcs sont blanc ^t mélangées de blanc et de brun. Sur le der- }e la tête se dessine un espace que des teintes , blanches et brunes émaiilent en s'associant. fmiges sont noir mat, et les secondaires d'un perle de nuance fort agréable. Le dessous ^ps et la région du croupion sont d'un blanc ;e. La queue , parfaitement égale , est gris ^ lavé de rous>âtre, mais les deux pennes du portent chacune à leur extrémité un crois- kn. Les tarses sont jaunes. )melle est gris blanc, flammée de noir. ! TEESA (2), nouvellement décrit par le major lin. habite les rives du Gange, entre Calcutta Vès. Sa longueur totale est de dix-sept pouces 1 anglois. Il a la tcte et le corps roux brunû- pc la tige des plumes fauve. Le bas du dos et pces d'une teinte ferrugineuse. Les ailes sont par sept bandelettes fauves et peu arrêtées. |trices alaires et l'abdomen sont teintées de Kco metanoleucu». Gm.; Lath. esp. 85 ; faucon k les Inde», Sonnerai, Ilin. t. II, p. 182 : le tchoug, [Af. pi. 82, t.I.p. 87tProc«ed. t. I,p. 116: fi tcWte mdtan falcon. Pcnnant. Vm tfiCM, Fr<^ncM.i Pwc 1 , il5 : nuggm fal- |h.? .^u.-; ^ .I,-. .. • .-.s blanc. Les plumes libiulcs cl le croupion se Irouvcttt être colorées en roux, lavé de blancliûiro. Le front , la gorge et un trait mince sur la nuque, sont d'uif blanc tranchant sur le fond de ces parties. Lu bec pi les pieds sont jaunes , mais le premier est noir ù sa pointe. On ne sait rien des mœurs de cette espèce. â'^ Le DUSAiii) AxiLLAiRE (') , dont on ne connoi^ pas de figure , a été décrit par Latham , qui lui donnç pour patrie la Nouvcllc-llollaudc. Cet oiseau a \ç corps bleuûtre en dessus, blanc sur les parties infér rieures,avcc les sourcils, les aisselles et le Itec noirs, mais les tarses jaunes. Ce qui le caractérise, c'est uii faisceau de longues plumes noires qui recouvre les parties inférieures de l'aile. ti* Le nisAni) pale^), dit M. le lieutenant colonol Sykes, a été généralement regardé par les voyageurs comme une simple variété de l'oiseau saint-inartia d'Europe (3), mais il en diflcrc dans ses deux plu- mages de mâle cl de femelle ; et dans la livrée du premier on ne remarque point les taches blanc!ic9 qui dcvroicnt exister sur l'occiput, ni les bande- lettes noires qui sillonnent la poitrine de l'oiseav d'Europe. Les grandes couvertures do la queue et les plumes du dos sont blanches et barrées de brun cendré, c( les quatre rectrices, les plus externes, n'ont poin^ de bordure blanche. Enfin, au lieu de sept bandes, la queue n'en a que quatre en dessus, Ce busard 9 donc le plumage d'un gris pûle sur le corps , pl^is foncé sur les ailes et le dos. Il est blanc en dessous , de même que le croupion , mais ce dernier est li- néolé de gris et de blanc. Les troisième, quatrième et cinquième rémiges sont fauves. Les yeux sont d'un jaune vcrdâtre. Le mûlc a dix-huit pouces de longueur, et la femelle en a dix-neuf et demi. Celle- ci a le plumage de la femelle du busard saint-mariin d'Europe , mais les teintes sont plus claires , et la queue, au lieu de six barres brunâtres , n'en a quo quatre. Cet oiseau se nourrit principalement de lézards, et ne paroît pas percher sur les arbres. Il se tient presque uniquement dans les plaines rases et pier- reuses, là , en effet , où se plaisent les petits reptiles. M. Sykes n'a jamais vu le mâle et la femelle aUejr ensemble. 7° Le KUSAUD DE Sykes {^j est encore une espèce indienne qu'on rencontre dans le Dukhun . et qu« M. Sykes donne comme nouvelle, en l'appelant va- rice. Mais comme une espèce de ce genre u déjà été décrite sous celle même désignation par M. Vieil- (■) Cireua axillaris; Vieil!., Encycl. III, 1212, falco axillarii, Laih. (') CtrcujpaKtdtt*,Sïkes,Proceed. II, 80. ;,,... a (^) Falco cyaneus. AucU « .. (4) Ct'rcMt Syk«$u. Ct'rcui var^ttutpSykn, Proceed. 11,81. ' V.; 140 HISTOIRE NATURELLE S;; lot (■} , nous lui avons provisoircnnent appliqué le nom de ce voyageur. Ce busard est remarquable ; les deux sexes semblent offrir une plus grande con- *6rmilé de coloration que les autres oiseaux de celte tribu. Le mAle a le dessus de la tôte , la nuque et la poitrine roux, mais le milieu de chaque plume est largement brunAlre. Le dos, les scapnlaires et les rémiges les plus externes sont d'un brun intense; tandis que les couvertures de Tëpaule, les rémiges les plus internes, de même que les rectrices, sont grises. Le ventre et les plumes tibiales sont rousses. Les tectrices supérieures de la queue sont variées de roux, de blanc et de brun, et les inférieures sont gris foncé. Ce rapace a dix-neuf ponces et demi de longueur, et la queue seule a neuf pouces trois lignes. 8" Le Bus\nD A SOURCILS nLANcs(>), auquel M. Vieil- lot donne pour patrie les grandes Indes , n'a point encore été figuré. Trois couleurs sont répandues sur son plumage ; du noir sur la léte, la gorge, le des- sus du corps et des ailes ; puis des petits traits de cette couleur se dessinent sur le fond bleu du men - ton. Ce bleu, mais éclatant, colore toutes les parties postérieures, et les sourcils, le rebord du front, le dessous des ailes et de la queue. Les tiges des pennes et des grandes couvertures sont noir luisant, et quatre bandes noires traversent le blanc de la queue. Au-dessous le rebord des rémiges est cendré. La fe- melle ou le jeune âge a toutes les parties supérieures brunes. L'occiput est tacheté de blanc; la collerette est noire et blanche, et les plumes des parties in- férieures ont leurs tiges brunes sur un fond blanc. Deux sourcils blancs caractérisent ce busard. | a** Le M AïKE (') semble être le busard que M. Vieil- lot n'a fait qu'indiquer dans le Nouveau dictionnaire d'histoire naturelle (*), en se bornant h cette phrase : corps noir, queue d'un gris bleuâtre , patrie incon- nue. Nous suivrons donc la description qu'en donne l'auteur des planches coloriées. C'est au cap de Bonne- Espérance que vit cet oiseau que Levaillant a décrit d'une manière exacte (*). il est en entier d'un brun couleur de suie, mais la teinte générale s'aflbiblit vers l'extrémité de chaque plume, et prend un ton blanchâtre, ou semble être bigarrée de blanc, lors- que les mêmes plumes viennent h perdre la symé- trie de leur arrangement. Les rémiges et les pennes secondaires ont aussi celte coloration blanche à leur base, le reste est brun noirâtre, les barbes les plus extérieures exceptées qui sont d'un cendré légère- ntpol bleuâtre. Les rectrices sont marquées par qua- ('} Rncycl t. III, 12{6. (•) Cireus leueophrys. Vieillot, Encycl. 111,1215. [')Fatco maurus. Temm. pi. 461, cireus ater, vicill.. Encycl. III, 1216? (*) Tom. IV, p. 459. (») LeTalll. Afriq. 1,1, p. 65,ila suite de ladeicript. duGrenouillard. tre bandes brunes relevées d'un pareil nomlni bandes cendrées: celles-ci au revers alTccicniB disposition très claire. Un reflet grisâtre apparolii les joues. Le bec est noir et les pieds sonijnm La livrée des deux sexes parolt être identique.! mâle a dix-sept à dix-huit pouces, et la femeileè neuf et quelques lignes. Les jeunes diffèrent des adultes d'une nuu notable. Les parties inférieures ressemblent f«\ teintes et la distribution des taches à ces më parties dans la femelle du busard saint-mariinifi rope; sur la poitrine et le devant du cou,c'aii mélange de fauve et de bnm avec de longues nwl brun foncé. Le ventre et l'abdomen sont d'unH sale marqué de grandes taches inégulièrcid quelques flammèches noirâtres. Les cuisses A couvertures du dessous de la queue sont M Tout le dessus du corps estnoirâlre, varié de tadt de bordures roussûtres. La base des rémiges enli pur; il en est de même des rectrices, maiscelit portent des bandes noires et grises allernaniei U)" L'acoli(') a élé découvert par Lcvailljiii cap de Bonne-Espérance , et son histoire \m h désirer dans l'ouvrage sur les oiseaux d'Afrii|t cet habile ornithologiste : aussi la suivrons-nouii tous ses détails. L'acoli , dit Levaillant , est un oiseau de proii peut tenir sa place â côté de l'oiseau s»ini-iu. avec lequel il a infiniment de rapports : mémeli ] mêmes proportions, et les couleurs à peu prèiii tiques, feroient prendre cet oiseau pour n'élre^I variété de l'oiseau saint-martin ; mais une pitj lariié que les sépare l'un de l'autre, c'est qiKft| a la base du bec d'un beau rouge , particulièn dans le temps des amours , et qu'il a le venlrei) L'acoli, comme le busard saint-martin, a lti| allongé et svelte, les jambes et les tarses longi,| que la queue : caractères qui conviennent égi aux éperviers, mais ceux-ci n'ont pas lesailBJ longues. La couleur principale de cet oiseau^ beau gris bleu pâle, répandu sur la tête, leo manteau. Les plumes tibiales descendent foiil bien que les tarses soient nus ; le dessous diif est blanchâtre, mais finement rayé. L'acoli a le cri aigre : aux environs duCap,f quente les terres labourées, dans les lieux saii)CircusaeoU.VM\\oi:falco a{eo(f,Daudii:I^^V°''an{voru«. dJ Afriq., pi. 31, 1, p. 85. ^Bm'voruj. viem .[ »'^ DES OISEAUX. 141 JÎ8SC facilement approcher. Il «ultlc chasseur, lient tic lui-même tourner autour de l'homme voit dans la plaine , afin de se jclcr sur les cites qu'il fait lever sur son passage, ce qui fa- I singulièrement les moyens de le tirer. Satisfait 1 chasse, l'acoli va se percher sur les buissons [ se reposer. voit communément le mule et la femelle en- ^le. Ils construisent leur nid dans les buissons. mte est de quatre œufs ovalalres et d'un blanc les colons do Swart-Land nomment l'acoli -walk ou faucon blanc, d'autres l'appellent \erk-vanger ou attrapcur d'alouettes. Il a le jlcuiktre et la cire d'un rouge éclatant. Ses yeux [orangés de même que les tarses. La femelle, tiers plus grosse que le mille , a le rouge de sa llus terne. jLe cnENOLiLtAiiD (•) que Lcvaillant a observé l'intérieur du cap de Donne-Espérance , a les nions et les formes du busard des marais de ^pe. Tout le dessus du corps est d'un brun do l'ombre lavé en dessus, car la partie caciiée lûmes est blanche. La gorge et les joues sont |tes de plumes foibles et à barbes désunies, lires , et portent une bande longitudinale Le dessous du corps est d'un brun clair, lé- Bnt varié de blanc sur la poitrine et le bas- . Sur les jambes la couleur blanchAtrc borde Iles plumes, qui sont d'un roux ferrugineux, lue les couvertures inférieures de la queue. |es sont brunes en dessous et rayées de bandes ersaies blanches et brun clair. La queue est I carrément au bout, et rayée de brun foncé. It du cou et le poignet de l'aile sont parsemés Ites maculatures blanches. Les pieds sont jau- lla base du bec d'un bleu pâle, la pointe noire, [is brun. Les ailes dans le repos atteignent les ers de la longueur de la queue. Icolons du Cap et les Uottentots qui voient |lement ce rapace planer sur les marais, et se sur les buissons ou sur les arbres qui les ent , d'oii il fond sur les grcnotiilles qu'il l et qu'il dévore dans l'épaisseur des roseaux, [donné le nom de kikvors-vanger ou allra- [grenouilles. Mais le grenouillard ne se borne jlre la chasse aux batracien;* , il poursuit aussi jiiux d'eau , surtout les jeunes. •- > dit Levaillant , en planant avec grâce et [au-dessus des marais que son œil, toujours guette sa proie, sur laquelle il fond avec kité. S'il sort des roseaux aussitôt qu'il s'y lu, c'est l'indice le plus certain qu'il a man- |ciiine, autrement il la dévoreroit sur place. roranfeorus. Daud., Lath., Levailt. Af. pi. 23 : mmus. vielll., Encyc. m, 1214. Il sait également pécher avec adresse. Cet oiseau fait son nid dans les marais , au milieu des joncs et des roseaux et avec des parcelles de ces plantes. La fe- melle pond de trois à quatre œufs blancs. Le rapace qui nous occupe est généralement ré- pandu dans toute l'Afrique, depuis le cap dos Ai- guilles jusi|uc chez les Cafres ; mais il n'est nulle part plus commun que sur les bords du Duyvon- llock, du GauiHts, du Drak, et dans les marais d'Au- teniquoi. L;i femelle est plus grosso quo lo mâle d'un tiers. Elle n'en AiWito que par quelques teintes plus foi- bles du plumage. ' 12" Le j.wAN'ois (') est un busard fort peu connu , si même il appartient au genre busard. Ce que Ton en sait se borne k dire qu'il a la cire noire, puis jaune dans son milieu ; la tête , le cou et la poitrine couleur marron, le dos brun et les pieds jaunes. On dit qu'il habite les côtes de Java. 43" Le uisANi) uAiuuLË(>), mflie et adulte, a le cou, le dessus de la tôte et du dos gris cendré; les plumes des couvertures des ailes sont de la même couleur et bordées de blanc; l'extrémité des grandes pennes est noirâtre, avec une petite bordure blanche dans le reste de son étendue. Tout le devant du corps offre des bandes transversales légèrement on- dées, alternativement blanches et d'un roux vif. La couleur de ces raies est moins tranchée h la poitrine qu'au ventre; sur les plumes qui recouvrent le haut (les tarses et les couvertures inférieures de la queue. Les grandes pennes caudales, blanches en dessous avec quelques taches brunes sur le bord , sont cen- drées en dessus et terminées par une large raie irré- gulière, brunâtre , bordée de blanc. Une tache fauve mêlée de brun , qui se voit sur le cou, semble indi- quer que cet oiseau n'avoit pas encore entièrement perdu la livrée du jeune ûge. Cette assertion paroit encore fortiiiée par la bande et les taches brunes de la queue. La cire, l'iris et les pieds sont jaunes, les ongles sont noirs. Le bec est médiocre, pointu, très poilu et blanchâtre à sa base, noir h sa pointe dans les deux mandibules ; l'arôte de la supérieure est assez sait ianlc. Sa longueur est de quinze pouces; celle de la queue de six ; celle du bec d'un pouce, et son envergure est de deux pieds. Ce busard vit aux îles Malouines. Plus petit que le falco cyaneus, il diiïère du cinerms, avec lequel Jl a des rapports, par la longueur relative des pennes alaires. Dans ce dernier, les ailes s'étendent jusqu'à l'extrémité de la queue, et la troisième rémige ex- côde en longueur toutes les autres; tandis que dans (') Circus Javanicus. Vieill. Encyc-, III, 1215 : falco Javanicus. Gm. : Wurmb mag. (>) Falco Ititlrionicus, Quoy et Gaim., Ur. pi. 13 et 14, pag. 93. 142 HISTOIRE NATURELLE le nôtre lei ailoi no vont qu'ù deux pouces du bout de la queue, et que les troisième et quatrième ré- miges sont de longueur égale. Le Jeune a lu couleur du plumage de l'individu flguré par MM. Quoy et Gaiinard ; ce (|ui fait sup- poser que c'est un jeune de lo même espèce que le précédent, dont il a la taille ( comme lui aussi il provient des Iles Maloulnes, et parmi les oiseaux de proie qui nous disputoient les oies que nous tuions, s'il n'élolt pas le plus audacieux , il se montroit du moins le plus confiant, car on pouvoit l'approcher presque au touclier. Son; vêtement n'offre pas la même élégance que celui du précédent. Toutes les parties supérieures sont d'un brunAire varié de roux. Les plumes de la tdtc, du dos, les scapulaires et les rémiges secondaires, de couleur brune, ont une bor- dure blanche qui disparolt insensiblement sur les pennes primaires. Un collier de plumes blanchâtres entoure le cou , une ligne de la môme couleur se fait remarquer derrière et un peu au-dessus du l'œil. Lcdevant du cou , la poitrine et le ventre sont d'un roussAtre varié de traits longitudinaux un peu plus foncés en couleur et placés dans la direction du tuyau de la plume. Le croupion est d'un blanc pur. La queue, blancli&tre au-dessous, a une large raie trans- versale brune auprès de l'cxlrémilé, et , 2i un pouce de distance, une seconde raie moins foncée qui n'oc- cupe que la moitié de sa largeur. En dessus les deux pennes moyennes sont rayées transversalement de brun et de cendré très foncé; les laliralcs oITrent aussi des bandes transversales alternativement noi- râtres et roux clair. Le bec est noir avec une légère raie blanche h la base de chaque mandibule ; lu su- périeure est plus pointue, plus allongée et moins brusquement courbée que dans l'individu précédent. Les ailes pliées s'étendent jusqu'à deux pouces et demi de la queue, et leur envergure est un peu moins grande que dans l'autre individu. Les plus grands rapports de cet oiseau sont avec le busard montuigu de New- York. 14" Le nuTiLANT ('), ou la hitsc àeK savanes noyées, rousse, de d'Âzara, est un oiseau de transition; il joint aux formes générales des busards des particu- larités qui l'en éloignent. C'est ainsi qu'on ne lui retrouve pas la cullerelte de plumes at.'ricnlaires. Toutefois, c'est plutôt un busard qu'une buse, tant pour les formes que par les mœurs. Ce rapace vit dans les lieux humides nommés sa- vanes noyées du Brésil, de lu Guyane et du Paroguay. It se nourrit de reptiles, d'anguilles, de limaçons, et même de gros insectes qu'il saisit au vol. Azara le dit très multiplié , bien que la femelle ne ponde que deux œufs d'un rouge tanné, tacheté de rouge de sang. Souvent de nombreux individus se réunis- ') Falco rutilans, Lichst. Tcmm, pi. 2&[ adulte). sent on troupes pour chasser do compagnie auito Icuvres dans les terrains brûlés. Les vieux des deux sexes ont le plumaiirift roux doré très vif. Ce roux est varié sur h lèi petites stries longitudinales. Sur le dos se iromi de grandes taches brun cendré. Le cou , la poiin et lo ventre ont un grand nombre de bandrsnw très étroites, disposées transversalement. Lestm et la partie interne des ailes sont rousses. 1.»! miges et les pennes secondaires ont du roui t de noir sur les trois quarts de leur longueur reste vers la pointe est noiiw La queue est net et coupée vers le milieu par une bande blmicli cendrée unique. Les rectrices sont tcrminii blanc ou de gris clair. La cire, la base du Iwn pieds sont jaunes. La longueur varie de diik vingt pouces suivant les sexes. Les adultes dont le plumage n'a pas encoit teint sa perfection, ont du cendré brun sur lie et les rectrices terminées et marbrées de roui Les jeunes de l'année ont la télé, le ma parties inférieures d'un blanc légèrement rouiil marqué de taches de flammèches brunes, le sus du corps est cendré brun encadré de rou\< 15° Le uisAiiu i)KS MAUAis(') habite le M. raAle en plumage parfait a la gorge, la Ij» sourcils, lu poitrine et les parties inféricuml blanc pur, sans taches chez les vieux, mais-iii noir chez les individus plus jeunes. Le (leva: cou dans le bas, lesinciputct les parties supi'rài du corps sont d'un noir vif. Les grandes couvtni . les rémiges et les rectrices sont marquées dcl* d'un cendré bIcuAtrectde lignes noircsplustin On compte quatre de ces bandes à lu queue f nettes ou tachetées de roux suivant l'iigc: liij les tarses sont jaunes. Le mAle mesure dis-lii ces trois ou quatre lignes, et lu femelle eiiYiratr| pouces. Cette dernière u beaucoup plusilt' sous le corps, et même elle a cet endroit H complètement noir, avec un liséré blanp^u" ; bord des plumes. Les plumes tibialcs su» ' parfois roussâtres; les couvertures de la qufi de nombreuses taches rousses, et les LaniJoiM des rectrices sont plus lavées de roussÛirc(|i''''| lesmAles. Les jeunes ont presque toutes les parii»'| rieurcs roussAtre clair, avec quelques laclicst'l et noires , tandis que des maculalurcs , noires et rousses sont éparses sur lu téiceil cou. Le mantr'au est noir, avec le bord desp roussâlre. I^s bandes de la queue alTectentuiitJ plus franchement rousse, et les bandes i cendrées des ailes soQtpeudiscernables.EDfioif (') Falco palustris. wkd. Tcmm. pi. 22 (rie»^ prince de Ncuwied , II. 1. 1, p. 110. DES OISEAUX. 143 !:l :'^ f Individus loni encore plat Jeunei • il y a plua de \c. sur les Irardiirrs dos plumes. le ni'sARD cK.xDiiK (') Vit OU Piraguoy, oA on smmc, suivant d'Azara, Gavilan del eampo ei- inln. Il est surtout répiindu sur les bords de la Lesi deux Mirs portent la même livrée. L'iris lum*. le corp' cendré en desius et mélangé de I, la nuque marquée d'un collier blanc. Lt>s par- jnrérieures sont rayées en travers de blanc et de Les quatre premières rémiges sont noires, les ^s cendrées, bordées de blanc et rayées de noir bout. Le croupion est blanc , et les rectriccs cendrées et blanches h leur nidssanco. Le bec est |tre et les pieds sont orangé. Le iiusAUi» DES CHAMPS ô") cst nommé Gava- id campo hardo sur les rives do la Vlato ou |[uay. Il est remarquable par un collier noi- bordé de brun clair, et le sommet de la tétc en brun foncé. Les plumes do la gorge et du bout brunes et bordées do roux. Le eroiipion [onc , et le bec bleuâtre a sa pointe noire. La it jaune vordAire; l'iris Jaune vif et les tarses Le iiusAiu) A concE dlanchk f) est décrit fourrage de d'Azar» sur les oiseaux du Pora- )us le nom de Gavilan rie eslero chorrcado. |umes de la léle et du milieu du corps sont resdans leur milieu et bordées de blanc. Les |ls sont blaiiciiâtres, la gorge neigeuse , le de- lu cou noirâtre, mais strié en long de lignes i. Le ventre est varié de brun et de blanc. Le [ bleu foncé , l'œil roux clair, et les tarses sont Le Di'SARD LONGiPENNE (*;, quc d'Azaro nomme |i» del campo ali largo, est aussi un rapace du lay, qui a >t. front, les sourcils et le menton 1, le dessus de la télé et du corps couleur de |ct noirâtre, les parties inférieures blanches, Ditrine tachetée de noir. Les quatre rectrices ^s sontroussâtres avec cinq bandes transver- DJrcs. Le bec, de couleur bleuâtre, est noir h Ile; l'œil est roux. le nusAUD A TÊTE BLANCHE (*) OU le GatUau To cabeza blanca, a une queue moins longue autres espùcos do ce genre ; ses doigts sont kement séparés , ses narines sont percées en |euictncr«Mi. vicill.Encycl. t. III, p. 1213. >i,l.I,n"32. hu» eampesiris. Vielll. .rtid. / Azaro, t. I, Icuj aI6ieo«ij , vieill. ibiU / Azara, pax, t. i, |!ui maeroptmts. \\m. tbid.,' Azara, pax, fcui leucoçep/iotuj. VIolll. ibid,; Azaro, pax, virgule h l'extrémité de la cire. La télé «l la gorge sont blanches. L'occiput, le corps et les crniverlurei des ailes ont une teinte rousse uniforme. Los gran- des rémiges sont noires, mais les secondaires sont rousses et rayées de noir. Le bec et la cire lonl bleuâtres et les tarses blanc bleuâtre. SI* Le nuHAnn topita (') ou le Gavilan d« titero aranelado i\o d'Azora, l'oiseau que les natareladu Paraguoy nomment loguialopila ou bute rougi et les créoles espagnols gavilan aeanelado. Le mile et la femelle se ressemblent, et ils ont les plumes do lu tête d'un brun bleuâtre dans leur milieu , et d'un roux rayé de bleuâtre sur les l>ords. Les sour* cils sont blancs ; le dessus du corps et les grandes couvertures des ailes sont noirâtres, tandis que les petites couvertures sont rayées de brun sur im fond roux. Toutes les parties inférieures sont rayées do brun et de roux. La queue est marquée de bande- lettes d'un blanc sale, et se termine par un liséré blanc. L'œil est roux clair et la cire jaune luisant. Cet oiseau ne dépasse pas le vingt-neuvième degré de latitude australe. La femelle pond deux œufs d'un rouge tanné et tachés de rouge de sang. 22° Le uusAitn vaiui!: P) est une espèce de l'Amé- rique septenirionale qui n'est point indiquée por lei divers faunistcs des Etats-Unis. Latham et Vieil- lot (^) sont les seuls auteurs qui la mentionnent, et ce dernier s'exprime ainsi : « Chez le mâle, la tête, le cou et les scapulaires sont blanchâtres avec des marques irrégulières d'un brun rougeâtre sur le mi- lieu des plumes. Le do-i est brun. Les couvertures supérieures des ailes ^ii> des taches blanches. Leurs pennes sont noirâtres. La queue porte quelques ban- des transversales, presque efTacées, sur un fond brun foncé. Les parties inférieures sont blanches avec des taches brunes plus grandes et plus espacées sur la poitrine et sur le ventre. La femelle diiïère du mâle en ce qu'elle est d'un quart plus grande, et en ce que sa queue a des bandes plus apparentes et des points blancs. 25° Le iiusAiiD HiÉMAL (*) qui vit aux États-Unis, et qui est très commun en Pensylvanic surtout dans riiivcr, n'a point le collier des autres espèces autour du bec, et les ailes fermées ne vont que jusqu'au milieu de la queue. L'adulte est brun flammé de fer- rugineux. La tétc, le cou, les couvertures de la queue et le dessous du corps sont blanc tacheté de brunâtre. (') Cireut rufulus, Vicill. loe. it. .• Aissa, pjx, no 11. (») Circus vari'«(/an dessous chacune d'elles semble grise avec es taches brunfltres répétées. Les tiges sont {, lustrées en dessous. Le dedans des ailes af- même disposition dans ses couleurs, car la interne des rémiges est blanche avec des taches illc et des ondes brunes. lividu que nous décrivons est-il du jeune une femelle? Cette dernière opinion nous robablc, mais nous ne possédons aucun fuit lisse nous mettre à même de résoudre celle [question. c des bondrées est peu robuste. Celui de pccc est caréné, ctoçhu, mais à côtés dilatés, u. ' surtout h leur parllo moyenne ; la mandibule infé- rieure est assez large, assez convexe. Il est aisé de se rendre compte du peu de besoin de dents qu'é- prouvent les oiseaux et surtout les accipitrcs par la forme de leur bec. Lo bord coupant d'un rostre n'est en effet que la modification la plus simple du système dentaire des animaux carnassiers. Les bords coupants de la pointe recourbée sont des incisives et des incisives puissantes, oîi se décèle une éner- gie peu commune dans des dents ou usures qui rem- placent les canines, tandis que les molaires ou les vraies mS'^helières sont remplacées par un rebord plus épai i de la portion reculée des mandibules, en môme temps que celle partie a reçu, pour faire l'ollice que nous indiquons, non seulement un dou- blement , mais encore un point d'appui dans la por- tion vraiment solide des maxillaires. La bondrée tachetée a deux pieds deux pouces de longueur totale; ses ailes en ont quatorze, sa queue dix, et son bec, de la commissure à la pointe, dix lignes. Elle vit dans le Bengale, comme ses congé- nères, d'insectes, d'abeilles et de petits oiseaux. Les naturalistes n'ont admis jusqu'à présent que > deux espèces bien déterminées dans le genre per- nis. L'une la bondrée d'Europe , et l'autre la hon- drée huppée. Seroit-cc à cette dernière espèce et dans une livrée très incomplète , qu'appartiondroit noire bondrée tachetée? On uo peut se dissimuler que trop de dissemblances existent pour que nous puissions adopter ce rapprochement. Nous n'indiquerons qu'avec doute et succincte- ment les trois espèces de bondrées que nous avons admises dans notre traité d'ornithologie, et qui pourroienl bien être des états différents d'espèces dont l'flge adulte ne seroit pas connu. Ce sont : I** La DONDRËE A COLLIER Nom (>) dout le plu- mage est gris blanc roussâtre, plus clair sur la tête, où chaque plume se trouve rayée de noir. Le man- teau est brun , mais chaque plume est cerclée de blanchâtre. La gorge, de cette dernière teinte, est enveloppée d'un cercle irrégulier de noir ; plusieurs plumes droites, noires, sont implantées dans l'oc- ciput. La poitrine est jaunâtre, le ventre roux clair maillé de brun , la queue blanche largement rayée de deux bandes noires. Le bec est brun et les tarses sont jaunes. 2° La noNDRËE a collier roux (^) de la taille de la bondrée huppée, a le bec noir, les tarses gris, les plumes écailleuses de la face gris perlé prui- neux, la tête et les côtés du cou d'un roux vif, nuancé de noirâtre , la gorge blanche avec un large collier roux au devant du cou. Les parties inférieu- res sont blanches avec un trait brun et délicat sur (■) Pernis lorquata, Lchs. orn., p. 76. (•) Pernii ruficolUs, ibid. M ! ' V Mm' m 10 >.->■/ • ^1 140 HISTOIRE NATURELLE S- * il. fil! fa lige de chaque plume. Les tarses sont assez vê- tus. La queue est blanche , traversée par trois raies noires; la huppe jst petite et à peine marquée sur rocciput. S» La noNDRÉB a gosier DLikNC (') a le hec noir, les tarses jaune serin, un large sourcil blanchâtre au- dessus de l'œil , l'occiput brun roux varié de blanc, les plumes écailleuses du devant de l'œil brunes, le cou en arrière et sur les côtés, flammé de brun. Le manteau, les ailes brun , mais chaque plume cerclée de brun clair. La gorge est blanche , sans taches. Les parties inférieures blanches sont flammées de brun vif. La tête n'a point de huppe. La queue est longue, un peu étagée, rayée de zones flexueuses d'un fauve clair. LES BUSAIGLESC). Sont des rapaces qui tiennent autant des aigles que des buses. Ce groupe devra même être très probablement réuni à celui des spizastures, que nous avons mentionné p. 1 19. Les busaigles diffèrent des aigles, parce que leur bec est recourbé dès la base, où s'ouvrent des narines obliques : elles s'é- loignent des spizaëtes , parce que leurs ailes sont aussi ou plus longues que la queue ; elles difTèrent des buses parce que leurs tarses sont vêtus jusqu'aux doigts. Le type de cette tribu est la buse paltue (^j, répandue dans presque toute l'Europe et dans le nord de l'Amérique, et qui a été décrite sous divers noms. Son plumage est varié de blanc et de brun par flammèches égales ; le ventre et les flancs sont généralement bruns, marqués de roux ; les cuisses brunâtres flammées de brun, les doigts jaunâtres, les couvertures inférieures blanches : un trait noir forme une sorte de sourcil au-dessus de l'œil, La queue est terminée de blanchâtre. Peut-être devroit-on ajouter à cette tribu la iuse à culotte noire, figurée par M. Temminck, dans la pi. 79, et que Vieillot a représentée à la pi. 14 de sa galerie du Muséum, et que nous avons décrite, p. 119, sous le nom de spizasture à calotte noire. Mais une espèce distincte de ce genre est : La husaigle noire, ou buse de Saint-Jean-de- Pennant {*) qui se montre dans le nord des £tats- {') Pcrnisalbogularis,\bid. {*) Butaete$l.ess,OTaHh. (') Falco lagopus, Gm.Levi\n,,Af.p\. 18. Buteo la- gopuê, Vieill Kncycl. III, 1925. Wils., am,Ornith., t. IV, pi. 33, r. 1. Faleo lagopui, Brit. lool. Faleo eotn- munti,var. leucoeephalui , Frisoh, 75. Faleo Santi- Joannis, Pcnn,, arct. zool., pi. 9. (4] Faleo Sancti Joannit , Gm. Faleo niger, Wils., pi. 53, flg. 1 (mâle), et pi. 55,flg.a (leane). Foteo Tvrra- iVoWi Latb. Unis, et surtout dans l'État de Pensylvanieptuii les hivers, bien qu'elle y soit rare. Elle a sonji mage noir, mais les yeux cerclés de blanc; sa^ est arrondie, rayée d'étroites bandelettes blaïui et liseréc de cette même couleur. Les jeuiuii variés de blanc , de brun , et de ferrugineux. LA BUSE GORAGANG(i). Est un espèce de busaigic peu connue, clqi à la Nouvelle-Hollande, où les naturels lu ment goora-agang dont on a fait gorsgag; taille est celle de l'oiseau Saint-Marlin , et soii mage est brunâtre sombre tirant au brun cb le cou en dessus et les scapulaires sont email taches ferrugineuses. Les ailes ont des Wps zigzag , et la queue est barrée. La poilriiit! dessous du corps sont blanc jaunâtre avecdn tites raies noirâtres. Les plumes qui rerèig tarses sont cendré pâle. Du blanc marque lu et les épaules. LES BUSES C). Ont le bec recourbé dès la base, les M , mandibules légèrement flexueux, la conii; fendue jusque sous les yeux, l'espace enlrtii j les narines couvert de poils. Les narines soi | tes, irrégulièrement arrondies, nues, on] Les tarses, non emplumés, sont robustes,! d'une seule rangée d'écaillés en avant et se des doigts, et réticulés dans le reste de Inj due. Les ailes sont aussi longues ou pluskj que la queue, et celle-ci est arrondie àij trémité. Ces rapaces sont faciles à distinguer des l<| par leur tête plus large , le cou moins lon^li plus trapu, et les jambes plus courtes et plusfi i car ceux-ci ont des formes déliées et srelie*,'! jambes assez grêles. Leurs mœurs se npfl de celles des milans. L'opinion générale! des habitudes voraces et lâches, et en I de la stupidité : les buses sont très glouto est vrai, toujours alTamées, mais leuri contraire, et leur courage sont dignes B dans une foule de circonstances. Cesoiseuil vue parfaite, une ouïe très fine, une gran(ie|[ pour guetter leur proie, une ténacité desfl niâtres pour s'en emparer, aussi leur un • (<) Buteo eonnivene, Vieill. £pcycl. U'i '^ eonnivene, Latb., Ind. sopjp. (•) ^«(«0 Deehst, Cor. f:. DES OISEAUX. 147 elle à l'éducation, et Jamali les fauconniers I pu les dresser pour la chasse. Les vraies buses ssenl de préférence leurs domiciles dans les I, dans les prairies riches en gibier; elles fré- cnt les lieux habités, pour prélever leurs sur les oiseaux de basse-cour. On les voit gravée ardeur les taupes, les campagnols, 1rs nsecles; mais ce sont surtout les destructeurs gs ardents des cailles, des perdrix, etc. ^ypcde celte tribu est la busk comiiukeC) que a soigneusement décrite , et qui esi figurée >. 419 de SCS enluminures. On sait que les di- [livrées qu'elle ailecte suivant les âges, les ^, les sexes, ont donné lieu aux naturalistes de es espèces nominales (^j. Toutes les buses, PS descriptions suivent, ont été iiiconimcs h BCS'î TAGMAnoE C), fluc Levaillant se pro- j Afrique, vit dans l'intérieur du cap de Donne- |ncc , sur les bords de la rivière des IJons ; I est foible, mais ses serres sont assez grandes lées, et les tarses sont un peu cmplumés au- ide l'articulation. La tète est d'un brun gris, ^ar qv : Iques traits blancs dus à la base des plu- se montrent, car toutes sont blanches, le i excepté. La gorge et la poitrine sont blan- et tachetées de brun. Tout le dessous du l^rle de larges taches brunes sur un fond rous- es scapulaires et les couvertures des ailes I brun foncé, mais chacune des plumes étant l'une couleur plus foible, elles se détachent ^sinent séparén>ent sur le fond : la queue en st d'uni)run foncé, que coupent de larges jioirâtres, et en dessous d'un gris blanc onde I brun léger, avec une foible trace des raies liquées. La base du bec est jaunâtre, mais la pie supérieure est noire, et l'intérieure jaune. ^s tarses lire au jaunfltre, et les ongles sont tnelle; l'œil a son iris brun foncé rougeAtre. lilé de la queue est coupée carrément. I nouKOiu(*) est un de ces oiseaux de proie i5s que les hommes respectent, parce qu'il grasse des petits animaux qui pullulent dans [lurcs. Il vit dans tous les lieux habités, au Bnne-Espérance, et a reçu des colons le nom ^vogel, ou d'oiseau jacKal , par l'analogie de Buteo, L. Buteo vulgaris, Bechst. Pro- I. ■rosse bus« ( Faleo gallinariuii. Gm.) , la buse Ifalco pavius, Gm.), la buse blanche , la buse la faucon de la baie d'ilodson de Buffon ( ou Wui et versieolor, Gm.), ne sont que des états f de la buse commune. tac/iordu», Daud. L. Tachard, Lev., Af., >J(i«Arol,Daad. LeT.,Af.,pi. i*. son cri avec celdi de cette espèce de renard africain , et aussi de rolte-vanoir, ou de preneur do rats. Cette buse, protégée par les services qu'elle rend aux cul- tivateurs, est très familière, et pour ainsi dire domes- tique. Elle passe le jour dans les terres labourées, où elle se tient perchée sur la motte la plus élevée ou sur quelque buisson, s'il s'en trouve sur la limite du champ ensemencé; et c'est de la position qu'elle a prise, qu'elle guette les petits quadrupèdes qui lui servent de pAlure. Aux approches de la nuit, elle retourne près des maisons, se perï^her sur les ar- bres ou sur les haies qui entourent les parcs où l'on enferme les bestiaux. C'est sur les arbres ou au mi- lieu des buissons les plus épais qu'elle fait son nid, composé de menu bois et de mousse , et doublé d'une manière douillette de filaments de laine et de plumes molles. La ponte n'est que de trois œufs, rarement de quatre , le plus souvent de deux seulement; (t comme on i pecte sa nichée , il en résulte que cette buse est très multipliée malgré sa foible ponle. Indépendamment des terres de la colonie, dit Le- vaillant, le rounoir habite encore toute la partie de l'Afrique que ce voyageur a parcourue, car il l'a rencontré dans le voisinage de toutes les hordes sau- vages. Cet oiseau , qui se laisse facilement approcher par l'homme, est cependant d'un naturel foible et craintif, et tellement lâche, que la pie-griècbe flscaJi lui donne la chasse et le met en fuite. Le rounoir est de la taille de la buse d'Europe; mais ses formes sont plus ramassées et sa queue est moins longue. Ses ailes s'étendent presque jusqu'au bout de la queue, qui est coupée carrément. Ce nom de rounoir, imposé par Levai'^iant, es4 tiré de la dis- position principale des couleurs, qui sont le roux et le noir brun. Cette dernière teinte domine sur la tête , le cou et le manteau. La gorge est variée par un mélange de blanc , se nuançant en roussâtre aux confins de la poitrine, qui est entièrement roux fer- rugineux, flambé de flammèches noirâtres. Le des- sous du corps est varié de noir et de blanc sale. Les rémiges sont noirâtres, avec des bandes plus claires à leur naissance, et du blanchâtre sur les barbes intérieures. Les pennes sont noirâtres au bout et comme marbrées à leurs barbes extérieures , et sont de plus rayées transversalement de blanc et de noi- râtre. Les rcctrices sont en dessus d'un roux foncé, avec une tache noire vers le bout de chaque plume : les deux plus externes seules ont des bandes noirâ- tres. En dessous elle est d'un gris roussâtre. La base du bec, les pieds et les doigts sok>t jaune terne. Le bec et les ongles s.iot presque noirs. L'œil , qui est très gros, est d'un brun foncé. Le mâle et la femelle de cette espèce sont presque toujours appariés et ne se quittent que très rarement. Le soir, avant de venir se pciclter pour le repos de la nuit, on les voit tournoyer ensemble à peu de n 148 HISTOIRE NAT17RELLE hauteur au-dessus du sol , en poussant des cris aigus et rauques, qui leur ont valu le nom d'oiseau jackal qu'ils portent chez les colons du Gap. Dans cette espèce, le mâle est moins fort dans toutes ses di- mensions que la femelle. Son noir est moins lavé, et le roux de sa poitrine est plus foncé et plus mé- langé de flammes noires. 5° Le nouGRi (*) est encore une buse d'Afrique 5 plumage peint de deux principales couleurs , ainsi que l'indique le nom que lui a donné Lcvaillant. Un roux ferrugineux, plus ou moins foncé, teint le corps, mais cependant il faut en excepter les ré- miges primaires qui sont noires et les plumes du cou en devant, celles de la poitrine et les couvertures inférieures de la queue qui sont d'un gris blanchâtre. La queue elle-même est entièrement rousse en des- sus, mais la coloration grise du dessous est coupée par quelques bandes transversales peu apparentes. Le roux du ventre est plus clair que celui du man- teau ; il est aussi flambé de quelques traits noirâtres. Le bec et. les pieds sont d'un beau jaune citron. Les ongles sont noirs, et l'œil est rougeAtre. Cette buse est sédentaire comme le rounoir, bien qu'on pourroit la regarder, relativement h cette der- nière espèce, comme la buse sauvage du Gap, tandis que le rounoir en seroit la biisc domestique. Le- vaillant suppose même que le rougri , plus petit et moins fort que le rounoir, aura été contraint par celui-ci h quitter les terres cultivées de la colonie pour se reléguer dans les cantons arides et abandon- nés. Quoique la ponte du rougri soit aussi de trois et quelquefois de quatre œufs, l'espèce en est cepen- dant plus rare et moins nombreuse que celle du rou- noir. Get oiseau vit de taupes, de rats, de souris et même d'insectes. Son cri approche beaucoup de celui de la buse d'Europe. Le mdle et la femelle parois- sent fort attachés l'un à l'autre , et c'est aussi dans les buissons qu'ils déposent leur nid. 4» La BUSE PALE ou LIVIDE (') cst unc espèce d'A- sie qui paroU répandue sur le continent de l'Inde et dans les ties de l'archipel de l'est, telles que Gélè- bes, Java et Sumatra. Elle est remarquable par les teintes pâles de son plumage, par la couleur rousse de sa queue, et par le roux vif des barbes internes des rémiges. Ses dimensions sont moins fortes que celles de la buse commune. La queue est égale, et les ailes aboutissent à un pouce de son extrémité. La région opiithalmique entière est nue, et la cire est garnie de quelques poils noirs très courts. Tontes les parties supérieures du plumage ofl'rent un mélange de teintes d'un brun pûle. La couleur plus foncée, souvent noirâtre des baguettes, forme sur la ligne ; ■ ;;»î : (') Ituteo desertorum, Vieil!., Encycl. 111, Lcvaill., Af., pi. 17, 1. 1, p. 49 Falco desertorum, Latli. lad. (>) Falco (lï'OHter, Tenim.,!)!. 438 (maie adulte ). moyenne de toutes les plumes de ces parties un«i« longitudinale. Le brun des parties supérieures m sur la tôte et le cou, légèrement nuancé de cnidi) tandis que les ailes ofTrent un mélange de roussiit La gorge est marquée longitudinalcment debliini mèches grises. La poitrine et le ventre sont ij brun cendré à baguettes des plumes plus km On distingue quelques petites taches blancliest* la région de l'abdomen. Gette partie et les ping libiales sont d'un blanc pur. Les ailes sont enàk d'un blanc parfait. Les grandes barbes des tist sont d'un roux frais et rayées à de grands inM de traits noirs, tandis que les petites ou lesciidi sont grises. Les rectrices sont roussfltres, mm bandelettes noires, étroites et distantes. Laïf* est assez largement barrée de noir, vers son nf mité liseréc de roux blanchâtre. Les tarses, Im le nu du pourtour de l'œil , sont colorés en j» Les mandibules sont noires à leur pointe. Ici a seize pouces et la femelle davantage. 1 H" La RUSE A JOUES GRISES (^ a été rapponè Manille par M. Dussumier, et appartient pan séquent aux iles Philippines. Sa taille esi dcn moins forte que celle de la buse de France. M est un peu plus foible et plus droit que celui dei buse. Ses ailes longues aboutissent h peu de M de l'extrémité de la queue, qui est longue (i( blement arrondie. Ses tarses sont allonges cl l( comme ceux des autours. Les joues ont du ;;ris« la gorge est blanche, mais elle a dans le milin bandelette verticale cendrée , et ces «' ux parw rites servent h la désignation du minc adiilr manteau est d'un roux teinté de brun, et In guettes des plumes sont brunes. Les rémigi châtres sur les barbes intérieures, sont vers le bout, et barrées à de grandes distan rubans noirSc La queue brun uni a quatre raiol clair. Les yeux sont surmontés de sortes dei blancs, mêlés de plumes grises. La poitrincesil brun uniforme. Le ventre, les cuisses et l'aU sont rayés transversalement de larges baniiesli roussâtres, et de bandes plus étroites d'uolj pur. La base du bec et la cire sont jaunes,! pointe des deux mandibules est noire. Lei dix-sept pouces, et les tarses deux pouces sepll Un mâle , seulement long de quinze poucesJ servoit quelques plumes de la livrée du jeii«r Le dos éloit moucheté par de longues fliin»' brunes bordées de blanc roussâtrc; uner rousse se dcssinoit sur le fond brun de la| émailléc de taches blanches. L-*; '''>uleurl dominoit au ventre et aux cuisses, et le non bandelettes brunes de la queue étoit plusgn chez l'adulte. «v (') Falco poliogtnys, Tcmm. pi. 325 (mâle i DES OISEAUX. 149 La WJSE BiANCiiET (•) fl élé envoyée de Pondi- Iry, ou Muséum de Paris, par le voyageur Lcs- oault de Latour. Elle est caractérisée par des nés longues qui forment une huppe penclic'e sur ciput. Les régions auriculaires et nialaires sont vertes de plumes noires. Le dessous du corps est blanc neigeux varié sur la poitrine par quel- I maculaturcs brunes clair-semées, par des pc- I raies longitudinales sur les flancs , et par de les indices de bandes transversales sur les plu- jtibialcs. La télé et la nuque sont d'un blanchâtre |de roussâtre clair, et chaque petite plume a une jbrunûtre h son milieu. Le dos et les ailes sont [brun foncé marqué de grandes taches blunclies, pennes des ailes sont terminées de blanc. Pes |es alternatives au nombre de six, trots brun I et trois brun clair, coupent la queue en dessus, |s qu'en dessous elles sont brunes et blanches. arses sont recouverts d'écaillés hexagonales cen- 1 (2). Le bec est noir. [La BUSE A QUEUE BLANCHE {^) vit duns l'Amé- méridionalc, et n'a point encore été figurée, le front blanc sale, la tôte et le dessous du (ariés de noirâtre et de brun , le dessus du corps avec des lignes festonnées et transversales, tnton noirâtre , toutes les parties postérieures ubeau blanc, avec quelques festons étroits et Ires sur les flânes et sur les couvertures infé- Es des ailes , h l'exception des petites dont les U sont roux. La queue est blanche , à peine [de noirâtre en dessus, et barrée eu dessous, on sommet, d'une bande noire assez large, que j une autre bande cendrée de la même dimen- Lcs grandes couvertures et les rémiges sont rcs, la cire est jaune et l'iris brun. Les ailes |)os dépassent la queue d'un pouce environ. Le BUSEr.Ai {*} se rapproche par la taille du bu- es marais. Les ailes ployées s'étendent jusqu'à ^milé de la queue, dont toutes les pennes sont I longueur; le bec et les ongles sont noirs, et du bec parolt être bleuâtre. La tête , le cou Ditrine sont d'un blanc roux marqué de brun , ! brun prend une teinte plus noire sur le som- la tôte, et s'étend en larges coups de pin- ijr le cou en arrière et en bas. Les rémiges sont rcs; les pennes secondaires, les scapulaires petites couvertures sont roux brun couleur de |ne , plus ou moins taché ou rayé de noir La queue elle-même porte des rayures noires aleoa(bidu},Cuv.Temm. pi. 19 (adulte). Itte buse devra peul-élre être rangée avec les TiorniJ, voy. p. 43. iJeo alhicaudatus, Vicill., Encycl. III, 122.3. ytio Busarellus, \\e\\\. Falco Busarellus, Daud, |tAr.,pl.20,lc busard roux deCaycnncMauduit, en zigzag sur un fond roux nuancé de jaunftiro, et se termine par un liseré noir. Le ventre et les jam- bes sont d'un roux clair, rayé tronsversalement de noir brun. On ignore les habitudes du buscrai qui vit à Cayennc. 9° La BUSE MANTELiîE (') habite le Brésil. Ses jam- bes sont un peu plus minces et plus longues propor- tionnellement que ces parties chez la buse commune d'Europe. La léle, la nuquw, la gorge et toutes les parties inférieures sont d'un blanc sans taches. Le manteau , le bas du dos et les ailes sont d'un ardoisé mat nuancé de grisâtre. La hase et la partie interne des barbes des pennes alaires sont d'un blanc pur. La queue n'est point totalement blanche; sa nais- sance et le large espace qui sépare les deux bandes transversales sont de cette couleur. La bande placée vers le croupion est remarquablement élargie et ar- doisée, celle qui traverse les rémiges h leur extré- mité est d'un ardoisé mal. Le bec est noir et les pieds sont jaunes. Ce rap;:ce a de longueur totale quinze pouces. Le jeune âge et la femelle sont inconnus. 10° La uusE A DOS TACHETÉ (>) cst de la Guyane françoise, et paroit ne pas être rare h Cayennc; on peut la distinguer dès la première vue h son plu- mage d'une blancheur éblouissante, et au noir pro- fond des pennes dos ailes et de la queue. On ignore les mœurs de ce rapace, que M. "Tcmminek décrit en ces termes : « Du blanc pur est répandu sur la tête, au cou, ainsi que sur toutes les autres parties du corps. La queue est blanche à la base , puis ncirc , et terminée par une large bande d'un blanc pur. Toute l'aile est noire, lâchée de blanc. C'est & ces taches blanches en forme de croissant, disposées à l'extrémité des couvertures et pennes alaires, que Li dénomination de buse h dos tacheté a été em- pruntée. Le bec est noir, et les pieds semblent tirer au roussâtre. Sa taille est celle de la buse d'Europe.» On ne connoit ni les jeunes , ni la femelle de cet oi- seau de proie. M" La nusE aux ailes longues (') est très com- mune au Brésil. C'est un oiseau de proie dont la gorge, la tête, les joues, leçon et le haut du dos sont d'un noir ardoisé. Les scapulaires sont tachés de brun sur un fond roux vif. Le devant du cou , toutes les parties inférieures et les couvertures du dessous des ailes sont d'un blanc pur; ces couver- tures, ainsi que les flancs, sont rayés transversale- ment de traits fins roux ouroussâtres, et dirigés en zigzags. La queue qui n'est pas très hngne, bien qu'égale , est d'un blanc à douce nuance gris de perle (') Fn?co îacernufflfMj, Temm.i pi. 457 (adulte). (») Faleo puecinolotus, Cuv. Tcmm., pi. 9 (adulte). (î) Falco petcrochs,lemm,\)\. 56 (adulte), et 139 ijcunc de l'année). iil 160 HISTOIRE NATURELLE •,■ que relève une large bande noire vers son extrémité. La partie blanclie est marquée en dessus de six à sept fines raies transversales et zigzaguécs , et en dessous de taclics qui les remplacent. La queue est bordée de blanc. Quelques individus plus jeunes ont de petites taches brunes sur le blanc de la poitrine, et du roussAtre sur les ailes; les pennes secondaires des ailes sont rayées de bandes cendrées et blanclift- tres, ou brunes cendrées. Les rémiges primaires ont, elles, des bandes cendrées et noires. Les di- mensions des mAles varient entre seize si dix-sept pouccs,etccIlosdesfcmcllcscnlrc vingt et vingt-un. Les jeunes de l'année ont le lurum et le front blancs, les joues et les côtés du cou jaune roiissdtre, marqué de petites mèches noirâtres. La tôtc, la gorge, le devant du cou et le dos sont noirs. Sur ces parties apparoissent quelques taches plus cinircs, ou bien toutes les plumes sont terminées de roussfltre. Les ailes et le dos sont d'un noir couleur d'ardoise , et toutes les plumes sont frangées de roussdtre. Sur les scapulaires se décèlent quelques indices de roux vif et pur qui colore ces parties chez les adultes. Le des- sous du corps est d'un blanc sale teinté de roussAlre, et varié de taches brunes et roussàtres qui dispnrois- sent avec l'flgc et se changent en stries sur les flancs. La queue est blanche, irrégulièrement barriolée de lignes brunes plus ou moins rapprochées. 12" La itusE BRUNE ('} que M. Vieillot indique comme propre & l'Amérique septentrionale, et qu'il a figurée, planc!te 5 de son histoire des oiseaux de cette partie du globe, a la tétc brune variée de fauve , le dessus du cou brun tacheté de noirâtre, le dos et le croupion noirâtres , le dessous du corps gris sale tacheté de brun. La queue est d'un ferrugineux pâle, et rayée transversalement de brun. Le bec est noir, l'iris bleuâtre, et les pieds sont jaunes. 13" La BUSE FAUVE (*) est une espèce peu connue ,' qu'on dit se trouver sur les montagnes des grandes Antilles. Elle a le dessus du corps brun jaunâtre varié de brun, des b) Buleogallu$,l,es8. («) Falco Bufon. Lalh., Shaw., l«^v , Af., pi. !l| racara fuson, Vieill. Encyc. 111,1182. 1 ' DES OISEAUX. 151 LES COUHIEHSC). ont des milans que l'on sépare du groupe pri- Itif, parce qu'ils ont pour caractères , un bec mé- cre, grélc, comprimé; des tarses très courts, kculés , à demi vêtus de plumes au-dessous do [ticulation. Leurs ailes sont longues, et leur ^ue est peu échancrée ou légèrement étagée. Co ide couhieh appartient, chez les Égyptiens, au [c, type des oiseaux de cette tribu, et M. Savigny lit un terme gén'^rique , bien qu'on en ait retiré espèces depuis cet auteur pour en faire une |velle section , celle de nauclers, iiles-Gésar Savigny, aVec cette prodigieuse exac- [le qui caractérise tous ses travaux, a défini ainsi aractèrcs des e(anu«. et nous aimons à conserver (is précis de ses descriptions, avec d'autant plus ^pressement que l'ouvrage qui les renrenne est ; rare à se procurer. Ainsi s'exprime cet auteur : bec est petit, assez incliné dès la base, très brimé, et gros et arrondi sur son angle dorsal. |re très courte est à demi hispidc. Les narines ovalaires, placées en long ou à peu près, et ^es en grande partie par les soies recourbées naissent entre elles et les yeux. La mandibule leure a le bassin relevé d'une côte arrondie et saillante surtout vers le bout. La langue est [à la base, puis rétrécic, simplement arrondie essous. Ses cornes sont hérissées de papilles ssus, et sa pointe dcmi-pellucide est échancrée kir. La bouche se trouve fendue jusque sous lux. Les tarses, empennés très bas par devant, ^rùs courts, très épais, garnis d'écailies fines, es, égales et disposées en quinconce. Les doigts ros, dénudés de membranes, l'intermédiaire int de peu les latéraux. La dernière phalange |jgt interne débordant celle de l'extérieur. Les I sont grands et inégaux. L'intérieur et le pos- ' sont les plus forts, très courbés, très acérés pinte, lisses et arrondis en dessous , celui du 1 offrant néanmoins une tranche saillante for- sr son bord interne. Les ailes sont très lon- [acumindes. Deux rémiges se trouvent être rées , mais légèrement , et seulement vers la La première est un peu plus courte que la |e, qui est la plus longue de toutes. Les sui- (Icpuis la quatrième jusqu'à la dixième , |gulicrement étagées. La queue est médiocre ncréc. La télé est très aplatie sur le vertcx. » I avons cité textuellement les caractères pré- M. Savigny, comme un type d'exactitude anut,SaviK. Sy»t. des olseai» de l'Egypte et de iP>37.£kinoi(ie«,YieilU susceptible de servir de modèle dans l'établissement des genres en ornithologie. 1* Le Di.AC ou (.ouuiKii (>}, commun sur les côtes de la Syrie, do l'Egypte, do la Uarbarie, a saps doute , dit M. Savigny, été connu des anciens Grecs. C'est de tous les éperviers celui qui méritoit lo mieux les surnoms d'ùyÛKTipu« et de r«vu«fwTipu« , qu'ils ont donnés à certaines espèces. C'est proba- blement l'ierax d'iÇlicn ("*) , et certainement l'i^^yu; d'Hesych (>). Les Égyptiens de Damiette, de Men- zaleh, de Fareskour, et d'à peu près tout le Delta, le nomment kouhyeh, et quelques Arabes xarraq. Le blac n'est pas seulement répandu en Afrique, on le trouve dans les deux Amériques, dans le sud et dans l'ouest de l'Asie, dans les tics de Java , h la Nouvelle-Galles du Sud. M. Franklin l'a tué sur le continent de l'Inde, entre Benarès et Calcutta. C'est donc une de ces espèces cosmopolites qui sont ré- pandues dans une grande étendue de pays. Levail- lant, en le décrivant avec cette sagacité d'un œil habile à comparer les formes des oiseaux, est véri- tablement le premier auteur qui ait proposé de le séparer des milans. « Ainsi , disoit - il , d'iiprès » un coup d'oeil que j'ose dire très exercé, je me » refuse h rapporter le bloc au genre du milan , non » seulement par ses caractères, mais encore par ses » habitudes et sa façon de vivre, qui diiTèrcnt totale- M ment de celles de cet oiseau, avec lequel il tient » cependant par sa queue fourchue et par ses Ion* M gués ailes. Je lui trouve beaucoup plus d'analogie » avec l'oiseau décrit par ilrisson , sous le nom de » milan de la Caroline. Je rangerai donc le blac à » côté de ce prétendu milan de la Caroline, d'au- » tant plus que leurs mœurs sont les mêmes , u d'après ce que dit Calcsby, qui parie de cet oiseau M américain sous le nom d'épervirr à queue d'hi- » rondelle. » Le blac a la queue très peu fourchue , car la plus longue rectrice de chaque côté n'excède que d'un pouce celles du milieu , qui sont les plus courtes : aussi, par ce caractère , il est aisé de le distinguer du milan de la Caroline, dont les plus grandes pen- nes ont huit pouces de plus que les autres. Le mâle adulte est de la taille de la cresserelle femelle d'Eu- rope. Il est facile h reconnoltrc par le noir qui teint les couvertures de ses ailes, par le blanc du corps sur les parties antérieures, par le gris roussdtre de (') Elanu$ eœtius, Sav., Egypt., p. 38, pi. 2, flg. 2. Le Blac, Lcvaill., Af. pi. ' a et 37, 1. 1, p. 147. Faleo nulc- nopteru*, Daudin,Ornilli., t. Il, p. 152. Espèce d'oiseau de proie, Sonnini, voy. en Egypte, t. Il, p. 50 et luiv. Ch. Bonap. Gen., p. 30. Procecd. I, 115, Leach,mlsc., pi. 122, t. m. VIg.Horsr., trans. soc. lion., t. XV, part, i p. 186. (•) De anim. an., lib. xit, cap. 4k ' ' -> ^ (!) Aiwm«t.ilém. -^^^ .'^. ;;>r f ,.^ î ! l>i t 152 HISTOIRE NATURELLE Hy-i son manteau, de la lôte et du cou en arrière. Les rémiges sont d'une couleur cendrée plus ou moins foncée , et toutes sont terminées de blanc. Les sca- pulaires sont frangés de roussAtre fauve. F ' queue est blanche en dessous et d'un gris nué de roussAlre par dessus. Les deux reclriccs du milieu , plus en - tièrcment de cette couleur, sont, de même que les autres, terminées de blanc. L'œil est surmonté do noir, et a son iris orangé vif : du noir occupe encore l'espace compris entre les narines et l'œil. Les serres sont noires, ainsi que la mandibule supérieure, tan- dis que l'inférieure n'a du noir qu'à son extrémité , car la base est jaune , ainsi que les doigts et les tarses. Les yeux »out rouge orangé. L'aile ployée s'étend plus loin que le bout de la queue. La femelle diffère du mâle par sa taille, qui est un peu plus forte. Son manteau est aussi d'une teinte plus bleuâ- tre. Le noir de ses ailes est moins foncé, et sou blanc est un peu sali. li: ; ,% 'iu< Le blac niche dans l'enfourchure des arbres. Son nid , assez spacieux , est très évasé. 11 est garni en dedans de mousses et de plumes. La femelle pond de quatre à cinq œufs blancs. Les jeunes en naissant, sont d'abord couverts d'un duvet gris roussAtre, auquel succèdent des plumes qui, sur le manteau, la tête et le derrière du cou , prennent une forte teinte roussAtre. Toute la poitrine est alors d'un beau roux ferrugineux , et le reste du blanc est légère- ment nuancé de cette mémo couleur. • An cap de Bonne- Espérance , le blac est répandu mr toute la côte, et jusqu'en Cafreric. Levaillant l'a rencontré constamment perclié sur le sommet des arbres et sur les plus hauts buissons, d'où on peut, l'apercevoir de très loin , par l'éclat de son plumage blanc que le soleil fuit briller. Son cri est des plus perçants , et il se plaît à le répéter souvent, et plus particulièrement quand il vole. C'est ainsi qu'il décèle sa présence. Ce voyageur ajoute qu'il ji'a jamais vu le blac faire mal aux petits oiseaux, •quoique souvent il poursuit les pics-grièches , aGn sans nul doute de les éloigner du lieu de sa cliasse, qui se réduit à attraper des insectes , des sauterelles 0t des mantes, dont il fait d'ailleurs une grande destfttelion. Il est hardi et courageux. Il poursuit les e«ri)eaux, les milans ; il oblige ces oiseaux , bien autremeat robustes que lui, à déguerpir des lieux 4|u'il s'est cboisis, et où on le voit d'habitude. Il est trfec farouche, «t singulièrement didicile h appro- cher. La nature de ses aliments, et sans doute les - fourmis dont il se repait , produit l'odeur de musc dans ses excréments , et ses chairs sont éminemment parfumées. Les dépouilles de ces oiseaux conservent encore dans les cabinets cette odeur musquée , malgré les préparations employées pour les préser- ver de la voracité des insectes destructeurs. (^ Le blac que les naturels de la Nouvelle-liollAndo nomment najingarring, apparut en troupes et» dérables , au voyageur Caley. Sa nourriture pn cipale consiste en mulots, et il émigré sulvaoïl saisons. S» Le couniEH a collier (■) est une espèce m peu étudiée , et dont on ne possède pas de lip On le croit originaire du Brésil. Sa taille estai d'un merle. Son front est roux , l'occiput est n Un demi-collier blanc, bordé de roux, se da sur le cou. Les jugulaires sont rousses, Icsii brunes, et sur la poitrine descend un demi-ci noir. Le ventre et les cuisses sont rousses, loi vertures inférieures blanches. La queue, simpb échancrée , est blanchâtre en dessous. Le k' brun , et les tarses sont jaunes ; est-ce une w d'Age de l'espèce suivante?.... 5° Le DisPAn («) est le milan qu'Azara a t sous le nom de faucon blanc (alco blanco],tt termes : « J'ai vu jusqu'à quatorze de ces m j » seuls ou par paires, près des bourgades dei » Ignacio, de Santa-Rosa, et de Bobi, et» » bords de la rivière du Paraguay ; un m » trouvé à la frontière du Brésil , par les lik » de latitude : deux seulement ont été tues. Il » les mœurs et les habitudes des faucons,) » leur tète est aplatie en dessus, la bouài » fendue, l'œil enfoncé et plus grand, enfin It » plus saillant en dessus. Le bec se recourli » son origine, et la pointe est subitcmcnillf » Le tarse arrondi, gros, couvert par im M plumes jusqu'à la moitié de sa longueur,! » reste garni de petites écailles de grandeurif » enfin le doigt du milieu séparé des autresà » la seconde rémige la plus longue , et la qim » blement fourchue, mais la penne cxtérin » courte que la deuxième de chaque côté, s » fait que celte queue est irrégulièrement élii! Le dispar adulte a du noir autour des yeui dis que les côtés de la télé et toulcs iesfr inférieures sont d'un blanc très pur. Ind bleuAtre règne sur le corps, les ailes et lesrtf moyennes. Les couvertures internes desail« brunes. Les rectrices latérales blanches, Icoit et leur extrémité exceptés, qui sont cendré L'iris est orangé , le bec est noir, et la cirti pAlc aussi bien que les tarses. Il a de !od| taie treize à quatorze pouces. Le jeune, probablement dans sa seconde a le front, le devant du cou , les cuisses, Isj et les couvertures du dessous de la queue elles. La poitrine et le ventre sont macuk'sili| (•) Elanuf torquatus, Cuv., I,ess.,Ornilh.,pî (») I.e milan ù queue irréguliérc, falco dispi"\ pi. 319 (jeune femelle] ; «lanoidti kucunit^i^ cycl. III, 1205. LE J iwhrus, VIgorsL ''"0 fureatuf. i\ '*'"<5r., pi. 10. ['•".P 387. j [^"«ïcl., III, 12I '•'.p. 821. 11. DES OISEAUX. 'I I 153 krids de brun sur un fond blanc. Les couvertures lessous des ailes sont marbrées de blanc et do [, tandis que les couvertures supérieures sont es au milieu, et roussAtrcs 2k leurs bords. L'oc- |t, la nuque, le dos , les scapulaircs, sont d'un tnélé de blanchûtrc, et plus ou moins nuancé |tndré. Toutes ces plumes iont frangées de larges lires blanchâtres et roussAtres. Les rémiges sont lires et terminées de blanc. La queue, d'un cendré, a les baguettes des pennes noires. es ont du cendré vers le bout , et sont termi- Idc blanc. ) dispar vit au Paraguay et au Brésil. LES NAUCLERSC). |t été séparés des eouhieh» par M. VIgors , qui jonne pour attributs d'avoir un bec court, , comprimé, avec des narines pres(]ue ovalaires es dans la cire , munies de soies à leur base et liement percées. Les ailes sont longues, et les hme et troisième rémiges sont les plus longues ites. La queue, allongée, est profondément lue. Les tarses, débiles et courts, sontréiicu- it emplumés en devant jusqu'au milieu au- is de l'articulation. Les ongles sont cylindri i Le corps est bien pris , quoique avec des for Celtes. Deux espèces, l'une do l'Ancien Monde lire du Nouveau, appartiennent & ce petit , Ce sont : ^e MILAN DE LA Gaholike OU l'épcrvicr à queue (idelle de Gatesby (■) paroit vivre également k-aguay , car nul doute que le yétapa de l'A- lu Valcon cola fixera (faucon h queue en ci- [de cet auteur ne soit identique avec l'espèce pus occupe. Ce naucler a donc sa queue prô- nent fourchue, et cette disposition est due h I Icsrectrices latérales ont huit pouces de lon- |de plus que les moyennes, qui sonlgraduel- et successivement élagée: \a tête, le cou, rine et le ventre sont d'un Liane de neige: le lu, les ailes et la queue brillent d'un noir |ù reflets noirs et bleus. La cire est bleue et Duge. loiseau ne fréquente la Caroline que pendant II vole à lii manière des hirondelles pour altra- 1 l'air les insectes dont il se nourrit. Il dévore [es lézards et les serpents , d'où lui est resté ttucïerus, Vigors, Zool. journ., t. II. p. 386. îalco fureatus. L. Catesby, 4. Wilson, pi. 51, f. 2. jAinér., pi. 10. Nauelerus furcatui.Vig. Zool. II. Il, p. 387. Elanoides furcatut cl yetapa, lEncycl., m, 1204 cl 1205. Aiara , t. 1 , n. 38. ■.».!, p. 221. II. dans quelques districts le nom d*épervier à serpent. Il est très répandu dans la Louisiane, aux Florides, dans la Géorgie et dans la Guyane, mais jamais il ne va dans le nord des États-Unis. Le yétapa, dit d'Azara, arrive au Paraguay au printemps, en troupe de dix à vingt individus. Son vol est circulaire, en spirales, et il s'élève assez pour se tenir le pins ordinairement hors de la portée du fusil , bien qu'il s'abaisse fréquemment vers la terre. S'il voit approcher quelqu'un , son naturel farouche le fait remonter h une grande hauteur. Il se nourrit de sauterelles, qu'il force, sans cesser à voler, à quitter la terre et les chaumes, et qu'il dévore en l'air sans en laisser d'autres débris que la portion dure et épineuse des jambes. 2» Le MILAN DE Riocoun (') représente en mi- niature et au Sénégal où il vit, l'espèce américaine précédente. Son nom rappelle C' lui du comte de Biocour, premier président de la cour royale do Nancy, et possesseur d'une belle collectiond'oiseaux dont le catalogue a été récemment imprimé. Sa queue est longue, fourchue b partir du milieu de sa longueur , et c'est à l'endroit où commence la direc- tion en fourclie que les ailes se joignent. La penne la plus externe dépasse de la longueur d'un pouce et demi toutes les autres. Les couleurs du plumage sonti peu près celles du blac. Un cendré bleuâtre colore toutes les parties supérieures. La teinte en est plus foncée sur les plumes du dos et sur les scapu- laircs, qu'aux ailes et à la queue. Le bout de toutes les pennes secondaires est blanc, les couvertures du dessous des ailes sont d'un noir parfait. Le front, le lorum, les joues, et généralement toutes les parties inférieures, sont d'un blanc très pur. Le bec est noir et les pieds d'un jaune clair. Il a de longueur treize ou quatorze pouces. Les jeunes ont la queue moins fourchue. Toutes les pennes alaires sont terminées de roussAlre. Quelques légères teintes roussAlres et jaunâtres apparoissont sur cerinincs plumes des parties in- férieures ; elles s'eflacent à mesure que l'oiseau vieillit. Le milan de Bioconr n'a jusqu'à ce jour été ren- contré que dans l'ile de Corée, où il paroit élrc de passage , car les personnes qui l'ont observé ne l'ont jamais vu dans tontes les saisons ; comme chez les hirondelles, sa vie semble se passer dans l'atmo- sphère. Son vol est puissant. Il s'élève sans cflbris, glisse sur la couche d'air avecla plus grande aisance ; précipite ou ralentit sa course sans saccades et avec grâce. Il passe brusquement de la rapidité d'une flèche au calme d'une position immobile , d'où il (•) Elanoides Rtocoun'f. Vieill. Encycl., t. III, 1207. Gai., pi. 10. Falco Kiocoxtr, Tenim., pi. 85 l'adulle;. £(atius Riocourii, Vig., Zool. journ., t. il, p. 3S0. SO t! 154 HISTOIRE NATURELT.E s'élance sur sa proie. Si elle écliappo h tes atteintes, il manifcslo une colère par des cris semblables h ceux do noiro cressorcllo, cri, cri, cri, Dientôt «près, pins heureux, ou moins maludrolt, s'il sur- prend un oiseau, il le plume et le déchire par lam- beaux sur la pluce même, la Tolblcssede ses serres ne lui permettant pas de le porter plus loin. Ces dé- tails ont été communiqués par M. de Riocour, qui les avoit reçus des ciiasscurâ qui lui envoyèrent cet oiseau. LES MILANSC). ,■•/,):. Ne sont nrmc's que do serres peu robustes, et leur 1)GC, sans grande piiissunco, ne leur permet point de se mesurer avec des cspùces plus petites, mais initîux protégées par les armrs que leur a données la nature. Ce l)cc est donc roihie, incliné dès la base, h bords entiers, et garni d'une cire nue, où s'ouvrent des narines obliques et elliptiques. Leurs tarses sont courts, minces, plus robustes que ceux des clanus et sciileilés ; leurs ailes sont très longues, et leurs troisième et quatrième rémiges sont les plus longues de toutes. La queue deltoïdale est formée de douze rectrices : elle est ample, mais fourchue ou étagéc. Leur corps est oblong, peint de diverses couleurs; leur tête est arrondie, leur cou médiocre, leur langue clmrnuc , épaisse et entière. Par ces caractères généraux de leur organisation, les milans ont une rare puissance de vol, une éner- gie de mouvements, des habitudes pillardes et ra- paces, empreintes de lâcheté. On les voit chasser le menu gibier, l'abandonner aussitôt qu'un épervier arrive pour s'cmparo> de leur butin, et s'abattre sur les cliarognes, les poissons morts flottants à la sur- face de l'eau. On les rencontre en Europe, en Afri- que, en Asie et dans l'Australie; mais en Amérique, ils sont remplacés par les couhiefM et les nauclen. Leurs petits voient dès qu'ils sont éclos, et prennent eux-mêmes la nourriture que leur apportent leurs père et mère ; toutefois ils ne quittent le nid que lorsqu'ils sont en état de voler. r Le MILAN noYAL (2) est représenté pi. 422 des enluminures de VulTon. Nous n'avons rien h ajou- ter à son histoire. 2° Le siiLAK NOin (3) a aussi été figuré pi. 472 des enluminures, et l'oiseau décrit par Levaillant {*') :»isil KO -1! uri'V! (') Milvus, Bectist, Cuv. : (>) Falco milvus , L. Naum., pi. 31 , fig. 1. Milvus ictinus, Savig,, Egypte. Milvus regalis, VIellI. Encycl., 111,1202. {^) Falco ater,h. '' («j Afriq , pi, 22 , falco parasUimi,lJMi. sous le nom de paraiiU est son Jeune tgo. Cti Un noir ou étolien d'après Savigny ('), a reçue nomenclateurs divers autres noms ('^) ; toulefoiii rapaco n'a point été inconnu ii liélon, qui l'aapjt le premier milan noir, et, dans la plus hauiei tiquité, Aristotecn parle en lui réservant l'ilpiu^ d'étolion. S" Le tioiiiNDA (^)>st un oiseau du Dukliunii l'Inde, qui se rapproche, d'après le liouicnantM nel Sykos, du faucon Cheele, parle nian(|U(i|i elles blanches sur les couvertures desailcj.tii n'a pas non plus la maculature albino en tvirn l'œil , ni la barre neigeuse sur la queue. Le gorinda a In tète, la nuque et le ddim corps d'un roux brunAtre, et les plumes jotii leur rnchis linéolées de brunAtre. Le dosjrit et la queue sont d'un brun foncé. La queue csii fourchue, et ses couvertures sont à teinto pliisdi et rayées finement de brunâtre. Il a de iof totalo vingt-six pouces, et la queueycnlrei onze. Les deux sexes possèdent la môme colon de plumage. Cet oiseau lorsqu'il vole tournoie conslin dans l'uir en traçant des cercles, etgiiclianilii ment propice pour fondre sur les pou1cl{,iii les débris des animaux rejetés des cuisines, Sii confiance est si grande et sa voracité si lée queM.Sykesdit qu'on le voit parfois entrcriii cuisines et s'y emparer de ce qu'il y trouve. 4° Le MILAN A QUEUE ET ÂGÉE {*) a été appil la Nouvelle-Hollande, et se trouve dans lacolli du Muséum de Paris. Il diiïère des autresmili ' la disposition étagée des pennes de sa queiie:i par la coloration de son plumage il resseni milan royal. Les plumes de la tête et de In sont allongés , étroites , pointues et d'un faut clair. La plupart ont du brun sur les bordai raies longitudinales et blanches sur le m\\ku des parties inférieures sont larges , arrondioi j mêmes couleurs. Le dessus du corps, les scapii j les couvertures supérieures des ailes sontr» blanc, de roux et de brun. Les rémiges se les rectrices gris roussâlre , plus claires ii l#| mité, et marbrées en dessus d'une nuancep rée sur le côté intérieur. On ne sait rien dfl'l tudes de ce milan, ni mêmcdes lieux qu'iUrtf de préférence. _ . (') Falco atolius, Vieill. Encycl., Iir, 1203 t>) Falco œgyptius, forskahlii, Gmelin. p) Milvus gorinda, Sylics, Proceed., Il,81' (ij Milvus splienurus. Vieil!., gai., pi. 15' ^"^ d'tiist. nat., t. XX, p. 5G4. Encycl. m, P-l^"^ ..U-V..J DES OISEAUX. Ir >;) fES SVn QUELQUES OISEAUX DB PAOIE DIUIINES. |ir lliifllcs, dans son Catalogne dcscriplir des relions qu'il a Tailts dans Tilo de Sumatra fniars IS2<>). )' mcnliontio les oiseaux de proie rnes suiviinls : I Les vautour» sont rares sur la cAtc occidentale iumalra , mais on en rcnconirc dons la presqu'île llalac cl dans l'Ile de Pinang. |Lcs falvo , que les Malais nomment halang ou r, comptent un grand nombre d'espèces, et BS si sujettes à varier qu'il n'a pu les déterminer ) certitude ; cependant il indique les suivantes : } falco oêtifragut, L., est Xelang boomboon des lis; a* le falco dimidiatut, est leur lang laut Ligle de mer. Il ressemble au précédent par sa ^e et par l'ospect général , mais il » la tâte , le DUS du corps et le bout de la queue blancs, avec j et la cire bleus. Ces deux sortes se nourris- principalemcnt de poissons; 5* le fako bâcha se pntre à Sumatra, à Bancolen ainsi qu'à Acheem; ico pondicerianu», Gm. , ou lang bondol des Ma- Bst cet oiseau si connu sur le continent de l'Inde ns les lies de l'Est sous le nom deBraminikite j milan brame, et qui est très utile, parce qu'il ro les charognes; S' falco communis^ Gm., le vali des Malais, le tikap lang des habitants iimatra , le Iaki ongiu des Passummahs. Ce ^n est très estimé des Malais, qui le considèrent ne le prince des oiseaux de proie , et qui lui pillusion dans leurs poésies; 6* falco nitus, L., Jtap balam h Sumatra. U y en a plusieurs va- I ; les plus petites espèces s'appellent Sikap )tng ou mankas. » I accipitres diurnes, qui vivent h la Nouvelle- I du Sud, ont été étudiés par MM. Horsfield ^ors (Deicript. oftheaust. birds; Trans.soc f, p. 470). Il n'y indique point de vrais vau- , mais bien les espèces suivantes : Les autours Lr); 4° l'autour do la Nouvelle-Hollande; iitour de Ray, qui est cendré en dessus , blanc le brunâtre en dessous , avec lu queue cendrée nchâtre, barrée de brun en dessous ; 3" l'autour IX; 4" l'autour raye ( A.fascialus) brun fauve nus , blanc en dessous , couvert de raies brunes Ws rapprochées , les plumes libiales layccs hx; c'est le bilbil des nègres australiens, qui cnl donner ce nom ù tous les accipitres de pne taille ; 5° l'autour approchant(i4.cfp/>roart- nians ) , fauve brunâtre sur le corps , l)lane Incliédu brunâtre au-dessous ; les cuisses rayres de roiiv , ks rccirices obscurément rayées de briiiuUte pitis rhiir. l-cs Ki'KHViiiiis {accipilir} n'ont t|uo répiiNicT .î collier (Teinni.,enl. f5 et 05 ). Les iai.(>u.ns ;/"/((») n'ont que le faucon lanier (enl. Mi , '«.lO), et celui que MM. Vigorset IlorsPield nomment fulcn kn» ihroides. Le mâle est rou\ sur lo cur|):4, Llune eu dessous , ù ailes noires, à queue cendrée, rayée lur- gcmentde noir et frangée de blanc h son extrémité. La femelle est rousse en dessus, blanche en dessons, à ailes fauves. Les rectrices sont rousses, agréable- ment rayées de brun. La queue est terminée par une bande rousse. Les colons de Sydney nomment cette espèce nankeen hawk ou faucon nankin. Il n'est pas sédentaire dans le pays. Ce faucon appartient au groupe des falco tinnunculus, Unnunculoiiles et rupicolus. Aux vrais faucons appartient encore le berigora (F. berigora), roux brunfltre, mais la gorge, le cou , la nuque , d'un orangé pûle ; les tec- trices et les rémiges fhuve brunâtre marquées de roux ; la queue cendrée brunfttre h sommet plus clair. Les nègres australiens nomment cet oiseau berigoia, et les colons orange speckled hawk. Les couiiiEus ( elanus ) ont le blac. Les PVGAncuES (/m- liœtus) ont deux espèces: Vhalicelu» Caleiy brunfl- tre roux, varié de noir, à rémiges fauves, à rectri- ces cendrées , rayées de noir et plus pAles au som- met; Vhaliœtuacanoruf^ brun ferrugineux en des- sus, à ailes noir brunâtre, à corps blanc varié de ferrugineux en dessous ; c'est le moru ou wirwin des naturels. Ilest sans cesse occupé h pécher sur les eaux du port Jackson. Les aigles, enfin, ont Vaquilafucosa, figuré planches coloriées de Tem- minck, n" 53. M. Kuppell a publié dans la partie zoologique de son voyage ;cn Abyssinie, un busard qu'il nomme falco rufinus ( pi. 2T ), et qui vit en Nubie, dans le Schendi , le Sennaar et l'Abyssinie. Il a la létc et toutes les parties du corps d'un fcrriigineiix vif, avec des taches anguleuses noires au milieu de cha- que plume. Le dos, les tectrices et les épaules sort variés de noir sur un fond ferrugineux. Les rémi- ges sont brunes frangées de roux. Li queue est al- longée, blanche cendrée eu dessus, avec deux ou trois bandes blondes h son extrémité et séparées par autant de lignes noires flcxucuses; elle est blanche en dessous. La cire et les tarses sont jaunes. Le bcô est noir. ••1 I M m. ■u est court , leurs yeux sont très grands , dirigés complètement en avant, et entourés d pincer- clo do plumes cffllées, plus ou moins marquées, ciuni les antérieures recouvrent la cire et le bec , et les pos- térieures lu conque auriculaire. Leur pupille, énor- mément développée , laisse entrer une masse trop considérable de royons lumineux ; aussi leur vue est* clic presque oblitérée pendant le jour. Leur bec e»t droit, garni d'une cire mollo, couvert de plumes lé- tacées dirigées en avant. Ce bec est épais, comprimé sur les cAlés , très crochu h la pointe do la mandi- bule supérieure, échancrë h l'inférieure. Les narinra sont recouvertes par des plumes sétaeées. La langue est épaisse et cliarnuo. Les ailes , qui frap|)ent l'air mollement et dont le vol se fuit sans bruit, ont leurs première , deuxième et troisième rémiges dentelées sur les bords. Les tarses sont vêtus, et parfois, mais rarement, nus. Les ongles qui terminent les quutro doigts sont d'une rare puissance, très crochus et réiractilcs. La queue est rarement ollongéo; presque toujours elle est médiocre et égale. Les strix ne sortent guère qu'au crépuscule et au clair de la lune. Le jour leur vol est mal assuré. Leur courage est très grand, et, quand ils sont attaqués, ils se jettent sur le dos et présentent leurs serres , avec lesquelles ils cherchent à déchirer leur assail- lant. Abhorrés par tous les petits oiseaux, il suflit de leur présence pour les ameuter tous, les faire s'ap- peler, s'enhardir & fondre sur leur ennemi commun. Leur gosier musculeux remplit avec puissance les fonctions digestives; aussi, se repaissant de proio vivante, de petits mammifères, et surtout de rats, de souris, les strix les avalent tout entiers, et les os et les poils s'agglutinent en boules qu'ils rejettent et qui imitent des ffgagropiles. Il nous est fréquem- ment arrivé de trouver, dans des profondes crevaf- ses d'arbres vieillis, des amas considérables de ces boules comme feutrées , au milieu d'ossements de lapins, de perdrix, de mulots, etc. Les strix sem- blent chérir les ruines , les vieux édifices abandon- nés , les décombres ; d'autres fois on les rencontre dans les montagnes , les cavernes ou les rochers : oilleurs ils se tiennent exclusivement dani les pro- fondes forêts; certaines espèces se tiennent sous terre dans de véritables clapiers. La femelic pond de deux & quatre œufs , et les petits , qui naissent cou- verts d'un épais duvet soyeux, sont nourris dans le nid , et ne le quittent que lorsqu'ils sont en état de voler. Leurs pli mes sont sans force et se laissent très oisément pénétrer par l'eau. Leur vol est obli- que, mal assuié, et comme par soubresauts. Presque chez tous les peuples, les strix, ou comme le disent quelques ornithologistes, les nocluées, slriûcidécs ou agoliens, ont été regardés commedes oiseaux néfastes , ou qui devenoient précurseurs de fâcheuses destinées. Nommés touhouk par les ha- bitants de Sumatra , au dire de sir Bafllcs, et han- ! r. 158 HISTOIRE NATURELLE Jou etpongo parles Malais, ils sont, chez ces peu- ples oricniaux et superstitieux, regardés comme malfaisants. Les Malais nomment hanlou et pongo des ôtrcs imaginaires, de mauvais augure, ou tics , esprits mortifères. Les chats-huants ont aussi reçu . d'eux la désignation d'oiseaux de la lune, parce I qu'ils les regardent comme les amants de cet astre, dont les cris ont pour but de la faire paroilre sur . l'horizon, et qui se taisent lorsqu'elle s'élève, comme •i leur silence étoit produit par la satisfaction de leurs désirs. Les oiseaux de cette famille peuvent être grou- pés en tribus dont l'arbre généalogique seroit ainsi dressé : ^ I. Disoue emplumé ou périophlhalmique très io- complet. A. Les cnOVKTTKS 6PRHVIÈRE8 0U CHBVÊ- CHOÏDRS ( les aigrettes nulles ; le bec re- " courbé). 1. Les sDBNiKS, lurnia. Dum. 2. Les cuKvAcHKB, noetuat Savig. a. Cbevécheltes. b. Nudlpèdes. ' c. Plilipcdes. d. Cabourés,g/auc{((t'um,Doié. B. Les nues (aigrettes plus ou moins pro- noncées; le bec recourbé). 3. Les CMOUKTTKS A AIGRETTK8, to- phoslrix. i. Lea ukrvPAa, Aetupa. 5. Les 8C0PS, scopi. Savig. 6. Les DUCS, bubo, Sav. C. Les piiQDiLES (aigrettes nulles; bec droit). 7. Les piioDiLEs, phodilus. U. Geoff. ~ $ II. Disque emplumé de la race très ample et complet. D. Les CHATS uiMNTS (dijquc non par- raitemcntarrciiui; le t)cc recourbé). 8. Les ciiATS-iiUANTS, syrnium. 8av. £. Les ciiouRTTKs (disque arrondi; le bec recourbé). 9. Les HIB0V8, o(uf,Cuv. 10. Les CII0UKTXE8, ulu/a, Cuv. F. Les KFFRAVKS (disquc arrondi; le bec droit } 11. Les KFFnAVE», Krijj. Sav, LES SURNIES C). Que l'on a nommées aussi accipilrines ou chouetfea-éperviêres , semblent, par leurs formes générales , être le lien naturel qui unit les oiseaux de proie diurnes, à ceux que, par opposition de mœurs, on a appelés nocturnes; car les surnics (') Surnia^ Puméril,Zool. anal. l'i. mêmes n'ont rion de noclurnodans leurs liabiui puisqu'on les voit se livrer h la poursuite du^l pendant le jour, et chasser leur proie ù la dum des éperviers. On les distingue do toutes icsii espèces de strix à leur tête arrondie et lisse, c'a dire sans collerette de plumes et sans aigretit leurs formes sveltes et allonge'es. Kilos ooii queue assez longue , composée de rcctriceiéijji et des tarses abondamment velus jusqu'à la n des ongles. Leurs yeux sont organisés pourliit de jour, aussi bien que pour celle du crépusctî de la nuit. Les espèces de surnies sont i 1° La cuouETTË LAPONNE (>), la plus gfaé chouettes, car le mule a deux pieds, et la fa deux et jusqu'à huit pouces, n'a point élit» de Buiïon. Sa tôte est très grande, et sa facti est couverte de longues plumes d'un gris fi rayées de bandes brunes. Un long cercle de^h noirAt'es encadre la face. Ces plumes , conion sont blanches et noires. Toutes les parties sujt res, les ailes et la queue, sont d'un grispiii,i que de beaucoup de taches et de noml)reuii| d'un brun terne. Les rémiges et les penneii queue portent de larges bandes d'un brun m d'un brun plus fonce en zigzag. Les pariici! ricures sont irrégulièrement marquées dci brunes sur un fond blanch&trc. Les cuissc$,lt men , les couvertures inférieures de la quciit,t plumes des tarses et des doigts sont rayées i«( salement de zigzags blancs et bruns. Le Lecttil nâire , et presque entièrement caché parle)|(^ de la face. La chouette laponne vit dans les climaisN septentrionaux des deux continents, caroiila| en Laponie, au Groenland, et surtout daiuit de l'Amérique, dans les montagnes Itocliciii Missouri. On ignore les mœurs de celle bdltal qui n'apparoit en Suède que dans des ciicoii| fort rares. 2" Le iiARFANG C) a été décrit par lliilTon* pi. 458 des enluminures. Cette grande chou pourtour du cercle arctique, est très coït Terre-Neuve, à la baie d'IIudson, aiifin»! sur la côte du Labrador, et très rarecii hlui ilcs Orcades, aux îles Shetland. S" Le CAPAnACOCH (^j est encore uMJ décrite |)ar Buffon et ligurce avec beaucoup^ titude sûus le nom de chouette à longut \ {') Strix laponica, Retz , faune de iaHii Sparm., Caris, pi. 5.Strixeinerea. Ricliirdift^ bor. pi 31, p. 77. Temm.,llan. I,p.81. (•) Strix nyetea, L. (>) Edwards le premier s'est scrri de ce wj pi. 62, avec l'épilhéte de hawk-owl, ou cm vier. DES OISEAUX. 159 ie, pi. 4dS des enl. ('). Ce((« grande diouelte Ile la zone arctique , et l'avance parfois jusqu'en [iiagnc, et très rarement en France. £lle niclio I les arbres , et pond deux œufs blancs. Elle se rit de fourmis et d'insectes. JLa CHOUETTE DES MONTS OuRALS ') n'a point annue de Buffon : die a long-temps été con- lie avec les deux précc'dcnti s. « Cette grande elle, dit M. Temminck , est du nombre de celles oursiii vent leur proie le jour. Elle chasse de la : mai;ièrc que la busards , mais on la voit ra- [)t sortir des forôls avant le déclin de la jour- I m)ins que le temps ne soilcouvert. Les boca- es plus sombres sont les lieux qu'elle choisit {exercer ses rapines , olors que la soirée les fa- M. Naumann ropporto qu'elle est ogile et pte dans ses mouvements , et que son vol est bruyant que celui des chouettes dcmi-noctur- es souris , des campagnols , des rats , des han- Is, forment sanoirriture la plus habituelle. jrait la guerre aux jeunes oiseaux, tels que coqs uyèrcs, lagopèdes, ou bien elle poursuit les lié- bt les lapins. Elle niche dans les trous d'arbres ils les fentes de rochers. » ite chouette atteint jusqu'à près de deux pieds Wcs, bien que sa taille la plus ordinaire soit [pieds seulement. Sa queue est fortement co- ct les ailes n'en atteignent que la moitié. La ^t forte , et la face , très fournie de plumes , I une teinte grise blanchAtrc, marquée de ■es plumes noires imitant des soies. Un large (de plumes blanches tachées de noir prend pigine au front, et encadre toute la face. Le Bl de la tête , la nuque , le dos et les couver- tes ailes sont marques de lâches longitudi- [fort grandes, et disposées sur un fond blan- |ou cendré. La gorge, le devant du cou , et lies parties inférieures sont blanchâtres, mar- jsur le milieu de chaque plumed'uneraie Ion- pale lirune. Les rémiges et les recirices sont ktivement rayées de bandes brunes cl de ban- |nc sale , au nombre de sept sur ces dernières, entièrement caché par les plumes pileuses lace, est jaune. J/œil est brun , les poils des ^ et des doigts sont blancs , tiquetés de brun, i chouette a été observée pour la première Ix monts Durais, dans la «ussie asiatique. Ion l'a trouvée dans le nord de la Russie, en [, en Livonie, et môme en Autriche et en î. Klle niche sur les arbres, et la femelle |ois ou quatre œufs d'un blanc pur. M. Cuvier mfiinerca. Lalh. SMx canademis cl freti hii. Uriss. Stn'o; jnacroura, Mejer. S. i.iaoroa- plcisncr. ■^turalmUt, Palia», 431 ; T., Man., ï, 84 ; Tem., pense que cette cliouctie est Yhybiis on ptynx d'A* rislotc (lib. IX, cnp. 12). 3» Le ciioccoii (') habite l'Afrique. Par sa forme allongée, ditLevaillant, il approche encore plus des oiseaux de proie de jour que le caparacoch. Il a la gorge, le devant du cou, la poitrine, et générale- ment tout le dessous du corps , depuis le bec jusque sous la queue, y compris le revers des ailes, les jam- bes , les doigts, couverts de plumes soyeuses d'un blanc éblouissant ; celles qui recouvrent les Jambcrt sont fort longues , cl desrendent si bas qu'elles ca- chent entièremetit les pieds, dont on n'aperçoit que les ongles. Ceux-ci sont noirs ainsi que le bec, qu'on remarque h peine, tant il est environné, jusqu'aux narines, de plumes tiues qui ressemblent h des poils. Les yeux sont d'une couleur orangée fort vive. Le dessus de la télc, lu derrière du cou et le manteau sont d'un ççris brun roussatrc. Les couvertures des ailes 'ajoutent 2i celle même teinte des taches blan- ches. Toutes les pennes des ailes sont liserées de blanc à leurs pointes. La queue est composée de douze recirices, dont les deux du milieu sont entiè- rement du même gris brun que les ailes ; les autres, sur un même fond , portent h leurs barbes externes des bandes transversales d'un blanc neigeux. Toute! sont blanches en dessous. Lechoucnu a le corps mince, fluet et allongé. 9a tête est ronde , les tarses très petits et les doigts fort courte. Il a tous les gestes et les mouvements de tôle de la chevêche et des chouettes en général , sans en avoir la stupidité. L'aile pliée s'étend jusqu'au miUctt de la queue , qui est étagée comme celle du coucou d'Europe, oiseau auquel il ressemble par sa forme allongée et par ses pieds courts. Il n'a cependant qu'un doigt derrière et trois par devant. Mats Lc- vaiilanl a observé que le doigt extérieur se trouve quelquefois en avant quand l'oiseau est perché, ce qui , joint h sa forme , pourrott le faire prendre pout une espère du genre dos coucous. Le choncou, dent le nom est formé des mots clnmelte cl roMCou con- tractés, est appelé par les colons d'Aiiteniquoi nwj\- vallc, ou faucon de nuit. Il ne parolt qu'après le crépuscule, cl les oiseaux de nuit se sont déjà fait entendre de toutes parts que celui-ci est encore daiiH sa cachollc. Il ne se montre enfin qu'au moment oft l'on commence h ne plus distinguer bien nettement les objets. Il vole avec une si grande rapidité, en rasant la terre ou les arbres de la lisière d'un bois, que l'œil le plus altcnlif ur; peut suivre seS mouve- ments. Il est presque impossible de les tirer au fusil, cl ce n'est guère qu'avec des filels que l'on peut s'en emparer. La femelle est un peu plus petite que le mftic , et n'en dilTèrc que par le blanc moins pur du i, I ! ! I : a. m M •.» ^l :t'l,'J (') Strix choMcmt. Lalh. Daudin.lF, 180. Lcval!l.,Af., pi. 38, 1. 1, p. 100. 160 HISTOIRE NATURELLE dessous du corps. Le choucou vit d'insectes et do petites rainettes qui se tiennent sur les buissons. Il habite l'intérieur du cap de Bonne-Ëspérancc. Lors- qu'il vole, il a l'habitude de crier sans cesse, et de répéter les syllabes cri-cii-cri — cri-cri-cn — cri- cri-cri, qu'il articule avec une remarquable préci- pitation lorsqu'il passe près de l'homme ou de quel- que animal. Cet oiseau est si peu farouche, qu'il est arrivé & Lcvaillant, à ce qu'il rapporte du moins, dii sentir sur sa ligure l'agitation de l'air que frap- pent les ailes. 0° Le ciioucouuou (>) est aussi une chouette ac- cipitrine d'Afrique, bien propre, dit Levaillant, ù remplir le très petit intervalle qui semble séparer le choucou des chouelles. Sa queue, plus longue qu'elle ne l'est ordinairement dans les oiseaux de ce genre, est 5 peu près aussi étagéc que dans le chou- cou ; sa tête est égalent nt moins grosse ; son bec est de môme caclié dans les plumes pileuses qui envi- ronnent sa base et qui couvrent en entier les narines. Son corps, moins ramassé, est plus svelteque celui des chouettes. Le choucouhou est à peu près de la grosseur du moyen duc , mais il est cependant plus allonge, et les pieds sont aussi plus longs. Ses ailes ployées s'éten- dent aux trois quarts de la longueur de la queue. Les tarses et les doigts sont couverts de plumes soyeuses très déliées. Le bec et les ongles sont d'un brun noir, et les yeux d'un jaune topaze foncé. La gorge est ornée d'une espèce de collier ou hausse- col blanc. Le reste du plumage est agréablement va- rié en dessus de brun de dilTércnlcs teintes, lequel, en se dégradant insensiblement du ton le plus foncé au ton le plus clair, se trouve plus ou moins varié de blanc. La poitrine et le dessous du corps portent les mêmes couleurs, mais elles sont plus régulière- ment disiribuces en une rayure festonnée, dont le fond blanchit à mesure qu'il s'approche du ventre et des jambes. Les plumes soyeuses qui couvrent les tarses et les doigts jusque sur les ongles sont d'un gris blanchâtre. La queue est on dessous rayée de brun noir et de blanc roussi ; en dessus le blanc est plus pur et le brun plus foncé. Le choucouhou n'a été rencontré p^r Levaillant que dans le voisinage de la rivière d'Orango, et chez les grands Namaquois. Ce voyageur ajoute : « Quoi- que cette espèce de cliouette ne se montre que du- rant la nuit, je l'ai aperçue plusieurs fois étant à la chasse dans les bois, et j'ai remarqué même qu'elle voloit très bien en plein jour et pendant la clarté du soleil. » La femelle est un peu plus forte que le mule; elle en diffère très peu par sou plumage , qui est un peu moins flambé de blanc ; ses yeux sont aussi d'un ' (') Strix nisxtella. Lath. I.ov., Af., pi. 30, 1. 1, p. 104. jaune plus clair. Le cri de cette espèce cstlu,«é 7" La CHOUETTE DE LA NOUVELLE - ZlJLAJUl que les indigènes de la baieTasman appclieni.g doute par analogie avec son cri, eoti-hou,wt appartenir aux surnies. Elle a le dessus delaiii du dos, des ailes, d'un brun marron clair,» de taches rousses arrondies. Le bec est pciii,} recourbé, pointu, marbré de noir et de biandii; les soies qui l'entourent ont leur extrémité lut ainsi que le reste de leur tige , dont les barbubt blanches à la base. Les joues et la partie aDiéw du front près de l'œil sont blanchâtres ; la poii et le ventre sont fauves et ornés de flammes du brun ; les grandes pennes et la queue ont desk transversales brunes : on en compte environ un cette dernière , qui est fort longue et légèrenvi rondie. Les ailes, assez longues et pointues, ann au milieu de la qceue. Les couvertures alair»; ricures sont d'un .'oux vif, et les grandes penne de larges taches blanches sur un fond grisâin plumes des tarses et celles qui soutiennent lit sont d'un roux vif. Les pieds sont forts, les« grands et noirs. Cette espèce est un peu pluiji que la chevêche maugé , avec laquelle ellti grands rapports , mais elle en diffère par Icsi du dos , qui sont plus nombreuses et plusréw Sa longueur totale est de onze pouces. Elleli la baie Tasman , dans le détroit de Cook, lilil velle-Zélande. 8" La uviivii^, habite Cayenne, où elle i avoir reçu le nom de chouette dejotir.ccqmf qu'elle vole et chasse en plein jour. « A cm l'ensemble de ses formes, dit Levaillant, (\b se rapprocher davantage des oiseaux de proit' que le choucouhou. Sa queue est nrroiiè' longue. Sa têle n'est pas très grosse noii[ même temps que le bec est plus apparcni |/ les chouettes ordinaires, puisque les iwfir- entièrement découvertes, et seulement ouli par quelques poils dirigés en avant. Tons»: tères réunis et faciles à saisir sont autant (loi distinctives qui placent naturellement la i< côté du choucouhou d'Afrique, et mOmeeniii le choucou, puiMj'i'elle chasse en plein jw son bec saille plus en avant et est plusres!* à celui des oiseaux de proie diurnes. >il(>'- la huhul ployées s'étendent un peu plus milieu de la queue, dont la longueur suri»i| deux tiers celle du corps de l'oiseau, gros «• chouelle d'Europe. Le bec, les doijïls dl" sont d'un beau jaune. Le plumage est fii (■) Noctiia zelandica, Quoy et Gaini., Asiitij fl«. i.t I,p. 168. (>j Strix huhula. Lath. Strix lineata, Sha».'' bomarfiinata , Spix, pi. 10. ChevOche noire* Lcvaili,, Af., pi. il cl U (jeune). '^ d'écaill d'écaill s et ei met de ics son plumes mes. Si ique cdt^ ieu, for Les ail s penne moyenm couverti queue, i ailes , e lent sont trois ba ondent p a la co!oi nt de lig avons VI un indivic face d'un » de pattes ^^ , uen sei 5ltiiiguré,pla noiii de c ur indique s. Le masd tout le co un blanc ulement queue. LES la lète lisse. Iles. A pcirii lices de la u [des yeux. I ^re, et .sont bec est |plumés. Sav |te les caracit épais, très c i«. et conv( Bur les narin< "iriiies SOI ^oncles, touri; hfleuxéchai est ovale, pus. très obt ^im. Savig., i II. DES OISEAUX. 161 m d'ëcailles blanches sur un fond noirâtre; ces d'écaillés sont plus larges sur les parties in- s et en dessous que sur le cou et sur le dos. met de la tête est seulement ponctué de blanc. es sont couverts dans toute leur longueur de plumes noires, parsemées de taches blanches ; imes , se terminant à la naissance des doigts ique côté, et se prolongeant ensuite sur celui Ilicu, forment à cet oise)iu des espèces de mi- Les ailes sont d'un brun de café brûlé. Les s pennes ont absolument la même couleur, moyennes se terminent, ainsi que toutes les couvertures des ailes, par une bordure blan- queue, qui est d'un brun noirâtre plus foncé ailes, est étagée; ites les pennes qui la ent sont terminées de blanc, et rayées en tra- troîs bandes blanches; mais ces bandes ne londent point l'une h l'autre , de sorte que la [a la coloration d'un beau marbre noir veiné ut de lignes blanches. ' avons vu au Muséum d'histoire naturelle de un individu venant de Cayenno, blanc duve- face d'un noir vif, ayant tous les caraclèros de pattes et de formes générales de la huhul. u en seroit donc le jeune âge, que Levail- uré, planche U de ses oiseaux d'Afriijue, noiii de chouette à masque noir, bien que ur indique quelques différences dans les pro- is. Le masque profondément noir de la face, tout le corps est revêtu d'îin duvet conton- un blanc de neige, est des plus caracléristi- ulement du brunâtre apparoit sur les ailes queue. -. >:'■ ;. v- . LES CHEVECTIES ('). la tète lisse, c'est-à-dire qu'elles sont ririvées |ites. A peint' Irouve-t-on sur leur face (iiiel- )ices de la disposition rayoïinéc de^ soies dos I des yeux. Les plumes de la lêle se dirigent Irc, et sont de même nature que celles du te bec est iccoiubé us, très obtuse; les tarses sont laineux de [««a, Savig, Egypte, p. 45. it. * toutes parts ; les doigts sont velus jusqu'à la base des dernières phalanges , l'ongle intermédiaire n'a pas de crénelures ; les ailes . peu pointues, sont dé- passées par la queue : on remarque quatre à cinq ré« miges échancrées, dont la première est courte et la troisième la plus longue ; la queue est égale; les cer- cles périophthalmiques sont médiocres et peu régu- liers; les oreilles externes sout petites, rondes et dénuées d'opercules. Tels sont les caractères fidmis par Savigny, qui les a tirés de la chevêche, mais qui n'ont pas été véri ' liés sur toutes les espèces étrangères classées par les descripteurs dans cette section. \° La CHEVÊCHE ACADiENNE ('). Ëllc a été nom- mée passerine par Wilson , quoiqu'elle soit bien dis- tincte de la véritable passerina. Cette chouette d'A- cadie est très commune dans l'Amérique du Nord, surtout dans les Etats de Pensylvanie et de New- Jersey. Son plumage est brun foncé, tacheté de blanc. Le corps en dessous est blanchâtre tacheté de rouge brun. Sa queue est courte, sa taille est pe- tite. Ses ailes sont aussi longues que la queue. 2» La cuEvÈCHE FiLANCHE (^; ne repose que sur une figure et une description de Levaillant. « La chouette, ligurée par Levaillant, n'est qu'un vieux harfang, » dit M. Cuvier(3}, et M. Temminck répète cette as- sertion. Or, nous transcrivons la description entière de Leviillant, et personne sans contredit ne sera tenté de mettre en doute la sagacité et le coup d'œil exercé de cet ornithologiste, et de préférer à son opinion ime phrase du Règne animal , basée sur un léger examen de planches gravées, et nullement fon- dée sur la comparaison du harfang et de la chouette blanche en nature. « J'ai vti, dit Levaillant, cette belle chouette dans une collection à Amsterdam. Il ne faut pas confondre cette espèce, ni avec le grand duc blauc de Sibérie, dont plusieurs auteurs font mention, et qui, suivant eux, n'est qu'une variété de notre grand duc, ni avec le harfang. La chouette blanche, dont il est question, n'est pas cette variété du grand duc, devenu blanc par l'influence d'un climat froid, car die r ■ jkhIc poin: J'aigrette rele- vée sur la tête comme les ducs. D'ailleurs, les ailes du grand duc n'atteignent que le bout de la queue et dans notre chouette blanche, elles le dépassent de plusieurs pouces , caractère bien remarquable, et qui la distingue encore du harfang, qui a la queue beaucoup plus longue, et dont les ailes ne vont pas au-delà do la moitié de son étendue. Le harfang a la tête petite, et cette chouette blanche l'a, au con- (") Slrix Acadica, Gm. Wils. . Am., Ornilh.,pl. 34 fig. 2, t. IV, p. 66. Strix Acadicnais. Lath. Temm Man., 1. 1, p. 96. ' (•) Strix nivea, Daudln. Strix eandiUa. Lath. La choucllc blanche, Levnill., aï., pi, 45. l^) Rég, an.,l. I,p. 305. il û 16i HISTOIBE NATURELLE 1^ tnrfre, fort grosse. Enfin , le harfang est plus grand détaille que cette dernière, qui, quoique aussi grosse que le grand duc, est cependant plun TKXG.MALMi; Cj n'a point été ■connue de Bu'Ton. Sa queue et ses ailes sont plus longues que ces parties citez la clicvéche ; les régions -supérieures sont d'un roux brun nuancé de noirâtre. Le sommet de la tête et la nuque sont marqués de petites taciies blunclies arionilies. L'ouverture du bec, le paluis cl la langue sont rougeûlrcs. Le bec est jaune ; l'iris d'un jaune brillant. Le mûlc a huit pou- ces quatre lignes. La femelle, plus forte de taille, a le plumage supérieur d'un brun grisâtre avec une multitude de petites tiiches blanches de forme ar- rondie sur la tète et sur les pennes des ailes, une tache noire entre l'œil et le liée. Les parties infé- rieures sont variées de blanc pur. Le duvet des pieds et des doigts est de cette dernière couleur. Cette espèce est commune dans le Nord, en Suède, enNorwége, en Russie, mais elle est rare en Livo- nie. On la trouve dans quelques provinces de l'Al- lemagne, dans les bois de sapins, et ce n'est qu'ac- cidentcllcmcnl qu'elle se montre en France , dans les Vosges, dans le Jura cl dans le nord de l'Italie, mais jamais en Iloilanc'vj. Elle se nourrit de souris , de phalènes, de scarabùes et autres insectes, quel- quefois aussi de petits oiseaux. Elle niche dans les trous que se creusent les lapins, et la femelle pond deux œufs d'un blanc pur. 4» La cuicviicuE a collieu (') habite la Guyane hoUandoiâc, aux environs de Surinam. C'est une grande espèce, tenant par sa taille le milieu entre la hulotte et le grand duc, el remarquable par deux larges sourcils blancs, surmontant les yeux, et qui tranchent sur le fond chocolat de la fucc. Cette cou- leur foncée est également celle du derrière du cou, (') Strix Ten'jmalmi, fini. Stria; dasypus. Bectisl. N«um. pi 48, r. 2 et 3. Vicill., Gai., pi. 23. Strix /)as- jerinn, Meyerel \Volff(en est la femelle). Ternm., Man., 1,94. {') Strix torquata. l.alh. La chouette à collier, Lev., Af., pi. 42, 1. 1, p. 113. du manteau et du dessus de la queue, dont les pt^ nés sont terminées par une bordure blanche, eip» tent des rayures transversales de la mùoiccoulèi La poitrifie est ceinte d'un large collier ou iuu» col brwi. La gorge, le devant du cou, ainsi quet flijncfl it les recouvrements du dessous de laijK soHt blancs ; les tarses et les doigts sont cnlièrecg oouveris de plumes soyeuses d'un blanc trèsb. La queue est en dessous d'un gris blancliitrem de brun foncé. Les couvertures des ailes etlei» pulaires sont la plupart rayés de bianc gris, Ltt est jaune à sa pointe, el bleuùlre à sa base. Lcs^i sont noires. 5" La CHivÈcHE DnAMicC) ne ressemble pasu la chevêche d'Europe quant à ses formes, mu-. en diffère par sa coloration et par sa tuillc,.j. plus petite. Son plumage a du blanc aux \nm, périeures, et celles-ci sont plus brunus noiil sur les endroits qui sont brun cendré chez la u che. De larges sourcils et un collier sur km composés de plumes blanches, terminus |w croissants brun cendré , servent h distingiicrli; vcclie brume. Les parties inférieures oiitdei taches , dont la réunion forme des bandes te Siiles. i.a queue el les rémiges sont zoiiéesdtii Celte espèce a été découverte dans le lien^iii M. i)ussumier. Le jeune , plus petit, est à'm ocreux assez foncé. C'est Vanté des Indieiis,ii de Leschenault. (i" La CHOUETTE DE SONNEHAT (2) a bcau» rapports de formes avec la chevêche deTcnju Sa queue est bien plus longue que ses ailes,! tarses ainsi que les doigts sont garnis d'uDi court. Toutes les parties supérieures du corfi d'un brun roussâtre , marqué sur les plunw! •êle de très petits points blancs, et sur lest; turcs des ailes et les pennes de grandes tacliti des de celte couleur. Les rémiges el les pcni» queue sont privées de taches ou de raies, eio lies ont la même teinte que le dos. Du I sâtre est tépandu sur les plumes qui coinpii!<| cercles p'iriophthalmiques, sur cellcsdcl3te| la gorge. Tout le dessous de l'oiseau esld'i» pur coupé par des bandes transversales, il* \ les unes des autres, brunes. Les poils des !«: des doigts sont roux , le bec et les ongles jsa| longueur totale de cet oiseau est de onze[ la queue dépasse les ailes de deux pouc«i chouette, des environs de Pondichéry, a éléi verte dans l'Inde par Sonnerai. 7" La CHEVÊCHE occipitale P) a les H^" doigts couverts d'un duvet blanc et abomlis (') Strix brama. Temm., pi. 63 (adullei (•) Strix Sonneratii, Tcmm., pi. 21 [iMH' ('/ Stria; occipitaliSt Temm., pi. 34(adBlW J««a mrfica, Frank. f'x boobook. Lalu [•.XV,p.i88.viei||.,] f •» meulata. Via e funuea, maculis rm f '■«Jtneoôrunneo, n DES OISEAUX. 163 |ct abonlî"! U (adullf)' sont beaucoup plus courtes que sa queue. Les es du pourtour des yeux sont blanches. Le s de la tête et du front sont fauves, pointillés lanc. L'occiput est taché de noir et de roux sur id gris clair, le manteau , les couvertures des , sont semés d'yeux blancs sur un fond châtain I. Des bandes jaune ocreux rayent en travers les [es et les reclrices. Le dessous du corps est flammé de jaune rouille. On ignore la patrie I oispau. I^ CHEVÊCHE peenglahC) uous est trop peu > pour que nous puissions dire si c'est h cette ou à la suivante qu'elle appartient. Les Mail- la nomment peenglah, au rapport du licute- kolonel Sykes, qui l'a rencontrée s des doigts. Kn dessus ils sont couverts de poils cinir-semc's. Les tarses sont vêtus de plumes sern^es. La qiicne est longue , à pennes régulières entre elles, et couverte en gronde partie par les ailes. Le front elle lonim sont binnns, mais les poils qui prennent lonr origine dans cet intervalle, et qni couvrent tme partie du hec, sont noirs. Le sommet de la lôte et la nuque ont inic teinte brune cendrée. Le dos , les couvertures des ailes et les pennes sont d'un brnn uniforme et sans taches. Mais on voit, en soulevant les plumes scapulaircs, de grandes taches Manches placées sur les barbes intérieures de ces plumes , et sur les pennes sec(»n- daires les plus proches du corps; toutes ces laches sont cachées par les barbes exlérieurcs lorsque l'aile est en repos. La gorge est roussiltre, la poitrine et le ventre d'une teinte blanche , couverte de grandes taches brun roussAtre. Les couvertures inférieures de la queue sont blanches , marquées de laches bru- nes peu nombreuses. Los doigis sont marbn's de roux et de brun. Leurs parties nues peuvent avoir été jaunAtresdans le vivant, et les poils durs et roi- des dont ils sont garnis d'un roux clair. Le brc est noir, mais son arête est blanche. Les pennes de la queue sont rayées de quatre bandes brunes et de quatre bandes cendrées très régulières. Le bout de toutes ces pennes est blanc. Les femelles ne dilTè- rent du mâle que par une taille plus forte. Ceux-ci ont neuf pouces et demi , les femelles onze pouces trois lignes. LES CHEVECIIETTES. Forment dans les chevêches une petite tribu plus remarquable par des nuances que par de véritables caractères. Les tarses sont couverts d'un duvet abon- dant et lin , mais leurs doigts sont nus ou garnis de poils distincts, épais , rigides, et d'une nature toute spéciale, semés comme à claire- voie. i" Le type de cette seclion est la chevêche ou PETITE CHOUETTE (') deltufTou, représentée planche 45!) des enluminures, oiseau qu'on rencontre dans presque toutes les contrées de l'Europe , où elle habite les vieilles masures et les tours abandonnées, les trous des arbres, où la femelle pond deux h qua- tre œufs , arrondis et blancs, et qu'on retrouve en Grèce , en Egypte et en Nubie. 2° La CHEVÊCHE MÉRIDIONALE (2) , que Ics habi- (') Strix passerina. L , fim. Strix noctua, Ilctz. Strix nuJi'pes, Wils. S. pygmea, Bechst. Noctua vetcrutn, Minervœ avis, Lictisl.. Cat.. 618. (») Noctua meridionalis, Risso, Hist. nat. de l'Europe mérid., lit, p. 32. tants de Nice nomment icrioeo de mar, habUei, rochers maritimes de cette partie de l'iiaiie , chasse vers les équinoxes les oiseaux qui arritt d'Afrique ou qui y retournent. Sa tèlcctloir mières couvertures des ailes sont garnies de pin, brunes bordées do roussAtrc. Le dos est d'iiniii foncé , le cou traversé par une colleretlc ruuisji mêlée de gris; le dessous du corps est roia|i ailes sont brunes ; les premières pennes sontiK» séesdo bandes l)lanrliesinléricurement.L(!croi|( est blanc, lâché de brun. La (|ueue longue »' forme arrondie , les pennes externes sont fauvtj: suivantes moins colorées, interrompues pu bandes obscures ; les deux intermédiaires son: celte dernière couleur. La base du bec est jii et la pointe noirâtre. La cire est bleue, par!» ie poils noirs. L'iris et les pieds son^ jaunN, ongles noirs. Cet oiseau parait à Nice ric marsii tembre. 5° La CHEVÊCHE pointilléë(') n'aquehif ces et demi de longueur totale. Elle a la lè\m le bec fort et court , presque entièrement rrar de soies rudes et noires dirigées en avant. l«i cils sont blancs; Vœil est grand, d'unbeauji et les plumes eflilées qui l'entourent sont as» des. Le bec est de couleur de corne et bla» pointe. Sous la mandibule inférieure existe or quet de soies rudes disposées en rayons, lit tout le dessus du corps , les ailes et la qw d'un brun foncé, couvert de petites lacbp très. Celles de la queue sont plus larges, iw sales, et ont cela de particulier que surchaqi»!! elles sont parallèles, et placées de chaque Éi tige. La gorge, d'un blanc pur, présente une) brune iransversale.La poitrine estd'un brunni^ de fauve tirant au roux sur les flancs. Le ve^v[ blanc, ainsi que les cuisses, et le longdurtitj et moelleux qui recouvre les tarses, donlltir| se dirigent en arrière. Les couvertures inliii des ailes sont d'un blanc jaunâtre, dégénéfli?j larges taches versiemilieu des pennes, qiii!*| brun clair à leur extrémité. Les pieds sonlj>| recouverts de soies rudes et claires. Leionfb de couleur de corne. Cette chevêche, quiaà port avec la chevêche brame, habite l'iledeft) l'une des Moluques. 4° La CHEVÊCHE nARRiOLËE (^j a été dt'coii"^ havre Carteret, ù la Nouvelle-Irlande, parMI f') Noctua punclulata, Qnoy etfiaim, *-!' p. 165, |il. l,flg. 1 : noctua, corpore desvpi'l*^ bido irrorato ; gulà, ab domine pedibusquiaiin tore brunneo zonato. (») Noctua variegata. Quoy et Gaim., Asir fig. 2 : N., corpore iupernè rufo et alio ) pectore abdomineque albo et fulvo itriart;' vittatd. DES OISEAUX. 165 ^aimard. C'est une espèce à queue longue dé- jnt les ailes, b plumage ronssAlre, tacheté de b blancs sur la ttHe , le dos , le croupion et les Ces taches deviennent plus grandes sur les ^erturcs des ailes. L'œil est jaune , le bec est effilé, très rerourbé, jaune pûle; les plumes entourent sa base sont mt) habile l'Ile de Java, |e est nommée fr^u-u'a(u. Ses formes sont celles [chevêche d'Europe. L'aile couvre une grande I de la queue, dont les pennes sont égales. Les I sont duvetés, mais les doigts seulement cou- I h claire-voie de poils durs. Celle belle espace Icile ù reconnoilre à la nuance suave d'un chA- Ipourpré qui règne sur le dos, les ailes et la La tète, la nuque, les côtés et le devant du [ainsi que la poitrine, sont rayés en travers, et iistanccs égales entre elles, de bandes brunes et lires ternes. La région ihoraciquc et les flancs le mêmes teintes que le dos, et on voit quel- Jliiches pourprées sur les plumes des cuisses. |le reste des parties inférieures est d'un blanc ie grandes tachcsbianches couvrent les barbes leures des scapulaircs et de quelques plumes vers le pli 'Je Tai . Des bandes d'un roux kre sont disposcos ; 'tr les pennes des ailes, et lompte cinq bandelettes de celte couleur sur [Icspennos de la queue, qui sont aussi lermi- ^'un roux jaunâtre. Les difl'érences entre le Bl la femelle paroisseni se borner 5 des teintes hgitives et de peu d'importance. La longueur [est de sept pouces six lignes. Celte chevêche Dveà Java, à Banda et ù Sumatra. Le Musée a ^riélé striée de brun sur le ventre et sur les l'iurcs inférieures delà queue. Des taches blan- i dessinent sur le fond marron des ailes. La CHEVÊcuE DE Maugé ^2)a été rapportée des yix eastamptera, Horsf., Birds of Jnvn.Trans., 1 S. spadieea, Reinw., Temm., pi. 98 (adulte). Irte Maugei. Temm., pi. 46 . Iles Antilles, et sans doute de Porto-Rico, par le voyageur françois Maugé. Elle a dix pouces et demi de longueur, un plumage variant du roussfltre foncé au cendré roux. Des lâches blanches en petit nom- bre sont éparses sur les ailes; un plus grand nom- bre couvrent les lianes, et sont plus sales sur le ventre. Les ailes sont aussi longues que la queue. Celle-ci est recliligne, barrée de roussûlre sur un fond brunâtre, beaucoup plus clair en dessous. Le duvet des tarses est roux. Les poils des doigis sont noirs. Les plumes de la face sont blanches eu dedans, et rousses en dehors. LES CABOUaÉSC). Forment dans les chevêches une petite tribu que caractérisent un certain ensemble de formes, une pe- titesse remarquable de taille, une certaine coloration , et surtout l'habitude de se nicher ^a plupart du temps dans des trous ou terriers qu'cbcs se creusent ou qu'elles empruntent aux petits mammifères fouis- seurs. Les cabourés ont le bec assez comprimé, sail- lant d'entre une toufle de longs poils , tandis que le disque oculaire ne se dessine r ue sur la joue. Les ailes sont pointues , moins longues que la queue, qui est ample et élargie ; les tarses sont proportion- nellement grands etcmplumés jusqu'à la naissance des doigis , ou recouverts d'un duvet de plumes pi- leuses , tandis que ces derniers nus ne présentent que quelques poils épars et assez courts. Les cabourés doivent renverser les idées assez généralement reçues par les gens du monde : on se figure toujours les chouettes vivant au milieu des ruines, dans les vieux édifices, ou recherchant la profondeur des forêts 'es plus sombres; et la plupart des cabourés habitent sous terre comme les hpins, et quelques espèces ont reçu le nom de hibous d clapiers à cause de cette singulière particularité do leurs mœurs , en même temps qu'ils sont éminem- ment sociables, vi\iNit en communauté avec d'au- »res „nimaux, sont vifs , alertes, et volent en plein midi pour chercher leur nourriture, et préfèrent les ébloui. Un roux vif se trouve sur le sommet de la léie, où des taches d'un blanc roussfttre sont répandues. Le dos et les ailes sont d'un roux cendré , marqué de grandes taches plus ou moins rondes. Les rémiges ont une teinte plus brune, et les taches, d'un blanc roussûlre, sont de forme ovalairc. Ces taches se irouveul sur les deux barbes des pennes, mais elles sont blanches et placées longitudinalement sur 1rs barbes extérieu- res. La queue est d'un roux un peu cendré vers le bout. Quatre bandes transversales d'un blanc rous- sâtre sont disposées à égale distance sur toutes les pennes intermédiaires, mais la latérale de chaque côté est d'un blanc roussâtro, mar(|uédc deux peti- tes bandes brunes placées vers l'extrémité de la queue. Le front, les sourcils et lu face sont d'un blanc roussàtre, plus foncé aux joues. La poitrine est blanche, marquée de grandes taches transver- sales d'un roux cendré. Les autres parties inférieures ont une teinte blanche nuancée irrégulièrcmeiil de roussûtre clair. Le mâle a neuf pouces de longueur. Celte chouette habite le Brésil, où on la nomme curuge, le Paraguay , les bords de la rivière des Ama- zones. Molina, dans son histoire du Chili,(2), s'ex- prime sur cette chouette en ces termes : « Le l^e^um (3) appartient uu genre des chouettes, et a cela de remarquable par les vastes tanières qu'il se creusf> dans les plaines pour y déposer ses œufs. Le pore Feuilléc assure l'avoir suivi en creusant une de ces tanières, sans avoir pu en découvrir le fond. L'oi- seau est de la grosseur d'uu pigeon , mais son bec est très fort et crochu ; il a les narines larges, les yeux grands, avec l'iris jaune. Toute la partie supérieure de son corps est grise , tachetée de blanc ; la partie hiférieure d'un blanc sale. Sa queue , qui n'est pas beaucoup plus longue que les pennes des ailes, de la même couleur; ses cuisses sont garnies de plu- mes , et les pattes couvertes de tubercules qui don- nent naissance à des poils courts. Il a des doigts (') Strix cunicularia,L,; la chouette de Coquimbo, Brisson; tjrucMrea, Azara, Pax., t. 111, p. 123, n. 47; LichsU, cat. 5!) : la clioiicttc échasse, strix grallaria, Tcmm., pi. 146 mAle)) Vielll., Encycl., III, 1293. Wled Neuwied, 1. 111, p. 248. (») Pap. 243 de la Irad. franc. (3) Strix cunicularii , cnpite Imvi, corpore supra fusco, subtus albo. pedibus tuberçulatis, pilosis, Mo- lina. forts , pourvus d'ongles crochus et noirs. Ccloii) ne craint pas tant la lumière que ceux de soneipi; et on le voit souvent se promener de jour, aviti femelle, aux environs de sa lanière. Sa nourrin principale sont des insectes et des reptiles, doiii trouve souvent les restes déposés par petits ii l'ouverture de sa tanière. Son cri , qui est lugulf: interrompu, paroit imiter les syllabes de son m Ses œufs, ordinairement au nombre de quatre 30^ que ponte, sont blancs, tachetés de jaunc,Le!<'^ Feuillée(')fait l'éloge de la chair decettcclioutu;^ Au Paraguay et dans les plaines de VOtinm du Meta , la chouette h terriers s'empare èinj terrains creusés par les tatous. Cependant ledoo Boulin a observé que ces chouettes étoienlrg;^ grand nombre relalivemcnt aux armadillessul bords de l'Orénoque, pour que ce ne soit pasit^J exclusivement que soient dus ces souterrains, 2» La CHEvI^.cHUïDE (^) qui habite le I)r(!$il,à porte le nom de caburé , est surtout comniw) les provinces de Vahia et de Saint-Paul. h%, l'a ligurée sous le nom de checêchette (^j. Sois mage est nuancé de cendré brun couleur dei! De petits points d'un blanc pur couvrent lœ tête et la nuque , et de grandes taches hlancb distribuées irrégulièrement sur les ailes eli. scapulaires. Tout le dos est unicolore, mais s bas de la nuque se dessine une petite collereiï mée de taches d'un noir parfait et d'un iim: Une tache blanche manjue les joues, el lar; thoracique porte un plastron de celle couk milieu du ventre et l'abdomen sont blancs,E flancs ont de larges mèches d'un brun coni!' queue est noire, rayée de quatre petites ii. blanches très espacées et formées par des uà:] lées sur chaque côté des barbes. Les tariS abondamment garnis de petites plumes, ui doigts ont des poils blancs clair srmés.dansl'^ valle desquels se voit la peau jaunâtre donli» recouverts. Le bec et la base des ongles sonlj» 3 La pointe de ces derniers est noire. Lafcniel!(i;^ pendu mâle, qui a six pouces six lignes de! 3" Le l'ETiT CABOLitE {*) OU le cabourcioi des Drésiliens , vit dans les forêts du Ilféiii^ Paraguay. « Il n'est point, dit d'AzaraJ plus vigoureux, h proportion du volume Jm ni plus féroce, ni plus indomptable que* Il a le courage et l'adresse de se fourrer souslsj de tous les oiseaux, sans en excepter lesl (') La Chevérhe Lapin, Feiiillée,Journ.,l.ll|| ('J Strix passerinoidcs. Temrri., pi. 3U Neuw., Belt. ziir natur. von liresilien, t. III, p-*!^ (3) Afriq.,t, l,p. 18. pl.4fi. (4) Strix pumila. Illig. Temm., pi., coi, 39 « le Cabouré. Azara, Pax. m, 49. Lichst.,Cal.^C Boit , III, 242 : Strix ferox, Vicill., Encycl. Wlf 11 DES OISEAUX. 167 icaracaras, de s'y allaclicr, de leur d(5vorcr les I et tic les mcltrc h mort. Les ca'oinéit ne sont )rcs. Ils se tiennent dans les grandes forcHs, se lent vers lo bas des arbres, et de préférence ) branches mortes ou pcufeuillées.La ponteest jx œufs dans un trou d'arbre, sans aucune ap- Ice de nid. » [cahouré est' la plus petite des chouettes. La ne est un peu plus forte que le mflle, et tous [possèdent, à peu de nuances près, le môme pgc. Les ailes couvrent plus de la moitié de la eiir de la queue qui est carrée. Le sommet de !, le front et la nuque sont d'un brun couleur bac d'Espagne. Ces parties sont semées de très [points blancs, plus ou moins nombreux et cis selon l'âge des individus. Aux côtés de la I, se trouvent quelques plumes tachées de |t de blanc. Le dos et les ailes ont une teinte [roiissâtre; du blanc marque le bord des ailes, taches de celte couleur sont répandues sur utiles couvertures. Toutes les rémiges sont sur les barbes intérieures de larges bandes let roussâtrcs peu distinctes. Les barbes exté- U portent de petites taches carrées d'un roux ^.la queue est d'un brun noirâtre, marquée sur llNIbcs intérieures de trois rangées de grandes i'blanches dont la réunion forme autant de ban- ins versa les sur le dessous de la queue, tandis dessus est peint de trois rangées de petites rondes qui manquent sur les (rois pennes es de chaque côté. Les parties inférieures sont ide blanc et de roux vif distribué par grandes Quelques taches longitudinales ou flammè- )uvrent les plumes tibiales. Les tarses sont I et les doigts couverts h claire-voie de poils . Ceux-ci , l'œil et la cire sont jaunes. Le mâle I pouces sept lignes. La femelle, au dire du [de VVied , n'auroit pas de petites taches h la poitrine auroit moins de blanc, etc. iioussEr.OLLE CJ est une des plus jolies es- |e chouette, tant sont fraîches les nuances de limage. Elle porte le nom générique de ca- lque lui donnent les colons brésiliens; on la Ire dans les bois , sur une étendue très con- |ie des côtes de l'empire du Brésil. Ville est celle de la chevêche d'Europe ; ses |nt courtes et dépassent de fort peu le crou- I queue est longue , arrondie ; les tarses sont ks de petites plumes, mais les doigts sont gar- V'I"* gris clair-semés. Les adultes des deux ont généralement d'une nuance rouille. Un kUicr couvre la nuque. Les plumes qui le com- rix fmuffinea, Wied, Beitr., zur nat. von Bras., 1 240.Lachouelle rousserolie, Tcmm., pi. 199 lulle). posent sont noires et blanches. Leur distribution produit une tache noire sur les côtés du cou, et cotte tache est bordée en ditssus comme on dessous par du blanc qui s'étend aussi un peu sur la nuque, mais qu'on distingue seulement lorsque les plumes de cette partie sont dérangées. Lo mâle, dans sa livrée d'adulte, a toutes les parties supérieures d'une belle couleur rouille. Une bande blanche jaunâtre sur« monte les yeux et vient aboutir à la base du bec. Toutes les parties supérieures .sont unicolores et sans taches, à l'exception de deux rangées de taches blanc jaunâtre éparses sur les scapulaires. Les ré- miges sont rayées en travers de bandes brunes peu distinctes, tachées sur les barbes internes de blan- châtre. La queue est rousse sans taches chez les vieux individus, et marquée de barres h traces fu- gitives chez les jeunes et les femelles. Les parties inférieures sont plus ou moins blanches ou d'un léger ton roussâtre , que relèvent de longues flammèches brun roussâtre ou d'un roux vif. Une partie des joues et la région thornciqtie sont blancs. Les plumes des cuisses sont roussâtres. Les yeux sont jaunes, et le bec et la cire sont olivâtres. Cet oiseau a six pouces trois ù quatre lignes de longueur. ^ La femelle a la gorge et le devant du cou d'un blanc pur; la poitrine blanche, marquée de quel- ques mèches rousses. Ces taches sont plus étendues f .r toutes les parties inférieures, et leur réunion forme des masses sur les côtés du corps et h l'abdo- men. Quelques taches jaunâtres sont déposées sur ces parties rousses. Le sommet de la tête est rayé de stries brunes et jaunâtres qui disparoissent avec l'âge. Les rémiges et les rectrices sont rayées trans- versalement de bandes brunes sur un fond roux. Les jeunes ont la télé encore plus couverte de striures fines que les femelles; les bandes brunes des ailes et de la queue sont plus nombreuses , et le fond roux est plus terne. Les taches jaunâtres de l'aile sont plus apparentes, et leurs couvertures sont bordées. La gorge et la poitrine sont nuancées de brun roussâtre et de jaunâtre. Le ventre est blanchâtre, et les côtés du cou sont brun roussâtre tacheté. LES CHOUETTES A AIGRETTES (0, Ne sont que des ducs, dit M. Cuvier('), dont les aigrettes , plus écartées et placées plus en arrière , ne se relèvent que difUciicment au-dessus de la ligne horizontale. Or, cette dérmition est sans aucune va- leur. Levoillanf, bien avant Cuvier, avoit dit (') : i^) Lophostrix.Lass. . - •. ;, , ■' (») Rég.an., t.I.p. 344. ., (5j Afriq.,t.I,p.ll4. . ...i^ii i* I t 168 HISTOIRE NATURELLE ii: ii « Quoique la chouette à aigiettes blonclics porte des aigrettes , J'ai cru devoir la sc'parer des espèces auxquelles les nomenclalcurs ont donne' le nom de ducs, parce que les aigrclies soni absolument pla- cées différemment, et ne se redressent point de chaque cAté du front sous forme de deux oreilles relevées, comme chez le grand-duc, mais retombent ' au contraire le long du cou. » Or, cette distinction est loin d'être suffisante. Les chouettes à aigrettes ont des soies longues dirigées en avant. Les plumes du disque eifliécs et couchées sur les joues, les plumes de l'arcade sour- cilière développées en huppes latérales retombantes lur les côtés du cou. Les tarses sont robustes et abon- damment vêtus, mais les doigts sont complètement nus, réticulés et munis d'écaillés ù la naissance des ongles seulement. Les ailes sont amples et n'attei- gnent pas l'extrémité de la queue. Celle-ci est légè- rement arrondie. Les deux espèces habitent la zone équatoriale, l'une dans l'Ancien Monde et l'autre dans le Nouveau. I* La CHOUETTE A AIGHETTES BLANCHBS (') habite Gayenne. Sa taille est celle du moyen duc. Son bec est jaune , ses ongles sont bruns. Les ailes au repos atteignent le milieu de la queue , qui est arrondie par le bout, étant un peu étagée. Les torses sont entièrement emplumés jusqu'aux premières articu- lations des doigts, dont la couleur est brunâtre. Tout le dessous du corps , depuis la goige jusqu'aux couvertures inférieures de la queue , porte une fme rayure brune sur un fond blanchâtre, sali de roux clair sur lescdtés du cou , et sur les pennes tibiales. Le manteau, les pennes des ailes et de la queue, le dessus de la tête , le cou en arrière , sont générale- ment d'un brun roux plus ou mo'ns foncé, imper- ceptiblement rayé de brun plu? sombre. Des taches blanches répandues sur quelqui '.a unes des couver- tures, des ailes, des scapulaires, sur les barbes externes des premières grandes pennes à l'aile, et sur celles de la queue, tranchent agréablement sur le brun monotoue et sombre de la masse du plu- mage. La femelle est nuancée de rouge marroti as- sez vif. 2 La CHOUETTE niBOU P) habile les grandes îles de Java , de Sumatra et de Bornéo, où elle fait re- tentir les forêts les plus sombres de sa voix bruyante et sonore. Quoique plus petite d'un quart que Je grand hibou d'Europe, dit M. Temminck, dan= le texte de sa planche coloriée , elle a le bec et les griffes aussi développés. La dispositiou des doigts et leur longueur comparative , s'éloignent de ce qui (■) Levaill , Af., pi. 43. SMx griseata. lath, Shaw. (*) StrixSumatrana, Sir RarBes.Cat.; le hibou bruyant, Strix strepUuM, Temm.,pl. 174(m&le),et229(jeunc de l'année). j \ : a lieu chez le hibou, qui a les trois doigts anicn h peu près égaux entre eux et pourvus d'ongU même grandeur. La chouette hibou a le dojj^i im; et celui du milieu égaux, tandis que l'inieriK^ beaucoup plus court. Les aigrettes prennent naissance an boni p»! rieur de l'orlnte, en s'étalant sur le iiti, pugr redressant vers le haut. Cette disposition ki grottes contribue h élargir la face, qui n'uii léger demi-cercle de plumes sétiformcs, 'luii: h peine l'orilice de l'oreille. Le bec fort ft-n.,' blanc. Les ailes atteignent les trois quarts r queue. Celle-ci, formée de rectrices égales, (si(« longue. Les aigrettes sont composées de longues p!j noires qui en recouvrent de plus courtes; ollet^ rayées de brun et de blanchâtre. Toutes lesp supérieures et les ailes sont noirâtres, raywii tance de bandes roussAtres disposées en i\a Celles des ailes sont plus larges et pins cl;i{[«,ij rémiges sont rayécsde lar;;;es bandes, et laqueitd les barbes intérieures', est lisse, et a deszijtzjpj les externes: leurextrémité est blanche. Lesji les parties inférieures, ont des raies distante),! rapprochées sur la poitrine, qui est peinieiielil et de blanc roussâtrc. Les tarses bien v(ïtns jui({J doigts, sont blancs rayés de brun. Ces dernieni jaunes. L'adulte a dix-neuf pouces dclon;!iKV.| Le jeune a été caractérisé comme espwji Stanford Rallies, dans son Catalogue d'une colla faite h Sumatra. C'est la chuuetle de bumtn\ décrite en ces termes i « Cette espèce , qui est la plus grande, ress » par sa couleur au strix injclea ou chat-huioil M geux {snowy owl) ; mais elle a des oreilles. » Elle a environ quatorze pouces de » plumage est blanc, et chaque plume cstna u de raies brunes transversales qui sontpliL<{| » en dessous que sur le dos. Les grandes f » ailes sont noires; les secondes brunes foiiM| » des bandes jaunâtres mélangées de blanc, p » licrcment au côté intérieur et h lapoiott! » oreilles ne sont pas très remarquables. Lej » sont entourés d'un cercle bien marqué de^l » blanches et roides; les paupières sontgan » plumes noires rudes. Les oreilles sonio'il » petites. Le bec est jaune, courbé et ganij M base de soies qui sont dirigées en avant dl a inssi longues que le bec. Celles de la manT » supérieure sont noires, et celles de ianiaii^ » inférieure blanches. Les jambes ont des | » jusqu'aux doigts. La queue ert assez courle,| » des taches blanches. Les ailes éga'ent laq «longueur. ,,.,^, ... (') Strix Simatrana, Rarflcs. doigts lAttrici rvus d'onglq^ ale(loi|;linie que l'interne^ co an botd; r le l'iil' , puni lispositiun dtiJ ice, (|uin'ai|i^ .iformcs , coiitii I bec fori imi( trois quart] iii| ses égales, esli de lonj^uct pli )Coiirlcs;clIeii I. ïoiilcs lesp riitf es, raywil| sposées en li: s cl plus claiici. nde9,ctlaqiw , et a des zigzuii- i blanche. Lesji raies distanteii ui esl peinte ikii| sbienviHuswl •un. Ces dernienJ luces de lonjiwl comme espi'ttp»! loguc d'une colis (elle de Miiii9in| lus grande, ress ea ou cliat-hujuil e a des oreilles. \ pouces de \m le plume est œii is qui sontplii.'|| ,es grandes plui" is brunes fonct^j récs de blanc, p |r et à lapoi*j . larquables. LesJ ion marqué ii«|ilj ipicressont?'"'^ ireillcs sonio'*! courbe et m 'CCS en avant «1 [elles de la rum jcllesdelama"' jmbes ont cEt assez courte,! les éga'fi"' '"f .-« . j ^ * «1 ! v^ il! : ' : f IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) A. 4^ 1.0 ^^ 1^ Il S itt IM l.l "^ ^B^^^^ «tek ^ V y Sdences Corporation m \ <^ 33 WBT MAIN STRIiT «vnSTII.N.Y. 14SM (716)t73-4S03 r o y^/ll 'i ^ 168 « Quoique la c des aigrettes , J auxquelles les. ducs, parce qil> cées difTérema chaque côté d relevées, coma au contraire le est loin d'être Les chouette dirigées en aTi couchées sur k ciliëre dévelop sur les côtés de damment veto nus, réticulé» < ongles seulena gnent pas l'eff rement arrond équatoriale, 1' dans le Nouv« 4* LacHOUB Cayenne. Sa ti est jaune , ses atteignent le i par le bout, é entièrement ei lations des de Tout le dessou couvertures in rayure brune i clair sur lescô Le manteau , dessus de la b ment d'un bru oeptiblement i blanclies répai turcs, des ail externes des | sur celles de I le brun mono mage. La fem sez vif. 2* La CHOU de Java , de S tentir les foré' et sonore. Qu grand hibou le texte de sa griffes aussi c et leur longue (•) Levaill.A {*)StrixSum Strix strepitan*, de l'année). HISTOIRE NATURELLE : -il ' ^t,,u'*^ >■;! '.-' f ; ; M . 1 'tUi' .. 1''* '.1 i^ . ■ :.' t î -,U':i'siS tv;.' .., »'.K \ i '.t 5< .»; ;4) est le type du groupe, BufTon l'a soigneusement décrit et figuré, plancbi enluminée n" 430, mais il s'est trompé, en eopiau AIdrovande, ainsi que l'a fait Linné, en lui suppi' sant des aigrettes d'une seule plume. C'est encon Voisiulo ou zonea de Cetti (*). Savigny le nonni Scopi ephialtes. Ce nom de scops n'a été admit pv Pline que d'après Homère, TI)éocrite, Athénée, OElien, Suidas, etc., qui écrivent Zxop,etKini eûiriet. Albert semble l'indiquer dans soniVuelin- rax ( noctnd minnr }, et Delon , sous le nom à Huette. C'est le Boum des Égyptiens , bienq» ce mot soit ;;énériquement appliqué à plusiem chouettes (•). 2» Le SCOPS LEMPicr;*) habite les Iles deSanin et de Java : « Il ressemble au scops d'Europe, i » sir Baffles, par la taille, mais il en difl'ère pirs » coloration qui est un mélange de brun et de («■ » leur de buflle, plus foncée sur le dos , pluscitix » sur la poitrine qui est en outre marquée detacbs » étroites, noires, et de forme sagitlée. » Lcdoctta Horsfield s'est borné h une courte phrase spédi- que (5), pour désigner cette espèce que lesJavanoi) nomment Limpi-ji, M. Reinwardt, voyageurmfl- landois, l'a envoyé \x Amsterdam, de Sumatra, Jt Java et de Banda , ce qui semble autoriser h peu» que ce scops est assez répandu dans toutes Ici Os de la Malaisie. Ses formes sont donc à pen près celles du scf d'Europe, bien que le lempi-ji soit un peu pis fort, que son bec soit un pen plus gros, et que» aigrettes soient longues et très fournies. Un iiii abondant recouvre les tarses , et quant aux doifti, ils sont noir jaunâtre. Le mâle a du blanchâtre au front, aux sourcil), et sur la gorge : ce blanc est coupé de fines lao* brunes. Les soies blanchâtres couvrent une partieik (') Stri«icopi,L. Nauin.,43,3. ,, («) Ucc. di Sard,, 60. <. (3) C'est encorde StrteCarnfoIico. Scopoll.S'*! chclla. Pallas. I (t) Strixlempigi.noTsl,zoo\. research.InJaT»,!'*! 13, 140. Sir Raraes,Cat., Sumatra, ibid. Strixnocm Temm., pi. *J0. I (5)5. supràfusco et nlgro-flaveteéntevarit!iati>*^î tùt pallido ferrugiMO niqrieante tM6u/o»tt.r«miyiwj palMiùi fa$eiatU ; capitt aurito, Long. 9 poB- ' DES OISEAUX. 171 sexttmti rcuict, U imcijw- !S mobiles, u de choH iiiés, coi- i , bien qm 'espèce (|ui s du groiipt, ré, plamlM , en eopiim 1 lui supi»- C'est ciMon ly le nom« !lé admit p« e, Alhénie, <«p , et Kini son iVutlin- 19 le nom k ns, bienq» i à plosion es deSonUt (l'Europe, i [ diffère ptfi irun et (le «•• 09, plUSCiW l-quéedeUct» » Le dociw phrase spéé lie lesJavaiM voyapeuriHit- e Sumatra, lit oriser ii peu» toutes ItsUn celles du scf |t un peu pi» Iros.etque» Irjies.l'ndort »ntauxdûi0i Me qui est jaunâtre. Ua collier, formé de taches brune» sur un Tund blunc, ceint le devant du cou. UeiUclics hiancties, IcgiVcment teiniéus do rous- iltre et placées sur un Tund uoir, entourent la nu- que. Les parties supéiieures sont noires, marquées lur chaque plume de quatre à six taches roussàtrcs, et de fines marbrures de celte couleur. Des taches carrées existent sur les barbes extérieures des ré- miges. On voit du blanchâtre par grandes taches , sur les scapulaires et au bord des ailes. La queue est noire, coupée de quatre bandes on zigzags, d'une teinte roussdtre; toute» les parties inférieures sont d'un blanc légèrement teiut de roux, strié Gnement en Uaversde traits en zigzags, et chaque plume est encore peinte le long de lu baguette par une raie poire dilatée en trois taches irrégulières. Le màlo a huit pouces de longueur. La femelle est plus grande, puis(|u'eile a neuf pouces une ou deux lignes. La teinte des parties supérieures est d'un brun roussûlrc iBiirqué de bandes rousses plus claires. Toutes les iplumes du dos ont une raie noire , qui suit la dircc- ion de la tige. Tout ce qui est blanc dans le mâle est unâlre dans la femelle. Les parties inférieures t également plus de jaunâtre , et les flammèches unes sont plus fonoîes en couleur. Toutes les nés de la queue sont tranversalement rayées de ux et de brun noirâtre. L'iris et les doigts sont unes. 5* Le 8C0PS dbsCklêbks (') a été rapporté du dis - ictde Manadosur l'Ile Célèbes. par MM. Quoy et iimard. C'est une petite espèce longue de sept pou» , ayant les ailes aussi longues que la queue, et aigrettes â peine apparentes. Son bec est court, rbé sur lui*méme et noirâtre ; les soles qui l'en- irent sont d'un roux clair. Les narines sont ren- et percées vers le sommet. Tout le dessus de tête et du corps est d'un roux foncé, pointillé et trié de noir avec des taches blanches arrondies sur tète. Les grandes pennes sont d'un roussâtre fine- m strié de noirâtre, et présentant des taches d'un iTe clair, qui tendent â former des bandes bordées noir. La gorge est rousse, et chaque plume a sa largement marquée de noir. Le ventre est agréa- lement mélangé de taches fauves, noires et blan- itres. Les tarses sont couverts de plumes rousses noires. Les pieds et les ongles sont noirâtres. La le est arrondie. Cette espèce offre quelques variét(?s dont le plu- ie est plus clairet plus foncé; dont les stries ires du dos sont plus ou moins bien indiquées ; nt les taches du rebord des grandes pennes alaires •Il plus ou moins rapprochées ou plus fauves. <• Le GRAND scops C) approchc par sa taille du vari«!;«««'|*Hf') Stop» Manadensit. Quoy et Gaim., Astrol-, pi. 2, |osa.remi;*)*B.S; Uxt«, 1. 1, p. 170. ,g, 9 pollic* ^Cl U hibou UcU» Stri» lactw, Temm., pi. 4. aux le fines bawi» ituncpatli** SCO' ipoll.S'*! Ih.lnJsTa.W* grand due d'Europe. Son hoc, grand et bleuâtre clair, est Rarni de fortes soirs noires qui le cachent en partie. Les jout's sont blunclirs et encuJrm par un large demi-cercle hrun noirâtre. La gorge est d'un blanc pur. Sur les parties inférieures du corps règu« une teinte blanc sale, sans taches sur les plumes des tarses, mais couverte de stries en zigzag brunes, fines, et comme vcrmiculées. Le sommet de la tét« et la ouquc. offrent à peu près les mêmes nuances et les mêmes rayures onduleuscs. Les tons qui do- minent sur les ailes et sur le dos sont un peu plus foncés : c'est un mélange de brun clair, de gris et de blanc, distribués par raies fines et par zigzags. Les rémiges, les pennes secondaires et les recirices sont coupées par de larges rubans fauves, avec des lignes ondulées très délicates. Des bandelettes bru- nes, de moitié moins lar^^cs que les fauves, alter- nent avec celles-ci ; quelques plumes des moyennes couvertures des ailes ont leurs barbes extérieures en partie d'un blanc neigeux, ce qui forme quatre ou cinq grandes plaques blanches sur le rebord des ailes. Les doigts sont bleuâtres. L'individu décrit, peut^ être de sexe femelle , avoit près de deux pieds. • Ce scops habite lu Séncgambie. Sf> Le SCOPS cuAPEHOiVM;; (■) habite le Brésil ; s« taille et ses formes sont h peu près celles de l'asio. La queue est égale , et les ailes pliées la couvrent presque entièrement. Les tarses n'ont de plumes que jusqu'à l'origine des doigts; le sommet de la tête est couvert de petites plumes noires. Une large bande blanchâtre, marquée de petits points et de zigzags très déliés, entoure l'occiput. Les sourcils et les barbes intérieures des petites plumes qui forment les aigrettes sont aussi teintées de noir sur un fond blanc. Le rebord externe des aigrettes et une bande sour- cilière sont d'un noir plein ; sur la nuque appareil un collier roussâtre avec des lignes brisées brunes. Les plumes sélacées des joues sont cerclées de noir profond. Les yeux sont jaune vif et entourés d'un re- bord noir. Le fond des parties supérieures du corps, des ailes et de la queue est jaune mélangé de brun et de noir. Les parties inférieures ont des stries lon- gitudinales, des taciies et des zigzags bruns sur un fond blanc. Les doigts sont jaunes, et les dimen- sions totales des individus observés vont à neuf pouces trois lignes. «'• Le ciioMisA H a été regardé comme un hibou par Vieillot, pour un scops par Sonnini, et confondu avec le duc de la Nouvelle-Espagne, que Nicrem- berg appelle talchiquatli. Il se pourroit que les ha- (■) Strix erucidera. Spix , Brass., pi. 9. Le hibou cha- peronné, S. a(rtnapil/a« Natter , Temm., pi 145 mAlè). ^^ Strix (lecussrila, l.irhst.. Cat , S. auriculata. ab- domine aibo, lineis angustia , fusei» . decimMii, 9. Bahia. Le ChoUba, Azar»,4H. Strix dutliba, Yieill., En- cycl. Ill,p.l279. ■ r il m I \ in HISTOIRE NATURELT.E bilanta du Parnffuay donnnsscnt lo nom de chniiba à plusieurs nitfH-ci*!! lio sirix. i'.el oist'iiii ii loiilcs sv% plumes noirAlri's dans leur iiiiiicn, ri brun rliiir poinlilli^ de noirtUrc sur leurs liords. Les vfslltnrcs des tarses, et les converlures iiilV-ricures des ailes, ■ont d'un roux clair. Les pennes primuires uni de grandes taches rousses sur ini fond noirAirc ; les au- tres pennes , de m(>mc que les recirices , sont brunes et pointillëes. Une grande tache noire, eu forme de croissant, s't'tend depuis la base des aigrettes jusqu'à la commissure du l)ec, cl recouvre les oreilles. Une rangée de plumes blanches, terminées de noir, se fait remarquer sur les scapulairrs. L'iris est jaune, avec un peu de bIcuAlrc h s) vit au Brésil, où il porte avec quelques chevêches le nom de rabouré. Il est en dessus d'un brun ferrugineux clair et varié de taches blanches fort petites sur la télé et le cou , et assez grandes sur les couvertures supérieures des ailes; blanchâtre en dessous et tacheté de brun fer- rugineux. Les rémiges sont pareilles au dos, et les Tectrices ont plus de zigzags blancs. L'iris est jaune. 8° Le SCOPS A LARGES HUPPES (^) a tout le dessus du corps brun foncé, ponctué de roux, mais h points très tins et très petits, très rapprochés cl très nom- breux. Le dessous du corps est roux flammé de noir, et la poitrine brune. Les huppes sont assez larges h leur base. On ignore sa patrie. LES DUCSe). Sont faciles h distinguer des hibous, par les dis- ques fort incomplets de leurs joues. Leur tête est (') Scops Bra$iliana. Gm. Caburé, Marcgrave, 212; le due Caburi. Daud., 11 , 220 ; le hibou Cabouré, Vieil!., Kncycl., ill , Wied Neuw., Beil. 111, 1279. Brissoa, Or- oilb.,t.i,p.383. (') Seopt lophotet, Less , Ornilh. 107. {3) jTubo.Cuviert Savigoy applique ce nom aux ducs «taux hibous. { couverte de plumes dirigées en arrière comme cejld dos (lievérlies, mais deux oreillettes les dixtinKiMK (le ces dernières I ces hupiies sont érectiles, plac^ sur IcH côtés lie la tête. Le liée est courbé é% r base. Les torses sont forts et gros, cou vcrhd'ui épais duvet qui s'étend sur les doigts jusqu'à li n. cinc des ongles. Les deux seules espèces susceptibles d'être m- gécs dans cette section , ont été décrites cl ligure |Mir Buiïon. Ce sont : 1» le granii dui: ('), rcprémtf enl. '1.11, qui vit dans les vastes forêts de la Hw. grie, de la Kussie et de l'Allemagne, et qui entm rare en France ; et 2" le grand nue harrkP], oudi 1.1 Virginie, dont BulTon a représenté une varidié (pi. ;i8.*i), propre aux Iles Malouincs. Ce duc dq Klals-Unis et de la Caroline s'avance ainsi aii»| de l'Amérique, jusqu'à la terre de Feu ctauapè llorn. LES PHODILES (^. Ont été caractérisés par M. GeolTroy Saint-fli- j lairc, ainsi qu'il suit : « Le tour de l'œil est garnidi plumes & barbulcs décomposées, et le disque eiM seulement à la partie inférieure de la tête. En d» sus toutes les plumes sont dirigées en arrière, etdij même nature que celles du reste du corps. 1^ oreilles sont moins largement ouvertes, et laconpi auditive est moins grande que chez l'elTrayeidHf»' sition qui est en rapport avec le degré très impitU 1 du développement du disque. Le bec est droit dai I sa première portion, comme chez les elTrayei;)!* les II 'ibuies, principalement la supérieure, osl plus ''auteur. Les ouvertures des narines «si petite!» '^ h peu près rondes. Les doigts sontplil gros que clicz les eiïrayes, et les ongles plusfo(li;| les doigts sont réticulés en haut, écussoniiéseDi«,[ et les tarses couverts de très petites plumes, «I plutôt do duvet, comme chez les eiïrayes. La qiiesl est un peu plus courte et moins cuiréc que clieili>| cITrayes. Mais c'est surtout par les ailes que lepii^| dile diiïèrc du genre avec lequel on ravoitoH-l fondu. Chez les cITrayes, les ailes très longues, p. 201. nmectlld lUtingiMM irbéiViit jvcrU d'ui iqu'k la n- d'iHre m- I cl tlguria I, rcpréMMi de la H» quicsliMB ;nK('),ouii imn vaiiéd I. Ce duc do ainsi au tti iclauapii Ibniaic de (oul«s ; la lroi>ièm« est encore très longue, Ici les siiivanU'S vont en •••'croissniil. .. les ailes du phodilc sont lonslruiies sur un tout mire plan ; on peut dire sur un plan inverse : les nfmiljes vont on s'aceroissiiiit , do la prenli^rc , qui 4l très courte, h la cin<|ui«>inc, qui est la plus lon- nic. C'est , coninjc on In voit , saurquelqucs li^gères ^lodiQcations, lo système que l'on trouve, parmi les Discaux de proie diurnes, cliei les aigles et la plupart Mes autres genres dits iijmMes, tandis que les ailes Be l'ciïraye sont construites sur le m^mc plan que \ ailes des oiseaux de proie dits imblf» , c'cst-i- lire les faucons et les gcrfiiuts. Le genre pliodilc eposc donc sur des ciiraclèrcs vrfrilablcnjcnt iinpor- inls. l'es organes des sens, dont les variations oïncldenl toujours avec des variations dans la com- «ilion du crâne ; les orgones du vol , qui ne sont binais modilir-s sans que le sternum et l'épaule prouvent une modiliralion correspondante, sont ablisdans le genre pliodilc tout autrement que dans genre eiTrnye. En outre , le premier est facile h kisiingucr, au premier coup d'oMl , de tous les grou- es Toisins. Kn elTet . par son licc droit dans sa prc- Lière portion, il dilTère de tous les genres de h ^éme famille, excepté le genre ciïraye, à l'égard uquel la conformation très défectueuse des ailes et lilat très incomplet du disque uiTrent pour lui des kractères très tranchés. {{' La PiiuDii.K CALUNG ('), qui liabitc l'Ile de Java, Ion la nomme woico-mni cl kaloïKj-wiwi .. paroît [issi avoir été rencontrée sur la presqu'ilc de Malac. I habitants de Java croient que le calong aime les aires des tigres, et qu'il s'approche volontiers de [redoutable commensal, en se perchant sans crainte son dos, sans doute pour lui enlever les larves insectes qui se développent dans le pelage de us les animaux ; mais ce fuit demande conlirma- ^n. Le plumage de cet oiseau est en dessus brun âtain très pur et légèrement doré i des points bncs encadrés de noir relèvent ce fond général ; le rcieemplumé de l'orbite et un bandeau sur le front ni brim clair. Le collier est formé de plumes blan- les terminées do brun doré. Les parties inférieures II une teinte isabcUc marquée de taches rondes et longues semées avec profusion. Les tarses sont us jusqu'à la naissance des doigts, et ceux-ci sont hverls de quelques poils clair-semés ; le bec est ine, l'iris brun. La femelle a onze pouces et demi I longueur, et le mâle des dimensions moindres. ^uivant le docteur Horsfield , cet oiseau nocturne , I les lieux habités , se tient de préférence dans ' ' DES OISEAUX. 173 les profondes forAl» du canton de Pugar, ri dani la rliulne des hautes montagnes qui s'étendent au and de la ville de Surakurla. t» La cuoi'RTTK lki'TOgrammr('), de M. Tem- mimk, nous pareil être une pliodileisa taille est un |ieu moins grande que celle de la hulotte d'Europe. Tout son plumage est bariolé en travers, excepté la télé et le cou qui sont unicolores. Le front et les Joues ont de larges mèches brunes et jaunAtres ; un large demi-collier Isabelle entoure la nuque. La gorge et le devant du cou sont mordorés. Le ventre fauve roussûtre est rayé à de larges intervalles do bande- lettes mordorées. Toutes les autres parties inférieu- res, les cuisses et les tarses, sont marquées de roux foncé sur un fond roux clair. Le dos, les oiles, les rémiges et les rectrices portent des bandes irrégu- lières noires et mordorées. Le bec ot les doigts sont bleuÂtres. Les dimensions de ce bel oiseau, qui pro- vient des côtes occidentales de la grande Ile de Bor- néo, sont de quatorze pouces. B,Yg| i. Diwlip |rec çttî»'" ,p.aoi. I SJrix Badia. Horsf , Trans , t. XIII, p. 139, Resear. [lïva avec planches; Chouette Calong, Temm., pi. 3t8. Phoiilva haiiut,\AA. GeofT., Aon. Se. Nat-, ■18Î0. LES CIIATSHUANTS (»). Font le passage des strix à disque incomplet aux espèces qui en ont un bien développé. Quoique dis- tincts, ces cercles périophthalmiques chez ieschats- liuants sont plus larges dans le bas que dans le haut, où ils deviennent rudimentaires et à peine formés. Leur bec est courbé dès la base ; leur tète est sans aigrettes; leurs tarses sont emplumés jusqu'aux ongles. h" Le type de ce groupe est la hulotte, ou cnoui^TTE DES BOIS i?) , quo BulTon a décrite et figu- rée, enlum. 441 et 4.57, sous les noms de huloiie et de chat-huant, et dont le fond du plumage est gri- sâtre dans le mflle et roux chez \n femelle. C'est une espèce qui niche dans les bois, pond dans les nids faits par d'autres oiseaux , ou niche dans les cre- vasses des vieux arbres. Les espèces étrangères sont : 2" Le CUAT-llUANT DES l'AGODES(*), OU le Ottillé- holan des habitants de Pondichéry, paroit se trouver non seulement au Malabar, mais encore dans plu- sieurs des îles de la Sonde et surtout à Java. C'est un oiseau qui rôde au crépuscule à l'enlour des pa- godes hindoues, et c'est sur ces temples voués au culte de Brama qu'il aime nicher. Ses tarses sont (<) Chouette maltiraies,Str{x£«p(o0ramin{ca, Temm.» pi. 525 (adulte). (») Sj/rntum. Savig. ' ".'"«' ?• -' ■ '• (>) 5ymtum ulu{an«, Sav., Egypte, p. 52. S%Tix a\v»o et itrtduto, L. Strix otu*, Lichst. Cat. (M Strix pagoiarwn, Temm., pi. 220 Striv Jaoan<- ea, Gm. Strt«f«Io-puto, Horsf-, Trans.ioc.»Uon. t. XIII, p. 140. I I \% 174 HISTOIRE NATURELLE abondamment recoiiverl» do duvet , do mémo que les doigts, lu dt'inicrc |ihalnngo cicepti^c (|ui est iiiic. I^ face est pctilo, les ailrs (!t la (|iieiie dVgulu lon- gueur, et la coloration du duvet, quel que soit l'dgc , est Jauno roussAtro. L'adulte n le lommet de la t((e et les cAiOs du cou d'un roux marron assez vir : on voit sur chaque plume de ces parties une ou deux rangi'es de lâches d'un blanc pur, encadri^s d'un cercle noir. Le dos, les petites couvertures des ailes et les scapuluires ont h peu près les mêmes teintes que la nuijue, mais elles •ont un peu plus claires; les taches hianchcs sont moins régulières et plus grandes, mais elles se trou- vent encadrées par une bundc noire. Les pennes se- condaires et la tète des rémiges ont des l>andes d'un Jaune roussAiro, distantes et placées sur un fond brun roussflire. La qucun , coupée de bundcs irrégu- lières, est terminée de blunc; en dessous clic est do couleur claire. La face et les sourcils sont roux jau- nfltre sans taches. La poitrine est ruyi-e de Uindes transversales blanches et incolores. I^c reste des parties inférieures est blanc pur que relèvent, à de larges intervalles, des bandes brunes très Unes, ré- gulières et transversales. L'iris est jauno. Lu lon- gueur varie en dix-sept et dix-neuf pouces. Les jeunes de l'onnéc ont les tarses vêtus d'une bourre lanugineuse. Le masque est noirâtre, et tout le plumage a une teinte rousse claire. Les plumes de* parties inférieures sont rayées à peu près comme dans l'adulte. Les parties supérieures sont couvertes avec régularité de bandes transversales roux clair et blanches i ces dernières sont encadrées et plus gran- des que chez les odultes; la mue produit des ciian- gements dans la forme de ces bandes encadrées, ce qnl donne lieu h des variétés intermédiaires. C'est ainsi qu'on voit des individus avec le plumage ba- riolé de zigzags bruns, blancs ou roussâtrcs, tandis que ceux qui prennent lu livrée d'adulte ont des pe- tites taches blanches isolées. Le dessous du corps, quel que soit l'Age, est rayé en travers de bandes assez régulières et distantes les unes des autres. 3* Le cnAT-iiUANT hylophileC) ne paroit pas être rare au Brésil. Sa queue est arrondie, et ses ailes pliées atteignent à peu près l'extrémité de la queue. Les yeux sont presque sur la même ligne, et se trou- vent être entourés d'un cercle de plumes frisées, qui s'étendent beaucoup derrière les oreilles, et donnent ane grande ampleur & la face. Les tarses et les doigts sont abondamment recouverts d'un épais duvet lai- neux; la face est brun cendré clair, relevé de quatre 2ones noires ficxucuscs. La poitrine, les côtés du cou, la nuque et l'occiput sont d'un roux fort vif zone de bandes horizontales noires, plus rapprochées sur cette dernière partie, ce qui forme sur la tête (•) Strùt kytopMta, Temm., pi. 373 (mAle). imo sorte de calotte bmno. Le dos, les scapuliim et les couvertures des ailes ont de largci tMii4 Icttrs, les unes noires, les autres rousses, cl luuifi fort étroites. Des taches rousses sont di«p*)«ir< n une rangée sur le bord externe des plumes n-a^ui^ rcs, et ont la disposition d'une écharpe luni^iiudiiui, sur le haut de l'aile. Les |>ennesde la (|ui'uc,lHif condaires des ailes sont aussi rayées de brun cmdt^ noirAlre par bandes plus larg<-s que celles qui mi plact'cs h cdté et d'un roux clair liseré de noir. U devant du cou, le ventre et les lianes sont bltco, mais chaque plume de ces parties est IcrniiiiKpt un croissant roux ferrugineux, et ce croiNDia frangé de noir. Le Ims ventre est blanc pur, leict» vertures inférieures ont le fond de cette ilcrmii couleur, mais une zone brune sur chacune d'elln h duvet des jambes est roux marbré de trait* brun lu pointe du licc est jaune. Le niAle a trciie pouoi de liingueur, la femelle e»t plus grande, cl m ce ration est d'un roux plus terne. 4" LeciiAT-iiuANT Cl iiLJK ('}, commun au Brni où les créoles lui dunuent le num de ru'ije.ttit liotucudos celui de Lvkok un. Le niAle a de longiifv dix-sept pouces quatre lignes; son plunia;:ecslp] clair nuancé de brun rougeAtre, avec une lacietil» che sur la gorge. Les scapulaires sont agréablrmol marbrées de brun rougeAtre plus foncé, de nta que les ailes et la queue. Les recirices sont iniR- sées par des band) s plus claires et plus foncmli dessons du corps est jaune clair, passant au jw rougeAtre sur la poitrine et sur le ventre. Sooa imite le son que produit un battant de cioclie lif pont sur l'airain. Elle habite le Chili. Peut-être est-ce cette espèce que nous reiHomi^l mes fréquemment ou Chili . d.'ins les bois décoariit près des souterrains iju'elle s'étoit creusés à li»| nière de cobourés f*) ? LES HIBOUSt»). Ont des conques auriculaires munies en an d'un opercule membraneux , et étendues en ii(t| cercle depuis la naissance du bec jusqu'au sonril de la tète; deux aigrettes mobiles, susceplibleii se relever ou de s'abaisser; le bec recourir dfiij base, et les torses garnis de plumes jusqu'à lin des ongles. 1" Le HIBOU commun {*) , ou le moyen dacdel (') Strix pulsatrix, \f\ed., Bell., 11 1,268. Sjni" ibid., voy. t. II, p. 182 de la Irad. franc. (») l.es8.. Coq. I, 239. Strix cunicularia, Ch. K» Am,t.Vll,p. 2. (1) Otuf, Cuv. Bubo, Savig. (M Strix otut, h. Naum-, pi. 45 , flg. 1. Cb. l Gênera. " DES OISEAUX. 175 M, Mt trèt répandu dtni la plupart dea contréei |'Kiiro|ic. S* La i:ii()iiKTTK , ou le moyen duc h huppes cour- I (I , repri'sentii par llulTon , eninm. 4.1N, cit ré- indu >ur prcs«|uc louic ta surface du globe, car on poii»Mc au MuiuV (le IMris des individus des Iles larianncs, do la Nul)i«, du lii si\, des Iles Sand- ficli, qui ne diiïèrcnl point de mix de l'Inde, du ip, de l'KuroiM! et du nord de rAmërii|ue. I S* Le GK AND IIIDUU A IIUPPRH CUUHTKS f )], OU le ^h'i des Fgypiicns, a été (K^couvert en EKy|)io par Bert, et fl.;un^ dans le grand ouvrage de lo Coin- kiMlon par Savigny. Ce savant lui donne pour sy- mymes le «uiTix<$px( des hiéroglyphes, l'avxaXafat ^rislolc, «tm; d'Appollorc, qu'Ovide mentionne us le nom de hubo dans ses Métomorphoscs. |Cc hibou habite l'Egypte, la Nubie , et se montre rfois dans le midi de l'Europe . en Sardoigne et en bile. Il diiïère du hibou d'Europe par ses oigretics Ifs courtes , plac('es h quoique distance eu arrière yeux , et par son bec assez petit , coché presque Ilièrerocnt dans les poils très longs de la face. Les I et les doigts sont vétiis jusque près de l'uri- ne des ongles, de manière cependant que les deux ^niùres écailles de chaque doigt no sont point oiiverles de plumes duvetées. La queue est de kycnne longueur et arrondie ; le corps, les ailes et [queue sont d'un roux blanchâtre, diversement ■ncé; des taches et des raies biun noir couvrent ^t le corps : elles sont de forme lancéolée sur la !c( sur la nuque, et réparties en grandes masses In ailrs; des bandes larges et contournées en ^agsétroils traversent les rémiges et les rectrices ; imèclics allongées occupent le milieu des plumes llu poitrine, et dessinent des lignes brisées très \i sur le reste des parties inférieures. Le dessous (la queue est blanchAtre, et se trouve barré de I i six raies très étroites d'un brun noirâtre. La gcet le milieu de la poitrine sont blancs, les «s sont très longs, couverts d'un duvet blan- jtre; le bec est noir. Il a de longueur dix-sept icrs six lignes. [.c HIBOU DU Bengale (3) , ou le (joubour des hraties, se trouve aussi bien dans le Dukhun , où jrencontré le lieutenant-colonel Sykes , que sur llrards du Gange, entre Bénarca , Calcutta et la jte chaîne des monts Vindhyan , où l'a découvert \Strix'ulula el'SMx hrachyotoi. Gro. WiU., Am., Ptb.,t.IV,p|. 33, 3,Lichst.,Cat. Strix braehyotos. ilonip, Gênera. \Bubo atcalaphut. Savig., Egypte, pi. 3, flg. 2. |m., pi. 57 (adulte) Brilish.. lool.. pi. B. flg. 3 Llchst., \Bubo auTieularum pennit numerosh ; abdomine |itrarnceri 80. Grtattarti Owl, Variât j, Utham. le capitaine Sabine. Cet olieau a le corpa d'un roas pAlc, varié et onde de brunâtre et de blanchâtre ; lea plumes de la nuque et de la poitrine présentent à leur iMirtie moyenne une largo raie brune noirfltre. Lo ventre est agn!ablement rayé do stries transver- sales Unes et brunes. Les rémiges et les rectricea sont traversées h leur bord externe vers leur pointe de stries brunâtres , et les pennes moyennes de la queue sont en entier couvertes de ces mêmes rayu- res. Ce hilwu a vingt pouces anglois de longueur. 5* Le niMuu a joies blanches (■) vit au Sénégal. Sa taille et ses formes rappellent celles de VAiio, qui vit dunsrAméri(|uo septentrionale. Ses aigrettes sont longues et toufTnes , et noissent au-dessus dca yeux. Sun bec, de couleur cornée , est presque en- tièrement cachéparles longs poils neigeux de la face ; les ailes couvrent 5 peu près lu queue, qui est arron- die. Les tarses sont vêtus de plumes , et la face dor- sale des doigts est garnie de poils assez courts, & claire-voie. Cet oiseau a de longueur totale dix pou- cel de Wilson? 0« Le HIBOU A GROS DEC (3) est à peu près de la ' (•) StrùB memieana. Gm. Strix elamator, vieill. Am , pi. 80. Stria longirottrit. Spii, Bras., pi. 9. Strix ma- eutata, wied. t. lil. p. 281. Naeurvtu tacheté , Aura , Pai., m. 118. Vieil!., Encyc. 111, 1281- (•) Strix naeurutu. Vieill., Encycl. III, 1281. Wied, Beit.111,270. Jacurutu. Marcg. Naeurutu. Azara, t. III, p. 113. Strix virginiana. L. Great homed owt. Wils., Am.,Ornlth., t. VI. pi. 50, flg. 1. (1) Strix maerorhynehot. Tem. p). 62. Strix erasti' rottm, Vieill., Encycl. 111, 1280. Nouv. Dict. d'hist. Dat.,t.VU,p.44. taille du grand due de Virginie ou hibou rfn^ Comme lui il habite lo nord de rAmi,.|.^ qu'il nil su Kiillc, il en dinï>ri' d'une* rnanienii reniijn|ual>lc par son lire ({rus el fort, ci parlr^ que de In plaque blunclie ù lii y,ur^p. >vsi\mtn^ vtMus cnnmic les lurses, l.i dcrnit'-ie |iImI.ii,,. , l'onguéiilo cxeeptir, qui est nue. l'ri rcrdi [, , dessine sur les rùu's de 1» rucc, dmit !i> j,* soyeuses sont longues et hlithchcH. I.(s iii^rri:„, médiorrc lun^ucur, prennent iiaisf.uiic-i'(li'rm't jeux. Toutes lus parties sup(*tieuics du |i|i^ sont variées de Irun , de roux et du hluiidijin ti posés par tuchcs et par ondes. Des liiinJispia» gulièrcs se font remarquer sur les peniifsalim'. les reclricesont de larges bandes zig%ii|;um.L^ lie jaunAlre de ces bandes est striée et (lonAiii noir. De grandes nainnièclies brunes setlcMioaii la poitrine. Toutes les autres parties iiiiïrJcuraK rayées en travers du fines l)undes hrunt's.a écarl(''es les unes des autres et disposmMiruk hlancliAtrc. Les tardes sont courts, riiipliinn; bec est noir ou noirâtre. Ce hibou a dix-neuf fa de longueur, bien qu'il y ait des iiidividiu^ petits et d'autres plus grands. On lui donne pour pairie la Virginie. in" Le niuuu a jolks falvks (') liuhiic pm lement la Pensylvanie dans les Etais lim.M dont l'automne il se présente comiiiiiiU'iDnii alentours de New- York. Wilson ne l'a \miM du hibou commun ; cependant les deux m sont très allongées. Sun plumage est heaucwfi moucheté, et les rémiges sont rayées delfl ncux : elles atteignent l'extrémité de la t|iifiir^ être ce hibou ne dilTùrc-t-il pas du liihou d'il que, ou narurutn tacheté (espèce sixième; tl» Le iiiuuu Asio (^) habite les Ktals-lni) deux sexes présentent des diiTérenres assez pour qu'on ait été indécis s'ils ne forinoient espèces. Su taille est un peu plus forleque scops. La queue est un peu plus lon|;nc que et les tarses sont emplumés ainsi qiin les mâle est cendré brun , la femelle est ou In sont roussâlres ou roux vif. Les pliimisdi en dessus sont chez le mâle striées de noirtii guées de cendré plus ou moins foncii. Cw chez les femelles sont presque unicoloresd zigzags. Le mâle a , en outre , sur le haut M les scapulaires, quelques grandes tacliesbl (') Strix cru». Wils., Am., t. VI, pi, 51, f. 3 1 sonianut.\less., Ornilh., p. 110. Bubo clamWl^ pi. 20? {*) Strix nœvia. I,., Gm.,Lath. Wilson,. 4in..fflj fig. 1, Ch. Bnnap , gen., 37. Strin mio. UHj pl.42, flg.l (fem. ou jeune). Bw6oa/6»A«""'^ Vieill., Encycl., Vieill., Am., pi. 21. Strixéf^ via,Temm., pi. 80 (m&le). II DES OISEAUX. 177 .«. f.ci partiel inIVrIeorM lont rayées en long et (ravcn «le brun et de noirâtre. La queue et Ira iionl rayées de ligiaga bruns et blanc routdlre. .1 rangée de lâches blanclies occupe les scapulai- ), e( une deuxième est répartie sur le bord de Ke; quelque* bandrs blanches rainnt les rémiges. l poililaineui des Ursesci des doigts sont blancs. I oiiicou a de longueur totale neuf à dix pouces. j femelle a les parties supérieures cninrécs pur nde* masses, et des mèches noiret unies et des hes rousses sur le fond blano des parties infé- Lrei. "♦^1^"' l'atio estasses commun dans tes verf^^rs cl duns oiide l'Amérique septentrionale, surtout dans niylvanie et le nouveau Jersey. On le rencon- riant l'oulomno , car pendant l'hiver il se relire ord. M. Charles Ilonaparle croit qu'il ne diffère iiurAoii6adu Paraguay, maisccttcopinion nous )lt douteuse. LES CHOUETTES CJ. It tout-à- fait l'oreille des liihous, c'cst-A-dire onquis amples et arrondir», leur bec recourbé, I elles n'en ont pas les aigrellcs. elques ouieurs, et M. Cuvicr entre autres, ont Dur type de ce genre lu gran'le chouette grine npuniVf'), que nous avons décrite plus haut [le nom de lurnie lapone. Il se pourrait que I espèce fût mieux placée dans colle pciiie Iribu. seconde espèce est : la cuouettë ghise i>u ^DA(3j. Cet oiseau habite, ainsi que son nom fue, les parties boréales de l'Améritjue, et Dce pendant l'hiver dans les États-Unis. Elle I le jour, place son nid dans les arbres , et le ! de branches entrelacées avec des feuiles cl erbes sèches. Ses œufs sont presque aussi gros eux d'une poule, ronds et d'un blanc sans L'iris est jaune. Les plumes soyeuses de la ont d'un cendré clair, avec quelques petites i brunes sur la portion inférieure. Les parties |ieuresella poitrine sont bruneset tachetées de Les maculaiures sont plus nombreuses sur la |e cou elle thorax. Les pennes alaires ontdes (iransvcrsales , alternativement brunâtres et lâtres, ou brun foncé sur les secondaires. La I est rayée en travers de brun et de blanc. Le set les plumes anales sont blun(hâlres, avec |ies brun ferrugineux , longitudinales sur sa ^rc partie et transversales sur ses dernières. |lU>.IV,pl.33,flg.2. II f .0 duvet des pieds el des doigts eil d'an« t«lnl« plie. La femelle a Tingt-drux poi>ees de longueur, et dilTère encore du mâle, qui n'a qi*9 seiieâ vingt pouces, parce que les taches blanches des ailes sont plus grandes, les épaules d'un brun chocolat uni- forme et pur. La queue est plus élagée , et dépasse considérablement les ailes au repos. Le bec est plus long et Jaune doré; celui du mâle est cendré. Li:S EM'RAYESC). Se distinguent de tous les autres «ffi.tpar leur^MH: sonsililement allongé, presque droit h la base, com- primé cl très crochu. La cire est arrondie sur les cAlésot très mince. Les narines sont grandes, sovv elliplii|ues, situées h leur bord supérieur, rap^uo- chées et disposées en luiig ou h peu pi es. f^ maii- dibulo inférieure a quatre échanrruros marginales vers le Imut. Leur langue est longue, |ieu épaisse, simpif'ment arrondie par d(>sup de naturalistes. Une étude plus scrupuleuse a prouvé que les races liVirra) es étrangères dilléroienl de l'espèce d'Europe par des caractères conslantset préeis. L'elTrayecom- munese rencontre cepentlant dans tout l'ancien con- lin<3ni. C'est la mafsafahdca Égyptiens et Vhfimah des auteurs arabes. 2" L'eurayk i)k Cayf.nne (') est une espèce fort distincte . h corps rayé de roux , et onde transversa- lement de brun , que quelques naturalistes ont re- gardée h tort comme une variété de l'tfTraye. Buffbn l'a figurée , enluminure A^i , sous le nom de chat • huant deCayei.ne. (', StriT, Savlg.,Egjptc,p. 53. (') Strix flammca. l. [^1 Strix cayenncnsis. L. • \ i-y iirj 23 178 HISTOIRE NATURELLE S', ' s* L'EFFhAYE A QUEUE fourciiue'C) ne paroltélre que la fresaye d'Europe défigurée par l'empaillage, du M. Cuvicr dans une noie du règne animal. Mais l'examen qu'en «fait M. Temminck ne permet guère de a'arréler & celle idée. C'est au Mexique et aux Antilles, plus particulièrement dans l'ile de Cuba, que vit cette espèce , que M. Temminck décrit en ees termes : « A en juger par le premier coupd'œil, » on seroit porté h regarder cet oiseau nocturne des » régions équatoriales du Nouveau Monde comme m une simple variété de noire fresaye d'Europe, mo- » delée sur des proportions plus robustes. Indépen- b damment des dimensions, nous trouvons encore udans ce strix des dilTércnces assez marquées, et • par lesquelles il est facile de distinguer cette espèce » de l'eflraye d'Europe, qui n'a subi aucune modi- » lication sous les climats septentrionaux du Nou- » veau Monde , où , selon Wilson , la race est abso- M lumeiit semblable à celle des contrées diverses de j» l'Europe. » Ce représentant de rcffraye d'Europe a donc des formes beaucoup plus robustes que celle'Ci. Ses ser- res sont plus puissantes ; SCS tarses sont proportion- nellement plus longs, couverts seulement à claire- voie à leur partie supérieure, et totalement à partir des deux tiers de leur longueur jusqu'aux doigts. La queue est fourchue, et la couleurdu plumage oITre des Icinics bliincliûlres très marquées et constantes sur tous les individus que M. Temminck a comparés avec ceux d'Europe. Il faut convenir, ajoute cetor- niihologislp, qu'exception faite des teintes blanches, les couleurs du rcs e du plumage, et la distribution de leurs nuances, sont à peu près les mêmes dans ces deux espèces. Ln blmc pur couvre la face, la totalité des parties inférieures, la queue, et la plus grande portion des pennes primaires et secondaires. Sur ce fond blanc du ventre et de la .poitrine sont semées avec irrégularité et à degrands intervalles de très petites t), OU le koUo-ikk habitants de Java, a huit pouces de longwor.h plumage est roussâtre, tacheté en dessus de É bninAire et en dessous de noir foncé. Un iraiarl en croissant se dessine sur la poitrine. EiUt effraye? Ce n'est qu'avec les plus grands don» nous plaçons ici ce strix de Java , connu seol par une très courte phrase latine de M. florsirii S" L'effh A YE DE J AVA (*) bien qu'endèreiMK! blable à la première vue à la fresaye d'Europe, en éire distinguée , suivant M. HorsOeldetle nel Sykes ; mais sa queue est plus longoeH étroite que dans l'espèce d'Europe. Les disqm face sont entièrement blancs: la femelle a le plumage plus clair que le mâle. Les dii de cet oiseau sont de dix-sept ponces, la entrant pour cinq. Les yeux sont d'un ronge foncé. Celte chouette est le deris des Javaoni serrait des Malais. 9" L'ixDUANOE (*) habite les foréis des Ci dans le pays des Marhatles , où elle est rare. (•) Strix flammea. Vig. et Horsf., Trans., 1. IV,M Barn on white otpl. Selby, pi. 2*. CorporiluMl» tis aU>i$. aubtus albido punetis nigricantik^ (phrase appliquée è l'espèce d'Earope). (•) Strix penonnata. VIg., Proceed., 1,60. (') Strix rufetceni, llortf. , Zool. Rejeirel,' t. Xlll, p. 140. ;*) Strix Javaniea , Iforsf., Zool. Researck- 1 Xlll, p. 140 , Proceed., Il, 81. De Wurub, licM.1 10,2. ^^ (S) Strix indrane, Sjkei, Proceed., 11, Si ^B'I Ga/hmr, l. Rai DES OISEAUX. 179 > longoMir/pMir l« eorpt , denz pouces', et pour la ^ueue neufpouoea ( mesure angloise). La idieesten cssus d'un brun p4le, mais chaque plume esl bor- de blanc. Les dos et les épaules sont d'un roux lin, relevé do bandelettes blanches bordées de ruDiire. Le milieu de la région dorsale, les rémi- I et les rectrices sont brunci , les premières rayées de roux , et la queue marquée de lignes blanches et terminée par un liséré neigeux. La gorge et la région anale sont blanc! Aires. Le ventre est à peu prit roussAtre, finement rayé de brun. Les dis4]ucsdela face sont roux , encadrés par un cercle brun , et le' pourtour des yeux est noir. L'iris est «l'un roux brunâtre. s^ ■ iMuO.' .■■■>' ■ .i - . LIVRE IV. ' 'i 'i, .'T'I i t.l '« ..! LES GâLLINACESC). [Les oiseaux qui composent cette grande famille I ressemblent par une réunion de caractères géné- ^ux dont le coq domestique présente le type. Leur !, moins long que la tête, a sa mandibule supé- cure voûtée, c'est-à-dire convexe et recouvrant ■rérieure, et sa base est munie d'une peau nue ou ke. Les narines sont percées dans un large espace embraoeux, etsont recouvertes par une écaille car- ;ineuse. Leurs tarses, diversement emplumés, I le sont le plus communément que jusqu'au talon. sont médiocres , robustes, scutellés ou munis ailles en losanges , et terminés par trois doigta lavant, réunis k leur naissance ou comme rebor- I par une membrane épaisse. Les ongles sontcon- les, obtus, légèrement recourbés, maisnuUe- (nt rétractiles ni acérés comme ceux des oiseaux ces. Le pouce est constamment élevé au dessus I l'articulation des doigts, et souvent n'existe qu'à it rudimentaire ou manque complètement. La eue varie beaucoup dans sa forme : ou elle est Jie, ou elle est médiocre, ou elle est longue, com- I de douze à quatone et mémo dix-huit rectri- I disposées obliquement ou en toit. |Les oiseaux de cette famille ont en général des I courtes et concaves , ce qui leur donne un vol iDt, embarrassé, et de peu d'étendue. Les espèces yiles aiguës sont les seules qui possèdent un vol pidc. Cela lient à une moditicalion profonde de la rtion osseuse de leur squelette : le sternum a sa |rbce diminuée par deux échancrures si longues , jampies, qu'elles occupent presque la totalité de I côtés. De plus, sa créle est tronquée obliquement I avant , de sorte que la pointe aiguë de la four- etle ne s'y joint que par un ligament; circon- ïntet gui ne i^opt pas favorable^ {ii|x mifscles pec- llGaliiiMP. L.Aaiorei.Illig. .njÀlwi* piv 0.1 M-; .1. i' ,i,-lV''<;; >i'J ijJi .'I ■ >.■, ,'.h .;:.;■/ M '. ■• 1 . ^ . •.'••.' ij ,' i'. ••. . , /.•: -'Il rl.LO .*• ''!'< ■' • . . ■ r-\ I, .■.,.', l'-.i .. .. • .. ^^^ ■ ; ' !.'.'<.' Il', r :0\ '; ' ;t) ' J . ■ i) I • .. j. i .) I, ': ; -ï ••i: • !i '»!( -îl toraux , ainsi affbiblis à leur attache, et qui ren^en^ le vol diflicile. Leur larynx inférieur est très sin^n pie , ce qui ne donne aucune étendue à ^ur voix. Leur jabot est très large et leur gésier puissant et vigoureux. La plupart pondent et couvent leur% œufs ù terre sur quelques brins de pailles ou d'hern bes grossièrement étalés. Les mâles so^p^ générale-! ment polygames , et ne s'occupent nt^ilement dea, soins à donner aux petits. Ceux-ci peuvent çQUfir dès leur sortie de l'œuf. Les gallinacés ont tous une chair du|icate : i(f ont fourni à nos basses-cours les oiseau]^ les pltt| précieux par leur facilité à se plier à ic^ domec^tic^f lion, et c'est encore dans cette famillf qu'on rea? contre le gibier le plus varié et le plus rc^l^ercbé. Quatre tribus semblent se partager cçtte famille t celle des gallinacés véritables , celle d^s pqsserigaVr les, celle des pontogalles, et celle en(jp dçq himuir LES HOCCOSC), r-i ,„,..,,., OU LES MITOUS DES fiRÉSILIOS. ~) Ont le bec très fort, coniprimé sur 1^ c^t^, muni d'une cire unie , ci ayant les naripes ohliqtWr ment ouvertes en devant. Le tour des yeui: il )« joues sont nues. Leur tête est surmontép d'niw huppe de plumes redressées, rigides, longqcç fsl vf^ coquillccs au bout. La queue est moyenne, arron- die, à rectrices droites. Les tarses sont rçhu^tes, scutellés, mais sans éperons. a , i« ' -^ ('} Crax, L. Merrem donne aux Aoceo* et aox pauxi iê nom d'alector, emprunté aux Grecs, qui détigsoisnt ainsilecoq. ^ . j ...i.i.i i: Ui ri 180 HISTOIRE NATURELLE ;■ ! i t ! Lm hoocos vivent en grandes troupes dans les forêts de l'Amérique méridionale. Leur naturel est peu sauvage; leur caractère est doux, tranquille et sans défiance lorsqu'ils ne sont pas inquiétés ; mais ceux qui vivent proche des habitations ne lardent pas à devenir ombrageux et farouclies. Ces oiseai'-x une fois pris se plient avec la plus grande facilité b la domesticité , et bientôt on les voit aussi familiers que les poules dans les basses-cours. Importés en Europe, les Hollandois se sont plu h les élever; mais en général leur production a été empêchée par rinfécondité des femelles. M. Temminclt cite toute- fois M. Ameslioff , qui étoit parvenu à faire multi- plier ces oiseaux, et quelques unes des espèces sui- vantes, dans les ménageries élevées à grands frais , de manièreà pouvoir les servir sur sa table. La chair des jeunes hoccos est blanche et d'un fumet plus délicat que celle des pintndes et des faisans. Il est étonnant qu'on ne se soit pas occupé do façonner h nos basses-cours des oiseaux qui y scroient aussi pré- cieux que le dindon , et aussi faciles h habituer à nos climats. Leur naturel est trop empreint de celte indolence et de celte tranquillité d'habitudes, pour qu'on n'obtienne pas en peu de temps des résultats ftivorables. D'ailleurs ils semblent se plaire au voi- sinage de l'homme, dont ils recherchent la société , et reviennent chaque soir se réfugier dans les giles qu'il leur a préparés, et ob ils demeurent en paix. Ces oiseaux ne sont pas délicats sur le genre de nourriture. Une fois acclimatés, ils mangent indif- léremment du mais, des petits pois, des graines de sarrasin, du riz, du pain. Leur cri peut se rendre par les syllabes po-hic, bien qu'ils fassent entendre parfois un bourdonnement sourd, dû sans doute aux sinuosités que décrit la trachée-artère. Dans l'état do liberté , ils vivent dans les bois de bourgeons et de fruits, nichent et se perchent sur les arbres. On les trouve répandus dans toutes les parties du monde. Les variétés que présente le plumage des espèces rendent leurs distinctions fort diflBciles à saisir, aussi les hoccos comptent-ils des espèces nominales (*}. 4* Le Hocco COMMUN ou TOCHOLi (>), dout le jeune Age a été figuré par BufTon , enluminure 8G , sous le nom de hocco, faisan de la Guiane, a sur la base du bec une caroncule charnue qui la surmonte, et qui est colorée en rouge ou en orangé. Son plumage est noir, ainsi que sa huppe, élégamment frisée. Les parties inférieures du ventre sont blanches, et la (•} Le docteur Spli a figuré les crax fateiolata, pi. 62. CrcuB Blumenhackii, pi. 64. Crax globulota. pi 65, 66, et eraa rubrirottii. pi. 67, qui pourroient bien être dei variétés de l'espèce anciennemenl connue. (*] Crax globieéra, L. Lalh. Kdw. 61. pi. 295, ûg. 1. Temm. gall. 3, p. 12 et suiv. Storia degliucc. avec flg. queue, noire, a son sommet lisërée de blanc. U le- melle ne difl%re pas beaucoup du mâle. Comme nos poules, le tocholi, en secroiuDt,i produit dans la ménagerie une variété inGnie de métis, que les naturalistes ont érigés en espèces-llM comme ces métis ne se sont pas reproduits, ileort- suite qu'on ne sait où retrouver le type de plusitn descriptions, faites d'ailleurs avec beaucoup de sojg, Le mot toiholi est mexicain, ou du moins M.Tein minck l'a forgé aux dépens de son véritable non, qui est tecuocholU. Ce qui caractérise cette ejpttt est donc la présence constante du tuberciile placia front sur la racine du bec. DulTon a confondu celii- choli avec le mitou-poronga. Les jeunes n'ontqu'uK légère éminence à la place du tubercule qu'ils du!- vent avoir plus tard. Le tocholi habile le Brésil et la Guyane. 2* Le Mocco d'Albin (>) semble être uncvariAi de l'espèce précédente; sa huppe, recoquilléeelii- sez fournie, est composée de plumes noirestibb ches. Ses joues sont nues. Le cou en entier et le manteau sont noirs, mais les ailes sont fauis, rayées de noir. La queue est noire, rayée de biK La poitrine est rousse, avec des rayures noires; li ventre et les flancs sont d'un jaune blond dorébl vif. Le musée de Paris en possède un individu. S* Le HOCCO A BARBiLLONS(>) n'est connu qM|i la description qu'en a donnée M. Temminck,d'i|n un seul individu qui provenoit du Brésil. SnIi est plus court et plus fort que celui du miloof ranga. La mandibule supérieure est pluséleTét.Ii cire qui en couvre la base est rouge, et se proinp de chaque côté de la mandibule inférieure a a petit barbillon arrondi. La «our de l'œil estni,(l cette nudité est séparée àt; la cire par des piM La tôle, les plumes frisées de la huppe, lespstii supérieures sans exception , le cou et la poiinii| sont d'un noir à reflets verdiltres. Les deux espèces qui suivent ont leur cire siafl|| c'est-à-dire qu'elle ne se prolonge pas en Urbitol charnus, et qu'elle n'est pas surmontée d'une cule. 4» Le Hocco-MiTOt (3) , ou le mitou-pma»^^ Marcgrave , est l'espèce la plus anciennemenl nue, comme au^si celle qui est la plusrépandiiei les collections , et qu'on a conservée en vie k fréquemment en Europe. On rencontre ce la Guyane, soit hollandoise, soit françoise. Oi (■) Crax albini. Hoazin d'Hemandez. Albii,ll| pi. 31. («) Crax earunculata. Temm. gall., 3. 440, JW^ (î) Crax aUetor. Gm. Buff. t. Il, pi. 13. CroJt"" Vieill., Gai. pi. 199. Less. Orniib., pi. 81, flg. i-W 1, 173. Le coq indien, Mém. de l'acad Lepoèf.Ftii' pi. 121. '^î I DES OISEAUX. 181 lussi qu'il se trouve an Mexique, où il est nommé Wlo»/, an Paraguay, où il porte le nom de milon, iiivant d'A/ara, et au Br(isil, où il s'appelie mutait- jjnimf. Sonnini, dans l'ëdition qu'il a publiée de luffbn, donne sur cet oiseau d'intéressants détails. lAvec une parure simple, maiséléi^anle, des mœurs bisibleset sociales, le liocco oflrc encore un ail- lent sain autant que savoureux , une ressource fa- |leet ahondnnle pour les tables des colons de l'A me- nue mt'ridionalc, et surtout pour la subsistance des ^yageurs qui pénètrent dans les foréis immenses I celte partie du monde. » [« La race du hocco noir est constante , et quoi- J'elle soit très nombreuse à la Guyane Françoise, le est la même dans tous les individus. Cette es- te vit en troiiprs nombreuses dans les vastes fo- I dont ce pays est presque entièrement ombragé ; kis ils n'ont de sauvage que leur demeure ; la don- prêt la tranquillité forment leur caractère. Ils ne nblent craindre ni même connottre les dangers; soigneux en apparence de la conservation de ^r propre existence, ils ne fuient nullement les asions de la perdre. Je me suis souvent trouvé , ate Sonnini, au milieu de bandes considérables |ce8 paisibles oiseaux, que ma présence ne parois- pas intimider. Aussi cette sorte d'insouciance jine la plus grande facilité de les détruire, car on kten tner plusieurs, même à coups de fusil, sans [ils cherchent h s'éloigner autrement qu'en volant I arbre à l'autre. » hoccos deviennent ombrageux aux alentours I habitations, aussi ne se présentent-ils jamais en I grand nombre que deux ou trois individus, ^ra dit qu'ils vont par paires au Paraguay. îmiloii pond h la Guiane dans l'hivernage, et bmelle n'a qu'une couvée par an. Les œufs sont Des et de la grosseur de ceux d'une poule d'Inde, nombre de deux quand les femelles sont jeunes, lusqu'J six quand elles deviennent vieilles. Los ws espagnols appellent ces oiseaux dindons de |«agne, pabos del monte: c'est qu'en elTet le -tnilou se plaît dans les grands bois des mon- [les, où il vil de fruits sauvages, et surtout de du thoa piquant , qu'il avale tout entier, au I de Fussé-Aublet ('). iCayenne, les mitons sont assez familiers pour w dans les maisons : ils reconnoissent celles où m trouvé des aliments. Ils perchent sur les toits [suite de leur goût pour les lieux élevés. Ils ont naturalisés h Porto-Rico. I huppe de cet oiseau est composée de plumes ïoillées, noires et blanches. Sa cire est jaune, I plumage est noir, son bas-venire d'un blanc Sa longueur totale varie de deux pieds huit niii. des plantes de la Guiane, p. 184. pouces. On connott plusieurs métis de cette espèce. Les femelles ont le dessous du corps fauve. 5" Le nocco nour.F. ou cocomtli(>) du Pérou a été figuré par V'iiïon (enl. 123) sous le nom de hncco (lu Pérou. Sa huppe est très fournie en plumes recoquillées, à moitié blanches et à moitié noires. Ses joues sont revêtues d'un épais duvet noir et blanc. Son cou et sa gorge sont blanc pur. Le dos est vêtu d'un manteau marron & reflets bronzés. La poitrine est d'un brun roux ; le ventre cl les cuisses sont d'un roux jaune. Les ailes sont rousses , mais vermiculées de noir et de blanc. La queue est am- ple et brune. Son bec a une cire tisse, non surmon- tée d'un tubercule. A l'état sauvage ce hocco acquiert la taille d'un dindon, ou deux pieds dix h onze pouces de lon- gueur. La base des deux mandibules est de couleur de corne. Les jeunes ont les plumes de leur huppe droites. Les côtés de la tête et du cou mélangés de plus de noir que de blanc, et les parties supérieures sont rayées de larges bandes transversales d'un blanc roussAire. Ces bandes sont accompagnées de chaque rôle par une raie noire. Un liséré blanc frange l'ex- trémité de la queue. Ces bigarrures disparoissent successivement, car après la première mue les plu- mes de la huppe se recoquillent et les bandes s'ef- facent. Le cocolitli, en s'appariantaveclemitou-poranga, donne naissance h dos métis H qui tiennent de l'un et de l'autre, ou le plus souvent en grande partie d'un seul individu. Ce hocco vit & la Guyane et au Pérou, s'il faut en croire quelques indications d'auteurs. 6» Le HOCCO DE Yarrell f3), figuré dans la mé- nagerie de la Société zoologique de Londres sous le nom de red-knobleed cwcusow , nous est inconnu. Sa trachée - artère difTère de celle des autres espè- ces , et se rapproche de ce qui a lieu chez le hocco mitou-poranga, bien que par ses formes l'oiseau ait la plus grande identité avec le tocholi. Il ne se dis* lingue de celui-ci que par une rougeur plus vive de la cire, qui s'élève en éminences de chaque côté et à la base de la mandibule intérieure, en s'ajoutant à l'éminence qui surmonte la supérieure. (•) Crax rubra, Gm. T«mm.,Gall., 3, p. 81 et 687. Craœ peruvianus, Brisson. Lapoulerou^t, Alblo,p.40. Cocoittit. Fernandez , eh. 40, p.23. Var. Lalh. t. IV, pi. 63. (*j Var. du hocco noir, Sonnini, BufT.. t. V, pi. 47, flg 2. (3) Crax Yarrellii, Bennett, Proceed. 1. 1, p. 33. 'I I II il. ; I i1..(ï»-'f5'^T,<^yn' 182 HISTOIRE NATURELLE LES PAUXISC). Diffèrent des hoccos en ce qu'ils ont leur bec plus court et plus gros. La cire, comme toutes les parties de la téie, recouverte d'un épais duvet soyeux. Le bec est haut, fort, médiocrement comprimé sur les côtés, et surmonté h la base d'un tubercule osseux , pyriforme, très développé. Les narines sont percées obliquement au milieu d'une membrane qui recou- vre une large fosse nasale. Les ailes sont très am- ples, k sixième rémige la plus longue. Les tarses sont robustes, longs et scutellés. La queue est moyenne et arrondie. La seule espèce de oc genre est le pauxi d'IIer> nandezC), que Buffon a figuré pi. 78 des enlum., sous le nom de pierre de Cayenne, qu'on rend par l'épilhèle d'oiseau à pierre. Le nom d'ourax, que M. Cuvier a consacré à ces oiseaux de l'Amérique équatoriale , est d'autant plus mal choisi . que les Grecs s'en servoient pour désigner dans l'Attiquc le coq de bruyère. Le pauxi a le tubercule osseux de la tête d'un bleu céleste. Son plumage est noir, le bas-ventre excepté, qui est d'un blanc pur. Sa tête et son cou sont veloutés. Cet oiseau est commun à la Guyane; on le rencontre aussi au Mexique et dans l'ile de Curaçao. Nous n'avons aucuns faits nouveaux à rap- porter pour compléter la description qu'en a donnée BuObn. Toutefois, le charamel{^) de ce dernier au- teur, admis d'après de vagues indications de Fer- nandez(*j, n'a rien d'authentique, et Sonnini sup- pose même que c'est d'un iroubou ou vautour qu'il est question dans le passage cité. ii'i LES HOCCANSC*). Se distingnent des hoccos et des pauxis par leur bec, qui est élevé, très comprimé, convexe, h arête comme dentée. La mandibule inférieure est courte, pins hante, mais obtuse. Les narines sont arrondies, et percées en avant d'une cfre pollue qui recouvre des fosses nasales peu saillantes. Les joues sont em- plumées. Leurs tarses sont hauts, robustes, h larges scutellés. Les ailes sont amples, concaves. La queue est moyenne et arrondie. (■) l>auj;{,Teinm., Gall. t.Iil, p. 483. Ourax. Cuv., Rég. An. (•) Crax pauxf. L. Yieill., Gai. pi. 200. ('} Crax vociférant, Auct. (4) Ch. 41. (5) Mitu. Marcg. Less.,Ornith.,ourcur,Tcmni.,pl.col. Temm.Galî.,3,683. Le docteur Spix a figuré deux oiseaux dnll^ qui pourroient bien se rapporter k ce genre. L'espèce type est le iioccak('-'} ou le vrai nitu Marcgrave, qui a été figuré par Jonston(>),s«ii nom do mitu-mitu. La plupart des auteimi|i matiques Tout confondu avec le hocco miiu-pti^ en ne le regardant que comme une variété, Bu excepté , qui en fait son hocco du Brésil (<]. Le hoccan est moins grand que le pauii. Un de la mandibule supérieure du bec s'élève bew| au-dessus du crflne, et se dessine en tranchMii| Derrière cette protubérance cornée appareil i touffe de plumes que l'oiseau a la faculté dcrdn La tête , les joues , le pourtour des yeux et Itli du .cou sont couverts de petites plumes tcImi très courtes et d'un noir mat. Tout le restedap ties supérieures, la poitrine, le ventre, les cuàii les plumes de la huppe, sont d'un noiriiA violets et pourprés. Chaque plume est borbi un cercle étroit d'un noir mat. La queue pAi mêmes teintes que les parties supérieures, uii est terminée de blanc. L'abdomen cl lescom rcs inférieures de la queue sont d'un marroah Le bec , ainsi que le casque dont il est iunM sont du plus beau rouge. L'iris est noiriirt,ti pieds sont d'un rouge ponceau clair. Sa lisp totale est de deux pieds cinq pouces. La miii supérieure a un pouce une ou deux lignes liai plus grande hauteur. Sa trachée -artère atl( élargie (*). Les mâles ne différent point des femeilei. des jeunes est moins rouge, et l'élévation delii osseuse est moins grande. Le hoccan a des mœurs douces et soclahlfti en troupes nombreuses qui habitent lesboisdii tagnes, perchent sur les arbres, et cherrixiiii nourriture à terre. On le rencontre assez coma ment r\ Brésil. Il n'a pas encore été pliéilii mesticité. Quelques individus vivants, nourni les ménageries, ne se sont pas reproduits. L'i vidu conservé dans les galeries de Paris pw de Surinam. LES PAONSC). SI célèbres par leur riche vcsiitiire, ont J robuste, nu h sa base, convexe, assez épais, 'f (■) Crax tuberosa, Spii. pi. 67etcrflir«f" pi. 62. (») Crax galtata.lalh.-,ouraxmituJtv»-t 153 ; pauxi mitu. Temm. , Gall., t. III, p. 8'*''^ tnentota, Spix. Av., Bras , pi. 63- (3) Av.pl. 153. pi. 58. H) Crax bra$ilienBit, Orn.» 1. 1 , p. 396. (1) Proceed., I. I,p. ô9. («)Pai'o,L. ■1 H DES OISEAUX. 183 le sup I, et qui peuvent se redresser pour s'étaler en Ces plumes ont des barbes lâclies et soyeuses, Il terminées par un miroir en forme d'yeux à limité. La léle est surmontée d'une huppe. Le [pann est emprunté par euphonie au cri que sent les oiseaux de ce genre. On n'en connoit [que deux espèces. |l^ PAON DOMESTIQUE (*), Originaire de l'Inde, Dpage dans l'état de domesticité dons toutes les }ées du midi de l'Europe. Cet admirable oiseau, lu dès la plus haute antiquité, a été figuré par )n, enluminures 454 et 438, et existe encore à sauvage dans le nord de l'Inde et dans la plu- Idesilc's de la Malaisie. Dans les ménageries Irope il a produit quelques variétés panachées, ptammont une variété albine, remarquable par datante blancheur. Les Malais nomment le I m'ra ou marak. Sir Radies le regarde comme ènc à la presqu'île de Malacca et h Java, et ne encontre que rarement à Sumatra, aux alen- de Bencoolen. Le colonel Sikes l'a observé |le pays des Mahrattes, le Dukhun, où il porte de mohr. Il est commun à l'état sauvage { les forêts des Gnauts, et on le conserve en vie I les temples indiens. I paon a été élevé en domesticité dès les temps llus reculés, tant la richesse de sa parure lui l'admiration des hommes. [LePAON jAVAN0is(3); OU le merak des naturels ays OÙ habite cette espèce , dilTëre du paon or- re , suivant le docteur Horsfield , par sa huppe st longue et formée de plumes linéaires très pes; par les plumes du cou, de la poitrine et s, qui brillent des teintes les plus vives de vert ké, et qui sont terminées par une bandelette [violet. Les scapulaires et les petites couvertu- i ailes sont variées de riches teintes émeraude ur. I est certain que le docteur Horsfield a décrit I nouveau nom l'espèce suivante. |Lc PAON sPiciFÈRE (>j a été mentionné par Buf- PoBo eriitatus. L., Less. Atlas d'Ornith., pi. 82, ' Temm.. Coll., t. lit, p. 650; sir Raffles.Cal., ,p.319. Proceed., t. il,p. 151. Povo javanteut, Hortf., Cat. , Iran». fioc.,Linn, II. p. 185. Pava cri$ta elongata. plumi$ Untari- jmplieibut. PoBo ipici/erm, vielll. , Gall., pi. 20i. Pavo mu- ton (I. il, p. 566) sous ce nom de »pieifèie, bien que Brisson en ait tracé la description sous celui de paon du Japon (■); mais l'auteur qui en a parlé le premier est AIdrovandi, qui lui appliqua la dési- gnation de muticu», parce qu'il le croyoit privé d'ergots, sans doute parce que dans la planclie sou- mise h son examen on avoit oublié de représenter cet organe. Ce dessin avoit été fait au Japon et donné au pape par l'empereur de cette ile. Long-temps la réalité de cet oiseau fut mise en doute par les natu- ralistes, d'après une phrase de M. Cuvier, ainsi conçue, et insérée dans une note du Règne animal : « Le paon du Japon ou spicifère, fondé uniquement M sur une peinture envoyée du Japon au seizième u siècle , n'est rien moins qu'authentique. » Mais depuis, M. Cuvier lui-même a rectifié son opinion dans la deuxième édition de son livre. M. Wilson a publié dans ses Illustrations, gravées à Edimbourg, deux portraits représentant le mâle et la femelle de ce magnifique oiseau , et M. Vieillot , dans a Galerie (pi. 202), en a donné une assez bonne fi- gure coloriée. Tout porte & croire que le paon spicifère n'existe point au Japon , autrement qu'i l'état domestique. Mais, ce qui est certain, c'est qu'on le rencontre à l'état sauvage dans l'ile de Java , d*où l'a envoyé M. Diard , et que c'est de cet oiseau que parle le docteur Horsfield sous le nom de paon javanois , et qu'enfin M. Crawford, voyageur bien connu, en a tué des individus dans plusieurs Ues de l'archipel de la Malaisie. La description que donne BuiTon du spicifère, extraite de celle d'AIdrovandi , est trop erronée pour que nous ne lui fassions pas succéder des détails pris sur nature. Le bec est cendré , l'iris est jaune ; les parties nues des côtés de la gorge sont d'un rouge éclatant. Les couvertures supérieures de la queue sont au moins aussi longues, mais moins fournies que celles du paon ordinaire, et suscep- tibles de s'étaler de la même manière. Le sommet t'e la tête et la partie supérieure du cou étant d'un vei t changeant et bleu , selon l'iccidencc des rayons lu- mineux. Les brins de la huppe sont longs d'environ quatre pouces, garnis de barbes dans toute leur lon- gueur, et vertes et bleues. Les plumes de la poi- trine et du ventre sent variées de bleu, de vert, et disposées en forme d'écaillés. Celles du dos, taillées sur une même forme, sont bleues, vertes, et termi- nées de noir avec un trait bleu à leur partie moyenne.' Les couvertures supérieures des ailes sont d'un vert changeant en bleu; mais le bleu, sous un aspect, Ueu$. L.8haw.Mi8C. p1.641.Temm.«Gall.,t.III, p.662. Pavo AIdrovandi, Wils. , Illust. pi. 14 et 15. Bull., t. XXVI, p. 380. (■) Pavo japontn$i$, Brlss., Ornilb., 1. 1, p. 289. ^ * t.! :«l t il ■ .Il 184 HISTOIRE NATURELLE aemble plus étendu et plus brillant que l'aulro cou- leur. Les pennes primaires des aiics sont blanches, tirant au roux, surtout vers leur cxtrcmiié. Les tectrices de la queue sont brunes tirant au marron , avec leur tige blanche, un miroir doré au milieu, bleu , cerclé de vert au pourtour. Les turses sont gris; la queue est élagée, verte, bordée de blanc et formée de dix-huit rcctriccs. Le jeune n'a pas de bleu sur la tête. Le dos est varié de noir. La femelle n'est pas connue. i . K.irit^ LES ÉPERONNIERSC). \ Que l'on trouve confondus avec les paons dans la plupart des livres d'histoire naturelle, s'en distin- guent par leur bec médiocre, droit, comprimé, cou- vert de plumes à sa base, et dont la mandibule su- périeure est recourbée à la pointe. Les narines sont latérales, placées au milieu du bec, et à moitié re- couvertes par une membrane nue, et se trouvent (tre ouvertes en avant. Les tarses sont longs et grêles, armés de deux h trois ergots robustes cha- cun, et simplement tuberculeux chez la femelle. Le pouce est un peu élevé au-dossus des autres doigts; les ongles sont petits , et celui du pouce est très court. La queue est longue, arrondie, composée de vingt-deux rcctrices , recouvertes en partie par une seconde rangée de pennes. Les ailes ont les quatre premières rémiges élagécs , mais les cinquième et sixième les plus longues. Elles sont concaves, cour- tes, à pennes dilatées. Quatre espèces de la presqu'île de Malacca et de Sumatra composent aujourd'hui ce petit groupe. BufTon n'a donné sur l'éperonnier, anciennement connu, que des notions vagues et confuses, et paroît ne pas avoir eu une idée bien nette , car son chin- guis semble être formé avec les traits de deux es- pèces distinctes. •1° Le CHiNuuis('J est de la taille du faisan doré, mais il est moins svelte , et les ailes ne dépassent pas l'origine de la queue, qui est large, assez longue, et fortement arrondie. Sa tête est lisse, c'est-à-dire sans huppe. Les petites plumes du sinciput sont lé- gèrement frisées ou contournées à leur pointe, plus ou moins ébouriiTées, et d'un brun grisâtre. La gorge est blanchâtre. Les plumes du cou, de la poitrine (') PolypUetron. Temni.,Ga!l., t. II, p. 363, diplee- tron. VIelll. Pavo, t., Cuvier. (•J Potypleetronehinquis. Temm., pi. Col. 539 (vieux mk\e).Pavothibetanu$.Gm ,Lalli.. Vieil!., Gall., pi. 203 (Jeune). PolypUetron alhooctUatum, Cuv., Less., Or- ■Hli., p. 487 (jeune de deux ans). PeacochPheaiant, £dww GUD.pl. 67. et du ventre ont une teinte brunAlre terne, «i^ par des bandelettes transversales ondulées ti noirâtres. Les rémiges sont brun lustré de gris brun , et leurs baguettes sont bruno. autres pennes dps ailes, les couvertures et la pulaires ont un ton gris jaunâtre, parsemé de bandelettes brim noirâtre. Toutes ces |ilumcsiii| leur sommet œillées ou marquées d'un mirti^ rondi , d'un bleu éclatant, & rellcis pourprétn^ lins. Ces yeux brillants sont tous enlourésd'iui de noir, bordé lui-même d'un autre cercle I grisâtre ou jaune blanchâtre. Le dos, Iccroiipii les couvertures de la base de la queue sooUi brun clair, moucheté et ondulé en iravcrjideji blanchâtre. Les pennes de la queue, et lini des pennes plus courtes qui recouvrent les^ tectrices, sont d'un brun terne parsemé dt|i points jaune d'ucre. A un pouce de l'cxlrrniltj pennes de la rangée supérieure, et ù dix-hiiiil de l'extrémité des vingt-deux rectriccs, sonifk deux miroirs ovalaires , séparés seulcmrnl pi rachis de la plume, et comme accolés ainsil'i l'autre. Ces yeux, comme les préo^dcnts.joÉ des reflets bleus et pourpres les plus éclaUnli,! | avec moins d'éclat toutefois que ceux des là sont, comme ces derniers, entourés d'un cercki largement borde de gris terne. Le demi-bec rieur, rouge â la l)asc, est noir à sa pointe, la mes de la région opiilhalmiquc sont placéeseo voie. L'iris est jaune; les pieds sont noirs ellsi gics gris. Le mâle a vingt-deux pouces deli et la queue seule en a dix. La femelle difl'ère du mâle par son pli miroirs moins brillants, et par sa queue plus Les pieds sont d'un gris terne, et à la placeiitl got du mâle est un tubercule calleux assezcl Dans son jeune âge, le chinquis a le piunufti gris terreux, relevé de grandes taches et de brunes. Dès la première mue la livrée ci)» les miroirs des ailes et de la queue se pour revêtir à la seconde mue un éclat de bHl curseur des teintes plus riches de l'âge adulte. chinquis qu'on a nourris en captivité ne paroù pas très sauvages. Ils provenoient de Canioa, les élève dans des ménageries. Cet oiseau se ce que l'on assure, dans les montagnes qui l'Indostan du Thibet. £» L'ÉPEnoNNiEU OCELLÉ (•), OU arjfui.e* petit de taille que le chinquis. Il porte une huppe composée de plumes assez larges, la sont nues, et les miroirs des ailes sont plus petits , d'un vert métallisé , et entoura (•) PolypUetron bicalcaratum,Temm., f\.<^' Sonnerat, Atlas, pi. 09. BufTon, Enl.492et40)'^ btcalearatus, Gm. 8lr Raffles, Cat., Trans.nx-'" t. XIII, 319. 1/ M DKS OÎSEAUX. 185 kle noir nniqiie. Le plamoge, dans son cnxom- I a des tPiniPS brunes honiiconp pins sombres. mâle, dit M. Tcmmin(k,a les plumes du Itallongi'es, blanches h leur naissance, et brunes hlres dans le reste de leur étendue. Tout le reste I tôle et le cou sont couverts de très petites plu- ; vélutineuses , d'un noirâtre sale. La gorge est ^châtre. Les joues , le tour des yeux et la cire couverts d'une peau jaunâtre. De très petits Dirs ronds, d'un beau vert foncé, nuancé de âlre, sins reflets pourpres, couvrent le dos, les kulaircs et les coiiv< rlures des ailes, et sont eu- es de noir. Le Tond du plumage est brun jaunA- Iparsemt^ defouttelettcs d'un noir intense, tan- Ique la poitrine, le ventre, l'abdomen et les es sont d'un brun terre d'ombre , avec les ba- ltes de plumes de la poitrine blancbes. Los ré- es sont brun foncé. Les rectrices , pincées en plans, ont des miroirs accolés et d'un vert ^ant, entouré d'un large cercle noir. Le reste de ueue est marbré comme les plumes du dos, mais Irémité des deux rangées est roussâtre , maculé loir profond. Le bec est brun , l'iris est jaune, aille du mftle est de dix-huit & dix-neuf pouces, èroelle est inconnue. |. Temminck a reçu cet éperonnier de Malacca : tailles mentionne cette espèce ou la précédente le nom malais de kouaow chirmin . en ajou- ( Ce magnifique oiseau est très commun dans I presqu'île de Malak, et on le rencontre aussi à kmatra. » ' Le CHALCDRE(')a une livrée privée des miroirs |ants, dont sont décorés les aatres éperonniers. brun terre d'ombre colore la tête , le cou , la ^ine,Ie ventre et les flancs. Les ailes ont éga- pnt reçu a>tte teinte, mais leurs grandes cou- ures, les scapulaires, le manteau et le dos sont I de croissants noirs sur un fond brun roussâtrc. Igrandes couvertures de la queue et les rectrices [rayées de roux et de noir, mais toutes les pon- I & partir de leur portion moyenne jusqu'à leur émité, sont violet, à reflets verts et pourpres. : éperons très pointus sont implantés à chaque . Le bec est très grêle et blanchâtre. Les pieds gris. Le seul individu que l'on connoissc de ! espèce est conservé dans les galeries de Paris, dix-huit pouces de longueur. Il avoit été en- I de Sumatra par M. Diard. [Le SAPOLÉON (2) a été ainsi nommé par le prince éna,duc de Rivoli, qui possède le seul individu bu dans sa riche galerie, et qui, en imposant un Pol»pl«ctron ehaîeurum. Cnv. Temm. pi. Col. 519. |..0tn.487. V.inoetllatus. Gai. de Paris. [Polyphttmm NapoUonit, prince Messéna in Less. ft. p. 487 et 650. II. nom h cet oiseau , nous'nutorisa h en placer la des- cription dans nntre Traité d'ornilliologic. C'est à nos vives pricres, et assez long-temps après que no- tre livre eut été publié, que M. Prêtre fut autorisé à peindre ce magnifique oiseau pour les planches co- loriées de M. Temminck, et cet auteur, pour être conséquent avec ce qu'il a écrit maintes fois, n'au- roit pas dit changer le nom qu'il avoit reçu en celui d't'peroniiier à toupet ('), qu'il ne mérite pas plus que la deuxième espèce que nous avons décrite. Le napoléon est un des beaux oiseaux connus : sa livrée somptueuse chatoie sous l'azur, l'émeraude, l'or gliicé, qui y sont répandus h profusion, et qui étincellent par leurs reflets métallisés. Les plumes de sa huppe sont minces , effilées, et d'un vert doré brillant. La tête, la poitrine et le devant du cou sont de ce même vert tirant au noir, et brillant de reflets métallisés. Les joues sont noi- res, le cou est comme duveteux et peu fourni de plumes. Un large bandeau blanc nait au front, et surmonte les yeux en descendant à l'occiput. Sur les joues règne une plaque neigeuse. Le dos, les ailes, sont d'un vert émeraudc des plus suaves; le thorax est noir, avec des reflets bronzés, le ventre au contraire est noir mat. Le dos et toutes les par- ties supérieures de la queue sont d'un brun fine- ment vermiculé de roux jaune. Les miroirs ou yeux sont en ovale régulier, et forment sur la queue deux rangées. A la première ils terminent les couvertu- res, et à la deuxième ils occupent le tiers terminal de chaque penne. Ces miroirs sont vert glacé d'é- meraudc, entourés d'un cercle noir, bordé lui-même d'un cercle gris de perle. La queue est lisérée de roux, de brun , puis de blanc. Le bec est brun ; les tarses sont gris, armés de deux ergots pointus. On ne connolt pas la femelle de ce bel oiseau. On ignore également de quelle contrée de l'Inde il provient. •■ - v, ., , M;-r < . , . LES ARGUSC). Ont été rangés avec les faisans par la plupart des auteurs. Ils se font distinguer par leur bec nu à la base, assez robuste, convexe en dessus, comprimé sur les côtés, renflé à l'extrémité, dilaté aux bords, h mandibule supérieure voûtée , plus longue qae l'inférieure, et la recouvrant. Les narines sont en- veloppées par une membrane convexe, et occupent la partie moyenne du demi-bec. Les joues et le de- vant du cou sont recouverts d'une peau nue, où sont implantés quelques poils. La langue est charnue et M I I.' » (') P. emphanutn. Temm. pi. col. 240. (') Argvt, Temm. PhMianui, Lath. 24 186 HISTOIRE NATURELLE i \ j 1 entière. Les tarses sont médiocres, sculellës en avant, rt^liculi^s et sans ergots; le pouce porte il terre par son exin'mitë. Les ailes sont énormes, courtes, concaves, h premières rémiges plus courtes que les secondaires; les 8*, U'ot in" sont les plus longues. La queue est formée de douze larges rec- trices graJiK^es, dont les deux intermédiaires sont beaucoup plus longues quu les autres. La seule espèct; de ce genre est l'AitcusC), ainsi Rommé |>ar les Européens, de ce que sa queue est semte d'yeux. UufTun en a pnrié (t. II, p. 5UI), sous le nom do luen , que lui donnent en Cliine les Tartares. Cependant sir Rallies, dans son Catalogue (p. 38ii)i mentionne le nom de kuaow. L'argus pa- roit commun dans les forêts de Maluk et de l'Ile de Sumatra, où il vit par couples. 11 est mentionr^' dans les po ration , le plus riche de toute la race volatile. » Fris dans les bois, l'argus ne peut s'accoutumer à la captivité, et meurt bientôt après qu'il a été privé de sa liberté. Il fuit une trop vive lumière, et pré- fère l'obscurité. Sa cbair a le goût de celle du faisan. On dit avoir rencontré des argus à Java, dans lesMoluques, et en Chine, au Pégou, à Siam, à Camboge ; mais l'indication de ces localités mérite confirmation. ^'ous croyons devoir donner une description plus complète de ce magnifique oiseau que celle tracée par BuObn. Le mflle a la gorge , le haut du cou en devant et les joues recouvertes d'une peau nue, d'un rouge passant au bleu , sur laquelle sont implantés quel- ques poils noirs clair-semés. Les plumes du front , du dessus de la tète et de l'occiput sont très petites et veloutées. D'autres plumes très étroites, à barbes décomposées et piliformes , se relèvent un peu sur le derrière du cou. Celui-ci , en avant et en bas, de même que la poitrine, et toutes les parties posté- rieures, est d'un brun rougefttre, chaque plume se trouvant tachetée irrégulièrement de Jaune foncé et de noir. Le haut du dos et les petites couvertures des ailes portent de grandes taches noires, avec des petites lignes d'un jaune d'or. Le reste du dos, le croupion et les couvertures supérieures de la queue sont marquetés de brun sur un fond jaune clair. Les (<) Argus giganteus, Tcmm., Gall., t. III, p. 678. Ar- gus pavoninus. Vieillot, Gall., pi. 204 et pag. 19. Pha- aianus argus, L. Lalb., Less. , Allas, pi. 84. Encycl., pi. 87, flg. 3. Atlas, Dict. clasalq. Philosoph» Trans., t.LV,p.88,pl.3. Lond.Mag.,1766,473. rectrices d'un brun marron très foncé sont pm^ de petits points blancs entourés de noir. Uiif intermédiaires ont du gris sale h leur extn-miit.i, pennes des ailes sont très liirges, et couTcriai^ grand nombre d'yeux. Les tiges des primairm d'un beau bleu, celles des secondaires d'un t^ pur. L'extérieur des premières pennes est d'ut | sale, tacheté de noir, et l'intérieur finemeninii avec une large bande rousse , parsemi'c de ^ points blancs ; on y remarque encore du ti noires entourées de brun. Les secondaires sodiA gris blanc pointillé de noir. Les intérietirriMt grands yeux rangés le long des tiges, ctdediiv teintes. Entre les miroirs apparoissentdn pu raies ondulées d'un brun noirâtre sur un fondi Les pieds sont rouges , les ongles et l'irii tq vif; le bec est jaune. L'argus a de longueuti pieds trois pouces, et dans ces dimensions lip entre pour trois pieds huit pouces. Les m secondaires n'ont pas moins de deux piedii pouces. La femelle n'a, en totalité, que vingi-sii|« ce qui est dû à ce que sa queue est beaucoup|i courte que celle du mAle. Ses ailes n'ont »m\ treize pouces quatre lignes, tandis que cellsi mâle ont près de trois pieds. Un duvet trèicnii couvre le dessus de la tête : il varie du griicUn gris brun. Le bas du cou, la poitrine et le bail dos sont d'un roux marron , zigiagué de m reste du dos, le croupion, les petites couTn des ailes et celles de la queue sont d'un brop nAtre , varié de raies transversales noires, Inji étroites. Les premières rémiges sont d'un roiiiia pointillé de noir. Les secondaires, brun ntià ont des bandelettes irrégulières jaune d'ocre, Les jeunes sont d'un brun terne, irri^gulitm mouchetés de roux jaunâtre, de brunetdeuiii n'est qu'après la quatrième mue qu'ils prenvu riches parures. LES IMPEYS ('), MONAULS OU LOPHOPHORES. Ont le bec allongé, nu à le. base, robuste'^ vexe en dessus , à mandibule supérieure, ^^ marquée d'un sillon à son origine, plus lontwj l'inférieure, recourbée et dentée à l'exlrénitt'f gié à la base, sans arête distincte, entamante mes du front. Le pourtour des yeux est nu.Ui rines sont étroites, rapprochées, percées eor sant, bordées par les plumes veloutées dur (') ltnpeyanu$. Le»., Ornlth,488. VoMiiOi* Vieill. Lophophorui, Temm. DES OISEAUX. 187 lertes par une lame renflée. La huppe qui sur- V la tôle du mA\e cslcompoaëe de hrins Qlifor- j élargis à leur lomrnet en palettes. Leurs ailes Icourles et concaves, h quatrième et cinquième Ve les plus longues. Les tarses sont emplumës i'au-dessous de l'articulation , ■cuteilés , armés [fort ergot acéré. ] genre ne comprend qu'une espèce, qui vit I les forêts montagneuses de la eliaine des monts klaya, et qu'on a vainement cssnyé de piler à nesticité. Sa voix ■ de l'analogie avec celle des L'IMPEY, , OU LOPHOPUORB RESPLENDISSANT (•). Icn doit la découverte k lady Impey, & laquelle |m l'a dédié. Cet oiseau, dit M. Tcmminck, I avec le paon par la vivacité et le brillant des lirs du plumage. Il porte comme les paons un ^t diadème de plumes flexibles, à baguettes I, à teintes métalliques, garnies & l'extrémité [palette, ou foliole dorée qui ondule sur châ- le ces tiges Gnes et mobiles. L'ensemble de ces parures compose un panache démc- lùlc a les plumes du sommet de la tête , des Ici de l'occiput d'un vert doré brillant. La I postérieure et les côtés du cou sont d'un pour- I reflets rubis. On voit briller sur la nuque et j manteau une teinte cuivrée h reflets pour- ICette couleur est nuancée sur le milieu du I violet h reflets dorés. Vers la région du crou- |xistc un large espace blanc, tandis que celui- l'un beau vert doré. Toutes les pennes de la sont roux vif; les rémiges primaires, noir re; les secondaires, vert doré, et les couver- aurpre nuancé de bleu chatoyant. La gorge, ^rineet les parties inférieures sont d'un beau I reflets vert doré. L'espace dénudé autour des pst injecté de pourpre. Sur les joues >ont im- es à ciaiie-voie des petites plumes à rellets Le bec est de couleur d'ocre, et les taches kris noirâtre. Sa taille est de deux pieds, jfemelle, un peu plus petite, a son plumage Tlerne. Au milieu de chaque plume est une T)lanche, rayée et mouchetée avei: irrégularilé |un. Le dessous de l'orbite et la gorge sont < Les pennes primaires des ailes sont brunft- Impeyanuj refulgens. less., Ornilh., pi. 85. Pha- • impcj/anuj, lath., pi. 114; moiiniiJus impeya- Fieill.,r,all. p|. 218: Kncycl. pi 88, Rg. 1 ; lopho- l'wMjfeni, Temm., pi. 607(nià!e), et 513 Ires, les secondaires sont barrées do noir et do roux. La queue est i)run terne. Un tubercule placé sur le tarse remplace l'ergot qui caractérise le sexe m île. Ce bel oiseau habite les montagnes de la partie scptenirionale du Continent indien, le Népaul et les monts Himalaya. Il a reçu le nom de monaul des llindoustanis, ce qui peut se traduire par oiicau d'or. LES EUPLOCOMESC). Sont des oiseaux intermédiaires, par leurs carac- tères, aux coqs et aux faisans. Leur bec robuste et recourbé entame les plumes du front. La mandibule supérieure recouvre l'inférieure, qu'elle déborde. Les narines sont obliquement percées en croissant, et légèrement élevées sur la peau nue qui recouvre les fosses nasales. Les joues sont nues pres(|iic jus- qu'à la ligne moyenne du cnlne. L'occiput est cou- vert d'une huppe formée de plumes dirigées en ar- rière, et toutes étroites et diversement longues, puis grêles h leur sommet. Les ailes ne dépossent pas le croupion , et les cinquième et les sixième ré- miges sont les plus longues. La queue est formée de larges rectriccs placées obii(|uement et comme en toil. Les tarses sont emplumés jusqu'à l'articu- lation seulement : ils sont allongés, scutellés, armés d'un ergot conique. Plusieurs espèces, découvertes dans ces derniers temps, et décrites sous divers noms, appartiennent & ce petit genre, dont les habitudes et les mœurs ne paroissent pas difîérer de celles di-s faisans. 1° Le CUEER P), primilivcmcnt décrit par Lalham, l'a été ensuite par M. Tcmminck et par le général Ilardwicke sous des noms dilTéreuts. Cet oiseau re- marquable a été envoyé du Bengale au muséum de Paris par les voyageurs Diard et Duvaucel. Il a de longueur totale dix-huit pouces. La huppe, le cou, ainsi que les parties supérieures et inférieures du corps, sont d'un noir ii reflcis violets brillarits.Tou- tes les plumes de ces punies sont linéolécs et fran- gées de grisAirc. Les plumes du croupion et les couvertures de la queue sont terminées par une zone blanche assez large. Los pieds sont gris, le hcc est jaune. Les papilles de la peau nue du pourtour des yeux semblent avoir été rouges. Telle est la description qui accompagne la belle (■) Euplocotnus. Temm., texte des p!. col. lophopho- rus, Lcsson, Ornilh., p. 480. [■>) Phaixanm feuc&me?arm», Lnlh., csp, i:i; lopho- pliorus Cuvicri, Temm., pi. 1; lophoiihorus n'ullichii. Mard., Trans. soc. liiin.t XV, p. 1G6. iVojiawl méla- nicn, Vieil., Encyc, pi. 237, fié'. 1. 188 HISTOIRE NATUREÎXE figure que M. Tcmminrk a «lonm^o «le cri oisraii. Tout (lorlc b croire (|iin l'iiitliviilii (|iii lui a servi du ty|M! nVtoil pus com|>k>lciiii>iilmliill(>. La lleiir, et su; luit avec un grand acharnement : on l'irrite raeilenient, et alors II rc^pètc avec furro les syllal>cs luckraa, tuekraa. » Le bec, par la taille et la Terme, a beaucoup d'analogie avec celui de l'impcy, mais il n'a pas deux pouces. Il est très rccourlté à son exlréniiti', et dé- borde la mandibule inférieure. I.cs yeux sont grands, entourés d'une large place nue de la forme d'un lo- sange irrégulicr, plus large suus l'œil qu'au-dessus, et marqué devant et derrière d'une couleur rouge cramoisie; sa surface est couverte de papilles gra- nulées ; la base du bec est entourée d'une cire nnr. colorée; la pupille de l'œil ronde et noire, l'iris brun , entouré extérieurement d'un étroit anneau noir. » Les jambes sont grises, courtes, relativement à la taille de l'oiseau, et armées chacune d'un éperon de la forme d'une alêne. Le plumage est un beau mélange de gris, de brun clair et de noir. La première couleur étant limitée à la tête , la poitrine et une partie de l'abdomen , le brun l'emporte sur toutes les parties supérieures (lo lëte exceptée), et les plumes sont bordées de barres noires, s'étendant h la couverture supérieure de la queue. Cette dernière est cunéiforme, et consiste en douze ou quatorze pennes inégales; les deux du mi- lieu sont plus grandes que les autres, et toutes sont ■upérieurement traversées de raies noires sur un fond brun clair. La couleur do la léle plus sombre tire sur le noir, et du sommet de la tète à l'occiput s'élèvent quel- ques longues plumes déliées , plus larges ù l'extré- mité , en forme de huppe inclinée en arrière. Cet oiseau supporte fort bien le climat du Ben- gale, et pourroit être apporté vivant en Europe sans beaucoup do peine. La femelle diflëre peu du mâle; il lui manque la huppe et les éperons. 2° Le MOELLE (>) ne nous est connu que par une simple indication. Le mâle, dit M. Jameson, diiïère de la femelle parce qu'il est plus fort, et qu'il pré- senlc deux bandes d'un brun rougeAtre , l'une qui s'étend de l'angle externe de l'œil, et l'autre qui part du méat auditif pour se rendre à la partie in- férieure du cou, où elle s'unit avec la précédente pour dessiner un large collier. Il en diffère en outre (') lophophorus nigelli, James.; rinslitat.n» 125: p. 315. par le blanc jaunAiro qui colore la poitrine, bja que (pielques plumes aient une liandcirlle noiitl leur milieu. Les plumes des lianes, de nuance f». cée, sont brunes à leur sommet. Les ergoii nu. quent dans les deux sexes, cequi porte M. Janma A proposer de le st'porer en un genre distinct (j(|y. linai'és qui seroit voisin des lopliopliores. l.e ni|iilk| paroit très répandu, car on le rencontre depéli l'erse ju8<|uc dans les rangées les plus recultaèl monts ilimalayas. 5" Lo iiKVNAunC) a été rapporté du IVkou patltl docteur Ueynaud , chirurgien-major du la giban de l'état lu Chti'rette , et nous l'avons publiéilnl l'atlas de lu partie zoologiquo du voyage aux lodal orientales de M. Mélanger, en ces termes: De la taille du faisan doré, cet oiseau a vingt-iÉl pouces de longueur totale. Son bec, de couleur w- née, est blancliAire, robuste, légèrement conveu,! narines percées en scissure sur le haut de la ig»l dibule. Les cdtés de la tête sont garnis d'une pal nue, vivement injectée. Les plumes de roccipotlhl ment une huppe rejetée en arrière. Elles loatn^l des et étroites. Le mAlc a la huppe d'un bleu indigo foncé|M| le dessus du corps d'un gris bleuAtre, linemetiti»! miculé de brun par lignes minces et ctroile),ls| couvertures supérieures de la queue sont amplaT arrondies. Tout le dessous du corps sansdisÉ(tii| est d'un bleu indigo foncé, que relève uneMlil flamme blanche longitudinale, occupant le niilis| de chaque plume. Les rémiges et les rectricciirtl grises, rayées de brunAtre. Les couvertures iif^l rieures et les deux grandes reclrices en toit lil d'un blanc sans taches. Les tarses sont plonilà| L'ergot es» médiocre. La femelle, de même taille que IemJlle,ili| coideurs de son plumage très différentes. Les m mes de la tête et de la huppe occipitale sonilil roux ferrugineux. Les joues sont nues, rougej,»! gescentes. Les plumes des joues et de la gorge sil d'un roux clair. Le dessus du cou est roui, ail chaque plume est bordée de blane. Le dos,les)ilBl| les couvertures de la queue, sont d'un roux lini^l tre, très finement vermiculé de lignes fines elln'l nés. Tout le dessous du corps, à partir de la goi?! est d'un roux ferrugineux intense, que relèves bord de chaque plume un triangle marginal bla Les reclrices latérales sont fauves, rayées debli Les deux supérieures sont blanc sale, vermifl de brunAtre. Les tarses sont plombés , sans ergoli| Ce bel oiseau, & ailes courtes et A queue asssi pie, A demi en toit, vit au Pégou, et le muséiini (') Phasianus Reynaudiit Less., Zool. de B^U It. aux ludes orientales, pi. 8 (m&le), et 9 (fer p. 276. î» DES OISEAUX. 180 krii noni-àfi le» individui des deux sexci que noua enon» de ilrcrirc. No«« pensons (|"« «'<*«' ""« "l"^*"" f'»""' voiiino, Jflle nVsl pas itlonlif|no, qu'a d(»crile M. Ilnnl- (irketous le nom t\v kaisax dk «aiidnkhC). Telle la description que donne ce voyngcur ! [«Cet oisoiiii linhiie les montagnes neigeuses au iià de la vnih'o du Nôpnul. Un seul Individu a 'donné il M. Watlich, pendant son aéjour & Ka- indoo. iSa taille npproclic de. colle du fnisan cnsan- ^nlé; il a, du In pointe du bec h celle de la queue, ilorze ponces et demi. Le bec est noir, court, ro- ^le,et les niandihiilcs de grondeur pres(]uc (rement Luites, qui sont plus nombreuses sur le dus', les letlaqucno, etqui y produisent une teinte plus ^bre. La poitrine , le cou et les joues sont d'une eurde rouille plus claire; vers la tète, les plu- sontun peu plus grandes; celles du sommet grises, plus longues, s'élcvant en crête de ^enne grandeur, qui se plie légèrement en ar- K; les ailes sont courtes, et atteignent à peu près jlgine des plumes de la queue ; la queue, qui con- ten pennes presque égales et arrondies , est lé- sinent terminée en pointe, et a environ cinq I de longueur. » LES FAISANSC). bni reconnoissables à leur longue queue, formée jixhuit recirices étagées.de manière que les 1 du milieu sont plus longues que les autres. n finissent en pointes , et sont disposées en [Leurs couvertures sont fort longues. Le bec jonvexc, mais déprimé à sa pointe. Les narines [biMles, à moitié fermées par une membrane • Le pourtour des yeux est nu et papilleux. fhatianut Gardneri , Iiardw., Trans. soc. llnn. ..i.xv. PAoïianui, i. Les ailes sont rourtea, k 4* et A' rémigo les plut longues. Les tarses sont forts, sculellés, armés cha- cim d'un ergot conique. Les faisans sont de gros oiieaux à chair délicate, tous originaires de l'Asie. Le type de ce genre est lo célèbre oiseau du phAsc des Argonautes, le kaisan onDiN'AiivKfi}, décrit par llulTon et figuré dam ses enluminures, n»* 191 et 1*22, originaire de la Chine, et commun dans la chaîne du Caucase. Cet oiseau s'est propagé dans plusieurs des régions tempérées de l'Kurope i nous ne placerons ici que quelques détails relatifs aux femelles qui prennent le plu- mage des mflics , et que les chasseurs connoissent sous le nom de faisane coquartlf(*). On a cru long« temps, et l'inspection de leur coloration portoil m* tiircllcment h admettre cette idée, que les faisans eoquards étoient des mAles malades. Mauduit et Vicq-d'Azir disséquèrent de ces femelles, chez les- quelles ils trouvèrent les ovaires oblitérés. M. Isi- dore Geoffroy constate que des femelles soumises à son observation manifestèrent le changement de leur livrée vers l'Age de cinq ans, d'autres k huit et dix ans, et que chaque année ensuite le plumage prenoit plus d'analogie avec celui des mfties, au point que vers huit ans, ou plus tard , suivant les indivi- dus, l'analogie étoit si grande, que l'œil le plus exercé ne pouvoit saisir aucune dissemblance, si l'existence de l'ergot , et lo peu d'ampleur de la partie nue du pourtour de l'œil n'éloient des carac- tères quelquefois suflisants , mais non toujours cer- tains, puisque quelques femelles ont des ergots, et que certains mAles en sont privés. L'espnce dénudé des joues est un meilleur caractère. Ces femelles, qui prennent en vieillissant lo plumage des mflles, en acquièrent aussi la voix ; cette modification do l'organisme s'est représentée d'ailleurs chez les fe- melles d'autres faisans, le doré entre autres, et chez diverses autres espèces d'oiseaux ; mais M. Yarrell (3) s'est assuré que l'Age avancé n'étoit pas une condi- tion h la manirestalion de ce phénomène, puisqu'il a vu des femelles Agées h peine d'une année revê- tir déjà la livrée des mAles. Après avoir disséqué sept femelles, et dans ime livrée du sexe opposé, et après avoir trouvé chez toutes les ovaires dans un état d'atrophie ou d'induration , il en conclut que c'est à l'altération organique des ovaires qu'est due la masculanisation des femelles. M. Ménétriers dit que le faisan ordinaire est très commun dans la province du Caucase, près des fleu- ves Térek et Soulak, et que dans l'automne, époque (') Phaiiamts colchieus, L. (>) Sur des femelles de fnisans à plumage de irAles; Isid. Geoff. St nilaire. Ann. du Mus., t. XII, p. S20. Bull, de Férussac, I. VI, p. 268. p) Philos, trans. oftbe royal Soc. of London, 1827. 2e partie, p. 268. Bull., XV, 391. 1 'I ) ( 1 m ii! If 3t I, il ni 190 HISTOIRE NATURELLE à laquelle il m rend dnns les ileppes, on le cha«M k cheval, et le ftiinanl U'.ye.r |iln«icurt fois on lo futl- gue ais(>mcnt, e( c'est alors i|u . peut l'ultaltro 4 coups de cravoclic. S" LeFAiHAK A<:ui.i.iF.n(')formf> une neé ^i^lincte du faisan ordinaire, avec lequel on !'« parfois ronditient sur les yeux en forme de S'urcila. La partie supérieure du cou, la gorge cl les plumes qui forment touiïes sur les cdiës de la tête , sont d'un beau vert foncé, & ruflets violets. Au tiers du cou se dessine un collier d'un blanc èclotant , étroit en ar- rière et en avant, et large sur les cdtés. Les plumes du manteau, noires dans leur milieu , ont sur leur contour un liseré en zigzag , blanchâtre, avec uno frange de couleur ocreuse, et une tache noire en fer de lance à leur sommet. Le reste de la plume e.>t d'un marron h reflets violets. Lo haut du dos et le croupion sont variés de vert, mais avec des nuances dliférentes , et qui se fondent sur les côtés en gris cendré. Chaque plume du haut du dos est noirâtre au milieu, et sur ce noir existent des bandelettes en zigzag d'un blanc jaunâtre ; puis leur pointe est rayée de vert éclatant. I^s couvertures supérieures de la queue sont vert clair, et leurs barbes sont soyeuses et lAclies. Le thorax est roux pourpré brillant, et chaque plume est bordée de riche violet. Les plu- mes des flancs sont jaune blanchâtre, elles sont marquées h leur extrémité d'une grande tache an- gulaire violet. Lo ventre est noir, h rcllets pourprés chatoyants. Les grandes couvertures des ailes sont grises, nuancées de vert clair. Les rectrices, olivâ- tres h leur partie moyenne, sont nuancées aux bords de roux violet, et traversées par des rubans noirs égaux. Les pieds sont gris; le bec est jaunâtre, et l'iris est jiiunc éclatant. La femelle diflcre autant, par les couleurs de son plumage, de la faisane vulgaire, que les mâles sont dissemblables entre eux. Cette femelle a sous l'œil une petite bandelette de plumes courtes et noirâtres. Son plumage est plus rembruni, et privé des toches noires qu'un remarque dans la livrée de la faisane commune ; sa queue aussi est marquée de bandes brunes très prononcées, qu'on distingue à peine chez cette dernière. Le faisan à collier vit dans les forêts de la Chine, et surtout dans les provinces septentrionales de ce vaste empire. (M Phasianus albo torquatus. Donnât., Encycl , 1. 1, p. 184. P. ror{ua(tt«, Temm, Gall., t. Il, p. 326, et t. m. p. 670. S« Le rAiHAX AnGKNTC(i), aussi origlniire J Chine, et qui se mulliplio parfailenieni iiuuj ménageries do l'Europe, a été décrit cl tigutti liullbn. pi. 123 et 184. Â" Le rAiSAN uoRC ou Tnir.oi.unp.(7), oéié^ par llulTon , qui l'a fait figurer planche 217 dii (Miluminurca. Cet admirable oiseau se rcproij«J sèment dans les ménageries de la Fronce, ci mJ gdrdé par la plupart des naturalistes, sur Itdjiij DuAbn, comme exclusivement propre à la Un au Japon. Cependant, tout prouve que ktm ronnoissoient parfaitement ce faisan, cl qut (td lui (|u'oi sommrl de la tète , la nuque , le haut du cou , ivtri dori'.i reflets pourprei et violeli. La Rorge I devint du roii lonl bleu vif, à ^lat mëtalliië lurpre; le cou dans sa partie Inférieure, la poi- > cl le dessous du rorps , sont d'un vert foncé, Ivirettrès luisant. Le manteau et les scapulaires ]imnt) a été découvert an par le docteur Van-Sieboid, et rappelle par bm les travaux d'un célèbre professeur. Sa {ni intermédiaire à celle du faisan ordinaire et an doré. Sa queue est plus longue que celle dernier. Lo pourtour des yeux est nu et d'un Nge, et au-dessous existe un petit emplace- Vecouveri d'une peau blanche papilleuse. Le h'a point de huppe ni de touifes ft l'occiput. ilrices, au noml)re de dix-huit, sont très lon- |rès étogées, planes, et les deux du milieu dé- i de beaucoup toutes les autres. pus grande partie du plumage est coloré en w'anui Sammeringii, Temm., pi. 487 (mâle), et pourpre glaeë d'or, I refléta opallna. Le pourpre domine sur la (été, le cou, le menton et la fwitrin^, et il reflète les tons de l'or poli et les irisations de la nocre, principalement sur le dos et le croupion; Le ventre et les ailes sont d'im roussAlre mélangé de nuances violettes , et parsemé de grandes taehea noires. Les rcclrices , d'un roux ardent, sont lavées de nuances plus ou moins claires, et sont coupées, h de gronds intervalles, de ireize bandes transver- sales noires, peu larges. Les pieds sontd'un griS'Clalr, et le bec est jaune. Ce faisan a, de longueur totale, trois pieds six à dix pouces i les plus grandes pennea de la queue entrant dans ces dimensions pour deux pieds huit pouces. La femelle a une queue régulièrement élagée, mais courte. Son plumage est roux , plus ou moins pourpré, maculé de grandes plaques noires en det- sus Les baguettes de chaque plume ont une ban- delette longitudinale d'un roux clair. La gorge et lo devant du cou sont blanchâtres, et chaque plume est contournée por un cercle noir. La poitrine est vffiéc de /'';;zags noirs, sur an fond cendré reussl- ire. f e milieu du ventre est blanc. Les flancs et let ailes ont u/'s taclies noires e( rousses assez grandes. Les rémiges »nnt termin(''es de blanc. La queue, d'un roux vif, est barr(Iume.Cest rresouc es ù la isalicrnesii lème cnviroi,| le la pluint,(iJ lur marron, de4 nilé que ceUeè rises, lebccU (le brun,aTKl| lées de ligne si| ivcr cd faisiii X un oiseau ml à rékin dese lorlationesti -avcnlion eslp sûr, (lit M. Ii| ntures ni in; ce qui porteio nu, ouqueda^ ju'on c repti ;rst (') a été ( .eadbeatcr, eli le d'un amb p dame s'eifiinl HesqiieleroiM Is moiirurtiiiil| une de ces) :lat avec lespl I près celle diil le et le» pjn est bleu anri «u, rebordeM )ut estcourooil ouzc rangées*! plus infériei leur. Celte l en éventail, n ou. leurcoul leux croissJiiiii| iessusdeceiKli urnes longiWar un croisa laires sont bl»! mire esl bl*| sonld'utt' 1 é'i '■' il; i dbeater, Tr*j Bull.,XÏ'.'* i 1^2 HISTOIRE NATURELLE ! ■ ■ '■ i et qui est le p*-»»"»- gent'sparch, 1 de la queue di signalées par . faisao superb (t. II, p. 334 Le faisan d est brun , pan Les ailes et I et de blanc. Si è pennes d'ur^ bandes brun f Mais la dcst plète pour qc l'offrir à nos 1 « Ce beau ft cbées, et à rea la taille du fai quent un peu. bec est plus courbé à la p ce genre. Une déplumes: cl papilles rougf très étagée , d née à la taill* pennes très él obliquement pennes les plu à quatre pouc quatre pieds, » La tête n' rure. Une calt est bordée d'u &ur l'oreille s( doublé de noii qu'en arrière^ blanc neigeux L'inférieur de du cou, le mi verts de plum elles sont col mes sont d'u bords frangés la poitrine et gcs d'un noir vers le bout mordorée à 1 plumes des ( Les cuisses et Les couvertui jaune doré. » Les pen» pouces, se ter toit. Leur r^ Les barbes, 1 iV m»i f»i St ^Â, • ,'•• «U ». I.»',; -i ^■ ^ ..';HV. .... ..rr-:^:j^y j ■'!.•! ■iS'>.'' il ►flS) ■"' ifi'Cî .u;-*'!n ■ ^irj iv, â!«i (<,e ^ do ^M>(iî<: >t 1'' - i\ ;fiH't;.CT;l •'>.>-■'''.{*:. ••t' .1 f .< ! i'i. !:,:> ' I ■. ■• .'.'■ I il - ?i ;.; : .■•■ ■■ ■'■• -Ml !.'•';;■: . v- '• f. ■■'■*.:: ;i'iM;?K '• .r. ■' 'i.:',\ ..:i ;h' i >g^ .i.'ûf!;.'".. ;ikVî;'-'î-. .!ki;'',« i>^ r«*?f,?!l>- ■»v;',\ iUV.^-h \ .\!>^\l'i. vu:-,!-, n- •r-i' •I \t ià m ; ■.tt} ■ if^ife 'T*A^'«l4»'S'*. *(' f ''VtPPi? {].:■ • Uutn i.'i'."u, An~y'- ''/,. ' fft VV/. '// ■y,,:,. ,/!'/, /■«'.'// fff/t I , nii ! î t il ruhht' l'iir /'fiitTitf /' .} r il j' i l'a I i • i, i m i U ii)4 HISTOIRE NATURELLE ,11: ! I I ! |: i: tlnelle diil&re peu du mftle. » Les Malais de Suma- tra nomment cet oiseau buiong trab. Il se poiirroit ^u'il Appartint à un genre dilTérent de celui des faisans. LES ELLOPIIESC). Sont remarquables par leur huppe très toufTue, leur tôle sans aucune nudité, et leurs tarses grêles, scutellés et privés d'ergots. Leur bec est petit, à cire étroite, dans la(]Ui>llc s'ouvrent h la base et pro- che le front les n.irines. f.ciirs ailes sont concaves et dépassent le croupion. Leur queue est cunéiforme et disposée en toit. La seule espèce de ce genre vit au Bengale. Nous l'avons décrite en août 1818, sous le nom de nvpaul huppé(^), et elle est indiquée avec les Iragopans. Depuis, M. Temminck l'a figuré sous le nom de tragopan Duvaucel ,^) ; mais la planche a paru sans texte. Ce bel oiseau est surtout caracté- risé par la très longue huppe d'un bleu noir bronzé, que forment des plumes nombreuses, étroites et as- sez roidcs, qui parlent de l'occiput et se dirigent en arrière. Celles de devant sont couleur de rouille. La tête , la gorge et les joues sont recouvertes de plu- mes serrées, imbriquées en écailles, et d'un vert noir bronzé. Une large taciic blanc pur naît sur les joues et descend sur les côtés du rou, et se trouve bordée en avant par quelques écailles aurores. Le dessus du corps est brun, onde de gris, et le des- sous est murru!) funcé et luis.int, ce qui est dCk à ce que lu centre de chaque plume est flammé d'un marron plus vif, et que les bords, surtout sur les flancs, sont ù teintes claires, parfois jaunes. Celles des cotés du corps ont cependant une teinte brunâ- tre. Toutes ces plumes sont lancéolées. Les couver- tures des ailes et les rémiges secondaires sont bru- nâtres, frangées de blanc. Les plumes de la région anale et celles des cuisses sont brunes, rayées en long de blanc jaunâtre. Le bec est noir et les tarses sont plumbés. La femelle a la tète et le cou noirs, le plumage gris roux vif. Cet oiseau habite le Bengale. . ■. I' LES PLECTKOPEDES(*). Sont caractérisés par leurs éperons, et constituent un genre qui les approche singulièrement de celui (•) Eulophus, Lcss. (») Salyra macrolopha , Less., Dict. se. nat.,t. LIX, p. 196, et Uriiitli., p. 4s planches, pdur être convaincu i]i)ti|| oiseau n'est \tM nn faisan, ainsi que le veut Icnnul général HA^dwick'c. b A bêla tiûtt* l'épondràèl roiscaa en i|iVest{oii1 est bfen ^lùs voisin des iM dont il a tous les carncières g<'néranx, qocdMli»! colins, auxquels il ne ressemble et rien ; la poM sion de deux ou trois ergots exceptée. Les plectropcdes ont généralement les |tli|| étroites, lancéolées, et en recouvrement, drsiil plies et des co(is. Les plumes de la léto sontHitil et forment môme sur l'occiput, en s*allongrjn!,i sorte de petite hoppé. Le bée est conrt, robnlll très bombé. Les narines sont oblongucs, ctp dans le rebord de la cire. Le tèi'ir des yeux est'ili| d'une peau nue et sans papilles. Les ailes sonto tes, obtuses et arrondies. La queue est monl formée de rectrices étagées ; elle est en toit i et arrondie h son extrémité. Les tarses sont pttl scutelli's, armés d'éperons, dont le nomlrcïifl ainsi il y en a deux , trois ou quatre h chaqwl ou à un seul , bien que le nombre deux soit Itil ordinaire. Les doigts sont longs, et tenniii(!s|)»i| ongles très grôlcs. La femelle rt'a pas d'ergoft. La seule espèce connue habite les monta^lj Népaul : c'est le PiEcrnoPÉDE d'HaiidwickeC joint à ses formes élancées, h sa tournure) queusc, des couleurs vives et tranc:iécs,ctntt4 titurcqui semble tachée de sang. Un giiitrf>|| teint les parties supérieures du corps et M chacune des plumes de ces régions porte oflel blanche sur toute l'étendue de la ligne moréittl deux autres raies noires suivent celles-ci. Leii vertures supérieures de la queue sont frangtdl riche carmin. Cette nuance apparaît encore ÉJ barbes des rectrices, qui ont la base grise, leffiT met blanc et leurs rachis argentés. Les coiirttl des ailes sont rayées de vert tendre, et sonlb de noir. Les plumes de la tête sont panacN blanc sur un fond gris; celles du front, desj du menton sont rouge cramoisi, s'avançaniauil de l'œil en une sorte de sourcil. Les parlifi* rieures du corps et le devant du cou sont l vert, glacé de jaune sur la poitrine, et deverti] foncé sur les flancs. Le devant du cou cst| de noir sur un fond jaune verdâtre. Lagoi^^J couvertures inférieures de la queue sontd'iftii carmin fort vif. Des taches d'un carmin plni^ sont irrégulièrement jetées sur la poitrine, el^ rendissent sur les flancs : elles sont scoiccsM (') Phasianus cruentus, Hardw. Trans. sod t. XH! , p. 237; perdtx eruenta, Temm., i>l. 332!" DES 0ISEA13X. ^rc H imiter des gopttes ^e tMf. Le niAlc a seize uccs environ de longueur. La femelle est plus pe- j; jonpi'image ressemble à celui du mule, à la hcitéprcsde teinte grise, qui, chez elle, est plus ie. Elle aussi privée d'ergots. LES TRAGOPANS. Tragopan. Cuv. (*). Ed étudiant le faisan cornu de Buiïon, nous avions lli la nécessité de créer un nouveau genre pour ] oiseau, qui s'éloigne beaucoup des faisans , des I, (les pûnélopes, avec lesquels on l'a tour à tour cié. Nous avions donc proposé dès le mois d'août I le nom générique satyra , ainsi qu'on peut le r dans le Dictionnaire des sciences naturelles , à uitedes yacous ou pénélopes; mais presque en ne temps M. Cuvier adoptoit, dans la deuxième onde son Règne animal, le nom de trmjopan, oup plus convenable, puisqu'il paroît que c'est el oiseau que veut parler Pline (lib. X, c. xlix), qu'il décrit son tragopan. Les caractères que ) lui assignons sont les suivants : lo bec court, épais, conique, à mandibules rô- les et presque égales; l'inférieure presque aussi |sse que la supérieure ; cette dernière renflée sur ords, surmontée d'une éminence sur le front; nés petites, ovalaircs, basâtes, nues; joues em- pées; gorge munie d'un fanon charnu, pendant les mâles et emplumé chez les femelles; les [amples et très concaves ; la queue courte et rec- ne; les tarses scutcllés, robustes, munis d'cr- |ou d'émincnces cornées; les ongles des doigts ) et recourbés. I napauls ont la forme générale et le corps mas- les faisans, le port et la démarche des coqs, et jement la forme élancée , c'est-à-dire la minceur ou et la longueur de la queue, des pénélopes : lirent exclusivement danr les contrées les plus )dcs de l'Inde. I Le THACOPAN NAPAUL. ( Phosianus talyrus , -)(']• Lenapaul, connu depuis long-temps, ! décrit par Brisson et BufTon et figuré par Ed- |ls(glan. pi. HO) sous le nom de horned phea- .ou de faisan cornu, parce qu'il a derrière l'œil , f chaque côté de la tête, une excroissance d'une |t9nce calleuse , arrondie et semblable à une Des pendeloques charnues el membraneuses Ipcot la gorge et la partie supérieure du cou ; ISatyra, Lesson- IVieillol, 6ai , p|. 306; penelope satyra . Gmel.: hrwif»tyr»|,Lalha|B;/ai,Temm.,Ga/J., |P 3*9. , . 19^ elles sont variées de bleuHlt^c e^ de npiriltrc, et leu^ surface est semée de quelmics poils et sillonnée do rides, qui semblent annoncer qu'elles peuvent se dis- tendre ou se resserrer suivant les besoins de l'oiseau. Le cou el la poitrine sont d'un rouge oifangé. par- semé de taches rondes, dont le centre e^t blanc et dont les contours sont noirs; le dos, le çroupipn, les scapulaires, les couvertures des ailes el le ventre,' sont d'un roux clair avec des taches b|anc](ics ei| forme de larmes et que bordent des lisérés noirs ^ les pennes des ailes el de la queue sont roussAlres; le bec est brun , les pieds et les ongles spnl blanchâ- tres. Le napaul est de la taille du faisan cq^mun. 2° Le TRAGOi'AN Duvauce:l(|) est remi^rqpblc pai[: une très longue huppe d'un bleu noir brqpzé i com- posée de phimes nombreuses et roides mii se diri- gent en arrière en partant de l'occiput ; Iç dçssus de la léte et le devant de la gorge sont d'un noir bronze foncé ; sur les joues se dessinent deux taches asseï larges d'un blanc pur qui descendent en poinlo sur les côtés du cou. Le plumage du corps, en dessus, est brun varié de gris ; en dessous , h partir de la moitié du cou, il est d'un marron foncé, le centre de chaque plume paroissant flamméd'une teinte marron plus vive; les flancs, les plumes de la région anale et des cuisses sont brunes, rayées dans leur miliei) et en long de blanc jaunâtre ; les rémigps spnt brur nés , bordées extérieurement de blanc ; la queue (St courte et rectiligne; le bec est noir; les larses soQt plombés el munis d'un fort ergot. Le napaul vit a)} Bengale, sans qu'on siiche quelles sont ces hi)bitud^s. 5» Le TRAGOPAN d'Hasting (') vil daqf jps mqi»-: tagnes de l'Ilimalaya. Il a le dos brgn, ondulé d^ fauve, le ventre d'un rouge foncé, l^s plumas ti- biales noires au sommet et parsemées d^ gPMttclettfe^ blanches dans leur milieu. La huppe est fqrmée d^ plumes noires à pointes rouges. Lecroqpjqn est noif, maculé de blanc. Le cou en arrière est rqpge , I9 poitrine orangée ; le pourtqur de l'œil est nu, jaunÇi ainsi que les pendeloques charnues. Les reçtrjcef sont noires, rayées de lignes ondulcuses ja^^c bjaQ; châtre. A" Le TRAGOPAN DE Tëmsiinck (3) a été observé i Macao par M. Bennetl, el aux divers figes de sa vie. Contractée , la membrane nue de la tête est en lame pourprée sous la mandibule inférieure, lame qu'il est parfois difliciie de distinguer, tant elle dimiquê de volume par son racornissement. Cette peau, nue cl injectée , commence h se tuméfier dans les premiers mois de l'année, c'est-à-dire de janvier à mars, et dès lors elle acquiert une telle ampleur, C) Satyra macrolopha, Lcsson. («) Tragopan f/aJtmjftt. Gould, cent, of birds; Pro- ceed, 1,8; XXV, Bull 352. p) Tragopan re»nmfncAif,Gray,Procecd.,lV,33. .1 I !' n il II ■A i 190 HISTOIRE NATURELLE ■ qu'elle tombe sur la gorge en pendeloques ornées des plus vives couleurs, parmi lesquelles le cramoisi, le rouge carmin et le vert dominent. Toutefois, l'in- tensité de la coloration varie suivant les degrés d'ani- mation de l'oiseau : c'est alors que ic tissu ércctiie s'élève au-dessus de la tète en simulant deux petites cornes charnues. Les individus de cette espèce, que M. Bcnnelt a vus vivants à Macao, provenoient de la province de Yunnan, sur les conHns du Thibct. Leur nom chi- nois étoit (tt xou nieu. M. Beale a vainement tenté de se procurer des femelles. Ne connoissant pas l'ouvrage dan< lequel M. Gray a publié ce tragopan , nous n'en pouvons donner la description. Peut-être cet oiseau se trouve-t-il dans les Illiutrationt tm/tennes, ouvrage que nous ne possédons pas à Rochcfort. LES DINDONS ('). Se sont accrus, dans ces derniers temps, d'une rare et belle espèce ; car pendant long-temps on n'a connu que le dindon onoiNAinE ('^) , ou coq d'Inde, représenté par Buffon, enluminures, n" 07. M. Vieil- lot en a figuré une race sauvage de la Virginie, plan- che 2 tl de sa galerie, sous le nom de mekagris fera. Le plumage de cette variété est de couleur de cuivre bronzé avec reflets métalliques. Les plumes du ▼entre sont cerclées de noir, et une bande blanclie borde l'extrémité de la queue. Linné a transporté aux dindons le nom que les Grecs donnoient aux pintades, et de tels travestissements sont aussi fâ- cheux pour la philologie que ridicules par leur mal- adroite application. L'acquisition nouvelle de ce genre peut être rangée parmi les plus belles espèces. On en doit la connoissance à M. Cuvier, qui acheta l'individu conservé dans la galerie de Paris, h h Vente du célèbre cabinet Bullock, à Londres. C'est le DINDON OCELLÉ (3) que M. Cuvier a fait connoitre en ces termes : « Ce magnifique oiseau réunit h la forme singulière du dindon un éclat de couleur qui le cède à peine à celle du paon. Les gens d'un vais- seau envoyé à la coupe du bois de Camp^che, dans la baie d'Honduras , en virent trois, dont ils réussirent à prendre un vivant. Ils l'envoyèrent à sir Henri Halfort, médecin du roi d'Angleterre; mais cet in- dividu se noya dans ia Tamise en arrivant h Londres, et le chevalier Halfort en fit présent à M. Bullock, (■) GallO'pavo. Briss.; tneleagrit ,L.i Cynchramus. Mœhring. {*) Gallo-pavo primus, Temm. ; meleagris gallo-pa- vo, L. (?) Meleagris ocellata, Cuv., Mém. du Mus., t. VI, pi. 1 . Temm., pi. color. 112. propriétaire d'un riche cabinet d'histoire naiurAJ ditleTempleégyptien,danslaruedePicca(lilly,Ci ù la vente de celte collection que le Cabinet du nj en a fuit l'acquisition : acquisition précicust pour la science; car, jusqu'à présent, les ui listes n'uvoient compté qu'une espèce dans le des dindons. u La taille et le port de ce gallinacé sont I« mes que dans le dindon commun, mais sa qutut moins large, et l'on ne sait pas s'il fuit laroutiii même manière. Le bec est le même qu'au diià et sa base est aussi surmontée d'une caroncule, sansdouteéprouvoit les mêmes dilatationsqueai du dindon. La tête et les deux tiers supcricunilti sont nus, et paroissent avoir été colorés de biti de rouge. Sur chaque sourcil est une rangéede ou six tubercules charnus, et sur le milieu du en est un groupe de cinq autres très rapprochai chaque côté du cou on voit six ou sept de cesÉ cules rangés très régulièrementau-dcssuslesiil autres, h des distances à peu près égales. Il g? a point sur le cou ni dessous , et l'on n'aperçoiii cune trace de l'espèce de jabot charnu qui poli bas du cou du dindon. » Je n'ai point vu non plus de vestiges decei ccau de gros poils qui caractérise si particulii le dindon mule; mais, comme le plumage deli trine étoit endommagé, je n'oserois aiSrina celte espèce en soit toujours dépourvue. TouH plumes du dessus et du dessous du corps sont pées carrément , comme au dindon; cellesdu cou de la partie supérieure du dos, desscai et de tout le dessous du corps sont d'un vert et bordées de deux lignes, une noire, et i'i qui est plus extérieure, d'un bronzé un peudmil plumes du milieu et du bas du dos ont leurs distribuées de même, mais plus belles; c'esl qa'b, mesure qu'elles descendent vers le ci leur partie vert bronzé passe par degrés i m de saphir, qui, selon les* reflets de la luinitii.| change en un vert d'émeraude, et la bordure, doré, s'élargit de plus en plus, prend surld du dos l'éclat de l'or; et vers le bas , ainsi ijini le croupion , cet or, en augmentant loujoun et de largeur, prend une teinte rougi decuitri,i h certaines expositions, est presque aussivi" celle de la gorge de l'oiseau-mouche.appeK topaze. L'éclat de cette bordure d'or rouge fil tant plus frappant, qu'elle est séparée de la verte et bleue de la plume par une ligne d'i» noir de velours. Les plumes du croupion oïl partie cachée gris cendré, vermiculée de brm râlrc. Cette partie i.'rise vermiculée prend pl»^ tendue , et se montre au dehors sur les d'entre elles, ainsi que sur les couvertures rieures et sur les pennes de la queue; enjo* DES OISEAUX. 197 partie bleue et verte, entourée de toutes parts par J cercle noir, et bordée en outre du côté du bout (la plume par une large bande de la plus belle cou- Ird'or changeant en cuivre, y rcprt-scnle des yeux ez analogues, pour leur disposition, ù ceux de la [■M (le IVperonnier, mais infiniment plus grands plus ('datants en couleur. Il pareil (|u'cn comp- |i ceux du bout de la queue, il y a quatre rangées Dsvcrsalcs de ces yeux ainsi séparés par des cs- ei gris et vci miculés. > Les plumes des flancs et celles du dessous de la iiuc sont semblables h celles du haut du crou- I, mais leur vert est plus foncé cl leur duré est \ rouge. I Les petites couvertures de l'aile sont d'un beau d'émerauJe, avec un bord étroit d'un noir de burs; les grandes couvertures secondaires d'une le couleur de cuivre métallique, avec des reflets lés. Leur partie couverte est vert d'émeraude près la lige, et vermiculée de gris et de blanc le long |t)ord couvert. L'aile bâtarde et les couvertures naircs sont d'un brun noirâtre, avec des bandes ksversales étroites et obliques blanches : c'est il la couleur de toutes les pennes, mais le bord Brne des dernières pennes primaires et de pres- toutcs les secondaires est blanc; et quand l'aile iTermée, ces bords blancs réunis forment sur son eu une large bande longitudinale blanche. Los nés secondaires les plus voisines du dos ont dans f brun des teintes vert doré. Tout le dessous de ! est bordé en travers de blanc et de gris bru- \e. Je n'ai compté que quatorze pennes ù la queue, [udie par le bout, de cet individu. Toutes ces Des en dessous sont noirâtres , légèrement vcr- uléesde blancbâtrc. Les plumes des cuisse» sont lâtres. Les jambes sont un peu plusélcvées cl plus ps qu'au dindon commun , et armées d'éperons pcoupplus forts et plus pointus à proportion, r couleur pareil avoir été d'un beau rouge. [Les plus beaux dindons sauvages ont le fond eur plumage d'nn bronze changeant en cuivre , ||iie plume munie d'une large bordure noire et autre petit bord fauve mat. Leur queue, for- [d(î pennes plus longues et plus fortes que dans ! oiseau, n'a, ni sur les plumes ni sur les cou- ures, rien qui ressemble h des yeux. [Il n'est pas douteux que cet oiseau de lion- ne forme une espèce aussi nouvelle que lante. » LE DINDON SAUVAGE. } dindon sauvage, sur lequel Buffon n'a publié Quelques lignes, aété, dans ces derniers temps, p avec une rare sagacité par M. Audubon, peintre enthousiaste, qui a séjourné plus de quinze années dans les forêts de l'Amérique, dans le seul but d'observer les mœurs des animaux qui les ha- bitent, et qu'il a |)ubliés dans de gigantesques et magnifiques planches de format grand éléphant. L'article sur le dindon sauvage donne des détails si piquants sur les mœurs de cette souche de nos din- dons domestiques que nous le reproduisons danssoa entier avec une vive satisfaction. Ainsi s'exprime M. Audubon :« La taille et la beauté du dindon sauvage, dit-il, sa réputation comme objet de nourriture, et l'intérêt qui s'attache & lui comme étant l'origine de la race domestique, aujourd'hui si abondamment répandue sur les deux continents, en font un des oiseaux les plus remar^ blés de ceux que nourrissent les Étals-Unis d Amé- rique. » Les parties sauvages des Etats de l'Ohio, du Kontucki, des Illinois et d'Indiana, immense éten- due de pays qui occupe le nord-ouest de ces districts, sur le Alississipi et le Missouri , et les vastes régions que baignent ces deux fleuves depuis leur confluent jusqu'à la Louisiane, en y comprenant les parties boisées des Arkansas, du Tennessee et de l'Ala- bama , sont les lieux où l'on rencontre en plus grand nombre ce magnilique oiseau. Il est moins abondant dans la Géorgie et les Carolines, devient plus rare encore dans la Virginie et la Pensylvanie, et ne se voit aujourd'hui qu'à de longs intervalles à l'est de ces derniers Etats. Dans le cours de mes recherches à travers l'ile Longue , l'État de New- York et les pays autour des lacs , je n'en ai pas rencontré un seul individu, quoiqu'on m'ait rapporté qu'il s'en trouvoit quelques uns. Il en existe également tout le long delà cliaînedcsmonts Alléghany,où ils sont devenus tellement craintifs , qu'on ne peut les ap- procher qu'avec une extrême difficulté. Je décrirai les mœurs de cet oiseau telles qu'on les observe dans les pays où il est le plus abondant. » Le dindon n'est qu'à demi- voyageur, et ne vit également en troupe qu'à demi ; et d'abord, lors- que les arbres d'une partie du pays sont beaucoup plus riches en graines de toute espèce que ceux d'une autre partie , il est bien vrai que les dindons y sont entraînés par degrés, et que, rencontrant une nourriture plus abondante à mesure qu'ils s'appro- chent de la région où les fruits sont en efTet plus abondants, une troupe succède à une autre , jusqu'à ce que la race entière ait couvert le nouveau district de ses nombreux essaims. Mais ces émigiations n'ont rien de régulier; elles embrassent une vaste étendue de pays, et il peut être utile de faire con- noitre la manière dont elles ont lieu. » Vers le commencement d'octobre, lorsqu'à peine quelques graines et quelques ftuits se sont encore détachés des arbres , ces oiseaux se rassemblent en ■i ' li I :' i V:< ' ;'^ i!l iti U\ I !. *: I 198 TUSTOIRE NATURELr,E troupes, et s'cnroncont pou h peu vers les riches conirdesdo l'Oliio et du Klississipi. Les niAlcs, rt'iinis en nombre vuriahie, depuis dix jusipiVi rcnt indivi- dus, se mctient à la rcclicrclic de lii nnurriturn, b part des foniclics', relies ci miirehoiil de l*-ur viW, soit isolt'uient, cli.icuiic nvcc sa couvre de petits, qui ont alors actpiis les deux tiers du leur taille, soit en troupes de soixaule-tlix ou (pinlrc-vingls in- dividus; toutes sont attentives ù éviter les vieux mdli's, qui attaquent leurs petits, et souvent les tuent par des coups répétés sur la léte. Jeunes et vieux cependant suivent la même direction, et tou- jours à pied h moins que leur marche ne soit in- terrompue par une rivière , ou que les cliiens de quelque chasseur ne les ohligcnl h prendre leur vol. Lorsqu'ils arrivent au hord d'iuie rivière , ils se ras- semblent sur les émiuences h>s plus élevées, et ils y demeurent un jour entier, quelquefois deux, comme s'ils avoient h déliU'Ter. l'emiant ce temps on entend les niAles crier, faire beaucoup de bruit; on les voit marclier en se rengorgeant, comme s'ils vouloient élever leur courage ji la hauteur de la circonstance ofi ils se trouvent. Les femelles et les jeunes imitent aussi quelquefois la démarclie solen- nelle des mAles: ils épanouissent leur queue, cou- rent autour les uns des autres, en gloussant forte- ment, et faisant des sauts extravagants. Enlin lorsque le temps est calme, et que tout aux environs paroit tranquille, la troupe gagne le sommet des arbres les plus élevés, et de \h, au signal que donne l'un des guides, par un seul gloussement, tous ensemble prennent leur vol pour le rivage opposé. Les indi- vidus adultes et vigoureux traveriirnt facilement quand la rivière auroit un mille de largeur; mais les jeunes et ceux qui sont moins forts, tombent fréquemment dans l'eau. Cependant ils ne s'y noient pas, comme on pourroit le croire; ils rapprochent leurs ailes du rorps; leur queue épanouie sert 5 les soutenir; ils étendent le cou, et poussant de leurs jambes avec énergie, ils se dirigent rapidement vers le rivage. Quand ils s'en approchent, et que le bord trop escarpé ne leur permet pas d'aborder, ils s'ar- rêtent queli]uos moments, descendent le courant jusqu'à ce qu'ils aient atteint un point accessible, et par un elTorl violent réussissent en général h sortir de l'eau. Un fait remarquable, c'est qu'aussilùl après avoir ainsi traversé une grande masse d'eau , ils courent dans tous les sens durant que (]ucs instants, comme s'ils étoient hors d'eux-mêmes. Dans cet état, ils deviennent facilement la proie des chasseurs. » Quand les dindons arrivent dans des lieux où les graines sont abondantes, ils se séparent en trou- pes plus petites, où des individus de tout âge et les deux sexes sont confondus, et ils dévorent tout ce qu'ils ont devant eux. Cela a lieu vers le milicii de novembre, et après cos long» voyages, cpi anlnim deviennent qiu'hpu-fois si fandiiers, qu'un 1rs roi s'approcher des fermes, se mêler aux oiseaux deti basse-cour, et chercher même leur nonrriliirtjiij. que dans les étables et dans les greniers & iraiiu C'est en parcourant ainsi les forêts, et eu se noiirrii. s nt surtout des friuts des arbres qu'ils passent rn.| tomue et ime partie de l'hiver. » Dès le milieu de février, ils commencent J m- 1 sentir les besoins de la reproduction. I.cs fcmrllo se 8é|iarcnt et s'envolent loin des mAles, qiijU poursuivent avec persévérance. Les deux sein ni perchent h part, mais h peu de distance l'une I l'autre. Quand la femelle fait entendre un crid'iH pel , tous les uiAles lui répondent par dessonsti-l pelés avec rapidité. Si le cri de la femelle est vml de terre , les mAles s'y élancent aussitôt ; puis ipHiiil l'unl-ils tou( bée qu'un les voit épanouir et rodrdisl leur queue, porter la tète en arrière jusipiesurlcnl épaules, abaisser leurs ailes avec une secousse c»l vulsive, et marchant avec une gravité solenndkT repoussant l'air de leur poitrine par des secoiisMl rapides , ils s'arrêtent d'espace en espace pourtoi;! ter et pour regarder; et ils continuent ces inwi-l menls, soit qu'ils aient ou non aperçu la fcdltl Dans ces moments i| arrive souvent que les mllsl se rencontrent, et alors ils se livrent des comlil acharnés, qui se terminent par des blessures. stl vent même par la mort des plus foi blés, qui i»! combent sous les coups uuiltipliés que les vainqiM|| leur portent h la tête. » J'ai plusieurs fois assisté au spectacle de kl mAles, qui, tantôt avançant et tantôt rrculanl!»! vaut qu'ils avoient repris ou perdu ruvanliige,il| ailes tombantes, la queueà demi relevée, les plii en désordre, et la tête sanglante, se livroieiiliii lutte des plus violentes. Si au milieu du comtiall^ des deux, pour respirer, cède et lAclie prise.il perdu ; car l'autre le poursuivant avec énerfif,| frappe violemment des ongles et de l'aiie, fliéis en peu de minutes à le renverser h terre. (JibI l'un des combattants est mort, le vainqueur iefoi| aux pieds ; mais, chose étrange , non pasavfd' pression de la haine, mais comme s'il éprouvoil^ sentiment d'amnur. » r.orsque la femelle a été découverte par If n qu'il s'en approche, et que celle-ci est ilgredfpi d'un an , on le voit aussitôt glousser et se ronforf elle tourne autour de lui, tandis qu'il conlinM^ mouvements, et tout d'iui coup ouvre scsailWt^ précipite au devant de lui , et comme si elicTOOi! mettre un terme h ses retards, se laisse loéft reçoit ses tardives caresses. Si le mAlc rencontre^ jeune femelle , sa manière d'agir n'est plus la t Il se rengorge avec moins de pompe et plus«J gueur} il met plus de rapidité dans ses mouTeœ DES OISEAUX. 109 cpi aninunt n'un 1rs viii oispaiixdeli Mirritiirtjiit- ers il iinini cil se noiinii- ) |)U$Mllt \'» \ irnccnt i m- 1 . I.osfcnifll9l hAIos, qui lai deux sncsnl sinncc l'un II I Ire lin crid'ifl ar dos sons li-l Bmcllceslïml ôl;puisi[éi| )uir et redirtal jiisi]tiesurlctiil ne. secousse c»l vite soleniKlIil ar des sccoihmI spncepourtai;! icnl ces mm\ perçu la Wltl inlquclesnllâl rcnt dos comtal s blessures»! foi blés, qui»! uc les vainqiW|l livrrlcpiif''' fci est ilgt'e df [.f cl se rcngi qu'il conlin» louvrcsosailB imesicllcTi le laisse lomW laierenconW ■l'est pli" 1' Impc cl plus* isestnouveir' iiiciqucfni» il sVIèvc en volnnl niilotir do Iii femelle, la inaiiii'ie de i|iioli|iic« pigeuns, et an iiioniuiil ot'i rt'ioiiilH' à terre, il se mel h courir de loiite sa rtc en laissant Irulncr h terre et sa (|iieiic et ses lib; il se ra|i|)roclie ciisiiile de lu timide femelle, litrilic pur le renflement de sa voix h adoucir les .,ii)tcs qu'elle semble (éprouver, et lorsqu'ciinii le y consent , il la couvre do ses caresses. «QuiiiiJ un mAle et une femelle se sont ainsi rdu- s. je suppose tju'ils continuent h être diins les èniDS rapports (lendant toute la saison , (|iioiquc le lileneiiomouie pas exclusivement altarliù h une mil' femelle . car j'ai vu un dindon en couvrir plu- iirs, lorsi|u'il lui éloit arrivé de péncUrer dans un u oïl cllos se rasscmbloient : dès lors les dindes ittachenlii leur coq favori; elles se perchent non lin de lui. souvent sur le môme orbrc, jusqu'à ce elles commencent h pondre : elles se séparent rs, afin de soustraire leurs œufs au mûlc , qui les iscroit , alio de prolonger ses plaisirs amoureux cemomont aussi les inàles deviennent lents et soigneux d'eux-mêmes, si l'on peut ainsi dire; is de combats, plus de ces fréquents gloussc- inls; leur indiiïérencc oblige leurs femelles à e toutes les avances ; elles les appellent sans isc et avcr force ; elles accourent vers eux, et sem- ni vouloir, par leurs caresses et par leurs elTorts, imer leur ardeur expirante. [*Lrs coqs d'Inde, quand ils sont perchés, se forgent qiieliiuefois et gloussent ; mais j'ai re- rqué que le plus souvent ils épanouissent et Iresscnt leur queue , font entendre ^e bruit d'ex- lion saccadée, cette secousse respiratoire, si larquablc chez eux, et abaissent aussitôt leur lie et le reste de leurs plumes. Dans les nuits res, ou par le clair de lune, ils répètent ces mcmcnts par intervalles de qiicliiues minutes, dant des heures entières , sans changer de place, 18 même qiiel(|uefois se redresser sur leurs jam- surtout quand la saison des amours est prête ilcindre son terme. Lorsque la fin de cette saison loul-à-fait arrivée, ils sont alors fort amaigris, entde glousser, et leur appendice pectoral se il, s'afTaisse; ils s'éloignent des femelles, et oiirroit croire quelquefois qu'ils se sont entiè- *ni éloignés du voisinage. A cette époque je les ncoiitrcs à côté de quelque vieux tronc , dans wics retirées et les plus épaisses des bois ; ils îssènt quelquefois alors approcher jusqu'à la ncc de quelques pieds , hors d'état de voler, [' ils courent avec rapidité et 5 de grandes dis- >• J'ai souvent suivi mon chien pendant des avant de réussir à forcer l'individu qu'il ■oit. Ce n'étoit pas dans le but de tuer l'oiseau que Kfcptenois une poursutte semblable, car il est alors couvert de vermine, et mnuvais à manger, mais dans le >iiiiipleliuide coniioilre ses niuMirs, Ils paruissi'iit h celle époipie clierchcr ainsi lu retraite pour n-prendre des forces avec do rcmlionpuinl, en se nourrissant peiit-élrc de quelques espèces do plantes particulières, cl en faisant moins d'exercice, (^uund leur état s'est amélioré , ces oiseaux se ras- semblent de nouveau, et rccummcnccnl leurs cour- ses. Kevciions maintenant aux femelles. » Vers lu milieu d'avril , si lu saison est sèche, les poules commencent à chercher nue place pour y déposer leurs œufs. Cette place doit être autant que possible hors de lu vue de lu corneille ; car cet oiseau épie souvent le moment oii la poule d'Inde a quitté son nid, pour en ùler et en manger les œufs. Le nid, formé de(|uelques feuilles >èchcs, est plucé à terre, dans une excavation creusée à câlé de quel- que ironc d'arbre, ou au milieu des feuilles de quel- ques branches tombées et desséchées, ou sous quel- que bouquet de sumnc ou de ronces, mais toujours dans un endroit sec. Les œufs, d'un blanc de crème, semé de points rouges, sont quelquefois au nombre de vingt, mais le plus communément au nombre do dix à quinze. » Au moment de déposer ses œufs, la femelle gagne son nid avec une extrême précaution : il est rare qu'elle y arrive deux fois par le même chemin ; et quand elle doit le quitter, elle le recouvre de feuilles avec un tel soin , qu'il est fort diflicilc à celui qui aperçoit l'oiseau de savoir où est son nid. Il est même certain qu'on ne trouve guère de nid de poule d'Inde que lorsque la femelle l'a quitté pré- cipitamment, ou qu'un lynx, un renard ou une cor- neille en ont mangé les œufs et répandu leurs co- quilles aux alentours. M II arrive assez fré(iuemmcnt que les poules d'Inde préfèrent les ilcs pour y déposer leurs œufs et y élever leurs petits , sans doute parce que ce sont des lieux moins fréquentés par les chasseurs, et que les grandes masses du bois flotté qui s'uccu- n:ulent à leur extrémité leur olIVcnt un asile plus sûr dans les moments de d.inger. Quand j'ai rencontré ces oiseaux dans des endroits de celte nature, j'ai toujours remarqué qu'il suilisoit d'un coup de fusil pour qu'ils se missent tous à courir vers l'amas de lidis flotté, et à y chercher retraite. J'ai sauvent cs- culadé ces prnndes masses qui ont jusqu'à dix et vingt pieds d'élé\ lion , pour y chercher le gibier que je savois y êlre caché. ,;!,,.. N Si un ennemi passe à la vue de Ix femelle, quand elle est occupée à pondre ou à couver, elle ne bouge pas, à moins qu'elle ne s'aperçoive qu'elle est dé- couverte; elle se tapit au contraire jusqu'à ce que le danger soit éloiçné. Souvent j'ai pu approcher jusqu'à cinq ou six pas d'un nid dont je connoissois d'avance la position , en ayant soin de prendre uq ,1 ii|i ,1 4't" • if lii 11 1 1' •i ii îlii llu .' l i' ! ,'i ^ i t 1 1 ' t 1 n 200 HISTOIRE NATURELLE air d'inattention, on sidlant ou mo pnrlanl h moi- mômci la rcmrllc alors dcmciiroit (riitu|iiillc; mais •I je marcliols avec précaiiiion et en la regnrJiiiit , «lie no me lalssoit jamais arriver h pitis de vingt pas «ans se sauver , la (|iicue ouverte d'un cdltf , et jiis(|u'ù une distance de vingt ou trente yards ; I&, prenant une démarche lièrc et imposante, elle se mcttoit h murclior d'un p»s n'solu, poussant un gloussement de moment en moment. Il est rare qu'elles abandonnent leur nid quand il a été di'cou- vert par l'homme ; mais je crois qu'elles n'y retour- nent jamais, lorsqu'un serpent ou quoique autre ani- mal en a détruit les œufs. Si en retournant h ses «cufs elle ne les retrouve plus, ou n'en retrouve que les débris, elle appelle bientôt un mille; mais en général elle n'élève qu'une couvée par saison. On voit aussi quelquefois plusieurs poules s'associer , sans doute pour leur sûreté mutuelle , déposer leurs oeufs dans le même nid , et élever leurs couvées réunies. J'en ai une fuis trouvé trois (|ui convoient quarante - deux neufs. Dans ces cas-là , le nid com- mun est toujours gardé par l'une des femelles, de 0orte que ni la corneille ni le corbeau n'osent en approcher. » La mère n'abandonne point ses n>ufs, dans quel- que circonstance que ce soit , lorsqu'ils sont près d'éclore. Sa persévérance va même jusqu'à soufTrir qu'on élève autour des palissades, et qu'on l'empri- sonne. J'ai été une fois témoin de la naissance d'une couvée de dindons, que je survcillois dans le but de les prendre totis avec leur mère. Je m'élen«lis, et me cachai par terre h la distance de quelques pieds, el je vis la mère, qui m'avoit aperçu, se redresser à demi sur ses jambes, regarder ses œufs non en- core éclos, avec une expression d'inquiétude, glous- ser d'une manière qui est particulière à la femelle iduis ces occasions, écarter ensuite avec soin les fragments des coquilles, quand les petits furent sortis des œufs, caresser de son bec les petits qui, déjà debout et chancelants , faisoicnt efTorls pour sortir du nid. Voilà le spectacle dont j'ai été témoin, et, renonçant à mon projet, j'ai laissé la mère et ses petits à des soins meilleurs que n'auroient pu être les miens, aux soins de notre créateur commun. Je les vis tous sortir de leur coquille, et peu de mo- ments après, aller, venir, s'agiter et se pousser l'un l'autre pour satisfaire à leurs besoins avec un éton- nant et merveilleux instinct. » Avant d'abandonner son nid avec sa couvée, la mère se secoue d'une manière violente , nettoie et replace les plumes le long de son ventre , et prend •in aspect tout nouveau. £lle tourne les yeux dans tous t«s sens, étend son cou pour s'assurer qu'elle n'a à craindre ni faucon, ni ennemis d'aucune es- pèce , se hasarde à faire quelques pas , ouvre un peu ses ailes en marchant, et glousse doucement pour garantir et conserver ouprès d'elle ion innocrnit J mille. Ses petits marchent lentement, clcoiiiiiv|| éclosent en général vers la lin du jour, Jli rcionj ncnt ordinairement 5 leur nid pour y passer Ijpi^l mière nuit; ensuite ils se retirent & queliiiicditiig^l se tenant toujours sur les parties élevées des mU ialiuns du terrain. La mère redoute la pluie pwl ses petits, car rien n'est plus dangereux iiourtgl dans un flge aussi tendre , et lorsqu'ils ne sonteM«l couverts (|ue d'un léger duvet. Dans les siiisoniinl pluvieuses, les dindons sont peu coinmuiii, i lorsque les petits ont été fortement mouillés, i||| rare qu'ils se rétablissent, l'our prévenir les Ji treux efl'els d'une almospuère pluvieuse, la imil avec une sollicitude et une prévoyance adinjnlt,| arraclie les bourgeons des plantes aromatiqiin,) les donne îi ses petits. u Au I )iit d'une quinzaine, lesjcunesoiseiiii,|i| étoient jusque là demeurés à terr", |,rennoiiilg| vol , et la nuit gagnent quelque gn.iî Dranclitii élevée, où ils se placent sous lesuilesdcleurg en se divisant pour cel'i en deux troupes prn égales. Plus tard ils quittent l'inlériiiir desl pendant le jour , el s'approchent de leurs I pour y chercher des fraises et ensuite des tndfsij des sauterelles, et ils trouvent ainsi & la foin nourriture abondante, et l'heureuse iuhmi rayons du soleil. Ils se roulent dans des ruurmiE^ abandonnées, pour nettoyer leurs pliunesniis des petites écailles qui les embarnsscnt, elf écarter aussi les tiques et autres espèces d'anin parasites, qui ne peuvent supporter l'o(ieuriiij terre imprégnée d'acide formique qui aservideij meure aux fourmis. » Cependant les jeunes dindons se dvvdof rapidement, et au mois d'août ils sontenéuiàf préserver des attaques imprévues des loups, lisf nards, des lynx et même des cougouards. Ilsjii sissent en s'enlevant rapidement de icrrearecM de leurs jiimbes vigoureuses , et en se rcruginHij les branches élevées des petits arbres. C'est iï époque que paroissent chez les jeunes én^ touiïe de la poitrine, qu'ils commencent à $!« et à se pavaner, et que les jeunes femelles r et sautent de la manière que j'ai déjà dccrile. » A cette époque aussi les vieux mâles sesoDl^ semblés, et il est probable que tonte la race) alors les districts de l'extrémité nord-ouest,!" se retirer vers la rivière Wabash, verscelleii»] linois, vers la rivière Noire, et dans le roisiuff lac Erié. » Parmi les nombreux ennemis du dindm^ vage , les plus formidables après l'homme fH lynx canadien , la chouette blanche et la d» de Virginie. Le lynx suce les œufs, et s'cmpan^ beaucoup d'adresse des individus jeunes oafi DES OTSEATTX. 20! n'y prend do lo lnani^re miivanio. ronqu'il a (iiivcri iinr Irniipo de dindoiiii, il les wiiil h i\\\v\- Lr(li ilprisr; [Miiit il fiiit un drlntiruvce lil|lillil<^ prend irjvaiicesiir lu Iroiipe, ^e pluee en endMisc.ide, cl jr«(|iic les oincaiix sont proi lio, il KVIii'ired'iin fteid |)iiJ m l'un d'eux el s'en empiire. Un jonr qnc je !re|)OSoisins lu rivière, Ilirroieiit ttti conilmt violent. J'étndiois leurs mou- niints depuis qnelipirs inslunls, qnand soiiduin Indrsdnix prit foii vul de l'niitre eùté de lu ri- )re,('t je vis l'uiitre se débuKunt sous les ongles in lynx. (Jiiiind ces uisenux «ont alluqurs par les h grandes espèces de clionettcs dont j'ui purlo H liaut, ils réussissent souvent ù leur l'cliupper 'un prucnlé usscz remurquuljJc. Comme les din- iisonl riiuliiliide de percher en troupes sur les Inelies dépouillées des arbres, ils sont facilement wiiis par leurs ennemis les clioucltes, (pii s'en pchent en silence pour les reconnoilre et les prendre. H est rare cependant qu'elles réussis- |( è n'Olre pas découvertes , et alors un simple Ussenicnl poussé par i'un des dindons averti! |le lairoupcdu voisinage d'un ennemi. Tous h |ilanlse redressent sur leurs jambes, et surveil- I les mouveinenis de l'oiseau de proie qui, ayant |isi la vicliuic, se précipite sur elle comme un et réussiroit suns doute à l'emporter, si le pon au même instant ne baissoit rapidement \o ue,et ne rcnversoit sa tôle sur son dos en i'épa- [issanl ; de celle fayon l'agresseur rencontic un I incliné, le long duquel il glisse suns saisir le fon, qui atissilôl après le choc se laisse tomber h , el parvient aiiisi à échapper au danger, au prix Éueiques unes des ses plumes. |llneparoilpasque le dindon sauvage soitexclu- ncnl iiUacliéà une espèce de nourriture ; cepen- il semble préférer à toute autre \c pecannnl ! u:intergrape , et l.'i où ces fruits abondent, ces lux se rencontrent aussi en plus grand nombre. nangent des plantes de diverses espèces , du I des baies et toutes sortes de fruits; j'ai même |vé dans l'estomac de quelques uiis des escur- des petits crapauds et des lézards de pelilc pnsion. Les dindons sont aujourd'hui exlrômcment snu- N, el il peine ont-ils aperçu un homme, soit de Iccblanche, soit de la rouge, qu'un mouvement Inclif les porte à s'en éloigner. Leur mode or- Ire de progression est le marcher; dans ce mou- ent ils ouvrent et déploient leur aile à demi et ■ après l'autre, puis ils la reploient comme si le Iseri étoil trop grand. Souvent, comme s'ils iusoient,on les voit courir quelques pas, ouvrir II. leurs ailes, se lintlrc In llnnci h In manière de U poide commune, faire deux ou trois sauts en l'air, ri se .secouer forl^'uicnt, l.ors(|u'ils cherclienl leur noiirriiurepamd les fi-uilles mortes ou dans la terre, 'Is licntient la léle haute et regardent do tous câ(<*S{ mais dès i|uiï les jambes et les pieds ont lini leur travail, on voit les dindons saisir inslontani*ment leur nourriture d'un coup de bec, ce qui me fait supposer que souvent ils la reconnoissent en grat- tant, et par le seul sentiment du toucher. Celle lia- bitudo de gratter etd'écarter les feuilles mortel dont les bois est fatale à leur sAreté; car lei ondroilf qu'ils dénudent de la sorte , oyant environ deux Itieds d'étendue, se voient ù quoique dislance, et indi(|uent, quand ils sont frais encore, que les oiseaux sont dans le voisinage. Durant les mois d'été, ils s'arrtMent sur les clieminsct dans les ter- res labourées afin de pouvoir se rouler dans la pous- sière , et se débarrasser ainsi des insectes parosites qid les rongent h cette ëpoquc, et éviter aussi les altai|ues des moustics, dont les piqûres les incom- modent beaucoup. » Lorsipi'après une neige abondante il gèle assez fortement pour former une croAtc solide h la sur- face , les dindons restent perchés pendant trois ou quatrcjours, quelquefois même plus long-temps, ce qui prouve chez eux une grande faculté d'abstinence. Cependant s'ils se trouvent dans le voisinage des fermes, ils pénètrent jusque dans les étables pour ychercherde la nourriture. Quand la neige fond en tombant, ils parcourent des espaces considérables, et c'est en vain qu'alors on tentcroit de les suivre, aucun chasseur, quel qu'il soit , no parviendroit & les atteindre, lisent alors une manière de courir en se balançant qui, toute pesante qu'elle paroisse, leur permet de surpasser en vitesse tous les autres animaux. Souvent, monté sur un bon cheval, je me suis vu obligé do renoncer h l'idée de les forcer, après les avoir suivis pendant plusieurs heures. Au reste , ce n'est pas seulement chez le dindon sauvage que s'oi)servc cette habitude de courir continuelle- ment dans les temps pluvieux ou d'extrême humi- dité ; elle paroit êire commune à la plupart des gal- linacés. Kn Amérique, les didërenles espèces de tétras manifestent lu même tendance. » Au printemps, quand les mâles , h la suite de la saison des amours, sont fort amaigris, il arrivequel- qnefois qu'ils peuvent en plaine être dépassés et for- cés par un bon chien courant; dans ce cas ils s'ac- croupissent et se laissent prendre soit par le chien , soit par le chasseur, s'il a pu suivre sur un bon che- val. J'ai entendu citer des cas semblables , mais je n'ai jamais été asse? heureux pour en rencontrer moi-même. » Les bons chiens sentent les dindons, réunis en grandes troupes, &des distances considérables, peut- 26 I I ' '• tj 202 HISTOIRE NATURELLE Slrc môme 5 un dcmi-milIc. Quand le rliien est bien dressé h cette espèce de citasse , ii marche avec ra- piiliK'ct ensilenre. jusqu'au moment où il aper- çoit les oisciiuv : puis il ahuio aussitôt, ets'élançant aillant (|ii« pflssiltle jusqu'au criilrc de la troupe, il oblige tous ceux qui la cumposeni de s'envoler dans diiïéreiitcs diiecliuns , ce qui est d'un grand avan- tage pour les chasseurs ; car si les dindons prenoient tous le même chemin , ils cesseroieut bientôt de rester perchés , et se rcmettroicnt à courir, tandis que lorsqu'ils ont élc ainsi séparés, et que le temps est calme, icclui qui a l'habitude de celte espèce de chasse trouve ces oiseaux avec facilité et peut les tirer h son aise. u Quand les dindons s'abattent sur un arbre il est qiieiqucrois très difliiilc de les apercevoir à cause de leur parfaite immobilité. Lorsqu'on en a découvert un , on peut s'en approcher sans beaucoup de pré- caution , pourvu qu'il ait les jambes pliées ; s'il est debout, on a besoin de seconduiro plus prudemment, car pour peu qu'il aous aperçoive il s'envole h l'in- stant, etù des distances assez grandes parfois pour rendre vaine toute tentative de poursuite. » Quand un dindon a été blessé à l'aile il tombe ra- pidement à terre d&ns une direction oblique, et aus- sitôt , sans perdre de temps à se rouler et h s'agiter comme le font d'autres oiseaux quand ils sont bles- sés, il s'enfuit avec une telle vitesse, qu'à moins d'être pourvu d'un excellent chien on peut dire adieu k sa proie. Je me rappelle en avoir suivi un , blessé de cette manière, pendant plus d'un mille, depuis l'arbre où il étoit perché ; mon chien l'avoit suivi h cttte distance à travers l'un de ces bouquets «pais de roseaux dont sont couvertes en beaucoup d'endroits les rie' es alluvions des bords de nos ri- vières de l'Ouest. On tue aisément les dindons quand on les atteint à la tête , au cou , ou à la partie supé- rieure de la poitrine ; mais si on ne les touche que dans les parties postérieures, ils s'envolent alors assez loin pour éti e perdus pour le chasseur. En hiver beaucoup de personnes les chassent au clair de la lune, sur les arbres où ils sont perchés. On en détruit aussi une grande quantité d'une manière qui prouve peu de mérite, c'est-à-dire en automne, lorsqu'ils fontelFort pour traverser les rivières, ou immédiatement au moment où ilstouclient le rivage. » Puisque j'en suis à la chasse des dindons , je veux rapporter le fait suivant, qui m'est arrivé à moi-même. Un soir de l'automne dernier, au temps où les mAles sont rassemblés et où les femelles se rassemblent aussi, mais à part, j'étois à la recher- che du gibier, quand j'entendis le gloussement d'une femelle que je découvris bientôt perchée sur une baie. Je m'avançois lentement et avec précaution, quand j'entendis, d'un autre côté, le glapissement de quelques mules. Je m'arrêtai pour bieo m'assiirer de la direction de ce briiit, et quand je l'eugd^l vert , je courus me cacher derrière le large inml d'un arbre renversé, mon fusil armé, aiiemligl avec impatience ce que le hasard pourroit oi'oltil Les coqs d'Inde continuèrent de glapir en ri'!|ioiiiJq| à la femelle, qui n'avoit pas quitté sa haie, £o J gardant au-dessus du tronc, je vis environ mI beaux coqs d'Inde qui marchoient avec priï)uiii| droit vers le lieu où j'étois caché. Ils arrivtteiiJ près que je pouvois distinguer la lumière liri|l dans leurs yeux. Je lAchai Ip détente demonM et en atteignis trois ; mais les autres, au lieu dei'i voler, se mirent à marcher gravement atiiourli leurs compagnons morts, de sorte que si je n'ai pas reculé devant un meurtre inutile , j'auroispiJ abattre encore quelques uns. Je me montrai, elp chant vers l'endroit où étoient tombés lesoise j'en écartai le reste de la troupe. » Je crois aussi qu'il pourra y avoir quelqueii rét dans le récit suivant que je vais rapporter Klf je le tiens de la bouche d'qn respeptabie feraiii y avoit beaucoup de dindons dans son voisin^ti ceux-ci s'abattant dans ses champs, i l'époiiiii^ le grain commençait à sortir de terre, en( soient d'énormes quantités. Il se résolut i eti vengeance, et pour cela creusa dans une siiij choisie une longue tranchée dans laquelle il i dit du blé en abondance ; puis ii chargea M une canardière placée de manière à pouvoir^ ment, au moyen d'un cordon et sans se laisKrij des oiseaux , lâcher la détente. Les dindons e bientôt découvert et dévoré le blé dans la m sans pour cela cesser leurs ravages dans lesc Le fermier continua de remplir la iranchée.ti jour, la voyant presque noire par le nombre(i«i[ dons, ibiiila forlemen^ , et à l'instant où lesoi attentifs à ce brujt, levoientla tête, il lâclulil tente. Une terrible explosion s'ensuivit, eii'«| les dindons fuir dans toutes les directions aui d'un extrême désordre. On trouva dans la m neuf individus, et le reste de la troupe renonçil cette année du mioins , à aller manger le l|li| fermier. » Au printemps on fait venir les dindons n^ fiant d'une certaine façon à travers l'un des»* seconde articulation de l'aile de cet oiseau :i>iÉ duil ainsi un son qui ressemble à la voix m melle ; en l'entendant , le mâle s'approche, 0^ tire. Mais cet exercice demande une graniiep tion , car les dindons lardent peu à reconii«»J sons contrefaits, et font preuve, lorsqu'il» r demi civilisés, de beaucoup de circons|x d'adresse. J'en ai souvent vu répondre 5« pèce de cri sans bouger d'un pas , et décpnccrt^ le chaeseur qui n'osoit sortir du lieu quil(t< de peur que l'oiseau vienapt à )e découTOftll . I DES OISEAUX. 203 1 je l'euidtti^l i le large irwl rmé , alleiiil)|| Diirroit m'oln,! )ir en réporiilal sa haie, h A s envitODTiiil avec prcaïuiil Ils arrivèieiiJ 1 lumière lii|l Die de mon «il is,aulieu(le|'|i emcnt autour j î qiiesijen'iii ile , j'auroiipi^ emonlrai,et| mbés les m ivoir quelque lli is rapporter Idi )ectable ferini|.| 18 son voisinnii nps.àVépoqinC î terre , en i e résolut à eii dans une sil» [is laquelle il I il chargea (oti >rc à pouvoir il t sans se laisft^ ,es dindons I blé dans la m ces dans les ( la tranchée,*! rie nombre ^ istantoùlesd tête, il W»!"! l'cnsuivit.eil'tij directions a«l' iva dans 1» •" troupe renoneJ,f r manger le Hij les dindons»' ircrs l'un des»' -cet oiseau;»! le à la voix (i»' s'approche,! leunegraniie ncu à reconoûi»] fvc, lorsqu'il»" |de circonsi I répondre! L cldécpncciWj lu lieuquil»^ \\e décottinfi défaut tous ses efforts pour l'atteindre. Dans cette kison on en tue Iteaiicoup quand ils sont perchrsel 'Ils répondent par un gloussement prolongé à un ruit qui imite le cri de la chonetle. i Mais le moyen le plus ordinaire de se procurer dindons sauvages est l'emploi d'une espèce de ht. On les place dans la partie des bois of: l'on a larnué que ces animaux avoictit l'habitude de rcher, et on les construitde la manière suivante : coupe de jeunes arbres qtii ont quatre ou cinq ices de diamètre , et on les partage en morceaux la longueur de douze ou quatorze pieds. On place IX de ces pièces & terre parallèlement et h une iiahce de dix ou douÉé pieds ; on en place deux Ires sur les extrémités des deux premières et à rie droit, et on place ainsi Silbcessivement des [ces de bois l'une au-dessiis de l'autre jusqu'à ce 'on ait atteint une élévation de quatre pieds firon. On recouvre alors la ca,;'c de morceaux iblables, espacés d'à peu près quatre pouces, et [les charge d'un ou deux troncs d'arbres pesants ir donner au tout plus de solidité. Gela fuit, on ise sous un des côtés une tranchée d'environ dix- |l pouces de profondeur et autant de largeur, et s'ouvre dans ta cdge oblicjuehlcnt ; on la conti- en dehors à i|uelque distaiiee de manière à at- ^dre graduellement le niveau du terrain. En ins de la cage et le long de sa paroi , on place au- lus de la tranchée quelques morceaux de bois lanière à former une sorte de pont d'un pied de ?ur. Le piège étant ainsi achevé, le propriétaire au milieu une provision de maïs ; il en sème dans la tranchée , et en se retirant en répand jpace en espace quelques grdins, soUvctit dans indue d'un mille. Cela se renouvelle chaque fois l'on visite le piégc, après que les dindons l'ont )uvert. Quelquefois on creuse deux tranchées, et icecas leurs extrémités s'ouvrent aux deux côtés Jsés de la cage et toutes deux sont garnies de I Aussitôt qu'un dindon a découvert la traînée de , il en avertit sa troupe par un gloussement ; accourent bientôt , et eh cherchant les graines ^t là répandues, sont bientôt conduits vers la chéedans laquelle ils s'Wgagent , et où ils se sent l'un l'autre à travers le passage au-dessous wnt. De la sorte, il arrive quelquefois qu'en Jsdc gcU«, toute la troupe pénètre dans la cage ; le plus souvent on n'y en trouve que six ou tar le moindre bruit , le simp'c craquement l^arbre suflllpour les alarmer. Ceux qui ont pé- dansle piège, après s'être repus, redressent la rt essayent de trouver Un passage à travers la supérieure ou les côtés de la ca;4e ; ils passent lassent sur le pont , mais jamais ils ne baissent tux un seul instant, ni n'essayent de s'échapper ' piBsage qui leur « donné entrée. Ils demeu- rent ainsi prisonniers jusqu'au moment où le pro- priétaire du pii'ge arrive, ferme la tranchée et s'en empare. J'ai entfudu rapporter qu'on nvoit pris ainsi dix-huit dindons en une seule fuis. J'ai eu moi-même beaucoup de ces pièges, mais je n'y ai jamais trouvé plus de sept individus à la fois. Un Iiiver, je tins compte du produit d'une cage que jo visitois chaque jour, et je trouvai que dans l'espace d'environ deux mois, j'en avois pris soixante-seize. Quand ces oi- seaux sont abondants, les propriétaires des cages, rassasiés de leur chair, négligent quelquefois de les visiter durant plusieurs jours, quelquefois même pendant des semaines. Alors les pauvres prisormicrs périssent de firim; car, quelque étrange que cela puisse paroître, il est très rare qu'ils retrouvent leur liberté en descendant dans la tranchée et en reve- nant sur leurs pas. J'ai dans plus d'une occasîoa trouvé quatre ou cinq ou même dix individus morts dans une de ces cages par suite de négligcnce.Quand les renards ou les lynx sont nombreux, il leurarrive quelquefois de s'emparer de la proie avant que lo propriétaire de la cage soit arrivé. Un matin j'eus le plaisir de surprendre dans l'une de mes cages un beau renard noir, qui se tapit en me voyant, croyant que je passois dans une autre direction. n Lesdindons sauvages se rapprochent sou vent des domestiques et s'associent à eux, ou bien ils les at- taquent et leur enlèvent la nourriture. Les mûlcs quelquefois font leur cour aux femelles domesti- ques, et sont en général fort bien accueillis par elles et par leur maître , qui coniioissent purf.iitenient les avantages résultant pour eux de semblables réu- nions; car ces produits croisés étant beaucoup plus vigoureux que ceux des individus domestiques, sont aussi plus facilement élevés. » Quand j'étois à Hendcrson , sur l'Oliio, j'avois parmi beaucoup d'oiseaux sauvages, un beau dindon mâle , que j'avois fait élever sous mes yeux dès sa plus tendre enfance, car je l'avois pris quand il n'avoit guère encore que deux ou trois jours d'exis- tence. Il étoit devenu si familier qu'il suivoit ceux qui l'appeloicnt, et qu'il étoit le favori de tout le village. Cependant il ne perchoit jamais avec les poulcsd'Inde domestiques, et chaque soir il se reti- roit au sommet de la maison où il rcstoit jusqu'à la pointe du jour. A l'Age de doux ans il commença à voler vers la foèt où il p:issoit la pins grande par- tie du jour, pour revenir à son gite à la nuit tom- bante. Il continua ce manège jusqu'au printemps suivant, où je le vis plusieurs fois voler depuis la maison jusqu'au sommet d'un grand cotonnier, sur le bord de l'Ohio ;et, après s'y être reposé quelques instants, il se dirigpoit vers le bord opposé, la ri- vière ayant là près d'un dcmi-niillc de largeur, puis il rcvenoit le soir. Un matin , je le vis s'envoler de fort bonne heure vers les bois dans une toute autre ■ I'- i ! ;..i m n 204 HISTOIRE NATURELI-E direction, sans d'ailleurs y faire aucune attention : cc- pendantquelqucs jourss'ccoulèronlct l'uiseau ne re- parut pas. Un jour que j'uliois citiisscr vers (juclqucs lacs situés près de la rivière Verte, je vis, après avoir marclié environ cinq milles, un beau cuq d'Inde traverser le chemin que je suivois, et lesiii- vrc aussi lentement que moi. C'était le temps où les dindons sont le plus estimés pour la table, et j'or- donnai à mon chien de le chasser. L'animal s'élança avec ardeur, et comme il approchoitdu dindon, je vis avec une extrême surprise que celui-ci s'en in- quictoit fort peu. Mon chien étoit sur le point de s'en saisir, quand je le vis s'arrêter tout d'im coup et tourner ses regards vers moi : je pressai le pas, et l'on peut juger de ma surprise quand je reconnus mon oiseau favori. Il avoit lui-même reconnu le chien et ne s'éloit pas envolé, tandis que la vue d'un chien étranger l'auroit déterminé à fuir au premier aspect. Un de mes amis survint, suivant les traces d'un cerf qu'il avoit blessé , et prenant sur le devant de sa selle mon oiseau, il le reconduisit citez moi. Le printemps suivant , il fut tué par accident, ayant été pris pour un oiseau sauvage. On me le renvoya quand oa l'eut reconnu au ruban rouge que je lui avois mis au cou. M A l'époque où je parcourus le Kentucky, il y a déjà plus d'un quart de siècle , les dindons étoient si abondants, que le prix au marché n'en étoit pas égal à celui d'une poule commune aujourd'hui. Je lésai vus oiïrir pour la plus modique somme, cha- que individu pesant de dix -^ douze livres. Un din- don de piemière qualité, pesant de vingt-cinq à trente livres, était regardé comme bien vendu quand on en retiroit un quart de dollar. » Le poids des poules d'Inde est en général d'en- viron neuf livres. Cependant j'ai tué des poules sté- riles, dans la saison des fraises, qui pesoient treize livres. Il y a plus de variété dans le volume et dans le poids des mâles. On peut évaluer h quinze ou dix- huit livres leur poids le plus ordinaire J'en ai vu un au marché de Louisvillc qui pesoit trente- six livres. Son appendice pectoral avoit plus d'un pied de longueur. }) Quelques naturalistes decabinet ont supposé que la poule d'Inde n'a pas d'appendice sur la poitrine, mais cela n'est point exact pour l'animal adulte. Chez les jeunes mules, comme je l'ai dit, on ob- serve à l'approche du premier liiver une petite pro- tubérance dans la chair, tandis qu'on ne voit rien de semblable chez les jeunes poides du même âge. La seconde année , les mâles se distinguent par le bou- quet de poils , qui a environ quatre pouces de lon- gueur, tandis que dans les femelles qui ne sont pas stériles il est encore à peine visible. La troisième année , on peut dire que le mule est adulte , quoique sans aucuQ doute sa laiJIc et son poids continucot de prendre , durant plusieurs années encore, l'accroissement. Les femelles, ù quatre ans . d.H's toute leur beauté et ont un appendice t lung (le quatre à cinq pouces, mais plus mioctgi chez le mâle. Chez les poules stériles il nesed luppe que dans un ôge fort avancé ; aussi lest scurs expérimentés les reconnoissent toutdei dans une troupe et les tirent de préférence, (j sans doute le grand nombre de jeunes fetnellesi l'on rencontredépourvues de l'appendice tliorada qui aura fait naitre l'idée qu'il n'existe pas chalj dindon femelle. » Les longues plumes cotonneuses qui ganii les cuisses et les parties inférieures et laléralo^ corps de cet oiseau servent souvent aux fcnuml nos fermiers pour en faire des palatines; etceii ment, quand il est fait avec soin , est aussil qu'il est agréable. » LES MACARTNEYSC), OU LES HOUPPIFÈRES, Ont été tour h tour classés avec les faisansooM les coqs, car ils ont des caractères commuii!! oiseaux de l'un et de l'autre genre. Leurs joiMij dénudées et tombantes; leur huppe est confi d'aigrettes au lieu d'une crête charnue ; leursji sont longues et grêles, armées d'un fortcrgola le mâle ; leur queue est ample , distique, c'a dire recouverte de grandes couvertures i comme celles des coqs ; leurs ailes dépassenilefl pion et sont un peu aiguës, les tarses sont s en avant ; le bec est médiocre , élevé, recourlié,ij des narines ovalaires nues et placées sur ieii de la cire. Le seul gallinacé qui appartienne à cegfflij dans les îles de la Sonde, mais surtout dans ls| rets de Sumatra, où les Malais l'appellent /i/ C'est le Macautxey ignicolore (^j ouiefdi» croupion de feu, de la relation de l'amb Chine de lord Macartney (3) .- « Cette bellee dit M. Vieillot, qu'on rencontre dans l'ilei] matra , présente dans la forme de son bccdep rapports avec celui de l'impey, mais elle enJi esseutlellemcnt par la conformation de sJf qui , par son port et la position verticalede»j nés, ressemble parfaitement à celle du coi]; {') Macartneya, Lesson, Crnith.; i/aHi") Vieillot; phasianus, Lath. {') Phasianusignitus. I.ath.;sirnaffles,CJl.ll| Shaw., Nat., mise, pi. 321 ; gallus macartntm Gall., II, 275, et III, 663; gallus t(/ni(«i,Vie*| pi. 207, et t. Il, p. 29. (3j t'ire-backedphiatanl, Irad. fraDÇ.,^.'»^'' DES OISEAUX. 205 nnoes encore, ( elle n'a pas comme celui-ci une crête charnue [des barbillons. » La liuppe (|ue le mâle porle sur sa léte , au lieu fcrète, eslcomposéed'un faisceau de plumes dont tige est constunmient droite, déliée, et garnie \\meai à l'extrémité de barbes décomposées et osées en formes d'éventail. Une membrane kisse et de couleur violette part des narines, cou- les côlés de la tète , et se prolonge un peu au- des joues, où elle finit en pointe du coté du . Le sommet de la tète, l'aigrette , le cou , le haut [dos, la poitrine et le ventre, sont d'un noir à etsbrillauts et d'un bleu d'acier. Les plumes des Les sont terminées par une teinte orangée très klante. Les plumes du bas du dos et du croupion |t larges, très fournies, d'un orangé fort vif, et )flets mi'taliii|ucs couleur de feu et violets. Les Irices des ailes sont noires, avec une large zone doré à leur extrémité; celles de la queue pré- llent aussi un riche assemblage de couleurs. Les riccs intermédiaires sont roux clair ou blanches, : recourbent en demi-cercle ; les autres sont noi- [clétagces. Le bec est jaune d'ocre; les pieds tgris, les ongles et les éperons bruns. Cet oiseau longueur totale deux pieds. |uelques individus ont plus de violet sur leur nage, du bleu au sommet des plumes des flancs; quatre pennes intermédiaires de la queue enliè- lent de celle dcrnicru couleur. Les ergots sont listes et longs. I femelle , plus petite que le mâle , n'a point ses pantes couleurs. Sa tête est privée de huppe, et Ivrée entière est un mélange de brun et de noir, n'a pas non plus les plumes blanches de la ue, ni lu riche nuance de feu du dos. Les jeunes [deux sexes ont également leur coloration moins ), à ce qu'affirme sir Rallies. Suivant M. Tem- ck , la femelle est d'un brun foncé, avec des li- transversalcs noires en dessus, et les plumes Jgces de blanc , et la gorge de cette dernière cou- Le jeune seroit d'un ferrugineux brillant , killé de lignes grêles blanches, et la queue seroit >se. .ES COQS ET LES POULES 0. pcvés en domesticité, sont pour la plupart décrits ide nombreux détails dans Buflon. Afin d'évi- prcpéliiions, nous nous bornerons dans cetar- 'à présenter l'état des opinions admises sur ces ^ces, (juc la domc ticité a profondément modi- 1 mais qi'o la plupart des naturalistes rappor- tent aujourd'hui à des types tranchés qui vivent à l'état sauvage, soit dans l'Inde continentale, soit dans les îles du vaste archipel de l'Est. M. Tem- minck a suivi Brisson dans ses distinctions de races, touten introduisant dans l'histoire de ces oiseaux de nombreux faits nouveaux , qui aident à éclairer un des points les plus obscurs de l'ornithologie. Bien que nous soyons loin d'être complètement fixés, toujours est-il que nous possédons quelques sou- ches primitives qui jettent sur ce genre plus de lu- mières que n'en avoient, à l'époque où ilsécrivoient, Brisson , Montbelliard et BuObn. La liste synoptique suivante résume la filiation présumée des diverses races de coqs ( gallus ). Ire espèce. Coq géant, ou Jago: java, Sumatra, Races: 1 . Le coq de Caux ou de Padoue, Les pou- les de Sansevarre. 2e Coq. Bankivn , Java , Sumatra. Ile de Ceyian. Iles Philippines. 1. Le coq domestique ou villageois. Enl. 1 et 98. 2. Le coq huppé ou de Hambourg.En]A9» 3. Le coq de Bantam. Le coq pattu. Les poules de Camboge, Le coq de Tur- quie. Briss. et Bufr. 4. Le coq nain. L'akako ou coq de Ma- dagascar. Bufr. b. Le coq et la poule à cinq doigts. Tiwn, 3e Coq Sonnerat, Inde continentale, Pondicliéry. 4e Coq noir, Inde et Océanic. Le coq nègre ou de mozambique, BufT. 5c Coq laineux, Japon, Nouvelle-Guinée, Chine et Inde. Le coq et la poule à duvet. Buff. 6° Coq crépu, Java, Japon. Le coq à plumus frisées, liixtt. 7e Coq ajam-alas, Java. ■ - > 8° Coq sans queue ou wallikikili, Ceyian. /,e cog sans erou/;ion. Bufr. 9° Coq bronzé, Sumatra. , . 1» Le COQ GÉANT ou JAGO (') cst la pi US grande espèce du genre. Il vit à l'état sauvage dans les fo- rêts de la partie méridionale de Sumatra , et aussi , à ce qu'assure MarsJen , dans la portion occidentale de l'ile de Java. Dampier et Marsden ont les pre- miers parlé de ce coq, et ce dernier dit, dans son histoire de Sumatra (trad., t. I, pag. 488) : « Il y » a plusieurs espèces de poules, la domestique, a/am, » dont une espèce a les os noirs ; une autre de l'es- » pèce que nous appelons friez-land, ou poule » nègre ; la poule des bois, ajam barougo ; le jago, » espèce de poule d'une grandeur remarquable. J'ai » vu un coq de cette espèce atteindre du plancher L I .1. (■) Gallus giganteus, Temm. Gall-, t. il, p. 84, et baiiui, Brisson et aucl.;pAasianus^L. t. III, p. 653; Proceed., Il, 151. ! •!! H !iv! ik; 206 HISTOIRE NATURELLE » avec son bec une table à manger; quand cet oiseau » est futigué, il se repose sur la première jointure » de ses jambes, et il est alors morne plus haut que » le coq ordinaire. On trouve h Java et h Uuntam » une espèce plus petite qui porte le même nom. » M.Temminck n'a pu donner aucuns autres détails sur le coq qui nous occupe, que la description d'un pied qu'il a aussi ligiiré. Le colonel Sykes a été à même d'étudier le coq jago, devenu domestique dans le pays des Malirat- tes, où les Européens éinblis aux Indes le nomment KULM cocK. Il suppose qUe cet oiseau a été apporté dans l'Inde continentiilei soit de Sumatra , soit de Java , par les Mahométans. L'iris est jaune pâle ou blanrhâire ; un individu vivant, en la possession de M. Sykes, avoit vingt-six pouces de hauteur, bien que cet observateur en ait vu de beaucoup plus grands. Le corps seul, de la pointe du bec an crou- pion, mesure vingt-trois pouces: la poule est un peu plus pet te que le mâle , dont les caroncules et les pendeloques sont rouges. Au coq yago, M. Temminck rattache comme races descendantes le coq de Pudoue (') , de taille double de notre espèce commune; les coqs de Rhodes, de Perse, dePégou; les poules de Vuhia, vantées parDam- -pier, el celles de Sansevarre, si estimées en Perse. 2" Le COQ UAXKivA C) a deux barbillons et une crête dentelée et comprimée. La queue subhorizon- tale est très étagée. Les plumes du cou, chez le mule, sont longues, arrondies au sommet. La tête et le dos sont fauves; les teclriccs des ailes variées de fauve et de noir ; le ventre el la queue de cette dernière couleur. La femelle est brune cendrée et jaunâtre; la crête et les barbillons beaucoup plus petits que chez le mâle. Les tarses des deux sexes sont cendrés, et les caroncules et les pendeloques rouges. Les mâles ont de forts ergots. « Dans l'ordre naturel , dit M. Temminck , le ban- kiva doit occuper le second rang, comme ayant con- couru h la production de la race du coq vilagoois, et aux nombreuses nuances dont celle-ci est compo- sée. En effet, en examinant cet oiseau on lui trouve beaucoup de rapports avec les coqs villageois de moyenne taille. Mêmes formes et couleurs; sa crête et ses barbillons sont semblables à ceux de nos coqs; la poule surtout ressemble tellement i!i nos poules domestiques, qu'il seroit difficile do la reconnoUre d'uiife poule vulgaire, si h direction moins verticale de la queue ne la faisoit distinguer. » L'espèce ty|)e a été apportée de Java par M. Les- thenault de la Tour, et clic y est connue soùs le nom û'ayam banHca. Elle vit dans les grandes forêts, (') Gallns patavlnuf. Uriss. (») Gallus ban'.iva, Temm.,GaIl., t. II, p. 87, el t. III, p. §84 1 Rdlfle», Ga(., Trans., t. XIII, p. 31». Phaiiams gallus, L. bien qu'elle fréquente aussi les lisières des bol;, j mœurs sont très farouches. Sir Raines mentionne ce coq comme élanlt commun dans les forêts de l'Ile du Suttintra oj] porte les noms à'ayam-utan el de browia. Le coq vuijaire à crête ou coq villagm i j la racé qUi se rapproche le plus du typesaufinJ sa vie a inspiré à Buffbn quelques unes un pajoy plus vivement colorées de ce grand peintre. La seconde race comprend le coq vulgaink pé P) , dont la tête est surmontée d'une (otil^ plumes très épaisses, et dont le plumage estt de riches couleurs. On en a obtenu diverses mil très recherchées par les curieux. Le coq liopiif estimé des Egyptiens h cousu de la bonté destd Il se trouve au cap de Bonne- Espérance. La iroisièmn race a les plus grands rapporini celle du coq villageois. Sa crête est comprimée^ ticulée ; son plumage est v^irié des plus couleurs (3). Elle comprend le coq vulgaire, iltll Turquie, et le coq de Bantam à pattes cmpluiim| La quatrième race est celle du coq viilgaireniii| h jambes très courtes , et de la taille d'une m Les pieds sont assez communément cmp'timés. La race des coqs et poules à cinq doigts ne p reposer que sur un cas de monstruosité par» sèment du nombre des doigts. 5" Le COQ SoNNEnAT ('), découvert par le ton dont il porte le nom , (i été décrit par Sonneralè son Voyage aux Indes orientales, sons les noisf coq et poule sauva les. Cet auteur ne balança p regarder les individus qu'il s'étoit prociirése la souclie de nos coqs et de nos poules de l)a<$H d'Europe, opinion que M. Temminck a réhût plus de justesse, en regardant la bankirai étant le vrai type primitif de ces tpcm domnliii Sonnerai a trouvé le coq que M. Temminck Ml dédié dans les montagnes des Gates et les |iiil[ boisées de l'Indoslan. En général , l'espèce rslîi mune dans les parties orientales de l'Inde. l(l lonel Sykes l'a rencontrée très fréqiiemmpnldiitlj forêts des Ghants, où existent deux variéli!» tranchées : c'est le jungle cock des AngloiMI rahn komrah des Mahraltes. Dans lesvallé«J| vées au-dessus du niveau de la mer de 2.1 le coq Sonnerai est mince, haut sur jamiw,<| femelle conserve, à ses plumes, les taches jam parcheminacées que possède le mâle. (') Gallus domesticus.^T'iss. {') Galhti cristatiis. Br\ss. (') Gallus puxillui. Temm. Gallus turekiisM^l (*) Gallus pumŒo, Ilriss. (5) Gallus SonneratU, Temm., Onll., t. H-P'^* t. lit, p. 659; pi. col. 232 et 233;Smineral,All.ili| aux Indes Or., t. IV, p. 117 et 118;rroceed.,lU PhasianusgûUUf, Ulbk DES OISEAUX. 207 Mi les bois des Hancs des montagnes, h 4,000 ds d'élévation . la variélé qu'on y rencontre est i basse sur jambes, colorée en rouge. La Temelle plumage d'un brun rougeâlrc, et ne conserve nt les plaques cartilagineuses (']. Ses œufs sont ncme rorinc et blancs comme ceux de la poule ncstique, mais plus petits et moins nombreux. igûiier renferme souvent les semences dures et [uses de la larme de Job (roix) , preuve que celle pic sert à sa nourriture. L'œil est d'un orangé pHire foncé. tcoq Sonnerat a le pprt, les formes et la taillp I race la plus forte du coq villageois. La crête et jiarbillons ne difTèrent point, mais les plumes du |ct celles des ailes oiïrent un contraste frappant CCS parties de nos oiseaux domestiques. Leur ne est oblongue, sans éiro acuminée comme celle los coqs; leur tuyau est large, déprimé et fort : (nnc naissance à une plaque cartilagineuse , dis len lame aplatie, très dure, parfaitement lisse olie. La poule difTëre des nôtres par le manque fête et de barbillons, et aussi par un plumage irenl qui n'est pas sujet h varier, e coq a de-x pieds quatre pouces de longueur sur Iforze ou quinze pouces de hauteur. Les plumes ommetde la ttte et celles du cou sont plus lon- 1 selon qu'elles approchent du corps, mais elles lune forme arrondie vers le bout. Leur baguette pssc, très déprimée. Une raie blanche très lui- en couvre le de^su$ jusque vers l'extrémité, ! trouve une large plaque blanche , de substance ilijgineuse, et ù l'extrémité un second épapôuis- pt d'un roux vif. Les plumes du dos sont lon- ^ et étroites, d'un brun noirâtre, marquées de fi plus claires ; une large raie blanche suit la |ption des baguettes. La poitrine, le ventre, les s, les plumes tibialcs et anales ont une teinte noi- k, à rcfli'ls verdûlres. Les petites et les moyennes icrtures des ailes ont leurs racliis déprimés ; elles |t point de birbes, mais toutes sont terminées jine lancette polie , luisante et assez large : cette |ue, d'un marron roux très vif, semble recou- de vernis. Les rémiges secondaires des ailes [d'un noir h reflets verts. Les rcctrices forment I plans verticaux adossés l'un à côté de l'autre; i sont au nombre de quatorze , et colorées en |vcrt très lustré. Les deux plumes du milieu ont «Bols violets et pourprés, et se recourbent en J après avoir été en partie recouvertes par les [ues plumes du croupion, violùtres, ù reflets mé- à. Us pieds sont cendrés , les yeux sont jaimes "i pendeloques pourprés. I poule est d'un tiers plus petite que le coq. Elle ICetlc femelle, suivant le colonel Sykes, est le type 7"wi Stanleyii des lliuslrallons de M. Gray. n'a point de crêtes ni de barbillons. La gorge et le sommet de la télc sont couverts de plumes, et le tour des yeux seulement est nu et de couleur rougeûtrc. Elle n'a point de plumes longues au bas du cou, et on ne voit point les traces de la matière cornée sur aiicime portion du plumage. Les parties supérieures sont d'un gris plus ou moins noirâtre, marqué do petits points cendrés. Des raies blanches, asseï étroi- tes, occupent le centre des plumes en suivant la direction de leur racliis. Les ailes sont grises, nuan- cées de gris plus foncé et de brun; la queue est brune, la face est blanchâtre, variée de biun: toutes )ei parties inférieures sont brunes cendrées. Sur chaque plume est peinte une bande longitudinale blanche assez large , ou flammèche de même couleur. 4° Le COQ KËGUB (') vit à l'état sauvage dans l'Inde, et se reconnoît à sa crête et à ses barbillons violet noirâtre. Sa peau , de même que l'enveloppe des os , sont d'un noir d'encre , et quelques voya^r geurs ajoutent encore que les os et les chairs ont aussi cette teinte. Suivant M. Temminpk, eiaprèi examen, i'épidcrme et le périoste sont seuls noirs, et la chair est blanche et de bon goût. La crête est lisse b son bord , c'est-à-dire sans dentelures ; le bec est bleu foncé et les pieds bleu noirâtre. La racfi domestique du coq nègre est peu multipliée. Les poules de cette espèce, Iqrsqu'elles se mêlent avec les autres, donnent naissance à drs métis de difTér rentes couleurs. Le coq nègre est très farouche, et bien qu'on ait dit sa chair désagréable, le colonel Sykes assure que c'est un manger fort délicat. On rencontre fré(|nemment la race domrsliqge dans les basses-cour< des Muhrattes dans le Dukhun. BufTon a décrit ce gallinacé sous le nom de coq nèg>e ou de mozambiiiue, :i° Le COQ A DUVET ('], entièrement blanc, à plu- mes décomposées et soyeuses, a été décrit jiar BufTon sous le nom de coq et poule à duret; ses tarses ont cela de pailiculier d'être recouverts de plumes jus- qu'à l'origine des doigts. Cette variété , due à une profonde domestication qui a modifié tonte son or- ganisation fondamentale, pareil commune au Japon et en Chine , et nous l'avons fréquemment rencon- trée à la Nouvelle- Guinée. 6" Le COQ A PLUMES FuisÉEsP) a toutes les plumes frisottées et teintes des plus riclies couleurs. BufTon l'a décrit avec soin. 7° Le COQ AJAM-ALAS(*) habitc l'île de Java. Les (•) Gaîlus morio. Briss., Ornllli., 1. 1, p. 174; Temm., Gall , t. II, p. 263, et t. III, p. 660 ; Proceed., Il, i51. l>) Gallun Japontcus. Briss., Ornith. , t. I. p. 175, pi 17, f. 2. Gallus lanatus. Temm., Gall., t II, p. 256. (3) Gallus crisptts , Briss., 1. 1, p. 173, pi. 17, flg. 1 ; Tem..Gnll., t.ll.p 259. (k) Gallus furcatut, Temm., Gall., t. II, p. S61 , et t. itl , p. 662; pi. CQl. Wiiphatianus variu$, Shaw., :il J! :' ( . il i; .i i fk . .. 11,': < lli. ' j ' l 1 ( j i 1 208 UIS'l'OlRE NATURFJXE I, è. naturels de celto grande ilc le désignent sons le nom A'ajam-alas, pour le distinguer de leur ajam ban- hiva, antre espèce sauvage déjà dt'crilc, et de l'rt- jam, qui est le coq domestique. D'un antre rdté , M. Horslield, qui l'a décrit sous le nom de coq de Java, lui donne pour dénominations vulgaires dans ce pays, les mots pitle-wonno. Ce coq a sa crête lisse à sos bords, un seul bar- billon pend sous la mandibule inférieure en mem- brane libre aussi longue que la dénudution du haut du cou. Le pourtour des yeux est lisse, et toutes les parties nues ou charnues sont d'un rouge éclatant. Les plumes de l'occiput et du cou ont une forme ar- rondie; celles du dos sont ovales à leur extrémité; d'abord bleues, avec des reflets violets, elles se co- lorent en riche vert métallisé, que relève sur leur bord un croissant noir de velours. Les plumes du croupion et les couvertures des ailes sont longues : les premières, d'un noir h légers reflets dorés, sont lisérëes de jaune ; celles des ailes portent de larges bordures d'un roux brillant. La poitrine et le ventre sont noirs ; les rcctrices vertes ont des reflets mé- tallisés; les yeux sont jaunâtres, le bec brunâtre de corne, et les tarses, armés d'un fort éperon, sont bruns. La longueur du coq est de deux pieds. La poule, d'un tiers moins grande, est privée de barbillons. La gorge et la région ophthalmique,& un très petit cercle près, qui est dénudé, sont recou- vertes de plumes ; la tête et le cou gris brun ; la gorge blanche; la poitrine et le ventre gris Isabelle; le dos et les couvertures alaires vert , h rePets dorés , bor- dés de gris brun , avec une raie jaunâtre au milieu ; les grandes couvertures et les pennes secondaires noirâtres à reflets métallisés, ondes de jaunâtre; les rémiges gris brun ; les rcctrices brunes, h tons ver- dâtres légers. Telles sont les particularités de sa li- vrée complète. L'ajam-alas vit sur la lisière des forêts de mon- tagnes, où il se tient caché pendant le jour. Il est déliant, farouche, et son cri peut se rendre par les syllabes co-crik. On dit qu'il se rencontre aussi à Sumatra ; niais il est commun à Java. 8» Le COQ SAKS CROUPION ou WALLiKiKiLi ('), Varie de nuances vives, est remarquable par l'avortement de la dernière pièce du sacrum , ce qui ne lui permet pas d'avoir des plumes à la queue , qui , 5 cause de cette particularité, manque complètement. BuQbn Mise, pi. 353 ; gallut javanieus. Horsf., Trans. soc. Ilnn. , t- Xlil, p. i8b. {Caruneula compressa intégra, subtus niffer. plumis pilei colli pectorisque postice ni- gro aureo et cyaneo variit . tectricibus Unearibus utrinque pendulis Caruncula suprarubra nigro mar- ginata. subtus parte anteriore rubra. posteriore flava. {') Gallus eeaudatus. Temm., Gall., t. ii, p. 267. Coq sauvage de Ceylan, Gai de Paris; coq Lafayette, gallut Lafayetii. Leis., Ornilh. , p. 491. . r, . , a supposé que celle espèce éloit originaire dcVi^ ; nie; mais il a été reconnu depuis qu'elle hahiioii les immenses forêts et les lieux inhabiiésileCoylii,»*' où la ponlc construit son nid h terre, en letisim grossièrement avec des herbes fines. Sonnalurels farouche : le coq fait souvent entendre sn voix,ni(ii|| sonore que celle de nos races domcsliqiirs.etpcni chez les Chingallais le nom de wullikikili,tfii. gnifle coq dex bois. Cet oiseau est haut de quinze pouces sur tmi de longueur, la crête est entière, ni sansanon échancrurc. Les joues, jusque derrière les oreills et une partie de la gorge, sont dénudées. Delae» missure du bec pondent deux très petiis barbillon ronges. Les plumes de la nuque sont Ion jii«,| barbes désunies et soyeuses, et sont tacliccsenloii de noir, puis bordées de jaune : la colloretleesldot jaune d'or, avec une flammèche brune. Le Ihim est recouvert de longues plumes étroites roiijedoii, flammées de noir ; le bas- ventre est de cette demièi couleur. Un demi collier violet entoure la pmi nue du cou. Les plumes du dos sont roux omii Toutes les grandes couvertures se recourbent ssrlil tronc pour remplacer les rcctrices : elles sontdi beau violet; les rémiges primaires d'un brun mit Le Muséum possède un bel individu de celle»! pèce, que M. Leschcnault de la Tour s'est proaiil dans l'île de Ceylan. 9" Le COQ nnONZh^ (') a été découvert à PiHltl noago, dans les environs de Bencouleon, àSiiiiula| par M. Diard, et l'individu figuré par Icnaîunli hollandois est conservé dans les galeries deFlii:| c'est, à ce que suppose M. Tcmminclc, l'ap rougo des habitants de Sumatra. Ce coq a la grande, lisse dans ses contours, et deux pelii nous à la commissure du bec, puis la gorge conijij tcment nue. Les plumes de la nuque et du nuol sont assez longues, mais moins que ne le sont du bankiva et des coqs domestiques, et arronè leur pointe. Un vert métallique , à rellcls pom très éclatants, est répandu sur la tète, le coid manteau : toutes ces plumes sont fningées de velouté. Du noir, nuancé de pourpre et de règne sur le devant du cou , la poitrine et les parties inférieures. Les longues plumes ii et des couvertures alaires sont teintées de brillant et bordées de larges franges grenat; l«i très couvertures, les rémiges et les rectrices d'un pourpre à reflets métalliques, chatoyant les diverses incidences des rayons Iiimineui. jambes portent un robuste éperon ; elles sont drées , ainsi que le bec. Ce coq , dont on ne possède pas la pouIe,fi la lisière des grandes forêts de Sumatra. (•) Gallus œneus, Cuv., gai. de Paris; Tfi»*'| col. 374. k DES OISEAUX. 209 LES PINTADES ('). forment un groupe dont Buffon n'a connu qu'une aie espèce; bien qu'on en compte six aujourd'hui, fon pourroit sans doute réduire à trois, tant les Lces qui les séparent sont légères, et découlent [îltHre des simples croisements. Toutes sont d'A- iue;elce n'est que par la domestication qu'on les jve'inlroduiiesen Asie, en Amérique et en Eu- Porlées.sur l'île de l'Ascension, et vivant de {es de la physalis du Pérou , qui couvrent les vai- lle Grcen-Hill, les pintades s'y sont compléle- [nt naluralisécs. En Ethiopie, ces oiseaux éloient bérés, et on les voit encore servir de coill'iire à j, dans les bas-reliefs des temples de Aléroë. teiirs mœurs ont été dccriles par ihiffoi» dans la criplion qu'il a donnée de la pintade vulcaiheC-'), Irésenlée pi. 408 des enluminures. es quatre autres espèces sont : l» La PINTADE MiTiiËË P) a Ics proporllons de la jtade commune, mais son casque conique est jns grand. Le sommet de la tétc et le conloiir du sont d'un rouge sale. Les pendeloques, plus eloppées chez le mâle, sont amincies h leur at- jie, rouges à leur sommet. La gorge présente un [replis longitudinaux de la peau, qui est lûche. partie supérieure du cou e-t nue et bleuâtre. Le nage est généralement noirâtre, avec des taches bches, un peu plus grandes que celles de la pin- I commune. Le bec est corné et les pieds sont Aires. jette pintade habite l'île de Madagascar, la Gafre- bt quelques autres points de la côte d'Afriiiue , loinlement avec l'espèce commune, dont elle est Idoule une variété. iLapixTADiî HUPPÉE ou conNAL(')est d'une taille rmi'diaireà celles de la pintade ordinaire et de |rdrix. Elle n'a point de barbillons, ou du moins ont remplacés par deux replis de la peau, qui 1 manifesles sur les branches de la mandibule [ieure. Une huppe large, épaisse, dont une par- si recourbée en avant et plus considérable en Ire, s'élève sur le front. L'o ciput et le haut du ^oiil rccoiiverls d'une peau nue , d'un bleu foncé es côits ei le derrière du cou, â teinte grise au- |dcs oreilits, et rouge cramoisi en devant. Ces JiVi(mirfo,L. lAHmida mticagris, l. Poule de Guinée, Belon. Tumirfo mitrata, Pallas, spiciloR., fasc. 4, p. 18, 1 llg. 1 ; Lad), syn. ; Encycl., pi. 85, flg. 2 ; Dict. se. |. XXXVm, p. 272; Tcmm.,Gall., l.ll, p. 444. mmidacristata. Laili.; Pallas.spicilcg ,2«fa!icic., I'. Encycl., pi. 85, flg. 5; Vieill., Gai., pi. 2C9, *.Gall„|.||,p.448. H. nudités sont revêtues rh et \h de poils noirs et dé- liés. Tout le plumage est noir, sans taches sur le cou et le haut de la poitrine, semé partout ailleurs de très petits points blancs, entourés d'un cercle fort étroit de bleu clair, Les rémiges sont brun noi- râtre, sans taches. Les pennes secondaires portent quatre raies longitudinales près la tige, et trois ou quatre autres ont une large bande blanche qui borde toute la longueur des barbes extérieures. On aperçoit sur la queue des raies ondées blanc bleuâ- tre sur un fond noir. L'iris est brun et les pieds noirâtres. Pallas a imprimé que celle pintade avoit été en- voyée des Indes orientales. M. Temminck lui donne pour pairie le pays des grands Namaquois, la Guinée et quelques autres contrées les plus chaudes de l'A- frique , où on la rencontre formant des bandes com- posées de plusieurs couvées réunies, faisant entendre, le malin et le soir, leurs cris discordants. Celle pin- tade se nourrit de vers, d'insectes, de baies et de graines. o» La PINTADE PTYLonuYXQt:E(»), dc la taille de l'espèce commune, a des barbillons charnus, ar- rondis, noirs. La tête est revêtue d'un casque osseux peu élevé. Les narines sont surmontées d'une îoufTe de filaments membraneux. Le cou est garni çà et là de plumes noires. Le devant du cou est cendré, rayé denoir Loplumagepstbicucendré.émaillédeblanc. La queue est variée de blanc sur un fond roux. L'individu , qui est conservé dans les galeries de Paris, provient d'Afrique, mais on en ignore le lieu précis. 4" La PINTADE NftGUK (') n'esl connue que par les détails ci-joints : « Mon ami Levaillant, dit M. Tem- minck dans l'ouvrage cité, m'a dit avoir découvert dans l'intérieur de la Cafreric une nouvelle espèce de pintade, dilTércnlede la méléagride et du cornai. N'ayant jamais vu un individu de cette espèce, je mecontente'de la signaler d'après la note que M. Le- vaillant m'a communiquée. » Je nomme cetle espèce la pintade nègre. Elle habile le pays des CafTres; vi' en troupes comme la méléagride; a une très grosse huppe sur la tête, et tout le cou garni de plumes, sans aucune nudité ni barbillons. La huppe , tout le cou et la poitrine sont d'nn noir mal. Le dessous du corps est gris brun, perlé de blanc, et toutes les parties supérieures sont d'un gris bleu , avec des tarhes blanches, entourées d'un cercle bleu. » ."ï" La PINTADE vAUTOuniNE (') cst surtout carac- térisée par la dénudation qi'..' sa tête et la majeure [■) Numida ptylorhyncha , LIchst.; Less., Ornith., p 498. (») T-...m., Gall., t. If, p. 452. ' ' *'r (') ^'umida vulturina, Hardw., Prococd., t. IV, p. 62. 27 lii f ■■ : \ Il ! ( M. â i i 210 HISTOIRE NATUHELLli 1 -. i ' ^ ' partie de son cou prûâCiUeiU ; par la présence de loiinTcs longues et gr'• ridis (fem.); columba erittata, Gm. ; pAoïtonuf ori$ta- ttu, Sperip.i Mus. caris , liv. lii, {)l. 64. put se dirige en arrière ime loufïtedo pliimpnoiilfi; peu bai bues, di'sunics, et ro g(! mordcn';. him\ de lu tête, entre les deux aigrettes, est blanc J joues et le cou sont noirs. Ue petites plumes roiiol et blanches bordent les paupières. Un violet M colore la poitrine et le ventre. Les ailes ontdulnil sur leurs petites couvertures , du blanc roussiml coupe en travers de lignes noires, suriespHnl moyennes et secondaires, lei primaires sonirooMl et parsemées de lignes pareilles. Le dos,!e(ni.l pion et la queue sont d'un vert sombre. Lescoml tures supérieures des ailes et de la queue sont Ir-I gués et pendantes. Le bec est noir en dessus, jwl en dessous. L'iris est rou>'Sâtre ; les pieds sont nAl La femelle a été décrite comme espèce disilMl par Latham sous le nom de perdrix ver(Fi>j,o)||| il se pourroit que l'individu que la plupart dni teurs regardent comme du sexe féminin fûti mâle avant sa complète livrée. Quoi qu'il en !â| cette femelle difl'ère complètement du tnilepirlii couleurs de son plumage. On remarque sur la h du boc les six crins arqués du mule, maisiw vestige de huppe occipitale. Le pourtour de l'igj nu. La tête et le cou sont couverts de pelilesploi cotonneuses, courtes et noires, teintées de tIoM cou, la poitrine, les flancs, le dos et les couTert» supérieures de la queue sont d'un beau vert celui Le bas-ventre est vert cendré, et les reclrice)» noir verdûtre. Les soapulaircs et les couvcrinrsili ailes sont roux marron. Les pennes secondais» brunes, et les rémiges de nuance plus ciiinf celles du mâle adulte. Le rouloulé\ite les plaines, et se tient caM les fourrées les plus épaisses. Ses mœur. sonil'ii ches. II périt aussitôt qu'il est retenu en capll'l Le cri d'appel du mâle est un petit glou$seiiieol|i sonore que celui de la perdrix grise. 2" Le ROCLOOL de Dussumier H a tous lèse tères de l'espèce précédente, et n'en dilTèreq»^ sa taille , un peu plus forte , par son bec cisesli plombés, par son manque de huppe, par son fi mage en entier d'un noir profond , avec dek reflets bronzés. L'individu qui est dans les gil* du Muséum a été rapporté de la prcsqu'M Malak par le zélé voyageur M. Dussumier, Or, les roulouls mâles, remarquables par le» que d'ongle au pouce, ont aussi le pourtour deli garni d'une peati nue, turgescente. NoircespJ la tête et les joues parfaitement empluniéc5,eir ce rapport ce scroit une femelle; ainsi tout' (■) Tetrao i'irMM;.Lath.; R«rfles, Trans ,1.5111.^1 Temm.. pi. 351 (Allas, pi. 31). (») Cryptonyx Dustumieri. Less. , Zoo! , I'-' pi. 7, p. 275, cryptonyx nigtr, Vig., Zool. Jour»,li| p. 349. 1:1 i |. .1 1 \i ï. ' !■ Mi! I i! i ;l 1. i; 1 5 oi; 210 partie de son c loiin'cs longues riiics et sur lu | l>lèlc de curoiic le crAne ; le de* couvert de |)lun à la partie iiiré allongées, lunci marquées d'une du plumage es neigeuses, ruyj de dix-huit poi mité de la quei Cette pintad pilaine Probyn I Forment un privé d'ongles plane, courte, oculaire des r ergots. Le bec un peu compri à la pointe. \a tudinalcs , h d( ailes sont cotn brève, les dcir allongées ; les < plus longues , bustes, scutell de leur élendu« Les roulouls perdrix : ce so! laisie. Toutes les es sont : 4° Le nouLO pigeon domcsti qu'île de Mala* niol dans le dis ter encore h Ja localités préccd Le mâle por noirs, durs et i li' I . \ ti OCryptonyx , ,, * • i.,.' .-.• *etrao et colum, -',• ; ;■ ri-ir'; >^ ; Journ.,t. IV, p. , . ' : j*î (») Cryptonya ; : ; • -■'■■i'4..C U ;- • .- etpl. col. 350 -k- ^ - tv,H,/,^,« ,. , Ali., pi. 100; Sh Vieil!., Gai, pi. S ridis (fcni'); eolumua vi i»utu, mue. , {<*- tust Sperm., Mus. caris , liv. m, pi. 64. :J.H. î-^irS;-!. I p. 349. crypionyx mger, vig.,ï00i.«uriii^1 il ^t^t^ncw/é'u/ f^^ t /fti^tfw/ ; (j*vplonn ('oiwiatus . Puofte par Pottmtt F. à Pon* . \ '! i. *! ■ , t V P ] il ;i r i \ r.'r ' l ! t' irie à croire qu( I (Je MdSMirnie iiiluiil (II! Mycmum-oculari Viii; lomjitudo cori iÇryptomjx ocellati FoMj/atiM.sirnall «• C. capite corpoi "'■ 't'pra nijier; m '/"/i» notato; ali r^'<'nigro ocellati DES OISEAUX. 211 orte il croire que l'oiieau que nous nommoni roii- biil de IhinMiinier eit v«iriinl)letiifiit lu rcmcllt! du iilunliln Miiluco, I»! cryplonyr roronalu» Uo lu illi' |)liinclio II" SAO (Je M. 'li'iiiininck, cl (|iio l'oi- L| ligiini |)l. ^'i coiiimo iino feincllc, n'i'nt qu'un Lie niAlc ii'iiynnt puiiit ciicoro cuinplt'iciiiciil pris ^11 |,|iimaf{c (J'aduHo. Il Cil bien Tire, ciicnVi, que les femelles des gai- n,ici!s aient lo plumage ttrilljiiit des mdies; la li- Ùtomlircde l'cspôcv de noire pi. lU lôgilime os- (i le (loiile que nous l'mctloiis. I M. ViKors se borne, pour son rouloul ni^qre, & la |ir,ije iaiiiic que nous avons c ipiée dans la note ci- ^nlc ('). |.V Le H0U1.01IL ocem.è (') ou le burong tronng, nsiquo le nomment les niiliiiels do l'iln du Suinn- , 58 pairie, est de la tuillc du rouloul tuippë. Lu ke, leçon, lo thorax et lo ventre $ont d'un roux rrufiinenx , rayi' de noir sur les flnncs. Le dos est fir, Avccdes liondes jiinnâtrcs vers le haut , cl dos Bciilatiires ci; ocelles do nuance rousse comme les liiieiirs (les pariies inri'rieures. Les ailrs sont noi- Ires, avec leurs couvertures mnrqui'cs clinciine liinc Inclie ronde et noire. La qu(*uc est courte, jire, m(!langt'c de roux. Le sommet do la t^te est tlrlt' (le noir, et un trait de celle dci ni^re couleur kcond sur les yeux. Ceux-ci n'oni pas de penii nue l'cnlour, et leurs paupières sont omplumres. Le |le a lin (!-peron, quelquefois deux nu torse. Le (est noir; les yeux sont gris jaiinAtrc. Le pouce I pas d'ongle, mais h son exirémiict est un pclil «rctile corné. Cet oiseau fuit le passage des roulouls ; perdrix. p le noLLOUL FKnncciNEux(3) se rapproche siu- licrcmcnlde l'espèce pn'Ci'denle. S;i liiilie est de jpoiices.soii heci si noir; ses pieds sont venlillrcs. jcoluralion du plumage est d'un fc rugineiix plus Vnsc en dessus qu'en dosscus. Le dos cl les «ilcs It silloniiiis dans le sens Iransveisal di; lignes bru- jresondnlëcs, cl celles-ci présenlenl vers le milieu Ipcnncsqiiehincsrayiircs plus larges, jiiuncocrcux bores. La gorge est blanclifllre, chiiqiic |)liii!ic Jil piuf claire h sa partie moyenne. Les iVmiges It brun fauve, les secondaires d'un fcrrugiiiciix Ir, et ray(5es par une large bande noire. [C.corpore loto niijro. remif/ibus fuscexcciitibus . jone circum-oculari ; nuda roslrum niijnim ;pedcs V.). Les A nglo- Améri- cains le nomment fuiftan en Pennsylvanie, et per- drix h la Nouvelle-Ecosse. (Iliili. XX, p. 351.) Les espèces de tétras ({uc Dudbn n'a pas connues sont, § pour l'Europe ; 4° TÉTKAS RAKKKLiiAN (') cst regardé comme une espèce intermédiaire entre Vuiogaliut et le tetrix, ou le coq de bruyère et le coq de bouleau. Niisson pense môme que c'est le résultat hybride de l'ac- couplement de ces deux espèces. Le vieux mâle a la tête, le cou et la poitrine à reflets bronzés et pour- prés, les sourcils charnus très rouges, le ventre noir mat, le dos et le croupion noir lustré, parsemé de très petits points et de lignes flexueuses cendrées ou brunes. Les pennes secondaires i!i leur naissance sont blanches. Les flancs et le b.is-ventre sont variés de grandes taches de cette dernière couleur. La queue est d'un noir profond, de même que le bec. Cet oiseau atteint jusqu'à deux pieds trois ou quatre pouces. Les jeunes mâles ressemblent aux vieux après leur première mue, avec quelques nuances toutefois; ainsi les reflets du cou et de la poitrine sont moins vifs; la queue est moins fourchue et se trouve fran- gée de blanc ; enTm, les parties inférieures ont beau- coup plus de taclics. Le rakkellian habite le nord de la Russie, la Suède, la Laponie, et ne s'avance que rarement en Livonie, en Fioiiie et dans lis provinces septentrio- nales de l'Allemagne, et plus rarement encore au centre de l'Europe. Il se tient dans les lieux les plus déserts et couverts de hautes bruvcres , mais acci- (■) Tttrao hybriduf. Sparm., C.arls. pi. i&iurogallii$ minor, pttnetatus, Bris5., t. I p. 101 ; tetrao médius, Meyer, Temm., Man.. I. Il, p. 459; tatrao intermedius, LaDg$dorrr,MéiD , Pctersb., t. lll, pi. 14, Procced.1,73. dcntellement dans les bois. La femelle pondiigl œufs plus petits et plus oblongs que ceux du ^A bruyère. Ils sont jaune clair, avec des taches fem- 1 gineures plus foncées et plus distinctes. M. Yandl ne balance pas h regarder ce tétras comme bienè.! linct du coq de bruyère. 2" Le TÉTiiAS nouGK ou ÉCOSSAIS (') est excessii»! ment commim en Ecosse, plus rare en Angleiml et en Irlande. Le plumage du mule est d'un ritlii| marron, plus ou moins foncé, pur et sansiachail la tête et au cou, mais varié sur les parties infériftl resde nombreux zigzags noirs, et sur lessupéri»! res de grandes et petites taches d'un noir profonil Un cercle de petites plumes blanches entoure l'»l bite, et une tache de celte couleur se dessine iJ base de la mandibule inférieure. Quelques plntl du ventre sont frangées de neigeux. Lesrmi;i| primaires et secondaires sont brimes, mais lesqiittil rertrices du milieu sont marron rayé de noir, Itl latérale» noirâtres se terminent par du niarroii,li| lambeau charnu qui surmonte l'œil est dispoitil une sorte de crête dentelée , d'un rouge verniillt| Le brc est petit et caché dans plus de sa les plumes avancées des narines. L'iris csltml clair, les jambes et les doigts sont entièrement tHiI de poils gris. La longueur de cet oiseau estdesei| pouces : l'hiver il devient tout blanc. La femelle a des teintes moins pures etnàl foncées, du roussâtre se joint souvent à laco., Syiiops., \> 127, esp. 207 ; Bull. , 13 , 124; |) sc rapproche beaucoup du tétras obscur que Say observa dans son expédition aux montagnes Rocheuses. Le mule a son plumage d'un gris cendré assez intense, passant au gris fauve ou ferrugineux en dessus, etondédebrun. La gorge est blanche et noire , ou noire picotée de blanc. Le ventre est blanc pur ou gris cendré, ta- cheté de blanc. Le rebord du front et une tache sur le côté au bas de la nuque sont blancs , mais ces ta- ches blanches doivent disparoitre complètement dans le plumage d'été. L'ne tache blanche, lisérée de noir, apparoît h l'épaule. Les rectrices sont noires ou bru- nâtres, leur base exceptée qui est blanche. La queue est assez longue, formée de rectrices brunAtres ; leur sommet est frangé de blanchâtre. Sa longueur totale est de dix-sept pouces. La femelle est un peu plus petite que le mâle, car elle n'a que seize pouces. Son plumage est aussi t>ès dilTéront. En dessus domine une teinte brune rougoâtre pâle , avec des rayons ou des taclies épar- ses brunes. Les plumes du front et des oreilles sont un jaunâtre brun, de teinte douce, moucheté. Le menton et le thorax sont blancs , tachetés de noir. Le sommet de la télé et le dessus du cou sont brun pâle, teinté de sris . et barrés de demi-cercles noirs. Les plumes du cou et des scapulaircs sont ondées de (<) Tetrao Jl/c/iardsont*. Sabine, MS. Douglas, Trans. soc. l!nn.,XYI, 141. Zool. Joiirn., IV, 189; Bnll., XX, 328 : Wilson. Illust., pi. 30 (mâle) cl 31 ( rcmelle). àh . il I i •: i i M 1 '1 tt • i 1 i ' ri ■fl ii ' 214 HISTOIRE NATURELLE > ( bandelettes noir jaunâtre brun , ayant sur les côli^s deux taches latérales blanches. Le ventre est gris de cendre, avec des croissants noirs et des taches blan- ches sur chaque plume. Le bas-ventre est blanc. Les reclrices externes brunes, frangées de blanc, sont en dessus picotcesde noir, barrées de noir cl de fauve, sur un fond gris. Celte gélinoltcpèsc de deux livres et demie à trois livres angloises. Sa chair est délicate et blanche. Le mâle et la femelle s'apparient en avril , et celte dernière bâlit son nid avec des bûcheltes , des feuil- les, des herbes, sur le penchant des montagnes sub- alpines, et y dépose de treize à dix-neuf œufs, plus gros que ceux d'une poule ordinaire, et marqués di; grandes et de petites flammèches ronges; suivant M. Pouglas, la période d'incubation dure trois se- maines. Cette espèce se nourrit de bourgeons de sapin , de bouleau, de coudrier et d'aulne. Son cri est à peu près rendu par les syllabes hoii-hou-hou. On peut la tirer avec facilité, puisqu'elle ne fuit même pas sous lescoupsde fusil. Elle se perche sur les rochers ou sur les branches de supins, et forme pendant l'été des troupes considérables, s'ébatlunt au soleil sur les versants des collines exposées au midi. Dans l'hiver elle fréquente le voisinage des sources, les lacs et les torrents, par six ou huit individus. Cette gelinotte est très commune dans les cantons subalpins des montagnes Rocheuses, pir b2 degrés de lat. N. et 1 15 de long, (mérid de Grecnwich), et plus abondante encore dms les districts monlagneux de la côte N.-O. et de la Colornbia, ptir 48 degrés de lat. On distingue quelques variétés de taille et de coloration dans les espèces de ces deux localités. S" L'unopiiASiAKKLLE (ij habile les lives de la Colombia et le nord de la Nouvelle-Californie. Le mflle a le plumage gris brun , linéolé de blanc , de ferrugineux et de noir. La nuque et les ailes sont tachetées de blanc. Le venireet les flancs sont blancs, mais ceux-ci sont flummés de lirun. Les quatre rec- trices moyennes de la queue sont plus allongées que les latérales. La femelle, d'un tiers plus petite que le mâle, aune teinte générale plus < laire, la nuque rayée de brun, et les rectrices moyennes un peu saillantes seulement. La femelle pond de onze h quinze œufs cendré clair, et de la grosseur de ceux de pigeons. Son cri est une suite de syllabes rhich , chick, chick, arti- culées d'un ton guttural. Sa chair, fortement colo- rée, possède un fumet délicat. Cette gelinotte, très déflante, a les mœurs de I'k- (') Tetrao uropftatianellut. Douglas, Trans. soc. Ilnn., t. XVI, p. 136r^ool.Journ.,t. lVip. 490; Bull., XX, 827. rognUus. Elle vit communément en bonne ioi^l ligence avec elle. C" La GfiLiNOTTE DE Saiîine (') sc rencontreil«| les lieux boisés de la côte N -0. d'Amérique, eunl les {Uet 4!) degrés de latitude, depuis IccapM»! docina au sud jusqu'au détroit de Jcan-de-Fiiuil nord. Le plumage du mâle est roux, tacheté dcDwi Sur le dos se dessinent des taches cordironnesii'ii| jaune ferrugineux , de même que les ligncsquieul lent sur la nuque et sur les ailes. Le ventre eslnJ de blanc et de brun Lesreclricos sont barrées, mil la barre terminale noire est la plus large. La femelle a les teintes plus claires; lagorgej poitrine et la nuque d'un cendré plombé. Sa lé| est plus petite que celle du mâle, et mesurebl huit pouces de longueur, el pèse deux livres coviml Son vol est rapide, etsa nourriture consisteenbl geons de pins, de fraisiers, de ronces, de coudria,! d'aulnes et de vaccinium. La femelle place sooii| sous des touffes de coudrier ou au milieu dcsitti gères, sur la lisière desfuréls de pins, el leconi|iii| de frondes de fougères , de feuilles et d'herbesH ches. Le temps de l'amour commence entnan,{l| la ponte se compose de neuf à onze œufs i tachés de rouge. Celte gelinotte est moins commune que l'ai sianelle. On ne la voit guère former que des iFonfal de huit à douze individus au plus.et encoredinlT printemps, car aux autres époques de l'annèti à peine si on en rencontre trois ou quatre in linàl réunis; son cri peut être rendu par les mois («l,f luch, tuch. 7o La GELINOTTE DE FnANKLiN {^] cst encorci espèce que l'on rencontre dans rAmériquedu>'iiit| Elle est commune dans les vallées des moniap Rocheuses, entre les SO h M degrés de lalilodiJ proche les sources de la Colombia. Lemâlealetf muge gris plombé intense rayé de noir. LagorH le thorax, de même que la nuque, sont noirs I rectrices supérieures et inférieures sont noircS|li minées de blanc. La femelle a la coloralloop claire, la gorge, la poitrine et la nuque d'unji plombé. La chair de cette gelinotte est blanche elsnil reuse. Ses mœurs sont celles des antres cspèc«.l femelle compose son nid d'Iierbeset de feuiilcss« qu'elle place par terreau pied deqnelqueiroricil'» bre desséché et droit, ou couché sur le sol, i les forêts montagneuses. Elle pond de mf\^* œufs blancs, parfois plus petits que ceux du rm* Les tétras de Franklin, de Sabine eldcRicI» (') Tetrao Sabini . Douglas, loc. cit., p.l37;"* Journ., IV, 490; Bull., XX, 317. (•) Tetrao Franklinii, Dougl., loc. cU., p. U'i' Journ.,lV,490;Dull.XX,328. LESGANG^ : 1 DES OISEAUX. 215 |n rappellent par leufs noms trois voyageurs célè- Icsau pôle nord h travers l'ArnériquP. KS au pOle noru u ira*ci» i xihiliuiui-. ■Le genre teiraogallus de M. Gray pirolt avoir 6l6 Ibli par son auteur pour recevoir l'oiseau que lus avons mentionné plus haut (pag. 188) sous I nom de /"at «an de Nigclle: il nous est inconnu. JLES GANG AS OU ATTAGENSC). Irillèrent complètement des tétras, avec lesquels I les a associés, par leur taille sveltc, leur corps juchamu, leurs ailes pointues, propres à un vol longue haleine. Leurs pieds, h doigts larges et ■ris, dont le pouce très remonté est rudimcntiire, il organisés pour unemarcherapide sur les sables luvants. Leur organisation, leurs mœurs, leurs liiludc8,lcs éloignent des perdrix. Par leur ponte nbreuse, la néglisencc apportée dans la confec- hdeleursnids, l'instinctqu'ont les petits de cou- lausoriirde l'œuf, leurs mœurs, leurs caractères, Igangas sont de véritahles gallinacés. Quehpies Inralistes les ont rapprochés des pigeons ; M. de |inTille, entre autres, a publié à ce sujet un noire détaillé, lu à l'Institut en 1829(2); mais Igangas dilTèrent de ces derniers oiseaux par la ne du bec, des ailes et des tarses, et aussi par jdoigls, les quatre des pieds des pigeons étant Icliiis sur lin même plan , ce qui n'a pas lieu chez Igangas. Ces derniers doivent faire une famille à It, tenant des oiseaux gallinacés par la ponte , le Ire de vie, etc. ; des passereaux par la coupe des s, et des passerigalles par le sternum et quel- |s habitudes. *s Grecs donnoient le nom à'altagen, a ce que [suppose, à l'oiseau que les Européens appellent m {p\erocles setarius). •uoi qu'il en soit, les caractères zoologiques des pas sont les suivants : le bec est médiocre, com- N, grêle chez quelques espèces, à mandibule prieure droite, courbée vers la pointe. Les nari- fconibasales, à moitié fermées par une membrane luveriepar les plumes du front, et perrées en Toiis, Les pieds ont les doigts courts, celui de ficrc presque nul, s'arliculant sur le tarse et '■ haut. Les antérieurs sont rebordés et le de- Mu 'arse est garni de petites plumes, mais le FPst nu; les ongles en avant sont obtus , celui Ne est acéré , tous sont très courts. La queue Nque; parfois les deux pennes moyennes s'al- l«ni en filets. Les ailes sont longues, acuminées, Ifteroc/M, Temm.; œna», VIeill.; bonasa. Brisj.; F. Laih. ; tetvao. L.; pterocles, Wag., Sysl.avlum, pl.,t.Xïll,p.i22. à premières rémiges les plus longues de toutes. Les gangas ne se présentent en Europe que passa- gèrement, mais ils vivent en Afrique et en Asie, plu ) spécialement dans les steppes et les sables du désert. Leur présence annonce assez communément le voisinage des sources, par compagnies de centai- nes d'individus, qui ne se séparent qu'à l'époque où lesmflles recherchent les femelles pour s'accoupler, du moins chez les espèces h queues pointues ouatta- gens , tandis que les gangas h queue conique vivent comme les perdrix par compagnies, formées seule- ment des père et mère et des jeunes.Tous lesoiseaux de ce genre ne se perchent jumais. Leur chair est très délicate, et en fait un gibier recherché. Les gangas forment deux tribus : ceux de la priH mière ont la queue conique, ce soal les vrais gangas, reux de la seconde snt les deux rectrices du milieu de la queue allongées en llets, ce sont les atlagens, BulTon n'a connu que deux espèces de la deuxième section. Aujourd'hui un en compte huit nouvelles, ce qui porte ik dix le nombre total du genre. 1" Le GAAGA UMBAKDH(')aélé indiqué par Has- selquist sous le nom de perdrix d'Orùnt^^) t «Elle » est de la grosseur d'une perdrix ordinaire, et on la » trouve dans les bois de la Natolie. » On la prend en hiver, dit ce voyageur ; puis Pallas en donna une description satisfaisante dans les Mémoires de l'Aca- démie de Fétersbourg. M. Desfontaines mentionna cet oiseau sous le nom de gelinotte de Barbarie ('), et l'Encyclopédie en donna une ligure (pl.l88,fig. iS), d'après un individu que ce savant botaniste avoit rapporté de Barbarie. Ce ganga est surtout abondamment répandu dans les steppes du midi de la Rus ie et dans les sables des déserts de l'Afrique septentrionale; Pallas, qui la rencontré dans les plaines stériles d'Astracan et sur les bords du Volga, dit que pendautle jour on le voit se diriger en couples sur les rives des fleuves, et ressembler aux pigeons par sa manière de voler. Assez commun en Biirbaric, et aussi dans la Gam- bie et au Sénégal , il lui arrive de franchir la Médi- terranée it de s'abattre dans le sud de l'Espagne dans l'Andalousie. Du midi de l'Asie, il s'égare par- foi» jusqu'au centre de l'Allemagne, puisque Nau- manneutua un individu, en août 18UI,dans le ter- ritoire d'Anhalt, et que deux autres y ont été vus dans la même année. iji, ■)-'■■ ■ •.•.■>Hi î {<,Pterochs aranan'tis, Temm., Gall., t. III, p. 240 et 712; Man. d'ornilh.,t. Il, p. 478; pi. color. 52 (mule) ct53^rcm.); anai arcnarfuj. Vieill., Encycl. Wagler csp. 1 ; tetrao arenariot Pallas, Comm. Petrop., t. X\X, p. 418, pi. 8; Naum., t. VI, pL iô ; perdix aragoniea et tetrao arenaria de Latham : Pallas, Voy. V, 401. [• Tetrao orientalis. Hass., Voy. dans le Levant, t. Il, p. 27, no 43, de la irad. franc. (î) Hém. ac. des «c, 1787, p. 608. " ■'" ^ I! 1 216 HISTOIRE NATURELLE ! Le ganga unibande a une taille qui varie entre douze et quatorze pouces. Les individus de l'Afrique sont toujours plus piUi s que ceux qui vivent dans la plantureuse Andalousie. Ce fait n'a rien qui puisse ). (•) Lichl., Catalog. «4. . , . î- 2° Le GAi\GA DtBAXDE(') vit par paires dans J lieux sablonneux couverts de buissons du pavsitgl grands Numaquois, h l'extrémité australe de l'ArJ que. On le rencontre encore dans I» CafrerieJ mémo en Nubie, au dire de M. Lichteinstcin.lot|i| que cet oiseau est inquiété, il se tient blotti, eikl prend son vol que lorsqu'il est vivement prnil Levaillant , le premier, observa ce gani;a, qiil commimiqiia h M. Temminck , alors orcupéj publier sa Monographie des gallinacés. Sa lon;ii(il totale est de neufiiouccs et demi. Son bec est gi^l foiblement recourbé. Les ailes dépassetitliiquev,! qui est fortement étalée. Le mâle est caracicrisépil deux colliers demi circulaires, et par unebioll frontale, que n'a point la femelle. Une petite bel blanche se dessine à la base du bec, et uncluniii-| lotte noire assez large s'étend d'un œil àl'autre.lial qu'elle soit coupée au-dessus de chaque soumlpil deux plaques neigeuses. La tète est roiixjimiiàirtBl dessus, avec une tache noire au milieu decliaqi| plume. Les joues, le cou , la poitrine et lespeÉl couvertures des ailes sont cendre lavédejauniln,! Le dos, les couvertures des ailes, leurs penna»! condaires , sont cendré brun , rayés el tacliùsdenfll h leur base, mais chaque plume est terniiimn une grande tache blanche triangulaire. LecrocpH,! les couvertures inférieures de la queue, les rcctiiail sont rayés en travers de brun et de roux jaunilre,M ces dernières se terminent par une longue pliiqHil cette dernière couleur. Les rémiges soiUnoim,! baguettes brunes. Sur le haut du lIioMXsedeial un premier collier blanc, suivi d'un secon noir. Le ventre, les lianes, les plumes tibiales,iil| blanchâtres, finement rayés de brun. Les |»ilil| dénudées des tarses et le bec sont jaunes. La femelle est sans colliers et sans bandeam le front. La tête est rousse jaunâtre, avecdej»! des taches longitudinales noirâtres. Les joiiesdli gorge sont pointillées de brun. Le cou el la poiinij sont rayés en travers de bandes brunes eljauniw Les grandes couvertincs , au lieu d'une tache 1 gulaire noire, ont une zone blanche au boulded (|ue plume. Les rémiges brun noirâtre sont I ment iisérécs de blanc. Lo bec et les oiiglw! brunâtres. Les jeunes mâles, avant leurpreni mue, ressemblent aux femelles. Ce ganga vit par compagnies formées des part et des petits de la couvée, mais qui sesépatMl^ temps des amours. 5° Le ca.\(;a giAoninANDE (^j habite la Séné?» {') Plerocles 6»c»nrfH.f.Temm.,fiall.,III.2*'"'"*| œnas bicinnta. Vieil!., Dut. Délerv., Xll,42ti*'f' Sysl.,e.'ii\\.,l^^^ie,où l'a rencontré le voyageur allemand Rup- .mais s;ins qu'on ait quelques détails sur ses fursou sur ses habitudes. Son bec est grêle, com- né, noir blruâtre. Le mâle est long de dix pou- I et reconnoissable aux trois petites bandes noir |fond qui naissent à la base du bec. L'une de ces des couvre une très petite partie de la gorge, et Ideux autres remontent vers le front, en se pro- peant depuis les narines. Le milieu du front est apé par une ligne blanche. Le sinciput est roux , • de teintes lie de vin , disposé en une plaque en- trée de traits cendré bleuâtre, s'avançant sur les Ksonn., !t.,ii, 164; pi. 119(fcm.) ; tetrao indicus. Iiperdjxtndt'ca. I.alh. lProceed.II,i55. - \Pttroelet coronatus. Lfchtelnst., Cat., n» 677, |5; Temm., pi. color, no 339 (mâle) et 340 (fe- Wï). II. yeux, en forme de sourcils, et se réimissant h l'oc^ cipul. Du jaune d'ocre domine au devant du cou, sur les joues, en formant un collier au bas de la nu- que. Le cou dans sa portion inférieure, la poitrine et le ventre, sont lie de vin, passant h la couleur Isiibelle sur le bas-ventre. Les couvertures des ailes et les scapulaires ont de grandes taches jaunâtres. Les rémiges sont cendré noirâtre, et les pennes moyennes sont terminées par une tache isabelle. Les rectrices d'un isabelle rougeâlre ont à leur sommet une bandelette nuire que relève une pointe d'un blanc neigeux. La femelle n'a point de noir au front et sur la gorge : celle-ci est jaune, et couverte de petits points noirs. L'occiput est strié de noir. Le dessus du corps est ferrugineux, passant ù des teintes blanchâtres sur le ventre ; mais toutes les plumes de ces parties sont comme écailleuses par les lignes noires et les triangles flexueux bruns qui les recouvrent. S" Le GANGA LioriTEiNSTEiN;*), dont le nom rap- pelle celui du savant directeur du Musée de Derlin, habite, comme le précédent, la Nubie, d'où l'a en- voyé le célèbre voyageur lluppell. Le mâle, long de neuf ù dix pouces, & sur le front un bandeau noir plarc entre deux bandeaux blancs, et cette écharpe noire est curviligne. Le bec est allongé, comprimé, grêle et pâle. Une tache noire surmonte chaque œil. La gorge est de couleur nankin, et celle teinte do- mine sur la plus grande partie du plumage. La tête et les joues sont marquées de petits points noirs. Le cou et la nuque ont des lunules noires. Le manteau et les ailes ont de larges bandes noires accompa- gnées sur les grandes couvertures de lisérés blancs. Les pennes secondaires sont brunes h la base, blanc pur sur leurs barbes externes , et d'un noir plein à. leur pointe. Les rémiges sont noirâtres, lisérées et terminées de blanc. Un large plastron couleur nankin couvre toute la poitrine.et présente à son milieu une écharpe chocolat peu large. Les parties inférieures du corps sont blanches, mais chaque plume porte à son som- met un croissant noir, ce qui fait paroitre ces parties couvertes d'écaillcs. La queue est arrondie, un peu conique, marquée de bandes noires sur un fond jaune roussâtre. La femelle manque de bandes frontales, de plas- tron et de collier. Le fond du plumage est blanc sale, légèrement jaunâtre en dessus, coupé de bandelettes en croissants et de petites taches noires très rappro- chées. Le dessous du corps est écaillé de noir. La poitrine et le devant du cou sont finement rayés de lignes noires étroites ; le dos et les ailes ont des zig- (I) Pterocles Lichteimtenii , Temm. , pi. col. 355 (mAI(>)et 36t(ren.U pterocles bicinctus , Licht., Cat n* C78; Waislcr,.Syst., esp. $. il i il !■ i i ■ Ji |f l : iî (f -1 X 1 il H iî t :i? V :| U iU ||| 'iî^ I 218 HISTOIRE NATURELLE h I zags un peu plus larges. Le cou, la gorge et la télc sont tnar(|ii(^s par de petites mèches et des points noirs. Le l)cc est brun , et les pieds sont rougefltres. La g(!'Iinoiie ù longue queue de la baie d'Hudson (pi. 117 d'Edwards), ou titrao phcftiauellus , n'ap- partient pn-^ nu genre ganga. C» L'attace\ cata C) a été décrit et figuré par BiilTon, sons le nom de gélino te des Pyrénées (cn- lum. il).')}. On In rencontre dans 1rs Pyrénées, les montagnes de la Sicile, les déserts de l'Asie, mais il est plus commun en Perse. 7° L'attagkn a gouttki.kttf.sC'), ou kittaviau, a été figuré parltuflun, pi. l.'SUdes enluminures, S3US le nom de ype de genre et type de famille ; car les hété- |les ne sont ni de vrais gallinacés , ni des pas- " s. On ne les place à cété des gangas que par Pferocicj Cttjpiuj, Ménétrier, Cat. n» 144, p. 47 l-Péler«boorg, 1832)} Pt $npra fal^us, vittis prn'i nij^rts otftie Ma;ortèM<9ue cinereit, ptn- F» apke diiposiln; nupereiliis. coUique latera- mh'it, pectore atquejuguto faseiis nigrts; gula Timeytte albi$.' rmigihu$ ctMrets. teetrieibus P'mginimitàtrit. py^^itt. tlllg., Prod., Temm., fcu?.; lelroo, FiA«»erocWui,Vlèlll. l'ensemble de leurs formes, bien qu'on puisse les m distinguer pur des tarses plus courts, privés de pnuro, et réduits à trois doigts courts, épiiis, cmplumtis jusqu'aux ongles, réticulés en dessous et soudes pnr un fort repli membraneux. Les ailes sont très lon- gues, pointues, à première rémige beaucoup plus longue que les autres, cl terminée pnr un brin flli- Ibrme ; la deuxième est égnlcmenl amincie h son ex- trémité. Le bec est coiiri , mince , grêle , un pen obtus, h aréie côtoyée par un sillon ; il est fléchi & sa pointe et foiblemcnt comprimé. Les narines sont recouvertes par les plumes du front. La queue est conique, furméK de rectrices pointues, mais les deuk moyennes terminées comme celles des attagens pot deux brins minces et allongés. L'HETEROCLYTE DE PAL LAS. A le plumage d'un jaune pâle variant dans ses teintes; le front, la poitrine et le bas-ventre d'un gris cendré ou teinté d'orangé; les plumes du dos et de la ceinture de la poitrine cerclées de brun; une ligne en travers sur les moyennes couvertures ; le bas-ventre traversé par une écharpe noire. Sa Ion • guour totale est d'environ dix-huit pouces; les doigts sont immobiles et calleux en dessous. Pallas a le premier décrit cet oiseau sous le nom de perdrix paradoxale, et on en trouve une figure pi. i de la traduction françoise de ses Voyages, que Bonnaterre a reproduite dans l'Encyclopc-die ( t. I, p. H\S, pi. 03 . tig. i ), et dont Latham a fait son he- terocHtu» §rou^ (Synopsis, t. II, part, ii, p.lSS). Illigercréa, en 1^1l , le genre tirrhnptes, que plus tard M. Vieillut changea en heleroclilus. En 1815, M. Temminck (Gai., t. III, p. 282) lui donna le nom de sirrliaptes Pallusii , qu'il a conservé dans ses planches coloriées, fig. 05. Cette planche, f.itc d'après un dessin envoyé par IVI. Fisher, de Moscou, laisse beaucoup à désirer. Suivant Lichteiusloin, qui a donné d'excellents documents sur cet oiseau dans le Voyage en Bucharie d'Eversman, c'est son w'r- rhptc^paraiortis M. Vieillot décrivit le mémo oiseau (Dict. de Déterville) sous le nom d'hefcrocli' iustartaricus, mais qui est changé dans sa Galerie, pi. 222, où ileslnommé5trrAap(e< heterodUa dans le texte, tandis que la planche est intitulée S. hete- roclitus. Cette figure paroU évidemment copiée de celle de M. Temminck. Enfin M. Wagler, dans son Systema arium , a publié une description soignée de ce genre et de l'espèce qui en est le type. En 1821 , ('I Syrftiapiés PàtlàêU, fènihi., pl.éS; tiéitl.,GàL pi. 112. syrrhapten paradoxut, liliger; Licht Cat. n. 679, p. 66; Ëversinano, teist nach Puchara, 134; tetrao paradoxus, Paliâs. 5: • W' 220 MISTOmE NATURELLE M. Dumont (Dicl. se. nat. , t. II, p. H3) avoit par- faitement résumé ce qu'on savoit sur l'un et l'autre- L'héléroclyle de Pullas habite les steppesi nus et Stériles de la Bucharieet les déserts de la Tartarie* Les Kirguiê lui donnent (Ëverm.) le nom de but- druch, qui veut dire jolie femme, et les Russes celui de sadicha. Il vit de petites graines qu'il cherche dans les sables, marche très mal . vole avec beaucoup de rapidité, a besoin de se reposer fréquemment. La femelle couve avec soin dans un nid composé de quelques brins d'herbe et entouré de sable, quatre oeufs blanc roux tachés de brun. La femelle est pri- vée des brins que le mâle possède aux rémiges ex- ternes et aux rectrices moyennes. LES FRANCOLINSC). Ceux de M. Temminck ont été confondus avec les perdrix par presque tous les naturalistes, et, de fuit, les caractères qui les en séparent ne sont ni tranchés ni persistants. Leur bec est généralement plus fort, plus long que celui des perdrix; leur queue A aussi des proportions plus grandes ; les tarses sont plus hauts, plus robustes, terminés par des doigts plus forts. Les mAles de quelques espèces ont à leur tarse o i un ou deux robustes éperons, d'auires ont le pourtour des yeux ou la gorge dénudés. Les francolins vivent en compagnies dans les fo- rêts, se perchent sur les arbres, et se nourrissent de bulbes de plantes et île racines. Toutes les espèces sont de l'Ancien Monde. On admet dans ce genre : i" Le FftANCOLiN A coLLiKR ('•"), décrit par Buffon , et figuré pi. 147 et 148 de ses enluminures. C'est un oiseau répandu dans toute l'Europe méridionale, en Asie et en Afrique. Il est commun.duns l'Inde , où on le nomme korou-dary. 2° Le BIS ERGOT de Buiïon (3), enlum. 137, est le francolin du Sénégal, ou d'Adanson des auteurs. S» La GOUGE NUE {*) et la perdrix rouge d'Afri- que , ont aussi été brièvement décrites par Buiïon h la suite des deux espèces précédentes; celle dernière est représentée pi. 18 > des enluminures. IVI. Tem- minck ne les sépare point l'une de l'autre sous le nom de francolin a gorge ttue (^). On en trouve une bonne figure dans l'Histoire naturelle de Ruppell (pi. 30), car cet oiseau vit dans presque toute l'A- frique, depuis le cap de Bonne-Espérance jusqu'en (') Tetrao.l. '" ' - -' •• f") Tetrao francoUnus, L. (3) Perdix Senegalensia. Briss.; tetrao biealearatut. Gm , ou le francolin Adanson; P. Adamonii. lllig. et Temm., Gall., t. III, p. 305 et 717. (4) Tetrao nudicoUia, L. ; perdtx eapensit, L. (5) Tetrao rubrieollis, L. et Latb. Abyssinie; tout porte & croire avec M. Ruppell J le francolin h gorge rouge diffère de celui ijorJ nue. I 4" Le FRANCOLIN 8PADICË (*) a été fausMtntiiiil de Madagascar. Il vit sur le continent indieii,|l Coromaiidel , et est très commun aux environ) J Pondichéry, où on le nomme savarou-kogi,ti\A Leschenault de La Tour. Le mAleet la femelle différent beaucoup pyJ coloration do leur plumage. Le premier a près de quinze pouces de lonnl totale. Sa queue est arrondie , longue de quairti»! ces i elle est composée de quatorze rectrices «b(«| qui sont assez larges et arrondies. Les ailes nI courtes, concaves, et dépassent à peine lecroupiil La première rémige est bâtarde, la deuiitnieJ roui'ie , la troisième est moins longue que la m trièmc, celles-ci, les cinquième, sixième, lepHal et huitième, sont égales et les plus longiieii, uA est légèrement renflé entre les narines. Les pi sont dénudées. Les tarses sont robustes, jiyii^| armés chacun de deux forts ergots coniques, ii(i,l spinesccnts. Le plumage du corps de ce francolin estenti d'un roux marron foncé ; mais comme ciiaquei^ est frangée de gris, il en résulte que sa livréesi ble être écaillée. Les rémiges sont brunes, lesti trices sont brunes, vermiculées de roux end brun mat en dessous, le bec est corné, les jouesa nées et nues, la tête et le cou sont revêtus déplu courtes, d'un brun plombé uni. Le bas-veoUei recouvert d'une fourrure ou duvet d'un giisin| uniforme. Les couvertures inférieures delap sont amples , même frangées de gris comme les|l mes du corps. L'individu que nous décrivons, comme Mi sexe féminin, a tous les caractères d'orgaDisatitilj spadicé , bien que son plumage soit 1res différai,^ qu'un fort ergot, conique, pointu, spinesceot,! planté à un seul tarse vienne faire naître desdti sur son sexe, Gel individu a le même bec corné du s/HUtii;',! arête élevée entre les narines, ses joues déniiilit| ses tarses robustes, jaunes, sa queue longue, die, formée de quatorze rectrices, sesaiiesc concaves, les plumes serrées et courtes de la il du cou colorées en brun plombé uniforme, itf| s'en distingue par une taille moindre, treizep un plumage en entier sur le corps d'un grisii vermiculé de lignes très fines, comme poix noires, avec un croissant irrégulier fauve doré,! l'i FrancoUnus spadiceue, Less.,Voy. deBéUP perdix apndicea. Lalh., Temm., Gall., t. III. M tetrao apadicaua. Gm.; la perdrix rouge dtMst' car. Sonnerai, Voy. II, 169 ; Proceed., Id 154> H :« DES OISEAUX. ^21 run antre croissant noir velours. Celte môme dis- Diition se fait remarquer sur les plumes du cou, I (iiorax , des fluncs, sur les ailes cl les couverlurcs ! la queue. Les rémiges sont brunes ainsi que les ciriccs , mais ces tiernicres sont vermiculées de Lu el romme imparraitement rayées de noir vif. ts plus externes sont brunes, sans loches sur leurs krbrs internes. [le haut de la poitrine et le milieu de l'abdomen nt recouverts de plumes d'un roux marron clair |h frain, et frangées sur leurs bords de noir très vif. [bas ventre estduveteux ou recouvert d'une bourre aisse brun suie uniforme. Les couvertures infé- kures sont abondant-!?, n usses, finement vermicu- I de noir. La nature du plumage est excessive- jenldoiicc el soyeuse au toucher. Iles deux individus que nous venons de décrire (t é[é rapportés de Pondichéry par M. liélanger. I lieutenant-colonel Sykes l'a rencontré dans le Jilihun.oîilesMahratte» l'appellent Ao*;«-fie/!('). Il 1 donne de longueur pour le corps neuf pouces et ni, el pour la queue cinq pouces, mesure angloise. I yeux sont brun roux , le bec et les tarses rouge rné. Le mile seul est commun dans les broussail- I des gliauts. M, S.kes en a possédé une paire ^anl en captivité , et ne doute pas qu'on pût fuci- nent les apprivoiser en Europe. Leur chair est quise, le mâle faiientendre les syllabes fto<-A-u/-rt, I parfois jusqu'à trois ergots à un tarse et deux l'autre. p" Le KUANCOUN DE PoNDicHfiUY (2), OU h rabot , làgorge rousse, ainsi que l'appelle M. Temminck, Ile teetur des Mahratles, et habite le Dukhun, la je de Coromandel et le liengnle. Sonnerai est le jyageur qui l'a fait connoitre le premier. Sa lun- leurest de dix pouces, le tarse a un pouce sept nés. La queue est longue et arrondie comme celle perdrix grises. Le pourtour des yeux est em- ^mé et le mâle n'a qu'un seul éperon. ) Cet auteur décrit le mâle, la femelle et le jeune, [ces phrases diagnostiques : f(U!F,cttstaneut. supràfu$no tinctus, plumarmn mniiu$ UUutioribus ; capite, eollo. ventre, crisso. mnibu$qm caudœ inferioribus fuico bruutieisi V'»nigreseentibrunneo!plumarum ventris crissi- machibuB elongatis. acutis. femt'no : tuprà niyro cattaneoque varias ; pectorii l<»nini$queplumiseastttmi$ad apices lunutdlatd panotatis. hlhi :fuuo-ferrugineus. viui$ tribus dorsalibus T«.) habite les foréis de Sumatra, eta pour principal caractère un bec pins long et plus rolniste même qne celui d'un paon. Ce bec pareil d'autant plus fort, que l'oiseau a tout au plus la taille d'une perdrix bartavelle, c'est-à-dire douze pouces et demi de longueur. Le mule a la gorge , les côtés de la tète , le haut du cou, le ventre et les flancs d'un ferrugineux jaunâtre, sans taches. Le haut de la té(e, l'occiput, le hant du dos et les scapulaires sont d'un brun marron. Toutes ces par- ties ont des raies et des grandes taches d'un noir velouté ; quelques pinmes sont franuécs de jaune d'ocre ou portent sur leurs baguettes une ligne de cette couleur. Le mâle seul a le bas du cou cl la poi- trine gris de plomb. Les plumes du dos, du crou- pion, et les couvertures supérieures de la queue sont ferrugineuses, zigzaguées de traits fins et de nuance plus foncée. Les couvertures alaircs ont leurs barbes internes marron avec des taches noires, et les ex- ternes ferrugineux avec des zigzags bruns. Ces plu- mes sont tachées de jaune ocreux au centre. Le bec {>) Perdix ceylonensis , L&lh ', tetmo ceylonensis . Gm,; perdix bicalcaratus , Forst.,Zooi. ind , pi. 14; perdrix à double éperon, Bonnat., Encycl., pi. 93, flg. 3; Temm . Gall., t. lit, p. 311-719. (>] Perdix longiro$trii,l9mm. , Gall., t. III, p. 323 et 741. est noir; le pourtour dénudé de l'œ'! rouge; Ici pitji cl l'ergot qui est gros cl court, cornés. La fcnielle est seinhluM • au mAIe, le plfitlronaji de idumbde h poitrine excppléo, dont ellceilni. vée. Celte parlic est chez elle roux ferriigineui.li tarsps sont sans tubercules. 10" Le t'HANCOLiN PEiiLE (') 8 été décrit parDuh so) vil donsl'lndi, mais on ignore dans quelle contrée. La femeileii inconnue. Le mule a onze pouces ; un large plosiron defon» arrondie Ini couvre la poitrine, qui est gris mdliR; et coupée de zigzags noirs fort élrolts. la^oriRti rous'e, et cette nuance entoure le plastron surli! cAlés du cou. Les parties inférieures sont jauner» sflire, mais chaque plume est tachée de noir,l;k est gris brun , avec de grandes taches noirJlim.Ilii croissants blancs sont répandus sur les plnniK!» pulaires. Le pourtour de l'œil , dénudé et f»\ est d'un rouge vif; le bec, les pieds ainsi quel» éperons sont d'un blanc orgenté. 12o Le IHANOOL'N ouniQuiNAS (3) habile le cjpè Bonnc-Espérunce , où il est connu des HolM sons le rom A'ouriliinas. Ses dimensions soolili douze ponces. Le bec, qui a trois lignes, a la ma- dibule supérieure fortement courbée, IrèscTa*» longue. Ses bords recouvrent l'inférieur. î-alfteil l'occiput sont ncrtiiverls de plumes noires IwrMi de roussiUre. Une élroitc bande rousse moudé de noir occupe la partie latérale du cou. Uneiii bande blanche a toutes ses plumes terminées de Mir, cl suit parallèlement la précédente. Une irolMH bande naît sous les yeux , et encadre du roiDiiM' cheté de noir. La gorge esl blanche , semée de qui- ques points noirs. Les plumes de la poitrine sK jaune roussûtre, terminées de cendré MeuâtrcicÉ des flancs, également cendrées , portent unegnii tacite marron vers le milieu de leur longueur. H reste de chaque plume de ces parties esl ra5éè| blanc jaunâtre ou varié de taches blanches arronlt Le dessus du corps est cendré foncé, mais sure que plume est une tache noire coupée par des nM (') Ptrdix perlata et madagâseartemii, l«Ui*l Temm., Gall., t. 111, p 326; Vieillot, Gall., pl^l^l perdix sinensis, Brisson,Orni(h., t I , p. 234, el pi»! flg. 1 ; tetrao •t'n«n«ts, Osbeck, Voy., l I'. P *'' Sonnera 1,1. If, pi. 97. .. {») Perdix thoraciea, Tentm., Gall., t. IHtP'*! 01723 {') Perdix afra ; Lath., GaH., t. II!, p. tH « W- DES OISEAUX. 293 I ligzags d'un roux clair. Les couvertures des ailes ni rrndré clair, el onl des i'sndes rousses. Une li- if lilaiichc suit la dirrclion des boguetles. La queiio noire, royt'e trnnsvprsHlemcnl do zigzags roux tir. Iv» larscs de» mâles portenl un petit (''|)('roii [g cirt». lis sont brun jaunâtre. Lo bec est brun. I f.melle ne diffère du mâle que parce qu'elle n'a . d'crgols. i/oiirikinas vit de bulbes de plantes qu'il déterre ^c son l)ec évasé, en forme de pioche. La femelle i)(| de dix ft dix-huit œufs, olivâtre clair, tachés Ibriin. Celle espèce parolt être commune ou Cnp. jjS" Le niAXCOLix de Levaii.kant (') est un peu is fort que le francolin d'Europe, el son bec est L plus roliustc II a été découvert dans rinlériciir VArriqucpar IcvoyiigeurLevaillant, et il se lient |is les cantons peu boisés. Ci'l oiseau a de longueur totale onze ponces six tes. Le devant du cou est couverl par un large psse-col, marbré de bandes noires sur un fond ne. Les parties latérales de ce l>ausse>col remon- vrrs le méat auditif. Une calotte brune couvre |éle, qu'entoure un bandeau de plumes noires et nches dirigées vers le bas de la nuque. L'espace ^e celte bande et le hausse-col est roux vif; une bnde bande occupe l'espace entre ce collier el la [lie blanche de la gorge. Les parties inférieures II brun cendré strié de blanc. Ues rayures llcxueu- Iniarqucnl les barbes intérieures. Les parties su- jieuri's ont de grandes taches rousses, grises et ncs, avec des ziuzags noirs, do forme variée. ^is est aurore. Le bec, jaune h sa base, est noir 1 pointe. Les tarses sont bruns el munis d'une osiié. I femelle, plus petite, a les couleurs moins vives. LE SINn SIXCIIC). ^1 oiseau de Perse paroît être un francolin, car on ^tic le tour des yeux est nu, et que ses jambes, f les deux sexes, portent chacune un éperon. Le page est noir inférieurcment, el sur la poitrine pssinc une tache en fer à cheval également noire. lesie du plumage est tachelé de noir foncé chez li'ile, et de brun môle de fauve jaunâtre chez la llle. Les oiseaux de celte espèce vivent en trou- ât nichent dans les lieux découverts. Ce qu'ils ■c plus remarquable, c'est que leur chair, proche V est noire , ainsi que cela se voit dans quelques pc de poules. La perdrix Lcvail!ant,;)crdja;£cta«fanf»;Temm., ►',477. leUer kundig mag., 1823, no 2, p. 65; Dull. .1.11, p.6a, LES PERDRIX 0). Forment un genre que caraclëriseni t un bec Toitié, de longueur inégale suivant les espèces, k narines basales , placées sur lo rebord des plumes fronlaU'f , et h demi fermées par une écaille solide. Les tarses sont médinerog, forts, nus, incrmei, A scutellessur l'acroiarse seulement. La télé est emplu- mée; le pourtour des yeux est papillcux. La queue est très courte, arrondio, penchée vers en bas, for- mée de douze à dix-liull recirices roides. Les ailei sont courtes et concaves , & quatrième el cinquième rémiges les plus longues. Toutes les perdrix sont de l'ancien continent. Elles peuvent être rangées en quatre tribus bien dislinctei. La première coniprend les perdrix d bec court et à doigt» médiocres. La seconde, letpirdrixAe%\\n de la Sonde, à i)ec long et ft doigts très prolongés. Celles- ci onl beaiicoiipd'analogio avec les francolins. Leur queue est plus longue el plus dressée que celle des véritables perdrix. La lioisièine a lo bec allongé, mince, convexe, les ailes courtes, la queue allongée, les tarses giélcs , les formes svcltos. Celle tribu a de l'analogie avec les pdruc/es. el peut recevoir le nom de perdrix-gangat. Knfin la quatrième a ses tarses h demi-cmplumés, comme les gelinottes, et vit dans les neiges. Elle pourra recevoir le nom de perdrix-tétras. La première tribu comprend : 4" La l'Euuiiix GiiiSB C^j, ligurée pi. enl. 27, a été décrite par Iluffon. On en connoil une variété enliè- remenl grise unicolore. 2» La PKRnnix de montagnb (>}, figurée enl. -180, n'est, selon AL lionelli, qu'une variété de la perdrix grise. Elle devient albine. On la trouve en Egypte. 5" La nARTAVF,Li.E (*), de l'enlum. 251, est la per- drix grecque , décrite par DufTon , ainsi que les sui- vantes. On en connoil une variété albine. Elle est d'Europe et d'Asie. 4» La PERDRIX lOUGE (^), de l'enlum. 150, est bien connue. On en possède , dans les galeries de Paris, des variétés roussâtre uniforme et albine t elle est d'Europe et d'Asie. So La pi'RDRix ROUGE DE Barbaiiie (^) OU la gam- (■) P(!rlion», v\ les oppliiiue h une stiulc cipèce, qui chI d'ulIlnirH birn di&linclt! de lu perdrix ron;;c cl de la hurluvclle. On la rcncuntro dans lu nddi du l'I^urope, cur eliu n'csl pas rare h Turin. J.CH perdrix *|ui suivent oui élé ineunnueiiù lliifrun. (Jo Lu i>Kniiiiix iiiii'SSK i;s proportions de notre perdrix ronge. Lt| dessus de lu léle est roux Un trait noir, un («iin- vêlé de bluiicl>dlro, deHcend du soiucil au lia» du cm 1 Le dessous de la gorge est noir foncé, cl celle kIdii se fond par gros points sur le roux iiilcnwddiiilt cou est coloré. Un demi-collier blanc occupe lebii du cou, et sépare lu teinte du cou de celle dclipti. Irino qui est grise. Le milieu du venire njl Mintii les cdiés sont d'un murron uskcz vif, relevés iiarJa points blancs éclatants Le dos est roux, hcspliim des uilcs sont brunes et bordées du roux. EIInmI ù leur sommet une tucbe arrondie noire. ].ii\m\ liont longs, «uns éperons, terminés pur des on^| blancliAires, allongés. Le bec est noir. La femelle dillèrc a^sez sensiblement dumlU Su taille est lu même, cl les couleurs, qui sonicw munes uux deux sexes, sont très pdles clir7.cellKi,[ Lu gorge el le cou sont roux, tachetés de pniiiiiiN«| seulement: il n'y a pus de pluquc de celle coulotl sou» la gorge. Le collier bl.inc du mâle manque. lil dos est brun , rayé en travers do croissanis noirii|il terminent chaque plume. Le pourtour ds l'ai! i!'sl| pas dénudé. 0° La PKnnnix a venthe jAi'NE(>)est uneiitil espèce qui puroU étie nouvelle, et que le Muséeil Paris a reçue du Séni'gal. On ne sait rirn deHl mœurs et de ses habitudes, et les couleurs desonpii'l mage sont un gris foncé presque noirAlieJmtil de roux, et grivelé du points nombreux blancliiMl Sur le milieu de l'abdomen, entre le^ iar'ùaM dessine un ovale allongé, étroit, de couleurjiai| paille sale. L'u'il est entouré d'une peau nue, Celle perdrix ne feroit-elle pas double emploiin| la suivante? La deuxième tribu comprend : ^^^• Lo peiidrix brune (3) provient du Sén^ill»! mAl«) a la léte , la gorge , le cou , le dos, lecrou|M,| les couvertures supérieures de l'aile, les ftm* condaires et les eôlés du corps en dessous bnir:;^ colat, couvert de lignes étroites el de petilesi chelures blanches. Les grandes pennes des ailnl rousses. Le milieu et la poitrine sont rttm d'une grande plaque roussAlrc. Le ventre, iesp lies postérieures de la queue sont d'un brunnoiil Les plumes qui recouvrent les recirices eniin sont larges, étagées et arrondies ù Icurciirti ('!Pcrdta5toroi)K (') cRl b poii pW'S plumes noires lisérées de blanc couvrent les ppi'set lo devant du cou, sur le(|ucl se dessine (grande plaque blanche. Le dos est gris olivâtre. If ré de brun. croupion porte de grandes iaclies noires en me de fer de lance. Leà iiiles uni aussi de grandes |ics noire<> sur un fond mordoré très vif. La poi- î est cendrée, le milieu du ventre blanc pur, et I plumes des flancs sont grises, avec une taehe pcheà leur centre, et de larges bordures mordo- (sur le rebord des barbes. Le bec est noir, les jls son! gris bicuûire et les ongles bruns. Sa taille d'environ dix ponces. I femelle dill'ùic du mAlo par l'absence de roux Jlèle, leinlc remplacée par du brim cendré avec Inièchcs noires. La bande soiircilière est d'une |le claire, pointillée de noir 5 des mèches noires un fond roux ou roiissiUrc couvrent les tempes (devant du cou, mais la plaque est d'un roux iLa poiirinc est bariolée et tachetée, et les plii- 1 blanches du venlro portent des croissants rous- (s. Les taches murdoréo', sont peu nombreuses |cs ailes, et les bordiu'-s des plumes du dos sont ] fauve clair, liséréescu dessus comme en dessous I tr;iit noir. f La l'F.r.Dr.ix avam-iiax (2) habite l'ilc de Java , |lle porte le nom ii'ayam-ayamhan, suivant ninck,et de dagu suivant le docteur Hors- • Buffon en parle comme étant le réveille- Virdix megapoiiius, Temm., pi. col. 462 ( mâle), 1^;"^ /;j ,! , -iM, Liith. TetrnoJamnicHS, Gall. " .'i!,-, donnai., Hncycl.pl.OC. fig. 2. Tetrao f .!.(:, „v,:,,iiiiist.. pl.l7.Teraui.. t. III, Gall. ^i;^ ''<3ii ,,t.col., 1*8. ai. ; malin, ou perdrix Hunr'iînînr Ao Bontius. Mais per- sonne depuis cet ancien auteur n'a retrouvé & Java ce galliuaeé 11 voix de butor, que M. Cuvicr luppoio être un lurnix. L'oyam-han est très commune dans la provinco do l'assouarang, sur les montagnes comme dans Ici plaines, se tenant le pins habituellement il la lisière des bois. Son cri d'appel a lu plus grande ressem- blance avec celui de la perdrix grise d'ICuropc. Co qui la distinguo, est une très courte queue, entiè- rement cachée "r l'>s couvertures supérieures; un bec Tort et allongé, cl des ongles peu courbés, mais longs. Le pourtour des yeux est nu cl d'un rouge vif, et semé du quelques petites plumes rares. La gorge elle-même présente, entre les plumes qui la recou- vrent, un petit espace nu. Le sommet de la lélo est marron ou roux fauve. La gorge, le devant du cou et la nu(|uc sont d'un roux clair, marqué de lacheic3 individus ont le sommet de la létc roux plus ou moins cendré , et lu poitrine cendré bleuâtre pur. 1.1" La ficuuuix masuui!ë(i) hiibile les forêts éle- vées du district de Itiumbangan, à l'exlrémilé la plus orienlole de l'Ile de Java. Cette perdrix a la queue courte, les ongles longs et droits, le pourtour de l'œil presque emplumé. Les pieds cl les yeux sont d'ua jaimc rougcâtrc pâle, et les ongles sont btuncbâlres. Ce qui distingue cette perdrix sont, sur le brun cnfiuné de la lètc et du cou , un large sourcil blanc qui nait au front et va se perdre au-dessous de l'oc- ciput, et un très large plnstron neigeux qui atteint presque le liant de la poitrine. Les parties supé- rieures du corps sont brunâtres, lavées de fauve. Les rémi;;cs sont brunes, mais les couvertures sont brunes, frangées de blond doré. Le devant du corps > (') rcrdta;pcr«onn(a, norr.,Zool, res. tn Java, avec flg. Perdix orientalis. ibid.. Trans. soc. lion. , t. XIII, p. 165. P. supra fn^ra, vihfusrineren-fusri'xreni.QuIacoUo anlice et ad latero lineaque viperciliari nibi» , pileo colloiiue postice et torque eollari nigris , alis . abdo- mineque rrixnoque macuNf tramverxin lumtlatis nfi/ris ft eaitanei», ' " ' 89 r n li Mh 22G HISTOIRE NATURELLE \% est brun fuligineux clair. Les plumes des flancs sont hlanclies , puis roux doré, et terminées de noir pro- fond. La queue est bnine. H" La l'Eunuix (.ri,AmF,(')qui viisur le continent do rinde, dans les environs de GaIctiHa, mesure onze pouces de longueur. Le bec est semblable à celui de la perdrix grise, mais sa queue est plus longue, et ses ongles, moins courbés, sont aussi plus allongés La tétc et le haut du cou sont brun olivâtre Une bande blanche entoure les yeux. La gorge est roux ferrugineux. Les plumes de la poitrine et du ventre ont une flamme neigeuse h leur milieu , mais bordée do brun olivâtre. Le bas-ventre est blanc roussflire. Les ailes, le dos et le croupion sont bruns , mais la baguette de chaque plume est blanche, et les bords ont trois ou quatre raies transversales blanc jaunâ- tre, frangées d'ime ligne noire. Les pennes alaires, rousses à leur origine, sont grises dans le reste de leur étendue ; les moyennes sont rayées de roux. Les rectriccs sont roux brun, les plus externes ont une bandelette blanc roussâtre. Le bec est noir, et les pieds sont rougeâtres. On ne sait rien de ses habitudes. 45" La PEKnnix ociîli-e (2) a été envoyée de Java au Musée de Paris par M. Diard. On ne sait rien de ses mœurs et de ses habitudes. M. Temminck l'a dé- crite en ces termes : Cette perdrix est modelée sur les formes de notre perdrix grise , mais son bec est plus long et ses tarses sont plus minces : elle a dix pouces trois lignes de longueur. La tête, le cou, la poitrine et le ventre sont d'un beau roux mordoré , mais cette couleur est coupée sur les côtés de la poi- trine et sur les flancs par des bandes transversales noires. Les plumes tibiales sont rousses, mais t rmi- nées par une tache ronde d'un noir plein. Le doj est rayé en travers de blanc sur un fond noir; h partir du milieu de cette région du corps, le noir devient Telouté jusqu'aux couvertures supérieures. Sur cha- que plume se dessine un fer de lance mordoré vif, €t dont la pointe est dirigée du côté de la queue. Les Tectrices sont brun noirâtre bordées de brun clair. Les couvertures alaires sont cendré olivâtre foncé, mais chaque plume est tachée de noir. Les rémiges secondaires, brun foncé, sont bordées de marron. Le ventre est blanc; le bec et les pieds sont bruns. Lem&le, seul connu, a une petite protubérance cal- leuse au tarse. La troisième tribu ne comprend que : W La PKiinnix de Hev (3) vil dans les déserts de l'Acaba en Arabie, où M. Hey l'a découverte. M. Temminck , qui en a tracé l'histoire , l'a fait pré- (•) Pflrdij;fl(ulari*.Tcmm.,G«ll.,t.ni, pl.401ot73i. (*) Perdix oculea, Temm. , Gall., t. Ili , p. 408. (Celte perdrix eit un francolin pour plusieur» auteurs.) (') Perdix neyii,Temm., pl.328(m(lile),et3it9(fem.). céder d'un long hors-d'œuvre sur la nomcnclnun, qui nous paroit autant manquer de vériié que di-l propos. Cette gracieuse perdrix n'a que huit poucetij longueur. Ses formes sont élancées et svelte9,S(i| bec et ses tarses , d'un rouge de corail , s'harmoé avec les nuances douces du plumage. Le màleoil remarquable par un bandeau neigeux , qui du fm se prolonge sous les yeux et s'élargit vers l'octiiDil Les plumes qui composent cette écharpe, àsono'l trémilé, sont plus longues et pluâ tuu>Tuesqiiec(b| qui les avoisinent. Ce blanc tranche sur le gris cendré, lavé de tIéI clair, qui colore la tète et le haut du cou. Leii»| ton est rouge; une teinte isabelle est répandwJ le bas du cou et le thorax , le manteau et knoA laires. Les plumes du ventre et des llancj onlM nuance lie de vin ; mais leurs barb<'8 inléricumMl mordon'es, et leurs bords lisérés de noir, lesiilol cendré isabelle, sont finement striées debnin,lt| bord externe des rémiges est blanc. Le dos, Ihi vertures du dessus de la queue, à fond cendiéj nâtre, ont de très fines rayures brunes. Lesmirl sont roux vif, les deux moyennes exceptée8,quii rayées et colorées comme les plumes du croupioo, La femelle est couverte sur toutes ses piriJnl rayures transversales brunâtres, sur un M{ clair à la léte et au cou . roux clair sur loutl«i et la poitrine, et blanchâtre sur le ventre. lei| maires sont blanches, rayées de noir. La quatrième tribu comprend : il" La PEiioRix Lerwek (') habite le nord du! paul. où ses mœurs la rapprochent des léiras. «e tient sur la limite des neiges perpétuelles, sol roches ou dans les brous<;ailles, où elle irooxl bourgeons aromatiques, les feuilles et les il dentelle fait sa pâture. Ses ailes sont plus longues que celles des «• perdrix , et la deuxième rémige est la pluso Caractères qui, joints aux proportions plus et h i'élroitcsse de la queue , ainsi qu'aux tarsoe plumés dans le haut, la séparent des autres ( connues du genre. Cette perdrix à plumage noir, transversale ra\é de blanc et de marron, à poitrine hrune.i^ pied deux ponces (rois lignes (angloisjdclon; Le bec seul a un pouce ; la queue quatre poucoi lignes; l'envergure un pied onze po::oes;iMi un pouce dix lignes. Elle pèse une livre doiiii 48" La PEnniiix noiheP), décrite parM.^|| et qui paroit être commune dans la vallée deb (') Perdix /ieertpa.nodgs., Proceed., III. 1<"' nigra. albo eastaneoque tramoersim /mw'Ci' bruneo; tartis ultra calcar plumosis ; rtmiiti^ lonuiore. (•) Perdix picta, Selby. Proceed., t. Il, p. 15'' Lns le pays des M nfsldcnième de ^icst longue d'ui js tarses ont deux lsriii!Nun('2)deM LES JRemplacentdans' ni vivent dans l'An Ktères suivants : « fcusie, gros, conve {sur les côtés ; man( |crochue vers son plus courte et bidi jointe; narines grai membrane; langue ^nlouréniana , Latli, P. bo reaZïs, Teinm.,Gall.,I.Ill p. 35. Tetrao coyoïcos ^Gm. T. marylandica , !.. Le rolinhooiii. Vieil., GnII., pi. 214. ÎVïrao mcaîicaniij, Gm,; Wilson, t. VI, pl.47, flg 2; Albin, pi. 28. (îj Mastcorporc supra ex fusco castanco, riire.cente ttrialâ; tegminibusaiarunialbescenteruro circumdalis; que, est figuré pi. 426, fig. 4, des enluminures, ei| se trouve dans l'Amérique du Sud. 5" Le COLIN l' LAÇANT CJ. Crue gracieuse espote 1 est de la taille du colin de la Caliromic, cl prnvieml de la même portion de l'Amérique septentrionale baignée par l'océan Piicifique, où ellea élédi» verte par JM. le docteur liotla. Le m Aie a le plumage gris ardoisé en dessus, loi flancs roux vif, avecdts taches blanches qui se dej'l sincnt aussi sur le brun des ailes cl de l'aldcineni Un plastron maillé de noirci de blanc occupe le| devant du cou. Les joues el le front soni gris;ro(| ' cipiitc^t d'un roux vif, que surmontent cnfonwl de liuppc quatre ou cinq plumes droites, roitef colorées en roux blond très doré. La femelle a la té e grise, roussâlre, et siirnionl«| par trois plumes comme le mule. Sonconestunpflij vermiculé sur sa partie postérieure. La gorge estfril sAtre, le ihorax d'un gris cendré; les ailes, leèu le croupion , d'un gris bri itie. Le ventre es! IJant,! avec des cercles bruns, et ; couvertures inféricural de la queue sont rousses ou flammées de liriin. 4» Le COLIN nE Douglas p; a été décoiivorlcn&l lifornie parle voyageur angloisdontil porlclfnoiii.| Le mâle » le plumage plombé, une huppe droiKT brun foncé, ainsi que les ailes. Celles-ci sniilslriédj de ferrugineux. La lètc, les joues el la nuque sorti striées de brun el do fauve ocreux. La gorfeNI blanche , nuirquelée de brun. Le ventre est parsfliit| de goultelclies blam lies. Le corps est long i pouces trois lignes (angl.). Ce colin nedcpassegràl i'2 degrés de latitude; il préfère les districts les pl«| échaullés. 5° Le coll\ ÉCAiLLEix (3)^provient deserviroBJ corpore subtùs aibo, nigro et rufo mr uialo; vcnire rufo. Fœmina : capitelœvi; corpore snprà niera rnaculilil suhtùs, nigro ctaibo fascialo Ilab. in Mexico. (") Ortyx elcfjans , Less ,Cent., Zool., pi. 61, p. Rlas : corpore caudâqiie pluni!)eis, alis rnris:froDl(tll «ulâ aittis nigro vermiculatis ant Icvilcr sirlalis;»!*! insiiper rufo niaculis triangiilaiibtis nolalo;abdoniiiil giUlis rolundalis albp.«centlbus variegalo; lalerindl hypocondrium pliimis fcrnigineis ciïm gnllis nirtiill rostro et pcdibiis plumbeis : crisiA rcclA, cinnaniomN'| Fœmin' • cspile gri-iiro ant recto, crislalo;giilil fi* reA; pocli ip grlsco-brnnneo; alis, uropypi" bruniiiwl| ahdoniine aibo, Pi'im circtilis nigris; canda; lPCt™i*l inrcri(iribM. troupes krsles lieux moins refroidis sur les bords de la mer. 1 se nourrit d'insectes , de semences de brotmis aimmseimeadia saliva, des bourgeons de cou- ler et des feuilles de fraisier. Le nid , fait d'herbes Idc feuilles sèches, est ordinairement placé au' td des ronces , des nerpruns , dt's céanothes,ou Jitiilicu des fougères et des aspidium. La femelle Inddeoiizeà quinze œub' blanc Jaunûire, finement lliciés de brun , et assez volumineux pur rapport piaille de l'oiseau. I.'accouplemcu! se fait en mars. jCecoiiu, très commun dans la Californie, surtout lis l'inlérieur, s'avance dans l'été jusqu'au qua- p-cimiuième degré de latitude, dans les vallées lia Coiombia. r Le COLIN sriLOGASTRE (2} vit sur le territoire pliorlhiis, hcrum plumis clrcnlo gracill brunneo ad ^emclncli«;accipilalis apite, giilA, abdomine mc- crlsso, slrii^qiie abdoiiiiuls latenim rurescenti- l'ibis llab. Mexico. lOnnx picTA, Vig. Zool. Journ. t. IV, p. 490. [«us.Trans. soc. linn., t. XVI.i). 267; Bull., XX, iSXI;Zool.,I, i«9. fs.Fusca snblus rerniginco flava nigro fasciala; Jruliro purpiircl alLo gracililer ciiictâ; pectoris, p, caudàque pUimbcis; crislù nigiû longissiniil p;lineis supercilinribus aibis, caudœ tcclricibus Toril mfprruginels. fliiaiSubcrivtaia, gniâ ppctorequc fusco ferru- |s, CusoofBscialis. Hab. CalilbniiA. IWvxspiiooASTFR, vigors, Proceed. , 11,4. Capite FQueïtrls.illostrigis.hocmaculisulbisnolatls; de Mexico ; il a onze pouces de longueur, la télé et la gorge noires, avec des stries et des gouttelettes blauches. Les parties siqiérieurcs sont bleuâtres. La huppe qui surmonte la tête est loiigiic cl ferrugineuse. t>° Le C0I.1X SoNNiNi ('), bien que mentionné par Barrère'et Laborde, nvoit été confordu avec le zo- nécolin jtisqu'ili Sonnini, qui le rencontra à la Guyane, le communiqua h RI. Bozier, cl celui-ci le figura en 1772. Ce colin vit en compagnie de sept à huit iudi vidus , ou même de quinze ou seize ; et lors- que la troupe prend son vol , les vieux partent les premiers , et les lieux qu'ils aiment par prédilection sont la lisière des bois, les grandes herbes enlacées dans les broussailles, et surtout les petits fourrés formés par des louflcs de petits palmiers épineux et bas. Ils ne redoutent pas le voisinage des habitaiions. Quand ils partent ils ne poussent pas de cris, et ils filent droit ; leur vol s'ellectue ras-terre ou à peine à six pieds de hauteur. Les jeunes, lorsqu'ils se sont éparftillés, ont un petit cri de rappel assez semblable h celui des jeunes perdreaux. Les femelles pondent à ciift'ércnlcs époques et font deux couvées Leur naturel est trop sauvage et trop farouche pour qu'on puisse espérer Ir s élever en cage. Bien que voisin du zonécolin par les formes, il s'en distingue par les couleurs. Sa longueur totale es! de sept pouces trois à quatre lignes. Quatre à cinq plumes, longues d'un pouce , jaunâtres et lavées de brun clair à leur milieu , sont implantées sur le haut de la tête entre les yeux. Le pourtour du bec est en- cadré de plumes teintes de ce même jaune. Un Irait au-dessus des yeux et la gorge sont roux ferrugi- neux. La tête, l'occiput , le cou en arrière et sur les côtés sont brun , maillé de noir et de gris perlé. Le devant du cou et le haut de la poitrine sont roux brun . veimiculé finement de traits noirs. Le dessus du corps est brun roussâtre , mais chaque plume est brune au centre, et se trouve marquée de traits noirs et fins. Toutes les parties inférieures sont recouver- tes de plumes arrondies, rousses, striées de noir, collo, pectore,nucha,dorso,alis, caudàque pallidéplum- beocincrcis; capills crislâ elongata recomtienle; slrigis coin siiperioris, scapiilaribus, abdominisqiie laterlbus ferriigiiicis, liis alho slri^alis; peclorc abdomiri^que meilio aibo oculateis giillalis; abdomine imacrissoque alhp.'^ccntibus lllo obscure fusco fasciato, hoc iotensius brunneo notato. (>) Ortvx Sonninii. Mas:Crist&in vertice longA, an- gtistû, fncescenle, flavà; gulture castaneo; corpore supià, caudA et peclore riibescenle-cinereis maculls aigris conspersis; subtus castaneum , niaculis albl:j, nigro circumdatis. Fœmina : Capite loBvi, colore dilatorc. Hab GuianA. P'rdix Sonnmii. Temm , Gall., 1. 111, p. 451 et 737. Roz - Journ. de Pbysiq ,1772, 1. Il, pi. II, p. 217. U caille de Cayenne, SoDiiiDi,Ilufr., t.Vll,p.l33.Temin., pi. 75. i i il s ■( 'illfl ! \f> H I i ■ ••■ ■ t :! 230 HISTOIRE NATURELLE r \ ayant au centre une gouttelette blanche , encadrée de noir velours. La qiicuc est assez longue, rousse, vermicuiéc de traits noirs. La femelle, toujours un peu moins grande, n'a point de cesplumcsallongées sur la léte. Les couleurs de son plumage sont plus pûtes, mais les distributions sont les mômes. 9" Le COLIN de la Californie (') est de la taille de la caille de France. Le mAle a le plumage gris brun cendré en dessus ; le ventre et les flancs maillés de noir et de bleu par lunules ; une tucbc rousse au cen- tre de l'ubiJomen, et les côlés du cou agréablement perlés. La gorge est noire , encadrée ie blanc pur , et le front est gris, légèrement strié de plus foncé. Trois plumes minces à leur base, plissées et dilatées à l'extrémité, d'un noir intense, sont implantées dans l'occiput. La femelle n'a point la huppe ni la tète noire du mâle, et sa livrée est à teintes plus ternes. Ce colin a été rapporté de la Californie par M. Botia, et est devenu assez commun dans les col- lections de Paris. <0" LecoL,iNNEOXÉNE(2) est peut-êlrelejcuneilge du colin de Soniiini ou du zonécolin. Son plumage est brunâtre, varié et rayé en dessus de brun et de roux. Il est tacheté de roux pûle en dessous. S taille est un peu plus petite que celle du colin de la Cali- fornie. Cet oiseau a vécu à Londres, et a bravé les rigueurs du rude iiiver de iSt^U à 1850 sans aucune chaleur artificielle. 11 provenoit du nord du continent américain. W e COLIN AFFiNis(3) ressemble au précédent par les Joutes qu'il fait naître sur son état adulte; il provenoit comme lui du nord de 1' mérique. Son plumage est d'un brun clair, tacheté de roux et de brunâtre sur le dos et sur les ailes. La tôle, le cou, * -s (') Orttx Californica. Mas : Corpore plumheo ; crislû vertical! crecla; gulâ nigrà, aibo cinctA; abdo- minc testaceo, cum inniilLs nigris. Fosmina :Coloribusrliliiiuril)us, nbsque luiiulJlgulari nigrû. Ilnb. inCalil'orniâ. Perdix californica , Lnlh , Ind. Tetrno californlcus, Shaw., Nal. Mise , pi. 345 La cnille hupiiéc de la Cali- fornie, La l'érouse, Atlu.s, pi. XXXVI, iiiAlc et remelli*. Ortyx californicus , Less.. Cent. Kool. , pi. VI, p. 188, Coturnix californica, lînoycl , t.l, p. 367. (»; Ortyi NROXKNCS, Vig. , Procced. , 1,3.0. brnn- neus, suprà fuscorufoqucundiilulim variegalns, siibtiis pallido-ruro maculaltis, genis lateribusqiie uolli riires- cenlibus, caudâ briinneo-ru>co rufoque undulallin rasciata, cristA brevi,brunneA. {') Obtvx affinis, Vig., Proceed., 1,3. 0. pallidi brunneus , dorso alisque fiisco pallidoque ruro variega- tis,caudA pallescenli brunneâ.fusco alboque undulalltn fascialA, capite, collo, pcctore abdominoqiie rnfescen- tibus, hoc aibo guttato, illis aibo nigroquc varicgatis , fronte apicequo crisla; elongalae rufo brutnae albes- ccntibus. le thorax et le ventre sont roux, et cette (lemièn partie est tachetée de blanc et du noir. I.c front et le haut de la huppe, qui sont roux brunâtre, tirenitii | blaiicliAtre. 12» Le COLIN Masséna ('). Ce nouveau colin s'c gne, par quelques uns de ses caractères, desauire) 1 espèces du petit groupe qui porte ce nom. CAslainsi que son bec est plus fort, sa huppe furméedel plumes touffues, lAciies, retombant sur l'occipui que ses reclrices se trouvent entièremrnl cacliéei par les prolongements des couvertures de la queue, et que les firses , plus robustes qu'à l'ordinaire, col leurs doigts terminés par des ongles acérés et ^orl^ | meut allongés. C'est dans la collection du prince d'Essling(ilfiB.| séna), duc de Rivoli, que nous avons observéceiu curieuse espèce. Son nom rappellera celui du nclu amateur qui a formé des collections aussi prwuso que bclirs. Elle fTOvenoil des environs de Meiito, et étoit le résulta d' s ncheiclirs pirsévrranlsdii naturalistes modernrs d>ins celte contrée m neuTt en ornithologie , malgré les vieux dociiincntj tniu- 1 mis par llcrniindcz. Le colin Masséna est 5 peu près de la tailleileli| caille de France, et a. au plus, six ponces de lot- 1 gueur totale. Sa tête est grosse elfiuirniedcpluMl allongées, serrées, et retombant sur l'occiput en uhI sorte de huppe lû.he : ces plumes sont d'un ml cannelle, plus clair ù leur extrémité, elsontoiv-r quées de quelquesstries blanches et de rayures irau-l versales noires. Le front est noir, mais deui initl d'un blanc pur remontent sur le front en pariantdal narines. Le pourtour de l'œil, les côtés du cou dl les jugulaires sont d'un blanc pur, que relèvent iwl tache et un trait d'un noir profond, occupant leùil des joues et le milieu du cou en devant , ii parlirdil menton, et aussi remarquable par un large prM gement évasé par en bas d'un noir de velours. Cil demi-collier noir encadre légèrement tout leblail du cou Ces deux conleurs forment donc uncMrtl de masque qui rend cette espèce très graci« Ifl dos, le manteau et les grandes couvertiires(iesiil'i| sont d'im fauve noisette ; mais le milieu iténn plume est traversée par une flamnièclie Liane ialll^| tre, tandis que les côtés sont striés de raies iiii|*| plus foncées en fauve que bordées de petits Iraiiiili' {') Ortyx Masséna. Mas : Occipitis pliimaB !« hiipi'œ siiiiilibus, c;(pitc, dorso, cl alLs fernigi"*! pliimis in medio sirlis bfldiis et nd ialera fiiciisny nigris notutis : fronle, giilA , crisso , corporisquel'"'^ tibiisalris, his altio gntlalis , regione ciroumotoU slriA utri qiié sub rietu, altéra ulrinqué ad f™* circnloque A siipercilio ad peclus desceridenle,iii''^ abdomine medio castaneo.roolro ni2roel»lt)»il**' pltimbcis. H»b. Mexico. Ortyx Masséna, L^''^ Zool.,p 189, juin 1830,elillu«t., pi. MI.OrlFjl Uzuma, Vtg., Zool. Journ., n« 18, p. 275,ju"i«'*| DES OISEAUX. 231 [ooir prononcé. Les ëpaules sont fauves, avec des [points blancs; le miliou des ailes fauve grisâtre, lavpcdes points noirs, et les couvertures snpi^rleurcs Ijont langues, fauve bnmAtre, rayé dt; noir foncé. Lfsrdlcsdu cou et tout le dessous du corps sont d'un noir bleu, ém illé de taches rondes et albines; mais I ligne médiane du dessous du corps est , à partir du collier jusqu'à l'anus , d'un rouge ferrugineux lires intense. La mandibule supérieure est noire, l'inférieure «t nacrée; les tarses sont plombés, et les ongles launâlres. Il se pourrait que Vortyx de Montezuma, décrit jparM. Vigors, soit la r<>melledu colin Masséno{^). tes co/iVw capisiralc (') et h grande queue {^) nous ont inconnus. LES CAILLES. DiiTèrent (<) des perdrix par leur bec court, con- keie, comprimé : leur très courte queue, les joues It le pourtour des yeux complètement emplumés. purs tarses sont lisses et nus ; leurs ailes sontcour- jts, et la première rémige est la plus longue, ou du (loins aussi longue que les autres pennes, ce qui est i contraire chez les vraies perdrix. Elles semblent exclusivement vivre dans l'Ancien Honde, et ne passe rencontrer dans l'Amérique, tulement desespècesdislincies habitent les régions ipliis australes du pôle sud, où elles paroissent |lre sédentaires. [ Ma CAILLE DE FnANCE (5) est représentée pi. «70 les enluminures : elle habile pendant l'été l'Europe jimpérée, d'où elle émigré par bandes nombreuses ui traversent la Méditerranée , et se répandent en [frique jusqu'au cap de Bonne-lispérance. Le Mu- pum en possède un individu atteint d'albinisme, PC par Louis XV. Le colonel Sykcs l'a rencontrée jins le pays des Mahraltcs , où on la nomme lohah. |lle y est rare, cl y vil par paires dans des touffes itierbes. 2° La CAILLE DES ILES Malouines («) 3 été décrite iC) Capite poslcriore, dorso, alUque brunneis, pltimis Imedio slriis ruiis ad latera fascils nigris noiatis: Ne. gulâ, crisso, corporisque lateralittus nigris, Mbo-gullalis , régions circumoculari, slriâ utrinqiie lUfictii, «liera iitrinque ad fronlem circuloqiie h sii- •rcilio adpectusdescendenle.albis, abdomine niedio Islaneo. Magnitude orljgis Califûrnianl. Hab. in ÎRico. l'IORmcAPisTiiATCs, w. Jard. and selby, Illust. 0 macrourus, ibid. f] Coiurnix, Temm. Tetrao, L. ' L^'"'^^'^^ dactylisonant, Temm.. Gall., t. IH, V^-Pirdix coturnix, Lalh.; Proceed. Il, 152. fiiifraomiandicm,Qïa, par Buffon et figurée pi. 22-2 des enluminurcs.Cetle caille, que nous n'avons pas retrouvée pendant le séjour que nous avons fait sur ces lies antarctiques , dépendantes du continent américain, ont été un sujet de doute pour les naturalistes, qui tous ont pensé qu'on devoil les ranger avec les colins. C'est évidem- ment une espèce de coturnix; et ce fait n'a rien qui puisse étoniier, aujourd'hui que l'on connolt trois cailles réparties sur les terres du pdie sud, h la Nouvelle-Hollande, à la Nouvelle-Zélande, au cap de Bonne Espérance, où la caille commune est très répandue, et aux iles Malouines, où Bougainville a tué l'individu qu'a décrit BnfTon. 3" La CAILLE AUsTnALE(') cst Commune à la Nou- velle-Galles du Sud , aux environs de Port- Jackson notamment. Le mâle a le front , les joues et la gorge d'un blanc terne ; les plumes du sommet de la létc et de la nuque blanchâtres et noirâtres; celles des autres parties supérieures parsemées de bandes noi- res et de zigzags roux , avec du jaunâtre le long de leur tige. Le dessous du corps roursAire et varié comme le dessus. Les pennes des ailes brunes et frangées deroussâtreàrexiérieui . Jellrsde laqueue brunes, avec des zigzags. La femelle a des couleurs ternes, avec des taches rousses irrégulières , et des lignes blanches sur le dessus du corps, dont ledes- sous est roux-cendré, avec des zigzags bruns. 4» La CAILLE DE LA NOUVELLE-ZËLANDEP)eStpluS grosse que la caille commune. £lle a le bec large, fort et bombé. Le dessus du corps est mélangé de roux et de noir velouté, jeté par plaques sur le fond roux. La tige de chaque plume est fauve, ce qui forme une ligne étroite sur sa couleur. Les grandes pennes sont brunes en dessus et gris de lin en des- sous. La gorge est fauve piqueté de noir. La poitrine et le ventre ont des lunules d'un brun foncé sur ua fond fauve. La lige «le ces plumes est blanche. Les flancs ont de très longues plumes fauves, avec des lignes concentriques brunes, et leurrachis neigeux. Les plumes libiales sont fauves nuancées de brun. Les pieds sont jaunes et le bec couleur de corne. Celte caille a sept pouces. La femelle a les teintes plus grisâtres et les tiges des plumes abdominales d'un blanc moins net. Cet oiseau a clé tué sur les bords de la baie Chou- raki , ou de la rivière Tamise de Cook. {■) Coturnix australit, Temm. , Gall., t. III, p. 740. Vieill , Gai., pi Cf.XV. Perdix australii.Lalb.,*!. AIas:C. snprâ castanco nebuloso, lineis angularilius nfgri.ç, subtils flavescens, gulà pallidft Foemina: Cor- pore 'uprh lineis albis, maculls rufls regularibus, subtus cinerco-niro, fusco varlo. Vieill., Gall., t. Il, p. 47. («) Criurnix Novœ Zelandiœ , Quoy et Gaim. ,Ast. Zool. . i>. 242 , et pi. XLiV , fig. I. G. corpore supri fulvo nigro maculato, cuo) lineis albi«, pectoreabdoroineque fulvis lunulis brunneis spargis, femoribusalbidUi ails apice brunneis. 1^!' ' '1 I"! il :! i J I L I '^ \& I f il il 232 HISTOIRE NATURELLE 5» La CAILLÉ perli^eC) habile TUe de Madagas- car, d'où elle émigré sur la c) représentée pi. 120, Tig. 2, des enluminures, paroit être commune h Timor, à Batavia, aux Philippines, dans plusieurs des îles Moluques, et même à la Chine. Le mâle a été décrit sous le nom de caille de la Chine, et la femelle sous celui de caille de Manille. Cet oiseau , brun sur le dos, plus foncé sur le ventre, a une fraise blanche qui tranche sous la gorge avec le noir foncé dont elle est peinte. 7" La CAILLE NATTÉE (*), quc Ics Hindous nom- ment kiltet, au dire du voyageur Lcschenault, est très commune aux environs de Pondichéry et sur toute la côte de Coromandel. £lle vit dans les lieux plantés de broussailles, et se nourrit de toutes sortes de graines. La femelle fait son nid à terre et y dé- pose ses œufs tachetés de noir. Sa ponte a lieu en mai. M. Sykcs Ta communément rencontrée dnns le pays des Mahrattes , appariée pendant la moisson , et ensuite dans le reste de l'année dans les champs de Sorgho. Elle a les formes et les couleurs de noire caille. Le mâle a la gorge blanche, avec un double collier noir. Le sourcil est blanc , le dessus de la léte brun , varié de noir ; le dos est de la même couleur, mais flambé de blanc. Le dessous du ventre est blanc, avec de grandes taches noires. Lps yeux sont rouge foncé. La femelle ne diffère du mâle que par son ventre blanc et sa poitrine plus rousse. Les autres teintes sont moins prononcées. 8» La CAILLE RoessE (*) aaussi été envoyée do Pon- dichéry par Leschenault de La Tour. Elle est plus rare que la caille nattée , et porte le nom de Icerm. Elle a la tête noirâtre, piquetée de gris; le derrière {•] Perdixitriata,ha\\\.Temm,,])\ 82 [mMo'i Grande c) Coturnix pentah, Sykes, Proceed., Il, 153.C,sii|« saluralè brunnea: infra nifpscenli-albida nigro fiisciilii ventre crissoqne albido femigineis : inlerscapnlio!* pnlarisbnsque nigro maculnlis, plumsrumrachlte* lulfifliivis: remigibus brunneis pallidèferrugineo» cuiatls: sIrigA snperoiliari sordide alliA: mcnloriilH' cenli. Fœmina: Infrà rufescens, haud rascialÂiià»' mm rarhibusalbis. (^j Coturnix arijnondah, Sikes, Proceed , M, l'I C. suprà rufescenli hnmnea , Tasciis angiislisdilnlifcf rugineis noIalA: infrà sordide nlba, fasciis fq*!* Ilbus nigris : Tronic menloqne ferrugineis : slrijâ?"!* ciliari rurescenli albidA. Fœmina; Fasciism^"^ scursis. (♦) Coturnix torqunta. Mand .t., Frioycl., T*! Gnil , t. III, p. 5-21-744 : Corporc siiprâ ribco,ni!:ni'-| neis lransvpr>îm slrialo: sublus (ilbicatilc, si]»* undulato: vertice nigricante : genisaliis:giill'irei»* nIgro marglne cinclo. Rostro nigro; pedibus(lave«*| tibns. r ■ th DES OISEAUX. 233 \y I.S CAiiiR cniSR (') a été d<^crite par Sonnerai i\\i\fnnmûe caille brune ileMatlagastar. Sa taille It celle de la caille d'Europe. Sa gorgo est d'un gris jrrcux. [U La CAILLE DE LA NouvELLK-GurMîK (2) a lUé fcmniée ainsi par Sonnerai, qui la dil d'un tiers loinj grosse que celle d'Europe, et qui la dt^cril pn j termes: Son plumage esl brun, plus Toncé sur Idos et sur les ailes ; les petites plumes des ailes |nt (ratigces de jaune sale; les yeux et les tarses nt grisâtres. Elle a clé trouvi^e, non pas à la Nou- Ule-Guinée, mais sur les il'-s M»lui|ues, 5 Gilolo, r Sonnerai n'a jamais été à la Nouvelle-Guinée, [c'est par une erreur volontaire que son voyage Vie ce litre. LES TURNIX. Ortygis. Illic. Les turnix sont des oiseaux de l'ordre des galli- kés, que la plupart des auteurs ont regardé? nme des cailles. Linné les plaçoit dans son genre k'ao;Lati)am,avec ses perdrix. L'abbé Donna- nre, le premier, les distingua comme genre, sons nom de turnix, qu'Illiger changea en ortygis; bien avant lui M. Lacépède Ips nomma tridac- W. M. Temminck, dans son Histoire des Galli- ïéi, crut devoir dédaigner ces deux noms, et Ipler celui à'heniipodius proposé par M. Rein- jrdt; enfin M. Vieillot vint encore augmenter le synonymie par le nom d'ortygoiles. Les caractères des turnix sont ainsi établis par I Temminck : lec médiocre, grêle, droit, très comprimé; arête Ne, courbée vers la pointe; narines bas des. la- ps, linéaires, longitudinalemenl fendues jusque lie milieu du bec, en partie fermées par une nbrane nue; pieds à tarse long ; seulement trois ^Is dirigés en avant, entièrement divisés; point ^oigi postérieur ; queue à pennes foibles, rassem- 5 en faisceau, cachées par les couvertures supé- ps; ailes médiocres, la première rémige la plus TRue- *s formes de ces pygmées de l'ordre des galli- ps retracent en petit celles des outardes. Ils vl- pturnte grisea, Temm., Gall., t. m, p. 323 et 74*. oresuprà dilntè griseo, nigro fascialo : subtiis ar- "s nigris, roncentncis undulato : vcrtice nigro cl [v«riegato: remigibusfuscis: perdix grtsca, Lath.: iCoturnix NomGuine) La caille de Madagascar, Bufron, enl.lTl :per ' lignes, qui vit dans les Iles de la Sonde, esnr^<>| cherciié des Javans pour son habitude des conM il se nomme en langue malaise ftoMrou-jfl»*' (■) Temm., Pig. et Gall . t. III, p. 634el75". («) Temm., Pi//, et Gall.. t. Ill.p. 630elï57. (^) Temm , pi. 60, flg. 2, le mAle. DES OISEAUX. 235 Dctiu points noirs el blaacs couvrent les diilérciites virties (le sa tête ; les plumes du dos et les scapu- Jaires portent dans l'adulte des croissants noirs et loux, et des taches longitudinales blanches ; les ailes anl viiriûcsde carés noirs et blancs sur un Tond ■ri); la plus externe des rémiges est bordée de blanchâtre : chez le vieux mâle la gorge et le devant lu cou sont d'un beau noir, cl la poitrine a des raies bnsversales noires et blanches ; le reste dus pur- lies inférieures est d'un roux vif. La goge de la femelle adulte est blanche, et ses .oriissont marques de points noirs el blancs ; des ■les noires el blanch&ires s'étendent sur lo devant lu cou et la poitrine ; le milieu du ventre est d'un liane roussàire , et le reste du plumage ressemble I celui du mâle. LE TURNIX MlîIFFREN. Hemipodius Meiffrenii(*). I Cet oiseau, long de quatre pouces, qui se trouve iSéni^galia sur le front une bandehtle qui passe i-dessus des yeuxet s'étend jusqu'à la nuque; l'es- bce entre les deux sourcils est d'un roux doré, cou- ert de fines taches blanclies marquant la ligne oyenne du crdne-, le devant du cou , les joues el jnnquesont d'un blanc roux; le dos, les scapu- liies, le croupion, la queue, les longues couvertures ks ailes et un collier interrompu sur la poitrine |nt d'un roux doré , h bordures et petites taches anches; loules les couvertures des ailes sont d'un anc pur uniforme; les rémiges noires, bordées, kns le milieu et au boni, de ronssâirc, et marquées jtérieurement d'une grande tache rousse; le ventre Itoutes les parties inférieures sont d'un blanc pur ; jbcc, très grêle, est grisâtre ; les pieds sont de cou- pr de chair, cl les ongles blancs» le turnix Meiffren, dédié à M. aieiffren par !• Vieillot, est mentionné dans la galerie des oi- Vxdu Cabinet du Roi, pi. 50t>, sous le nom de mcelle, et il y est présenté comme pouvant scr- Tde type à un nouveau genre distrait de celui des Mix, et basé sur le caractère unique emprunté de Inudilé du libia, qui est eil'ectivement glabre à la 7iie inférieure, tandis que les autres espèces ont Itibia totalement emplumé ou seulement l'arlicu- |on du genou dégarnie de plumes. Ce caractère ] peu important. ) Vieill., Temm., pi. 60, flg. 1 ; Vigors, white spotted MX. Zool. tllust.. l. m : ortygodet variegata, Vieil- lellre N, Amlyse d'Ornithologie. LE TURNIX TAIGOOR('). Vit d ins le pays des ^MiiluMttes; il a de grands rapports avec lu reinelle du turnix eomitutlunl. Il a de longueur quatre pouces sept lignes; la queue u un pouce si.x lignes. Les yeux sont juiuiâlrcs, le bec est nuitdlrc. Les deux sexes ne dillèretit point en- tre eux. LE TUHMX NEIGEUX (2J. '■*■'- , • il I.' -" Nous paroît être le iurnîx M i/fren, décrit et fi- guré par M. Vieillot, pi. 3il() de sa Uiiiurie. L'indi- vidu décrit par M. Swains provcnoil du Sénégal. LES TINAMOUS OU YNAMBUS. Tinamus. Les oiseaux qui sont décrits sons ces noms géné- riques sont aussi appelés tinamous h la Guyane, pe zus aa Brésil, cl ynambus au Paraguay, suivant l'exact observateur d'Azara. Linné ne coniuit point ce genre, el les tinamous ne furent pour ce grand naturaliste que des espèces d^ perdrix, tilrao La- tliam, le premier, les sépara, eu leur donnant lu nom de tinamou, tinamus, ({u'uuc espèce porte ù Cayenne, au dire de RulTun. Cet ornilliologiste n'en décrivit que quatre espèces, qui sont les tivamus brasiliensis , cincius, variegatus cl soui. Ce genre fuladmis par M. de Lacépède dans son Arrangement méthodique des Oiseaux , et reçut pour caraetères la phrase suivante : Bec long, à ouvertures nasales cou- vertes d'une callosité; les yeux eniourés d'iui re- bord nu el les tarses non cm|duiiié.s. IM. Duméril n'admit point ce genre, que plus l.ird M. Cuvicr distingua nettement. Dans tons Ica systèmes ou les méthodes d'urnilhologie, les tinamous sddI placés dans la fami.le des gallinacés et duiis cotte tribu qui se compose des perdrix, des tiunix, des tétnis, etc. ; tribu parfaitement naturelle parles furnics, les ha- bitudes, et mémo par ses mœurs générales. (S L. suprà castaneiis, pliimis strnmineo m.irginatis nigri^qiie iindulsllm fascialis; trgminihus alariim stra- mincis nij^ro fascintis; remigiUus fuscis; mcnto giilA- queaibis; pcctore nigro alboqne fasciatu; ventre cris- soque diliité ferruRineis, Sykes, Proceed., Il, 155. {•jHetnipodusnivosus. Swains. iDTWluclï's Phil mag. t. Ll, p. 353; Zoll. Illu.st., pi. 163: Siiprà fcrrugineo varius; menio albesccnte; jugulo pectoreque pallidé ferrugineis.maculis aibls, nitidls, ornatis; corporeal bo ; nropyglo caudteqoe lectricibns superioribus rufls immaeulalist ^îïli ;i 1 1 li i- 1 236 HISTOIRE NATURELLE Le genre iinamux de Latham fut adopté par Illi- gcr; mais le naturulisto prussii-n rejeta ce nom du Prodromus Mammalium et Avium (1811), parce qu'il n'ëtoit ni grec ni lalin (p. 17, lig. 4 et H), et le changea en crypiurus {de xp^nxuv , occultare, cl eùpà, cauda, queue presque niilli-). Plus tard (1810) M. Vieillot, dënaiuront abusivement et sans indi- quer son origine le nom de oy/iturus , proposa celui de crypiura. Les caractères zoologi(|ues du genre ynambu ou linamou , iinamus , sont : bec mëdiocre , grêle , pres- que droit, déprimé, h piinte obtuse et arrondie, k cire membraneuse i sa base , h arôic élargie ; narines percées au milieu du bec, ovoïdes, ouvertes; lan- gue très courte, triinigiilaire ; les ailes concaves et courtes; les tarses assi'Z longs, h doigis courts, di- visés; h pouce élevé et peu suillanl; h ongles recour- bés, obtus, ppu longs; acropoile sculcllé; queue très courte, cucliéc ou mémi; nulle; les quatre pre- mières rémiges élîigc'cs, la première très courte. llliger divisa les espèces en deux sections, sui- vant que la Tuce plantaire des pieds a des scutclles lisses ou des squumulles élevées, et que les plumes sont simples ou comp(:8''es; mais cette manière de voir eût fait nailrc plus d'une didlcuité pour l'é- tude : aussi M. Tcmminck proposa-t-il avec plus de fondement de les séparer en deux coupes, distin- guées l'une de l'autre par la présence ou l'absence d'une queue. En 1827 M. Wagler, dans son System i Avium, divisa les tinamous en trois genres. Il conserva le nom de crypturus pour les espèces suivantes : Hua- mus tao , brasiliens s , aiUpcrsut, vermiculatus , cinereus, noctivagus, variegalus, unilulahitt, stri- gulosus, soui, obsoleiun, tulaupaet parvirostris. Le second genre de M. Wagler fut nommé nothira , et comprit cinq espèces , savoir : tinamus bora- quira , mnjor, marulosus, minor et nanus. Le troi- sième genre, appelé rhynchotus par Spix, n'a qu'une senle espèce, le iinamus rufesceiis ou ynambu- guazu de d'Azara. Les ynambus sont les représentants au Paraguay, au Drésil et h la Guyane , des perdrix de l'ancien continent, comme les colins y sont les vrais rem- plaçants des cailles. On les a très long-temps con- fondus avec les perdrix , parce que les Européens établis en Amérique ne leur donnèrent point d'au- tres noms. Les espèces nommées ynambus vivent au Brésil, et presque exclusivement au Paraguay: d'Azara rapporte que ces dernières ne se perchent jamais. Il n'en est pas de même des espèces de la Guyane, qu'on y connoitroit sons le nom de tina- mui'.'<, etqui , au contraire, se tiennent sur les bran- ches des arbres. Privés de moyens de défense , n'ayant comme nos perdrix qu'un vol lourd , saccadé et de peu d'éten- due, ers oiseaux ont reçu en partage des numi douces, timides et craintives; toujours nu kikijIi fuient dans les fourrés les plus épais di?s rori>t|,oi au milieu des herbes touffues des pnmpas;ei ion- qu'ils sont blottis quelque part, rien ne peutlejd^ cider h partir. Leur naturel est par suite fort «g. vage , et se refuseroit aux soins de la domniiciit; les jeunes ne vivent point en essaims condiilis m I la mère, et se séparent, au contraire, de fort honn heure; mais, si leur vol est imparfait, ÏUfmtn 1 en revanche courir avec une grande aisnncc,tt!e soustraire par une fuite rapide aux nomhreui ni. maux de rapine qui les poursuivent. Les ynainbm se nourrissent d'insectes, de graines, de petite rn- misscaux , qu'ils ramassent à terre. Les fcindlo pondent deux fois dans une année plusieurs nufiilt couleur vert pré. Ces dernières ont h peu prèslili. vrée des mAtes, et toutes les espèces se resspmbbi par les mêmes teintes du plumage qui ncdiiïoreiiiit par des particularités de détail : leur cri d'apptloi sur un ton traînant, mais aigu, et l'on dit que lent chair est blanche et délicate. Les sauvages se serrai | de leurs plumes pour empenner leurs llèches. M. Temminck «flTirme que le rAoro de d'Aan, j que plusieurs auteurs ont pris pour un tinamou.etl une poule d'eau, etque l'iirudc l'auteur espagnole | le tocro 00 perdix guinnensis des nomcncialeiin, §1". LES RIIYNCIIOTES. SPlX. nECTIlICKS NL'LLHS. LE TINAMOU ISABELLE. Tinamus rufetcens ('). Cet oiseau , figuré dans les planches colorifeJ n" 412, est \'ynam':u-guazu de d'Azara, n°32M| la grande perdrix des Espagnols. Sa longueur estai général de quinze pouces et demi ; mais quelqul individus n'en ont que quatorze : le sommet debl tête est parsemé de quelques taches noires, obi*! gucs, et bordées de roux clair; l'orifice de l'oreiHil est couvert d'une tache noirâtre; la gorge est bl»l che; le cou, la poitrine et le ventre sont d'un nul clair ; le dos, les couvertures des ailes, et les lonsi»! plumes qui recouvrent les dernières vertèbres iIï| sales, sont d'un gris noirâtre et ravées iranif salement de blanc et de noir; les rémiges, le' (') Tpmm.,GûH. , t. Ht, p 552 : cryptura t Vieillot, iVoitv. Dict ,t. XXXIV, p. 103 : f*!/"'*''! rufcseens, Wagl., sp. 1. DES OISEAUX. 237 L(triciir(lc rnllc, «t Tnllc Mfnrrfe, «ont d'un fnuve [niiRpâlrn ; If l)PC , qui csl long , cl dont In pninic o«t oihlomonf rniiibiV, a une Jeinin d'un brun hlcuâ- |re: le» piciM »nn' d'un roux pâle. Çjci oiseau hnhitp le rnniBuny et le Brésil ; c'est le ihijnrhntut fa-icialus do M. Spix, Arium Sp'-rieit \ofiv, lomn II, puR" 00, pl 70. La femelle adulte lie pliimapo du niAlo, seulement elle est un peu [lui pciiic du tnilloet moins claire de loinle; les Vinefi ressnmhloni 2i leur mère , et ont seulement e« Hunes plu» lincs sur le corps. On ne \i' trouve que dans les pAliiriiRos gras, ofi j se cache clans los herbes hautes, dont ou parvient inicilt'meni & lo faire envoler. Il va ordinaiieuient I clair du la lune dans les bUs et les maïs nouvel- Lent semés, où II ramasse les grains non recou- Irls de terre. On entend do fort loin son rri , qui |t un sifflement Irisie et un peu tremblant. On élève inicilemenices linamous,et lissent toujours fa puches;il» cachent dans quelque touiïe d'herbe fur nid, dans lequel la femelle pond sf-pi œufs, d'un olet brillant, dont les diamètres ont de vingt ù Ingt-sept lignes, et qui sont d'une (^gale grosseur \\ deux bouts. On ne rencontre pas la famille réu- en troupe, mais dispersée à environ quarante ks. la chair de ces oiseaux passe pour ^tre fort ^nne, et li Monte- Video on les chasse avec des chiens |ii Font lever, suivent et prennent & la seconde ou Disièmc remise ceux qu'on n'a pas tués h coups de Isil; on les prend aussi avec des pièges. [LcMnsëiim en possède trois beaux individus, rc' leiilisan Brésil par M. Auguste de Saint-llilaire. JM. Wagler a distingué celte espèce, à l'exemple iSpix, en en faisant le type du genre rhyncholus. fcs caraclères qui séparent ce nouveau genre di's pâmons sont peu distincts , et le plus s •illant sans niredilse trouve être celui fourni p;ir la queue, ki n'est pas composée de vraies rectrices , mais de pbreuses plumes molles, longues, larges et rc- nbanles. LES NOTIIURES. f WAGI.ER. l'YNAMBUI D'AZARA. " Tintmus macu'osus (*). pt oiseau, de la taille d'une petite perdrix prise, [long de neuf ou dix pouces. Son plumage est en Isiis d'un fauve roux , avec quelques unes des Imes linéolces de noirâtre et de jaunûlre clair; les JlTemm., Gall., i m, p. 557 et748 : tmamu$ major, I». pl. 80 ; nolura major, Wagl., sp. 1. deuxièmes n'miges sont stri/es de roux et de noir; la gorge est blanche , le cou et la poitrine rayés de ticlics noires longitudinales; le bec est fauve, l'iris orangé, et les pieds sont fauves. Ce tinamou a pour habitude de se loplr, lorsqu'il est inquiété, do manière qu'on peut le prendre pref- que h la main. Il est très commun aux environs do Monte-Video et de Ducnos-Ayres ; on dit qu'il te rencontre aussi dans les forêts du Brésil : son cri e;t lent, mélancolique et désagréable ; la femelle pord huit œufs violets : sa chair n'est point bonne. Son nom guaranis signifle petit ynambu. LE TINAMOU BASSET. Tinamus médius {*). MM. ndulandc et Auguste de Saintllilaire ont rapporté les individus de cette espèce du Brésil qu'on voit au Muséum de Paris. Ce tinamou est remarquable par le peu de hau- teur de SCS tarses. Son plumage est en général sur la tétc, le cou et tout le dessous du corps, d'un gris plombé uniforme ; tout le dessous de la gorge est blanchâtre; le manteau et les ailes sont d'un roux assez vif; les couvertures inférieures des cuisses et de la queue sont grises , maillées de brun et bordées de blanc ; le bec est d'un jaune clair : sa taille e»t celle du râle d'Europe. Près du timmus médius doit sans doute se placer le tinamus tolaquira, figuré pl. 79 par M. Spix , et décrit par Wagler dans son genre nolhura, sp. i. Il est très difficile d'isoler nettement les not'urei ou tinamiiHH nommés boinquirn, major, mrdiiiset minor, et M. Wagler nous semble h ce sujet avoir fait quelque confusion. LE TINAMOU GARAPE. Tinamus namis ('). fi ■■■■ , Le nom (Yynamhu rarai'é ou nain est donné par les Guaranis h cet oiseau , que d'autres , suivant d'A- zara, n" ."28, appellent ymmbu-yaru^ c'est-à-dire grand-père de l'ynambu. C'est le cryptura nana de M. Vieillot, cl le nnthura nana de M. Wagler. Ce petit gallinacé n'a que six pouces de longueur ; il est remarquable par les plumes longues et courbées du (■) Spix, pl. 81 : tinamna brevivei , Natt. , Mu», dé Vienne : tinamus pl^mbeus. Galerie» du Mutium ; not/iura médius, >Yagl. {_') Temm., Ga{{., t. Il(« p. 600, pl. 316, le mftle adulte : ilnamm m«nor,Spix, pl. 81- ■\ 1 ! ,.M h , I II 1 '. Pil 238 HISTOIRE NAÏUHEIJ.E croupion qui remplacent la qucuo,et8o courbent en arc lur l'oxlréinilO des ailes qu'elles cacliuut. Lc> mâle it* ditlinguc de la feuiuilu pur co fuiscuiui , qui a ruppiircuce (l'une houppe soyeuse; le sommet do ■a léle est burdt^ de roux cl de gris t>m uu funil noir; la gorge, les joues., le milieu du ventre et les cuisses, ■ont blancliAires i des bandes irunsvcrsules bruues, noires et blanches, couvrent les tliuics t il y a au bout des plumes du dos et du croupiuu des taches rousses, noires et gria^s, de forme irri^guliè c Lu femelle , qui n'a que cinq pouces , a plus de roux , et les taches du dos sont moins grandes.; Cette espèce se tient ordinairement dans les cam- pagnes et les pâturages bien Tournis d'herbes, et elle ne pénètre Jumai» dans les buis. On parvient diOicilement à la faire envoler, et elle se cache de nouveau à peu de distance; après quoi elle se lais- seroit plutôt écraser que de s'envoler do nouveau : cependant sa démarclie est aisée, mais moins vive que celle des autres. Elle fait entendre, dans les mois d'octobre et de novembic, un cri qui exprime la syllabe pi. Le Muséum eu possède un bel individu, rapporté du Brésil par M. Auguste de Saintllilaire. La fe- melle ou le jeune est de taille plus petite» et sans développement de plumes uropygiales. 5 lî. * i / mrt . ; LES CRYPTURES. AUCT. WAGL. RECiniCES FOnMAKT UNE PETITE QUEUE PEU APl'AnENTE. "" ' '■■^^'^"" LE MAGOUA. [. ' ,-., Tinamus brasiliensis. Lath. ('}. Avec l'isabelle, le mogoua est l'espèce la plus grande du genre. C'est un oiseau ayant do longueur totale quinze pouces et le plumage en dessous d'un olivâtre très foncé, légèrement strié de noir en des- sus en certains endroits. Le dessous du corps est d'un roux cendré Hssez clair; l'occiput est d'une belie couleur rousse ; les deuxièmes rémiges sont en de- dans rayées de roux et de noir; les ailes, dans leur région interne, sont blanches. , La plupart des auteurs distinguent comme deux "1 (') Tlnamou de Cayenne , BiifTon, enl. 476 : tinamui bratiliensia ei tao, Temm , Gatl.. t. III, p. 562 et 569: jM«tM terratus, 8pl«, pi. 76 ft T7 : moeoeoif/oi, d'Aiarii: le tnaeura ou macucara. Wled , /(., t. III , pi. 3 : cry- pturus tao et $9mtu$, Wagl. , sp. 1 et S : nuumeagua de Marcgrare : cryptura magontn, Yieillol. cspëcen réelles le lao, qui est lo mococoigot de i\. tara, du tirralui, qui est le macutagua de Mvt grave. Ce nom de Mnguua a été contracté parlIulTonJ mot bré«ilicn maioucagua. On trouve cciioHpn ausHi bien au lirésil qu'i la Guyane : la remelleimil douze â quinze œufs, et couve deux fuis l'an. Sicwl est, dit-on, fort bonne. LK TINAMOU NOCTIVAGLE. Tinamut nclimgui C). Cet oiseau est plus petit que le linamoiidubi'l sil; il a de longueur treize pouces cinq lignesiMi plumage est gris fonré, mêlé de brun roiigeâlreil dessu»; le dos est brun marron ; le croupion coulotl de rouille; des lignes transversales d'un briiDMl sillonnent lesailesel ledns; la gorge est MancUtttT la poitrine jaune de rouille brunâtre vif; le vfouiI plus pâle; bec brun, h mandibule iiiférieurebi»! cliAtre. Il habite lo Brésil. LE TINAMOU CENDRE. Tinamus ciuereus ('). Tout le plumage de cet oiseau est d'un fauveml dré uniforme, excepté l'occiput et lo con,qiiiaM tent une teinte roussâlre plus décidée. Ce IiumI a de longueur totale douze pouces; le boccllopi'il sont fauves. Il se trouve aussi bien au Brésil iivllil Guyane. LE TINAMOU VARIÉ. Tinamus variegafus (^). Ce finnmou a le corps et les flancs slricslram»! salement d'im fauve roussâtre foncé; le somni«l*| la tête est d'un brun vif; le cou et la pollrineu roux; la gorge et le ventre d'un blanc teint der sâtre; le bec est effilé, 5 mandibule supérieure fm» les pieds sont brunâtres. Cet oiseau, long de iT pouces, se trouve à la Guyane, C) Wiert, /f. . 1. 1 , p 246 : L Juo , Wied , p. Ijl iabélé. Wied. /t., 1. 111. p. t : peHrtm/)> >'nammtsani éclat. Longue de dix pouces lemi ! onze pouces et demi environ, elle a les |s de- joues et de la gorge d'un cendré roussûlre; ^mmet delà tète et le derrière du cou d'un brun ^ire; le devant du cou, la poitrine et le ventre Neurde rouille ; le dos, le croupion, les petites Ferlures des ailes et les barbes extérieures des pes secondaires d'un brun noirâtre avec des Temm., GaH.. t. Ill.p 582. Wieil., Gai, pi. 216. ITemm,, Gull :pezm yapwa. Spix, pi. 78 : T. ver- J'adiJ, Temm , pi. 369 : crypturm adspersus, |Temm,, pi. 106, le mâle. loinics rousses ; les rt^mlges d'un gris brun : on voit sur les longues plumes m cAtô dont les euiss' i sont recouvertes, et sur celles de l'alxlomen, des bandes larges et noires nt noirs ; 1 ! cou est en dessous d'un roux vif; le corps est on- dulé de cendré et de jaune en dessous; la queue est longue; le bec est blanc à sa base et fauve en dessus; les tarses sont d'un cendré Icint Je jaune. LE SOUI. Tinamus souï. Latii. (^). Très commun h la Guyane, le souï est un des ti- namus le plus anciennement connus. C'est un oiseau d'un roux fauve unifoi me, ù teintes légèrement rem- brunies; le dessous du corps tire sur le roux cendré; l'occiput, les tempes, sont noirs; le cou est en des- sous d'un olivâtre cendré ; le bec est cendré supé- rieurement, et blanchûlrc inférieuremeut; les pieds sont fauves. Le souï a de longueur totale leuf pou- ces : il niche sur les brandies les plus basses des arbrisseaux; il fréquente les broussailles et même les lieux défrichés de la Guyane. Sous ce nom commun sont compris les vrais ti- namous, \esnothures et les rhyticholes des natu- ralistes modernes. M. Lichteinslein , dans son Cata- logue, a fourni quelqtirs nouveaux renseignements sur les espèces connues (^j. LES EUDROMIESO). ' Par l'ensemble de leurs rapports, ils doivent prendre place entre les pezvsel les rhyncholes du docteur Spix , mais ils n'ont que trois doigts, ce qui, sous ce rapport, les place dans les mômes conditions que les tridactyles. Ils sont bien distincts des tina- mous, qui ont un pouce rudimenlaire. Mais comme ce nouveau groupe est des plus intéressants, nous (') Trmin.,Caît..t. ni,p.594. (*} Tinamou «ouï, Buffon , cnl. 829; Temm. , Gall. , t. III, p 507. (') Câlslog. no 701 h 707, p. 67 et 68, («) Eudromia, l>id. Geoff. Saint-llilaire, Études Zool. 2« cahier, Mag. de Guérin , t. 2, 1832 ; d'iv bien, Spônuv, course. transcrirons tous les détails que son auteur (oi donnés. « L'eiidromie formera , dans cette divlMM des gallinacés, qui correspond aux tetraoêe Imi un genre très remarquable et distinct au premier aperçu. D'une part, en effet, ses pieds, lermiM seulement par trois doigts, ne pi'rmcttcnlpajdele conCoiidrc avec les tiiiamous, et d'un autre côlé il n'offre pas des différences moins tr.incliéesàrogjrJ des liirnix. par son bec (jui, loin d'être comprimé, est au!-si large que liant, par ses tarses et spsdoi'ls gros et coulis, par ses ongles longs et forls,ctpar les |MMinc3 de ses ailes terminées par une poinit aiguë. 1) Examiné avec soin , le bec de l'endromie pré- sente une grande analogie avec relui de pliisieun tinamous. Les narinos, placées latéralement prisiit l'origine du brc et irrégulièn ment ovoïJos, m- penl le centre d'un enfoncement qui se coiitinuen avant avec un sillon, et qui est borné inrérieiiremeol par le bord de la mandibule supériciirc, boi esta peu près liorizontal, et par lequel lekcstj trouve ainsi élargi, principalement vers sa [», Dans son ensemble le bec, moins Ions que la lèK, est gros, fort, courbé de haut en bas dans sa scconi | moitié, et arrondi >'i son extrémité. » Les ailes se terminent en arrière à peuprànj niveau de l'origine de la queue, et sont parcoDié-l quent courtes. Les rémiges, étagées cnlrceliesaj pourvues de barbes assez fortes et résislanles,selti-[ minent en pointe : leur bord interne est lcgèreiii(El| échancré. La queue est comme chez IfslinaaioitJ presque nidlc; mais les plumes de la partie pcslt-l rieiire du dos sont très prolongées, et simiilenliiml queue très développée, ainsi que cela a lieucli9| beaucoup de tinamous. M La jambe est forte, entièrement revùlueil plumes. Le tarse, assez court, robuste, et ù peu ptiil carré, est réticulé sur les faces latérales et posifrj rieures. En avant il est recouvert d'écussonsqtiis'i-l vancent aussi sur les doigts, qui sont courts, et bordés d'un étroit repli membraneux. LesonflBJ sont longs, très convexes en dessus, et assez poiol 5 leur extrémité quand ils ne sont pas par trop usai Il n'existe à l'extérieur aucune trace de poiice.lij doigt médian est beaucoup plus long que lesdoial laiéraux , et de ceux-ci l'interne est pluscourtfi| l'externe. » Ces derniers caractères, joints à la longucMii'l col , suffisent pour signaler au preipier aspect, JuJ reudroniie, un grnic nouveau et très rTiiarquil*! qui, à quelques égards, représenlf les turmi"! Amérique. » )n auteur en i » celle iWm trao de l.innf, cl au preinm lit'ds, letinina ctlenlpasdelt m aiiire côté il iclit'es II l'ipjni Hre comptinit, >es cl ses doigts 1 cl forls.elpir par une poinK rciulromie pré- lui de pliisiem ralcmpntprèsJf t ovoïJes,occii- ji se continue ei 1 lé infi'rieuremeiii jrieiii'c, bordijiii lequel le kc x 1 ml vers sa Use, | lun;;quelatèlt,| is dans sa scioniii iereu peu près il | 't sunt par COI ;;Oes cnlrcellesdl résistantes, se itt-j ne est icgèremetll liez lestinawj 0 la partie pcsié'l , et simulent untl ! celu a lieu i ment revclueil iiisle,elàpciipiiil iitérales et posiM Vcussonsquis'i-] sonl courts,! meux. Leson?l(!| is, et assez pi pas par trop «»| race de poiice.Iil est plus court fij 5 a la longueutil entier a5pccl,ii«J très r^niarqui!''! nie les turniicl K I M PH 1Sihli0 pat' roiirrot /, rf Piirt.r . <->." / DES OISEAUX. 241 i ■ I hinmnnt aussi d(>niii.s In mn iiisriu'îi la chaine des imune que -.Ati « ri;^i..v' au sud du ■■i^" r- n 11 ias lieux ;. La localité s abondam- jucsansvé- j . '• V' r > T - ■i-n s des points I mot, il fuit ains sablon- ies, quiordi- divisent par lude d'herbu • ■ ^- ; :' posé de tiges ■ - «aine d'œufs - „ - ,,, , nèrependant ■: •-*:' ; -= ,- - ste en petits * . ' ' > ent avec une . ' ' ' ■' ' ; ^ reasscz lourd oin, et il est eds au-dessus enî, et aussi " ' dre un silllc- ircs craintifs , cate, aussi les Q domesticité; soient, elles t les inoyensS is les renards, caracaras, qui .4 Espagnols ont de perdix do Les Araucanos os cunio. Uans v • - - é par le terme A.'^ ■« ;...-„: ;sy;,';t^'< i^'-' s*. ^ ■',;•■ '-■ *' ,. i I ' ' !('■ ?). , assez sembla< |t médiocres et miges les plus ;ts, et la queue ire est le tina- îsprvée sur les é rayé de brun i tibiales sont ). Cet oiseau a • r r! i il i jil 11 éU ' If- fi êi '>#« L'ELDII I,a seule espèci iagonic par M. i) ^mu de coloialid s, le plumage ( le qiielijiH's pcrdi lalrmcnt d'un gri lilcs et les cuisse! livinJe (|U(iiitiir- d Itiiussi noirs. Aii ont mics niiir()ii |Dii;,'iiuJinale. £11 loilrine, de peliu fiiiisversiiles, vi«< les plumes d peurs petites tacln nioiiiées de noir, Iciiilent très reni;ii ' Les pennes do Ion interne, un | fansvcrsides sur (i pitcrne une série c iir à tour noires lelli's cuisses ( bmliic do rayures |pux lignes de mèi Bt-'ili'l le bec (Jign .et l'iiutre in jelie-ri se prolong |ic distance aii-di s pieds sont IjIcii h ongles sont nt joouleurs, ilfaiitj fuéeà I? partie po f plumes très être r leur ligne m'x peliines unes d'en |s lout-à-fiiii droi Mvant. Les indivi "r, et le bec est k I ponce boit ligne ["S'e. un pouce Jla huppe deux p I'' '-es jeu nés ress( P" près que leurs I lâches ocellées tes. » jl-'clidromiesetroi "x cl arides qui "P'is , mais non î depuis h Pe sud jusqu'au q Eudroniia de» .pi.r. •'■ il. n DES OISEAUX. 241 L'EUDIlOxMIE ELEGANTE («). I,a seule espèce du genre a élé découverle en Pa- a'-onie par M. Dessaline» d'Orbigny. l'ar sou sys- èmede coloialioii , cet oiseau rjppelle, vu par le jlos, le pitiniiige des pinlades, et par le ventre celui le qnclipies perdrix. Le fond du plinnagc est géné- (alomi'nt (l'iiii gris cendré, la goigo, le ventre, les liK'sel les cuisses exceptes, mais il est varié d'une [lande (luaiitilé de lignes noires, et d'ycnx blancs Itaussi noirs. Ainsi, les piiiiiirs de la lOlcct du col ont (unies mar()iiécs à leur milieu d'jiic ligne noiie ^iiuHniile. £n oulre, au bas du cou cl sur la ^iiilrine, de peiiles lignis t'galemont noires, miiis ninsversales, viennent s'ajouter aux précédentes. Iiir les plumes du dos et des ailes, il cxislo plu- ieiirs petites taches noires c blarn hatres ou fauves, moulées de noir, et iniilan des yeux qui ornent et tmlent très remaniuable la livrée de cet oiseau. >' Les pennes dos ailes présentent, dans leur por- loii interne , un grand nombre de raies blanclies fansvcrsales sur un fond noir, et dans leur portion itcrno une série de petites laclies qnadrangulaires Lrà tour noires et blanc!. es. Le vonlre, le rrou- ponetlcs fuisses ont, siir!;'ur fond fauve, un grand oniliie de rayures noires. La gorge est blanche , et eux lignes de même couleur existent , rnuc eniri' ëII Pl le bec (ligne qui n'est pas toujours très dis- |nclc), et l'autre ininiédiateinent au-dessus de l'œil. ellL'-ri se prolonge oïdinairement en arrière à qucl- Jic distance au-dessous de l'œil. Le bec est bnin ; i pieds sont hlcmUres et les yeux d'un gris bleu. les ongles sont noirs. Enfin, à tous ces caractères couleurs, il faut y ajouter rcxislcnee d'inie huppe, luéeà I9 partie postérieure de la tèle, et composée j plumes très étroites et omme lancéolées, noires [rieur ligne médiane et cendrées latéraijment ; pelipies unes d'entre elles, très allongées, ne sont tout-ii-fait droites, ma's se recourbent un peu I avant. Les individus adultes ont un pied de b u- ur, et le bec est long de onze lignes ; les larscE otit I pouce huit lignes; le doigt médian, y coi.,priG ingle. iu\ pouce trois lignes; les longues :'.Iumes [la huppe deux pouces et demi. Us jeunes ressemblent aux vieux individus, h |a près que leurs teintes sont plus claires, et que 1 lâches ocellées sont moins nettes et moins Iran- Jécs. » pudromie se trouve dans tous les terrains sablon- p et arides qui entourent le grand bassin des ^pas, mais non dans ce bassin lui-même. On la ^contre depuis le trente-huitième degré de lati- p sud jusqu'au quarante-sixième, et très pr.,ua- )Eudronm cleyans . d'Orbigny el Isid,, loc. I pi. f . II. blemcnt aussi depuis la mer jusqu'il la chaîne des Cordillères. Elle ne commence à élri' commune que dans les terrains déserts qui se trouNcnt au sud du Uio Ncgro en Patagonie. Cet oiseau semble fuir, non seulement les lieux habités, mais encore les lieux habitables. La localité où M. d'Orbigny l'a vu répandu le plus abondam- ment, éioil un terrain sec, aride, presque sans vé- gétaux . et éloigné de plus de dix lieues des points où l'on rencontre de l'eau douce. En un mot, il fuit les lieux humides, el recherc e les terrains sablon- neux les plus déserts et les plus arides. Dans la saison des amours, les eudromies, qui ordi- nairement vivent par petites troupes, se diviecnl pur couples. Elles construisent, dans une toufle d'herbu ou au pied d'un buisson, un nid composé de tiges de graminées, cl y déposent ime douzaine d'œufs d'un vcrttui.dre Les jeuites suivent la mère pendant assez long-temps. La nourriture de ces oiseaux consiste en petits fruits el surtout en graiues. Ils courent avec une extrême agilité. Leur vol est au coniraireassez lourd et bruyant. Ils ne volent jamais 1res loin, et il est rare qu'ils s'élèvent h plus de trente pieds au-dr us du sol. Lorsqu'ils courent ou s'envolent, et i- h lors(|u'on les surprend , ils font entendre un siiht m ni aigu. Ils paroissent en général très craintifs , el évitent toutes les autres espèces. Lu chair des eudromies est très délicate, aussi les chasse-i-on.On les élève quelquefoisendomesticité; mais, quelque apprivoisées qu'elles soient, elles s échappent dès qu'elles en trouvent les moyen$3 Oulre l'homme, elles ont pour ennemis les renards, divers oiseaux de proie, et surtout les caracaras, qui en détruisent un grand noinbre. Les Espagnols ont donné à cette espèce d'oiseau le nom de perdix do Cof'a, el aussi celui de nutrlinete. Les Araucanos du ? al l'appellent VNart, elles Patagons cunio. Dans quelques autres localités il est désigué par le terme yubnis. ^ '■>_■. , d.. LES TINAMOTESC). Ont un bec robuste , presque droit , assez sembla- ble à celui des outardes. Les ailes sont médiocres et arron -ies, à troisième à quatrième rémiges les plus longues. Les piedsn'ontque trois doi;;ts, et la queue est courte. La seule espèce de ce genre est le tina- MOTE OE Pentl.^xdP) qui a été observée sur les Andes. Son plumage est brun cendré rayé de brun sale. Le bas-v(ntre et les plumes tibiales sont rousses. Le menton est blauchdtrc. Cet oiseau a quinze pouces anglois de longueur. C) Tinamotis. Vig., Proceed. If, 79. (", T, PantlandH, Mi. yf -y - 1: li t.. L t !f ! f ' ! I '!; I ^ 'i 1 i:i; i i i i 'i i>;i i^i, ?l M , I i f 242 r A) liiii;, HISTOIRE NATURELLE ,r ,.■ P'T. \i1^ir 'I > l.'J, .■'.:.' LES GALLINACl^S TÉTRAOGHORES OU PONTOGALLëS. ■M f It w i''' . •) • f .■■>( '• I Les gallinacés pontogallcs forment une petite famille naturelle des plus intéressantes et des plus remarquables , dont les caractères se trouvent éta- blis dans notre Traité d'ornithologie (p. SiO). Elle se compose des chionis, des attagis et des tinco- horcs ('). . Lei chionis, rangés par presque tous les auteurs parmi les échassicrs, ne peuvent appartenir b cet ordre d'oiseaux. Leur tétc grosse, leur cou court, leur bec concave, leur corps ramassé, leurs ailes ampleset convexes, leur queue reeliligne, leur pouce petit rt surmonté, leur vol lourd et. peu étendu, car lorsqu'ils s'avancent en mer, c'est poussés par les vents, en font de véritables gallinacés maritimes , d'où leur nom de pontogallcs. Les chionis en effet vivent sur les rivages et y trouvent leur nourriture, qui se compose d'herbes et de goëmons, et aussi de vers marins et de petits mollusques. Leur aspect est tellement celui d'un oiseau gallinacé , que tous les navigateurs les désignent par les noms de pigeon, de poute ûniarctique. Les oUagin, eux, tiennent des colins d'une part, des tinochorcs de l'autre, et aussi des chionis. Les tinochores, gallinacés par leur bec et même par leurs tarses, sont jusqu'à un certain point bécassines par le plumage et par la coupe des ailes, tandis que les altagis ont un plu- mage mollet, peint comme celui des gangas, avec des tarses de chionis. De là le nom de rETiiAOCiionES ou de perdrix de rivage, qu'ii scoit ;ul-élre plus convenable d'appliquer a ces oi^oaiN, puisque toutes les espèces vivent non loin de la mer, à l'extrémité méridionale de l'Amériijue, ou sur les iles antarcti- ques de l'hémisphère austral. Les caracières de cette famille seront : bec gros, bombé, voûié, très dur, subconique, obius, garni à Si! base d'une lame renflée ; ailes allongées , poin- tues; queue médiocre, rectilignc ou cnniforme ; tarses médiocres, réticulés, dénudés a^ niveau de l'articulation, terminés par quatre doigts, les anté- rieurs libres, assez allongés , soudés à leur base par un repli membraneux. Le pouce rudimentaire sur- monté , terminé par un très petit onjle. (•) Lcsson etIsid.-Geoff. Sl.-HiIalre,Cenl,Zool.,pl.47 à 50. Les vagmalis. Cuv.; les cM^nidéet, Lesi., Mon. LES CHIONIS. Chionis. Fousx. Forster le premier (') décrivit les chionijsMi| nom que nous leur conservons. Pins lard Gm et Latliam le changèrent en celui de vaginét^ M. iJumont remplaça par ladénominalion(le(( ramphe (Dicl. Se. nat., tom. X, p. 3o). Lasi espèce que l'on connoisse est un oiseau (lej[i remarquables, et qui a pour caractères : un beti gros et dur, conieo-coiivexe, compriind iufij côtés, fléchi vers la pointe; la base de la maolli supérieure à moitié recouverte par un fourruill substance cornée , découpé en avant, et gamil^ sillons longitudinaux ; les narines sont placmj milieu du bec; les pieds sont médiocres cl i assez courts ; les doigts sont h demi bordés d'oDri dimeni de membrane ou presque à demi pàliiifl;j face est nue , mamelonnée chez les adultes; lesii sont éperonnées au poignet; la deuxième réiiifi| trouve être la plus longue. Ce genre très caractérisé et singulièremenloi nisé ne se compose que d'une espèce li pN d'une blancheur éblouissante, et à corps fra| massif, mentionnée depuis long-temps dans li les relations de voyages. . , LE CHIONIS BLANC. Chionis alla. Forst. (^J. MM. Quoy et Gaimard ont décrit kéiom leur Zoologie en ce» Iwmes : « Tout sonpium»;i[ éclatant , les plumes du cou sont un peu"';' le bec est fort gros , légèrement arrondi, d'u"" (• ) Enchiridion /iMJonœnaturoJiSiU»!»,!' genre 56. ^ (*) Vaginalis alba, Gmcl. •.white-sheathMlM"' Sj/n, 3, p. 268. pi 89;Shaw, Mise. '•^"'['. eoleoramphus nivalis, Diim.. Dict. Se «aM|Jj 18i8 : chionis Novm-Hollandia. Temm .Sf^" chionis necrophagus. Vieillot, Gai., pl25»i alba, Quoy et Gaim., Zool. de l'Vranie, v^M j Fleurien, Voy. de Marchand, t. IV, p. 29*' .LES. )NIS. m nsT. rit leschioniss ns. Plus tard Gi» lui de vaginalih énominationden X, p. 3o).Lai( t un oiseau dnp caractères : un twk ;, comprimi! iuflj a base de la mA 'le par un fourmyll ;n avant, et ;aniilj irines sont | it médiocres et i idcmi buriiésd'ini'j que à demi paliii«;l ez les adultes; IH^ la deuxième reniai t singnlièremenlK me espèce à pN le, et à corps tin ong-tcmpsdansu BLANC. •ofvST. H. tlérrit le émi^ Toutsonpl*!' sont un peu»ï'< ;nt arrondi, d'uni* troiis.H»!».»'' Mise. t.Xil.f yict.Sc.nalMf ia.Temm,¥* Gai., pl'258l'* 'i;rant«, ?'•'"'' t, IV, p. 290. ■^. ' I M 'm ■i'» m. i|i: "ff l|' 242 HISTOlUli NATUREI.LE f lit |i!. a i^A7^.'Jvmi:-^--'-rc->, lAxnE iJ^ V irAh:':...'''' é-iKir :lbl^-A,Ot *-> :}{: \ni-r<'V A ^- ■ 1 -, Les gallii famille natui rcmarqiiabU l)lis dans no< se compose horcif ('). . Les chioH parmi les 6{ ordre d'oiset leur bec con amples et COI petit <'t surn lorsqu'ils s'< vents, en ft d'où leur no vivent sur le qui se compc vers marins tellement ci navigateurs de poule àn\ des colins d' aussi dos ch leur bec et n , certain point coupe des ail . mage mollet r des tarses de '•■ ou de perdrij '• . ■ • convenable d ,. les espèces v .'. • ' méridionale ( ques de l'hc'r Les caracl( - '"• c ' bombé, voûl & sa base d'u tues; queue tarses mrdio l'articulation rieurs libres xm repli mer monté , tcrm (•) Lcsson el à 50. Les vagt :ii ,ii I - > Il '/. 1 , •,'-" I ! I '< .' î 1 . . ' ^ '1> I • V '(' ' , ■• i . . ! ' 1 ' - •. .•II.' ' > \i ' l< .'• \i'U'.''' il' V 't 5 . r> ,(.1 i,t miifi '•i ><;«,!?* îïLifr s \ II 'iû y s ; les joues nues, jaunAUes, avec des hioiicules de la même couleur. Les |)ieJs, d'un noir rougcAtro, sont largement uillcux et cliarnus sur 1rs LorJs comme ceux des luilricrs. Des trois doigts de devant, celui du milieu ivini;! lignes de longueur; la membrane qui unit ^sdeux extérieurs est courte; lus tursesonl dix- cui lignes de hauteur; les ongles sont noirs. » L'aile duns le repos u neuf |>ouces et demi de ^ngucur;son pli est muni d'un tubercule JaunAlre; I queue est rccliligne. La longueur totale de l'ui- ^iiu est de quinze pouces. » A CCS détuiisnous ajouterons des observations qui DUS sont propres, et qui sont insérées duns lu pur- !Zoolugii|ue du Voyage de la Coiiuille, tom. I, 1 211. Forsler déco»*' U le chionis sur la Terre bs Elats, et voici comment on le trouve décrit par I naturaliste dans le second Voyage deCuok(t.lV, 1. •>:')! » Ce genre que nous rencontrâmes dans Dtrc excursion sur la Terre des États étoit de la passeur d'un pigeon et parfjitement blanc ; il ,ap- firticntà la cljsso des oiseaux at; 'atiqu.*> ^ui mar- ^enlàgné. Il avoit les pieds ù l'u.ni (: finies, et ses b) Attayit, ,Ltss. et isid.-Geoff. St.-Uil., CentZool., pi. 47, i' L'ATTAfiîs DR Gay f*), P«t dc la taille o|,j,|, forme d'une penirix grise. Cet oiseau a de Innyiipu totale onze pouces et sept .'i huit lignes. Son lifc,.,, noir, et ses tarsps sont plnmliés. Le plumapcesiirn épais et très fourni. Un épais duvet brun «prtdVn. veloppeà la peau , et les plumes sont do Ipiirnainrj excessivement mollettes et soynuses. In prisfairj linéolé de roux et de noir teint toutes jps p,iti;« supérieures du corps , la télé , le roii , le (ln«, « ailes et le croupion. La rolorntinn de cliaqnp pi^^ est dUTicile îi décrire, parce que, d'almnl crisii leur base, leur sommet est brun, ^ivrcdtscwlfi étroits d'un gris fauve clair, et de stries d'iinrniii assez vif. Ces stries terminales, plusfoncf'pssiirh couvertures des ailes , sont plus nuancées de priisu les couvertures supérieures de la queue, eiprpimeiii par l'hîirmoniede leurs nuances un ensemlilpjfrfi. ble. Les rémiges sont bruiiAires.et terminppsàlm extrémité d'une légère Imidiiro blanche; IpiirsiitN ont blanelitklres et roides. Les rectricesonliPrpniMi cachées par les couvertures, on dessus ol on ilmm sont d'un roux carné as>fz cliùr, mais strircspiun. vers de brun La gorge, le haut du cou , sont d'un blond roux, foiiilement mouclirié de brun, ïoiiik devant du cou et le thorax sont roux , maisclai]» plume se trouve cerclée de noir. Le ventre, lp$n>nr<, le bas-venlreet les couvertures inférieures sonidnn blond fauve, doux et agréable, sur lequel tranclini! sur les flancs des ondes blaneliAtrcs, et sur lesni» ses des cercles brunâtres. Les ailes snntfndi'dw d'un blond carné marqué dc bruuAirc aux ppaul^ Les couvertures alaires sont molles, allongées d étagées. Tel est le mille adulte , lignré et décrit sur ta individus parfaitement conse vés. La femelle ne difl'ère point du mille aulrrineDi que par une taille plus petite : elle n'a guère cnelTtt que dix pouces de longueur totide; ce|iendiini, le rémiges sont d'un brun plus fane, Icdessoiisili corps est un peu plus blond doré, avec dps onJt blanche^pliismaïquées; maisd'ailleurslaplusroii- plète ressembliiiice existe entre les deux sexpsiauss avons-nous ciu inutile de figurer cette dernièriMiK nous avons pu étudier sur deux individus complète ment adultes. Les qn tre individus de l'attagis de Gav, qu.'por sède le Muséum, ont été envoyés en juillet i^^'^it Sant-Yago, capitale du Chili, par M. Gay. voy^ gcur plein de zèle. Malheureusement nous ne pos- sédons aucuns détails sur les habitudes ni sur le mœurs de ce genre intéressant. Lesatlagis se distinguent donc des perdrix, lifi (•) Attagis Gayi. Less. et Isid.-Gcofr. , Ceol. ZmI pi. 47. DES OISEAUX. 245 francolinj, des gnng«s , par leur pouce pins ooiirl , leurs ailos pointues el coiidi-cs pirs de IVpniile, im Irt'c cl (les oiif-'les d'une anlie forme, ninis sinloiiJ par leurs narines à opercii o. IVini iinlrc crtlé , ils en I ont la fonformali( n péiiérale, le pnrl et la «lispttsi- I tion (les rouit lifs, el la nalnredii plumage, llscon- I dtiiscnl aux lliinocores sans saccade. •2" I,'.\TT.\(.is i)F LATuriiLE (';. Celtecspècc, Mon I dislinde de l'allapis de Cay, lipniépl. ',7 de noiro Onliirie zoolo|;i(pie, a tons les caractères que nous (attribuons an genre. I.'allngi» de Litreille . ainsi nommé en l'iioiineur Jdu ci^li-bre entomologiste de ce nom, est long de dix 5 douze ponces et demi. Son licc a iniit ligni s; hlest fort, convexe, lirini noirilire. Les ailes «ont [amples, pointues, et atteignent la moitié deiaipiiiic: [celle ciestpresijne courle, élaigie, arrondie à l'ex- [irémilé. Les tarses sont niédiorres, assez gros, em- Ipliimésjusiiirà l'articulation , do mènie longueur [que le doigt du milieu, l'on!,'.!!' compris ( treize jlifrnes), revcMnsde petite» éeaiiles liexiponalcs. [,• s [doigts sont couveits en drssiis d' petites sipianiel- lcs,et sont termines par des ongles asi>ez rohiisiis. IVn petit repli mendjrancnx iinil les doigts ù leur ase, surtout l'externe cl le médius. Le plumage de celle espèce est , comme celin" de ^'atlagis de Gay, doux, mollet, el agréablement nnanréde teintes (pii se font valoir par leur iiario- |.ige. Les plumes sont à leur base très davctcuses, Et foduvei eot iioiiAtro. Les rémiges pr maires ont leurs tiges Itlancbes, ^t les harhes brnnAlres uniformes. Les secomlaires ont hrun;ltres, mais frangées de petits lisérés roux blond sur leurs bords. Le dessus de la létc, du cou, 9u dns des ailes, du cj-oiipion est noir profond, vcr- Diciilé de demi-cerries fauves et jaune blond. (]ba- |ue plume noire, à sou extrémité, est crrclée par des ligiies a«sez laiges, mais iriégulières, de fauve vif, II (SI frangée sur le potutour de Tiuve blauebàtre. les réel rio'S en dessus sont bruuiltrcs, mais avec les chevrons irréguliers ou des points fauve rougeâ- retrès rapprochés. Les joues, la por;:e el le cou sonl luvr varié de points noirâtres. Le bas du cou en cvant et tout le thorax sont fauve rougeûtre, cou- lerls de cercles noir profond. Le liaul du ventre, lisqu'à la région anale, est d'un fauve rougeûtre, krrngincnx. intense, et des cercles noirs appntois- pnt sur les lianes, de même (|ue sur les couvertores jiférieures de la queue, qui sont liuéolées de noir, l cerclées de jaune blanchâtre 5 leur txtréinilô. I (') ÀUitgi$ Intreillii. I p«son , lllust. de Zool., pi. 4i . lA.capiie.collo, poclorpqueliAdiis, nipro cinctis aiil wciilalis , alis lirunnpo-riiÂs »''>« niarKinnlis, dorso et hpjgio cerculls brunneis el nifls varlegntis, ahdomine Vo, rostro phimbeo, pedibus curneis. iiab. Chili. Le»»., p.dessc.nal., t. XXV, p. 2i3. Le lioc est briinAlrc et les tarses sont rongefttres. Cette belle espèce, cnn«erv«!e dans h rolleclion de M. IVsquet. el que 1^1. Canivel nous a commun!» (|uéc , provenoit d'une collection faite au Chili. LES TIIINOCHORESC). l'remièrement découvert» par Eschschollz, n'ont bien été étudiés que par nous. Avant de délinir ri- goureusement ce nouvenii genre , nous croyons de- voir fournir h son sujet quelques détails historiques. Vn IK-i!) parut la première livraison, petit in-folio, deZo lof/hchif iitla», etc., du docteur F. Kschs- choltz, où étoit représenté dans la planche n" 2 un oiseau nommé ll'ino'horus rum?>ir«ni«, accompa- gné d'une indication très comte des caractères, du genre et d'une description assez complète de res- pect! type. La ligure étoit dessinée de manière h ce qu'on ne piti s'en servir pour assigner A l'espèce, et même au genre, ses vrais rapports de famille. Sur ces entrefaites, ]M. d'Orbigny lit parvenir au ^Iiiséum de l'aris un individu très bien conservé du th'nio honis rumicivorm de Al. Kschschoitz; et d'un antre rôle M.tîay expédioit de Sant-Vago, la capitale du Chili, les deux sexes d'une espèce encore inédile de ce genre singulier . ce qui nous a mis à même d'asseoir une opinion dénnitive sur les thino- rhorex. ^\. Eschschollz a forgé le nom de thinochorus, du grec uoi qu'il en soit, voici les caractères assignés par le naliiralisle au genre dont I est le créateur : « Roulrum capile brevius , co- nicum , aculttm; maxi la tuperiori fornicata, grypanea; lomiix inlegerrimi»; tiares tnperte, ba- safes, lamina inflala fomieatœ ; pedea vadante» , brèves , fissi , hallux phalangem digiti antiei aquans, apice inshtens. Lescaractèies que nous croyons devoir proposer pou I le genre thinochorus sonl les suivants : liée court, coni(|ue, élargi à ia ba e, aminci k la pointe , convexe en dessus, à crête arrondie, voû ée, légèrement recourbée, et se te minant en pointe, à rôles dilatés h la base, comprimés vers la pointe, h bords lisses; mandibule inférieure droite, convexe en dessous, terminée en pointe arrondie , mousse. Fosses nasales amples, occupant le rebord du front cl la base du bec, recouvertes par une lame cornée, (' Thinochorus , Eschsch., Lcss. et Idd.-Georr., Cent. Zool. '1^ !■ i \ 246 HISTOIRE NATURELLE I ; f ! I I ! i I 1 ■^1 I voûtée, Gonvoliilée en dedans ; narines percées sons celle liime , en feule ovalaire, basaleci I itéralu , oii- vcites de pari en pari. Les plumes du rroiU s'.ivan- çant jusqu'à la base de la lamelle nasale. Tôle el joues emplumées. Ailes allongées, poiiiliies, à pre- mière! rémiftes ëlroiles , à rémiges secondaires ëla- gées, poinlues; la première prnnc primaire la plus longue, et les autres graduellement roccourcies ; la flexion de l'épaule élargie, coudée e( renflée sur son bord. Queue courte, pointue, à rectrices légèremenl éiagées, à douze rectrices, les couvertures supérieu- res et Inférieures aussi longues. Jambes emplumées jusqu'à l'articulation ; tarses un peu plus courts que le doigt du milieu, minces, grêles, réticulés, à acro- tarses garnis de sciilellcs étroites, régulières, recou- vrant la surface supérieure des doigts ; cenx-ci iné- gaux, le moyen le plus long, l'externe un peu plus allongé que l'interne, tons non bordés, mais soudés à leur base par un très léger repli membraneux; piuce grêle, interne, surmonté; les ongles recoiir- b''s, médiocres, concaves en dessous, pointus, com- primés; celui du milieu le plus grand, dilaté îi son bord interne. Ce genre se compose, dans l'état actuel de la science, de trois espèces, qui vivent exrluMvement, k ce qu'il paroit, dans le sud de l'Amérique, non loin des côtes. Ces trois espèces sont de la tail le d'une alouette cochevis et d'une pelile bécassine ; elles ont un bec tout-à-fait semblable à celui d'iui atlagis, et plusieurs des caractères généraux ; mais leur plu- mage est celui d'une bécassine, et leurs tarses sont scutellés. Ces espèces ont donc le port et les habi- tudes de certains échassiers; cependant lotit rappelle en elles l'atiagis, qui- simule d'une manière si frap panle un ganga et un colin , et qui conduit par ses tarses et par le bec à lame accessoire aux cbionis. Ces trois genres composent donc dans les gallinacés une famille très distincte et très naturelle, confinée jusqu'à présent dans le sud de l'Amérique. \o LeTUiNOCUORK d'ëscusciioltz(>) rappelle par ses formes et son plumage une alouette. C'est la pre- mière espèce connue; c'est celle que le naturaliste russe Ëschscholtz a rencontrée au Chili lorsqu'il vi- sita cette partie du monde, dans l'expédition de dé- couvertes commandée par le capitaine de Kotzebue. C'est enfin l'oiseau qu'il nomme rumickore, parce qu'il trouva des semences de polygonnm pi de rumex dans le gésier de l'individu qu'il disséqua. M. Ëschs- choltz découvrit cette espèce dans la province de la Conception, sur le littoral de l'océan Pacifique. L'in- dividu que possède le Musée de Paris lui a été envoyé de Buénos-Ayres par M. Dessalines d'Or bign y, natu- (<) Thinochorus Esrhsehotlzii,U\d.-Gfon. et Lrss., Cent, sool., pi. 50. T, rumicivoruB , Eschsch., Allas, pi. a (mâle etfem.). ralisle, voyageur françois. Mais repcndani, «itniiie aneune désignation iwirliculièrc n'iiiditiue Li \uij\^ précise où ici individu a élu trouvé, et qu'il (j| p.irvenu en Kuropc tout préparé, un duit rruiieque .M. d'Orbigny se l'est procuré diins <|iieli|iiiMulie(. lion particulière, et qu'il provcnoii iieiii-èiri' di Chili, au-delà des Andes, sur les confins du Tutu- mun. Quoi qu'il en suit, le niAlcdii lliini)diore,i|iK nous dédions à I aiitcm- de sa découverte, iiréjtait les caniclèrcs suivants : Long d'un peu moins de sept pouces, cet oiscjai un bec court, conique , noir en dessus et ù la iwioit, corné dans le reste de son étendue. Ses ailps m aus.si longues que la queue, et celle-ci rstminrt, conique et pi)iiilti(>. Les tiirses ont au plus sept lijicft, et sont minces cl grêles. Le doigt du milivii ijuiai le plus long, a sept lignes, l'on^tlc compiiiijeiir coloration est un jaune pAlc, tandis que honilti sont noirs. Le dessus du corps, le dos, icsaibt: la queue sont fauves variés de fliinimetlcs un dém- êles bruns et roussAlres, de snrie que la lèle leçon. la poitrine, sont d'un roux flammetédc hrnim. le dos et les ai es se trouvent uu contraire kv» verts de plumes, ù duvet épais et noir à Icurbiie, puis brunâtres, avec des cercles bruns cl des cercle f.iuve vif, à la manière des plumes des hkam. La gorge est d'un blanc pur, encadré d'un certk oblung noir profond. Quelques tnclies noires «eut- lent au roux de la poitrine. Tout le dessous du corpi est d'un blanc assez pur. f.es couverliires infiTicur» de lit quene sont légèremenl roussûlres, lilinclio<,i flammèches bruiiàlrcs. Les grandes roinTrliirosili' res sont étagées, pointues, brunes, eercirc'dci* rûlre et de fauve vif. Les rémiges, obliisimeni poin- tues et ripides, sont brunes, excepté lu plnsextcm. qiti est blanche à son bord et sur su ige. I,rs m- triées , arrondies à leur exlrémilé et rigides, son brunes, lerminécs de blanc : en dessus coniDied dessous les couvertures les cachent enlicreniml. La femelle ne nous est point connue autreinc» que par la description qu'en a donnécM.Wi- chollz. Elle se distingue du mâle parsngor;!Cj:w tachetée de fauve ; sa queue fuuve, taclictéedefiun clair. Il est d'un intérêt majeurque l'attention des w» genrs futurs dans le sud de l'Amérique puis>en peu nus nn-dessus dsi talon, sont garnis |dc très légères sciitelics en devant, réticulés on ar- IritTC. Des trois doigts aiilérieiirs, le médian est le {plus long ( neuf li^'iics }, et le pouce est irùs court; {les tarses sont jaunes cl les ongles sont noirs. I.c front est ^'lis bien ; la tète, le cou , le dos, le croupion et les grandes couvrrturcs d<'S ailes , qui Itont longues et pointues, sont noirûlrcs éuiaillécs |(ie fauve vif. C ai|iie pluine do la tète et du mau . ^eauest brune, cerclée de roux liiond doré; celles Idi'g couvertures sont éiiiaillées de cercles bruns, [puis funvc roux entouré de noir, puis de fauve jblond. Le cronpion est hrundtrc, onde de fauve à {peine vi>iblp. Lii gorge est recniiverle par un plastron arrondi, blanc de neige, encadré de noir profond : du milieu de cet entourage noir descend une large éeliarpc noire, (i^\i s'arrête au haut du lliorax en se bifin- ipwnl, de manière à envoyer luie bandelette Irans- j^ersalc sur chaque côté. Les côtés du cou sonl d'un lis bleu d'ardoise uni. Tout le dessous du corps est d'un blanc pur, lavé de roux sur les côtés seidcmcnt. la queue esl briuie , terminée de blanc ; cl ses cou- lyerlurcs , soit en dessus , soit en dessous , sont 1res [longues, les premières grises, variées de roux, les erondes blanc pur. Cet oiseau est dans la colleclion de M. Pisquct , I Caen. Il nous a été communique par JM. Canivct, elprovenoit d'un envoi de Buenos- Ayrcs. 5° LeTnixociionK u'Oiuucxv (') rappelle ii la prc- nièrc vue, par sou phiniagc, la forme de ses ailes et de sa queue, une bécassine. C'est en effet, par la na- ture des plumes, un véritable cchassicr de la famille jdislincto, fronle collo laleralibus plumbei.s, gula albn, ^n iiiuro incinsn, inrcrios niveo. Ilab. .\merica meriilio- flulis, in republira dicta Uuenos-.^yres. Lcss., Bull. Se. Bai.t.XXV, p.2ii.. ") ThinnrhorunOrbiipijfianus, Isid.-Gcoir. et Lcsson, jCenl , pi 48 (inAlc) cl 4a ifcmellej. des bécasses , et cependant c'est un bec d'altagis , des tarses cmplumés Jn.sqn'aux talons et anomaux. Cet oiseau a neuf pouces et trois à quatre lignes. Son bec assez fort, long de six h sept lignes, est brua en dessus, rosé sur les côtés. Les tarses sont jaunes, les ongles noirs. Une sorte de bandeau gris cendré occupe le front; la télé, le dessus du corps, les ailes, les grandes couvertures alaires et caudales, le dos et le croupion, sont émaillés de fauve et de noir brun, c'esl-à-dirc que cliaque plume est brune ou fauve doré au centre, et cerclée de roux blond . de blond doré et de blan- châtre, de sorte que l'ensemble du plumoge rappelle celui d'une rhynchée, sans être aussi éclatant, ou plutôt celui d'une bécassine. Un duvet épais et brun recouvre la peau. Le dev.>nt du menton et du gosier esl blanc, encadré de noir. Tout le devant du cou jus- qu'au tliorux est d'un gris bleu cendré, d'une agréa- Idc nuance, bien qu'il s'y mêle du roux vers le mi- lieu et sur les côtés du cou. La poitrine , le ventre et le bas-vcntro sont d'un roux blond, que relèvent des ondes brunes s r les flancs, et qui passe au blan- châtre sur la région anale. Les couveitures infé- rieures sont fauves, flammées de bnm. Les ailes en dedans sont brunâtres, avec du blanc : les ré- miges, légèrement coudées h leur extrémité, sont brunes, terminées de blanc, ù lige blanches, et n.i- drs. La plus cxlerne est blanche au bord. Les rec- triccs sont brunes, échancrées de fauve sur les côtés, et terminées de fauve en dessus; en dessous ces couleurs sont blanches. Les grandes couvertures sont composées de plumes longues, pointues, étagées. Nousn'avonseuàcxaminerqu'unseulindividudu sexe mâle, envoyé de Sant-Yago, du Chili, par M. Gay. La femelle, découverte par le même nalu* raliste, a été figurée dans notre Centurie. La femelle du thinochore de d'Orbigny ne diflcrc point par la taille du mAle, décrit et figuré dans la pi. AS Sa longueur totale est de ne i pouces. Son plumage est le même siir le corps, seulement le front n'a point de bandeau cendré ; mais le menton est blanc, encadré de noir, et toute la partie anté- rieure du cou est fauve, avec flammeltes brunes. La poitrine, le ventre et le bas-ventre sont d'un blanc rou^sûlre, onde de roux vif et de brun sur les flancs. La couleur du bec , des tarses, des ailes, des rémiges et de la queue ne diflëre poiot de celle de ces mêmes parties chez le mâle. Le seul individu que nous connoissions a été en- voyé de Sanl-Yago par M. Gay. il M :iif (i> 1? ,1 '■'i ' ! ;^ 1 1 248 HISTOIRE NATLKELLL LIVUE VI. LES IIIMAMOGALLLS. '^ LcsoUeaiix de celle famille sont re(^.iril(scl Irursnia'nrs sont celles da genre de la famille pn'-ct'dunte. LES OUTARDES CJ. M. CiivicrP) dit qu'ils onl, avec le pori mnssif des gallinacés, un cou et des pieds asstz longs, un bec médiocre, à mandibule supérieure légèiemenl arquée et voûtée, ci qui , aussi bien que les trè< pe- tites palmures entre les buses de leurs doigts, r;i|)- pelle encore les gallinacés. ISIais la nudité du bis de leurs jambes, loiitc leur analoniie, et jusipriui goût de leur chair, les placent pnrmi les écli:i«sicrs, et comme elles n'ont point de pouce, letirs plus pe- tites espèces se rapproclienl inlinimeiit des pluviers. Leurs tarses sont réticidés; leurs ailes courtes et cancavcs. Elles volent peu, ne se servent le plus sou- vent de leurs ailes que pour accélérer leur course, et vivent également de grains, d'herbes, de vers el d'insectes. Les outardes ont donc leurs ailes concaves, à deuxième cl troisième rémige les plus longues. Leur queue est brève, élagée on arrondie, formée de dix-liuit ù vingt rcciriccs. Leurs tarses sont re- couverts de petites écaille:, en mosaïque Ce sont des oiseaux farouches, pe-i r->ils pour se plier à la domes- ticité. On ne les trouve que dans l'ancien continent. UulTon n'a coquu que les espèces suivantes : 4» La CAXE-PETiiîRE 0 (enlumin. 10 et 2.")) com- mune en Barbarie, en Crimée , el qui n'est pas rare en France. 2* La GiiAXDE oi;TAni)E (* 'cnl. 2îo), commune à l'Europe cl à l'Asie, el doul le mâle porte une loidle de plumes poilues au bec. (>) 0(1». L. (■) Rég. anim. , t. f, p. 498. (3) Otis Utrax. L. ,M Otii tarda, L , Less. , ornith., pi. 93, flg. 1 . .">" I.e iimiiAiiA Cj, qui vit dnns les lieux hpli aiiiles dit la li.utuuii- el de r.Vr.iltie, et i|iiisvni« tre.'issi/. SDiivetil d mis le midi de rLs|iii^'iii',cl|ilii fréqueirment iliins l.i 'lui (plie. •{" L'o:.T\i;i»i nii'iM.i; (^) qui vit au Si'ihjil.n Cap, en .Vralne. ;/• l/oCTAr.oi: D'AMiint i; (•*; ou knoiliaii. lelKi'- rorA' de Koble, qui est du eiipile llnuiie i^imf 0" Le (;Mfr.(,i-; ('j qui vil d.uis le l!i'iu.ile,eli;« M (îuuld a repiiidiiil dans sa Ceiiliine (L'sO,, 7 5 el 7.j. (l'roccfd. I.i. Les espèces qui oui éto découvei les depuis Mil sont les suivantes : 7" L'm.iAiuii; h(.'ii.()i'Ai;i,i-; (v est un |.eii fin giaiiil<' que les ojtanles ploiuljée, loii|iin)lt'cifillr(, toutes les trois orij^iiMiresiiu midi de l'Ariiiiuc li iiiàle porte sons le iiienloii une ample Imiide loi).i tniliiiale noiic ipii aboutit à nu large cuiller m. entouraiil ti-iil le di'vai.l d,- la gorge, et foriiiiinUK laij^eéeb irpea;i-iles'^onsilel't)C!'iput l.crcsleJuw la téleel la poitrine soûl d'un gris isaliciic, couva (le zi;.'Zigs bruns trt's liiis. Toutes les aiilrcs|iarli« inférieures sont d'un isalielie lirnii roiijrrilie, mil- que sur les scapulaires de grau(Jes laclii'siraiii* sales noires, cl de taclics plus pclitcssiirlfscranii cuiiveitisros 'l'oiil le plumage est eoiivcil dcnou- breus zigzags noiiiltres [.a totalité du dtivclsurM le corps est ronge pourpré Les rémiges son! du Isabelle rongeàlre, et leur pointe est noire. Ijl* ^neur de cet oiseau est de vingt et un à viiifK'nn pouces. La femelle manque de bande longilmi™ au nienlon et de bande noire à l'oceiimt, sciilcnrt la gorge est noire comme chez le nulle. (', Ol!sltoubara,\. Iclmubara, Dcsf, Af.il«M 1787, |)1. 10. Iliibaru. Sliaw , Voy. «r- M' ^| M(*ii.ia. (le Mlu-rr. iii-rulio et lii-8.' Vieil-, lial.P''^-T PsopMa vndulula, Jiicqiiin, Voy., pi- 9.Tfiiini..1»j t.l,|i 511. {'; Olis arabf, ].. F.dw., jil. 12. Kiilip., V- ^^• !■■, Utis tifrn, t.. 'i) 0U$ bewiuhnsis, L., F.cjw. aôO.O./iima'"!/"""' Goulil. (5) ou» scolnpacea. Temm., ri. 576 (I836>. OI»n 7ua(a. Cuv.,Ual.dcl'Hris; in Less., Ornilhil^' | (1830.) DES OISEAUX. 249 Cetic outarde provient de l'intérieur du l'Arrique, _ M. Dcliilande l'a di'couvcrle, 8» L'oi TAiiDi': i)F. I)Ki\nA.ti ^^J a iHé di'co'ivcric duns Kniérieur du cap de Ilonnu-Kspéraiice pur Levuil- int, et rapportée du royaume de Itouriiou par le Ipjuine Denham. Celte outarde y a été reiicuiitrée knsia saison des pluies, près des grandes villes, ais non en gr>ndc <|uantité. klle héquenle les eux humides où il y a de l'herbe nouvelle. Les na- Lrcls la prennent dans des pièges cl en mangent lu liiiir. Ses mœurs sont sulilaircs, bien (|uc Denham kit loujotirs rencuniréc dans les lieux où su tiennent gazelles. Elle porte le nom d'oubara chez les [nbes, nom qui paroit être générique pour dési- ner les outardes en Afrique, et, comme pour les vil ;iu Siiiigaliï ^wlies, le» poêles comparent les yeux de leurs plus tllcs fillesaux siens. Il est de fait que cette outarde Idi-s yeux grands et brillants. ICei oiseau est de la taille de la grande outarde Kiirope; le niAle adulte, dans sa parure de noces, IfTère de la femelle par une fraise composée de plu- pes assez longues et déliées, qui s'étend de chaque ^{i de la partie inférieure du cou en forme de lusse col. Le sommet de la léle est noir, avrc une ande tache hlinche sur l'occiput. Toutes les par- I postérieures du cou sont d'un ruux ardent. Le enton et le devant du cou sont d'un beau gris cen Le reste des parties inférieures est blanc. Les irures jugulaires sont grises blanchûtres. • c dos, I scapulaires et les couvertures 8U| éiicures de lu ue t'int brun clair, abondamment couverts de gzags très lins et serrés, d'un brun plus foncé. La Ajeure partie des couvertures des ailes est d'un Dir parfait, marqué de grandes et de petites taches l'un blanc pur. Les recirices sont rayées de bhiiic Ide noir. Le bec est de cette dernière couleur Les ^r»es sont d'un jaune livide, à face plantaire noire. I longueur de cette outarde est de trois pieds un ouce. La femelle, phis petite que le mAle , n'a point les irures du cou, et les teintes du plumage sont moins [ives et moins pures. Le jeune âge, dans sa première année , a été dé- rit par M. Ecklon comme espèce distincte, sous le cm û'otis eollei. Il se l'étoil procuré dans le midi l'Afrique Le sommet de la lélc est d'un brun oirlire, et l'espèce de calotte que forme cette cou- m est bordée par une bande blanche marbrée de run. La nuque est d'un roux clair ; le devant du ouest brun noirAtre , tacheté de blanc, et fortement loancé de cendré, teinte dominante du plumage de l«dulte. Les parties supérieures sont brunes, cou- merles de nombreux zigzags très fins et rapprochés , C) OtitDtnhami, Vig.. Voy. de Denham, t. lit, p. 238- (il.Journ.,til|, p. 458. Otii co«ci , Ecklon (jeune ge),Temm., pi. eol., texte. 0U$ rufieoUi$, Gai. de Pari». Il; d'un brun plus foncé, et marquées de taches ovoïdes de couleur d'ocrc clair. Ces taches œillées existent chez les jeunes du plus grand nombre des espèces connues. La queue est rayée de bandes d'un brun noirAtre et de ruluins jaune ferrugineux, avec des lignes ilexucuses noires. Ses dimensions totales, à cette époque de la vie, sont de deux pieds trois pouces. Les individus du Musée de Paris ont été rapportés du Cap par le voyageur DelalanJe. U» L'uiTARDK A TËTK NuiKK (') a été décrite CD ces termes par M. Gould : « Ce mugnilique oiseau est le plus grand et l'un des plus beaux du genre. Bien qu'il vive dans les chaînes élevées de l'Himalaya, l'espèce n'est nullement conlinée dans ces régions, puisque le colonel Sykes. qui en a fdil la découverte, assure qu'elle est très commune duns le pays des Mahralles, où elle est très recherchée comme mets exquis et savoureux. L'espèce vil par troupes qui se réunissent dans les plaines désertes. Le niAle est pourvu d'une poche gutiurulc comme la grande ou- tarde. Cet oiseau niche ù terre et sans apprêts pour son nid. Ses œufs sont ovalairos, brun olive, tuchc- lé« de brun plus foncé. La femelle ne dilTèrc pas du mâle, excepié par la taille, car elle est plus petite. Le sommet de la télé et une large huppe occipi- tale sont d'un noir profond. Los joues, le cou et les parties inférieures soni d'un blanc neigeux. Sur la poitrine se dessine une large échurpc qui va d'une aile h l'autre. Le dessus du corps, les pennes secon- daires des ailes et les recirices sont d'un brun strié de noir. Les grandes couvertures du rebord des ailes sont noires, à extrémités blanches. Le bec et les pieds sont jaimes. Sa longueur totale est de quatre pieds six lijînes. , 10» L'ouTAnniî a palettes (2), rapportée du Ben- gale par M Béianfrer. nmis n prouvé «l'une manière positive que les oli.t gularis et bengalensis du Mu- sée de Paris cl de quelques auteurs modernes n'é- toii-nt que Volis mirita de Lalham, en plumage in- complet, et sans les parures qui sont implantées sur la région auriculaire. Ainsi VoHs bengalensis n'est évidemment que ro(i« aurita sans ses palettes. Cette outarde est le black (lorican des Anglois établis aux Indes, et lo Uke des Indous. L'individu adulte a trois plumes roidesà liges sim- ples, munies de barbules à leur sommet, disposées en palette cunéiforme, qui partent d'au milieu de quelques plumes allongf'es derrière l'ouverture du méat auditif. Sa léle ei son cou sont noirs ; un collier, (■} Oti» ntfHccps.riOuld, Cent, of Birds , pi. 72. Bull., \X V,353.Proceed., 1, 35.11,1 55.Temm., texte des pi. col. (•) Otis aurita. Lalh. Edw., pi. 250; outarde oreil- lard, Temm., pi. col. 533 (mAlc); Lesson, Voy. de Bé- langer , pi. X ; m Aie en mue ). 32 iii; ■fi:'' 1 ■' II. 250 HISTOIRE NATURELLE plnc(t au hM tp soit 9a Wftée, par la forme des dix remises pri- iniiros, dont les liai lies internes sont iai^^esA leur b(i»o, et se r«''tr(5ei«sent toul-A-conp vers le milieu pinr Toi mor avec le8racliisunelamc((|roile, pointue, taillOe en lame dV[i(»{'. Ot, toutes les outardes ont bien leurs rémiges pinson moins acérées et pointues, mais aucunes n'ont lo caractère aussi fortement pro* nonce que l'outarde qui nous occupe. La première rémige est la plus longue, et toutes les aulres dimi- nuoiil successivement (le prandcurj les rémiges se- condaires sont plus longues que les pt imaires qu'elles rerouvreni, et sont larges , amples, concaves, éta- gécs. f,e hcc est allongé, presque droit , à narines tninsvers.iles, larges, irrégidièrement ovalaires. Les fi iids de la base de la mandibtde supérieure sont lé- gèrement renflés et dilatés. La jambe est à moitié nue. Les tarses sont longs, minces, et ont plus de trois ponces de l'articulation tibio-tarsienne à celle des phalanges; leur épiderme est revêtu de plaques peiiles, hexagonales. Les doigts sont recouverts d'é- c lillcs imbriquées. Les ailes sont courtes, concaves, et la queue est coniipie, orrondie, en partie cachée par les couverlures , composée de quatorze rectriccs légèrement inégales. L'individu que représente la pi. 10 du Voyage de néianger étoit en mue et sans parures. Le dessus de la télo, le cou et le dessous du corps sont noirs; la gorge est blanche, encadrée de noir, mais des plumes noires cl liliinclies sont fréquemment mélangées. Les joues et les côtés du cou sont garnis de plu- mes roux blond vif. I c mantciii , le dos , les grandes couvertures des ailes, celles du dessus de la queue, sont brimes, mais finement et gracieiisemeni vermi- culées de roux blanc fort vif, qu'encadrent des troils d'un noir velouté, disposé en demi-cercle, en ovale irrcgulicr, etc. Les rectriccs sont roux blanc, ver- miciiléoset treillissées de brun, avec des barres dis- tantes et régulières noires. Quelques plumes blanches npparoisscnt sur le bas du cou et sur les couvertures. Les ailes sont d'un blanc pur sur les épaules, d'un blanc doré taché de noir au milieu, puis d'un noir de velours sur le reste de leur partie externe : tou- tefois , les couverlures les plus inférieures sont roux blond, tachetées de noir, et les rectrices gladiées sont d'un 1)run roux uniforme. Quant aux rémiges secondaires, elles sont brunes, vcnniculées de blond roux doré fort vif, par petites lignes flexucuscs et ra pprochées. Les couvertures inférieures de la queue sont brunes ù leur naissance et rousses à leur sommet. L'outarde à palettes est un des oiseaux Ici plus gracieux de la cAte de Coromandol , oft il ne p^ pas être très rare. 1 1* L'uiitXiidic DR NimiF. (>) a deux pieds (lii|K|. ces et quelques lignes de lungeur. Le sominriiltii tète est roux , encadré de noir profond ; la gurKa également noire. Les joues sont d'un gris blanc (in, tout le cou est gris lileuAlre. 1,'ne ceinture onii|H entoure le haut du thorax. Du grisAtre teint lemijin de la poitrine; les parties inférieures sontblaneié Ires I tout le dessus du corps est roux ferrugiiiM, vermicide do noir. t2" L'ouTAnuK CAFFiiR (') , OU le corhan, lubiiili Gafrcrie, ainsi que l'indique son nom. Lcniil«,ii'i noir intense, a l'occiput rayé de fauve, les jon blanches, lo manteau roux, vermiculéde noir.la épaules et les côtés de la poitrine blancs; lecorpiii dessus et les ailes sont vermiculés de noir, dt nu et de blanc. La femelle a le bas-venlro noir,leMji vermiculé de roux, de blanc et do brunfaun.si taille est un peu plus petite ; sa gorge eitnoire.l» dis qu'elle est ardoisée chex le mAlc. I.e coriiNi trois pieds deux pouces de longueur. iS" L'ouTAiiDE PL0.MUi!:E(3)estdelat L'OITABUK FKUOCK (•) C»l 60 dciSIIS Ic pluS firtéralcmenl d'un jaune brun , et en dessous d'un irii bleuâtre plein. Elle vit dans U province de La- akou, au cap de llonue-lilspérance. Itt' L'oiTAUDE AFHAOÏuii (0 , plulAl Riénlionnëc nue décrite par &1. Smitli, est, ainsi que les deux brécédentcs, très peu connue. Elle habile les rives He la rivière Orange, au cap de Itonne-Kspérancc , et rie le nom de bufhmdn knran que lui donnent les uloiiiiles. Elle a Iwaucoup d'analogie avec Voulante ifriraine aussi du Cap, à l'exception d'une grande ariie des reclrjc^s qui sont blanches. 17 ' L'oi'TAiiUB JJUl;^K (') semble avoir «'té établie kurdes individus femelles de Voularde d palelleg; nais à ce sujet M- Sykes s'est livré h de minutieuses omparaisons. Cet auteur signale toutefois que les émiges sont fortement acuminëcs, et l'on sait que M plumes de Vnti» aurita présentent la môme par- ncularité. De plus , les deux espèces oiiroient un cs- omac simple et un tube intestinal très court, autre [nalogie fort remarquable, qui doit porter ft attendre le nouveaux renseignements avant d'admettre dé- Initivement l'outarde brune parmi les espèces réellci |u genre. Celte outarde est commune dans le pays des Mah- h'.tes.cta les parties supérieures d'un brun chocolat datant. Les plumes du dos et les scapnlaires portent I leur pointe un triangle brun, et ont h leur base uns ande brune, piquetée de chocolat. La queue est ayée par quatre bandes distantes et brunes, dont ' ■paces sont linéolés de brun. Les pennes primai» >: pntacumindes, parllculièremcnt chez le mâle, ei ■■ terminent en pointe aussi fine que celle d'une ai- uille : elles le sont moins chez les femelles , et les |les de celles-ci ont deux pouces de plus en Ion- ucurque celles des mâles. M. Sykes dit que cette articulante est constante. 18" L'OITAUDE nu SiiNi::(;AL(*) est de la taille de Icane-petièrc.mais plus haute sur ses jambes; elle jC) 0(11 feroT, Sm. Proceed., I, Il . IC) (Hi$afrusque cacaotico «ris, caudà fuivA fatciis quatuor eacaotico^bruoneis >t«t4, mento , gulAque albis , vertice brunneo , rtriga Tdia longiuidinali alb» irides rureseeoii-luiescentes, idMBav«ic«n|«f(Syke8). p) OtUtmgahtuis, Vielll., Ineycl., 1, 399- a le M corn4, Ica larseï Jaunes. Le front et les plu- mas allongée» de la této sont d'un noir prufoml, landiaque le milieu de la têtu est gris de perle. Les joues, les cdlcs de la lù\e, la gorge, K-s ureilh-H , .sont d'un blanc légèrement roussâlrc, anété ti.ins lu d' • vaut du cou par une iTUvate nuire. Le euii est d'un gril de perle descendant jusque sur le devani du thorax ; les calés de celui-ci et ses lluncs soiil UïmA viL Le dos, les couvertures des ailes, le rruu|)iun , les couvertures de lu queue, sont roux vcrniiculés de traits noirs. Les pennes primaires sonr noires; les rectrices sont brunes, barrées de brun et vcrniio culéca de noiri les parties inférieures sont d'un blanc pur. Lu femelle a le dessus de la tôle brunâtre; le plu- mago vermiculé de roux et de traits bruns; la gorge blanche. Cette outarde habite le Sénégul. Le Cabinet d'iu's- toire naturelle de Ituchefort eu possède deux beaux individus. LES COUREURS ('). Ont les mœurs et les habitudes des outardes ; comme elles , ils se tiennent dans les lieux Sccs , sa- blonneux et loin des eaux. JiulTon en a ligure deux espèces : i' Le counEUR u'Ernoi'K C^) qui est commun nu Sénégal, en Egypte et en Abyssinie, et qui sn pré- sente acci<^ente|lement in France; et 2" le colkicir d'Asie (3), de l'eni: 8!.2, qui fréquente h- S('iu!kmI, le Cap, aussi bien que ia côte de CoromaudLJ. C'est le kajondi-iH'raU des Hindous. I^s trois autres espèces de ce genrx; sont nouvelles. 3" Le couuEUK a dolble <:ollieu(<) a le sommet de la tête brun, varié de roussâtre ; U s Joik s, le cou , la nuque de couleur isabellc , marquée de r.iics lon- gitudinales brunes. Au bus du cou se dessine un col- lier noir étroit, et nu-dessoiis un second de même couleur, mais du double plus lnrf,'e; tous les deux remontent sur le dos. Les parties inférieures sont de teinte Isabelle. Le dos, les ailes, les rectrices, sont bruns : toutes les plumes sont entourées par un re- bord assez large, roux clair. Les pennes secomliiircs des ailes sont d'un roux vif; les rémiges sont noi- râtres ; le bec est court, brun ; les pieds jaupe orangé ont le doigt interne très court, et sont très longs. (•) CourUvile, eurcoriiK . Lalli., Licép tanhydromus lllig. Temm , Han. Il, p 510; pi. col., Im>. (•) CursoriuM isaboUinut. Mpyer. Charadriusgaltieus Gm-Enl 785.Temm..NaR.ii,ôl3. (5) Cursorius atiaticus, Teinm , M. t. Il , p. 516 Vicill., pi 232.Wils., pi 22. (H Curtoriuf biifinctui, Tenjm. , Haa., il, 516. M. m m m M I 262 HISTOIRE NATURELLE i i Cet oiseau a dix pouces de longueur. Il a ëté tué par Levaiilanl dans l'Inlëricur du rap de Ronne-Es|ié- rancc. Il se Icnoit dans les lieux stériles, loin dos eaux , et coiiroit avrc une rare vitesw. 4* 1-e cdUHKrn aix au. p.» violkttesC) habile le Si^négiil. C'est une des bi'lles e4|i^M'cs du genrp, et dont le Itoc, assez semblable h celui des glaréoles, ccmhie établir le |>.i(s.igR d'un genre h l'autre. Ce coureur, h formes svolte^, est surtout remarquable | par les plaques mtMallisées (|ui ornent son plumage, et dont les autres espères sont privées. Long de dix pouces et demi, cet oiseau a le front blanc lavé de roux, le dessus de la létc brun roussâtre. Une bande marron clair passe sur le lornm pour couvrir le méat auditif; une tnclie marron rongi-Alre s'étend sur les cdti;8 de l'oreipiit. I.e inenlon est f.iuve, bordé de petites tiirbcH brimes. Le pliimte occidentale d'Afrique, de Sierra-Leone. Il a neuf ponces anglois de lon^^ueur. Sa coloration est Isabelle. Une calotte ronge recouvre I ' létc ; une ban- ■ delelte blanche, encadrée de deux noires, part de l'œil et va joindre celle du côté opposé sur l'occiput ; une ceinture rousse entoure le thorax. Le milieu du ventre est noir, les cAtés sont blancs. Les rémiges sont noire'< , ainsi que le bec. Les tarses sont jaunes. LES AGAMYSC). N'ont qu'une espèce, Voiseau-lrompette , enlu- minure t60, à l'histoire de laquelle nous n'avons rien à ajouter. LES KAMICHISC*). Ne comprennent qu'une espèce décrite avec soin par Buffbn , d'après divers mémoires, et ceux, de (') Cursorius chakopterus ,Tfmm.,it\. 298. (■) Cursorius Temminckii . Swalns.,Zool. Illust.. pi. 106. Colore colombin, vertice pecturpque ferrtigineis, torquibusnuctialibiig duo, torque inreriore, remigibus, abdomineqiie medio nigris, torque luperiore abdomi- nisqiielaleribusalbis. (3) Ptophia. L. (*) Falamedea, L. Itlig. Prod., n> 98, p. 253. • Ilajon en particulier, le kamichi {palamt»n % nuia, h.) représenté enl. 4ftl , et qui rit dmiil Mvanes de la Guyane et du Brésil. LES CHAJAS OU CHAVARI.\S['. Ne sont pas distingués des kamichis par la plopi 1 des ornithologistes; cependant ils ont la léu»! montée d'une huppe et rompléiement couvntrèl plumes, tandis que les kamichis ont cette partie» 1 montée d'un appendice vermicidaire, arrondi,!» bile, corné, qui naît au devant du crflne. Chula eliaJHs, comme c!iez les kamichis, le pouceni» séré au niveau des autres doigts; ce qui t'iahlitè rapports avec les oiseaux passérigalles, maisili« le dessus de l'articulation nu comme lesérliHM, et les épaules années d'un ou deux ergots oini| les vanneaux. llligcr le premier sépara des kamlcliii,soii)ii| nom de chauna, le cho/a de d'Azara, l)|ieii(ii| groupe. M. Vieillot admit cette séparation. niMsl dénaturant les noms en celui de c/iacariafo^lii-l lophiis) C^). &1M. Temminck et Cnvieriie ûméI ces deux oiseaux qu'un même genre, leiui ild'i'l Mtchis (palamedea), bien qu'un puisse lu K|i)r| par des c:''r nuit, pour peu qu'il entende quelque bruii;l(4 du mflle est chaja,, celui de la femelle chafiH'^ (• ) Channa. IIIIk . Prod. g. 99, p 253. OpH^I» Vielll. Palamedea. Temm., pi. col. (») Gol., texte, t.lt,p.l55 . (') Parra ehavaria , L. , Azara . Apunt. , t. m 'M Opistholophutfidelit. Vielll., pi. 262. Paktuti»''^ t*ar<(iCARPS ; f I si quel- [urfuis «"• '*■* rpnconln» sur le» boni* des rivière» , fui (lan« li*s eiidroilB oi'i l'eau est basxc cl |)eu cou- inir. Il« ne nagent |>oinl, mais enlrcnt dans l'cnii oinnif Ifilii'ron» ; ce n'est pas pour manger le» pois- m», iosprenonille». etc., rat ils ne se noiirrisscnl |ur(lesf<'iiillrsdes planie»jiqnaliqiieHeld«! «|iiclque» erbrs. D'AZiira n vu de» chiijas élevi^s, de» leur Lmieràito, dans des linhilation» champêtres ; ils Noipnt aussi accoiiliiiné» h la domeslirili^ qnc les diiIps. On flssurn nii niitiiralisie espagnol qn'iU njinf{roicnlilc|ielit!tmorceiinx de viande crue ; mais les vit bfcqueler de l'Iicrbe. Ils se perclicnt U la kime (les plus grunds ui lires: à terre leur déiniirclie Il grave; la |ionlc, qui a lieu au commenrcnicnt l'août, prwluit deux (iclits, quoique revêtus d'un limplc diivel ils suivent leurs père et mère. Les pns disent que ces oiseaux font un nid spacieux avec ! priiies branches , sur les buissons entourés d'eau, Id'aiilrrs i|n'ils le placent dans les jonc^ iiu milieu es eaux. Leur ensemble paroit gros et arrondi. Ils km le cou loni; . la tète petite et semblable h celle du liitnichi, dont ils difTèrcnt seulement, sous ce rap- orl, par un bec moins long et pir le m nque de ornpaii front. Ces deux espèces sont aussi pourvues ^'un duvet colo.meux qui garnit la base des plumes ommc dans le cygne; tout le plumage ducou est un ruiiche et tenant de la nature du duvet. La peau lucorps est séparée de la chair par un intervalle l'une ligne et demie, rempli par des téguments cel- luliires où l'air s'introduit ; on trouve cette même disposition lAche delà peau dans quelques espèces de fous et de cormorans. i> Lecliaja a l'aile armée de la même manière que le kiimicld ; l'os du fouet si; termine en ulène, et sur le bord de la partie extérieure soutdeux éperons poin< tus , très forts , osseux , un peu recoiirtiés en haut et trigones: une toull'c de plumes longues et ellilées forme au-dessous de rucci|)ul une sorte de diadème immobile; la partie supérieure du cou, sur deux pouces de longueur, est revêtue de plumes duvetées ; au-dessous on voit un espace ou collier h peu près nu, d'un blanc rougedtre , suivi d'un autre collier très pourvu de plumes d'un noir couleur d'urdoisc ; le sommet de la tête est cendré de même que les plumes longues implantées à l'occiput; les parties infi rieuies du cdu et toutes celles du dessous du ciirps. ainsi il , dans les quartiers les plus isolés. » f n \u LIVUE \ÎU LES PASSERIGALLES. j "■- 1 : * i ; i 1 - Les oiseaux rangés sous ce nom forment une imille assez naturelle , composée de diverses tribus distinctes entre elles, qui tiennent des gallinacés et "^s passereaux , et dont le lien intermédiaire est la |hmiile des eolumbi-gallines ou pigeons. Dans les ossérigalles le pouce estau niveau des autres doigts, Itt souvent il est versatile. r. «iii^jj^tK; •\ )■• '•.-ft LES TALÉGALLESC). •V*.L.. Ne ce composent que d'une espèce que nous avons découverte dans les forêts de la Nouvelle-Guinée. C'est un oiseau entièrement noir, de la taille d'une poule commune, et présentant quelques unes des formes des talëves ou porphyri3ns unis & celles des (') Talegallus . Les». , Man. , t II , p. 185. Zool. de ta I rovHi7{e, 1. 1, part. 2, p. 715. ''■'» i • .5 .MVim» »> U i 1 ! .1 * 254 lIlSTOlHli NATUllliLI.L ii gallinaci't. Do lu l« nio(liyt)ri(le/(i/«'//(i//(', qiinnnus avonA forgi^ |>oiir|H'iniiriM!uUiMiui,M«! :iiiiilt>(;ie. I.viirs mraclèrci zoulogii|uci , dctliiK'i ù liMir ait»ii(iier Imr rang duni Ici niiHliuJi's du» n^iliir limes, tuiil Ici •uivantt t lcl)ecc»t iii-i rubiisic, r>|iait. do lu lon- gueur de la téle, couipriiiiii en desius , à inaiidiliule lupérieure convexe, cnlainani les plumes du front. Let narinci sont luii'ralea, ovoluires, oblonguea, |ierct^ea dans une memhrane élurglo. I,u tnaiidibulo inférieure est moins haute , mais |ilus lurgc t|ue lu supérieure, prcsipu.* droite en dessous, obliijucmcnt tailli'o PU bec du flùlo à sa pointe, i bord lisses, ii brant-hen L'cartt'cs it lu base, et dont l'i^carlemcnt est rempli par une membninc couverte de petites plu- mes. Les joues sont cntitTcmcnl nues. I.a t(>(e et le cnu sont gurtds de plumes à barbiib's simples; les ailes sont arrondies, ni('diocres. La premiùro pennu est très courte, la deuxième un peu plus tontine, lu troisième la plus longue de toutes ; les ipiutrième et cinquième diiuiniicnl de longueur après lu troisième. La queue est assez longue, arrondie, compostée de douze recirices. I.cs tarses sont assez robustes, m<^- diocrement longs, garnis de larges scutelles en devant. Les doigts sont assez longs, mais relui du milieu est le plus allonge, rexiernc est lu plus court ; les trois de devant sont garnis & leur naissance d'un repli membraneux , plus large entre le doigt externe et le médian. Les ongles suiit convexes , aplatis en dessous, légèrement recourbés et médiocrement ro- bustes. Le pouce est long , appuyant en entier sur le lol , «t terminé par un ongle également robuste. LE TALEGALLE DE CLVIEIIC). A quinze pouces de longueur totale, el dans ces dimensions la queue outre pour cinq pouecs, et le bec pour treize lignes. Les tarses ont, du genou ù la première articulation du doigt du milieu, deux pou- ces cinq lignes, et le doigt niétliiis, qui est In plus long, a moins de deux ponces. Les uilcs, amples et concaves , dépassent à peine le croupion. Leurs ré- miges, de même tpiu les rcctriccs , sont larges, assez résistantes, à tiges minces , mais fermes el luisantes. Le bec robuste et dur de cet oiseau , les joues dénudées, l'ouverture du conduit aiidiiirnon recou- vert de plumes denses, le cou rev<''iu de petites plumes décomposées et comme poilues, prélent au talégalle une physionomie particulière qui, sous ce rapport, lui donne la plus grande analogie avec les mégapodes. On sait d'ailleurs que les ster- (') Talegallus Cuvteri, Less,, Zool. Coq.', p. 716, pi. 38. Roslru incarnato, pedibus sul)flavis. corpore loto nigro. U Sternum, Aitrol., pi. 35, fig. 4. F. Cuv., Suppl. i BuffoD, 1. 1, p. 100. nums chez ces deux ganrei ont la pliiiym^. milllude. Les taries sont forts, irès lëiicuin.Mk minés fiur des ongles ruliustes bien quf n,^ Ils P\ DES OISEAUX. 255 Il la pliiiitrMèJ irj.>iiéliculii.n^ l)ii>n que Mh«i | iiilt'nM-.ti»» ■ Il M |NI>MilU|«|al il le», il liii^tntt |u'i vultrdVlnnl inipruinJM. oiduiM'x vil, Il ^1 lilCI |)luillC1,tf|iM| |iliiiëpiiisttsiwi(. iiitv Iriiiw, mifiJ s. Lilcs soQliliÂ| lea (l'une eiuiaiH lo rorps, iiuiiki| etrccirices.Miiril Jeiofliciondtl'nf (rard), dansbitÉi le pourtour du hm nnieiil inanjui|r. l^ODES NS. et Gainahu. inées que ce ftwta iriclii de plusieun» |ui toutes profiow lalaisie. Ce hm if brmea lont mih vier place parmi * lédelaj8inlieau-ine ,|iialri«'U)r r^niiurs 1rs pins loit|{urs île louiez ; leur p^'tilr.runi'ilorme, dépassant 6pi'inc lesailrn, jfurnii^ de duiixr prnncs. iL'eipwu la plus ancUiinrmriil connue du prnre i'i!,i|iiiile«oute ►n dM erreur», mai» aussi iirobablement quelques J» nacU : «c>«l un oiseau de mer, noir et plu» petit f une iioule, mais qui a le pied et le cou assez longs il T>05e ses œiifsldans le» terres sablonneuses où il a fait llroii, cl se contente de les recouvrir de sable : ces prMont de la grosseur de eenx de Toic. Le» lavons ftlenlenmari, avril et mal , époque où la mer est Pi» ranquillc, et où les vagues ne s'avancent point l«ni sur le rivage et puissent les noyer. Les matelots F'cnent avidement ces nids le long des bords de la r- lorsqu'ils trouvent la terre remuée, ils I ouvrent TÇ un Mlon , elprennent les œufs et les petit» qui y •'gaiement estimés.»! ïlitt. gén. des Voy.. t.X, Duprrrry et le nnure au genre aleelhtiia , qui ■ let plus grands r.ipporls n\rf 1rs niégitpodrs, elqiii ne reiifrrnie qu'une «rule espèce i:e l'Ile detîuélH-, une des Molu<|iir%uiirtit>'. ih î .|,vX V \m t lu I 1 1 256 HISTOIRE NATURELLE r I ! LE MÉGAPODE DUPERIIEY. Megapodiug Duperretji {*). ^ Cet oiseau est à peine de la grosseur d'une per- drix : ses tarses sont moins élevés que dans icsdeu); espèces précédentes, il est aussi mieux proportionné dans ses formes. Sa longueur totale du bout du bec h l'extrémité des ailes , qui sont plus longues que la queue, est d'un peu moins d'un pied; les tarses sont forts , recouverts d'écuillcs , et longs de vingt lignes ; le doigt du milieu, y compris l'ongle . a dix- sept lignes; celui de derrière en a quatorze, et l'on- gle postérieur ù lui seul en a sept ; le bec , légère- ment renflé vers son extrémité, long de huit lignes, est de couleur jaunâtre; les nannes sontovalaires, recouvertes d'une membrane garnie de très petites plumes rudimentaircs ; le tour des yeux est nu, mais moins que dans les deux autres espèces ; he cou est très fourni de plumes ; l'iris rougeâtre ; une huppe très épaisse recouvre la tête; les plumes qui la com- posent se redressent vers l'occiput; les ailes sont concaves, plus longues d'un pouce que la queue, et terminées en pointe, dont h cinquii'me rémige est la plus allongée; queue ov.ilaire, pointue, très courte, composée de dix pennes petites; les jambes sont grisâtres , et empliunées jusqu'au tarse ; les ongles, légèrement courbés , aigus au sommet, pla- nes inférieurement, sont bruns. La huppe de notre mégapode Duperrey est de cou- leur brun fauve ; le cou , la gorge , le ventre et le> parties latérales . sont d'un gris ardoisé ; les plumes du dos et des couvertures des ailes soiit larges et d'un brun roux jaunâtre assez vif; le croupion, le dessus de la queue et les plumes anales sont d'un rouge orracé ; les rémiges sont fauves en dehors , brunes en dedans, h tiges brun roux. Le doigt du milieu est réuni au doigt interne par un rebord membraneux , qui manque entre ce dernier et l'externe. En comparant notre mégapode au ménure de la Nouvelle-Hollande, on ne peut se dispenser de re- ' connoitre qu'il lie ce dernier genre aux gallinacés, en formant un passage très naturel. En effet, si on examine la placé que les narines occupent, la forme générale du bec et des pieds, la nudité du tour des yeux , la membrane qui réunit les deux doigts ex- ternes, mais qui manque entre celui du milieu et l'interne (ce qui est l'opposé chez le mégapode). la même longueur des doigts entre eux, une analogie de forme dans les ongles , la plus grande longueur du postérieur, la concavité et la petitesse des ailr ; Ions ces caraetères en effet coïncident ponrMnn ce iiassiipc, si on en excepte l'éclat extraordiniji et la forme luxueuse de la queue de la lyre ou i^ nure , sans analogues pnrmi les autres oisoaui : |( mégapode appartiendroit ainsi h un petit fjtat naturel , les lyriferi de Vieillot, ou à savjni;t.M. lième famille, dont le nom seulement, deTeDui»! propre , seroit h changer. Le mégapode Duperrey habite lesToréb»! breuses de ta Nouvelle-Guinée, sur le pourloutél havre de Poréhy. Cet oiseau est craintif, courttii vite dans K.^ oroussailles, à la manière des perdiii dans les blés, et pousse un petit glou(:semenl.|{| été tué par M. De Biois de La Calande dansK chasse que nous fîmes avec cet oITicier; ei, lin qu'il soit rare, on en vit cependant plusieunfrl dividus. Nous n'observâmes le mégapode Freycin(tfM.| (japodius l'reijC net que dans l'Ile de WaiginuXotl en vain que nous essayâmes d'en conserviretitil dans des ca^es ; ces oiseaux mouroienl bieniôl. Lntl ehair est noire, tiès dure, et peu ngn-ablrànin-l ger. quoique possédant un fumet que la ciii$soiiii('| velnppe. Les Papous nous en opportoienljounKltl m'enta bord . et les nommoient, ceuxdiibim| d'' tfack du moins, manes^qué. (') Leiioç; Zool. d< la Coq., pi. 33. ,E AIEGAPODE A PIEDS ROUGES, Megapodmi rubripes{% ' lie espèce a la taille de la prérédcnle, dontdl se pproclie singulièrement; mais elle s'en iiijl»| gi oar la couleur rouge de ses pieds, et parcequ'(li| n'a p.. de huppe très fournie. Le fné^apo(/ena/(o>'lf est encore inconnu. Ce m'^gapode onfouit ses œufs isolrmenl sW] sable du rs'»ige , et les recouvre parfois dedébraf plantes. (■) Temminck, pl.411. I ' 1 !• lat citraordinigi de la lyre ou 1^ mires oiwaui : k 'i un pelil KroD)! ou à sa viniEt-»^ ment, deTeDiii|.l le les forju «.1 sur lepourloutàl craintif, courttiii anière des périt I Kloussemenl.lli Calande daiunl officier ; et, bia idanl plusimii- odeFreycinrt'»! ledoWai?inii,C(!ll n conserver en t»| roit-ni bientol. Lw I leu agréable à ni» >t qiielacimsoBiï'l iportoientjonmtllt'l nt, ceux dubinl :ds rouges, r(.Wdcnle,dontdi| ^ais elle s'en diiiii'| )leds,etparceqii'(ll migapodtifét eldesjouesiiii»! allongées, coun*| jariie siipérieuttàl tdn corps sont hl omb; lfsail««li| fe ; le croupion, r»* la queue sonir icdssontdVii j p- es droits on» )npuenr totale rt*^ (fié d'Amboinei ilèbes un grandi menl fnolM,«lf ifs isolrment m .parfois de débrtf l'^t ^\ I M ■fc 256 LE 9 N . .1.. s '■►•t-i i-l . Cet oiseau < drix : ses tarse espèces précéd dans ses rormi h l'extrémilé d queue , est d' sont forts, ref lignes ; le doi| sept lignes ; et gle postérieur ment renflé ve est de couleur recouvertes d* plumes rudimi moins que dan très fourni de très épaisse ret posent se red concaves, plu et terminées e est la plus alli courte, compo sont grisâtres , ongles, légèrei nés inférieuren La huppe de leur brun fauv* parties latérale du dos et des d'un brun rou dessus de la q' Touge orracé ; brunes en dedi Le doigt du par un rebord dernier et l'ex' En compara Nouvelle-Holl) connoitre qu'il en formant un examine la pU générale du b{ yeux , la meni ternes, mais < l'interne (ce q même longue) de forme daq du postérieur, (') Leitoo^ Zoot. de la Coq., pi. 33. 1 - - f^ ■[ ;, •^ -" ; ï ;„ 'H' ';»;'♦?«■ , -'..' ^ . ^' mit o l't _ t'-^',''- •;.i . ;,( ■■' ^)^-: uJ "■u: ."■•u.. ij- l!. >. i« « , f li ^t*-^ '-; 94? mftnïiï^ ' tffl.l il i'î>' ffi' 3f,'}'êK> fit ? ^Uh f. >i. ■ e»ïf \l» T (' (■) Temmlnck, pl.4li. '/,./.l//,,/ ,i/l.,/, . ' tt//, i-ny //....,/„./> "/' J ;l nàHir'firlbiirrat A:.iArr> ^, fl m- n . -t-È .îïflp^ lî .:tR M - ^/.,. '• '/• ,/,l/l, ,/, ,1 /il, l/' /, tl,/,- '/, i/ii/ii lA it Al //,,/ll/l, 1/ .',l/l- I \ I Mi: II hl i1 ?' Piiiffre inir Ptnifiutt F. ti Ptwùf '■-A' vB é f i ; l '/ 1 1 .: i U: it l/r/,///, ,/ ft,ri<' '/ Rtblir par Fourrât F. a l'aria \ '- ! I i -r^ .. ...M r\tnT> 1 TIV 257 it. Lear at- illes. ù des Ralli- ope à huppe l'il faut y re* ncM. « i. ■r; .• ■ i;,'r >.- !• -h^'-; -,s» >.:■■: I' Vi ''apports avee r en séparer 'organisation, 'ive des mots ' pour indiquer s chaudes de )n ne connoit li présente les Q petit, corn- ue prolongée, ^t plus courte; ^récs par une mment recou- ! tour des yeux 3 doigt interne t que les deux oigt du milieu nie nulle, sans 1 corps , moins I lûches, ciliées b h I 1 1 f I «relie. II. JsH* ■,•■ fi t: *i!! i Iv. STILLE. du bout du bec pouces quatre es , le doigt du ^s ongles cinq , I . couvert de plu- lie présente sur âgées, qui révé- rés épaisse. La |ne fuligineuse , t la gorge sont >rge est cendrée; pennes entière- ' me et quatrième irsemé de lignes Lesson, Zool. de la Coq., pi, 37. j n ' \U i 'I 1 s:; \i -^v MM. Oiioy et < qu'jhnnirniii'oi'i ilunni'1.1 liKnreil' ^urt' iàns l'ilc il( qu'ili nril sii|t|ii)v DM r pifils niu'ffs primcnicpi vo\.i;2 [rli'lies, (lan< le t de M IcRoiivnrni ^ m(';!n|iO(lt's. I fmhliililP!i , )'t iK de? jeunes de l'ind nommé main) h C riH'iiio que le mc'jf M. Tcintninek. ^i» individus (tloic dii!ipxc, à Iriir é i(lc8,semldiil)lcs nous soinmp!) oll ne pas foriii n'est en ciïet que I de rapportons cc| pjpiVe i pieds ro llr» liahitiiiits de C très hc'iiit , coït |«ver des narines li I celui du ruhripc poinic , arrondi cr narines est bien pi |tes jeunes oiseaux hauteur dans leur ont bien loin . ""•" «'pi Mi>li«|m'i, vl nii'iJMmt siippoM tH"' l«'i«Mirrt i^i-iUi méf/apode turpifdt rwiqfs 'J ilr W, 'IVinmincL .Ainsi sVs- primonlcei vo\,i^''urs : " Vft\{^n\ notre si- jour à frlcliej , (ian< le diifi • dr Manailo, ikhis rerftmc» lli> M le Roiivernnir Me^jrtm'') une couvre de jeu- pn m(';;!i. Ils l'Ioicnt au (lomlircdu dix, tous fmhIatilM. cl nous nou« ossurAuii'S tpn- c'éloicut dc^jeiiiips de l'individu ndultc que nous p(i*s('dions. nommé mrt/(() ik Ci'Ii'Im'* , et qui nous n p.iru «Mro le nii^mi' que le mi^'ipodo h pied» roujseHdc lu pi. III Il M. Tomininck. Il éloil facile do rcniun(dlro que (S indiviJiis (Moienl lous jeunes à lu non-apparence dunpxe.à leur élal oslt'olopique, et .'i leun liabi- |tii(lcs,jcmithd)lcsiiccllesdc»jeunesKallinaci^«.Nou8 nous somme* allaché» à toutes ces circonstances, pour ne p.is former une espèce nouvelle do ce qid n'est m effet que le jeune ilge d'un ni(*},';ipiide. Nous \f rapportons c"pendant ovec qu(di|ues doutes 5 pspiVe il pieds roui;es, mnlgn^ ce que nous ont dit &c» liabiliim» def.f'IMH'S; car le bec du nfltre, qui Ifst Irts haut , comprime et cari'né supt': icurcment laver (Ips narines basâtes, ne re.sscml)le nueunenienl |l celui lin rithripe», <|ui est assez nrôk", ronrln;& la pointe, arrondi en dessus, cl dont roiivcriure des narines est bien plus ant('rieure. (,)uoi ([u'il en soit , |tf8 jcnncs oiseaux uvoicnt près de huit pouces de hauteur dans leur altitude nuturellc. Leurs jatnlies ont bien loin d'(Mrc aussi longues qu'elles doivent le devenir un jour. Lu l^le, les joues, le dessous du Itou, le ventre, les plumes des cuisses et les cou- jierlures inférieures des ailes sont d'un fauve vif. Les iliimes de IVcipiit, qui dans l'udulle se relèvent ^n huppe, sont courtes et grises. Tout le dessus du orps, les ailes et la poitrine sont d'un brun foncé, liranisur le verdAlre en dessus du cou. Quelques pmcsdu croupion oui leurs barbes 1res écartées, ! qui est un des curaclères du jeune âge chez ces Ciseaux, Le bec et les pieds sont jaunes; les ongles nédiocres; les doigts antérieurs sont réunis h leur ^nclion par ime assez large membrane. Le duvet du Iroupion est jaune. Quebpios individus avoient des |lumes blanches au ventre. Ces mégapodrs vécurent Issez long-temps à bord tic l'Aflroabe. On les nour- [issoit avec du riz. Ue temps ù autre ils faisoient j i'I Mtgapodius rtibripest Astrol., p. 239 et pi. 25. h M. Merkus (^lail gouverneur d'Amboine lorsque «lis visitâmes celte Ile avec la corvette la Coquille; ce pnclionnaire hollandois nous invila rréqiiemincnl à sa pble, mais nous ne rùnics pas aussi heureux que nos «lippes, el il no nous procura aucun objet d'histoire «tutelle. y 1,. II. entendre un polit cl court roucoulemenl. Leur at- titude lu plus ordinaire est celle des calllei. » Le itcrnuin des mégapodes eit celui dei galli- nacés en général , mais siirinul du tiimlope à huppe blunehr. Il lui ressemble tollenicnl, qu'il faut y re* garder de près puur en luisir les diflérencet. » LES ALECTIIÉLIES. Ahrthella. Lksbon. Los nicclliélics ont les plus grands rapports avec les mégapndcs, mais nous avons dû les en séparer à cause de plusieurs particularités d'organisation. Le nom que nous leur avons donné dérive des mots ulerlnr, gallinacé, el d'heliof, soleil, pour indiquer tpi'ils vivent dans les régions les plus chaudes de la terre , sous la ligne é(|uinoxiale. On ne connolt qu'une seule espèce des Mcluques qui pK ente les caractères zoologiqucs suivants ; bec petit, com- primé, pointu, h mandibule supérieure prolongée,  mandibule inférieure un peu renflée et plus ruUfi»; narines placées h la base du bec , séparées par mm arôle étroite-, la léto et le front abondamment recou- verts de plumes jusqu'aux narines ; le tour des yeux garni de plumes courtes et serrées; le doigt interne des trois antérieurs un pou plus court que les deux autres; la membrane «pu unit le doigt du milieu avec rintcriie, presque nulle; la queue nulle, sans aucune penne; toutes les plumes du corps, moina celles dos ailes, composées de barbes lâches, ciliéca très finement sur chaque tige. L'ALECTHELIE DE D'URVILLE. Aleclhelia Urvillii ('). y-y La longueur lolalc de cet oiseau , du liout du bec ù l'exiréuiiié des ailes, est de cinq pouces quatre lignes; les tarses ont quatorze lignes, le doigt du nulicu dix, celui de derrière huit, les ongles cinq , le bec six. itiimnssé dans ses formes, très recouvert de plu- mes lûches et peu serrées, l'alerthélie présente sur l'occiput uu faisceau de plumes allongées, qui revê- tent celle partie d'une manière très épaisse. La teinte générale de cet oiseau est brune fuligineuse, plus foncée en dessus ; le ventre et la gorge sont d'un brun légèrement roussâtre;la gorge est cendrée; les ailes sont concaves, arrondies, ù pennes entière- ment brunes, lus deuxième, troisième et quatrième étant égales ; le dessus est brun et parsemé de lignes (•) Lesson, Zool. de la Coq,, pi. 37. 3.} ';i Tii !:H ïil j 2:>8 lIlSTOinE NATURELLE en zigzng oa irréi^lières , peu prononct'es, d'un jaune roux ; les rectrices de la queue sonl rempl'iccrs pur di'â plumes irèt lùclics, riiinuosûrs de luiiltes très liiies , hi recouverts par ceux de la supérieure qui Dotl arrondis; la commissure est fendue jusquesous l'oeil, I et se leriiiine en s'obliqnant vers en bas Letouriiel l'œil esl dénudé. Des cils allongés, roides, bordeolj les paupières; ils sont cylindriques à leur tuseet| filiformes au sommet. Les narines sont remarqu.ibles par leur confoc-l malion ; elles sont amples, creusées sur les côtés iiii| bec dont elles occupent la moitié supérieurf.Lnl plumes du front avancent sur leur porlion basalcf et quelques unes simulent des soies Une plaqi*! voûtée, convexe, recouvre en entier la fnssenasle,! et la naritu- consiste en une simple fente irès éiroile,! très peu discernable, ouverte sous le bord inférieul de la voûte cornée. Cette singulière disposiiional»! plus grande analogie avec celle qu'on remarque chttl les chionis, les attagis et les thinochores,etseiiitil«| destinée à proléger le sens de l'odorat de fcrui»'! oiseaux du sud de l'Amérique, que le climat ou ieuBj habitudes inHuenceroienldéfavorablementsansceilil conformation. Les ailes très courte» et la queue imparfaite ul Irices foibles, an p. 200 Megalonyx rufu$ , Lest., CeoU Zool.,pl'N )0. DES OISEAUX. 259 Im^galonyx annoncent que cet oiseau vole très mnl , liandis, au contraire , que les tarses d'une rare vi- icucur, terminés par des doigts robustes et par des lon^les disproportionnés aveo la taille de l'oiseau, lindiquent que su marche est des plus rapides, car I plante du pied calleuse et ses ongtis usés par le ont témoignent de sa lixité sur un sol caillouteux ^idesiirclié. Les ailes ne vont point jus(|u'au crou- pion; elles sont très concaves, épaisses, et les re- niées secondaires sont aussi larges que les primai- |rcs. De ces dernières, la première est 1res courte , la deuxième moins longue que la troisième, celle-ci que la quatrième et la cinquième, les sixième, sep- kième, huitième et neuvième sont égales et les plus longues; toutes les secondaires sont égales et seule- nent un peu plus courtes que les primaires. La bueueest médiocre, pointue, composée de dix rcc- Irices foiblts, arrondies au sommet, et successivc- nentétagées, c'est-à-dire que les latérales sont les plus courtes. Les tarses sont puissants, très gros proportionnel- ementii la taille de l'oiseau, uu peu plus longs que les doigts antérieurs. Ceux-ci sont presque égaux, lobuiles, et l'externe est fortement soudé au mé- dian à la base. Le pouce est aussi très robuste. Des quamelles solides revêtent circulairemeui le tarse ^l le dessus des doigts, tandis que la plante des pieds st très rugueuse. Le tarse a de longueur dix-huit lignes ; les doigts Dlérieurs, les ongles compris, quinze à seize lignes, |t le pouce quatorze lignes; mais les ongles, surtout tlui du pouce (sept à huit lignes) sont très grands , Jfès peu recourbi's, très forts, comprimés sur les piles, convexes en dessus , concaves eu dessous, et i pointe usée. De cette longueur inusitée des on- |ies,noHs nous sommes servis pour en faire le prin- lipal caraclère du genre megalonyx, bien que ce )iimaitdéjùété donné à un mammifère fossile, dont I plupart des auteurs n'ont point adopté la désigna- tion générique. Le mégalonyx brun a près de neuf pouces de lon- lueuriolale. Son bec, long de huit lignes, et ses prses sont noir mat ; le dessus de la têie , du cou, tmanteau, les ailes et les rectrices sont brun roux, Iniforme, passant au roux ferrugineux sur le crou- lion et les couvertures supérieures de la quene ; ^aisde nombreuses raies blanchâtres traversent le Npion,et sont dues h ce que les plumes abou- Bnles de cette partie sont frangées de blanc à leur |)inmct, t'n sourcil blanc surmonte l'œil. Le milieu de la Ne est brunâtre. Le menton est • lanc, et celle coii- N s'étend sur les côtés du cou, en formant di-ux Ipaisscs moustaches. Le reste du cou , et devuul omme sur les côtés et le haut de la poitrine , sont «M ferrugineux. Le ventre, les flancs et les cou- vertures inférieures do la queue sont rayés de bru- nâtre , de blanchâtre , par zones égales et souvent en chevron. Le mégalonyx doit avoir des habitudes terrestres presque exclusives. Sa marche doit être rapide, et il dnit gratter dans le sol pour y chercher sa nour- riture. On ignore complètement quelles sont ses mœurs et son genre de vie. Il paroîl habiter le sud du Chili, dans le pays des Araucanset des Puelches. 2" Le MÉGALONYX MOYF.N(>)a huit pouces et demi de longueur totale, en y comprenant la queue pour deux pouces et demi. Le bec n'a que sept lignes et demie , et les tarses treize lignes. Le dessus de sa tète est rouge cannelle. Le derrière du cou et le manteau brun roiissâtre uniforme. Le dos est brun roussûtre ; les plumes du croupion, épaisses et touf- fues , sont fauve onde de noir. Les ailes sont de cou- leur cannelle; leurs couvertures ont quelques lar- mes fauves ou blanches, relevées d'un point noir. Les rémiges sont brunes en dedans et fauve vif sur leurs barbes externes. Un sourcil blanc surmonte l'œil. Un trait noir traverse la joue et va se perdre s ir les côtés du cou. Le menton et le devant du cou sont blancs. Tout le dessous du corps est de teinte claire, passant du blanc sale au blanc lavé de jau- nâtre , que relèvent sur les côtés du cou la poitrine, les flancs , le ventre et les couvertures inférieures de la queue des bariolures brunes, plus foncées en noir, et relevées de fauve doré sur le bas^venire. Les rec- trices sont uniformément cannelle et leur tige est noir lustré. Le bec, les tarses, les ongles compris, sont d'un noir mat. Nous avons vu quatre h cinq individus de cette es- pèce, que M. Bégué, chirurgien de la marine, a rencontrée assez communément aux alentours de la ville de Valparaiso , au Chili. .I» Le MEGALONYX HOUSSE GOncE (2), figuré par IM. d'Orbi^'ny, est de la taille de notre mégalonyx moyen. Le front est gris bleuâtre. Le dessus de la tèlc, du dos, est roussâtrc brunâtre. Un large plas-^ tron roux vif part du front, encadre les yeux; il est interrompu par une toufle de plumes grises qui cou- vrent le méat auditif, et .se continue sur les côtés du cou jusqu'au haut du thorax. Les jugulaires et les flancs sont de ce même gris bleuâtre. Le bas-ven- tio est roux, ainsi que le croupion. Le milieu du (') Meffalrnix medins ,Less.,\\\»sl. de zool., p. 60. M. corpore ctnnamomeo,cnlli pnrie posteriori et dorso Iji'unnris.uroinuio rnroel niftrescenti nndulato, mento thoraceque aibo InteHcenti, abdnnriine atque lateralibus nlizrn l!iu>nti$, sii|iprcillari all)o ( l.e^fi. , Jnnrn-il «te i'In- sliint, po 7>2 : 27 srplenibrp 1834 . H«b. Vnlpnraiso, in roimlit'Cil Cliilinriini. Meqalonyx albiroUis, Orbigny. Ptvnypt' rhns ttIhirnIliK. Kitlliz, pl 3. (•I lUenulouyx rufo-gularit . d'Orbigny (Voy. , OM. , pl. T.fig. 3 cl 4, fle livre.) Pteroptochos rubecula, iimiilz,pl. 2. ( ( i; ! : I v} I r^ 260 HISTOIRE NATURELTE ventre est blanc pur, mais chaque plume est cerclée de brun. La queue est rousse ainsi que les ailes. Le bec et les tarses sont bruns. Le texte descriptif n'ayant pas encore paru , nous ignorons de quel point de l'Amérique méridionale provient cet oiseau. •■^* 'il LES MOENURES OU PORTE- LYRES(«). ^ Sont une des belles acquisitions que l'ornithologie ait faites, par la découverte de la Nouvelle-Hollande. La seule espèceconnue , bien qu'à plumage sombre, porte une queue qui est l'image fidèle , dans les so- litudes australes, de la lyre harmonieuse de l'Hel- lénie,et qui fait de l'être qui la possède un des plus rares et des plus beaux parmi les plus rares et les plus somptueux oiseaux. Les caractères de ce genre sont : un bec médio- cre, à base plus large que haute, droit, grêle, con- vexe, incliné à la pointe qui est échancrée. et garni de plumes sétscées à sa naissance. La mandibule inférieure est plus courte que la supérieure. Les na- rines sont ovaiaires, grandes, médianes, et recou vertes d'une membrane. Les tarses sont longs, cou- verts de cinq à six grandes écailles imnulées. Ils sont terminés par des doigts allongés, grêles, au nombre de quatre ; l'externe et le médian sont soudés jus- qu'à la deuxième articulation ; les ongles qui les ter- minent sont longs , peu crochus , aussi larges qu'é- pais, convexes en dessus et obtus. Celui du pouce est le plus grand. Les ailes sont courtes, concaves, ' à cinq premières rémiges étagées, à sixième, sep- tième, huitième et neuvième égales et les plus lon- gues. Le mâle a quatorze rectrices diversiformcs ; la femelle n'en a que douze cunéiformes. La place que le mœnure doit occuper dans les méthodes a été très débattue. IVl. Cuvier le rangeoit parmi les passereaux, et dit à ce sujet : « La taille » du mœnure la fait rapporter aux gallinacés; mais » il appartient évidemment à l'ordre des p issereaux, » par ses p'eds à doigts séparés (excepté la'première » articulation de l'externe et du moyen), par son bec M triangulaire à sa base, allongé, un peu comprimé » et échancré vers sa pointe ; les narines membra- » neuses y sont grandes , et en partie rerouvertes » de plumes, comme dans les geais. On les dislingue » à la grande queue du mâle, très remarquable par » les trois sortes de plumes qui la composent ; sa- » voir, les douze ordinaires très longues, à barbes » effilées et très écartées ; deux de plus au milieu , » garnies d'un côté seulement de barbes serrées , et » de deux extérieures courbées en S, ou comme les (■) Sloinura. Sbaw, Lalb. Wcgapodius, Wagler. » branches d'une lyre dont les ha» bes interne!,^! » des et serrées, représentent un large ruban,eilfln(/MJ««l par les colonistes, il chérit les cantons les plusre-l cailleux et les plus retirés. Il sort lesoiretlcii»-! tin, et reste paisible, perché sur les arbres, danskj milieu du jonr. Nous restâmes des heures entiéml à la chasse de cet oiseau que nous ne pûmes attm- j dre, car il devient de jour en jour plus rare. Le nâle a son plumage généralement sris, tirai j au brun sur les parties supérieures, et au cendrésoj les inférieures. La gorge, les couvertures supérienral et les pennes alaires sont toutefois de couleur roml Une petite huppe se fait remanpier surlaléte;iiiaii| ce qui distingue ce sexe est la coupe desreclric«:| dix d'entre elles sont gar' ies à leur origine d'oné[él duvet, et portent de très longues barbes. pres(i»| dénuées de barbules, et éloignées les unes des aottil dans toute leur étendue. Les intei médiaires n'ontil barbes que d'un côté. Celles ci sont courtes, sema,! excepté à leur extrémité, où elles s'écartent fîsoiil privées de barbules. Ces deux pennes sont les pi» j longues de toutes, et se rencontrent en arcàieul extrémité. Les deux latérales ont, lorsqu'elles siil| relevées, la convexité de leur extrémité du côléofl po'é à celles des précédentes. Leurs barbes !«ij courtes à l'extérieur, longues à l'intérieur, d'un en j brun en dessus , blanches en dessous, serrées Jep«| la tige jusqu'au tiers de leur longueur; ensuite trioi»! pressées, et finissent par s'éloigner les iinpsdeswj très. Alors leur couleur se mélange de brunteP de brun roussâtre, dont une partie affecte la tranN parence du cristal. Seize bandes larges et allfrn*! ves indiquent ces deux teintes. Enfin ces fwm sont terminées de noir velouté, frange de biaKI L'iris est couleur de noisette , les orbites sont ««il les pieds noirs. Le mœnure a trente-sept â trfli»-| {•) Mtpvum Nova noUandiœ. !'»"'• ^'•'î'™'!îl Mise . pi. 577. Le mœnure Pnr»iin5on.Vieill..0iS'°»'JI p! 14 et 15. Gai., pi. 192, p. 323.Lesson,AtUs.l» I (Atlas, pi. 12). ' A atbesinternes,{r»l n large ruban, ttifll iMargissciil que ttnl uze pennes de sir» I ungé tantôt pamilal m /]/reoudefoiMi| (>s calaos eteniTatl 1. Vieillot. [E-LYRE (1). dans les forêts d'Ei-l iii couvrent la diaintl iivellc-GallesduSiiil ommp/'ai>fln(fMl»ii| } cantons les plus n-l sort le soir et le ni- 1 sur les arbres, dinskl !S des heures entiml nous ne pûmes atttn-l jour plus rare. 1 léraleitientïris.tirall jnrrs, et au cendre sfl )uverturessupérieiwl fois de couleur roo»! rquersurlalèleiiMil i coupe desreclricflil leur origine d'unépil igues barbes. pr«(i«l ées les unes des aowl Ueimédiaires n'ont i sont courtes, serréa,! 'Iles s'écartent et sali : pennes sont les pl«l ontrentenarcàlflj ont, lorsqu'elles sotll ■extrémité du côté t| •s. Leurs barbes so*! _. 'intérieur, d'un.iiil e&sous, serrées lpp«l ngucnr; ensuite ra««| isner les nnesdes»! Hangedebruntel )arlie affecte la tn»! es larges et allenufrl ES. Enfin CCS plun*! ,t6, frangé de bla*l les orbites sont n«i| irenie-seplàl'f»'^! i ..L»ih.3f./y«.f*l ison.Vieiii..Ois.J";i .Lesson.AllM.P»! Jk lU il I 260 ventre est blan de brun. La q Le bec et les n'ayant pas en de l'Amérique ,• '!■'! : ! I ' i: M 01 '' Sont une de ait faites, pari La seule espèi porte une que litudes austra lénie,et quif rares et des ] plus somptue Les caractè cre, à base pi vexe, incliné de plumes st inférieure est rines sont ov: vertes d'une : verts de cinq terminés par de quatre ; r< qu'à la deuxi minent sont pais , convei est le plus g à cinq prem tième, huilié gués. Le mal femelle n'en La place q méthodes a i parmi les pa » du mœnur » ilappartiei » par ses p'ei » articulatioi M triangulair » et échancp » neuses y : » déplumes M à la grand' » les trois • M voir, lesd » effilées et » garnies d'i » de deux t .?.-■ (') lHœnwa, Shiyr,l,alb. niegapodius, Vf agler. I pi 14 Cl 1 * (Atlas, pi. 12). UCSSUM,»""'!'"' i,ca5UM >"""''"' 'l.ru. //' Mu,:ii;-.i \(n .■.■■!lnl|,-"ill,v , V,///!/ ,''n/f/.' f-ir i\'ini\tt /;••:,'■ tf A'.'v '' ■ ; ! ', 1 li I . t •'; il:- ! ' \ 'Ml' ^^11: 1 irih M- i M! jiuil ponces de pgiiie de la qu Lafomelledi )ln9 pelile, cl L' de douze p( i celle des autre Lurlerachis.Lc kl son plumagi loncé,à l'excei lius longues de pis que les plu ont élagées. h lemelles la prei La plupart d Irançois du gcr pant celui de yi peantun peu la riir les travaux Bréférence comr Il a d'ailleurs ^'ouveau Dictioi lous sont indilTé |du marayes, jai iformoient pc ïrtalida, que Li punirent en un ponveau ; toute imarails, pm liennentqu'à qu fetnousmentioni l'un de l'autre. les yacous ap Ullinœ, du Sys Ire de M. de 1 f'Illiger; anxfj( il;auqu;itrièm( lier; aux sylvai Vides.deM. Vit kiinck, aux passi |ux gallinacés c Banuel. les caractères Miocre, nu à 1 l'us large que lia jofum et base di 'f?e, siisceplib ""S la cire vers N grêle, piui Nuième et sixi DES OISEAUX. 2G1 Lil pouces (le longueur, dont quinze du bec h Va- Hgine de la queue. i La femelle diiïcre du mûlc en ce (|uVlle esl un peu Lis pelile, et en en que sa queue n'csl compusi-c L' de douze pennes, iwiles si-uiblablescl aiiiilogiics Lclle dos autres oiseaux, c'est-à-dire à biirl eségulcs lurlerachis. Les plumes de la teie sont plus courtes, |t son plumage est géuéralenieul d'un brun salu foncé, à l'exception du ventre qui est cendré. Les W lo"?"c* ^"s rectrices ont dix-sept ponces, lan- Uis que les plus externes n'en ont que dix. Toutes ■ont étagées. Les jeunes mâles ne diflèreiit pus des femelles la première année. LES YACOUS. Penclope. Latu. La plupart des auteurs ont adopté pour le nom trançois du genre pmelope le mot marail. Cepen- dant celui de yacou, que lui donne Buiron en clian- teantun peu la dénomination di; yacuhu, consacrée ar les travaux d'ornithologie de d'Azara, mérite la |iréférenee comme s'appliquant à plusieurs espèces. a d'ailleurs été adopté par M. Vieillot dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle. Les ya- oussont indifféremment nommés guans, marails bu marayes, jacous, jac, jacu, ja uhtt et yacuhu ; Ils formoient pour Merrern les genres penel pr et wlalida, que Linné , Latham Temminck, Vieillot, punirent en un seul, et que M. Cuvier a séparés de nouveau : toutefois les caractères qui distinguent les marails, /wneiopc, des parraquas, ortalida, ne liennentqii'ù quelques particularités d'organisation, It nous mentionnerons ici ces deux genres à la suite l'un de l'autre. Les yacous appartiennent 5 la cinquième classe, Mlinœ, du Syslema naturœ; au vingt-unième or- pre de M. de Lacépède ; aux rasores gallnacei Tllliger; m\ (jaUinac^a alectrides de M. Dumé- 1; au qur.trième ordre du Règne animal de M. Cu- vier; aux sylvains tétradaclyles, famille des alcc- lrides,deM. Vleillot;au dixième ordredeM.Tem- ninck.aux passcrigalles alcelritles de M. Latreille, lux gallinacés cracidés de M. Vigors et de notre lanuel. les caractères du genre pénélopc sont : le bec pédiocre, nu à la base, entrer, convexe en dessus, klus large que haut, presque dr it, fléchi h la pointe ; Torum et base du bec nus ; une peau nue sous la l«rçe, susceptible de se renfler; narines percées pns la cire vers le milieu du bec, h demi fermées; ffse grêle, plus long que le doigt intermédiaire; Nuième cl sixième rémiges les plus longues; on- gles courbés, forts, comprimés, pointus ; queue corn* posée de douze rectrices. Les pénélopes sont des oiseaux essentiellement américains et conlinés dans les régions inter-tropi- cidesel tempérées, où ils ne dépassent point au sud le l'iiniguay. leurs mnurssont peu connues; toutes les espèces se ressemblent par les teintes du plu- mage , au point qu'il est nécessaire d'employer une minutieuse comparaison pour les distinguer. Ces •oiseaux sont monogames, ou du moins vivent en petites familles, et tiennent des gallinacés par toutes leurs habitudes et les formes corporelles ; cepen- dant ils en dînèrent par une particularité assez re- marquable, qui est d'avoir le pouce placé au niveau dos doigts antérieurs, tandis que toutes les autres espèces de gallinacés sans di-tinction ont ce doigt plus élevé que les autres. On dit aussi , et c'est M. Vieillot qui rapporte ce fait, que les yacous boi- vent ù la manière des pigeons. D'Azara est le seul ornithologiste qui ait donné des détails assez précis sur les mœurs et sur les ha-> blindes de ces oiseaux. Il rapporte que les yacous ont un vol bas, horizontal, et de peu de durée : c'est aussi ce que nous avons eu occasion de reconnoilre dans les forêts des environs de Sainte-Catherine, au Brésil. Ils se perchent sur les branches les plus basses, se tiennent dans les broussailles, et lors- qu'ils marchent ils s'aident de leurs ailes, ce qui ac- célère singulièrement leurs mouvements. Comme les ménures, avec lesquels ils ont ce point d'analo- gie, ils se cachent pendant le jour dans les arbres les plus touffus, et sortent de préférence le soir et le matin ; c'est à cette époque de la journée qu'ils se rendent sur la lisière des bois, sans jamais s'en- voler dans les lieux découverts. Leur nourriture con- siste en grains, en bourgeons, en fruiis, en pousses d'herbes. Leur cri imite la syllabe pi, articulée d'une manière aiguë, mais basse, sans ouvrir le bec, et comme par les narines ; ils portent la queue un peu baissée et ouverte, et lorsqu'ils marchent elle s'é- largit un peu à chaque mouvement. La femelle pond un petit nombre d'œufs, et rarement la ponte est de plus de huit. Leur manière de boire consiste à prendre une gorgée d'eau dans la mandibule infé- rieure, et à lever la tête absolument à la manière des poules ; ils dorment appuyés sur leurs jambes pliées,ct la tête sur la poitrine; ils construisent leurs nids avec des bûchettes , et le placent sur un arbre touffu. Ces oiseaux peuvent aisément être éle- vés en domesticité ; ils se nourrissent de maïs et de blé, mais on dit que les grains de riz sont rejetés sans avoir été nullement élaborés par la digestion. Leur chair est délicieuse, et seroitunc précieuse ac- quisition pour nos cuisines. Leur queue longue, arrondie et étagée, leurs ailes courtes et arrondies, leur cou svelte> rappellent les formes générales des Il '! i .-• '"ii lit: I k '4' ; !i! 262 HISTOIRE NATURELLE faisans , dont ils sont les reprdsentants dans le Non» veau Monde. i^ Il .1 VRAIS PKNÉLOPES. Le caractère pnrlicnlicr des pi'nélopes est d'avoir le tour des yeux et une partie de la gorgo nus. On en connolt cinq espères, qui sont : les pcnelo, en cri - tala , marail , obscura, .supercitiarig, pipiie et aburri. LE PENELOPE GUAN. Pénélope cristata Lath. ('). Le guan mAle a la huppe et le corps d'un vert ronssâlre, brillant de cuivre de Rosi^lte; le crou- pion et l'abdomen rhfltains; le cou et la poitrine tachettes de blanc; la ri^^tion femponde nue et de couleur violâtre ; la porge et la membrane longitu- dinale rouges et poilues. La femelle n'a presque pas de huppe ; le bec est fauve ; les iris orangés, et les pieds rouges. Cet oiseau a de vingt-huit à trente ponces , et se trouve dans presque toute l'Amérique méridionale entre les tropiques. Cet oiseau est nommé yacou par rapport h son cri, qui exprime parfaitement bien ces deux sylla- bes; Ses habitudes sont doures et timides, et on peut l'apprivoiser aisément II ne perche sur les ar- bres les plus élevés des forêts , et lorsqu'on le eon- serve en domesticité , c'est toujours sur le fnîie des maisons qu'on le voit se tenir de préférence. On le trouve au Brésil, à la Guyane, au Mexique, et le plus souvent dans l'intérieur des terres. Sa chair est délicieuse. LE YACOU MARAIL. Pénélope Marail. Gm. Lath. (*). Le marail mâle a vingt-trois ou vingt-quatre pouces de longueur totale. Sa huppe et le plumage (') Meleagris cristata, L. Gallopavn hrasiliensis , Brisson. l.e yucou, Biiffon. Dindon du Brésil. Enry- elnp., pi. 84, flg. 2. giian ou quan. Kilw ,gl.13. P«ne(ope t/uan. Tpmm., t III, p. 46 el 602 iacupema , Mareg.; Vieillol, ^ouv. Div.tionn.. l XXXVI, p. 337. (•) Temm., Gall., t. III, p. bÇu Faisan verdàtn; de Cayenne , en\. 338. Le marail, Diitfon. Maraye, Biijon Phasianus cinercvs cervice sanyurned , Barrére , Fr. Equinnx. Vlolllot, Dictionn.. t. XXXVI, p. 338. Jacu- pemftades Brésilieng,Wied,t.I,p. 98. du corps sont d'un vert très foncé, brillant de leinin de cuivre de Ito^^ette; les faces orbitHirc etlem» raie sont nii' s el d'un rouge pâle; lu gor;;e(tli membrane longitudinale sont de couleur roii|!( n poilues; le cou el la poitrine sont tachetés de blant: la huppe de lu Femelle est h peine prononci'e ; le btt est fauve et les pieds sont rouges. Plusieurs auteurs ont confondu le marail avec ]« guun ; il s'en éloigne toutefois par un grand nombie de caractères. Sa queue est longue et éiagéc el <(■ talc lorsque l'oiseau vole ; les ailes au contrairesoot eourtc*, coneaves et arrondies; aussi son voleiiHi hriiyiuU, embur assé cl peu étendu. La fomeilefiil son nid sur les arbres, et y pond de deux k ciin] œufs. Les marails ont des mœurs douces el paisi- bles, se réunissent le plus souvent par paires.d parfois en petil-s troupes, qui cherclient pourleur nourriture les fruits sauvages. La trachée artère pap venue au bord pharyngien du sternum se reconrbe sur cet os pour former une anse recouverte pir h peau seulement, et se divise en deux hranches, De celte conformation de ht trachée-artère il r^ suite que le marail fut entendre un cri rauque, sur- tout au lever du soleil, et que le mol ma-rayenâ assez bien. Dans le jour ces oiseaux se ticnnentper- elles sur les arbres dans les bois les pliisisolésè la Guyane. Les créoles estiment beaucoup sa chair, qui est très délicate : pris jeune, on peut facilement le conserver en domesticité. LE PÉNÉLOPE YACUHU. Pénélope obxcura. Illic. (')■ Le yacuhu, qui vit au Paraguay, a de lonpiwr totale vingt-huit pouces, et la queue à elle seiiIeM a onze. Sa télé est sans huppe; l'occipulet leCM sont leiiils de noir en dessus; le devant du cou, le dos et les ailes sont noirAlres et tachetés de blaw; le croupion, le ventre et les flancs sont marron; M queue et les rémiges sont brunes; le bec es! nw, les iris sont rouges, les pieds fauves, la région off laire noire, la gorge et la membrane longit*!» rouges. Le mule el la femelle ne dinèrent point ei-| tre eux. Cet oiseau a été dérrit por M. d'Azara comM appartenant au Paraguay; son nom (/«nrfl»i« sip^ fie yacou à cou > oir. Sur les rivages du flpiiTedea Plala, on l'appelle pabo di monte, oiidW"''* wonfff^ws, -cependant il se tient de préfér''nfe«'»l le voisinage des rivières et des laes. Son cri in"! assez bien la syllabe yac ou le mot yaf«. (•) Tpmm.,GaK.. t. lll, p. 68 et 693. L'yacuA». «J z«ra, it. Vieillot, t. XXXVf, p. 343. i! . » DES OISEAUX. Cet oi»eau ne diffère que légèrement des pénélopes Iguans et marails. 263 LE PÉNÉLOPE PEOA. Pénélope superciliaris. Illic.('). Le peoa du Urésil n'a point de huppe sur la tôtc, Et l'occiput est d'un noir fauve ; le dos est d'un cen- Jré verdûtre ; les rémiges sont bordi'cs de gris et vertes ainsi que les tectrices sectindaircs, et lisérées je fauve j le ventre et le croupion sont roux. Le nile et la femelle ne présenlen» aucune dilTérencc; leur bec est fauve, l'iris est rouge, les pieds sont endrcs; la région temporale est violiilre, et la mem- brane gutturale < st de lu même couleur cpie la pré- cédente. Cette espèce a environ vingt-deux pouces |]e longueur. On est redevable do la description de cet oiseau ^u comte de Uolluiannsegg. Les jeunes ne diiïèrent |)oint des adultes par l«ts coule rs du plumuge. On jTouve le peoa au Itrésil et dans le Haut-Para, où il st connu des naturels sous le nom de yacu-, eoa. LE PENELOPE SIFFLEUR. Pénélope pipile. L.vTii. C^). Le sidleur, aussi nommé pipile par Jacquin , de ^pilatio, gloussement , h cause de son cri , a près le vingt-sept pouces de longueur. Son bec est noir; I peau nue des joues bleue, les tempes blanches, |tle9 pieds d'un beau rouge ; une huppe blanchAire urrnonte la tête; le plumage du corps est en en- per d'un noir violâtrc; le cou et la poitrine sont onctués de blanc, et les mêmes taches se reprodiii- ent sur les couvertures ; la membrane de la gorge si bleue et poilue, et toutes les rémiges sont tron- |uces à leur sommet. Ce pénélope n'est pas rare dans la Guyane, et sur- putdans les lieux humides qui avoisinent les grands euves. On le retrouve au Brésil , mais avec un Bumage beaucoup plus foncé en couleur, et avec les reflets plus vifs de cuivre de Rosette. Celte va- Iclé bien distincte na aussi aiilour de l'œil qu'un prcle nu, étroit. On doit aussi rapporter au pipil'' yacu-apéti des gouiranix du Paraguay décrit !') Temm., GaWna. , t. III, p. 72 et 693. Vieillot jictionnatre.t XXX V|, p. 341. lO Temminck, GalUna.. t MI, papp76 et 694. TJncno iCumana, Bonn.. Encj/r/. , p|. 86.flz 2 cl .3. rrr/.r ||pi/« H eras eumaneniiis , Jncq., pi 10 et 11 . Yaron , 1 JOD. Penelopt Je«copJ«ra, L. Le yacutinga au Brésil, M ft., t. II, p. 15. par d'Azara. Lo nom d'yacowapiti signifie yarou à lâche» blanchvH : ou lui donne encore ceux de iliicou;ara et iVyucint-Unga: mais tout porte à croire que cit apeli esl une espèce distincte carac- térisée par ses jambes plus courtes et son bec plus long. L'upéti habile les loréts éloignées des établis- sements européens, par les 2i» à S-'i" degré de lati- tude sud , et se réunit par paires ou marche en pe- tites troupes, dont le cri peut être rendu par la syllabe pi. , LE PENELOPE ABURRI. Pénélope aburri. Goi:uoT. Cet oiseau a été décrit par M. Goudot de la ma- nière suivante : « L'ahurri a de longueur totale deux pieds trois pouces (la queue seule a dix pouces); le bec est noir brun h la pointe tie la mandibule supérieure, quia un pouce cinq lignes de long; ti su commis- sure il a huit lignes de large ; la cire esl d'un beau bleu de ciel, l'iris est gris foncé, la prunelle noire; l'espace entre l'œil et le bec est couvert de petites plumes serrées noires. Tout le plumage est d'un vert très foncé, h reflets bronzés, à l'exception des plumes des joues et du dessous du bec, qui sont noires ; les plumes acuminées du dessus de la télé sont longues d un pouce quatre lignes, larges de deux lignes et demie, et obtuses h leur extrémité : l'oiseau les relève en huppe lorsqu'il est agité : les ailes et lu queue sont noires en dessous ; les trois ré- miges extérieures de chaque aile ont sur une éten- due de deux pouces et demi les barbes intérieures de leur cxirémilé très petites, re qui leur donne la même fonne snluilée que M. Temminrk avoil déjà observée sur le pmelopf pipi'ctie Lailiam; la qua- trième rémige ofTre aussi ce rétrécissement des bar- bes inlérieures de son extrémité, mais il est moins étroit et senlume t sur une longueur d'un pouce ; la queue est arrondie, ses larges pennes offrent cette même disposition ù leur cxirémilé. La peau nue du bas de lu gorge est peu étendue ; elle est semée de quelques petites plumes noires qui la rendent moins apparente qui- dans les autres espèces e ce genre; elle esl jaunâtre, et porte îi sa partie inférieure un appendice ebai nu. pendant, long d'un pouce et demi environ, et de la grosseur d'un tuyau de plume; sa couleur est d'un biaise jaunâtre sur sa longueur; son extrémité est rougcâtre; il est parsemé de huit ou dix petites plumes linéaires, noires; les plumes du ttas-venire sont brunes; les tarses, tes doigts et la membrane q i les unit sont d'un beau jaune citron; les ongles sont bruns, le tarse est nu; il a deux pouces cinq lignes ; le doigt du milieu a deux pou- \: 11 ! .1 Mi 1 n i 1- i Ij. i' i 1 1 II * 2G4 HISTOIRE NATURELLE ,; t il CCS sept lignes avec l'ongle (l'ongle seul a six li- gnes). « Celte espèce, bien dilTërenle des six ou sept di^jb mentionnées par les ornithologistes, semlilc se rupprociicr du p ndope pipile de Lallium pur la forme de son bec, la couleur de s» cire, la coupe su- bulée des trois pennes externes alaircs, comme aussi par la conformation de sa tracliéc-artère ; mais elle en diifôre sullisammcnt par la membrane nue du bas de la gorge , par l'appendice particulier qu'elle porte, et qu'aucune espèce de ce genre ne présente, la couleur des pieds cl lu teinte du plumage ; sa taille est aussi plus forte. J'ajoulcrois l'habitation comme caractère dilTéreiitiel ; en ciïet. le pénélope pipile ne se trouve que dans les grandes forêts de l'Orénoque, a la Guyane et au liréiiil, c'cstà-dire dans les plaines sous l'équatcur. Le pénélope nburri au contraire paroit propre aux montagnes de la Nou- velle-Grenade, et babilc les régions tempérées et froides ; son espèce est inconnue dans les grandes vallées chaudes et le long des fleuves, où il est très rare de la rencontrer. » Dans les environs de la ville de Muzo (célèbre par sa mine d'émeraudes), on connoît cet oi.scau sous le nom de pavo-ô-guali. Les habitants des en- virons de Bogota et de la vallée du Cauca le d) si- gnent sous celui de pava Imri , ou mieux aburri aburrida, ce qui, lorsque la prononciation eu est lente, exprime assez bien son cri. » Le mâle ne diiïèrc point de la femelle ; ceux que j'ai ouverts m'ont oiFcrl deux cœcums analogues à ceux des pendniie paiakoua cl padl t {snpeici- liaiis?). La trauliéc-artère descciulu t sans aucun repli jusqu'au poumon ; il n'y avoit point de gra- vier dans le gésier, dont les parois éloient minces et presque entièrement recouvertes par les muscles propres. uCelte espèce vil solitaire, se perche sur les grands arbres, vole peu, el se iiiisse facilement approclier à la portée du fusil : Jo ne l'ai jamais vue ù (erre. Les fruits des lauriers, des ardisiacées, des aralies, cuni- posenl sa nourriture ; son nid est formé d'un amiis de feuilles sèches déposées entre les fourches des arbres; la ponte est de trois œufs blancs d'im pouce huit lignes de diamètre ; la femelle les couve. Ces oiseaux sont très communs dans les montagnes du Quindiu, cnirç Ilague etCarthagu -, leurs chants sont les derniers qui se font entendre lorsque la nuit ar- rive ; ce sont aussi les premiers qui annoncent l'aube du jour. » ;;}(ni' • ' «■[; .;^ v " •' " ,■ ' •■';,, ■ ,, : VV)i, i. Il ;l..!l ii'.i ;-JTU.. y* .> st'Ki if ? ■; ;ij SU LES PARKAROUAS. Orlalida. ^\i:i\M:n. M. Cuvier a adopté le démembrement despir- rakouas du genre pénélope, dont ils nedifÏÏTentque parce que la tête est complètement empluinée,(| qu'il n'y a pas de nu autour des yeux. Le type de ce petit sous-gcnre est icparakouaJt renliimin'.ire t-!li, et nous y ajoutons deux cjanej"'"^'\ ctil. 146 LpcaIr(jca;;Hrafta.Bnrrére,140.//ann«?'""' nanrron. Yar.n carraf/fiata , d'.Azara.. Fot/.-P""'."'' | parrnqua. Sonn.Teuim., 1. 1». p. 85 el«96. Vif» Z>tctionn., t. XXXVI, p. 340. ^racHon au Brésil, «w /r,t. Il, p, 47, «II, ni, p. 374. .i4 '^!|T' 1 , DES OISEAUX. 205 (Irssiis du cou, le manteau et les coiivcrturrs siipc>- L|f„r( 1 Paroissent devoir former un type curieux par leurs divers points d'analogie avec plusieurs genres d'oiseaux; car l'auteur qui le premier les a fait con- (■) Opi«(AoconitM,IIorfm. Orthocoris, puis sasa, Vieill Phanianus, L. (») Otjistliocomus cristatug, Vieill., Gai., pi. 193 p. .S2(>. (') Mcsitcs . IsiJ.-Geoffroy Sainl-IIilairc. Ac. dessc. (Oavr^l 1838). Si •il 11 ;r ^îi 'Il !*) :l ■■h 366 HISTOIRE NATURELLE nollre les dit analogues por les pattes aux plgrons, par les ailes h la plupart des gallinaci^s onliiiuircs, et par la fiirmo curiictL rcs analogies dt'coulc le nom de mrxi/c, qui Mppeile les rapports mixtes et le rang irnnsiinr al (|iie iVsp^cc type devra occuper entre plusieurs genres d'oiseaux fort disparates. LA MÉSITE VAUIÉE('). Elle est la seule espèce du genre qui vit & Mada- gascar, où l'a découverte M. le chirurgien de la marine Bernicr, et rappelle par son port la plu- part de« pigeons, mais surtout les collomhi-galliiies h cause de l'éltWation nolnble dos tarses. C'i'st sur- tout h la colomhi-gniline poignardée qu'elle ressem- ble le plus pur les formes, bien que sa Inille soit un peu inférieure. Les tarses sont assez analogUi s par la longueur, bien qu'un peu plus grêles ei h plaques tibiales plus larges. Les doigts sont taillés sur le même modèle , et comme aux aulres passereaux , c'est l'interne qui est le plus long. La queue, for- mée de douze pennes, longues et très larges, dont les externes sont plus cotirtes, a la forme large et arrondie dos colombl-gallines. Los niles ont une grande ressemblance avec la coupe do celles des pénélopes et des parraquaf. Comme cher ces der- nier» l'extrémité ite< ailes di-piisso à peine l'origine de la queue. Les cinquième, sixième «t soptième rémiges sont égales entre elles et plus longue» que toutes les autres. Quant au bec , il ressemble sin- gulièrement h celui de rhôliornc du .Sénrgal, et comme chez ce dernier les narines s'ouvrent en fon- tes longitudinales presque linéaires, et se trouvent placées à quelque distance de lu base du bec et assez rapprochées de la commissure , ii lai|uelle eilos sont presque parallèles. Les couleurs de la télé ont nnssi de l'analogie avec celles qui colorent les [>I imes de ces parties chez rhéliorne. Mais l'œil do la mésile est entouré d'une peau nue, tandis que cet organe a son pourtour emplumé chez l'héliornc sénégalion. Les caractères zoologiques fort ctuieiix do ce nouveau genre sont donc les suivants : le boc est presque aussi long que le reste de la tôte. Il est (■) M«iites variega, ibid. taille, 0 m., 297. j;, «„..., ! , presque droit , et comprima. La mandibule lop^ rieure est sans aucune (rare do crochrt ni dVrhit. rrure, et su polnle lorminalo est mou'xo l.'infi'rpim présent)' en dosHOus un nngle au poitii di' jnnriioi avec ses deux branches. l>o rlinquo crtié do anun. dibulo supérieure , un espnro nirmlimneuii m- monco h pou do dislance de la base du liccfu prolonge jusqu'au milieu de sa longiiriir. An iln- sous de |j punie outériourc de coi o»pa('o. ir^jp de la commissure du boc, et parallolrmenlirllr, est une nuverluro linéaire nu la narine, hpl» est empluméo dans la presque lolalilé dr m b gueur, mais elle est nue et érailleuse sunintim potile étendue, immédiatement an-dcMiis dp j'ini- cidation libio-iarsionne. Les tarses sont mi'Jiwm, éousi'onnés, lermiiu^s par quatre doigts non n'unitl leur base par dos membranes intordigiialM, mii soulomenl bordés près de leur origine, ledoifimi'. dian est plus long que les latéraux, et parmi mit ri l'inlrrno est un pou plus long que l'cxlrmc Cdoi- ci est uni au médian à sa base, mdis sur une im fuible portion. Le pouce est prcs(|ue ôgiil on lon- gueur au doigt antérieur interne. Les onglet sont li- sez petits, comprimés , très peu rocourbés. Laqueiie est formée de douze rectrices très larges et lon^iw, parmi lesquelles les externes sont un poupins com- tes. Les couvorlures c udales sont fort dévdnpiéi. Les ailes sont courtes, subobiusrs, et dépawnt j ù peine l'origine de lu queue. La première rémitt | est extrêmement brève, la seconde très cniirletii- core, mais les cinquième , sixième et sepiii'mesooi 1 ég.des et les plus longues de toutes. Lo pliim>|ient | de sa nature mou , les pennes sont poii n'sislanlB, h barbes Iflches, foiblemeni adhérentes, et les pli- 1 mes du corps, fort longues, se trouvent éire irli molles et désunies sur leurs tiges grêles et $«upl» | La mésite variée a le dessus de la tête et du ("T». les ailes et la queue d'un roux feuille morte ; le»enw | est roux, avec des raies Irrégulières noires, porto un plastron jaune clair, avec des taches «llip- tiques noires placées dans le sens transversal. U gorge ost blanohe ; les côtés de la têle et duconsMl marqués p ir une raie jaune clair qui passe imiM-l diatement au-dessus de l'œil. Audissoiwdeefic- ganeest un espace nu qui le déborde en avant cnim* en arrière; plus bas encore se dessine une l)«ml«'|l régulière jaune, et puis enlin une tache noire i|»| sépare celle-ci à la gorge. : .- -.:(.( '»,'•:■»: ii> H'V ••'vil 'i'-.- 'i 'i .■.'.■','. i':'. )••.■..■■; 'H'f.tû, .,-^\- "'"' "te ,( I; ,'. • i ^.•'. i ■»< iti (!; '-'.i mandibule w^ rocliPt ni dVrliH. oii«-io I/infi'r:fiir» pninl (II- jnnriiot ne cflli» (l(« a iwn- nrmliriinpii} m- iiisc (In lier, ru onpitriir. Au dn- 'l i'*paco . ir^j pm irnIiMrtnent li rllt, 1 nnrinc. I.ijamlx Ifltalilé fin M Ion- illpiisc sur une im aii-dcMiis tic l'irii- les sont miMiofm, doigtHnonrninitI ntrrdigilsirv nuii riginp. Lodoiflm'- IX, et purmiofinB |iic l'cxlfrne Celui- I , niiiis sur une iro rcsi|uc ('gai on lun- . Le» onglcuontfr rccoiirbi's, I.a queiie H larges el iondw, lit un peu plus cour- mt fort dév(' --'V. ' !<: .1,;= - (•)Corvtfcate,img.,Cuv.Op«tftMi,VleUI.Cttc«J«f,L | j»f«,opA«fl;pattKn«/TemiD.;pi.23. fit de branches '. Leur nourri- its, et les fe- s. Les mAle et Iternativcment i)r.i('), qui est cap de Bonne- hîippé vert de lu midi de l'A- ^ corps vert pré bleu violet ; lo îs rémiges rou- ta huppe forme ppeel inclinée )s qui la com- omme celles de : les pieds sont voit au cap de t ne l'avoir pas I vivant ù Paris .:t fit peindre le ! en vie dans la auline de Ran- sa dépouille a '011 Laugier de de l'ornitholo- uelques plumes et présente la >ri , c'est-à-dire ibre do plumes le chaque côté, 1res, et se réu- r une sorte de ! casque s'étend plumes présen^ persa, L. > œthus Buffoni. 7. • - . — ••! »^ll'> pl- 94. Nouv» Dict. (Ihist. nat., t. III, p. 308. Encycl., 1. 111, p. 1290. 1,(1 li;t'r''4',> :j,' *'.. .--'-i ^^: ,'■-'■■ ■■'.-■' -■); -■■''• - . '■ :■■'■:< .'*;;, , fO^ ■•i\i -' >;- fi Il I I '. * 1 '■ IM 'I ( *X.' m. La plupart di I genre dans la h |niinck, entre ai IDi'c court, forl I haute, toujours i linitéde la ma m [narines basales Iparlie par la sut jcaclipcs par les Itarses de la lonj Iraux égaux , l'e ■d'un rudiment (, Iquatrième et cin Lu place des fr IM. Cuvier les a Rout en les regar Voient plus conv( ps et près des h Bon genre mu^op Pl l'a laissé '"vanl s. M. Vitiillol «Ile classificatiui lamiiie, fngiroi pciyles, de son ( niainville ayante fmiline, mort h Mrs 1 820, du B ! description i Wes points de coi jgalinacés, les pi ieuréioignement parmi les grimpe Ces oiseaux vji Pananie ou mus pgions les plus c LES Sont, dit Levai lit connoitre, de< lourde, en batiao lCorytftote,||l| DES OISEAUX. 267 »':)j ïl' LITRE VIII. I LES MUSOPHAGEES. La plupart des anteurs n'admettent qu'un seul [genre dans la Tamille des miisophagées ; M. Tem- Iminck, entre autres, la caractérise ainsi qu'il suit : llli'c court, fort, large, à arête élevée, souvent très Ihaule, loiijours arqm^e, <*chancr<5e h la pointe ; cxlré- [mitéde la mandibule inférienre Tonnant un angle; Inariiies bRsales près de l'arête du bec, fcrnicescn Ipariie par la substance cornée, souvent couvertes et IcaclK'es par les plumes du front; pieds robustes ; ■tarses de la longueur du doigt du milieu ; les laté- Iraux égaux, l'exlc'rieur réversible, tous entom"ds ■d'un rudiment qui unit trois doigts h leur base, les Iquatrième et cinquième rémiges les plus longues. Ln place des musnpliages n'est point encore fixée : |l\l. Cuvier les a rangés à la suite des grimpeurs, [tout en les regardant comme des oiseaux qui se- ^oient plus convenablement classés avec les gallina- cés et près des hoccos. M. Temminck n'a point isolé ^on genre muvojt)fta(/a des oiseaux zygodaclyles, et l'a laissé ?vanl les indicateurs et les autres cou- jcous. M. Vidillot ne s'est pas beaucoup éloigné de pelle classification en le maintenant dans sa septième famille, fngirores, de la première tribu des zigo- daclyles, de son deuxième ordre des sylvains. M. de Itlainville ayant eu occasion de disséquer un touraco Pati/ine, mort h Paris, a publié, dans le cahier de narstt<26, du Bulletin de la Société philomalique, une description anatomiquc, par laquelle il établit des points de comparaison de ces oiseaux avec les plinacés, les pigeons, et dans lequel il conclut à leur éloignemeni de ces genres et à leur maintien parmi les grimpeurs. Ces oiseaux vivent de fruits , surtout de ceux du •ananie ou «nus ; ils se perchent sur les arbres des ►égions les plus chaudes de l'Afrique. LES TOUR ACOSC). '^ Sont, dit Levaillant, qui le premier les a le mieux f " wnnoilre, des oiseaux qui volent d'une manière lourde, en baitaot des ailes, et qui se reposent à des t')Cori;ifcaf«,iiiig.,Cttv. OpaïAuf, VIeill. Cuculu$. L. distances très rapprochées , en sautant de branches en branches avec une grande agilité. Leur nourri- ture consiste principalement en fruits, et les fe- melles nichent dans les trous d'iirbrcs. Les mule et femelle restent appariés, et couvent alternativement leurs petits. lîuflon a connu, i" le tocuaco Lor.i('), qui est représenté enlumin. COI , qui vit au cap de Bonne- Espérance, et qu'il nomme coucou huppé vert de Guinée. 2" Le TOURACO A DOS l'ouiu'nE P), du midi de l'A- frique, a le manteau et le dessous du corps vert pré doré; les ailes et la queue d'un riche bleu violet; le bas-ventre et le croupion pourprés, les rémiges rou- ges en dessus et marron en dessous. Sa huppe forme sur la tête une touffe relevée en houppe et inclinée sur l'occiput, Les plumes très effilées qui la com- posent n'ont pas de frange blanche comme celles de la huppe du lori ; le bec est rouge et les pieds sont noirs. Selon BulTon , ce touraco se trouvoit au cap de Boime Espérance ; mais Levaillant dit ne l'avoir pas rencontré. 3» Le TouuAco Pauline 3) a été vu vivant à Paris à diverses fuis. M. Vieillot décrivit et fit peindre le premier l'individu qui a été conservé en vie dans la capitale, et que possédoil madame Pauline de Ran- choup. Après la mort de cet oiseau, sa dépouille a été déposée dans la galerie du baron Laugier de Chartreuse. Telle est la description de l'ornitholo- giste françois : « La huppe, dont quelques plumes sont terminées de blanc, est rouge, et présente la même forme que celle du touraco lori, c'est-à-dire qu'elle est composée d'un grand nombre de plumes effilées et très déliées, qui s'élèvent de chaque côté, s'appliquent les unes contre les aufres, et se réu- nissant h leur sommet pour former une sorte de crête qui imite un casque antique. Ce casque s'étend jusque sur le haut du cou , dont les plumes présen- (■) Corylhaix persa, Vicill, Cuculus pena. t. '•> {') Corytimix pitrpureus . Ciiv Opœthus Buffoni . VieilLEncycl. III, 1207. Levain., pi J7. (î) Opaithui enjthrolophus. Vieill., Gai!., p|. 94. Nouv. Dict. d'hisl. nat., l. III, p. 308. Encycl., 1. 111, p. 1390. JHusophaga paulina, Temm.. pi. 29. liP Il i ': t (::i5 •m II 2GB HISTOIRE NATURELLE ' 1 1 i ! ! Ih i n lent les mêmes formes et prennent la même direc tion que celles de la téie et de la nuque. Les plumes qui recouvrent les narines, te cou en entier, le dos, les couvertures supérieures et les pennes secondaires des ailes, les plumes du dessus de Li queue, ses pennes, la gorge et la poitrine, sont d'une couleur de cuivre très lisse et lustrée. Le ventre, d'un vert de cuivre un peu terne, a des reflets vert bleuâtre. Les pennes primaires et les intermédiaires sont d'un beau rouge en dcliors et d'un rouge très clair en de- dans. Une grande plaque blanche entoure l'œil, s'é- tend d'un côté jusqu'au bec, de l'autre jusqu'aux sourcils, et remonte sur le front, où elle prend une lé^'ërc teinte rouge. L'œil est grand, rougeûlre et très brillant. On remarque des petits points pour- prés sur les paupières. La queue est arrondie à son extrémité. Ce touraco habite la Sénéganibie. A" Le TOUKACû Guis('} est une espèce fort com- mune au Sénégal, et qui n'a ni la grâce ni la beauté de plumuge des espères précédentes. Les plumes de l'occiput et de la partie supérieure du cou sont lon- gues et étroites, et présentent la forme d'une huppe tombante sur la nuque. Le dessus de la tète, le cou, le dos et le croupion sont bruns. Les plumes du bas du cou ont leurs bords d'un gr s blanc, et celles du dos d'un gris cendré. Les pennes des ailes présen- tent le même fond de couleur, et leur bordure exté- rieure est ardoisée, de même que leurs couvertures supérieures. La gorge, la poitrine, le ventre, les jambes et les couvertures inférieures de la queue sont blancs, avec un trait longitudinal brun sur le milieu de chaque plume, dont les bords sont gris cendré. La queue est semblable aux ailes. ,,i LES MUSOWI AGES ('}. , Ressemblent aux touracos, dont ils ont les mœurs, les habitudes, et les mêmes lieux pour patrie. Leur bec est robuste , conique , comprimé sur les côtés vers la pointe, à arête élargie vers la base , s'avan- çant sous forme de disque sur le front; les mandi- bules sont dentelées sur les bords ; les narines , de forme ovalaire, sont ouvertes, basales ou médianes; le tour des yeux est nu. Les tarses sont garnis de scutelles en avant, et sont réticulés en arrière. Les ailes courtes ont leur première et deuxième rémige brèves, mais les cinquième et sixième les plus lon- gues. Leur queue, élargie et longue, est formée de dix reclrice». - ^ ■ (•) Musophafia varieqata, VIeill. , Encycl., t. III, p. 1296. <îal., pi. 48. Levoili. , pl.20.JP/iasianusfl/'rt- eanus, Lalb. (') Mtisophaqa . \m\. Lalh. ,»»>*»»: ^ i,>ài..-v»c» «. Le musophage géant a la base de la mandibule supérieure qui n'entame point les plumes du uni). trum, et les narines sont percées près du front. Les deux espèces connues sont : 1» Le MUSOPii<\GE VIOLET (1) habile laGuinéeetlj Sénégambie, notamment le district de l'odor. H fréquente les plaines et les bords des rivières de li province d'Acra , où il recherche principalement lei fruits du bananier ou musa. La base de la mandi- bule supérieure s'avance au-dessus du front, et s'é- lève sur le sommet de la tête, de manière qu'eiieca- clie sa liaison avec le crâne. Cette forme n'est point apparente sur les individus conservés dans les col- lections. Cette mandibule est terminée par un peiit crochet et une dentelure plus grande et plus pro- fonde , dans laquelle s'emboite l'extrémité de l'inlé- rieure. Une peau nue et rouge, qui s'avance sur le côté de la mandibule inférieure, de quatre lignes en- viron, couvre les lorums, et s'étend un peuaudcii du pourtour des yeux. L'iris est brun ; les paupières sont pourpres. Des plumes courtes, duveteuses, r^ vêtent la tête et la nuque. Elles sont, ainsi que tout le plumage, du violet à reflets pourprés le plus ri- che; cependant il y a du vert sur les aiies,etlerou^e du dessous du corps est moins intense. Une bandt blanche part des yeux et passe au-dessus des oreilles. La queue est cunéiforme et assez longue. Les pieds sont très robustes. 2" Le MisopiiACE GÉANT '2) est rare sur la côte d'Afrique, où il vit. Il a vingt-cinq pouces de lon- gueur, et la taille d'un jeune faisan. Son beceslro- buste, de couleur jaune, très comprimé sur les co- tés, à arête un peu vive, et par suite bifurquce près de la base. Les tarses sont forts et bruns; une liuppc, composée de plumes larges, bleu indigo, surmonte la tête; un bandeau vert couvre le front; le cou, le dos, la poitrine, sont d'un vert d'aiguë marine uni- forme, qui s'étend également sur les rémiges, dont les tiges sont brunes et luisantes. Le dessous do corps est bleu noir. Le ventre, à partir duthorai, les flancs, sont d'un vert olive vif. Le bas-venire, la région anale et les couvertures inférieures de i) queue sont roux-brun foncé. La queue est longue, cunéiforme, à larges rectrices; les moyennes, blea de ciel à leur première moitié, puis d'un bleu in- digo; les externes sont jaune serin à leur moitié: toutes sont jaune olive à leur portion supérieure,el brunes dans le reste de leur étendue. ISotrc description a été faite sur un bel individn conservé dans la collection de M. le duc de Rivoli. (') Tiolet plantain entar, erd. Isert, Voj.:.Hw»' phaga violacca , La th. , pi. 125. Levait!. , pl- 1*- ^'""" Encycl., III, 1295. Less., Atlas ornith. (») Srmophnga gigantea , Vieil!, , Encycl., !■"'' p. 1295. Levain. , Guêpiers, pl. 16 JAtjas» pl- "' ^r. rrUtata. Vieil., An. d'Ornith. I ! ise de la mandibule îs plumes du capij. s près (lu front. it: abitelaGuinéeell) strict de Podor, Il s des rivières de I) î principalement lei i base de la mandi- ius du front, et s'é. imaniùre qu'elle ca- le forme n'est point serves dans les col- rminée par un petit rande et pliispro- 'extrémité de j'inlé- qui s'avance sur le de quatre lignes en- end un peu au dclii brun ; les paupières les,duveteus«s,r^ sont, ainsi que tout pourprés le plusn- les ailes, et le rouge ntense. Une bande -dessus des oreilles. E longue. Les pieds ist rare sur la côte cinq pouces de Ion- san. Son bec est ro- mprimé sur les co- mité bifurquéeprèj l bruns; une huppe, u indigo, surmonte le front; le cou, le l'aiguë marine uni- r les rémiges, dont tes. Le dessous du I partir du thorax, ■if. Le bas-ventre, !S inférieures de la queue est longue, les moyennes, bleu )uis d'un bleu in- rin à ieurmoilié; rlion supérieure,et lue. ur un bel indi* le duc de Riwli. rsert, Voy.:«'«»• 'ail!.,pl.l8•V'«'"" L, Encycl. , !• "'< ,6 (Atlas, pl- 15!' ^ V,t 'i il I i ri 2CB lent les mât tion que ccil qui recouvre les couvertui dus ailes, le pennes, h g de cuivre trè de cui .re un Les pennes |; beau rouge e dans. Une gi tend d'un ci sourcils, et r léftère leinlo très brillant, prés sur les | extrérniié. Ce toiiraco 4" Le Toa. mune au Séri de plumage d rocciput et d gués et élruil tombante sur le dos et le ci du cou ont l<^ dos d'un gris tenl le même rieure est ard supérieures. 1 jambes cl les sont blancs , < milieu de cii cendré. La qi LI Ressemble! les habitudes bec est robu< vers la pointe çant sous Ton bules sont dei forme ovalair le tour des y( scutelles en a ailes courtes ( brèves, mais 1 gnes. Lenrqi dix rectricesw (') Mvsopha p. 1296. «al., eanus, Lath. > HISTOIRE NATURELLE ■J ■ } { il • • ,', I l-.l- .»■' •.! ■ . ■ ■■' _ • ' il' 1 i ■■ ' ■ i '. !.U'; * i' , • :t ;; _i •-Î ■■.:(i '.l'i- , ' . -". •,,^^l■ -■ <•■>:. '' '. ". -•"• {:< iv-»:',^! t T ."■■•;i 1 ■•■> r.. î . . i. i'',i ■ ■■>!' . .--.V f,,:-!.r • •; '■'.. ' -i*'*' i' '■ ■vrtî;^ "l'iji l^t-'.i ï r' ,.;(i .; ftA ',iv <-l I ■■':{■:■ i:0ti, — % ^■■' ^fff'ifA^fi'f/r- f'/f'A^/ . :j /^ /Vv <'i /w- //ff//r- JiUAtt' par /'tturtttf F. n Pttrtf . I , ! il i 'jr , .ili! if : % •i 'tr < »i i^ijT*! m. 1 1 i-flii //,. >x? ^f. ir yf/ />^^ ly y ^y /■^^y/ ^ / /' /»/{*• f'ttr /'oiii'l-t't è ./ /'il Ui pif^cons n( ImciiA.dinicnihri I éli; l'Icvô au rang Iturelctdistincl, Jqu'ila Tallu srpii ■porter plus d'orc |rap|iorts. Lriicli iDiiméril celui dn |/'imiin«.ùrcnse ■n'en a connu que ■borne plutôt ù me Igi rcs qu'ù les d9 LIVRE IX. LES COLOMltl-GALLINËS OU PIGEONS. f* . la plf^cons ne forment qu'un genre dans Linné ; |in.ii!(,(li'niciiibrLWliins ce dernier temps, ce genre a hiL'élevi' au rang cii.' rumilic. 11 est éminemment nu- llurel ctdisliiicl , et se compose uujoiird liui de tribus Iqu'ila Fallu sôpiircr les unes des antres, afin d'ap- Iportcr plus d'ordre dans lu connoissunce de leurs |rii|i|iorts. Leacli propos» le nom de culomhinées , |lliiin(!ril celui dn pcriili-rcii, et Vieillot celui de co- îhimbm, h l'ensemble des races de colombes, lindou ■n'en a cannu que fort peu d'espèces , et encore il se ■borne plulôl à mentionner <|uatre ù cinq races ëtrun- Igi'rcsqu'ît les décrire, et les renseignements qu'il Ipri'scnic ù leur sujet sont fort incomplets. Il n'en est ■pas (le même de ses articles du pigeon, du ramier cl (le la tourterelle, tracés avec une connoissance parraile de tout ce qiù intéresse dans l'iiistoire de ces animaux. Le nombre des pigeons ou colotnbes ( s'élevant ù plus (le cent vingt un ) est aujourd'hui considérable, fct il s'accroît chaque jour. F^es espèces les plus bril- lâmes par leur coloration , les |)lus riches |iar l'éclat le leurs couleurs, les plus élégantes par leurs for- Vs, sont venues s'accumuler dans f)os collections. Reparties sur toute la surface du glolie, il n'est pas fin coin de la terre qui n'en nourrisse des espèces pariées; et comme toutes les coîombcs paroisscnt pcir, à quelques nuances près, les mêmes mœurs, les mOniM habitudes ('), les mêmes genres de vio, il In résulte que les documents que nous aurons à prnir sur celles qui doivent entrer dans co com- llénicnt se réduiront à de simples descriptions de flumages. Lcyaillant, le premier, proposa trois divisions armi les pigeons : celle des cloin<,i-,alline<, pour |Es espèces plus voisines des gallinac('s, se tenunt à prc, ayant un bec flexible et grélc, et les pâlies pz longues; la seconde, celle des colombes ou mons proprement diis; et la troisième des culom- fi-s. dont le bec est plus gros, plus dur, les tarses l'us courts, plus rebordés. 1 M. Temminck adopta cette classification dans son fmptueux ouvrage enrichi de fijjures par madame klK?''',''"'''''""*'''^^"'' «•"'«'«"» . « sont f ' "** P'y" ^oWs. La plupart sont s^^denlaires. Pauline de Conrcellcs (';. M. Vieillot, dans son Analyse élémentaire d'ornithologie, adopta les trois genres tréron Crerun), pigeon {columha) ci goura (InphyniH) ; et M. Swainsun (^} a depuis proposé les génies plielinopt (piiliimpus), [iérnivreiperinlfia), chœmépelic (chwmepdia) et cctopiste (eclopUles). Pour nous , le genre columba des auteurs sera di- visé en sous-genrc et en races diverses, et le nom de colombe ou do pigeon deviendra une déiignalion de famille. Les sections qu'on trouvera établies dans ce volume sont les suivantes t i. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8 0. 10. 11. 12. 13. 11. 15. 10 Gnurai ou eolnmhi-hoeeoi, , , 1 espèce. Colnmbi'perdrix 5 Coltimbif/nlUnea a Les niciibnrs 1 Les colomhirotins 7 i.es colombara 13 l.ps ptilinnpes 22 Les turverts. 7 Les tourterelles 26 Les Colomhi turtitre» .... 18 Los palombei australes ... 7 Les tnuscailivnres 17 LC!4 ealonqnlles 4 l.fi pieazuros on ramirct». , .13 Le.s ramiers ou hisvts 8 ICspéces peu connuei 14 Total 162 espèces. LES GOURAS OU C0L0MBI-I1()CC0S(3). Se distinguent do tous les autres pigeons, car ils ont les caractères les plus saillants des gallinacés, et au lieu d'être scutcllés, leurs tarses sont aréoles, et leurs ailes sont amples et concaves, ù troisième ré- mige la plus longue. Leur bec est droit, allongé, renflé vers le bout, à mandibule supérieure légè- rement aplatie à son sommet, et dépassant l'infé- (•) Ilist. nat. des pigeons, In-folio, et tome I de TBIsl. des gallinacés, 3 vol. in-8. (») Zool. Journ., t. r, p. 473, et l Ilï, p. 343. (^1 Lnphyrm, Viclll., Legg. -"i .^ •'' rl|i ,1' I i m i t 270 HISTOIRE NATURELLE { Il n>ii I i: r ! m hUil "thi rieiire. Les fosses nasales sont longues, placées dans un sillon latéral que recouvre un repli membraneux. Les narines sont orbiciiiaircs et petites. Les tarses sont robustes et allongés. Une iuippe distique sur- monte la léte. La seule espèce de ce genre a été décrite par Buf- fon sous le nom de pigeon couronné dei Indes (enl. 1 18) ; c'est le couiiA (') on cidombi-hocco de Levail- lant, excessivement commun h la Nouvelle-Guinée, d'où les Malais l'ont introduit aux Moluques sous le nom de (jourou-malotilou , aux l'hilippines et h Java. Forrest (It., p. 80) lui donne le nom de pa- pou manipi; au havre Doréy,où nous avons tué cet oiseau très fréquemment, les l'apouas l'appeloieiil mambroUte. Sa chair est blanche, parfumée, et la plus exquise, eu fait de volailles, que nous ayons ja- mais mangée. Ce goura, d'un riche bleu ardoisé, à huppe re- marquablement belle, a les mœurs d'une rare stu- pidité. Vivant dans l'épaisseur des bois par bande de cinq à six individus, qui se perchent si> les bran- dies les plus basses, et presque ras terre, il nous arrivoit de les tuer les uns après les autres sans qui- ceux qu'élonnoit le coup de fusil songeassent à prendre la fuite. LES COLOMB I-PERDRIXC). Tiennent aux colombes par la forme du bec et par la nature de leur plumage , mais ils ont des rapports avec les perdrix par la forme du corps, leurs ailes courtes et arrondie*, leurs tarses élevés, et ajou- tons, réticulés; par leur queue courte et étagée qu'ils portent basse et pendante, et enfin par leur port et par leurs hahitud<'s, puisqu'ils s'assemblent en pe- tites compagnies comme les perdrix, qu'ils vivent par terre, et qu'ils se blottissent de même en y fai- sant leur ponte comme celles-ci ; en un mot, qu'ils ne se posent sur les arbres que pour échapper à un ennemi ou pour y passer la nuit en sûreté. Cette tribu ne comprend que des espèces amé- ricaines. i" Le coi,OMBi-pn:nt)uix a cuavatk noiuk P) est la tourterelle de la Ja»n«ï/Mc(enlum. t7î); mais (') Colomba coronaffl, L., Lath. Temm, pi i.Lophy- rus coronatus, Vieill. , Gai., pi. 147. Lcvaill., AL, pi. 280. Less., atlas, pi. 80. flg 2. Temm., Gall. 1,377. Sonnerat,pl. 104. Wagler.esp 111. (•) Levaillant,Arrlq.,lonie Vi, p. 80. Lophyrus. Less., Ornith. (î) Levain , Af. , pi. 281 , et tome VI , n 80. Colomba cyanocephala.Lnlh. Temm.,Plg. pi. 3,t I, p ^90. Turtur jainatc«nit« , Brits. , Ornitb. , pi. 13, flg. 1, M, p. 135. lliilTon s'est étrangement mépris sur cet oiseau, qu'il rcgardoit comme une simple variété de la lourtcrelle de France, lin général, ce grand écrivain, préoc- cupé de l'idée exclusive qu'il n'y avoit que des es- pèces types avec des variétés modifiées par le climat a abusé étrangement des principes qu'il vouloit faire prévaloir, en rapportant aux races d'Europe des es- pèces complètement distinctes des pays étrangers. La prétendue tourterelle de la Jamaïque n'a rienea effet de l'espèce d'Europe, et s'éloigne même de toutes les autres colombes par des caractères ron(ia< mentaux dans l'organisation. 2" Le coLOMBi PKnDiiix noi'x violet (') Iiabiiele Brésil, les iles Caraïbes, et surtout Porlo-Riro, Il paroilroit exister au Paraguay, car on lui rapporie le p geon i ouge el jaune de d'Azara Buffon a décrit celle espèce sous les noms de pgeoii violet ilth Martinique (enl. tbi) el pigeon lOuxdeCaymt (enl.t/7 I, 405. tlUll' ■ ;ni;|i'i( - ' -h-^-f' tïti >''■' DES OISEAUX. 271 i-'ii vineuse. Une sorte de collerette d'un violet 5 reflets jores brille sur la nuque du mâle. Le veiiirc, l,i n'-- siun anale et les piiimos tibialos sont de coiilonr roiiillp foncé. Le dos, les ailes, les couvertures de la queue et les deux pennes inlermédinires sont do couleur de suie. Les grandes pennes alaires sont noirâtres, bordées de gris ; les pennes latérales de la queue, en dessus, sont noires, depuis leur origine j jusqu'aux trois quarts de leur longueur, le reste (Mant gris. Toutes les rectrices sont, en dessous, noires, arec leur sommet blanc. Les pieds sont rouges, le bec est noir. 5» Le FROM or.is (•) , ou le pigeon h %m h coiirer- \ iures inférieures des ailes rouget de d'Azara, habite la Guyane, le Urésil , et aussi le Paraguay. Sa lon- I gueur est de dix poures six lignes. Son front et le I drsS'JS de la tétc sont d'un beau gris , uiiancé de Itleu cliez quelques individus Le dos , les ailes et les cou- vertures iupérienres de in (|ueue sont olive foncé, à reflets légers et pourprés. Les pennes alaires sont grisnoirûtreendeliors, et rousses en dedans: la pre- mière est la plus courte de toutes, et ses barbes, du côté externe, sont taillées en pointe La queue est brun olivâtre, avec les trois reciriees de c' aqiie c6(C terminées de blanc. La gorge est d'un roux clair; la poitrine et le ventre sont de couleur vineuse ; le biis- ventre et les couvertures inférieures sont blancs ; le bec est brun , les pieds ronges. Le mâle a sur le dos une tache de couleur vineuse , là reflets pourprés, qui manque à la femelle, dont les teintes sont en général plus ternes Commuiie sur les rives de la Plala , celte colombe a reçu des Gua- ranis le nom de yeruli. LES COLOMBI-GALLINESC). Tiennent des pigeons par la forme du bec et par lia nature des plumes , mais ils en diffèrent par le bar- Ibiilonnu et rouge qui pend sous leur liée, parleurs farses plus longs, par les formes plus arrondies du >rp8, par le port de leur queue, qui est courte, et flu'iis tiennent pendante, par l'ampleur de leurs ailes arrondies; caractères, ajoute Levaillant, qui tous, ^n les rapprochant d'un côté des gallinacés, les pla- ) Columbajama!censis.Ulh. L. Gm. C. frontalis, pmm. 1. 1. pi. 10. r.all. , t. I , p. 411. Col vufaMla , ^"■aeiasoc. dhisl. nat. 1. 1, part. l(1792i. no 74. p. ParRichard et Bernard, avec cette ptirh ■. ; supra Inllif î!" ^"'"^"' "bdomine sub albldo, tectricil.us P>er oribus alarum satnralé ferrugineis , rectricibus pn.Uln't ■ ^"'°'"''* """•"' '""" ''""•^'''<'' (')«-evaillant,Af:,t.vi,p.70. ^ ....„, , . cent nnlurcllement entre les colombes et les gal- lines, comme pour marquer et former le passage entre ces deux familles. De plus, le colombi-galline type vit, comme les gallinacés, par petites troupes composées de toute la famille et du père et de la mère ; et ceux-ci rappellent leurs petits aussitôt qu'ils en sont séparés. Ils se tiennent et vivent ii terre, oit ils trottent à la manière des perdrix; mais toute la petite batidesejuche sur les buissons et sur Icsgrosses branches basses des arbres , pour passer la nuit ou pour se cacher lorsqu'elle est poursuivie par un en- nemi quelconque. Les espères de ce groupe sont, 1° le colombi-cal- IJNK (') A nAitiui.i.u\s, que Levaillant a découvert au [:'ed des monts Hérisies, dans le pays des Nana- qiioic, au cap de Bonne-Espérance , et qui a la taille d'une perdrix, c'est-à-dire dix pouces de longueur environ. La tétc , le cou et la poitrine sont d'un gris ardoisé; les scapulaires et toutes les couvertures sont d'un beau blanc. La qufue, qui est légèrement élagée, est brun roussâtreen dessus, noirâtre en des- sous. Le bec est ronge à sa base , et noir h sa pointe ; les pieds sont rouge vineux ; l'iris a un double cercle, l'un jaune, l'autre rouge. La femelle, plus petite que le mâle, a des couleurs plus ternes, et est dépourvue de pendeloques; elle n'a pas non plus ses couver- tures alaires supérieures lisérées de blanc. La femelle pond par te re, dans un nid composé d'herbes sèches et de bûchettes. Le mâle et la fe- melle couvent alternativement les œufs, qui sont au nombre de six à huit, blanc ronssûtre. Los petits, à peine couverts de duvet, courent aussitôt après leur naissance, et se nourrissent d'insectes ; plus forts , ils y joignent des grains et des fruits, et ne se séparent de leurs père et mère qu'au moment de s'accoupler. â" L'ORicou (^) appartient sans doute à cette tribu. C'est un pigeon que l'on a supposé venir des îles des Amis, dans la mer du Sud, et qui a douze pouces de longueur environ. Son plumage est d'un blanc uniforme, avec la queue grise à la base et noire au bout. Les grandes et moyennes pennes des ailes sont gris blanc à leur origine, et noires à l'extrémité; les tarses sont ronges et nus, le bec est noir. Ce qui caractérise cette espèce est l'existence de proloufzcments charnus, adhérents à la peau dénu- dée qui recouvre le devant du cou, et sur laquelle ils s'élèvent en trois barbillons, dont un s'attache à la base de la mandibule inférieure, et forme plu- sieurs plis sur le cou ; les deux autres s'attachent sous les yeux. Ces barbillons sont rouges, bordés de (■) Levaill. , .*r., pi. 278, t. VI, p. 70. CoJumfta ra- runculnta , Temm. , pi. il , et Gall. , 1. 1 , 415. Levaill., Af., |»l. 278. (>) Columba auricularis, Temm., pi, 21 , et Gall , 1. 1, p. 236. C. TflmtnincAtï, Wagl., csp. 40. Vielll.,Encjcl. , t. Il, p. 384, pi. 238, flg. a. V., '. : w I ! •ii I ' 'It •f ' • r*,i 272 HISTOIRE NATURELLE I I !?•!• il! ^i i PI 11 bleu, tandis que la peau du cou cl le tour des yeux sont rouge vif. Enfin une curnosité, arrondie comme une cerise , surmonte le bec à sa base ; elle est rouge et tuberculeuse. Une variété de ce pigeon n'a de noir que sur la queue : chez d'autres , le |)lumagc est tacheté de gris et de noir; mais cela tient pcui-cire au jeune âge des individus. IV. LES NIGOBAUSC). Ont le bec assez épais, voûté, convexe, renflé & la pointe, comprimé sur les côtés. Les narines sont latérales, percées en fente au-dessous d'une peau nue qui est renflée, caronculiforme, et dilatée sur la base du bec. Les plumes du cou sont longues, étroites et contournées. Les ailes sont aussi longncs que la queue ; celle-ci est très courte et arrondie. Les tarses sont courts, forts et garnis d'écaillés. La seule espèce de ce groupe est le colomhi-gal' Une à caitiail{^), ou le pigeon nicobar, décrit par Bufl'on d'après Edwards et Brisson , et iigurée enlu- minure 491. C'est un oiseau commun dans toutes les Moluques et à la Nouvelle-Irlande, où les nègres le nomment manico. 'm: LES COLOMBICOLINSC). Sont les plus petites espèces du genre pigeon. Leur bec est mince, renflé h l'extrémité; les fosses nasales sont profondes, couvertes d'une membrane médiane, à narines percées en avant. Les tarses sont allongés, assez robustes, scutellés et nus; les ailes sont mé- diocres, la queue est moyenne et arrondie. 1° La PYGMËE {*), qui vit au Brésil et au Paraguay, se trouve figurée, pi. 243, fig. i des enluminures, sous le nom de petite tourterele de Saint-Domin- gue. C'est le pigeon nain de d'Azara. 2" Le cocoTziN (*) habite le Pérou , et est très commun aux alentours de Lima. On le retrouve à Saint-Domingue, à Porto-Rico, et dans la plupart (') 12c race, Less., Ornilli. (») Levain. ,Ar., pi. 2,19 Columbanieobarica, Lalh. Temin., pi. 2. Gali. I, 383. (') Chœmepelia , Swaiiison ? Zool. Journ. , t. III , p. 361. (() Columba minuta. Lath. Temm , pi. 16. Gall., 1. 1, p. 432. (>) Columbapasierina, Loth. Temm., pi. 13 et 14, et Gall., 1,425. Vieill., Gai., pi. 196. des autres îles caraïbes. Buflbn l'a décrit sous le nom de })elHv lourlcrdle ne la -^larl i nique, cn\,Hz lig. 2. 5° Le TALi'ACOTi ('), \c pigeon rougnUreieiW. zara , vil aussi bien un Brésil qu'un Paraguay. C'est une espèce qui n'a que six pouces et demi Je lon- gueur, un bec très mince , non renflé vers la poinle avec l'extrémité do la mandibule supérieure un peu recourbée. Le haut de la télc et la nuque sont d'un gris bleu qui s'écbiircit sur le front. Tout le corps est généralement d'un roux foncé, nuancé de légères Icinles vineuses. Les moyennes et grandes couver- tures des ailes ont (|uel({ues petites taches d'un beau noir sur leurs barbes extérieures, tandis que les in- térieures sont d'un roux uniforme. Les rémiges et les pennes secondaires sont d'un brun noirâtre; les coiivcrlurcs inférieures des ailes et les flancs sont nuirs. Les pennes moyennes de la queue brun rous- sûire, les latérales noires, et la plus externe, de chaque côté, est rousse à la pointe. Le bec est brun rougeûlre, et 1rs pieds sont ronge orangé. ■{" Le Piciii (2) habile le Paraguay, où i! vit par paires et par bandes. II place son nid danslesbuis- sons ou sur les basses branches des arbres. Ce nid, formé de bûchettes, est très évasé, et ne contient que deux œufs blancs. Les dimensions de cette petite colombe sont de sept pouces trois lignes. Le front, les côtés de lalëte sont blanchâtres. L'occiput , le cou et !e corps sont bruns. Les couvertures supérieures des ailes sont de la même couleur, avec des petites taches d'un bleu d'émail. Les parties inféiienres sont blanciiâ- très, teintées de vineux sur la poitrine , et légère- ment nuancées de brun sur le devant du cou et sur les côtés du corps. Les couvertures inférieures des ailes sont noires. Les pennes d'un brun noirâtre, et la plus externe de chaque côté de la queue est blan- che, lesdeuxième, troisième et quatrième sont ter- minées debla»"*. Les pieds sont rouge violet obscur; l'œil est bleu . entouré d'un espace nu et bleuâtre, S" Le HOTTFNTOT H , que Levaillant a figuré sous le nom de colombi-caille , h.ibitele pays des grandi Namaquois , où il semble être de passage. Le mâle est en dessus d'un beau roux cannelle ; mais ciiaqw plume est terminée de brun. Le front, lesominrt de la tête et la gorge sont d'un beau blanc. les ci'É du cou et la poilrine couverts de plumes écailleuîe» sont généralement d'un gris vineux clair, les plu- mes écailleuses sont noires et lisérées de blanc. 1/ [ (•) Columba talpacoti. Temm., pi. 12, elGïil.,M"> P-421. , {») Columba picui, Temm., Gall.. 1. 1, p. «5. Lcpiw | Azsra.Voy ,1. IV, p. 136. , (3) CoIimbo/jotfenJotrt, Temm. , pi. tS.etGall , •■ (*) P. 429. Le colombi-caille , Levaill., Afriq. , '• ' PI. 283. C. gularis. Wagler.esp. 90. DES OISEAUX. 273 it sous le nom lie, cnl.îîô, icâtreiei'k- araguay. C'csl . demi Je Ion- vers la poinle, criciirc un peu uquc sont il'ua oui le corps est mec (le légères grandes couver- aclics d'un beau ndisquclcsin- Lcs rémiges et un noirûtrc;les L les flancs sont [iiciie brun rous- lus exIorncJc Le bec est brun irangé. ay, où il vit par nid dans les buis- !S arbres. Ce nid, i , ei ne contient I colombe sont de lies côtés de latéte u cl le corps sont res des ailes sont iclites taches (l'un res sont blanchi- oitrine.cllégère- ant du cou et sur es inférieures to brun noirâtre, et la queue est blan- ualrièmc sont ter- „ge violet obscur; e nu et bleuûlre, lillant a figuré sous le pays des grand! passage, le nSle nelle;mai9cliaii« front, le somnirt au blanc, les e>ii«« plumes écailleiiie eux clair, l" pl;»- ,éréesdeblanc.M ventre en entier, et les cuisses sont roux clair. Les pennes alaircs sont rousses sur leurs barbes exter- nes et brunes sur celles qui sont cacliôes. La queue estirès courte, roux cannelle en dessus, pris noi- râtrccn dessous. Le bec est brnn juinûirc. Les yeux et les pieds sont roux. La femelle, pins petite que le mile, a les couleurs moins brillantes. On regarde comme des colombi - gallines les deux espèces suivantes, ainsi que lacohmbn-cobo- tolaeigiiseola^ Spix ( pi. 75, f. 2), qui nous sont inconnues. 1» La coLOMUE POKiNAnoÉE (') ou la lourterelle mamjlantée, de Sonnerat, habite les îles Philip- pines. C'est une des belles races d'une f.imille où tant d'espi'ces sont remarquables par l'éclat et le jiixcde leur plumage. On on coniioil une variété à plumage blanc, ayant la tache rou^e au milieu de la poitrine : « Il semble, dit Sonnerat, que ce bel oiseau ait reçu un coup de poignard , et que soii pro- pre sang ait teint ses plumes autour de l'endroit où il a clé frappé. » La colombe poignardée la plus commune est grise. Elle a environ dix pouces de longueur. Le front et le haut de la lélc sont gris cendré. L'occiput et la partie postérieure du cou sont d'nn violet foncé, h reflets verts , le dos , Us scapulaires , les petites cou- vertures des ailes, ainsi que les côtés de l;i poitrine , sont gris ardoisé. Toutes les p' urnes de (cs p.irties sont lisérées de vert brillant et métallisé. La gorge, les côtés du cou et la poitrine sont d'un blanc pur, avec une tache ronge semblable à cdie qui résullc- roil d'une plaie saignante, placée au milieu dcielle- ci, cl presque vis-à-vis le cœur. Le ventre et les flancs, ainsi qun les couvertmes iiiféiieurcs de lu queue, sont couleur de chair. Les couvertures moyennes des ailos sont mar(|uéos dans leur ensem- ble par trois bandes transversales cendrée , séparées par deux bando!; roux pourpré. Les rémiges gris brun cendré sont linenient lisérées de roussâtre. Les deux rectriccs intermédiaires sont gris brun. Toutes les latérales grises h leur naissance, sont traversées d'une bande noire vers leur milieu , et terminées de j,ris cendré. Le bec, les yeux et les pieds sont ronges. Sonnerat, qui a découvert cette colombe dans l'Ile de I.uçon, ne dit rien de ses mœurs. 2» La coLOMiii; c;nivKi.i>i': ou JamiesonP), que MM. Quoy et Gaimard n'ont fait qu'enlrevtiir, à lu maison de campagne du docteur Jainiesun à Uogenl's- Vill , dans la Nouvellc-Gallea du Sud , est moins grosse qu'une poule, dont elle a le port et la marche rapide. La tète , les ailes , le dos et la queue sont ardoisé clair. La poitrine et le ventre sont blancs , marqués de taches triangulaires ardoisées. Deux lignes blanches vont du cou au ventre,etclrcoDScri- ventle plastron ardoisé. |l.l2,eiGall..t.l«. |t.l,p.*35.WP'"'' pl.lS.etGall.JJ ailLAtriq-.'-^'-l 0. (') Columba crmntata , L. I.alli. Temm. , pi. 8 et 9. iGall., 1. 1, p. 407. Sonnerai, Voy. n la Nouv.-Guinée, pi. |iOel21,etpag 51 et 52. C. sanijuinea. Lath. Columba Jamiesonii. Quoy clGaim., Zool. Uranic, p. 123, en note. C. picata, l.alli., suppl. C armillahs, |Temm., rig , p\. 6, 1. 1, p. 97. Wagl., e.sp. 42. II. LES COLOMBARS^'). Ont le bec court, épais, assez robuste, convexe , renflé h l'extrémité, comprimé sur les côtés. Les fos- ses nasales ont cela de particulier d'être recouvertes en entier par une membrane. Leursailcssont moyen- nes ; la queue est assez courte, plus ou moins cunéi- forme. Les tarses sont robustes, courts, scutellés, emplumés jusqu'au talon, à doigts réunis parla base. Los colombars vivent exclusivement dans les con- trées les plus chaudes de l'Asie et de l'Afrique, ils se nourrissent de fruits ; ce sont : 1° Le coLOMBAU coMMAiNDKUii (2) a plutôt été incU- qué que décrit par Buiïon sous le nom de pigeon de Sainl-Thomas. Cet oiseau a douze pouces cl demi. Le mâlo a la tête gris bleu clair. Le cou est jaune en devant et un peu en arrière, oîi cette couleur e^t séparée de celle du dos par une bande transversale gris bleu cendré. Le dos est vert pomiiiu sale, pas- sant au gris sur le croupion. Une tache brun pour- pré existe sur les petites couvertures du poignet de l'aile, f.es pennes alaires sont noires; les primaires sont frangées sur leur bord externe de jaune bîan- cliAtre, et les dernières de jaune olivûtre. Le ventre est gris bleuâtre ; les plumes tibialessontjaune paille. Les couvertures inférieures de la queue sout rousses et terminées de bleu. Le dessus des deux pennes in- termédiaires de lu queue est vert comme le dos. Les latérales sont grises à leur sommet; les tarses sont nus et ronges. La femelle a du vert jaunAlre sale à la place du pluslron jaune du mâle. La nuque est olive foncé, cl la bande transversale du dos est d'un gris clair. Les épaulettos sont d'un pourpre passant au lilas. Les scapulaires sont d'un vert grisûtre. Le ventre est verdiUre. Les pennes latérales de la queue sontgriscs dans toute leur longueur, et les deux moyennes sont vertes. Les plumes du bas-ventre sont jaunes à Icqr pointe. Les jeunes sont plus ou moins grisâtres en dessus, et olivâtres en dessous. C) Lcvaillant, Afriq. Ftnajyo, Cuv. Treron, Vieillot. (">) Columba militarii, Temm, , 1)1. 1 , etGall.,t.I, p. 39. C. SanetiThomœ, Lath. Gm. sa i: f^i -il i»A 274 niSTOlIlE NATURELLE i I 1 [. f- il Mooé, voyageur du Muséum, o observé cet oiseau au Bengale. 2" Le MAITSOU (') a élrf fl 'uré pnr Biidon , eiil. ."ï, sous le nom depigconram'er virt de Madafi i.*rar. C'est à tort qncButron le confond avec hfotiruin.o fninarabou(*), qui est une espèce bion distincio. 3" Le COLOMBAU ahomatiqueC) (1 M figuré pnr Buflbn sous le nom de pigeon ml d'Ainbiine, enl. 165. C'est un oisenii de Java , de Sumalra cl de l'ile de Tanna, qui vit desfMiitsdii fiunilir nli^ioiix. On rapporte à celte espèce le pigeon Ihmipnd' ur, figuré par Brown(*), comme propre à l'ilo de Ccy- lan : on n'en sépare pas non plus le pigeon à hcc recourbé de Sonnini. Le coloml)ar uromutii|uc porte à Java le nom de b»uron[i-jouane : il se tient sur la lisière des grands buis. A Sumatra ou le nomme pounai ubar (*) M. le comte de Bacarméa communiquée M. Tom- mlnck les détails suivants : « L'aromatique se nour- rit des fruits du figuier des Indes et des Pagodes. Il I îl devient très gras, et est un manger délicat, qu'il est facile de se procurer dans toutes les parties de l'île. Les œufs, au nombre de deux, sont blancs et placés sur quelques bûchettes croisées dans un buis- son ou sur un arbre peu élevé. On trouve ce nid dans les massifs des diverses espèces d'arbrisseaux épineux. » 4* Le coLOMnAii a coc nniN (6) habite l'ile de Java ; confondu avec l'espèce précédente, M. Wagicr, qui a eu occasion de le voir en nature, le regarde comnic distinct. La télc, le cou et la poitrine sont roux can- nelle. Leliantdudoset les couverturesdes ailes sont brun pourpré. Le ventre et le croupion sont gris bleu, les cuisses jaunes, ainsi (pie les bords de lou- Ics les grandes couveriiires des ailes. La queue est noire en dessous, et terminée de blanc sale. Ce co- lombar habite la côte orientale de Bornéo et la pres- qu'île de Malacca. Deux individus ont clé tués h Pontianak. S» Le COLOMBAR UNiCOLOUK C) vit dans les îles de Java et de Timor. Il a dix pouces six lignes de lon- gueur; tout le corps d'un beau vert clair, 1rs rémipos primaires noires ; les moyennes frangées de jaiuic. Les deux reclrices sont totulcmenl verles : les sui - (') Columba auitralis, Lalh. liliin. Tcmm , pi. 3, et Gan.1,43. (») Columba madanascariensis, Lalh. (') Columba aromatica.l.nW). I.iiin. Tcmm., |j1. 5, 1. 1, II. 60 A 55. Brown, Illiut., pi. 20. (Mlllutt., |>l. 19.et p. 43. (') C. cwrviVojrru, Lalh. sir Rafflcs, cat. 13, 318. («) Columba falvicollii, Wagler, psp. 8. C. aromatica. var. D. Ind., p. 63. Pig., pi. 6. C. einnamomea. Temni., f\. col-, texte. (7) Columba p$ittaeea, Tcmm., Pig , pi. 4. Gall. 1, 47. vantes , vertes sur leurs barbes externes , ont iniii« les autres grises h leur origine, noires nu miliVn f| blanches dans le reste de leur étendue. Les cniivor- turcs inférieures de la queue sont verles, avec j'cj. Irénn'lé lilanclic. Le bec de teinte de corne a la por- tion charnue de sa bast rouge. Los pieds sont bb noirûlre. Les jeunes ont des plumes gris cendré sur le corps , le bout du fouet de l'aile et les grandes coiiverlnres gris noirâtres. «» Le JOJOU C) a été figuré par Buffon (enl. 158 sous lo nom de piueon vert des Philippiim. C'mi une espèce qu'on rencontre à Java , à Sumalra, m Pliilippines, et aussi, dit-on, ù Pondichéry. C'est le poiitiui des naturels de Sumatra, le lialeoiijmn des habitants de Java. Le premier nom serlàdi'si- giier le mâle, et le second la femelle. 7° Le COLOiUBAU A QUEUE ÉTACKK P] jiabite |(j monts Uimalayas. Il a de longueur quinze pouces ang'ois. Le corps est en dessus olivâtre, jaune ver- dùlre en dessous. Le front et la poitrine sont dorés; les lectrices des ailes et la région inler-scapulairesûot d'un pourpre vineux. La queue est étagcc. 8" Le coLOiiuAK ODOiiiFÉriE (3j provient de la gianJc ile de Sumatra , où sir Itudles ne paroi! pas i'avuir rencontré ; mais il vil ausr.i à Java et à Itandi, l'une des ]Molu(]ues. C'est le plus petil des pigeons de celte tribu . car sa taille est en longueur de sept pouces six lignes. Le mâle est cendré clair sur la tète, le cou, il nuque cl sur les flancs. La poitrine csl recouverte par un large plastron de couleur rousse. Le venire csl vert, cl le bas-ventre, ainsi que les couvcriures inférieures de la queue, sont brun marron. Ledos est de cette couleur, ainsi que les scupulaircs et uik partie des couvertures des ailes. Les rémiges sonl noires, et les secondaires sonl lisérées de j.iuneciair. Le croupion et la plus grande partie des pennes cau- dales sonl noir ardoisé, et les dernières seuleineni ont l'extrcmité cendrée. Les pieds et le leur de l'œil sont rouges; la base du bec csl bleue et .-a poimc verdâlre. La femelle a sur la icte une calollcdecoiileurde plomb, le menton et la gorge gris clair; le devant j du cou et la poilrine d'un vert clair; le vcniref' les flânes vert clair, nuancé de gris. Les cuisses, i'al>- domen et les converlures inférieures de la q* sont blanc sale, marquées de grandes flammèfltfs verles. Le cou en devant, le corps et les ailes*» [ dessous, sont vert grisâtre sombre ; les grandes cou- (•) Columba verna})!!. Lalh. I.inn. Temm.,Pig..pl'W | et 11. Gall. I, 70. IlorsOeid. cat. 13,182.SirRalll«i cat. XIII, 317. [') Vinaqo sphcnura. Vigor,<, Procccd. T. t'73' (3) Columbaolax.Mcmm.,}?]. col 241 (mile) Pige»»*') pi. 5, et Gall., t. III, p. 441. DES OISEAUX. 275 vcrtiircs des ailes et les pennes secondaires sont êlroilcmenl liscrécs de blanc jautidlrc. Les rrmigcs sont noires, cl les pennes laléralcs de la qtn-ue sont grises noirâtres h la base, noir plein au milieu et terminées de gris clair. 9° Le coLOiMiAK A rnoNT mj ('; liabilc le Loango ft Angola, sur la eôlc occidentale d'Afiiiiuc. Le nom qu'il porte lui vient de ce rjue lu peau, junne orangé (le la base du bec, se prolonge sur le coronal on y formant une plaque dénudc'c analogue à celle du front (les foulques. Long de onze pouces, ce colombur a la Iclc, le cou et toutes les parties inférieures d'un beau Ycrt clair. Le haut du dos est gris cendrt^, et le bas vert foncé. T/ailc a au poignet une tache violette. Les rémiges sont noires et boi ■/.es d'un liséré blanc jaiinairc, les primaires exceptées. Lesdenx reclrices iiio\ennes sont vertes ; et les latérales, gris clair dans leur plus grande étendue, sont gris foncé et termi- nées de gris clair. Toutes ces pennes ont leur dessous noir, mais leur sommet cl gris. Les couvertures in- férieures de la queue sont roux cannelle avec du blanc à leur pointe. Les plumes tibiales sont jaunes, les pieds sont orangés. \{\° Le Waalia (2), répandu dans une grande par- tiedc l'Afrique, au Sénégal , comme en Abyssinie et au Cap, émigré suivant les saisons. Il quitte par grandes troupes, à ('époque des pluies, les parties I basses de l'Abyssinie pour se rendre dans les con- trées plus méridionales où il niche. Il se tient per- j ché sur les grands arbres, et garde un profond si- ienep pendant les heures les plus chaudes du jour. j Levaillant l'a retrouvé au cap de Bonne-Espérance , où il vit par paires , et il choisit les creux d'arbres pour y placer son nid , où il pond quatre œufs d'un [ blanc isabclic. le mâle a onze pouces et demi de longueur, et |son bec est très épais. La tête, le cou et la poitrine hontd'un gris nuancé de vert clair, landes que toutes Iles autres partie:! du corps en dessus sont d'un vert jjauniltre. Les petites couvertures dti poignet sont jd'iiu violet tendre; les grandes couvertures, les ré- jmiges sont noires, bordées de jaune. Le ventre est Id'un jaune luisant; le bas-venire et les plumes du I tarse sont d'un blanc pur. Les couvertures inféricu- jresde la queue sont d'un roux marion (pie borde |un roux 1res clair. Les quatorze reclrices , gris Ibieuaireen dessus, sont noires en dessous et tcrmi- jnces de gris clair. i.es yeux sont orangés, et les tarses [rouges. La femelle est d'un vert olivûtre assez clair et ^[Cohmhaeaha.Temm., PIg„ pi. 7, Gall. 1, 63. v') I-e pifleon Waalia.Viiice, Atlas, pi. 38. 1.e colom- ICarae^.aH/.jfes vhhttes. I evnill. . Af., pi. 276 mMe) |f 2u (fem ). Co;i(ni6f( abyssinica. I.nih. Temni., I>ig,, p . 8cl 9, Cl Gall 1, 65. Lesson , Ornith- , pi. 80, Dg. 1. |^ieillol,Gal.,pi.i45. uniforme , sans jaune sous le ventre, ni blanc sur le bas-ventre. Au reste , ses ailes et sa queue sont iein< blables à celles du mâle, mais les couleurs en sont moins vives. Sa taille est aussi plus petite. i i" Le COLOMDAR DE Cappellen (>) vit i Sumatra et h Java, où l'a découvert le voyageur Belnwardt. Son nom rappelleceluidcM. VanderCappellon, gou- verneur général des Indes hollandoises à Batavia. Le mâle a le front cendré; la tête, le croupion, la ventre et les flancs d'un vert clair, comme saupou» dré de gris cendré. La nuque, le dos, les ailes, sont d'un beau vert foncé. Une plaque jaune mordoré couvre le thorax et le bas du cou. Les quatre rec- lrices moyennes sont vert jaunâtre; les rémiges primaires sont noires, et les secondaires frangées de jaune d'or, re qui forme des bordures très vives et continues lorsque l'aile est pliée. Les rectrices laté- rales, grises à leur naissance, sont noir mat, et ter- minées de gris riair. Les couvertures inférieures sont marron foncé. Les pieds sont rouges, le bec est bleuâtre. Les dimensions de cet oiseau sont de treize pouces. La femelle a des teintes plus cendrées, la plaque thoraciqiie vert jaunâtre. Le noir et le cendré de la queue sont nuancés de vert. Quelques taches blan- ches appiroissent sur le ventre, et les couvertures inférieures sont d'un blanc nuancé de roussâtre et tacheté de vert. ta" Le coi.oMDA DE SiÊBOLD (>) habile le Japon, où l'a découvert le voyageur dont il porte le nom. Il habile les bois des montagnes, et porte les noms dejamo hafo ou pigeon de montagne, et celui d'at«o- hato ou pigeon vert. Long de douze pouces six lignes, le mâle a le front et une partie de la face d'un vert jaunâtre. La nuque et les côtés du cou sont d'im vert clair. Le manteau et les flancs sont vert cendré Le dos, le croupion, les quatre pennes du milieu de la queue et les gran- des rouverturcs des ailes, sont d'un vert foncé. Les petites et les moyennes couvertures d'un pourpre cendré. La gorge, le devant du cou et la poitrine sont jaune citron : le milieu du ventre est blanc pur. Les plumes tibiales, le bas-ventre et les couvertures inférieures de la queue sont blanc lavé de jaunâtre, à mèches vert foncé. Ln femelle n'a pas de pourpre aux ailes ; elle est vert foncé en dessus, vert clair sur le cou et la poi- trine. Ce colombar a le bec plus grêle et moins renflé que tontes les autres espèces. t.V Le coLUMDAR A QUEUE POINTUE (3) habite l'Ue de Java. Il est caractérisé par sa queue élagée, dont les deux reclrices du milieu acuminées dépassent d'un |)()uce les deux pennes qui les avoisinent; et (■) Columba Cappellei, Trmm., pi. col. 143. C) Columba Sieboldii,'Ien\va.,p\.M9. ^ (^) Columba oxyura, Reinw. Tcœm., pi. 240. 1 '.'■■' \É M i iii t; 'i; i I .1' Ù n: t 276 HISTOIRE NATURELLE celles-ci , arrondies, sont plus longues que les sui- vantes, qui diminuent grudtioliemcnt do longueur. Le tour do l'œil est nu , violâtrc. Les tarses sont rouge de Saturne. Le bec, d'abord noir profond, est jaune h sa pointe. Le plumnge en entier est vert pré ; une ëcharpe rouille traverse la poitrine. Les ailes ont leurs couvertures vert noir, les rdmiges noires. Le bas-ventre est coupé de jaune d'or. Les cou' er- tures inférieures vertes, sont frangées de jaune bril- lant. Lesrectrices, noir mat en dessous, sont large- ment terminées de blane gris. La femelle ressemble au mâle ; seulement le vert de son plumage est plus terne, et le jaune du ven- tre tire au verdàtre. L'un et l'autre ont treize pouces de longueur totale. '",'11'! * î ■ I \ '.1'. y|. .■ •H:U'A^'' 1 ' ' LES PTILmOPESC), OU LES KIIRUKURUS. Ont de grands rapports avec les colomhars. Leur bec est légèrement renflé : les narines sont média- nes, obliquement percées sur le bord extérieur de la membrane qui recouvre les fosses nasales. Les tarses sont courts , robustes , épais , emplumés jus- qu'au milieu. Les ailes sont aiguës; la queue est arrondie et flabellée. Toutes les espèces sont des !les indiennes de l'est ou de l'océan Pacifique, et ont entre elles un air de famille qui en constitue une tribu très naturelle. i" Le TuncRis C^) est l'espèce la plus ancienne- ment connue de cette tribu. Buflbn l'a confondu avec une autre colombe, sous le nom de tnri'crl ; et puis Daubenton l'à fait représenter dans les enluminu- res, sous celui de tourterelle de Batavia (n" 214). L'occiput est noir profond tranchant sur le gris tendre des parties environnantes. La gorge est jaune, et le corps ver à relets dorés. Le croupion est jaune, et les couverti^res inférieures de la queue sont d'un rouge ce sang fort vif. Le turgris, long de huit pouces, habite les grands bois de Java, où il est nommé jowan-bondol. 2o Le VRAI TURVERT (3j , que BulTon a figuré , en- luminure 142, sous le nom de tourterelle à gorge pourprée d'Àmhoine, est vert cuivré, avec du pour- pre vif sur le cou, des taches jaunes h l'extrémité (<) PtWnopus. Swains., Zool. Journ. 1. 1, p. 473. Alte médiocres, remigum pinnA prima apicem versus con- tracta, tertift quartâque longissimis, rostrum gracile, tarai plumosi. (') Columba melanocepliala, Linn. Lnlli. Tcmm. Gall., pj. 30, et 1. 1, p 263. llorsfleld. cal., Trans., XIU, 183 : tlie black-capped pigeon, Penn. ind., pi. 7. (i) C.virtdis, Gm.Lath. Turturviridis amboinensis. des rertriccs latérales. Son bec est ronge, cl il a huit pouces de longueur. L''S tarses sont à demi vêtus. 3" Le JAMROIJ ('), connu h Java, ù Sumatra, où on le nomme poonat ja»n6M , et à Mulac, d'où l'a rap- porté M. Dussumicr, varie singulièrement suivant les Ages. Le mille a le dessus et les côtés de la lêic d'un rouge violet, la gorge noire, cl la poitrine est marquée d'une hriro. tache rose clair. Le ventrées! blanc, le reste du plumage vn t. La femelle a Iccorps, le cou, la poitrine vert, le front, la gorge brunâtre, le ventre blanchâtre. Sa taille est de neuf pouceset demi de longueur. Le bec et les pieds sont rouges; l'iris est jaune. A" Le RLEu VERUIN (2), quc les Papous nomment manasope, habile les forêts profondes et encore vier- ges de la Nouvelle-Guinée. C'est dans les environs du havre Dorery (|uc nous nous en procurâmes plu- sieurs individus. Leur roucoulement sourd se faisoit entendre fréquemment surles grands arbres, au mi- lieu des lianes qui les enlacent, et tout indique que l'espèce y est commune. Cet oiseau a do longueur totale, du bout du bec i l'exlrëmilé de la qticue, huit pouces six lignes; le bec est mince et noir- l'iris d'un rouge brun; les tarses courts , et presque entièrement emplumés; les doigts, garnis d'un rebord membraneux, sontd'ua jaune orangé vif, la tête, le croupion , le dessusdu corps, desailesetde laqueue, sont d'un verlpréagréa- ble; une large calotte d'un beau bleu indigo couvre l'occiput ; des taches bleues al longées occupent le cen- tre des plumes sub-alaircs, qui sont bordées d'une ligne étroite jaune; la partie interne cl cachée des mêmes plumes est brune; les rémiges sontenlièrt< ment brunes, et bordées, à leur portion extérieure, d'une ligne d'un jaune serin; la queue eslcarrteetrec- tiligne; les pennes qui la composent, au nombre de quatorze, sont brunes, h extrémité blanche en des- sous, d'un vert analogue à celui du dos en dessus, passant au noir au milieu, chacune d'elles se Icr- niinant par ime taehe blanche. Les deux plus exté- rieures sont brunes, bordées de jaune extérieur^ ment ; ainsi que les deux ou trois suivantes. Lcurtige est brune. La gorge , jusqu'à moitié du cou , est gris cendré, La poitrine est d'un vert grisûtrc. Le ventre cl les fl mes sont d'abord d'un vert mêlé de quelque» Drisson, t I, p.l52,pl. i5, fi ar. 2. Colombe àgorje pourprée, Temm., 1. 1, p. 374 et 473. (') Columba iamboi,L. LaH).Temm.,Pig.,pl2'?ft». Gall, I, 257, Le jambu . Maud. Wagl., fsp. 28.Rani«i cal. XIII, 316. Col. jambu, Gm. (») Columha eyanovirens . Less. Zool. dclaCoq'M 712, et pi. 42,fii. 1. Man., t.ll. p. 169. Viridis.occip cœruleo, maculis cyaneis super alas, abdomlnoiu » albido , remigibus briinneis , luteo marginalis.rw'" nigro, pedibusauranliacis. , I DES OISEAUX. 277 petites bordures jaunes, puis une large plaque blanc jaiiniltre la recouvre , et s'étend de chaque côté en formant une sorte de ceinture. Les plumes (|ui re vclent les cuisses sont vertes ; celles de l'anus sont blanches et jaune pâle. Les tectrices du dessous de la queue sont jaunes, mélangées de vert. i" La VEiiTE (') est plus petite que la précédente, dont elle est peut - être le jeune âge ou le sexe Te- mellc. Son liée est b'incliâtre, ses pieds de couleur orangde. Son plumage est entier d'un vert pré, mélo de quelques nuances bleues sur les ailes, mais la ca- lolleinJigo n'existe pointcommechcz la précédente. Les autres diiïérences sont : le front cendré comme la gorge; une tache rouge ferrugineux au milieu de la poitrine; des plumes gris lilanc sur les grandes couvertures des ailes; l'abdomen luiiformémcnt vert, mêlé de jaunâtre. Au reste, la disposition des teintes générales du corps, des ailes et de la queue, ainsi que leurs couvertures inférieures, sont analogues ù ce que l'on remarque chez l'esptce précédente. Elle vitù la Nouvelle-Guinée, dans les forêts du havre Dorery. . 6° La MONACALE n habile l'ilc dcCélèbes. Longue de sept ponces, elle a le front, le sommet de la télé, la région du lorum et le milieu de la poitrine d'un riche azur. Une bande jaune d'or entoure le bleu de l'occiput, et le devant du gosier est de même jaune; I le bec est noir; les tarses sont rouge cramoisi. Le I plumage est vert foncé ; mais le bas-ventre et les [couvertures inférieures sont jaunes d'or, et les ré- miges secondaires, de même que les grandes cou- vertures, sont frangées de ce même jaune. Les rec- jtrices, gris cendré sur leurs barbes internes, sont tachées de vert bleuûtrevers l'extrémité des pennes [latérales. 7* L'hvocasti\e {»), autre colombe de l'île Célèbes, ia huit pouces de longueur totale. La tête, les joues jet le menton sont gris cendré. L'occiput, le cou, tout lie dos, la poitrine et les flancs sont d'un vert foncé Itrès brillant. Les ailes et la queue sont d'une teinte perte, un peu plus foncée que celle du dos. Les pre- "nières ont quelques unes des grandes couvertures ^erminées par du cendré pur, et les pennes sont finement lisérées de jaune. Les rectrices ont une âche verdâtre cendré à leur sommet. Le milieu pu ventre est pourpre noir. Le bas-ventre et les ouvertures inférieures sont jaune d'or. La queue ^n dessous est noire , terminée de blanc gris. , CI Columha virem , Less. , Ornilh. C. cyanovirens . Jmelle? tesson , Zool. de la Coq. , pi. 42 , flg. 2. texte, ••713. C.omninô viridis, fronte et giilo cinereis, maculA lubrâ peclori , plumis griseis siib aias , axi pluinis all)0 l'Iuleo variegatis, rostro suhalbido, et pedibus au- |«ntiacis. I i') Columha monacha. Reinw., Temm., pi. col. 253. ( ) Colmba hyogastra. Rcinw., Temm., pi. col. 252. Le bec est gris h sa pointe. Les tarses sont orangés. 8° La KAiNE {') habite les forêts du pourtour de la baie Lobe h la Nouvelle-Guinée. Elle a au plus cinq pouces de longueur. Le bec est pâle; les tarses sont rouge carmin. Son plumage est vert bronzé mat, que relèvent une écharpe gris de lin sur les côtés du thorax, une plaque rouge de sang sur le ventre; lo jaimcd'or du bas- ventre et des couvertures infé- rieures de la queue, et le même jaune bordant les plumes vertes des flancs, et toutes les pennes des ailes, les primaires exceptées. Les plumes des tarses sont blanches. La femelle n'est pas connue. 9" La MIGNONNE n, ainsi que t'indique son nom , est une des gracieuses espèces du genre, et comme la précédente, elle vient de la baie Lobo à la Nou- velle-Guinée, explorée par les naturalistes Makiot et Muller. Verte sur les parties supérieures du corps, sa tête est pourpre rubis ; sa gorge et le devant du cou sont noigcux, les côtés du cou et le thorax gris de perle. Une ceinture gris blanc, relevée d'une se- conde pourpre noir, traverse le ventre ; celui-ci et les couvertures inférieures sont orangé. Les plumes tibiales sont vertes; la queue, arrondie, est noire en dessous, terminée de blanchâtre ; les tarses sont rouge carmin , et le bec est roussâtre. La femelle ne diffère du mâle que par moins d'é- clat dans la nuance pourpre de l'écharpe du ventre, dans la teinte foncée qui le relève , et dans la teinte verdâtre de^ flancs. tO" La PERLÉE (3 habite les bords de la baie Lobo à la Nouvelle-Guinée. Le nom qu'elle porte lui vient des sortes de perles purpurines semées en trois ran- gées régulières sur le vert des petites couvertures des ailes. Le manteau, les ailes, le croupion et la queue sont vert noir. Les petites rémiges sont lisé- rées de jaune. Le dessus de la tête, les joues, la nuque et le derrière du cou sont olive, que relève le blanc neigeux de la gorge et du devant du cou , se prolongeant en collier, lavé de gris sur le derrière de cette partie. Le cou en avant et la poitrine sont fauve orangé ; le ventre est lavé de vert , passant au jaunâtre sur la région anale et les couvertures infé- rieures de la queue. Le bec noir a sa pointe blanche ; les tarses sont orangés. Celte jolie colombe a dix pouces de longueur. Le tour des yeux est rouge. 1 1 " Le KuuuRunu (*) est le type d'une race dont les variétés méritent le nom d'espèces, et dont toutes ces espèces n'ont été distinguées que dans ces der- niers temps. Le kurukuru type vit à Timor, aux Iles (>) Columbanana. Temm., pi. col. 565 (mâle). (>) Columha pulchella, Temm., pi. col. 564 (m&le). (3) Columbaperlata, Temm., pi. 559(m&leadulte]. (4) Columha piirpurata . L. , Lath. ; Temm. et Gall. , I i ( ^M M) i'I' M :N 278 HISTOIRE NATURELLE I I : i I I • \lèr 0 r i des Amis et de la Soci<^té, et duns quelques autres archipels de la mer du Sud. Cette colombe a liuit pouces six lignes de longueur-, sa queue n quatorze pouces. Le sommet de la tétc est d'un beau rouge rosé, encadré d'une bordure jauni* ; l'occipiit, le cou et la poitrine sont gris cendré, nuancé de vcrdiltre plus foncé sur le derrière du cou. Les parties supé- rieures du corps sont d'un beau veri lustré , tacheté de vert plus foncé sur les grandes couvertures des ailes, tandis que les moyennes sont frangées de jaune. Les rémiges ont leurs barbes externes vertes, cl les internes noires. La queue est terminée par une bunde blanche nuancée de vert; le ventre est mélangé de jaune et d'orangé; le bas-ventre et les couvertures inférieures sont jaunes ; les tarses sont noirs. Une variété , rapportée de Timor par Maugé, a la tête rubis, la queue verte, bordée de jaune; ]a gorge de celte dernière couleur ; le thorax gris jaune ; le milieu du ventre vineux ; le bas-ventre orangé. tCournukourou est le nom euphonique de cette colombe à Tongatabou, et Latham dit qu'elle vit principalement de fruits de bananier. <2» Le RuniiKunn des Mauianses ('), rapportée des iles dont elle conserve le nom par l'expédition Freycinet.a une calotte pourpre vif , encadrée de jaune doré pâle. Les ailes, le dos et le cou sont verts, avec des taches bleues. La gorge est bl^'nchfttre, les joues sont grises , le thorax et le devant du cou gris roux, le milieu du ventre rose vineux, le ventre et les couvertures inférieures de la queue orangée ; la queue est blanche en dessous. Cette colombe habile les îles Marionnes , où MM. Quoy et Gaimard , qui s'expriment à son sujet en ces termes {Zool. Uranie, p. 34). la trouvèrent très communément : « Dans nos promenades nous la distinguions sans la voir h ses roucoulements si plaintifs , qu'ils ressembloient à de vrais gémisse- ments. » Les Mariannois la nomment totot , et les Papous manoho. Elle fait sa principale nourriture du fruit rouge d'une orangine épineuse (limonia trifoliala), qu'elle transporte partout, et qu'elle contribue, par ce moyen, à multiplier d'une manière fort incommode. La description que donne M. Swainson de sa pti- linope regina(2), qu'ji supposoil provenir de Titus- tralie, s'accorde assez avec les individus rapportés des Mariannes par les compagnons de M. de Frey- cinet; cependant elle s'en éloigne par plusieurs dis- OColumha ro$etcaptIIa.Less.,Ornith. C.purpurata, mus. de Paris. Plilinopu$ purpuratus, var. regina, Swains., Zool. Journ., 1. 1, p. 476. (•) Viridls.vertice purpureo roseo margine semi-!u- nari aureo, fascift latftabdominall aiirnntiarA, tpgml- nibus inferiorlbus 0avis, pennis colli rigidis apice furcalis. semblances trop légères pour autoriser & on faire nne espèce di!«lincte. ' Le kiinikuru des Mariannes se trouve aussi J Ti- mor et dans le nord de la Nouvelle-Hollande. n- Le FOiisTKU (') habite les lies des Amis, sur- tout l'ilo de Tonga Talion , et mc^inc celles delà So ciéié à Ulietéa, suivant Lalham Son pliiin;ige est généralement teinté de nuanres vertes dillérentcs. Le ventre est traversé par un ceinturon verlirèj foncé ; les ailes n'ont point de bordures jaunes, et le menton lui-même ne présente pas cette dernière couleur. La nature du plumage est soyeuse, cl lei plumes de la poitrine ont une échancrurc'i peine marquée. Le siucipnt est violel pourpré fonce, sanj bandejaimcà l'entour; les pieds brun rougeâlre, et le bec est noir. 1 î ' Le KuncKcnc d'0-taïti (') pourroit bien être la belle tourterelle verte doiU Bougai;ivi!!c fôitmen- tion dans la relation de sa relAcheà 0-taîti. La taille est un peu plus lorle que celle des autres kurukimij, car il a neuf pouces six lignes de longueur total:. U calotte qui revêt la tête est d'un rose très pâle, que circonscrit une raie assez large d'un jaune à peine marqué ; le cou en entier, jusqu'aux épaules, et tout le dessous du coipi , sont d'un gris de cendres uni- forme, teinté de vtrlûtre sur la poitrine, le menton, la gorge et le devant du cou passent au blanchUtre. La région anale et les couvertures inférieures de la queue sont jaune vif; le manteau le dos, le croupion et les ailes sont d'un vert doré, à teintes rousses, Le) rémiges sont brunes en dedans. La oucie !•«'. ?wj régulièrement rectiligne; chaque rcctrice crt d'un vert métallique en dehors du rachis, brune en de- dans, et terminée par une large raie blanchâtre, bordée de brunâtre. Le bec plombé est blanc à là pointe ; il est recouvert pendant la vie de l'oiseau par deux petites caroncules orangées qui surmontent les narines. Les tarses sont orangés. Nommée owfta, cette colombe fréquente les co- teaux boisés cl les plus déserts de la presqu'île de Matavai.à la Nouvpllo-Cyihère. Les 0-taïtiens se servoient de ses plumes comme objets de parure. le nom â'ouha, que les naturels nous donnèrent pont désigner cet oiseau , se rapporte parfaitement J celui d'oM;jo ou oupara que cite Temmintk, surrautoriie de Forster. sans doulc (GaU., t. I, p. 285). N«l doute que ce kunikuru ne soit la variété indiquée pJl | ïemminck, page 284 de son ouvrage. (') ColumbaForsteri, Desn. , Dict. sc.nat., t. Vi, p. 341. C. porphyracea, Forster. C. purpuraia ,Ui^ | Temm., Pig., 35. Ihid., Trans. soc. linn., ÎIH. "'' C. porphyra, Wngier, esp 31. f. vUi\sTu.\£ (■) provient du pays des Mah- raltes , sur le continent de l'Inde ; ce qui nous porte à croire qu'elle pourroit bien ne pas apparlcnir & cette tribu. M. Sykes dit qu'elle a de grands rapports avec le porphyre et certains colombars. Elle a dix pouces trois lignes (angl.) de longueur, sans y com- prendre la queue, qui en a cinq et demi. Celte co- lombe, rare dans son pays, vil dans les forêts des Gnauis ; elle est solitaire et se nourrit de fruits. Les deux sexes se ressemblent, cl leur vol est très ra- pide. Brune en dessus, elle est en dessous, sur la t6le et le tou, cendrée. L'orciput est noir, et les plumes ont leur extrémité marquée par une gouttelette blan- che ; le manteau est rubis; le cou, le thorax, sont vert émeraude ; le croupion est cendré, il teintes lui- santes; les deuxième, troisième , quatrième et cin- quième rémiges sontéchancrées h leur bord externe ; les yeux sont jaune ocreux. V,)" La juEXTOxMËr.E P) a été tuée auprès de Ma- nudo, dans l'ilc de Célèbcs. C'est une belle espèce, fort grande, car elle a près d'un pied de longueur. La tète, la gorge et la poitrine sont cendrées; une large tache rniirron occupe le dessous du bec; le des- sus du cou est cendré clair. Tout le dos et les ailes sont d'un vcrtmagnilique, passant au vert émeraude sur les pennes secondaires et sur celles de la queue. Les grandes rémiges sont noires h la pointe, verdft- trcs sur leurs bords externes , tandis que les secon- daires sont lisérces de jaune. La première des grandes pennes est la plus courte, falciforme , et finissant (M Ptinilopus Elphin$tonii. Sykes, Proceed.,11, 149. (>) Columba gularis, Quoy et Galm. , Aslrol. , pi. 29, 1. 1, p. 247. C. capite alboviridi , corpore desuper sma- ragdino , collo pecloreque grisels, abdomine rufOfgulA brunneomacolalâ. § fi ' 'il! i .■ ! i [ : 1 ? 1 280 HISTOIRE NATURELLE II ni' 1 1 -r 1, brusqncment en pointe. Les couvertures inférieures sont verdâlres.et le reste de l'aile est brun. Le ventre est d'un fauve mêlé de gris et do verdAtre. Le dessous de l'abdomen , les cuisses et les couver- tures inférieures de la queue sont d'un roux vif. La queue est assez longue, formée de douze pennes orrondies , brunes en dessous et blanches vers leur pointe. Les tarses sont emplumés et de couleur cen- drée; les pieds sont rougeûtrcs et assez forts; le bec est jaune et médiocre. Au croupion et sous les ailes on remarque de longs poils blancs très déliés et rares , indice de vieillesse que semble encore con- firmer l'usure des ongles. 20" La vLOuvLou (') vit aux Iles Sandwich : longue de dix pouces quatre lignes , elle a la tête, le cou, les scapulaires, le dessus de la queue et les flancs d'une gracieuse couleur verte , comme veloutée ; la gorge est marquée d'une bande longitudinale blanc pur. Le jaune verdflire du ventre esi séparé du vert de la poitrine par deux lignes étroites, transversales, l'une blanche et l'autre noire. La région anale et les couvertures inférieures de la queue sont jaunes ; la queue en dessous est grise; les rémiges grises en dehors dans une partie de leur longueur, sont noi- râtres dans le reste. Une bande grise, large, tra- verse les couvertures des ailes. Le bec est noir, et les doigts sont gris. Cette colombe présente quelques particularités assez remarquables . Les couvertures des ailes s'é- tendent jusqu'à l'extrémité des pennes, qui sont courbées en forme de sabre dans les trois quarts de leur longueur, et fortement échancrécs à leur pointe. 2t° L'ÉnvTnnoPTÈRE P) habite les îles de la mer du Sud. On la trouve aux Nouvelles-Hébrides, et aussi , as$ure-t-on, dans l'archipel de la Société. Elle a neuf pouces et demi de longueur totale. Le front , la gorge, le devant du cou et la poitrine sont d'un beau blanc. Un prolongement, aussi blanc, se des- sine derrière l'œil , et s'étend jusque sur l'oreille. Le dessus du corps est d'un violet pourpre, cliangeanl et très brillant; les grandes couvertures des ailes et les rémiges sont noires; le ventre est noir, à rellets pourprés; la queue, égale, est grise à son origine, et terminée par une bande noire ; les pieds sont oran- gés, et bec est noir. Quelques individus n'ont pas de blanc sous la gorge et sur la poitrine. 22° La CENDRtLLON (*) Vit àTimor ; elle a quatorze pouces, un plumage sans aucun éclat métallique. La tête, les joues, les côtés du cou , la nuque et le haut du dos sont gris bleuûtre ; les ailes, le dos, sont (•) Columha holosericea, Temm., Pig., et Gall., 1. 1, p. 269. (•) Columba erythroptera, Lalh. Temm., Pig., Gall., 1. 1, p. 273. 0 Columba cineracfa, Tomm , pi. col. 563. couleur de cendres ; les rémiges et les rcclriccs bruii cendré. Le menton, le devant du cou, la poitrine et le ventre sont de couleur lie de vin cluirc; le Us- ventre, les cuisses, les couvertui es du dessous de li queue sont d'un gris jounAtrc terne. Le bec est noir. et les tarses sont bleus : ceux-ci sont presque toli- Icment emplumés, et les doigts «ont très imputes, 25" F.a .metali.isi:;e (') appartient peut-iHrcàJi section des tourterelles ; c'est une colombe de Timor, h plumage ardoisé uniforme, h teintes métallique) et ù reflets chatoyants. Les rémiges et les reclricet sont d'un noir mut. Le ton ardoisé dos pluniesesl lustré de vert pourpré et d'opale chatoyante, sui- vant les rellets de la lumière. Les pattes sont car- min ; le bec est rouge, puis jaune à sn pointe. Les niirines et le tour des yeux sont verniillon. Sii lon- gueur totale est de quinze pouces. Les tarses sem- blent être à demi vêtus. VIII. LES TURVERTSfl Ont le bec allongé, grélc, légèrement conTesci sa pointe. Les fosses nasales, percées on rainure longitudinale, sont recouvertes ptir une membraBe, sous laquelle s'ouvrent, en scissure oblique et an milieu du bec, 1rs narines. Les ailes sont allongées et pointues ; lu queue est médiocre et légèrcmeiil ar- rondie ; les tarses sont assez longs , grêles, sculelléj, complélenicnt nus, terminés par des doigis foibles. Le nom do turvert e.st emprunté à l'espèce la p'u) | anciennement connue. I" Le TiiivKUT MALAIS (*), commiin à Timor,àla Xonvoile-Giiinée , à Sumatra , oi'i les naturels lui donnent les noms de limou-an et de jounai-lamn, à Java, où on l'appelle (/fi/imw ou f/Z/mw/.' «ilclur- vert semMe être répandu sur toutes les terrcsoil In race inalaise s'est établie ou s'est avancée. Mon l'a décrit sons le nom de lurvert , et l'a ligure soi» | celui de tour'erelle de Java , enl. 177. 2° La coi.ojiiiE l'AMPL'SA.v (*j est assez rare 1 1 (•) Columba metnllica. Temm., pi. col. (mile). (I) Piiristera,S)Vrains., Zool.Journ., LUI. V'^^\ Rostrum gracile, subemargiiiatum. Alœ rolunoiHi remigc prima brcvi, abrupte allcniiala, secuiidldl qiiiiiia fera; aîquallbus; tcrliâ et quarlà a;qiu* Inngissimis, caudû rolundatA, pcdcs fortes nudi, sali- clongali, larsh squamis anlerioribus imbricatis, !>• leralibMsnullis. l P) Cohunba jamnica , I.ath. Temm. , Pig , P'«'l HorsGeld, resin Java, Trans. soc. linn.,l.Xlli,p."*| Raffles, cat ,î6»U, p. 31. Temm. , fiai! l,252.C.t!l«;l nocephala. Gm. C. cœruleo capilla , ala eapm'^l indica, Lalh. Cchrysochlora, Wagler, "P" ,,[ (4) Columha pnmpusan, Qwy el Gain) .l'r.. P'""'! DES OISEAUX. 281 fiuatn , l'une des tics Marianncs. Elle est longue de dix pouces. Son plumage est géni'ralcment roux, maiJ avec des rellcis différcnis. La lôlc csl pelilo , d'un roux tirant au rougefttrc. Le cou , la poitrine ri le ventre sont simplement roux. Les plumes du dos reflètent un brillant métallique un peu verdfl- Ire. les scapulaires et Us couvertures supérieures et inférieures de la queue sont bordées d'un roux vif. L'extrdmiié des grandes pennes est brun clair. l.a queue a douze rccirices. Elle est assez longue, rougeâlre,av(Cunc large ligne noirûtre ù l'cxtré- milé. Le bec, long de neuf lignes, est noir, mince, ellilé, un peu courbé à la pointe , qui a une teinte rornéc. Les jambes sont longues et rousses. Le tarse a un pouce de long. M. Temminck , par une détestable manie de ^ changer les noms , a figuré l'oiseau , rapporté des Mariannes par MM. Quoy et Gaimard, sous le nom I de cohimbe Rmisseatt ('). 5' La coLOnnE CENnniîB H ou souris vit au Brésil, et n'a que sept pouces de longueur; sa queue ; est légèrement étagée. Le mule a le front , la gorge, le dessous du cou, la poitrine et le ventre en entier I d'un blanc légèrement teint de gris bleu. Le dessus ' de la tête, le derrière et les côtés du cou, ainsi que Ile haut du dos, sont d'un gris bleu plus foncé. Le manteau, les couvertures des al'cs, le croupion et les deux pennes intermédiaires de la queue , ainsi que l'origine des latérales , sont gris de souris. Les [grandes pennes alaires gris brun; les pennes laté- I raies de la queue noires extérieurement dans les {trois quarts de leur longueur. Le bec jaune et les [pieds rouges. La femelle a la gorge , le ventre et les flancs [blanc nuancé de cendré. La poitrine et les côtés du icou sont brun cendré. Les parties supérieures brun [foncé, avec des taches pourpres sur les ailes. 4» La COLOMBE LONGUP (') cst remarquable par iréiégante huppe de plumes déliées qui partent de J'occiput. Elle a été découverte dans les montagnes pleues de la Nouvelle- Hollande. Longue de douze pouces, elle a la tète , le devant du cou , la poitrine et le ventre d'un gris cendré. C'est à l'occiput que jsnnt implantées les plumes de la huppe qui se di- rigent en arrière. Cette huppe est cendré noirâtre , et les plumes sont cfTilées. La nuque est cendré vineux. Les plumes du dos et les petites couver- jlures des ailes sont brun cendré, rayées d'une Mnde noire à leur extrémité, et terminées de con- p. 121. C. corpore rufo, caudâ Iransversé nigro fascialà, pojtro nigro, pcdibus rululis. C) Columba xanthonura. Temm., pi. 100. ' ("1 Columba cinerea. Terom , pi. col. 260 (fem.). Zool. Pourn.,t. m. p. 360 Gall., t I, p. 299. I OCoJumfto lophotes, Temm., pi. col. 142. Trans. |ioc,Unn,t.xill,p.io. - - dré roussAtrc. Les gramlos couvertures sont termi- nées par une lar;;c plaque vert briliiuit et mélnlli» que , et sont lisérées de lil» La coLOjinE a masquI'; iii.anc (') habite l'inté- rieur du cap de Donne- Espérance. Elle est carac- térisée par un masque blanc qui lui enveloppe lo front, les joues et la gorge, pendant que le cou, la poitrine cl le manteau, ainsi que le croupion, sont d'un brun roux , jouant un pourpre , au vert, ou au bleu d'acier poli, suivant les incidences des rayons lumineux. Le dessous du corps est loux uniforme. Les rémiges sont noirâtres, frungéi's de gris bleuâ- tre. La femelle ne diflère du mâle que par ses cou- leurs moins nettes. Cette colombe vit exclusivement dans les grands bois. Il est fort (lilTicile de la tuer, parce i|uc, so tenant toujours h terre, on l'aperruit dillicilement h travers le fourré. Lorsqu'on l'a fait môme partir, on l'entend souvent s'envoler avec grand bruit sans pouvoir la découvrir, car elle ne se perche guère que sur les branches basses des arbres ou dans les buissons, entre les ramillcatious desquels elle placo son nid, qui est plat, et ne contient jamais que deux œufs blrnc fauve. La COLOMBE A NUQUE VIOLETTE (2) a été rappor- tée de l'île Saint -Thomas par Maugé. Longue de neuf pouces, cette espèce, qui a de grands rapports de conformation avec la colonibi-gallinr rova: vio- let, a en eflct toutes les parties supérieures d'un riche pourpre foncé ; les grandes rémiges rousses ; la nuque revêtue d'une sorte de collier d'un riche violet, à reflets dorés. Le front, la gorge, le ventre, les flancs et les couvertures inférieures sont blanc pur. La poitrine est légèrement nuancée de violet pourpré, h reflets bronzés. Les yeux sont entourés d'un espace dénudé et rouge vermillon. Le bec et les pieds sont rougeâtres. 7" L'onEiLLON ELANC <}) vit aux îles Pliilippines. Un cendré pur couvre le front et le sommet de la tète, et prend une teinte olivâtre sur l'occiput. Une bande noire part de l'angle du bec et s'étend sur les yeux. Quelques plumes d'un blanc éclatant cou- vrent le méat auditif. Toute la nuque et les côtés du cou ont des reflets verts ou métalliques, très (■) Columba larvata.Tcmm., l»ig , pi. 31, 1. 1, p. 266. Lcvaillanl.Ariiquo, p! 260. (>) Coltimba riolacea.Temm., Pig., pi. 29; cl Gall. , 1. 1, p. 260. (3) Columba UuccUs, Temm., pi. 891. 50 lit N 282 HISTOIRE NATURELI.E 1 1 éclatants. Ces coiilr'irs cliatoyanlei sont nuanct^s du pourprn m(Mulli(|ut>. La gor;.'o est rousse ; lu poi- trino cl lo vonti'v sniit roux olivûlrc, ayiiiit des re- flets métiillist's. Les ailes cl lo dus sont d'un ulivAlro h légers rctlcts vert». Ln «|ueiic a des teintes poiir- prt'cs; ello a une zono noire près |iic h son somnict, et est tcrmint^e de cendré. Les couvertures infé- rieurcs sont gris cendré. Lo bec est noir, et les pieds sont rouges. Ses dimciiHions sont neuf pouces six lignes. On la trouve principalement aux envi- rons do Manille, dans l'Ile do Luçon. IX. ^ LES TOURTEH ELLES ('). Forment une petite tribu que caractérisent des formes élancées, svelies, allongées, un bec mince, peu épais , peu renflé. Les narines sont simples ou recouvertes pornne lame cornée, convexe, voAlée. Les ailes sont allongées, subaigu) Tiirfur. '' ■ '■ ' " '"' ^' ■' f ^•^'' "''■ '-' (>) Columba turtur, L. Tcmm. Plg., pi. 42 , el t. T, p. 305, enl. 394. (3) C. risoria. L, Lalh. Teinm., l'ig., pi. 41 , cl Gall. I, 323. La lourterelle blonde n collier, l.ev.iill , Afiiq. , jil. 2G8. Horsflcid, col., res., Tians. XIII , 183, Enl. 161 cl 244. oi'i on la nomme puler, el elle y compte plimitnrt variétés. On la retrouve dans l'Inde, tliins le nav« des enlnmimncs, bien que llris^un l'iit décrite sous le nom de lourlcreHc du S:nigal, odopté par DulTon. Celte espèce vit en elTel iliimune grande partie de rAfri(|uc, depuis le Séniigal juj. qu'au cap do Itonne-Fspérance. 4" Lo TAJinoiiRETTK (*) du pays degCalTres, imite par son cri, ù s'y méprendre, le son d'un taraliou- rin. Vive dans ses allures, de mœurs sauvages, rriie tourterelle place son nid sur le sommet desarlirn dans les grands bois. Sa taillo est de neuf poiicn trois ligni'S. Son plimiageest brun terreux en des- sus, que relève le blanc du front, un sourcil au- dessus des yeux, et les parties inférieures qui sont uniformément do relie couleur. Quelques grandes taches bleu noir . h rellets verts , se dessinent sur les couvertures alaires. Le croupion est gris binn, traversé de deux bandes plus foncées. La queiieesl formée de douze recirices. Les six du milieu sont roux brun; les latérales, grises à leur naissance, ont du noir à leur sommet, et leur pointe est grise. Les pieds sont jaunes et l'iris est brun. La femelle diiïère du mAle par le blanc sale des parties inférieures. •S* La PEINTE (3) a la queue longue, foiblemem arrondie, et les ailes atteignent le milieu de leur longueur. On voit sur les côtés du cou quelques plumes échanciées dans leur milieu. La tête, la gorge et la nuque sont gris cendré. La partieinfi!- Heure du cou, la poitrine et le ventre sont d'un vineux clair. Les plumes écliancrées sont noires el terminées de vineux. Le dos, le croupion el les flancs sont gris. Le ventre est blanrhâlre. Ses ailes sont brun cendré. Les recirices latérales sont termi- nées de cendré. Le bec et les pieds sont plombés. Cet oiseau a de longueur totale de onze ù douze pouces. Cette tourterelle fréquente à certaines époques 1 de l'année les îles de France et de Bourbon, oi'ielle | est de passage ; M. Delalande l'a trouvée à JlaJi- gascar. M. femminck en a vu des dépouilles en- 1 voyées des côtes orientales de l'Inde, maisceli| n'est pas une raison pour la croire de ce pays. C) Columhaafra. L. Temm., Plg., pi 37, el fl* 1,291. Briss., Ornith., pi. lO.flg 1. LémeraudiM, Levaill.,Afrlq., pi. 271. C. cAa/co.»pi7oi.Waglcr,esp.83. Ci C. tympauistria. Temm., Pig , pi. 36 GalU»28'' Lcvaillant, Afriq., pi. 272. C, C picturata.T(imm.,V\g., I, p. 315.pUo''2«'| C. pictirrataet Dufrenii. Shaw, gén. Zool.IH, 85. DI s OISEAUX. 283 )mplo pliuiwih ic, (liiiit le [uyi , où vile «il n une La domixicaixe f') que ItufTon a figurée, en- liim. •187, sous le no?n de tourterelle de Saint-Do- mingue, habile l'ilede S lint-Domingue. Elle a onze pduces (le longueur, le bec noir et les pieds rouges. Sa (pietic est cunéiforuie, et déjà établit le passage des tniirerellrs aux colombi-tnrlures. Son plumage est gris, avec le sommet de la têlc blanc, des taches stu' b' crAne, un sourcil et un collier noirs. La poi- trine est teintée de vineux. 2î" La dulvaxte (^) habile le Brésil, sur les bords de la rivière des Amazones, et lorsqu'elle vole elle bat les ailes avec bruit. Son bec est noir, ses pieds sont rouges. Sa q'ieuc est assez longue, formée de (') Columha in fuicata, Lichl., Cal., n. 682, p. 60. W.iglcr, csp. 65. (■'] C. «urfta, Ilemm. , pi. 24 (mAle), 25 btf Jeune). Cnll. , 1. 1. p. 247. Aznrn, pax. 322. C. leueoptera, L. Gm. C. indira, nr'is!^. C , niartiniea, Lalh. 0) C. ilominiccmis, Lnlh. Temm.,Pig.. pi. 51, p. 361 du 1. 1 des GnII. C. annulata. Wagler. (4; C. strepUan$, Spix , Braz, , pi. 75, flg. 1. Wagkr, esp. 109. ' ■' I ;r 'M I ir i 286 HISTOIRE NATURELLE 'il "W m pr ' ■% 1 t douze rectriccs. Le pourtour de l'œil est dt^nudc'. Le front, les joues et les parties inférieures sont blan- ches, légèrement lavées de rose sur la poitrine. Les petites couvertures sont striées en long de noir vio- lAtre ; les grandes couvertures sont blanches , fran- gées de brun. Les parties supérieures sont cendrées. Les rémiges sont noirâtres, et les rectrices sont blanches, les deux du milieu exceptées, qui sont grises, et les deux suivantes, dont le banc est lui- même lavé de gris. 23° La coLOMKE a moustacurs dlaxciies (') ha- bite l'Amérique méridionale , et a onze pouces et demi de longueur totale. Elle a le bec et les pieds rouges. La gorge et un sourcil au-dessus des yeux sont blancs; l'occiput et le devant du cou sont verts, à reflets violets irisés ; la poitrine et le ventre rose vineux ; le dos et les tectrices alatres bruns, avec les rémiges rousses. 20» La COLOMBE doliviënne P), dont le nom in- dique la patrie, habite les hautes montagnes. Elle se distingue par sa couleur générale Isabelle vi- neuse, moins foncée en dessous qu'en dessus et sur la tète. Ses ailes et sa queue passent au brun noir. Les couvertures inférieures sont brunes Le fouet de l'aile et le menton sont blancs. Le bec et les pieds sont bruns. Elle a sept pouces cinq lignes de longueur. ••:•»< Ff.'-v fS'j '■■»•! -■liV.JBt'i.'ati «Muif :'jt'- :!î • : "-.i r»i- „ LES COLOMBI-TURTURESP). Se distinguent de toules les autres tribun de co- lombes par leur queue fort longue, cunéiforme ou flabeilée , composée de rectrices très éiagées entre elles. Leur bec est niince, droit, rende à l'extrémité. Les fosses nasales sont revêtues d'une membrane, et à leur milieu .'es narines s'ouvrent en travers. Les tarses sont courts, foibics, et garnis en avant de «cutelles. 'tuli ■) Jlfocrourw, LatJï. Eetopistes, Swalns. Columbina, Spli. (*) Columba migratoria (mâle), et canaden$i$ ffom.), Lath Catesby, pi, 23.Wilsoii, Am ornilh , pi. 44, flg.l. Temm., Pig., pi. 48 et 49; et Gall., 1. 1, p. 346. des enluminures, sous le nom de tourlerelkdud:. nada. Cette colombe, à plumage cendré, à occiput vert doré brillant, a des taches ovalaires surieini. lieu de l'aile , la poitrine rousse et le ventre hlanc. La femelle est grise en dessus, blanchâlre ;n des- sous, et la poitrine blanche jaunâtre. Sa taille est longue de seize pouces. Le bec est noir, le pourloor des yeux et les pieds rouges, le cou gris cendré, à rcilets cuivres. La queue est de la longueur du corps, et les deux rectriites moyennes sont noires, tandis que les autres grises cendsées, sont taclictécs de noir et blanches h leur sommet. Comme dans le nord de l'Amérique, cetoiseauesl célèbre par les ressources qu'il fournit auxconlrm qu'il fréquente, M. Audubon (') s'exprime à peu près en ces termes à son sujet : « Celte colombe est remarquable par les particularités de ses iniTursct par le nombre prodigieux des individus qu'on ren- contre, traversant par grandes bandes les vasKs espaces de l'Amérique du Nord. Son vol, très sou- tenu et très rapide, et sa vue excellente, lui don- nent les moyens de se transporter promptcmentàde gi-andes distances pour trouver sa nourriture. Aie- poque de la migration, qui dépend, non pas de la température, mais bien de la nécessité d'avoir des vivres, on les voit se succéder dans les airs parirou- pes pressées et innombrables, qui, littéralement pir- lant, obscurcissent le jour, et produisent dans i'aii un bruissement continuel par les battements ri'péici de leurs ailes. » M. Audubon en a vu d'immenses lé- gions sur les rives de l'OIiio, dont les évolutioDS présenloieiit un rare coup d'œil. Lorsqu'un faucon poursuit l'arrière-garde, on voit ces colombes se serrer en phalange compacte , qui s'élève, s'abaisse | et tourbillonne dans les airs avec vélocité pourfuir l'ennemi. Les colons américains en tuent des lions dans les endroits où ils passent, et plus encore 1 dans les lieux de halte nociurne, qui sont assez con- miuiément des bois de haute futaie. M. Auduboni assisté à ces chasses de nuit, et il déclare amrn des arbres de deux pieds de diamètre rompus à peu de distance de leur base par le poi ; s des pigeons qui les siucliJirgeoient en se suspcndiint aux branches comme des essaims d'abeilles. Le sol étoit asseï uniformément couvert d'une courbe de leurs eïcr*-| ments épaisse de plusieui s pouces. Les pigeonsar- rivoient se percher par mdiiers d'individus, et, malgré le carnage qu'on en faisoit , il en arrivoitlM- j jours davantage. Des fermiers viennent deplm* dix milles de distance avec leurs voitures, ieun chevaux, des fusils, des munitions et des centaine! de porcs. On engraisse ces derniers avec les déwi de pigeons , dont les chairs sont salées, comme pn- 1 {•) Edinb., Journ.ofsclence.n. 12, p.267(aTrill»'' Bull., t. XII. p. 125. htourlereUtiiiCc. gc cendré, à occipoi •< ovalaires sur le mi- le cl le ventre blanc. , blancliâire sn des- lunâtre. Sa taille est est noir, le pourtour ie cou gris cendré, i la longueur du corp!, I sont noires, tandij onttaclictécsdenoir, lérique, cet oiseau est fournit aux eoniréci (') s'exprime i peu : « Celte colomlje est itcs (le ses mœurs et individus qu'on ren- ;s bandes les vastes d. Son vol, très son- excellente, lui doB< ter promptementide ' sa nourriture.  le- pend, non pas delà nécessité d'avoir d« lans Icsairs par trou- ui, littéralement par- produisent dans \'à es battements répélci I a vu d'immenses lé- , donl les évolutions il. Lorsqu'un faucon roil ces colombes se qui s'élève, s'abaisse ec vélocité pour fuit (18 eu tuent des mil- ssenl,el plus encore] î.qiiisonlassezcom- jlaie. M. Auduboni 1 •l il déclare fliwf* imèire rompus i p poii s des pigeons qui jnd.inl aux branches s. Le sol étoit asseï )urhe de leurs ewri-| ices. Les pigeons ar- ers d'individus, et, i)it,ilenarrivoittoii-| viennent de plus* eurs voilures, Icufi ions et des centainn niers avec les détfii i salées, comme p»! l2,p.267laTrillJî' A3 % I VA i 's h. H 1 ; Bi (m|1)«M"I)('(«'S C /In'..,'/ . - /, iiMDino'hanu /,„■/, f\ti>kf f4ir /'l'ttrmf /.*.7 //i/'i ■m '■ DES OISEAUX. ' ^ 287 I six pouces de .•>i' (ïiini 11:4 labiie au Para- ' de long, le bec est cunéiforme, rpn's et do^és. d'un bleu rous- s, mais celle-ci .. .ir..). l(îf > . iiru.-.! b dans son état cravate noire 440). Le jeune ck , et Levan- te. ■■••ivin-iii <:î dcrite par tiuf- f queue oa tou- ËlIcestGgurée n. ASIANELLE (*), iluffon sous le limée phoHta- r rapport à la 3ce parott être alaisie; on l'A les Moluques, née , jusqu'au jssumier rap- e dans les en- ^u mois de fé- e en piments lair estnoiret trktilcu-sopa. pouces. D'un le corps et la I, p. 308. Gm. II. IV, p. 129. ,Gall. , 1. 1, p. 2. La tourtO' . 273 (mflle}, !.. ariii.,t.i, i7,pl9,flg.3, ir.,XIII, 183. mm. , pi. col. Jeune} Wagler, ; wm ':\é •' 'lit? H liif ! li' :' ! i': ! u: il DES OISEAUX. 287 visions. Li chasse lcrm!n<^c , les loups, les renards, les ours, les opposiims, les aigles, les vautours, viennent encoie butiner au milieu de ces amas de I débris. La colombe voyageuse place son nid dans les fo- Irôlsile haute futaie, et il est dos arbres qui reçoivent un nid sur chacune de leurs branches : il est form(î de quelques rameaux dessdcliés, c oiitt^seu diiïi'reuts sens, et snpporlés par les fourcbcs des branches. La femelle y pond deux œufs blancs, qu'elle couve lavec soin, et pendant qu'elle remplit ces fonctions, le mille pourvoit à sa nourriture avec la plus tendre I sollicitude. 2' La COLOMBE de la Caiioline (') , également du [nord de l'Amérique, a été décrite par BulFon sous Ile nom de tourte ou tourterelle de la Caroline, cn- lluminure 17.) (femelle). Cet oiseau habite l'Klat de iNev-York, la Caroline du Sud, les îles Caraïbes, et |Porlo-Rico notamment, aussi bien que le Vrcsil. 3° La coLOMiiK zÉNAïnE (') habile la Floride ; son [plumage est roux cendré, vineux en dessous. Le pourtour des yeux est bleu. En avant des oreilles Icjiste une taclie améthyste. Sa queue est courte, légale, formée de douze recirices barrées de noir, Imais les trois plus extérieures de chaque côté ter- Imincesdcgris. Cette espèce ressemble beaucoup à là colombe précédente. •S" La COLOMBE ÉCAILLÉE (*) a été rencontrée dans lia province de Bahia , au Brésil. Elle paroit être le MiCKjpjnî'ma de Marcgrave {Hisl. bras., 2M). Elle lest longue de sept pouces et demi , avec le bec noir. Iles pieds rouges, quatorze pennes à la queue. Tout Ile plumage semble couvert d'écaillés noires, chaque Iplumese trouvant terminée par une bande plus ou Imoins large de celte couleur. La coloration générale lest un gris vineux plus ou moins clair. Le dessus du |corps est gris brun terreux. S" La COLOMBE TOunTELiNE (<) vltdans la province jde Goyas, au Brésil. Son front est cendré. Le devant jducou et la poitrine sont lie de vin clair. La gorge jetle ventre sont blanchâtres. Les parties supérieures, Id'unbrun noisette, sont marquées sur les pennes Isecondaires de trois ou quatre taches violet foncé, jet de trois taches blanches, toutes encadrées de roux |clair. les recirices latérales sont noires à sommet OCoJumfto earolinemU, L. Lath. C. marginata. ILUlh. Temm , pi. 50 (mûie). Gai!., M . p. 355 et 488. KurfuramericanMJ, Brisson. 1. 1, p. 101. I (• C.zenaUa. Ch. Bonap. Journ. ofthe Ac. of Ptiilad., j« V.^p.28 (1825). Bull., t. X, p. 400. Zool. Journ., t. III. - ,'1,£- mamota. Temm., PIg., pi. 59. Gall. t. I, II". u36. WCoJumima eampestris. Spix, av. Bras , pi. 75, |JJj'*»8'-.e»P.110.C. i'enu»(o,Temm., pi. col. 341, blanc. Les tarses sont jaunes. Elle a six pouces de longueur. ()• La COLOMBE MÉLAXOPTÈUE (') habile BU Para- guay ei au Chili. Elle a douze pouces do long, le bec noir et douze pennes à la queue , qui est cunéiforme. L'occiput est roussAlrc, h rellrls pourprés et dotés. Le dos el les parties inférieures sont d'un bleu rous- sâtre: les ailes et la queue sont noires, mais celle-ci est terminée de blanc. SSII. Espèces africaines. 7o La TOi'RTELETTE (') 8 été figurée dans son état adulte sons le nom de tourterelle à cravate noire du cap de lionne- Espérance (enhim. iW). Le jeune mâle est représenté par M. Temmii.ck, et Levail- lant a donné les deux sexes et le jeune. S III. Espèces asiatiques. ■ Il : iJ .' 8° La COLOMBE TOURor.co (3) a été décrite partiuf- fon sous le nom de tourterelle à large queue oa tou- rocco, comme provenant du Sénégal Elle est figurée enlum. ,'î2!>, et vil dans l'île de Ceylan. 9" La tourterelle d'Àmboine, ou piiasianelle (*), a été très imparfaitement décrite par BufTon sous le premier nom. M. Temmincii l'a nommée pha^ta- nelle en figurant le mAle adulte , par rapport & la forme allongée de sa queue. Celte espèce pareil être répandue sur tontes les terres de la Malaisie; on l'a rencontrée dans les îles de l:i Sonde, des Moluques, des Philippines, de la Nouvelle -Guinée, jusqu'au nord de la Nouvelle-Hollande. M. Dussumier rap- porte que la piiasianelle est commune dans les en- virons de Manille, où elle s'accouple au mois de fé- vrier. Sa nourriture ordinaire consiste en piments très forts, qu'elle avale entiers. Sa chair est noire ^ mais délicate. ,.i ■ ..,./,.,,„/;,.. j A Java, celle colombe est appelée deîrhuKu-sopa. Elle est longue de quatorze h quinze pouces. D'un roux-brun émaillé de roux clair sur le corps et la C) Columbamelanoptera. tioWniiyChW, p. 308. 6m. I.ath. Le pigeon sauvat/e. d'Azara.Voy. I. IV, p. 129. Temm., r.all . 1. 1, p. 359 et 489. (>) C. capensis , L. Temm., Pig., pi. 53. Gall. , 1. 1 , p. 366. Enl. 140. Temm. , pi col. 341 , flg. 2. La tourte- relle à cravate noire. Levain. , Afriq. , pi. 273 (mûIe), 274 (fem.), el 275 (jeune mâle). ' ; {^1 Coltm^)amacroura. L. Lath. Ttmin. i aall.,l.'^li 344 et 48.. (4) Tnrturamboinensix, Briss ,t.l, p. 127,pl 9, flg.3, roUimbn amboinensh, L. Om, Lath. Ilorsf. , XIII, 183. R.iff1i.>s, XIII, 318. C phasanirlla . Totnm. , pi. col. 100, rt Trans. soc. linn., t. Xllt , p. 120 (jeune) Wagler, esp. 36. i ; ■^!f m là 288 HISTOIRE NATURELLE 1. 1 1 queue ; du violet est ri'pundu sur le derrière du cou, un rouge saturnt' sur la tôle cl les piirtics inrOricii- rcs. La gorge csld'un blanc mut, cii baiuleleltc ver- ticale. Le bec est jaune ù sa base et noir h la pointe. Les pieds sont orangés. iO' L'OKCHALr(')a été confondue avec 1 espère pré- cédente par M. Tcmminck, qui l'a décrile comme étant le jeune Age de la phnsianello. M. Wagler l'a regardée comme nnc espèce distincte dont il a vu des individus de divers âges turs par le docteur Koil- mann, et qui provenoicnt de Java, on l'oiseau porto le nom de burong-ttncliall. Semblable par les for- mes du corps de la quene h la pliasiaiicllc, l'uncliall en difTëre cependant par son bec plus grélc , d'une seule couleur, c'est-à-dire brun ; par la nudité du pourtour des yeux ; sa longueur, qui no dépasse pas douze pouces et demi. Les plumes du thorax sont vineuses glacées d'un gris d'argent, à reflets d'or vert sous certains enèls de la lumière. Les rémiges sont uniformément noires. Les deux reci rires les plus externes sont blanciies au sommet, et large- ment rayées de noir sur le rebord blanc Le jeune a le plumage couleur d'ocre en devant, et cliaque plume est largement cerléc de brun. M" La COLOMBE MULTinAiKS (*) rappelle complè- tement la phasianelle par ses formes ; mais elle s'en distingue aisément par les barres nombreuses qui couvrent son plumage sur le corps. Commun) C. leptogrammica, Temm.^ pi. 560 (m&le). qu'elle recbcrchc dans les forêts, et qui donnent i ses cbairs une saveur très liante en goAt ; aussi sont- elles (slimées comme un mets exquis et trùs rccher- elle. Son gloussement se compose de deux notes i l'une fort basse et l'autre plus élevée; aussi celle- ci est le plus ordinairi'iTieat la seule qui se tm entendre. 12" La coi-OMUE A TÊTE uoissE (') rappelle com- plétcmenl la précédente, dont elle semble êirela sœur. Toutefois elle est plus petite , et n'a que onze pouces h onze pouces et demi, et sa coloration est un peu dilTérente. Ell(! vit dans les mêmes ilcs, et il les mêmes mœurs. Sa tête estcomplélement rousse, La nuque porte des reflets chatoyants plus ou moins onilulcs de zigzags noirs. Los parties inférieures sont de couleur rouille, plus ou moins vive, elles plu- mes du thorax sont seules terminées de blanc. Les parties supérieures et la queue en dessus sont d'ua brun sombre, chaque plume étant lisérdede rou- geûtre. Le bec est brun rougeâtre; les pieds mk La femelle n'a pas les plumes de la poitrine lisérées de blanc. Les jeunes ont plus de roux que les vieux. La gorge est tachée de noir, et la nuque et ledossont rayés de bandes roussûtres et noires. ta" La COLOMBE Reinwaudt (2) habite IcsilesCé- lèbes et Moluques de même que la Nouvelle-Gui- née. Le nom qu'elle porte est celui d'un voyageur que le gouvernement bollandois défrayoit avec une somptueuse magnincence pour explorer les Molu- ques,alors que nous les visitions par ordre du nôtre, n'ayant pour tonte ressource que les appointements d'un oflieier de santé de deuxième classe (l,80iifr. par an), et sans avoir jamais touche un sou de gra- tification. M. Reinwardt explora donc une partiedes possessions néerlandoises de l'Archipel de l'Ouest, en laissant à d'autres le soin d'en publier les récol- tes : cette colombe gracieuse, que nous trouvâmes à la Nouvelle-Guinée, rappellera donc le nom d'un naturaliste estimable qui précéda les Muller, les Macklot, les Van Hasselt, les Kuhl, et même Diard , François qui renonça au service de son pays pour passer à celui de la Hollande. Son bec est fort, ' nuque. La faco et le devant du cou sont d'un blanc pur, qui passe au cendré clair sur les parties infi!- rieures , et au plombé sur le bas-ventre. Le corpsen dessus est rouge cannelle. L'épaule et la moitié de l'œil sont noirs. Les rectrices les plus externes sont grises , barrées de noir et terminées de blanc, le bec et les pales sont rouges. Sa taille est de dix-liuili dix-neuf pouces. La femelle a les parties supérieures fauve bru- Ci Columba ruficeps. Temm., pi. col. 581 (mâlf). (') C. Reinwardtsii.Tcmm., pi. col. 248 (adulte). DES OISEAUX. f 28!) nJirc, tt les inférieures brunes cendrées, le crou- pion brun mordoré ti es foncé. Le bec et les pieds jonl bruns; le noir de l'œil du mâle esl remplacé par du brun. I.es jt-uncs rcsseniblonl aux femelles, mais leur livrée est plus lerne. Ils n'ont que seize pouces de longueur. 14' La COLOMBE MODKSTE (') habile l'iln do Timor. Elle a de treize h quatorze pouces de longueur. Le ko et les pieds noirs, les yeux ronges , le cercle nu nui entoure l'œil jaune citron. Son plumage est le même clicz tous les sexes et dans tous les âges ; c'est un fond bleu de plomb, plus foncé sur les ailes et la queue, avec quelques reflets chatoyants verts et pourprés sur la queue, le cou ou la poitrine. 15» La Maloiï(*) provient de Timor. Elle a dix ponces de longueur. Le bec et les pieds sont noirs; douze recirices h la (jucue , qui est un peu ciméi- forme. Le front et la gorge sont noirâtres; le cou , Inlhorax et les flancs sont rayés de noir et de blanc. Les deux rectriccs intermédiaires sont brunes, les aulrps sont noires, terminées de blanc. Le nom qu'elle porte est celui d'un estimable zoologiste mort i à Timor de la dysenterie , si redoutable dans celte lie, lursde l'expédition de Daudin. le» La COLOMBE DE Manado ('} a été tuée dans le i comptoir de Mnnado , dans l'ile de Célèbes. Elle a I dix-sepi pouces de longueur, et la queue seule en a > huit. .Son plumage est d'un brun presque noir, ex- cepté la moitié de la tête et les joues qui sont blancs. Les plumes de l'occipnt, du derrière du cou, de la gorge et de la poitrine sont lisses et d'im vert mé- Itallisé. Son bec est long, grêle et noir, ainsi que les jpieds. La qiieuo est très peu ctagée , large , et eom- Iposée de douze pennes. Le pourtour de l'œil est nu jet rouge. S IV. Espèces australiennes, IT' La coLOMBK Macql'ai\ie (*) estasses rare. Elle I iiii plus sept pouces do longueur, et la queue seule «n prend trois et demi. La léle, le cou et la poitrine pont d'un cendré bleuâtre; le ventre est d'r,n blanc pale; le dos cl le croupion sont brun clair, tandis p«e les petites couvcrturrs des ailes sont brunûlres « irrégulièremml parsemées de taches oculaires ["lanches, bordées do noir dans la moitié de leur «ntour. Les grandes coiiverlurcs sont cendrées, Ivec des ocelles semblables aux précédents. Quel- pj lunules brunes se font remarquer au sommet (') Cohmba modcsta. Temm., pi. 552. J C. J»fott,,/ei.l>iK., pi. 52, Gall., 1. 1, p. 363,490. [ ( ( C.manorfenjit, Quoy el Galm. , Ast. , pi. 30 , 1. 1, [("C.eunenfa, Lalh., snpp.,n.87. CMacnvarie, pelGaim.,l'r.,|i|. ai.elieilcp 122. M. des rémiges , qui sont brim rougcAlre. La queue est éldgéeet pointue; les couvertures supérieures et les premières recirices sont d'un cendré bleuâtre. Les pieds, assez longs, sont rougcflires. Le bec est noir ; l'œil est encadré d'un ceicle aurore , au milieu du- quel se dessine le rebord noir et piqueté des pau- pières. L'iris est rougeAire. Celte espèce parolt habiter les Iles placées au sud du contim ni austral , et aussi la Tasmanie. 18° La cui.ombe a collier nunx (■) a clé rappor<- tée de Broad Sound sur la côle orientale de la Non- vellc-Ilullande, par le célèbre botaniste Brown, dans l'exploration du capitaine Flinders. La télc, le cou et la gorge sont d'un cendré bleuâtre , ù teintes dou- ces. Les parties inférieures sont d'un blanc pur. Sur la nuque se dessine un large collier formé déplumes d'un riche orangé, frangées de noir. Les parties su- périeures sont brun cendré, mais chaque plume est rayée transversalement de noir plein. La queue est large, longue et étagée. Les pennes latérales, brunes pourprées, sont terminées de blanc; les deux moyennes ont la coloration brun cendré du dos. Le tour des yeux esl rougeâlrc. Les pieds sont jaunes, et le bec jaune bleuâtre. Cet oiseau a dix pouces de longueur, et la femelle ne difl'ère point du mâle. tO' La COLOMBE AiSTUALEf^) provient de la Nou- velle-Hollatide, et est fort peu connue. Latham lui donne une queue courte, cunéiforme. Elle est de la longueur de la lourlerelle commune. Son plumage est roux brunâtre, à petites tectrices des ailes d'ua pourpre noirâtre. Les rectrices sont blanches au sommet. XI. LES PALOMBES AUSTRALES (=»). • Ont une forme peu caractérisée , et cependant on ne peut les placer dans les sections qui précèdent ou qui suivent. Leur bec est mince, droit, renflé au bout ; leurs narines sont assez ordinairement recou- vertes par une lamelle. Leurs tarses sont médiocres, parfois à demi vêtus par les plumes du talon , ter- minés par des doigts minces, allongés. Leur queue est moyenne , presque rectiligne, ou un peu arron- die. To'itcs les espèces sont de l'Océanie ou de l'Australie. 4" La COLOMBE magnifique (*) habite laNouvelle- (■) Coiumfta ftumarali», Temm ,Tranf.80C.linn.,t. Xlir, p. 128; pi. col 191. C. erythrauehen. Wagl. esp. 98. (>) C. merïdïonatt*. Lalh., suppl., n. 86. (îj Les colombines. Lcss., Ornith. (4) C.magnipca, Temm., Trans. soc. Ilnn.,t. XIITj p. 125; pi. col.. 163. Wagl., 26. 57 t |:; M 290 HISTOIRE NATURKIXE ^ m Il M Galles du Sud et les dislricls de New Gisilc et du Ileil-Point, sur la cûtc oriciitiilo de lu Nouvcllc- llollundc , 011 elle se iioiirril piiiicipiiienii-iil des biiii s de l'arbre h chou ou cahbaijc-lrci". oti dit »iicliair très savoureuse. Un cendré pur coiivn! lu tiHc, les joues et lu nu(|uc. Celle coloration pusse, purdcini- teintes, «u veri brillant sur les parties supi-riiuncs. L'dclutde celte riche nuance vcrle est relevé piir de nombreuses lâches jaune d'or, semées sur les cou- vertures des ailes. Les pennesulaiics et Icsreclrices sont nuancées de vert chatoyant , ù éclat énieiuudé, comme celui des jucumurs , ù partir du menton jus- que sur la poitrine, et sur lu totalité du ventre piir une bandelette de plu^en pins élargie, d'un liciie violet pourpré, ù éclat vert saphiriii. Le lius-ventic et les couverlures inféiieures sont jaune d'or, ainsi que les couvertures du dessons des ailes. La (|iiciio est cendrée en dessous ; les pieds sont bleuâtres ; le bec est brun, mais rougedlre ù la pointe. L'iris cl lu liudité du pourtour des yeux sont rouges. Elle a de longueur totale quinze ou seize ponces. â" L'amarante (') ressemble parfaitement s propoi lions sotit de moitié moindres. Ainsi, vivant dans la Nouvelle- Galles du Sud et sons une zone beaucoup plusTruide, la colombe magnifi'\ne acquiert des | loiioriions ru- bustes, tandis (|uc Vanuirunte, an'cclant d.ms son plumage l'imitation la plus scrvile , est tièj com- mune sous les zones brûlantes de ré()naleur, et n'y d conservé que des formes grêles et dclicalcs. C'est à lu Nouvelle-Irlande et à la Nouvelle-Gui- néeque noiisohstTvâmes la colombe ainarantc, dans les forêts vierges des alentours du port l'rasiin cl du havre de Doréy. lîlie a la t(*teet le cou de couleur grise, ou plutôt d'un 'tendre blancliùlrc; le dos, les ailes et le dessus de la queue sont d'nn vert agréable et changeant; les grandes pennes ataires sont d'un vert noir. Des gouttes arrondies, l'ortnant une li)^ne sur les couvertures moyennes, sont d'nn jaune doré très vif, et se terminent par une tache élargie el Qvalaire sur les deux dernières pennes moyennes. Les côtés de la gorge sont vcils; une laif^e bande, d'un beau rouge amarante, prend naissance an tiers supérieur du cou , en devant descend sur la i^orge en s'élargissant, et occupe tout le dessous du cor|)s jus- qu'aux cuisses. Les plumes de la légion anale sunl du jaune le plus pur ; les coiivéi lures iiiférieures de la queue sont verdâ très, et le dessous des pennes est brun. Les ail^. , en dedans, sont jaunes, el d'une belle teinte de rouille à la naissance de graudea pen- nes. Le bec est noirâtre ù sa base . et blanc rosé ù son extrémité. Les pieds sont d'un brun noir. (') CotumbapueKa.Less.null., Féruss. 1827, \.\, p. 400. Manuel, t. II, p. 172. Zool. de la Coquille, texte, p 711. La colond)e amarante no forme sins(loutof]u'iiii|i vuriélé d(! lu mai,Miiiii)ue : elle n'a loul(f,)is(jiie()i,ft pouces de longueur totale. Le bec, du fiomisj pointe, a six lignes, el la queue, qui esl arrundie, a (|Mairc pouces huit lignes. Nous n'avons point ligniédans lu Zoolo jic ih- la ro7i/<,7(' celle jolicfj. pèec, parce qu'elle ne dill'èrej)(iinl par Icstuulearj de la columba magnifica , de lu Ki."»'' pi, Je W.Tcm. mine';, (pi'elle représente en miniature. Les nègres l'uppellent mapnnUa. .> La MXXOiiKi.K Cj a'Ia taille el presque les for- mes du runder d'Liuope. Elle vil dins la Nouvelle- Galles du Sud, au-deli'i des monta^iips lllcues, h tele, le cou el les parties inférieures snui lilanclavé de rose sur les côtés du cmi , el de gris claii surle ventre et les lianes. La partie moyenne du dos est parcourue par un ruban pourpre vi , qui ri'{;iic aussi sur le crou|)ion. Les plumes scapulaircs sontiioim, frangées de pourpre vif. Les ailes el la (|ui'ue50iil noiràlrcs , le bec et les pieds sont jaune clair. ■{• La coLOMiJE mahuuetei; ('^) a été luécàShoal Water-llay, par :iâ degrés de latitude sud, sur la côte orientale de la Nouvelle-Hollande. Ellea neuf pouces six lignes de longueur totale. Le rnAle adulle a lu télc , lu iiu(pie, le cou et les parties supûrieures du corps et des ailes, ainsi que les deux pcniiesdu milieu de la queue, d'nn brun cendré. (Jui'lques niaeulalurcs d'un vert opalin , à rellels iniroilanlscn violet et en pourpre , sont semées eu pett nombre sur les couvertures des ailes. La gorge est blanche, el ce bl.ineesl encadré de noir. Deux luclics blancliei recouvrent les joues : elles sont bordées de noir, et striées de ligues inulaul imc sorte de mar|iii lerie. La poitrine et le milieu du venlre soutcendiébleuJ- tre. Les lianes , le bas-ventre et le dessous des ailes sont blancs La queue esl égale, elles rcclriccs IjIc- raies sont bru:i cendré à leur moitié supérii'nre,el d'un noir profond dans le reste de leur étendue. I.(i rémiges et les pieds sont bruns. Le bec esl noir, la femelle et les jeunes ont les taches opalines plus petites, et à rellels moins éclatunls. .'>" Lu i.LM:VciiLi.LL (^ a été rapportée de la -VoU' 1 velle-Ilollande pur Alaugé, el déposée au. Musiuffl | d'Iiislolre naturelle de Paris. On eu trouve la des- criplionet la ligure dans le voyage du capilainel'lu- 1 li|)p (page l(i:i/), et dans celui de Jolin-NYIii'c,'; (jui l'appelle golden ivinijed pidtje^in.C'eiUmi'iàl plus belles espèces que l'on conuoisse, tlqui*''" la terre de Diémen, dans l'île de Norfolk, cl daoi (') Colinnhn leucomela. Tomm. , Trans. «oc.linii" l.Xlit.D. 120,(1 pi. col 18«.Vaxl..PM>-iJ6- . , (»i C scriptu. Temm., Trans.. t. XIII, |). l'i'. ''P'' col 108. C inscriiita, \\'nYhlte, p. et pi. 146. DIS OISKAUX. 291 plusicms parlics de la Nonvcll<'-fi;iII(«i du Sud : srs picils sont roiifîcs ; Sun Uc v>l miir. l'.llc ;i in izi- pou- ces et demi do luni^nciii- tntalc, nu |ihiniii^'e liriin rcmlr('rniiiill('', des liordiiics rousses à cil. if;ti(' |i|iimt', le froiil fl lu poipc Muiic pur, dis liiclics lu illiinlcs d'un cuivre duré liisposées en deux r.inpécs sur les ailis, cl la )|iiciio luirrée de noir à l'exliéiniti'.CelIc- ri est formée |).tr dix-liuit reclriees. ) PiiUnmbus mnlnccensis , nriss. , Ornith. , t. I, p. 148, pi. 13, flg. 2, pl(/eon cuivré mangeur dt ?))tis>Tn(/ff.», Sonnernt, II. ,fJg 102. Pigeon ramier de$ Mnluques; columba œnea. Lalh.Gm.: colombe mutea- itivnre , Trnim. , |il. 4, (îaH. , 1. 1, p. 86. Quoy et Gaim., rv., pi 29, p. 119. Rurfles,Trans.,XIII, 315. Horsfleld ibid. 183. (') C,ohimbaj)acifica,Gm.Vtii\\. Pigeon cendré- ferru* gineux , Sonnini , Burr. , t. VII, p. 223, Co(. tar^^up. , Tcmm., Pig., pi, 9, et Gall., 1. 1, p. 108. Wagl., esp. 114^ II I 292 lIISrOlRr NATtlRELLE i ! i 1 i ! ! i| i ' *, ' 1 -' la tiMe sont larges, et osnez Mclies pour simuler une torle de huppe sur l'ucciput. Forster a rencuniré sur les IlcsTaunn, archipel des Ik^brides, une espèce Tort voisine si elle n'est pas identique. S" La coLOMiiE or,ËAMuuK(i) dilTùro do la colomho muscadivore, sur le modèle de l pennes, est grand»*, large, carrée, ciiivn'cciuicMm, avec une largo buude d'uu joli gris clair, qui se n'^it en dessous sur un fond brun. I es couvcrtnrv^ infé- rieures de la queue et les plumes qui recouvrent h jaml)es sont d'un ruux vif. Le bec est grc^ie et noir; les pieds sont rouges, avec des doigts longs, C° La coLOMiiK (iKANTK (>) habile les llosonlarGii- qucs de la Nouvelle-Zélande, où elle porte, clirzia race belliqueuse qui les liubilu, le nom de iou- loupa. Mous en tuAmes plusieurs individus aux alen- tours de l'immense baie des Iles. Celte espèce, si remarquable par la couleur verle métulli(|ue qui lu revêt, a seize pouces et demi de longueur totale ; sa queue , longue de six pouces, rit à peu près rectiligne ou légèrenu'iit écliaticrée au milieu; le bec est un peu renilé près la pointe de la mandibule inférieure i il est d'un rouge de Ciirmin brillant ù sa base, ainsi que les pieds, dont les tarsrs sont emplumés presque jusqu'aux doigts; lesycui sont entourés d'une membrane d'un rouge vil, cl l'iris est de la môme couleur. Tou'es les parties supérieures de cet oiseau, le dos. le croupion, le dessus des ailes, la gorge jus- qu'à la poitrine, sont d'une teinte clialoyanle, à la- quelle se mêlent des reflets rouges de enivre de ro- sette, afTcctant des nuances irisées et brillantes, plus sombres sur les grandes pennes; la poitrine. le ventre et les plumes anales et des tarses sont d'un blanc pur ; le dessus de la queue est d'un brun lc?è- rement verdâtre , et le dessous est d'un brun plus foncé en dedans et h l'extrémité. Celle brillante colombe, dont la chair est excel- lente, est très multipliée dans les bois des environs de la baie d'Ipiripi, ou des Iles. La première que nous nous procurAmes fut tuée et remise à l'expédi- tion par M. de Blois de la Calande, un des oITiciers de la corvette la Coquille. Toui, chef de l'Iiippalide K (louera, près duquel nous étions mouillés, nous en apporta plusieurs fois à bord. Celle que décrivit Latham, sous le nom de chesnut-shnuldered pigeon, provenoit de l'Ile de Norfolk, peu éloignée de la Nou- velle-Zélande, et M. Temminck indique aussi les îles des Amis ou de Tonga comme la patrie de cflle belle espèce. Nous sommes autorisé h penser toute- l') Columba spadtcm, Latb. C.leucogatteTjtm., pi. 1, p. 74. Less., Coq., texte, p. 710. Wagler, esp 12. I i • * !(lt»IH)o«.Sai,iiii,i Diliincrilcvcinrf lit au hliiiii' sur li içi-airc in(>lalli(|ii(., •ion ; les ailes m[ irrs , pl le snmnw >iiihro. lue large ('par»' It'cendrt'tJu 'oriix'c (Je t|ii.iii)nK Cllivi('C('ll(lPHIU, «•lilir, qui jen'fK'it i couvertures iiifé- qui roL'uiivrent h c est ^ti\e e( noir; loigls longs, ile IcH iloHanlarcli- clin porte, chez la , In nom de (ou- individus aux alen- ar In couleur verle pouces et demi de c de six pouces, eil niiMit ëcliancrée au près la pointe de la n rou;;e de curmin icds, dont les tam IX doigts; lesycui d'un rouge vif, et s de cet oiseau, le ailes, la gorge jus- e chatoyante, à li- es de cuivre de ro- sées et brillantes, uies;la poitrine. le os tarses sont d'un est d'un brun lejè- nst d'un brun plus a chair est excel- s bois des environs . La première que l remise à l'expéJi- de, un de» officiers chefdel'bippalide ns mouillés, nous Celle que décrivit ihouldered pigeon, éloiRnéedelaNou- indique aussi les e la patrie de celle se à penser toute- jucoffatterjtm-, 0. Wagler, esp 12' fdii qu'olli' ne doit pdinl »'y Irniivrr. l'n ni'm'rnl , lc« iniiiiMli'»"* des ohji'lH nippoi ti's des ntnlrir* liiin- inincs sont le plus souvent crroni'-rs, nin^i que nous en connoissouH une foule ircxeniple». 7" |,u (.(ti.nMiiK A i.t,'M:TTKS'''j vil aiix Philippines etnut Iles Moluques. V.Wc » la l.iilleel Ich formes di> la prér((ilentn, et sa Inn^Mieur est de dix-liiiil pou- ces. L'n rendre' in's foiicc^ «ouvre lu liMe, les jones et la nuque; le front est ceint d'un Itanileaii lil.ine, et dis plumes de cette couleur forment un l;ii|];e rercle autour «les yeux. Les parties iuft'rieuresdu nui.de- iiuis la nuque, le dos et les ailes, soûl rolorées de vert , Il reliefs hleuiUreset h teintes nir'i,'illi(|ues. Les pennes des ailes sont d'un hieu niéliillisé chez les adultes et bleu noirUre chez les jeunes. Une teinte cendn'e ù reflets lusln'» rèunc sur les ci^tj's du cou. Li poitrine , le ventre , h'S cinsses et les couvertures inférieures de la queue sont cendré cl'iir; le hce est blanc et les pieds sont routes. l'n individu, eonserv»'' nu .Muséum «le Paris, est dit avoir été rapporté de Java par M. do La Itil- lardière. 8" La coi.oMiiK Zoi'. (*) vil sur les hords du havre Doréy, il la Nouvelle-Guinée. La nature semble avoir pris plaisir à revêtir des f\ couleurs les plus douces ou les plus éclatantes la pa- b rure des colombes, qui partout se font remiiri|iicr M, par des teintes empruntiVs l'i celles des métaux les il plus précieux. La colombe Zoé, très remari|uablc I parmi lescsp(>ces les plus belles «le ce genre, est de 1 la grosseur du pigeon de volière ; sa longueur est d'environ seize pouces, y compris la queue, qui en a(]ualre, et qui est rectilignc; le bec est noir, ainsi [que le rebord, qui forme un cercle membraneux h l'œil; les pieds sont «l'im rouge de sang; les tarses sont robustes et cmplumés jusqu'à moitié; in front, J le sommet de la tête et les joues sont d'un gris cendré |un peu foncé ; le dessous de la gorge est blanchâtre, ^oud'un cendré clair; le cou jusqu'au dos, la poi- trine, sont d'un gris vineux d'égale feinte; une bande I étroite noire entoure le corps, et tranche au com- |nifncement «le l'abdomen avec le gris cendré qui le Irecouvrc; les plumes anales et celles du dessous de lia queue sont rouges et terminées nu milieu de leur lextrémité par des taches ocula res blanches, ce qui lleur donne un aspect émnillé ; le dos et la partie Imoycnne des ailes sont d'un rouge brun foncé ; les iTémiges, le croupion et le dessus d. s plumes de la Ijueue sont d'un vert éclatant et doré ; le dedans des >nnes est brun ; le dessous de la queue est fauve ^oiigeatrc. Nous avons tué celte colombe dans un eugenia, DES OISi: AUX. 293 où s»! rassembloient un grand nombre le loris, près !»• village de Doréy. h la Nouvclle-duin.'e. Sa chair est parfumée, et nous trouvâmes «laiis lo gésier des fruits entiers de l'arbre sur leipiel elln étoif |>o>«''0 avant sa mort Les Papous la nomment m nivgttrt. l>" La i:«H.OMiiK PiM)M (•) n été d«WH>uverle sur la |M>lile Ile de Hawack. ilépcndantude la gronde ilodo Wiigiou. h la terre des P.ipoii», par MM. Ouoy et (iaimard. alors embarqiu's sur la corvette l'Vrain» av. c M. de Kreycinel . et le nom qu'elle porlo est le nom rie famille s. Les niles sont gris ardoisé, le ventre roux ferrugineux , de même <|uo les couvertures inférieures de la queue. Les tarses sont emplumés, variés de roux et do blanc. Le i] vit au Brésil et au Paraguay. Il a treize pouces de longueur. Le bec el les pieds rou- ges; douze pennes ù la queue, elle pou: tour des yeux recouvert de papilles nues cl bleues. La tête, le cou, la poitrine et le ventre sont d'un vineux agréa- blement nuancé , avec des plumes écailleuses sur les côtés du cou. Le dos el les ailes sont bruns. Le croupion et les pennes de la queue blanchâtre.. La femelle est plus petite que le mâle, et a des couleurs moins vives. Le jeune âge de cet oiseau a été décrit comme es- pèce sous le nom de picazuro (2), et c'est au Para- guay où lesGuaranis lui ont donné le nom depicazu, qui signifie pigeon en leur langue , tandis que ro veut dire amer. Ses chairs contractent souvent de l'amertume par l'usage de certains fruits. Les Espa- gnols l'appellent palonzo, palombe, nom qu'ils donnent indifféremment à tous les pigeons. Le pica- zuro est la plus commune de toutes les espèces qui vivent au Paraguay. Il va par paires isolées ou par bandes très nombreuses. Ses mœurs sont farouches, el il aime s'ébaltre , non pas dans les bois, mais dans les plantalion.'i et les plaines. Il se nourrit de maïs («) Columba gymnopMlialmos.Temm., Pig., pl,18, et Gall. , 1. 1 , p. 41)3 , pi. 18. C. leucoptera. Neuw. , Relze, t, II, p. 242. (») C. picazui-o, Temm. , Gall. , 1. 1 , p, 3. La colombe picazuro. Aiara, y oj.Afaét. mérid., t. IV, p. 126, et n.317. C. loricata, Licht. t*'^ I I i'h .'if } ' * y-. I !! !i '!i- ,1 .i|. ' , I -;! ! %$ i ■té Ih, ^Ml 1 ■l; I. I n i-ii i .i; ! 1^ m i i j !■! 296 HISTOIRE NATURELLE iMii I 1 t: 1 I t ! 1 Ik' I-.! récemment levé, de graines , et môme de débris de chair crue de bétail lue dans la campagne. Il a treize ponces et demi de longueur totale, la tète et le de- vant du cou d'un rose vineux, avec, sur chaque côté du cou, une tache noire terminée de blanc. Le dos et le croupion sont d'un bleu plombé, les ailes et la queue brunes, la queue terminée de noir. Son bec est bleuâtre; l'iris est jaune ; les tarses et le tour des yeux sont rouges. 2" La COLOMBE TiGUÉE (') habite aussi le Para- guay , entre les 27 et 2K degrés de latitude. Elle a douze pouces de longueur , un plumage générale- ment ù teinte de plomb, mais ;ivec les couvertures alaires semées de taches blanches, et les petites cou- vertures lisérées de blanc. Les tarses sont rouget, les yeux blancs. 3" La coLOMitE AUAUCAMENNE (2) habile le Chili, et plus particulièrement les bois de Taicahiiano, dans la province de la Conception, sur le boulevard du pays des belliqueux Araucans. Sa nourriture consiste le plus ordinairement en baies de myrtes, qui donnent à sa chair une saveur t|ès délicate. - Cette espèce vient naturellement se ranger près de la colombe à queue annelée, columha carihaa, Latliam, de la Jamaïque et de Porlo-Hico, où l'in- diquent Hrowne et Maugé, mais elle se rapproche surtout de la colombe à nuque écaillée (6*. porlori- fCHs/s, Temminck ), et de la colombe pirazuro do Vieillot, ou picazu de d'Azara, qui habile le Para- guay. La colombe araucanienne a im pied de longueur totale; il s'en faut d'un ponce qno les ailos soient aussi longues que la queue, (]ui a quatre pouces. La grosseur du corps est à peu près celle de notre ra- mier commun. Le hoc est assez fort et noir. Un es- pice nu rougeàtre entoure l'œil. F.es pieds sont jaunes et les ongles noirs. Les doigts sont débordés par une membranne(Jpi.7con,Cale8by,Car., pi. 25. II. tilles. Il fréquente les grands bois, mais il niche dans les rochers, d'oîi lui est venu le nom de pigeon des rochers, que les oaturalisles anciens lui ont donné. Il vit principalemcn! de baies , surtout de celles do l'arbre appelé bois-riou.r, et sa chair devient savou- reuse, très grasse et d'un goilit agréable, qunnd ces baies sont en abondance et amèrc quanti il mange certains fruits. Cet oiseau a douze pouces de longueur totale. La femelle ne difTcre pas du mille. Une calotte blanche lui couvre la télc, et se trouve bordée d'un liséré noir Cette dernière couleur prend lu forme d'une frange sur les plumes du cou , qui sont vertes et à reflets bleus, gris et dorés, suivant le jeu de la lu- mière. Un gris ardoisé domine sur tout le corps , les ailes et la queue, mais il est plus clair sur le vontro. La peau nue qui entoure les yeux est rouge dans la saison des amours, et hIanchAtre dans tout antre temps. Le bec est de cette teinte depuis les narines jusqu'à sa pointe, et pourpre dans le reste. L'iris est jaune. Les pieds ."iont ronges et les ongles bruns. Les jeunes ont le dessus de la tète gris et le plu- mage terne. XV. LES RAMIERS OU IliZETS. Diflërcnt peu des picazuros, mais ils sont tons de l'Ancien Monde. Leur bec est mince, comme formé de deux pièces, et chaque narine est rccouverlcd'unc lame renflée et convexe, séparée de celle du coté opposé par un sillon profond, i.es tarses sont em- plumés au-dessous de l'articulation , et quelquefois jusqu'aux doigts. Leur queue est ample, arrondie ou rectiligne, mais flabellée. 4" Le PIGEON RAMiEK (') dc l'Europe est figuré enl. SIC, et décrit avec soin pur Ihiflbn. 2° Le BizET (2} est représenté enl. olO, i\Oei W6. Il est répandu depuis le» îles Hébrides et l'ile de Ténériffe jusqu'en Egypte et en Perse. Il atroisraces distinctes suivant le pasteur Brehm (^). A. Le pigeon domestique [C. domesiica, L.) avec deux bandes larges et noires sur des ailes bleu <]e pavot, lorsque l'oiseau est au repos ; vingt-cinq pen- nes. Commun dans les pigeonniers. B, Le pigeon des champs du midi de l'Europe (C. /mcr,Briss.). Doux larges bandes noires sur les ailes bleu de pavot ; vingt-quatre pennes. Niche sur les côtes de la Méditerranée : dans les creux des rochers, au bord de la mer. (') Cnliimhapalumbus, L.Temm'., pi l.W'agl.,csp.43. (») C. livia, L.Temm., pi. 12. R Brehm, hit, t. XXI, p. 136, Duli. 314, 260. 58 ]': i i; '■ "U^ m -! ;■ s, iii H il. i I' 298 HISTOIRE NATURELLE *i I 11 Ifl w fl C. Le pigeon Amélie (C. Ameliœ, Brchm.). Deux ou trois taches noires au lieu de bandes sur les ai'es. Il liabite les rochers de plusieurs fies de la mer du Nord, telles rjue les Hébrides, Féroé, la Norwége. 3" Le coLOMBiN C) des forets de l'Europe, h plu- mage gris cendré, à gorge rose vineux, à ventre griS; à écailles irisées sur les côtés du cou, à queue grise, terminée de noir, a été confondu par liuflbn avec le ramier. 4" Lo PIGEON vioi.KT (2) habite le Japon. Sa taille est celledu bizet. Le sommet de la tète, le manteau, le dos et le croupion sont d'un noir violet, à reflets pourprés. Tout le cou et la nuque sont d'un violet foncé à reflets vert doré. La poitrine et tout le ven- tre sont de couleur ardoise. Les ailes et la (|ueue sont noires; mais les rémiges sont brun noinllrc. Le bec est bleiiûlre foncé, et les pieds sont pourprés. S" Le UAMii'.ox p) habite l'intérieur du cap de Uonne-Espé aiice. Il a (|uinze pouces de longueur, le bec et les pieds jaunes, l'iris et le pourtour des yeux rouges. Son plumage est d'un bleu violet, et sur la poitrine se reflètent du noir et du pourpre. La tête est gris bleuûtre ; le ventre cl les ailes sont tachetés de blanc. Les tarses sont enipliimés. Le rameron vit en grandes troupes dans les forèls ilu pays d'Anteniquoi. Il aime jouer ou décrire un demi-cercle en volant , de manière que son vol n'est qu'une suite non interrompue d'arcs paraboliques ajoutés les uns aux autres. Les colons du Cap l'ap- pellent olyf-du/f, pigeon de l'olivier, parce qu'il se nourrit d'une sorte d'olive sauvage, qu'il avale tout entière. La femelle pose son nid sur les arbres, pond deux œufs blancs, et les petits éclosent le treizième ou quatorzième jour. G" Le noLSSARD(^) vit également dans le midi de l'Afrique. Long de douze pouces et deini , il a le bec brun, les yeux et les pieds rouges, un plumage ù reflets pourprés et violets brillants, des taches trian- gul.iires blanches sur les ailes, la queue l(rminée de noir. liuffon l'a mentionné sous le nom {\e pigeon de Guinée. 7" Le l'iCKON d'Hodcson (^) vit au Népnul. Il a quinze pouces anglois de longueur ; les pieds bleus à ongles jaunes. La tète, le cou, le dos, sont d'un gris vi- neux foncé ou plusclair, suivant les régions. Les ailes, lo milieu dudos, le ventre, sont brun vineux, tacheté sur cette dernière partie de blanchiitre. Des goutte- (■) Columba a!nas,l..Tpmm.,\>\. ii,eit. I, p. 118. rrislti, 1)1. 139. Wnj'I.,csp. 43. Kpyptp, pi. 13, flg. 7. (•) C Innthina, Temin., pi. 503. (3) Lcvaillaiit , Afriq. , pi. -IGï. S. arqnatrix, Tcinm., pi. 5, t. I, p. 93. (4j Levaill., Afriq. , pi. 265. Coi»r»)f>a r/uînca.I,. Lîitti Trmm., pi. tfi.t. I, p. 214. l'.dw., pi. 75.6'. triyonifjcra, ■\Vagl ,csp. 51. C) Columba Ilodgsonu, Vig. Proceed., 11,16. lettes albincs sont éparses sur les scnpulairrs. Li nuque a du brun vineux. Les rémiges et hi\\im. sont d'un brun foncé. La gorge est gris lihinr, S" Le l'icr.oN i,ia'(;o.\uTi:('J liabite les monts Hiini,- laya. Sa taille est celle du ramier. Son ilum.iirecsi blanc, mais avec la tèle et le eou noiràlics. Vu épaules, les ailes et le milieu du dos roux. Liqnpw brune, barrée de blanc. Lcbeecst noir, et leslarsn sont jaunes. Les rémiges elles bandesqui Iraversuii les ailes sont d'un fauve briuiûlre. 0" La eoi.oMiiF. Di; Krri.iz ('^) a été découverte [i,ir le voyageur dont elle porte le nom. L'espine iji plus forte de taille (|uc la roloml e vioktie du Jfipûn, Elle a lo sommet de la tèle, l'occiput et Ijipoilriiic lileuiUrc clair à reflets pourprés; la ninjiie ccmlnV à reflets opalins; le plumage ou haut du dos ter- miné par un bord vert métallique; le dos cl le crou- pion d'un pourpre éclatant, à reflets verts ; le ven- tre, les ailes et la queue ardoise; les petites couvertures et les seapulaires bordés de violet vcri doré , le bas du bec cl les pieds rouges. Sa longueur totale est de .seize pouces. On a trouvé cette belle espèce dans les îles lionin, à l'orient et sous la dépendance de l'empire Ju Japon , et aussi au Japon. XVI. PIGEONS PEU CONNUS. A' Le GOAD-GAND (3) habite la Nouvelle-Zélande et lo rapproche de la colombe Jamieson (voyez pag. 273). Il a treize pouces six lignes, la face Han- clic, avec une tache noire triangulaire entre l'ail fi le bec, et une tache rouge derrière l'œil, la Icteest i^ris clair, le cou gris brun, le corps en dessus brun verdûlre. La poitrine et le ventre blancs, l.ebecet les pieds rouges. 2" Le piGi'ON TACiiF.Tii {*) est une espèce Irèsdou- teuse. Il est vert foncé , avec des taches blancMires sur le ùos, le ventre noirâtre. La queue noire ei ferrugineuse à sa pointe. Il a douze pouces de lon- gueur ; les plumes du cou rigides , U's larses emplu- mes. On ignore sa patrie, et peut-être est-ce uo oiseau fabriqué. .V La coi.OMBR MOKDORÉr;(^) habile la Chine, ft a quatorze pouces de longueur. Le bec est jaune, If! (') Columba Icuconota, Gould, Ccni.ofbirJsi P"' cep(l.,l,23. nnll, 25. 351. (>) Co?Hn)fca7u«//:i(,Temm., 1)1. col., texte. c: Columba mcl mnlcuca, Latli. C. picata, ur, Temm,. 1. 1, p 369 et 447. {^) Cnliimba mariilata, dm. \.n\ï\. (■i) Columba miniata. L.itli. TPiiim.,finll.,l.I.P' '• et460.La grande tourterelle de laChine,Somnl''^'' Indes, t. Il, p. 178. I ! scnpnlairos. l.j grs cl la \\\\m. i;ris lilaiic les monts llimir M»n i.liimiijicesl I iioirùlics. I.i* i roux. I.aqiipw iioir,pt leslarîfç cn[\ù IraversMii lé di'roiiverlc par lin. L'cspi'fe i']a été menlioii- jnée par IJuffon sous le nom de lourlerdlc raijcc de ^'fl Uùne. Elle a dix pouces el demi de longueur, le CdamhacBnypUara. Lalh.. esp 4!>. For,Colimbaasiatica, Lalh., esp. 14. Temm., Synop. |;Call.. 1. 1, p. 467. "'iColumbasinka.l.Uih. C. à uentreroui/o. Temm., rJ'l.lt.373et472. Doi;e/"rom China. Albin, pi. 46. Jwrturiincrisijjtriatuj, Briss., Ornilh., t. Il, p. 556. becblcu.itre, l'iris blanc, les pieds rouges. Elle est ray('e de brun et de v.oir ; a le venlre rouge, les rémiges noires, les grandes rcclrices moyennes et des ailes blanches. 0" Le nr.uvK l'.T (•) est de la Nouvelle-Zélande. Son bec et les pieds sont d'un rouge couleur de sang. Le haut de la léle , la partie postérieure du cou , le dos, les couvertures des ailes, sont rouge brun. Le devant du cou, la poitrine et le croupion sont d'un riche vert. I(|o La coLOMiiK i)i; Slt.ixamP) paroUctre com- mune dans la Guyane hollandoise, et y pond deux fois par an, et fait son nid sur les phis grands arbres des forêts. Sa chair est exquise, à ce que dit Fermin. Longue de dix pouces , cette colombe a le bec menu el très long, bleu foncé. La tête et le dos sont cendrés. Le cou est varié de vert et de noir. Les ré- miges sont brunes , mais les pennes secondaires sont gris de cendre, la poitrine et le ventre sont blan- chillres. Les pieds sont rouges. H" La coi.ojiiiE DU Malabar (*) ou la brame y habile l'Inde, ainsi que rindi(|ue son nom. Elle a la taille de la tourterelle blonde. La tête, le man- teau , h dos et les ailes sont d'un gris brun clair. La poitrine et le devant du cou sont gris vineux. Les moyei.nes couvertures alairesont des taches ovalai- res blanc pur. Les deux pennes moyennes de la (y.ieuesont grises, les autres sont noires , terminées de blanc. Le venlre est de celte dernière couleur. Le bec, les pieds el l'iris sont rouges. 12" La COLOMBE DE Noui'OLKf*) porlc le nom de l'île antarctiijue sur laquelle elle vit. Son pluma"e est pourpre noir ; sa tôle et son cou sont blancs ; le bas-ventre el les rémiges sont noirs. Elle a quatorze pouces anglois de longueur, un bec noir et les pieds rouges. La femelle est brun pourpré, avec le dos vert ; la tête , le cou et le thorax ferrugineux. L>o La COLOMBE PALE [^) est dite vivre à la Nou- velle-Hollande. Elle a un plumage blanc verdâlre la lèle cendrée, les petites couvertures tachées de noir, les rcctric(^s latérales terminées de blanc à leur sommet. IV La COLOMBE oniEXTALi: (6) paroît vivre à la Chine. Elle est gris brun, à plumes latérales du cou noires, cerclées de gris; une bande jaune traverse les ailes. Le bec, les yeux el les pieds sont rouges. (') Culitnihn bmnnea . L.itli.Tcmm., 1. 1, p. 375. (»i Coluniha snrinamensis , I.alh., esp. 50. Gm. La toiirlcrelle de Siinnam, rprmin. Surin , t. Il, p. 165. i,^ C Fermin, Ten)rn., Gall.. t. I, p. 375 et 478 ;') Coliimba malabarica, I.alh Gm. La tourterelle da la côte du ilahibar, !-,onncvàl, II., t. Il, p. 180. C. brame I. I,p. 376ct483. ' (^j Columbu noifolcicnsis, Lalh,,esp. 74, index. (5) Cohimbapallida. Lath., InU., esp. 73. [«; Columbaoritintalis, Lalh., esp. 48. La tourterella brune de la Chine, Sonnerai. k I ' s , I;- .!.■( . ! 300 HISTOIRE NATURELLE M 11 'I ' LIVRE X. LES FRINGILLIDEESO). LES ALOUETTES^). Alauda. L. Forment une famille riche en espèces nombreuses répandues dans toutes ]es parties du monde, et qui comprennent plusieurs genres distincts, ou du moins établis sur des caractères assez précis pour ii'ormer des petits groupes naturels. Uélon n'a décrit que quatre espèces d'alouettes, tandis qii'Aldrovandi et lesécrits de Brunnich, d'O- liiia, de Klein, de Ray, de Wigglugby, de Frisch, de Brisson , de Linné et de Lalliam en ont fait con- noîlro un nombre assez considérable. Les aloiiclles forment donc pour Linné le genre a/a«rfrt. Cctauloiirendécrittrentc-lrois espères, bien «]UcLatham, en adoptant ce genre sans modification, n'en admette que trente-une espèces. M. Cuvier, dans le Règne animal, a placé à une assez grande distance les farlouses et les alouettes , qu'il sépare les unes des autres en deux genres. L'étymologie du mot alouette a beaucoup occupé les naturalistes. Les Celtes nommoient l'alouette des champs alaud ou araiide, dont les Latins ont fait alauda. en introduisant cette dénomination dans le langage journalier. César lorsqu'il vint dans les Gau- les , et qu'il fut à même d'apprécier la valeur des Gaulois Santoncs , qui les premiers reçurent des colonies romaines, créa une légion qu'il nomma de l'alouette. On ne sait si cette légion fut ainsi nom- mée, soit par la gaieté matinale des jeunes soldats . ù l'imitation de l'alouette que le peuple vénère dans nos campagnes, soit à cause de la forme de la coif- fure, imitant une imppe d'alouette, soit peut-être parce qucdesaiouelteséloicnt semées dans ses éten- dards. Pline mentionne maintes fois le mot alauda, que les Italiens ont travesti en «Ho'lola, tandis qu'amuf/e est devenu au moyen âge, dans quelques cantons de la France, aloiie, alouette, louelte, ala- velle,la\tet\e. Villonet Allain Chartieronl consacré Je mot alloue dans leurs poésies , et don Liron , bé- V) FrinijWirlcœ , Ch. Bonnp., SaRgio. , di una dist. meto. degli aniraali vertébral! ; Koma , 1831. {■>) ÀUaiHlmécs,Mo\é. nédiclin, imprimoit en même temps celui d'alouttu. Les Saintongeois actuels appellent encore l'alouetie araude, et ils ont fait le verbe etrauder, qui sienilie chanter joyeusement. On reti-ouve ce verbe dans les étymologics celles de Latour d'Auvergne. A l'époqiiedumysticismereligieux.où lescroyan- ces populaires se fortifioient par instinct de tous les faits de la création , on donna à croire qa'alavit dérivoit d'alaude, de ce que l'alouette en s'élevanl dans l'air chantoîl sept fois le jour les louanges du Créateur. Aussi Dubartas, ce poëtesi rocailleux, a cherché à imiter le chant de cet oiseau au cinquième jour de la semaine , dans ces quatre vers que nous trouvons copiés dans Salerne : La gentille alouette avec son tirelire Tire lire alire, et tirelirant lire A'crs la voûlc du ciel : puis son vol en ce Heu Vire , et désire dire adieu , Dieu , adieu. Mais ces vers de Dubartas ne sont que l'ampiiC- cation des vers latins de Taubmanuus : Ecit suum tireli, ttreli, tire tirlire traclim Candida per vernum ludit alauda polum. que Linné a reproduits dans son Systeim nahm: volatil perpcndiculari inaïrc suspcnsa iiudm:^ ercc suum tiriie, tir île, suum tirile tractai, etc. Les alouettes sont placées dans le dixicme ordre 1 de Rrisson , les oiseaux à bec en alêne. Linné lésa classées parmi sespassrres simpliciro^lres, l'iihm | a suivi cet arrangement. Lac(;pède en a fait son don zième ordre, celui des oiseaux à bec droit et menu, en y joignant les mésanges , les sylviesct les niola- cilles. Dans Duméril , on les trouve dims les pa^sf- 1 reaux subuliroslres ouraphioramplies; dansMcyrr el Wolf, dans ]ps Oxrnm snhulalœ; ilmki Pif] serini ambulatorex , d'Illiger; dans l'S p;issrreaiis conirosires de G. Cuvier ; diins la vingtième fimiiile| do Vieillot, parmi ses sylvains anisodarlylcs cl* teurs; et Temmiuck les place dans son quatrième l ordre, celui des granivores. Les idées des nomen-j dateurs ont donc peu varié sur la place que ""'' vent occuper les oiseaux de cette famille. ^ Les alouettes ( alaudèes ) , considérées en générai, Ontctési'i jdcntàlasec jminck.etM l'Jécrit sous r"i«).Lesoi [nous occupe, liioineaux . '')Trans. / : , - DES OISEAUX. 301 emps celui A'ahuttU, lient encore l'alouetie e arauder, qui sicniiie ouve ce verbe dans Im d'Auvergne. îligieux,oùlescroyim- jar instinct de tous les ma à rroire qu'alauda l'alouetie en s'élevant le jour les louanges du 6 poëie si rocailleux, a cet oiseau au cinquième 9 quatre vers que nous e : son tirelire int tire liis son vol en ce lieu >u, Dieu, adieu. ne sont que l'ampliii- )nianuus : tire tirlire traclim idit alaudtt polm. son Syslenvi nfl/nw; ïrc suspensa Imdrn: um iirUe iraclat, etc. dans le dixii'mc ordre Bccnalèiie. Linné lésa it»ip;tc*Vo.s7m.Lalliara jipcde en a fait son dou „x à bec droit et menu, iessylviesctlesniola- K trouve di!ns le* pa^^f ioramphcs; dansMevir i/m/fl/a'.-diinslcsi'fl.'- K,r;dansi<'spnssmaiiî ms la vingtième fiiniillêl ,ins anisodartyles clian- lace dans son qualrieniel Les idées des nomen- sur la place q"* ''»'■ cette famille. ^ considérées en gênera. forment une famille dont toutes les espèces sont caractérisées par la longueur do l'ongle du pouce, comparée ù celle des ongles des trois doigts anté- rieurs, i.eur taille est petite, assez uniformément la môme. Leur plumage n'offre que rarement, et chez les espèces exotiques seulement , des couleurs vives. C'est presque constamment du gris, du roux , avec des llammèches brunes , qui constituent leur colo- ration. Leur bec ne fournit que des caractères varia- bles. Ainsi il est dente ou lisse, conique, ou plus ou moins allongcen poinçon ; il est parfois comprimé eu voûte , droit ou recourbé. Les narines sont per- cées longiludinaicment dans une membrane. Les ailes sont allongées, pointues. La queue est assez longue, composée de rcctrices inégales , de manière que celle queue est fourchue. Les tarses sont longs, assez ruhusies, cl garnis de squainelles. Les alouettes ont des mœurs et des habitudes qui durèrent suivant les genres. On les rencontre vers les pôles, dans les régions tempérées, dans la zone équatoriale des deux continents. Les alouettes sont granivores. Leurs mœur- sont familières, et leur chair est délicate. Klles sont cou- rageuses, curieuses, aussi peut-on les prendre faci- lement au miroir. Elles se battent entre elles avec acharnement; et nous avons vu deux alouettes se frapper avec vifjucur, et Tune d'elles enfoncer son bec dan^lccrânedc son antagoniste et le tuer sur le coup. Les genres que nous allons successivement dé- crire sont : l°PlectropIiane, pUctrophanes^ Meyer ; /j«*«e- rina, A'ieill.; i" calandre, valandru; .V traçai, saxilauda; î" braclionyx, braclwnijx , Sm.; S" alouettes, aknula; (î" macronix, macrony.v , Sw.;7"sirli, ccrlliilaudo , S\v. (nrydalis, IJoié); 8 mégalure, megalnnin, llorsf.; !)■> farlouzoou pipi, onllm, lîechsl. ; Kl» corydalc, cart/dnlla, Vig. ; — Nous ne connoissons pas los goures ircmopliila, \ ijalnida et vwlanc corypha de IJoié. LES PLECTROPTIANl S ('). l'ieclrophanes. I\Iky. , Selbv. Onicté séparés des bruants par Me ver, et réj-on- Identù la section des bruants éperonnicrs do M.Tem- |minck,etM. Vieillot, dans la Faune françoise, les Iwrit sous le nom générique de passcrine (pasxe- r-naj.Les oiseaux qui apparlienneni au goure qui jnous occupe ont en effet le bec court et coni<|uc des |moineaux, le palais renflé et osseux des bruants, mais tous les autres caractères des alouctle» dont ils ont l'ongle droit, le plumage gri vêlé, et jus- qu'aux habitudes. Les plecirophanes, eu effet, vivent sur le sol et ne se perchent jamais. Leur démarche est analogue à celle des alouettes, c'est-à-dire qu'elle se fait avec régularité et nullement par sauts, comme chez les bruants. Leur vol est puissant, et leurs ailes sont taillées comme celles des alouettes , Ici première et deuxième rémiges étant égales, et les plus longues de toutes les pennes des ailes, tandis que le contraire a lieu chez les bruants (emberiza), qui ont la deuxième et la troisième égales et plus longues que la première. Les plectrophancs ont donc pour caractères zoc- logiques les particularités suivantes : leur bec est court, conique, arrondi sur l'arétc, entamant les plumes du front par la base. Les narines sont ovalai- res, en partie velues par un repli membraneux, plumouses; les bords des mandibules sont légère- ment rentrés en dedans. Le palais estgibbeux. Les ailes sont pointues, et atteignent le milieu de la queue. Les première et deuxiè ne rérniges, presque égales, sont les plus grandes. Les secondaires et tet- tiaires sont échaucrées La queue est médiocre, un peu fourchue. Les pieds sont grôles, el le pouce est terminé par un ongicallongé, plus ou moins redressé. Les deux seules espèces connues vivent dans le nord de l'Europe. Cf. sont : t" Le l'i.ECTnot'UANE DE L.vpoNiE (') a la tète noire , des sourcils blancs au dessus des yeux , le corps tacheté de noir e^ de b anc. Le cou est ferru- gineux en dessus ; les deux reclrices externes sont marquées d'une taclic blanche cunéiforme. Le jeune âgo a le corps d'un jaune cendré, taciieté de brun. Los sourcils sont jaunes. Les joues ont un mélange do jaiuioet de fauve. Les côtés du cou sont marqués do doux lignes fauve saio. Le cou et la poitrine soî.i (l'un lilaiie saie taclié de fauve. L'abdomen rst bi.inciiatrc, strié de Irunàlrc. J.a feuieilo es: d'un cendre roux , maculé de biun en dessus et est blan- che en dessous. L'oisoau qui nous occupe a été nommé moineau de Lapoiiio, grand monlain, ou pinson de monta- gne. Il hiitiito presque exclusivement les régions boréales du pôle, d'où il émigré en hiver, el alors il s'avance jusqu'en Suisse et en Angletcrre.il ne fréqiienlo guère que les hautes montagnes, où il trouve les semences di's plantes alpestres qui k"" couvieimonl el des insectes. La femelle niche [wr terre, dans les terrains marécagoux, où il y a desélé- valinnôlés. Les tarses sont it les ailes sont al- „ ; l'ongle du pouce îspèces sont dfl l'an- fnra.Pallas. ""'•",' aîanrire.Biitfon.enl- 27fi, ptl. in.^"»' 18 ViPiil.f»"»'""': % jU.Roux,Ormlli' Espagie, en Fronce; on la trouve en Morc'e ou en Turquie, dans le Caucase, et aussi, ilil-on, dans la Caroline du Sud. Le niûlc, long do srpl pouces, a les parties supiS- riciues du corps d'un cuivré ruussûtrc, avec du brun sur le milieu des plumes: ces lacliC' Ijuiics sont plus grandes sur le milieu du dos. La t orgo cl le ventre sont d'un blanc pur, que relève ue cliatjue cùlé du cou une grande laclie noire. Les lianes cl la poitrine sont aussi blancs , mais lavés de teiiilc ocreuse,sur laquelle se dessinent des llammèclics brunes. Les rémiges sont bordées el tern«inées de blanc; il en est de mOme des |)ennes de la queue, et delà rcctrice latérale, qui csl presque enlièremenl lisérée de neigeux. Le bec est gris, sa pointe excep- tée, qui est brune. La femelle a l'espace noir sur les côtés du cou moins grand, et les taches du plumage moins foncées. Les jeunes, h leur sortie du nid , sont siu' le corps d'un cendré brunûtre , mais chaque plume esl lisérée de noirâtre el frangée de blauchillre ; les rénnges et la queue sont marginées de blanc ; enfin , les teintes des parties inférieures sont plus claires que chez les vieux individus. La calandre se nourrit d'insectes, de sauterelles, de petits vers et de graines. La femelle niche dans les herbes, cl pond de quatre h cinq œufs blanc jau- nâtre, pondues de rougeâtre, et marqués de taches arrondies grises. La calandre, que les Allemands nomment kolan- der lerch, et les Anglois calandre lark ou mor- < galian lark , est la coul .ussade des l'rovençaux. I Les habitants de Nice l'appellent calandra, et elle I n'apparoit chez eux , au dire de M. Uisso , que dans [ l'automne et l'hiver, et nulle part ailleurs que dans [les champs. La calandre a une voix si agréable, que l'on dit Iproverbialement en Italie, chanter comme une ca- |/andr(',-ili cela elle joint le talent de contrefaire les tincilleurs oiseaux chanteurs, tels que les chardon- inerct, linotte, canari, et même les jeunes poussins, Iles miaulements des chats, ce qui annonce chez elle lune grande propension à l'imitation. Pour avoir des |calandres qui chantent bien, il faut les élever dans le nid et les nourrir comme les autres jeunes alouettes. Dn se livre communément à ce genre d'éducation en [l'rovence et en Sardaigne. La meilleure méthode pour prendre cet oiseau consiste à tendre des filets près des eaux où il se rend pour boire. La calandre apparoîl parfois dans les départements ^es Deux-Sèvres et de la Charente-Inférieure. 2° L'alouette nkgue (') habite el niche en Asie, {•'làlauda tatarka, Pallas H., Il, 707, pi. col. 1. »iiu(a6f(ij . Gm. Tanagra iihrica , Sp.irm, (^^rls., Mo. Temm.. l, 275," et t. lit, p 207. Vieill., M»., pl. 160 et page 259, et EncycL, t. I, p. 314. mais elle se répand en automne dans quelques pro- vini'csde la Itnssic européenne, où elle vil en petites troupes. l'.iii.m l'sl le premier auteur (|iii l'ait fait cunnoilre. Il dit qu'elle passe l'été dans les solitudes arides du midi de la Tartarie, el l'hiver au nord de la nierCus|)ii'niie. M. ^léiiéliiés l'a reiicontrée dans les déserts des Kirgiii.s. On nt; l'entend presque jamais chanter, el on ne la voit en petites troupes que dans le voisinai;c des lieux habités. ^L Vieillot assure ({u'elle se montre parfois en Italie. Celte alouette nègre csl longue de sept pouces six lignes. Les vieux mâles ont la tète, le cou, les par- tics inférieures , les ailes et la queue d'un ;ioir pro- fond. Les pliunes du ba» du cou, du croupion el des llciiirs sont noires dans le milieu, bordées et termi- nées de blanrliâlre. Le bec est jaunàlro, puis noir à Sii pointe. I es pieds cl bts ongles '^'•nt noirs : celui de derrière est très droit , plus large que le doigt. La (pieiie est un peu fourchue. La femelle a le front grisâtre; toutes les plumes du cou, de la gorge et de la poitrine sont terminées par de fines bandelettes grises. Le noir du plumage est moins profond. Les jeunes ressemblent 5 la femelle. Leur livrée esl nuancée de plus de brun ; les bordures des plu- mes ont plus de jaunâtre, et les pennes des ailes et de la queue sont aussi bordées et terminées de celte coideiir. Meyer nomme cette alouette sch» aiz e lerrhe, et Brehm sloppeen ammer lerchr. On ignore quelle est su nourriture et son mode de propagation. III. LES TRACALSCJ. On n'en connoît qu'une espèce ; ils sont placés sur les limites des genres traquet et alouette. » Le Ira- cal , dit Levaillant (Ois. d'Afriq., t. IV, p. MO), est une de ces espèces composites que la nature a placées aux confins de presque tous les genres, et dont la découverte devient si intéressante pour l'ob- servateur qui suit la marche naturelle que lui indi- quent les rapports des êtres. » Aux Caractères ex- térieurs des alouettes, le traçai joint les mœurs du motleux d'Europe , dont il semble avoir emprunté l'allure et le vol , ajoute le même auteur. Le genre traçai a le bec court, conique, épais; le corps esl massif et lourd. Les ailes sont pointues et atteignent le milieu de la queue : celle-ci est légère- ment fourchue. Les tarses sont médiocres, robustes, Alanda gohlomimsis , Lath. A nigra , Falk. Voy. t. III, pi. 27. J.(/e/fonensi«.Encycl., 1. 1, p. 314. (") Soxilauda. i ': •■ ) ! M, nm M \ il :l V' Il I I: ) 304 HISTOIRE NATURELLE II I I !' lu I I ! I i H V Iprmirn's pnr des doîpl» in"*» forts. L'onpli; iln pouce est allongi* cl rocuiitt)t^ LE THACAL DAFRIQl K {'). A le plumage noir, «V.iilli' ilc jaune; ciir lontis les plumes (|iii le recouvrent sont noir intense et bordées de juune, de sorte <|ii'<'IU's se ilétuelient 1rs unes des nulres de la mnniére la plus heureuse. I^es pennes aluircs cl les rccirires .sont elIcs-nu^meH ler- min(?es de juune, et les lianes sont fouelti'S de rettc même couleur. Le bec est jaune •') sa base et noir dans le reste de son étendue. Le bec et les ongles sont d'un noir brunissant, cl les yeux bnui rouge. Le mâle est un peu plus fort r|ue la femelle, e son noir prend sur la télé un rellet purpurin qcc celle-ci n'a point; le jaune qui borde les plumes u aussi moins d'éclat. Le traçai, dont le nom contracté est formé des mots traquel et alouette, babitu les plaints arides du pays des Grands-Namaquois, au pied des hautes montagnes de cette partie du Cap. Cet oiseau a des mœurs farouches et se laisse dillicilement appro- cher. Il se lient sur un tas de pierres, ou établit sa demeure dans un trou, oîi il élève ses petits, l'osé sur un point élevé de la surface nue et rase du sol , le traçai observe tout ce qui se passe autour de lui , et se sauve dans sa cachette h la plus légère apparence de danger. La femelle pond cinq œufs bleuâtre clair, parsemés de taches roussâtres.La famille ne séjourne qu6 pendant l'été au Cap, et émigrc aux approches de l'hiver. IV. LES BRACIIOlNYXn. Ont le bec court, comprimé, à arête légèrement recourbée. Les ailes sont très courtes, à première rémige brève, à deuxième, troisième, quatrièi-ie et cinquième, presque égales, très longues. La queue est médiocre. Les pieds sont longs, les tarses à squa* meK^s latérales el divisées. Le pouce a un ongle court presque droit. V L'alouettf iiAUSSE-co , Noiii P) a été décrite par BufTon nous deux noms : c'est à la fois son (■) Levaiil., Afriç.. p. 19t. el t. IV. p. 119. (») Brachonix, Swains.,Zool. Journ., t. XI, p. 343. Phileremos, Urehin. (3) Alauda alpestris, Gnu enl. 650, fl«. 2. Vieilt., Gat., pi. 158. Temm. , t. I . p. 279 , et t. lit p. 201 . A. aibiriea et flava. Gm. Vieil!. , Encycl. ,11, p. 315 et p 318. MAnél., Cal., n» 84 p. 38. Phileremos alpes- irts, itrehm. Gould, pi. 7. WiUou, pi. 5« flg. 4? Alauda cornuta, Swaioe. alouette hausse-col noiretsaceintur<'(l(>prlttre.T)in( ri''.uel\r!opé(lie. ou la trouve drerite smis Icsnomi d'aloiii-tle de Virginie ou alpestre, ei d'aloiictlc de Sibérie. Citle espèce est excessivement répandue dan» loiit le nord de rKur(t|)e, de l'Asie et de I \tn(';ri(|iio,ei s'avance dans les ré;;i()ns temiiéréc». Kllca i)e|,i|. gueur six ponces dix lignes. Le niilie u la ijorpr, W sourcils et res|)aoe derrière les yeux d'un jaune clair, tandis (|u'uu trait au-dessus des yeux, les niuiisi]- ('lies et le haut de li poitrine se trouvent dire lim noir profond. Ia>s |)arties supérieures, le but île l'aile cl les cdtés du thorax sont d'un cendré rou- gcilire; les reniifies sont iioirûtres, mais bonlwsile blanc il l'intérieur ; les reetrices lal<'ralcs sniil noir piolbiid , mais les deux plus externes sniil Imnm de blanc ; le bas île la poitrine et les Hunes sont d'iiii fauve tirant au blaneliAlie; lu ventre est bl couvert de neige; mais elle esi si maigre qu'elle ni] plus ni force ni aptitude à se nourrir. Swainson , dans son Catalogue des oiseaux q I nie prêtre. Dint l'iln soiiH les iKim, ;, 01 d'aloiicllo ili' •('patuliiPiliinMoiii (|p 1 \in(!ri(|iio,et iVs. Kllcadel'ai. iàl(! u Ingorce, b i\ d'un jaunu clair, yoiix, les muiisia- troiivcni l'Ire il'iin •iciircs, le liiiiil Je 1 d'un cf-niirr rou- ?s, niiiis borili'os lie > liiItTides sont noir nies sniil tcrinimw , les lianes sonl d'un L'iilrc est hliincpiir, , (lu noir et (lu lirun l'S noires sont (.'mail- Lp Ii;iiis8C-coI di; la !liii du mile. oir du hausse-col el jaun(! des sourcils tl l les pennes latiralfi noins profond. (•iitdcliaiisse-fol;ils l'endanl la première e îâ lu femelle. ouetlc s'ioickrii, a ries Bonaparte dii is-l'nis , 011 pciidi"! )rovinces moyennes mcnl en Sibérie, ml ohserviîedanslesAl- ins le Caucase, à l'I» iveau de la mer. Elle nent, dans quelque iiSlctcrre cl de la Hol- mes sablonneuses, fi| ,„s les villages. Elle I laus les plaines de 11 s de Nancy. Elle vil ailles. Sa propa?* ,oitcnliivcrlclo"? po.u-sanonrriinrele ns de chevaux. Elleif „,l,e d>'S liois. 0" " ,n!.o,auxgl>ia"''«'1 .narscKinelef , si maigre q«*"1 lourrir. jguedesoiseauM"' DES OISEAUX. 30:i vivent ans environs de Mexico, a adopta le nom {[alaudii rornitld pour celle (ilouclle, que Wlisun asMire ne vivre aux Ktals-Unis que dans les pluines sablonneuses. 2' 1/Ai.orKTTK K()i.i.Y (') a ët(^ prise aux environs (le Dijon , et conservi'e en vin par M. Kolly, proprié- taire de cette ville. Elle habite sans doute le midi de l'Europe , mais on ne connoit ni ses mœurs ni sa Térilable patrie. Elle a dn longueur six pouces. Ses furnics sont celles do l'alouette hausse-col noir, ot son plumage a aussi plusiinirs points d'anulogio. La queue est à pennes (égales. Le sommet de la tiHc, la nuqu«, le dos , les ailes et les couvertures du dessus delà queue, ainsi que les pennes du milieu, sont d'un brun clair roussflire. Vn brun foncé est distribué par grandes initches le long des bajiuetles; elles for- ment des taches et des ombres longitudinales sur tontes les plumes de ces parties. Un trait isabellc passe au-dessus des yeux ; du noir couvre le loriim , et horde le bec, et descend ù l'angle sous forme d'une moustache élargie. Quelques légères taches brun noirAtre se dessinent imparfaitement sur les côtés du cou. l.e milieu de la gorge, le devant du cou, le milieu du ventre, sont d'un blanc pur. La poitrine et les flancs sont lavés d'isabelle, nuancé de roussA- tre. les rémiges sont cendrées, h penne extérieure bordée de roux. Les rectrices sont noires, mais la première est œillée, et la seconde liséréc d'isabelle. Les pieds et le bec sont jaunâtres, mais l'arête et la base de celui-ci sont noires. S» L'aiouktte nATKLECSK (') a été ainsi nommée par les habitants du cap de Bonne-lilspérance , cla- j)tr( limrk, parce qu'elle fait en agitant ses ailes un bruit qu'on entend de fort loin. Elle ne s'élève pas en l'air h plus de quinze ù vingt pieds de hauteur, et le cri qu'elle fait entendre i.'St exprimé par les molspioHi>, en allongeant la dernière syllabe, et la faisant durer tout le temps qu'elle met h descendre, le mâle chante dans la saison des amours , le soir au coucher du soleil et pendant une grande partie delà nuit. Cette espèce se lient de préférence dans 1 1« lieux secs et sablonneux de rinlériour de i'Afri- i que. Elle ne se perche point , car elle se tient con- stamment 5 terre en quête des insectes et des graines [propres à sa nourriture. C'est dans une petite fosse que la femelle dépose quatre, cinq et quelquefois six œufs gris vert , que le mâle couve comme elle à I son tour. Le plumage de l'alouette bateleuse est agréable- jinent varié, sur le corps, de brun marron et de noir, coupés par des festons blancs qui bordent les [plumes du manteau, des scapulaires et des couver- lM* Photographie Scmœs Corporation é^ S i\ <^ ^. ■ V <«^- V v\ 23 WIST MAIN STMIT WlBSTIt.N.Y. 143S0 (716) •72-4503 306 HISTOIRE NATUREI.LE dans Iec , robuste, est bl.iiiclitllre, et les narines sont re- couvertes de soies forniunl inousluches. Sa taille est de six pouces en octobre et novembre. Le dos de cette alouette est cendré, au printemps la teinte rou- gcAtrc est plus foncée. M. l'eniinincL.de sou côté, pense (juc sou isabel- linc, i)icn qu'ayant les plus i;rands rapports avec l'alouelte des di'serts de Liclitenstein , ne sauroil lui Ctrn rapportée d'une manière certaine, à cause de la lirièveté de la description II donne h l'espèce qu'il décrit cinq pouces sept lignes de longueur, une queue faiblement écliaucréc, un ongle postérieur, fuiblemenl arqué, et un plumage roux isabellc, sans tache sur le corps, plus clair sur les parties infé- rieun-s, la gorge excepti'-e , qui est blancliAire. Les ailes et la queue sont brun foncé , bordées de roux Isabelle. Le bec est blanchâtre cendré au bout , les pieds sont brun clair. L'individu décrit avoi! été découvert dans les déserts d'Akaba, en Arabie, par lluppell. 7" L'alouette a nus r.oix (') a le dos et le crou- pion roussdires, le dessous du corps blanchiUrc; la poitrine couverte de lignes brunes , le liée et les pieds bruns. La femelle est un peu plus petite que le mâle, et a des couleurs plus fuibles. Le jeimc n'a point de roux sur le dos, et est généralement fauve. Les colons du Cap nomment celle espèce tHAeWr- liirerli, alouette simple, parce qu'elle est plus petite que b'ur alouette double {cubvld - Ihrcrk). Cette alouette fait sou nid au pied des buissons , et sa ponte est de quatre à cin(| œufs roiissûlres. Klle se pl.iîl dans les plaines couvertes, cl se perche vo- lontiers sur les buissons et même sur les arbres , nu bord des bois, où elle chante d'une manière fort agréable. S" L'ai.olt.tte a (iP.os liEC ('^ est l'espèce la plus répandue et la plus commune au cap de Itonne-Ks- pérance. Klle a le bec fort, ne chante pas, et ne s'é- lève jamais dans les airs : elle fait son nid h terre, dans un trou, qu'elle revêt d'herbe et de crin. Sa ponte est de (|uatre, cin(|, et rarement six n>ufs gris vert, ponctués de roux. Les colons l'appellent <•»/- beld-liinrk, alouette double, par opposition avec la précédente. Klle est brune en dessus, blanchâtre en dessous , avec la poitrine tachetée de noirâtre. Le bec et les pieds sont de couleur sombre. (M Ahiitita pyrrfionotn , Viol!)., F.ncycl., 1. 1, p. 322. Levain . Airiq., pi. 107, t. tv. |t 13i. («i Altnida crassirn»lri$,\\cU\. , Encycl.,t. I, p. 323. Lcvaill., .\rriq., pi. 103, t. IV. V. LES MlilAl'llESC). Forment une petite tribu peu distincte de celle des calendres. M. Jlorsiîcld, qui a créé ce genre, lui donne pour caractères : bec court, épais, coni- (|uc , légèrement comprime ; mandibule recourbée, à arête arrondie, narines basales, arrondies, revê- tues ù demi d'une membrane; ailes plus courte» que la qui-uc ; première rémige fausse ; deuxième a sixième égales, plus longues, échancrées à leur bord externe; les autres graduellement plus courlci; pieds médiocres ; doigt du milieu plus long ; ongle du pouce médiocrement recourbé, du double plus long que celui du doigt du milieu. Les mirafres vivent exclusivement à Java et sur le continent de l'Inde. 1" L'alouktte .miuai'Ke h est fauve, tachetée de ferrugineux, à teintes plus claires sous lu corps. Le pourtour des yeux et le cou sont blancs. Lebccel les pieds jaunes. Ses dimensions sont de cinq pou- ces six lignes. Elle vit dans les champs de l'ilc de Java, ù la ma- nière de nos alouettes. Les habitants la numiiicii! braiijangan Ou la retrouve sur les rives du Gange, entre Iténarès et Calcutta. 2" L'ai.oiktte jalxe (^j liabile l'ile de Java. Elle a sept pouces de longueur, le dessus du corps bmii passant au jaune roussâtrc. Les sourcils et les par- lies inférieures d'im beau jaune. Sur la poitrine»! dessine une bande noire en fer à cheval. Lesrectri- ces latérales sont brunes et blanches. Le bec eil brun. Les pieds sont de couleur de chair. Celle alouette a surtout les doigts très longs et le bec échancré. Celui-ci a dix lignes, et est arqué, robuste et brun sur l'arête. Quelques poils garnissent la commissure. 8" L'alouette a queue nour.E (i) a cinq pouccsdf longueur; le corps brun cenilré pâle en dessus, roui en dessous. Les épaules en dedans et la hase des | rcclrices sont également rousses. Le bec est blanc, à arête cl pointes brunes. Kl les vil sur les bords Ja | Gange, entre lienarès et Calcutta. 4o L'alouette de Gixgi {'jn'esl placée ici qu'avec | (') Mirafrœ. Ilorf. , (») Miiafrajnianica. llorsf. , Zool. Trans .l-Xni.| p. 15» Alatiila mirafra , Tcram. , pi. col., 305,11;! - Procppd., I.H9. (') A lauda crocoa, Vieill., Encycl.,l I, p. 323,pl. 23» flff. -2. l<) Mirafra phœnicura. !■ ranklin, Proceed , I. il!'- . (5) Alanda 7in(/ica,I.atli.Vleill.,Encycl.,t.l,pl'M pi. 31 3, fig. 1 . Sonnerai, Voy., t. Il, pi, 3, flg. 2, p. 20» [ A. coromandelica. Gai. de Paris. doute. C Sonnerai dessous i de l'œil, taille est i plumagi mandel. ('I Àlaudtt A ïncrcl.Li.p. l'i àlauda. ('I Àlauda ai '•'". P.203. 1 ff':l-l.l,p.3o Vieillot, Faun. DES OISEAUX. 307 ,S('). i dislincte de celle i a créé ce genre, court, épais, coni- iiilibulc recourbée, s, arrondies, révè- les plus courtes que lusse ; deuxième a lancrérs à leur bord îcnt plus courtes; •u plus long ; ongle bé , du double plus eu. îmenl à Java et sur it fauve , laclietéc de res sous le corps. Le )nt blancs. Le bec et us sont de cinq pou- 'iledeJava,îilaraa- abitanls la noinmciit ir les rives du Gange, lilcl'ilc de Java. Elle k'ssns du corps brun !S sourcils et les par- ie. Sur la ptfitrinc se achevai. Les rectri- Iblarjclies. Le bec est lleur de chair. Celle très longs et le bec , et est arqué, robuste '.s poils garnissent la pùlc en dessus, rous 1 Mans et la base des I ses. Le bec est blanc, [■s vil sur les bords da| lutta. , |i'csl placée ici qu a»" I, Zool.Trans.t.XIll. ,..pl.col.,305,fl«i rcl.,tI.P 323, pl. «H llin.Proceed.j.i»'*' tll.,Encycl..t.'.l'. J doute. C'est une espèce peu connue , décrite par Sonnerai , et qui a le dessus du corps gris bnm , le dessons nuir, avec une bandelette noire au-dessus (le l'œil. Le bec el les pieds sont gris roussâtre. Sa taille est de quatre pouces et demi. Cette alouette, à plumage très caractérisé , habite la côte de Coro- mandel. 3' L'alouette de la Nouvelle-Zélande (•) ap- partient peut-être aux mirafres, si l'on en juge par la figure gravée dans les planches des oiseaux de l'Encyclopédie. On lui donne sept pouces et demi de longueur, et te bec a six lignes. Le dessus du corps est recouvert de plumes noirâtres , frangées de cen- dré. Le dessous est blanchâtre. Les sourcils sont blancs, relevés par une bandelette noire. La région anale est cendrée; le bec, noir en dessus, est gris en dessous; les tarses sont rougcûtres; l'ongle du pouce, mesurant six lignes, est presque droit. Les Nouveaux-Zélandois la nomment koguu arotiré. Portland (Voy., 1. 1, p. <9), mentionne aussi à la Nouvelle-Zélande une espèce plus petite, cendrée sur le corps, grise blanchûtrc en dessous, ayant les ailes et la queue noires, bordée de blanc sur le bord de chaque penne. VI. LES ALOUETTES VRAIES H. Ont le bec assez court, un peu grêle, conique, & peu près droit, à mandibule supérieure voûtée et terminée en pointe aiguë. Les jambes sont médio- cres, les ailes assez allongées. t» L'alouette des champs (^) est gris roussâtre, maillée de flammèches noires au centre de rhnque plume; la gorge et le ventre sont blancs. La femelle est plus tachée que le mule. On en rencontre des Tïriélés qui ont un plumage entièrement blanc pur; d'autres sont tapissées de blanc : quelques unes sont d'un brun sombre , tirant plus ou moins sur le noir. L'alouette vit dans les champs, niche à terre, ponddequatre à cinq œufs grisâtres, tachés de brun. C'est un oiseau qui habite toutes les parties de l'Eu- rope, jusqu'en Sibérie, l'Asie comme le nord de l'A- frique. M. Ménétriés l'a rencontrée dans les steppes duCaucase; M. Ruppell l'a trouvée en Nubie ; IVisso dit qu'elle est sédentaire dans le comté de Nice, où Cl Alauda NovoeZelandiœ , Latham, Syn., esp. 17. Encïcl.l.l,p.315,elpL113,Ûg.2. ('i Alauda. P) Alauda arven$it . I,. Temm. , Man. 1 , p. 281 , et >• III, p. 203. Buffon, enl. 363, fig. 1. Savi, II, 55. Kn- cjcl.,l.|,p. 308.^. italica. (im. Roux, pi. 180cll81. 'leiUol.Faun. franç.jp. 108. elle est nommée gouricii. Los Toscans l'appellent lodola buomi , les Pisnns hdoUi panlerana: h Flo- rence c'est Vallodola printerdiui. Les Anglois la ronnoisseni sous le nom de llw shy lark, et les Al- lemands (lie fiild-leiehe. On la retrouve en Moréo et jusqu'au Japon. L'alouette est, avec le rossignol, le plus célèbre des oiseaux clwmteurs. Son nom est devenu généri- que pour toute la famille. C'est l'alouette par ex- cellence, celle qui fournit des images aux portes, qui devient une source de jouissances pour l'amateur des volières, pour le chasseur aux filets, pour le gastronome enfin ; car sa chair savoureuse a depuis long-temps rendu fameux les pâtés de l'ithiviers et autres, dont les alouettes font la hase. Célèbre de» la plus haute antiquité, la fable a admis la méta- morphose de Scylla en alouette, ainsi que le prou- vent ces deux vers d'Ovide (Met., lib. VIII, fab. 2, v. ; le corps est tacheté de brun en dessus et sur la poi- trine; le dessous est blanc. Les pennes de la queue sont noirâtres , mais les deux intermédiaire wni brunes, et la plus latérale est rousse, et la seconde est seulement bordée de cette couleur. Le cochevis se nourrit d'insectes, de graine* et d'herbes : il niche h terre , derrière quelque molle, au pied des buissons, et sa femelle pond dcquairei cinq œufs cendré clair, tachetés de brun foncë.Celle alouette est commune en France, en Allcmagne.di Suisse et dans tout le midi de l'Europe. Elle aime se tenir non loin des buissons qui servent de limile^ aux champs. Elle émigré par petites troupeç. M. Ménétriés l'a rencontrée dans la chaîne du Cau- case très communément, etàplusde trois mille pieds de hauteur. Kissodit qu'elle est sédentaire dans les champs et sur les lisières du territoire de Nice, où elle est nommée coupada. M. liory l'a rencoDine en Al orée. Le cochevis, ou grosse alouette huppée, est lecrn- /er//(irfc des Anglois,rAa«frrfl/en-Ae des Allemands BufTon a décrit sous le nom de coquUlade^'jm jeune cochevis avant sa première mue : on en trouve la figure enl. (i(i2. Les Provençaux appellent le co- chevis coquiUade, et les Italiens cappellacia, ou même allodola rappelulta , et à Pise gracrbitHa- cia. Dans le nord de la France, suivante. Degland, on la nomme aloue huppée^ dans l'Anjou (Militr, elle est appelée coqueiine et alouette humbrdlt Dans la Saintonge, où elle est fort commune, die est connue sons le nom d'alaude huppée. Elle ap- prend très facilement h sifller des airs. 4° L'alol'ktte lulu ou cuRliek (3) aies pariifs supérieures roussAtres, tachées de brun , et la léie couronnéed'une petite hnppe.rnebandelelteblanclM surmonte les yeux , et une autre de même couleur, et de forme triangulaire, occupe les joues, qui sont brunes. Les parties inférieures sont jaunâtres, aw des taches sur la poitrine. Les reciriccs moyennes sont noirâtres, mais terminées de blanc, et l'extenK de chaque côté est grisâtre, bordée de blanc. Lalulu a six pouces de longueur. Elle se tient dans les champs, qu'elle quitte volontiers pour nicher dmis la bruyère. La femelle pond cinq œufs gris, lacll^ tés de brun. Elle se nourrit d'insectes et de graine» (■) Alauda erittata. L. enl. 503, fig. 1. Temro.,»"" t. I. p. 277,ellll,204. Vietll.,Faunerr8nç.,p.lï>'P' 75, (ift. 2 cl 3. Roux, pi. 184. (') Alauda undata. L.(im., lîncycl., t. I.p 320. (') Alauda nemorota, Gm. A. arborea. Temm., ««''•• 1. 1, p 282, el III, 502; flg. 2 A nemoma. Vifi"" Faune frniiç , p. 170. EncjcI., 1. 1, p. 310, pi. 3,fl«'' À. criiiatella, LaïU. DES OISEAUX. 300 ient (l'Afrique tn I d'août une huppe ;;riv>; ssus et sur la poi- ■nncs de la queue iterinédiaire« wm isse , cl la seconde ileur. les, de grainnet ire quelque mode, e poud (JcqtMlreà e brun foncé.Cette , en Allemagne, en liluropc. Klle aime i servent de limiles ir petites troupe*, s la chaîne du C)u- ) de trois mille pieds sédentaire dan» les rritoire de Nice, où Dory l'a rencontiee e huppée, est le crM- rr/ie des Allemand'. de coqvillaiit[']m e mue : on en trouve eaux appellent le CD- êns cappeHacia.w h Pise gratthitlia- suivante. DeglanJ, ans l'Anjou (Millei;, alouelle bombrtllt. fort commune, elle tde huppée. Elle ap- des airs. ÈLiEKp)alespiiii« de brun, etlaièn ne bandelette blanche re de même couleur, pelés joues, qui sont sont jaunâtres. »w i rectrices moyenne» deblancetl'exterM •dée de blanc. LaW" le se tient dans les ers pour nicher dans inq œufs gris. ««•«• insectes et de graiw| 3,fig.l.Temm.-«'J lune franc., P-*'*'f^ ,eycl..t.l.p3\„ irborea.Temm..W' n$moma. ^'fi"" LP-aicpii»."»'- oiifigineuses. Elle se perche sur les arbres , et c'est de là que lui vient son nom trivial. A Nice on la nomme /auceffa . en Italie ioUanlla, h Vife et à Florence bonicola elmattolina, k Sienne eovitello. C'est the tcood tnrk des Anglois et die tcala lerche Jrs Allemands. Son cri semble articuler toliavi, toUavi. On l'élève en domesticité. ;»• L'.*LOLETTK DiLopiiK (') cst remarquable par ses deux petites huppes noires, qui occupent les côtés desa léle. Une bandelette noire règne sur les joues, et un collier, aussi de cette couleur, se dessine sur la poitrine, he front, les cdiés du cou , la gorge et le dessous du corps sont d'un blanc pur ; tout le dessus est d'une teinte fauve Isabelle, de nuance douce. (i«lte alouette , longue de cinq pouces , a le bec cen- dré, les pieds fauves , les doigts et les ongles très courts. Klle vil dans les déserts de l'Akaba, en Araliie. &> L'aloiette a tète housse (') habite le cap de lionne-Espérance. Sa tète est tachetée de brun mar- ron et de noir. Le dessus du corps est brun, traversé de lignes noirâtres ; le dessous est blanchâtre ; les rémiges sont brun roussâlre. Le bec et les pieds sont bruns. La femelle nediflêre dumâlequ'en ce qu'elle est plus petite et que son plumage a des couleurs plus ternes. 7» L'aloiette cendrille (») vit au cap de Bonne- Kspérance. Elle a le dessus du corps cendré, le des- sous blanc. Le sommet de la télé est roux. Deux sourcils blancs surmontent les yeux. Une tache rousse, bordée de noir dans le haut , occupe les côtés du cou. Les couvertures moyennes et les pennes alairessont grises, et les plus grandes sont noires, ainsi que les rectrices. Les pieds sont brun jaunâtre. Cette alouette court très vite. Levaillant n'en a tué qu'un individu à l'entrée de la rivière des Gamloos. 8» L'aloiette de Goiiée(V que l'on trouve, ainsi que l'indique son nom , sur l'île de Corée , voisine de la côte du Sénégal, a le dessus du corps brun ferrugineux, avec des stries noires. La gorge et la poitrine sont roussâtres. Les rectrices latérales sont mi-partie blanches; le bec et les pieds sont bruns. i»» taille est celle de l'alouette des champs. 9" L'alouette ticuine (S) habile l'île de Téné- nne.d'où l'a rapportée le naturaliste Mangé. Elle a le dessus du corps brun et roux, le dessous blan- I" ^Utuda 6«opAa, Temm., pi. col. 24*. flg.l. (•' Levain., Afriq.. pl.iQg. Alauda rufipilea, Vieil!., "cycl., 1. 1, p. 322. |Srr.î„'f?„v^ I E^KuT'" Z\T' '''"'• ""'• ^"" ' *»"""•' ••"■ ^^^ 1 EoÔKiru/pfJÏ-'^»''^ Vieill., châtre , tacheté de brun ; les pieds noirâtres et le bec couleur de chair. Elle se rapproche de la calan- drellc. 40" L'alouette r.nisETTE{'), que DufTon a figu- rée, pi. enl. StU, fig. i. sous le nom de cochecis du Sénégal , et que Brisson a décrite sous celui d'alouetlc huppée du Sénégal , a les parties supé- rieur-js mélangées de grîs et de brun , et le dessous blanchâtre. Sa poitrine est tachetée de brun ; les pieds sont gris et le bec de couleur de corne. Cette espèce paroilélre très répandue en Afrique ; elle se perche sur les arbres , et est très commune sur les bords du Niger. Il" L'ALOUETTE HUPPf.E DU MaLABAR (') 8 IcS parties supérieures brunes, tachetées de blanc, avec une petite huppe sur la létc de même couleur. Le cou présente une bandelette longitudinale noire; les parties inférieures sont blanc roussâlre; les rémiges el les rectrices sont terminées de roussâlre. Celle alouette a cinq pouces neuf lignes de longueur. 42° L'alouette mongole (*}, que Pallasa ren- contrée sur les frontières de la Tarlarie, a les parties supérieures ocracées , une teinte noirâtre sur le som- met de la léle, qui est entourée d'une bandelette circulaire blanche. Deux taches noires isolées se des- sinent sur la gorge. Elle est de la taille de la calan- dre , avec laquelle elle a beaucoup de rapports. Elle chante agréablement quand elle se pose à terre- On la trouve entre les fleuves Onon et Argun. Kù" L'alouette mineuse f*} a été décrite pardom Azara sous le nom de minera, parce qu'elle se creuse des galeries souterraines dans les pelits ravins , à la profondeur de deux pieds et demi, à refletd'y pla- cer son nid sur une couche de paille arrangée dans le fond façonné en rond. Cet oiseau se laisse appro- cher très près , ne perche point et a un vol pro- longé. Son corps est plus massif et plus court que relui des autres alouettes. Il vit par paires, et le mâle et la femelle se poursuivent dans le temps des amours , en faisant entendre un petit cri aigu, sem- blable h un éclat de rire. Le dessus du corps est brun, le dessous blanc roussâlre. La queue est noire et blanche; les pieds sont noirs. Il vit au Paraguay, nicheàBuénos-Ayres, et a six pouces de longueur. H* L'alouette peinte (M est une espèce fortdou- teuse , que le docteur Ilcrmann a observée dans les environs de Strasbourg. Sa taille est celle du cujé- (') Alauda tenefiaUnsit, Lath. (>) Alauda malabariea, Lath., Encycl., 1. 1, p. 320. (1) Alauda mongoliea, L&lh. ,¥.nc}c\. , t. I, p. 3t5. PaII.i.s, Voy., t. III, p. 697. Actes de Stock., 1778, no 6. (*) Alauda cunicularia, Vieill., F.ncycl., t I, p. 323. Azara, Apunl., l. Il, p. 13, n» 148. (') Alauda picta, Vieill., Encycl., 1. 1, p. 325. ! I li'l lli*! 1 '' ' 310 HISTOIRE NATURELLE ! j .1 ; ;! ! ' ' 'i ; I ! J lier, loi joues et le corps rougcAtres ; le ventre l)lan- cliAtre ; les pennes iilaircs sont bordées do noir et terminées de blanc. La queue est bruiin, mais la rectricc la plus extérieure est terminée de blanc. Les pieds sont de couleur de chair. 1.> I/alouette cheendulaC) liabite l'Inde, entre Iténarès et Calcutta. Son plumage est d'un rouge brunftlre pAle, et chaque plume a une flam> mcclio brune au milieu ; un sourcil blanc surmonte l'œil, et le dessous du corps est également blano pur. Les rectrices sont brunes, et les deux externes sont terminées de blanc ; le thorax est taclieté de brun ; la tétc est surmontée d'une huppe, et sa taille est celle de l'alouette des champs. IG" L'alouette gi'Lgule (^) vit également sur le territoire de Iténarès. De la taille de l'alouette com- mune, son plumage est brun roux, avec une linéole brun foncé au centre de chaque plume ; le corps est blanchâtre en dessous; la poitrine est linéolée de brun ; les plumes tibialcs sont rousses; les rec- trices sont brunes , les externes en entier collées de chaque côté, bordées de blanc en dedans. Le lieu- tenant-colonel Sykes a rencontré cette alouette très communément dans le pays des Mahratles : retenue en cage, elle apprend à imiter le chant des autres oiseaux et même le cri des quadrupèdes. Son nom , dans le Dukhan , est chondula. Elle a sept pouces sept lignes anglois de longueur. 17* L'alouette deva (*) habite le pays des Mah- ratles. Son plumage, brun roussûtre, est fortement tacheté de noirâtre ; le corps en dessous , de même qu'un Irait au-dessus des yeux, est blanc roussâlre ; le thorax est strié de brun ; la télé a une huppe que relèvent des stries noires , la queue , également brune, est lisérée de roux. iS" L'alouette du Dukiiun (*) fréquente les plai- nes rocailleuses dans le pays des Mahrattes ( le Dukhun), et se nourrit de graines et d'herbes. Elle est d'un gris brun en dessus, et chaque plume est rayée au milieu d'un roux brunâtre; le dessous du corps est blanchâtre, mais la poitrine et les sourcils sont roux ; la queue , brun roussâtre , a ses d^^ux pennes latérales terminées de blanc, l'Iris est brun foncé. Cette alouette a six pouces de longueur ; la queue seule en a deux. <{)• L'alouette a queue iiaurée de noIr('') est d'une forme raccourcie et trapue, et se fait remarquer par sa queue courte, d'un fauve clair îi sa base jusqu'à moitié ; noir brunâtre dans le reste , par son bec (') .Afouda cfteendoJa, Franck., Proceed.,t!, p. 119. (*) Alauda gulgula . Franck., Proceed. , I, 119, et Il . 92. (3j Alauda deva, Sjkes, Proceed., Il, 92. (4) Alauda dukhunensis. Sykcs, Proceed, II, 93. (^ ÀiuuUa nigrofasciala, Laf., Mag. de Zool. , 1837. grélo, moins allongé que cliei les sirlis d'Atriqur; jaune h la hase de la mandibule inférinirc; |i prolongeant jusqu'à la nuque , ses réniiites sicn- daircs fauves , barrées de noir, ses puties noires h son ongle postérieur court , légèrement arqu<; , cir. 2«- L'alouette tEnuiiiostue ('), est remarqualiie par son bec 1res long, très grêle cl arqué, axe Ij base de la mandibule inférii'ure jaune, pur sa ipne presque entièrement d'un roux cannelle, uuf les deux rectrices intermédiaires et la pointe de louies les latérales , qui sont noires , par ses pattes nuirrs, à doigts minces et à ongle postérieur assez cuiitt et arqué. VU. LES MACIIONYXW. Ont le bec médiocre, droit, à arôle Idgèremcni recourbée , à narines nues , grandes, oblongues; In ailes sont très courtes : h première, deuxième, troi- sième et quatrième rémiges égales et les plus lon- gues ; la queue est à peu près égale. Les tarses sont allongées, à squamelles latérales entières. I.c pouce est muni d'un ongle très long, fortement rccourU'. La seule espèce de ce sous-genre est d'Afrique. L'ALOUETTE SENTINELLE p). Est une des espèces d'alouettes que rend remar- quable la vive coloration de son plumage. Sagor;;e aurore est encadrée d'une sorte de hausse-col noir; un sourcil orangé surmonte les yeux; ledcssusiiu corps est brun , varié de gris. Le bec est gris bni- nâtre; les pieds brun jaune, et les yeux brun oran^. La femelle a des couleurs moins vives. Levaillant a donné le nom de sentinelle i celle alouette, parce qu'elle exprime de la manière la plii' précise qui vive ? qui-vive ? et qu'elle semble même se plaire à répéter lorsqu'elle voit passer près d'elle | un homme ou un animal quelconque. Celle espèce est très commune dans le» prairies I et au bord des rivières des environs du Cap Les lia- bitanis l'appellent callioentje , petit dindon, ot la recherchent beaucoup comme gibier. On la rcncon j tre seulement sur la côle orientale, cl elle se per- che fréquemment. (•) Alauda tenuiroitris. d'Orb.,fet laf., Mag.de Zoo). 1837. (•) Macronyx. Sw. (3) Alauda capemis. Laiïi.-Aa cravate jauni, ^w^, enl., 504, ng.2. Levalll , Afrlq.,pl. 195ell96.VieilL Encycl., 1.1, p. 316. DES OISEAUX. dfl sirtixl'Arriqiii'; inférirurc; \\»ni sitluncliittrcs, m es n'îniiises st'con- 18 pulli'S Doirc» et ement anju); , clr. ), est reinar()iiiitile cl arqur , avec li iiunc, pur sa i|iinii' cannelle, muI m lu pointe de toute; r ses pattes noires, léricur assez coiiit YX n. , il aréle légèremcnl ndc8,oblon6ucs;les ière, deuxième, troi- ;alcs et les plus Ion- égale. Les tarses sont es entières, le pouce , fortement recourbé. ne est d'Afrique. •INEUEC). ittcs qnc rend rcmar- on plumage. Sa gor?e Me de hausse-col noir; !9 y eux; le dessus 011 Le bec est gris bril- les yeux brun oranfé, |ns vive», de sentinelle à celte ; de la manière la pla' qu'elle semble même Ivolt passer près dV' Iconquc. ,une dans les pnin« irons du Cap. L« M . petit dindon, ot 11 'gibier. On la rencon' entale.ctelleseper- Mil. LES Sinus ('). Ont le bec assez allonge, grêle, comprimé, re- courbé ù narines presque arrondies. La queue est iissoz courte , égale ; les pieds sont médiocres. Le pouce est muni d'un ongle court cl droit. Les espèces vivent en Europe ou en Afrique. I» I,c siiiLiH habile l'Afrique au cap de llonne- Kspérancc. Le corps en dessus est brun , mais clia- iliic plume est frangée de roux ; le dessous est blaii- ilijtrc cl parsemé de taches brunes ; les couvertures alaires,les rémiges et les rcctrices sont brunes, bor- dées de blanchâtre ; le bec est noir ; les pieds sont brnns> Le nom de «ir/t, usité par les habitants du Cap, rappelle l'accentuation du cri de cet oiseau, que l'on peut rendre ainsi »irrrrrr- les mèches nuircs du ventre sont pliii larges que celles du mAle. Us n'ont que sept pouces de longueur. A" Le sinLi a qi'ei'R rarukr nB iilakc (■} a le bec presque aussi long que celui de Valouelle êirli, mai!) un peu plus grêle, est beaucoup plus petite qu'elle, ci surtout d'une forme plus raccourcie et plus élevée sur pattes, en diffère aussi totalement par les couleurs. Une teinte rousse, assex vive sur la léte et le croupion, colore tout le fond du plumage supérieur; mais toutes les plumes du dessus de la tête, du cou, et celles du dos , jusqu'à la queue, ont leur milieu noir ou noirâtre comme chez le sirli , et celles du dos sont terminées par une bordure étroite, d'un roux clair, môme blanchiUre, en forme d'écail- Ics. Les lorums, les sourcils et tout le tour de l'œil sont roussflire clair; les plumes qui recouvrent les oreilles sont d'un roux vif et uniforme; les couver; tures supérieures de la queue sont couleur cannelle, frangée de blanchâtre ; les couvertures des ailes sont semblables aux plumes dorsales; les rémiges pri- maires sont noirâtres ou brunâtres, avec une iinc pointe parfois blanchâtre; les secondaires sont assez largement frangées de roussâtrc pâle. Les rectrices sont noires, avec leur base couleur d'ocre et leur extrémité blanche en forme de tache obli- que sur chacune d'elles, excepté les deux intermé- diaires, qui sont d'ailleurs d'une teinte moins foncée qu'elle : la gorge et tout le devant du cou sont blancs, la poitrine et tout le dessous sont du même roux ocreux que les joncs; quelques mèches noirf- tres, mais rares, se remarquent aux côtés de la poi- trine , presque sous les ailes; le bec est de couleur de corne, long de onze lignes depuis son ouverttirc ; les pattes paroisscnt avoir été d'un brun jaunâtre;; Les tarses, assez robustes, sont longs de treize lignes ; les doigts antérieurs sont gros, courts, l'or- gie du pouce parfaitement rectiligne , très aigu et long de sept lignes. La longueur totale de l'oiseau empaillé est de cinq ponces sept lignes. Un second individu que je possède diiïère de celui-ci en ce que Temm., Han., t. III, p. 197. Roux , Ornilh. prov., pi. 186. (') Alauda alho fasciata, Lafrcmayi Uag. de Zool. 1897. '■lî- S '. 1 1 -a . 4\' 312 HISTOIRE NATURELLE I i M le roux domine davantage sur toute la partie supé- rieure de l'oiseau, les plumes «yant moins de noir dans leur milieu, et qu'il est d'une teinte plus claire en dessous, l/ongle du pouce et le Imjc étant de même longueur que chez le premier individu, nous attribuons la diirérence des nuances du plumage plutdl au sexe ou à une livrée particulière qu'à une diirérence d'Age. Cette espèce vient de l'Arrique méridionale, et a été envoyée du cap de Uonne-Es- péraiice par MM. Vcrreaux lils. Z' Le 8IRLI A MANTKAU iiovx (>), est d'uue dimen- sion plus forte et d'une forme plus allongée que la précédente , égale en grosseur l'alouette sirli ; mais elle en diffère, ainsi que de l'espèce ci-dessus, par un bec un peu plus court et par la forme de l'ongle du pouce, qui, au lieu d'être allongé, très aiguisé et tout-ii'fait rectiligne , est , au contraire , assez court et légèrement courbé , comme chez l'alouette bifasciée de Temminck, col. 3i)3; tout le dessus de la tête jusqu'à la nuque, le dos en entier, le crou- pion et les couvertures su|)érieures de la queue , sont d'un roux un peu cannelle, plus vif sur le dos que sur la tête , dont toutes les plumes ont leur tige noirâtre, formant une strie étroite et longitudinale. Celles du dos, surtout de sa parlieantérieure, offrent encore ces stries, mais peu apparentes, et elles finis- sent par n'être plus visibles sur le croupion, où elles se fondent dans la nuance rousse du manteau. Tout le cou, tant en dessus que sur ses côtés, est d'un gris roussiltre, se détachant en forme de demi-collier de la teinte rousse du dos et de la tête ; les couvertures des ailes, de la même teinte que le dos, ont leur milieu noirâtre; les rémiges primaires, noirâtres ontérieurement , sont très finement lisérées de gris roussâtre : les secondaires les plus rapprochées du corps sont largement frangées de la teinte roux can- nelle du dos, d'où il résulte que les ailes , dans l'étot de repos, oITrent la nuance générale de tout le des- sus de l'oiseau. Les rectrices, noirâtres comme les rémiges, sont lisérées sur leur bord externe de roux clair, les deux du milieu le sont plus largement et sur leurs deux côtés; les lorums, les sourcils et le tour des yeux sont d'un blanc légèrement lavé de roussâtre, et les plumes qui recouvrent les oreilles sont roussâtres; la gorge et le devant du cou sont ^d'un blanc sale comme le tour de l'œil , et cette teinte devient d'un roussâtre clair sur le milieu de Jn poitrine et tout le dessous ; les côtés de cette pre- mière partie et les flancs sont roux, et des mèches brunes, étroites, se remarquent sur le milieu des plumes de la poitrine, et sont plus prononcées sur les côtés. Le bec, long de onze lignes depuis son ouver- ture, est de couleur de corne ; les pattes, qui parois- sent avoir été d'un brun jaunâtre , ont le tarse moins (') Àlauda rufopallatia , Laf. , Mng. de Zool. 1837. allongé que cher les espèces précédcnlos, Ions de douze lignes, mais fort et robuste, ainsi que h doigts, qui sont de longueur moyenne; l'ojiiçip (j,, pouce, légèrement courbé, n'est long que de qiutre lignes et demie. La longueur totale de roiseau n\ de sept pouces moins deux lignes. Celte espèce comme la précédente , a été envoyée du ùp par MM. Verreaux. IX. LES MÉGALURESC). Ont le bec médiocre, droit, assez fort, comprimé sur les côtés, et graduellement atténué. L'arclern est arrondie, carénée * ntreles narines, éclianeréci la pointe. Lesouverturesolfactives sont basâtes, fernH» dans le haut par une membrane, et n'ontqu'uocou vcriure linéaire. Les ailes, plus courtes que la qiwue, ont une première rémige un peu plus courtv (|ue les deuxième, troisième et quatrième, qui M égales et les plus longues. La queue est ailongéiet cunéiforme; les pieds sont robustes et les tarses al- longés ; le doigt du milieu est plus long que les la- téraux. Les ongles sont comprimés, aigus, et celui du pouce, du double plus grand que les autres, est légèrement recourbé. Ce genre tient le milieu entre les brci-fins, les farlonzes et les alouettes. Il dilTère des premiers pir la solidité du bec et par sa forme grêle , et se rap- proche de ces dernières par les proportions de soa ongle. Les espèces connues sont indiennes. t« Le Mi-GALURE DES MARAIS (^) vit dans i'iiede Java, où on le nomme larri-angon. C'est un oiseau long de neuf pouces, brun, ayant le dos gris lustrr; la tête grise , variée de fauve ; le dessous du corps blanchâtre , avec de légères stries brunes sur le thorax. 2» Le lUÉGALURB A TÈTE ROUSSE (') habite l'Inde, dans le Dukhun. Il fréquente les plaines à la mi- nière des alouettes, et ressemble beaucoup, dit M. Sykes, au pipi Richard. Les ailes sont coiirles; la queue est égale et étroite ; les plumes du dessu) du corps sont brun olivâtre, et blancliàtres en des- sous. Des stries brunes marquent celles du tiiorai; la tête et les joues sont brun roussâtre, avec un sourcil roux au-de sont jaunes. (•) ItfeijaluruB , Horsf.', Iran», soc. Ilnn., •• ï'"- p. 158. I (*) Megaluru$palustri$. Horsf., Java, Trini.,1. S'"' p 150. (5) Megalurus rufieept. Sykcs , Proceed.. 1. 1. p. !•• DES OISEAUX. 31.1 Cet oiseau se nourrit de mouches noires, ou du moins ce sont lc, lig. t, SOUS le nom de cujëlicr. C'est l'« louette pipi de la plupart des auteurs, ainsi noin- ;•) Anlhus comndcra . Vieill., Eiicycl, t. I , p. 325, Azara, Apiint. (') Antlius £onartemis,Bonnaterrp; Rncyc! ,f . I, p. 317 A. variegatus. Vieil!., Enrycl., pi. lli:, (\'f. '2. (') Antlius rufns ; alauda rufa,(\m •,aliiinla fnlra, nonnat., Encycl.,t.l, p. 309, et pi. 113, lii? '2;alondra e.vpalda roxa. Azara, Apimt., t I, p 14U (♦) AntliHS arboreuM, Bcclist.; Tcmm., Man.,t l, 271; et t. lit, 104; alauda trivialU et minnr. (im. ; Encycl., 1. 1, p. 312 et 313; Faune franc., p. 174; enl, pi. IIG fig. 1. 40 1:11 é 314 HISTOIRE NATURELLE \-\ -i I ' I ini'o pnrco que ion cri iirmlilo arlimlcr \on syllahcit pi-pi, d«!vrnin!» |{( doigt, et se trouve être foibicment arqué. Les flammèches des plumes des parties supérieures sont étroites et bordées de verdAtre; les parties inférieu- res sont d'un blanc légèrement teint de jaunAtre, ayant sur les côtés du cou, sur la poitrine et sur les flancs de grandes taches noires, longues el larges. Celte alouette a cinq pouces quatre à cinq lignes de longueur. La fomelle a la gorge blanc pur. Les jeunes ont plus de verdAtre sur le corps. La fnrlouze pareil répandue en Europe, en Asie et en Afrique. On la retrouve au Jupon, sur le pour- (') Anthut maeulatui , Vieil!. , Faune franc., p. 174, «t Rnt;ycl.,t. I, v.yiH;motacillamaculata.Qm,;tylvia maculata, I.alti. (•) Antliu$ pritantis, Bechst.; alauda praten$U, Lath. A. tno$ellana, Gm.; Temni., Man., 1. 1, p. 269, el t. III, p.i90\alaudasepiaria.1iriss.;anthuasepiariu$.\ieill,, Faune, p 177; Koux, pi. 188; Ul^so, lit, p. 45. tour du cercle arctique, en Nubie, en Sicilpeim Dalmatie : dans l'hiver, elle vit en troupri. KIIfk |M>rche sur les mottes de terre , d'oi'i elle s'élrve f». p<>ndiculairement en chantant. En Provence, on U nomme pimnellon (l(oux); k Nice, piuuItH iltitiu , h Florence, pinpol'i (SavI). Son cri semble JDiitcr Ih syllabes ^Mi, psi, psi... Sir Kalfles, dans le ('atalogue qu'il a dn'iM' h animaux de Sumatra (Trans. i. XIII, p. .31.1), mn- lionne la farlouze sous les noms malais do lanc'ia- ianchuel do hamba-puyu. 11 parle aussi d'untpe- lite alouette, nommée Uiti-Ulti, brune rn dessus. jaune en dessous , plus petite que la farlouze, et qui semble être inédite. H" Le i>ii>i A (^oitcE nuussE (■}a cinq pouces deui ou trois lignes. H se distingue do la farlouic par mii ongle du pouce, très grêle, long, foibicment arqué, Son plumage, sur le corps, est parsemé de larjici flammèches noires allongées ; sa gorge est d'un roui plus ou moins vif, et pAtc ou passant au bluncUlte chez les jeunes oiseaux. Les vieux mAlcs ont cette partie roux lie de vin. Ce pipi est commun en Egypte, en Syrie, et y> montre en Sicile, en Dalmatie, et plus rarement en Allemagne. Il doit exister dans ie midi de la Frana, mais aucun auteur ne l'y indique. 0" La si'iuNCKLLE ou spii'OLetteH, bien que fi gurée (enl. « j les partie» supétiw- flammècliesplu'l»»; inic; les parties»* rccflammèclics cendre la poitrine, et sut le< en dessous plus 6»™ es. en parure denoff. \n roux rose très clw. monlogM de Kod isi bien dan» le midi ^ lempéréesionla trouve .elle est nommée n«- Uiq«e.ANi«.«n'' csirarecnPennl"- -nunc pendant l'I»"' I C'est alors la fcri* M Trmminck roganle comme «'lanl le jeune ûgc ,lc'usi.ioHiello l'alouftle des rochers ou obscure (') ,io, auteurs. M. DeglanJ no balance pas Ji dire .|U elle (orme une espèce dislinclc„(iu'il mtnmc pipi mari- lime cl qui ne ic irouve que dans les roclics, sur les bords de la mer, sur le» côic» ipldi'H roc/ifr«,elrc»»embleJi la»pipolettoou;»i>i rt7iu/t/f/Medc llechstcin , mais on peut l'en distin- guer par se» tarses et sa queue , (pii ont moin» do longueur, par son plumage plu» foncé, et par les dif- férences que présentent les deux rectrices externes. Ce pipi habite exclusivement les rochers des bord» de la mer, et ne se rencontre jamais dans l'intérieur des terres. M" Le i'II'ii>kColtei.le(»), dont le nom rappelle un membre de la commission d'F.gypte, habite cctlo partie du monde. Les parties supérieures sont bru- nes, mais les plumes sont frangées de blanc. De» sourcils blancs surmontent le» yeux, dont l'angle est noir. La gorge est vert bleuâtre ; le haut de la poi- trine est blanc. Les flancs, le ventre et le bas du thorax d'un blanc lavé de rose. Le bec est brun rou- geâtre ; les pieds sont bruns. Vv> Le l'ii'i w. Ckcilk(*), comme le précédent, rappelle un membre assez obscur de la commission d'Egypte , a le haut de la poitrine, la gorge , le front et le tour des yeux de couleur brii|uctée. Le bec est plus court , plus grélc el moins acéré que chez l'es- pèce précédente, et, comme elle, celle-ci vil en Egypte. Mais on la retrouve en Syrie , en Turquie cl en llarbarie. lO» Le Mac.oi'iii'.YS C*) habite le cap de lionne- Espérance. Des sourcils blancs lui donnent une ca- ractéristique, d'où son nom a été tiré. Le corps est gris obscur en dessus, blanchiUtc en dessous. La poitrine est tachetée de flammèches brunes. Les ailes et la queue sont de cette dernière couleur. La rcc- trice la plus externe a du blanchâtre au sommet. Lo bec est brun au-dessus, jaunâtre en dessous. Lus lhm.îemm.,t-"''*'M L.Tcmm., »«"•;' '■, I ' V.in Cil. ««"•I' ' . rT „ ;nn omUfc.1 Iwilson, Ann. liin Pillas, ïo'ï" Uudociciana. t»'' Oitaitdapetroza.Trans., t. IV, p. 41; alaudaobs- i!uro,6m.,Encycl.,t.l,p.312. Clinlhusru^ui, Vieill., Faune, p. 17U; alauda poludoia, Encjfcl., I, 313 : anthus rufescent, Temm., Min., 1. 1,267, et uni, p. 189; alauda rufetcem. I I^lh. ; A . eampettris. Bechst. ; alauda tnotellana, Um.; Bisso, IX. P) inlAui maMilieiut» , Encycl. , t. i , p. 327 ; Roux , W Anthut rupeitrii, Hénét., Cal., ■• 80 , p. 37. (■) Anthus palustris , Meisner; Dull., t. V, p. 112, et l. XV, p. 152. ('! Anthus littoralii . Itrohm.; Bull., t. XV, p. 392. anthus rupestris, Faber. (Jj Anthus Coutelii. Audouin , Egypte, 1. 1, 4« part'e; Bull., t. XX. p. 148. I}) Anthus Ceciltt.Aud., Egypte, 1. 1, part. IV; Bull.. XX, 148. (S) Anthus leueophry$ , Vieill. « Encycl. « 1. 1, p. 327 et Gai., pi. 262. II m 1 ili If I i i f nio HISTOIRE pii'iN iioiil lie coiilciir ilo ciiair. Sa taille eut de ilx IIOtUT!*. 17" l.c liiMASi'.r ;') provient il» IleiiKnle. I.ei |ilii- ntv* «IcH iMiliet Mi|téi'ieiiie!( Kitiit lu iiiuh , lioiilt'es «le roux , et celleii liit lieHsitii» «lu l'orpn Moiit roux clair. I.ii Kiir(,'u «Ht lilunr |iur, et la poitrine est tuelielée (le liriiii. Les pied» sont verdAtres. Les deux reetri- ceseMcrnes uni du bliine. Su longueur est do quatre punîtes. \y>" Le l'ii'i Af.ii.K ['j liiiliilc riudc, dans lo pays et roronrlu'. le corps est long de six pouces. L'i rtinelle est inconnue. (le pipi , (|ni .linic les plaines ouvertes et pierreu- ses, resscnd)le lieaiteonp h celui d'Kurope. l:;" Lei'iiii;nii('');i élé décrit pard'Azaru sons le nom iValimilnt vhii , el ce nom de chii rend pnrfai- lenient l'aci'enlii.itiou du cri de cette alouette «pi'on renctinlre au l\irugnay, surtout aux environs de lliiénos-Ayres, et aus^i au Hrésil. Le cliii a le port du pipi de France, mais seulement cinq pouces de lon^iifiir et les tarses plus élevés. Sa gorge est blan- che, la poitrine roiissiUrn , avec llatnmèclies brunes. T.e ventre est blanc, sans taches sur les lianes. L'on- {;le du pouce, plus long i|uc le doigt, est presrpjc droit. Nous ne connoissons pas Vanlhiis povcilnptcrm , décrit par le prince de Wied (Itiet., I. I , p. O.'.*!), et qiu vil aussi au lirésil, dans les catviios-geiaiH. •20" Le rii'i AisTi'.Ai. {*) d'un brun roux en dessus, taclié de fauve brumUre; d'un fauve blancliittrc en dessous, rayé de brun fauve; une tache fauve au- dessus du sourcil ; gorge blanche; réiui^'es el rcc- triees d'un brun fauve; les deux plus externes de celles-ci bordées de bl.inc; pieds jaunes; bec d'un fauve bruiiûlrc. f.uiigiicur, sept pouces et quelques ligi e<. Très commun niix environs du port Jackson , où il !>c lient aussi bien à terre que sur les arbres. 21" Le Pli'l l'Al.t; (■'') , des alentours du port Jack- son, est d'un roux pHIe, varié de brun en dessus, blancliiUrc en dessous ; poitrine brune peu tachetée; Ténii;;ps cl reclrices d'un brun fauve; les deux plus externes de ces dernières bordées de blanc; bec et (') Aiithiix ruf'ilus . Vicill., Kncycl., t. I, p. 327;el r.:il.,|il. KM. (•) Aut'nis (irjUis, Fronk. , Proceed., Il, yi. 9) Anthiincltii , Virill. , Kiieyrl., t. I, p. :i2G ; Azara , Avii"»., 1-'»6; l,i( h-l.., Cal., tv i22, p. 37; Wied, Deitragc, |i;irtio!llr, l.l.p. 6:t1. (M An(hiixnuxlralii,\i(^\\\., Kncycl. , I. I,p. 327; A ■ australis. Vig. et llor.sf., Trans. XV, p. 229. (<} Antliut fallesconi. Vig. et Horgf. , i^id-, p. 229. NATUREU.K pieds jaunes. Il a de longueur totale prèi de ut pouces. ii' Lei'ii'iTiii H l'KTiT(')c»t d'un vcrtolivâirffn dessus, varié de fauve; ItMe brune, rayée Je M^n chillrc ; le dessous du corps blanc venldirc, riiM- de brun ; rcetricei, excepté lei moyennes, d'un brun noirAtro , fc rxlréinité blanche ; bec cl picdi |4lr>. Longueur, près de cinq poiicci. Celle espère habite, comme la prëci-dentc, li Nouvel le- llollande. 2.V Le PIPI »i;i,ii;i.>iKi;x(''), d'un vert olivâtre ro dessus , plus pAle en dessous , rayé de noir ; rifnii- ges el I ectriccs d'un brun lerno ; queue rayée de noir, el blanche nu sommet. Longueur, cinq piiiKfirl quelques li.'nes. Il vil A lu terre de Diémen. 2t" l.e PIPI noi'ssATiiKp}, qu'il ne faut p!i«ll | et 41 1 ; RIsso, 45. DFS OISEAUX. 317 |,a vieille femclte a le« parllrg inférieure! moini roujse» que le niftio. I.r pipi Hirhiint se nourrit sans dniilo d'insorles, lie larve» et de graines. Son cri resiemhlo h celui do li rouMclinc, niais il est plus furl. Cet uiseau ne so ncrclic Jamais. Ses œufs sont blancs, parsemi^s de nombreuses petites laclics roupeAtrci irri^Kulières. •i* I.C rii'i i>K I'ayta ('), dont nous n'observâmes qu'un petit nombre d'individusdans les sables arides qui entourent la ville de l'ayta, surlacâlc du l'L'rou, » cinq pouces environ de longueur totale. Son licc, assez fort.cst noir. Ses tarses sont longs et bleuA- Uti , terminés par des ongles noirs. Son plumage en (Imsus est couleur d'ucrc brunâtre ; la teinte brune ni plus marnut-c sur les pennes aluires et candides, Mlles plumes sont frangées de blond. Toutefois, les tlcrnières sont terminées do brun. I.cs parties iiifi'- rioiirs sont hlaiichcs, lavées de jaune aur les côtés (lu cou et sur les flancs. f. LES TANGARASn. Uontlebecest conique, triangulaire è la base, légèrement arqué , moins long que la tête et forte- ment échancré & sa pointe , forment une famille na- turelle divisée aujourd'hui en plusieurs petites tri- bus, répandues exclusivement dans l'Amérique : tribus que nous adoptons seulement comme moyen de fractionner les nombreuses espèces de tangaras, I ixrmi lesquels existent sans aucun doute des doubles emplois. LES CYPSNAGRES(»). Ont le bec convexe, conique, peu élevé, com- primé, à mandibule débordant rinféricure en une j pointe légèrement recourbée. F.es ailes sont aiguiis ; I laquelle est ample, deltoïdalc et presque rectiligne. I La seule espèce est le tangaha ninosoELLE (*), bleu I noiren dessus , blanc tanné en dessous, avec la gorge jroux vif; du Brésil. (1 inlAu» payteniis. Less., Inédit. l'i Tanagra. L. 0 Cypinaflira. less., Ornllh. « Cypinojra Wrundtnac«a. Less., ibid. Fanne franc., P-ljM [.3;Temm.,M«n-';i^ l.Zool.Jourii.,!.»»" II. LES EIPIIONES '), OU TA.NtlAHAS liOlJVREl'Il.S DE CIJVIKII. Ont le bec court, bombé et convexe , denté et erocliii. Les ailes sont médiocres, et dépassent à peine le croupion. La queue est très courte , deltoï- dale ou légi-rement écliancrée C). V Lo TAN(;AnA i>iADf:Nr (>), que d'Azara fait con- noitre sous le nom do lindo bleu , habite et le llrésil et le Paraguay. Son plumage est généralement d'un bleu chargé de noir sur les oiles et sur la queue, plus clair sur les épaules et sur la nuque, où il af- fecte les teintes d'azur, et que relùvent le petit mas- que noir qui encadre le bec, la huppe couleur de feu en avant, blanche neigeuse en arrière. La femelle a une livrée plus terne. Cet oiseau est long de six pouces trois lignes. 2* Le TANUAiiA A nA.\nF.AU(*) a été rapporté du llrésil par M. Auguste de Saint-Jlilaire. Il a cinq pouces six lignes de longueur. Les parties supérieu- res azurées -, le dos bleu foncé; un bandeau noir sur le front et sur les cdtés du cou ; la gorge blanc jaii- nittrc : le reste du corps couleur de bullle. La femelle est oli vAtrc sur le corps , bleue sur les épaules et sur le rebord du bandeau noir des joues. Les bordures des rémiges et des rectrices verddtrcs. Le roux du ventre tire ou cendré. S* L'el'I'iio.nk a vE.NTnE MAitiio.\(!') est long de quatre poucts trois lignes. Il vit au llrésil, surtout dans la province de llaliia. Le mAlc est bleu noir, avec du jaune d'or sur les ciHés du thorax , et le vnntre marron. La femelle est verte, avec le milieu du ventre et l'occiput blancs ; les couvertures infé- rieures de la queue marron. 4° L'eli'iione veut jaunet («) habite le Brésil. II (') Euphonia, Desm. Vieillot. (') Hiiffon a d(»crit.les euplione» : organiste (pfpramu- $iea. «m.; onl. 800, fl«. 1); telle! T. vtolaeea. i.alh. ; eni.il4, tin. 'i,i;négre(7'. co.ycnn«n»{«. (im.; enl. n % flR. 3 el «l«);ctilorotique {T. cMorotiea, Gm.; cm. 114,(1^.101616) ou le lindo aztily oro iAzaTa);\e moineau do Cayenne ( tanaf/rajacarina, Gm.); le ma- nnkin h front blanc {pipra xerena, Gm.); enl. 324, fll{. 2. la fpmclle est décrite dans le cat. de Lichtcin- stein, p. 20. (3) Tanagra diademata. Natter.; Temm., pi. 243. Pyrrhulaeœrulea. Vieill., Gai , pi. 54; Mikan, 4' fasc. 1825. (i) Tanagra vittnta. Temm., pi. col. 48 (mAle etfem ); Lps!)., Ornilh , n» 12. (i) £«p/iontaru/îi'«nfrM, Licht., Cat., p. 30 n» 317; Vieill.,Gal. de Paris; Wied, Bell , 1. 1 , p. 447 ; Les»., Ornith., n* 10. («) Tanagra viridii, Vieill., Encycl., p. 784 ; Temm., pi. col. 36 fl, g. 3 (mAle); Less., n» 12. .! 318 HISTOIRE NATURELT.E ■V. a le dos vert, avec un collier bien turqnin; le» ré- miges cl les rcctriccs vert obscur ; le iborax et le ventre sont (l'un beau jniine. Cet oiseau a quatre puu- ces (le longueur. Les jeunes n'ont pas le cercle bleu tnrquin du pourtour de l'œil. La femelle n'est pas connue. S" L'ei'imioxe omvr (>) a tout son plumage d'un gris olivfltre , plus foncé en dessus qu'en dessous, avec le bas-ventre d'un gris presque jaune t peut- £trd est-ce un individu du sexe femelle ou un jeune de quelque autre espèce. On ignore sa vraie patrie. 6* La VAitiABLE (^), dont on ignore le pays, a le plumage d'un vert très brillant , changeant en bleu ou en brun, avec le croupion verdâtre, les ailes et la queue noirâtres. Il a de longueur quatre pouces et demi. 7» L'euphoke a cou Nom (') habile le Brésil. Le front, les côtés de la tête, la gorge, le devant du cou, les ailes et la queue sont noirs; le vertcx et le dessus du cou bleu azur. La poitrine et les parties inférieures sont jaunes. 8" Le TA xo An A DOUÉ (*), ou lindoUm doré à tiUc aznr, se trouve au Brésil, ainsi qu'au Paraguay. Il a le front, les joues , le menton , les rémiges et les rectrices noires ; le dessus de la tête est bleu de ciel ; le devant du cou , le dos et les parties inférieures sont jaune d'or ; le bec est noir et les pieds sont clià- tiins. Il a quatre pouces et demi. 0* L'ECPnoKE OMBILICAL ('*) a été rapporté du Bré- sil par M. Uelalande. Son plumage est vert olive, mais le devant du cou et le ventre sont gris ; le milieu de l'abdomen et les couvertures inférieures sont rouge de brique. III. LES AGLAIASn. Ont le bec petit et court, comprimé sur les côtés; leurs narines sont recouvertes par les plumes du front ; les ailes subaiguës ont le^ deuxième, troisième pi quatrième rémiges égales et très longues ; la queue est médiocrement échancrée C). (■) Tanagra olivaeea, Desm. , Tang. Vieil!., Encycl., p. 782. (•) Tanagra variabilis , Lath. Encycl, p. 784. (^) ïanagra nigrioollit, Vielll. , Encycl., p. 772. Ettphone à tête bleue. Less., Ornilh., p. 461. (<) Tanagra aureata. Vieil!., Encycl., p. 782. Lindo asulyoro, eabessa celtUa, Aiat», A\mnl. .n» 69. Ta- nagra chrysogaster. Cuv., Less., Ornilb., no 11. (Si Tanagra umbilicali»,Le8£. , Ornilb , p. 460, no8. («j Aglaïa. Sw. (?) Buffon a décrit ou figuré les espèces ci-aprés : le sepUcolore < t.r^agra prima deMarcgrave. T, tatao. Cm., enl. 7, flg. 1 <. '. 127, flg. 2); le tricolore (T. tricolwr., \" L'acala fastueux (<). Cette magnifique rspc de la section dos vrais langaras est remarquable par les suaves couleurs (lui teignent son pluinago. Long de cinq pouces quatre lignes, son bfccsi légèrement caréné , ovale , comprimé sur les cdtos n noir, ainsi que les tarses ; le front et le tour du kc, sur les côtés comme en dessous, est d'un noir de ve- lours foncé; l'occiput, les joues, le cou en arrière. et deux traits qui avsncent sur la gorge, sont d'un vert d'aiguc marine, que relève le noir velours du devant du cou , des épaules et du .nanteau. Le jaune orangé le plus vif et le plus éclatant occupe le crou- pion , la moitié du dos et les couvertures supérieu- res. Un bleu glacé teint la poitrine et le haut du ventre, et passe à l'azur indigo, lustré et glacé sur le bas- ventre, les ilancs et les couvertures inférieures. La queue, moyenne et légèrement fourchue, esl noire , excepté le bord , qui est bleu lapis. Les ailes, brun en dessous, et à deuxième cl troisième rémiges; les plus longues sont vert glauque ou aiguë marine h l'épaule, puis d'un noir vif, excepté !cs couver- tures et le bord externe des rémiges, qui sont bleu lapis. Les moyennes prnnes sont noirscricécux.ex- rept(> sur leur bord , où se dessine une flamme jaune orange, terminée de vt t. Cette belle espèce, c m genre riche et varie, pro- vient du Brésil. â" L'aglaïa vicaire ( ressemble beaucoup à l'é- véqueet su prélat du . usée de Paris ; mais plu- sieurs dépouilles, comp lement semblables, soni venues attester l'existen de cette espèce qui liabiie le Mexique. L'agiaïd vicaire a sep Muces de longueur totale. Les ailes sont allongée, tointues, et s'étendent jus- qu'au-delà du tiers supcà ir de la queue.- ceIN est médiocre, légèrement dilatée et écharicTN" sommet. La première rémige est presque aussi lon- gue que les deuxième, troisième et quatrième, qui sont les plus longues , car les suivantes sont graduel- lement étagées et se rapetissent successivement, Le i L.,enl. 331. La femelle est figurée par Temminck.iil 215, fig. 1); lelangara varié à télé bleue (T. cj/anc<- pluila. Vieill., Encycl., p. 780. T. ru6rico»i*,Terara, pi. col. 215, fig. 2, la femelle, enl. 33, fig. 2; T. tridm. l.icht.Cat.); le tangara bleudeCayenne ou ledW j enrhumé ( T. barbadensix , Briss. ; T. tnexieûna, /to^ l'entnj. Encycl , 774; eni. 155,1, el 290. 2); le i.iBS«« [ vert tacheté ( T. punctata, L., en! 133, fl;?. i; t m'i. L ,E(lw , Gl.,252); lerouverdin {T.gyrola.lM 1 3.1, 2; Ercycl., pi. 168, no 4); le moineau à léle roussi j [T. rupcollis , Lalh., erl. 201 , fig. 2); le P«sm-'«i| T. cayana . L. , enl. 290, flg 1 ; l'orginiile, Bri»»"' enl. 301,1, et 890,2): le pipll bleu ''. surinant (ï'.iinM lif%m. xmotacuMvelia, L.;cr... 669, fig. 3. don' M tangara de Scbranlt ( T. SchranHi, Spii , pi. 51 ) P»"" | être le jeune .tge. (') Tanagra fastuosa, Less., Cent., pi. 58. (*) Tanagra vicariu$, Less., Cent. Zoo!., pi. 68. DES OISEAUX. 319 magnifique rs|iccc ii remarquable par iun plumage, ignés, son becost imé sur les côli^s et telle tour (lu lue, !st d'un noir de vc- , le cou en arrière, la gorge, sont d'un Ifî noir velours Ju , .uanlcau. Le jaune lant occupe le croii- luverlurcs supérioii- irine et le liant du lustré et glacé sur le vcrturcs inférieure?. ment fourchue, est lieu lapis. Les ailes, :t troisième rémiges; que ou aiguë marine excepté les couver- migcs, qui sont bien it noirséricéeux,cx- Ine une flamme J9une rericlieet varié, pro- îmble beaucoup à l'c- de Paris; mais pla- int semblables, >oni ette espèce qui habile is de longueur lolalf. 1C8, et s'étendent jus- je la queue : celle-ti atcc et échancr^NO est presque aussi Ion- me et quatrième, qui livantes sont graduel- it successivement. l« ée parTemmincli,|il' léle bleue (rc!/<"'«- ■/• ruftricoHiJjerani, 1.33,ng.2;r.lrif*M eCayenneou lediablM l',et290.2);lei.iii8«" l l33,HR.l;r5M«i.' Jin {r..(7!/ro/a,l.* e moineau à l«lf '»"''• fl, 2);lepas»e-«" l'or(çanUle,Bri«son. m''- Surinam (r.»«"M .. 669, fig.S.d'""* ■i<,Si.ii,pl.511P«"i :ent.,pl-68. ent.Z0Pl.,pl*»' bec est noir et les torses sont bruns. Le dessus de In lélc, jusqu'au-dessous de roccipiit, est gris I)Ipu, il teinte douce, que relèvent sur les cdl«'s du front deux taches d'un noir velours. Un gris tendre et Menâtrc fugace colore la «;orge et le devant du cou, et se fonce sur les jugulaires et sur les joues. I.c dessus du cou. les petites couvertures alaires; le croupion, sont vert olivAlre ; le manteau est brun , mais comme chaque plume est bordée d'olivAtre, il en résulte une couleur mixte. Tout le dessous du corps, y compris les couvertures inférieures de la queue, sont d'un jaune légèrement olivâtre. Les ailes sont dans leur moitié postérieure noir mat, que re- lèvent deux bandes larges, mais peu longues, de jaune très pur : la première est cachée par les petites couvertures et naît sur le bord de la septième ré- mige; la seconde occupe le bord de l'aile, et n'existe point sur la rémige primaire , mais commence à la deuxième et finit à la sixième. Cette raie est un peu inférieure à la précédente. La queue est brunâtre en dessus et gris clair en dessous. 3° L'AraAïA du Chili (') est de la taille du septi- rolore. Son plumage est d'un noir soyeux , la tête et les joues exceptées, qui sont d'un jaune verdâlre, couleur qui s'étend sur les câtés du cou en formant un angle. La poitrine et le ventre sont nuancés de béryle : le milieu du dos et le croupion sont rouge de feu. Cet oiseau rappelle parfaitement le septicolore. 4° Le TAiiGARA A i>LASTRON {^) a été rapporté du Drésil par M. Delalande. Sa taille est de cinq pouces deux lignes. Un cercle noir velouté entoure le bec ; un bandeau azur traverse le dessus de la tête et va au-dessous des yeux. Son plumage est vert picoté de noir sur le manteau. Le devant du cou et le thorax sont orangé vif, que relève au milieu une plaque noire étroite sous le gosier ; les épaules sont oran- gées, picotées de noir; le ventre est vert d'eau, les plumes coccygiennes de couleur de rouille. La fe- melle a les teintes moins vives. 5» Le TANGARA ciTRiN (3), aussi du Brésil , a le bec entouré de plumes soyeuses et noires. La tête jaune simple ; le cou et le dessus du corps jaune , picolé de noir; le devant du cou ayant unirait longitu- dinal noir ; les ailes et la queue vertes, avec du noir ; la poitrine et les flancs azurés ; le milieu du ventre vert olive. C" Le TANGARA AUX AILES VERTES (*) , que M. Au- pusie de Saint-Hilaire a rapporté du Brésil, où où le nomme gmtmimi . est d'un jaune pôle en dessus, I a gorge et devant du corps noir intense. Les ailes sont (') AgMaehilen$i$. Cnmlng, Proceed., t. Il, p. 3. V Tanagra thoraciea, Temm., pi. 42, Hg. 1 (mule). , ( ]lanagra citrinella . Temm. , pi. 42 , fijç. 2 (mâle). T.lmn,, Wied. It. 1, 187, et Belt.. 1. 1, p. 464. ivMCoZSi!''^''''*"''' ^"'^"' ' ''^' '-'"•' "" ^*' vertes, 5 reflets biens sur les bords des rémiges. 7" Le tan(;aka a rakheau et nos noirs (■) a le front, les côtés de la lêlo et le dos noirs, l'occiput et le cou bleus, les rémiges et les rectriccs noires bordées de bleu, le dessous du corps roux. Il vit au Brésil. Peut-être est-ce le tangara nommé ilhéoi , dans Wied (»). 8' Le RE au lindo (S), ou guera perea, de Marc- grave, est d'un beau jaune paille ; mais les cAlés de la léte, la gorge, le dessus du cou et de la poitrine sont noirs ; les tectrices inférieures de la queue sont satinées ; les tarses sont bleu violet, et le bec, noir en dessus, est brun pourpré en dessous. Il se trouve au Paraguay, et surtout aa Brésil, et même aux Etats-Unis. La femelle a le dos verdâlre, et le mi- lieu de la gorge , du thorax et du ventre blancs. 0° Le TANGARA DLEU A TÊTE DLAi\CHE(') habile Ic Paraguay. On le voit en mai fréquenter seul ou ap- parié la forci de Caïho. Son plumage est d'un violet obscur, que relève le blanc lavé de bleuâtre du des- sus de la tète ; son bec est noir. Les femelles sont plus petites, ont une teinte moins foncée, la tête ex- ceptée , qui est nuancée de bleu. 10» Le PERUVIEN (}), que M. Desmarest a figuré sous le nom de tangara paxse-cert mdle, mais qui s'en distingue par le roux fauve du sommet de la tête et du dessus du cou , par le vert de la gorge et de la poitrine , le jaune pâle du bas du dos. Les pennes primaires et les rectrices sont brunes , fran- gées de bleu ; le bec et les pieds sont bruns. Il est du Brésil. 1 1° Le TANGARA A VENTRE DLEU (^) a Ic front uoir, le sommet de la tête, la nuque et le menton d'un vert jaune, le dos et les couvertures des ailes variés de jaune et de noir. La poitrine et le ventre sont bleus, mais ce dernier a une tache jaune à son mi- lieu; les pieds sont incarnats. Il a quatre pouces et demi de longueur, et se trouve au Brésil. iZ' Le TAKGARA A VENTRE ROUX C) vlt au Brésil. Il a quatre pouces quatre lignes de longueur, le plu- mage noir bleu, les côtés du thorax jaunes, le milieu du ventre roux , le bec noir et les pieds bruns. 13° Le TANGARA VERT ET BLEU (^) a SOU plumagc (') Tanagra «nenalo^Aa. Encycl., 773;I.e8s.,Ornlth., no 25, p. 452. (•) Tanagra cyanomeîas ,VfleA, Bell., 1. 1, p. 453. P) Liudo bello. Az., Pax, n. 94 , III, 237 ; le tangarn Jaune du Brésil, Brjss., tanagra formata. Encycl., "773; Wled.Beit., 467; T. /Java , L. Bull., VI ,412;Lichst., Cal., 30. (i) Lindo azul. cabesta blanca. Azara, n. 93 ; tana- gra leucoeephala, Encycl., 774. (5) Tanagra peruviana , Desm.; Encycl., 778. («) Tanagra eyanoventris. Encycl., 781. (7) Tanagra rufiventrli. Encycl., 781 . (B) Tanagra chloroeyanea, Encycl., 781 . 'm i > 'it i l |- 's m i il 32U TIISTOIRE NATURELLE i^ !■ : 'i. ■■■: i vert olive, avec le milieu du ventre bleu clair et la queue grise en dessous. On Ignore de quelle contrée de l'Amérique il provient. Sa taille est dv cinq pou- ces quatre lignes. 14" Le tan(;aha Delalakdk (') a été rapporté du Itrésil par le voyageur dont il porte le nom. Sa tête est roux vif, mais les joues sont noirâtres , avec deux traits gris sur la gorge. Le thorax est verdâtre, mais le milieu du ventre est jaune buflle. Les ailes sont vertes. IV. LES VRAIS TANGARASC*). Ont le bec assez court, assez épais, convexe, h bords demi-sinueux. Les narines sont arrondies, presque nues; les ailes sont médiocres, à deuxième et troisième rémiges pres<|uc égales, les plus longues ; la queue est rectitigne; les tarses sont courts ou mé- diocres ('). 4" Le TANGAHA d'Orbignv {*). Cet oiseau est bleu sur la tête et sur la nuque; noir sur la joue ù partir des narines; gris ardoise sur la gor^e , le devant du cou et toutes les parties inférieures, le bas- ventre et les flancs exceptés , qui sont jaune olivfttre; les parties supérieures sont entièrement vert olive , de même que la queue. 2» Le TANGAHA DE MONTAGNE (*) CSt vivcmCUt peint. Son bec est noir en dessus, rose en dessous; sa té(e est noir bleu ; un demi-collier blanc occupe le bas de la nuque. Tout le dessus du corps est azur, le dessous jaune d'or ; les rémiges et le bout des secon- daires est noir mat ; la queue est égale , azur, ter- (') Less., Ornith., n.26, p.462. (') 7'an(i,9ra, auct.,modifléparSw. ; cali'ite.Boié; le T. ealettis . Spli, pi. 55 , 1 , et le T. penicillata , Spis , |)l. 49, nous sont inconnus. Les oiseaux du genre tana- gra auroient besoin d'une monographie avec figures coloriées, reposant sur des comparaisons sévères des espèces cl des écrits qui les concernent. [^) Les espèces décrites par BufTon sont : l'évèque {Tanagra episcopus, enl.l 78,fig.); le sayaca {T. sayaca. enl. 178,flg. 2; j. «//auca. Sparm. , que BulTon a pris pour la Temelle de l'évéque , et que les Brésiliens nom- ment tanyacu, W'ied, Beit., 484); le père noir de la Mar- tinique 12'. caj/ana. L., enl. 201, 1, et 200,1); l'évéque femelle ir. palmarum. Wied, Beit., 1, 489; T. ru/ieollit, Malli.;Encycl., 775; T. oHi-aeeui , Licht. ; enl. 178, flg. 2): la cravate ou le camail ( T. melanopit, Lath.; Wled, 504 : T. atra. L. ); l'onglet {T. striata , Encycl , 777 : le lindo celeitte oro y negro , Az.) ; le lurquin on tangara bleu ' T. bratilientis . L. , enl. 179, 1 ; Wied , 477); le lanpars vert du Brésil (T. rirenj, Encycl., p. 781); l'oliveKr.oJjwacea, Encycl., 776). (i) Tanagra cyanocephala, d'Orbig., pi 23, flg. 2. {^) Tanagra montana, d'Orbig., pi. 23, flg. 1. minée de noir, et les deux tectrices moyennes sont aussi noires ; les tatfes sont gris. ."î* Le TANGAiiA AUTUis(') s'éloigne dc la plupart des espèces connues , tant par ses formes que par h couleurs de son plumage. C'est un oiseau dc transi- tion, qui nous rappelle les couleurs des oryxelks formes de quelques fringillcs exotiques. Cette espèce provient du Mexique. Elle ne paroit point avoir été décrite par M. Swainson dans sua Mémoire sur les oiseaux de Mexico, inséré dans le Philosophical magazine de juin t827. Long de quatre pouces six lignes, cet oiseau a les ailes presque aussi longues que la queue; son bec est noir, mince, à pointe de la mandibule supérieure légèrement recourbée et dentée ; sa base est enci- drée par un cercle de plumes d'un noir très profond, et une large plaque de ce même noir règne sur les conduits auditifs, et tranche avec le ton jaune oransé doré très vif, et en même temps presque n1étalli^é, qui colore le dessus de la tête , les joues et la gor;:e, bien qu'il soit alToibli sur cette dernière partie. Le manteau et le dos sont d'un noir profond , et cliaqiie plume se trouve flammée de jaune doré très vif, Le croupion, le bas du dos et les couvertures supérieur» de la queue sont d'un jaune teinté de roussiMre lus- tré. Tout le devant du cou et le haut du thorax sont d'un marron très vif, marron qui teint encore les flancs , le bas-ventre et les couvertures inférieures de la queue. Le milieu du ventre, sur la ligne mé- diane , eut seulement d'un jaune très pur. Les tarses sont brunâtres ; le dedans des ailes est blanc en dehors ; les rémiges sont noir luisant, leurs couvertures moyennes sont noires et frangées (i« jaune d'or; la queue, très médiocre, et à rectricci légèrement étagées, est uniformément noirâtre. 4° Le TANGAUA nuFioOL (2) est long de six ponc s, On le trouve dans la province de Saint-Paul au Bré- sil. Son plumage est noir, sa gorge marron; mais cette dernière s'éclaircit vers la poitrine. Le ventre est blanc, et sur les ailes sont deux taches bianclies | comme celle du dos. Le bec et les pieds sont noirs. 5» Le JACDPU (3) de Marcgrave habite le Itrésil.ei I a huit pouces de longueur. Le mâle a son pluiiia?« | en entier noir fuligineux , mais les pennes sont fran- gées de soyeux. La femelle, plus petite, a le dessus | du corps dc couleur cannelle, et le dessous ferru- gineux. 6" Le CAPiSTRATE (*) a six pouces de longueur, le | plumage gris, la commissure du bec d'un noir bleu, (') Tanagra arthus. Lath., Illust., pi. 9. (•) Tanagra ruficollii, Licht., Cat., n. 330, p.S^ (') Tanagra lorieata, Llcht., Cat., p. 31, n î*"] et 341. (») Tanagra capittrata, Wled, It., it, p. 179. et Bei •, 1, 500; Spli. pi. 54, flg. i,T.leueophaa.l\tiii-M^' i n* 354, p. 32. DES OISEAUX. 321 ces moyennes sont ligne de la plupart formes que par les m oiseau de transi- lurs (les oryx et les )li(]ues. [que. Elle ne paroit Swainson dans sua nico, inséré dans le n 1827. nos, cet oiseau a les a queue; son bec est indibule supérieure I ; sa base est enca- in noir 1res profond, le noir règne sur !« c le ton jaune oranjé )S presque métallisé, lesjoueset lagonie. ; dernière partie. Le ir profond, et chaque lune doré très vif. le uvertures supérieur» linté de roussJtre lus- e haut du tiiorax sont i qui teint encore les tuvertures inférieures lire, sur la ligne mè- ne très pur. le dedans des ailes est [ont noir luisant, Icu" joires et frangées de Sdiocre , et à rectrices ■mément noirâtre. istlongdesixpoiiM deSaint-Paulaultré- gorge marron; mais la poitrine. Le ventre deux taches blancliei| les pieds sont noirs, ive habite le «rcsil, et „ mâle a son pluina?e [s les pennes sont fran- .luspetite.aledossus , et le desisous fw'"' Luces de longueur, le 'du bec d'un noir bleu, lust., pi. 9. I L Cat.,p.31.n3«| l,It..lI.pl7V.'ÏLl le sommet de la télc, la gorge, la poitrine et la ré- gion anale d'un ferrugineux clair, et le milieu du ventre blanc. On le trouve au JIrésil. 7» Le TASOAR.* RAYÉ (•) cst long de six pouces , et ritau lirésil, dans Id province de San-Paulo. vSon plu- mage est blanc, olivfltre en dessus, cendré en de»- sous. Les joues et les rectrices des ailes sont noires; la gorge et une bande sur les ailes à la base sont blanches. 8» le TANCARA OLiVATRB C) S8 rapproche beau- coup de l'évéque, mais il s'en distingue nettement. Il a son plumage en dessus olive lustré, passant au vcri sur la tête; ses ailes et sa queue sont brunes ; la base des rémiges et les tectrices sont d'un vert blan- cliiltre. Cet oiseau est très commun au Itrésil. !>»LeTAXGARA A FRONT JAUNE (3) 8 cinq poUCCS et demi de longueur, un plumage vert , le front jaune; les ailes, la queue, le bec et les pieds noirs. On ignore sa patrie. 10° LeTAxcARA A cAPUf.noN NOIR (<)a Ic plumage vert en dessus, jaune en dessous, avec la tétc et le devant du cou d'un noir foncé. Le bec ri les pieds sont de couleur de chair. On i.qnorc sa patrie. \{n Le TAMCARA PRËLAT (•'•) aété rapporté du Hré- I sil par feu M. Dclalande. Il est cendré bleuûlrc sur le corps, cendré pAle lavé de verdâtre en deâ:9us. Les ailes .'Ont vertes. La femelle est olive rcussiltrc. 12» Le TANCARA A TÊTE CENDRÉE ('"•) a le sommct de la léle et le dessus du cou cendrés ; le dos, les ailes et la queue olivâtres ; le front , la gorge et les joues jaunes. Le milieu du ventre est gris blcuûtre. le bec et les pieds sont noirs. Cet oiseau, de l'ilc de la Trinité, a trois pouces et demi de longueur. 13» Le Desmarest C) rapporté du Brésil par M. Delalande, a quatre pouces trois lignes de lon- gueur; le front noir, le sommet de la tête azur; l'oc- jiiput, le menton et le dessous du corps jaunes ; les parties supérieures sont variées de jaune cl do noir, les tarses sont incarnat et le bec est brun. i^' LcTAXCARA mntototi. («) OU uiscon dcs' hcr- |l««deFernande2, est peu connu. Son plumage est |blcu, varié de fauve. Sa queue est noire, terminée 0 Tanagra faseiata, lichl., Cal., 32, n. 353; T. axil- llaru.Spii, pl.54,flg. 2; Wied, Beil., 1, 493. I '1 Tamijra olivaceus . LIcht. , Cal. , p. 32 , n. 351 ; Y 'mca, famina. auct., Lcss. , Ornith. , 462 , n. 31 , |«riété de l'évéque. i.ilJ"""'''""'''"""^™'»»' P-ncycl., 775; Sparm., Caris., ,'*jjJ"'"'''"«eop''a«», Lalh., n. 45; Encycl..774, et lied?""""'^"^''''"''"''""** •'«''"'Sî T.palmarum, W Tanagra tephrocephala, Kncycl., 781.' - Tnm,iraDe%maretii, Emytl., 774. ^^lUnagra canora. Encycl., p. 773; Driis., t. III, II. de blanc. Les ailes sont en parlie bleues , en partie fauves. Cet oiseau, qui se trouve au Mexique, o, dit- on, un chant agréable, et qui le fait rechercher pour être conservé en captivité. V. LES TACHYPIIONESC), OU LES TANGARAS-LORIOTS. Ont le bec allongé , convexe en dessus, fort , com- primé sur les côtés , à bords rentrés , à mandibule inférieure légèrement renflée en dessous. Les ailes dépassent à peine le croupion. Les tarses sont mé- diocres n. 4" Le TACiiYPiiONi: olivâtre (^) habile aux alen- tours de Ituénos-Ayres. Il a six pouces six lignes de longueur, le plumage olivâtre en dessus, blanc fauve en dessous, la tétc cendrée, cl la région oculaire juunc. Il est probable que cet oiseau est identique avec celui qui existe dans les galeries de Paris, et que nous avons décrit, dans notre Traité d'ornitho- logie (p. 4()3, n" 39), en ces termes : Corps en des- sus , ailes et queue vert olive uniforme; le tour des yeux jaune ; le dessus du corps roux cannelle. 2» Le TACiiYPuoNE UE ViGORs (*) a éié rencontré dans les provinces méridionales du Brésil. Il a son plumage noir violet , une huppe rouge , les scapu- laires et les lectrices internes d'un blanc de neige. 5» Le TACIIYPI10NE MOINEAU (*) paroîi cire rare aux alentours de Bahia au Brésil , oîi l'a découvert M. Swainson. Cendré sur le corps, blanc en dessous, il possède une huppe écarlale, un bec court et co- nique, et le bord des côtés noir. 4» Le TACHYPiioNE DE DES.1IAREST ("jcst voisin de (■) Tachyphonus, Vieill.; ort'oius , L. ; eomarophagut. noie. Swains.,Monog.,Journ. ofsc, n. 39, p. 60; Bull., XI, 111. (>) DulTon a décrit de ce genre les e.'pcces qui suivpnl. le langara noir et roux (tanagra niijerrimn. (îm.; orio- lus leucopterus. Lath.; enl. 179, flg. 2, et 71 1 . Rncycl., 803, pi. 186, fig. 2 ). Le moineau de Cayennc {tach. ru- bescem, Sur. ; tanagra cristatella . Spix, 53 : fringillc. criitata , Gm. ShawKLa houppette ou merle de Suriman (cnl. 301 , flg. 2 , et 7 . flg. 2. T. cristata . Briss. Tach. cristatus, Encycl., 802), dont le tanagra brunnea. de Spit ( pi. 49 , fig. 2 ) est le jeune Age , et dont la femelle se trouve décrite dans le catalogue de Lichlcnslein , n. 329; le tangavio f enl. 710. T. Bonariensi$ . WeiW. T. rubrogularis, Splj, pi 56, flg. 1. T. Bonariensia, L. Wied, 530). Le palmiste deCayenneiturduspalmarum. Gm.; enl. 539, fig. 1; Lesson, Allas, pi. 53, flg. 2), de toutes les Antilles. (J) Tnchyphonus oUvascen*. Sw. {♦) Tachyphonus Vigursii, Sw. (5) Taehyphodus frinyilloides, Sw. (S) Tachyphonus Uesmarestii.Sv. 41 1 ) / ■\. ^ m M m : il K 1 II i: 322 IIISTOIIIE NATURELLE '^^ !K liiB I ': } \ i •' t ! 1. 1 •il i îî ri i lahouppetlc.Oiile Irouvcduns les environs de Ituû- nos-Ayres. Sun plumage csl nuir viulcl : la liiippc et le croupion sont fauves -, les couvertures inférieu- res neigeuses; la région anale rousse. 3" Le TAciiYPiioNK A itEc MixcB (') habite aussi les environs de Huûnos-Ayres. Sa livrée est un noir & rcdels violets, r|iic relèvent le blanc des scapulai- res, le roux d(!s couvertures inférieures de la queue. Son bec csl grêle. (i* Le TACMYi'iio.NE AzAhA (^), OU le troupialede$ bois noir et couronné de d'Azara, est, lemAle, noir fuligineux, avec le milieu de la tète rouge de feu. Il a sept pouces de longueur, et se trouve au Itrcsil cl au Pariiguay. La femelle a la tête, le cou, les iiitor-scapulaires et le thorax jaune de gayac, le dos et In queue cannelle, et le ventre ferrugineux. 7" L'Ai:<:iiuvi:gtic {^) habite le Itrésil, où il est assez rare. Sa taille est de sept pouces. Son plumage bleu azur a des rcllets pourpres. Les épaules sont d'un jaune d'or h aspect séricéeux. Les ailes et la queue sont bleues et noires, Lichteinstcn dit vertes. La fe- melle est plus petite que le mûlc, et a du gris brun cl quelques nuances vertes sur sa livrée. 8° Le TACiivpuuNE KUin ET FAIJVE {*), que M. Des- marest a cru être une variété de la houppette de Caycnne, qu'il a nommé houppette noire, et que M. Vieillot dislingue comme espèce , présente en ef- fet des caractères assez tranchés. Son plumage est noir, mais une tache blanche occupe le haut de l'aile, et les trois rectrices externes de chaque côté sont fauves.Lebec est noir en dessus et jaune en dessous, et les pieds sont bruns. Cet oiseau , plus grand que la houppette commune, n'a pas de huppe, et vil au Brésil , il ce que l'un suppose. 0° Le TACuvi'uosE A TETK DOUÉE (*) provient du ])résil. Il a le front, les côtés de la tête, les ailes et la queue noirs ; mais le milieu du sinciput est jaune , comme le ventre. Les joues et le dessus du cou sont d'un gris obscur. Le bec et les pieds sont bruns. Les biirbes internes des rémiges sont blanches. Cet oi- seau a cinq pouces huit lignes. tO" Le TAoïivi'noxE vei.t et jauxe (<») habite le (') Tachyphonui tenuiroitris. Sw. (•) Tacht/iihonnx eoryphœa. Licht., Cat.,p.31,n.342 cl :H3. Azara, 77. (') Tarhyphonm archiepiicopus , Dcsm. Wieil , 481. T. archiepiscopim, Viclll., Encycl. , 801 ; Spii , pi. 55 , Hg. 2. 0) Dcsm. Ilia. des tang. Tachyphonus cirrhomelas, K ncycl., 802. (') Tachyphomi", quadricolor,V.ncyc\., SOS. T.auri- capilta. Spix, pi. 52; Wied, Upit., p. 538. Le lindo brun à huppe Jaune, Az.irn, l. Ml, 2i4. Tachyphonus Suchii, Sw . , Journ. of scienc , ii. îiO. ^luscicapa auricupilla, Lath. M. yukata, Liili., 5V>. («) Tachyphonus chloiictcrus , Vicill < Encycl. 80i; Gall., |), que M. Vieilloi distingue de son habia rouge, noM paroit fuire dou- ble emploi avec lui, et les deux descriptions nous paroissent reposer sur le tangara oriflamme Mm- minck. M. Vieillot donne cinq pouces huit lignes à son espèce* un plumage rouge obscur, passant sur le milieu du vertex au rouge pourpré , au rosaire sous le corps. Il dit qu'il a le bec et les pieds rou- geAtres, ce qui ne s'accorderoit pas avec l'oriflaminc, qui a le bec noir et les pieds jaunâtres. Le tachyphone rouge habite l'île de la Trinité, ci M. Vieillot pense qu'il se trouve aussi au Urésil. 12° Le TACHYPHONE A GORGE SAlGNAMiif^jeSInoir bleu bronzé, mais tout le devantdu cou est d'un rou^e de sang. iSP Le TACHVPHONE A ÉPAULES BLEUES (^j a icd»- sus du corps vert glaucesceni, les épaules azurées; la gorge, les joues et tout le dessous du corps d'un jaune éclatant. La femelle est olive, lavée de jaune. Celle espèce provient du Brésil. La femelle n'a pas de bleu aux ailes, et sa colo- ration tire au gris. 44" Le TACHYPHONE SOMPTUEUX (*) cst noir ve- lours en dessus , que relève une calotte jaune d'or sur la tète , et des plaques azur sur les épaules. Ln ailes et la queue sont noires, mais les pennes sont bordées de vert glauque. Le dessous est jaune purj']. VI. LES HABIAS, OU TANGARAS GROS BECS («). Ont le bec épais, robuste, convexe en dessus, comprimé sur les côtés, à mandibule supérieure on peu arquée, recouvrant l'inférieure, et cnlaiiiécei recourbée à son extrémité. L'inférieure est droite (i (') Tachyphonus ruber. VIellI., Encycl , 804. (>) Less., Ornilh., esp. 34. (3) Less., Ornilti., esp.43; l'habia à épaulelle» blenei, salvator cyanopterus, Vieil! , Encycl., 790. (4) Tachyphonus sumptuosus. Less., Ornilh.. «p *4' (5) Le prince de Wied décrit ( Ueit., i , p. 541 ) un l^ chyplione blpu (tac/tj/p/ionujcœruisccen*) qui hah'"'" campos geraës du Brésil. Spix a flguré les T. rvjimlt' ( pi. 50 , 1 ) , rufiynlaris ( 50 . 5) , suira (48, t), •■'"''" (48. 2), et speculifcra (30, i], t\m nous sonlinconniis. (8, Saltator. Vieill. Les tanaftrasupemliosa.if^^' pi. 57. 1 , psillacina. Spix , pi. 57 ,2 AtrieulUs.if^^ |il. 56, 2, nous sont inconnus. DES OISEAUX. 323 ux ailes, et sa col»- convexe en dessus, dibule supérieure tt» eure,ctenlailli.ir hauteur, en le composant de petits rameaux, de lianes sèches et flexibles, entremêlés de feuilles. La femelle y dépose deux œufs bleu azuré, tachetés de noir. Le mâle, dans la saison des amours , fait entendre un chant varié et agréable. Élevé en domesticité, il devient aisément familier, et mange volontiers alors du pain sec, du mais pilé, des fruits, de la viande. La fe- melle ne diffère point du mâle. L'HABIA ROBUSTE (3. A le front, la: joues et un collier descendant en cercle sur le thorax d'un noir intense. Le corps est gris brun en dessus , et de couleur tannée claire en dessous. La gorge est rousse, ainsi qu'un trait qui passe derrière l'œil. L'HABIA NOIRCAP {*). ' A dix pouces de longueur totale. Les ailes sont C) Saltator nte/anoleucus , VIclll., Encycl., 701; le tangara double croissant, l.ess., Ornitb., p. 464; plarit /(ab«a,i:ent.,pl. 59. (>) Saltator cœrulescens , Vielll. , Encycl. ; 791 Azara , Apunt. , r. . 81 , sous le ncm d'habia sejo blancu, ou d'habia à sourcils blancs; T. dccumana. Licht., Cat., n. 346 ; T. tupereiliaris. Wied , Belt., 1, 518. (1; Saltator validus. Vieill., Encycl., 792; habia robustana, Az., Apunt., n, 84; Taux grand tangara, Less., Ornilh.n.54. I {*) Tangara otrieepi , Less., Cent. lool , pi 69. Il \ 'H •iij .1? I II m \ \ W: 1 il :|lli il 324 niSTOlRK NATUREM.E ■ ïl 11 ,. i. i l f ^':l j J l \ \ :! ■. ■mplei, larges, et s'ûtenilent jusqu'au tiers stiporicur de la queue. Celle-ci est moyenne, large, et légère- ment arrondie au sommcl. Les rémiges sont con- tournées à leur cxlrémitc ; la première est plus courte que la deuxième , celle-ci et la troisième sont égales, les quatrième et sixième sont les plus lon- gues. Le bec est fort, très conique, à mandibule su|)érieure , renflé en devant des narines , qui sont rondos, nues, et sur le rebord des plumes Trontales. Les bords des mandibules sont recourbés et ondu- leux. Ses tarses sont courts, robustes, garnis de fortes squamcllcs en dessus. Le bec et les tarses sont noir brun. Le dessus de la léte, les joues, sont du noir le plus profond. Le devant de la gorge et du cou est d'un blanc de neige, qu'encadre un large rebord noir, qui naît sur le menton, s'unit au noir des joues, et descend sur les côtés du cou pour s'unir à son milieu et former un large collier, bordé lui-même en dehors d'un autre collier moins épais de gris cendré. Une teinte olive jaune franche et nette règne sans partage sur le cou, le corps, les ailes et la queue. Les tiges des rcctrices et des rémiges sont brun marron lustré ; mais il n'y a que les barbes externes de ces derniers qui soient jaunes : celles du dedans sont d'un brun uniforme. Le dessous du corps , à partir du bas du cou , est d'un gris de cendre, mais les couvertures inférieures de la queue sont rouge ferrugineux. Ses ailes sont grises et jaunâtres en dedans. Cet oiseau provient du Mexique. L'HABIA TACHETÉ (•). Assez rare au Paraguay, a six pouces neuf lignes de longueur. Le corps en dessus est brun , tacheté de blanc sur les ailes, et roux pâle en dessous. Le devant du cou est tacheté longitudinalementdebrun. Les tarses sont bruns ; le bec noir dans le haut et bleu de ciel dans sa partie inférieure. L'HABIA A GORGE BLANCHE C). Vit à Cayenne ; il se rapproche du griverd de Buf- fon. Son plumage est d'un gris rembruni en dessus , d'un gris plus clair en dessous, et tacheté de brun ; les sourcils et la gorge sont d'un blanc pur, le bec et les pieds bruns. L'HABIA A TÊTE ROUSSE (3). la queun gris ; le front, les joues et le ventre >ont noirs ; le bec , jaunâtre h sa base , est terminé de noir bleuâtre ; les pieds sont noirs. Le Muséum de Paris possède un habia à calolie olive, à front, cou, dessus du corps , ailes et qwiK d'un roux ferrugineux, que M. Auguste de Saini- Hilaire a découvert au Brésil , et que nous ne pou- vons rapporter h aucune des espèces précédentes. L'HABIA NOIR («). A , ainsi que l'indique son nom , un plumage entièrement noir, mais glacé de rellcts violaires. Il a sept pouces de longueur, le bec et les tarses bruns. M. Vieillot dit avoir observé dans la colleclionde M. Bâillon l'individu type de sa description, et qui provenoit du Brésil. L'HABIA A POITRINE ORANGÉE P). Provient de la Californie. Il a la tête et le cou azur; le front, le tour des yeux et un collier noirs; les ré- miges et les rcctrices brunes, frangées de bleu; la poitrine orangé fort vif; le ventre jaune; le bec noir en dessus et jaune en dessous. La femelle est olive grisâtre, et a du bleuâtre aux épaules. vir. LES SPERMAGRESW. Ont le bec court, épais, comprimé, à bords pres- que droits , mais anguleux â la base. Les ailes sont médiocres ou très courtes, arrondies, ù qualricme et cinquième rémiges égales, très longues. La queue est comme étagée , large et arrondie ; les tarses soot robustes et fort allongés {*). Ce genre devra comprendre plusieurs des salis- tores de M. Vieillot, et fait le passage des piiyle) aux ramphocèles. LE SPERMAGRE ROUGE (S), ou L'HABIA nOXISA, OU HABIA BOLGE DE d'aZARA. Cet auteur dit ne l'avoir rencontré qu'une fois « I Paraguay : le prince de Wied l'a trouvé au Brésil, i A sept pouces de longueur. La tête , le dessous ' du corps , sont roux ; la gorge, le devant du cou et (') Saltator tnaculatut. Vieil!., Encycl., 792 ; Itabia eobijai ptntadas. Azara, Apunt., n. 86. <•) Saltator albicolli$, Yicill., Kncycl., 793. (h Saltator rufieapillus. Vieil!., Encyc!., 793. (■) Saltatorniger, Vie!!!., Encycl., 794. (•) Less.,Ornith., esp. 48. (î) Spermaijra.Sv, (4) BufTon a décrit: (') Azara It.. 218, et Tp\. 85; tanagraflamm^tip' Temm.,p!.177;Wied,B6it.,497; T. porpAj/no.'-'" H Cnt.. p. 31,n.335ct336;Aa6iof«6iCtt»,Viei!.,lînc!ti 792. 1 i.i DES OISEAUK. 325 et l'a décrit comme nouveau. Long de lix pouces huit lignes, le mâle a le sommet de la télé paré d'une liuppe couchée de longues plumes ctTilées, à barbes décomposées, et qui occupent la ligne moyenne du crilne, et dont la base est cachée par les petites plu- mes arrondies dont le front et les cdlés de la tête sont revêtus. Celte huppe est d'un vermillon éclatant, et quelques plumes sur les cdtés ont leur extrémité noire. Le Tront , les parties latérales de la huppe , les joues et l'occiput sont d'un rouge i)run ; toutes les autres portions du corps, les ailes et la queue, sont (l'un rouge de brique. Les rémiges sont brunes , bor- dées de rouge ; le bec et les pieds sont bruns. La femelle n'a point de huppe. Les plumes courtes ducrdnesont couleur tabac d'Espagne, et sont en partie cachées par les plumes latérales et par celles du front, dont la teinte est brun de terre d'ombre. Cette nuance est celle des parties supérieures du corps, et prend une teinte olive sur les ailes et la queue. La femelle diffère du mâle , dit d'Azara , par une lailie moms forte, par une couleur nuancée de bruo, p'ir du brun doré sur toutes les parties supé- rieures, }. Habite le Paraguay, où il fréquente les épaisses broussailles seul ou apparié. Le mflle a pour ramage un ton sonore qu'il répète quatre fois de suite et sans repos, et que rend parfaitement le mot toiibio. Cet oiseau a le bec moins gros que les habias or- dinaires , dit d'Azara ; il est plus comprimé sur les cdtés, et très fort ; les narines sont en partie recou- vertes par des poils, et les rectrices sont étroites et égales. Ses yeux sont jaune brillant. Le sommet de la tète est brun , avec des sourcils rougeAtres ; l'oc- ciput et les pariétaux gris de plomb; la gorge et le dessus du corps vert jaunâtre , et le ventre blanc. Le bec est rouge en dessus , bleu en dessous ; les pieds sont bleuâtres. LE TANGARA DES BUISSONS (>). Vit au Brésil , d'oJt l'a ropporté M. Auguste de Saint-Hilaire. Son plumage est vert olivAtreen des- sus, gris brun sur la face et tout le dessus du corps. IX. LES PYRANGAS OU TANGARAS-CARDINALS(3). M. Desmarest les nommoit tangarat-coUwim$. Us ont le bec robuste, légèrement dilaté à sa base, convexe en dessus comme en dessous, à mandibule supérieure entaillée au bout, dentée, sinuée ou à bords lisses. Les narines sont arrondies , ouvertes , très petites , et en partie cachées par les plumes du front. La langue est cartilagineuse et bifide ; les ailes sont moyennes, à deuxième, troisième et quatrième (<) Saltator vMdUs. Vlcill.,Enc7cl.,793; Aabiaver- de, Atara, App., n 9. T.fabialutu.mut. de Paris. C) T. dumetorutn . mus. de Paris. (t Pyranga Vieill. rémiges les plus longues ; la queue est arrondie ei allongée; leurs tarses sont robustes (<). Les py rangas, dont on connoit les m'ciirt, m nour- rissent d'insectes , vivent isolés par paires dans In broussailles, fréquentent les vergers et se lipnnfni dans les bois. Ils nichent sur les arbres, et les 'e- mellei pondent de quatre à cinq oeufs. LE PYRANGA BLEU ET JAUNE f). A sept pouces de longueur. On ignore de quelle région de l'Amérique méridionale il prorient. In riche bleu azur domine sur la tète , le cou , la gorge, le dos , le croupion et les couvertures supérieures des ailes. Le dos possède des reflets verdâirei;le reste du plumage est d'un jaune éclatant. Lebeceti noir et les pieds sont incarnat. La forte dent que présente cet oiseau à la mindi- bule supérieure, et dont M. Vieillot a fait un caracière générique, paroit être le résultat d'une déformaiioa purement accidentelle. LE PYRANGA A DEUX DENTS (»). Qui est rare h Temiscaltipec, a la tôle, le cou et les parties supérieures d'un jaune d'or; le dos, l( croupion et les couvertures de la queue d'un brun fauve, strié de noir; les ailes sont noires, et leurs couvertures sont variées de brun et de blanc. Sa lon- gueur est d'environ huit pouces. LE PYRANGA HÉPATIQUE (♦). Est d'un gris livide , passant au rouge de brique en dessous. Le bec présente une forte dentau milieu, et la queue est égale. Sa longueur est de huit pouces anglois. La femelle est olive verdflircen dessus tt (') Buffon a décrit dans cette tribu : le cardinal du Canada (enl. 156, flg. t;tanagrarubra.l-;loxittmi^ | eana, I«; pyranga erythromelai,yieitt.,V.nqdX' la femelle de cet oiseau parutlétre le tanai/raoltata 1 deGmelin; le tangara du Mississipi (enl. 741; le iirentiir de mouches rouges; museicapa rubra, L.; (anoi/ra œstiva. Gm.; T. mistissipiensis Gm.; T.varitgtuA Lalh. ; pyranga aitim. Vieill., Encïcl.,799;rrmïi'/« | rubra. Klein). Le tangara du Canada est rouge, à alieselquwj noires. I.e tangara du Mit$is$ipi, varie suivant m sexes : le mftle est rouge, h ailes et queue rouges;!» jeunes sont panacliés de jaune ; la femelle est olive a- 1 dessus, jaune en-dessous. (•) Pyrnndocî/amcreruJ, Vieill., Gal.,pl.8î.e"'' p. lia. Encycl., 798. Tanagra cj/anicfcrfl. "'I Rég. an. (S) Pyranga bidentata^ Sw., n. 72. l*) PyranijroAepoMca. Sw., n. 71. ff i'I DES OISEAUX. :i-27 10 est arrondie ei 'i misiiri, K nour- lar paires dani In ;crs cl se tirnntnl I arbres, elles 'e- œufs. f JAUNE H. in ignore de quelle lie il provient. In e , le cou , la gorge, erlures supérieurn eflets verdAlres;le éclatanl. Lebeceti l oiseau à la mindi- lolafailunciracicn it d'une dérormalioo IX DESTS(î). i,alalôlc,lecou« aune d'or; le dos, le 1 la queue d'un brun sont noires, el leur$ m et de blanc. Sa Ion- is. »ATIQIE(«). it au rouge de briqw le lorlcdenl au milieu, eur est de liuil poiHW Iverdftircen dessus « iribu: Je cardinal J» [i.Vleill.,lincyci..«l«, [ireletanagroolit**» ipl(enl.741;lei'"'"« \arubra. l.itùMro eyonicterfl'"'' .72. I71> jaune en dessous. Un rencontre ce py/anga à Tablc- lanJcti Keal dcl Monte, au Mcxi(|uc. LE PVUANGA LIVIDE ('). A huit pouces anglois de longueur, un plumage rouge livide, plus clair et de couleur de brique en dessous; le bec est sinué i sa base; la queue ample et arrondie. Cet oiseau habite Mexico, à Table(l(< une tarlie lelle celui (lu prince lologiste distingué. ILS('). se , un peu robust^ dt(!'S, (ïchanm'ctin- I supérieure recouvre icnnentdansIe»bM' Am(5ri(iiic. Ils vivent nccs. La femelle H ait son nid dans les mGE JAUNE du cou elior le croupion ; jaune sur la poitrine ; vert olivfltre sur le ventre ; le bec est ini-partic brun et jaune. XII. LES ARREMONSC). Ne dilTirent des autres langarns que par leur bec médiocre, et leur première rdmige qui rst plus courte que la septième. La seule espèce de ce groupe est Yoiseuu nilencieux de Dufron (*]. xiri. LES ESCLAVES C). Ont le bec nu h la buse, un peu robuste, convexe en dessus, comprimé sur les côtés, h mandibule supérieure un peu n(^cliie en arc , et écbancréc au Lout; rinréricure est droite. L'espèce type est le lun'jara esclave , décrit par Mon (enl. i'M, fig. 2) et que M. Vieillot éloigne des tangaraspour le placer dans les sylvies(^). XiV. LES ICTÉRIESW. Guyane; clic a qiia- !ur. Le mûlc a lete- , les ailes, la (lUoiK. dos et le croupion lir sur l'aile gris iJime essus, jaune assez vit Ont le bec un peu robuste, entier, les narines rondes, i moitié couvertes par une membrane. Les ailes ont leurs deuxième, troisième et quatrième ré- miges les plus longues. Ce sont des oiseaux qui ba- bitcnt les buissons et y nichent dans l'Amérique septentrionale. La femelle pond de quatre h cinq œufs. La seule espèce est I'ictëisik i)U.>iicoLE(6jquc >RGE ROISSES?). H ""Ifon a décrite sous le nom de merle vert de la Ca- Hrolme, oiseau qui fait le passage des fringiilcs aux lar M. Dclalandc.Ses ■loriots. Ves; sa coloration «i jonquille sur les cùiiJ «que aavissimis;li«l'' La Fresnaie. llrlbii:lclan8»"«;H lo 1. q..i est 1» «!/'"" |ycV.788).Let»ng.r» ïh. enl.720.ag.2 « J,pl.l56,3.Wl'. I Encvcl. '88,*' ' I., Encycl » "ÏSS. LES TOUITS. Pipilo. Vieil. BL Vieillot a formé ce genre aux dépens des cm- |lm:o de Lalliam, et l'a placé dans l'ordre des syl - ('! Âmmon. Vielll., Encycl., 794. (')Enl.42 Tanagraiilens.Lath.Arremontorquatus, jVleill., Gai , pi. 78. Wied., 507. Encycl., 794. ' ODuJui. Vielll. HOuleduIii» palmarum. Vielll. Tanagra domi- Cl /«ferfa, Vielll., Encycl., 702. l«) VcHoK. breatted chat. Catesby, t. II, p. 50. Wiisci- II. vains et dans sa famille des pfricallm. Il lui donne pour cariictcrcs : un bec l'pfiis /i la base, robuste, convexe en dessus; la mandibule siipi'rieurn cou- vrant ù son origine les bor^ls de rinf('rienreet écban* crée , recourl>éc vers le bout; l'inférieure entière, plus courte, et les bords sont rentrés en dedans; les narines sont rondes, ouvertes et glabres; langue épaisse, bilido h sa pointe; lioucbc garnie de quel- ques soies ù la commissure; ailes courtes ; les qua- tre premières rémiges égales et les plus longues de toutes; queue allongée; quatre doigts, trois devant et un derrière; les extérieurs réunis i\ leur base. Ce genre ne renferme qu'une seule espèce, qui habite les F.lats-Unis. M. Vieillot cite les nombreuses variations do genres que cet oiseau a éprouvées. Pour UulTun et Krisson c'est un pinson ; un bruant pour Latbain et Gmclin : c'est la pie-grièche noire de la Caroline (dont le mule est figuré Jotona/ de Phy»ique, t. II, pog. 570, n. 9). Le touit tient donc des pinsons par son bec renflé, des bruants par les bords rentrants de ses mandibules, des pics-grièchet par l'éclian- crure de la mandibule supérieure cl le crochet que forme son extrémité. LE TOUlï NOIR. Pipilo atcr. ViEiLL.('). Le mille n la tête, la gorge, le cou, le dos, le croupion, les pennes alaires et caudales d'un noir lustré, la poitrine et In ventre blancs, les flancs d'un brun junnc. Cette teinte s'éclaircit sur les parties postérieures , et est coupée sur le bas dos jambes par un anneau noir: les six pennes les pins exté- rieures de la queue sont blanches, depuis leur mi- lieu jusqu'il la pointe ; une marque de la même couleur règne sur les cinq premières pennes de l'aile; le bec est noir; l'iris et les paupières sont d'un rouge obscur; les pieds sont bruns; la longueur totale du corps est de six pouces huit lignes. La femelle a le bec brun ; la tête , le cou et le dessus du corps olivâtre rembruni. Les flancs et les couvertures inférieures de la a'jcuc sont d'un jau- nâtre sale; les pennes aki.eii et caudales sont jaunâ- tres et plus foncées que la tête. I.,es jeunes mâles lui ressemblent avant la première mue, et on ne les eapa viridis. Briss. leteria dumieola , Vielll. , Encycl., p. 703. (') Embcriza erythrophthalma . Latliam. Colcsby, pi. 38. Wilson, Am. Ornith.. t. II , pi. 10, p. 35. Frtn- gilla erythrophthaltna . Linn. Fringilla earolinen$i$ , Drisson. Trowho des Américains, dont M. Vieillot • formé le mot de toutt .-c'est le buf/inc/t (bouvreuil) de quelques provinces ; le chewink des habitants de la Pcnsylvanic, ou le svcamp-rohin de quelques autres Klats. 4S I 'i \4 '¥^ ;;itli 'I 330 lîTSTOînE NATtîRKIJ.E ■-!".r diilingue qu'on ce qu'ils ont lo lour dro ynix d'un brun ruux. Les toiiiu se pinisont, dans la Ih It la ciinr d'nn arbre do muycnno lioutcnr, où il chante |icndant des hcnrci cnliùrcs. Son ramone n'est composé que d'une seule phrnso courte et souvent n'pdti'e, qui a paru h M. Vieillot ossor. sonore et assez douce. Il chante surtout pendant la pi^riodo d'incnliation. La femelle Tait son nid h terre, dans l'herbe ou sous un ('pais buisson , en lui donnant une Torme spacieuse et épaisse. Kilo le compose du feuilles et do filaments d'écorco do vigno h l'exti/rieur, et gar- nit l'intérieur do tiges d'herbes lines; elle y pond cinq œufs, couleur de chair pAle, et taclieti^s, sur- tout vers le gros bout, de roux. Tels sont les détails dont nous sommes redevable & M. Vieillot. Nous les avons rapportés avec com- plaisance, parce qu'ils servent h faire connoitrc un oiseou qui a jusqu'à ce jour fort embarrassé les or- nithologistes. M. Vieillot lui-même n'a créé le genre touit, pipilo, qu'après en avoir fait une espèce de passrrina. Mais M. Charles llonaparle , dans ses additions et corrections à rOrnithologie de Wilson, pense qu'on doit classer cet oiseau près du loxia cardinaux, et lui restitue le nom de fiitujiUn (|uc lui avoit donné Linné. Quant ù nous, nous croyons que c'est un tangara, LE TOUIT AUX GRANDS ONGLES (•). Est olivâtre. La tête' et la gorge sont noires; le corps est blanc, les flancs cl la région anale de cou ■ leur ferrugineuse. Les ailes et les rcctriccs latérales sont tachées do jaune. Cet oiseau long de huit pouces et quatre lignes, a été tué lublc-land ù Mexico. LE TOUIT TACHE Long de huit pouces; est brun otivAtrc, avec la tête et la gorge noires; le corps blanc , les (lancs et le bas-ventre roux; le dos et les ailes, ainsi que les rectrices latérales, tachés de blanc. 'M. Ilullock l'a rencontré à Real del Monte et à Table -land h Mexico. LE TOUIT BRUNES;. Est long de huit pouces. Son plumage est gris brun , passant au gris clair en dessous. La gorge est fauve brun, tachetée de plus foncé, et la région anale (•) Pipilo maeronyx, Sw., Phll. mag., n. 44, p. 434. (*) Pipilo maculata, Sw , n. 45. 0 Pipilo fuira, Sw., n 46. est ferrugineuse. Ce toull a été obifrvé ft Temiital- li|>cc et ù Tublc-land au Mexique. Li: lOI IT IU)i;SSATHK("). Est long do sept pouces, brun roux en tIfMm, lilanc en dessous. La lélc est surmonlre d'unn cou- ronne rous!io : les oreilles sont grises, le nunlnnr^t rayé de noir sur les côtés. 11 habile 'luble-land .i Mexico. LES MOINEAUXO, OU VRAIS FRINGILLFS. Forment une grande famille , dont les t%\kK nombreuses sont répandues dons toutes lescontnfti du globe. On a établi parmi eux diverses tribu» qui permettent do mieux les reconnoltre, et qui sont pour beaucoup de naturalistes des genres et d» sous-genres. Tous les moineaux possèdent les marnes mœun, Ils vivent de graines, sont polygames, et necoitip* tcnt parmi eux aucune espèce d'une taille qui dé- passe huit pouces. Leur bec est conique, et les dif- férences des genres reposent sur les diverses modi- lications qu'il éprouve. LES BÉTHYLES OU PlLTXRIONSCl Ont le bec gros et court, bombé de toutes pir», légèrement comprimé vers le bout. Ses ailes m\ courtfs. mais la queue est allongée et formée dt rectrices élagées. LE HÉTHYLE PIE(<). Est la seule espèce de ce genre. Les naturalislM l'ont ballottée tantôt avec les pies-grièches, tantôt entre les bataras et les drongos. C'est un oiseau du Rrésil , long de neuf pouces , et remarquable par !« deux seules couleurs de son plumage, qui sont un noir lustré et un blanc de neige ; ce qui l'a fait com- parer à la pic d'Europe. On ignore ses mœurs, et on dit qu'il existe aussi Ix la Guyane. ('} Pipilo rufeseens. ibid. («) Fringilla, L. FrififlifHinea. Ch. Bonap. p] Bethytus, Cuv., Rég. an. Cissopit. Vieill. L«»Gf«' donnaient le nom de belhylus a un oiseau inconnu. (4) La pie ple-griéche , Levaill., Afriq., pl- 60. Cituru Wcotor.ViellI.Gal., pl. 140. Lanusleverianui,iW. L.picatus. Lalh. Tanagra, lllig t'ori'Wi eoKuWr Daudin;Wicd,Pcit.,5i4. I l( I! DES OISEAUX. 331 iMrv*' h Tcmkal- I =.=«ï II. ruK('). I) roux en *\nm. montre «l'une cou- riiH*s, le nunlnnrAi ibilo 'luble-land i HUES. 1 , dont loj e«p*tM s toutes les conlnftt [ diverses tribut qui inoitrc , et qui sont ) des genres et des t les mimes motun, ^games , et ne comp- I d'une taille qui H- t conique , et les Ji(- ur les diverses modi- [LT.URIONSP). )mb«5 de toutes pirtJ. bout. Ses aile» sort ongce et formée de ;nrc. T.cs naturalistM pies-grièches, lanUt , C'est nn oiseau du remarquable parle» »lumage,quisonluii ;e;cequiraWlM«'- gnorc ses mœurJ.e' lyane. .Ch.Bonap. „op.-».vieill.l«G«« un oiseau inconnu. Arrlq..pUO.Cl)ord dn lu mio^lilndt! est muni d'une forte dent. Tous sont do r.^//"riquc mcritlionale('). LE riTYLE ÉIIYTIIHOMÈLECJ. Se trouve à la (îuyanofrançoisc. C'est un oisonii rouge brun ronce, ayant la lôto et In devant du cou enciidri's de noir profond. Les nilcs sont brunes, frangi'cs de rouge sur les bordn dus (iciincs. I.(S tarses sont jaunes et gr(^les, et son bec noir a sur les ctWsde la mandibule inférieure «Icux plarpiesd'un blanc nacré. Sa queue est ample et arrondie. LE riTYLE.DE l'OIlTO-HICOf»). \ f\i découvert par Maugé dans l'ilu des (îrandes Antilles, dont il porte lo nom. Son cri ost poussé cnsinietalgu qu'il fait entendre pur moment lors- qu'il est pcrclié sur la cime des grands arl)ros. Son plumapcest d'un noir sans lustre, que relève le ver- millon du dessus de la tétc, se prolongeant sur les cAtésde la nuque et du cou ; la plaque rouge orangé, qui naît ù la gorge et s'étend au devant du cou, et le vermillon des couvertures Inférieures de la queue ; (elle-ci est ample et arrondie. La femelle est brime vcrdAtre , avec une teinte I tabac d'Espagne. Elle a la gorge , lo bas- ventre et I les tectrices inférieures d'un roux orangé terne, et I mélangé de gris. lE PITYLE BLEU A GORGE NOIRE (*). A été rapporté du Hrésilpar M. Auguste de Saint- Hilairc;son plumage est bIcuAtrc foncé, avec le jfront, les joues, la gorge, le devant du cou noirs. jl^bec est rouge. La femelle est entièrement ardoi- |séc. Ses dimensions sont sept pouces et demi. OBuffon a décrit de ce groupe : lo gros-i)ec bleu Idojia jroiia, Gm.,enl.l54),ellcflaverl(/.. canaden- l«u.r.m„enl.J52. fig.2). I («1 /.n.ria erylhromclas . Lalh, esn.70. Vicill., fin!., iPl 50,ell.|,|,.7O. I (') Loxia portoricenets. Daudin, Ornilh., I. Il , pi. 29. li'tfrrAuJoaurantitcoIJij. Vieil!., Gn!!.. pi. 55. I WCoccoJ/irau5teicœruJfiiccnf,Viei!! , lincycl., 1016. lAoxiuCopiicum, Valenç., mus. Par. Less., Ornilh., |">3,p.448. LE GN.vniOC). .S> trouve aux alentours de llabla au llrésll. il a huit pn>irps six lignes de longueur, nn plumage ar- doisé, lavé d'olivAtre , (|uo relève la couleur de unf( lu bec. Il a de grands rapports ovcc le groi-ltce bleu (loria fimssn), mais il en diiïère parce qu'il n'a pas de tarlic h la gorge, et que ion bec, plui ro- buste, n'a presque pas d'échancrure. Lesjambeiet les doigts sont ausii, relativement h sa taille, beau- coup plus longs. LE llTYLE CIIRYS0(iASTUE(2). Cet oiseau , originaire du Chili, et M. Cuming, dit du Mexico, a de longueur totale huit pouces, et se fuit remarquer aussi bien par sa taille robuste quo pur les trois seules couleurs (|ui teignent son plu* mage, d'un jaune d'or sur les joues, la gorge et tout lu dessous (lu corps; il est encore jaune sur la tête, le cou et lu eroiqtion ; mais sur ces trois parties il se joint du brun , et le sommet de la tète surtout est d'un jaune sali |)ar du brunâtre foncé. Les couver- tures inférieures de la queue sont blanches, lc!< su- périeures sont d'un noir œillé de jaune, puis do blanc. Le manteau, le dos, sont d'un noir profond. Il eu est de même des ailes; mais celles-ci ont des lames arrondies h l'extrémité des rémiges secon- duires, et une large raie blanche qui traverse les ré- miges. Ce noir intense colore aussi la queue, mais toutes les rectriucs, excepté les deux moyennes, sont plus ou moins largement bordées de blanc de neige il leur extrémité et sur leurs barbes internes. Lus tarses, ù doigts assez courts, sont jaunûtres, et le bec très conique, très bombé, très éclioncré, et disposé en tenailles incisives au milieu de choque mandibule, est couleur de corne brunâtre. Quelques cilsroidcs sont implantés à la commissure. Les ailes dépassent à peine le croupion. La première rémigo est un peu plus courte que les deuxième, troisième, quatrième et cin(|uiùmc, qui sont les plus longues et à peu près égales : elles sont brunes en dedans, rayées de blanc. La queue est allongée, égale. La femelle ou le jeune mâle a la tête, le cou et le dessous du corps d'un jaune pAle, avec des striures brunes. Le dos est jaune olivâtre, marqueté de brun. Lus ailes ut la queue sont d'un brun olivâtre, et les premières n'ont que peu de blanc (^). {') Friiif;i7/a,(7Hn(/io, Licht., Cat., 22, n. 215. (') i'ifj/iuï t/iri/so^astcr. Less,, Cent, zoo!., pi. 67, cocothrausles clinjsopepl i$ . Cuming, ProcceJ. ; t. II, p. 4. 1.'^] Le prince de XN'icd décril nn pltylc bté^iilicn sous le nom de frin^ilic à bec épais (7''. craisirostrit,\\iedi, Nous ij^norniisti'i! n'a pas des rapports avec celui rap- porté du même pays par \L. Delalaude, et que uuus avons m 1 iiili 332 HISTOIRE NATURELLE LE PITYLE DU MEXIQUE ('). Ressemble singulièrement au pityle de Porto- Rlco, dont il a la plupi^rô des caractères: mais sa taille est plus petite d'un tiers; son plumage noir n'a de marron que sur le rebord du front , encore ce marron ne forme que deux points très peu appar rents. Le roux qui se dessine sur la gorge est nuance de marron brun, et forme une sorte de triangle, tandis que le devant du cou du pityle de Porto-Rico est rouge ferrugineux. Les couvertures inférieures de la queue sont du même marron brun. Les tarses sont brunûtrcs et le bec est plombé. Cet oiseau a été découvert à Tampico par M. Adol- phe Lesson, chirurgien du brick k Hussard, dans sa campagne de 1837. L'individu mule de celle espèce se rapproche sin- gulièrement du mâle de l'espèce suivante. LE PITYLE PÈUE-N0IR(2). Nous paroît appartenir à ce groupe , découvert parle voyageur lUcord dans l'île d'IIaïti. Nous nous faisons un devoir de copier la description que ce sa- vant a bien voulu nous communiquer, en conser- vant ses propres expressions. « Toute la partie supérieure est d'un roux fcuilic- morte, la partie inférieure et le cou d'un gris cendré : les plumes anales d'un roux clair; bec, mendihulc supérieure brune ; l'inférieure blanchâtre ; pieds gris ; taille du moineau franc. » J'ai rencontre cet oiseau dans toutes les Indes occidentales et à la terre ferme de l'Amérique espa- gnole, sur les bords de l'Orénoque; je l'ai aussi vu au continent de l'Amérique du Nord, Etats-Unis, en Virginie. » La femelle du père-noir, dont il n'existe point de figure, a été indiquée par M. Dumas sous le nom de Loxia Porto-ricensis ; la couleur qu'il donne à la femelle prouve qu'il ne l'a pas observée ; il dit qu'elle est toute grise. Il en existe un seul individu que j'ai apporté de mes voyages ; il est déposé à côté du mâle dans les collectioris du Muséum depuis bien nommé grns-bcc plombé , dont le bec est jaune , le plu- mage bleiiAlrc et brunâtre , avec le devant du cou d'un noir Intense. Le muséum possède encore, sans indication de patrie, le pityle à bec bombé {loxia gularis) , gris enfumé, ayant le derrière de l'œil blanc. La gorge c»t aussi de celte couleur, et la queue est un peu fourchue*. Le prince de W'ied Neuwied décrit en allemand un frin- gille du Drosil qui parait sr r.i|iportcr aux pilyles(/'n'u- gillajugularis. Wied), et qui parott avoir été fls;;ié parSpix.pl. 5ft,flg.2. (M Loxia mexieanus, Lesson, vélins inédits. 2 (») Loxia Ilaitii, Kicord, inédit. des années, et pourtant est reste inédit jusqu'à ce jour. »UulTon, qui n'a pas connu la femelle du père- noir, dit : Ses couleurs sont fort dilTérentes, et a bien raison d'ajouter combien peu l'on doit compter sur la diflërencc des couleurs pour constituer celle dis espèces. Cette vérité est bien applicable ù l'oisca'j dont nous parlons ; il offre une particularité qui n'a pas pu ôlrc observée par les naturalistes voyageurs, qui d'ordinaire ne séjournent pas assez dans les pays qu'ils visitent pour être à portée d'étudier les ani- maux dont ils font des collections en courant. » Le plumage du gros-bec père-noir mâle et fe- melle pendant la première année est gris taclielcde roux et de noir ; ce n'est qu'i!i la troisième moe que le mâle prend sa livrée noire, et la femelle la teinte que nous avons indiquée. » Cette femelle vit aux alentours des habitations, et y réside avec son mâle, jamais en troupe, tou- jours deux ù deux ; elle fuit son nid dans les hallicrs, très grossièrement, y pond de cinq à sept œufs, de la couleur des œufs de nos moineaux. Le mâle et la femelle prennent tous deux soin des petits avccies- quels ils passent près de six mois. » Rien que ce genre d'oiseau soit de l'ordre des granivores, il se nourrit presque exclusivement de fruits. » La femelle du père-noir a des mœurs douces, paroît très attachée et fidèle à son mâle, dont elle ne s'éloigne pas ; ces oiseaux ne sont point querel- leurs; leur chant est monotone et point bruyant, c'est un sifflement que l'on peut rendre par ^irt, pirt, pirt, pirt. » Le vol est court , rapide et droit. » Elle vit assez bien en c:ptivité. Les petits nè- gres la prennent ù la glu , en profitant du moment qu'elle mange un fruit; une petite bagietle très fine et enduite de glu est fixée à l'extrémité d'une lon- gue gaule ; on l'approche doucement de l'oiseau, on l'applique brusquement sur les ailes, et l'oiseau, en voulant les étendre, se trouve englué. Celte chasse demande une certaine dextérité très commune aui petits noirs des habitations. U La chair de ces oiseaux est très délicate, et ne ressemble pas à celle de notre moineau; cela lient sans doute à la bonté des fruits dont ils ^ n<""' rissent. » C'est encore parce qu'il est très commun que cet oiseau n'a pas été bien observé. La couleur du m •ivoit frappé les naturels des Indes occiJenlales.fi comme ils ont l'habitude dans ces pays de donner des sobriquets à toutes les personnes remarquables. les piètres catholiques y sont appelés jw«, (■ comme ils sont toujours vêtus de noir, onditp^rw* noirs Ils ont cru trouver ainsi une ressemblan« avec cet oiseau tout noir, et l'espèce de rabat rou- DES OISEAUX. 333 . ,ii' É inédit jusqu'à ce a femelle (lu père- diiïércnlcs.ctabicn )n doit compter sur constituer celle des ipplicablc ït l'oiseau particularilé qui n'a .uralisles voyageurs, is assez dans les payi ée d'étudier les ani- ins en courant, lèrc-noir malc et fe- éecst gris tuclielc lie la troisième moe que et la femelle la teinte tours des habitations, nais en troupe, tou- nid dans les hallicrs, I cinq à sept œufs, de lineaux. Le mile et la )in des petits avec les- dois. au soit de l'ordre des que exclusivement de a des mœurs douces, _ son mule, dentelle ne sont point querel- ne et point bruyant, )eut rendre par {irU t droit. ptivité. Les pelils ne- . profitant du moment letitebagretle très fine l'extrémité d'une Ion- cernent de l'oiseau, on Bs ailes, et l'oiseau, en re englué. Celte chasse ité très commune aui .st très délicate, et ne re moineau; cela tient •uits dont ils w nour- si très commun que «' é. La couleur du mâle Indes occiJentalcs.el iscespaysdedonje. •rsonncs remarquables. sont appelés j«r«; ;• de noir, on dit jr«- lainsiuneresseroblan» l'espèce de rabat ««• geJtrc que le mâle porte sous le cou s'ajoute encore, sans doute, pour faire allusion à la comparaison.» LE PITYLE OLIVATRE ('). Se rencontre aux environs du port deCallao, sur la côte du Pérou. Sa longueur totale est de près de huit pouces. Son bec est large, bombé, légèrement dilaté sur les côtés, sans avoir de dent marginale bieu apparente. Il est noir luisant , la pointe et le rebord de chaque mandibule exceptés, qui sont blancs. Les tarses sont bruns ; la queue est moyenne, légèrement échancrée. Toute la coloration des par- lies supérieures du corps est uniformément d'un brun verdâlre, tirant h l'olivûtre sur le dos et les ailes. Celles-ci ont leurs pennes brunes, mais forte- ment frangées de jaune verdâtre. Les reclrices sont uniformément brun en dessus , brun très clair en dessous. La gorge et le devant du cou sont blancs, l'ne sorte de collier verdûlre se dessine sur le haut de la poitrine. Cette dernière partie , le ventre et les lianes, sont blanchâtres, salis par des sortes de flam- . mèches brunâtres peu distinctes. C'est en juin que l'on rencontre plus communément cet oiseau. LE PITYLE JAUiN'ii;(2). Habile les alentours de Callao, au Péroi' Son œil icstnoir, sa queue moyenne et légèrement échan- I crée; son bec est robuste, muni d'une forte dent au [milieu delà mandibule supérieure. Il est brun cou- lleur de corne. Les ailes et la queue sont d'un brun [olivâtre uniforme, frangé sur les bords des pennes pde jaune; un jaune olive foncé colore toutes les par- ^ties supérieures, et un jaune brun foncé et vif toutes Iles parties inférieures. Les rectrices en dessous sont id'un jaune transparent, et les tardes sont noirs. III. LES GUIRACAS. Guiraca. Sw. Keprésenlent en Amérique les gros-becs de l'An- |€ien Continent. Ils ont un bec court, très bombé, pointu, à côtés renflés, à bords rentrés et lisses ; la nandibule supérieure présente à sa base une cclian- trurc profonde, ot le Imnl du bec, de presque droit "1 11 étoit, se déjutic vivement vers eu bas. La man- (') Pilijlm oUmcens, Lcss., Journ. de l'instit., n» 72, Ne 310,1834. (•; P"«lM»Jutcu», LCSS.. Journ. de rin»lUut,n'>72, Ne 316, 1834. dlbule inférieure , beaucoup plus épaisse que la su- périeure, est convexe, terminée en pointe, oblique jusqu'au milieu, où apparoit uneéchancrure, puis une coupe en biais qui répond & la lame oblique de la mandibule supérieure. Les narines sont rondes, nues, ouvertes i la base des plumes et en dessus du bec. Les tarses sont sculellés, terminés par des doigts courts, surtout l'externe et l'interne ; les ongles sont petits et foibles ; la queue est moyenne', composé* de douze reclrices égales; les rémiges sont pointues et dé jetées, et les secondaires amples et longues, la première est la plus coui te('). LE BONAPARTE ('). A de longueur totale sept pouces. Ses ailes sont étroites et aigués, et dépassent la moitié de la queue. Celle-ci est médiocrement fourchue. Le becest court, très gros, à surface supérieure bombée, arrondi en dessons , h bords des mandibules un peu rentres. Il est jaune verdâlre. Les tarses sont courts, blanchâtres, à ongles noi- râtres. Les trois premières rémiges sont les plu.) lon- gues ; elles sont échancrées sur leur bord externe , et les reclrices, un peu anguleuses à leur pointe, ont leurs barbes externes courtes, et les internes lon.-ues , obovales au sommet de la penne. Le plumagedecet oiseauest mollet, doux, soyeux. Une calotte brunâtre revêt sa télé , un gris brunâ- tre teint SCS joues. Un gris blanc règne sur le men- ton et le devant de la gorge. Un gris glacé de roux s'étend sur le corps en dessous, depuis le devant du cou jusqu'à l'anus. Ce gris est nuancé de jaune sou< fre sur le thorax. Les couvertures inférieures de la queue sont blanches. Un jaune olivâtre domine sur les côtés du cou et s'étend en dessus. Le manteau est gris enfumé. Le croupion est gris glacé de roux. Le dedans des ailes est d'un jaune soufre pur et très vif. Les ailes sont noir mat; mais les rémiges sont fi- nement frangées de blanc , et toutes les rémiges se- condaires et les tectrices sont tachetées de blanc jaunâtre sur leur bord terminal externe. Les rec- trices, brun noir en dessus, sont œillées de blanc à leur extrémité ; mais en dessous le blanc domine. (>) Diiffon a décrit les : gros-bec ro.se porge ( loxia lu- doviciana. Gm., enl. 53, flg. 2 Vieil!., Gai. ,pt. 58. Wilson, |)i. 17, Ug. 2. Gutraca iudovictana.Swaiiis., n. 76). Le cardinal ( loxia eardinalit, Gm. , eni. 37. Wilson, |il. 11, flg. 2). Le bouvreuil bleu de la Caroline {loxia ccarulca . Uriss. , Calcsby , pi. 30. Wils. , pi. 24, fig. 6. Guiratacarulea, Sw.). ;>] c. rustro lutco , pciiibus carneis , copite et dorso fuligiiiosis, alis nigris atbo nolalis cl marginatis , gulà albidâ , colli lateribus lutcolis, thorace et abdomine sordide albidis. Loxia Donaparlci, Less., Bull, ic, t. XXV; ctlllust.,pi. 31. § II! I >' 334 HISTOIRE NATURELLE Mli ' ''T - ':', I ■! I ! ' f "^-ù i If Ce guiraca habite l'ile Melville et l'Amérique du Nord, vers le pôle. Son nom est celui de M. Char- les Bonaparte, prince de Musignano, auteur de l'Or- nithotogie amiricaine , etc. LE BRISSON (») A long-temps été regardé oomme une simple va- riété du gros -bec bleu des États-Unis. Il a de lon- gueur six pouces, un plumage bleu noir ; le front bleu, une tache sur la joue et une sur les épaules azurées.La femclleest d'un brun uniforme.Cet oiseau se trouve au Brésil , et son nom rappelle celui d'un célèbre ornithologiste françois. L'AZULAM('). Vit au Brésil , à la Guyane et au Paraguay. Les créoles espagnols le connoissent sous le nom d'azu- lam, qui peint la coloration de son plumage, géné- ralement bleu. Le lorum et le rebord du front sont noirs. La bec est couleur de plomb, et les tarses sont violets. La femelle est brune glacée de rougeâtre. L'azulam a cinq pouces neuf lignes, et a été con- ' fondu à tort avec le gros-bec bleu des Etats-Unis , dont il est bien distinct. Il vit par paires isolées dans les halliers, qu'il ne quitte jamais, ni pour aller dans les bois, ni pour se tenir en rase campagne. LE GUIBAGA A TÊTE NOIRE (») Est de la taille du bouvreuil bleu de la Caroline. Sa tête esl noire; la poitrine, le ventre et le crou- pion sont ferrugineux , mais le milieu du corps et les couvertures inférieures des ailes sont jaunes. Cet oiseau a été observé à Table-land et à Temiscaltipec dans le Mexique. LE BEC DE F£R(«). Habite les côtes occidentales du nord de l'Améri» que, d'où il a été rapporté par l'expédition du capi- taine Beectiey. lia de longueur huit pouces etdemi, un plumage brun fauve, la tête, la poitrine et le haut du ventre rouge de feu. (') Fringilla Bris$onii, L. Lalh. Wied; gros-bec bleu de ciel, Azara, n. 118. (•)£o.Tfac!/an«a,Vie)ll.,dis. chant, p. C4. Encycl., 998,Edw., p. 123. (3) Cruiroramelanocephala. Sw.,n. 75. (M Coccothrauite$ ferreo-rostris, Vig. Zool Journ. , c*li. XV: Bull., t. XXI, p. 318. IV. LES GROS-BECS. Coccothraustes. Cuv. Ont le bec assez régulièrement conique, rorlp;, robuste. La mandibule supérieure est voAtée, con- vexe, et dépasse l'inférieure. Les bords du bec sont rebordés et droits. Les ailes sont brèves, et la queue échancrée et égale : tous sont de l'Ancien Monde;';, LE GROS- BEC ICTÉROIDE ('). Vit dans les montagnes de l'Himalaya. Le mâle a la tète, le cou, le milieu du dos, les ailes, lesplu- mes tibialcs et la queue noirs: la nuque, le crou- pion et le dessous du corps jaunes. LE PAPA (3). A été découvert dans l'ilede Boninsisima. Le mk a le front , les joues et la gorge rouge de sang; le plumage brun rougeAtre; le bec et les tarses corné. La femelle a le front rougeâtre ; le plumage brunâtre roux , avec des flammèches brunes. Cet oiseau est long de cinq pouces trois lignes. LE GROS BEC MÉLANURE(<). On dit qu'il vit h la Chine ; il a le bec jaune, la tête noire, ainsi que la queue, la nuiiue brune, la gorge et le croupion gris , le ventre rougeâtre, Ih couvertures inférieures de la queue blanches. Lebec et les pieds sont jaunes. Les rémiges ont du iibc sur leur rebord. La femelle est grise. Ses dimensions sont de six pouces neuf lignes. LE GROS BEC PONCEAU(*). A cinq pouces trois lignes de longueur. Un >oii!;e ponceau domine sur la tête, la gorge, la pi fine, les flancs et la queue. T^e reste du piuinase, le bcr et les pieds sont noirs. On le trouve aux Indes cl en Afrique. (') BufTon a connu les : verdier ( loxia ehlori» , !■ enl. 672, flg, 2). Soulcie ( L. petronia , Gm. . rnl 2^5' Le gros-bec {L. coccothraustes , Gm., cnl. 99 et 1IW> (»; Coccothraustes icterioidcs , Vig., Procced.,1,8' B»!1.,XXV, 353. (3) FriniliUa papa. Kiltlitz, Mém. ac. de Pétcrsb.,!', pi. 15, 1830. Bull., I. XXV, 106. (4) Loxia melanura. Gm.; gros-bec de la Chine, Son- nerai, Voy., t II , p. 19J>. (5) Coccothraustes ostrina. Vieil!., Gai!.,!»!-»''."» j chant., pi. 48.EDi-ycl.,1018 DES OISEAUX. n3& ECS. Cuv. nt conique, fort gro!, lire est voftl(!e, con- tes bords du bec sont U brèves, et la queue i l'Ancien Monde";. ÊROIDE (2). l'Himalaya. Le mile dos, les ailes, lesplu- 1: la nuque, Iccrou- unes. {')' iBoninsisima.I.eniille rge rouge de sang; le ec et les tarses corné?. ;; le plumage brunàlre brunes. Cet oiseau est les. ÉLANUBE(<). ;ila le bec jaune, 1» , la nui|«e brune, la ventre rougeâlre, 1m |ueue blanches. I-ebec rémiges ont du blanc it grise. Ses dimcnsioM H. )NCEAUe)- lelonRUCur.l'n'OiiSS lagorge,lap^ fiif' ltedupluina?c,lcl)Cf IirouveauxInJcsctcn Idler [loxiachhriS'^;' l,Gm..cnl.99cHfl. \s, Vlg.,Procccd.,l,»' |l6m.ac.dcPispé- Fringilla hœmatina, Vicill., Oiseaux chanteurs, ÉpU7. I.e musée de Paris possède un loxie à tôle rouge [loxia |ru6ricepj. mus. de Paris), rapporté de Calcutta par iDussumier, et une espèce ( loxia julgen$ , Less. ) à bec IManc, à plumage rouge uniformf, non huppé, à rémiges |el reclrlees brunes pour les modernes. H. Kittliiz a rencontré dans nie de Boninsitiroa une |viiri(!ié du loxia chloris de Linné, qui diffère de la race Wurope par une taille plus petite . moins de vert et de paunedansia coloration de son plumage. ['sCorythui. Cuv. Pinicola itrobilifaga. VIeill. lorytim éioit le nom chez les Grecs d'un oiseau Inconnu pour les mode mes J'J"^''^ ""'''*"""'• ^^' E'*'^ » P'« *23 et 124, Wils.. Piô9. flg.2. StrobiUfaga emeleator,\Ml\., Gai., pi. 53- Pelby,p|.53. l')'0Tiapii»tocea,lath.. pi. 42.PsUtaro»traiete- cialemcnt Owiliilii, où elle Mt nommée raotiM. Cet oiseau a presque les formes et la coloration des petits perroquets de la tribu des vinis. Le mâle a la tête et le cou jaune d'or ; le reste du plumage vert. La femelle n'a point de jaune , et sa tête est d'un gris verdàtre , un peu plus clair que le reste du plumage. Sa taille est de six pouces six lignes. SMS VII. LES KOROS. Turnagra. N. Tiennent des grands tangaras, des durs-becs et dei grives, qu'ils représentent à la Nouvelle-Zélande. L'espèce unique de cette tribu a été décrite par MM. Quoy et Gaimard , sous le nom de tangarti grive ('} , en ces termes : « C'est des tangaras que nous rapprochons cet oiseau nouveau , bien qu'il ait des caractères qui l'en éloignent, comme par exem- ple d'avoir une dentelure bien plus prononcée à la mandibule supérieure. Il est de la grosseur des gri- ves , c'est-à-dire qu'il a huit pouces et demi de lon- gueur, la queue entrant dans ces dimensions pour quatre pouces et demi. Son bec est court , conique, arrondi en dessus, légèrement recourbé, muni d'une petite arête à la pointe , et de quelques soies rares et vertes à la base ; les narines sont ovalaires , obli- ques, assez grandes, ouvertes, et cachées en partie par les plumes du front. Les ailes sont médiocres, et dépassent à peine le croupion. La queue est lon- gue, formée de douze rectrices presque rectilignes. Les tarses sont médiocres, à ongle du pouce prononcé. » La tête, le dos, les'ailes, sont brun olivAtre. La gorge , la poitrine , le ventre et les couvertures inférieures sont marqués de larges taches blanches et brunes, ovalaires et pressées, chaque plume ayant son milieu blanc et les bords bruns. Sous la gorge et les joues ces taches sont rousses. La queue est d'une vive couleur de cannelle, les deux pennes moyen- nes exceptées , qui sont brunes. Le bec et les pieds sont noirs. L'œil est jaune clair. La langue est char- nue, triangulaire, et munie de deux cirrhes à son sommet. » Cet oiseau habite les alentours de la baie Tasman et de celle des Courants, à l'ile méridionale de la Nouvelle-Zélande. Les indigènes l'appellent koro^ pio et koko-éou. II se tient sur les montagnes dans les toufTes de mimeuses, et son vol a peu d'étendue. » roeephala, Temm., pi. 457. StrobiUfagapiUtacta, VIeill., Encycl., 1021 , pi. 144, flg. 3. Shaw, pi. 268. (■] Tanagra macularia. Ast., pi. 7, Qg. 1, 1. 1, p. 186. II II II riii il il 'U i '■ii' ilii .i !iîi 336 HISTOIRE NATURELLE '-•►■i''^ i: N LES LOXIESC). Krinis ou becs-croisés. ' Ont le bec comprimé ; mais les deux mandibules sont disposées en cisailles , c'esl-ù-dire qu'elles se courbent de telle sorte que leurs pointes s'entrecroi- sent ; leurs tarses et leurs doigts sont robustes , ar- més d'ongles iriangulaires , allongés, très forts, très acérés , avec lesquels ils se cramponnent sur les brandies ou sur les cdnes de pins, en se servant de leurs puissantes mandibules pour arracher les se- mencescachées sous les écailles de pommes de pins, ou br!ser les noyaux des fruits à coques ligneuses qu'ils recherchent. Ils vivent dans le nord de l'Eu- rope, de l'Asie ou de l'Amérique , en émigrant sui- vant les saisons. Ils nichent dans les plus grands arbres, et la femelle pond de quatre à cinq œufs P). LE LOXIE DES SAPINS ('), ;. ~ ou FAUX PEnnOQlET. Se distingue par la grandeur et par la force de son bec. Le m&le, après trois années, a la tête, la partie inférieure du cou, la poitrine et le ventre d'un rouge de diverses nuances , rouge beaucoup plus ▼if en hiver qu'en été. La femelle, qui a mué une fois, est gris foncé sur le dos.Les jeunes ontdeux ban- des sur les ailes. Ce loxieviten société dans les forêts de pini de la Sibérie, de la Russie et du nord de l'Allemagne. Il ne descend guère des arbres que pour boire. Le loxie ( Crucirostra subpilyopsîttacus) de Brehm a les plus grands rapports avec celui que nous venons de décrire, mais il en diffère par la taille et par quelques nuances. (') loxfa, Brls8.;Illig.;Licht.; crucfrostra. Daudin; Cuv. ; curviroitra, Scopoli; loxia, de ^«>$of (courbe). Ce nom a été imaginé par Conrad Gessncr, et appliquée une foule de moineaux par Linné. (•) BufTon a décrit le bec-croisé des pins, loxia eurvi- roitra , Drits.. L.; enl.218; Naum.,pi. ltO;Less , p. 62, fig. 2. crueirof tra abietina , Ueyer ; C. pinetorum , Brehm. Cons. Brehm sur les becs-croisés ; isit, t. SX, 1827, p. 704. Cet auteur en admet sept espèces. Son cruci- fottra pinetorum. qu'il distingue des média, pityo- piittaeus et tubpityopsittaevs, ne nous paroU être* qu'un Jeune Age. (*] Loxia pityoptittaeua , Bechst. Naum., pi. 109. Encycl., 1019. L. curviroitra major. Gm. ; crucirostra pinetorum , Meyer; curvirostra pityopsittaeus , Brehm; Nouv. Hag. de Moscou, février 1829. LE LOXIE LEUCOPTERE('). A cinq pouces neuf lignes de longueur. Ses plu. mes sont blanchAlrcs , mais teintées de rouge sur h bords. Le croupion est d'une nuance plus claire, et les couvertures inférieures sont albides. Les ailes sont noires, mais relevées par deux bandes blancho, Le bec et les pieds sont bruns. Ce I)cc-croisé est commun dans les forêts de sipins du nord de l'Amérique à Nootka-Sound , ù New- York, jusqu'il la baie d'iiiidson. Dixon dit avoir tiié l'individu qu'il a ligure dans l'iie Alontaigu, surla côte nord-ouest, et cet individu semble ôireduseu femelle. Le loxie ù bandes blanches de Gloger ( lojcia ((^ nioj)tera ) (>) ne paroit être qu'une variété de taille du leucoptère , qui s'avancerait ainsi dans le nord de l'Europe dans des hivers rigoureux .Enfin, tout porte h croire que le cmcirostre à àeuxhanàekUti<}]k Brelim , qui s'est présenté accidentellement en Aile magne en 48*26, et qui vcnoit de l'Est, se ratladie encore au leucoptère. M. llrehm lui donne pourca- ractcres d'avoir deux bandes larges et blanches sur l'aile, le bec légèrement croisé , et la taille un peu plus foiblc que celle de l'espèce ordinaire d'Europe, LE LOXIE BRUN (♦). M. Vieillot l'Indique comme étant de l'Amcriqu septentrionale ; il pourroit bien n'être qu'une variété de l'espèce précédente. Lesloxics en général diflè- rent suivant les âges , les sexes et les saisons. Ce loxie, long de quatre pouces quatre lignes, est brun, excepté le croupion qui est vert jaunâtre , la poi- trine qui est verdâtrc, et le milieu du ventre quieit | blanchâtre. Quelques taches brunes se font remar- quer sur la gorge. Le bec est jaunûlre et les pied» sont bruns. IX. LES IlYRÉUSn. Ont le bec conique, épais, comprimé, Ii-gèreimni dentelé au bord; les narines sont ovalairesilesUf ses sont terminés par trois doigts, deux en avanlel un en arrière. On ne connoU à placer danscegeon (•) Loxia faîcirostra. Lath. Diton.Voy. pi 19,p.l'* Joxia leucoptera. Lath. Encycl., 1019,ctGal.,pl '*j wils, Am.Ornith.,IV,48. («) Isis, t. XX, p. 411. Bull., XIV, 116. (') Crucirosta bifasciata, Ornilh., 1827, n. 3, P- Buli.,XlV,260. (4) Loxia fusca. Viclll. , Encycl., 1018. (5) Tlyrcus, Stcph. i»/ij/tofoHio. aticl. 1/ DES OISEAUX. 337 rERE('). longueur. S«s plu- ies de rouge sur \n mce plus claire, (t albides. Les ailes IX bandes blanche). slesforétsdcsipins ka-Sound , ù New- Dixon dit avoir tiié le Montaigu,surli semble £trc du seie ; Gloger ( loxia ta- une variété de taille ainsi dans le nord de îux.Enfin, tout porte euxhandekHtt'}]k lentellemenlenAlle- de l'Est, se laïucbe im lui donne pour ca- arges et blanches sur ié, et la taille un peu c ordinaire d'Europe, lUN (♦). le étant de rAmcriqM n n'être qu'une variéti ixics en général diBè- xesetles saisons. Ce [uatre lignes.cslbrun, vert jaunâtre , la V*- lilieuduvcnlrequiert brunes se fonlremat- t jaunâtre et les pie«ii lus('). comprimé, légiremf'l |sonlovalaires;le5UM ligts, deux en avantet [à placer dans ce gciirt lïon.voy. Pl 19-P;^fj V,l827.n.3,P"| Ici.. 1018. que le giiifsohalilo (') de Bruce, noir, avec du ronge à lalétc, au cou et au thorax, d» brun aux couvor- tiiresdcs ailes, qui sont frangées de blanc. Cet oiseau, ohservéen Âbyssinieparltruce, en Nubie par Smilh, a les mœurs des gros-becs, et se trouve décrit dans Ituiïon. Li;S PHYTOTOMES«. Pont l'existence a long-temps été problématique, et que l'on ne connoissoit que par des détails insuf- tisiints fournis par le jésuite Molina, sont aujour- d'hui mieux connus, grâce aux dépouilles dubloxa- mien parvenues en Europe, et qui se trouvent dans un as^ez grand nombre de cabinets. Ce sont des oiseaux qui vivent exclusivement dans la partie aus- trale de l'Amérique, et qui n'ont que deux espèces § bien authentiques. Les caractères des phytotomes sont d'avoir un bec conique, court, bombé on dessus, hienquc l'arête fi soit maniuéc, convexe, et finissant en pointe, d'abord à la mandibule inférieure. Les côtés sont renllés ; les bords sont rentrés, finement dentés en scie, cl tor- ! minés par une forte dent proche la pointe. La man- [dilmle inférieure est peu épaisse, et déprimée en ! dessous. Les narines sont arrondies, ouvertes , pcr- ; cécs sur le rebord des plumes du front. Les ailes dé- 1 passent un peu le croupion. Leur première rémige [est courte, la deuxième est plus longue; les troi- Isième, quatrième et cinquième égales, sont les plus [longues. Les tarses sont médiocres, sculcllés, Icr- lininés par trois doigts devant et un derrière, tous larmes d'ongles recourbés et robustes. Le doigt du |milieucstle plus long, La queue, formée de douze tectrices obliques , est échancréc. Ces caractères sont tirés du phy totome de IJIoxam, que nous avons sous les yeux. LE PUYTOTOME DEC DE FEUP). A le plumage brun ; la tête , la gorge et la queue en dessus roussâtrcs ; le bec est noir, très épais. les ailes sont d'un brun fauve. Ses dimensions sont It'cinq pouces quatre lignes. On n'indique point sa JKiirie.Sa queue a les deux rectrices moyennes rous- s en dessus, et toutes les autre?, aussi de cette cou- pr, ont leurs barbes internes noirûtres. )nyTt\iiahysiinicui. Sicphcns. Phytotoma rara . fra . » l[, pi. 28, flg. 2, p. 3G6. Loxia tridac- To.Cm. '[ Phmotoma. Molina . Chili, p. 32*. flm. ; rostriim pnicum, rcclum, serralum ; iiarcs ovalœ, lingua brcvis, psa; Lafresnaye. Mbr. de zoo!., t. II. l' l'Ii'jtottima fcnorostro. Leadheat , Traus. soc. ■"•.tXVI.p. 85. Bull., XXIV, 360. 11. Très probablement ce phylotomc devra former le type d'un nouveau genre; carsonbec, relativement à la petite taille de l'oiseau , est volumineux, muni d'une forle dent à sa base, et les branches de la mandibule inférieure n'ont pas moins de neuf dixièmes de pouce d'écartcmcnt entre elles. LE RARA (•). Ainsi nommé au Chili, sa patrie, par analogie avec son cri, a le bec assez gros, conique, droit, un peu pointu, entaillé en scie. Sa langue est courte et ob- tuse ; la pupille est bryne ; sa queue est médiocre et arrondie. Son plumage gris obscur sur le dos, est plus clair sur le ventre. Les pennes des ailes et de la queue ont des pointes noires. Le rara a un cri rauque et interrompu. Il se nour- rit d'herbes, dont il coupe les tiges ; aussi les culti- vateurs lui font-ils une guerre d'extermination à cause de cette funeste habitude , et des enfants sont occupés à en détruiie les œufs. La femelle fait son nid sur la sommité des arbres, dans 1rs endroits les plus isolés. Son espèce est rare. Tcrsonne n'a revu cet oiseau depuis Molina , qui nous a transmis ces détails. Le nira nous paroît être l'individu femelle daphy' lotome de Valparaho. LE DENTATO (2) DU PARAGUAY. 1 Est décrit par d'Azara en ces termes : Son bec est pointu , un peu courbé , robuste, ayant la mandibule inférieure beaucoup plus large et u peu moins lon- gue que la supérieure, dont les bo s ont, surtout à l'intérieur, des dents fines, qu'on c distingue bien qu'en ouvrant le bec. La mandibule inférieure est également garnie de dents moins apparentes. Le front, la gorge, le haut du cou en devant, le bas- ventre, sont d'un roux vif. Une longue tache de cette couleur occupe les côtés de la poitrine. Le reste de cette partie et du devant du cou sont couverts de plumes à barbes presque blanches et à tiges d'une teinte un peu moins claire. La tête , le dessus du cr u et du corps sont d'un brun lavé de vert. Les scapu- laires sont noirûtres dans leur milieu. Les couver- tures et les pennes des ailes sont aussi de cette teinte, mais les premières sont bordées et tachetées de blanc*, et les pennes sont frangées de verdûtre. Les deux plumes du milieu de la queue sont noirâtres. Cet oi- seau a sept pouces de longueur, en y comprenant la queue pour trois pouces. D'Azara dit n'avoir vu de cette espèce qu'un seul individu. (•) Phi/lotoma rara, Molina , Chili, p. 23». Encïcl. , 903. C) Azara, Apunt., n. 91. 7%tceomor«(«to, VIellI., Encycl., «03. 45 '|ii if !l :ll 4 •;■<•; il! ilii !' f 11! 1! ;■ ' \'ï II' il: fi 338 HISTOIRE NATURELLE il' i il ; I ï\ MM îi Le dcnlato nous paroit bien distinct du phylotomc ■iiivanl. LE PHYTOTO^IE l>K VALl'AllAlSO , ou niUXAMIEK ('). Parnlt être commun aux environs de Valparaiso, au Chili , car M. Begué, chirurgien de marine , qui nous a doimé un m Aie et une rcmelle, en possédoit en- core cinq ou six autres paires. Son nom est celui du naturaliste qui accompagnoit le capitaine Byron dans son voyage dans la mer du Sud, et qui le premier l'a fait parvenir en Europe. Cet oiseau a sept pouces de longueur, le bec com- pris pour sept lignes, et la queue pour vingt-huit; cette taille est commune aux deux sexes, dont la li- vrde est d'iiiilciirs ditTérente, ainsi que cela a lieu pour la plupart des moineaux. Le front et le dessus delà léle sont d'une belle nuance rouille, mais les plumes sont terminées par un triangle noir profond. Elles sont assez serrées et ne forment point de fausse huppe. La gorge est de cette teinte rouge rouille assez claire , qui prend de l'intensité sur le devant du cou et la poitrine, et s'avance en se dégradant sur le milie*'. du ventre. Les flancs et le bas-ventre sont roussfltre clair, avec flammèches noires. Les couvertures inférieures sont rouille; toutes les plu- mes du dessus du cou, du manteau, du dos, du crou- pion, sont noires au milieu et largement frangées de gris olivâtre. Les reclrices sont noires ; mais leurs barbes en dedans, et dans les deux tiers de leur étendue, sont d'un chocolat vif et uniforme. Les ailes sont noires, mais relevées d'un amas de taclies nei- geuses ù l'épaule, et les couvertures sont frangées de blanc grisâtre. Un noir blanc incomplet marque les rémiges. L'iris est rouge, et le tour de l'œil est bleu. Le bec est brunâtre et grisâtre. Les tarses sont noirs. La femelle a la tête et tout le corps variés de flam- mcrhcs brunes frangées de gris olivâtre. Tout le dessous du corps est roussâi^-e très clair, avec des traits bruns. Le milieu du ventre est blanchâtre. Les couvertures inférieures sont légèrement nuancées de rouille. Les ailes, brunâtre clair, sont frangées de gris roussâtre très clair. La queue a les deux rec- trices moyennes brunâtres; les latérales sont choco- lat, puis terminées de noir. Les mœurs de cet oiseau sont inconnues. îtf. LES AMYTISO. Forment un petit groupe qui représente sur les (•) Phytotoma Bloxami. Will. Jardine. Ph. rutila, l.ifrcsn., Mag. du zool., l. II. Il, pi. ."i (1832). (') Atnjitis, I.C5.S Halurus. yuny et Uaim. Amytis, iiuiii nijlhulogiqiie. terres australes de In Nouvelle-Hollande les colinu! de l'Afrique. Leur bec, robuste l't court, eslcoin- primû sur les côtés . convexe en dessus, et se 1er- mine en pointe qui dépasse la mandibule inrérieiire. Les narines sont nues et percées en fenic dans la membrane qui recouvre les fosses nasales. Leunailes sont courtes; la queue est longue', arrondie; leurs tarses sont robustes, armés d'ongles assez dnrrp. ques. Leurs plumes sont rigides, étroites et barbu- lées. Les deux espèces connues ont été dccouveries à la baie des Chiens-Marins par MM. Quoy et Gai- mard. La première, I'amytis natti:e(|), est gris roux, mais chaque plume est striée en long par une iiicchc blanche. Sa taille est de six pouces et demi. U deuxième est I'amytis LEUcopTr^UE (>), longdciroi» pouces quatre lignes , noir bleuâtre , avec les ailes blanches et la queue ardoisée. Les amytis potient leur queue élevée, se tiennent dans les buissons, ei passent d'un lieu à un autre en courant avec vitesse. XII. LES COLIOUS. Colius. L. Ont un bec conique, épais, court, légèrement com- primé sur ses côtés, terminé en pointe obtuse, (|iii dépasse la mandibule inférieure. les narines sont nues et petites : leurs ailes médiocres, et la quew longue , formée de rectrices étagces et aiguës à I pointe. Ce sont des oiseaux qui vivent en trouprs 1 comme les moineaux, et, comme certaines ram { d'entre eux , font leurs nids en commun. Ils grim- pent sur les branches à la manière des perroquets, 1 dorment suspendus aux rameaux la tôte en te, et | prr;ssés les uns contre les autres : ils sont frugivores. Tous sont d'Afrique ou des Indes, et ont les plu- mes de l'occiput lâches et disposées en unesortedej huppe ('). LE COLIOU KAYÉ A GORGE NOIRE;' Habite les côtes d'Angolc et Malimbe, sur lacoK| (') Malurus textilis, f^-.-.v h Gaim., Ir., pi. 23,li p. 107. Les8.,pl.67,l;„ -i. (») iMalurus leucopîeruB. ibid., pi. 23. fig. 2, P m (î) Buffon a décrit : te coHou htippé du Sénégal cé«l senegalensiit. Gm., Vieill., Gai., pi. 51; enl.28'2,flg-l Levain., pi. 268) ou le guiriwa; le colioucn cip^l Bonne-Espérance ou k dos blanc (C. leuconoM. ^l dln, pi. 27. Levain. , Afrlq. , pi. 257 ; enl. 282,fl^t| C. erythorpus , Gm. Less., Atlas, pi. 57, flg- 1 )■ 1 M. Cuvier regarde comme des jeunes du coiion W j du Sénégal les colious rayé et de l'Ile de l'anay't\i(*J tut et panayensis , auct ]. (•) Colius yularif. Cuv. Levaill., Af. pi. :J5«. I 1 ■ ' 1 t DES OISEAUX. 330 Ilullonde les colinm ic «'l court , est coin- ;n dessus, cl sctet- landibule inrérieiire, ées en fcnlc dan> la ;s nasales. Leunailts gue", arrondie; leurs 'ongles assez énorji. es, étroites cl barbu- ;s onl élu dccoiiveilei ur MM. QuoyetGai- iTTivE('),cslgrisrous, :n long par une mcchc pouces et demi, h •tèueC'), longdciroii ileuâlre , avec les ailes •e. Les amylis portent it dans les buissons,et m courant avec vitesse. lOUS. L. court, légèremcni corn- i en pointe obtuse, qui eure. I es narines sont médiocres, et la quw étagéesetaiguësàieot qui vivent en iroupfs comme certaines ram en commun. Ils grira- lanière des perroquet!, .jeaiix lalôlecnbas.ei lires: ils sont frugivores. Indes,et onllcspiii- isposéescnunesorleile GORGE noire;': !ctMalimbe,surlac«it [îiGaira.,lr.,pi.23,fls.l| bid., 1)1.23. flg.2;P'4 J; huppé du Sénég»;] La;lecoliou.«wi lanc(C.fe«cono»u».M| |pl.257;enl.282.fl^>] lies jeunes du colionWl ideniedcl'anay'C.i'^l Lu., Af.pl. -ia»' d Afrique. Il a quatorze pouces de longueur, mais la queue seule y entre pour huit pouces. J^c front et la gorge sont d'un noir intense -, lu huppe so com- pose de plumes liiies d'un gris vineux. Lu dessus do l'oiseau est brun uniforme, plus foncé sur les ailes. Les parties inférieures sont brun clair lavé de rous- silrc. La mandibule supérieure du bec est noire, et l'inférieure blanc jaunâtre. Les jambes sont d'un loiige de sang. XIII. LES ROSSEUNSC). Sont des bouvreuils dont le bec, bien que bombé I Je toutes parts, est moins obtus, moins en cône , et [se rapproche davantage de celui des moineaux. La ligne convexe de la mandibule supérieure ne se con- tinue pas tout d'une venue avec la ligne du front. lies ailes sont plus allongées que celles des vrais ibouvremU: elles dépassent notablement le croupion. ■La queue, légèrement élargie, est échancrée. Les [tarses sont assez robustes et non grêles. Les plumes [de la face sont étroites et satinées. Toutes les espèces [ont du rouge ou du rose dans leur plumage, et vi- Ivcnt dans le nord de l'Asie et de l'Afrique, et s'a- ivancent dans l'Archipel et même dans le midi de l'Europe. I,E ROUVREUIL A LONGUE QUEUE P). Habile les régions boréales de notre hémisphère. lest ircscommun en Sibérie, le long des torrents, jfldans les vergers. Il émigré pendant l'hiver, et s'avance alors en Allemagne, jusqu'en Hongrie. De la Sibérie il s'avance aux Kouriles , dans la Corée , Il au Japon, où on le nomme masiko. Il se nourrit blus particulièrement des semences des armoises pênes cl il feuilles entières. Son plumage varie sui- rant les saisons, les âges, les sexes. Sa taille est de lix pouces trois lignes. Il a du rouge ponceau lustré lulour du bec, h la poitrine, au ventre ; du rose clair iistrcii la tête, au cou, au ventre. Les plumes du |os sont noires, frangées de rouge cramoisi. Les «nnes alaircs sont noires , bordées de blanc. La Infuea les trois reclrices latérales blanches, et les I Tes sont bordées de rose. Après la mue le mâle a kes les plumes lisérées de blanc. La femelle est pn cendré verdûlre; mais au printemps elle a la pie ei les parties supérieures d'un cendré îégère- U) Erythrothorax . Brehm. Erithrotpixa, Ch. Bo- i'tKi"^*"''' ^""Oicauda, Temm., Man., 1. 1, p. 340, et J",«l, Joxfo iibiriea. Pallas.pj. 28. Encycl., 1025. l«ld,Rei»f,pi.28(maiectfem.). ment teinté de ruugcûtre, avec dos mèches noires. Les jeunes ont des punies mèches brunes sous le corps. LE IIOUVKEUIL CRAMOISI (•). Est un oiseau des climats arctiques, que l'on ren- contre communément en Russie dans les jardins , où il se nourrit de semences. Il est assez rare en Fionie et en Courlande, et ne se présente qu'accidentelle- ment en Allemagne; mais on le trouve abondam- ment dans les chaînes du Caucase et en Sibérie, et dans quelques îles de la mer du Nord. I.n fomellH niche sur les arbres dos forôls , ot pond cinq à six œufs verdûtres piquetés de rouge. Le bouvreuil cramoisi a cinq pouces six lignes. Le front est rose terne; le dessus du corps est cra- moisi; mais la base des plumes et la biiguclle sont roux brun ; les joues , la gorge, le devant du cou et la poitrine sont roses ; le ventre est blanc ; le man- teau et les couvertures des oilcs sont cendré brun , lavé de rougeâtre. Les ailes et la queue sont brunes, mais toutes leurs pennes sont lisérées do rougeflire. La queue est fourchue ; le bec et les pieds sont bruns La femelle est brun cendré rn dessus, avec de grandes flammèches plus foncées. Lu gorge et les joues sont tochetées de blanc et de brun. Le devant du cou et toutes les parties inférieures sont d'un blane pur, avec de longues taches de brun foncé. Une variété est remarquable, on ce qu'elle prend les nuances orangées les plus vives h la place du rouge qui colore le plumage des vieux mâles. Les plumes sont alors lisérées de rose. M. Ménéiriés rapporte qu'un mâle de cette espèce, pris aux environs de Saint-Pétersbourg, a ôlc con- servé vivant l'espace de deux ans. De rose qu'il étoit, il devint au printemps suivant , et par suite de la mue , grisâtre. L'OBSOLET (3). A de grands rapports avec le précédent. Il a trois pouces trois lignes, le bec et les pieds noirs; les jam- bes assez courtes; le pluml. 23. flg. 1; loxia obicura , Gm.; P.flammea. Belz. (*) Fringillaobsoleta, M eyendorfr,Vuy. à Boukhiri; Bull, IX ,78. 1 : I 310 iiisroinr. NATtmEi.i.F. LE «OIIVREUir. PALf.AS ('). Habite la Sibt'rir, el s'avance pendant l'hiver dan» les contrées méridionales de rKurope, on IIon;;rie plus particulièrement. Sa tdille est cinq pouces cinq lignes. Le front el la gorge sont couverts de plumes argentées. Le corps est cramoisi, les plumes du dos exceptées, qui sont noires dans leur milieu et rouge vif aux bords. Les ailes, brunes, sont traversées par deux bandes d'un rose très pâle. Leurs couvertures sont bordées de blanc s.ile. Les rectriccs sont brunes, bordées de rouge. Le bec et les pieds sont bruns. Les jeunes mâles sont gris rougeiltre, avec flanimù- ches brunes, les bandes des ailes sont jaune rous- sAtre. On ne connolt pas la femelle. LA GYTIIAGINE (2). Habite l'Egypte et la Nubie , et s'avance dans les Iles de l'Archipel , et même dans lu Provence. On ignore son genre de vie et son mode de propagation. Cet oiseau a quatre pouces six lignes de longueur. La télé est cendré pur; les parties supérieures sont brun cendré, avec du rose foible sur le croupion et aux bordures des grandes pennes lisérées de blanc sur un fond noir. Les parties inférieures sont gris nuancé de rose. Le bec et les jambes sont rosés. La femelle est assez uniformément brun istibeilc, mais le milieu du ventre est blaiicliAire. Les jeunes ont des teintes encore moins nettes que cette dernière. Son nom degythagine lui a été donné paranuloi;ie du rose de son plumage, avec la couleur rose lilus pflle de la nielle gilhago. LE BOUVREUIL SOCIAL (S). A été tué par M. Hemprich , près du mont Sinaï en Syrie. Le mûlc adulte porte autour de la base du bec un cercle rouge ponceau, passant à la couleur carmélite sur les joues. Le front est revêtu de plumes lustrées et satinées. Les parties inférieures du corps sont d'un rose frais et vermeil , tandis que le man- teau est cendré, bien que teinté de carmin foible. Les ailes et la queue sont brunes, avec des bordures cendrées. La femelle est brunâtre, terre d'ombre en dessus, avec des mèches brunes au milieu de chaque plume. Les parties inférieures sont Isabelle, avec des stries plus foncées en nuances. Le bec et les pieds, chez les deux sexes, sont fauves. {') Pyrrhnla roiea, Tcmm , Man., 1, 333, et III, 246. Naum., |)l. 113. flg. 3 : fringilla rosca, Pallas, It., l. Ill, p. 699;Latli., csp. 33. (•) Pyirhttla gythaginea, Licht. . Cat., n. 242; Temm. . pi. 400, (Ig. 1 et 2, ot Man., t. III, p 249 ; /'. orthaginea.C-uy- ' Kgyplc, pi. 5, fii;. 8: Uoiix, 1 1. G4 6(> (5) p. sinoica, Tcmm., pi. 375, lig. 1 cl 2. LE nOUVIlEUlL DE PAY11EA1;DEAI: (i , Iluhile l'Egypte. Il est blaneliAlre sur le corps, d'un rouge nuancé de violet en dessous ; les rémi;;?» sont noires , frangées tie rose ; les joues ci le froni sont de cette dernière couleur; la région auriculaire a une coloration vert bleuAtrc. Le bec est jaune, et les tarses sont de couleur de plomb. XIV. LES BOUVllEUIIiiH. Ont un bec bombé en tout sens, c'est-à-dire renflé en dessus , de manière ù se continuer avec le front sans signe d'intersection. Les ailes sont courtes, et dépassent A peine le croupion; la queue est longue et rectilignc. Leurs tarses sont proportionnellement grêles P). LE IJOUVREUIL A FRONT I5LANC («). Provient d'Algoa-llay, au cap de Honnc-Espé- rance. Sa taille est de sept pouces neuf lignes (mes, 1 angl.). Son plumage est noir, la létc et ledcrriire du coii oxreptés, qui sont d'un jaune fcrniginem luisant. Le front est blanc, de nic>mc qu'une tuclic | qui règne sur les rémiges. LE BOUVREUIL A TÊTE ROUGE | Provient des monts Himalaya, dans l'Inde. Si j taille est de six pouces. Il a le dessus de la lèle.lil nuque et la poitrine roux ; le dos, les seapulaircs,laj (■) Pynhula Payreatidii. Aud., Egypte, Zoo!„t,i. (») Pyrrhula. hT\ss.,C\xv.\ pyrrhnla elerythroifi-A Ch. Ronap. ; Ioa;ia. L. (3) Bufron a décrit les espèces ci-après : S 1. Europe. — le bouvreuil iloxm pyrrhula, l^ en'l. 145 ; Yieill., Gai., pi. 56). S 2, J/'rif/ue. — Le vert bruneli frinr). huturaml Gin. ;enl.341; le bouvreuil frisé {P. crispa, Vieillj enl. 319, fig. 1 ) ; leB. noir d'Afrique {luxiapanimori Lalh. ); le B. à cravate ou gros-bec d'Angola {loxian» laris. enl.«59,flg. 2),quequeIquesauleursdisi'nl^i|J du Brésil el non de la côle d'Afrique ; le bouvcrcKio." aurantia, Gm.; enl. 204, fig. 2 ). § 3. Amérique.— Le bouvron { loxia lineo1a(HiM Lath. ). I.c bouvreuil h venlre roux {L muil iloxia pyrMa,li fimellfrinfl. M!/H J frisé (P. «'■•»'"'' ^"^ J Lrriquedoir/apfln'fi'n Is-bec d'Angola llw'li fuelques auteurs «lisf^l vfriquc;lebouverci>Jl «,nJlox;a Iir.coM el H Iviolct deBahamid»! Ijf. proceed., I- 92 BOfRC et le haut iln vcnlre ccndn's ; le froni, la corgc, les rémigps et les tcciriocsdcs ailes, do nuMiic inie la queue, sont «run noir pruroiul. Los ailes sont traversées par une bande neigeuse. Le croupion et le bas vcnlre sont aussi de cette dernière couleur. LE nOUVIlEUlL ONDE ('). Se trouve dans l'Inde; et sa place parmi les bou- vreuils est loin d'être démontrée, car c'est pcul-éiro un moineau. Le dessin le représente avec un bec courtelépais. .Sun plumage est d'un rouge rembruni, avec des ondes brunes sous le corps ; la rpinic est d'un cendré lavé de rouge pâle. Le bec et les pieds sont noirâtres. LE «OL VREIIL NAIN (^j. Est, dit-on, très commun en Chine. H est brun en dessus, couleur de brique en dessous. Les pennes des ailcssont blanches à leur l>asc, et celles de la queue sont d'un brun sale. Son bec est épais et très court, et sa taille ne dépasse pas celle du troglodyte. LE IIOUVREUIL A BEC ROUGE (»). Vil, à ce que l'on suppose, à la Nouvelle-Hol- lande. Il a quatre pouces de longueur, le plumage prisardoisé clair, avec du blanc au milieu du ventre, et à la base des rémiges primaires. Le bec est rougo et les pieds sont bruns. LE IIOLVREUIL RLEUATRE (»;. Vit au Brésil. Il est gris bleuâtre , avec le front et le milieu de la gorge noirs. Les côtés de la gorge, I le devant du cou et le venire blancs. Le bec est lilancliâlre, puis noir à sa pointe. I-E IIOI'VREUIL A LONGUE QUEUE (•), DU RUÉSIL. A la icle, le cou et le corps gris blanc, avec des lignes noirâtres et étroites. Les rcclrices des ailes sont blanches, et leurs rémiges noires. Le bec est I Blanc, cl les pieds sont carnés. lE hOLVREUiL A POITRINE NOIRE («). ^11 au Brésil. Son plumage est noir en dessus , [Waiicdeueigecn dessous, avec une bande noire sur i'I P.nndata. Vieil!. Encycl., i225. 1.alham. n. 35. i P-mmima. Encycl.. 102*. Loxia miniwa, Lath. [i I . Tubrirostris, Encycl. , 1027. J; 'j '«"•«'J«*';cn.t, Vieill., Encycl.. 1023. ■ ^. lonnicnuda. Vieil!., Kneycl , 102i. la poitrine. Les ailes sont travcrsi^cs par une doiiblo rangée blanche; le bec et les pieds sont noirAtrcs. LE IlOl VRELIL A COU NOIR('). Provient du lirésil, et a quatre pouces de longueur, le front et la gorge noirs ; les parties supérieures d'un gris rembruni, les inférieures blanches; le bec est couleur de corne, et les pieds sont bruns. LE BOUVREUIL NOIROUX f). A été rapporté du Brésil parDelalandc. Il est long de trois pouces neuf ligues. Son plumage est rouge de brique, mais le sommet de la télc, les ailes et la queue sont noirs, de même que le bec et les pieds. On en connoît une variété de couleur tannée blan- châtre, et une seconde h ventre pres.,uc blanc. M. Vigors dit que son bouvreuil capistrate (') , qu'il a reçu du Brésil, a trois pouces neuf lignes de longueur; le plumage Isabelle; le dessus de la tète, la queue et les ailes noires : ces dernières avec deux miroirs blancs. L'OLIVERT (<). Est aussi du Brésil. Son plumage est d'un olivâtre rembruni en dessus, et d'un vert olive clair en des- .«ious, avec le milieu du ventre blanc. Le bec est rouge et les pieds sont noirâtres. Cet oiseau, long de quatre pouces trois lignes, est supposé par Vieillot être la femelle du bouvreuil ù front et gorge noirs. Nous rapportons h cette espèce un oiseau des ga- leries, vert, J!i gorge jaune, mais vert jaunâtre en dessous, ayant le milieu des ailes varié de blanc, de jaune et de noir. Le prince de Wied a décrit deux bouvreuils du Brésil qui nous sont inconnus (^). LE TÉLASCO («). A trois pouces neuf lignes de longueur totale, et les dimensions de sos diverses parties sont en rap- port avec sa taille. Son bec est noir et ses tarses sont brunâtres; son pb. mage en dessus est brunâtre ar- doisé et roussâtre, flammé de brun noir; le croupion est blanchâtre cendré ; le devant de la gorge et du cou est d'un marron foncé ; tout le devant du cou, (') P. nigricollis. Vieil!., Encycl., 1027. Loxia pee- toralis, I.alli. Frini/illa gutturalit, Edw. 362. (») P. pyrrhomelas, Vieill., Encycl. 1027. Loxia fra- terculus, mus. de Par., less. n. 16. ('1 P. capintrata, Vig. Znol Journ. n. 18. p. 273. (4) P. ollracea. Encycl. 1027. P. viridis, muséum de Piiris. f 51 P. viplnnorephala. Spix., pi. 60. /». plumbea, W. (G) />. tclascQ, Less., Coq., pi. 15, «g. 3. 4 m f I i j I 312 HISTOIRE NATURELLE ' 1 1 11 I il ' M IJ !l!f«j! Il depuig la parlio moyenne et antcrieiiro du cou jus- qu'aux couvertures inférieures, est d'un blanc pur, excepté les lluncs, qui sont brunâtres. Les ailes sont brunes, excepté h leur milieu, que inverse une raie blanche ; la queue est fourchue , brun foncé , chaque rectrice terminée en pointe. Ce bouvreuil habite les environs do Limo, ou Pérou, et son nom est celui du héros du livre des Incait de Marmonlel. LE BOUVREUIL A COLLIER ('). Provient de Tile de Cuba. Il a trois ponces et quel- ques lignes de longueur, un plumage vert olivûtrc en dessus, plus clair en dessous; le front, la gorge et une bande sur le thorax noirs; le cou jaune; le bec est noir, les pieds sont carnés. LE BOUVREUIL MYSIE (2). Est commun ACayennc et se retrouve au Brésil. Il est sur le corps d'un noir lustré, que relève lo blanc de toutes les parties inférieures. Le croupion et les flancs sont d'un gris bleuâtre; le bec est noir, et les pieds sont carnés. Les jeunes ont leur plumage mélangé de blanc, de gris et de noir. LE BOUVREUIL A SOURCILS (»). Décrit par Van-Ernest , a été observé dans la Flo- ride. II a quatre pouces neuf lignes , les jambes et le bec noirs, le plumage brun foncé en dessus, roux clair en dessous. Les yeux sont surmontés d'un trait noir disposé en sourcil , qui s'étend jusqu'à la com- missure d(i bec. La gorge et les plumes anales sont blanches; les ailes et la queue sont d'un noir h re- flets bleuâtres. LE BOUVREUIL GULAIRE {*). Vit à la Floride , et a sept pouces de longueur. Son plumage est noir, h reflets bleuâtres en dessus , et plus particulièrement sur les ailes et la queue. La gorge est d'un roux ferrugineux ; les plumes uropygiales et anales sont brunes ; la queue est un peu fourchue, ayant les pennes externes terminées par une tache blanche; le bec , les pieds et les on- gles sont noirs. LE BOUVREUIL FRONTAL (»). Habite pendant l'hiver les montagnes rocheuses. [') P. eollaris, Vig., Zool., Journ. Bull. XXÏ, 315. (*) P. mysia, Vieill., Ois. chant, pi. 46. Encycl.1024. Splz, pi. 59 et 60. (3) P. supercittosa. Daudin, t. II. p. 415.Encyel 1026. (i) P. gularii, Daudin, t. II, p. 412. Encycl., 1023. (5) P. frontalis, Ch. Bonap., Syn., p. 115, et Ann. or- Son plumage est brun noir; la télé, lo cou, U poi- Irine et le croupion d'un rouge éclatant; le ventre est blanchâtre, flammuléde brunâtre. La femelle»! d'un brun sombre, et les plumes sont terminées de blanc , sans aucunes traces de rouge. LE BOUVREUIL ROUSSATilE ('). Dont on ignore la patrie , est de la taille du moi- neau friquet. Il est roux brun sur le corps, rnui brunâtre en dessous, avec le bec noir et les pjedi couleur de chair. LES SPERMOPHILESP). Sont des bouvreuils qui ont le bec court, 1res épais, entier, ù arête recourbée, & bords flexucui, Leurs ailes sont courtes et arrondies; les première et septième rémiges égale*^ et les plus longues. Leur queue ot médiocre et arrondie. Les espèces grou- pées sous ce nom sont de l'Auiérique du Sud II est fort difllcilc de les séparer des v:ais bouvreuils sans les avoir vues en nature. LE CENDRILLARD(3). A été rapporté du Brésil par M. Auguste Saint- Ililaire. 1) est long de quatre pouces et demi, lia son bec fort, gros et bombé, d'un rouge de corail; les pieds sont cendrés ; les parties supérieures sont d'un cendré bleuâtre , à reflets plus funcés en noi- râtre sur les ailes et la queue. Un miroir blanc oc- cupe l'aile à partir de la quatrième rémige. Tout le dessous du corps est blanchâtre. LE PERROQUET (<). Habite aussi le Brésil. Sa taille est de quatre |Kiu- ces. Son plumage est brun cendré olivâtre; lagor^e a une teinte Isabelle, et la poitrine et les flancs sont brun cendré clair, et le milieu du ventre blancsalf. Ce bouvreuil a la mandibule inférieure du bec plus large, plus forte et plus dilatée sur les côlds que la supérieure , dans les bords rentrants de laquelle les bords de l'inférieure viennent s'emboitcr. nith., pi. 6, flg. 15, p. 49. Swains., Birds of mei-, d. 53. Fringilla frontalis. Say. (') P. rw/cjcen», Vieill., Encycl, 1025. (') Spermophila, Svrains., Zool. Journ., t. XI. 182'- Buffon a décrit de ce groupe: lebouvrcnllnoirdu Nesique ( L. nigra ), Lath. Vieil!., Gall. pi. 57. (3) Pyrrhula cinereola, Teinm., pi. 11, H 1. P- "• firostris. Wied. {!) P. falcirostris, Tcram pi. 11, «g. 2. . H DES OISEAUX. 343 été, locou,Upoi- éclatant -, le vcnire ifttrc. I.a(emelleesi s sont terminées de lige. 5SATUE ('). de la taille du moi- sur le corps, roux ec noir et les pitdi IILESP). it le bec court, très le , il bords flexucui. ondies ; les premii're es plus longues, Leur ie. Les espèces grou- lérique du Sud 11 est I v:.ais bouvreuils sans ARDP). lar M. Auguste Sainl- i pouces et demi, lia d'un rouge de corail; irties supérieures soni Ils plus foncés en noi- '. Un miroir blanc oc- rième rémige. Tout le rc. jET(*). Lille est de qiialre |H)u- t)dréolivùlre; la gorge [itrine et les lianes sont du vcnire blanc sale, linfcricurc du bec plus liée sur les côlés que la Tniranls de laquelle les |t s'emboîter. iis.,Blrdsof mM.,n.52, Ici, 1025. Ll.Journ.,t.Xl.l8î'. jpe: le bouvreuil iioir du Kl., Gall.pl. 57. l. Il.flg2- LE MEC ÉPAIS ('). Est entièrement noir, excepté les pennes primaires des ailes et les deux moyennes de la queue , qui sont blinches a leur base. Il a cinq pouces neuf lignes de longueur. Son pays n'est pas connu. La mandibule supérieure est crénelée au milieu. LES MOINEAUX C) l'IlOPREMENT DITS. Forment une tribu assoz nettement caractérisée par son bec presque régulièrement conique, épais, (on, large & sa base, pointu au sommet. Les narines sont arrondies et en partie cachées par les plumes du front. Toutes les espèces sont de petite taille et granivores. On les a subdivisées en une foule de genres. I. LES ASTRILDSP), OU SÉNÉGALIS. Ont rcr'i de M. Swainson les caractères suivants : Bec court, conique, lisse aux bords; ailes brèves, arrondies, ù première rémige fausse, petite , et troi- sième, quatrième et cinquième égales, les plus lon- gues; queue assez allongée, graduée. De l'Ancien Monde. Nous nous bornons ù les distinguer par leur bec court, conique , ù mandibule supérieure légère- ment renflée en dessus à sa base ; leur queue étogée elcymbiformc; leurs formes minces et leurs tarses grêles. les astrilds sont d'Afrique et des Indes {*). t° Le SÉXKCALI AURORE (5) provient du Sénégal. Il (•) P.cratsimtris. Vieill.Encycl. 1029. Loxiacras- «iroilrij, Lalh. Cl FHngiUa, I.inné.Cuvier. Vjeill. struthus, Bofé. !r£ilriWa,Swalns.Zool, Journ. lessénésalis, Lesson, Orniih. (')Bufron a décril : Taslrild {loxia astrild. Cm. ViellI., I '!'• ch. pi. 12 ). Le bengali ( F. bengalensis Gm., En- '"m. 157, flï. 2 ). Le bengali piqueté ( E. amandnva, «■m. > leill. Ois. eh., pi. i el 2. Knl. 1 13, fis. 3 ). Le séné- m rouge (F. sencgala,L. En!. 157. fig. 1. vieiii., »is.eh,p| 9) La mariposa {F.bengalus, mas. Gm. tni. 115, flj. 1. vieill. Ois. ch., pi. 5). Le comba-.sou l*.nit«n,.Gm. F.nl. 291, Ar. l.VieilL.Ois. ch., pi 21 ) ««Sénégal Cl non du Brésil. Le beau marquel ( F. ele- îanj.Gin. Enl. 203, fig. 1 . vicill., ois. ch.. pi. 25 ). Le |*renadin (F sraMatino, L. Vieill., Ois. ch., pL 17 et l "J'I?' est d'Afrique el non du Brésil. " ^'' »wft/"'aia, Vicill., Encyol. , 992. est gris en dessus, avec les couvertures supérieures de lu queue rou^'e; le dessous du corps aurore, les lianes gris , avec quclipics lunules blanches ; lu bec roii){eAtre et les pieds bruns. 2" Le së.\K(;ali sAMiuiNUi ent (') se trouve dans la Sénégambio et la Guinée. Il a trois pouces trois lignes de longueur. Le mdic a les sourcils , les pattes, le milieu du thorax et lo ventre, le croupion et les couvertures de la queue en dessus et en dessous rou- ges; le dessus de la tête, du cou, du dos, les oiles , brun terre d'ombre ; le menton , les côtés du cou , de la poilriiic et du ventre jaunes ; les flancs cendrés rayés de noir ; les reclrices noires terminées du blanc ; le bec rouge , à arôte noire en dessus et en dessous. La femelle est brun cendré en dessus, sans sourcils rouges, avec la gorge, le devant du cou et du ventre blancs : lo milieu de cette dernière partie jaunâtre. 3>' Le SËKÊCALI vEiisicoLURE (^j est aussi du Séné- gal. Il est rougedtrc sur le corps, blanc sur toutes les parties inférieures, avec deux colliers noirs; le bec est d'un blanc incarnai, et les pieds sont rouges. 4° L'astrild a ventre rouge (3j se rencontre au Sénégal. Son plumage, d'un gris rembruni en des- sus, est rayé en travers de noir; la poitrine et le ventre sont rouges dans leur milieu ; les couvertures inférieures de la queue et les ailes sont noires; le bec et les pieds sont rouges. M. Lichtenstcin donne h son sénégali une lon- gueur de quatre pouces, le croupion noir, les plumes anales et les joues blanches. S" Le petit sénégali rouge (*) habite la Séné- gambic, ainsi que le vrai sénégali, auquel il res- semble beaucoup, r.iais dont il difTère cependant assez pour constituer une espèce distincte. M. Vieil- lot a élevé cet oiseau, qu'il ditétred'un naturel doux et familier. Il demande une chaleur assez élevée pour faire sa ponte , qui a lieu en février. Le mâle a les paupières jaunes, le plumage rouge , le dos mélangé de vert , les rémiges cendré brun ; la queue noirâtre bordée de rouge extérieurement ; le bec rouge et les pieds couleur de chair. La femelle et le jeune sont brunâtres sur le corps, roux jaunâtre sur le devant du cou , blanc sale sur la poitrine et le ventre. (i° Le SÉNÉGALI A FRONT POINTILLÉ (*) vit SUr la côte occidentale d'Afrique. Il a quatre pouces six li- gnes de longueur. Un plumage gris cendré en des- sus , blanc en dessous. Le sommet de la tôle et la (') F. sangulnolcnta, Tcmm., pt. 231: fig. 2. (') F. vcrsicolor, Kncycl.993. (:>) F. rubrircntris, Enrycl. 992. Vieillot, Ois. ch., pi. 131. F. trofilodi/tcs, Lichl.,CQt.,n.258. (•) F. minima. Vicill., ois. th., pi. 10. Encycl., 991. (M Loxia frontalis. L. Vicill., Ois. ch., pi. 16 Fringilla fvonlalis, Vicill., Encycl., 990. !v j 'i 11 -m 3i1 IIISTOllUi ÎSAIUIŒLM': t ;i nuque sont roiiMAircs, poliilillôs de Itinnr ; le bec est de celle dcrnii'rv couleur, «'t Ich tarses sont ^ris. 7* l.e M':.\K(;ai.i Di.liii.HNcf'j ii la Ii}Ig et la nuque d'un Kris ubscur, le lucnlon iiuir, le dessous du corps d'un gris blanchâtre, le milieu du ventre rouge ; le bos du dos et le croupion couleur du fou. Les pieds •ont d'un rouge rembruni. H est de la câtc occiden- tale d'Afrique. 8" Le sRNf.r.ALi vF.nr (*) habile la cAte occidcnlalu d'Afrique. Le dessus de lu télé est vert clair ; le des- sus du corps est vert olive, le dessous gris rougcA- tre; le bec et les pieds sont rouges. U* Le sknk<:ali cuis dlku p) habile en Afrique les atitudes équatoriales. D'un gris blcudlrc uniforme , il a les joues noires , le croupion et le bec rouges ; les pieds bruns. m* Le sÉNÈCALi EXFi.AMMi'; (*) sc trouvc sur les rives de la (jauible, eu Afiiipie. Le mâle n son plu- mage d'un rouge brun brillant; mais lesailos, la queue, le l>ec et les tnrses sont noirs. La femelle est d'un brun pûlc , avec le front et les joues ronges. W" Le SKXiîGALi l'KiuiEix (*) U t'tiS oljscrvé ù Ma- limbe, dans le Congo et le Kacongo. Il est gris bleuâ- tre sur le corps, noirâtre sur le ventre et sur les joues avec le dos et le croupion rouges. Le bec et les tarses sont brunâtres. ta» LesKNP.CAi.i A r.oncR NoinKC) est commun dans la Gambie. U a le front, les joues et la gorge noirs; le dessus du corps cendre obscur, le dessous rayé de noir et de blanc ; le bec est noir en dessus , rouge en dessous; les pieds sont cendres. M. Dclalande a rapporté du Cap celle espèce, dont M. Temminck a figuré un Individu femelle. Celle-ci a la léle brunâtre, le menton et le tour des yeux blancs; lo gorge grise, rayée de roux et de noir, les flancs rayés et le milieu du ventre couleur de budle. 43° Le BENGALI A jouKS oran'GF.esP) se trouve dans l'Inde et dans l'Afrique. Il a la tète grise, le dos roussflire, les sourcils et les joues orangés, le crou- pion rouge rembruni ; la gorge et le devant du cou ferrugineux ; le bec et les pieds rouges. 14° Le sKNÉGALi cendrëK") est du cap de Bonne- Espérance. Son plumage est cendré ; le croupion et la queue sont noirs, et les six rectriccs latérales sont bordées de blanc ; la poitrine est couleur do chair ; le ventre , les sourcils , le bec et les pieds sont rouges. (') F. Dufreinii, Vieil!., Encycl., 98». (•) Vicill., Ois. ch., pi. 4. F. viridis, Kiicycl., 088 (") F. cœrulescens , Vieil!., Ois. ch., pi. 8. ih F. ùjuita. Lalli. Encycl., 1)86. (5) F. l'errcinii, Vieill., Encycl., 9S8. (6) F. atricollis, vieill., Ois. ch., pi. 14. F. pohjzona, Temm.,pl 2ai.Ui,'.3. (7) Vieil!., Ois. ch., pi. 7. F. mdpoda, Encycl., 987. (•) F. ciiKjrca^ Vieil!., Ois ch., pi. ti. I.r L'A/.i HOC (;f, (') hobilo lo pays des YololTs juv (lu'au cap tic llonnc-Kspérancc. Il esi il'im vii,t,.| éclatant émaiilé île rellels bleus , cl relevé d'un \m\. deau azur qui traverse les yuux ; d'iui riche iiiunlurc qui leint les uiles; do bleu qui colore le iMs-venirr et les couvertures inférieures de la queue, ci nui borde les pennes du celle-ci, dont le fundcMnoir. Le bec , la poitrine et le ventre sunl d'un rouge bril- lant ; 1rs tarses couleur de choir. <«» Le mki.a.\otk(') vit dans le pays de» (jllrpi, cl n'a <|tio trois pouces six lignes de longueur. |.e mâle a la léte cendrée , les joues exccplres (|ui sont noires , cl la goigc (|ni est I lanrho. I.c lioj ri h ailes sont verts; lo croupion elles couveriiirrHdcla queue, rouge de feu. Les rcclrices sont noires. Le ventre est bleu cendré clair ; le bas-vcntrc blanc, l.c bec noir in dessus, jaune. orangé en dessous. Lriur- ses sont bruns. Lu femellea sescouleursmoiiis vives, et le rouge du croupion couleur de bn(|uc. t"» Le sL.M.c.AM nor(;EATiiKp) esldu|i,iy<(]cj Cnll'res. Il a quatre poiicesde longueur; le piiima^r olivâtre en dessus, ronge sur le crou|iion,|Miur|ia sons le corps, avec la région anale nuire. l.cU'Ci'si de celle dernière couleur. tS" L'astiiim) a Mou,sTA(;Hi;sx()inF.s(*)a!csjoiifs noires; la léle, la gorge cl le cou, les couvcrtiirr! supérieures des ailes griselrayésen Iruvcrsdcbrun; le dos et le croupion sont rouges; la queue, le mi- lieu du ventre tl les parties posléricures noires. I.e bec est brun ; les pieds sonl»rongc renil)runi.Cctoi- seau est de l'Inde. lu» Lo IIEXGAI.I VIOUCMETE i'') vil fiux Mo!iiqiio<. Son plumage est cendré en dessus, avec les joncs rouges , la gorge grise variée de lunules noires. Les côtés de la poitrine et du ventre sont roiigejirrs el tachetés de l>lanc. Le croupion cstnoir.lc becroiigo, et les pieds couleur de chair. 2(1° L'AsrniLD A MOiiSTActiKS i;ou(,i:s(") que l'on dit être de la Cochinchine , a les sourcils el les joncs rouges. Le dessus du cou brun rou^'câlrc; Iccorpi en dessus , les ailes et la queuo brun olivûtre; h parties inférieures grises blanchâtres. Le bec tl'im rouge rembruni, est noir à sa pointe. I.cs pieds sont j de couleur de chair. 21" Le BENGALI A onEiLLF.siiLAXC.iiKsCJfiu'OjImk I a rencontré en Chine , a la plumage obscur on Jis- 1 (') Vieil!., Ois. ch., pi. iO i') F. niclanntis, Tetnin., pi. 221 , fi);. L (') F ruhricnta, Licht.,(;nf.. n. 277. 0) F. erijthronotos . Vieil!., Ois ch., pi. 14 Encyclo- pédie, «JUb. (5) Vieill., Ois. ch.,pl.3. f. fftitfnfa, EncîcL.MS' («) F.mystaeca, Dand. Encycl., OflO. (7) F, Ivxicolis, Vieill., Eucycl., «8«. Osbeck. Vo). t. Il, p. 329. DES OISEAUX. 34ri ays (1rs YulolTs juv . Il (>>l il'iiii viiild , ci relevé (l'un Un- (l'un riclii'iiiunluri' «ilorc le iMt-veiiiM (li< la queue, cl i|ui ont lo fond cM iiuir. iunt (l'un rouge brii- r. I le pay» de» liillrn, ncs de longueur, le i*s l'XcepU'oH i|iii sont mrlic. I.c dus fl h les cuuvcrliirc»(lcli triées sonl noires. Le B biis-veiilre blanc, U ;û eu dessous. Les Ur- aiii8vlvcs,elIeroufe c. nK('') est du |iays ilcj longueur; Icpiumajr • le crouiiion , iMnirim uiiulu noire. Leliecesl i:sN()inF.s(*)alcsioiOT c cou , les couve rlim'5 y('sen truvcrsdcbrun; liges; la queue. Icmi- iiosl(!i icures noires. I.e 3 rembruni. Cet oi- K ;•') vil aux Moliiqiic, lofsus, avec les jo"M (If lunules noires. Lis Inlrc sonl rouge.iires d iicslnoir.lebccroiigf, liKSKOL-(.r.s('') que l'on les sourcils et les joua -unrousfairc;lccorpi lueuebrun olivûlre;ki Incliàlrcs, Ix bec il'u" ,ioinle. l-cspictlssouij |r,i.ANCiir.s(')(iW| plumage obscur en des- 1 )isch.,pi.l*K«^'" ij;utfa(a. Enfila''' '*"■ iui Jaune en deMoiis avec iino tache blancho sur Irs oreillM- le» ri*miges primaires sonl bleues, Ici sc- eonilflire» sonl verlcs. 'ii' I.c iiKNcvi.i A cou nni M (<) est de In Oliino. Il aie do» ferrugineux, f.e sommet de Iji lôtc, lecroii- iijon et les couvertures infi'rienrcsdp la i]uomo verts ; |.i(jor(tc est brunftirc uv(?c deux tuclies, l'un*^ ccn- dri'cel ruutroruugeûlrc. la <|ueuo est h mnitlit jiniiic et h inoiti('- noire. I.e bec est ronge et les pieds sont jaunes. >iV le nKM'.Ail A TfTE d'azih (') provient de la Chine. Il est rouge , ovec la léle, 1rs ailes, et In queue bleues. I.e ventre est d'un ceiidr(3 eluir ; le croupion est jaune ; le dos et les petites rrctriecs des jiles sont pourprés. I.e bec et les pieds sonl ronges. i!"ï,ciiK.\(:M.l iMi'RiiiAi, (') vit ii la Cliino. Son plumnge est rose ffrrn!;ineiix, In ventre et In des- sous du corps jaunes; les ailes et la queno obscures; le l)cc et les pieds couleur de sang. Il u trois ponces trois lignes (le longueur. If. LES WEEDONGS. Remplacent les ostrilds ù la Nouvollc-llollaiulc et I dans l'Ucranie. lis en ont les coMleiirs et les ronncs ; nuis cependant leur bec est plus gros, plus (!'lo\o surtout; leur corps est plus allongil* cl |)lus trapu. Leurs ailes sonl subaiguës; leur (|ucue est courte et [ furtcmcnt arrondie. t» Le ffEEiio.NG proprement dit ('') rappelle assez exaclemenl, par la coloration de son plumage, l'as- 1 Irild du Sénégal ; mais ses formes robustes , son bec [plus gros, l'en distinguent sidiisammcnl. Le mâle et lia femelle se ressemblent ; le plumage est gris bru- j nuire en dessus, et rayée de traits noirs ; blanc en I dessous avec les mêmes rayures noires. Les joues jsonl marquées de celle dernière couleur. Le croupion jet la base des rcctriccs moyennes sonl du rouge le I plus vif. Le weebong est commun aux environs du port jJadson , et se trouve dans l'île Maria. Nous l'avons jlué dans les montagnes lUeues. 2™ Le QUiMicoLoiiE (5) habile la Nouvelle-Galles Idu Sud, (l'où sir Banks l'a le premier rapporté en jïuropc. Cet oiseau, cendré bleuûlre sur le corps, a Iles sourcils et le croupion rouges ; le dos et le cou (') F. fuirtcoUis. Encycl., 980. Lnlh., csp. 89. Ci t'-pkta , Latli. Encycl., 988. Ci f. mperialis, Lalh. Kncycl., 986. ,„■' '"*'" l"»"". lalh., n. 8. Vieill., Ois. eh., pi. 55. |Horsrs,Trans.,XV, 257. *'. F. quinticolor. Vieill., Ois. ch., pi 1 5. II. vert olivAlrc; les rémiges brunes; les rcciricoi noi- res ; le l)ec ronge royé de noir ; les taries ronleur de chair. y Le I l'.K.oi'noiiK'C) est nu oiseau fort rare de la Nouvelln-llullande, et remarquable pur l'Iieurcuse ulliance des couleurs i]id teignent sa llvr(V. La UMe, le cou et le ventre sont d'un blanc satiné, querclèvA le noir velouté d'une large écluirpe (pii entouro la poitrine. Les lianes sont noirs, picotés de blanc. Uno petite taelio noire occupe le devont des yeux. Lei ailes cl le dos sont roux ; lo croupion rouge de feu. Les rémiges et les recirices brimiUres sont frangées de roux vif. La fcmellediiïèredu mAle parce que le blanc d« son plumage est gris blaneliAirc. La ploqnn noire de la poitrine est moins étendue; le croupion et le dos sont d'uti ronge très pAle. •l''Lci.\rMAMii:N('), lercd-(//aHi''iif 'uV/ZdesAn- glois de Sydney à la Nouvelle-tlalL ù\; Sud, se rap- proche singulièrement du précédent. Son plumage est brim gris , avec les joues et une large écharpe sur la poitrine , noires ; les ikncs, également noirs, ont des taches rondes et blanches. La gorge , le ven- tre et la région anale sont blancs. Le croupion est rouge. Cet oiseau habite la Nouvelle-Galles du Sud. ii" Le iticin:xoviKN (•') est (h'dic h sirK. llicheno, armateur angluis, tri^s zi'lé naturaliste. Cet oiseau a été rapporté de Slioal-Watcr-bay et llroadsound, à In Nonvelle-llolland(?, par R. Ilmun. D'un gris (le souris, sou plimiage est tiucmcnl rayé de brun ; les épaules cl les rémig(>s sont marquetées de blanc; les joues, lu gorge, lo ventre et le croupion sont bliincs. Le pourtour des yeux , une hundeletlc grise sur la gorge et une sccond(* sur le ventre sont noirs , ainsi que le ImuI du dos , la n'-gion unalc et les rec- irices. Le bec est aussi plombé ù sa base, et blanc à sa pointe, et les pi(;ds sont de couleur ardoisée. 0" Le TKMi'Oi'.AL ('') , ou Iclncruujie ( reU biU)de% colonistcs, vit ou troupes souvent considérables, aux alentours du Purt-Jnckson et de l'uranialla, et qui s'abattent dans les vergers eu hiver pour y cher- cher les semences d'une gruminéc assez abondante. Son plumage est brun olivâtre en dessus , blanchâ- tre en dessous, et la tète est gris bleuâtre, ayant une bandelette rouge qui traverse les yeux. Le croupion est de cette couleur. 7° L'ocuLÉ (^) a du rapport avec le précédent. II habite le port du roi Georges, à la Nouvelle- Uol- (') jF. leucoeephala , t&\l\. VleilI., Ois. ch., pi. 26. h F. Imcoccphala . Var., Lnlh , n. 1, et pi. 89. F. Lathami. Vig. et Ilorsf., Tran.s., t. XV., p. 256. (3) F. Bichenovii . Vig. et llorsf., Trnns . t. XV, p 258. (V, F. temporalis. Lnth., Sup., n. 4. Levvin, pi. 12. ViR. ot IIor.sf.,Tr,nns.. \v, 25î». (S) I.c S(M)ég.ili nciilé, frinijiUa ocu/a(a, QuoyclGalm., ' A.'trol ,pl. 18, fit'. 2,p.2ll. 44 j.lil .)- i^ I' ' ' I 'i, I mil t1 i. 1 1 346 HISTOIRE NATURELLE ' .-t f i; tvl lande, et y est rare. Son bec est gros, court et pointu ; < son croupion et une tache derrière l'œil sontrouges, le dessous comme le temporal, muis il en diderc par la nuance grise de son plumage , que relèvent des stries noires très Unes. La queue est longue et arron- die, rayée, ainsi que les ailes. La gorge cl la poi trine sont d'un gris blanchâtre, avec des bandes noi- res; le ventre et les couvertures inférieures de la queue ont des lunules blanches encadrées de noir ; deux stries rouges descendent du croupion vers l'extrémité de la queue ; le bec est rouge, le lorum noir pur; les pieds sont jaunûtres. 8* L'acalantiie(>) habite la Nouvelle-Calédonie, dans la mer du Sud. Un rouge écarlate foncé colore la face de cet oiseau, et s'étend jusqu'aux tempes, et reparoitsur le menton , au croupion , sur les deux pennes moyennes de la queue et à l'extérieur des latérales , qui sont brunes en dedans. Un beau vert de perroquet règne sur le reste de la tête , le cou. le dos, les petites couvertures des ailes et tout le des- sous du corps. Cette couleur se fait remarquer aussi au dehors des grandes couvertures et des rémiges qui sont brun cendré en dedans. Le bec et les pieds sont noirs. ni. LES LONCHURESn. ( Ont un bec robuste , court , large , aussi haut que large A sa base , à mandibulesentières, la supérieure entamant les plumes du front en formant un angle, et décrivant unarc avec le crâne. Les ailes sont mé- diocres , subaiguës , à première rémige très courte , lesdeuxième, troisième et quatrième subégales et les plus longues. La queue est étagée et lancéolée, mais tes deux rectrices moyennes dépassent les latérales. Les tarses sont grêles {^). Leslonchures habitent principalement l'Inde con- tinentale ou les grandes îles de la Sonde , dans les montagnes, où ils se nourissent d'herbes et de se- mences. Une seule espèce tst d'Afrique. i' Le LEUCONOTE (*) cst long de quatre pouces; la face, les joues, le devant du cou et la queue sont d'un noir légèrement violacé. La nuque et le dos sont d'un brun foncé, mais toutes les baguettes des plu- mes sur ces parties sont blanches. Une large bande, (<} F.piittacea,L. Vielll. Ois. ch., pi. 32. (•) Lonehura, Sykes, Proceed., Il , 94. (3) Buffbn a décrit : le longicâne ( emberiza quadrico- lof.Lalh. Enl. 101, fig. 2. Fringilla sphecura. Temm., pi. 96,ag. 1, 2 et 3) de Java et du continent indien. Proceed., Il, 94. IM f' Ituoonota, Temm., pi. 500, flg. 1. Proceed., 11,94. d'un blanc pur, se dessine sur le croupion. Le ven- tre , les flancs et les plumes anales sont d'un blanc de neige. Cet oiseau a quatre pouces de longueur et vit au Itengale. M. Sykes ne l'a rencontré que dans les montagnes des Gates, où il se nourrit de semen- ces de graminées. Les deux sexes se ressemblent. 2" L'ÉPEnviN {^) est long de trois pouces neuf lignes. Il vit à Java, au dire de M. Tcmminck, et M. Sykes l'a trouvé dans les montagnes des Gates, dansl'Indc. Les deux sexes ont la môme livret, C'est un brun marron pour les parties supérieures du corps, tirant au brun roussâtre sur les ailes, tandis que le croupion est marbré de gris st de brun. La poitrine, le ventre et les flancs sont rayes de crois- sants bruns et noirâtres sur un fond blanc. Le bec et les tarses sont d'un bleu noirâtre. 3° Le CHEET (■-) vit dans l'Inde coniinentaleen pe- tites familles qui s'emparent fréquemment desnids du tisserindcs Philippines pour s'yloger.Lorsqu'ilfait son nid , il se sert de graminées , que la femelle en- trelace pour y déposer dix œufs blancs, de la gros- seur d'un pois. Cet oiseau a pour cri les syllabes chit, chit, c/n7, nettement articulées. Sa taille est de cinq pouces , son plumage est brun cannelle, pâle en dessus , blanc sous le corps et sur le croupion, Les rémiges et les rectrices sont d'un noir intense. La femelle a une coloration plus claire; leurs yeus, à l'un et l'autre, sont brun roussâtre foncé. 4° Le QUiKTicOLfiUE (3) habite les Moluques. Sa coloration se compose de cinq nuances assez heureu- sement fondues : du brun aux ailes et h la queue; du brun rougeâtre sur le dos et sur les joues; un gris frais sur la tête et le dessus du cou; un orangé pur sur le croupion, les couvertures supérieures de la queue et le rebord des pennes; du noir mat sur | les couvertures inférieures, la gorge et les jambes; du blanc pur sur le devant du cou, la poitrine et le ventre. Le bec , couleur de plomb, se termine de | blanc nuancé de rose. Les tarses sont noirs. .■>" Le VEKMicuLÉ (<) habite les Moluques. Laléle, les joues et le devant du cou sont noirs. Le croupion j et toutes les parties inférieures sont blanc, finemenlj vermiculé de lignes noires; l'occiput, le dessus i cou, le dos et les couvertures des ailes sont d'un ?ri! brun nuancé de jaunâtre. Les pennes alaires sont d'or ton plus foncé. Le bec est brun en dessus, blaneenj dessous. Les pieds sont d'un gris rembruni. 0" L'AzuvEUTfS) provient de l'ile de Timor, C'est! un bel oiseau à plumage peint de trois riches cou- j leurs. L'azur colore le front et toutes les parliesin- féricures du corps ; le.vert brille sur le cou, le dos. (') F. nisoria, Temm., pi. 500, Og. 2. Proceed,n,94.| (») Lonehura cheet. Sykes, Proceed., », 95. (') Loxia quinticolor, Vieill.. Ois. ch.. pi. 54. (»} Loxia variegata, Vieill., Ois. ch., pi. ^i- (M Vieill., Ois. et).. |)l. 20. 5 croupion, le vén- ales sont d'un blanc uccs de longueur, et 1 rencontré que dans se nourrit de semen- es se ressemblent. le trois pouces neuf le M. Tcmminck, et lontagnes des (iates, lia môme livrt't, C'est irlies supérieures du > sur les ailes, tandis ! gris st do brun. La :8 sont rayés de crois- n fond blanc. Le bec )irâtre. ndcconlinentaleenpe- fréquemment des nids rs'y.loger.Lorsqu'ilfail es , que la femelle en- ufs blancs, de la gros- a pour cri les syllabes articulées. Sa taille est 1 est brun cannelle, pâle rps et sur le croupion. sont d'un noir intense, plus claire; leurs yeus, roussaire foncé. abite les Meluques. Sa q nuances assez heurcu- aux ailes et à la queue; dos et sur les joues; un ssus du cou; ui orangé ivertures supérieures de ennes;dunoirmatsut , la gorge cl les jambes; du cou, la poitrine et le plomb, se termine de tarses sont noirs. iclesMoluques.lalêtc, sont noirs. Le croupion ircs sont blanc, finemeni l'occiput, le dessus du s des ailes sont d'un gris ipennesalairessontd'un ,run en dessus, blancen [n gris rembruni. I de nie de Timor. C'est ,int de trois riclies con- et toutes les parties 'n- ,rillesurlecou,lcd08, loO,fig.2.Proeeed,ll.W| brocpcd., H.95' 11.. Ois. eh., pl- 5*- , Ois. ch., pl. 51- DES OISEAUX. 347 les ailes et la queue, et le rouge de feu sur le crou- pion. Le bec est noirci les tarses sont jaunes. Lafemelle,oudu moins l'individu que M. Vieillot a supposé appartenir à ce sexe, a du cendré en place dublcu, etun vert olivatresale au lieu de lu teinte verte brillante du mule. Le croupion possède lemôme rouge. ï» Le cnos bec cris (•) habite le Sénégal , et s'élève parfaiicmenlen domesticité en France. Trois à quatre femelles pondent plusieurs ensemble, dans un même nid , de seize à dix-huit œufs, qu'ellescou- veul en coumun. D'un blond roux en dessus, blond clair en de:;sous, cet oiseau a le bec, les ailes, la queue et les pattes noirs. 8° Le mxGMsC''), ainsi nommé dans les parties orientales de Java, a cinq pouces et demi de lon- gueur; un plumage vert olivâtre, avec le front, la région oculaire et la gorge bleu azur ; les rémiges et lesrectrices noirâtres ; le croupion et le ventre écar- lales; la poitrine et les flancs ferrugineux. A Suma- tra, où le binglis existe, on le nomme rernxas. C'est un des oLseaux les plus destructeurs des moissons de liz. IV. LES JAGARlNISn, OU PASSERINES. llcmplacent en Amérique lesastrildsde l'Afrique et des Indes. Leur beccst robuste, mais plus allongé, plus aigu que celui des astrilds. Leurs ailes sont courtes; leur queue est un peu fourchue (*j. (') Loxia eanlans, L. Lalh. Vieill., Ois. ch., pi, 57. (') F. pratina, Horsf., Trans.. XIII, 161, Spar.. Mus. Caris. I') Pasterina, Vieil]., pars. ; Spiza, Ch. Bonap. (l)Burron a décrit: le père noir (F. noctis, Gm., [ enl. 201, flg. 1 ) , qui pourroit appartenir à cette tribu : c'est un oiseau de la Guadeloupe et de la Martinique ; le I jacarini (F, nitens, var. Gm. Tanaqra jacarini , Gm. En! 234,fi|;, 1. Vieill,, Ois. ch. pl. 33 ) décrit parmi les 1 langnas : |iî minisire ou tangara bleu de la Caroline (am6er(:aci/anea et cœrufm.Lath. Wils., pl. 6, flg. 6 ). i-e guirncgal ou bruant du Brésil ) emb. brasiliensii, Brlss.Enl 321 , fig. 1 ). L'ortolan jacobin ( emb. (jye- malu, Lath Calosby, 36. Fringilla hudsonia. Lalh.). l'ollv; on lirnîml de Saint-Domingue ( emb. olivacea, Bnss.,pi,i3j|g. 2). Le pinson de Virginie femelle de Mon ou pa.'iserine des pAturnges {frinf/illarecoris, ulh. Sturms juncci. Mû. Oriohis fuscus, Gm ). Le moineau du Canada ou soulciel {fringilla monticolaet ^!/emaJij.Bris.s. Enl. 223, flg. 2 ). L'ortolan de la Loui- 1 siane(«nift. Lwdoviciana, Lalh. Enl. 158. dg. 1 ). Lo i vtrdier de Dahama ( F. bicolor, Lalh. ). 1* La PASSERiNE A REC nouGE(') habite IciÉtati* Unis et se tient dans les taillis. Elle émigré suivant les saisons, car elle arrive dans le Nord au prin- temps et se dirige vers le Sud en automne. La femelle construit son nid à terre, assez ordinairement aa pied des ronces , et y fait entrer beaucoup de crins. La ponte est de six œufs blancs, tellement nuancés de ferrugineux qu'ils paroissent en entier de cette couleur lorsqu'on les voit à une certaine dislance. Il y a jusqu'à trois pontes par an. Cet oiseau a le sommet de la tête marron, le front gris ; la gorge, le devant du cou et la poitrine roux. Le dos est varié de cendré et de noirfltre. Les ré- miges et les rectrices sont brunes ; le bec est rouge et les pieds sont orangé. Son cri ressemble assez k celui du criquet. 2" La passerine a collier (3) habite l'Amérique méridionale. Le mâle a le front, les joues et le men- ton noirâtres ; le sommet de la tête et le dessus da corps couleur marron ; les petites couvertures des ailes sont d'un blanc jaunâtre à leur extrémité, et les moyennes sont terminées de blanc. La gorge, la poitrine et le ventre sont jaunes. Le bec est grisâtre et les pieds sont bruns. La femelle, ou peut-être une variété d'âge, a des couleurs moins vives et moins pures. La taille, dans les deux sexes, est de cinq pouces six lignes. 3° La passerine a cou xoir (') a été décrite par Pennant dans sa Zoologie arctique : c'est un oiseau qu'on rencontre, dans la Pensylvanie, dans l'état de New-York, pendant toute la belle saison. Il se tient de préférence dans les moissons et les champs de trèfles, où la femelle construit son nid, par terre, avec des herbes sèches et flnes. Sa ponte est de cinq œufs bruns parsemés de taches et de lignes blan- ches. Léchant du mâle semble exprimer les syllabes chip, ché, la première articulée lentement et deux fois de suite, la seconde trois fois et avec vivacité. Le plumage du mâle est cendré, rayé de brun en dessus, jaune en dessous ovec le menton blanc. Les rémiges et les rectrices sont noires , bordées d'une teinte plus claire. Le bec est brunâtre. La femelle n'a pas de marque noire sur le devant du cou, ni les sourcils jaunes. 4» La PAS8ERINE COURONNÉE DE NOIR (*) habite la côte nord-ouest d'Amérique, h Nootka Sound. Ses dimensions sont de six pouces trois lignes ; le dessus (') PflMfir»nap«»«ia, Vieill., Kncycl., 929. Wilson, pl. 16, fig. 2. (») P. co/ans, Vieill., Encycl., 930. (3) P. nigricolli.s , Vieil!., KncycL, 931. Emberiza amcrimna Ql fringilla flavicoUis, Lalh Pennant, arc. Zool.,pl. IT.Wils.. pl 3, ag. 2. FringUla atnericana. Ch. Bonap.. Syn., 166. (*) P. atricapilla. Vielll , 931. Emberisa atrka- pilla, Latb. , Pennant, n. 230. lit m i . , H. m M il i'iil! \i ■m 348 HISTOIRE NATURELT,E |!i ilf de la tête est d'un jaune éclatant encadré de noir. Xe manteau est brun rougeâtre et les parties inré- rieures sont cendrées. Le front et une bandelette qui passe sur les yeux sont noirs. Le manteau est blanchâtre, et l'occiput est cendré. Le bec est noir (Bt les pieds sont bruns. 5° La ci'SCHiscn (') se rencontre sur le pourtour de la baie d'Uudson, où les naturels l'appellent cti- fabatascheish, et il s'avance pendant l'hiver jusqu'5 New- York. Le mule a un chant agréable et fréquente les saussaies. La femelle pond au pied d'un saule ou d'un groseillier quatre à cinq œufs rouge bai. Le sommet de la tète est marqué d'une tache blan- che bordée de noir sur les côtés. Le cou est cendré ; le dos, les rémiges et les rcctrices sont brunes. Les parties inférieures, les sourcils, les ailes bâtardes et deux bandes sur les rémiges sont blancs. Les cou- vertures inférieures de la queue sont jaunes ; le bec et les pieds incarnats. La femelle a le sommet de la tête gris blanc , des bandelettes noires sur la télé, du gris sur la poitrine et du blanc sale sur le ventre. 6» La l'ASSEiUNE DES MARAIS (2) arrive en avril dans les marais et sur les rives des lleuves en l'eun- sylvanie, et la femelle place son nid à terre, quel- quefois dans une grosse toulL- d'herbes enlourcu d'eau. Elle pond quatre œufs d'un blanc sale tacheté de rouge. Son cri exprime shirp. Le front, le cou et le dos sont noirs; le sommet de la tête est rouge brun encadré de noir ; les juues sont jaunes ; la poitrine est d'un gris obscur ; le menton est blanc , et les côtés de la tête sont rayés de noir ; les ailes et la queue sont brunes ; le bec est noii'âtre en dessus, blanchâtre en dessous. Sa taille est de cinq pouces et demi. 7» La PASSEULNE MARITIME P) se rencoutrc au milieu des joncs de quelques unes des îles de l'Amé- rique septentrionale dans l'océan Atlantique. Le mâle et la femelle se ressemblent. Le sommet de la tête est olive clair rayé de bleuâtre dans le^railieu. Le menton est blanc bordé de gris ; les joues sont fauves bordées de blanc ; la poitrine est cendrée avec des rayons fauves. Le dessus du corps est olivâtre nuancé de bleuâtre; le dessous est blanc. Le bec est noirâtre en dessus, bleuâtre en dessous. Sa taille est de cinq pouces neuf lignes. 2 8* La PASSERiNE MUSICIENNES^) Habite les pro- •.'\ (•) P. leucophryi, Vieill. Encyci.. 931. Embcriza leucopltrys , Lnth. Forster, Acl. 62, 426. Wils., pi. 31 , flg. 4. Fringilla leucophrys, Temm. («) P. palustris, Vieill., Encyci. 933. Wils., pi. 2a, ligure 1. (3)P.«iarj(ima, Vieill., Encyci., 934 Wilson.pl. 34, flg 2. (4) P. musica Vieill..Eneycl., 934.Wils., |)l. 16, il^. i Frinailla mdodia. \ii ils. frinnilla fasciala , Cm.'! vinces centrales des États-Unis,' et émigré vers le sud aux approches des grands froids. Elle se tient ordinairement dans les buissons qui bordent les ri- vières et les marais, et pose son nid à terre dans une touflie d'herbes , en le façonnant avec des crins ci des herbes sèches. La femelle pond de quatre à cinq œufs bleuâtre clair, tachetés de brun rougeâtre, Le sommet de la tête est d'un marron obscur rave au milieu de blanc sale. l'roche les narines on ré- marque une tache couleur d'ocrc. La gorge et !« ventre sont blancs ; la poitrine est variée de rouscà> Ire et de noir ; le dos est noir rayé de jaiuidtrectdc rougeâtre ; le bec est couleur de corne ; les pieds sont couleur de chair. Sa taille est de six pouces trois lignes. 9° La PASSERINE ouTATAPASEw(') vit sur lesbords de la baie d'Uudson et sur les côtes de la terre du Labrador. Ses habitudes sont sédentaires, et elle va par troupes qui se mêlent aux plcctrophanes pour ramasser leur nourriture sur la terre. I.a femelle pond quatre à cinq œufs tachetés de noir, et le mâle chante dans toutes les saisons. Long de sept pouces, cet oiseau a le front jau- nâtre, les joues noires ; une lunule noire sur la tcie; le dessus du corps brun ; la gorge janne avec uni tache noire à son milieu. Le venjre et le croupion sont blanc bleuâtre, et le bec et les pieds sont noirs. tu" La PASSERINE, dite le petit ihanteur it Cuba ('^) , habite les îles de Saint-Domingue et de Cuba , où les colons la recherchent par l'agrément de son chant, et par la facilité qu'elle oiïreù devenir privée. Sa taille est de trois pouces six lignes; son plumage brun verdâtre, avec les yeux entourés de deux bandelettes jaunes. La gorge est aussi de celle dernière couleur. La poitrine est noire ; le bec est brun et les pieds sont cendré pourpré. i\° La passerike des prés(3j se plaît dans les prairies découvertes de New- York, surtout dans les prés artificiels des collines. Elle se tient à terre et court sur le sol à la manière des alouettes, et pousse un petit cri analogue à celui du p»;-; des arbm. la femelle place son nid à terre, dans une loufle d'her- bes, et ses œufs sont grisâtres, marqués de brun. Cet oiseau a quatre pouces trois lignes de lon- gueur. Le sommet de la tête est noirâtre el gris au milieu. Les sourcils sont jaunes; le dessus du corps | est gris, tacheté de brun. Les ailes et la queue n res : les premières ont leurs petites couvertures | vertes extérieurement, et leurs pennes gris bla châtre. Le dessous du corps est roux. Le bec est brun | (■) P. flavifrons, Vieill., Encyci., 93C. F. niuricollii, f.atli. vai'. (». P. h'ijida , Vieill., Encyci., 937. i-rmai'Hfl fcp* J.n'(| , ncil., fil. 2. Lalh., D. 67. Oi P. ;;ra(cnsïs, Vieill , Encyci., 937. DES OISEAUX. Ud 'et émigré vers le roids. Elle se tient [fui bordent les ri- id à terre dans une l avec des crins et nd de quatre il cini] brun rougeûlre. marron obscur, rayé les narines on re- :rc. ].a gorge et li ist variée de rougcù- lyûde jauuûtrecldc de corne ; les pieds e est de six pouces w(') vit sur les bords i côtes de la terre du édcntaires.etelleva t plcclroplianes pour la terre. I.ii femelle Lés de noir, et le mile oiseau a le front jau- mule noire sur la tcle; gorge jaune avec nni ventre et le croupion et les pieds sont noirs, le petit rhanieur it saint-Domingiie et de rchent par l'agrénicnl u'cUe offre iidcvenir ouces six lignes; son les yeux entoures de gorge est aussi de celle est noire ; le bec est pourpié. si?) se plaît dans les York, surtout dans les lie se tient à terre et es alouettes, et pousse du pir' d"* «'■'"■''''■ '' dans une touffe d'hcr- , marqués de brun, es trois lignes de Ion- est noirâtre cl gris an ne9;ledessusducor|ts s ailes et la queue noi- rs petites couvertures urs pennes gris bian- st roux. Le bec est brun |ycl.,t)3C.F.n!(;ricolli'' .,937.frm3i«al«P* ['ycl.,937. en dessus et couleur de corne en dessous. Les pieds sont bruns. \i« La l'ASSEUiNK «ES nnoLSSAiLi.KsC) se rencon- tre au printemps et en automne dans les provinces (lu centre des États-Unis. Elle se tient dans les hal- liers, et cherche à terre les graines et les insectes dont elle se nourrit. Elle a les sourcils blancs , le dessus de la tétc et du corps brun avec des taches noires; le dessous gris clair, les flancs et les tempes roux ; le bec rt les pieds bruns. Elle a quatre pouces neuf lignes de longueur. 15" L.\ PASSEUiNE A yuEUB liTAGiîfî H sc Irouvc à Cayenne. Sa tétc est brune, variée de gris et de vcr- dllrj. Le dos est de cette dernière couleur, avec des taches brunes. Les pennes des ailes et de la queue sont brunes et frangées de vert ; la gorge et le ven- tre sont cendrés; le ' jc cl les pieds bruns. Ses di- mensions sont de cinq pouces trois lignes. H'> La SAVAXXAiiP), qui vit sur les côtes atlanti- ques de Savannnh,aux Etats-Unis, est blanchâtre, varié de bai en dessus ; blanclie, liichotéc de rougoû- treen dessous. Le ventre et rcxtrémitc des rémiges sont blancs; les ailes et la queue brunes ; le bec obscur et les pieds jaunûtres. Sa taille est de cinq pouces trois lignes. \ô" le îitit(^), ou paxscrine des vergeis, fré- quente pendant la belle saison les jardins et les ver- gers des provinces du centre des Etats-Unis. La fe- melle place son nid à l'exlrémitô des branches d'un arbre fruitier, et le compose d'h-rbcs très grêles et arrangées comme à clair-voie. i\.\\e pond quatre à cinq œufs vert blenfltre, pointillés de roux au gros bout. Le cliant du mâle semble exprimer les syl- labes ti, ri, ri, ri, ri, ti, répétées avec force et vi- vacité. Cet oiseau sc retrouve au Mexique, à Table- land, à Teiniscaltipec et à Real del Slonte. te La l'ASSEi'.iXE GRACIEUSE (■■') a été rencontrée aux environs des Roeky-Mountains, dans les plaines du Missouri, pendant l'hiver. Elle y est rare. Son plumage est bleu vert en dessus, blanc en dessous, avec du ferrugineux pftle sur la poitrine. Les ailes sont traversées par deux bandelettes blanches. Son bec est légèrement recourbé. H" la i'asseuixe CENonEEfo a, ainsi que l'indi- |que sou nom, le plumage cendré en dessus , blanc en dessous. Le dos et les couvertures des ailes sont (1 P, dumctnrtm . Vicill., Rncycl., 1)88. (') P. ipftenura. Vicill., Kncycl., 93S. ('■ P- Sumiarum , Vieill. . Kncycl. , 940. Wils., 3i.n;'.4(lcmAlR'. cl pi. 22. fig. 3( la femelle). '•im/iZ/usaminiia, Wils. K /'. socm//s, Vieill., tciicycl.,»!!. IrinjHla socia- "•Wils„|,l. 15. iii,.5. Swains., n. 50. ■; F-mbtrizaamoin(i, Say. lrini)iUa amuana. Chari. iiap.,(irnith., pi. 6, llg. 4. i') fringilla cintrca, Sw , n. 51. roux; la quctie est delloïdale, ù rcclriccs externes teri inées de blanc. Sa taille est de six pouces trois lignes. Elle vit au Mexique, à Tableland et à Te- miscallipec. V. LES CHIPIUSC). Sont peu distincts des passerinns. Ils ont le bec conique, fort épais, court, très acéré, à mandibules égales ; les plumes de la lôte et du dos sont courtes. Le corps est allongé; les ailes sont pointues; les rectriccs sont atténuées en pointe rigide et élargie. Toutes les espèces sont de l'Amérique du Suâ ('). Ce nom de chipiù sert, dans la langue des Guaranis, à distinguer des petits oiseaux granivores et insecti- vores , qui remplacent au Paraguay nos moineaux d'Europt'. Le vol des chipiùs est rapide. LE CHIPIU GRISET 3). Fréquente les alentours de Valparaiso, au Chili. Sa longueur totale est de six pouces huit lignes. Son bec relevé en dessus d'une légère arête convexe , nettement dessinée à sa base seulement, est brun sur la mandibule supérieure ; blanc nacré sur l'in- féricure , qui est fortement rentrée en ses bords. Tout le dessus du corps est uniformément gris ar- doisé, nuancé de roux peu discernable sur le man- teau et sur la tète. Le cou, la poitrine et les flancs sont de ce même gris ardoisé, que relève le blanc éclatant du devant de la gorge et du cou , et du mi- lieu du ventre. Les plumes de la région anale sont d'un rouge ferrugineux. Les plumes des ailes sont brunes, finement frangées de gris clair. Il en est de même des rectrices brunes, les latérales exceptées, qui sont brunes en dehors et d'un blanc pur en de- dans et h l'extrémité. La hauteur de ce blanc varie suivant que la penne est plus ou moins placée en dehors de celles qui suivent. -La queue est légère- ment échancrée. LE CIIIPIU A BEC ROUGE (<). Se trouve à Coquimbo, au Chili. C'est un oiseau long de six pouces et demi , ù bec rouge de corail , (•) i*a.Mcr«na, Vieill., per». (') Buffon a décrit de ce genre : le pape ou la nompa- reillp (cm6cri:ariri», l.alh. Enl. 159, lifj. 1 et 2. Wils., pi 24.0k. l.Kdw.,r.l., pi. 273,ng. l,(le la Louisiane cl dos I" l.iiiilcs La passerina ciris , Vieill., Gall pi 66). (3) iJuli/dirony.cumens . Le.sson, Jouni. de l'Institut, n. 72. Il, 31 6 ( 1 83» ) Frint/illa diuea. Molina , Chili , Rittliz, pi. 1. Gervais , ra»orilc, pi. 69. (4) Frint/illa erythrorhyncha. Les»., Journ. l'Institut, i t t !il ■ î: ■1 h % m ri 350 HISTOIRE NATURELLE î I I ' •i'-t«)C ^ 'S 'i '■ '■■ i Il I il . : . » ' ainsi que les pntles. Toutes les parties supérieures du corps sont gris ardoisé , mais chaque plume a une flamme noir prorond à sa partie moyenne. Les grandes couvertures des ailes sont brunes, frangées de roussâtre ou de blanchûtre. La gorge et le devant du cou, h partir du menton jusqu'à la poitrine, est d'un noir profond ; mais, comme chaque plume est striée à son bord de gris très clair, il en résulte un noir finement strié de nuance douce. Les côtés du cou , les épaules et les flancs sont gris ardoisé. Le ventre est grisâtre dans le haut , blanchâtre au mi- lieu et aux couvertures inférieures de la queue. Deux bandelettes blanches marquent le haut de l'aile. Les rémiges sont brunes frangées de gris très clair. Les rectrices sont noir mat , excepté une fine ligne blanche qui suit le bord externe en contour- nant le sommet des deux latérales, et qui seulement marqne l'extrémité de toutes les autres. Les yeux de cet oiseau sont noirs. LE CIIINCPLOC). Habite le Brésil et le Paraguay. Il est connu aux environs de Buénos-Ayres et de Monte-Video sous les noms de chingolo et de chingolito. Les guara- nis lui donnent celui de chetihasi, parce qu'il chante toute l'année d'un son de voix très clair, et assez semblable à celui de l'alouette. Sa taille est de cin7 pouces neuf lignes. Il a plusieurs traits noirâtres sur le devant et sur les côtés de la tête, la nuque rougefltre avec une tache noire au-dessous ;. les plu- mes du dos noirâtres au centre , rougeAtres sur les bords; les ailes et la queue brunes; les parties infé- rieures blanchâtres. En hiver, le mâle et la femelle ont une huppe. Cette dernière place son nid sur les branches d'arbres peu élevées, tantôt à terre, tantôt dans des trous de murailles , et pond quatre œufs blanchâtres, piquetés de rouge vers le gros bout. Deux espèces fort voisines ont été rapportées du Brésil par M. Auguste Saint-Hilaire, et ont été nom- mées l'une chipiù noir et rougedtre, et l'autre moi- neau cendré {pyrgita cincrea). LE CHIPIU HUPPÉ (2). Est gris brun en dessus , gris clair en dessous , avec une huppe sur la tête mi -partie rouge et noire. n. 72, p. 316(i834). Emberiza luetuosa, Gcrvals, fav., pl.71. i<) Azara, t. Ill , p. ^04, n. 1 35. Embsriza capensis, Gmelin? (») Fringillacrnata, Lcss., Ornilh. L'AUAGUIKA('). Vit au Brésil. Il a été décrit par DufTon sous le nom de pinson brun huppé, LE MOINEAU DE (iAY(2. Habite le Chili ; sa taille est de cinq pouces ncu: lignes. La tête et la gorge, ainsi que les pennes abi- rcs, la queue et les couvertures supérieures soni d'un gris cendré, lequel tranche assez bien avec !« jaune du dessous du cou et le vert jaunâtre du h. Le bas du ventre est d'un jaune clair. Les couver- tures inférieures de la queue sont blanches. I ne ligne verdâtre très fine sépare le gris de la ;or;e du jaune de la poitrine. Le bec est de grosseur moyenne : il est brun , ainsi que les pieds. D'Azara décrit encore comme des chiiiùs les oi- seaux peu connus qu'il nomme chipiù à tète np (n. i^O);chipiù à tête jaunp (n. \ôl)\chiim pro- prement dit (n. i5'2); chug (n. 133); gafarm (n. <5-î); capi^a(n. <37); sauteur (n. l58);(/a- lanceur (n. 139), etc., etc. VI. LES CRITIIAGRAS«. Ont le bec court, presque conique, épais, entier, I à arête recourbée, à bords légèrement rentrés, les ailes sont assez allongées, à première, deuxième, troisième et quatrième rémige égales , très longues. La queue est médiocre et fourchue. Ils sont de i'in- { cien Continent (^). L'AUBÉ0LE(5). A été découvert en Sibérie par Lcpecliln : onit retrouve au Kamtschatka, où il vit en iroupesdus les bois de pins, de peupliers et de saules. Son piu-j mage est couleur citron. Le dessous du cou, le coi- 1 lier et le dos sont d'un brun rougeâtre. Les couver- [ ;■) Azara, a. 136. Fringillacriitata.\ki\\.A^'>i-(^-\ pi 29. Fringilla flammea, L. (') Fringilla Gayii . Eyd.etGerv., Mag. de 20ol.| 1834, pi. 23. |3) Crithagra, Svains. (<) Uuffon a connu : l'ortolan à ventre j.iune (IhOf.! pasierina flaviventris\ Vieill , Encyi'., Ci9''"'J flaviventris , Lalh. Enl. 604, fig.2). l.'orlolaii (lii'.ul emberiza capensit, I.ath.. Passerina caficnsis, Vieil Eneycl.. 929. Enl. 158. Og. 2 ) V-' prosbcc de im\ ( loxia quadricolor, l.nlh. Enl. 101, fig.2). (5) Patterina auréola, Vieill. , Eneycl.. 929. Em riza auréola , Latb. Falck , Voy., t. III, p 398. LopecS j l'ct. 15, 483. :rit par DulTon souj le [>E (1AY(2. ;st de cinq pouces ncu; nsi que les pennes abi- •lurcs supérieures sont nche assez bien avec It e vert jaun&irc du k. lunc clair. Les couver- ue sont blanclies. Ine rc le gris de la ^or;e ,e bec est de grosseoi que les pirds. nmc des c/uV(«slesoi- ime chipiùû tikrqu np(n. \5l);cl»]mii>ro- ig (n. 133); ga(mm sauteur (n. 158); ta- AGRASe). i conique, épais, eiuler, légèrenienl rentrés, les à première, deuxième, ge égales , très longues. urchue. lIssonldcrin- ie parLepccIiin! on!t| DÙil vit en troupes da»i rs et de saules. Son plu-! dessous du cou, le col- rougeâlre. Les couver- a tcr«ifa»a.Vieill..Ois.cli- "et Cerv., Mag. de zooLI 11 inùvcnlrej.i«npil'if»f'l I , EMC).'.. (5i9.-/""l rig.2). l-'orlolaii (ln'Ul isserina capenvs> ^'«''i 2 ) L'.> pros-bcc H '^''1 10i,fig.2)- ' , Encycl.. m E) Bufron a connu: le mala [fringilla maia, Gm. Enl. 109; de Timor ;. Le paddat ou calTat ( loxiaory- 2(vora, (im.Vieill.. Ois. cb., pi. 61. Enl. 152, flg. 1. Sw.. Zool. Illustr., pi. 156. Emberizacalfat, Lalh.,esp. 68; de Java ). Le strié ( loxia striata , Gm. Enl. 153. (1». 1 , de Java ). Le jacobin ( £. molucca, Gki. Enl 139, flg. 2. Vieill., Ois. ch., pi. 52 , de Java ). Le majan ( L. maja , Gm. Enl. 109,flg. 1. Vieill. pi 56) Le loxie tacheté (I.. punctulariaj Gm. Enl. 139 , flg. 1. Le domino, Viciil., pi. 50). Le domino {L. variegata, Vieill,, pi. 51. KnI. 139, flg. 3. £. mo^uccana, Gm.). Le loxie à bec rouge ( loxia sanguirostris, Gm. Enl 183, flg. 1 ). Le grivelin , loxia brasiliana. Gm. Vieill., pi. 49 ) . de la cote d'AngoIe et non du Brésil. (3) Loxia fuscata . Vieill, Ois. ch., pi. 62. (4) L. majanoide , Temm. , pi. 500, flg. 3. (5) Fringilla guttata, Vieill., pi. 68, pag. 103 , des Ois. chant. r '■Il -Mi I Û m iiii î i! J il 352 ÎUSTOIRE NATUUFLLF. !li il li 1 1 des yeux, les joues, la gorge, le devant du cou , la poitrine , le croupion et les couvertuircs supérieures de la queue sont d'un beau rouge. Los plumes du ventre et des flancs sont de la couleur de la télc, et mouchetées de blanc dans le milieu. La femelle est d'un rouge moins vif, et n'a pas les mouclieluies inférieures. Elle construit un nid hémisphérique , ouvert par le haut, entouré d'herhes sèches, et ta- pissé de coton, dans lequel elle dépose cinq ù six oeufs tachés de bleu et de rouge. LE MOINEAU A TÊTE ROUGE ('). Se trouve à l'ile Maurice ; il a le bec et le lonr des yeux noirs; le cou d'un rouge écarlalc, la poitrine et le ventre olivâtres ; le croupion cramoisi ; la queue et les ailes brunes; celles-ci marquées de deux ban- delettes blanches. LE SÉNÈGALI CHANTEUR H. Habite les forêts qui bordent les rives du Niger. S'il est simple dans ses atours, il rachète ce peu d'avantages par une voix sonore , un timbre doux et flatteur, des sons flûtes et pleins d'harmonie : en un mot , c'est de tous les oiseaux de la zone torride celui qui rappelle le mieux le chant du rossignol. II a le bec blanchâtre , les pieds fauves; le plumage ^l'is roussAtrc, plus foncé sur le dos et les ailes; la poitrine avec quelques petits points bruns ; le ventre blanciiAtre. LOXIE A VENTRE NOIR (3), D'AFRIQUE. Aie plumage jaune, tacheté de brunûtre ; la gorge, la poitrine et le ventre noirs'; les ailes et la queue brunes. LE MUNGUL (*) , DES GRANDES INDES. Ressemble au jacobin d'Afrique, bien qu'il en soit distinct : la femelle de ce dernier diflore beaucoup de celle du mungul. Le mâle a un capuchon noir. Le corps, les ailes et la queue sont marron , et le bas-ventre est noir. Le bec est blanc ; Ls tarses sont bruns. La femelle, qu'Edwards a figurée pi. 45, a le des- sus du corps d'un cendré nuancé de brun terne ; le tour des yeux et le dessus du dos gris blanc , lavé de rose. Les couvertures supérieures de la queue sont blanches. Le bec est cendré , et les pieds sont incarnats. {<)Etnberisa ruhraS>m.. el fringillaerythrocepkala, Gm. Brown, |)l. 28. Vicill., Ois. ch., pi. 28. (*) Fringilla tnnska , Vieil!.. Ois, et»., pi. i t. (') L. tnclanogaxtra , l.nth , esp. 82. /.. afra. Gin. t*) L. atrkapillu , Edw., pi. 3. Vicill.. Ois. cli., \A. 53. LE GROS REC JAUNE (•). Habile l'île de Java, où l'a découvert Lcschcnauli de Latour. Son pi .mage est jaune d'or, le manteau est brun; les ailes sont grises brunAlrcs; lafaceei la gorge sont noir roux. Le bec et les tarses soni jaunâtres. LE MENYIRING DES JAVANAIS p,. A trois ponces et demi do longueur; le plunn«e d'un ponceau foncé, avec les ailes brunes, laquelle noirâtre; les lectrices alaircs, la poitrine et le ventre ponctués de blanc. La queue . en dessus, est riibanée de blanc. La femelle a les teintes plus obscures. LE MANVAR (S). Ainsi nommé ù Java , a cinq pouces de longueur, Un plumage brun, avec un liséré ferrnsineux au re- bord de chaque plume ; le corps en dessous blanc jaunâtre, avec la gorge et la poitrine plus foncées, et un sourcil jaune. LE PIPIT RONDOL (<) DES Malais de Simatua. Est, au dire de sir Railles, de la taille dti jacoliin, Son plumage est un brun rougcâtrc tirant au mar- ron , plus foncé vers la queue, et passant au noir sur le ventre. La tète et le cou sont blanc; le bec est bleuâtre , et les pieds sont noirs. IX. LES TIÂIIIS (•'). Ont le bec épais, en cône allongé, aigu, un pea écliancré,à bords sinueux. Leurs ailes sont courtes, arrondies, à deuxième, troisième, qualrième cl cin- quième rémiges presqueégalcs,trèslongues.La queue | est arrondie. Les tiaris sont américains. L'ÉLÉGANT («). A été découvert au Brésil par le prince de Wi«l Ncuwied. Sa taille est moindre que celle du char- donneret d'Europe. Son bec est en cône très pointu, (■) /.. jnvanensis , I.pss., Ornilh. (») Fringilla piinicea , Horsf., Trans., XIII, 160. (3) F.manyar. Ilorsf.. Trnns., XIII, ICO. (4) L. le»coreplialn,s\T Rarflps,r.at.,Tranj.,Xlll,3U| {">} Tifiris, Swains , Zool. Joiin.,n. 10. (6) Fringilla ornata , Wicd. Temm., pi. 208. .1. i 1 DES OISEAUX. .153 1^! ilINE (•). Couvert Loschenaull inc d'or, le mameau briinftlrrs; la face el )cc cl les larses sont JAVANAIS (2\ longueur; le plumaje ailes brunes, laquelle lu poilrinc et le ventre en dessus, est riibance mes plus obscures. .Il (»). q pouces de longueur. îéré ferrugineux an re- :orps en dessous blanc poitrine plus foncées, et INDOT. (<) ; SlMATUA. , de la taille du jacobin, )ugcûtre tirant au mar- e,et passant au noir sur sont blanc; le bec est oirs. [lis (■■). allongé, aigu, un peu Leurs ailes sont courtes, lièmc, quatrième et cin- k.irèslongucs.LaqucMl Il par le prince de Weii ^drc que celle du dur- est en cône très point», |sr.,Trans.,Xlll,160' lis., XIII, ICO. |ps,C.at.,Trans.,xni,3H| lun., n. 10. , Tenim., pi- 208. un peu allongé; sa queue est longue et carrée. Les deux sexes ont sur le sommet de la tête des plumes I longues, formant une huppe, qu'ils ont la faculté de i relever. Le sommet de la tête, chez le mâle, le lo- 1 jum, la gorge, la poitrine et la ligne moyenne du ventre sont d'un noir parfait. Les joues sont d'un blanc pur; les parties latérales de la poitrine et les lianes d'un jaune roussâtre. La couleur jaune des flancs et le noir de la ligne moyenne du ventre sont I nuancés de teinte marron clair, et cette dernière cou- leur est répandue sur l'abdomen et sur les couvcr- ' turcs inférieures de la queue. Les pennes qui com- posent celles-ci sont d'égale longueur, blanches de- puis leur base jusqu'à l'endroit où viennent aboutir [les ailes, et noires dans le reste de leur étendue. Les [parties supérieures sont d'un gris cendré très pur; [ les ailes sont noires, mais toutes les couvertures ont 1 de larges bordures d'un cendré blanchâtre. Cet oi I seau a quatre pouces de longueur. ] La femelle a la tète et la huppe couleur de tabac I d'Espagne; le dessous du corps roux blanchâtre, le [bec noirâtre et les pieds jaunâtres. LE PETIT TIARIS («). A le plumage olivâtre , la huppe , les oreilles , la [poitrine et le ventre noirs; un sourcil et le menton [jaune d'or. Une variété, ou peut-être un jeune âge, (se distingue en ce qu'il a le noir arrêté par un léger {rebord de taches jaunes. Cet oiseau habite aux environs de Mexico , Ta- |bleland,Temiscaltipec et Real del Monte. X. LES MOINEAUX VRAIS Oi. Ont le bec conique, court, comprimé, bombé vers lia pointe seulement, à rebords de la mandibule su- Ipérieure légèrement rentrants. Les tarses sont mé- |diocres; la queue est moyenne et échancrée (^). Us Cl Tiarispusillus, Swains., Phil. mag. , juin 1827, ^.438. i\ Pyrgita.Cnv. nBuffona connu: le moineau domestique* (F. do - mtka, L ; enl. 6, flg. 1) ; le frlquet (F. montana, Gm.; ieni.267, flg.l); le moineau à ventre jaune (emberiza mtntii, Gm.; enl. 664); leM. du Cap (F. arcuata, jCuï.; enl. 230, flg.l). Le muséum de Parts possède les espèces nommées sur leslableues : M. du Buisson, du Cap; M. du cap Vert ou ]4e San-Yigo,et M. du Sénégal. * Buffon a décrit le moineau avec les préjugés de ttOD temps, j'ai tracé son histoire avec ceux démon |(poque. S'il est LU être qui ait le droit de se plaindre du Pline 11. sont de l'ancien continent, un seul excepté, qui est de rOcéanic. Les Grecs connoissoicnt le moineau commun sous le nom depyrgila. de la France, c'est sans contredit le moineau. Le moi- neau proteste contre le génie de llufron , nutant et plus peut-être que nos lois actuelles ne protestent contre celles du xviiie siècle. Il a le droit de se plaindre du grand seigneur qui écrivait l'histoire naturelle en man« chettes et en jabot de malines, lui oiseau prolétaire qui représente le grand mouvementsoclal du xixcsièclr. Uufron n'a pas compris cet hOte plébéien de nos cités et de nos campagnes; H lui a réservé ses dédains. C'est que niifron. représentant des doubles aristocraties de la naissance el du génie; BulTon lisant son histoire de.s animaux dans les riches salons de la capitale , ne fou- lant jamais le sol de la Bourgogne qu'enfermé dans les panneaux vernis d'une voiture, Bufion n'avait (lasjelé les yeux sur ce volatile , peuple par ses allures , peuple par ses habitudes et son laisser-aller. Et cependant cet enfant chéri de Lesble, chanté par les poëtes erotiques de l'ancienne Rome , était vénéré par les païens, qui enviaient , avec tant de raison , les Tacullés dont une libérale nature l'avoit doté. Catulle et Horace l'ont chanté, cet oiseau que le peuple, si sincère dans les affections qu'il porte aux êtres qui partagent sa misère, a appelé Pierrot: Pierrot « diminutif de /'ett't- Pt'erre; Pierrot ce sobriquet familier du pécheur qui tient les clefs du paradis; Pierrot, nom religieusement conservé par la tradition dans la masse intime du po- pulaire qui chérilcel oiseau repoussé des volières dorées et des demeures opulentes. Puis, le moyen Age avec ses croyances religieuses fortement trempées , le caracté- risant par son capuce noir, l'appela petit moine . moi- neau; el des voix enfantines du peuple, ce nom prenant droit de bourgeoisie, est venu par la force de l'usage s'impatronlser dans le langage national. Chaque pro- vince cependant a conservé à ce commensal une dési- gnation familière, tant son heureux naturel a forcé les populations à l'identifler avec leur iestinée. Que BufTon ait réservé la pompe et la richesse de son style pour décrire le paon , cet emblème de la sottise recouverte d'or ou de la nullité puissante; qu'il ait soigné l'histoire du rossignol , image du poule qui s'égosille à chanter, vêtu à la légère et non garanti des injures de la bise ; qu'il ait réuni toutes les couleurs de sa palette pour peindre les somptueux habits des co- libris, frêles embryons de la fatuité et du dandysme; que le cygne au plumage blanc et amoureux de son indi- vidu, soit le type du pédaptismequi se rengorge, comme le dindon faisant la roue l'est de la stupidité qui se croit de l'esprit ; pourquoi Duffon a-t-il fait le moineau stupide, lourd, criard, gourmand et maraudeur? le moineau, cet industriel moderne, qui va h ses fliisisans détour, sans s'inquiéter des gens avec lesquels il vit! le moineau, cet artisan de ses propres succès, qui sait que sa vie est un labeur continuel, et qu'il doit la con- quérir sur les superfluités de l'homm e? Le moineau niche sur nos demeures; c'est qu'il ne craint ni le bruit ni le citadin , car il n'a ni un chant ni un plumage fait pour le tenter. Ce n'est pas que son courage et son audace ne le fassent tomber dans les mains des enfants, ses ennemis les plus implacables; mais il espère déjouer leurs ruses. Ses vêtements sont sombres comme ceux des (ils de rAuvergne;mais sous ce costume vulgaire batuncwurfermectprévoyant.Comme n 1" ih .m \ i N llî 351 HISTOIRE NATURELLE LE CISALPIN ('). j il- ^i ■ i Que M. Bonelli a le premier distingiii? du moi- neau ordinaire, est commun aux alentours de Turin, le long du golfe de Ligurie. et dans toute l'Italie; passé Trévise, on cesse de le rencontrer, et il est remplacé par le moineau ordinaire ou pierrot. Le mAlea le sommet de la téle, la nuque et le haut du dos marron pur, et très vif en été , passant au rousà&tre terne après la mue. Les joues sont d'un blanc pur. ces derniers il vit dans les rues des miettes tomttées de la table du riche, il gagne sa nourriture quotidienne au milieu des journées agUées. Son oreille et sa vik sont sans cesse au guet; ses membres sont agiles vi alertes. Il mesure le danger avec sang-froid. Le nianégi- d'un chat qui se pelotonne pour bondir sur lui ne lii échappe pas, et aussi rusé que son ennemi, il lui oppose son expérience. Il aime la sociabilité, comme les pauvres dont II est le représentant dans le monde emplumé , et son nid est simple et modeste. Là, il élève une nom breuse famille, toujours comme le pauvre; car, avec une compleiton robuste, un solide appétit, une vie Journalière hérissée de fatigues , l'amour est une com- vensationque lui devait la destinée. Bon époux, bon père (sans que celle phrase banale soit inscrite sur son tombeau), il est esclave de ses devoirs temporaires, il est vrai que, dans le reste de ses loisirs, on peut le taxer d'inroiislance.maisia faute en est-elle bien 6 lui; ft lui que 'e Créateur a doué de qualités que tant d'hommes envieraient?. . Que de moineaux ont dA rire de pitié aux forfanteries de tant de frêles muguets!... Il est gourmand,maraudeur, lui prolétaire qui vit dessuper- fluités des gens riches, de son adresse et de son indus- trie! Il s'estdit sans doute : Mais l'homme pourrait-il me montrer le testament d'Adam qui rintilule son unique héritier, sur ce globe créé pour tous les êtres? La forte me manque, rivalisons avec ce despote par l'adresse et la ruse : il sèmera des moissons, nous les mangerons; il battra le blé dans sa grange et nous irons prélever le tribut du pauvre; il nous fera une guerre d'extermina- tion, mais nous saurons braver ses pièges. — Le moineau a donc le caractère fler, car il doit sa nourriture de tous les jours k ses seuls moyens. C'est l'industriel qui se soutient par ses propres talents. Il en a l'indépendance et peut-être l'esprit frondeur. Heureux moineau! s'il n'avait dans le gamin le bourreou-né de sa famille, ca; , par les affections de père , le moineau est malheu- reux! Il voit ses fils privés de plumes, ayant le chef surmonté d'une ignoble crête taillée dans du drap écar- late, grimpant A la courte échelle sur deux doigts cras- seux. Il les voit , esclaves résignés , gambadant à U volonté d'un maître capricieux et tant soit peu cruel. Mais que l'univers chancelé sur les débris de noire globe broyé par la foudre, et le vieux moineau trouvera encore une Assura pour s'échapper; que le pAledela terre pirouett.) et se couvre de glaçons, le moineau s'abritera sous la neige. Le moineau est aux êtres de la nature ce que l'or est & la civilisation : l'un et l'autre ■ont aussi vivaces au physique qu'au moral. (!) FrtniitUa cUalpina, Temm. , Man. , t I , p. 351 , et III, p. 866. F. ItaUa» Vieiii. , Gai. , pi. 63. Roux , pi.82bf«. La femelle a le dessus do la ItMc et la nuque cen- àtv brun ; un sourcil roussâlrc, une banJe blanchâire sur les ailes. Cet oiseau est de passage en septembre et octobre dans le midi de la France. LE MOINEAU ESPAGNOL («). A le sommet de la lête et la nuque d'un marroD vif très foncé. Le dos et le manteau sont noirs, nuis les plumes sont bordées de roux jaunûirc. Lagor», le devant du cou et un étroit ceinturon placé sur la poitrine, sont d'un noir profond, noir qui forme aussi des taches 1res longues sur les flancs. Le ml lieu (lu ventre et lu région anale sont d'un blanc pur, iiinsi ijue les Joues et le sourcil qui surmonte l'd. Lcbciiest plus fort et plus long que celui du moi- neau ordinaire. La femelle a la (été, la nuque et le dos d'un brun gris. Toutes les mèches noires du manleau «ont I sén'es de bordures isabelles, et cette couleur forme 1 aussi des i anges marginales aux pennes des ailes et de la queue. Le thorax est cendré blond; le devant | du cou blanc sale , avec quelques taches noiriltres. Le bas- ventre est blanc roussâtre. Le bec brun clair. | ■ Ce moineau se rencontre en Sicile, dans l'Archi- pel et diins le midi de TEspagne ; et est très com- mun en Sardaigne, en Egypte, jusqu'au JapoD,à I Timor et dans Jes JVloluques. On ignore quellessont | ses habitudes. ^ LE JAUNET C). A été découvert dans la province de Dongola en Nubie, par le voyageur Rnppell. Le mâle est jaune citron , avec du roux sur le dos, les ailes marquée!! de deux raies blanclies; le bec blanchûlreet les tarses roussâtres. La femelle, d'un jaunâtre clair en devant grise sur le ventre, a le dos roussûtre, Jcsailcset la q ueue brunes, mais chaque plume frangée de roui I blond. LE SIMPLE (»}. A été rencontré à EmbukohI en Nubie, le niilcj est d'un gris de lin que relèvent le blanc desjouHJ et le noir du devant du cou. Un trait noir partd»! bec et se rend à l'œil. Deux raies gris clair coiipfiii| deux taches noires sur l'aile. Les pennes sont fru-l gécs de roux, et se terminent par une nammfcli(| noire. La femelle est jaune blonde en dessus, i'M (') Frififfilla W»pan»o?«mf«, Temm.,Man.,t.l,35lil et t. m, p. 257. Egypte, pi 3, flg. 7. Ro«n, pl- *♦• f (M Fringilla lutea. Licht., Cat. , n. 240. Temni., PM c I. 366, flg 1 etlifem) A (») Fringilla simplex. Licht., Cat.,ii. 24îel»*| Temm., pi. col. 358. DES OISEAUX. 355 septembre cl octobre ohl en Nubie, le m èvcnlle blanc des ioufs| Un irait nnirparl' raies gris clair coupenij . Les pennes sont lr«l ent par une flanira«l«l blonde en dessus, d'wl î«,Temm.,M«n.,t'>^| .flg. 7. ROUI, ?'•*♦•,[ Cal.,n.240.Tïmm.'N ' cris blond en dessous. Le bec nt corné , et les tarses [sunt j'""''"''^^- ^^'^° espèce mesure un peu plus de I cinq pouces. LE MOINEAU A ÉPAULES MARHON ('). Notre moineau domestique a propagt^ sa race con- [fianleeliiardie jusque dans l'Inde, car nous en avons |trouvi< plusieurs di^pouilles dans les collections de IM. Iiéiaiigcr,qui ne diiïéroient en rien des individus de France. Mais il s'agit ici d'une espèce voisine du {ringilladomeslica, bien qu'elle suit distincte de floutes 1rs espèics qui nous sont connues. Nous au- ïons donc h rlécrire les deux sexes de ce moineau , itous les deux de même taille, et longs de cinq pou- ces quatre lignes. Le mâle a le bec et les tarses jaunâtres : la léte et le cou sont brun roux , sans taches. Le manteau ^sl roux vif, avec deux flammet es noires. Un trait gris roux occupe le devant de la gorge. Un plastron noir nait au bas du cou. Tout le dessous du corps lest gris roux blond. Les moyennes couvertures sont noires, bordées de roux et de marron. Le reste de l'aile est un blond cendré, clair en dehors, brunâtre kur les barbes internes. La queue est mince, blonde |cn dessus et en dessous. U femelle est gris brun soyeux en dessus, à flnm- nés brunes sur le manteau, gris blopd eu dessous , pepiiis la gorge jusqu'à lu région anale. Les ailes sont tris cendré, avec la r.iie blanche de l'cpaulc, mais elle-ci n'u pas de marron. Ce moineau habite la côte de Goromandil , et taotamment les environs de rondichéry. LE R0D0PEPLA(2). Habite les montagnes de l'Himalaya. Son plumage istbrunen dessus. La tête , la nuque, le dos, sont mêmes de lignes brunâtres, brillantes, en rosa- ks. Une bandelette au-dessus de chaque sourcil ; la lorge, la poitrine , des taches sur les ailes , le crou- |ionet le dessous du corps sont roses. Sa taille est e près de sept pouces anglois de longueur. LE RODOCHROA (S). [Est aussi desmonts Himalaya, a le plumage brun ^ dessus; la tête, la nuque el le manteau parsemés 8 'ignés brunes, teintées de rose sur le dos. Le »nt, les sourcils, la gorge, la poitrine et le dessous 1 corps et le croupion sont de couleur rose. Les •H , 4?.T- ':'»^ï-V.'^>.,d-.;.-ï , h FrinsiHapyrfbpfera, tess. , Zoôl. Bélang., Voy.. Il*) V.rodopepïa. Vig. Proceed., 1 , 2â. ' " Il .' F. rodocftroa, Vig. Proceed., 1. 23. ■t- ! ailes sont sans taches. Sa (aille est de cinq pouces six lignes anglois. LE COU JAUNE (') Habite les rives du Gange, entre Rénarès et Cal- cutta. Son plumage est griscrndriî en dessus, blan- châtre en dessous. Une piaquRJaiinc occupe le devant du cou. Les épaules sont ferrugineuses ; les ailes sont couvertes de taches blanches formant deux ban« dclcltes. Sa taille est de cinq pouces deux lignes. LE MOINEAU A TÊTE BLANCHE (»). A quatre pouces huit lignes de longueur, le bec noir,'assez mince, et les tarses rougeâtres. La queue, un peu plus longue que les ailes , est composée do recirices inégales, légèrement étagées. La tête, le cou, la poitrine, sont d'un gris blunc, légèrement teint de roussâtre sur le cou. Le manteau, le dos, les ailes et laqueues-ontd'un roux brun uniforme, tirant au rouge vif sur le croupion. Les épaules sont cen- drées, et les rémiges brunes, bordées de blanc sur leurs barbes internes. Le ventre est d'un gris blan- châtre , les flancs et lu bcs-ventre sont brunâtres. L'iris est rouge. L'individu que nous décrivons étoit du sexe mâle, et a été tué h lu baie des lies, h lu Nouvelle-Zélande, où les naturels le nomment loïtot. LE MOINEAU A TACHE BLANCHE (3). Est long de cinq poucesquatre lignes II a la taille du moineau ordinaire auquel il ressemble par ses furmes. Son bec est noir et ses taches sont jaunâtre curnié. Le dessus de la télc, du cou et le thorax sont d'un gris cendré, plus foncé en dessus, plus clair sur la poitrine. Une tache blanche formant bandelette occupe le devant du couù partir du men- ton. Du roussâtre se mêle au gris du manteau. Le dos et le croupion sont d'une jolie couleur cannelle claire. Les épaules ont du roux marron vif. Les ailes sont brun, roussâtre, avec une tache blanche sur le milieu de l'épaule. Le ventre et les couvertures in- férieures de la qucuesont gris blanc satiné. La queue formée de rectrices é^alesesl brun roussâtre en des- sus, gris clair en dessous. On m'a donné cet oiseau comme venant de la côte occidentale d'Afrique, et j'en ai vu plusieurs in- dividus. ".:' .:■. - . ■■:' .y-,:., (•) F. flavieolUs ,Trank\ Proceed,, 1, 120. {', F. albicilla. Less., Zool. de la Coq., texte , p. C62. P) Pyrfjita ulbomaculata . Less., vélins inédits. 1 ■-! ' 1 I ::fl Mii i .11!: r ï ■iiil n5G HISTOIRE NATURELLE "!f"h 4 K*i i.XV, ! p-1^ LE FRIQUET ROUSSARD('). Kst (le la taille ou un peu plus grand que celui d'Kuropc , qui vit aussi au Japon. Le premier en diiïtire par un bec plus robuste et par la coloration du plumage. Le niAlc a gc^néralement toutes les parties supé- rieures et les petites couvertures des ailes d'un beau roii^e do l)rique; la queue est brune, et les ailes, qui sont de cette teinte, portent nnebandc transver- sale blunclic et un petit miroir gris sur les pennes; tout le devant du cou est peint par un ruban noir de«sinc sur un fond blanc ; poitrine , ventre et flancs d'un blanc grisdtre ; le reste blanc. Longueur, cinq ponces. La femelle, toute brune en dessus, a le milieu du dos et les couvertures des ailes roussâtre, mar- qué de petites mèches noires; toutes les parties in- fcricurcs ont une teinte Isabelle. Au Japon, cet oiseau est connu sous le nom de hezustme. LE MOINEAU PÉRUVIEN O. Est de la taille du friquet, dont il a aussi la colo- ration. Il mesure cinq pouces. Son bec est noir et K's jambes sont jaunes; le dessus de la tête et les Joues sont d'un gris que relèvent sur les deux côtés du vcrtox, h partir des narines, deux bandes lon- gitiKlinalcs larges d'un beau noir marron , et sur les jugulaires deux autres bandeleitPS aussi noires, par- tant de la commissure du bec et se rendant sur les côtt's du cou. Le manteau, le dos, les plumes uro- pyf^ialos sont olive roux, avec taclies noires. Les grandes couvertures des ailes sont traversées par une étroite écharpe blanche. Les pennes primaires cl secondaires sont noires, bordées de marron vif sur leur côté externe. Les rectrices sont brunâtres, liséri'cs de roux clair sur leurs barbes. La gorge et le devant du cou sont d'un blanc assez pur, que relève un demi-collier de couleur cannelle vive, remontant sur le cou, puis deux larges taches d'un noir velouté, placées sur le haut du thorax. Lu poitrine et les flancs sont gris de perle, et le milieu du ventreet les couvertures inférieures delà queue sont blanchâtres. • Ce moineau est très commun aux alentours de Caliao, et on le rencontre principalement dans le mois de juin. (') P. cinnamomea, Gould Proceed., V, 185. (») Pyrgita peruviensis, Less., Journ. l'Inst., d. 72, p. 310 (183»). LE MOINEAU CANNELLE (i). Ilabite les montagnes de l'Himalaya. Sa taillent de quatre pouces neuf lignes anglois de longueur totale. Son plumage est en dessus de couleur un- nelle. mais le milieu du dos est tacheté de noirdani le sens longitudinal. Les ailes et la queue sont bru- nes; mais les premières ont une bandelette blanche proche les épaules. La gorge est noire; les joues, les côtés du cou et le dessous du corps sont d'un gris blanchâtre. Son bec est noir et ses tarses sont bruns. XI. LES ORYX. Ont un bec épais, pointu, comprimé sur lescôl^; les ailes dépassent le croupion , à première rémige la plus longue ; la queue courte , égale; les plumes de nature soyeuse , et crépues P). Toutes lesespètei sont d'Afrique. Les mâles ont un plumage vivement coloré; les femelles sont grises, avec flaromettei brunes. LIGNIC0L0RE(3) A long'tcmps été considéré comme une variété de l'oryx. M, Vieillot l'a érigé en espèce, qu'il distin- gue par une taille moindre, sa gorge totalenfientd'un rouge orangé , et par la longueur des couvertures de la queue, qui sont oussi longues que celle-ci, et composéesde barbes eflilées et pendantes.il a lefronl et les joues noir velours.; le plumage rouge de feu; le ventre noir; les ailes grises; la queue et le bas- ventre rouges. Cet oiseau est commun au Sénégal. Son naturel est querelleur et inquiet , et on en conserve fré- quemment des individus en vie sous la climaturede Paris. XII. LES VEUVES. Tidua. Ccv. Ont un bec fort , épais , bombé en dessus , enU- mant les plumes du front. Les narines sont ouvertes, (■) F. rutilans , Temm., pi. 588 , flg. 2. (») Buffon a décrit : le jaunoir ( loxia eapttuit, G». Enl.659, flg. 1. Levaill., Afrlq. ). Le worabée { I. ««• lanoga$ter, Lalh F. ranunculaeea. Licbt. f. o6yi«- nica. L., Vieill., pi. 28).L'oryx ( loxia oryx„ L. En), m flg, 1. Vieill., pi. 66 ). (') Loxia ignieolor, Vieill., Ois. ch., pi. 59.1. «ni*' var, L. , ,, V - ^ J i • ! lombé en dessus , enU- } narines sont ouverieJ, Ir ( loxia capenm, *>«■ u). LeworabéelX.»»- acea, Licbt. f. a»SlJ loxia oryx.,lM\-ii*> )ls.ch.,pl.59.^'»'»'' DES OISEAUX. 357 maiginalei. Les «ilea sont moyennes /à rémiges di- laiéei, et la troisième est la plus longue. Les tarses «ont médiocres : la queue des mâles seuls a des rec- trices distiques ou très allongées. Les femelles, pri- vées de longues rectrices, ressemblent à celles des vrais moineaux {*). LA VEUVE AU COLLIER D'OR (2). Est sans doute une variété de l'oiseau représenté diDS Teolum. 647. Son liée est noir et ses tarses sont bruns. Tout le corps est d'un noir de velours , sur lequel tranche un collier jaune d'or en avant du cou. Les ailes et les couvertures inférieures sont Duillées de gris roux. Toutes les rectrices sont droi- tes et régulièrement élargies. Cette veuve provient du cap de Bonne-Espérance. U VEUVE A DEUX BRINS (»). Habite l'Afrique. Sa taille est de neuf pouces ; elle a le bec noir et les pieds bruns. Le plumage varié de noir et de blanc , de manière que cette der- nière couleur domine sur le milieu de la tête, les sourcils, le menton, la gorge et le bas côté des joues, j sur les parties inférieures , le bout des rectrices et I les deux longues rectrices moyennes; de plus , le I liane forme deux raies sur les ailes et une écharpe ; sur l'épaula. XIII. LES PAROARES(*). Sont des moineaux à bec épais, comprimé , à bords I légèrement renflés. Leurs ailes sont médiocres ; leur ■ queue est allongée, élargie, arrondie au bout par le Iraccoorcissement des rectrices les plus externes. Les ■tarses sont robustes et allongés. La tête est ordinai- jrement surmontée d'uue huppe redressée (^}. Tous I sont d'Amérique. ('! Eipèces décrites'par BufTon : la veuve h épaulettes «m»«nMJonffteoudo,Gm.Enl.635. Vieil!.. Ois. ch., Ipl. 39et40).La veuve i collier d'or(£;. paraditea, Gm. lEnl. 19*. VIeill., 37 et 38 ). La veuve h quatre brins {E. Vinia, vieil!. , 34 et 35 En!. 8, flg. i). La petite veuve liE. terena. Gm. Enl. 8 , fig. 2 ). La veuve du Cap ( E. Banayeni»i,enl.647). La veuve à longue queue (£. ■Jonjicoudo, Gm. En!. 635). La veuve ctirysoptére 1 lojda maeroura, Gm. Enl. 283 , flg. 1. Vieill., pi. 41 ). W Vidua torquata , Less., Ornllh. ffl FHngillatuptreilioia, Vieil!., Gai!., pi. 61. MF.Ch.B0Dap. (Hei espèces dece groupe décrites par Buffon sont: f /•«*'« huppé (I. eueullata, Ulb.Rnl. 103. Brown, VW), du Brésil. Lej dominicaine, dominica, Gm. A ce genre, on peut-être au'pityle , devront ap- partenir t LE VESPERTIN(«). A été rencontré au saut de Sainte-Marie, proche le lac Supérieur, sur le territoire nord-ouest des Etals-Unis. Les Indiens Chippewais le nomment paushkundano, ce qui iign'iRe briseur de grainei ou briseur d'insectes. Il a le front jaune ; le vertex, les rémiges et la queue noirs , avec une tache blan- che sur les ailes. Sa taillé estde neuf pouceset demi. LE CARDINAL P). Est répandu depuis la Nouvelle-Angleterre jus- qu'à Carthagène et dans les Indes occidentales. Il est très multiplié à l'orient des monts Alléghanis, dans les Etats du Sud et dans les parties basses de la Pensylvanie. Son plumage ainsi que la huppe est rouge, plus foncé sur le corps, plus clairon des- sous ; mais la tête et le croupion sont cendrés. LE L0UISIANAIS(3). Vit dans le nord des États-Unis et rarement dans les provinces centrales. Il a son plumage noir, avec du rose sur le thorax et les couvertures inférieures. Le ventre, une bande sur les ailes, la base des rémi- ges primaires, et les trois plus externes de laqueue» sont blancs, de même que le bec. La femelle et le jeune fige sont variés d'olive , de brun et de blan- châtre', sans apparence de couleur rosée. L'ILIACA(*). Vit dans le nord des États-Unis, apparaissant dans les provinces centrales pendant l'hiver. Son plumage est tacheté d'un brun rougefltre et de cen- dré en dessus ; il est blanc en dessous , avec de lar- ges flammèches rouge brunâtre. La queue est d'un ferrugineux clair. Lath. En!. 55 , flg. 2. Vieill., pi. 69) , aussi du Brésil. Le gros-bec rouge et noir ( £. eanadeniis,L. Enl. 152, fig. 2. L. angolemit , Gm. ). (') Fringilla vesperftna . Cooper. Ann. ofLyc, 1. 1, p. 21 9. Bull . VII , 1 1 0. XII . 267. XIII . 123. (*) F. eardt'naIis,Ch.Bonap.,Syn.ll3 , n. 187. Loxia eardinalis , Wils.. Am., pl 11 , flg. 1 et 2.. (3) F. ludovieiana , Ch. Bonap., Syn.. n.lS9. Loxia ludovieiana, et rosea. Wils., p!. 17, flg. 1 , et Suppl., flg. 2 (fem.}. L. ludovieiana et punicea , Gm. (4) F. iliaea, Merrem. Ch. Bonap. Syn., n. 185. F. ru/a,Wils.,pl. 22,fig.4. h :i|i 'i m II 1 1 i!l .158 HISTOIRE NATURELLE ^ ■^i.} ^ XIV. LES CHARDONNERETS, LES LINOTTES ET LES SERINS (•). Ont le bec conique , pointu , aiseï mince , plus ou moins allongé. Il est très aigu chez les chardonne- rets, un peu obtus chez les linottes; mais les passa- ges insensibles de ces deux formes sont fort diiHci- lesà prticiser. Les espèces se rencontrent dans toutes les parties du monde ('). LE CHARDONNERET ÉCARLATE (») Se trouve aux Iles Sandwich; il a le plumage rouge orangé , les ailes et la queue noires, le bord externe des rémiges orangé, la pointe des primaires noire, le bec jaunâtre et les pieds noirs. Sa taille est de qua- tre pouces et demi. LE CHARDONNERET A FACE ROUGE {*) dë la côte u'Angulk. A les joues cramoisi , les couvertures des ailes et les scapulaires d'un vert foncé, mais terni; la queue cramoisi obscur; les jambes jaunAlres et le bec blanc rosé. LA CARDELtNE (*). Habile IMIe de France. La tête et le cou sont rou- tes, ainsi que le croupion. Le corps est vert olivû- U\ Les ailes ont deux petites raies jaunes sur les moyennes couvertures. Le tour do rœil et le Lee sont noirs; les l&rses sont jaunes; la femelle a les teintes plus claires. !') Car dueliM, Mm. Ca\. Carduelis eithrytomUrit, Bolé. C«rdue(^t et linarta, Vieill. (>; Les espèces décrites par Biifron sont : le chardon- neret.( frinfiillr.carduelis , 1^. Kiil. 4 ). I.a linotte caba- ret ( F. montù ,m , L. Eut. 485 , fig. 2 ). Le sizerin ( F. linaria , L. Enl. 485 . flg. 9.- F. borealis , Yieill., Gai., pi. 65 ). La linotte des vignes ( F. cannabina , L. Enl. 485. flg. 1 ), Le tarin ( F. spinus , Gm. Enl. 485 , flji;. 3 ). Le ventiiron (F. eitrinella, Gm. Enl. R38. fig. 2. Vicill., Gall., pi. 62). Le serin des Canaries ( F. canaria, L.lînI. 20-2, flg. 1 et 364). L'olivarez (F. maijellanica. Vieille Ois. pi. 30. Lecini {F.serinui, L. Ënl. 658, flg. 1 ). Le chardonneret du Canada (F. tristis, Gm. Kni. 202, fig. 2). Le serin de Mozambique (F. ictera, Vieill. Enl. 364 , fig. 1 et 2). Le chaid. vert ( F. melba , L. Edw., pi. 1 28 ). (') Fringilla coecinea, L, Vieill., Ois. ch., pi. 31. Encycl.. pi. 162. fig. 1. Lalh., Syn.. n. 28. (») F. afra. L. Brown , pi. 25. Encycl., 984. (ï) F. erythrocephala , L. Vieill., pi. 28. LE CHARDONNERET MEXICAIN («), Est long de quatre pouces trois lignes. Son n|i|. mage est d'un noir épais en dc). lis ligin's. Son plu- isus, jaune «n des- lires et (1p< n^miiiM l oiseau n'émiMil- ntc. UOWDICU ('j. r lo voyatteur dini roit peul-^lrc appir- lôle pst d'un crndr^ run pAle et lei coii- iicue cramoiii, Li ml gris cendré clair; e leiiile orangée fort a œil.iKa luilieeslile ! en dessus, rouge de r TARIN (»). agncs de l'Himalaya. le rou, le dcssoiiidu Iclte transversale sur ;s à leur base Jaunes; nt olivâtres. Les ailes . Sa taille est celle du nés moins pures, le olivâtre. ETE BLANCHE («). Himalaya. Sa taille est Europe. Son plumage, !S traits bruns sur la rcle étroit écarlate en- ligne dorée traverse [acbes sur les épaules, l'extrcroilé des rec- kr. Iaune e). U de Rio de Janeiro. |ne colore le cioupimi. jiaires bordées de jiB- L taille est de quatre [pieds sont couleur de iir. . 8yn..Ti. 53. proceed. , I , **. [ 1 23. iBonapJW»"' «**'*'" po. Il Kst un char.lonnprct tr^« répnndii nux Kiats- |Ini»,au Mexique, et ilnns tout le sud «le l'Ainc^rliUio jiiiqù'aux ri'ffion» polaires, cl qui ëmigre, cor il se présenle dan* l) Car) Siegalotis , Sw., Zool. Journ., n. XI , p. 343. (3) FringiUa otoiaucua . Temm., pi. 269. Flg. 9 (mâle adnite ) et S ( mAle en mue). (M F, eruciger, Temm. , pi. 269 , flg. 1 (mAle). """ \ .* !li) li'iî ; . I Mi ! I 'i 360 HISTOIRE NATURELLE 'I ' u I f liliiilt- menton et descend sur la gorge en ligne droite, puis se continue avec le noir du devant du cou, du tho- rax etdu milieu du ventre. Le dessus du corps et les flancs sont gris de cendre; les ailes et la queue bru- nfltre clair, toutes les plumes des premières frangées de blond très pflle. Le bec est jaunâtre et les pieds sont couleur de chair. XVI. LES CHONDESTES. Ne sont guère distincts du groupe précédent. Les deiu espèces connues sont de TAmérique. LE GBÂMMAGA (1). " Habite les régions de l'ouest de l'Amérique, entre le Mississipi et les montagnes Rocheuses. On le re- trouve à Mexico. Sa tète est striée de lignes blanches et noires ; sa queue est arrondie , et les rectrices la- térales sont en partie blanches. "' LE CHONDESTES STRIÉ (»). *' Vit sur le plateau du Mexique et à Témiscaltipec. C'est un oiseau fort voisin du précédent, h plumage brun fauve en dessus , blanchâtre en dessous. Les oreilles et une double raie traversant la tête sont de nuance marron. Le menton a sur les côtés une raie noire. Les rectrices latérales sont brunes termi- nées de blanc. Sa taille est de six pouces et demi (mesure angloise). XVII. LES AMMODRAMES(»). r Ont le bec médiocre, épais, conique, légèrement échancré, à bords sinueux, à base anguleuse. Les ailes sont courtes, arrondies, à premiore jusqu'à la cinquième égales; la queue est grêle, étagée ou ar- rondie, formée de rectrices étroites, atténuées. Les tarses sont longs et foibles, le pouce est robuste ; les ongles sont minces et recourbés. Les oiseaux de cette tribu conduisent aux bruants (*). (') F. gramtnaea. Say. Ch. Bonap., pi. 5. Qg. 2. (') Chondettet strigatut . Sw. ; n. 49 Birds orMcxico). I?) Ammodramus, Sw. Zoo!., Journ., n.X. Nous pen- sons que notre sous-genre peoorif (Traité d'ornith.)doit étrejoint à celui-ci. (t) BufTon a connu Tagripenne ou ortolan de riz (em- b«rt'za oryiivora, Lath.Cat.. pi. li.Encycl. pi. 153, flg.2). Le pinson brunet,/Wnj||f{IIapieor(s» Gm., ou tmberixa L'AMMODRAMME A QUEUE POINTUE (i). A les oreilles cendrées, les yeux entourés de deux raies brun orangé. Le menton est blanchâtre, la poi- trine fauve pâle tachetée de noir; le ventre blanc la queue courte et cunéiforme ; le bec noirâtre et les pieds sont jaunes. Cet oiseau habite l'Amérique sep- tentrionale. LE ROUSSATRE (»). Est aussi de l'Amérique septentrionale; il aie sommet de la lête noir avec les rayures grises longi- tudinales. Le menton est noir, et les oreilles et les joues sont grises. Le corps est roux, tacheté de noi- râtre. Les rémiges et les rectrices sont d'un brun noi- râtre, bordées extérieurement de gris roussâtre, Le bec et les pieds sont bruns. Les rectrices sont pointues. La femelle a des taches noirâtres sur le menton. LE BIMACULÉ C). Est gris en dessus, avec des lignes marron et des taches noires; blanc ocracé en dessous, unicoiore; thorax taché latéralement de noir. Longueur, qua- tre pouces et demi. Il habite Tableland et Témis- caltipec. ' XVIII. LES PINSONS (*). Ont le bec conique, presque droit, assez i et robuste , mais nullement bombé. Les ailes sont longues, et la queue est moyenne et fourchue. LE KAWARAHIBA (*). Est un pinson que les Japonois désignent sousft nom , parce qu'ils supposent à tort qu'il est le type ou la souche primordiale du serin domestique, le même qu'on nourrit en cage partout, et qui a pour | type la fringilla canaria, originaire d'Afrique. hemkaicarahiha est plus fort que notre pinjon; il a le bec très gros et la queue un peu fourchue, Le pccori», Wlls. ( Am. ornilh., pi. 18, flg. 1), qui lu* j New-York et la Caroline du Sud, devra «ans doute pren- dre place dans le groupe desammodrames? | (») Pasterinacaudacuta, Vieill., Encycl., 938. fW* | gillaèaudacuta. Wlls., pi. 34, flg. 3. {•) P. Tufetcens, Vieill-, Encycl., 949. (J> *mmodramu$ bimaculatui. Sw. Birds of Meileo, n. 48. (M Cœlebi, Fringilla, auct. (') Fringilla kawarahiba, Temm. , pi. 588, flg. «■ ' fl' ■. I DES OISEAUX. 3G1 lE POINTUE (1). IX entourés de dent t blanchâtre, la poi- r; le ventre blanc, e bec noirâtre et In ite l'Amérique sep- EC). )tenlriona1e;ilile rayures grises longi- et les oreilles et les roux, tacheté de noi- es sont d'un brun noi- t de gris roussiite, g. Les rectrices sont r&tres sur le menton, i lignes marron et des n dessous, unicolore; noir. Longueur, qua- 5 Tableland et Ternis- )NS(*). ue droit, asseï allongé bombé. Les ailes sont enne et fourchue. IIBA ('). Lnois désignent sous ce [à tort qu'il est le type l serin domestique, le [partout, et qui a pour 1 Iriginaire d' Afrique- 1 fort que notrepinjon; )ie un peu fourchue.!* l, devra sans doute preo- Inmodrame»? , fill.,Encycl.,»38.fn* IH- 3- Ivcl., 943. «,.Sw.Blrd.ofllexieo. emm.,pl-588'"« :.l. mftle a la titeet le cou gris; le dos mordoré, les pralies inférieures d'un vert mordoré , le croupion eitvert; les couvertures sous - caudales jaunes; la base des pennes alaires et caudales d'un jaune vif, et le reste noir à pointe grise ; le bec et les pieds sont d'un brun jaunâtre. La femelle est en dessus d'un brun ombré, et toutes les parties inférieures sont d'un brun cendré; le jaune de la base des ailes et de la queue est plus clair, et cette couleur occupe moins d'espace. Longueur, six pouces. Cet oiseau habite les bois en plaine et en montagne. LE PINSON DOUTEUX ('). A de grands rapports avec le verdier; il a été ob- servé en Sicile, aux environs de Palerme et à Nice, où i on le nomme ehinsoun. Sor corps est svelte, ayant I le dos coloré en gris verdâtre , la tête obscure , la i gorge gris roussûtre, la poitrine ot le ventre blancs. 1 Les ailes sont noires, bordées de rouisûtre, et ont deux sortes de bandes peu marquées. La queue est [noirâtre, bordée de vert clair, mais en dessous elle lest grise. Le bec est bleuâtre; les yeux sont noirs, jet les pattes couleur de chair. Cet oiseau arrive à [Nice en octobre et en part en novembre. LE PINSON CENDRÉ («J. Habite le Mexique. Il est cendré en dessus . blanc en dessous, avec le dos et les couvertures des ailes pousses; sa queue estélagée, et sa rectrice la plus externe est blanche. Sa longueur est de six pouces iet demi. LE PINSON DE lÉNÉRIFFE (»j. A été découvert par Maugé oans l'île dont il porte ! nom. Il a le sommet de la tête , les ailes et la Bueue noirs, le dessus du corps brun noirâtre, le Tessons roux clair, le bec noir et les pieds couleur 't chair. LE PINSON D'ISLANDE {*). A d'abord été confondu par M. Faber dans son |rodrome de l'ornithologie d'Islande avec le loxia îrmtM des auteurs. Depuis, il l'en a distingué par |m caractères zoologiques suivants : Un bec fort, ^5, de couleur de corne; le corps est gris, ver- pre en dessus avec des raies brunes ; la queue est Hl Frîngilla itwtrta, Risso, t. lit, p. 52, n. 135. F. Çïocïo.Raflnesq.. Roui, Ornlth. prov., pi. 78 bis. l"iini.,Min..l. |ii,p.255. 15 î!' •*"«««' Swains., Phll. mag., n- 51. 1, ;■««"«'<«««<». Vieill.,Dirt. t,j''J'»<««««.*"abcr.Prod.,I»l8, 182*, p. 792. II. légèrement échancrée ; les pennes caudales sont bru- nes et pointues, et les pieds noirâtres. Sa taille est de cinq pouces six lignes. Cet oiseau paroit être de passage dans le N.-E. de l'Islande. Après les espèces du genre pinson , viendroient se grouper les tanagraoïdes (') , de M. Charles Do- naparte. LES EMBÉRIZOIDESC)'. Forment une famille naturelle qui correspond ù l'ancien genre entberiza des naturalistes, et ils ne se distinguent des vrais fringilles que par des nuances de transition. On les groupe aujourd'hui en divers petits genres. Les bruants, dit Cuvier, ont un ca- ractère extrêmement distinct dans leur bec conique , court , droit , dont la mandibule supérieure plus étroite rentre dans l'inférieure. Les vrais bruants ont au palais un tubercule saillant et dur. Ce sont des oiseaux granivores, qui ont peu de prévoyance, et qui donnent dans tous les pièges qu'on leur tend. I. LÈS TARDIVOLESC^»). M. Temminck les a nommés kmberizoïdes (*) ; [ils sont des bruants à queue longue et étagée , à bec voi- sin de celui des moineaux, et font le passage de l'une h l'autre tribu. Les tardivoles appartenoient au genre tangara de Linné. M. Temminck les en sépara sous le nom di'emherizotdes , pour indiquer leurs rapports avec les bruants ; mais les noms à désinence irrégulière doivent être bannis de toute nomenclature scientifi- que. Ces oiseaux ont le bec court , comprimé, à man- dibules sinueuses à leur milieu ; les narines sont latérales, triangulaires, et en partie cachées par les plumes ; les ailes sont courtes, concaves et arrondies ; les deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième rémiges sont les plus longues et égales entre elles ; les tarses sont robustes, et la queue se com- pose de rectrices étagées qui lui donnent une appa- rence cunéiforme. Les tardivoles ont donc, ainsi que l'indique leur (') Tanagraoides , Th. Bonap., Syn. Ce genre nous est (nconnu, * 'i ■ is qu'il n'ait été créé pour recevoir les : tanagra melanictera (Guld. ), du Caucase. T. rudit (Encycl., 778), de la cale de Coromandel; et J. ornata ( Lalh. Encycl., 779 ) , des Indes orientales. (•) Emberisœ. (3) Jardtvola , Swains. («) Emberixoïdes, Temm., texte des pi. col. 46 m ■ I 362 HISTOIRE NATUttÉLLE I I nom , un vol lourd , peu ëtendii , qiie gfine leur corps massif et ëpais. On n'en conrtoU que deux espèces, qui vivent dans l'Amérique méridionale. LE CttlPlU. Emberizoides melanotis (>). D'Âzara est le premier auteur qui ait décrit cet oiseau sous le nom de chipiu oreillon blanc II est remarquable par la plaque d'un beau noir qui re- couvre les oreilles, entoure les yeux, et s'écnd jus- qu'au bec ; le dessus de la léte est noirâtre , mais cette teinte est séparée de la plaque de l'oreille par un sourcil blanc ; les parties inférieures du corps soûl blanchdlres , et les cdlés de la poitricie sont d'un noir profond ; le rebord de l'aile est jaune ; les plumes do l'occiput et de la nuque sont marquées de gout- telettes arrondies sur un fond plombé; le dos et les ailes sont bruns, avec des taches moidorées; les trois rectrices extérieures sont noires, mais terminées de blanc ; celles des côtés sont d'un blanc cendré , et les deux du milieu sont en entier d'un brun uniforme. Cet oiseau a l'iris noir, et le bec brun eu dessus, puis j lunâire en dessous. Il a de longueur totale cinq ponces trois lignes Les jeunes n'ont pointdc plaques no rcs sur les joues. On le trouve au Paraguay. ' D'Azara rapporte que son chipiu est un oiseau de plaine; qu'il se tient caché dans les herbes hnutes et épaisses , dans lesquelles il court avec vitesse ; qu'il se pose quelquefois, le matin et le soir, sur les plantes élevées; qu'il fait entendre un cri d'un ton bas et foible qui ne paroit pas partir d'un oiseau. Son vol est très court, et souvent il a besoin de piétirter quelque temps avant de prendre son essor. Il ne vit que par paires» et le mAleet la femelle se tiennent à environ cinquante pas de distance l'un de l'autre. Ils ne sont pas très vifs, et ils se nourrissent de vers et de petites graines. LE TARDIVOLE LONGIBANDES. Emberizoides marginalis (2). M. de Lichtenstein est le premierqui ait reconnu que cet oiseau devoit servir de type à un nouveau genre. Sou plumage est cendré brunâtre en dessus, marqué sur la tête, le cou et le dos, de llammèches brunes disposées au centre des plumes ; les joues sont rousses; un sourcil blanc; la gorge et le devant du cou sont blanchâtres; le ventre est roussâtre ; le bec est brun en dessus et jaunâtre en dessous ; les ailes sont vertes; la queue est longue, trèsélagée, (') Temminck , pi col. 114, Hg. 1. (») Temm., pi. 114, flg. 2. Fringilla maeroura, Lath., ind. sp. 00, p. 460. et se termine en tMinté. Sa Ibtogtteur totale til dt sept pouces. On le trouve au Brésil. M. Boiéa établi deux gfénk-es (*) aux dépendes bruants , et nous y ajouterons celui qui suit: il. LES COMMANDEURS (»). Ont le bec conique, pointu, robuste, à bordijji- ses, mais déjetés en bas comme chez les tisserins; les ailes sont courtes, arrondies, dépassanl è peine le croupion; la queue est longue et érhancrée; les tarses sont gros et robustes ; la tête est surmontée d'une huppe dressée. La seule espèce de ce groupe est le huppé jaunt de d'Azara ou le bruant cotnmand'Ur{^)de M. Tem- minrk. Le mâle a une bande d'un jaune pur, qui s'étend depuis les narines jusqu'au-delà des yeui. Le sommet de la tête, la gorge, et une petite partie du devant du cou , sont noirs ; le reste des côtés de la tète et ceux du cou , le pli de l'aile, sont jaunâ- tres. Les quatre pennes moyennes de la queue soot noires, les autres sont jaunes à leur extrémité, et les latérales entièrement de cette dernière tauleur. Le dos est vert foncé maculé de mèches noires; la mandibule supérieure est noire et l'infétieure bleuâ- tre ; la huppe est noire et formée de plumes lon|uei et eflllées; l'iris est brun. Cet oiseau a sii poucn trois lignes de longueur. La femelle a moins de jaune, et les parties infë- rieures ont une nuance cendrée. Madame de Freycinet a eu vivante à Paris cette espèce d'oiseau, qui lui avoit été envoyéedeBuénos- A)re3. D'Azara dit, de son huppé jaune, qu'il Tré- quente les halliers et les buissons des enclos, biei qu'il se tienne de préférence à te*-"?, Il n'est ni vif ni farouche ; son vol est léger et peu étendu, se nourrit d'insectes et de petites graines : en cage devient aisément familier. . i III. LES DOLICIÎONYX(*). Ont le bec court et cortique, aigu et sans ^cli«- crures; les ailes sont longues et atténuées, à pw- 1 (i) Emberiica et eynchramus , Bolé. (•) Gnbernatrix, N. Einberiga, Temm. ertim, Aznra.Voy.. 111,229. ,«*.,«lïl (3) Emberiza ffufternatrte. Temm., pl- 63 »»♦;»' crittatella. Vieil!., Gall , pi. 67. È. éttitata. S*»!"' Zool. Illust., pi. 148. (4) DoUehonyx , Swains., Zool. Journ., n. lo. , I i'îi' 1 1 gtietirlolaleMde ê (') aux dépens des elui<|ùi8uit: >EURS(»). robuste, à bords lit- ne chez les tisserins; les, dëpussant h peine gue et érhancrée;les la tête est surmontée pe est le huppé jam mnd'urC^jdeM.Tem- e d'un jaune pur, qui isqu'au-tJelii des yeui. ge , et une petite pattie I j le reste des côtés de ide l'aile, sonljaunâ- en nés de la queue sont es à leur exirémité, et cette dernière touleur. é de mèches noires; la ireetl'inféHeurebleuJ- •mée de pi urnes longue» lei oiseau a sii pouw me, et les parties inK- trcc* ^u vivante à Psris cette été envoyée de Buenos- huppé jaune, qu'il frè- lissons des enclos, bien ice à te*"". Il n'es' "' léger et peu étendu. Il] îtites graines: en cagf' Î01SYX(*). Le.aiguetsânséchâO- lues Cl atténuées, ipK-| 1 Temm.,P'- «*«£'• Loi. lourn., «•*''■ DES OISEAUX. 3G3 mièreel deuxième rcinige égales et très longues; la queue est élagée, à rectrices rigides et accuminées ; les tarses sont grêles, assez longs. Les oiseaux de ce groupe font le passage des bruants aux étourneaux et aux pics, suivant l'opi- nion de M. Swainson. Le type est le bruant mangeur de riz (*), qui fait double emploi avec les ammodra- mes et les pécoris. Voyez page 3C0. IV. LES BRUANTS (»). Ont le bec entier, assez fort, conique, très légè- rement comprimé sur les côtés, pointu , à commis- sure oblique. Les bords de la mandibule inférieure sont rentrés en dedans et rétrécis ; le palais est garni d'un tubercule osseux, saillant; les narines sont ouvertes, arrondies; les tarses sont médiocres , scu telles; les ailes moyennes, à deuxième et troisième rémiges les plus longues; la queue est médiocre, fourchue, à douze rectrices ^.^). LE BRUANT DES PINS (♦). Vit dans le midi de l'Europe. Il a la gorge et un trait de chaque cAté de la tête d'un roux marron. LE BRUANT DES MARAIS (*). Se rapproche du bruant des roseaux , dont il se istingue par une taille plus grande, et par un bec plus court et plus robuste. Les rectrices supérieures de la queue sont blanches Ce bruant est le passera ëpadnle des Toscans. Il est décrit et figuré dans la ; Storia delli uccelU (tav. 35(i) sous les noms italiens AimigHarino di padule ; o ortolano , o monachino ! a paduk. Il se trouve en Italie et en Provenee. {']Emhtrixaoryxivora,Wi\s., Am. orn., pi. 12, fig.l. (*) E. «aet, ()) BufTon a figuré le bruant ( £. eitrinella , Enl. 30 , fig.l), I.fl bruant de< haies (£. cirlus, enlum. 653 . I Le bruant fou (£.cta. enl. SO.flg iS). I.e 80ulciet(F. Imonttcula. Wils., pi. 16, flg. 3 ). L'ortolan de roseaux |(E.i*œm«luj, enl. 247, flg. 2 ). Le proyer ( E mWa- In'j.enl. 233). L'ortolan( E. hortulana. enl. 247, flg. 2). I M.8|di(Av.bra(., pi. 53)a flguré trois bruants sous lltsnomide «o«astro«r) E. caspia , Uéiiét., Cat., n. 101, p. 41. (') E. atriolata. Ruppell, Af., pi. 10, flg. A. Vogel, p. 15. FringiUa itriolata, UGht.,Cat., o. 245. hÊ [• m 'In: : iiih ■ il î ! n 1 ii 364 HISTOIRE NATURELLE y, > ! . j 1' I ^ i ï '■ iii i in ■I i I un trait occupe le dessous de cet organe ; ces deux lignes sont blancties , ainsi que le menton. Lcsailes et la queue sont noires , et leurs pennes sont frangées de roux. Le ventre est jaunâtre. Ce bruant , long de quatre pouces six lignes, vit en Nubie. M. Ruppell l'a observé entre Ainbukol et Schendi. LE BLEUATRE («}. Habite l'Abyssinic. M. Ruppell l'a observé par 47 degrés de latitude à Kurgos , dans les mois de décembre et de janvier. Il a cinq pouces de lon- gueur; la tctc, la nuque et le thorax d'un bleu cendré; la gorge et les parties inférieures de teinte cannelle; les rémiges et les rectrices noires, frangées de roux. Les deux rectrices les plus externes sont maculées de blanc en dedans. LE BRUANT A VENTRE JAUNE («). A été observé dans le Kordofan par M. Ruppel. Ses dimensions sont de cinq pouces. Il a la tête noire , un trait blanc qui occupe le milieu de la tête jusqu'à la nuque; l'œil entouré par deux traits blancs, l'un supérieur et l'autre inférieur. Le dos est marron ; les tectrices aiaires ont leurs pointes blanches ; le corps en de&sous est de couleur citron, mais la région anale est blanche. ^r,- ' LE BRUANT HUPPE (»). Est de la taille du chardonneret d'Europe. Le mâle a la tête , la huppe et ie corps noirs ; les ailes et la queue rousses; la femelle a le plumage unifor- mément d'im brun sale. Ce bruant a été rencontré pour la première fois dans les montagnes de l'Himalaya. Le colonel Sykes dit qu'il est rare dans le Uunkun , ou pays des Mah- ratles. Il se tient dans les endroits rocailleux et couverts de buissons des hautes collines. Il se nou- rit uniquement d'herbes. On le retrouve en Chine et dans le Népaul. Il a six pouces et demi de lon- gueur (mes. angl.). LE BRUANT SUBHUPPÉ (*). Habite le pays des Mahrattes. Le mâle et la fe- melle ont )a même livrce. Celle-ci consiste en un brun foncé répandu sur le corps, chaque plume se trouvant cerclée de brun plus clair, de brun moins foncé en dessus , Tiais chaque plume striée de bru- nâtre. Les pennes des ailes et de la queue sont (M E. eœsia , Rupp., pi. 10, flg. B. (*) E.flavigaiter, Rupp., Vogel, pi. 25. (3) E.eriitata. vig. Procecd.,1, 35, etir, 93. _ (*) E. subcristata, Sykes, Proceed., II, 93. frangées de marron, et les deux rectrices moyenno sont de cette dernière couleur. La tête a une sorte de petite huppe. Les yeux sont bruns; le bec est roux brunâtre. Sa taille est de six pouces cinq ligao (mes. angl.). Ce bruant est assez rare. Ses mœurs sont soli- taires, et on ne le rencontre que dans [les lieux découverts des hautes montagnes. LE MÉLADÈRE («). Vit sur les îles Malouines , où on en rencontre des petites troupes qui, dans le mois de février, parcourent les dunes sablonn<^uscs où croit oo en- petrum dont les baies servent à leur nourriture. Ce bruant a le dessus de la tête et du cou ar- doisé, de même que les joues. Le dessus du dos et du ventre sont d'un jaune mélangé de verdâtre,et cette dernière partie est marquée sur les côtés de quelques taches brunes. Une plaque très noire oc cupe la gorge, de chaque côté de laquelle seToil une ligne blanche. Les grandes pennes alairessonl d'un assez beau jaune sur leur bord e}itérieur,el sont tachées de noir à leur extrémité. La queue, légèrement fourchue, a ses pennes extérieures jau- nes , et les moyennes d'un noir verdâtre. La femelle est de la même grosseur que le mille, Ses couleurs sont moins bien tranchées. Quelques femelles ont sur le dos un mélange de roux, d'au- tres un mélange de verdâtre. Une teinte grivelce remplace sur la gorge le plastron noir du mâle. Ce bruant a cinq pouces et demi de longueur totale. LE BRUANT CROCOTE (^j. On l'a vu ùTrieste, à Cor fou, en Afrique; il est I commun au Sénégal. Son naturel est farouche, etil supporte diflicilement la captivité. Le mâle a le bec gris plombé, la tête couverte d'un cnpuchon noit| qui descend jusques au-dessous des joues. La gorge, blanche h son origine, est ensuite d'un jaune qui sel répand sur toutes les parties postérieures, et qui dessine un demi-collier sur les côtés du cou. le dessus de cette dernière partie , de même que le dos et le croupion, sont d'une belle nuance de rouille, j Les pennes des ailes et de la queue sont brunes, frangées de gris blanc. Les pieds sont gris jaunâ- tre clair. La femelle n'a pas de noir à la tête, etlejauMl de sa livrée est terne. M. Ménétriés a rencontré j communément cet oiseau sur les montagnes de Ta- it) E. melamdera , Quoy et Gaim. Zool., Vr., p. K"' (•) Le crocote, VIeill., Ois. ch., pi. 27. FnnjiJtofw eea, Vielll. Emberiza tnetanocephala, Scopoli. Gin F. seMgahtuis,L.1 Naum., pi. 101, flg. 2. ToMf | melanietera , tiuldenst. DES OISEAUX. 365 ictricesinoyenn«i 1 tète a une sorte bruns-, lebtcesi pouces cinq Vigoti mœurs sont soli- ue dans [les lieux îi on en rencontre e mois de février, SCS où croît un en- k leur nourriture, tête et du cou ar Le dessus du dos et angcde verdâtre,el née sur les côtés de daque très noire oc ; de laquelle seToit >3 pennes alairessont jrbord extérieur, et strémité. La queue, jnnes extérieures jau- r verdàtre. grosseur que le mule. i tranchées. Quelques lange de roux, d'au- .. Une teinte grivelce ron noir du mâle. Ce e longueur toule. Ifche et sur les bords de la mer Caspienne. Il se perche sur les branches les plus élevées des arbris- seaux. Son chant est agréable. LE BRUANT ÉLÉGANT ('). Est de la taille de notre bruant zizi ou de haie (emberiza cirlus). Son bec est faible, court et noir; des plumes noires, allongées, forment une huppe frontale ; du noir parfait couvre la région des yeux et des oreilles, l'occiput est noir ainsi qu'un large hausse-col dessiné sur la poitrine; on voit une petite tache blanche en avant des yeux ; du jaune pur revêt le sinciput et la gorge ; le devant dn cou est blanc; le ventre est blanchâtre marqué de longues mèches brunes; toutes les parties supé- rieures et les deux pennes du milieu de la queue sont d'an cendré-brun marqué de larges mèches mordorées sur lesquelles sont peintes des mè- ches noires; la penne latérale de la queue est blanche avec un petit trait brun vers le bout; la seconde est noire à grande tache blanche conique ; lestroisqui suivent sont d'un noir plein. Iris rouge; piedj jaunâtres. Longueur, cinq pouces six ou huit lignes. Ce bruant vit au Japon , où l'espèce est rare et est très estimée par son chant agréable. LE BRUANT VARIABLE (2;. :s Varie suivant les sexes et suivant les saisons. En plumage d'été : le dessus du corps est partout d'un beau gris uniforme couleur de plomb , seulement marqué sur le milieu du dos de larges et longues mèches noires; les ailes sont d'un noir ardoisé avec quelques mèches plus foncées ; la queue est d'un gris brun ; tout le dessous du corps est gris clair. Le plumage d'hiver est en dessus gris , marqué sur le bord de toutes les plumes par une couleur brune tabac d'Espagne ; les plumes du dos et des ailes portent en outre de grandes taches noires dis- posées le long des tiges; tout le dessous du corps est d'un gris foncé nuancé de brun ; la queue est brune lisérée de brun roussâtre. La femelle est en dessous blanchâtre, à stries brunes. Le bec est fort, conique, à mandibule supérieure noirâtre, et l'infé- |iieure jaune rougeâtre. Longueur six pouces. L'espèce habite la partie septentrionale du Japon à la télé, et le i»"» Bel Tisite périodiquement les autres parties. Son Jénétriés a rencontB»iom japonais est hu-ro-si-toto , ce qui veut dire les montagnes de Ta- Hlofo nom OCOTE P). m, en Afrique; il «l irel est farouche, et il vite. Le mâle aie bec d'un ciipuchon noir sde8Joues.Lagor?e, uile d'un jaune qui se s postérieures, et qui les côtés du cou. 1^ , de même que le dos lie nuance de rouille. a queue sont brunes, ieds sont gris jauni- laim.Zool.,l^^l'•*a l.,pl.27.Fr» LES TISSERINS. Ploceus.Cv\. Forment une tribu riche en espèces nouvelles , bien qu'elles ne soient pas toutes caractérisées d'une manière satisfaisante. 'a .;, (<) i4I«c(o,Leii. 7ea)(or, Temm. (*) Tetetoraltcto . Temm., pi. 446. (3) Goniaphea leuooc6pAaiai.9ownt ce genre I tissent Icnrs nids avec le plus gr. nd art. Cet instiod ne leur est point exclusivement propie, piiisqiieit plupart des fringilles et des loxies le paitigent;(l{ cette particularité de mœurs est peut-être ce qui élaf blit entre eux les rapports les plus intimes ellsj plus naturels. Les tisserins tissent donc, ainsi qiKJ l'indique leur nom, le nid qui doit être le iierceail de leur famille, avec la soie, la laine, et toutcel qu'ils peuvent se procurer, même les herbes me j nues. Ces nids, suspendus aux rameaux des arbres,! sont divisés par compartiment, et faits avec unani admirable, ainsi qu'il est facile de s'en faire iiin| idée par celui du nélicourvi. Les tisserins vivent à la manière de tous les moi I neaux et gros becs, c'est-à-dire qu'ils se réunissenij volontiers par troupes criardes et dévastatrices dflj terres ensemencées- Leur livrée est assez uniforiM.! et le plus souvent mélangée de jaune, de brun ou «I noir. Ils se nourrissent de graines céréales, de boii'j geons , et occasionnent de grands dégât» dan» '"I rizières. Le plus grand nombre des espèces apjMjP tient à l'Afrique et aux Indes orientales; et M. VkH'I DES OlSEAOît. 367 lot en sépare une espace d'Amérique , qu'il laisie parmi les troupiales, tandis que M. Iluvier la réu- nit aux tisserins > c'est le cassique noir ou oriohs oryzivorus de Gmelin. Les espèces admises dans le genre ploceus sont leiRdivaDtes. LE TISSERIN CAP-MORE. Plocmi teator. Vieill. ('). Buflbn a décrit cet oiseau sous le nom de trou- I piale mâle du Sénégal dans ses enluminures. Le [mille a tout le devjint de la tête et la gorge d'un noir parfait i le corps d'un jaune orangé plus ou I moins vif; les ailes noires, chaque plume étant bor- Idée de jaune pur. Les rectrices sont-égales, brunes, [bordées de laune; les pieds sont de couleur de {chair. La femelle diiïère beaucoup du mâle sa télé, Ile (levant du cou et la gorge sont d'un jaune serin [très clair; le manteau est brun, les ailes brunes, Ibordéesde jautie; le ventre blanc, la queue jaune Ivenlâire; et le bec noir comme celui du mAle. Les Itisierins cap-mores changent de livrée, suivant les Isiisoni. Le capuchon brun , teinté quelquefois de Imordorë, n'existe chez le mâle qu'au printemps; il [s'elTiiee dans l'automne pour être remplacé par du {jaune pur : l'œil a l'iris orangé. Le cap-more est de la taille de la petite grive ; il rit de graines , et pourroit être élevé en cage aisé- nent en France. On le trouve au >'énégal et dans jtoutt l'Afirique chaude, où il est très commun. On dit son ramage fort gai. La femelle construit son nid avec soin , avec des brins d'herbe et de jonc qu'elle pisse adroitement. LE TISSERIN A TÊTE ROUGE. Plocws eryihroc^halus ('). Ce tiMerin est regardé par plusieurs ornitholo- giMes comme une espèce de moineau , et en effet il I la plupart des caractères de ce genre par son bec plus court et entaillant moins les plumes du front. la tête, la gorge et le haut de la poitrine sont d'un N?e vif, ainsi que le croupion. Le ventre est ceu- pré,la oueu;; brune; le manteau et le haut du cou fcnarrièrt se nt, ainsi que les ailes, gris verdâtre, avec psllammèches brunes. La femelle a une livrée plus pbre : elle est verdâtre en dessus et jaunâtre en pessoug. le bec est noir et les tarses jaunâtres. On trouve à l'île de France. (') Ortolui Uxtor, Gm.. enl. 376 et 376. •I frtnjfJJa erytroeephala, Gm. Le moineau delVe fe franc», Buff., enl, 565 , fig. 1 et 2. LE TISSERIN MALIMB?!. Ploctus eristatu8{*). La face présente Un masque noir ; Tocciput est surmonté de plumes longues, déliées, soyeus<^s, et disposées en huppe d'un rouge fort vif. Cette cou- leur s'étend sur les joues , la gorge et le haut de la poitrine. Le reste du plumage est d'un tioir profond ; le bec et les pieds sont noirs. La femelle du matimbe se distingue du mâle parce qu'elle n'a pas de huppe, et parce que les couleurs de son plumage sont moins vives ; sa longueur to- tale est de six pouces trois lignes. Ce tisserin habite l'Afrique, et particulièrement l'élat de Malimbe ; il paroit y être de passage, et ne s'y rendre qu'à l'épo- que de la maturité des fruits du figuier. La femelle façonne son nid avec des herbes (ines, arrangées avec art, et garnies en dedans de coton. Ce nid est de forme ronde, et son ouverture est sur le côté ; la ponte est de trois à cinq œufs, de couleur grisâtre. LE TISSERIN JONQUILLE. Hoceus jonquillaceusf^). Cet oiseau est long de cinq pouces et demi ; il a le bec noir, les tarses bruns, le liaut de la tête d'un noir verdâtre, ainsi qu'un trait qui part de la man- dibule supérieure, traverse l'œil, et va se perdre à l'occiput. Le reste du corps est olive foncé en des- sus , tandis que toutes les parties inférieures sont d'un beau jaune jonquille : un trait jaune recouvre l'œil. Cet oiseau habite la côte d'Angola en Afrique. Peut-être le tisserin noir, ploceus nigerrimus, Vieill., trouvé au Congo, est-il le mâle du tisserin jonquille. LE TISSERIN A FRONT D'OR. Ploceus aurifronsf^). Cet oiseau, qui habite la partie méridionale de l'Afrique, et dont les mœurs ne sont pas connues, est long de six pouces deux lignes. Le mâle a le ftont et le sommet de la télé de couleur d'or ; les joues et la gorge d'un jaune moins brillant ; les côtés du cou et toutes les parties inférieures d'un jaune citron ; la nuque, le dessus du corps, la queue, et les bords extérieurs des plumes alaires, d'un vert jaunâtre, avec des taches brunes au centre; les pieds sont d'un jaunâtre sale , et le bec est noir. (') Vieill. , DicUonn.. d'hitt. nat., t. XXXIV, p. 129. (•) Vieillot, DicUonn. d'Mtt. nat.. p. 130. (3) Temm., 1, 175 etl76.(le mêle et la femelle )k i i;;; I 'ii :3 1 ;! 368 HISTOIRE NATTJRELLE il II iÉ^ ■ ; 1 : J.s.:t La tête et le dessus du corps sont d'un cendré vcr- dfltre chez la femelle, dont les pennes et les grandes couvertures alaires ont les bords d'un jaune verdA- tre; la gorge est d'un cendré jaunAtre, et le dessous du corps oITre un mélange de gris et de verdAtrc clair. Le bec et les pieds sont bruns. Ce tisserin a des rapports avec le malimbe et les trouplales ; les fruits , les baies et les insectes pa- roissent être son aliment favori ; il se contente en captivité de figues, de raisins secs et de fruits su- crés, dont on fait une pAtée avec du pain ; mais il ne mange point de graines. LE TISSERIN SPILONOTE^. A été tué sur le pourtour d'Âlgoa-Bay. Il a six pouces et demi de longueur, la tète et le dessus du corps d'un beau jaune orangé. La gorge, le cou et le haut du dos sont noirs, et cette dernière partie est maculée de brun. Le croupion est bruo jaunAtre -, les ailes et la queue sont brunes. . LE TISSERIN GHRYSOGASTREP). A la tête, les joues et tout le dessns du corps d'un brun marron foncé. La gorge est jaune , variée ds brun, et les parties inférieures sont d'un jaune orangé. Cet oiseau, de la taille du précédent , mais dont le bec est beaucoup plus robuste , provient de la baie d'Algoa. LE TISSERIN GUTTURAL (3). Est brun olivAtre, pAle en dessus. La léte à prrtîr du front et le cou sont de couleur orangée, et les parties inférieures sont d'un jaune tirant sur l'o- rangé. La gorge et les jugulaires sont noires. Le bec est plus grêle que cliez les deux espèces précé- dentes, et ce tisserin provient, comme elles, de la baie d'Algoa. r LE TISSERIN BAGLAFECHT(<) De la taille d'un moineau ; le bec, la tête, la gorge et la poitrine noires ; tout le reste du corps d'un jaune clair ; les ailes brunes, frangées de jaune ; l'iris rouge. Cet oiseau habite le Sénégal et l'Abyssinie ; la femelle construit son nid en forme de pyramide, dont l'intérieur est divisé en deux compartiments; les œufs n'occupent que la seconde chambre, et, pour y parvenir, l'oiseau s'introduit par la première, (<) Ploetut tpilonotus, Yig. Proceed., 1, 92. (*) Ploeeui chrytogatter, Vig. Proceed., 1 , 93. l^)Ploeeyt gutturalit, Vig. Proceed., I. 92. (4) Ploeeu* : fringilla velata, Licltt.,Cat.,235. laxia melimoeephaia , et aby$$inica , Gm. et descend le long de la cloison. Ce nid est suspendu sur les branches des arbrisseaux qui ombragent lei eaux. LE TISSERIN ORANGÉ («j. Cet oiseau est figuré planche A4 des oiseaux chan- teurs , sous le nom de malimbe orangé. Il a cinq pouces de longueur totale. Il est olivâtre en dessus et jaune orangé sur la tête, la gorge et la poitrine; les pennes sont jaunAtres, bordées de noiren(l^ dans. Il habite l'Afrique. LE TISSERIN BICOLORE (»). Il a six pouces et demi de longueur totale. Il a la tête et la nuque noirAtres ; le dessous du corps brun olivAtre; les rémiges et les rectrices brunes; le des- sous du corps Jaune. Il habite l'Afrique. LE TISSERIN A COLLIER (3). Cet oiseau est jaune, excepté la tête, le cou, le haut de l'aile, et quelques unes des rémiges et des rectrices, qui sont noires. Les ailes sont variées dt noir et de jaune. Une large tache r mille occupe le milieu de la poitrine. Sa taille est cei'.: du tisserin cap- more , et comme lui on le trouve en Afrique. LE TISSERIN A TÊTE D'OR(<). Cet oiseau, dont la patrie est inconnue, a le corps blanc; une calotte jaune doré recouvre la tête; li poitrine est noire ; le dos et les ailes sont brunâtres, teintés de gris. LE TISSERIN FRINGILLE. Ploceus fringilla. Less. Cet oiseau est de la taille d'un moineau, gris rom en dessus et blancbAtre en dessous. L'œil est sur- monté d'un trait jaune, le bec est de couleur de corne. Il habite l'Afrique. LE TISSERIN CAP-JAUNE. Ploceus a1ricapillus.\mii. Il a la gorge, le devant du cou, l'occiput, le des- sous du corps, les ailes et la queue noirs. Le sommet de la lête , les côtés de la gorge et du cou, ledessoM du corps et les couvertures inférieures de la qM«. le bord extérieur des pennes alaires et caudales dui | (' ) i'Joceut atirantiui , Vleill. («) PI bicotor, ViellI. V^ (î) Pt.coJfart», Vleill. (») PI. atireus, Less., Dict. se. nat. DES OISEAUX. 369 lidestsuipenda i ombragent In es oiseaux chan- rangé. Il a cinq livâtrc en dessus ;e et la poitrine; !S de noir en d^ OREC«). iicur totale. Hall sous du corps brun ces brunes; le des- ifrique. LlIERp). lalête,lecou,le des rémiges et des ailes sont variées de ihe rouille occupe le est ceil; du tisseiia ifouve en Atrlqw. [E D'OR(*). inconnue, a le coips recouvre la tête ;1» ailes sont brunâites, llNGlLLE. Less. In moineau, gris wn [ssous. L'œil «'""• , lec est de couleur une raie d'un vert terne traverse les joues; tout » le dessus du corps est verdfltre; le ventre est gris » foncé ; les couvertures inférieures de la queue sont » mordorées ; le bec et les pieds sont noirs. I) Cet oiseau fait son nid sur le bord des ruisseaux, }> et l'attache le plus souvent à des feuilles de cal- » (U'iron vaquois ; il est composé de paille et de joncs » arlislement entrelacés, et forme par le haut une » poche où il fait sa demeure : sur l'un des côtés de « cette poche est adapté un long tuyau de même » nuturequc le nid , tourné vers le bas; l'ouverture » du nid est au bout du tuyau ; il met ainsi ses petits }) ù l'abri de la voracité des couleuvres et autres rep- » tilcs. L'année suivante il fait son nid au bout de itc<'liii là. » Sonnerat en a vu jusqu'à cinq attachés V les uns an bout des autres. Ces oiseaux font leurs nids en société, et il n'est pas rare d'en voir cinq à (•) Plnccut fringilloidet , Lafresnaye, Mag.deZool,, 18;i5,pl.48. (>) PI. pmsilit , Vielll. Loxia pcnsilis , Lath. six cents sur le même arbre: ils n'ont que trois peiiu par ponte. LE TOUCNAM-COUIIVI («). A été décrit parltufTon (enl. 435, fig. 2),$omle nom de gros-ber des t'hilippines ; il a à peuprèj la taille d'un moineau, et la face noire. Il est jaune en dessous, et a le bas-ventre blanc; le dos, le der- rière du cou sont jaunes, flammés de noir; lo rémiges et les rcctriccs sont noires, bordées deblan- chfltrn ou de jaunâtre. Le toucman-courvicst célèbre par la maniproilonl il fait son nid; il le suspend à l'exlrémilé des Iran- ches pur sn partie supérieure, en lui donnanl la forme d'un ballon de chimie, c'est-à-diroqu'il forme un long tube très renflé ù une extrémité, et doDl l'ouverture est cachée soigneusement. Cet oiseau est très commun aux ilos riiilippines, LES OEGITHALES, PARIDÉES OU MÉSANGES C). Forment une petite familleque carnrtcriseunli«c court, emplumé à la base, parfois cilié à la com- missure. Elle renferme des oiseaux de petite (aille qui vivent d'insectes et de larves. LES MÉSANGES P). Parus. L. Ont le bec épais, presque droit, pointu, a avec des jambes courtes et fortes. (') PL PMlippimt,\\ei\i. Loxia Philippintt,i*«-\ Latham. (') L'ancien genre parusde Unné comprend les pan" ( Learli) : calamopMlus ( Lcacli ) , ou œj/ithalut (Buif ■ meiiistura ( Leatli ) ; parulus ( Spii ); tj/rannu/us Vieil- 1 lot) , et œgithalus { VIgors ]. (3) Biirron a décrit la charbonnière (P. major,i' enl. 3, f. i : la petite cliarbonniére (P. attr.l.]. IM p. 400: la M. bleue (P. cœruleu», L.j.eol.S.f «•»! M. huppée (P.criJtatu», L. ), enl. 502, f. 2:1a noneljil ( P. palustris, L. ), enl. 3 , f. 3 : la mésange triste {H sibiricus. Gm.) , enl. 708, f. 3 : la M. à longue queue Jl caudalui , L. ). enl. 502 , flg. 3 : la M. amoiirease (^l nmorojM», Lath. ). la M. à ceinture blanche ( P. ««'^j eus , Lath. ). La mésange à tête noire du Canada (P.af^l capillus, Briss., t. lit, pi. 2», flf. 1. Wil».,Pl-3>'*l r S DES OISEAUX. 371 n'ont que trois petit! )UKV1 ('). . ISS.fig. 2),sou9le ne» ; il a à peu pu ice noire. Il eM jaune blanc; le dos, le dcr- ainmés de noir; les oircs, bordées de blan- brcpnrlamaniôrcdont j rcxlrémilé des Iran- e, en lui donnant la c'esl-à-dircqu'il forme ne extrémité, et doDt useinent. n aux ilos l'Iiilippines, S, PARIDÉES IGESC). eqne caractérise un bec parfois cilié à la corn lA MESANGE AZUHKEC). A IcTront, les joues, la nuque et les parties in- férieures blancs ; la calotte d'un blanc pur, nuancO d'azur; une bande d'un bleu très foncé traversant les veux ; le dos , le croupion, le haut de l'uilc d'nn bleu d'azur; de grandes couvertures des ailes d'un bleu très foncé, bordées de bleu plus clair, et terminées de blanc pur; les rcctrices moyennes azurées. Sa longueur est de cinq pouces six lignes. Elle habile le nord de l'Europe. La variété figurée par Sparmann diffère un peu, en ce qu'elle n'a du bleu que derrière le cou, un trait sur l'œil , sur les épaules , les rémiges et les reetrices; tout le reste est d'un blanc cendré. LA MÉSANGE LUGUBRE («). A une calotte d'un brun noir ; la gorge , les côtés et le devant du cou noirs, la nuque, le dos, les sca- pulaires brun cendré; les rémiges et reetrices cen- drées ; la partie inférieure et les joues d'un blanc nuancé de gris brun , l'iris brun ; le bec et les pieds d'un gris foncé. Sa longueur est de six pouces. Cette espèce a de grands rapports avec la précé- dente. On l'a observé dans la Dalmalie et la Hongrie. oiseaux de petite taille ■ ^^^ MÉSANGE DE TÉNÉR^FE (3). irves. NGES(*). L. je droit, pointu, #, fortes. Loxia PWMpP«»o."'^| l.inné comprend les panii h), ou fftf»!''"'"» '*"':' (Si)ii);«l/fon»u/ujM»l bonnière (P. mfljor.l'J m\étc{P.attr,l.).y,l •«Ieu«.L.),eol.3,f;j ,enl.502,f.2:lânfl«»l .3 -.la mésange triste Ifj inaM.àlonguequfii*';! , 3 : la M. amoureuse i/l iln.ure blanche ( P. •«'i e noire du canada (P. «"^1 ►,flg.l.Wil9.,Pl-3>''1 A la taille et la coloration générale de la mésange bleue, dont elle pourroit bien être une simple varicié de pays. Cependant elle possède une couronne et les joues Idanc pur; sa tète et son cou sont d'un noir bleu indigo. Le dos est bleu clair, ainsi que les ailes et la queue, tandis que le dessous du corps est d'un jaune clair. Cet oiseau a été observé dans l'ile de Icoérifle, l'une des Canaries, par Maugé. LA MÉSANGE ÉTRANGÈRE (^). Décrite par Sparmann ; on ignore sa potrie ; elle a sur la tête une calotte grise, avec le cou et le dos cendrés, la poitrine, le ventre , un miroir sur l'aile et le croupion d'un orangé fort vif; les reetrices externes sont frangées de celte dernière couleur. Les ailes et la queue sont noires. La femelle est cendrée, mais le front, le devant du cou et les parties inférieu- res sont de couleur rouille tachées de jaune. Il y a un miroir jaune sur l'aile. (') Paruicyams. Pallas, Act. de Piilersb.. pi. i!3,f.3, 1 tlIv.Temm., Man. 1, 295. Paru» jœMenJt» , Snarm.> |Cirls., pl.25;Vieill.,pl.68. (') P. Juj/ubri,, Naît. Temm., Man., 1. 1 , p. 293. (')P.Tenen7/-œ,Less., Ornitti. W Pper«,7rmu»,Sparm., Car!»., pi. 48 et 49. Lath. ti\). 4. LA MÉSANGE JAUNE ET NOIRE («). Dont on trouve im individu dans les galeries du l^luséum , a la tête , le cou . d'un noir intense , avec les jugulaires et lo dessous du corps jaune pur. Les ailes et la queue sont noires, maillées do blanc pur. LA MÉSANGE NOIRE (»). Se trouve au cap de Bonne-Espérance ; elle est noire, ainsi que l'indique son nom spécifique, avec les pennes des ailes et de la queue bordées de blanc; elle a aussi les épaules de cette dernière couleur. LA MÉSANGE INDIENNE P). Provient de l'Inde, ainsi que l'indiqiie vaguement son nom. Son plumage est cendré en dessus, fauve cannelle en dessous , avec les ailes et la queue bru- nes, la gorge et le devant du cou blanc sale ; le bec fauve. Sparmann a figuré dans le Muséum Carhonia- num, sous Icnom i\c grive-petite {^), unoiseaii fauve rougcfltre, Jk tôle variée do noir, à joues blanches, et qui semble ôtrc une mésange. LA MÉSANGE A TÊTE NOIRE (»). Habile l'île de Java , où elle est connue des natu- rels sous le nom de glate-Wnujto. Son plumage est gris bleuâtre en dessus. La tête est d'un bleu noir foncé, que relève la couleur blanche des jones. Le milieu du ventre est noir, et une raie blanche tra- verse le liant de l'aile. Sa taille est de cinq pouces et demi. Sa qucun rst longue et rcctilignc. LA MÉSANGE A TÊTE ROUGE («). A la taille du romiz; le corps d'un brunâtre très clair en dessus, et d'un roux blanchâtre en dessous. La gorge, un sourcil et le bord dos reetrices externes sont blancs; le dessus de la tête est roux, mais un ruban part des yeux et se rend h la nuque. Il est noir, ainsi que le thorax. Cette mésange habite les montagnes de l'Himalaya. (■) p. ele^an* , l.ess., Ornilh. P. cela, Lath.?? (*) p. afer, Lath., esp. 7? Levaiilanl, Afriq. pi. 137, flg.let2. (') P. indicus, Sparm., Taris., pi. 50. (^) Turdus ininutuB, Sparm., pi. 68- I}) P. atriceps, Horsf. Trans. soc. Linn., t. XIII, p. 160. Trmm , pi. 287, flg. 2. (} P. monticolua. Vig., Procecd., l. 22. Bull. XXY, p. 352. (3) P. xanthogenys, \ig., Proceed., I, 23. Bull. XXV, p. 352. (4) P. Bokharensis , Meyendorfr. Rversmann. Voy. d'Orembourg à Doukhara, etc. Bull., IX, p. 77. n'y a point do lurlie de reDc couleur ii In inir|iir, |,( dos est gris. Cette mésange baltile les envirmij Je liunkhara. Li'pechin a trouvé en Sibérie une mésange qu'il a appelée paru» kiijaescik, (pi'il dit être blanche avec un collier et une longue tache livides. LA MÉSANGE A GROSSE TfiTE('). Vit à la Nouvelle-Zélande. Son plumage est noir, excepté le ventre qui est blancliAlru, et la poitrine qui tire au brunfllre. Le front el une taclie sur l'aile sont blancs. Sa taille est do quatre pouces «ixlignei, Toutes les plumes de la tête sont allongées, fascicu- lées, lâches, et donnent à cette têle un voliimeltéi remarquable. Sa (|ueue est composée de rcciricei longues , noires et blanches. La feincllu a du brun sale portout où le mâle a du noir. Lutbam en indique une variété de l'ili; Norrolk, qui est noire . avec la poitrine éuurlate, le frontet la tache des ailes blancs. LA MÉSANGE DE LA NOUV.ZÉLANOEC;. A cinq pouces de longueur, le front roux, le plu- mage rougeâtre cendré en dessus, ([risroussàircen dessous, avec des sourcils blancs. Les deux reririces moyennes sont noires, les latérales sont terminées par une plaque quadrilatère blanche. LA MÉSANGE MOMO ('). Les indigènes de la baie Tnsman la nommenl momo-hotia -, elle a quatre pouces de longueur.Soi | corps est brun rougeâtre en dessus, mêlé de cen- dré. Le front , la gorge et le ventre sont d'un joli 1 fauve. La queue étagée, arrondie, est formée de douze pennes rousses, sur le milieu desquelles oo remarque une l;irge tache brune en demi-cercle les pieds sont longs et bruns ; le bec est court, arronili, de couleur rousse. Les ailes sont médiocres. Cel | oiseau a été tué h h baie Tasman , dans le i de Cook , it la Nouvelle-Zélande. LA MÉSANGE BICOLORE f^]. Vit aux Etats-Unis. Buffon l'a assez imparfaite- ment décrite sous le nom de mésange huppée ieli\ Caroline. Cet oiseau, dont la tète est surmontée | (') P. maeroeephalus. Lath., Synop., n. 26. (•) P. JVo»)'iO£ji<(AoJui flammiceps, Burton, Proceed., v, 153. >flÉ/'iW .iJI .!.. .'•'a'.-i III. LES MOUSTACHES. Ont le bec court , peu élevé. La mandibule fupé- rieureesl légèrement convexe et recourbée, pointue, plus longue que l'inférieure. A sa commissure on remarque quelques petites soies. Les ailes sont brè- ves, mais la queue esl étagéc. Les jamiws sont grêles. DulTon a décrit In seule espèce connue de celte tribu (>), la nitmsiache , qui vil en Europe. IV. LES MÉSANGES A QUEUE FOURCHUE. Furcaria. Ont le bec assez épais, convexe, h mandibule su- périeure pointue, un peu recourbée. Les ailes sont concaves, et leur quatrième rémige ei't la plus lon- gue. La queue, assez profondément fourcSiue , a ses reclrices déjelées en deliors. La seule espèce de celle tribu P) se trouve dans les lies Philippines, surtout h Manille. Elle a les flancs, le venir»>et le dessiisdu corps d'un grisardoisé, plus clair sur la léle. La gorge, le devant du cou et le haut de la poitrine sont d'un j»une serin clair, plus foncé dans le bas. Les rémiges sont brunes bordées de jaune. Le milieu de l'aile présente une 'rie rouge assez large. Le bec est noir, mais ses bords sont roux. Les pieds sont roussâlrcs. V. LES MÉGISTINES'»). Ont le bec assez robuste, glabre h sa base, légère- ment comprimé sur les côtés, convexe en dessus, couché ù la pointe, eiilier et narines nues. LA MÉGISTINE (♦). Habite la Norwége : elle est vert jaunâtre, avec le gosier et la poitrine jaunes , cette dernière tach'j- (•) P. btarwi'cuJ.Less., enl. 618, flg. 1 el2. Vieil!., Gall., pl.69.Lalh./'aru.tf(irca(us,Temm,, pi 287,flg.4 La mésange de Nankin, Sonnerai, il. en Chine, t. .^ pi. 114, fl|{. 2. P. M alabaricus, laih. P. sinemii, lbh< (•) P indiens, Gm. [i) M egistina, y ielW. '.parus', !.. (k) P. ignotus, Gm.,.esp. 15. Norway titmou$e,l&lh» ■Il I T t." tm ■i I ! i I. il I 1" ! ■ 1 i .i .;i l\7A HISTOIRE NATÙBELLE ).. r ■- î ï'i. ! 'j rbonnière , mais eo diiiérant en ce qu'elle n'a pas la tête noire. VI. LES TYRANNEAUX ('). Ont le bec très court, un peu grêle, convexe en dessus, entier, incliné h la pointe. Les quatre pre- mières rémiges aoni les plus longues. L'espèce type est le roitelet-mésange de Buiïon. LE TYRANNEAU DE VIEILLOT pj. Se trouve au Chili. Il eât vert olive sur le corps, jaune en dessous , ainsi qu'un trait qui surmonte l'œil. Sa tête est huppée. Les ailes ; la queue et une tache sur chaque côté des flancs , sont noirs. La ré- gion auriculaire est noir bleu. Le sommet de la tête et le bas-ventre sont rosés. Le menton et un trait sur les ailes sont blancs. ' TYRANNEAU A HUPPE BLANCHE (3). Vit au Brésil. Son plumage est d'un gris de plomb en dessus, jaunâtre en dessous. La gorge, deux bandes sur les ailes, et le milieu du vertcx sont blancs. Cet oiseau a la taille de la sylvia regulus de Latham. VII. • LES SYLVIPARESC*). Ont leur bec petit, très court, un peu comprimé, h mandibules égales , la supérieure légèrement ar- quée à la pointe. Les narines sont recouvertes de plufnes soyeuses ; les tarses sont analogues à ceux des mésanges ; les ailes, très longues et dépassant même Stromian ({tmouse, Pennant. Paru* stromei, Lath., esp. 2. (>) Tyrannnlus . Vleiil., motacUla . L. (») T. Vieillotii. Leadb. Trans. linn. soc, t. XVI, 8&, Bull. 24, 367. (3) T.albocristatUi,\\g., Zool. journ., 18,p 273. {») Sylviparui , Ilurton, Proceed., V, 153. la queue, ont leur première rémige brève, |«| dciixième , troisième et quatrième égales et lesphj loHL'ues, la cinquième est un peu pliiscouite.eili sixième de la longueur de la première. Laqueuepji médiocre , égale. Ce petit groupe est iniermddiaite aux sylvies, aux roitelets et aux mésanges. La seule espèce de ce groupe est la SYLvip.\RE«fi. DESTE ('), qui a été découverte dans les monlagnesili! i l'Himalaya. Son plumage est en dessus brun ver- dâtre, et en dessous verdâtre , tirant au blanchjirr, i Les ailes et la queue sont brunes , et le» première; ont leurs épaules frangées de vert jaunàire. Sa (aille [ est de quatre pouces. Le bec et les pieds sont noir>. LES OXYRHYNQUES. Oxyrhyneiis. Temm. Nous semblent appartenir â la famille dfs » thaïes. Leur bec est conique, très aigu, à mandibulii 1 droites, à bords lisses. Il est arrondi à la base.dl comprimé légèrement â la pointe. Les fosses nasilfij sont assez amples, â demi recouvertes parlespliml du front , et percées en fente étroite. Les ailes m leurs quatrième et cinquième rémiges les plus Ion- [ gués. Leur queue est médiocre, presque rectilifn»; les tarses sont courts, scutcllés, assez robusies. Les trois espèces de ce genre vivent au iiréd L'une, Xoxyrhyncus serratim de Mikan {Mr.'. (lorœ et faimte iirasUiensis, Vienne, in-folio, I8ij, nous est inconnue. L'OXYRHYNQUE EN FEU(2]. A son plumage d'un vert assez pur sur le dosfl <» j les ailes. Cette couleur borde les pennes de U Les joues, le tour du bec , les sourcils etlagorgem pointillés et rayés de blanc et de verdâtre. Un granlj nombre de taches triangulaires d'un brun noirài«| sont disposées sur un fond blanc ei jaune verdàlreijiil teint les parties inférieures. Le bec et les pieds w| noir bleuâtre. Une huppe éU'gante et légère, beau rouge ponceau, recouvre la télé; mais les pi mes de la rangée antérieure sont noires. Cetoisenj a sept pouces. L'OXYRHYNQUE HUPPÉ (»). A le corps vert olive en dessus, blanc lavé de jij nâtre en dessous , avec des taches noirâires. l«" (>) S. modeitus , Ibid., 154. , (>) Oxtirhynchus flammiaps, Temm., pi- cd'"'' Mikan , 3 fascic. (') O. CTiitatus. Sw., Illuit. pi. 49. Mikan, /ocd^ fy-t'i-v DES OISEAUX. 375 re rëmige brève, I« rlèmc égales et les pliis 1 [1 peu pliiscouite.elli première. La queue «1 otipe est intermédiaiit aux mésanges. ipeestias\Lvir\RESD' c dans les montagnes lit i it en dessus brun ver- 1 e , tirant au blanchâtre. runes , et les première! | i vert jauniulre. Sa taille : et les pieds sont m. ÎYNQUES. s. Temm. lir à la famille des é- 1 !,trèsaigu, àmandibuiisl est arrondi à la base.tti pointe. Les fosses nasaltil ecou vertes par les plimnl nte étroite. Les ailes ori •me rémiges les plus loo-r iocre, presque reclilijne: elles, assez robustes. genre vivent au lirésl •aliiK de Mikan (M' s, Vienne, in-folio, I8i' JE EN FEU (2). assez pursur le dosetsiil e les pennes de laque*! es sourcils et la gor?e5orJ etdeverdàlre.UngnM| laites d'un brun noiràml )lanc et jaune verdàlreii'l Le bec et les pieds s«i| élégante et légère, M uvre la tête; mois les pifl ,re sont noires. Cet oiwl JE HUPPÉ ('). des8U8,blanclavédejl [es taches noirûtres. l^ Us, Temm., pl«'''''| |t. pi. 49. Mika"' '"''•'''' Ihoppe, forwée déplumes retombantes et rouges, jrccouvre la tête. Celle-ci a , sur les côtés , des lignes Itransversales jaunâtres et très pâles. Sa taille est de ■sept pouces. Les ailes et la queue sont d'un brun iiiive uniforme et foncé. Cet oiseau est rare. Scroit- " I an individu femelle de l'espèce précédente? LES JORAS. Jora. HonsF. ('). Ont un bec médiocre, droit, robuste , large à sa base, atténué et légèrement comprimé à sa pointe , irrondi sur le dos, légèrement recourbé et échancré. Les bords en sont lisses, transparents et acérés. Les narines sont de forme ovalaire, petites, percées dans une fosse allongée et atténuée en avant. Les ailes ^ont courtes, à première rémige fausse, à quatrième. 1 septième légèrement sinueuses sur leurs bords. ^.estroisà huit sont les plus longues, presque égales. Laquelle est allongée et tronquée. Les pieds sont ncdiccreset robustes, à pouce développé et à doigts intérieurs foibles. Leurs ongles sont comprimés, et ilui du pouce, qui est recourbé, est aussi le plus Robuste. Le type de ce genre est le chito (*) des naturels de lava, que M. Horsfield a figuré dans la zoologie de ^ette grande ite. C'est un oiseau long de quatre pouces ept lignes, à plumage olive verdâtre et jaune; à Rémiges noirâtres, bordées de jaune en dehors et de l)lancen dedans. La poitrine et le ventre sont jaunes. m cri peut être rendu par les syllabes chitou, clù- kou, répétées à de courts intervalles : sa nourriture consiste en petits insectes. Nous croyons qu'on devra encore réunir à ce petit groupe le QUAonicoLOUE (*) qui vit à Ceylan , et qui I les plus grands rapports avec le chito , au point nèmeque nous le croyons identique. Levaillant, Ijui l'a décrit le premier, le place sous ce titre, Vmavix qui se rapprochent beaucoup des mé- janges. U figuier vert et jaune (*) du Bengale a la plus grande analogie avec la femelle du quadricolore. (')Trans.soc.Linn.,t.xm, p. 151. (»i Jora familiaris, Ilorsf., Zool. research. ; turdus iMpiilartj, RufOes, Cal. Irans. XIII, 311 ; aeapular fa,f/tn«,Lalli,2«éd.,n.25. ft Levaill., Afriq., pL 141 , mâle et fem. (< Motacillatyphia, Gm. Edw.gl. 79. Klein, p. 75, M7.Brl£s.,l.lu,p, 84. LES PARDALOTES. Parda/o/MS. ViEiLL. •;! ■ Ont le bec très court, assez robuste, conique, ob- tus, convexe , comprimé sur les côtés , à mandibule supérieure un peu arquée, linemenl échancréc à la pointe. Les narines sont petites, basales, nues, per- cées dans une membrane. La queue est courte, égale, è première ou deuxième rémige les plus longues. Les tarses sont médiocres , scutellés. Les pardalotes sont des oiseaux de pe'ite taille que Latham ne distinguoit pas des manakins. Leur place est loin d'être exactement fixée , bien que cependant ils aient assez d'analogie par les mœurs et par les formes trapues du corps avec les mésanges. BuiT'on n'a connu aucune espèce de ce genre. LE PARDALOTE PARÉ («}. Habite la Nouvelle- Hollande. Il a le sommet de la tcte, les ailes et la queue noirs ; les premières ré- miges striées de blanc pur, les secondes traversées par une raie rouge, et bordées par une nuance mor- dorée. Un trait blanc pur passe au-dessus des yeux. Les joues sont variées de blanc et de noir. Le lorum est jaune vif. Le dos est cendré verdâtre, avec une couleur feuille morte sur le croupion. La gorge, la poitrine etles flancs sont jaune vif. Le milieu du ven- tre est blanc , et les côtés sont cendrés. Le bec et les pieds son* noirs. LE PARDALOTE POINTILLÉ (»). Les colons de Sydney le nomment Oi«cau diaman I; il habite les forêts et les broussailles de la Nouvelle- Galles du Sud. Son plumage, gris en dessus, est on- dulé de fauve. La tête et les ailes sont noires, avec des points blancs. Une ligne blanche surmonte l'œil. Le croupion est rouge de feu et le bas-ventre est blanchâtre. La gorge est jaune. La femelle a la tête ponctuée de points fauves. LE PARDALOTE STRIÉ (»). Habite la Nouvelle-Hollande. Il a le dcf. brun gri- sâtre ; le croupion fauve ; la tête , les ailes et la queue noires. Cette dernière partie est rayée de blanc. (>) Pardalotu$ ornatui. Temm., pi. 394, flg. 1. (>) P. punctatus, Vielll., G«ll. pi. 73. Temm., pi. T8, flg. 1. Vig. et Hortf., trans. XV ; pipra punetata, Lath., Shaw. (') P. ttriatus, vig., et Horsf., trans. XV. Pipra striata, Lath., 13. f:|y ) lui :;u :•:■ '!^ H il ■:iî 1 'I ;:'«! 1 'i l!l ■l'i; 376 HISTOIRE NATURELLE ii'i ly: . ■b, il Une raie d'un jaune pAle sV'Icnd du Tront et contotirnc l'œil en dessus. Les plumes des petites couvertures des ailes sont rouges ù leur sommet. La gorge est jaunâtre, et la poitrine et le ventre sont blancs, mais légèrement tachés de jaune. LE PARDALOTE GULAIRE (»). Aussi de la Nouvelle-Hollande , il a le corps noir en dessus, le cou et le thorax écariates, le ventre blanchâtre, rayé en long de noir, avec la région anale brunâtre. Latham ne regordoit cette espèce que comme une variété de sa sylcia lateralis, qui est grise bleuâtre en dessus, blanchâtre en dessous, ayant les pennes des ailes et de la queue frangées de vert, le lorum noir et les côtés du corps ferru- gineux. LE PARDALOTE POIGNARDÉ (2). A été envoyé de Java par le voyageur Van-Has- selt. Un bleu couleur de plomb très foncé couvre toutes les parties supérieures, lesajles, l^s joues, les côtés du cou et de la poitrine. Une petite bande rouge vif, placée sur le sommet de la tête . forme un ornement remarquable sur ce plumage, du reste très uniforme. Des teintes vives et pures sont répandues sur les parties inférieures. Deux longues moustaches blanches marquent la commissure du bec. Un jaune jonquille est la couleur dominante de toutes les parties inférieures. La poitrine est peinte d'une grande tache couleur de sang, et cette teinte imite en quelque sorte une blessure. Le bec et les pieds sont noirs. LE PARDALOTE AFRICAIN (»). Habite, ainsi que l'indique son nom, l'intérieur de l'Afrique. Il a le corps vert olivâtre en dessus , jaune blanchâtre en dessous, et avec les ailes la queue noire, mais les premièies couvertes de gout- telettes blanches, et celle-ci bordée d'un ruban ter- minal blanc. ; LE PARDALOTE MANAKIN (*). Se trouve être intermédiaire , par ses caractères génériques, aux pardalotes et aux manakins. En effet , son bec est court, triangulaire à la base, par- (') Sylviahirundinaeea. Lath. Pipra gutaris,Levin, BIrdsorNewHoIland., pl. 7. (•) P. percusms, Temm., pi. 394 , flg. 2. (1) P. afri'crrnus , Leadb. Trans. soc. linn. XVI, 85. Bail., XXIV, 367. (M P. pipra , Less., Cent, zool., pl. 26. faitement entier, et h pointe mousse. Les deuxman. dibules sont arrondies en dessus et en dessous, et le bec est [)eu ou point comprimé vers son extremiié, Les narines sont recouvertes par une membrane et en partie cachées par les plumes du front, lesailej sont allongées, ponctuées; la quatrième rémi|;e est la plus longue, et les trois premières sont graduel- lement plus courtes La queue est presque reciilijme composée de douze rectrices. Les tarses sont allon- gés, scutellés, prèles, et terminés par des doig» courts et faibles. Les plumes sont décompoH'eseti facettes comme celles des oiseaux mouches et dei coibris, dont elles n'ont point les teintes métalli- sées. Cet oiseau a les tarses nuirs, ainsi quclebec, qui est seulement blanrhâtrecn dessous de la man- dibule inférieure. La tète, le dessus du couetledoi jusqu'au croupion sont d'un gris brunâtre cendré. Les ailes et la queue sont brunes, avec une teiole roussâlre. La gorge et le devant du cou sont de cou- leur de rouille, et les plumes du thorax, des flancs et de l'abdomen sont brunes, rayées de blanchâlre. Les plumes de la région anale et les cou veriurcs in- férieures de la queue sont rousses. Ce qui distingue de prime abord cet oiseau, sont deux touiïesde plumes latérales, formant surchaquecôté, versie tiers supérieur de l'aile, un faisceau d'un violet pur et brillant. M. le docteur Reynaud a découvert cet oiseau i Trinquemalé, sur la côte deCeylan. Ses mœurssont inconnues , et ses caractères mixtes portoroientsans doute h en faire un petit genre intermédiiiireàceui des pardalolus et pipra, si le genre pardaloten'étoil pas lui-même peu caractérisé. LE PARDALOTE HUPPE ('). A le dessus du corps vert olive, le dessous jaune avec une huppe ronge sur l'occiput. Le bec est noir à sa base , couleur de corne dans le milieu et à si pointe. Les pieds ont aussi cette dernière teinte. Si longueur est de trois pouces. Cet oiseau vil au Bré- sil , d'où l'a rapporté M. Delulande. LE PARDALOTE ROUGEATKEP). Vit h la Nouvelle-ITollande, au dire delalliam. Il a le dessus du corps couleur marron, iedossou! blanc jaunâtre, avec ime tache blanchâtre au-dessni de l'œil. Les rémiges sont brimes, les rectrices noi- res, les latérales exceptées, qui sont terminées « blanc. Le bec et les pieds sont bruns. (') P. cristntu». Viciil., Ornitti., Encycl., 511. (*) P.superciliosm, Vieill. Encycl., 612 lath. ;ii DES OISE^AUX. 377 LES MANAKINS. Pipra. L. ('). Sont des oiseaux de petite taille, remarquables par [leurs riches couleurs , et qui vivent dans tes forêts Iprorondes et humides de l'Amérique méridionale. <• Le MANAKiN A HUPPE ROuoE («) a été découvert au Pérou. Il a les plumes de la léie rouges et assez [longues pour prendre la forme d'une huppe à la vo- llontéde l'oiseau. Le reste du plumage, le bec et les pieds sont noirs. 2» Le MANAKIN suPEUBE (*) a le dessus et le dessous lia corps d'un noir intense, une huppe rabattue et l'un rouge de feu sur le sommet de la tète; une la- he bleu clair en forme de croissant sur le milieu de bos. Les pennes primaires brunâtres, les pieds fiunes. 3* Le NAKAKiN A GORb.:. NOIRE (*) a le dcssus du orpsnoir bleuâtre, le dessous blanc, la gorge et le Dur de l'anus noirs, le bec et les pieds bruns. On gnore sa patrie. 4* Le HANAKiN A TÊTE RAYER (^) a le dessus du orps brun cendré, le dessr-'.s jaunâtre, la tête noire, lyéede blanc; le fouet de l'aile blanc, le bec brun : les pieds noirs. 5« Le MANAKIN A VENTRE ROUGE (<>) 8 le dessus du orps noir obscur, le dessous blanc, ayqint une tache ouge sur le ventre. Les couvertures inférieures de I queue qui sont blanches égalent presque en lon- eur les recirices. Les tarses sont bruns. Cet oi- aua trois pouces neuf lignes. 6° Le MANAKIN CENDRÉ (') est, olnsi que l'indique |>nnoin, cendré sur le corps, mais blanchâtre en ous. 11 a trois pouces deux ou trois lignes de t olive, le dessous jauM l'occiput. Le bec est noi (e dans le milieu et à » celte dernière teinte. Si [s. Cet oiseau vil au Bré"! elalande. Lde.au diredelallml tleiir marron, le dcssoii! Iche blanchâtre au-tesui Ibrunes, les recirices noi- qui sont terminées i»| Lont bruns. ueur. ■.■r.:ri'/i>.''> !'■ I Boffon a décrit et figuré les manakins suivants : le HP. pamla, L.) enl. 637, fig 2. et 302, flg. 2. Le l.rouge gP. auréola, Gm ) , enl. 34, flg. 3. et 302. Le i gorge blanche (P. gutturali» . Gm ), enl. 324, ■ 1. Le M. k front blanc ( P. serena . Gm.), 32a, f. 2. jlelll., pi. 72. Le M i tête blanche ( P. Uucoeapilla , I.), enl.34,r. 2. Le M. à léte rouge (P erytArocepAafa, .),enl. 34, f. 1. Le casse-noLselle (P. tnanaeui, ■ ), enl. 302, fig. 1 et 303, 1. Le M. à gorge blanche f.albifntu. Gm. ). Le M. gris ( P. gri$ea. L. ). le M. lM(P.ru6efro, L. ). Le M. h coliieriP. torquata, L.). ïpicicilli (P.purpurea, L.). Spii a figuré iespipra leauda, pi.8 , et coronata , pi. 7, f. 1 et 2, qui nous Im inconnus. h Pipro erythrolophos , Vieill.. Encycl. , p. 390. K')P. iup«r6a. Pallas, Spicil., pi. 3, fig. i, p. |b. 6;p-• ., .- ' - (■) P paraaloïdei «Lets-, vélins inédits. (•) P. laplaeei, Gervais, favorite, pi. 68. (>) PardaIo(ti*p{pra, Lest., Centurie, Zool.. pi. 26, page 81. («) P. leueoeephala ^ L. Mus. Fréd. Adolph. ; Lalh.» espèce 7. (>) P..i/utturofa,Desm.,Tangara8,pl. lO.Encycl., 187 (S) P. plumbea , Vieill., Encycl.. 188; ptco de Punzo ob$euro aplomado , Azara , Apunt.,n. 111. (;i P. carulea, Lath., esp. 6 , supplément. (•) P. rubroeàpilla, Temm., pi. 54. Qg. 3. P.eor- nuta . Spii., pi. 7, fig. 2. (9) P. f Mtoralti, Lalh., 2* snppl. 48 ^!:i < I II-: f •; )• Ml li lï V I 1 !ii. Il * jiii \ 378 HTSTOIRE NATURELLE P^. ■4s Drésil. Tt est blcii-noir en dessus et ferrugineux en dessous. Il porte sur le thorax un croissant jaune d'or. Le l)L-c et les pieds sont pâles. , ,,. , ^■'i" Le MANAKIN A TÈTE ntEuic (') 8 t'té rapporté de l'ilc de la Trinité. Son plumage est vert-olive en dessus, Jaune en dessous, avec le sinciput azur. Les rémiges et les rectrices sont noires, bordées de vert. Le bec et !es pieds sont noirs. looLcMANAKiN' ni'Bis(^) vit au Brésil, et sa taille est celle du roitelet. Le sommet de la tête est cou- leur de feui Le corps en dessus est d'un vert-pré uniforme, tandis qu'en dessous il est Tauve, strié de brun. La femelle n'a pas de rouge sur la tête. ^(i° Le MANAKiN ciiAPEnONNÉ (^) cst dsscz rare au Brésil, sa patrie. Une calotte d'un noir vif occupe le sommet de l.i tète, et derrière l'œil se dessine un trait blanc-jaunâtre. Les joues, le derrière du cou, le dos , le croupion , le haut des ailes et l'extrémité de la queue sont d'un roux-cannelle fort vif. Le des- sous du corps est jaunâtre, et les deux rectrices moyennes sont noires. Le bec et les pieds sont jaunes. -17° Le MANAKIN VEnDiN(^) est aussi du Brésil. Son plumage est vert-pré en dessus, Jaune en dessous. Les joues sont crises, et lemilieu des ailes, qui est noir, est traversé par deux raies Manches. Cet oiseau a de longueur totale cinq pouces. Le bec et les pieds sont plombés. IS" Le MANAKIN A TÊTE i)'oR ('>) a été distingué dans ces derniers lemps du manakin à téie rouge par sa taille, et surtout par son bec plus foible et sa queue plus courte. Ce dernier a la tête rouge, rau>- tre l'a jaune d'or. \9" Le MANAKIN CASQDÉ (S) a été tué à San-Patllo du Brésil. Le mâle est noir,oyantune huppe fron- tale dressée; le vertex, l'occiput et le itiilieu du dos écarlutes : les plumes du corps en dessous sont jaunâtres. r, •,/., ;v.J •r»3:,'n«' ■ La femelle est olivâtre, avec lés allés tt la qiieue brunâtre, les plumes du front dressées. Les deux sexes ont le bec et les pieds bruns, une taille de six pouces trois lignes. 20° Le MANAKIN MiLiTAïUE (').Ce gracieux mana- (•) P. cyaMocepAald, Vieill., Ktiryd ,p. 389. (») P. strigillata, Wied.ll. 1,291. temiti.,!|j|. 5*. fig. 1 et 2. (3) /' pHeata, !»«tt. ; Témm. .pI. l'72. flsr. 1. (') P. rhloris . Natt.; Temm., pi. 172 . Q'^. 2. (5) P. aurocapilla, Licht., Cat.in. 302. («) P. galeata, l,ichl., Tat., n. 294 et 295. (7) P. militari», Shaw., ïi|at. mise., pi. 849. Pi eorpore nigro : fronte et uropygio cocrMeU ; âlaruM, demidio parte viridi; gula. thorûte abdtiMUtqut griseis; caudm longisiimis duabnn retribibus aeiithînùtiii Le.ss., illiist. de zool., pi. 25 : pfpfa ruhrifons, Vieill., Encycl.,388,p!. 239, flg.2. kin du Brésil a cinq pouces de longueur totale. Son boc est petit et jaUilâtre. Ses tarses sont minces ei grêles, jaunâtre-sale. Ses ailes sont courtes à pre- mière rémige brève et étroite, lès troisième cl qud- ti'ième plus allongées. Un bandeau rouge de feii couvre le front. U croupion est lui-même d'un rouge-fulgide, aiiui que les couvertures supérieures de la queue. In noir de velours teint les plumes de l'occiput et du cou, du manteau et des épaules. Les moyennes couvertures des ailes sont vertes. Les rémiges, bru- nes au dehors, sont grises, puis blanches sur leuri barbes internes. Un gris-bleu doux et foibleDienl nuancé est répandu sur le menton et le devant du cou. Il se fonce en noirâtre sur les joues, derieil blanchâtre i^ur le thorax, puis blanc sur le milieu du ventre. Les flancs et les couvertures ÎDfétieurtJ de la queue sont verdâtres. La queue est cunéiforme, h pennes usées à 1) pointe , les deux moyennes terminées par deui brins atlérués, minces, grêles, trèsaiguiiLedlirel| qui revêt le corps est noir profond. 21° Le MANAKIN AUX LONGUES PENNES (■) habiteit I Paraguay et le Brésil. Son plumage est azur, relevé par le rouge du sommet de la léte quisentilt huppé. Les ailes et la queue sont noires, nu» I celle ci a deux pennes intermédiaires longues eti acuminées. Azara dit que cet oiseau est trèsfanù-l lier, mais qu'on ne le rencontre que rareiiientN| Paraguay. La femelle, suivant Lichtenstein , est cntiéf»| ment verte, et a les deux rectrices longues eiK»| minées du mâle. â2° Le MANAKIN A LONGUE QtEUE DE Lk THWntl^l a la tête , les rémiges et les rectrices noire», leewl pion et les couvertures supérieures de l« tiMUl rouges. Les joues et la gorge cendrées; le dessoml du curps blanc ; les deux pennés intermédiaires dij là queue longues et pointues. Le bfec est brun; lui pieds sont gris. Les jeunes ou les femelles ont l»| parties supérieures verdâtres. 23° Le MANAKIN DE LapLace (') vit à la G«y«K| son plumage est brun-fohcé iiuantîé de roux, kj croupion excepté qui est blanc. Sur chaque M apparaît une touffe de plumes violettes. Sa Hille«'| de quatre pouees deux lignes. (•) P. caurfafa. Lath. Shnw., Nat. mise, pt.l53.S|*| pi. 3',pipra longicauda , Vieil!., Encycl , 388;piM»J punzo coladepala. Azara, Apmit., 1,425. (>) I*. «le/onocepfiaJa, Vieill., Kncycl., 389 . (3) P. Laplacei. Gervais et Kydoux , favorite, pi. I . K- DES OISEAUX. 379 longueur totale, Son larsei sont minces ci s sont courtes ii pre- , les Iroisièmeclqud- couvre le front. Le I rouge-fulgide, ainsi ures de la queue, lit nés (le rocclpui et du aules. Les moyenne) I tes. Les rémiges, bro- )tiis blanches sur lean u doux et foiblemeni aenton elle devant dii 1 sur les joues, devienl uis blanc sur le milieu couvertures inférieum e, 5 pennes usées à li les terminées par deui ■les, trèsaiguïiLedbvel] trofond. (iUES PENNES Ohabitelfl plumage est azur, televt t de la tète qui semblt iurue sont noires, m\ iiermcdiaires longues ei [cet oiseau est Irèshmi- icontre que rnrcnientM jchtcnstein, est cnliè»| tectrices longues ei m EQl'EUJiMLATRWIrtBl reciricesnoirM.lefl*! upérieures de I» (t"*! •ge cendrées; le dessouil pennés intermédiaires*! .es. Lebfecestbruii;lH| [es ou les femelles ontl»| °eSi ,tACE(=')vitàlaG«!«'i icé nuantié de tour »l ,lanc. Sur chaque Wl les violettes. Sa taille «"1 ics. ,r..Nar. mise, pi. 153*1 Apunt.. 1.425^ lîill., Kncycl., «» ,,■ ,-r...t ••' LES PACHYCÉPHALESC). Forment un genre d'oiseaux qui se trouvent placées sur les contins deamanakim. des mélanges ieigobe-mourhes; mais ce sont surtout lesnoanakiiij qu'ils semblent remplacer dans la Nouvelle-Hol- lande, car ils en ont les mœurs, la forme du bec, tout en conduisant aux procnias. Les caractères zoo- logiques des pacliycéphales sont ainsi établis par MM. VigorselHorstield : « Bec robuste, légèrement élargi à sa base ; arétç «arrondie, arquée; mandibule supérieure éclian- ncrée; narines basales, ovalaires, en par ie recou- )) vertes par une membrane, et garnies par les phi- » mes et les soies ; commissure hérissée légèrement de quelques soies faibles ; queue moyenne , pr . s- » que égale, à penne fourchue; pieds médiocres, » assez forts, à tarses garnis de sculelles en devant, » et lisses en arrière ; aile» médiocres , arrondies ; «première rémine courte; deuxième, troisième, N graduellement plus longues , quatrième et cin- K quième presque égales, très longues; la »iixième » un p«u plus courte, et les autres décroissant gra- Kdiiellein«nt; troisième, quatrième et cinquième «du poignet, externes, un peu élargies à leur mi- u lieu. » ' '•-' '' 1* Le GUTTURAL (*) quc les colonistes de Sydney [nomment (Aunder-btrd ou oiseau tonnerre, est I jaune-olivâtre, avec la tête et un hausse-col sur la poil' e noirs, la gorge blanche, un collier, le tho- [raxetie ventre jaunes. €et oiseau est commun aux I environs de Paremalta. Les naturels assurent que { ktnque le tonnerre commence à gronder il devient I très bruyant. 2» Le PECTOKAL (S) se rapproche de l'espèce pré- I cédente. Son plumage est gris, avec une large raie ') Pocftj/cepfcala, Sw. V|g, et Horsf. , Trans- soc. [ LInn., t. XV, p. 238. (•) Twdus gutturaUs , Lath., n. 6. P. gutturalis,\ig. l«lHonf.,loc.c.pac(oratit. Vig.etUortr. ; muicicapa pectora- iù, La()i.. n. 11 , supp|.;oran0< breasted-thrush, LewiOi Bitds, pi, 6. au-dessus des yeux et un croissant sur la poitrine, noirs; la gorge est blanche et le vcntro roux. Les épaules, les n'miges et les rectrices sont d'un fauve- noir. Les plumes de la télé sont striées en long do brun-fs rémiges et les rcctriccssontbrunùircs; le bec et les pieds sont jaunâtres. Les yeux sont noirs. Sa taille est de six pouces. 4" Le iinuN (>) a le plumage fauve-olivâtre, k teintes plus claires sur les parties inférieures. Lu gorge et le ventre sont blanchâtres; les rémiges et les rectrices brunes, ces dernières ayant de plus des bordures ferrugineuses. Les pieds sont brunâ- tres ; le bec est jaunâtre ; les yeux sont noirs. Su taille est de six pouces. So L'oLiVATiiE (*j a sept pouces de longueur ; le plumage v(rl-oiivâtre en dessus, fauve en dessous. La lëte est grisâtre ; la gorge est marquée de blan- ciiâtre. Les rrmigeset L s rectrices sont fauves, bor- dées exiérieurement de vert-olivâtre. Les rectrices inf(!rieures sont blanclies. Le bec est brun et les pieds sont noirs. 6» Le FULIGINEUX (*) a été découvert sur les rivages du sud et de l'est de la Nouvelle-Hollande, par sir Hobert Brown. Son plumage est gris-clair, plus pâle en dessous et tirant au fauve. Sa gorge est blan- châtre. Le bec est noir ; les pieds sont bruns. Il a six pouces de longueur totale. 7" L'australiex (*) que les colonistes anglais nom- ment yeZ/ctt' ro6m , ou robin jaune, vit dans les broussailles. Son plumage est cendré en dessus, avec le bas du dos jaunâtre. Le dessous du corps est d'un beau jaune. Les rémiges et les rectrices sont brunes. Cet oiseau fait Je passage des pachyccphales aux gobe-mouches. (') P. striata , Vig. et Hor.sf., loc. cit. ( •) P. fu&ca . Vig. fit Uorsf., Joe. cit. (') P. Qlimcea, Vig. et llorsl'., (oc. cit. (*) P fulif/inosa, Vig. et llorsf., Joe cit. (5) P. australis . Vig. et Horsf. ; mutcicapa amtralis; Lath., n. a, suppl.; »out/»er» jnotaciHo , Wtiiie's , vov. pi,, no et pag. 230 ; ioutA«rn flycateher, Lath., d. 102. ■ L'i' . .'. . fi'i'; , n • ••■ I vu -^ * I ;'j..i • ■'- ■; ' ' '»&' ' .'■'■" ■■-■' ' . ■' ! '' j '■''• - > . I'"l < »<■..< H-, i,1-, • îî .'«t ,!-'lil ;, oS -V.» ,.,!.r v>,^.;V ', • )■■ ', '- '' '■ . <■' ■•!- . .. ■■•■] \ «;> 1 •. 1;l 1 ' l4 ^1 Vif ,''ip ii! iii' Ml ^i 380 HISTOIRE NATURELLE LIVRE XI. LES OISEAUX INSECTIVORES. ilir^' LES MUSCICAPIDIES. Ils viennent en première ligne, se ressemblent par un liée dilaté à la base, plus ou moins courbé, et crochu ou denté à son extrémité (')• La commis- sure a des soies ou des poils. Elles vivent d'insectes. LES PLATYRHYNQUES. Platyrhynchtu , dbsn. Sont caractérisés par leur bec déprimé , très élargi , ayant de longues soies à la commissure. La mandibule supérieure est fortement échancrée à la pointe. Plusieurs des espèces de ce genre ont été rangées parmi les todiers : leurs espèces vivent entre /es tropiques. On dit leur chant agréable, et leur nourriture consiste en insectes ailés, qu'ils saisissent BU vol , en s'élançant des branches des buissons ou .les arbres où ils se tiennent embusqués. Le type de ce genre est, t» le platvriiynque pnuN P), qui vit au Sénégal ; quelques voyageurs di- sentau Brésil. C'est un oiseau long dequatre pouces, (') M. Charles Uonaparte'a dressé le tableau qui suit des genrsii admis dans celle lamille : 1 Todus, L. (appartient à laramille des alcyons). 2. Muscicapa , L. PlatyrhyehuB, Desm. : muscipeta, Cuv. : tyran- nus, Guv, : tœnioptera, Ch. Bonap. : {pepoaza, Azara ) : tyrannula, Sw.i setophaga, Sw. : buta lis , Boié : muteicapa, Boié : perieroeotus . Boié ( phœnicornis , Doié ) : rhipidura , VIr. et Horsf. : culicivora, Sw.: ktiipolegut, Boié: lipangui, Boié 3 Fluutcola , Sw. ( kalmis, Boié). Fluvieola, Sw. (ptfpoaxa, Azara, prop. ): nen- getus,Sy/. : alectrua, Vieill. 4 Ceblephyris , Cuv. ( campephaga , Vieill. ). 5 Icteria, Vieill. 6 Ftreo , Vieill. (■) Platyrhynehos fuicut . Vieill., Gall., pi. 126. Desm .pi. 1. Todua platyrhynehos, L.. Gm. Toduirns- tratus. Latli., Syn. T. macrorhynchos . Lalh., pi. 30. J. platyrhynehos , Pallas , spic. vi , pi. 3 , f. c. i à plumage jaunâtre , ayant le vertex bleu de plomb, la gorge blanche, les ailes et la queue brunes. 2» Le PETIT GOBE-MOCciiE TACHETÉ (•) deCayed^j, que Buiïon a figuré (enl. 851 , f. I), est aussi uûpli- tyrhynque. 3" L'oLivATRE (') se trouve au Brésil. Lecorpjest d'un verdâtre plus Toncé sur le dos, plus clair ur la gorge et sur les flancs, les ailes sont mélangéH de jaune, de vert et de brun ; le bec est plombé, «ui que les pieds. 4° Le CANCRONE (') est aussi du Brésil. Sa huppe est mélangée de brun et de blanc, et un trait de cette dernière couleur occupe le devant de l'œil, et une tache jaune marque l'oreille. Le corps est Taure en dessus, avec du jaunâtre sur la gorge, etdunxii- sâtre sur le ventre et sur les flancs. S» Le PLATYRHYNQUE PETIT (<) Se trouve sur le) rivages du Mexique. Il a quatre pouces et onze ligm de longueur, le plumage brun olivâtre eo dessus, blanc jaunâtre en dessous. Les ailes sont traversées par deux bandes claires ; sa queue est médiocreel égale, et une huppe surmonte la tête. C» Le PULLATA (S) vit dans l'Amérique méridi»- nale. Il a huit pouces de longueur, un plumageceih dré, les ailes et la queue noires; la plus extene des rectrices terminée de blanc. 7" Le PLATYRIIYNQUE DE VANIKOnO (*) Vlt, aiosi que l'indique son nom, dans l'île de Vanikoro.lli quatre ponces et demi de longueur, le corps noireo dessus , et le ventre roux vif. C'est un oiseau groset court , ayant une très grosse tête et de longuessoiei & la commissure du bec. 8» Le PLATYRHYNQUE DE Ceylan H cst olivâtreeii dessus , jaune en dessous , avec la tête cendrée. (') Muscieapa aurantia , L. (•) Plat, olivaeeus, Temm., pi. col.lS.flg. !•''' ««Y«»"e«cen»,Splx, Av. Bras. \}) Muscieapa eaneroma . Mg. Platyrh.eaneromt> Temm., pi. 12,flg. 2. (M Plat putillus , Sw., Birds of Mexico, n. 8. (*) Museieapa pullata , Ch. Bonap., Juurn. of Phili^t t. IV, 370 Bull. VI, p. 412. (« i»/ot. Fom*orefM<»,QuoyelGaiin.,Ait., pl.9. flg. 1. ^ (7) PI. Ceylonemis, Sw,, Zool. Illust.» pM3' I, pi. col.la,fl«•*•"• lig. PJatyrAea»»*'*"'''' ■ of Mexico, n. 8. fonap.,Journ.ofPhilii. lyelGaiin.,Ait.»pl'^' M.Illust.»pM3' DES OISEAUX. 381 9» le TODiEn A TÊTE BLEUE («) dc la Nouvellc- Guinée, appartient encore à ce genre. Il a la tête et le cou azurés, les joues noires, la poitrine et le som- met de la queue blanc , le dos et les ailes rousses. ■"■ If.'- ■ LES CONOPOPHAGES. Conopophaga. Vieill. Ont aussi le bec large et déprimé , uu k la base , droit, légèrement caréné en dessus, échancré et i courbé au bout. La mandibule inférieure est aplatie I en dessous. On les distingue de prime abord par I leurs jambes hautes et leur courte queue. Ce sont des oiseaux américains. BufTon en a décrit deux, le fOHrmitùr aux ailes blancheiÇ^) et le fiurmilier I tachtié (*), l'un et l'autre de Cayenne. Nous y avons ajouté une espèce rapportée du Brésil par M. Mé- )nétrié8(*), et dont la tête rousse est relevée par le [noir des joues, le devant du cou blanc, le thorax et Iles flancs gris. III. LES TYRANS. TyrannuK. Auct. Brisson le premier groupa sous ce nom des oiseaux pue MM. de Lacépède et Vieillot isolèrent des gobe- nouches, des moucherolles et des pies-gricches. Les tyrans n'ont été considérés par M. Cuvier que nmmela première tribu du grand genre linnéen, mtdcapa, que ce savant a divisé en trois sections : |es tyrans, les moucherolles et les gobe-mouches. 1 les caractérise ainsi : « Leur bec est droit, long, Jes fort , à arête supérieure droite , mousse , à winte subitement crochue ; ils habitent l'Améri- |iie, et sont de la taille de nos pies-grièches et aussi IraTes qu'elles; ils défendent leurs petits avec cou- ke même contre les aigles , savent éloigner de leur jid tous les oiseaux de proie. Les plus grandes es- "^8 attaquent les petits oiseaux et ne dédaignent |w toujours les cadavres. » I M. Cuvier range parmi les tyrans le oiseaux sui- linodtti eyanocepkalus, Quoy, Ast.,p|. 5, flg. 4. LîT*" ''T**'' ^' ^'*^^'" ''«'^'«». Gm.. cm. 822. jonopopAaja Uueotit , Vieill , Gall., pi. 127. I P. n«e..• t"i I ' l: 114 i! I t 1»V iHjl t- I l!i \M l .1 ! il ?IH m m II)' i II! 382 HISTOIRE NATLHELÎ.l!; i ' I. I ; . • LK BENTEVi: OU TICTIVI. Tyranms sulfuralus. Vieill. (•). Lo bentevé a de longueur totale huit ou neuf pou- ces. Son plumage est brun en dessus , jaune en des- sous; l'occiput est occupé dans le milieu pur une petite touire de plumes d'un jaune d'or et par une plaque d'un noir profond qu'un cercle blanc entoure ; la gorge est de cette dernière couleur ; le bec est comprimé et allongé ; les pieds sont gris ; k* bec et les ongles sont noirs ; les rémiges et les rectrices fauves bordées de brun. Le bentevé est très commun dans toute l'Améri- que méridionale entre les tropiques, mais surtout h la Guyane et au Brésil. LE PITANGUA OU LE BENTAVÉO. Tyrannus pitangua (»J. Le bentavéo a la taille , l'ensemble des formes et jusqu'aux teintes du plumage de l'espèce précédente. Jl est brun roux en dessus, jaune en dessous, ayant la létc variée de noir et de jaune ; la gorge et le cercle qui entoure le crine blancs; en un mol il offre à s'y méprendre les teintes du bentevé, mais il en dilTère d'une manière bien distincte par la forme aplatie , très déprimée et façonnée presque en cuiller de son bec. Le pitangua est figuré dans les dessins inédits de Gommerson qui y a joint cette note : Sic Hispa^ nis dietiis quia perpeiuo vociferatur ben-te-veo. C'est un oiseau criard, peu déliant, excessivement multiplié dans les forêts du Brésil, et surtout dans la province de Sainte-Catherine , ainsi qu'au Paraguay. 1m bec aplati de l'espèce qui nous occupe a nne forme si caractéristique qu'on ne pourra se dispenser tôt ou tard de la séparer des tyrans et d'en former un genre à part distinct. Tout nous porte h croire que cet oiseau est d'ailleurs le type de la spatule pyg- mée (plalalea pygmea) des anciens auteurs, dont Wdson avoit fait son genre eurynorliynchus en donnant à l'espèce le nom trivial de griseus. M. Tem- minck a placé le pitangua, à l'imitation de M. Dcs- marest, parmi les platyrhynques; mais après un exa- men attentif, les oiseaux de ce dernier genre ont des caractères trop distincts pour que pitangua puisse leur être associé. (') Swains., sp. 1 : lantus $ulphuratu$, L., sp. 19 : laniui eayennensis , iutetw, Qriss., pi. 16, flg. 4: le garlu pit-griéche^ ou bécarde à ventr» jaune de Cayenne, Burron, enl, 296: yellow-belUed-skrihe , Latb., Syn., 1. 1, sp. 40 : corvus flavus , L. (•) Swains., sp. 2 : laniua pitangua, L., sp. 15 ; tyran- nus braiiliensis , Briss., pi. 36 , flg. 5 : le bentavéo ou cuiriri, tyran duBrésil,BukT.,enl.212: brasilian thrike, Lath. : tyrannus bentavéo, Vieill., Ois. am., pi. 1. LE TVHAN COURAGEUX. ' Tyraunus auda.v. Swains. ('). M. " ivainson dislingue cette espèce de la prête. dente, bien qu'elle en ait presque tous li-scaraciètf); il la décrit en ces termes : lon;;ueur totale huit pou- ces, bec beaucoup plus petit que celui du pitangua, proportion gardé»'; il est aussi liirge, mais moiiii d('pi inté. Le plumage est en dessus d'un noirâtre brim mêlé de blanchâtre, chaque plume étant brune au centre et blanche sur les bords; une huppe légiie d'un jaune d'or occupe le milieu de la calotte brune qui revêt la tête ; une bande blanche entoure le crâne et passe au dessus des yeux : une deusièm part de la commissure de la bouche et occupe loitit la région auriculaire; le corps est blanc en diiuiii, mais le centre de chacune des plumes du ventre «i occupé par une petite raie d'un brun blinchiire. plus foncé surtout sur celles de la gorge et de Ijpti'- trine ; le bas-ventre est d'un jaune pâle ; les rcmiia | sont brunes et bordées de blanchâtre ; les reclrien, égales et brunes, donnent & la queue une formera:- tiligne i elles sont rousses sur leurs bords ; Ici tarw, 1 beaucoup moins robustes et plus courts que ceui | du pitangua, sont noirs. Cette espèce , peu commune , ne paraît tiaMlff | que le nord du Brésil. LE TYRAN PEPOAZA. Tyianpus cinercHs {^). Cet oiseau a neuf pouces de longueur totale, li tête rayée sur les côtés de bleu et de noir; lagor^ej le ventre et les rémiges h leur naissance de couleuil blanche ; la queue , le bec çt les pieds sont noirs. On le trouve dans l'Amérique méridionale. LE TYRAN DE LA CAROLINE. Tyrannus crinitus (*). Cette espèce, très peu connue, a le corpjgnl olivâtre en dessus, jaune de soufre en dessousjiil gorge et la poitrine sont cendrés, les rémiges et Itil rectrices sont bordées de roux, le bec et lespi«l| sont noirs. Cet oiseau est figuré sous le nom de ^o6«-»i('i'*j huppé par BufTon, enl. S69, f. <. C'étoit le mwnf capa virginiana de Brisson. Il habite l'Amériq«j (') Muscicapaaudax, Lnlh.. Synop.,l U'i ?'^* Buff., enl. 453, Qg. 2. . ,v {•) Vieill. , 4nat. d'Ornitk. note, ^ (3) Swains., sp. 4. 9luseicapa çrinita^ M"-» "'* Amer, OrnOA» ,.-,, .,, ^ ,oA'ii""i'"- H Vieil!,, 0 hCanUtu, « Swèios., , J^ DES OISEAUX. .183 t ..', 1 \t. lune, ne paroU haWiw ■ septentrionale, et notamment la Caroline et la Vir- liinio. Il cache son nid dans les Irous des arbres. a TYRAN DE LA LOUISIANE OU PIl'lRI. Tyrannus ludoticianus ('j. M. Vieillot a d; les rémiges et les rectrices sont bordées de ! icrriigineux ; le bec et les tarses sont bruns. .Nul doute que cette espèce, qui habite le nord de l'Amérique et particulièrement la Louisiane ne doive [ i'ire réunie à là précédente. Linné d'ailleurs ne con- siiléroit son lanius ludovicianus que comme la va- riété du lanius tyraniïHs ou treizième espèce de son ]Spem, ., . '-■- ■•' ■•■■■' ■-• ' ■ •■ 1. , LE TYRAN A ÉPERONS. • Tyramut ealcaratus (>). Ce qui distingue cette espèce nouvelle est la par- I tiouiahté qu'elle présente d'avoir les genoux garnis [de sept à huit petites épineê, ressemblant aux dents (d'une scie, et qui sont placées derrière les tarses; i leur taille diminue graduellement jusqu'à leur point ■ d'union avec les écailles qui revêtent les tarses en I arrière. Le bec est noir, de même longueur que celui du Virannuscrinitus, dont il a les formes , bien cepen- idanl qu'il soit plus comprimé et que sa pointe soit Iplùs recourbée : sa base est aussi garnie de poils [pins longs. Le plumage est généralement d'un gris olivâtre Isombre, plus pûle en dessous, et d'un jaune sale en jdcssus; les ailes sont moyéntiés, les premières ne jsont point écliancrées ; les rectrices sont égales; les |tarse8sont courts, débiles, blanchâtres, et les on- {gles petits. Celle espèce, longue de huit pouces, pàroît être pe; car M. Swainson pendant un long séjour à pliia, dans le Brésil , ne s'en procura que trois in- pividus, dont il ne put observer les habitudes. (> Vieil!,, Oit. de l'Amer, teptentr. pi. 48. Swalns., f9*-mteicapaludo«ieiana, Làlh. : gobe-mouche de pCaroHn». fiuff., enl. 676. W Swàios., sp. 5, Sping -footed tyrant. S II. Vec médiocre; ailes longues, les rémiges exiernes échancrà's ; queue médiocre, presque égale; tar- ses courts. LE TYRAN A ÎIEC ÉPAtS. Tyrannus cra.mrostri»> Sw.\in8. Ce tyran a neuf pouces trois lignes de longueur totale. Son plumage est d'un brun grisâtre clair en dessus, plus brun sur la tête, la queue et les grandes rémiges. Une petite huppe peu apparente couvre l'occiput ; tout le dessous du corps est d'un jaune pflle, excepté la gorge et le menton qui sont d'un blanc pur ; la queue est égale, et ses couvertuies su- périeures sont teintées de roux; la première rémige est très pointue ; son bec est fort et robuste. Ce tyran habite les provinces les plus chaudes du Mexique; il se tient sur les grands arbres ^ d'oii il chasse toutes les autres espèces d'oiseaux. LE TYRAN BRUYANT. Tyrannus vociférons. Swains. Cet oiseau a de longueur totale huit pouces [et demi ; son bec est plus court , mais en même temps plus large que celui de l'espèce précédente ; son plu- mage est grisâtre avec une teinte olive , mais la tête , le cou et la gorge sont d'une couleur ardoisée uni- forme ; une huppe de plumes orangées nort appa- rente couvre la tête ; le dessus du corps est d'un jaune pâle; les ailes sont très longues, et leurs premières rémiges sont toutes pointues ; la queue et ses cou- vertures sotit d'un noir profond. Cette espèce habite les environs de Temascaltepec, dans les environs de Mexico. M. W. Rullock , qui a observé ses mœurs , dit qu'elles sont bruyantes. Ce tyran se perche habituellement sur les sommités des arbres, et jette des cris aussitôt qu'il voit quelque oiseau s'en approcher. On dit même qu'il ne craint pas d'attaquer jusqu'à des faucons. LE TYRAN INTRÉPIDE. Tyrannus intrepidus. Vieill. ('). Cet oiseau , qu'on a iiussi nommé tyran de la Ca- roline, est généralement d'un cendré obscur, avec (■) Lanius tyrannun , Unn., sp. 3. Le tyran tiriri ou pipiri, Buff., enlum. 5â7. Museieapa tyrannus, Briss. tyrannus intrepidus, \h\\\., Gai. du Mus., pi. 133 (femelle). £^('n.7btrd or t2/rant/7y«-ea(cAer,Wils.,.iffler. Ornith.A U. pi. i3,flg.i. , •; :•;!= 'mi ■M '■il 394 HIS'IOIRE NATURELLE II! les parties inférieures du corps blanches; la téie et la queue noires, une huppe orangée non apparente, les rectricos blanches & leur exlrémilé et pointues. Celle espèce de tyran que Linné a regardée comme idcntiqnc avec les lanions de Saint-Domingue, de la Caroline et de la Louisiane , parolt en être évidem- ment distincte. Elle habite tout le nord de l'Amé- rique, émigré dans certains cantons, et remonte Jusqu'auprès de Mexico. LE TYRAN GUIS. "' Ty/annu» flirwcw». ViEiLL. (') Cette espèce a long -temps été confondue avec la précédente : sa taille est de huit pouces neuf lignes; son bec est beaucoup plus fort et plus convexe que celui du tyran intrépide; son plumage est en dessus d'un gris cendré clair, teinté de roux sur les couver- tures des ailes; sa poitrine est grisâtre, son ventre blanc, et le bas- ventre jaune; sa queue est noire et fourchue i les rémiges sont échancrées. On la trouve dans les cantons maritimes du Mexique. [LE TYRAN CRUEL. Tyrannus crudelis{% Cette espèce nouvelle a de longueur totale huit pouces et demi : sa taille est celle du tyrannus cri- nitus, mais ses ailes sont plus longues et son bec est beaucoup plus large; la télé et le derrière du cou sont d'un cendré clair ; le devant du cou est de cette teinte, mais' moins foncée, excepté la gorge qui est bliinchâtre ; les oreilles sont d'un noir intense, et le sommet de la tête a une huppe qui n'est pas appa- rente, de couleur orangée fort vive. Le plumage est en dessus d'un olivAtre sombre, et en dessous d'un beau jaune; les rémiges sont brunâtres, terminées en pointe assez brusquement , ayant leurs couver- tures, ainsi que les rémiges moyennes, bordées de blanchâtre; les recirices sont noires et donnent à la queue une forme très fourchue ; le bec et les tarses sont noirs, et ces derniers sont très courts. Ce tyran habite les terrains cultivés de la partie septentrionale du Brésil. LE TYRAN A OREILLONS BLANCS. Tyrannus leucotis (3). Cet oiseau, que BufTon regardoit comme la fe- (') Tyrannut dominicens!», Briss. : le san-domingo tyran, Lalh., sp. 37. Vieill., Ois. de l'Amer, septentr., pi. 46 : lantus tyrannus. Linn. {•) Sva\ns.,sp iOigrayheadedtyrant, (S) Swains.. sp. 11 : wMteeared (j/rant; le barbUihon de Cayenne , enl. 830 , fig. 2 ( femelle.). melle du muscieapa barbala de Lalham, pirolttin h M. Swainson, qui a eu souvent occasion de l'tii. miner au Brésil , une espèce bien distincte. Ce Ijna a sept pouces de longueur totale; son plumage est brun grisâtre en dessus , marqué de taches pluj fon- cées sur le dos Les parties inférieures présenieni d'abord sur la gorge du blanc, puis du blanchlire teinté de gris sur la poitrine , enfin du jaune lur le bas-ventre; une large raie noire entoure la tête, une deuxième part des narines et va jusqu'aux oreille). La huppe cachée est d'un jaune d'or magnifique; une petite raie blanche passe au-dessus de l'œil cIti jusqu'à la nuque. Les rémiges sont brunes et poin- tues, les couvertures et les scapulaires sont iràrilÀ de blanc; les recirices sont brunes et égales, etellei ont leur bord ferrugineux, ainsi que les teclricei; les tarses sont noirs , courts et foibles. Ce tyran habite les provinces septentrionaleido Brésil. LE TYRAN FÉROCE. 1 î - il Tyrannus ferox {*). Cet oiseau a sept pouces et quelques lignes de loi- gueur. Les poils qui garnissent le bec à sa baiesoiit assez développés; le plumage en dessus est d'un brun grisâtre foncé, légèrement teinté d'olive; Iti joues sont cendrées; le devant de la gorge est bluc et le ventre est jaunâtre pâle ; le dessus de la téteeit d'un brun uniforme et muni d'une huppe: lei ré- miges sont brunes; les moyennes, ainsi que touiH les couvertures, sont teintées de roussâlreet ixir- dées de blanc ; la queue est brune et égale; lesiano | sont noirs et courts, "'i' '•> $111. Les ailes midiocres:les tarses longs; la queutégé, M. Swainson pense que les tyrans de cette tril» cherchent leur nourriture & terre , et qu'il» Ti»* | principalement d'insectes aptères. > LE TYRAN CENDRÉ. Tyrannus cinereus ("}. Ce tyran est long de huit pouces et de la taille do tyrannus ralcaratus , mais le bec est plus largeet moins déprimé, quoique également environné de plumes roides et minces. La mandibule supérieure '■) Swflins : sp. 12 : le petit tyran de Caytm> Buff, pi. enl. 571. Hg. 1 : tyrant flye-catehtr, HIK Syn. : brown-erested tyrant. mutcicapaferoieM^};} ;•) Swains., sp. 13 : muteieapa *•'"*''*''• *'"■' ',^?y gobe-mouclte rouas de Cayenne , Bti6S.'.rufftu-MMi\ /7j/e-catcAer,Uth. ' DES OISEAU K. 385 }Lathain,paroUètn nt occasion de \'t\h indistincte. Ce tjrn lie i son plumage tsi lé de taches plus (oD- [ifërieiires préstnitnt , puis du blancUtre snlin du jaune sut It e entoure la tète, une ra jusqu'aux oreilles. ine d'or magnifiqui!; ii-dessusderœilelN sont brunes et poin- apnlaires sont bordéj iines et légales, et elle! insi que les tectricti; t roibles. ices septentrionales dg ÉROCE. rox ('). quelques lignes de loD- >nt le bec à sa baie sont ge en dessus est d'ut nent teinté d'olive; les inldelagorgeestbljiic ; le dessus de la léie est li d'une huppe; les ré- ennes, ainsi que toutes es de roussfttre et lut- »rune et égale; les lanejj eslongs;laqumilé> Iles tyrans de cette tribi terre, et qu'ils tit* | )lères. :endré. nereus f). I pouces et de la taille Ji Lie bec est plus large J Igalement environné de I la mandibule siipérieuB lut tyran dt Cayw«p %rant /7î/«-M««ft«'> ,'■•■; [muïcicapoferoï.U»' Uocr<'ri''i""ccstgrisAlro, climino plume tilant bordée de blanc; les ailes et la moitié du dos sont d'un roux passant h une teinte ferrugi- neuse claire sur le croupion; la queue est courte, égale et rousse; !e plumage en dessous du corps est d'un ferrugineux pâle, les ailes sont courtes et les ursfs allongés. Il habite le Urésil. LE TV il AN nOL'X. TymnHUS rufcscenu ('). Celle espèce a six pouces et quelques lignes de longueur totale. Son plumage en dessus est d'un brun roux, changeant en un jaune bulUcsur le crou- pion «sur les couvertures supérieures delà queue. Les tectrices des ailes sont d'un noir foncé et ter- minées d'un brun roux ; trois bandes de cette der- nière couleur traversent les rémiges : l'intervalle depuis la gorge jus(iu'à la poitrine est d'un brun clair, le corps est blanc , la région anale et le-i cou- vertures inférieures de la queue jaunes ; les rectriccs égales, rousses; les tarses allongés. M. Swainson Ignore au juste la contrée qu'habite cet oiseau. LE TYUAN MARCHEUR. ' I Tijrannus ambuïans ('). Celle espèce nouvelle a sept pouces et quelques lignes de longueur. Son bec est noir , son plumage brun en dessus, jaune en dessous , excepté le mcn- 1 ton el ia gorge qui sont blancliAtrcs; les ailes et la queue sont d'un brun foncé; les rectrices sont égales , les plus extérieures teintées de blanc jaunStrc sur les bords ; le front et les joues sont d'un brun gri- sâtre, et la liuppe cachée qui couvre la tête est d'un I rouge orangé. • . . Cet oiseau vole parfaitement bien et est doné 1 d'une grande puissance de marche : fréquemment I il court h terre à la manière des alouettes , bien qu'il I saisisse les insectes qui forment sa nourriture en 1 volant. M. Swainson n'a observé cet oiseau que dans les Ipâlurages sablonneux placés à l'extrémité des fau- [bourgsde la ville de Fernambouc, au Brésil. (') Swains., sp. 14 : yeltow-romped tyraM,Uth. W Swains., sp. 15 : walking tyrant. IV. n. l VllAiN MX AILrS RLANCIIKS ET NOIRES. TyrannuH tiait/i'laC). , „ Cet oiseau a de longueur neuf pouces ; son plii- miigc est en dessus d'un gris cendré qui s'élcnd sur la poitrine et sur les lianes; lu gorge et le ventre sont d'un blanc pur; une ligne de celle couleur oc- cupe le front et vn d'un iril h l'autre; une raie noire traverse la région auriculaire; les uiles sont lon- gues; les couvertures et les scapuluires sont blan- châtres, bordées de gris; les fausses rémiges sont noires, les primaires sont éguicmcnt noires, mais traversées par une longue raie blanche; les rectrices sont moyennes et fourchues; elles sont noires, teintées de blanc grisâtre ; les tarses et les doigts sont longs, noirs, et munis d'ongles aigus. > Cet oiseau h»ii Ailes longues, rémige» internes du poignet cchan~ crées; queue très longue, écliancn'e. l fi Cette section renferme les espèces les plus petites de tyrans, et fait le passage des plus grandes aux gobe-mouches et aux moucherolles. LE TYRAN SAVANA. Tyrannussavana(^). rcul-ctre cette espèce de tyran dcvroil-elle en- trer dans le genre giibernetes de M. Swainson. Sa longueur totale est de onze pouces et demi, dans lesquelles dimensions la queue entre pour sept pouces; son bec est noir; les joues, le dessus de la tète, sont d'un noir foncé, et une huppe d'un jaune brillant occupe en dessous les plumes qui revotent le crûne. Le plumage est en dessus d'un cendre clair, passant au noirâtre sur le croupion ; toutes les parties inférieures sont d'un blanc pur ; les rémiges (•) Swains,, sp. 16 : le guirarunhengcta hrnsiliemî$ Rai : le guiraro , Sonn. : coiinga gris , Briss. ? (») Vieill., pi. 43, Amer, soptentr. : muscicapn tgran- n'(S, l.irin., sp. 4. Tgrannus cantla bifurca . nriss. pi. SO.fift. 3. Le snvnna outyran ù (jurur. fomiiiiio Uulï., or.l. 571, hg. 2. i'iî n lii! ^,' ;i il 386 HISTOIRE NATURELLE Hi aont bniiiM ; la qiiciin ai aiiMi noiro et tr('>il| qu'en mai 1825 qu'il put quitter le territoire dudocl»! Franeia , rapportant des collections précieuses. Oblifij de «e rendre à Naples, il y looiba malade, et ntn publier sa description des contrées de l'Amérique atftl dionale qu'il a parcourues, et qu'il laisse innclievée.Oil lui doit une notice sur le Paraguay et sur Francii,'! surtout un ouvrage en deux volumes sur lesroamiiiirin>| de cette partie du monde , ouvrage plein de méritell qui restera dap» la science. 1 (<)Pitqngvuchilen$i$,Ui8,, Zooi. de la Ihitit,f^^ (•) M. despotes, Licht., Cat., n. 567. (3) Jlf. ie9a(us, Licht., n. 5^4. :l 1 ■ ! DES OtSËADX. IIMENi). lyr«n, mx forme» ro- Bigique , el ii plumage I liiiil lignes, tonlitc \mé sur les côlés, brun :orne en deswus. Son supi^ricurc tlii corps oi a queue sont briinet, s. Les ailes attei|;iicni ( leur première tMi' illo-ci «|iie la Unmm, >ct cinquième i^Kahtl s sont t'g»les entre elk itrunitre. La gorge et la région anale sont blanches, Il avec un chevron brun pourpré sur le thorax. Les • I rémiges sont rayées de ferrugineux. Sa longueur ' totale, la queue comprise, est de près de seize pou- i ces anglois. VI. LES GALLITES. Alectruruê. Yhsill. Forment une petite tribu que caractérise un bec [déprimé à la base , qui est muni de soies , convexe len dessus, terminéenpoinlecl-ochue.Ses tarses sont igréles et ses ongles allongés. Les rectrices sont dis- |tiques et donnent à la queUe une forme comprimée. D'Azara a décrit sous le nom dequtue rare l'espèce |type . qu'on nomme petit coq ( gallita ) au Para- |uay f>j. C'est un oiseau qui vole avec légèreté et ans secousses , sans s'éloigner beaucoup d'un lieu I un autre, et sans s'élever bien haut. Il ne s'abrite oint dans les bois, mais en revanche il fréquente bord des eaux et se perche sur les joncs et les oseaux, mais jantais sur les arbres ou les buissons. Le mile s'élève perpendiculairement h une certaine ^istance de la terre , et se laisse brusquement tom- er surquelque plante, en dressant sa queue d'une nanière fort remarquable. Le petit coq a six pouces de longueur totale. On le trouve au Paraguay comme au Brésil. Le mftieest \m ardoisé sur la tète , le dos , les côtés de la poi- Irineet la queue. Ailleurs, Il est gris de cendre |ort clair, passant au blanc sur le front et les joues. I queue est composée de deux plans verticaux. Les |)lumes latérales sont élargies à leur extrémité, et I') Ifuifipeto lofifliiceiuda , Spli , pi. i7,guberAetes l«nmnff/iam«. Such , Zool. Journ., t. II , pi. 4, p. 114. 1 I') eamcotncolor. Vieil!., Analy., lettre f.; musei- lopao|„tr!.ra.Vlelll., Gai., pi. 132. jjf. ateetùr, Temm., 11155; et Wled.u. les hal-bes sont bien plus «étroites d'im cAté que de l'autre. Les deux rectrices du niilieii sont pins lon- gues , et garnies do liarbes et de linrhule^ décompo- sées. Leurs tiges finissent en pointes. Lu ft-mclio est en général d'un brun fauve plus ou moins nuancd dcroussdire. Le petit coq , bien que voisin des golie-mouches ordinaires, a cependant des caïuctères qui lui sont propres. On devra peut-être ajouter h rc genre l'oiseau rapporté de Itahiii pur Freyrcss (') que d'Azaraa dé- crit sous le nom do culim. Sou plumage est noir, avec le sommet de la tête gris blanc, le front et le croupion neigeux ; les deux rectrices moyennes très longues, et dénudées sur leur nichis. Sa taille est de neuf pouces , et les rectrices moyennes entrent pour six pouces dans ces dimensions. Il— ..l.ilB, VU» LES DRYMOPÏIILES ASIATIQUES. Drymophila. Tëmm. Ont le bec fort et robuste, h mandibule supérieure i peu près triangulaire, ayant une aréto saillante sur tonte sa longueur, et les côlés légèrement voû- tés. Les narines sont ovoïdes, couvertes par les plu- mes veloutées du front. La commissure du Lee a des poils courts. Les tarses sont grêles et peu allongés. L'ongle du pouce est trèsarqué. Les ailes sont médio- cres , à première rémige très brève , lu deuxième moins longue que les troisième et quatrième , qui sont les plus longues. Les drymophiles de M. Tomminck se rapprochent desdrongos, el sont le lien qui unit ces oiseaux aux gobe-mouches, fis vivent exclusivement dans le^ lies indiennes de l'Est et dans l'Australie. Les prin- cipales espèces sont : to Le buvftiopiiii.E VOILE ('^) , qui vit dans les îles de Java, de Sumatra et de Timor. Il est bleu ar- doisé, avec la face noire, et le devant du cou marron. 2» Le DUVMOPHiLE ALECTo (3) vitâuxîles Cclèbes. Il est entièrement d'un bleu noirâtre foncé, avec les ailes et la queue brunes. Celle - ci est de forme co- nique, assez allongée. Un b'jncjau noir règne sur lo front. 3° Le DRYMOPiiiLE CENDni.XARD (<) de Timor, d'un gris cendré agréable, avec le ventre ferrugineux. Le (■) Muscicapa tnonaeha. Fiey.Licht., Cat., n. 550. ; Azara Pax., 180. (•) Drymophila velata , Temm., pi. 334. (') D. alecto. Trn m.,pl. 420, Hg 2. > (h) D. ciniratcem , Temm., pi. 480, fol. 2, 'M ;,"!' iii i,:! Il'\ i i;^ 388 HISTOIRE NATURELLE i ii i ; ):■ I i I . i ' '■ V il M bec est noir, bordé de jaune; la queue est égale avec les rectrices brunes, ainsi que les rémiges. 4" Le DisYMOniii.E militahik ('} , aussi de l'île de Timor. Cet oiseau a un masque noir; les côtés du cou , la poitrine et les flancs d'une teinte ferrugi- neuse. La tétc, lu dos, les ailes, sont ardoises; le ventre est blanc ; la queue , qui est égale, est brune , terminée de blanc. 5" Le GonE-Moi'CUE poM.vnii ('j a été décrit par Sparrmun : cependant nous croyons devoir en don- ner une nouvelle description, afln de faire connoi- tre avec exactitude le n"^'*! et la femelle de cette espèce. Celui-ci, comme nous nous en sommes sou- vent assuré par la dissection, est le mûlc; son plu- mage est généralement d'une couleur noire dans toutes ses parties ; cependant la tête , le dos , les couvertures des ailes, sont d'un noir plus foncé, rcflélant une légère teinte de bleu de Prusse. Le bec et les pieds présentent une couleur plombée ; laqueue, longue de trois pouces , est légèrement étagée. Le bec a dix lignes do longueur, les tarses un pouce ; l'ongle postérieur est le plus fort ; la longueurtotale de cet oiseau est de six pouces et quelques lignes. Ce gobe-mouche habite l'ile de Taïli ; il est connu par les naturels sous le nom d'omamao; il ressem- ble iiarfailement à un gobe-mouche rapportéduBré- sil, de Villa de Castro, capitainerie de Saint-Paul, par M. Suint-Hilaire. Le nôtre a le plumage d'un plus beau noir brillant, il est aussi plus grand, et le bec et les pattes sont plus forts. La femelle, dont on a fait une espèce distincte dans les ouvrages d'ornithologie, en la décrivant sous le nom de moucherolle jaune d'Olahili («im<- cicapa lutea , lalh. ), est, nous n'en pouvons dou- ter, la femelle du gobe-mouche noir de la mer des Indes. Nous ajouterons fort peu de chose à la des- cription qu'en a donnée Lalham (*). De la grosseur du précédent, dont il ne diffère que par la couleur du plumage, ce gobe-mouche est remarquable par sa vestiture jaune d'ocre répandue sur la presque totalité ue son plumage. Les couver- tures des ailes , quelques unes des pennes alaires et l'extrémité des rectrices , offrent une teinte noi- rdlre ; le bec et les pieds sont plombés. Cet oiseau voloit toujours de concert avec le pre- mier-, les naturels nous ont fait eniendrc que c'étoit la femelle; nous-même nous avoiis constamment trouvé des ovaires dans notre inspection anatomique de plusieurs individus. 11 se tient généralement dans les arbres à pain et (ie Cythère ou Evi {spondias dtdcis), où il chasse aux insccles. Le vieux mû^e diffère de la livrée précédente par (') D. trivirgata, Tetnm., pi. col. 418, (.i. (>) Muscicapa pomarea. Zool. Coq., pi. 17, T. 1, 2, (}) m. tnaupitiemis , Garn.. Zool., texte , p. 592. les teintes de son plumage , qui ne se composentque de deux couleurs, le noir et le blanc. La première coupe la tête, le col et la poitrine, et qucli| nés unes des couvertures alaires; la seconde appurtient aux autres parties, mais cependant plusieurs pennesalai- res sont brunes. Le bec et les pieds sont plunibés. Cet oiseau a été rapporté do l'ile de Muupjij par M. de DIosseville. 6" Le GOBE-MOUCHE A GOUTTELETTES (') a la prfr mière penne trèscourte, la quatrième la plus longue- dix-neuf pennes en tout. Le gobe-mouclie h goutte- lettes , de la grosseur du père noir , a le front et le coi d'un beau noir velouté ; les plumes de la lèle sont écailleuses ; la tétc, le cou, le dos et les ailes sont d'un gris cendré bleuâtre. Sur le moignon de l'épaule, de chaque côté , on distingue quatre goût- . tclettes blanches qui ressortentavecéclatsurie fond noir des couvertures. La queue se fait également re- | marquer par la blancheur du bout des pennes des trois rectrices extérieures ; dans les autres parties elles sont noires, ainsi que les autres pennes; la poitrine, l'abdomen et les plumes sous-caudales, de même qu'un petit liséré autour du plastron noir du col , sont aussi blancs. Le bec, légèrement aplati à sa base , donne naissance h de longues soies noires j qui se portent au devant des narines; celles-ci, pla- cées près de la base de la mandibule supérieure, sont rondes ; sa couleur est plombée comme celle | des pieds , qui sont grêles, entourés de plumes noi- res à l'articulation de la cuisse avec le lar>e. Lesdoigts | sont foibles, longs; le postérieur est le plus fort, Il habite la Nouvelle-Guinée. 7" Le GOBE-MOUCHE SIMPLE^), de la grosseurdul verdier, n'est point paré d'un plumage éclatant; lai première penne des ailes très courte , la quatrièmel la plus longue; dix-huit pennes. Il est voisin diil moucherolle tchiirec {muscicapa crisla\a],imm diiïère par la couleur de la tète. Le brun marron del son abdomen, des plumes sous-caudales et cellesl qui recouvrent la naissance des tarses, tranchevi-l vement avec le bleu cendré clair du reste du corps;! les ailes et la queue sont d'un brun léger; lespenn«| alaires secondaires sont bordées d'un liséré couleu de rouille; laqueue, longue de deux pouces f demi , est coupée carrément. Le bec est as-^cz ( aplati de haut en bas à la base, qui est percée dd deux grandes narines rondes, recouvcrtesdeplunn^ écailleuses, d'où sortent de longues barbes roidesj il est long de dix lignes ; sa couleur est plombéej ainsi que celle des tarses; ceux-ci sont gris, de dix ligues, et les doigts courts, celui dumilieil est le plus long ; l'ongle le plus long est Icplusforlj Cet oiseau habite la Nouvelle-Guinée. (M M. guttula , Less., Coq., pi. 1*. f- 2; M»" '''l^'l (') JJif . inornafa , Less., Coq., pi. 15, f. l;Man.l,l!"l DES OISEAUX. 389 linesecomposentque le blanc. I.a première fine, cl queli|iies unes econde appartient aux t plusieurs pennes alai- ;s pieds sont plumbés, ]c l'ile «le Muupili par jTTELETTEs(')alapre- latricme la plus longue; gobe-mouclie li goutte- 3re noir , a le front et le ; les plumes de la ti>le cou , le dos et les ailes aire. Sur le moignon de n dislingue quatre goût- Lenlavecéclutsurlebd leuese fait également re- du bout des pennes des ; dans les autres parties le les autres pennes; la plumes sous-caudales, de ijiour du plastron noir du I ibec, légèrement aplati à à de longues soies noires j les narines; celles-ci, pla- la mandibule supérieure, est plombée comme celle I i, entourés de plumes noi- isseavecletaM.Lesdoigts )Stérieur est le plus fort, iuinée. UVLE(2), de la grosseur da d'un plumage éclatant; la très courte, la quatrième pennes. Il est voisin di uscicapacrista\a),i^m a tête. Le brun marron de ;s sous-caudales et cella] ice des tarses, tranche vi- Iré clair du reste du corps; l'unbrun léger; les penneij bordées d'un liséré coulei ongue de deux pouces ont. Lebeccstas^citoi la base, qui est pew Ides, recouvertes de pw de longues barbosr* . sa couleur est 's; ceux-ci sont gris. lo"l is courts, celui du;';; ,1c plus lotig est IcplusW uvelle-Guinée. ,g.,pl.l4,r.2;Man.,l.lJ|| VIII. LES MONARCHA. Monarcha. Vig. et Housf. Sont peu distincts des drymophiles; comme enx ils remplacent les tyrans à la Nouvelle- Hollande. Leur bec est fort, élargi à la base et presque déprime. Son aréleest carénée et se recourbe h la pointe. Les na- rines sont arrondies et en partie recouvertes par les piumesdu front et par les soles , qui sont roides. La [quatrième rémige est la plus longue , et la queue lest égale. Ce genre se distingue peu du précédent. Il a pour ype le moucherolle caréné (*), que sir Robert rown a découvert à la baie des îlesde laNouvelle- lallande. C'est un oiseau gris de plomb , à masque oir, à ventre marron. M. Temminck dit l'avoir ireçu de Timor. le gobe-mouche plalyrhynque , mâle H, par son [bec très aplati, pourroil, jusqu'à un certain point , ire placé dans le genre platyrhynque. Il est remar- |uable par la longueur de ses ailes qui sont poiii- ues.etqui atteignent presque jusqu'à l'extrémité le la queue. Le bec et les pieds sont médiocrement longs. Les soies qui sont à la base du bec sont médio- iresetdecouleur noire, ainsi que l'œil. La léte et le dessus du corps sont d'un brun clair,ainsi que les nnes moyennes des ailes, qui offrent à leur pointe n très petit liséré blanc. Le dessous des ailes est ilanchûtre. La gorge , la poitrine et le ventre sont lancs,de même que les pennes inférieures de la |ueue, qui est d'un brun foncé en dessus. La femelle ne diffère pas sensiblement du mûlc. la longueur de ce gobe - mouche est de quatre luces et demi. Sa patrie est la baie Jervis , à la ouvelle-HoUande , non loin du Port-Jackson. IX. |LES DRYMOPHILES AMÉRICAINS. Drymophita. Sw. (*). Ont un bec médiocre , subcylindrique , à com- nissure droite , et sans soies. Leurs ailes sont mé- Biocres, obtuses, h cinquième rémige la plus lon- |Be. Leur queue est arrondie; leurs Mrscs sont ^llongés, grêles, à squamelles latérales entières. ClMuieipcto earinala, Sw. Illust., pi. 147. t. III. BfymopWIacarinnta. Temm., pi. col. 418 , f. 2. Mo- jiarc/iocorinata , Vig. et Horsf , Trans t. XV, p. 254. ('i Af . plalyrhyncha. Quoy, Ast., pi. 1 1 , Ag. 1 , p, 178. ft Zool., Journ., 1. 1 , p. 302 ; t. II, p. 149. Ces oiseaux vivent exclusivement dans rAmérique chaude . et paroissent chercher leur nourriture par terre , et se retirer dans les lieux les plus boisés et les plus solitaires. Les espèces que M. Swainson faitconnoUre sont: 1° Le JUYMOi'HiLE AUX PIEDS BLANCS (') , & plu- mage roux brunâtre, le mâle ayant le menton noir. On le trouve dans l" Le uuYMOiMiiLE VAinE (S) est aussi du Brésil. M. Such dit qu'il a le dos brun , la tête , les ailes et les rectrices noires, variées de blanc ; la poitrine et le ventre, de même que le croupion, roux. Sa taille est de quatre pouces. C" Le cOBE-MOuciiE PLOMBÉ (") vit au Brésil et h la Guyane. Le mâle est presque partout d'un cen- dré bleuâtre, à teinte de plomb. Les ailes sontd'un brun cendré. La femelle a la tête , le cou, le dos, brun fauve , le menton blanchâtre , le ventre d'un roux foncé. Les ailes, de même que la queue, d'un roux brun. 7" Le GOBE- MOUCHE DES ROciiEUS (^) a six pou- ces onze lignes de longueur ; le dessus du corps gris foncé brun ; le dessous roux clair ; plumes de la queue rousses, à larges pointes d'un brun noir; piumesdu dessus de l'aile brun noir, avec deux raies transversales irrégulières rousses. Nommé gibaô de couro (jaquette de cuirjj il habite Bahia, dans le iirésil. X. LES MYIAGRAIRES. Myiagra. Vig. et Hobsf. Ont leur bec court , déprimé , élargi à la base , beaucoup plus large que liant. La commissure a dos (•) Drynwphila leucopus. Sw., Zool. Journ., t. II, 150. (»; D. lonf/ipes , ibid. (1) I) trif(isciata,Md. (() D atra, Ihid. (S) D. variegatu , Such. Zool. Journ., 1. 1 , p. 559. (S) iW. cœr'a , wied, Tcmm., pi. 17, mâle et fem. (7) iWT. texatilis , Wied, Bel. :'t,".l illî. 3^0 HISTOIÉÈ NATURELLE M i •'■ !![:. I H'' soles ItiHes. tes ailei sdnt médtoci-es , ai-k-otidies , â tt'ois, quatre et diiq rënliges égales et les plus lon- gues. Leur qubue est médiocre , égale , presque fourchue. Les pieds sont grêles, à sculellëà peu dis- tinctes Les trois espèces de ce groupe sont de la Nouvelle-tlollande. Ce sont : 1" le myiagra rube- tuloide^ (>) gris plombé , 8 gorge et poitrine rous- ses ; 2° le rft^iagra pianiben , fauve , àjant la téie , la gorge d'utl bleu de plomb luisant ; %° le myia- gra macroptera, fallve olivâtre en dessus, blan- châtre etl dessous. Les etifànts des colons de ta Nouvelle - Galles du Sud prennent cette dernière espèce avec des pièges, et la nombient ro&tn , ou rouge-goi-ge. XI. LES PSOPHODES. PsophodeS. ViG. ET HOUSF. Ont leur bec robuste , mais court, presque droit, comprimé sur les côtés , |ayant une arête peu caré- née et légèrement arquée. La commissure est gar- nie de soies très rudes et couchées. Les ailes sont fort brèves et arrondies, h cinquième jusqu'à la neu- vième rémige les plus longues. La queue est allongée, formée de rectricés étàgées. Les pieds sont robustes et scutellés en avant. La seule espèce de ce genre est l'oiseau appelé le fouet de nostilloh ('^) par les colon-istes de la Nou- velle-Galles ("u Sud : son plumage est brun olivâtre, avec desrtîlets verdâtres. La tête est huppée ; le cou et la poitrine sont noirs. Sur les yeux s'étend une bandelette blanche. Les cuisses sont rousses. Il fait entendre un cri qiii imite à s'y méprendre le claque- ment d'un fouet. XII. LES SEISURES. Seisura. Vig. et Horsf. Ont le bec allongé, assez robuste, presque dépri- mé, et élargi à la base. La mandibule supérieure est un pv.'U recourbée h la pointe et cchancrée. Les na- rines sor>! basales et en partie recouvertes par les soies de la "ommissure, qui sont courtes et peu nombreuses. Les ailes sont allongées, à quatrième , (') Vig. et rtorsf.,Tràng. soc. ilnti., t. XV, p. 25b. (•) M. crepitan», La» h ; piophodes crépitons, W^.el Horsf., Trans., t. XV, 328. cinquième et sixième rémiges les pins longues, h queue est ouverte, presque égale h son sommet. LE SEISURE VOLANT (»). Il est noir en dessus , blanc en dessous, avec la tête noire, brillant de reflpls métallisés; c'est la seule espèce de ce groupe. C'est un oiseau de la Nouvelle-Hollande, que les colons nomment /aiw d'assiette ou dishualer, parce qu'il a pour habitude de tournoyer dans tous les sens, en déployant sa queue, et faisant entendre un son analogue à celui d'une pierre à liguiscr que l'on frotte avec un in- strument d'acief. Il aime se percher sur le» trono d'arbres ou sur les toits des maisons. XIII. LES RHIPIDURES. Rhipidura. Vie. et HonsF. Sont des gobe-mouches dont le nom est tiré è | grec putiî, éventail , et ovpà, queue. Leur bec est couil, déprimé , élargi h la base et comprimé à la poinie. 1 Son arête est arquée. Les narines sont en panière- couvertes par les plumes du front et par les soies, qui sont très fournies et très longues. Les ailessonil médiocres. La queue est allongée, flab liée, arrondie | à son extrémité. Les tarses sonlniincpsetsièles Les rhipidures sont de l'Asie australe, cVil- dire de l'Inde cl de la Nouvelle-Ilol lande. Les espèces de ce groupe sont les suivantes ; i" LeniiiPiDtliE iLAiiELLiionsiF. (2 aélérappoité| de la terre de Diémcn par Labillurdière,eldul .Tacksoil par Fcron.Son plunirge est fauve tioiri)lre,| avec UTie tache derrière l'œil, la gorqe, l'extriWl et les liges des recirices blancs. Le ventre est fer-l tugineux. Cet ciseau fiéquente les arbustes el lai buissons, où il guette les insectes qui deviennei]|| sa pûture. Il est commun aux environs de lavi Paramalta. 2" Le niiiPiDLRE motacille (3) esl noir, avecaml tache blanche au-dessus de l'œil. Il ciaussiieinilwl de la poitrine et du ventre blancs. Il a septpouwj de longueur, et vit sur les bords de la rivièreil(| Georgps à la Nouvelle-Hollande. 3° Le nniPiDiiUE a inoM noix est brun fauvel avec le dos, le front, les sourcils, le bas-venlrerouil (•) Seiiura volutam. Vig. et llorsf., Trans., t.I'l 249 ; turdui voUtans , Lath., t. ! , p. 10. F (•) Museicapa ftabeWferi , lim., esp. 67 ; /iJ»-»"''*! fly-catcher, Latli., esp. 9F'. (') Mipidura motacUloides , Vig., Morsf,, Triiiis| t. XV. ':^ÏÏ es plus longues. I.a lie à son sommet, LANT ('). ! en dessous, avec la ) métallisés; c'est la est un oiseau de la lions nomment luieiir ! qu'il a pour habitude sens, en déployant sa n son analogue h celui 'on frotte avec un in- percher sur les tronci maisons. DURES. ,. ET HORSF. dont le nom est tiré k jueue. Leur bec est couil, !t comprimé à la poinl*. narines sont en partie re- du front et par les soies, es longues. Les ailessnnl ongée,flab'llée,arroiniie sont milices et «lèlfs l'Asie australe, c't-W' vcUe-Hollande. e sont les suivantes: alFor.MK("-,aéiérarpMi( Labillardière,eldiifon- um^-ge est fauve imirâm, il,lagori?e, l'extré* lancs. U ventre est fei- uente les arbustes et te s insectes qui devicmi"»] aux environs delà vilWI :iLLE(3)estnoir,avec9«l (cl'œil.llwau'^silemwl blancs. Il a sept pon PS bords de la rivière ^«1 lUande. , noux est brun (*l Burcils.lebas-venlreroia Jig.etIIor5f..Trans..t.ii U..Vig.,Horst..Tr«M 1..0U estnoir; la gorge et la poitrine sont blanches, achetées de brun. On a assuré que cet oiseau, »«ezrare, a été observé aux environs de Paramalla. 40 Le mmmE counosNÉ (') a la tête brune, avec une couronne blanc neigeux ; la jorge d'un gris ver - roiculéde noir; le plumage brun en dessus, blanc en dessous. Les ailes et la queue sont frangées (^e blanc. Sa patrie est probablenîent la Nouvelle-Hol- lande. ,„, .^ .. _ 50 Le nillPlDlUE A COLLIER NOIR (^) Vit HUX ilCS Philippines, aux environs de Manille. Il a le plu- mage gris cendré ; le dessous du corps et les reclrices, les deux moyennes exceptées, blancs ; le front et un collier noirs; sa taille est de sept pouces. G» LenuiPiDUUE A fuont blanc {*) habite " bords du Gange, entre llénarcs et Calcutta; sa taille est decinq pouces et demi. Sa tête et son cou sont noirs. Le dos est brun cendré. Le dessous du corps est blanc, ainsi qu'un trait léger qui surmonte les yeux , des taches sur les rectrices des ailes et à la pointe des rectrices. 1» Le HiiipiDinE A VENTRE BRUN (*) habite les mêmes lieux que le précédent. Il a la tête noire, le idoset le ventre d'un biun cendré, avec un trait Diane lau-dessus de l'œil. Les trois rectrices latérales sont terminées de blanc. Il a sept pouces et dçmi de lon- gueur totale, mesure angloiijt. Le colonel Sykes dit que cet oiseau a un chant agréable , et que ses yeux sont d'un brun de sepia foncé. DES OISEAUX. 391 sûtre , avec le cou et le ventre noirs, une bande blan- che sur les joues. Il vil dans les bois. 5" Le FOUMicivouE A QUEUE COURTE («) est cendré, avec le cqu et la poitrine poirs. XIV. LES ÏORMICIVORES. Formicii'om (^). Forment une tribu qui a de grandes a nalogies avec les fourmiliers et nième avec les mcvles. Ce sont des liseaux du Brésil, ayai't un bec médiocre, cyliu- Irique, à pointe droite. Leurs ailes sont courtes, jrrondies, et les quatrième et cinquième rémiges ont les plus longues. Leur queue est étagée , et les prses sont médiocres et grêles. 1° Le FoinncivouE TACHETÉ (6) est noir, tacheté iManc. On le trouve dans le district des Mines. 2° Le FOKMicivoae a cou noir C) est fauve gri- (') Rh.aureola, Les,., Ornilh , p. 390. (') Rh. niijritorqufs , Vig.,Proceed., 1 , 97. [Cl Rh. albofruntata . Frank., Proc, I, 116;«.'/u(e- jomi flyeatcher, Lath., mil'i./'ujcoMntns.Frank., Proceed., 1, 117; broad- fUtd-flyeateher. Lath. Sw.,Zaol. Journ.,t.îI,n.6. [(''IF.mocuioto.Svy. il'lf.niffncolHi.lbid. XV. LES SÉTOPHAGES. Setophaga (2). Ont le bec petit, à arête carénée. Leurs ailes sont médiocres, à première et quatrième rémiges égales, à deuxième et troisième les plus longues. Leur queue est allongée et arrondie. Leurs tarses sont minces. Le type de ce groupe est la houppelte du Brésil et du Mexique {^), à plumage olivâtre en dessus, jaune en dessous, avec du rouge bordé de noir sur la tête, et un sourcil blnpc au-dessus de chaque <£il. Une seconde espèce {*) ou peut-être l'individu femelle du précédent oiseau, a la tête grise, le plumage olivâ- tre , plus clair en dessous seulement. M. Swi)inson a décrit le sétophage cramoisi {^), à plumage cendré, avec la poitrine et le dessous du corps d'un riche vermillon. La queue est noire, avec la reçlrice latériile terminée de blanc. Le sétophage rougeesty ainsi que l'indique son nom, entièrement rouge. Ces oiseaux habitent les bois de Valladolid , au Mexique. Le premier est rare et se rencontre aussi sur Table-Land. Le sétophage peint (^) a été observé à Keal-del-Monte . au Mexique. Il est noir, avec le dessous du corps d'uu riche pourpre, et les grandes couvertures des ailes et les trois rectrices externes d'un blanc de neiKe. XVI. LES TYRANNEAUX. Tyrannula C). Ont le bec médiocre, déprimé, à pointe de la mandibule supérieure brusquement recourbée. Les ailes sont médiocris, un peu atténuées, à troisième, quatrième et cinquième rémiges presque égales et (') F. brevicauda , ibid. (•! Sw., Zool. Journ. n. 10. (3) Muscicaparuticilla, Lian.; vai\e,]ff. flaviça^da, fem., Gm. (^) M. olivaier. Less., Ornitli.. p- 392. (') Setophaga tniniata , Birds of itfex., n. 17, et 5. rubro, ibid. (S) S. picta, Sw., Zool., Illust., 2e série, i'* liv. 1?) Sw., Zool. Journ., n. il , p. 343. ^ \ 1 1' ;i'i;l 1 ^ ' , li'i. -! . li :, t i ;! 392 HISTOIRE NATURELLE - y IL' i m r ' '! w . ■ ■ ï très longues. Leur queue est médiocre , égale , et les tarses sont débiles et courts. Les oiseaux de <^e genre viventexclusivementdans le Nouveau Monde. M. Swainson prend pour type son tyranneau barbu{'), h plumag°! olivûlre en des- sus , jaunâtre en dessous. Les mâles ont une huppe jaune; la gorge est blanchâtre, le croupion jaunâtre et la queue brune. Celte espèce habite les forêts de l'itanga, aux environs de Bahia. Les autres espèces sont nouvelles et vivent au Mexique. 4» L'aiI'Inis C^) est olivâtre en dessus, avec le des- sous d'un fauve clair. Les couvertures des ailes et de la queue sont frangées; sa queue est divariquée, il vit dans les lieux maritimes. L'obscur (^) est gris en dessus, blanc jaunâtre en dessous. Deux bandes blanches traversent les ailes. La queue est brune , égale et marginée de jaune pâle. 3" Le BARBinosTUE (*} est brun sur le dos, jaune sur le ventre, avec le menton et le thorax blancs. Le bec est large, garni de fortes soies. 4" Le NOinATRE (^) est d'un brun noir, plus clair sur la tête et sur la poitrine. Les plumes anales sont blanches. On le trouve â Table-land. S° Le PALE (8) est d'un gris clair en dessus, fer- rugineux en dessous. On le trouve à Table-'iand. 6» Le MDSiciEN C) est brun cendré sur le corps, d'un beau jaune sur le ventre. Sa queue est échan- crée. M. Swainson ajoute encore à ce petit groupe les gobe-mouches couronnés (*) et de Cayennei^), ainsi que deux espèces nouvelles du nord de l'Améri- que («0). XV ir. LES CULÏCïVORES. Culîcivora ('•). Ont un bec court, des ailes brèves et arrondies, à troisième rémige jusqu'à la septième presque égales ('} Muscipcta barbota, Sw., Zool.llinst., t. Il.pi. 116 ; tnuscicapa barbata, Um., Lalb., esp. 86. (>) Tyrannula affinis , Swainson, Birds of Mexico, numéro 9. (') r, obscura , ibid. f4) r. barbiro^tHs y Ihid. (J) r. mj/rtcan», ibid. («) r. falUia. ibid. (7) r muïtca . ibid. (<>) i|iuscicapacorona(a,Gm. (9) Jlf. CayennenjtJ , Gm. (•o) Tj/rannula pust{Ia et /lic/tar(f«omï,l'roceed., 1. 1, p.132. (") i\v„Zool. Jonrn.n. 10. et les plus grandes. La queue est grôlc, allongciect élagde. Les tarses sont minces et fort longs. Le sTF.xinE ('] de M. Temminck est le typedcw groupe. C'est un petit oiseau du Brésil, ayant le p-^ri des mérions. La tête est noire, le front et le dessus des yeux portent un bandeau blanc. Les côtés du corps sont roux ferrugineux, et la portion moyennp, en dessous, est blanche. Les ailes son» brunes; cha- que plume est cerclée de roux vif. XVIII. LES PEPOAZAS. Pepoam ('). Tiennent de près aux tyrans, dont ils ont la taille ! et les formes robustes. Leur bec est plus large qu'é- pais, droit , fort, légèrement croclui à la pointe, un | peu renflé , et garni de fortes moustaches. La troi- sième rémige est la plus longue de toutes, etios | deux premières sont échancrécs sur le côté, la queue est égale, formée de douze reclrices inclinées | en dehors, et à barbe extérieure plus longue à l'es- trémilé. Ce sont des oiseaux exclusivement confinés od | Amérique. i" Le l'EPOAZA COMMLN {^) a la gorge, leliaiitiinl cou en devant et le dessous du corps blanc. 11 vit | solitaire sur les rive.' de la Plnta. 2° Le PEPOAZA couKONNÉ ('') a le vertes noir, Ici front, les joues et le dessous du corps blancs, lete d'un cendré rembruni. On le trouve au Paraguay,! où il est rare. 5" Le DOMINICAIN (•') est blanc, à ailes, queue, bec] et pieds noirs. 4° L'intiPEKO (^) est blanc de neige, aveercïlré-l mité de la queue, les lectrices supérieures des ailes, [ les quatre premières rémiges, lebec et les pieds noirs.] Les Guaranis connoissent cet oiseau sous le nomdV j rupero, que d'Azara lui a conservé. .'i" Le PEPOAZA A VENTRE nOUCEATRE(']eStploiIlM en dessus", roupeâtre en dessous. On le rencontre 1 aux environs de Monté- Video. Il marclieaveccclt-| (') Muscicapa stenura. Temra. , pi. 167, fig.3. (») Azara, A pimt. ; tœntoptera, Ch.Bonap.jft/'i»'' cola, Sw. ; kolmis, Unie. (^) Tyrannuspepnaza. Encycl. 855 , muscicaf a P»' lyglotta , Licht., Temni,, col . 554. (4) T.coronatus. Encycl., p. 1855;. Aura,. *piini.i| muncicapa VUtii/era, Licht ,Cat. (s; T. dominicanus , ibid. (6) T. irupero. ibid., M. nœjla,Lichl.,Cal.5»'- (;) T. ri»/(rc»iM'Jï, ibid. DES OISEAUX. 393 xclusivement confini'S oa blanc, à ailes, queue, kc ne de neige, avec l'cjlrc- ices supérieures des aileî, e bec et les pieds noirs. 3el oiseau sous le nom dVj conservé. înOUGKATnE(')e8lpl0l essous. On lerenconltel deo. Il marclie avec celé- 1 cmm.,»'I-167,ng.3. >tera, Ch.Donap.i et F'- ,(rj(a,Licht,,Cat.55'- rite et reste à terre pour faire la chasse aux insec- tes. Son vol est lent et court. (i" Le PEPOAZA A TiïTE NoiuE (') a UH bcc tfès gros, bleu de ciel , les pieds plombés ; la tête, la queue, les rémiges et les couvertures des ailes noires ; la poitrine bleuâtre. Cet oiseau est aussi du Paraguay, où les Espagnols le nomment pepoaza capita negra, suivant Azara. M. Charles Ijonaparte ajoute à ce groupe lesdeux es- pèces suivantes. Le rnu'op/èrs (2j, quiparoitavoirété décrit parii'Azara Son plumage est cendré. I,es ailes, la queue, sont noires; la gorge, le ventre et une large raie sur l'aile , ainsi que le sommet de la queue sont blancs. \'ènergique (*) a la queue très éclian- crée, le corps cendré en dessus , blanc en dessous, avec la tôle uoirc, et les plumes du vertex jaunes, espèce fort voisiiio du tyran savana. M. Liclitenstein décrit un pepoaza voisin du do- minicain, qu'il nomme le roilë{*]. Il a le front blanc, le sommet de la Icle blanchâtre, le dos cendré, le venire et le croupion blancs. On le trouve dans la province de Saint-Paul , au IJrésil. XIX. LES YÉTAPAS. Yelapa. Licss. Ont un bec assez fort, triangulaire , peu recourbé |i la pointe. Les ailes sont courtes et concaves. Leurs jiambessonlminces et allongées. La queue Cal courte. Iiectiiigne.exceptéquelesdeuxrcctriceslatéralessont jexcessivemenl allongées, roides, garnies de barbes |surun seul côté. L'espèce unique de ce groupe est le guira-ye- l'apap) des Guaranis, ou yiperu, nom qui signilie toiieau coupeur ou à queue en ciseaux. D'Azara le ïrange parmi ses queues rares , et l'indique au Para- Iguay, et M. Auguste de Saint-Hilaire l'a rencontré jau Brésil. Le mâle est varié de noir, de blanc et de jgw. Les deux rectrices sont taillées en faux et noi- res. La femelle a plus de roux ferrugineux, et les |palellcs de ses rectrices sont très étroites. (') r.ofricQpiJiuï.Encycl., p.856. • (') If. tanioptera , Ch. Bonap. Journ., of Ihe .4cad. of |™i«(l.,t 4.pag 370. ('i3f.«i"oJento,ibid. (*)J»f.«lafa.Cat.,n. 555. («UI. njorm. Vieill., Gai., pi. 131. Encycl., 834 j-M piafura.Tetnm , pi. 286 et 206. n, XX. LES TCHITRECS. Tchiltrea. Lvss. r»"!!' Ont un bec fort, assez allongé, élargi, crochu, mais leurs tarses sont courts ei minces. Leur iéte est huppée. Leur queue se compose de longues rec- trices étagécs, lesquelles forment deux longs brins. Les oiseaux de ce groupe sont de l'Inde, de l'Asie et de Madagascar. i" Le TciiiTREC DE Gaimaud (') a la tête noire et bronzée , le plumage roux vif, les ailes noires, blan- ches h leur milieu. La queue est d'un roux vif, et remarquable par deux longues rectrices rubanécs blanches, bordées de noir. Cet oiseau se trouve à la Nouvelle-Guinée. M. Sykes(*) distingue fort bien les deux espèces anciennement confondues en une seule. 2° Le (;oiiE-.MOUcnË a tête d'acieu (^j est voisin du gobe-mouche huppé {inuscicapa iristala), et n'a que trois couleurs, le bleu d'acier, du brun marron et liu blanc. La première occupe la totalité de la tète, la seconde le dos, la queue et les ailes; quelques unes cependant , des rectrices et des rémiges sont bordées de brun ; la troisième, cnlin, est départie au col, à la poitrine et h l'abdomen. Sur la potirine il y a une légère teinte fauve; l'iris, blanchâtre, ressort avec éclat au milieu d'un encadrement noir, à reflet bleu d'acier ; le bec et les pieds sont de couleur plombée. Les narines arroiidies sont recouvertes par des plumes veloutées; les faisceaux de soie roides qui naissent de la base du bec prennent diverses directions: les uns se portent en arrière, tandis que d'autres se dirigent en avant. La longueur du bec est de onze lignes, celle des tarses de sept lignes : l'ongle postérieur est le plus long et le plus fort. L'oiseau a six pouces de l'extrémité du bec au bout de la queue. Ce gobe-mouche habite les forêts de iu Nouvelle- Irlande. Le gobe-mouche à tête d'acier, dans son plumage en mue, a la tète gris de fer, mélangé de fauve, le dos d'un brun marron uniforme, le cou fauve, la poitrine plus jaune, le ventre blanc; les sous-cau- dales sont également blanches; les ailes sont mar- ron ; les grandes pennes présentent du brun ; sur le croupion on voit quelques plumes brunes; la queue est également marron, parsemée de brun ; les soies du bec sont longues. Le première penne de l'aile est (<) M. Gaimardi ,LeiS., Orniltt.,p. 386. {•) l»rocecd., 11.84. (>'. K. •h(iUbtocephaîa,lC9t.Zool,, Coq., pi. 15,f 2. ! t f „l niii ;•('! :■ .'i i'. lliï i 11 J'i m I t I .1 I 394 HISTOIRE NATURELLE i I ! 1 1 !■ Il i! trùs courle ; la quatrième, la plus longue, a dix-huit pouces. 3" Le TciiiTREc delaCasamanss('). dont le corps est assez mince et délié, mesure treize pouces dix lignes de longueur totale, et la queue entre pour dix pouces dans ces dimensions. L;i tête est lisse ou sans huppe. Son bec, assez large, garni de fortes soies à la base, n'a que sept lignes de longueur. Il est blanc nacré sur un fond noir. Les tarses sont bruns. La tête et le haut du cou en arrière, les joues et le devant du cou en avant sont d'un bleu chatoyant, t't les plumes de forme semi-écailleuse sont dispo- sées en demi-cercle sur le cou et en pointe en avant. Le dessus et le dessous du corps sont uniformément d'un riche marron pourpré. Les ailes ont toutes les rémiges primaires d'un hoir profond. Les rémiges secondaires sont noires, frangées d'un liséré blanc. Les autres rémiges se- condaires sont bordées de marron. Un large espace blanc de neige fait miroir sur le milieu de l'aile, ce qui est dû à la coloration blanclic des petites couver- turcs. Les grandes couvertures, au contraire, sont du même marron que le corps. La queue est fort longue, formée de quatre très longues rcctrices moyennes, rubanécs, assez larges, et de six courtes et étagées entre elles. Toutes les rcctrices sont d'une belle nuance cannelle, ainsi que leur rachis qui est luisant. Cet oiseau se tient dans lesmangliers,sur1es bords de la rivière de Gasamanss sur la côte d'Afrique dans la Sénégambie. Les créoles lui donnent le liom de veuve des Mangles. Il diffère suffisammentdu tclii- trcc bcroux, muscicapa castanea, de Kuhl. A° Le TCHiTUEC SÉNÉGALIEN P) est long de huit pouces , et la queue n'entre dans ces dimensions que pour quatre pouces. Son bec est assez large, long de huit lignes, et garni de soies qui vont jusqu'aux deux extrémités de sa longueur. Voisin du tchitrec de Hourbon (enlum. S75, f. I), dont il rappelle les formes, il n'a pas non plus de huppe sur l'occiput. La tète est donc uniformément, ainsi que le cou en dessus jusqu'au manteau > et sur tontes les parties inférieures, h partir du men- ton jusqu'au ventre, d'un riche bleu noir d'acier lui- sant, à reflets comme verts. Le bas-ventre est brun bleu mat , et les couvertures inférieures de la queue sont, ainsi que tout le dessus du corps, la moitié des ailes et toutes les rcctrices, d'un riciie marron pour- pré. Les rémiges primaires sont noires, les secon- daires d'un noir profond que relève sur le bord de fîL'acuae d'elles une large bordure gris de perle. Les •■• -'^.t ; . I - ... . > ■ (■) M. {tchitrea) , Casamamsœ j tess. (■) lU. ( tchitrea ) senegalensis , Legs. petites couvertures sont mélangées de blanc et de noir. La queue est médiocre et formée de recirices lé- gèrement étagées, dilatées à leur sommet qui eslova- laire, à taches luisantes marron comme les barbes, Le bec et les tarses sont noirs. Cette espèce est assez commune sur les rives du fleuve Sénégal , et aussi sur les bords des autres ri- vières de la côte occidentale d'Afrique. Il diffère sufGsamment du gobe-mouche huppé du Sénégal, ou muscicapa cristata de Gmelin, qui a la tête huppée, le marron du dos s'étendant jusqu'i l'occiput, et le noir bleu bronzé du cou s'arrétantau thorax. S» Le MOUCHEROLLE PRINCIPAL (') , eSt aiDsi nommé, parce que, selon M. de Siébotd, il est dé- signé par les Japonois sous le nom de san-kom, dont l'étymologie signifie l'une des trois piem précieuses, que le budaïsme met h la main d'un de leurs dieux les plus fameux, pour exprimer par là 5 quel point ils attachent du prix à la boautédecet oiseau. Lahuppeéléganteetlégèredontlemâ'edecellec]- pèce est orné, tour, le sommet delà téie,sa nuque, loui le devant du cou et la poitrine sont d'un noir velouté à teintes pourprées ; tout le dos, les scapuiaires, les couvertures alaires et les bords des pennes sontd'une | teinte brillante grenat à refiels pourpres; lemiliea du ventre et l'abdomen sont d'un blanc pur, les flancs d'un noir violet , et la queue d'un noir proU, h légers reflets violets ; les deux plumes du milieu { dépassent d'un pied ou plus les autres pennes cau- dales; le bec est noir, marqué d'une strie blanche) | l'arête de sa mandibule inférieure. Longueur totale, non comprises les deux longues pennes du milieu, sept pouces. La femelle, plus modeste ddns sa parure, pont | cependant comme le mâle une huppe occipitale, mais elle est composée de plumes plus courtes,ti| arrondies par le bout. Cette huppe et le sommetiii la tète sont comme chez le mâle; la nuque, le coutil la poitrine ont une teinte gris foncé; le dessousdil corps est blanc ; le dos, les ailes et la queue man I quant de longs filets, sont d'un roux foncé etli| queue un peu plus brunâtre. On trouve ce mouclierolle dans les parties sepien-l trionales du Japon et dans la Corée; onlenomml ikaru-ikariifia, et san-howo. 11 liabite les forèii| se nourrit d'insectes et vit absolument comme i les gobe-mouches , saisissant sa proie lorsqu'elle »| montre près des lieux où il est posé. (') Muscipeta princeps . Temm., pi. 584. Temm „ pi. 584. DES OISEAUX. 395 angées de blanc et de formée de reclrices lé- sur sommet qui eslova- ron comme les barbet, loirs. nmune sur les rives du les bords des autres ri- d'Afrique, gobe-mouche huppé du tata deGmelin.quiali 1 dos s'étendanl jusqu'i >nzé ducous'arrétanlau iRiNCU'AL (') , est ainsi M. de Siéboldjlestdc'- is le nom de san-kom, Yune des trois pkm ne met h la main d'un de iix , pour exprimer par là du prix à la Loaulédecet èredontlemù'edeeetleH- ietdelatôlc,sanuque,loul rine sont d'un noir veloulé le dos, les scapulaires, les bords des pennes soHld'une reflets pourpres; le milieu sont d'un blanc pur. les] la queue d'un noir p les deux plumes du mita | ilusles autres pennes eau- rqué d'une strie blanchel ■iférïeure. Longueur totale, I llongues pennes du milieu, lesiedàns sa parure, port lûle une huppe occipitale, L plumes plus courtes.el Iclte huppe et le sommet de lie maie; la nuque, le coutt U gris foncô; le dessous* les ailes et la queue m»- tontd'un roux foncé et li| Jltre. folle dansles parties septet- Ls laCorde;onlenomm Lh>o. 11 habite les forets Ivit absolument comme toM Lni sa proie lorsqu'elle «1 El il est posé. XXI. LES GOBE-MANAKINS. Museipipra, Less. Ont le bec court, foible, légèrement crochu ; les tarses médiocres ; la queue un peu fourchue, ayant deun rectrices moyennes disposées en brins, un peu élargis, et ovalaires, à leur extrémité. La seule es- pèce de ce groupe vit au Brésil. Sa tête est cendrée, et son plumage est noir fuligineux (•). rv'\:.' .... XXII. LES GOBE-SYLVIES. Muscyka. Less. Ont le bec aplati, comprimé, assez crochu; les tarses médiocre ; et grêles. La queue longue , étagée, arrondie et élargie. Les formes sont élancées et minces. Comme type, nous citerons hgobe-sylvie à gorge I hlanche!^), qui a le bec aplati , grêle, abondamment garni à sa base de cils allongés, roides. Ses ailes dé- passent le croupion de six lignes; sa première ré- mige est courte, la deuxième plus longue, la troi- I sii'rne moins longue que la quatrième , qui avec la cinquième est la plus longue. Les tarses sont grêles. [La queue est longue, (la bel li forme, h rectrices laté- [rales plus courtes que les moyennes. Le dessus de la tête et des joues est noir vif; un jsourcil blanc surmonte l'œil. La gorge et le devant jdiicou sont blanc. Le dos et les couvertures alaires honlbrun fuligineux. Le thorax et les flancs sont brun jnoir.le dos, le croupion, le bas-ventre, sont rouge |cannelle, mais vif et très pur. Les ailes son brunes, rangées de roux. Cet oiseau habite le continent de l'Inde, aux en- JTiiom de Poadichéry. XXIII. LES GOBE-\ERMISSEAUX. Vermivora. Less. Ont le bec court, petit, aplati, pointu, peu ou |omt crochu. Les ailes sont très courtes, concaves ; P queue est médiocre, égale; les tarses sont très |fèles. Leur taille est petite. .Wujcicapa lowffipennti, Less., Ornith., p. 387. l..a«T"'''*^^W«'«»"H»tess., Voy. de Bélanger, NB' «t)4. L'espèce la mieux caractérisée de ce groupe est lo gobe-iurmisseau (') , qui se trouve dans la partie méridionale du Chili. C'est un petit oiseau de la taille et de la forme du roitelet. Son bec est fln, grêle, noir, et garni de soies fines et assez longues à la com- missure ; ses tarses noirs sont longs et grêles, et l'on- gle du pouce est surtout très développé; ses ailes sont courtes et concaves, à troisième et quatrième rémiges égales et les plus longues. Une élégante huppe, formée de quatre à cinq plumes longues, étroites et recourbées en devant, part de l'occ'put, et se rejette en se redressant par le bout ; ces plumes sont noires. Le dessus de la tête est varié de noir pro- fond et de petites maculatures blanches ; les parties supérieures sont brunes olivAlres. Le devant du cou est gris blanc, ponctué et guilloché de noir. Le tho- rax et le ventre sont jaune soufre , avec des traits bruns sur la poitrine et sur les flancs. Les ailes sont brun mat. La queue, assez longue et légèrement échancrée, a ses rectrices brunûtres, les latérales ex - ceptées, qui sont claires et transparentes sur leurs bords. XXIV. LES ARSÈS. Àrses. Ont le bec médiocre, crochu, comprimé, peu élargi. Los ailes sont amples, allongées ; la queue est étalée, deltoïdale; les tarses sont courts et foibics. Les deux espèces de ce genre sont dans la Malaisie. LE GOBE-MOUCHE ORNOLR (2j. A la première penne de l'aile très courte , la qua- trième la plus longue; dix-neuf pennes. Ce char- mant gobe-mouche est orné des plus vives couleurs ; l'or le plus pur, puis des teintes d'un riche noir foncé, autre couleur dominante de l'oiseau. Los tein- tes de jaune doré et -"e noir ne sont pas les mêmes dans les diverses parties ; c'est ainsi que le jaune de la tête et du croupion tire un peu sur l'orangé, tan- dis qu'à la poitrine, à l'abdomen, sur les pennes se- condaires, les couvertures des primaire», la couleur jaune a du rapport avec celle qu'on otMient de la gomme-gutte. Une demi-couronne, qui prend sou origine à la moitié antérieure de l'œil , au-dessus de la paupière supérieure, se rendant, en s'élargissant, à la base des mandibules, est d'un beau noir ve- louté; le noir qui occupe le cou et la naissance de la (') Vermimra elerian». Less., Journ. l'Inst., n. 72, p. 316 ( 1834). Voy de la Thêtis, Zool. (•) Muscicapa ehrytotnela , Less., Zool. de la Coq.% pi. 18, f. 2. \ I > I i .1. -' ■ 'h ■ li llllii. I à II i i 1^ 't l I (I 39G HISTOIRE NATURELLE poitrine est remarquable par sa IciiKe moiri^c ; les plumes qui composent cette large plaque sont écuil- leuscs, d'oïl résulte cette couleur chatoyante qui lui donne l'aspect soyeux. On voit au-dessus et au de- vant des yeux un petit espace d'un bleu d'acier. Le noir que l'on aperçoit au manteau, aux pennes, h la queue et aux tarses, tire un peu sur le brun ; le bec et les pieds sont d'une couleur plombée ; des soies noires, grêles et longues, sortent des côtés du bec et s'avancent au-devant des narines, qui sont percées très près de la base du bec. Celles-ci sont arrondies. Ce gobe-mouche habile les bois épais de la Nou- velle-Irlande. LE GOBE-MOUCIIE A LUNETTES ('). De la grosseur de la mésange charbonnière ; il n'est point, comme la plupart des oiseaux des ré- gions intcrtropicales , brillant des plus vives cou- leurs; le noir et le blanc font sa parure. La tête, la gorge , l'encadrement qui entoure les yeux et le mi- lieu du dos , oiïrent une belle couleur noir moiré, à reflets bleus foncés; les plumes de la tête sont écail- Icuses ; les ailes, la queue et les plumes, qui s'arrê- tent à l'articulation tarsienne, sont d'un noir tirant un peu sur le brun ; les autres parties de l'oiseau sont blunciies. Vu par dcrrrère, on distingue deux bandes blanclies : la première est composée de plumes fmes gaufrées; la seconde, qui se trouve au milieu du dos, ne recouvre qu'en partie les ailes ; lorsque ce les- ci sont écartées du corps, il part de la partie moyenne de cette dernière des plumes blanches qui recouvrent lu naissance de la queue. Il y a autour des yeux de ce gobe-mouche un cercle membraneux festonné, bicuûtre, caractère qu'il a de commun avec le cli- gnot ou traquet ù lunettes. Ce dernier est un véritable gobe-mouche. Le bec, de couleur plombée, est droit , légèrement aplati à la base, d'où sortent de nom- breux poils roides et noirs ; les narines sont grandes et rondes ; la mandibule supérieure présente un petit crochet ; les ailes pliées se portent à peu près h la moitié de la queue , qui est longue , coupée carré- ment; les pieds et les doigts sont grêles et noirs ; le doigt postérieur est le plus gros, celui du milieu est le plus long. Longueur totale , dix pouces; longueur de la queue, deux pouces et demi ; longueur du bec, neuf lignes ; longueur des tarses, sept lignes. Cet oiseau habite le havre de Doréy, à la Nouvelle- Guinée. »':'i ■■ . {>) M telescophthalmus, Zool. de la C07., pi. 18, f. 1. ■an.. 1. 1 , p. 190. XXV. LES AGIS. Acis. Less. Ont le bec assez allongé, fort , comprimé, crochu; les ailes pointues ; les tarses assez lonj;s et robuste)' la queue allongée, ample, large, comme éiagée. Les espèces de ce groupe sont de l'ancien conti- nent. Le type est le flammea ('). Le mâle a la téieet la gorge noires, le reste orangé. La femelle est d'no gris cendré, avec le ventre jaune clair; les ailes tt la queue sont variées de jaune. Le jeune ilgeala tête et le cou brunâtres, le dessus du corps brun sale; le ventre, le thorax et les couvertures inrérieures de la queue sont jaune citron . avec des taches ciel là de rouge orangé ; le croupion est rouge de mi- nium alToibli. Une bande jaune traverse l'aile, Les rectrices moyennes sont noires, les laléraies sodi j noires et jaunes, et les plus latérales jaune serin en j entier. Cet oiseau habite Java et aussi le Bengale. La seconde espèce est Vacis vermilion P), qui û 1 sur les montagnes de l'Ile de Java. Deux seules cou- leurs teignent son plumage, un noir luisant et uni rouge de vermillon. La femelle diiïère du miHepii le rouge brun de son manteau. L'oranor ('j de Datavia appartient encore à ce 1 groupe. Le mâle a la tête noire, le manteau cendré, [ le corps, en dessous, sous le croupion, teint d'o- rangé. La femelle est grise, avec le front blanc, kl dessous du corps couleur de buflle, le croupion et les rectrices latérales oranges. Lcvaillant dit qiie| cette espèce se trouve dans l'ilc de Ccylan. Le gobg-mouchc à bec couri {*) ne semble paséltcl distinct de l'oranor. Le md le est noir et rouge dt] feu. La femelle est jaune, avec le dessus de la tcle, I du cou et des ailes brunâtres ; le bec et les tarses soall jaunâtres. On le trouve dans la chaîne de rHimalauj xxvr. LES AÛAS. Àda. Less. Ont le bec allongé, triangulaire , assez robusK,! un peu déprimé, comprimé vers la pointe, qui «tj {•) M. flammea, Forst.,p. 25.Temm.,pI.263,(i«'| Less., Zool. de Bélanger, p. 265. (») M. miniata. Tcmm., pi. 1 56 ; mâle et femelle- (3) M.rufiventer. Gm. Levaill.. pi. 155 ; paru» maM'l harieui et peregrinus, liSth., esp. 4 et 5. {'•; M. brevirostri$ , Gould, Proceed., I, 43. l t. XXV, 852. DES OtSEAUX. 397 r : = -IS. ss. irt, comprimé, crochu; issez longs el robustes; rge, comme étagée. sont de l'ancien conli- i(i). Lem&lealatéieet igé. La femelle est d'na jaune clair; les ailes tt une. Le jeune Hgeala SSSU9 du corps briin sale; couverlures inférieures )n . avec des lâches ciel jupion est rouge de mi- laune traverse l'aile, les loires, les latérales sont s latérales jaune serin ea iva et aussi le Bengale. ïCJ«fcrmiJ(onn,(|«i'it le Java. Deu\ seules cou- je, un noir luisant el un melledilîoredumMepJt teau. . appartient encore i ce joire, le manteau cendré, IS le croupion, teint dV ic, avccle front blanc, le de buffle, le croupion et jngcs. Lcvaillant dit q« [s l'ilc de Ccylan. Utrf^*) ne semble pas élic [mule est noir et rouge it avecle dessus de la lèie, ,8- le bec et les tarses soit ,s la chaîne de rHimalJU LÛAS. ILess. [angulaire, assez lé "vers la pointe, qui «"1 .25.Teinm.,pI-263.fi8" Kiiî. pi. 155 ;?«'■'""'*' I..e»p.*et5. 1,1 lld, Proceed., I.'»'' | cllilée. leurs tarses sont nllongds et gr(^lps ; leur nncueest moyenne, dcltoiVlale, It'gèrern.-nt «îclian- cneau milieu; les quatrième et cinquième rc'miges sont égales et les plus longues. Le bec a des soies Unes. L'espèce type est américaine ; c est le cU- j/io/(') à bec jaune, à plumage noir sériccJeux, avec les ailes blanches. Le pourtour des yeux est enve- ijoppé d'une membrane jaune. On trouve cet oiseau I très communément au Paraguay et au Chili. XXVII. LES ARRENGS. Ananga. Less. Ont le bec long, fort, droit, crochu, avec des Inarines arrondies et presque nues. Leurs tarses sont |minces et fort allongés; les ailes sont pointues , et la queue est médiocre et recliligne. La seule espèce de jce groupe est Varreng-arreng (^) des Juvanois , de Pa taille d'un merle, et a le plumage teint de noir et de bleu azur. LE GOBE-MOUCHE A GROS BEC (»). Sa longueur totale est de six pouces et demi ; il Fst remarquable par son bec fort, droit, long, ar- rondi en dessus, très peu recourbé h la pointe, et pourvu d'une assez forte dent. Les soies de la base [lu bec sont peu longues ; les ailes sont arrondies ; les pennes primaires ne sont presque pas plus fortes pue les secondaires ; la quei >; est assez longue et arréc. le bec est roux ; tout le corps de cet oiseau en Bcssusesl d'un roux foncé , passant au brun sur la Icle, dont les plumes tendent h se relever un peu. fout le dessus du corps est d'un roux vif, à l'excpp- lion de la gorge , où cette teinte devient plus claire ; le dessous des ailes est d'un brun clair, tirant sur le loiigeâtrc, et les barbes internes des pennes sont lauves; les pieds sont assez grands, robustes et jau- nâtres. Cet oiseau habite le havre de Doréy, à la Nouvelle-Guinée. , l'iitf. Commerjonu.Less., Ornilh., p. 388; le cli- inot.Comtners., ms.; $axicola perspicillata, Vieil!., Incjd., 490. (') TurdM cyaneus , Horsf. Res. in Java. ; pitta gJau- ["la.Temm, pi. 19*. ICiiM.menarAî/ncAo, Quoy, Ast., pi. 3, f. 1, texte, XXVIII. LES MIROS. Miro. Less. ' . Ont leur bec mince , efTilé, comprimé , plus haut que large. Leurs ailes sont courtes, concaves, à première rémige courte, à deuxième plus longue, et à troisième lu plus grande de toutes. Leur queue est égale, médiocre, composée de rectrices tronquées à leur sommet. Les tarses sont allongés, mais grêles. La seule espèce habite la Nouvelle-Zélande, où die porte le nom de unro-miro{}). Son plumage est gris ardoisé, les parties inférieures exceptées, qui sont blanches. Le bec est brun , et les tarses sont jaunes. Nous avons tué cet oiseau dans les broussail- les qui entourent l'hippA de Kaouera, dans la baie des Iles. XXIX. LES VRAIS GOBE-MOUCHES. Muscicapa. Ont ic bec court, fin et pointu, comprimé, pres- que arrondi. Les ailes sont pointues, ù première rémige rudimcntairc , à deuxième très longue, à troisième la plus longue de toutes. Leur queue est moyeime, deltoïdalc, et leurs jambes sont médiocres. Cette tribu, ainsi réduite, comprend encore beau- coup d'espèces hétérogènes qu'on y place faute de Icsavoir cxaminéesavec scrnpule,ct qui doivent plus tard être séparées dans les divers groupes qui com- posent cette famille, très naturelle par ses caractères communs, mais très variable par une foule de nuan- ces particulières. Les types de ce genre sont fournis par les espèces d'Europe. Vuiïon n'a pas connu celles qui suivent. \° Le gobe-mouclic à collier (^) varié de noir et deblanc, qui vit dans les fourrés les plus touiïus des bois et des forêts de l'Europe, et dont le cri est aigre et désagréable. 2" Le gobe -mouche bec- figue{^) , à front blanc , noir en dessus , sans collier. Cet oiseau, noir et blanc comme le précédent, dont il se distingue à peine , se tient de préférence dans (<) M. Ion.9«>es, Garnot. Zool. Coq. pi. 19, fig. 1 , et texte, 1. 1, p. 594. (>) M. albinollis, Breh. M. streptophora , Vietll., Faune.pl, 63, r. a et 3. {') M. luctuosa. Roux, pi. 150. il. atricapilta, Vieill.,l'aunc,pl.«3,fig. 1. • 1; ':1 ■ili^ ! I' 1I, 398 HISTOIRE NATURELLE ( 1 1 I I ?:: ;| ' I ,i ! ! le» verger» do l'Europe. S t voix est sonore et mv- ](n]leme. S" Le gnbe-mouche rouyciltre;*) a toutes les allures (lu roiigc-Korge , auquel il ressemble par les teintes de son plumage. Il est assez commun en Hongrie , et asse? rare aux alentours de Vienne. 4° L'énado (>} a de longueur totale cinq pouces. Son bec est plombé, et ses tarses sont bruns; le dessus de la tête est d'un noir intense ; son plumage sur les partiel «upérieures du corps est d'un roux cannelle, plus foncé sur les ailes cl le croupion. La gorge , le devant du cou, jusqu'au haut de l'abdomen, est d'un jaune roux assez vif. Le ventre et le bas-ventre sont blancs. Pu brun teint le roux des recirices, qui sont égales , et du noir se mélc au roux vif des ré- miges. Ce gube-mouchc habite les forêts qui entou- rent le havre de Doréy, h la Nouvelle-Guinée. Les naturels le nomment ^nar/o. H" Le yobe-u\ouche pie(^) , du Dukhun ou de la province mahratte, est varié de noir et de blanc. G° Le gobe-mouche à léte bleue[*} habite aussi le pays des Mahrattes. Son plu- mage est brun cendré , légèrement lavé de bleu , et sa léte et le thorax sont d'un azur assez pur. Le ven- tre et la région anale sont blancs. 7° Le gobe-mou- che de Poona[^) vit dinslepays des Mahrattes. Son plumage est brun cendré en dessus , d'un blanc sale en dessous. La mandibule supérieure est noire; l'in- férieure est blanche à s:i base. Cet oiseau se tient aux sommités des branches , d'où il s'élance sur les insectes qui volent à l'entour. S» Le gohe-motiche à tête noirci^) a les plus grands rapports avec le «/o6e- mouche indigo, du docteur Uorstield. Le mâle est uniformément d'un bleu ardoisé intense, avec la léte noire. La femelle a ses teintes moins vives. Il se trouve dans les montagnes de l'Himalaya. 9° Le gobe-mouche occipitale) vitaux îles Philippines. Le corps est en dessus d'un bleu azuré pâle, beau coup plus brillant sur la tête et sur le cou. Le ven- tre est d'un blanc bleuâtre. Une grande tache pla- cée à l'occiput, et un collier mince entourant le cou, sont d'un noir soyeux. Les ailes et la queue sont brunes. Sa taille est de six pouces et demi. 10° Le gobe-mouche bleu noir (') est richement varié de bleu azur en dessus, de noir en devant et sur les flancs, de blanc de neig.' sur le ventre et à la base de la queue. Il habite le Japon. Sa taille est de six pouces. Ho Le gobe-moue \e chanteur {^) habite 1 3s (<) M. parva . Temm., Man. Breltni , Naum., pi. 65, lig. a. («) Jlf. «nado, Less., Coq., p|. 15. f. 2. p) M. picata Sykes , Proceed , t. il , 85. (M Jtf . èmruleoeephala , Sykes , Proceed,, t. II , 85. (5) Itt. Poonensis , Sykes , Proceed., t. Il , 85. (6) M. mekmopi, Vig., Proceed., 1. 1, 171. Gould^Cent. of Birds , Proceed., t. Il , 85. (7) M occipitalis,\is., Proceed., 1. 1, 87. (<) M. cyanomelana, Temm. , pi. 470. (9) 41 . non^trio? , Teoiin., pi. 320. bois do l'iledc Java, Le mâle est bleu en dM<, avec les joues noires; le desHous du corps iloroii>nir de bulHe. La femelle a la tête grise, le (losoliv,1it( et les joues nankin. 12° Le gobe-immche tflortoi chanteur (') habite aussi l'Ile de Java. Le mille m 1 bleu en dessus, blanc en dessous. I.a femelle fttj brune sur le corps. Son chant (rst agréahic. \^'\.t gobe-mouihe à gorge bleue O se trouve dans l'ilt deTimor. Leiriâleala tête et le dessus du corps blriil azur. Le thorax et le ventre jaune rouille. La Miel est verdâtre en dessus , jaune rouille à partir i menton jusiju'à l'anus. XXX. LES GOBÉ-MOUCHERONS. Musciphaga. Ont leur bec petit , court, conique. Leurs ail«l sont brèves, ù troisième rémige la plus longue; Ifiml tarses sont minces ; leur queue , presque recillpr] est ample, deltoïdale. Leur tête est comme hupi», parce que les plumes qui la recouvrent sont liciir<. I Ce sont de très petites espèces, ayant le port el lfi| formes de quelques becs-iins. Tous sont du Mi \" Le (jobe-mouche à double w il (^, est vertoliril tre en dessus, grisâtre en dessous. Deux tailKil blanches occupent le devant des yeux. 3° Le ûm\ gué{*) a la tête grise, avec un sourcil blanc. Il(*'"| cea, Reinw., Teroo)., pi. 110. ) M. eximia, Temm., pi. 144, f. 2. (S) M. flammiceps. ibid. 144, f. 3. (() M. gularis , Naît., Temm,, pi. 167, f. !• (7) M. atraminea. Naît., Temm., 167, f 2. (8) Sylvia elata , Lath., en!., 708 , f 2. (9) JW. obsoteta. Naît.; Temm,, 275, f, 1. (•0) M. ventraMj.Natt., Temm., pi. 275, f. 2. (") JMT. vintcent, ibid., pi. 275, f. i. lUCHERONS. DES OISEAUX. 399 (de noir. lOo Le fjohe-mouche aux aile* d'or (') a le Ikc un peu aploli k M base , et orné de loies assez llunijues, dirigées en avant. Le dessus de lu tête, le [doietlc croupion sont d'un brun roiigcâlre, mar- Iqué sur l.i tige de chaque plume de stries Unes, lon- Liiudinaies et bliinciics. La gorge et la poitrine sont ||iii|iicli'es d'un brun rougrâlre, (|iii s'écluircit sous {jo ventre, lequel devient presque blanc. Les ailes , gnmdps et d'un beau brun foncé, présenlen) clia- Iciine doux bondes transversales d'un roux jaunâtre, dont l'infi^rieiire est la moins étendue. Le dessous des ailes a seulement une demi-lundc blanche. Dans nn dos individus mâles, les couvertures alaires in- jftrieures étoicnt de couleur rousse. La queue , qui »t un pou l'chancrée , est d'un brun noir en dessus, ^rifuUre en dessous , et les deux pennes externes m lilanchcs dans la moitié de leur lon(;ucur. Ton- hc'< ki plumes de la partie supérieure du corps de tct oiseau sont très lâches, et l'écartemcnt de leurs iuLiiies est très grand. Sa longueur totale est de liuiiirc pouces cl demi. Il habite les environs d'Hobart-Town , h la terre dtVan-Didmcn. tl" Le gobe-mouche deMunado(^ , pont la longueur totale est de cinq pouces une ligne, le bec gros, assez court, un peu bombé en des- sus, et de couleur bleuâtre. Les soies qui l'entourent I sa base se dirigent sur les côtés. Tout le dessus du orpsetlatétcsont d'un noir bleu d'acier, plusmar- |ué sur cette dernière, dont les plumes sont serrées onimedu velours, particulièrement sur le front. p gorge est également d'un beau noir bronzé. Le lenire, les pennes et les couvertures inférieures des Iles sont d'un blanc mat, ainsi que la queue, qui pt excessivement longue est très légèrement arron- lic. Les pieds sont noirs. Sa patrie est le district da laiiado, sur l'Ile Célèbes. 42» Le gobe-mouche à joif/e blanche {^). Cet oiseau a des rapports avec le Ytacdlaauslialis, qui est ligure dans le voyage la Nouvelle-Galles du Sud , mais ce n'est pas la "cinc espèce. Il a la forme courte et ramassée, la pie très grosse, h plumes très fournies, et suscep- Ihlesdese hérisser; le bec médiocre, fort, assez F?e à sa base, caréné , un peu recourbé à sa pointe, t muni de soies courtes. Les ailes sont longues; les Nés ont une longueur moyenne ; les pieds sont pies, et la queue, médiocre, est très peu arro»- pe. La lête, le dessus du dos et des ailes sont d'un pre^foncé, les plumes en sont lûches. La gorge , ) pli de l'aile et l'extrémité des pennes delà queue m blancs. Une bande blanche traverse l'aile en pus. I,e ventre et le croupion sont jaunes. Une «'ine brune sépare le blanc de la gorge du jaune du h'W..7«lar<»,Quoy,4,(r.,pl.4,flg.i. ventre. Longueur totale, quatre ponces dix llgnei. Ce gobe-mouche habite lecontinont de la Nouvelle- Hollande, et a été rapporté du port du Hoi (icor^es. 13" Le gobe mouche géorgien (' . Celte espèce , Ion- guo de cin(| pouces, est de la taille du gobe-mouche véloco (Tcinminck, planches coloriées, HU). Son bec est noir, fort, caréné en dessus, et a pointe re- courltée. Toutes ses plumes sont lAches; celles de la tête, du dos et du croupion sont d'un icndré foncé. Tout le corps en dessous et les lianes sont blancs. La queue, médiocre, presque carrée, est brune en dessus , ainsi que les ailes , dont le dessous est traversé par une bande blanche. Le pli de l'aile est également taché de blanc. Les pennes itiféricu- res de la queue sont blanches à lu pointe. Les tarses sont longs et grêles. Ce gobe-mouche a reçu son nom spécifique du lieu qu'il habite, le port du Roi-lîeorges, h la Nou- velle-Hollande. H" Le gobe-mouche à bandes C^) a le bec long, fort , très recourbé à la pointe, sans presque aucun indice de dentelure; les narines sont libres , et les soies qui entourent la base du bec peu nombreuses et peu longues. Les ailes atteignent presque l'extrémité de la queue. Les jambes sont longues et les pieds forts. Son plumage est sombre. l\ est grisâtre en dessus, à retlets rougeàtres. Les plumes du front sont grive- lées; la gorge et le ventre d'un blanchâtre cendré. Les pennes des ailes et de la queue sont d'un brun cendré .- les premières traversées par une bande blan- che plus marquée en dessous qu'en dessus; les se- condes ont une petite ligne blanche & leur extrémité, et les deux plus externes sont blanches dans toute leur longueur. Les couvertures alaires inférieures sont.blunches , et le bord de l'aile a une ligne de cette même couleur. Les pieds sont noirs , ainsi que les ongles et le bec. Sa longueur totale est de cinq pouces et deihi. Il habite le port du Roi-Georges, h la NouVelle-llol- lande. XXXI. LES MOUCHEROLLES. Muscipeta. Ctv. Sont, comme les vrais gobe-moiiches, des oiSeâUx assez mal circonscrits. Leur bec est allongé , dé- primé, deux fois plus large que haut, ayant une arête très obtuse, la pointe et l'échancrure peu marquées, et de longues soies à la commissure (3). (■) M. georgiana . Quoy, Attr., pi. 3 ♦ flg. ♦. («) M. vittata , Quoy, Aatr., pi. 8, flg. S , esp. 173. ('] M. Swainson a figuré dans ses Zoological illust. ■j " ;i' 'I' f .1 ! 'i:!' inil'i :'liii 'Ml ■,|1 ;!i ^, IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) // ^ .é'. ^/ *** ^Sf K. »* '/ Fîiobgraphic Sdenœs Corporation ;\ 23 VVIST MAIN STMIT WIBSTn,N.Y. 14SM (71«)t72-4S03 c s^ ■■ '. l ■ F ! I 400 HISTOIRE NATURELLE '1 • il' l I II La foiblesM de leur bec ne leur permet que de vivre de mouclierons et d'insectes mous. 1" Le MOVCiiEROLLE PRINCESSE ('), qiii provient des montagnes de l'Himalaya, a la tOie, le cou, le liaut du dos, les ailes et les deux rectrices moyennes noirs; le dessous du ct>rps, le bas du dos, une large bande sur les ailes, quelques taches sur les rémiges secondaires, et les rectrices latérales d'un rouge orangé. Sa taille est de neuf pouces anglois. S° Le MOUCURROLLE A LONGUES SOIFS, mûlc (>). Cette es|H:ce offre quelque ressemblance avec la pré- cédente. Elle a la tête noire; le bec noir, long , ca- réné, recourt)é h son extrémité, large h sa buse, où il est recouvert de longues soies, dont quelques unes se dirigent en arrière et forment comme une sorte de mousiarhe. Les sourcils et le ventre sont blancs. Un plastron de !a môme couleur se fuit remarquer sur la gorge. Tout le dessus du corps est d'un gris noirâtre uniforme. La queue est très Innguc, large, presque carrée, et de couleur noire; les doux pennes inférieures sont blanches à leur extrémité, et le long de leur barbe externe. Les pennes secondaires sont d'un brun liséré de blanc. Les pieds sont noirs et plus courts de la moitié que ceux de l'espèce précé- dente. Longeur totale, six pouces et demi. Longueur de la queue, trois pouces et demi. Sa patrie est le havre Cartcret, & la Nouvelle-Ir- lande. Les deux moucherolles que nous venons de dé- crire pourroient à la rigueur rentrer dans le genre platyrhynque, quoique leur bec aoit allongé en pointe à l'extrémité. 8° Le MOucHËROLLE TOïTOl (3), de la grosseur de la mésange bleue, n'offre que deux teintes, le noir et le blanc, dans l'ensemble de son plumage, mais leur distribution ne laisse pas encore que de donner à cet oiseau de la grâce. Au devant du front s'aper- çoit une petite bande blanche. Celte couleur se re- produit encore à la terminaison de la poitrine, k l'abdomen, sur les ailes, où elle présente un petit miroir, et enfin dans quelques points des pennes extérieures de la queue. Celte dernière est très lé- gèrement étagée ; le reste de l'oiseau est noir; mais il est à remarquer que cette couleur est moins foncée sur lesaiies, qui sont plutôt d'une teinte brun noir. Le becesit très court, eflilé vers sa pointe comme celui des becs fins, garni de quelques soies à sa base, qui est un peu aplatie, percée de deux narines arrondies. Les tarses sont grêles, allongés, et, ainsi que le bec, il; sont noirs. Les doigts sont très grands, comparés les museipeta earineta ( pi. 47 ), labrosa { pi. 179 ), et 6ar6a(a(pl. 116). (•) Muieipetaprineêpi, Vig., Proceed., 1, S2. (•) M. attoia, Quoy. pi. 4, flg. 4, p. 181. (I) M, toUoï, lOOL de la Coq., pi. 15 , f. 3. b la petitesse de l'oiieau; le doigt poitérieartsilt plus fort; l'ongle dont il est armé est le plus i^. le dessous des pieds est d'un rouge de cinabre; c'a! à cette dernière considération que cet oiseau doiile nom de rubisole, que M. Garnot lui avoit donné. L'iris de ce gobe-mouche est de couleur bnint.U 1 longueur totale du toilol est quatre pouces et qiKl. qurs lignes; le liée a six lignes de longueur, il ai court comme celui de la linotte; les tarses, dix li-j gnes ; la queue , un pouce six lignes. Cet oiseau habite la Nouvelle-Zélande. 4" Lf MOUCHËROLLE NOIR ET RLASc, femelle f, Assez grande espèce, longue de près de sept ponco, I paroissant être la même, quoique son bec soii plu long et plus fort que celle qui. dans Iffigalerieidi Muséum, porte le nom de gobe-mouche à soiimlf blancs et qui n'est point lemutcirapasuptrtilm\ du Laliiam. Le bec de cet oiseau est noir, long, fort, iml large et npinti à la racine, caréné et recourbé isml extrémité. Les soies qui le recouvrent à la basesMil peu considérables. La tête et tout le corps en des»,! ainsi que Imgorge et le milieu de la poitrine, «ni d'un noir bleu foncé. Les grandes pennes des «Isl et de la queue sont d'un noir moins intense. Ul sourcils, le bas de la poitrine, le ventre, les flanl et les couvertures inférieures de la queue sonlifa| blanc pur. On remarque quelques petits poiM| bleus sur la gorge et les couvertures infërieureiiil ailes. Les grandes pennes alaires sont en desail d'un gris satiné. La queue est longue, large.ctH rondie à son extrémité. Les jambes sont lon^l les pieds robustes et noirs. Les plumesdelaj»i| sont noires et ont une petite couronne blanche f du tarse. Ce moucherolle habite le havre Carleret.ii Nouvelle-Irlande. XXXII. - LES MOUCHEROLLES PAR01DES| Paroidei. Ont leur l>ec médiocre, comprimé, droit, gulaire , assez fort. Les plumes du front avana sur les narinesqu'elles recouvrent. Lesaiies sonic caves , échancrées, pointues. La queue est mof " élargie, assez ample ; les tarses sont proporlioni Icment robustes, les deux doigts antérieurs soutsi dés comme chez les manakins. L'espèce type est le gohe-mouche à huppt i» (•) WMetp9ta ««lanotottca, QUOI, Alt.» pl.*»**] Il I i . > ■ ;f.. DES OISEAUX. 401 doigt postérieur Mlle armé est le ploi i;tii1; | rouge de cinibre'.c'flil nque cet oiseau doit le | iarnot lui avoit dorni^, st de couleur brum.ltl t quatre pouces et qad-l gnes de longueur, il ail inottc; les tarses, dix II- 1 ùx lignes. relle-Zélande. w ET BLASC, femelle''.! ledeprèsdcseptpouw,} :|Uoique 8onbecsoil|)lH| qui, dans 1rs galeries dil e gobe-mouche à soHr(ili| Bmuscirapa$upntilm\ st noir, long, fort.twl , caréné et recourbé à smI : recouvrent à la base «Ml I et tout le corps en dessm,! nilieu delà poitrine, seil i grandes pennes des lilal [» noir moins intense, tal itrine, le ventre, les llMJ sures de la queue sont dfil |ue quelques petits \m couvertures inWrieoreihl es alaires sont en deMil ne est longue, large,e»M Les jambes sont longwl rs. Lesplume»del«i>«*| lile couronne blanche ï te le havre Carterel.ii Milte('). de 1« taille do bec-fin locuslelle, et dont le plumage est vert olive, le milieu de la tête excepté, qui est jaune jonquille. Les parties inférieures sont I jiunltres. Une seconde espèce est le gobe -fnouche vert f») , 1 deCuvier.qui vit au Brésil. Son plumage est partout 1 d'un vert olive obscur, plus clair sur la gorge. Une troisième espèce est le gobe-mouche roux I oJiw(*), «y«nt "^ pouces huit lignes de longueur, et un plumage uniformément vert olive, tirant au roux sur les ailes et la queue. txil. ' )LLES PAROIDE&I Irot'de*. [e, comprimé, droit, 1 plumes du front ava» Lcouvrent.Lesailessooid tues. La queue est moît l larses sont proporli» fx doigts antérieurs soDis Inakins. Lobe-mouche à hupfi'* luca, QUOI, Alt.. P*"*»*] XXXIII. LES MOUCHEROLLES SYLVIES. Muscylvia. Ont leur bec grêle , disposé en alêne ; leurs ailes liont courtes, à première rémige la plus longue. Leur Iqwue est allongée , élargie à l'extrémité. Leurs for- iioat fines et minces. Le ^e- mouche mignard (*), du cap de Bonne- ipénnce, est le type de ce petit groupe. Son piu- ge est bleu ardoisé clair, avec du noir sur les let les ailes, du blanc au-dessus des yeux et k I gorge, sur les ailes et le ventre. Le pririt (^) de CTaillant, qui vit au Sénégal , est varié de noir et ! blanc. La femelle seule a du jaune marron sous s eoips; du blanc sur le croupion. A ee groupe on devra joindre quelques oiseaux de I NoovelleHollande, qui ont les plus grands rap- t entre eux , ce sont > Le migmrd multicolore (^) des alentours du Port- Iickson, à plumage noir, ayant du blanc sur le front, ^ax grandes couvertures, aux rémiges secondaires, I bord des deux rémiges externes. Le menton est m, le dessous du corps est rouge de feu. Le mi- kMrd de Latham (^) a le plumage noir, le thorax pt le ventre d'un rose pourpré; une tache au front, l la région anale blanches. Cet oiseau habite l'Ile Ma- )Muttieapaluteoeephata, Lesi., Omith., p. 392. «freiMle, Nig. de lool., t. III , pi. 13. (•) M. viridii , Leti , l.arresn. , ibid. [ n M. rufa oUwuttt , Lafresn., Mag. lool., texte de la ^.13, t. III. I « M. Kitta, vielll., Levain., Af., pi. 164, flg. 1 et 2. m M.m»galeniU,Gm.. Levatll, pi. 161 ( mâle et elle). I («) mtMeolor, Gm. M. erytkrogattra . Vielll., En- ïei..808.TWMi,p|.43,f.a. iWM.IalAamrt. Vig.,Zool Journ., 1. 1, pi. 13; Jnrd. ^wi»T, pl.8,r. iisaxicolarodinogatter. Drapiez., ■"ic.pbyiiq.,|.ii,p|.3o. n. fia et le Porl-Jackson. lAfnignard deGoudenotcê (0 vit sur les côtes méridionales de la Nouvelle- Hol- lande. Son plumage est noir, mais le front et la poi- trine sont rouge pourpré vif, tandis que le ventre est blanc, ainsi qu'une raie sur les ailes et le bord des deux rectrices externes. Le mignard Boodang C) n'est pas rare aux environsde Sydney. Son plumage est noirâtre, avec des sourcils blancs. La poitrine et le ventre sont cnimoisis. Le mignard rhodogas- tre Ç*), aussi de la Nouvelle-Hollande, est brun , plus clair en dessous. La poitrine est rosée ; les couver- tures des ailes sont frangées de blanc. XXXIV. LES MOUCHEROLLES-HIRONDELLES. Ont leur corps très allongé , un bec petit , grôle , très mince ; des soies courtes ) des ailes qui dépassent le croupion et qui sont pointues ; la queue allongée, légèrement échancrëe, et h rectrices mucronées à leur pointe. 10 Le GODE-MOUCHE NARCISSE {*) de Tomminck ap- partient & ce groupe. Cet oiseau vit au Japon, où il est nommé kibitaki. Les plumes noires et lâches de la tête sont encadrées de jaune jonquille. Cette cou- leur teint tout le dessous du corps et le croupion. Le dessus du dos, les ailes et la queue sont noirs. Un miroir blanc occupe le milieu de l'aile. 2" Le mu- gimaki des Japonois n'a pas de plumes lâches sur la tête. Il est noir en dessus, avec du blanc sur les ailes, et le dessous est jaune buffle. LES VIRÉONS. Fireo. ViEiLL. Forment un genre qui appartient à la famille dcl gobe-mouches. LES ÉCHENILLEURSC). Sont placés sur la limite de divers genres. Par la forme de leurs ailes, de leur queue et de leurs tarses, (•) M. Godenot){{,Vig.etHorsr.,Trans.,t. XV, p. 245, atlas , Dict. Se. Nat., pi. 43 , llg. 2. (*) M. boodang, Less., Zuol., Tltith; M. mutd'cofor I-alli., Var. (') M. rhodogattra , t.alh , Suppl., 110. (4| M.nureiaaina, Teinm., pi. 577,flg. 1. (>) Cthttpyrit, Cuv. ; camptphaga , VIeill. ai '■ * t > ï 1 i ' * 1.1 ; ! i 1, ■ ^ ! ■ il t :1*li 402 HISTOIRE NATURELLE M ils lisnnent aui pi«i grièches , mais leur bec dilaté les rapproche des drongoset desocyptères, et les iMrbes de la commissure des gobe-mouches. Un caractère asses remarquable de ces oiseaux consiste dans une rigidité des plumes pourygiales, qui , comme toutes celles du corps, sont presque tout entières garnies d'un duvet qui ne cesse qu'A leur som- met. Ce duvet estdft aux barlmles de la plume, qui sont très lâches, très cotonneuses, très découpées. Le rachis est roide, cylindrique, assex consistant, jus- qu'au tiers supérieur de la plume, qui se termine en un brin grêle, soyeux, sans consistance, ployant sons le doigt qui le presse, ce qui donne la sensation d'un rachis qui seroit terminé par une pointe rigide. On retrouve celte particularité chez quelques cou- roucous et cliez certaines grives. Les échenilleurs sont tous de l' Ancien-Monde. Ils s'alimentent principalement de chenilles, de larves d'insectes et de mouches. Leurs mœurs sont sociales, car ils vivent en troupes sur les arbres les plus éle- vés et les plus touffus. L'échmiUeur gris (>) est le type de ce groupe. JJardoiié (>) en diffère parce qu'il est d'un gris ar- doisé sale. Le noir (3) a son plumage noir IWonzé, et vit au cap de Bonne-Espérance. Le cetulri (*) se rapproche du gris. Sa taille est de huit pouces , et on le trouve ï Java. Son plumage est généralement en dessus d'un gris ardoisé , passant en dessous du corps au gris blanchâtre uni. Une petite tache brune occupe le devant de l'œil. Les ailes sont brunes, seulement les rémiges sont très finement liséréesde blanc, et les secondaires sont terminées de blanc. Les rectrices moyennes sont brunes, terminées d'un peu de blanc. Les latérales sont noires à leur moitié antérieure, et blanches dans le reste de leur étendue. La gorge et les couvertures inférieures sont blan- ches, ainsi que le dedans des ailes. Le bec et les tarses sont noirs. Le hàrou (^) habite i la Nouvelle-Irlande, et son plumage est d'un noir intense sur la tête et le cou. Les ailes sont brunes, mais chaque penne est frangée de blanc. La gorge et le milieu de la poitrine sont d'un blanchâtre lavé de gris, et tachetés de lioéoles (•) Muteieapa eana, 6m , enl. 541. Levalll., Afirtq., pi. 162 et 163. Vieill., G«l., pi. 130. (•) Ceblep. ardoUioeui, Lms., Ornilh., p. 369. (») C. oler.Lev, pi. 165. (4) C. timrtui. uss., Vor. de Bélaniier. (5) C. ktm, IM»,, 9aoi**<;of.,«l»iS,t«xt«, t. Il, p. 633. sinueuses et noires. La région anale est rouMe, Le croupion est taciieté de blanc et de noir. l'khtkH- leur à épauletles rougcM (■) du Sénégal et du Cip; le mflle a le plumage noir , des épauleiiei roa|ti La femelle est variée de jaune, de noir et de grii Le jeune tient des deux sexes. Véchenilleur gris (>) : le mflle et la femelle soit d'un gris ardoisé , et ils vivent au cap de Bonne-Ei. péraiice. h'ichenilleur noir C) a le plumige eniiè- rcment noir bronzé. Le bicolore {*) habile 111e de | Sumatra. Il n'a que deux couleurs, un nolrbronii et du blanc pur. Véchenilleur à barbilloni (>j k trouve sur la cdte de Sierra-Leone. Le mile a une membrane festonnée et rouge de feu à la comnii!- sure du bec. La télé et le cou sont noir bronzé. U dos et les ailes sont verts. Le ventre et lecroupioi | sont orangés. La femelle n'a pas de pendeloqoa. Elle a la tète noire, le dessus du corps vert et le] dessous jaune. L'oranga i^) habite les bois en montagne dans In 1 endroits reculés et solitaires de l'Ile de Timor. Iltsi noir bronsé sur le corps ; du blanc neigeux rèpe sur les sourcils et les ailes. Les parties inférleaffl sont orangées. Le verdin C) se rencontre dans hs bois touffus de Java. Il a l'occiput gris, le desMi | du corps vert oli vitre, et le dessous blandiAit, griveléde jaune vert. Le frangé (*j est répandai 1 Java, k Sumatra et i Banda. Le mflle est noir bleé tre. La femelle est grise, ondulée de raies noireia dessous. Du blanc frange ses rémiges et ses redii- ces. Véchenilleur tricolore {') est d'un noirinteas en dessus , blanc en dessous , avec les plumes m* trices de la queue cendrées, et le sommet des pr \ nés blanc. On le trouve à Java. VécheniUmli néolé (><>} de M. Swainson paroit faire douUeesiphl | avec la femelle du frangé, C) C.fkiniaofttnu, Isid. Oeoff., âtades,|il.V|li| femelle, este, /faum , Tamn*.,, Mvaill , pi. 164; laaM tmdoiit à ipaulettet rotigfft Temm., pi. col.; Ml I t. X , p. 401. (>) C. i:eva<((an(«, Temm., Levain., pi. 199 (UN- (*l C. niger, Leraill., Afriq.. pi. 165. (4) C. bieolor, Temm., pi. col. i70. (5) C. iobotui, Temm., pi 279 et 280. (C( C. aureus, Temm-, pi- 383, fig. a,i«ui l(M*| i'ixos oranga. (7) Ixot vireicent, Temm>, pl* 382 , f. 1. (•} Ceblepyri$ fimbriatvt , Temm. , pl. 349 et ttA- . | (}) C. trfeotor, 8w., Zool., Journ.. 1. 1 , P- 467- C») C. (tnfoftWi Sw„ Z09I., Journ. 1 1 > P* 466. '4 ; :.:e J jgion anale est rouiie, Le ilonc et de noir. L'échtùl- (>) du Sénégal et du Cip; Ir , des épauleiiei nM|ti jaune, de noiretdegrà. exes. le mflle et la femelle m ivent au cap de Bonn^Ei■ oir C) a le plumige eniiè- 6tcoIor«(4)habiiel1le(le| [ couleurs , un noir broni 1 liUeur à barhiUon$ (>j u irra- Leone. i.e mile a une rouge de feu & la comnii!- I cou sont noir bronzé. Le I. Le ventre et le croupi» I ! n'a pas de pendeloqno. dessus du corps vert et le bois en montagne dans In res de l'Ile de Timor, lien ; du blanc neigeux rèpe is. Les parties Inrérieora C) se rencontre dan! b a l'occiput gris, le dessa | ;t le dessous blsnehliit, frangé (*]est répantall la. Le m Aie est noir bleé ondulée de raies noimei i ses rémiges et ses redii- tre (*} est d'un noir Iniene >us , avec les plumes m- ta, et le sommet des ptt- 1 à Java. L'idmiUmrli I paroit faire douUe euphi 1 d. Oeofr., 6tadei,|il.V|ll 9.,.Mnill,pl.i64ili«M gff, Temm., pi. coL; Ht | i.,Levail!.,pl.ie9e|i(}> lq..pl. 165. , col. i70. 1279 et 280. H j'^^ji' »1. 3S2,fi|i.9,s«uil(Mt| i.,pl.38a,f.l. ,Journ.. t. I,P-467. l.,J0ur|i.tl,p.466. 1 1 1 ' if m ;! ', V -^ ni'/t^t/itt^tt ,o t O, ift/A/if/i l'Iîuiu'trAiiiA KcrAudmiii > /.ir-/i . 7/" Uon\{ /'ttf>/fi' />*ir l'tiiirrttl / li /*,irt><' h t DES OISEAUX. 403 •<>^^nmnmM 3i»âRr ?„ i^v,!, '!.<,;: ^' REN. tgueur totale leue : il a les beaucoup en le, les narines Je la douceur Bsant au vert imlère : deux t latérales et linces, trian- !8 , linéaires i imbriquées* inéaires, très )ie plusappa- 'tie inférieure 'un vert à re- tmen ont cela réie, garni de itjk lont d'un vert < >T|^i'un vert cha- •• -^>oupion, et le tsant i l'acier t des plumes is des ailes et es pieds sont st élargie par 6 un examen ! pi. 45, n° a artilagineux, ibre de petits a plutôt par ane, a de Ion- ;pt pouces et aux cartilagi- rige en avant r duquel il se et en arrière qui ferment ui constituent \k i ^ if !'. V. ^l ■*»•:■ Ltsi DES OISEAUX. 403 LIVRE XII. LES PASSEREAUX ENTOMOPHAGES. LageBrettlecettfl Mconde tribu m reconnoisieiii \l leur bec conique , denté , comprimé lur les côtés, Iplus ou moins crochu à la pointe. Us vivent de pe- Itiu oiMaux et d'insectes de toutes sortes , rarement Ide iwurgeons. LES PHONYGAMES. Phonygama.tK$.{^). i Les oiseanx qui composent le genre phonygame «rtiehnent exclusivement à la Nouvelle-Guinée. Itépirtii naguère sans ordre dans les paradisiers , ipiraii les roi tiers et les corbeaux, M. le baron |;uTier les a réunis le premier aux cassicans. Klais I modiflcalion importable dans l'organisation de itncliée-artèredei'etpèeetlouvelie à laquelle nous npownile nom dephonigameâe Itétaudren, nous |iutoriié k le serrer des bartta pour en Former un que nous avons décrit dani le Dictionnaire buiqoe d'histoire naturelle, et qu'un peu plus |ird H. Cuvier de son c6té établtssolt sous le nom e tal^béiealybeult ) (>}. Les phonygatttes ont en effet ibecdescauicans, bien qu'il soit beaucoup moins i.ctqiie les narines soient percées dans un large |ipice membraneux. Les caractères que nous leur tsignons sont les suivants : Le bec est robuste, con- |ne, un peu élargi sur les côtés, à mandibule su- ture k peine crochue au sommet ; la mandibule l'heure est moins épaisse que là supérieure, et se me renflée vers son extrémité. Les ailes sont ar- ^Ddifs et dépassent légèrement le croupion. La eue est médiocrement longue, étagée, arrondie ; lUrses sont médiocres, scuiellés h ongles peu ro- Bie»; la trachée-artère se dirige sur la poitrine et kbdomen pour y former plusieurs cercles que la m recouvre seulement dans une espèce. lUs phonygames ont les plumes soyeuses et mé- llisées, le chant sonore, et vivent dans les profon- ^foréUde la Nouvelle-Guinée. On n'en connoit ! trois espèces remarquables par leur beauté et Trsreié. ll'lColybew.ruT. .. It-l «éynianimal, 2« éd., 1. 1, p. 364. LE PnONYGAME KÊRAUDREN. Phonygama Keraudnnii. Less.(>). Ce bel oiseau a douze pouces de longueur totale du bout du bec à l'extrémité de la queue : il a Ict formes du merle , sans le surpasser de beaucoup en grosseur. Les plumes qui revêtent la tête, les narines et les joues , sont courtes, serrées, et de la douceur du velours ; leur teinte est d'un noir passant au vert sombre doré, suivant les eiïets de la lumière : deux huppes distantes occupent les parties latérales et postérieures de l'occiput; elles sont minces, trian- gulaires, et formées de plumes eiQlées , linéaires t les plumes qui garnissent le cou sont imbriquéest triangulaires; celles du devant sont linéaires, très pointues, et terminées par une petite soie plus appa- rente sous la gorge. Le rachis et la partie inférieure sont d'un noir brun ; les barbes sont d'un vert à re- flets métalliques. Les plumes de l'abdomen ont cela de particulier d'avoir leur tuyau très grêle, garni de barbules très fines et très lâches ; elles sont d'un vert sombre., ' ^-^dis que celles du dos sont d'un vert cha- toyant. > I '^iles, la couvertura, le croupion, et le dessus dt '■■:: queue, sont d'un vert passant à l'acier bruni. La partie interne des rémiges et des plumes caudales est d'un lirun terne, le dessous des ailes et de la queue est noirAtre. Le bec et les pieds sont noirs : la base des doigts de ceux-ci est élargie par un petit rebord membraneux. La trachée-artère de cet oiseau mérite un examen particulier, et on en trouvera la ligure pi. 15, n° 2 de l'atlas de notre Zoologie. Ce tube cartilagineux , arrondi , composé d'un très grand nombre de petits cylindres réunis par une membrane ou plutôt par une tunique extérieure mince et diaphane, a de lon- gueur totale, et en ligne droite, dix-sept pouces et demi , et de cent dix à cent vingt anneaux cartilagi- neux. En partant des poumons, il se dirige en avant jusqu'au sternum, sur le bord antérieur duquel il se courbe pour descendre extérieurement et en arrière sur l'abdomen , en dessus des muscles qui ferment cette capacité, et sous les téguments qui constituent (•} JUan., 1. 1 , p. 141 , et Zool., pi. 13. 404 HISTOIRE NATURELLE î i if ;l la peau. Lli, la trachée-arlère le contourne, remonte l'ospuco d'un pouce, se recourbe aussi lAt en simu- lant une petite anse , et le tube accolé k la portion pri*ci'denle redescend , et furmc en se contournant de nouveau un cercle entier qui vient ainsi s'unir au bord externe du premier cercle, en constituant sur les parties molles de l'alMlomen un plateau oralaire etOpais, composé de trois tours adossés de la trachée, et réunis par des portions membraneuses. Le tub* aérien continue do remonter sur le sternum, le long du cou , en s'unissant , comme à l'ordinaire , aux bninchos de l'os hyoïde et à la base de la langue ('). La conformation de cet organe, dont nous con- noissons peu d'analogues chez les oiseaux , si nous en exceptons quel(|ue chose de semblable chei le cygne et chez le hocco , permet au phonygame de jouir de la prérogative de moduler des sons comma avec un cor; aussi cet oiseau est-il doué d'un chant essentiellement musical. Les sons que pousse dans les profondeurs des forêts de la Nouvelle-Guinée le phonygame kéraudren ne permettent point de le confondre avec une autre espèce d'oiseaux ; ils sont clairs, distincts et sonores, et passent successive- mcnt par presque tous les tons de la gamme ; aussi nos marins lui donnèrent-ils le nom d'oùeau êif- fieiir. Mais, défiant et rare, nous ne pûmes nous pro- curer que deux individus de celte espèce, dans les grands arbres qui avoisinoieat le havre de Doréry, où nous étions mouillés. L'un d'eux fut tué par M. Dérard, lieutenant de vaisseau. Les Papous de Doréry le nomment mansinême, et ceux de Rony itsnpe. Nous dédions cet oiseau à M. Kéraudren, iiispec- teiir-général du service de santé de la marine. Ce savant médecin, l'ami particulier de Pérou, n'a pas cessé, depuis le voyage du capitaine Baudin, de fa- voriser les recherches d'histoire naturelle, et de pro- diguer des encouragements aux officiers de santé de la marine des ports, que ses précieuses instructions, ses conseils expérimentés, guident dans la carrière ditlicile îi laquelle ils ont consacré leurs jours. En acquittant la dette de la reconnoissance du corps des médecins de la marine, nous y joignons l'hommage de notre profonde gratitude pour la bienveillance toute paternelle dont M. Kéraudren a daigné con- stammeut nous honorer. (') Une telle organisation doit sans contredit noire sin- gulièrement h l'incubation. Cliez cet olieau ae pratique- roil-elle, comme chez le coucou, par renvatiitsement de nids étrangers . ou bien ia femelie , seule chargée de cette importante fonction , auroit-eile son larjnx moins compliqué? LE PHONYGAME CALYBE. Phtnygama liridi» (>]. Parmi hi nombreuses dépouilles de pinditim que l^s habitants de la Nouvelle-Guinée apporioifM chaque jour à bord, se trouvoient des calybëi prif«i de leurs pieds , et traversés d'un bAton commMn | vrais oiseaux de paradis. Ensuite nous noiispron- rflmes plusieurs fois dans nos chasses un oiuau i)ei 1 ne diffère de celui dont nous parlons que par un pi» mage plus sombre et plus terne, quoique d'ailltiin il n'y ait point de dUTérences dans les proportion du corps, le bec , les a'Ies ou la queue. Noui le r. gardons comme une légère variété du calybédM» leurs, car tous ceux que nous vîmes qui éioient adul- tes, et en plumage complet, ne permettent point ik penser que c'est le calybé avant ou après la mut. La longueur totale de notre calybé étoit dequ- 1 torze pouces six lignes. Le bec ne diiïéroit en ria du calybé ordinaire. La tête est grosse ; et la que*, longue de six pouces, est arrondie par la dispoiiiiii des pennes comme dans le précédent. Le f\\as^ est en entier d'un vert bleuAlre métallique, n'ijM point de teintes irisées, chatoyantes et violeiles.La plumes du cou et de l'abdomen ne sont point pi- frées, ni sablées d'or et d'argent sur un fond ym bleu d'acier bruni, comme chez le calybé ; nuiictlia | qui recouvrent ces parties ont une teinte unifon», ayant l'éclat de fer spéculaire, suivant refTeidel)! lumière : celles qui revêtent la tête et le cou soit courtes, serrées et veloutées. Les narines MBti moitié fermées par une membrane, recouverte eli^l même des plumes du front qui s'avancent de cli«|«l côté de l'arête du bec. Le bec est noir, l'iris roipl de corail; les jambes sont de la même couleur «I le bec; leurs tarses sont revêtus de larges étusso«,| les doigts sont forts, munis d'ongles comprima, [ aplatis en dessus et recourbés. Le calybé vit solitaire dans les forêts de la Nn-I velle-Guinée. Nous le rencontrâmes plusieurs Mil perché dans les grands arbres, où il cherche dsl fruits : ses mœurs paroUroient avoir beaucoup d't-l nalogie avec celles des corbeaux. Les papous lii| doimcnt le nom de mansinême. LE PHONYGAME NOIRC). Ressemble beaucoup au précédent, dontilaiMl les proportions. Son plumage est vert soinbre,i| (•) Grandealybi. levaiil., Oiseaux de Pororfii pl» Uealybé de la Nouvelh-Guinie, Buff., enl. 634. Pm diemaviridU. Lest, et Gm. ParadUea ealybta,H»\ Craeticui ealybeue , Vieiii., Diet. d'hiit. natur. : om de paradis vert , Sonn., Voy., pi. 99. p. !•♦• I (•) Phonyg. atvr, Lesi., Zool. de la Coq., [h f-jr. lE CALYBE. nridi» {'). lépouilles de pandititn /elIc-Giiinëeapportoiw oienl dos calyl)^ prità 'S d'un bAton rommfln| milite nous nous pron- os chaises un oiieau i)o I parlons que par un pi» I terne, quoique d'iillnn ees dans les proportiMi ou la queue. Nous le n- variété du calybédM» II vîmes qui étoientidiil- t, ne permettent point di avant ou oprès la nue. otre calybé (^toitdeqot-l 3 bec ne dilTdroit en titi :e est grosse ; et la que». irrondie par la dlipotiiioi 1 le précédent. Le plucufi uAtre métallique, n'ivM atoyanle8etviolettet.U iomen ne sont point pi- argent sur un fond Teitci chez le calybé; mais ctlla I ont une teinte uniforae, laire, suivant Metileli tent la tête etlecousmi jtées. Les narinn WDtil lembrane, recouverte elt it qui s'avancent de cluq* bec est noir, l'iris rotttl Itde la même couleur iwl evêtus de largos écussou,! nis d'ongles conipriiKi,| Irbés. Jans les forêts de la Noi-I jncontrAmes plusieurs l«| irbres,où il cherche toi roient avoir beaucoup iTm îorbeaux. Les papous iii| \nème. LME NOIRC) i précédent, dont i! an»! nage est vert sombre,»! OiuauxdeParadii-^-H lini»l f., pi. 99. p. IM. ol.de la C(H..t'»r" ■ % M ' il; i * ï / •f •'•■//•# /"./ x-. .^ * r A/*/^ / ^ rf/y, /'< .r /^i "/' i'ui>ftf fttt /'iHt/fll//' It /it DES OISEAUX. 405 iorx(»). nq lignei ; le |iir la queue t pouces, c prëcédenlp, . à liarlwi Ifl' «ont courtei, >• courte, la s longue que nquième; les I l'gales et lei t élagée* loiil m k la queue s (lu plumage .-mes et d'un t le corps , et in foncé, s'a- jn roui clair; ;er. Les ailes lessus, tandis cannelle gra- noire , l'infé- s. 'J1i i ie les plumes re ; il est ar- inr les cAiës , . Les narines s sont médio- iges les plus • '•-■ ' -,1. en Asie et en elles h formes Ivant de sca- on, de jeunes im de barila, eau qui nous est venu de es caractères îs tourang. s de contact Leurs mou- c sautillante, leur nourri- voit manger nsectes. i^ vu«, LeiioD, h« !î 1 / -.**• i in ^.0*^ w f r^Aî. %' DES OISEAUX. 405 I de fer tpécaUire, mais ternes et sans éclat kdoré ou cuivré. LES GARRULAXES. Garrulax. Less. Sont des oiseaux asiatiques qui ont le port des Igeiis, les formes des phonygames et des cassicans , |(t qui doivent être placés en tète des pies grièches. iLeur bec est triangulaire à la base , crochu au som- Imet, mince et comprimé sur les côtés, fendu Jli la Icommisstire, qui est munie de soies. Des plumes |v(loutées recouvrent en partie les narines. Les ailes «Dt leurs troisième et quatrième rémiges les plus ongues. Leur queue est arrondie. !E GARRULAXE DE BÉLANGER (>). Esten entier long de onze pouces. Le bec a quinze lignes, et la queue trois pouces et demi; son bec ]st noir lustré, et ses tarses sont plombés. Les plu- iqui recouvrent la tète sont larges, nombreuses, I forment sur l'occiput une sorte de huppe {tom- jinte.Ces plumes sont devant la tête d'un gris blanc juipasM au gris sur l'occiput, et devient gris assez pcé derrière le cou. Un petit rebord de plumes ouïes, courtes et soyeuses, est teint en noir ve- burs en surmontant les narines, et se continue der- lère les yeux en deux taches larges, occupant la irface entière des joues jusqu'aux oreflles. Un roux prron naît derrière le cou, s'étend sur le manteau, (grandes couvertures des ailes, et passe au roux juB sur le croupion et sur les couvertures moyennes lires. Le devant de la gorge, du cou, jusqu'au haut I thorax, sont d'un blanc pur. A partir de cette W partie, le ventre, les flancs, les couver- 8 inférieures de la queue, sont d'un rouge ferru- ^eux très vif. Les rémiges sont brunes, mais à re- » roux sur leur bord externe. Il en est de même f reclrices, qui sont d'un brun terne en dessous. Ides caractères des garrulaxes consiste dans des piges à barbes externes très courtes, è barbes in- f es très longues, dont les primaires sont un peu ^ues sur elles-mêmes, tandis que les secondaires gués, et totalement élargies, ce qui doit lerauTol une lourdeur et un sautillement, et |«uile des mœurs assez sédentaires dans les forêts. ' jwalaxe de Bélanger vit au Pégu : les habi- «oe cette partie de l'Inde le nomment weraou. \^«rulaxBtlang»ri, Lew., Zool.H.Bél.; pi. 4. ■»«iewoMMi , Gould; Bull., t. XXV, p. 353. 15' LE GARRULAXE A FRONT ROUX(*). Est long de dix pouces quatre à cinq lignes; le bec n'a guère que huit lignes, tandis que la queue entre Le flûtetir(*), de la Nouvelle-Galles du Sud, est .également noir, mais la nuque, les rectrices des ailes, le bas-ventre et la queue blancs. Celle-ci est sioire au sommet. La fe- melle est d'un gris brunâtre. 4» Le detiructeur {^), aussi de la Nouvelle-Hollande, est d'un cendré fauve en dessus, blanc en dessous ; la tête, les joues, les rémiges et les rectrices noires; les premières striées de blanc, les dernières bordées de blanc à leur extrémité. Le vanga destructeur se tient dans les arbres des environs de Sydney, non loin des habi- tations, surtout lorsqu'il fait mauvais temps; aussi le nommc-l-on oiseau de pluie. Ses habitudes pa- roissent être solitaires. 5° Le cassican de Quoff lia- bite la Nouvelle-Guinée, où les Papous l'appellent kohuoque. Son plumage est d'un noir intense. Son bec est noir à Ja base, et blanc de corne h sou ex- trémité. LES PITYRIASES. Pityriasis. Sont des cassicans à bec fortement crochu , muni d'une sorte d'arête en dessus, très comprimé sur les côtés , à narines percées en fissure presque margi- nale. La commissure est peu ample et sans soies. Le pourtour de l'œil est nu. La têie est recouverte de filaments cartilagineux très courts et très rudes. Une épaisse brosse est disposée en toufie sur le méat auditif. Les ailes sont fort longues, pointues. La queue est médiocre et égale. Les tarses sont minces et proportionnellement foibles. La seule espèce de ce genre est le gymnocé- {') Enl. 628; barita varia, Temm. ; eoraetas varia , Lath., esp. 22. (>) Barita anaphonen$ii,Temm.; Less., allas, pi. 47, flg.t. (î) B. $trep$ra, Temm.; le grand calybé, levaill., pi. 24 ; Shaw., Mise, pi. 86; While , birds. of NewHoil. ; eoraciai ttrepera . Lalh., esp. 21. («) B. libicen . Sliaw; Quuy et Gaim.» Vr., pi. 20; co- raeiat tibietn , ItHb. , esp. 24. (5) B. destruetor, Temm., pi. 273. phale ('), rare et curieux oiseau qui vit & Rome),) bec et plumage noirs , h plumes du cou, du thorii, du haut du manteau et des jambes rouge fulgi'J«. Les pieds sont jaunes, la tète papilleuse et jaunâtre; les oreilles rouge brun. LES VANGASC). Forment un groupe fort bien caractérisé de pnij- santés et robustes pies-grièches , vivant exclusirs ment en Afrique et en Asie. Leur bec est robuste, très comprimé, fortement denté et très crochu ili pointe , ayant une commissure fendue et garnie de quelques poils roides. Leurs ailes sont assez courtes, à troisième, quatrième et cinquième rémiges égales, et les plus longues. Leur queue est moyenne et rce- tiligne. Les types de ce genre sont le vangaC^) de I et\e chat-chert-bé{*), l'un et l'autre rapportés lie | Madagascar par Sonnerat. Levaillanta figuré un vanga sous le nomde.ii'ti| longup(^). C'est un oiseau qui vit à Java, et qniil le plumage noir, deux longues plumes surlatèicj un collier blanc, le bec noir et les pieds bruns. Le BLANCHOT(^) du Sénégal a l'occiput et lederl rière du cou gris , le corps en dessus vert, les lilesl vertes, émaillées de larmes jaunes. Tout iedessoiisl du corps d'un jaune soufre uniforme. Unetactirblai-r che marque le devant de l'œil Une espèce fort Toi- sine du blanchot est celle que nous avons noniniée.| Le VANGA ÊcoRCiiÉ C) long de neuf pouces (t| demi ; il est armé d'un bec puissant, haut, trèscoiii-| primé sur les côtés, fortement crochu, à narines l térales creusées dans une ample fosse nasale, f ailes , courtes , dépassent à peine le croupion. Lev^ première rémige est brève , la deuxième plus \m gue, la troisième moins longue que la quatriènie| celle-ci de même que les cinquième, sixième, tième et huitième presque égales, sont icsplusk gnes. La queue est allongée , élargit; et arrondiej l'extrémité, composée de douze rectrices. les isrs sont longs de quinze lignes, robustes, épais, ternij {■) B. «/î/mnocepAaIo, Temm., pi. 570. (•) FatiffcBurr.; tflmnopAtJui, Vieil!.; fanJm.Wj Lesson. (ï) Enl. 228; Janiu»eurviro«tri'i,Gnn.;( eephala, Le.ss.,Man. (4 ) lanius leucocepftalun , Gm.; enl. 374. (») Botara eriitata, Cuv. ; l.evaill., Roi!., pl- «i ' ffalericulata, Less.; flfonuJuj galericulatui,^»^ Encycl., 892. J {«) Vanga ietera. Cuv.; Levaill.. Af., pi- 283; '"^ philui olivaceus . Vlelll., Gai., pi. 139. (7) r. cruenta, Less., Cent. ZooL, pi. 65; »»i' Bélanger, p. 256. ! Il eau qui vit à Bornéo,) nés du cou, duthoni, jain))es rouge fulgi^Jt, : papilieuse et jaunâtre; GASP). lien caractérisé de pois- 1 iches , vivant eiclusitN f. Leur bec est robojte, lente et très crochu ili lure fendue et garnie di s ailes sont assez courtei, nquième rémiges éfalf$,| ueue est moyenne et rK- ntlefanj'aPjdeBuffoii,! et l'autre rapportés ilt I inga souslenomdej'iil qui vità Java.et qiiii igues pî urnes surlaièu, tir et les pieds bruns. égal a l'occiput et le det-l len dessus vert, les iildl s jaunes. Tout le dessoBsj uniforme. Une tache blm-l 'œil Une espèce fort ™-[ ue nous avons noniDi«<.| ong de neuf poucts (tl puissant, haut, très cou lent crochu, à narines li-l B ample fosse nasale, h peine le croupion. H , la deuxième plus lonj ongne que la qualrièinj cinquième, sixième, sfT égales, sont les plus 11» gée . élargii! et arrond» douze rectrices. lestât! es, robustes, épais, temij mm., pi. 570. ..{ui, vieil).; lan''"'"'^ ,Gm.:enl.374' Levain.. Roll-P'-*^'Li lit» j;aler-jriécft« à la tête grisei^) , qui vitau Sénégal. Sa leitgrise, son plumage vert en dessus. Les joues lloul le dessous du corps d'un jaune jai. Les tec- |iceiet les recu-ices sont terminées de jaune. Cet sa I dix pouces et demi de longueur totale. LES BATARASW. Ittflh-enl des vangas par leur bec resserré à la Fe.qnl est très crochue; par leur mandibule in- ^fe, qai est très renflée en dessous. La com- î du bec est incrme ; leurs tarses sont assez ; leur queue est comme éiagée. Toutes les es- •lonide l'Amérique méridionale. |H« ktara rayé (3) habite le district de Man- tW«u Brésil Le mflle est roux, rayé de noir, et |"«wl«t U fond ardoisé, et recouvert pareille- j Jiniai poWoespAoltt» , Ucht., cat., n. 48S. «torn, Aïara; tamnophilui des ornith. «ogloit; Jw.ilkM.Qagj et Gain. ^J^^nduhtu$,Uik$nivanga ttriata. Qwj ,m'\o " •* *•' ««»»'»*««• YigorM. ment de raies brunes. La tète est rousse, huppée, et les plumes sont terminées de noir. Cette espèce est la plus grande du genre. 2° Volhello (>) habile les forêts du Brésil , et a beaucoup de rapport avec le batara noir. Nous ne pouvons toutefois admettre ce rapprochement que par supposition , car la diagnof e de M. Suchs est trop incomplète pour qu'on puisse aflirmer cette identité. Ce batara a huit pouces de longueur totale : la queue entre pour un peu moins de quatre pouces dans cette dimension, et le bec pour dix lignes de la pointe à la commissure. Les ailes sont courtes, è première rémige brève, et les suivantes progressivement plus allongées jusqu'à la cinquième qui est la plus longue, et qui est égale aux sixième, septième et huitième. Les rectrices , an nombit de douie, sont fortement étagées; les tarses, entière- ment noirs , sont allongés et recouverts de scutelles ; le bec fortement crochu, noir, et denté à l'extrémité des deux mandibules. Le plumage de cet oiseau est de nature soyeuse, mollette. Il est entièrement noir ardoisé foncé, avec quelques ondes à teintes plua sombres. Des plumes lAcbea, élargies, forment sur la tète une huppe assez nettement dessinée, et d'un brun noir voisin de la teinte générale. Cet oi- seau vit au Brésil. 5° Le batara noir (^) , qui vit au Brésil , se rapproche singulièrement du précédent, s'il n'en est pas un double emploi. Il est brun , aveo une huppe très noire sur la tète, les ailes brunâtres , obscurément rayées ; le bec et les pieds sont noirs. Sa taille est de huit pouces et demi anglois. L'othello a une huppe de la même teinte que le reste du plu- mage, et n'a pas les rayures de l'aile. 4" Le batara de Swainson{^),qae les Brésiliens nomment «t'rùtnAo, a le plumage noir, rayé de brunâtre avec une huppe ferrugineuse sur la tête, â* Le batara tacheté (*) est noir, tacheté de blanc en dessus, blanchâtre en des- sous ; le bas-ventre est fauve ,et les rectrices sont bar- rées de bt-mc. Les Brésiliens le connoiasent sous le nom de choca. Q' Le batara de Leach (S), que les indi- gènes du Brésil appellent pruyaro, est noir, avec la tête et le dos mouchetés de blanc; les rémiges rayées de fauve. La gorge, la poitrine et le milieu du ventre, ainsi que les rectrices, sont noires; les flancs et le croupion sont rayés d)B Manc. M. Suchs en indique deux variétés : l'une de petite taille, et l'autra avec le veptre rayé de blanc, et les rectrice« barrées de cette ménie couleur. 7° Le btUara à tête rouue (*) du Brésil , comme les précédents, a la tête linéolée de roux , le plumage noir, tacheté de roux. M. d'Or- (•) Tamnophilut Othello, Ui$., cent, lool., pi. 19. {*) T. niger, Such , Zool. fourn., 1. 1, p. 059. (>) 7. Stoa) T. Leaehii. ibtd. ' '' l (•) T.ftt/lc«|>i,IMd. "* " ' ii ' 1 1 ! ! n ,1 1 ( ■ I, fi ï'I i. •'• 408 HISTOIRE NATURELLE î| bigny a figiirë quatre espèces dans la partie zoolo- gique de son voyage dans l'Amt'rique méridionale. 8* Le batara à ventre écailli{*), qui est noir soyeux, avec du blanc aux épaules , et disposé en deux raies en travers les ailes i puis du blanc en flammèches sur le dos, en gouttelettes aux couvertures supérieures de la queue, en rebords aux rémiges et à la fln des rectrices externes. Le ventre est écaillé de brun et de gris; le bec est noir et les tarses sont bleus. 0" Le batara schiiteux(*), gris ardoisé sur la tête et sur le cou, olive sur le dos, jaune cannelle sous le corps. I^es couvertures des ailes et de la queue, et l'extré- mité des rectrices, sont œillëes de blanc pur. Le bec est brun; les tarses sont bleus. tOfLeftUigineux{^) est d'un gris ardoisé uniforme, tirant au brun gris sur le dos et les ailes ; l'iris est jaune et les pieds sont noirs. Il» Le nègre (*) est complètement noir dans toutes ses parties. 12* Le grand batara de d'A tara (S), qui se trouve au Paraguay et à Bahia, a la tête huppée, le plumage noir sur le corps, blanc en dessous. Des taches blanches se font remarquer au sommet des rectrices et sur leurs bords. Le mftle adulte a sept bandes blanches en dessous, et toutes les pennes alaires frangées de blanc. La femelle est de couleur cannelle en dessus, d'un blanchâtre sale en dessous, et les rémiges bordées de cendré. La taille de cette espèce est de huit pouces et demi. 49* Le ieverus (<) a la tête huppée, le plumage noir, avec du fuligineux sur les ailes. Sa queue étagée en fait un batara. Le mftle a neuf pouces et demi. Cet oiseau, qui vit à San-Paulo au Brésil, est trop briè- vement décrit pour que nous puissions le comparer aux espèces précédentes. La femelle a une huppe cbfttain, et le corps en entier, de même que les ailes et la queue, couverts de lignes onduleuses cendrées et ferrugineuses. 14» Le méléagre {'') , aussi de San- Paulo, a huit pouces de longueur. Son plumage est noir en dessus , et couvert de plaques et de goutte- lettes blanches; le dessous est neigeux ; les plumes anales sont ferrugineuses ; les ailes à pennes noires sont maculées de blanc à leur rachis externe, et les rectrices sont alternativement barrées de neigeux. •I5» Le mantelé (") est de couleur marron. La tête , le cou et le dessous du corps sont noirs , rayés de lignes flexueuses blanches. Le mflle a la tête noire et les teintes foncées. La femelle a la tête marron, les tein- tes plus claires, et les raies du dessous du corps assez (') T. a$periiventér, d'Orb., pi. 4 , flg. 1. (•) T. MchUtaeeus , ibid . pi. 4 , fig. 3. (i; T.fuliginoMUB. d'Orbig., pi. 6 , flg. 1. (4) T.aterrimui, Ibid, pi. 6, flg. 3. (!) LaniuM itagwrat, Licht., cat.. n. 487. (•) £. Mvarut, Licht., cat., n. 489. (7) 1. nultager, ibid ,n. 491. (•)£.lKilHatuf, Licht., cat. 492. , claires. 10» he batara rayé (') de d'Azan a «édi. crit par Buffbn. On le trouve à Cayenne el au BiM, f 17» Le batara noir et fUombé C) de d'Azan m è couleur bleuâtre de plomb. Le milieu de la léieail noir; les ailes et la queue sont rayées denoiretél blanc;'les rémiges sont frangées d'un trait blintltl femelle a été décrite par le même auteur, ( espèce, sous le nom de batara mordori. Son pi»! mage est brun olivflire en dessus, et le tonuMèl la tète est marron; le ventre est cendré. Oomnl cet oiseau à la Guyane comme au Brésil. t8*!Sa| avons classé parmi les gobe - mouches, d'ipièl M. Temminck (pi. 17, fig. 1 et 2), un oiieNfi| est évidemment un batara (>). 19» Le ftatarad)i#| telette» (*) a le plumage vert olive, le dessoi dtil tête bleufttre, les temporaux et les tectrices Mi,! avec des larmes blanches; la gorge bhDclillR;li| cou est jaunâtre, avec des taches brunes disfaiil en cœur; le milieu du ventre est jaune et Icifagl sont cendrés. La femelle a le sinciput bran, h pif I blanche, le ventre jaunâtre, avec des taches i|ieii| discernables. On le trouve à San-Paulo, aa Ml 20» La demoiselle (^) des alentours de I)ahia,al(|il»l mage noir et les épaules blanches , ainsi que le bil des tectrices ailaires. La femelle est brune en desa,! avec la queue noire, et le dessous du corps d'aiilKl vâtre cendré. Sa taille est de sept pouces. Il* lil luctuetuc (^) 9 la tête huppée, le plumage coli»l ment noir, les scapulaires bordées et les reelriees»! minées de blanc. La taille est de six pouces et mI et sa patrie Bahia. . LES MYOPHONES(^. Sont confinés dans les régions chaudes de l'a continent. Ils habitent les sommités des plost montagnes, depuis 4,000 jusqu'à 7,000 pieii dessus du niveau de la mer, et ils y vivent sditt parmi les rochers couverts de ronces, qui | sent des baies , et dans les endroits les plus im des forêts en montagnes, où on les voit se tq aussi d'insectes et de vers. Les oiseaux de ce genre sont caractérisés pi^ bec fort , dur, comprimé , dilaté à la base, ajuDi arête marquée entamant les plumes du inili< (•) L. doliatut, L. ; Levaill , Af., pi. 77, fig. i'M ginosu» , Bechest. ? (>) 213 et 214; laniutnœvhu. Ltchsl., caLlM (>] AftM«) se trouve dans plu- I des Iles de la Malaisie, et particulièrement à n, où il est nommé ehiung. Son plumage est gé- Bt d'un bleu noir, à reflets lustrés ; son bec I jMM, et les tarses sont bruns. S" Le myophone fVon/Md C) a le plumage bleu indigo, avec une la télé , et les épaules azur ; le bec et les isoDt noirs. Il vit dans les montagnes de l'Hi- iliyi. S* Le myophone de Temmiiiek C), que leb dleos nomment kulget, est aussi des monts Hi- lyi. 4* La brice blewt^i*) de M. Temminck nous Bbleroit mieux placée parmi les garrulaxes. C'est I oimu de l'ile de Java , où il est nommé arreng- rmjm. qui se tient dans les forêts touffues sur ; montagnes , à 4,000 pieds au-dessus du niveau filmer. On dit qu'il se nourrit de baies, mais sur- Bt d'insectes. Son plumage est noir, moiré de bleu lolet, et, suivant les elTets de la lumière , le bleuâ- I H nuance d'azur. Le rebord de l'aile est d'un igii. LES CHOUCARISCr. lOot quelques rapports avec les roUes par leur nmiiiure du bec, fendue et déjetée vers en bas. nr bec est médiocre, convexe, à arête vive , assez rgiek II base, denté et crochu h sa pointe ; les nasales sont en partie recouvertes par des I disposées en peigne ; les ailes sont allongées, iatuts, k troisième rémige la plus longue; les I sont assez courts: leur queue est médiocre et liligne. Ce sont des oiseaux de l'Inde et des îles fil mer do Sud. iBaObn a figuré de ce genre le corbeau papou («) I le ffcowori de la NouvelU-Guinée f). h M. mtallkut , Temm. , pi. 170. Jurdu» flavirn- '>>>lorir.,Java. jJf. HmfeliH, Gray, cent- of. Birds, pi. 20; JI..I. XXV, p. 353; Proc, 1, 35 et 171. IPj M. TmmiwsMi, Gray. of Birdt , pi. ai. IN Mlaalatteina.Temm., pi. col. 194. Twdut eya- ■MiHonf., blrdiof Java, 4» fasc. ; myiophoneut glau- ««, Tenm., texte. lllfiriMMoiM,, cuv.; eoraeina, Vîelll.; grauealu», ¥■ ehei les Grecs d'un oiseau cendré aujourd'hui puasa. |nBi>l. 6S0. ?iem., GaU, pi. 118. Corwi» papueniie , l') M.m. Conmi J?ova Guinea , Gm. La troisième espèce est le roUier ù matquei}) de Levaillant, qui se trouve k la Nouvelle-Hollande. Le jeune est maillé de brun et de blanc sur le corps. L'adulte est cendré , avec la face et le cou noirs ; les rectrices latérales sont aussi terminées de noir. Latham a décrit parmi les geais quelques oiseaux qui pourroient bien être des choucaris Nous avons vu, dans les galeries du Muséum de Paris, deux oi- seaux que nous ne savons à quelles espèces rappor- ter : l'un do Manille, le choucari de Dussumier. est ardoisé en dessus et en dessous avec des rayures ardoisées, blanches et noires sur le ventre; l'autre, du Bengale, est le choucari de lUacé, ardoisé en dessus, blanc en dessous, avec des rayures brunes sur la gorge, le cou , la poitrine et le haut du ventre ; la queue est terminée de blanc. LES KITTESC). Ont un plumage soyeux , des rapports de formes avec les corbeaux, et ils vivent le plus souvent so- litaires, rarement en troupes, dans les bois de la Nouvelle-Galles du Sud. Leur bec est court, com- primé , convexe en dessus et denté à la pointe; les narines sont recouvertes par les plumes soyeuses et serrées du front; la commissure présente des soies ; les ailes ont leur quatrième rémige la plus longue; leurs tarses sont médiocres ; leur queue est légère- ment écliancrée. Le type de ce genre est l'otseau-faim (^j (satin- bird) des Anglois, que les nègres australiens des environs du Port-Jackson nomment cowr;^. Son plu- mage est noir bleu, à reflets doux ei veloutés ; le bec et les tarses sont jaunes. La femelle a son plumage vert en dessus , verdAtre , avec des traits obliques noirs en dessous, des gouttelettes jaunâtres sur les côtés du cou, et le devant de la gorge maillé de noir. Le bec est de couleur de corne , et les tarses sont jaunâtres. Le verdin {*) est la seconde espèce de ce genre. Son plumage est vert sur le corps , sur les ailes et la queue, mais des larmes blanches termi- nent les grandes couvertures et le sommet des rec- trices. Le menton est blanc, strié de noir ; le dessous du corps, vert jaunâtre, a des larmes blanches; le bec est corné, les pieds sont bruns. Il vit aussi à la Nouvelle-Galles du Sud. (') Ois. de par., pi. 30 Corwu melanop». Lath^. esp. 44. (•) Eitta , Less. ; ptilonorhynehu$ , Khul ; kitta, pars. • Temm. (3) Ptilo , holoterieeue , Kuhl : kitta holoserieea t Temm., pi. 395 et 422; ptilo. JUae-Leayii. Vig. et Horsf. ; $atin-grakle , Lalh.. esp. 30. I (^) Kitta vire$e»nt . Temm., pi. 396 ; varitd roUe r, Lalh.',pti(onorAyncAiis5mi(AM, Vig- et Horsf. 52 i <■', 1 II t!!^ I 410 HISTOIRE ITATUIIELLE ! 1 ■ ' \ I. r Le PiROLLE bdccoTdr (I) A ëlé observé sur le pour- tour dt la baie de Lobo, h la Nouvelle-Guinée. Son bec et SCS tarses sont bruns; les joues sont blanches, avec une goutte noire au sommet de chaque plume auriculaire; le dessus de la télé est brun roux ; le cou est flammé de brun ; le dos et les aiJessont d'un vert intense, ainsi que le dessus de la queue; le men- ton est blanchâtre : tout le dessous du corps est cou- leur de buflle, avec des gouttes noires. LES SPHÉCOTHÈRES. Spheeothera. \\B,ïih. Ont un bec épais, robuste, convexe en dessus, denté et crochu ; la commissure du bec est droite et sans poils ; les narines sont ouvertes et nues ; le tour des yeux est garni d'une peau dénudée ; les ailes sont pointues, à deuxième rémige la plus longue; la queue est allongée, composée de douze rectrices un peu inégales. M. Vieillot a tiré ce nom du grec atft)^, mouche, et Onpaw , chasser. Les deux espèces connues vivent dans la grande !le de Timor, mais on ignore quelles sont leurs habitudes. Le SPHÉCOTHÉRE vert(^), quo les Malais nom- ment kakraya, a le plumage verd&tre et la tête noirâtre. Le SPUËCOTIIËRE GRIS (3), du Musée de Paris, a le corps roux en dessus, blanc flammé de roux en dessous. LES MANORHINES. ZUanorhina. Vibill. Ont le bec court, comprimé sur les côtés, terminé en pointe. Les plumes du front sont veloutées et s'avancent sur les narines. Le pourtour de l'œil est nu. Les ailes sont pointues, è troisième rémige la plus longue. La queue est médiocre et rectiligne. La seule espèce connue habite la Nouvelle-Hollande. La manorhine verte {*) à plumage olivâtre , à joues jaunes, ayant deux moustaches noires à la base du bec. La femelle a les joues vertes, sans moustaches. (') K. buecoides , Temm. , pi. 575. (•) Spheeotheraviretceni ,\\e\\\., Gai., pi. ±47; grau- ealus viridis , Quoy et Galm. , Vr., pi. 21. (>) Laniui a$turinus , Cut. (M M. viridis, Vieil!.. Gai., pi. 149. Ifferops albifrons, 8haw. •^^M LES LA^iRAYESC). OU PIES-GRIÈGHES HIRONDELLES. Ont un bec médiocre, arrondi, pointu, bombé 4 1 toutes paris, à bords des mandibules lisses. Lnj» 1 bes sont courtes ; les ailes sont plus longunqoeJ queue, pointues; leurs première et deuxièiMi(.| miges les plus longues; leur queue estmoyenMil égale. Ce sont des oiseaux des Iles indiennes de i'Ei|l qui voient sans cesse à la poursuite des inKciei;|l ont le courage des pies-grièches , et ne criigmiiipi| d'attaquer le corbeau. Buffon a connu uneMpéettl ce genre figurée ( enl. 9, fig. 1) sous le nom ile|»| grièche de Manille f*), et qui est répandue dut h 1 plupart des lies indiennes, telles que lesMoImml Timor, etc. Les quatre autres sont : le /a^nyil &run(3), h plumage gris , ft ventre roux, tl qui al 1 du Bengale ; le lagrayen chocolat {*) des MoliKnl à plumage chocolat et ailes noires ; le /«ffil gris (") de Timor, plumage cendré, relevé pirleiwl du front. Les ailes sont grises et la queue iemiiiéi| de blanc; le lagrayen à lignes blanehei{^) i lepli-l mage fuligineux ; les ailes bordées de blanc; InrK'l triées moyennes allongées. Il provient de liR»] velle-Galles du Sud. LES ARtAMIES. Artamia. Isin. Geoff. Répondent i nos pies-grièches fnetiet PJ.Ml bec est allongé , comprimé sur les cAtës, triin;iiM| à sa base, et muni en dessus d'une arête biénil hée. La mandibule supérieure est un peaal^n<(J terminée en un crochet bien prononcé et munid'i échancrure fort distincte. Les jambes sont c(Nitis| Les ailes sont moyennes, et n'âtteigttént qnt >(■ lieu de la queue. Celle-ci est longue et eirrée. Le type de ce genre est le lagrayen «anj»'* lent, de l'Ile de Sumatra. Sa taille est celle ï merle; son plumage noir est relevé par le roiiel feu du ventre. Le tschachert ou la pie-grièche de MaàapvMi Buffon, qui se trouve aux Philippines, app (') Oeypterus, Cnv. ; artamu*. Vieil!.! Ispti Horsf. et Ff//or«;/anf'u*,L.;tur(fui, Lith. (•) O. aiftt'venter, Valent . Pl* 7. flg- S SoBi., P (») O. rufiventer. Val., pi. 7, flg. 1. (M 0.fuseatus,\»\. (S) 0. c^neretw, Val., pi. 9. Ûg. S. (fi) O. albovittatus, ibid., pi. 8 , flg. !• (7)Traitéd'ornith.,p.372. DES OISEAUX. 411 \YES('). i HIRONDELLES. ■ondi, pointu, bombili iidibuleiliises.LM)»! sont plut longues qot II smière et deuxième i<>[ ur queue est moyenied es Iles indiennes de l'Eiil ;)0UT8uitede8iniectti;ll !chei,etnecraigneii|il bnaconnuuneespMtèl ig. I)>ouilenoin(lef»| qui est répandue dm kl , telles que les Moluqn,! ïutres sont : le l(ij«!«| , à ventre roux, et q«i «il chocolat (*) de» Moliiq«^l liles noires ; le Ifljrfj»! e cendré, relevé par lenÉI crises et la queue \fmàl ignés blanehet[^)t\tM s bordées de blanc ;1m»| es. U provient de il l*»! TAMIES. 8!0. GEOFF. ^.grièchtsinetltt^)M ,é8arlescfilé»,triinpil«l Husd'tanearêiebiên*»' ieureestonpeuairqi*.» len prononcé et munii'* . Les jambes sont cow»! ,ettt'àttelgttetttq«l««^ i est longue et e*n*. [est le lagrayen «nj»* ra. Sa taille est celte" est relevé par le ïoïjei yrièchedeMadaft^^ lux Philippine», «PP'"" lamu<, Vielil.; M . 7, flg. 1. |9,fig.2. ^ l,pl.8,flg.l' uns doute îi ce petit genre. Son plumage est noir bleuitre, avec des reflets bronzés, et le dessous du psett blanc neigeux. LES APLONIS. Jplontf. GouLD. Ont le bec un peu plus court que la tète , robuste, I peu comprimé, k mandibule arquée, avec une juocnirei l'extrémité. Les narines sont ovales. QTecletetbasalet; levailes sont courtes, i deuxième 1 troisième rémiges très longue», la première et la itrième égales ; la queue est courte , élargie, car- I ou k peine bifurquée. Les tarses sont robustes , ninés par des doigts assez forts. Ces oiseaux aneati la fois des pies-grièches , des merles et des ■JUTIIvffi I Les deux espèces vivent aux lies des Amis et à la pouTelle-Holiande. Les plumes de la tète sont lan- ioiées,et le plumage a généralement une teinte clair Urée, plus particulièrement sur la tête et sur le bu. Elle» sont nommées par M. Gould oplonis arginataelA.futea. LES BÉCARDESC). I Ontnn bec conique, très gros, arrondi sur toute I étendue, échancréet pointu à son extrémité. La nmissure est ciliée. Le tour des yeux est nu. Les [les sont moyennes , pointues , à première et nxième rémiges les plus longues. Leur queue est diocreet reetiligne. Les Grecs donnoient le nom ^piart'i i un oiseau qui nous est inconnu, et que . Cuvier aappliqué à une tribu de pies-grièches de érique méridionale. |Le type de ce genre a été décrit et figuré par Buf- I sous les noms de piegrièche grise et pie-griè- ftath^ie de Cayenne (enl. 304 et 377 ). ('est la hriegrin C) des modernes. [Lafc^cardeauo: jouet grises (') des environs de nambouc, a la tète noire , les joues rousses et le >du corps blanchâtre. La hécarde noire {*) a plumage brun cendré , le pourtour de l'œil cou- r de chair et le^ parties inférieures d'un gris clair. fjftarii, Cnv. TUyrck , VIelll. Piukyrhynclm. Spii. {l.l.vm,p.44a. F iwwui eayanui , Gm., Splx, pU 44 , flg 1. Tity- 1 «wreo, Vielil., Gai., pi. 134. Ptarii cayana. ) f-«rytkngenyt,Mbi, 2ool. Journ.. l. II, p. 483. f) i*. nijer, 8w., Zool. Joura,, t. |I , p. 354. Elle se trouve au Drésil. La béearde de Cuvier (') a le plumage olivâtre en dessus, blanchâtre en des- sous , mais lavé de jaune serin sur la poitrine. Lo dessus de la tête est noir. L'occiput et les tempes sont cendrés. On le trouve au Brésil. La béearde huppée C). du même pays, a le plumage brun, lavé de roussfllre, pftle en dessous. Une tache blanche marque l'épaule. Le sommet de la tète est noir et huppé (>). LES PIES-GRIÈCHES («). Sont excessivement nombreuses en espèces répan- dues dans toutes les parties du monde. Elles ne se distinguent les unes des autres que par des nuances légères, qui permettent d'établir des petits groupes ou sous-genres, bien qu'on les voie se confondre avec des genres d'oiseaux très distincts par des pussoges gradués et k peine sensibles. C'est ainsi que les éche- nilleurs, les merles, les tangaras, les manakins, ont reçu parmi eux des espèces qui , par quelques rap- ports fondamentaux de leur organisation, appartien- nent aux pies-grièches. Ces volatiles ont leur bec conique, denté, et plus ou moins crochu à l'extrémité. Ce sont des oiseaux hardis, qui vivent presque exclusivement de proies vivantes, telles qu'insectes de toutes sortes.Quelques espèces attaquent aussi les jeunes oiseaux et les très petits mammifères. î. LES CORVINELLES. Corvinella. Less. Ont le bec assez épais en hauteur, mais très com- primé sur les côtés, court et crochu. Les ailes sont courtes et la queue est longue et étagée. L'espèce de ce genre est la pie-grièche corvine (^) qui est assez com- (■) P. Cuvieri, Sw.. Zool. Illust., pi. 33. Pmhyrhynr ehus, semi-fatciatu$ , Splx, pi. 44, 2. (•) P. eristatus , Sw., Zool. Journ., t. II , p. 354. (») Les bécardes aux joue* 0Wi««, noires, de Cuvier, et celles que Splx nomme etn«r»«een« et rufeicens, ( pi. 45 et46 ) forment par leur bec plus petit, bien que de même forme que celui de la béearde grise, type du genre ptaris, le genre qu'il appelle paehyrhynque. Peut- être Vhabia noir et blanc de d'Azara devra-t-il être dé- finitivement placé parmi ce dernier (troupe? (t) £an(u(,L.. LIcht.; laniaiéei, Sw., Zool. Journ., 1. 1 , p. 289 et 293 ; CoUurions , VIelll. (ï) Lanius corvinus. Sbaw. ; Levaill., pi. 78. £. melli' vorus, UcbUf c«t. 522. » '! 1! 1 ! H M HISTOIRE NATURELLE d 1 ; mune au Sdndga^où on la nomme mangeur de miel, aans doulc parce qu'elle recherche les moiiclics h miel. Sa taille est de douze pouces, cl Non plumage est roux cendré, onde do noir. Il est blanc en des- sous, avec des striures sur la poitrine ; des sortes de sourcils blanchAtres surmontent les yeux, taché< de noir en avant. . . , ., . LA CORVINELLE DEMI-DEUIL ('}. Est une nouville et curieuse espèce. D'après la longueur de sa queue et son plumage noir et blanc, <'llc rappelle , au premier abord, la pie-grièche de Lcvaillant; mais celle-ci, habitante du Nouveau- Monde, en diiïère complètement par la forme de ses ailes, celle de son bec, et même par la distri- bution de ses deux couleurs ; elle est d'ailleurs regnrd(^c aujourd'hui comme faisant partie de la fa- mille des langaras; tandis que notre nouvelle es- pèce , d'après la forme de ses ailes, celle de son bec fortement denté, et celle de ses rectrices allongées , étroites ou rubanées, se rapproche entièrement de plusieurs pies-grièches africaines, ses compatriotes, telles que le fiscal, la corvinelle, etc. On reconnoit duns ces rapports une nouvelle preuve de cette loi que la nature semble s'être imposée , d'imprimer à toutes les espèces d'un même groupe géographique des caractères communs de forme, de coloration, qui ne peuvent échapper à l'œil de l'ornithologiste im peu exercé, et qui ne se retrouvent presque ja- mais entièrement semblables chez des espèces du même genre, mais habitantes d'un autre continent. Ainsi donc , en rapprochant noire nouvelle espèce de la pic-grièche corvinelle, on retrouve les plus grands rapports dans la forme du bec élevé et arqué dès la base, très comprimé vers la pointe, et dans celle de la queue, très étagéeet fort allongée. £n la comparant au fiscal, on reconnoit de grands rapports dans la distribution des deux couleurs de leur plu- mage. L'une et l'autre ont le dessus du corps noir jusque vers le milieu du dos , le croupion blanc ou gris; les plumes scapulaires blanches, les ailes noi- res, avec une tache blanche à la base des rémiges, et les rectrices très étagées , étroites ou rubanées, en sorte qu'en supposant ces rectrices du fiscal sim- plement allongées, tout en conservant leurs rap- ports graduels entre elles, on aura une idée exacte de la queue de notre nouvelle espèce. Un noir profond , mais luisant, revêt tout le des- sus de la têie, du cou et le haut du dos, se termi- nant en pointe sur cette partie. Toutes les plumes de la tête et du cou se terminent en pointe ou en petites mèches , comme celles du devant du cou du corbeau. Le bas du dos et le croupioa sont blancs, (M L. meIano{«u«uf , SmUb ; llag.Zoo1.« pi. 61. ainsi que les plumes s«} Crootos, Temm., pt. col. ;r DES OISEAUX. tlus. VlKlLL. ji,(oarerles|Mr une membrane nue ; ouvertes par Irant ; des pieds courts, doigts lal(!raux l'gaux ; iiierne libre; l'interne soude' à sa base; doigt pos- Leur le plus Ton de Ions. Ongles courts, crochus; \t liles courtes, arrondies : la première rémige très jurie, les deuxième, troisième et quatrième égale- itnl élagées, plus courtes que la cinquième, sixième lieplième, qui sont dVgale longueur et les plus lon- les ! une queue longue , très étagde. iL'efpèoe unique classée dans ce nouveau groupe ' lemble par le port et la presque totalité de ses m »nx pif »-grièrhr» d'Europe, moins le bec, Il est essentiellement difTérent. et dont les formes mt plus aucun rapport avec celui propre aux vraies Lu»; c'est plutôt un bec de turdoïdejijrog, porté r une espèce voisine de notre pie-grièche grise, iaties rroftax.quoique sur une échelle moins Torle, I le port et les formes extérieures. LE CKOSIAS A GOUTTELETTES (•). |L'adulte a toute la tète, y compris les yeux et la pon des oreilles, de couleur ardoise ; la nuque, le nteiu, les scapulaires , le dos et le croupion bleu fTOD; chaque plume de ces parties porte le long la baguette une tache ou raie blanche, de la s d'une larme ou goutte ; les ailes sont noires & onts largement frangées de blanc ; tout le dessous I corps, depuis la base du bec à l'anus, est d'un M jaunâtre sans aucune tache; seulement aux I se trouvent de larges mèches du même brun jirron que celui du dos, et réparties sur les bords I plumes, dont le milieu est blanc; la longue e, fortement étagée, est d'un gris très foncé, à epoinle des pennes d'un blanc pur; le bec et les disent de couleur de corne bleu&tre. Sa longueur pile est huit pouces. l'I n'y a pas de diiïérence remarquable dans les Tes; les jeunes de l'année ressemblent aux adultes; Nj les teintes de leur livrée sont plus ternes. |U manière de vivre de cet oiseau est à peu près Imêmequecelle des turdoïdes; il se tient par pe- lés bandes dans les broussailles les plus touffues, ?s jamais entrer dans les grandes forêts; c'est dans » fourrés épais des arbrisseaux qu'il guette sa pe consistant en petits Insectes qui s'atUchentau NIage. Il'espèwaété trouvée par les voyageurs hollandols ^sdilTérentes parties boisées de l'île de Java. pc.jutJali»i,Temm.,pi. 692. 413 IV. LES VRAIES PIES-GRIÈCHES. Laniu» ('}. Se distinguent par leur bec médiocre, mais ro- buste, comprimé, très crochu, et fortement denté. Les ailes sont courtes, légèrement acuminées , k pre- mière rémige très brève ; la troisième la plus longue. La queue est moyenne, égale, arrondie ou ëtagée. Les espèces les mieux caractérisées appartiennent toutes h l'ancien continent. Le type de ce genre est V^rorcheur d'Europr; M. VIgors en sépare les ecorcAcurjt(cu//urio} en transposant ce nom à la pie-grièche grise qu'il cite comme type de ce genre. LA PIEGRIÈCHE QUATRE OEILSCJ. Cette jolie espèce de pie-grièche a été très briève- ment décrite par le docteur Horsfield, qui la ran- geait dans le genre merle, bien qu'elle ait la plupatt des caractères des vraies pies-grièches. C'est, à (O qu'il parolt, le ehuehak-gunung des Javanois. Cet oiseau a de longueur totale sept pouces. Ses ailes sont courtes, dépassant à peine le croupion , à première rémige courte, à deuxième plus longue, à troisième moins longue que les quatrième et cin- quième, sixième et septième, qui sont presqueégales et les plus longues. La queue est médiocre, légère- ment arrondie par le raccourcissement des rectrices internes. Ses tarses sont assez forts, longs de neuf lignes, scutellés, terminés par un pouce robuste. Les ongles sont très recourbés , crochus. Le bec est médiocre, un peu dilaté sur les côtés, à narines per- cées en avant des fosses nasales, peu crochu et mé- diocrement denté. La pointe de la mandibule infé- rieure légèrement échancrée sur le côté (caractères des vraies pies-grièches). Des soies roides en cils & la commissure du bec. Le bec et les tarses sont noirs. Un brun fuligineux colore la tête, le milieu du front, la gorge et le de- vant du cou. Deux taches arrondies , d'un orangé très vif, occupent les côtés du front en avant de cha- que œil. Un jaune pflle colore les joues. Un trait jaune orangé surmonte les sourcils. Tout le dessus du corps , le cou, le manteau, les ailes, les grandes couvertures, le croupion, sont d'un brun olivâtie (') Genres lanius et eoUurio , VIg., Proceed., I. 42 ; sur les lanittda. WUl. 8w., Zool. Journ., t. I , p. 289 et suiv. (•) Lanius bimaeulatut,tBss., Voy. de Bel. pL 76. Turdut bimaevlatuM, aotit., Trans., t. XII , 147. I - I ; i'! !•! Ht» 414 HISTOIRE NATURFXLE i i unirorme. Les ailes sont brunes en dedans, olivAires sur le relmrd des rim\^fê. LVpniilu est d'un Jaune soufre pAlo. La fjiicue <'sl bnindlre. Le ihorai est brunAire. Tout le dessous du corps est d'un blaneMire sale. La région anale et les cou- ▼ertures inférieures sont d'un Jaune citrin. La piegrièche quatre œlls habite l'Ile de Java. LA PIBGRIÈCUE BENTET (*), A été décrite par M. Uorsfield sous le nom Java- nois de bentet, et aussi mentionnée nominalement tous le nom de bouroug papa ou do tiong ait par sir Raines, dans son Catalogue desanimaux recueillis & Sumatra H. Les nombreux rapports qu'elle pré- sente avec une grande piegrièclie grise de renl.44a, ou même le laniui minor de l'enl. 32, flg. 3, ont sou- ventdft la faire confondre avec ces deux oiseaux, dont on seroit tenté de la regarder comme une variété. Elle s'en éloigne toutefois assez par lu fixitc^ de ses caractères pour être regardée comme une espèce distincte et bien tranchée. Le bentet a neuf pouces et demi de longueur lo< taie , et la queue entre pour quatre pouces huit li- gnes dans ces dimensions. Son bec est élevé, très comprimé sur les côtés , crochu, et muni d'une dent vigoureuse et robuste. La mandibule inférieure elle- même a sa pointe aiguë et retroussée. Les narines sont rondes et percées ep avant des fosses nasales. Le des- sus de l'œil est nu. Les ailes dépassent à peine le crou- pion. La première rémige est courte, la deuxième un peu plus longue, la troisième presque de la longueur de la quatrième, qui est, avec les cinquième, sixième, et même septième , la plus longue. Les tarses sont assez robustes et les ongles très acérés. La queue est longue, mince, à rectrices étagées, étroites, dilatées, et arrondies à leur sommet. Le bee et les tarses sont noirs. -Un brun de suie recouvre le front et le devant de la tête en s'arré- lant & son milieu pour céder la place à une teinte gris cendré qui colore l'occiput, le manteau et les couvertures des ailes. Les grandes couvertures alai- res et celles de la queue , de même que le croupion, sont d'un jaune blond mélangé dp gris. Le brun fuligineux du front s'étend sur la région oculaire et sur les côtés du cou, où il forme une écharpe latérale. Tout le dessous ducorps , i partir de la gorge jusqu'à la région anale, est d'un blanc satiné, fortement teint de blond doré roux, lur les flancs et sur les couver- tures inférieures de la queue. Les ailes sont en dehors noires. L'épaule est blanche, et lorsque les rémiges sont déployées, une écliarpe blanche occupe leur partie moyeone. L'aile en dedans est blanche à sa (•) L. Bentet, Horsf., Trans. soc. lina., t. XIII, 144. (*)Ibld.»p.304. moitié supiVicure, et brune dans le rntt i)( m étendue. Les rectrices moyennes les plut Innml sont brun uniforme; les lati'rales sont tminnil terminées de blanc, et les deux pliiicoiirtnMl blanches au sommet, mais encore lisëréesdtblMl sur leur bord externe. Le bentet remplace à Java notre lantuttioAiidi | LA PIEGHIÉCUE DKÉS(>J. Est longue de sept pouces et demi; elle lit kl allongé, fort, convexe, assez arqué. Ileitieml en pointe crochue, mais sans dent latérale Iréip»! noncée. Des soies roides, bulbeuses ileurbMT liiifnrmes et longues au sommet, sunt impiioièl au-dessus de la commissure, f^es narinpi mm iT rondies , percées dans la membrane qui re>éi l«| fosses nasales. Les ailes dépassent à peine leml pion. La première rémige est très courte, ladeuiiél est plus large , la troisième est moins longueijue J quatrième qui, avec les cinquième et iiiièiK,ai| la plus longue. Queue moyenne, allongée, udpnI échuncrée, ce qui est dû au raccourcissemfnt ial rectrices externes. Tarses robustes, courts, miftir lés, à ponce plus robuste que les doigts anlérinnl Le bec et les tarses sont brun plombé. Tout kl dessus du corps est d'un brun roussdtre oliflirc. [<| croupion est roux. Les ailes et la queue moi nI dessus d'un brun roux. Les ailes sont Jaune ciiml La gorge et le devant du cou sont blancs. La poiinml et les côtés sont gris brunâtre. Le ventreetlMil)iitii| ainsi que les couvertures inféricnres delaqu»! sont d'un jaune citrin sale. Les rémiges ont innl barbes internes brunes bordées de blanc. Celowal est appelé brét par les habitants de l'ile iehn,t\ patrie. Cette pie-grièche pourroit être le type d'unp(il| sous genre dans les laniadées; mais ce n'est pùil au genre turdus qu'elle doit appartenir, aiiuiq>| l'a pensé le docteur Horsfield. LA PIE-GRIÉCHE A MANTEAU TACHETÉ,!! Est remarquable par la coloration rouge fenv| ncuse de son manteau, que relèvent des flii blanches placées au centre de chaque plume. m| bec, bien que fortement crochu , n'a point de Ml latérale saillante; mais ses narines, rondeseinMi sont percées en avant des fosses nasales, coiiin«)>| le remarque chez les espèces d'Europe. Les ailes »i'l courtes et ne dépassent point le croupion. U M (') Laniui bres. less., Voy. de Bélanger. Titr*»<*| taris. Horsf., Lion. Trans., t. Xlil , p. i&O, (•) L, albonotatus, Less., Voy. de Bel. DES OISEAUX. 415 une dam 1c rMitiJonl tyennei Ici plut lonml IaK'ralos «ont brunnti ri deux plus coiirinwil Il encore liiéré(t(l(bl«l I va notre laniui(x(tilii(ir| :CUE BKÈSC}. uccsct demi; elle ildwl atiez orque. Ueilltrail MM dent latérale irèip»! s, bulbeuses àleurliNir sommet, sunt impluiNl lure. Les narines WDiir a membrane qulretéilal dépassent à peine le ml • est très courte, Il dfuiwl ne est moins longue (jwJ > cinquième et sixièneoil noyenne, allongée, uDpnl i au raccourcissement èil >9 robustes , courii, xuidr e que les doigts anicrmi ,ont brun plombé. Tout lij brun roussâire oliiiire l'I ailes et la queue sont "1 i,ei ailes sont jaune ciim] cou sont blancs. Lipoitrittl ifttre.Levcntreellejflml es inférieures de laque»] aie. Les rémiges ont ifluil lordées de blanc. Cetoueal abiunts de l'ile deJan,il ■roitétrele type d'un peil iodées : mais ce n'est poitl doit apparlcnir, ainsiq»! sQeld. LA LNTEAU TACHETÉ vl a coloration rouge fewpl ,ue relèvenl des flami»»! re de chaque plume. Wl crochu, n'a point de J»i| es narines, rondes elii«l , fosses nasales, comme «1 cesd'Europe. Les ailes »«■ liât le croupion. U m |oy. de Bélanger. T«f*"»»| i, Voy.de Bel. loni graduées ; 1» analrième, cinquième, liieme et leptitmp, presque (^K'l".»ont les plus ofurs. Laquelle est allong«'e, uùi"" ■ compow'e ! recirices élroilei et élugi'tf U« auire^ . ' r .nères ni ceui que nous u '^ns énuméf*» ko partuiil il" ftokt précédente. loi oiseau a le bec corné e^ >*» tarses olivâtror I pouce et le dessus de la tète e( 4^ cou sont d'un lun fnnc Deux larges tri/iU noirs iraversent la ;ii)n oculaire et descendent sur les cAlés du cou. ^manlMU, le dos, le croupion et les couvertures lailes sont d'un rouge ferrugineux intense, et le [ilieu de chaque plume est traversé par une flam- che blanche. Tout le dessous du corps , de la irge, aux couvertures inférieures de la queue, est tm blanchâtre uniforme. Les plumes ferrugineuses I flancs sont également flammées de blanc. Les nigei primaires et secondaires sont brunes. Les oyennes sont teintes de roussAtre; les troisième, julrième, cinquième et sixième sont bordées de |inc,demémo que la dernière des secondaires, icstectrices sont brunes, les latérales et les plus urtei sont seules terminées de blanchAtre. Cette !-griècbe habite l'Ile de Java. LA PIE GRIÉCnE-SORDIDEC). lEtlIongaedesix pouces. Elle a un bec fort, al- lé, long de huit lignes , haut de près de quatre koei, très crochu, denté , couleur de corne roussA- ). Si queue est fourchue, mince, élagée; ses ailes nt médiocres, i première rémige courte, la uii^e plus longue, la troisième moins longue iles quatrième, cinquième et sixième , qui sont ^plus longues. iplomsge sur tout le corps eit brunâtre sale; I ) L. per$onnat%u ,Ttmm., pi. S&6 , flg. 3. (3) L. ferruginevi , Lath. ; Qnoy, Vr., pi. 17. , ,. . («) £. magnirostrit, ICM,. it. Bel. I ^u 'lui M 416 HISTOIRE NATURELLE 1 f i 1 ! ; éiroiles, minces, ëtagëfis, sont d'un roux cannelle cerclé finement au sommet d'un trait brun frangé de gris. Les tarses sont noirs et le bec corné. La femelle a tout le dessus du corps, y compris la tête, roux , à peu près uni sur le crâne , mais raye denoirsurtoutesles autres parties. Un sourcil blanc surmonte l'œil. Les joues et les côtés du cou sont roux vermiculés de brun avec du blanc. Tout le corps en dessous est blanc pur. Les rectrices sont fauves , ainsi que les rémiges. Les premières ne sont point cerclées de brun à leur extrémité. Les tiges sont couleur chocolat lustré. Le bec est couleur de corne claire. Les tarses sont fauves. Cette pie-grièche habite l'Inde. L'ÉCORCHEUR INDIEN ('). Ainsi que l'espèce précédente , il a dû fréquem- ment être pris pour une des variétés de l'écorcheur d'Europe ; cependant il n'en est rien , et bien que voisines , ces deux espèces sont parfailcment.distinc- tes comme espèces. Cet écorcheur a sept pouces et demi de longueur totale. Sa queue y es: comprise pour trois pouces. Son bec brunâtre, bien que robuste, n'a que trois lignes et demie de hauteur; la pointe crochue et la dent latérale de la mandibi>.!e supérieure sont peu prononcées. Ses ailes sont médiocres , & première rémige courte, la deuxième plus longue , mais la troisième égale presque la quatrième, qui est, avec les cinquième et six'ènie , la plus longue. La queue est mince , étagée. Les tarses sont bruns. Une ban- delette blanche marque le front : elle est surmontée d'ane écharpe brune qui s'étend sur les joues et les côtés du cou pour y dessiner deux traits noirs. Le brun de la partie antérieure du crâne remonte sur la tète eu se perdant dans le gris cendré qui teint l'occiput et le dcrrièredu cou jusqu'aux épaules. Le dos, les grandes couvertures des ailes et le crou- pion sont d'un rouge de brique. Tout le dessous du corps, à partir de la gorge jusqu'aux couvertures inférieures, estb'anc. Les ailes sont brunes roussâ- tres, avec un miroir blanc sur le milieu de l'aile, avec des franges rousses légères sur le rebord des rémiges. Les rectrices moyennes sont brunes , les latérales sont terminées de blanc, et les deux plus internes sont d'un blanc pur. Cette pie-grièche est du Pégou. LA PIE-GRIÉCUE A CROISSANTS (»). Elle a , par les couleurs de son plumage;, beau- coup de ressemblance avec les femelles des avéra- (■ ) £. eollimïdtt,lM8., Zool. de Bel. (•) £. areuatut, GeotT. st-Bil. Lafresn., Mag. zool., J833,pl.l2. not. Son plumage est vert olive endenas,Niif|i sommet de la tète, qui est noir jusqu'à la ddiiv avec un peu de verdûtre sur le front etiurJ lorums. Les couvertures supérieures des liltspn. sentent quelques taches couleur de rouille bordig de noir à leur extrémité, et qui décrivent deux b» di'S transversales sur chaque aile. Tout le dtssoal du corps est d'un jaune soufre un peu ver(lâlre,f(iii.| vert de petites bandes noires en forme d'écaillé!» [ de chevrons brisés et renversés. Chaque pluratstl bordée près de son extrémité, quiest jaune, piroul de ces bandes noires en feston , large d'une ligaif peu près. Le bec est très garni de poils h sa Ihk.h taille est de six pouces trois à quatre lignes. Ceik| espèce vit au Brésil. L'ÉRYTROPTÉRE(«). Uabite les montagnes de l'Himalaya. Leoiileili| nuque et le dos gris ; le dessus de la tête, lesiilal et la queue noirs. Les parties inférieures, dentul que les sourcils et l'extrémité des rémiges, i«l blancs; une large tache rouge macule les ailes. J femelle a la léte grise ; le dos, les ailes et laqwl d'un vert olivâtre, mais les rectrices sont temiiiBl de jaune. LA PIE-GRIÉGHE MOUCHEROLlEp;. Se trouve sur les bords du Gange, entre 1 et Calcutta. Brune cendrée en dessus, elle est l châtre en dessous. Un sourcil blanc roussâtrer vre l'oeil. Les ailes et la queue sont d'un brunfaun La femelle ou le jeune ont la tête tachetée de bli L'ÉRYTHROGASTFEp). A été rencontrée par Ruppell dans le SeDDurij le Kordofan.Elle ressemble au gonoiek par sali et ses formes. Elle est généralement noire svl| corps, rouge en dessous, La région anale estd jaune bufile. M. Swainson a décrit, dans la Faune del rique du Nord , faisant suite à l'ouvrage de M.! chardson , deux espèces qui nous sont inconnuoij L'ÉCORCHEUR DE HARDWICKEfi. Est de l'Inde et surtout des montagnes del' (') L. erythroptenu ,yf\g., Proceed.,t.Ii2î' (») L. mu$eieapoide$ , Syke». Proceed.,l.l»P' Keroula Shrike . Latli? (') /.. erythrogatter, Ruppell, pi. 29. (M L. borealii et excuùitoidti . Sv. ^ (») CoHurto HordœicJWi", VIg. Proceed.,t.I,W«"| Ray-hoek^i ikrike , Uth.T ,RuppelldansleS«iiM«j [mWcaugonolekparsaUiJ , généralement noire m lis. La région anale eslif* L, dans la Faune de r.\< ; suite à l'ouvrage de M. I squinoussontinconDOfll DES OISEAUX. 417 Vig., Proceed.,t.l,2ï' Sykei. Proceed.,t'''f 1 jilaya; il a, 5 la partie antérieure de la tétc , une foie qui contourne les yeux et va se pcnlre sur les iôicsducou. Jxs ailes et lu queue noires. Le verlex, ^dessous liu corps, une tache sur le milieu de l'aile, j tectrices de la queue, les deux recirices latérales ilina La nuque et le croupion sont gris ; le mi- ieududoset les flancs sont ferrugineux. L'ÉCORCIIEL U A DOS ROUGE («). Est du même pays ; il a aussi une banderole se olongeant sur les jugulaires et partant du front, I couleur noire. Les ailes et les quatre rectrices Moyennes sont aussi noires. Le dessus de la tête, la luque, le haut du dos et les rectrices latérales sont fun gris pâle. Le dessous du corps, une tache sur I milieu de l'aile, des franges si>r les pennes des |lesetde la queue sont blancs. Les scapulaires, le s du dos et les flancs sont ferrugineux. : LA TÉPHRONOTECJ. JEst aussi de la chaîne de l'Himalaya ; elle a une fndelelte frontale [noire et grêle, passant au-dessus lyeux, et s'étendant jusqu'au milieu du cou. La |le,ia nuque, les scapulaires et le dos sont d'un ndré foncé. La partie antérieure du cou et la poi- inesont blanchiUres, et celle-ci est délicatement gcedebrun. Le bas-ventre est ferrugineux. Le bas ^ dus et les rectrices de la queue sont rougeâtres. LA N0IRCAP(3). On la trouve sur les rives du Gange ; elle a le Issus de la tête, la nuque, les ailes et la queue Vrs; la gorge, le thorax et le milieu du ventre; pi qu'une tache sur l'aile, blancs ; le dos est cen- [; les scapulaires, le croupion et les flancs, de ne que les plumes anales, sont roux. LA LAHT0RA(<). labite le pays des Mahrattes , dans l'Inde. Son mgecst d'un grispûle, que relève une raie noire [part du front, passe au-dessus des yeux pour se dre è la nuque. Le dessous du corps, une raie Ichaqueaile et le bord des scapulaires sont blancs. ICefi/tAronotuj, ibid. 1 C.tepAroflofuj, VIg., Proceed., 1. 1, 43. |C. nijncepj. Sykes, Proceed.. I, U7. Jndian jie.lâlh.? Clo/ijoro, Sykes, Proceed., II, 86. 11. V. LES CYCLORIIIS. CydorW». Sw.('). Sont des pies-grièches , dont les narines sont ar- rondies, nues, et dont le bec a une dent obsolette à sa pointe. Leurs ailes sont celles des vraies pies- grièches', ot leur queue est coupée comme celle des fiilconclles. Les espèces en sont américaines, et le sourciroui"^) de la Guyane en est le type. VI. LES TCHAGRAS OU MALAC0N0TES(3). Ont le bec élevé, fort, très comprime, médiocre- ment allongé, très crochu. Leurs tarses sont plus grands que ceux des autres pies-grièches. Leur queue est ample, arrondie ou légèrement utagée. Les es- pèces sont exclusivement africaines. Le type de ce genre est la pie-gricche tchagra du Sénégal, de l'enl. 477, fig. 2. Les espèces que BulTon n'a pas connues sont les suivantes : i" Le nounou (*) vit au cap de Bonne-Espérance. Son plumage est noir en dessus, blanc en dessous » lavé de ferrugineux sur les flancs et sur le bas- ven- tre. Une raie blanche traverse chaque aile. 2° Le MALACONOTE nouGE-NOiu (''') a la tète et le corps noir en dessus, d'un rouge de feu en dessous. Sur les ailes se dessine une ligne blanche. Les deux rectrices externes sont marquées à leur ex- trémité de jaune rougeâtre. Cette pie-grièchc habite les forêts qui bordent le fleuve Gariep et le Kyga- riep, de même que le pays des Rachapins, sur la côte occidentale d'Afrique. Les nègres de Litakun lui donnent le nom de korrokoba. 5" La piK-cnificuE i'EnuiN(^), de la côte d'An- gole, a le dos vert, la gorge et l'abdomen ronges, la poitrine chamarrée d'un plastron noirûtre. La région anale est rouge. (') Zool. Jonrn., I, 294, et 111,162. (*) Levaiil,Afrlq., pi. 76. flg. 2. Tanagra guianen- iis.Latham. Cl Tchagra, I.ess , Ornith., p. 373. Laniarux part» Vieil). Malaconotu» , Sw., Zool., Journ., III, 163. (4) fMnius bulbul, Lath., Show. Levail!.,pl. 68, miUle et remelie. (5) lUalaconotut atro-coecinetts , Iturchell, Zool. Journ.,!, 461, pi. 18. i«) Z. flfMfturnWi.Daudlp. Ann. «lu Mus., III , pi. 15. I.«vaill.,pl.a8ft. 03 i 4 ^^ii 1'. \Âl' i It ili ! i !î* 418 HISTOIRE NATURELLE I •! ■ ;' ''! ; I i! \''' ■ ' i 1 , i'' l ; > \ 1 ■ui ' ' i 1 i ' } i ! :.' 4" La cnAVATE blanche (•), aussi d'Arriqiie, a le cofps en dessus et les ailes veris. La lù\e et une écharpc sur la poitrine noirs; la gorge d'un blanc pur ; un collier sur les côtés du cou et le ventre jaunes. VII. LES COLLURICINCLES. Colluricîncla.\iG. etUoRSf. Ils remplacent , h la Nouvelle-Hollande, les tcha- gras d'Afrique et les tamnophiles d'Amérique. RLM. Vigorsel Ilorsiield ont fait coimoilre sous ce nom tics oiseaux qui tiennent des pies-gricciies et des grives, et la description qu'ils en ont donnée se trouve insérée dans le tome XV des Transactions de la Société linnéennede I ondres.On les distingue par les caractères suivants: leur bec est robuste, allongé, comprimé, droit, à arête légèrement re- courbée ; la mandibule inférieure est fortement écliancrée vers sa pointe; les narines sont ovales, un peu obliques , en partie fermées par une mem- brane, et recouvertes par |es plumes et par les soies ; les ailes sont médiocres, artor.dies; la première ré- mige est courte; les troisième, quatrième, cinquième et sixième presque égales sont très longues; la sep- tième plus courte , la deuxième et la huitiëiiie un peu plus courtes et égales. Les plumes externes du poignet, de la troisième à la sixième inclusivement, sont un peu élargies dans leur milieu ; les pieds sont médiocres, mais assez robustes ; les (arses sont garnis de scutelles en avant seulement; le doigt du milieu est le plus long ; le pouce est robuste , et ter- miné par un ongle fort et prolongé ; la queue est allongée et régulière. Ce genre ne se compose encore que d'une espèce qui paroît représenter par ses mœurs les pies-griè- ches thamnopliiles de l'Amérique du Sud et les ma- laconotcs d'Afrique. Cet oiseau a les plus grands rapports avec les vraies pies-grièches et les merles. - LE COLLURICINCLE CENDRÉ. Colluricincla cinerca. Vig, et HorisF.('). Cet oiseau n'a guère que Imit pouces de longueur totale. Il est cendré sur le corps et d'un cendré plus clair en dessous ; la gorge et les régions oculaires sont blanches ; les rémiges sont teintées de fauve en dedans. La femelle se dislingue du mâle parce qu'elle (') Levaill., p). 115. Motacilla dubia, Shaw. (') ï/an J. Zinn. lond, XV, 214. ini a la gorge rayée de noir ; le bec est jaunâtre et noir. Le colluricincle se tient dans les aibrcs et fré- quente .les lieux habités de la Nouvelle-Galles dg Sud. VIII. LES SPARACTES. Sparactes. Vieill. Ils ont un bec médiocre , très fort, garni de soin] à la base, convexe en dessus, à mandibule lupe-l rieure écliancrée en forme de dent, et crochue à h I pointe. L'inférieure est entière et déprimée, Teltl sont les caractères assignés à ce genre par M. VmI lot, et qui reposent sur l'espèce iigurée par levail-l lant sons le nom de bec de fer{^). Mais ropinionij(| M. Temminck est que cet oiseau a été rabriijuépvl les préparateurs avec le corps d'un barbican, Itl huppe d'un drongoetles pieds d'nn|pic-grièclie.Ni»)| ne le plaçons ici que pour mémoire. IX. LES PITOHUIS. , Pitohui. Less. Ont un bec long et triangulaire à labase.doiill l'arête est vive et terminée en pointe crochue; sal narines sont arrondies, et les bords sont élargis et ni peu dilatés ; les tarses sont médiocres; la queaeal| arrondie. La seule espèce de ce genre habite leiii rets de la Nouvelle-Guinée; c'est lept'/o/tutdesl pous(^j, grise cendrée sur les parties supérieureiil corps , rouge brun orangé fort vif sur le dos. LES LANIONS. Lanio. Vieill. Ont un bec robuste, comprimé sur les côtés, ( rené en dessus, rétréci vers le bout. La mandil)' supérieure est dentée à son milieu, crochue i' (•) Sparactes superbus. Vieil!.; Voy. Allas. ?'■' Levait!., p!. 19. Lanius superbus , Shaw. (») Laniui kirrkocephalut, Less., Zoo!, de la Wj pi. 11 , nilatii? Sw., Zool , Journ., III , lO^* le bec est jaunâtre et H it dans les arbres et fré- de la Nouvelle-Galles dg re, très fort, garni de soiol Icssus, à mandibule supé-l 16 de dent, et crochue à J entière et dôprimée. Teli| lés à ce genre par M. Vinl-f l'espèce (igiirée par levaH-l de fer {^). Mais ropinioniie| st oiseau a été fabriqué pvl 3 corps d'un barbican. 1)1 pieds d'iin|pic-grièclie,Nooi| ur mémoire. ':K triangulaire à Iabase,il(iiit| inée en pointe crochue; ni lies bords sont élargis el ml ont médiocres; la queus cède ce genre habile leifi née; c'est le ptVofcwi des ï ur les parties supérieures d igc fort vif sur le dos. îîfl ■ ■ > 1 ■ comprimé sur les côtés, vers le bout. La mandil» à soD milieu, crochue M r. Vieill.; Voy. Atlas, ?'■' wperftwj , Sliaw. ■ ilus, Less., Zooi.de toWj I., Journ., lU . 182. -J1! u )., ' ' 11 418 4" La en AV. le corps en Je écharpc sur la pur; un collie) i' '< %ii jaunes. ?n'Vi'^>mF: î^:vrrarn i. •t ;'À'. -i^ Col .,■'.■-'■ .'.^ . •' rw. '7); i;;i. •■ i -■■> t r^; Ils remplace gras (l'Afrique IHM. Vigori ce nom (les ois des grives, et trouve insérée de la Société 1 par les caracli allongé, conif courbée ; la i ccliancrée vcri un peu obliqui brane, et rccou les ailes sont i inigccslcourl^ et sixième prc ticme plus coi peu plus cour poignet, de la sont un peu i sont médiocre garnis de sculi milieu est le p miné par un allongée et ré} Ce genre ne qui paroit rep chcs thamnop laconolcs d'A rapports avec LE C CoUurici, Cet oiseau ' totale. Il est i clair en dessi sont blnncliQ! dedans. La Tet (■) Levoill., pi. 115. Motacilla dubia, Sbaw. (') Truus. litm. Lond. XV, 2)4. AVi: ^S. ?V- r, .. ■ IM T r • • •'• ■ '<< 1 ■ 1," -■' . i -.■i,;c. ;/ .* "■ '•,' \-. Levain. , |)l. IV. z,aniussuperouj,&naw. (•) Lanius kirrkocephalus, Less., Zoo), de te W"| pi. 11 , nilaUs'! Sw., ZooL, Journ., III , 162. ( I l! !i i: ,'( i" I.' ■1: ^ ,■ IpcrouJ , snaw. lu,, Less., Zool.de la < [,journ.,Ul.l62. llJ /} i w / DES OISEAUX. 410 I pointe, et l'inférieure est ëchancrëc, ai^ufi et re- I troussée à i'estrémilé ; des cils en garnissent la cotn- linissure. La seule espèce de ce petit genre est d'Amëri(iuc , Ici a éié décrite par Uull'oa sous le nom de tamjara I mordoré. XI. * LES VIRÉONS. Vireo. Vieill. Forment un petit groupe que les naturalistes pla- Icent d'une manière très arbitraire. Quelques auteurs Iles rangent parmi les pies-grièches. M. Vieillot a établi ce genre d'oiseau aux dépens lia mutcicapa et tan ennes alaires et caudales. Les rémiges sont «sen dedans et lisérées d'olive; la plus externe 1res courte, les deuxième et troisième plus courtes |'« quatrième; celle-ci et les deux suivantes sont set les plus longues. Les rectrices, au nombre p. sont presque égales, les deux paires les plus Uanieterui.Legg. |i- S«,oinion«, Less. Muscipeta labroia , Sw , Muoii. pi.179, Muscipeta nitidè nigra.-rictu P'o. ruftro; cruriftuï infra genua plumatis. externes exceptées , qui sont progressivement plus courtes. Son bec a une arétc apparente, et la pointe de la mandibule supérieunrest fortement recourbée. Les narines sont cachées sous des plumes avan ûcs du front, mélangées de poils, et sont arrondies et garnies d'une membrane. Les tarses sont courts et h plante lisse. LE LAMCTÉRE FAUX TROUPIALE («). A été découvert sur les bords de la Gambie par M. Goulard, chirurgien de la marine. C'est un oi- seau ayant sept pouces et demi de longueur totale , le bec noir luisant, le plumage mollet, doux et soyeux, partout également d'un noir luisant & re- flets verts, l'épaule de chaque aile exceptée, qui est recouverte d'une plaque allongée jaune aurore très vif. Tarses noir foncé. Rémiges noir séricéeux. Re- bord charnu de la commissure d'un beau jaune. LES NOTODÈLESP). Sont des pies-grièches dont le bec est mince et ro- buste, peu haut, très compriméisur ses côtés, ayant la pointe crochue et recourbée, les narines en partie recouvertes par les plumes veloutées du front. La commissure est ample , bordée de quelques cils roi- des. Les ailes sont pointues et s'étendent jusqu'au tiers supérieur de la queue; la première rémige est rudimentaire ; la deuxième plus longue; la troisième moins longue que la quatrième; la cinquième est la plus longue de toutes ; la sixième et la septième diminuent graduellement. Les tarses sont longs, grêles, minces, scutellés. Le pouce et l'ongle qui le termine sont plus robustes que les doigts antérieurs, dont le médian est le plus long. La queue est ample, élargie, composée de douze rectrices assez longues, arrondies. Les notodèles sont des contrées les plus reculées de l'Asie. Nous n'en connoissons que deux espèces fort semblables par leur coloration. L'espèce type est la diane P) , qui a été découverte au Pégou par M. Bélanger. Sa longueur totale est de huit pouces; le bec de la commissure à la queue vingt-six lignes. Le bec, les tarses et les ongles sont noirs; le plumage en en- tier est d'un bleu brunâtre foncé, que relève sur le front un croissant blanc satiné; les ailes et la queue sont noir bleu en dessus , noir mat en dessus. (■) L. icteroides . Les». (>) Notodela, Less.; eupetes. pars., Temm. (3) Laniui {notodela) diana, Less., zool.de Bélanger, planche 3. ' M t II M i :■ f 'H 422 HISTOIRE NATURELLE lit ■i il Ta seconde espèce , le bleuet (>) , a été rapportée , dfl la haie de Loho h la Nouvelle - Giiinëe , par AIM. Muller et Mncklol. S» taille est de sept poiicei trois ou quatre lignes. Son plumage est gt^uërale- nicnt bleu, à leintu moins vive sur les pennes de la queue ; la gorge et le devant du cou sont d'un blanc pur, qu'encadre une étroite bandelette noire ; le bec est noir, et les pieds sont bruns. LES EUPÉTES. Eupete». TeMm. Par». Tiennent à là fois dei notôdèles , des brèves et dés fourmiliers. Leur bec cSl très long, droit, déprimé, ayant unearéle assez vive, enamant les plumes du front. Les mandibules sont égales, mais la supérieure est courbée et échancrée h la pointe. Les narines 8r)nt assez grandes, percées vers le milieu du bec et à moitié couvertes par une membrane garnie d'un duvet serré. Les ailes sont très courtes, n'atteignant pns la naissance de la queue; elles sont arrondies. Les quatre premières rémiges sont très étagécs ; les sixième , septième et liUilièmc sont égales. Les jam- bes sont fort longues et grêles . mais les doigts sont courts et les ongles très petits. La queue est longue , formée de rectrices larges , fortes et étagées. La seule espèce connue de ce genre insolite es« Venpète à large quruf ('^) qui se trouve à Paddang , dans l'Ile de Sumatra. Son plumage est de couleur cannelle, relevé par un trait neigeux sur les côtés de la tête, le noir des joues et le rouge brun de la gorge. Un pense que cet oiseau , mauvais voilier, se nourrit de termites et de fburmis. LES AJAXS. Ajax. N. Eupetes. Temm. Ont à peu près le bec des notôdèles , c'est-à-dire que chez ces oiseaux il est mince, droit, 5 arête en- tamant légèrement les plumes du front. Les narines sont nues. La mandibule supérieure est échancrée et crochue; l'Inférieure est pointue et renflée en des- sous. Les ailes sont aiguës , è trois rémiges étagées; les quatrième et cinquième sont les plus longues. La quéue est longue et conique, composée de rec- trices fortement étagées et minces au sommet. Les tarses Sont allongés , forts. Les doigts et les ongles sont proportionnés. La seule espèce connue, \'a- (•) Eup»te$ eœruletcens , Temm., pi. 574. (•) EupetMtnaerocercu», Temm,, pi. 516. jax{*), vit h la NouTclle-Guinëc. Sa lonjtneorHi de huit pouces. Sou plumage est varié de roiiirMt noir ; le gosier, les joues et le milieu du venin' m blancs; les rectrices et les converlureg infiTicum de la queue sont terminées de blanc lavé di; mid. sàtre. Des traits noirs émaillcnt le rouge caaoeili de la poitrine et des flancs. LES HAMPHOCÈNESll Sont des oiseaux remarquables par leur bec irq i long, droit, à bords déprimés depuis son oripv jusqu'au milieu, puis de forme étroite ettrvs^èlt. La mandibule supérieure est arrondie sur le ( crochue et légèrement échancrée à la pointe. Lt 1 sommet de la tête est très déprimé Les narines som linéaires. t..eurs ailes sont courtes et concaves, i première pc^ne bûtarde ; les cinquième et siiiènie égales et le:; ;','us longues. Leur queue est arrpniii | à son extrémiifc. Le type de ce groupe est le ramphocèneàijm\ noire{^), que M. Delalande a rapporté du ItrésiUl il se tient caché dans les buissons et lesbromuill»! pour y prendre les insectes qui constituent sa priihl cipale nourriture. C'est un oiseau de petite la ayant des soies roides à la commissure du beclej plumage roux brun en dessus, la gorge blanche,» que le milieu du ventre ; les ailes brunes, margiDël de jaune ; la queue noire , excepté les deuxrectri(a| latérales qui sont jaunfltres. Nous ajouterons à ce genre un oiseau deMiiii-l gascar, le verdin (*) , qui est vert olive en dtmiM jaune en dessous , et qui a tous les caractères qiit| nous avons énumérés plus haut. LES MANICUPS. Pithys. ViEiLL. Ne comprennent qu'une espèce de Cayenneq»! BiitTona figurée dans ses enluminures (pi- j!''! fig. i ), sous le nom de manikup de CayenM^!']- {') E- Àjax. Temm,, pi. 573. i>) Ramphocœnus, Vieill., Gai., 1,20^. (î) R. melanurus . vieil!., Gai., pi- 128. (M JR. viridis, Less., Ornith., p. 377. , (5) Pithyileucops, Vleill.,Gal.,pl.i29;P«pf«*« front , Gm. lil' t*' c-Gulnéc. Sa lonitaenrHi inneest vuri(»(lcroiUfi()( cl le milieu du venlrt sou les couvertures inférieurs éc9 de blanc lavé de roit. maillent le rouge cannât | ►HOCENESl^ rquables par leur bec iw primes depuis son orifisi forme étroite et tris gttl(,| î est arrondie sur le (1«, lîchancrt'e h la pointe, li I > déprimé Les narines «m nt courtes et concaïes.i ; les cinquième et siiiène s. Leur queue est arrpuiiii est le ramphocèntàiimi de a rapporté du I)résil,oii buissons et lesbromuilltil tes qui constituent m priii-l un oiseau de petite tailltj la commissure du bec. kl ISSUS, la gorge blanche,aiiiiil les ailes brunes, margMl !, excepté les deux rectricaj res. genre un oiseau de Maiia-I est vert olive en dessiis,(l| i a tous les caractères ijiit| us haut. (i" ine espèce de Cayennefl ses enluminures (pl.'ll'i| manikup de Caymei^]- .573. II., Gai.. 1,205. t.. Gai., pi. i 28. nith., p. 377. ill.,Gal.,pl.l29iP<"P«*| t ■ ; i, ; i ;■: y, ¥:■ \ 1 j'y J/f/f f^ -v/zv '//, •'/f//, yj///' /■„/■<■. /',inrr,i/ /■ ./ /#j 42» :oii(l (les llei »!/( ti UPS. entièrement . (^cliancri'e i ssent la baio oiseau pnroit . Sun cri peut '.H letiron- ^on plumage l'z t^gal, et sa f.c dioiitjii â ail resacm- qu'il semble (iris ardoisé ÏSSOIIS. -i" 1,0 lie. liiin'on i'a irini les pies- cliue, est tcr- colort' en noir Ml purpurins y us (lu corps, . .ï" Le «/ron- ce. Il est en- est plus long ces ; sa qucuo Ironi/o bron- éry, et paroit u liengale. 11 en bleu ou ea PC et les flancs s drongear C) r et sa queue tic zoologique , sous le nom ; la Nouvellc- »yanl les deux ) plus longues izc pouces , et rbeslrèseour- icliis. Son bec a divarieata, lescens, Vieill., 'oc«rcu«, VIeill. u«, Vieill. 644. Levain., rtormoajicasjiHj.L.; monedula philippen$is , | r;Lev.,pl.i73. I («) Edoliui megarhynehus . Ast., teite, p. 18*, pi. 6. EdoKut intermediut,Uts,, Ornlth., p. 380. i( 'I ! \ î ii f: : I î!.'! ^t in DES OISEAUX. 423 LES BAGADAIS. Prionops. Vieill. Nerenfermenl qu'une espèce du Sénégal , appelée tGtojffoyi^) par Levaillant. Cet oiseau se distingue 1 autres ples-grièches, parce que son bec est em- lluméàla base, et que ses côtés sont fortement tomprimés ; ses paupières sont dentelées; aes soies bn^iieset dures garnissent la commissure du bec lui est noir, tandis que les tarses sont jaunes ; son llumage est varié de noir bleu et de blanc , et une luppe formée de plumes dressées surmonte la têle. In pense que le bagadais cherche dans la terre sa ]ilure,et qu'il emploie son bec pour en extraire les Érs et les insectes qui s'y tiennent cachés. LES DRONGOS('). I Sont le lien intermédiaire qui unit les pies-griè- jies aux gobe-mouches. Leur bec est échancré à la pinie, déprimé en dessus, mais comprimé sur les Etés, et à arête vive sur son proiîl ; leurs narines ^Dt couvertes de plumes ; leurs jambes sont foibles : urqueue est entaillée ou profondément fourchue. gos vivent en société sur les rivages d'A- |iqiic et d'Asie. Toutes les espèces se réunissent par tir coloration , qui varie du noir bronzé au gris lair, etau blanc pur sous le corps. Levaillant dit I les espèces qu'il a observées au cap de Bonne- [spérance vi voient en société et se rassembloient au Iclindujour. Il ajoute qu'elles étoient turbulentes Iqu'ùlles poussoient des cris perçants. Leur nour- fure con iste en insectes et principalement en 5; aussi ont-elles reçu des colons le nom com- miibeij prêter, ou de mangeuses d'abeilles. Les Mgos nichent sur les arbres, et la femelle pond I plus ordinairement cinq œufs. Quelques espèces «dent, à ce que l'on assure, un chant aussi mé- ieui que celui du rossignol. iBuiïon a décrit sous le nom de gobe-mouche huppé iMaiagmari^) le diongo, type du genre, et le ps anciennement connu ; et sous celui de choucas \fMippines (*; le dronijup de Levaillant. Le pre- iHeTiiil., Afriq., p|. 80 et 81; laniu$ plumatui, r^-\prmop$Geoffroyi, Vieill.. Gai., pi 142. fiEioUui, €uv.; dùrurui, Vieil!. ;cortJtt», musci- mUanm,l. Pli(im«i/br^atu». L.; dicrurut crijtaru» , Vieill., f"; **!; Levain. , Af., pi. 166, enl. 189. |i torvu, balicassiua , L.; momdula phUippeniis, f»-!UY.,p|.i73. mier est de la côte de Malabar, et le second des lies Philippines. Les autres espèces lui ont été inconnues. 1* Le drongo h moustaclies {^) est entièrement noir bronzé; sa queue est foiblement échancrée; d'épaisses soies roides et longues garnissent la base du bec ; du roux marque l'épaule. Cet oiseau paroît assez rare et habiter le pays des Caiïies. Son cri peut être rendu par les syllabes ghi-err-grett. 2 ' Le dron- gri (^) se trouve dans l'île de Ceytan. Son plumage est uniformément d'un gris ardoisé assez égal , et sa queue est profondément fourchue. 3° Le diongii à cendre blanc (') a été envoyé de Batavia. Il ressem- ble tellement à l'espèce précédente, qu'il semble n'en être qu'une modifiCiition de livrée. Gris ardoisé en dessus, il est d'un blanc pur en dessous. A' Le dronjo fingah {*) se rencontre au Bengale. BufTon l'a décrit d'après Edwards, et l'a rangé parmi les pies- grièches. Sa queue, profondément fourchue, est ter- minée lie blanc ; le dessus du corps est coloré en noir brillant, avec des reflets bleus, verts ou purpurins^ suivant les rayons lumineux; le dessous du corps, ù partir de la poitrine, est blanchâtre, o» Le drun- golun (5j est du cap de Bonne-Espérance. Il est en- tièrement noir, à reflets bleus ; son bec est plus long et plus mince que celui des autres espèces ; sa queue est fortement étagée et longue. <>' le drongo bron- zé (0) habite aux alentours de Pondichéry, et paroît se retrouver sur divers autres points du liengale. U est noir, mais d'un noir qui chatoie en bleu ou en vert bronzé des plus éclatants; le ventre et les flancs sont d'un noir gris , sans reflets. 7° Le drongear C) se trouve dans la Cafrerie. Il est noir et sa queue un peu échancrée. MM. Quoy et Gaimard, dans sa partie zoologique du Voyage de V Astrolabe, ont figuré , sous le non» de drongo à gros 6ec(*), une espèce de la Nouvelle- Guinée, longue de dix-huit pouces, ayant les deux pennes externes de la queue beaucoup plus longues que les autres, car elles mesurent onze pouces, et contournées en dedans et garnies de barbes très cour- tes tout le long du bord interne du rachis. Son bec {■) Levain., Afr., pi. 169; muscicapa divarieata. Licht., cat. 643. (») Lev., Afriq., pi. 170. (3) Lev., Afriq.. pi 171. (i) Lev., Afriq., pi. 172. Dicrirus carulescens. Vieill., Edw., pi. 46. Laniui cœruletmns , Gm. (»; Lev., Afriq , pi 174 Dierurus maeroeercu$,YleUl, M. biloba, Licbt., cat. n. 542. («) Lev., Afriq., pj. 176. Dicrurui aneut, Vieill. (7) JUuscicapa emarginata, Licht., n. 644. Leva»!., Afriq. pi. 167. («) EdoUui megarhynehua. Ast , texte, p. 184, pi. 6, EdoliuM intermediuStUtt,, Ornith., p. 360. "^ ' ^ :1 \ii ri : ■ 0 .1 :i ,1 l'i. li' i ; I il I i i; .11 424 HISTOIRE NATURELLE ! I :>■ .1 I 'i est épais ; son plumage généralement d'un noir, à reflets verts métallisés. Ce dernier oiseau fait le passage des espèces à queue profondément fourchue aux drongos, qui ont leurs tectrices externes prolongées en filets nus, puis dilatés et garnis de barbes à leur sommet. On ne connolt que deux espèces ainsi organisées. Le drongo à raquettes (>), qui vit sur la côte de Mala- bar, n'a point été inconnu à Buflbn , qui en parle à la suite de sa description du drongo. Son plumage est en entier d'un noir brillant. M. Temminck en sé- pare le drongo à rames P) qui en est bien voisin , et qu'on trouve dans les îles de Java et.de Sumatra. Ce dernier a les tectrices égales, les deux externes ex- ceptées, dont les palettes plus allongées ne présen- tent pas la forme de celles du drongo h raquettes. Celui-ci est plus robuste, a le bec plus fort, le plu- mage moins luisant que le drongo à rames. Ses di- mensions sont de neuf pouces. LES TRENES. Jrena. Horsf. ' Sont de beaux oiseaux des grandes Iles de la Sonde, dont le plumage est éclatant , et qui tiennent des drongos, bien qu'ils aient le port des merles. Leuf bec est moyen , à arête assez vive, convexe en dessus, crochu et renflé en dessous. Les narines sont cachées pat les plumes veloutées du front, et la com- missure est garnie de soies abondantes et rigides. Les ailes sont pointues; la queue est reciiligne, et les tarses sont minces et grôles , ainsi que cela a lieu chez tous les oiseaux entomophages. L'IRÈNE VIERGE (3j. Habite les bois et les forêts montagneuses les phis désertes , oii elle recherche les fruits et les graines sauvages dont elle se nourrit, et sans doute aussi les insectes. Ce magnifique oiseau est assez rare k Java, et c'est principalement dans le district de Hanyumas qu'on le rencontre. On le trouve aussi à Sumatra , et les individus envoyés de cette dernière île ont une taille plus forte, un plumage plus écla- tant que ceux tués à Java. La livrée du mâle est des (•) Levaill.. Afr., pi. 175. Laniui malabarieus , Shaw. Cneulus paradiseui , Briss. Dierurus platurus, Yleill., Sonn., it.. pi. 97. Edolius retifer, Temm. (•) Edoliutremifer,Ttmm , pi. 178. (3) Coractas puella, lath. ind. n. 12. Irena puella, Horsr, res. in Java. £do{tus pue({us , Relnw., Temm., fH, 70 (m&le), 225 (Fera,), et 476 (mAle en mue). RaffleR, | «at., Trani., XIII, S«a, i plus splendides, bien qu'elle ne soit formée que J deux couleurs. Le dessus du corps est d'un blnl azur céleste et luisant, et tout le dessous est d'il noir de velours. Les ailes et les rectrices soindtal même noir, mais les couvertures enveloppent pt»l que en entier ces dernières, et sont du mémebldf que le dos. La femelle est uniformément d'un blnl clair tirant au cendré et sans éclat. Le mâle en moel est panaché de vert sale et d'azur chatoyant ; lirij est écarlate. Sir Rallies dit qu'à Sumatra on le nominil biang kapour, et les Malais donnent le nom Jtl biamj h diverses espèces de pies-grièches. On distingue de l'irène vierge Vmneàmtn\ bleu (^), qui en a la taille et les formes, maisquial diflere par la disposition des couleurs. SonpIunuRl est d'un bleu noir, mais le dessus de la tète, m\ bande sur les tectrices a laires, le croupion et lel»! ventre sont d'un bleu éclatant. Le cou, jusqu'Hf front , les joues et les rémiges sont noirs. Comme ni le voit , cette seconde espèce a le ventre et la qml bleus : son bec est aussi plus élevé. Elle provitul des îles Philippines. . LES HYPSIPETESC^). Tiennent à la fois des pies-grièches, des mariinj par leur tête et leur bec , et des drongos par m queue fourchue, leurs ailes aiguës et leurs janlial courtes et minces. Ces oiseaux indiens ont doncml bec allongé, foible, peu recourbé, et légèremml échancré à la pointe. Sa commissure estgarnieiltl quelques soies peu fortes ; les narines sont basaltil longitudinales, en partie fermées par un repli men-l braneux. Les ailes ont leur première penne courte, | les quatrième et cinquième égales et les plus ioii'| gués. La queue est assez longue , fourchue. LA PSAR0IDE(3). Se trouve dans les montagnes de l'Himalaya. Soil bec et ses pieds sont jaunes. La tête est surnionltel d'une huppe. Son plumage est gris cendré, que ^j lève le noir de l'extrémité des rémiges et de. refi triées. Le bas- ventre est gris clair. Cet oiseau a oiih| pouces et demi (angloisj de longueur. LE GANEESA (*). A été observé dans le Dukhun ou pays des MjIi-I rattes. C'est uo oiseau gris brun en dessus, plusclaitj (') Irena eyanogastra , Vig., Proceed.,1, 97. (») Hypsipete», Vig., Proceed., i , 43. (î) H. paaroides, ibid. " (V B.ganttta, Syke». Proceed., Il, M> in'elle ne soit formée qiieJ ;siis du corps est d'un M , cl loiit le dessous esld'«| es elles reclricessontdeal uveitures enveloppent pr»l ières, etsonl du même l. est uniformément d'un blnl t sans éclat. Le mâle en moel le et d'iizur chatoyant ; Idl lit qu'à Sumatra on lenoDiintl Malais donnent le nom dtl !S de pies-grièches. ène vierge rîmieàMlnl le et les formes, maisqoial 1 des couleurs. Son pkmÀ lis le dessus de la tête, iinel ilaires, le croupion et iel)»! éclatant. Le cou, jusqu'il I miges sont noirs. Coninienl spcce a le ventre et la queml li plus élevé. Elle provitml I pies-grièches, des marlinJ G , et des drongos par m ailes aiguës et leurs jaiiit«| oiseaux indiens ont don» !u recourbé , et lëgèreineiil| a commissure est garnie del !S ; les narines sont basaloT } fermées par un repli men-j eur première penne coiiru 3me égnies et les plus Ioih| i longue, fourchue. mtagnes de l'Himalaya. Soul mes. La tète est surtnonitel îge est gris cendré, que»! lité des rémiges et de! wj gris clair. Cet oiseau a on» J ) de longueur. Dukhun ou pays des Mali-j is brun en dessus, pluscli'l Vig.,Proceed.,I,97. oceed., I<43. •roceed., n,R6, ■il. ^4 i'\ 1 ^ 1 jv 1 4 î;i i lii ! I III i ( \ ï\\ Il i . ,t^ X N> DES OISEAUX. -* — •■ — ^:;««--- ! -iU I .•.*^'«»fcV^'*it-C.l— i.rjV. r.'cr. * ' i' -t ':\' i"o?v>f t f: écédente. Le ■r , le cou et le •Ai'. ,ous du corps 4-' IV :., .r*' ./'!> si i;-jt;'c Les reclrice» )ute la tête et et les jambes ') provient de V {.'"i:xw'^''f",i ^ ''-''•^''-■^i"- ^î"'-- '"''^ ^'^' Si!>fi')«rit- ry longueur est •mî .'j-!t ':;'• svn* ''hf't '.l'i. J..I V ■ !■ . . ' , 1 !,M';r fit; VfUi: '.«!■, Au ujîii'- r ■•> \ii: ire ( ":i'»r'^ iiJi S\-l-| I ; nu-': ■'' ■>'■ f)«;;ii? du f»01t«V i»'i f ...èciaquî,-^:^.;. : J fc^ 'unjf>GO?^> ESC). à son front ui traverse le qui teint l'oc- joues et le dc- Le ventre est s mœurs sc^t ) habite sur la le l'Himalaya. I poitrine, les noir intense. ,i ur la nuque et < .- le ventre, les i»*l't-iî à loyennes d'un ds sont jaunA- i'ient aussi des ! cou , le man- Le front, une rentre, la base mes ; le ventre Sa taille est de • i tics mmita t. pn W.U'âiiî - . .h) rihv,< '.'i «pëce originaire bec court, dé- ! et arquée. Les présente quel- diocres, à qua- is longues. La i latérales sont 3t munis de très î6«< « et fem.). ' I I :ii ;i 1 .! n i: i i^ ^ m ê il' :ii I., III , 164 PU- . (.1. ■-- 34 I: ! If. ■k m .# h i'- IreoiDaot liji II H" Il DES OISEAUX. 425 ndMMUSiarec les ailes et la queue brunes. Une lorle de petite huppe, d'un noir métallisé, surmonte j léle Les yeux sont d'un roux brun intense. Sa [aille est de dix pouces. La langue est fourchue, et U. Syiies a trouvé dans le gésier des noyaux osseux le fruits. Les deux sexes de cette espèce se ressem- blent. Leur vol est rapide , et leur séjour de prédi- iclioD est les montagnes des Gates. LES ÉNICURES. Enicurus. Temm. [Forment un genre fort intéressant que les natura- jstes modernes ne savent où placer. Leurs mœurs et lelquesrapportsde formes les rapprochent des ber- Itronnettes, etcetteopinion est celle de M. Horsfield, ni déeriWt sous le nom de molacille la première uèce connue. D'un autre côté, M. Keinwardt en pvoya des dépouilles sous le nom de pie-grièche, I celte dernière manière de voir nous paroit ration- kile. Les énicures forment un genre bien distinct, plesespèces tiennent desdrongos par leur queue lurchue, des notodèles par leur bec , des motocilles w leur coloration et leurs mœurs, des sylvies par lors jambes, et des gohe-mouehcs par la coupe du c et par leurs soies , de même que par leur genre I nourriture. [Leurs caractères zoologiqnes peuvent donc être i par la description suivanteT( Temm. } ; Bec ^g, fort, dur, h peu près droit, à mandibule siipé' ure triangulaire , dilatée h sa base, à aréle vive , «inte fortement inclinée, et munie d'une petite Hncrare. La commissure est garnie de poils courts jroides.La mandibule inférieure est droite, renflée ion milieu et retroussée h la pointe. Les narines bt ovoïdes et à demi cachées par les plumes du mt: les pieds sont allongés, à ongle du pouce as- I robuste : les ailes sont courtes, à cinquième ou W penne plus longue. La queue est profon- ''^nt fourchue. ps énicures vivent solitaires aux bords des ruis- "IX et des ravins qui se précipitent des monta- i< et plus particulièrement dans les lits rocail- ^i et graveleux, où ils poursuivent, en courant t célérité, les insectes et les vers qu'ils saisissent l'emuant fréquemment la queue, comme le font l^rgeronnetles. Toutes les espèces connues sont pues. 1- , . r L'^ntcure couronné (') se trouve à Java et h ""a, et les Malais lui donnent le nom de chin- Knfcuruicoronaluf , Temm., pi. 113. MotacHla r'j'"''"^Zool.regear. in Java, prem. llv. ( Yoy. H. ginging ou de Mngliing. C'est principalement dans les districts les plus déserts de Java, sur les bords du lac Prahu, qu'on oliservecet oispou, remorqua- ble par son plumage, mi-partie noir et blanc. Le dessus de la télé est d'un blanc neigeux qui simule une couronne et qui tranche sur le fond noir du cou et du dos. Sa taille est de onze pouces. S" Vénicure voilé (>) habile aussi l'Ile de Java. Sa taille est de moitié moindre que celle de l'espèce précédente. Le front est blanc , l'occiput roux brun ; le cou et le dos noir ardoisé, le croupion et le dessous du corps blanc 2i partir de la gorge qui est noire. Les rectrices externes sont blanches. La femelle a toute la tête et le dessus du cou roux. Le bec est noir et les jambes sont jaimes. S" Vinicurc rousse-cap (') provient de Pallambang, dans l'ile de Sumatra. Sa longueur est de sept pouces. Il est reconnoissable à son front blanc de neige, à une bande noire qui traverse le haut du crâne , et au rouge cannelle qui teint l'oc- ciput et le cou jusqu'au manteau. Les joues et le de- vant du cou sont d'un noir intense. Le ventre est grisûtre, zone de traits brunâtres. Ses mœurs sont très farouches. A' L'énicure tacheté (3) habite sur le continent de l'Inde , dans la chaîne de l'Himalaya. Il u la tête, le cou , le haut du dos, la poitrine, les rémiges secondaires et la queue d'un noir intense. Un bandeau sur le front, des taches sur la nuque et sur le dos, les épaules, le croupion, le ventre, les rectrices latérales et le milieu des moyennes d'un beau blanc. Le bec est noir et les pieds sont jaunâ- tres, h" Vénicure de scouler {*) provient aussi des montagnes de l'Himalaya. La tête, le cou, le man- teau, les ailes et la queue sont noirs. Le front, une bande sur les ailes, le croupion, le ventre, la base et les pennes latérales de la queue blancs; le ventre et le croupion sont tachetés de noir. Sa taille est de sept pouces. LES PTILIOGONATESC). Dont on ne connoit bien qu'une espèce originaire du Mexique , se distinguent par leur bec court, dé- primé, subiriangulaire,àaréle élevée et arquée. Les narines sont nues, et la commissure présente quel- ques soies molles; leurs ailes sont médiocres, à qua» trième et cinquième rémiges les plus longues. La queue est échancrée et ses rectrices latérales sont arrondies. Ses tarses sont très courts et munis de très (■) E. velatu», Temm., pi. 160 (mâle et fem.). (>) £. rii^capt/Jus, Temm.. pi. 534. (î) E. maculatus , Vig., Proc. 1,9. (4; E. scoMter», Vig., Proc, E. 174. (S) Ptiliogonatus. Sw.. Zool Journ., III , 164. Pti- lioi/onis , ibiii , Dlrds of œcx., n. 26. 54 un if il m HISTOIRE NATURELLE i >.:l ■! t,f ; '\ u ;i! j ■} ■ fi 'ii 1 ■ ■ I: ^ 1 hy petits ongles aux extrémités des doigts. M. Swain- soii en admet trois espèces dans ce genre, mais la seule qu'il décrit est nouvelle (>). C'est un oiseau qu'on rencontre à TaLle-iand et à Itcal del Monte , h Mexico. Son plumage est cendré, mais le menton et la moitié de la rectrice externe sont blancs. Les couvertures inférieures sont jaunes; les ailes et la queue sont ondées de noir. LES MÉRULAXESC). Ont lin bec médiocre, peu épais, h mandibule supérieure convexe, presque droite, à arête très marquée seulement entre les narines , à pointe re- courbée et très notablement dentée. La mandibule inférieure est peu épaisse, à branches allon.'ées, à pointe mousse et légèrement renflée en dessous; les bords du bec sont lisses, un peu épais, légèrement arqués, et la commissure est déjelée, ample et re- bordée. Les fosses nasales sont larges, triangulaires, recouvertes en avant d'une écaille bombée sous la- quelle est percée là narine , et en arrière cachée sous des plumes rigides, étroites, lancéolées, dressées, et dirigées en avant. Les ailes très courtes, très con- caves, arrondies : les quatre premières rémiges éla- gées les plus courtes; les cinquième, sixième, sep- tième et huitième presque égales et les plusallongées. Queiie allongée, étagée, à rectrices peu fournies, amincies et molles, au nombre de.dix. Tarses longs, assez robustes, fortement scutel lés, terminés par des doigts proportionnés. Le pouce plus robuste ; ongles minces, comprimés, foibles. Ce genre, très remarquable et parfaitement dis- tinct , se compose de deux espèces , ayant la plus grande analogie de formes , mais diiïérant l'une de l'antre par les teintes de leur plumage , et par la na- ture rigide et les barbulcs décomposées des plumes ; la texture de ces dernières a, en eiïet, beaucoup d'analogie avec celles dés coucals. On ignore quelles sont les mœurs et les habitudes des oiseaux de ce genre, dont les espèces vivent au Mexique. La première, le mérulaxe notr(3), est, ainsi que l'indique son nom, d'un noir mat sur les ailes, et d'un brun noir ardoisé foncé sur la tête et le dos. Une teinte rousse règne sur le croupion et se dessine encore plus nettement sur le bas-ventre ; les ailes ont du roux ferrugineux aux épaules. La seconde espèce, dont la patrie est inconnue, est le mérulaxe roux (^J , qui est brun ardoisé en {' ) P cinerews, Ibid. - * (>) Merulaxis, Lass., Cent. Zool., pi. 30, et traité d'Ornith-, 397. (3) Jtr. ater, Less. Loc. cit. ,j^, (4) AT. ruttltf , Less., Ornith., 897. , . dessus , roui vif sous le corps. Les plumes du froni s'avancent sur les narines en formant une pttiie huppe comprimée. LES ATILAS. Àtila. Less. Tiennent des tyrans et des coracines. Leur b«ce!t| triangulaire, allongé, dilaté à la base, munldwl arête saillante et arrondie, terminée en crocliei api et denté. La mandibule inférieure a sa pointe acéitel et se trouve renflée en dessous. Les fosses nasilsl sont profondes, triangulaires, et couvertes par ml repli membraneux. Des cils garnissent la comniis-l sure du bec. Les ailes sont aigués et ont leurlroi-l sième rémige la plus longue. Leur queue estéiar;ie,r et les jambes sont assez allongées. La seule f de ce groupe porte, dans les galeries de Paris, le d de ty I an olive {}), parce que son plumage est va olivâtre en dessus et vert jaunâtre en dessous. I rémiges sont brunes, bordées de blanc ; le bas-venUi est jaune clair, et la queue est rouge cannelle. LES HYPOTYMES. Hypothymis. Liciit.; Tenh. Tiennent des phibalures et des manakins.nul surtout des gobe-mouches , et même des éperri(n| par l'ensemble de leurs formes corporelles. On d'(| connoît qu'une seule espèce du Mexique, l'A! tyme eul-d'or (>), dont le plumage est soyeux, et garni d'un épais duvet. Un bec très court can rise ce genre. Ce bec est déprimé et a une arête rin il est large à la base, un peu comprimé à la poiolj qui est foiblement échancrée. Les narines soiil(| partie recouvertes par les plumes du front. Les t sont très courts, et le doigt externe est soudé j«j qu'à la première phalange avec celui du milieu.1 ailes sont médidcres, à première rémige nulle, les cinquième et sixième pennes sont les piusli giies. La queue est fort longue , égale etélareie| son sommet. L'hypotyme a sept pouces huit lignes de long« totale. Son plumage est gris glacé, que relève uol deau blanc sur le front, le jaune d'or de la i anale et des flancs. Le milieu du ventre et lespij mes tibialps sont blancs ; les ailes et la queue nom cette dernière partie est largement barrée de l à sa naissance. (>) Atila bratiliensii , Lets., Ornith. 360. (») BypQthymiichyriorhaa,Uch{., Temin.,pl'' iliili . Lesplumeiduttoni 9 formant une |Klile LAS. sss. coracines.LeurbMRll & la base, muni (l'untl rminée en crochet im rieure a sa pointe adtttl sous. Les fosses nasalsl Bs,et couvertes pat ml } garnissent la commii-l aiguës et ont leurlnJ-l .Leur queue est élari;ie,r longées. La seule espài i galeries de Paris, le t |ue son plumage est vu jaunâtre en dessous.! les de blanc ; le bas-ventt > est rouge cannelle. DES OISEAUX. 427 I itiphihaluret ou ianmanahs (•) pourroient bien Idre classés ici, tant ils ont de rapports avec les oi- Imui qui suivent. »OTYMES. LicHT.; Temm. es et des manakins.t , et même des épervietij jrmes corporelles. On o'if >èce du Mexique. VH plumage est soyeui,! Un bec très court can Jptiméetaunearêlevin Tpeu comprimé à la poini^ icrée. Les narines soolj plumes du front. Uîs UT' oigt externe est soudé ji [e avec celui du miliM.1 •emière rémige nul'*-* pennes sont les plin" iJngue, égale et W| Ices huit lignes de loii!« li9glacé,querelèveunh^ [le jaune d'or delà «W lilieu du ventre et 1«JI Iles ailes et la queue ii«J- 1 largement barrée de D" L,OrnUh.360. ,a,LlcM..«mBM PI- LES PHIBALURES OU TANMANAKS. Phibnlura. Viell. '1(5 phibalurcs sont des oiseaux voisins des tan- ins et des manakins, ainsi que l'indique le nom Uraclé de tanmanak que leur donna primitive- iiit M. Vieillot. On n'en connoit qu'une espèce , (ouverte dans le Brésil , et dont les caractères gé- jfiques sont ainsi établis : le bec est très court, large lia base, un peu conique , convexe en dessus , dilaté îles côtés, épais, fort. La inandibule supérieure Marquée, à arête distincte, et munie d'une forte laucrurei la pointe; l'inférieure est droite, un 0 pointue. Les fosses nasales sont très petites; les uiness^ trou vent être basales, latérales, peu dis- «tes, couvertes d'une membrane. Les pieds sont iocres; les doigts interne et externe soudés à la ; les ailes de moyenne longueur ; la première et [secoade rémige les plus longues; la queue allon- |e,;rële, très fourchue. ' LE PHIBALURE A BEC JAUNE. Phibalura flavU ostris ('). let oiseau a les plumes du dessus de ia tête lon- i,etsusceplibles de se relever en forme de huppe; I sont variées de noir, de rouge , et ordinaire- lit bordées de gris. Un cercle noir entoure l'œil, e trouve doublé par un cercle blanc en dessous. I^rge et le ventre sont jaunes , et les plumes du mtducou sont blanches et terminées de noir; sdu dessus du cou, du dos, des scapulaires, |(toupion et des couvertures supérieures de la e sont jaunes et terminées par une tache noire : i^iges et les rectrices se trouvent être de cette [lière coujeur. Le bec et les tarses sont fauves; nen et les parties postérieures variés de jaune enoir. f phibalureahuit pouces trois ligne; de longueur. ! trouve au Brésil ; mais on ignore quelles sont «rs et ses habitudes. IÇWi'dt'i, Gloger, qui a des rapports avec les tilron- Jf^ihluraflavirostris, Vtelll , Encycl. 784. Gai., • J'mni., pi. 118, Wlls.,Zool. illust., Bull. XXVI, Nl.,IMol) Casmarhynehos nudicollis.Temm., pi. 368, et 383. C. eearuneulotus , Spix , av. Bras., pi. 4. (i) Cette femelle est te cotinga speeiosa de Thunberg. (S) Cotinga, ThunberK , Mém. soc. imp. de Moscou , TI, 175. Bull., Vil. 248. (*) C. speeiosa, vireseens ; eapit» nigro; abdomin» flavo,nigromaeulato. courtes diagnoses no permettent d'émettre ceiKopi. nion qu'avec doute, sont : 1° Le cotinga blmt\\ h plumage neigeux, h bec, gorge el tarses noin, ayant neuf puiiccs de longueur. 2° Le cod'njfartJ ddtre(*), à plumage vert, à ventre jaune. l.tsiiJ sont brunes et Icur^ pennes sont frangées de jiqkI Sa taille est celle du moineau domestique. 3° Le»! timja ruguluH (>), brun fauve en dessus, d'unji|.| nAtre sale en dessous, avec une huppe dorée.ji| taille est celle de la sylvie régulus d'Europe. LES AMPELIS. Ampelis. L. On les connolt généralement sous le nom de i. tingas: -re sont des oiseaux remarquables pjrlHti ches couleurs de leur plumage au lempjt des amo». Les femelles n'ont souvent qu'une livrée lerne,( les deux sexes perdent leurs parures pendant ( partie de l'année. Les cotingas ne se trouvent i. dans l'Amérique chaude, où ils se tiennent dans li bois qui bordent les savanes, vivant en qui poursuivent les insectes, dont ils fontleurp ture. Buflbnaconnu la plupart des espèces de i groupe intéressant , et c'est ainsi qu'il a décrit I pacapaca, Vouette, le cordon bleu, le cotinpi Maynas et le guereiva {*). Les espèces nouvelles se réduisent aux deui< vantes : LE PORPHYRION ('). A les plus grands rapports avec le pa(apo(i\ cotinga pompadour, dont il ne sembleroitétrequ'oï variété. Cependant sa coloration est assez dilTéreJ et tellement indélébile, que l'on ne peuthésiltrl le distinguer comme espèce. Son plumage est d'i rouge carmin avec des reflets noir intense; lesif miges sont blanches , mais les primaires ont li extrémité noire ; les rectrices latérales sontrosesj dehors, blanches à leur côté interne. Il diferej pompadour par sa coloration plus intense, et F qu'il n'a pas de plumes allongées pour couvertii des ailes. Les jeunes sont cendrés, avec des r rouges. Les ailes sont noires, mnis leurs rémij secondaires sont frangées de blanc. Celte esjx huit pouces, et se trouve à Bahia. {') C. alba. Thunb. (») C. vireseens. ibid. (^ C.rei/wluf.ibid. (4) Consultez Levaillant. Hist. nat. des oiseux i de l'Amer, et des Indes, in-4, 1801. (J) Ampelis porphyrio, Ga\. de Pari». AmptUtf rea, Licht., Cat., n. 583 et 584.i.a(ro-|)vrptirra,wif H. II , 16. ncltentdVmc»rcceiieo|ii. t : I» Le cotinga blani:\ ec, gorge ci tarses noiu,| ngueur. â" Le cotinga tJ t, h ventre jaune. Les aihl nés sont frangées de jauftl neau domestique. 3° Len-I fauve en dessus, d'un jii-l avec une huppe dorét.Sil ie rëgulus d'Europe. .MPELIS. ielîs. L. ilcment sous le nom de r lux remarquables par lest) image au lemp^t des affloiv 'ent qu'une livrée lerne.d leurs parures pendant u !Otingas ne se trouvent qi^ B, OÙ ils se tiennent danile savanes, vivant en iti ectes, dont ils font leur p a plupart des espèces de i c'est ainsi qu'il a décrit l{ cordon bleu, leco/mgaJ s se réduisent aux deui s N PHYRION (S). ipports avec hpacapaai nil nesemblcroitétrequi oloration est assez dilféreil , que l'on ne peut hésildl ipèce. Son plumage est d| rellets noir intense; les l mais les primaires ont 11 ctrices latérales sont roses j ir côté interne. Il diflërej ration plus intense, et f >s allongées pour couvert^ ont cendrés, avec des mff t noires, mais leurs rér [ées de blanc. Cette espi ive à Bahia. Nia «t. HisLnat. des oiseaux 1 , in 4, 1801. ï.Gal. de Paris. imP"'*'] it584.^.a(ro-pttT«rffl.' /^. -^. /^^f /^ ■/> A /•r' *• W/r' '/' y^ y /'>'/.' V /'ry^ r ,/ . /'u/'/if piir /'iiiirni/ / -■ { f t«'''t '*» _*ijî.i «S'.ht U'<^ fùUri ', ' ', • ■ ( >ii liislri<. Le . Cet oiMuii uvc am»i an ' nom de pic >' f fi I , , ■ l ■ f M ; I I .1 '*f i I 1 ' . ' l '"' ii- 1 ; » t ,1 ^ If,, ■^ '. •• -i't'i* ■ - « - - ^^, ' ^iii* " ■"•• iV» ."". '' -• , ■ II». Leur hec ' ■■■ •',' nid<'nii(li(,ct .••■< u.i ' ;t lij'i-. ic« veloiuëes. li''T- iii't; l't j.ftj , 111 que nulTon ^tî , ;, , X. , . M »»),etquicst • ;■«!;*. '"' ^1.' *. H rrfî j tr f h -ru* '.î' -•i;( n ,1' * /. 1 4' t , , ..t »;i ■-. "r »' * ' < .>£.' f '1.' î , î r I - /. I . , • ♦.*>">;," ^ 't .'•• j'ir <:?. ■t'î V. ■ C. 'I- > ^r*4»f;/,? j:i:î;;-,.;. - »i v;,,^ r-HiL. !8 coràcine» ou it un tel luxe Ire de les dis> eule espèce de i> vit, à ce que 19 reculées du , d'un noir très Isds sur le sorn< înon. « La UMe Sttint-Hilaire, imposé de plu- anche et rolde, noires, qui se )ase du bec sont plus mince et t leurs épis en Jous une espèce grand, que ces s rayons d'une s unes des au- oitrine forment édiocrement al- rme arrondie. du Ma?. I. Xftr, ra. Vleill., Gai., iata,Spix,p|.59, |"i>n,56. •F- -J&'* - » i ■**-^ I ! ^i i I * ! „-^^' I i- cucul "«'a,Sw, P"».: coron {■"'«««If \^i mpti DES OISEAUX. 429 LE COQUELUCHON ('). Se trouve aussi au Hrdsil. II a huit pouces de lon- gueur totale-, la tête, le cou et la poitrine d'un noir franc, mais le dos et le dessus du corps sont d'un jaune brillant. Le manteau est marron ; les ailes 'sont ferdâtres, nuancées de jaune et de brun. La femelle Ml d'un vert terne là où le mâle a du noir. exceptes , qui sont d'un rouge vermillon lustré. Le bec est bleuâtre et les pieds sont noirs. Cet oiseau est assez commun au Brésil , et se trouve aussi au Paraguay, ciir d'Azara le décrit sous le nom de pie à gorge ensan>jla>itée. LESPIAUHAUS OU CORACINESP). Ne diffèrent des colingas que parce que leur bec istplus fort et plus aigu, bien qu'il soit large et trian- Llaire, dilaté sur les bords et très fendu. Us sont lussi de l'Amérique iniertropicalc , et vivent de di- lerses sortes d'insestes. Buffon a figuré lespiauhaus Miré (enl. «5)!)) et commun (enl. 381 ). I Cayenne nourrit un petit piauhau f) assez sem- Lbleau commun, mm plus petit. Son plumage ktd'un noir sale ; les ailes sont rousses , et il porte acroissant rose sur le devant du cou. LE PIAUHAU POUBPBE , loC lE GRAND COTINGA ROUGE DE LEVAILLANT [*). Après de quinze pouces de longueur. La tête Dite une huppe inclinée en arrière et composée de tiques plumes elTilécs; le bus du cou présente aussi lelques unes de ces plumes effilées. Tout le plu- [ageest rouge ponceau, les ailes et la queue ex- s, qui sont d'un noir brun. La femelle, de kilo plus petite, est en dessus d'un gris brun cendré , |en dessous d'un Manc sali ou grisâtre. Ce magnifi- coiseauparoit ctie assez rare à la Guyane, sa pa- , et semble se tenir de préférence dans les en- bons de Surinam. Ses mœurs sont très farouches, |ilparoU aimer les bois les plus isolés. M. Renaud ^ilfrugivore, maison peut raisonnablement dou- F de cette assertion. L'IGNITE (S). Estde la taille d'une corneille. Son plumage est 1 noir profond, le devant du cou et le thorax 1 à- twullata , Temm.. pi. 363 ; proenias melano- * : 14; Temm., pi. 255 ; eoracina ornata, Spis, pi. 59. »Voy, pl.36,f. 1. ) l\ a I i^i^ ili 430 HISTOIRE NATURELLE LES GYMNOGÉPHALESC), OU TYRANS CHAUVES. Ont un bec très fendu, cilié, et marqué d'une arête crochue. Les plumes de la tête s'usent le plus souvent, de manière que celte partie reste dénudée. La seule espèce connue (^) a été décrite par BufTon sous le nom de choucas-chauve ( enl. ^21 ). Elle vit à Cayenne , où les créoles lui donnent le nom d'oiseau mon père. LES RUPICOLES. Rupicola. Briss. Sont remarquables par la double crête verticale qu'ils portent sur la tête; ils ont un riche plumage orangé, et vivent en Amérique. BulTon a lîguré les deux espèces connues sous les noms de roq de roche ( enl. 39 et 747 ) et de coq de roche du Pérou (enl. 74.') ). Ce dernier, qu'on trouve au Mexique, est le chiachia lacca des indigènes. LES GALYPTOMENESP). Ne peuvent point être séparés des rupicoles par des caractères de quelque valeur. Les calyptomènes sont de l'Asie» et les rnpicoles de l'Amérique. Lta premiers ont une huppe formée de plumes qui ne sont pas disposées en éventail, tandis que la huppe «st double et llabellée chez ces derniers. La seule tespèce de ce groupe, le calyptomène vert {*), est un fliagniflque oiseau , de la taille d'un merle, dont le plumage est d'un vert d'émeraude chatoyant, relevé par du noir velouté derrière le cou , sur les ailes et aux rectrices. Ces dernières sont toutefois frangées de vert. La fçmelle diiïère du m41e en ce qu'elle n'a pas la petite huppe frontale qu'on remarque chez ^elui-ci. Les Malais nomment le calyptomène burong tampo îpinang. C'est un oiseau qui se perche au sommet des plus grands arbres des forêts vierges de Sincapore à Sumatra. Sir Rafllesassure n'avoir ren- contré dans son gésier que des graines de plantes ^<) Gymnocephalut.Geott.Si-EW.', eoraot'na, Vieil!. \») Tyran-chauve , Levaill. ; pi. 49 ; corvui calvus, L. 1(3) Calyptomena , ïlorsî., xoàvrm , vélo. (4) C. viridii , Horsf., Res. in Java ; sir RafQes , Cat., Trans., XIII > 896 ; rtiptcola viridii » Temm., pi. 216. sauvages, et il dit qu'il est fort diflicile de s'ent ciirerdesindividiis.il paroltroit existera Java, pujd que le docteur Horslield l'a figuré dans la faune! cette grande terre. LES EURYCÈRES. Euryceros. Less. Forment un genre des plus curieux et desplosii téressanis, car ils semblent être le lien transiloi entre les eurylaimes, les érolles surtout, et lest cans. Ils ont le bec épais, renflé, huileux eli relluleux, un peu plus long que la tête; preJ aussi haut que long, comprimé sur les côtés qui s planes, verticaux; la mandibule supérieure i haute, discoïde sur te front, renflée, carénée,! calleuse, à arête convexe, en demi -cercle, termiii par une pointe recourbée, fortement dentée, ib arqué, lisse. Les narines sont nues, rondes, oun les, creusées dans un sillon profond, garoiàiab de plumes veloutées. La mandibule inférieure e très comprimée à sa pointe qui est aiguë, redress^ lisse sur les bords qui sont planes, <î branchesdilj lées , élevées ; commissure (jarnie de cils roiii(( implantés à l'angle'dubec. La tête est compléten emplumée. Les ailes sont minces, dépassant le cm pion, un peu concaves, à première rémige bâiani à deuxième beaucoup moins longue que la troisièi les quatrième, cinquième et sixième presque égil et les plus longues. Les suivantes décroissants cessivement. La queue est moyenne, composée! douze rectrices droites, arrondies et mucronéesile^ sommet, h barbes plus allongées sur le bord intei Les tarses sont médiocres, emplumés jusqu'au tal« scutellés en devant, à pouce robuste, fort, h I doigts antérieurs , foibles, scutellés , presqueégjoi l'interne le plus court, l'externe soudé au médi^ jusqu'à la deuxième piialange. Le plumage est doi satiné, et de même nature que celui des eurjiaim La seule espèce connue vit à Madagascar, où (I porte le nom de siquetet-bé : elle est assez comnnij à Lalahé : c'est Venrycète de Prévost (')i, ayanl^ peu plus de dix pouces de longueur totale. Let entre dans ces dimensions pour dix-huit lignes! douze de hauteur, la queue pour quatre pouces; Il ailes ont, de l'épaule à la pointe, cinq pouces, tarses douze lignes, le pouce, l'ongle compris, i lignes , et le doigt médian huit lignes. Le bec, d'un gris de perle dans sa plus gnnl étendue , est noir à sa pointe et sur les (') Ewyeeros Prevoityi,litu., Ant. se.Dit.)< Zool., 217, pi. 74 ; lUust. de Zool., pi. 13. A il est fort difficile de s'en pro paroUroit existera Java, puiu pid l'a figuré daDs la faunei •%t4| URYCÈRES. tceros. Less. les plus curieux et des plnsii nblent être le lien transiioi les érolles surtout, elles t fpais, renflé , bulleux eti lus long que la tête; omprimé sur les côtés qui s la mandibule supérieure i s front, renflée, carénée,! exe, en demi -cercle, terniiH bée , fortement dentée, i b nés sont nues, rondes, sillon profond, garni à la b La mandibule inférieures ointe qui est aiguë, redressé^ sont planes, à branchesdili issure garnie de cils roidt^ bec. La tête est compléK iont minces, dépassant le m s, à première rémige bâiani moins longue que latroisià ème et sixième presque égil Les suivantes décroissants e est moyenne, composées , arrondies et mucronéesilej allongées sur le bordinteti res, emplumés jusqu'au lalo ï pouce robuste , fort, il lies, scutel lés, presque^ i, l'externe soudé au médi^ lalange. Le plumage est doi ure que celui des eurylaiu mue vit à Madagascar, où «Il et-bé : elle est assez commiij Kèiede Prefos< (')', ayant ( es de longueur totale, leb sions pour dix-huit lignes s jueue pour quatre poucesili à la pointe , cinq pouces, ' B pouce, l'ongle compris,! dian huit lignes. le perle dans sa plus graj! poipteet sur les bords. If j/j, LeSI., ADD. sc.Ml.jft'j it. de Zool.» pl< 13< -^* f;;f lîl't 430 •■I 'H h: 't il i »il ;.!,{ ! LEi * ■ M-l^:-. . ■ ■ t - ' \ • ' _ Ont un l '.*itt cUir. , (if .ïîaf*f;jiJ *^.'Mni! (• arêie crochu .ry.U^l U-.S souvent, de La seule es^ ■': ;: f^i-: .if'rtJ.î; ;i.ir Ati.hf ' • E:j'^:i'i, sous le nom vit à Cayen é'oiseau mo * !•' 1 : ^ ^ __ :,.^ ..„^. 'rJ^-' ;.'-■ fr;i Kîii'Kitj !.;:'•:.. iUqi-^.'\Cf ''ms>. 1 .,■ 1 Sont remi qu'ils porten orangé, et v deux espèces (enl. 39 et (enl. 74."i).i «st le chiach LEî Ne peuvec des caractère sont de l'As! premiers ont sont pas disp «st double et •espèce de ce { fliagniCque o plumage est ( par du noir \ aux rectrices de vert. La fç pas la petite «elui-ci. Les Mala tatapo fpinai sommet des p Sincapore k S contré dans s< i') Gymnoce \») Tyran-ck <3) Calypton V'-': ;î. !ii^:trk- li'S ■ • tli'S'0:n^:'"v,Si.'\ « ^-iC ï 'h^S 14' "'^i^v'Mi?. « l' ■• - • ■ ■ ,41 -i'-« ,, r" i-:ri;. ■;;'- . ' I -.■ii;;<'^. li (it: '(.:':( .' ■ .il ':■ ,•'■■■. r-. ; ;:v!îi"T f'^ !■■ l'îK^t in«âi;in b»jH ir::flr' («) C. viridts , Horsf., Res. in Java ; sir RaRIes , Cat., I (•) Euryeero$ Prevo$tyi, têts., Ann. se. Dit.; C- f<,te8S.,Ann. sc.Dil.;tt«| de Zool., pl« 1'' Ah/i/,-/'^o / /V/, Glll \ ptoiiioiiii Vmd.s, . //, /. "ti/^/t,i //o/.y/^f/i/ J f'il/ift'f /',//■ /î'///lri7.' //■ La tête, le coq et le thorax j d'un noir vif et lustré. Le ventre et le bas-ven- Unt d'un brun strié très linement, et d'une Liére presque imperceptible de roux. Les épau> ]le manleau, le croupion et les deux pennes .■fines de la queue sont d'un rouge cannelle vif rais. Les rémiges et les rectrices sont d'un noir Les couTeriures moyennes sont d'un brun isale. LES ÉROLLESC). ut le bec déprimé et arrondi , subconique , > i sa base, à commissure ample et garnie de , Les mandibules ont leurs bords égaux et lis- Iles narines sont percées en fente au milieu de ^ùie du bec. Les tarses sont très grêles. Les ailes «ot ie croupion , et la queue est étagée ou gicrée. i érolles, que les auteurs ne distinguent pas |turylalmes, en diffèrent cependant beaucoup I coupe du bée et par la forme de leurs nari- ] ce sont des oiseaux asiatiques qui se nourris- Id'insectes. L'ÉROLLE DE BLAINVILLE H. |lui que nous avons tué aux alentours du havre loréy, à la Nouvelle-Guinée , a six pouces de «ur totale. Il a le corps noir, avec du brun aux [et à la queue ; deux taches blanches sur les ] du COU; une plaque aussi de cette couleur h la \(i puis le croupion et les couvertures de la e.endessus comme en dessous, d'un rouge de LE NASIQUEC). s Malais le connoissent sous le nom de hurong koou iampalano ; il se tient dans l'intérieur de le Sumatra, où il fréquente les bords des riviè- jdeslacs, en se nourrissant d'insectes et de |La femelle pend son nid aux branches des soudes buissons qui s'étendent sur l'eau, et y e deux œufs seulement. Cet oiseau est remar- tpar le noir profond de son corps, une fraise, ppion, le thorax et le ventre exceptés, qui sont pge éclatant. Les grandes couvertures des M neigeuses. La queue est étagée. Le bec est rollo.l.; eurj/loimuf , Temm.; todus, l«th. VllaimuiBlainvim. Garn„Zool. de la Coq.. l''2;Bull ,xi, 302; Les»., Man.. 1, 176. PduimacrorAyneAo*, Lath., pi. 30 ; Gm. ; Eury- ^Umnticofui , Raffl., caL, Tran». , XllI. 29ft ; E. «.lemm^phiô*. noir, relefé de jaune k la pointe et rar les bords. La femelle ne parolt pas différer dumftle. Lei tar- ses sont bleus et les yeux verts. LES EURYLAIMESC). Ont été décrits pour la première fois par M. Ilors- fleld , dans le tome XIII (>) des Transactions de la Société linnéenne de Londres. Ce sont des oiseaux massifs, voisins par leurs mœurs desrolles. Leur bec est plus court que la tète; il est robuste, déprimé , élargi à la base , à bords rentrants en dedans , dilaté et élargi h son origine; la bouche est trèsouveite; la mandibule supérieure est carénée, tronquée brus- quement au sommet, échancrée; la mandibule in- férieure est droite h sa base , recourbée à sa pointe ; les narines sont basales, presque arrondies, ouvertes et entièrement nues; les pieds sont forts, h doigts comprimés , celui du milieu presque de la longueur du tarse ; les ongles sont robustes , les ailes ne dé- passent point la queue, qui est composée de douze rectrices. Ce genre, ignoré il y a quelques années, compte déjà plusieurs espèces remarquables, et qui toutes appartiennent aux lies de la Polynésie. Il remplace aux Indes les platyrbynques d'Amérique. M. Tem- minck le place entre les procnias et les rupicoles, et trouve qu'il a de l'analogie en quelques points avec les podarges. Les eurylaimes habitent les ma- récages , les bords des lacs et des rivières, et ton* jours les lieux les plus sauvages et les plus déserts. M. Railles rapporte qu'ils suspendent leurs nids aux branches des arbres dont les rameaux ombragent les eaux. Leuir nourriture consiste en insectes et envers qu'ils ramassent & terre. M. Horsfield n'a connu qu'une seule espèce, qu'il nommoit eurylaime de Java. L'EURYLAIME DE JAVA. Eurylaimus jatànicus (*). Le bec est coloré ; les pieds sont rouges ; le des- sus de la tête , du cou , du dos , et des ailes est d'un bleu ardoisé; les moignons, les moyen ties couver- tures, et une large bande en travers des rémiges, d'un jaune d'or ; la poitrine est d'un verdatre rosé ; le ventre d'un rouge passant à l'orangé et au jau- nâtre; la queue arrondie, rayée en dessous. La {'] Eurylaimus , Horsf.. Zool, Res. in Java ; corydon, Less., Man. , ... . , ,, . ,») Page 170. (3) Horsf., Res. In Java ; Trans. linn., t. I, p. 170; eurylaimus Honfieldii, Temm., pi. 130 et 131 (inÀle et femelle , ou jeune }. [•' i ••h V 432 HISTOIRE NATURELLE il. % ti'i '•I I I ■ i .i ' »: femelle ou peut). Formé dans ces derniers temps par leuvinlK genr anglois Horsfield , le genre eurylaim] compose de quatre à cinq grandes espèces de; mouches de l'Ile de Sumatra, dont on trouTtl bonnes figures dans les planches roIoric'esdeM.D minclv, et dont MM.Diard et UuvaticcI envo;9| des individus au Muséum. L'espèce que i ajoutons est de la Nouvelle-Guinée, etauia penserquc le nombre des oiseaux de cegenRi'i| mentera encore, et qu'ils doivent exister sark les Moluques indistinctement. L'eurylaimc de Blainville a le bec allongé,i| convexe supérieurement , & aréle simple, l par une pointe recourbée, crochue. La ma» inférieure est très aplatie , large à la base, poinfl droite au sommet. Les narines sont laléral«,| distantes, arrondies, ouvertes, garnies de soiesij pies et droites. Les pieds sont grêles, à tars(9« Les doigts sont très peu prononcés, celui dui ei l'externe sont réunis fortement h la tu»! ongles sont très petits. La longueur totaledtl'C est de six pouces, y compris la queue qui offitj pouces quatre lignes , et le bec qui a dixiigi queue est nn peu échancrée au milieu, de douze pennes. Les ailes vont jusqu'à lat la queue; elles sont pointues, à premièrepennel courte ; les deuxième , troisième et quatrième J nés d'égale longueur. Le plumage de cet oiseau est rema les trois couleurs distinctes qui le revêlent, le j entier est noir, passant au brun sur les ailHJ queue. Deux larges taches d'un blanc vif par^ l'œil, se dirigent sur les côtés du cou; uneir" (M Zool- de laCoq,, pi. 19, flg. 2. i • ;t. DES OISKAUX. /tXi dibule inférieure M I arête et runiformitééij es rundei . peu diiiigi e» plume» et lei ptiiui our des yeux nii.eitl corydon Tunmmkii} I oiseâu b formel m» ■ise , ainsi que U ptwi I tète est surmontét d'i assez fournies. La ( lur lequel tranche untii leau } un miroir bliocm et une raie blanche im orge et la poitrine sont d'd I longueur totale est dii i DE BLAINVIllE. 3lainvUlii. Less. (>). ^lers temps par lewinti Id , le genre euryloiiMi cinq grandes espècetdeiil Sumatra , dont on lroi»i| s planches coloriéestleJI.T Diard et Duvaucclenwji usénm. L'espèce que ouvelle-Guinée, elauio ! des oiseaux de ce genitrt u'Ils doivent exister SQir ictement. linvllle a le bec aile jent , à orête simple, te iirbée , crochue. La m latie,lorgeàlabase,poi»t .es narines sont latéral», ouvertes, garnies de sciai leds sont grêles, à larsesc" »eu prononcés, celui du 1 mis fortement i 1» H i Lo longoeurtotaledel'»^ jompris la queue qui ollB' , et le bec qui a dix lip" ;hancréeau milieu, f ailes vont jusqu'i la .ointues.àpremièrepeniie le, troisième et quatriewi -t oiseau est remarquable^ rtincle8quilerevêtent.le] tant au brun sur les *J lâches d'un blanc vif p»"^ tes côtés du cou; un«<^ pl.l9,flg.a. he Manche, pincc'c sur In nnqnp, vn se rou(lr« rleJos. l,n(-ioii|iiori (te, et puis ililiilé sur lescAlés. Le tour di> l'u'il est conipiétetncnt dénudé, et les plumes de l'occiput sont assez l'oumics pour simuler une sorte du liuppe. Son bec est roidenr de cerise, et le devant du cou est d(> couleur de butlle; son pluniiigo est générale- ment noir, excepté le milieu du dus, qid est orangé ; nu miroir blanc sur l'aile, et une bundc tie nu^uiu l'onti'ur sur les recirices latérales. La ipiene est du forme arrondie. Cet oiseau , dont lis formes sont lourdes, a neuf pouces neuf ligues de longueur tu- talc. L'EURYLAIME A LINETTESC). Provient do It.ingnon. Sa taille est de six poiiC(S et demi il a une huppe sur la télc, et cette liii|)i o et les joues sont brunes. L'util est surmonté d'i u sonrcil noir ; la gorge est cendrée ; le eoii , la poi- trine, le ventre sont d'un cendré bleuâtre ; le dos < t le croupion sont marron. Les plumes seiipnlain » sont noires, mais les ailes sont Idcu azur, traversées il la pointe par une large bande noire. Les cpialro premières rémiges sont terminées de blane. Laqueuo est noire, mais les trois rectrices externes sont blan- ches à leur extrémité. Les côtés du cou présentent un croissant do cette dernière couleur, qui manque à ta femelle. L'EURYLAIME DE DALIIOUSII- (2;. On le dit être une espèce curlevse et rare; il nous est inconnu , et nous ignorons dan. '|Ucl recueil est consignée sa description. LES PODARGES. Podanjus, Cuv. Sont de grands oiseaux à habitudes crépuseulaire.e, à plumage mou et soyeux, comme celui des engou- levents et des chouettes, avec lescpads ils ont de gniiKJs rapports. La découverte de l'espèee ty[)ecst toute récente, et déjà le genre se trouve enriclii par les voyages de découvertes moJerncs de plusieurs autres aussi remarquables que cmieuses. Los po- darges n'ont été rencontrés jusqu'à présent ';ij'à la Nouvelle-Hollande, à Java et à la Nouvelle-duinée. Ces oiseaux singuliers sont caractérisés par um"- bec plus large que long, très déprime, très éinis, et marqué en dessus d'ime arête qui se teiriine en pointe recourbée et aiguë. La mandibule in;cit;tijie (') E. lunatus, Goiild, Procced.. III, 133. (») E. tialhnmii, Wils., Prueeert.. V, 154. i.i hl S! J I ' ! niii yi Mi m''\ l il ! 'it.' 434 HISTOIRE NATURELLE a peu d'épaisseur. Les narines sont tubulcuses , et ouvertes en cornets dirigés en avant. Des soies 1)1- barbelées garnissent le rebord frontiil, et ces plumes ont beaucoup d'analogie avec celles des chouettes. La commissure du bec est excessivement fendue. Les ailes sont fort al longées et dépassent le croupion. La première rémige est courte, mais les deuxième ot troisième sont les plus longues Les tarses sont minces et grêles; les ongles sont entiers; la queue est longue et étagée , de manière h oITrir une dispo- sition cunéiforme. On suppose qu'ils vivent exclusivement d'insectes, surtout de phalènes, et qu'ils saisissent au vol les gros scarabées , dont les étuis coriaces sont broyés sous leurs robustes mandibules. Ils se tiennent dans les forets. Bufibn n'a connu aucun oiseau de ce groupe. LE PODARGE DE CUVIER(»). A été indiqué pour la première fois sous le nom de podarge cendré par M. Cuvier. Ce sont MM. Vi- gors et Horsfield qui lui ont appliqué le nom du sa- vant françois. Cet oiseau a été rapporté de la terre de Diémen par Péron. 11 a dix-huit pouces de lon- gueur totale. Son plumage est varié en dessus de cendré brun, de blanchûtre et de jaunâtre, agréa- blement rayé de noir. Le dos, les scapulaircs et les épaules possèdent des teintes plus foncées. Celles-ci ont du blanchâtre et du fauve. Les rémiges sont brun fauve, avec des taches blanches quadrilatères. Le dessous du corps, plus pâle, est rayé de lignes fauves aunàtres et de traits noirs ; l'iris est brun. Les habitants de la terre de Diémen appellent ce podarge bénit. LE PODARGE DE JAVA H, ou LE CHABAWONNO DES JAVANAIS. Parott être rare dans les profondeurs des foréls de la grande île dont il porte le nom, et où il se tient blotti pendant le jour, de manière h ne sortir qu'à lu nuit tombante. M. Tcmminck Ta confondu à tort avec l'espèce qui suit. Son plumage est roux, varié de brun, avec une bande blanche le long des sca- piilaires. Il n'a point de houppes sur les côtés de la tére ; sa taille est de neuf pouces anglois de lon- gueur. (•) Le P. cendré, Cuv„ Itég. an , 1817, pi. 4. flg. ij; podarnus itintreu», \m\i., Gai., pi. 113; podargus Cuvieri , Vig. et Horsf.^ Trans., XV, 308 ; Less., pi. 33» f. 1 ; caprimulgus megacephalus , Lath. (*) Podargut javanensit , Horsf., Trans. XIII, 141 • et Zool. Res. in Java, 2e iiv. I ,.,■; LE PODARGE CORNU ('). Habile l'ile de Sumatra. Ce qui lecaraetiTse» deux toulTes de plumes cnlre-mèlées de soies dik posées, qui sont placées sur les côtés, de l'occipud plumage du dessus du corps est roux cia.- pan de zigzags noirs. Sur la nuqiie apparoit uncroia neigeux . dont chaque plume se trouve èire ctrdl de noir. La queue, d'un rouge clair, a sepuiilJ bandes roux foncé, encadrées de noir et guilM de traits noirs. Le milieu dt la gorge et leèi du cou sont blancs. La poitrine et le veniret de grandes flammèches blanches fringn s de i à leur bord , disposées au centre de la plume, les côtés sont roux. L'iris est jaune, et ies| sont roux. LE PODARGE HUMER AL (2). A les plus grands rapports avec celui deCuTij On le trouve aux alentours du port Jckson,ei( plumage est varié en dessus de cendré jaunâtre rtl fauve terne. La tête, les côtés du dos, sontraviil noir. Le front est rayé et ponctué de blanc, I larges raies traversent les épaules , ol sont | tuées de fauve et de blanc. Le dessous du co marqué de stries noires et de rayures de c fauve sale. Les tarses sont de couleur dechair:{ yeux sont jaunes. Sa taille est de vingl-liuilpoi LE PODARGE DE STANLEY pj Se trouve aussi à la Nouvelle Galles du S longueur totale est de trente- trois pouces. Son |i mage est rayé de fauve et de cendi é en dessmi j des taches rhomboïdales noires sur la tête. Le( le cou et les tectrices sont rayés de noir. Led^ du corps ponctué de cendré et de faiire sale, aussi rayé de noir. Les soios sont longuesett tées en dehors ; les tarses sont jaunâtres. LE PODARGE PAPOU (t sur le «d'un roux assez uniforme , piqueté de noir et roui sur la tête et le cou, et garni de taches plus Iodes sur le dos. Vu roux, du brun et du blanc se llagent la gorge et le ventre. Les pieds sont Jau- rès, La queue est rousse , barrée de brun. LES GUACHAROS. Èteatornis. IIumb. uni des oiseaux qui ont fortement embarrassé les palistes,et qui ne sont bien connus que depuis jecherches persévérantes de M. Lherminier(2j. Ide Humboldt révéla le premier leur existence flidO, dans le Journal de physique, et en 18(7 il I l'Institut un mémoire qui établissoit le genre |lorne, mémoire qui fut in<-éré dans le volume «logie et d'anatomie comparée, faisant suite lun Voyage dans l'Amérique méridio.iale {"■■). iherminier, dont l'amour de la science est bien kflt faire plusieurs voyages dans le but de se lurercerare et singulier oiseau, et c'est à lui que les! redevable des trois individus qu'il a géné- mm distribués aux naturalistes de la France, les accompagnant d'un excellent mémoire inséré f le tome V des Nouvelles Annales du Mu- |«»?uacharos, grâce aux recherches de MM. de mboldt et Lherminier, devront prendre place iP.CMllatMi. Qimy et Galm., i«tr., pi. 14, p. 208. vm adresson!) ici nos remerciemen ts publics à M. le inif Lherminier. de la Guadeloupe, pour la bienveil- lt avec laquelle il nous a adressé un steatornis, don^ savons commccé l'étude, et sur lequel nous espé- Nublier un mémoire enrichi de planches anato- Énes, Mimolresur leguacharo de la caverne de Caripe. 1 Héinoire sur le cuaeharo (steatornis earipensis. II'»!, avec une belle figure, lettre adressée au secré- ■'Pffpéiuei de l'Académie des sciences; nouy. Ann. "«•.l.ill.pag. 321etsuiv. naturellement à cdté des podarges et 2i la tête des œgothcles, des ibijaux et des engoiilovenls, en for- mant un genre distinct, et qui n'a jusqu'à présent que l'oiseau de Caripe pour représentant. Les carac- tères du steatorni» (oiseau graisseux) sont les sui- vants (M : le bec est fort, solide, comprimé sur les côtés, crochu c'i la pointe, h mandibule supérieure, ayant ime arête vive et une forte dent, sans y com- prendre le crochet. La commissure du bec est am- pie, garnie de soies rigides, fasciculées , pectinées à leur base et simples h leur sommet. Les narines sont nues et obliques. Les ailes sont peu aiguës, ayant les troisième et quatrième rémiges les plus longues. La queue est arrondie, formée de dix rec- trices. Les tarses sont gros, courts, moins longs que le doigt médian, à doigts bien séparés, terminés par des ongles ciochus, tranchants, mais nullement pectines. « Le guacharo de Caripe {^), dit M. Lherminier, mesure de quinze à dix-sept pouces sur trois pieds d'envergure. Le fond de son plumage est roux mar- ron, mêlé de brun, à reflets verdâtres, barré, piqueté et vermiculé de noir plus ou moins foncé, marqué de taches blanches de forme et de grandeur variées. Les petites sont cordiformes ou rhomboïdales h la tète, au cou , sur les parties inférieures, et elles de- viennent dcmi-sphériques ou triangulaires, et sont plus clair-semées sur 1rs ailes et sur la queue. Elles dessinent sur le bord interne des pennes de celle-ci cinq à six marques espacées également et disposées en série longitudinale. Les barres noires de la queue sont plus larges que celles des ailes. Le bas du cou, le àos et les parties inférieures sont plus pâles que le reste du plumage, qui a moins de moelleux que celui des chouettes et des engoulevents. Le bec est gris lOugeAtre. Le sternum de cet oiseau n'a offert aucune différence essentielle avec celui des engou- levents. « M. Lherminier signale quelques difTérences entre les individus décrits par M. de Humboldt et les siens. C'est ainsi que M. de Humboldt donne dix- sept rémiges, deux dents au bec, un plumage gris bleuâtre à son guacharo, tandis que M. Lherminier a trouvé h ceux qu'il a reçus de la caverne de Ca- ripe même, vingt rémiges, une longueur de dix-sept à dix-neuf pouces, une seule dent au bec et un plu- mage marron. Il attribue ces différences à l'âge, et regarde comme des jeunes les guacharos décrits et figurés par M. de Humboldt. Cette opinion paroît être fondée. A ces détails, M. Lherminier ajoute : « Plus ro- buste que les engoulevents , les podarges et les ibi- (<) numb. et Lherm.. loe. cit. (>) Steatornis earipensis , Humboldt, loe, cit. Lher- minier, pi. 15. 1!IS I')- ,. ) \'\'\ • il « » ^ 43G HISTOIRE NATURELLE T'î'^irl !ii ! '!■ J ■, I. i t 1 i j [ ■i 1^ U ! i ■, jîMix, pitis rortemcnt constitué qu'eux, d-ins tontes ses parties, le guacliaro se rapproche, par son faciès, son port, etc., lies oiseaux de proie, et des nocturnes surtout, dont il a quelques habitudes; mais il s'éloi- pneroit complètement d'eux, s'il est prouvé qu'ils Sf nourrissent exclusivement d'aliments véfîélaux. Tout porte à croire que cet oiseau est insectivore, à en juger par la force de son bec et par la forme de ses intestins, qui sont analogues h ceux des ibijaux et (les engoulevents, oiseaux qui se nourrissent ex- clusivement d'insectes. Leurs pieds ont les plus grands rapports avec ceux des chauves-souris et lies martinets, et sont très propres ù les maintenir accroc! lés le long des parois des cavernes. » Quant ù quelques autres détails relatifs à l'oiseau singulier et curieux qui nous occupe, nous les em- prunterons à M. de Humboldt. Ce savant dit : « Les missions des Indiens Ghaymas, situées dans la partie moutuoiise de la province de Gumana, renferment «ne caverne célèbre par l'innombrable quantité d'oi- seaux nocturnes qui l'habitent. Ces oiseaux , qu'on appelle giiacharos, fournissent une graisse fluide, inodore, plus transparente que l'huile d'olives. Les Indiens doGuaripe, et les religieux qui vivent dans le couvent de ce nom , n'emploient d'autre graisse pour préparer leurs aliments que la manteca del guacliaro. Ils pensent que cet oiseru ne se trouve dans aucune autre région de l'Amérique. Cette as- sertion est probablement inexacte, et cependant, à l'exception des montagnes de Cuchivano, près de Cumanacoa, et par conséquent peu éloignées de Ca- ripe, on n'a point encore découvert ailleurs des oiseaux de ce genre. Le guacharo a la voix rauque et aiguë. Il fuit la clarté du jo;ir, et ne sort que pen- dant la unit ou dès le coucher du soleil. » Pris(*) au nid et soumis à un feu de broussail- les, les jeunes guacharos fournissent en abondance nne graisse demi -liquide, transparente, inodore, égalouioul reclierrhée pour la cuisine et l'éclairage, cl qui so conserve sans rancir au delà d'une année. Ou l'iippclle dans le pays mauteca ou uccite (Ici ffiiai'haro. Les semences des fruits contenus dans leur estomac sont aussi recueillies avec soin, et con- stituent, sous le nom de similla del guacliaro, un remède célèbre contre les fièvres intermittentes de C) Nyctibius, Vieill., Annal, d'ornithologie "P p. 38,'n. 110; Lafresnaye, Hermès, n. 42(1»^ pag.188. DES OISEAUX. 437 révision publié par M. I^^ ste propose de séparer !â nmicoles, les vrais cnpoi Jont l'ongle du (loi?! (lui] on bord, de manière à iij tlevenis prc'hfn^cMi'.S «J irge, guacharo, ffjoWI Mail, qui ont cet ongle paifiiitetnent lisse. Il y a lussi quelques autres dlfTérences dans IVpatement {la plante du pied. M. Lafresnaye signale aux ibi- kui une organisation du pied toute diiïérente de equia lieuchez tous les oiseaux indistinc ement. [Elle consiste dans un tarse tellement court et large (son articulation avec la jambe H-'oassant à peine [l'insertion du pouce), qu'il a toute l'apparence d'un métatarse , et qu'on ne trouve des exemples |de cette manière d'éire que chez les manchots, les Las et les calypthorhynqu. s, par l'i'palement de lia plante; entre la base des doigts, le long de leurs Ibonis, et surtout entre le pouce et le doigt interne; lonreconnoîl encore de nouveaux rapports entre Ile pied d'un ibijau et celui des perroquets. » Isi les ibijaux diiïèrent , par certains détails d'or- Lisalion, des engoulevents, ils n'en diffèrent pas loins par leurs mœurs. C'est ainsi qued'Azara peint (habitudes de Vurutau qui appartient au genre i(tM$. « Celte i rèce se lient constamment uiins [les grands bois : elle se perche sur les arbres éle- iTéset secs, se tenant toujours accrochée à l'ex- trcmité d'une branche cassée , le corps vertical et kppuyc sur sa queue à la manière des pies , de wrte que la moitié de son corps dépasse le tronc. Lesurutaus ne se posent point h terre, et, si on les Y met, ils étendent les ailes et en appuient l'extrémité et leur croupion contre terre, en con- mant une position verticale sans se tenir sur |(iirs pieds. » On connolt actuellement trois espèces d'ibijaux. ] première a été décrite par Ituffon sous le nom Ijranrf ibijau de Cayenne (•). La seconde est l'urti- lifjded'Azara, qui a le corps varié de ronx,dcbrun benoiren dessus, de brun roiissâtre et de noir en fsous. L'abdomen tire au brunûtre très clair. La rge est roussûtre. Les pieds sont rosés. Cet oiseau liddeux œufs bruns tachetée dans un creux d'ar- tsec, mais sans apparenrc de nid , de sorte que mère, accrochée dans ime position verticale sur [iverturc du creux , peut les loucher ou les couver csa poitrine. Les habitants du Paraguay connois- (t cet oiseau sous le nom d'urutati. Ses mœurs I solitaires, mais son cri est bruyant, long et lincoiique. Le cri d'inquiétude du mAle et de la |«lle peut être rendu par les syllabes gua, gua, piléesavec force. La troisième espèce est Vibijau me qum (3) qui vit au Brésil , où l'a décou- |le le docteur Spix. hf.flroniKj.Vieill., enl. 325. KaprinwJjiuj cornutuj, Vieill., Encyc!., p. 538; P>,n.308 [ %f./onj7fcaudafuj , Lafresn. ; caprimulgus Ion- «'«M, Spix, Bras., pi. 1. LES ENGOULEVENTS. Caprimulgus. L. Se sont enrichis , depuis la mort de BufTon , d'un grand nombre d'espèces. Ils sont reconnoissables k leurs narines tuberculeuses, et en ce que l'ongle du doigt du milieu est, chez toutes les espèces, garni d'une rangée de dents disposées en peigne. Ils sont répandus dans toutes les parties du monde. Buffon en a connu plusieurs espèces ('). Les engoulevents ont de grands rapports avec les rapaces nocturnes par la mollesse de leur plumage, qui chez toutes les espèces présente la plus grande similitude dans les dispositions des lignes et des bariolages. Leurs yeuK sont grands; leur bec, foible et crochu, est ex- cessivement fendu, et garni de moustaches ou de soies plus OH moins fortes. Ils peuvent avaler les pins gros insectes, ti'ils retiennent dans leur gosier par une salive visqi use. Leur chair sent le musc, et leur graisse est presque fluide et très abondante. Leur peau 'St tellement mince, qu'elle se déchire avec la plus grande facilité. Leurs ailes sont très lon- gues et aiguOs ; leurs pieds sont courts et emplumés. Ce sont des oiseaux qui vivent solitaires, ne volant qu'au crépuscule ou au clair de lune , et poursuivant les lucanes, les bousiers, les phalènes, et autres in- sectes nocturnes. L'espèce européenne peut, par ses mœurs, donner une idée de celles de ses congénè- res exotiques. On ne la rencontre guère, pendant le jour, que blottie au pied des sepées dans les bois, et surtout dans ceux qui ont des bruyères. Lorsqu'on la fait lever, son vol est court, piiis <'ile se laisse de nouveau tomber sur le sol , les ailes placées comme si elle a voit été atteinte par le plomb d'un chas- seur. Le soir, les engoulevents ou tette- chèvres s'abattei^ sans cesse sur les chemins , en se collant au sol , puis s'enlevant de nouveau pour s'abattre encore à quelques pieds plus loin, sans se servir des pieds pour franchir ce petit espace. Ils nichent à terre dans les bois et les bruyères, sans faire de nid. Quand il leur arrive de se percher, ils clioisissent les grosses branches et les plus basses des arbres, au tron" par exemple, pour s'y placer en long, et non en iidvers, comme le font tous les oiseaux per- cheurs. C'est dans cette position, ou mieux lors- qu'ils sont appuyés sur un petit tertre, qu'ils font entendre leur cri discordant, imitant assez celui d'une cresserelle. On doit grouper ces oiseaux en p1iisir>urs tribus, (•) Caprimulgm europeua.L,,en\. 325; C. guyaneti' sis, L.. enl. 733; C. ru fus, en\.735; C. setnitorqttatus, i ., enl. 734 ; C. cayennentis , L., enl. 760 ; C. acutus, L . enl. 752. ' ;; Ci ; " I, Ï'I ■i;:! iiii ,1 m ■Il ;! i \ ' " ': Ml 11 II n ^^!S 'l'h^ii? • I 498 HISTOIRE NATURELLE en se servant des modifications que présentent leurs grandes pennes, et surtout les reclrices. Les vrais engoulevents h queue subégalc sont : i" Vaméricain (') est noirâtre, tacheté de roiissûlre et de blanc en dessus. Il est noirâtre en dessous, avec des rayures noires et blanches Les pennes pri- mnires sont noires, maculées de blanc. La queue est légèrement échadciée. Le mule a une tache trian- gulaire neigeuse sur la poitrine et une bande lilan- ch<' sur la queue. Ccl engoulevent n'habite les États- Uiu's que pendant la belle saison II émigré aux approches de l'hiver. On le nomme rain bird, ou oiseau de pluie, parce qu'il abandonne sa retraite aviint le coucher du soleil, lorsque le temps est cou- vert ou pluvieux. Popetue est le mot que semble arlicider le cri de cet oiseau. 2" Levocifè'e, ou le whip-pooi-will (2) des Anglo-Américains, est célè- bre dans les romans de Gooper. Ses moustaches sont plus longues que le bec : sa queue est arrondie, un peu plus longue que les ailes. Le mâle a ses trois reclrices externes terminées de blanc. La femelle a la queue frangée de jaune ocreux. Le cri de cet oi- seau des plaines du Missouri , et qui s'avance dans l'été dans le nord des Etats-Unis, est rendu par les syllabes qui composent son nom angiois, et que l'on peut traduire par ouipourvouelle. Sur les bords de la baie d'Hudson , les naturels l'appellent paj/Zc, ail- leurs mtic'iaonise. Les colons le distinguent sous le nom de faucon des moucherons. La femelle dépose h terre, dans un sentier battu , deux œufs d'un brun vcrdâtre, parsemés de raies et de zigzags noirs. 5" Le carolinois {^) a les moustaches plus courtes que le bec; sa queue est arrondie, dépassant les ailes d'un pouce. Les trois rectrices externes sont terminées et bordées de blanc. La femelle a ses plu- mes terminées de jaune ocreux. Il habite les Etats méridionaux de l'Union pendant l'été. 4<'Leja«ïaï- cien {*) a le plumage ferrugineux strié de noir. Les ailes sont tachetées de blanc. Les rémiges, brunes, ont des m;iculatures neigeuses , et les rectrices sont barrées de noi.-. On le trouve dans les forêts de la Jamaïque. Sa taille est de six pouces. Ses yeux sont orangés. 5" Le long-bec (*) a beaucoup de rapport avec l'engoulevent h demi-collier de l'cnl. 754. Il vit dans le sud de l'Amérique, et son plumage, noi- râtre, est finement ponctué de roux et de blancliâ- tre. Les quatre premières rémiges, sans taches, ont (■) Caprimulgut amtricanus , Wllson , pi. 40 , fig. 1 el2,tomeV;C. t)irc/»"n»atu«, Briss., Kdw.< pi. 63; C. popetue. Vieil!., esp 20; Encycl., p. 642. (*) C vocifenii , Wils., Am orn., pi. 41 , fl^. 1, 2 et 3 (jeune); C. clemator, Vieill., Encycl., n. 6, p. 557. (3) C. Carolinensit . Wils., pi. 54, fig 2, t. VI, p. 95. (M C. jamatcensis, Lath. ind., esp. 2. (S) C. longirostriê , Ch. Bonap., Journ. ac. phll., t. IV, p. 384. Bull., VI, 412. h leur milieu une bande rousse oblique. T^couponJ un collier blanc. Sa taille e^t de neuf ponces. ii.i,| nacunda (') se trouve au Brésil et au Paragim.y taille esldesix pouces. Son corps est en dessus poig.! tillé de roux et de noir. Une lunuls Planche eiiit sur le menton. Les parties inférieures sont de cm dernière couleur, mais des lignes brune» se fonlti marquer sur la poitrine. Les pieds sont oliviir Nacunda signifie dans la langue des Guaranis, n a la bouche large. T Le nallerer ('^) habile le Brésil Il a une cravate blanche, tout le dessus du m brun , vermiculé de petits cercles aurores. Leieg tre est couleur de bullle , rayé de noir. Sa queoee recii ligne. 8* L'engoulevent à collier roux ft rayé en travers sur le corps de gris et de noiriire et longiiudinalcment de noir et de roux. Sa gm est blanche, et un large collier roux s'étend wll nuque. Cet oiseau, qui se tient en Afrique, puii quelquefois dans le midi de l'Europe. Un IndiTiii a été tué à Marseille. 9» L'e>tde neuf poncei. oui Brésil et auParagiia\.Si| on corps est en dessus poig] Une liinula Manche eiijt ics inférieures sont de ceii es lignes brune» se fonir» !. Les pieds sont oliviu a langue des Guaranis, natterer ('^)liabile le Brésil! le , tout le dessus du co^ its cercles aurores. Le m , rayé de noir. Sa queue i ivcnt à collier roux ('j i corps de gris et de noitJii le noir et de roux. Sa goif 5e collier roux s'élendsiirl i se tient en Afrique, pjiii idi de l'Europe. In indlTié >Visabelle{*},t]\K\'onmi est d'une couleur isabeUif rte de petits traits noits, J iipe le devant du cou. 10' I ontrédansleSennaar.SaUilj demi, son plumage est fan m blanc au-devant du cou,i mile des rcclrices externes,j ir l'aile, neigeuses. Des 1 de traits noirs et ovales,! ailes et la queue. tM'fiij» rouve en Nubie: son pM ec de nombreuses sires ' rorge, un «rait sur le 1.- les icmiges et l'exlrémiléi les, sont blancs. Sa taille est IJengoidevenlàcolUtrm jpde «onne-Espcrance.lll kdenoir,debrun,defautel [dépasse les ailes. Le devanj inl blanc. Les rectriceseitei* fre couleur. L'Inde et les 1 fsi plusieurs espèces iW [ofe(8)vitsurlesbord5duy .,U.;t.ni,p.91;Tem'n.,pl^] Par.,t.lV,p.ll9.n31-s.tl k,p. 538. tmm, Man.,t.l.p-«8'^ npell, Terom.,pl.398 . Lppe»l.Af.,pl.6.P-»'^''"' tuv., Levai»., P'- *«•.,..! frank.,Proceed.,l,116-C«n Itta.? (reBénarès et Calcutta. Son plumage est d'un cen- brun pâle, tacheté de roux et do brun par pla- ies éparses. Le ventre est d'un brun roussâtre rayé. [S rémiges secondaires sont rayées de roux et de ir.Lei primaires sont d'un brun noirâtre, et qua- id'entre elles portent h leur milieu une large bande inche Les deux rectrices externes sont blanches, linées de brun. La femelle a une bandelette sur les ailes et la queue unicolore , c'cst-à- !sans rectrices blanches. Sa taille est de dix pou- M'Vagiatiquei^) qui se trouve aux environs de ibavet de Calcutta , a le plumage cendré, mais ilingédebrun et de ferrugineux. La poitrine est lée de cendré. Sa gorge a une tache plus claire. longueur est de huit pouces et demi. 15» Le ma- otijfjse trouve aux iles Philippines. Son plu- leestd'un brun intense, ondulé de roux. Le corps [dessous et la queue sont rayés de roussâtre. La iides touffes de plumes qui semblent simuler ui oreilles. Les touffes, la tête et les scapulaires Il d'un bnm roux , ondulé et ponctué de brun et |Doir. Un collier blanc s'étend jusqu'à la nuque lest rousse. Sa taille est de quinze pouces angloifi. kmahrattei^), du Dukhun , sur le continent ^ien, est sur le corps d'un gris cendré pâle, on- et tacheté de brun et de ferrugineux. La poi- ^eet les trois rémiges les plus externes, de même ilesdeux rectrices latérales à leur pointe, sont rquéesde blanc. Sa taille est de huit pouces en- an. 17" Vaffmis {*) se trouve à Java. Il est voi- Ide l'asiatique et a neuf pouces anglois de lon- |iir, Son plumage ot varié de noir, de fauve, de iigineux. Ses rémiges sont fauves, et les trois iiieures sont rayées de blanc, et les internes sont |iéesdegris et do ferrugineux. Nouvelle-Hollande a des engoulevents qui dif- »t peu de^ espèces de i'Anci> n-Monde. 18* Le ««lac (') , long de douze pouces, est vermicuié de I. de fauve, de gris, de noir, a du roux vif sur lés du cou et deux plaques neigeuses sur la ne partie. Sa queue est arrondie. 10» La gorge Jc/ief) est brun varié de noir, de gris et de fauve, ptre est jaunâtre, rayé de brun. Il a une tache laire oblique blanche de chaque côté de la gorgo pe le précédent, avec lequel il a les plus grands jiorls. Sa taille est de vingt et un pouces, 'lic Le ^'"f Ci, que les nègres Australiens des environs urt Jackson nomment wat-watkin. est d'un "jineux franc en dessus, rayé de fauve. Les ré- VaiiaUem. im.Bombay goatsucker, ib ,esp.l6. |C macrotij , Vig., Proceed., I. 97. If.maftraftertjjj, Rykes; Proceed., II, 83. Ifor/îm.Mior.sr. Trans., XIH . 142 iC wi/jtocoli», Temm., pi. 410. Vj-albagularis , \ïg. et Horsf., Trans., XV, 194. |i.îu«otus,lbid.,p. 192. miges sont brunes, ponctuées de jaune par goutte- lettes régulièrement disposées en cinq lignes. Le dessous du corps est d'un jaunâtre sale. Les ailes sont brunes, elles tarses sont vêtus jusqu'aux doigts. 21* Le rayé{^) est blanchâtre, avec le dos obscur et bleuâtre, relevé par une bandelette sur la nuque, noire comme l'occiput. Les rémiges et les rectrices sont rayées de ferrugineux. 2*2° Le slrigode (^) est brun ferrugineux , rayé et tacheté de brun foncé. Les yeux sont surmontés de sourcils blancs. 23» Le grêle {^) est cendré, varié de brun et de blanc en des< sus, blanchâtre en dessous. Les rayures et les taches sont jaune ocreux. Sa queue est allongée; son corps mince, son bec est robuste. Les yeux et les tarses sont jaunes. L'Afrique a quelques engoulevents, dont la queue ou certaines plumes accessoires oiïrent des anoma- lies fort remarquables, et qui les distinguent des es- pèces précédentes. Une seule espèce a la queue plus longue que le corps, et composée de rectrices étagées, de manière que ce sont les deux moyennes qui se trouvent être les plus longues , et les externes qui graduellement se raccourcissent. 24° Le rlimacure'(*) se dislingue en outre par des moustacUcs formées de soies fortes et rigides, plus longues que le bec, qu'elles enve- loppent. Cet oiseau se trouve au Sénégal. 11 est ca- ractérisé par un collier blanc placé en travers du cou et par une large ocharpe, aussi de cette couleur, cou- pant en travers de l'aile. Le reste de son plumage est bariolé de brun, de roux , de fauve, de jaunâtre, de noir, etc. Sa taille estde douze pouces, et la queue seule en a six et demi. Java parnit posséder une espèce 2S° d'engoule' vent p), à queue plus longue que le corps , et cunéi- forme, dans le genre de celle du climacurc. Son plumage est noirâtre ferrugineux sombre, avec une raie verticale et des rayures sur les tectrices d'un noir profond. Un autre engoulevent africain présente une dis- position inverse dans sa queue, qui est profondément fourchue C'est 2()" Vengoulevent à queue four- chue {<^). qui vit dans le pays des grands Nama- quois, sur les bords de la rivière des Lions; il a vingt-six pouces de longueur. Son bec est excessi- vement large, et terminé par un petit croc, qui res- semble, dit Levaillant, plus à une griffe qu'au bout d'un bec d'oiseau. La mandibule supérieure possède un cran des plus marqués. Son cri consiste en une (') C. vittatus , Lath., Ind., esp. 19. (•) C. strigoies , Lath., Ind,, esp. 20. (') C (/racilis , ibid., osp. 22. (M C. climacurui, Vieill , Gai., pi. 122, p. 195. C) r. fnacrurtt!», Horsf., Trnn». XllI, 142. (S) Levain.. Af., pi. 47 et 48, esp. 120. C. furcatuM, Cuv. C. forficatus, Vieill., Encycl., 540. 9! t'ii !■« ^'1 h;; 440 HISTOIRE NATURELLE fli espèce de chevrotement guttural, qu'on peut rendre par gher-rnrrr, ijher-rrrrrr. L'Afrique nourrit en outre un engoulevent à queue ronde, mais qui présente h chaque poignet de l'aile une longue tige nue, épanouie ou garnie de barbes seulement à son extrémité. C'est 27° lo longipen- ne«('), ou engoulevent de Sierra-Leone, est varié de gris, de roux et de brun. Vers le milieu des couvertu- res supérieures naît une plume longue de près de vingt pouces, sans barbes, sur une longueur de quinze pouces, avec quelques poils isolés sur un seul côté, puis garnie de grandes barbes marquées de cinq raies. Cet oiseau habite la Sénégambie et la côte d'Angole. L'Amérique méridionale possède un engoulevent qui s'éloigne de toutes les autres espèces par l'ex- trême allongement des deux rectrices externes de la queue, tandis que les deux moyennes dépassent les latérales, qui sont légèrement élagées et four- chues entre elles. L'ongle du doigt du milieu est aussi beaucoup plus fort, recourbé et plus long que chez les autres espèces. Les soies sont plus longues que le bec, rigides et rangées en dents de peigne. C'est 28" l'engoulevent à queue en ciseaux (*), qui pareil être de passage au Paraguay, et qui se trouve aussi au Brésil. Le collier, roux vif, occupe le der- rière du cou. La femelle a les rectrices externes beaucoup moins longues. Le Paraguay possède encore un engoulevent à queue singulière , 29°, ou Vénicurei^}, qued'Azara a fait connoitre, mais qui nest pas figuré. C'est l't- bijau cola extrana de l'auleur espagnol. Sa queue paroit fortement échancrée en carré, parce que la troisième rectrice dépasse la première de qu.itrc lignes, et les quatrième et cinquième de près de dix lignes. Cet oiseau, long de sept pouces et demi , a le vertex blanchâtre, varié dépeints et de lignes lon- gitudinales noirâtres. Le corps, en dessous, est roux rayé en travers de noirâtre. LES MARTINETS(<) ET LES HIRONDELLES (5). Réunis sous le nom commun A'hirundo par la plupart des naturalistes syslématiques, ils ne pré- (') C. Jon,(/i'pennis, Shaw, mise pi. 265 C. macrodip- terus, Vieill.,Encycl. ,543 Afzéllus (») Ibijau cola du texera, Azara, Pax. n. 309 ; capri- mulgus /"urci/er, Vielll., Encycl., 542. C. psalurus, Temm. , pi. 157 et 158. (3) C.enicuruJ,Vieill., Encycl., 543; Azara n. 315. (*) Apus, Scopoll; cypselus. Illlg. ; oypselos, Arls- tote ; micropus, Wolff et Meyer. (s; //trunc/OfCuv. sentent pas , en eiïet, des caractères faciles à saiiirl pour être séparés. M. Cuvier, dans le Règne anif niul , s'est borné îi diviser ces oiseaux en deuiin.l bus, qu'il caractérise ainsi ; << Les mard'netj soqi 1 » de tous les oiseaux, ceux qui ont les pluslon'oal » ailes à proportion, et qui volent avec le plujJ » force. Leur queue est fourchue. Leurs pieds, iilil » courts, ont ce caractère particulier, quelepouo » y est dirigé en avant presque comme les » doigts, et que les doigts moyens et externesn'o » chacun que trois phalanges comme l'interne. 1 » hironddles proprement dites ont les doigts eili » sternum disposés comme le plus grand nombre i) «passereaux. Quelques unes ont les pieds reva^ » de plumes jusqu'aux ongles. Leur pouce moam » encore un peu de dispositiou à se tourner en avinj » Leur queue est fourchue et de grandeur » cre. » M. Roié (') a proposé pour la famille il hirondelles, telle que l'a établie M. Vigors,(l;ii distinctions génériques. Les cecropts (^jonldesm»! ques couleur de rouille sur le front et à la gor:e| leurs tarses sont notablement allonges, et la plu|ii ont une queue fortement échancrée. Ces liironilelli| se tiennent de préférence sur les brandies c chées ; construisent leurs nids avec art ; clianlcni,^ pondent des œufs taciietés de brun. Les r/icndci ont un plumage où le blanc prédomine. Leursi sont blancs, et leurs pieds ont une confomuiii particulière (*). M. De France s'est beaucoup occupé du toIJ l'hirondelle de cheminée de rrance. llasuppuléj temps que cet oiseau met h parcourir un espiicedi une rue, en y cherchant des mouches penilaoi^ temps pluvieux. Il s'est assuré qu'en cinq secoil celte hirondelle parcouroit un espace de dii-si toises deux tiers, ce qui fait deux cent douze li par minute , et douze mille sept cent vingt i ou plus de six lieues de posie, par lieure {% M.i dubon a publié quelques faits sur la résidence | manente des hirondelles aux États-Unis (' Les martinets cl les hirondelles les plus rem quables seront grou|)é3 ici d'une manière arliicii et par petites tribus , dont les caractères exicrii^ seront faciles à saisir. ;■) Isis, XXI, 312, '18-28); Bull., XVII. 287. (») A ce groupe appartiennent les /iinmJoPisW fulva, Vieil!. : americana, Gm.; /uni/roiii, Sat;'! lybata. Gin.; violacea , Gm. ; capansis , Oin; n'i'r'J Shaw; cristata, shaw; savignyri, Sliaw; toq»! Gm. •,javanica, Sparm. (3) A ce genre appartiennent les birnndo ut viridis. Wils. ; Icucoptera , Gm.; cf/aiio/cucaJi"''! (4) liull., 1,183. J (5) Ann oflhe lyc.ofNew-York.l.lCC.Bull,»!!''^ (les caractères faciles à sai»! I. Cuvier, dans le Règne aDiJ viser ces oiseaux en liewiril ainsi : « Les martinets sodiJ ceux qui ont les pluslongottl et qui volent avec le plus J st fourchue. Leurs pieds, |[(i| ctëre particulier, que le poi» nt presque comme les oigts moyens et externes n'oi lulangcs comme l'interne, 1 Tient dites ont les doigts eili mmele plus grand nombreé Lies unes ont les pieds revèii^ X ongles. Leur pouce sposition à se tourner en avaml jrcliue et de grandeur métlitf I proposé pour la famille i e l'a établie M. Vigors, !s. Les cecropts i'^) ont des mal Ile sur le front et à la gor;(| blemcnt allongés, et la plii| lent cchuncrée. Ces liiromleiy rence sur les branches dessil ;urs nids avec art ; chantenU chetés de brun. Les chà 8 blanc prédomine. Leursu > pieds ont une conforoiaiit st beaucoup occupé du voli lince de France. Il asuppiilé| met à parcourir un espaceil hant des mouches pendant l 'est assuré qu'en cinq secoml rcouroit un espace de dij-s qui fait deux cent douze I e mille sept cent vingt Kd* rie poste, par heure (*]. M./ |ues faits sur la résidence | îlles aux États-Unis pj. les hirondelles les piusreiM )é3 ici d'une manière arlifici , dont les caractères exiériu r. 828); Ou"., 5 vu. 287. rliennenlles/itrimi/orisW'! mna. Gm. ; Imi front, U)-'] i,Gm.;ca/jeHsis,tj"i-"f'1 w; savifjnyri, Sliaw;forp m. ,. I liennentles ftinindo «rWH jtcra,Gm.;ci/anoicuca,"ei»j i>-ew-\'ork.l,166.Buil.,Vil.l é:t l li lit m I: l 1 1 U' i ÏÏ. il f ..j A w ; I i '«J^'î^-S V r^-"''"" ^ .^^^tz^/irte/ n. fn€>tu*^n^<>^i , .i '/( '-f^l-//' ru^r fr>fl,r Fubtùt 'par J'ourral f,a. Font. DES OISEAUX. I nttnitvvnw** m<« -1 -f «••.■..« • 1. Il (• ,l(l. !;>r.;-i; ^ams :on U- i p^ttrtJi-jfe exr .irrimicni imr, h ! }ai^ ;; ,1. m r«jï ''> ■lis et le vcriirv ■■h»**. s aflortg^ft'»'. et ÎM ; éîTian^utibJts. Elle». ; .'.I . liimpdii îwci&rtt <4, ST. ■ k-. r-n-;, }sr ijTLjsîes en iMiàiiî», Ik'r» s« fttpàf k'S tWJfW's d" grande i«f Vlù les io^tu^ït . giir'fi Cl Sm;: V 441 ' est profond»'- cflctsmélnlli- les et rormciit (rois espèces . plus chauilcs le martinet l'on trouve & vert bleuâtre avec une sorte 'S; les oreilles isous du corps minck dit que ••) C. longipennis , Temm., pi. 83. fig. 1. !3j C. eomattis , Temm., pi. 268. (i) Cypeelus myttaceus, Less., Zool. de la Coq., pl!2'2. Bull. M,113. 96 I ' lil. im M' ■ m 442 HISTOIRE NATURELLE que nombres et lans le moindre i^clat mëtniliqiio, |mr l'IieiirctiSR disposition des teintes plus ou moins fonciVsrtdii blanc, produisent le plusai;r(^iible circl. I.e««*) "1 (enl. 542 , flg. 2 ). H. Jeucoptera.Gm.l enl. 546,1 H. ludoviciana,Cuv. (enl. 275, Og.l, CaU pl- 50l.| Cayennensis, Cm. { enl. 725 , flg. 2 ). Oi I "JO" «1 cianoleuca de Vieillot, et l'if, bicolor de Vieillot,^^ pl. 31, ou H. viridis de WilsoD , Am., pl. 38 , «i- < i V' DES OISEAUX. U.l • lulfl l(^f<èrpinent Imir^ S lie les plumer i|iii la rn ^i^c» de blonr. Saliill(r rtf-cor(«) vUau IWsil S(| eux , relcvr par un (nli I nVIurgil ver» la rmi|ii(^ > cAl cninpiisrc de dit | nr des pi<|Uiinlv On tm^ icrs, aux ulcnlours del ; par M. Vieillnl.lefoll npliHcmcnt le cou , et il vanlCJ. ONDELLES. •undo. L. j se grouper en qiielqiiMI s par leurs forme» géni'rjiil I. HÉLIDONS. Boie. sdoplumesjusqii'nuxonflj leur queue médiocre il foj rtinels h forme» svcIimC!! délie . uni fournil les nidij mes et les plus blanc», ie(^ nhl, appartient à celle p" ut^ cet oiseau se sert des» [«(«et de ses v&T\Mis<\^ ;lionner ses nids. Cominfl jllessalaganesenlèvenllej larages qui en sont couvrf it par petites couches les il_ 86 des8(5chant conservent] Lit avoir pétri celle m^ les formes qu'il lui plaiw ,urplusded('lails,iiotrel |lt.,l l.i).108.Temm..pl.lj [devront être rangéeslesMn l),et H.peJas,7«a(enl.'»j le ce groupe les A«n'«j; Ileucop(era.GiD.(enl.5«l I„..275.Û«.1.CJ..P ; |i.725, flg.2).oay M letl'fl.bicoJordeVe. l,J )Wil8on.Ain.,Pi'3»'''«' Lire iiir le* ni*'* <'" salanj^nne, insi^n'ï dans le ne \I. p. 206. (*) 77. pyrrhonota, Lath., ms. Vig. et Hors'. Trans., XV, 190. (5i 77. javanica, Lath. Temm., pî. 83, flg. 2. Vig. et llorsf., Trans., XV, 191. Sparm.. Mus. Caris., fasc. 4. pi. 100. (Sj 77. minuta, "Kiei. Temm.. p|. 209, flg. 1 (7) 77. fucata. Temm., pi. 161,', flg. i. H. à ventre jaune. Aura. {•i H. jw/ularis.med., it., 345. Temm., pi. 161. f. 3. H. Hortensis, Freyress , Azara, 306. (9}Levaill.,Arr.,p|. 24it,flg.2. A I:' I > il il 444 HISTOIRE NATURELLE ?!! i ■ IV. LES CÉCROPIS. BoiÉ. Ont leurs tarses allongés et nus. Les ailes sont moins longues que la queue : celle-ci , grûce au grand allongement des rectrices externes parfois très amin- cies, est profondément fourchue (';. i" L'Inronddle hausse-col {^) vit au Brésil. Son plumage est bleu, mais les ailes et la queue sont liru- nes. Le dessous du corps est d'un blanc neigeux , la poitrine exceptée , que traverse une écharpe azurée. 2° L'émetaudine[^)aélé rencontrée par M. Morgan sur la Montagne de la Table, à Keal del Monte, au Mexique. Son plumage est en dessus d'un vert à re- llets pourprés, tandis qu'en dessous il est d'un blanc de neige. 3° LàJewani*), du pays des Mahrattes, dans l'Inde, se rapproche beaucoup de l'hirondelle rustique de nos climats, mail elle est plus petite, et son bec est proportionnellement plus grand. Son plumage est sur le corps d'un noir luisant, d'im blanc rosé en dessous , avec la gorge rousse. Les rectrices sont maculées de blanc en dedans. 4 ' Le croupion rotige{^), du même pays que la précédente hiron- delle, est d'un noir métallisé, mais le croupion et le cou sont roux, le dessous du corps blanc, lavé de rose, et chaque plume finement striée de noir au milieu. On cite que cette espèce se posa par millions d'individus dans le mois de mars, et deux années de suite, dans la place d'armes de Pouna , <^t que ja- mais depuis elle n'y est venue en aussi grand nom- (■)A ce groupe doivent nppart^nirle$espc<":ssuiYantes: Hirundo rufa, Gm,, enl. 724, llg. 1. II. fasciata,(im.. ciil. 724, fig. 2. Sw., i" Tasc. //. chalybœa , tim., cnl. 545 , flg. 2. //. seneyalensis , (Un., cnl. 310. //. indica, IMb , Syn., Il , 56. //.})anai/ana,Sonn.,lt., pi. 86. H. subis , Kdw., pi. 120. II. tapera. Driss., pi. 45., flg. 3. H. nvjra , Driss., pi. 46, fig. 3. //. daurica, G m. If. rmtica , Gni., enl. 543, fig. 1. n.fulva, Vlcill.,Am ,pl. 3. Dull., IX , 232. 7f.amertcanfl.WiIs., pi 38, fig. 1 el2.//.ru/a,Vielll., Am., pi. 3. //. violacea, Gm., enl, 722. n. purpurca, Wils., pi. 39, flg. 1 et 2. n capensis, Gm., enl. 723, fig. 2. (•) // melanoleuca. Wicd., It , t. II, p. 150. Temm., pi. 209, fig. 2, (3) //. thalassinm , Sw., Uirds of Me:iico , n. 6. (♦) If. JôH-an, Sykes, Proceed., Il , 83. js) //. ertjthropigia, Sykes , Proceed,, il, 83. bre. S» La filifère(*), très commune dans le Dil hua, aux environs de Calcutta, et sur lesbordsdil Gange, est remarquable par ses deux rectriceiQ.! ternes prolongées en brins filiformes. Son pluRunl est noir, pourpré en dessus, blanc en dessous, I4I ailes sont brunes, et les rectrices sont taclietétij blanc ; le sinciput est roux. G* La jataiijianepialgl tarses dénudés, la queue fourchue, le plumage brul sur le dos, blanchâtre sut- le ventre et aa bouiiiti la queue. Le bec et les pieds sont noirâtres; Igl pennes alaires sont marquées par une tache blanclij On en distingue plusieurs variétés de JavaJimKl l'Inde, Malacca, etc. On la nomme /arcft à JaJ 7» La fueiphage (S) , ou la linchi de Javanois, À distinguée de la salangane ordinaire par une itillif médiocre. Elle a le ventre blanc et les ailes plusb gués que la précédente. Elle construit ses nids avJ des mousses et des lichens entrelacés de la méis matière gélatineuse que ceux des salanganes mk, 8" L'ambroiné {*} est mince, longue de six pouœ] et la queue entre pour trois pouces et demi danse dimensions. Ses ailes sont minces , presque am longues que la queues leur première rémige eslii peu plus courte que la deuxième, qui estlaplJ longue; toutes les autres diminuent graduellemenll et leurs tiges, légèrement recourbées, leurprèla une disposition falciforme. La queue, composéeii dix rectrices, est profondément fourchue. Les m triées moyennes sont les plus courtes, et les suiraiili| augmentent successivement de longueur. TouM sont lancéolées, mais les deux plus externes, lij plus longues, se terminent en pointe étroite et aiguj Les tarses sont courts, emplumés jusqu'à la naii sance des doigts : ceux-ci sont tous quatre dirigésd avant. Le bec est très court, très petit, noir,aiii| que les pieds. Le plumage de cet oiseau est enli d'un gris cendré soyeux ou lustré, légèrement pli foncé en dessus, et tirant un peu au brun sur le bo externe des rémiges. Cette espèce vit sur les rira; du cap de Bonne-Espérance. 9° L'hirondelle it!t Vigny (^ , dont la queue est profondément fourcbi se trouve en Egypte. Les parties supérieures sm bleu noir, mais le front, la gorge, le ventre et il flancs sont roux. Les ailes sont brunes et les reGiriiT (■) H.filifera, Stephens, XIII, 79. H .filicauda,f mi Proceed., I, 115. EtSykcs, ibld.. Il, 83. WMA swallow, Lath. . (») H. esculenta, Osbeck, It. H. nidi'j ed«lrtiu.8«j tins. Ilorsf., Trans. XIII , 142. {') II. fuciphaga, Thunberg. Voy. Il, 359. hol. XXXIII , 151. Ilor.sr., Trans., XIII. 143. (4) // ambrosiaca, Briss., t. Il, pi. 45, fig. 4. Cp'j ambroisiacus , Temm., pi. 460, flg. 2. Lc$8.,ll>iler langer, Zool., p. 244. (5) H. Savignii, Shaw. Egypte, pl. 4, fig.4-ff«. tanea, Savigny. //. riocottriï, Audouin, ÉgTI>l«f'"| Bull, XX, 148. H!lh DES OISEAUX. 445 commune dans le Di cuUa,etsur lesboidsdi )ar ses deux rectricein- 9 filiformes. Son pluini|i is , blanc en dessous, ùl ectrices sont taclietétsdt X. 0*LasaJoiijone(')«l(i Fourchue, le plumage btiu II- le ventre et au boula pieds sont noirâtres; Is lées par une tache blancht, 'S variétés de Java, TiimiJ i la nomme (arrêt à m la linchi de Javanois.t! ne ordinaire par une \i\\\ •e blanc et les ailes plus loi Elle construit ses nids aT( lens entrelacés de la nii ceux des salanganes vraii ince, longue de sixponœ rois pouces et demi dans sont minces , presque ai leur première reraige esl 1 deuxième, qui est la pli iS diminuent graduellemenll ent recourbées, leurprclf •me. La queue , composée pndément fourchue. Les r s plus courtes, et les suivani ement de longueur. Touli es deux plus externes, li lent en pointe étroite elaijii , emplumés jusqu'à la m -ci sont tous quatre dirigés court, très petit, noir, aii nage de cet oiseau esl é X ou lustré, légèrement pli nt un peu au brun sur le 1- ette espèce vit sur les riv •ance.rL7nVoiuW(e(l« est profondément fourcta Les parties supérieures s nt, la gorge, le ventre elM es sont brunes et les recinf- \llI,79.H./îJ«'«'^ cii,U. H.nidtsedulil»"' . 142. mnberg. Voy. ".359. ,,Trans.,XllI.l43. .;..t.Il.pl.45.flg.4-Ç!' pl.460,fig.2.Lcss.,ll.«1 «T. Egypte, pl.*.. ««•*;'!^, jà leur sommet. <0» Vhtrondelle huppée (') a l'occiput quelque petites plumes longuettes et Mirbées. Son plumage est gris argenté en dessus . Dchâtre, tacheté en dessous, bleuâtre sur les ailes, eestde passage dans le pays des Namaquois. [l'hirondtllerousselinef^) n'a point été inconnue jff.eriitata, Shaw. Vieil!., Levaill., .\rr. pi. 247. ) unill., pi. 245, flg. 1. H. torquata , Gm. à BnfTon, car clic a figuré sous le nom de capuchon roux (cnl. 723), du moins la Temelle, car LevaiU lant a fait connoitre le mâle. Celui-ci est roux vif, moins le sinciput, les ailes et la queue, qui sont noir bleu. 12° L'hirondelle à front rotij;(') est noir bleu, lo front excepté, qui est roux vif, et le bas- ventre qui est blanc. On la trouve sur la côte occidentale d'Afrique, depuis le Gap jusqu'au Sénégal. (■) Levait!., Afr , p!. 245. flg. 2. H. rufifrons, Gm. LIVRE XIII. LES PASSEREAUX OMNIVORES. jette grande section des passereaux renferme plu- s familles assez nettement circonscrites, qui se [rissent à la fois d'insectes parfaits on de larves, kioucheset de fourmis, tout en y associant le j souvent des vers, des annélides, des graines , luies, des bourgeons, et même des feuilles de Iflaux- LES ROLLESC). ledistinguent des roUiers par leur bec plus court , [arqué, et surtout tellement élargi à sa basse , |; esl moins haut que large, ce qui le fait res- tera ccIl: des podarges. Leurs jambes courtes distinguent suflisamment des rolliers. Ils viverit ictes et de fruits dans les contrées les plus des de l'ancien continent. Ce genre ne com- ique quatre espèces, et UuRbn en a figuré deux Iles noms de voile de Madagascar ( enl. ;iOi ) , Mlier des Indes ou oriental (enl. 615»). \ troisième est le roUe violet ,^) , que l'on trouve négal. Il a le plumage roux ferrugineux , avec [irge bleue; les ailes sont bordées d'azur, et la e fourchue a ses pennes vert glauque frangées [leu; le ventre est verdillre sale, et le bec est Ij quatrième, qui provient également d'A- [olorM,Cuv.;eurj/j(omM», Vieil!. ; galgului, Briss.: ï.L ieurj/jtomuj. large bouche, coloris, nom |"l'»ii oiseau inconnu. •P«rpurejcen»,Dumont, Dict. se. nnt., t. XLVI,. ♦i tevalll., pi, 35 ; eurystomus rubcscens, Vieil! frique , est le rolle à collier (') , à plumage brun rougcûtrc, mais teinte de pourpre sur les joues et le corps. La gorge et les bords des rectrices sont bleus: celles-ci à leur milieu sont noires, ainsi que les ré- miges ; mais les rémiges sont terminées de bleu , et les épaules portent aussi cette couleur. Le bec est jaune. LES BRACHYPTÉROLLES f ) , Tiennent 5 la fois des rolliers et des rolles, dont ils se distinguent cependant par des caractères pré- cis , tels que des ailes courtes et arrondies , de longs tarses, dont les doigts externes et médiocres ne sont pas soudés ensemble dans la longueur de leur pre- mière phalange. Leur queue est allongée et comme étagée ; les quatrième et cinquième rémiges égales et les plus longues. On ne connoit que deux espèces de ce genre, toutes les deux de l'ile de Madagascar. La première, le brachyptéroll ■ couroll^)\ a la tête roux violet , les joues tachetées de cannelle et de blanc; le plumage vert en dessus, le dessous du corps varié de roux et de blanc. La seconde est la brachyplérolie brècr (*} à longs tarses, à léle azurée, picotée de blanc, ù joues noires H bleues. La gorge (0 Eurystomus colaris, VIg., Zodl. Journ., n. 18, pag. 273. (>j Brachypteraeias,Latresn., Mai;, de Zoo!., 1834, t. IV, pt 31 et 32 ; colaris . Lcss., Il ust. de zool. H Colaris leptosomus , Less., Illust., pi. 20. B. lep' tosomus , Lut., pi. 31. # f, B. pittoides , Lafresn., pi. 32. • n 1 446 HIS'IOIRE NATURELLE M I ( II rosée est encadrde de noir. Du roux vif règne sur le bas du cou, du roux clair sous le corps, du vert rous- sâtre en dessus. Les rectrices externes sont blciiAlrcs et rousses au sommet. LES PIROLLESO). Tiennent des rollicrs, des pies et des curylaimes, et se rapprochent singnlièremenl des brachypiérollcs par leurs tarses allongés et minces, leur qiieuc ar- rondie et étagée, leurs ailes courtes et arrondies. Los plumes du front avancent sur les narines. Les deux espèces connues sont des régions les plus chuudos de l'Asie. liutTon a figuré la première sous le nom de rolller de la Chine (enl. iiiO), et .M. Tcmmirick a décrit la seconde sous le nom de pinille thalus- sin ('). C'est un bel oiseau des »lcs de Javii et di' Su- matra, à bec et pieds rouge de sans, à plmn.if^e vert d'aigue-marine, dont la color;ilioii varie d'in- tensité, ayant les pennes alaircs noires , et nn Ijaii- deau qui traverse les joues de celte dernière couleur. LES ROLLIERSP). Ont dp grands rapports avec quelques genres de la famille des corbeaux. Leur bec robuste est com- primé sur les côtés, de manière à lui donner plus d'élévation que de largeur. Leur plumage a généra- lement du vert glauque ou du pourpré. Quelques espèces ont la queue rectiligne et médiocre , d'autres ont les rectrices externes très allongées. Ces oiseaux vivent d'insecli'S, de vers, de petits fruits bacrifor- mes, et même de reptiles batraciens. UiilTon en a décrit sous plusieurs noms quelques espèces (*) Parmi les espèces à queue égale , on doit classer Je rallier d'Uf ci lie {^), que l'on trouve sur les bords du havre de Doréy, à la Nouvelle-Guinée. Lu tète et le croupion de cet oiseau sont azur, les ailes et la queue bleues, le thorax et le ventre violets; le bec et les pieds sont noirs ; et peut-être aussi le lollier i'C'^(^)des Indes orientales, à front et joues roux, à plumage vert, relevé par un trait noir sur l'œil, et le (') Corapjca , Less., Ornith.; A'iUa, Temminck; co- raciat , L. (») Kittatlutlassina. Temm., pi. 401. (^j Galgulus, Brisson, Vieillot; coracias ,L. ; Cav. ; Wagler. (4) Coracias garrula, L., enl. 486 . Levaill., pi. 32 et 33. B. nœma, Lacép., enl. 285 et 326. Coracias caa- data , Dum., enl. 88 , 326 et 626. (t) C. papuenstSjQuoy et Gaim., Astrol.. pi 16, p. 220. (6) C. viridis, Cuvier. Levaill., pi. 31. Yieill. pi. 110. p.220. L, Gai., bleu azur de l'extrémité des ailes et de la nm Les rollicrs à queue fourchue ou ù loni;iiesi trices se sont enrichis de deux espèces : le r(„„„ ventre bleu («}, que l'on croit être de Java, à Z verte, médiocre, à tête grise. Il a le dos bruni vatre, relevé par l'azur et l'aigue-marine des ailj du bas-ventre , tandis que le haut de l'abdomeiil roussûtre. Le rallier de Temminrk (2), qui vii- Indes, a le plumage vert, lavé de bleuâtre suri] ciput , avec le dessous du corps et le cou cnfniL le croupion et la queue bleus. Le bec estDoirel tarses sont rougi âtres. Latham a décrit un oiseau de la Nouvellei lande, qu'il nomme rollicr à tête marron ['^\i^ le lessus du corps vert, la gorge noire, encailii bl.mc, les ailes bleues, la tête et IccoumarrM] bec et les pieds rouges; la queue est verte, I de bleu-noir. LES MAINATESrt. llcnferment deux espèces : BufTon a fijiiréfi 2(iS) , sous le nom de mainnte des Indes omli la pins anciennement connue (*j de ces m dont on a distingué dansées derniers temps leiJ nale de Java ("). Ce.ui-ci a un plumage semblij mais une taille moindre, puisqu'elle ne dop celle du merle. Son bec est moins haut et i comprimé que celui de l'oiseau de Sumatra,, que sou nom l'indique; ce dernier habile Javal Les mainates vivent dj fruits et d'insedes nom de religieux, que lui donna IJontiu5,j à des idées superstitieuses des Malais, et n'aaj rapport avec les mœurs et même avec iescroyi indiennes. Ils s'apprivoisent aisément, eiapn nent à parler et h siffler avec assez de f,itililé.| Malais estiment si.igulièrcment ces oiseaaj,e ai vu un ù Sonrabayu. , chez le chef mllilairel nelle, qui avoil retenu d'assez longues plirascil Javanais nomment béi' cl mem ho l'espèce indl qu'à Sumatra on .appelle tiong. On en conDO| variété tachetée de blanc. (') C. ci/ano.(/as(cr, Ouv. : Levai!! , p!. 26:! cyanoijaster, Vieil!. ("} C Temminckii , Vieil., Encycl., 8C9, LevaiHj mérops , pi. 6 (3) C. paci/îca,Lath.,lnd. {'i)Eulabes, Cuv. ■ mainatus, Bnss.tgramlo,^ sur le genre martin ou mainate, Licht. : Ac.deB Bu!!., XI , 294: culabes,d» f^rec religieux. (5) Gracula religiosa , Lath. : Vieil!., Cal., pi. Si labes javanus , Cuv. : mainatus sumatranus .l«t (6) EulabesindicuB, Cay.: pastor musicut.m minor grahl'j , Lath. 'IIP DES OISEAUX. 447 AINATES(^). ,lcd. _ ainatuJ.Briss.tgraciilfl'" 1 mainate, Licht.:Ac. de» !S , du grec re!igi«i«' ■,,Lalh.:Vieill.,Gal.,pl.9J nainatussumatranaum Cuv.: paitormimcu'-il LES MINOSC). lont bien distincts des mainates , avec lesquels lontde grands rapporli; mais ils n'ont lien des s, avec lesquels M. Ciivier les a associés. Le Iconvese en dessus est com|)rimé sur les côtés. Icommissure est anguleuse. Les joues sont nues lapilleiisps. Les ailes sont pointues, h deuxième, Isième et quatrième rémiges étagées et les plus Vs Leur queue est très courte et recliligne. [ts tarses sont médiocres. 1 seule espèce connue de ce genre a été décou- keparnoiis dans les forêts de la Nouvelle-Gui- ; c'est le m m ode Dumont. LE MINO DE DUMONT. Mino Dummtii {^). l'pst dans les profondes forêts delà Nouvelle- liie, si peu connues et si riches en animaux pux, que vit le mino de Dumont remarcjua- farson plumage. Gros et ramassé dans ses for- , il n'a que neuf pouces de longueur totale ; le la, lui seul, quinze lignes, et la queue n'a que |[ pouces; le bec est fort et robuste, de couleur «rangée; la membriine qui embrasse les bran- jdela mandibule inférieure, cl qui descend sur Iparlies latérales de la gorge, est jaunAiro; les ^delatête, du front à l'occiput, sont garnis e large peau nue qui recouvre les joues, et qui lérissée de papilles vermiculées , égiilcs , <'rec- 1, d'un jaune orangé très vif; les plumes du Ift des nariiies sont courtes, rig des , non vê- les, composées de petites houppettes, lermi- Ipardes liges roides; les plumes du front et du V'ide la tête sont d'un vert noiiluisiini comme jducou, du dos , dos couvertures des ailes, plri, des flanrs et des jfimbes; les premières lanches à leur racine et les dernières sont .îi plumes du cou sont pinnulées sur chaque iCtlerachis est terminé par un petit faisceau lel oblong. Au milieu de ces plumes, sur la [et sur les côtés et derrière le cou, naissent rand nombre de pelile^ plumes éparses sem- Ifiàdes poils, très fines, et s'élargissantù leur fiel en une petite palette; elles sont blanches. saileset le dessus de la queue sont d'un brun fir?; le croupion et les couvertures inférieures I queue sont d'un blanc très pur : un miroir pno,les8 , Man , I, 402 : gytnnops, Cuv. : gra- Imagier, isis, 1829. p. 747. ps,, Zool.de la C07., pi. 26. blanc, peu apparent lorsque les ailes sont fermées, occupe le milieu des cinq premières rémiges, en commençant en dedans du rachis de la première; l'extrémité de celles-ci est brune, et leurs barbes extérieures sont comme échancrées ou coupées un peu en biais vers le bout de l'aile. La queue ne dé- passe les rémiges que de six lignes; le ventre est d'une coideur verte-bronzée comme le dos. Il pré- sente à son milieu, entre les cuisses et jusqu'à la région anale, une large tache d'un jaune vif. Quel- ques petites plumes analogues h cellt*s que nous avons mentionnées au cou sont çà et là éparses sur l'abdomen ; le dessous des pennes de la queue est brun. Les tarses sont longs et garnis de scuteHes larges et minces; le doigt du milieu est le plus grand : il est uni à la base avec l'externe, qui est le plus court et le plus faible; les doigts et les ongles sont d'un jaime très vif. Les tarses sont longs et garnis de scutelles larges et minces; le doigt du milieu est le plus grand : il est uni à la l)ase avec l'externe . qui est le plus court et le plus foibic ; le tarse, les doigts et les ongles sont d'un jaune i^ôs vif. Le mino de Dumont habite les alentours du ha- vre de Doréy, à la Nouvelle-Guinée. Nous nous en procnrîlmes deux individus , l'un tué par M. Ré- rard , lieutenant de vaisseau, et l'autre par un de nos meilleurs m;irins, le nommé Valentin. Nous avons dédié cet oiseau 5 M. Charles Du- mont de Sainte-Croix . notre beau-père, connu par plusieurs ouvrages de jurisprudence, et auteur de la partie orniihologiqiiedn Dictionnaire des Sciences naturelles pid)lié par M. Levrault. On doit joindre au genre Mino ainsi constitué les deux espèces siu'vantes. Lk goulin ou MiiFiLE CHAUVE, grocula caha, L., enl. 2(10, oiseau gris enfumé, à ailes et queue brimes, celle-ci médiocre; bec et tarses jaunes ; les côtés de la tête nus et recouverts d'ime membrane rougcûtre , séparée sur le front de celle du côté op- posé par une ligne très étroite de plumes. Ce gou- lin est long de dix ponces et I 'bite les îlef Philip- pines , où il vil d'insectes , de fruits : il s'apprivoise aisément. L'autre espèce est le r.ouLIN OLIVE ou gracula cyanotis de Lalham. LES CRÉADIONSC). Conduisent aux philédons. Ils ont le bec courbé, comprimé , entier et pointu. Les narines sont lon- (M Creadion, Vieill.: antochœra. Vig. et Horaf., Trans.,XV, p.321. I ït. I ^ii 11 i i Ù't l ' . |i:* 448 HISTOIRE NATURELLE .-r-i^f* n tl!.!| I ! 1-!i i! ■■! gitddinales , couvertes d'une membrane. La langue est cilide à la pointe. Des pendeloques cliarnues oc- cupent la commissure. Les tarses sont robustes et propo: l.'onnés. Les ailes ont leurs deuxième et troi- sième régimes les plus longues. La queue est allon- gée , et formée de rCvMrieus élagées. Le type de ce genre , et sans contredit la seule espèce qu'on doive y admettre, est ]e créadion à pendeloques ('), qui liabite la terre de Diémen , et dont le plumage est roux , flammé de brun , avec les plumes de la gorge étroites et soyeuses , ayant du blanc aux ailes et à l'extrtmité de chaque rrc- Irice. Le ventre est jaune, le dessus du corps gris, flammé de roux-brun. LES CALLOEAS. CaUœas Foust. Sont rangés parmi les glaucopes par les natura- listes modernes. Ils s'en distinguent par plusieurs caractères. Le bec est court, é|.ais, renflé sur les côtés, à narines nues, c'esl-à-di^e qu'elles ne sont pas cachées par les plumes du front. Leurs barbil- lons charnus, aplatis, disco'.'dos, s'attachent h la base des mandibules. Les ai'cs sont courtes et ar- rondies; la queue est ampîe, arrondie; les tarses sont très longs et grêles, à scutelles très minres. Le seul oiseau de ce genre est \ecallœas cendré (2), qui vit à la nouvelle - Zélande, et qui se lient dans les bois, où il se nourrit de fruits en poussant un petit gloussement. Ses longues jambes lui servent h courir, car son vol est peu étendu. Son plumage est uniformément bleu-ardoisé , relevé par im petit bandeau frontal noir-séricéeux. Son bec et ses jam- bes sont noirs. Sa longueur totale est de quinze pou- ces. Les barbillons sont rouge-de-fcu au disque, azur à leur attache, et se font remarquer chez ies deux sexes. LES GLAUCOPES ('). Ont un bec assez allongé, convexe, ) Gl offtrrtmti*, Temm,, texte, p., col. (5) Gl temnura , Temm.. |>1. 337. \S) Temia , Levaill. : crypsirma . Vieill. : p'i«"1 Horsf., res. in Java. (5) Levain., Afr., pi. 56 : corvm varians.lm. vmcaudatns, Shaw : crypsirina uariani , ViciUij pi. 106 : phrenotrix temia , Ilorsf., Java. s du front. Leurs ailesg ù cinquième rémige la p robustes, mais court) 1 tprochées. Leur queue | L'Iagces , arrondies on it( t. Les trois espèces conn^ icoptère, ('), que l'on in ns son entier, un miroirJ Sa queue est arrondie. 2<[ précédent , mais il habii 8, entièrement noir-bleuilj )ir blanc. Ses ailes sonl» i arrondies ; sa tète est! ippe placée sur le front, I ianak que se l'est proruij d. 3° Le /e»inure(Vs'!^ nais toutes les pennes i it découpées en traversïll tchinchine. TEMIAS(')1. pes parM.Tcmminck,iy bec moins élevé, à mandibi s sur les côlés, lisses iili e peu fendue. Les nariness [sous les plumes veloulie iguës, à troisième cl quatt lies. Les tarses sont nicdiM îst longue, régulièrement! s rectrices roides. La seule! lle/éinia(*)deLevaiilantJ »lupartdesMoluque5,àBal !tte dernière île, on le coJ eMui et defco)iARAD1SIERS. ;eaux dits de Paradis, les p )giste Vieillot, ne formel écrits sur les oiseaux de I) lématiques. Celte famille P Temm., pi- 265. rcmm„texlP.p..fo'' emm.. I>1. 337. , : crypsirina.Vie.il. -.pM 56: cor ru.« varians,Lal^.| :cryps»rinarar«anf,M*1 temfo,norsf.,Java. ' %. "vm-- *v>*v ,■*!. i (il l 11 Mil- :i 448 gitiidinales , ci est cilide à la p ciipcnt la com proportionnés, sième rëglmei ' gée , et formét Le îype de espèce qu'on pendeloques (' .^. dont le pluma, les plumes de du blanc aux a Irice. Le venti flammé de rou II.K .T'^IlM f Pt'^T V*^ dVlsi imS îrt. l«)'}t- ,.'i »'..'u.ei, .(-x 1 (,,mJx ,%«i .. n.-.--,o.i .' . 'tl-t .^!.. . '■*■ 'i ^ '• >..' 4!; Sont rangés listes moderni caractères. Le côtés, à narin- pas cachées pt Ions charnus, base des man rondies; la q sont très long Le seul oiseai qui vit à la n< les bois , où i petit giousseï à courir, car i est uniformér bandeau fron bes sont noin ces. Les bar azur à leur a deux sexes. LFS ».vt>A>i';,is. ■ •>■* (■•; ?fi';v<.p.,''. psi U:-i \t;)iny> ^ hl:\u.' ' :' '-■ ■.-..!; < :>i;rt(". ^'i ,jf- i»i<^t!v; , n'a po» tic- «fliroir Mi» !;';'''.;''cU;tn'iif ri"' ■ /-;; L Gi.Af ri.îî-aS" Ont un bei «f/ ai . i . , sur les côtés : iuriiiç;. «•r;;i*^,:-(viO (') Pie àpen ^ue;. , f»,tii;S); ■'■ .('i : *r."(..'f earunculatus tui, Lath. : e p. 144 et 240 pi. 03 ( mauvf glaucopis ein ( bonne figure (3) Glaucop,,, Lf.ss., nrnith., p. 341. IH.. •.^i .(■;. --. v^r-.;-; -v-v,, . , /; . !.>>■ ;;iri()r. a : i.-;^', . ! .,1. j.^ Tl.:\f^ i'-r..!;;:.; '■!^T!'.ii 'a '):;\r■^ > J ,; ? '':vi 'tu!*'!./' "^ ■■ 'wf;i.;')rv. • l'i'; : •.'■ni-t,rous pourrions encore allonger le tahleau que mnefaisons qu'indiquer, de toutes les fluctuations ' k fme paradiswa a éprouvées dans les me- ttes ou les systèmes des ornithologistes ou des [ygraphes, mais sans aucun résultat pour la con- Issance intime des oiseaux de ce groupe. Depuis |iné,en effet, les espècesdu genre paradisœa ont, pique soit leur petit nombre, singulièrement va- Idîns les livres suivant les idées dominantes des Rliodistes. Linné lui-même a voit entassé dans mmparadisœa des volatiles qui appartiennent fauires tribus, et les auteurs modernes ont rejeté «des familles très diverses plusieurs oiseaux qui llde vrais paradisiers. De ces ballottements sans pre sont nés ces fluctuations et cet arbitraire ilcurclassilication, qui rendent l'étude de cette Je el somptueuse famille aussi difficile qu'incer- , aussi vague que remplie de détails contradic- |vi, Jour fournir quelques exemples des hésitations W^nmeparadisa-a a été l'objet, il nous suffira Pgnaler la synonymie de certaines espèces ; ainsi mimatristis, ou le martin de l'Ile de France, m oiseau de paradis ; pour Latham un gracula; mtor pour Temminck , et ce qui revient au Pe, un acridothcres pour Vieillot. C'est en ef- hpmtor et non un paradiswa. Le chalybé ou mm viridh de Gmelin est pour Latham le pier chalybé, pamrfùvm chahjbea, et les au- ■! modernes en font un cassicnn, harita on crac- Unix, bien qu'il doive ÔIro dislinguM(!ctnnt eniiii au feu qu'ils les préparent pour les inserreretles vendre. Nous n'avons Jamais vu ap* liquer le procédé que décrit Olhon Helbigius (Coll. id.,t. 111) p- ^^''^1 partie étrangère), qui consiste enlever les entrailles, et traverser le corps par un rouge pour opérer une sorte de cuisson. C'est li complètement h tort que Levaillant attribue nrencede velours naturel ou le hérissement des lûmes de la tôte et du cou au raccourcissement de |)eau produit pur la dessiccation et les procédés [bares dont se servent les naturels pour leur pré- iratlon. Il est bien vrai que les Papous enlèvent os (lu crâne et font sécher les peaux écorchées des roscniix , bien que nous doutions que ce soit aille du soufre, ainsi que le dit Levaillant, et qu'il rt'sulle une diminution considérable de la léiect nii; mais on ne peut plus aujourd'hui se trom- sur le volume réel de ces parties, puisque, dans voyages, nous avons tué un bon nombre de ces Hii.elqne leurs dépouilles, préparées d'après proches de la taxidermie européenne , se trou- it dans plusieurs des musées de Paris. Nous re- mdrons sur ce sujet en décrivant le paradisier Kraiide. |D(S oiseaux supposés venir du ciel , on habiter le idis terrestre, ne dévoient vivre que de rosée, d'essence; ils étoient censés puiser leur seule irrituredans l'eau condensée sur les feuilles, dans vapeurs légères que dissipent les rayons du so- llMoins crédule, Bontius, d'un autre cdté, exa- en les disant carnassiers au point de dévorer des lits oiseaux, et Sonnerat représente le paradisier, itmperhey tenant sous ses ongles un foibic oi- qu'il va déchirer. Mais Helbigius, voyageur de impagnie des Indes hollandoises , s'est le pre- rapproché de la vérité en disant qu'ils se ifrissent de divers fruits et notamment des baies Waringam ficus 6cn/amtna (Rumph. pi. .SS), inné ajoute qu'ils recherchent les insectes et sur- l«J grands papillons, bien que leur pôtiire fa- ite consiste en épices, au point qu'au temps de Nuralion des muscades on voit, dit-on, les pa- l'ws émeraudes voler en troupes nombreuses imelefont les grives d'Europe à l'époque des lages.D'un antre côté, l'ampleur de la commis- (liibecannoncc évidemment que tous les oiseaux «radis sont gloutons, voraces, et par suite om- )res. Kn dépouillant le genre des oiseaux de paradis de tout le merveilleux dont on s'est plu îi rcu)l)ellir, ce que nous savons des muMU s des énieraiides et mu« nui'odes nous prouve que rur^ranisntion porte avec elle des analogies d'uppétils, ctqui* ces espèces étant des races trapues et voisines des corbeaux , conune ceux-ci elles doivent être omnivores et parlagci leurs goftis comme leurs habitudes. C'est on eiïet ce qui a eu lieu, et les oiseaux de paradis recherchent aussi bien les fruits que les insectes, les larves et les vers que les bourgeons des arbres. La patrie de tous ces oiseaux est assez restreinte ; ils ne franchissent guère les limites des terres brû- lantes dont l'ensemble forme ce que nous appelons Papuanic, terres situées sous l'éqnatcur, entre lu IVluluisic et l'Aiistruiic, et comprenant ce (pic l'on connoit sous le nom de Nouvel icGuimic , d'iies do Waigiou , d'Aroii et îlots environnants. Toutefois lo sérimle princc-n'ijcnt est de la Nouvellc-Ciallcs du Sud. Suivant les auteurs d'ornitliologie, (piciqucfi espèces fréquentent les buissons ; mais c'est une er- reur d'admettre avec eux qu'elles liabilent de pré- férence les bois, en se perchant sur les arbres élevés, nans tnuiefoi» se poner *ur leur cime, d'où lo vent pourroil les renverser, en jetant le désordre dans leurs faisceaux de plumes. Il est douteux, suivant les mêmes sources, que les naturels attachent des huttes légères, d'où ils les tirent avec des flèches émoussées. Nous donnerons ù cet égard quelques renseignements que nous nous sommes procurés k la Nouvelle-Guinée, lorsque nous parlerons du petit émeraude et du manucode. MM. Quoy etGaimard (Voyage de l'AsIrolabé, zool., t. I.pag. iHH, t^W). qui visitèrent après nous le havre de Poréy, four- nissent quelques aperçus que nous nous empressons de recueillir, bien que de la nature de ceux que nous avons insérés en I82K dans notre Manuel d'ornitho- logie (t. I, pag. 387): n Les grands bois, disent ces » voyageurs, qui couronnent les liauteursdeDoréy, » sont d'une beauté vraiment admirable, et présen- » tcnt l'un des plus magnifiques spectacles que nous u ayons vus dans les régions équotori^ilesi. Quoique u les arbres se touchent par leurs cime», ils sont » assez écartés par la base pour qu'on puisse s'y pro- » mener et suivre les sentiers que les habitants y » ont tracés. C'est dans ces lieux que se tiennent les u calaos, les pigeons couronnés, la nombreuse fa- >i mille des perroquets, les tourterelles en grand » nombre, et surtout l'oiseau de paradis émeraude. » Au mois d'août, époque à laquelle nous nous » trouvions à Doréy, on voyoit une grande quantité » de jeunes mâles parmi les femelles, avec lesquelles » il est assez facile de les confondre , parce qu'ils » n'ont point encore ni leurs beaux parements, ni la u tête et le cou émeraude ; cependant ils sont un » peu plus grands et plus élancés. Nous n'arrivAmes !■■ I. I ,: J il I : *, I ' 1 i' r i î \ li |; i IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 11.25 ËfU ta 2.0 lu u 140 HMW M 0%, ^ ^ y Hiotographic Sciences Corporation 23 WIST MAIN STRIiT WIBSTIR,N.Y. US80 (716) •72-4S03 ^ 4.5^, *^' ^ <^^ ^ ^ 452 HISTOIRE NATURELr.E r: M & la connoissancc de ce fait qu'en vérinanl le sexe. M On (lia aussi plusieurs jeunes mâles qui n'ovoient M que les doux longs brins. Nous remarquâmes que M quelques uns de ces brins ont d'un seul ou de deux » côtés des barbules dans une certaine étendue , le » plus souvent près de leur origine. C'est le contraire M de ce qui a lieu dans les drongos et les engoule- M vents. Ces beaux paradisiers, vifs, remuants, ne M demeurent pas long-temps h la même place. Les » femelles font entendre ù peu près le même cri )> que les mAles. Le paradisier grand émeraude » nous paroit peu fréquenter cette partie de la Nou- M vclle-Guinée : c'est surtout des Iles d'Arou qu'on » le tire. » I. LES VRAIS PARADISIERS. Paradisœa. Less. Les oiseaux qui opportiennent h la tribu des vrais paradisiers sont remarquables par la plus grande si- militude dans l'ensemble de leur organisation. Dans l'opinion de quelques personnes, deux espèces seu> Icment lui appartiennent : l'émcraude et le paradi» sier rouge. Pour des observateurs attentifs, l'cme- raude présente deux races non seulement voriables par la taille , mais encore par les couleurs du plu- mage et par les circonscriptions de pays. Les anciens auteurs parlent fréquemment de ces paradisiers sous le nomdemanucodtafe, nom que nous trouvons aussi bien dans Brisson que dans Hernandez , Clu- sius et outres, bien que plus tard on l'ait exclusi- vemcntattribuéà l'espèce appelée le rot duparadt5. Ces paradisiers , enfm , répondent aux oiseaux que M. Vieillot appellent ameUies, sans que nous soyons iixés sur la vraie origine de ce nom barbare. Les paradisiers ont la taille du geai de France ; ce sont des oiseaux remarquables par des formes robustes et des membres pleins de vigueur , ayant leurs flancs couverts par des faisceaux de plumes souples, légères tit admirables dans leur élégance. Deux longs brins tenant lieu de rectrices moyennes dépassent la queue; un encadrement de plumes courtes et veloutées forme un masque sur la partie antérieure de la tète. Ces plumes, d'une nature douce et serrée, reflètent l'éclat de l'émcraude; le reste du plumage , h part les flancs , n'a rien de par- ticulier ; car les individus du sexe mâle sont seuls possesseurs des parures qui ont rendu ces oiseaux célèbres. Les femelles et les jeunes , complètement déshérités, n'ont que des vêlements simples, et rien dans leur extérieur n'est propre ù fixer les regards superficiels. Les plumes, appelées rcuiigcs cl rec- trices sont droites et assez résistantes ; les (MmiJ tout sont remarquables par une puissance de i liension qu'on retrouve cliez tous lis oiseauiiieli famille des corbeaux. En dernière analyse, les caraclèrcs spéciCqiK qu'il seroit convenable d'assigner aux oiseaut ( nous occupent scroient, dans le langage des zooloi tes, les suivants : leur tête est arrondie, recouw de plumes veloutées en devant et parfois li'gèreii prolongées sur l'occiput, de manière à lormerd sortes de petites houppes ; leur bec est robusie.dii aussi long que le crâne, légèrement velouté, primé sur les côtés. Le sommet de la mandibiilti périeure est échancré, la pointe de l'inrérieurel également de chaque côté ; disposition du liec(|gi| cela de remarquable de se- trouver chez louslo/ seaux de paradis aussi bien que citez les sériculaj les épimaques. Les fosses nasales sont baiiilej,ii raies , profondes et en grande partie rccouvcrieifi les plumes avancées du capistium. Toiitcrois I plumes veloutées ne cachent point la fosseeniii et les narines communiquent librement à l'eitéi à la partie antérieure. La langue est amincie etij gèrement ciliée sur les bords. Le sternum est cini surmonté par un bréchet mince , aigu au sonn atténué en bas , et présentant de chaque côté ijuIk inférieur une échancrure ovalaire simulant un l Les ailes dépassent un peu le croupion ; lapreiiii(| rémige est médiocre , et les plus longues se trouv^ être les quatrième et cinquième. La queue est i diocre, rcctiligne, composée de dix rectrices et | deux longs brins chez les mâles adultes et de doi chez les jeunes et les femelles. Les jambes, empl mées jusqu'au talon, se terminent par des larse«p nis de longues scutelles ; le pouce est fort, et led extérieur est légèrement soudé au médian; Icsj gics sont très acérés et aigus. Les vrais paradisiers paroissent vivre en bnj dans les profondes forêts de la Papuasic, tn comme l'on sait, formée d'iles agglomérées soiuj qualeur, telles qu'Arou, Waigiou et la i\ouv(| Guinée. Ce sont des oiseaux de passage chanp de districts, h ce que l'on suppose, suivant lein sons. Les femelles se réunissent' en grand non sur les sommets des arbres les plus grandsdesfd eu criant toutes à la fois dans le but sans douted'l peler les mâles. Ceux-ci nous ont toujours panij litaire^ au milieu d'une quinzaine de remclic$,{ lesquelles ils régnoient à la manière des coq$sur| essaims de poules. C'est de fruits que se nourrissent le plusordii rement les paradisiers ; les mâles ne se nxil guère en quête de leur nourriture que le soir en matin ; ils restent tapis sur le feuillage dans le j lieu du jour; leur cri est fort et accciiliit'. NH nous procurâmes des drpouillcs du grand fum 'i ! DES OISEAUX. 453 e nourrissent le plus ordij s ; les itiûles ne se nieti r nourriture que le soir «4 s sur le feuillage dans M est fort et acccnlué. NojJ .'.pouillcs du grand paraJij lude qu'à Amboine. Les trafiquants malais ne l'recoivent dans cette mëtropole des possessions Ilindoises aux Indes orientales que par les coro- de la grande Ile de Céram. Or, cette espèce lit bien évidemment confinée aux lies d'Arou et L^lredansla partie méridionale de Céram même. En autre côté, nous n'avons jamais vu de paradl- rémeraude dans l'ile de VVaigiou; mais les na- Itls nous apportèrent des peaux des paradisiers tes conservées dans des bambous , et comme ly tuâmes la femelle qui est figurée dans cet ige, on doit assigner l'Ile de Waigiou pour pa- ^ictlte magnifique espèce. Enfin la quantité pro- usede petits émcraudes mutilés en panache que i Tendirent les Papuoas du Nord et de la Nou- i-Guinée, et le grand nombre de mAles et de tlles que nous tuflmes sur le pourtour du havre [Doréj, nous autorisent h regarder cette partie de I des Papous comme le pays où cette espèce Intnordinairement commune et vit d'une ma- epermanentc. parures des mflles en plumage de noces se Lposent de faisceaux ou d'un jaune tendre ou d'un Ke admirable; un marron plus ou moins foncé, liaane plus ou moins pur , colorent le reste du fe; les rectrices comme les rémiges sont mar- ; m plaque émeraude forme un hausse - col llagotge, et le bec de couleur de corne est en- éderert noir. |IE PARADISIER PETIT ÉMERAUDE. Paradisœa Minor. l'épithète de petit, ajoutée au nom de paradi- |(Rifraude, fait pressentir que les naturalistes «naissent une espèce de taille plus grande, bien lia plupart aient prétendu que ces deux maniè- l^'élre n'étaient que des variétés l'une dn l'autre. ié,Lttliamct Daudin n'ont indiqué en effet le I porodi«i«r émeraude que comme une variété i que nous figurons, PI. 0 , sous le nom de ^faraiititr émeraude. M. Cuvicra partagé i opinion en avouant que ces deux sortes on appartenaient à la même espèce , et que [liiMiTait au plus reconnoitrc deux races , l'une pille plus petite relativement à celle plus grande l'on faisait le type spécifique ; mais c'est avec eqncForster le premier sépara en deux es- bien tranchées par leurs caractères, ces 1 sortes d'oiseaux, et nous voyons Sliaw et plff partager cette manière de voir. «petit paradisier émeraude, bien que semblable pwloralion de son plumage au grand émeraude, ^•« pis les mêmes points delà Nouvelle-Gui- |1« ce dernier. Il est beaucoup plus commun que lui ; sa taille moindre n'est pas la seule parti- cularité de son organisation qui l'en fasse distin- guer. Son plumage possède des nuances plus fraî- ches et plus vives , ses membres ont d'autres pro- portions. Ne vo;ons-nous pas d'ailleurs les mêmes circonstances se reproduire dans les caractères des colombes magnifique et vierge? La première, de forte taille , habite le nord de la Nouvelle- Hol- lande ; la seconde , très mince dans ses proportions, fluette et débile, vit au contraire dans les épaisses forêts de la Nouvelle-Irlande ; et cependant, dans ces deux espèces. Identité complète dans la colora- tion de la livrée , identité absolue dans leurs for- mes et dans leurs caractères. Le petit paradisier émeraude est de la taille du geai de France , et sa longueur ne dépasse guère treize k quinze pouces sans y comprendre les filets de la queue. Desséchées et racornies , les peaux qui parviennent en Europe pour faire des panaches ne donnent qu'une idée fort imparfailedes proportions robustes et trapues que possède l'oiseau en vie. Les plumes du front constituent un bandeau d'un vert émeraude passant au vert de velours à reflets noirs et chan^'cants ; et cette coloration tient encore les plumes de devant du cou en affectant une nuance plus fraîche. Le dessus de la tête, les côtés et le dessus du cou jusqu'au manteau sont d'un jaune pflic , tandis que le reste du dos , de même que les ailes et la queue , sont d'un marron clair, passant au brun cannelle sur les parties inférieures du corps. Le bec est recouvert d'une lame cornée blanche sous laquelle domine une teinte bleue. Les tarses sont bleuâtres; l'œil , plein de feu et de viva- cité, a l'iris jaune d'or. Leshrins marrons sont min- ces , couverts d'un seul côté de légères et très cour- tes barbules. Les deux faisceaux des flancs sont colorés par un jaune luisant que relèvent quelques traits longitudinaux marron lustré, et sont lavés do blanc & leur extrémité , souple, molle et comme nuageuse. Le paradisier petit émeraude a des 'mouvements vifs et agiles, et les mœurs de la plupart des cora- ces. Dans les forêts qu'il habite , il recherche la cime des plus grands arbres , et lorsqu'il descend sur les branches intermédiaires , c'est pour cher- cher sa nourriture, ou pour se protéger des atteintes du soleil quand cet astre est au plus haut point de sa course diurne .- il fuit ainsi l'influence de la cha- leur et aime l'ombre que produit l'épais et touffu feuillage des tecks. Il abandonne rarement ces ar- bres dans le milieu du jour, et ce n'est que le matin et le soir qu'on le voit en quête de sa nourriture. Ordinairement lorsqu'il se croit seul il fait enten- dre un cri perçant , fréquemment répété , que ren- dent avec exactitude les syllabes voike. voike , voiho, fortement articulées. Ces cris , à l'époque do I) I ! ■! i (- ■ I ksi 1 S' 'I 454 HISTOIRE NATURELLE ! ! noire sëjour à la Nouvelle-Oiiinëe en juillet , nous parurent élrc un appel pour les rcmclles, grouptVs eji(|uetant par vingtaines d'indiviiliis sur les orbres environnants , obéissant ainsi h la voix de l'amour. Jamais dans ces troupes appartenant au sexe con- servateur du d('pôt de la génc'ralion , nous ne vîmes (|u'un mAle, s'ébattant orgueilleux au milieu de celles-ci simples et sans parure, tandis que lui, dundy emplumé, ressemblait au coq qui chante victoire après avoir battu un rival et conquis la souveraineté d'une basse-cour. Le paradisier petit émeraude sërait-il polygame? ou bien ce nombre disproportionné de femelles liendrait-il à ce que les indi(;èncs , par la citasse continuelle qu'ils font aux mules, en amènent la dépopulation , et négli|;ent celles-ci qui se trouvent ainsi vivre en paix sans in- quiétude des hommes , et n'ayant à se protéger que de leurs ennemis naturels, les bêles des bois? C'est alléchés par ces voike , t'ot'Aio, que dans nos chasses il nous devient facile de suivre h la piste les para- disiers et d'en tuer un assez grand nombre. Le pre- mier individu que nous vimcs nous émerveilla tel- lement que le fusil resta muet dans nos mains tant notre ébahisscmcnt fut profond. Nous cheminions avec précaution dans des sentiers tracés par les cochons sauvages dans les profondeurs ombreuses si touffues des alentours du havre de Doréy, lors- qu'un paradisier petit émeraude volant au-dessus de notre léle avec grâce et souplesse par bonds pleins de légèreté , nous sembla une bolide dont la queue de feu laisse derrière la masse qui fend l'air une longue traînée de lumière. Cet oiseau de Paradis , serrant ses parures contre ses flancs , ressemblait sans hyperbole au panache échappé de la chevelure d'une houri se balançant mollement sur la couche d'air qui enveloppe la croûte terrestre de notre pla- nctte. Lorsqu'un bruit inaccoutumé vient frapper l'o- reille du petit émeraude, son cri cesse, ses mouve- ments font place à la plus parfaite immobilité. Il reste caché dans l'épaisseur du feuillage qui le de- robe à la vue du chasseur -, mais si le bruit continue il ne tarde pas à s'envoler. Il se perche sur les ra- meaux les plus élevés des plus hauts arbres de la N^ouvelle-Guinée ; il devient fort dilScilc de le tirer, à moins de se servir d'armes à feu h longues por- tées, tels que les fusils du calibre de guerre, cir il ne tombe qu'autant qu'il est tué roide, et la portée convenable à laquelle il faut l'ajuster n'est guère moindre de cent cinquante pas. Il va sans dire qu'on doit se servir de gros plomb. Lorsqu'il n'est que blessé, il expire dans les halliers; cependant il nous arriva un jour de trouver mourant sur les bords d'un réservoir d'eau dans le lit d'un torrent h demi dess8<:hé, un de ces oiseaux qui avoit été blessé la veille. C'est donc le soir, ou mieux le matin , que le chasseur doit se rendre au gnct, après avmvm sèment reconnu les arbres chargés des rriiiiivirL quels doivent venir se poser les paradisiers, L dans une complète immobilité, il attendra aretg tience la veinie des émeruudes que leur cri bn et fort décèlera bientôt. A l'épotpie de noire »m sur celte terre de promission pour les nmiirilin (du20 juillet au U août), ces volatiles recherclH les capsules légèrement charnues des teclis, surtout les fruits blancs rosés cl très mucilapH du /ijfuier amihou. Toutefois, nous trouvjltneid leur gésier des insectes , et lors de notre stjovl Amboine, deinc oiseaux de paradis émeraudet,; nous vimes en vie chez un riche marchand i nois, étoient nourris avec de grosses blaiieidj riz bouilli. f^es l'apous prennent ces oiseaux en vicarnii bâtons enveloppés de la glu qu'ils retirent dm laiteux de l'arbre h pain ; mais il leur est plusb de les tuer en grimpant pendant la nuit, à lu nière des chats et silencieusement, sur lesartraJ ils dorment. Lorsqu'ils arrivent aux division) ( plus foiblcs des branchages, ils s'arrêtent, lU dent avec un calme imperturbable la naissanaj jour, et ajustent leur proie avec des llèclits I avec des rachis de feuilles de latanier. Leure d'wil est si parfait, et la roideur du trait quiisd client est assez puissante pour percer l'oiseau (|ii| visent avec une merveilleuse adresse. Ileureiii| leur capture, ils s'empressent de l'écorcher j sièrement ou d'arracher les chairs avec lespaliH souvent les ailes, puis de dessécher au knmf enlilées sur un petit bAton ; souvent aussi ils Inii ferment dans une tige creuse de bambou en Ihj posant à la fumée. Les Malais, depuis lon;-t en possession d'acheter ces dépoui 1 1rs pour les p aux Moluquesd'où elles sont expédiées en Eon en Chine et dans l'Inde continentale, ont cfp établi des diilérences dans les prix suivant ied de conservation ; aussi les indigènes font-ils enij aujourd'hui de ne point mutiler les oiseaui^ prennent, et dont ils se défont d'autant plutl ment que leur plumage est moins endomma^l campongs d'Emberbakèi>e et de M'ppia surlij nord, sont ceux qui préparent le plus de ceiw que les Malais nomment bouromi «iflf'IH morts), et c'est de ces deux villages qu'il se«j porte les quantités les plus considérables. Ces dépouilles écorchées, sécliées dans des H de bambous, sont donc expédiées en Europe I servir au luxe des modes et orner la chevelure| femmes opulentes. Les oiseaux de paradis » faits par les plumassiers, qui emploient des cw liège sur lesquels ils adaptent la têteetqwjj parties de la peau du dos et des flancs que 1' cherche par leur molle souplesse , et la 6" I '•■■ DKS OISEAUX. 4:>5 iithc qu'elles font en se rccoiirliant. Coîsont ce» nrsniin''eiisr8 •i"*' '*'" flssemltic souvent d'une giére fiictice , en réunissant plusieurs fiiiscciuix levés i dt'S peaux avariées ou mal préparées. (]es [il doivent élre d'un jaune d'or pur, frais et in- 11 ou du moins salis le moins possible It leur cx- nilé. Ce jaune d'or est des plus fraRilos, et un ide paradis exposé au contact de la luniièrc du Ml, ou même de celle des bougies dans les réu- ) dansantes, ne tarde point à se décolorer, et la pcedoréeà faire place ii une teinte blafarde. Les Miienet les préparateurs d'objets d'histoire Lrelle savent, il est vrai, rcleindre ces plumes de Litre il tromper l'œil même exercé d'un natiira- Vet c'est ce qui fait que ces parures sont rarc- htfraicliesàParls. i Papous font le commerce des oiseaux do pa- i depuis un temps immémorial et bien avant la ||uèle des Moluques par les Kuropénns. Leurs «lilles, prisées par le luxe asiatique, servoient jirures aux chefs puissants des diverses contrées l'Inde australe , et ornent encore le turban des insiiidiens, la cuifTiirc et surtout le yatagan dos p malais. Cette parure n'obtint pas moins de lien Europe; car les femmes la rcchcrclièrent ]il'aulant plus d'avidité qu'elle resta lon|;-tcmps jtt qu'il fallut l'acquérir à un haut prix. Le pa- E que forme l'oLseau de paradis émeraude ne IbJM toutefois que sur un berét h l'orientale ; car piiàreifetdc la physionomie môme la plus grn- elorsqu'il est placé dans une chevelure souple byanle. Aux blondes et aux brunes dans les tannées de la vie, des: fleurs, rien quedrs (leurs. tremmcssurlc retour, des plumes! A celles-ci plde cet ornement attire en première ligne les s cette imitation jusqu'aux nuances les plus ]licaies de ce plumage éblouissant. » s anciens ont-ils connu les oiseaux de paradis, l>ui l'espèce la plus répandue, celle dont nous pwcupons dans cet article? Nous répondrons ll'iiBnoulYe. Ils colonisèrent la plupart des ar- chipels de la ]\I(iIaisie; car les Egyptiens et les In- diens y ont laissé des traces évidentes de leur passage en s'avaneant jusqu'au sud des terres de la l'apou»- sie. Les oreillers en Iwis des Tapons, leurs idoles, leurs bracelets, semblables en tout aux armilla des Egyptiens et des (îaulois, et diverses coutumes tra- ditionnelles , ne permettent pas de douter que les Grecs ei les Komains n'aient confondu sous le nom d'Arabie les terres océanes et indiennes qui consti- tuent les archipels de l'eHt. IMolomée pensoit d'ailleurs que les extrémités de l'Asie se réimissnient à une terre inconnue qui joi- gnoit l'Afrique pur l'orcident (■). Certes ce que les anciens ont dit du phé lisc d'après Hérodote, ce père de la géographie historique, a di) primitivement se rapportera l'oiseau do paradis, et les r<'>cits fabuleux que l'on retrouve dans tous les livres d'histoire na- turelle de la renaissance des lettres, font-ils autre chose que d'amplilier cette phrase d'Hérodote : « On u trouve chez les Persans f qui les reccvoient par le » commerce des navigateurs malais et autres) un u petit oiseau nommé rhynlace.t,'jiinnl l'intérieur est » sans excréments, mais seulement rempli de graisse. » Il en est qui disent qu'il se nourrit exclusivement u d'air et de rosée ? » N'est-ce pas un oiseau de ce genre dont parle Aristote, en lui donnant l'épiihète de cinumnmus ou rinnamulgun , qui fuisoit son nid dans les grands arbres avec des rameaux de can- nelle, et que les naturels tuoient pour avoir cette can- nelle plus line que celle des autres branches ? Pline, recueillant dans sa vaste encyclopédie les traditions égypticiuies, rapporte ce qu'elles consacroient rela- tivement au phénix ; puis il résume les rêveries mystiques d'un certain Manilius, sans y ajouter un mot de réfutation, et tout en louant au contraire la sagacité de cet écrivain. Pline dit donc lib. X, c. ii) : « Les oiseaux d'Ethiopie et de l'Inde sont remarqua- bles par l'éclat et la variété de leurs couleurs. Mais le phénix d'Arabie est le plus admirable d'entre eux ; il a la taille d'un aigle, le cou de couleur d'or, le plumage pourpre, la queue bleufltre avec du rose, ayant un fanon sous le gosier et une huppe sur la tête. » Or, qui ne voit dans celle description , aussi exacte que l'on pouvoit la faire alors , que le style descriptif en hi<:iolre naturelle n'exisloit pas, qu'il s'agit du faisan doré encore très rare, mais transporté des régions monluenses du Caucase et de l'Indo- Chine, et dont l'éclatant plumage, en séduisant les veux, consacra la tradition d'un oiseau beau cnirc les plus beaux, noumié le phénix? Le premier qui fut montré au peuple parut , l'an 8(M) de la fondation de Kome, sous l'empereur Claude. Manilius ajouta que le phénix n'avait jamais été (■) Chateaubriand, voy. aux États-Unis, DUcoun préliminaire. H' ' . I: 45G HISTOIRE NATURELLE i!^^; t i' H vu par personne prenant de la nourriture, maisqu'nn Arabie il dvoit vécu six cent soixante ans, parce qu'il éioil consacre au soleil, et que, se sentant vieillir, il composoit son nid des rameaux de casse odorifcre (cannellejet d'encens, dans lequel il expiroit ou milieu des suaves odeurs qui s'en échappoient. Puis de ses dépouilles naissoit un ver destiné h engendrer h poussin, qui devoit grandir et former un nouveau piiénix sur la terre. De ce phénix , les Romains firent un emblème mystique de la grande révolution des astres, tels que la consacrent les Tables Alphon- sines, ou de la période de 25,), semble parler de Uornéo et de Sumatra, car il décrit des orangs sous le nom des pygmécs , des lézards volants du genre draco, puis le phénix. Voici ce qu'en dit cet ancien auteur : « Parmi les oiseaux, le plus digne de » remarque est le phénix , toujours unique dans son » espèce, car il n'a ni père ni mère. Après avoir vécu » sans interruption pendant cinq cents ans, il se » compose un nid de diiférentes sortes d'herbes aro- » matiques, sur lequel il se dissout et se consume. M Alors, retrouvant dans sa propre décomposition » le germe d'une vie nouvelle, il se conçoit et renaît M de lui-môme. Dès qu'il a pris un certain accrois- » sèment, il renferme ses anciens restes dans de » la myrrhe, les porte dans une ville d'Egypte ap- M pelée Héliopolis, les dépose dans le sanctuaire du njemple du Soleil sur un bûcher de bols odorifé- w rant, et se rend ainsi à lui-même les honneurs de » la sépulture. » ■ Or cette similitude, entre l'exposé de Pline et de Pomponius-Méla, prouve que ces deux auteurs n'ont fait que rapporter une de ces croyances vulgaires si communes de leur temps. Le phénix de Pline est donc évidemment le faisan doré, tel que les Egyp- tiens navigateurs l'avoient reçu de l'Inde, mais en entremêlante son histoire des récits fabuleux. D'ail- leurs, les animaux utiles ou nuisibles, rares et beaux faisant partie de leur adoration religieuse, il en ré- sulte que les poiUcs renchérirent, par des récits em- phatiques, sur leurs qualités et sur les merveilles d'une existence fantastique. C'est ainsi qu'on signale en Egypte quatre apparitions du phénix : la pre- mière, sous Sésostris; la deuxième, sous Amasis; la troisième, sous le troisième des Ptolomées; et la (•)l.es anciens se servaient fréqueniment du mol Ara- bie pour désigncrdiverses contrées de l'est, absolument comme les Européens le tont encore aujourd'hui du nom »i vague et si mal dt'flni /nde. quatrième , l'an 30 de notre ère, ainsi qu'on Itj dans les Annales (lib. VI, cap. xwiiijdcTaciit.] Le phénix ne devint plus pour les poiltesconi pour les historiens que l'expression de leur enta résurrectionnelle, et c'est ainsi que saint Anii dit ( i/cj-rtem^r., lib. V, cap. xxiii): Phntui » in Arabiœ locis perhibetur... doceat igitrll » h(cc acis exemplo sui resurreclionmcrtdm.i liélon du Mans, qui écrivoit en 15.Ï4, elle* table père de l'ornithologie françoise, homiMj d'une rare sagacité, consacre ce nom, devennlj leux, de phénix h l'oiseau de paradis émeraudt i tons son naïf langage (Nut. des oi8fau.r,\\i.\i « Si ce n'étoit que chacun peut voir le plunutejf » bel oiseau étranger assez commun dans ha » nets des grands seigneurs , tant de la ftmi » de la Turquie , qu'estimons être le phim. » n'aurions rien à écrire de nouveau avecHén M Pline et autres. Ce plumage dont nous parlw| » seulement bourru , et entouré de plumes d » qui sont attachées à une peau dure commet » dont le milieu du corps est dénué de tbiirj » d'os, etc. » Mais Delon lui-môme rapporte que son i avoit été désigné par Postel , homme fort ver» jj la langue hébraïque, sous le nom d'apu^piri de l'opinion populaire qui prétendoitquecelo se nourrisson de vent et d'air, sans jamahftl cher sur les arbres ni descendre sur la Itrrti avant Postel , Cardanus avoit mentionné ce i oiseau sous le nom de manuco/liata , on oiVa Dieu, et c'est à cet auteur qu'il faut remonierij trouver la première trace d'une indicali«n iiil| gible du paradisier émeraude. Ce que Delon rapporte de son phénix on piij sier émeraude est l'expression des contes m en Orient par les marchands vénitiens. Gesri simples et naïfs ont depuis été brodés de mille 1 nières, mais le texte de Delon est netetpn.m[ » corps de plumes , duquel nous parions, nap » de pieds; mais la nature, voulant suppléerl » défaut, a fait qu'il a comme deux plumeseoj » que côté de la queue , qui sont longues (i'unj » et raccrochées par le bout et fort dures, de! » il se pend aux arbres. La nature a ainsi fait ce| » nix pour éviter les inimitiés des bétcsquii » dans le pays où il habite. L'on met en (loiiletj » ment la femelle peut couver ses œurs;pl(K » pensent qu'elle les met sur le dos du mâleetqij » les couve dessus lui. » Cependant Pigafetta, compagnon dcMagellinJ le premier voyage autour du monde qu'aienie pris les navigateurs européens, en t5ll),enp»l d'oiseaux de paradis que le roi de llacliian leuriir pour le roi d'Espagne , mentionna les pieds, fj élolt la ténacité des préjugés d'alors, qiied^r DES OISEAUX. 457 notre ire, ainsi qu'on Ici VI, cap. xxMii)deTMiie.l , plus pour les pm'tvjcooi l'expression de leur crota 'est ainsi que saint Anii V, cap. XXIII)! Phmxt rhibelur... doctat ijiliirJ < resurrectionemcrdml I écrivoit en 1S.ï4,etle« ilogie françoise, homme d onsacre ce nom, devenu Ij lau de paradis émeraudei {Nat. (les oi»f au j-.lif.vl cun peut voir le plununil assez commun dans In q gncurs, tant de la Franaj •stimons ôtre le phim.i ire de nouveau avec llén plumage dont nous parlwl , et entouré de plume» d i une peau dure comme t corps est dénué de ctuirj ime rapporte que son pN Postel, homme fort vnxi souslenomd'opii»,!»" c qui prclendoitqueceto %t et d'air, samjanmni ut descendre sur la ttrri.' nus avoit mentionné ce le manucodiata , ou m tuteur qu'il faut remonler] trace d'une indication h» meraude. tortede son phénix ou p»! X pression des conlcs rt larchands véniliens. C«si depuis clé brodes de mille de Mon est net et pw!.' luquel nous parlons, ni| nature , voulant supplwfl a comme deux plumcsem ue, qui sont longues (i'aDJ e bout et fort dures, de ■" îs. La nature a ainsi fait «I inimitiés des bélcs qui labile. L'on met en doule( _ut couver ses œuf8;pl« metsurledosdumâleeiqJ ». » , a, compagnon de MagelMJ tour du monde qu'aient'^ .européens, en tStO, en pjj queleroideUachianicurfl' e, mentionna les pieds, ei préjugés d'alors, que J^' iites ont eoniredlt plus tard le dire de cet obser- Ur véridique. Pigafelta s'exprime ainsi i « On «us donna pour le roi d'Espagne deux oiseaux orts très beaux. Cet oiseau , tlo la grosseur d'une rire, a la tëie petite et le bec long , Us jambes ! la grosseur d'une plume à écrire , et d'une lilme de longueur. La queue ressemble ù celle de igrive.etiln'apainl d'ailes, les naturels lesarra- hmt i la plupart des peaux ; mais h leur place il Ldes longues plumes de dilTérentes couleurs, sem- labiés i des aigrettes. Toutes les autres plumes, iicrplé celles qui lui tiennent lieu d'ailes, sont l'une couleur sombre. Cet oiseau ne vole que lors« t'il y a du vent. On dit qu'il vient du paradis rresire; on l'appelle bi'loiutina'a , c'cst-ù-dirc li'irau de Dieu. » hafeltaest donc le premier Européen qui ait dé- jsiDS merveilleux l'oiseau de paradis, et qui en lincv un signalement convenable, & part la lon- qu'il donne aux jambes; ce qui paroit être lemment une erreur du copiste. Les fables sur katllcs furent établis les récits relatifs ù ces vo- s, se trouvèrent par suite et successivement ciionocspar l'autorité d(^ J. Ollon Ilcibigius, de ^lius, de Clusius, de licssner, d'AIdrovande , diards, de Séba, et de plusieurs autres vieux mnqui se sont copiés. Riais Marcgravc mérite t signalé pour en avoir parlé fort intelligible- ^1 dam deux endroits de son ouvrage sur le Itrésit sl.,Elzev., ms, p. 20! et âlD), publié con- hitmeni avec celui de Pison. ^insi, c'est parmi les fables, et les fables les plus Kières, que doivent être reléguées les opinions les qui représentent les oiseaux de paradis nedesëlres sans pieds, volant perpétuellement, (pendant leur sommeil . ou ne se reposant que |decouris intervalles, en s'accrocliant aux bran- ides arbres avec les filets de leur queue ; s'ac- jplanien l'air comme le feraient deux papillons; t noumssant que de vapeurs et de rosée ; ayant iTentre rempli de graisse et dépourvu de vis- , et autres belles choses que l'ignorance et le latinisme se plurent ù propager avec une singu- ^ ardeur. Barrère chercha même à réparer une Mr par une erreur plus visible encore, en accor- lau oiseaux de paradis des pieds si courts et si jinniés, qu'il semble que l'oiseau en soit privé. iToil que c'est un mtzzo termine entre l'opinion jprélend que les paradisiers naissent sans pieds , die des habitants des îles d'Arou, qui admet, |intHelbigius, que les pieds tombent par suite «iadie ou de vieillesse. Mais les insulaires d'A- [uvoient fort bien que cela n'éloit pas, et se «nt à leurrer les Européens par des particu- > quicontribuoient suivant eux à donner plus rii Heur marchandise. Il est plus probable, U. ~ ainsi que l'a écrit Forrest, que les faisceaux des plu- mes sous-alaircs nuisent au vol des parodisiers lors- que le vent souflic avec force, et ce voyageur dit textuellement : " Les vaisseaux hollandois qui navi- » guent entre la Nouvelle-(iuinée et les lies d'Arou w rencontrent souvent des troupes de ces oiseaux » volant d'une terre ù l'autre. Si le vent est trop » fort, ces animaux s'élèvent presque perpendicu- » lairement en l'air jusqu'à ce qu'ils atteignent la U région où l'aimosplière est moins agitée-, alors ils w continuent leur roule. Ils ne volent jamais avec le U vent, qui briseroit leurs longues plumes, mois au U contraire ils se dirigent directement contre sa di- » rection, en évitant les grains qui les jetternieni ù » terre. » Ces détails avoient été donnés également par Ilelhigins. Au dire des habitants des Iles Arou, lo mue rend ces oiseaux fort malades et dure plus de la moitit^ de l'année, et c'est après la ponte que leurs parures reviennent, liuiTon dit en août , mais nous pouvons , nous, allirmcr que les paradisiers tués en juillet nous ont oflcrt leurs anciennes parures, ce qui forcernit à changer d'opinion sur cette prétendue mue ayant lieu chaque année pendant plusieurs mois. Ce qu'on trouve dans les livres d'histoire naturelle sur leur genre de vie , se rapporte assez avec nos propres observations, llelbigius affirme que les pa- radisiers se nourrissent des fruits rouges du waringa ou ficus benjaminii, et Valenlin parle des fruits d'un arbre nommé tsampedoch. Or, nous les avons con- stamment observés dans le mois de juillet mangeant les ligues (Yamiliou et les semences de teck, et Linné indique qu'ils avalent aussi de grands papillons; or, nous avons vu nous même qu'ils recherchoicnt les blattes, et en général tous les insectes. L'opinion de Uontius, qui leur fait donner la chasse aux petits oi- seaux pour les manger, n'est pas aussi bien élayée, quoi(|ue les paradisiers aient tontes les habitudes des corbeaux ; ce qui expliqueroit au reste cet appétit carnassier. En dernière analyse, le paradisier petit émeraude est donc omnivore, ou insectivore et frugivore h la fois. Il vil h la Nouvelle-Guinée, où il est nommé mambéfore, a les mœurs et le cri rauque des co- ruces, et comme eux se lient dans les bois. Il est vif. remuant, et ne demeure pas long-temps à la même place. La femelle possède une livrée des plus simples; elle n'a ni parures des flancs, ni brins à la queue, ni émeraude sur le front et à la gorge. Elle fait en- tendre 5 peu près le même cri que les mâles, c'est- à-dire les syllabes ouakc, ouake, deux ou trois fois répétées. L'oiseau que Levaillant figure dans la plan- che 5 de ses paradisiers comme étant la femelle, est un jeune mule n'ayant point encore ses parures dus flancs ni les brins de sa queue. 58 II 4K i : L: !t i m i 1 Y t ;) i!'i "W I m . I i!. ;i m 458 HISTOIRE NATURELT.E i I La femelle est d'un lien moins grande que le mAle. Son boc est bIcuAtre , «es tarses sont robustes ; ses ailes sont de même forme; sa <|ueue médiocre, com- postée de douze rcctrices rectiligncs. Un marron Itrun encadre le l)ec en remontant sur le front et couvrant la gorge ; un brunâtre cannelle ruvét le sincipul et le haut du cou où se dessine une sorte de collier jaune paille très clair. Le manteou, lo dos, lo croupion , les ailes et la queue sont d'un marron 4uiiiiello uniforme, tirant plus ou moins sur le bru- iiiUre. Le dessous du corps, & partir de la moitié antérieure du cou jusqu'à la région anale, est blan- cliâire , légèrement lavé de roux très clair sur les côtés. J.C paradisier petit émeraude très jeune ressemble roniplétcment h la femelle; il est même impossible dn les en distinguer autrement que par l'autopsie, bien que cependant les formes soient un peu plus élancées. Du reste, mémo coloration terne, même privation des pHrures des flancs, des brins de la quelle et du vert émeraude qui encadre le bec, car rée à t'extr«me rareté du grand paradisier,! l'niinl dont jouissent chez les Malais les dépouillei (lupr^l mier, tandis que celles du second sont coniid^l comme de moindre valeur et d'un débit plunjii elle. Les naturalistes modernes avoicnt donc i fondu sous le nom de paraditeea apoda, le gniHit le petit émeraude , en ne les regardant que ( deux races d'une même espèce. Cependant Foi avoit, il y a long-temps, établi leur diitinciion i s'étayant de l'opinion de Forrest et de Viietii mais long - temps avant lui , dès 1605, Clia avoit signalé deux espèces, l'une plus grindt,! bitant les lies d'Arou, et l'autre plus petite tin h la Nouvelle-Guinée, et la figure qu'il donntill p. SW est bien celle du paradisier grand énwrw qu'il nomme paraditwa ami majorh gémit, ^ dis que le petit émeraude est appelé (p. 360] i caurtiata minoris generi». Le bec, long de dix-huit lignes, lëgftremntn courbé, est d'un bleuâtre plombé, excepté suri bords coupants qui sont blanc argenté. Les ploi •a face et le cou sont marron , et la poitrine blanc I du front s'avancent sur les narines. Elles sont roiissâtre. Lors(|ue les jeunes acquièrent de l'Age, vers la se- conde année, sans doute, on voit pousser les deux brins grêles de la queue, et celle-ci n'est plus com- ]>osce que de dix rcctrices normales, ces deux brins s'allongeanl aux dépens des deux rcctrices moyen- nes. 11 est remarquable que ces brins sont couverts tantôt d'un seul côté, tantôt aux deux, et surtout près de la base, de petites barbules roides rudimen- taires. Enfin le vert émeraude se manifeste au-des- sus du bec et au menton. Une plaque marron re- couvre la gorge ; mais la tête et le cou sont d'un jaune velouté et frais, tandis que le marron ne se manifeste que sur le bas du cou, sur le dos, les ailes, le croupion et la queue. Toutefois une sorte de bordure blanc jaunfltre frange les plumes secondai- res un formant sur le haut de l'aile une sorte de pe- tite écharpe. Tout le dessus du corps est d'un blan- châtre soyeux et lustré. MM. Quoyet Gaimardont remarqué que, pendant leur séjour h la Nouvelle - Guinée dans le mois d'aoAt, on voyoit une grande quantité de jeunes mAles parmi les femelles. LE PARADISIER GRAND ÉMERAUDE. Paradisœa major. La majeure partie des faits que nous avons rap- portés dans l'histoire du paradisier petit émeraude sont également applicables à la race de forte taille que nous distinguons par le nom de grarid éme- raude, et la plupart des auteurs s'accordent à ce su- jet. Ce qui nous a autorisé h agir contradicloire- mcnt, c'est l'abondance du petit émeraude compa- tes, serrées, veloutées, et d'un vert émenudtll plastron velouté s'étend de la commissure i l'd couvre la gorge, s'avance sur le cou en dfrnlj s'élargissant en une sorte de plastron sérimni dessus de la tête, de même que les côtés dat sont jaune paille sale; le basdu cou et leihonii d'un brun violAtre sombre ; le manteau, \nmi tures des ailes et le dos, sont d'un briinniarnn| tense, qui s'éclaircitet prend une nuance plusd sur le ventre. Les rémiges et leurs couverlurtsi également brun chAlain. Elles donnent i l'aiiei disposition pointue, et atteignent en longiinr| presque totalité des rcctrices. Celles-ci sontép au nombre de dix, sans y comprendre les deui M brins, qui dépassent de plus de dix pouces l'ti mité de la queue. Ces deux brins sont duretN leur origine, garnis de barbes très courtes et I roides, allongées à l'extrémité, où elles fonnntj palette étroite et allongée. Les plumes qui uii sous l'aile pour constituer les faisceaux des! dépassent la queue , et sont décomposées, moilj transparentes , blanchAtres et légèrement \vir jaunAlre ocreux , et puis lavées de rouge Tir leur extrémité libre. Les plus courtes ou Im| antérieures sont maculées de rouge foncé. tarses sont longs et noirs. La longueur totale de! seau , du bout du bec à l'extrémité de la queoeJ de quinze pouces, ou de dix piedsdeux poowy comprenant les filets. Les dépouilles de cette espèce sont peu pn aux Moluques. A Amboine, on lesconnoliw nom de bourong-maté , oiseaux morU.Onditj l'histoire que les auteurs en ont tracée d'ipir récils de Valentin, que le grand paradisier sfjoi , t DES OISEAUX. 4:i9 cette espèce sont peu P' Jmboine,onlesconnoit; [/é, oiseaux morts. Ondit leurs en ont tracée dapj lue le grand paradisier 5^1« m! h iles d'Arou pendant la saison sùclio , ou la Hwn d'ouest, et qu'il ne retourne h la Nouvclle- iuinée que lors des pluies qui arrivent dans la mous- d'est. On dit aussi, qu'il voyage par bandes d'une innUine d'individus, sous la conduite d'un autre lu, qui vole toujours au-dessus de la troupe. Ce [, suivant Valentin (>;, seroit noir et tacheté de et seroit regardé comme le roi des oiseaux de lis par les habitants : dans leur opinion, ils ne liiieroient jamais ce chef mystérieux , soit qu'ils tint, soit qu'ils reposent ; et cet attachement leur itfjital, car, en se posant par terre, ils ëprou- •nl la plus grande dilHculté pour reprendre leur Mais tout porte à croire que cette opinion ne iqae sur des idées Tabuleuses, et ce qui est plus lin.c'est qu'ils se perchent sur les grands arbres, iqu'ils recherchent les figues du waringa {ficus tjamina?). Lm Malais disent encore que les grands paradi- perdent leurs longues plumes des Taisccaux des I, de même que les filets de la queue, pendant mousson d'est, mais qu'ils ne restent ainsi dé- illride leurs parures que pendant quatre mois. Ifil moins démontré encore que ces longues pa- puissent leur permettre de s'élever Tort haut l'action du vol , en servant de sorte de para- itt,et que c'est la facilité qu'ont ces oiseaux de irerairavec célérité, que leur vient leur nom i^mi'hirondelles de Ternate.-de plus, que ces nuisent au contraire à la direction du vol, lue les vents deviennent contraires, et que dans ^as ils ne peuvent éviter le danger qu'en s'élevant idiculairement dans une région où la couche hintfflosphérique plus paisible permet de conli- leur route. [Noos ne rencontrâmes point le grand paradisier iNouTelle-Guinée , et jamais, parmi les centaines ipeiux séchées du petit émeraude que les Papous Drioientà bord journellement, nous n'en vîmes seule dépouille. Les échantillons que nous en [««eu nous ont été remis à Âmboine et prove- itdes corocorés malais qui trafiquent avec les •Unis de Céram. Cette espèce seroit donc vrai- ■tpropre aux îles d'Arou et à la côte occidentale jli Nouvelle-Guinée seulement, femelle (Levaillant, Ois.deparad. pi. 2) est, une celle du petit émeraude, sans parures des sans brins, sans veri émeraude à la tête. iputet le cou sont d'un brun nuancé de jaunA- [ilefroniet la gorge sont d'un brunâtre fuligineux intense; le dessous du corps estd'un blanchâtre ■t; les ailes, le dos, la queue marron foncé et iPMs noirs. l 'ojige de Foresl i la NouTelle-Gutnée , p. 156. J.D i'AKAlUSlKK ROIUE. Paraditœa rubra, f.ong-tcmps rare dans les collections , ce mngnili- que paradisier, dont les parures des flancs scmlilent être teintes par le sang le plus vermeil , existe main- tenant dons la plupart des grandes collections et môme dans les cabinets de beaucoup de simples ama- teurs, l/indivjdu qu'a figuré Levaillant, et qu'un voit cncoreau Muséum d'histoire naturelle, ovoit été jusqu'à ces dernières années le seul connu en France; Vieillot lui-même avoue n'en avoir jamais vu que trois ; mais de l«2 > à t832 nous eûmes occasion d'en expédier plusieurs rapportés par nous ou envoyas en Angleterre par M, Guy, et principalement uno peau d'une rare intégrité conservée dans la collec- tion de notre ami Loiigucmare. Enfin la seule fe- melle du paradisier connue que l'on voit au Mu- séum de Paris a été découverte par nous, et a figuré dans l'atlas zoologique du voyage laCoquiUc (pi. 27^ Les auteurs qui ont décrit cet oiseau si remarqua- ble par sa coloration , bien qu'il soit le refiet com- plet quant aux formes des deux parodisiers énic- raudes, ne sont ni anciens ni nombreux. Valentin , Forrest, Sonnerai , n'en ont pas eu connoissancc. La première mention paroit être due h Daudin, et date de 1800; elle a été faite sur l'individu de la colloc- tion du stathouder, que feu de Lacépcde avoit nommé du nom qu'il porte en le déposant sur les tablettes du Musée. Levaillant et Vieillot, duii» l'Histoire de leurs paradisiers et oiseaux dorés, Shaw, dans sa Zoologie générale, et Sonnini dans lu S' ; ,'lément aux œuvres de Buflbn, ont mentionné > ' . i.pcce qu'on voit figurer depuis lors dans tous les . ticics des dictioimaires d'histoire naturelle et dans les traités d'ornithologie. Le paradisier rouge mâle et adulte a douze pouces de longueur totale, du bout du bec à l'extrémité de la queue. Le l)cc,dc la longueur de la tête, est plombé ou blanchâtre, légèrement convexe, fendu presque jusque sous l'œil. Les tarses sont médiocres, bieuû- tres, l'iris est jaune. Les plumes du front, jusqu'au milieu de la lêtc, celles placées entre la commissure et l'œil sur les joues, les côtés et le devant du cou, sont d'un vert noir sablé d'or. Ces petites plumes sont veloutées, serrées, émeraudines , et s'avancent sur la région temporale, en dessinant sur la ligne médiane une échancrure. Il en résulte sur les peaux mutilées par les Papous, et dont la partie osseuse de la tête a été enlevée ou brisée , deux sortes de petites huppes produites par le racornissement da la peau du front et par le soin qu'ont les prépara- teurs de les faire saillir sur les individus qu'ils fa- briquent en collant les plumes sur du liégc, ainsi ♦ 1 : l> ( 1" \i y' i -\ '. M ! ! -iflO lIlSTOmE NATURELLE • 11: qu'on le voit dam beaucoup de muiitVIa<.'ées dans une fossette large el hasale. • ' • Un masque d'un marron très foncé et d'un anNril soyeux recouvre le front Jusqu'au milieu Je l< Mie I descend sur les Joues, en enveloppant les yeui A se termine en s'arrondissant au milieu et en dcugl du cou. L'occiput , le derrière du cou et le dcun I au-dessous du musqué marron , sont d'un m' doré plus franc sur la télé, et qui se méle'wrl manteau et sur la poitrine avec le marron qui lù ces parties. Sur le dos toutefois apparott uneiciai Jaune, orangée, brillante, mais peu dessinée. TmI dessus du corps, le dos, le croupion, les renia les rcctrices, sont d'un marron franc ii aspect i cécux. Sur les épaules le marron est teint de j« rougeâlre. Tout le dessous du corps , le haut de ij poitrine, les flancs, le bas-ventre, et mémeleio verlures Inférieures , sont d'un marron ou ch plus clulr que sur le dos et h aspect vdoulr.l oiles sont marron en dedans, ainsi que l'est laqoi en dessous. Elles ne s'étendent que jusqu'au i supérieur de celle-ci, qui est assez longue, vgik,j composée de recirices peu fermes. C'est dans l'Ile de Walgiou, qui faitparlledui| lème des terres des Papous, que nous nout[ rames la femelle du paradisier rouge. Nous en» mes redevables h M. Dérard, lieutenant de tiIh de la marine, qui la tua sur les Irards du havre d fack, et qui voulut bien en enrichir lescollei que nous avons déposées au Muséum d'histoire n turclle par suite du voyage d'exploration delir vclte la Coquille. Il ne nous reste plus, après avoir examinéi ses divers rapports l'histoire du paradisier rouj qu'à signaler les particularités anatomiquesquig rilent de fixer l'attention. Dans les organes des» celui de l'odorat est des plus actifs. Les narin«,j reçoivent les ellluves odorants, sont arrondies, f cées & la base de la mandibule supérieure, et j couvertes, bien que les plumes capislrales s'arj cent sur elles. L'audition s'exécute à l'aide i'i conque externe évasée et comme circulaire, pe de deux conduits, dont l'un, intérieur et petit, x| rige vers l'extrémité postérieure de la manJUj inférieure, et dont l'autre se porte dircctemei l'oreille interne. La langue, principal organel goAl', ressemble assez, par sa disposition gvnénlT celle des autres passereaux : elle a dix lignesdej gueur, et est munie h sa base de deux prolor ments mucronés et bifides, qui sont disp croissant. La forme est allongée, étroite, tri lairc ; son sommet est bifurqué, et chaque lacin de sa bifurcation se trouve divisée en un grandi bre de filaments , de manière à imiter un Les deux mandibules présentent de chaque côté j légère échancrure vers la pointe, et pcut-2 HISTOIRE NATURELLE i ( 'li les, ininccs, filiformes, partoni des rrgions auricu- laires et se (iTinincnlen piilclles. I.csailrs sniitcon- oovcs, il ri'miKcs arrondies h leur sonimarlout la douceur et la nuance du veloun, Ces oiseaux, dont les mœurs sontconpid inconnues, vivent ù la Nouvelle-Guinée tiit giou. Mauduyt cite, dans l'article qu'il a donn^dij let dans l'Encyclopédie, une note qui étoitja un individu qu'il avoit reçu des Moiuqun.eii laquelle on disoit que le sifilet jouissoitchfilal luis d'une haute réputation , parce qu'on luii doit la propriété de garantir de la foudre ( B'cn paroient. Aucun voyageur ne rapporte i ce conte populaire. Le jeune mAlc tient i la fois du mAle Jidulkl la femelle. Il ressemble au premier par Inli plumes dos flancs; mais toutes ces plumet,! ventre, soit des hypocondres, sont Jansl(W|| moyenne d'un fauve clair, rayées en traversil comme cela se voit chez la femelle, et set terminées de noir uni ; cependant les pliitallij des plumes des flancs sont dans leur entier j comme chez les mAles, tandis que iedosestj ou tacheté de roux vif. La femelle du sifilet n'étoit point connue ifj description publiée dans nos illustrations dej gic. Elle est aussi venue nous prouver quej melles des oiseaux de paradis ne participi rien ù l'éclat de leurs époux, et que, revéiuei| livrée généralement sombre, elles avoienli rapport l'organisation des oiseaux mouc^MJ souïmangaa. Le bec de la femelle que nous décrivonsc mat, sa longueur médiocre ; ses mandibulesi gèremcnt comprimées sur les côtés cl tern pointe. La supérieure a une arête très vive,l ment recourlicc, finissant en un petit croclt sur les côtés; l'inférieure se termine par «Ml redressée. La commissure, légèrement déj^ bas, est notablement fendue, sans aller i jusqu'à l'œil. Les fosses nasales, toul-i-fii>| à la base du bec, sont larges, mais comp* recouvertes par les plumes soyeuses qui s" en devant du front pour former une peiitek comprimée. Les tarses manquoienl à l'indi'! et précieux soumis à noire élude. I.esail«J dent jusqu'au liera supérieur de la quew; DES OISEAUX. 4(13 reflets violets iritctnde squamelles épaisses. Les ailes sont mé* >i ne dépassant pas le tiers de la queue. i est arrondie par le raccourcissement des ■les plus externes, et se compose de douze Moules semblables et arrondies par le bout. lODMsqui revêtent la tête sont écailleuscs. et udevant du cou sont imbriquées et s'allon- tmanièreà former sur le haut du ventre un l^cbevron scintillant. ËuRn, les plumes du cou t) celles du dos , et les couvertures alaires, peloppées, avec un luxe qui leur permet, en se recourbant , d'envelopper tout le corps comme d'un manteau de velours liséré d'or. Tout le plumage est coloré en noir, mais en noir ponceau , velouté , passant sous certains reflets au violet noir. Furrest ( //., p. l.'iH de la trad. franc.) est le pre- niier qui ait vaguement décrit la lophorine sous le nom (te grand oigeau de pnradinnoir, ou du moins sa descriplion est une réminiscence du cinnomolo- giis i>t de lu lophorine, et convient même mieux ù la prcnii^ri' espace d'oiseau. Sonnerai a représenté la iopliorine sous le nom A'oitra» de paradis à yorye viidftle, dit le superbe; mais nous ignorons ce qui a pu décider ce voyageur h le représenter tenant un petit oiseau dans set doigts, pour le déchirer h la manii're des accipilrcs. Depuis lors cette espèce a été supérieurement gravée dans les ouvrages de Le- vaillant et de Vieiliol. Levaillant pense même que la lophorine a des points de contact avec certains Iroupiales , parce que l'arétc du bec s'avance entre les plumes du front, et que deux petites touflies dis- tinctes forment sur chaque narine un petit toupet isolé. LA LOPHOIUXE SUPElUiE. Lophorina superha. Un peu plus mince que le merle de France , la lophorine superbe a au p'us huit h neuf pouces de longueur totale. Le front est orné de deux petites aigrettes noires déjelécs en dehors et implantées sur te bord supérieur des fosses nasales. Les plumes imbriquées du devant du cou et de la poitrine sont comme gaufrées, et brillent de la nuance verte bron- zée la plus chatoyante et s'irisant en violet. Les plumes étagées du manteau, qui sont implantées par rang de tullle depuis la nuque jusqu'au bas du cou, s'allongent de manière k former sur le corps une ample échancrure , dont les deux pointes sont lon- gues et écartées : ce mantetet est d'un riche noir violet, offrant l'éclat, la nuonce, le moelleui et la douceur du velours, et les plumes qui le composent sont obliquement tronquées à leur sommet. Le dos, le croupion , les ailes , les couvertures de la queue , et les pennes qui la composent, sont également noi- res , mais avec des reflets violets lorsque les rayons lumineux les frappent obliquement. La Iopliorine, si justement décorée du nom de superbe, n'est point encore parvenue en Europe intacte, et on ignore ses mœurs, ses habitudes, et quelle peut être la livrée de la femelle et des jeunes mflles. Forsier dit qu'elle vit dans celle partie de la Nouvelle-Guinée nommée Sesghile, et que les na- turels portent à Salawat ses dépouilles desséchées h la fumée et privées des ailes et des pieds. Forrest ajoute qu'on lui donne le nom de shag-atca , ou d'oiseau de paradis de Sesghilc, tandis que les Ma- ;i te Mi 464 HISTOIRE NATURELLE \i r I I lais de Tidor le désignent par t'épithètc de so/fou- kokotou, ou oiseau de paradit noir. Nous nous en sommes procuré des dépouilles b Doréy. IV, LES MANUCODES. Cicinnurus. ' Une seule espèce encore appartient à celte petite tribu , dont le mâle est si remarquable par ses bril- lantes parures ; il est en ellct distingué par des formes petites, assez épaisses; deux éventails de plumes élargies sur les flancs, des ailes concaves , aussi longues que la queue qui est courte, carrée et débordée par deux longs brins grêles, rccoquillés sur eux-mé.ncs & leur extrémité, et garnis de barbes formant une palette colorée en or vert luisant. Le bec est mùdiocre, flnement entaillé à la pointe de la mandibule supérieure , et abondamment recouvert sur les fusses nasales d'un duvet soyeux, court et très fourni. Les manucodes que nous observâmes aux alen- tours du havre de Doréy à la Nouvelle-Guinée, y portoient le nom de saya dans la langue des Papous. Nous ne les rencontrâmes que par couples solitai- res , se tenant sur les branches moyennes des tecks et des figuiers d'amikou, dont ils recherchoient les fruits. LE MANUCODE SPINTURNÏX. [Cicinnurus spinturnix. Cet admirable et rare paradisier mérite bien le nom de spinturnix ou d'inctndiaire , que Pline , dans son Histoire naturelle, applique à un oiseau d'espèce inconnue, car le rouge éclatant de son plu- mage le fait ressembler, lorsqu'il vole, à un charbon étincelant. Le spinturnix a été regardé par les commentateurs comme devant être un faucon : on le disoit de mauvais augure ; mais Pline avoue qu'il n'avoit trouvé personne qui eût pu se vanter de sa- voir quel oiseau ce pouvoit étre('). Le manucode a joué de tout temps un rôle dans les croyances superstitieuses des peuples d'origine malaise. Ses dépouilles, portées en panache ou pla- cées sur les armes des guerriers malais, dévoient les empêcher de faillir un jour de combat. De là les (') Le spinturnix eit un oiseau dont les Ro.k.alns auroient eu de viRues notions par les indiens. « jEthio- pes atque Indi, diieolores maxime et inenorrabiles ferunt avi(s. » noms do manou deouata,on oiseau divin, J leur conservèrent et qu'ils reçurent des larue] doriennes. Les premiers voyageurs hollandais G connotireen Europe, sous le nom corrompu dti nucode, les paradisiers émeraudes, et ce nom duit en latin barbare par Cardanus, a iténtk ment transporté par les auteurs modernes à !'« qui nous occupe. Les récits exagérés, codi dans Ausius, ne peuvent plus intéresser quto qui aiment les recherches historiques. Cerie$,ieJ nucode mérite point le titre pompeux de] des oiseaux de paradis, que lui conservent timil auteurs sions y attacher de rimporlaDce,eti|iie| donnoient, au dire des vieux auteurs, lesinsul qui en vendoient les dépouilles. Suivant eux, Itj nucode voloit toujours en tête des troupes ron par les émeraudes lorsqu'ils émigrentd'uneiltij une autre, et c'éloit lui qui, chargé de la conse tion de la bande, alloit goûter l'eau desfoDlii placées sur leur route, et que les Papous empuij noient pour obtenir, par cette chasse facile,] grand nombre des paradisiers dont ils rechei les plumes avec tant d'avidité. Mais ces récils, |l pages dans des temps d'ignorance, tombent iTel lêmes ; et certes les n^anucodes, s'ils ( ui est douteux, ils émigrent seuls, nerechfl oint la compagnie des émeraudes, et il estplusl L Ueux que les insulaires empoisonnent la f 0 'Is vont boire pour se les procurer, 'n dit, et ceci est plus probable, que les I c ssent les manucodes en les prenant aux I 1 de de la glu faite avec le suc laiteux da| icrs. Le mâle odulle a six pouces et demi de 1 nie , les brins de la queue noii compris. La| est lorte et son bec médiocre et jaunâtre; sali en ciliée, l'iris en brun , et les tarses son(bleii| clair. Une tache noire se dessine ù l'angle intti l'œil , et les narines sont entièrement reo par les plumes veloutées et serrées qui s'atai jusqu'à la moitié de la mandibule supcrieureJ ailes sont amples et dépassent dans l'ôtatdef (quatre pouces et demi) la queue. Celle-ci ( courte (dix-huit lignes )|, formée de dix égales et de deux brins; ces derniers tienDeiit| la place des deux rectrices médianps,etap|il sent sous forme de deux lignes grêles ou i mes, entièrement nues, se prolongeant bien ii4 de la queue, se recourbant en dehors en s'en avec grâce (ils ne s'entrecroisent jamais dan» j de vie), de manière à s'épanouir 5 leur tcrmia ou en d'autr**^ •"'•mes, â se garnir en dehonj ment d^ ioarbes assez longues qui, coniourn^ ment un disque vide au centre, ou un deniH enroulé ayant l'éclat et le jeu de r(mité, et peu consistantes. Les tarses sont M'un pouce, garnis de scutelles très minces, [«pparentes. Les doigts antérieurs, gradués, sont Ibibles que le pouce, dont l'ongle est robuste. INssont en entier colorés en bleu de ciel ten- BiiJ l'état de vie. Tout le plumage de cet oiseau p marron brun sale et jaunâtre, disposé de la 5 qui suit : la tête, le dos, les couvertures des |(t le croupion, sont d'un brun roux foncé uni- f.Us moyennes couvertures des ailes et les •sontd'un roux ocreux vif, se changeant en |*if les barl)es internes de ces dernières, La II. queue en dessous est d'un roux brun n teinte égale, et d'un brun Jinmc clair en dessous. Les joues et les côtés du cou sont roux brun tacheté de jaune roux. L'iris est brun ; tout le dessus du corps , depuis la gorge jusqu'aux couvertures inférieures de lu queue, est d'un jaune roux finement rayé de brunâtre par raies rapprochées et régulières. Cette femelle n'a point d'éclat, n'a point de pa- rure ; sa queue est régulière ; en un mot , elle res- semble à un oiseau obscur, s'il ne s'attachoit point à sa connoissance le haut intérêt que la beauté et la rareté de son époux inspirent aux ornithologistes. M. Roland , le maître canonnicr de la corvette la Coquille^ dans son voyage autour du monde, qui nous a rendu tant de services par son adresse upp4 femelle doit avoir une lin 1 même jusqu'à dire le p gris rayé de noir en im es. Certes, celte fetneiy elles que nous connoist mâles, des brins delà i]iK s avec des traits en ti^ VI. ASTRAPIES. Astrapia. me seule espèce d'astrapie,! rable plumage ont fait noi mitarableou itiedep u'on doilsadislinciian(4 1 nom barbare aslrafkf c frappant des lluelualio iqucs font éprouver au\| iser dans leurs diverses! h a persisté à le classer nd ick avec les paslors.sort rrai; M. Vieillot après lel lisse légitimer son enH radisiersà laiiuelle il app le seulement, ime plumage somplueuït a femelle, que les vrais I )nt la forme gemmacéeiij émeraudes, des manuci jlement les plumes de li| se développement , à la r ilques merles bronzés (l'Aï tementleshabitudcsetlesi îi partir de l'occiput , le manteau , sont d'un ibronzé très brillant ou îi reflets dorés, inordo- leiioJurés, suivant les directions des rayons lu- m. Toutes ces plumes sont rigidules , étroites iir base, arrondies à leur extrémité, et imbri- ! les unes sur les autres absolument ù la ma- edes écailles de poisson. Tout le devant de la Iceest revêtu de plumes aussi squameieuses, untune sorte de large cravate, ayant tes teintes Ipliis miroitantes, depuis l'or vermeil jusqu'au Ire de Rosette, et entoure d'une sorte de iiaussc- Idesplus chatoyants en or, cuivre et acier. Les s de la poitrine et toutes les parties inférieures llil'un vert uniforme, intense et lustré. i ailes sont dites ù rémiges primaires noires, Ksde viol( t sur les secondaires; mais les indi- sque nous avons possédés étoient privés de ces |iK. La queue est formée de douze rectrices Ifinenl élagéos, très larges, très roides, arron- la leur extrémité, nuancées de marron brunâtre lit bandelettes transversales brunes en des- |, tandis qu'en dessus elles sont d'un beau et ri- Imlet velouté, les barbes internes étant vio- sel les externes bleu noir pruineux. liDiliridu que Levaillant a décrit comme étant |ne femelle nous paroît être un jeune mâle ca- liiéparsa taille plus pelitn, son plumage noi- tot fuligineux, sa qr..! ■ \ '.. il \x i'^l'i , I ti dessous du corps blancli&tre, lavé de rose. Cet oiseau vit en troupes composées d'une douzoùne d'individus, dont le vol est lent et embarrassé, et qui ne cessent de gazouiller. Il se nourrit de graines et de saute- relles. La limalie deSonieri'Ule{^),a les habitudes semblables à l'espèce précédente; ses yeux sont jaune pâle, et elle se tient dans les plaines; son plumage est brun roussâtre, passant au roux sur le ventre et le bas du dos. Les plumes du devant du cou ont des gouttelettes bleues dans leur portion moyenne. Il nous répugne de placer avec les timalies (ainsi que le propose M. Temminck) l'oiseau qu'il a d'abord ligure sous le nom de brève thoracique (^) et qui vit dans les îles de Java et de Sumatra ; les narines sont percées en scissure oblique etétroite, dans une fosse profonde ; le bec n'a pas de cils à la commissure. Les uiles sont subaiguës, la queue est simplement arron- die. Cet oiseau a le plumage chocolat , excepté la gorge, qui est noir mat, et un large plastron blanc de neige qui occupe le haut du thorax. Le fourmilier hausse - col noir (^) de M. Tem- minck, qui vit à Java, est évidemment une limalie, brun roux en dessus, blanc bleuâtre en dessous, avec du roux sur le ventre. Cet oiseau a deux taches noi- res sur les côtés du cou et une en avant de la poi- trine ; les ailes sont rousses , avec un miroir blanc sur l'épaule. La timalie poliocéphale {*) est un peu moins grande que la tachetée. Toute la tête, les joues et la gorge sont d'un gris cendré dont la nuance rembru- nit un peu vers l'occiput, les petites plumes qui garnissent le front sont bordées de blanchâtre, et celles de la gorge portent une petite raie longitudi- nale et blanche sur leur ligne médiane; tout le des- sus du cou et du corps est d'un brun légèrement oli- vâtre; les ailes et la queue d'un roux foncé; le de- vant du cou et la poitrine roux de rouille ; le ventre, l'abdomen et les cuisses d'un brun roux. Pieds et mandibule supérieure du bec bleuâtre , l'inférieure blanchâtre. Sa longueur est cinq pouces six lignes. J^es sexes ne diffèrent point. On trouve cette espèce à Sumatra et à Bornéo. La timalie à gorge noire {*) n'est point munie d'ornements accessoires, mais elle se distingue par des couleurs tranchées, quoique formées de teintes sombres, comme le sont généralement toutes les espèces dont ce genre est composé. « Sommet de la tête noir, marqué de petites stries blanches longitudinales; occiput d'un noir olivâtre sans taches ; nuque . dos, ailes et les longues plumes du croupion d'un roux marron vif; joues , côtés du (■) T. Somervillei, ibid. (•) T. thoracica , Temm., pi. col. 76. (î) Myiothera melanothorax , Temm., pi. 185 , t, 2. (M T. polioaephala, Temm., pi. 593. fl^. 2. ('} T, nùjricolUs , Temm., pi. 494, (ig. i. cou, poitrine et ventre d'un gris foncé ; gorge cl d vaut du cou noir parfait ; ces parties sont encailrté par un ruban blanc; une tache blanche forme n tache et une autre tache est placée derrière lesvem pennes des ailes et de la queue noires, liséréesdi marron vif; les pieds très vigoureux sont, deinn qu'une partie du bec, noirâtres; la mandibule lui rieureest blanchâtre. Longueur cinq pouces,» Celle-ci a été rapportée de Ilornéo, et n'apoioi^ trouvée ù Sumatra ni à Java. La limalie porle-crins (•) est remarqualilepirj longueur extrême des plumes subiiiées.doDii partie du dos, le croupion et les flancs sont court Elle se rapproche un peu par la forme dutKcJi vraies fourmiliers , mais ses pieds robuslesitm court liii assignent un rang parmi les limalki,^ elle a les mœurs et les habitudes. (( Sommet de la tête d'un roux ardent; joues,i| que , manteau , poitrine et flancs d'un brun r« gorge et région labiaire d'un noir plein; declu côté de la gorge une petite tache d'un blanc p milieu du ventre cendré, ailcsol queue noires. I^d partie du dos et des flancs naissant des bouquetij longues plumes subulées ou crins ù b'irbts désti et à tiges blanches, que l'oiseau a probablement faculté d'étaler, et qui forment un ornement» soire échu en partage aux deux sexes; lemanqi tache blanche à la gorge distingue la femeiledai Longueur, cinq pouces et demi. » On a trouvé cette jolie espèce h Bornéoelij matra ; mais elle ne vit point à Java. La timtilifi tachetée (2) a été décrite parMT^ roinck en ces termes : n Le mâle a le front, une partie du soromeiil tête, le devant du cou , la poitrine et le ventre^ verts de larges mèches noires encadrées pan séré blanc; la gorge et les lorums sont d'uni plein ; occiput, nuque, dos, oiles et flancs d'un j dré brunverdâtre; le croupion, amplement gan longues plumes à barbes soyeuses, est d'unr dent; la queue et les rémiges brunes, roux ; le bec et les pieds noirs. Longueur, sii|] ces ou un peu plus. » La femelle a des teintes plus claires; p«1 taches sur la tête et seulement de faibles niarf ventre; le roux du croupion plus clair et des K roussâtrcs aux flancs et à l'abdomen; lamaDiii] inférieure du bec est blanchâtre. » On trouve cet oiseau à Bornéo et à Sun mais nullement dans l'Ile de Jjva. •> (') T. thriehorrhos , Temm., pi. 594, fi?- !• (•j r.maeu(ata,Temm., pi. 593,flg-l- DES OISEAUX. 4G» d'un gris foncé; gorge 01 ( it ; ces parlies sont encadrn ne tache blanche forme inoo! B est placée derrière IcsyeuJ la queue noires, lisiirécsil rès vigoureux sont.èm^ noirfltres; la mandibule loi Longueur cinq pouces, • lée de Itornéo, et n'apoimlJ à Java. rins (') est remarqual)lep«| s plumes 8ubiilues,doDti pion et les flancs sont coûta I peu par la forme dultcli mais ses pieds robustes à ii n rang parmi les limalitt,i es habitudes, te d'un roux ardent; joues, i| •ine cl flancs d'un brun roi ire d'un noir plein; de à 8 petite tache d'un blanc p dré, ailesel queue noires. Vd flancs naissent des bouqudij ulées ou crins it barbes désn que l'oiseau a probablemml qui forment un ornement* je aux deux sexes; lemanqi irge distingue la femelledaii ices et demi. » e jolie espèce îi Bornéoetil î vit point ù Java. 1 (éc (2) a été décrite par il. Tj ;s : ont, une partie du sommeid :ou,la poitrine et le ventrej ches noires encadrées par uj geet les lorums sont d'uni ue, dos, ailes et flancs d'un] e croupion, amplement garr arbes soyeuses, est d'un roffl es rémiges brunes, bord» pieds noirs. Longueur, 8111 des teintes plus claires; p«ij seulement de faibles marque croupion plus clair et des» ■es et à l'abdomen; la mai'"! !St blanchâtre. t oiseau à Bornéo et à Suit ■ns nie de Java. » Tèmm.,pl593,flg- LES TIJUCAS. Tijuca. Less. OdI leur bec médiocre, plus court que la léte, as- [ robuste, un peu courbé, terminé en pointe cro- asKZ fendu, à bords légèrement rentrés en |ans,élargisàla base et comprimés vers la pointe. I mandibule supérieure est convexe, h arête arron- \pntamant les plumes du front, terminéccn pointe irtement échancrée à son extrémité , qui reçoit wintede la mandibule inférieure; celle-ci un peu i courte et arrondie en dessous; les narines sont Lies, larges, couvertes, creusées dans une fosse [fonde et triangulaire , en partie recouverte de mes effilées, soyeuses, terminées en barbe uni- |(t légère. I ailes sont amples, médiocres, à rémiges lar- ],échancrées vers leur extrémité au bord externe. ipremière penne assez longue, la seconde plus cet presque égale à la deuxième et h la troi- (; cette dernière, la quatrième et la cinquième ^lus longues. 1 tarses sont courts, médiocres, de la longueur loiglintermédiaire , vêtus jusqu'un peuaudes- idu genou, légèrement sculellés en avant, et re- liés en arrière, à doigts antérieurs au nombre de p, l'interne le plus court, l'externe soudé avec diaire jusqu'à la première articulation, tous ^inéspardes ongles recourbés, médiocres, com- s; le pouce est robuste, plus développé, ainsi |l'ongle, que les doigts antérieurs. iqueueest médiocre, égale, composée de douze sroides, larges, dont les externes se déjettent «a à leur extrémité. I seule espèce de ce genre remarquable est le 9ttOi'r(>), qui a douze pouces de longueur totale, ^nscesdimensions le bec entre pour un peu plus lignes, et la queue pour quatre pouces et • Ses formes sont robustes et bien proportion- . et ses ailes et sa queue, par la nature de leurs i,annoncentqueson vol est étendu, et qu'elle fins exclusivement dans les forêts. «plumage est de nature soyeuse, et est presque llJierd'un noir profond, mais légèrement lustré ; Tiinilé des plumes possède seule cette couleur, «fMtede leur surface est blanchâtre, et enve- ele corps d'une couclie épaisse de duvet; tou- («ne légère teinte jaune se mêle au noir sur les ftures inférieures de la queue, et les ailes pré- «lileur partie moyenne un large miroird'un 'ifMpuret très éclatant, qui tranche sur le fmnigra,Uss., Cent. Zool , pi. 6. noir intense de toutes les autres parties.Ce jaune, qui règne ainsi sur le milieu des rémiges, n'occupe tou- tefois que les barbes externes de chacime d'elles, et la première est même entièrement noire. Les tiges des rémiges sont aussi très fortes, assez larges, et d'un noir vernissé; les rectrices sont d'un noir pro- fond, et la queue dans le repos est étroite, et un peu dcltoïdale dans le mouvement. Les plumes qui entourent la base du bec sont nl- longées, séiiformes, soyeuses. Le bec est de couleur orangée et les tarses sont brunâtres. Ce bel oiseau provient de l'intérieur du Brésil. LES CHOCARDSC). Sont remarquables par leur bec comprimé, ar- qué et échancré comme celuides merles, mais leurs narines sont couvertes de plumes veloutées, comme celles des corbeaux. Buflbn s'est occupé assez lon- guement du chocard des Alpes, représenté enl. 531 , qui étoit naguère la seule espèce de ce genre. Ce- pendant M. Cuvier y ajoute le sicrin (*j, que Lc- vaillant a figuré pi. 82 de ses oiseaux d'Afrique. C'est un oiseau remarquable par les trois longues tigps recourbées et sans barbes qui naissent dans la région de l'oreille , de chaque côté de la tête, et qui dépassent le corps. Il est brun, avec des plumes lâ- ches et rougeâtres sur l'occiput, le bec jaune et les tarses noirs. On dit qu'il vit aux Indes. LES RinNOMYES(^). Ont été rapprochées des geais par M. Isidore GeofTroy Saint-Hilaire, qui ne connoissoit de ce genre que la curieuse espèce rapportée du Paraguay par M. d'Orbigny ; et décrite sous le nom derhino- mye lancéolée (*). Ce genre nous paroit faire double emploi avec les megalonyx. qui eux-mêmes sem- blent identiques avec les hylactcs de M. Vigors. Voici les caractères assignés par le naturaliste an- glois à ses hylartes. Leur bec est allongé, grêle , échancré à la pointe, h narines basales, longitudi- nales , recouvertes dans la moitié de leur étendue (•) Pyrrhocorax , Cav. (•) P. hexanemui, Cuv., Rég. an., 1 , 380. (1, Rhinomya. ibid.; hylaetet, Wg.J Le genre me- galonyx (Less.) a été publié en janvier 1831 ; Vhylactei ; VIg. ) en 1831; et le rhyromya (ibid., Geoff. ), le 30 mars 1832. (4) il. lanceolata d'Orbigny et Isid.Geofr., Ktudes zool., Fasc.l. Mag. de Guérin, 1. 11,1832, pi. 3; d'Orbigny, Voy. Ois., pi. 7, flg. 1 et 2 (9' liv.). '; ! !■ )' i;'l 470 HISTOIRE NATURELLE ! ! f ? t ■|i il ■■■(■ il !! par une membrane renn«?e et par des poils. Leurs ailes sonl 1res couilcs oi arroi dies, à cinquième rd- mi|^c la plus longue. Leur queue est élagde et assez ullungde Les tarses sont robustes, scutcllds en avant, h doigts et ongles longs, et ces derniers robustes et comprimés, celui du pouce surtout, qui est re- courbé ('). Les rliinomyes ('} ont le bec triangulaire, conique, et recouvert à la base par des plumes allongées. Les n.irines sonl surmontées d'une écaille ovale <|ui les recouvre, en ne laissant se dessiner qu'une fenle lon- gitudinale (3). La queue est formée de douze recirices élagées. les ailes sont très courtes , et n'atteignent pas la naissance de la queue. Leur forme est arron- die. Les tarses sont forts, robustes, scuielU's en avant, terminés par des doigs assez !on;zs, armés d'ongles robustes; celui du pouce est fort et recourbé. Or, tous ces caractères conviennent aux megalony.e, hylaries, et rhinomya. Il faudra donc supprimer deux de ces dénominations pour n'en conserver qu'une dans la science. LA RHINOMYË LANCÉOLÉE (<), A sept pouces neuf lignes de longueur, c'est-à- dire à peu près la taille d'un merle. Les plumes qui recouvrent la léte sont étroites, effilées, et forment une sorte de huppe occipitale en se prolongeant eu arrière : elles sont blanciies au centre , rousses sur leurs bords, de même que celles qui recouvrent le cou. La gorge et la poitrine sont d'un cendré clair; les flancs sont d'un roux vif, et le milieu du ventre est blanc. Le reste du corps est olivâtre , et les pen- nes caudales sont brunes à leur terminaison. Les yeux sont bruns, les pieds sont noirs et le bec de couleur de corne. Cet oiseau a été rencontré sur les bords du Rio Négrodansia Patagonie, où ilest rare, et nommé.,,al- lilo parce qu'il dresse sa queue comme un petit coq, lorsqu'il marche en sautillant. Il se tient dans les haies et les buissons, ou il se réfugie au moindre bruit. Son cri modulé est assez bien rendu par les syllabes elot, elot , poussé une ou deux fois par minute. Son vol est presque nul, et c'est en rasant la terre et s'appuyant de quinze à quinze pasqu'il fait usage de ses ailes. La ihinomye saute et court avec la plus rare agilité, vit isolée, et se nourrit de (■) M. VIgors décrit (Proceed., 1, 15) Vhylactes tarnii^ d'un brun fauve foncé , ayant le front , le dos. le ventre roux , et ce dernier rayé de brun. On le trouve dans l'tle de Chiloe et au port Otway, dans le Rolfe de Penas. (•) De rhines, narines, et myo , je ferme. (>) Caractères tracés par M. Isidore Georfroy Salnt- miaire. (*) JUegolonyx Orbignyanui , JX, petites graines, de petits animaux, et surtout di sectes et d'araignées. LES PODOCESC). Podoces. FisiiER. Les podoces ont été décrits tout récemnwiti M. Fisher dans le tome VI (p. 2ôl, pj.iiii Mémoires de la Société impériale de Moscou. nom vient du grec itwiaxnt , et indique qu'il) i pour habitude de courir, car leur vol est! de peu d'étendue. On n'en connoit qu'une ( découverte par le docteur Pander chez les Kirj au-delà d'Oremborg , et dont le genre de riedj lisbitudcs sont assez analogues à ceux descorN Tout autorise à penser que«e n'est même f|ii'J espèce de corvusy et qu'il faudra rejeter le nul podiiers quand l'oiseau sera mieux connu. Qooifi en soit, M. Fisher établit ainsi les caracièresdej nouveau genre : Son bec est médiocre , de la longueur de la il déclive à la pointe, sans échancrure, pcuangolt la mandibule supérieure est plus courte que ri rieure, et reçoit et recouvre les bords decelNl narines sont basales, arrondies, larges, mm de plumes sétacées et retombantes ; les lamj robustes, longs; leurs ongles sonl triangulaim,| aigus , peu recourbés ; une membrane verriu déborde l'épaisseur des phalanges; lapremiè mige est courte , la deuxième plus longue, i«| suivantes égales ; la queue est rectiligne. LE PODOCE DE PANDER. Podoces Panderi. Fish. Cet oiseau, dont la figure est gravée damljj ehe 21 du tome Vf des Mémoires de la périale des naturalistes de Moscou, est docteur Pander. Il vit par troup»'S assez wnsi blés dans les déserts de l'Asie. Son plun glancfue ou verdâtre en dessus; lesyeuii montés par des sourcils blancs; les joues: res ; le bec et les ongles noirâtres, et les iars( dâtres. On ne possède aucun détail sursesi les plus habituelles. (■) Podoees (de ituianm (conteur), FIsherJ Soc. imp. de Moscou, t. VI, p. 35, pi. 2s assez coBJ Lrts de l'Asie. Son f\m \e en dessus; les yeu»s^ Ircils blancs; les joue" ligles noirâtres, et les urs ède aucun détail wt ses* )u,i. vi.p.as.pi-ï^- 'i;! LES MÉSANGEAISC). iFormentun petit groupe qui comprend les geais 1 Sibérie et du Canada, de même qu'une troisième kècc, entièrement cendrée, qui vit dans la zone liique; de l'Amérique. Ces geais ont plus d'un loi de contact avec les mésanges par leur bec ré- lièrement conique, entier h la pointe, qui est |iDcie et aiguë , et par quelques unes de leurs liludes. LES GEAIS n. e distinguent par leur bec court et très épais , lurbéet fléciii à la pointe, qui est dentée. Les mes qui recouvrent la tôte sont ordinairement liesetcrectilcs. Les narines sont recouvertes par lsoi Pi' ♦39. #7'»/('f')a la hu|)|)e lâche ri noirâtre, la gorge brune, fl.unniéedo blanc, lodoselle ventre roux, Icsailcs à miroir bleu, taclii-téesde blanc. Lu queue csl bleue, barrée de noir, cl terminée de blanc. Le geai d deux miroirs {'') est d'tm fauve pâle, avec le croupion et le bas-ventre blanc. Une tache noire se dessine derrière la commissure. La queue, les épaules el les rémiges sont noires. Celles-ci ont deux ries bleues. Le strié(^) est, comme le précé- dent, des monta^tnes de l'Himalaya, lia un plumage brun pâle, plus clair sous le corps. Les plumes sont généralement striées de blanc h leur milieu. La téic est surmontée d'une huppe. Les ailes el la queuo sont unicolorcs (*). Nous rangerons parmi les geais la pie ying(J>), à huppe el gorge noire, h commissure azur, h sour- cils, occiput el dessous du corps l/lancs, ainsi que l'extrémité de la queue, qui csl arrondie. Le dos, les ailes el la queue sont brun chocolat. Cet oiseau a été observé aux alentours de Dahia, au Brésil. LES PIESC). Se confondent avec les geais par l'intermédiaire de quelques espèces exotiques. Leur bec convexe, comprimé el robuste, a les narines ovalalresclnues* à soies rostrales dirigées vers le front. Leurs ailes déliassent le croupion , et leur queue est élagée, de manière h paroilre fortement arrondie chez quel- ques pies étrangères, ou fortement étagée, ainsi que cela a lieu chez la pie d'Europe. Ce groupe s'est enrichi , depuis ces dernières an- nées , de plusieurs belles espèces. La PIE DLEUE A TÊTE NOiiiE ('} , qui vit en Afrique et apparolt parfois en Espagne, a sa tête huppée et noire, le dos et la queue azur; mais les couvertures alaires et les pennes caudales sont terminées de blanc. Les côlés du cou sont lavés de rose, et les parties inférieures sont blanchâtres. i' La PIE BLEUE (8) , dont on trouve une fort mau- vaise figuredans les enluminures de Buffon ("pi. 622), sous le nom de (jeai de la Chine, et que rend"c'nt remarquable son bec jaune, sa longue queue étagée, (•) G. lancenlatus, Gould, vig., Proceed., I. 7. Bull., XXV. 351. ' ' (» G. bispecularis , Vig., Proceed., I, 7. '3; a.striatui. ibid. (4) M. Swainiion a décrit dans son Arctie ornitholonu un garrulut brachyrhynchus , qui nous est inconnu Proceed., I, 132. (J, CorvmCyanopoijon, Wied., Tcmm., pi. 160. («) Pica , Brlss. ; Vieill.. corms, L. (7) Levain., Afriq.. pi. 58; corvus melanocephalm. («) Levaill., Af., pi. 57; corvus cyaneus , Pallas: C. erj/(ftror%«CM»,Gm, n; :) il: i I'!. 472 IIlSr(3lIŒ NATURELLE M il' ii: i i son mosqtie noir, et le bleu tendre des parties su- périeures du corps , relevé de hianc et de noir aux extrémités des tectrices des ailes et des pennes caudales. 5* La l'iE A VENTRE noi'xC) se trouve au Ben- gale. Elle a le sommet de la tète et la nuque gris bleu, la gorge et le devant du cou noirs; la poitrine, le ventre , le dos et le croupion roux ; le bec et les pieds noirs. •f ■ La PIE BLEU DE CIEL (>) , que d'Azara a le pre- mier Tait connoitre, se trouve au Paraguay. Elle a le corps azuré , la tête et le devant du cou noirs ; la queue simplement arrondie. 5° L'acauë:(i) se trouve auHrésil et au Paraguay. Elle a treize pouces et demi de longueur totale; foules les parties supérieures du corps et de la queue d'un bleu d'azur très pur ; les plumes du front et du dessus de la lét6 veloutées et d'un noir éclatant, qui se prolonge sur la gorge et jusqu'au-devant de la poitrine; deux taches bleues occupent les joues, l'une d'un bleu clair au-dessus de l'œil , l'autre d'un bleu foncé au-dessous ; le ventre est blanc, ainsi que l'ex- trémité de la queue ; le bec et les pieds noirs. Le mâle a les plumes du ventre d'un jaune clair. C La iiUL'PETTE {*) se rencontre au Brésil. Les plumes du front se recoquillent en arrière, en for- mant une sorte de panache. La tête et le cou sont brun marron, tirant au noir; le dos, les ailes et la première moitié de la queue sont azur ; le ventre et l'autre moitié de la queue blanc de neige. 7° La PIE DU Mexique {^) a son plumage bleu cen- dré clair en dessus ; la queue longue, étagée, bleu d'uzur au milieu ; à rectrices latérales blanches ; une huppe redressée en avant sur la tète, bleue et noire; les joues, la gorge et les parties inférieures sont blanches ; une écharpe d'un noir de velours au- devant du cou ; le bec et les pieds sont bruns. 8* La PIE ENFUMÉE (^) a le bec fort , robuste et jaune; la tête, le cou, le thorax, sont d'un brnn foncé , quis'éclaircit sur le dos, les ailes et la queue. Le ventre est gris; le bas-ventre est gris clair, et les tarses sont jaunes. Dans son jeune âge cette pie a le bec et les pieds noirs , les rectrices externes bru- nes, terminées de blanc. On la trouve au Mexique. (') Piearufiventris, Vieill. (•) Corvus azureus, Azara , Temm. , pi. 168. P) C. pileatus. Illig. : Temm., pi. 58 : Azara, It., 3, 15-i : piea chrysops , Vieill., I, Gai., pi. 101. (4) C. trieolor. Naît. : Mikan , del. 1823 : C. eristatel- lut, Temm.. pi. 193 : C. cyanoleueut ,yfied. , Voy. C. tplendidus, Lichl., Oat., n. 200. (5) Garrula gubernatrix. Temm., p\. 436 : piea Bul- loekii,yfag.:picaformota, Lw., Phll. mag. 1,1827, p. 437. (fi) Piea fuliginota, Ltss., Ornith., p. 333: corvus nions, Lichl., Cal. 0" I.a PIE A MdUSTACIir» nLANCHEsC) a ('térip. portée de (luayaquil. Elle a le dessus delii^ifi le devant du cou noirs, avec un traii blanc au-drJ de l'œil , et les joues neigeuses. Le dos, iesiiin] le milieu des rectrices moyennes sont azur; tout J reste est blanc de neige. iii" La PIE DE llEEciiEV C) habite les côtes u dentales de l'Amérique du Nord, et a la télé, lea et le corps en dessous d'un noir profond; le doili ailes d'un bel azur; le bec et les pieds om;ii.: taille est de quatorze pouces. Elle fut tuée < l'expédition du capitaine Ilecchcy à Monie-ReilJ ti* La PIE DE C0LLIE(3) a le dessus (lu corpif une tache ù la commissure bleus. Le front, lahupi les joues et le bas du cou noirs. Le dessous duc et le sommet des rectrices externes sont blancs.j queue est fort étagée, et la longueur totale dec pie , qui a été prise près de San-ltlas, en Califor a deux pieds quatre pouces anglois de longueur. 42<> La PIE AUSTRALE (^) 0 le bec noir, m{ terminé de jaune; la face et l'occiput bleui bronzé, ainsi que le dessus du corps, iesaiitsc queue. Le cou et le thorax d'un blanc neigeuiJ queue est fortement étagée. Cette pie a été nppi de la Nouvelle-Calédonie par Labill.'irdière,(le] nikoro par MM. Quoy et Gaimard ; de Célèbesj les voyageurs hollandois. Sa taille est de dii-i pouces. LES PICATHARTES(^). Semblent s'éloigner de toutes les espi-ces li famille des corbeaux pour former un typedein tion entre elles et les catharles de la fainiile| vautours. Leur bec est renflé vers l'extrémiiéd dessous , et se trouve enchâssé dans une cirel base. Les narines sont médianes et sans soies| tête et le cou sont nus ; les jambes sont ion;» terminées par des doigts courts. Les ailes sonij ves et presque arrondies. La queue est élagttj La seule espèce de ce groupe est la pieckm que M. Temminck a décrite en ces termes: « Les formes de ce singulier oiseau, la coup ailes et sa longuequeue conique très étagée, dkI (■) Picamystucalis,GeTvais, Mag. deiooljl pi. 34. (", PieaBeeeheii, Vig.,Zool. Journ,XV:Bul!. 317. (>) Piea CoWei. md. , (M Corvui Caledonieut. Lath.: Lablll., Voj.pij garrula for^uata, Temm., pi. 444. (») Pieathartet , Less., Manuel , t. F , p 374 ; j^ lum , Wagl. : corvus, Temm. («) Corvus i/j^mnocepAa{us , Temm., pi- 327' «ntdes I iï(des( lest long ^ II. DES OÏSEAUX. 473 :athartes(^). iiil'indieM pour juger par analogie de quel pays Urspècc peut dire originaire, sa patrie n'étant I encore connue. En eiïet, comparaison fuite de (nouvelle e:ipèce avec la pie piapiac de Levail- yi[(onuittnegaltn»i»), on est porté, par l'ana- Cie irèt marquée que je viens d'indiquer, ù con- ireque l'Arrique est sa patrie. Quelques données r lesquelles cependant il n'est pas prudent de se L, me font croire que c'est des posftcssions angloi- ,Mir la côle de Guinée , que lo seul individu hnu a été rapporté ; il fuit partie du cabinet de iLnJbeatcr, à Londres. l'ne (aille un peu plus forte, des tarses plus tel une queue proportionnellement moins lon- , distinguent notre pie du piapiac. La téteolTre, s certains rapports, quelque ressemblance avec ! partie dans le goulin des Philippines, et ce iprochcment est si frappant, qu'il porteroità faire liredes doutes sur son origine africaine , s'il n'y M plus de ressemblance dans l'ensemble de ses wsavec le piapiac d'Afrique. En résumé, si cet I n'est point africain , il ne peut être originaire ^d'une des lies Philippines. I Les parties nues de la létc offrent un caractère biculier; tout le méat auditif est complètement jréde plumes et même de poils. Une petite bor- e, ou rudiment de membrane, forme en dessous |i'«ilice de l'oreille une sorte de conque externe, itpparente, il est vrai, sur le sujet monté, mais ht l'étendue doit être remari|uubledans le vivant. jnecelle partie de l'orgunc de l'ouïe , ainsi qu'une : de chaque côté de l'occiput, sont couvertes epeaunoiredcssinée pur un bord orbiculaireun ksalllant, et formant une plaque arrondie ; la cire eoreioppe la base du bec est aussi peinte en ; tout le reste des punies nues de lu tête, la ligue ktnnede l'occiput qui sépare les plaques noires I tempes, et la partie supérieure du haut du cou, «iparu avoirété rouges ou roses dans le vivant; légère teinte jaune rosé couvre ces parties dans jujetque nous avons sous les yeux ; toute la nuque [couverte h claire-voie d'un poil blancliûtre très ; le devant du cou et toutes les autres porties I blanches; le dos, très fourni de plumes ser- ^. est d'un noir cendré ; tout le reste du plumage [d'un brun bistre ; les pieds sont jaunfltres , et le I est noir. Longueur, quinze ponces. » Ici,. lalh.:Labill.,V«!.P' *mm., p>.***- ,,..J Temm. ,»■} ep/.alu»,Temm.,pl.3''^- LES RÉVEILLEURS. «nt des corbeaux par l'ensemble de leurs for- Mtdes cassicans par quelques caractères. Leur [est long, conique, presque droit, et muni d'un* II. sorte d'aréle. Les narines sont percées en fente nue. La commissure est garnie de quelques soirs ; les ailes sont assez courtes, de même que les tarses qui sont grêles. La queue est en revanche longue rt ar- rondie. Lu seule espèce de ce genre est le lémUeur de l'ile de Nor/'o/J|[('), & plumage noir, eicepté & l'extrémité recliligne de la queue, qui est blanche, cl un miroir blanc sur l'aile. LES CORBEAUX (»j. Ils se sont enrichis d'espèces intéressantes, et que l'on peut grouper par petites races, k l'imita- tion des naturalistes modernes. I* LES CHOUC.\S A DEC COUnT ET RENFLIt EN OESSUUH. Ils se sont accrus de deux espèces. Buflbn a tracé l'histoire du vrai choucas (enl. 52.f ) et de la groUe ou ehoucai gris (enl. 525). On doit distinguer du premier un oiseau h plumage noir bronzé , dont le bec est très renflé, et qui a une queue plus allon- gée : c'est notre choucas luslri{^). On devra sans doute placer k la suite des précé- dents le choucas éclatant {*) qui est répandu sur in presque totalité de l'Inde continentale et dans la plu- part des lies de la Mulaisic. Ce corbeau débarrasse, dit-on , les vautours cliangoun des insectes parasites qui les tourmentent, et ces derniers soutirent pa- tiemment qu'il fasse la chasse sur leur peau. Co choucas a le front, la face et la gorge d'un noir lus- tré; la tête ,' les joues , la nuque et la poitrine d'un gris cendré, lavé de roussûtre. Le ventre, les cuisses et le bas-ventre sont ardoisés , plus ou moins lui- sants. Les ailes, le dos et la queue sont d'un noir lustré , k reflets pourprés. Il a quatorze ou quinze pouces de longueur. C'est par troupes que cet oiseau se rencontre sur les rives du Gange , et on le re- trouve encore à Java et h Sumatra. (•) Coraeiai itrepera , Lath. : eortus araeulinut White , Voy.. p. et pi. 251. (•) Corvu(,L. etaucl. (>) C. moneduloidei , Less., Ornith., p. 320. (4) C. tplêdent . Yielll. : Temm., pi. 425. I i CO . ' t 474 IlTSTOmK NATURELT.E "lî i .! II. LES CORNEILLES. Ont le bec aminci, peu convexe, pins allongé en cône que celui des vrais corbeaux. On en connoit oujourd'liui un assez grand nombre d'espjices, dont ]es babitudes, les mœurs, le plumoge môme, les rapprocbent plus ou moins do nos corneilles d'Kurope. i" La coitKKiLi.E DE Si:fcDE(') n'cst peut-être qu'une Viiriété locale de lu corneille de France. Son plumage est noir; mais le menton est d'un blanc pur. Le bec est gris cendré h la base. Cet oiseau ne se présente que rarement en Suède. 2 ' La coiiNEiLLE un Cai> (^) diirùre de celle d'Eu- rope par son bec déprimé h la base et sur les côtés , et par le noir de son plumage , qui est bronzé. 5" La CORNEILLE DE LA NOL'VELLE-llOLLA.NDE (3) a le bec mince et assez pointu, presi|ue glabre, un plumage noir bleuâtre bronzé; ses torses sont plus allongés que ceux des corneilles d'Europe , dont elle din'ère aussi par l'aréle de son bec, moins arrondie et moins saillante. C'est le warfan des nègres des alentours du port Jackson. Elle vit par troupes for- mées de beaucoup d'individus dans les forêts d'l<]u- calyptus, des montagnes Bleues, où nous l'avons souvent rencontrée. 4" La conNEiLLE a duvet nLANC(*) a été rapportée de Porto-Kico par Maugé. Son plumage est noir lui- sant, mais son duvet est blanc. û" La CORNEILLE A LONG BEC ('') , très communc h Java, et Lathamdit aux Iles des'^Amis. Son plumage est noirâtre; les plumes de la gorge sont lâches. Sa taille est de dix-neuf pouces, et sa queue de huit. <>* La CORNEILLE DE l'Inde(^j sc trouve principa- lement dans le pays des Mahrattes. Son plumage est noir luisant en dessus, noir fuligineux en dessous, et le l)ec a une arête assez prononcée. III. LES CORBEAUX. Ont leur bec puissamment épais et très convexe. Buiïon a représenté (enl. 495) une corneille, croyant (') C. clericus. Sparm., Muls., Caris., pi. 2. (>) C. tegetum , Temm., Levalll., At., pi. 53 : C. Le- vaillantii , Less , Ornith., p. 328 (î; C. coronoides, Vig. et tIor.sr., Trans., XV, 261. (t) C. leueognaphalus , Daudin , Ornith. (S) C. aus(ra{i's.Lalh.,esp. 2. (Sj C. cultninatus, Sykes , Proceed., Il , 96. donner un porlriit du corbeau Tul((aire,(inj| freux (enl. 483) pour une corneille. Les espèces nouvelles sont : I" le roWttam tagnard (>), que l'on trouve au cap de iionn^t rance, et dont on est redevable à LevailUni, «i nomma leyrand corbeau. Il est eniièremtni J et a les soies du bec couchées sur les narinn il corbeau noir et blanc (») , qui babile lecerclu que. et notamment les Iles de Féroë. Lej pluanJ recouvrent les narines sont plus lon;;ue!i, bluK comme la léle et le devant du cou, les aib, ku et les flancs. Les plumes de la gorge lODtrigMt] droites 5* Le corbrau â seapulaireblantli Sénégal et du Cap , a été figuré par LevaillanU la planche SS de ses oiseaux d'Afrique, el pitl fon, planche enluminée iïiiT, sous le nomdec du Sénégal. 4* Le corbeau nasique{*) viidanlj de Cuba. Son plumage est noir mat ; son becoij et dilaté, et son duvet est abondant etgris.Sat est de quinze pouces cinq lignes, â" Le mina\ lombien(^) des Etats-Unis, commun sur loi d'Oregan, a son plumage soyeux et luisant, bij et la queue d'un noir profond; les rémi^rii daires sont terminées de blanc, de mémei|ii(| reclrices. «" L'onitifra uel^) est répandu surk vages de toute l'Amérique seplenirionale, llnl^ intense, avec le menton dénudé; saqueuenili ment arrondie, dépassée par les ailes de prèj^ pouce. ÏV. LES GYMNOCORVES. Gymnocorni», Less. Ont leur bec épais, robuste, convexe, tri laire et élevé. Les narines sont médianes, arroi et nues ; les joues sont complètement d^nmi/e queue est longue , étagée, et leurs jambes sottl diocres. La seule espèce de ce groupe est le mnijl des Papous , de la grosseur du corbeau ordiiir remarquable par la teinte mélangée de fauvei (■) C. montanut, Temm., Levai)! : Ar.pI.Sl. (•) C. tcMcop/iœiis.Vieill.. Gai., pi. 200: C Briss : C. leucomelas, Wagler, esp. 4. I?) C.icapulatus, Daudin, Ornilh , l.II.P"'| dauricus, Paltas. (»j C. nasicvs , Temm , pi. 413. (S) C. columbianm , Wiis., Ann. orn., pi. 20,fij.| (8) C. osiifragus , Wils., pi. 37, flg. 2. (7) C. tristis, Less., Zool. do te Coç., pi. 8*! <'•' Garnot. f DKS OISEAUX. 475 Lliimafte, la force de son liée et la niiciitt^ do «es |();brun fauve un dessus; les ri^migo!! exli'rioiirps . Ce corbeau a la léle , le cou et \p haut de la Lrine d'un blanc sale, prenant une leinie ffrisAtre I ribdomen ; la queue, longue de neuf & dix pou- I, eitl^rement étagée; les tarses écussonnës, à .1 plaques, longs de deux pouces, sont robustes, jttleur blanc Jaunâtre pflic ; les doigts sont très I, innés d'ongles puissants; celui du pouce est ifort, et se trouve être renflé. YMNOCORVES. mocorvut. Less. lis, robuste, convexe, ma arincs sont médianes, artM lont complètement déniid* itagée, et leurs jambe» soilj de ce groupe est le mm grosseur du corbeau ordit teinte mélangée de fauves remm.. Levaill :Af-P';\*' Vieill.. Gai., pl. 200: C. tort j, Wagler,esp.4. | Daudin, Ornilh,t.ll.P"'l LES CORBIVAUX. ConulUir. Less. Ilériloni bien de faire une section h part, tant leur |a (le puissance et de hauteur, surmonté qu'il est [une épaisse arélc. Les narines s'ouvrent en ovale «biie large fosse à peine garnie de soies; leurs ps sont allongées et largement scutellées; les s dépassent de beaucoup la queue. iieule espèce connue est le corbicau ('), dont le lige est noir lustré, relevé par un large crois- iblancsurla nuque, et une ceinture de même rsur le thorax. Cet oiseau , qui vit aux alen- sdu Cap, est vorace, criard, hardi, social et wnde, dit Levaillant. Réuni en troupes nom- JBses, il attaque les jeunes gazelles, et se perche [le dos des grands quadrupèdes pour prendre sur i peaux les larves d'œstres et de taons. La fe- ïle pond des œufs verdâtres tachetés de brun. LES CASSE-NOIXC»). lonnentun petit genre, qui n'a long-temps' eu weespèce célèbre par son peu de défiance , et ^uéedans les bois des montagnes, d'où elle ne KBd qu'accidentellement dans les plaines. Ces Nxoni les deux mandibules de leur bec égale- pt pointues et parfaitement droites. Ils grimpent j arbres, vivent de fruits, d'insectes et de petits p- Les Anglois en ont découvert , dans les piagiiesde l'Himalaya, une seconde espèce, qu'ils Inommée kcasse-noix à demi-bec (3), parce qu'il F*l«e le bec d'un geai , c'est-à-dire plus court plui dtt casse-noix ordinaire.Cet oiseau est brun jC.alfcicolKj, Lalh : C. vuUurinus , Shm : Levail- Mi.pl. 52 : Djudin, t. II, p!. 14 et p. 227. ^«C'^raflfO. Briss. : caryocactet . Cuv. ^«•«»«ij» blanc sur la ttMc, le devant du cou, la poitrine et le dus. Lcsinciput, li's ailes et la queue sont d'un brun Intense. Les rcc- triccs, on exceptant les deux du milieu, sont ter- minées de blanc. LES QUISCALESC). Sont des oiseoux exclusivement américains , qui tiennent des corlM>aux et des troupialei, dont ils sont le lien intermédiaire. Leur bec comprimé entame les plumes du front ù sa base : il est muni en dessus d'une arête anguleuse convexe, et se termine en pointe entière et aiguë ; les narines sont ovalaires , à demi fermées par une membrane. Leur langue est cartilagineuse, lacérée sur les bords, et biiidc h la pointe. Leurs ailes sont médiocres, h troisième et qu itrième rémiges les plus longues. La queue, com- posée de douze pennes, est plus ou moins arrondie» ou deltoïdale et cunéiforme. Le mâle des espèces de ce genre a le plumage noir luisant, et les femelles ont une livrée terne et diiïé-» rente par sa coloration de celle des mâles; les jeunes diflcrcnt aussi des adultes. Les quiscales vivent en troupes, qui nichent en compagnie dans les arbres : chaque femelle pond cinq œufs. Leur chair est im- mangeable. LE GRAND QUISCALE (»). Est noir luisant , et sa queue est cunéiforme ; celle-ci dépasse les ailes de cinq pouces. Sa taille est de seize pouces, et lu carène de son bec est à peine dessinée. Lh femelle est d'un brun clair en dessus et blanchâtre en dessous et sur les yeux ; elle est plus petite de taille, car elle n'a que treize pouces. Cet oiseau se tient sur les côtes des Etats sud de l'Amé- rique du Nord , sur celles du Mexique et du golfe des Antilles. Il est fort commun. LE VERSICOLORE (3j. Est aussi d'un noir luisant. Il a la queue cunéi» forme, dépassant les ailes de trois pouces seulement ; son bec a une carène large et prononcée. La femelle ressemble au mâle, mais les teintes de son plumage (•) Quisealus. VIeiil., sturnus. Daudin : chaleopha- nes , Temm. : les quiscalei ou troupiales eorvinels L., Ornith. : scaphiduru$, Sw. [') Q. major, Vieill., Ch. Bonap., An. ornith., 1. 1. p. 35 pl.4,0g. Iet2. ' (') Q. versicolor, Vieill. ; Ch. Bonap., Ornith., Ann., 1. 1 , p.42; pi. 4, flg. 1. Gracula quiscala,yfila., pl.21, I i f i i Ml \ ! il I ' i 'I Il 1 I j; ' II M 476 lIISlOliŒ NATURkfXK W •ont plu» Icrnei. Celte eipèce est répandue sur toute la furface des Ktats-Unii, et ëmigre dans les pro- vinces méridionales pendant l'hiver. LE FKiinu(;iNEi:x(*}. KjiI encore d'un noir luisant, mais avec des rcllrls plus ou moins Toncés cl ferrugineux. Su queue est presi|ue égale, et sa taille ne mesure que neuf |>ou- ces. iéSk femelle ressemble au mAle, A cela près de la létc et du cou , qui sont d'un brun ferrugineux ; le croupion et le ventre sont cendrés. Ce quiscale est moins commun aux Etats-Unis que les précédents. ]i émigré pendant l'iiiver et se rend dans les pro- vinces méridionales; mais dans l'été il s'avance dans le nord jusque sur le pourtour du cercle arctique. LE PALUSTRE C). ' Vit par troupes considérablns sur 1rs marais et les liords des lacs qui entourent la ville du Mexico. Son plumage est noir brillant, mois les plumes libiales g'int simplement brunes ; son bec est plus gréie qu'il l'ordinaire, et sa commissure est droite ; les tarses sont grêles, et les doigts sontarmés d'ongici allongés et assez recourbés. LES CACIQUES OL CASSIQLES(^). Sont de grands oiseaux do la zone tropicale amé- ricaine, dont le bec est exactement conique, se dé- prime successivement pour finir en pointe mousse ; tu base entame les plumes du front en formant un disque circulaire. Les narines sont arrondies, pe- tites et latérales ; la commissure du bec est anguleuse. LeH ailes sont allongées , leur troisième rémige est la plus longue. Leur queue est ample et élargie. Les caciques se réunissent en troupes, qui vivent d'insectes et de graines sur les bords des forêts ma- récageuses des contrées les plus chaudes du Nou- veau Monde. Uuffbn a décrit les eaeiqurs iittpou (cul. i8{) de la Trinité, et jupuba (eul. 4K2) de Cayenne et du Mexique. M. Spix en a ligure trois espèces du Brésil , qui nous sont inconnues (*). Azara a décrit, sous le nom de grand troupiàlei^), ") Q' ferrugineu$. Ch., Donap.. S]rnop.,'p. 55 ; graeula ferruginea, Wils.. Urnilh.. An., p|. 21 , flg. 3. (*] Seaphiduroi palustrix . Sw.. Phii. mag., n.65. i'>) Caisieui , Cuv. ; oriolut , L. ; cacique» , du nom pé- ruvien cacique , ou castique, du lalin casque. (i) C. bifatciatua, Spii , pi. 61 , f. a ; C. angmîifrons, Spii.pl. C3,flg. 1. i^JAzura, Voy., t. III, p 7 un cacique dont le plumage a desrelleii ruMm et dont les plumes de son cou sont alloni;mriM vent se dresser, de manière k former un tnanirit Nous ajouterons h ce genre remarquibltiirum belles espèces que nous avons décrites dan« ctti niers temps. La première, le caeinut monihumi a dix-neuf pouces de longueur lolalc,ct (ijn< dimensions, le Itcc de la plaque circulnire (roi la pointe entre pour deux pouces neuf ligno, J queue pour six pouces et ticmi. Les larsnwdii robustes, puissants, emplumés jusqu'au litMaj l'articulation, longs de vingt lignes, itarnisilfi telles très épaisses, \i bords élevés , et d'un nmri fond ; le doigt du milieu est uii!isi luni; que Ir'i tous sont robustes , terminés par des oniilni forts, très rernuiliéset noirs. Le pournrMi vert lie scutelles très épaisses, et l'ongle qui Idi mine est Iwaucoup plus prononcé qui- ceux (indil antérieurs. Los ailes sont pointues, et s'étendent jii}i]u')iiJ lieu de la queue : celle-ci est élarfric et oiivcrit, | Ce cacique a lu face nue. IMusieursinJiviJiisi préscntoient cette particularité, qu'on doit sufi habituel le à cette espèce, et tenir à son %fmk\ Il est donc facile de rcconnoltre que le irolln usé les plumes qui recouvrent 1rs jours rtlnd du bec, ainsi que celles qui cachi-nt les denit elles de la mandibule inférieure. Ces partietii dées sont toutefois lisses, et on doit en conclure j ce cacique cherche sa nourriture dans la lerR,i[ trouve des vers, ou mieux sans doute, qu'il son bec dans les trous des arbres, sous les ^ pour y atteindre les larves des papillons et ((lln| autres insectes. Le cacique montézuma a le bec très fort,irn| buste, légèrement renflé en plateau sur le I convexe en dessus, et taillé en pyramidciqij faces , dont les côtés seroient plus larges, il M noir lustré, et brillant depuis sa base jusqu'à mii| lieu, tandis que la portion terminale est d'iiii^ de cerise; la tête, le cou, sont d'un noir qui x| grade en se teignant de marron, à mesurée proche du haut du corps. Le manteau , les a>H croupion, les couvertures supérieures de lin" sontd'un brun chocolat vifel lustre. lapoitiiM flancs, l'abdomen , le bas- ventre et lescouvet inférieures de la queue sont d'un brun man tensc. Les plumes des cuisses sont d'un noirproi^ les rémiges sont noires; toutes les recirices,< sont, excepté les deux moyennes, en eniierd'iuj mat, d'un jaune d'or admirable. Ce beau cacique liabite le Mexique; il se' maintenant dans les galeries du Muséum ei(l>i| cabinet de M. le duc de Rivoli. C) Cacicris moniezuma , Uss,, Cent. lool., pl' ' DES OISKAUX. 477 Ttage a de« roflcu iDci ion cou >ontallunKmri| inlère à former un manim ; genre remarquable ihtii iiaToni dëcrilesdanucni L*re, le raeiinte monihm\ longueur ioialc,ci ilini la |)la(|nc circiilnirr (nxiii liHix pouces neuf llKnndl s et iicml. LeslarwsMiii cmpliimi^s jiis<|u'aU'ilm«| le vingt ligne», ;;arnisi>i Iwrds élc\Vs , et d'un nnrp inuciit «ii^si Ionique le t« terminus par des oniiint cl noirs. Le jinucr ts\ i ('puisses, cl l'ongle qui Id is prononce' <|iii> ccui M itiies, et s'f'lcndcnt jiijqu'xij lo-cl est «Inrpic H oiiicrlt. ' enue. IMusiciirsimliviiliHi Il ticularilù, qu'on doit suri* rticc, et tenir à son gcnrrikJ rcconnoHrc que le frotln pcouvrent les joues ftlMo Iles qui caclicnl lesdemli |e inférieure. Ces partiel «es, et on doit en conclure j la nourriture dans la lerTe,i| |mieiix sans doute, qu'il! us des arbres, sous les «« orvcs des papillons et nllnl cumn a le bec très fort, it«| renflé en plateau sur le I et taillé en pyramide M"! seroient plus larges. Il «•< U depuis sa base jusqu'à smJ )oriion terminale esldiinr cou, sont d'un noir qui «I de marron, à mesure qu'il f corps. Le manteau, les aili irtures supérieures de la !]« lolalvifet lustré, la poil"» le bas-ventre et les couw eue sont d'un brun man cuisses sont d'un noir ptolj Ires ; toutes les recirices, IX moyennes, en enlierd'iii| ir admirable. labitele Mexique; il»'" galeries du Muséum et «ij : de Rivoli. Mmo,Le8S.,CeDl.MoLpl' LES C'^SICULESC). ni des oiseaux inlcrnudiair"* aux caciques et Kirouges. Ils ont un ttec méùuui- 1res cuni- f.iiaréle (|ii' n'est point il^'-piiuiéu ,i i.i base; ijile»ionlmédi(x res, ii premuNri^, deuxième et Nemc rémiges brus^u^^'ni'iit atténuées et rprou- len faux. Ils ont les nuru/« des précédents , et ) s décrit l'espèce type, qui e!tl In cacique Imp- |i des naturalistes, qui vitît la(juyauu, où il est I commun. .Swainson en a fait connoitrc une espèce du lique, le ruxjM'iitf couronné (^), uu le troupiale ïtiimt iie M.Tcuimiuck, oiseau remarquable jii huppe frontale qui s'élève sur la létc.son pin- If Doir relevé par le jaune d'or des épaules, du lapion et du bas-ventre, cl des recirices externes, ijéesdenoir à leur rebord seulement. Sun bec lÛinc corné et ses tarses sont noirs. LES CASSIDES(*). on'en connolt qu'une espèce de Cayennc et de frique chaude , le cassique à manUhl ('>) , qui Mtbirn pu être confondu avec les quiscales, parce iliun plumage entièrement noir. < ependanl ses Ktcres zoologiques le séparent de toutes les au- ^npèces de troiipiales, car il a un bec assez long , (épais, par conséquent robuste , de forme coni- ^, bien que quadrilatère h sa base, cl que ses cdtés ttt comprimés h la pointe. Son arête est dilatée, «éeen plateau ovalaire , qui entame les plumes Ifront, et qui se prolonge sur toute la voûte de ittndibule. Les narines sont ouvertes en trou ar- Klisurles rebords, et en dessous, de cette arête «mée. La commissure du bec est très déjetéc, cl panches de la mandibule inférieure sont reu- • Les tarses sont longs et forts ; la queue est Jl«, delloîdale et échancrée ; les ailes sont poin- .ella première rémige est la plus longue. IÇwicuJui.Sw., Zool. Journ.; Less., Manuel, t. II, [•♦m. C«ifeuicr;Ai.i:s, icteiun; mais cet auteur, méconnaissant les distri- butions géographiques , a réuni h ce dernier genre un grand nombre de Tissf.uins , plo'cus , et rendu impo sible toute démarcation avec les fringilles. Daudin divisa les troupiales en deux sections ; la première comprenoit les carouges , et la seconde les vrais troupiales , et il y entassa toutes sortes d'oi- seaux , et jusqu'à un drongo. M. Temminck n'a reconnu dans son Essai que le genre Jc/c/MS, qu'il a place entre les loriots et les étourneaux. Il n'en est pas de même de M. Vieil- lot. Ce dernier, en établissant sa onzième famille, ou les TissEUANDS, trxtorcs , y classa les genres loriot, malÙ7ibe , icicrie, et \c^ troupiales, qu'il divisa ainsi qu'il suit : I" ciironge, pcndnliniix, bec un peu grêle, arrondi, lorigicône, entier, un peu fléchi , ù bords inclinés en dedans, assez épais, ou aigu à l'extrémité , à mandibule supérieure prolon- gée en pointe dans les plumes du front. Il y adapta deux sections, et prit pour type l'oriolus spurius, f anima, et Voriolua ferriigineus deGmelin. 2° Bal- timore, yo/ian'es, bec droit , polyèdre, entier, un peu grêle, acnminé, à mandibule supérieure pro- longée en pointe dans les plumes du front. Types, le baltimore franc de IJuffon, et l'oriolus spurius mule de Gmelin et de Latham. .V Troupiale , age- ititis, bec épais h la base, convexe en dessus, en- tier, robustf;, longicône , droit, h bords droits , ou fléchis en dedans, acuminés, mandibule supérieure prolongée en pointe sur le front, quelquefois con- cave à la base, près du capistrum. Il reconnoit trois sections, qui on pour types le troupiale comman- deur, le troupiale de Cayenne, et le cap-more -. ce dernier est un tisserin de M. Cuvier. A" Cassique , cassicvs, h bec plus long que la tête, droit, entier, longicône , convexe en dessus, robuste, pointu , à mandibule supérieure h base gibbeiise , prolongée et arrondie dans les plumes du front : le type de ce dernier genre est le cassique linppé de Ituffon. S'^ Enfin, M. Vieillot admet encore le genre ma- MmhQ ,sycoiius , à bec fort, longicône, convexe en dessus, un peu comprimé parles entés, cniii cnurlié vers le houl, ù mandibule inférieurcali tli'cliis eu dedans, à ailes à penne bâtarde : le i| est le malimbe huppé des oiseaux clMiiieiT)] M. Vieillot. M. Vigors, dans un mémoire inséré dans l(i| da ZoologiralJiiUina! , p. 182, a passé en t toutes les espèces du genre icterus , et il adnml cinq divisions suivantes, dans lesquelles i les espèces les mieux connues : i"leiile!i,httèi anguleux h la base ; queue égale; 2" canmi.l din, bec droit, arrondi ù la base, queue pte égale; ."" (ii'iscatus, Vieill. , bec épais, courfej gideux .'i la biisc; queue étagée, cymljifornie;l'| lerus, Cnv., bec courbé, grêle, anguleux àlaki queue élagée , arrondie; !i" xaiilhornns,M grêle, droit, anguleux, queue à peu près arn Les troupiales appartiennent au qualrièmei de la méthode de ISrisson ; à la classe onzième,! w, première tribu du Système de la naliirej Linné ; au dixième ordre de la classe des p reaux de l'arrangement proposé par M. del pè(le;à la dixième famille, (/m/an'(, de l'uj des aH^/>H/rt^.r^• d'Illiger; aux passercauxc très de INI. Cuvier ; ù la famille des tissmnd l'ordres des syl vains de M. Vieillot; à I deuxième des omnivores de M. Temminck;il| des insessitres, h la tribu des conirostrcs, àlil mille des stiirnidées , ù la sous-famille des irlaf de M. Vigors. Démembré du grand genre oriolus deliij le genre troupiale , icierus , est parfailcmentti térisé par ses mœurs , la forme de son l)ec,i patrie. Les loriots , voisins des merles, sonieij sivcment propres à l'ancien monde; ellesl les, alliés aux étourneaux, dont ils ont la mu de vivre , sont exclusivement propres au wâ continent , excepté une espèce que nons avûiii| couverte à la Nouvelle-Zé ande, et qui a wj caractères des carouges de l'Amériiine du SuJ! sieurs des espèces de l'ancien monde, réuiiitij troupiales, ne doivent point appartenir à coiel et c'est ainsi que le cap-more et plusieurs ajùj classés parmi les troupiales par M. Vieillot," vent être rejelés avec les tisserins, les friiigiitej même les étourneaux. Les troupiales ont les habitudes des élourneJl ils se réunissent par troupes considérables, qnij ment à s'abattre dans les champs ensemencfîj au milieu des prairies fraîches et humide'' WJ que plusieurs espèces se retirent dans lesrosr pour y passer la nin't. Les cassiques vivent les grandes forêts de la Guyane etdu Brésil, UJ que les troupiales et les carouges ne soninwfl plus abondants qu'au Paraguay et au Chili' l^'l Ions espagnols de Buenos-Ayres, comme ceiul i ! .1 i DES OISEAUX. /i79 comprimé parles C(ilM,fiiii( , ù mundibule iiirmeiircali I uilcs à penne bâtarde : le i| ippê des oiseaux cliiinieril un mémoire inséré dans I(L| nal, p. 182, a passé en i u genre ictertts , et il adindl runtrs , dans lesquelles IX connues : l"/mff.«, btcdi ; queue égale ; 2" co.«ifii<,II ondi h la base, queue , Vieill. , bec épais, courfel ueue étagée, cyinbKorme;]'] urbé, grêle, angulcuxàlali ndie; .'»" a^ai)lhornm,i\iV nix, queue à peu près arn pparticunenl au qualriéinei Srisson ; ù la classe onzième,] u du Système de la mluifl B ordre de la classe des] sment proposé par M, del ic famille, ijre(jar!i,iih 'Illiger; aux passereaux cm ; ù In famille des tisserai lins de M. Vieillot; à livoresde M. Temmiiickiill I tribu des conirostrcs, à lil ù la sous-famille des irlDl grand genre oriolm it^ icterus , est parfaitemcnuii irs , la forme de son bec.d , voisins des merles, sonltij îi l'ancien monde; ellesl irncaux, dont ils ont la imi clusivement propres au pool une espèce que nous avonil velle-Zé ande , et qui a loi»! uges de l'Amériqne du SiiM de l'ancien monde, réuiiieij vont point appartenir à ce? e cap-more et plusieurs aJlil iroupiales par M. Vieillot. ,'ec les tisserins, les friiigill« ux. nt les habitudes des clournei ir troupes considérables, qiiij Inns les champs ensetnencfil •ies fraîches et humides. On] ces se retirent dans les rose iiit. Les cassiques vivent i „. la Guyane etdu Brésil, U] U les carougps ne sontmillcif au Paraguay et au Chili. Lc!| Buenos-Ayres, comme ceiul li, l«s nomment iorAo». Ces oiseaux sont vifs , ^nts, volent assez bien et loiig-tomps; leur pi est une sorte de sifllemeiit. Lorsqu'ils niar- j!t,ils tiennent le corps piesquc droit, llsu'ai- kt point il se percher sur les arbres, au dire de ira, qui ajoute qu'ils ne mangent point de Its, mais qu'ils recherchent les insectes et les nés. Plusieurs espèces de ce genre vivent toute- Isolitaires ou par paires , et plusieurs autres émi- jil et changent de pays chaque année, «s plus grandes erreurs régnent dans la syno- lic des divers troiipiales : des Ages, des sexes irents, ont été érigés en espèces ; de sorte qu'il ■ortdirfieiie d'en débrouiller 1rs individus. Pres- llousont du noir et du jaune, ou du noir cl de Wé, et quelques uns du noir et du roiign. Sous apport ces oiseaux ont une ressemblance géné- jfort remarquable. Quelques espèces enfin sont irement noires et d'autres olives. Les cassiques ] les plus grands individus de la famille On a I diversement leur nom; Urisson, Lacépède et KJin l'orthographiaient comme caciqnc ; mais ce I vient indubitablement de raxsitliti, par rap- I au demi-casque corné qui forme la base de la Idihulc supérieure et qui entaille les plumes du II. Nous ne décrirons point les rassiqiies, parce l'on en trouvera l'histoire augmentée de la des- |lion de plusieurs espèces i ouvellcs dans un des ssuivants; nous ne mentionnerons que les ic- plus particulièrement nommés mrouqcn , |ipia/cî et quiscalcs. genre icterus de Daudin ; qui renferme les isous-genres tetirus et xa»ihormis de M. Cu- y et h'kiei de Viggors , embrasse toutes les es- s qu'il nous reste à passer en revue. Les quis- h semblent être le chaînon qui lie les cassiques [Iroupiales. § r-. QUISCALUS. Vieillot. ps oiseaux de cette division ont le bec robuste , leucourbé, à arête convexe; la base de la man- Plc supérieure auguleuse et étroite; les narines l'ires, à demi-recou vertes par une membrane. l'ilessont arrondies; les première et cinquième ps égales, les deuxième, troisième et qua-» fc presque égales et très longues; la queue pne, anguleuse à la pointe, cymbiformo; les is robustes. Les auteurs décrivent deux espèces ^sous-genre, et M. Cuvier les regarde l'une et «comme identiques , et comme ne différant f'; Latli.. sp. 4. Monedula tota nigra , Sloane , Jam. , t. Il, p. 290, pi. 257, fig. 2. Lalh., pi. 18 , sp. 5. !;■■ ;, H i t il I i 480 HISTOIRE NATURELLE "tr . ,• ■\ :■ ■ . ! il i- i . ! i \ : ■i i lin- M. Cuvier admet dans les icterus, les oriolus va- rias, enl. «07, fig. •; rayanus. cnl. .'»5S, lig. 2; ca- pcnsis, enl. (i(>7, fig. 2; et dominicensis. enl. â, fig. 1. Les autres troupiales sont pour lui des xan- ihnrnus ou carouges. AI. Vigors, au contraire, ne place dans les iclerus que les oriolus bonana^ L., enl. .^35, fig. \; oriolus chrysocephalus, L., clorio- lus cayanensis, L,, enl. 535, fig. 2. Le reste est pour lui ou des xanlhornus ou des Idstes. Si nous cher- chions h faire concorder les principes de M. Vieillot, ce seroit bien encore pis. Nous croyons plus prudent dans IVUat actuel des choses de décrire les espèces connues sous le nom général d'icterus, et de les réu- nir toutes, LE TROUPIALE BONANA. Iclerus bonana (')• ' Le carouge vulgaire est un peu plus gros que le pinson des Ardcnnes : il a de longueur totale sept pouces. Son bec est noir, son plumage d'un marron foncé, avec la partie supérieure du dos d'un très beau noir, ainsi que les grandes couvertures, les pennes alaires, et les caudales; les ailes ont onze pouces d'en- vergure et altoigneni les deux tiers de la queue ; les pieds et les ongles sont noirâtres. Ce troupiale habile les ilcs Antilles, et surtout la Martinique et Saint-Domingue et une partie de l'Amérique méridionale. Il façonne son nid avec des fibres de plantes sèches qu'il entrelace et qu'il attache sous les feuilles du bananier, d'où son nom lui est venu. La forme du nid imite, dit -on , un segment de globe creux, séparé en quatre portions égales. Daudin a décrit sous le nom à'icterus nîdipendu- lus Voriolus nidipendulus de Gmelin, ou ictenis minor niduni suspenriens de Sloane, tab. 2o8, fig. 3, qui ne paroit être qu'une légère variété de l'espèce précédente. Cet oiseau en eiïet est de la taille et a les formes du carouge. Son plumage est d'un brun rou- geâtre; la poitrine, l'abdomen et les côtés du cou sont d'un ferrugineux testacé avec une ligne noire dans le milieu; les ailes sont variées de blanc. Ce carouge habite également les forêts de la Ja- maïque. Son chant est, dit-on, agréable, et la femelle suspend son nid aux branches des plus grands ar- bres. (M Le earoujfe , Briss., pi. 12 , flg. 2. niiff., enl. 535 , fig. 1. teterus minor, Sloane, J^ini., lab. 237,1. Bonana bird, lirown, Jam.. p. 477. Oriolus bonana, L. Icle- rus bonana cl ictcrus nidipendulus. Daudin, t. II, p. 332. < 'J I LE TROUPIALE COIFFE-JAUNE. Iclerus icterocpphalus {'). La coiffe jaune a sept pouces de longacur; leb brun, le plumage entièrement noir, aveclaiéiej haut et le devant du cou d'un jaune d'or; les pi^ sont noirâtres et la queue légèrement arrondie.C'(i un oiseau très commun ù la Guyane, et quiestsi vent envoyé de Cayenne dans les collections, LE TROUPIALE VARIÉ. JcUrus varius (^}. Peu d'espèces parmi les troupiales ont unesTit nymie plus embrouillée que celle-ci. Les rariét qu'elle présente dans son plumage, et suiraoïl^ âges et les sexes, ont porté à en créer deux ou ti purement nominales. Cet oiseau a environ sii|) ces ; son bec est bleuâtre, son pliimuge noir;lel| du dos, le croupion et le dessous du corps sontd'j marron ferrugineux ; les pennes secondaires ! bordées de blanc, les pieds sont bleuAires. Le carouge varié habile Cayenne et lesElali-Uf où il est très commun. Daudin regarde le yii'n billard de Catesby, pi. 49, comme identique»! celte espèce. Le chesnut and blach oriole de Lathamjoi tète et le haut du cou sont variés de noirâlrertl verdâlre , la gorge et le devant du cou noirs, ia|j tri ne marron, l'abdomen jaunâtre, les pennes | ailes et de la queue noirâtres bordées de blanc,| roit être le jeune non encore en plumage co LE TROUPIALE CUL-JAUNE. Iclerus xanthornus 1^}. Cet oiseau a de longueur totale sept poM demi. Son bec est noirâtre, son plumage jaum (') Dnudln. t. II, p. 337. Oriolus ieterectpm carouge de Cayenne, Buff., enl. 343.Brlss.,pl.iM Yellowheaded-starling . Edw., pi. 323 GaMq oriole . Lath., sp. 2 ; t. II . p. 442. («i Daudin , t. II , p. 334. Oriolus variait M\ lus eastaneus. Lath. Le carouj/ede CoyeMt, enl. 607, fig. 1 et 2, et 559. Chesnut andbkcl» Lalli. Orchardoriule ouorioiaimufofus.Wils.OI Amer., 1. 1 , p. 64 . pi. 4 , fig. 1. 2, 3 el 4 OrM rius, L. Oriolus capensis. L. Turduiattr.Gm^ à qorqe noire de Saint-Domingue, enl. 559 if* solitària , Vielll., ( mâle adulte ), etpend«li"« eoUts f jeune ou femelle). L (J) Daudin , t. II , p. 384. Oriolus mexicanuiM lus xanthornus. Gm. Le carouge du Jfe«'îu«.«f cul-jaune , Buff.. enl. 5 . fig. 1. Bris»., t. H, P''] Lesser bonana bird, Edw., pi. ÏW- *•"''' DES OISEAUX. 4SI X COIFFE-JAUNE. lerocephaluf ('). )l pouces de longueur; le b èrcment noir, avec la lète.l^ ou d'un jaune d'or; les pi«( eue légèrement arrondie. Caj nù la Guyane, et qui est SI me dans les collections. iPIALE VARIÉ. us varius (^). \[ les iroupialesontuDesfii liée que celle - ci. Les Titifd s son plumage , et suivaBllj L porté à en créer deux ou II . Cet oiseau a environ siî|i lûtre, son plumage noir;ley et le dessous du corps sonti'^ ; les pennes secondaire!! s pieds sont bleuâtres. JabiteCayenneetlesEtat^ïj Hi.Daudin regarde le bolli» pi. 49, comme identique «^ lackorioledc Latham.doi . sont variés de noirâtretll le devant du cou noirs, lafT omen jaunâtre, les ptnnes noirâtres bordées de blancj on encore en plumage COI ' PIALE CUL-JAl'NE us xanthornus (?]. longueur totale sept poim noirâtre, son plumage ia«« are et toutes les pennes de couleur noire , les joiivcrlures des ailes noires , quelques unes bor- kcs de blanc ; les pennes ataires bordées de blanc à tir base et à leur partie interne ; les pieds sont joirilres. [ce iroupialc habile la Jamaïque et aussi le Mcxi- be et la Guyane. jMontbelliard dit que le mâle chante 5 peu près Imme la linotte, et que son cri est aussi pénétrant ecelui de la pie. Cet oiseau suspend son nid en Irmede bourse à l'extrémité des branches, surtout ice'.les qui sont longues, dépourvues de rameaux, [qui sont penchées vers les rivières. Chaque nid , dit-on, séparé par autant de cloisons qu'il y a [nichées. Cetroupiale est rusé, dilTicile à surpren- e, et un peu plus gros qu'une alouette. LE TROUPIALE DE SAINT-DOMINGUE. Ickrns dominicensis ('). Hontbelliard pcnsoit que cette espèce ctoit la fe- ^llc de Yictenis .vanthormis. Ce tronpiale est long nviron huit pouces ; son bec est noir et son plu- ige est presque en entier de cette couleur. La par- [infcrieure du dos, le ventre , les flancs, le crou- 1, les plumes anales, tibiales et les petites cou- [turesdes ailes sont d'un jaune doré très vir. Les s ont un pied six lignes d'envergure et dépos- ât le tiers de la queue , qui est étagée et longue de spouces six lignes ; les pieds sont noirs ainsi que [ongles. ttroupiale habite le Mexique, la Jamaïque, et bl-Domingue. Il suspend son nid aux branches [arbres en lui donnant la forme d'une bourse. LE CAROUGE CHRYSOPTÉRE. Xanthomus chrysopterus {^). loir, une huppe sur la tête, les épaules et le crou- I d'un jaune doré. Cet oiseau a les plumes du II et du vertex un peu allongées et formant une 'sbuppe; les rémiges et les rectrices sont fauves «us ; le bec est pâle, les pieds noirs. Le corps ngueur six pouces six lignes et la queue trois 'alignes. Il habite le Brésil. F iyoquantotl. Séba, t. II, pi. 96), flg. 5. Age- fmthornui. Vieillot, A'ouu. Dictionn. t, XXXIV , pdin t. Il, p. 335. oriolus dominicensis . L. -^«(ieSoin(.I>ommff«e, Buff., enl. 5, fig. 2. Briss., 337. OrtoluJ enl.5à»_n mâle adulte), et pend.'l"'»' M84. Oriol^;^^^^M^: "^"«o^- Journ., cah. n. 7. p. 190 . p.. 9, Inl.5.flg.l.Bris»;«'';'l ;rd. Edw.. Pl- a*''*"" Wnt. II. LE TROUPIALE A TI^TE ORANGÉE. Ir 1er lis ocanlhocephalus ('). Cet oiseau est noir; la léte, le cou, sont de cou'eur orangée, une tache blanche occupe l'aile. La femelle et le jeune sont d'un brun foncé noir, sans tache à l'aile; la gorge est blanchâtre; une tache jaune ar- rondie occupe la poitrine. Sa longueur totale est de dix pouces six lignes. Habile les régionsoccidentales de l'Amérique sep. Icntrionale et aussi les cotes de l'Amérique du Sud : diffère du troupiale coiffe-jaune, avec lequel on l'a- voit confondu. LE TROUPIALE JAMACAI. Iclerus Jamacati ('). Ce troupiale a dix pouces de longueur totale, le plumage jaune, la léte, le devant du cou, les pennes alaires et les caudales noires; une b inde noire sur le dos, une tache blanche sur les couvertures des ailes , les pieds noirs. On le dit du Rrésil. La femelle attache son nid sous une feuille de bananier. LE TROUPIALE DE CAYENNE. Icterus cayennensis p). Ce troupiale a huit pouces de longueur tolale , le bec brun et le plumage d'un noir profond , excepté les petites couvertures des ailes d'un jaune pur, et celles de dessous variées de noir et de jaune. 11 a treizcpouces d'envergure, la queue allongée, un peu étagée , les pieds et les ongles noirâtres. Cet oiseau habite le Paraguay, Cayenne, les An- tilles, et surtout l'île Saint-Thomas. M. Vieillot dit que la femelle a le dessus et les côtés de la tête noi- râtres, les sourcils d'une teinte plus claire, le dos d'un brun foncé, les plumes des autres parties noires et bordées de roussâtre. Le jeune mâle lui ressem- ble pendant sa première année. (') Ch. Bonap., Journ. of the Aead. ofnat. h.ist. cf Philadelphia , t. VI, p. 222. Oriolus icterocephalus , Say, major Long' s Expedit. (>) Uaudin , (. Il . p. 335. Oriolus Jamacaii , Gmelin. Salerne, pl. 6 , flg. 5. Carouge du Brésil, But(. (î) Daudin, t, II, p. 330. Oriolus cayennensis, L. Carouge de Cayenne, BrIss.. t. H, p. 123, sp. 26, et t. IX , flg. 2. Yellow winged pye , Edw., pl. 322. Age- laius cayanensis . Vleill., Dict. d'Mti. nat., t. XXXIV , p. 529. 61 i\ '* fi ft Itî . ■'■'! i; '. «!i 482 IIISTOIHE natuukjj.l: ! « i ; 1 i I. il. LE TROLl'lALE A lÈlE DOUEE. Icterus chi ysocephalus ('). On dit ce troiipiale de la grosseur d'une alouette, ayant huit pouces de longueur, le bec noir ainsi que le plumage ; mais le sommet de la télé , les épaules, le croupion et les jambes sont d'un jaune un peu doré. La queue est allongée et élagée, les pieds sont bruns. Cet oiseau habite l'Amérique méridionale. LE TROUPIALE TACHETÉ. Jclerus malancholicus P). Ce troupiale est de la grosseur d'une alouette et a environ six pouces de longueur; son plumage est gris poinlillé de noir; les yeux sont traversés par une bande blanche; les joues et le devant du cou sont de couleur noire, qui se termine en pointe sur la poitrine ; les pieds sont noirâtres , et sa patrie est le Mexique. Daudin décrit comme variété de cette espèce un oiseau qui est brun noirâtre, ayant les plumes de la piirtic supérieure du corps bordées de jaune, celles de la partie inférieure, ainsi que les ailes et la queue, bordées de fauve , avec une bande blanche sur les yeux et sur la gorge , et les joues jaunes ; ie bec gri- sâtre , les pieds rougcdtres. lE TROUPIALE OLIVE DE LA LOUISIANE. Icterus flavescens P). €ct oiseau , décrit comme espèce, n'est que la fe- melle de Voriolus splriis de Lijiné, Yicteius va^ius de Daudin, et V icterus mutatus de.Wilsou. Il est de la Louisiane et non du Gap. Sans doute qu'il faut lui adjoindre le carouge ver- dûlre, icterus virescens, Duudin, t. H, pag. 359; orioius viridis^ L. ; le yellow-throated-oriole , de Peunant, qu'on dit de la baie d'Uudsoa. (') nniidin , t. Il, p. 329. Oriolns chrysocephaliis . L. Gracula chrj/soptera. iM^irem. Le cacique à tèle jaune d'Amérique. Briss., Supplément , \)\. 2.ag. 2. Gold hcadiul-oriolc , l.ath. C: Daudin, t. II, p. 237. Orioius tnelancholicm , L, Cai'oufje tacheté, Briss. Frixigillaefusco et nigro varia, Klein. Le schomburijer.Kd\v.,p\.Sb. Troupiale taclteté de Caymne, Buff., eiil. 448, fig 2 (la reoielle et variété ). i?\ Daudin, t. \\ , p. 338. Orioiua capetuis, h. Carouge du cap de Bonne- Espéranet , Briss., eul> 64^7^ fig. 2^ LE TROUPIALE CO.MMI N, hlcriis culgaris ('}. Ce troupiale est à peu près de la tuilled'ui sa longueur est de neuf pouces six ligne;, envin le bec est noirâtre, avec la base de la mamlib'jJ férieure blanchâtre ; iris d'un jaune cliiir; lèie J d'un beau noir, ainsi que les plumes de la gaipl du devant du cou , qui sont longues, étroitesdp longées en pointe sur le devant de la poiltiiw;! flancs, le croupion , sont d'un jaune orangé vi!;| grandes plumes sous-alaires internes sonitiiaoi les moyennes sont noires et les petites d'unji orangé; les pennes alaires sont noires, les œii^ nés >ont blanches; les tarses plombés. La f» est'un peu moins colorée, et les jcuncsontletwjj blanc. Ce troupiale vit en troupes considérables li l'Amérique méridionale et surtout aux Anlillei|| recherche pour sa nourriture les insectes, tep fruits, et a des mœurs confiantes et facilesiaif voiser. La femeile construit un nid cylindr{«|iielij régulier formé de filaments d'écorces d'arbresqu"!! suspend aux branches des arbres; et comme le» plaies aiment à se réunir, il en résulte descenld de nids symétriquement rangés , et qui donnentj aspect singulier aux branches qui lessupporteuli les forêts. LE TROUPIALE COSTOTOt. Icterus costoiol {^). Daudin décrit ainsi cette espèce : C'est «ne de la taille de l'élourneau commun; il adel neuf pouces ; son bec est noirûlre ; son plumaje j d'un beau jaune un peu safrané en dehors A à la base des plumes; le dessus du corps est dnnj nâlre terne , avec la gorge , les ailes et la q« res, excepté les grandes cotiverlures si s-iilairesi sotrt terminées de jaunûtre. Les pieds et les «nf sont noirs. La femelle a son plumage moins vif cnwÉ la teinte jaune surtout est ternie, et le Wj quelques pltimes sus-alaires ''st de couleur r les jeunes diffèrent des adultes en ce qu'ils o»'! livrée mélangée de noirûtre sale et le bec un pcaj nâlre. (•) Daudii,, t. II, p. 340. Oriolm ictem ^M xantlMrnu». Scopoli. Yellow and fc/ocA pj/e-^'J pi. 5; Buff., eai. 532. «onawa- 6ir<< /•ro.tt/ûJ/wiM.'" (') Daudin. t. II, p. 341. Orioius Voi'<î_fl«/«3 Gm. Troupiale de la ^ouvfille■Espagne, W"-^ chichi, Sèba. Xochitototlelcostototl,1^àh'>J ' DES OISEAUX. 483 PIALE COMMl N. us culgaris ('). icu près de la (aille (Il eut pouces six ligne!» envJ vcc la base de la manJib iris d'un jaune clair; lèiedll i que les plumes de la jorpl ui sont longues, élroilesdp ir le devant de la poiltiiK, sont d'un jaune orangé vif;j ralaires internes sontbb noires et les peliles d'unj ilaires sont noires, les n les tarses plombés. La I arée, et les jeunes ont le betsl en troupes considérables i nale et surlont aux Anlill«;| ourriture les insectes, tep rs confiantes et faciles i an onstruit un niil cylindrifiuel^ imcnts d'écorces d'arbres (lu'ij es des arbres ; et comme les» Minir, ilen résulte descenuij nent rangés , et qui doniiffll| branches qui lessupporteiili IPIALE COSTOTOL. rus costotol P). si cette espèce : C'est m» rneau commun; il adel est noirâtre ; son pluiiia?e| )eusHfranc en dehors 01 noi le dessus du corps est «l'ini gorge, les ailes et la que» ides couvertures si:S-iilaif«l aunûtre. Les pieds et les «ij plumage moins vif en cooN ■tout est ternie , et le m i-alairesost de couleur blii€ des adultes en ce qu'ils o«'J loiraire sale elle bec un pe"l 340.0noIi(Jicfenis.l-H t.YellowandblackpyiM^ , 341. Oriolai ^ovd^^ NouvdleEspagnc. Bn^'- •tottelcosJotoU.Raï'*!'''' Ltroupiale habite l'Amérique Méridionale et se kc rarement à Cayenne. LE TROUPIALE ARC EN QUEUE. Icterus annulalus (-). Itte espèce ne sera mentionnée ici que pour mé- , et sa description sera transcrite d'après celle laudin. [troiipiale a, dit-on, la taille d'un pigeon biset, Lidoitdéjh porter h croire que c'est indubita- Icnt un cassique. Son bec est jaune, son plu- e est aussi jaune; la télé et le cou sont noirs; Lues plumes des ailes et leurs pennes sont f, bordées de jaune en dehors; la queue est [.traversée par une bande noire arquée dont kirbure est tournée du côté du corps ; les pieds |gris. nt porte à croire que cet oiseau, admis parBau- nr l'autorité plus que suspecte de Scba, n'est ktinlroupiale. On le dit du Brésil. LE TROUPIALE DU BRÉSIL. Icterus brasiliensis C). Ilte espèce est douteuse, et Daudin la décrit en Irmes: Longueur, quatre pouces; plumage jaune; |inc tachetée de brunâtre; tête et dos bruns, ta- sdc noir; abdomen blanc; pennes alaires et blés d'un noir brunâtre, terminées de blanc; I noirs. Cet oiseau existe au Brésil, et Daudin t si on doit lui rapporter le gobe-mouche de la ^iiiue de Sloane. LE TROUPIALE JAPAC ANI. ; ; Icterus Japacani (3). jlroupialeest, dit-on, long de huit pouces; son Inoir, son iris de couleur d'or; sa tête noiril- Mn plumage varié de brun et de noir en dessus, pc et de jaune en dessous, avec des lignes rersales noirâtres ; la queue est noirûlre et les 1 sont d'un brun obscur. Il se trouve au Brésil. H'"'»' ", P 342. OriolMj annulalus, Gmcl. "î'niccande Séba . pi. 61 , flg. 3 7 Mn.t. Il, p. 343. Orhlus brasiliensis, Gm. ^ .Uujcicapo e fusco et luteo varia, Sloane, Jam., Nln. t. Il, p. 343. Japacani, Ray. Oriolusja- LE TROUPIALE TOCOLIN. Icterus griscus (•). Cette espèce est très douteuse. On la dit de la taille de l'étourncau commun, et ayant un plumage varié de noir et de jaune sur le dos, les plumes des jambes et de l'abdomen cendrées. Elle vivroit dans les fdréts de la Nouvelle-Espagne. C'est sans doute un jeune âge. LE TROUPIALE COMMANDEUR. Icterus phcenîceus ('). Le commandeur est un peu plus petit que l'élour- neaii commun. Il a neuf pouces de longueur totale son bec est noir, l'iris est blanc ; le plumage est d'un beau noir luisant, avec les petites couvertures des ailes d'un rouge vif, bordées d'une teinte un peu cra- moisie, en formant sur le haut de l'aile une plaque transversale, longue de deux pouces au plus, sur une largeur de dix lignes. La queue est sensiblement arrondie à son extrémité; les tarses sont noirs. La femelle est un peu plus petite , et n'a que huit pouces de longueur. Son plumage est d'un noir som- bre avec la bande humérale moins large et moins rouge. Les jeunes ont le bec noirâtre , avec la banc de la mandibule inférieure d'un gris pâle, et le plumage assez semblable h celui de la femelle. Le commandeur vit par troupes considérables dans l'Amérique septent' anale. Il ne fréquente la Loui- siane qu'en hiver, se rend en Virginie et dans la Caroline à l'époqn Je la ponte. Les dégâts que cet oiseau occasionne dans les champs de maïs ou de blé l'ont rendu le fléau de quelques provinces améri- caines ; aussi dans certains cantons lui a-t-on donné le nom de maize thief, ou voleur de maïs, tandis que dans d'autres il est connu sous celui de swawp- btach-bird , ou oiseau noir des marais. Les comman- deurs recherchent le maïs au moment où les germes se développent , et en arrachenl les semences de terre; ils en sont friands aussi lorsqu'il est sur le point de miirir, et que le grain est encore tendre et aqueux. Leurs ravages et leurs marauderies exigè- rent des colons des mesures violentes contre leurs essaims rapaccs, et long-temps leur tôle fut mise à (') liaudin, t. II, p. 344. Oriolus grisous, Gm. Oriolus cimreus, Lalh. Ococolin, Fernandez. Le troupiale cen- dré , Briss. i') Daudin, t. II , p. 344. Oriolus phaniceus , l.inn. et La[h. Aijelaius phœniceus, \\e\\\. Troupiale aux ailes rouges. Bafî., enl. 402. AcoMichi, Bay. Red-teingod starling ,Cat., 1. 1, p. 13. H ,1 m I 't û V', H. !5 i ■ f; 484 îfïSTOIRE NATURELLE ' (fi i n • ■■'! prix. Il paroU que les agriculteurs Irouvèrent un moyen expéJitir de les Taire périr, en trempant les grains de maïs dans une décoction d'ellébore , et celte subi'tance leur occasionnoildes vertiges qui les fuisoient mourir. Les commandeurs étoient très recherchés par le luxe des modes lorsque les François possédoient les Louisianes. Le goût des parures avec les épaulettes rutilantes de ces troupiales devint un engouement général et l'objet d'un grand commerce. Les sauvages de l'Amérique les premiers se faisoient des parures avec ces plumes rouges, et il paroît que vers 1770 M. Lebcau, médecin à la Louisiane, rassembla, dans un seul hiver, environ quarante mille moignons qu'il expédia en France par La Rochelle, et qui se vendirent pour faire des garnitures de robe, ainsi qu'aujourd'hui le cygne a pris faveur. La Rochelle devint alors l'entrepôt de ce genre de commerce, et l'on trouve dans Daudin qu'en mn le prix d'un mil- lier d'épaiilettes de commandeurs étoit de 18 francs en province et de 12 à Paris. Ce nom de comman- deur vient du mot espagnol commandador, parce que les conquérants de l'Amérique comparèrent la partie rouge de feu qui tranche sur le plumage noir de cet oiseau h la plaque des chevaliers de Calatrava. Ces troupiales semblent articuler la syllabe kouik lorsqu'ils sont inquiétés ou dérangés dans le champ où leur bande maraude. Leur vol est rapide, et tous les individus aiment à voler à côté les uns des au- tres ou à se serrer très près. M. Vieillot dit que leur ramage est sonore, et'qu'ils se réunissent volontiers en grand nombre sur le même arbre. Ils se tiennent de préférence sur le bord des ruisseaux , dans les roseaux, où ils placent leurs nids. Les femelles les façonnent avec des paquets d'herbes liés ensemble et recouverts par une sorte de toit , et tapissés en dedans par des herbes plus molles. Elles y dépo- sent cinq ou six œufs d'un gris blanc parsemé de taches noires irrégulières , et chaque année la ponte est double. Le commandeur habite toute l'Amérique septen- trionale depuis le Mexique jusqu'à la Nouvelle- Ecosse, et passe l'hiver aux Etats-Unis. Il émigré suivant les saisons dans chaque province, et il paroît que souvent les mdles arrivent dans une contrée avant les femelles. LE TROUPIALE AMÉRICAIN. leterus americanus ('). Ce troupiale a sept pouces de longueur totale. Son bec est d'un brun noirâtre; son plumage est d'un (') Daudin , t. II. p. 345. Or. americanus el guanen sis Cm. Troupiale de Cai/enne, Buff., pi. 236, fig.g - noir sombre ; la gorge, le devant du cou, la poit) et le poignet des ailes sont d'un rouge ven très vif; les pieds et les ongles sont bruns. La femelle a les plumes du dos et iesaileij brun peu foncé et bordées de gris. Le rou^eèl sous du corps est beaucoup >. <^ins vif. Les jeunes ont le bec un peu cendre au-d et à sa base, avec les plumes du dessus duc brunes, bordées de gris sale, el les parties infcrifl d'un rouge terne mélangé de grisâtre. Daudin regarde comme étant une varii'iéïkii espèce le mocking-bird of Guiana de Uancté,! crit page 177 de son Histoire de la Guyane. M. Vieillot, dans son article Troupwlfà)j( veau Dictionnaire d'histoire naturelle, en lài espèces qu'il nomme (ronpia'c rougeel mùM plaie de la Guyane. On dit que le chant de ces oiseaux estrorli ble. Ils donnent à leur nid , qu'ils suspendcnii branches des arbres, une forme longue elpyrami Ils sont très communs dans toute l'Aniériiiueclu et tempérée , depuis Cayenne jusqu'au Pa»giiii| Les habitants de Cayenne le nomment (mil geois ou ventre rouge, parce que tous leshaliiu de cette province ont constamment l'usage deli pères , et qu'ils tiennent des Romains, de porisf vestes rouges, ce quia propagé le proverbe (ul; né au milieu des troubles et des guerres de reli^ij Ventre rouge ou Saintongeois , traître i son! à son roi. Ce troupiale se tient dans les marais et len f ries humides, et affectionne les broussailles et| joncs. LE TROUPIALE GASQUET. Icterus Gasquetii. Xanthornus II Cet oiseau est très voisin du troupiale fnVoM M. Vieillot. Ce qui l'en distingue de prime ilj est une bande jaune sur le croupion ; sa tétecsifl brun tirant sur le noirâtre, tandis que le cou, li|| trine, le dos, les ailes et la queue sont d'uni plus clair ; les pennes alaires sont grises en de» un jaune élégant colore le dessous du pli dell et du ventre, et tranche sur le croupion, p«f ■Lce bande, avec la couleur brune; Icspiedisl rougeâtres ; le bec est noir, robuste , et forme oïl gle aigu entre les plumes à\x front. Il a treize 1>I de longueur, et les dimensions totales de l'oi^ sont de huit pouces neuf lignes. (maie), et troupiale de la Guyane, pi. 536 (ferf Briss., t. II, pi. H, flg. 2. Agelaivs miUtarii,^* Dict. d'hist. nat., t. XXXIV, p. 554. Tanflîrawlj Ws.Latli. I (')Qiioy cl r.aim., Zool. de IVr., pl.24./.«iJ<«»«1 Vig., Zooi , Journ., t. Il, p. 182,pl. suppl. -, ! DES OISEAUX. 485 ge, le devant du cou, la I iles sont d'un rouge ven l les ongles sont bruns. plumes du dos cl lesailafj ordées de gris. Le rouge èl saucoup I. oins vif. e bec un peu cendré m les plumes du dessus dm B;ris sale, et les parties inféri vlangé de grisâtre. ;omme étant une variété dta ')ird of Guiana de Vancré,! n Ilistoire de la Guyane, is son article 7Voii/)j((f(iJo!i l'histoire nuturclic.cn fdiij B troupiale rouge et noi.eiir ant de ces oiseaux esl Tort ^ leur nid , qu'ils suspendenli , une forme longiiceipyraiii ins dans tonte l'Aniériqued s Cayenne jusqu'au Parjgiiii,| ; Cayenne le nomment «liili ige , parce que tous les habiia int constamment l'usage dek ment des llomains, de porurj lia propagé le proverbe vulf >ubles et des guerres de reli; aintongeois, traitreisoDl lent dans les marais et te f Tectionne les broussailles (i| lUPIALE GASQUET. tii. Xanthornus Gafqutll!]] !S voisin du iroupialc /rifol* li l'en dislingue de prime i' i sur le croupion ; satétecsli oirâlre, tandisquelecou.M iles et la queue sont d'un r es alaires sont grises end» olore le dessous du pli j or/ote, Pcnnant. (5) Daudin , l. Il , p. 352 Or. viridis, Lalh. Or. virons, f.m. Petit ballimore vert . Brlss., t. Il, pi. 10, flg. 2; Buff,enl.23(J, flg. 1. d'nn vert olive; bord de l'aile jaune; prarKlfl, verlures sus alaires brunes, Imrdéps do muji pennes des ailes brunes, bordées d'oljvâircpjj hors, de blanchâtre en dedans ; queue olivJiif „ brunie en dessus ; pieds et ongles noirs. LE TROUPIALE OLIVE DE C.VVEWE | Iclerus oUi'itceus ('). Ce troupiale habite Cayennc et le midi dos Ea Unis ; il a environ six pouces de longueur loia bec est noir; tête, gosier, devant ducoueliioiji d'un brun mordoré, plus foncé sur la gnrgeelin îi l'orangé sur la poitrine ; un mordoré rnrlaiiKifii vûlre sur le reste du corps , ainsi que sous h le dos, les couvertures des ailes et de laqiiciio: nés de l'aile et que'ques grandes couvorliiroind bordées de blanc en dehors; pieds et ongles îioinl LE TROUPIALE CHATAIN. | Icterus castaneus ('). | Cette espèce, que Daudin a décrite commeDontill et que M. Vieillot dit être le jeune âgedelroin du carougeà gorge noire, approche beaiicoupil précédente, dont elle a aussi la taille. Son Ikc( noir. Tête, cou et manteau d'un bcaunoirmii.^tq poitrine, ventre, plumes dorsales, uroprifiilnl anales d'un marron luisant; abdomen et piiinwif jambes noirâtres ; ailes et queue noires ; graniina vertures sus-alaires terminées de blanc et fon une bande transversale ; pieds et ongles noirs. Cet oiseau donne à son nid la forme d'iined sphère ; il le compose de racines sèches et libn et l(! suspend aux branches des arbres qu'un ^ nombre d'individus choisissent pour établir lciiti| meure. LE TROUPIALE ACUTIPENNE. Iclerus caudacultis (']. La plupart des auteurs rangent cet oisMii par™] hruanis; aussi ne le plaçons-nous à la siiilcdfsW piales que pour. indi(|ner qu'il élcîilit lepasss?e| genre iclerus au genre cm ferma. Ce chaînon inl^ {') Daudin , t. II, p. 352. Or. olivaceus, Gni.;I enl. 60G, flg.2. , h Daiidin, t. II, p. 353. Ballimnrc soUtairiSA (3j Daudin , t. Il . p. 352. Or. raud'irutusCm.W tailed oriole, I.alh., pi. 0, p. 17 Eniherizoori:'^. Linn.; Lalii; V.'ils., Orn.. t. M, p. 48, pl.il "«'i Vorlnlan de la Caroline , ttriss., l. III, pl- «S,"?! Vagripcnne ou Vortolan de riz, et aussi ortolanil^f enl". 388, flg. 1. Redbird , Edw.. pi. 291, suppl. , I DKS OISKAUX. 487 n insinue sous h [ALE ACT:TirE>NE. ( caudacitttis ('). Mirs rangcn} crtoisran parai^ lafons-nniisàlasiiilcdfslrt lier qu'il éfAAH le passa?ej reci>i6rn:a. Ce chaînon iii»| 352. Or. olivaceu», Gn'-"! 353. Baltimnrc s"'"'"'''*' J 52. Or. rmi(P.icutu»C''^'n I. 6,p.iT Emhcrizanri-M r...t.ll.|..48,pl.Ufl« I !e| Icterusruficapillus : Agdaius ruficapillw.h M. d'Azara , qui l'appelle tordo conmaàm n'a vu ou Paraguay que dix individus de mt pècc; ils ovoient été pris par les naturel d)»] marais. Il a sept pouces deux lignes de lonimJ taie ; le dessous do la tète, la gorge el k moiiil la partie antérieure du cou, d'une M\n rousse de tabac d'Espagne; tout le reste hiJ noir profond. Cette espèce se trouve aussi à (jig et au Krésil. LE TROUPIALE DE CAKTIIAGÉM Oriolus rarihaginensis, Latii. C'Jtc nspèce est certainement irèj M. Viciîlot l'a admise, et nous reproduisons ui{ criptiou. « Scopoli , Ann. hist. nat., 1. 1 , p. 40,adf(iii| oiseau dans la ménagerie de l'empereur d'Allg gnc, et lui a donné le nom latin de 'oramn thaginensis, parce qu'il a été envoyé de Carthi d'Amérique. Sa taille est celle du (orwl;\\i\t\ et la télé noirs ; la poitrine, le venire el iecro jaunes ; les ailes et la queue rousses, taclieli!s| noir; une strie blanche qui nnit à l'origine li mandibule supérieure, et s'étend surlescôléidi télé jusqu'à la nuque ; le dos est varié derouid brun. Ce troupiale est criard et d'un caracléR| quiet. » LE TROUPIALE DRAGON. Iflcrus virescens: Agelaius virescens.yit Ce troupiale se trouve au Paraguay et à Ayres. Le nom de dragon a été imposé à cewl pèce par M. d'Azara à cause de sa couleur. Hif pouces sept lignes de longueur totale; la télen tre, le devant du cou brun (quelques ini'"'" du jaune au haut de la gorge) ; la poitrine, M du ventre et les couvertures des ailes, à l'ewpj des grandes, jaunes; tout le reste du piumagef brun noirâtre , lavé de verdâtre sur lecroopimj bec brun foncé et les tarses noirs. DES OISEAUX. 480 [>xlr4^miténoirAlrM,ell(it lir, lo tarse noitâlre.eil' pardo roxi»o de M. d Au l A CALOTTE ROlKll AgelaiuiruficaiMuf.Sn appelle tordocoronaûtm que dix individus de mi pris par les naturel!* diul ircs deux lignes de loniiiinfl a tète, la gorge et U moiiiil du cou, d'une belle i spagnc; tout le reste «ij spèce se trouve aussiàCiia LE DE CARTIIAGÉNE, | arihaginenêis. Latii. l certainement très ise, etnousreprodiiisoDsai ii«f.naf., t. I.p.'îO.adéfllJ igerie de l'empereur d'Alk le nom latin de 'orafi«« Iqu'ilaétéenvoyédeCarllii lie est celle du Mm/; ilJle] loitrine, le ventre elle tro la queue rousses, lacliettal nche qui naît à l'origine J re, et s'étend surlcscôiési le; le dos est varié de rouiH est criard et d'un caractm| UriALE DRAGON. ; Agelaius cirescens. Viu cuve au Paraguay et à ! Iragon a été imposé à celttl a à cause de sa couieur.llij e longueur totale; la têleD"! >u brun (quelques indivitel ! la gorge) ; la poitrine, lej verturesdesailes,àl'ei«lj ; tout le reste du plumage < deverdatresurlecroupioij s tarses noirs. TROUPIALE A ÊPAULETTES ROUSSES. \ttrui j)ynhop(erm : Agelaius pyrrhoptmtK. VlfclLLOT. ll.d'Azara, qui le premier a décrit ce troupiale lie nom de IokIo negro eobija» de canela, s'ex- pe ainsi à son sujet : <' C'est un oiseau vlgou- I; il marche quelquefois sur la terre ; il vole avec ! et il est déllint ; son œil est petit ; sa tétc ré- leen devant; les plumes qui la recouvrent sont ifslesunes contre les autres : cependant jo pense i doit être séparé des troupiales h cause de sa Le plus longue et plus Tortemcnt élagée. de son [deics jambes, de ses pieds , et de ses doigts plus it), de son corps plus délié, de sa quatrième |n( de l'aile plus longue que les autres, du bec lemié, aminci et sans enfoncement h sa base; I à cause de la couleur rousse de l'iris. Ces dif- Dces sont-elles assez essentielles pour l'éloigner e Henre? Au reste , on le voit en petites troupes, me remorque point de dissemblance entre les M. Ces oiseaux ne s'éloignent pas de la lisière des |eides halliers; ils ne fréquentent jamais les [ aquatiques ni les bois; ils ne mangent point Irainset ne vivent que d'insectes ; ils construisent [nid à la pointe des branches longues d'un pal- , entrelacent et arrangent des brins de paille equ'iis fortifient avec des feuilles. Les liens qui iltachent et le poids du nid font plier un peu les Iles, de sorte que le berceau est abrité de tous Vet qu'il est couvert en dessus par la branche [même. Il n'est point garni en dedans , et , quoi- |iissu en forme débourse suspendue, il est si ique son fond ne dépasse pas les feuilles. La test de trois œufs. iCette espèce a huit pouces et un tiers de lon- pr totale; la queue est composée de douze pen- piagées.dont l'intérieure est plus courte de onze ique les quatre intermédiaires; les narines as- lirges, placées très près des plumes du front et JQvertes par une petite membrane à leur partie prieure; la langue étroite, longue, dure, et ne usée à sa pointe ; le tarse robuste et long de [lignes; tout le plumage , le bec et les pieds d'un [profond, à l'exception d'une tache d'un roux 1 de couleur de tabac d'Espagne, large de six I qui est au milieu des couvertures supérleu- l'aile. Le mÛle , la femelle et le jeune se res- piIeDi. » LE TROUPIALE GUIRAHURO. l 'c/eru» ; Agelaius Guira-huro. Vieill. i nom imposé à cet oiseau, est du langage des Mis , et veuidlre oiseau noir et fâcheux ; mais, II. dit M. d'Azara , aucune de cet quallflcatloni ne con- vient h l'oiseau de cet article ; cependant il le décrit sous ce nom ; d'autres l'appellent guirahu bannado, parce qu'il vit dans les lieux humides, et quelques uns dragon , h cause de sa couleur. Il est assez com- mun au Paraguay, dans le voisinage des eaux stag- nantes ; on le trouve aussi & la rivière de la Plata. 11 se rassemble par petites troupes; il se perche sur les arbres et sur les plantes aquatiques. Cette espèce construit son nid dans les joncs , l'atlaclie àdcux petits rameaux qui se bifurquent, do sorte qu'il paroit comme suspendu & cette fourche. Il est petit, profond, formé de pailles menues sans aucune garniture intérieure, et élevé de trois palmes au-dessus de U terre. La ponte est do trois œufs blancs, tachés de roux. Ce troupiale a neuf pouces un quart de longueur totale ; la télé et le devant du rou noirâtres; le derrière de la tête, le haut du dos, les pennes et les grandes couvertures supérieures des ailes d'un brun foncé et lavé foiblemcnt de jaune ; les couvertures supérieures de la queue delà mémo teinte et bordées de jaune; le reste du plumage d'un jaune pur ; l'iris châtain , le bec et les pieds noirs. Snnnini rapporte cet oiseau au carouge de Saint-Do- mingue, mais c'est de sa part une méprise. Il a ce- pendant dans son genre de vie une grande similitude avec le troupiale commandeur. Ici se termine la série des espèces de troupiales admise dans les auteurs. Nous en connoissons en- core quelques unes d'inédites, d'autres qui auroient besoin d'une complète révision, des genres nouvel- lement proposés par M. Swainson ; mais comme le genre icierus réclame une étude spéciale, nous nous bornerons h rapporter l'état actuel de la srirnce et les opinions des auteurs sur ce genre éminemment rempli de confusion. Ces oiseaux ne peuvent être distingués les uns des autres que par de bonnes figures, et nous nous bor- nerons à tracer l'histoire de quelques espèces nou- velles et les plus remarquables. LE TROUPIALE A GORGE NOIRE {•). Ce troupiale vit au Mexique et a sept pouces et demi de longueur totale, la queue entrant pour trois pouces dans ces dimensions. Son bec , long à peine de sept lignes, est élevé , très pointu, recourbé, com* primé sur les côtés , et entame les plumes du front à angle aigu et étroit. Il est brun noir, excepté sur les côtés et à la base de la mandibule inférieure qu'occupe une plaque satinée. Les narines sont semi- circulaires et percées sur le rebord d'une membrane qui couvre les fosses nasales de forme oblique. Les tarses sont bruns, assez robustes et fortement scu- ■,' m lit (') JcterusatrogulariSfl., Cent., pi. 12. «a il. i % I 400 IlISTOmE NATURET.LE i 1 r If ! I ! \e\\é». Lei oilci ne i'(*ton(!i>iit qno Jiiiqii'nii lirrs sii- |i<^riour (le lu (iiiriio. I.n promi^rn réniiiic psl In plus toiirlc. la s(!Con(l(> est iiioirm li)r)giio<|ii(> In iroi!ti('>mo, ot celle-ci que h (|unlri^mo, (|iil i>mo. Toiitcn sont l'olinn- ci'i'cA sur leurs honU. I.n ipiruc , composi'C de douze rcciriccs, est forlement ('liiRi^e. nrrnndie, cl 1rs rcc- trini's ont leurs harhes Internes plus longues que Ifs pxlernrs. Doux seules rouleiirs forment la llvn'c de ret oi- sroii, et cependant il est rcmnrqii'ihlt' par son cWt^^.'inle voslitiirc.Un jauncd'or, l<''R<'rpin('ntvoloulf'cuoriin>;(5 sur lu l(Me, et un peu teint d'olivillre sur le crou- pion , mais brillant sous le corps et sur le milieu de l'iiilo , coiiipuse le fond du plimia^c. I.c rehcrd du front, tout le devant do In porge, sont d'un noir intense et liislri*. l'iie mie de cette mônio leitito tt'- Rtie sur le dos et sur les sra|)ul«irrs. Les n'migcs sont noires, h'gèrcment lisiVëcs d'olivAlre ; les quatre rcrtrices moyennes sont (également noires, et termi- nées det)run sole; toutes sont en entier d'un jaune doré éclatant. LE TROUPIALE MASQUÉ («). Provient de la Jamaïque. Son bec est bIcuAtre. La face, la gorge et une partie du devant du cou sont noires ; le tour de l'œil et le capistrum sont h peine engagés dans ce noir. La tête, la queue et le dos sont vert juunAtre, et le reste du corps est d'un Jaune un peu verdiUrc. Les ailes et lu queue sont noires, mais les petites et les moyennes couvertures ulaircs sont d'un blanc pur. Des bordures blanches entourent les grandes couvertures et les pennes les plus voi siiies du corps. Les pieds sont bleus. Cet oiseau a si'pt pouces de longueur totale. " LE TROUPIALE A MENTON NOIR (t). A dix pouces y compris la queue , qui en a quatre. Son bec, haut et parfailo'nent conique, se termine en pointe trèsaignë, très acérée. Il est comprimé sur les côlés, et son arête dorsale est arrondie, et entame les plumes du front par im angle étroit. Le tour des yeux est légèrement dénudé. Les ailes dépassent à peine le croupion; toutes les grandes rémiges sont échancrées sur leur rebord externe ; la première est la plus courte, et les deuxième, troisième, quatrième, cinquième et sixième sont presque égales, bien que la troisième paroisse être la plus allongée et la plus ample. La queue se composedc reclrices assez (■) Ict, personatui, Temm., texte des pi. col. (>) Cacicus mentalis , Wagl., Isis , Aild cl Correct, au lom. I du Syst, avium; icterus mentalis, Lcss., Cenl.> P1.41.J lorgei , arrondiefl , Mfi»]M , de manière i\w\'^^ mité de In queue est pnrfaitempntnrroniiJt>p,iriri, courrissemeni des externes. Le Ih>c e«t nniijlir' > cepu^ le rebord renllé des branches de l) let. curuUatu$, Sw.. Ptiil., m«g., n. 6*- (3) Pendnlinus chrysncephnlHS , Vicill.. fi'l'P'' lecarougeà tétejaune d'Amérique, Bris»., LatMJ gracula chrysoptera. Merrem., l"f«sc., pi.Slt" à tête dorée, Daudin. 1 . 1 DES OISEAUX. 491 \CI DU MEXIQUE! Le dessous du corpiclleo .manteau cl les ailes soni* sont lisérées de blanc. Cei» enlours de Mexico. U.E CHAPERONNÉ Cl. ces, et vit au Mexique wb lumagc est jaune (l'or, avefj nt.Iegosier, les ailes êllaF res sont marquées d'une r l CHRYSOCÉPUAIE! {ulfon, ou plutôt par MonW mple variété du F"'-f"'J""' e bien distincte, 5 plim"?«* luquc, le croupion, les recini ue et la partie extéricutt» lECAHOlT.E KTÉUOCÉPIIALE (« . nrmivp dan» le nord de l'Amérltiuc !i( s II, sont noires. Ce curougo est assez rare , et se II sur TabU-land. U CAHOLGE AUX ÉPAULES D'OU {^). fil au Chili, où l'a découvert M. Ciiminp. Son j est noir, et chaque plume est franfiée de liigineux sale L'épuulc est jaune don-. La fê- le a les teintes moins sombres, lu bas du dos Uré, le dessous du corps flammé de blanc. Une Uelellede celte couleur part de l'angle du l)ec , y au-dessus des yeux et va joindre la nuque. I autre ligne blanche, mais grêle, traverse le jeu (lu sinciput : l'épaule est jaune ; le mâle, plus Ique la femelle, a sept pouces quatre lignes de lUeur, L'AGELAUS A LONGS PIEDS (*}. I est assez rare aux environs de Mexico et h Ta- Vand. qu'il fréquente, a son plumage brun noii ; Pl, les tempes, le gosier, d'un jaune fauve. Son |estcourt,et sa taille est de huit pouces et demi. LE LÉISTE GASQUET (S). labilelcsmappas du Rio de la Plata; il ne paroît pi're par grandes troupes comme les troupialcs «ires. Son plumage est fauve vif uniforme, à Lac<.-.Less,0rnilh..p.«9' kw..Phil..mag.,n.6*; ^ U'Ainérique,Brus.,LalM rMerrem.,l"'"«sc-.P'''''" tfinle marron, excpplé lc« épaules, le croupion it le ventre jii<)Leisteihumeralis,\\g.', Zool. Journ.,t. III,p.432. Bull., t. XXI, 315. (») Azara, t. III, P- 172; agelau$ chopi, Vleill., Encycl.,1. II.p. 712. (') Less., Ornilh., p. 431. Pliilisturus, Isid. Geofr. Cens, sur les caracléres, etc. Nouv Ann. du Muséum P/ittifjturMï.oiseauquiades rapporlsavec les philldons et les élourneuux. i n t t t ï 492 HISTOIRE NATURELLE I I 5!,|; f > \ .1 La seule espèce de ce groupe est un oiseau de la Nouvelle-Zélande, remarquable par deux pendelo- ques charnues qui garnissent la commissure du bec, et que Forster a le premier fait connoitrc sous le nom à'élotirneau à caroncules (>) , il est nommé tièkc par les indigènes des bords de la baie Tasman. Cet oi- seau est noir; mais le dos, le croupion et les rectrices des ailes de la queue sont d'une belle nuance ferru- gineuse. Les caroncules, qui n'apparoissentqu'à une certaine époque de la vie , sont jaunes. Le tiéhé vit dans les grands bois, où il paroit solitaire, au dire de MM. Quoy et Gaimard, et les habitants des bords de la vaste baie des îles l'appellent tiraouaké. Sa taille est de huit pouces. LES AMBLIRAMPHES OU STOURNELLES (2). Sont des ëtourneaux qui sont exclusivement d'A- mérique ; leur bec est moins long que la tête, il est taillé en coin, c'est-à-dire qu'il est très haut à la base et très déprimé à la pointe. La surface dorsale est aplatie et entame les plumes du front par une surface circulaire; ses côtés sont comprimés et droits, mais la commissure est anguleuse. Les narines sont latérales, formées par une écaille. Les tarses sont médiocres, scutellés. Les ailes sont moyennes, à première rémige courte, à deuxième plus longue, à quatrième, cinquième et sixième les plus longues de toutes. La queue est arrondie. Les oiseaux de ce groupe vivent, comme les étour- neaux, dans les savanes de TAmérique. BufTon a figuré quelques espèces {^) ; nous nous bornerons à en décrire une nouvelh , qui est l'am- blyromphe de Précost {*) tout entier d'ivn noir mat, son bec excepté, qui est jaune suufrt. Sa taille est de neuf pouces. Cet oiseau vit au Mexique. (■) Sturnu$ carunculatus , Forster; Utham ; Wagl., etp. 6. Creadion pharoidei. Vieil!., Encycl. Icterus rufusater, Less.. Zool.de la Coq., pi. £3, ûf(. 1. Xan- thornut earunculatus , Quoy et Gaim., Astrol , p. 212, pi. 12. (*) Amblyramphu$ . Leach; sfurnelfa, Vieill. (3) Sturnut Ludovicianut (enl. 256), ou sturnella eollari$ , vieill., Gat., pi. 90. Wils., pi. 19, flg. 2. Orio- lutruher, Sonn., \)\.&%. Atnblyramphus (rt'cofor.Leach, pi. 36. Sturnui militarit. Gm. (enl. 113). Vieill. , Gai., pi. 88. Sturnus prœdatoriut, Wils., pi. 30, flg. 1 (enl 402). («) Amblyrampha» Prwoitii , Less , Cent., pi. 64. LES ËTOURNEAUX OU SANSONNETS ('). Sont de l'Ancien Monde, et l'Europe véài en a offert une espèce très distincte du sm (enl. 73); c'est l'étovrneau unicolore pjdécii dans l'ile de Sardaigne, où il pareil élresédi et ne jamais se mêler avec l'espèce vulgainJ jeunes et les vieux ont la même livrée, d'uiJ luisant uniforme , à reflets pourpres. Lebettsi] râtre à sa base et jaune à son sommet, lnj sont brun jaunâtre. Cet ois'^au, long de huit p niche dans les crevasses de rochers, ctsafein un plumage terne. LES STURNIES. Slurnia. Less. Sont des oiseaux intermédiaires aux éloii et aux pastors, et qui, par conséquent, a raclères communs aux deux genres. Leur IrI droit, de la longueur de la tête, dépriméenii à narines nues et arrondies, h bords des maul sinueux. Les ailes' ifontaiguëset presque aussi It que la queue, qui estarrondie au boul.Lennli sont médiocres , et assez minces. Le | ces oiseaux est doux, le duvet est de naturetoiij Les espèces sont répandues dans le nord d et du Japon. L'espèce type est la sturnie élégante pj.d benton a donné une fort mauvaise figure (e sous le nom de hink de la Chine. Cet oiseau a six pouces et quelques ligneiikl gueur totale. Ses formes sont gracieuses el!f et la coloration de son plumage nuancée desU les plus douces et les plus suaves. Le bec, huit lignes, est aminci, légèrement dcprimcililj h fosses nasales ouvertes arrondies, percéesaui de la membrane tectrice des fosses nasales. I «4 assez vive sépare les narines et s'arrondit surli^ dibule supérieure. Celle-ci ou l'inrcrieures couleur plombée. Les tarses sont jaunes, fortement scutellés. La nature des plumes est douce et soyeos»;' de la télé sont minces et eflîlées; un roux \i\d\ {>) Sturnut, L. (*i St. unicolor,de laMarmora; Teram.iPl* (') Pastor chinensit, Temm.; oriolui ««»' iturnus icrieeiis, l.alh. ; pattor ef('.7<""''^'"'| do Rélnngpr, pi. 6. DES OISEAUX. 403 t:TOURNEAl3X •ANSONNETSC). Monde, et l'Europe mériJi lèce très distincte du m» ourneau unicolore (') dé« gne , où il pareil être séik lèlcr avec l'espèce vulpiitj x ont la même livrée, M i reflets pourpres. Lebecsj jaune à son sommet. Up .Getois'^au, long de huit p vasses de rochers, etsaltoi :S STURNIES. Slurnia. Less. IX intermédiaires auxélou t qui, par conséquent, onlJ s aux deux genres. Leur htl leur de la tête, déprimé en J arrondies, à bords des maci sontaiguës et presque aussi!» est arrondie au bouLlennU et assez minces, le plum ux, le duvet est de natures* répandues dans le nord è H >st la sturnic élégante P),M ne fort mauvaise figure (eilr \ink de la Chine, pouces et quelques lignesij formes sont gracieuses eitf le son plumage nuancée des»' It les plus suaves, le l«c,l« ninci, légèrement dépriméilij ivertes arrondies, percéesiml .eclrlce des fosses nasales, l'«j Iles narines et s'arronditsiiil»J ;. Celle -ci ou l'inférieure s»* Les tarses sont jaunes, lés. , )lume8 est douce et soyeus(;J Inccs et effilées; un roux l'" ldeUMarinora;Teinm.,P;'; Imit. Temm.; o""'"* ,' | 1 le front et le sommet de la tète , puis la gorge ks côtés des joues. Il leur succède un gris glacé Endre qui règne sur le cou, le dos et la poitrine. froux blond doré à teinte de terre de Sienne co- lle croupion, le ventre, les flancs et les couvcr- j inférieures de la queue. Les ailes sont d'un Le pur sur l'épaule , puis d'un roux doré blond [le milieu, et enfin dans toute leur moitié termi- Id'un noir à reflets bronzé vif. La queue enfin se [pose de rectrices presque égales ; h moitié d'un mat à leur base, puis d'un roux blond doré |\if i leur extrémité , mais en dessus le noir s'é- ) sur les deux rectrices moyennes jusqu'à leur lémité, que termine un peu de roux blond. La nie élégante vit h la Cochinchine et sur la pres- |e de Malak. ' la STURNiE cENDUiLLATiD (') a [été découvcrtc kapon par M. Von Siebold , où elle perche et ie sur les arbres en se nourrissant de fruits et de nés. Ses noms japonais sont wdkatori et muk- K'ou ■nmcMorl. AI. Temminck la décrit en ces jies : « L'adulte a les plumes du sommet de la un peu longues et noires ; le front ceint d'un jieaublanc ; le devant du cou et la région de l'ouïe I blanc terne, souvent marqué de petites mèches [es. Les côtés et le bas du cou d'un cendré noi- e, marqué d'un cendré plus clair. La poitrine xndrée,ct1e reste des parties inférieures est blanchâtre cendré ; la nuque , le manteau , le , les ailes et la queue sont d'un gris cendré uni- Crnais le croupion est blanchâtre. Toutes les besde la queue ont , vers la pointe de leurs bar- , une tache Llancbc , qui est cachée lorsque la ! n'est pas étalée. Les rémiges sont noires, fi- bentliséiées de blanc. Une bande blanche longi- |nale couvre les ailes dans toute leur longueur. lec est rouge orangé, et ses pieds sont de cou- fd'ocre. Sa taille est de huit pouces. L'flOURNEAU A REFLETS (2), figuré pi. 21 dcS Islrations de Brown , appartient aux slurnies. It un oiseau qui vitenChine,de la taille de notre Irneau d'Europe, à bec orangé, à tarses jaunes Reâtres, blanc jaunâtre sur la tête, gris pâle sur jorps', mais gris qui a un aspect soyeux et luisant, [ailes sont noires, avec une bande blanche, et la i est noire. 'L'ÉTounNE.\u DU Cap (enl. 280) ou mieux des «'idilBuflon, devra eppartenir aux sturnies. 'est de même du dominicain {^), que Buflbn a ^mal figuré sous le nom de merle des Philippines. > nous bornerons à dire que le jeune Age de cet Slurnuici'neraceMJ , Temm., pi. 556. 1 Si. «nceui , Gm. ; turdun ochrocephalus , f ,ath. 1 Enl. 627, flg. 2; pattor dominkamn , Less. ; tur- Moinm<(;onu.t, Lalh., e»p. 72. oiseau non décrit a le bec noirâtre, les tarses plom- bés, le dessus de la tête et du cou gris violacé, tout le devant du cou et le thorax gris clair, le ventre et les couvertures inférieures blanc séricéeux; le man- teau et les couvertures alaires brun roux violàtic , les grandes tectrices des ailes blanches ; les couver- tures supérieures de la queue blond doré ; les épau- les et les ailes en dedans blancs ; les rémiges pri- maires et secondaires bronzées et 5 reflets mctallisés; ces dernières oculées de blanc. La queue est petite, nn peu écliancréc , noir métallisé. Les couvertures inférieures sont aussi longues que la queue. Sa taille est de six pouces ; il a tous les caractères des stur- nies, h savoir, les ailes longues, atteignant presque l'extrémité de la queue , et dont les deux premières rémiges sont les plus longues ; les narines nues , ouvertes, arrondies, les tarses robustes, scutcllés; la queue moyenne- L'âge adulte a la tête et le cou gris; une calotte noir violet recouvre l'occiput. Le manteau et les cou- vertures alaires sontnoir violet, h reflets métallisés, et les ailes sont en dehors d'un vert bleu brillant. Tout le dessous du corps est d'un gris tendre glucé. Celle jolie espèce est assez commune sur le conti- nent de l'Inde. LES CRATOPESC). On n'en connoit qu'une espèce , nommée bico- lore; ils nous paroissent devoir être placés près des sturnies. Leur bec est court, mince, recourlK-, assez fendu, délié à la commissure. Les ailes ne dépassent pas le croupion et sont obtuses. La queue est mé- diocre, étagée. Les tarses sont très robustes , et gar- nis en avant de fortes scutelles. Le pouce surtout est le plus robuste , et se trouve armé d'un ongle puis- sant. Le Cl atope bicolore, sur lequel nous ne possé- dons aucuns détails!, semble avoir un plumage mol- let, uniformément blond; les ailes et la queue exceptées, qui sont noirs. LES PSAROIDESn. Ont leur bec entier droit, un peu grêle, fléclii nu bout et pointu. La tête est recouverte d'une huppe retombante formée de plumes étroites. Leur queue est médiocre cl deltoïdale. Les ailes sont aiguës, et (■) Cratopus, Jard., Edinb. Journ., of nat. etGeog. se, new séries, t. III, pi. 3. (*) f«arotd(!s, V!eill.,dcpsiiro«, étourneau, et ehlox, Torme; acridotheres , Itanzanl; Sgvi, Tflsc, p. 1I>H; slurnm, L.;paxtnr, Temm, :i'i îi . 494 lUSiOlKK NATURELLE il I ' i t ! -* n 1 . , ' r- ' .! l '■ ^1 L :'.■ ■ f la première rômige est la plus longue. L'ospècp type est \emerle rose d'Europe (enl. 2.ïl), tioinmi'c aussi étotirncau de mer. Lu doiixicmc, fort voisine de 3'espèce européenne , est le psaroïde pégounn (') oiseau qui reprcsenlele premier au Pégou.et qui en oiTrc presque tous les caractères. Miis il paroît évi- demment constituer une espèce distincte, car M. Bé- lantrer en a rapporté plusieurs individus parfaite- i.nent semblables, et qui nous ont permis de tracer la diagnose suivante. Long de huit pouces , ]e psaioïdc pëgouaii a le bec corné, les tarses jaunes. Les plumes capistralessont courtes et serrées, d'un noir mat sur le sommet de la tête et l'occiput. Le cou , en dessus et en dessous, jusqu'à la poitrine, est d'un brun sale. Les plumes dumanteau sont brunes, frangées de blond. Le dos, les couvertures alaires, le croupion , sont d'un gris blond lustré. Tout le dessous du corps est de ce même blond tirant sur le roux. Les ailes sont bru- nes , avec des reflets vert bronze sur les couvertures et sur les barbes externes des rémiges. Elles sont blanches en dedans , avec du brun au centre de clia- ,que plume. Les couvertures inférieures de la queue sont brunes, puis cerclées sur leurs bords et à leur terminaison de blanchâtre blond. Cette disposition se fait aussi remarquer sur les lectrices supérieures. Les rcctrices, qui donnent à la queue une forme un peu fourchue, sont d'un brun luslré h très foibles reflets verts. Les rémiges, les secondaires et leurs couvertures sont très llnemcnt frangées de roux sur leur bord. Les rémiges sont robustes. Les première et deuxième sont les plus allongées ; les autres dimi- nuent graduellement. Ainsi que l'indique son nom, cet oiseau vit au Pégou. LES MARTIJNSf^. l^'ormcnl une petife tribu qui a de grandes analo- gies avec les merles. Leur bec présente une aréle convexe en dessus, entamant les plumes du front par sa base, et dont les côtés sont très comprimés. Les bords en sont membraneux , ot la pointe est entière et presque droite. Les narines sont latérales, et la commissure, qui est très fendue, se trouve parfois garnie de pendeloques charnues. Les ailes sont al longées et pointues, notablement plus courtes que la queue. Celle-ci est médiocre, élargie et pres- que rectiligne. Les tarses sont plus forts que chez les sturnies. Toutes les espèces vivent en troupes nombreuses (') Pastor peguanus, Lcss., Zool. de Bel. («) Pastor, Tf-mm.; gracula, Cuv.; acridothcres , Ranzani; crfdotAeres , Vieillot. qui s'abattent dans les champs de riz et iltifL, les récoltes. Leur principale nourriture cousiJ sauterelles, grillons. Leurs habitudes sont fait res, et en captivité elles apprennent ùlsiJ airs qu'elles lépèlent avec une certaine niélodit,! Ihif l'on a décrit et fait peindre plusieurs du/ pèces de ce genre qui sont toutes d'Afrique J Indes Cj. LE P0RTE-LAMBÈAUX(2). Est l'espèce de martin la plus remarquable J les crêtes noirâtres qui entourent la gorge elliil C'est un oiseau qui vit sur le bord de la rumii Gamious , jusque dans le pays des Cailres, eli réimit par volées nombreuses et bruyantesàW des troupeaux de buffles. Il se nourrit de baiei,fl sectes el"de vers qu'il ramasse sur la terre liml lieux humides. Le naturel de ces martinsesid vage, et les rend très défiants. Le mâleestiij plus fort que l'étourneau d'Europe, et Id i est plus petite; mais celle-ci n'a que des \m{ crêtes nues qui ornent son époux , etdelaa qui suit : '( Le lambeau double du dessous diil) » embrasse toute la gorge, et pend ensuite de Ijlj » gueur d'un pouce, en se séparant à soneïli » où il se termine en deux pointes. SiirleS » s'élève en travers une e>pèce décrète de qiil « lignes de haut, et dont la forme est ovoiiie; j » milieu du dessus de la tète se dresse enconJ » autre crête plus haute, arrondie etéchancraj » le haut, comme la partie supérieure d'une » Celle-ci est posée perpendiculairement sur» « du front, par conséquent dans un sensconiriii (Levaillant. ) Cet oiseau a le bec et les tarses jaunes, le |l mage gris roussâtre , les ailes et la queue noir&lj femelles ont les teintes plus claires, etiesjdi ontia téteemplumée et nuls vestiges départies! On en connoit une variété d'âge albine. LE MARTIN DE TRAIlLff Appartient peut-être au genre stiirnie. CWl oiseau en entier d'un rouge Irunâtre, ejceptfj tête, le cou et les ailes, qui sont noirs, lafe» est brune sur le corps , blanchâtre en dessous,! des striures brunes.Elle a la tête, le couetleii (') Gracula eriatatella, Gm., enl. 507; lcf« tristis , Lalh ; enl. 21 9 ; le brame, turdutpogodt Gm; Vieil!., pi. 148. (") G. carunculata, Gm,; gracula larvatajif* sturnus galUnaceu$, Daudin; Levaill., Ar.,|il'"| 94, et t. il, p. 131. (3) Paitor Traillii, Gould; Proceed., I> 1<^' i.lî'i DES OISEArjX. 495 :E-LAMBEAUXP). arlin la plus remarquable J [ui entourent la gorge etliii vit sur le bord delariiKn| ins lepaysdesCaiïres.elf mbreiiseset bruyanlesiba idles. Il se noiirril debaiy l'il ramasse sur la terre divl naturel de ces martins esti es défiants. Le mâle est qii|| irneau d'Europe, et U s celle-ci n'a que des traoa| ;nt son cpous , etdelan beau double du dessous ikil gorge, et pend ensuite de iii , en se séparant ù soneiti en deux pointes. Sur lef i une e>pèce décrète de qm dont la forme est ovoiJe;t . de la tôte se dresse encortJ aute, arrondie et échancràj la partie supérieure d'u I perpendiculairement suri ;quentdansunsensconln ecetles tarses jaunes, le |l , les ailes et la queue noirAll Ues plus claires, ellesjr ! et nuls vestiges departiesi rariétc d'âge albine. IN DE TRAIUffl Kre au genre stnrnie. C'fM un rouge Irunâtre, e^«m es, qui sont noirs. Lafeur I , blanchâtre en dessous,! illealalête,lecouetleJ« aia, Gm., enl. 507;lef« 9 ; le brame, turdm Gm.; gracula lariofa, S^ Daudin ; Levaill., Af., pl' »'| Soult nommé jallak-ar vu. uleestde huit pouces. Son plumage est blanc, jes rémiges et les rectrices noires. Ces derniè- nt terminées de blanc. Sur le dos se dessine laie grise noirâtre. Le bec et les pieds sont LES HYDROBATES, [MERLES D'EAU, ou C1NCLES(3). rapprochent des merles, avec lesquels ils ont ig-temps confondus. BulTon a figuré le merle |ni/5air(>(enl. O-îO,. Leur bec est comprimé, \ i mandibules également hautes , s'aiguisant a pointe. Leur queue est moyenne; leurs tar- kei robustes. Le merle d'eau d'Europe a la sin- ehabitudede descendre tout entier dans l'eau ttiier. mais en marchant sur le fond pour y lier les petits animaux dont il se nourrit. M. le I Félix de Courcy (*) a observé que cet oiseau 1«ux mues par an, et que , très intelligent , il l'Ile prcm^'r rang parmi les oiseaux indifjènes |n chant continu et agréable. Les femelles ne ^1, dit-on, que pendant les premières années nie. «spèces nouvelles sont peu distinctes cnjre ■ J/(iAraHenji», Sylies, Proreed., II, 95. f'fi'co/oi-.norsr., Trans., Xin. plM.Bechsl.; Aguassiére; hydrobata, WcWU "I'. XIV, p. 256. LE CINCLE DE PALLAS('). Aétédécouvcrt parie savant dont il porte le nom, et se trouve dans les montagnes de l'Himalaya et en Crimée. Il a la taille de l'espèce de France, ù cela près que son plumage est uniformément brun, avec une nuance de chocolat, et que ses jambes sont jaunes. L'UNIC0L0RE(9). Se trouve en Amérique, dans les chaînes des monts Rocheux. Son plumage est d'un gris de cen- dre foncé, et les tarses sont bruns. LE CINGLE MEXICAIN (î). Est gris cendré , mais la télé et la nuque sont bru- nes. On le trouve au Alexiqne. Nous ignorons quelle est l'espèce décrite par M. Swainsondans l'Ornitho- logie arctique de sir John Franklin (*). LES GRALLINESW. Sont des oiseaux de la Nouvelle-Hollande qui tiennent des martins par leur bec grêle, droit, un peu arrondi et allongé, convexe en dessus, et à man- dibule supérieure courbée et échancréc à la pointe. Les tarses sont allongés ; leur queue est médiocre , et les ailes sont subaigul'S. Les habitudes des grallincs ne sont pas connues. LA GRALLINE NOIRE ET RLANCnE(e}. A les sourcils, le dessus du cou, la poitrine, les parties postérieures, des bandes longitudinales sur les ailes, le croupion et toutes les pennes latérales de la queue blancs ; le reste du plumage et les pieds sont noirs. Le bec est blanchâtre, mais noir à la pointe. La femelle a la gorge blanche. MM. Vigors et Ilorsfield, dans leur Catalogue des oiseaux de la Nouvelle-Galles du Sud, en distinguent la gralline bicolore, qui a les plus grands rapports avec elle. C'est un oiseau noir, ayant le dos varié de blanc ; (') CPallasH, Temm., Man., 1. 1, p. in;cinglus xinicolor. intense brutmeus ; rostro et pedibus fuscis Proof éd., 1 , 54. (•) Cinfjlns PaUasH, Ch. Bonap : Synop., p. 439, n. 94 bis ; C. uiticolor, Vig., Proceed., 1 , 55. (3) C. mexicanus, Sw., Phil. mng , n. 27. (»i C. nmericauna . Prnceed., I , 132. (5) (îni^ina, Vieill.; tanypu«, Oppcl, Mé.T,. de l'ac. de Munich, 1812, pl.8. («) G. me{ano(euca,Vieill.,Gal., pi. 150; I.ess.. Atlas, pi. 39, Hg. 3. k f U 496 HISTOIRE NATURELLE i 1 -; t ! !i il Ji . If! t ■ i i 1 ■ ) : 1 ■■ ] ■ i; s ! •i . ! 1 '■ .1; ■ ■ I ni les scapulaires, une raie sur l'ëpaule, une bande sur le milieu des ailes, le ventre et la naissance de la queue blancs. Le noir intense de la tâte et du cou forme une pointe en descendant sur le milieu du tho- rax. Sa taille est de neuf pouces , et on le trouve aux environs de Port-Jackson. LES PIQUEBQEUFSC). Leurs mœurs les ont depuis long-temps rendus célèbres ; ils n'ont renfermé long-temps qu'une seule espèce , représentée par Biiflon, enl. 293 ; mais, dans ces derniers temps, M. Temminck en a fait con- noître une deuxième , ne difTérant de la première que par des nuances légères. C'est le piquebœtif bec lie corail (*), qui paroit être répandu dans toute l'Afrique septentrionale et orientale jusqu'à Mada- gascar. MM. Ehrcmberg et Ruppell, voyageurs al- lemands, l'ont rencontré dans leurs voyages, bien qu'il ait été mentionné depuis long-temps par le voya- geur anglois Sait. Ce piqiiebœuf se distingue de l'es- pèce primitivement connue par son bec plus petit et moins fort, rouge de corail, et enHn par son plumage plus sombre sur le corps, et par sa taille moindre, car il n'a que sept pouces. Cet oiseau accompagne les caravanes, au dire du voyageur Ruppell ; et c'est par petites bandes qu'on l'observe au milieu des chameaux ou sur le dos de ces animaux ; car il se nourrit principalement des hypobosques ou de leurs larves, qu'il saisit dans la bourre laineuse qui recouvre la peau de ces grands quadrupèdes. LES LORIOTS (»). Leur plumage est généralement mélangé de jaune d'olive et de noirâtre; ils se nourrissent de vers, de petits insectes et de fruits bacciformes. On ne les rencontre que dans l'Ancien Monde, et Buiïon en a connu quatre : le loriot d'Europe (enl. 20), de la Chine (enl. 570}, mélanoccphale (enl. 79), et le couliawan. Les auteurs modernes ont décrit quelques espèces nouvelles : LE XANTHOx\OTE(*). Se trouve dans l'île de Java. Sa taille est de six {■) Buphagus, Driss.: bHphaija,L, {*) B. erî/tii»ror/ij/nc/»a,Temm.,tpl Wb',tanagraenj- throrhyncha. Sait. Voy. (3) Oriolut , L. et auct. (4) O. xanthonotus, llorsf., Cat., Java , Trans. XIII, 152. Temm , pi. 214. pouces et demi ; son plumage est noir, mais le tn est blancliâire , flammé de brun , et les scapulairJ le croupion sont jaunes. La femelle a de où le mâle a du noir. LE BICOLORE OU LORIOT DOR;', Se trouve depuis le Sénégal jusqu'au cap de BotJ Espérance. C'est un oiseau à plumage jaune M ainsi que l'indique son nom , n'ayant du noirqwj les yeux, aux ailes et à la première moitié iit| queue; le bec et les tarses sont rougeltrcs.lii{ mcllc a le bec noir. Sa taille est de neuf pouco, LE COUDOUGNAN («]. A beaucoup de rapports avec le mélanoi Son plumage est jaune, relevé par le noirprof(itl| la tcte et du devant du cou , où cette couleurfcn un camail qui descend jusqu'à la poitrine ;itsii ont du noir et du blanc; le bec est roug(âiR,| tarses sont noirs. La femelle a le bec brunetlesU fauves. Ce loriot paroit répandu dans toute i'Afrif depuis l'Abyssinie jusqu'au Sénégal, et depiàl côte d'Angola jusque dans la Cafrerie. L'ACRORHYNQUE (»). Vit auxiles Philippines Son plumageestj d'or, relevé par le noir d'une large bandelellej naît à la commissure du bec, et s'étend jusqu'wf ciput, qu'elle recouvre. Les ailes et la moitié de la queue sont également noires; soo est jaune , à arête assez élevée. Sa taille est dei pouces. L'INDIEN (<). Est assez commun dans les plaines du Gange,» Bénarès et Calcutta. Latham l'a regardé connue^ variété du loriot d'Europe. Son plumage esljj mais le dessus de la tête, les joues, lesrémip une bande sur le milieu de la queue sont brun» La gorge est blanche . avec des stries noirâtre taille est de neuf pouces. (') O. bicolor, Temm. Licht. Wagl.esp. *-^ pi. 260. 0. auratut , Vieil!. , Gai. pi. 83. (»; O. monachus , Temm. 0. larvatus. !''«'''• "'^ pi. 261 01262. Merula bicolor, Aidrov. 0 r«M Gmelin. (î) O. acrorAî/ncftu»,Vig. Proceed.,1,97. (V O. maderaspatanus, Frankl. Proceed.,i,»l DES OISEAUX. 497 ou LORIOT D'OR;', LK KUNDOO ('). Esl jaune verdùlrc cii dessus , avec le croupion , [poignets, les sommets des rectrices et les lianes L jaune brillant. Les ailes sont brunes olivâtres ; jparties inférieures sont d'un blanc sale, striées Ibrun. Son bec est noir; los yeux sont brun roux. i le trouve dans le pays de Malirattcs. UDOUGNAN (»]. pports avec le mélanoi le, relevé par le noir proyj ia cou, où cette couleur Ira id jusqu'à la poitrine ;lesi lanc ; le bec est rougfâlie,| femelle a le bec brunetlesli )U répandu dans toute l'Atri jusqu'au Sénégal, et (iepiiii| e dans la Cafreric. flORHYNQUE (»). ppines Son plumage est j loir d'une large bandeleliej du bec, et s'étend jusqu'au j ivre. Les ailes et la pt« sont également noires; smJ sez élevée. Sa taille est der 1 dans les plaines du Gaiige,érant de certaines plumes pour former les parures diversiformes (]uc présentent les oiseaux de paradis. Chez les >ériculcs, le bec est plus court que la tète ; les ailes, h première rémige brève, sont pointues et dépassent le croupion ; la queue , léfçèrement échancrée, est moyenne et formée de douze rectrices droites. On connoit deux espèces dans ce genre : l'une de la Nouvelle-Guinée, et l'autre du nord de la Nou- velle-Galles du Sud. La première, ou le loriot d'or, ou loriot de paradis des premiers auteurs, est appor- tée en Europe mutilée, de sorte qu'on n'en possède que des pcnux sécliées sur de petits bâtons, h la ma- nière des autres oiseaux de paradis; tandis que la seconde, due aux investigations d'S Anglois établis à la Nouvelle-IIollandi!, habite les bois clairs de cette partie du inonde, en y recherchant pour vivre quelques petits fruits et des insectes. LE SÉRIGULE ORANGÉ. Scriatlus aurantiacus. Cet oiseau , figuré pour la première fois par Ed- wards, sous le nom de paradis doré, a été décrit suc- cessivement sous divers noms par les auteurs qui fe sont suivis, tant ont varié les idées qu'on s'est faites h son sujet. Ain«i, pour lirisson c'éioit un troiipiale, pour Riiiïon un rollicr, pour Lin é et Gmelin un corasiar, pour Shan et Cuvier un paradisier, cnliii pour Tomminck et Vieillot un loriot. Cet oiseau, de la taille du loriot d'Europe, a les plumes de la tète veloutées, hérissonnées et très douces, de manière qu'elles prennent en s'ébourif- fant la forme d'une sorte de huppe, teinte de la nuance aurore la plus belle, et qui prend de l'inten- sité vers l'occiput. Les plumes du cou en dessus sont aussi plus longues que celles des côtés, et comme leur nature est éminemment soyeuse, et qu'elles sont nombreuses, minces et étroites, elles constituent une sorte de camail de velours retomb.mt sur les ailes et sur les côtés de la poitrine. Le cou et le tho- rax sont de la même teinte orangée que la tète. La gorge et le dessous des yeux sont d'un noir profond qui descend en formant une pointe sur le devant du cou. Les plumes du croupion , les couvertures supé- rieures de la queue et celles des ailes sont jaune d'or, tandis que le vonire est d'un jaune jonquille Irais. Les premières rémiges sont entièrement noires , les suivantes sont jaunes et noires à leur extrémité, enfin les dernières sont complètement jaunes. Les rectrices sont en dessus noires avec un glacis olivâtre, puis marquées en dessus d'une tache jaune terminale qui s'eiïace sur la partie inférieure, 'j : I 1^ H l-M 'M il' il' ,:', ! ! I 1 « 1 .Si \ ■u! u 498 HISTOIRE NATURELLE T Les tarses sont brnnûlrcs et le hcc noir en dessus , et brunâtre & la base de la mandibule inréricure, qui est noire h sa pointe. Le mâle , dans son jeune âge , ressemble 5 l'adulte ; mais les premières rémiges, ainsi que les secondai res, sont bordées en dedans, depuis le milieu jusqu'à leur pointe, d'un liséré vert olivâtre. Moins âgé, sa livrée est bigarrée des couleurs du mâle et de celles de la femelle. Celle-ci est assez uniformément oli- vâtre, avec la gorge grlvdce d'olivâtre sur un fond brun noirâtre. Le bec et les pieds paroissent être bruns. [Nous nous sommes procuré des dépouilles de celle espèce d'oiseau à la Nouvelle-Guiaée et dans l'ilc de Wiiigiou. LE SÉRICULE PRINCE-RÉGENT. Seiiculu$ regens. Le prince-régent mâle a son plumage nuancé de deux seules couleurs, et par la douceur des plumes veloutées, comme par le brillant du jaune ou du noir qui les teignent, cette livrée, si simple en ap- parence, est une des plus riches et des plus belles qu'on puisse voir. Il vit à la Nouvelle-Hollande dans la partie orientale que tes Anglois nomment lu Nou- velle-Galles du Sud, où, sans être précisément rore. ou ne peut se le procurer que très diflicilement. Il paroit se tetiir principalement sous les latitudes tro- picales à partir de l'établissement de Nevv-Castle. Il est très recherché et très estimé par les Anglois, qui l'ont consacré à Williams IV, alors prince-régent de la Grande-Bretagne, bien que Lewin, qui le premier l'a fait connoitre en le figurant dans son Fascicule, lui ait appliqué la dénomination de su- crier de King's. Cependant le capitaine King, fils de l'ancien gouverneur de la colonie de Sydney, a réclamé en faveur de son père la consécration de ce nom de King, qui signifie au'tsi du roi. Nous som- mes les premiers François qui oyons apporté dans notre patrie et donné au Muséum des dépouilles de sérioules pr'nccs-régents, que les amateurs se sont procurées par la voie d'Angleterre. La taille de l'individu est donc d'environ huit pou- ces. Les plumes qui recouvrent la tête sont courtes , très serrées, et d'un toucher très velouté. Leur co- loration est un jaune légèrement mordoré, et cette teinte règne aussi sur te cou, les épaules, autour de l'œil et sur les rémiges secondaires. Les paupières sont noires, ainsi que tout le reste du corps, et ce noir très lustré oiïre l'aspect soyeux. Le bec est jaune citron, l'iris est rougeâtre, les pattes noirâtres, et la langue est terminée par un pinceau de papilles nerveuses très allongées. L'individu que nous avons décrit dans le voyage de la Coquille comme étant du sexe ri'iiiiiijnj été tué au l'orl-iMuci|uarie, et nous uvuii hch par M. Fonton, chirurgien anglois de la^v de Sydney. Cette femelle a en etret tous leig tères des séricules mâles, excepté la liiilhi plus forte et la coloration du plumage. Sa lin^J elfct est terne et sans coloris. Sa longueur t du bout du bec à l'extrémité de la queue, ejUJ pouces. Son bec et ses tarses sont briinjire),|f est rougeâtre, et la mandibule inférieure pn^i sa pointe une petite échancrure qu'on relmij celle de la mandibule supérieure. L'occiput est recouvert d'une plaque noiiil front est grisâtre et granulé de brun. Undcmi-o noir occupe le dessous de la gorge et sednàl gèrement sur la nuque. Le dos est entièremnif gris brunâtre, plus foncé sur le bord des pli dont le centre est blanc, ce qui constiiueda« de gouttes ou de taches ovalaires nonib émuillées. Au-dessous de la culotte noireonn que une ou deux plumes jaunes à la I l'ccciput. La poitrine, le ventre, les coiimlnrg cuisses, sont d'un blanc grisâtre, et chai]ii«fl est frangée par un rebord brun. La qucueesiil posée de douze pennes presque éu;a!c3. Lesailfij d'im jaune blond uniforme , plus foncé en li Le dessus de la queue est d'un blanc lé^ gris. Le seul individu connu a été déposé u| séum de Paris. Le sériculc prince-régent habile les Ml core vierges des alentours de Ne\v-Caslleei(fc| Macquarie. LE SÉRICULE DE BOUKCIERC). J'en suis redevable ù l'amateur zélé donijl plais à lui donner le nom ; c'est une brJllanKl quête de l'ornithologie, car cet oiseau estn quable par l'éclat de son plumage, et surM|{ disposition des masses qui le colorent. Upî petit que le séricule orangé, il s'en disliii8«l pour pouvoir former le type d'un petit geiirtl caraclôriseroient le manque de dents ai' bec,ii(il plus épaisses et sub-obtuses,uiic queue ( gèremen t arrondie à son extrémité; enfin pT'' ses courts encore plus grêles. La belle espèce d'oiseau qui nous occu|)«f marquable toutefois par son bec jaune d'or, sflj bruns, le noir bleu à reflets brillants qui MT tête, et qui descend sur les joues et le gosn ipie sur les côtés du cou. Les plumes du llwflj lâches et jaune rouille fort vif; celles du derrf cou , jusque sur le manteau , sont jaune pailj ailes, une ceinture fort large sur le dosetsurij (') Serkului Bourcieri , Less., inédit. ,1 i fj i DES OISEAUX. 490 imc l'iant du sexe Iriniiiinj iC(|uaiic, fl nous avoii fiéti liit'urgien anglois de la g» 'cmelle a en eiVet tous bc mAles, excepté la liiilItJ )raUon du plumage. Sa lint| sans coloris. Sa longueur i extrémité de la queue, e, Vigors, ICrmuIo caloa.Gm. ' C fyonotti . Lalh. mropi cyanotis . Shaw. JOrffljto.j. Geoffroy Salnt-Bllalre.(Acad. des se. f'til 1838. ) 'i 0. Bermeri, ibid , taille 0,189 m. LES DASYORNLSC). Sont des oiseaux australiens , voisins drs nior1o!<. Leur bec est fort , peu arqué , ù ai été dorsale caré- née, 5 commissure garnie de soies longues et tom- bantes. Les narines sont & demi-nues. Lesailcssont courtes, arrondies, à première rémige brève, à deuxième , troisième et quatrième plus longues , à cinquième, sixième et septième très longues et pres- que égales. La queue est allongée , étagée. Les pieds sont assez robustes mais le pouce surtout est pro- noncé. La seule espèce connue dans ce genre est le dasyoïnis austral (') , qui vitaux alentours du Port- Jackson. C'est un oiseau long de onze pouces envi- ron , brun fauve en dessus, plus pâle en dessous, avec la gorge et le milieu du ventre blancs : les ré- miges et les rectrices brun roux. LES ARGYESC). Sont d'Afrique et d'Asie. Leur bec est médiocre, élevé, triangulaire h la base, très comprimé à la pointe, arqué et convexe en dessus, h arête enta- m->nt les plumes du front. Les narines s'ouvrent en scissure étroite , et sont recouvertes par une écaille sur le rebord des plumes du front. Celles-ci sont étroites, rigides. Les ailes n'atteignent pas le crou- pion , et sont arrondies. La queue est allongée , éta- gée et arrondie. Les tarses sont robustes. L'ARGYE BRIDÉ {*). Habite le midi de l'Afrique. Il a neuf pouces de longueur, le devant du cou noir, deux brides blan- ches , parlant du bec et descendant sur les côtés du cou. La tête, le manteau gris , flammés de noir; le dessous du corps et le croupion , rouges ; les ailes noires , avec des gouttelettes blanches , et les rec- trices terminées de cette dernière couleur. La seconde espèce de ce genre pourroit être le loriot à plumet écaiileuses (•'*), que le docteur Kittliz a découvert dans l'Ile de Boninsima. C'est un oifteau à bec noir, à tarses carnés , ayant les plumes de la tête violâtres, (>) Dasyornis, Vig. et Hortf., Trans. XV, 231 , da grec dasys , velu , et orm'* , oiseau. (>) D. auslralis , Vig. et Ilortf., ibid. h Argya , Lest., Ornith. Jlf a(uru( , Temm . OrMvt , Kittliz. (M Malurui frmnatus , Temm., pi. 385. (S) Oriolut squamieept , Kill.,pl. 16,Mém. acad.de Pétersb., 1830, 1. 1. '!* fii î 1 500 HISTOIRE NATURELLE I ,i m :ii celles (lu dos rousses brunâtres; la gorge rouge noi- râtic bistré, et le ventre blancliAirc, LES SPHÉNURESC). Ne renferment qu'une espèce d'oiseau, que ses caractères et ses mœurs rapprochent à la fois des merles, des rousserolles et des sittlnes. C'est le flû- leur (^) de Levaillant, que l'on trouve dans les lieux marécageux du cap de Donne-Espérance. Les sons graves et flùlés qu'il module agréablement lui oui valu son nom, et, comme les rousserolles, il ba bile au bord des eaux et dans les marécages. Son vol est bas et embarrassé. Il grimpe le long des roseaux, ou se tient collé contre leur tige, quand il veut res- ter tranquille. Mais il parcourt très bien un marais, en sautant de roseaux en roseaux , pour y chercher les araignées, les chenilles, les papillons et tous les insectes, ainsi que leurs larves qui s'y trouvent. Le Auteur a donc un bec assez voisin de celui du merle , des ailes courtes et arrondies , ne dépassant pas le croupion , et des rectrices éiagées pointues , ayant des barbes rares à leur pointe. Son plumage est brun roux en dessus , fauve blanchâtre en des- sous. La femelle, plus petite que le mAle, attache son nid ti plusieurs tiges de roseaux. Elle y pond de cinq à sept œufs roussâlres. LES STOURNESe). Sont les merles à bec médiocre, fort, dont l'arête est élevée et convexe. Leurs plumes sont lustrées, métallisées, et celles de la této sont étroites ou de nature rigidule. Les ailes ont leur première rémige très courte, les deuxième et troisième moins lon- gues que les quatrième et cinquième, qui sont les plus grandes. Leurqueueest cunéiforme. Les stour- nes ne se rencontrent que dans l'ancien monde. Ils ressemblent assez aux merles par la forme du bec et des pieds , et tiennent aux étourneaux par le genre de vie. Le merle des colombiers des îles océaniennes et Philippines, et le merle vert de l'enl. 648, iig. 2, sont les types de ce genre. Les autres espèces nouvelles sont: (■) Sphenura, Lichl., Cet., p. 40. Lichtenitein , en créant songenre, y aentastiô un grand nombre d'oi- seaux disparates. (>) S. tibieen , Licht., n.467. Motacilla africana, Gm. Levaill.,pl. 112,lig. 2. et t. ill,p. 41. (3; lamprotornfs , Temm. ., LE STOURNE A SOt'RCIKS ROUGES; Est nommé laiupi par les Malais rie CélibeiJ patrie. Cet oiseau est remarquable par deux \m bandes d'un rouge igné qui prennent naissantti narines, couvrent l'œil, et s'étendent sur leso de la télé. Les joues sont noires ; le corps est t cendré foncé et ardoisé, les ailes olivAiresiIcsitiJ gcs brunes, le bas- ventre et le croupion d'il doré; lu queue élagée, olivâtre; les deuxrecinaj du milieu tei minées de blanchâtre; bec noireipitj jaunes. LE STOURNE BRONZÉ ('). Se trouve à Ternate, aux Célèbes, ù Timor, iJ Nouvelle-Guinée ctù la NouvelIc-lrliinde.SoDpJ mage est noir bronzé, avec des reflets de cuitrt j Rosette. Son bec et ses pieds sont noirs, et il a lnj pouces de longueur totale. LE STOURNE CHANTEUR ffl. Sonnerat l'a nommé le petit merle de l'Ile de^ nay; il se trouveaux Philippines et à Java, ( appelé sling. D'un vert métalliiiue bronzé, itsiilj passent au bleu métallique, et la gorge a des i violets. La femelle est v..riée de vert, de bruneti blanchâtre. Sa queue brune est peu élagce et sii plement arrondie. Cet oiseau a sept pouces et ( de longueur et un chant mélodieux. LE STOURNE MORIO (<). Est entièrement d'un noir métallisé. On ignore j patrie, et on suppose qu'il vit dans la partiel cale de la Nouvelle- Hollande. LE STOURNE DE VIGORS fi. On ignore sa patrie, il a la tête , le cou et ler tcau vert doré ; le bas du dos bronze; les ailes cl Ij couvertures de la queue pourprées. La gorge, M vant du cou et le thorax sont bronzés, glacé» j jaune sur le ventre. Les flancs sont pourprés.l queue est noir mat en dessous. (') L. erythrophris , Temm., pi. 267. (*] L. metallicus, Temm., pi. 266. (') L. cantor, Temm., pi. 149 Ttiraui cantot, ('i Lath., pi. 74, Sonn., pi. 73. Turdus chalybeutM [il Z. n»or/o, Vig.elHorsf.. Trans.,XV,260 1 (ï) L. Vigorsii, Blackw., Ed. Journ., X , 332. B«i^ lin, XXVIl, 189. A<,l:(i, t fm j DES OISEAUX. 501 LB SOURCILS ROUGES |.^^j{j(E DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE («,. é\é lue sur les bords de la baie Tasman. Il a Ipouces (le longueur, brun olivâtre en dessus, ijaiinilre en dessous; les ailes, la queue et le pioo sont d'un roux assez vif. LE STOURNE SPILOPTÉKE («). {listedaMS la chaîne des monts Himalaya, et sa ( est Cille du clianteur; gris de plomb en des- ^Ijlesl blanc en dessous, avec une nuance roiis- 1N£ BRONZE ['], ^^. Le croupion est roux. Les rémiges, qui son », se trouvent être glacées de vert, et marquées hnmiroirblanc. La gorge est d'un roux intense, imelled'un brim pAle sur le corps, et d'im blan- ! teinté de brun sur le ventre. Œ CHANTEUR C). RNE MORIO («). SE DE VIG0«S(5). il a la tête, le cou et le n du dos bronzé; les ailes ctl^ ue pourprées. La gorge, lei> orax sont bronzés, gla«»1 Les flancs sont pourprés.! dessous. ■"einm.,pl.267. nm.. pi. 266. pi. 149. l'MrflUJ canlor, « 73. Turdus chalybeui,m ;orsr„Trans.,XV.260 ! iw.. Ed.Journ.,X.332.11«l^ LES PHILÉBREVES(=»). jnt de Madagascar, et tiennent des philédons et grèves, ainsi que l'indique leur nom contracté. bec est presque aussi long que la tête, de ! triangulaire, un peu plus large que haut, b Isapérieure mousse, légèrement convexe, fan» ible échancrure à la mandibule. Les narines ptérales, peu séparées de la base , légèremeni Ws et linéaires. Les tarses sont allongés gar- l'écussons fort larges, terminés par quatre , tous et plus pai ticuliërement le pouce, allon- Iforls et armés de grands ongles comprimés , jet très recourbés. Le médian, des trois doigts «urs,estlc plus long, et se trouve soudé avec ne par la base , tandis que le doigt interne, bt très court, est libre dans toute son étendue. ps, médiocres, affectent la forme subobtuse, ci m, fort courte, se compose de douze pennes Isenle espère connue de ce groupe est le philé- iSOïEix (*;, à plumage d'un noir profond, P, sauf une tache jaune, assez petite, se des- prie fouet de chaque aile. Au-dessus de l'œil, T'en avant comme en arrière de cet organe, aroncule membraneuse. Sa taille est de • On ignore ses mœurs. Me/ûndic«i, Quoy et Gaim., Astr., pi. 9, flg. 1, U«opreru»,Vig.,Proceed.I.35, fS""' " *^*°''* S"'"l-H"a're ( Ac. des se. '«riceo.ibid. LES GRALLARIESC). Sont des brèves exclusivementaméricaines, ayant un bec épais et arqué, mimi de soies h la base. Leurs jambes sont dénudées h leur partie inférieure, et leurs tarses sont très longs. Leurs ailes et leur )|iieuc sont très courtes. Les grallaries vivent sur les énormes fourmilières des forêts, et les femelles sont plus grosses que les mâles. Leur vol est presque nul. Leur voix a beaucoup de sonorité. Buiïon a dé- • rit le grand beffroi et le roi des fourmiliers , M. Temminck a ajouté h ce groupe la brève mouch(- lée ('j, plus petite de moitié que le roi des fourmi- liers, ayant le genou glabre, les tarses très longs, les ailes et la queue courtes, le sommet de la télc cendré, avec une bande frontale rousse. Le dos a un ton olivâtre foncé. La b se des rémiges et les flancs sont d'un roux vif; la gorge, la poitrine et le milieu du ventre sont blancs. Des grandes taches • oires se dessinent sur la poitrine. Cet oiseau vil au Brésil. LES BRÈVES ('}. On ne les trouve qu'en Asie, et sont remarqua- bles par la vivacité des couleurs de leur plumage, ils tiennent des merles par leur bec médiocre, miiis s'en distinguent par leurs tarses très longs et très grêles, par leurs ailes courtes et arrondies, et par l'extrême brièveté de la queue. BnfTon, le premier, appliqua le nom de brèves h plusieurs oiseaux de ce beau genre (*), qui s'est accru dans ces dernières an- nées de quelques autres espèces tout aussi remar- quables. Les brèves vivent d'insectes, de vers et de semences. LE BRÈVE GÉANT (Sj. Se trouve dans l'ile de Sumatra. Sa taille est de neuf pouces. Son brc est noir et ses pieds sont brun lanné. La tète est noire en dessus, sur la ligne pos- térieure du cou , et encadre le bas de celte dernière partie. Les côtés de la tète ont aussi nn bandeau noir. Le reste , et tout le dessus du corps, est jaune buflle. Le dos , les ailes et la queue sont azur. {'' Grallaria, Vieill. Turdus , L. Corvus, Shaw. Myio- thera, lllig. », Pittamacularia, Temm., texte des pi. col. (»j Myiothera. lillg. Pitta, Vieill., Temm. (♦) l.'aziirin . pilta c.yanura , enl. 355 P>tta ryanop- tera, enl. 257. Pitta brachyura, enl. 258. Pitta atri- capUla,ea\. 89. (') Pitta gigas , Temm., pi. 217. 4 ■ I * i! Il 1? 502 HISTOIRE NATURELLE 1 *w 1 1 1 j. ri ,t LE RE VEILLEUR (') ParoU hflbilcr l'intérieur de la Noiivelle-IIollandc. Sa lAle est brun chocolat, et comme iiiip|iëe, avet- le bec, les joue», la gorgo et le dcrriùrc du cou d'un noir intense. Le dos, les ailes et la queue sont vert émeraude, avec de l'aigue-marineaux (épaules et au croupion. Le dessous du corps est buflic, avec une tache noire sur l'ombilic et le bas- ventre, cl les cou- vertures inférieures sont d'un rouge do cinabre. ' LE CYANOPTÈRE (»). 8e trouve h Java : il a les plumes de la tétc lâches et formant une calotte rousse; les joues et ledcrrièie du cou noirs; un demi-collier jaune derrière le cou, lo devant de celui-ci blanc; le dos et les moyennes couvertures des ailes vertes , et le croupion bleu d'azur; rémiges noires, blanches au milieu; rectrices noires terminées de bleu; poitrine et cdiés d'un roux fauve ; le milieu du ventre et la région anale d'un rouge vif; le bec noir, les pieds jaunes. Sa longueur est de sept pouces. LE BRÈVE A VENTRE ROUGE (•). Se rencontre dans les lies Philippines, et princi- palement aux alentours de Manille. Il a la léle et le cou brun marron, la gorge blanchâtre, un collier bleu, le plumage vert d'eau , puis azur sur la queue et les ailes, tout le dessous du corps rouge de feu. Les rémiges sont brunes, avec deux miroirs blancs. LE GRENADIN (*). Se trouve sur la côte occidentale de Bornéo. Il a le front et le lorum noir velours, les côtés de la tête azurés, lesinciput rouge de feu, le cou violet, le dos, les ailes et la queue blçu violet. Le ventre ei les couvertures inférieures de la queue vermillon. LE MACKL0T(5}. Vit à la Nouvelle-Guinée, sur le pourtour de la baie de Lobo. Il a la tête marron , le plastron du devant du cou noir de suie, le thorax azur, cerclé de . noir , le dos vert , les ailes bleues, le ventre rouge de feu. ■ ' • ■■ (■) P. «tr«pi.') P. verticolor, Sw., Zooi. Journ.. l I, p. Wj (J) P. atricapilta, Quoy et Gaim., Astrol, plf^ pag. 258. (4) P.elegans. Temm., pi. 591 .adulte. (5) P, Irena. Temm., pi. col., texte. niiS OISEAUX. 503 'i. FFÏNIS(*). irnnonl pmoqlor-, Wwn^ irin.doiil il tlinï'reparliu ceint la poilriiio. Fauve r csi fauve, rnyô de vinleilin es jours sont noires, le t. externes sont a/iin's. (M blanciie. La tôle est noire,» r les côtés. Sa taille est ilei ÊSICOLORE («). le la Nonvolle-llolWf.l 1 dessus, fnuvo endfsjou»;» rectrices bleus. Lan'giom ux ; la nuque, le menlooetd oirs. E A TÊTE NOIRE C). entours du havre de Dorév.L IlalatêteetlecounoirsJ(l| in vert brillant. Ce dernierfi ion anale rouge, un miroin EVE i^XÉGANT(<). formes absolumcnl les i les parties supérieures soull P couleurs, dont les teinlHf vcs et plus pures dans 1V1<|| relie est caractérisée par df 11 gevifetpur;loutledessoii)j 'aux couvertures inférieuiej eu de roi éclatant etiustrfj encore relevée parlWatJ ti répandue en bandelctteîj :ôlés de la poitrine ; la q»» s Vazurin. que le mâle de celte beilee! êis en montagnes des parwl umatra. BRÈVE IRÈNE {']. rc confondu avec le 6wH erver qu'il est plus grande /î„Ï5.Horsf.,Java.W'l] Sw.,Zool.Journ.,ll.P*«" ;, Quoy et Gaim., Àstrol, remm., pi. 591, adulte, emm., pi- col., texte. i ou beaucoup plus puissant, et totalement noir; iJlui.la létc, les joues et la gorge sont noires, et llecrJnc sont dessinées deux fines bandelettes Lires, caracti-res qu'on ne trouve pas dans \v Miure; les parties supérieures, quoique cou- [ifj des mômes couleurs, diffèrent chez l'iri'iic par I nuances bleuâtres: on dessous les teintes sont In jaune orpin ; un grand espace rouge cramoisi Ipcle milieu du ventre et passe par demi teintes froiigc vermillon sur les parties abdominales, Idis que le fcrtfcftmrc a du roiigo rose seulemiMit laiiiiomen. Les deux sexes , dans Virnie comme fciefcrflf/iiu'v. ne diffèrent point par le plumage. Irène est assez commune h Timor, où il a été dé- Lvertpar M.M. Mucklot et Mullcr. LE BRÈVE GRACIEUX ('). Dccupc un rang distingué dans ce beau genre. Le klcaduilocstdi! la taille du brève de Macklot; il I lin peu plus grand que le grenadin , mais la k>e est plus longue et plus élagéc que ne l'est Ile partie dans les deux espèces montionuéc. Le pet de la tôtc, le cou, le manteau , le dos, les Jesclla queue sont d'un pourpre très foncé , h peu ES très noirâtre; sur cette teinte sombre est peint, I chaque côté de l'occiput, une fine bandelette du |isl)elazur; elle prend naissance au bord supérieur li'ocil et aboutit vers la nuque. Celte môme teinte pe revôt aussi tes bords des grandes couvertures f ailes; le niciilon et le devant du cou sont d'un hrpre plus vif que le dos; depin's la poitrine jus- laux couvertures iurérieures de la queue règne une Ole carmélite très éclatante; le bec est noir, mais «ucheel la langue sont d'un rouge de sang ; les ds sont couleur de plomb. Sa longueur est de six «icesctdemi. ■La femelle a des teintes ternes, tout le dessus est pnbrun légèrement pourpré; les bandelettes en [rière des yeux sont indiquées par du brun jaunA- t: elle marque les bordures aux couvertures des (es; le menton et le devant du cou sont d'un brun Mré; le ventre est en partie d'un brun rougeitre, Brquésur la ligne médiane de rouge plus pur; en- 1 le bec el les pieds sont noirs. Uesjeunes de l'année diffèrent peu de la femelle. Ues nalural istes de la com m ission scien ti iiq ue dan s Inde ont obtenu cette espèce à Sumatra, oùelle|ha- fei terre dans les districts élevés et rocailleux sforêis de l'intérieur. 1 fwnuKo, Millier, Temm , pi. 590. LES FOURMILIERS MYIOPHAGESC) . Sont réduits h une seule espèce, de la taille de la grive musicienne d'Europe, el qui vit dans les Iles du Java et de Sumatra. Son bec est allongé el terminé en pointe uiguO. Les ailes dépassent le croupion et sont subaiguiis. La queue est moyenne etéchancrée. Les tarses sont assez longs et minces. Le fourmilier Àiulromùde ('^j, type de cette coupe générique, a le dessus du corps brun bleuâtre, le devant ardoisé, les lianes marqués de tiianglcs noir profond. Le bec est noir et les pieds sont roux. LES FOURMILIERS BRACIIYPTERES(='). Sont remarquables par leur bec effilé et légère- ment oni'iné à la pointe; des soies h la commissure du bec : les ailes dépassant à peine le croupion. La queue courte et arrondie, les jambes longues et pro- porlionncllement robustes. Tous sont d'Asie , un excepté , qui seroit d'Afrique. Ils se nourrissent de coléoptères, de graines, de fruits mous, et même de grenouilles, h ce qu'assure Kuhl. 1» Le hrachyptère des montagnes {*) a été tué dans les forêts montagneuses du mont Prahu à Java, ù plus de sept mille pieds angloisau des.susdu niveau de la mer. Son chant est mélodieux, et son nom in- digène est ketek. Le mâle est ardoisé, avec un sourcil blanc au-dessus de l'œil , le dos, les ailes, la queue et les flancs sont rouge noisette. La femelle, blan- che en dessous et bleu de plomb partout ailleurs. 2" Le brachypière d'Horsfield {^) a été découvert au cap de lionne-Espérance par M. Smith, sur les pics les plus élevés des montagnes. Ce voyageur n'en a pas donné la description, et tout porte â croire que, mieux connu, eut oiseau n'appartiendra pas h ce genre. Lesfourmiliors suivants, décrits par M. Temminck, sont des brachypleryx. 3" Le fourmilier à joues (<) Myiophaga . Lcss.. Ornilh., p. 395. M. Ménélriés. dans un travail qui nous est inconnu, n établi , aux dépens du genre myiolktra d'Illiger, les genres m2/o(urdus,myrmo(Aera, formicivora, lepto- rhynchus. oxypga , malacorliynehut el eonopkaya. h Mfiiothera Andromeda > Temm., pi. 392. (î; Brachypleryx , Horsr, lies, in Java. (4) B.montana. Horsf., «'6td., pi.. mAI« et femelle, Trans.. Xiil,p. 158. (S; B, UorsfitMU, Sm., Proceed., I » S. f ; I ri ■!;l r il! I 504 îiisTomi!; NATunKi.îJs 'V n % I : I brùU'cA (') (le hva , n six ponces, Ir iiInmiiRc blnml roux PII (IciHsiis, liliiiuM'ii dessous. ^" hv fourmi iir cai)iilnile{^), niissi de Javn, n les plumes Irtcliesdn dessus de lu lôlo noires, cercls d'iiiirore, les joiie<> grises, In pliimnge roux orangé en dessous, roux brun en dessus. !i" Le U'ucoj.hrin P) de Jov», roux brun, avec la (^orpe blanche, le milieu du ventre gris sale, le dessous roiissAlre. ii" Vi'pih'pidole {*) de Java et deSiimntra, est roux iliimmé de roux clair. Le devant du cou est blanc : un sourcil blanc surmonte l'œil. 7' Le grammice, g (»j de Java , a le manteau roux, la lAlc, le cou el lestbincs verdAtres. Le devant du corps et les bords des plumes du siii ciput blancs. K" Le brachypifre de» haies (") que 1< docteur llorsPicld a rencontré h Java, n le plumage olive jaunâtre, plus clair en dessus La gorge et le ventre, au milieu, sont blancs. Lis rémiges et les Tectrices sont fauves. Sa taille est de cini] pouces. LES FOURMILIEUS MÉHULAXKS. Sont du Itrésil. On les distingue au premier as- pect par leur bec grêle, très mince et court. Leurs ailes, qui ne dépassent pas le croupion, sont arron- dies, leur queue fort longue cl régulièrement éta- gée.Leurs jambes sont allongées el grêles. Les espèces sont américaines. 1" Le fotirnnlier malure C), dé- couvert par M. Nallcrer. Le mâle est ardoisé, pon - tué de brun bleuûlre, avec trois bandes blaiiclies aux épaules. La femelle c>l brune, enfumée, ponctuée de noir. Les épaules sont noires, ponctuées de blaii- chûtre. 2° Le fourmilier à aileit rousses (") vil uu Itrésil. Il u une calotte cendrée brunâtre, un irait au- dessus do l'œil, les joues el la gorge gris clair, le dos olivâtre . le dessous jaunâtre ; ailes brunes j^ cou- vertures terminées de blanc; les léniiges d'un mar- ron vif; la queue élagée, h recirices brunes, et toutes terminées de blanc. La femelle, au liou d'une calotte noire , en a une rousse. .'>" Le fnurmilirr châ- tain C). aussi du Brésil, a le dessus de la léle noir vif, traversé par un trait blanc; le front elle dessous des yeux blanchâtres ; le dos rouge brun ; puis le corps d'un rouge plus ou moins ocreux; les ailes brunes à pennes terminées de blanc. La queue est élagée, à recirices noires, terminées de blanc, fea longueur est de cinq pouces. (') Alyiothera pyrrofjenys . Temm , pi. 442, fig. 2. '•) M. capistrata, Temm., 185, flg. 1. (ï) M. Je ucopAWj, Temm., 448, flg. 1. (*) M. epHepidota. Ibid,. flg 2. (S) M. grammiceps , ibid.. flg. 3. (6 B. sepiaria, Horsf., Trans., Xllf. (?) ilf . malura , Natlerer ; Temm., pi. 353. (S) M. rufimarginata . Tpmm., pi. 132 , flg. 1 et 2. (9} M. ferrugima , Temm., ib., 0g. 3. LES FOURMILIERS RATAIIAS Ont do singuliers rapports avec les piM-jr». américaines , du genre bataia ou laiiinu|i|iilt:, (|uclles ils s'unissent, sans qu'on poiMc ki»l liiiguer par des caractères bleu précis. I.e$ I tiers bataras ont le bee comprimé sur hi denté et crochu h la pointe. Le» ailes soin juU el dépassent le croupion. Lu queue est m^'iml légèrement élagée, ce qui lui donne iiiic cuii|i(( tondie. Ce sont des tumnophiles en niiniaiurj] i|ui habitent comme eux exclusivement lAinin tropicale. M. Temminck a figuré ! 1" Le larhel (Viillff^ long de quatre pouces six lignes. Le iiiûli' a uiitJ lotie roux vif, le dos vert, le veiilre jaune wiii| femelle est verte en dessus, jaune clair en iln* el ponctuée diversement. 2" Le gnrqrrel ",« du Brésil , ù tête ordoisée, vert sur le corps, ji^ en dessous. On ne peut se refuser h mettre dans ce pcnrfl fourmiliers ligures par M. d'0rbipiiy.5»l,'(iii(ili Itrun roux sur toutes les parties snpériouros, 1 noir sur la gorge, le tour des yeux gris r\à,à enfumé sous le corps , roux sur les cniiverlurai fériciires de la queue. A" La fourmilier larM noir C'), brun ardoisé sur lu léie, lecouetleve»» Le tour des yeux ronge. Le miinie.ui et les (^ gris blond , avec des larmes oblongucs noire«. pennes alaires et raiidulcs roux Cinmeilc. Cesd espèces sont de l'Amérique méridionale. Nous supposons que c'est dan» ce groupe niieij être classé le fourmilier d'Ya ell f"j, dont la p est nconnue. C'est un oiseau ù plumage brun )i corps, ayant les sourcils, la poitrine, lebas-'d et lesgoultel elles semées sur lesailrsd'unbrun|i clair. Le ventre est blanc , et un bandeau Iravti les yeux, et les lectrices des ailes sont noires. I>ES ALLOTBIESD. Tiennent aussi des pies-grièches et des foumiiw el même , par leur bec court el large, des p»" {'^ Myrmothera. Vieil!. h Myiothera strictothorax , temm., p\- 1Î9> el 2. (>) M. mentalis , ibid., fig. 3 (*) M. analis, Voy. en Amer., Ois., pi. 6lii»' et 2. (') M. nigro-maculatus, ibid., fig. 3. («) M. Yarellii, Leadb., Trans., XVI, 85; Bail, i»| 367. (7) .r- i|iii'l(]iic!i soies toiiles. Lenuil s soiitsiil)urioii- L, il prvmit'ic pciinc tri'>t «'oui le, lundis (|iie le» Lcmi', i|iiairiéine et cinquième sont égales. I.ii kie m rotirle cl peu arrondie. [m deux ospticcs de ce genre vivent dans les lies I Sonde, I.a première est Vtilloirie d ailes jail- li}, no'nc b\e\\c en dessous, gris do perle en Lut, avec un Irait de miWne couleur derrière II. Les ailes moyennes sont mordorées. Li se- Idf , \'trnobarhe P) , est verle en dessus , jaune IdiHOiis , avec le Tront et le menton marron; 1 raies blanches sur les épaules. lES FOURMILIERS GRIMPARS. jont remarquables par les pennes loides de leur jiK, qui sont dégarnies de barbes h leur extré- t;parlegrand allongement du bec, qui est droit, bu; par ses larses plus courts, et dont les doigts nnsMnt assez inlimement soudés jusqu'au tiers, mpe de ce poiii genre est le fourmilier agri- ]«<(') du Brésil, ayant sept pouces de longueur I plumage brun olivâtre. LES CIIAM/EZA(*). Iccomprenn^nl qii'nne espèce du Bré. il, qui nous IncoDiiue. C'est un oiseau voisin des cineles, des ps.elsurinHl des fourmiliers, que M. Vigors mehamœza merle (*). Son plumage est brun en lus, d'un roux hIancliAire en dessous, ovec des le» noires loigiiiidinales. Lu gorge est blancliâ- letlesrcclriccs sont rousses à leur pointe. Ce pe a reçu pour caractères zoologiqnes ladiagnose pôle : « Uec assez court , robuste , à aréle légè- Ml recourbée ; narines basâtes , ovalaires , llongufs, longit dinales, recouvertes de petites [iws; ailes très courles, arrondies, première % courte; deuxième et septième, troisième Isiiième égales ; quatrième et cinquième presque pl". très longues; celles du poignet enlières; ^'grêles; larses allongés ; acrolarses sculellés M./fat)iirap\janmopMlus caurfnculu», Vieill., Dicl. III ,310; ■««relia. Llcht., Cal.? llWamœ:a,Vig. ^''^-ntruloideB , ma. ' '" II. » et munis de neuf seiilelles ; pnraiarses divisés en >' plusieurs Mquamelles ; doigUassez allongés, grêles, " les deux plus ext<'rnes réunis à la base; ungles » grêles, comprimés; pouce allong)'-, robuste ; ongit > long, liés comprimé; qut'^io courte, arrondie. » ' LES GOSSYPHAC). Sont des merles ayant un bec médiocre, assez milice , muni d'une urélo légèrement arquée. Les narines , placées h su buse , ont une forme oviiluire , oblongiie. Leurs ailes sont médiocres, orrondics, & première rémige très courlo, lundis que la cin- i|uième est la pins longue. Celles du poignet sont écliiincrées; les tarses sont grêles, sculellés, et la quelle est médiocre et arrondie. F.a seule espèce de ce groupe est le treile rticifé- rattur ('^j , de M. Swuinson , qui nous est incunnu. LES ZOOTIIERESC). Tiennent aux merles , \x tarses longs et à ailes et queue courtes. Leur bec est allongé, robuste, et surmonté dune aréle orqiiée. I.e pouce est surtout développé et armé d'un ongle puissant. La queue est égale , formée de douze rectrices. Les ailes , arron- dies 2i leur sommet, ont leurs troisième, quutrièmo el cinquième rémiges les plus longues. L'unique es- pèce connue vit dans les montiignes de l'Himulayn. C'est la zoolhère des montagnes (<), ii plumage brun foncé, sillonné par imc écliarpe bliinrbc qui s'étend jusque sur le front. Des taches bliinclies sont répandues sur le thorax , et le ventre est de celte der- nière couleur, mais flammé de brun. Sa taille a de longueur onze pouces et demi. LES I AINTHOCINCLES {') . Sont des merles , dont le bec est assez scniblnMc ù celui des einclosomcs , bien que plus robuste. Des soies garnissent la base de la mandibule supérieure. Les narines sont ovalaires et nues. Les ailes sont courles , concaves, arrondies, 5 sixième cl septième rémiges plus longues ; toute^les pennes sont molles. La queue est concave , arrondie , h pennes peu coii- (') Goisypha, VIg. Zool. Journ., t. Il, p.r.9C. (» Turdus vociferans, Sw. (^ ZooiAera, Vig., Procced.,1, 172. (4 Z, mont'.eola , ibid. l*; fanthocincla ,Gould ,Procced., V, 47. Ci i I hi î'i î : i i 506 HISTOIRE NATURELLE ^!, '^M ir^'ttr) !' |i!,~ M,! 1 I Bifltantcs. Leg tarses sont longs , mais le pouce est ex- cessivement robuste. Les oiseaux de ce groupe vivent exclusivement dans les montagnes de l'Himalaya ou dans le Nëpaul. Ce sont; i" L'ocellé ('), brun roux. 2° Le capis- tra'e P), tacheté de noir. 3» Le varié ('), brun et roux blanc. 4» Le linéolé {*) brun gris , rayé de brun sur la tôle et la poitrine. 5° L'érylhrocéphale (*) cen - dré, à tôle marron. 6" Le gorge-romse {^) , olivûtre, Idvé de roussâtre, avec des points noirs au sommet do chaque plume, et le vertex brun. 7* Le chrisop- lère C) , brun cendré , avec une bande marron sur les ailes. 8° Le perforai (^), cendré ferrugineux, à oreilles cendrées. 0° Le gorge-blanc {^), cendré oli- vâtre en dessus , orangé ferrugineux en dessous. Ces deux dernières espèces sont du Népaul. On ignore leurs mœurs et leurs habitudes. LES STENORHYNQUES('«). On ne possède que la dépouille d'une seule es- pèce , et on ignore leur patrie ; ils ont le bec plus long que la télé , grêle , comprimé , à mandibule su- périeure légèrement échancrée, à arête s'avançani sur le front qui est déprimé. Les narines sont ovules et nues. Les ailes sont très brèves et arrondies , ci quatrième penne la plus longue. Leur queue est mé- diocre et obtuse. Les tarses sont robustes , à pouce armé d'un ongle puissant. Les plumes sont d'une na- ture mollette. LE STENORHYNQUE A QUEUE ROUSSE ("). Est d'un brun foncé sale en dessus, brun cendré en dessous. Les flancs , les pennes alaires secondai- res, la queue, sont brun roux. (■) '. oeellatum, Gould, Linn,, pi. 20; einelotoma ocellatum , Vig. , Proceed., 1 , 55 . et V, 48. («) C. eapittratutn, Vig., Proceed.. 1 , 56. (') Variegata, Gould , pi 16 , Proceed., I, 56. (4) C. lineatum ,y\%, Proceed., I, 56. {')I.erythrocephala, Gould, pi. 17; T. Vig., Proceed., 1, 171. («) /. rufugularis , Gould, Proceed., V, 48. (7) /. ehrysoptera , Ibid. (») /. peetoralis , Gould, Proceed., V, 186. (9) / albogularii, ih., p. 187. ( <•) Stenorhynchus . Gould , Proceed., V, 186. (■•) S.ruficauda.ibld. LES CINCLOSOMES C). Leur nom signifie corps grivelé; ils nei ment qu'une espèce de la Nouvelle-Hollaoïltj merle ponctué (»} de Latham , h plumage ( brunâtre , rayé de noir, avec des points blaiiQij les tectrices , et des taches noires sur la cou et les côtés de la poitrine. La femelleadespi ferrugineux. C'est un oiseau très commun danij bois qui entourent le Port- Jackson. Son becfsin presque droit, garni de soies à sa commissure] ailes sont courtes et arrondies. Sa queue est louf et étagée. LES MOQUEURS P). Sont des merles, que caractérise unbeco muni d'une arête prononcée et assez forifMJ courbée. Leur corps est allongé; leurs larieii assez robustes. Les ailes sont proponionnella courtes , de forme subaigiië , h première rrin{|e| dimentaire, mais les troisième, quatrième tl^ quième égales et les plus longues Leurqueiiel assez longue , formée de rectrices élagées. l (I) Orpheu$au$tralit,Uiis. Turdu$ ttm,f Chili. La ealandria , Aiara, F».? DES OISEAUX. m [NCLOSOMES ('), ie corps grivelé; ils nei :e de la Nouvelle-Hollanile,] de Latham, 2k plumage i noir, avec des points blanad } taches noires sur la gorjej 1 poitrine. La femelle a desp un oiseau très commun (l]ii)| e Port- Jackson. Son becfsl; ni de soies à sa commissiirti !t arrondies. Sa queue est li MOQUEURS e). ;a, que caractérise unbecii prononcée el assez forifiiieiii| irps esl allongé; leurs tarwr es ailes sont proporlionnellei B subaigtië , à première rfmijej i les troisième, quatrième eld t les plus longues Leur queoel mée de rectrices élagées. Im ement peint de couleurs somW 1 latérales sont terminées de bli iix exclusivement américainSil le et mélodieuse. i genre est le vrai moqmrM jésenterdans l'enl. S58.(igty •s États-Unis, où sa facuWi iélèbre. DErAMÉRlQUEBUSOJ .décrit par Molinasouslei fous croyons même que la lie ; italien doit se rapporter i m (en est pas de même de l'oiw» r sous ce nom de ca/andru' liéme que notre moqueur delJ U chant est tellement hatiMD' I.Vig et Hor8r.,Trans.,XV,»lJ l,t«tu«.Lalh.;cincIoioma|iun(H^ . cit. , Ljot«.,6m.Cal..pl.26.Vjl" |jraJi»,Le»s. rurdwttwa.K ;,Aiara, Pix.? les créoles espagnols disent proverbialement y,tr comme une calandre, et veulent désigner le espèce de merle, et nullement une alouette, ^Iqaecela a lieu, lorsqu'on s'exprime ainsi en tipe. M aux environs de Valparaiso qu'a été tué l'In- Ida que nous avons sous les yeux. Sa longueur lleestde neuf pouces et demi , et dans ces dimen- kstaqoeue entre pour près de quatre pouces. Ion bec et ses pieds sont d'un noir profond. Son nage, à partir du front jusqu'aux couvertures léricuresde la queue , est d'un brun lavé de rous- t foncé et uniforme. Un liirge sourcil blanchâtre monte chaque œil Un trait brun et élargi recou- I les parotides; le gosier est blanchâtre, encadré Iles côlés de deux traits noirs, interrompus, qui r.ucnt jusque sur le bas et les côtés du cou. Le I qui sépare le noir de l'œil est roussâtre, gri- Hebrun. Le devant du cou est gris roussâtre. |lelciutes'alTi)i!.!it., et prend une nuance enfumée \û la région anale : de grandes flammèches bru - [ledessinent sur les flancs. Les ailes sont brunes, s leurs couvertures sont terminées par un rebord kc.el les pennes primaires sont finement relevées |l«ur bord externe par un liséré blanc dilaté au u, et qui forme une apparence de bande blan- [lorsque les rémiges sont repliées les unes sur les i.Les rectrices sont noires et terminées de blanc [chez les trois plus externes de chaque côté, et de ichitre peu apparent sur la quatrième. ! moqueur a donc un plumage sombre et sans (l,D'Âzara est le seul auteur qui ait parlé de ses jurs. Il dit qu'il est fort commun au Paraguay et lies rires de la Plata, où l'on voit le mâle et la fe- e fréquenter les lieux habités et épier le moment s propriétaires des habitations champêtres quit- I leurs demeures pour y entrer et chercher à kpitcr de la viande et du fromage mis à sécher. pemps de la ponte, le mâle chasse les autres oi- I (les alentours du nid, que la femelle place dans (lisson ou dans quelque toufl'e de raquettes. Ce lest formé extérieurement d'un épais matelas pbes sèches, et en dedans de racines minces et I entrelacées. La ponte est de deux ou trois |blanc verdâire ou bleuâtre, piquetés de brun. UCALANDRIA DE D'AZARA, ou NOTRE MOQUEUR. ^chinteque dans la saison des amours, et reste (irai k toutes les autres époques de l'ai :ec. [thanter, il se perche sur le sommet des pal- sou desarbres, ou parfois sur la pointe de qucl- iNisiade, d'où il s'élance à quelques toises en pli puis il se laisse retomber doucement, les ailes ouvertes sur son support, et continue sa mélo- die. Il répète ce manège pendant long-temps, en mettant quelque intervalle entre les sauts, de sorte que jamais il ne s'élève sans couler des sons, et qu'il descend toujours h peu près sur la .némo ligne ver- ticale , tout en planant par un déploiement horizon- tal des ailes. Quand il continue son chant à la place où il tombe, il ne fait aucun mouvement ni du corps ni des ailes , et il se tait lorsqu'il passe d'un lieu à un autre. LE MOQUEUR CENDRÉ ('). A été décrit par M. Vieillot : c'est un oiseau de la Guyane et du Hrésil, et l'individu que nous avons sous les yeux a été tué aux alentours de Monte-Vi- deo. Ce moqueur se rapproche singulièrement de l'espèce type de Saint-Domingue et des États-Unis. Sa longueur est de dix pouces. Ses formes sont élan- cées et minces. Le bec et les tarses sont noirs. Un gris cendré colore toutes les parties supérieures. Les ailes sont gris brun, mais ciliées de blanchâtre aux bords des couvertures et des rémiges secondaires; cette teinte est peu nette. Ce liséré ù peine marqué borde les pennes primaires; et ce qui les distingue, c'est qu'elles sont échancrées sur leurs barbes ex- ternes, ce qui n'a pas lieu chez l'espèce précédente. La gorge et le haut du cou, en devant, est gris blanc. Les oreilles sontgris brun. La poitrine est grise rous- sâtre. Les flancs sont gris, et le milieu du ventre gris blanchâtre sale. Les rectrices sont longues, noires, terminées largement de blanc à leur sommet, celle du milieu exceptée. Wilson a figuré sous le nom de cat-hird ou de furdus lividux p) un moqueur qui est très commun pendant l'été dans le nord des États-Unis. Son plu- mage foncé en dessus et clair en dessous, du roux à la région anale. Le sinciput et la queue sont noirs. Celle-ci est arrondie h son extrémité. M. Swainson (Birds of mex.) a ajouté à ce genre deux espèces qu'il nomme, l'une, orpheus cwviros- tiis, ayant le plumage gris en dessus, blanchâtre en des!;ous, avec des taches sur la poitrine et sur le ventre, la région anale fauve, le bec long et recourbé. Cet oiseau habite le plateau du Mexique, et a neuf pouces de longueur. L'autre, orpheus coerulescens. a le plumage bleuâtre, plus clair sur l'occiput et sur la poitrine, les oreilles et les côtés du cou noirs. Ce moqueur, dont le chant est harmonieux, habite, avec le précédent , le plateau du Mexique. Sa taille est identique. (>) Orpheus gitms . N.f urdiu tjitvus , Vletll., Bncycl., 678. Ois., Am. sept., t. II, pi. 68 bi$. (.) PI. 20,flg 3. .Vwïctcapa coroMnefM<»:, L. T feli- vox,Vieill. d i!îii iiii îiiit il! I \i ■ 1 : Ô08 HISTOIRE NATURELLE 11: ' ■! !il i '' L'orplieus m ruloidos, que M. Swainson a ddcril tout récemment dans lu Faune du nord de l'Amé- rique , nous est inconnu. Lichtenstein a parlé de trois merles (') de Bahia et du Para, qui pourroient bien être des mo(iueurs. LES PETROCINCLES(^). Ont pour type le merle de roche de RiilTon (^}; ils sont Ions de l'ancien continent. Leur bec est robuste, droii, h arêle légèrement recourbée, d'après M. Vi- gors, le créateur de ce genre. Leurs n-Tines basales sont arrondies, et en partie recouvertes de soies. Leurs ailes sont médiocres , la première rémige brève, la troisième la plus longue. Leurs pieds sont médiocres , assrz robustes. Leur queue est courte et égale. Trois espèces nouvelles de l'Inde ont été décrites dans ces derniers temps. Ce sont : t° Le bec de cin- cle {*), des montagnes de l'Himalaya et du pays des Alahrattes, a les joues, le dos, les ailes et la queue noirs, une tache blanche sur l'aile; le thorax, le vcnire et le croupion roux, le sinciput et l'épaule d'un blanc bleuâtre. Sa taille est de six pouces. 2" Le pandoti (^) est du pays des Muhraltes. Il est Irini bleuâtre, avec les épaules, les ailes et la queue Irunes. Les yeux sont bruns. Sa taille est moindre que celle du merle solitaire d'Europe. Son vol est Lus et rapide, et il se tient presque exclusivement dans les forêts épaisses des montagnes de Gates. 3" Le maal (^), gris brun sur le corps, blanc roussâ- trc en dessous ; mais chaque plume ''rangée de brun. Le bas-vciiUe est roussâtre , rayé de brun noir. Il se tient presque exclusivement dans les petits buis- sons formés d'euphorbes et de pentagones des plaines rocailleuses du Dukhun. ■i'LepicchionmexirninC), nous pareil être une espèce nouvelle, récemment découverte à la Vera-Crux par M. Adolphe Les- son, chirurgien de la marine royale. Cet oiseau a de longueur totale sept pouces et demi, et le bec nitre dans ces dimensions pour dix à onze lignes. Son bec est noir, assez robuste, légèrement arqué, garni de quelques légères soies à la base, et sensible- ment échancré ù la pointe. Ses tarses , également (') Turdus Uvidus, n. 447. T. jofurninu», n. 449- T. seolopaceus, n 444 (») PctrocincJa, Vig., i.'ool., Journ. Turdus, t. Pe- trocosit/phus , lloi(^. (') Turdus saxatilis, I.., on! 562; Pt aussi tes turdus eyanus , Gm., enl, 25î), rt manillensis , Gm . enl. 6.16. (t) Petroeincli cinclorhjinnha , Vig., Proc, I, 172. (5) P. pandoo , Sjlies , Proc , Il , 87. {«) p. maal, ibid. ., [i) Petrodomamo.Ticanis, 1.1816. noirs, ont leur pouce robuste, et terminé paruj gle plus fort de moitié que ceux des doigts aiittriu Ils sont recouverts en devant de large scuid lisses. Deux seules couleurs teignent la livttti cet oiseau. Un brun noir pâle ou roussâircrec toutes les parties supérieures, les ailes et li Ce brun sale est dj!k & ce que toutes les plumeii brunes, mais finement frangées à leursomiMl roussâtre clair. Les rnctriccs sont ég'itt| (') Merula : turdus , auct h Turdus AuHtuannu , Temm,. Man.,liP| T. dubius , .Nauni. ' \M DES OISEAUJt. 50ÎJ ohuste, et terminé parunij (|)ie t-eiix (les doigts uniéti« !n devant de lurge scuid oul'urs teigncnl la livréej oir pAlc ou roussâirrret érleiires, les ailes et les 0 ce que toutes les plumesi nt frangées à leur somMl pctriccs sont égales, garoigl le usées au sommet. Elles J^ oux. Lcsailes dépassent leo émige est courte, ladeuiï troisième, et la qualrièmej i. Le devant du coiietleiiit gne moyenne du veiilrti AÏS MERLES ('). iigé ; convexe , assez élevé,(i Leurs ailes sont pointues,! et arrondie; leurs tarses i ™age est coloré par npasses(( tu piqueté (celui des gtivesl.] ur les ornithologistes iince ue,tant les espèces les ph«| ;s sans ordre sous le nome é le nom de werks à toutni nous bornerons dans cecoi merles nouveaux les niieiB| pce d'Europe fort curieuse (2), qui a été décrite ainsi nck : « Le sommet de la i ille sont d'un brun foncé; iipérieurcs d'un cendré m\\ les à un roux foncé, qui"' u cou, du croupion et desi ;ue; ce môme roux vif lioK ne sur la poitrine, snr les de grandes taches n"i»« les plumes, frangées paru» iudu ventre et cuisses (lui' jnesdumilieudelaqueuci en dessous la qiicue est' s pieds sont bruns. Sa io»! La femelle a le pliin"f« des jeunes est taché de briii jSilésie. l'Autriche, la Hoi lidi de l'Italie. Ses habii*| 10 le dit de passage à Nice. lis , auct tnnii, Temm.. Man.,t.l.P' Horsfield (') a décrit un grand nombre de [jesdclilede Java, qu'il nomme: '"L'hémti- l'ij ou le liélUini des Javanuis, long de six es, à plumage gris fauve, à tête noire, h joues, ventre et croupion blancliâtres. Le bas- ventre [late. 2° L'amène (*) ou le kacher des Javanois , i d'une voix mélodieuse. Son plumage est bleu [ avec les épaules et les trois rectrices les plus Des blanches. Il a huit pouces de longueur. |'(in(i{(*)ou le ckuchak des Javanois, long de sept es, gris fauve, avec le vertcx et les rectrices foncés, le corps blanc en dessous , le bus- lire jaune. 4" Le rayé (*;, noirâtre vineux en lis, rayé de noir vineux en dessous; les ailes queue à pennes plus foncées, frangées de I clair. Il a six pouces. 5» Le vert (•>) ou i'i- ides Javanois, est long de huit pouces. Son plu- ie est vert émeraude, et sa gorge est jaunâtre. [cjneonojs ou le bochrit ('), long de huit pou- [est fauve, avec une raie à la gorge cl des tacites pminales d'un ferrugineux obscur. 7" Le carie (*) ï'tijm-uyam'iii des Javanois, paroilroit exister ià laNouvelle-tlullande. Son plumage est châ- jclair, et chaque plume est fauve à sa pointe. Les ; sont d'un châtain marron; l'abdomen est pihàlre. Sa taille est de onze poiiecs. S" Le b-c M^)o»ehiung des Javanois, est noir, excepté fie, un collier, la gorge et la poitrine qui sont I ferrugineux brillant et par raies oudiilérs. Les nés dorsales sont blanches à leur base. Le bec est bàlre.Sa taille est de douze pouces. 0° Le gu!a- |Voule&re(dt'sJavanois,estolivà(re fauve, avec tilesct la queue ferrugineuses ; la goige est bian- |, le ventre est jaune. Sa taille est de sept pouces. Temminclc a figuré plusieurs espèces de vrais ^les. 1° CM à ineds rouges ("), a la queue lègu- ent élagéc, ce qui le distingue des autres espèces. fildans i'ilede Cuba et aux Antilles. V^oisin du fdeBiilTon, il a comme lui les pieds ronges, mais [btccslnoir. Le menton et la gorge sont noir in- lavecdeux traits blanc pur, gris de plomb sur ofps, le ventre est roux cannelle Les rectrices ^es sont terminées de;blanc.2» Le chrycolaus(i^) l'pon, est brun roussâtre, avec les flancs aurore )Zool.res.,Trans., Xllf. irwdujAœmorrouj, ibid. ; muscicapa hœmor- Fa,Gtn. |r.omœnuj,ibid. U,ana(ij, ibid. Jritrijatuiibid. |ï'.MVt(iii,Horsf. [iriai'omjs. ibid. p.iariui.ibid. )!r,/?ai)iinjfri'j,ihid. '''•««'"'■'■l.ibld. j'ir.ru6ripM,Temm., pi. 409. r r.cfcrycoinwj, Temm., pi. 537. et le ventre blanc. 3° Le carde (<), aussi du Jupon, a le Dec et les tarses jaunes. Le plumage brun ardoisé, le ventre blanc piqueté de noir. 4° Le daulias C^) du même p >ys que les deux précédents , est roux can- nelle sur le corps, blanc lavé de roux par écailles en dessous. 3" L'eunome (3), du Japon également, a les ailes roux cannelle bordées de jaune sur chaque plume. Le dessous du corps gris maillé ou écaillé de noir. G" Le cilrin (*), qui vil à Java et à Sumatra, c^ t rouge orangé, avec les ailes cendrées et un miroir blanc. La région anale est blanche. 7" Le messa- ger (^) se trouve aussi aux iles de la Sonde. Il a le dessus de la télé et du cou marron , el le corps varié de noir et Je blanc. Le bec est brun cl les tarses sont jaunes. MM. Quoy el Gaimard ont rencontré sur les îles du sud de l'Amérique une espèce qu'ils ont nommée la grii-edes Malouines (S) Elle rappelle le guivrou du Brésil , el a la gorge marquetée de points noirs. Le thorax et le ventre sont rotissâtres. Les même s voyageurs ont fait connoître Xamerlfàe Fa .■/fc.i'O(T), qui lient plus des fourmiliers que des merles. Cet oi- seau se trouve dans les forêts de l'ile Vanikoro. Son corps est noir , à rectrices inférieures brunes et blan- 'hes. Ses tarses sont longs et jaunes. M. Vjgors donne comme nouveaux les merles sui- vants : 4° Le trag'llanique (*), dr'couvert au détroit de Magellan par le capitaine King, h plumage gris olivâtre en dessus, roux pâle on dessous. Le sinci- pul, les rémiges et les rectrices sont d'un brun noi- râtre. Sa gorge est blanche, linéolée de noir. 2" Le pteciloplère p des montagnes de l'Himalaya est noir, îi bas-ventre gris. Le bec et les tarses sont jaunes. La femelleesl brune grisâtre. Sa taille est celle du merle de France. 3" La grive à g'ntllele'les (") de la baie d'Algoa au Cap, a son plumage sur le corps brun olivâtre, passant au blanchâtre, lavé de roux en dessous- Elle est couverte de gouttolelles noires sur les parties inférieures. 4" L'énjthrog 'Slre ("j des montagnes de l'Himalaya, est bieu gris, avec les joues , les côtés du cou et les rémiges noirs ; la poi- trine, le ventre et la région anale roussâlres. La fe- (•) T. cardis. Temm., pi. 518. , I») T. daulias, Temm., pi. 515. (3) T. ennomis, Temm.. jt!. 514. (.) '/'. r»trinuj,T., pi. 445. ï'. montanus , Latham, incl., 83 (5) 7'.mterpre.t, Temm., p'. 458. (6 r. Faliklimdtœ , l'r.. Zoo!., p. 104. 1?) 7'. vanii'itrenfis.Astrol , Zoo!., p. 188, pi. 1, f. 2. (8) Magellanicus. Vl«. Proc., 1 , 14. (9) r. pecilopteriis , ih., Proi*., 1 , 54. M. Swniiison,dans la Fnune dt» l'Amt^riqne du >'onl , ilécrit comme distincts les merula minor el soUtaria, qui nous sont inconnus. ('0) T. guttatus , VIg., Proc, 1, 92. (") T. erythrogasier, Ib., Proc, 1, 171. 510 HISTOIRE NATURELLE ■ .:f't«r '1^1 mclle est brune cendrée , avec une barre jaunAlre sur le bns du dos. M. Gould a fait connoître deux merles : le pre- mier, appelé mtrle marron (}) se trouve dans les montagnes de l'Himalaya. Son plumage est, ainsi que l'indique son nom trivial, de couleur marron, avec la tête et le cou d'un cendré clair, les ailes et la queue noires. Son bec et ses tarses sont de nuance jaune brunfttre de corne. Le second, le Nestor (^j, provient de la Nouvelle-Galles méridionale, et de la province de Marrunbidgee , où se l'est procuré le capitaine Sturt. C'est le seul vrai merle que l'on connoisse h la Nouvelle-Hollande. Son plumage est brun fuligineux, avec la télé et le cou d un gris cen- dré sale. Il a le bec et les jambes jaunes. Le merle à rentre couletir cannelle (3) est une espèce africaine qui semble au premier abord, d'après la forme de son bec et de ses pattes et les couleurs fortement tranchdes de son plumage, devoir faire partie du genre saxicola, et se grouper près de ces grandes espèces de Iraquets, habitant comme elle l'Afrique australe; mais la coupe de ses ailes, sa queue étagée et longue, l'en éloignent et la rapprochent des Merles : nous ne serions pas sur- pris, toutefois, d'après la forme de ses pattes et sur- tout de ses doigts, que cette espèce fût intermédiaire "entre ces deux genres, et qu'avec des ailes et une queue de merle elle n'eût les habitudes marcheuses des iraquets. Nous n'avons aucun renseignement sur SCS mœurs, et ne pouvons par conséquent, que for- mer des conjectures. Le mâle (pi. SS) a la tête, le cou et toutes les par- ties supérieures, excepté le croupion, d'un noir pro- fond et sans reflets. Les ailes et la queue sont d'un noir moins intense; les petites couvertures de l'aile, d'un blanc pur, y forment une sorte d'épauletic blanche qui rappelle celles du traquet fourmilier du même pays. Tout le dessous de l'oiseau , depuis le bec jusqu'au ventre, est de la couleur du dos. Le croupion, les couvertures supérieures de la queue et le reste des parties inférieures, depuis le bas de la poitrine, sont d'un beau roux cannelle, brillant sur le croupion, et passant au roux blanchâtre à son p)inl de réunion avec le noir de la poitrine : le bec et les pieds sont noirs. Longueur totale, sept pouces et demi. Chez la femelle (pi. S6), toutes les parties du plu- mnge, qui sont noires chez le mâle, prennent une nuance de gris ardoise, sauf les ailes et la queue, qui sont d'un noir sombre et mat. La couleur can- nelle du bas du dos et du ventre esi h peu près de (•) Jlferula ca«(an«a , Oould , Proc, V, 186. (») M iVojtor, lbi(l„p. 186. (3) TurdutcinnwnonMit«ntri$,liit.,Vl»g. zool.,1837, pi. 65 et 56. la même teinte que chez le mâle, eicepiéng'J est partout uniforme dans sa nuance et ne s'étli cil pas , comme chez lui , près de la poitrine. Cette espèce a été envoyée du cap de Bonn pérance par M. Verreaux flls: il paroit qu'elle J rare, peut-être même est-elle de rinlériev/ terres ? Le merle à miroir blanc'{^) se trouve i]||j| gascar. Le mâle a le plumage bleu ardoisé I avec un miroir blanc sur l'aile. La femelieil même miroir, mais du roux sur latéle,leil les flancs. Le ventre est violacé. M. d'Orbigny, dans les premières lirraisonj son Voyage dans l'Amérique méridionale, ( deux merles h bec fln , qui pourroienl bienfon une section distincte. Ce sont : le mirl'noi'l h bec et tarses jaunes : à plumage brun nniriirej toutes les parties .supérieures, gris fuliglDein] dessous ; la queue égale : et le chigmnçoi^lt h bec el tarses jaunes, à menton blanchâtre eli|| mage brun fuligineux uniforme, à queueloi ment échancrée. Kililitz {*) a rencontré dans l'Ile de Boiiiiiiil deux merles. L'un qui porte le nom deM.del nille, a été très mal figuré par Vuiïon (enl.SJi| l'autre, qu'il nomme medc terrestre ('], | nouveau. Cet oiseau, long de six pouces etii le bec noirâtre, les jambes pâles, iedessiHii tête et la nuque d'un brun foncé, la qiieutl rouille , le ventre brun clair sur les côtés, bla milieu. Le cou et la gorge sont aussi decelle^ nicre couleur, avec des taches brunes. LES TURDOIDES. lûûos. Temu. Sont des merles à bec fin , et leur livréeeslîinl de teintes diverses disposées par grandes pli) Leur bec est moins long que la tète et leurs U sont courts. Leur duvet est très épais sur les pion. M. Temminck y place les oiseaux dont noms suivent : i° mu^cicapa Psidii, ^^ spec. 27; 2° turdiis cafer, id., sp''C. îW.quij par double emploi , musricapa hemorroiii> spec. 2G , le même que la planche cnlumiK' BufTon S6S , fig I , et le cul - rouge de Levailj Ois. d'Afrique.tom. III, pi. 109, fig. ij4 chrysorhœus, Temm. , ou cudor de Um {•) T. albosperularis, nervais . Favorite, pi. 61* (•) T. fiiscater, Orbig.. pi. 9, flg. 1. (') r. cMguamo , ibid., pi. 9, fig. 2. (i; Ac. deSaint-Pétersb ,t. I. p. 231.Bull.,n^'j (S) J. ttrre$tri$, Kitl. loe., eit. i U DES OISEAUX. 511 cliez le mâle, excepté qo'J dans sa nuance et ne s'étlj lui , près de la poitrine. envoyée du cap de Bonn eaux fils: il paroUqu'eil«;j ne est- elle de rintériett/ Ir btanc'C) se IrouTelHdj 3 plumage bleu ardoisé I ne sur l'aile. La femelleil idu roux sur la tête, le d I est violacé, ns les premi6res lirraisoinj Amérique méridionale, ( in, qui pourroienl bien fou i.Cesont:lem'W>'noi'J)ni >s : à plumage brun noirimJ upérieures, gris fuliginm| gale: et le clngm»fo^ s, à menton blanchilreeii|| ux uniforme, à queue li contré dans l'île de Bonii! qui porte le nom deM.dtl I figuré par Biiffon (en), r le meiic terrestre ('), | I, long de six pouces etd ;s jambes pâles , le d un brun foncé , la queue I trun clair sur les côtés, I la gorge sont aussi decellel des taches brunes. TURDOIDES. lœos. Temm. bec fin, et leur livrée eslfi^ disposées par grandes pl«l long que la tcle et leurs H uvetest très épais sur le o k y place les oiseaux ' ' mu'Cicapa Psidii, W scafer, id., sp-'C.lW.qiiil ! que la planche cnlunii«i etlecul-rougedelevaillj n. III, pl.<09,fig.t)yH im. , ou cudor de l«""'^ '•s,Gerva»s.Fa«oi'««,pl.6**1 )ig.. pl.9. flg.l- iid., pi. 9. fig. 2. j Br8b,t.I.p.831.Bttli.,w'>^ tt. loe., c(t. |4irr, fier 3i }. Celte espèce , longue de huit pouces et demi, dont le bec court est un peu élargi, a une nudité appc- rente derrière et en dessous des yeux, et préseule autour de l'orbite un cercle de très petites plumes serrées. Le mâle a le sommet de la tête el les bor- dures des pennes caudales d'une belle teinte d'azur; le bleu est beaucoup plus foncé sur le cou et le crou< pion ; les plumes dorsales sont d'un brun olivâtre; depuis la base du bec jusque vers le milieu du ventre règne une teinte d'un brun olivâtre, qui prend plus bas des nuances d'un bleu noirâtre ; le bec et les pieds sont noirs. Tout le dessous du corps est d'un bleu noirâtre chez la femelle. Cet oiseau se trouve à Java, à Banda , à Banca , et à Sumatra. LE turdoïde VERDIN. Ixos virescens (2). Cet oiseau , qui habite les bois toulTus de l'île de Java, où l'espèce paroît être abondante, a six pouces et demi de longueur. Le sommet de la tète et la nu- que sont d'un cendré verdâtre, il y a une petite bande blanchâtre entre le bec el les yeux ; la gorge, l'ahdomen et les cuisses sont blancs, el de larges stries bordées de verdâtre couvrent les autres parties inférieures, 5 l'exception des plumes anales, qui sont jaunâtres; les pennes caudales et alaires sont brunes et bordées d'un vert sombre ; le reste des parties su- périeures est d'un vert olivâtre; le bec et les pieds sont noirs. _^,,,j^^, LE turdoïde occipital (3). Est long de sept pouces et demi. Il est brun sur le dos et sur les ailes avec une teinte verdâtre. Le dessous du corps est jaunâtre clair. La gorge est blaiiche avec le bas du cou cendré. Sur chaque joue se dessine une tache bronzée, et la tête est surmon- tée d'une calotte noire bordée d'un cercle blanc. Le bec et les pieds sont noirs. Cet oiseau vit à Manille. Le docteur Kittiitz a mentionné, comme appar- tenant h ce genre , un oiseau qu'il a rencontré dans l'ile de Boninsima , et qu'il nomme turdoïde fami- lier {}) : il a le bec et les tarses noirs, le plumage (•) Temm., pi. 274. l>) Temm., pi. 382. fig. 1. (3; l'urdus occipitalis , Less., ornith., 418; Gervait , favorite, pi. 66. (t) txot famitiarU, Kilt. Bull.« XXV, 105. Act. de Pétersb., t. I,1830,pl.l3. i ! ' I t il ' i. u il h M: ffi: 11 eI Il N* 512 HISTOIRE NATUREI.TJî \'l \ j . k 1 f II olivAtrc en dessus, jaune d'or sur la ti^lc et sur les parties inrëriedrrs. Le front porte un bundeau noir, et les juues sont de cette dernière couleur. LES MERLES TRAQUEÏSCJ. Forment une prtite tribu naturelle, qui se com- pose de quelques espèces iiitormcdiaires par leurs caractères zoologii|ues aux merles et aux traquets, deux genres dont il estrortdiflîdlede poser la ligne de démarcation. LV^pôce type est le merle à eut rou.v P], qui a le bec mince, petit, grêle à la pointe, un peu arqué, et à commissure très fendue. Ses tarses sont assez robustes, sculellés. Sa queue, composée de douze rectriccs, est médiocre, arrondie par la di minutiondes recirices latérales. >'es ailes sont cour- tes, concaves, ù première rémige courte, lu deuxième beaucoup pins longue, les troisième, quatrième, cin- quième et sixième presque égales et peu allongées. €et oiseau est en entier d'un brun assez foncé Les ailes sont brunes en dehors et en dedans; sa queue est noir bleu ; mais les plumes de la région anale et les couvertures inférieures de la queue sont d'un ronge noir foncé. Il vit au Bengale. La seconde espèce est celle que M. Ruppell a figu- rée sous le nom d'ixos p'ebcjus ('). C'est un oiseau à bec noir, à plumage terre d'ombre en dessus , à gorge blanche, h poitrine brunûlre, tachetée de blanc. Sa taille est de huit pouces six lignes, et on le trouve dans le Kordofan. La troisième sera le turdoïde à iéle blanche {*),d»Sennaarelda Kordofun, et qu'on rencontre surtout aux alentours de Médine. C'est un oiseau à léte et joues blanches, 5 plinn;ige brun fuli- gineux, clair en dessus, gris roussûtre en dessous à bec et tarses noirs. LES MALURIONS. Sont des merles ayant quelque analogie avec les mérions des auteurs. Leur bec est légèrement con- vexe et assez élevé; leurs ailes sont subaiguiis, et atteignent tout juste le croupion ; la queue est longue et étagée ; les tarses sont très robustes. L'autre ts pe de ce genre est l'oiseau que Ruppell appelle mérion à télé écailliusei^), et qu'il a découvert dans l'A- kaba. Il a neuf pouces de longueur; un plumage (') Saxicolhif.H ,h. (•) Turdus ^Sax.) erythrurus . Less., Voy. de Déiang , Zoolog. (3) PI. 32 : l"voy. en Af (4) rur(/otdet leucocep/iala, Rupp., pi. 4. (») Walurus squamiceps , pi. 12. couleur café naturel; les plumes de la t(!teri;iiii et tachetées de noir; celles du dos et du bas-Td fidigineuses. La g'>rge est blanche. La (leiiiicmt^ pècc est le mérion de l'acacia ('), du mêmeaum h bec et tarses jaunûlres, h plumage de couleurd mois, mais à gorge blanche. Il vit en .Nubie eii le Kordofan, et sa taille est de huit pouces six li LES MERIXS PII1LEDI)Î(S, Se trouvent présenter une petite tribu \m relie, que distingue un bec allongé, amincioui nué , peu élevé , et terminé en pointe. Leurso» s'ouvrent en fente étroite. Leurs ailes sont obt Leur queue est étagée et arrondie en se dilali son extrémité. Les tarses sont médiocres. Ces oiseaux ont des plumes assez ri|;ilessurlij et sur le cou ; on en cnnnoit trois esipèces. 1" L'op'rocéphale (^) que les Javanois noind chuchak-jawa , et qu'on retrouve à Sumatn, élevé en cage, parce qu'il a un chnnt harmoDii Il a les ailes et la queue olivâtres, lu télejauDe,^ deux traits noirs sur les joues, le mentoDblai plumage roux flammé de blanc en dessous; el ventre est ferrugineux. 2» L'orcHon noir[^]m Mexique. Sou plumage 'St bleu de plomb:iin(t^ noire règne sur la joue derrière de l'œil. Salj est de huit pouces deux lignes. 3" Voreillonin du Japon, est d'un bleuâtre cendré terne, i|ii( lève un crnissant marron placé sur les eôtésila| Il a les plumes de la tête et du cou striées ileb tre plus foncé; le ventre est lavé de ferrugioeJ LES DONACOmUS. Sont des merles 5 bec fin, pointu,! fléchi, et muni de quelques poils à lacominfl Leurs ailes sont subaiguës ; leurs tarses sont alW et proportionnellement forts; leur queue eslW et composée de recirices fortement clagécs.Lq type , le donacobe rayé de blanc (■), vit daiisfl rique méridionale. Son plumage est bruncnw jaune louille en dessous, mais un trait blar derrière de l'œil , et va se perdre sur lescôlésj arrière du cou. Les ailes sont bordées de m portent il leur milieu un miroir de même coij (') M.acacicr.itupp., pi. 18. , (") Turdm ochraeephalus, Gm.Tenim.pl,t3»J BrnwM. llliist., pi. 22, sturnuj ZeilanieusM'' (3) T »nc/ano(is, Tpnim.,|)l. 4118. (*) T. amaurotis , Temm., pi. 497. . (5; Donacobim albolineatus , d'Orbigny, pi. i^I DES OISEAUX. 513 >A plumes de la tAte ri^idi illes du dos et du bas-tti est blanriie. La deiixicme^ l'arflcia('), dumAmeaata '3, à plumage de couieiiril inche. Il vit en Nubie eiè > est de huit pouces six li ,ES PIIILEDONS, ter une petite tribu trcii in bec allonge*, aminci OUI rminé en pointe. Leurso loite. Leurs ailes sont obi îe et arrondie en se i irses sont médiocres, i plumes assez riiîHessurljj connoit trois espèces. j (2) que les Javanois non qu'on retrouve 5 SumalnJ 8 qu'il a un chant harraooi» eue olivâtres, la lêle jaune, j r les joues, le menton bl« méde blanc en dessous; e| îux. 2» L'orcilon noir(')^ lage < st bleu de plomb; mi joue derrière de l'œil. S»ll ux lignes. S" L'orci'don lin bleuâtre cendré terne, ii« arron placé sur les côtés du j a tète et du cou striées lie b' entre est lavé de fcrrugineJ Ipenne» caudales, brunes, sont terminées de blanc «us. Idonacoiuus. b bec fin, pointu IquclquespoilsàlacommiJ paiguës; leurs tarses soniaH leut forts; leur queue cslld Irices fortement éiagé«s.l« Lî/é(/ctJancn, vit dans H Son plumage est brun cr.i Bssous , mais un trait blâ» ht va se perdre sur les coiesj L ailes sont bordées de W \eu un miroir de mêroec ■pp.. I»118' .. p/.«Iuf,flm.TemmPl.l3M .pnim.,lil-4<'*' Temm, pl-*97- . -hII LES TRAQUETSC). I ne lei trouve que dans l'Ancien Monde ; ils nombreux en espèces. Us tiennent des gobe- thes par leur bec un peu déprimé et élargi à sa [et des merles par la forme échancrée pointue I mandibule supérieure. straquets fréquentent de préférence les plaines I les steppes ou les lieux desséchés. La plupart dreeux ont été décrits par lîuflbn , et nous nous ons à signaler les espèces nouvelles les plus ^rquables. mquet sauteur C^) est en dessus d'un beau fauve !, avec les ailes brunes, dont les pennes se- jiressont largement bordées de fauve vif, ainsi rexirémité de chaque rémige; l'espace entre le ll'œilest noir; le sourcil, ainsi que le dessous et le bas-ventre , sont d'un blanc pur; le itadessous est d'un fauve plus vif que le des- Inais qui blanchit insensiblement jusqu'au bas- , la moitié supérieure de la queue est blan- |rt le reste d'un noir profond; sur les deux sdu milieu le noir remonte plus haut ; chaque iest lisérée de roussâtre et terminée de blanc. 1)1 sexes sont semblables, si ce n'est que les idela femelle sont, en général, moins vives tllesdu mâle. Les jeunes sont de couleur isa- [tcndre, avec le milieu des plumes blanchâtre, ilesetla queue noires: mais les pennes secon- isont largement bordées de roussâtre, et les ^^ pennes, ainsi que la queue, terminées de [couleur. lest très commun sur les bords arides de la mer e, surtout près de Bakou, vers les feux per- mis. Il va ordinairement par paires, et sautille onellement ; il se place volontiers sur les pointes «hers, et là, il s'élève perpendiculairement en Bt fortement ses ailes , et faisant entendre un \iri, zri, très sonore; posé, il a un petit ga- «mentlrès agréable. Lorsqu'il n'est que blessé, iclie avec une promptitude incroyable dans les ide rochers. Il se nourrit d'Insectes qu'il prend li la manière des muscicapa. Ménétriés trouva en juillet un nid fait de pe- leola , Bechst. ; ananthe , Vieill., comprenant «reswti/Jora, Briss., SiaKa.Sw. Petroica. Sw. wo. Sw. SaxicoJa , Becbsl. Curruca, Leach. ÎMltator, Ménétriés , Cat., Caucase. Rufo-clne- iulttlba, lorum nigrum, superciliis albis, ails l^ttctricibussecundariis et remigum apicibusfulvo- *«>>>; caudinigra.basialba. tits brins d'herbe sèche; les jeunes, quoique capa- bles de voler, s'y tcnoicnt encore; ils étotent au nombre de quatre. Le traquet turdoUe (') est long do six pouces. Son bec est rougcfltre. Les ailes s'étendent jusqua vers le milieu de la queue. Le plumage en dessus est brunâtre , teinté de roussâtre , i-lus clair sur le crou- pion. Les rémiges sont brunes, bordées de roux sur leurs barbes externes. Le devant de la gorge est blan- châtre , vcrmiculé de brunâtre ; le devant du cou el la poitrine sont roux ; le ventre , les flancs et le bas- ventre sont d'im roussâtre blond très clair ; les tarses sont blanchâtres. Cet oiseau habite la Nouvelle-Irlande, aux envi- rons du port rraslin. Le traquet coureur ^) , très commun dans plu- sieurs contrées du centre de l'Arrl-iue, et qui se trouve en Egypte et au cap de Uoniie-Espéruiicc, a son plumage noir velouté, relevé par le bijtiic pur du sinciput, du bas-vcutre et des rectrices la orales. I.e commandeur {^) est noir,'avec les épaules roses. Il se trouve aussi en Afrique. Le traq>'jl monta-' gnard {*) , brun -enfumé , avec du blauc aux épaules et aux rectrices. Levaillant a encore figuré plusieurs autres Ira- quels dans son ouvrage sur les oiseaux d'Afrique. Le pdfre (pi. 180), varié de noir, de blanc et de roux. L'imitateur (pi. 181 et 182), roux en dessus, blanc en dessous, avec le sinciput noir et un large collier descendant sur la poitrine de même couleur, type du genre campicola de Swainson. Le jeune est seu- lement roux et blanc. Le familier (pl. 183), rous- sâtre, avec le croupion et les oreilles roux vif. Le tractrac (pl. 184, fig. 1), gris cendré, avec du blanc au croupion , aux rectrices externes et sur le ventre. Le traquet à cul roux (pl. 188, fig. 1), noir, roux h la région anale, blanc aux épaules. Le traquet d queue striée (pl. 188, fig. 2), noir, avec le croupioa et le bas- ventre marron, ainsi que les rectrices ex- ternes. M. Ruppell , dans son premier voyage en Afri- que, a fait connoitrc deux espèces de la Nubie. Le pâle (^), qui a un plumage Isabelle clair en dessus, blanc en dessous, et Visabellin (^), dont la colora- tion Isabelle est relevée par le blanc de la première moitié de la queue, dont la seconde est noir profond. Le front et la gorge sont blancs. M. Temmiiick a représenté dans les planches co- (> ) Saxicola merula, Less., Zool. de la Coq. (») S. cunoria, Vieill., Encycl., 493. Levaill., Af., pl. 190. Egypte, pi. 5 , flg. I , p. 347. (3) Levaill.. pl. 189. (4) Levain., pl. 185, fig. 1 et 2 «et 184, flg. 2. (5) 5. pallida , Rupp., pl. 34, fig. A. (C) S. isabellina, Rupp., pl. 34, flg. B. Temm.,pl.472j fig. 1 . 66 ■''I I ! m V 614 HISTOIRE NATURELLE * .: ■ 1 il ,;t , I > loriées plusieurs (raquets. Le bi(tJfcié{')se trouve dans la Cafrerie. ]| a le devant du cou, les «•punies et la queue noirs, le dos roux, ilummû de noir, et un bandeau blanc partant du front et encadrant le noir de la gorge. Les couvertures supérieures sont aussi blondes et puis blanches. Le moine (^> a élu décou- vert en Nubie par M. Ruppell. Il est noir bleu , la tôte et Id queue exceptées, qui sont blanches. Le traquel des déserts (^) est blond roux en dessus, blond tendre en dessous, avec la gorge noire et un bandeau blanc sur le front. Il vit en Egypte. L'oreil- lard (*) se trouve depuis l'Egypte jusqu'au Sénégal, il est blanc gris, lavé de rose, avec un large trait derrière les yeux; les ai les et la queue noires. Letra- quel à queue noire (^) a été rencontré en Arabie par SI. Uuppeil. Il est gris de plomb, avec les ailes brun clairet laqueue noirâtre.Le leucomèle{^) a la tête et le dessus du cou blanc lavé de blond , la gorge noire et le dos brun. Le ventre et la moitié des rectrices ex- ternes sont blanc grisâtre. MM. Quoy et Gaimard ont donné , dans la Zoo- logie de l'Astrolabe, quatre espèces d'oiseaux qu'ils placent parmi les traquets. Ce sont : Le traquet resplendissant C) de la Nou- velle-Hollande, et qui nous paroit être un mérion. C'est un oiseau à plumage d'azur, relevé par l'é- charpe noire qui ceint le cou et la poitrine ; les ailes èont noires i leur sommet. Le traquvt à croupion jaune 1^), du même pays que le précédent, est oli- vâtre en dessus, blanchâtre en dessous ; sa queue , noire, est terminée de blanc. Le (jrivelé {% des alen- tours du port Western , est brun fauve en dessus , avec des points bruns. La gorge et la poitrine sont blanches , ponctuées de noir ; la queue est brune , rayée transversalement de noir. Le traquet à long bec {*% également du port Western , à la Nouvelle- Hollande, est roussâtre en dessus, à gorge striée, h teiilre bi-un. i,e colonel Sykes mentionne parmi les oiseaux qu'il s'est procurés, dans le pays de Mahrattesou le Dukhun sur le continent de l'Inde, les trois es- pèces suivantes : Le tricolore^") a le plumage noir, une bande sur les ailes , le croupion , le milieu du ventre blancs. Il se nourrit de mouches noires, de {') s. hifaseiàta, Temtn., pi. 572, flg. Û. (>) S. monacha,T., pi. 359 , flg. 1. (3) Si desertorum, T., pi. 359, flg. 3. («) S. aurita. T., pi. 257, 0;;. 1. (S) S. me^anura , ibid., flg. 2. (fi) S. leUèàmtla,\^., Bg. 3, tiiëiaeilla ièûeôlnela, FAllas. Jlf. lèueornela.ét tHelanotetica ,tàHi. (7) S. splendens,Àstr., p. 197. pi. 10, Bg. 1- (8) S. chrysorhoa . Âstr., p. 198 , pi. 10. fig. â. {9\ S. maeitlaria. Àstrol.,^. 199, pi. 10, flg. 3. (•») S. {ongiroftrii,^itro{.,p.800,pI.10,flg.4. ["]S- truoiot, S}kes, Proc, ti, iû. papillons et d'alwilles. Le romsc-rjorgi i cendré en dessus, blanc en dessuii;), la ^uiiied] poitrine rousses. La queue-rouge (^) esi LruuiinJ dessus, brun légèrement strié en dessous, leg pion roux. MM. Yigors et Horstleld ont également d deux traquets comme propres à la NouvelH du Sud. Le«o/i7aire('j,ou ratantcf-biriint brun fauve en dessus et roux ferrugineux (nji sous ; et le jardine {*), gris noirâtre, le venlreN et la queue barrée de cette dernière couleor, LES MÉRlONSv*) OU MALLREi) Forment un petit groupe de traquelsiiliK| grêle et assez court ; leurs tarses sont longselp Ce sont des petits oiseaux d'Afri(|ueetd'Asie| marqnables par les vives couleurs qui teignetll plumage. Le diphone (^j , de l'iie de DooinsiniJ roit appartenir à cette tribu. Il a le becetlesu jaunâtres, le plumage olivâtre en dessus, blu en dessous. Le mérion élégant (') de la .VotiJ jH'of^aïK^eetle bleu(^), l'un et l'autre de l'azur l(| pur, soHt très communs aux alentours de Sviii Le mério a ti tète noire (^) a rocciput et Ici du corps d'un :ioir de velours , le dus et lesailal millon, les rém p. 256. Pbillipp., pi. et p. 157. (9) Muscieapa melanocephala , Lath., esp. it , (■o) Maluruspeetoralis, Gould.Proc.,ni,iWj (■■) M. Temmincli a figuré les maluru* jal»! 2600 pi. 65, flg. 1 de la Nouvelle-Hollande, et 1| ginalis de Java, pi. 65, fig, 8, qui sont deii ' m DES OISEAUX. 515: !9. Le rous»e-gorgci\_ iiic eu (iussuiis, la ç,w^tA jueue-iouge H est bruuiiti] nent strié en dessous, leo loTsIield ont égalemeniiiéi| s propres ù la ^ouvell^& •j, ou ratarttct-biriim is et roux ferrugineux (Ht ), gris noirfttrc, le ventrebl L" celte dernière coulear. NS^*) OU MALLRES.I ; groupe de traquetsàbtcl leurs tarses sont longsetp^ oiseaux d'Afrique et d'Asie J vives couleurs qui tcignexl ne (^) , de l'Ile de lioainsinij itie tribu. Il a le bec et les» ige olivâtre en dessus, blji ■rion élégant (') de la .Vonti (8), l'un et l'autre derazii[l«j muns aux alenloursdcSjili eno»re(^) a l'occiput et lei de velours, le dos et lesaikjj les cannelle, le bas-ventrel îue noire et blanche. Lei ive à la ;NvUvelle-Uollaii(ie.j marqué sous les yeund'iraeir talliques, relevé de bridwir le thorax ("). ►UEUES-GAZÉES. \lipiturus. Less. le grêle et mince des sylïi8| rinsliliformes, et garnie le| \s , ibid. Tfo, Ibid. ., rans.Soc.llnn;,XV,236..wK lutcicapa loHtoria.Ulli. )d. lill. , , , ]e,Klttl., Ad. Pélersb.,U.» Lrba.Shaw. Weu». Viem.,Gal.,pl. "5. i. et p. 157. I ltanocephoIo,Lalh..*sPH |oraIii,Gould.Proc.,llM»»J a flguré les tnolurui îi«*l Jle la Nouvelle-Bollande.etJJ ciliées, la seule espèce, la queue gazie (•), vit lilenloursdn port Jackson , où elle est nommée \^l.jtHy. C'est un oiseau d'un brun roux uni- LES GYSTICOLESC). ntdes méfions aussi à bec fin et allongé en alùne, [légèrement fléchi en axe, et garni de quelques j. Leurs tarses sont minces et longs. Les ailes [courtes et arrondies. Leur queue, assez longue, mpose de rectrices très étagées. Leurs formes liréles et élancées. Les espèces de ce petit groupe 'trouvent qu'en Afrique et en Asie. eipèce typique est le ber /in rystkole P), qui est Une dans le midi de l'Europe, depuis Gibraltar g'i la mer Adriatique. Son plumage est roux, Hué de noir sur le corps. Le pavatieur de Le- |iDt[*j, roux sur le corps, gris roussâire en des- Lappartienlà ce groupe. C'est un oiseau que llnuveen Afrique aussi bien que le cil i in {^), leroussâtreet de jaunâtre. Lecapolier, qui fait LidaTec laouatte des asclépias, appartient aussi Ipelit genre. IpiiC-piNcde Levaillant (^) , que l'on trouve au I niche dans les acacias , où il construit un nid , |nt qu'une ouverture étroite. Son plumage est 1, grjvelé de noir. Le mçiion grêle 1^) se trouve typte, en Nubie et en Abyssinie. Il est olive Mdessus. blanchâtre en dessous, avec les rec- llermiiiéesde blanchâtre et d'une barre bru- i Le mai d («) , de Ja Nubie , a le corps en des- lunroux rosé, le cou blanc, le ventre lavé de lire. Lps rectrices noires , terminées de blanc. Ilycicie («) provient de Java , où il se tient dans Iset les buissons , (ju'if fait résonner de ses cris nuls. Il est brunâtre sur le corps , roussâtre en k Les rectrices sont brunâtres , barrées de pisdegris à leur terminaison eii dessous. Le mtkapamalachura , Lath. Mqluru^ malctcku- |i«.elHor5r., Trans.. XV. Levaill., Af.. pi. 130, ll/i(ico/o, Less. J»f aluruj, Temm. ymeyuicola.Ttmm., p1..6,flg. 3. Descrîpt. du [lacjslicole.Bull., 1.181. ' %pJ«ro , Gm. Lev., p|. 122. Nil., Af., pi. 127. Sylvia maeroura, Lath.. lylrioteatrM.vieill. Levaill, pi. 131. Egypte, pluruisfr^djù, Cretz. in Kuppell, pi. 2, fig. 6. •,PU66. Egypte, pi. 5, flg. 4. Sous le faux nom «•pwe. felomoni, Rupp., pi. 2, flg. A. Temn)., p|. 466 , IpolycArotti , Temm., pi. 466, fig. 3. mérion gentil ('), qui vit dansie Kordofan , est brun en dessus, roussfltre clair et jaunâtre en dessous. LES RUIUETTESP). j , ,. Leur bec est mince et effilé ; les ailes »QnlalIongji!es et pointues ; ils ne nous offrent aucune espèce nou- velle. LES ZOSTEROPS(?). Sontdessylviesdontlebecest grêle et légèrement arqué, et qui ont autour de l'œil (du grec i;, œil) un bourrelet de plumes soyeuses. Les auteurs de ce genre ne mentionnent que quel- ques becs-lins étran^ers, bien que certains d'Europe, tels que le sarde entre autres, prë.-entent cette parti- cularité. Le bec-fin de îWadugnscar {*) seroit le type du genre zoslerops , qui comprendrait encore le bec- fin annelè de Swainson (*) qui habite les alentours de Sydney et de Paramalta, à la Nouvelle-Galles du Sud. C'est un oiseau jaunâtre, ayant le descendre, une raie noire en avant et au-dessus des yeux , la gorge jaune pâle et les flancs ferrugineux. Le hec-fin cerclé (C), jaune et blanc, de l'Inde, est encore un zosterops. '. ' ' ' ■ LES FAUVETTpsn. Ont le bec mince, e(]llé, drqit, pointu, et com- prirpéà son extrémité. Leurs ailes sont allongées e( pointues , et leur queue est longue , élargie , et for- ipéc de pennes égales et arropdJcs. LesfaH^ottescon.. stituent une tribu très ricjie en espèce^, tellement voisines les unes des antres, que hcauppup se trou- vent assez mal décrites dans nos livres d'histoire na- turelle. Cesontdesoiseanx chanteurs par excellence, qui poursuivent en volant les insectes, quj forment leur pâture, soit dans les buissons, sojt ^ur le bord des eaux et dans les roseaux, où ils nicbcnt. Il est difficile d'établir parmi tous les individus les distinc' tions de riverains, sylvains et insectivores. (■) 91. pulchellut , Rupp., pi. 35, fl^. ^. [') Ficedula ,Bechst. Sylvia, Wolff et Heyer. Sialia Swt. . , ■ ■ ■ -, ; '' (3) Zosterops , VIg. et norsf. ' ^^ " "' ^ (4) Sylvia madqgaseariensi$ , Lat|t. MotaeiUa maâ craspatana , Gm. (5) Zost dqrsalia, Vig- et Horsf., Trans., J.V, 29|5., Sylvtaannutosa, Sw. Illust., pi. i|6. ' " (6] S. pafpebrosa , Temra. , pi. 293. flg. 3. '.7] Curruca, Bechst. Curruca et aruntlinacea , L. ' ! ;i6 HISTOIBE NATURELLE T'^tt^" ^V : I i î Buffbn a ddcrit un bon nombro de fauvettes. Nous ne signalerons que les espèces les plus reniarquii- blcs parmi celles qui sont nouvelles. M. Jlechstein distingue du rossignol ordinaire ce- lui qu'il nomme philomèle ('),etqui vit duns le nord de l'Europe. Son plumage est roux en dessus, rous- sâtre sur la poitrine. La fauvette sarde (*) se rencon- tre dans les Iles de Sarduignc et de Corse, et se re- connoit à ses joues noires sur le fond ardoisé des par- ties supérieures. La fauvette des fragons ('j a la télé noire, le ventre gria, le manteau brun, les pennes caudales terminées de blanc. On la trouve en Sar- daigne, en Provence, en Corse, et aussi aux Cana- ries. La brunette {*) est fort voisine de la sarde. Elle a le corpa ardoisé en dessus, le dessous gris. Un in- dividu a été tué dans le Languedoc. La cetti (^), que M. do La Marmora a rencontrée en|Sardaigne , a du marron aur le dos. On en rapproche la bouscarde de Provence, de Bufron(enl. 653, fig. 2}. La nylvieole (") est un pouillot assez rare en France, mais plus commun dans le nord de l'Europe. Cet oi- seau se tient dans les taillis, niche à terre , en con- struisant un nid fait en forme de petit four. La femelle y pond de cinq h sept œufs blancs , et tachetés de roux foncé. Son plumage en dessus est vert jaunâtre et jaune clair en dessous. L'ictérine H , qui se présente accidentellement en Lorraine, estgrisolivûtresurle corps et jaune en dessous. La lusciniole {^) , gris oli- vAtre en dessus, jaune en dessous, se présente en plusieurs cjutons de la France et de l'Allemagne. Elle ni lie dans les buissons , et son nid fait d'herbes fines est garni de duvet de plantes et de laine. La fe- melle pond de quatre h cinq œufs couleur de chair, tachés de noir ou de rouge sombre. La flavéole i^) , vert olive en dessus , jaune pur en dessous, se présente accidentellement dans la Lor- raine. Le pouillot Bonelli (>o)est brun olivâtre en dessus, blanc en dessous, avec ur. sourcil blanc au- dessus de l'œil. Cet oiseau, assez commun dans le Piémont et en Sardaigiie , s'avance parfois en France jusqu'en Lorraine et en Picardie. (■) Sylv. philomela, Temm.,I, lOG. Vieill., Faune franc., pi. 170 , flg. 3. (•) S. tardonia , Vieill., Faune, pi. 86,'fig. 3. (3) S. ruseicola; Vieill., Faune, pi. 86, fig. 1 et 2. Jdotacilla melanoeephala , L.Gu. Temm., 1 , 203. (4) S. fueetcens , Vieill.. Faune , p, 204. (!) Usignulo difiume , Cetti > le. di Sard., 216. Sylv. Cetti, de la Marm., Ac. de Turin, XXV, p. 254. Savi, pog. 273. (Cj S. sylvieola, Lath. Vieill., pi. 95, iig. 3. S. sibila- tri'ir,Becbst.,Temni.,Man.,I, 223. (;) S. «cferfna, Vieill., Faune , pi. 96, fig 3. (>) S. polyglotta,lb., p. 212 , pi. 96. fig. 1. ' (ï) S. /îaveola, Vieill., Faune, 96, fig. 2. (•o-, 5. Bonelli, Vieil!., pi. 97, fig. 2. S. Nattereri, Temm., Uan., 1, 227. L'éperviire (') appartient aux bccsfms rira Elle est grise, cerclée de gris plus fonte, eiKn proche de la rousscline par la taille. Elle rsti commune en Allemagne, plus rare en Proveod] en Piémont, oi'i clic est de passage. Klle nichel les buissons les plus fourrés. LafautettedttjniÀ elle est brune roussAtre en dessus, avec un; et les parties inférieures blancs. La queue esin de traits bruns. La fauvette ilesmarah(}](i[nJ brunAtre , avec des points noirs en dcssi», ki chcs sont rougcAtrcs. Le sourcil blanc est boti] noir. Les flancs sont roux. Elle est nssn im\ France, et se tient sur les bords des fleuvnti/ étangs ainsi que dans les marais inondés. Onl'J servéc en Picardie, en Lorraine et en Provew.] cisticolle (^) est un bec fin de la taille du roiid jaunAtrc , piquetée de noir en dessus , un soiircili| surmonte l'œil. La gorge est blanche. LeTeilK les flancs sont jaunâtres. Elle habite le midi deri rope. Le rossignol des saules (•'') , qui vit enld surtout aux environs de Pisc, est marron cnil avec le gosier et la gorge sans taches. Sa ^m\ unicolore. Le bec-fin trapn {^) de la Russie mdridioiHlel surtout de la Crimée , a de grands rapports iti( locustelle. Son plumage est tacheté endessus,! pennes caudales sont terminées de ccndni. Ltii rubigineux C) a été rencontré h Algésirasell| braltar. Il est d'un roux assez vif en d( rectrices sont tachées do noir. Le bvc-finméi habite l'Autriche et la Hongrie sur les bords dif nube, et se ticntcaché dans les joncs, car il eil| défiant. Sa gorge est très grivelée quand son pin est unicolore. La rfrde»o//e(3) entièrement oliij l'intérieur du bec rouge , est répandue en Hollij Le bec- fin à moustaches noires (•*) a un becgrt tête brunâtre, de large-; sourcils blancs et une l| noire derrière les yeux. Cet oiseau est trcsc dans les marais de Raguse, de Rome et deTos (•) S. nisoria, Vieill., pi. 100. fig. 2. (s) S. phragmitis. Bechsl., Temm., Man.,l,ll| Schœnobœnus, Vieill., pi. 101, fig. 1- P) S. aquatica, Lath. S. paludieola. Vieill., f^ pi. 102 , fig. 2. Temm., 1 , 188. (1) S. cUtieola , Temm., pi. 6, fig. 3. Faone, rlj fig. 1. Savi, Mém., 1823. (5) S. luscinioides, Savi, Ornith.Tosc, 1,270,1 pi. 13, fig. A.. 1. 1, p. 270. Roux, pi. 211 6ii.(" Bull, VllI, 105. («) S. certhiola, Temm., Man., 1. 186. (7) S. galactotcs\TeTam., 1, 182, («) S.fluvialatilit. Meyer, Temm., Man., I, l*'-] 111. Savigny, Egypte? (9) S. palustris , Becbst., Temm., I, 192. pi. 217 bis. M S. melanopogon , Temm,, Man., m, lî'- DES OISEAUX. 5!7 irticnt oux hccs-fins rirei 3 de gris plus roncé.elset ne par la taille. Elle ejti gnc, plus rare en Provendj !st de passapc. Elle nichtl ourrés. La fam'ettftkijmn tre en dessus , avec un ! ircsbiuncs. Ln queue est r (ttivcUe deitma)aiii!}]m points noirs en dessus, Isj . Le sourcil blanc est bonUl l roux. Elle est nssa nttl ur les bords des fleuTeieli s les marais inondés. On l'ij en Lorraine et en rroveM.I bec fin de la taille du roM le noir en dessus , un soiiralij gorge est blanche. LeTenln très. Elle babitc lemididtfl des saules {^),q\iin\m\ isdc Fisc, est marron end gorge sans taches. Sa qii«| (B) de la Russie méridionaleJ ie , a de grands rapports «ii[ mage est tacheté en dessin,* ni terminées de cendré. l(ii ,é rencontré à Aigésiraseti| roux assez vif en dessiisj esdenoir.Letcc/înrirffflj t la Hongrie sur lesbordsdij iché dans les joncs, car il e«| t très grivelée quand son fia erdeioUc (^) entièrement oliij rouge, est répandue en Ho acftwnoiiM ("*) a un bec? argea sourcils blancs et «nej yeux. Cet oiseau est très cor Raguse.deRomeetdeTos Bill., pi. 100, flg. 2. B.Bechst., Temm, Man..l.i^ H!., pi. 101, flg. 1- l Mh.S.paludieola.y\t\\Un im., 1,188. •einin.,pl.6,flg.3.FaDne,|l| 1823. . _t,Savl,Ornllh.,Tosc.,l,2W p. 270. ROUI, pi. 211 *"•' Tenini.,Man., 1.186. .Temm., 1,182. . i.Mcyer,Temin.,Man.,i.»''| P^"' , 19Î Bechst., Temm., l, "* (yon,Temm..Man.,ni.***' ht- fi» à* R'iPP'ii (■) a la tt^tc et le devant du cou 1 le doi cendré. Un le trouve dans l'Ile deCan- [ et sur les rivages de la mer Rouge. Le bec- fin à ^tu f>) des États Romains et de la Sardaigne , cit iblement un zosterops. Les grandes couvertures liiles ont de larges bordures rousses. Sa téie est jlrée. Les joues sont blanches. ! itt-fin êylvestre (') se trouve en Allemagne, et [confondu avec le pouillot ordinaire. Son plu- eest gris verdAtre en dessus , avec des sourcils Imarqués et jaunâtres. Les parties inférieures sont icliiires. Berwick (*) (Hist. of tishbri birds , I , îraroildéjà décrit sous le nom angloisdetci'/tot^) ('). Le bec- fin familier (B) a été rencontré en mai [les bords de Kour, proche de Saliane. Cendré Ichitre en dessus , il a des sourcils et la gorge t. Cet oiseau a quelques unes des mœurs des podytes; car il sautille et tient sa queue élevée s eux. Le bec- fin aux yeux jaunes C) , assez nun dans les jardins de Talyche, est d'un cendré , avec les ailes et la queue brunes. La fauctUe «ttaches ('} des bords du Kour, a la tête noire, [deux traits blancs qui descendent sur les côtés !c. La poitrine est de couleur rosée. La queue kiire, terminée de blanc. iKissodécritdeuxfauvettesdesenvironsdeNice, 1 regarde comme nouvelles (^j. Ce sont ; la fau- [àcolliff (■<>], brun clair sur le corps, avec la base c entourée de noir, ainsi que lesyeux. La gorge planche, encadrée de noir. La fauvette à cils ^1 ("), qui est de passage dans les lieux incultes. e les habitants de Nice nomment roussiijnou- iComme la précédente, a la tête noirâtre, le lubrungrisAlre, la gorge gris cendré bleufltre. leoire est blanc roussûtre. Les pennes des ailes Jbruiies. htimhen (>>} habite les jardins de l'Ile de Ma- h*mHi, Temm., Man., III, 129, pi. col. 245, l) se trouve aussi dans l'Ile de Madère , où elle est nommée tuti-negro. Son chant est mélodieux ; son plumage est olivâtre, avec une tache noire sur la tète. Elle se tient sur les arbrei , et se nourri! de goyaves , de ligues et de vers. Le colonel MeyendorfT a rencontré dans les step- pes qui entourent le lac Aral deux fauvettes , qui sont : la bleue {^) , qui se distingue de la gorge bleue d'Europe, en ce que l'étoile, entourée de bleu de la partie inférieure du cou , n'est jamais blanche , mais d'un rouge de rouille. Les jeunes ont la gorge et le cou blancs. Les femelles n'ont pas la goi-ge bleue. La fauvette bottée (3) , assez semblable h la fau- vette des roseaux, surtout dans la livrée du jeune Age, a les parties supérieures de couleur foncée , les pos- térieures d'un jaune de rouille. Les troisième , qua- trième et cinquièmes pennes de ses ailes sont les plus longues , et la deuxième égale la sixième. Les tarses sont de nuance claire. M. Ruppell , dans son premier voyage en Afrique, a ligure deux espèces de ce genre ; la fauvette à bee épais (*) , grise sur toutes les parties supérieures et blanche sur toutes les inférieures , et la fauvette à queue courte (^) , olive en dessus et blanche sous le corps. La première est de la Nubie , la seconde du Kordofan ("j. L'Asie en a quelques espèces : le komadori C) vit sur la presqu'île de Corée , dans les forêts en mon- tagnes. Le mâle est marron , noir en devant , sur le front et le thorax, blanc sur le ventre, cerclé de noir sur les flancs. La femelle n'a pas de noir. L'ahaige des îles Lionkou , est brun roux sur le dos , orangé sur le devant du corps, gris bleu sur le ventre. L'igata (*) , que MM. Quoy et Gaimard ont rencon- tré sur les bords de la baie Tasman h la Nouvelle- Zélande, a les sourcils blancs, le corps verdAtre en dessus, blanc jaunâtre en dessous. La queue est noire, terminéedeblanc. La rama (*j se trouve dans le pays des Mahrattes. Son plumage est brun en dessus, blanchâtre en dessous. La 6arfte(i<*j habite les montagnes de l'Himalaya. (■} C. melanoeephala, Bowd., 1. 1, p. 44. (>) Sylvia earutea , Pallai. Bull., IX. 77. (3) S. caligata.MeyenA , It. k Boukkara ; Bull., IX, 77. (4) 5. erasiirostrjs. Rupp., pi. 33. flg. 1. (5) S. brevieaudata. ibid., pi. 35, flg. 2. (C) Le malurus ru/!eeps et ^ngut'etus. Rupp., pi. 30, sont des Tauvettes. (7) S. komadori , Temm., pi. 570. (<) Curruca igata, Quoy etGalm., Attr., pi. 11, f. 3. p. 201. (9) S. rama , Sykes. Proceed.. Il, 89. (>u) S. Barkii, Burton, Proceed., V, 153. r jj m ■ È lis &t8 TTISTOIRE NATUREfXE f! hm -^ -I I i I Son plumage eit Jaune vordftirecn defmns et jaune en (lessou!!. Deux lnrhc§ noim se deMiiie nt sur In t^te. ha fauvette lï tile marron {^) , tien m^me% remuions que la pritrincBont d'un gri» rouM 1 gris lilanclifltre sur le m nés (les «'iiisses sont tnmn e aussi luiigiios i\w\ài\\i rfes, et cha(iuc |»lunie, ncnt lisi^L'C tic hlancliiittl , brunes , h \m\m m les que les exUrnM.qiiii eau est assez rare m l« i >arto a trouvé la famiiitj Floride: elle est brun^oliil tête roux , le dessous jiunI Idcril le hte-fin rcrmillnii^l ihlepar la bel le coloration drJ imbredeces espèces amériai^ 1 fauvette et non diSprinK^c ches, ont néanmoins sono , ou cils assez fournis cIiIIr niers. Ces espèces inlendii es ne pourront étreclas#d ]ue lorsqu'on auradesrnw ;onstancié8 sur leur» mœunl lotre oiseau , outre sa fornulj i encore présenté des iiianiiilii rentrants en dedans, siirioiiKJ s nous sommes décidé i l«| ins, ces caractères se relroiij ns toute la famille des Ion présente des forniMd ses soni allongés et très grêlfl le ses ongles sont faibles eii longue et assez cloieJl surpris de sa forme éidgéelil incrce dans son milieu; m»! de ses reclrices latérales, o»l revêtues dos tuyaux delà «1 voient pas encore atteint Iwf e toute probabilité queceloij faite, a une queue coupée «( une légère échancrurc daMi la plupart des becsfinssyj à. Nous avons égaiementrefll rémiges étaient en luyauM ouvons, par conséquent, e des ailes; mais en les su| ois lignes à peu près queinj , on aura probablement «J longueur, qui, jointe ii>] etàréchancruredubec.en^ «m,Lath.,Bull..X,400. If., Mag. zool., 183'' eoisjau du groupe des synnalaxes américains. [ne couleur rouge tenant le milieu entre le pon- ■ rtlo vermillon colore toutes les parties supé- wiel infi'ricures de notre oiseau ; elle est d'une Lcf pluiruDcéeiur le dos et les scapulaires , plus Ve sur les lianes et l'iilidurnen. Les plumes dé- Lmcs qui recouvrent le tnéut auditif sunt d'un I blanc argentin, el ressorlent d'une manière I marquante sur Icfond rouge du plumage. Les I cl la queue sont d'un noinllro peu foncé ; les nièrei ont leurs couverturessu|)érieures bordées trminées de la même nuance rouge du ) PU.rubeculoideSfibid. (*) Ph. cœruleoeephata.ibib. • (i) Ph. fuliijinosaj'xbid. i (8) i»A. /'rontaJi*. ibid,p.l72. . . (7) Ph. Mae-(iregoriœ , Proceed., V, 152. (8) PApIumbeo, Procecd.jV, 185. (9) Acanthisa, VIg. et HorSf., Trans., XV, 22*. ' ' (■o) A. nana, reguloides, frontaUi, pyri'hojiii/t,.în, puiilla et Buehanani , Vig. et Hortf. (») Regulus,CM\. (") Sylvia tynicaptlla, Brehm. T,'"r,, M) /{eç/utu* omnfeofor, Vieill., Gai.,' pi. 66t Q) Queues aiguët , d'Azara. queue très longue, étagée, h pennes larges icmi en pointe. C'est h tort que l'on a admis dans ce genre Ici teur de Lcvaillant, ou m ilwus africanusiti son , figuré planche 17t «l^s Illustrations i giques. LE SYNALLAXE ARDENT. Synallaxis rutilons (i). Le front, les sourcils, les joues, Icscdtésdiin la poitrine et les couvertures des ailes d'uniri châtain très vif; une tache longitudinale noirexij sine sur la gorge ; l'aile est noirâtre, lisérée M tain; la queue est uniformément brunâtre ;leili du corps, le bas-ventre et l'abdomen ontuneli olivâtre nuancée de roux foncé; le bccestassapi argenté ù la base , et noir à la pointe. Cet o habite le Brésil. LE SYNALLAXE ALIîAME. Synallaxis albescensi"^). Cet oiseau a 1^ gorge blanchâtre nuancée èei menton blanc ainsi que le milieu du ventre; lenj du corps est cendré rouss&trc ; une calotte d'uoii vif couvre la tête; les rémiges et les rectricnij cendré olivâtre; la mandibule supérieure est d et l'inférieure est blanchâtre. Il habite le Biésil.| LE SYNALLAXE GRIS. ISynallaxis cinerascens{^). Le dessus du corps est cendré olivâtre; Ici et la queue sont roussâtres; gorge couverleiie|| tes taches blanches et noires : un dcmi-collierf au-devant du cou ; dessous du corps d'un griso uniforme; bec très petit etenticrcinentnoir.lllii le Brésil. LE SYNALLAXE DAMIER. Synallaxis teccllata(*). Quatre grandes taches quadrilatères occiipi devant du cou ; la gorge est d'un jaune vif, ell dessous règne une tache d'un noir profond ; cts^ taches sont bornées latéralement par deux 'M d'un blanc pur; une calotte marron couvre lilj (•) Temm., pi. 227,flg.l. (•) Temm., pi. 227, fig. 2. Synallaxii rvftit^ Vieil!., gai., pi. 174. Parulus ruficeps , Sçii, (3) Temm.. pi. 227, Hg. 3. (4) Temm.,pl. 311,fli<. 1. DES OISEAUX. 521 lagée.Ji pennes larges tennii m a admis dans ce genre lt| u m (lunes africamsitî ! 17t ô^s Illustrations ; cils, les joues, les côtés duo :ouvcrtiircs des ailes d'unnj I tache longitudinale noireKlj 'aile est noirâtre, liséréededl liformément brunâtre ;leili ntre et l'abdomen ont uneli roux foncé ; le bec est assapl , et noir ît la pointe. Cet o )rge blanchâtre nuancée ikti ique Icmilicudu venlre;l(ti ■ roussâtrc ; une calotte d'umi les rémiges et les rectric«« ï mandibule supérieure est» )lanchâtrc. U habite 1er " rpsest cendré olivâtre ;!«« )ussâtres; gorge couvertedeil s et noires : un dcmi-collinj dessous du corps d'nngtis Cl petit ctenticrement noir.M taches quadrilatères occii|K 1 gorge est d'un jaune vif, i tache d'un noir profond jcesj les latéralement par deux pl^ ne calotte marron couvre «H hpauleest de même teinte; le reste du corps est ) trun ocreux , taché de mèches brunes ; la queue lires longue, brunâtre; le milieu du ventre est \c; la poitrine est d'un roux clair; longueur lie, sept pouces. Le Brésil est la patrie de cette LE SYNALLAXE A FILETS. Synallaxis tetaria (■). I plumes du front et du sommet de la tête sont s el striées de blanc , et forment une petite e; derrière l'œil existe un petit trait blanc; le Len devant, et la poitrine sont h plumes blan- liliséréesdebrun; le ventre est d'un blanc rous- e terne; le bas- ventre est roux; les ailes et la e sont (l'un roux vif; les rémiges sont noirâtres; bandibulcinréricure du bec est blanche à lu base ; lueue est fortement étagée; les deux rcctrices du |eu se terminent par deux filets sans barbe. On touvcaullrésil, dans la province de Saint-Paul. LE SYNALLAXE DE TUPINIEU. Symllaxis Tupinieri. Less. {% Hie espèce a les plus grands rapports avec la inte,elleen diffère toutefois par quelques ca- !S. Sa tête, l'occiput, le haut du cou en arrière Id'un noir profond ; une bande d'un marron vif Ido front, contourne l'œil et descend sur les Idu cou; la gorge et tout le dessous du corps ji'unblanc pur; le manteau, l's uilcs. contd'nn Iroussâlre; les rémiges sont bum'-^, terminées jpeu de blanc; la queue est plus longue qui^ lia suivante, d'un roux vif, à peimes terminées In rachis nu et'pointu assez long; bec noir et Iplomhés. Elle habite le Chili, dans la province |CoDception. loit ajouter aux synallaxes le thorn tailed l'fl',deLalham(6'cn. Sijnop., vol. II, part. 2, 15,pl.52), que le célèbre Banks apporta de la |de Feu. Lalham le décrit ainsi : sa longueur près de six pouces; bec, neuf lignes, il est I; la base de la mandibule supérieure est blan- > lêle et le dessus dti corps sont d'un brun rou- [foncc mélangé de jaune sur l'occiput ; l'intcr- plfe le bec et l'œil est jaune et forme un trait Tient roux vers l'occiput; les couvertures des N rousses mêlées de brun; les épaules sont pj; le corps en dessous est blanc ; les granrles Ttureset les pennes sont brunes, bordées d'une r""ii,pi.3ii,flg.2. T«''delaCoî.,p|.29,ng.l. ' II. teinte plus pfile ; la queue est cunéiforme ,'se lermi' nant par un rachis nu et pointu ; les rectrices sont ù moitié ferrugineuses etù moitié d'un rouge brun, avec rexircmilé blanche; cuisses brunes; pieds roussâtrcs. Il habite la Terre de Feu, et peut-êtro est la femelle de l'espèce précédente. Depuis lors, deux cspècesont été ajoutées îi celles déjà décrites, h'anihoïde C), qui se trouve sur les bords du détroit de Magellan, et dont le plumage brun strié en dessus est d'un gris de cendre clair en dessous. Legrivelé{^) , que les insulaires de la Nou- velle-Zélande nomment ma/a. Cette espèce seroit la seule qui ne seroit pas américaine. Mieux étudiée, elle devra sans doute appartenir h un autre genre. Elle a le corps en dessus roux vif, avec des taches noires allongées, et le thorax blanc tacheté de brun. Ce synallaxc se nourrit de graines, et n'est pas rare aux environs de la haie Tasman. Il se plait dans les lieux un peu marécageux , et grimpe sur les feuilles de phormium. Il change souvent de place, et son cri est aigre. LES PRINIAS. Prînia. Honsp. Les priniasont les plus grands rapports avec les pomatorhins; ce qui les en distingue est la grande éiroitcsse du bec h mesure qu'on avance vers sa pointe, et le manque de lame cornée servantde cou- verture operculaire aux narines; leurs tarses sont aussi assez élevés pour les séparer des souïmangas asiatiques. Les caractères zoologiques qu'on leur assigne sont d'avoir un bec médiocre, droit, élargi h la base, notablement comprimé au-delà des nari- nes, etrobuUcà la pointe; la mandibule supérieure, d'abord droite , se recourbe légèrement vers le bout ; son arête forme une carène entre les narines, puis elle s'arrondit pour s'échancrer à son extrémité ; la mandibule inférieure est droite, et légèrement in- clinée au-delà de son milieu ; les narines sont pla- cées h la base du bec , recouvertes d'une membrane, et creusées dans une fossette oblongue; elles ne s'ou- vrent que par une petite fente longitudinale à leur portion inférieure. Les ailes sont arrondies ; mais la première rémige est la plus courte, et les trois à sept légèrement échancrées 2i leur bord extérieur ; la queue est longue et cunéiforme, et les tarses assez hauts ; le doigt du milieu est plus long que les deux latéraux, et se trouv uni ù sa base avec l'externe; le pouce est doué d'une grande force et est remar- quablement robuste. (!) Si/nallaxit anthoides , King, Proceed.. i , 30. (>) S. punetata , Quoy et Gaim., Attrol., pi. J 8, flg, 3 p. 255. - : >. - : 592 HISTOIRE NATURELLE I I ' 1 I I 1 ! "li i !• .1 idi On ne connott dans ce genre qu'une espèce ori- ginaire de Java, s LE PRINIA FAMILIER. Prinia familiarUi*). Cet oiseau a k peine cinq pouces de longueur; il est d'un fauve olivAtre en dessus, jaune sur la région abdominale ; la gorge , la poitrine , ainsi que les ailes, sont traversées par deux raies blanches ; la queue est terminée d'abord par une raie fauve et puis par un rebord blanc. Le coureur (>) à plumage brunâtre, strié de brun; le macroure{^), gris brun en dessus, ferrugineux en dessous ; le grêle {*) , gris cendré , avec le dos et les ailes olivâtres ; le social{^) , d'un cendré foncé; et le simple C'), d'un brun cendré clair en dessus, blanchâtre. Ces deux derniers sont du pays desMah- rattes, et les trois des bords du Gange, entre Béna- rùs et Calcutta. LES LAVANDIÈRES D, OU HOCHE-QUELE. Joignent à leur bec grêle, subulé , des tarses longs et grêles, ayant au pouce un ongle recourbé. Elles vivent au bord des eaux, et leurs mœurs sont bien connues par celles de la lavandière grise, décrite par Buifon. Pallas a fait connoitre la lavandière en deuil (^), d'un noir intense en dessus , blanc de neige en dessous, ayant un hausse-col noir sur h blanc du thorax, dans son plumage d'hiver. Elle habite le midi de l'Europe. On ajoute encore h cette petite tribu la coiffe noire ("), ayant, ainsi que l'indique 80n nom, la tête noire, la nuque et le dos vert olive, les parties inférieures jaune de renoncule , et une tache blanchâtre au-dessous du bec. La pie (><>}, qui se rencontre aux environs de Calcutta, et dont le plumage CHt noir en dessus, et blanc en dessous. La mahratte{^^), qui est excessivement commune dans le Dukhun , et qui se tient dans les plaines et les (•) Horsr., Trans., p. 165. (•; PHnt'a eurstfan», Franck., Proceed., 1,118. (3) P. tnaeroura , ibid. (4) P.gfraeilt's.ibld. (') P. sociaHs, Sykes, Proceed., Il, 89. (C) P inornata, ibid. (?) Motacilla, Cav. (*) M- Iu9u6rue formée de rectrices étagées ou flabellées, est bsse,avec des barres noir velouté en dessus et ■odes en dessous. Les parties inférieures, à partir I menton jusqu'à l'anus, sont d'un blanc roussâ- à teintes plus prononcées sur les flancs et sur i cotés du cou. LE TROGLODYTE AMERICAIN ('). lit commun dans la Caroline du Sud; il vit aussi iBrésiletà la Guyane. Il est brunâtre, sans rayures Hedosetsur le ventre. LES THRIOTHORES. Thryothorus. Yieill. ;i fauvettes dont le bec est long , épais à la t, très comprimé sur les côtés, arrondi et entier [les bords. Les narines sont oblongues et recou- jtes par uitc membrane proéminente. Les tarses ■mus et anrtelés, et le doigt intermédiaire est Inii l'externe à la base, et totalement séparé de mw, l'ongle postérieur est le plus long de tous ; put aux ailes, elles sont médiocres; et les troi- lue, quatrième et cinquième rémiges sont les I longues de toutes. La queue se compose de rectrices susceptibles de se tenir relevées ; Hangdeest courte, cartilagineuse et terminée en hie. |.es thryothores diffèrent donc des roitelets par tber plus robuste, plus allongé, et par leur pouce jours plus long que le doigt interne. Ce sont des m qui ont dans leur plumage la plus grande ^logie. On dit qti'ils vivent communément en fa- composées d'un petit nombre d'individus. [Charles Bonaparte affirme qu'on trouve prlnci- nènt le thryothore des montagnes Rocheuses isles lieux secs, et surtout dans les forêts épaisses. pourriture consiste en insectes et notamment en Dis. Séi mouvements sont brusques et rapides «la'll sautille sur le sol ; son vol est bas et de peu Nue. Sa chair est de mauvais goût. I ihryothores vivent exclusivebient en Ame- m3loi.fuha. Vielll., Gai., pi. 167. certhia pa- rii.Wll8.,p|. la, ng, 4. Brown , Illust., pi. 28. Mo- |lwfhlw, L. Sglvia f^lva. Lath. ■■ïv>t «1, mf. LE THRYOTHORE DU MEXIQUE. Thryothorus tnexicanus. Swains. (>J. Ce joli oiseau a , au plus , cinq pouces et demi de longueur totale. Son plumage est brun en dessus» varié de lignes sombres et de points blanchâtres ; un plastron blanc nait du gosier, s'étend sur les côtés du cou jusqu'au milieu de la poitrine ; le ventre est d'un ferrugineux uniforme, sur lequel tranchent des lignes zigzaguces brunes et onduleuses; la queue est également couleur de rouille , et six raies noires la coupent en travers; les quatrième et cinquième ré- miges sont les plus longues ; tes tarses sont bruns. Cet oiseau habite le Mexique et se trouve à ReaU del'Monte. LE THRYOTHORE DES MONTAGNES ROCHEUSES. 1 othera obsoleta. Ch. Bonap. f»). Ce thryothore, placé sur les limites du genre tro« glodyte, a aussi, suivant M. Charles Bonaparte, de grands rapports avec les merles par la transition des brèves, et avec les pies-grièches par lestamnopliiles. C'est un oiseau dont le plumage est d'un brun foncé, ondulé de raies brunes beaucoup plus claires i les parties inférieures sont blanches, tachetées de brun ; la queue a deux pouces de longueur, et se trouve arrondie à l'extrémité qui est colorée en jaune ferrugineux ; le bec est grêle, légèrement recourbé,, et long d'un pouce. Cet oiseau habite l'Amérique septentrionale au-» delà des Rocky-Mountaiuo. LE THRYOTHORE A LONG BEC. Thryothorus longirostris (^), Cette espèce se distingue des précédentes par son bec robuste, long de quinze lignes, un peu arqué depuis son milieu jusqu'à sa pointe; le dessus de la tête est d'un brun sombre; les sourcils sont blancs ; une tache brune part du coin postérieur de l'œil et s'étend jusqu'aux oreilles; les joues sont d'un blanc sale tacheté de brun ; toutes les parties supérieures sont d'un roux rembruni , et les pennes des ailes et de la queue sont rayées en travers de roux et de noir ; la gorge est blanche, et toutes les parties posté- rieures sont rousses ; les pieds sont noirâtres , et le (■) Zool. Iliusl. (•) Ornith.,t. I, p. 6, pi. 1. flg. 9. Troglodytes otio- Ie(a,8ay. (3) Vieil!., pi. 168» gai. katnpylorhynehusscolopaceutt I Spix.pl. 79. t h il il i il t i;'" />ri»:|r i. i i 1 f ',t 1 :-^^î 1 : p 524 HISTOIRE NATURELLE bec est de cette dernière couleur, excepté à sa base, et en dessous, où il prend une teinte jaunâtre. Ce thryothore haliite l'Amérique septentrionale et se trouve principalement au Brésil. Nous mentionnerons l'espèce nouvelle, décou- verte par MM. Quoy et Gaimard h Guam , une des îles Mariannes, et qu'ils ont nommée thryothore rossignol{*). C'esl le gapio des Maiionnais.SoDpl mage est olivâtre en dessus, jaune en dessous. iij tient dans les marais sur les bambous, car mJ signifie oiseau, de bambou; son chant est pte aussi mélodieux que celui du rossignol. (') T. luseiniua, Àitrol, pi. 5, flg. 2. LIVRE XIV, LES OISEAUX TENUIllOSTRES. ' Les oiseaux que M. Guvier a nommés iénuiros- tres forment une grande section qui se lie par ses habitudes aux insectivores et aux omnivore!?, et qui a plus particulièrement un bec grélc et allongé, le plus ordinairement recourbé, en même temps qu'ils se nourrissent d'insectes de diverses sortes, de lar- ves et de chenilles , de petits bourgeons et de sucs miellés. LES TATARE. Tatare. LciS. Tiennent des tliryolhores et des grimpicr dont ils semblent être le lien intermédiaire. La seule espèce est Vo-latarè (») des habitants de l'île d'0-Taïti. C'est un oiseau long de sept pouces et demi. Ses ailes s'é- tendent jusque vers le milieu de la queue; son bec est comprimé sur le côté, aplati à sa base, biun en dessi's, jaune en dessous. Les tarses sont plombés, garnis de sciitellcs élargis, et munis d'un ongle puis- sant au pouce. Tout le dessus du corps est brun , mêlé de beaucoup de jaune pâle, qui domine sur le dos et le croupion ; tout le dessous du corps est d'un jaune serin uni. Les ailes sont variées de brun et de jaune clair; leurs rémiges sont brunes, terminées d'un rebord blanc, et frangées d'olive sur leur bord externe; les rectrices sont légèrement étagécs, bru- nes, terminées de blanc jaunûtre, et donnent ù la queue une forme arrondie. (') Sitta otatare , Less., Zool. Coq., pi. 23, flg. 2. LES GRIMPICSC). Ont le bec allongé, comprimé, légèrement les ailes médiocres et arrondies ; les tarses foni| allongés, ayant un pouce lung et armé d'uno très robuste; la queue est médiocre, composèj rectrices comme ctugées. Ces oiseaux, dont les min sont ignorées, doivent s'accrocher aux jeunes b ches et aux tiges des plantes pour y chercher li nourriture. Les trois espèces connues sont i caines. Le gritnpic zoné{^) vit au Mexique, q ques auteurs disent au Brésil. C st un oiseau 11 de sept pouces , y compris dix lij, s pour ie kl deux pouces in;it lignes pour la queue. Les ailessT 1res étroites, concaves, et n'atteignent quelel| supérieur de la queue ; celle-ci est moyenne, rement élagée. Les rémiges sont contournéml barbes rases sur le bord externe, h couverlure$| rondies, larges, amples. Les rectrices sonti étroites, arrondies à leur sommet. LesjaDibessi emplumées jusqu'aux talons. Les tarses ootau|| dix lignes; ils sont scuicllésen avant, et ten par trois doigts antérieurs, munis d'ongles foi» et le doigt du milieu dépasse de plusieurs ligiia| latéraux. Le bec est mince, comprimé sur les c à narines nues, arrondies, ouveiles sur le bordil rieur de la membrane qui couvre les fosses iiasalj Le bec est de couleur cornée, et les tarses j jaunes. La tête est grise, et chaque plume est marqw centre d'une tache noire triangulaire. Ledessi" cou, du dos, des épaules, lest noir et blanc, raies égales et transversales. Le croupion et les fl C) Pi'colopte* , Less., Lafresn., Mag. de zool., 18*] (•) P.ionatut,lCBs.,il«nU ZooLiPl*?"' DES OISEAUX. 525 ol. pi. 5, flg. 2. .comprimé, légèrement ;t arrondies ; les tarses m )Ouce long et armé d'un «i !ue est médiocre, composée écs.Cesoiseaux.dontlesmr nt s'accrocher aux jeunes 1 i plantes pour y chercher s espèces connues sonl a" zone (2) vit au Mexique, m Brésil. C st un oiseau nprisdixlio spourlelw, nés pour la queue. Les ailes es, et n'atteignent que le! le ; celle-ci est moyenne, 1(( rémiges sont conlournéet, )ord externe, à couvcriuresl pies. Les reclrices sonl rr leur sommet. Les jambei IX talons. Les tarses onlau sculellés en avant, et lenj irieurs, munis d'ongles'* i dépasse de plusieurs lir mince, comprimé sur les ndies, ouvertes sur le bot ,e qui couvre les fosses nasal uleur cornée, et les tarses et chaque plume est marque noire triangulaire. Ledess» paules,:estnoiretbla . versales. Le croupion et'"] s.,Lafresn.,Mag.dewol-J8'^ s.,Cent. ZooLPi-'"' ire« flipérieures de la queue sont d'un roux vif ! de noir. Ces rémiges sont brunes, rayées plus iilement de blanc, et les rectrices sont aussi bru- i, mais à raies grises sur la moyenne , et à ta- I blanc roux sur les latérales. La gorge , le de- Idu cou et le thorax sont blancs, parsemés de kleieties d'un noir vif. Le ventre, les flancs, blumes tibiales et les couvertures inférieures de leue sont d'un roux ferrugineux , ponctués çà I de noir. Les ailes sont de couleur de rouille en ^09 de l'épaule. , Lafresnaie ajoute à ce genre deux autres es- , qui sont : le gr impie bécasse (>) , brun , ta- f de noir sur le corpj, gris picoté de noir sur le e, un sourcil blanc au-dessus de l'œil. On le Ire au Brésil, et plus particulièrement aux cn- ! de Bahia. Le grimpic à coiffe brune (') , que I suppose venir de la Californie, est brun roux, W de blanc sur le corps, roux, picoté de noir le ventre; la tête est brune. Les oreilles blcul- |el les rectrices étagées sont h moitié maculées de cpur. ^pmpic à nuque rousse {^) est une quatrième (du genre, que M. Adolphe Lcsson a décou- ^Wa Tera-Crux, pendant la station du brick le urildans le golfe du Mexique. Sa longueur to- |e9ldesix pouces et demi. Elle a le bec et les snoirs;les ailes courtes et concaves , dépassant liae le croupion; la queue moyenne, comme lin sommet des pennes. Cet oiseau a le sommet )téle recouvert d'une calotte d'un noir luisant lense, séparé de chaque côté par un large sourcil cqui part du front et s'étend sur les côtés du [bordé sur les joues par un trait noir. La nuque nteun pallium triangulaire roux vif et pur. Le |da dessus du corps, les ailes et la queue sont liés de roux, de flammèches gris blanc perlé I barres d'un brun lustré. Les parties inférieures li'un blanc nuancé de roux peu sensible , et pi- sde points noirs sur les côtés. Les couvertures ieuressont barrées de brun et de blanc. Les ré- I toutes brunes, sont émaillécs à leur bord ne de blanc, de manière à former par leur réu- I barres transversales sur ces pennes non Ijées. |f.icolopac«m, Lafresn., Itfag. de zool., 1835, t Compy/opterui scolopaeeus, Spix, pi. 79, fig. 1. ptKolopaceus. Licht., Cal., n. 444. Opetiorhyn- llwdintM. Wied., It., i. m , p. 44 ? ? IJ- brunntieapillus, Lafresn., ibid., pi. 47. l'.m/SnucAa.Less., Inédit. LES SlïTINESC). Forment un groupe d'oiseaux assez reconnoissa- blcs par leur bec plus court que la tête, comprimé, droit, élevé, à pointe mousse, à mandibules légè- rement renflées en dessus et en dessous. Leur plu- mage est généralement roussAtre , et les pennes de la queue, assez longues et roides, sont fréquemment usées à leur extrémité, ce qui tient au secours que ces oiseaux en retirent lorsqu'ils grimpent sur les branches des arbres. On peut les sectionner en trois tribus assez dis- tinctes chacune : 4» Les vraies sittines, dont le bec est très comprimé, élevé, ayant leur mandibule su- périeure rectilignc en dessus, l'inférieure fortement renflée en dessous, et comme retroussée à la pointe. Leurs pieds ont le doigt intermédiaire uni à l'interne à sa base , et à l'externe jusqu'à moitié de sa lon- gueur. 2» Les sittincu an abatoïdes (Lafresn.), dont le bec est très comprimé, mais dont la mandibule supérieure est un peu moins rcctiligne h son extré- mité. Les pieds ont le doigt intermédiaire uni à l'ir- terne et l'externe par la base seulement , et de ma- nière que leur point d'insertion est vis-à-vis l'un do l'autre. Leurs doigts sont robustes et munis d'ongle» puissants, etsurtoutau pouce. Enfin, 3° les anabaUs (Temm.), dont le bec a son arête supérieure un peu courbée dans sa longueur et varie beaucoup en lon- gueur et en grosseur. La mandibule inférieure est plus courte que la supérieure. Les pieds ont nn pouce moins allongé , et l'ongle moins fort que les sittines anabatoïdes. Toutes les sittines, sans exception, vivent en Amé- rique. Celles de la première section sont : !• L'hoffinow segg (*). que l'on rencontre au Brésil et à la Guyane. Son ventre est de couleur de buffle, et un trait roux surmonte l'œil. Elle a un collier et la gorge blanc pur. 2» La bibande (3) du Brésil , que M. Cuvicr a confondue à tort avec la précédente. La gorge est blanche, son ventre est verdâtre flammé de blanc. Les sittines de la seconde section sont du Brésil. 1° LafcrMiJc (*) a le plumage brun; un collier, un trait derrière l'œil et la gorge blancs. 2» Vanaba- toïde (S) nous paroit distincte de la précédente. La (•) Xenops. noffm. llUg. Anahates.Temm. Sphcnura et phylidor, Spix. Ncops, Vieill. CJ X genibarbis, llllg. Temm., p|. 160, flg. i.Wcopt rupcauda. vieill., Gai., pi. 170. (') X. rutilans. Temm., pi. col. 72, flg. 2. X. r«(«u», Licht, Cat.. 17. W X. fuseut. Ufresnaye. Sitta fusea. VIclll., En- CTcl.,812. (I) T.anahatoides. Temm., pi. 150, flg. 2. -. H 526 HISTOIUE NATURELLE Pi ! .1 h' I,! ! poitrine et un large sourcil blancs, le front jaunûlrc et le ventre couleur de bullle. 5° Lu sittine à smr- cil roux ('), ù queue roux vif, à pennes usées, à sourcils roux, à menton blanc, et dont le plumage est vert mélangé de roussiitre. Les anabales (>) ou les sittines de la troisième section, sont assez nombreux en espèces, i" Lesour- ct'ftVr (3), ou le canivet, assez connu au Brésil dans les provinces de Baliia ; il a de longueur totale un peu moins de six pouces, son bec est brunâtre, corné, comprimé sur les côtés, h narines profondes dans un sillon basai. Les rectrices sont étagées, un peu usées ù leur sommet, et d'un roux ferrugineux très vif. Une calotte noire recouvre la tête jusqu'à l'occi- put; le tour des yeux et un trait rougeâtre borde le noir de la tête, deux traits noirs traversent les joues. Le desstis du corps est d'un roux ferrugineux tirant au marron clair sur le croupion. La gorge et tout le dessous du corps sont d'un jaune ocreux, foncé en brunâtre sur les flancs et le bas-ventre. Les ailes, dont les troisième et quatrième rémiges sont les plus lon- gues, sont brunes, teintes de roussâtre sur leurs bords. Les tarses sont bruns et les ongles jaunes. 2» La gorge rousse {*) , que l'on suppose vivre à la Californie, a le dessus du corps roussâtre brun, avec uneflammèclierouxdoré au centre de chaque plume. La gorge est jaune rouille uniforme. Les parties in- férieures sont d'un roux brunâtre, mais chaque plume a au milieu une grande flammèche blanchâ- tre. 5° Le su'furacé »*) du Brésil, et plus spéciale- ment du district de Saint-Paul, a le plumage olivâtre, la télé striée de ferrugineux, la gorge sulfurée, le ventre blanc jaunâtre, et les flancs roux. La queue est de couleur cannelle. 4" Le poliocéphide (^), du morne pays que le précédent, est ardoisé en dessus, ferrugineux en dessous, et sur le front, et au-dessus des yeux. S° Le moucheté C), aussi du Brésil, est brun roux, avec des flammèches et des gouttelettes jaunes blanchâtres sur le milieu de chaque plume. 0» L'oreillon brun (^j , aussi du Brésil , a sa queue (<) X. rufo-superciliatu$, Lafresn., Mag. de zool.,pl. 7, 1832. (>) Sphenura. Licht. Cal., p. 40, Phylidor. Spix. (>) S. superciliaris, Licht., Cat., 459. Phylidor super- eiliaris, Spix , pi. 73, fig. !■ Anabates Canivetii. Less., Cent., pi. 16. (4) Xenops rufieallaris , Less., Cent., zool., pt 36. {^) Sphenura sulphurtueeus, Licht., n. 457. Phylidor albogularis , Spix, pi. 74. («) ai. poHoetphala, Licht., n. 458. Phylidor ruiicollis, Spix , pi. 75. (7) S. siriolata. Licht., n.465. Anabatei striolatus. Temm., pi. 238, flg. 1 . .inab. macrotiruf , TVied. It., t. III, p. 43. (*) Anabates atnauroti$, Temm., pi. 238«fig.2. ferrugineuse , son corps en dessus brun roiii gorge et un sourcil blanchâtres, lu poiirine Ù tre, ferrugineux clair. 7» Le rouge front?] Bahia, est cendré olivâtre en dessus, blanc(g|| sous, avec le front marron et des sourcils b 8° L'anabate à beed'arada ('}, aussi du I plumage vert , le front et la gorge roux,dti que la queue (^j. LES SITTELLES(1 Se distinguent des sittities par leur becdroiij longé, de forme prismatique. Leur queue,) courte, est coupée carrément à l'extrétniiéL doigts sont longs , et le pouce surtout est aroitl ongle robuste. Les slttt.lles, de petite taille, y indifféremment toutes les parties du n servent de leur bec pour entamer l'écorce desii et en retirer les vers et les larves qui y sont o Leur pouce robuste leur permet de gravir s branches dans tous les sens, bien que leiirqoi leur serve point d'appui. BulTon n'en a codoiI deux espèces. Les nouvelles sont : 1° La silw tête noire(^). qui vit aux États-Unis. Saléled manteau sont bruns; les joues et ledessousdid sont blancs. 2° La petite sittelle{^), aussi de l'ij rique, a la tête rousse, les joues (achetéesdei le ventre blanc satiné, et les flancs grisâtres,^ voilée C), bleu azur en dessus, avec iefro(il| de velours et le ventre rose vineux. On la tro Java. 4" L'azurée (') bleue, à tête el à bas-vi noirs, le dessous du corps blanc, b" La«ilt(lli| ailes dorées ("), de la Nouvelle-Hollande, « brune, à dos gris flammé, â croupion blanc. f sittelle à ventre marron (>*;, des alentours de| cutta , et gris de plomb sur le corps , roux i (') Splienura frontalis. Licht., n. 460. i. ni Splx,pl. 85,fig. 1. (*) A.aradoides, Lafresnaye, Mag. de zool.. 1832. (') Le prince de Wied décrit trois espèces, qui j Vanabates erythrophthalmus. It., t. III, p. 33;/ copkthalmus. It. t. III, p. 32. et 1'^ atricapiM III, p. 43, ou sv'vi'arubrtcatad'liliger, toutes It^ Brésil. (<>) Sitta. L. (5) S tnelanoeephala. Gm. Cat., pi. 2a.Vielll.| pl. 171. (<) S. puiila , Loth. (7) S. velata , Temm., pl. 72, flg. B. S. ffonté Orthorhynchoi frontalis , Horst (*) S azurea, Less., Ornith., p. 316. (9) S. chrysoptera, Lath., Syn., pl. 127. ('o) S. eastaneoventris. Franck. Proceed., l|l| caitanea, Lesi., Ornitb. ? DES OISEAUX. 527 51TTELLES(1 a,Gm.Cal.,pl.2a.vWM alia , Horsr. , Ornitb., p. 316. Lath.,Syn.,pl.l27. irt«.Frauck.Proceed.|i.i^ b.? ^M. 1' I'« ponctuée (•). de la Nou' elle-Zd- Lest grivelée de noir, avec le croupion jaune Hlre. '^La chlori8(^) a le corps vert fn dessus, Un dessous ; la queue noire et jaune '• la pointe, jniroir jaune occupe le milieu de l'aile. On la Irëau cap de Bonne-Espérance. 0° ^.a caffre {^) tssus du corps varié de noir et de jcsune en des- fet le dessous jaune en totalité. 10<> La brune {*) \i\c 2-j Brésil. Sur un plumage noirAtro se dés- igne bande cervicale blanche. La gorge est aussi Ihe, de même que le ventre , mois celui-ci est l(lerousslitre(^). LES OXYURES ('}. jiont, suivant M. Swainson, h bec médiocre, x, comprimé en entier, à aréto légèrement ar- i, Leiirsaiies médiocres sont an ondics. La queue tomposée de rcctrices étagées , assez roides , et «ment acuminées. Les espèces de ce genre, e cet auteur, ont les habitudes des sylvia. Nous Lrtons le grimpic à goullelettes C) qui se peau Mexique, ou peut-être à la Californie. Sa test roux cannelle, et son plumage est tacheté me sur un fond roussâtre. LES SYLVIETTESC). ptuabec grêle, petit, droit, un peu échancré, elégèrement recourbée. Les ailes sont médio- 1; la queue est assez allongée et rigide. Les syl- I tiennent des sittines par leur bec petit et ,etdes picucules par les pennes roides de leur l'La sylviette de Temminck (*>) qui vit au , a le corps roux brun en dessus, roux ocreux Ksous. Les ailes et la queue roux vif. 2" hasyl- Vtà flammèches ('") est brune roussâtre, flam- |deblanc;onli| dit du Brésil. |$) D. rubiginoBui, Lafresn., Mag. de zool., t. III, pi. 16 , 1833. Dendrocopui major, Yieill. ? Trepadore grande, Azara. 7" Vangustirostre ('), qui se trouve au Mniwj plumage brun fauve en dessus , blanc en i Toutes les plumes, celles de la gorge exccptto | dées de noir. Son bec est allongé, arqué et trèin primé. C'est une des grandes espèces, puisque] taille est desept pouces et demi. 8» Valbojvk a été découvert sur les bords du détroit de Ma( Sa taille est de sept pouces et demi. Ilejtbruon sur le corps et sur les flancs. Le croupion et iiq sont ferrugineux. Toutes les parties inférieuray blanches, mais celles du ventre sont bordnl brun. LES MNIOTILLESC). Ils ne renferment qu'une espèce décrite pirl fou sous le nom de figuier varié de .SainM gue, et dont IVI. Vieillot a donné unebonnti planche '109 de sa Galerie des oiseaux. L'espèal bile les eûtes du Mexique et se trouve pluif lièrement à la Vera-Crux. LES OXYGLOSSESW. Ils sont fort voisins des mniotilles. Leuilittl médiocre, grêle, atténué, droit, et échaiiail| pointe. Leur langue est, dit-on, extensible, et simple h sa pointe. Les ailes, médiocres, o première h quatrième rémiges égales, lesdeinif et troisième les plus longues. Leur queue esloil foihie , égale. Le type de ce petit genre est lef pereau tacheté {^) de Wilson, qui vitsurlesriii| de l'Amérique et à la Vera-Crux. LES LOCHMIASC). Ils nous sont inconnus. M. Swainson en Ion genre auquel il assigne les caractères qui suin Leur bec est médiocre , grêle, un peu recourbéj tier. Leurs ailes sont courtes , arrondies, à troisil quatrième et cinquième rémiges presque égaW très longues. Leur queue est médiocre, largfJ rondic , formée de pennes molles. Leurs tarses» grêles, hduts, à ongle du pouce recourbé. (■) I). angustiroitris . Vieill., Bull., VI, 412. Cl«| Bonap , .4c. phil., t. IV. p. 370. i") U. albogularii . King, Proceed., I, 30. (3) MniotiUa, Vleill., Gai., p. 27«. Sj/J"'»- "'" (i) Oxyglossus, Sw. (5) Cer(/»tomac«iato,Wlls.,pl. 19. IK'»' (S) LocImiaSfSv. ilvtiiy fiint DES OISEAUX. 529 qui se trouve au MniqvJ n dessus , blanc en di les de la gurge exceptée), !st allongé, arqué et trèt grondes espèces, puisqtt is et demi. 8» L'albojul i bords du détroit de Mi oucesetdemi. Ilestbruo lianes. Le croupion et II utes les parties inférieum is du ventre sont INIOTILLESC). qu'une espèce décrite pnl figuier varié de Sainl4 sillot a donné une bonne! alerie des oiseaux. L'espiaf ixique et se trouve plus; \-Crux. )XYGLOSSESW. ns des mniotilles. Leur tel tlénué, droit, et échantrif c est, dit- on, extensible, i| te. Les ailes, médiocres, o le rémiges égales, les de» longues. Leur queue esiolm pedece polit genre est ief eWilson.quivitsurlcJrin a Vera-Crux. LOCHMIASW. innus. M. Swainsonenf igné les caractères qui! sre, grêle, un peu recotttbéJ .courtes, arrondies, à ltoi9«f |ème rémiges presque égiW |ueue est médiocre, \H^ »ennes molles. Leurs urses^ [le du pouce recourbé. l».Vieill.,Bull.,VI,*l2'"'| Iv, p. 370. iKing.Proceed.,!, 30. LGal.,p.27«.Sj/J«tfl.Ulli to,"Wlls.,pl. «>'fl8-'- LES SCLÉRURES C). ] comprennent quelques oiseaux découverts par > LaDgsdoriï, dans l'intérieur du Brésil , et cn- linédiU. Leur bec est assez allongé, obtus, et ocré ï sa pointe. Son arête est arquée. Les ailes [nédiocres, arrondies, & première et deuxième 'm graduées ; les troisième , quatrième et cin- e égales, très longues. Leur queue est large, e, arrondie. Leurs tarses sont grêles. LES MOHOUASC). I tiennent des picucules, des grimpereaux et lobe-mouches. Leur bec est gros, pointu, courbé, iicfléchi à sa pointe, qui est légèrement ar- |ie, et pourvue d'une très petite dentelure. Les sont ouvertes et médianes ; la mandibule |tieure est carénée , et l'inférieure est rectiligne. lonmissurc du bec est garnie de soies roidcs et 1. La langue est ciliée. Les ailes s'allongent ji'au milieu de la queue. Celle-ci a douze pennes s,éiagées, et usées à leur sommet. Les tarses Itrè) forts. ] seule espèce de ce groupe a été découverte sur ) de la baie Tasman , où les naturels lui don- |le nom de mohona-houa : c'est le grimpereau Dtlitt (^) à dos olivAtre , à ailes brunâtres fran- Idejaunitre, et tête . poitrine et ventre jaunes. isiernerenfermoit que des baies. LESTICHODROMES(*). OU ÉCHELETTES. Vieillot les a nommés picchions ou pètrodro- I ils ne renferment que le grimpereau de mu- ) figuré pi. 372 des Enluminures. LES GRIMPEREAUX (*). '»n n'a connu que l'espèce d'Europe ; ils se |«crus de trois espèces étrangères. 1» Le cin- i«lemrui,lbld. • ' •• "okouo, less. ft«*«*«''ocMte». Quoy etGalm., À»trol.;fl.n, Nodroffla.iuig. Petrodromo , Vieill. pIMa.l. namon (■), d'un rouge cannelle fort vif en dessus , blanc en dessous, et qu'on ronconirc h Guyenne 2° Le spinolote (^) de la vallée du Gange, entre Mé- narùs et Calcutta, lirun gris Incliclv de blanc sur lo corps ; la tête est tinemcnt striée de blanc. Le ventro est rayé de brun sur un fond blanch&irc. Sa queue est assez molle. 3* L'himalaym (3) se rapproche singulièrement de l'espèce d'Europe, dont on peut le distinguer de prime abord à la fmcssc des traits blancs qui sillonnent les ailes et la queue. LES ECIIELETS. Comprennent deux espèces nouvelles de l'Océa- nie qui ont les plus grands rapports avec les souï' mangas; M. Temminck les spécifie ainsi : licc court, foible, très comprime dans toute sa longueur, peu arqué , en alêne ; mandibules égales , pointues ; narines basales , latérales , couvertes par une mem- brane nue; pieds robustes; tarse de la longueur du doigt du milieu; celui-ci et le pouce extraordinaire* ment longs; ongles 1res grands el courbes, sillon- nés sur les côtés , subulés, très crochus ; doigt exté' rieur réuni jusqu'à la seconde articulation , l'inté. rieur jusqu'à la première; latéraux, très inégaux ; ailes médiocres, première rémige courte ; la seconde moins longue que la troisième ; celle-ci et la qua- trième les plus longues. L'ÉCHELET PICUMNE. Climacieris picumnus (*). Cet oiseau a le sommet de la tète d'un gris foncé, la nuque et le cou gris clair, les ailes et les deux pennes du milieu de la queue d'un gris brun cou- leur de terre ; une large bande de couleur nankin passe h peu près sur le milieu des pennes ; les rec- trices sont noires et seulement brunes h leur ex- trémité et à leur naissance ; la gorge et les joues sont d'un blanc sale, la poitrine est grise; les plumes des parties inférieures sont blanches dans leur mi- lieu et bordées de brun ; les couvertures inférieures de la queue sont isabelles marquées de larges taches brunes et transversales. Il a de longueur six pouces six lignes. On le trouve à Timor, à Célèbes , et sur la côte nord de l'Australie. (<) C. einnamomea, Vieill., Gai., pi. 173. Less. Gm. Latham. {') C, spilonata. Frank. Proceed., 1, 121. I?) C. hymalayana» Vig. Proceed., 1. 174. (4)C7Kmacter<«,Temm., pl.281. «r 1 I ! I fi .'h, i '! rlis i. I- 530 HISTOIRE NATUREI.LE L'ÉCHELET GIUMPEUH. CUmacteriê scandens ('). ' Cet oiseau a cinq pouces sept à huit lignes. Son plumage a beaucoup d'analogie avec celui de l'es- pèce précédente; la tête , le cou, ie dos et les sca- pulaires sont d'un brun couleur de terre d'ombre ; mais les plumes de la télé paroissent écaillées, étant bordées de noir; les ailes sont d'un brun cendré, marquées de deux bandes transversales , l'une su- périeure, jaune ocracé, et l'autre brunfltre; le croupion et les deux pennes centrales de la queue , ainsi que la naissance des autres, ont une teinte bleuAlre cendrée ou de plomb ; la queue est brune noirûlre , bordée de jaune roux ; la gorge et le de- vant du cou sont d'un blanc pur, la poitrine et le milieu du ventre Isabelle; les flancs et les couver- tures inférieures de la queue soni variés de mèches blanches , longitudinales , bordées de raies brunes : le mâle a une grande tache rousse sur les côtés du cou. L'échelet grimpeur habite les côtes orientales de la Nouvelle-Hollande ou Australie. LES FOURNIERSC). Furnariug. Le genre furnarius a été établi par M. Vieillot pour y recevoir quelques petits oiseaux du Paraguay, dont le plus célèbre a tantôt été ballotté parmi les merles, et tantôt parmi les grimpereaux, les guêpiers ou les promerops. L'espèce la plus anciennement connue , le fournier de Buenos- Ayres ( Merops ru- fu8 , L., Gm. ) , est souvent cité par la manière dont il construit son ni^., en forme de four, d'où lui vient son nom. Il est figuré dans les dessins de Comnier- son sous les noms de hornero Bonariensitim, et de lurdus furnifaber. Tel qu'il doit être, le genre fur- narius ne peut recevoir que les trois espèces dé- crites par d'Azara, et les deux que nous y ajoutons sous les noms de fourniers fuligineux et du Chili. Les fourniers, que M. Guvier confond avec les sucriers, forment une petite tribu très distincte par son bec aussi épais que large, dont les côtés sont comprimés, et qui est entier, robuste, légèrement recourbé et terminé en pointe. Les narines sont lon- gitudinales et revêtues par une membrane ; la langue est comme usée à sa pointe; les tarses sont nus et annelés, les ailes sont foibles, et les deuxième, troi- sième et quatrième rémiges sont les plus longues de ('} Climaeteris. Ttnrn. , pi. col., 881 , flg. 3. (>) Furnarius, Vieill., opettorAynoAof , Teinm., figu- tu$ , Spix. Merop», L. toutes 1 la queue a douie pennes ; le doini iaii diaire est réuni b la base avec l'externe, et seii complètement séparé do l'interne. L'HORNEROO). Furnariui rufui. Vieill. (^. Vhornero varie, dans les dimeniioni daui de cinq pouces et demi k sept ou huit pou dessus de la tête est d'un brun roux; leti le dessus du cou et du corps, les couveriureji rieures et les rémiges secondaires, sont duoij jaunâtre, plus foncé sur les ailes, dont lespra sont brunes ; la queue est de cette couleur, aiul le bec et les pieds ; la gorge est blanche : louit parties postérieures sont d'un roux très cl)it,| description de d'Azara fournit sur cetoiseaiil tails intéressants. Il en résulte qu'il ponti bords de la Plata le nom de hornero (rouroit Tucuman celui de catero (ménagère), et ul| guay les noms d'Alonzo Garcia. Les fouroi voyagent point ni ne pénètrent dans lei | bois ; ils ne sont point farouches, aussi s'ap ils volontiers des habitations. Les lieux qu'il fèrent sont les buissons des plaines , et janwf s'y présentent que par paires ou par indiriJi lés. Leur vol est peu étendu ; leur criconsimd chi prononcé d'abord par intervalles, etpiil vivacité, de manière à être entendu i plsl demi-mille. Pour chanter, l'oiseau avance l<| allonge le cou, et bat des ailes. { Le nid des fourniers est hémisphériqixii construit avec de la terre, et a la forme (i'iii| cuire du pain. Les horneros le placent dans un cndrotij rent, sur une grosse branche dégarnie deii sur des croix ou des poteaux de plusieurs p hauteur, sur les palissades des cours, 9urle)| très des maisons , et quelquefois même diu intérieur. Le mâle et la femelle y traTalllenl^ cert ; ils apportent et arrangent allernatifei fragments d'argile gros comme des noii,eti| souvent de deux jours pour terminer l'ou'H nid a six pouces et demi de diamètre et mj d'épaisseur; l'ouverture, du double plus iiaii| large, est pratiquée sur le côté, et l'inle" divisé en deux parties par une cloison quio dès l'entrée, et se termine circulairementJIJ intérieure , en laissant une ouverture pourp dans une sorte de chambre où sontdéposéS|i (') Le fournier de Baénos-Ayres,Baffon,pl|' Merops rufus, L., Lath. figulut albogm*^ pi. 78. (•) Gai, pi. 183. DES OISEAUX. 531 I, dans les dimeniioni deiii demi k sept ou huit pou est d'un brun roux;leti il du corps, les couveriumi liges secondaires, sontiluoij ce sur les ailes, dont lei[ jeue est de cette couleur, aiul I ; la gorge est blanche: loua res sont d'un roux très clàl Liara fournit sur cetoiieaudi . Il en résuite qu'il ponti le nom de horimo (fuuroia e casero ( ménagère), et hI{ Alonzo Garcia. Les (oun ni ne pénètrent dani let | loint farouches, aussi s'api I habitations. Les lieux qii'bj lissons des plaines , et janÉf e par paires ou pur indiTiili peu étendu ; leur cricomiitid )ord par intervalles, et pùj liëre à être entendu i plij ' chanter, l'oiseau avance lt( bat des ailes, urniers est hémisphériqNij la terre, et a la forme d'ail le placent dans un cndroil| osse branche dégarnie deli des poteaux de plusieurs f palissades des cours, sur loi I , et quelquefois même dar ie et la femelle y travailleotij Ht et arrangent alternaiives le gros comme des noix,et« jours pour terminer l'outn et demi de diamètre et m | iverture, du double I |uée sur le côté, et l'inlé" irties par une cloison quic termine circulairenienlil|| issant une ouverture pouf P e chambre où sontdéposéJii iBuénos-Ayres.BDffon.pl.'i , Latb. figului alboiiw»*% ,.• d'herbe, qoatre «afli un peu pointus à un r, piquetés de roux sur un fond blanc, et offrant jli^nes à peu près de diamètre. A ces détails >raijout0 lue les hirondelles brunes, les trou- ) chopis, les perruches et d'autres oiseaux se M, pour y faire leur nichée, des vieux nids mrniers que les pluies ne détruisent qu'au bout I certain temps ; mais que ceux-ci , pour éviter jonitruire de nouveaux nids chaque année, lent les usurpateurs lorsqu'ils ont besoin des L'ANNUMBI. Furnarius Ànnumbi, Vieill. lAzara a décrit sous ce nom (n* 222) un four- I peine un peu plus fort que le précédent. Sa leMtétagée et composée de dix pennes; le front bot d'un rouge qui s'alToiblit à mesure qu'il s'é- hurlii tête, tandis que sur la nuque il n'est (que brun. Cette dernière couleur est celle du Ides plumes uropygiales , de quelques unes des lesalairesetde leurs petites couvertures, ainsi hes deux pennes du milieu de la queue. Les \n dorsales sont tachées de noir ; les grandes lerlures des ailes et plusieurs de leurs pennes lao peu lavées de rouge; les rémiges externes [noiraires, bordées de brun et œillées de blanc r extrémité; les côtés de la tête sont presque s, seuletnent un trait blanc passe derrière Une ligne variée de blanc et de noir naît à la bissuredu bec, entoure la gorge qui est blan- la centre; les parties inférieures se trouvent être Ing^sde blanchâtre et de brun ; les ailes sont liées en dessous avec une nuance rouge ; l'iris mssâlre, le bec d'un brun rougedtre, et les ^d'un olive foncé. hmm\)i a le vol court , bas et horizontal , et prit d'insectes et aussi de graines, h ce que id'Azara. Il fréquente les plaines décou- »,ies halliers épais, et niche dans les endroits foins cachés, sur un opuntia, ou sur quelque jtisoé dans la campagne et dépouillé de ses [«.Souvent l'on voit appuyés l'un contre l'autre Nême arbre deux et jusqu'à six de ces nids: N faits avec des rameaux épineux, ouverts au pl par un large passage , et ont un pied de hau- l«r dix-huit pouces de largeur. V«neIIe,dont le plumage ne diffère point de Mo mâle et qui l'accompagne toujours, pond F du nid, sur une couche de feuilles ou de pe, quatre œufs blancs, plus pointus à l'un des ['«I longs de huit à onze lignes. Cet oiseau vit "raguay. L'ANNUMm nOIIGR. Furnariu» ruber. Vieili,. ('). Cet oiseau , qui s'éloigne des fournicrs par les tein* tes de son plumage, s'en rapprorhe par l'art avec lequel il construit son nid. Il a huit ponces do lon- gueur, la queue étagée et composée de douze pennes, et les ailes foibles et concaves; les plumes de la télé et du haut du cou sont rudes , parce que leurs tiges dépassent leurs barbes, et le cou parolt fort gros à cause de ses plumes nombreuses et peu couchées ; le dessus de la tête et la queue sont d'une couleur assez vive de rose, ainsi que les ailes, dont les ré- miges sont terminées de noirâtre ; les côtés de la tête et du cou, le dessus du corps, les plumes anales, sont colorés en brun rouge ; les parties inférieures sont blanchâtres; le bec un peu courbé dans toute sa longueur est noirâtre en dessus et blanchâtre en dessous; l'iris est d'un jaune pur, et les tarses d'ua bleu argenté. D'Azara regarde cet annumbi rouge, ainsi qu'il le nomme , comme très voisin par son genre de vie de ses bataras. En efFet, cet oiseau se tient dans les halliers épais; ses ailes sont courtes et concaves; sa queue est étagée ; son vol est court ; il vit seul ou apparié; mais aux caractères génériques des four- niers il joint l'Iiabitude de construire un nid volu- mineux élevé avec les mêmes matériaux qu'emploie l'espèce précédente. Ce nid, en effet, se trouve placé le long des chemins, à peu de hauteur, sur de pe- tites branches épineuses et flexibles, où son poids aide à ce qu'il soit sans cesse balancé par les brises. La femelle y pond quatre œufs blanns , de même forme que ceux de Vhornero. Le nid de Vannumbl ronge offre à son pourtour plusieurs trous ou en- trées qui renferment des débris de végétaux , des- tinés en apparence à recevoir les œufs et & servir de lit pour les jeunes; mais ceux-ci sont au contraire placés dans des endroits profonds et cachés de ce nid, où Ton a dû supposer que ces loges distinctes étoient peut-être destinées h servir de chemins dé- robés pour fuir en cas d'alerte, ou h fournir aux jeunes les moyens de sautiller, et de faire les exer- cices auxquels ils aiment à se livrer dès que leurs premières plumes paroisscnt. Ces petits ne difrùrcnt point des père et mère. LE FOURNIER FULIGINEUX. Furnarius fuliginosus. Less. P). Cet oiseau a de longueur totale cinq pouces et (■) D'Azara, 220. (•) Certhia antarctica, Garn., Ann. des Se. nat. 1826. i^ r^ I ■ 5.32 HISTOIRE NATURELLE t 1. I I ■ t demi ; lo Im>c est long de huit lignes; les torses d'un |>oiico, cl la (|ucuc (lu deux pouces huit lignes. 1.0 l)cc est It^gèrcmont comprimi^, convexe en dessus, h mandihulo siipi-ricure doucement recour- bitc, entière, et dépassant rinfiirieurc; la queue est presque rcctiligne, composëe de douze pennes, for- mniit un peu le (oit; les jambes sont etnplumées jusqu'aux tarses: ceux-ci sont gr^^les, allongés, h scutellcs larges et peu apparentes; lo doigt du mi- lieu est le plus long, les di'ux extérieurs sont h peu près d'égale longueur, {'(externe est soudé avec celui du milieu h la base; l'ongle du doigt postérieur est plus long du double que ceux des doigts de devant, qui sont très comprimés sur les cdtés, recourbés et aigus. La plumage entier do ce fournier est d'un brun fulip;incux clair répandu également sur toutes les p.irlics du corps ; la gorge seulement présente des stries do fauve et de brun peu dessinées; lo dessous do la queue est d'un brun gris clair. Une bande fauve, h teinte plus marquée, occupe le milieu des grandes pennes des ailes , et forme une écliarpe lors- que l'oiseau vole ; l'extrémité des pennes est légè- rement plus foncée que lo reste du plumage, et leur rebord externe est un peu plus clair. Lo fournier fuligineux habite les lies Malouines. Il vit sur les rivages, où sa familiarité et son peu de crainte permettent de l'approcher souvent jusqu'à le toucher avec la main. Son plumage sombre l'a fait mentionner dans quelques narrations de voyages sous le nom de merle. Pernetty, qui S(\journa sur les Iles Malouines, le peint ainsi dans la relation (lom. n , p. 240 qu'il en a donnée : " Gel oiseau est tellement familier, qu'il vcnoil voler presque sur le doigt ; en moins d'une demi-lieure j'en tuai dix avec une petite baguette, et sans presque changer de place. Il gratte dans les goëmons (fucus) que la mer jette sur le rivage, et y mange les vers et les petites crevettes que l'on appelle puces de mer. » Son vol est court : lorsqu'on l'inquiète, il se borne à voler deux ou trois pas plus loin; ses habitudes sont solitaires, et à peine le distinguc-t-on sur les schistes des côtes, sur lesquels il se tient presque constamment. LE FOURNIER DU CHILI. Furnariuschilensis{i). Celle espèce de fournier, de môme taille que la précnleiile, a lo bec et les tarses plus forts ; elle se rapproche d'ailleurs beaucoup de Vannumbi de d'Azara. Le fournier du Chili a un pou plus de huit pouces (')Lcss., Zool. de laCoq.Furnarivis Lessonii, Dumont, Atla$, Dictionn. des Se. nat. de longueur totale ; le bec a un pouce d« It ( «uro h son extrémité, la queue trois, cl loii douze lignes ; les ailes sont pointues, cl sr [au h douze ou quinze lignes du croupion; Ui\\itA reclilignect composée de dix pennes; lacoultt] bec et des pieds est d'un brun rougciUreileioi sont plus forts que ceux du précédent, jauneiel] comprimés ; le plumage entier est un molinnl brun roux fuligineux entremêlé de taches I assez vive4 et de brun. La tétc est revêtue d'une calotte brunn ; imeie rousse uniforme est la couleur du manlriij,ijii| et du croupion ; la gorge est griveléc de riureiil blanc; le ventre, les flancs et lescouverturnii rieures de la queue sont d'un brim roiiKâim fi un trait fauve clair surmonte chaque œil. L«i| sont brunes avec des espaces d'un jaune fiiiTtii vif; une bande de la mémo couleur occiiptitj lieu des grandes pennes : celles-ci sont en ( brunes à leur extrémité et d'un blanc rose ilj milieu ; les couvertures du coude sont d'uni ferrugineux ; la queue est brune, et lei penoi plus extérieures sont terminées par une wM clair. Cet oiseau , dont nous ignorons les mœun.fi milieu des buissons ras et dans les alentours diii Saint-Vincent, au Chili. Nous nous bornerons h ajouter la descripiioDlj belle espèce nouvelle, que nous avons nomm fournier rosalbin (>}, et qui pourroit bienap|i| nir au genre picerthie. Les autres fourniers ont le plumage somtnl généralement brunâtre ou roussâtre ; parioiulf caractères, ils sont voisins des grimpereaiii,(i| leur livrée ils se rapprochent des merles, don ont quelques unes des habitudes. Celui que non crivons difTère des espèces connues par lac rose tendre du dessous du corps. Il provientdu| sil et du district peu connu de San-Jose. Long, en totalité, de sept pouces quatre I cet oiseau a le bec de couleur de corne, cl Inu brunâtres. Le pouce surtout est robuste, m^ ongle plus puissant que ne le sont ceux des i doigts : tous sont jaunâtres. Les ailes sonllièxj tes, concaves, et dépassent à peine lecroupim première rémige est très courte, la deuxicn presque égale à la troisième, et celle-ci, avil quatrième et la cinquième , est la '•'us lo"?*] forme n'a rien do particulier. La queue est r légèrement arrondie ou presque égale, compoi recirices un peu rigides, étroites, arrondi«i| sommet. Le plumage de cet oiseau est doux.mMlM très abondamment fourni de duvet, l'n (■) F. ro$eu$, Less., Illust. de zooixpl- ^• , : m DES OISEAUX. 533 . oiseau esl doux, moellj îurni de duvet, l'n [llust. deiool.,pl'5' t mi l'^icnd nm le front. Le deiius de la i^ie , 11, du doi, les couvertures des ailes , le crou- r Ih couvertures supérieures do la qucuo, sont ibrun ardoiM! uniforme. Un sourcil blanc sur- l'ffil. Les Joues sont noires. I.e menton et le Ht (lu cou , jusqu'au milieu du ventre , sont d*un ) fif, k teinte rose prononcée. Les lianes et la bn anale sont brun ardoisé. Les couvertures in- ures sont du même rouge rosé que le thorax. liilei, brunes , ont leur rebord et l'époule rouge leliesrectrices moyennes sont légèrement fran- [degris blanc. La queue est brunâtre uniforme. LES PICERTHIESC). leniwnt & la fois des fourniers , des grimpcreaux I picuculcs , mais ils diffèrent des premiers pur kiiles plus courtes, leur bec et leur queue. Leur itigrilc, comprimé, assez long, nonéchancré, Iblement arqué. Leurs narines sont basales et km. les tarses sont longs, et la queue, de di- rions médiocres!, est arrondie ; les tiges de ses m sont grêles et se prolongent au-dcllk des bar- iLeurs ailes sont brèves et obtuses , et atteignent |ine la hase de la queue. La seule espèce de ce CNtle fournier de Saint-Hilaire ('^), qui vit f^sil,etdont le plumage est enfumé en des- I blanc en dessous, mais chaque plume cerclée |riin. Une seconde espèce semble devoir être le m malbin. LES UPUCERTHIES(»). jnpprochent encore des fourniers, des poma- [os, et même des huppes. Son bec est très long, I comprimé, mais un peu élevé, arqué, non ^cré. La mandibule supérieure a son aréie for- tune surface convexe étroite, dont les bords |paralièies , et entaillent légèrement les plumes t>ni. Les narines sont basales, latérales, de ! allongée et irrégulière, non recouvertes par ailles, mais bornées en arrière par les plumes m qui s'avancent un peu sur les côtés du bec. te sont courts , nus, couverts de larges pla- [ouécussons. L'ongle du pouce esl fort long, \«rqué et comprimé. La queue esl légèrement pie.à douze pennes, dont les liges sont rigides. T ailes sont brèves , dépassent à peine le crou- |Pi«rtMa.Isid., Geoff. Saint-IIilaire. Ifurnarjuj SanetiBilairii. Les»., Ornilh., p. 307. llpucertMo, Mi. Geoff. SaInt-HII. pion , h première penne très courte. Les quatre sui- vantes presq-ie égales. La seule espèce de ce nouveau genre est de la Pa- tof^onie I c'est Vupuerrlhie dr» biùnâoni (■) qui se tient dans les buissons, où elle cherche dons les her- bes les insectes dont elle se nourrit. Klle perche pcu|, no pénètre Jamais dans les liois , mais en re- vanclic fré[|uenlc les alentours des fermes, dans les- quelles il lui arrive d'entrer. Son plumage est géné- ralement brun, mais un sourcil fauve surmonte l'œil. Au milieu du ventre se dessine une grande tache d'un blanc sale. La gorge est blanche , écaillée do noir. LES FALCULIESC). Sont caractérisés par leur bec très long, forte- ment comprimé. La comparaison de sa forme avec celle d'une lame de faux se présente h l'esprit dès qu'on Jette les yeux sur lui, et c'est cette ressem- blance que nous avons voulu indiquer par le nom de falculia. Les deux mandibules sont courbées sur toute leur longueur de haut en bas. La courbure, quoique un peu moins prononcée vers la buse, esl, en somme, assez régulière pour qu'on puisse la comparer ù un arc de cercle ; arc qui seroit égal au cinquième en- viron d'une circonférence. Le bec est tellement comprimé , que sa surface se compose de deux faces latérales parallèles, séparées par deux arêtes médianes, toutes deux mousses, l'une supérieure, convexe, qui est le dos de la man- dibule supérieure, l'autre inférieure, concave, qui esl la ligne médiane de la mandibule inférieure. Chaque face latérale est divisée en deux portions presque égale^^ par la cominissur& des deux mandi- bules, courbe aussi bien que les arêtes supérieure et inférieure. En d'autres termes, les deux mandibules, de forme très semblable, sont aussi sensiblement de même hauteur, f^a supérieure est toutefois un peu plus longue que rinférieure ; elle forme, à elle seule, la pointe du bec, ou plus exactement son f ttrémilé terminale; car cette extrémité est arren''.ieet non ai;;ui'. Toute la surface des mandibules est lisse, et leurs bords ne sont point dentelés: seulement la mandi- bule «upéricurr présente sur chaque bord, vers son extrémité, une légère sinuosité, foible vestige de ces dentelures qui très prononcées chez les dentiros- ties, passoicnl autrefois pour leur appartenir en (') V. dumetost, Ibid. (•) Falcult'a. Isid. Geoff, Mag. de zool., 1837, de fal- cula, petite faux ou raucllle. 111 Il II li ■1 \P 534 HISTOIRE NATURELLE 11 1 • i n propre , mais que j'ai retrouvées depuis dans un grand nombre de genres de divers groupes. Si ce n'est vers l'extrémité du bec , où la mandi- bule inférieure pénètre un peu dans la supérieure , la commissure n'est qu'un simple sillon, résultant de la rencontre des deux bords légèrement rentrants de chaque demi -bec. Les narines , placées à la base du bec , sont ova- laires : elles sont séparées des plumes antérieures du front par un intervalle très étroit et presque exac- tement linéaire. Il est à remarquer qu'elles sont tout- St-fait latérales et non supérieures ; ce qui est une conséquence nécessaire de la forme très comprimée du bec. Les yeux sont de grandeur moyenne. Parmi les organes du mouvement, les ailes, dont l'extrémilc n'atteint que la région moyenne de la queue, se composent d'une très petite penne, d'une autre double de la première, mais encore courte, d'une troisième plus longue, puis de deux autres sensiblement égales, les plus longues de toutes : après celles-ci, les pennes décroissent graduelle- ment en longueur. Les ailes, très semblables à celles des huppes et des promérops, sont donc, en somme, établies sur le type que j'ai nommé surobtus. Les membres abdominaux ofTre it une conforma- tion plus remarquable et beaucoup mieux caracté- ristique. Les tarses sont épais, robustes, mais courts. Cha- cun d'eux est recouvert antérieurement par une rangée de larges écussons irrégulièrement quadran- gulaires. Il n'est pas sans intérêt de remarquer que, dans l'individu qui sert de type h notre description, les écussons difTèrent de forme et même de nombre d'un tarse h l'autre : c'est une preuve de plus de l'impossibilité de trouver, comme quelques ornitho- logistes ont cru pouvoir le fa!re , de bons caractères génériques dans la conformation de ces plaques épi- dermiques. Les pieds ont, comme chez la plupart des oiseaux, quatre doigts, trois antérieurs, un seul postérieur. Celui-ci , ou le pouce, est remarquable tout h la fois par sa longueur, qui surpasse (toutefois en compre- nant l'ongle) celle du tarse, et par sa grosseur. Il est bordé, de chaque côté, d'une membrane qui, indiquée par un simple vestige linéaire à l'extrémité onguéale , s'élargit de plus en plus en se rapprochant de l'autre extrémité, et qui finit même par former une expansion triangulaire qui rend le pouce au moins deux fois plus large en avant qu'en arrière. Dans la moitié postérieure de ce doigt, il est même à remarquer que la membrane ne borde plus seule- ment le doigt, mais es* changée en une sorte de se- melle qui en couvre toute la partie inférieure, en même tempsqu'elle le dt'passede beaucoup en dedans eten dehors. Cette semelle paroît, au premier aspect, lisse et seulement membraneuse; mais en l'exa- minant de près h l'œil na, et mieux encore JlaM on reconnaît qu'elle est recouverte d'une nitiltl de petites écailles, en d'autres termes, qu'tlltj très finement réticulée. En dessus, au coniny pouce est couvert d'écussons semblables à cenl tarses, mais un peu plus petits. Chacun des trois doigts antérieurs xesm^ pouce par la nature et la disposition de seiii ments. Chacun d'eux, écussonné en dessus, ml couvert en dessous d'écaillés extrémemenifiMj pourvu, vers l'extrémité onguéale, d'i membraneux, linéaire, qui se continuées avec une sorte de semelle assez épaisse, etcoonj la totalité de la face inférieure. Le doigt inlenK.) est le plus court, a sa semelle antérieure diÉ de celle des autres doigts : l'externe, un pi long, et le médian plus long encore, eti grêle que le pouce, le surpasse même en li ont au contraire leurs semelles confondues snrtl rétendue de la première phalange. CesdeuH niers doigts sont de même supérieuremenUoj plus intimement réunis entre eux, que neltlj ensemble le doigt externe et le médian, dispo qui est, au reste, commune à la plupart des| reaux, et qui est analogue, en petit, àcellei|ii| ractérise les syndactyles. Les ongles sont grands, comprimés, asset|ii tus, et tous très aigus (') : leur courbure pcoll représentée par une demi-circonférence pres(|0(l tière. Quant à leur longueur, celui du pouce 11 porte de beaucoup sur tous les autres ; viennetll suite celui du doigt médian , puis ceux desil doigts latéraux; mais ces derniers le cèdent ip au médian. La queue se compose de douze longues peiinej,i| siblement égales entre elles. Étalée, elle est, ^ son ensemble, carrée: chaque penne est néaoi irrégulièrement arrondie à son extrémilé.Onne^ sur aucune partie de la queue, rien quel'onp considérer comme une trace d'usure; mais, chacune des trois pennes externes, on voitlsp de la baguette tutrice dépasser un peu les t caractère qui rappelle, mais seulement pan vestige, ce qu'on observeriez la plupart*! seaux qui grimpent en prenant appui sut^ queue. Enfin, nous devons noter, comme un dem* ractère générique , la nature du plumage. NalleJ on ne voit aucun développement compari celui qu'on observe dans les huppes, soit, à pli»^ raison , aux ornements de quelques épimaq» (M C'est là , après celle qui résulte de la conrorinl du bec, une des plus remarquables différences l'J tinguent la falculie des liuppes.On sait que cellei-(| les ongles des pouces presque droits. I DES OISEAUX. 535 iil na, et mieux encore Mili ! est recouverte d'une mnlH en d'autres termes, qu'eltl liée. En dessus, au contn l'écussons semblables i m\ I plus petits. I doigts antérieurs resKolii rc et la disposition de m ux, écussonné en dessus, eti d'écaillés extrêmement fioaj trémitë onguéale, d'uoi aire, qui se continue en i iemelle assez épaisse, etcorni ! inférieure. Le doigt iDtenie,| a sa semelle antérieure disi doigts : l'externe, un p(g|| ^lus long encore, ett , le surpasse mêmeenloD;) irs semelles confondues sutli{ îmière phalange. Ces ( le même supérieuremenliiii| •éunis entre eux, que nelej exierne et le médian, dispt ;ommuneà la plupart des p nalogue , en petit , à celle i]iii| clyles. grands, comprimés, asseip gus (') : leur courbure peoll e demi-circonférence presque! longueur, celui du pouce il sur tous les autres j viennent j gt médian , puis ceux desJ ais ces derniers le cèdent ip wse de douze longues pennes, j irilre elles'. Étalée, elle est/ 'ée: chaque penne esinéanii •ondie à son extrémité. Onneij delà queue, rien que l'on p I une trace d'usure ;in'iSij )ennes externes, on voit lap trice dépasser un peu les l lie, mais seulement par un» observe cliez la plupart deil nt en prenant appui surf ons noter, comme un derni» la nature du plumage.»! éveloppement comparable,* dans les huppes, soit, à plMj lents de quelques épimaq"»' celle qui résulte de la conM ; remarquables différenceMl les huppes.on sait que ceilenj presque droits. jition manque également de l'éclat accordé à Les oiseaux de la même famille ; des reflets Bliquei, assez ternes, rappellent seuls, et seu- Dt sur une portion du plumage , la parure si leDdiuante des épimaques. U FALCULIE MANTELÉE («). ifalctilte mantelée a la tête, le cou, toute la emplumée des membres d'un blanc plus ou ipur;etron retrouve aussi un peu de blanc mi, immédiatement au-dessus de l'insertion [queue; au contraire, le dos, le dessus des ailes et I queue, et c'est ce caractère que rappelle le I de /alcultapat^tafa, sont d'un vert métallique loncé, et l'on pourrait même dire d'un noir ver- \, dont les reflets sont toujours sans éclat , he sous l'influence de la plus vive lumière ; en- jne les aperçoit-on guère que par réflexion. qu'on place l'oiseau entre la lumière et l'œil , Iplus forte raison , lorsqu^n le considère dans leumal éclairé, les parties métalliques non seu- int perdent tout éclat, mais leur couleur verte ^méme n'est plus sensible, et l'oiseau paroit cet noir. e dessous des ailes et de la queue est noirâtre et |aucuD reflet; disposition de couleur qui est, au , commune à la falculie et à un grand nombre leaux très brillants. syenx sont d'un noir bleuâtre. Le bec, noirâtre ssa première portion, est grisâtre dans sa région ^enne, et blanchâtre à son extrémité. Les pattes t entièrement noires. fne disposition assez remarquable de la couleur falculie mantelée est celle que l'on aperçoit iqu'on examine avec soin les plumes du dos. On nnoit alors que toutes sont de deux couleurs, besprèsde leur insertion, d'un vert métallique jurextrémité libre; mais ces deux couleurs varient oup dans leur disposition, suivant la région où les examine. Près du cou , et même plus exacte- ptlsurle bas du cou, ce sont des plumes pres- ! entièrement blanches , avec un simple liséré • Plug bas, la portion verte s'accroît aux dépens |li blanche, et lui devient égale, puis, bientôt, aucoup supérieure en étendue. Plus bas encore, xintraire, le blanc commence à reprendre plus tendue, jusqu'à ce qu'enfln on trouve près du jUpioD, comme près du cou, des plumes blanches ^tévert, puis enfin d'autres toutes blanches. Iifaleuliapal(iata« Isidore Geoffroy, Mag. de zoo!.. LES CRAVEHUPPESC). Tiennent à la fois des huppes, des craves et des martins. La seule espèce est la huppe du Cap, tigu- rée enl. 697, et décrite par BuRbn. LES CRAVES 0. Ont un bec plus long que la tête, grêle , entier , fléchi en arc, eOilé et pointu. Les narines sont cou- vertes de plumes sélacces dirigées en avant. Duffon n'a connu que l'espèce d'Europe , qu'il nomme le coracias des Alpes (enl. 2oS). On en connoit deux autres espèces étrangères. Le cruveaux ailes blan- ches (3), que les naturels de la Nouvelle-Galles du Sud nomment ivaybting. Il vit en troupes dans les montagnes, et paroit émigrer suivant les saisons. Il est noir, avec la partie inférieure des rémiges d'un blanc neigeux. L'enca {*), ainsi nommé h Java , sa patrie. Son plumage est d'un noir bleuâtre, brillant en dessus, plus terne en dessous, avec des reflets mats et d'un noir intense sur le front, les joues et le devant de la gorge. Le derrière de l'œil est dé- nudé. LES HUPPES (^). Comprennent aujourd'hui plusieurs espèces, bien qu'on en sépare la huppe du Cap de l'enl. 6!)7. La huppe commune a été décrite avec beaucoup de soins par Buffon, et nous ne devons dans cet article que mentionner deux espèces bien distinctes, quoiqu'elles soient regardées par divers voyageurs comwa de simples varioles. Ce sont • La huppe d'Afrique {% qui a la plus grande analogie d'aspect et de colora- tion avec l'oiseau d'Europe. Cependant cette huppe africaine a constamment son bec plus grêle et plus mince à la base que notre huppe, et son ventre e»t enlièreir.ent teint de brunâtre. La huppe éfran- gère C) se trouve aussi communément dans l'inde (•) Frer/ilupus. Lcss.. Ornilh., p. 323. (») FrenUus. Cuv. Coracias, Gm. Fregilus et coreo- rax.Less. ;3) F. leucopterus, lUrsf. cl VIg , Trans., XV, 265. Pyrrocorax leucopterus, Temm., Man., 1, 121. (4) F. enea , tlorsf., T.-ans., XIII , 164. (') Upupa , L. (6) U. afrisana. Levaill., Af., pi. 22. V.epops, variété, auct. (7) U. minor, Gm. V, crUtatella , Vielll., Gai., pi. 1»*, Shaw.Vr.V.ôa. I j 1' ■ i ': , U 1 i \i !'!! I ij ;i ri r' I V 'Il 536 HIS rOlRE NATURELLE I !■! ! i-i- qu'aux alentours du cap de Bonnc-Espdrance. Elle rappelle assez exactement notre iiuppe, à sa taille près , qui est moindre , et aussi parce qu'elle a un bec proportionnellement plus long, un plumage roux vineux plus vif, et sa huppe simplement ter- minée de noir. LES ÉPIMAQUES. Nous réunissons sous le nom d'èpimaques une petite tribu d'oiseaux qui nous parolt très naturelle, etqiie tous lesauteurs indistinctement semblentn'a- voir point comprise ; car on ne peut se dissimuler les fluctuations sans nombre dont elle a été l'objet. C'est avec les huppes et les promerops que les an- ciens naturalistes rangeoient la seule espèce connue par eux. Et bien que Levaillant, Guvier, Vieillot et Temminck aient eu sous les yeux les autres épi- maques , on voit ces auteurs les placer loin des oiseaux de paradis dans les coupes purement arti- ficielles de leurs méthodes. C'est ainsi que Cuvier les maintient dans ses passereaux ténuirostres ou huppés, Vieillot dans ses sylvains épopsides, Tem- minck dans ses anisodactyles, etc., etc. Nous-méme, dans notre Traité d'ornithologie, avons sacrifié aux idées reçues , bien qu'aujourd'hui nous reconnais- sions que cette famille des épimaques tient de près à celle des paradisiers , et doit être un lien intermé- diaire entre les coraces et les vrais meliphagidécs , ou la famille que nous avons nommée dans notre Ma- nuel philedonées.On conçoit, en effet, qu'un caractère purement artificiel , comme celui du bec , ne doit pas sulBre seul pour diriger les vues d'un classili- cateur, mais qu'il est nécessaire d'adjoindre à ce ca- ractère ceux naturels, tirés de la forme des ailes, et surtout des pattes , organes locomoteurs pur excel- lence. Les épimaques ne diffèrent donc des vrais paradi- siers que par un plus grand allongement du bec, qui s'amincit et se recourbe, tout en conservant le type général de cet organe dans la famille des coraces , comme aux ; paradisiers les plumes veloutées du front s'avancent sur les narines. Les mandibules sont dentées h leur pointe , et leur commissure ample s'étend jusque sous l'œil. Les pieds sont forts, avec de larges scutelles sur l'acrotarse, et ont un pouce notablement robuste. Les ailes dépassent légère- ment le croupion , et leurs premières rémiges sont taillées en lames d'épée , tandis que les suivantes sont larges et obtuses à leur sommet. Les mâles sont vêtus d'une splendide livrée : celle des femelles est terne , ondée de brun&tre sur un fond roussâtre : les jeunes tiennent à la fois de leurs père et mère. L«nrs mœurs et leurs habitudes sont eoii inconnues. Toutes les espèces , à l'excepiioi loris paradisier, qui habite la Nouvelle-cJ Sud , sont de la Nouvelle-Guinée. Cette famille ne comprend que quatre i qui sont, iesptiloris, épimaque, sélfnâ falcinelle et canéliphage. Chacun de ces gej renferme qu'une espèce. LES PTILORIS. Ptiloris, Les ptiloris ont un bec plus long que 1 dont l'arête entame les plumes du front, q écailleuses et imbriquées. Leur plumage ( louté , mais sans aucune parure ('} , bien i. plumes des flancs soient lâches. Leur qu| moyenne, presque recliligne. Les ailes J caves , et si les deux premières rémiges sodJ tes, les suivantes sont arrondies à leur extri Le mâle de la seule espèce connue a le pli velours noir violet , avec des franges ou dj ques métallisées. La femelle est grisâtre et i tre , avec des chevrons et des taches brunâiij La seule espèce a été rencontrée dans 1 tours du port Macquarie à la Nouvelle- Holj LE PTILORIS PARADISIER Pliloris paradisœus (^j. Cette magnifique espèce fut signalée [i(fl| ornithologistes par M. Swainson, sous le i nous lui conservons , bien que dès t8i4 nous il décrite sous celui d'épimaque royal; carcell étoit alors inconnu en France. Plus tard f M. Wilson figura le mâle et la femelle end l'espèce au général Rrislaw, alors gouverDe| établissements anglois de la Nouvelle-lIo'iiaiH tif protecteur des sciences naturelles, et qui accueillit nous-mêmc avec un noble désinll ment dans cette partie du monde. Tolssontll tails qui se rattachent à l'histoire de cemagi oiseau, encore rare dans les coliections, et( depuis quelques années seulement. Le ptiloris mâle a de dix à onze pouces deloij totale , et le bec entre pour quinze lignes daai dimension , en le mesurant depuis les M front jusqu'à la pointe ; car il est largement ! et la commissure avance jusque sons ies yeij couleur du bec, celle des tarses et des onglel (■' Régie générale , les caractères tirés de iaiivj partiennent exclusivement aux mâles. (>) moho, Leu.,Ornilh., 302. leurs habitudes sont enii les espèces , à l'exceptioi ui habite la Nouvelle-cj )uvellc-Guinée. comprend que quatre i loris, épimaque, séM phage. Chacun de ces J spèce. :S PTILORIS. Ptiloris. t un bec plus long que I le les plumes du front, i )riquécs. Leur plumage i aucune parure (') , bien q i soient lâches. Leur qu^^ ! recliligne. Les ailes sooH j^ ux premières rémiges soo^B ^ ■ "-'^ sont arrondies à leur exlri eule espèce connue a lc|] t , avec des franges ou dJ La femelle est grisûtreeli^ ''^^ ■■i^faK TOUS et des taches bruoâli ! a été rencontrée dans I cquarie à la Nouvclle-Hi)l| ORIS PARADISIER ris paradisœas ('j. im ^:* espèce fut signalée (il M. Swainson, sous le i S, bienquedèsl8-i4noiislB * épimaque royal; carcetj u en France, rius tard] e mâle et la femelle en i Rrislaw, alors gouverne| ois de la Nouvelle-Hollâw iciences naturelles, et i me avec un noble désioll rtie du monde. ïcissont| ent à l'histoire de cemagl dans les collections, et| nées seulement, de dix à onze pouces de loi|^ rc pour quinze lignes daDl mesurant depuis les pliinf nte ; car il est largement f vance jusque sons les yeij lie des tarses et des ongld les caractères tiré! de la iH ement aux miles, rnilb., 302, t À t- i: ! y. ■; ! : ■il i'! 1 i; n I i ■ r. i : 1:1 m: \[ :l "■^: ji;-.:^ 536 qu'aux alentoui rappelle assez < près , qui est ii bec proportion roux vineux pi minée de noir. 1 w rnritxM »»1» *t i rriTT-n t?T T T? Nous réunis! petite tribu d'o et que tous lésa voir point com| les fluctuations C'est avec les t ciens naturalist* pur eux. Et bi et Temmi'^ck a maques, on v oiseaux de pan ficielles de leui les maintient d huppés, Vieille minck dans ses dans notre Tra idées reçues , 1 sions que celte à celle des pari diaire entre les ou la famille qt nuel philedonét purement arliti pas suflire seu cateur, mais qi ractère ceux na surtout des pa lence. Les épimaqu siersquepar ui s'amincit et se général de cet comme aux ;>ar s'avancent sur dentées à leur s'étend jusque de larges scute notablement r ment le croupi taillées en lan sont larges et ( Les mâles celle des femel un fond rousâ leurs père et mère. •U) 1. 1 ..«Si. se-U. i-> ai» t - ■ i i '■ >£l.^ ! j (>) Woho , Lest., Ornilb., 302, \ li il 1 M(i :-i Ù.l I ijil ] ■% ' 1 . II k ' 1 "■ , '. ' i:J : ;'. 1 j _' ■ 1 i' tif > ■t': j i ' ' n '•!ti' lil! :'*_ i 9, .1 ! " II! jii I m i 1 II i * ; i' m (AlAlc adulte ). />/////.* /',//■ /'.'nn-.it f. ,1 /Un,.-. ^vi» DES OISEAUX. 637 parties inrd- lo queue en 2t sur le mi - nt de fer de imcs du lias- I de ce même i. llars un très la Nouvelle - lacquiirie, et de riffleman, garnison qui cur ])tissocil , Us , commaii- un deuxième I 3llc, dans les Hirc iCiîcv'iiiïi:' sr''t«i 'tn j ... 4 iA.% \1' W.T Ui-'-iciai'l,, ■ ■ ■ ■■■■■ '■' ! rceliU'-^ ... •fi /îrt rr' 'iiirl>;mVr» :i!'?.^iî!î«i îf« rr^i- I (;=(i!if, i?î 'fs ?;jiv> tifs ;ili<:.-,» bm par le bec, SCS fosses ha- ïmes du front , Le plumage est flancs se com- iéesct niamcn- moyenne, sub- tiques, car les 3 en lames de presque carrc- ;s sont robustes les ptiloris que nt la plus ricbe Ile cannelle en des bariolures •i'»;:!.: <;>!in',«: ' î( i . juvellcGuinde. s;j.iqvi uiï.J, ym^i FIL. $tiUc^^ I, i I '6UIU« C3i UIBUVUU..V , :iiouces. Les ailes médiocre et rec- irs. Les mandi- 6S lit i;! i I' ï iinl lit J i 1 V >.\ 1 -4^»>-iJEv.T^, •^m^ 51- .S^.i^. m^ "^im. ,-f*^ f DES OISEAUX. 537 Lr nul' I^B 1^^^^ ^^ élargie , presque rcctili- \ ei composée de dix rectrices. Les aiies sont cou- L, concave», la première rdmige très courte, Ituîième plus longue , les cinquième, sixième, Hièirs et huitième presque égales, et les plus Ion- 1 de toute». [e dessus de la léte est revêtu de plumes ëcail- jesd'ui) vert bleuâtre d'acier irisé ■ une cravate m\m occupe le devant du cou et de la gorge, l^rmant un plastron de plumes écuilleuses bril- les, et jouissant de tout l'éclat de l'éineraude en LanI sous les rayons lumineux divers reflets clia- Ls et métallisés. Ci>s plumes sont triangulaires, tréesen verl olive mat et comme frangées sur les jds, tandis que leur portion moyenne est h facet- lel rcsplcnilissante. Les plumes du dos, des ailes, lia douceur du velours, et leur couleur noir iu- eenolfre l'aspect et la nature séricécusc sous un liinjoiir, tandis que différemment éclairées elles poent les teintes les plus suaves du velours noir Lteau, passant au riche violet; des plumes comme llleiises recouvrent aussi l'abdomen; elles sont sfcrmesquccellesducouetde l'occiput, noires Icéeiises au centre, et frangées de cuivre de ro- e et d'acier chatoyant. iqueupest courte, presque rectiligne, et les rites sont d'un vert doré uniforme en dessus. j tarses sont noirs, garnis de scutelles en avant (deplumules réticulées en arrière; les ongles, i que les doigts, sont très robustes, très cro- , comprimés sur les côtés et concaves en des- |i;celuidu pouce est le plus puissant. ' bec, ligèrcmenl fléchi dans sa longueur, est I comprimé sur ses bords, et la commissure se pun peu en se recourbant en dessous ; les na- ssont percées dans une membrane située h une eltequeles plumes du front recouvrent en par- I il est complètement noir. I femelle a dix pouces et demi de longueur to- |.La queue entre pour trois pouces et demi dans jedimension , et dépasse les ailes de vingt lignes. les plumes qui recouvrent la tête , depuis le front |D'i l'occiput et sur les joues, sont d'un gris , et chaque très petite plume est rayée en long ^trait blanc. Un sourcil blanchâtre assez large Ksine derrière les yeux. Les petites plumes du Hesycux, du rebord de la mandibule inférieure, klles des jugulaires , sont blanchâtres , teintées joinvif. Le dos, les couvertures des ailes, le Ipion.sontd'un gris oiivâtre brun uniforme. Les ps elles rectrices d'un fauve brunâtre, parfois tau blond vif. Le rebord de l'aile est varié de tctdebrun, ainsi que le dessous; les rémiges ssous sont brunes près des tiges , et couleur Pleou d'un blond doré sur leurs bords, ffc'orge est blanchâtre, sans tache : devant le cou, ses cAlés, lo thorax, et tontes Ica parties infé- rieures Jusqu'aux plumes tutrices de la queue en dessous , sont d'un gris teint de roux ; et sur le mi- lieu se dessine en forme de \, et souvent de fer de lance, un ruban fauve noirâtre. Les plumes du bas- venlre sont seulement rayées en travers de ce même trait noir. Le bec et les pieds sont noirs. Nous nous procurâmes pour huit dollars un très bel individu du ptiloris h Sydney dans la Nouvelle- (înlles du Sud. Il prnvenuit du port Macquiirie, et portoitdttus la colonie le nom vulgaire de >*7'//<'»ian, pour rappeler que ce fut im soldat de la garnison qui le tua le premier. Depuis, M. le docteur lliissocil, chirurgien-major de la frégate la Thétis , comman- dée par M. de Itougainville , en donna un deuxième individu au Muséum d'histoire noturclle, dans les galeries duijuel on l'a déposé. LES ÉPLMAQUES PROI>RRMENT DITS. Èpimachtis. Les épimaques ressemblent aux plilorù par le bec, et cet organe a sa commissure ample, ses fosses na- sales en partie recouvertes par les plumes du front, veloutées et disposées en houppettes. Le plumage est de nature soyeuse , et les parures des flancs se com- posent de plumes allongées, déromposées et lilamen teuses à leur extrémité. La queue est moyenne, sub- recliiigne. Les ailes sont caractéristiques, car les deux premières rémiges sont taillées en lames de canif, et les suivantes sont coupées presque carré- ment h leur sommet ; enlin, les tarses sont robustes et analogues h ceux des ptiloris. Les épimaques ne diffèrent donc des ptiloris que par de légers caractères. Les mâles ont la plus riche parure; les femelles sont d'une teinte cannelle en dessus, grise en dessous, avec des bariolures noires. La seule espèce connue vit h la Nouvelle-Guinée, L'ÉPIMAQUE PROMÉFIL. Épimachus magni ficus. La Hgure que Levaillant a le premier donnée do ce magnifique et somptueux épimaque éloit mutilée, et personne n'avoil encore signalé, à notre connois- sance, un proméfll complètement intact. L'épimaque proméfil mâle a près de treize pouces de longueur totale. Son bec a deux pouces. Les ailes dépassent un peu la queue, qui est médiocre et rec- tiligne. Le bec et les tarses sont noirs. Les mandi- 08 \m I I? m IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) /> 1.0 l.l 11.25 la ^ W^ "f UÀ ■2.2 Ht iU Ut ■40 6" Photographie Sciences Corporalion ^ ^\ ^ •^ <^ 23 WBT MAIN STRiiT WfBSTIR,N.Y. USM (716)872-4503 ;\ '^ .«'% -4^:^ ^ il? II! )38 HISTOlîtE NATURELLE il hulcs (lu premier sont robustes , h narines vêtues de pinmos ; soyeuses dans touic IViendue de la fosse nasale et dans l'inlcrvallc des branches de la man- dlliulo inri'rleurc; leurs bords sont coupants et entiers, excepté ù la pointe recourbée et crochue de la supë- riciiro , ob se dessine une Torte dent. Le pUnnage d'un noir velours, à nuance pourpre sous certains reflets , est d'une exquise douceur au toucher. Le devant du cou est couvert par un long plastron d'écaillés imbriquées , gaufrées , et d'un veri bleu très métallisé ; une bordure noire encadre la partie inférieure de ce plastron , et une bordure d'or vert en tixe la limite sur le thorax. Le ventre est noir, h teinte pourpre des plus vives; sur chaque flanc sont implantées de longues plumes décompo- 8(nt revêtues de plumes court ailes sont concaves, h réinigHi| la première la plus courte, plus longue, la troisième un e les quatrième et cinquièmej it successivement ; elles s'éle ]ueue à peu près ; celleei < ctrices égales , qui s'arrondis Les tarses sont robustes, gm n devant et sur les doigts, is robuste que les autres doi^ de l'ongle, qui, ainsi que cen^ I, est très comprimé, très 1 en dessous. gefltre , les tarses sont d'un t les cornés ; les plumes du front] ire séricéeuse ; toutes les pl«n I, douces au toucher; leur t 5 croupion, est d'un roui bl ■ 1^ F^ 1 i ' i Ij I h i 538 billes (In prcmir pliimps; soycus nasale ot dans I' (lil)ulc inri'rlcnn excepte- Il la pol: rlciirc , où se d Le |iluinagc < sous certains r< toucher. Le de plastron d'ëcal vert bien irès r la partie inféric d'or vert en iix est noir, h teint liane sont impi s('cs, poilues, I gracieuse en pd La queue est très ruidcs, et comme avec de d'un noir veloi nés, (|ui sont \ Los ailes son gnnisiition de sautes, plus i rcciriccs rigide ration , elle est forme, elle p La première i lame de sabre i]uc la premièi sième , plus co rément ; les q (égales, à barb larges sur le I il leur somme' L'individu < seau nous a é vost. Jusqu'à I méfil dans \ei sans pieds et ; de le faire cor puisque nous mellc. LVpimaquc collections. L clé acheté à L lock. Lors di sur la corvclti peaux mutiléi cédés de cons . net ; et enfin l'expédition d î .- , la Nouvel le-û t o , , a rapporté une ailes , telle que la préparent les naturels. '» " i-'a^.iUS , . ' I le cou, le dos , le croupion, est d'un roux hioirfj ^ ^^ \ ! : I) croupion, est d'un roui mM I i f l'inii DES OISE\UX. 539 flfl •Ile d'une leule nuance. Les niles, y compris les 'm la queue , sont en entier du même roux I cannelle Trais et sans mélange. fuMiorie de sourcil, varié de blanc et de gris, «Ole l'ail , et tout le dessous du corps , depuis i^torge jusqu'aux couveitures inférieures de la e, lur les flancs comme en dedans sur le re- |(Im ailes, esta fond blanc, d'abord finement qui, sur le devant du cou, se change en ; brunes qui émaillent toutes les parties infé- I N«ui lommes redevables du seul indi\ idu que l'on «iwisieen Europe à M. Adolphe Lesson , chirur- de deuxième classe de la marine, embarqué • boiaiiiste sur la corvette l'Astrolabe. Mon ! te le procura h la Nouvelle-Guinée, loousresie maintenant à décrire le m&le dans g jeune âge. D'après un individu que nous devons lleitréme obligeance de M. Florent Prévost, ce ( igtt est à nos yeux une des particularités les ksMUTes en ornithologie; il établit, par l'état de I plumage, le passage graduel du mAle et de la elle, et prouve par le changement que subit le Btron métallisé du devant du cou, l'analogie qui centre les épimaques, les colibris et les souï- tanças. [L'individu que nous avons flguré étoit mutilé sui- nt les procédés des Papous, qui l'avoient enlilé Bsun bâtonnet, après lui avoir arraché les tarses Ile) rémiges ; mais sa queue et son bec étoientdans \ eut parfait d'intégrité. |liade longueur totale dix pouces moins deux on I ligne , et sur ces dimensions le bec entre pour [ pouces et la queue pour trois pouces huit II- i; le ïxc est entièrement noir ; toute la tète est liiuede plumes écailleuses d'un vert émeraude, schatoyants, et parfois h teintes d'acier ou de I noir, lorsqu'elles ne sont point éclairées par |inyons lumineux lancés «l'aplomb. Le large plas- iqui occupe toute la partie antérieure du cou , [^i, dans le mAle, possède un aussi splendide , i'éiend dans le jeune Age que nous décrivons, rl« côtés du cou et jusqu'au bas de la poitrine. ^plumes qui le composent sont è moitié écail leuses f moitié soyeuses; elles sont en grande partie d'un nenniculé de noir, tandis que sur les côtés et en ^«dessinent des écailles d'un vert «3meraude cha- nt en bleu ou en acier poli, qui annoncent le M'ncement de la inélatnorphose que ces plumes ot subir, et le début de la formation brillante nplueose qui leur est propre dans l'Age adulte. ^*ites les plumes des parties supérieures ont la or et la nuance du plus beau velours noir; seu- stdes plumes d'an roux blond cannelle dessl- Ijo courbes sur les épaules et sur le dos, et at- "ifN leur cotUear, du» la première année, est loul-ifail celle que montre la femelle, l'nc plus grande analogie encore se t'rcde la queue, dont les rcciriccs sont d'un roux cannelle fort vif, excepté ces plumes externes , qui présentent sur leurs Imrbos intérieures une teinte noire séricécuse que l'Age doit concourir h foncer et h étendre aux autres rectriccs. Comme chez le mAle complètement adulte, les parties inférieures sont très fournies en plume** lon- gues, mollettes, eflilécs, d'un noir velouté, riche- ment teint de pourpre , A reflets d'un riche violet, et qui s'allongent sur les flancs en se décomposant, pour donner naissance A ces brins déliés et délicats qui se prolongent sur les cAtés du corps et de la queue. Ces plumes des flancs se trouvent composées d'un long brin arrondi, filiforme, sur lequel naissent d'autres brins plus déliés et arrondis, et dont la réu- nion compose des parures aussi élégantes que grO' cieuses, qu'on ne voit point sur l'épimaque royal. Les épimaques mAles ont d'éclatantes parures, et les femelles un plumuge généralement roux et terne; autre analogie assez remarquable entre ces oiseaux, les colibris et les souï-mangas. LES FALC1NELI.es OU SÉLEUCIDES. Seleucides. Les falcinelles se distinguent des ptiloris et des épimaques, parce qu'ils n'ont point de plumes écail • leuses ni sur la tête ni sur le cou. Leur bec est aussi plus droit, bien qu'il ne diffère en rien d'essentiel. Les plumes des flancs, chez les mAles, s'allongent beaucoup, sont très loulTues, très lAches, et termi- nées par des brins criniformcs, caduques, et en nombre très variable , parfois considérable, le plus souvent restreint. Tous les auteurs se sont accordés à ne donner que douze filets aux parures des flancs ; mais ce nombre est très variable , car nous avons vu des individus qui en avoient une vingtaine, tandis qu'un magni- fique échantillon, acheté à Londres par M. Guy, en possédoit ou moins une centaine. Ces brins, qui ressemblent à des crins entortillés, sont en eflet très caducs, et doivent se briser à mesure que l'oiseau acquiert de l'Age, car ils ne sont que le prolongement durachisdesplumescostalesamplementdéveloppées. La femelle du multifil est inconnue. On n'a point encore possédé de dépouilles de mAles complètement intactes, et l'on ignore les mœurs et les habitudes de ce magnifique oiseau. On sait seulement qu'il vit h la Nouvelle-Guinée, „...., n i f i ':■ 'M ■ i M' ■ ■ i : ; ; ■' m \ .( < ^! à i r ;, i 640 HISTOIRE NATURELLE t ! 1 LA FALCINELLE MULTIFIL. Seleuciiies acanlilis. Ce magnifique oisejii a dix pouces de longueur totale ; le bec et les pieds noirs ; les plumes vclou- tc'cs du front s'avunçanl jusque sous les narines; la cjueue courte, presque rectiligne, a ses rcclrices l'oidcs.d'un violet noir, avec quelques ondes trans- versales brunUlrcs. La tôle, le cou, le manteau cl la poitrine sont d'un noir velouté des plus riches, avec des teintes brillantes purpurines et violettes, qui étinuellenl suivant la direction des rayons lumi- neux. Les plumes du bas du thorax prennent de l'ampleur, s'élargissent et dessinent une sorte de camail ample; elles sont délicatement frangées d'é- meraude sur leur pourtour. Le bas du dos, le crou- pion , le ventre et les couvertures des jambes et de la qneue sont d'un blunc neigeux. On remarque quel- ques plumes sur les flancs, ayant une teinte verte, avec des reflets bleu d'acier bruni. Les plumes des flancs, ou subalaires, sont assez semblables à celles des paradisiers émcraudus; elles sont élargies, dé- composées, ù barbes flottantes d'un jaune tendre ou parfois orangé, qui s'eirucc aisément, et auquel suc- cède un blanc mat. Ces plumes ont toutes un rachis un peu roide, terminé chez les plus fortes et les plus prociics des flancs, par des brins ou forme de crins, longs de huit à dix pouces, entièrement nus et flcxucux. Les couvertures de la queue, en dessus comme en dessous, sont d'un beau noir brillant. Le jeune màlc a en partie la livrée de l'adulte et en partie celle de la femelle, bien que celle-ci soit encore inconnue. La tôle et le cou ont des reflets moins brillants. Le ventre est jaunâtre 1res clair, avec des rayons bruns sur chaque plume. Les parures des flancs molles et flexucuses, sans brins criniformes, sont jaunes, avec des i ayons transversaux brunâtres sur les plus externes. La queue et les grandes cou- vertures des ailes sont d'un brun cannelle. Chez quelques individus, les fllcts commençant à poindre à l'extrémité des plumes subalaires. Les dépouilles de la falciuclle multifd proviennent de la Nouvelle- Guinée. LES CANÉLIPHAGES. Cinnamolegus. Les canéliphngcs conduisent des épimaques aux véritables sucriers par l'inlcrméiliaire du philedon moko et du promerops du Cup , le merops eafer et Yitpiipa proineropg du Systema naturœ. Leur bec I-Mourbé est l)caucoup plus long que la tétc , com- primé sur les côtés , denté 5 la pointe des deuii dibides, qui sont Inégales, la supérieure dfnita l'inréricure. Les narines sont latérales, bmlnl revêtues par les plumes veloutées du front, kin/ celles qui revêtent le crâne .soient écailleusej < du menton sont piliformes. Les plumes daL ont les barbes externes bien plus longues mM ternes, et se trouvent recourbées et ëlarginii sommet; toutes sont amples, allongées, ei fou, deux larges parures sur les côtés, surmoni^j deux toufles épaisses de plumes longues, dei sées , droites et pointues. La queue est énom. longue, de manière que les rectriccs, loulesL en lames d'épée, se trouvent être les deuxmota plus longues, les latérales plus courtes, et sl vement très éiagécs ; car les deux plus cxierno] à peine six pouces de longueur, suivant les Mini Les femelles ont une livrée terne émaillétdel riolurei brunâtres. Les jeunes mâles lieniKot] adultes et de leurs mères. Les habitudes et les mœurs des canéliphigai entièrement ignorées. La seule espèce conniK i la Nouvelle Guinée. Pline donnoit le nomdec namolegus à un oiseau asiatique d'espèce in minée. LE CANÉLIPHAGE PAPOU. Cinnamolegus papuanut. Lorsque cet oiseau est bien adulte et du seiti il a jusqu'à trois pieds et demi|de longueur, tté ces dimensions le corps n'entre guère que poivll h neuf pouces. Son bec, long de trois poucol à quatre lignes, est fortement recourbé, dec noire, ainsi que les tarses. L'iris est, dii-oi,d jaune noirâtre. La tète est revêtue de pluma) briquées, de forme écailleuse', et qui ne dépi pas l'occiput ; elles sont d'un vert glauque umuHI Sous le menton, des plumes soyeuses s'avancnif qu'entre les branches de la mandibule iaféri et sont teintes en cuivre rouge h reflets d'J«ie.| corps est abondamment fourni de plumes i brunâtres, avec des reflets luisants, dorés eu très ; celles du dos sont d'un vert brillant, aiuij le haut de l'abdomen et la poitrine. Lesailei| noir violâtre. La queue est formée de douurei trèsétagées; les deux moyennes sont les plu>| gués, les deux externes les plus courtes. EHetj uniformes, ù pointe mousse ik leur sommet.i^ dur et droit , d'un brun teint de vert émerau dessus, et uniformément marron brun ou cIh foncé en dessous. Les dimensions de ces i varient beaucoup , et c'est ainsi que les mojt ont depuis deux pieds jusqu'à trois, et les eiie depuis deux pouces jusqu'à six. Les pluncii 'j i DES OISEAUX. 54 1 I , denté b la pointe des deuii ini^galcs, la supérieure df[ij arincs sont latérales , UniJ imcs veloutées du front, \m\ le crAne soient écailleuse«; liiirormes. Les plumes dal rncs bien plus longues qiKktj rent recourbées et élargies il nt amples, allongées, et I «s sur les côtés, surmoni^j ses de plumes longues, d(« intues. La queue est énon rc que les rectriccs, toutes l e trouvent être les deux Diota littérales plus courtes, et su es ; car les deux plus eitem^ du longueur, suivant lesliM it une livrée terne émailléedel s. Les jeunes mâles lienn«it| s mères. >t les mœurs descanéliphagoi ■ées. La seule espèce connue i éo. Pline donnoit le nom de ( oiseau asiatique d'espèce in NÉLIPHAGE PAPOl. lamolegus papuanut, eau est bien adulte et du leiei pieds et demi|de longueur, eli corps n'entre guère que powl m bec, long de trois pouces^ ist fortement recourbé, de ( es tarses. L'iris est , dil-oB, ^a tète est revêtue de plun»^ ne écailleuse", et qui ne ëv* s sont d'un vert glauque méull es plumes soyeuses s'avanceoij ches de la mandibule ioH . cuivre rouge à reflets d'io^ mment fourni de plumes " esreHets luisants, dorés ei s sont d'un vert brillant, «iM imenel la poitrine. Les ailes! queue est formée de douze ne» deux moyennes sont les p« ternes les plus courtes, tl «! Ile mousse à leur somrae'.»''^ brun teint de vcrtémen» mément marron brun ou ch Les dimensions de ces , et c'est ainsi que les m»!' —lieds jusqu'à trois, el les eï" «s jusqu'à six. Les plumes' I, étendues en couverture supérieure sur la ( sont longues, décomposées et d'un beau noir. Lqui distingue surtout le canéliphagc papou sont. Iles flancs et recouvrant les ailes, deux sortes de sformantdeux parures sur chacun des lianes, nier faisceau est composé de plumes ihoraci- labondautcs, épaisses, s'allongcant graduelle- I au fur et & mesure qu'elles s'implantent en edu thorax et proche les épaules. Toutes ces I sont molles , flexueuses et peintes dans un I rapport. Les huit à dix premières sont en rd'un Doir velouté ; celles qui suivent ont h Iwaimet une raie azur relevée par une frange iTertémeraudedes plus purs; puis les posté- iie trouvent être largement bordées de bleu (des plus luisants, tandis que les dernières et Lius larges sont d'un noir uniforme et velouté. [parures ont cela de particulier, que la texture I plume présente des borbes très longues sur le |titérieurdu rachis, puis des barbes très courtes ecâté opposé. Il en résulte que l'extrémité est uroée presque en demi-cercle par une inversion l'allongement des barbes qui la garnissent, et ^Mmble qu'elle soit taillée artiPiciellement. rièrece large faisceau marginal, si abondam- I fourni, et s'élevant sur le côté de l'oiseau avec |(iegrice,est placé un second faisceau composé liâmes à teinte sombre, qui toutes ont des barbes s, décomposées , à barbules finement barbulécs émes, de sorte que la plume a une forme e, allongée et droite. I femelle, de moitié plus petite que le mule, a ! fortement étagée, mais sans aucune parure 3. La tète et le cou , de même que le dos , les ttures des scapulaires, sont d'une teinte rousse die, tirant au brun sur le crâne, et passant au lao^levant du cou. Les rectrices elles-mêmes [chocolat clair; le bec et les pieds brunâtres. us du corps est de couleur de suie avec des isquamuleiises blanches. I miles, dans leur jeune Age, ressemblent aux db par la plus grande partie de leurs traits ; I déjà les plumes écailleuses et métallisées se otsur la tète et apparoissent dès la seconde de l'extrémité du bec à celle de la queue. Le p noir, luisant, étroit, arrondi et fort arqué; I*» pouces et demi de long. La queue a treize » de son origine à son extrémité; elle est com- 'de douze plumes, dont les deux du milieu, l'ecwYrent les autres quand la queue est rele- vée , sont les plus longues. Chaque paire do rccirices latérales va toujours en diminuant, et la plus exté- rieure a au plus quatre pouces de long. Le sommet de la tétc et les côtés sont couleur d'ucier poli. Le col et la gorge sont d'un beau noir, ou bruns ; le col en arrière, le dos, les ailes, les plumes scapulaires, le dessus do la queue, sont bruns; le col, les ailes et le dos sont lavés de vert brun. Le ventre est rayé transversalement de noirjetjde blanc. Les plumes sont grisâtres A leur origine; elles deviennent en- suite noires, et sont coupées par une raie blanche, ensuite par une noire, et terminées par une blanche. Les pieds et l'iris sont noirs. La Dillandièrc dit avoir rencontré le canéliphago popou dans l'Ile de Waigiou. Nous nous en sommes procurés des dépouilles A la Nouvelle-Guinée. LES MOlICS ('). Ils conduisent des ptiloris aux oiseaux sucriers. Leur bec est atténué et recourbé ; les plumes du front sont écailleuses, celles des flancs décomposées. Leur queue est formée du rectrices étagécs. L'espèce la plus remarquable vit aux lies Sandwich : c'est le nwho (>) des insulaires, de la taille de l'étourneau d'Europe , ayant les deux rectrices du milieu de la queue beaucoup plus longues que les latérales, et effilées vers leur pointe, qui est contournée en de- hors. Les plumes des flancs sont d'un beau jaune, tandis que le reste du plumage est d'un noir varié d'acier poli et bronzé. Le sommet de la tète a des reflets chatoyants. Le noir-eap (3) , des Iles de la mer du Sud la tête, le cou et le thorax d'un noir pro- fond , ! -; ''mes écailleuses de ia tête, de l'occiput, de la gok :', des joues et du devant du cou noires, mais frangées de blanc sur leur rebord. Le dessus du corps est olivâtre, le milieu du ventre est jaune d'or, et les couvertures inférieures sont roux can- nelle. LES POMATORHINS. Pomatorhinus , Horsf. Vivent dans les parties chaudes de l'Asie. Ils ont un bec allongé, droit à la base, se recourbant un peu au-dclù des narines. Il est comprimé brusque- ment sur les côtés. Son arête est très apparente, carénée, entière au sommet. Les narines sont rccou- ('] i^Toho, I.ess., Arn.. 302. (*) Sterops fatciçulatua, Lath. Graeuta nohilis. Mer- rem, Av., Fasc. , 1- pi. 2. Ueltiphaga foiciculata.Tieiatti,, pi. 471. (I) ilfoAo afn'eept, Less., Ornith., p. 646. Hii il p f t ,: r ll 'I ^il 542 n m fe ! ii •f:! !l \ f'i ■■ 1 ' I vertea par un opercule olilong , conveie , à ouver- ture obli<{ue. l.cMirs ailct tout arrondies. La queue Ml longue, rondeau lommel. HISTOIRE NATURELLE LE POMATOniIIN OE GEOFFROY. Pimalorhinui Gto/froyU. Les». LE rOMATORIIIN TEMPORAL. Pomalorhinui lemporalii ('}. Cet oiwau, qui eat le dusky hte ealer de Laiham, Gen, Hiit., t. IV, p. 140, n* xxxi, a le plumage fauve cendré, paaiantau Tauve jaunfliro • n dcaaous. Il a le front, lea Icmpca, la gorge et la poitrine de couleur blanclie, cl une ligne li'gèrc au dcasua de chaque œil, noiro, aiiiai que la queue; l'cilrémité de celle-ci eit hlunclie; le hec est noir, et blaiicliAire vers le front. Il a de longueur dix pouces troia li- gnes , et l'individu qui a servi à étiiblir cotic espèce a été trouvé îi Shoal-wiilir-ttiiy, sur les cotes de la Nou vel le- Hollande, en aoûi 18(tâ, pur M. Itobert Brown. LE POMATOKHIN A SOURCILS. Pomaîorhinus iupercilioêui ("). Cette espèce inédite eat d'un fauve brunAlre ; la ligne qui paaac au-desaua dea yeux a'étend jusqu'à la nuque ; la gorge , la poitrine , la partie antérieure de l'abdomen , ainsi que l'extrémité de la queue , aont de couleur blanche; le bec et lea pieda aont noira; le corpa a de longueur totale sept pouces neuf lignea. Cet oiaeau a été découvert aur la côte sud de la Nouvelle-Hollande par M. Urown. Cea deux eapcccs appartiennent à la Nouvelle-Hol- lande. On aait en elTei que la partie inter-tropicale de cette grande terre a lea mémea productiona ani- malea que lea Iles environnantea dea Muluquea et de la Nouvelle Guinée ; ausai noua ne doutona paa que c'cat par transpoaition d'étiquette qu'on indique la deuxième comme du aud de l'Auatralie ; elle doit être plutôt de la partie nord. LE POMATORHIN DES MONTAGNES. Pomatorhinus montanus ('). Celte espèce habite les montagnes boisées de Java, Il sept mille pieds au-dessus de la mer. Elle a sept pouces et demi de longueur totale ; son plumage est marron ; la tète est d'un noir cendré ; un trait blanc pusse derrière l'œil ; la gorge et la poitrine aont d'un blanc pur. C'est le hokkrek des Javanais. (■) Vig. et Uorsr, Trans. Soc. Hdd., Londres, t. XV, pag. 330. (•)Vig.etHorsf.,Ioe.e{r. OUoraf., Hat. «n Java. Cet oiseau de la Nouvelle-Guinée a neuf fomi longueur totale, du bout du bec ii l'extn'miifiir] queue; le beo eat long d'un pouce, li^gèrrmroiL courbé, do couleur Jaune, Irèa comprimé (m] pointe; la commiaaure eat garnie d'un rebord,! recouvre la mandibule inférieure; lesiarmsoM^ busiea, garnia de largea acutelles; les doiictii forts , munia d'onglea comprimés ; celui du \mt\ plua forl que ceux de devant ; le doigt du miliml le plus long ; la queue est composée de dii | étagt'ea; elle est longue d'un peu moini de i poiicea; les ailes sont courtes, à pennei égales allant jusqu'aux deux tiers de la (\\m; quatrième, cinquième et sixième r(lmJgpSHiii| plua longuea, la première étant la plus courie| toutea. Le plumage de cet oiseau est en enlitr ({ teinte assez uniforme; lea aileacl la quetieioiiH marron trèa vif, plua clair aur la gorge el sur li|| Irine, plus terne sur le ventre, et méléiidufrii| la téteel sur le doa; l'extrémité deiplunwii dales est fréquemment usée; les tartes mmk brun roux et lea onglea jaunâtres. Il habite les forêts dea alentours du harredej réy , à la Nouvelle-Guinée. Nous l'aTuns i M. laid. Geofft-oy-Saint-Hilaire, jeune nalnn qui marche dignement aur les traces de son | Nous ajouterons aux eapècea que nousaronW nées quatre autres décou vertea dans ces demie nées : l'Legricelé (>), qui vit à la Nouvellc-Holli et dont le plumage est gris enfumé, excepté Iti ton qui est blanc, et le ventre qui est blin cerclé de fuligineux. S<* Le tribandei f), dui paya que le précédent, blanc sur la télé étend du cou, le dus gris blond, le ventre roui, Ih brune, terminée de blanc. 5* L'hnnfidi trouve sur le continent de l'Inde, dans le pii^ Malirattes. Son plumage est brun olivAlre, if« sourcils et un bandeau blancs. Le thorax et l(| lieu du ventre sont de cette dernière couleur. I est jaune, les pieds sont bruns. Il se nourri! I sectes diptères, et le mAle articule lessyllibolj hout , haut. Ses mœurs sont celles desgriîW' jourouge {*) se tient aur les monts Himalaya' cendré aur le corpa , il eat blanchâtre en da front, les joues, lea jugulaires et les flancs sodIi< La queue est obscurément rayée. ('} P. (urdinuf. Temm., pi. 441. (•) P. (Hv{r0a(u««Temm.,pl.443. P) P. Hortfieldii , Sykes . Proceed., Il , 89 (*) P. erythrog«ny$ t VIg. Proceed., 1,173' DES OISEAUX. 54.1 ouvelle-Guinée a neuf poiim| bout du bec b rexln'miif ilt| ng (l'un pouce , l^ff n mni i jaune, irèi comprimé tenl ure eil garnie d'un rebcfd, jle inférieure ; le« tarin mm( argea acutelles-, les doiiitii PB comprimé* -, celui du poiml le (levant; ledoigldumilml Buo est composée de dix i igue d'un peu moini dt lont courtes , à pennei aux deux tiers d« la qiiw» ; ime et sixième rémigMtootl remière étant la plus coum cet oiseau est en entin ti me; les ailes et la queue wnir lusclairBurlagorgeeiNrlii ur le ventre, et mêlé à du piil ios; l'extrémité de» plume» r ment usée; les taries unt mglea jaunâtres, rets des alentours du him dej llle Guinée. Nous l'avons ^-Salnt-Hilaire, jeune nalun ment sur le» trace» de ion pé s aux espèce» que nousivon»! \ découvertes dan» cesdi'mièttf i(«),qulvitèlaNouvellc-HollJ c est gri» enfumé, eicepiélM :, et le ventre qui est bliw' j'x. ioietribande»i}],à^ lent, blanc sur la tête et en i' i» blond, le ventre roui. Uf de blanc. 3- l'hortlitld ' llnenide l'Inde, dan» le pi» lumage est brun oliv«re,i'«< ideau blancs, le thora» ei «| nt de cette dernière couleur.! id» sont brun». H se nourni !t le mâle articule le» syllïbe» mœurs sont celle» des griw. ient sur les monts Himal»!»- _„, il est blanchâtre en de «jugulaires et le» flanc» MBif curément rayée. Temm., pi.**** .»,Temin.,pl.443. M.8ïkei.Proceed.,ll,w- nyi,vlg.Proceed.,l,»"' LES ORTHOTOMES. Orthotomut. UoHsr. lu, Bonfieid a décrit loua ce nom , dan» le ixill (p< <**•'<) (i<* Transaction» pliilosoplii- iiJ(laSoci('lé linnéenne, un oiseau très voisin iptMtorhins et aussi de» »illelle» et de» »oui< «u, mais(|ui »'cn di»linguc par une plus grande «Mie du bec. Le» orthotome» ollrent les carac- tiuivinls: lu bec ail médiocre , droit, un peu comprimé , tri- ekunaiisancc etatlénuéâ »al)ate ; aonarétecat lilabaie , légèrement marbrée ver» la pointe; iaiDdibulei ont leur» bord» très droit»; le» uu- iwiiiliasales, grande», fermées par une mem- >.i leur moitié aupérieure, ouverte» par une iongiiudiiialo h leur partie inférieure ; la ! rémige e»t courte , le» deuxième et troi- twnt beaucoup plu» longue»; les quatrième à a» longues , ('gales , éeliuiicr(!'es cxtiirieu- nlilesautres graduellement plus courtes et cu- 1) les pieds sont allongé», le» doigt» cxtré- itntsoudésà la base à celui du milieu ; le pouce |rotHjtte, les ongle» sont comprimés, recourbés, i, le postérieur deux fois plus long que les au- iTacropodeeslscutellé. ii'eaooDQoii qu'une seule e»pèce de Java. LE GHIGLET. Orlholomus iepium (<). «kiyirt, ainii que cet oiaeau e»t appelé par les I, est en entier d'un fauve olivfltre; sa tète aplumesqui revêtent le» tar»es sont de couleur i|ioeuie; les rémige» »ont fauve»; la gorge et ■Uine sont noirâtre» ; le ventre e»t jaunâtre : »a )tw dépasse point quatre pouces. On ne coimoit f de les mœurs. t^Mtt (^) et le lingoo (*), qui vivent dans le te. U premier est vert olivâtre en dessus , Mireen dessous . avec une calotte ferrugineuse. ■deitbrun olivâtre sur le dos, blanc sale sur Mre. |l>nf.,Trani.,p.i66. lOrltoiomut Dennatti. Sjkes. Proceed., Il, 90. |0 linyoo. S}ke«, ibid. ij:s edeles Bdtia , LcM. Ne paraissent pa» différer de» orlhotomes. La seule espèce , Véilèle à IHe rou»»e (>) , i pour caractère» un bec allongé, déprimé è la base, à arête vive entre les deux fosses nasales, qui sont profonde», revê- tues d'une membrane , et garnie» à leur ba»e de pe- tite» plume» frontale». La mandibule inférieure est de la longueur de la supérieure , et se trouve légè- rement renflée en dessous et au milieu. Le» bords du bec»ont lisses, mcmbianeux. Ailes courtes, très concaves , â première rémige courte , la deuxième plus longue, la troisième moins longue que les qua- trième , cinquième et sixième , qui sont les plus lon- gue». Queue composée de rectrices molles, inégales, au nombre de douze; tarses minces, scutellés, à pouce plus robuste que le» doigts antérieur». Ongle» recourbés , falciformcs. Ce genre lie les sylvies aux oiseaux de la famille des ccrthiadées. La seule espèce vient de Java ; c'est du moins de c(!tte Ile que B1. Hélanger l'a rapportée. Le bec et les tarses sont jaunes, tout le dessus de la tête d'un roux vif; le plumage est en dessu» vert olivâtre, la queue rousse, et tout le dessous du corps, à partir de la gorge, d'un blanc grisâtre satiné. Cet oiseau est long au plus de trois pouces huit lignes. LES DICÉES C) OU LES TAILLEURS. Sont des petits oiseaux des régions les plu» chaudes de l'Asie , caractérisés par un bec court, légèrement recourbé, et terminé en pointe. Leurs ailes sont subaiguos et dépassent le croupion ; leur queue est courte, presque rectilignc; leurs tarses sont assez longs, minces et grêles. Ils sont célèbres dans l'Inde par l'art qu'ils apportent à coudre des feuilles d'ar- bres pour construire leur nid. BufTon ne parolt avoir connu qu'une ou deux espèces de ce genre : le ma- nikoi (3j , brun bleuâtre en dessus , avec le ventre jaunâtre, taché de rouge ou milieu; et le grimpe- reou de l'île de Bourbun (cnl. (iSI , fig. 2). Les autres espèces sont : I* Le cudor (*) de Java , vert olive en dessus, blanciiâtre, tacheté de brun en (') Edela ruficeps , Less,, Cent, zool., pi. 71. (>) Dirœ>tm . Cuv Certhia.L. Dicœum. nom grec, dans iflllen , un oiseau inconnu. (}) Biifr., enl 707, (Ig. 2 Pipra papuensit , L. Lath., esp 20. Silu$eieapa papuentis , Temm. Dieaum rubri- venter, Less., Ornith., p. 303. (i) D, chrytorrheum , Temm., pi. 478, flg. i. Il !' Pl \h I :■ li ^! li^ «iS li m t 544 HISTOIRE NATURELLE ,Af t|^ i dctMiM, aree lei courerlurei Infërieurei Jaune d'or. S" Le rouge cap {% que l'on croit provenir de l'Inde, a la tète el le croupion rougei , le plumaKe brun , lo devant du cou blanc, le ventre gris cendré. S" Le nèijrt(')ôt la Nouvelle-Guinée, noir bleu bronié ■ur le corpi, vert olivfllre en deisoni. 4" l.o ruuije poitrine i}) de l'Ile de liourou, une des Moluquea. Le mAle, gril brunâtre, a la gorge blanche et une tache aurore sur la poitrine. La femelle eit grise ar- doisée. 5* Le platiron noii {*) de la Nouvelle-Hol- lande , a ion plumage brun , le devant du cou el le thorai d'un rouge de feu, les flancs cendrés, le ml* lieu du ventre noir, et les couvertures inférieures rouges. 0" Le «in{;uJno/eMl(^) de Java , a le dos noir bleu, la gorge blanchâtre, le thorax rouge, et le ventre de couleur de bullle. 7* Le chanteur {^) , ou le grimpereau sifllcur de Sonnerai (It. Chine, pi. 1 17, flg. -2), et que l'on trouve & Java , a la tête et le cou noir bleu, le dos rouge, le i-rotipion jaunûtreet le ventre jaune. Les oiseaux regardés comme des manakins , lo petit C),\e Desmarest(*)et le sm/aire ("), que l'on trouve dans l'Ile de lluahène, non loin d'0-talli, dans l'archipel de la Société, sont des dicécs. Enfin , appartiennent encore h ce petit genre le crom6er(i*>jde Levaillant, \'tn8anglanté{*^)ôe» Phi- lippines, et des iouï-manga grii (i^) et rouge et yri«(«ï). M. Temminck a plus récemment décrit deux nou- velles espèces. Le dicéejaunet (**) se trouve h Java et à Sumatra. Il est vert jaunAtrc sur le corps, d'un jaune brillant en dessous. Le macklot (i^) de Timor, violet foncé sur le corps, rouge sur le devant du cou et sur la gorge, avec une écharpe d'un violet noirflire se pro- longeant sur le ventre en une bande médiane. Le reste des parties Inférieures est blanc. (') Certhia trythronotoi . Lalh., Vieil!., oi«. dorés, p). 35. Dicmutn rubricapilla , î.es»,, Orrilth., 303. ;*) DieŒHtn niger. Leis., Zool. Coq., p. 073, et Cent, luol., pi. 97. ()) D. erythrothorax . Les*., Coq., pi. 30, flg. 1 et 2. (M D. pardatotui. Cuv. I.arresn., Klag., pi. 14, 1833. JUotaeilla kirundinaeea , Shaw . Mise, t. IV, p. 114. (>) D. tanguinotentum . Temm., pi. 478, flg 2. (<) D.eantilatïM, Vieil!., Temm.. pi. 478, flg. 3. (7) Pipra minuta. !.., Mus. Adolph. Fiéd., t. il , p. 34 {\ P. Demareitii. Vieil!., Encycl., 387, pi. 239, flg. l.Leacl),MI;c., pi. 41. (t) P. gularis'. Lalb., 2e siippl. Vieil!., Encycl , 389. •o] C. rufeieens. Vieill., levail!., Af., t. III. p. 135. (■■) C. rii/ieiceiis, L , peut-être une simple variété de Yerijthronoto%. (<•) C.ehtoronothos. Vieill. Ois. dorés, pi. 28. (•>) C. ruhetetns, ib., pi. 36. (■() Diectum flavum . Horif., Temm., texte , pi. col. ('>) D, Jlf ocklof M , Temm., Ibid. Li:.S DACNIS OU LES PITPITS Ont tour à tour été rangés parmi lei mo les becs-lins, nu 5 cAlédes troupiales cl deum^ Ce sont dc« petits oiseaux du lirésil oi de laOm, ornés do couleurs éclatantes, que liulTonn LES GU1T.S-GU1TS a Ont été figurés et décrits par lluiïon miii Ini de grimpereaux (enl. 83, flg. 2. et rnl.tiSi. est de même des HUcniKns, que l'on ditiinpiJ joiird'liui dos guits-guits, et dont on ne mvàl deux espèces : le sucrier des Antilies (enlMij celui de Konrbon (enl. 081 , flg. 2). M. Vieillot a figuré un guit-guit 5 léie i^'x I dorés, pi. 5(1), dont le corps est vertoiiveniii jaune buflle en dessous , avec le front et Ih | noirs. C'est un oiseau qu'il dit être de Cayaml LES OISEAUX-MOUCHES. La nature, en jetant avec profusion stiriti la terre les êtres qui y vivent, a voulu viritril fini les formes et les couleurs de chacun i'm.\ les appropria aux rôles qu'ils dévoient remplir^ le vaste ensemble de la création. ltcdoutabl(s,r (le proie , des animaux dangereux naquirent | élablir l'équilibre, et s'opposer i la trop grinde^ tiplicationdeccux doués de mœurs douces ;( furent munis d'afTreux venins, tandis qu'inn gracieux, ornés des plus riches parure», iiplij ne paroisscnl être que le résultat d'un poufoif» teur plein de munificence, et qui , variant l«tH| de la matière , sembla ne jamais vouloir se r dans ses propres ouvrages. De là cette pn d'êtres qui se ressemblent par des attributs ( raux , el qui diffèrent par tant de nuances 1 Les oiseaux constituent, dans l'ensemble deil maux répartis sur le globe, une grande fmm turelle,dont tous les individus se groupontptr uns des autres par des conformités d'orgini'*' Cependont si tous s'unissent par des rapportsij sibics, il n'en est plus de même lorsque, con»" isolement vers les extrémités de la longue que leur réunion foime, ils ne s'offrent plmquj les singularités qui particulariseut chaque gei"^ (•) Daenit , Cuv. Sylteo , Vieill. , . C) Careto;, Bris». iVecroHwta , IIlig.CerW«'''| DES OlSLAlJX. 515 S OU LES P1TI>ITS ëlé rangés parmi Ici klédeilroiipialrictiifir idcoiudu HréKiloitleliiimi fclalantei , que ItiifTonn 3U1TS-GU1TS ("). t (lëcriis par lluflbn mhiImi ni. 83. flg. S.rtonl.tiK.ll HUcniKDS, (|iic l'on diitioM i-guits, et dont on ne roflMl| incrier des Antilles (enlMij fenl.U8l,flg.2). ;uré un guit-guit à «te p\M'\ it le corps est vert olive en d essous , avec le front et In | leau qu'il dit £tre de Ci;(w| ISEAUX-MOLCHES. étant avec profusion iiirlei luly vivent, a voulu varitrJi les couleurs de chacun (icinJ rûles qu'ils dévoient rcmplitf de la création. Hedoutablei,! maux dangereux naquirent | et s'opposer h la trop graniel i doués de mœurs douces;( reux venins, tandis qu'in» es plus riches parure», l'pl^ que le résultat d'un pouToir^ ilicencc, et qui, variant l«^j mbia no jamais vouloir se ( ouvrages. De là cette prol lemblent par des attribuU! ent par tant de nuance»', siituent, dans l'ensemble de»! le globe, une grande hrailj es individus se groupent pli* r des conformités d'organi» s'unissent par des rapporui >lu8 de même lorsque, coD» _j extrémités de la longue t orme, ilMie s'offrent pins fj parliculariseut chaque geM^ îî/Iveo,Vie»l. ,1 L r«ptre. (.tiirllc immense dislance, en ciïct, trrtaiglcaudiiciciixdont li"« serres onh'vont une ,|iie >on liée roluistc décliiiv loulo vivuntc, et litMU-mout'Iic à plumage d'or, dont le Itcc no L|u'à lucer des sucs miellés au sein des fleurs, tlittpii'ds (h'Iicats ne sembleiil puini faits, par Ipftiieiie, pour le supporter sur les rameaux des A CCI gallinacés épois et massifs , & ces oi- t riverains niuiités sur de longues jamiws grêles, «ice» nianchuts sans ailes et h pieds palmés, «radisier» urnes du plumes somptueuses, ces Kl ce» toucuus k l)ec énormément développé i Mrci,di4-jc, à tous ces êtres les volatiles qui U'cupent, cl vous aurex l'idée la plus vraie de jiitMnce qui partout a répandu avec profusion (,Mn» vouloir jamais qu'elle s'eiivcloppût des I iltrilmts corporels. toiteaux-inouclies frappèrent d'admiration les kier» voyageurs qui les observèrent dans les con- [qu'ilt habitent. L'extrême petitesse de la taille KJque» uns de ceux dont on apporta les dé* ^Inieur méritèrent le nom qu'ils reçurent; car I compara ù de grosses mouches avec d'autant |(le (oiideincnt qu'ils volent sans cesse en bour- ïnl.oudu moins en agitant avec une telle brus» ileur» ailes (pi'il en résulte un bruissement bfort, et que tout en eux rappelle, pour des ob- prt inattentifs, les allures des sphinx. Ces létre» étoient donc ignorés des anciens , et ne itooDusqu'à l'époque où le génie de Colomb dit le monde d'une vaste étendue de terres. |boiseauxmouches,eneiïet, vivent exclusive- |(laDs les zones chaudes et tempérées des deux «|iK», mais surtout dans cette immense région lie du nouveau continent, couverte de fo- tTgesqueréchaufle le soleil de l'équaleur. Ils iiltnt guère les tropiques ; et si quelques es- Kiventurcnt soit au nord , soit au sud , au-delà piilude» tempérées , ce n'est jamais que pour jjctirjions de courte durée ; car elles choisissent Ibr migration les beaux jours d'été, et se rap- wi des tropiques lorsque l'hiver les menace l'igueurs. Ipremière mention qui soit faite des oiseaux- ' dans les relations des aventuriers qui se pitoient vers l'Amérique, dans le but non d'en fies productions, mais bien d'en recueillir de «lede I5j«, et se trouve dans les Singularités Ijnnce antarctique (le Brésil), d'André Thevet pn de Ury, compagnons de La Villegaignon, ^len iSSh de fonder une colonie de François « point. Mais ces détails superficiels n'eussent [Wairé leur histoire, si les vieux naturalistes } '*"' 'eurs observations au commencement "«piieroe siècle n'eussent pris soin de les faire iconnolire; et l'on trouve quelques bons do- cuments dans la volumineuse compilation de Nié- remlierg, dans le recueil des fragments de» griindi iMvaux d'Ilemundez uu l'crii.tnilès, rt diins ceux du l'iwn. Ximeni'X, Acosta, (îomara, Marcgrave, eolhilHtrateur do l*ii're Laliat, Plumier, Louis l''euilléo et Itocheforl donnèrent des ligures ou des descriptions assez complètes du quelques e»|)èces ; ut c'est à dater des premières années du dix-huitièmo siècle que ces êtres furent mieux connus sous lus rnp> ports de leur histoire naturelle i car leur éclat et leur lieauté Us avuient fait depuis long-lem| s reelicrclicr des curieux, et admettre dans les collections du ra- retés, dans celle de S<4>a notamment. Les oiseaux-mouciirs et les colibris ont les mêmes mœurs, les mêmes habitudes, le même luxe de plu- mage. Ils ne dilTèrenl point, h proprement parler, les uns des autres, car leurs seules distinctions con- sistent en ce que le bec des oiseaux-mouches est 2i peu pK>s droit, tandis qu'il est presque recourbé eu arc chez les colihris. Mais cependant la taille plus [iroportionnéc de ces derniers et leur bec plus con- sistant partent h penser qu'il doit y avoir des diil'é- rences de régime , et que les colihris sont beaucoup plus insectivores que leurs congénères h bec droit. La plupart des naturalistes ne séparent point ces deux genres, quoiqu'il soit cependant assez conve- nable de le faire, ne fât-cc que pour plus de com- modité dans leur étude. Quels sont les caractères les plus remarquables des oiseaux mouches? A cette question nous laisse- rons répondre le grand écrivain , qui accumula pour les peindre les brillantes couleurs de sa palette, et dont le style, limé peut-être avec trop de soin pour que la vérité n'y soit pas altérée, a cependant im- posé h ses descriptions le cachet de l'immortalité. Ainsi Vuflbn nous répondra : « De tous les êtres ani- més voici le plus élégant pour la forme, et le plus brillant pour les couleurs. Les pierres et les métaux polis par noire art ne sont pas comparables à co bijou de la nature; elle l'a placé, dans l'ordre des oiseaux , au dernier degré de l'échelle de grandeur , maxime miranda in minimis; son chef-d'œuvre e^t le petit oiseau-mouche; elle l'a comblé de tous les dons qu'elle n'a fait que partager aux autres oiseaux : légèreté, rapidité, prestesse , grAce et riche parure, tout appartient à ce petit favori. L'émeraude, lo rubis, la topaze, brillent sur ses habits; il ne les souille jamais de la poussière de la terre, et, dans sa vie tout aérienne, on le voit h peine toucher lo gazon par instants; il est toujours en l'air, volant de lU'ursen fleurs; il a leur fraîcheur comme il a leur 69 I f \ m l[l!» I ( : i ' J! ''^ I h- :ll 646 HISmlRE NATURELLE II éclat : il vil de leur nentar, ot u'Iialtile que les cli- mats oïl sans cosse elles se rcuoiivcllenl. es par les rayons d'un so- leil brûlant et rapproché fertilisent, fécondent, et font écloreunc ptorusion de germes; là où s'épa- nouissent sans cesse de nouvelles fleurs, où les ar- bres ne pèsent jamais leur feuillage , vivent ces oiseaux délicats, h l'abri des ennemis sans nombre qui menacent leur existence, et qu'ils n'évitent que par la prestesse de leurs brusques mouvements, bans ces forêts, lillcs des siècles , apparoissent çh et là des clairières. Ce sont les endroits que les oiseaux- mouches alTectionnent , et où ils se rendent de pré- férence pour butiner. Si cependant sur le flanc d'un morne s'élève un grand arbre d'érylhrine , des eu- genia, ou si des orangers couverts de fleurs croissent iiux alentours des cabanes , alors , attirés par leurs corolles, ils font de ces arbres leur rendez-vous, voltigent ou se reposent à peine quelques secondes sur les plus grosses branches, ou le plus souvent se balancent ou semblent immobiles devant ces fleurs. Itien ne porte plus d'étonnement dans l'âme du voyageur qui foule pour la première fois, et dans l'ûge des émotions, le sol des Amériques, que ces scènes pittoresques et neuves qui s'oflrent ainsi à ses regards. En pénétrant dans les forêts du Brésil ou de la Guyane, on est émerveillé des proportions gigantesques des arbres chargés de fleurs et de fruits, supportant sur leurs rameaux des plantes étrangè- res, qui forment, comme les jardins de Babylone, des pa; terres aériens. La variété de ces végétaux a les plus grands charmes, et les beaux dessins du comte de Glarac et de M. Ruggendas peuvent ù peine cti donner une idée complète. Les moindres buissons jGi'.t formés de lantana , de mélasiômes ; des bigno- nia serpentent ou s'enlacent sur les troncs des ar- bres, gritnpent jusqu'à leur cime, retombent, se relèvent, pour former dans les ravins, sur les fon- drières , des arches de verdure et de fleurs , des ber- ceaux aussi élégants que variés. A ce mélange ou h i t heureux assemblage de la nature végétale, aux épidcndres parasites , aux larges hclicu;iia,a„, lelsd'un louge fulgide, ajoutez les liingarasdël couleur, des guits-guits azurés, des oiseaux-mou resplendissants, et vous aurez encore une jdecL imparfaite de la rare beauté de ces sites loiniaiml Parmi les morceaux littéraires qui sont ., D'ïx oiseaux-mouches du Brésil , nous ciieroul préférence un extrait emprunté à notre ami Fa nand Uenis.ll est tiré de ses Scènes du la natureo, les tropiques. » Le papillon, chez les Grecs, M. dit ce jeune ♦' • geur, l'emblème de l'âme; iii| sera donc point surpris de voir que le plus 1» le plus charni£,nt des oiseaux ail renouvelé lai croyance chez un des peuples brésiliens f'j. Cou de fois n'ai-je point admiré les gracieuioit. mouches sur les aigrettes blanches des jeniriMi passent d'un arbre à l'autre, le regard a Mal rapidité. » Les noms que reçurent les oiseauN-mourhoL leur patrie, et de la part des Indiens ctdectilcj Européens transplantés dans le Nouveau Moi varient sans doute suivant le génie de chaque f pies ; mais partout ils sont l'expression mnémoi de leurs qualités, de leurs habitudes oiidcleml tribut:. Les Indios, ou ces îribus nomades i|i| vent d is les profondeurs des lorèls, quenouij corons ia nom de sauvages; ces lioinmeslii toute ie^ vie aux observations instinctives, doill idées de oésie sont les images des objets qui! peut leu yeux, ont adopté des noms quisisni le plus f ivent et par métaphores, rayornàn. cheveu: le l'astre du jour, oiseaux mumml telle e; la valeur des termes suivants : Oiri (Niére Jcrg); huitziizil (Ximenez); CiW (Herui '"t); guaimumbi, écrit parfois j« buah ou guanimibique , au Brésil (.Marc™ Thevet); quinti ou quint''.ut. au Pérou ((iariî et de Laël); quindé, au Paraguay; tmlM mara); pigda, au Chili (Molina): et mrm les Garipousde la Guyane (SonniiiijP;. Les Espagnols s'accordoient à leur doon nom de iominos , par rapport à leur cxtrèiM| tesse et à leur peu de pesanteur; car le lomi»] au plus douze grains. Ce nom de lominotir assez volontiers à celui d'oiscau-mouche ddopi les François ; car tous les deux expriment mi paraison. Cependant ces dénominations sooj d'être justes, surtout aujourd'hui que l'onr des espèces de grande taille , et rien n'est i' (•) M. de Huml)oMt ( Monuments des pe«p'"*J mérique) rapportp, c. parlant de la religion'"'] cains, que l'i'^ouse du dieu de la guerre, Toyamiqui. conduisoit les âmes des gucrrif"J pour la dérense des dieux dans la maison du. qu'elle les transformoil en colibris. (•J Consultez ionston , de Àvihwi, ln-folio< P DES OISEAUX. 647 es, aux larges liolicu;iia,auii giilc, iijouU'z les laiigarijjilcu guils azurés, des oiseau vnioiii. t vous aurez encore une ideciL re beauté de ces sites loiiiiaiii].| :eaux liuéraircs qui sont rri sites du Urésil, nous citMoul rail emprunté à notre ami Fa iré de ses Scènes de la naturet c papillon, chez les Grecs, é geur, l'einblème de l'âme; «l irpris de voir que le plus Itj des oiseaux ail renouvelé lag des peuples brésilicusPj.Cogi )inl admiré les gracieux oie igreltes blanches dcsjemrou! B à l'autre , le regard a inoiii)| reçurent les oiseaux-moufhHi la part des Indiens et de cdkj plantés dans le Nouveau Moi LC suivant le génie de chaquep t ils sont l'expression mnémoi de leurs habitudes ou (leleml 04, ou ces «ribus nomades i|iil fondeurs des li)rèts,quenoiii| de sauvages; ces liommMl observations instinctives, iImi| )nl les images des objets qui! ont adopté des noms qui «i;iil , pur métaphores, rflî/oiK«(fii«" e du jour, oiseaux tnunmi r des termes suivants : Oiri luitzitzil (Ximenez); f.'W aimumbi, écrit parfois jn libique, au Brésil (Marcçran ou quint^ut, au Pérou {(iarcî indé. au Paraguay; ti*ifili«(' u Chili (Molina): et courJiri^ a Guyane (Sonnini)P;. s'accordoiept à l«uf , par rapport à leur exlrcwl u de pesanteur; car le lomioej ains. Ce nom de lominoir^ 1 celui d'oiscau-mouche adopi • tous les deux expriment uiKt danl ces dénominations sonlj irloul aujourd'hui que l'ont rande taille, et rien n'est r ,Mt( Monument* de» pe«P'"*J tP,...^„rlantdelarelig«ond«J use du dieu de la guerre. m| duisoitles ùmesdesgucrrif«J ■s dieux dans la maison c rmoiten colibris. nim,doAvibus,\nMU' ll^ire comme de dire oiseau-mouche géant , en liDt d'une nouvelle et grande espèce dont la ligure j publiée par M. Vieillot pour la première fois. ce nom hybride d'oiseau-mouche doit également uroilre du langage; car non seulement il cm- [leavecluiune idée fausse, mais encore il ne peut [guère compris des étrangers. Ce sont ces motifs jnousonl porté h le travestir en ornismye. mot Idugrcc, et signifiant également oiseau-mouche , isans valeur comparative dans l'usage , et par préférable. Les créoles des Antilles et de [rone donnent indiiïéremmcnt à ces oiseaux les [hèles de murmures, de bourdons oa dc'frou- li(, et ces expressions rendent en efl'et assez bien shabiludes, et se trouvent traduire la désigna- I que les Anglois ieur ont appliquée de hum- ]f^-l)irds, ou oiseaux bourdonnants. Quant au 1 d'oiseau musqué qu'on lit quelque part, il pro- ktdecequ'Uviédoa nommé dans son Ilisloire hm,riquemo\seaa-mouc\iepasserMosquUum, Lseau des Mosquites ( tribus d'Indiens entre le fi et la Guyane }, ce qu'on a traduit par erreur m moscalus, oiseau sentant le musc. Ilris- auleur françois très connu, et qui publia |<'60 une Histoiic systématique des oiseaux , [donna le nom de mellisuya, ou suce-fleurs, et [distingua des colibris, qui reçurent une autre pnalion générique. Un peu plus tard le grand ^, que des critiques acerbes avoient fortc- ^1 indisposé contre les auteurs françois , allecia point adopter leurs travaux, et ne voulut ktsouscrire aux vues de firisson , ou plutôt ii les ku fréquemment sans en citer l'auteur, et pro- ]plusd'un de ses genres, en se bornant à en m le nom. |.c prince des naturalistes ( car vis homme ne mérita plus ce litre que Linné , p les erreurs qu'on peut lui reprocher, et qui pmblenl à ces légers nuages apparuissant sur un jil'uur), Linné réunit les oiseaux-mouches s colibris, et leur donna, sans qu'on sache trop Nuoi, le nom de irochilus, nom que portoit llesGrecs un petit oiseau qu'on a cru être notre pt, mais que le savant GeoITroy Saint-Uilaire [ouvcàpeu près être le petit pluvier à collier des K» du Nil. Certes, aucun nom ne seroit plus pnable pour désigner les oiseaux-mouches que |ide suce-fleurs, qui seroit la traduction littérale M chupallores consacré par les Portugais éta- N Brésil ; mais les auteurs systématiques pos- ps à Brisson l'ont transporté à des cinnyris Wmangas des Indes .orientales et d'Afrique, |48 HISTOIRE NATURELLE 1 11 : 1 vol. Aussi les ballcmcnts vifs et non interrompus avec lesquels ils pressent et Tondent l'air ne peuvent mieux se comparer qu'au liruit sourd d'un rouet qui tourne ou d'un chat qui témoigne sa joie des cares- ses d'une main amie ; et ce froufrou, ainsi que l'ap- pellent les créoles de Gayenne, est assez bien rendu, dans Marcgrave, parun AourAour/tourqu'onarticu- lcroit vivement. Sveltes et gracieux dans l'ensemble des proportions du corps , leur taille est toujours la plus petite des dimensions accordéesMous les oiseaux indistinctement; et cette loi, naguère sans excep- tion , en soufTre à peine aujourd'hui deux ou trois. Mais on conçoit qu'une vie aussi active dans un si petit corps doit exiger ube grande solidité dans les os qui en composent la charpente , et qui sont d'une grande délicatesse. Puis les muscles doivent être et sont en eflei composés de fibres denses , compactes, vigoureuses, et au milieu desquelles n'apparoissent aucunes traces de graisse; car cette matière feroit perdre leur puissance et leur énergie, si elle venoit h s'interposer au milieu d'elles. Enfin le sang , qui circule dans des vaisseaux rapprochés du cœur, parcourt rapidement les tubes artériels qui nourris- sent les membres et stimulent le fluide nerveux. De ces Tonctions renouvelées avec tant de force et de vigueur résultent cette haute chaleur qui se répand dans tous leurs organes , ce besoin et cette grande consommation d'air qu'ils introduisent dans leurs poumons pour entretenir la flamme de la vie, ou , en d'autres termes , les phénomènes de l'hématose. Une longue expérience a appris que les êtres les plus petits , dans les familles les mieux organisées du règne animal , ou ceux chez lesquels les fluides nerveux et sanguin ont moins de distance à par- courir, étoient beaucoup plus versatiles et plus in- constants dans leurs désirs que les autres animaux ; brusques dans leurs mouvements et colériques avec vi )Ience & la plus petite contrariété ; en un mot , qu'ils étoient livrés aux influences des passions les plus rapides et les plus instantanées. Telle est h peu près toute l'histoire morale des oiseaux -mou- ches : courageux, on les voit se battre avec achar- nement, crier avec fureur, se dépiter contre ce qui peut mettre obstacle à leurs désirs. On va même jusqu'à citer que ces petits êtres ont mis en pièces par colère les fleurs déjà fanées oîi ils espéroient trouver des sucs miellés, et que par vengeance ils en effeuilloient les pétales et les lançoient au loin. On dit aussi qu'ils ne craignent point de se mesurer avec des oiseaux plus furts qu'eux , et que leur courage, suppléant souvent à la force, parvient à les faire triompher. Mais ce qu'on a toujours plus admiré dans les oiseaux- mouches après leur petite taille, c'est la splendeur et la riche élégance de leur plumage, dont rien ne peut égaler la magnificence. Beaucoup d'oiseaux , en eflet , sont remarquables parInJ leurs qui les embellissent et pai l'heureuse alli des teintes; mais le plus souvent ces coule quelle que soit leur vivacité, sont mates, que les plumes des oiseaux -mouches joui^swl l'éclat extraordinaire des métaux et des piermi plus précieuses. Leur corps est assez commun d'un vert doré mêlé de reflets divers de coin Rosette ou de fer spéculairc; et ce rirlievèia qui chatoie sous le soleil , revêt encore ijixlf autres espèces, telles que les jacamars, les cm cous, etc. 11 n'en et pas de même des on qu'on remarque sur la tête ou sur la ijorgedsl seaux-mouches et des colibris : ils semblenla téristiques d'un très petit nombre de fanii nulle description ne peut rendre le luxe eilil chesse des teintes qui alTectent le brillant dej mes les plus rares. Certes, quelle que soitia|i avec laquelle on veuille exprimer minutieDii les jeux de la lumière sur ces parties, onstnl jours au-dessous de la vérité. Ce n'est poiolj métaphore qii'on a dit que certaines espèces^ loient des feux du rubis, que d'autres avoknii habits brodes de pourpre et d'or, et enrichis d phir ; que l'émeraude, la topaze, l'amélhyiKj couvroient de splendeur, et les faisoient pliiiit| sembler à des bijoux sortis des mains du lipi' qu'à des êtres animés. Avec combien de j Marcgrave a peint un de ces oiseaux en disamj summd splemlet ut sol, il brille comme le s Audebert s'est beaucoup occupé de reci» les causes de la coloration si remaniuable dg| mage; il a essayé de démontrer , pardespii* mathématiques , qu'elle était due à l'orgatis des plumes , et à la manière dont les rayomli neux étaient diversement réfléchis en les fnpi Nous ne nous étendrons pas beaucoup sur ces cependant nous dirons que cette coloratiotl premièrement, le résultat des éléments coBi^ dans le sang et élaborés par la circulation ;Jtqij fin la texture des plumes joue, secondaireir plus grand rôle par la manière dont les rayoMj mineux les traversent, ou sont reflétés par r nombrables facettes que présente une quantité de barbules. Toutes les plumes écaill* en eflet, qui simulent le velours, l'émeraudH rubis , et qu'on remarque sur la tête, la gorfj épimaques, des paradisiers et des oiseaux-ino*! se ressemblent par l'uniformité quia préside'! formation ; toutes sont composées de barl)iil«j lindriques roides bordées d'autres barbules r gucs régulières , qui en supportent elles-n d'autres petites; et toutes ces barbules sonU sées au centre d'un sillon profond , de manieffj quand la lumière, ainsi que l'a dit le premier JJ bcrt, glisse dans le sens vertical sur ce»^ DES OISEAUX. 549 fil fet, sont rcmarqtinltlesparln^ bellissent et pai l'heureuse illj lis le plus souvent cescoola leur vivacité, sont maies, i des oiseaux -mouches \m\m\ naire des métaux et des pierm| Leur corps est assez commun mêlé de reflets divers de cuin er spéculairc ; et ce rirlie véit 18 le soleil , rcvét encore ijixlJ [elles que les jacamars, les «a ;n e t pas de même des on sur la tôte ou sur la i;or{!(ila| et des colibris : ils semblenlc i très petit nombre de famill n ne peut rendre le luxe d li| es qui affectent le brillant d«p es. Certes, quelle que soit la p 1 veuille exprimer minutieuse imière sur ces parties, on smi is de la vérité. Ce n'est point | n a dit que certaines espènsé lu rubis , que d'autres avoienlh e pourpre et d'or, et enrichis lii eraude, la topaze, l'améihysie,! plendeur, et les faisoientplulilj bijoux sortis des mains du lipi animés. Avec combien dej >int un de ces oiseaux en dis»t| ut soif il brille comme le s st beaucoup occupé de recbi coloration si remarquable du || yé de démontrer , par des prin qu'elle était due à \'onm à la manière dont les ravonili versement réfléchis en les fnpi cndrons pas beaucoup sur cen dirons que celte ooloratioaj le résultat des éléments com élaborés par la circulation; etilj s plumes joue, secondairem par la manière dont les rayo»! rersent, ou sont reflétés par Ir^ ttes que présente une prodipj )ules. Toutes les plumes écailler aulenl le velours, l'émeraudei remarque sur la tête.lagorjj paradisiers et des oiseaux-moir par l'uniformité quia présida*! es sont composées de barl)iil«j >s bordées d'autres barbiilfs""^ , qui en supportent elles-' ; et toutes CCS barbulcs soiiH un sillon profond, de tnanièij] e, ainsi que l'a dit le premierJ s le sens vertical sur ce!"» jleasM, il en résulte que tous les rayoni lumi- L ,11 les traversant, sont absorbés et font naître psation du noir. 11 n'en est plus de même lors- I lumière est renvoyée par ces mêmes plumes, [chacune fait l'office d'un réflecteur; car c'est I que nait , par l'arrangement moléculaire des alej, l'aspect de l'émeraude, du rubis, etc., Lyint très diversement sous les Incidences des isqui les frappent. |ar donner un exemple de la diversité des iqui jaillissent des plumes écailleuses , nous I la cravate d'émeraude de plusieurs espèces, tnd tous les tons du vert, depuis les nuances I claires et les plus uniformément dorées Ju'au velours noir intense; ou celle du rubis; [lance des faisceaux de lumière ou passe de Df[é rougeâtre au rouge noir cramoisi. Tel est fumage des oiseaux-mouclics adultes. Mais ces tiles, si richement dotés par la libérale nature, I piésentent point constamment avec leur pa- [de fête. Jeunes , leur livrée est le plus souvent et sans élégance. La deuxième année de [fie, quelques portions de leur toilette appa- ntçàet là, et semblent former une disparate ! la grande simplicité du vêtement d'adoles- Vers la troisième année, les haillons du rigedisparoissent; l'or et l'améthyste étin- nt; c'est l'époque des amours, de la coquette- ^n désir de plaire. Les mâles volent aux con- is, se choisissent des femelles, ou se consacrent listant aux soins que réclame leur famille. Mais ] les Oiseaux-Dfjouches , comme dans un grand xe de tribus de iâ même classe, les femelles I souvent que les atours les plus modestes, |isque les époux étalent tout le luxe d'un riche ïnt plumage. Dans quel but, chez les espèces Dmées par les avantages corporels, observe- lune distinction quf semblerait une injustice, à psquele Créateur n'ait voulu dédommager les plies par une plus vive tendresse pour leurs I et laisser aux mâles le frêle privilège de Ber la vue et de briller? syeux , malgré leur extrême petitesse , parois- [j«uir d'une grande perfection dans le sens de pon, bien qu'on sache que ces oiseaux donnent wsétourdiment dans les pièges , ou qu'ils se jet- .«lans leurs brusques mouvements, un peu au •Cependant, lorsqu'ils aperçoivent un corps, 5 au loin , qui leur ptroît nouveau, et dont ils Pent craindre du danger, on les voit fuir, mais Mtin seul bond , au point que le regard de l'ob- ™ur ne peut les suivre , et qu'ils disparaissent 'ttpidement qu'ils sont venus. Les chasseurs «guettent au moment où ils dardent leur lon- l;"^ fourchue au milieu des corolles , et dans "Tient où leur vol est tellement composé de mouvements brusques que le corps semble immobile et posé sur la fleur, ont la précaution , pour s'en ren- dre maîtres, de se cncher avec le plus grand soin sous les broussailles, afin de ne pas en être vus ; car autrement leur aspect , même à une dislance d'une quarantaine de pas , suffirait pour les empêcher de s'arrêter devant la plante où leur désir les eût por- tés il butiner. C'est avec la plus grande vérité que Bufl'on a dit : « Le battement des ailes est si vif, que l'oiseau , s'arrêtant dans les airs , paroît non seule- ment immobile, mais tout-à-fait sans action. On le voit s'arrêter ainsi quelques instants devant une fleur, et partir comme un trait pouraller à une autre; il les visite toutes, plongeant sa petite langue dans leur sein , les flattant de ses ailes , sans jamais s'y flxer, mais aussi sans les quitter jamais. » Les mœurs et le genre de vie des oiseaux-mou- ches ont été pendant fort long-temps un objet de discussion parmi les ornithologistes ; et l'opinion ad- mise aujourd'hui ne diflere pas beaucoup toutefois de celle que Fermin , médecin à Surinam , a impri- mée dans son Histoire naturelle de la Hollande équi- noxiale, publiée à Amsterdam en 4765. L'article que l'auteur hollandais consacre aux colibris con- vient également aux oiseaux-mouches , dont il men- tionne nominalement quatre espèces ; mais il est assez important pour que nous croyions devoir le citer textuellement, car on reconnoitra aisément en lui le principal canevas sur lequel a brodé BufTon. Kn parlant de sa première espèce , Fermin dit : « Le co- libri , ou le lonkerkje des HoUandois , est le plus beau et le plus petit de tous les oiseaux qu'il y ait dans l'univers. Quand il vole , il bourdonne comme les abeilles ou comme ces grosses mouches qu'on ap- pelle des bourdons. Lorsque cet oiseau est plumé , il n'est guère plus gros qu'une noisette ; il ne parait quelque chose que quand il est couvert de plumes : elles sont en partie d'un vert doré tirant sur le vio- let, changeant et tellement nuancé, qu'il est difficile de connoître de quelle couleur elles sont. Il sort du bec une petite langue très fine, longue et divisée en deux , comme deux filets , qu'il passe sur les fleurs, et sur les feuilles des plantes odoriférantes (') pour en enlever la rosée qui lui sert de nourriture. Ses ailes sont dans un mouvement si vif, si prompt et si continuel , qu'on a peine à les discerner. Il ne s'ar- rête jamais dans un même endroit ; il est toujours en mouvement; il ne fait autre chose qu'aller de fleur en fleur, ordinairement sans poser le pied , et volti- geant sans cesse autour. Le nid de cet oiseau n'est pas moins digne d'admiration ; il est suspendu en l'air à quelques petites branches, ou même dans les maisons, ou autres lieux qui le mettent à couvert de la pluie et du soleil ; il est environ de la grosseur de (') Ce fait nous parolt évidemment erroné. m ( 1 > ' ' 1 ' 1 !■ . .1 ■ . ^- • ti) 1 \-<' 1 i '\ j 1 ■' î ■1 n '■ ■! ^ 1 •i 11 i [_ i ' 1 i 1 U' 550 HISTOmE NATURELLE i ; 11' IS: J ]a Q^qiU^d'un œuf «le poulç, coqnpoté cl« peUttb|riai de bois entrelacés confine un panier, garni de coton cl de mousse, d'une propreté et d'une délicatesse merveilleuses. Son ramage est tout particulier, et il reste constamment îi Surinam , parce qu'il y u tou- jours des fleurs. » Les oiseaux-mouches ne paruissent point avoir de chant; ils sebotncnt de temps h autre k pousser un petit cri fréquemment répété que Qitil'on rend par les syllabes icrep, screp, et que M. Vieillot exprime avec beaucoup plus de vérité par celles de (èr;, 1ère, articulées avec plus ou moins de force, et le plus ordi- nairement sur le Ion aigu. C'est principalement en partant d'un endroit pour se diriger dans un autre qu'il font entendre ce cri, et le plus souvent ils sont complètement muets. Nous avons passé des heures entières à les observer dans les forêts du Mrésil, sans avoir jamais ouï le moindre son sortir de leur go- sier. Le soir et le matin ils abandonnent les forêts ombreuses pour se répandre dans les buissons; mais dans le milieu du jour ils y rentrent pour se garantir des atteintes du soleil ; çt c'est alors qu'ils se per- chent sur les branches, et même sur les pi us grosses, sans pour cela rester paisibles. La plupart des es- pèces vivent solitaires, et ne se trouvent sur les mômes arbres qu'accidentellement; mais quelques unes se réunissent, et forment des essaims que les mêmes besoins, que les mêmes fleurs attirent. Nous avons très souvent vu au Brésil des oiseaux -mou- ches groupés par douzaines dans un grand arbre de corail alors chargé de ileurs, dont ces volatiles re- cherchpient le suc miellé qu'il leur présentoit en abondance dans le mois d'octobre. « Les oiseaux- murmureg, dit Stedman dans la relation de son voyage i^ Surinam et dans l'intérieur de la.Guyunc, se plaçoient en tel nombre sur les tamariniers, qu'on les eût pris pour des essaims de guêpes. On en fai- soit tomber plusieurs chaque jour, en leur jetant des petits pois ou des grains de maïs avec une sar- bacane. » Ces volatiles ont le plus grand soin de leurs pe- tits, et possèdent la plus grande industrie pour fa- çonner les nids qui doivent recevoir leur famille. « Le nid qu'ils construisent (>) répond à la délica- tesse de leur corps ; il est fait d'un coton tin ou d'une bourre soyeuse recueillie sur des fleurs. Ce nid est fortement tissu, et de la consistance d'une peau douce et épaisse ; la femelle se charge de l'ouvrage, et laisse au mâle le soin d'apporter les matériaux ; on la voit empressée à ce travail chéri, chercher, choisir , employer brin à brin les libres propres à former le tissu de ce doux berceau de sa progéniture ; elle en polit les bords avec sa gorge, le dedans avec sa queue; elle le revêt à l'extérieur de petits mor- (•} BufTon, Hiit. de COiteau-Mouche. ceaux d'écorccg de gomniiers qu'elle culle à | pour le défendre des injures do l'air, auianiijuti| le rendre plus solide; le tout esiatiddién feuilles ou à un seul brin d'oranger, de ciiroi (ou sur les feuilles d'ananas, d'uloùs, de oie ou quelquefoisà un fétu qui pend à lu couverioL quelque case. Ce nid n'est pas plus gros que iii tié d'un abricot, et fait de même en di-mi-coupil y trouve deux œufs tout blancs, et pas plusgm] des petits pois; le mule et la femelle les cogj tour à tour pendant douze jours ; les peliuétl au treizième, et ne sont alors pas plus gros qj mouches. » r Ace tableau plein de fraîcheur et de vériié.etJ le père Uuterire a fourni les élémenls, nous di teruns que peu de détails. Il est de fait qucloi des oiseaux-mouches présentent des deini-s|iU d'une régularité parfaite, et dontrinlérieursea pose d'une couche dense et épaisse deouaieJ'i pias ou de coton moelleux , tapissée en (lebonl lichens adroitement collés. « Ayant voulu euiif la fleur d'un palmier, dit le prince de Wied-i wied dans son Voyage au lirésil fl. 1, p.89;,i trotivûmes fixé aux branches le nid de i'uiseai» che à tête bleu ; il éloit aussi proprement retél mousse que le sont ceux des chardonncrtisi plusieurs autres petits oiseaux d'Europe, ûoi contre dans tous ces nids deux (vufs blancs. M allongée, qui sont chez quelques espèces eito nairement petits. » Lps jeunes ne séjournenli leur berceau que dix-huit ou vingt jours;à cela leurs ailes sont assez développées pour qu'ils r sent suivre leurs pères et mères. On a longuement disserté pour savoir quelkl la nature des aliments des oiseanx-niouclies.U| grand nombre des auteurs originaux, ou lesi geurs, ont aflirmé qu'ils tiroient exclusivemeoll subsistance du miel contenu dans les nectaires^ plupart des fleurs au moment où elles s'i'pan sent; tandis que d'autres, ayant Irouré danslej intestinal des moucherons d'une grande léDuiii ont.tiré la conclusion que les insectes seuls ser à l'entretien de la vie, et que les oiseaux-mo ne becquetoient point les fleurs dans l'intentioi puiser ce miel, mais bien pour y chercher lesf insectes qui y sont attirés. Aujourd'hui uncffl sion détaillée pour combattre cette dcrnièreopi seroit oiseuse; car ne sait-on pas que plusieuf milles d'oiseaux naguère inconnues se noutr exclusivement de sucs miellés; que prcs(iuei les espèces qui vivent h la Nouvellc-llollaniie| point d'autre genre de nourriture, etqueirtj dons ne sont pas les seuls qui aient l'cxtrcmij leur langue munie de papilles nerveuses ireij loppées, puisque nous avons retrouvé celte «1 sation chez les psittacules de la mer du Sw uif DES OISEAUX. 55 ( le gommiers qu'elle culle il des injures de l'air, auianiqitti solide; le tout csl alladic i j seul brin d'oranger , de citroi les d'aiiunas, d'uloùs, de ciltj un fétu qui pend ù lu couverini e nid n'est pas plus grosi|uel)J el fait de même en di'mi-coupij iufs tout blancs, et pas pluigroT le mule et la remulle les cotj lant douze jours; les pelilséd ne sont alors pas plus gros qui lein de fraîcheur el de vérité, oj e a fourni les élémenls.nousD'ij de détails. 11 est de faliquclet^ uches présentent des demi- i parfaite, et dont rinlérieur seo he dense et épaisse deoualed'a m moelleux, tapissée en dehonl nent collés. « Ayant voulu eiii almier, dit le prince de Wied-lj Voyage au Ih'ésil (t. I, p.8!l ,i aux branches le nid de l'oiseiu- ; il étoit aussi proprement reftl sont ceux des cliardonnerelse ;s petits oiseaux d'Europe. Ûii s ces nids deux (fufs blancs, iû ont chez quelques espèces extn ts. » Lçs jeunes ne scJourDentl le dix-huit ou vingt jours; à celi l assez développées pourqu'ilsf rs pères et mères, nent disserté pour savoir quellel iments des oiseanx-mouclies.li| des auteurs originaux, ou les « mé qu'ils tiroient exclusivemenij miel contenu dans les nectaires^ tirs au moment où elles sVp e d'autres, ayant trouvé danslej loucherons d'une grande ténuiii usion que les insectes seuls ser la vie, et que les oiseaux-i t point les tteurs dans l'intent» mais bien pour y chercher lesjj iont attirés. Aujourd'hui uned our combattre cette dernièreopi car ne sait-on pas que plusieï ix naguère inconnues se nouff de sues miellés; que prcsiiuell vivent à la Nouvellc-HoHandej [enrede nourriture, et que le» ( las les seuls qui aient l'"»'^»'] mie de papilles nerveuses tr«J ue nous avons retrouvé celte «^ psiltaculesdelamerduSud. (de nourriture, sans être exclusif pour les oi- ij-monches, paroit évidemment, d'après Ions Icit.des voyageurs, former la partie essentielle «r nourritiHT, et ce n'est jamais que comme Mire qu'ils y joindroient quelques insectes dé- ]tt tendres. Quant à certains colibris, ils man- jusurémeiit de petites araignées, des pucerons, Itndoit être de même des grandes espères d'oi- i-mouches ù long bec el à corps robuste , qui ^bornent point h des exsudations miellées in- linles. Ne sait-on pas également aujourd'hui s soul-mangas asiatiques, vrais représentants ll'ancien continent des colibris et des oiseaux- ^hcs du Nouveau Monde, ne sont point réduits un nectarifèrcs, mais qu'il y en a des espèces thcrchent exclusivement les araignées, et qui i^nent ainsi par ce genre de vie des mœurs dé- sau plus grand nombre d'entre elles? Cepen- I les oiseaux-mouches des régions intertro- STivenl sans nul doute, et abondamment, de liispuiiés au sein des corolles , tandis que les ) qui s'avancent par de hautes latitudes dans 1 ne peuvent , tout en butinant dans la belle Hurles fleurs, ne pas rechercher les mouche- jet les petits insectes qu'elles y trouvent. Le [tliste espagnol d'Azara a positivement remar- que les oiseaux-mouches séjournent encore dans figuay et sur les bords de la Pluta, lorsque la pe est dépouillée depuis long-temps de plan- itàuneépoque où celles-ci ne pourroient point loffrir de sucs miellés, et que quelques uns de lolatiles, fixés toute l'année dans cette contrée , ! hivers, sans être rigoureux, arrêtent cepen- lla végétation, visitent les toiles d'araignées; ce (porteà croire qu'ils s'en nourrissent ('). Mais (d'Azara n'a émis que comme un doute qui Dissoit devoir cire attaqué par les naturalistes |iiilinent imbus d'une opinion contraire est un |«i s'explique de lui-même , et qui rend encore [probable ce que l'on sait de certains souî-man- sllle de Java. Badier, établi h Cayenne, avoit lue les oiseaux-mouches pussent se nourrir de piellés.el le premier il affirma qu'ils vivoient Wes. Mais le tort de Badier fut de soutenir son isans faire de concession, et de tirer d'un ou *lqiies faits partiels une conclusion positive et [restriction : aussi fut-il combattu avec chaleur lilTon. pigue des oiseaux-mouches est destinée , par pranisme dont on ne retrou\e une imitation pies pics, à être dardée hors du bec par un ^uvement de l'os hyoïde, comparable à celui P'Aura dit que le père François-Isidore Guerra, ™lfesdigne de fol , ayant nourri des picaflores ou 'y M a plusieurs fois assuré qu'il les troit tus !««» araignées. d'un ressort qu'une délente fait partir. Celte langue est très longue, et peut sortir à assez de dislance hors du bec; elle e4 composée do deux cylindres musculo-rtbrcus soudés l'tm ft l'autre dans la plus grande portion de leur continuilé, et séparés vers la pointe de la langue, de manière que les deux tubes légèrement renflés vers celte partie s'écartent l'un de l'autre, et présentent chacun une lamelle con- cave en dedans et convexe en dehors. Mais pour que celle langue longue et tubuleusc puisse ainsi être lancée sur les aliments que ses pointes doivent saisir et retenir, l'os hyoïde qui la supporte est formé de deux lames osseuses (>) qui s'écartent, passent au- dessous du crâne, remontent sur les os de l'occiput, et viennent prendre un point d'appui en se réunis- sant de nouveau sur le front. Il résulte de cette dis- position, mise en jeu par les muscles de la langue, une grande puissance pour détendre les tubes mus- culeux et munis de libres circulaires qui composent en entier l'organe du goût. La manière dont les oi* seaux-mouches retiennent leurs aliments est facile il comprendre; car les deux'petites cuillères formées par l'extrémité de la langue raisissent ou les insectes mous, ou les exsudations miellées, qui sont à l'in- stant même transportés à l'ouverture de l'œsophage par l'élasticité et la coniractililé des deux tubes, et sont aussitôt engloutis. Le bec long et grêle de ces oiseaux les sert merveilleusement pour enfoncer leur langue élastique dans les nectaires des fleurs , et pour atteindre au fond des cloches renversées des bignonia ; aussi , dans une cst)èce figurée dernière- ment par M. Swainson , et dont le bec est recourbé par en haut, cet auteur a-t-il regardé celle singulière particularité comme le résultat d'un genre de vie exclusif; mais il est plus probable qu'elle a été pro- duite par quelque compression dans le voyage, et doit être purement accidentelle. Les oiseaux-mouches vivent très difficilement en captivité Le besoin d'activité et de mouvement est inhérent à leur existence ; et la vie trop resserrée d'une volière , jointe & la difficulté de choisir les ali- ments qui leur conviennent, les fait bientôt languir, et puis mourir. Cependant on peut les alimenter avec du miel ou du sirop de sucre ; car on a l'expé- rience que ces Soins ont parfois réussi. Labat rap- porte dans son Voyage en Amérique que le père Montdidicr a conservé pendant cinq ou six mois des oiseaux-mouches huppés, et qu'il leur a fait élever leurs petits dans son appartement , en leur donnant pour nourriture une pâtée très fine et presqiie claire faite avec du buiscuit, du vin d'Espagne et du sucre, dont il prenoicnt la substance en passant leur langue dessus ; mais lé miel a paru préférable à cet aliment, (<) Consultez la planche 6l de notre Histoirt natunUt des (NMàux-Jtf ottcAéi. ' Ml !■ i liil f. ! i f! ri [' 152 HISTOIRE NATURELLE 4,t i 1 • ' \ 1 1 1 i i ( ( t ; \ »■- -1 parce qu'il se rapproche davantage de ce nectar dé- licat qu'ils recueillent sur les fleurs. Lntliam, le plus célèbre des ornithologistes anglois , dit qu'on a ap- porté de ces oiseaux vivants en Angleterre, et qu'une femelle, prise au moment de l'incubation, avoit couvé SCS œufs en captivité. Voici comment il rap- porte ce fait : Un jeune homme, peu de jours avant son départ de la Jamaïque pour l'Angleterre , sur- prit une femelle de hauste-col vert, espèce commune i la Jamaïque et à Saint-Domingue, qui couvoit; l'ayant prise, et désirant se procurer le nid sans l'en- dommager, il coupa la branche sur laquelle il étoit posé, et apporta le tout à bord du navire. Cette fe- melle se familiarisa, et ne refusa point la nourriture qui lui fut oflierte ; elle vécut de miel, et continua de couver avec une telle assiduité que les œufs sont éclos durant le voyage ; mais elle survécut peu à la Daissance de ses deux petits, qui arrivèrent vivants en Angleterre. Ils résistèrent à l'influence du climat près de deux mois chez lady Hamon, et éloient tel- lement familiers, qu'ils venoicnt prendre leur nour- riture sur les lèvres de leur maîtresse. A ce fait in- téressant Lathiim en ajoute un second qui donne un moyen ingénieux de conserver ces délicates créa- tures. Le général Davies ayant pris plusieurs oiseaux- mouches rubis, adultes, étoit parvenu à les conser- ver plus de quatre mois en vie , en les nourrissant avec du miel ou du sirop, ou enfin avec un mélange de sucre brut et d'eau, qu'il plaçoit au fond des co- rolles de fleurs artificielles, faites en forme de clo- ches, comme celles de certaines campanules, imitées avec la plus grande perfection possible. Enfin d'A- zara rapporte que dom Pedro de Melo de Portugal, gouverneur du Paraguya, conserva pendant plusieurs mois un picaflor pris adulte , et qu'il devint si fa- milier qu'il donnoit des baisers à son maître, ou voltigeoit autour de lui pour lui demander à manger. On le nourrissoit en lui donnant de temps à autre des fleurs fraîches , et le plus ordinairement en lui ofl'rantdu sirop dans un verre que l'on penchoitpour qu'il pût aisément l'atteindre. Cet intéressant oiseau périt par la faute d'un domestique. Il est facile de prendre des oiseaux-mouches en se cachant dans les buissons, et les saisissant par un brusque mouvement lorsqu'ils bourdonnent comme des sphinx devant une fleur, en se servant d'un filet à papillons, plus large et plus longuement emman- ché que ceux qu'on emploie pour les lépidoptères. On doit rejeter la glu, qui gâteroit leur parure. Quelques voyageurs ont aussi employé des sarbaca- nes, des fusils bourrés de suif et remplis d'eau , qui les étourdissent, etc.; mais dans nos excursions nous les avons toujours tués au fusil simplement chargé avec de très petit plomb, et en nous tenant à douze ou quinze pas de distance. Cette méthode nous a procuré des oiseaux nullement endommagés , et est la plus expéditiv». Les plumes d'oiseaux-mouches étoient empl jadis , chez les Péruviens et chez les Metic faire des tableaux d'une rare bcautt' et d'une: fraîcheur, que Ximenez et les «ulres ancienil riens des conquêtes espagnoles ne cessent dtii Leur corps entier, desséché et revéïii de ses pli servoit, dans les forêts du Brésil, de paruream) nés Uachakalis. Elles s'en formoicni desbiiii ou les snspendoient h leurs oreilles; et ces parurt turelles égaloicnt, certes, les pierres qu'arttj d'art ttillent en facettes les artistes des peuplai vilisés. Combien ne dévoient point avoir d'iit ces filles de la nature vêtues de quelques [ plumes d'aras rouges ou bleus, les ciieveiu r par une guirlande de fleurs rutilantes d'Iioliioi cou ou les oreilles garnies de saphir, dvtnenD^ de topazes empruntés aux oiscaux-inouches: Lcséiresqui nous occupent ont sansdouie.o tout ce qui existe, de nombreux ennemis; r plus cruel, le plus acharné pareil être ceiiesi et monstrueuse araignée velue, très commuMij toute l'Amérique chaude, nommée par les n listes araignée aviculaire. Tendant ses filtlij alentours des nids d'oiseaux-mouclies, ellefi avec astuce l'époque où les petits écluscntilil mière; elle chasse les pères et mères, m(«\ vore leur progéniture; parfois même, surprend ceux-ci, elle leur fait subir le inêiwi| Tel est le tableau que représente liuciiolz ( pi. S de sa première décade. Les fables les plus absurdes ont été propi^ les oiseaux-mouches. Leur petite taille , i'étlii| traordinaire de leur plumage, ne parurent [ suflisants pour les rendre intéressants, il I joindre du merveilleux; et c'est ainsi qu'oai dits moitié oiseaux, moitié mouches; que deie siastiques assurent les avoir vus naitre d'unt i che, etc. Le jésuite Molina, écrivain d'une Hinj du Chili, erronée dans sa plus grande partie('],i prime à leur sujet ainsi qu'il suit : « Les j)/^ les oiseaux connus sous les noms de pic4ou\ seaux-mouches, et trochitus de Linné. IIssoDij communs dans tout le Chili; et pendant l'éléo voit bourdonner comme les papillons autourj fleurs, mais ils ne s'y posent presque jamais.! chant n'est qu'un gazouiilemont très foible, portionnéà l'organe qui le produit. Lcsmâlessel tinguent des femelles par le brillant de la léKtl lire sur l'orangé; ils nichent sur les arbres, etT nid est construit avec de la petite paille et du dif Ils ne pondent que deux œufs blancs, pio^^j jaune, de la grosseur d'un pois chiche. LeierafT leur propagation est l'été ; le mâle et la femeilej vent alternativement. Lorsque l'hiver apprott^ [•) Essai sur VHist. no», du Chili, trad.de li' Paris, 1789, p. 225 et 226. DES OISEAUX. 553 iseaux-mouchcs éioient emp iruvinns et chez les Mexic d'une rare bcaulécl d'unt? imenez et les itulres ancienii es espagnoles ne cessent (kli , desséché et revélii de ses p|| roréts du Urësil, de parure agi] Elles s'en formoicnidesbaoi nt h leurs oreilles; ctccs panin t, certes, les pierres qu'avec [ 'acettes les artistes des peuptal ne dévoient point avoir d'aii lature vêtues de quelques [ uges ou bleus, les ciieTeui i e de fleurs rutilantes d'Iivlicoi !S garnies de saphir, d'émen intés aux oiseaux-mouches ! )us occupen l ont sans doute, o e, de nombreux ennemis; i us acharné pareil être celle! araignée velue, très communei ; chaude, nommée par les i wiculaire. Tendant ses filrtjj ids d'oiseaux-mouclies, ellei oque où les petits écluscnl ilil se les pères et mùrcs, suiedi niture; parfois même, lorsi|il i, elle leur fait subir le mëiiiei[ lu que représente Ilucliolz i ière décade. )lus absurdes ont été propagi :hes. Leur petite taille , i'éclit| leur plumage, ne parurent i es rendre intéressants, il silleux; et c'est ainsi qu'on 1 IX, moitié mouches; que de» ei Ht les avoir vus naître d'une i ite Molina, écrivain d'une Hin dans sa plus grande parlie('),i] t ainsi qu'il suit :<- Les jiij' us sous les noms de pico 2t trochifus de Linné. Iissoiil| )ut le Chili; et pendant l'éléd comme les papillons auloiii| c s'y posent presque jamais, f \ gazouillement très foible,! mequi le produit. Les mâles sel elles par le brillant de la m ils nichent sur les arbres, eij ivecde la petite paille Cl du ™ ne deux œufs blancs, pm ieur d'un pois chiche. LeiemF est l'été; le mâle et la femelM lenl. Lorsque l'hiver appm f-|t.not. du CAiM, trad.de 11» 25 et 226. I (Àtta* u $uipmd par $on bee à un ramrau : I ttttt poâition il tombe dam une espèce de jcit qui dure tout l'hiver. C'est le temps où il [les prendre; car lorsqu'ils sont dans leur vi- ir, il est presque impossible de les attroper. » I colibris ne dépassent jamais les limites de la iiotertropicale. Il n'en est pas de tnéme des oi- i-mouclies; ils vivent indiiTéremment sous l'é- ureldans les zones tempérées, jusque sur les I des latitudes glaciales, soit dans l'Amérique d, soit au nord, dans la province de Massa- Le sasin s'avance sur la côte nord-ouest û la baie de Nootka ; et le Paraguay , le Chili, n, le Mexique, rivalisent aujourd'hui par le > des belles espèces qu'on y découvre chan- Ijoar. Toutefois le Brésil et la Guyane sont la («Inptive et de prédilection du plus grand nom- l'entre elles. L'OÎSEAU-MOUCHE PÉTÂSOPUORE. Omismyapelasophora. Less. Syn. (»). 1 élégant oiseau n'a paru dans les collections uis quelques années; et M. Vieillot est le kier auteur qui l'ait décrit en 1817 p;, sous le [d'oiseau-mouche à bec en scie, d'après un in- 1 envoyé du Brésil. M. Natterer, voyageur al- i, l'appela oiseau-mouche à oreilles violet- fyi enfin le prince Maximilien de* Wied-Neu- , qui exploroit le Brésil à la même époque, le |Titdans son Voyage sous la dénomination de iphore {*) , et c'est aussi sous ce nom que [reoimiock a donné pour la première fois la ti- lde cette charmante espèce (^). Ipétasophore a environ quatre pouces et quel- [lignes de dimension totale, et près de six pou- lignes d'envergure. Son bec, de couleur iiestl^èremeut arqué dans sa longueur, mais lint d'une manière peu sensible. La mandi- l^npérieure est garnie de dentelures légères , 01 disposées sur ses bords de manière à faire l'oiseau ne doit point satisfaire ses ap- liretdes sucs miellés seulement, mais qu'il Mtsans aucun doute de petits insectes mous [retient avec les dents aigul's dont son bto est MiJuipetoiopAorui. Pr. de Wied. ^WJui ternroKrtf. Vieillot, Aouv. Dietionn. '■Mf,l.VII,p. 359. /"**'''« jantAinolui. Natterer. ImeWIui pejaiopAorui, Wied; Voyage, trad. 1col.g*cciii,6g.3. "■I* prince de Wied-Neuwied corrobore notre opl- "«"quil dit, t. III, p. t22, de son Voyage au Bré- II. Ce qui caractérise principalement cet oiseau-mou- che, et ce qui a contribué en même temps à lui faire donner le nom qu'il porte, sont les deux touiïcs de plumes larges, rigides et arrondies, d'un violet mé- tallique à reflets pourprés, qui naissent au-dessous des oreilles, et qui, séparées du reste du plumage, forment sur chaque côté du cou une pendeloque fort remarquable. Le plumage du corps, soit en des- sus, soit même en dessous, est d'un vert d'aigue- marine doré éclatant. Les reflets de la gorge bril- lent diversement en vert d'émeraude. et une teinte bleue se répand sur la couleur verte, affoiblie et mê- lée de blanchâtre , du ventre et des flancs. Le bas- ventre, les couvertures inférieures de la queue et quelques plumes du croupion sont blanchâtres. Les rectrices sont très larges , presque égales, bien que celles du milieu, un peu plus courtes que les exté- rieures, donnent à la queue l'apparence fourchue; elles sont dans le repos recouvertes par les ailes, qui sont de la même longueur ; leur coloration jouit de reflets violets, excepté leur extrémité, qui est oc- cupée par une bande bleue chatoyante. Une pciite raie brune ou bleuâtre nait de la commissure du bec I chez quelques individus, et se dirige vers les oreilles. Les pieds sont noirs et en partie velus, et les rémiges d'un brun violâlre terne. Quelques individus , suivant M. Vieillot , ont un plumage plus terne, et le ventre et les parties pos- térieures sont d'un blanc sale mélangé d'une teinte enfumée. Le pélasophore est encore rare dans les collec- tions. C'est un des oiseaux qui vivent dans les cam- pes du Brésil intérieur, sur les buissons des lieux sauvages et inhabités. Le Muséum en possède deux individus qui proviennent du voyage de M. Auguste de Saint-Hillaire. L'OISEAU -MOUCHE CORINNE. Ornismya superba. Less. , Synop. {*). La Corinne ou corine a été primitivement décrite par M. Vieillot dans le tome premier des Oiseaux dorés d'Audebert. La figure coloriée qu'on trouve dans cet ouvrage fut dessinée à Londres par Syd. Edwards, et adressée à M. Vieillot par le célèbre collecteur Parkinson ; elle y porte le nom d'oiseau- mouche à long bec ('}. Shaw, naturaliste anglois, en publia une nouvelle figure dans ses Mélanges d'his $il (Irad. franc.): « On a cru que ces jolis oiseaux ne se nourrissoient que du miel des fleurs , mais on a trouvé dans leur estomac des restes d'insectes. » (■) Troehilut longirottri$ , Vieillot. (>)7roeAtius longirottris . Vieillot. Où. dorés. 1802, p. 107, et iVouv. Dietionn. d'Hitt. nat.« t. VII, p. 366, 1817. j ! ! I ' I; 1 • I' r. î •■ il) ■; 70 654 TITSTOIRE NATURELLE I ' i|'S ml totrc naturelle, sous le nom d'oiteau-mouche nu- * perbeC) ; et plas récemment M. Temminck en donna dins ses belles planches coloriées une troisième que nous avons reproduite, parce qu'elle est rigoureu- sement exacte (>). L'oiseau-mouche corinne a deux pouces et quel- ques lignes de longueur, sans y comprendre le bec, qui a près de quinze lignes à lui seul. Il est long, presque cylindrique, droit et peu renflé vers la pointe. Son plumage est généralement d'un vert doré éclatant sur lequel tranchent les teintes chatoyantes de la tétc, des joues et de la gorge. Une calotte d'a- zur recouvre en entier le dessus de la tête, s'arrête sur les yeux, où se dessine une large raie d'un noir de velours qui naît de la commissure du bec , tra- verse la région oculaire, et se rend derrière les joues. Une deuxième bandelette part du dessous de la mandibule inférieure, et, se dirigeant dans le sens de la précédente, est d'autant plus tranchée, qu'elle est d'un blanc mat. Une plaque d'un carmin cha- toyant et violâtre occupe le devant de la gorge jus- qu'au haut de la poitrine , et s'étend sur les côtés du cou. Les jugulaires, le manteau, la région supé- rieure de l'abdomen, sont d'un vert doré unirorme. Le bas-ventre et les couvertures inférieures de la queue sont d'un gris blanc sale. Les rémiges sont Lrunâlres et moins longues que les rectrices ; celles- ci sont brunes, bordées h l'extérieur de vert doré, et les deux plus extérieures ont chacune h leur ex- trémité deux taches blanches arrondies, tandis que les deux rectrices internes n'ont qu'une seule tache. La queue est légèrement arrondie dans son ensem- ble Le bec et les tarses sont d'un noir uniforme. Les jeunes individus non complètement adultes ont le sommet de la tête vert doré, au lieu du bleu d'uzur brillant qui se développe chez les vieux mâles. Cet oiseau-mouche n'a eticore été trouvé jusqu'à ce jour que dans une des îles Antilles, h la Trinité. Les deux individus que possède le Muséum pro- Ticnnent de cette partie de l'Amérique méridionale, ou, comme on le dit vulgairement, des Indes occi- dentales. (•) Trochilus superbus, Sbaw, Jilisc. 1. 1(111, p. 517 : thestripe cheeked hutnming-bird . Simyf : Gen Zool., t. VII , p. 1. Birds. pi 41 , p. 323 : trochilus recUros- trii viridiaureut, vertiee cœruleo . faseia per r/enai duplici nigro-alba; gula peetoreque phœnicai$, Hab. Ani(^r. du Sud.Shaw. {', Temminck , pi. col., n» ccxcix , flg. 1. L'OISEAU-MOUGHE PATAGOX Orniimya trUtis. Less., Synop.^, Jusqu'à ces dernières années on ne conM parmi les oiseaux-mouches que des volaiilâl extrême délicatesse et resplendissants det t les plus pures et les plus éclatantes. Kncelt,g en beaucoup d'autres choses, les décourtnal dernes dévoient renverser les idées rorun, «{ montrer avec quelle indifférence la nature «| des systèmes et des méthodes que la foilil notre intelligence a cru devoir établir pournj prendre les œuvres. L'oiseau-mourhc pita donc un nouvel exemple de l'arbitraire de i nominations, et même du ridicule qui les i pagne ; car certes le nom d'oineau-mnuthtui de géiint qu'on lui a donnés, bien qu'emporlHil eux l'idée d'un être d'une taille plus praix celle des autres individus de son espèce, m| sorte de contre-sens dans le langage, et ne dm pas être associés. Le patagon est donc le plus grand des o mouches, et en même temps celui de. la bDilj a été le moins favorisé sous le rapport deici Avantagé parles proportions du corpn, il id favorisé par l'habit; et de foibles vestiges det métalliques qui scintillent avec tant de [n sur la robe de ta plupart des individus sesouj chez lui ft un vêlement sombre et brunâtre, l seaux-mouches destinés à vivre entre lest et dans les zones où le soleil verse sans i torrents de lumière, ont reçu des parures sple pour se trouver en rapport avec le luxe desij productions animales ou végétales; tandis q vaut dans des régions plus tempétueuses, mises aux brusques écarts d'une atmosphèitii stante, certaines espèces n'ont point eu beMl riche plumage ; et tel est le cas de rois(i)| nous traçons l'histoire. Le patagon habite les forêts de l'inl^tia Chili, et s'avance dans le pays des Am jusque dans les pampas sauvages des Vatm sud du Vieux-Chili, et au pied des Andes. temps on a cru qu'il vivoit dans l'inlérieiirdj sil ; mais tous les individus qui ornent aiij« plusieurs cabinets de Paris ont été apporlésdaj et ne permettent point , jusqu'à ce qu'on aitiir lions plus certaines, de lui assigner uneauirej L'oiseau-mouchc patagon a été figuré fom micre fois dans la Galerie du Muséum, p" MM. Vieillot et Oudart , sous le nom d'oisea» che géant {trochilus gigas). L'individu rejj^ dans la planche 180 de cet ouvrage étoituDeli (0 2VocAJIut giga$ , Vieillot. i \i I ^H:' DES OISEAUX. U-MOUCHE PATAGOX I triêtii. Les8., Synop.[ii, ernières années on ne coni ix-mouchei que des volatibi sse et resplendissanis des les plus éclatantes. En ctli, utres choses, les décourtnj renverser les idées reruei, oi lelle indifférence la nature «| des méthodes que la foil :e a cru devoir établir poureii trres. L'oisedU-mourhc pitaj exemple de l'arbitraire de m| mémo du ridicule qui let es le nom d'oineau-mowhit^i lui a donnés, bien qu'emporiwl I être d'une taille plus gnii I individus do son espèce, mI sens dans le langage, et ne ilti s. ïst donc le plus granJ des I même temps celui de la bnit favorisé sous le rapport dei( les proportions du corp», ili labit; et de foibles vestiges de [li scintillent avec tant de la plupart des individus sesoMi réiement sombre et brunâtre. ' I destinés à vivre entre les les où le soleil verse sans lière, ont reçu desparuresspl r en rapport avec le luxe des lima les ou végétales ; tandis régions plus tempétueuses, pi iques écarts d'une atmosphère «espèces n'ont point eu be«iii ; et tel est le cas de roi8eM| histoire. habile les forêts de ice dans le pays des Ara» s pampas sauvages des Puel« Ihili, et au pied des AndH. qu'il vivoit dans l'inlérieordj Iles individus qui ornent aujo* its de Paris ont été apportes d»! itpoint.jnsqn'h ce qu'on aïK ines.de lui assigner une autre ichepalagonaétéfigurtSpow la Galerie du Muséum, p" Oudart,souslenomd'oiscai Jlusgigas). L'individu tej" 180 de cet ouvrage étoitunei Itui-èire un jeune mAle non adulrc. Le mAle, Lus devons au pinceau de M. Uévalet, a sept Kl demi de longueur totale, depuis la pointe ^{jusqu'à l'extrémité des rectrices les plus ex- iùres.Sur celle dimension le bec a quinze lignes ; Le (st arrondie, entière, et un renflement as Lveloppv grossit insensiblement les deux mai:- .s du côté de leur pointe. Par la coupe des [et par sa queue rourcliuc, comme par sa taille, ju imiieroit, à Taire illusion, une hirondelle, lioo long bec grêle le distingue aussitôt. Les Ir trouvent donc plus longues que la queue de \m trois lignes au plus. Les rémiges qui les lentsont recourbées, larges et de couleur iDDirorme, légèrement irisée» en violet sur [bord interne ; la première est la plus longue , (suivantes diminuent successivement de lon- rjusqu'à la dixième. La queue n'est composée (dix rectrices d'un brun légèrement verdfltre iri en dessus, et d'un brunâtre clair en dessous < lux plas externes ne sont marquées de brun lire à reflets qu'à leur partie terminale. Les [rectrices de chaque côté diminuent de lon- , de manière que celles du milieu sont plus «et forment une échancrure profonde d'un prpsdupatagon, sur le manteau, sur les cou- ) moyennes des ailes et sur le sommet de la ^ est brunâtre avec des reflets verts. Les petites >du front se trouvent légèrement bordées de |.ToDtle dessous du corps est d'un roux léger, ide brun, et même de brun verdâtre sur les !. Cette teinte rousse n'est point uniforme, parce que plume est brune à la ibase et rousse m aux bords. Le croupion est mélangé de e, de brun et de blanchâtre ; et ce mélange oleuîi se fait aussi remarquer sur les cou- I inférieures de la queue. Vues à la loupe , Inmesdecetoiseau sont toutes finement compo- ];tt celles de la gorge, quoique sans éclat, rap- ■Ipar leur dispo.sition écailleuse les plumes niques des autres espèces. ^kcdu patagon est en entier d'un brun noir e> Les tarses sont de cette couleur, et se m Têtus ou garnis de petites plumes jusqu'à ^ des doigts. ' Vieillot a décrit un individu de la collection •l*ortier, commissaire^énéral de la mâtine^ > pirott être la femelle de l'olseau-mouche ■)• Ainsi s'exprime cet ornithologiste dis- I femelle diffère du jeune en ce que son plu- '*• généralement d'un gris un peu foncé. Le I non adulte a la tête , le dessus du cou , le dos, l^trt brun, plus chargé sur la dernière partie ; eploffleest bordée d'une ligne plus sombre el terminée de roux { le croupion est d'un blanc mêlé de roux ; les couvertures supérieures de la queue sont vertes et bordées de blanc; les rectricrs pareilles, avec une petite tache blanche à leur ex- trémité; les petites et moyennes |rectrices des ai Us vertes, bordées comme les plumes du dos, et termi- nées de blanc ruussâlre $ les rémiges portent à leur bi)Ul une tache triangulaire et blanche sur un fond d'un noir violacé; les parties inférieures sont d'un blanc roussâtre, et chaque plume est terminée de blanchâtre ; l'abdomen et les couvertures inférieures de la queue blancs; les rectrices grises, avec du vert à leur extrémité, le bec et les doigts noirs; la queue est très fourchue , et longue de trois pouces. Ses dimensions totales sont de huit poucesenviron.» L'individu qui a servi de type à notre description fait partie de la collection du duc de Rivoli; et l'es- pèce, naguère très rare, se trouve maintenant dans plusieurs cabinets particuliers et dans les galeries du Muséum. L'OISEAU-MOUCIIE RIVOLI. Ornismya Rivolii. Less. Synop. Cet oiseau-mouche , entièrement nouveau , et qui fuit partie de la collection de M. le duc de Rivoli, a les formes ramassées et assez robustes. Son bec est long, plus fort que celui d'un grand nombre d'es- pèces, et entièrement noir. Les bords des mandi- bules n'ont point de dentelures, et les narines s'ou- vrent à peine ù la base du front, au milieu de deux fissures peu sensibles. Les ailes sont plus longues que la queue. Leur forme est arrondie; la première rémige est la plus longue , et les suivantes décrois- sent jusqu'à la dixième. La queue est parfaitement rcctiligne ; les dix rectrices qui la composent sont à peu près d'une égale largeur, et arrondies à leur extrémité. Les tarses sont grêles et velus jusqu'à l'origine des doigts. Toutes les plumes de la tête et de la gorge sont décomposées , et imitent , vues à la loupe, des écailles métalliques fortement striées. Cette disposition est la même pour celles du corps, et même pour les pennes , sans être toutefois aussi marquée. Cet oiseau a de longueur totale quatre pouces et demi. Sur cette dimension le bec prend un pouce, les ailes trente-trois lignes, et la queue seize lignes. Peindre les couleurs du Rivoli n'est point facile; au vert doré uniforme qui est répandu sur le cou , le manteau, le coude des ailes, le dos, le croupion, et même sur la queue , il faut ajouter le brun enfume et mat des rémiges, et la calotte d'un pourpre vio- let bleu qui chatoie en recouvrant toute la tête. Dans l'obscurité , ce violet azuré , analogue au fer spéculaire le plus éclatant, n'offre qu'une teinte son)' I ■ { 1 i f.i ; i •\ i ! 1 1 1 ; i ' h ' ■ 'il 1 ■ ) 1 i i I 1 556 11^ s i II HISTOIRE NATURELLE bre et d'un brun terne. Une largo plaque ëchancri31> DES OISEAUX. 657 )U,qul a bien voulu no» | cindre. M.Swainson.entii mateur éclairé , lui iToit « i'oiseau-mouche luciter. \IJ-M0UCHE CORA. I Cora. Less. Synop. ouvert cette gracieuse espèn^ érou , duns le mois de ounll été publiée dans la Zuoojitl {M Monde de la romilt li( Je nomlireux individus sont i ilions particulières et le Ma le nom rappelle une lo il, peinte flous deicouleuniii >s Incas de Marmontel,lHlii les rivages de ce riche piys,i ttddeloê Reyei, laCitédtsI iche Pizarre nommoil .LinH,| les plumes rcclrice8,etqu'éii ste. L'inlcrvalle qui sépare! iviron deux lieues. La juti» basse, marécageuse, mm tuissons de baccharis.dontitr uquc ne contribue poinlii s roulés annoncent çàellii terre , si communs sur «i s vagues, et leur ont bit ' opposoient les rivages. D«( couvrant de larges espuaj eine, s'opposent à la fnkiieiil l le soleil darde à plombwH lillage ne vient abriter le rf" lous une latitude de douM( X où se plaît l'oiseau-moiichet e milieu du jour, sans jaw mbes des fleurs dont il sucelej lup moins multiplié que «ij liseau-mouclie AmazUi.^f némes localités. sa petite taille et sa longw' aable, a de longueur loUle es, et sur celte dimension» louces deux lignes, et le txtj la tête, du dos, du croupion» ailes, sont d'un vert ud.(«« large cravate irisée ou couWM fer oligisie chatoyant, ocop loitiéducouetdesjoueJi»' (oitrine et toute la parue inw L,le8s.etGaro.,2ooI.j-^« LblleparordreduRPl.pl»'' i, sont d'un blanc sale, auquel s'uuit un peu vn sur les flancs } la queue, pour les individus ■il à noire examen , n'avoit que huit pennes I brunâtres, bordées de blanc en dedans ; les I pennes moyennes, beaucoup plus longues que Htm, sont blanches sur leur côté interne , bru- I sur le bord externe , et tout-à-fait brunes à niié; le bec est grélc, de couleur noire, et les isontrougefltres. bSEAU-MOUCHE AUX HUPPES D'OR. Oniimya chryiolopha. Less. Synop. «ment des campon-geraee du llrésil, non loin «urresdela rivière Saii-Francieco, vit l'oiseau} Khe aux huppes d'or. Parmi les espèces les plus I de cette famille, il doit obtenir un des pre- I rangs : richesse de parure, grflce de formes , |iDcedansle port, éclat dans le plumage, tout i est fait pour plaire. Le moindre souffle des sdevroit l'emporter dans le vague des airs, le Ire orage gûter ses plumes si éclatantes ; et ce- nt ce petit être, livré sans défense aux embA- Ides oiseaux de rapine et des reptiles immondes, (edaossa vie aérienne les atteintes de ses enne- , ne redoute point les dangers des variations ide la température des tropiques, et remplit tbiement sa carrière au milieu des plaines dé- Itrtts de l'intérieur du Nouveau -Monde. Les I lierges et profondes élèvent l'âme du voyas |,et impriment à ses pensées des sentiments '■ immensité qui le confond. Les campos au B,ou ces terrains uniformes qui dessinent |rasle surface .en certaines parties du Brésil , I avoir le monotone aspect de nos plaines de e, font naître des sensations douces et paisi- |i reposent agréablement la vue par les ondula- I légères du sol, où se mêlent de gras pAtura- [des gazons frais et d'un vert gai , et des bou- toulTus de bois que domine l'araucaria au jlage sombre. Des vallées, des nappes d'eau, des Ks agrestes, des troupeaux errants, animent, ientce paysage; et c'est là que semble cxclusi- flt vivre, au milieu d'une nature riante, le f oiseau-mouche dont nous allons tracer la des- ion. f prince Maximilien de Wied-Neuwled, que son f pour l'histoire naturelle a porté à entrepren- Inlong voyage dans le Brésil, a décrit avec soin joiseau- mouche, en lui donnant l'épithèle de ]'iilenenvoya un individu à M.Temminck, |k figura sous le nom d'oiseau-mouche à dou- [JweMItticornurui, prince de Wled, Voyage au '"»que derrière les yeux , s'arrête , descend sur les côtés du cou pour se terminer devant la poitrine par des plumes lon- gues, terminées en une seule pointe prolongée, de manière à imiter un rochet tombant en pointe en devant. Ce violAtre indécis tirant sur le bleu non mé- tallique, et dont la teinte veloutée est très foncée, tranche nettement sur le blanc de lait de la poitrine, qui s'étend à la partie inférieure du cou , de ma- nière à dessiner très distinctement un assez large collier blanc. Le bas-ventre est blanchâtre ; mais le milieu de l'abdomen et les flancs sont d'un vert doré analogue au dos , et auquel se mêle un peu du gri- sâtre de la base des plumes. L'occiput et les côtés de la tête en arrière, le dos et les plumes uropygiales sont d'un vert doré métallique ; les rémiges sont bru- nes. La queue est étagée : elle se compose de quatre rectrice? plus longues que les six autres; les deux du milieu sont brunes, les deux plus externes sont d'un blanc pur; les autres rectrices externes plus courtes sont blanches , mais leur bord externe se trouve être liséré de brun. La queue en dessous est d'un blanc légèrement enfumé ; les ailes ne se ren- dent qu'à la moitié de la queue , dont la forme géné- rale est longue, acuminée et étroite. Cet oiseau mouche a, dit le prince de Wied , qua- Troehilus bilophu», Temm., pi. col.,noxviu, fig. 3. I 1 !■ ! : li t \ 's 1'' ! t; il Ma 658 niSTOIRE NATURELLE !l t';* ! I U tre poucM cinq h *\x lignes li'envcrRtrc, et le t)cc long de %lt ligne» et tlemie. Tel ni l'iiuliviiiu inAlt*. Lo remrlie n'a point de huppe ; la livri'e est plus terne, et les recirices moycnnci, au lieu d'être noires, sont d'un bluuc pur, uiuHJ que luulcg les .ai- tres i aucune n'offre la moindre iruco de brun sur les bords. Les deux seiés de cette etphe n'existent h P»ris que dans lacolicclion de M. Dupont. Mlle provient, ainsi quo nous l'avons déjà dit , du Urtfsil. L'OlStAU-MOUCIlE AiiSENNK. Ornismya Arscnnii. Less.,. Sy«o;). Ce gracieux volatile, qui n'avolt jamais cUé ligure, 80 trouve brièvement indiqué sous le nom d'ulscau- mouclie à oreilles blanches (') par M. Vieillot, dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle. La bril- lante tribu à laquelle il appartient ne le répudiera pas, car il partogc & un haut degré les faveurs bril- lantes répandues avec profusion sur lu vesliluro de la plupart des espèces qui lu composent. L'Arsenne a les formes massives et ramassées , et ressemble, sous ce rapport, au Uivoli; mais son bec court et grêle, peu renllé, d'un jaune vif 2i lu base et noir à lu poitrine, Iranciie net les analogies de cou- leurs et de formes qu'on seroit tenté de reconnoilre à la première vue. Un brun violûlre recouvre la léle, et se dégrade insensiblement en vert doré qui s'é- tend sur tout le corps en dessus, et même sur les rectrices. Toutefois au vert doré du croupion se joint une légère couleur rousse, qui résulte de très Unes barbules de cette couleur qui bordent chaque plume verte métallisée. Une teinte de bleu d'azur se répand insensiblement sur les petites plumes du front, mais jouit de l'éclat le plus pur et le plus brillant sur le haut de la gorge et devant les yeux, en s'éiendant sur les joues. Le feu qui en étincelle est encore accru de l'émeraudc qui occupe en grande partie le des- sous et le devant du cou, et qui se nuance en perdant de sa vivacité, en avançant sur la poitrine et sur le ventre. Derrière chaque œil nuit une taciied'un blanc pur qui se prolonge un peu en arrière en formant une ligne de cette couleur. Au vert doré des flancs et du bas-ventre se mêle le gris de la base de cha- que plume, et celles de la région anale et les cou- vertures inférieures sont d'un blanchâtre teint lé- gèrement de roux. Les rémiges sont brunes et les pieds noirs. Les ailes de l'oiseau-mouche Arsenne sont de la longueur de la queue ; leurs pennes sont assez larges relativement à leur longueur et à leur force ; les rec- (') Trochilus leucotis. Vieillot , Dietionn. d'Hist. nat., t.XXIlI,p. 341. tricos sont égales , rertillgnn , arrondlM !k Irvi met et atsci élargies ; elles sont brune» fn ( excepté les deux du milieu, qui sont Icinieiilui vert qui brille en dessus. Cei oiseau a de longueur totale iroin p«nm:| liée n'entre dans ces dimensions que potirMii gnes, cl la queue pour un pouce. Un le irotiJ lirésil. L'individu que nous avons ligure et ikti\i été obligeamment communiqué par M. le Jw] Itivoli. Il n'existe dans aucune autre coll« l'aris. L'oiseau-mouche Arsenne rappelle \tnmi peintre aussi distingué que modeste, de l'iutturf grand nombre d'admirables dessins poiK«^ d'Hist. nat.. t. VII , p. 368. (<) Shaw , Mite.» t. UIII , pi. 977. DES OISEAUX. 559 1, rpctiilftnM, irrondinihlrvi fllcn ; cWtin (ont brimpu rn ( du milieu, qui loni ii-inietiiui I deisnt. e longueur totale iroii poiml CCS dimeniioni que pour»^[ e |>our un poute. Un le troan| B nous avons ligure et Akiiii lit communiqunner h cet oiseau le nom quii ses congénères. Ces deux loi itcment sur les côtés du cou; lai îiileur verte chatoyante ou SA ne la deuxième est d'un bleu f mélhysle, et jouit de l'éclat lej it, que RufTon se plaît frcqucma que ces deux touffes auricai par les plumes de la conquej un plus grand développe^ ve si fréquemment cher ceruiil lot ne partage point celte opr iritus , Gmel. . î/enneflJ»«»najor,BrlsJ.,l-WliH onSonninI, Ofl.. t. XVII, p. l»j ed humming-bird, Lalham; «îf S7;/ndex,8p 36. l untuj. Vieillot, Ois. doréi.M elle);pages57el59;Aotte-^"f Il , p. 368. t.XXIIi,pl.977. I dit > * Mauduil regard« cet plumei comm* glougenient de celles ijui recouvrent dan» loua [«waui le méat uuilil '^ il ajoute qu'elles sont I, et que leurs barbes .ui> 'l'-es ne se cullmt llttuncsiur les autres. Ol te rt-H' 'rriue ne nous paijiiite; car, eu examinant ...-; ' i^mes I, nous avons (it)S«rvé qu'elles ne mih ^,^,t^\^ vioagement do colles du conduit «ii>'iiiir, qui tl chez cet oiseau-niuiiJ/^- comme dans iuii« mires oiseaux , mais qu'elles ••>il, en irig«anl un peu en arrière ; tout le dessous du V, depuis la gorge jusqu'aux couvertures \n(é- I de la queue , est d'un blanc de noigc ; les mont arrondies, d'inégale longueur dans le (l^e; les quatre du milieu sont d'un noir bleu k, d'autant plus Irancliéqnc les six autres ou les I (ilifrieures de chaque côté sont entièrement pn; les rémiges sont brunes, et s'unéient aux I liera de la queue ; les pieds sont de cette der- l teinte. itNDelle de l'oiseau-raouche A oreilles d'azur |i«Mu avons figurée pi. Il ressemble au mâle lionnes corporelles et les couleurs générales, «m elle en diffère par plusieurs particularités ll'en distinguent au premier coup d'œil. Ainsi, [l'i point les deux toufl'es vertes et bleues qui minent sur la région auriculainr. Cette partie nuverle par le trait noir qui, chez le mâle, lies tempes, et qui dans la femelle s'étend Iplusivant sur les cdtés du cou ; ensuite le blanc IdaTtnire et de la poitrine est mélangé de nom- I taches ou flammettes brunes , qu'on observe [wr les couvertures inférieures de la queue. individus n'ont même que les deux rec- I moyennes de couleur brune ; les deux laté- I M trouvent être brunes à leur naissance et lau sommet; les pieds sont gris brun. Hhim indique une variété de cette espèce qui l'on remarquable, et que nous n'avons point «trée dans les collections de Paris. Les deux I vertes et bleues qui occupent le derrière des jJwoient d'un pourpre assez vif et dilatées h |lenninaison ; mais il est fort probable que cette ilarilé n'a été qu'individuelle (»). Jft«B, Synop., »p. 36 , var. B; Gmel., Syst. Nat, l/uiseau-mouche à oreilles d'siur est un« de» es- pèces les plus communes de la Guyaneet du Hrésil. On le rencontre très fréquemment dans les buissons épais et toiilTus qui entourent les lieux habités. L'OISKAlJ-MOlJCilK AMAZILI (•}. (hnismya Amazili. Lchs., Synop, le. IVrou possède comme le Urésil des oiseaux- moiiclu s. et |r nom de cette espèce rappellera il l'i- inaginalion de nus lecteurs une des héroïnes (élébiées |tfir Marniontel dans ses Inrai , et en même l('iii|i« les lieux ui'i elle vécut. C'est dans les environs de Lima, sur les plaines dé).-ariiics qui entourent CaU lao , et ipio dus buissons d'urbiisles , et principale- ment de bacchariM, recouvrent yà et lii, que nous di*< eoiivriines cet uiseau-inoiichc, devenu aujourd'hui assez commun dans les culiecliuns. D'un vert métallique sur la tète, les joues et lo dos, l'Aniuzili a les couvertures des ailes vertes, lei pennes d'un brunâtre terne, la poitrine, le ventre, le bas du dos, le croupion et la (|Ucuo d'un roux fort vif; ccllc-ei est carrée et présente des traces de teintes vertes sur les deux pennes les plus exté- rieures. La gorge est blunclidirc, et le centre de cha- ipie plume qui le revêt est occupé par une tache ar- rondie brune, puis d'un vert doré bleu, passant au vert émcraudc sur les côtés du cou ; les pieds sont noirs, le bec est noir, blanc k sa buse et dans les deux tiers de la mandibule inférieure ; les ailes sont un peu moins longues que la queue. Cette espèce a de longueur totale quatre pouces ; le bec huit lignes et la queue quinze : elle n'est point rare dans les buissons du littoral du Pérou , qu'elle visite le soir et le matin. Comme tous les oiseaux- mouches, l'Amazili est toujours en mouvement, et vole de fleur en fleur en bourdonnant. L'individu fi- guré par M. Ilévalet est un jeune , tandis que nous devons au pinceau de M. Hessa l'âge complètement adulte, ainsi que le représente la planche 13 de no- tre Monogra\ihie. LOISEAU-MOUCHE A COUIIONNE VIOLETTE (2). Ornismija sephaniodes. Less., Synop. Les immenses forêts du grésil et de la Guyane, oîi règne une verdure éternelle que réchauffe sans cesse le soleil de la zone torride , sont peuplées d'essaims d'oiseaux-mouclies qui brillent par des teinte^ mé- (■) Zoologie du Voyage autour du monde de la cor- vette la Coquille , pi. 31 , flg. 8. (>) Ornismya sephaniodes , Less. etGarn., Zoologie do la Coqoille, pi. 31,flg.a. M H ]• 560 HISTOIRE NATURELLE 1 '. ^ Î = , i 'ii i ! ; : 1 . i ■ ^!: tallisë*!, et pour lesquels on a épuisé les dénomi- nations des pierres les plus précieuses, telles que le rubift, l'émeraude, le grenat, etc. Quelques espèces ont traversé les Andes et se sont répandues dans le Pérou; mais plusieurs autres n'ont pas craint de sortir des tropiques, et se sont fixées jusque par 35 de- grés de latitude sud. Telle est surtout l'espèce que nous décrivons. L'oiseau-mouche à couronne violette habite le Chili ; c'est dans les bois qui environnent la grande baie de la Conception , non loin de Talcaguano , que nous le rencontrâmes communément , volant au mi- lieu du jour et s'arrétant sur les fleurs d'un loran- thus écarlate, dont les corolles exsudent un suc miellé très abondant ; ce qui lui a mérité des créoles espagnols le nom de pii aflor ou iucf-fleurs. Ce gra- cieux oiseau semble être de passage dans cette partie du Chili , et ne venir dans le sud qu'avec les cha- leurs de l'été et se retirer au nord sur les limites du Pérou pendant l'hiver. C'est probablement \epigda du père Molina ; mais nous n'avons point eu con- noissance des deux colibris de la même contrée qu'il a décrits sous les noms de trorhilus cyanocephatus et galeritus. L'oiseau-mouche à couronne violette a quatre pouces trois lignes de longueur totale; le bec a huit lignes et la queue en a dix-sept: celle-ci est légère- ment fourchue ; et de même longueur que les ailes; le bec et les pieds sont noirs. Cette espèce, plus robuste dans ses formes que plu- sieurs autres oiseaux-mouches , a une calotte d'un pourpre doré passant au violet, qui forme sur l'oc- ciput une sorte de huppe. Toutes les parties supé- rieures du corps sont d'un vert doré , qui règne aussi sur les pennes de la queue ; la gorge est blanche , recouverte de plumes arrondies , marquées en leur centre d'une larme brune, verte et dorée; la poi- trine , le ventre sont d'un blanc roussâtre , avec le centre des plumes flammé de brun ; les côtés sont teintés de vert doré ; le dessous de la queue est brun verdâtre , et les pennes des ailes sont brunes, ayant quelques reflets violAlres ; leurs tiges sont d'un noir lustré , fortes , et la plus extérieure est profondé- ment sillonnée à la partie interne qui est élargie, modification qu'on retrouve chez beaucoup de ces petits volatiles. L'OISEAU-MOUCHE A QUEUE SINGULIÈRE ('). Ornitmya heteropygia. Less., Synop. Le nom que porte cet oiseau indique que les plu- mes qui forment sa queue offrent une disparate avec celles qui sont propres aux diverses espèces du même ('} Troehilu$ «nicuru$. Vieillot, Nouv. DicUonn. genre. En effet tons les oiseaux-mouches conn qu'à ce moment ont dix rectrices à la qucut i que celui-ci n'en a que six ; et l'on ne doit piJ poser que cette particularité est due à la chJ quelques unes de ces plumes, puisqu'on a nJ surer sur plusieurs individus de la persisuoc cette modification. Une seule dépouille Paris appartient è M. le baron Laugier, dootlil lection très citée renferme des espèces rares til cieuses. M. Vieillot aflirme que Levaillantni noissoit plusieurs autres individus en tout scDibl à celui dont il traça le premier la descripiidl que le collecteur de Lalande lui assura la méned Enfin il paroît que cet oiseau se trouvoit autij le musée justement célèbre de Bullok i LooJi L'oiseau-mouche ù queue singulière est i seul , même de tous les oiseaux connus , quin'i six rectrices. Leur disposition est remarquli ce qu'il y en a deux qui sont très courtes, etpit^ séquent peu apparentes, tandis que les qualrei sont étagées entre elles et distantes à leur eiUi de manière & donner une forme fouichueà lif Ces quatre rectrices sont longues dedeuxpo» beaucoup plus par conséquent que le corps lui-i et sont façonnées de telle sorte qu'elles sontéln minces, grêles, légèrement déjetées en dtlH arrondies h leur extrémité; leur couleur (it| brun noir uniforme , tandis que les deux cou d'un vert doré comme le dessus du corps. Cet oiseau est remarquable par sa petite taiUi formes grêles et élancées, que termine en jr» bec mince , délicat, un peu renflé vers la poiM est noir ainsi que les pieds, dont la ténuité eit| trème; les ailes sont arrondies, minces, eti tendent pas au-delà du point de départ de lai; les rémiges sont d'un brun pourpré. Les couleurs qui embellissent cette chan précieuse espèce sont : le vert doré métalliqnel formément répandu sur le sommet de la l{te| les petites couvertures des ailes et sur le i même vert couvre le ventre , le bas de lapoiiii la gorge, immédiatement sous la base de lai bule inférieure. Mais ce qui embellit principala cet oiseau est le plastron écailleux qui revêli vantdu cou, plastron brillant d'un vif éclaldej pre et de violet métallisés, que relève encortj des oppositions de teintes, un collier blanc pn sur les jugulaires après s'être dessiné sur leli la poitrine où il se confond avec une ceiotiiR| jaune de buffle. L'oiseau-mouche à queue singulière adeloj! totale , c'est-à-dire de la pointe du bec à reJjn de la queue, quatre pouces. M. Vieillot''"! dHUt. nat.. t.XXIlI,p.429 (1818); WiniD,pl.| no I.XVI , flg. 3. DES OISEAUX. 561 oas les oiseaux-moncheieoni ont dix rectrices & laquciK,i[ I a que six ; et l'on ne doit pu j particularité est due à la chi de ces plumes, puisqu'on a pu i ;urs individus de la persijunt on. Une seule dépouille cou t à M. le baron Laugler, dontJ e renferme des espèces raraetl illot aOirme que Levalllantn} rs autres individus en tout senbl traça le premier la descripiioij rde Lalande lui assura la mémed [|ue cet oiseau se trouvoit auu^ nent célèbre de Bullok à Loiik iche h queue singulière est ( tous les oiseaux connus, quin'i «ur disposition est remarquiU eux qui sont très courtes, etps^ parentes, tandis que les quatrei tre elles et distantes à leur eiU )nner une forme fouichuei lio rices sont longues de deux [ par conséquent que le corps lui-i Ses de telle sorte qu'elles sontéln I , légèrement déjetées en delu ur extrémité; leur couleur est | >rme , tandis que les deux coin comme le dessus du corps. st remarquable par sa petite t it élancées, que termine en jt:^ icat, un peu renflé verslapoioi ue les pieds, dont la ténuité «tl sont arrondies, minces, etiie| elà du point de départ deliq d'un brun pourpré, qui embellissent cette chan e sont : le vert doré métailiquel andu sur le sommet de la ^\ rertures des ailes et sur le i vrele ventre, le basdelapoiir Platement sous la base de la i Mais ce qui embellit principale e plastron écailleux qui revêt I astron brillant d'un vif éclatdeil t métallisés, que relève encoiej de teintes, un collier blanc p es après s'être dessiné sur tel il se confond avec une ceintin| iche h queue singulière adelonj dire de la pointe du bec à l'eJ" ïualre pouces. M. VieilloHli:| XXIll,p.429a818);T). Orniimya Nallerii. I.ess., Synop. ni les oiseaux-mouclics du IJrésil, le Natlcrcr os contredit un des plus remarquables; il joint lomagc brillant des individus de la même fa- Ides singularités dans sa vestiture ; c'est ainsi s plumes du cou forment deux toufles goilrcu- jui ne se développent sans doute qu'à l'cpoquc nours, et comme parure de noces , ainsi qu'on arque chez un oiseau des rivages nommé le mnt ou If paon de mer. Iteespèce , que nous avons représentée de gran- fnaturellc, a la queue égale ou rectiligne; les {s'étendent jusqu'au milieu à peu près des rcc- ; le corps en dessus, les flancs et les petites irtures des ailes sont d'un vert doré uniforme, iimun è presque tous les oiseaux-mouches ; les I sont brunes, mais ayant quelques reflets t, tandis que les rectrices sont d'un vert mc- ! brillant aussi bien en dessus qu'en dessous; jctstnoir, assez droit et peu long. (qui dislingue le Nattcrer est d'avoir la face et t|t encadrées par des plumes écailleuses jouis- B l'éclat le plus vif de l'émeraude glacée d'or. liâmes, ï peine étendues sur le front, descendent nntdu cou en se terminant en pointe , tandis isont sur la tôte séparées des plumes vertes isparunebandelette d'un noir veloutéqui coupe Ipnt en se dirigeant d'un oeil à l'autre. Sur les Idu cou s'élèvent deux touffes de plumes épais- 1 1res fournies, qui élargissent singulièrement Ipartieet imitent de chaque côté une collerette ' La couleur de ces plumes est un bleu indigo Ncéctmat, qui est relevé latéralement sur proisdela poitrine par deux taches d'un jaune jidebume clair plus ou moins apparentes. Los s de la poitrine et du ventre sont du même Nia collerette, ou comme elle jouissent d'une Non foncée qui n'est point ordinaire aux cspè- pgcnre. Le bas-ventre, de même que les cou- sinférieurcs delà queue , sont blanchâtres. >«cau-mouclic Natlerer porte le nom du voya- pllemand qui le premier l'a fait connoUre en On ignore encore quelles sont les particu- ') , et Vieillot («) , qui les suivirent, n'apportèrent point de nouvelles indications à celhs que ces auteurs a voient consignées df .is leurs écrits. L'oiseau-mouche ù tête noire a un peu plus de neuf pouces de longueur totale, et ces dimensions doivent être réparties ainsi : le bec huit lignes, le corps deux pouces , la queue sept pouces moins quel- ques lignes. Le bec est droit, à peine recourbé dans sa lon- gueur, noir à sa pointe , mais d'un beau Jaune dans le reste de son étendue, ainsi que les pieds, dont les ongles sont bruns ; les plumes qui revêlent la tête , par leur disposition lâche et assez louiïue, for- ment une sorte de huppe d'un noir vif retombant sur la nuque ; la gorge, les côtes du con , le ventre , le dos, les couvertures des ailes, sont d'un vert doré d'émeraude plus éclatant , plus pur sur la gorge et sur le ventre ; les ailes sont moins étroites que chez (')L'oiscau mouche à tétc noire ot à queue fourchue, mellisxiiiajamaicensis atricapilla cauda bifurca. Bris- son; Ornith., t. III, p. 729, »p. 19. (>) I'agci75, sotisicriom do polytmui majornii/rant aurco varié iplendens . pinnit binis uropygii lont/is- sitnis. i3)Falcinclluscauddseptemunciarum, Klein. Av., p. 108, no 17. (») Colibri à tcte noire et à longue queue, Edwards , 1. 1 , pi. 34 , |). 34 (Ogiirc cxactr). [i) Bourdonncur de mango à longue queue, Alliin, t. ni, p. 20, pi 49, (Ig a. («) L'oiseau-mouche à longue queue noire. DulTon , édit.deSonniiil, t. XVII,p.'215. (7) Trocltilus pohjtmiti, L., ,sp. 4 ; (.nlliam , Synop., sp. 4 ; blnuk cnppcd liunniiinijbird , Itid (8) Colibri ù tète noire, Viclllut, Oiseaux dorés, l. I, pl. 67, p. 12t. 71 I i; il Il i: :■ 1 i' I, '■': .1 iS 562 UISrOlRE NATURELLE i ■:!■ I h II ;:( I plusieurs tispëccs , cl les rémiges sont d'un brun fu- ligineux uniforme (') ; les couvertures inférieures le la queue sont brunes mélangées de grisAtre -, la quei e Ht remarquable par l'énorme développement quo prennent les deux rectrices extérieures, et qui lui donnent une forme extrêmement fourchue. Ces deux recirices, longues de six pouces, sont étroites , nibanécs dans toute leur longueur, légèrement re- courbées et arrondies à leur extrémité ; les huit rec- trices diminuent successivement do grandeur, mais les plus longues d'entre elles n'ont pas au-delà de dix* huit lignes ; toutes sont brunes à reflets verdAlres en dessus, et d'un brun noir inienseen dessous; leurs tiges sont souvent blanctiâires à leur point de départ. L'oiseau-mouchc h tête noire a le corps assez mas>if , et se trouve par sa taille devoir être rangé parmi les oiseaux-mouches robustes ; les ailes s'ar- rêtent aux deux tiers des huit rectrices caudales , dont on doit distinguer les deux brins externes dé- veloppés hors des proportions qui furent données aux autres plumes de la queue. Latham a regardé comme étant la femelle de cet oiseau une espèce qu'il a ainsi caractérisée : bec noir en dessus et blanc en dessous ; plumage vert, blanc en dessous ; vcrtex fauve on d'un brun noir&lre ; à rectrices égales, largement terminées de blanc à leur extrémité : mais une description aussi succincte, sans autre indication , laisse des doutes fondés sur la réalité de ce rapprochement. Nous ne connois- sons dans les collections publiques aucun oiseau qui nous retrace les caractères de cette femelle. C'est à la Jamaïque que vit l'oiseau- mouche à tête noire , et le nom de bourdoniieur de mango que lui donne Albin semble prouver qu'il recher- che principalement les fleurs des manguiers. On ne sait rien au reste de ses habitudes et de ses mœurs. La flgure gravée par M. Vieillot avoit été dessi- née h Londres par M. Syd. Edwards, d'après un individu du musée Parflinson ; celle que nous avons publiée a été faite par M. Lcvalet d'après un indi- vidu de la collection de M. Dupont. L'OISEAU-MOUCllE VIOLET A QUELE FOUnCULE (2). Oi n'smya furcata. Less., Synop. L'oîscau-mouche violet à queue fourchue est une des espèces les plus anciennement connues ; elle en est aussi une des plus belles, une des plus riciic- '■) L'individu que nous décrivons n'a point le pli de l'ailo blanc, ainsi que l'indique M. Vieillot d'après Brisson. {*)MelUvora avismaxima, Mans Sloane, /(. Jam. p. 300: mellisuga jamaicensis , violacta, cauda bi' ment dotées. L'émeraude , le bleu violet cliaioviiii le vert doré, le bleu d'acier, se disputent et Kn tagent sa livrée. Cet oiseau a trois pouces neuf lignes de lonm. totale , et le bec entre pour huit lignes et la m pour dix-huit dans ses dimensions. Le bccestcod parativcment fort, assez épais, et très légèreniJ recourbé, ce qui a porté Gmcliii et Laiham à pljt cette espèce parmi les vrais colibris. Il est de S que par la forme de cet organe cet oiseau i un rang intermédiaire entre les colibris et les^ seaux-mouches, puisque son bec robuste est Icé ment dilaté à la base, comme chez les prcmJti mais sensiblement renflé vers la pointe, chez les derniers. Les tarses sont grêles et t petits, oO'rant une teinte brune, tandis quelel est d'une couleur noire très intense. La gorge de l'oiseau-mouche à queue fotirdj jouit de l'éclat de l'émeraude ; le plastron ciiiion qui part de la gorge et s'étend sur les côtés do j jusqu'à la poitrine ne jouit point cependant de] éclat si pur et si brillant sous tous les rayons lu neux, car il affecte une teinte d'un verisool dans certaines circonstances ; mais 5 cette pin déjà si belle par elle-même, se joint l'azur éclu qui recouvre le ventre et les flancs, et monte! haut du corps au-dessus des ailes en formants dos et au bas du cou une large ceinture de tel suave qui lance des étincelles pourprées, ou i sous la lumière et le violâtre et parfois le bleui bre. Les plumes du bas-ven(re et les court inférieures de la queue sont blanchâtres ou il gris mélangé de brun. Le dessus de la tête est d'un brun sombre i lise, jouissant de quelques reflets vert doré ji cette dernière teinte se fait remarquer surtoi partir de la ceinture bleue sur le dos et sur iec pion. Les rémiges sont d'un brun violacé, que leurs petites couvertures sont azurées ((| moyennes vertes; les rectrices sont en comme en dessous d'un bleu d'acier bruni iol^ et d'une teinte égale. L'extrémité des ailes s'étend jusqu'à la moiil la queue à peu près; celle-ci est composée tl(| recirices assez larges , dont les deux externes^ les plus longues ; toutes diminuent graduelle de longueur, de manière à donner ù la queiK| forme très fourchue. On ne connoît de cet oiseau que l'individu i et bien qu'il soit très commun dans Icscollcclij on ignore encore quel est le plumage de latii furea. Brisson , Omith., t. III, p. 728 et 732, «t et 20 : loiseau-mouehe violet à queucfourchutM pi. ciil, 609 , flg. 2 ; Vieillol , Ois. doré$. fl 3*i'1 lus furcatus, Gmel., sp. 86; Latham, Sinop.i>K raude , 1c bleu violet cliaioyini Il d'acier, se disputent ei se i i pouces neuf lignes de I itre pour huit lignes et la qm ses dimensions. Le bccestcoJ assez épais , et très légcreniJ porté Gmcliii et Lalham à plx i les vrais colibris. Il esldet de cet organe cet oiseau octn iaire entre les colibris et lesi iiisque son bec robuste est icpi asc, comme chez les prcmiei , renflé vers la pointe , conf , Les tarses sont grêles ei i ! teinte brune, tandis quelelj noire très intense. I siseau-mouchc à queue fourtlJ l'émeraude ; le plastron du J ge et s'étend sur les côtés da^ e ne jouit point cependant dtj brillant sous tous les rayoDsIu' de une teinte d'un vert so» constances ; mais à celte pan •Ile-même, se joint l'azur cclil entreet lesflancs, etinonies hdessus des ailes en formant! cou «ne large ceinture de al les étincelles pourprées, ou rrf lie vioiatre et parfois le bleui du bas-ventre et les couvert 1 queue sont blanchâtres oui brun. a icle est d'un brun sombre 1 B quelques reflets vert doré ;i Binte se fait remarquer sunoi urc bleue sur le dos et sur le ci !S sont d'un brun violacé, ni is couvertures sont azurées «J les rectricos sont en '" us d'un bleu d'acier bruni iol^ gale. es ailes s'étend jusqu'à la moiW près; celle-ci est composée ikl rges , dont les deux exicrnMf ; toutes diminuent graduelM î manière à donner à la que«| hue. ,. ... de cet oiseau que Vindmdi" irès commun dans les coW 1 quel est le plumage delà W Orma.t.nt.p.728clT32.y lOuchevioMàqueucfouHm^ 2 ; Vieillot, Ort.rfore», Pl3»-'J iel.,sp.26;LathanJ,Synop.,»P' DES OISEAUX. â63 ij^ jeunes; peut-être ne difTère^t-il point dans ^ deux sexes. U'giseau-moucbe violet îi queue fourchue paroU Lier plusieurs contrées de l'Amérique méridio- It car on le trouve au Drésil et h la (luyanc, et lia la Jamaïque. Le pays d'où il provient le plus ilrtmentestCayenne. l'OISEAU-MOUCHE VESPER. Ornitmya verper. Less. , Synop, |Tout,au premier aspect, dans l'ofscau-mouche ler, rappelle celui que nous avons décrit h la llie5.'iCsoii3 le nom de barbe-bleue, et cependant i proportions bien diiTérentes dans la taille et nd'ensemble des diverses parties les distinguent BJtôi qu'on les compare l'un à l'autre, lors même ('on ne ferait point abstraction de quelques dis- ■biances dans les cou eurs du plumage. plancc dans ses formes corporelles, gracieux par Leue fourchue et son long bec très légèrement irbé, l'oiseau-mouche vespcr n'est point remar- I par une riche parure. Sa gorge garnie d'é- I étincelle toutefois sous des reflets de fer spé- liire comme le barbe-bleue, mais sans avoir la osition dans la coupe des plumes qui en ^posent les facettes métallisées ; le reste du plu- I n'est qu'un vert sans fraîcheur ou un gris isans agrément; et cette similitude dans les ides oiseaux-mouches des régions montueuses I remarquable, car elle se retrouve dans le cora |PéFou,dans le barbe-bleue du Mexique et le r du Chili. ji'espèce qui nous occupe a de longueur totale Ire pouces et demi , et dans celte proportion le [seul entre pour onze lignes et la queue pour I lignes. ebecest noir, légèrement renflé à son extrémité, Tivant dans son étendue une courbe légère et |seosible. Il est plus grêle que celui de l'oiseau- iche Corinne, avec lequel il a de grands rap- |i>. Le dessus de la tête est d'un gris brun sans [t, qui passe au vert doré sur le cou et sur le dos ; (cerert, mélangé de beaucoup de gris, est loin losséder le brillant qui est propre ù un grand kbre d'oiseaux-mouches. Le croupion est d'un ]ron assez vif, et cette teinte s'étend sur les cou- lures supérieures de la queue. I gorge possède les deux couleurs métalliques ''et rouge, ou chatoie comme l'acier ou plutôt me le fer natif de l'Ile d'Elbe; ce plastron bril- [naii au-dessous du bec, s'étend sous les yeux, liiréle au milieu du cou en formant un hausse- ^l»ord inférieur régulier qu'un cercle d'un gris ! enveloppe; un point blanc occupe le devant de l'œil , un point d'azur est placé en dessous. La poitrine, le ventre, sont d'un blanchâtre tiranlsur le gris clair, se fonrant en gris cendré sur les flancs et il lu région anale; les couvertures inférieures de la queue sont d'un blanc pur; les tarses sont d'une extrême foiblesse et bruns; les ailes sont étroites c| s'étendent jusqu'au milieu de la queue : elles sont brunâtres ainsi que leurs couvertures; les rectrices sont élagées, fourchues, cl d'un brun noir uniforme en dessus comme en dessous. L'individu que noui décrivons, le seul qui existe h Paris dans les gale- ries du Muséum, a cette partie endommagée, mais pas de manière cependant à ce que nous ne puis- sions assurer que la queue est prufundément four- chue, telle qu'on la trouve représentée dans le dessin de M. Prêtre. L'oiseau-mouche vcsper habite le Chili , non loin de Valparaiso, au milieu des campagnes nues et peu boisées de cette partie du Nouveau Monde. C'est du moins de cet endroit que provient l'individu inno- miné qu'on observe dans les galeries du Muséum et qui a servi à notre description. L'OISEAU-MOUCHE TEMMINCK(0. Ornismya Temminckii. Less. , Synop. Nous décrirons cette espèce d'après M. Temminck, qui le premier l'a fait connoltre aux ornithologistes, et qui la nomma oiseau-mouche écaillé. Le bec de cet oiseau est long de quatorze lignes ; il est parfaitement droit et d'un noir uniforme. La queue assez courte ne dépasse que foiblement les ailes ; elle est un peu fourchue, modification due à ce que les rectrices du milieu se trouvent être un peu plus courtes que les latérales, qui ont entre elles la même longueur. Des plumes noires à leur milieu , blanches à leur bord, imitant par cette disposition des sortes d'é- cailles, recouvrent et la gorge et le devant du cou; une bmdc blanche longitudinale s'étend sur le mi- lieu de la poitrine et du ventre, en se terminant à la région anale, qui est en cnlicrdc la même couleur. Les plumes des couvertures inférieures sont vcrdû- tres dans leur partie centrale, et bordées de blanc. Tout le dessus du corps est d'uu vert doré métalli- que , qui s'étend sur les flancs et sur les côtés do la poitrine et de l'abdomen ; seulement une bandelette nettement dessinée et d'un blanc neigeux part de la commissure du bec et se dirige sur la région auricu- laire; une tache également bisnche, mais arrondie, se trouve placée derrière l'œil. Les rémiges, les rec- trices, sont colorées en brun violAtre métallisé in- (■) Oiseau-raouche écaillé, trochilut $quammotu$ , Tenim., pi. col. no cciii, flg. 1. 1' ' : i; I H Il ii t 1 VA-: . M !f' 1' ii 504 HISTOIRE NATURELLE ji i i-k-m ■' i ( t i; • m tense , et les deux plus externes de ces dernières sont remarquables par une tache blanchfltre qui se dessine à leur extrémité. La femelle ne dilTère du mâle que par une dégra- dation de toutes les couleurs de son plumage , et par des teintes moins pures et par suite moins brillantes. L'oiseau-mouche Temminck appartient h celte ri- che contrée qui recèle les diamants, nourrit les plus beaux oiseaux , le Brésil , VEl-dorado des natura- listes. Sa dépouille n'existe point dans les galeries du Muséum. LA JACOBINE. Ornismya mellicora. Li'.ss. , Symp. La première figure qui ait été donnée de cet oi- seau-mouche se trouve être la pl.5âd'£dvvards, qui le nommoit colibri au ventre blanc. Brisson le décrivit sous la dénomination d'oi«eau-moueA«(i collier de Surinam, et BulFon lui conserva le nom de jacobine que les amateurs lui donnoient h cause de la disposition aiïeclée par la couleur blanche dans son plumage. C'est sous ce nom que le mâle est figuré parmi les oiseaux dorés d'Audebcrt et de M. Vieillot, pi. 23, tandis que le jeune ûge est dis- tingué comme espèce (pi. 22), et porte le uom d'ot- teau'tnouche à gorge tachetée. Bien que la jacobine soit une des espèces les plus anciennement connues, bien qu'elle soit commune dans toutes les collections, on ne peut se dispenser toutefois de la regarder comme une des plus remar- quables par le mélange des vives couleurs qui tei- gnent son plumage. Sa longueur totale est d'environ quatre pouces et demi , et sur cette dimension le bec entre pour dix lignes et la queue pour dix-huit. Ses formes sont assez massives, assez robustes; son bec, entièrement noir, terminé en pointe aiguë, se renfle h peine h son extrémité, tandis qu'il s'élargit à la base, et forme le passage par son organisation au bec de certains colibris. Il est assez droit cependant , et n a point cette fmesse et cette ténuité qu'on remarque dans quelques espèces. Les tarses sont noirs, et les très petites plumes semblables à des poils qui les recouvrent jusqu'aux doigts sont aussi de cette couleur; les ailes, médio- crement étroites et recourbées, sont de même lon- gueur que la queue. Cette dernière est large, étoffée, et parfaitement rectiligne. Dans son plumage parfait, l'oiseau-mouche jaco- bine a la tête, le devant du cou, de la gorge et le haut de la poitrine recouverts d'un riche bleu de cuivre carbonate , et passant au sombre en devant et au vert sur le derrière de la tête et sur les parties latérales du cou. Une ceinture verte dorée traverse la poitrine et s'étend sur les flancs en allant joU le croupion ; elle enveloppe ainsi le blanc dei qui forme sur le ventre une large plaque otiI qui se confond avec les plumes abjoniioalesttl couvertures inférieures,de la queue, qui soDié ment d'un beau blanc. Le dessus du corps est d'un vert doré ini!ull très éclatant, qui s'est étendu sur les couveniu la queue, couvertures larges et aussi déTeloH que les rectrices qu'elles revêtent ; maisccYeril foncé et brillant du corps et des couvertures» rieurcs des ailes se trouve interrompu avec le i et puis le bleu du cou par une large surface | arrondie, parfois disposée en pèlerine, qui «il blanc mat d'une grande pureté. Les rémiges sont d'un brun teint de pourprej foncé, sorte de couleur ambiguë qu'il cstdiiSdlil préciser, mais qu'on peut définir une Içinle doirI seroit mélangée de rouge dans de foibles tiens. Les rectrices au contraire sont larges,! dies, d'un blanc très pur, excepté sur ieursli parfois très finement lisérés de noir, et à leure mité, qui se trouve bordée d'un ruban noir. Le Muséum en possède une variété donl le i| de la poitrine et le vert des parties supériei corps sont plus ternes, moins chatoyants, mùl est remarquable en ce que les rectrices dumilii la queue sont complélemecit noires. Une deuxième variété, également conservée! les galeries du Muséum, oITre des particularitési^ ment singulières dans son plumage. Le Mi gorge et du haut de la poitrine ne règne surcaj ties que sous forme d'un ruban étroit, etia; de même que les yeux en dessous, se irouve| versée par une large bandelette couleur de r Les rectrices moyennes se trouvent élrccgalei brunes comme dans la variété précédente, seulti les rectrices blanches sont terminées paruoe| large bordure noire; le vert doré de dessus leo tire aussi sur le brunâtre terne. M. Vieillot a ligure à la planche 24 de ses Oii dorés une Iroisicme variété qui a le dessusdet et du cou, le dos, le croupion et les petites c tures inférieures de la queue variés de vert « bicu; la i-'orge mélangée de gris, de bleu et de b les grandes couvertures et les pennes d'un I violet; les rémiges d'un vert doré, maisbte leur extrémité et bordées de blanc; le bw^ pieds noirs. Le jeune âge de la jacobine (') est caraclértaj l'uniformité de la couleur verte dorée des parr périeures du corps, par le plastron écaillé i blanc qui recouvre le devant du cou et le haui j poitrine, et qui est dû h ce que chaque pluw| (')ïVocA»7uiA»n6r»atttfCtpMncratui.Vieiliol.l >ncl sur les flancs en allant joi enveloppe ainsi le blanc dti ventre une large plaque oriL ec les plumes abJorninaleittl icures.de la queue, qui mii liane. irps est d'un vert doré méulli s'est tUendu sur les couveriu lures larges et aussi déTelofi [u'elles révèlent ; maisccveni du corps et des couvertures) se trouve interrompu avec le i 1 cou par une large surface | disposée en pèlerine, quieild grande pureté, tnt d'un brun teint de pourpre j ouleur ambiguë qu'il cstdilSdy l'on peut déHair une t«iote Doirej de rouge dans de foibles ces au contraire sont larges,! : très pur, excepté sur leurs li ncnt lisérés de noir, et ii leure uve bordée d'un ruban noir. !n possède une variété dont le ï l le vert des parties supérie ternes, moins chatoyants, iniii| 1 en ce que les rectrices du niliei Enplétement noires, variété , également conservée I uséum, oITre des parliculariitsi s dans son plumage. Le bleiJ t de la poitrine ne règne surcei| irme d'un ruban étroit, et la [ es yeux en dessous, se irouwj large bandelette couleur de i Dyennes se trouvent être égale ans la variété précédente, seulei nchcs sont terminées par une j )ire-, le vert doré de dessus le 0 brunâtre terne, iguréà la planche 2Î de ses ( me variété qui a le dessus de li is,, le croupion et les petites ( -s de la queue variés de vert i jélangéedegris,debleuetdeb' ivertures et les pennes d'iia I ges d'un vert dort-, mais"" et bordées de blanc; le bec ^ de la jacobine (') est caracléi. a couleur verte dorée des pati» rps, par le plastron écaillé « irre le devant du cou et le haut j est dû à ce que chaque plu^l «5riatuictpMnclatui.Vieillol.l DES OISEAUX. 50)5 ( sur sa voisine est noire au centre et bordée I très clair ou de blanchâtre ; le bas de la poi- tet l'abdomen sont d'un venlûlrc tirant sur le ■ enfumé; les rectrices sont brunes et Itsérécs linc. tae deuxième variété plus avancée en Age pré- ! le même plumage; seulement certaines des ; écaillcuses du devant du cou se trouvent rpris le bleu métallique qui les caractérise tou- Ithez les vieux individus. Le vert doré, au lieu eierne, prend de l'éclat , et le blanc des plumes nlre et des rectrices augmente aux dépens des i sombres. femelle de l'oiseau-mouche jacobine est d'un (brillant sur le dos, la tête et les petites couver- ides ailes; le devant du cou, la poitrine, les s, sont tachetés de vert, de brun, de gris et de ichltre; le milieu du ventre est blanc; les rec- s sont d'un vert brillant en dessus et d'un vert imat en dessous : elles sont aussi, vues de ce jaier côté, largement bordées de noir et lisérées bnc tout-à-fait on leur bord. Quelques auteurs, {décrivant les individus ainsi caractérisés , les ont linar des jeunes m&les. sauteurs s'accordent à dire que la jacobine est huire de Cayenne et de Surinam. Nous n'en pas toutefois aucune mention ni dans l'Essai |li Guyane de Bancrofh , ni dans l'Histoire natu- ede Surinam, de Philippe Fermin. Plusieurs I individus qui ornent les galeries du Muséum kiennentde la Martinique, et probablement aussi linéiques unes des îles Antilles voisines. LE PLUMET BLEU, ou l'oiseau-moucue delalakde. Omimya Delalandù Less. , Synop. )et oiseau, gracieux par ses formes et la peti- tde sa taille, par les vives couleurs qui l'cm- Kot, par la huppe qui surmonte sa tête avec MIrgante coquetterie , a été découvert au Itrésil iM.Dclalande, le même qui a enrichi plus 'ard I musées de plusieurs belles espèces du cap de i-Espérance. (plumet bleu mûIe est donc caractérisé par une e huppe de plumes d'un vert cmeraude très cha- ,qui recouvrent l'occiput en se redressant. J'entre lesquelles partent deux et souvent une t plume droite, effilée, d'un bleu d'azur très [.qui s'élève verticalement de la manière la plus e. Une tache d'un blanc pur occupe les J.tt naît immédiatement derrière l'œil. Le des- m bec et la région auriculaire sont occupés par »l«ndclettci d'un gris de lin vineux, tirant par- fois au brun roux, qui descendent sur les jugulaires. Le devant du cou, la poitrine ctlle haut du ventre sont d'un bleu d'azur ou de lapis-lazuli sablé d'or; la télé , le dos , les flancs , les côtés de l'abdomen , les petites couvertures des ailes, sont d'un vert doré métallique; le bas-ventre est d'un gris de cendre, et cette couleur règne sur une surface d'autant plus grande que l'oiseau est plus jeune. Les rémiges et les rectrices sont brunes pour- prées ; la queue assez large et échancrée par la dimi- nution des deux rectrices moyennes; les deux ou trois rectrices externes sont le plus ordinairement œillées de blanc à leur extrémité. Le liée de cette espèce est droit, peu allongé et assez grêle ; il est noir et les tarses sont bruns. Sa longueur totale est d'eaviron trois pouces quatre lignes. La femelle est de même taille que le mflle ; ses parties supérieures sont d'un vert doré peu éclatant, mais de plus elle n'a pas les moindres vestiges de huppe; la gorge et la poitrine, bien loin d'être de ce beau bleu qui embellit l'autre sexe, sont teintées de gris enfumé; la gorge, la poitrine, les flancs, la région abdominale et les couvertures inférieures de la queue sont donc partout également du même gris. On la reconnoit surtout h la tache blanche qui oc- cupe le dessous de l'œil comme chez le m&le,et aussi à ce que les rectrices extérieures de sa queue sont terminées de blanc sale. Une moustache brune se fait aussi remarquer h la commissure , comme chez certains individus du sexe opposé. Le mâle et la femelle existent dans les galeries du Muséum, où MM. Dclal'nde et Ménétrier en ont déposé des individus tués u Brésil. M. le duc de Bivoli ci tossède un jeune individu mâle, assez semblable par sa livrée à la femelle, mais où le bleu se mêle déjà au gris de la poitrine, et h la huppe qui s'élève légèrement sur le sommet de la tête. L'ofscau-mouchc Dclalande ou plumet bleu vit au Brésil, et, h ce qu'il paroît, dans quelques provinces de l'intérieur. Il n'est point encore très répandu dans les collections, et il paroît avoir échappé aux nombreuses recherches du prince M .ximilien de Wied-Neuwied , entreprises dans le but d'enrichir les sciences naturelles. L'OISEAU- MOUCHE HIRONDELLE. "" Ornismya hirmdinacea. Less., Synop. Cet oiseau est une des plus grandes espèces du genre. La Tigure la plus reconnoissable qu'on en ait est celle de Brisson, qui le nommoit oiseatt-mouche a queue fourchue de Caycnnc ; BulTon le décrivit sous le nom d' oiseau-mouche à longue queue cou- : ! I! l; 1; i f i !i i I , [|H l!::.l J 1 i 1 '3. 1 i [ i 1 ] |i 566 HISTOIRE NATURFJJ.E ! > If '; r! Il i *, 'f; * î 4 « 1 } ;. j! 1 i i 1: !■ l;!^ xA - : i ■ J ■ ! i L ^n iii ■ leur d'acier bruni; enfin Gmelin et Latham le clas- soicnt parmi les colibris. Tout porte h croire que roiscau-moiichc à této bleue do M. Vioillot, pi. V(> (le SOS Oiseaux dorés, ne dillùrc nullement de cette espèce. La taille de l'oiseau mouche hirondelle est d'en- viron six pouces et queiquerois plus ; le bec entre dans celte dimension pour dix lignes et la queue pour trois pouces. Son bec, assez robuste, est très légèrement arqué et renflé à son extrémité ; il est d'un brun noir ainsi que les larses, qui sont plus pro- portionnés avec le corps qu'on ne le remarque dans beaucoup d'espèces. Les ailes dans le repos s'éten- dent jusqu'aux deux tiers de la queue; elles sont longues, recourbées, h tiges robustes, et de couleur brune violàtre. Ce qui distingue surtout cette rare et précieuse espèce est le bleu éclatant, avec quelques reflets vio- lets , qui recouvre la tête et la partie postérieure du cou jusqu'au manteau, ainsi que les joues, les ju- gulaires, la gorge jusqu'à la poitrine. Sur le der- rière du cou ce bleu s'irise de reflets verts; mais sur le devant il chatoie comme le cuivre carbonate, et alTecto des teintes de velours au centre de chaque plume écai lieuse. Le dos, le croupion, les plumes scapulaires, les couvertures du dessus de la queue, celles du dessous des ailes, la poitrine, le haut du ventre, brillent d'un vert doré foncé et mélangé de brun mat ; les couvertures supérieures de la queue sont à reflets de fer oligiste ou de cuivre de llosettc jouissant de beaucoup d'éclat, tandis que les inférieures sont d'un bleu d'acier poli très brillant; le bas- ventre, la ré- gion anale et deux toufles latérales cachées par les ailes sont d'un blanc pur. La queue, si remarquable par sa forme dans cette espèce, est composée de dix rectrices jouissant de tout le brillant d'un riche bleu d'acier poli. Chacune de ces rectri<;es est terminée en pointe à son extré- mité, qui est légèrement recourbée ; les barbes ex- ternes forment sur la tige une bordure étroite, tandis que les barbes internes sont beaucoup plus longues ; les deux rectrices moyennes sont très courtes , les suivantes augmentent successivement de longueur jusqu'à la cinquième, qui est beaucoup plus longue, de manière que la queue ainsi étagce se fourche pro- fondément, et imite à faire illusion la queue d'une hirondelle. Cet oiseau est parfaitement décrit par Brisson. Plusieurs individus que nous avors comparés avec la description qu'il en donne n'en difl'érent point, même dans les plus petits détails. On ignore si la femelle se distingue du mâle par quelques particu- larités, et quelle est la livrée du jeune âge. Le Muséum en possède deux individus en tous points semblables, apportés du Brésil par M. De-i lalande, et M. Prévost nous en a communbgil autre quia moins do brillant dans la livrc>eet lan moins développée , ce qui annunccruii (ju'ii gJ point encore pris tous ses développcincnis. Brisson le dit de Cayenne : on sait qu'il seii au Brésil, où il est rare; et, bien qu'il soiit depuis long-temps, il est encore très peu i dans les collections. La planche tiU des Oiseaux dorés rcprésciu volatile assez différent de l'oiseau-mouchcliinigil par la longueur démesurée de la queue, eii avons de bonnes raisons pour croire cette ligimJ vaise. D'ailleurs la description s'accorde en | pour nous autoriser à regarder cet oiseau-mot tôle bleu comme identique avec l'espèce que J venons de décrire. L'OISEAU - MOUCHE L ANGSDORFF. | Ornismya Langsdorffii. Less., Syiiop, Bien que les noms propres russes n'aienl,ij notre langue, rien de gracieux ni d'eupbonij bien qu'il n'y ait rien de commun entre leO d'un Allemand et la prestesse d'un oisean-M le nom de Langsdorff, que M. Temminckad cette belle espèce, rappellera aux amis des scia naturelles les nombreux services que ce natd leur a rendus. Compagnon de l'amiral de Kn stern dans son voyage autour du monde, on Ml une relation pleine d'observations intéressanit^ tout le temps qu'il a rempli les fonctions de c général de l'empereur de llussieau Brésil, il j cupé ses loisirs à étudier les productions de j riche contrée. Ses découvertes zoologiques ( nombreuses; et cette jolie espèce d'oiseau, q premier 11 flt connoître, doit donc à pliisd'uQJ conserver le nom qu'elle porte aujourd'hui. Le Langsdorfl" a le bec droit, grêle, renDél pointe; il est noir ainsi que les tarses. La queuT fortement étagée et composée de rectrices iiii| très étroites, et fmissant insensiblement en l liforme; les ailes sont courtes, arrondies, eiD passent que de quelques lignes la naissance! queue. Sa longueur totale est de cinq pouce5,| bec V ■ 'T"î pour six lignes, et la queue pourr moki:.: (Je trois pouces. La tête, le cou, le dos, lecrouoion cl les f couvertures sont d'un vert doré uniforme eli] Un large plastron occupe la gorge, le: l' 1 H! I r- II Ij H' m ! i! 670 HISTOIRE NATURELT.E il '^nf\ t( ft! 'il 1 1 ù 1 i . ; 1 1 i , i' : 1 ! t 1 i i; '1 ■ i 1 1 1 1 j s'exprime & ce sujet (')i » L'oiseau •mouciie huppé fréquente les jardins, se plait dans ics liabitalions , s'approche volontiers des cases, attache quelque- fois son nid, soit à un hrin saillant d'une couverture, soit k une branche d'oranger , de chùvrcrcuille ou de jasmin. Ce charmant oiseau devient audacieux si on lui enlève ses petits ; sa tendresse pour eux lui fait tout braver ; partout il les suit , et ne craint pas d'entrer dans un appartement pour les nourrir. Si l'on garnit cet appartement de fleurs , on se pro- cure le plaisir de posséder plus long- temps cet oiseau, car le père et la mère , qui y trouvent des aliments, y séjournent et se familiarisent tellement qu'ils y passent la nuit ovcc leurs petits. » L'oiseau -mouche h huppe bleue que nous avons décrit comme une variété de l'espèce des Âniilles se irouvcroit-il au Brésil? Le prince Maxlmilien de Wied-Neuwicd s'exprime de manière h le faire sup- poser, car il dit {^) : «Ayant voulu examiner la fleur d'un palmier, nous trouvâmes tixé aux branches le nid de l'oiseau-mouche & tête bleue, tiochiluspilea- iu» O , qui ressemble beaucoup au saphir-émeraude de Uuffon (troehilus bicolor Auct.). Ce nid éloit aussi proprement revêtu de mousse que le sont ceux des chardonnerets et de plusieurs autres petits oi- seaux d'Europe. On trouve dans tous les nids d'oi- seaux-mouches deux œufs blancs de forme allongée, qui chez quelques espèces sont extraordinairement petits, w On a dit que l'oiseau-mouche huppé se li or voit aussi à lu Guyane ; mais Mauduit a combattu cette assertion , et la description de l'oiseau - mouche huppé par Banorofh, dans ses Lettres sur Surinam , est si erronée , et l'indication du prince de Wied si incomplète, qu'on doit raisonnablement douter que cet oiseau se soit propagé sur le continent amé- ricain. Sa vraie patrie restera donc les îles An- tilles, et principalement la Trinité et la Marti- nique. C'est à l'époque de l'hivernage que l'oiseau-mou- che huppé fait son nid à la Martinique. Cette sai- son est celle où le feuillage reverdit, où les ar- bres se chargent de fleurs et de fruits ; aussi ces vo- latiles , pressés par le besoin de se reproduire , tis- sent leur nid et le suspendent aux rameaux des mélastômes ou sous les feuilles du mancenillier redoutable. (') nist. nat. dit Oit. dorés, par Audebert, t. I, p. 91. (*) Voyage au Brésil, tr&d. franc., 1. 1 , p. 89. (')Ke seroit-cc pas plutôt le trocMlut glaucopitl L'OISE A U-MOUCIIE MODESTE ( Omismya simplex. Less Symp. Très voisin do l'oiscau-mourhc lalipFnno|ur|| semble de ses formes corporelles aussi bien antl la taille , le modeste appartient h cette tribuqoi ractérise l'élargissement des baguettes des réi Le premier vit h la Guyane, et celui que noml crivons semble être son remplaçant danslni du Brésil. L'oiseau-mouche modeste a de longueur) quatre pouces et demi. Les ailes sont aussi li que la queue, dont l'extrémité est rcciiligntl pieds sont bruns ; le bec et les ongles noirs; lei| mes qui revêlent les tarses sont blanchilirei, Le plumage, sur toutes les parties suptiriciirt corps, depuis la tête jusqu'au croupion, eill| brun verddtrc sombre, ù reflets dords irèsi parents. Les couleurs de la gorge, de la poiin du vettt.e sont un mélange de gris foncéeidej doré peu brillant. Les flancs sont d'un rerll noirâtre. Les couvertures inférieures de laqiKiie| grises blanchâtres, ainsi que les plumes du[ de la région anale. Les ailesîsont amples , d'un brun pourprciod et à baguettes robustes et élargies : les reclrica| larges, unicolores, et d'un brun violàiredM leurs deux faces et sans la moindre iaclie i œillée & l'extrémité. Le Muséum possède deux peaux monlcesdef espèce, qui toutes deux proviennpntduilnbilj les a rapportées le collecteur Delalande, Ono rien de ses mœurs , de ses habitudes, que M|| à croire fort différeiites de celles des oiseauH ches plus grêles dans les formes et muoiiii moins robustes. L'OISEAU-MOUCHE LATIPENNEP!| Ornismya latipennis Less., Synof. Cette espèce, robuste et de forte taille, est i plus grandes du genre, et par ses proportioii!| immédiatement après le palagon. Elle a ( totale jusqu'à cinq pouces et quelques ii?"»'! bec, robuste, légèrement recourbé, esll pouce; la mandibulesupérieureest noire, l'i est d'un jaunâtre sale ; la queue a deux poutl rectrices qui la composent sont larges, arroniil (■) Oiseau-mouche vert et pis, troehilus cirrm Vieillot, Dictionn. d'Hist. nat.. t XXIII, P.WJJ (») TrocMlut eatnpylopterut , L., Gmel.: trotm tipennit. Latham: oiseau-mouche ft larges liiiu'| ron,enl.672,flg. 2. DES OISEAUX. 571 J-MOUCIIE MODESTE (I ya simplex. Lehs. .Syno/i. roiscQU-moiirlic laliprnnrpirlj rmcs corporelles aussi Lien i]«| Ic9(c apparlicnl à cctic tribu ijgif sscmeiit des baguettes des réi I la Guyano, et celui que noiii| ôtre son remplaçant dansletlj elle modeste a de longueur! l demi. Les ailes sont aussi! dont rcxtrdmilii est rcctiligM;] s ; le bec et les ongles noirs; laj it les tarses sont blunchâires, sur toutes les parties supéricun 1 tôte jusqu'au croupion, etti iombre, à reflets dords 1res pal uleurs de la gorge , de la poilu un mélange de gris foncé et dtj nt. Les flancs sont d'un rerii Livertures infërieuresdelaqueoej res, ainsi que les plumes du | aie. l amples , d'un brun pourprciml obustes et élargies : les reclricaj es, et d'un brun violfttredéciili !s et sans la moindre tache bli nité. )ossède deux peaux monicesii(| tes deux proviennent du llrtsilj le collecteur Dclalandc. Odd irs , de ses habitudes, que M|| fcrentes de celles des oiseaui-^ ;s dans les formes et muoiid r-MOUCHE LATIPENNEI^I ya latipennis Less., Syno;. robuste et de forte taille, est D 1 genre, et par ses proportionij ; après le patagon. Elle a de \m :lnq pouces et quelques Wm légèrement recourbé, est loojj bule siipérieureest noire, l'in'*! re sale; la queue a deux poii«J composent sont larges, arroMil cheTertetgrls, I id V .|, H ! L'oiMau-monclic h rémiges en faticillef a prèi de quatre poucci de longueur totale. Son \)ec. est noir, iswz notiiblcmcni recourbé, et long de près d'un pouce ; les ailes sont plus longues (|ue la queue ; les rémiges ont leurs liges fortement coudées, et dila- fées au-delb des proportions ordinaires aux deux espèces précc!dL>nt«>s. M, Swainson suppose que les mAles, chez les oiseaux dont les liges des rémiges sont ainsi élargies, sont les seuls qui présentent une telle modilii'nlion, cl que les femelles n'oiïrcnt rien de seml)lal)lc; il présume encore que la nature leur a fourni par hi force et lu rudesse de ces parties un moyen de défense avantageux pour repousser les attaques des petits oiseaux do proie tris que les pies- grièclies. H est plus probable que cette particularité de l'orgonisalion eït due h ce que les oiseaux-mou- ches de celte tribu, ou les campyloplères voient plus long-temps sans se reposrr que les autres espèces, et que leurs ailes ont été appropriées ainsi ù leurs habitudes ou h leurs iKS.soins. Un trait d'un noir profond, parlant de la commis- Bure du bec, se rend h l'œil ; un vert noir métal- lique et doré règne sur le front, la tôte, le cou et le croupion, et paroit plus brillant sur les côtés du cou; les plumes auriculaires sont d'un vert bleu; le go- sier, le devant du cou, sont recouverts d'un bleu vio- let, reflétant des teintes pourprées et cliotoyantes, et qui passe au vcrdàtrc sur la poitrine, en se mê- lant au vert des côtés du cou. Toutes ces plumes métallisées sont taillées en écailles. Le ventre est d'un vert doré, sur lequel tranchent les deux touf- fes d'un blanc pur qui entourent la naissance des cuisses. La queue est arrondie, composée de rcctrices lar- ges et presque reclilignes à leur extrémité, qui est toutefois légèrement arrondie. Celles-ci sont d'un roux cannelle fort vif que relève un liséré d'un noir pourpré bordant leur extrémité terminale. Les deux rcctrices moyennes sont teintées en dessus de vert doré. Cet oiseau-mouche rare cl précieux faisoit partie de la riche collection Ihillok ù Londres, el a quelque analogie avec le colibri figuré par M. Viciliol ù la pi. n*J de sa Galerie du Muséum , sous le nom de trochilus lazulus. On ignore le lieu qu'il habite. M. Swainson l'a représenté sur une lige de la cli- tore de l'Utmicr, plante brésilienne fort remar- quable. L'OISEAU-ÎIIOUCIIE A BEC BECOURBÉ. Trochilvit vecurvirostria. Swmns. Cet oiseau-mouche a été réceuimenl figuré el dé- crit par M. Swainson, et c'est même d'après cet au- teur que nous en parlerons ; car de toutes les espèces jusqu'à ce jour connnei celle-ci seroii imciin^ remanpiahics |utr la forme rccourliée du h(,^ particularité n'étoit pas individuelle cl le réouiii quelque accident. Ainsi s'exprime M. Swainson (') ; » l^fon Iroordinaire du bec do celle brillante n\*tt\ point d'analogue parmi les oiseaux torrcMm,! trace en miniature, par la plus friippanic tnil^ le bec do l'avoceite. On ne peut véritaltlrmcnii çonnrr le but d'une telle organisation, &i penser qu'elle ne soit accommodcV; pom p^ fond des crirollcs renversées des hignoniajom plantes analogues dont les fleurs pendent i tronc dos arbres, et sont si miiltipliirs imi rAméri(|U0 du Sud. Ce bec recoiirl)é se irogi) donc parfaitement aerommodé h la coiirbureii ches mellifèrcs qui fournissent & ces iMresIcut^ ritiire principale. » Nous attendrons toutefois de nouvelles oH tionsavantd'admctlrerexistenccd'uiictcllcii d'être parmi les oiseaux-mouches. lic!iifortpr(i que le bec de cet oiseau aura été coinpriiwd courbé dans son état frais par qiichiucuupi que l'avenir dévoilera. Toutefois celte cupirepi teintes de son plumage ne se rapporte à auciu tre, et paroit évidemment nouvelle. Ueprésenlé de grandeur naturelle, cet oijMi| bec noir, déprimé dans loulc sa longueur, iiuii| particulièrement vers la pointe, quicMan obtuse, mince et recourbée également aux deui j dibulcs. L'inférieure présente en dessousetW milieu une légère convexité qui renforce li| courbe que décrit ainsi vers le haut khtcaii La couleur du plumage en dessous ainsi i ventre est d'un vert doré métallique. Unpiast plumes écailleuses s'étend du gosier jusqu'à ^ Irine, en occupant tout le devant du cou, ell de tout l'éclat de l'émeraudc. La poilrineeli gion abdominale sont traversées par une raiej qui en occupe le milieu. Les plumes qui coij pent les cuisses sont blanches. La queue est rectiligne, moins longue (joj ailes; les doux rectriecs moyennes sont ena d'un vert bleu, tandis que les autres soulKij de brun cuivré passant eu dessous ù une ! leur topaze chatoyante. Les rémiges sont d'un brun pourpre qui mi de particulier. L'oiscau-monche à bec recourlié se Irouvoiij la collection célèbre de U. Bullok à I,ondr(3,([ vcnoit du Pérou. Son port, ses hal)ilHde5Cflrp< cl les détails de son organisation, ne diiïi'il rien de ceux des autres oiseaux mouclics'' seulement le rendroit remarquable est lafo" (') Zool. IHu$t.. t. il , pi. 1 05. DES OISEAUX. 573 )nnnci celle-ci «croit iintl^ r la forme rccoiirl)re du Wt,st] )il pas individuelle cl le mulu leM. Swainson (') : - l,af,m bec do cette Itrillanle rs[Kti| I parmi les oiseaux tcrrcMrri,e ro, par lo plus frapiunto milil itc. On ne peut vi'ritahicmonii 'une telle orRonisaiion , !i tnw ic soit arcommo(l('>c poiii puii t renvcrsOrs des IjignoniasDui 09 dont les llcurs pcnta i I, et sont si muliipliû'i dauii Sud. Ce bec rocoinlt' se \rm nt acrommodt^ ù la coiirlmrtèl qui fournissent h ces Cires km ons toutefois de noiivellnol^ mellre l'cxistenced'unctellcn oiseaux-mouclics. Ilcslfurli :et oiseau aura été compriméd 1 i^tal frais par quelque m voilcro. Toutefois cclipcjpi'rtpi plumage ne se rappoilciiaiKui vidcnimcnl nouvelle. le grandeur naturelle, cci oi»!ii| i\é dans toute sa longueur. nuii| ut vers la pointe, quieslan t rccourb<■! I i: i- r i i^ Il i :. Il ■■I Sili 570 HISTOIRE NATURELLE iji ^•»ri .%., i- \ i' ■<• • v; 1 » ■: .'1 ! ■ ■; ii i;i :jl il ,i '^ . i^i^ fi L'OISEAU-MOUCHE RUBIS. Ornismya rubinea. Less. , Synop. On s'tHonne , en cherchant h connoîlre ce que les auteurs ont dit de cet oiseau assez répandu dans les collections , des erreurs sans nombre dont il a été l'objet. Décrit parBuflbn sous le nomdcruMs-éme- raude, par Brisson sous celui d'oiseau-mottche du Brésil à gorge rouge, il a été tour à tour le grand rubis ou la queue rousse de M. Vieillot, le rubis- Vieillot de Sonnini, tandis que le jeune Age servit h établir une espèce distincte sous la dénomination d'ot* teau-mouche brun gris. Le nom de rubis ou dcpetit rubis, donné à un oiseau-mouche de petite taille de l'Amérique du Nord , n'a pas peu contribué aussi à embrouiller la synonymie, d'autant plus que ce rubis se trouve être, dans les écrits de la plupart des or- nithologistes, le même oiseau que Vaméthyste, par- faitement caractérisé par Buflbn. Le rubis mile, représenté dans notre planche n° 44 dans son plumage parfaitement adulte . a qua- tre pouces et quelques lignes de longueur totale ; •on bec est assez robuste, noir, brun, ainsi que les tarses; la queue, légèrement échancrée ù son milieu, n'est guère plus longue que les rémiges. Le dessus de la tôle, du cou , du do.o, du croupion est d'un vert doré foncé et uniforme ; un vert doré plus brillant et plus frais couvre le devant du cou vers la poitrine; toutes les parties inférieures du corps se trouvent colorées d'un vert doré métallique foncé tirant au brun sur le bas-ventre ; un plastron occupe la gorgeet le devant du cou , et forme sur ces parties une plaque étincelunte de tout le feu du ru- bis, et glacée d'or sous certains aspects. Le^ tarses sont robustes et bruns; les petites couvertures des ailes sont teintées de roux , et les rémiges brunes pourprées. Les rectrices sont larges, élargies à leur sommet : comme les extérieures sont un peu plus longues que les moyennes , il en résulte que la queue aiïecte une légère disposition fourchue ; toutes sont d'un roux cannelle fort vif, et se trouvent lisérées de noir à leur sommet. Les couvertures inférieures de la queue sont vertes et bordées de roux. Avant de revêtir cette parure complète, certains individus ont la plaque de feu qui couvre la gorge beaucoup plus circonscrite et moins brillante. Le jeune mAle, dans sa troisième année , est gris sur le dos et brun sur le croupion, ces teintes étant peu dorées. Les rémiges internes sont roussAlrcs, tandis que les plus extérieures sont brunes ; la gorge est brunfttre sous le demi-bec inférieur, puis garnie d'écaillés rouges de rubis : le vert du ventre et des flancs est en grande partie mélangé de brunâtre; ht queue est rousse, terminée de plus clair en son bord. Dans sa deuxième année le jeune rubis ressemble à la femelle ; il en dilTcre parce qu'il se neiti teinte de feu sur lu gorge , qui est tousse parioj leurs qu'à son milieu. Le ventre, le bas-vo sont mélangés de roux et de vert doré ; et le j du corps est de cette dernière couleur. Lnii sont bruns dans toutes les phases de la vieiit| dividu. Dans sa première année le rubis est dans || où M. Vieillot représente son oisean mumlnji gris (pi. 4S des Oiseaux doré»), c'est-à-dire b corps est brun doré en dessus , gris de ccndtty en dessous; les rectrices externes rousses, puisii et terminées de blanc, et les moyennes briinsl dâtres. La femelle que nous avons rcprôsenu'e d pi. 55 est il peu nvcs de même taille que le i Le corps en dessus, aussi b.ien sur la téie queiJ cou, est verl doré; la gorge, le devant duc poitrine et le ventre, sont d'un roux canndlel vif; les plumes de la région anale sont blantlii les tarses cendrés. Elle n'a pas les moindres rti du plastron du rubis mûlc ; mais un large [ se trouve occuper le rebord postérieur de Ml dis qu'un trait neigeux contourne la jouesoisf en partant de la commissure. Les reciriceij rousses, bordées de noir, excepté celles dui qui sont brunes. Quelques variétés ne présentent point lit blanche derrière l'œil, mais du reste ne diKi en rien autre chose de la description précèlcnij La collection du Jardin du Roi possède ploi individus de l'oiseau-mouchc rubis, et enlrei trois mâles adultes, deux jeunes et deux fen IMM. Quoy et Gaimard ont rapporte du Bri mâle dans son plumage parfait, de sorte qu'ij peut douter de la patrie de cet oiseau, que lil part des ornithologistes indiquent cire deO;^ Probablement il se trouve au Urcsil et ùlaGii] L'AMÉTIIVSTE. Ornismya amcthystina. Less,, 5yiiof j L'améthyste a été parfaitement décrit pari nous en avons possédé des dépouillée qui "M jd'crt tous les caractères que ce grand poinlil assigne : c'est même d'après un individu bieol serve qu'à été faite la figure de la pi. i'- ^| l'améthyste se distingue parfaitement comractf il n'étoit point aussi aisé d'en isoler l'oiseani che de l'Amérique septentrionale, pluscoimj le nom de petit rubis, et figuré dans ces dr temps par Wilson. Dans presque toutes lestf tiens on trouve sous le nom de rubis le «1 améthyste, et long-temps le rubis n'ayanl I existé dans les collections, il en est r 678 TIISTOIRK NATURELLE [!'' l'-li< 'j 1 • : % i, 1 ( 1 ■ 1'^^^ ^i : m tapproclicmcnl linsorJi" ; aussi ne iloii-on pas lui ac- corder une cnliÎTc confiance. Ituiïon s'est exprimé sur la pairie du rubis en ces termes : « On le trouve en dtd à lu Caroline, et jus> qu'à la Nouvelle-Anglelerrc, et c'est la seule espèce d'oiseai!-mouche qui s'avance dans ces terres sep- tentrionales. Quelques relations portent cet oiseau- mouclic jusqu'en Gaspésie, où les habitants l'appel- lent nirido ( oiseau du ciel ), et le père Charlevoix prétend qu'on le voit au Canada ; mais il puroit l'a- voir assez mal connu quand il dit que le fond de son nid est tissu de petits brins de bois, et qu'il pond jusqu'à cinq œufs. On donne la Floride pour re- traite en hiver aux oiseaux-mouches de la Caroline ; en été ils y font leurs petits, et partent quand les fleurs commencent à se flétrir en automne. Ce n'est que des fleurs qu'il tire sa nourriture; « et je n'ai jamais observé , ditCaieshy, qu'il se nourrit d'aucun insecte ni d'autre chose que du nectar des fleurs. » Quant aux particularités descriptivcs,liuiron s'ac- corde avec Ilrisson, et M. Vieillot corrobore les détails fournis par les deux premiers. Toutefois M. Vieillot a donné sur les habitudes du petit rubis des observations faites par lui-même et pendant son séjour aux Étals-Unis, de sorte que nous les extrai- rons textuellement pour compléter l'histoire d'un oiseau qui est parfaitement distinct, nous le répé- tons, de l'améthyste. » Quoique cet oiseau, dit M. Vieillot (Oiseaux do- tés, p. (iO et suiv. }, habite pendant quatre ou cinq inois des régions très septentrionales de l'Amérique, et qu'il se trouve à New-Yoric au commencement de mai, et au Canada vers la fin de ce mois jusqu'à l'automne, il égale en beauté ceux qui ne quittent pas la zone toiiiilc. Il eil est même peu qui aient la gorj^e ornée de couleurs plus vives : sous un point de vue elle est d'un vert brillant ; sous un butre elle a le feu et l'éclat du rubis; sons un troi- sième l'or en couvre les côtés; si on regarde l'oiseau en dessous il ofl^ire une couleur de grenat sombre. On ne peut décrire toutes les nuances qu'il présente. Le rubis se retire pendant l'hiver dans les Fiorides, et on le rencontre rarement dans les Andlles. Il n'est pas farouche, mais dès qu'on en approche pour le saisir, il part et disparoît comme l'éclair. Ces pe- tits êtres sont extrêmement jaloux les uns des au- tres ; s'ils se rencontrent plusieurs sur les mêmes arbres en fleur, ils s'attaquent avec la plus vive im- pétuosité, et ne cessent dé se poursuivre avec tant d'ardeur et d'otiiniaireté qu'ils entrent dans les ap- partements, où le combat cohtinae et ne finit que par la fuite du vaincu cl la perte de quelques plu- mes. Si lËs fleurs sont fanées , ils manifestent leur dépit et leur colère en arrachant les pétales, dont ils jonchent la terre. » Les rubis ne peuvent supporter la privation to- tale du miélatquc pendant doiuic ïiijii;iioi7i>| au iilus, ol souvent il en périt à l'aiituiiino,] qu'ayant été retenus par des couvres Lmiiv^jj fleurs se trouvent détruites par des goIristiiéJ et les ressorts de leurs ailes affoiblis pur le i de nourriture. Les mouvements de l'oisciu ni si cutcnt plus alors avec cette rapiditéqui IcmaiDi suspendu sur la corolle dépositaire de lu subi^ nutritive. IMus le besoin augmente, pliissesfi diminuent; il se perche souvent, vole avec ii de vélocité , se pose à terre, languit cl nicurlj jeunes des tardives couvées sont exposés à cei^ heur , et souvent eu automne on les (rouvcdanj état de dépérissement. )) La difficulté de se procurer ces jolis m sans en gûlei' le plumage a fait imaginer différtj manières pour les prendre : les uns les noio une seringue ; d'autres les tuent avec i:ii m chargé de sable, et même, lorsqu'on cstlnsp l'explosion de la poudre est quelquefois su pour les étourdir et les faire tomber. Il csliii (lire que le plomb le plus (in ne sauroit èlrcempl pour la chasse de ces petits oiseaux , car i grain les écraseroit et n'en laisseroil quedcsdei Comme ces moyens ont encore dos inconvénief l'eau i;âtant les plumes, et le sable lesTaisanll bcr , j'ai eu recours à deux autres nuiliodes. employé a\ ce succès le lilet nommé toile d'jrai(| dont j'enlouroisles arbrisseaux à un picdoudei distance Cet oiseau fend l'air avec une telle rapj qu'il n'avoit pas le temps d'apercevoir le Gie s'y prenoit aisément. Je me suis aussi servi j gaze verte en forme delîlet à papillons; mais | manière demande de la patience , et ne peul| employée que sur les plantes et sur iesarbriss nains. II faut d'ailleurs su tenir caché ; car, qiK l'oiseau se laisse approcher de très près, iin'el pas moins méfi nt , et si un corps élrangei liiij ombrage , il quitte les fleurs , s'e'lèvc à envir( pied au-dessus de la plante, y lesle slationn^ iixe l'objet qui l'inquiète, et, après s'èlii; ) que sa crainte est fondée, jette un cri et dispj Pour avoir quelques succès dans celte cliasse, construire une petite niclie, la plus basse pos( avec les pliantes et les arbrisseaux voisins, f'j envelopper l'oiseau avec le filet, de la nièm nière que l'on prend les papillons. » Enfin , ayant remarqué que souvent lesoisl mouches se perclioient sur les branches sofliil arbrisseaux, et voulant contempler an soleil l'animal vivant , toute la beauté d'un pliiniaa plendissant de mille nuances dont la niortj l'éclat , j'insérois dans les fleurs de pf ' chettcs où ils venoientse percher. J'avoisainsj dant une minute le plaisir de les voir darder k gue dans les vases nectarifères , pour en aspuf DES OISEAUX. 579 |iic pendant douze àf|iiiiioizc||fj vcnl il on péril ù l'aiiloiiine,! eniis par des couvres laidins I m détruites par des gelws \m le leurs ailes arroiblis par le i es mouvements de l'oiseau m s'J s avec celte rapidité qiii letnainB 1 corolle dépositaire de h iv,^ le besoin augmente, plus ses f c perche souvent, volcarfci pose à terre, languit cl nieurl,| ves couvées sont exposés à ce i t en automne on les trouve dam ment. 5 de se procurer ces jolis oiiJ plumage a fait imaginer (iiiïértj es prendre : les uns les noiei J'aulrcs les tuent avec un p» , et môme , lorsqu'on est irès | 1 poudre est quclqueroi; a r et les faire tomber. Il est in ib le plus lin nesauroit èlroeiD|il [le ces petits oiseaux , car -oit et n'en laisscroit que dcsdeli fens ont encore des inconvtniii[ plumes, et le sable les fa ;ours à deux autres mtliiode5.| ccès le iilel nommé loile d'araiji les arbrisseaux à un picdoudei eau fend l'air avec une telle d s le temps d'apercevoir le U iment. Je me suis aussi servi )rme de Iilel à papillons; mais i de de la patience , cl ne peuij lUr les plantes et sur les arbriss ailleurs se tenir caché ; car, quoi 3 approcher de très près, ilo'ej nt, et si un corps élrangerl ■ itte les fleurs, s'élève à envirt de la plante, y reste slationni i l'inquiète, et, après s'èlie i îst fondée , jette un cri et Jisp Iques succès dans cette chasse, i petite niclie, la plus basse pos| s et les arbrisseaux voisins, eij seau avec le filet, de la nicn prend les papillons, nt remarqué que souvent lesoi« rclioient sur les branches sèchel t voulant contempler au solei ; , toute la beauté d'un pliiniasj I mille nuances dont la niortf •ois dans les fleurs de pe'iw enoienlsc percher. J'avoisainsj Ile le plaisir de les voir darder J ises nectarifères , pour en aspif Lpproprié h la délicatesse de leurs organes. Kei oiseau place son nid sur les arbres et les ar- leaux et le compose avec un duvet brun qui mvesur le sumac , et le recouvre à l'exléricur icbeiis. Celui que j'ai conservé étoit sur une jbrancliedc cèdre rouge. Le mille apporte les Ifiaux et la femelle les arrange. Tous deux cou- (alternalivcincut. La ponte est de deux œufs [crosscur proportionnée à l'oiseau. » 1 rubis arrive donc aux Etats-Unis au prin- L lorsque les arbres à noyaux sont en fleur, et iiirc pendant l'hiver au Mexique et aux Antil- fel sans doute alors dans les provinces limitro- Ide la Floride et de la Guyane. Les individus ksurles tablettes du Muséum d'histoire natu- [sonldils provenir de Cayenne. LE SAPHIR-ÉMERAUDE. Ornismya bicoîor. Less., Synop, oiseaii-moucbc saphir-émeraude , ainsi nommé ^uffon des deux riches couleurs qui reflètent le bi du bleu do saphir et du vert d'émiraude a Btities courtes , ramassées, et assez robustes; (le longueur totale trois pouces trois lignes, et Ktte dimension le bec entre pour sept lignes et leue pour huit ou neuf; les ailes sont aussi lon- 1 la queue, et leurs rémiges sont étroites, (es et colorées en brun pourpré ; le bec est ro- Jiet pointu; sa mandibule supérieure est entic- Int noire et l'inférieure se trouve être Jaunâtre , ké la pointe qui est brune ; le plumage est en i d'un vert dore prenant les teintes les plus byantesduvertd'émeraude: souvent il s'y joint pues reflets bleuû 1res; le ventre, le bas-ventre, pcouveriures inférieures de la queue partagent Irt brillant des parties supérieures , seulement Jlumes de la région anale sont d'un blanc pur ; jwl d'émeraude se joint le bleu de saphir h sviolâlrcs qui forme sur le front un léger ban- ,etquireco.ivre le devant de la gorge à partir Itrai-bec inférieur. Cet oiseau a la queue légère- i arrondie, paroissant cunéiforme et fourchue l'étal de repos; les rectrices sont d'un bleu 1er bruni, ou plutôt d'indigo fonce, aussi bien bus qu'en dessous; les tarses sont grêles et pleur brunâtre. Telle est la livrée des individus les. s jeunes diffèrent des mâles par le bleu de sa- I de leur gorge qui n'est point développé; le Iftmeraude de la poitrine est toutefois fort vif; Veventrcet les flancs, ainsi que les plumes de Pn annale, sont d'un vert noir; le vert doré wsaaussi des reflets cuivrés. ' femelle ressemble au maie par la taille , par son bec mi-partie blanc, nii-partic noir, par le vert doré brillant des parties supérieures, et enfln par le bleu d'acier uniforme de la queue ; mais ce qui la dislingue est d'avoir la gorge, le devant du cou, la poitrine , mélangés de blanc pur, puis de blanc et de vert doré; cette dernière couleur, toutefois, do* minesuric milieu du Ihorix; le bas-ventre est d'uu gris clair, et les couvertures inférieures de la queue sont vertes. Nous en avons observé une variété dont le plu- mage éloil mélangé de gris sale sur le devant du cou, et dont le bas-ventre ctoit varié de brun et de gris. Ituflbn donne pour patrie h roiscau-mouchc sa- phir-émeraude l'ile de la Guadeloupe. Scnnini dit qu'on le trouve aussi à la Martinique; mais les trois individus qui ornent le Muséum proviennent de la Guyane francoise. L'OISEAU-MOUCÏÏE AUDEBERT. Ornismya Audeberti. Less. Synop. Cet oiseau a les plus grands rapports avec le «a- phir-émcraude, et Buffon est le premier auteur qui l'ait mentionné en le regard.-int comme une variété du précédent. Ainsi s'exprime le Pline françois & la fin de sa description : » Nous en avons vu un au- tre venant de la Guyane , et de la môme grandeur (que le saphir-émeraude}, mais il n'avoit que la gorge saphir, et le reste du corps d'un vert glacé très brillant. » L'oiseau-mouche Audebert, ou h gorge bleue, a trois pouces quatre lignes de longueur totale; son bec a huit lignes et la queue un pouce; ses formes sont robustes et bien proportionnées , et du reste complètement analogues h celles du saphir-éme- raude; son bec est droit, noir en dessus, et à man. dibide inférieure h moitié blanche; les tarses sont bruns; les ailes, d'un brun pourpré assez intense, sont étroites et aussi longues que la queue ; celle-ci n'est composée que de dix pennes, larges, arron- dies à leur sommet, et disposées de manière à don • ner à l'extrémité de la queue une forme parfaite- ment arrondie ; elles sont uniformément, en dessus comme en dessous , d'un bleu noir intense; toutes les parties supérieures du corps , ainsi que les pe- tites couvertures des ailes, sont d'un vert doré ou cuivré assez foncé toutefois ; la gorge au-dessous de la mandibule inférieure est d'un bleu de saphir se dégradant avec le vert du cou, de la poitrine et du ventre , vert prenant certains reflets bleus d'acier, et brillant sous les rayons lumineux du vert le plus intense et le plus éclatant d'une émeraude parfaite ; les plumes de la région anale ainsi que celles des flancs sont d'un blanc pur, et les couvertures infé- i, I : m ' i! f -■Il t r • ^ ti • ' ^ ■ i S i ii ■ î ;■ i 1 i il r ji ; ' '1 j 1 ti > ■ 1 1 ] i ) '^' i i 580 HISTOIRE NATURELLE ! », I ♦ :i • i il - i I V « i 1 i i ; , t ! 1 i ; ' i rieiircs de la queue sont larges et d'un vert bleu de fer spcculaire. Celte espèce a él6 distinguée de ses congénères pur Audebert, dont elle rappellera le nom aux amis des sciences naturelles, et elle est figurée dans le somptueux ouvrage des Oiseaux dorés de notre compatriote, à la pi. 41) , sous le nom d' oiseau-mou- €he à gosier bleti. V Audebert vit exclusivement h la Guyane françoise , et la description que nous en avons faite a été prise sur plusieurs beaux individus conservés dans la collection de M. le docteur Ké- raudren , inspecteur - général du service de santé de la marine. LE RUBIS- TOPAZE. Oi nismya moschita. Less., Synvp. Le rubis-topaze est le plus commun , sans contre- dit , de tous les oiseaux-mouches , et cependant c'est celui sur lequel les yeux se portent avec le plus d'admiration , par l'éclat sans pareil dont son plu- mage jouit. « Il a les couleurs , et il jette le feu, dit Suifon , des deux pierres précieuses dont nous lui donnons le nom. » L'éclat extraordinaire que pos- sède en eflet ce petit oiseau n'est pas facile à rendre , et l'éclat des.pierres précieuses qui scintillent sur sa tête et sa gorge échappe aussi bien aux descriptions qu'à la peinture. Le rubis-topaze mâle adulte a trois pouces huit lignes de longueur totale ; la partie cornée de son bec n'a pas au-delà de six lignes ; la queue a quinze lignes; les tarses et le bec sont bruns. Des plumes écailleuses recouvrent toute la tête depuis les narines, sur lesquelles elles s'avancent considérablement en s'allongeant un peu jusqu'au haut du COU; elles forment ainsi une calotte éten- due qui jouit de l'extraordinaire éclat du rubis au- quel se joindroient les reflets violets de l'iode en vapeur; la lumière, en frappant sur ces plumes , les fait chatoyer depuis la couleur de feu jusqu'au plus riche violet; d'autres plumes écailleuses occupent le dessous du gosier, s'étendent sur la gorge et les cô- tés du cou , jusqu'au haut de la poitrine , et parois- sent vertes et veloutées dans l'obscurité, mais bril- lent des teintes les plus admirables du vermeil ou de la topaze glacée d'or ; à ces deux nuances si somp- tueuses et si belles se joint sur la partie supérieure du dos un noir de velours dont il a l'aspect soyeux ; ce noir se dégrade en vert doré olivâtre sur le dos , les petites couvertures des ailes, le croupion, et les couvertures supérieures de la queue ; les côtés du cou , entre les deux plaques à formes de gemmes , sont d'un brun noir séricéeux ; la poitrine et le ven- tre sont d'un brun de suie légèrement teinté de cuivre peu brillant ; le bas-ventre est d'un blanc de neige , et les couvertures inférieures de la queue sont rousses ; les ailes sont de même longueiirj la queue, qui est arrondie; leurs rémiges sont li nés pourprées, tandis que les rectricrg et presque d'égale longueur ; elles sont colonj des&ds comme en dessous en rouge cannelle | brillant, et que relève un liséré noir qui borJtJ extrémité. Telle est la livrée du rubis-iopaze g dans toute sa parure. L'escarboucle , figuré pi. Si des Oiseauiil d'Audebert , et décrit comme espèce par M Linné et Latham , est le rubistopjize dig vieillesse. Cet oiseau se distingue seulement liiij adulte par le rouge d'escarboucle ou de rubis H qui teint la gorge , le devant du cou jusqu'à iJ trine, et qui, au lieu d'être d'un jaune dcsi;] ressemble à la couleur de l'occiput; la dispi de toutes les autres couleurs est parfuitcnieniii 'ique. Lorsque le rubis-topaze est dans sa première née , le rouge de sa tête apparoit à peine , el!eti( mélangé à beaucoup de brunâtre ; le brilljgJ saphir se dessine çà et là par écailles luisdiile)| détachant sur le fond gris de cendre du (leva{ cou; tout le plumage en dessus comme en dei est mélangé d'un brun sale fuligineux, eld'oiiJ gris légèrement doré; les plumes de iar6gion( sont d'un bleu pur, et les couvertures de la queue sont d'une belle teinte rouil!e;l«| triées sont brunes, terminées de blanc, Clietf ques individus la poitrine et le ventre sont dé» blement grisâtre. Chez de jeunes individus le sommet de IJ est gris , et quelques écailles rubis se de^sioeij^ l'occiput ; les plumes de la gorge ont un ai|» doré tirant sur le jaune , et les rectrices einj rousses sont bleu d'acier pour les plus exléri On en trouve une figure dans les Oiseaux i à la planche 50, qui représente à peu prèsj livrée. Le volatile figuré sous le nom d'oiseau-imj à gosier doré, à la planche 4G des Oiseaun d'Audebert et de M. Vieillot, est encore mi mâle dans sa deuxième année, et sur lepoi^ chongerde plumage; toutes les parties supérii sont d'un vert doré peu éclatant , et la gorge I devant du cou sont d'un gris blanc, sur leqij dessine un commencement de petite plaque' les rectrices sont vertes dorées et terniiw blanc. Le très jeunerubis-topaze .plS^àtiOi^ dorés , ressemble à l'état que nous vcnonsd crire, excepté que la tête est brunâtre ainsi fl gorge sur laquelle n'apparoît aucune trace (tel mes écailleuses et brillantes. Nous avons repi^ cette modification à la figure 2 de la 33' p'a»! notre Monographie. mélangés de brun enfume et de i DES OISEAUX. 581 ailes sont de mCme longueur] t arrondie; leurs nJmiges sont l] tandis que les rcctricos m\\d le longueur; elles sonl color«j m dessous en rouge cannelle i relève un liséré noir qui borJeJ ! est la livrée du rubis-iopaze n rure. , figuré pi. Si des OiscauiJ, décrit comme espèce par M im , est le rubis-topaze dJ seau se distingue seulement ilgiJ lige d'escarboucle ou de rubis fl ;e , le devant du cou jusqu'à iJ ni lieu d'être d'un jaunedeMi couleur de l'occiput ; la dispoJ itres couleurs est parraitenieniif ibis-topaze est dans sa premier^ e sa tête apparoit ù peine , et self icoup de brunâtre; le brillmll ic çà et là par écailles iuisûnieil le fond gris de cendre du devaif umage en dessus comme en do in brun sale fuligineux, et d t doré; les plumes de la région^ pur, et les couvertures nt d'une belle teinte rouil!e;lH| nés, terminées de blanc, Clieif la poitrine et le ventre sontdésa ngés de brun enfume et de I nés individus le sonnmet de l)| Iques écailles rubis se de^sinei urnes de la gorge ont un aspi le jaune i et les rectrices esi^ eu d'acier pour les pins extéri une figure dans les Oiseaux ( 0, qui représente à peu prèsl figuré sous le nom d'oiseau-mij à la planche 40 des Oiseaui i de M. Vieillot, est encore i euxième année, et sur lepoi^ mage; toutes les parties supéri doré peu éclatant , et la gorge | sont d'un gris blanc, sur mcncement de petite plaque [ ont vertes dorées et terniinéi mnerubis-topaze , pi. SC desO:j )le à l'état que nous vcnonsil que la tête est brunâtre ainsi q die n'apparoît aucune trace dej et brillantes. Nous avons reprr on à la figure 2 de la 53' P^ phie. [état le plus voisin du m&lc adulte, chez les s qui vont revêtir leur parure de noces , rcs- ^le assez à celui de la femelle , c'est-à-dire que larties supérieures du corps sont vertes dorées , Ile rouge de la tête commence à se développer Ides plaques brunes violettes, que le gris des lies inférieures est orné devant le cou par une > longitudinale d'écaillés mordorées; les rec- ssont bleu d'acier, et terminées de blanc pour blus extérieures. I femelle du rubis-topaze ( pi. .'i3, fig, I ) diffère kdérablement du mâle: ses atours sont d'une Liicitéqui contraste avec le luxe de parure de wpoux : elle n'a pas toutefois trois pouces de lon- \i totale. Tout le dessus de son corps est d'un I doré peu brillant; cette teinte est propre aux lertures des ailes et de la queue en dessus ; et Ipirties inférieures, depuis la gorge, les côtés, f devant du cou, la poitrine et l'abdomen, sont brun clair un peu foncé sur les ilancs ; les kices sont brunes , terminées de blanc et de ped'ocre; les deux moyennes sont vertes et ies; les ailes dépassent la queue d'une ou deux H. Nous regardons comme une jeune femelle hbis-lopaze l'espèce que nous avons figurée, Ravec l'épithète de petit oiseau-mouche. En Iparant minutieusement l'individu de notre dcs- Inous retrouvaiis tous les caractères des jeunes jelles du rubis-iopaze, c'est-à-dire le vert doré (parties supérieures, le gris blanc des régions Irieures, auquel se joint un peu de roux. Mais I proportions et les couleurs de celte figure ont I peintes avec un peu d'arbitraire par le dcssi- Kir. lusqu'à ce jour les erreurs les plus graves ont Icurci l'histoire de ce charmant oiseau-mouche ; Itarictés d'âge et de sexe surchargent les nomen- jnres d'histoire naturelle, parleurs noms d'es^ jf8>et c'est ainsi qu'on en a fait tour à tour les jWuj hypophœus et macttlatus. qui sont des jeu- ogaskr, qui est une jeune femelle; le car- jwiiis, qui est un vieux rubis-topaze ; lepelagus. lest un jeune âge; le thaumatia de Séba, qui est |re cet oiseau; et enfin le trochilus obscurus de IVieillot, qui est une femelle, los descriptions ont été faites sur une trentaine Vaux dans les divers états, que nous a obli- Pmenl communiquées M. Florent Prévost. On Nonc regarder nos descriptions comme posi- Mans leurs détails, et comme le résultat de Jbreuses comparaisons. e rubis-topaze habite la Guyane. C'est une des [ees les plus communes, et cependant nous n'a- fsur ses mœurs ni sur ses habitudes aucuns lis qui puissent servir à donner du charme à Itololre; nous nous Loruerons donc ù l'indica- tion pure et simple de ses formes, ne pouvant pein- dre la partie morale de sa vie. M. Robin en a déposé des individus aux galeries du Muséum qui provenoicnt de l'ile de la Trinité. LE SAPHIR. Ornismya sapphyrina. Less., Synop. Le saphir a trois pouces six lignes de longueur totale. Son bec est assez long, grêle, d'un jaune clair, excepté à la pointe qui est nuire; le dessus de la tête et du corps est d'un vert doré qui s'étend sur le croupion; une belle couleur rouille occupe le gosier , et immédiatement au-dessous nait un bleu de saphir très éclatant, s'irisant en violet, qui re- couvre le devant du cou, la poitrine, et s'arrête & la partie supérieure de l'abdomen ; les flancs et le ven- tre sonl d'un vert brunâtre ; les plumes de la région anale grises; les ailes, un peu plus longues que la queue, sont minces, à rémiges brunes pourprées; la queue est composée de rectrices de même lon- gueur, toutes d'un roux uniforme et fort vif: les tarses sont brunâtres. Une variété a bien la couleur rouille qui dislingue les vieux individus, mais le bleu de saphir est moins apparent sur la poitrine, et les parties inférieures sont mélangées de verdâtre et de brun. La femelle a les parties supérieures d'un vert bleu, le ventre et le bas-ventre d'un blanc ta- cheté de brun. Le saphir habite la Guyane, et n'est pas rare à Cayenne ; et il paroit également vivre au Brésil. « En revenant, dit M. le prince de Wied dans son Voyage , 1. 1, p. CI, j'abattis plusieurs jolis oiseaux- mouches, par exemple, celui à gorge bleue et au bec d'un rouge de corail {T. sapphirinus), qui y est très commun. » M. Vieillot décrit ainsi le jeune âge : « Toutes les parties supérieures sont d'un vert cuivré sombre, les inférieures d'un gris mélangé de noir; quelques plumes blanches apparoissent sur la gorge ; le men- ton est d'un roux pâle ; les pennes des ailes et de la queue sont brunes; les latérales de celte dernière partie sont bordées de gris ; le bec est brun en des- sus et d'un blanc jaunâtre en dessous; les pieds sont noirâtres. » Le même auteur dit que le jeune âge, avant sa première mue, a la tête et les parties supérieures d'un brun vert, le dessous du corps d'un blanc sale, les couvertures de la queue d'un gris foncé; les pennes vertes depuis leur origine jusqu'à leur moitié , ensuite d'un brun violet , ter- miné do gris. Nous ne pensons pas que l'oiseau dc'crit par M. Vieillot comme le mâle de l'espèce du saphir, et figuré pi. i>7 des Oiseaux dores d'Audebcil, ap- ! ! I r; ?1i M il m M 1' )82 HISTOIRE NATURELLE li ;! ( particnne h la niômc espèce. C'est notre oiseau-mou- che Wajlcr. L'OISEAU MOUCHE GLAUCOPIS. Ornismya glattcopis. Less. , Si/nop. Le (jlmcopis, nommé aussi oiseau-mou rhe vivt à queue fourchue du Urésil , ou {'oisean-inourhc à tète bleue , a des formes robustes cl massives; il a jusqu'à quatre pouces trois et quatre lignes de lon- gueur: le bec entre pour neuf lignes et la queue pour quinze dans ces dimensions. Sun bec est noir, droit, termine en pointe aiguë; ses ailes, qui sont très minces, s'étendent jusqu'aux deux tiers de la queue; les rémiges sont d'un brun pourpré ; les reutrices sont assez larges, graduées d'un bleu d'acier intense, et donnent à la queue, quiest longue de vingtiignes, une disposition fourchue ; la couleur des tarses est brunâtre. Le sommet de la tête de cet oiseau est recouvert par une calotte qui, depuis le bec jusqu'à l'occiput, est colorée en bleu indigo très vif, chatoyant par- fois en vert sombre, ou bien, sous certains rellets de la lumière, odrant une teinte d'azur suuve qui disparoit pour faire place au brun sombre ou à des reflets pourprés. Le dos, les couvertures des ailes, le croupion, sont d'un vert doré foncé et uniforme ; la gorge, la poitrine, le devant du cou, le ventre et les flancs brillent du plus beau vert d'émcraudc ; le bas-ventre est mélangé de gris, et les couvertures inférieures de la queue sont également variées de vert et de grisâtre, les plumes écailleuses émerau- Jines sont grises dans leur moitié inférieure. La livrée du jeune âge est beaucoup plus terne que celle des adultes; la calotte bleue de la tête af- fecte des teintes vertes; les plumes de l'abdomen sont davantage mélangées de gris; enlin la région anale est blanchâtre. La femelle (pi. Sf» ) est plus petite que le mâle , dont elle a du reste tous les caraclères , on la recon- noît aisément à la forme de son bec et à la couleur de ses tarses, et surtout à la disposition fourchue de sa queue, dont les rectrices sont d'un vert doré en dessus et bleues à leur extrémité. On n'aperçoit aucun vestige de calotte sur la tète. Cette pai t e est d'un vert dore qui s'étend aussi sur le dos, le crou- pion , et les couvertures des ailes et de la queue; les rémiges sont d'un bleu d'acier foncé en dessous et œillées de blanchâtre à l'extrémité des plus exté- rieures; la gorge, le ventre, toutes les parties in- férieures enfin, sont d'un gris cnfinno auquel se joignent sur le flanc des teintes vertes do éts; le bss-ventre et les couvertures inférieun î sont d'un gris fuligineux. Nous en avons distingué une variété dont le vert dor(! des parties supérieures étoll beaucoup piujj tanl(|u'à l'orlinaire. Les jcimcs niAlcs dans leur première aniKVij, têt;? brtuie, les parties inférieures d'un griu'lJ lin demi-collier vert doré au haut do la p Le ghiiicopis habite le Urésil. ],cs conservés au Muséum en ont été rapporicil MM. Quoy, G.iimard et Delalande. ^I. Florcmj vost nous a communiqué une doiiziiincdem seaux mouches, qui nous ont servi ii tracer lej rriptions précédentes. On ignore les lio celte espèce. LOISEAU-MOUCIIE A QL'F.UE VICnTr: ET niAXCIIE. Ornismya viridis. Less., Synop, Cet oiseau- mouche habite l'Ile de laTrinilé,( le croit aussi, sans doute h tort, de la Guyane.! distingue de toutes les autres espèces parle] gai de son plumage. Il a de longueur lolaleqq pouces, cl sur ses dimensions le bec seulenlrej un pouce et la queue pour quinze lignes. Sonl est long. légèrement recourbé, d'un bruncliiif très peu renflé; la mandibule inférieure est U che; les ailes sont un peu moins longues ( (|uene. Cette dernière est étagée dans rige» par le raccourcissement des rectrices cxlerneij qui lui donne une forme arrondie, tandis qn'j sont presque égales dans le jeimc âge. Lesailfi| brunes pourprées , teintées d'olivâtre, età[ un peu élargies. Cet oiseau a son plumage un pou ordinaire teint des couleurs dispo.-ées dans l'ordre simiil tête est brune verdâtre; le dos, les couverluwj ailes sont d'un vert doré uni ; le croupion «ij doré plus foncé que le dos ; les rectrices sonle»! sus comme sur leur surface inférieure d'un vertj à teinte de vert pré très agréable et très pure;! sont arrondies à leur extrémité, et bordées dell ou à moitié blanches; la gorge, le devant à j sont d'un vert clair brillant à rellets d'or cl pij mélangé do gris ; le ventre, les flancs, la poil sont d'un vert doré resplendissant de cuivrerof le bas-ventre est en entier d'un gris ccndicil«| ses sont bruns. Une première variété est remarquable parj doré de la tète; le dos, le croupion, lescoimiy des ailes, le dessus du corps, sont d'ua verte tirant sur le blaneliâtre très brillant ; lescouff"! supérieures de la queue d'un vert cuivre roii?1 foncé; les re<-trices vertes du cô'é interne, |iuisj elles et brunes au côté externe; la gorge, le devant du cou sont variés de blanc cldevcrKI DES OISEAUX. m supérieures lUoit beaucoup plu, J mire. Aies tlans leur preiniiTc aniiéeij |);irlios iiircrieurcs cJ'iiii gti^cliij r vcrl dort!' au haut de h p is habile le llrûsil. Les injiti Muséum en ont élé rapporitil imard cl nelalande. ^I. Florenif inmuninué luic ilouznincdec» I, f|ui nous ont servi à tracer lesj dénies. On ignore les LOISEAU-MOUCIIE LMCUK VKUTE ET BLANCHE. smya viridis. Less., Synof, louche habite l'île de laTrinilé,(j sans doute 5 tort, de la GuyaM.l oulcs les autres espèces parle! image. Il a de longueur tolaled ses dimensions le bec seulenltti ï queue pour quinze lignes. SobI •emcnt recourbé, d'un brun clii( é; la mandibule inférieure esll sont un peu moins lonçiics i lernièrc est étagée dans i'Jgei cissement des rcclricos exlerno I une forme arrondie , tandis qui gales dans le jeune àgc.Lesatef ées, teintées d'olivaire, elà[ ;S. 1 son plumage un pou ordinairt ui s dispo.-ées dans l'ordre siiid verdâlre ; le dos , les couvertutwl i vert doré uni ; le croupion csif é que le dos ; les rcclrices sontetj leur surface inférieure d'un vertj t pré très agréable cl très pure," àleurcxtrémilé.elbordcpsiit^ anclics;la gorge, le devant Juj clair brillant à redels d'or et pil is; le ventre, les flancs, la p«ij doré resplendissanl de cuivre rof ■st en entier d'un gris cendre; tel re variété est remarquable parlj ; ledos, le croupion, les couvej cssus du corps, sont d'un verlf^ anrlwllrc très brillant; les couvert la (luoue d'un vcrl enivré roirt lices vertes du cÔ'é interne. puisj au côté externe; la gorge, la Fj )u sont variés de blanc etdeYcrtf Is-ventrc blancliiilrc , teinté du roux ; la légion [friiûlre. [iiMlcuxIoine variété a lu létegrisi!, le bec pres- Joui blanc ; les recti ices ino\ cnnes vertes dorées, lus extérieures plus courtes, vertes et brunes [naissance, d'un blanc pur à leur tiers ler- ||; le dessus du corps d'un jaune doré à rellels iilres très brillants; la gorge et la poitrine va- Ideroux , do blanc, et de squanielles vertes. Ili^ne blaiielie contourne l'iiil en dessous. J.e ect les flancs sont couleur de bulllc; les cou- lies inférieures de la queue sont colorées en |blancli2tre, les tarses en jaunâtre. lignore quelles sont les mœurs et les habitu- he cet oiscau-inuuclie , dont on ne connuit pus )iclle. Il nous a été communiqué par M. Flo- frcvost, et les individus du Muséum y ont été i^spar M. llobiu et provcnoicnl de l'Ile de la Ké, L'ÉllYTHRONOTE, \Ommya erythroHotos. Less., Synop. : oiseau a les plus grands rapports avec le hion, bien qu'il s'en dislingue cependant par ps caractères puisés dans des 0|)positions de .llade longueur totale environ trois ponces lignes, cl le bec y est compris pour sept lignes Iqueuepour un pouce; celle-ci est peu four- letcompo.sce de rcclrices larges, colorées en liDdigocn dessous; la niûiidibule supérieure du plnoire, cl l'inférieure est blanche, marquée lunàsa pointe ; toutes deux sont droites et as- jtbuslcs; les tarses sont bruns, et recouverts ù ilalion de petites plumes rousses ; la iclc, le les parties inférieures du corps, sont d'un vert praude foncé , mais suave et très chatoyant ; le ^oré du croupion tire sur ie cuivre rouge; les sdc la région anule sont blanches; les ailes [presque aussi longues que la queue; leurs ré- I sont brunes pourprées. (oiseau, peul-clre le jeune Age du Swainson , ! le Brésil. l'OlSEAU-MOUCIIE A TÊTE GUISE. l^rnimyatephrocephalus. Less., Synop. joiscau-mouche à tôle grise a été découvert au 1 par M. Delalande fils, et presque au même |sM. Auguste de Saint-Hilaire en cnvoyoit du l' pays des individus ao Muséum, et M. Poi- llercncontroit dans la Guyane françoise. file espèce a irois pouces neuf lignes de lon- T totale; ses formes sont lourdes et massives, p corps est assez épais ; le dessus de la tête est «le couleur vcrl pille, tirant pliilôt sur le gris cendré; le dos, le croupion, les couvertures des ailes, sont d'un vert cuivré uniforme; la gorge, le devant du cou, la poitrine et les lianes sont d'un vert doré un peu sale, brillant sous certains aspects, et devenant grisiltre et terne sous d'autres ; le ventre h sa partie moyenne , la région anale et les couvertures infé- rieures de la queue, sont d'un blanc assez pur, par- fois mélangé de brun ; la queue se compose de rec- trices assez larges, presque égales, et paroU être très légèrement échancrée à .son milieu; elles sont d'un vert doré en dessus et d'un brun foncé en dessous. Les deux moyennes sont d'un vert noir uniforme, tandis que les plus extérieures sont terminées de blanc jaiiiiAlre en dessous ; les rémiges sont brunes pour- prées et plus courtes que la queue; les tarses sont olivâtres; le bec est noir en dessus et jaunâtre en dessous, excepté ù sa pointe. L'OISEAU - MOUCHE A GORGE BLANCHE. Ornismya albicolUs. Less., Synop. Cette espèce, dont la découverte date des pre- miers voyages au Hrésil à la suite de la paix mari- time, a quatre pouces de longueur totale; le bec seul a neuf lignes et la queue douze. Cet oiseau est robuste et bie:' proportionné dans sa taille. Il n'a point la délicatesse de la plupart des oiseaux-mou- ches. Son bec surtout, légèrement infléchi, est fort, plus épais que celui de la plupart des espèces ; la mandibule supérieure est entièrement noire, et l'in- férieure est blanchûtre dans les deux tiers de sa lon- gueur et est brune seulement h la pointe; les tarses sont bruns. Cet oiseau a le dessus de la tétc, du cou, le dos, le croupion, les petites couvertures des ailes, d'un riche vert doré. Celle teinte occupe le gosier, les joues, les côtés du cou, la poitrine et les flancs, en se mélangeant avec un peu de brun; une large cra- vate arrondie d'un blanc neigeux occupe tout le de- vant du cou et s'étend un peu sur les côtés ; le mi- lieu do l'abdomen est de ce même blanc sans tache, qui s'étend sur les parties postérieures et sur les couvcrlures inférieures de la queue ; les ailes dépas* sent un peu la queue ; leurs rémiges sont brunes pourprées; les rcclrices sont assez larges, un peu arrondies ; les deux moyennes sont d'un vert doré foncé en dessus; les autres sont d'un bleu noir et terminées do blanc à leur sommet. On en contioil une variété dont le blanc de la gorge n'est pas pur, dont les parties inférieures sont tiiclieiées de gris brun, et les rectrices non ter- minées de blanc. Cet oiseau se trouve répandu assez communément aujourd'hui dans les collections. i i i ,1 pi ^ ï' fi I 1^ i L . "." ^^ > ■ 1 1 l-l ■ ■ ./. \\ I! ' Kl ,ii, ; 'i '' S ! 584 HISTOIRE NATURELLE ;i|f L'OISE AU-MOtCTlE VIKIM.OT. Prnhmija Vicillotii. Li;ss. , Synop, M. Vieillot a décrit eu 1825, duns lu partie oriii- thologii|ue de V Encyclopédie , cet oiseau-mouche qui vit au Drésil. 11 en avoit fait une belle peinture qui se trouve dans le troisième volume manuscrit des Oiseaux dorés, maintenant en la possession de S. A. It. Madame. M. Tcmminck en a publié une figure gracieuse dans la pi. OU de ses Oiseaux colo- loriés. Ses dimensions sont d'environ trois pouces quatre lignes, et ses formes sont svclies et élancées. 11 porte sur les c«)tés du cou deux faisceaux de plu- mes allongées disposées en forme d'éventail; ces plumes, qui se déjeitent ainsi h la manière de celles du huppe-col , sont vertes et marquées d'un point blanc tranché h leur extrémité qui est arrondie. Le front et les joncs sont d'un vert brillant; lu tète, le dessus du cou et du corps sont d'un vert bronzé; les côtés et le bas du cou ù sa partie antérieure sont teintés de bleu et tachetés de noir ; la gorge et le devant du cou sont verdûtrcs. Une ligne noire part du bec et se perd à l'occiput ; toutes les parties in- férieures sont grises, sinuolées ou mélangées de noir; une bande blanche traverse lu région anale et s'étend sur le croupion ; les rémiges sont d'un brun pourpré , et les recirices presque égales sont mor- dorées ou d'un rouge cannelle brillant. L'oiseuu-mouche Vieillot rappellera le nom d'un ornithologiste persévérant et laborieux, qui demeura paisible au milieu de ses livres et de ses douces études : c'est assez dire qu'il fut peu vanté par les journaux , et qu'il vécut dans un état bien voisin de l'indigence. On ne connoit point la femelle de celleespèce, dont l'histoire se borne à une description de formes , et qui est très rare dans les collections. L'ORVERD. Ornismya prasina. Less., Synop. fiuiTon a parfaitement décrit Torverd, que tous les auteurs après lui ont confondu avec plusieurs autres espèces ; il paroit surtout avoir été complètement inconnu à M. Vieillot , qui du moins n'en a pas eu d'idée nette et distincte. La peinture que fait BulTon de l'orverd est très exacte, et ainsi s'exprime cet écrivain : « Le vert et le jaune doré brillent plus ou moins dans tous les oiseaux-mouches ; mais ces belles couleurs couvrent le plumage entier de celui- ci avec un éclat et des reflets que l'œil ne peut se lasser d'admirer. Sous certains aspects , c'est un or brillant et pur; sous d'autres un vert glacé qui n'a pas moins de lustre que le métal poli. Ces couleurs •i'étendent jusque sur les ailes; la queue est d'un noir d'acier bruni , le ventre blanc. Ccloisoau-J clic est encore très petit, et n'u pas deux |ioik longueur. » L'orverd, bien que de très petite taille.iw fois deux pouces huit lignes du bout ûukai trémité de la queue ; le bec a sept lignes elliii neuf. Ce petit oiseau, très délicat dans tooia| parties, a le bec assez fort pour sa taille, | noir ainsi que les tarses; les ailes aussi longw la queue sont étroites et brunes pourprées; b est très légèrement arrondie ; et les rcciriceitoij scz larges, et d'un bleu indigo foncé en dessnia en dessous. Tout le plumage est d'un rert( d'or, mais un vert frais, brillant, clialoyaiil,] les teintes sont foncées et tirent sur le 1 plumes de la région anale sont blanches. M. Florent Prévost nousu communiqué plui dépouilles de cette charmante espèce qui paroij biler le Drésil. LE SASLV. Ornismya Sasin. LEss.,5yno;i, Certes le sasin est un des oiseaux -moiiclisl son plumage fera le plus remarquer, et c'est celui de tous qui s'avance le plus aunord(iel'.l| rique. Les rivages de Nootka'ti Sniiml.fitU de latitude boréale , sont les lieux où on lerenj tre dans l'été , et tout porte h croire qu'il ser vers lu Californie pendant la saison rigoureu»! que les glaces s'emparent de la rôle nord d'.ti que : toujours est-il qu'il se trouve aussi auii rons de Montcrey etdeSan-Francisco.C'eslàj que l'on doit la première mention du sasin, (il lui qui a conservé le nom qu'il porle cliczlfsC rels. Ce qu'il en rîit est de peu d'inidrét, nuiij lefois doit être recueilli. « Il y a aussi doscoil qui .semblent difTérer des nombreuses espi'CMJ connues de ce petitanimal , h moins qu'ils nesi une variété du frochilus colubris de Linné ;[ être que ceux-ci sont établis au sud, et qu'il»! pandent au nord h mesure que la saison av^ car nous n'en aperçûmes point au commcnci de notre relûclie, et vers le temps de notre d les naturels nous en apportèrent une quantité» dérablc. Mais Latham le décrivit, d'après t vidus apportés par les compagnons de Coolij même , ce qui par conséquent ne permet | récuser l'identité du sasin avec le colibri deo lèbre navigateur. Le sasin n'a point tout-à-fait trois poucesdsj gueur ; sa queue a au plus sept lignes, et son I qui est droit, mince, arrondi, de couleur noil huit lignes ; les tarses sont très courts et brunsl ailes se trouvent être presque aussi longiifsH > ' • i !.' w^ mi , 1c ventre blanc. Cet oistaj très petit, et n'u pas deux |ioik en que de très petite taille, au es huit lignes du bout dulwcil iicuc ; le bec a sept lignes et lia oiseau, très délicul dans looisl c assez fort pour sa taille, pow es tarses; les ailes aussi longn troltes et brunes pourprées; laiji lenl arrondie ; et les reclricessoj un bleu indigo foncé en dessi»» ut le plumage est d'un verti vert frais, brillant, cliatoyani,] t foncées et tirent sur le blegj L'gion anale sont blanrlics. Prévost nous a communiqué pliu :ette charmante espèce qui paroiil LE SASIX. smya Sasin. Less., Synop, iin est un des oiseaux -moiiclisl èra le plus remarrpicr, et c'e^l ui s'avance le plus aunord(ier.l| ces de Nootka'x Sound, fit iH éale , sont les lieux où on le rtiij et tout porte h croire qu'il sei lie pendant la saison rigoureust,! s'emparent de la côte nordii'.w est-il qu'il se trouve aussi mi rey et de San-Francisco. C'eslil première mention du sasin,el| rvé le nom qu'il porte cliczlesf (n ^'it est de peu d'intérêt, imij recueilli. « Il y a aussi desc liffércr des nombreuses e8p««| letit animal , h moins qu'ils nesi trochilus colubris de Linné; i sont établis au sud, etqu'ilsil rd ù mesure que la saison i^ aperçûmes point au commcnct le, et vers le temps de noire d js en apportèrent une quantité o ^atham le décrivit, d'après c par les compagnons de CookJ par conséquent ne permet | té du sasin avec le colibri deo r. point tout-à-fait trois pouces*] le a au plus sept lignes, et sonj nince, arrondi, de couleur r tarses sont très courts et brunsj it être presque aussi longiioM t; et celle-ci , composée de rectrices fuibles et linéesen pointe, affecte une disposition cunéi- tdans le repos et un peu fourchue duns le kement. I (jui distingue de prime abord cette espèce est jlie couleur de rouille, ou plutôt de cannelle , leint les plumes des joues , des côtés du cou , liDcs, du vcntic, du croupion, de la queue, itle teinte fort nette se mêle du vert doré sur le |, le sommet de la tête , le derrière du cou et le [Les ailes sont foibles, minces et d'un brun W: deux traits noirs se dessinent sur les tiges |ilrémité des deux plus longues rectrices; la e, le devant du cou jusqu'au haut de la poitri- «nt recouverts par un plastron écailleux , ter- ■ par une bifurcation, et jouissant d'un éclat trablede vermeil ou de pourpre glacé d'or , ou II d'or rouge : parfois s'y joignent des teintes Uis, et, lorsque la lumière est absorbée, une jeurdc velours vert sombre ou olive mat. Le i entoure ce plastron est affoibli et tire sur janc, et il paroît que les deux extrémités de la pion, formées par des plumes plus longues lies précédentes , peuvent composer sur les côtés joD deux légères parures saillantes, ■individu adulte qui a servi à notre description laété communiqué par M. le duc de Ilivoli. ffemelle du sasin n'est connue (juc par lu dcs- lionde L»tliam ; elle diilèrc du mille parce que |plu(nes des diverses parties supérieures sont .etqu'on ne distingue nulle partuucune teinte hiinelle. La gorge est tachetée de rouge vif, et |laclie blanche se dessine à l'exlrémilé de chaque excepté les deux moyennes. Quant à la ' de la queue , elle est analogue h celle du fjeuncâgedu sasin , que nousavons représenté lès la figure qu'en a donnée M. Vieillot, se Vochede la femelle : sa queue est toutefois un Ifourchue, et composée de rectrices qui ne linis- Ipjs en pointe comme on l'observe chez le mile pisa taille est moindre; le dessus de la tète , Je croupion , sont d'un vert doré uniforme. 1 commissure de la bouche nait im trait brun illre, qui passe sous l'œil et va s'élargir sur les ; les ailes et la queue sont brunes ; le plastron f gorge est d'une teinte de rubis changeant en «; la poitrine est colorée en gris verdûtre , qui sdsur le ventre et le bos-ventrc, les tarses [bruns. La figure de M. Vieillot avoit été des- t à Londres d'après un individu du Musée de l«f[»rM. Parkinson. me possède aucun détail sur les habitudes (ft ps mœurs du sasin. DES OISEAUX. L'OISÉAU-MOICIIE MAUGE. Ornismija Mmgci. Lësi. , Synop. 585 y\\\ II. Le premier auteur qui ait fuit connultre cet oi- seau nous paruit être Edwards dans sa pi. 35 , où il est nommé oiseau-mouche hlvu et vert ; et Jirisson par suite en a tracé une excellente diagnose sous lo nomd'oiseati-mouched fioilrine bleue de Surinam. Ituiïon lui appliqua \'v\t\{\\ii{ct\'émeraude-amélhyste, et les auteurs systématiques lui réservèrent le nom d'ourisia que portoit une espèce chez les Indiens du Itrésil. C'est donc bien h tort que plus tard IM. Vieillot en lit une espèce distincte sous la déno- mination iVoiseau-mouchc Maugé ; car nous n'avons pu trouver aucune diflérence duns les formes et la disposition des couleurs de la figure qu'il en donne d'avec celle de llufl'on de la planche enluminée 227, fig. 5. Cependant nous avons conservé le nom de Maugé par respect pour la mémoire de ce xélé et estimable voyageur , mort victime de son zèlo dans l'expédition aux terres australes commandée par Ilaudin. L'oiseau-mouche Maugé est long de trois pouces sept à huit lignes, son bec de six lignes, et noir , excepté à la base de la mandibule inférieure qui est jaunûlre. Le dessus du corps est d'un vert sombre glacé d'or et très brillant , qui s'étend sur les parties inférieures en prenant des reflets plus intenses et ti- rant sur le bleu ; la poitrine , les côtés du cou et In haut du dos prennent une teinte d'acier brillant ou chatoyant sous certaines réflexions des royons lu- mineux ; les plumes du bas- ventre sont blancliîltres, et les couvertures inférieures de la queue sont gri- sâtres ; les ailes sont moins longues que la queue , leurs rémiges sont d'un brun pourpré ; la queue est assez profondément fourchue, composée de rectrices d'un bien d'acier luisant , sans mélange d'aucune autre couleur ; les tarses sont noirs. La femelle diffère notablement du mule; sa taille est un peu moindre, et toutes les couleurs de son plumage sont plus ternes. Le dessus du corps est d'un vert cuivré uniforme et peu brillant; les par- ties inférieures sont grisâtres, parfois mélangées de quelques mèches vertes ou de quelques flammcttes brunes. La queue est un peu moins fourchue; les rectrices qui la composent sont les moyennes vertes, les autres d'un brun foncé en bleu, et les deux plus externes terminées de blanc. Les pieds sont bruns. Les deux individus que nous avons décrits et figu- rés sont ceux que Maugé avoit apportés de Porlo- Rico et déposés aux galeries du Muséum, où ils se trouvent encore, et par conséquent les mémos qui ont servi aux planches d'Audchort et do Vieillot, bien que d'assez fortes dissemblaixcs existent entre 74 ' t 37 !: t? (•■ ! Il II inSTOIRE NATURELLE i ^! In figure (lo l'oiseau mAlc et la nôiro, dans les pro- {loi lioni dos ailes avec la (|iiciie iiularntneni. LE SWAINSOX. Orniêmya Sicaimonii, Less., Synop. Cet olseau-moiicho a quatre pouces deux & quatre lignes do longueur totale, cl sur ces dimensions le l)cc a sept lignes et la queue dix-huit. Celle-ci est très rourchue , composée de rectrices colorées en bleu indigo foncé ; les ailes sont un peu moins lon- gues que la queue, et leurs rémiges sont brunes pourprées ; la mandibule supérieure du bec est brime, l'inrëricure est blanche h sa base et noire h son extrémité. Le dessus du corps est d'un vert doré uniforme, lundis que lu gorge cl le devant du cou sont revêtus de plumes brillant du vert d'émeraude le plus riche, et dont les teintes se dégradent en vert sombre sur les flancs ; le milieu de la poitrine est occupé par une tache d'un noir de velours mut, tandis que le bas-ventre et les couvertures Infé- rieures de la queue sont d'un vert mélangé, et que les plumes de la région anale sont blanches. Celle belle espèce, dont nous ne connoissons qu'un seul individu placé dans les galeries du Muséum , habite le Brésil. Elle porte le nom d'un ornitholo- giste distingué do la Grandc-Drelagne, connu par d'excellents ouvrages, et auquel nous unissent les liens de l'amitié. LE VFRAZUR. Ornismya cyanea. Less. , Synop. ' Le verozur, que M. Vieillot a le premier fait con- noîlrc en 4818 sous le nom d'oiseau mouche bleu, est remarquable par la petitesse de sa taille. A peine a-t il trois pouces quatre à cinq li;;nes de longueur totale, et encore sur cette dimension le bec cntro pour huit lignes et la queue pour neuf lignes : le bec est d'un jaune clair que relève la teinte noire de l'ex- trémité; il est élargi h sa base, dilaté et légèrement renflé h sa pointe. Les tarses sont minces, grêles, terminés par des ongles crochus brunâtres. La tête est d'un vert sombre, qui passe sous les rayons lumineux au bleu d'azur pur cl brillant; la gorge est mélangée de gris brun et de bleu d'outre- mer le plus vif, devenant sombre dans plusieurs po- sitions; une plaque gutturale garnie d'écaillés con- serve sa teinte bleu céleste plus pure et avec moins de mélange de brun grisûlrc; le derrière du cou, du dos , les petites couvertures des ailes , sont d'un vert doré ou cuivré; le croupion présente une leinle de cuivre de Rosette très chatoyante, qui s'étend sur les couvertures supérieures de la queue, et leur donne une couleur de cuivre rougo inlcn«e ; Ici tiio] aussi longues <|un lu queue ! elles sont l'iruiicinl brun pourpré; les rectrices sont poinlucxii] près fourchues, pur suite d'une ini'tjjiiiié j,[ gueur : elles sont d'un bleu d'acier lonc(!,i_ moindre tuche en dessus comme en dessoiii;||| trine est mélangée de vert doré et de blcudti les flancs et l'ubdomcn sont d'un vortdoniL trc; le bas-venire est gris; les plumes de l)i( anale sont blanches, et les couvertures in(à de la queue d'un brun fonoé. Le jeune Age du vcrazur a le bleu de lafiorijil moins apparent que celui du mûlc adulte, iltuJ beaucoup plus mélangé de gris; le vciiirenii brun ; les flancs sont vert doré , le bas-veniiel sAlre, et les teintes bleues de la poiinncm blés : souvent le bec a sa mundibulc m brunûlrc. Cet oiseau habite le Brésil , où il a éié im dans ces dernières années par MM. dcLaii^ et Delalande. Nous en avons observé plusieiink individus dans les collections du Miiiéiini ni plusieurs cabinets particuliers. La femclM point connue, L'OISEAU-MOUCIIE AULEQllX, TrochUus muUicolor. Latii. Cet oiseau n'est connu que par la Jescripiil la Hgure qu'en a publiées l'ornithologisie i Latham. Cette figure , dessinée parS. Edod été reproduite par M. Vieillot dans la planche j ses Oiseaux dorés , et nous avons dd la doniMl ne rien omettre des espèces admises sur \'dii[ réelle des individus conservés dans les colM connus par des portraits exacts. Toutefois ce4 semble appartenir plutôt à un colibri, et noi»|l fautif. Ce n'est qu'avec une extrême M\m\ faut l'admettre dans le tableau des oiseauxœdf connus. Il se pourroit qu'il ne représeniSt \ souï-manga , et nous le soupçonnons d'aiiiaoïl volontiers que nul oiseau-mouche ou colibri «1 sente d'ordinaire des dispositions scmi)lablHj les masses colorées du plumage. Quoi qu'il en soit, nous reproduisons pu" et simplement la description des auteurs, l'm a été nommé ainsi à cause de la bigarrure itl vrée. Sa longueur totale est de quatre poiicwj lignes ; le bec , assez recourbé , a douze iig d'un brun clair ainsi que les tarses. Un ricl* doré occupe le sommet de la léle, le menwj gorge, la poitrine, le milieu du dos et IcspeiiK^ vertures des ailes; de la commissure dubccpJij petite bandelette bleue qui entoure les yeuï, loa omilles. l'occiput, les côtés et le dessus d"! kI 1 nivS OISEAUX. 587 ivro rougo intcnel oiseau habite, dit-on, le Brésil. L'OISEAU-MOUCHE ANNA. va Anna. Less., Synop. poitts ilo son époux pour los culloi'tionH d'histoire n.ilurctle, rolIcclionH généreusement mises h lu dis- position des naturalistes. (iet oiseau a trois pouces cinq lignes de longuonr totale , et sur ces dimensions lu queue et le bec en- trent chacun pour huit lignes; les ailes sont aussi longues (|nc les rcotriccs : elles sont étroites, minces, et formées do rémigos brunes pourprées. La (|ucuo est légèrement fourchue, composée de rcctrices bru- nes, excepté les deux moyennes (jui sont vertes et dorées. Le bec est très droit, mince, un peu aplati , terminé on pointe et de couleur noirâtre ; les tarses sont jaunûtres et assez robustes. Mais ce qui distingue ce bel oiseau est le vif éclat d'une calotte d'un rougo d'améthyste des plus riches auquel se joignent des reflets de fer spéculairc, et qui s'étend du front à l'occiput en enveloppant les yeux et les joues, et se conlinuant sur la gorge et lo devant du cou en une cravate bifuri|uée de ccllo même améthyste teinte d'iode, ayant parfois l'aspect du velours ponceau noir lorsque les rayons de la lumière frappent obliquement les plumes écailluuses métallisées. Les parties supérieures du cou, du dos, le crou- pion, les petites couvertures des ailes, sont d'un vert doré brillant; lo devant de la gorge est grisâtre, et les parties inférieures se trouvent être mélangées do vert et de gris ; les plumes de la région anale sont blanchâtres, et les couvertures inférieures de la queue sont vertes et bordées do gris. On ne possède aucun détail sur les habitudes de ce charmant oiseau-mouche, qui vit à la Californie, et dont l'introduction dans nos collections date de 4821), grâce aux belles collections du docteur Botta. L'OISEAU-MOUCHE TOUT-VERT. Ornismya viridissima. Less., Synop. Cet oiseau n'est point le irochilus viridissimus uu Gmelin et de Latham. M. Vieillot , en lui appliquant ce nom, l'a le premier confondu avec plusieurs au- tres espèces h plumage vert, qui se ressemblent à faire illusion ; mais qui diflërcnt par le bec ou par la queue, de même que par la taille. Les quatre oiseaux- mouches qui se suivent ont donc entro eux la plus grande analogie de formes, mais nous les avons dis- tingués comme espèces d'après la comparaison du grand nombre de peaux que nous a prêtées avec la plus grande obligeance M. Florent Prévost. L'oiseau-mouche tout- vert a trois pouces huit li- gnes de longueur totale ; le bec a seul dix lignes et tou-mouche Anna est une des plus jolies cs- Hç la famille, bien que tous les individus sem- l'ivaliser en beauté et en éclat. C'est des plages „ „ . Californie qu'elle provient, et c'est à l'obli- l la queue un pouce; ses formes sont courtes cl ramas- ' t Ji!!:: ( '. 688 HISTOIRE NATURELLE ' i.- ./■ î. •i I il ■ i f sces; les ailes dépassent de fort peu la queue qui est arrondie; le bec est élargi à la base, noir en dessus, jaunûlrcen dessous; la tôte, le cou, le dos, le crou- pion , sont d'un vert doré ù reflets rouges de cuivre sur les couvertures supérieures de la queue ; la gorge et la poitrine sont d'un vert brillant, mélangé de blanc près de la mandibule inférieure; le ventre, la région anale, les couvertures inférieures, sont d'un brun gris; les tarses sont noirs, les rémiges d'un brun pourpré, et les rccirices d'un vert doré en dessus et terminées de blanc : leur dessous est brun. Cet oiseau habite le Brésil. L'OISEAU-MOUCHE A VENTRE BLANC. Ornîsmya albiventris. Léss. , Synop. Cet oiseau a de grands rapports de plumage avec le précédent, dont il sembicroit être l'âge adulte ou le sexe mule, tandis que le tout-vert ne seroit qu'une femelle. Ses dimensions sont de quatre pouces; le bec n'a que neuf lignes et la queue en présente quinze; le bec est noir en dessus, jaunâtre en des sous , large à sa base et un peu aplati. Tout le dessus du corps est d'un vert cuivré plus rouge sur la tête et le croupion, plus doré sur le dos et les épaules. Tout le devant du cou, depuis la gorge jusqu'à la poitrine , brille d'un beau vert d'émeraude , passant au gris cendré lorsque les plumes écailleuses ne sont pas éclairées : celles-ci sont peu régulièrement disposées, et laissent paroitre çàetl5, et surtout sur le gosier, le blanc de leur base ; les flancs sont d'un vert doré; le milieu du ventre, le bas- ventre et les couvertures inférieures de la queue sont d'un blanc pur ; les ailes sont moins longues que la queue, leurs rémiges sont d'un brun poupré très vif, et les rectrices sont larges, robustes, brunes en dessus comme en dessous, excepté les deux moyennes qui sont d'un vert doré : leur extrémité h toutes est tein- tée de gris ; les tarses sont brunâtres. Cet oiseau habite la Guyane. L'OISEAU-MOUCHE A PETIT BEC. Ornismya brevirostris. Less. , Synop. Cet oiseau pat son plumage ne diff( rc point de l'espèce suivante , mais la brièveté de son bec l'en distingue de prime abord . et se joint à quelques au- tres caractères pour l'isoler nettement. L'oiseau-mouche à petit bec a trois pouces huit lif^nes de longueur totale ; dans ces dimensions le bec entre pour six lignes et la queue pour un pouce. Lft hoc est court, mince, assez grôle, noir en dessus, blanc en dessous, et noirAtre à la pointe; les ailes sont moins longues que la qncue qui est W^ fourchue; leurs rémiges sont brunes pourprée! rectrices moyennes sont vert doré, les plus est brunes. Cet oiseau est entièrement vert dort dessus, avec des reflets de cuivre rouge plus f sur la tête; une ceinture verte se dessine surltl du ventre et s'étend sur les flancs; la gorge, le| vant du cou, sont d'un blanc pur, et le veniten couvertures inférieures de la queue sont du n blanc, auquel se joint un peu de grisileji sont noirs. Cet oiseau est de la Guyane. L'OISEAU-MOUCHE A COU ET VENTUE ULAKCS. Ornismya albirosiris. Licss. , Sp^. M. Vieillot a pensé que cette espèce n'éloiiii jeune âge de l'oiseau-mouche tout-vert, nuls^ distingué par son bec moins large, moins dipi et beaucoup plus haut sur les côtés. Cet oiseau-mouche a trois pouces quatre ligi longueur totale; le bec et la queue ont dix li^ Le bec est légèrement recourbé, à mandibule!) rieure noire; l'inférieure, blanche est, seula brune à son sommet; toutes les parties sup^nii d'un vert doré uniforme ; la gorge , le devant iii| d'un blanc pur; une ceinture verte travers poitrine s'étend sur les flancs; le bas-venirtl couvertiu'es inférieures de la queue, d'unblaotlj mélangé de gris; les ailes sont aussi longuesif queue; les rémiges sont d'un brun pourpré cla les rectrices sont brunes, à reflets bleuâtres eii| sous comme en dessus ; les deux moyennes s vert cuivré rouge ; les tarses sont noirs. Cet oiseau habite la Guyane, et n'est pasraref les collections. L'OISEAU-MOUCHE A VENTRE GRI^ Ornismya minima, Less. , Syno'^- Cet oiseau-mouche est sans contredit le pluij de tous ceux que l'on connoisse,et nul c'est le très petit oiseau-mouche des voyagenij longueur totale est de deux pouces quatre ' et son bec, assez fort et assez long poui sa taillj brun ; tout son plumage en dessus est verl f tandis que la gorge, la poitrine et toutes lesp' inférieures sont d'un gris enfumé : lesaiiesJ sent un peu la queue. Cette description rep«j un seul individu en assez mauvais ctatquei«l garde comme la femelle de l'espèce, carM.^I DES OISEAUX. 689 I que la qncue qui est logèrt Tiiges sont brunes pourprmj I sont vert doré , les plus esla j est entièrement vert dot îllels de cuivre rouge plusd iiture verte se dessine 8url«|| id sur les flancs; la gorge, iJ d'un blanc pur, et le ventteef euresde la queue sont duo joint un peu de gris, lest e la Guyane. ISEAU-MOUCHE U ET VENTUE BLANCS. albirosiris. Less. , Sj/iiof snsé que cette espèce ii'éioii leau-mouche tout-vert, mais i bec moins large , moins i haut sur les côtés, iche a trois pouces quatrcliji le bec et la queue ont diï iment recourbé, à mandibule! nférleure, blanche est, seuli met; toutes les parties sup( iiforme;lagorge,ledevanli une ceinture verte travei sur les flancs; le bas-venirtj ieures de la queue, d'un blantl I; les ailes sont aussi longues q< 'es sont d'un brun pourpré cl- brunes, à reflets bleuâtres eai essus; les deux moyennes ' le; les tarses sont noirs. ile la Guyane, et n'est pas raiti lOUCHË A VENTRE GRlj /aminimfl. Less., Sf/nc]»- luche est sans contredit le H lie l'onconnoisse.etnuldo* ffoi.scflM-mo«r/.e des voyage»] lest de deux pouces quatre fort et assez long pom sa liij (plumage en dessus est ve« rge, la poitrine et toutes isp 1 d'un gris enfumé: les ailes* lueue. Cette descripuon rep en assez mauvais état quel [femelle de l'espèce, carM.'^ litainsi le mâle : « Cet oiseau n'a que deux pouces iHes depuis le bout du bec jusqu'à celui de Ue; lesdei'.x mandibules sont noires; les ailes nliées dépassent la queue de près de deux li- ie dessus de la tête et du cou , le dos , le crou- les plumes scapulaires, les couvertures des iet de la queue sont d'un brun vert cuivré ; la je le dessous du cou, la poitrine et le ventre d'un [blanc ; on aperçoit sur la gorge quelques taches (S' les couvertures du dessous de la queue sont Iches; les pennes des ailes d'un brun tirant sur olcl.et celles de la queue de la même couleur Ile dos; les plumes qui recouvrent les pieds is au ventre ; les doigts et les ongles sont lires, Il femelle (qui est celle que nous avons repré- diiïèredu mule, suivant le môme auteur, ^qu'elle est un peu plus petite, « que le dessous prpsest d'un gris sale, et que les reclrices sont ^iies à leur terminaison, à l'exception des inter- lires qui sont de la couleur du dos : les jeunes «semblent. » kiscau-mouche à ventre gris vit à Saint-llomiu- iù M. Vieillot l'a observé. Quelques individus |il leur nid sur des branches , d'autres les at- ntà des rameaux par le côté; l'extérieur en est \mi de lichen, tandis que l'intérieur en est avec la ouate du bombax ceiba. Il arrive parfois filaments se trouvent entrelacés au milieu bues épines , et cette disposition donne aux W solidité et une fixité que leur délicatesse ne jlroit pas susceptible de recevoir. 1 oiseau vit solitaire. On ne le rencontre appa- jn'à l'époque des amours. Cependant l'attache- des màies pour leurs femelles est très grand I manifeste par une foule de petits soins. La test de deux œufs dont l'incubation dure douze |; les petits éclosent le treizième, et séjournent Ile nid de dix-sept 5 dix-huit jours. Ces oiseaux «ni pour se percher les branches sèches , et îqu'ils affectionnent le plus est le cytise cayan. rOlSEAU-MOUCHE CLÉMENCE. \Onismya Clemenciœ. Less., Synop. le seul qui jusqu'à présent ail oiïert la particularité d'avoir sur lu gorge un plastron franchement d'un bleu d'acier très brillant. Ce plastron écailleux natt sous la mandibule inférieure, et s'étend sur les côtés du cou en s'arrondissant jusqu'au milieu 1 1 en de- vant de cette partie ; les teintes d'acier sans cha- toiement disparoissent , et deviennent d'un brun sombre lorsque les rayons lumineux les frappent obliquement. Cet oiseau a cinq pouces de longueur totale. Le bec est entièrement noir, fort, très légèrement in- fléchi, et long d'un pouce; la queue est rectiligne, longue de vingt lignes; les dix rectrices qui la com- posent sont larges, obovales et comme arrondies à leur sommet ; les moyennes sont d'un bleu noir in- tense en dessus comme en dessous, tandis que les deux externes sont entièrement terminées de blanc , et que les troisièmes de chaque côté ont une marque ovale blanche seulement à leur milieu. Les ailes sont de même longueur que la queue ; leurs rcniiges sont larges, sans être coudées comme dans les campy- loptères, et doivent donner au vol une puissance do continuité que n'ont point les petites espèces à ailes rétrécies : elles sont d'un brun pourpré assez clair. Les tarses sont bruns. Le plumage sur le corps est d'un vert dore plus frais sur le manteau, plus brun sur le sommet de la tête, et plus cuivré sur le milieu du dos et sur le croupion ; les petites couvertures des ailes sont aussi de ce vert doré, qui s'étend un peu sur les flancs et sur les côtés du cou ; les plumes auriculaires sont assez longues et grises, un trait blanc qui naît der- rière l'œil les borde et s'étend un peu sur les tempes. Toutes les parties inférieures, la poitrine comme le ventre, sont d'un gris brun foncé uniforme, où se mêle sur les côtés le vert doré métallique des parties supérieures. La région anale est blanche, et les cou- vertures inférieures de la queue sont larges, brunes , chaque plume étant bordée de gris blanc très clair. Celte espèce porte le nom de notre épouse, fille de l'auteur de l'ornithologie du Dictionnaire des Sciences naturelles , et élève de MM. Van-Spaen- donck et Iluet pour la peinture des fleurs et des animaux. !st du Mexique que provient l'oiseau-mouche Nque nous figurons dans la pi. 80. Il est du Vedes belles acquisitions qu'a faite la galerie lleduc de Rivoli en 1829, galerie que M. Kié- inrichit chaque jour avec goût et avec pcrsévé- I et qui déjà renferme une grande quantité |Bux rares et inédits. Cet oiseau-mouche, par ^««robustes , se rapproche du Rivoli ; il en a piribuis corporels, le bec, la coupe de la queue, "lu'à certaines teintes du plumage; mais il est LES IIÉOROTAIRES ('). Sont des souï-mangas qui ne se trouvent que dans les lies océaniennes de l'archipel des Sandwich. ' eu; bec , beaucoup plus long que la tête, est Tt- ;•) Melliptreptus , Vieill ; drepanis. Temm.; eerthia. L., héorotaire , nom des hidigénes de l'Ile d'Atooi , une des Sandwich , au dire de Vancouvert. in II- 590 HISTOIRE NATURELLE ri ! Il l'ii 'r I ; ,.: i 'ii ii ■1 ' ■ 1 ) Certhia obscura, Gm ; hook-billed green Creeper, Lalh.; Vieill . pi. 53. (^) Certhia pacifica. Gm.; great hook-billed Creeper, Lath.; Yieill., Oiseaux dorés, pi. 63; Cook, 3e Voy., t. III. p. 110. (4) Cinnyrii, Guy,', mtUiiuga, Yieill.; meturinia, II- llger ; ctrthia, L, reflets dans leurs parures. Les femelles ont g vrcc simple et sans éclut. Ils sont caracti'risiJ un bec aussi long que la tête, recourbé, trèif ment dentelé sur les bords. Leur langue «J leuse et simplement fourchue ; leur qucue.g et égale, est souvent dépassée par deux lon^sli Les diverses parures que présentent les i diverses époques de leur vie, ainsi que cellesiii melles , rendent leur étude diflicile. Les espèces les plus remarquables etlesplgi velles sont: 1° Le métullisé{^), qui ikï corps vert, une ceinture, le croupion et lai azur, le ventre jaune et deux longs brlDsiJ trouve en Nubie , dans le Dongola ; sa fentll gris jaune. 2" L'Àdelbert {^) se trouve au I Il a la tête et le menton vert émeraude,U blanche , cerclée de noir. Le ventre , les aibl bas du dos rouge brun, le cou noir. 5° L'oria se plait sur les rives du Gange, entre iiéu Calcutta. Il est d'un riche vert pourpré, iij ventre pourpre noir, les ailes et la queue Doinj une bandelette orangée placée en travers s ailes. 4° Le Gould {*) a été découvert dans 'esj tagnes de l'IIimalaya. Son plumage estgéa meut d'un riche bleu et pourpre, ù reQets i ses. Mais l'occiput, les joues, le haut du dd d'un rouge de sang. Le bas du dos, le iIiomI ventre sont jaune soufre, tachetés de rougedel 5° Le l.on:juemare (*) vit sur les côtes diiT Il est d'un riche violet sur le corps, d'iulj châtre soyeux sur le ventre, avec la gorge v 6" L'Aspasie (") d'Amboine a la tétecmcrad plumage noir velours, le dos et les ailes vert j le plastron acier. 7° Le KuhlC) de Java a lej put émeraude, le devant du cou rubis, avecii lier bleu , le dos jaune. La femelle est va 8° L'Hasselt (»), aussi de Java , a le sincipoij raude, le gosier rubis, le ventre rouge defcu,! et les couvertur'^'' bleu céleste. 9" Le soiicij Rloluques , et plus particulièrement d'Anibol le sinciput et la gorge azur et rubis, ledosoll le dessous du corps souci, les ailes et luf brunes. 10° J.cdistin(iué{"^) de Java a un pfl de fer snéculaire, le corps olivâtre en dcssns,! d'or en dessous. La queue bleue, frangée dcï [')yectariniametalliea. Lich.; Ruppeli.Af. Temm.,p1.347,ng. Ict2. I (») C. Adelberti , Gervais , Mag. de zool., pl.J'^ (3) c. orientalis , Frank : Proc, 1, 122. (4) C. Gouldia. Vig ; Proc, 1,44. ^ (5) C. Longuemarei, Less., Illusl. de zool., pi.' (6) C. aspasia». Lpss., Coq., pi. 30 , flU- ^- . (') Ncctarinia Kuhlii, Temm., pi. 376, lig.l«j (8) N. Hasseltii . WM,, pi. 376 , flg. 3- (9) iV. lolaris , Temm., pi. 347, flg. 3. (.0) iV. eximia» Temm., pi 138 , flg. 1 elï;"'| ralit , Horsf. DES OISEAUX. â91 irs parures. Les femelles ont sans éclul. Ils soiil caractc'rii . ong que la Iclc, recourbé, ira sur les bords. Leur langue est emcnt fourchue; leur queue, luvent dépassée par deux lonns )arurcs que présentent les les de leur vie, ainsi que cellesi >nt leur élude diflicile. les plus remarquables et les plu l" Le métallisé {^) ^ qai ik le ceinture , le croupion et la re jaune et deux longs briDSj bie , dans le Dongola ; sa feoi L'Àdelbert ('•*) se trouve au le menton vert émeraude,li léc de noir. Le ventre , les aibi uge brun, le cou noir. 5" L'orii les rives du Gange , entre Béi ist d'un riclie vert pourpré,» re noir, les ailes et la queue uoii le orangée placée en travers lould{*) a été découvert dans les Himalaya. Son plumage estgénij clie bleu et pourpre, à rcûets :ciput, les joues, le haut du ilo),| e sang. Le bas du dos, le tliordl aune soufre, tachetés de rouge è emarei^) vil sur les côtes d'AI iche violet sur le corps, d'im sur le ventre, avec la gorge (6J d'Amboine a la tète émeni velours, le dos et les ailes vert îier.T» Le Kuhk'') de Java a le , le devant du cou rubis, avec dos jaune. La femelle est va ,'), aussi de Java, a le sincipuii icr rubis, le ventre rouge defcu,' lur'"" bleu céleste. 9" Le soiicin it plus particulièrement d'Aral la gorge azur et rubis, ledosolii u corps souci, les ailes et 1« .orfisa'miM('('") de Java a un pi aire, le corps olivâtre en dessus,] (US. La queue bleue, frangée de iametallica. Lich.; Ruppeli.At. .7,flg.lct2. ., erti,GervaJ8,Mag.dezooI.,pl-"| Jtj,Frank:Proc., 1,122. ia. Vig;Proc.,I,44. icmarei,Less.,lllusl-dczonl.,pl' fa/ï-uWit,Temm.,pl.376,fig.l«| tt«. thid., pi. 376, flg. 3. ;«.Tcmm.,pl.347,flg.3- io.Temm.,P» 138.flgle»*'"' Itmelle est grisâtre on dessus et blanchâtre en uj, W Lepecloral (•) de Java, a le sinciput ïade, le plastron rubis, h reflets bleu d'acier H bords, du jaune d'or sur les flancs, le plu- ipourpré, lecroupion vert. M" Le gracieux (^) iva a les joues noires, la tête et le manteau vert |, le dos azur, ainsi que la queue. La gorge [he, frangée de rubis et de fer spéculairc. Le ! est jaune. La femelle est verte en dessus, ien dessous. 13° Le motistac{^), encore de Java, I rouge de feu le plus éclatant, avec le front, Roustache, le croupion azur, le ventre blanc. leue a deux brins plus allongés. ii° L'oreillon !(•) se trouve h Java, à Sumatra, et peut-être liCeylan. Il a le dessus du corps vert éme- ), la gorge couleur de buffle, le bas-venire , les joues chocolat et un trait rubis violet sur |tésdu cou. 15» Le souï-mangas à ventre évar- I se trouve aux lies Philippines, où on l'élève ige en le nourrissant d'eau sucrée. Il a le sin- [vert, la gorge bleu d'acier, le ventre rouge, l-venlre jaune, le croupion glauque, les épau- ilemanteau marron, les plumes des ailes et jqneue noires. M. Sykcs a fait connoitre trois (du pays des Mahrattes. '«(*), rouge de sang, avec une bande- d'un riche violet à l'angle du licc, et une tache lorcille. Le sinciput , les tectrices de la queue lépaulessont vert métallisé. Le ventre est gris, |dudos jaune soufre. Le nain C) est vert oli- \mc la poitrine et le croupion rouges, à re- ^ioiels. le dessous du corps est jaune. L'wnt- «Oest vert olivâtre , h nuance plus foncée sur set la queue, plus claire sous le corps. LES ARACHNOTHÈRES H. ^Ides souï-mangas à langue courte et cartila- lls se nourrissent exclusivement d'arai- li leur bec est deux fois plus long que la tête, (Courbé. Leur queue est courte et légèrement fée, les espèces de ce petit groupe sont des t la Sonde, ef n'ont pas de teintes métallisées. Itttarmio pectoralis. Temm,, pi. 138, lig. 3 ; iV. nUorsr ■(etannJoIepida. Temm., 126, fig.let2; N.ja- 1. Horsf.; ccrrAia lepida. Lath.; grimpereau de p.Sonn.., pi. 110. Imacalis, Temra., pi 126, fig. 3. Uhiinieoth. \b., pi. 108 , fig. 1 ; sylvia einga- l'I-s'h , et pi. 388 , fig. 2 reniellc) ; Hrown , pi . 32. [•««Mini'jajter, Temm., pi. 388 , flg. 3. lynnirij Fù/orin. Sykes , Proc , II, 98. |»»'ni'mo.ib,,99. |«>neoJor,ib. ■'■«'•'inoiAcro.Temm. <° Le souï-mangas à long bec ('), Q\x\epril-andun des Javanais , se trouve aussi bien à Sumatra qu'il Java, cl même sur le continent de l'Inde. Il est vert olive sur le corps, gris fuligineux en dessous, avec les rectrices brunes en dessous cl terminées du roussàtrc. 2' Le simple (') , ou le chrss des Java- nais , est vert olivâtre sur le corps et sur les ailes , mais l'espace entre le bec et l'œil et le devant du cou sont neigeux. Le reste des parties inférieures est jaune. 3» Le souï-mangas aux joues jaunes (*) se trouve à Java, cl il est partout d'un vert pré fort agréable, relevé de jaune sur les sourcils, aux joues, sur les couvertures inférieures cl au bord des pennes de la queue. I^i ventre est d'un vert plus gai que le dos. Il se tient dans les bois de Banlam. LES PHYLIDONYRES (*) , OU MIZOMÊLES. Constituent une petite tribu qui joint au port et aux caractères généraux des souï-mangas, l'as- pect, les mœurs et la conformation des philédons. MM. Vigors et IIorsAcld ont ainsi caractérisé ce groupe : « Le bec est court, grêle, recourbé sur son arête, coupant h sa base , à narines longitudinales linéaires, recouvertes d'une membrane égalant en longueur le tiers des mandibules. La langue, les ailes et les pieds sont comme ces parties chez les philédons. Leur queue est assez courte et égale. Les philidonyres ont donc lenr langue terminée en pin- ceau, leur plumage orné de vives couleurs, mais sans aucun éclal métallique. Ce sont des oiseaux de la Malaisie , de l'Océanie et de l'Australie exclusi- vement. 4» Le myzomèle rouge gris (») est répandu dans les îles de Banda, Java et Sumatra. Il a le haut du corps rouge, les ailes noir bleu, le dessous du corps gris. La femelle n'a du rouge qu'au croupion. Elle est bistrée en dessus, gris ardoisé en dessous. 2° Le car- dinal ("J de la terre de Diémen , rouge vif, avec du gris enfumé sous le corps , du noir sur les côtés du cou, les ailes et la queue brunâtres. 3" Le rouge et noir (') est répandu sur les îles Mariannes et Caro- (•) IS'ectarinia longirostris , Temm., pi. 84, fig. 1. («) N. inornara, Temm., pi. 84, flg. 2; cinnyris afft- nis , llorsf. (') iV chrysogenyi, Temm., pi. 388 , fig. 1. (4) Phylidonyris , Uas.; myzomela, Vig. et Horsf.; cinnyris , &uci. _ (5, JV. rubrocana. Temm. pi. 108 , flg. 2 et 3 ; flgmer ronge cl tsiis, l.evaill, Af., pi. 136. («j Cerlhia cardinalis ,\iei\ï., pi. 36 des Ois. dorés; C.sanfiuinea, Gm. (7) Cinnyris rubrater, Less., Man., II , 55. i^ 1': ! m :. ' 1 ri t!ii^ i lî i' ' l 1 1 '^ 4 il II I y. SU Û92 HISTOIRE NATURELLE Unes. Son plumage est rouge sanguin ; ses ailes et sa egt verdâtre en dessus , jaunâtre en d«™. queue sont brunes seulement. 4" Vaustralien («; plumes des oreilles s'allongent en deux loï. provient de la Nouvelle-Hollande ; il a le sommet sont noires à leur base et [aunes au somm! de la tête noir, un demi-collier roux, la gorge d'un mellkore ^) est roux sur le corps, blanc enrfl blanc pur 6. Le décore- (»J a été découvert par nous avec un encadrement et une plaque mt sur I Ile de Waighiou. Il est nniformément brun d'un noir inten e. H» Le gomcUyr «„ "' enfumé avec un ruban d'un rouge fulgide sur le nomment les Anglais d'après les nèires'del!^ devant du cou. velle-GalIes du Sud, goaLr-ruch .\ une^J autour des yeux, le plumage vert fonce, mélji blanc. M. Temminck a ajouté à ce nombre lesi suivantes, qu'il a figurées : 12° Le philik^ blanches (»; a le devant de la tête et le devami noir, une plaque neigeuse sur les oreilles, lêl mage généralement verl olive. Il habite la Xom, Hollande, comme celles qui viennent après, jj cap nègre {*) blanc satiné en dessous, noiij tête, le cou, et les côtés du thorax, olivâirei dos, les ailes et la queue. <4" Le momtQ(\i l'on dit être des Philippines, et dont le pliimu est blanchâtre , sans tache sur la gorge, (1 le ventre et la tète, et gris sur les ailes et laf iS" Le griveîé{») a la tête et le devant dJ vert, écaillé de noir, les joues jaune ferrujij un trait blanc à l'angle du bec, le dos i ventre gris, écaillé de noir. 10° Le rélicûm\ brun olivâtre sur le corps, gris, flamme debli dessous, h pennes des ailes frangées dejaiiii| joues jaune verdûlre et le menton blanc. Jlj découvert sur les rivages du port >VcslerD,lj philédon à gorge noire (8), à la tète cendrée,i| blanches, à gorge et poitrine noires , à venir nàtre. Nous y ajouterons : 18" Le rouge fm quia près de six pouces de longueur totales est noir et les tarses sont gris brun. Une pli] couleur ferrugineuse recouvre le devant de t et se trouve bordée sur l'oeil par un rebord! Son plumage en dessus est brun, vcrniiculéii(| plus clair. Les couvertures des ailes sontt bordées de roussâtre, et les rémiges brunes* sérées de jaune.Un long plastron bianccouvRf la partie antérieure du cou, et se irouveencai noir brunâtre. Une ceinture brune traverse 1 trine ; le ventre est blanchâtre et les flancs soi sâlrcs. Les rcetrices donnent à la queue i (>)Vieiii., Ois. dorés.pl. 86. l») /6., pi. 88. , (3) MeWphagahucotis. Temm.,i)1.435;wtiil^ thrush , Lath. (M M. atricapilla. Temm., pi. 335, flg. atricapilla. Làlh, (S) M. myslacalis, Temm., pi. 355, flg. 2. {«) M. maculata. ib., pi. 29 , flg. 1 (7) M. reticulala , ib., pi. 29 , fig 2. («', Philédon melanodera, pi. 8 , flg. 1 . '"'"'I Zool. -Je l'Aitrolabe. L I (9) Philédon rufifrons, Less., Zool. de la Coî.'j LES PHYLÉDONS, OU MELLIPHAGES C»;. Sont des souï-mangas à plumage variable, sans éclat métallique, mais de taille qui atteint souvent celle d'un merle. Leur langue est terminée par un pinceau de fibres ; leurs ailes subaigut's dépassent le croupion ; la queue est médiocre, légèrement échan- crée ou rectiligne; leur bec est effilé, pointu, arqué. Toutes les espèces vivent d'insectes et d'exsudations qu'elles retirent des sucs ou mannes qui découlent des écorces et des feuilles des arbres de l'Océanie et de l'Australie, leur patrie exclusive. Vieillot a figuré les espèces suivantes H" Le noir et blanc (*) a le dessus du corps cendré, les ailes et la queue noirâtres, mais leurs pennes sont bordées de jaune antérieurement. 2» Le collier blanc {5)a le dessus du corps carmélite, la tête, les ailes et la queue noires, les joues et un collier neigeux. H" Le tacheté (6) a des raies blanches sur les côtés de la tète, le corps tacheté, les pennes des ailes et de la queue d'un brun très foncé et bordées de jaune. 4« Le cap noir 'J) a la gorge et le croupion blancs, le dos vert, les pennes des ailes et le dessus des caudales noirs. S» Le fuscalbin (») a un cercle rouge autour des yeux, le corps brun en dessus, blanc en dessons. 6» Le noir (9) est brunâtre, avec du blanc sur les côtés du cou. Les pennes alaires ont du jaune. 7° Le bleui^^j a la tête grise jaunâtre, le des- sous du corps blanc , les pennes de la queue bleues en dessous. 8° Le gris (") a le plumage gris et une tache jaune sous les oreilles. 9» L'oreille jaune ("; (') Certhia australasica . Shuyv. (») Cinnyris eques, Less., Zool. Coq., pi. 31 ; Bull , II. 386. (3) Melliphaga, Levln ; philédon, C\iv., Temm.; phile- «jon, Vielll., Gai.; et certWa, Vieill., Ois. dorés. (4) Vieill., Uis. dorés, pi. ô5. (J,/&.,pl.56. («j/6.. pi. 67,White,Voy. (7) Certhia cucullata. Shaw; Vieill., t6 , pi. 60. {8j Certhia lunata. Shaw ; Vieill., pi. 61. (9) Vieill., Ois. dorés , pi. 71. f'o) Vieill., pi. 83. (-•76., pi. 84. (";iy, pl.85. ' " DES OISEAUX. m iSSUs, jaunAtre en dessouj s s'allongent en deux toulTei, j base et jaunes au sommet, ||( oux sur le corps, blanc en dei nent et une plaque surlej;! . H" Le jiorucfc 1.2, ou, com ;lais d'après les nègres drlij ud, gootcar-riich , a une pot] le plumage vert fonce, mélu ; a ajouté à ce nombre les i a figurées : 12° Le phUiimi levant de la tête et le devantii ; neigeuse sur les oreilles, le| cntverl olive. Il habile la Nogi| le celles qui viennent après, inc satiné en dessous, noiii les côtés du thorax, olivitrei la queue. 14° Le mmta(\\ Philippines, et dont le pli sans tache sur la gorge, tlami été, et gris sur les ailes ctlii (S) a la tête et le devant du i e noir, les joues jaune à l'angle du bec , le dos lillé de noir. 10° Le relie ilm\ ur le corps, gris, flamme de bli nés des ailes frangées de jau» •dûlre et le menton blanc. M.f les rivages du port Western, Il •^e «oire (8), à la tète cendrée,i| Irge et poitrine noires , à Tenu [ajouterons : 18° Le rouge fm X pouces de longueur lolale; larses sont gris brun, l ne pli ineuse recouvre le devant de! irdée sur l'œil par un rebord! dessus est brun, verraiculé( couvertures des ailes sont I [ssâtre, et les rémiges brunes! .Un long plastron blanc cor |eureducou,etselrouveent Une ceinture brune traverse! est blanchâtre et les flancs! Itricesdonnentà la queue unel [dorés, pi. 86. ,lcttC0t.-».Temm.,pl.435;** pi«a,Temm., pi. 335,0g. l! jil'ts,Temm.,pl.355,fl82- |ta.ib..pl.29.flKl; LonocJ (■) Melliphaga auricomis . Sw., Zool. illust., p!. 43 ; muscicapa auricomis, Lalh. (>) Planche et page 186 et 297 de l'édition originale. (3) Mynantha, VIg. et Horsf., Trans., XV, 318: de tnysan, sucer, et antAo* «fleur. (4} Merops garrulus, Lath., Suppl., 9; myzantha ga rula. Vig. et Horsf., loc. clt^ (S) M. flavirostria , ibid. («) Certliia carunculata. Gm.; Cooli , 3' Voy., (. I , et App., Vieil!., Ois. doi(»s, pi, (59 et 70. (7) Vieili., pl.«7. 73 t :'l i ï! i I-. .1 1 I Ki 594 HISTOIRE NATURELLE k M' lot'c noire, interrompue par un croissant blanc, recouvre la tôtc. Le pourtour des yeux est enveloppé d'une peau nue et jaune. Enfin le philédoii à oieillons jaunes ('}> que nous avons d(^couvert à la Nouvelle-Guinée , nous semble encore être un myzanthe. Il est olivâtre sur le corps, blanchâtre h la gorge , jaune sur le ventre , et mar- qué sur les oreilles d'un trait jaune d'or. LES VERDINS C«). Forment une petite tribu voisine des philédons, (|u'iis remplacent dans les îles orientales. Ils ont une langue en brosse , un bec arqué et des tarses courts, des ailes subaiguës dépassant le croupion , une queue allongée et arrondie.Leur plumagea beau- coup de vert dans sa coloration dominante , et leur taille est celle d'une petite grive. Leurs narines sont prcâii' ic eulièrcment cachées par les plumes du front. BuHbn n'a connu qu'une espèce dece groupe, qu'il rangeait parmi les mcrlcs^sous le nom de verdin (^), et qu'il a ligure cnl. 643, fig. 5. C'est un oiseau ré- pauJuù Bornéo, h Sumatra et à Java. Le vert oUve (*), des îles des Amis, h plumage vert olive, plus clair en dessous, nous paroit être un verdin; les pennes alaires et caudales sont fran- gées de jaune. La femelle est grise. Le district de Ptilcnibang , dans l'île de Sumatra, adonné les trois verdins suivants : Le front d'or {^) , à tête dorée , à gorge uzur sur un fond noir bordé de jaune. Le plu- mage vort, les épaules bleues. Le barbe-bleu (*') vert , avoc le devant du cou noir , un trait azur sous le bec. Victérocéphalc C) h tête jaune, à face et gorge noires , relevé d'un trait bleu à l'angle du bec; les ailes et la queue bleues. Le mullerien (^) habite Sumatra et aussi Java. Il est vert pré , avec la gorge noir velouté , et une pe- tite bande bleue à la commissure du bec. La femelle a la gorge jaune et le plumage verdâtre clair. (•) Philedon chrysotis , tess., Zool. Coq-, pi. 21 615; myzantlia flaviventer, ih., Man., I. II, p. 67. (>) Ph!/Uornis,Tio\é;chloropsis, Jardine; phyllomis, oiseau reoille , est la traduction de leur nom javanais, boitron dausou, (3) Turitus eochinchinensis , Gm.; Vieill., Ois. dorés, Çl. 77 et 78; Temm., pi. 484, flg. 2 ; turdus viridis , Horsf. (*) Certhia virens. Vieil!., Ois. dorés , pi. 67 et 68. , (5) Pliyllornis aurifions. Temm., pi. 484, flg. 1. (C) P. cyanopogon. ib., pi. 512 , flg. 1. (;) P. malabaricus .. ib., pi. 512 , fig. 2. (8) p, MuHerii. ib., texte. LES PJIILLANTIIESC). Répondent en partie aux créadionseit lophes de M. Vieillot. Gomme les philédouj langue se termine en un pinceau de libres. l est allongé , recourbé et atténué à la poioie,! d'une arête qui est carénée h la base. Lu 1 sont linéaires et occupent la moitié du i)ec| ailes sont médiocres et arrondies, et iaq» assez grande , étagée. Les oiseaux de ce gmof tous de l'Australie. MM. Vigors et IIorslielii|i parmi eux la pie d pendeloques (') de Dauiiiii vit à la terre de Diémen et au port Western Le gucrier(^) est fauve noirâtre, avec dfiij vertes sur le corps, des cercles et des raies ii très; la pointe des rectrices estblauclie,l«ij des alentours du port Jackson l'appelicnKol parce que son cri , suivant le voyageur CaleJ les syllabes couka y cock. Il n'est pasrarei broussailles qui entourent Sydney et Paramij phrygien (*) a le plumage noir avec des slriesl sur le corps, et blanches en dessous. I.es.'ij pennes sontlisérées de jaune. Le Ph. de In est gris fauve ,avec des rayures blanchaircs; kl du dos est plus pûle sur le eou. Le ventre esljl tre ; les caroncules du cou sont courts et ovi| A ce genre devra sans doute appartenir lep bel oiseau que Cook a le premier fait connoilrJ cenom,etquiesttrèscommunililaNouvcllc-Zi3J Les naturels de la baie des Iles lui donnemlel de totii, et ils le vénèrent, car ilapprendaiiél à parler. Ils aiment luiapprendrcIcrondcaiisiii| ko tu koé , ko ronge koé , etc. Ce poc ou m plumage vert doré, et deux pendeloques blanj sur chaque côté du cou. LES CORBICALAOSC). Sont des oiseaux de transition , qui joignenlj langue pénicillée des philédons un bec robuittT (') Anthochœra. Horsf. et Vig.; de anthos, Htj ehairo.je me lejouis. (») Corvus paradoxus , Lath.; meropt pana Lalli.; anthochœra carunculata, Vig.elHorsf.;Dij Ornilh , pi. 16 ; creadion carunciilatus , Vieill )|| (') Anthochara mellivora, llorsf., Vig., TrâD!.| 321 ; certhia mellivora, Lath., pi. 37. (♦) A. phrygia, ibid.; melliphaga phrygia,^ VMTopt phrygiw , Lath. (5) 4. Lewinii. Vig. et Horsf., Trans.,XV,a (6) Philemon cireinnatua. Vieill.; meropscitcm Latli. (7) Tropidorhynchus . \ig. et Horsf., Trans.,ïV,| de 7rp(i)i{, caréné , et SuS^uf , bec. • I .1 .-•ti.v, ' m. DES OISEAUX. 595 i PHILLANTHESC). ;n partie aux créadionseii Vieillot. Gomme les philciloiit| ne en un pinceau de librn.l courbé et atténué ù la poiniej i est carénée & la base, la i !t occupent la moitié du k| liocres et arrondies, et la( Hagée. Les oiseaux de ce f ïlie. MM. Vigors et Ilorsfieliiil lie à pendeloques (}) de Dauiliij B Diémen et au port Wcstea *) est fauve noirâtre . avcc(leîi| )rps , des cercles et des raies b des rectrices est blanche. Iffij lu port Jackson l'appellent nt cri , suivant le voyageur CaleyJ uka y cock. Il n'est pasrareiii i entourent Sydney et Paramii le plumage noir avec des sirieil et blanches en dessous, les iérées de jaune. Le Ph. âc Ité 1 vec des rayures blanciiûties ; li j ; pûle sur le cou. Le ventre esljj ;ules du cou sont courts et onl| levra sans doute appartenir li Cook a le premier fait connoilH st très commun à la Nouvcile-Zii la baie des Iles lui donnenlltl e vénèrent, car il apprend siifl lent Iniapprendrelcrondeausiil rongo koé , etc. Ce poë ou m oré , et deux pendeloques blaiij du cou. ; CORBICALAOSC). aux de transition , qui joignent^ 5e des pbilédons un becrobuirf , Horsf. et Vig.; de anthoi, m ouis. l radoxus, Lath.; merops parm ■a earunculata, Vig.elBorsf.:D^ readion carunculatus , Vieill > melUmra. Horsr., Vig., TraDi, Mivora, Lath., pi. 37. . ibid.; melliphaga phrygia. l^ ;,Lath. vig. et Horsf., Trans.,XV,32a. einnatus. Vieil!.; meropseim» nchus.Wg. etnorsf.,Trans.,iV,| et ëvfipus , bec. Lurmonté d'une arête saillante, convexe, et L biseau. Les ailes sont subaiguës et dépas- [croupion. Leur queue, moyenne, est égale Lel : leur tétc est plus ou moins dénudée. Les (le leur cou sont étroites; ils vivent aux les ou à la Nouvelle-Galles du Sud. > des corbiralaos est le corniculé (■) des «s, et surtout de l'ile de Bourou. Il cstbleuil- ha tète et l'occiput, qui sont dénudés. Le men- jbianc; les plumes du thorax sont étroites, les, soyeuses. Les parties inférieures sont , La queue est terminée de blanc. Les autres I sont : Le monacal P) . très commun dans les lies de l'archipel d'Asie et surtout h la lie-Guinée; son plumage est cendré, et les Idénudées du cou sont moins étendues qu'à ] suivante, qu'on a confondue avec lui. Les Ide la gorge sont courtes et peu effilées. L'ex- jrip$ corniculatus . Lath.; Levaill., Ois., Ind., ttrofidorhyticlius corniculatus , Vig. et Horsf. lroj>imonac/«uij Lath. croissance du bec est pou liaiile. l/atmlralien (•), que l'on trouve ù la Nouvelle (iallfs du Sud, pris brun sur le corps , a le slncipiit couvert de (inelqiics plumes blanches, les plumes du rou longues et cf- filées, d'un blanc satiné. L'oreillon bleu ("), ou le bali-kin des naturels du port Jackson, est vert oli- vâtre en dessus, noir sur la tète et la nuque, gris brun sur le cou et le thorax, une ligne bleue sur les joues. Le dessous du corps blanc. Un oiseau fort voisin des corbicalaos, et qui cepen- dant n'a 'pas de nu sur la tête, ni la proéminence cornée de la base du bec , est le phiUdon de liou- rou ('), découvert par M. Adolphe Lcsson dansl'ilo de Uourou. Son bec est droit , allongé , triangulaire, muni d'une légère arête. Son plumage est brun rous- sâtre en dessus, fauve sale sur la poitrine et le ventre. Le pourtour de l'œil seul est dégarni de plumes. (') Knoh fronted bee eater, White , pi. 190: tropido- rhynchus monachua, Vig. et Horsf. (') Gracuta cyanoUs,lMïi.;blueeheeIted hony sucker, Lewin , pi. 4. ;^) Philedon Bouroemii, Quoy et tiaim., Astr, ni d, flg. 3. LIVRE XIV. LES PASSEREAUX SYNDACTYLES ET GRIMPEURS. [oiseaux dont il sera question dans ce livre pt une série de caractères qui, bien qu'inso- s rapprochent cependant et les lient les uns pres'parun enchaînement non interrompu. Indadj/b , séparés par M. Guvier, se distin- Ipar leur doigt externe, presque aussi long que Piiiilieu, et unis l'un à l'autre jusqu'à l'avant- F articulation. Mais cette manière d'être n'est Idusive aux oiseaux de ce groupe. On la re- 1 chez plusieurs genres de passereaux mar- 1 soit cntomophages , soit polyphages. Les purs ont le doigt externe dirigé en arrière «le pouce, ce qui aide singulièrement la pré- P. Mais d'autres passereaux grimpent parfai- l'sans être organisés ainsi , et enfin des grim- I n'ont que trois doigts au lieu de quatre, et pnt réunissent tous les cjfractères des oiseaux Jf genre. On le voit, la méthode systématique l'être admise que comme un moyen artificiel «ment. . LES TOCKS (0. Font le passage des corbicalaos, avec lesquels ils ont été classés par tous les naturalistes nomcncla- teurs. Leur bec est recourbé , élevé , très comprimé sur son arête, qui est vive, et nullement projetée en casque, ainsi que cela a lieu chez les calaos. Les bords en sont lisses et dentelés. RufTon aconnu deux espèces (*) de ce genre, qui est exclusivement afri- cain. Latham a fait connoitre le gris {^), dont le bec est gris , taché de noir, avec les bords dentelés. La huppe occipitale est brune. Le plumage est gris cen- dré en dessus et gris clair en dessous. M. Ruppell , dans son second voyage en Afrique, (') Tockus. Lcss., Ornilli., 252; buceros, L. (>) Le tock et le nasique , enl. 260 et 890. (^) Buceros grisous . Latli., esp. 15. . ! fi m m HISTOIRE NATURELLE 11^ -ifrri |. Ih ! 'i i , 1 1^ 'l i i ! i 1 l 1 i 1 1 i 1 , 1, i 'i; :\ ■ ( 1 i 1 \U 1 ^^T 'M > \ ■ [ a représenté deux tocks. Le frangé (<), h bec rouge, h plumage gris de plomb, plus noir sur les ailes, blanc sur le ventre. Les couvertures des ailes, petites et moyennes, sont lisérécs de blanc. La queue est verte avec des bords blanc pur. Il se nourrit de gros insectes , et se rencontre dans la province de Tem- lien. Le bec jaune C), qui a été rencontré & Massua, a le bec jaune , assez saillant , la tête , le cou et le dessous du corps blancs, les ailes noires, frangées de blanc , la queue brune, barrée de neigeux. LES NACIBAS('). Forment dans le genre calao une petite tribu n'ayant qu'une espèce, décrite par BulTon (enlumi- nure 779), qui vit, en Abyssinie, d'insectes et de charognes. LES CALAOS W. Ces grands oiseaux d'Afrique et des Indes, que Tend remarquables leur énorme bec celluleux ou solide, le plus ordinairement surmonté d'une arête diversiforme , se sont accrus dans ces dernières an- nées d'un grand nombre de belles espèces des îles les plus méridionales de l'Asie, telles que Bornéo, Su- matra, Java, et les Moluqucs orientales. Les vrais calaos se nourrissent de fruits, et ceux des Moluques recherchent surtout les noix musca- des, qui donnent h leur chair un goût délicieux. Quand ils volent, l'air qu'ils déplacent par les bat- tements lourds de leurs ailes , joint à un claquement des mandibules , annonce leur approche, même à de grandes distances. Les sillons du bec , comme les éminences, se forment à mesure que l'oiseau vieillit, de là le nom de jerar-vogel , ou d'oiseau à années, que les Européens d'Amboine donnent en général aux calaos. Leur langue est simple , entière , et de forme triangulaire. Les calaos qui méritent une mention spéciale sont : •I" Le huppé (^) ou Vabba gumba des Abyssins, a son casque jaune, à bord droit en avant. Les plumes de la tête lâches et terminées de blanc. Le plumage bleu noir, le croupion, le bas-ventre et l'extrémité de la queue exceptés, qui sont d'un blanc parfait. 2° Le calao à casque rondj^), dont Buffon n'a connu que (■} Jïuceros limhutus , Ruppell , pi. 2 , flg. 1 . (>} Jiuceros flavirostris. Ruppell , pi. 2 , flg. 2. (3) Bucorvus. Less., Ornith., 256. (4) Buceros, L. Sur le squelette et la pneumaticité des calaos, Bull. XIII, 256. (5) Buceros cr»«fa(H», Ruppell , pl. 1. («) Buceros galeatus. Gm.; Edw., pi. 281 , flg. C ; le bec figuré , enl. 955, est remarquable pari'J sif allongement des deux rcctriccs moyeniKtl bec, jaune à la pointe , est rouge carmin, Lu est brun, le cou rougcAtre, le dos, les aileseili rax brun, nuancé de roux. Le ventre est bliml On le dit de Bornéo et de la presqu'île de! Il se nourrit de fruits. 5° Le n(^pau/(>j,oul(| nésa des Indiens, a trois pieds six poucesi de longueur totale, un bec blanc jnuniireii rément grand , solide et nullement celluleoJ six sillons sur la mandibule supérieure. Soif mage est noir h reflets sur le dos. Exceptéb des rémiges et des rectrices qui sont blancs, Lil nue de la tête est bleue. Les yeux ont l'irijif Sa principale nourriture consiste en fruilj,(i| qu'il est pressé par la faim il ne dédaipe g reptiles. 4» Le calao à cimier (^j, des WaWt le casque en crête rouge, le bec jaune, it(c| stries rouges et noires, la tête roux brun.li jaune, le corps bleu noir, la queue bianclicl nomme alo. 5" Le bicorne (3) des lies Pliilippinj de Sumatra. Bec et casque jaunâtres, unis; côtés , à casque prolongé en deux pointes enil Plumage noir , hormis le ventre et le m\il\ l'aile qui sont blancs C'est Vinjgangpnfu rong oudan des Ma, ais. ), de l'Inde, a le casque terminé en pointe. «cesi noir et blanc; son plumage gris roux, ■lu blanc en dessous, et la terminaison de la test barrée de noir; les deux pennes moyen- ypassent les autres d'un pouce. 1 1° Le calao d mres P), de l'ile de Célèbes, a son bec sillonné pnelures en place de casque. Son plumage en r noir vert luisant. Le tour de l'œiî est bleu. talao longibandes (^) habite la côte d'An- «n arête est peu marquée. Le bec est jaunâtre, jrougeà la pointe. Le tour de l'œil seul est nu. igoir luisant en dessus, le ventre* et les rectriccs pessont blancs. La plante des pieds est rouge, c couronne {*), du midi de l'Afrique, a son len simple biseau saillant, le bec rouge, le plu- Ign'sbrun, noir, cerclé de blanc sur iesinciput, I sous le corps et à l'extrémité de la queue. i(ingald (^}, de Geylan et de l'Inde continen- |ason bec simple ou sans casque, jaunâtre, les s de l'occiput lâches , le dos brun verdâtre, |kous du corps gris bleuâtre ; la queue est ter- ede blanc. Les nouvelles espèces ajoutées h la iondes calaos, par M. Temminck, sont les sui- : là» Le calao à casque en croissant {% de ictdeJava, a le bec blanc, surmonté d'un tint orangé imitant un second bec renversé. Me noir. Son plumage est brun, excepté le bas is,le ventre, et l'extrémité de la queue, qui est llaDchâtre. 16» Le largup C) se trouve à Suma- b Bornéo, a le gosier et le tour des yeux nus pires, les plumes de l'occiput lâches, la tète, la moitié des ailes et le dos vert brun, le cet le thorax brun écaillé, la queue largement iiéede noir au sommet. 17» Le calao à casque '\àml on ignore la patrie, ne témoigne de liistence que par son bec déposé dans les col- ins, Le bec est surmonté d'un casque élevé , et ^brusquement en avant. t8" Le bec en rou- ) n'est aussi connu que par son bec, à casque ,roulédansle haut, et très sinueux sur les J;SoDnerat,t6.,pl.l21; Edwards, pl.28i{lebec); pMpl.l4;Lalh., pl.2. J jinstanui, Lalh.; Sonnerat, pi. 121; Levaill., |pl.l5. itxarhatus, Temm.,pl. 211. Ifasciatui. shaw, Gen. zool.. 8, 34; Levaill., J,pl233. Iwonatui, Shaw, p. 37 ; Levaill., pi. 234el235. '•îmja/enjtj. Shaw, p. 37 ; Levaill .Calaos, pi. 23. P««roi lunotuj. Temm., pi. 546. '•Sdlerttuj. Temm.,pl. 520. •«'atuj. Temm., pL 521, flg.l. '• 'ïlindricti» , Temm., pi. 521 , flg. 2. côtés. iO' Le charbonnier (») , de Dornéo et de Su- matra, a le casque comprimé en entier : il est jaune serin, ainsi que le bec. i.e plumage est d'un riche vert lustré, le sommet des rectriccs latérales excepté, qui est blanc. Les joues et le tour des yeux sont nus, 20* Le rigolaire ('^j, de Durnéo , a un fanon rougeâ- tre, un casque sinueux et peu haut, coloré en rouge, le bec jaune, le devant du cou nankin, le derrière noir, ainsi que tout le corps, les deux tiers de la queue exceptés, qui sont roux cannelle. 21" Le calao d casque grêle (') , de Bornéo, a le gosier dénudé et bleuâtre, le bec jaune, à simple ressaut aigu pour casque, le plumage entièrement bleu noir, la queue aux deux tiers roux cannelle. 22° Le calao trom- pette {*) provient du cap de Donne-Espérance. Il a le bec brunâtre, surmonté d'un casque pointu en avant, et présente des stries sur les côtés. Son plu- mage est vert bouteille luisant, ayant du blanc pur aux parties inférieures, aux rémiges secondaires et aux rectriccs externes. 2.'S* Le coi/fé{'% de Sumatra, a une crête tranchante sur son bec, qui est presque cachée par les plumes ébouriflëcs en crinière de lu tête et du cou. Son plumage est brun, nuancé de blanc sur le ventre. 24° Le calao à casque bombé ('') se trouve à Java et à Sumatra, a le casque peu sail- lant, jaune, maculé de noir, comme le bec. Son plu- mage est bleu noir lustré, avec le ventre, le bout des pennes alaires et les rectriccs latérales blancs. 23" Le calao malais C] se trouve à Malacca et h Su- matra. Sa tète est encadrée d'une auréole neigeuse , et le corps est noir; les rectrices externes sont ter- minées de blanc. Ses pieds sont verdâtrcs. 26° Le calao ruficol (»}, confondu avec le calao festonné. Son bec a un casque aussi festonné, très allongé, la gorge nue, la tète , le cou et le thorax roux cannelle, le plumage bleu noir, la queue exceptée, qui est en- tièrement blanche. Il est commun à Waighiou et h la Nouvelle-Guinée. 27° Le calao à casque noir ('■') vient du pays des Ashanlies, sur la côte d'Afrique. Son casque, très élevé, est noir comme le bec, qui est pointu. La gorge et le devant du cou sont dénudés et rougcâlres. Son plumage est noir, teinté de vert doré sur les pennes des ailes et de la queue. Elle est terminée de blanc sur les côtés. Les plumes de la tète et du cou sont lâches , noires et terminées de blanc. C) B. antracicus . Temm., pi. 529. {')B. corrugalus, Temm., pi. 531. (3) B. ijracilis. Temm., pi. 535. c) B. buccinator. Temm., pi. 284. {i)B.eomatus. Raffles , Trans., XIII, pi. 339. (fi) B. convexus , Temm., pi. 430. (7) B. malayanui. RafOes, Cat. (8) B. rufinollis. Vieill.; La Billardière, Voy. avec 1 flg. (9) B. atratus, Temm., pi. 558. S' I I I il i I 598 HISTOIRE NATURELLE 1 .]■■ in i : ■!! R \'W ( » LES TOUCANS ('). Des rôf^iori!) les plus cliiiiiilrs c celluleiix, très gros, Irôs "lier, erochu, muis ilcnUl sur les bords, 2i leur lan- gue l)arl>el(3k sur lescdlt^s ; ils se s(>iil2. Thorax jaune pAle. . . 4. U.citroopynus. Thorax jaune 5. U.osculans. 11. Croupion hianc. Thorax blanc 6. /J.Joco, enl.82. a bii. Jl. mreuj, l.css. Thorax jaune 7. U.carinatus. 8. U. Swainsonii, III. Croupion rouge. Becnoir;orcillesblan- ches 9. R.vitellinus, Bccnoir;or.etpoit.bl. 10. R.ariel. Becverdatre il. R. lUcolorus. (5) Ramphastos Ctivieri. Wagl., Sysl., esp. 5. de liuflbn , quant h In coloration gt^ni^ralf; du |,n mage, ('omme lui il n la gorge blanche, UmM rouge , et le croupion {') jaune orange, i- y („i|J d invte ('^), assez semblable au précédent, mais pj petit do taille; son bec est noir, h nréln rt hml» la base jaune paille. Son thorax blanc ost \m\i{ rougo, et le crou|)ion est jaune, avec une niuJ orangée à l'extrémité des (>lumes. Il se trouve I Mexicpie. S" Le .S'Hv//n«o» (•*) a été (KVoiivpfidJ les parties montagneuses de la Colotnliiv. Sflnpl mage est noir, avec (lu roux sur le sommet de la M La gorge est jaune, eï deux raies, l'une hbtj l'autre rouge, entourent le ventre. Lrs pliitnpii» triées sujiérienres sont blanches, les infi'rioure^r'l gcs. Leb(!C est jaune, rayé de noir sur r.ir(':lc,( miné de cette dernière couleur. Il se riip|ir(iilie| toucan ambigu décrit par M. Swainson, ■'i'>bii\ van vitrènû C^) se rencontre au Mexique. Son 1 est ronge de sang à la base , venlAtrn sur ki^ jaune sur rarfitc,et bleu sur la mandibule infirh Sa gorge est jaune, bordée de ronge; les ipcim alaires sont neigeuses, les inférieures roiijjcs.îi neifjeu.T (■'•) est bien voisin du toco , dont touleH il dill'ère évidemment lorsqu'on le compare mini tieuscment. L'individu de la collection Itivolim noit de l'intérieur du lirésil , de Mato-(îros^ «" \.G petit toucan àvcntre rouge (">, ou/fli"«J d'Azara, a le bec vert , encadré de noir; iclir (') Par croupion on doit cnlcridrpfonstammfnl.' nous parlons de toucans, les couvertures sui.ericiir(i| la queue. C] n. cxaminatm. Gould , Procccd., III, '"• Ci, n. Swainnonii. «Jould , l'roc, IM . li» = " ' ] Lcvaill? R. ambif/uus, Sw., Zool. iiUist.. l). !«»• (») 71. carinatus. Sw., Zool. iliust., pi- 45. (5) i{ mreus. l.ess„ inédit. ...m (6) Lcvaill., l'ar., t. Il , pi. 7; ramphastos vMm lllig.;S\v., Iliust., pi. 50. WABler-/î.af! (7i R. tucanus . L.; R. remmmcliu , A>agier. i Vig.; Bull., X, 155; Proceed., 11,42. . (8) Rampliastos dicolorus, L.; R- chloTOrnj -j Temm.; R. tucai, Licht. M, 1 : : i^i DES OISEAUX. r>oî) I In rolorntlon Rc'-nc'ralr! du |i| 1 a In Ror(,'n Miinrjio, \mi\h m (') jiiiiiic oriiii^'r. •!'• U louf, rnl)l)il»lc fiu |»r<'0('Ml(Mil,in;m| lien est noir , Ji nriMf et |i,ii- (. Son Ihonix Manc et tiunlf ion est jaune, iivoc iiiio iiin litô des |)lnmc<(. Il sn trniive luiinson (•') a eu'; diVoiiverld ;nciiH09 «le lu Colornliic. Son pi (lu roMX sur le sommet èlai^i [•, eC «Icux rnics, rimplilm )urnnl le vcnlre. I,rs pliirni'î sofil hianclics, les iiifrriourcî lie, riiy<^ de noir sur l'.irr:lc,(l nière couleur. Il se niiiprorlit cril par M. Swiiiiisoii. V Loi- rencontre uu Mexique, S'iii à lu base, venlAtre sur h cil !t bleu sur la mandilmlc infë le , bordée de roiif,'c ; les iwli Mises , les inférieures roiij;cs,.r icn voisin du toco , dont tould ncnt lorsqu'on le compare mil lividudc la colIccUon llivoliproi ir du Ilrésil , de Mato-(lro5ase,ioii:e |<5 d'une larRC taclie noir-'àrejl bule supérieure. Le dcvantiiii mat , sans rebord coloré. Ih sont du môme blanc itiat.tw Rcs. (i" Le pignancoin {" les rives du fleuve des Amai cadré de bleti ; la porfic jatine, passant au blanc pur sur lesii sur le thorax. Couvertures' irouRCS.TM/rtr/e/O.oiile? c Vieillot, ne pareil pas "'"" luffon, qui représente le foiw résil. Seulement les tcctriccssiil es chez l'un et orange chez Wi nàfmficm/.r/e(«],oulfW' vert , encadré de noir; le U )n.loilentcn(lreennstammfnl,( lucans, les couvertures 5ui.erie«t«i| latc; la g'>rR<' Jo<">c et orangée h son milieu. Sa ne di'passc guère (|uin/.c pouces. IJ' Le timciin ii/)i()(i cilrm (')i du llrésil, a le bec noir jaune l'iin'.tc et à la base. Le thorax et le croupion sont ie|ii)lc,avi;c un large collier rouge sur le thorax. plumes anales sont égulument rouges. Le tour l'œil est j,'ris de plond). 10" L'nsculunl (■'}, aussi [lisil, a le bec noir, avec rareté jaune; le de- (lucou est jaune sourrc, inaisurungé uu milieu. ur de l'wil est blanc. is,Goul). I conduisent des toucans aux aracaris. Leur lie est médiocre, arrondie par sa manière d'être M. Leur bec est relativement aux deux autres pcs moins haut, |)lus aminci sur l'arête, et i'd'un sillon sur le côté. Les ailes sont courtes irondies,à quatrième rémige lu plus longue. Icn admet cin(| espèces ('}. \\^itruc(tricerl (''Jdu Mexique, est vert doré sur ^rps, Ycrt mat eu dessous. Le bus-ventre et le Mdcs rccliicessont roux; les joues et la gorge lliiancliûtrcs. !2o Le ijuvonin (*'), également du [iquc, est vert pré sur le corps, d'un vert plus I en dessous. Son bec est noir ù lu base et en JDus, mais le bas ventre et la pointe des rectrices Ibrunàtres. 3" Le sillonné (') vit au Pérou. Son pi sillonné, rouge et noir; le plumage est géné- Bienl vert pré , avec du bleu sur la tète , du gris knlon, du jaune sur les sourcils. -î" Le derOy (^), [on ignore la patrie , est vert avec des reflets ! en dessus, et nuancé de bleu sur la tête. Le jlonest blanc, et les parties inférieures sont jau- Icitreopyi/uî, Gould , Proc, V, 156; U. suhfus- Jiiless. l'i.oii.ular.j.ibid. Wacor/ij/ncftuj, Gould, Proc, IV, 147. jHumesanalcs colorées, bec jau- nilreàsabasn 1. A.prasinus. bec noir. 2. A.pavoninus. 'luraes anales (le la couleur du «nlre.croupion, i(/c>n. toutes lesrectricesunicolores 3. A.sulcatus. -• deux rectrices moyennes terininécs de marron 4. A.dtrbianus. -croupion rouge 5. A.hœmatopyg. l'ierogloijuj prastnus, Licht.; Gould, Proceed., Joi l'paionfnuj, Gould , Proc, V, 158. r»uIcoiu», sw., Zool. iUust., pi. 44; Temm., ['•«hrMomii, Gould , Proc, V,4». nAtres. Les rcclrires moyenne» sont terminées do brun. S» Le roiine croupion ('), dont la patrie est inconnue, a le plumage oliviïtre en dessus, bleufttro en dessous, avec une teinte plus foncée sur le tho- rax. Le croupion écarlatc, et les quatre rectrices moyennes sont terminées d« brim. III. LES ARACARIS n. Ont un bec assez fort, solide. Les ailes siibnigni's, lu i|ueuc allongée et fortement élagrîc. Leur plu- niaire est généralement vert (^) , avec des plaques diversement colorées. Au reste, mêmes mœurs et même patrie que les toucans. Iluiron n coiuui de ce genre Vararari (^), ou gri- gri, le vcrl ("'). et le culik (•*). Les espèces nouvelles sont : i" Le royal ('), du Mexi(|ue, jaune sur les parties inférieures, mais ta- ché de noir sur le thorax, et ayant une écharpc sur le ventre, noir en avant, et rouge en arrière. Sa tête et son cou sont noirs, et des taches rouges se dessi- nent sur le thorax et sur le ventre, h'orncari à oreille ni(irron{^j du llrésil , a sur le jaune des par- ties inférieures une large écharpc rouge. 3" Lcdou- blt'collici- C) de lu Guyane, a lu nuque et deux col- (<) P. hœmatopyyui . Gould , Proc, IV, 147. (') l'tcroulnssus. illi;,.; aracari, l.css. "" (^) M. (iould les clasKC ain!>i qu'il suit (Proc, IV, 75) : Thorax cl ventre jaunes: Kchai|jerou;;e;l)eclilancsurleserttés. 1. l'.aracari. noir sur les côtés. 2. P. castanotis. Kcharpe noire et ronge; tache noire. 3. P,re;ialis. collier noir. 4. P. pluricinct. Thorax écarlatc : Collier nul ou jaune, étroit 5. P. bitorquat. r.ollicr noir, large G. P.Azarœ. Dcss. du corpsjaunetachctéde rouge mélangé 7. P. ulocomns. de blanc hIeuAtrc. 8. P.hypoleucos» dejaune. . . 9. P.liaiUonU. Thorax cl ventre jaunes ou rayés : Bec marqué d'orangé 10. P.viridis. Dec taché de noir. 11. P.IIumbold, Thorax semblable à la gorge : Ventre discolore 12. P. inscript. Bec blanc tacheté de noir 13. P.maculir. Bec rouge eoncolore 14. P.natlereri. 0 pointe noire 15. P.Reinwar, Bec entièrement noir bordé de rouge. 16. Pculik. cendré il.P. Langid, C*) Ramphartos aracari, L., enl. 166. (5) il. viridis . enl. 727 et 728. (B) R. piperivorus. L., enl. 577 et 529. (7) P. reyalis. Licht. ; Gould, Proceed., IV, 75; P. ambiguus. Less., Ornilh., p. 178. (») P. castanotis j, Gould, Proc, 1,119, et IV, 75. (9) P. bHorqtiatutt Vig., Zool.; Journ., II , 481 . j i:''' : .1 îi:^ il! f>!' .k; I I; ,1 if !'! I cm HISTOIRE NATURELLE liers rouRCs. 4" V.izarn (<) a la poiirino rouge, ira* vnmV; pnr une; Inrpo l'chnrpn noire. Il est in*vi rnre au lirésil.»* L'ébouriffé ('), des burds du llnuvc des Amazones, b ce que l'on suppose, a toutes les plu- mes de lu télé , d(!S joues et de la nuque crëpues , très dévcloppi'es et d'un nuir brillant. U" Le blanchâ- tre (3), de la Colombie, 0 les parties inférieures d'un gris bleufttre et le croupion rouge. 7° Le Haillon (*), du llrésil , est orangé sur la tôto et sur les parties in- férieures. 8* Le bec à hiéroglyphes (■''), de la Guyane, A le dessous du corps jaune, le bec jaune, encadré de noir, et marqué sur les bords dcniclés de traits liiéroglyformes. 0" L'aracari à bec tacheté («) se trouve au llrésil. Ha l'occiput et le ventre bleu noir, les flancs et les c(Ués du cou jaunes ; le bec , jaune bleuAtre, maculé de nuir. tU" Le pluribandes i^) , aussi du llrésil , est jaune sous le corps, ayant sur le thorax une bande noire, sur le ventre une écliarpc noire en avant ci rouge en arrière. 11° LUutn- boldt {*), de la même contrée que le précédent, est jaune soufre sous le corps, mais son bec est en des- sus blanc jaunâtre, avec du noir aux bords, et to- talement noir h la mandibule inférieure. Il se rap- proche beaucoup de l'aracari & bec chargé de hié- roglyphes. 42" Le natterer (")du Brésil, a le ventre jaune, les plumes libialcs marron, le bec rouge, ta- cheté de noir. l3<>Leiietnu'ar(/(('°),aussi du llrésil, a le ventre orangé, teinté de marron. Son bec est roux, avec quelques dents noires et blanches. 14° Le Langsdorff{**), encore du llrésil, a le ventre mar- ron, le bec noir avec quelques taches vertes. LES MOMOTS (''). Duiïon n'a connu que le houtou de la Guyane (enl. 570) ; ils se sont enrichis de quelques espèces de l'Amérique chaude , dont ce genre est exclusi- vement originaire. Leur bec est fort, dont les bords sont crénelés ; leur longue queue , leur plumage sec (<) P. Azarœ, Wolg.; Vieil!.; Levaill., pi. A. (') P. ulocomus. Gould, Proc, I, 487; IV, 76; et JII , 38. Favorile , pi. 62 de la Zoologie. (>) P. hypoglaucus, Gould , Proc, 1 , 70 ; lil, 70 ; et IV, 77. (4) p. Baillonii. \Vog\.; Levaill., pi. 18; P. croceus, Jard.; et Selby, pi. 6 ; Gould , Proc, IV, 77. (5) P. inscriptus . Sw. (<) P. maculirostri» , Licbt. ; Vieill., Gai., pi. 307; Selby, pi. 26 ; Levoill., pi. AA et pi. 15. (7) P. plurieinetua , Gould , Proc, V, 157. (8) P. Bumhotdtii. Wagl., esp. 4. (9) P. nattflrcrt . Gould, Proc, V, 157. (■o) P. Reinwardtii. Wagl., esp. 11. , (") P. Langsdorffii. Wagl , esp. 12. (•») lHomottts. Briss.; pnonitc*. illig. (de , scie); bnryphomm , Vieill. (de 6«pvwyuî, forte voix). et rigide, orné do vives couleurs, lesuiiiin sullisnmment des autres oiseaux, tout en hp comme lien intermédiaire entre les louantdl perroquets. Les momoti vivent d'inscctei, r de petits oiseaux qu'ils tuent. Ils niehpntdjJ creux d'arbres des profondes forêts du >oiii] Monde. LETUTU('),OU LE DOMBEY, Habile le Paraguay et le llrésil méridioiulj la face noire, une calotte brun rouge foncé, uo] mage vert intense, une queue longue, élami gie & son extrémité, qui est bleu indigo, tandij sa plus grande portion est verte. Les xiwim bleues et le bas-venlre est roux. L'OllANROUX (2), AUSSI DU \\\\m\ A la têie rouge , le plumage vert, lesjoneti une tache angulaire noire au milieu delapoiin les rémiges bleuâtres. Une ceinture orangéi>ci haut du vcnlre. Celui-ci est gris de perle. Laqi est longue , étagéc. LE MEXICAIN (3j. Est plus polit que le houtou, et a commeluiil plumes noires sur le thorax. Sa léto et soncouj cannelle. Le dos , les ailes sont noirs; les | auriculaires s'allongent en touiïcs noires, H d'azur.[Unc tache bleue se dessine au-desiusdel que œil. Enfin la partie inférieure du corpsesij blanc verdatrc. On le trouve snr la monU Temiscaltipec. LE PLATYRIIYNQUE (<]. Provient du Brésil. Il est vert jaunûtre.iTl tête , le cou et le thorax d'un roux marron. Ses] sont surmontés chacun d'un sourcil noir,el| écharpc , aussi noire , traverse la poitrine, est surtout fort élargi dans le sens transversal.! LES SCYTHROPS. Ressemblent par leurs formes générales au» caris qu'ils remplacent dans la Nouvelle-Gallij (') Azara, Momot dombey, levaill., Par«d.,pl prionite$ tutu. (») Levaill., Prom., pi. B.; momotus leuaiHonN (3) Momotus mexicanus , Svf., Phil. Mag.Juin'j p. 442, n° 101. (4) IHomotus platyrhynchus, Lcad., Trans. î''i Bull., XXIV, :<67. do vives couleurs , les (liitn !S aiiircs oiseaux, tout en Itu >rmë(Jiniro entre les toucanial momots vivent d'insectes, [ IX qu'ils tuent. Ils nichent diîl des prorondes forêts du nJ *^ n I n'rfrtjyr^ . , ■' il i « TU('),OU LE DOMBEY, raguay et le Ilrésil nidridioiuli ne calotte brun rouge funcé,!»] isc , une queue longue, dtami nitc', qui est bleu indigo, lindJ portion est verte. Les rémiitsl i-venlrc est roux. iM ►'' lOUX n, AUSSI DU «lli;SIL gc , le plumage vert, lesjo>'uiui{| Maire noire au milieu de kpa iiàircs. Une ceinture orangi^o . Celui-ci est gris de perle. Iji|i igdc. LE MEXICAIN (Sj. i que le houtou , et a commeluiil sur le thorax. Sa tûlu et soncoul os , les ailes sont noirs; les ploi llongent en touiïcs noires, ini he bleue se dessine au-dessusdel la partie inférieure du corps eslj On le trouve snr la monu PLATYRIIYNQUE [*]. Brésil. Il est vert jaumltre,»! î thorax d'un roux marron. Sesi I chacun d'un sourcil noir, et | noire, traverse la poitrine. L'Iargi dans le sens transversal.] iS SCYTHROPS. par leurs fornies générales auij placent dans la Nouveile-Gallï îot dombey, ievaill., Par»*'» m., pi. B.; momotus LevaillantU] ea;iconus.Sw.,Phil.Mag.,jii>»'| atî/r/ii/nc/.«ï,Lcad., Trans.îVlj Mi I )' ' I lin J: i-' (500 llerg rotigos. /■'»•«• vers(?c par nr au Jtrcsil..'i° ] Amazones, ïi mes de la téu développées Ire (3), de la C gris bleuâtre • du Itrésil, est féricures. 8" I a le dessous c de noir, et nr liiéroglyformi trouve au ]tré les flancs et bleuâtre, ma «lussl du ]]ré le thorax une noire en ava boldl (8), de jaune soufre ! sus blanc jai talement noii proche beauc roglyphes. 45 jaune, les pli cheté de noir a le ventre c roux, avec qi Langsdorif { ron, le bec n< HISTOIRE NATURELLE I /n . i_ _, iî Il • fi. liufîon n'a (enl. 070) ; i de l'Amériqi vcment origii sont crénelés (') P.Azara (') P. ulocoi Jll , 38. F avor (=) P. hypog IV, 77. (4) p. Baille Jtird.;et Scibj (5) P. inscri} (6) P. mactt Selby, pi. 26 ; (7) P. pluric (8) P. Hum: (g) P. nattei (■<•) P. Reiw {")P. Lang [") Hloinoh harypIiQiws, : !■ ^^^ i (: /'/(/'//o /'("• l'mirral /' " P""' ■ ^ffâl^ 0^\ g #1 -11 'tr/^ PiiNif niw J'mirriil f. « /î/w . l'ti \\ Mil 1, i: n ' I i'. ! /,/,;i/< ,/t ..'itiii/.' /.//// '/ni ) ! I Il il ^ , -l'-h Ptthliû' ptw PtHUTtU /' à /*ttrt. rrH :t une baut1« bîaii "tUrtOiiV iS'à* •H<.u:, ■ 603 ?s pennes des e rigidittV Les sèches et cas- te espèce qui mes. Il en est ement que cet ie. Le psittri- vingt-un pou- violAtrc de la ) son pliimago oisi du milieu croupion. Lo uvert de sortes yU9et50. »**«. Usa., Uluit. deiool.,pl. 1. ROMPE H. tribus de pcr- quc couronne fols plus haut buste crochet, t garnis d'une atteignent les nédiocre lon- lumes de l'oc- etombant une hynques n'ha- es terres de la espèces : Veu- loir bleu assez : oiseau affecte lair uniforme. pede Levail- ûom de kaka- lalons comme ommunément i et de nie de 'alecto{*),qm m. Il est plus I nu des joues de zool., pi. 1, probosciger^ ira-à-trompe , 12etl3;pst't- ,r et aterritnus , um. ; caeatua aterrtma. Vieill., Gai., pi. 50. ( Voy. pi. 27) (^) Ara alteto» Temm., Disc, Faune du Japon., p. XVU. I ' ! I 1' ;;! ■" ! ■ i . ; i' , t ';|l?.i i.'Bll ' ï ^ M:i<ï«*.«(;' ^ntn '''ClCi--V sont roses h leur naissance , blanches à leur iet,et marquées d'une tache jaune h leur mi- L les rectrices sont d'un rose assez foncé à leur lie interne. IV. LÈS CALOPSITES ('). liennent des cacaloiis par la huppe élégante qui ]i de l'occiput, laquelle se compose do plumes uteflilées, et des aras par le nu du pourtour l'teil ; les ailes , bien que longues et aiguils , n'at- Kntau plus que le milieu de la queue : celle-ci Ittroite et formée de douze rectrices pointues, 1, ayant les deux moyennes plus longues que llilcrales, et imitant la queue des pczopores. Le bien que petit, est taillé comme celui des calyp- ihynques, La seule espèce de ce groupe vit à la kelle-Galles du Sud ; c'est le calopsilte élé- liP). long de dix pouces , ayant des formes élan- y la huppe jaune, le plumage brun olivâtre, une eorangée en avant des yeux, et une bande blan- Isar l'œil. La femelle a du châtain , puis le crou- )ei la queue sont rayés de gris. LES PSITTRICHAS(*). ossèJent une forme transitoire qui conduit aux nques ou microglosses , et surtout aux aras. Kc est très comprimé sur les côtés. Les narines |percées dans une cirrhe sans poils. La face est niée, ainsi que le pourtour de l'œil et le men" [Us plumes de la tête sont roides, rigides, et pillées en poils simples. Les ailes, amples et sub- ies, n'atteignent que le milieu de la queue : l%»olopfcH» Leadbeaterii. Vig., Proceed., I, 61. popsitta. Lets., Illust. de zool., pi. 49. pitacui Novœ-Hollandiœ , Latta.: Legs., Illust. de l>PU9et50. pirkAai, Less., lilutt. de zool., pi. 1. celle-ci est moyenne rt arrondie; les ponnfs des ailes et de la queue sont d'une extrême rigidil*''. Les plumes de leur livrée sont en général sèches et cas- santes. Quant aux mmurs de la seule espèce qui compose cctie tribu, elles sont inconnues. Il en est de mémo de sa patrie. On suppose seulement que cet oiseau provient de la Nouvelle-Guinée. Le psitlri- chua (le Pcsquet (») est long do vingt h vingt-un pou- ces. Il est remarquable par la teinte violAtre de lu peau nue de la face , le noir intense Je son plumago sur le corps, relevé par le rouge cramoisi du milieu des ailes, des parties inférieures et du croupion. Lo devant du cou jusqu'au ventre est recouvert de sortes d'écaillés noires , cerclées de chAtain.j VI. LES EURHYNQUES. MICROGLOSSES OU ARAS A TROMPER. Se distinguent de toutes les autres tribus de per- roquets par la petitesse de leur langue que couronne une petite cupule. Leur bec est deux fois plus haut que large, et il se termine en un robuste crochet. Les joues et le pourtour des yeux sont garnis d'une peau nue. Les ailes sont pointues et atteignent les deux tiers de la queue : celle-ci. de médiocre lon- gueur, est ù son sommet égale. Les plumes de l'oc- ciput sont étroites , et forment en retombant uno huppe lûche et assez fournie. Les eurhynqucs n'ha- bitent que les lies les plus chaudes des terres de la Papouasie. On n'en connoU que deux espèces : l'eu- rhynque noir (>) , entièrement d'un noir bleu assez foncé. Il paroit que, devenu vieux, cet oiseau affecte alors une livrée d'un gris bleuâtre clair uniforme. Dans cet état , c'est Vara-tjris-à-trompe de Lcvail- lant (pi. 1 1). BulTon a décrit sous le nom de kaka- toès noir le perroquet que nous signalons comme type de genre, et qui se rencontre communément dans les forets de la Nouvelle-Guinée et de l'île de Waigiou. Une espèce réellement nouvelle est Valecto(*), qui se trouve à Waigiou, à Banda, à Céram. Il est plus petit d'un tiers que le précédent , et le nu des joues (') Psittrichas Pesquetti, Less , Illust. de zool., pi. 1, (•) Eurhynchus. Lalreille, Rég. an.; probosciger ^ Kulh ; microglossum. Geoff. Saint-Hil.; ara-à-trompe ^ Levain. ; solenoglossuStH. (') Araà-trompe , Levaill.,Perroq.,pl. 12etl3;})Stt-< tacus gigas, Lath.; Edw., pi. 316 ; Pi, ater et aterrimus , Gm. ; cacatua aterrima, Vieill.,Gal., pi. 50. ( Voy. pi. 27) C*) Ara alecto, Temm., Disc, Faune du Japon., p. XVII. m t ,: . -■ i. .t (, t ■■ ■ j'' 1 f. 11 1:1 I i 1 31 ;j G04 HISTOIRE NATORU.LE li '' i a 1 il i\ 1 il; i 1 a moini d'ëtàndue. Sa queue en lëgùrement tUagëc, mais ion plumage eit complètement noir. VII. LES ARASC). Sont de grands perroquets de l'Amérique, dont plusieurs possèdent d'c'clatantcs couleurs. Leur cri rauque et assourdissant semble articuler les syllabes a-ra , souvent répétées. Ils sont reconnoissables & leur bec très haut dans le sens vertical , à ce que la membrane nue, qui entoure la base du bec, recouvre 0 plus ordinairement les Joues en entourant les yeux. Leur queue est relativement longue, étagée, et les rectrices qui la composent sont rigides et si- mulent des lames d'épée. liiifTon a décrit les aras aracanga (enl. 12), ararauna {en\. S(i), maca- i'iianita (enl. 867), tiicolor (enl. 041 ), et l'ara verl. Les autres espèces que l'on doit ojouter aux aras sont : 4° LepachyrhynqueC^), qui a le plumage vert, le front, les sourcils et les épaules rouges, et les joues emplumées; les rcclrices sont larges et obtu- ses. Il est assez rare ù Tabic-Land , au Mexique. Cet oiseau fait le passage des arus aux araras. 2" Le ma- racava (3), de la Guyane , a le plumage vert, teinté d'aigue-marine sur le front et sur les joues. Le re- lord des ailes est rouge. 3" L'Illigcr{*) a le front et la région onale rouges, le plumage vert, avec des nuances diverses , les rémiges bleues , et la peau des joues entièrement dénudée. On ignore de quel point de l'Amérique méridionale il provient. 4° L'hyacin- the (^) , ou le guacamayo azul de d'Azara , qui l'in- dique au Paraguay , a été rapporté du Brésil par le -voyageur Auguste de Saint-Uilaire. Son plumage est généralement d'un bleu hyacinthe suave ; le dessous de la queue est d'un noir soyeux. (') Ara. Briiion , Lacép.; Kuhl ; macroeerous, Vieill.; "VJg. (>) IH. paehyrhynchut . Sw., Phil mag., n. 79. P) JH. leveruj, Vieill.; Lcvaill., pi. 7 et 10; Pi. sove- ru*. Gm. (M Pi. Illigeri. Kuhl , esp. 10. (>) ilf . hyaeintbinuê , Vieill.. Gai., pi. 24 ; Pi. hyaein- thtnuit Latb.; Kuhl; l's. angmtm. Sliaw; Mus. h., 1)1. 14. Vfir. LES ARARAS. OU rERRUCUES-ARAS(>) Forment une tribu qui hobite exclusivemenj mériquo, car c'est & tort qu'on plucc parmi* perruche de Luçon, figurée enluminure 'iN7.( reconnolt \\ leur bec gro», bombé cl l'Iargiidli tion dénndéequi entoure l'œil d'un cercle pluii que celui des perruches; à leur queue alb] graduée, composée de rcclrices pointues. Lèse connues (^) sont bruyantes, vivent on grandei} pcs, qui émigrcnt suivant les saisons, cellcidesl les plus méridionales de l'Amérique du moioJ 1> Varara de Vatagonie{^) vit au Chili, el vance dans le Sud jusque proche le détroit ila gellon. Ce perroquet est tellement commun] forme des votées de millions d'individus. Son! moge, vert sur le corps, est teint de gris sur laj et le thorax , de jaune sur le ventre, de roun partie moyenne et sur les plumes des cuisse)] rémiges sont bleues, et le dessus de la quel vert. 2" L*a»«ra à bandeau doré{*) liabiic le I Son front est rouge ; le dessus de la tétc est I orangé, puis jaune d'or; le plumage estvcttl de jaune en devant ; la poitrine et le ventre sonj ges , de même que les joues. 3° L'arara A e rouge (J"), aussi du Ilrésil, a le plumage vert, le| brunâtre, les épaules rouges , la poitrine 1 le dos et le milieu du ventre rouges. Laqueij rouge de sang en dessous et vert doré en di 4° Varara à bandeau (^) , du Brésil , a le pluj vert, le front azuré, les épaules rouges. 5" Lef rhynqueÇ') a été découvert dans les llcsdeCli sur la côte du Chili, par le capitaine KIng.Vtil le corps, cet arara a le front, une raie surlesl et la queue roux. La tête est noire, le basdurj roux tacheté, et la mandibule supérieure est r^ quable par son allongement et sa formel (') Arara . Splx ; ptiltacara Vigors. («) Ajoutez les espèces suivantes : la PavouttMj Ps. cayennensis , ou Pt. guianemif . Lin"-! ^'' ' mosus . Latli ; Ps. versieolor. Lalli.; Pt- 1 i«a'»»'' (Lev.. pi. 17). (^)Ararapataaonica. Les»., Zool. delo Coî.pi.ii^ Ps.patagonicus, Azara. ',4) Psittacus auricapillui, LIcbst., n. 9. (J) Pi. etythrogaiter. Lichst., Cal., n. 10; pJ""i'| Lichsteinsteinii. Vig., Zool. Journ., t. Il , 387. («1 Piittaearafrontatui. Vigors . Zool. jouroi p. 387;Ruli.,IX,02. . [j) Psittacara leptorhyncha. vig..Proceed.,l.i1 VIII. LES ARARAS. >ERnUCUES-ARAS(ud jusque proche le détroit def oquet est tellement commun,! s de millions d'individus. !Nn| e corps, est teint de gris sur lai I jaune sur le ventre, de rouga ; et sur les pbimes des cuisse)] tieues, et le dessus de la ï à bandeau doré{*} liabilclel ouge ; le dessus de la tétc est j itine d'or ; le plumage est vert J nnt ; la poitrine et le ventre sonj que les joues. 3° L'arara ii i lu Itrdsil, a le plumage vert, le| laules rouges , la poitrine ! ieu du ventre rouges. La queij n dessous et vert doré en dJ tndeaui^), du Urésil , a le pluj uré, les épaules rouges. 5" Lef découvert dans les lies de GU hili, par le capitaine King.Veij tra a le front, une raie sur les! . La tête est noire, le bas (lut! la mandibule supérieure est re| allongement et sa formel iptittacaraWgOTS. 5|)éces suivantes: la Pai'ou(in«j ou Ps. guianemis. linn.; P'*, , versieolor. Lalh.; Pi. vittaM.\ mica. Les»., Zool. delà Coî.,pl.3^ Azara. ri 92. •lor/iyncfto.Vig.,Proceed.,l.H -*%, r|i fi , Il I ;^ ;i ! J ! il i ' 604 a moins d'é mais son pi Sont de ( plusieurs pi rauque et as a-ra , souvi leur bec très membrane i c plus ord yeux. Leur et les rectri) mulent des aracanga ( vuanna (ei vert. Les autre: sont: 1°Lej le front, les joues emplu ses. Il est as oiseau fait le racava {^) , « d'aigue-mari bord des ail< la région ani nuances divi joues entière de l'Amériqi ihe {^} , ou le dique au Pai "voyageur Ai gcnérulemei de la queue Cl Ara. Bri (») JH. pach (3) JU. sever rus. Gm. (*) Pi. Illig (5) 91. hyae thxnut, Lalii pi. 14. > "r i -^ V . ■' \' ' "!'. . :\}U)-{'i'- .!■< \ 1 t> > : I; i 'I , j, 1 4 ^ ; 1 1 •il.j ■ • lu' ■ ". s i '*' '■'■Y- i ('[■•. in .'(' ■r ^•;-r;M ;■; •\< il 11 ('■. ' r I' I |l. OC3I , IIUII>|IA , a£i, I (7) Psittacara tupiorAync/ia, Vig.,rroceed.,l,H Jr' .,::; %, ^ m ,/, i i m tu MM hit J'nhlle v,il-J'-iin;il /■'. ,i /',iiif H I i'v! i'!^ i ! DES OISEAUX. 605 litara de Molhm (') se rapproche singulière- ide l'arara de Patagonic. Il est excessivement Llié au Chili , et il niche dans l'été dans les ca- ides andes de Santa-Rosa : on se nourrit des , tandis que les vieux sont désagréables. La [lecouet le thorax sont d'un vert fuligineux; mes et le croupion sont jaune citron ; l'épigastre loje; le dos et les ailes sont d'un jaune verdfl- lindisque les rémiges sont bleu d'aigue-marine ; leoe est d'un vert sale; le bec est plombé, l'iris |r; le cou et la poitrine sont cendrés , avec des tverts brillants, que relève un collier blanc; randes tectrices alaires et les rémiges sont is; la région anale est d'un jaune verdâtre; les |iont de couleur de chair. Sa taille est de quinze e pouces de longueur. sCtiiliens appellent ce perroquet loro , et l'esli- kbeaucoup par la facilité avec laquelle il apprend lier, Sauvage, il pousse un cri continuel et as- ]di>sant,en sj réunissant en bandes nombreuses, iont assez audacieuses pour ne pas s'eiïrayer de ^œe, cl qui ravagent les vignobles. Aussi les senrscn tuent-ils un nombre prodigieux d'indi- l't'l'aracara namP)se trouve à la Jamaïque. Iplmnage est vert, avec du gris au front, h la eanicrieure du cou et à la poitrine. Sa tailleest bus de huit pouces et demi anglois. IX. LES PSITTRIURES. lotdes oiseaux de la Nouvelle-Guinée, caracté- l|iar leurs narines nues, percées sur la cirrhe, le |(les yeux dénudé, leurs ailes relativement mé- i.Leur queue, composée de rectrices élagées, I, pointues ou atténuées à leur sommet, est ar- . Leur livrée se compose ''acara nana. VlK.,Zool.journ.. n. 18, p. 273. Mill.Perroq., p|.49; Sonnerai, II., pi. 110. Mcitit.7Ja(MS,Temm.,ul.505>. LES MASCARINS. Sont de Madagascar et des lies de la Papouasie ; leur bec est gros, bombé, convexe, très élevé, et sans aucune arétc. Leur queue est médiocre et légè- rement arrondie. Les quatre espèces que nous ad- mettons dans ce groupe ont été décrites par ItufTon. Leur plumage est généralement noir, vert satiné ou rouge ponceau. XI. LES AMAZONES. A plumage vert , ont un bec puissant, mais dont l'arête est rubanée, c'est-à-dire qu'elle a une dé- pression étroite et aplatie. Ce sont des perroquets de la Guyane, du Brésil et du Mexique. L'espèce la plus anciennement connue est Vamazone à tvie jaune, iigurée par Ituiïon enl. 312 et 313. Le Du- fresne (') a le bec blanc, le front rouge, la tète va- riée de rouge et de jaune, les joues et la gorge bleues, le plumage vert. Le prêtre {^j , que l'on dit vivre au Mexique, n'a que onze pouces de longueur. Son plumau;e , généralement vert, est relevé par le rouge de feu de l'écharpe qui couvre le front, et s'étend au-delà des yeux ; par le rouge qui borde largement les ailes et qui colore les plumes tibialcs ; par le bleu qui termine les rémiges. Sa queue est forte- ment arrondie. XII. LES NESTORS. Dont on ne v,i>nnoit qu'une espèce de la Nouvelle- Zélande, ont le bec très long, très élevé surtout, et comprimé à l'avenant, de manière à Olrc mince et sillonné sur les côtés. La queue est médiocre et égale. Le kaha (•*) des Nouveaux-Zélandois a le plumage brun ferrugineux, un collier rouge noir, et la queue terminée de roux. Les plumes des joues sont décomposées et s'avancent sur le bec comme des soies. Cet oiseau apprend aisément à parler, et n'a pas cependant les allures des autres perroquets. (') Ps. Dufresnianus . Shaw ; Levaill., pi. 91. (i) Ps. Pretrei. Temm., pi. 45)2. (3) J'sirtacus ncsiar, hulii. w ! \ \ \ T., \ i C06 HISTOIRE NATURELLE !"l*!?; Il iiiinc à se Iciiir îi terre, et sautille en marchant à la manière des curLcaiix. XIII. LES LORIS. Lorius. Vicj. Sont tous des contrées les plus chaudes de l'Asie. Leur bec est bombe, sans arête. Leurs ailes sont pres(|ue aussi larges que la queue, et celle - ci est médiocre et arrondie par le raccourcissement des pennes latérales. Leur pliimngc est orné des plus vives couleurs, où généralement le rouge domine. ISiilTon en a connu presque de toutes les espèces. Une nouvelle est le lori d'Isidore ('}, qui provient de la Nouvelle-Guinée ; il est rouge de feu, avec du noir aux aili-s, du bleu à l'occiput, au cou et au mi- lieu du ventre. Le lori de Bornéo (^j est rouge, avec deux larges traits bleus derrière les yeux descen- dunt sur les côtés du cou. Le manteau est couvert de llammèches d'azur sur un fond rouge. Les ailes sont variées de noir et de rouge de feu. Le devant du corps est rouge, onde de brun séricéeux. Les loris sont colériiiues, apprennent à silller en perfection, mais ne parlent point. Ils sont sujets à des crampes mortelles. XIV. LES VINIS OU PIIIGYS. Vini. Less. Sont des loris en miniature, ayant leurs ailes lon- gues et pointues, leur bec arrondi de toute part; leur queue conique, mais arrondie quand elle est ouverte , par le raccourcissement gradué des pennes latérales. Leur langue est couronnée par de longues papilles implantées sur un disque en cupule. Leur plumage est coloré par grandes masses. Ces petits perroquets se nourrissent de fruits pulpeux, de ba- nanes, et se tiennent dans les palmiers. Ils peuvent être élevés en domesticité, mais les crampes les tuent bieniôt lorsqu'on change leur climature. IJulîon a décrit, d'après Commerson, la vini d'O- tatli (^) ou Vuri-mutiou, c'est-à-dire l'oiseau de co- ("', Lorius Isidorii. Sw., Zool. illust., 2<'cah., 2e série. {') L. Borneus , Less., Ornith., p. 192. (3) Ps. tailanus, Gm.; Ps. porphyrio, Shaw; Lev., pi. 65 ; Ps. cyaneus. Sparm., Cari., pi. 27, et Lev., 66 (jeune âge). cotier, ((iio par une erreur typographique nui] non)mô arimunou. Commerson l'appeloit nçf, noni'lte. Les outres vinissont: L'éearlalel^]m représentée dans les planches des oiseaux complément, et qui a un plumage vert, nuanl jaune sur le dos et le croupion , d'azur à recouvert do plumes étroites, le dessous dul rouge fulgide, avec une nuance violette surld ventre. Cette perruche habite les îles dcIaL Dorabora entre autres. La phigij (») a la tètël indigo, le plumflge vert en dessus, rougecnl sous, avec du bleuâtre h la région anale, El trouve aussi dans les Iles de la mer du Sud, J peut être qu'une variété Intermédiaire d'âge J la précédente et colle qui suit. La fringim commune aux îles des Amis ou Tonga; son mage est vert , relevé de rouge fulgide surledJ du cou et le milieu du ventre. Le front est timej et l'occiput azur. XV. LES PSITTAPOUS. Sont des loris à queue médiocre, formée di triées élagées, ayant les deux moyennes qui d] sent les pennes latérales, et qui s'amincissentj duellement. Leur corps est sveltectlcurcoloif vive. On n'en connoît que deux espèces, tent la Nouvelle-Guinée. La perruche-lori-inià de LevaiIJant , h plumage rouge de feu, exceplcj ciput, le croupion et le bas- ventre , qui onldii| let , le dos , les ailes et la queue; qui sont d'uii luisant. Du jaune d'or marque les flancs; les | caudales sont terminées d'orangé, la foi/iirfj est verte, avec du bleu sur les plumes striée^ joues, et l'extrémité des pennes caudales estj orangé. Le mflle a de l'azur au croupion, et dm de sang sous les ailes et au pourtour du bec, en^ des yeux. (•) Vini ooccinea, less., Illust., zool., pi. 28; pj cula Kuhlii. Vig., Zool. Journ., 1 , 412 et pl.16,' Euhlii. Ornith., p. 193. (») Ps. coccïneuj Shaw.; la phlgy.Levaill.pUij (3) Ps. fringillaceus , Gm.; Levaill., pi. 71; P'| lans , Lath. (4) Le petit lori papou , Sonnerai , It., pi. 3 , p. Levaill., Perr., pi. 77, p. 14 ; psi(fa«uj pap»enji«i| (5) Ps. placentis, Temm., pi. 553. ij ■ ! ino erreur lypopraphiquc Itulj i)i. Commcrson l'uppeloitperi es vinissont: Vvcarlak['']j I les planches des oiseaux i qui a un plumage vert.nuanj et le croupion , d'azur à h urnes étroites , le dessous i fec une nuance violette suri rrucho habite les Iles de la j autres. La phigy ('j a la iBge vert en dessus, rougeenl ieuâtre h la région anale, £1 3 les lies de la mer du Sud, eq K variété intermédiaire d'âge celle qui suit. La fringilkm les des Amis ou Tonga; sool élevé de rouge fulgide surledj eu du ventre. Le front estémei XV. ÎS PSITTAPOUS. '< à queue médiocre , formée dij yant les deux moyenm's qui d latérales, et qui s'aminiis -M;'.; >." '.W, !i)- U-t.r<. '■'''*ia,Cuv.,Gal.dumus. ^«'opiiMa, Less., Ornilh., p. 646. ■ ' !. J' • (!t ilcslMii- 1 en dis- t'c à Java icé sur la ipiori< la '.clie moi' • toute la l dans le , cnl. M>. ('■), aussi 'te , h cou 19. Le dos eu violet. laissancc, ttactUe cl tedeZnn- fig. 2. Le ilum. 771, lu Itrésil, perruche , a été re- le ronge- mage vert, dos et les \telUe pir" •o ce genre. (r.,p. 232, Buiï., F.nl. law, t. XIV, 2, pi. 2. st., pi. 155. f t w "< 1^. ir IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 MO ^^ Z 1:0 12.0 I <■> 1^ 1^ UÀ ^ > ^>>' .•» y Photographie Sdences Corporation 23 WKT MAIN STRIiT WIBSTIR,N.Y. MStO (716)t72-4»03 i !'*' I 1 ^1 I DES OISEAUX. G07 XVI. LES PSITTACULESC). m des perroquets de pclilc taille, h vives cou- i,etqui ne se rencontrent que dans les parties L) chaudes de l'Asie. Ils sont remplacés en i{ii|iK par les touits. Us ont un bec gros, bombé Imics parts, très robuste, des formes trapues, t queue disposée en toit, courte, et composée irices ctagécs et très rigides. Leurs ailes sont iet pointues : i" Le psillanile de Dcsma- |;,que nous avons tué ù la Nouvelle-Guinée, kirpedccc groupe. Il a le front cramoisi, le t Je la tète orangé , deux taches bleues sur ni.k plumage vert en dessus, vert jaunAtic lous, avec une ceinture glauque bordée de kfurlc thorax. Le rirdin ('), dont on ignore iste la patrie , est entièremeni d'un vert pâle , éJt' jaune sur les ailes et en avant des yeux. Ilttcst pâle et ses tarses sont bruns. 5" L'«/ /.< (^), liitàTlinor, remarquable par son bec et son frouge vermillon; les oreilles violettes; la nu- rteel bleuâtre, le dessous du corps vert jaune, liilevert foncé. 3° L'fii(i"/c (•'), aussi de Timor, klec rouge corail; sa tôte nankin, son plumage iDiiancé de jaune sur le cou et sur les parties pores..')" Le grog-bec (") des îles Philippines, Ipiumage vert sale , et un collier bleu sur la XVII. LESMICROPSITTESD. Ides perroquets en miniature, découverts à wlle-duiiiée. Leur bec, très court et très 1,» trouve comprimé sur les côtés et terminé ppointe fortement recourbée. Les bords en sont > et séparés de la pointe par une profonde raretriangulairc. La mandibule inférieure est fiDiutiquc, à carène plate en devant. La queue, fte, est arrondie, mais chaque rectrice se tcr- ■ unepointcmucronée, aigur. Les ailes sont seiaussi longues que la queue. La seule cs- '""•if'i/a.Kiihl, pars. ^^imarestn, Garnot, Zool. de la Coq., pi. 35. F<^>tdi«imui , Sw., Zool. illu.st., pi. 155. [W»,Temm.,pl.567. plelei.ibid.pl. 568. "mitta, Less., Ornilh.. p. 646. pècc de ce groupe , s! remarquable par la petitesse do ses proportions, est la perruche />?/.'/»"'<'(')' •' ''^■•*' et ventre jaunAlrcs, à dos vert, ù queue bleuùtrf, man|uée d'orangé. XVIII. LES COULACISSIC). Sont dos perroquets de la taille des moineaux, formant une tribu qui ne se rencontre qu'en Afriipin ou en Asie, et que caractérise un petit bec comprimé, étroit et peu crochu, ayant des ailes aussi longues ou plus longues que la queue; et celle-ci courte» et légèrement arrondie. Le cnularis.vi (•'), ; Sliaw, t. XIV, p. lii;.Sw.. Zool. iltiist., 2<- série, i-' liv. (5( P.1 pnllarius. Gni. {"} l'i. Sicinilerianus , Kuhl., Gonsp , p. 62, pi. 2. (7) /'.«. canut , Gm. i«i Ps. melannpteruB. Gm. (9) Ps. iialijnUis, (im. (■o) Pt. rubri front. Vig., Proceed., I, 07. (") Ps. Malaccentis, Lalli.; Sw., /ooi. illust., pi. 155. I ,i 1 >! '. I i i • ■'I 1 608 Celle-ci est verle , & téie , croupion et bord de l'aile azurs, et ù flancs rouges. XIX. LES ÏOUITS. f Remplacent en Amérique les coulacissi de l'Asie et de l'Afrique. On les reconnoii à leur boc plus renflé en dessus, plus élevé, très crochu , ayant la seconde penne de l'aile plus longue que la première. J.eur queue est courte, arrondie, plus longue que les ailes. Le touit à iéte d'or (•) est le type de ce groupe, qui comprend encore le toui-été (»), du Urésil comme le premier. Le dos noir (») est vert , & manteau noir, à flancs cendrés. Il se trouve au «résil. Le pourpré {*} habile Cayenne; son plumage est vert ; la tête est nuancée de roux , la queue est rouge. HISTOIRE NATURELLE XX. LES CAICAS. Sont des petils perroquets américains , dont le bec est grêle , échancré sur les côtés, et le pourtour de l'œil nu. Leurs formes sont trapues ; leurs ailes sont longues et pointues. Leur queue est courte et recti- ligne. Le caïca (^) , iiguré par DuiTon , enl. 744, est le type de ce petit groupe- On en distingue le bara- band (") qui a deux taches aurore sur les joues au lieu du noir de la face. Les épaules sont orangées , et les ailes sont rouges en dedans ; le thorax est vert olivAtresale, et les plumes tibiales sont orangées. Celte espèce est du Brésil , comme le caïca ; mais celui-ci est surtout commun à Cayenne. Le mai" pouri C), de Uuflbn (enl. 527), est encore un caïca. Le vautourin (**), du Brésil, ainsi nommé par son aspect de rapace, a la tête et la face noires; un croissant jaune bordé de noir en arrière du cou. La poitrine jaune, le ventre vert d'algue- marine. Les ailes sont teintées de bleu ; les épaules et le dedans des ailes sont rouge de (eu. La queue est teintée de jaune en dessous. Le perroquet à ventre blanc (^) se (') P$. tui. Gm.; Lev., Perroq., pi. 70. (>) Pt. paiterinu» , Gm. I?) Pt. mtlanotot , Gm. (M P»- purpurat'ut, Gm.; Pt. porphyrus. Shaw, pi. 16. (S) Ptittaeui pileatut. Gm.; Levaill., pi. 133. (*) Levaill., Perroq., t. Il , pi. 134. (;) Pt. melanocephalut , Gm.; Levaill., pi. 119 et 120. (•) Pt. vulturinut, Illig. (9) Pt leucojjatter, Kiilil., esp. 121. trouve au Paraguay. Il a la léle et le cou jaunti ventre blanc, les parties supérieures verii's. Le] roquet d joues rouges (^), du Brésil, a la face m le plumage vert maillé, les épaules rouges, la nd jaune et tachetée de rouge en dessous. Le miJ ou le lui-mnitaca des Brésiliens , a iu bec coul de corne, la tête rouge vermillon, le plumage i avec du blanc autour de l'aile, et de l'azur à paule, aux pennes et & la queue. Le lluci ihl l'on suppose vivre au Pérou , a le plumaiie \ mais le bec et la cire sont jaunes, le front noid louté, le sinciput Jaune d'or, les maxillaires | violet, les épaules rouge vermillon et vioiei,! migcs noires, li.«érécs d'émeraudc. Lcurccirici térales pourpres, terminées de noir cl de vii\î\ et frangées de violet. Le dessous du corps csl j clair. XXI. LES TAVOUAS on CRIRS. Sont des perroquets américains, à becép^ bombé, convexe sur l'arête et rcnllé sur les cl qui sont teintés. Ils diiïèrent des amazones, qiil une arête rubanée. Leur plumage est gi-néraief vert, maculé de jaune et de rouge, iiuiïon connus tous et les a figures. V(imazone(m\. \ le tacoua (enl. S-it)), l'uourou (cnlum. o47et( Vécaillé (enlum. 300), et lepenoiiuetàj'mt (enl. 54»}. XXII. LES JACOS, VAZAS et PAPEGAII Comprennent quelques perroquets quiontéll crils pur Buflbn. Les jacos et les vazas sontdel cien continent ; les papegais de l'Amérique. Il pegai nouveau est le perroquet à bec blanc [^ vit au Mexique. Son plumage vert est relevé [ blanc de la couronne, du menton et la partiel dée des orbites. Sa tête est bleuâtre ; sa queuj courte, les rectrices latérales sont rouges, de bleu. Le Geoffroy (*) est un petit perroquel (') Pt erythropt. CuT. («) Pt.mitratut. Wied ; Temm., pl.207; Pt.m Spix . pi. 29 et 30. (') Ps. Huetii. Temm., pi. 491. (♦) Psittaeut leueorhynehut . 8w., Phil.M«g.,ni (J) Pi. perionatut . Shaw.; Lev., pi H2etll^ Geoffroyanut , VIelll., Encycl., III , 363. ?iioy. Ilala tétcctlecoujaunfl is parties supérieures vertes. Ui rouges (i), du Brésil, a la face rm maillé , les épaules rouges, lanJ îe de rouge en dessous. Le mit} ica des Brésiliens , a ic bec cou| e rouge vermillon, le plumage» autour de l'aile, et de l'a):iir à nés et h la queue. Le Iluel '>> 1 ivre au Pérou, a le pluina;!ei a cire sont jaunes, le froni noirj )Ut jaune d'or, les maxillaires | les rouge vermillon cl violel, I sérées d'émeraudc. Les recirice J ;, terminées de noir cl de verlJ iolct. Le dessons du corps csi jl i! ii : r i XXI. rA VOUAS ou CRIKS. roquets américains, à becépal s sur l'arête et renllé surlescdl , Ils durèrent des amazones,!,.. lée. Leur plumage est gf-néraleij e jaune et de rouge, l'uiïon es a figures. L'amazone ien\A 840), l'aourou (enlum.347etl 1. 3(i0), et leperionuetàl'aetr XXII. iS, VAZAS ET PAPEGAi quelques perroquets quiontétj . Les jacos et les vazas sontdel les papegais de l'Amérique, l'j est le perroquet à bec blanc ( . Son plumage vert esl relevé [ 'onne, du menton et la partie d . Sa tête est bleuâtre ; sa qu rices latérales sont rouges, yffroy (*) est un petit perroquej 0», Cur. 1, Wled ; Temm,, pi. 207; Pi.ma 0. Temm., pi. 491. ueorhynohus , 8w., Phii. Mag., nj (us.Shaw.;Lev.. pi 112elllf irieill.,Bncycl.,lil,363. ndi.-r H 608 Celle-ci est V azurs, et h fli ?•. j i . 1 !f i •i ill 1 1 ' t 1 ■1. il lî! H ' Rcirplaceni et (le rAfriqi rende en dcss seconde penne J.cnr queue e les ailes. Le /• groupe, qui « Itrcsil comme h manteau no Jlrc'sii. Le pou est vert ; la té rouge. Sont des peti est grêle , éclia l'œil nu. Leurs longues et poir ligne. Le catcc le type de ce p band (") qui u > •. lieu du noir de ,. , et les ailes sont ~' - i, .. olivâtre sale, e < ; Celte espèce es ' celui-ci est sui pouri ('), de U Le vautourin { • aspect de râpa' croissant jaune poitrine jaune ailes sont teint < des ailes sont n • ' . jaune en dessoi ■ - (•) Pt. tui. Gm. (») Ps. patserit (1) Ps. me/anoi ['>) Ps.purpuri .. -' (I) Ptittacui p (C) LevailL, Per (7) Pi. tnelanoeepnatuB , um.; Levani., pi. IIV et 120. (<) Pi. vuUurinus, lllig. (») P$ leucogaiter, Kiihl., esp. 121. («) Ptittacui leueorhynehut . Sw„ Phll. Mïg., « j (I) Ps. penonatus . shaw.; Lev., pi 112elll^ Geoffroyami. Vieiil., Encycl., III, 363. il i i: ■ ^/' ' ', ////-/f.' ,/ /^ /^, .;,.// , v;^//,/ , S.Allll«|>y Nossèdent aussi de remarquables et de par- ticulières. A piïu d'exceptions près, tous les perroquets on reçu de la nature de riches couleurs, par plaques crues, il est vrai. Ils aiment vivre en troupes criar- des, qui se nourrissent, dans les forêts, de fruits, de bourgeons, d'écorces, et même d'exsudations miellées et de tubercules féculents. Ils grimpent ai- sément en s'aidant de leur bec pour s'accrocher, et ils nichent dans les creux des arbres. Leur vol est peu étendu, {ce qui en fait des oiseaux assez séden- taires. Nous proposons donc les subdivisions sui- vantes comme l'expression de l'état actuel de nos connoissances ornitliologiques sur ces oiseaux. I' i, I. LES CALYPTHORYNQUES, OU BANKSIENSC). Sont exclusivement de la Nouvelle-Hollande, et leur découverte date des voyages de Cook , mais surtout de la colonisation des Anglois & la Nouvelle- Galles du Sud. Ils sont reconnoissables à leur gros bec, élevé, dilaté h la mandibule inférieure. Leurs ailes sont longues et pointues ; leur queue est ample et dilatée à la base, composée de rectrices égales; les plumes sont larges et lûches. Leur plumage est noir, relevé seulement de jaune ou de rouge. On ne les trouve qu'à la Nouvelle-Galles du Sud. Les au- teurs les plus récents reconnoissent quatre espèces , (M Banktianut. Less.,Orn., p. 179; ealypthorhynehus, Vig. et lior«r., Trans., XV, 266 ; Itakadoë, KubI ; plye- totophuB, Vieill.; eacatwa, VIeill. W i il ! i> ' 002 HISTOIRE NATURELLE ^i i I 1 i h' ' !iii iini sont t 1" I.a />u«e (>), ayant vingt-deux h vingl- )|ii.iiic |K)Uccs du longueur, et un plumage noir oli- v.iiru, avec une tiiclic jaune sur les oreilles, et une l)iirriic. â' l.c Uandin('), plus petit d'un tiers (|Uo res|)ùco précédente, h plumage d'un noir terne, i ou ou point huppé, ù bords des plumes des parties in- ft'rieures d'un blanc sale ou terreux. S» Le Uank- fieit ('>), long de vingt-deux & vingt-quatre pouces, a ()l (image noir foncé, k rcllets luisants sur le corps, îi liiippe fournie, a barre rouge sous la queue. 4" Le TiUiitiiiick (*) , long de dix-sept ù dix-huit pouces, à plumage d'un brun sombre, nuancé d'olivAlre, h lètu peu huppée, ayant aussi une barre rouge vcr- miriih'c de noir sous la queue. Les perroquets de ce groupe vivent, dans les fo- rêts d'eucalyptus et d'épliedras, des fruits scmi- ligneux de ces arbres, et des écorces fongueuses qui les recouvrent. Leur vol est lourd et bruyant, et leur cri rau(|uu et sauvage. Ils ne paroissent pus être sus- ceptibles de se pliera la domesticité, et par suite d'.'i|)prcndrc h parler. 11. LES CALLOCÉPHALES('). ' Sont le lien intermédiaire qui unit les callyptlio- rliynques aux cacaioës. Comme les premiers, on ne les trouve qu'à la Nouvelle-Uollandc. Leur bec est roixistc, il est moins élevé que celui de la première tribu, et de plus il est dilaté sur les côtés et bombé sur l'arête. La mandibule inférieure est courte, peu épaisse, et fortement échancrée. Le corps est court et ramassé; les ailes sont presque aussi longues que la queue : celle-ci est médiocre, égale, légèrement échancrée. Les tarses sont fort gros et réticulés; la tète est surmontée d'une huppe dressée, composée de plumes rigides, à barbes unilatérales et crinifor- mos. La seule espèce de ce groupe est le caca tocs â cimier C^), qui habite l'île King dans le détroit de Jlass. Le mule a le plumage gris bleuâtre , plus ou moins foncé, et chaque plume est frangée de plus clair; la tête et la huppe sont d'un beau rouge de minium. La femelle a sa huppe brun bleuâtre, avec des reflets roussâtres. Une nuance verte domine sur (<} PsUtaeua funereus. Lath.; Shaw, Mise, pi. 186. l^) l's. Baudini, Lear, Monog., pi. U. {?i Ps. llanksii. Lath.; Shaw, Mise, pi. 50. (4) Ps. Temminekii, Kuhl; Consp. psilt. (5) Callocephalon. Less., Voy. dîla r/iét«« ,page 311. '.«) Callocephalon axtstrale. Less., /ool., Thétis, pi. 47 et 48; paittacut galeatus, Lath.; caeatua galeatea, Vi.eill., Rncycl., p. 14i-i; ealypthorhytichus galeatus. Vig. cl llorsf., Trans., XV, 274. tes plumes du croupion. Li>s petites roiivpriiiro< d ailes sont arrondies, et portent sur un fond hrimi ovale jaune clair formé de deux croissante A ri près , elle ressemble au mâle III. LES CACATOIS ('). ou CACATOKS. . Rcconnoissablcsà la huppe qui rccoiivrcjpiirtd^ à leur plumage blanc, et dans un seul casrosprli forment ainsi une tribu dont les espèces variini | la taille ou par la huppe , sans dilTércrcn rien ( scnliel. Leur nom leur vient des sylLilics ai-ni-il (|u'articule en miatdant la petite espèce ilfs >ld ques. Les ailes des cacatoès sont aussi loniturs leur queue, qui est coupée carrément rt méiiio^ ment longue ; leur bec a ses bords renllrs et siniiej et son arête rubanéo. Ce siint des prrroqncii ( le cri est rauque et bruyant, le naturel gai cil pricieux, et qui se plient h la longue ù l'éJurn qu'on leur donne lorsqu'ils sont pris jeunes AI ils apprennent îi silller et à ré|)éler des plu Vieux , leur naturel est mdocile , et leurs cii|ii1 les rendent redoutables et dangereux par les n^ sures qu'ils fout avec leur bec. . Les cacatoès sont répandus aux Moluques, iles Philippines, sur toutes les terres de la l'apcj sie jusqu'à la Nouvelle-Hollande. Des huit esp reconnues, Itullon en a décrit quatre (enl. 14, t| ans et 4!)8). Le jing-wos (') , très commun à la Nouvelle( née, a traversé le détroit de Torrès, et s'egia»^ dans la Nouvelle-Galles du Sud jusque par les-' grés de latitude méridionale. Son plumage est 1*4 sa huppe distique est jaune, mais les plumes a^ ricures sont blanches ; les oreilles sont iavra jaunâtre. Il est de la taille du caGato('sîi liuppcl che, F..C uasique [^) a un bec jaune, terminé en poj presque droite. Son plumage neigeux est miana jaune en dedans des ailes et sur la queue; les j et le devant du cou sont teintés de roune ; sa liu est blanche et peu' fournie. Le rt Miigore des l'upous. Le niàle a le l)ec ron(;e MUS, noir en dessous ; lo Tront , les joues et le bon rouge vermillon pourpré, une calotte violette Llumage vert gai. Le jeune mAlc a la tétc rousse k femelle est entièrement verte. Le perroquet , des Malais de Sumatra , parolt se rappro- |[(les vrais perroquets 11 a douze ou quatorze $ile longueur, un plumage vert et une queue I longue, mais égale. Son l)ec est couleur de (cliire, ses pieds sont bleuAtres ou plombés. biarc nue entoure les yeux, dont l'iris est Les plumes du cou ont une nuance jaune et Kipion tire au bleuâtre. Le dedans des ailes est lie vert du plumage est généralement assez t, mais cependant il est plus brillant sur la I Mtytr P) a été observé dans le Kordofan , et I p» sans analogie ovec le GeolTroy. Long de tpouces quatre lignes, il a la tête, le cou et le id'un brun cendré. Les ailes et la queue d'un poiivSlre. Le bord de l'aile et les épaules sont ilor, et toutes les parties inférieures d'un vert II. Le bec et les tarses sont noirs. Son nom llNtSC/lil/JH^. \X1H. LES MAXIMIIJENS. m caractérisés par un bec moyen, à arête dé- «sur les côtés , et dont la mandibule inférieure |«ilée et carénée en dessous. Leurs ailes sont recouvertes de larges rcctrices. Leur »wi élargie et fourchue. La seule espèce de ce «wl du Brésil, où on la nomme sahiasiccu. ftftrroquct à ventre hhu {^) découvert par le * Maximilicn de Wied - Ncuwied dans son «M Amérique. Son plumage est vert sombre, 'pw le bleu pourpré du ventre. Le bec est ^(t la queue vert glauque. La femelle a le bec ur de corne et le plumage uniformément fj« Brésiliens aiment élever cet oiseau , dont ^«l mélodieuse. IJjiKMui lumatranuf . Raffles , Cat- ■n%eri, Ruppell, pi. 11. ■n eyanoffaiJflf, wied., II., t. Il , p. 16. 11. XXIV. LES PALETTES. Ont le bec arrondi , comprimé sur son arétc , la queue carrée, mais dont les deux rcctrices internes s'allongent en brins dénudés, terminés h leur som- met par une palette élargie. La seule espèce se Irouvo à Timor, aux iles Philippines et à Aliiidunao. C'est un curieux oiseau, nommé i.crroquel à r(ii{uvllvs(*)t dont h; plumage est vert , le manteau nuancé d'o- rangé , avec du bleu aux épaules et aux rcctrices ex- ternes. Un croissant pourpre, bordé d'une demi- sphère azur, recouvre l'occiput. XXV. LES PERRUCHES AUSTRALES. Ou nanodes ('). Se rcconnoissent aisément par l'ensemble de leurs formi's corporelles. A un Ikîc petit , court et mince , elles joignent des jambes courtes et grêles, des ailes brèves et une queue peu allongée, formée de rcc- trices inégales , étagées, étroites, roides et pointues, qui la rendent cunéiforme. Toutes les espèces do cette tribu sont de petite taille, et habitent exclusi- vement les latitudes méridionales, à partir de .'<) de- grés jusque par les Xi, soit de la Nouvelle-Hollande, soit de la Nouvelle-Zélande, et aussi des iles Ma- quarie , Antipodes, etc. Duflbn n'a connu aucune de ces perruches. t" La perrKche d'Edwards (^) vit à la Nouvelle- Zélande, et aussi, dit-on, à la Nouvelle-Galles du Sud. Mlle a le front et les Joues bleus; les épaules et le rebord des ailes d'un bleu céleste ; le corps vert clair en dessus, la poitrine, le ventre et les rcctrices externes jaunes. Le jeune âge a la tétc, le cou et In dessus du corps vert brunAtrc. 2° La perruche à bandeau jaune (*) est de la Nouvelle-Zélande. Tout le dessus du corps et la queue sont d'un vert pré agréable ; tout le dessous, le front compris, est d'un jaune d'or. Les grandes pennes alaires sont bleues. Le bec et les tarses sont blanc carné. 3* Laj)erruc/iC (')Pt. diseurus. Vieill., Gai., pi. 26; Ps. tetarius, Temm., pi. 15. (>) Lathatnus, Less.; nanodes. Vigors et llorsr. (1) Pt. pulchellus, Sbaw, pi. 96; Lev., pi. 68; S>r. Zool. illust., pi. 7.1; Lath.,Syn., p. 1 4. fi) Ps, nurifrons. Less., Cent, zool,, pi. 18. i: î'i t ' f t ':- V ', ! l 6 l ,; 610 HISTOTRR NATURFJJi: k U\ 1 ti /) vnilrr jdiinfi*) vil h lii Icrin ilr Dii'mcn. I'.ll«> (i li; front u/.iir, tiitrilrili* jiniiif; IrHrpjiiih'Hi'i Ii>h «■oiim'i- liireH iiioyciiiK'A d'un rirlic lilcii. I.cs ri-tiiirct rxlrr- lies xoiil jiiiiiK'Si \v% inoyniiK'» vcrU'H, Ifinh'rs ilc lil(Mi.Urr. Ij! n's(« «In iilinnu^c v%l vcri, l«! vrnlro cl le» ll.iiif» sonl jiiiino r. 4" Lu prrr'uhe ih Uank» Cj, (lu la Nunvrllr-llolliimlo, n lu front ronp- et le soniiiu>t«li> l Itleu; «Icnx lr{iili. 7" l.apnriirhidv SpaniKiiiii ['') est tr('s eoniniinie i'i la Nouvelle-Z('lun(le. Klle est verte, avec le Iront et N; sommet de la t(Me rou;;es, puis oraiig('-s, et le lier d'un hieu de plomh; elle varie souvent par la (aille. S" l.Kmuinaiu '■ cstluperruelio la plus eounnune dans la .\ouvellc-(îalles du Sud , surtout au-delà des inonlugues llleucs. Klle a le front , la ({or^e et les jcucs roii^c de feu, le plumof^c \ert, un eroissant roux sur le derri('re du cou; les rcetriees j lunes en dessous et terminées de rouge. Les n('gics austraux l'appellent 7t'rr(//fii{/. Le fe- melle pond (|iiatrc œufs blancs. Nous pla(;ons pro- \isoirement dans rc groupe la peirudie /îcld C), des alentours du port Jackson, qui pouvoit bien (Hrc une perruclie triehofilossc. Sa t(}tc et ses joues sont rou- ges, le dessus vert (imeraudc frais, et le dessous du corps jauiiillre. Les couvertures inférieures des ailes sonl d'un bleu brillant. (') Ps. vcnuxlus, Less., nanodcs venustui, Vig. cl llorsf.; Sw., 5' liv.; Ps. chrysostomus , Kuhl, Consp. Psilt.,|il. 1. («; P.i. ilisrnl(>r,$\\a\\. In Braks, l.pv.,pl. 62; Whilc, pi. et p. m.l ; S\Y., Zuol. illiist., pi. 62. (•>( J'i. Uorrabuiidii. Sw., Zool, illu-t., pl. 59. v'i) Ps. (oncinntis, Sti.iw; tcv., pl. 48. (Sj Ps. ^'ovœ Zclandiœ , Um.; Latb., c$p. 58 ; Sparm.; Cnris. («; Ps pusillns, I.ntli., n« 71 ; Lcvaill., pi. 63. (7) Ps. l'ieldii, Sw., Phil. journ.; Bull., IX, 02; cl SU, 12'J. I .\.VVI. LES PEZOPOHES. Oh prrriirhfft inijamhm ('). Ne dilTèrenl t|ue par leurs ininirs ilrinmni qui devront leuri^lren^iudes. Leur Iht rot jhii un peu plus alloiii;)>, plus convexe, niiiin il bords lisses, et la mandibide inférieure rrnll^ (■'vasiV en avant. Les ailes sont a«sez pdinlnn la (pieue a de tontines pennes rigides. LcsiatMl alli)ng(rn par des orgies nduisles et presque druliv Ici nl(»is ont aiqteb' , avec juste raison . iirnuml-pi it» pnriirfiv linrslrr, la pe/opore. car elle perche point sur les arbres et se tient r(in«lnii( à terre, où sa marche est facile et n'^jnlii-rrici! les autres perriudies sonl loin de poss^jcr . r,J le sol leur allure est embarrass('e et ^.Miirlic, |..i| lUrhf iiifiamhr (-j se trouve .'i la terre iIp VjiiJ meiiou'I'asmamie. Son front estocnux, !»•/ |iiiiniiii« L'iirs |)i>niu'« ri^itlc^. |.rsiar«si|ii(> iliniiv |.N| nvi'c jnsto nii^on , iimuiul-pii eslrr, h pozoporc. nircllc les nrlircK et <«' tiriil riininii .irclH» csl fiK'ilo cl rr;!iil'i''r(';fJ lirs sont loin do possiVIcr . ri psI rrnlwirrassrc et fiamlic. I.J •j st' Iroiivo .'i lii Icrrc iIp VanJ I». Son front osl ocrms, «nu (iluij noir, avec les niIcH voiloi.ri ic pur pclilrs sipi;iiinllc«. L \i lii i|iiiMic sont juiiiics OtlPtkrj lu noir. lUCKES-LATICALDq PLATICERQ! ES (^). iclle r.icc (lui vit excliisivfmj ande et dans le» ilos oft''anii|ii x'ur bec est court , dilaté et ar ncnl denté sur les hords: àn« lofondément écliancrée. i.csnj| • les plumes du front. I.ciirsl s la queue esl longue . ins t'I jmposéc de tectrices fortes ell a Nouvelle-Hollande ont leur et gladices vers leur tcrmini ivelle-diiinée les ont larges el| oit en faire deux tribus. sn connu aucune de ces pcrrij llliK.. prodromusan. I , l.alh.; Ps. terrestrit, Sli»»:» traill.,pl. 32; Labill., H. ««'••' I, Vig. et ilorsf., Trans, XV, un, 107; Bull., I, 278; Vig., urqiiahles par la vIvnciM de leur coloration. ,„i;iH/fi/rc {'} sr trouve j^ la Nouvelle-llol- s>n liée est rou|{e en dentus, noir en den- LiiMo, le cou, les piirlie* inférieures sont iprmillon ; les ailes, le dos, sont verl éme- il Ir* oeapiilaires d'une lielle niianee aiguë L I II denii-eollier et le eroiipiiin sont a/ur; Viuiliiret inférieures siiiil roiines et fi.m-éeH I j femelle a le liée noir , la léle et le eiui l ri II' dessous du enrps rouge. I.e ji'iiite a du iftilii rouge mélangés sur la léle. 2" l.a /f./»//! ('; liViiirpIle-riiiinée et du nord de la .Noiivelle- Miii.Siiil, a été ligiirée par llullon, eiil. >JSll. f«irnii(je, avec des reflets carniiiis ; mais le dos, «Mil, les épaules et le croupion sont d'un |mir. Les ailes et leurs grandes eoiiverliiies |iffl ('mrraiide. ,T' l.n iwnnunl (■'), excessive- irammiine dans les montagnes jtleiies de la krll> lialles du Sud, u le dessus du corps rouge ; M du manteau et les eniiverlures des ailes irerriées de ronge; li gorge, les épaules et le Je la ipieiie a/.iir. Les reetriees sont Icrmi- Ikhlanc. S" l.a pernirhe ti nntrc jautn- {* , Ula Nouvelle-Hollande, a le front rouge, la jifl le» épaules azur, la télo vert janiiAlro, le iIm ailes noirs, frangés de voit; le enmpiou ii;'(' de jaune ; les parties inférieures jaunes. l'wiiifo/ Te {^] , ou la ronii-hi'lt's iiurrui des isiM(lc Sydney, est une charnianle espèce «pie lifporlc souvent vlvatile en Kiirope. Elle a la jlnjoueset le devant du cou d'un lioaii rouge r, la gorge blanche, le dos jaune ni noir Imitii'clics, le croupion vert pomme, le ventre kbcs jaunes , les épaules bleues , lescoii\er- [iok'rieuics de la ipieuc ronges , les rceirices un vert et en bleu. «» La prrrttrhc à ureil- Mm;«J, de la Nouvelle-Hollande, a le plii- l'ert, varié de brun en dessus et verl, varié di; rn dessous. Le front est rouge, les joues sont I'' La pernichc à ilos hleit (^) se trouve à la Hle-Guinéc; elle est ronge vermillon, exccplé le croupion cl la queue, (pii sont bleus, et .qui sont vertes ; elle se rapproche beaucoup |Tabuanct de la scapulalrc, et la femelle ne ' pas du mâle. 8" La perruche â tète pour- •Ulicaudp à croupion bleu, levai!!., Af , pi. 55 iMtacui tabmnsis, Var. A . Lalh.; platicercui K'ii.sw., Zool. illust,. 6' cahier. l'Uatueniij, Lalh. l'i PennonlM, Shaw.; Whilc, pi. et p. 174; Le- T'Pl."8. F' MiffaKcr, Temm., Trans., XIII, 1 16. In omnicolor, Shaw., Levai!!., pi. 28; Ps. eximius. |'< icierotu, Temm., Trans. Mil , p. 120. IHfercuï dorsalia. Quoy et (Jaim., Ast., pi. 21, r"pi.23. fire (*) ; du port du roi GcorRoi , est rrmnnpiabln par la manière dont sont disposées les couleurs par masses, lue calotte pourpre enveloppe la léle; le« joues sont jaune |idle, el les pliinns qui les recoii- Nreiil s'étalent eu rosettes. Le dos et les ailes moyen- nes sont vert pré; le croupion esl jaune. Le ilevaiit du cou el le lliorax sont bleus, le bas-ver.tre roiign xermilloii. Les pennes ahires sont bleues , friingéci Il leur sommet. Celles de la «lueue sont, les niojeii- iies vertes, les latérales verles à leur base avec iino barre noir velmirs, aiiir sur le reste de son élen- ilne, el frangées de blanc pur. !l" La /jcrriie/u; «i luUirr jiiHiw [') , aussi du port du roi <îeorges, a le bec fort gros, la queue très longue et fortement étagée. lu bandeau aurore et un liséré verl recou- vrent le fiiiiil, lue calotte brun marron reeoiivro la léte jusqu'au sincipnl Les plumes en éventail des joues sont bleues ; un deiiii-collier jaiiii" entourn le dessus du cou. Le pbimage est généralement verl foncé, écaillé. Les ailes sont bonlées de bleil azuré , et les recirices exh-rnes sont également bleues, terminées de blanc. Kl" l'uniioUne (';, qiio l'on apporte vivante en Europe, sans doute du port Jackson, a son plumage généralement verl, avec II- bec gris d:> plonib .'i la base el noir au sommet. 1 1" La / (iri/ii/iir '', est indiquée à la Nouvelle- Zé- ! ind(! , à Olaïti et dans l'Ile M 18, '^ i; ! il 612 MÎSTOIRK NATURELLK tic laNoiivolle-Hollamic, a le pliimni^c verl, le dos- sus tic la li^to 01 lo (iossoiis du corps vermillon; les joues sont jaunes. Iralos !) i'f. erythropterua, Gm.; Kulil., no 85; Quoy et Ciaiin., Ur., pi. 27; Ps. melanolus. shaw., Mise, pi. 053 ; la perruche jonquille , Vicill. {^) Ps. Brownii, Temm., Trans,, Xlli, p. 119; Do- navan , pi. 64. {4)Pj.i;auert,ibid., r*118- ^' XXVIII. 1.ES TRICHOGKOSSISC) Sont dos porrnolies f«>rl voisines dos pjatvccn ell(riiir'c do rcciricfl niiiUM's en poiiilo. Leurs tarses sont courts, cil langue est couronnée par nu faisceau de pal comin>j chez les hiris et les vinis. I.o noindelrl j/IvsM' tiré de cette particiilarilé, Opi$, soiej yWuira, lauguc, sigiiiiie donc laiiguo tcrmiiic'(j dos soies. Le type de ce groupe est : I" La ppiruchtid luques de Itull'on (eul. 745 et 01} , ou ^rrriic/J de Lcvaillant(^), qui e:l excessivement conitnj llourou, à Céram et à la Nouvcllc-Giiini'P, i distingue avec juste raison; 2" la perruche i 'eue P) , <|ui est confinée h la Nouvclic-liall^ . id, bien qu'elle s'en rapproche tcllfincnl, i ', peut les distinguer l'une de l'autre que pal iiances. Le mâle a la tête et le cou rccouveif lûmes étroites et rigidulcs azurées. Le llioraj ougcâtre, le milieu du ventre bleu, le corps [ ui femelle a le thorax jaune orangé, mais cil ii me cerclée de rouge brunâtre et le bas-»! vert. Une troisième espèce est la perruche m Timor (*), à plumage verl d'émeraudc, glacé ( corps , et maillé de jaune sur le ventre cl la poil La queue est verte , teintée de jaune roux. Lj est jaune. MM. Vigorsct Horsficld ajoutent h ce grou|| espèces suivantes : ■i" La capistrate (*) , de la Nouvellc-llollanl son plumage vert; mais le bec, qui cstiilanc| encadré de bleu violet. Un demi-collier jauiico la nuque. La poitrine est orang<;e, cl chaque p| est cerclée de rouge. Les autres plumes sonli et frangées de marron. Les épaules sont jaiinel [>\ Trichoglos$us . Vig. et llorsf., Trans., XV, auitralaiia , • »",. Ornith., p. 209. ("■I Ps.o tiatus, (îm.;Levaill., pi. 52. (3) i»i. iHBtnatodua, h., Manl., 1771, 524; Ul pi. 24, 25 et 27 ; Brown , lllust., pi. 7, Vig. el H| Trans, XV, 289. (4) Auifralasiaviridis, Less., Ornith., p- 210. ■ (5) Ps. capistralus, Wcchst.; Kuhl, n° H; '■''1 1>I.47; Trans., XV, 290. I lins des ailes est «l'un roiig ^liiT r(iH.(/0 (1) a le pluniaf i<(l la gorge bleus; la poil lon'sel un collier «l'un roiig ih\(i bleu. Sur le milioii luclic hloiie lavée do verl. Itsur 1rs ailes sont jaunes, li Il Nouvel le- Hollande, a soi ine, le ventre et la ninpio jii lies tectrices inf«'riour«'s dr e bande sur les rémigos, ]iftriu('he à hiindeau rouji ^Its nègres du port Ja«'ksoii rgriindcs troupes «laiis les (Cl pond doux «oufs iinif«> aurniigcde fou couvre le Ijws pour descendre d«!rrièr PK azur recouvre le sommol [leslvert, lavé de nnix sur lie dos, de jaune sur les f XXIX. î.ES «ROT()r,i;i k'inil guère de caractères de c, pparécs des autres perrucln ni, atténué cl comprimé , c ,qui s'allonge, est h pein kioiit médiocres, ;"i trois preni pics. Leur queue est longiii e admise «lans ce groupe es! • Diqui vit au IJrôsil. Kllc letdcla UMe est bleuâtre. Nurcs alaires sont orang«'( Ijioiicus de longueur. XXX. ES PERRUCHES A^ ou Mes AUATINCAS pau pourtour de r«cil un bo ptourics dépassent peu le ci |l'i.ni6rifor7Mij , Vig. et llorst r'mafont, Lath., MS.; ibùL, \ r'««,Kulil,n'75? r'tonitnnuj, Shaw, Mise, pi |«'ral)J,i,aih.,n'' «6; Levain IWojerij, Vig, Zool. joiirn.,1 l"/iVrroptcrus,Lnth., In'"M«ss., Ornith, p. 211. I <■ If» DES OISEAUX. (il.l IimJcs aile» est il'iin roiipc vif. S" î,a prrnirhf l^liVr roiir/o (') a le iiliiniiiKn vert, la it^ic, les ii(l la gnrgo IiUmis; I» poitrine, les li>t*lria*.s iii- ntcscl lin collier d'un um^r oraii{;é, ee ilernier i):ii(lpl)leii. Sur le milieu tlii ventre se «lessinc liaclinbloiiP lavée de vert. Le bas-venire el une burlosailcs sont jaunes. (>" Lamalnu ('), aussi hNoiivcllc-llollande, a sou plumage vert; la lue, le ventre et la nu(|no jaunes , variés d'écar- [icj lectrices inférieures de la <|iieiie,deniéme (bande sur les rémiges, sont d'un ronge vif. \if(wu'ht'(i handenu roHijc (•') , de l,(!vaillant, lltsiu'grcs du port Jarksou noniineiil et au milieu du ventre. Les rémiges sont bleues. La queue est rouille eu dessous. Sa taille est di^ onze pouces. XXXI. LES PERRUCHES A QIJKIIK KN FLÈCUIi ou l>AL/i;OIIMS (•'•). Sont toutes de l'ancien monde, et c'est pour ex • primer cette particularité <|iie M. Vigors a forgé le mot pulmoniù, parce que la seule perruche (pi'aient connue les anciens se trouve appartenir h ce groupe. Ces perruches ont le bec généralement bombé et ro- buste, et les deux reetiices moyennes beaucoup plus longues i|uc les latérales cl taillées en lanières étroites. Itiiffon a décrit (|uatrc de ces perruches C'), mais les suivantes sont nouvelles. 1° La perruche de l'Hi- malaya C), qui, ainsi (pie son nom l'indique, pro- {'] llurron n (i(;iiréoii décrit dans ce groupe, les /'.<. carolinnnxis , i!îii ; ipiuruha , Marcg.; sotstirinlis , (itii.; vuirinus , enl. 7'i8 ; rircacens, (jrn.,cnl. 350; rufiroi- tris , (iin., enl. 550; versicolor, (im ; aureux , (Jm. (>) J's. (inrnn(ii)illus , lllig.; Lichl., Cnl. n" U. (3i Ps. villalus, Sliîiw; !,cvaill,, pi. 17. (4) Ps. crncntatus, Wicd ; Tcinni., pi. 338; P$. ery- throijastcr, Li(-hl.,r,at. Pu 10. (», Palœornis. Vig. el llorsf.; perruches à queue on flèches, l.evaill. (6) Psillacus Alcxanilri, Gm., enl. 215 et 642; /•<. tor ;.'.\ 1 1,' ■ II I 1 614 HISTOIRE NATURELLE vient de l'Inde, et plusparticulièrementdclachaîne des monts Himalaya. Longue de treize pouces, elle a le bec rouge de corail , le front bleuâtre et les joues vertes. La tête et le cou sont gris de cendres, que relève un ample collier noir, bordé d'un large col- lier vert. Le dos et les ailes sont verts , et le cou, le manteau , le thorax et le ventre sont gris de cendres. Les rémiges sont bleues et lisérées de vert, et les couvertures des ailes sont frangées de jaune verdû- tre. Les deux recirices moyennes sont bleu d'aigtic marine en dessus , et terminées de blanc. Les autres sont jaunes à leur sommet. 2" La columho (') , dont on ignore la patrie, a la taille de la perruche d'Alexandre. Elle a la tôle, la poitrine, le dos, le haut du ventre d'u.'v gris bleuAtre clair, une double écharpe sur le dos , le bas-ventre , les ailes et la queue, en dessus, verts; le premier collier du cou grêle, noir, ainsi que la gorge; le collier inférieur large, bleu vert , ainsi que le front et le pourtonr de l'œil. Cette espèce nous semble bien voisine de la précédente. H» La moileste ('•*) , un peu plus petite que la précédente , a le plumage vert , plus clair sous le corps, sans colliers. Son bec ept noir. Un individu a été observé l'espace de trois années dans une mé- nagerie d'Angleterre. On le croit d'Afrique. 4" La rosée P), observée vivante au muséum zoologique de Londres, appartient peut-être au s;roupe des per- ruches laticaudcs. Son plumage est vert, plus clair sur les parties inférieures ; le milieu de la poitrine, les plumes latérales et le dessous des recirices sont nuancés de rose. ;»" La flacicolle {*,, des alentours de Calcutta, a onze pouces de longueur totale, un plumage vert, la tète d'un blancliâtrc teint de lilas, bordée de jaune; les deux rectrioes moyennes sont bleues-et terminées de blanc, (i* La mclanorltiin- que (*) vit dans les montagnes des Gates. Son plu- mage est vert, plus clairon dessus, autour des yeux et au croupion. La tète , du front à la nuque, le cou, sont d'un blanc gris clair. Un large collier noir en- toure le COU; le front, les rémiges et les rectrices moyennes sont bleus. Les autres rectrices sont jaunes en dessous et à leur sommet. Le bec est noir. Les deux sexes se ressemblent. (") Palœornis columboides , Vig , Zool. journ., n» 1 8 , p. 274. (') P. inornatus, Vig., Zool. journ., n» 18, p. 274 P) P. rosaceus, ibid., p. 274. 0) P.flavicoUaris, Franck.; Proceed., I. i2Q ; ijellow- collared Parrakeet , Lalh. (5) P. mclanorhynckus , Sykes, Proceed. ,11, 96. LES COUROUCOUSC). Dont Tluffon n'a connu que quatre espèces rwlj se sont considérablement accrues dans ces licrnil années, et sont remarquables pour la |»Iiiparl|iaf richesse de leurs parures. Les couroucoiis, nommés au llrésil par analogie avec leur crii|iiil ticule lentement les syllabes cou-roucoii, en cj tuant la dernière , se ressemblent tous piinini'srJ analogie de formes, et leur genre est des plusnJ rcis. Leur bec court, plus large (pie liant, psl gone et fendu jus(iue sous les yeux. Son arèia renllée, crochue à la pointe, et les bords en lisses ou dentelés ; des faisceaux de soies garnisJ sa base. Leurs jambes, courtes et très grêles, | emplumées jusque prèsdcsdoigls.Lc'ursailcs.mJ et subaiguës, dépassent à peine le croupion, " queue est allongée et carrée, ou forlemeiit l'Iaj Parfois les couvertures alaires et caudales prenif un développement excessif et simulent des parui Leur cou est gros et court, surmontant un corps i sif ; ce qui, joint à leur queue, à leur gros lier i leurs petites jamb:?s, leur donne uiiair disïraoiJ Les plus vives couleurs teignent leur plunia!:eel feclenlsoiivent le brill-inl des gemmes, et Icursrej métallisés sont analogues h ceux répandus suri vrces des colibris et des jaramars. La naturcdell plumes est mollette et soyeuse , et a la plus fraf analogie avec celle des plumes des clioueltcs etj engoulevents. Ce sont des oiseaux solitaires, qif tiennent dans les lieux les plus isolés, lilollispfnl le Jour sur les grosses branches des arbres , où i| diilicile de les apercevoir. Leur torpeur est quand ils sont dans cette position , qu'il est fiicilj s'en emparer sans qu'ils essaient de fuir. l>.y rapporte que , clioisissant la hauteur moycnnd arbres, sans descendre sur les branches bassesj terre, les couroucous guettent silcncieusemcnil sectes qui voltigent à l'entour d'eux. L'tjioquJ l'amour lire les oiseaux de ce groupe dceetlctor[| car elle se renouvelle plusieurs fois, et lemfilel femelle, appariés, font assez ni-gligemment leiij dans les trous vermoulus des vieux arbres. elj dernière y dépose trois à quatre œufs, l-os pdiM sent nus , et le duvet épais qui les recouvre plnsl n'apparoît qu'au bout de quelques joirs. l..i m couroucous a la mollesse de celle des en^'oulej et se déchire avec la même facilité. C'est un M d'une extrême ténuité , recouvrant en alionJ" une graisse h dcmi-lluide, qui rend leur cliair délicate. Leurs plumes abondantes et très fo«i en duvet leur prêtent un volume auquel est loj ) Orroi/on.MœhringjL. 5 COUROUCOUSC). 1 n a connu que quatre espèces roel '•rablrmcnt accrues dans ces dcrnii l rcmarquahlcs pour la |»liiparl| urs parures. Les coiiroucous, , csil par analogie avec leur criiji] it les syllabes coti-roitcou , m cd re , se ressemijlcnt tous par iinenrJ mes, et leur genre est drs plus ni court, plus large (pie liant, rsi] jusque sous les yeux. Sonarélej ue à la pointe, et les bords cm lés ; des faisceaux de soies giirnisJ jambes, courtes et tivs grêles, queprèsdesdoigls.L('ursaile5,niii| iépassent à peine le croupion, igée et carrée , ou fortemenl ri ivertures alaires et caudales prenij lent excessif et simulent des | os et court, surmontant un corps i nt à leur queue , à leur gros hcn mb?s, leur donne un air disïrm couleurs teignent leiu- piumii;;co le brill.int desgemnies, etieursn analogues 5 ceux répandus sur I ris et dos jaramars. La nature de llelte et soyeuse , et a la plus yr^ elle des plumes des clioueltcs{ Ce sont des oiseaux solitaires, (|ii es lieux les plus isolés, blottis ponJ grosses brandies des arbres , où il apercevoir. Leur torpeur est la dans cette position , qu'il est fiicilj lans qu'ils essaient de fuir, b'.y clioisissant la hauteur moycnnd L'scendrc sur les brandies basses] lucous guettent silencieusement Id gcnt à l'entour d'eux. L'éfi < oiseaux de ce groupe de cetlelorfj luvelle plusieurs fois, et Icmàlej es, font assez négligemment Icnif vermoulus des vieux arbres, eH )se trois à quatreœufs. Les peiiis^ duvet épais qui les recouvre plu u bout de quelques jours. La pcaJ a mollesse de celle des cngoulej ce la même facilité. C'est uni! ténuité, recouvrant en alioiiJ emi-iluide, qui rend leur cliairj plumes abondantes et très foui prêtent un volume auqud est loi œhring,L. r iîl pi i ! -H ! 614 HISTOIRE NATURELLE ■i^t^ vient de l'Inde, etplusparUciiIlèremenldclachaîne des monts II a le bec roug • ' -, , ^ vertes. La té . ' "". relève un arr . i ; ' lier vert. Le manteau , le i Les rdmiges: ,' \ couvertures < tre. Les deuj ,, marine en do sont jaunes dont on igno • ' d'Alexandre. liant du vent éclnrpe sur I queue , en d» grêle , noir, a large, bleu V4 l'œil. Cette e précédente. ."J la précédente , corps, sans c ■ ■> . a été observé nageried'Anj ; ro«ec (; i r. ' , > C*) P. flavieol r? . ,n coUared Parrt . vr (5) P.mclam -.•..< . k- f;(i(. ' .K %■ / ) T. albiventer, Cuv.; Levaill., pi. 5> (>) r. temnurus , Temm., pi. 326. (3) r. pamninus, Spix, pi. 35; Temm., pL 373; Bull., XXVI, 289. C») T. resplendens , Proc, V, 29 ; trogon pavontctu, wils., illust., pi. VI; Less., Orniih., p. 120 (pi. 8, flg. | et 2). ( . ! 1- IBI fi iii ^t ; : "i ■i GIG HISTOIRE NATURELLE W ' ,! 1 Ce couroucou liabilo le Mcxif|uc, dans les pro- vinces du Sud. Véncrû par les naturels, dont les Tem- mps se dccoroient de ses di^pouilles, il rournil i-iicoru oujourd'hui des parures aux dames créoles. Le pa- vonin et le resplendissant forment-ils deux espèces? Ce doute n'est pas encore résolu. Nous possédons h Itocliefort un individu de ce resplendissant, qui s'é- loigne beaucoup du pavonin de la planche de M.Tein- minck , tout en étant identique avec la ligure pu- bliée par M. Wilson et la description de M. Gould. S" L'ambifju (>) a beaucoup de rapports avec l'espèce suivante. Il vit au Mexique, sur les rivages de la partie septentrionale. Cet oiseau a la tétc et la gorge noirs, la poitrine, l'occiput, le dos et les rectrices de la queue vert doré ; les ailes brun noir, cendrées dans leur milieu avec des lignes flexucuses et déli- cates. Les deux rectrices moyennes et les deux plus externes à leurs bords externes sont d'un vert cuivré et noires à leur sommet, les autres sont noires à leur naissance et blanches à leur terminaison , avec [de nombreuses taches noires dans le blanc. 9° Vi'lé- g(tntÇ*), qui a été découvert aux environs deGuali- mala, au Mexique, a le vertex, les joues et la gorge noirs ; l'occiput , le dos et le thorax d'un vert doré métallique, séparés sur la poitrine par une écharpe blanche. Le ventre est d'un rouge de cinabre , et les scapulaires , de même que les couvertures alaires , sont blanches, mais couvertes de lignes flexucuses brun noir. Le bord externe est relevé par une ligne longitudinale neigeuse. La femelle est brune grisâtre, avec un étroit collier blanc, et le ventre d'un rouge plus pflle que celui du mâle. Le bec est d'un orangé foncé. 10" Le citrin[^) est peut-être du Mexique, mais on ignore au juste de quelle contrée il provient D'un vert bleu doré sur le corps, il a le ventre d'un jaune citron prenant une teinte orangée. Les ailes sont brun noir et les rémiges ont leur bord externe frangé de blanc. Les deux rectrices moyennes sont noires, puis terminées de blanc. La femelle est cen- drée , et a les six rectrices intérieures brun noir ; le reste comme chez le mâle. Le bec est bleuâtre corné (*). Le territoire du cap de Bonne-Espérance n'a of- fert qu'un couroucou bien distinct. Le narina{^), découvert par Levaillant dans le pays des Caffres, a le plumage vert doré, le ventre rose, le milieu des ailes vermiculé de traits fins . les rémiges noires , frangées de blanc neigeux. La femelle a du gris roux (>) T. ambiguus . Gould , Proceed., V, 30. (>] T. eifl^ans, Gould, Proc., IV, 26. (3; r. ettreolus , Gould , Proceed., V, 30. (4) Spis a figuré le trogon aurantiut , et le T. variega- tu» , pi- 38 , A , l'un et l'autre du Brésil, qui nous sont inconnus. (i) T. narina, Levaili., Cour., pi. 10 et 11 , et Ois. d'Arriq.,pl.228ct229. sur le devant du cou et du bleuAlrc sur le veni Le iKiiiiia. dont le nom signifie fleur en hoiicni au dire de I uvaillanl, niclic dans les trous d'arq La femelle pond quatre œufs prcs<|uc roudi ( blanc rosé. L'Asie a des couroucous répandus sur leconti indien, et dans la plupart des grandes ileiquj i ment l'archipel de l'Est. i° L'érylhiocèphale[{^)aé{6 découvert à Rang dans le Tbibet. Le mâle a la léle et la gorge | rouge de sang brunâtre : celle dernière partie cil cadrée d'un liséré blanc étroit. La poitrine et le| tre sont rouges ; le dos et les lectrices de la ( sont d'un marron jaunâtre ; les scipuiaires tectrices des ailes sont rayées de Wgnn flexu noires et blanches. La femelle a la léloctiai d'un brun terreux, mais le collier est plus largi celui du mâle ; les scjpulnircs sont rayées de nJ de brun; le bec est brim. 2° Le Mnlabar [^] \\ les rivages de la région de l'Inde dont il [ nom ; il a les parties supérieures du corps bri^ ligineux, et un large collier blanc sur le ihorai ventre est écarlate , le dos d'un brun terreux , 1 grandes couvertures sont guillocliécs de aoirl blanc. La femelle, d'un brun sale, a le ventre jl Le bec est noir. 5" Le géant, ou le Temmini provient des Moluques, h ce que l'on suppo^ de Java , au dire de Levaillant ; c'est la plus i espèce du genre, car elle mesure dix-sept à diJ pouces de longueur totale. Son plumage estf vert jaunâtre brillant en dessus, tandis quel trine et le dessous du corps sont Mancs. Le I jaune et les pieds sont bruns. 4" Le kondéiâ trouve h Ccylan et dans l'Ile de Sumatra. Forsf que IcsCliingalois le nomment rantwan kond sir Itaflles le diicrit en ces termes : » Le buro^ snmbii a le bec fortement entaillé près délai Cette superbe espèce a environ dix pouces del et paruit varier un peu de couleur suivant II le sexe. Dans les plus grandes espèces, lescof sont moins brillantes. » Le dos est brun jaunâtre; les parties inférj jaunâtres, mêlées de rouge. La tcte et lecoid couverts de plumes filiformes, en partie noi en partie grises : une bande blanche les séparef poitrine. Les couvertures des ailes sont noiresj des rayures blanches, qui deviennent plus lan grisâtres sur les plus larges couvertures. Lesra sontnoires, avec une étroite bordure blanchcsun ques plumes. Les deux plumes caudales supérf sont fauves , terminées de noir, celles d'ensuitl (') Trogonerythroeephalus, Gould, Proceed., l| («) T.malabaricus, Gould. Proceed., V.2fl (^) T. gigas. Temm.; Levaili., Cour., pi. 12. (4) T. faiciatus , Temm., pi. 321 ; T. laumi Raffles, Cat.; Linn., Traos., XKI , 28:i. DES OISEAUX. 617 ou et du bleuMrc sur le ven num signilic fleur en hoitcnl ut, niche dans les trous d'ulf luairc wufs |ircs couvertures des ailes sont rayées de lignes » et rousses alternatives. G" Le Reinwardt P) t Java. Il a le bec rouge, la tête, le cou, le i cendré olivAtre. Le corps est vert foncé , à peu dessus. Une écharpe vert olive traverse la Le gosier et les parties inférieures sont ■il'or; les épaules sont bleues , les couvertures V^mDuvaucelH, Tcnim., pi. 291. Fordenï, Temm., pi. col., 404. |f «einicarrftii, Tcmm, pi 124. II. vertes, linéolécs do brun, de vert et de jaune ; les rrctriccs sont vertes, terminées de blanc. 7" Le num- UiijHnrd ('), ou orrxA/'ox, des iirs de Java et de .Su- matra, a l(* siuninel de la tête olivAlro, les parties supérieures du corps luurrun, le devant du cou et les parties inférieures orangé, les couvertures des ailes noires, lincrnent rayées de blanc. i..es deux reciriccs muyeiuies sont marron, et les latérales noires et blanches. 8" Le amrouvou raiinvUc{'^) se rencontre dans l'ilc deCeyIan. Il » la télé et le cou d'un vert obscur, le dessus du corps d'un rouge vif, et le des- sous d'un rose foncé. Les six rectrices inlernu'diiiircs sont do 'couleur rnus.se. D" Le d'mnl p) haliilc ù lit fois et l'ile »lo Sumatra et celle de Dornéo, et a de. grands Mpports avec le kondéa. Le diurd, plus grand que ce dernier, muni d'ini bec plus fort et plus bombé, n'a point de collier blanc nu dessous du noir du tho- rax. La bande occipitale est rose, et le rouge des parties inférieures lire davantage au carmin. Lu bec est bleu. LES ANIS(*). Que les (iualibis nomment ainsi ou parfois anno^ ont été long-temps réduits à deux espèces presque semblables. Leur bec est gros, comprimé, arqué , sans dentelures aux bords , mais surmonté sur leur arélc d'une sorte de lame verticale tranchante. Tels sont les grand et petit anis, décrits l'un et l'autre par ItulTon sous les noms de bout de iielun (enl. 102, fig. 1 et 2) , et qui vivent dans les endroits chauds et humides des îles Antilles, de la Guyane et du Brésil, d'insectes et de graines. Ce sont des oiseaux réunis en troupes , et couvant plusieurs paires en- semble dans le même nid. On les apprivoise aisé- ment, et ils apprennent facilement ù parler. Une nouvelle espèce est celle que nous avons dé- couverte au Pérou, et que nous avons nonunéc ani de Las-Cosas{^). Cet ani a la taille plus mince que Vani dex Savanes, et ce qui le distingue de prime abord est son bec, dont l'arête est simplement com- primée, bien que tranchante, en décrivant une courbo sans saccade. Des sillons régidiers et convexes creu- sent les côtés de la mandibule supérieure. Le plu- mage est généralement d'un noir mat, avec des rellels bleus plus apparents sur le dos où ils décrivent des (') '/'. oreskios , Temm., pi. 181. («) T.rutilus. Vieil!., Nouv. Picl. d'hisf. naf., t. VIII, p. 313; T. cinnamomeui , Teniin., Levsiil., \)l. 14. (3) y. I)i(irdi,Tcn\m , pi. 511. {i\ ('rotophaiia, I-., l.alh.; crotophagus. lirown; de xpÔTo», qui mange los tiques. (i]Cratophafja Casasii, Man., Ornltb., t. Il, p. 134; ctCcnl. zool , pi. 11. T8 If l f > êi yu fi "•Vf » È 618 HISTOIRE NATURELLE zones. Lm plumes du cou sont minces, ëiroiles et pointues) les ailes sont brunes, teintées de roussA- tre. Cet ani est usseï commun dans ics arbres qui environnent Lima, du côté de Callao. M. Swainson (Oirds of Mexico) a décrit un ani que nous serions tenté de confondre avec l'espèce pré- cédente. C'est l'aiit à bec êillonné(*) ; mais cependant cet auteur, dans la courte phrase spécifique qu'il donne, dit ; Bec corné, ayant les côtés marqués de tiitloiis transverses. Or, cette disposition des sillons n'est pas analogue à celle qu'on remarque sur le bec de l'ani de Las-Casas, où ces sillons sont longitudi- naux, en décrivant comme l'arête une courbure, dont la concavité regarde le bord de la mandibule. Il ajoute : Plumage noir, nuancé de vert et de violet, et taille du petit ani. Cette espèce habiteroit Table- Land et Témiscaltipec , au Mexique» LES MALCOHASC). Sont des oiseaux des Indes, formant une tribu as- sez nettement circonscrite, et qui réunit aujourd'hui un assez grand nombre d'espèces. Forster est le premier auteur qui ait décrit un cou- cou de l'ile de Ceyian sous son nom chingalois mal- coha, et Levaillant distingua (p. 88, t. Vj les deux espèces qu'il a figurées dans ses Oiseaux d'Afri(]ue, des vrais coucous, en établissant le genre malcoha, que M. Vieillot remplaça en latin par celui de phœ- nicophaus, qui signifie rouge de feu h la vue*, mais comme plusieurs espèces n'ont point de rouge dans leur coloration , nous lui préférons celui de tnelias, nymphe des arbres, qu'a proposé M. Gloger. Le bec des malcohas est recourbé, convexe, h pointes assez vives, à bords lisses, et légèrement comprimé sur les côtés. Sa commissure est ample et fendue jusque sous les yeux. La mandibule infé- rieure est comprimée, pliée à l'extrémité, et à bords lisses et membraneux. Les narines sont percées en fissure, formant un demi-cercle sur le côté de la mandibule supérieure et sur le rebord des plumes du front. Le tour des yeux est dénudé. Les tarses sont courts, presque de la longueur du doigt du milieu, garni de scutelles larges et minces. Les jambes sont garnies de plumes tibiales allongées, recouvrant le haut du tarse. Le pouce est très petit, court; le doigt versatile ou externe qui l'accompagne est mince et un peu plus long que l'interne, qui est antérieur; le médian est le plus long : tous sont garnis de squa- melles, et leurs ongles sont recourbés, peu robustes, (■) C. sulcirostriSfSv., no 90. ;>) LevailL; Guv.; phœnieophaus , Vielli.; tnelias, Glo- ger ; cueulus , L, et auct. comprimés et très acérés. Les ailes sont couj épaisses, et dépassent h peine le croupion; ellj composent de dix pennes i la première est 1res ( la deuxième plus longue , la troisième pluulloij enfin la quatrième est un peu moins longue qs cinquième , qui avec la sixième est la pli» long toutes ; la septième est de la dimension de |j| trième. L'aile se trouve donc être très concaff dedans et un peu roulée sur son t)ord. Son vu suite doit être lourd. La queue est toujours trèi| giie , composée de rectrices très étagûcs, au noi de dix , toutes larges et arrondies h l'exlrémiiél pennes jouissent d'une certaine rigi Jité. Les pli de la tête sont parfois étroites, lancéo!(!ei,uof rigides : toutes celles du corps sont douces , i I lAches et métallisées. Les malcohas , dont les habitudes sont ignod se nourrissent de fruits, au dire de Forsier. ^ n'a connu aucun de ces oiseaux. I» Le malcohas à tête rouge (') que Forjlerl crit sans le séparer des coucous, habite l'ile dej lan et le Bengale. Il a le sommet de la téie^ parties dénudées des joues d'un rouge de Teul cadré d'un liséré blanc. L'occiput et le des» cou, le dos, les ailes et la queue sont d'un noirna d'un peu de vert. Les recirices sont (erminéJ blanc, la poitrine et le ventre sont blancs, lestf sont bleii&tres. Il a quinze pouces de iongurd taie. 2" Le rouverdin (>} habite le Itcngale, d'd rapporté le voyageur Macé, et le Java, où l'i rencontré M. Diard. Cet oiseau a le lourdes! rouge, la gorge et le ventre d'un roux foncé,! d'un gris teint de rose , le dessus du corps vcri j les ailes et les rectrices moyennes bleu d'acietj rectrices latérales sont rousses. S" Le uialnl bec pfint{^),dei Iles Cclèbes, n'a presque pasj autour des yeux, et ses narines sont ovales et | très bas. Son bec est variéde jaune, derouge.dej et même de blanc au crochet. Le dessus de I est cendré bleuâtre : ses parties supérieures] d'un marron vif; le ventre est noir mat, les ail la queue sont d'un noir violet intense. 4" Lel coha à sourcil rouge {*) a été rapporté des m lippines par M. Dussumier. Il a le bec blancJ fois taché de noir, le nu du pourtour des yeux jl les plumes de la tète étroites et d'un rouge de fij plumage noir, à reflets violelsen dessus, blancs (■) Cueulus pj/rrocephalus , Forst., Zool., lnd„J phœnieophaus leucogatter, Dum., Dict. Sc.nat.; fl rhocephalui, Vielli., Gai , pi. 37; Levaiil., Af., |)l| red Aeaiied cucArow , Lath., esp. 6. («) Cueulus eurvirostris , Shaw.; Ph- viridii, Encycl.; le rouverdin , Levalll., Af. , pi. 225 ; mtly rt'dis, Less.. Ornith., p. 131. (î) Ph. calyorhynehus , Temm., pl. 349. (*) Ph. supereiliosus , Cuv.,Gal. de Parts. ,' I i^ rèf acéréi. Lei ailei lont couj tassent & peine le croupion; e X pennes lia première est irès coi s longue, la troisième plusalloi] me est un peu moins longue q^H ; l^ ivec la sixième est la plus iong^B ^ ùme est de la dimension de la ! trouve donc être très conca u roulée sur son bord. Son t iird. La queue est toujours de rectrices très ëtagées, au ni irges et arrondies h l'exlr^miii! d'une certaine rigi Jiié. Les pli larfois étroites, lancéolées, ui elles du corps sont douces , i isées. , dont les habitudes sont ignoi e fruits , au dire de Forsler. Bi I de ces oiseaux, as à tête rouge (•) que Forsler rer des coucous, habite l'Ile dej lie. Il a le sommet de la téle } des joues d'un rouge de Teu ré blanc. L'occiput et le dessi les et la queue sont d'un n t. Les rectrices sont lermini s et le ventre sont blancs, les II a quinze pouces de longuri triin (>) liabite le Itengale, d igeur Macé, et le Java, où l'i iiird. Cet oiseau a le tour des ;t le ventre d'un roux foncé,! ! rose , le dessus du corps vert actrices moyennes bleu d'aciei es sont rousses. 3" Le maiei Iles Ccièbes, n'a presque pi et ses narines sont ovales et est varié de jaune, de rouge, ic au crochet. Le dessus de lire : ses parties supérieures 1 le ventre est noir mat, les ail un noir violet Intense. 4" Le ouge {*) a été rapporté des ilei Dussumier. Il a le bec blanc r, le nu du pourtour des yeux ji tête étroites et d'un rouge de fi ellets violets en dessus, blanc •ocephalus , Forst., Zool., Ind., coi/aster, Dum-iDict. Sc.nat.;/ I., Gai, pi. 37; Levaill.,Af.,pl| 0, Lath., esp. 6. irostris, Shaw.; Ph. viridit, din. Levain., Af, pi. 225 ;ffl«l^ 1., p. 131. »cAu*,Temm., pi. 349. iiM«,Cuv.,Gal. de Paris. Il' 1 M ■ I '■f^ i ■ m ■1 ■ j i 1 '.; 618 lonci. Lm p* poinliici; les tic. Cet oni e environiienl M.SwainM nous serions ct^dcnie. C'est cet (iiiteur, d donne, dit: J *iUi»i» Uansi n'est pas onal de l'uni de Li naiix, en dée dont la concfl Il ajoute :lMu et taille du p Land et Ti'm Sont dei oi nez ncttcmenl un assez gran Forsler tst cou de l'Ile de roha , et Lev espèces qu'il des vrais cou que M. Vieil! nirophaus, q comme plusi« leur coloratic nymphe des . Le bec de pointes assez comprimé su fendue jusqu ricure est cor lisses et men fissure, form mandibule si du front. Le t courts, presc garni de 8cut< garnies de pi haut du tarsi •doigt vcrsalih et un peu plu le médian est nielles, et leu (•) C. tuleirt ;>) Levaill.; C f;er ; cueulus , HISTOIRE NATUBEÎXE •^h' î»f ■ • ' ; f ■ ' "■ T'■■■^:■. l^uIttiV /•»!/• i'i'iin tit /' 5' DES OISEAUX. G19 is. U queue est terminée de blanc et les tarses kiris. S» Le maîcoha sombre (') a été découvert ;ou par M- Bélanger. Il a deux pieds de lon- lolale, et dans ses dimensions la queue entre quinze pouces. Son bec est vert, et les mandi- piroissent brunes en dessous de la lame cor- fflii recouvre les mandibules. Les plumes de la (( du cou sont d'un brun ardoisé ; celles du du corps , à partir de la gorge, sont gris ar- clair, puis foncé en brun. Les ailes, brunes en , sont en dehors d'un brun vert métallisé. lectrices sont d'un vert noir métallisé , excepté (iirémité , qui est d'un blanc pur ; les. tarses Boirâlres. 6" Le malcoha de Diard (2) a été dé- h Java par le voyageur dont il porte le nom. Il plus grande analogie de coloration avec le nt, mais sa taille est de moitié moindre ; son si de couleur jaunAire claire. La gorge est gris et son plumage est d'un vert brun foncé en , et 4'uQ gris brun ardoisé en dessous. Sa , de moyenne longueur, est étagée, brune m entier, et terminée de blanc. 7° Le bubut- injfjdes Javanois a seize pouces et demi ii] de longueur. Son plumage est noir, tirant t blanchâtre. Les joues, la gorge, le cou, la anale et les plumes tibiales sont marron fer- IX. Les rectrices sont terminées de blanc. kaddlan ou sintok {*) des Javanois s'éloigne M des autres malcohas par ses narines basales gées, percées à la base d'un sillon qui va 'au milieu du bec à peu près. Son corps est lie sept pouces et sa queue de ot>ze ( mesures ; Le dessus du corps est d'un vert cuivré it, et le dessous , de même que le bout de la est ferrugineux. Le demi-bec supérlieur est , l'inférieur est noir. LES COUROLS, OU VOROUDRIOUS («). ibliisent le passage des malcohas aux coucous [ers. Ils sont de Madagascar , et on n'en con- hiiedeux espèces, qui sont : ll'ltai tri'Kts . Less., Zool. de Bélanger, p. 231. iLOiardi, Less., Ornith., p. 132. |h./atîATî"bi./.i.K LES ^i^S.' Sont d( ;■:-?. T il'Afri(|ue ,• . ." >: contractti - qu'ils ont • un ongle : " • ccnlropui primer la ■■ ■ < présent él < - ■ • . chauJcs ( ' , ■ '. ' ! Ils pr(5scn : , - sieurs alt( • ; lemciit qu • i inscclcs n ■ qu'ils nicf ■■ - i° Le ce . , .,•'.' > ••ir de laNou' ; • '.• m 'i-i . ; gneur iota - t i- ..(..■> ;.• plumage c ' • ,iwLi •■ r i.r plume est ; .:;i'/rï' ', jioir. Les » • ■ I. i . •• les dernièi • • . i • s < i: - gre {^)esl, -'■ ■■ ■•.■i •'■-,.. d'un noir . • tiî il ii,. ^ ! femelleesi r!= ■ .■ h .■(■•: ï-«/(n ^>) Il ;. *• Tante, sur • ;- ' .^ . « couvert L< ' " plumage < ' r „, brunâtre i > . : sur les in ! : ' ••« du dessus • -ii. • ' deux traits - • - , • . claire, bor . .• • u i i •^ i i. qui liabile • ' • 'J- ■{■■ ii i i- : v rieur du < •• •- «'i-.in -!.,;,' rr* avec des r '•* •' < i.wiiiJr- ■ • ., ; cées de roi N .^ ; • sont très li > ■ '■ li^-. ,•" iiii t.i<. •i ! ;',■•• i . ••jf\.,'i-^ ;(,rlr:> :iri!;:v-, 1* \, ■ ! 'i;t l»^;.ii':^ II, i>; 1 .• v i-i_:i ! illi.Mli.'i: !!. .«,►(■• ;•• ._■.; - : ! MUr. n- plu- I ,.,;,? fil '.■•, -. ., Il i.,.-,i.-. s . ''■• i.l" ^J•.h^;v^ I fj,,, ,,..; UM ■...,.- ''! - ..;t '^ ; ■y .■wi.vn-i .-.ri'''. î ;;„,.j I, ...,,;,.,, ., /-rj . ■v la.:;.' ;?, .-,n r,^..- | j,^,,,, ,,,, ^, . . f ^, ^ ,..^,_ ^ ., ■^L^Zit' ':■' i ;.i" t'.'-il- . r i- a'^, '■' ■>^' f •:,'! .', I • ^ iJi.T . >t. i.,- 'li . ',' J^Vf. »: :,lv!:V, 0 ■>-'» it "J.'l' 1. •', r V ■)ril''S •' f K^'. r i>iil, Ç^J n,. S,',' (■) Centn Vieill; eue; (^IBuffon Z«.» philip} /t- 293 (C.fo i lensis, Gm. (3) Levaill ■ r j (»)Levaill ' •' (5) l.evnill .'. («) Levai 11 dony.T bicc {i)Cenln delaCoq., et peclore 1 , ... fiiyro-cœruleis ; super alas spcculo albo :;' .••:■;.-,.. ..^..- - ^- ', '.i'.l;' ;.,; ■■■<-, •>> ■- . :•' ' 1 < f.ii'f.iivcdî .. . l ■■ '' - - —••■;'• m! >f- ■: . ! ;>,.'l','': -r.iiî l^.i !. ■ . vi i!. ■>' i • , 1 j.uii-iiU*. t{!'U iiii ■■;'■) ( . ! iT.i'.t tt if piui i.di.;. ' •>! . . '» T' '.(•(.:>'; <7't fUOÎvt •■ ;i •. I i- •■• '..M ".■fi^'i. il i;* >»>■.■» j ,,; ,. il'',:':; ^'" (It! .;?'•'. .■ , j ' :!■:,( ■-' < ^'\Sivs,j"i,r '' ^ ■}_■:■■ ■ 1 > !■ ..•'•.'l.IA , '\,i ■|i i' rK,-.i'i,it':.s.<''j\.t'if>/- '--•■■ , 'H, l:i<'j'' . -.- »;v.! ... \,li n3 /o,.; J .•.r^?r../',(j:,!.Kî',.fcvM.. *"'•*«' '.1./. ai./.,' -//',, r »... . J J 1. I • I.l.' 'M, l't'.'îH il».))"» . ' ! ("t: ■ ' pi. 19. ' 1 Ilf-fr..i,,:^ « V? i!r: •• 1 • iC. ' .1'- .' > t"' •■; 1^ II ',- K- /, f/t;r / ,r /ftf ^/'é r r V^t ■rf/' /'fr /^ é^ \ 1 hihh,' fuir l'ouri'itt /' »; /' n 1 = i m-^ :i i PllUir /•„!■ /'iiKini/ F ,1 /'iirif ^f- Cyit^rf- r/ • <'''^' DES OISEAUX. k ! i^t/-^ .. Mft;ii. I.' iV-î! Vf-'n-l l^'i ■» 'î^' Jà U;rn: , 'f'i fit .1 3 î'S Cv^^ ..•.( »«ai <"i '"':!.. h'. : ;'-, ^..-.|.:- . • .'Il ^ (riOl'-I.' >•; r ■ 'i . > ' ..; Jf, ;. "r^ • •■•■ !i; . f*\*nt iciris ff.uîc !i ^ •, , , • ■ ' ■' ' l'-S'pouts ii:-[;lilcs- lî'J'.Jî ils " ; •, ,-,..; ; csiiiKiiiJACïc, fttaisiii'r sir. i- ' ,. ^rf,. ■. •■' S.) |, • > ; 621 lande («) a !st plombé. izuré. Tout j'un blanc inférieures n bleu d'a- de chaque pellent ces toit que sa escargots, Iles sur les bec, tandis îd. ' fî .• ■■■>.: :if oifif M-: assez nom- .-')..'•. f'^".:r i' irt ('). ' >•■ t i ayeà ailes r r . ,' ;• .M, I loiirine, les - * ; . • . '.'11. Ile, passant • ■ ." .", ((•(' ! . recirices, .i= ' enne, sont • " . inc. Le bec f *' la Guyane. e beaucoup |ueue noire rousse. Au - v; '■■■ . Son plu- >. >•■ »sous, avec ' ' ngt pouces letTémis- ^^ -, ■■ ^ *), qui pro- .; - '! iiTiiii.' Nf"!,!!;,.!! aupiayed ^ r ' ntet lede- 'I ' ' ' '« ].i ■ vif. La poi- s;.: !>,- ■• iuLî^rv: *doisée. Le .'.•:.. ,'-lir..i--i i'' !:. • analc sont '■•■'' ij •■..■•/ !,„»;■ . î__ !t les ailes 1. ,! 1 ■ ■ ' très élagée. '< ;• . is de blanc. Brésil, lia - '"■ i tête grise • r-KU' ; «1. Le gris sur le dos. ge est bldn< =»u? y;_ |ui vitaux :nK, i,i»jiî. , €'31-, pi. -it. tk.^i'fif. if», €a«t • ctjfïiiit nsis, Wils.: .j,H/. Èïi «;j r, lyanus.Yar, . V'i.ù- «.ig. • 89. „. «Jai 3 Paris. . Wls. m., Ornilh., ■ yjflj05» ia/mHS,Ch. I W if DES OISEAUX. «21 JKlIeis métalliques. 8" Lo lioun-loun ('), des UDtJ de Célcbcs, a vingt - sept pouces du lou- rlolalo, la queue comprise. Il est roux, avec llnin au thorax ; le bec et les pieds sont noirs. Ile trouve aux environs de Mcnado. U" Le h^- ij, que les naturalistes de Sumatra nomment l,,r ou boubout , varie singulièrement par sa niion. Lorsqu'il est jciuie il est d'un noir vcr- D.avcc les ailes fauves. Devenu plus vieux , lo I blanchit, les tiges des plumes de lu tôle et «acquièrent une nuance plus claire, et les plu- licclriccs de lu (|ueuc se burrent de f^ris. Ce cou- lie nourrit d'insectes, ne quitte guère la terre, lion vol est fuiblc. LES COUAS OU COULICOLS (3). Iitcconnoissent h leur bec plus ou moins allongé, |iloujours convexe en dessus, comprimé sur lus liel arqué ù son extrémité. Les nurincfi, qui eu fcnt la base, sont h moitié closes pur un repli nneux. Leurs jambes sont longues cl dénu- ^Lturs ongles courts; les ailes sont brèves et fa, et la queue est allongée et étngée. Bcouas se construisent des nids qu'ils placent ^Itslroncs crevassés des arbres ou sur les grosses , Ils couvent leurs œufs et élèvent leurs Llls se plaisent dans les forêts, plus rarement jlesliosquets qui avoisinent les habitations, \h fourrées épaisses , où ils clierclicnl les iu- ,lei fruits, les petits reptiles, dont ils se îent. Leur vol est médiocre, mais leurs mou- bits sur les arbres, qu'ils ne quittent guère, |ii(set agiles. On doit les diviser en trois grou- (ographiqucs : Les amas afiicains , dont le K'esecet rigide est orné de couleurs métalii- «crucs ; les couas américains, dont les formes ||lus élancées, le plumage doux et soyeux, les plus fondues ; et les couas asiatiques , iemblent à ces derniers. Leur patrie est la Ikirride. ^mas de Madagascar ont pour types le toti- Ne Buffon (enl. 294, f.). Le couroti huppé {^) •l'389, et le coucou verddlre (enl. 8lo). L'es- |ttele6ensij , ibid., p. 230, pi. 20. fkidxn, Horsf., Trans., XIII , 180. Cucuîus tolu, fwi/cui, Vieiil. Macropus, Spix Couas, Levai!!. pn.Gloger. Cucuîus, L. Lath.: diplopterus, Boïé. < Viaya et coccyzus , Less. [wj/zuscœruJeuj, Vieil!., Gai., pi. 41. Cuciilus .Gm. Levait!., pi. 218. Fxvl'ii eristattts , Gm. Coucou coua, Levaill., Af., pècc suivante est nouvelle. Le coua DcUilaude ('} a vingt pouccsde longueur totale. Son bec est plomt)é. Le dos et les parties supérieures sont bleu aiuré. Tout le dessous du corps jus(|u'aux cuisses est d'un blanc pur, puis lo bas-ventre et les couvertures inférieures sont d'un roux cannelle. La queue est d'un bleu d'a- cier que relève lo blanc do l'extrémité de chaque penne. Les habitants de Madagascar appellent ces oiseaux manf/rurs d'escargots , et il parolt que sa nourriture presque exclusive consiste en escargots, dont il sait parfaitement briser les coquilles sur les pierres en rcl-lrant le mollusque avec son bec, tandis (|u'il retient les débris du test avec le pied. Les couas américains ou piayes sont assez nom- breux. Ilullbn les a connus pour la plupart (^). Les espèces nouvelles sont : I" Le piaye à ailes courtea ('') a la tête cendrée, le cou, la poitrine, les ailes, le dos et le ventre d'un roux cannelle, passant au brun soyeux sur le bas-vctitre. Les rcctriccs, moins développées que le piaye de Cayenne, sont rousses, puis noires et terminées de blanc. Le bec est roussDtrc. On le trouve au lirésil et ù la Guyane. 2" Lc.jnayp mexicain {*) ressemble encore beaucoup au piaye de Cayenne; mais celui-ci a sa queue noire en dessous, tandis que le mexicain l'a rousse. Au reste, elle est allongée et cunéiforme. Son plu- mage est roux en dessus, cendré en dessous, avec la gorge et la poitrine cannelle. Il a vingt pouces anglois de longueur, et habite Table-Land et Témis- callipcc. 2" Le piaye à centre n\arron ('), qui pro- vient de Cayenne, ressemble beaucoup au piaye à hec rougi". Son l)ec est roussâtre; son front et le de- vant du cou sont d'un jaune rouille très vif. La poi- trine est traversée par une ceinture ardoisée. Lo ventre , les plumes tibialcs et la région anale sont d'un roux chocolat assez franc. Le dos et les ailes sont ardoisés. La queue est très longue, très étagéc, et ses reclrices sont bleu d'acier, terminées de blanc. 4» Le piaye à bec noir ("} se trouve au Brésil. Il a huit pouces de longueur, le bec noir, la tête grise cendrée, avec un trait noir derrière l'œil. Le gris de cendre est plus foncé sur les ailes et sur le dos. Le dessous du corps roux tendre. La gorge est blan- che. S° Le piaye aux yeux rouges C) , qui vit aux (') Coccyzus Delalandi, Temm., pi. 440. (9) Cuculus cayanus , Gm., enl. 211. C. minor, Gm , enl. Sl.'J.C amcricatius , Gm. C. carolinensis, Wils.: enl. 816. C. net-t'us, Gm.: en!., 812. (3) Macropus caixana , Spix , pi. 43. C. Cayanus, Var. V.Gm. («) Cucutus mexieanus , Sw., Phil. Mag., n" 89. (5) Piayachrysogaster, Less., Ornltb., p. 140. Cchry- sogaster, Gai. de Paris. (6) Cuculus melanorhynehus , Cuv., Gai. de Paris. (7) Cuculus erythrophthalmus ^ Wils., Am., Ornilh., t. IV, pi. 28, fig. 2. Coccyzus erythrophthalmus , Cb. Bonap., Syn., esp. 35. 622 IflSTOinr. NATURELLE • 1 1 1 i 1 1 ' 1 \i 1 1 1 1 1 II '■ ;! ,-l 1; ii; M;: i' t'' Étal»-Unis, a le pliimaHi' gi i» sain sur \v corpji, hloiic en «Irsioiii. Son I)l>c «'mI iiuir, ut le lour dot yeux est roiigo ('] . U" l,c coua Ufo/fron (') a iH*\ drcoiivrrl Jiu lirOsil par M. Auguste du Suint-llilairo. Long de dix- huit & dix-ncuf pouces, il u lo l>c<' juunAtru ; l'occiput lurmontrf d'une liuppo lilcue, le munieuu et les ailes d'un vert intUullisë , tandis que les rëmi- gi!8 sont bleu azur. I.o front et Icdcviint du cou sont fauves, mailles de lirun. lIULtclnirpc bleu noir ceint lu poitrine. Le croupion et la queue sont d'un roux cannelle. Java aussi a un coua qui ne diiïère en rien d'es- sentiel des espèces d'Améri(|ue, avec lesquelles il a les plus grands rapports. C'est [tipiayi'dhrc rouya (i), dont le front et lo devant du cou sont ferrugineux , la poitrine et le ventre bleu ardoisé, le bas-vcnire et les plumes des cuisses , de même que les couvertures inférieures do la queue , sont marron foncé. La tôle, le dos et les ailes sont bleu ardoisé. La queue est lon- gue , large , et chaque reclrice bleu d'acier est ter- minée de blanc. Un coua de Caycnnc diiïère des précédentes espè- ces par un bec très court, peu élevé, très comprimé sur les côtés , et par ses tarses grêles et courts , nus comme ceux des cuuas, dont il u aussi les ailes brèves et arrondies, et la queue élagée, longue et cunéi- forme. C'est le nmroua lapucin (*), de la taille d'un merle , ayant le bec jaune , le plumage ferrugineux, le ventre et la région anale exceptés, qui sont d'un gris ardoisé. Lu queue est formée de rcctrices mé- dianes brunes, terminées de blanc, les latérales rousses, terminées de blanc. Les boubous ou coucous à hcc rond (^) , dont on ne connoit encore que deux espèces , sont des îles orientales de l'Inde, c'est-à-dire de Sumatra et de Java. Ce nom de boubou , que les Malais appliquent de plein concours , peint sans doute cuphoniqucmcnt le cri qui leur est propre. Ce genre est remarquable par la forme arrondie de son bec, qui est de la lon- gueur de la Ictc , presque point comprimé, ù mandi- bule supérieure légèrement recourbée en crochet ù son extrémité. Les narines sont étroites, marginales et basales, percées en scissure droite. Les ailes sont courtes , concaves , et dépassent h peine le croupion. Les tarses sont courts, épais, largement sculellés, terminés par des doigts courts, foibles, l'interne pres- que rudimentaire, et muni d'ongles grêles. La queue est longue et très étagéc. Les autres caractères sont ceux des vrais coucous. Ci Le playe de la Carolioe ou aniéricain , a été signalé par M. Thompson, comme s'étant présenté en Angleterre. (Proc, V, 84). (■) Coceyzui Geoffroyii, Temm., pi. 7. [^1 Coecysuf erythrorhynchtu, Cuv.. Gai. de Paris. (M Coeeycœa tnonachus, Less., Oriiitb., p. 142. (>) Bubutui. Less. La première espèce de co genre cit le Imulmt Uuraucel (>), qui a la taille du coucou éiluHoj t)cc jaune , lu tête d'un cendré blancliAtri>, k mage gris cendré . les ailes rousses, l'iiUlnnirni région anale d'un rouge ucreux. La queue t'ii gée, d'un roux vif, que termine un ru\m\ nuit u'ré de blanc. L'Ile de Sumatra est sa pairie Lu deuxième espèce est le boubou dltiihrf'j lu tail le de la précédente , et caractérisée pur ton] dont la mandibule supérieure est veric el l'jnri'ri jaune. Le tour des yeux est nu et noirAirc. I,(> moge est d'un roux vif, plus cloir sous la gorge, | domen et la région anale sont d'un gris ardoiV, ailes sont d'une teinte chocolat foncée , et h t^ sont bruns. La queue, très étagée, est bnine. en travers de noir, et chaque rectrice est termina blanc. Cet oiseau habite Java. LES CALOBATLSW. Sont des coucous fort voisins des malcohas.d^ bec, plus long que la tête, est gros, fort, coin|ii taillécn cdne allongé, percé vers son milieu parj narines ouvertes en longue fente, et & dcmifef par une plaque cartilagineuse. Les ailes sonlcaj et arrondies; leur queue moyenne cl élagée. tarses fort longs et largement sculellés. La 8eu| pèce de ce genre est le ralobalc radieux (*j , ( vert h Itornéo, dans le district de l'ouliuiial M. Diurd. M. Temminck le décrit en ces lermj n Cccalobate a le sommet de la tête recouvert J espèce de culotte d'un violet cliangcant en verj tallique; toute lu gorge est d'un noir parfait; et le dos d'un gris violet, glacé de vert métailj les ailes et la queue d'un bronze éclatant , jo selon le jour qui l'éclairé, en teintes vertes et| prées d'un éclat radieux. Le dos est marqué de t brunes et noires ; les parties inférieures et les la cuisses rayées à large distance de bandes iioii disposées sur un fond blanc; toute la partie opi mique est nue , rouge dans le vivant ; le M tarses et les doigts sont d'un beau vert. » « M. Diard indique, dans la courte noteql compagne l'individu femelle, que le mâle e9| de couleurs plus vives et plus brillantes, et ^ queue est du double plus longue. Notre femelle en longueur totale vingt-un pouces , dont la \ prend douze pouces. Le sujet mule dont !!• fait mention ne nous est pas parvenu. » (•) Buhutus Duvaueem, Less., Ornllh.,p. 1*^ eulus sumatrensis . Gai. de Paris. («) BubxUm Itidor^i, Less., Voy. de Bélanger, (1) Calobates , Temm. (4) CalobatSM radio$u$ , Temm., pi. 538. DES OISEAUX. 023 (•ce (le co gcnro cil le Imuimt a la taille du coiiroii ddulio , d'un cendr(^ lilanclidlri>, W Ici ailes ruuist'», riiUloiiini i rouge ucreux. I.u i|ueue ni j ' , que termine un riiltun noi| 9 do Sumotro est la (tatric lèco est le boubou d hùhrf 'l dente , cl caracti'rist'c par «on] supi^ricurcetl verte eirinfir^ i yeux est nu et noirAirc. U [ vif, plus clair soui la gorgn. I 1 anulo sont d'un gris aidml >intc chocnint funrrn , rt let t^ eue, très «^togj'e, est briinc. , ot chaque rectricccst Icrminl habite Java. CALOBATESW. us fort voisins des mnlcohai.dJ ic la léte , est gros , fort , comptl ngë, percé vers son milieu pari en longue fente, et à demirc^ artilagineuse. Les ailes soiilcu r queue moyenne et élagée. it largement scutcliés. La ml est le talobale radieii.r (*) , dj Juns le district de l'onlianal nminck le décrit en ces Irrmj c sommet delulOlcrccouverl| d'un violet cliangeant en ven gorge est d'un noir parfait; I is violet , glacé de vert mélalï Bue d'un bronze éclataiil , joi l'éclairé, en teintes vertes et j adieux. Le dos est marque de t les parties inférieuresellesio arge distance de bandes noij ond blanc ; toute la partie opr ouge dans le vivant ; le m ts sont d'un beau vert. " lique, dans la courte noteqj ridu femelle, que le mâle esj vives et plus brillanles, et (, lie plus longue. Notre femelle le vingt-un pouces , dont la i ces. Le sujet mâle dont IL lous est pas parvenu. » »auoe»«,Lesj.,Ornllb.,p. 1*^ r . Gai. de Paris. orei,L«8i.,Voï. de Bélanger, •mm. (iourhe est fendue jus- que sous 1rs yeux : ceux-ci ont leur pourtour nu et présentent des cils on ilessus ; les torses sont grélc< , médiocres, garnis en devant rornme <>n arrière de {«eiilflles aplaties } les doigts sont courts, grêles, terminés pur des ongles foiblos, comprimés, obtus ; le doigt externe est le plus long et le pouce est très court. La première rémige est brève, les driixièuic et troisii'in» un peu plus longues, les quatrième 2i liuitièuic égales et les plus longues de toutes. Les ailes sont arrondies, concaves, peu étendues, tandis «|ue la queue est très longue , et composée de dix rec- trices étagées ('). Cet oiseau a le bec plomlM^ et les tarses sont éga- lement d'un gris livide : les plumes du eou et de la poitrine sont rousse* et lâchées de brun et de blanr ; celles du dessus du ' >>. avec une grand ce qui lui donn que lorsqu'il re comme un ravi nément usage ( • Au-delà il recoi vol fait que loi découvert on | soit à cheval. G iaCalirornie,de '.. > San-Francisco. -• • droits secs, cou ' il aime à se ca< promptement û Il ne se perche ' . ♦ gier dans les b Sont des cou( particuliers. Il: buste, triangui narines sont p milieu d'une i maxillaire. Les ailes sont aiguë est longue, éti nu , garni aux La seule espè le 'guira-cantc Marcgrave , ou donc son plum longitudinales mes de la hup| blanchâtres à I de brun et de b et traversée en les tarses soni ayant les teinte HISTOIRE NATURELLE i t (■■-,• î 'i.pi.y ^' Forment ur diviser en plu becest très fen '■ ^.•'X-K' --i rir.:.;:; = » i.-;/ r.'-^i#s= (<)Gu{ra,Lei tophagus. Viei (•) Cuculus g\ Gai., pi. 44. Qu< ;ii,,i^ Mp. C iicv.lHi . iàih. i 'V 1 f < • *- I . ! • 1 ■ '■; i, ^^•' •■W.'r- il :,;"■«■ ■ :i; fïi,,y: rt : • --'vv-l. ;i>0:!li. V;;'»!], I M i' 1 i. •■ ' ; l.'^y' ',^1 .,iV;'l'''' 1 'V U^/nr:^é^ Z^a«ian««. Sw.,Zool. lllust., 2' série, P'-Af., 1)1.209. H flammés de noir vif. Le ventre et le bas-ventre sont blancs : un miroir de celle couleur tranche sur le noir bronzé dos ailes. Les rcctriccs sont larges et ro- bustes; les moyennes entièrement noires; les laté- rales grises, terminées de blunc. III. LES COUCOUS GROS-BECS, OU EUDYNAMIS. Se composent de cinq espèces ; deux ont été con- nues par Ituffbn; les autres sont : i" L'eudynamis deFlinders{^), qui habite la Nouvelle-Galles du Sud. Son plumage est brun fauve en dessus, avec des re- flets luisants et des taches jaune ferrugineux. L'oc- ciput et une raie sur les yeux sont d'un noir brillant. Le dessous du corps est jaune ocreux, rayé finement et par lignes légères de fauve 2° Le coucou à ventre rouxC^) a été rencontré par nous à la Nouvelle-Gui- née. Il a le dessus du corps d'un noir bleu brillant, tirant au roussûlrc sur le croupion , au brunâtre sur les ailes et sur la queue, mais cependant toujours avec des reflets lustrés. Un trait blanc part de la commissure du bec, descend sur les côtés du cou en se mêlant ù du brun et à du fauve. Le thorax , le ventre , les flancs et les couvertures inférieures sont d'un roux qu'interrompent des taches brunes peu prononcées. Sa queue est brune , tachetée de roux sous les pennes. 3" Le coucou de Taïlifj^) est répandu dans toutes les îles de l'archipel de la Société, mais il est surtout commun à 0-Taïti et à Borabora. Son plumage, brun en dessus, est ocellé de blanc par lames et par gouttelettes. Le dessous du corps est d'un roux vif; les plumes sont flammées de noir au centre ; la queue est rayée de roux cannelle et de noir par bandelettes d'égale largeur ; les jambes sont Qlivàtres; sa queue est étroite. IV. LES SURNICOUSC*). Confinés dans les îles de l'Est, sont assez netie-> ment caractérisés par leur bec peu robuste, légè- rement recourbé, comprimé sur les côtés, à arête convexe; leurs narines parfaitement rondes, nues, (■) Eudynamis, Vig. et Horsf., Trans., Soc. Linn., XV» 303. (") C. rufiventer, Less., Zoo!, de laCoq., texte. (3) Cuculm taitcnsix, Sparm,, Caris., pi. 32. (4) Surnicutus, Less.Cti Donap., Saqgio . etr. 79 620 HISTOIRE NATURELLE iV I !li I; 1 i i ^, i» 1 ' î ! i V 1 i ■ 1 li ■ 1 |;1 ^ ' et garnies sur leurs bords d'un bourrelet membra- neux, formuiit une sorte de pclit tube. Les tiirscs sont courts , emplumds jiisqu'iiu-dessous de l'articu- lation tibio- tarsienne. Les ailes sont allongées, poin- tues, A première rémige courte, la seconde plus longue, bien que les troisième et quatrième soient les plus allongées , atteignant la moitié de la queue , qui est longue, composée de rectrices droites et très étagées. Le nom que nous avons appliqué aux oi- seaux de cette petite tribu est celui de mrnicous, mot hybride, contracte de ceux du coucou et de mir- niCy par rapport h quelques analogies qui existent entre ces deux genres. Les surnicous ont le plumage soyeux, doux et mollet, légèrement métallisé, et les formes minces et grêles. Le type de ce groupe et le coucou lugubre (•), qui est très commun h Java. Le mdlc est de lu taille d'un merle, à plumage noir bleu lustré ; sa queue est noire, avec des rayures blanches incomplètes. Sa taille est de dix pouces. Nous avons décrit, dans la partie zoologique du Yoyagede M. Bélanger aux Indes orientales, comme étant la femelle, un oiseau que ce voy;igeiir s'étoit procurcà^ava. L'individu soumis à notre étude avoit neuf pouces de longueur totale , la queue entrant pour près de cinq pouces dans ces dimensions. Le bec est noir et les tarses sont bruns Les plumes du pourtour du bec sont roussâtres ; celles du dessus du corps sont brunes, à reflets bleu de fer spéculaire, plus foncé sur les ailes et sur la queue. Des gouttes petites i arrondies , blanc pur, cerclées de noir, sont éparses sur la tête, les épaules et les ailes. Tout le (Jessous du corps est brun , tirant au roussûtre de- vant le cou, et parsemé de petites taches arrondies bianchâtres. Les plumes tibiales postérieures tirent un peu sur le biancfiûtre. Ses ailes sont brunes, va- riées de blanc en dedans tie l'épaule ; elles sont bru- nes, avec une raie blanchâtre sous le reste de leur portion interne. La queue est brune en dessous, rayée de blanchâtre sur les petites rectrices seulement. Le docteur Horsfieid dit que le coucou lugubre est connu des Javanois sous le nom de Hihn-tuhu, qui rappelle son cri. Le surnicou à Icte grise H semble revêtir indif- féremment plusieurs plumages, suivant qu'il habile telle ou telle île des mers des Indes, à moins qu'on ne confonde sous le même nom quelques espèces qui ne diffèrent les unes des autres que par des nuances qui sont très peu distinctes et très peu caractéristi- ques. Buffon , ou plutôt Daubenton , a figuré , sous le nom de petit coucou de l'île de Panay(en\. 814), un type qui rappelle l'oiseau que M. Bélanger a rap- C) Cucului lugubris ,UoTsT., JiVà- Less.,It. Bélanger. (») Cuculus flavus . Gm. Sonnerat , Voy., pi. 81. Less., ;EooI. de Bélanger, p. 237. porté de Java, où l'avoient trouvé di'jîi MM. ),aj lardière cl Lcscln'nault. Sir Uiilllcs le nipiiiiii dans son Catalogue comme l'ayant rcnconln'ii hA Pina>ig, et le docteur Ilorsiield st horde à dire] c'est le gedasse des Javanois (Trans. soc. lian x] p. 17»). Or, le coucou jaune des auteurs pareil h,iii toutes les iles dn la Sonde, le Bengale, les lies I lippines, le port Jackson, la lerre de Diémen s'offre à l'examen partout avec des caructèn's id tiques, bien qu'on soit obligé de recoiinoiirc] variétés de races soit par la taille, soit par la M sition des couleurs du plum»ge. Nous n'aurons que peu de détails à fournir siil oiseaux décrits déjà dans plusieurs ouvrages. ScJ ment nous dirons qu'il appartient à noire soiis-ï^ suriiicuu par sou bec grêle, ses narines Ijurdées bourrelet membraneux, ses ailes allongées, miiJ à première rémigo courte, la deuxième plus Ion/ mais les troisième et quatrième les plus lun|;ij par ses tarses courts, grêles, sculellés; ses oiJ foibles, recourbés; la queue longue, très LiaJ composée de dix rectrices. Le (0»<'ow à tète grise de Java esl long de I pouces six lignes. Son bec est noirâtre ; ses t^ sont jaunes. Un gris glacé colore la lètu, lesjq la gorgo et les cùlés du cou ; un brim bronzé, j flels doux , soyeux et lustré , règne sur le dos ( ailes, en prenant une teinte ardoisée siu' le iTon|| et rousse sur les rémiges. Tout le dessons du i esl roux ou buflle assez vif. Les rectrices moye sont uniformément brun bronzé en dessus, I térales sont brunes , frangées de blanc ; toiilfsj brunes en dessous , rayé de blanc plus net etl pur sur leurs bords. L'ile de Java esl sa palrii Muséum en possède un individ>i , rapporté, dil par Lesueur du détroit d'Knlrecasleaux, qui n{ fère en rien de notre description. Sir Iliillles(Cat. ), en parlant du surnicou! grise, qu'il a trouvé dans l'i e do l'ouio-l'iii ajoute : L'individu que je possède est femellj queue est barrée de jaune brunâtre, au lieu de t comme on en trouve la description ; le gris de I s'éleiul sur la poitrine; les narines sont pari ment rondes et tubulaires, leur rebord foimaj anneau saillant. Or, ce dernier caractère appaj à ce petit genre, et a été observé chez le cj lugubre. Le coucou à tète grise a été observé au Benj à la Nouvelle-Hollande, 5 Java, à Sumatra ( Philippines. Le surnUou à ventre rayé (') est voisin du | dent , et vient des iles de la Sonde. Il a la tète et I brun ardoisé, d'une teinte plus foncée surlesaj (') Cuculus lineatus, Less., Ornilh., p. 152> l'avoicnt trouvé di'ji» M^I. ].A nault. Sir Kalllos le meiiiioJ comme l'iiy.inl renconln'ii h] Bur llorsiield st borde à dire [ Javaiiois (Trans. soc. liiin,, X| aune des auteurs pareil li,ih I Sonde, le Itengale, les Iles 1 Jackson , la «erre de Diémen partout avec des cariieinn's id I soit obligé de recoiinoiire >it par la taille, soit par la dis du plumage, ne peu de détails à fournir sud îi dans plusieurs ouvrages. Sej ;u'il appartient à notre soiiS!:i( ec grêle, ses narines bordées/ leux, ses ailes allongées, mini courte, la deuxième plus lon| ! et quatriôine les plus lungi rts, grêles, sculellés; scsoiij ; la queue longue, très éta| cctrices. e grise de Java est long de j Son bec est noirâtre ; ses [\ ris glacé colore la lètc, Icsja 'S du cou ; un brun bronzé, j , cl lustre , règne sur le dos ( ne teinte ardoisée sur le irouij rémiges. Tout le dessons dn ( assez vif. Les reclrices moye t brun bronzé en dessus, id is , frangées de blanc ; toiilfsj ; , rayé de blanc plus net etl Is. L'ile de Java est su palrif Je un individ>i, rapporté, troit d'En irecasteaux, qui n^ tre description. l. ) , en parlant du surnicou \ ivé dans l'i e do Toulo-l'iii u que je possède est femellj le jaune brunàire, au lieu de! va la description; le gris de I )itrine; les narines sont pari ibulaires, leur rebord formai >r, ce dernier caractère appaj , et a été observé chez le c| e grise a été observé au llande.à Java, à Sumatra ( ventre rayé{^) est voisin du | ilesdelaSonde.Ilalalèleell le teinte plus foncée sur les a| fus, Less.,Ornilh., p. 152. il! i t rf i M! i ij !| as?' ''^r ^<'< ■< ,ff ^y^jrj,/y'_ Ptihftf par t*iiiirraJ F, a Parir . n y . l! & w i i ;r m I l 1 1 ' 1 1^ 1 / ■ /'<; i< itir/r. >,,,>>./ 11-. riihlif par Punirai f /liïf -i, V. Jtl •^ •« f V 1 '-''!>,' V'^C). i ' iz«^ «Vlatont, ■' '. ■ f^ r )rKe, lo de- ■ ' 'h ^^ t llnnrs sont dessous, et ■'. ■ ' .' . (Ire rare au (ottcniot au ' #, > idii sur lofi ■ y ' e aussi dans oiseau , tant • * l ;> . * , • 1 uvcrtaucap :■,.. ' ■■ : -V,. - - Delalandc. , ,-s , des plumes . glacé d'or le nos des ailes s. Le venir j f.'C, mais Ijs et raydcs de terminée de ' ares rousses e devant du s de vert et it lirunâtre. jèrement de ■ t sont grises. ' , . 1 • ' ^J. .■..■.■. . . , >n,dans les es du Sud. ''-' : -' lur patrie la tête, la nu- milieu de la ! latérale de en dessous. irc et blan- i que toutes ' gulièrcment !i du ventre î six pouces ! de. Le mûIe ■ ' • rï ••' ■ ;ts bronzés. ■' . ■•> Ilique, sans ' ' ■ ->. 212. h} <.>r il*-, , a page 15 9 ',' '.a ., ■ 33 , pi. 42 n., pi. 182, I f^ •:i\ I '■■ )'^^' 1 i ■' ' ' ' [ i i \] ï Si DES OISEAUX. 027 litdos; les parties inférieures sont roisses, ray(*09 m; la fiueiie est brune en dessus, et rayée de Len dessous; les jambes sont jaunes. V. LES CHALCITESC). OU LES COUCOUS CUIVRÉS. lient une petite tribu parfaitement naturelle, loraclérisent un bec court, mince, grêle; des couvertes et arrondies, percées à lu base de lidibule; des jambes grêles, emplumces jus- l'irticulation ; des ailes très aiguës et fort lun- lpuis(|u'eliRS atteignent le milieu du la queue : Itii'St moyeuiie et arrondie. Kliaici es ont ions des reflets plus ou moins |ij(i$dc cuivre doré répandus sur leur pliunuge, ucs espèces possèdent sous ce rapport une e veslilure. Clioz les espèces les moins or- |le luisant du cuivre est encore nianifeste. On iirieii de leurs habitudes; seulemeni ils n'ont Itervés jusqu'à présent qu'au sud de l'Asie et Ifriquc , et sur la presqu'île de Malacca. Ainsi ilrouvc au cap de ISonnc-Espérance, à la Aou- Ifjillcs du Sud et à la Nouvelle-Zélande. |lii[i n'en a bien connu qu'une espèce ; c'est le «(lirfrH'C^) du Cap, qu'il a liguié dans l'eiilu- t()37, et que Levaillant a représenté pi. 21 1 [Oiseaux d'Afri(|ue. Iwicou de la presqu'île de Malacca semble piiir à ce groupe; c'est celui que sir llallles i comme très voisin de l'éclatant, et qu'il imucoit ma aiii{^), en le décrivant eu ces (cr- |ill a environ sept pouces de longueur. La cou- il brune en dessus, avec un lustré verdàtre, jilièrement sur les scapulaires. Toutes les p-ir- lerieures sont transversalement rayées d'on- ms brunes. Les ailes sont longues, et s'élcn- ftrs le milieu de la queue; les couvertures sde ferrugineux. La (pieue se compose do dix '.dont le'* supérieures sont brun verdiilre, cl pleures rayées de brun, de noir et de blanc. jicsttant soit peu comprimé à sa base, et les ssont proéminentes. Il y a un rang de points tiur les yeux. » mtococcix, Boié. Clialcitcs. Less., Omiih., pmé, Bull., t. XVII. 291. lamproinoruha, Vi, II, 92. mhis auralux . Cm. [Mkyanui. Hulfles,Cal. LE COUCOU DE KLAAS(«). Est sur le corps d'im vert doré et bronzé édatant, avec im trait blanc derrière l'œil; la gorge, le de- vant du cou et le thorax blanc pur; Ls flancs sont rayés de brun ; la queue est blanche en dessous, et imparfaitement rayée de noir. Il parolt être rare au cap de Itonne-Espérance, où Klaas, Hottentot an service de Levaillant, en tua un individu sur les bords de la rivière Plate, et il se trouve aussi dans la Sénégambie. LE COUCOU CUIVRÉ («). Est une des espèces les plus belles d'oiseau, tant est somptueuse sa vestiturc. Il a été découveft au cap de Ronne-Espérance par le naturaliste Delalande. La niAle a sur la tête , le cou et le dos , des plumes comme écail leuses , du vert émefaUde , glacé d'or le plus richeet le plus somptueux ; les pennes des ailes et de la queue sont tout aussi splendides. Le ventre et la région anale sont d'un blanc de neige , mais les couve lures inférieures sont blanches et rayées de vert. La queue est brune en dessous, terminée de bbrnc. La femelle est verte, avec des rayures rousses sur le cou, le dos, les ailes, la tète et le devant du cou ; les parties inférieures sont rayées de vert et de brun sur un fond blanc. La queue est brunâtre, rousse en dessus, et blanche tachetée légèrement de noir en dessous. Les rectrices moyennes sont grises. LE COUCOU ÉCLATANT (^J. Se trouve aux environs de Port-Jackson , dans les montagnes lileues de la Nouvelle -Galles du Sud. Lalham et M. Temminck lui donnent pour patrie la Nouvelle-Zélun le. Il a le sommet de la tête, la nu- que , le dus, les ailes et les pennes du milieu de la queue d'un beau vert bronzé. La penne latérale de cha(|uc côté et le bout des autres pennes, en dessous, sont marqués de grandes taches vert doré et blan- ches. Les côtés de la tête et du cou , ainsi que toutes les parties inférieures, sont rayées irrégulièrement de vert doré et de blanc pur. Le milieu du ventre est d'un blanc uniforme. Sa taille est de six pouces à six pouces six lignes. LE ClIALCITE (<). Se trouve aussi à la Nouvelle-Hollande. Le mule a le sommet de la tète d'im roux à reflets bronzés. Le dos et les ailes sont d'un vert métallique, sans {•\ Cuculm A'fnstt. Cuv. Levant., Af., pi 212. (>) Cucitlns cuprœus , Mus. Lev., pi. à la |>age 159 Lath., Sii|)|il ,n. 1. Vieillot, fini., t. I, p. 33, pi. 42 Atlnsdu Diel elnssiq. d'hist. iiat. (3) Cuculus luciilus. Lath., pi. 23. Temm., pi. 182, (Ig. 1 Vicill.Kncycl.. 111,1335. (M Cuculus chakites . Illig-, pi. 102 , fig. 2. 1 ( 1 t ■fi s;, .{■■' * 1 1! h C28 HISTOIRE NATURELLE M" ' : M„ ' i If i ■ 'il ■ H t 1 1 kI m fw n If 1 m éclat brillant. La queue est rousse ù la base, ua peu teintée de vert métallisc; au milieu, et terminée de blanc; les deux pennes latérales ont de grandes ta- ches blanches, ovoïdes, placées sur les barbes inté- rieures. Ledcantducou et la poitrine sont variés de brun, sur un fond blanchâtre. Le ventre est blanc, et les couvertures du dessous de la queue sont blan- ches, tachetées de vert bronzé. Les tarses sont al- longés, et complètement dénués de plumes. La fe- melle est, en dessus, d'un roussâlre très foiblement nuancé de bronzé, mais en dessous elle est entière- ment blanche. Ce coucou a cinq pouces six lignes. LE CHALCOPÉPLE (»). A été observé sur le pourtour de la baie d'Algoa, et sa taille est celle du coucou doré. Le mâle est d'un riche vert en dessus, avec des reflets cuivrés; le dessous du corps est blanc, et les flancs sont teintés de vert cuivré, disposé par rayures. Une raie tra- verse le milieu de la tête, et une seconde surmonte les yeux en forme de sourcils, une troisième marque le bas de la mandibule. Ces raies sont blanches, ainsi que des taches éparses sur les tectrices alaires , les rémiges et les rectrices , les deux moyennes excep- tées. La femelle, uu le jeune mâle, a le plumage vert doré en dessous, avec des riches reflets cuivrés sur la tête, la nuque et entre les épaules. Le cou, le front et la poitrine sont roussâtres ; le ventre est blanc, et les flancs sont rayés de vert cuivré ; la queue est ferrugineuse , rayée de cuivré. L'AMÉTHYSTE (2). Vit aux Philippines, aux alentours de Manille no- tamment. Son plumage, sur le corps, reflète les vives couleurs de l'améthyste. Le ventre est blanc, rayé de bandelettes vertes améthystes. Les rectrices la- térales sont maculées de blanc. Sa taille est de sept pouces trois lignes, mesure angloise. Le jeune âge a une teinte ferrugineuse sur le corps. LesTagales de Manille regardent cet oiseau comme très rare, même dans leur île. LES INDICATEURS (*). Ont été ainsi nommés par Levaiilant pour les dis- tinguer des coucous, avec lesquels Sparmann les avoit confondus {*). Ce nom est emprunté aux habi- {'] Lampromorpha chalcopepla, Vigors, Procecd., 1,92. C) Lampromorpha amethystina, Vig. , Procecd., 1,98. I?) Indicator. Vleill. Temm., Levail!., pi, 242: texte , t. V, p. 131. WSparm, Yoy.,t.n,p. 161 tudes que les colons du Cap ont supposées niix csn de ce genre, qu'ils ont encore appelées yuiileà miel, parce que, recherchant le miel avec unel tréme avidité, les indicateurs s'abattent sur lesl elles des abeilles sauvages, qci'ils découvrent eq tant des cris qui attirent les Hottentots. Les indicateurs ont un bec assez co.rt.conij déprimé, dilaté sur les côtés, presque droit, i d'une arête en dessuset d'une échancrurcù sa poi La fosse nasale est grande, et les narines sont un tubulaires. Les pieds sont courts ; les ailes allonj pointues , et atteignant le milieu de la queue : ci est composée de pennes légèrement ctagécs. plumage est sans éclat métallisé, et leur facie rapproche au premier aspect de quelques moin^ Ils se nourrissent d'insectes et de miel. Levai rapporte qu'il j se tiennent dans les pays boisés. » nichent dans des trous d'arbres , et pondent j » œufs sur le bois vermoulu. Ils sont d'un na u peu farouche, quoique très remuant. On lc( » tend sans cesse crier, ce qui les fait aisément d| » vrir par le chasseur, et comme ils ont le vol 1 » et qu'ils se portent à de petites distances, » très facile de les suivre , lorsqu'on veut arrive » ruches où ils sont habitués d'aller prendrel » nourriture, car ils vivent principalement del » et de la cire qu'il contient; mais ils ne maf V point les abeilles, quoiqu'ils en détruisent » coup en se défendant des piqûres de celles-ci J » s'attacliant de préférence aux yeux de l'oil » font quelquefois payer chèrement sa tén » Les Hottentots m'ont assuré que plusieurs ii » avoicnt trouvé au bas des ruches sauvages di » davres d'indicateurs qui avoient été tués pi » abeilles, ce qui peut aisément bien arriver, | » qu'en Europe on a souvent trouvé dans nos i » des souris , des mulots mis à mort par les abej M et ensevelis sous une voûte de cire: celles-d M pouvant Iraîi leurs cadavres hors des rucli^ » couvrent ainsi pour ne pas être incommodée* Sparmann avoit déjà donné sur l'indicaKJ quelques détails; mais ce qu'il dit de son noi roit fautif. '<0n me montra un nid, que plui » fermiers m'assurèrent être celui du guide mif » Il ressembloit au nid de certains pinsons » trouve dans cette contrée. Il étoit forme de » filaments d'écorce entremêlés et tressés. Il aj » forme d'une bouteille, dont l'ouverture ou » étoit au bas. » Le père Lobo, voyageur en Afrique, a aussi j do l'indicateur sous le nom de nwroc H. (■) Voy.au Cap, Trad., t. III, p. 75: et Pliil«j Trans. {'j Voy. en Abyssinie, 1728 I U DES OISEAUX. 629 il Gap ont siipposécsniix esp nt encore appelées ytiidei herchant le miel avec uncl iicatcui's s'abattent sur les! images, qu'ils découvrent eq ent les Hottentots. it un bec assez co:.rt,conij es côtés, presfiiie droit, i et d'une échancrurc ù sa pol andc, et les narines sont un sont courts ; les ailes allonij nt le milieu de la queue :( ennes légèrement élagécs. lat métallisé, et leur facic r aspect de quelques moin^ insectes et de miel. Levai ment dans les pays boisés.) rous d'arbres, et pondent | ermoulu. Ils sont d'un na lique très remuant. On k\ r, ce qui les fait aisément c r, et comme ils ont le vol I t à de petites distances, ivre, lorsqu'on veut arrive : habitués d'aller prendrel vivent principalement dej contient; mais ils ne maj quoiqu'ils en détruisent nt des piqîircs de celles-ci J férence aux yeux de l'oif payer chèrement sa ter ont assuré que plusieurs fi 3as des ruches sauvages d( rs qui avoient été tués pi !ut aisément bien arriver, [ souvent trouvé dans nos i îlots mis à mort par les abej ine voûte de cire: celles-d irs cadavres hors des ruclid r ne pas être incommodées déjà donné sur l'indicali lais ce qu'il dit de son noi montra un nid, que pluJ rent être celui du guide au\ nid de certains pinsons contrée. Il étoit formé de j entremêlés et tressés. Il a^ ille, dont l'ouverture ou I yagcur en Afrique, a aussij le nom de moroc ('^). d., t. m, p. 75: ctPliil«| !,1728 LE GRAND INDICATEUR («). |l été soigneusement décrit par Lcvaillant en ces 0: K Sa taille est h peu près celle de notre pie- ie grise. Le dessus de la tète , le derrièje du [le manteau, les couvertures des ailes, le dos, jlii'un vert olive brunissant, mais qui cependant , tain aspect, prend les tons les plus jaunâtres. nupion est blanc, et les couvertures du dessus ||i queue sont blanches, variées d'olivâtre. Les salaires, sur un fond olivâtre, sont extérieu- ^Dt lisérées de vert olive. Les trois dernières m latérales de chaque côté de la queue sont ihes, et portent chacune une tache brune ù leur suivantes, en y comprenant les deux du |iii, sont d'un brun olivâtre sur leurs barbes ex- nres, et blanches dans une partie des barbes de kieur. Tout le devant du cou , depuis le bec jus- nbasde la poitrine, est d'un jaune pâle , comme ^degris blanc sale sur le milieu du cou, et varié xlies noires sur la gorge ; tout le reste du des- [iju corps, depuis le bas de la poitrine et en com- otles couvertures du dessous de la queue, est liblanc sale jaunissant. Le bec , les pieds , les on- lainsi que les yeux, sont bruns. La femelle est pplus petite que le mâle, et la couleur vert ^de tout le dessus de ses ailes et de son dos est iton plus jaunâtre que chez lui. Elle a de plus llefront piqueté de blanc jaunâtre, et la gorge, hntdu cou, ainsi que la poitrine et les flancs, lirariés de brun noir sur du blanc jaunâtre. Dans baneâge, le mâle ressemble parfaitement à la p. Cette espèce habite la côte occidentale d'A- le, depuis les forêts d'Autoniquoi jusque chez tilTres. Il est très facile de découvrir cet oiseau , liD l'entend sans cesse crier d'un ton aigre qui lit toujours le chasseur de l'endroit où il est, et fipproche aisément. La femelle pond trois ou eœufs d'un blanc sale, qu'elle dépose dans un Jiiarbre. Le mâle couve tour à tour avec elle. » LE PETIT INDICATEUR (2). sse pas la taille d'un moineau franc. Le Me la tête est décidément gris olivâtre, cou- nui, ù mesure qu'elle descend sur le derrière du Iprend un ton plus décidément vert d'olive jau- jt.quiestla couleur dominante du dessus des Mu dos et des couvertures supérieures de la «Les grandes pennes alaires, sur un fond noir J.sonl lisérées extérieurement de vert jaunâtre. Itmarqae au-dessous des yeux un trait noirâtre Tiie chaque côté, forme moustache. La gorge, Vtikator major. Vieil!., Gai., pi. 45. Cuculus in- K L Levain., Af., t. V, pi. 241 , flg. 1 et 2. Nicajor minor, Cuv. Vieil!., t. III, p. 1351. Le- FAr., \>\. 242. le devant du cou et la poitrine , ainsi que tout le des- sous du corps, sont d'un vert olive grisonnant. Le ventre est blanc sale , et la femelle ressemble com- plètement au mâle. Levaillant dit avoir rencontré le petit indicateur dans les forêts de Mimosas , de l'intérieur du Gap , au Sondag et au Gamdebou , depuis la rivière des Eléphants jusque sur les bords de la Grande-Rivière. La ponte est de quatre œufs tout blancs, que la fe- melle dépose dans un trou d'arbre. Les colons du Cap, qui connoissent beaucoup plus cette espèce que l'autre , la nomment heuning vogel , oiseau du miel , ou heuning injser, indicateur du miel , ce qui est lu traduction liuérale du nom que les Hottentots lui donnent aussi. Gomme le grand, le petit indicateur crie sans cesse kct-ket-ket-ket-Jiet , kye ket, kye kye, ht. Sparmann rend par le chirs allemand l'acccn- tuation du cri de son indicateur. L'INDICATEUR LEVAILLANT (»). Est de la taille moyenne entre le grand et le petit indicateur. Le dessus de la tète est brun, ainsi que le dos, les ailes et le croupion. La gorge est roux clair, et tout le dessous du corps est blanc roussâtre. Ses pieds et le bec sont bruns. Il habite l'intérieur de l'Afrique. L'INDICATEUR A BEC BLANC (2). Se trouve au Sénégal et en Egypte. Sa taille est de sept pouces six lignes. Un cendré brun, couleur de terre, couvre les parties supérieures. La gorge est noire , plus ou moins encadrée par une bande blanchâtre, assez distinctement marquée vers le méat auditif. Tout le dessous du corps est d'un blanc grisâtre ; les seules plumes de l'abdomen portent des taches brunes longitudinales. Les ailes ont la couleur du dos, mais toutes les couvertures sont lisérées de blanc pur. Du jaune vif forme sur le haut de l'aile une bande longitudinale. La queue est comme dans les deux autres indicateurs. Le bec est blanc , et les pieds sont bruns. L'INDICATEUR FAUX PIQUEBOEUF ('). Est brun olivâtre, avec le ventre blanchâtre; les ailes et le bas du dos tachetés de jaune: le bec est court et épais. On ajoute à ce genre une dernière espèce, V indicateur de Sparmann {*) , qui est peu distincte. {') Indioator Levaillantii. Tcmm. LR\a\\\ , At., t V, p.iSQ.Indicatorvariegatus, Less., Ornitb., p. 155. Leadl).,Trans.,XV, 85. (•) Indicator albirostrU , Temm., jil. 367. [^) Indicator buphagoiiies . Lcaû., Trans., XVI, 85. Bull., XXIV. 369. (*) /. Sparmannii. Sliaw. l 630» HISTOIRE NATURELLE f 'i '■ l' Mi t ; 1 il ¥ " 1 ' I . \ iii Il r-l \ I i : ■ ■ : j i i .1 i ^^' f ,■ r) \ " "■■ • \i ■ i ^^ s\ ■■ 5 - ■ 1] t f 1 ( .; Il i IN' !i É t^LUI M. Tcmminck a fait connoîtrc Vindicateur av' chipélagique{*), qu'il décrit ainsi : « Qiioi(|iio cet indicatoiir des contrées ('qiialoriiiU's du grand arcliipcl asiatique nous ollre au premier coup d'œil une rcssomblanco frappante a vecl'espècc aTricaine donnée par Levaillant sous le nom de petit ht dira (car, on peut néanmoins, au moyen d'une comparaison plus précise, juger de leur dissem- Mancc spécifique: l'apparence d'identité est telle, qii'ù voir les deux oiseaux séparément, on seroit in- duit h les prendre pour sujets d'une même espèce. Les dissemblances les plus marquées sont: I" qu'avec des dimensions à pou près les mômes, l'indicateur archipélagique a environ six pouces de plus, en lon- gueur totale, que son congénère d'Afrique, et cette différence résidedans la longueur de la queue; 2ocfilie queue est composée de pennes latérales étagées : le petit indicateur a les pennes égales, hormis l'exté- riinire, qui est plus courte que les autres ; ."» " les ailes, dans l'archipélagiquc, couvrent seulement le tiers de la queue ; dans l'autre, elles la couvrent pour plus de moitié; 4" l'africain a le bec obtus, lar.e et un peu déprimé : la nuuvelle espèce a le bec pointu, comprimé et un peu courbé ; 3" le duvet et la base des barbes sont d'un gris brun chez le premier, et d'un blanc pur chez le second. De légères diiléren ces, de moindre valeur, existent dans les couleurs et les distributions des teintes du plumage. » Celte nouvelle espèce a le plumage supérieur, les ailes et les pennes du milieu de la queue bruns , et chaque plume a une petite bordure vcrdûtre ; le bord du pli de l'aile et une partie du poignet portent des plumes d'un beau jaune ; la gorge est blanchâtre, la poitrine et les lianes gris; le ventre et l'abdomen blanchâtres, marques sur les plumes des lianes de longues mèches brunes. Les pennes latérales de la queue sont blanches, à bout brun. La penne, dans cette espèce, est épaisse et dure, absolument comme chez les autres. Sa longueur totale est de six pouces trois lignes. » Cette espère a été découverte par M. Diard, à la côte orientale de Bornéo, près de la factorerie hol- landoise de Pontianak. » LES BARBACOUS(') Sont des oiseaux intermédiaires aux coucous et aux barbus. Ils ont des premiers un bec comprimé sur les côtés, lisse sur les bords des mandibules; et des seconds d'épaisses soies qui en garnissent la base. Le tour des yeux est nu. Tous les barbacous (■) Indicator archipeJaqims . Temm , pi. 542, flg. 1. (•) Monasa, Vieill. Cvtcxûm. t.. £ucco, Lalh. Lypor- nix, Wagl. ( de tristicia et avis]. sont de l'Amérique méridionale, et leurs hnhini sont noelurncs et leurs mœurs sont indnlonios.l vivent d'insecles, et nichent dans les trous (losl bres. Les femelles pondent assez commundn quatre œufs. Les deux espèces types ont été décrites par Itiil sous les noms de coucou noir (') de Cayenne \ lum. 512), et de petit coucou noir (^j de Cam (enlum. Si».'»). Les autres barbacous sont nouveaux, i" Le r«| hin (3j vit dans les provinces de l'intérieur du llrl Il a le bec fort, garni de longues soies roidcsJ queue est élagée, et les ailes ne dépassent pal croupion. Son plumage est d'un roux brun pluJ sur la gorge. Le loriim et le milieu du venlref blancs; les rémiges sont noires et les flancs d'uni cendré. Sa taille est de cinq pouccs.2"Leir«n(<]l pliim ge briui foncé avec les soininctsdes pennes) lies ; une taelie blanrhe au cou et une handcletteii sur la poitrine. Sa taille est de neuf pouces. '>" 1 ni olore ^) habite aux alentours de Kio de Jan^ Son plumage est entièrement noir. 4" Left«;M d face blanche f) est très commim au Brésil. plumage est uniformément brun ardoisé, mais I vantde la tête est blanc. .'J" Le barharni d co/Z/cl est assez commun au Brésil, à la Guyane, s^ Surinam , soit à Cayenne. Son plumage est sale , strié de ferrugineux sur la baguelle deqiield plumes. Les pennes sont frangées de fcrrnginel les parties inférieures sont d'un jaune rouille, ctl écharpe blanche traverse le thorax, (i» Le rousse^ a été observé sur les rives du fleuve des Amazone a le front, les joues , la nuque, ferrugineux ; i'ocd cendré , une rayure blanche sur le milieu des pluij et le plumage brun cannelle. (■) Cuculus tranquillus , Gm. (') C. tenebrosus, Pallas. Gm. Lev., pi. 4fi. Tenj pl.3-23,lig. I. (' Monasa phaioleucos , Temm., pi. col., 3-23, fil Bucco rubicitla , Spix , pi 323 , fig. 2. Bucco r«6e(J Spix, pl.323,fig. 2. ['>]Munasiifusca, Ch. Bonap., Journ. de Phil.^ 370 Hull., VI, 412. (^] l.ypornix iinicolor. Wagler, esp. 2. 2*uccon^ frous, Spix, pi. 43 , (ig. 2. «I Lypornix lenrops, Wag., esp. 3. liucro Uue^ Lichl , <',at. Bucno albifrom , Spix , pi. 41 , fig. 1 (7) Lypornix tort/uata . Wagl., esp. 4. Bueeo tori tus, llaliii, pi 5 Bucco slriatus. Spix, pi. 40, (il Bucco fuscus , iiacl. Le laïualia brun, Levaill, plj (le jeune). 8, Lypornix rufa. Wagl., esp. 5. Bucco rufus. pl.40,ng.l DES OISEAUX. 031 idridionalc, Pt leurs hnbiiii r» mœurs sont indolcnios.î iiiflicnl (Jiins les trous ilosi pondent assez communén i^pes ont été déeriles par Itiil 'COU noir (') di^ Cayenne (1 il coucou noir ('^) de Cwm IIS sont nouveaux, i" Lo rim ovinccs do l'intérieur du llrl li de longues soies roidcsJ : les ailes ne dépassent pal igc est d'un roux brun plus un et le milieu du ventre I ont noires et les fliiiics d'un i ecinq pouces. i" Le fcrMii(*l I vec les sommets des pennes] lie au eon et une bandelette n lillc est de neuf pouces. .'' 1 iix alentours de Rio de Jun^ lièrement noir. 4" hebiirhd t très commun au Urésii. lémenl brun ardoisé, maisld ne. 'i" Le barbacni à colUei m Brésil , à la (luyane, s^ lyeiuie. Son plumage est ineux sur la baguette de qncl(| sont frangées de ferrnginé sont d'un jaune rouille, ctl erse le thorax. (»» Le ronssfif rives du fleuve des Amazone a nuque, ferrugineux; l'ocd anche sur le milieu des piuij :annelle. 7(us,Gm. 'allas. Gm. Lev., pi. 46. Tei( Hcos.Temm., pi. col., 3-23, fil pi 3-2:i,(ig.2.Bucvoruki Cil. Bonap., Journ, de PhiU lor. Wagler, esp. 2. Buceo n| ig «• , . js,Wag.,esp. 3. IhtcfO leuct i/rons,Spix,i>l. 41,figl I -ita. Wagl., esp. 4. /»««•« foi cco striatus , Spix , pi. 40 . fil Le tamalia brun, LeYaill.,plj Wagl., esp. 5. Bucco rufui. ' LES liARIUCANSC). igl exclusivement africains. Ils ont le bec gros et |,iurmonlé d'une arête arquée et proéminente, mile; bords Iranclianls sont munis dans le haut roii de deux dents acérées. D'épaisses mousla- Jirudes garnissent la base de cet organe, dont liirines sont rerouvcrics à claire- voie de poils. liiles dépassent peu le croupion et sont arron- ILenr cinquième rémige est la plus longue Leur test moyenne et arrondie. Leurs tarses sont I a connu deux espèces de ce genre, le hor- iflkcsfV/oHn^P), qu'il a figuré dans son cnl.OU'2 Ile nom de barbu an ihs cotes de barbarie ^ qui iètru répandu sur toutes les côtes occidentales jnrdet du centre de l'Afrique, et le barbican jl'j, qu'il nomme barbu à gorge /to/rt* dans son iKDt, lig. t. Ce dernier est très répandu dans pur du cap de J)unne-lîspér) Bucco grandis, Gm., Levaiil.,pl 20. (') Bucco corvinus, Temm., pi. 522. [i) Bucco faiostrirtui. Temm., pi. ri27. Temm., Le dos , les ailes et la queue sont d'un vort foi La poitrine et le ventre sont vert clair, mais chJ pinnio a son milieu traversé pjir une l.irge ml brune longitudinale. .'>" Le gorge bli'itv {') , des iiJ Java et de Ilanda , a le plumage vert, le somml la tôle, la gorge, le rebord de l'aile bleu clair! trait jaune sur les joues; un trait de la m(^mc i leur, séparé du bleu de la gorge par une bande noire, règne au haut de la poitrine. .SirKafllesi de ce barbu en ces termes ; Il est ù peu prés toille du bucco philippensin , c'est-à-dire qu cinq pouces et demi de longueur. On n'a encore. contré que la femelle, dont la couleur est vi un peu plus claire eu dessous. La gorge est] bleu verdâtre. Deux taches rouges sont derrière) l'une en dessus, et la plus grande en dessous, quelquefois une tache noire sur la poitrine. Les! bes sont noires, en quoi il diflère du biicecipH pensis, dont les jambes sont rouges G" Le ,v| col(^), de Java, est entièrement vert, excep dessous de la tête et un collier pldcc au liaij la poitrine, qui sont d'un rouge souci fort vi| nuque est bleu d'azur. 7» Le nii/slacophane i rencontre h Java et à Sumatra. Sa taille huit pouces. Le bec et les tarses sont noirs, ell mier est garni de très longues moustaches. Le I est rouge, le sinciput orangé et l'occiput rouJ feu. Un trait noir dessine un sourcil à chaquel dont le dessous est bleu de ciel. Les joues sont jaj passant au vert. La gorge présente une plaque rd arrêtée par un trait azur. Deux points rouges i quent les côtés du cou. Le plumage est vert,! foncé en dessus, plus clair en dessous. La femj ou peut-être le mâle non adulte, a le rouge de I terne, la gorge bleu cendré, et quelques autres^ rences. Les jeunes sont entièrement vcrdûtres.l barbu à gorge b(eue{^) se trouve au |{cngale,et| cipalement aux alentours de Calcutta. 11 est térisé par le rouge qui colore l'occiput et le froit noir qui teint le dessus de la tête, et qui se proll au-dessus des yeux en deux sourcils. Le louiT yeux , la gorge et le devant du cou sont d'un d'aigue-marine. Le plumage est vert, et deux t^ rouges marquent les côtés du cou. 9" Le bari front d'or (■'), que Leschenault a rapporté de l'ij Ceyian , a le sommet de la tête et le front jaune tour des yeux et la gorge d'un bleu d'aigue-mail deux traits jaunes aux angles du bec, un d| {') Bucco gnlaris ,T{nnv., Temm., pi. 89,tig. australis. Horsr., pi. 181. (>) Bucco armillaris , Temm., pi. 89 , Hg- !• (^) B. mi/stacophanos, Temm., pi. 315 (4) Bucco cj/anopj, Cuv. Levaill., Barb., ',>I. 21 el Capito cyanocollis. Vieil!. B- cyanocoUis, Temml [i) Bucco flavif'ronSfVAW. Levaill., pi. 55. Buno rifrons, Temm., texte. DES OISEAUX. r.3.1 la qiiciic sont d'un vnrt fol lie sont vert clair, mais ch/ traversé par une large ml :>" Le gorge bivne (') , des ilJ le plumage vert, le sommJ rebord de l'aile bleu clair| lUcs ; un trait de la même 1 de la gorge par une bande [ do la poitrine. Sir Haniesi crnies : Il est ù peu près lUippcnsh, c'est-à-dire qu de longueur. On n'a encore lie, dont la couleur est v^ eu dessous. La gorge est | taches rouges sont derrière | la plus grande en dessous. le noire sur la poitrine. Les! quoi il diffère du buceo ph nibes sont ronges 0° Le .vj 5t entièrement vert, exeep et un collier placé au bail nt d'un rouge souci fort vi| zur. 7° Le niy si acophane et à Sumatra. Sa taille ; et les tarses sont noirs, et I rcs longues moustacbes. Le j jut orangé et l'occiput roud Icssiuc un sourcil à chaquel lieu de ciel . Les joues sont jai gorge présente une plaque ro azur. Deux points rouges i cou. Le plumage est vert,] us clair en dessous. La femj B non adulte, a le rouge de I 1 cendré, et quelques autres ( sont entièrement vcrdûlres. t'(^) se trouve au 15cngale,cli iitours de Calcutta. 11 est jui colore l'occiput et le fron iSusdelatête,etquiseproll [ en deux sourcils. Le louf le devant du cou sont d'un plumage est vert, et deux ta es côtés du cou. 9» Le hari .escbenault a rapporté de ri| t de la tôte et le front jaune gorge d'un bleu d'aigue-mai] aux angles du bec, un dj Rpinw., Temin.,pl. 89, fig- 181. is,Tcinm.,pl.89,fig-l- los, Temm, pl. 315 ^ , Cuv. Levaill., Barb., 'A- 21 «1 Vieiil. B. cyanocollis , Tetnral s, r.uv. Levaill., Pb 55- »«'"'*| te. rTjrié de vert ci de flammcclics blanches. Son Dge est vert, panaché de vert, plus foncé sur pj. W l-C barbu de Latbinn (') a été rencontré |jir Rallies aux alentours de Singapore , dans l'in- itirde la grande île de Sumatra. Los naturels le mAampis. Il a environ six pouces de longueur, kbec un peu plus arqué et plus comprimé que [diircs espèces; il n'a pas de soies à sa base, et lilemAle il est noir, et jaunâtre chez la femelle. Iiirses sont rouges pendant sa vie, et jaunes par liije leur dessiccation dans les collections. Son ugeest brunâtre roux en dessus, passant au ligris enfumé et sale en dessous. 41° Le barbu vlron rouge {^) , très commun aux Philippines, jMoluques, à Java et même en Afrique, a été tpi.SSi (l'adulte) et 7-{6, tig. 2 (le jeune), des ninures de Ituiïon. Sir Rallies l'indique à Su- I), où les naturels le connoissent sous le nom hsmla. Peut-être doit-on regarder comme une jjléde ce barbu le sambal-fiilou , de Pondichéry, mage jaune serin clair (*). 12" Le barbu à mous- i jaunes {*) se trouve dans les grandes lies de kiiraet de Bornéo. Il est remarquable par sa taille kaie celle du roUier d'£urope, et par son bec ptaussi gros que celui d'un corbeau. Son plu- jiest généralement vert, mais avec des teintes ss sur le corps. Le front est gris , glacé de ^ues taches brunes. Deux moustaches jaunes fent la commissure du bec. La gorge est d'abord ^,puis bleuâtre; le sinciput est varié de bleu et Hge; le tour de l'œil est dénudé. Ce barbu, re- |iiians les grandes forêts de Sumatra, s'y nourrit ■ils des nombreuses espèces de figuiers sauvages bcroissent. iS" L'Hcnrici (•"') se trouve égale- Jiiians l'ile de Sumatra; mais sa taille, d'envi- [ipt pouces et demi, est h peu près celle d'un Itcomtnun. Vert foncé sur le corps, vert clair k parties inférieurL>s, il porte au cou un collier jiorangé. Le front et le devant du cou, à partir Jtnion, sont bleus ; le bec et les tarses sont noirs. fikolorea (8) est très commun à Java et à Su- Ce nom a été donné à plusieurs espèces in- ses, telles qu'au barbu vert de Mahè J) , que 1 représente enl. 870, et au barbu de Cey- l'i, décrit par Brown. Kotorea, dans la langue p, désigne un oiseau dont le cri plaintif imite Mêla tourterelle, lo" Le rose-gorge {^) , aussi jlucco Lathami. Gm. Lath., Syn., esp. 1 2 , pl. 22. mm philippensii , L. Gm. Levaill , Barbus, pl. 36. I'kco luteus, Less., Ornitti., p. 183. mco chrysopogon , Temm., pl. 285. Pmco Henrici. Temm., pl. 524. lifcotorea, Temm. Levaill., pl. supplém., flg. C. l'ifrtdtt, Linn. Levaill., pl. 38. |i'>e<(amcus, Brown , Illust., pl. 15. piill., pl. 33. Buceo roseus , Ch. Dum., Dict. se. |UV, p. 52, B, rosacei-collis, Temm., texte, pl. col. 11. . très commun dans l'île de Java, a la léte rouge foncé, ainsi que le devant du ciu jusqu'à la poitrine. Lea côtés du cou sont noirs. Le corps, en dessous, est vert luisant, et des mèches brunes marquent les flancs. Le bec est d'un noir plombé , et les pieds sont bruns. 16" Le frunlal (•) n'a été rencontré qu'à Bor- néo et h Sumatra. Sa taille est de cinq pouces six li- gnes. Le front est encadré par un large bandeau noir. L'oi-cipiit et la gorge sont d'un bleu azur ; le méat auditif et un large collier sur le devant du coii d'un noir parfait. Trois taches d'un rouge ponceau sont disposées sur les tempes. La queue est d'un vert bleuâtre foncé ; le dos et les ailes d'un vert très foncé. Les parties inférieures sont d'un vert jaunâtre. Lo bec et les pieds sont noirs. La femelle a des taches rouges moins distinctes, le collier et le bandeau foi- blement marqués, et toutes les teintes moins vives. 17° Le barbu à lèle blanche C^) vit sur les rives du Gange, entre Bénarès et Calcutta, et son nom in- dien est bura-bussunta. Son plumage est vert pré, mais la tétc, la nuque, le cou et le thorar sont gris; les plumes de cette dernière partie i '.,. striées do blanc. Le bec est rouge; les pieds sont jaunes; lo tour de l'œil est dénudé et jaune orangé. Sa taille est de dix pouces anglois. LES BARBIONS P). • Ne diffèrent des barbus que par des nuances lé- gères. Leur bec est conique, plus grêle et plus pointu que celui des barbus asiatiques; leurs ailes et leur, queue sont médiocres ; leurs jambes sont courtes. Tous vivent exclusivement en A frique. Ce sont : I " Le barbu à bandeau d'or'}), qui provient du Sénégal , et qui n'a que trois pouces et demi de longueur. Sa tète présente sur le front une petite bandelette noire encadrant une plaque jaune aurore. Une bande blan- che, bordée par deux traits noirs, part de la com- missure du bec. Le corps est en dessus noirâtre, avec flammèches blanchâtres; le dessous du corps est d'un jaune olivâtre assez clair. Ce barbu a été tué à Galam. 2° Vérylhronate{^), répandu sur la côte de Guinée, a le bec noir, des sourcils jaunes, le front et deux traits à l'Sngle du bec jaunes. Le plumage est noir, avec du rouge sur le dos, la gorge jaune et le ventre bleuâtre. Les ailes sont variées de jaune et de noir. Les tarses sont jaunâtres. 3° Le barbichon (") (') Bucco frontalis , Temm., pl. col. 536 , fig. 1. (:>] Bucco caniceps, Franklin, Proceed., I, 121. Fichtel's barbet. Lath.? (3) Barbatula . Less., Ornilh., p, 164. (4) Bucco chryiocomis , Temm., pl. 536 , fig. 2. (5) Bucco erythronotos , Cuv. Lev., pl. 57. (C) B. parvus. Gm. Cuv. Levaill., pl. 32. B. barbatula, Temm., texte , enl. 746 , fig. 2. 80 m Ml << ' I /, ^5 Ml! î i; •' rî ' : : > il r,34 est (lu paysckcs CatTres. II a ie front noir, unç calotte ronge de feu sur la tête, le plumage varié de Jaune et d» noir en dessus, les couvertures moyennes des ailes jaunes , les rémiges brunes, bordées de jaune , presque aussi longues que les rectriccs , qui sont «'gales et brunes; trois traits blancs occupent le de- vant ei le dessus des yeux. La gorge est d'un jaune de soufre , tandis (||ue les parties inférieures sont jaune oliviUre. Les tarses sont bruns. Une variété du Séné- gal est remarquable par le rouge orangé du sommet de la lôte et par les nuances moins vives de la colo- ration générale du plumage. 4" Le nain (') a été ob- servé sur les bords de la baie d'Algoa. Son plumage est noir, strié de jaune soufre. Un trait mince et orangé surmonte chaque œil , et une large écharpe de cette couleur traverse l'aile dans toute sa longueur. La gorge et la région anale sont jaunes, le ventre est brunûtre et le front écarlate. Sa taille est de quatre pieds trois lignes , mesure angloise. 5° Le barbion fuligineux (^}, qui vit dans l'ile de Bornéo. Sa taille n'est que de cinq pouces et demi. Son bec, assez courbé, est brun, et les tarses sont d'un beau rouge. Son plumage est assez uniformément couleur de terre d'ombre, la gorge et le devant du cou exceptés, qui sont rouge de brique. Une légère nuance de cette dernière couleur dessine une sorte de raie sur la ligne moyenne du ventre. LES BARBUSERICS. Sont de vrais barbus américains. On les reconnoit à leur bec triangulaire à la base , comprimé sur les côtés, pointu et percé de narines peu distinctes. Leurs ailes sont très courtes, et la queue est un peu fourchue. Le type de ce groupe est l'oranvert{^), que l'on trouve au Brésil. Cet oiseau a le front et l'occiput rouge de feu ; le plumage brun fuligineux eu dessus ; le menton blanc ; le devant du cou , de la gorge et le ventre d'un Orangé fort vif. Les parties inférieures sont grises olivâtres. Le bec et les tarses sont bruns. Le barbu élégant {* , que BufTon a figuré enl. .'>3(>, sous le nom de beau tamatîu des Maynas, qu'on rencontre sur les bords du fleuve des Ama- zones , appartient aussi à ce petit groupe. Le barbu de la Guyane (5) ; décrit par Buffon , et figuré en- lum. 200, Og. \ , est la troisième espèce à citer. La (■) ^ucco nanus, Vig., Proceed., 1 , 93. ("} Mycropogon fuliginosus . Temm., texte , pi. col. I?) Levaill., barb. supplém., pi. E. Bucco auro-virent, Cuv. (4) Bucco tnaynanensis , Lath. (!) Bucco cayennensis , Gm. Jtiycropogon eayennen- «t's, Temm. Le V., pi. 23 et 24. HISTOikE NATURELLE quatrième est le barbu de Saint-Domingue (<) i Bufl'on a représenté enl. 200, fig. 2. Enlin, la i quième est le barbu à gorge orange i'^] de Levaill j figuré pi. 27, et qui vit au Pérou et au Chili. LES COUCOUPICS(='). Sont exclusivement d'Afrique. Ils ont, pour! ràctères zoologiques, un bec convexe à peu prèi la longueur de la tête , robuste , pointu , arqué oii peu voûté, comprimé vers l'extrémité, préseni des narines étroites, percées en scissures latéral Les poils qui entourent le bec à sa naissance minces, coiirls et peu fournis. Les ailes dépasJ à peine le croupion. La queue est longue et arif die au sommet; les tarses sont assez longs et | porlionhés. Le type de ce groupe est hpromépic (*) de \A lant, que l'on trouve dms l'intérieur de l'Afrid Son bec est rouge; le front et le milieu de la tête] gris brun ; l'occiput, les joues et le devant du cou s d'un jaune d'or éclatant. Une tache noire occiip devant du cou. Le n.anteau, les ailes, sont d'uni brun roux, couvert) de taches arrondies blanci La queue est gris bri'n roux , avec des barres bl jaunâtre. Les parties inférieures sont d'un blanc f nàtre clair, avec quelques taches f '/r à lidij,,} (/omx (>) , que liuiron a ligure dans l'en!, «inj. Les nouvelles espèces sont : I" Le niv.riniial gris vineux, ayant des bandes en dessus cl (irn chos en dessous noires ; le gosier cendré , li<$ c J mités des rectriccs rouge bricpie. Sa longueur al onze pouces et demi. Il habile Ténuscalli|K'r mdie a une raie rouge de chaque côté do la tùic. \ colupli'H (le Fcriunidina (■') a été découvert dans i de Cuba. Il u trois pouces et demi de loiignciir(n angl.) , le plumage noirAtrc , liuemcnt rayé dit jai piUe par lignes étroites ; la tète brune, slriéedc 1 plus foncé , et chaque œil est surmonté par un sJ cil noir. 5" Le rol(ij)leH à collier (*, , de la côlcdl Calilornic, a onze pouces, et est gris vineuxj corps en dessous, de même que le croupion, i blancs. Le dos a des raies noires. Le vcnlre est | semé de gouttelettes brunes , et un demi-collier i entoure le cou. Les rémiges et rectriccs sontt'gJ ment noires, mais les baguettes sont rouge oran Un trait rouge est situé h l'angle du bec. m. LES ASTIIÉNURESO. Ont le bec droit, comprimé, aigu ; la queue éljj et foible, mais les ailes et les pieds comme ceux vrais pics. Le type de ce petit sous-genre est le( nule, ou le pic â croupion rouge {^), du Sén^gi de la côte de Guinée. Il a la télc et les joues grid l'occiput rouge ; les ailes variées de brun, et le verj gris, tacheté de noir. Sa taille est de quatre pou trois lignes. La femelle n'a pas de rouge à l'occiii IV. LES VRAIS PICS. Picus. Ont le bec fort, aussi haut que large, et d^ doigts en avant, et deux déjetés en arrière. Nous les diviserons suivant les pays qu'ils bitent. C) Picus auratus. Wilson , 1. 1, pi. 3, fig-l- i») Colaptes mexicanus, Swain?., Phil. mag.,n"84| C) Colaptes Fernandinœ. Vig. Bull., XXI, 315. (t) C. collaris . Vig Bull., XXI , 318. (5) Astlienurus. Swains., Zool., joiirn., n° 10. (6) Picus minutus, Temro., pi. 197, flg. 2. i)i:s orsEADx. VÙÛ es parlics clioz lcf« pics oi [;roii|)0 l'sl le pic à lmiiiu\ a ligiiré duiis IVnl.li!i5. es sont : 1" l.c mciicdiul hiiiidcs en dessus cl dusl , ; le gosier cendré , los csl ge brii|iic. Su lon|;uciir csl Il liuliito Téiniscalti|K'c [ le chaque côté de lu tùtc, "A m ('*) a clé découvert daiisf ces cl demi de longueur (ii rAtrc , finement rayé do ja \ ; lu tète brune, striée de I œil csl surmonté pur un $i H à voilier {*;, de la côte ( luces, et est gris vineux^ méinc que le croupion, aies noires. 1-e ventre est | irunes , cl un demi-collier i i^migcs et rcctrices sont éd baguettes sont rouge cran jc à l'angle du bec. TIIÉNURES('). mprimé, aigu ; la queue én| es et le» pieds comme ceux ce petit sous-genre est le i ipion rouge {^), du Sénégd I a la tête et les joues grid es variées de brun, et le veii Sa taille est de quatre pou e n'a pas de rouge à l'occid ussi haut que large, et <1^ lUX déjelés en arrière, suivant les pays q"'"» ilson,t.l,pl.3,flg.l. ij.Swainf.,Phil.niag.,n"8*| :ml. 197, flg- 2- i. !,KS VrCS D'IUÎUOIM-: ('). ^noiisoll'riront que le lviieoiioli{-), qui vit en L,cti|ui .s'avance régulièrement en Alleiiiugne. I^fnml blanc, la têtu noire, et les joues nei- K, |)cs muusliiclics noires occupent les ungUts .Des lluinnàTlies brunes régnent sur les plu- Iles lianes, mais celles de la gorge et du devant iiwntd'un blanc ussez pur. I.e milieu du ventre «fC. ]f. LES nCS AI'UICAINS. peu nombreux. IIuIFoh n'a bien C(miiu que If"), représenté dans renluiiiinurc (i(i7, et t|ui itapde lioniie-Kspérance. jitnégul n'a (|ue le pic ponctué ('] , dont la tète Imoustuches sont rouges. Le cou ci^t ponctué k le ventre est jaune souTre ; la (piciie , égale- Ijaunc, a des poinis bruns. jnpde Konne-Ëspéranec possède quatre autres Bde pics : i" Lepic laboureur (•'), ù tète grise, jiie varié de gris , de blanc et du rose. Le bec jloiseau csl légèrement recourbé. 2" Le pie du ^qui est jaune brun sur le corps, avec du le front, les joues et la gorge, mais dont lialcst rouge. Le jeune v^) a la tétc grise, cl le edu corps gris roux. La femelle n'a pas de jilatête. 3"Lc;}" Lepic à lèlc dorée (*) u le dessus du corps noir ; la télc jaune d'or ; l'occiput, le ventre et la région anale rouges ; le front, les côtés du cou et les parties inférieures blancs : ces dernières sont linéolées de noir. Les scapulaires, les épaules, les rémiges et les reclriccs latérales sont tachetés de blanc. Le milieu du dos est gris, rayé de blanc et de noir. La femelle n'a pas de rouge sur l'occiput. 5° Le pic de Shore (*) a le dessus du corps vert orangé ; une huppe sur lu tète, rouge, ainsi que . le dos et !e Croupion. Le corps est blanc en dessus. Un noir profond colore un trait qui va de la com- missure à l'œil, puis une tache post-oculaire, la nu- que, les reclrices , les rémiges el les écailles qui (•) Picus occîpitalis . ViRors , Proceed., 1 , 8. (.)P »<ïuoma(uJ, Vig.,Proc.,l,8,Uull , XXV, 352. (3) Picun hyperythrus. Vig , Froc, I, 83. (*) Picus auriceps . Vig., Proc, 1 , 44. ' (5) Pieus Shorii,y\g; Proc, 1, 175. sont éparses sur In poitrine et lo vpntrp. |.o { est d'un gris blanc pAle. Su laillc est tic ilnii/H i anglois. ii" Le pic à inique juiun!{^i e^t (ml cui ps , briuiillre en dessoui. Le sonunot ili> |,i J olivdtre. L'occiput, lu nuque, sont !turinoiiiis| huppe jaune. Le front, la face et lu» cùtcn sont d'un brun foncé tacheté de bluiic. Li kdJ jaime soufre ; lu queue est noire. La fi>tiiell| gorge brun foncé. Lo J ipon nous a donné tout récemmciil «IcJ nouveaux: I* V(iirokera{'^), qui vil dans les f dans les l'urôts montagneuses du Japon, où so signilie liera vert , absolument comme les |ii de la France disent i>i-('i'r( pour ;)(V-rir( S^ est de dix pouces H a le front, lesonimcidcj l'occiput et une large bande gutturale d'un roi sang. Le rebord de cette moustache cl le loru| noirs; les joues, lu nuque, le dos et Icuaf sont d'un vert pur. Les ailes et la queue Sun vert nlivAlre, et leurs pennes se trouvent ètrel en dedans ou en dessous de blanc vcrildiri', f vaut du cou, la poitrine et le haut du ventj vert grisâtre ; le ventre et les iluncs sont ir^ par des bandes noires et blanche^ verdâiros. des yeux et la naissance du bec sont jauiu's.j melle n'a pas de rouge sur la léln. 2" Le Ai': ou liizuzulii des Juponois , a la plus grande i blance avec le pic des Moluqucs, ligure en iig. i ; mais il a une taille un peu plus fortej mesure cinq pouces, tandis que celui des M(^ n'en a que quatre et demi. La queue a lesl pennes centrales noires, et les latérales sonll de blanc. La Nouvelle-Hollande n'a encore fourni h i sées qu'un seul pic, encore ce fait dcman conlirmuliun. Un pic nouveau, de la collée^ feu Jean Raye d'Amsterdam, est indique provenant de ce vaste continent. Nous le nomi provisoirement pic de Raye{*). Il a la têlej la nuque et la poitrine d'un blanc lavé de ventre et la région anale noirs; le croupioij rémiges blanches. Cette espèce est bien vois pic Hoié des planches de M.Temminck. L'ile des Célèbes a le pic à mitre fuuvel a un pied cpiatre pouces de longueur; le beci fort, un peu bombé en dessus; la queue poij pennes moyennes très fortes et disposée en tière. Le front, les côtés du bec et le contour j (') Picus flavinueha. fiould , Proc., lit , 120. (>) Picus awokera . Temm., pi. 585. (3) Picus kizuAi, Temm., teile des pi. col. . (t) Picus Rayera. Cal., p.4a:Capite aureofli chaelpeclorealbo-rubris, ventre el ano nigri pygio et remigibus albls , Novœ-UollandiaB. ' (I) Pieus fulvut, Quoy et Gaina., Ait., pi- 1"^ p. 228. DES OISEAUX. (130 I poitrine et )o ventre. |,r \ (lAle. Sa luillt! l'Ht de ilniue il nuque jaune {*i esii \vii\ i (JesHou*. Le suiiiincl ik> |,i ij ,, lu nuque, suiil »urinoiiiis| front , la fuce et le» lôtiH iicë tacheté de bluiic. Lu ^dJ (|ucue est noire. La fenielll I donné tout réeemnieiil M wokvraC^), (|ui vit dans |«<4 ntugneuscs du Japon, où suj , absolument comme les m II pi-vert pour ;»»>-(•('/•» Sij lia le front, lesunimetdc! rge bande gutiurale d'un roi \i cette moustache et le lorul la nuque , le dos et les 9C;ip| ir. Les niles et la queue soif iiirs pennes se trouvent flre| lessous de blanc vcrdàlri'. juitrinc et le haut du ventj trentre et les flancs sont Irj ires et blunclict verd<)iri>.s, I issunce du bec sont jauncs.j -ougc sur la léte. 2" Le kizt aponois , a la plus grande i le des >loluques, ligure ciil ne taille un peu plus forte] ;s, tandis que celui des Ma ! et demi. La queue a les I loires, et les latérales soMtj )11ande n'a encore fourni h i pic, encore ce fait dcinat pic nouveau, de la collecl 'Amsterdam , est indiqué iste continent. îVous le nomj iede Raye{*).l\ a la tôlc| itrine d'un blanc lavé de )n anale noirs; le croupion . Cette espèce est bien vois ;lies de M.Temminck. ;s a le pic à ventre /i/iu'H )0uces de longueur; le bec j bé en dessus ; la queue poij 1 très fortes et disposée en » côtés du bec et le contour | !Aa.r.ould,Proc.,III,120. i,Temm.,pl. 585. Temm., teile des pi. col. i. Cat.,p.42:Capiteaureofl4 i-rubris. ventre et ano nigrl albts , Novœ-UollandisB. Quoy el Gaim., Àst., pi- l'J M rouge cramoisi. La l/!(e et le cou en cnt I Vxliémité de t plume. Le dos et les ailes sont d'un beau In peu cluir. La gorge et le devant du cou sont l ivcc des points blancs comme ceux ilu la il poitrine et le ventre sont d'un fauve uni- |, Le dessus et le dessous de la queue sont d'un ^uNillre sale. Les pieds sont très forts, de cou- tire, ainsi (|ue le bec. jiles Philippines nourrissent cinq espèces de (lullon en a figuré trois (';, et les deux autres giivelles. lio(/()i(cP; vit, comme le suivant, aux alcn- |ir Manille. Il a le dessus du corps noir; mais idtdes ailes , de même que leur sommet , sont lues. Le front ot les joues sont d'un rouge obs- tocciput, la gorge, le cou, sont d'un gris noi- Imais toutes les plumes sont terininéns h leur kipar une petite tache bluncho. Lesdeii . rec- Imayennes dépassent les latérales. Sa taille est ]n2e pouces anglois. Le npilolophe (^) a le dos et jd'un rouge feu, passant au blunchdire ^alo «us, avec des rayures brunes. La tète et le inoirs, semés de gouttelettes blancies. Les laiaircs et caudales soûl brunes, et ces der- [ont des taches blanches en dedans. Su taille jonzc pouces anglois. iileux grandes îles de Java et de Sumatra nour- jldes pics , que l'on rencontre à la fois dans les lierres, ou qui jusqu'à ce jour ne se sont pré- 1i(|iiedans l'une d'elles. Les pics que l'on ren- iilans l'une et l'autre sont : I" Le pic trapu (*), jtspècedont la tête est garnie d'une très large irougc; le front et le derrière du cou sont cou- pnnelle; le corps est brun ; les couvertures des ndu dos sont brunes, bordées de blanchâtre. [iflancs rayés de Vrun ; la huppe de la femelle lOa le trouve à Java, h Sumatra, el aussi h Peut-être existe-t-il sur quelques autres [des Moluques. 2' Le pic plaluk{^), dont lu Iles ai es sont rouges, tandis que le dessous du jestd'un roux vif, vermiculé de brun. 5° Le wla/e (^) , (joiit la tête est surmontée d'une krouge, ainsi que les ailes. Le dos et le crou- jonivert olivâtre. La queue est noire, barrée hsmolucceniis , Gm.: enl. 74^ , flg. Û. Le pic de jitiuda, pi'cu» bicolor. Gm. Picus variegatus, [toi 748 , fig. 1 , picus Philippinarum, Gm. Son- J;enl. 691. 't'umodealus. Vig. Proc, 1,98. Im ipUolopfius , Vig., Proc , 1 , 98. piconcretuj, Temm., pi. col. 90, flg. 1 et 2. Jtui mi'niatuf . For.'>ter, Zool., Ind., pi. 4. Gm, Vi Picus rubeseenf, Vielll. Hor>f., 176. «"puniceus. Horsf., p. 176. Baffles, Cat., 289. ^pl. col. 423. (le ferrugineux et de blanc olivAtrc. Le dedans de l'épaide est rayé de blanc Sa taille est de liuil pouces et demi. Sir italfles dit que re pie porte h Sumatra les noms de tukki hajukarap cl hilalu. 4" Le pic triste (■), nu le platuk watu des Javanois. Il a sept poiiees anglois de longueur, le plumage barré en des- sus et irrégulièrement de blanc et de noir; le crou- pion est noir, et les parties inférieures sont brunes. A Sumatra un le nomme tukki boreli, au dire de sir itullles. ti" Le pic meunier (*} est gris, glacé de blanc farineux. 1 1 a la gorge et le devant du cou roux blanc ; des moustaches rouges. 6» Le/xV nukliaxtin (^j a l,rus Vicill , Dicl. XXVI, 103 (<) Picus validus, lemm., pi. 378 el 402, :■ C40 HISTOIRE NATURELLE [ M\ \^ foncû; seulemont une sorte dctrian^^lc on Je sca- pulairc règne depuis le bas du cou en iirricre jus- qu'entre les deux épaules, et tranche avec le brun qui l'entoure par le blond cendré de sa teinte. Le croupion est aussi en entier de ce même blond , qui tire sur le roussâtrc. Les rectrices sont brun franc, ainsi que les ailes ; toutefois celles-ci se trouvent miirquées sur les rémiges de bandes larges, mais ir- régulières, d'un roux ferrugineux intense. Cette fe- melle a le bec fort, régulièrement conique, droit, de couleur de corne blonde, à narines percées sur le côté, et à la base de la mandibule supérieure, que côtoie une rainure prononcée. Ses tarses sont assez forts, robustes, roussâtres; ses ongles sont noirs, très comprimés, et creusés d'un sillon sur leur face latérale. Les ailes sont presque aussi longues que la queue, et les quatre premières rémiges sont régu- lièrement étagécs, et la quatrième est la plus longue. La queue est médiocre, et chaque reclrice est ter- minée par deux petites pointes mucronées, ducs à l'allongement des petites barbes au-delà du racbis. Un cercle complètement dénudé entoure l'œil. 2° Le platuk-ayam des Javanois(') a été décrit par le doc- teur Ilorsiield. Il est noir, avec une huppe et une bandelette latérale du cou rouges ; le ventre est d'im roussAtie sale. Le mâle a quinze pouces anglois de longueur, et la femelle a un pouce de plus: ses teintes sont plus pâle; sa tête est variée de gris noirûtre et de blanc. 3° Le platuk {^) a dix pouces et demi an- glois de longueur. Sa tète est huppée, et son bec est grêle et étroit, et sensiblement recourbé. Le plu- mage est sur le corps vert orangé, et vat-ié de noir et de blanc en dessous. Sa queue est noire: la huppe du mâle est écarlate, celle de la femelle orangée. 4" Le gorgerct c'} a beaucoup de ressemblance avec le grenadin. Les plumes de l'occiput forment nnc sorte de huppe comprimée. Le sommet de la tête est vert noir ; les joues sont brunes. Le cou est roux cannelle, et sa ligne postérieure est jaune d'or. Une plaque gutturale est noire, mais chaque plume est cerclée de blanc. Le corps est vert noir ; les ailes rouge de feu; les rémiges noires avec cinq bandes couleur de bnlTle, et les rectrices sont entièrement noires. 5° Lepic à ventre blanc {*) a la huppe, le dessus de la tète et une plaque à l'angle du bec rouge de sang. Son plumage est noir bleu uniforme, le ventre excepté, qui est blanc pur. Quelques écailles brunes encadrées de blanc forment les plumes ti- biales. ("1 Picusjavemii, Uorsf., Cat., 175. (*) Picua strictui. liorsf., Cat., 170. (') Picui mentalis. Temm., pi. 384. (4) Picus leucogaster, Temm., pi. ôOl. D. LKS PICS AMEIUCAINS. Sont fort nombreux , et liulTon en a connu i qncs uns. Los bords du détroit de Ma}st'Ian et les Ile Cliiloé, dans l'Amérique mériuinnaio, sontl quentés par \c pic mii(inoc('phale{*),h tète et (l{ du corps noirs , ce dernier tacheté de blanc. U trine v.t le ventre sont blancs. Le Chili a quatre espèces qui lui sont proJ dont deux sont nouvelles. La première est le j lètc dorve P) , noir, tacheté et rayé de blanc corps, avec une large bandelette au-Jussus des y qui s'étend jusqu'aux épaules; une seconde i| rompue sous les yeux : l'une et l'autre blanche gorj^e est aussi de cette dernière couleur. Le ili et le ventre sont d'un blanchâtre sale, avec quel stries brunes. La tête est noire, avec des rayurei nés sur le front, et le sommet de la tèle jaune 1 Sa taille est de six pouces et demi. La secondl pècc est \epic chilien (*), qui nous semble nou{ bien que le jésuite Molina, dans son Esmi sur l\ ioirc naturelle du Chili, page 2l(i, ait décrit ( pics sous les noms de picus lignarius et dej pitius, ou de pitico. Ce pic est nommé carpentro par les Chilien ce nom est généralement appliqué à toutes pèccs de pics, aussi bien en Europe qu'en AmcrI par les Espagnols. Il a le croupion blanc et onze pouces de long totale; le bec a dix-huit lignes, la queue prd quatre pouces, les tarses un pouce; les ailes sel minent au milieu de la queue. Le plumage de cet oiseau est généralement | bre et bariolé de brun et de blanchâtre, exceptf la partie inférieure du dos et au croupion, où seule couleur domine et forme une large lache| blanc pur ; le bec est noir; une calotte cendrée nuolée de gris très clair, revêt la tête; les jouesl rousses , et la gorge blanchâtre ; toute la parli^ périeure du corps , les ailes , et même les gra pennes, sont d'un brun roux, bariolé de pd bandes blanchâtres; les baguettes des pennes] d'un jaune doré, et leur partie interne est d'un f brun, avec une bordure blanche, ou une étoilel que vers le milieu , et de la même couleur; lai trine, l'abdomen et les flancs sont blanchâtres, f de brun : la couleur de chaque plume , en elTet| d'un hlanc jaunâtre , tandis que le milieu est oo par un i ,nd d'un b -un plus foncé sur la poilrinej Les pennes de ia queue, roides et cunéifort sont brunes ti: (?■ ssus, avec une légère teintj fauve, couleur qui est beaucoup plus claire cnj (■) Picus melanocephalus ,Kiag., Proc, 1, 1*- (») Picus aurocapillus, Cuming , Proc.,11. 4. l'I Picua ehilensis, Less., Zool. de la Coq., pi. 32 DES OISEAUX. G41 ICS AMERICAINS. X , et Ituiïon en a connu i oit de Mai,-:Man et les île ériqiie mériL-'ionale, sontl ''lanoci'phale{^],li lclteld( rniei' tachetô de blanc, la it blancs. espèces qui lui sont proj 'elles. La première est le | tacheté et rayé de blanc I bandelette au-Jussus des ] X épaules; une seconde il IX : l'une et l'autre blanche tte dernièfe couleur. Le tlJ n blanchâtre sale, avec quel f est noire, avec des rayures le sommet de la tète jaune I pouces et demi. La secondj [•Il P), qui nous semble nouv lolina, dans son Emii. mir l\ Chili, page 210, ait décrit ( de picus lignarius et dc; ). é carpeutro par les Chilien lement appliqué à toutes bien en Europe qu'en AmérI jlanc et onze pouces de lonj x-huit lignes, la queue pri arses un pouce ; les ailes se e la queue. et oiseau est généralement un et de blanchâtre , exceplj t du dos et au croupion, oii le et forme une large lache| 3t noir; une calotte cendréi lair, revêt la tète; les jouesl ; blanchâtre ; toute la partir les ailes , et même les gn brun roux, bariolé de pi ; les baguettes des pennes leur partie interne est d'un ' lure blanche, ou une étoilel et de la môme couleur; la| les flancs sont blanchâtres, de chaque plume, en elTetj , tandis que le milieu est or fun plus foncé sur la poitrim queue, roides et cunéifori sus, avec une légère teint| ;st beaucoup plus claire cnj jjftaIw«,King.,Proc.,I.l*- |tu»,Ouming,Proc.,n.*. i Less., Zool. de la Coq., pi. 3ï ;le$ deux plus externes et les deux plus in- Kssont sinuolées de bandes blanchâtres sur leur lia couleur des tarses est verdâlrc , et celle des on- jiire sur le roussâtre. le pic habite les bois de la province de la Concep- i,au Chili, et nous en tuâmes plusieurs individus lia presqu'île de Talcahuano. IliCalirornie a deux pics. Le premier, le pic sca- pre{'} , est assez commun à San-Ulas, et a onze tesde longueur. Son plumage est noir, avec deux slalérales qui partent de l'angle du bec, et qui KDdent jusque sur les scapulaires : ces raies sont iblanc fauve, ainsi que le ventre. Une seconde liàla commissure du bec est rouge ; le bec est de ||(ur d'ivoire. La seconde espèce est le pic im- ligip), dont le plumage est noir, avec de riches i verts. Une huppe allongée et rouge part de jtipul; une tache blanche triangulaire règne entre [scapulaires. Les rémiges secondaires et les ra- Jidcs primaires sont blancs; le bec est éburné. (itinelle, plus petite, a la huppe de la couleur du : et sans rouge. Le mâle a deux pieds an- isde longueur. ^Mexique nous a oflcrt dans ces dernières an- licinq pics nouveaux : 4» Le front blanc (^), qui uessus du corps noirâtre, transversalement rayé |i;oes blanches, le dessous olivâtre; le front, le 1 et les côtés de la tête blancs; l'occiput et le liouges. Sa longueur totale est de dix pouces et y 11 est rare à Table- Land, au Mexique. 2" Vélé- l(*j, également rayé de noir et de blanc, avec iKsousdu corps gris; les sourcils noirs, une co>:- e rouge, et le derrière de la t; a la tête et une huppe rouges, ainsi le cou : ce dernier est parfois noir. Le dos est b| les ailes et la queue sont noires; la poitrine ( ventre sont rayés de marron et de noir; les orL sont noires et blanches. 5° Le pic à face rougi le devant du corps noir; la tête et les mousiil rouges : celles-ci bordées de blanc. Les joues] grises. Quand il est jeune, il a le front noir, lesj grises, rayées de blanc, avec deux raies blaij qui côtoient les jugulaires et qui vont se rendn, épaules. Le dos et le thorax sont noirs; le ventl maillé de noir et de blanc. 6" Lepic à courou qui se trouve à Cayenne, a oll'ert à M. Charie, naparte une variété (*) qui a les parties supérl du corps d'un brun noirâtre, et les inférieiiresl jaunâtre. 7» Lepic à thorax jaune (^) en ^xhl de blanchâtre. Les côtés de la tête et du ct[ même que la poitrine, sont d'un beau jaune l le vertex et le cou sont noirs. Ce pic est rare dl province de Bahia , qu'il habite. L'individu l éloit du sexe féminin. 8° Le pic du Brésil{^),\ de Bahia, a le plumage olivâtre en dessus, jaij en dessons, et rayé de brun. La tête est rou dessus et surmontée d'une huppe, et a de cl côté des lignes olivâtres, brunes et rouges. La Guyane a des pics qui tous ont été décr ligures parBuffon, tels sont le mordoré C). net (8) , \epic d chrevron d'or {^) le pic de ne (>"), le pic roux{"), le oueniou{'''), lepic sin' et le multicolore {**). Les Antilles ont aussi deux pics représentée les enluminures de BufTon : ]ecarolin{'^), trouve h Porto-Rico, mais surtout aux Etats-I où il est commun ; le pic rayé ('S), qui vit auj tilles. L'Ile de la Trinité nous a donné le pic à\ (') Picus robustuf. Illig. (», P. erylhrops . Gm. ;3) P. rubrieollis. Gm. («) Oui!., VI , 412. XIII , 240. Journ. of ac. of I V,137. (S) P. chrysosternus , Swains. Mém. soc, Illj Bull., VII, 250. ;s) P. brasiliensis, ibid. (7) P. cinnamomeui. Gm., enl. 509. (8) P. exalbidu$.Gm.,enl 509. (9i P. hirundmaceus , Gm., enl. 694. (■•) P. caj/ennenits. Gm. (") P. rufus. Gm., enl. 694, flg. 1. (•*) P. lineatus et melanoleucus . Gm. ('^j P. senegalensis. tim., enl 345,fig.2. {">) P. mu{tico«) P. ilrtatiM, Gm., enl. 281. DES OISEAUX. «43 trait blanc, bordé de noir,! bec. Le corps est noir, ma igeux. 4° Le pic à ordllei i une huppe rouges, ainsil parfois noir. Le dos est b( sont noires; la poitrine l marron et de noir; les or les. 5» Le pic à face roug\ loir ; la tête et les mouslJ 'dées de blanc. Les jouesl eune, il a le front noir, les] anc, avec deux raies blaii laires et qui vont se rendr thorax sont noirs ; le ventf blanc. 6' Le;>îc à courou ;nne, 2 oil'ert à M. Charte {*) qui a les parties supéri noirâtre , et les inférieures à thorax jaune {^) estgris] côtés de la têle et du ca ne, sont d'nn beau jaune I ont noirs. Ce pic est rare dl , qu'il habite. L'individu 1 in. 8° Le pic du Brésil{*}\ lage olivâtre en dessus, jaif ; de brun. La tête est rou e d'une huppe, et adecj atres , brunes et rouges. pics qui tous ont élé décr^ tels sont le mordoré [i)J evron d'or {^) . le pic de C\ ii),\eoueniou{*^),Wpicstt *^- ,j aussi deux pics représenté^ e Buffon : lecflrolm("), mais surtout aux Eiats-j e pic rayé (»«), qui vit au! té nous a donné le pic à\ illig. m. Gm. XIII,240.Joarn. ofac. cri Ml. Swains. Mém. soc, IHJ , ibid. «,r.m.,enl. 609. Sm.,enl 509. ittJ,Gm.,enl. 694. s.Gm. enl.694,fig. 1. melano Jeucus.Gm. ii.Gm.,enl 345, fig.»- Gm.>enl.863. Gm.Wil8..pl.î,flB'2î"'*' va., eol. 281» nP], ayant l'occiput et les moustaches rouges; tssous du corps rayé de blanc et de noir. La fe- > n'a pas de rouge. {grande île de Cuba possède deux espèces assez irquabies. I" Le pic à sourcils noirs (2), dont llraotet la huppe sont rouges. Il a les sourcils b; le ventre et la région anale rouges ; la gorge , Les, le devant de la léte, cendrés; le flanc, la Une, roussâtres; le dos, les ailes et la queue blanc et de noir; les couvertures infé- set les plumes des cuisses maillées de noir ; les n échancrées au bout; les rémiges, le bec et Lidls noirs, i^ Le pic poignardé (3) a le dessus {iléle et de l'occiput' rouge de sang. Le front a (larges traits sur les joues et sur les côtés du lUancs;. la région auriculaire noire; le plumage |iD dessus, jaune en dessous, verdâtre sur les fi, mais ces parties couvertes de flammèches et lerrons noirs. Les rémiges sont barrées de gris kooir; ' < queue a ses rectrices latérales arron- [la femelle a le devant de la têic noir, picoté iaoc; le gosier noir, comme le mâle; du rouge tipjt et au-devant du cou. jimérique septentrionale possède huit espèces siBuiïon en a connu sept(*^ |ple espèce que nous ayons à mentionner est i'Herminier(^}, découvert da s l'Amérique jordparle savant voyageur dont il porte le nom. plumage est entièrement d'un noir profond ; la ne et le ventre sont nuancés de rouge de sang. liijnore quelle est la patrie de certains pics, filesquels le plus beau d'entre eux est sans con- lleptc somptueux {^) , que M. Temminck a ^ipic Boié i M. Wagler avoit dojà donné ce lune autre espèce), en émettant le doute que Mque méridionale pourroit bien être la patrie kle rare espèce. [pic de Boié C) conservé dans le Musée des s, sans indication de patrie, a été supposé lu Temminrk provenir de quelque contrée de Crique iiilertropicule. C'est une des plus somp- sespèces du genre, tant par ses riches et vives Kqui teignent sou plumage, que par Talion- pit des deux pennes moyennes, qui sont très Vimrubiginoius . Swainn., Zool. illust., pi. 74. V tuperciliaris , Temm., pi. 433. V'Percussus, Temm., pi. 390 et 424. Y *rythrocephalu$ , Gm., enl. 117. Wils., pi 9, |''.t)iHoJUJ,Gm.,enl. 574 Wils , pi. 9, fig.3. P. J.Giii., enl., 788 Wils., pi. 9. fig 2. P. principa- Il Wils., pi. 29, flg. 1. P. pileatHi, Gm., enl. Vils., pi. 20, flg. 2. P. pubesceni, Gm. Wils., r.Herminier», Less.,Ornilh., p. 228. Fiomptuosus, Less., Ornith., p. 229. P- Baie. |i.,pU73. |'fioie.Temm.,pl.473. étagées. Son bec est aussi plus aigu , plus minco que celui des autres pics. M. Temminck le décrit en ces termes : sa taille est de quinze pouces siy lignes. Une huppe toudue couvre l'occiput et se trouve formée de plumes minces et eilîlées : cette huppe, le front, la tète et les joues sont d'un jaune d'or très brillatit. Un sourcil rouge vif côtoie un bandeau noir du front et surmonte l'œil. Tout le cou, le thorax et le dos sont d'un rouge de feu, que relèvent le blanc nei- geux du gosier et les deux bandes jugulaires qui longent verlicalement le cou. Les ailes, la queue et le ventre sont noir profond, avec des reflets sur les premières parties ; mais ce qui tranche avec ce noir est le blanc pur du croupion, des bords d l'aile, des rémiges et des rectrices latérales. Les tarses sont noirs, et le bec est couleur cannelle. ^ES PICUMNESC). Sont aux ptcules ce que les picoïdes sont aux pics; car ils n'ont que trois doigts. Leur bec est court, droit, conique, pointu, sansaréle. Les narines sont linéaires; le tour des yeux est nu. Le.s ailes sont ar- rondies, brèves, ù quatrième et cinquième rémiges les plus longues. Leur queue est courte et arrondie, à pennes non usées au bout. On ne sait rien des mœurs de la seule espèce connue de ce petit genre ^ confmé ù Java. C'est [epicumne abnorme P) , d'un beau vert supérieurement, nuancé de gris cendré sur l'occiput. Le front, les joues, sont brun marron; le croupion et les parties inférieures sont d'un roux lavé d'orangé ; les rectrices sont noires; le bec est noir en dessus, d'un blanc rougeâlte en dessous; les yeux sont entourés d'une men^brane nue et rouge ; les pieds d'un brun rougeâtre ; le quatrième doigt , au côté postérieur interne, est remplacé par une petite callosité. Sa taille est de trois pouces. Peut-être devra-ton classer avec les picumnes l'oiseau de l'Himalaya, que M. Vigors appelle pic pygmcei}). Les deux plumes du milieu de la queue du mâle s'allongent un peu , et toutes se terminent de manière à rester souples et molles. Le mâle est gris , mais le milieu du dos est linéolé de blanc et de noir. Du blanc colore une bande sourcilière qui se rend à la nuque; la gorge, des taches éparses sur les bords internes des rémiges et des rectrices. Les par- lies inférieures sont blanchâtres, striées de lignes brunes très minces. Une bandelette ronge se dessine derrière les yeux. La femelle est privée de cette der- nière particularité, et ressemble ua mâle par le reste de sa coloration. (■) Ptcumnus . Temm. (>i JP. abnormis . Temm , pi. 371 , flg. 3. 1 (î) Picus pygmœiii , Vig., Proc, 1 , 44, ' I ?! 644 HISTOIRE NATURELLE I: Une troisième espèce est celle que M. Iturton re- garde comme un vrai picumne de l'Ancien Monde, Yinnominè{*)y qui habite les montagnes de l'Hima- laya. Long de quatre pouces, cet oiseau est vert jau- nâtre sur le corps, d'un blanc sale en dessous, avec des taches noires disposées en bandes sur le ventre et sur les flancs. Le front est rayé de noir et d'orangé obscur. Les rémiges sont brunes, avec leur bord in- terne frangé de vert jaunâtre. Les rcciricos moyennes sont noires; les autres sont rayées de blanc cl de noir. Les côtés du cou sont bruns, relevés par deux bandelettes blanches , dont une passe sur les yeux et l'autre en dessous, et qui se joignent au niveau de l'épaule. LES PICULESP). Sont des oiseaux intermédiaires aux torcols et aux picumnes. M. Isidore Geoffroy Saint -Hilaire, le créateur de ce genre , en a tracé les caractères sui- vants : <( Leur bec est droit, pointu, et forme un cône très allongé. La mandibule supérieure est con- vexe dans le sens transversal, et sans arête marquée. Les narines sont percées à la base du bec et recou- vertes par de petites plumes. Leurs tarses sont moyens et écussonnés. Les doigts sont au nombre de quatre, dont deux en avant. Le doigt externe, correspondant au médian des autres oiseaux, est très long; et des deux doigts placés en arrière, celui qui occupe le bord extérieur est aussi plus long : de sorte que les portions antérieure et postérieure du pied sont symétriques. La queue est irrégulièrement car- rée, courte, composée de petites pennes bien ùiTon- dies h leur extrémité, et garnies dans toute leur éten- due de longues barbules. Leurs ailes sont moyennes ei obtuses. » Le type de ce petit genre est l'oiseau figuré dans Buffon sous le nom de torcol de Caycnne {^) , enlu- minure 786, fig. I. Les picules , assez peu connus dans leurs habitu- des, n'ont été observés que par d'Azara. Cet auteur rapporte qu'ils grimpent le long des petites tiges dans les buissons épais, et qu'ils sautent d'une branche à l'autre, en les saisissant fortement avec les doigts, et en posant leur corps en travers. Ils n'ont pas la facilité de s'appuyer sur leur queue comme les pics ; mais ils ont cependant des manières communes avec la plupart des oiseaux de ce genre , et de même ils {■) Pieumnus innominatus. Burton , Proc, V, 154. (>) Picului, Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Soc.d'hisl. nat , 1833. (3) Yunx minutUsima. Gm. Pieu» minutus. Lalh. Vieil!., Gai., pi. 28. Picummix minutissimus , Temm., te»le des pi. col. Piculus minutus , Isid. Geofr. se creusent avec le bec des trous dans les parties 1 riées des troncs d'arbres , et ils y déposent Id œufs au nombre de deux. Ils habitent les forètj l'Amérique méridionale. Les deux espèces nouvelles sont cel les (lécritesl M. Temminck : LE PICULE A TOUPET ('). A les parties supérieures brimes, avec le bord rémiges et l'extrémité des tectrices alaircs d'un I p≤ le sommet de la tête garni de plumes I susceptibles de se redresser en large huppe, n( tre, tachetée de blanc; le front d'un rouge vil lorum d'un brun Isabelle; un trait oculaire blj une tache brune sur le méat auditif; les rectricesl rAtres ; les latérales bordées extérieurement bande blanche , frangée de noir ; les deux Intel diaires blanches dans leur moitié ; les parties infél rcs blanches, nuancées de brunâtre vers les 11/ et largement rayées de brun ; le bec blancliâtreJ à la pointe et à la base de la mandibule inférij pieds cendrés. Sa taille est de quatre pouces. melle n'a point de rouge au front; les jeunes i parties inférieures rayées irrégulièrement, ou | mouchetées. On le trouve au Paraguay et au 1 LE PICULE MIGNON P). A les parties supérieures d'un cendré brni le sommet de la tête noir, tiqueté de blanc ; le I les joues et la nuque d'un roux or> igé qui t| blanchâtre sur les côtés du cou ; les ^ indes réi bordées extérieurement de brun ; les moyenif sont de blanchâtre ; les rectrices d'un brun noij les latérales blanchâtres extérieurement; les | intérieures blnnchâtres, largement rayées de 1 le bec brun, blanchâtre à la base de la manj inférieure; les pieds d'un brun rougeûtre. Sa est de trois pouces six lignes. On le trouve au I LES TORCOLS «. N'ont long-temps eu que l'espèce d'Europe ( présentée par BulTon dans le n" 698 des enlumij On a trouvé dans l'intérieur du cap de Boni[ pérance, dans une collection expédiée del (■) Pisumnus cirrhatus. Temm , pi. col., 371 ,1 le carpentero nono. Azara, Voy., t IV, n.260j cirrhatut,hess.,yunx minutus. Vieil!., Dicl.,l. p. 230. (>) Pieumnus exilis, Temm., pi. col. 371, flg 2j exUi$ , Less. (î) yuna;,L. (1) Yunx torquilla . L. DES OISEAUX. G45 c des trous dan). Cet oiseau est d'un Lbrunâtre, pâle sur le corps, relevé par de fines res brunes ondulées. La nuque et les scapu- f sont marquées de noir, et la queue est rayée Itindes de celte derrière couleur. Le dessous du «est blanchâtre, avec des rayures noires, plus tes au front et plus lâches sur les plumes tibiales. Iientre est aussi linéolé de noir. Ce qui légitime Ijin spécifique de ce torcol est une grande tache t qui occupe la poitrine jusqu'au gosier. Les âges sont brunes, et le fouet de l'aile est rayé de igineux. On ne sait rien de ses habitudes. Sa leest celle du torcol de France, qu'il représente t complètement en Afrique. LES JACAMARS P). donnent une petite tribu naturelle qui comprend fird'hui trois sous-genres. Cette tribu est recon- iable à son long bec pointu, à ses jambes courtes, i formes générales identiques, revêtues d'un uge orné de refiets métallisés. «premier sous-genre, celui des jacamars vrais jtula), est caractérisé par un bec droit, et quatre Esaux tarses, deux en avant ei deux en arrière. Idoq espèces connues sont de l'Amérique équa- ple. BufTon en a figuré deux : le jacamar cotn- ■[enl. 238), et le jacamar à longue queue 1,274). distingue des précédents : 1° le jacamar à bec 'j,de la Guyane, ù plumage vert doré, h bec K, excepté la pointe qui est brune. Sa gorge est Khe, et le dessous du corps est roux cannelle. ajacamar à queue rousse {*), de l'île de la Tri- Uussi vert doré, ayant de même la gorge blan- pais la poitrine et le ventre sont roux , et la I assez allongée , est vert doré et rousse. Une tore d'un vert luisant métallisé traverse la poi- Yî^l^ejacamar à ventre blanc{^) habite le Bré- II a le bec long et grêle, noir et blanc. Son plu- Itest sur le corps vert doré, mais le gosier est pîitre, mélangé de roux. Le thorax et les flancs ifertbrun , et le milieu du ventre est blanc. Sa thnx pectoralis , Vig.,Proc.,I, 93. Mag.,zool.,V, mlbula, Mœhring; alcedo. L. Les Latins dési- ■tm par le nom de yalbula le loriot, e! c'est par lii|>ie Mœhring l'a transporté à des oiseaux améri- \li. albirostris . Lath. Levaill., pi. 51. VIeill., Otj. ii.pU. IC.ru/ieauota, Cuv. Levaill., pi. 50. G. tnacroura, TpI.29. p.albiventrt*, Levaill., pi. 46. queue est courte, et cette espèce est la plus petite du genre. Le deuxième sous-genre est celui des jacamrroi's (jacamcrops), qui ne diffère du précédent que par un bec fort et long, mais recourbé d'une manière notable, au lieu d'être droit. Les doigts sont aussi au nombre de quatre, deux dirigés en avant et deux en arrière. La seule espèce de ce groupe vit h la Guyane françoise : c'est le grand jacamerops (•), oa jacamariei , dont le plumage est d'un vert doré brillant, relevé par une cravate blanche qui manque dans une variété, et par le roux cannelle fort vif qui colore toutes les parties inférieures du corps. Le dernier sous-genre est celui des jacamaral- CVONS (jacamaralcyon), dont le bec est droit, grêle, allongé, mais dont les tarses ne présentent que trois doigts, deux en devant et un seul en arrière. L'uni- que espèce connue habite la Guyane et le Brésil : c'est \e jacamaralcyon (^) â plumage gris brun vert, avec le ventre et le milieu du corps blancs, la queue médiocre et arrondie. LES GUÊPIERS (=»). Appartiennent à la division des syndactyles, dans la classe des passereaux, ainsi que les oiseaux qui constituent la famille naturelle des alcyons. Ces syn- dactyles ont le doigt externe presque aussi long que celui du milieu, et il lui est uni jusqu'à l'avant-der- nière articulation. Le genre guêpier, ou merops est donc nettement caractérisé par des formes assez tranchées, telles qu'un bec allongé, triangulaire ù sa base, légèrement arqué dans sa longueur, et ter- miné en pointe aiguë. Leur corps est extrêmement svelte, et leurs ailes subaiguës sont fort longues; leurs tarses, en revanche, sont très courts. Le vol des guêpiers se trouve avoir, par suite de celte con- formation , la plus grande analogie avec celui des hirondelles, dont les rapproche leur genre de vie, car ils se réunissent en troupes nombreuses pour poursuivre les insectes, et surtout les abeilles, les guêpes et les frelons. Ces oiseaux ont un plumage sec, rigidule, souvent coloré vivement et par masses crues. On n'en trouve pas en Amérique. BulTon en a connu la plupart des espèces (^). C) Galbula grandis , Lath. Alcedo grandis, L. Le- vaill.. pt. 54. '>; G. tridaetyla.\\eil\.Levi\\l.,p\.5o. Alcyon tri- daetyla , Spix , pi. 57, fig. 2. (3) Apiaster. Brisson. SAerops, L. Melittophagus et merops , Boié. (4) Merops Adansonii, Levaill., enl. 314. M. apiaster, L., enl. i)38. M. b(i(/tus. et Var., L., enl. 252 et 314. M- BoMlli, Levain., pi. 19, eul. 257. : G46 HISTOIRE Ifi^TURELLE |ii 1 ^i U ! i t 1 ■ '.'i ; i 1 i i- ! ■■ M ^ L^ Lei guêpiers nouTèaux sont : 1° L« gris-roêe(^), qui habite la côte d'Angole, et dont le plumage, gris vineux , glacé sur le corps , est relevé par le rouge des parties inrérieures, et par deux traits blancs qui partent du menton et se rendent sur les joues. La région auriculaire et lès plumes tibiales sont noires , les deux recirices moyennes dépassent lés latérales. 2° Le BuUock{^) se trouve au Sénégal. Il a les joues noires, la gorge rouge, le bas-ventre bleu. 5" Le Saoigny^^) est répandu dans la Sénégambie, dans l'Egypte et jusqu'au cap de Bonne-Espérance. Il a un trait noir sur l'œil; le front bleu, la gorge jaune doré, puis marron. Le guêpier rousse-gorge de Le- vaillant, assez commun en Egypte, n'en est qu'une variété remarquable par le blanchâtre du front et le roux vif de sa gorge. 4" Le yuépier mélanure {*) est de la Nouvelle-Galles du Sud. Il a les joues noires, bordées de bleu azuré ; la gorge jaune , le pUstron noir, l'occiput roux, le croupion bleuâtre, le plu- mage vert jaunâtre. Deux brins grêles ou Hliformes terminent les deux rectrices moyennes. S" Le Les- chenauU (^) a été découvert à Java par le voyageur dont il porte le nom. Il a la tête et le manteau mar- ron, la gorge jaune, bordée de noir, la queue un peu échancrée. Dans son jeune âge , le front est ver- dàtre, l'occiput roux, et la gorge d'im rouge pâle. 6° Le Cuvier (») se trouve au Sénégal et sur la côte de Sierra-Leone. Il est vert sale, passant à l'aigue- marine sur la queue. Les rémiges sont rousses. Un sourcil blanc surmonte l'œil, ta gorge porte une lon- gue cravate neigeuse, largement encadrée de noir, frangé de bleu au-dessus et au-dessous. Le corps est verdâtre en dessous, mais la région anale est blan- che. 7» L'azuror C) a la gorge jaune d'or, un collier azur, le front bleu, la tête roussâtre vert, et la queue Jlf. cayennensts, L , enl.454. M. Daudini. Levaill., pi. 14, enl.257. M erythropterus , L , enl. 318. M. Lamarekii, l.evaill., enl. 740. M Latreillii. Levaill., pi. 12, enl. 252. M. nubieu$, L., enl. 649. 3J. philippensii , L.,enl. 57. Jtf. rufus . Gm., enl. 730. M. superciliosu$ , L., enl. 259. JM". viridis. L., enl. 740. (■) Merops malimbicu$. Shaw. M- bieolor. Daiidin, Ann. du mui.. 1. 1, pi. 62. Levaill., Guép., pi. 6. TIeill., Gai., pi. 186. (>) M Bullockii, Levaill., pi. 2Q. (h M. Savignyi, Levaill., pi. E. ilf. agyptiut, Savi- gny, pi. 4,fi8 3. (4) M. melanurus, Hnrsf. et Vig., Trant., XV, p. 208- (S; M. Leichenaultii , Levaill., pi. 18. ilf. uriea, Horsr. s«., Zool. illiist., pi. 8. (6) M. Cuvi'ert. .If. Savignyi, Sw., Zool- iilu8t.,pl.76. Levaill., pi. 9. (7) lU. azuror, Less., Ornith., p. 239. fourchue. On ignotfe si patrie. 8° Le 9u{atr((i)l une des plus rares et des plus belles espèces de gj piers. Il ne se trouve que sur la côte occident d'Afrique, aux environs du grand Bassa, i quJ cents lieues du Sénégal. Il ressemble au maliml et comme lui il a de six à sept pouces de longue Sa queue est légèrement échancrée , et ses aibi passent à peine le croupion. Son bec , long pouce , est noir, ainsi que les tarses. Le frontj aigue-marine, et ce bandeau va, en s'amoindriiu former un sourcil sur chaque œil. Un deuxième tJ aussi iiigue-marine, mais mal arrêté, traverse! joues après être né au menton : ce dernier eit i rouge de sang fort vif. Le dessous du corps est i velouté, le croupion excjplé, qui est aigue-marl Le thorax et les flancs sont noirs, avec des gou leltes oblongues, d'un vert d'aigue-marine : ( dernière coloration est propre au bas-ventre etl couvertures inférieures. Les recirices sont noirl loiirs, les deux moyennes seules sont frangéei vert doré. 9" Le sumatranais (') a la tête et tel marron, la gorge azur, le plumage vert émeral la poitrine et la région anale bleuâtres. On le {t\ à Sumatra. 10° Le javanais (3) se trouve à Jav à Sumatra. Dans la première de ces îles, c'est! changan, et le biri-hiri dans la seconde. Son { ma^e est vert olivâtre, avec des reflets de cuivi] Rosette, avec un bandeau noir qui passe au-d^ des yeux, et va se perdre sur les ore Iles. Le( pion et la région anale sont vert aigue-marine gorge est jaune soufre , le cou marron , le milie ventre vert émeraude, et les flancs sont fauvej taille est de onze pouces anglois. LES ALCEMEROPS(»). Ont été séparés des guêpiers par M Isl Geoffroy Saint-Hiiaire, parce que leurs ailes [ établies sur uile forme inverse de celles de ces! ties chez les guêpiers. Leur bec a des particull qu'on ne retrouve que chez les alcyons, et leur rines sont aussi faites sur une autre forme quel des guêpiers. Les alcemerops, ou guêpiers-alc4 sont donc un chaînon intermédiaire entre cesj genres d'oiseaux. Voici les caractères zoologiques que le créaie ce nouveau type a cru devoir proposer. Le bec est long, un peu arqué, assez groj (•) Merops gularis, VIeill., Encycl., t. Il , p- 39^ (>) M- sumatranu$ . sir Raffles, Cal., 13. (3; M. javanicus, Horst., Trans., XIII, 171 Raffles 294. (V> alcemerops , Isid. Geoff. Saint-Hil. Soc.d'hiij de Paris, 3 août 1833. DES OISEAUX. 647 I patrie. 8° Le fulatre(<) es plus belles espèces de gi que sur la côte occideni !\i du grand Bassa, i qui I. Il ressemble au inalim| X à sept pouces de longui nt échancrée, et ses ailes oupion. Son bec, long i que les tarses. Le froni ndeau va,ens'amoindrisi iliaque œil. Un deuxième ii mais mal arrêté, traversej u menton : ce dernier est f. Le dessous du corps est excjplé , qui est aigue-mai es sont noirs, avec des goi jn vert d'aigue-marine : !St propre au bas-ventre etl res. Les reclrices sont noir] pennes seules sont frangé( latranais (') a la tête et le] nr, le plumage vert émerai on anale bleuâtres. On le tn javanais {^) se trouve à h\ première de ces îles, c'est 1( -biri dans la seconde. Son re, avec des reflets de cuivi andeau noir qui passe au-d( perdre sur les ore Iles. Le lale sont vert aigue-marini [re , le cou marron , le mili( [de. et les flancs sont fauvei uces anglois. Ilgemeropsc). des guêpiers par M Isl aire, parce que leurs ailes] irmeinvefse de celles de ces! [rs. Leur bec a des particiilf lue chez les alcyons, et leur Ces sur une autre forme quel Ucemerops, ou guêpiers-alc< Un intetmédiaire entre ces I ^es zoologiques que le créate [cru devoir proposer. |,un peu arqué, assez grol t.VleUI.,Kncycl.,t.".P-39^ i,8irRames,Cal.,l3. I, Horsf., Trans.. XI». »" ljd.Geo(f.8alnt-HU.8oc.d'Ws| 93. je, mais finissant par s'atténuer graduellement, j Landibule supérieure présente, sur sa face dor- ke,dan.< toute sa longueur, un enfoncement dont tbords sont parallèles, et relevés de manière h Jim un canal longitudinal et peu profond. Les ^n«ssont percées à la base du bec, mais cachées jiies plumes Les tarses sont très courts , emplu- iileur partie supérieure. Les doigts sont allon* tel l'interne est soudé au médian comme chez luais guêpiers. La queue est longue et coupée liment. Les ailes dépassent à peine le croupion ; RSODt subobiuses, à première penne très courte, niième plus longue , mais cette dernière beau- ipplus courte que les troisième, quatrième et cin- me, qui sont égales entre elles. tm\ alcemerops bien connu est le guêpier à ii)e(>}de Temminck, magnifique oiseau de Su- ua, long de onze pouces, à plumage vert éme- de,i bec et pieds noirs. La tête est revêtue d'une Hle purpurine bleuâtre ; le bec est entouré d'un kle bleu i son origine , et une longue fraise de Vs pendantes couvre le devant du cou jusqu'au ni: ce fanon est d'un rouge vermillon intense. Ipremière moitié du dessous de la queue est jaune LES MOQUEURS.'). btdes oiseaux d'Afrique, que l'on a long-temps «dus avec les huppes ou les promerops. Ils RRt cependant des guêpiers par leur bec long nurbé, comprimé sur les côtés, à arête enta- files plumes du front, et par leur commissure use. Les narines sont étroites et longitudi- B; leur queue est étagée ; leurs jambes sont I et grosses. Le type de ce genre est le pro- ipi moqueur (3), qui habite le Sénégal et le cap lDn^Espérance. Son plumage est noir , à reflets [cuivré sur le haut du corps, avec deux miroirs tisur l'aile; son bec est rouge, et les pennes de feue sont longuement œillées de blanc à leur net. II moqueur vit par petites troupes dans Tinté- Vdacap de Bonne-Espérance. La variété du Sé- jlest remarquable par ses deux raies blanches lits ailes et sur les rectrices externes (<). iKeropi amictus, Temm., pi. 3J0. WiTitor. Less., Ornitb , p. 239. ptuill., p). 1, 2 et 4. Vpupa erythrorhynchoa, Latb. lituillaDt a décrit quelques autres promerops, qui Mirochent du moqueur. Ce sont: |lepromerop< oiuré, Levaill., pi. 7. nbieu d'azur agréable, excepté le ventre qui est I II habite l'intérieur de l'Afrique. Il^promerar, Levaili., pi. 8 et 9. lut! longue queue étagée» variée de vert, de bran LES RHINOPOMASTESC). Ont également été démembrés des 'promerops de Levaiilant, et sont fort voisins des noqneurs. i eur bec est allongé, recourbé, grêle, t< igone 5 la base. Les narines sont basâtes, médiane;, petites, à demi fermées par une membrane relevée en opercule. Los ailes sont médiocres et dépassent à peine le crou- pion. La queqe est allongée et fornée de pennes éta- gées. Les tarses sont très cpuris, ficutellés en avant , à doigt médian , soudé au doigt externe comme chez les autres syndactyies. Le puuce est robuste, armé d'un ongle prononcé. La seule espèce de ce genre est un bel oiseau , nommé par Levaiilant \e promerops namaquois(^), et que M. Jardine a appelé le rhinopomaste de Smith. Cette espèce, assez rare dans les collections, habite l'intérieur du cap de Bonne-Espérance Son plumage est sur le corps d'un azur lustré, tandis que les parties inférieures sont d'un noir de velours. Un miroir blanc, étroit, occupe le milieu de l'aile; parfois un rond blanc se dessine à l'épaule. La fe- melle a le dessous du corps roiix. LES ALCYONS, OU MARTIN -PÊCHEURS (3). Forment une famille très naturelle , qui s'est sin- gulièrement enrichie depuis la paix. Tous les oiseaux etderouge&tre métallique, la femelle a la poitrinerousse, et jaunâtre en dessous zone de noir. Il habile Madagas- car- 3° Le promerup. Levaili., pi. 11 et 12. A tête couverte d'une huppe verd&tre; le corps est bleu , verdAtre. La femelle a te veulre blanc sale zone de brun. (<) Rhinopotnasttts, Jardine , Zool. journ., n. 13, p. 2. Bull., Xyi, 126. (>) Levaili., Prom., 1 , pi. 5 et 6. FalcineUu$ cyano- melat, Vieiil. Rhinopomastua Smithii, Jardine , Zool. journ., pi 1. (3j Àloedo, L. Ipsida. Bris&op. Haleyon, Aristote. Les alcyons, Cb. Bonaparte > avec la division suivante: Aleedo, Temm. — aleedo, Boié. — ceryle. Boié. Haleyon. ^wains. fiaeilo , Leacb. — melidora . Less. -« ehoucalr on , Les*. — daeeh, t'ess. Tofiysyptwo.vigors. — $yma, Les$. — eeyx. Lacép. — todiratnphiu , Less. rr t0«lui, L. : I 1 fl Il: i' il 'h' G18 HISTOIRE NATURELLE l !■ qui lui appartiennent ne ressemblent pnr des carac- tères cominnns, et tous possôdcut un bec plus long que la télé, droit, angtdcux, 1res pointu, ayant les pieds très courts, les jambes demi-uurs; leur plu- mage est le plus habituellement peint de vives cou- leurs métallisées; mais ce qui en distingue surtout rcrtuins genres, h part les modilications de leurs ciiraitères extérieurs, est la manière de vivre. Les niartin-pôchcurs ne sont pas tous riverains. Si cer- tains d'entre eux chorcbcnt leur nourriture sur les bords des lleuves. en se livrant à une poche active, quelques uns ne se tiennent que dans les profon- deurs des Toréis , d'autres dans les bois humides, d'autres enfin, essentiellement insectivores, se fixent dans les arbres, où ils chassent les tipulcs, les pha- lènes, les larves qui assurent leur pûture journalière. Les caractères généraux et zoologiques de cette famille sont d'avoir un bec allongé, trigone ou ar- rondi, évasé h son attache au crâne, très droit ou rcnllé en dessous, à pointe aigul' ou recourbée, à aréie peu marquée et saillante, à narines placées sur le rebord des plumes du front, arrondies ou percées en scissure. Leur langue est courte et triangulaire. Leurs tarses sont minces et courts , terminés rare- ment par trois doigts, le plus ordinairement par quatre, dont l'extérieur est uni au médian jusqu'à l'ungle. Leurs ailes sont brèves, concaves, et la queue est courte, carrée ou assez longue, régulière. Cette queue est parfois étugée, et présente deux brins. Les alcyons sont répandus dans toutes les parties du monde ; mais leurs espèces sont très communes dans la zone intertropicalc , et beaucoup plus rares duns les zones tempérées. Les genres que présente cette famille permettent, dans l'état actuel de nos connoissances, d'en grou- per avec facilité les nombreuses espèces. Ce sont les suivants (*)• ;<) Buffon a connu les martin-pôcheurs ci-après dé- nommés : (ieiire Ceyx: A Icedo tridaetyla. Gin., enl. 778, fig. 2. —Alcedo: A. ipsida , Ltnn., enl. 77. A. afra, Stiaw., al. maxima, enl. 679. A. alcyon , Gm., enl. 715. A. alcyon dominieensia , eal. 593. A.torquata,Gm.,en\.2S4'. A. rudi» . L., enl. 62 et 716. A. bicolor, L., enl. 592. A. amerieana. L., enl. 591. A. benyalensis , Shaw , Edw., pi. 11. A. cœruleocaphala, L., enl. 783 , flg. 2. A.cristata. L.,enl.756, flg. 1. A. madagascariensis , L., enl. 778 , flg. 2. A. purpurea, Gm., enl. 778 , flg. 2. A. superciliosa, L., enl. 756 , flg. 2 et 3. — daeelo:A.capensii, L., enl. 599. A. atrinapilla. L., enl. 673. A. smymensis. L., enl. 894. A. cMorocephala. L., enl. 783 , flg. 2. I. LES CEIX. Ceyx. LacëI'. Ont le bec droit, un peu aplati dans le sens] tical. Les mandibules sont égales, lisses sur bords, ayant chacune une arélc à leur miiieii terminées cnipointe mousse. Leurs narines son sales, obliques et petites. La troisième rémigJ la plus longue. Leur queue est très courte, et I tarses sont terminés par trois doigts grêles, c'^ dire que le pouce est libre, et que les dciixi antérieurs sont soudés. Les ceyx sont des conlriii plus chaudes du globe, et possèdent un pluJ richement métallisé. Leur taille est très petite] Les espèces nouvelles de ce genre sont: LE CEYX POURPHE ('). Qui vit à Pondichéry et à Ceylan. Son beces| nâtre; son dos est azur; la tête et le croiipiori pourprés; la gorge est blanche, mais le venl^ teint de jaune roux clair. LE CEYX BLEU ('). A les plus grands rapports de teinte avec ! meninting de M. Temminck : il en diffère pai taille beaucoup plus forte ; sou plumage est i en dessus d'un bleu d'uzur brillant et unirormel tête comme sur le corps ; deux petites taches ri occupent les côtés du front; deux plus grand de la même couleur traversent obliquement le^ du cou à la naissance des ailes ; les pennes i sont brunes ; les troisième et quatrième sont i et les plus longues; les rectrices sont bleues el sus et brunes en dessous ; la gorge est blancf la poitrine et le ventre sont d'un jaune ( uniforme et fort agréable; les rémiges sonlj très, sans aucune bordure rousse; les tarses j^ les ongles très recourbés et très foibles. Ce ceyx a de longueur totale sept pouces; | a vingt-une lignes de la pointe à la commissu Cette belle espèce a été tuée par M. de BioJ seigne de vaisseau, sur le bord du havre de à la Nouvelle-Guinée. Latham l'indique à Nolfolk , Lewin au port Jackson. A. leucocephala , L., enl. 757. A. senegaknsis . enl. 594, 356 et3j — Choucalcyon; alcedo gigantea , Shaw., ei^ — Tanysyptera ; alcedo dea. L., enl. 116. (') Ceyx purpureuê , Less., Ornilb.. p. 241. (») Ceyx azurea , Horsf. Alcedo azurea , Lalhj t. X, p. 372. Less., Van., H, 96. DES OISEAUX. (îlî) ES CEIX. un peu nplflli dans le sens les sont égales, lisses sur ne une arêlc h leur milJeii : mousse. Leurs narines son petites. La troisième rémig^ ir queue est très courte, et f s par trois doigts grêles, c'^ est libre, et que lus deiix( des. Lcsceyx sont des contre ;lobe, et possèdent un pluj é. Leur taille est très peiiiej trelles de ce genre sont: ÎYX POURPRE ('). hdry et h Ceylan. Son l)eces| azur; la tête et le croupion s est blanche, mais le venl^ K clair. CEYX BLEU (2). h rapports de teinte avec !e femminck : il en diffère pa us forte ; sou plumage est i 1 d'azur brillant et uniformel corps ; deux petites taches rd du front; deux plus grand r traversent obliquement le^ nce des ailes ; les pennes roisième et quatrième sont i li les rectrlces sont bleues ej lessous; la gorge est blancj entre sont d'un jaune de jgréable; les rémiges sonli bordure rousse ; les tarses j^ ;ourbés et très foibles. ngueur totale sept pouces; I de la pointe à la commisse ce a été tuée par M. de Bloij 1, sur le bord du havre de linée. Latham l'indique à u port Jackson. ^ocephala , L., enl. 757. 5j/aicn«s.enl.594,356et3l ; alcedo gigantea , Shaw., ep ; alcedo dea. L., enl. 116. u»,Less.,Ornilh.,p.241. Horsf. Alcedo 02urea,Lalh^ «an., 11,96. LE MENINTING (•). Lisin du ccyx bleu, a quatre pouces trois lignes Lgueur totale, de l'extrémité de lu queue au Ijubcc; la léle est d'un bleu noir intense, ponc- |(le bleu clair brillant; les ailes sont brunes, gient garnies sur leurs petites couvertures de I azurés; le dos est bleu foncé, taché de bleu jpassant au bleu d'aigue-marine ; les plumes du Liootd'un noir de velours; deux taches jaunâtre |KCupciit les côtes du front au devant des yeux ; Ilouliesd'un blanc jaunâtre se dessinent sur le iLt gorge est blanche; la poitrine et le ventre jii'iin jaune roux agréable ; le bec est noir, très , terminé de blanc h son extrémité ; les tarses Ijaunes, et les ongles blancs. Ce ccyx, que Itniield indique & Java, que M. Tcmminck a Ile Sumatra , paroitroit aussi se trouver au iicn- Imais celte localité est toutefois douteuse. C'est timent hmartinpêcheur de Vile de Liicon de ittat. Nous l'avons tué sur les bords des ruis- iquise jettent dans le havre de Dorey, à la ^Ile-Guinée. LE CEYX SOLITAIHKP). |lle autre espèce de ceyx , quoique très peu dif- ^par les couleurs de sa robe de celle dont nous sde faire mention, et qui est figurée sur cette jiplanclie, forme toutefois une espèce distincte, li reconnoître du ceyx 'gracieux par sa taille jforte, par un bec moins gros (|uoique aussi [parraitement noir, et par des teintes plus ternes priies inférieures; ajoutez à ces différences que taire a sur le front, h la base du bec, une pe- ithed'un blanc jaunâtre, et le gracieux une [orange beaucoup plus étendue; le solitaire |iioe touffe de plumes noires, placée de chaque I la poitrine vers l'insertion du poignet de [tt la couleur des parties inférieures du corps ne teinte jaune orange. Ibec est noir et les pieds sont rouges. Lon- Iquatre pouces cinq lignes. Point de différence |.\outel1e-Guinée, baie de Lobo , est la patrie joiseau, qui y vit solitairement. LE CEYX GRACIEUX (3). Itbecfort et long, d'une belle teinte orange; fiQde tache de cette couleur est placée de cha- U\h base supérieure de ce bec; la tête, la \\i dos, les ailes et la queue d'un noir par- mmenintinu, Less.,Zool.dc;a Co7.,l.I,p. 691. mninting, Horsf., Res. in Java , 172. Temm., p'239, fl|; 2 Alcedo bcnpalcnsis , Edw., pi.? Iiolitana. Temm., pi. 595 , Ar. 2. [l'pWa. Temm., (jl. 595 , fig. 1. II. fait : cette couleur sombre est marquée sur le s m- mct du crâne , aux joues et aux couvertures des ailes par de petites goulleleltcs d'un bleu de roi vif, et par des inèclies d'un bleu azur sur les différentes parties du dos ; une large bande d'un blanc jaunâtre s'étend sur toute lu longueur des côtés du cou ; la gorge est blanche , et toutes les autres parties infé> Heures du corps sont d'un orange vif et brillant ; les pieds sont rouges et l'iris des yeux est brun. Lon- gueur, ù peu près cinq pouces. Les sexes portent une même coloration de plumage. Cette belle espèce a été découverte par les voya^ gcurs néerlandais durant le séjour de courte durée qu'ils ont fait ù Amboinc. LE CEYX POUCET ('). Est lu plus petite espèce que l'on connoissc au- jourd'hui dans ce genre. Ce poucet, remarquable par sa petite taille, l'est également pur la beauté de sa livrée, composée seulement de deux couleurs, le bleu de roi vif et le blanc pur, dont les teintes sont nettement tranchées. Lu première de ces couleurs couvre toute lu tête, les joues, généralement toutes les parties supérieures du corps, et s'étend en écharpc tout le long des flancs , venant recouvrir les côtés de la poitrine par un demi-ceinturon interrompu vers la région du sternum ; tout le dessous du cou et du corps, une tache latérale h la buse de lu mandibule supérieure du bec, et une autre de chaque côté du cou, sont d'un blanc parfait; le bec et les pieds sont noirs. Longueur, quatre pouces. Ce ceyx a été trouvé à la Nouvelle Guinée. H LES VRAIS MARTIN-PÉCHEURS. Alcedo. L. Ont pour diagnose générique un bec très allongé , droit, anguleux et pointu, h mandibules égales. Leur corps est gros et massif; leur queue est courte, cunéiforme ; leurs tarses sont courts et foibles. Leur plumage est généralement métallisé. Ils ont des iiu- bitudes riveraines , et leur genre de vie les rend ex- clusivement ichthyophages P). (■) Cei/x pusilla . Temm., pi. 595 , fig. 3. (") Kid de mnrlin-pêcheur ('). — Oa ne connoissoit encore que d'une maniera très incomplète le nid du mar- tin-péchenrde Vrancei Alcedo hispida); voici de cu- rieux dét.iils que nous devons à M. Grasset. Le marlin-ptfclu'ur-nlcyon haliite prés des rivières où il trouve sa nourriture : il choisit pour faire son nid un trou de rat d'euu ou d'hirondelle de rivage, situe ordi- '.*) Écho du Monde savant, du 29 mai 1836, p. 95. 82 M ; I 050 HISTOIRE NATURELLE Mî MARTIN-PÊCHEUR DlîS MOf.UQUESv") li' t fie diflêre presque nullement de Vhpida d'Eu- rope par les teintes de son plumage. Cependant sa taille est moindre (six pouces), et son bec est plus cdilt^et plus long h proportion; les joup; sont en- tièrement bleues, et n'ont pas Hc roux fonce qui tra- verse l'œil comme dans l'espèce d'Europe; la tache blanche du cou n'est presque pas sensible, et la noire, qu'on remarque à Vhpida, n'existe point chex notre oiseiiu ; la gorge est blanche, et le ventre d'un roux sale; les pieds sont d'un jaune clair. Il habite l'ile de Bourou, une des Moluques. M. Temminck, h l'article du tnartin- pêcheur double d'il, avoit déj.'k remarqué dans une noie que la taille des alcedo ùpida apportés de Java, de Banda et de Célèbes, éloit plus petite que celle de l'espèce d'Europe. Il n'avoit point trouvé de diiïérence dans les teintes du plumage, si ce n'est une coloration un peu plus vive. LE MARTIN-PÊCIIEUB EBRANT(^}. Dont le type est de la Nouvelle-Zélande, a huit ponces de longueur totale. Son bec est fuit, assez élargi à la base, sans aréle marquée sur la mandi- bule supérieure qui est en voûle; la mandibule in- férieure a une arête centrale marquée, et a moins de hauteur que la supérieure; elle est aussi légère- ment convexe ; la couleur générale du bec est noire , excepté à la base et en dessous, qu'il présente une tache triangulaire blanche occupant toute la moitié du demi-bec ; ses bords sont entièrement lisses. nairement k un piedau-dessus du niveau de l'eau. Le nid observé étoll un trou d'une longueur d'environ deux |)ieds , incliné légéremeni , et se terminant par une ca- viié arrondie qui rorni(;it l'emplacement du nid Le fond de cette cavité étoit garni d'une quantité prodigieuse cl'iirétes de petits poissons dont se nourrit l'oiseau , et coiitenoit huitœurs presque ronds d'un blanc lustré. C'ctoità la lin d'avril 1834. M. Grasset enleva les œul's et les arêtes de poissons qui composaient le nid. Vingt jours après, il retourna, et trouva encore huit œufs dé- posés sur une grande quantité d'arêtes qu'il enleva éga- lement. Le 15 juin, nouvelle recherche, nouvelle cap- turc de six œufs et d'une quantité considérable encore d'arêtes. M. Grasset fouilla encore une quatrième fois, mais il ne trouva que quelques arêtes , et peu de temps après les oiseaux disparurent. En 1835, un nid sem- blable et construit de la même manière rournil succes- sivement au même naturaliste sept , huit et cinq œufs. On en pourroit conclure que, si le martin-pêcheurest moins commun que les autres espèces de nos contrées , c'est que le défaut de nourriture pendant les hivers ri- goureux doit en faire périr un grand nombre. (<) Alcedo hispidoidei . I.ess. {'] Alcedo vaqans , Less. Halcyon sanctus. Vig. et Horsr., Trans.,,' Soc. Un. Lond. Sacred king't fisher, t. XV, p. 216. Lath., tab. bona in Journ. of a Vuy. to new south-wales, by John White , in-4o, Lond., 1790. La tête est recouverte d'atio lorte de caloitel brun vert, passant au vert clair sur l'occipni;! taches fauves sont placées devant le front aii-dJ des narines; ime large bande d'un vert tn'ts noij h la commissure du bec, pusse au-dessous di; I et se dirige sur les côtés du cou en remontant | se joindre h celle du côté opposé derrière l'oco un petit faisceau de plumes blanches borde la 1 pière inférieure; un collier mélangé de blan roux et de brunAtre, occupe la partie posiérie^ inférieure du cou ; le haut du manteau est passant au verdAtre sur le dos ; le croupion et 1^ sus de la queue sont d'un vert bleu; les tigJ rectrices sont noires. Les petites couvertures des ailes sont vertes! que plume est lisérée sur son bord de fauve] le moignon de l'épaule est jaune; les rémM brunes en dedans et vertes en dehors, elles so| ticrement brunes à leur extrémité. La gorge est d'un blanc sale; la poitrine et I du ventre, surtout les côtés du cou et les flancsl d'un fauve jaune, analogue à la couleur du c( et sont stri(!s de brun , chdque plume étant délicatement de cette dernière couleur; le mil ventre est blanchâtre , et les plumes anales soij rouge noirâtre foncé. Cet oiseau se nomme hotarè-popoh laNod Zélande sa patrie. Nous l'avons renconlr(i fréj ment sur le bord des petites criques de l'ii baie des lies. Ses plumes non lisses, la forme de son bed rapproche de celle des martin-pécheurs, sel tudes, qui nous paroissent dilTérer des vrais i pêcheurs , le placent sur la limite de ce genres. PREMifcnE VAUiÊTÉ. — Le martin-pêcheurl duport Jackson est très commun dans toute f vclle-Galles du Sud , et ne diffère du précéda par des nuances de couleur insensible, lorsqj les compare pas avec une attention miniiti^ n'a que sept pouces de longueur totale; \t\ sa tête, du dos, du croupion, des ailes e| queue est seulement plus brillant ; le roux ( ties inférieures du corps est plus terne , et ! dures brunes des plumes de la poitrine plus foncées. Deuxième vauiété. — Le martin-pkhmr\ de la Nouvelle-Guinée(^) n'est pas rare sur le du havre de Dorey, où il est aussi nommé tor et il ne diffère aucunement de l'espèce préo Il a sept pouces six lignes de longueur total bec est peu comprimé vers la pointe; le bla du dessus du corps est assez vif; son collieij (•) Halcyon einnamomeus , Swains. pi. 67. Zool. DES OISEAUX. (iâl rie d'uno forte de calotte I vert clair sur l'occiput ; [ acides devant le front aii-dl ;e bande d'un verl tn'i» noif bec , pus<(c au-dessoiiH de d &\é» du cou en remonliinll côté oppnsé dcrrl^re l'occl plumes blanches borde la I collier mélangé de blan , occupe la partie postériel le haut du manteau est lur le dos ; le croupion et I it d'un vert bleu ; les ligl s. I rlures des ailes sont verte» | ée sur son bord de fauve] aule est jaune ; les rémigel t vertes en dehors, elles sol 1 leur extrémité. I fl blanc sale; la poitrine elll les côtés du cou et les nancsl analogue & la couleur du cl »run , chaque plume (^lanl f lie dernière couleur; le mil ire , et les plumes anales soii icé. . )mme kotarè-popn 5 la Noil Nous l'avons rencontré fréj des petites criques de ^" lisses, la forme de sonbed le des martin-pécheurs, se^ aroissent diflérer des vrais i icent sur la limite de ce ÉTÉ. — Le martin-pkhm est très commun dans toute I ud , et ne diffère du précédi le couleur Insensible, lorsqi avec une attention minUlii ces de longueur totale ; le , du croupion , des ailes j ent plus brillant ; le roux corps est plus terne , ei plumes de la poitrine " lÉTÉ.— Lemflrtm-pi'f''*'"' «mee(») n'est pas rare sur If y, où il est aussi nommé to icunement de l'espèce pré six lignes de longueur loia| irimé vers la pointe ; le bic ps estasse» vif; son coUiei plus roux, oinsi que toutes les parties inféricii- \fi bordures brunes des plumes de la poitrine très légt'res et moins apparentes que dans les lents. oiieau paroit habiter toutes les parties boréale nialo de la Nouvelle-Hollande, les île» de la |^Zéla^de, de la Calédonie, des Hébrides, lomon.de !a Nouvelle-Guinée et les Moluqucs. loiirampheg, au contraire, paroissent vi- ir toutes les lies océanieDues de la Polynésie lie. leitVu (>) est commun dans l'ile de Java, où le nom de burong-biru , ou l'oiseau biru. H lei bords de la mer, où il pèche à la manière lin-pécheur de l'Europe, en poussant un cri ides plus perçants et des plus désagréables cha- iiqu'il guette sa proie et qu'il se jette sur elle, il aime à se percher sur les arbres qui bordent nts, les rivières et les lacs; et, ù défaut de 11, il se contente d'insectes aquatiques. On le ive aussi ii Sumatra , au dire de M . Temminck , fu'il ne soit pas indiqué par sir Rallies. Son i;e se compose de deux couleurs principales. he bleu azur, relevé par le blanc neigeux du iddu front, du devant du cou , des parties in- ires et des deux traits placés sur les côtés du Le bout des rémiges, les rectrices en dessous ksont noirs; les pieds sont rougeâtres bruns. mtsiolde (') paroit avoir été jusqu'à présent idu avec le vintsi, dont il ne dilTère que par ;ères particularités et par sa patrie, car il ne luve qu'à Madagascar. Il a le dos et la queue bleu d'azur varié de bleu foncé. Ses ailes sont et légèrement nuancées de violet. Tout le des- Écurps est roux , à l'exception de la gorge, qui lochâtre. Les joues sont rousses, et on voit sur du cou une tache de couleur blanche. La plus longue que celle du vintsi, est variée u verdàire et de noir, le noir formant une e sur le milieu de chaque plume, et de plus antà son extrémité dans l'espace d'une ligne iD. Le vintsi a le bec rouge de corail, et le lide l'a constamment noir. La taille de ce der JHide cinq pouces onze lignes. 3° Le marlin- \Tà goutteleitesi^) aété découvert dans les nés de l'Himalaya. Les parties supérieures ps, le dos et la queue sont d'un brun ocellé de neigeux. L'occiput est surmonté d'une huppe Les parties inférieures sont blanches, le Ire excepté, qui est roussâtre. 4° Le martin- mio biru , Horsf, Zool., Besearcb. Linn., Trans., ll'S.Temm., pi. 239,flg. 1. \ivintsioides . Gervais, Mag. de zool., p. 74, o™.in. 7oûi.B''''"<"«* . Gould, Proceed., I, 22. Bull., XXV, wamomeus , swains., *uui.™ pi'chi'ur (liffur-marinc(^), que Vieillot dit «Mre do Juva, muisqiii puroil vivre ii In Noiivcilc-nollandc, a cinq ou six pouces de longueur. Le corps est vert d'aigue-marine et blanc neigeux ; son bec est noir et les pieds sont jaiinAtres. H" Le marlin-pe'rhmr dfuil (^j H quatorze pouces de longueur. Il a été dé- couvert au Japon par M. Sibold , où il est rare. Ses noms indigènes sont samo-dori (oiseau tacheté}, kahulo dort (oiseau huppé], kawera-dori (oiseau riverain). Les Chinois l'appellent kon fu-tKjo (belle femelle d'oiseau), ou kwa-i'an-tajo (fleuron tacheté d'oiseau). Ce martin-pécheur fréquente le bord des rivières et des torrents, où il se nourrit de poissons et de vers, et on l'a remarqué sur les trois grandes Iles de l'empire du Japon. M. Sibold l'a vu près de Nangasakictde ledo. Les livres chinois l'indiquent an nord de la Chine, comme dans la presqu'île de Corée. Les Japonois l'élcvent en cage avec le plus grand soin comme un oiseau curieux , et cependant son plumage n'a pas d'éclat. Une huppe étoffée re- couvre la télé. Toutes les plumes du corps sont bru- nes, œillées de blanc, avec quelques taches rousses sur les côtés du cou. Le milieu du ventre, le der- rière du cou , sont d'un blanchâtre uniforme. Les pennes des ailes et de la queue sont barrées de brun. Le bec et les tarses sont noirs. (>° Le martin-pé- cheur à large bande (3) habie Java. Il a les formes du martin-pécheur d'Europe; mais il est un peu plus grand, et a un bec du double plus gros. Ce bec est noir, ainsi que la tête et la nuque : ces parties rele- vées de quelques mouchetures bleues. Les ailes sont noires, bordées de bleu. La poitrine est traversée par une large écharpe bleue. La gorge et le ventre sont blancs. Des bandes longitudinales occupent les iluncs. La moustache est bleue, et une grande tache rousse occupe les côtés du cou. Le dos et le croupion sont aigue-marine ; la queue est courte et bleue; les tarses sont bruns. III. LES TANYSYPTERESC*). Forment un genre assez remarquable, dont on ne connoit qu'une espèce répandue dans les Moluqucs jusqu'à la Nouvelle-Guinée. Leurs attributs dislinc- tifs consistent en un bec conique, court, partout également renilé, et presque sans arête inférieure; les narines sont ovales, ouvertes, arrondies et laté- rales; les deux rectrices moyennes sont excessive- (■) Alcedo beryllina. VIeill. Dict. se. nat., pi. 29, Qg.2. (>) Â. lugubris. Temm., pi. 548. (3) A. crytona, Temm., texte des pi. col. (4) Tanysypttra, Vig., Zool.journ. •* ':\ W: 652 lIISTOiriK NATURKLLli 'Il r î ment oilonp'cs et Icrminros en iitilctlo. Va'% carnc- tèrrssont emprunt*'!! {i la livrro «lu mdic, iniiis i\% s'ap|)li<|iicnt impnrfailcriu'iit h lu fcinflln que avoiii dikoiiviTle h lu Nonvelie-liiiiniie. I.e lauipfiplire itcM l'tm'lit, ou marlin-pirhi'ur à longs //ivimC) des aiitiMirii, est bien connu qunnt un niiUe. Sûitu , lo premier, en n ilnnn*^ utie ^nivure trh re- connoissable «ou» le nom ^\'llrin paridifiara Irt' nali'd (t. I, pi. Ml. flg. H). Mais il n'en est pa» do inén^o de la femelle, rcincnl vers %a |)ointu , i|i| nue que l'infôrieure ; mand !i) dessous, convexe, irij »|{e dans une rainure de la { bords des deux inandibiilelj tiers de leur louRueiir, di; jmbrcuses, diriRt'e» d'avaj nférieur de IVil nu ; troijii!| i égales, longues; U pre liocrcs, à trois doigts anléj plus court; ailes coiirtrs; ices Inégale» au nombre élites, externes, tsons encore qu'une cspixo YMÉ TOUOTOKO. toroloro. Less.jC). isiingue par les caraclcrcsl été, bec, pieds et abdomeJ n dessus, plus pftle en dej de chaque côté du cou; mj eue azurée; un cercle noir/ ous avons figuré, pi. 31 M (/ui»e, a sept pouces de lofl bec h l'extrémité de la que 1 de la commissure à la poij ■cpl lignes; le bec est enticd )rillant;latôteetlesH le cannelle claire et uniforH plus claire formant collier 1 ar deux taches noires foncé! ,as complètement; un cerc^ nent autour de l'œil ; le ml îlours; la couleur des grand est d'un bleu vert unifor vert clair; les pennes sont lées de verdatre métallisé sont égales, d'un bleu assej 19 en dessous; la gorge el ,s clair, qui prend une terni sduventreetsurlapourinj lijr'ir et passer au hInncliAire sur In bas-ventre ; ■ pirdt sont assez fortn, d'un jaune clair; leson- ^simt noirs. Mit oiseau Imbitn In bord de la mer, lu long des pluviers (/z vif, et la queue d'un riche azur. La feinelle ne dil- fcre du mâle que parce qu'elle a la queue rousse. Cet oiseau est appelé maiigrugona par les l'apous de Waighiou, et aussi inankinelrous, et les Giié- béens le désignent par le nom de mlba ou marlin- pécheur. vil. LES MARTIN-CUASSEURS P). Ne sont pas encore nettement circonscrits, car ils paroisscnt, lorsiju'ils auront été mieux étudiés, de- voir comprendre quelques peliles trib.is distinctes. Dans l'état actuel de nos connoissances, les niurlin- cliasseurs sont des alcyons qui chassent aux insectes et se nourrissent aussi de larves et de vers. Ils se plaisent dans les bois et dans les Torèis humides des zones équaloriales, qu'ils ne franchissent pas. Leur plumage est ordinairement brillant et de nature soyeuse. Us nichent dans les trous d'arbres. Aucun d'eux ne vit en Amérique. Buftbn en a ligure plusieurs espèces; mais nous reproduirons la description de celle qui suit immé- diatement , parce que la notice de liuilon est erronée en quelques points. I" Le marlin-chasseur d tèle noire ,^) a onze pon- ces quatre lignes de longueur totale. Son bec, long de deux pouces et demi, est puissant, très épais, h mandibule inférieure renflée, et à carène saillante en dessous , et d'un rouge de corail ; si queue a trois pouces de longueur; les reclrices qui la composent sont inégales, comme étagées par leur graduation, «t lui donnent une forme arrondie. Les tarses sont proportionnés, d'un rouge vif, tandis que les ongles sont noirs. Les couleurs du plumage de celte espèce sont des plus éclatantes et des plus heureusement alliées, liien que la plupart des marlin-pêcheurs aient leurs plumes soyeuses teintes des couleurs de l'outremer, du noir de velours et du roux buffle , toujours est-il que cette espèce est une des plus richement parées de ce genre nombreux. Une calotte d'un noir intense recouvre toute la ('^ Choiicalcyon Gaudichaudii ; alcedo Gauldichau- dii, Qiioy et Guim., Ur., pi. 15, p. 112. (») Dacelo , Leacli. Paralcyon, Gloger. (3) Âlcedo atricapella. L., enl. 673 A. brama. less., Cent, zool , pi. 8. Par erreur, Sonnerai. Voy,, pi. 31. tète, une partie du cou en arrière, et les joues ( enveloppant les yeux. La ;;orpe et le devant du ( sont d'un bliinr satiné, et ce blanc s'étend sur le hg du dos, en y formant un très large collier, qu'iJ légère teinte colore. Le dos, les grandes roiivniiui des ailes, les rémiges moyennes, les rectricps dessus, sont d'un outremer suave et brillant:! tiges de ces dernières sont d'un noir lustré rrmJ quable. Les ailes, c'est-à-dire leurs couvcrtnrJ sont d'un noir de velours profond . et les grand rémiges bleues à leur naissance, traversées à milieu par une bande gris de lin pourprée, sontdj noir vif ù leur portion terminale. Les ailes sont dil blées de plumes couleur cannelle en dedans, et $| aussi en dessous blanches et brunes. Toutes les i tics inférieures, depuis le thorax jusqu'aux couv turcs inférieures et sur les tt.incs, sont d'un r(J marron fort vif. La queue est brune en dessous. Ce martiu-pèclieur habite les iles iiidiennesl l'Ksi, et plus particulièrement Ceylaii et la |iresi|ii de Malacca. 2° Le martin-chanseitr à te lehlonchi'{^) se \to\ aux iles Mariaiines. Il a le bec noir et blanc, les al et le manteau de couleur d'aigue-marine, etlcri du corps blanc. Une variété d'âge avoit roccil vert et un collier blanc, et un troisième indivi| aussi conservé dans les galeries du Muséum,: front et de larges sourcils blancs sur le vertquil lore la tète. 3" F.e martin-chanseur à tvle rousse] aussi des iles Mariannes, a la tête et le cou roi des traits derrière l'œil et un demi- col lier noirs) dos et les ailes sont aiguc-marine, et le dessuuj corps est roux vif. ■'»" Vomnicolore ('J se trouj Java. Il a la léte et les épaules noires; le mantq le croupion et le dessous du corps azurés; lesi et la queue nuancées d'aigue-marine, avec lesex| mités noires. Le devant du cou est marron vif, i derrière de celte partie est ombré de violet. Ici est rouge de corail, et les tarses sont carnés. Les] lais le nomment tenglic-urang. ,'i" Le marlin-ci seitr orcillon bleu {*) se trouve à Sumatra, dans buis, qu'il paicourt pour poursuivre les insectes.l bec est rouge de corail , et loues les plumes tête et du cou sont étroites et lancéolées. Le son de la tète est d'un roussâtre bordé de plusclairl côtés de la tête et l'occiput sont azur. Le gosieq blanchâtre, avec du rose et du jaunâtre sur les( du cou. Les parties inférieures sont blanches! manteau est olivûtre. Les ailes sont azur, avei blanc au bord et aux couvertures moyennes] [') Alcedo albicilla, Less., Otmlb., p. 247.Dura| Dicl.sc. liai, t XXIX, p. 273. (») A. ruftccpx. Cuv. Dum., DIct., t. XXIX. p. 273. (3) A. omnicolor. Reinw. Temm., pi. 135, Jl. noptera. Ilorsf., XIII, 174. (4) Dacelo cyanotis, Tcmm., pi. 262. ! i' DES OISEAUX. 655 III en arrière , et les joues i La jiorpe et le devant du ( clc rtie est ombré de violet. Lcl it les tarses sont carnés. Lcsf gkc-urang. i>" Le marlin-c^ '} se trouve à Sumatra, dan! )Our poursuivre les insectes. rail, et toues les plumes iroites et lancéolées. Lesor Dussûlre bordé de plus clair! jcciput sont azur. Le gosie^ rose et du jaunâtre sur lesi inférieures sont blanches! Les ailes sont azur, avfj aux couvertures moyennes] , Less.. Ornilh., p. 247.Dumj ^,p. 273. Dum.,Dict.,t.XXIX.p.273. Reinw. Temm., pi. 135. i. ,174. , Temm., pi. 262. leue, fortement ëlagée.est roux cannelle. Les tarses I jaunes. 0" Le buccuïde {^) provient de Java et jiSumatra. Le corps est en entier rayé de roux vif llijerioir sur les parties supérieures, blanc sur les Itrieures, avec des écailles noires sur les lianes. \Umarlin-cliasseur Trapu P) habite les gr.indes rilsdcsiles de Itornéo et de Sumatra. Il a sept poii- pscpl lignes de longueur, du vert foncé tm la télé, miré de vert brillant. Les ynix sont surmontés rdes yoiircils roux, et les joues sont traversées Irdes sortes de moustaches d'un bleu intense. Une Piirpebleu indigo entoure la tète jusqu'à la nuque, large collier d'un roux vif se dessine au cou, bile nuance est celle du Ihorax et des tlancs. Le Mire est blanc. Les plumes du manteau, de« ailes |i!e la queue sont noir mat, bordé de bleu foncé lïif. Le croupion est d'un bleu fizur céleste. Le i-bec supérieur est noir, et l'inférieur est jaune, flique les pinds. Ls jeune âge a tout le sommet flatêle rayé de roux et de verdAtre. Les moiisla- ssont d'un vert terne. Toutes les parties infé- nires sont d'un roiissâtrc maculé de brun. Leman- u, le dos, les ailes, ont des teintes verdAlres et Iwâlres , et chaque plume de ces parties est mnr- evers le bout d'une tache roussâtre ; le iileu d'azur ^croupion est indiqué par des taches de celle der- m fouleiir. Le bec est entièrement noir. 8" Le blj(3j, aussi de Sumatra, a près de huit pouces |loni;ueur. Son plumage est lapis lazuli brillant, jitTépar le blanc neigeux du devant du cou, et Ini taches arrondies placées sur les eôlés du front. iLedouft/e œil [*) a les plus grands rapports avec Ipti'cédent. On le trouve à Amboine , h Timor, aux ièbes. Bleu azuré sur le corps, il a une ceinture jméme bleu qui coupe sur le cou le blanc pur de |(orge, du thorax et de l'abdomen. Deux grandes ài>s oblongues et blanches occupent les côtés du Le bec et les tarses sont noirs. U)° Le mi- bii(^j habile Java, où on le nomme lengke-watim, lie trouve dans les parties montueuses et boisées )la province de Sumarang. Il parolt exister éga- ient à Sumatra, dans le district de Palembang. )li oiseau mesure sept pouces. Ses pieds sont lins, mais son bec est rouge de corail. Il est re- jvquable par le marron vif qui colore le front, les Ks, et un large collier qui embrasse les côtés du ■ jusqu'il la nuque. Les plumes du sommet de |i^l!!sont lâches et touiïues, et forment une sorte mpe : ces plumes, brunes à leur base, maculées jli'anc au milieu , se terminent par une pointe |Dace/o buccoïdes. Temm., pi. 586. ' 0. cnncreta , Temm., pi. 34<». '.tIcfJo Jtizu/t. Temm , |il. 508. |.l. (i(ops, Temm., pi. 272. ' Dacnio puIcAetta, llorsr., Zool., Research in Java. |»s.,XIII,175.Temm.,pl.277. azur. La gorge est blanche ; le thorax et les flancs sont jaune ferrugineux. Le bas-ventre est blanc. Le dos et les niles sont azur, rayés de bandes noir ve- louis. I es rérniges sont noires, ponctuées par ran- giVs de Manc. La queue est arrondie, légèrement élagée.azur, rayée de noir,et relevée de points blancs. Il" Le niarlin-chasseur à bec noir (') a élé décou- vert aux iles Célèbes, et paroîl exister sur ipielques autres terres des Moliiques. Il est remar<|uable par son bec puissant, surmonté d'une arête, et entière- ment noir. Ses tarses sont jaunes. Une couleur d'un jaune Isabelle est répandu sur tout son plumage, les ailes, le inantrau el la queue exceptés, qui sont vert glauque. Les plumes des joues sont également noi rAtres. 12" Le pyfjmée C^) a élé rencontré dans le Kordofan el dans l'Abyssinic par le voyageur Hiip- pell. Il mesure quatre pouces neuf lignes. Il porte sur la télé une sorte de huppe, de couleur brunâtre sale , de même que les tecirices ; mais chaque plume est term'iiécde plus clair. La gorge est blanche, mais les côtés du cou , la poitrine et le ventre sont d'un blanc sale, couverts de taches éparses oblongues et brunâtres. Le dus est bleu aigue-marine. Les rec- trices et les rémiges sont en dessus bleu vert, brunes en dessous. Le bec est rouge de corail et les pieds sont carnés. L'î" Le niartin-cha'meur à (êle brune i"^) habile le cap de Itonne Espérance, dans les forêts, à quelques centaines de lieues dans l'intérieur des terres. lia lcde>susde la tète, toutes les couvertures des ailes, les scapulaires, d'un brun enfumé, s.riés de mèches longitudinales plus foncées, mais peu sensibles sur la Icte, et bordées d'une leinte rous- sûtre sur les couvertures des ailes. Les rémiges sont d'un bleu verdûirc pur brillant; les premières, de- puis leur base jusqu'à la moitié , les secondes jus- qu'aux irois quarts à peu près de leur largeur ; elles sont d'un beau brun dans le reste. La queue est en dessus du même bleu vert pur brillant; tout le des- sus du dos cl du croupion est du même bleu, mais fort brillant. La nuque est entourée d'un demicollier d'un gris roussûtre enfumé, finement striée de mi- ches noirâtres. La gorge, le devant du cou el le haut du vontre sont blancs, et chaque plume a dans son milieu une très fine sirie noirâtre le long de sa tige : sur sa poitrine , ces stries longitudinales deviennent plus prolongées et plus larges, formant alors une espèce de ceinture d'un pouce de largeur d'une aile à l'autre. Kn celte partie, le blanc du fond du plu- mage prend une teinte roussâlre, et forme même de chaque côté une tache brune près du pli de l'aile. Les lianes, le bas-ventre et les couvertures inférieures ") A Ireiio melanorhyneha . Temm., pi. 391 . (<| Dacelo ptfgmœ , Ituppella , Ois., pi 28, flg. B. (3) /) fuscinapilla. Lafresn., Mag. de zool., t. III, pi. 18: martinchasseur, Levaill. Vieil!., Dict., t. XIX, 419, / 1 1 i 1 i , i i k ' 1 j j i i 656 HISTOIRE NATURELLE de la queue sont également d'une teinte roux clair, avec des mèches brunes sur les flancs. Le bec est rouge depuis la base jusqu'aux deux tiers ; l'arête supérieure et le tiers restant sont d'un noir brun. Il a dix-huit lignes de long depuis les plumes du front. Le dessous des ailes, les couvertures inférieures et la moitié des rémiges sont de couleur nankin. Une bande étroite, d'un blanc roussârre, part de chaque côté de la narine, et s'étend sur l'œil en forme de sourcil. Les pieds paroissent d'une teinte livide. Chez les jeunes de cette espèce, comme chez tous les martin-pêcheurs, le bec est beaucoup plus court ; il n'a que treize à quartorze lignes de long , d'une couleur terne à la base , noirâtre dans le reste , avec la pointe obtuse et blanchâtre. Le demi-collier, par derrière, est plus tacheté de brun. Toutes les plu- mes du dessous du corps sont non seulement striées de noirâtre dans leur milieu , mais sont encore très finement frangées de celte manière sur leurs bords. Le bleu des ailes et du dessus de la queue est plus terne. 14" Le Lindsay (') habite les îles Philippines, et notamment les alentours de Manille. Il a le corps brun en dessus, avec des reflets verts ou olivâtres brillants, et parsemé de gouttelettes roux blanchâ- tre. Le thorax, le ventre et les plumes anales sont blanches, et celles-ci sont frangées de vert olivâtre. Le sinciput est recouvert de verdâtre ; un sourcil bleu surmonte l'œil , et côtoie un trait uoir, qui passe sur les yeux, et qu'un trait ferrugineux accompagne en dessous. La gorge et le thorax sont ferrugineux, et chaque angle du bec est garni d'un trait bleu. Les rectrices sont marquées de ferrugineux. Sa taille est de dix pouces et demi anglois. iH' Le tesson ('^) est aussi des environs de Manille. Il mesure onze pou- ces neuf lignes anglois. Le corps est brun en dessus , avec des reflets verts et olivâtres; la gorge est ta- chetée. Le sinciput est revêtu d'une calotte vert olivâtre , encadré par le vert bleuâtre qui surmonte les yeux et que reborde une bandelette noire. Le front et le dessous du corps sont blancs ; les plumes qui revêtent le thorax et l'abdomen sont frangées de vert brun. A chaque angle du bec part un trait vert. Les rémiges sont brunes ; les rectrices sont toutes terminées de roux, et les trois plus latérales sont marquées de ferrugineux à leur bord interne. LES TODIRAMPHES. Todiramphus. Less. Etablissent un lien naturel entre les alcyons et les todiers. Nous avons proposé ce genre pour isoler (" Dacclo Lindsayi. Vig., Proc, 1, 97. (•) U. Uiionii, Vig., Proc , 1 , 97. dans la famille des alcyons un groupe très natui qui, jusqu'à ce jour, a fort embarrassé les natuJ listes. Les todiramphes comprendront les oiseol de la mer du Sud décrits sous les noms d'a/d sacra, Gm., sp. 30 (sacred king's Fisher, Lallia( Syn., sp. 43); d'alcedo tula, et vcnerata (sp. Ifl n, Latham; sp. 28 et 29, Gmelin). Les caractères d'organisation qui les distingua et leurs mœurs ne permettent pas de les ranger! avec les vrais martin-pêcheurs [alcedo) des auteii ni avec les martin-chassmrs (dacdo, Leacii),! avec les ceyx (alcyons tridactylcs), ni avec no nou veau genre syma ou mart in-pécheurs à bec ga de dents fortes et aiguës. Ce groupe est remarc|ual aussi par la forme aplatie du bec, qui rappelle ci des todiers. M. Swainsou a placé deux espèces dl son genre halcyon. ai ce genre repose sur les mêq formes que le nôlre, ce que nous ignorons, pensons que son rom ne peut être conservé, cei halcyon (quoiqu'il soit écrit par un h) impliqu un embarras synonymique très désavantageux pi l'élude. MM. Horsfield et Vigors (Trans. Soc u\ de Lond. t. XV, pag. 206) ont décrit sous le i d' halcyon sanctum un marlin-pêcheurdu portj^ son, dilTérant peu de la même espèce de la M velle-Zélande, rt nullement de la mêmeespècel la Nouvelle-Guinée, dont nous avor»s rapporté individus. Leur description est parfaitement boiij et cette espèce est réelle. Ces naturalistes Icn gnent cependant ieur embarras pour distinguer 1 halcyon snnctum de Valcedo sacra de Gmelin ( Latham. Nous étant aussi procuré des individu^ celte dernière espèce à 0-Taïti et à llorabora, i pourrons résoudre la question. Le pliima?c dej oiseaux se ressemble er^ effet d'une manière frj pante; et si en observe des dilTérences, elles légères, et d ailleurs elles s'effacent d'individu îi dividu. Toutes o it cela de particulier que la mi de la mandibule inférieure est blanche en des^ et à sa base. Alais un caractère plus spét-ial tran la question. Valcedo sacra, si mal défini par le^ leurs, formera notre genre todiramphus, et cijon sanctum do MM. Horsfield et Vigors den rera dans le genre alcedo dont il a tous les caraclèj Les todiramphes ont le bec droit, h maiidibule| férieure très légèrement renflée, très déprimé, | large que haut, sans arête, à mandibules égaj obtuses au bout et aplaties, à bords entièrcn lisses ; narines basales eu fissure oblique très apparente, bordées par les plumes du front: J courtes, arrondies, première rémige pluscoiirlf quatrième la plus longue; queue longue, à rectil égales au nombre de douze ; tarses allongés , méj cres, réticulés. Les oiseaux de ce genre vivent sur les ilcs ( mer du Sud, et ne semblent être que des var| DES OISEAUX. 657 '/ons un groupe très natu fort embarrassé les natu i comprendront les oisea rits sous les noms A'ak 7red Idng's Fisher, Lalha » tula , et venerata (sp. \ 29, Gmclin). inisation qui les distingu mettent pas de les ranger yêcheurs {alcedo] des aule assmrs (dacdo, Leach), s iridactyh'it),n\ avec n 1 martin-pécheurx à bec;;! •s. Ce groupe est remarqua' «tiedu bec, qui rappelle Cl sou a placé deux espèces di ce genre repose sur les mê , ce que nous ignorons, ne peut être conservé, ce lit écrit par un/i) impliii lique très désavantageux pi [detVigors(Trans..Sorlt . 206 ) ont décrit sous le nmartin-pêcheurduporlJ le la même espèce de la N| llement de la même espèc dont nous avoi»s rapporté ription est parfaitement boni réelle. Ces naturalistes lé embarras pour distinguer |'fl, ti3 65a IIISTOIBli NATURELLE i 1 née, qui doit sans contredit appartenir à un iiiitrc genre. Il a la lôtc et la gorge bleues, les joues noi- res , la poitrine et le sommet de lu queue blancs , le dos cl les ailes roux. Les todiersont (>ié étudiés dans ces derniers temps par M. de La Frtsnaie, qui n'en admet qu'une es- pèce, en lui donnant pour caraclcrcs un bvc dentelé. Quant à Vieillot, ou plulôl à llonnalerrc, il a con- fondu avec les todiers de véritables moucherolles du genre platyrhynque. En examinant deux oiseaux que nous confondionp avec le tvdicrvert.et rap- portés de l'orto-Uico et de la Vera-Crux par M . Adol- phe Lcsson, médecin de la marine ('j, nous nous sommes assuré que les espèces , bien que sembla- bles par les proportions, varloient suivant qu'elles habiloient les îles 0!« la terre ferme, et de plus que la dentelure du bec n'étoit pas constante, car nos deux espèces examinées à la loupe ne nous ont pas présenté ce crvactère. Or, la dentelure seroit donc propre au véritable todier vert de Saint-Domingue? Les espèces confondues avec le todier vert, dont l'histoire est fort embrouillée, sont les suivantes : i' Le todier vert ,jauneet rose{^)h plumage d'un riche vert en dessus. La gorge rouge, mais charnue plume frangée de blanc d'une manière peu a;jpa- rcnte,;la partie inférieure du cou, la poitrine, le ventre et les couvertures du dessous des ailes d'un blanc jaunâtre , mêlé d'une légère nuance de rose ; les couvertures inférieures de la queue jaune soufre ; lès côtés du cou nuancés d'un joli rose-, plumes de la queue cendrées en dessous; bec supérieurement (') Mon frère , le compagnon de M. d'UrvilIe , dans son voyage autour du monde , où il était chargé de la bo- tanique. («) A todus vîridis. pectore rtibro ; Browne, Jam., 476. Sloane, pi. 263, tîg. 1. Moineau vert, Edwards, pi. 121. Brisson , t. IV, p. 528 , pi. 41 , tig. 2. Huffon , t. XIII, p. 331. Desm., lodicrs , pi. 1. Encyc! . t. I, p. 2«9. rodusviridis. Vieill , Gai., p. 198, ;il. 124. Yiridis; subtus roseo ftavcscens; gnlâ, collorubrix. Brisson ; todus supernè viridis, infernè albo-lutescens, toseo adumbratus : gutture rubro; luteribus roseis ; tectricibus caudœ inferioribus sulpfiureis ; rectricibtts subtus cinereii , supernè dscemiutermediis viridibui , interivi$ cinereo-marginatis ; utrinque extimà ci- nered. brun rougciltre, et rouge inférieurement; riinil bulos dentelées; tarses gris. Habile la Martinique, la Jamaïque, Suint-] mingue. 2° Le todier vert et jaune (') a été rapporté dJ Vera-Crux par M. Adolphe Lesson. Son plim est vert foncé brillant en dessus; la gorge est ro| cramoisi intense; les plumes sontimperceptiblcn frangées de gris à peine discernable; deux il blanc pur bordent cette plaque rouge de feu, fi gée dans le bas d'une nuance orangée ; lclliorai( gris ; les lianes sont jaune safrané ; les couvprlj inférieures sont jaune serin; les côtés du cou [ gris brun ; les plumes de la (|ucue sont brun fl en dessous; le bec est brun en dessus , jaune enf sous, sans dentelures; les tarses sont roses. Il habite la côte ferme, au Mexique cl à Tam| plus particulièrement. 3" Le todier vert, ro-^c et bleu Ç^} a clé tué à Pd Rico par M. Adolphe Lcsson. Sou plumage est émeraudc en dessus; le front est orangé vin gorge a une plaque étroite rouge carmin, clii plume frangée de blanc satiné et luisant; celle uii est bordée d'un trait blanc, surmonté luimème( trait plus large bleu céleste. Le tiiorax esll nuancé de rose dans le haut; les côlés du ih^ sont gris ardoisé; les lianes sont d'un rose vif et ^ le milieu du ventre blanc soyeux ; les plumes un sont jaune souî.o clair; les ailes sont bordéej blanc ; les plumes de la queue sont gris clair en i sous, à peine lavées de vert au milieu en dessuJ bec est jaune, lavé de brun en dessus, sans de| lures; les tarses sont jaunes. Habile l'ile de Porto-Rico. Ces trois todiers ont donc les mêmes formc^ même taille, et. au premier examen, une colora qu'on ne peut distinguer que par des nuances cil une comparaison minutieuse. Ces trois espèces! jourd'hui seront donc nettemenl distinguées, gj à la description comparative que nous avons clo| de chacune d'elles. (') Todus viridis . Al\a!.dn Dict. se. nat., pl.32,1 Todus mexicanus, Less. (», T. portoricensis , Adolphe Lesson , inédit. il I 'ili! DES OISEAUX. G59 ronge inforieurement, m.\i es gris. ique , la Jamaïque , Sainl-1 H jaune (') a été rapporté d^ Adolphe Losson. Son plim it cii dessus ; la gorge est roj plumes sont impcrceplihien peine discernable; deux îtle plaque rouge de fou , I e nuance orangée ; le tliorai^ jaune safrané ; les couverlj ne serin ; les côtés du cou | es de la (|ueue sont iinm fJ il brun en dcosus , jauDe cn[ !S; les tarses sont roses. urne, au Mexique cl ùTam| II. rose cl bleu P) a été lue à Toi 0 Lcsson. Son plumage est! s; le front est orangé vin ! étroite rouge carmin , cliJ ne satiné cl luisant ; celte pli blanc, surmonié lui-même j 2u céleste. J.e thorax est 3 le haut; les côtés du tti^ > lianes sont d'un rose vil et | l)tanc soyeux ; les plumes un !air; les ailes sont bordée^ a queue sont gris clair en [ de vert au milieu en dessul Je brun en dessus, sans de| jaunes, r 10- Rico, mt donc les mêmes forme^ iremier examen, une colora ;uer que par des nuances cil nutieuse. Ces irois espèces 1 c nettement distinguées, gl jarative que nous avons doif llasduDict. se. nal.,pl.32,i ss. Adolphe Lesson , inédit. LIVRE XVI. LES OISEAUX RIVERAINS OU ÉCHASSIERS. I oiseaux que les naturalistes réunissent par feliète collective d'échassiers ou d'oiseaux rive- |i, se ressemblent presque tous par des mœurs : semblables, des allures analogues, des habi- sassez uniformes. T! n'y a pas jusqu'il leur plu- i ai! des caractères communs, et dans toutes bèces une analogie dont quelques légères dif- (ites viennent à peine rompre l'uniformité. La wdu bas de leurs jambes est toutefois leur prin- (caraclère, et sert de base au nom d'échassiers liontreçu, parce que la plupart ont de longues te. Leur bec, de taille et de forme variables, litiiéralcment supporté par un long cou, et peut pe les animaux dont ils vivent, dans l'eau, (lia terre humide, dans les sables marins, sur les ides fleuves, sur le bord des ruisseaux, dans mis comme sur les rivages de la mer. Leses- Bde grande taille se nourrissent de poissons, de Iles, de grenouilles. Les petits eclierclient les lies mollusques, et beaucoup paissent jusqu'aux s pousses d'herbes. llinogralles, placés parmi les échassiers par lierctquelquesaulres écrivains, s'éloignent beau- ipar leurs mœurs et pur plusieurs points de leur Irmation des échassiers, qui seront traités dans «kièrae livre. LES FOULQUES OU MORELLES. Fulica. Bniss. ptdans tous les ouvrages d'histoire naturelle fiieux espèces : la macroule, d'Europe (enl. 197) , Nue en Asie comme en Amérique ; et la erètée [Madagascar, représenfi'e dans l'enl. 71)7 des plan- sde Uuiïon. M. Vur lelli en décrit une troisième, 1 nomme foulque bleue ('). Cet oiseau a le front htlka cœrulea, Vandelli ; Florœ et Faunœ Lusita- ^peeimen. Mcmorins da acad. real das sciencias de P«a. 1. 1 , 1780 à 1788 , p. 37 et 79. Buff., XV, 130. rouge, une forte taille, un plumage noir brillant, h reflets bleus. La plaque frontale est quadrilatère, rou- geâlrc , de même que le bec et les pieds. La crête est blanche. Il vit dans le Portugal. LES PORPHYRIONSC). TALÈVES OU POULES-SULTANES. Qui vivent dans les lieux humides, où on les voit se tenir sur un seul pied, en portant de l'autre leurs aliments au bec, ont un plumage assez uniformé- ment nuancé de violet, de bleu ou d'aigue-marine. Tulèce est leur nom vulgaire ù Madagascar. Ruiîon a figuré la facorite de Gayenne (enl. 897). La poule-sultane, si commune en Afrique, et répan- due sur les bords de la Méditerranée, est le talève à manteau vert (enl. 8IU). Les espèces qui suivent sont nouvelles. \° Le talève meunier {^) , que M. Temminck a le premier fait connoître, et qu'il décrit en ces termes : « Ce talèce est ù peu près de la taille du talève à dos noir, et, à l'exception du bec, d'un quart moin- dre dans toutes ses dimensions que le talève à doa verl ; mais le bec est aussi gros et fort , et sa plaque cornée aussi large et étendue que dans cette der- nière espèce ; les couleurs, quoique distribuées de la même manière, diiïèrent beaucoup par les nuances. La livrée de cet oiseau paroit comme saupoudrée d'une poussière grisâtre; un vert porphyre et un bleu turquoise plus ou moins vif couvrent le plu- mage ; de quatre espèces , sur six qui nous sont connues ; celle-ci est d'un ton bleu grisâtre et d'uii vert olivâtre tirant au brun. » Un gris bleuâtre couvre sa tête et le cou ; cette nuance prend un ton plus vif sur la poitrln», «t passe par teintes plus foncées au bleu pur, dont les cuisses et l'abdomen sont couverts; les ailes sont d'un bleu cendré, mais nuancé de vcrdâtre vers le bout des (') Porphyrio, Brisson. Fulica, L. Gallinula. Lath.' ('] P. pulveuilentos. Temm,, pi. 405. Gailinxila, Lalh. CGO HISTOIRE NATURELLE y ■. > : 1' i M i II k 1 i rémiges et des pennes secondaires ; une partie des scapuli^ires, les premières pennes secondaires, tout le dos et la queue, sont d'un brun olivâtre ; les cou- vertures inférieures de la queue sont blanches ; le formidable bec, la grande plaque cornue du sommet de la tôte, l'iris et les pieds, sont rouges. Longueur totale , de la pointe du bec au bout de la queue , qua- torze pouces et demi, » On trouve ce joli talève sur les bords des rivières qui arrosent les parties méridionales de l'Arrique. Le tulève commun ou à dos vert liahite ces mêmes contrées , et l'espèce est répandue jusqu'au Sénégal ; le talève meunier n'a point encore été rapporté des côtes occidentales de cette partie du globe. 2° Le talève émeraudin (') jst la plus petite es- pèce du genre; et bien que moindre par lu taille, elle est pourvue d'une plaque coronale pour le moins aussi étendue que l'est cette nudité chez les autres espècesi Cette plaque, dit M. Temminck, sert h ca- ractériser ce talève émeraudin, vu que dans les deux sexes elle est coupée abruptement en ligne hori- zontale vers l'occiput, tandis que cette nudité a une forme plus ou moins arrondie dans les autres es- pèces. Les mules , probablement les individus très vieux, ont les parois latérales de cette membrane élevées en petites protubérances , et couronnant le dessus des yeux. On peut encore énumérer parmi les caractères propres à cette espèce le petit appen- dice épineux à l'os de l'aile bâtarde, caché sous les plumes de cette partie. L'adulte a les joues et l'occiput noirs; les côtés et la partie postérieure du cou , le ventre et les flancs d'un bleu vif ou bleu de roi ; le devant du cou , la poitrine et le poignet de l'aile d'un bleu verdâtre émeraude ; le dos , les ailes et la queue d'un bleu noirûtre , à légère nuance verdâtre ; l'abdomen noir, et les couvertures inférieures de la queue d'un blanc pur; le bec, la plaque nue du sommet de la tête et les pieds d'un rouge de porphyre. Sa longueur est de quatorze à quinze pouces. Les jeunes ont la plaque frontale moins dévelop- pée, le bec et les pieds marbrés de noir, le plumage moins brillant et d'un bleu noirâtre. Les petits nais- sent avec un duvet brun , et leurs plumes sont noi- râtres. Ce talève est commun sur les bords des'Iacs de Java , de Banda , et sans doute aussi sur ceux de Sumatra. 3° Le talève à manteau noir {^) , qui habite la rNOurelle-Hollande , a le dos, le manteau, les ailes, les rémiges et la queue d'un brun noir lustré; la tête, les joues, le milieu du ventre et les cuisses d'un noir moins profond ; le cou, la poitrine et les (') Porphyrio smaraydinus. Temm., pi. 421. P. in- dieus , Ilorsf., Trans. Linn.. XUI , 194. (>) P. melanotus, Temm, Man. il'ornith., p. 701. flancs sont d'une teinte indigo éclatant ; le bej plaque frontale, les pieds et les doigts sont rouge cramoisi ; les couvertures inférieures dl queue sont blanches. Cet oiseau a de longucurj viron seize ponces. Le jeune âge a une teinte noire bleiiûire, el I vet d'un noir parfait. 4" Le talève blanc ('), que les voyageurs anj indiquent sur l'île de Norfolk, placée non loin côtes de la Nouvelle-Hollande, pourroil bicii scr sur une variété atteinte d'albinisme de rcs| précédente. Cependant sa taille est plus forte, qu'on la dit analogue h celle d'une poule. Son mage est blanc pur, le front et le bec exceptes] sont ronges. Un ergot recourbé arme ciiaque et les pieds sont jaunes chez les indi viùus dcsséd et dans la vie sont probablement rouges. S» Le talève indien (2) , que les Javanois conJ sent sons le nom de pclliing, a le plumage noir,| d'olivâtre brillant, avec du brun sur la tète i ventre. Le cou, les épaules et le thorax sont! aigue-marine, et les côtés du cou et du ventre | pourprés. Le bas-ventre est Manc ; la plaque I taie est très large, et déborde les yeux. Sa taiilj de dix-neuf pouces anglois. LES GALLINULES (^). Qui vivent dans les eaux douces des rivière toutes les parties du monde, ne comprennent] deux espèces bien distinctes : la poule d'eau (/j ropc, figurée enl. 877, et la poule suUanc à Chine, enl. 896. La poule d'eau tachetée [i], dcj Philippines , que M. Cuvier a cru être un jeun(j du râle de genêt, sembleroit devoir être disting Elle a le plumage gris roux , varié et finement j en travers de brun ; les ailes sont brunâtres, clées de brun ; la gorge est blanche. LES RALES W. Rallus. L. Si remarquables par l'cxtrcme comprossinij leur corps et par la délicatesse de leurs cliairsj vent dans les lieux humides de toutes les partie monde. Les vrais râles, tels que les a distinj Uechstcin , ont le bec comprimé et plus long qif OPorp/iî/noaiftwî, I.ath. Phill.,Voy.,p.2'3 Fi| alba, White, Voy.,p. 238. (') P. indicui . Ilorst,, Trans., XllI , 194. (3) Gallinula. Uriss. Hydrogallina. Lacép. (4) G.noevia, Gm. DES OISEAUX. CGI iintc indigo (éclatant ; le bej } pieds et les duigts sont couvertures infôrieurcs dl s. Cet oiseau a de longueur! e teinte noire bleuâtre, et 1^ t. i c ('), que les voyageurs nnj le Norfolk, placée non loin vHol lande, pourroit bicii i atteinte d'albinisme de l'csl ant sa taille est plus forte, le à celle d'une poule. Sou le front et le bec excepiésj ïot recourbé arme clia(]ue i aes chez les individus desséd )robablement rouges. •n ('^) , que les Javanois coud pellung, a le plumage noir,| avec du brun sur la tète i 1 épaules et le thorax sont 1 s côtés du cou et du ventre | mire est Uano ; la plaque I !t déborde les yeux. Sa taiilf anglois. ALLINULES {'). les eaux douces des rivière! u monde, ne comprcnnentl islinctes : la poule d'eau Urùle galiinule{^), du Brésil, a les joues, le II, le devant du cou et le thorax gris cendré ; le iiisducou, du corps, d'un roux ferrugineux bru- ke. Le ventre est roux briqucté ; le bec est vert h [fointe; les tarses sont rouges. 2» Le rdle ù gorge wf/if (») a été rapporté du Cap par M. Delalande, l^l'ile de France par M. Matthieu. C'est un oi- fiiont la gorge et le de vant du cou sont d'un blanc ^.tandis que la tcte , le cou et le corps sont mar- i3»Le rdle à lignes blanches (*j vil dans les îles liippines. Il a le dessus du corps vert olivâtre ; le II, les joues, la gorge, d'un noir intense; un trait lie traverse la joue et passe sur l'oreille. Le bas Iduest entouré par un collier jaune ocreux , tan- ||uelc devant du cou et le ventre sont noirs, avec nyures blanches. Cet oiseau est dû aux persé- pmes recnerches de M. Dussumier. A" Le râle "•% que M. Charles Bonaparte a fait connoi- i.liabite Longbranch , dans le Nouveau- Jersey. Iiaille est de deux pieds un pouce, et le bec n'a pas pdecinq pouces de longueur. Son plumage est Inverdâtre, flammé de blanc. S" Le chiricote{^) ptorze pouces de longueur, un bec qui le rap- phepar la forme de celui du crex. Ce bec, jaune ibase, est d'un vert pâle dans le reste do son pue. La tète et le cou sont bleu de plomb; le i,les ailes, d'un brun olivûtre, les rémiges rous- sies lectrices inférieures des ailes sont d'un roux lide noir ; la poitrine et le ventre sont d'un rous- îpâle; le croupion, la région anale, la queue isplumes tibialcs sont noires. Cet oiseau est très jindu au Paraguay , où n le nomme chiricote, [analogie avec son cii li se tient dans les bois, île assez volontiers pendant la nuit, plus rare- Jilpendant le jour, et perche sur les arbres petits [feu feuilles. 6» Le mélamire {^) a été regardé par [MHnu/o gigas, Spix , Braz., pi. 99. [Mus gularii. Cuv., Gai. de Paris. \l lineatus.Cuv., Gai. de Paris. \R. giganteui . Ch. Donap., Journ. or ac. of se; *i n' 1 , p. 28 , Bull., X , 400 ; fusco virens permis ^ longitudinaliter albis ; uropygio . remigibus fKibusque immaculatis; remigAprimàfalcifnrmi, T fi. chiricote, Vieill.; capite colloque piitmbeis; rWali'jgue brunneo olivaceii ; remigibus riifescen- fi ! tectricibui alarum inferioribus rufis nigro fas- ¥i;peetore abdominequc pallidi rufis ; uropygio , |io. caudd fimoralibusque nigris, Cti. Bonap., Bull,, P,241;ac. Phil.t. V, p. 137." I fi. meianurus, Ch. Bonap.; ac. de Philad, t V, Vieillot comme étant le jeune fige du r&le chiricote. M. Charles Bonaparte l'en a séparé comme espèce distincte après un minutieux examen : il a du précé- dent la taille et le port, mais il a un bec plus étroit, les tiges des plumes plus rousses, et les grandes couvertures tirent au brun olivâtre. 7» L'aftoo/(') a été rencontré par le colonel Sykes dans les parties marécageuses du pays des IVlahrattcs, sur le conti- nent de rinde. Sa taille est de huit h neuf pouces anglois. Le dessus du corps et les flancs sont brun olivâtre, mais les ailes et la queue sont brunes; la gorge, le thorax, le ventre et le croupion sont brun cendré ; les couvertures des ailes et celles de la queue sont d'un brun foncé. Le menton seul a du blanc. Le bec est vert noirâtre; les pieds sont colorés eu brunâtre , teinté de couleur de chair. Les deux sexes ne dillcrent point. Les ciiFA ('^) n'ont qu'une espèce, le râle de genêt , figuré enl. ISO. LES MARROUETTES. Porzana. Vieill. Sont des râles dont le bec est plus court que la tète, très comprimé, très mince et assez épais, ou élevé à sa base; ses doigts sont libres. Leurs formes, leurs habitudes, ne les distinguent point des râles ordinaires, et les marouettes sont répandues dans toutes les parties du monde. Les espèces nouvelles sont nombreuses, mais mal caractérisées pour la plupart (^j. ^" Le Jtaillon{*) a été découvert en Picardie par le naturaliste dont il porte le nom. Cette espèce niche dans les maraU, et pond quatre ou cinq œufs rous- sâlres, tachés irrégulièrement de plus sombre. Le milieu du vertex et l'octiput sont noirs cl roux , le dessus du corps est d'un roux brunàlre, avec des taches oblongues noires, entoun^ de blanc; le des- sous du corps est de couleur de plomb, tandis que le ventre et les lianes sont rayés en travers de ligne* blanches; le bec est vert, et les pieds sont vert jau- nâtre. La femelle ressemble au mule. 2" Le rallo- marrouet ('') , ainsi nommé par La l'eyrouse, parce qu'il tient de la marrouelle et du râle d'eau, a été p. 139. Bull., XIII, 281;/itsco ardosiaceus; collo suprà brunneo ; dorso alisque brunneo olivaccis ; remigibus rufescentibus ; tectricibus alarum inferioribus rufis , nigro fasciatis; uropygio. rrisso cauddque nigris. {'] liallus akool . Sykes; Proc., II . 164. (») Crex, Bnehst. Ortygometra, Steptiens. (') Bufl'on a (iécrilde ce groupe les rallus porzana. Briss.; enl. 71. R.jamaicensis,L.R.kiolloelR.cayen- nensis. C»] Rallus liaillonii . Vieill., Dicl.. XXVIII, 548. (•) /{, Peyrousei. Vieill., Knc, p. 1063, n 15. 662 HISTOIRE NATURELLE observé dans les Pyréndes. Il a la gorge, les joties, lu poitrine et le ventre gris bleuâtre. Le dessous du corps est brun, mélangé d'olivAtro; les couvertures inférieures de la queue sont brunes, tachetées de blanc ; le bec est jaune verdAlre , et les pieds sont de la mime couleur. 3" Le brunotr (') , ou Vypacaha pardo ob] Gallinula eurizona. Temm., pi. 417. p) G. riMginosa . Temm . pi. 357. (4) R leucopyrrhus , Vieill., Enc, n" 18 , 1063. (5) H. fuscescens. Vieill., Enc, 1065 , esp. 19. bruns. 8" Le rdle brun raijé de noir (') est Indiii aux îles Sandwich. 11 est brun, rayé de noir, al un plumage brun ferrugineux en dessous; le liée) noir, et les pieds sont d'un rouge brun. 0" Le i cendré à queue noire ('■') se trouve dons l'ile dl Taïli. Il est cendré, avec du brun ronge sur le cari sa gorge est blanche , et le bord externe des rctnl est de cette couleur ; la queue et le bec sont noi les pieds sont jaunes. Sa taille est de six pouJ Ui" Le rdle à poitrine grise {^), que l'on dit pro nir de l'Océanie, est cendré pur sur la tête, lel et la poitrine. La gorge est blanche , le dos est ni des mèches noires existent sur le sommet de la t| Sa taille est de six pouces. i\" Le rdle brun à l bleu {^) se trouve au cap de Bonne-iîspérance. \i châtain, avec du bleuâtre en dessous. Lescou^ turcs inférieures de la queue sont blanches,! des rayures noires transversales. Le bec et les pi sont rouges. 12» Le rdle à face noire (■>), ou rij caha cara ncgra de d'Azara, se trouve au Paragif Il a le front noir, la tête, la gorge et le devani cou couleur de plomb; le dos et le croupion bri[ la poitrine et ic ventre d'un blanc roussâtre; lel vert clair, et les pieds brun verdâtre. Ses liabily sont inconnues. \5" Le rdle à gorge et à /)Oi(i| rougedtres ("J est obscur sur le corps, cendré en ( sous, avec le cou et le thorax ferrugineux ; le bi'^ pâle, mais les pieds sont jaunes. t4" Le rdkgri se trouve à Cayenne, et semble être une modij tion de plumage du petit râle de Cayenne de Bufl La tête et le cou sont gris; le dessus du corps ej ailes sont bruns; le ventre et les flancs sontrj de noir et de blanc; le bec est brun; les pieds i gris. ^S" Le rdle jaspé i^), ou Vypecaha jaxpà cncima de d'Azara , a la partie antérieure de lat le devant du cou , la poitrine et le ventre d'un i vif; le dessus du cou et du corps brun varié de j râtre et de blanc ; la queue est brune ; le bec, j en dessus, est vert jaunâtre en dessous; les sont rouges. Iti" Le noir {^) vit au Sénégal. Il esi tièrement neir, avec le bec jaune à sa base, bri sa pointe , et les pieJs rouges. 47" Le raie ««j paupières el iris rouges ('*>) se trouve aux îlesj {') 7Î. obscurus ,L(\[h., Ind., n» 16. {') R. ta'ilensis, Lalh., n° 15. (3) R. pectoralis . Temm., texte des pi. col. (*) R, cœriilcscens, Lalh., Ind., n» 9. (5)J{. metanop.?, Vieill., Enc, 1065, esp. 23. A^ Apunt , III, n» 373. (6) R. /erruflfiKCUJ, Lalh., Ind., no 7. (7) fi. einereus, vieill., Enc, 1066, n" 25. B.e^ Temm., pi. 523. (8) fi. maculosus . Vieill., Enc, 1066 , esp. 26. J Apunl., no 378. (9) R.niger. Lalh., esp. 13. Vieill., Enc, 1067,es| (■o) fi. tabuensis, Lalh., Ind. n» 12. DES OISEAUX. 6G3 Il raijé (/^noi'rOesiindii est brun , rayé de noir, a iginciix en dessous; le ItecI , d'un rouge brun. 9" le (• P) se irouvc dans l'ile dj ec du brun rouge sur le coi Bt le bord externe des rémi| la queue et le bec sont noi >. Sa taille est de six poui le grise (3), que l'on dit pri cendré pur sur la tête, le ;e est blanche , le dos est m istent sur le sommet de la t| ouces. 14" Le rdle brunit :ap de Bonne-Kspéraiice. 1 •uâtre en dessous. Les cou la queue sont blanches, ansversales. Le bec et les pi rdli^ H face mire (•'■) , ou \'i i'Azara, se trouve au Paragi 1 têle , la gorge et le devani >b; le dos et le croupion bn ire d'un blanc roussûlre; lei ds brun verdâtre. Ses liabili Le rdle à gorge et à poil scur sur le corps, cendré en le thorax ferrugineux ; le \v sont jaunes. U"Leni/ejri e, et semble être une modil petit rdle de Cayenne de Bul it gris ; le dessus du corps ei ventre et les flancs sont n e bec est brun ; les pieds pi a la partie antérieure de la poitrine et le ventre d'un u et du corps brun varié de queue est brune; le bec, aunûtreen dessous; les noir C^) vit au Sénégal. Il esl le bec jaune à sa base.bn eJs rouges. iT" Le râle n> ouges e») se trouve aux îles] lh.,Ind.,n''16. lh.,n°15. enim., texte des pi. col. Lalh.,Ind., no9. ieill., Eue, 1065, esp. 23. A ,Lath.,Ind.,no7. eill.,Enc.,1066,no25.il.e^ VieiU.,Enc.,1066,esp.26. esp.l3.Vieill.,Enc.,1067,esj alh., Ind. n» 12. let à Tanna. 11 a le plumage noir, h teinte plus en dessous ; les paupières et l'iris rouges. Ile rdle noir pointillé de blanc (>) a été observé lilesde la Société. Son plumage noir est relevé oints blancs ; les ailes sont rayées en travers de i; le dessous du corps est blanchâtre; la léte est I, et la poitrine d'un gris bleuâtre ; le bec est vif, et les pieds sont incarnats. tU" Le rdle riilrcP), ou l'ypecaha obscuro de d'Azara. Il est iTerdâtrc en dessus, avec le dessous du corps itrc, nuancé de bleuâtre , de même que le front, iiés de la tête et du cou ; le bec est vert , et les isont rouges. 20" Le rdle de la Nouvelle-Xé- !(}] est brun ferrugineux, avec les ailes et la id'un brun foncé ; les plumes rayées de noir en i;le bec et les pieds brun rougeâtre. Celte es- folTre une première variété dans l'ile de Howe, seconde à la Nouvel le-Uollande. 21° Le rdle tMàgorije blanche {*), que d'Azara a fait con- sens le nom à'ypecalia aplomado ypardo, \wc au Paraguay. U est, ainsi que l'indique son i,de couleur plombée, mais blanc à la gorge. Ile râle rayé à bec et à pieds rouges (*) repose |gne assez mauvaise figure de Urown. Cet auteur idcCeyIan, et décrit son plumage comme étant ibrun obscur en dessus, avec le dessous du dos [queue couleur de rouille, le ventre rouge clair, I de brun. 25" Le rdle rougedire ("), également (ylan, est assez mal ligure par Urown. Il a le cou [poitrine couleur de rouille , les couvertures des [brunes, le ventre blanc, avec des bandes noires; sue est courte et brune. 24" Le rdle rougcdtre et pieds cendrés C) a été rencontré aux îles vich. Son plumage est ferrugineux pâte ; les [trtures supérieures de la queue sont plus lon- les rectrices ; le bec et les pieds sont cen- i23° Le rdle roux (*) se trouve en Afrique. Il a iet le cou roux , le corps brun noir, rayé longi- alomenten dessous, rayé et tach«té de blanc ssus. La femelle a la gorge blanc'ie. 20" Le ru- [«n, que l'on dit être de Java, a la gorge, le otdu cou, la poitrine et le ventre blancs dans ilieu, roux sur les côtés, avec le ventre et les i noirs, rayés de blanc en travers; le dessus wps est brun roussûtre. 27" Le rdle à sourcils Ill.paei7!cu9, Lath., esp. 15. li.nt|;rteans,Vieill., Encycl.,1067.Azara,Apunt., k Bull., Yl, 412. Ilouitralts, Sparin.,Carls.,pl. 14. Enc, pi. 63, II |ilaIb(col{t«, Vieill., Enc, 1068, esp. 35. lll'Capcnsis.Brown, pi. 38. Enc, pi. 63, flg. 3. | Vieill., Encycl., 1060, pi. 63, fig. 4. i,pl.37. \ltandteichensis. Lath., Ind., esp. 14. |i- ru/ut, Vieill., Enc, 1070, esp. 40. Uru/eseens, Vieill., Encycl.» 1070 , n<> 41. blancs ('), ou Vyperahi cria blancn do d'Azara , vit au Paraguay. 11 a trois bandelettes, l'une blanche, ot les deux autres noires, sur les côtés de la tête. Le devant du cou est roux jaunâtre, et le dessous du corps est blanc ; mais le dessus est tacheté de blanc et de noirâtre. Les flancs sont rayés en travers de blanc et de noir ; les tarses sont jaunes , et le bec est brun. 28° Le rdle varié à gorge rousse {'*) se trouve dans le nord de l'Amérique. U aie ventre ei la nuque olivâtres, tachetés de blanc; la gorge rousse, la poi- trine d'un blanc sale, et les pieds bruns. 2!)" Le wid- geon (>*) a été décrit par Uufl'on sous le nom de râle du la Virginie, et par lirisson sous celui de poulc- sultanc de lu baie d'IIudson. C'est une espèce qui est répandue depuis la baie d'IIudson jusqu'i*! la Loui- siane. Les naturels lui donnent le nom de panpaka patesseu, tandis que les Américains l'appellent wid- geon , pour rappeler son peu de défiance. Catcsby cite le nom de eorse. ."50° L'ypecaha (^), ainsi nommé, comme tous les râles en général, par les Guaranis, a la tête de couleur plomb, le dessus du corps brun verdâtre; la gorge blanche, le devant du cou et le haut de la poitrine plombés. Les créoles espa- gnols lui donnent le nom de poulette. LES JACANAS. Parra. L. Ces oiseaux, singuliers par la longueur démesu- rée de leurs ongles, et surtout de celui du pouce, qui sont acérés et pointus, sont répandus dans toute la zone torriJe. Buflbn n'a bien connu que le jacana commun (parra jacana, L.), très commun dans les marais du Brésil, oii il marche sur les longues herbes en s'accrochant i!i leurs tiges. On en trouve les fi- gures enl. 322 et 840. Le nom de jacana, ou mieux de jahana, sert au Brésil à désigner les poules d'eau, tandis qu'au Paraguay on les nomme aqua- puazos , ou oiseaux qui marchent sur les aquapes, sortes d'herbes aquatiques. Le nom de chirurgiens leur vient de la coupe en lancette ou en lame de bis- touri de l'ongle du pouce. Les jacanas noir, peca, varié et vert dcBufTon, ne sont que des modifications diverses du jacana commun. Les jacanas ont des mœurs farouches , et ne quit- tent guère les marais et les bords des ruisseaux et des étangs. Ils se nourrissent dMnsectes aquatiques (') 71. superciliaris, Vieill., Encycl., 1070 , esp. 42. (*) R. ruficollis , Penn., Arct. zool., no 410. Gallinula noveboracensis , Lath., Ind., no 16. ' (3; /{.stoh'^us^ Lath. Ô) R ypecoAa, Vieill., Encycl., 1071 , esp. 45. Azara, Apunt., no 367. i 1 '^ 1 6G1 IfîSTOlRE NATURELLE i !; 1 ' J; i 1 ctdo petits mollusques. Ils se servent avei; hraiicoiip | d'udrcssc do Iciiis Um^n doii^ts |)oiii' codiir en (picl- qne sorte sur la siirfuco dei ciiiix , en s'iip|inyunt ii peine sur les reuilles (luttantes des pluntes acpiali- qucs. Ils cunstrin'sonl leurs nids au milieu des ro- seaux, et souvent il leur arrive de pondre sur de liU'(;es feuilles, presque sans apprêts, des «eufs qu'ils ne couvent ^iièrc que la nuit. Les espèces, armées d'éperons, s'en servent pour se buttrn entre elles un pour se dérendrc des attaques des oiseaux de proie. Les espèces nouvelles sont les suivantes : i" l,c Jaciaui lironzrC) a été rapporté du nen^ale par'Al. Dussuniicr, et se trouve h Java, oii l'a ren- contré le voyageur llorsficld. Son pluma(i;e est vert doré, avec des reflets bronzés; la tôtc et le cou sont noirs, et un sourcil blanc surmonte chaque œil; le dos et les ailes sont d'un gris vermiculé, mais les ré- miges sont noires ; le croupion et la queue sont d'un ferrugineux à reflets violets brillants. Les Javanois nomment cet oiseau pichisan. 2" Le jacana à crrles ^^) difl'ère des espèces con- nues par le nombre des appendices membraneux dont la base du bec et le front sont ornés; trois pe- tites cré'es réunies pur la base sont placées & la file sur l'aréle de la mandibule supérieure ; celle posté- rieure , la plus grande et la plus développée des trois appendices , vient s'unir à une large plaque détachée qui couvre le front. Ces caroncules, la peau des fosses nasales et les deux tiers des mandibules sont d'une belle teinte souci ; la pointe des mandibules est noire. J.e sommet de la télé , une large bande qui suit la direction de lu inique, les côtés et le devant de la région thoraclquc, ainsi qu'une partie du ventre, sont d'un pourpre noirûtre. Le dos et les ailes sont d'un brun olivdtrc, à reflets bronzés; les joues, les côtés et le devant du cou sont d'une teinte rosée; le bas-ventre, les cuisses, l'abdomen et les couvertures du dessous de la queue sont d'un blanc jaunâtre ; les pieds et les doigts ont une teinte vert bleuâtre clair. La taille de celle nouvelle espèce, découverte par M. Keinward dans ses excursions aux Moluques, est un peu plus forte que celle du jacana du Brésil : les pn portions sont absolument les mêmes. On la trouve 1UX Gélèbes. Les deux individus du musée des Pay Bas ont été tués dans Ir district de Menado; l'espèce est aussi de passage à Amboine. 3" Le jacana à nuque blanche {^), découvert à Madagascar par M. Goudot, a été décrit par M. Isi- dore Geoflroy Saint-Ililaire dans ses Etudes zoologi- (') Parra œnea, Cuv. P. meîanockloris , Vieil!., fiai., pi. 264. P. superciliosa, Horsr., Res. in Java,avec plan- che , et Trans., XIII, 194. (•) P. gallinacea, Temm., pi. 464. (}) P. albinucha. Istd. Geoff., Mac. de zool., t. Il, pi. 6, 1 832 , et études , 2<' cahier, pi. 6. qiips. Par l.i rolorntion de son p1uma||;c, il rrsscn aux .-iiitrci jncin.m, mais ses couleur» sunl did buées MOU seiilcuicnt d'une manière dilTiTonicj celle que nous observons dans les autres espci mais mémo en sens précisément inversa. Ainsi, i sieurs jalonnas ont la gorge blanche et K; il'irricrel cou noir. Cette nouvelle espèce a au i'untrairclc[ complètement noir en avant et parfaitem(;nl tilj par derrière, disposition de couleur qui oiTre iiiij collent caractère spécili(|ue. Du reste, le corps tout entier roux marron , et les niles sont d'un i profond. La queue, très courte comme ii l'ordinal est irrégulièrement variée de roux et dn noir,et| couvertures supérieures sont en grande partie I ches. Kniin , on rcmar(|uc au bas du cou qiiclJ plumes d'un jaune doré qui , existant é|;aleinen] avant et latéralement, sont disposées eu dcmi-J de, ou, si l'on veut, forment un demi-collier j peu apparent. Quant aux proportions et aux formes du jad à nuque blanche, il sulHra de dire qu'elles son! mêmes que dans les autres espèces. Ses dimens| sont les suivantes : Hauteur totale lOpouc. Longueur de l'aile 6 — du tarse 2 — de la partie nue de la jambe. 1 — du bec 1 A cette description on doit ajouter qu'il n'cj aucune trace de crétc membraneuse ni sur le lid sur le front, mais que la nudité de la tête cstl étendue, et couvre presque toute la face supcril du crâne. Enlin l'éperon alairc n'est rcprvscl comme dans la plupart des espèces, que paruniT titc tubérosité osseuse que revêt un petit oni^lcJ A" he jacana à hnjjuc queue ou yuppi-pi('l,\ n'a point connu Buflbn , est sans contredit l'csl la plus remarquable du genre, car elle possède d pennes intermédiaires de la queue, longues etl courbées , comme celles des veuves. Les Indiens^ roissent nommer cet oiseau yiippii.. et so/iHa.l coifl'e blanche, lisérée de noir, couvre le fronl tête et le devant du cou. L'occiput est noir et le | rière du cou jaune marron. Une bande d'un 1 doré sépare le cou du dos , qui est brun rougel Un pourpre foncé règne sur tout le dessous du co] L»9 ailes portent une plaque blanche , et les rén soni lîOfdées de celle dernière couleur. Sa tailli de vingt pouces. Les deux longues pennes dj queue ont une tache blanche à leur extrémitcj jeune âge a la tête brun foncé, et une bande blaij (■) Parra sinensis , L. P. luzionensis . lalh., pi. Sonnerai, \ouv.-Guin., pi. 45. Enc, pi. 61» ^j P. $inensis, Vieill., Encycl., 1056. Gai., pl-^oi DES OISEAUX. ccr» I ilfl son plumage , il msen iiiiji SOS cdulriirs xunl disj (l'une manière dilTôronlcf yons dans les autres espt'i (?cist'ment Inverse. Ainsi, | or^c blanche et U\ d'irriùrel Ile ospôcu a au cuntrairclci I avant et parfaitoinont tili ion (le couleur qui oITre un I iii(|ue. Du reste , le corps ou , et les ailes sont d'un i ■es courte comme !i l'ordinal ari(!c (le roux cl de noir, clj rcs sont en grande partie I [)r(|uc au bas du cou qitcln or(i qui , existant l'Kaleincnl t , sont dispostîes eu dcmi-i , forment un demi-collier | lions et aux Tormes du jad sulHra de dire qu'elles soni autres espèces. Ses dimenJ iOpouc. 6 2 ie nue de la jambe. 1 1 n on doit ajouter qu'il n'cj 3 membraneuse ni sur le l)( uc la nudité de la tête csl] jresque toute la face supéril ■peron alaire n'est rcpréscj art des espèces, (|uc par un( se que revêt un petit on|,'lcJ ijiui' qumc ou yuppi-pl{'), on , est sans contredit l'csj du genre, car elle possède ■es de la queue , longues ctl es des veuves. Les Indicnf oiseau yuppi i- - et sohxa. (ic de noir, couvre le froiij :ou. L'occiput est noir et le marron. Une bande d'un ' u dos , qui est brun rougel ;ne sur tout le dessous du ce plaque blanche, et les rér c dernière couleur. Sa taiil* es deux longues pennes d . blanche à leur extrcmilé] un foncé, et une bande blai L. P. luïionensis , lalh., ?!• n., pi. 45. Enc, pi. 61>''| Encycl., 1056. Gai., pi- ^"j [jfscend le long du cou. On en connoU une va- iatleintc d'albinisme. Ce Ixmu Jacaiia S(> trouve iBengale, mais surtout aux Iles lMiilip|)iues. LES GIAROI.ES ('). OU GLAHÉOLES. loi long-temps «îté un ('cueil pour les naturalistes itnclateurs, qui les ont plac('e$ tautAt avec les lDiiell(!S, ainsi que l'a fait Linné, lant(^t à ct'ité |Kcr(!laires et des kamiclies, comme l'a prétendu ]ll0l;uvcc les foulques, |)arCuvier; entre le (ja- irt kiimiclii , par Teminiuck. Les ^'iaroles, ou nx de mer, Joignent ù un bee (!(• pluvier, ré- |ila hase seulement, et cou vexe dans le reste étrndue, des ailes longues et pointues. (!e lilcs oiseaux qui fr(!i|uentent les mmc et cinquième les plus lon- gues ; poignet do l'aile muni parfois d'un éperon aigu; tarses grêles, médiocres, ayant trois doigts devant et un pouce touchant ù peine à terre. Les vanneaux ont le corps massif, et se ressem- blent par le port ; ce sont des oiseaux qui vivent par troupes dans les prairies humides et sur le bord des rivières. Leurs mœurs sont assez analogues à celles des pluviers , c'est-à-dire qu'ils vivent de vers , do lombrics, de frai de batraciens, et même de pousses d'herbes tendres. Les habitudes des espèces étrangères ne sont point encore parfaitement connues. Il n'en estpas de même de celle d'Europe, qu'on sait être de passage dans nos contrées et vivre par grandes familles. On trouve ces oiseaux dans toutes les parties du monde. On a séparé des vanneaux proprement dits le vanneau-pluvier, sous le nom de sqvalarola. Ce dernier a pour caractère distinctif d'avoir la pre- mière rémige la plus longue, et un pouce petit et C) VanrUns. lliis=. Trimja, L. II. 84 IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) O ^ A 'ks ^ 1.0 }^^ m itt U2 i2.2 iï HA ■■ £[ U& 12.0 u I ■•> Bbi lllr^ "^ I. ^V*;'^.;? ^I-v »> ^I^*' ■> /^ i ^ y ï^ioiogFaphic Sdenoes Corporalion ^ •O^ <.- ^^ <*\ ^n\ ^^ V ^Q 7i WBT MAIN STRICT WnSTIR,N.Y. 145M (716) •72-4503 ^ .*^î^ ma HISTOIRE NATURELLE Ni ') i-i; 1 ! :i 1 : . hbL .1 riidimcnlairc , tandfs qnc les vanneaux en ont un pliiA (Ii'vcloppé , et que 1rs quntriôinc cl cinquïènic rcniif^i-s sont les plus longues. LE VANM'AU l'LIJVIKH. Vancllun nielononanlir ('), Le vanneau-pluvier u é((> décrit sous trois noms par Gmelin, et fi(;uré trois Tois d cet nisenn que pnrlr Arij lali», bien qiit^ l'uiileiir gre Ift pluvier dore. Son non l des Vi'niliens. irolc habile toute l'Riiropej il se relrouve diins une pr c septentrionale. Il liabitj 'end)onchnre des rivimsi es sidins. Il est do p,-iss»;;c| |)t'r»^e ; il se nourrit de ve isquesct d'insectes; il niche clic pond quatre unirs d'uni > rioir. iprement dits ont donc un | i terre, et les (|natri('me( , plus longues. L'Kiirope iij USl: \NNEAU HiirrK. dlus crislatiiK ('). un des oiseaux les plus Urées, et par son plumage i qui part de l'occiput et rel los en se relevant vers son f est composée de plumes Irfl n noir brillant à n flots, ain^ u cou jusqu'à la poitrine; l( 1 cori)S sont d'ini vert de lelques reflets de fer spécil la région abdominale, et II d'un blanc pur; les convrf intées de couleur de buffle j :es , moins les deux oxlernd jnde tache noire ; le bec ej |sonl d'un rouge brun : la r de la gorge et de la poili ine vanneau varie parfois d'ut lûtrc. Celui du jeune âge |i]ue la huppe est moins )us des yeux est noirâtre ,1 est variée de blunc et d{ lûmes dorsales sont icrmiil Jleiules du plumage de nocj lies de la livrée de l'adullej lînt plus vives et plus nelj teur totale du corps est d'ej Jeau a été donné à cet oiseai [par rapport au bruit que fj t. Il , p. 550 : tringa i'ûi| Uiffon .enl. 2V2. vidiinl, brini (lui imite nssoz liion r(>lui ; a/pu; OU paon sauvage; nom que les Itu- igjont conservé, car ils le coimoissent encore nu- U'Iiui sous le nom de petit paon, paonzcH» ou Illins plusieurs provinces de France on donne au ineau, par analogie avec son cri, les noms de iMt, , de ph'Hr , ou liii'ilp. Cependant dans nos iiiiices de l'Ouest il est plus liabilucllemcnl appelé [le vanneau, en s'élnneanl de dessus terre et pre- ^ison vol, pousse un petit cri sec dont les syl- iilii-huil rendent assez bien le son. Son vol est lisant et de longue haleine, et permet h l'oiseau l s'élever à de grandes hauteurs. Lorsqu'il par- 1 les prairies , il est dans l'habitude de voleter \k s'élever d'un endroit à un autre par petits us. « Cet oisean est fort gai, dit lluffon ; il est sans pcn mouvement, folAire, el se joue de mille fa- teen l'air; il s'y tient par instant dans toutes les Lalions, même le ventre en liaut ou sur le eôlé, |lfs ailes dirigées perpendiculairement, el aucun !au ne caracole cl ne voltige plus lestemcnl. » |Ips vanneaux arrivent en France, par grandes «ipcs qui s'abattent dans los prairies, au comme n- ml de mars ou dès la lin de février. Leur nour- |ire consiste principalement en lombrics terrcs- , communs h celte époque , qu'ils savent tirer de avec la plus grande adresse. Lorsqu'ils sont m, on les voil aller dans les fossés ou dans les ros laver leur bec rempli de terre. Leurs mo'uis Ll très farouches . et ces oiseaux, toujours sur le linÏY, parlent au moindre bruit qu'ils entei dent Lslfur voisinage lorsqu'ils en ignorent la soinee, [fuient à l'aspect de l'homme, même éloigné d'eux. i mâles se disputent la possession des femelles c acharnement. Celles-ci, fécondées, pondent en I trois ou quatre eeufs oblongs, d'un vert sombre Itohelés de noir, qu'elles déposent sur de petites «Iles élevées au-dessus des marécages qu'elles Lisissent ordinairement. Ce nid est à découvert, Istulcmenl l'oiseau est dans l'habitude de couper Jiherbos et d'en former un petit espace arrondi de Idimension qu'il veut lui donner. Les vanneaux Vent leurs œufs l'espace de vingt jours. Les mes h peine éclos courent diins l'herbe ; lorsqu'ils ipliis forts, les troupes de vanneaux éparjfillés fus les marais par familles isolées se réunissent wr former des bandes de cinq à six cents indivi- sqiii président à leur départ vers la fui du mois |«iobre. C'est à celle époque que ces oiseaux sont s gras, parce que leur nourriture est plus abon- en Italie. La ehair du vanneau est estimée, bien qu'elle soit péiiéralcmenl maigre el sèche. Qtielques personnes sont parvenues à l'élever en domesiicilé en le nour- rissinl avec du ciinir de bn>uf coupé en rdanients. Ses (l'ufs ont, dit-on, une saveur délicieuse. le vanneau ne se nourrit pas seulement de vers, il recherche les araignées, les chenilles, les petits limaçons el les insectes de toute sorte, de manière qu'il rend de véritables services à l'agriculture en purgeant le sol d'une foule de petits animaux nui- sildes. Les vanneaux étrangers, sans être nombreux, oiïrent cependant plusieurs espèces intéressantes ré- pandues sur les points les plus divers du globe ; ce sont les suivantes : LE VANiNEAU DE CAYENNE. Triutja cnijennemh. L\tii. (*) Cet oiseau est do lu taille du vanneau d'Europe, mais ses tarses sont plus élevés. L'aile est aussi mu- nie d'un ergot. Lu huppe qui retombe de rocciput est courte, peu fournie, et ne se compose que de cinq à six brins effdés ; le front el le menton sont d'un noir pro- fond ; une calotte d'un brun roux couvre la tète ; les joues et le cou sont d'un grisâtre clair; le dos et le dessus des ailes sont d'un vert doré variant au brim ; une plaque bleuâtre couvre l'aile; la poitrine est d'un noir vif; les parties inférieures sont d'un blanc pur ; le bord de l'aile est blane, de mémo que le bout des reclrices (|ui sont noires ; le bec el les tarses sont rougeâtres , mais la base du bec n'a point de barbillons. Ce vanneau est commun au Brésil cl k la Guyane, et paroit être le telm ou tcrulero de d'Azara, indi^ gène du Paraguay. LE VANNEAU ARMÉ A CALOTTE ItLAN'ClIE. Yanellug albicapUltm f). Celte espèce, dont la pairie est inconnue, a la taille de la précédente: une caroncule membraneuse, jaune, plate, remonte sur le front et descend de chaque côté de la commissure sons forme Durfon» enl. 807: tringa (joana. Forslcr, le milieu de l'aile qu'elle traverse en bande, forn, miroir, et à la naissance de la queue; celle ci nn est terminée par une bordure assez large de coul] rousse, et les rémiges sont également noires. Le vanneau de Goa se trouve sur tout le coi nent de l'Inde, et peut-être aux Iles Philippioej LE VANNEAU DU SÉNÉGAL. Tringa senegalla ('). Ce vanneau a de longueur totale environ do pouces : son bec est recouvert à la base par une mJ brane charnue jaune, tombant sur la coinmiss du bec sous forme de deux festons pointus ; tarses sont longs et grêles, et de couleur verdâf' l'éperon de l'aile est aigu et long de deux lignes; plumage est d'un gris brun clair, plus foncé en l sus, plus voisin du blanchâtre sur le front, sur grandes couvertures et sur le bord de l'aile; la ga est d'un noir vif, ainsi que les rémiges ; la que] d'abord blanche à sa première moitié , est noire, | bordée de blanc. Cet oiseau est très commun sur la côlc d'Afrij et au Sénégal notamment, où les François le ni mcnl criard et les Nègres net-net. Il pousse des] perouuts aussitôt qu'il aperçoit un homme, et cil tous les autres oiseaux que le chasseur essaie de: prendre. LE VANNEAU DU CHILI. Parra chilemis ('^). Ce vanneau, dont nous avons apporté phisifl individus du Chili, a beaucoup de rapport avec lui de Cayenne, représenté enl. 836, et souventl été confondu avec lui. Il en diffère cependant d'j manière remarquable , et la description de Mo\ est exacte. Les Chiliens le conuoissent sous le i de Ihéghel. Ce vanneau est de la grosseur de l'espèce d'I rope : sa tête est noire, surmontée d'une huppcjj cou, le dos et la partie antérieure des ailes d'un violet noirâtre intense, s'étendant jusqu'au I lieu de la poitrine, et dégénérant sur cette pal en large plaque noire; le ventre est blanc; lesf miges et les reclrices, qui sont courtes, sonti brun foncé; deux barbillons charnus, lobés, naissl de la base du bec ; les yeux sont bruns à iris jaul l'éperon de l'épaule est conique , aigu , long de [ lignes, et d'un beau rose. Ce théghel, dont parle Frézier, page 74 de la 1 (•) l^th., Syn.. sp. 8 : parra senegalla. Gmel. nellus senegalensis armatus , Drisson : vanneau ai| du Sénégal , Durfon , enl. 362. (>) Moliua, p. U30: parra chilensis, Lttth.i >**i| îsp. 11. DES OISEAUX. 661) lie traverse en bande, forn ice de la queue; celle ci nd )ordurc assez large de coul| sont également noires. I se trouve sur tout le coi it-êtrc aux ilcs Philippine^ AU DU SÉNÉGAL. n senegalla ('). Dngucur totale environ do couvert à la base par une m^ , tombant sur la coinmissj Je deux festons pointus; ;réles, et de couleur verdâtj igu et long de deux lignes; \ brun clair, plus foncé en ( lanchâtrc sur le front, sucj >t sur le bord de l'aile; la go isi que les rémiges ; la qucf ;)rcmicrc moitié , est noire, | I commun sur la cù(c d'Afril ment, où les François le nq bgresnd-nct. 11 pousse des j 1 aperçoit un homme, et cIT IX que le chasseur essaie de t EAU DU CUILI. "•a chilensis ('^). nous avons apporté plusifl beaucoup de rapport avec ésenté enl. 850, et souvent] 1. Il en dliïcre cependant d'j et la description de Moj ens le conuoissent sous le i la grosseur de l'espèce d'I B, surmontée d'une huppe i irtie antérieure des ailes s Jtense, s'étendant jusqu'au I 3t dégénérant sur celle pal ; le ventre est blanc ; lesf , qui sont courtes, sont* lillons charnus, lobés, naiss . yeux sont bruns à iris jaul it conique , aigu , long de | ose. irle Frézier, page 74 de la 1 . parra senegalla, Gmel.:] natus . Brlssoa : vanneau an 1.362. J parm chilensis, Lalh.i H idc son voyage au Chili et au Pérou, sous le lie criard, paroît se servir de son ergot avec (ilelé pour se battre, et avoir l'humeur i|ucrel- le, On le trouve communément dans les plaines ides environs de Talcaguaho, où il vit d'insectes Ile vers. ht oiseau construit son nid au milieu des herbes, h femelle y pond quatre œufs fauves piquetés {noir, et un peu plus gros que ceux de perdrix. inlicet la femelle vont habituellement ensemble, ement par troupes. Araucanos regardent le théghcl comme une (Sentinelle, parce que aussitôt qu'il entend du (dans la nuit, il ne manque jamais de crier. LE VANNEAU A ÉCIIAKPE. Vanellus cinclus ('). ( petit vanneau, qui habite les îles désertes des lines, est très familier. Il fréquente les vastes I de ces iles antarctiques aussi bien que les ri- idei baies qui en morcellent le pourtour. Il là se placer sur les singulières émincnccs que ele hota.c de Gommcrron , l'Iiydrocotile gum- cdes botanistes, en poussant, d'une voix forte ndant quelques instants, des cris vifs et pressés, libout du bec h l'cxtréniité de la (|ueue , ce van- ^ahuit pouces de longueur totale : le bec a huit s, les tarses dix-huit lignes, le doigt du milieu uce; les ailes, qui se terminent en pointe, son; ^longues que la queue, létre revêtu d'un plumage brillant, la livrée (vanneau est cependant agréable : le dessus du lest en entier d'un gris brun, fauve uniforme, I s'étend sur le croupion et sur les pennes mncsde la queue. Cette teinte est plus foncée [litétc, où elle forme une sorte décalotte; le fï la base du bec, de même que les joues et Iù !, sont d'un gris cendré; un bandeau d'un blanc luil au-dessus du front , contourne l'œil , et se ]liicrricre la tête, sans se réunir à celui du côté i\ le bec est noir, l'iris rougcâtrc. Sous les rtures on remarque quelques plumes blanches, srectrices extérieures de la queue sont égale- I blanches: le dessous de ces parties, ainsi que Ktrices et le ventre, oiïrent également la teinte e, tandis que quelques plumes fauves en ve- nt les jambes ; la poitrine est d'un rouge orracé, (séparée du blanc pur de l'abdomen par une ve assez large d'un noir vif; les pieds sont [Tes. loi., zool. de la Coq., pi. 43: tringa Urvillii, ^AnD.,Sc. nat.. Janvier 1826. LE VANMAU A SOCHCILS. Parra tuperciliosai*). Cet oiseau a dix-sept pouces de longueur et habile l'ile de Java, où les naturels le nomment pichistii} . Son plumage est d'un vert noir brillant, passant à un olivâtre éclatant sur le dos et sur les ailes. Une ligne d'un blanc pur se dessine au-dessus des yeux en formant une sorte de sourcils ; les rémiges sont noires, le croupion et la queue d'un ferrugineux violet éclatant ; la base du bec en dessus est garnie d'une caroncule arrondie; l'éperon implanté dans le moignon de l'aile est obtus. A ces détails fournis par llorsiield se l)ornc ce (|uc nous savons sur cette espèce, et peut-être appartient-elle plutôt aux ja- canas ? LE VANNEAU nu LA NUL'VELLE-1I0LL.\M>I':. Tringa lobala (^j. Cotte espèce, que Latham a ajoutée dans le Sup- plément de son Synopsis, habite les bords dos li- vières de la Nouvelle-Hollande, et nous croyons l'avoir entrevue fréquemment sur les rives du Ne- pe.-m elde la Miicarie, à la Nouvelle-Galles du Sud. Ses mœurs sont très farouclics, et jamais on n'en voit qu'un petit nombre d'individus réunis dans le même lieu. Ce vanneau a dix-neuf pouces de lon- gueur totale ; il a des barbillons charnus à la base du bec, des ergots jaunes aux moignons des ailes ; son plumage est olivûtre ferrugineux en dessu», et blanc en dessous ; l'occiput est noir; les rectrices et les ré- miges sont de cette couleur ; le bec est jaunâtre. Nous ajouterons aux détails déjà donnés, ceux re- latifs aux espèces nouvelles qui suivent. LE VANNEAU A TÊTE BLANCHE (»j. A été découvert à Quorra, dans l'intérieur de l'Afrique, par le lieutenant Allen. Ce vanneau a la tête, la gorge, le milieu des ailes, le croupion, le ventre blancs ; les joues et les côtés du cou sont gris pourpré; les scapulaires, les trois premières ré- miges à l'extrémité de la queue sont noires. Ce van- neau a treize pouces anglois de longueur. Le bec vert orangé, la pointe exceptée, qui est noire; la plaque charnue qui recouvre le front est orangée et de forme étroite. Les éperons des ailes sont longs de près d'un pouce, robustes et acérés. (<) liorsf., Trans. Soc. linn., t. XIII , p. 194. (•) Latham , Syn., sp. 47. 0 K. «(biceps, Gould., Proc, 1Y,45. «70 HISTOIRE NATURELLE r |i f ' ! LE VANNEAU DE VILLOTIvAU ('). A ëlô découvert en Egypte |)iirS;ivi;,'My; mais on ignore quelle est sa |)ro|> vie, et le plumag*^ du mâle. La femelle seule est décrite en ces termes : Le dessus de la tétc , les ciUés et le dessus du cou sont d'un cendré roiissAire; le dns, les scapulaires, les petites couvertures des .'lilcs, d'une couleur Isabelle, h reflets verdâtres pourprés ; les grandes rémiges sont d'im noir profond ; les ré- miges secondaires et les rectrices sont d'un blanc pur; les grandes couvertures des ailes sont blan- châtres à leur base, et terminées de noir; le front et la gorge sont d'un blanc sale ; la poitrine est d'une teinte vineuse, nuancée de violdtrc; le ventre et l'abdomen sont d'un fauve clair; le bec est noir, les pieds sont jaunes. LE VANNEAU ARMÉ A CALOTTE BLANCni; ''). A huit pouces et demi de longueur. On ignore sa patrie. Il a une caroncule jaune sur le lorum, di- visée en deux parties, dont l'une s'élève plus haut que le front, tandis que l'autre est pendante, cl des- cend au niveau de l'origine de la mandibule infé- rieure. Une grande tache blanche couvre le milieu du sommet de la tète, qui dans le reste est grise, de même que le capistrum. L'occiput, le milieu du des- sus du cou, le dos, les couvertures supérieures des ailes, la poitrine et le ventre sont roux. Des raies longitudinales blanches et noires sillonnent les joues. Les côtés de la gorge et du cou , les grandes pennes des ailes et les rectrices sont noires. Les moyennes couvertures alaîres ont leur bord extérieur blanc; les inférieures de la queue et l'extrémité de ses pennes sont de cette couleur. Les pieds sont jaune orangé , ainsi que le bec, si ce n'est vers le bout, qui est noir. LE VANNEAU HIRONDELLE (3). Se trouve a Java, où il est nommé terek. Son plu- mage est gris brun; mais la tète, le ventre, les ailes et la queue sont noirs : celle-ci est terminée de blanc. Ce vanneau a les tarses très allongés, et les ailes plus longues que la queue. Les épaules sont armées d'un aiguillon robuste. (<) Fan«llu( Yillotai, Andouin, Egypte, pi. 6, flg 2, teste in 8». Ois., p. 388. V.flavipes, Sav. Less.,Ornit)i., p. 542. (•) V. a(ticap) Tringa maeropteru$ , Cuv. VantlluM trieolor , Porsf.yTrans., XIII, 186. Li:S PLUVIKHSC;. Sont des oiseaux de rivage qui fréiincntcnt iJ tiielicmcnl le bord de la mer, les emboiieliiircs] fleuves et des rivières, et les marais maritimes] se nourrissent de crustacés, de petits inolliisj marins qu'ils saisissen; dans les sables dos ^.rpvt des côtes , le long de la ligne des eaux , qu'ils sui j constamment en poussant un petit cri. IMiisipiirJ |)èccs vivent solitaires ou par couples, (|ucli|iieJ très par petites troupes. Les pluviers sont propJ toutes les contrées. On les trouve aussi l)ieti l'éqnateur que dans les zones les plus froidcsdii i ou même de l'hémisphère austral. Tous ont iiiJ vréc composée de couleurs sombres, mais mélaij assez agréablement; ils subissent une double [ pour la plupart, et revêtent des livrées didiJ suivant l'âge et suivant les sexes. OupI'Iucs ps] ont des aiginllons aux ailes qui leur servent d] fenscs; quelques autres ont des portions charnl la base du bec. Les pluviers émigrent chaque i par bandes plus ou moins nombreuses, et r'csl j cipalement en automne, pendant les pluies. leur est venu le nom qu'ils portent. Les pliivic restent point trancpiilles lorsqu'ils sont à terri les voit sans cesse en mouvement ; ils volent e( mant une file étendue ou des zones transversal étroites et d'une très grande longueur. Leur I est délicate et estimée ; aussi , dans les provinc ils sont commims, en prend-on une certaine qui par le moyen de filets variés et fabriqués expif Ainsi, sur environ cinquante espèces de plu connues, en n'y comprenant point deux ou lro| riétés regardées comme espèces par (luciquei teurs, on verra que neuf appartiennent à rKuj et que trois se retrouvent sur presque le glolJ lier ; que huit sont propres ù l'Asie et aux iiesj Polynésie, neuf h l'Afrique, dix à rAmériquej dans sa partie méridionale , et cin(| dans sa nord ; que trois espèces vivent dans l'Océanie, i dans l'Australie. Les pluviers non décrits pa^ fon sont les suivants : LE PLUVIER SOMBRER. Est un peu plus gros que le pluvier à colliej couleurs de son plumage sont assez uniformd front, les joues, le cou et la poitrine sontd'uj roux uni , passant au blanchâtre sous la gorj plus foncé en gris sur la tête ; le dos, les ailej dessus de la queue sont bruns; les pennes ex( de la queue sont blanches, ainsi que les couvel {•)Charadrius,L. (•) C. mbulosus, Less. C. fuscu$, Cuv., Gai. dul PLUVlKHSCi. «le rivage qui rr<'(|iicntrnt hJ Je la mer, les cmlmiichiircsl rcs , cl les nuirais maritimcsj cruslnct's, de petits mnlIuJ inni dans les sables dos |,-rôve a Id ligne des eaux , qu'iLs su! j )ussnnt un petit rri. IMiisioiin res ou par couples, i]iicli|iiei ipes. I.es pluviers sont propi . On les trouve aussi liicn i les zones les plus froiilcsdii | isplièrc austral. Tons ont iiii Duleurs sombres, m:iis molyij l ; ils subissent une double l revèlenl des livrées did'érJ ivant les sexes. Quolipics csi aux ailes qui leur servent dl utres ont des portions rharni i pluviers cmigrcnt chaque i moins nombreuses , et c'est lomne, pendant les pluies, im qu'ils portent. Les pluvic piilles lorsqu'ils sont ù terri en mouvement ; ils volent e| lue ou des zones transvcrsiil rès grande longueur. Leur mée ; aussi , dans les provinc en prend-on une certaine qui lets variés et fabriqués exprf on cinquante espèces de plu )mprenant point deux ou troj 9mme espèces par (|uelquH ic neuf appartiennent à l'Eul rouvent sur presque le glolJ t propres à l'Asie et aux ilesj l'Afrique, dix à rAniérique| •ridionalc , et cinq dans sa lèces vivent dans î'Océanic, ( Les pluviers non décrits pa^ nts: UVIER SOMBRE ('). gros que le pluvier à colliej lumagc sont assez uniforma e cou et la poitrine sont d'ul t au blanciiHtrc sous la gori sur la lôte; le dos, les ailej ; sont bruns; les pennes exf lanches, ainsi que les couvel Less.C.A«JCUJ,Cuv.,Gal.du tieare* ; le ventre et les flanci sont blancs , ta- ; de roux vers les cuisses ; le bec et les pieds bl noirs. [^pluvier, qui liabilc le Rrésil, a été apporté an «um par M.M. Quoy et Gaymard. Nous avons Lngéson nom do fusfus, parce qu'il se trouvoit L employé pour désigner un pluvier de la >'ou- jlle-Galles du Sud , par Lalliam. iPLLVlEU A COLLIER LNTERROMPr ('). Lctû confondu par Linné avec le précédent, sous Ijomdc rharadriuit Ale.randrinux, Il est remar- èle par deux grands espaces noirs ou bruns pla- jiiiir les côtés de la poitrine. Le front, les sour- is un demi-collier sur la nu(|iic cl tout le des<>iec,et se rend h l'œil , et un trait blanc plus élargi jiplaié derrière cet organe. La partie postérieure fcoiiest d'un roux fort vif, qui pasr.e uniformé- jintau gris sur le dos et sur les ailes. L'cxlréniiié [la queue est noire, ainsi que les pennes alaires; Iwrgeet le devant du cou sont d'un blanc neigeux , fii que toutes les parties inférieures du corps; un iliier noir vif occupe le haut du thorax , et se rend < le pli de chaque aile. Charadrius cantianus . lalh. C. albiffons, Meycr. ■m. Il, 544. Pluvier à poitrine blanche, Vieill. |'C./ari). Est de la taille du petit pluvier à collier. Son bec et ses pieds sont noirs; il a le front blanc, ce qui forme un triangle sur le d vant de la tète ; une bande étroite , noire , le sépare de la calotte, d'un roux vif, (pii occupe l'occiput, les cdtés cl le derrière du cou. lu trait fauve brun va du bec h l'œil, et descend le' g( rement sur le cou. La gorge, la poitrine, le ventre et le dessous de la queue sont d'un blanc neigeux ; les ailes, le dos, le dessus de la queue sont d'un brun fauve; les pennes des ailes sont brunes; celles de la queue sont blanches à leur naissance, et brunes h leur extrémité. Une ligne blanche occupe le milieu des pennes alaires. Celte espèce provient du voyage de Pérou aux terres australes, et habite sans doute les côtes sud de la Nouvelle-Hollande. LE PLUVIER DE WILSOX («). Est des Etats-Unis, et se rapproche du pluvier h collier interrompu, dont il a la taille, par les deux taches qui, au lieu d'être noires, sont brunes, et qui sont placées en avant du coude de chaque aile. Le bec et les pieds sont noirs; le front e&t d'un gris blanc ; la tète est d'un f ris blond uniforme, et le dos, les ailes, sont de la même couleur ; la queue est brune au-dessus , ainsi que les grandes pennes des ailes. V:n trait élargi et d'un roux blond part du bec, et traverse l'œil en se portant sur les côtés du cou. La gorge, la poitrine, les côtés du cou et le ventre sont d'un blanc un peu sale. Un individu, qui existe au Muséum, a été rap- porté d'Amérique par Maugé. M. Ord l'indique au cap Island , dans le Nouveau>Jersey. LE PLUVIER PATRE (»). De la taille des précédents, a les jambes beaucoup plus longues et plus grêles. Le bec et les pieds sont noirs : on le distingue aisément par la disposition de ses coideurs. Un bandeau d'un blanc pur traverse le front, passe derrière l'œil , et descend sur les côtés du cou ; une bande noire nait à a base du bec, tra- verse l'œil, et descend en avant de la précédente, sur les côtés du cou , et s'arrête au pli de l'aile. Une calotte brune occupe le sommet de la léte. L'occi- put, les parties postérieures du cou, le manteau et les ailes sont d'un brun mêlé de roux ; les pennes des ailes et de la queue, en dessus, sont brunes; la (•; Charadrius marginatus , GeofT. Salnt-HII. C, ru/!- eapillus , Temm., pi. col., I. 8» liv., p. 147 , flg. 2. (>)C. Viliouius. Ord.,$Hpplém.,Urn.ain.,t.lX,pl.75, flg 5. (3) C. paitor, Cut. C. pacuariut . Temm., p). 183 (ro&le adulte]. C. varius, Vieill., Nouv. Dict. d'hist. nat. ! IM G72 gorge est blanche, ainsi que les plumes anales et les couvertures infi^rieures de lu qticiie ; le liaut de la poitrine, les volés et le ventre sont d'un roux jau- nAlre, qui s'alFoIblit près des cuisses. Le bec de ce pluvier est allongù et mince. Il vit ■ur les cdtes du cap de llonne-Ësptfrancc , d'où il a tHé rapporté par M. Delalande. LE PLUVIER A DOIIIILE COLLIER (<). Est de la taille du petit pluvier h collier, mais plus baut sur ses jambes, qui sont grtMes; il est plus svelte dans ses formes. Le bec est court , noir au bout , jaune & sa base ; les pieds sont jaunâtres et les doigts noirâtres. I.e front est blanc; une ligne blan- che, qui en part, se rend ù l'occiput, et s'unit h celle du côté opposé pour encadrer une calolle brune. La gorge est grisâire, et colle couleur est plus foncée sur les côtés du cou et en arrière ; le dos, le dessus de la queue, les ailes et leurs couvertures sont d'un brun uni. Un collier, d'un noir variable et assez large, occupe le baut de la poitrine; il est séparé d'un autre collier, d'un noir très vif, par une écharpe d'un blanc pur. Toutes les parties inférieures sont d'un blanc neigeux. Les pennes des ailes sont bru nés, et les couvertures moyennes sont brunes et blanches; la queue est brune et plus allongée (|uc chez les autres petits pluviers. Cet oiseau habile plusieurs parties de l'Afrique, et notamment le cap de Ronne-Ëspéranco, d'où M. De- lalande en a apporté de beaux individus. Les jeunes sont fauves et bruns en dessus, et blancs en dessous. LE PLUVIER BRUN (»). A le plumage brun en dessus, et blanc brunâtre en dessous; la queue est noire, tachelée de blanc; l'iris est jaune; le bec est noir, et les pieds sont cou- leur de plomb. Il habite la Nouvelle Ciallcs du Sud. LE PLUVIER RRIDÉ.f). Habite la Nouvelle-Hollande , et c'est du Port- Jackson qu'il provient le plus ordinairement. Le dessus du corps et de la queue est d'un cendré bleu pâle, varié de petites raies brunes; le dessous est d'une teinte plus claire, sinuojé de lignes plus étroites sur la poitrine; le ventre est blanc; les pennes sont noirâtres ; une large ligne noirâtre nait au-dessus des yeux , descend sur les côtés du cou et s'étend jusqu'au dos; les pieds sont jaunes. (') Charadrius bitorqtiatus ^ N. C. ïndicuj, Lalh., sp. C.trieollarii. VieilL.Nouv. Dict.d'hisl. nat.,l.XXVIII. p. 147. (•) C.fuseu»,lalh. (^) C. frenatus . laib. HISTOTRE NATUREIJ.E LE PLUVIER GRIS TACHETE (•). A les parlies supérieures d'un brun riair, fi inférieures blanriies; le dessus de la XHp. v%i va de noir; les ailes sont taclielécs do blanc, et le| pennes sont noires ; la queuo est d'un brun sa lire; les pieds sont bleuâtres; l'iris est couieuri noiselle. La pairie de celte espèce est la Nouvellc-Iiollanj LE PLUVIER DE TAITI ('). Décrit par Forsier, a dix pouces et dcntii de 1 gueur. Son plumage est noir en dessus, et cliaj plume est bordée de fauve ; le dessous du corps] Miinchâlre, avec des taches noires; le l)ec es) iii noir, et les piedS sont vcrdâircs; un plaslron fauj tacheté de noir, rouvre la |)oitrinc ; l'iris est ïm nâlre; la gorge et le front sont d'un blnnc salc;| couverlures des ailes sont noires, tachées de fauj les pennes sont d'un fauve noirâtre, avec des li[ blanches et des bandes transversales blanilijltr les ongles sont noirs. Ce pluvier habile l'archipel de la Société, cl| ticulit'remenl l'île de Taïli. On en indique une variété de taille plus pcld n'ayant que huit pouces, brune sur le dos, et blanj en dessous. Les pieds sont jaunâtres ; les ban blanches des ailes manquent , et les teintes de la | trille sont obscures. LE PLUVIER DE LESCHENAULTp). A été apporté de Pondichéry par M. Leschenau qui indique que les naturels le nomment oh/«nJ est de la taille du guignard; mais ses juml)es grêles cl plus élevées, et son bec plus long et fort. Ses parties sont noires ; le front est blanc : trait de la même couleur nail derrière l'œil. Lai lotie et les joues sont d'un gris fauve, ainsi qu^ dessus du corps et les couverlures des ailes. I^i | Irine et la gorge sont blanches ; le bas de la poili] est roux. Le ventre est blanc ; les pennes des aile de la queue sont brunes, avec des espaces blan(j LE PLUVIER DE TARTARIE (*}. A le cou ceud'é, cl la poitrine de couleur fer| gineuse; une bande noire couvre la poitrine, i deuxième occupe le dessous de la gorge; le vi'n est blanc ; les pennes des ailes et de la queue i fauves. !') Charadrius griseus, Lnlh. !>) C. taitcnsis. Less. C.fuU'us, Linn., Sys., $ Lalli., Syn.,s|). 21. (3) C. LeschenauUii , Lcss. C. griscus. Gai. du m\ non Lath. (^} C. (artaricus. Latb., Syn., sp. 15. DES OISEAUX. 673 GRISTACllKTT.C). kurcs d'un brun riair, H le dessus do In t(Hn pst va tacliclécs do blanc , et le^ la queue est d'un brun so IcuAtrcs; l'iris est coiilcurl pècc est la NouvclIc-llollanJ lEll l>E TMTI n. a dix pouces ci demi de M est noir en dessus, cl cha^ auve ; le dessous du corps taches noires ; le bec ns» li vcrdAtrcs; un plastron fauj ^rc la poitrine ; l'iris est front sont d'un blanc »alc;| sont noires , lacbccs de Taul fauve noiriUre , avec des lif les transversales blandiiitr l'arcbipcl de laSocicU'.cli 1 Taïli. c variét»! de taille plus pclij :cs, brune sur le dos, cl blanj ds sont jaunâtres ; les ban inquent , et les teintes de la | DE LESClIENAri.T(ï). ondichéry par M. I.eschenaij laturels le nommcnl oulan^ lignard ; mais ses jamlws s, et son bec plus long cl noires; le front est blanc:! ileur naît derrière l'œil, baj it d'un gris fauve, ainsi qud |s couvertures des ailes. U f blanches; le bas de la poili] si blanc; les pennes des aile ines, avec des espaces bland Irdetartaiue(*). Li la poitrine de couleur ferl [noire couvre la poitrine, r Jdcssou8delagorg«;lever Is des ailes et de la queue r |(«, Lflth. . f. ftthits, linn., Sys., sp- 1 Lcss. C. griseus. Gai. du mj lh.,Syn.,sp. 15- >iie espèce , très voisine du pluvier lolilaire , et Lio'ea est sans doute qu'une variété, habite avec Eiln di'serts de la Tartarie méridionale. Pallaa l'a [icoonoitre avec la suivante. LE PLUVIEH SOLITAIRE (>). EU un peu plus gros que le petit pluvier h collier, il plumage est gris brun sur le dos ; le ventre est im. Une couleur de rouille s'étend de la gorge & (ifoitrine , qu'occupe une bande brune transvcr- ;Le front et les sourcils sont blancs; la queue [^irrondie et bordée de blanc ; le bec et les pieds (d'un roux jaunAtre. i Uconnoissance de cet oiseau est due à Pallas. Il ^mr les bords des lacs saumdtres des déserts de iTirtarie méridionale , où il aime à habiter seul et Il est d'ailleurs très rare. M. Horslicld l'in- i Java. LE PLUVIER DES PHILIPPINES C). |.Uté figuré par Sonncrat, pi. 06 de son Voyage îSouvelh-Guinie. Il a le port et les teintes géné- tdu petit groupe naturel des pluviers à collier. iCet oiseau est commun à Luçon , dans les prairies lides, et se nourrit de vers. La couleur de son nige est, h peu de nuances près , celle du petit irierà collier, dont il a également la taille; une e blanche couvre le front ; un trait noir passe «ur ^jeux ; un collier ae la même couleur entoure le ; le dessus de la queue est brun, et l'extrémité I pennes est blanche ; tout le dessous du corps est l«Ue dernière couleur ; le bec et les pieds sont IlE PLUVIER A COLLIER D'EGYPTE (?). |!i'tst considéré par plusieurs auteurs, et notam- Btpar Linné et Lalham, que comme une variété pluvier à collier d'Europe, dont il diiïère d'ail- ipar une taille plus petite. Il est remarquable tune bande pectorale noire, des sourcils blancs, [pennes de la queue blanches à leur extrémité, tune bande noire ; ses pieds sont rouges. |Ce pluvier a primitivement été décrit par Hassel- ^ {Voyage au Levant), et M. Geoft'roy Ssint- ire pense que c'est le trochilus d'Hérodote. WiCharadriuiaiiaticut, Lfnn., Syst., sp.lS. Lath., .tp.l4. fiC.pkilippinut. Lath., Syn., ip. 11. ViC,tigyptu$,h\aa. '■■"■i il. LE PLUVIER A COLLIER DK LA JAMAÏUCEC). Ce pluvier n'a que sept pouces et demi de lon« gueur. Le dessus du corps, de la tôte et des ailes sont d'un brun terne ; la gorge et les autres parties inférieures sont blanches. Un collier blanc occupe le derrière du cou. La poitrine présente des taches noires. La queue est noirAtre , variée de blanc et de roux; les pieds sont blanchAircs; les ongles noirs, ainsi que le bec ; l'iris est orangé. LE PLUVIER TACHETÉ (»). A le plumage en dessus tacheté de noir, de blanc , de cendré entremêlé; le dessous du corps est blanc ; une bande chargée de petits points blancs passe sous l'œil ; le bec et les pieds sont noitrAtres. Cette es- pèce n'est pas bien authentique : on la dit propre à la Courlande. LE PLUVIER DE SIBÉRIE (>). A la tête mélangée de blanc et de noir ; le som- met de la tète est occupé par une bande noire ; la poitrine est brune, et traversée par une écharpe blanche qui la sépare de l'abdomen : celul«ci est de couleur ferrugineuse. La Sibérie est la patrie de cette espèce, dont on doit la connoissance à Lépéchin. LE PLUVIER MONGOL («). A le fru''' Vun cendré brun. Il est revêtu d'un bandeau b -^n collier de la même couleur sépare le cou de la ^ -itrine, qui est d'un jaune ocracé } le cou et le ventre sont d'un blanc pur ; an croissant noir entoure la gorge. Il habite le voisinage des lacs d'eaux saumAtres I de la Mongolie, et se plaît sur leurs grèves sablon- neuses , d'où l'a rapporté Pallas. LE PLUVIER A VENTRE BLANC (•). Le dessus de ce pluvier est gris brun ; une banda blanche entoure les yeux ; toutes les parties infé- rieures sont blanches , ainsi que les pennes des ailes et les trois pennes extérieures et latérales de la queue ; les six pennes intermédiaires de la queue (•) C.iatfioieenfù, Lath. Brown.,Jam., p.477. (•) Lion., Sysi. sp. aS. Lath., 8yn.sp. 19. ()) Charadriut iibirimu, Ltnn., Syst. sp. 89. Latb.* Syn. sp. 19. «M Charadriiu numgolui. Lino., Syst. sp. 14. Lath., Syn. sp. 16. (S) Charadtiu$ leueoga$ter.l\nn., Sysi. sp. 19. Latb., Syn. sp, ii'i. 8^ 674 ÎIISTOIIIE NATURELLE 1 * I I il 1 fl t ._ sont hriincfl , Ici aiilrcii «lonl tncliiV^ ili> noir o( il<> brun. Sa liiilln nul ir;)lres, de même que les ongles. Sa taille est i de la bécassine ordinaire. 1^8 Nouveaux-Zélandois nomment ce pluvier I poho-era. LE PLUVIER ROUGEATREP). De la haie d'IIudson, a le plumage d'un roiigel gcr, pruineux, ou comme saupoudré de points hiJ et noirs ; le lire el les pieds sont noirs ; les deux | nés intermédiaires de la queue sont brunes, avec rclmrd de couleur de rouille; les autres sont hl^ châtres et brunes i^ leur reliord extérieur. On ne c ooit rien de ses habitudes. Quelques auteurs ont retiré cette espèce du ge pluvier pour la classer parmi les sanderlings. LE PLUVIER TRICOLORE (3). Est de la taille du pluvier doré. Il a la tiMcl cou , les cAtés de la gorge et de la poitrine très noi de même que les pennes alaires, dont le bord! blanc ; les pennes de la queue sont noires et biJ ches; le milieu de la gorge, le devant du cou cl poitrine, le ventre et les parties postérieures sT blancs; une bandelette de couleur de neige s'étJ derrière l'œil ; le reste des parties supérieures] gris ; le bec est d'un jaune orangé , et les tarses s rouges. Ce pluvier a été rapporté des terres australes I les naturalistes de l'expédition du capitaine liaud LE PLUVIER A POITRINE RAYÉE (♦)] Du Paraguay, 'a été primitivement décrit parc Félix d'Azara , sous le nom d'imhatuHi perho latlo. Il a de longueur lotale neuf pouces et de La tête, le front, et une bandelette qui prend au-i sus de l'œil et qui s'étend sur les joues, sont blan le sommet de la tête est piqueté de blanc salcj l'occiput est pointillé de jaune sur un fond noirl cou est eo entier ?ariéde brun et de blanc ; la poitif C) Charadrius ofrieurui. Lion., Syst. sp. 17. Latj Syn. sp. 20. (•) Charadrius rubidut, LInn., Syst. sp. H- ^\ Syn. sp. 2. (3) Charadriut tricolor, Vtelll. C. pwtoralU, Gai. du Mus. («) Charadrius peetoraUs , Vieill. IKIt NUlUATIli:^'). s la NouvelIc-ZL^aiiili', cl M l)cc , (|ui est noir, ses pied» ( ar les teintes de son |iliima ont blancliAtrcs, cl le curpi] Binlc jaune ocraciV. La ruiilJ ;«'{«; elle est sinuoltk) de lin U('*». Les pennes «les ailes < |iic les ungics. Sa taille est ( laire. «ndols nomment ce pluvier I ER ROUGËATRE C). on, a le plumage d'un rotigel mme saupoudré de points l)la| I pieds sont noirs ; les deux | e la queue sont hrunes, iivpc e rouille; les autres sont ï)\\ Mir rclwrd extérieur. On ne ( tudei. ont retiré cette espèce du ge ter parmi les sanderlings. [ER TRICOLORE (3). u pluvier doré. Il a la létcl orge et de la poitrine très noi innés alaires, dont le bordi e la queue sont noires et biJ i gorge, le devant du cou c| !t les parties postérieures lie de couleur de neige sVtd ste des parties supérieures] jaune orangé, et les tarses s ipporté des terres australes ixpéditioa du capitaine Uau(| V POITRINE RAYÉE (* ,é primitivement décrit par( le nom d'imbatuili perho jur totale neuf pouces et de ne bandelette qui prend au itend sur les joues, sont blar e est piqueté de blanc salcl é de jaune sur un fond noiri é de brun et de blanc ; la poitif irui^Lino., Syst. sp. 17. I^*^ du», LInn., Syst. sp. SI- 1^^ oïor, Vielll. C. pcotoralU, iralfo.Vieill. DES OISEAUX. 675 fTPntre sont blancs; les flancs sont rayés trans- [iHltmcnt de brun ; les iionues alaires sont d'un ^«cMliné en dessous, ainsi ((u»* celles de la (|ucue, jKMil, 5 leur extrémité et en dessous, pointillées [ Hirltre ; le haut du dos , les plumes scapulaircs ù couvertures supérieures de l'aile sont noiriltres ]t:\\éPi de blanc ; le bas du dos et le croupion sont iJe jaune sur un fond noirUrc; les grandes rerlures des ailes et de la queue sont brunes ; les i, de couleur de plomb; le bec est noir, assez II, un peu recoure b sa pointe. h pluvier Tréipiente les prairies cl les lieux liu- i,et ne se montre au Paraguay (|ue pendant l.llen existe une variété h poitrine marbrée, qui ^ne peu de l'espèce précédente. U: PLUVIER ENDEIILC»). [il de la taiiîe du pluvier doré. Les pieds sont >, h tarses assez forts ; le bec est noir ; le front ijuues sont gris ; tout le cou, le dessus du corps, llJ'un gris ardoisé, qui forme au liaut de l'abdo- lunc ceinture noire assez large ; les couvertures nnes sont blanches ; les grandes pennes des ailes |inoircs ; la queue est blanche h sa première moi- t noire à l'autre; le ventre est blanc. 1 oiseau existe au Muséum ; nous en ignorons irie. LE PLUVIER A FACE NOIRE f»). lia taille du petit pluvier h collier, a le bec et ds noirs; le front est noir, ainsi qu'une bande litaversc l'œil , passe sur la nuque et prend la id'un collier; une autre bande de la même (occupe la poitrine et vient rejoindre la pre- len passant au-dessus de l'œil ; une bande blan- Irirtdu front, contourne l'œil en dessus, et se fï celle du côté opposé à l'occiput; les parties ores du corps sont blanches ; les pennes alaires (partie de la queue sont noires ; le dos est gris , ) couvertures des ailes ont une bordure exté- (large et blanche, qui les fait paroilre rayées à trieur; le reste est gris; les pieds sont orangés; ccst jaune et noir à son extrémité. Hie espèce provient du voyage de Pérou aux (australes. LE PLUVIER A CAMAIL (i). tun peu plus gros que le pluvier ù collier de UharadriutlugubriM, lt»s. Hharadrius nieianops , Vieill. Nouv. Dict. d'hist. 1,1 ISVIll, p. ise.c n(9rt/rons,Cur.,6al.duHus., W,|il.col.47, llv. VIII. tCharailrius eticullatui, VIedI. C. monaehu$ ■■(Gai. du Mus. France. La li*te, la fforpff et )c haut du cou sont d'un brun foncé; toutes tes parties postérieures, un col • lier sur la nuque, cl une bande longitudinale sur l'aile, font d'un blanc pur; le dos, les scapulaires, les couvertures supi^rieureset les pennes seeondairet des ailes sont d'un gris bl.mc; les grandes pennes alaires sont noires; la queue est noire et Manche; le bec orangé est noir b sa pointe; les pieds sont rou«es. (]elle espèce a été apportée nu Muséum pnr M. La* billurdièro, et provient des terres australes. LE PLUVIER A POITRINE ROUGE (•). Est voisin du killdir, mais sa taille est moindre, et son bee est fort court; il est noir, ainsi que les tarses ; le front est blanc , et le dessus de la tête a une calotte grise; un trait gris, naissant du bee, oc- cupe les joues cl traverse l'œil ; un plastron blanc est sous la gorge; la poitrine est recouverte d'un rougo mêlé de gris en dessous, remontant sur le cou et l'entourant; le dessus du corps est gris roux ; le des- sous blanc ; les flancs sont mêlés de gris et de blanc ; les pennes des ailes et de la queue sont brunes. Nous ignorons sa patrie. Il existe au Muséum. LE PLUVIER DE COULANDEC). A le plumage blanc, lo bee noir , un croissant noir sur le front, et une bande de même couleur sur la léle, que revêt une petite calotte cendrée; l'œil est traversé par une bande ondée de noir; le dos, les ailes et la queue sont cendrés, l'iris oiaiigé, et les pieds sont rougeAtres. Cette espèce est décrite dans les Actes de» curieux (/e Iferliti , t. VIII , p. 4Vâ. . I. ' ' LE PLUVIER A COU ROUGE (>). Est de la taille de l'aloueltc de mer. Ses pieds et son bec sont d'un rouge vif; les yeux sont orangés; les plumes des ailes et de la queue sont noirâtres ; la tête et le cou noirs ; le dessus du corps est cen- dré , et s'alToiblit sur les parties inférieures ; de chaque côté du cou existe une large tache fauve rouge&tre, de forme quadrilatère ; les ailerons sont blanchâtres. Cette espèce habite la terre de Diémen, ou Tas manie. (<) Charadriuî tanffuineut, ttsa. {•', Charadrius curonieui , Linn., Syst. sp . Syn. sp. 31. (S) Charadrius titbrieollit, Linn., Syst. sp, 80. Lath. Syn.sp. 23. i*f C7C HISTOIRE NATURELLE ) Charadri»$ otHeoplIhu, Llnn.,8yi. ip. 16. Lalh., Sjrn. ip. 10. (•) Charadriut pyroeephalw$ , Lesi. et Garn., Zool. de la Coq. Bull., X, 127. LE PLUVIER PIE(«). Est de la taille du pluvier k aigrettes, Son bcel long, grêle et peu renllé > il est noir, «imi ^J^ pieds , dont 1rs tarses sont très longs ; une nif d'un noir foncé , tombant sur l'occiput , rnvrlo la léle , et descend en devant sur U gorgf juk moitié du cou; les joues, le cou, la |M)iirin(>,i d'un blanc glacé , de gris léger ; le doi et ]et grJ couvertures sont d'un gris roux ; le» couvert] sont blanches ; les pennes sont noirrs ; le roud l'aile est garni d'une plaque noire vii-ft-vii ^ aiguillons très longs et pointus ; la poitrine mi g^ l(! ventre et les couverture!* de la queue snni i blanc de neige, lundis que les |M>nnes sont imirl L'n individu «le celte lielle espère n lUë entoy Calcutta par MAI. Uiard et Uuvaucel. LE PLUVIER PETIT C). Ilabite l'Ile de Java. Il a le despté la nuque et lel M»é ; le tliorax , qui eil nof oux. Le bec est noir, et le» I CUL-BLANC (<). es steppes placides & l'orientl lumage est gris rougeâtre fJ bleu ; les pennes primaire^ condalres sont blanches; le îes par une raie blanche ene n , le ventre et la queue son^ ur la poitrine apparoit du sont verdâtres. Sa taille lATICULOIDE («). s du Gange. Il a de grand^ er à collier d'Europe; mais r la poitrine une bande noir^ vaueeUii, Leta. rsr..Trans., XIII. 187. M.Ruppell.Af.. pi 31,p.46j rerxin., Iiull.,IX, 78. , Trans., Proceed., I , i25. LE NÉ80GALE(i). ii\é Aéerit par M. Deajardin , comme étant une nouvelle de l'Ile de France, dont la descrip- iMUS est Inconnue. ||. Temminck • publié récemment les porirails I espèces qui appartiennent aux genres vin< lit pluvier. C'est ainsi qu'il décrit le vanneau »né ("*) , commun sur les plages de Timor et |hn. où il émigré i Oiseau ii longues Jambes, (de noir, de gris blond , de blanc et de roux. \\tpluvier eau blanc {*), du pays des CalTres, est f de noir et de blanc. Le birotnre {*) , ou le plu- tfit, est notre pluvier Duvaucel. LES OEDICNEMESW. j^MDmés ainsi par liélon (œdirnemuf, Jambe en- ij.ont pour type l'oiseau ligun^ par HuRbu, en- ,919, sous le nom de grand pluvier (*). Cet >, fort commun en France et dans toute l'Eu- t, le trouve aussi en Asie et en Afrique. Deux nouvelles doivent prendre place dana ce Y. La première est ra>dicnéme à longi piedi C) , I M trouve répandue sur les rivages de la Nou- !-Hollande. Sa taille dépasse vingt pouces; et ^jimbes, longuet et grêles, sont vertes. Son plu- eest gris , avec des traits noirs en dessus ; blanc kforS<>t gris flammé sur le ventre. La seconde est iifnime d'Afrique (*) , ou le lachard , assez corn - lia Cap et en Egypte. Cet oiseau est blond doré, ;des taches noires au centre de chaque plume; [lourdes yeux et la gorge sont blanc pur; le bas- ireest blanchAire, flammé de brun ; les couver- I inférieures sont rousses. LES BLRKHlNSa |bnt des œdicnèmes, dont le bec est long , cunéi- ne, convexe en dessous et presque déprimé en s. La seule espèce connue est répandue sur les kifci de la Nouvelle-Hollande et de la terre des t']C.tuiogalUeut . Proceed., V. 204. 1*1 Yantiltu eueullatut, Temm., pi. 505. YiCharadriut albieeps, Temm., pi. 526. V C. bieolor, Temm.. ib.. texte. J'iUEdi'eiMmuf , Temm. OtU. Lath. Charadrius, L. l'Cudiontmut, L. UE.ion^fpet.Georr. St.-illl. Vieill.. Gai., |il. 2-28. SB., pi. 386. C. grallarius . I.ath. Il Oe. naculotu» , Cuv. Teuini-, pi. 292. OE. eapen- |i.Lichl.,Cat,no715. ■ •JHrrAfnui, lllig.. Proc, p. 250, no »3. Papous. C'est Yaiienéme à groi bec (•). dont la tête a le dessus noir, de même que les Joues, qui sont enrjdrées de blanc. La gorge est aussi d'un blanc pur. Le cou est gris, vcrmiculé de brun ; les ailes sont grises, 4 pennes noires; la queue est grise , ter< minée d'une lone blanche. LES ÉSACIJS Eiaeuê, Sont des icdicnènnes dont le bec est très com- primé sur les cAiés et recourbé vers en haut , de manière à avoir sa surface supérieure creusée ou con- cave, tandis que l'inférieure est très renflée. L'ésM- cus type provient de l'Inde, et a été nommé par M. Cuvier trdicnème à bre recourbé i"*). C'est un oi- seau dont le corps est gris blanc en dessus, blanc en dessous, avec l'occiput, les Joues et un irait k l'angle du bec noirs. Le front, les sourcils et un irait sur la Joue sont blancs. Il se pourroit que l'on dût ajouter à ce petit genre un pluvier du Brésil (>). LES HUlTRIERS(*h Sont bien connus par l'espèce d'Europe (*), figurée par BulTon, enl. 029, et dans l'histoire de laquelle il a entremêlé une foule de renseignements donnés par les voyageurs, et qui appartiennent k des cs- p(Nces dislincles. Un dislingue donc aujourd'hui , oulre Vhuilrirr commun d'Europe, les trois espèces qui suivent : L'huilrier noir ('), qui est répandu sur les rivages de toutes les terres antnrciiqdes; nous l'avons trouvé aux Iles Malouines. MM.Qiioy et Gaimard l'ont rencontré sur la cdie orienliilc de la Nouvelle-Hol- lande. Cet hultricr, entièrement noir, a le bec d'un rouge de sang, et les pieds roM'S. Sa taille est plus forte que C(!lle de l'huilrier de France. L'huilrier à mantrau C) se trouve au Brésil et dans le sud des Etats-Unis. Il a le dos cendré, oinsi que les scapulaircs et \e* ailes. Son l>ec est plus long et plus robuste que celui de notre pie-de-mer. (') OE. magniroitrit , Shaw. Geoff. Temm., pi. 387. C. magnirottrii . Lalh. (•) OE reeurviroitrii .Cuv. (1) C. eranirottrit . Spii . pi. 94. (4) Oitralega, Brisxon. Hamatopua, L. (5) Ilœmatopui ottralegut, L. Gm. («) H. nfver. Sonnini. Biirr.,Oix., I. LIX.p. 55. H. ater, Vieill., Gai.. pi 230 Quoyet(iaim..lll.|il 34el p. 129. (;i U.palliat»$. Temm., Uan , t. Il, p. 532. Wils , pi. 64,flg. 2. 67à HISTOIRE Î^ATtJtlÈLLE M il ; t > ■ i ,i fi 1 t ^i ! |.-:| ] H 1 1 1 i Vhuîtriefau.vpieixbïancs(*), que Boagainville avoit indiqué sous le nom de pie-de-mer dans sa des- cription des îles Malouines , a été pris par Btiflbn pour l'espèce d'Europe. Il vit de patelles , de petits vers , et court sans cesse sur les grèves des Iles an- tarctiques. Sun cou est d'un jaune brillaht, cerclé de rose. Sa taille, comme les dispositions des couleurs de son plumage, sont <-iii-ilogiies à l'e.>|)oce commune d'Europe. Mais son bec dill'ère de la forme des au- tres huitriers, parce qu'il est arrondi et ses pieds sont parfaitement blancs, liougainvillc, en parlant de cette sorte d'hiiilrier, avoit dit dans son livre (Toj/. autour du monde, p. 71) : « Celte pie de-mer a le bec d'un rouge de corail et les pattes blanches. » LES ÉCIIASSÉSa Dont le bec rond est droit, allongé et à peine renflé au bout, ont leurs tarse;* minces et proportionnel- lement très grands, ce qui n'avoit pas échappé à Pline, qui mentionne l'échasse sous le nom d'hi- mantope, ou oiseau dont les pieds sont en forme de cordon. Les échasses sont des oiseaux de rivages, qui vivent solitaires sur le littoral de presque toutes les parties du monde, se nourrissant de petits vers et de mollusques. Buflbn n'a bien connu que Vérhasse d'Europe (^j, figurée enluminure 878, et qui est cos- mopolite. Mais on dislingue aujourd'hui quelques espèces fort voisines de la précédente, qui sont: L'échasse d'Amérique (*), qui se trouve au Brésil et h la Guyane, et dont le plumage est noir en des- sus et blanc en dessous. Véchasse à queue noire (^], qui habite le Paraguay. Elle a la tète, le dus, le croupion et le dessous du corps blancs; l'occiput, les ailes, la queue cl le bec noirs; les tarses rouges. Enfin Véchasse à queue blanche (^] a été observée au Mexique. Sa léte est noire sur le sommet, avec les ailes variées de noir et de blanc ; la (|ueue est blanche; le bec est noir; les tarses sont rouges. M. Temminck suppose que cet oiseau est le jeune âge de l'échasse d'Europe. (■) O. leucopus , Les»., Man., t. II, p. 301. H. Icueo- pus.Garnot, Ann. se. nat. Riill., X. 127. (>) Himantopu$ , Briss. Macrotarsus , Lacép. Chara- driut , L. (') H. cpn'f'dus, Bonnat., I-Incycl., pi. 6, flg.4. («) H. nigricoUis , Vieil!., Gai., pi. 229. Encycl., t. I , p. 340. II. brasiîieniis, Mrebm. Recurvirostra himan- topu$. Wils., pi. 55, fig. 1. (S) H. melanurus, Yieill., Encycl., I, 340. Azara, Apunt., t. III, p. 297. (t) H. leueurut , Vielll., Encycl.. 1 , 340. H. mexiea- nu$. Bris^nn , V, 36. H. longipes , Brehm. LES CATOPTROPHORESC). Sont des chevaliers dont le bec est assez élcv dont les doigts ont des replis membraneux a^ larges. La seule espèce vit communément sur IcJ vagrsdes Etats-Unis et des Antilles, et se présJ parfois en Europe. C'est le chevalier setni-palmi blanc sur le croupion , ..ir sur les petites cou^ tures ; la queue blanche à sa base. Le plumage i est brunâtre, varié de noir et de blanc ; le corpJ dessons est blanc, tacheté de noir. En hiver, le i mage est d'un cendré clair en dessus , blanc pui dessous. LES VRAIS CHEVALIERS ('). Ont un bec grélc, arrondi, pointu, ferme, le sillon des narines ne passe pas la moitié de la I gueur, et dont la mandibule supérieure s'arqua peu vers le bo '. Leurs jambes élevées donnen la souplesse à I ir allure, et les espèces sont i ciles à distingL r sans le secours de bonnes iigu| tant les nuances ^ leur plumage ont d'analogie. ;e tenir sur les sables qui bord s flaques d'eau qu'ils parcouj pâture. Buflon a confondues avec cd figurées, sont les suivantes: aux longs pieds {^) se rencoj que, jusqu'au Cap. Il a les jan plus hautes et plus .ninces que la gambette, lioi a les formes. En été il a le dos brun, avec des taij noires irrégulières, le ventre blanc, et desmoiicj lures brunes sur le cou et sur la poitrine. Ln li| il a son manteau gris uniforme, et le dessous corps blanc. Sa queue est couverte de rayures il guliôres et parallèles. 2" Le bécasseau des bois ou syh-oin, a étt'- observe en Europe, dans l'AJ rique du Nord, aux Indes orientales et occidenia Il a sept rayures noirâtres sur la queue, des tad pâles sur le dos plus larges que celles du cul-bl de rivière (enl. 843). En hiver les moucheture^ cou et de la poitrine s'ciTucent presque entièrenij .3" Le chevalier aux pieds courts (^) est répandu chevaliers aimen les mers, ou sur pour chercher le Les espèces q qu'il a décrites < 1° Le chevali en Italie et en / (') Catoptrophorus . Ch. Bonap., Syn., 323. («) Totanus semi-palmatus Tomm. Wils., pi. fig. 5. Encycl, pi. 71, flg 1. (3) Tôt. nus . Cm., de (otano, mot vénitien appif à un chevalier ou & une barge. 14) T. stagnatUis , Bechs. Booelli. Temm., Man.J 647. (i) Tringa glareola. Gm. Temm., Man., II, 654, (C) T. brev(pe*. Gai. de Paris. DES OISEAUX. 679 )PTROPHORES('). s dont le bec est assez élovl des replis membraneux ni ce vit communément sur ki et des Antilles , et se prés^ est le chevalier semi-palmé n , Àr sur les petites cou^ che à sa base. Le plumage ( le noir et de blanc -, le corpf cbeté de noir. En hiver, le | é clair en dessus , blanc pul S CHEVALIERS ('). , arrondi, pointu, ferme, ne passe pas la moitié de la landibule supérieure s'arqui >eurs jambes élevées donnei illure, et les espèces sont ips le secours de bonnes ligui leur plumage ont d'analogie. e tenir sur les sables qui bon i flaques d'eau qu'ils parcoui pâture. Buflon a confondues avec ci urées , sont les suivantes : ux longs pieds (*) se rencoi ue, jusqu'au Gap. Il a les ja .ninces que la gambette, (loi il a le dos brun, avec des ta e ventre blanc , et des mou cou et sur la poitrine. En lii ris uniforme, et le dessoui lie est couverte de rayures i 2" Le bécasseau des hoii iservé en Europe, dans l'A ndes orientales et occideni iràtres sur la queue , des tai s larges que celles du cul-bl En hiver les moucheture s'cfl'acent presque entièrem pieds courts (^) est répand Ch. Bonap., Syn., 323. almatus T^mm. Wils., pi. ie tjtano. mot vénillen appi| ne barge. Bechs. Bonelll. Temro., Man., i.Gm.Temm.,M«n.,n,654. de Paris. Ilotes de la plupart des lies Moluqucs et Océa- |iiKJ. Nous l'avons observé à Oualan ; MM. Quoy riimard l'ont rapporté des iles Mariaiines ; Maugé Rit tué à Timor. Le mâle, en plumage d'été , a ps rayé de noir et de blanc. Le jeune âge a le I blanc, et dans l'hiver le dos est brun gris, jile dessous du corps blanc pur. lAmérique septentrionale possède des chevaliers {distincts. Ainsi : 4° Le criard (*) est commun [(OTirons de New- York, et fréquente les Etals- idu centre d'avril à septembre. Son plumage Ibron est tacheté de noir et de blanc. li° Le che- t aux pied» jaunes {^) habite dans tout le nord \ksie septentrionale, et se retrouve aux Antilles )Brésil. Il est brun cendré, tacheté de blanc et É; son bec est droit, noir; les pieds sont jau- |(>Le solitaire {^) a été rencontré à Porto-Hico, htilles, aussi bien qu'aux Etals-Unis. Son plu- fest blanc olive, tacheté de blanc. 7° La grive <*)s'est aussi propagée jus(|u'aux Antilles, bien ! préfère les terres arctiques. Son plumage est i, avec des taches brunes. Ses habitudes sont ■[es. de a aussi un chevalier voisin du glottis (^). Il pis brun sur le corps , avec des stries brunes sur tel le cou; le dos, les ailes, sont ondulés de [et de raies brunes; le front est blanc de neige, [que le dessous du corps; les deux reclrices loes sont grises, mais les latérales sont blan- |:toutefois les quatre moyennes sont , sur deux i,etles autres au côté externe, rayées de brun. chevaliers à large queue de Cuvier, ou les mies, se reconnaissent à leur bec, à peine de ueur de la tête , légèrement renflé au som- |el à leur queue allongée et coupée carrément. lie espèce (^} est un oiseau assez répandu aux I, au Brésil et aux Etats-Unis. Il se pré- I accidentellement dans le nord de l'Europe. ries Bonaparte le dit fort commua en été dans uveau-Jersey. V.nelanoltucus. Vieill. Scolopax voeivera.Wils., î.llg.5. ' flavipcs, Vielll. Scol. flavipes, WUs., pi. 58, ^thloropygius , Vieill. T. aolitaria, Wils.,pl.S8, Y maeularius, Temm., Man., Il, 656. T. macula- p.,pl.56,flg. 1. Planut ghttoides, Vig., Prac.,1, 173. Irrjnga bartramia, Wils., pi. 59, flg. 2. LES RAROrSC). Sont encore mal caractérisées dans la plupart des livres d'histoire naturelle, et leur description est entachée de beaucoup de confusion. Les barges h. queue noire , h queue rayée et rousse , sont les es- pèces les plus anciennement connues. On en dis- tingue trois autres : La barge terek P), liguréc par Guldcnstedt dans les Actes de Saint-Pétersbourg (pi. I!l), et qui est répandue sur toutes les côtes d'Asie jusqu'à la terre de Diémcn. Son plumage est gris clair en dessus, mais blanc pur en dessous ; les tarses sont jaunes. Cette espèce est parfaitement caractéri- sée en outre par ses doigts, qui sont palmés jusqu'au tiers de leur longueur. La barge d'Horsfield (') a été observée pendant plusieurs années dans le pays des Ma^ rattes par M. Sykes, qui ne doute nullement qu'elle ne soit bien distincte. Brune sur le corps, chaque plume est transversalement recouverte de lignes noires an- guleuses. Le dessous du corps et le croupion sont blancs ; le bec et les pieds sont noirs ; l'œil est rouge brun. Cette espèce est assez rare. La barge glottoïde (*) est répandue dans la chaîne des monts Himalayas ; et bien qu'elle se rapproche du chevalier glottis , elle en diiTère d'une manière assez constante pour former une espèce. Les deux sexes ne présentent aucune diflTérence ni dans leur livrée ni dans leur taille. Cette espèce assez rare vit réunie par trois ou quatre individus , bien qu'il soit plus ordinaire d'en rencontrer des in- dividus solitaires. Son cri peut se rendre par des quick,quiek, poussés d'une manière aiguë. Cette barge se nourrit de petits poissons, de larves d'in- sectes aquatiques, de mollusques univalves. LES BÉCASSES e). Si remarquables par leur long bec droit, que par- court dans toute sa longueur le sillon des narines , et dont le bout est mou et très sensible, ont aussi une tète comprimée sur les côtés, des orbites rem- plis par des gros yeux. Leurs mœurs sont solitaires , sauvages ; leur séjour varie suivant les espèces , (•) Limosa. Briss. Limicula, Vieil!. Actitit, Illig. Sco- lopax, L. (•) Scolopax einerec. Gm. S. terek. Lath. (3) Limosa J7or*/!aIdiï, Sykes, Proc , Il , 163. \f) L. glottoidei.Sjkea, Proc, Il , 163. et V, 62. To» tanut glottoides , Gould , Cent, ofllimal. birds. (S) Scolopax, L. RustieolOt teolopax et macroram' pAus, tess.,Otalih.Edimb.phUoa. /our«.,JaDY. 1824, p. 198: sur les migraiioos de la bécasse. .1 t-'l / I fr G8Û HISTOIRE NATURELLE mais elles prdfèrcnt les bois humides , les prairies fraîches et herbeuses , les bords des fossés , les ma- rais ou les savanes. Les xexcs ne diiïôrcnt point de plumage , et les espèces sont généralement portées aux migrations. I. LES VRAIES BECASSES. Comptent quatre espèces. Celle d'Europe , décrite par BufTon et figurée enl. 885. La bécasse irlandaise {^', , ou de Sabine, se rap- proche beaucoup de l'espèce de Java , et n'en diffère guère que par les proportions , car elle a , au plus , neuf pouces trois dixièmes. Le seul individu connu a été tué dans le comté de la Reine. Elle est variée de noir et de marron, avec des teintes plus claires en dessous ; elle a le sommet de la tête , les épaules , les rémiges, noirs ; le bec et les pieds sont bruns. I^ bécasse des Etats-Unis P) est très commune dans la Caroline du Sud. Elle a le dessus de la tête noir, avec trois raies jaunâtres, et le dessous du corps roux jaunâtre ; sa queue est brune. La bécasse lie Java{^) , ou le iekken des Javanois, vit sur la li- sière des bois des montagnes, à près de 7,000 pieds au-dessus du niveau de la mer. Son plumage est fauve foncé, varié de marron, rayé en dessus de raies alternes inégales brunes ou fauves, et répandues aussi sur le cou et le thorax ; le ventre a une teinte claire , mais l'occiput est brunâtre. II. LES BÉCASSINES. *" Sont distinguées des bécasses, parce qu'elles ont le bas de la jambe dénudé, des formes plus élancées, des tarses plus longs. Elles préfèrent les prairies humides ou les marais. Dans ces dernières années on en a distingué plusieurs espèces. La plus remarqua- ble est la bécassine géante(*) , très voisine de la sco- (•) S. Sahini, Vigors. Mag. of nat. hist., t. III, p. 29'.1830). Proc, V, 82 S castaneo atroque varia , subtus pallidior; pileo , humerit , pterotnatibut remi- gibusque atris , rostro pedibutque fuseo atrit, Vig., Trans., Linn ,1. XIV, pars. III, p. 556, pi. 21. Bull., t. VII , p. 250. (•) Rustieola minor, Vieill., Gai., pi. 242. Seolopax tninor, dm Vils., pi. 48, fig. 2. Pennant, Artic. Zool., pi. 19. Less., Atlas , pi. 101 , fig 1. (3| Seolopax saturata.Eont., Zool. res. in Java, avec planche; et Trans., XIII , 191. '» >>'• ginantea , Tcmro., pi. 403. lopaxpaludosa,de l'enl. 89S. Celte espèce est ( quart plus grande que la bécasse d'Europe. Sonl est fort et puissant , et a quatre pouces dix ligne longueur et jusqu'à cinq pouces. L'oiseau a de I gueur totale quinze pouces. Le sommet de la téuj couvert de deux bandes larges et noires, coupées trois bandes d'un roux très clair, et une noird chaque cAté entre le bec et les yeux. Tout le coq marqué de taches noires longitudinales, occuj moins de largeur que dans l'espèce de Cayenn des savanes. La poitrine et les flancs sont ray^ croissants noirs sur un fond blanc. Le milieu ventre est d'un blanc pur. Les scapulaires et les] sont noirs , bordées h l'extérieur de roux vif, i nées de roux blanchâtre et marquées de zigzags r très espacés. Les rémiges sont variées de zig cendrés; les pennes latérales de la queue son^ étroites, acuminées, rayées de blanc et de ceii des quatre du milieu les deux intermédiaires! noires, bordées d'un liséré très large, roux vif, [ bré de noir; toutes les couvertures d'un roux( couvertes de zigzags d'un roux plus foncé. Cet oiseau a été découvert au Brésil par M. terer. On y estime sa chair. M. Kaup a distingué de la bécassine ordinaire! qu'il a décorée du nom de muette ou de bécasii Brehm (>). Elle a le ventre et les barbes extl de la première penne de l'aile blancs. Sa quetj formée de seize rectrices. Sa taille est de douze i sur une envergure de dix-huit ; son bec seul al pouces onze lignes , et sa queue a deux poucel lignes. Elle est intermédiaire par sa taille à 11 casse des bois et à la grosse bécassine. Elle se| dans les contrées les plus reculées du Nord, < n'a encore été observée en Allemagne que pe^ l'hiver. On en a tué deux individus, l'un à Gottj et l'autre à Heidelberg. On assure qu'elle pren vol sans pousser de cri. Nous ne connoissons pas trois bécassines, qu dit être nouvelles. La mula{^), que Meisneral quée aux environs de Berne ; la Drummond f4 est répandue proche le pôle nord et dans les r^ les plus boréales de l'Amérique; et Vélégante^^ habite dans l'île Maurice. OS.BreAmtt, Kaup, Isis, 1823, p. 1147. Bi^ 183. (>) ÉnuDiération des oiseaux de la Suisse, 56 pages. Berne, 1824. Bull., VIII, 103. (') S. Drummondii , 8w. Proc, 1 , 182. W S. élégant , Detijard., 4* rapport de la Soc. nat. DES OISEAUX. C81 l'enl. 893. Cette espèce est i lie la bécasse d'Europe. Son] et a quatre pouces dix ligne cinq pouces. L'oiseau a de pouces. Le sommet de la tët^ ides larges et noires, coupées oux très clair, et une noirJ e bec et les yeux. Tout le con noires longitudinales, occuj |ue dans l'espèce de Cayenr >itrine et les flancs sont ray^ r un fond blanc. Le milieil ic pur. Les scapulaires et les! & l'extérieur de roux vif, i lâtre et marquées de zigzags i rémiges sont variées de zid >s latérales de la queue sontl s, rayées de blanc et de cen ieu les deux intermédiaires] ,n liséré très large, roux vif, | ) les couvertures d'un roux < gs d'un roux plus foncé, découvert au Brésil par M. e sa chair. igué de la bécassine ordinaire nom de muette ou de bécm\ le ventre et les barbes exl nne de l'aile blancs. Sa queij itrices. Sa taille est de douze ( ! de dix-huit ; son bec seul a| s , et sa queue a deux poucel itermédiaire par sa taille à il la grosse bécassine. Elle se| es plus reculées du Nord, ( ervée en Allemagne que pej é deux individus, l'un à Gott| berg. On assure qu'elle preii ecri. »ons pas trois bécassines, qu LamHla(*), que MeisneraJ i de Berne ; la Drummond fj he le pôle nord et dans les ré e l'Amérique ; et YéUgante ,<| ifaurice. aup,lslg,1823, p. 1147. Bi^ des oiseaux de la Suisse, 824. Bull.. VIII, 103. «.Sw.Proc, 1,188. )»jard., 4* rapport de la Soc. Ul. LES MACRORAMPIIESC). |;0U LES BÉCASSINES CHEVALIERS. M les jambes nues et longues. La seule espèce hbtcassine ponctuée ou de paikuUC'), qui a |iienii-palmure très marquée entre les doigts ex- Son plumage est cendré en lilvcr, et rous- ten été; mais elle a constamment le croupion c, tacheté de noir. Cette bécassine , de passage ile.nord de l'Europe, est très rare aux Etats- LES RHYNCHEESa ol encore mal déterminées. Ce sont , de tous les m de la famille des scolopax , ceux qui ont le ge nuancé de la manière la plus gracieuse. bnen a figuré plusieurs variétés, soit d'Age, soit Ine, qui , mieux étudiées un jour, seront peut- pdes espèces. Mais une espèce évidemment nou- best la rhynchée de Saint-Hilaire {*). |l. Auguste de Saint-Hilaire est le premier voya- iqui ait envoyé au Musée rdécs de roussAtre sur le corps, et du rousiâtre sur les parties inférieures et sur la bande sourcilière. Cette espèce se trouve sur les côtes de la Nouvelle- Hollande. 3" Le bécasseau petit (^) a le bec droit, plus court (|uc la tétc ; la queue doublement fourchue ; les tarses sont noirs et longs de sept' huitièmes de pouce, et les pennes latérales d'un cendré brun , toutes lisé- rées de blanc. Il est de passage sur les bords des ri- vières en Allemagne et en France. On le trouve en automne dans les grands marais de la Hollande. Les individus du Bengale ne diffèrent point de ceux de l'Europe. Il se nourrit de petits vers ou d'insectes fluviatiles. 4» Le bécasseau grêle (*) a été confondu avec le précédent. Quatre individus ont été tués dans les en- virons de Chichester. Cet oiseau est encore plus petit que le précédent ; ses tarses sont brun olive ; ils ont de longueur onze seizièmes de pouce. Il fréquente les eaux douces, et niche \i quelque distance du bord de la mer. Le précédent préfère les rivages sa- blonneux des côtes, et se trouve en compagnie avec les pélidnes. :. '..iu >i. i. /,.. , Nous ignorons quelle espèce peut être le bécas- seau à long bec {*), décrit par M. Graba, avocat, dont il a tué un seul individu sur les bords de la Baltique , près Kiel. LES ALOUETTES DE MER OU PÉLIDNES (5j. Dont le bec est un peu plus long que la tête, et dont les tarses n'ont pas de bordure aux doigts, le pouce étant aussi très petit, ne comprenn'^nt que la irund^e, liguréeenl. 8S2. .j _,. , j ,, , LES CORCOLISa . Ne diffèrent des alouettes de mer que par la lé- gère courbure qui arque leur bec. Leur pouce est (>) T.albeseens, Temm., pi. 41 , flg. 2. Calidris aus- tralis. Cuv. (>} J. minuta. Leisler. Temm., Han., Il , 624. (}) J. pustlla, Yarrell., Journ. zool., no IX , 85. Bull., XIV, 116. («) T. longirostra. Isis, t. XXI, p. 107. Bull., XV, 393. (5) Pelidna. Cuv. Cinclus. Briss. (6) iVMmemuj , Lalh. rudimentaire. La seule espèce est le rorco(i(i),( est répandu sur les côtes d'Europe, dans l'Inde ] cap de Bon ne- Espérance, et qui est commun à OdcJ et à Pondichéry. LES SANDERLiNGS ('). Autres petits oiseaux de ce groupe , ont le bcc| la longueur de la tête , mince , droit ; des tarses i diocres à doigts libres, mais sans aucun vestige] pouce. Le sanderling {^) , la seule espèce du gciij est répandu dans les deux mondes. LES ANARHINQUES(*). Forment un genre très remarquable , quia le] assez long , recouvert de plumes h sa l)ase ju« près des narines, lesquelles sont latérales, peli| linéaires, et qui s'ouvrent chacune dans une j tière, se prolongeant sur lé côté du bec, jusqui delà de sa première moitié. Les mandibules sontf aiguës, dirigées en haut, et déviées d'un côté leur pointe. Les jambes et les tarses sont médiocl les doigts assez longs , sans pouce ; les premi| phalanges, unies par une membrane, dont un | iongement borde le côté des autres phalanges. I ailes dépassent la queue. Les rémiges vont enl croissant en longueur, à partir de la première,! est la plus longue de toutes. La seule espèce de ce groupe est Vanarhynq front blanc'{^)y qui a quelques rapports avec lesl viers, se rapproche surtout du sanderling pa| port, la forme, la longueur des pieds, et mên couleur. Il ressemble beaucoup à uneespècede PI Rico, que l'on voit dans les galeries du MuséuiT manque de pouce comme les sanderlings, mais de plus les doigts unis par une membrane. Sod est plus long et pointu, au lieu d'être arrondi forme de bouton à l'extrémité. Les mandibules! trèsaiguBs, déviées à droite, et dirigées vers le | comme les avocettes; elles sont noires, et la rieurc a de chaque côté une rainure dans laq^ s'ouvrent les narines. Un duvet serré s'avance ) loin sur la base du bec. Le dessus de la tête, le dos et les ailes sontj cendré clair ; le front seul est traversé par une I blanche , et les grandes pennes alaires sont brij (■) Seolopax iubarcuata. Gm. {>) Arenaria. Briss. Bechst. Calidris, lilig. (3) C. calidris. Gm. Vieil!., Gai., pi. 234. (4) Anarhyncus , Quoy et Gaim., Ast., p. 253 (S; A frontalis, Quoy et Gaim., Ast., pi- 41, fig> texte, 252. DES OISEAUX. C83 lie espèce est le forcolJC), ( dtcs d'Europe, dans l'Inde, 1 ncc, cl qui est commun à Odcj NDERLINGS C). lux de ce groupe , ont le bec| e , mince , droit ; des tarses i es, mais sans aucun vestige] tg (3) , la seule espèce du gciil ) deux mondes. [ARHINQUES(*). 'c très remarquable , quia le ert de plumes à sa tiase jus esquelles sont latérales, pelij luvrent chacune dans une { nt sur le côté du bec , jusqul moitié. Les mandibules sont f haut , et déviées d'un côté nbes et les tarses sont médiocl ngs , sans pouce ; les premij lar une membrane» dont un i e côté des autres phalanges. 1 jueue. Les rémiges vont enj !ur, à partir de la première, de toutes. de ce groupe est Vnnarhynq a quelques rapports avec les] e surtout du sanderling pa ongueur des pieds , et mên e beaucoup à une espèce de Pj dans les galeries du Muséuij comme les sanderllngs , mais unis par une membrane. Soil ointu,au lieu d'être arrondi l'extrémité. Les mandibulesf à droite, et dirigées vers le] es; elles sont noires, et la côté une rainure dans laqj les. Un duvet serré s'avance ( bec. tête, le dos et les ailes sont | nt seul est traversé par une I indes pennes alaires sont brij reuata.Gm. is. Bechsl. CaKdrt». Illlg. n. Vieil!., Cil, pi. 234. juoy elGalm.,^ït-.p.252 uoï et Galm., À$t., pi- 41» • nt le dessous du corps est d'im blanc assez pur. Iicendré des épaules s';iv;inrc un pou de chaque Me vers la poitrine, ce qui indique que relie partie krorpsde l'oiseau peut prendre une teinte dilTé- iDie selon l'âge et les saisons. Les individus que I avons observés varient assez peu. Celui que I représentons étoit un jeune dont le sexe n'étoit I encore caractérisé. [les ailes sont longues , fortes et pointues ; la ré- ! extérieure est la plus longue de toutes, et les Crantes décroissent insensiblement. Les petites ré- sont remarquablement longues et pointues. jiqaeue est assez longue, arrondie, et pourvue de ne pennes. |Les pieds sont noirs ; le pouce manque entière- nt. Les membranes qui unissent les doigts à leur > s'étendent jusqu'à la première phalange, et [continuent comme un petit ruban sur les parties lifrales des autres phalanges. Les ongles sont poin- |iet en gouttières. Longueur totale du bout du bec JTnlrémitéde la queue, six pouces deux lignes; ueur du bec, treize lignes; longueur du tarse, I lignes ; longueur du grand doigt , un pouce. ICet oiseau a les mœurs de tous ceux de sa famille. Ilubitc les bords vaseux de la mer, et vit en troupes ps les canaux d'eau salée qui entourent la baie kunraki à la Nouvelle-Zélande. Nos chasseurs en tnt plusieurs , qui avoient le bec recourbé en Btet dévié à droite. N'ayant pu les conserver tous lause de leur mauvais état , nous nous sommes Mi de rapporter les mandibules pour montrer ices organes, dans le seul individu que nous bns déposé au Muséum , sont bien dans leur état KarcI , et non lé résultat d'un accident. iLe nom donné h ce genre rappelle la forme très arquabic du bec. Il n'est , du reste , pas le seul bt le bec soit courbé supérieurement. Cette dis- lition est aussi, comme on sait, le caractère des «ttes et des sanderllngs; et elle se retrouve i les oiseaux-mouches. LES COMBATTANTS Machetes. Cuv. lu plupart des ornithologistes n'ont point séparé pcombattants des maubèches (tringa) , bien qu'Il- ptrles eût nommés actitis , et que dès nîi2 Mœh- ; leur eût appliqué la dénomination de philo- ^àus. Ce nom de combattant qu'on leur donne Bmanément vient du grec piax^t^î, et découle de turs habitudes toutes querelleuses. Ce sont des oi- 01 dont le bec est déprimé , et se trouve parcouru 'un long sillon nasal , bien qu'il ne dépasse pas la tcn longueur. Leur port est celui des maubèches. et ils ont la pnimnro des doi;;l8 dos pieds aussi dé- vcIo[ipé(! >]»<* celle des rlicvnliors et des barges. On n'en connolt iin'iine espèce, dont le phimngc Viirie fiingniièrrmont sin'vnnt les Ages, les sexes et les saisons ; et cette espèce est le combattant, repré- senté dans les planches enluminées de Duifon sous les n«» ."ît».*» et Sm. Le tringa gronovirensis de Latham est un jeune individu, figuré planche 1KI de Lewin. Le tringa equestrh est un chevalier, et le tringa littorea le chevalier varié. LE COMBATTANT OU PAON DE MER. Tringa pugnax. L. Le nom de combattant que porte cet oiseau indi- que que ses mœurs sont belliqueuses, et que les divers individus se livrent des combats i outrance, disposés en troupes réglées et marchant les uns con- tre les autres avec le plus grand ordre. M. Vieillot est l'auteur qui a le mieux décrit cet oiseau dans le tome TCXXIV du Dictionnaire d'histoire naturelle (p. 458). Le nom de combattant qu'ont adopte les naturalistes pour cette espèce, dit M. Vieillot, con- vient très bien à des oiseaux qui se livrent entre eux un combat seul à seul , des assauts corps à corps , qui se battent aussi en troupes réglées , ordonnées, et marchant l'une contre l'autre , phalanges compo- sées seulement de mules ; ce qui fait présumer que l'amour seul est la cause de leurs querelles. Les fe- melles attendent à part la fin de la bataille, enflam- ment par de petits cris l'ardeur des belligérants, cl restent le prix de li victoire. Souvent la lutte est longue, et quelquefois sanglante : les vaincus pren- nent la fuite ; mais leur ardeur guerrière , qui n'est produite nue par leur ardeur amoureuse, renaît au cri de la piemière femelle qu'ils entendent. Ils ou- blient leur défaite, et entrent en lice de nouveau, si quelque antagoniste se présente. Cette petite guerre a lieu tous les jours, le matin et le soir, aux mois d'avril et de mai. A celte époque les mâles ont un plumage de guerre qui leur sert de bouclier ; c'est une espèce de crinière composée de plumes longues , fortes et serrées, qu'ils portent autour du cou, et qu'ils hérissent lorsqu'ils s'attaquent, mais qui les quitte avec leurs amours. Cet ornement , qui tombe par une mue arrivant à ces oiseaux vers la fin de juin, diffère sur presque tous les combattants. Il est roux dans les uns , gris dans d'autres , blanc dans quel- ques uns; d'un beau noir violet chatoyant, coupé par des tacites rousses, sur des individus; et enfin, sur plusieurs , c'est un mélange de toutes ces cou- leurs; celui d'un blanc pur est le plus rare. Cette livrée de combat ne varie pas moins par la forme que par les teintes, durant la période de sod accroisse- 684 HISTOIRE NATURELLE I I 'il : 1 ment/ Outre ce surcroît momentané, ils ont une surabondance de molécules organiques qui se mani- feste par l'éruption d'une multitude de papilles char- nues et sanguinolentes qui s'élèvent sur le devant de la tète et autour des yeux. Il n'existe pas d'oi- seau qui, proportions égales, ait les testicules aussi forts : ceux du combattant ont chacun près de six lignes de diamètre et plus d'un pouce de longueur ; le reste de l'appareil des parties génitales est égale- ment dilaté dans le temps des amours ; dans tout autre moment on ne distingue plus guère le m&le des femelles, car ceux-ci perdent leur crinière, et les tu- bercules vermeils qui couvroient leur tête pâlissent et s'oblitèrent, et la place se recouvre de plumes. Les combattants ne séjournent pas sur nos cdies ; ils partent de Picardie, où ils arrivent au mois d'a- vril, dans le courant de mai, par les vents du sud et du sud-est qui les portent en Angleterre, où ils ni- chent en très grand nombre, particulièrement dans le comté de Lincoln. On en trouve aussi au prin- temps sur les côtes de Hollande, de Flandre et d'Allemagne; ils sont en grand nombre en Suède, en Islande, en Russie et en Sibérie. Comme ces oi- seaux arrivent régulièrement au printemps et que l'on n'en voit point à l'automne , on ne sait pas où ils passent l'hiver. Ces oiseaux font leur nid au mois de mai, sur la terre , dans de petits creux entourés de gazon ; leurs œufs sont au nombre de quatre ou cinq, pointus, cendrés , et parsemés, principalement au gros bout, de taches d'un brun rougefltre. Ces œufs sont très bons à manger, et on les recherche dans plusieurs pays aussi bien que ceux des vanneaux : l'incubation dure un mois. En Angleterre on leur fait une petite chasse ; l'oiseleur saisit l'instant où ces oiseaux se battent pour leur jeter son filet. On en prend aussi en Hollande dans les mois de juillet et d'août, et leur chair y est très estimée. Sans doute qu'elle a perdu ses bonnes qualités au printemps, car ce n'est pas un gibier fort recherché à Paris , époque où l'on en voit assez souvent dans les marchés. Les Angluis sont dans l'usage de les engraisser, en les nourrissant avec du lait et de la mie de pain ; mais on est obligé, pour les rendre tranquilles, de les tenir renfermés dans des endroits obscurs, car ils se battent aussitôt qu'ils voient la lumière. L'esclavage n'adoucit point leur humeur guerrière ; s'ils sont renfermés avec d'autres oiseaux , ils les défient tous, et pour posséder un coin de gazon vert ils se battent à qui l'occupera ; ils semblent même se piquer de gloire, car ils ne se montrent jamais plus animés que quand il y a des spectateurs. Tout est pour eux un motif de combat ; le boire, la nourriture , le gazon est disputé et enlevé plusieurs fois ; le vaincu re- vient à la charge , et souvent de nouveaux efforts sont couronnés de succès : heureusement, pour la conservation de l'espèce, la nature leur a donné i foibles armes ; ils se renversent sans presque se f^ de mal, à peine s'enlèvent ils quelques plumes. , femelles ont l'humeur aussi guerrière que les mili car une qui fut observée en captivité étoit unaihlj redoutable, et qui ne refusoit jamais un défi. Ail donc l'amour n'est pas le seul motif de leun qj relies .- l'insociabililé semble être le fond de I caractère, quoiqu'on les voie presque toujours I troupes. Le mflle est de la grosseur du chevalier : ila| pouces six lignes de longueur, le bec gris, l'iris i sette , la tête couverte de petits mamelons ( les | en ont plus, les autres moins); la partie supérig et le dessous du cou d'un violet foncé, très brilla le haut du dos couvert de plumes noirftires, hot^ de gris et variées de grandes taches pareilles à la ( leur du cou; la partie inférieure, le croupion,! couvertures des ailes, et celles du dessus de la qii/ d'un gris brun ; chaque plume bordée d'une tej plus claire; la base du bec entourée de petites | mes d'un blanc sale et roussAtre ; la poitrine va de blanc, de noir et de violet; le ventre eti autres parties blancs; les grandes couvertures) et| pennes primaires des ailes brunes, les autres ( gris brun plus ou moins clair, et les plus proche^ corps traversées à leur bout de raies noirâtre»; ( de la queue pareilles, et rayées tra^^sversalemen^ la même teinte; les pieds gris. Cette description peut s'appliquer à tous les individus; car la plud varient de couleur, et il est très rare d'en rencon^ deux pareils : sur les uns le blanchâtre et le i remplacent le violet et le noirâtre : sur d'autres ( un cendré jaunâtre ou un brun tirant sur le maril Le plumage des femelles est plus constant. Ce | les caractérise au printemps, c'est la privation mamelons charnus et des longues plumes du i qui sont chez elles aussi courtes que les autres. 1 tin le blanc règne sur la tête et sur le dessous! corps; le dessus est varié de blanc, de brun et | roussâtre, mais le blanc domine sur toutes. LES HÉMIPALMES ('). Sont des bécasseaux qui ont un repli memh neux assez large placé à la base des doigts; ils! un pouce, et d'ailleurs toutes les formes des vj tringa. Les deux espèces connues sont de l'An que du Nord. 1° Véchasse (^j a le bec beaucoup plus long qu^ (') Hemipalama , Ch. Bonap.,S7n , 316. (') Tringa Mmantopus , Ch. Bonap., Syn., esp. Bull., XIII, 124. Le tringa breviro$tris de Spix, pi. 93» du BrésUj rott appartenir h ce sous-gcnrc DES OISEAUX. 685 ke, la nature leur a donné 1 enversent sans presque se f^ è vent ils quelques plume», r aussi guerrière que les mill vée en captivité étoii unaihU B refusoit jamais un déli. Ail las le seul motif de leun qj i semble ôtre le fond de I les voie presque toujours | grosseur du chevalier : il a longueur, le bec gris, l'iris i te de petits mamelons (lesj es moins); la partie supérie d'un violet foncé , très briiU rt de plumes noirAires, bord grandes taches pareilles à la i lie inférieure, le croupion,! I, et celles du dessus de la qu( que plume bordée d'une tel du bec entourée de peiites | et roussAtre ; la poitrine va et de violet; le ventre etl s ; les grandes couvertures etl es ailes brunes , les autres loins clair, et les plus proche^ sur bout de raies noirâtres : i s, et rayées trai^sversalemenj pieds gris. Cette description 9119 les individus; car la pluf ;t il est très rare d'en rencon^ es uns le blanchâtre et le et le noirfttre : sur d'autres ( >u un brun tirant sur le marij lelles est plus constant. Ce intemps, c'est la privation et des longues plumes du ussi courtes que les autres, lur la tête et sur le dessous! varié de blanc, de brun et] anc domine sur toutes. ÉMIPALMESC). lux qui ont un repli meml icéà la base des doigts; ils] lurs toutes les formes des vj pèces connues sont de l'An e bec beaucoup plus long quj h. Bonap.iSyn ,319. ïuj, Ch. Bonap., Syn., esp. rtdaBréiU, lus-gcnrc. Il, recourbé ; les tarses très longs ; les doigts à i palmés; le croupion blanc, traversé par une pDoire ; la queue égale et grise; les rectrices du I plus longues ; celles des côtés blanches inté- tment , et le long de leur partie moyenne. Lon- tolale, près de neuf pouces et demi. Cette jifelle espèce a été prise sur les rivages du New- ley, vers la mi-juin. Elle est remarquable par les ilies qu'affectent ses diverses parties; elle tient Idlet des numenius et des Iringa , et a beaucoup jnpporls avec le cocorli de M. Temminck: elle sbie en outre, par le port, aux chevaliers. lu tomhattani demi-palmé {^) a le bec plus court {ilitéte, et très étroit; son croupion est noirAtre, i rectrices moyennes sont plus longues que les nies. Cet oiseau est très commun dans tous les s de l'Union. LES TOURNE-PIERRE (»). Slrepsilas. Illig. |yoné avoit placé les tourne-pierre parmi les I, dont Brisson les sépara le premier sous le li'arenaria; mais comme ce nom d'armaria a [fonné par Bechstein auxsandcriings, qu'Illiger clés ealidris , il est préférable de conserver l'é- tle générique de «frep.n7a$, appliquée au tourne- eparllliger, dans son ProdromusMammalium litium. «genre strepsiloi appartient à l'ordre des échas- I iongirostres de M. Cuvier, aux échassiers de tibu des tétradactyles de la famille des élonomes lu. Vieillot, et à la seconde famille des gralles de iTemminck, qui le caractérise ainsi : Bec médio- YiatSi la pointe, fort, droit, en cône allongé, itment courbé en haut ; arête aplatie , pointe |ile, tronquée; narines basales, latérales, lon- s, à moitié fermées par une membrane, percées l^rten part; pieds médiocres, peu nus au-dessus penou; trois doigts devant et un derrière, les an- m unis à la base par une légère membrane peu tibie; ailes acuminées, première rémige la plus !: les ongles sont courbés, pointus, l'intcrmé- ! dilaté sur son bord interne. I Us tourne-pierre, dit M. Cuvier (Règne ani- |l.t. I, pag. 492), ont les jambes basses, le bec • et les doigts sans aucune palmure, comme Iniies maubèches : leur bec est conique , pointu , [Jringa ietni-palmata. Vils., pi. 63 , flg.4. Ch. Bo- '). BufTon a figuré cet oiseau sous le nom de coulon- chaud , que Brisson avoit consacré dans son Orni- thologie. On le nomme encore bure en Picardie ; gega-waghne chez les naturels des bords de la baie d'Hudson, et horse-foot (pied de cheval) aux Etats- Unis. Le mâle adulte a le front , un espace entre l'œil et le bec, un large collier sur la nuque, une partie du dos, une bande longitudinale et une autre trans- versale sur l'aile, les couvertures supérieures de la queue, le milieu de la poitrine, ainsi que les autres parties inféiienres, d'un blanc de neige; une bande d'un noir intense passe sur le front , au-devant des yeux, s'élargit, contourne la gorge, et forme un large plastron sur le devant du cou et sur le côié de la poi- trine. L'occiput est d'un blanc roussiitre, rayé longi- tudinalement de noir; le manteau, les scapulaires et les couvertures des ailes sont d'un marron roux f art vif, parsemé de taches noires irrégulières : une large bande brune traverse le croupion ; les rectrices sont noires, et blanches à leur extrémité, excepté les deux plus externes ; le bec est noir et les pieds rouges; l'iris est noir. Longueur totale, huit pouces deux ou trois lignes. La femelle ne diffère du mâle que par des teintes moins vives, et surtout par le noir qui est remplacé par le brun. Les jeunes de l'année n'ont rien de noir ni de roux marron ; la tête et la nuque sont d'un brun cendré , rayé de brun foncé ; des taches blanches sur les côtés de la tête et du cou ; la gorge et le devant du cou blanchâtres ; plumes des côtés de la poitrine d'un brun foncé, terminées de blanchâtre; les autres par- ties inférieures et le dos d'un blanc pur ; le haut du dos, les scapulaires et les couvertures des ailes , d'un (<)Temm., Man. d'OrnIth., t. Il, p. 553. Tringa in- terprei. Lion., Gmel., enl. 856. UtorimUa collaris, Meyer. 1:1 686 HISTOIRE NATURELLE ,; I.! brun foncé ; tontes les plnmcs entonnées par une large liordiire j.uinAtrc; lu liniuin Irurisvcrs.ilo ], qui | (liv)*r< noms, suiv.iul les nuancofl qun pr(ande noire. Son plumage ( est noir, flambé de fauve en dessus, roussAlrJ dessous ; l'aile reste constamment noirâtre, une bande blanche. Cette espèce est assez rare i quitte guère le nord de l'Europe. LES EURINORHYNQUES C). Ont un bec court, mince, très aplati, irèsl primé, taillé en forme de spatule, évasé h son! trémilé; leurs tarses sont courts, grêles, réiicif munis d'un pouce très petit, h doigts festonni'sl ailes sont remarquablement longues et pointues seule espèce de ce genre fort remanpiabie imill |)etit une sputule. C'est un oiseau du cercle arctij dont un individu, déposé au Muséum, a été lu^ environs de Paris. L'e«»7«orftyH(7»ic (/mC), de la taille d'une alo^ de mer. a le plumage gris glacé en dessus, de neige en dessous. LES LAPIPEDES (*). Joignent à un bec de chevalier, c'cst-ù-dirc 1 bec arrondi , terminé en pointe mince et grêle] doigts lobés comme ceux des phalaropcs. La i espèce connue vit dans le nord de l'Europe ( l'Amérique; et ItufTon l'a figurée, enl. 706, so| nom de phalarope de Sibérie ('). LES HOLOPODES C). Soni des oiseaux très voisins des lobipcdes,! qui cependant ont leurs doigts bordés d'un sil repli membraneux, droit et nullement dis|)os[ {■) Plumage d'hiver: tringa lobata, L. Gm. pi. 308. Plumage d'été : Ph. hyperboreus , Wils., pl.73,j Plialaropus rufus, Bechst. Tringa fuliearia.l- 142. Cymophylus ru/tti , Vieill., Gai., pi. 270. P\ licarius , Ch. Bonap., n» 277. v') Eurinorhynchus, Wils. Thumb., Acta i««| 1816, pi. 16. (3) E. griseus, Niils. Plataleapygmea, L. ['i)Lobipe$. Cuv. ;s) Tringa hyperborea , tringa fusea , Gm. Vhâ^ pu$ hyperboreus , Lath- (S) Holopoâiut,Ch. Bonap. Lopidet, Cuv. 08t le phalnrope /o/«'('), qui | iinl les niiiincp» (|iie pri^spiiie I ^' tl'hivvr est c- Wiisonii, Sabin.Bull.,XliI, 125. P. fuliearius, i|)., ibid. 'iCfrod'a, Vieill. Fakimllus , Cuv. Temm. reur (>) , que Levaillant avoit tué sur les bords de U rivière des Gamlos, en lui donnant le nom de cliur- lila coureur. Cet oiseau, qui liubilc l'Afrique, piis- soit accidentellement en Europe. L'adulte a le sitni- mct de la tête et la nuque parsemés de mèches hnin rendre sur un fond gris. Le dos et les ailes sont d'un brun plus foncé , et chaque plume porte une fine raie noirâtre le long de la baguette. Une nuance noirâtre se dessine sur le poignet de l'aile. Les rémiges sont noires, avec leurs baguettes blanches. La queue est égale , brune en dessus , et blanctiAtre en dessous. La poitrine porte de petites stries brunes sur un fond blanc. Les pieds sont bruns. Les dimensions totales de cet oiseau ne dépassent guère sept pouces. Le jeune âge est lâché de gris et de blanc en des< sus, gris, avec des lignes brunes sur le devant du cou et sur la poitrine. Le dos et les ailes sont brun noirâtre , et chaque plume est bordée de roussâtre. Les sourcils, la gorge, le croupion et le ventre sont d'un blanc pur. LES IBIDORIIYNQUES ('). Forment un genre nouveau, intermédiaire aux huilriers et aux courlis. Leur bec est allongé, grêle, courbé, et assez semblable à celui des courlis ou des ibis. Les narines sont latérales , longitudinales , et entièrement recouvertes par une membrane. Leur corps est grôle et élancé comme celui des échassicrs en général. Les ailes sont allongées et subgraduées. Les deuxième et troisième rémiges sont égales et les pluslongues. La première est légèrementplus courte; les autres décroissent successivement. Les pieds sont médiocres et terminés par trois doigts; ils sont sem- blables à ceux des huilriers. Tous les doigts sont bordes par un repli membraneux ; mais l'interne est libre , tandis que l'externe a une membrane qui s'é- tend jusqu'à la première phalange. Les ongles sont obtus ; la queue est médiocre et égale. La seule espèce de ce genre nouveau est X'ibidorhynque de Stni- thers (3), qui a élé rapportée des montagnes de l'Hi- malaya par le naturaliste anglois dont elle porte le nom. C'est un oiseau long de quatorze pouces, qui a le corps , le cou et le front gris ; !e dessous du corps blanc, le verlex, la face et la gorge noirs, tachetés de blanc. Un collier mince et noir s'élargissant vers la nuque se dessine sur le thorax. Le croupion est également noir; les rectrices moyennes sont rayées de bandelettes en zigzag d'un brun obscur et mar- quées de noir à leur sommet. Les latérales sont (■) OE. variegata, Vieill., Ann. d'Ornith., note 0. Gai., pi. 231. Faleinellu» eurtoriuM . Temm., pi. 510. i») Ibidorhyncha. \ig. Proc, 1, 174. (3) Ibid. Strutheriii, Vig., ibid. ■ '■ 'I fi» I 688 HISTOIRE NATURELLE "i rayées de noir et de b!anc à leur bord eiteme leule- ment. On ignore complètement les habitudes de cette espèce. LES COURLIS ('). Sont des oiseaux riverains que caractérise un long bec courbé en arc et arrondi dans sa longueur ; ce bec est formé de deux mandibules inégales, c'est-&-dire que la supérieure dépasse l'inférieure. Long-temps confondus avec les ibis, ils s'en distinguent en ce qu'ils ont toujours la tête emplumée, plus grêle et de forme arrondie , tandis qu'il est quadrilatère & la base chez les ibis. Leurs longues jambes ont des pal- mures entre les doigts ; leur pouce est petit ou pres- que rudimentaire et élevé. Uuffon a donné une his- toire complète du courih vulgaire, qui est repré- senté enl. 818 , et des détails satisfaisants sur le cotlieu enl. 842; mais ce genre s'est occru dans ces dernierstempsd'espèces évidemment distinctes, bien que se rapprochant toutes par les nuances de leur plumage et de leurs formes de l'espèce anciennement connue. Cuvier a distingué du courlis d'Europe plusieurs espèces , entre autres \e courlis d mèches étroUeti^), qui habile les rivages du cap de Bonne-Espérance , et dont le plumage ne diffère point du vulgaire. Seule- ment le sillon nasal est profond et ne dépasse pas les trois quarts de la longueur du bec; et le courlis à mèches étroites de l'Inde (^j, que les Indiens des en- virons de Pondichéry nomment hotoulan. Le iourlis à long bec {*), assez commun dans l'État de New- York et dans tout le nord de l'Amérique , a une couronne noirfltre sur la léte, avec des stries blan- châtres , sans ligne médiane. Son bec est fortement recourbé. Le courlis de la baie d'Hudson (^), ou le courlis des Esquimaux , répandu dans toutes les par- ties boréales de l'Amérique, a l'occiput brun, tra- versé par une ligne blanciie au milieu ducrAne. Son bec est court, mais très arqué. Le courlis boréal {% ou courlis demi-bec , est le chorlito champêtre de d'A- zara (Foy. 2,275). Ce courlis est l'espèce la plus ré- (') Numenius, Briss. Numtnius et phœopus, Cuv. TantaluM, Lacép. Scofopaa; , L. Aumentuj, de Néoménie, nouvelle lune, suivant Cuvier. à cause de la forme en croissant du bec. Gessner donnoit au corlieu le nom de phœopuê , pieds cendrés. (•) N. virgatus , Cuv. (3) AT. itn«atu<,Cuv. •y. N. longirostris, Wils., pi. 64, flg. 4. Ch. Bonap , Syn., p. 314. |f| S. borealit, Wils., pi. 66, flg. 1. [*,N.borealii, Lath. Ord. N. brevirostris , Temm., pi. 381. pandue, ar on là trouve dam toute l'Ainfriq depuis la baie d'Hudson jusqu'au Paraguay, et ( munémeni au Brésil; elle habiteroit ainsi toute 1 bande occidentale. L'occiput est noirâtre , strié blanc, mais sansligne médiane. Sagorgeesid'unblJ pur. Son plumage est jaune bufllo moucheté. Sa ia| varie de onze pouces à douze. Ce courlis voyage r troupes de dix à douze individus, qui poussent] petit cri en prenant la volée, qu'on peut rendre i la syllabe 6iAt. Il se tientdans les plaines découvert sèches ou humides, et jamais sur les bords des riviè ou des lagunes. Le ci»tir(is (errea (1, se trouve àO-i Il a le sommet de la tète brun, le corps blanc rJ geAire, tacheté et rayé de noirAtre ; le dos noir, oj de hlancliAtre ; le bec brun , rougeAtreà sa base, pieds sont gris bleu. Le courlis d calotte noire ( le corps brun , tacheté de blanc ; le ventre de i dernière couleur ; le sommet de la tète est brun i gcAtre, avec une ligne blanche sur le milieu. Lel est noir, les pieds sont bleus. Ce courlis vit dans ( de Luçon. Le courlis à bec grile ;3), se trouvej Egypte, et avance parfois dans le midi de l'Eure^ car M. Savi l'a observé en Toscane. Les plumc^ la tête et du dos sont brunes et bordées de roux, rémiges sont brunes; les rrctrices sont rayéesl travers de brun et de blanc. Le dessous du corps blanc, tacheté de brun. Le bec est grêle, bruq jaunAtre à la base de la mandibule inférieure, pieds sont blancs. Le courlis d ventre roux(})il observé, sur les côtes de San-Blas, par l'expédil du capitaine Beechey. Sa taille est de quatorze po| et demi anglois de longueur. Il est roux pAle , flan de brun , avec le vertex brun , traversé par une \\ médiane rousse. LES 1BIS(*). Ont un long bec arqué, quadrilatère à sa base,! lequel les narines sont percées, en se prolonge par un sillon qui règne sur toute sa longueur, ibis enHu ont le tour des yeux ou le front seulen dénudés chez quelques espèces. La tête et le coul vêtus d'une membrane nue. Leur pouce est aiiol articulé à peu près au niveau des autres doigts! (•) N. talutiensis , VIeill. S. tahitientit , l\ no 22. (•) N. luzoniensis , Lath.. esp. 7. (3) N. tenuiroitris, ViellI.. Dict., t. VIII, p. 308.J cycl,1154. (*) N. rufiventrit, Vig. BuJl., XXI , 318. N.subpal rufus, auprà brunneo notatus; vertice bruni strigd mediand rufa ; uropygio brunnetcente , rot subelongato , subcurvato. I (i) Ibis, Lacép., Cuv. Tantalus, L. FoWwJJ Bechst. DES OISEAUX. 689 •onve dani toute t'Amfriq ion jusqu'au Paraguay, et ( l;elle habiteroit ainsi toute] 'occiput est noirAtre, strié I médiane. Sagorgeestd'unbld Jaune buflic moucheté. Sa u^ à douxe. Ce courlis voyage i le individus, qui poussent] la volée, qu'on peut rendre i entdans les plaines découvert t jamais sur les bords dcsriviè \trli$ /erreaC, se trouve àOi I tëie brun , le corps blanc r^ ^é de noirAlre ; le dos noir, ci >c brun , rougeAtreà sabase. I . Le eourlii d calottr noire { été de blanc ; le ventre de 3 sommet de la tête est brun i ;ne blanche sur le milieu. Le I 9nt bleus. Ce courlis vit dans I It« à bec grêle {?)t se trouv^ Mrfoisdans le midi de l'Euro ervé en Toscane. Les plume^ it brunes et bordées de roux, es; les rpctrices sont rayées de blanc. Le dessous du corp^ brun. Le bec est grêle, bru^ de la mandibule inférieure. Le courlis à ventre roux(*) al les de San-Dlas, par l'expédil ey. Sa taille est de quatorze pof ongueur. Il est roux pâle, flan rtex brun , traversé par une 11 arqué , quadrilatère à sa base, sont percées, en se prolonge ëgne sur toute sa longueur, jr des yeux ou le front seulei ues espèces. La tête et le couj anenue. Leur pouce est allof au niveau des autres doigts [f , vielll. S. tahUientii , ij , Lath.. esp. 7. i,Vleill..»»ct.,t.Vin, p. 308. Vig. Bull., XXI, 318 JV.iuftpol meo notatvt; vertice brum a ; uropygio brunnescente , ro irroto. Cuv. runtfllu», L. FaMMi\ [tek terre en grande partie. Les ibis ont des livrées es le plus habilucllemcnt de vives et riches cou- |irs. llsfri^qucnlcnt les twrds dos llcuvcs et les ma- rges, où ils trouvent les insectes et les mollus- \ qui forment les bases de leur nourriture. On les mtre dans toutes les parties du monde. [lien que Duffon ait connu plusieurs ibis, ce genre lun de ceux qui se sont le plus enrichis par les dé- ((crtesdes voyageurs modernes. On trouve figurée, les planches enluminées (n" 841 ), la tète de tdtlUadaganrar(*), belle et curieuse espèce que [Musée de l'aris ne possédoit pas entière. Cet ibis l\'ocoho-vouetch des Madérasses, et ce nom signi- |(of des bois. La télé est surmontée d'une large ppe noire , blanche et vert doré. Le corps est en 'd'un riche marron pourpré. Les ailes sont d'un ac de neige , et les tarses sont rouges. iL'ibis noir ou vert , que Buffon a ligure cnl. 819 , jiiouve communément en Sicile , en Afrique , en ^ dans le nord de l'Amérique. On ne croyoii pas |[iisc présenlAt dans le nord de l'Europe. Mais le de Copenhague en possède trois individus len Islande , et qui ne diffèrent en rien , au dire |U.Heinhardt,deceux tuésà Nice, avec lesquels lies a comparés. jbibis vraiment nouveaux sont : L'IBIS PLOMBÉ («). iQoeron trouve au Brésil et au Paraguay. M.Tem- ckle décrit en ces termes : « Le cri de cet oiseau |(ort et aigu ; il répète fréquemment la syllabe ta, 1 retentit au loin ; et c'est sans doute à cause de ique les créoles espagnols de Buénos-Ayres lui (donné, ainsi qu'à quelques autres espèces, le nom ^mniuria , qui signifie maillet de calfat , instru- Di tellement bruyant, que dans nos arsenaux il ourdit à de grandes distances. Le mâle et la fe- ile sont presque constamment réunis, et rarement [forment des troupes d'un certain nombre d'indi- is. Ils n'entrent point dans les grandes rivières iDs les eaux ; mais ils fréquentent le plus souvent jterrains argileux , et ils ne dédaignent pas, dit- la ciiair morte des animaux. l'Sa taille est celle d'une poule d'Inde. Les plumes jlinuque et de l'occiput sont fort étroites, pointues, ■longues de trois pouces et demi. L'oiseau les relève |les abaisse lorsqu'il est effrayé. La peau nue de Sie du bec communique avec la nudité qui en- il'œil. Une bande blanche, largedequatreiignes, 're le front, et s'étend jusqu'au-dessus de l'œil. autres parties du corps , la tête et le cou, ont une 'l'ft. eristatut, L. Tantatut ibit, Lath. K/5.p(umbeuf ,Temm.,pl. 235. Curueau couleur hlomb, Azara , t, IV, p. 219. Ib. earuleseent, Vieil!., 11. Iielle couleur cendrée hleiifllrc ou de nuance plombée, excepté les plumrsde l'occiput cl de la nuque, dont le milieu est hlancliAlre. La queue , les rémiges et les couvertures supérieures de In partie externe de l'aile sont noirâtres, et celles du milieu grises. L'iris est orangé. Le bec noir, teint de violet, verdAtreku base, et les pieds rougeAires. On ne voit point de différence dans le plumage des deux sexes. Sa lon- gueur totale est do vingt-six h vingt-sept pouces. » L'IBIS A COU ÉPINEUX («). Est une belle espèce que M. Lafresnayc a décrite ainsi qu'il suit: << Parmi les écliassiers, une seule espèce , le bec ouvert à lames, nous offroit jusqu'ici cette particularité bizarre de posséder des plumes terminées par une expansion de la partie cornée en forme de lames , caractère qui se retrouve chez d'au- tres oiseaux appartenant h des ordres différents, tels que le coq Sonnerai, les jaseurs, aux brins caudalaires du paradisier rouge. L'ibis dont il est question dans cet article est donc la seconde espèce du groupe» De la forme à peu près de l'ibis sacré , il a le bec aussi long , mais plus grêle et moins arqué. Les ailes plus longues, et le tarse réticulé comme chez ce dernier, mais plus court. La tétc en entier, la nuque , et par devant tout le haut du cou , se terminant en pointe étroite entre les plumes lamelleuses latérales, sont nus et de couleur noire comme chez l'ibis sacré. » Depuis la nuque , le cou est recouvert jusque vers la moitié de sa longueur, par derrière et vers les deux tiers sur les côtés, par de petites plumes courtes, clair-semées , en forme de petites houppes duveteu- ses noires et blanches. En s'approchant de la partie médiane antérieure et nue du cou , elles se terminent par des lames étroites, fines, allongées, couleur de paille, et qui, de chaque côté, viennent recouvrir celte partie nue. Depuis le haut du cou , où elles ont de quatre à six lignes de long , elles vont toujours en s'allongcant jusqu'au bas, où elles ont jusqu'à deux poucesde longueur, sur une demi-ligneà peine en lar- geur. Ces dernières forment, par leur réunion , une pointe recouvrant la poitrine, à peu près comme les plumes efGléesdu bas du cou des hérons et des aigret- tes. Tout le reste du cou en dessus comme sur les côtés, et par devant jusqu'à la poitrine, de même que tout le dessus de l'oiseau jusqu'à la queue, est d'un noir à re- flets d'acier poli vert et violet. Toutes les couvertures des ailes et les scapulaires sont semblables, mais elles paroissent striées en travers de bandes noires. Toutes les rémiges sont noires. Les secondaires, qui égalent les primaires en longueur, ont leurs barbes exté- rieures légèrement frangées. La queue, excepté ses (') Ib. spinieoUis, Jameson, avril 1833. Institut, n* 125, p. 316. Ib. lamellicollU, Lafresn., Mag. de Zool.,t. VI, 1836 (juillet). 87 6m) lIISTOniK NATUnKIJJi i ' • I couvertures iiipt'rfrurci , est cniiôrmiont lilnnrhn, aiiui (|iic tout W dessmi» de l'oiM'uii | de la manière qui suit ; " La gorg<> et lii fiuT, jJ que derrière les yeux et au-del!k du trou auiiitir, h glabres. La peau qui recouvre le snnuncl de lu est gronuléc et ritlée. Ces parties nues ont une li teinte rouge vermillon. Le bec est violet, niaisl pointe est jaune d'ocrc. Les pieds sont d un roil franc. L'occiput, jusqu'à la nuque, est reviMii di' |{ mes longues, suhulées et pointues pur le lioiit. I.'| seau a la faculté d'étaler ces |>lume$ m large liii|i cendrée blunchAtre. Les couvertures des uil('ij Ib. longirostri» , Wagler, Isis , p. 760- (>; Ib. nippon . Temm., pi. 551 (mâle adulte). (3) ib. papillosa, Temm.» pi. 304. I iil DES OISEAUX. nof ronge, f.n qiinic p«t rpiiilijn lies yeux sont nu» el ruii^cv A LONG IIEC ('). co. Adiille, il a ledoneilmik I , avec ilii cuivre lirillaiii «in iarli('i|j e est blane , ini'lunsL' dn Um iix sur la lél«!et le cou. I.i>saii L^s de fauve rendri^ Lai|iiriie< I ibis a le liée fort long et I >s de roux pdle. IS NIITON (ï). II Japon piirlc voyn(;eur Sicliol •est toki. M Teinniinrk Icpef uil ; " La gor({i' cl lu rai-i, jJ X et ou-dcl2k du trou ninlitir, J li recouvre le somincl de h ij c. Ces parties nues ont une lie lion. Le bec est violet, mais )cre. Les pieds sont d'un ruiJ iqu'5 la nuque, est revOlii d<' |i| ■es et pointues pur le lient. I.'J laler ces (tlumcsen lurpc liii|: , Les couvertures des uilcs si 'osc, tandis que lis pennes ci it d'un beau rose clair sur Ici uisant sur les tigi s. I>cs partf 1 brun de neige. Sa (aille mesi MAMELONNE (3). igaie et dans l'ile de Ceylan. ' l'état de nudité que prcsmtj^ ccpté sur le crâne, ou sonl i| ites papilles caitilagincuscs, ( e tubes diapbancs, tenant l'intérieur desquels s'introdl (c qui les teint en ronge [loncf Le reste de la tôle est d'un b| , et les pieds sont rouge de i rcspond en vivacité aux nuanj ;s dénudées. Les ailes et laqnrf 1 et de vert métallique, h rcfl| de d'un blanc pur occupe le I Les grandes couvertures, ail (nage, sont d'un bronze clair. euf pouces. LKI.EITON(i). p trouve h Java, h Siimuiru i-l dans une partie iMoluques. Il a lu plusK> ■"d«> rcssHiiflanrcuvcc lu nthjin.r. || m dHIVi,. |),„ (,, forn,,. ,|,.. ^ „ ](..di'H ailes les p|||« pr,„ 'us du corp», ^r lu coii- df celles-ci et par lu i. wii»; d',i„ „„„ j j„|p, mr"' qui termine toutes les|i,.|if,/ < priuiuires. Cu- ir ajoule que cet ibis a le bec plus i../ / .|ii<> le re- biii; que SCS couvertures sont moins ediléeset Lrlic variées de blanc ; que les plumes du liuut jlj|»oilrine sonl longues et pointues. Il est blanc, pic cl cou noirs et déniis. LIIILS DU IIENGALi:(». prapprorhe du précédent. Il en din'«Ve, dit Cu- V par les couvertures moins eflilécs el nuancées |rpndré. Il vil au Hengale el sur (|iieli|ues autres muduconllnentde l'Inde. Son plumage est blunc, fia lélc, le bec et les pieds noirs. Il a vingt el uri «anirlois de longueur, un bec forleincnt re- l'œil brun. L'IIIIS SACRÉ (3J , OH l'altou-hannùs de Uruce. iéld l'objet d'un travail approfondi par Jules- %Savipny (*}. C'est en partie h lui que s'uppli- illes généralités données par Hullon sur l'ibisdes Nfi; mais ce que cet auteur rapporte en p.is- llde l'oiseau est fort vogne. libis sacré a donc son filumage blanc, la télé et Iwii exceptés, qui sont brunAlres en dessus, et le Vludoseï les rémiges, qui sonl d'un noir intense, Iwmc que les pieds. Cel ibis vil isolé ou pur pe- Vironpes de buit ou dix individus. Sou vol est k el il pousse de temps en temps un cri ruuqiio. nijii'il s'ubat sur des terres nouvelbnient décou- ds par les eaux , il reste des beures eiuières oc- ra fouiller le limon avec son bec. A leur arrivée l^gyple, les ibis se dirigent sur les terrains bas, jionl recouverts pur les eaux avant tous lesaulies. |b quand l'inondation fait des progrès, que les Tà'vienneutplus profondes, les ibisremonlent iles terres les plus élevées. Ils s'approclienl Rdes villages, où ils se posent dans les rizières, lluzerncs, le long des canaux, cl sur les pclitcs ■ leucon, Tcmm., pi. 481. Ib. molunea. Cm. ^b. bem/ala, Cuv. Ib. maeei, Wagler. Tantalus ^oocephalus, Lalh., esp. 21, l't.reiiflioja.Cuv., Révol. du globe, pi. 4 et 5. Mumus., t. IV, pi. 55. Vieill , Encycl., 1144. Bruce, PPl. 35. Numenius ibis , Sav.. Egypte , Ois., pi. 7 , l«ii) 8o, p. 397. Tantalus œthiopicus, Lalh., esp. 12. r Histoire nalur. et mythologique de l'ibis , par J.-C. pT. juin 1805, ia-8>'. digue» dont on cnvironnA la plupart t\e« terraini cultivés. Lorsipie eiisuile les euux «oui piirvenuet an terme de leur crue, el qu'elles se retirent, cet iliis se relire égulemeni avec elli-t. Il est as-tez com • miin aux ulenlours tie Huniielle, el m' nourrit do riii|uilluges. de |M>lits poissoni, d'insecles nquali- qucH. Les Lgyptieiis lui donnent le nom de iurnijvl, un >\'tilniu-minffl, qui ex| rime lu courbure de son bec, eu •.i^'niliunt pèrt In f'tiiirillc. |»uns lu bnsso Kibiopie, le nom d'a/'ou-/i(iiiES BIHOREAUX. Nyeticora.r , itepheus. Ont 'un bec moins long que celui des vrais hé- rons : il est aussi plus haut et plus épais. Leur cou est de médiocre longueur, e\ de leur occiput partent le plus souvent quelques plumes rigides et minces ou des plumes lâches formant une sorte de huppe. LE BIHOREAU CANNELLE P). Se trouve à la Nouvelle-Hollande. Il a la tête noire, le corps cannelle ou roux blanc en dessus, blanc neigeux en dessous. Dans son jeune âge il est flammé de roux brun sur un fond roux clair en des- sus; mais les parties inférieures restent blanches. LE HERON FLUTE DU SOLEIL (»}. Est une gracieuse espèce que les Guaranis du Pa- raguay nomment , au dire de d'Azara , cmahire- mimbi, c'est-à-dire flûte du soleil, par onomatopée avec le sifflement doux et mélancolique de cet oi- seau , que les Péons pensent être un indice de chan- gement de temps. Ce héron, assez commun dans les pampas du Paraguay et au Brésil, vit solitaire, car rarement on le trouve même par paires isolées. Le mâle et la femelle ne diffèrent point entre eux ; ils perchent sur les arbres pom[ passer la nuit, et lors- qu'ils volent, leurs battements d'ailes sont plus fré- quents que chez les autres hérons. Ils préfèrent les plaines aux bords des ri vicies. La femelle pond en janvier, dans un nid fait de bûchettes et placé sur les arbres, deux œufs bleu de ciel maculés de grandes taches jaune paille. (■) Ardea.h. (*; A. ealedoniea, Forster, Lath. A. Sparmannii, Wafl, esp. 32. {i)A.$ibilatrix,Temm.,ji\.27i. Azara, Apunt, II, 350. A. q^anoeepAafa, Vieil!., Dict. Ce héron, long de vingt-deux pouces, alel rouge, la pointe exceptée , qui est noire. Le somti. de la tête et les plumes eflilées de la huppe so] noires. Les joues sont rousses, mais la gorge et [ dev.inl du cou sont blancs. Le cou est jaune serj pâle; le dos est ardoisé. Les moyennes couvertur sont jaunes, striées de noir. Le ventre et laqnej sont blancs; les rémiges sont noires ainsi que pieds. LE BIHOREAU LIMNOPIIILE («). Est très rare h Java , où il paroît être de passagj Il visite les bords des lacs et les lieux aqnatiqiid^ comme le bihoreau d'Europe, dont il a les mœul Il a seize pouces et demi , et les deux sexes ontl même livrée. Toutes les plumes de la tète el cell de la nuque sont noires , marquées h une petite (il tance de leur sommet par une petite tache bianq plus ou moins grande. De semblables taches aussi répandues sur les plumes qui revêtent la | tie inrérieiire de la nuque, et dont la leinte estd'l brun sombre. La gorge est hlaiiclie, mais tout! reste du cou est tacheté irrégulièrement de brunJ blanc et de noir, et marqué d'un petit nombre { mèches noires ou blanches. Le dos et le manK-f sont bruns, parsemés de gouttelettes neigeuses, ailes sont variées de zigzags irréguliers jaune roi geâtreou brun noirâtre. Les grandes pen nés alaij sont d'un bleuâtre à sommet blanc; celles de la quJ sont entièrement noires. Les parties inférieures ( de larges mèches blanches longitudinales, sur un rtl roussâtre marbré de brun. La nudité du pourtour ( yeux est jaunâtre. Le bec est brun, mais les piedss jaunâtres. LE BIHOREAU DE MANILLE i'). Rapporté par M. Lindsay, a le dessus du col d'un roux marron, le front, les flancs, les p!ui( tibiales, les couvertures des ailes d'un roux pâle. La tête , le cou, sont noirs en dessus. Les \ mes de la huppe sont longues, pendantes, blanchi et terminées de noir. Le thorax, le ventre et| plumes anales sont d'un blanc pur. II. LES FAUX BIHOREAUX. Ont le bec assez court, élevé et épais. Le bas! cou sans plumes allongées. Les jambes h demi-nij (■) Nyetieorax limnophilax ,Temm., pi. 581. (•) N. manillenti$, Vig., Proc, 1 , 98. DES OISEAUX. 693 do vingt-deux pouces, alel coptt^c , qui est noire. Le somn urnes elTili^cs de la litippe sol lont rousses, mais la gorge et [ t blancs. Le cou est jaune serj lois('. Les moyennes couvertun s de noir. Le ventre et la qiie{ L^migcs sont noires ainsi que lEAlI LIMNOPlllLE (•). ava , où il paroit être de pnsMg des lacs et les lieux aquatique u d'Europe , dont il a les mœiij Bt demi , et les deux sexes ont] les les plumes de la tèle et ccl( loires , marquises h une petite dl met par une petite taclio blancl ande. De semblables tacites ir les plumes qui revêtent la i a nuque, et dont la leinte estd'l porffc est blanclie, mais toutl cheté irréj?ulièrement de brun, et marqué d'un petit nombre blanches. Le dos et le mantri mes de gouttelettes neigeuses. de zigzags irréguliers jaune rfl sirâtre. Les grandes pen nés alaij à sommet blanc; celles delà quj noires. Les parties inférieures ( tianches longitudinales, surunf(j de brun. La nudité du pourtour i Le bec est brun, mais les piedss REAUDE MANILLE (2). ^I. Lindsay, a le dessus du col ïi, le front, les flancs, les pluif irertures des ailes d'un roux cou, sont noirs en dessus. Les | sont longues, pendantes, bianch noir. Le thorax, le ventre el| nt d'un blanc pur. A.UX BIHOREAUX. z court, élevé et épais. Le basi illongées. Les jambes à demi-nr mnopkilax , Temm., pi 581. fj.Vig.,Proc.,l,98. ) couvertures cflilées plus longues que la queue, L'clles débordent. [Une belle espèce nouvelle est le goisagi ('), ainsi nmé au Jupon, sa patrie, bien que parfois ce nom Il précédé du mot mvo. 11 se tient dans les bois jirécageux et au bord des eaux douces, soit en mou- lues, soit en plaines. Il niche sur les arbres des ifts, et s'y lient caché le jour, n'allant chercher sa igrriturequc pendant la nuit. Sa taille est dequinze nces, et les deux sexes portent la même livrée. Kjeunes ne diiïèrcntdes adultes que par des teintes jtins dures et par des taches plus nombreuses aux tties inférieures. |Le goisagi a le sommet de la télé, l'occiput et la ique couverts de larges et longues plumes qui for- ntune ample huppe occipitale. Ces plumes, de ncque celles du front, sont d'un beau roux pour- , Les joues sont d'un roux de rouille, et la nuque kd'un roux terne, sans taches ni rayures. La gorge [le devant du cou sont d'rne teinte cendrée, inchAtre, et ces parties sont marquées de larges iches longitudinales rousses, noires et blanches, |Doir occupant le milieu de la plume, taudis que I deux nuances, rousse et blanche , en teignent |ibords. Les parties inférieures, le thorax com- ifSont colorées de la même manière, mais elles isèdent de larges mèches au centre de chaque bine, et les bords de celles-ci sont marbrés de roux, |lTun et de noir. Tout le dos e; les ailes portent I teinte roux marron , couverte de stries et de ugs noirs. Les pennes alaires sont d'un noir cen- it, et leur bout est roux de rouille. Celles de la lue sont d'un noir bleuAtre. L'iris est rouge , les pipières et le nu du pourtour des yeux sont gris. ^ bec et les pieds sont jaunâtres. III. LES BUTORS. Botaurus. |Ont le bec assez court , aigu ; la jambe aux trois ^rtsemplumée. Leurs tarses sont gros et robustes, splumesducou sontamples et lâches, et donnent du] cou une ampleur remarquable en for- int une sorte de fanon. Leur plumage est rayé et *eté. |0n a distingué du butor commun le molioko P), ■ habite tout le nord des États-Unis. Il est jaune ugineux, tacheté et rayé de brun foncé. La poi- trine est blanche, rayée de brunfltre. Lesinciput et une tache de chaque côté du cou d'un noir franc. A', goisagi, Temm., pi. 582. irdea '.no^oAo, Wafçler, esp 29. Ardea mt'nor, '. pi. 65 , llg. 3. Ardea steltarit, Var., Gm. IV. LES ONORES. Tigrùoma. Sw. Ont le bec robuste, allongé , dentelé aux bords; les plumes de la tète et du cou sont serrées, peu fournies, et assez courtes. Celles du bas du cou for- ment un médiocre fanon au bas du cou. Les ailes sont arrondies, à deuxième et sixième rémiges éga- les; les troisième, quatrième et cinquième presque égales et très longues. Les pieds sont médiocres. Les tarses sont squameux et réticulés , terminés par des ongles^^ courts et recourbés. Leur queue est assez longue c». rcctilignc. Le bas de la jambe est nu. La seule espèce nouvelle de ce groupe est le hé' ron phaélon (>}, qui a deux pieds de longueur to- tale : le bec entre dans ces dimensions pour trois pouces deux lignes , mesuré du front h sa pointe. Il est robuste, fortement caréné en dessus, et les na- rines en scissure étroite s'ouvrent dans une mem ■ brane tendue sur les fosses nasales , profondes et en rainure, qui en sillonnent les côtés. La mandibule supérieure est noirâtre , tandis que l'inférieure est de couleur de corne. Les tarses sont allongés, grêles et d'un beau jaune; les ailes sont très amples et très concaves, dépassent h peine le croupion et ne s'éten- dent que jusqu'au milieu de la queue, qui est courte et arrondie. La membrane nue qui entoure les yeux est d'un jaune serin uniforme. Une calotte noire revêt la tête ; tout le plumage en dessus est d'un brun noir plus ou moins foncé , que relèvent des rayures assez larges , rubanées , disposées dans le sens transversal des plumes, et d'un jaune ferrugineux clair. Chaque plume se trouve ainsi rayée en travers et sur les barbes bru- nes de trois à quatre raies souvent interrompues au milieu, d'abord blanches, puis rouille. Sur le dos, le croupion, les rectrices et les rémiges, ces bande- lettes deviennent inégales, interrompues, comme des taclies oblongues qui passent au blanc légère- ment teinté de roussâtre. Les ailes, aussi bien que la queue en dessous , sont brunes , vermiculées ou rayées de blanchâtre. Comme à tous les hérons de la section des butors , le phaéton a les plumes de l'occiput et de la partie postérieure du cou larges, C) A. heliosyla, Less., Zool. de la Coq., pi. 44. A. eorpore brunneo , rnfo lineato suprà . lineis nigrii et fulvis infrà ; gulû et abdomine albidis ; pedibus luteis. G94 HISTOIRE NATURELLE fl I !f 1 W i ■A cl ■■' î i lAchcs, ot rormant une parure flottante sur cette partie. Les joues sont brunes , rayt'es do blanc. Ln gorpc et le menton sont li'un blanc pur. Le cou en devant et sur les cùlés, la poitrine ot jusqu'à la moitié du ventre, sont d'abord altcrnativcuieni rayés de noir et de blanc roux par raies de mémo largeur; puis, h mesure qu'on avance sur l'abdomen, le roux se Tonoc en teinte, et domine d'autant plus que le brun s'ef- face. Le bas-vontrc, les lianes, la région anale et les couvertures inférieures sont d'une couleur rouille très clair. Ce béron n été tué par M. Holand sur les rivages du bavre de Doréy, h la Nouvelle-Guinée. Les Pa- pous le nomment manitoihcnip. LES BLONGIOS. Ardeohi. Cii. IIonap. Ont le bec mince et allongé; un fanon de plumes cfTilées sur le jabot. Leur queue est courte et coniipie, et le bas de la jambe est cmplumé jusqu'à l'articu- lation. Leurs tarses sont médiocres et assez épais. Les blongios sont des butors en miniature, ot le type de cette petite tribu a été figure par Vuflbn , enl.325. LE HÉRON AUX AILES NOIRES ('). A quinze pouces anglois de longueur. Son plu- mage est Isabelle pâle, plus foncé sur le dus et plus clair en dessous. La huppe, les rémiges et les rec- trices sont noires. Le derrière du cou et les joues sont marron roux. Les plumes de la poitrine sont fauve foncé et bordées de jaune. Cet oiseau, commun h Java, se trouve aux environs de l'ondicbéry, où les Indiens le nomment tagcmalléan. MM. Quoy et Gaimard l'ont retrouvé aux îles Mariannes. LE HÉRON CANNELLE (2). Se trouve aussi à Java et à Pondichéry, etLatham ajoute à la Chine. Il est marron cannelle, avec le devant du cou strié de brun. La gorge est blanche, ainsi que le bas-ventre. Son bec et les pieds sont jaunes. La queue est plus foncée que le corps. (■) J.lepida.Horsf., Trans., XIII, 190. A. melano- phit, Cuv. A.iinensis. Gm (•) A. cinnatnumea , Lalh., esp. 46. LE PETIT HERON (•). Habite les États-Unis et les Antilles. C'est la p^ petite espèce du genre héron. Il est marron,, nf le dessous du corps blanc. Le dessus du cou ronssfltre. Les flancs et les couvertures des ailes s(| rouges. Le'sinciput, les rémiges et les rcctriccs s(j noirs. Sa taille ne mesure pas onze pouces. VI. LES CRABIERS. Ont le bec mince, des plumes eflilées sur Toq put, le bas de la jambe nu, les tarses niéJiocrri robustes. La queue est un peu allongée et carrée. sont, comme les blongios, les plus petits des luiroij et ils rappellenten miniature les onorés, dont ils ( toutes les formes. LE CRARIER SPÉCIEUX (2). Pe Java, voisin du héron de Malaeca, avec lci]j le réunit M. Ilorsfield. Il a de longueur dix ij pouces. .Sa huppe est blanclie ; le dos est noir, le ( jaunâtre on dessus, fauve en dessous. La huppe 1 formée de quatre plumes linéaires allongées, reln| hantes, dont deux sont plus longues. Les pliiii du bas du cou sont filiformes, très longues et p^ danics. Le bec est blanchâtre îi sa base et noir; pointe. Les cuisses sont couleur de chair. C'esl| hhhho-ireng des Javanais. M. Roux dislingue du crabier de Coromamlcl. Ruilon ( cnlum. 1>I0 ) , le héron Verany p). espl luée en Provence, et qui a les plumes du devant] cou eililées, tandis que le crabier indien les a tièreS. "' -:t::î- ■ - :^i..-r :,; LE CRARIEU DE GR.\Y {*]. A été observé dans le pays des Mahralles pari colonel Sykes. Son plumage est généraleinont blaf mais le dos est d'un rouge brun, tandis que la Ui le cou, le thorax et les scapulairos sont d'un jai^ blanchâtre sale. Les plumes occipitales sont liné res, très blanclics, et longues de trois à cinq pouc Le bec, jaunâtre à sa base, est noir à sa poini L'iris est d'un jaune vif. Les tarses sont couleurj chair. Sa longueur, la queue comprise, estdedj huit pouces anglois. Le jeune ressemble beaucof au crabier de Alalacca, de l'enl. 911. (') A. exilis. ViWs., pi. 65, fig. 4. (»1 A.speciosa, llorsf., Trans., XIII, 189. (3, A. Vcranii, Ornilh , Prov., 49<= liv. Bull., ^ 143. {!>) A, Grayii , Sykes. Proc, II ,158. î 'i DES OISEAUX. r)î)5 riT HÉRON ('). nis et les Antilles. C'est la pi ire liéron. Il est marron, aJ blanc. Le dessus dti cou | [>t les couvertures des ailes sJ les rémiges et les rectrices sa ïsurc pas onze pouces. VI. CRABIERS. , des plumes clTiIées sur l'ocj nl)C nu, les tarses itiéJiocrosj !st un peu allongée cl carrée, iigios, les plus petits des limi] uinialure les onorés, dont ils ( niER SPÉCIEUX (2). u h(^ron de Malacca, avec Icqj leld. Il a de longueur fii\ it Manche ; le dos est noir, le ( fauve en dessous. La huppe I lûmes linéaires allongées, reloj sont plus longues. Les pliin filirormes, très longues et p^ hlancliAtre ù sa base et noir i sont couleur de chair. C'est] vanais. lue du crabicr de CoromanJel, ), \e héron Fmni»/p),esp l qui a les plumes du devant j que le crabicr indien les a lmEUPEGRAY(<). IIS le pays des Mahrattes pari plumage est généralement biaif rouge brun, tandis que la tij les scapulaircs sont d'un jail Is plumes occipitales sont lincj }t longues de trois à cinq pouc sa base , est noir 5 sa poinj [e vif. Les tarses sont couleurf |, la queue comprise, est J« «J Le jeune ressemble beauco" |ca,derenl.91l. pi. 65,fig.4. tsf.,Trans.,Xin,189. (nilh., Prov., 49«= liv. Bull., \\ k.Proc, 11.158. lE CRABIER DE JAVA ('). Lde longueur onze pouces. La huppe bleuâtre. Iicclpiit, les ailes cl la queue d'un olivâtre bril- \ie rctlets métalliques. Les rémiges sont noires ur sommet. Les plumes dorsales, linéaires, très i;uc$, varices de cuivre et de blanchâtre. La base lia miindibule inférieure est blanche ; une tache ]iie s'étend du bec jus<|u'ù l'œil. La poitrine est I blanc pur. Les cuisses d'un brun rougeâlre. jiit le upi-upian des Javanais, et le burong- Yhng des naturels de Sumatra, au dire de sir fflcs. |lE CRABIER AUX PIEDS JAUNES («). lont la description a été lue par M. Dubus h une Ki< de l'académie de Rruxelles. Ce petit héron Jticntde la Nouvelle-Guinée. Ses formes rappel- ^(litM. Dubus, le sous-genre des crabiers, dont fim\c tous les caractères, et parmi lesquels il |iièlrc placé. Il a le corps généralement noir. tciput est orné d'une huppe de plumes longues, liées et pendantes. Le dos et les scapulaires .sont Vis de plumes subulées et très longues, mais [n'atteignent cependant pas l'extrémité de la e; d'autres, moins longues et également subu- |i, pendent de la base du cou; toutes ces plumes (d'un noir grisâtre pulvérulent. Les rémiges et Irectriccs sont noires, ainsi que le bec. L'espace |ntre l'œil et le bec, la partie nue du tibia, la que totalité des tarses et les doigts , sont jaune iilongueur totale de ce héron, depuis l'extrémité |liec jusqu'au bout de la queue, est de quarante- itctnlimètres et demi; le bec, depuis la com- lare jusqu'à la pointe , a huit centimètres et |ii, et le doigt du milieu, sans l'ongle, cinq cen- étres. LE CRABIER CABOGA (3). icap de Bonne-Espérance, de l'Inde et de l'Eu- I vit en troupes dans le pays des Mahrattes. Sa [le est de dix-neuf pouces anglois. Ses yeux sont 0 jaune vif; et il a d'ailleurs de grandes analogies tle crabier de Mahon , de l'enl. 348. |i-javanica, Horsf., Trans., XIII, 189. Ji'Calceolata, Dubus. [i.eabof^a, Pennant. Gibraltar héron, Var.,Latb., '>II,158. LE CRABIER PEINT ('), nu LE rUCIIONG UDANG RES IIAUITANTS DE SUMAThA. A seize pouces anglois de longueur Son plumage est brun foncé, tirant au noir, avec du blanc et du feuve. Ses jimbes et son bec sont courts, et ce der- nier est robuste et grisâtre. LE HÉRON NEBULEUX DIIORSFIELD P). Est peut-être un crabicr. Il est d'un ferrugineux métallique en dessus, et d'un jaune nébuleux sale, avec des lignes transversales; le dessous est d'un châtain plus clair sur le cou, et rayj iongitudinale- ment de fauve. Occiput noirâtre; queue et rémiges marron. Longueur, quatorze pouces. VII. LES AIGRETTES. Garzetla. Joignent à la blancheur de leur plumage des pa- rures accessoires qui apparoissent au temps des amours, et qui se composent d'aigrettes ( d'où leur est venu leur nom ) décomposées , filiformes, très longues, et implantées au bas du dos. Des plumes étroites forment aussi sur l'occiput une huppe tom- bante. La plus grande confusion règne dans les li- vres d'histoire naturelle sur les distinctions à établir parmi ces oiseaux, que l'on trouve sur tous les points du globe, avec des modifications assez tranchées pour avoir décidé des auteurs à reconnoitre parmi elles de véritables espèces. BufTon a figure la grande ai!.'rette (enl. 925), et la petite (enl. 9UI). M. Horsfieid décrit, sous le nom d'aigrette approchanie(^), un oiseau de Java nommé par les indigènes kuntil-chilik. Son plumage est blanc, et sa huppe est soyeuse. Les plumes allongées du devant du cou sont d'un fauve châtain. Les plu- mes dorsales sont filiformes; le bec est jaune, elles pieds sont noirâtres. L'AIGRETTE OHULE (*). Se rencontre dans la partie sud du Chili , où elle est nommée garza blanca de la Cordillera. C'est (<) il. ptcta , Bafa, Cat., Trans., XIII. (>) A. nebulosa , Trans., XIII , 189. (3) A. affini$, Trans., XIII , 189. (M A. ohula. molina, Pœping, Floriep's not. julll. 1829 . Bull., XIX, toi. A. tota nivea, permis interscapu- laribua longissitnii , tttaceo; barbatis, ultra cuudam ! ! ; 1,- il < i ' 1 ^- j u Pi if- ]:■ 4 i 1 69G HISTOIRE NATURELLE un oiseau timide et qui redoute slnf^uliùrcmerit les approclics de l'homme. Son plumflgc est hlnnc de neige ; le bec et les palpébruux sont Jaune safran. Les plumes interscapulaires et dorsales sont très longues, la plupart liliformes, et dépassent la queue de près de quatre pouces. Le héron dresse souvent ses plumes de manière à leur faire décrire sur son dos un arc d'une rare élégance. Les plumes qui pendent sur le thorax sont longues et lâches. L'iris est vert, et ses dimensions sont d'environ trois pieds. L'AIGRETTE DE PEALE («> A été rencontréedans la Floride, et sansdoute qu'elle se trouve dans quelques autres contrées de l'Amé- rique : elle a la plus grande analogie avec l'aigrette d'Amérique. Son plumage est blanc de neige ; sa tétc est huppée. Le bec est de couleur déchoir, mais noir à sa pointe. Les cuisses sont de cette dernière cou- leur; le dessous des doigts est jaune. L'adulte a la huppe et les plumes du thorax très développées, et les aigrettes du dos, longues et filiformes, dépas- sent la queue. Dans le jeune âge ce héron n'a aucune parure. VIII. LES VRAIS HÉRONS. Ont l'occiput couvert de plames effilées, étroites et longues, disposées en huppe retombante. Les plumes du bas du cou sont également effilées et pointues. Les plumes du bas du dos sont étroites et capillacées. Le groupe des agamies a des jambes grêles , celui des vrais hérons les a assez robustes. 4» Le héran de Sumatra (^, porte sur la tête une large huppe. Son cou est très long et très grêle, et terminé par un bec très prononcé. Il est gris bleuâ- tre , varié de ferrugineux, et son dos est blanc. 2" Le héron mélanolophe (3) se trouve , comme le précédent, ù Sumatra. Il a le cou plus court, le plumage marron, taché de noir. La queue et la huppe noires, le bec court. Le ventre tacheté de blanc , de brun et de noir. Sa taille mesure dix-huit pouces anglois. 5° Le héron à gorge blanche (*) a été rencontré propendentibu» : oeeipite e eri$tato; rostro eroeeo, pedibus atri$. Cl A. Pealii. Ch. Bonap., Syn., esp. 228. Bull., XIII, J24. {', A, sumatrana. sir Raffles, Cat., Trant., XIII. (3t A. tnelanolopha, sir Raffles , ibid. (i) A.jugularii , Forster. A. gularii. Boic, Mém. de la Soc. d'hist. nat., 1. 1 , pl< 2. A. albieollis, Vieiil.,GaI., pi. 253. ... aux Iles Mariannes par MM. Quoy et Gaimard, au Sénégal pur M. Geofl'roy de Villeneuve, s'il fj s'en rapporter h une étiquette du Muséum. Ce ron a le plumage d'un bleu noir assez uniforme, i cepté le devant du cou , qui est d'un blanc pur. ( doit le distinguer du héron bleu, décrit par Bull et figuré par Wilson (>}; et aussi, 4» du hérom doisé de Cayenne P), qui est d'un bleu ardoisé uj forme, le cou excepté, qui présente des pluo blanches. S- Le héron garde-bœuf (^) habite l'Égypie, i les Arabes le nomment abou-ghanam, le père al troupeaux, que les Européens établis en Egypte ( traduit par héron gàrde-bœuf. M. Labillardièrei rapporté de l'île de Java. II se nourrit de petits poT sons, de grenouilles , de vers , d'insectes aquatiqi et de coquillages, et se trouve répandu dans toi l'Afrique, car il n'est pas rare au Sénégal. Le ml et la femelle sont, en plumage d'hiver, d'un bl{ pur. Dans leur livrée de printemps ils ont le < sous de la tête et du cou d'un roux foncé; le ba$| cou et le haut du dos d'un roux clair. Les plun de ces parties présentent des baguettes foibles| très allongées. Les barbes en sont longues, délié légères et très flexibles. Le reste du plumage I d'un blanc pur. Le bec et les pieds sont iaij orangé. Le héron blanc, que BuflTon a figuré au n° des enluminures, a été confondu avec quelques! pèces très voisines, distinguées dans ces demi temps par M.Cuvier. Ainsi il nomme hirondel sueur ou de Timor (*) une espèce à plumage blal à bec couleur de corne , ayant les tarses grêlef noirs, les fosses nasales très courtes. Il a été ri porté de Timor par Lesueur. Le héron blanci neige (^) a le bec jaune , les tarses noirs et minq On le trouve à Pondichéry. Enfin , le hé lacté (^), très voisin du héron de Lesueur, vi| Cayenne. L'Afrique a des hérons remarquables, le liath C), qui a quatre pieds sept pouces de hautJ du sol au sommet de la tête. Ce grand héron a j observé dans l'Abyssinie et dans la Gambie, auxj (•iPI.62,flg. 3. (") A. ardesiaca, Less., Ornith., p. 576. A. eap<| eollo . eorpore iuprà et infrà , remigibusque reetn bus albi$ ( ma» et femina . hyetnit plumarum vettit capiteque . eollo tuprà . peetore. dorso antieo rtt plutnit Iaxis , angustis , pendulis longissimis ; eat^ partibus albis [mas et femina , verts pi. vestiti). [h yEgyptian ibis. Lath., esp. 10. Bubulcus, Êg pi. S.fig. 1 , p. 391. (4) Ardea Timoriensis, Cuv. (*) A. nivea, Cuv. [i)A, (actea. Cuv. (?) A. goliath, Cretz. in Ruppell., Yoy., pl.26.Tein| pi. rol.474(rem.). DES OISEAUX. G97 par MM. Quoy et Gaimard, jcofl'roy de Villeneuve, s'il f^ e éliiiuetlc du Muséum. Ce un bleu noir assez uniforme, i cou , qui est d'un blanc pur. i u héron bleu, décrit par Bull m (•); et aussi , 4» du héron i '■}, qui est d'un bleu ardoisé u^ epté, qui présente des plun de-bœuf {^) habile l'Egypte, nent abou-ghanam, le père al Européens établis en Egypte ( ;ârde-bœuf. M. Labillardière] Java. Il se nourrit de petits po !S , de vers , d'insectes aquatiqJ et se trouve répandu dans toi est pas rare au Sénégal. Le ml en plumage d'hiver, d'un bli| rée de printemps ils ont le lu cou d'un roux foncé; le bas| dos d'un roux clair. Les plun sentent des baguettes folbiesl barbes en sont longues, déliéj KÎbles. Le reste du plumage Le bec et les pieds sont jaij , que Buflfon a figuré au n" a été confondu avec quelquesl s, distinguées dans ces demi ier. Ainsi il nomme hiron de \ (*) une espèce à plumage blaj corne , ayant les tarses grêler isales très courtes. Il a été ri ar Lesueur. Le héron blanc\ jaune, les tarses noirs et mine Pondichéry. Enfin , le hé iin du héron de Lesueur, vij hérons remarquables, le tre pieds sept pouces de hauti de la tête. Ce grand héron a f fssinie et dans la Gambie, auxj Less., Ornith., p. 575. À. cap à et infrà , remigibuique reetrt smina. hyemis plumarumvetUi prà, peetore. dorso antieo ftl stis, pbtidulis longisiitnis ; eati et femina , verts pi ««»«<««)•. . Lalh., esp. 10. BnbuUus. Kg M de Galam. Son bec est légèrement redressé. liéie et le dessus du cou sont roux marron. La iKeest blanche , et le devant du cou est noir. Son nage est gris cendré ; mais les parties inférieures Lid'un riche brun marron. Le demi-bec inférieur IJaune; les tarses sont noirs. {û typhon (*) vit sur les rives de la Gambie, non ■ de Galam. Debout il n'a que deux pieds huit ù (pouces de hauteur. Lorsque ce héron est adulte, |iles plumes de sa huppe occipitale et du jabot I longues, terminées en pointes subulécs ou en i,Ces plumes sont d'un cendré foncé, marqué de largentin sur la ligne moyenne. Le corps est en as cendré ardoisé, passant au gris clair en des- , Une baguette blanche marque le centre des plu- |)de ces parties et des rémiges. Les pieds sont d'un irougeâtre. Le bec est noir, sa base exceptée, |i est jaunâtre. I héron à tête noire P) ressemble beaucoup au im cendré. Gomme lui il a le plumage cendré ; |issa tête n'est pas entièrement noire, et il n'a ja- g la partie postérieure du cou de cette dernière leur (3). Ce héron a été observé aux environs jlph, au milieu des marais de l'Afrique centrale. Watha {*) est un oiseau assez rare du pays des Irattes, assez semblable au premier coup d'œil pérons gulaire et bleu dans son jeune Age. Son nage est ardoisé en dessus , tirant au brunâtre [ledos. Le menton, le gosier, une ligne longitu- llesnr le cou, le dessous du corps, sont d'un blanc ux. L'iris est jaune. Le bec est de couleur de . Les jambes sont verdâtres. I torra (*) ou bughletar des Indiens de Cal- , suivant le major Franklin, est encore une de liariétés du héron blanc, que rend remarqua- Irabsence complète d'appendices filiformes sur LES SPATULES («). ot Buflbn n'a connu que deux espèces , ont été ichies dans ces derniers temps de deux nouvel- jissez nettement caractérisées. Dans l'enl. 405 jfigurée la spatule blanche . et dans l'enl. l6o la li.typAon, Temm., pi. 475. Hmlanooephala, Vig., Voy. de Denham , trad., M242. Bull., VIII, 250. là.eintrea; capite cristato . colli parte posteriori hbu$que, regione interhutnerali, remiyibus rec- flnuiiue nigris; gula eolUque parte anteriore iz. in Ruppell., Voy., pl.26.Te«»B.ika i. iiAo. Sykes, Proc, Il , 157. li.torro.Bucli., Proc, I, 123. A. egretta, Lath. Ika, LInn., Var. A. putea. Buch. P'ateo.Briss. PJata/eo. L. 11. spatule rose ouaM'a. La première est d'Europe, la seconde de toute l'Amérique méridionale. M. Cuvier a nommé spatule du Cap (') une espèce que DiilTon a confondue avec la spatule d'Europe. Elle s'en distingue en ce que son plumage est blanc pur, sans aucune tache de roux ; que les plumes oc- cipitales sont elTilées et décomposées ; que le bec est strié en long de vert jaunâtre ; que les tarses sont rouges. Cet oiseau est assez commun au Cap et uu Sénégal. La spatule de Telfair(^) habite l'Ile Maurice. Son plumage blanc est légèrement lavé de rose. Le totir du bec et la mandibule supérieure, de même que los pieds, sont rouges. La mandibule inférieure est jaune à sa base, puis noire. Sa longueur totale est de vingt cinq pouces six lignes anglois. LES CIGOGNES (=•). Ces grands cchassiers que vénéroient les anciens, ont présenté aux voyageurs modernes quelques es- pèces nouvelles. Builbn a figuré les cigognes blan- ches (enlum. S(i6), brune (enlum. 390}, et violette (enl. 000). VAbdimi (*), que le voyageur Ruppell a rencontré dans le Dongola et en Nubie, est une belle espèce h tête et cou marron bronzé, avec le dos et les ailes bruns, à reflets luisants, pourprés; le dessous du corps est blanc de neige. Les tarses sont verts , mais rouges à l'articulation et auy rebords des doigts. Le bec est verdâtre, rouge <^ I pointe, et encadré de rouge bleuâtre à la base. La maguari (*), la jabuia de Spix ou la bagucri de d'Azara, est répandue Ht la Guyane, au Brésil et au Paraguay. On dit que cet oiseau américain s'est parfois présenté en Europe, et qu'il a été vu en France. Cette cigogne, h plumage blanc, a les gran- des pennes des ailes et de la queue vert bronzé, les tarses rouges, le bec couleur de plomb, le tour des yeux et la gorge rouges. (') PI. nudifrons. Cuv., Gai. de Paris. PI. chlororhyn- cAus. Drapiez, Dictionn. classiq. d'Iilst. nat., Ëncyul., 72 , fli{. 2. Sonnerai. Voy., pi. 5. {•) PI. Telfairii. Vig. Proc, I, 41. PL corpore uni- colore albo, rosaceo leviter tincto; regione circa vos- trum, mandibula superiori pedibusque rubris. Mandi- bula inferiorinigrescenti, basiflava. (3) Ciconia, Briss., L. (^) C . Abdimii . Licht., Cat., no785. Cretz., Voy. de Ruppell, pt. 8. (5) C. atnericana. Briss. C. tnaguaria. Temm. Viclll., Gai., pi. 254. C. yabura . Spix , pi. 89. Ardea maguari. Gm. Bull., XIX, 103. I' (508 HISTOIRE NATURELLE 'îî: ïl 1* i II mt LES ANASTOMES OU BEC-OUVERT ('). Dont on ne connolt que deux espèces , ont pour type l'oiseau ligure par Tliiiïon,enl. 932, sous le nom de hcc-ouvert de Pondichéry. La seconde espèce est le bec-ouverl à lames (2), qui a éié décrite pour In première fois par M. Tem- niinck. Sa taille est celle d'une cigogne; la face est nue; son plumage estcn entier d'un brun métallisé, à rellets pourprés; m^iis les plumes ont une parti- cularité fort remarquable, c'est d'être pour la plu- part terminées par une palette oblongiie, noire et très luisante, analogue à celle qui so dessine sur les plumes des jacurs; le bec est jaune et les pieds sont noirs; sa longueur totale est d'environ trois pieds; le bec a sept pouces. Cet oiseau habite la Ca- freric, et aussi, dit-on, le Sénégal. LES TANTALES ('). Sont de vraies cigognes par leurs mœurs, se per- chant sur les arbres; ils habitent les lieux inondés, où ils vivent de poissons et de reptiles. llulTon a dé- crit le /an(«/caMJ'/'t's/OHS roses, ligure cnlum. ."589, et le ctiricaca d'Amérique, représenté cnlum. 8(j8. Les deux espèces suivantes sont nouvelles. Le jauntihill {*) a le bec jaune, très long, légè- rement recourbé à la pointe, marqué d'un sillon sur les cûlns de la mandibule supérieure, sillon qui part des narines. Celles-ci sont nues, ovalaircs, percées de part en part. Toute la télc est chauve, ainsi que le devant de la gorge, et la peau est colorée, en rougcûtre orangé. Les deux branches de la mandi- bule inférieure sont remplies par le prolongement de la peau du gosier, dont le milieu correspond h une arête osseuse saillante. Les plumes du cou sont cour- tes, serrées ; les ailes sont très épaisses, très larges, aussi longue? que la queue. La première rémige est plus courte que la deuxième. Celle-ci, les troisième et quatrième sont les plus longues. Les pennes se- condaires sont amples, arrondies, roides, très lar- ges. Les couvertures alaires dorsales sont très am- ples; les moyennes couvertures des ailes sont très longues, s'étendent jusqu'à la queue, en composant (') Ilians, Lacép. Anastomus , Illig. Ardea. L. (') Anastomus lame llige rus ,Temm,, pi. 236. Bians capensis , Lesi., Man., Il , 252. (3. Tanlalus. L. (4) T. leucocephalus . Latli., Vieil!., Gai , pi. 247. Fors- ter, Zool. Ind., pi. 10. Encycl., pi. 66 , flg. 1. Dûment , Diut. se. nat-, t. LU, p. 210. des parures qui n'appartiennent qu'au plmna complet. Ca queue est courte, rectiligne, rotnpoJ de pennes roides, arrondies, larges, que débordj les couvertures inférieures de la queue. Les tiirJ sont excessivement longs, et proportionncllemq peu gros. Des aréoles hexagonales révèlent épiderme ; des écailles recouvrent la surface suij rieure de la dernière phalange. Les ongles sont | tits, obtus, convexes, creusés, et usés ù leurcxil mité. La*plante des pieds est granuleuse. Le jaunghill a le cou, le thorax et les parties i périeures du corps blanc satiné. Les grandes cil verturcs uropygiales sont blanches, fortement lari de rose. Le dessous du corps, y compris les longi et soyeuses couvertures inférieures de la queue, s d'un blanc mat, que relève la large écharpebil noir qui ceint la poitrine circulairement , et d| chaque plume des côtés, allongée et noire, pst i minée par un liséré blanc. Les ailes en dedans elj dehors, dans leur partie supérieure, sont d'un i à reflets bronzés et métallisés; mais comme cliaJ plume est bordée de blanc, elles sont émailldesj deux couleurs citées. Partie moyenne de l'aile ( blanc pur. Grandes couvertures alaires contint) les couvertures moyennes blanches, les plus iij rieures de cette dernière couleur; mais les grandes et les plus supeiriciellés à barbe lisse, i carmin très vif, frangées de blanc pur à leur sd met- Les rémiges , dont la tige est aplatie , liisj et d'une rare solidité, sont d'un noir bleu, à rcl d'acier. Les rectrices sont en dessus de ce noil reflets verts métallisés, et noires en dessous.] tarses sont jaunâtres. Cet oiseau habile la côte de Coromandel , l'il^ Ceylan. Le tantulé iac^è" (•), qui habite l'île de Java, al confondu avec le tantale ibis, dont il dilTère, suif M. Tcmniinck, par les particularités suiviintcsJ tantale lacté est un peu plus petit que son coii nère. Il a le bec plus court et moins fort; lesnarl sont de forme ovoïde, tandis que ces orifices, danl T. ibis, sont linéaires et plus cachés par la subslaf cornée. La nudité dans le premier embrasse toul télé, les joues , l'cceiput, et même une partie dl nuque. Dai ■< le fjcond, la nudité n'occupe qui partie du S')inmet de la tête et une partie Je ial gion ophthalmiquc. Elle a aussi moins d'ctcnl sur le devant du cou que dans le tantale ibisJ plumage de l'adulte est du blanc le plus parfait! quoique le fond de la livrée du tantale du Sent se distingue aussi par une blancheur éclatante, | pendant les plumes des ailes sont nuancées cieusement de pourpre, et toutes les couverlij supérieures sont zonées de pour|)re éclatant. (<) Tantalus lacteus, Temm., pi. 352. DES OISEAUX. 690 («),qui habite l'île de Java, al antale ibis, dont il diiïôrc, su! J ir les particularités suivantes.! in peu plus petit que son coil us court et moins fort ; les narl le, tandis que ces orifices, danl res et plus cachés par la subslaT Jans le premier embrasse toiii cnput, et même une partie dl cond, la nudité n'occupe qui de la tète et une partie Je lai î. Elle a aussi moins d'étenj cou que dans le tantale ibisJ le est du blanc le plus parfaiti ! la livrée du tantale du Sénj )ar une blancheur éclatante.j es des ailes sont nuancées urpre, et toutes les couverlu tonées de pourpre éclatant. iis,Tenim.,pI. 35â. 'appartiennent qu'au plumi^ est courte, rectiligne, compo^ rrondies, larges, que déborda irieures de la queue. Les tari , longs , et proportionneilem j )les hexagonales révèlent Iles recouvrent la surface sug ■c phalange. Les ongles sont [ es, creusés, et usés à leur exl| i pieds est granuleuse, cou, le thorax et les parties i blanc satiné. Les grandes cd is sont blanches, fortement iarl i du corps, y compris les longi ures inférieures de la queue, < ue relève la large écharpe 1 poitrine circulairement , et dj côtés, allongée et noire, est i; blanc. Kcs ailes en dedans elj partie supérieure, sont d'un i ; métallisés ; mais comme chaj je blanc, elles sont émaill^csj PS. Partie moyenne de l'aile ( is couvertures alaires continu oycnncs blanches, les plus 1^ lernière couleur; mais les 3 supeiliciellès à barbe lisse,! rangées de blanc pur à leur sd , dont la tige est aplatie , Itisj ité, sont d'un noir bleu, à rcl ces sont en dessus de ce noi| llisés, et noires en dessous. •es. e la côte de Coromandel , l'ilS||(ssus itrertures inférieures sont blanc argentin et rou- , Les jeunes , dans les deux espèces, ont une H- brun terne; on ne les distingue que par la ne du bec. I Ainsi, le tantale lacté, blanc pur sur la livrée, a andes pennes de la queue et des ailes noir ver- bronzé. Les pieds et les nudités sont rouges ; jliec est jaune orangé. Des marttures noires sont es sur la peau nue de la tête. L'oiseau adulte a I pieds. Les jeunes sont d'un brun clair terne, jleurs pieds sont d'un gris noirAtre. Ce tantale vit PS les marais et sur les bords des rivières à la ma- ire des cigognes. LES JABIRUS (•). Dont fiuffon n'a connu que le touyouyou d'Amé- , figuré enl. 817 , se sont accrus de deux es- nouvelles de l'ancien continent. ijabiru du Sénégal P) a le corps blanc , les plu- scapulaires, le cou et les pieds noirs ; le bec est ;c vers sa pointe , blanchâtre dans le reste de son ue, avec une bande noire vers le milieu, et une :be de chaque côté chez le jeune. La tête, le cou , ailes et la queue sont d'un gris brun , mélangé blanc sur le dos et au bas du cou en devant ; les les inférieures sont blanches. Cet oiseau habite is les régions de l'Afrique occidentale. kjabiru austral {^) habile la Nouvelle-Hollande. lia tête et le cou vert doré, le haut du ventre ic, les ailes, le bas du dos et la queue d'un noir lose. Le jeune âge a la tète et le cou brun sale ; du corps et le thorax brun, cerclé de blanc; bis-ventre blanchâtre sale. LES MARABOUS (*). OU CIGOGNES A SACS. I Ont long -temps été confondus de manière à ce eieur histoire soit fort embrouillée. Ce sont des aux dont le bec est très volumineux , cel!u- t, subprismatique , ample, à base aussi large que [tête, conique, pointu , comprimé sur les côtés, à ds rentrés et coupants; la mandibule supérieure len carène renversée, triangulaire, à arête dor- earrondie, à côtés déprimés; la niandibule infé- we est lisse et droite sur ses bords , à branches Y'Myeteria.L.Cieonia.Temm. ' 1 tf. lenegalensis , Latli. Vieill., Gai., pi. 255. Shaw., IIS., V, pi. 3. Cieonia ephiphiorhyncha , Rappel!., 11., pi. 3. ' itf. australit , Lalham , Ind., pi. 138. Cieonia aut- "'w.Temm. \'^]Leptoptilo$, Less., Ornith., p. 583. Cieonia, Auct. séparées par une mcmlirnnc tendue au-delà de leur milieu. Les narines, sans sillons et sans membranes, sont percées de part en part en fente longitudinale. La tète, le cou, sont dénudés; quelques poils ou plumes décomposées, capillacées, recouvrent l'oc- ciput ou le cou, dont la partie inférieure se dilate; le plus ordinairement une membrane sacciformc, ridée ou chevelue au sommet. Les ailes sont amples et larges; la queue est allongée, très large, recti- ligne. Los jambes sont aux trois quarts nues ; les tarses, très longs et très robustes, sont aréoles et scu telles sur les doigts; les tr, Kdw., pi. 133. dans ces derniers temps , distingué plusieurs eip nouvelles remarquables.. LA GRUE CARONCULÉE('). Se trouve dans le midi de l'Afrique. Elle est < ractérisée par deux pendeloques charnues, qui la base du bec descendent sur les cAtés du coul sont ù moitié recouvertes de plumes. Le sincipiitl cette grue est brun noir; le cou est gris clair, le ( gris cendré, et le ventre noir. Les couvertures del queue sont longues, noires et flottantes. LA LEUCOGERANE P). Est répandue dans le nord de l'Europe, de r.\$i| et se trouve communément au Japon et en Chin de même que dans toute la Russie asiatique. Elle( très rusée, et établit des vedettes qui signalent pas des hommes dans les joncs des bords des lacs| des fleuves. La femelle fait son nid avec un an de joncs, et y pond deux œufs cendrés, tachetés I brun. Son plumage est généralement d'un brj éblouissant, relevé par le noir des rémiges, leroi* de corail des tarses et du bec, dont la pointe jaune. LA GRUE MOINE (3). Nommée kirodsar par les Japonois, aété rai portée de Jezo et de Korea, au Japon, par MM. SI bold et Burger. Elle a le port et le faciès de la gn d'Europe, mais sa taille et d'un tiers moindre, et s bec est proportionnellement plus court. Le somn de la tête et du front sont bruns , mais la face, ju qu'au tiers inférieur du cou, est d'un blanc deneig Tout le reste du corps est d'un noir brun , taché i fuligineux sur les longues couvertures de la quei^ Les plumes tibiales sont cendrées, et les tarses so verdûtres. LA GRUE A NUQUE BLANCHE (<). Est encore une acquisition faite par M. Siebold j Japon. Kempfer l'avoit toutefois mentionnée dansl livre qu'il a consacré à l'histoire de ce pays. Comif chez les précédentes , les couvertures de la quel sont longues et dépassent notablement la queu^ elles sont blondes, tandis que le corps de l'oiseauc cendré clair sur les ailes, brun sur le ventre et al devant du cou , dont la région dorsale est blanchi C) G. cofttncutofa.Temm.^rdeacarttncuIata.Laia pi. 78. Vieill., Gai., pi. sans numéro. Encycl , pi 5f flg. 3. (») G. leucogeranos . Pallas. Temm., pi. 467« ^''" gigantea. Gm. Encycl., pi. 48 , flg. 4. (3) G. monacha. Temm., pi. 555. (i) G, leucaurhen, Temm.. pi. 449. mps, distingué plusieurs esp ibles. E CAKONCULÉE('). e midi de l'Afrique. Elle est < L pendeloques charnues, qui icendcnt sur les cAtés du coul vertes de plumes. Le sincipii(| noir ; le cou est gris clair, le i entre noir. Les couvertures de| , noires et llottantes. EUCOGEHANE (»). 13 le nord de l'Europe, de l'Asil uncment au Japon cl en Chin toute la Russie asiatique. Elle^ lit des vedettes qui signalent ] ns les joncs des bords des I nelle fait son nid avec un ait 1 deux œufs cendrés, tachetés I ;e est généralement d'un br| par le noir des rémiges , le rou s et du bec, dont la pointe iRUE MOINE (3). ar par les Japonois, a été ra| ! Korea, au Japon, par MM. ! e a le port et le faciès de la gr lille et d'un tiers moindre, et s ellement plus court. Le somn t sont bruns , mais la face, ju du cou, est d'un blanc denei^ ps est d'un noir brun , taché I )ngues couvertures de la quei^ sont cendrées, et les tarses so NUQUE BLANCHE (<). quisition faite par M. Siebold i oit toutefois mentionnée dans] B à l'histoire de ce pays.Comn s , les couvertures de la quel )assent notablement la queuf tndis que le corps de l'oiseau e ailes, brun sur le ventre étal la région dorsale est blanchi Temm. Ârdeaearnnculata. LatI . sans numéro. Encycl , pi- 5^ , Pallas. Temm., pi. Ml- Ari .,pl.48,flg.4. nm., pi. 555. emm,. pl.4*î'' ^ à f\ / d/'i*• i"i v»'<"^î'» !it ijU'.fi' •!;,;(* c* :e qui paroit . r. '...V. I' ."U . .,-,;r.î!i ..i^Ç ivv,... .11'...' " >^ I t i •- î.tur J «0 ■' '!e vrii, -: •j'Cf; des liuies îyiatî: ' • • ■ •"' ■»- •■ <'r-«si;<^» ,.-f? «a jioittinf'rinni ti?irtiit!w- ?'i-;lf Ci CfU.; .5.' !,■ \ „ t • •o-f — --.. juu*u>| ••) ••WT) |>It W< f ->*!- * 1N»H2»i r Sait (vol. I, igc. C'est un ou mieux des e plumage et te. Ses cai ac- plus long que iéprimé ; buse la pointe foi- I éctiancrure ; . arête en des- I très marqué b fosse nasale ssous par une 1 part ; pieds oigts devant, ian , le posté- réunis jusqu'à rane très for- fprimés'; ailes deuxième ré- S. 'un blanc par- î de rose dans 18. Ardea pa- loides regulo- ■^j. X grises sont upernë alhis, itturts plumi% ■; iVMixi "i* luperné ro- ;-i» fin ^^ongatit pen- ,, „^_ _ — Juéde, 1805, pi, 8, p. 188. Temm., pi. 362: erodia amphilemU, I 1 1 1 r ' I -ta i 1 ^' i 1 1 1 i : f i ( I . i il il,,:: ,: I DES OISEAUX. 701 tmtme que la tôle. Une peau rouKO encadre les , Le bec est jaune } les pieds sont carmin. LA GUUE A COLMRK NOIR(<). I Nvient de la Chine, et se trouve au Japon comme jiprécëdcntcs. Le dessus de la tôle est rcvôlu d'une MU rouge garnie de petites plumes noires , pileuses Idair-scmôcs ; le dessous du cou est noir, et le dcs- iblinc ; les scapulaireset les couvertures des ailes \it\à queue sont blanches, mais les rémiges sont «S) le bec et les pieds sont vert obscur. LA GRUE DE LA GAFHEUIE(3}. [Ousud de l'Afrique, ainsi que l'indique son nom , itéle et le cou cendrô clair, le plumage gris ccn- |i, les rémiges et les rectriccs noires, et les cou- pures supérieures do la queue très longues et d'un r profond. LES anthropoïdes (=•). lOnt été séparées des grues avec quelque raison , Celles en diiïèrent par plusieurs caractères. Leur test conique, un peu renllé, de la longueur au sde la tête : celle-ci, qui est huppée, et le cou, |n entièrement garnis de plumes ; et cette dernière ttiea des plumes étroites et subulées h sa partie irieure comme certains hérons. Leur nom si- ^equi singe l'homnte. Elles sont toutes de l'an- I continent. Ile type de ce genre est la demoiselle de Numidie, iBulTon, figurée enl. 2i3. |0n en distingue la grue de paradis (*) , belle et rieuse espèce des Indes orientales, dont le plu- i;eest bleuâtre. Le vertex est blanchAtre. Une delette fauve se dessine derrière l'œil ; les épaules Ibommct des rémiges, ainsi que la queue, sont pn fauve noir; le bec est d'un rouge pâle; la tête [sur les côtés , deux longues mèches pendantes et nàtres; les plumes de la queue, des rémiges, des [ipuiaires et de la poitrine sont terminées en pointe iiiè; l'iris est d'un brun châtain. La longueur du psest de trois pieds, et celle de la queue de neuf nces. Les tarses ont huit pouces, et sont noirs. iCet oiseau a beaucoup de rapport avec la demoi- Ih g. eollaris. Temm., texte des planches coloriées. Ijaponeniii, Brisson, Orntth., t. V, p. 381. Jonstan , .p. 116. |>IG.paradtfea«Licht.,Cat. Wag.,e8p. 8. iMntAropotdes , Vieill. 'M. Kanlet/anus , Vig., Zool. journ., II, 234, pi. 8. 'paradiired, Bechst. Proc, V, 132. telle, dont il diiïère par plusieurs dispositloni dam les leiiitcs et dans la forme dus plumes. La grue pavonine[*), figurée enl. 205, te trouva ou nord et à l'ouest de loulo l'Afrique, et parolt ôtre remplacée au sud par Vunlhropnïde caffrei"*), qui a les jours nues, roses ù la portion su|M'rieure, et blan- ches à l'inférieure; les plumet allongées et pendanici du cou semées de guutelettes bleu cendré (^). LES DKOiMES. Ùromas. Paykill, Temm. Ni' renferment qu'une seule espèce qui parolt avuir été primitivement découv :rie par Sait (vul. I , p. 232) sur les bords de la xi Uuugc. C'est un oiseau qui joint au bec des a'dicnèmes ou mieux des sternes les jumbes de l'ombrette , et le plumage et quelque chose dans le port de l'avocclte. Ses carac- tères zoologiques consistent en un bec plus long que la tête, comprimé, droit, très fort, déprimé; base inférieure fortement évii$iée ; aréle vers la pointe foi- blenient inclinée, celle-ci aiguë et sans échancrure; mandibule inférieure conique, formant arête en des- sous, où elle est lerminée par un talon très marqué placé au-dessous des narines ; celles-ci & fosse nasale très grande, couverte de côté el en dessous par une membrane, l'orifice percé de part en part; pieds longs , grêles ; tursc comprimé ; trois doigts devant , un derrière , articulés sur le môme plan , le posté- rieur long et libre, les trois de devant réunis jusqu'à la dernière articulation par une membrane très for- tement découpée; ongles oblongs, déprimés; ailes médiocres, pointues, les première et deuxième ré- miges les plus longues. LE DROME ARDÉOLE. Dromas ardeola (*). Le drome adulte a tout le plumage d'un blanc par- fait, que M. Temminck suppose teinté de rose dans (') il.pavonmus, Vleill ,rroc.,ilI, 118. ArdeapO' vonina . L. (*) Ardea regulorum, Licht. Anthropoides rtgulo- rt\m, (iray.Proc, 111,118. (3) Les phrases attribuées à ces deux grues sont celles-ci: A.pamninus, Vieill., genii nudit, superni albis, inferné laté roseis ; paleari minimo; gutturis plumis «longatis , nigreseentibus. A. regulorum. Gray, genis nudis. albis superné ro- seis ; paleari tnagno , gutturis plumis elongatis pen- dulis eœrulescenti-cinereis. {k) Paykull, Actes de l'Académie de Suéde, 1805, pi, 8, p. 188. Temm., pi, 362: frodta amphilensis^ 702 inSTOrRK NATURELLE I ^ ; ! f ! \i le vivant. Les jeunes ont plus un moins de condn^ La ti^lc est recouverte tle plumes d'uu Itlaue pur, ainsi que le cou, les scapuiaires, les couvertures des ailes, le croupion, la queue et toutes les |>arties inférieures; sur le milieu du dos se dessine une pla- que de forme conique qui part de la nuque et i|ui est ^'un noir lustré à reflets chez le màlo, et d'un noir mat chez la femelle; quel(|ues unes des pennes se- condaires sont noires ou noirâtres extérieiucment, et blanches h leur base et sur les barbes intérieures ; les rémiges sont terminées de noir, et leurs baguettes sont blanches; la queue est reetiligne; le bec est noir, les pieds cendrés; les jambes sont prèles et un peu comprimées; la membrane des doigts est très découpée. Cet oiseau a de longueur totale quatorze ) M. Dubus ajoute en note qu'en examinant bien at- tentivement la dépouille séchée de l'oiseau , il distingua A la partie postérieure du tarse, un peu au-dessous du podium , une très petite protubérance qui pourroit Taire supposer l'existence de quelque rudiment de pouce , ous cutané. Il est probable que le leptorbynque vivant présente ce caractère d'une manière plus saillante, mais il n'en est pas moins tridactyle. posée de douze rectriccs. Les ongles, bien qiiecniirll sont taillés en faux; et ceux des doigts du milieu soj subitement crochus h leur extrémité. LK LEPTOIUI¥NgUK A POITIll.VE nOtJSSE ('). Type de ce nouveau genre , a les plus grands r.i| ports avec les avocettcs, dont il a la plupart des( raclères. Comme elles il a le bec aminci, déprinitjl lisse ; les t.irses longs , les doigts palmés, les mcm| ailes, la même forme de queue, et probablcmp les mêmes habitudes; m lis il en difl'ére essciMiellI ment, parce que son bec est droit et non termine { pointe aiguë, et parce qu'il est complètement pril de ponci , bien que ce doigt soit rudimentairc ch les a voce t les. Ce le|)torhynque, qui vit sur les côtes de la Nol vellc-llollande, ou plutôt sur celles de la Xoiivcif Zélande.a la tète, le cou, la partie supérieure de I poitrine , le dos , les flancs et l'abdomen blancs, il large bande transversale rousse, bordée anlcricii{ ment de noir, occupe le centre de la poitrine, ctl termine en avant du pli de l'aile. Le milieu du venl est marqué longitudinalement d'un noir fuiigincl qui descend jusqu'à la région anale. Les grands si pidaires, les couvertures des ailes et les rémiges si d'un brun ncirûtre foncé ; les dernières pennes p| maires sont terminées de blanc, et les secondai sont presque entièrement de cette couleur. Laqiiq est blanche, à l'exception des quatre reclriccsduii lieu, qui sont simplement blanchcltres. Le bec i noir et les pieds sont livides. La longueur totale! cet oiseau est de trente-neuf centimètres. Le je| âge se distingue de l'adulte par le ventre, qui{ tout blanc, et par la bande thoracique, qui est g ardoisé. Les ailes sont d'un brun plus pâle... plumes des scapuiaires et des couvertures sont t dées de blanchâtre, et les rémiges sont tcrminéesl cette même couleur. On ignore les mœurs de ce[ curieuse espèce d'échassier. LES AVOCEÏTESe). Se ressemblent toutes par la plus grande analoj de formes et de couleurs. Vuflbn n'a bien connu ({ l'avocette ûgurée enl. 353, et qui est répandues presque tous les rivages de l'Europe. Mais on | {') leptorhynchus pectoralis . Dubus, loc. cit.:( pore aïbo pectore transverse rufo fasciato , fasmi pectorali antrorsùtn nigro marginata ; abdomint f gro-fuliginoso; alis fusco nigrieantibus; rostronijy pedibui luteis. (*) Àvocetta, Briss. Rwurviroitra, L. DES OISEAUX. 703 iccfl. Les ongles, bion qiin cniirlj rt ceux des doigts du milieu soj h leur cxtrémitt'. lan genre, a les plus grands raj «Mes, dont il a la plupart dcsc es il a le bec aminci, df^priméj s[s , les doigts palmes, les mOinl inc de queue, et probiiblcmpl >s; m lis il en diderc essciMiellI Il bec est droit et non tcrmini'r rce qu'il est complctcmciit pril I ce doigt soit rudimentuirc chl , qui vit sur les côtes de la No I plutôt sur celles de la Nouvel le cou , la partie supérieure de s lianes et l'abdomen blancs, l' crsale rousse , bordée antérieu ipc le centre de la poitrine, et II pli de l'aile. Le milieu du ven idinalement d'un noir luliginc à la région anale. Les grands $i rtures des ailes et les rémiges si foncé ; les dernières pennes p| nées de blanc , et les secondai rement de cette couleur. La qii leption des quatre reclriccs du plement blanchâtres. Le bec ont livides. La longueur totale rente-neuf centimètres, le jei c l'adulte par le ventre , qui a bande thoracique, qui est{ sont d'un brun plus pAle... aires et des couvertures sont bi , et les rémiges sont terminées ir. On ignore les mœurs de c écbassier. AVOCEÏTESC). toutes par la plus grande analo uleurs. Buffon n'a bien connu ( enl. 353, et qui est répandue ivages de l'Europe. Mais on , (■,. ... i' • pectoralis, Dnbus, loc. cif!" ransverte rufo fasciato , faiei» m nigro marginata ; abdomint I futeo nigrieantihus; rostrotàj s. Rtcurvirostra, L. ■stingue aujourd'hui plusieurs espèces, qui sont: fl'arocdle blanche (■) h ailes noires et h pieds longes, qui vit sur les rivages de l'Inde. 2" L'aco- [llià léle rousse {'^) a le sommet de la télc d'un dU roux , le haut du corps roussâtre clair, le man- yunoir. On la trouve dans le nord de l'Amérique, I principalement aux Klats-llnis. 3" L'avocelle à \it marron (^) a la tétc et le cou d'un roux marron , ^corps blanc de neige, les scapulaires noirs. Elle lit la Nouvelle- Hollande. 4" Varovette de la Va- ^) P/t. «.gnipaHiafus ,lsid. Geoff. et d'Orb., Ann. se. nat., t. XVII. Mag.de zool., II, 1822. Bull., XIX, lit. Études, premier fascicule, pi. 2. il 704 HISTOIRE NATURELLE a que les Espagnols le nomment flaminso. de même que la spatule aïaïc, tandis que les Guaranis de Co- rientes l'appellent naAana, les Botiicudos du Brésil ponchen, les Araucanosdu Sud et des Pampas co- lesom, et les Patagons pana. M . d'Orbigny a rapporté de curieuses observations sur les habitudes de cette espèce de Hammant. « Au milieu de la Salina de Andres Paz , j'aper- çus, le 20 mars 1819, une éminence qui sembloit une petite ile de vase, et qui paroissoit élevée d'un pied au-dessus du niveau du bassin de la saline. Je demandai ce que c'étoit au Péon qui m'accompa- gnoit; il me dit que c'étoit une réunion de nids de flammants. Je voulus voir ces nids, et je m'achemi- nai vers eux en marchant sur le sel. Plus j'avançois , plus j'admirois cette quantité immense de sel, qui couvroit plus de deux lieues carrées, cristallisée en croûte épaisse de six pouces sur toute la superficie de ce lac salé. Enfin j'.irrivai au but de ma course : plus de trois mille nids étoient réunis de manière à former une petite ile au milieu du sel . Chaque nid est un cône élevé d'un pied et demi , et dont la partie supérieure est tronquée et concave comme le fond d'un nid ordinaire, mais sans être tapissé de plantes. Chaque nid est distant d'un pied de ceux qui l'en- tourent. Rien de plus étonnant que cette réunion de cônes, tous absolument semblables et d'égale haiw teur. Plusieurs œufs restoient encore dans les nids. Le Péon qui me guidoit me dit que les tiammants viennent tous les ans par grandes troupes nicher dans ces lieux ; que la femelle se met à cheval sur son nid pour couver, et que tous les ans les personnes qui travaillent à tirer le sel recueillent un grand nombre d'œiifs pour les manger, et prennent aussi de jeunes individus. La chair de ces derniers a, dit- on , un goût exquis. Je restai long-temps à observer ces nids et à recueillir des œufs qui pourroient en- core servir à l'ornement d'une collection. Ces œufs sont verdAtres, tachetés de brun ; leurs diamètres sont de onze et six centimètres. » Ce flammant, long de quatre pieds un pouce, a son plumage généralement d'un rose pâte ; mais les ailes sont d'un rouge vermillon , et leurs rémiges sont noires; les tarses, d'un rouge brun, sont d'un rouge vif aux articulations seulement. Le bec est co- loré de noir et de rouge ; mais le noir occupe plus de la moitié du bec, tandis que ce noir n'occupe que la pointe du flammant que l'on rencontre en Europe. Les jeunes ont le plumage gris blanchâtre , parsemé de mèches brunes, avec quelques plumes roses aux couvertures des ailes; le bec, de nuance bleuâtre, est terminé de noir ; les pieds sont également bru- nâtres. LE FLAMMANT ROUGE («). Répandu dans le nord de l'Amérique, eidécrl comme espèce par Catesby, a été confondu par Bu] fon avec le flammant de l'ancien continent. Il e| diffère par son plumage uniformément rouge, et pd ses pennes alaires noires. Il se trouve dans tout! l'Amérique intertropicale , émigrant dans le sud mais rare dans les états du centre de l'Union. LE FLAMMANT CHILIEU (2j. A été observé dans ces derniers temps par M. Poj ping. Il a le corps rose , les tectrices des ailes éca| lates, les rémiges noires et non blanches, comme I disoit Molina. Son bec est noir de la pointe au narines , et des narines au front il est jaune. L'a est d'un jaune pâle. Les pieds sont violâtresetgrj pourpré, avec des anneaux rouges. Les doigts et I membrane qui les unit sont de couleur de sang. iJ femelle, un peu plus grande que le mâle, a le corp d'un blanchâtre sale, et les tectrices alaires d'u brun gris , légèrement bordées de rose. Ses pid sont cendrés, mais annelés de noir. Le jeune mal est tout gris, avec des taches roses sur les ailes. Cl oiseau timide vit par grandes troupes, qui cmigrcJ suivant les saisons. Comme les précédents, les Ch| liens le nomment flammenco, et se servent de plumes pour confectionner les fleurs artificielles. 1 LES GREBES (»). Que Bufibn a décrits pour In plupart , se sont ei richis de plusieurs espèces bien distinctes dans ( dernières années. Ce sont : LE GRÈBE BELLES JOUES (*). A été découvert par mous dans la vaste baie dej Soledad , aux îles Malouine:^ . Il est remarquable ( les teintes douces de son plumage, qui est gris al doisé supérieurement et d'un blanc satiné en de| sous. Les joues et le front sont d'un gris léger. Ij faisceau de plumes eflilées naît derrière chaque œil et se prolonge en arrière et sur les côtés du col (<) Ph. ruber, Wilson , Am., Orn., t. VU! , p. 45, pi.6l Ph. bahamemis , Cat., 1. 1 , p. 73. Ch. Bonap., t. III; { Syn., p. 348. (*) Ph. cMlensis, Molina, Chili, p. 222. Pœplo| Bull., XIX, 100. (3j Colymbus, Vriss. Podieeps, L. {!>) P. calipar eus, Ltss., Zool. de la Coq, pi. 45. roitro nigro, pedibus tubviridibus , front», toM dorso uropigioque griseo eineraeeis, oecipitt flfroj malts aureù duabus eriêtit , eorport antè niveo et ( riceo. DES OISEAUX. 706 lANT ROUGE ('). ord de l'Amérique , et décri :esby, a été confondu par Bul de l'ancien continent. Il el ;e uniformément rouge, et pi( >ires. Il se trouve dans touj icale , émigrant dans le sud its du centre de l'Union. «ANT CHILIEU («J. :es derniers temps par M. Pc se , les tectrices des ailes éca^ rcs et non blanches, comme bec est noir de la pointe ai les au front il est jaune. L'c Les pieds sont violàtresetgr ineaux rouges. Les doigts et lit sont de couleur de sang. Ij grande que le mâle, a le cor( B, et les tectrices alaires d'u ;nt bordées de rose. Ses pic( anneiés de noir. Le jeune mal 18 taches roses sur les ailes. CJ grandes troupes, qui émigrcj [lomme les précédents, les Chl ammenco, et se servent de lionner les fleurs artiricielles. GRÈBES ('). |its pour la plupart , se sont ei| |spèces bien distinctes dans ( sont : BELLES JOUES («). ar nous dans la vaste baie dej [louine . Il est remarquable] son plumage, qui est gris aj Il et d'un blanc satiné en de( front sont d'un gris léger. UJ Blées naît derrière chaque œil prière et sur les côtés du coj i,Am.,Orn.,t.VIII,p.45,pl.6J t.I,p.73. Ch. Bonap.t. III; lolina, Cblll, p. 222. Pœpin| lPodieeps,l>. Us., Zool. de la Coq, pL «• h iubviridibus , front», eo"<| hteo eimraceiê, occipitt atra Iristit , eorpore antè nivto et il pe calotte d'un noir vif part de l'occiput , et se «longe sur la partie postérieure du cou et jusqu'il bilié. La gorge est d'un gris perlé agréable, qui LlTaiblit, de sorte que le devant du cou et les côtés ]ont d'un blanc pur, ainsi que le reste du dessous I corps. Le manteau et les ailes sont d'un gris ar- loisé plus foncé. Cette teinte règne aussi , mais mé- jugée au blanc, sur les plumes du croupion. Les uses, les doigts et les membranes assez larges qui I festonnent sont verdâtres. Le bec est court et oir. L'iris est d'un rouge extraordinairement vif, lui a fait dire au père Dom Pcrnetty : « Les dia- nnls et les rubis n'ont rien qui égale le feu des n d'une espèce de plongeon qui se trouve assez quemment sur le bord de la mer. » I Le grèbe a de longueur totale onze pouces et deux itrois lignes. Du front à la pointe du bec il y a huit |;nes,du coude de l'aile à son sommet, quatre pou- sneuf lignes ; les tarses ont dix-sept lignes, et le {bigt externe deux pouces. LE GRÈBE DE LA CONCEPTION («). I Est de la taille du castagneux ; tête , col à la partie Niérieure; dos, ailes et croupion roux noir foncé ébngé; gorge, dessous des ailes, les pennes de [lile qui suivent la sixième ou la septième b'auc yt; poitrine blanc soyeux; partie antérieure du Iroux ; cette dernière couleur s'affoiblit sur lede- |intdela poitrine. Deux r*nceaux effilés de plumes oches et brunes aux oreilles; bec et pieds brun [(tdâtre. Ce grèbe oITre des variétés de plumage 109 les divers âges. Le mâle ne diffère de la fe- Klle que par la couleur rousse de la poitrine et du ntre. |Cet oiseau vit sur^ 4e8 eaux de la baie de la Con • iption. M. Saint-Hilaire en a rapporté des indivi- 8 du Brésil (Rio Grande); les tarses et les bords > palmures sont denticulés. LE GRÈBE D'AMÉRIQUE (3). [Aussi de la grosseur du castagneux, court et ra- t comme lui, a la téie, le derrière et le dos, lailes et le croupion, d'un roux noir foncé mé- igé, couleur qui contraste avec le blanc mat que lentent la gorge, le dessous des ailes et la bande Insversale que forment les pennes secondaires. ]i poitrine est d'un blanc satiné, légèrement teinté [buve, tandis que les flancs et le ventre sont d'un I cendré soyeux. Des deux côtés de la tête part ■ faisceau de plumes blanches et brunes; le bec Iles pieds sont d'un brun verdâtre ; ces derniers se ptremarquer par les fines dentelures de leurs tarses IPodieept cMhruU , Garnot. l'I f.amerieana , Garnot. II. et de leurs palmures ; ce grèbe ofTie des variétés de plumage dans les divers Ages. Le mâle ne dilTore de la femelle que par sa couleur rousse à la poitrine et au ventre. Ce grèbe est commun dans la baie de la Concep- tion et dans les eaux du RioGrande, au Brésil. LE GRÈBE ROLLAND ('). Se trouve aux îles Malouines, et a été mentionné dans la relation du voyage de Bougainvillc, sous le nom de plongeon à lunelles. Il a le cou , le iiiuit de la poitrine et le manteau d'un brun noir. Les plu- mes du sommet de la tête longues, noires et dispo- sées en huppe lâche recouvrant l'occiput. Sur les côtés de la tcte existent deux petitr pinceaux de p'umes blanches, un peu écartés, et qui tranriieiit sur le noir de la huppe et du cou. Le bas de lu poi- trine et le ventre sont d'un roux teinté de brun. Les ailes sont brunes en dessus et blanches en dessous, avec un trait blanc en travers sur le brun. Le bec et les ongles sont noirâtres. LE GRÈBE GULAIRE (2). Habite la Nouvelle-Galles du sud. Il a le sommet de la tête et la nuque d'un brun noir intense, teinte d'olivâtre. La gorge et les joues sont noires. Une ligne marron part des yeux et descend sur les côtés du cou. Le dessus du corps est brun noir. Les tec- trices secondaires sont bordées de blanc. Les parties inférieures sont gris argentin. Le bec et les pieds sont noirs. ^ LE GRÈBE NESTOR (3). ' Provient de la terre de Diémen et de la Nouvelle* Galles du Sud. Les plumes de la tête sont longues, soyeuses, et nuancées de blanc. La gorge et l'occiput sont noirs. Le corps en dessus d'un brun intense, et endos- sons d'un gris d'argent, nuancé de brun sur les flancs. Les tarses sont brun olivâtre et le bec est brun, mais plus clair à la pointe. LES HÉLÎORNES (*). N'ont eu long-temps qu'une seule espèce figu- rée pi. 895 des enluminures, sous le ncni de grèbe {')P. Rolland, Quoy et Gaimard , Ur., pi. 36, et teile, p. 133. (>) P. gularii , Gould , Proc, VI , 145 , 1836. (3) P. ntstor, ibid. l'I) Heliorni$, Bonnat. Yleill. Plotun, L. Porloa, •706 HISTOIRE NATURELLE i ' f il ^ I 1 foulque de Surinam. Un autre oiseau de ce genre a éié récemment (iécouvcrlaii Sénôgul, c'catVhcUorne d'Afrique (*', dont la tète et les parties supérieures du corps sont brunes, tirant au noir &ur la tête et dessus le cou. Les côtés de cette dernière partie ont, (•) //. tenegalemii, Vieill.,Gal., pi. 280 et p. 200. ainsi que le dos et les flancs , des moticlicliircs nJ rcs. Une raie blanche part du bec, passe du liem des yeux , et descend sur les côtés du cou et de gorge. Les pennes de la queue sont éUigées et ro des, et leur racliis est orangé. Le bec et les pie sont rouges. LIVRE XVII. LES OISEAUX NAGEURS OU PALMIPEDES. Les palmipèdes sont reconnoissables à leurs tarses courts, robustes, et aux membranes qui unissent en- tièrement leurs doigts. Toutefois, les hémipalmes, qui ont tous les caractères des échassicrs , tiennent des palmipèdes pat* la membrane natatoire , tandis que les dactylobeà ont leurs doigts festonnés comme ceux des foulqiies.etont tous les caractères généraux des palmi{)èdes. Il en Résulte donc pour nos méthodes des sortes de hiatus qui ne permettent point de ten ter un arrangement absolu, et qui gênent singuliè- rement les divisions méthodiques d'une échelle ra- tionnelle des êtres. Organisés pour vivre sur la surface des mers ou des fleuves, les palmipèdes ont des plumes vernis- sées ou enduites d'une huile qui est sécrétée par des glandes folliculaires de la peau , et qui forme une atmosphère imperméable au corps pendant un sé- jour plus ou moins long au sein de l'eau. Les palmipèdes peuvent être divisés en quatre groupes caractéristiques adoptés par presque tous les auteurs tant ils sont naturels. I" Les totipalmis, ou ceux qui ont un pouce allongé, mais engagé par un large repli membraneux avec la membrane nata- toire qui soude les doigts antérieurs. Le bec des oi- seaux de cette section est généralement conique, voûté , et à arête dorsale plus ou moins convexe et dilatée. 2" Les longipennes, ou les palmipèdes 5 bec comprimé latéralement, à pouce petit et libre, dont les ailes très longues et très pointues sont or- ganisées pour un vol puissant. 5° Les lamellirostres, dont le bec est aplati dans le sens transversal , et garni de lamelles régulières sur les bords. Enfin , 4° les brachtjptèri s ou plongeurs, qui peuvent se flous-diviser en deux tribus: les plongeurs à bec coni- que et les braehyptèret à bec comprimé sur les côtés. Ces quatre grandes sectioDS sont très naturelles, et forment des tribus circonscrites et séparées | l'ensemble de leurs caractères, bien que l'on puisi passer parfois de l'une à l'autre par des transilioi insensibles. LES ANHINGASC). Ont les plus grands rapports avec les héliorn^ et lient les palmipèdes aux cchassiers par les da tylobes. Ce sont des oiseaux des contrées les plj chaudes de l'Afrique et de l'Amérique, qui M quenlent les eaux douces, où ils pèchent avccde| térité les poissons qui servent à leur nourriture. demeurent perches sur les arbres lorsqu'ils ne I point. Anhinga est un nom brésilien einpruniâ Marcgrave, et celui de plolus oa planlus ii^at^ pied plat, et avoit été primitivement appliqué | Klein aune famille de palmipèdes. Bufl'onadécj assez mal et figuré ï'aninga & ventre noir enl. DoO et nC(», qui se trouve dans une giandepJ tie de l'Amérique méridionale , depuis le Brésiil la Guyane jusqu'à la Caroline du Sud ; et runAinl de Lcvaillant P), qui est répandu en Asie et [ Afrique, dans les lies de Java et de Sumatra. LES PÉLICANS ('). Ces grands oiseaux, qui portent sous leur bec | sac de peau éminemment dilatable , ont été < (•; PlotuM , Klein. Àhhinga , Briss. (>) P. melanogaUer, Lath. Wils., pi. 74, flg. 1 et| Vieil!., r.al., pi. 278. (>) Anhinga Levaillantii, Temm., pi. 380. (4) jPeJecanuf , L. DES OISEAUX. 707 es flancs , des moiicliclurrs nJ ic |)urt du bec, pusse du dcssil iid sur les côlés du cou et de f le la queue sont éliigées et ro est orangé. Le bec et les pie t)us circonscrites et séparées pJ I caractères, bien que l'on piiisl une à l'autre par des transiiiol ANHINGASC). ids rapports avec les héliom ides aux ccliassiers par les dt 8S oiseaux des contri'es les pli iue et de l'Amérique , qui fif loiices, où ils pèchent avccdej ui servent à leur iiourriiure.r sur les arbres lorsqu'ils ne nage (t un nom brésilien emprunté ui de plolus ou planlus signij été primitivement appliqué e de palmipèdes. Buffonadéd ré Vaninga à ventre noir ' li se trouve dans une giandcpJ méridionale , depuis le Brésil la Caroline du Sud; et l'unliin qui est répandu en Asie et | les de Java et de Sumatra. i PÉLICANS (*). lUx, qui portent sous leur bec 1 emment dilatable , ont été asj Àiihinga , Briss. er, Lath. Wlls., pi. 74, «g- * «'| nantit , Temm., pi. 380. Ll distingués entre eux. BufTon cependant a donné jbistoire du p^'iican ordinaire, figuré enlum. 87, et jriiedu pélican brun , dont le mâle est représenté I On ne peut se refuser h distinguer dos précédentes I trois espèces qui suivent. Le pélican huppé (•) Uite la Sénégarnbie. L'occiput est recouvert de inmes étroites, longues et lancéolées. Son plumage II blanc pur, relevé par le noir des rmigcs. Les llutnesdii cou et du dos sont minces, rfliléos, nunn- (fs d'une teinte soufre légère; les dernières ont (ur< baguettes noires. Les tarses sont orangés. Colle yce se distingue du pélican ordinaire par le front, M les plumes sont arrêtées carrémont, et par lirèle de la mandibule supérieure, qui ost étroite jla pointe et large à la base. Le pélican à lunct- L) provient des paragosde la Nouvelle-Hollande. Jale tour de l'œil nu, une bordure étroite, cm- lliimée à la base du bec en dessus, le pliimago ||jnc; mais los plumes qui revotent le jahot sont Iroites et jaunûtres. Les moyennes couvertures et Imoitié postérieure de la queue sont noires. Los bcssont orangés, mais la membrane interdigiiale I noire. I hpélican roussiUre f') a été tué sur les bords du lel dans le Massouah par le voyageur Ruppell. Ion plumage est blanc, mais une teinte cannelle est pandue sur le dos. Toutes les plumes sont étroites (lancéolées. Sa poche membraneuse est sillonnée (Stries verruqueuses, jaunes, et est de couleur iolelteà son fond. Ses tarses sont orangés. LES FOUS (*]. I Que les Anglois appellent hoohiesou oiseaux stu- ides, sont en effet célèbres par la conliance qu'ils «oignent envers l'homme, et qui leur est fatale. les trouve répandus sur toutes les rners sans [islinction, et chaque soir ils regagnent les rochers côtes où ils nichent. Leur vol est horizontal, hpide; et lorsqu'ils aperçoivent leur proie ils se pré- jipilent sur elle, la télé droite et les ailes à demi jliées, en fer de flèche. Les jeunes sont abondam- «nt recouverts d'un épais duvet blanc, et la livrée sadultes varie suivant les sexes et les saisons. Nous avons distingué du fou de Hassan celui que ! navigateurs appellent manche de velours (S) , le I (') P. criitatus , Less., Ornitli., p. 602. ]P- compicillatut , Muséunn de Paris. Temm., pi. |tol. 276. t' P- rufescens. Lalh., Il , 584. Ruppell., Arriq.,p|. 21 . ' Sulla , Briss. Dyapnrus , llllft. Morus, Vieill. P., L. '''^S dactylatra, Less.,/ool. de la Coq, texte III, manga do velado des Portugais. Son plumage est d'nn blanc de neige, mais les ailes et la queue sont noires. Te bec ost corné, les larsos sont jaunes. Sa taille ost moindre que celle du fou de Rassan , qui a un tnil dénudé et longitudinal sous la gorge, tandis q ne l'es pècc q u i nous occu pe a u n dem i-cercle de peau nuo sur le gosier. La femelle est grise. Ceite espèce, très commune entrcles tropiques, est surtout abon- danlc sur l'île de l'Ascension. Le fou brun (M, de l'onl. DT.'Ï, est le cordonnier do la plupart des relations des navigateurs , et de Commerson entre antres. Le ganntt des Anglois est le fou de Hassan, sur l'nnatomio duquel j\L Owen a donné de bons dé« tails (2;. M. Ferrary (S, a fourni aussi des observa- tions sur les mœurs de cet oiseau, que M. de Blnin- villc {*) avoit étudié dans son organisation. LES CORMORANS ('). Sont peut-être de tous les oiseaux ceux dont les distinctions d'espèces sont les plus embrouillées et les plus dilliciles à reconnoitre. £n effet, tous se ressemblent par une grande analogie de formes et même décoloration. L'espèce d'Europe paroît être le ;)/(a/acrocoraa.' d'Arislolc, que les Celtes ont tra- duit par cormoran ou corbeau de mer. Les cormorans sont les plus grands destructeurs (le poissons. Ils vivent en troupes sur les rivages, perchés sur les rochers, ou même sur les arbres, où ils digèrent leur proie sans craindre l'approche de l'homme. Les Chinois les ont dressés h la pêche, et leur font dégorger le poisson qu'ils ont saisi. La familiarité de ces oiseaux leur a valu le nom de ni- gauds, qu'ils portent dans tons les récils de voyages. L'anaiomie du cormoran ordinaire a été l'objet de qu(!iqiies articles récents ("j. Les espèces les mieux caractérisées de ce genre et les plus remarquables sont : I" Le cormoran de Desmnrest C), qui habite les rivages de la ( orse, est en entier d'un vert noirâtre. La tête est sans huppe. La membrane >ous-rostrale est large. Les pieds sont jaunes. Le bec grêle, fauve, long (le deux pouces. La queue a q latorze rectrices (mâle ). Sa longueur totale est de deux pieds six li- (■) S. fu?ca. Vieil!., Gai., 277. (>; Proc, 1,90. (>) Bull., Soc. phil., janv. 1826. Bull., X, 154. (M Itull., Soc. phil., janv. 1826. (5)Car6o,Lacép. Meyer. Phalacrocorax , Bris*. Ha- lieus, itllg. Ilydrocorax, Vieill. Peleeanus, L. Halieut, de ixhtvi , pécheur. (•) Bull., 1 . 279. Proc, IV, 129. (7) Carbo Desmareatii, Pay reaud., Corse, Ann. se. Bat. aoail826 , p. 560. Bull., XI , 302. h I % 708 HISTOIRE NATURELLE La femelle est, en dessus, d'un fauve verdAtrc va- rié (le blaïuiiûlre. Le corps est blanc en dessous. '2' Le cormoran de Gaimard (»j est décrit par AI. Garnot en ces termes : c II est un peu plus gros que le cormoran brun ; il se fait remarquer par la hcllc couleur grise cendrée de son corps. Sur les parties latérales du cou, de l'un et de l'autre côté, s'aperçoit une bande blanche, longue de trois pou- ces, sur cinq à six lignes de large ; c'est h cause de cette disposition que cet oiseau pourroit recevoir le nom de jugulaire. Le croupion, l'extrémité des ailes et la queue sont bruns. Le manteau, la couverture des ailes sont d'un marbré brillant de noir, de brun et de blanc gris satiné. La peau nue des ponces et les pieds sont rouges ; sur ces derniers ressorlent dos ongles noirs. Le bec est jaune ; vers son extré- mité crochue, la mandibule supérieure est d'un brun clair; l'œil vert aigue-marine, qu'entoure un cercle noir, contraste admirablement avec les par- tics voisines. Longueur de l'oiseau , vingt-quatre pouces; du bec, trois pouces ; de l'aile, neuf pouces six lignes; de la queue, cinq pouces; du tarse, deux pouces; du doigt extérieur , trois pouces six lignes. » Ce beau cormoran habite les rivages de la rade de Callao, et se tient de préférence sur les rochers qui entourent l'ile Saint-Laurent. » .>" La petit cormoran i^j, du pasteur lirehm, sé- paré de l'espèce ordinaire par cet ornithologiste, n'est pas très authentique. Il en a les mœurs, le lilumage et les formes. Sa queue, formée de quatorze pennes, a huit pouces. On le trouve sur les côtes de la Hollande. 4° Le largup{^)y que les Groënlandois nomment lingmik on tingmirksoak, suivant Fabri-' cius, est une gracieuse espèce des contrées les plus septentrionales. Brun noir glacé de vert, sa tête porte une huppe frontale redressée. Le bec est jaunûlre, et les pieds sont noirs. îi" Le cormoran à oreilles (*) de la Nouvelle-Zélande, appelé pa-degga-degga , a la plus grande analogie de formes et de coloration avec l'espèce précédente. Il est noir, h reflets verts, avec les orbites nus jaune rougeâtre. Une huppe re- dressée sur le front et étendue sur l'occiput. Une ligne blanche va des yeux jusqu'aux ailes. Les plu- mes du dos sont terminées ù leur pointe par une gouitelelte noire, tandis qu'elles sont colorées en (') Pelecanns Gnimardi. Garnot , Zool. He la Coq.. pi. '(8. Corpore cincreo . lateribus colliutrinquèalba. fade nuda, carunculata ; pedibus rubrii ; alis poste- riore caudaque brunneis ; dorso , alis anteriore albis maculii ; rostro luteo (Garnot). (>) Carbo subeortnoranui, Brehm., 1824. Bull., V, 15. \i; C. rristatus. Temm., pi. 322. Peleeanuicriitatus, Miller, 1 50. Fab., 90 , n» 58. Olafsen , Voy. en Islande, t. II , pi. 44 Zool. arctiq., 583. Fab., Prod., 53. (*) C. auritus; liydroeorax dilophus, Vieill., Gai., pi. 275. cendré brunAlrc dans le reste de leur étenJuq 0" L'impérial (•) a été découvert dans les criqua du bord occidental du détroit de Magellan, pari capitaine Parker King. Sa tête est huppée. Toutej les parties supérieures sont pourprées. Les ailei ( les scapulaires sont d'un vert noir. La queue a douzJ rectrices comme les rémiges. Le dessous du corpji une bande sur l'aile et une tache au milieu du dosl sont d'un blanc soyeux. Le bec est noir, et les piedl sont jaunâtres. 7" Le sarmiento (>), du détroit dl Magellan comme le précédent, est noir pourpré sul le corps, blanc en dessous, avec le haut du dosi les ailes vert noir. La gorge, les joues, les tectrice! des jambes sont ponctuées de blanc. 8<> La /e'/l rouge p; a le dessous du corps, la téie et lecof pourpre noir; le thorax et le ventre blancs; joues tachetées de blanc. La face est nue et rougcl Le bec est très court et noir. Il est plus petit que la deux précédents. Le cormoran de Bougainville (*) vit sur lescûtei du Chili, et c'est sur les rivages de Valparaiso q\l l'individu que nous décrivons a été tué. Sa taille es[ assez forte, car il mesure deux pieds et quelquej pouces dans sa longueur totale. Sur^ bec assez allongl est gris brunâtre, et n'a du blanc nacré qu'à sa porf tion terminale. Le tour des yeux et les joues, da même que la gorge et la peau qui entoure la mandil bule 'nférieure, sont nus, et cette peau légèremenl rugueuse semble vivement colorée de rouge peni dant la vie. Les plumes de l'occiput sont allongées! et semblent, par leurs proportions, former une pe tite huppe lAche. Cet oiseau n'a que deux coulcursl La tête, le cou, et toutes les parties supérieures, son! bronze h teintes métallisées. Mais ce qui le caiaclél rise est une tache oblongue et verticale, d'un blan^ neigeux qui naît à la gorge, et règne sur le devant du cou , dans une longueur d'un pouce à peu prèsl Le bas du cou est aussi d'un blanc pur, et cette cou4 leur est propre à toutes les parties inférieures, ki flancs exceptés, qui sont vert bronzé. La coloration bronzée des parties supérieurs chatoie diversement] suivant les régions et les effets de la lumière : les re flets sont bleus à la tête, au cou et sur le croupion i ils sont verts sur le dos, sur les grandes couvertures et sur les ailes. Les rectrices rigides et étagées, comma celles de tous les cormorans, ont leurs tiges couleun de corne, et leurs barbes verdâtres frangées de blond. Les tarses sont jaunes et les ongles brunâ-l très. Les rémiges primaires sont étroites; les quatrel premières sont plus longues et presque égales entre j elles. (■) C. imperiatii, King, Proc, I, 30. (*) C. sarmientonus . ibid. C; C. erytkrops , Ibid. (») C. BouyainvilUi, Less., Zool. de la Thétit,^ p. 331. DES OISEAUX. 709 ns le reste de leur ëtendiui été découvert dans les crique) lu détroit de Magellan , par I g. Sa tête est huppée. Toute] ss sont pourprées. Les ailej < l'un vert noir. La queue a douzj rémiges. Le dessous du corps et une tache au milieu du dosj ux. Le bec est noir, et les | .c sarmienio (>), du dctroii dl irccédent, est noir pourpré su| essous , avec le haut du dos ( a gorge, les joues, les (eclricel )nctuées de blanc. 8» La lin is du corps, la télc et iecoj arax et le ventre blancs; lanc. La face est nue et rougcj et noir. 11 est plus petit que le foiigainvUle (}) vit sur lescùu les rivages de Valparaiêo (\\i\ décrivons a été tué. Sa taillées csure deux pieds et quelqw eur totale. Sui^ bec assez allonge n'a du blanc nacré qu'à sa poi tour des yeux et les joues, dij it la peau qui entoure la mandii , nus , et cette peau légèremen vement colorée de rouge pem les de l'occiput sont allongées| rs proportions, former une oiseau n'a que deux conleursj Iles les parties supérieures, sonj Usées. Mais ce qui le caiaclt ongue et verticale, d'un blant gorge , et règne sur le devanl gueur d'un pouce à peu près isi d'un blanc pur, et celle couj tes les parties inrérieures, les ont vert bronzé. La coloralioi ipéricurs chatoie diversement] les efTets de la lumière : les n te, au cou et sur le croupion )s, sur les grandes couvertures trices rigides et élagées, comnK loranSy ont leurs tiges couleui barbes verdâtres frangées d( it jaunes et les ongles brunâ- flaires sont étroites; les qualrej Dngueset presque égales entre Lenomde cet oiseau rappelle deux marins juste- flt célèbres dans les annales de la marine fran- Hse. , Less., Zool. de la ThétitA LES FREGATES (•). lOnt été ainsi nommées h cause de leurs formes océes et de la rapidité de leur vol , par analogie Itc les vaissraux militaires, les plus fins voiliers. jCesont des palmipèdes qui joignent au bec des norans le vol élevé et les habitudes des oiseaux [proie, les ailes et la queue des milans qu'ils rem- ent sur la mer. Leurs ongles sont crochus , ro- ules; leur vue est étendue, leur vol d'une rare issance. Planant sans cesse sur les grandes baies I régions intertropiculcs, ils se précipitent avec e énergie peu commune sur les poissons qu'ils ierçoivcnt, ou chassent les fous et les mouettes nr leur faire lâcher la proie dont ces oiseaux vien- Éde s'emparer. (les frégates ne quittent jamais les c«*>tes h plus de igt lieues, malgré tout ce qu'on en a dit. Elles ne Âent que sur les rades, sur les hauts fonds ou au bieu des archipels, là où la mer n'est point assez ifonde pour que les vagues cachent à de grandes Meurs les poissons. Par ce genre de vie, elles kten opposition d'habitude avec les pétrels, qui |»nt jamais plus actifs dans la recherche de leur lure que dans les gros temps, et lorsque les va- s déchaînées apportent à leur surface les poulpes lits mollusques, dont ils font principalement leur ft. Les frégates, comme les cormorans et les pé- ns, vivent presque exclusivement de poissons, et Iperclient sur les arbres des côtes pour digérer leurs «nts. |luiron (enl. 9GI) donne sur la frégate tous les dé- i publiés de son temps. On sait qu'elle a le plu- [{enoir, et le devant de la gorge nu et d'un rouge jiile. On regarde comme étant la femelle (2J l'oi- I qui a la tôle , le cou et le ventre blancs ; et ne des jeunes mâles {^) les individus qui ont la ^elle cou noirs, et le ventre blanc. Gomme do I femelles (*). ceux qui ont la télé et le cou iWf, le corps noir. Enfin, dans l'archipel des nlines, nous avons trouvé une petite frégate toute t^et de moitié moins grande que celle des côtes iBrésil. f rac/cj/pctej , vielll. Fregata , Brlsson, Lacép. Ha- klllig.Petecanu»,L. Sur la frégate, Vigors.Proc, ïfUueoeephalot.L. pPalmerttoniitUVb. iP.minor.Lath. LES ALBATROS ('). Nommés moutons du Cap ou vaisseaux de guêtre par les navigateurs, h cause de leur taille, sont les plus puissants des palmipèdes, et même des oiseaux terrestres, le condor excepté. Leur vol est prodi- gieusement étendu, aussi peuvent-ils s'éloigner à de grandes dislances de toute terre. Ils n'habitent que les vastes mers du pôle austral , en dehors des tro- piques, et l'océan Pacifique septentrional. Toujours volant dans des parages tempétueux, leur allure annonce une vigueur peu commune ; et c'est au sein des tourmentes qu'ils paroissent se complaire. Dans aucun autre temps les marins ne les rencontrent ni plus nombreux ni plus occupés h raser les vagues et h saisir les animaux qu'elles soulèvent. A l'épo- que des amours ils se rendent nicher sur les côtes les plus isolées et les plus abruptes du cap de Bonne- Espérance et des îles antarctiques. . L'albatros C^), représenté enl. 23T,est le type de ce genre; mais on en distingue aujourd'hui quatre autres espèces. Le châtain (3) n'est, suivant M. Tem- minck, que l'albatros dans une de ses livrées varia- bles, comme il en affecte tant; et, suivant cet au- teur, on doit le réunir au mouton du Gap. Ge spadicé semble cependant ne pas quitter la mer des Indes, et il a la tête, le cou et tout le corps d'un brun chocolat; les joues, la gorge et le pourtour du bec blanc pur. Ses ailes sont noires avec les épaules blanches; le dos, le croupion et la queue sont d'un brun plus ou moins fonce. M. Temminck a donné de bonnes figures de qua- tre espèces d'albatros évidemment distinctes, et qui sont : i' VaViatros trapu ou d courte queue (3), figuré enl. 9C3, mais non décrit par Buiïon. Get oi- seau a le plumage blanc jaunâtre, tandis que plus jeune il est brun cendré. Son bec est couleur de chair, et ses pieds sont bleuâtres. Au Japon , celle espèce est nommée ga-ran-tsjoo ; elle se tient dans le nord de l'océan Pacifique, aux attérages du Ja- pon et des îles Liou-Kiou. 2" L'albatros à sourcils noirs {^) se trouve principalement dans les mers qui baignent les trois grands promontoires, mais plus particulièrement aux envirops du Gap. Gon- fondu avec le mouto» ou l'exulant, il s'en distingue par son bec bleuâtre, parfois jaunâtre ; la blanchrur de la tête, du cou et des parties inférieures. Le dos, le manteau et les ailes sont noirs. Un sourcil de cette (<) Diomadea, L. Mœurs des albatros, par Delano. Bull., XI, p. 296. {*) D.exulans.L. ti) D.spadicea.haih. (4) 7). brachyura , Temm , pi 55*. (») l>. melanopliys , Temm., pi. 456. Il 710 HISTOIRE NATURELLE ' ! iP ! i 1 1 11 n! ( u dernière couleur traverse l'œil. Vallxiiros c' loro- rhynque (■) viigiie sur les mers niitiirrti(|iics. Son bec es i noir, iniiis l'anHc est jiiiutc d'ur, linint à l'orangéà lmbrane qui unit les doigts est brune. 2f> Le cl loinhaïulvC^), qui se trouve dans les mersaiislial et un cap de liunne-Kspérance. U a dix ponces demi de longueur; le phtiuage en dessus bleuceiiiil clair, avec nue biinde plus fon<ée sur les scapiilf res, qui sont terminées de blanc. Les parties ind rioiires iont d'un itiane lavé de rose. Le Lee tl I pieds sont d'iui noir bleuAtre , mais les niembiaii sont jaunâtres. ."" Le péliel Lcsson p), nommé |J le doeietir Garnot , a été tué dans l'expédition del Co, »<» Le fuligimis été rencontré sur les côtes d'0-taïti. Il est bruni ligineux, avec la tète, leçon, les rémiges el les rj triées noirs , de même que le bec et les pieds. SaquI est fourcluie. Deux variétés , l'une de phimagel l'autre d'i^ge , ont été établies sous des noms pal culiersdansces derniers temps (•*}. 0° Lej/e/Aoïwrtj ;■) P. hasHata . Temm., pi. 416. P. hasitata el N cephala . l'orsler, pi. 97 el 98. I (•) P. (urtur, Banks, Teinni., texte des planchescj riée.s . cl P. velox , ibid. I (Jj P. I.cssonii, r.arnol , Ann. Se. nat., t. VIII, M Bull . X , 1-27. Zool. de la Coq.. 1. 1 , p. 548. I {«) P. hiemalis. Brchm., Omis, 1824. Bull.,X,15l \^) P /"«(iV/tnosa, Gm. Lalh., Ind., esp. t5. I (6) Variété, proccUaria anjuko . Hein, Zool.,joJ XIX , 384. Le jeune ûge , proc. Bulweri. Low.,i'"!l ^7, P yelcouan. Acerbi, BihI. liai., n' 140, 2| • 1827. Bull., XVI, 463. DES OISEAUX. 711 I. as PÉTRELS. roccllario. nandibnlc inférieure droite >iit les pins grandes ci|H'r,es it' que'iraitla-hucssos, le lu Mirs es|)iignols. nul nouvelUs sont: 4° leli smcrsdclindc. llalcbeciioi| calotte du sincipiit, le muiilei qui sont noirs. Le croupion Kes tarses sont jaunes , mais les doit;ts est brune. 2? Le d ! trouve dans les mersauslial Kspérauce. Il a dix pouces i< plumage en dessus bleucem; le plus fomée sur les scapul m'es de blanc. Les parties in lane hvc de rose. Le bec d r bieniMro , mais les membiaii a; pélnl Lemni (»), nommé a élc tué dans rexpëdilioiide parages du cap de Horii, Je sud. Son plumage est d'un gi rte, passant au brun cendré II queue , tandis que loiil le lei »c de neige, i» Le hiémai ('), bec gros, court, une taille pi , auquel il ressemble bcaucou c cire qu'une variété. Comme fs mers arctiques, où il se noui III de mollusques nageant à lasj .08 Groënlandois recherchentl c (les salaisons destinées à iej is d'hiver. .'i° Le fuUgimixi] es côtes d'0-taïti. Il est bruni te, le cou, les rémiges et les rj ne que le bec et les pieds. Saquj variétés, l'une de plumagej été établies sous des noms pal uierstcmps(8}.«''LeyW/.o«(iii| einin.,pl.416. P.ftas't""""' II. U7 et 98. Iks, Teinm., texte des planchesci libid. I larnol.Ann.Sc. nat., t. VIlI.I'i' ^ de la Coq.. 1. 1 , |). 548. [rehni.,Ornis,1824.Bull.,X," r.m.Lnlli.,Ind., esp. 15. dUiria anjuko . Hein. Zool.,JOJ| âge , proc. Bulweri. lovi-.m AcerbI, BihI. Ital., n'l40,2| ^C3. losi nommé par les Turcs , est regardé comme dis- jct des espèces d'Europe déjà connues. Il a de tands rapports avec le pétrel obscur ; il vil de mol- uques et de vers , et niciic sur les iles des Triiices, i-à-vis Constanlinople, cl aussi dans la mer Noiro, ion le voit presque sans cesse au vol, longeant les [tes du Itosphorc , de l'IIellcsponl ou de la i'ro- inlide. Sa taille est de dix pouces sur un pied huit Luces d'envergure. Le dessus du corps est brunAtre [tlouté , tandis que le dessous est blanc soyeux pur. bec est brun verdâtre, et les tarses sont blancs , |iec des lisérés noirs. 7» Le pétrel de l'île delà Dé- jtion C) est gris cendre en dessus, blanc en des- I, avec le sainmel des aiics et une bande noirs. II. LES THALLASDROMESn. PÉTRELS-UlROiNDELLES ou OISE.\U.\ DL TEMl'ÉTE. ISereconnoissent à leur bec très court, mince, ;hii, et comprimé sur les côtés. Ils ontleurs jam- longues, grêles et à demi-nues , et tous sont de Ile taille. Buffon a confondu sous un même nom, idonnant une figure d'une espèce de la mer du Sud, détails qui appartiennent aux espèces suivantes. \télieldeLeach{^), répandu dans le nord de l'Eu- etde l'Amérique, et qui s'avance sur les côtes France, est noir, fuligineux, et a sa queue très irchue. [lepé/rei océanique {*) , est représenté enl. DOS de ilfon. Il est noir profond , avec la région anale blanc t. Sa queue est large et recti ligne. On le trouve dans imers australes. Le pétri l frégate (^} a le plumage in de suie en dessus , brun sur le ventre- Sa queue Irectiligne , et on le trouve dans les mers interlro- iles. Le pétrel oiseau de tempête ^) , très com- mdans les mers d'Europe, et que Buffon a décrit. lereconnoît h son plumage brun enfume, avec |bas-ventre et les couvertures inférieures blancs; la eue médiocre et égale. Le pétrel à manteau in(') , des mers australes et du sud de la terre de ]P.desolata. La th. 'i Thatassidroma . Vig., Zool. journ., VII, 405. 1, 280 [5S9. Bull., IV, 126. Ch. Bonap., Acad. de Philadel- fit. Hydrohates , Boié. ]P.Leachii. Temm., pi. 9, flg. 1 , Act. Soc. ph. P. Jueata, Lalh., esp. 16. P. fuligino$a , Lath. ((tlîh. oceaniea, Ch. Bonap-, Syn., 449. KP fregata. Lalh., esp. 17. Hirundo americana. Jochefort . Voy., pi. 1 35 , p. 1 34. |l*l P. pelagica. L., eid. 327. ll'l P. marina, Latb., esp. 18. Vteill.,GaL, pi. 292. Diémen. Il est brim, avec un sourcil, le front, les joues, et toutes les parties inférieures d'un blanc sans tache. H a aussi un Irait noir sur la région auri- culaire. Enfin, \c pétrel de Wilson (';, qui est très commun dans toutes les mers inlertropicnleset tem- pérées de l'océan Atlantique. Il est brun fuligineux, foncé, avec les couvertures inférieures de la queue neigeuses; celle-ci égaleet ne dépassant pas les ailes. Les tubes des narines recourbés; les jambes longues d'un pouce et demi , et une tache jaune sur la mem- brane des pieds. III. LES PUFFINS. PuffinuSy Cuv.; Thiellas, GLoger. Sont des pétrels dont le tube nasal s'ouvre par deux trous séparés par une cloison médiane. Leur bec est allongé, et leurs tarses sont emplumés jus- qu'au talon. On rencontre ces oiseaux dans toutes les mers, dans le nord comme sous les tropiques. Leursmœurs ne diffèrent point de celles des antres pétrels. Le leucomèle C^) ou Vohanatahamome des Japo- nais, se présente fréquemment sur les côtes du Ja- pon, et dans la baie deNangasaki. Brun noirâtre eu dessus, il est blanc en dessous. Sa queue est lon- gue et conique; son bec est bleuâtre, et ses pieds jaunes. Le puffin à bec grêle (3) provient aussi du Japon. Son plumage est en dessus brun noinitre, avec le menton blanc. Les parties inférieures sont d'un gris blanchâtre, lavé de brun clair. Ses pieds sont brunâ- tres. Il a douze pouces de longueur. Le puffin couleur de suie(*), distingué avec soin par M. Siriiiland, a été tué sur les côtes d'Angleterre à la suite d'une tempête. Il a le plumage brun enfumé , avec une teinte plus foncée sur les ailes; la gorge légèrement nuancée degris,lcbecunicolore, et les tarses bruns, mais tachées de jaune ocreux en dedans. LES PRIONS (*). Ont été séparés des pétrels, dont ils ont les allu- res , parce que les bords de leurs mandibules sont (<) T. Wilsonii, Cb. Bonap., Syn., 367, esp SOS.Proc. pelagica , wils., pi. 60 , t. VII , p. 90. Ch. Bonap., Am., Orniih.,t. Vlli,p.231,pl-9. (»i P. teucnmelas , Temm-, pi. 687. • ' ^ (3) P. tenutrostr^s, Temm., texte des pi. col. (4) Puffinus 'neetris) faliginosu$. Kuhl. Proc.,lI, 1S9. (5) Poehyptila, lUig. Proeellariat Forster. I! 712 HISTOIRE NATURELLE i: i . i garnis de lamelles nombreuses. La seule espèce con' nue a él6 bien di'crilc par Iluffon sous le nom de pé- trel ble», que Forster lui avoit donii(<; sa descrip- tion a (!l« reproduite par M . Tcmmiuck & la pi. 528 (') de ses ligures d'oiseaux. LES PÉLÉCANOIDES, PUFFINURES OU HÂLADROMES (»). Sont des palmipèdes bien voisins des pétrels, mais qui manquent de pouce. Leurs narines sont séparées dans le milieu, et ouvertes sur le bec, et nullement en tube comme celles des pétrels. Leurs jambes sont courtes et garnies d'aréoles. Durron a décrit , d'après Forster, l'espèce type ('), qu'il nomme petit pétrel plongeur, et qu'il confond avec l'oiseau de tempête. Ce pétécanoïde se trouve au sud de la Nouvelle-Hol- lande et de la Nouvelle-Zélande. On doit aussi placer dans ce genre le pétrel lié- rard {% de MM. Quoy et Gaimard, qu'on rencontre sur les côtes des îles Malouines. C'est un oiseau d'un noir assez pur sur le corps, d'un blanc net sur le ven- tre , ayant les joues cendrées et les côtés de la poi- trine noirâtres. Les pennes extérieures de la queue sont finement lisérées de blanc. Le bec est noir, et les pieds sont glacés de gris. Sa longueur totale est d'environ huit pouce:: au plus. LepuffinuredeGarnot ('') paroitétrela troisième espèce du genre. Cet oiseau vit par grandes troupes le long des côtes du Pérou. Il vole médiocrement bien , d'une manière précipitée et en rasant la mer; mais il préfère se tenir en repos sur la surface des eaux , et plonge très fréquemment à la manière des grèbes , sans doute pour saisir les petits poissons qui forment sa pâture. M. Granot a décrit le puffinure qui porte son nom en ces termes: « L'oiseau dont il est ici question semble tenir le milieu entre les pétrels, dont il a à peu près le bec et les pieds , et les grèbes , dont il a le port et l'ha- bitude de plonger. C'est d'après ces considérations que je pense que le nom de grébi- pétrel pourroit lui convenir. Cet oiseau habite les parages entre San- gallan et Lima. » De la grosseur du pétrel bleu, cet oiseau a, de (') Prion à bandeau, procellaria vUtata, Gm. P. Forsterii.Lilh. (>} Peleeanoides, Lacép. Haladroma, Illig., pti^/!na- ria , Less. (3) Procellaria urtnatrias, Gm. (4) p. Berardi, Quoy et Gaim., Vr., pi. 31 . Haladroma Berardi. Temm., pi. 517. [i] PuffinuriaGarnoUi,LeBi.,Zoo\. dtlaCoq., pi. 46. Man.,t.ll,p.393. l'extrémité du bec h la queue, huit pouces et deij Son plumage n'oiïre rien de brillant; le brun rAtrc du dessus du dos avec une leinle légèrcmJ glacée de bleu, et tout le devant de son corps d1 blanc lustré, sont les deux couleurs qu'il présen Le dessous des ailes, ainsi que les flancs, sontdi blanc grisâtre. » La tête se rapproche un peu de celle du péd pélagique; son bec articulé et crochu , comme < des puflins , diiïère de ce genre par l'ouverture \ narines , qui , tournée en haut , a la forme d'un cq de carte à jouer; une cloison contournée sépare! deux conduits nasaux i la couleur en est noire; [ pieds palmés, sans pouce, présentent la môme cJ leur, et sont très rapprochés de la queue, qui ti| le milieu entre celle des pétrels et des grèbes. » L'œil, ^'tué un peu au-dessus du niveau de commissure des mandibules, a l'iris rouge brun^ a de longueur totale huit pouces six lignes. » LES LABES ('). OU STERCORAIRES. Ont de grands rapports avec les mouettes, dJ ils ne diffèrent que par des nuances légères d^ quelques détails de leur organisation. C'est ainsi i; leur bec est plus arrondi à la base, que les fosj nasales sont plus amples et plus membraneuses, labbes, voraces et inquiets comme s'ils étoient td jours affamés, déploient une activité de tous les ( stants à la poursuite des fous, des cormorans et ( sternes, afin de leur faire dégorger les poissons avf qu'ils les aient avalés. C'est de cette habitude leur est venu le nom de stercoraires qu'ils ont p» long-temps , parce que les anciens voyageurs sii posoient qu'ils poursuivoient ainsi les oisfeaux mer, plus foibles qu'eux , pour se nourrir de iel fiente, ce qui est une grossière erreur. Les labbesl plaisent dans les mers qui baignent les deux pôlf et n'avancent qu'accidentellement dans les zoij tempérées. Bufl'on a décrit ou figuré trois labbes,| les modernes écrivains en admettent quatre, cec porte à sept les espèces connues. L'en!. 762 repij sente le labbe à longue queue; l'enl. 991, le rasite; et le goéland brun de BufTon est le laij cataracte. Les nouveaux sont i 1° Le pomatorin 0, qui( des mers du nord de l'Europe. Il se présente parfJ en août et septembre dans le nord de la France. Il une calotte brune ; le dessus du corps noir, la gorf (t) Le$tri$. illig. Pradatrix, VIeill. Stmorioriv Brias. Larus, L. (') £. pomatorinus , Temm. DES OISEAUX. 713 !i la queue, huit pouces et deq e rien de brillant ; le brun dos avec une teinte ii'gèrcmJ ont le devant de son corps dj les deux couleurs qu'il présen I, ainsi que les flancs, sontdj roche un peu de celle du pétj articulé et crochu , comme < de ce genre par l'ouverture \ &e en haut , a la forme d'un cci ne cloison contournée sépare 1 lux 1 la couleur en est noire; [ pouce, présentent la même cl ipprochés de la queue, qui tij e des pétrels et des grèbes. 1 peu au-dessus du niveau del indibules, a l'iris rouge brun^ e huit pouces six lignes. » apports avec les mouettes, d| e par des nuances légères dj leur organisation. C'est ainsi c rrondi à la base, que les foi nples et plus membraneuses, i inquiets comme s'ils étoient id loient une activité de tous les f :e des fous, des cormorans et i faire dégorger les poissons avJ lés. C'est de cette habitude m de stercoraires qu'ils ont po que les anciens voyageurs sd irsuivoient ainsi les oUemi \ u'eux , pour se nourrir de le grossière erreur. Les labbesl lers qui baignent les deux pôlf ccidentellement dans les zon I décrit ou figuré trois labbes,| lins en admettent quatre, ce( èces connues. L'enl. 762 repij ngue queue: l'enl. 991 , le nd brun de BufTon est le lait nt 1 1» Le pomatorin f), quie ! l'Europe. Il se présente parfj -e dans le nord de la France. Il le dessus du corps noir, la gorf 'radaMx, ViellI. Stmoriariv «Temrn. ' (; le cou et lo thorax gris brun uni ; le vcntro Le. 2» Le Lisson (') u l'Ié trouvé sur les cfltcs de Uerque, par M. I)(>|{l.'iiid. Il dill'érc des espèces Lues par une tuillu plus petite, des lurscs plus irij, un bec moins long, et un plumage sans ana- eavec les autres labbes. 5" L'anlurctiqueC^) est Émun aux Iles Malouines et au sud de la >ou- leZélande. H a le bec et les tarses noirs, la queue irle et cunéiforme , le plumage brun fuligineux , éen devant de cercles gris blanc ; un miroir blanc (ipe le milieu des rémiges. 4" Le Hichardmn (^) Ih. Swainson , décrit dans la faune boreali-ame- ui, et qui nous est inconnu. LES MOUETTES (*). GOELAND ET MAUVES. (oiseaux voraces et criards , répandus sur toutes Imers du globe par essaims de myriades d'indi- |liis,sonl très difficiles h distinguer spécitiqucment. imouettesont un plumage qui varie avec l'âge |les saisons. Il en résulte que les naturalistes ont (unc foule d'espèces purement nominales , et qui nanderoicnt une étude approfondie. La nourriture I mouettes consiste en poissons qu'elles savent lier en rasant les flots , en cadavres flottants sur fiu, en mollusques mous. Elles se tiennent sur les ges, dans les marais salants, et même sur les bières à leur embouchure. Elles nichent sans soins ties sables ou dans les crevasses des rochers. |BaHbn (^) a consacré le nom de goéland aux grandes es, dont les formes sont lourdes et massives, le t haut et robuste ; et on a réservé celui de mouettes (espèces plus sveltes et plus élancées dans leurs nés, et dont le bec est plus allongé et moins élevé i le sens vertical. Il' Le vrai bourguemestre ou burgermeister (8) a il S(|Iarus. L. L,, gavia et xema , Leacli. InBurron a figuré les espèces suivantes: m\ 990. iMrus flavipes . Temm. IIdI. 253. L. argentatus , Gm. Ilnl.994.£. eburneu*. |ïiil.977. JL.coniw.L. \M,281.L.tridactylus.L. pi. 969 et 970. L. ridibundus . L. [Consultez la notice de W. Macgillivray, sur les goë- liils ou mouettes (Mem. of Wern. soc, t. V, part. I, |H7.Bull.,VI, p. 96 et suiv.). Edmonstone, sur un itland nouvellement tué aux iles Shetland (même re- .t.IV, p. 176. Bull., VII, 112). Ile même auteur sur le larus eburneus. Bull., VII, |l3. \filarus glaueus, Gm. Nauin.,pl. 35. Jl. été confondu avec le goilnnd h manteau noir par Itull'iin liii-inéuie. Coinniuii dans les mers du cercio iir(-ii(|tic, il a un plumage blanc, le manteau gris» le liée ji'uiie. 2" La mouette à queue blanche et noire (*) est va- riée de blanc et de brun. Elle a été observée sur les eûtes du llengale, et une variété rapportée do l'ilo Maria, par Lcsueur, a peu de noir et beaucoup de blanc. 3" Le pêcheur ('^) habite les contrées chaudes do l'Asie, aux bouches du Gange, dans l'Afrique sep- tentrionale, sur les bords de la mer Itouge, et so présente plus rarement en Europe. Il a la tétc et lo cou noirs , le dos et les ailes gris ; les primaires blan- ches, les cinq externes terminées de noir. Le bec est rouge , mais jaune à la pointe et à la base : celle-ci ayant une tache brune. 4" La mouette glauco'iquei^) est d'un tiers plus pe- tite que le bourguemestre , et ses rémiges sont d'un blanc pur. C'est un oiseau commun dans le Nord , et de passage seulement sur les côtes de l'Europo tempérée. 5° La mouette d queue noire {*) est répandue sur les eûtes du Japon et de la Corée. La tête, le cou et le dessous du corps sont blanc gris; le manteau et les ailes sont gris foncé ; les rémiges et les rectrices sont noires, terminées de blanc. 6° La mouette d'Audouin [^) a la tête, le cou, la poitrine, les flancs, la région abdominale, lo crou- pion et la queue d'un blanc pur; le dos, les scapu- laires , les rectrices alaires noires et terminées de blanc ; excepte la première rémige, toutes les autres ont unc tache blanche en dedans; le bec est rouge, avec deux raies transversales noires ; les sourcils sont dorés , et les pieds noirs. Cette mouette habite les eûtes méridionales des iles de Sardaigne et de Corse. 7" La mouette à iris blanc (6) a seize pouces de longueur totale. Le bec rouge de corail et terminé de noir; les pieds orangés, et l'iris des yeux d'un blanc pur; la tête, la face et le devant du cou, jus- qu'au haut de la poitrine, sont revêtus d'un capuchoa noir : un demi-collier blanc le sépare du cendré du dos; le dessus du corps est brun, les rémiges sont noires, la queue et le dessous du corps sont blancs. Elle habite les bords de la mer Rouge. 8» La mouette (■) L. leacomelas. Vieill., Dict. L. pacifieus. Lathr, esp. 16, jeune âge. (•) Laris iciithycetus, Gm., Voy., pi. 30 et 31 , Lath., esp. 1 ,Rupp.,pl. 17. (3) Larus glaucoides. Meyer, Tasch., t. III, p. 197. (4)1;. menalurus^Temm., pl.459. Tilésius, Voy. de Krusens., pi. 57. (5)1. Audouini. Payr., Ann. se. nat., 1826 , p. 460. Temm., pi. 480. Le goëland Payreaudeau, Vieill. Faune franc., pi. 172 . fig. 1. Bull., XI , 302. (<) L, Uueoptluiltnus , Liclit. Temm., pi. 366. • - • . " . 90 u 714 HISTOIRK NATlIKliLLE rf capuchon noiV(') te. trotivp sur les rrttcs oricninips (Ifl l'kuropc ut (ic I'AhIc. KIIc a lii ItMo noire, !e hpn gros et fort , le rniinloiiii condri- cluir ; toiilt'ji U's plii- ines des ailes Icrminéfs par un gniiul espace blanc; les pieds sont orangi^s. D" La mmiflle à capuchon éendré (^), des côtes du lirc^sil , u la léte et le devant du cou gris tendre, le plumage blanc, les lur La mouette à bec noir C) a été observée sur les côies du Chili. Elle a la, tête et le cou g^ls ardoisé , le collier et les parties inférieures blanches, le dos et les ailes gris bleu glacé, les rémiges bordées de blanc, le bec noir, les pieds rptiges. 13° La mouette de Sabine (^ a été dé- couverte par le voyageur dont elle porte le nom , dans l'expédition au pôle du capitaine P-) £. mèlanocepltalus , Natter. Temm., Man., t. Il, p. 777. (») /,. cirroftocepftalu», Wied.jBeil., avec pi. Vieill., Gai., pi. 209. L- poliocephalus . I.ichst.,r.a(. (3)£. atricïHa, Pallas.Pet., XV, pi. 22,fi«. 2. /.. ri- dibundus, Wils , pi. 74, flg.4. Bull, XXII, 128. (4) t- eapiitratus, Temm., Man., t. Il p. 785. (5) L.meianoTliyncItua, Temm., pi. 504. ;i I. jRi'cAardtotiM, Wils.,Zool.lllust., pi. 8.£. Rosêii. «rtlii|un, a le bec noir, les pieils rnii;!e», un ctil|| 1res léger autour du cou; le itlumaK» iiris tilni lecorpH, blanc rose sur le venire, ei laquelle \)\i elle. 10° La mouette J imiemn (>) a été rapiiortée i rôles méridionales de la Nouvelle- llollanilc pur capitaine Leilh. Elleu le bec et les lames rouges j corps gris clair en dessus, blanc de neige en dvssoj la queue blanc pur; les rémiges noires, lar^etn] terminées de blanc. 17" La mouette de d'Orhifinm a été gravée dans le grand ouvrage de laCommissI d'Egypte. Elle est, sur le corps, d'un brun ccndi lavé de bleuâtre; le front, les joues et les |iiirl inférieures sont blanches ; sa queue est légèreinj éehancrée ; son bec est tioir, et ses pieds sont roni^ IN" Lo mouette de Helcher(*j a été rapportée rôles septentrionale et ortidcntale de l'Amériql Son plumage est brun flambé, plus clair $ous| rorps ; les rémiges et les recirices sont noires | croupion et le bout des grandes pennes sont blanl le bec e-t rouge, mais noir h sa pointe. Sa taille | de vingt-un pouces anglois {*). LES STERNES ('). OU HIRONDELLES DE MER. Vivent sur les rivages en troupes considérabll sans cesse occupées à chercher leur nourriture [ poussent des cris aigus et assourdissanis. Les melles ne font pas de nids, miis pondent néglige ment sur les mchers ou sur les sables des ilolsl moins fréquentés. Ces oiseaux ont un grand coural et défendent leurs œufs ou leurs petits en se ri^uif saut pour poursuivre les grands animaux qu'ils] craignent pas d'attaquer. Leur nourriture princi|i consiste en poissons et en mollusques. On en al paré aujourd'hui les noe((//5, qui ont un becallonj taillé en ressaut en dessous, et dont la queue égale. Le type de ce groupe est le diablotin oii cordonnier, figuré enl. 1H»7. Les vrais sternes ont la queue fourchue, des! Richards., Parry's, 2« voy. L. roseus. Jardine et Se| Illust., pi. 14. (") L. Jamesnnii. Wils., liiust., pl. 22 L. battiyrhi cAus. Parkins., Journ., p. 145. Mac-Gillivray, Wei] V, 247. Bull., VI, 95. L. Scoretbii, Tralll , Wern., 514.BUII ,VI,94. (>i L Orbiynt/i, Aud., Éitypte, pi. 9, fig. 3, te| in-8o p. 341. Bull., XX, 148. (î,!,. Be(cA»tri,Vig., Zool. iourn.,XV Bull., XXI,3j (M M. Swainson mentionne dans sa Faune arctique I Larus zonorftynclius , bracttyrltynchus , Franchiini^ Bonapartii, qui nous sont inconnus. Lisez aussi Thompson , sur le Larus argentatoidts\ Swains., et Rich., Proc , V, 83 (^ Sterna, L. Stemaeiviralva, Leach. les |)ipi!s roii^'ps.nncdlll II; le |iliimiiK hl^ i;i/t'!»7. it la queue fourchue, des I oy. L. roicus , Jardine et Sel ., Ilinst, rl-22 Lbathym p. 145. Mac-GIllivray, We^ Scorethii, Traill., Wern., , ÉBypte, pi. 9, flg. 3, tel 148. J )ol.iourn.,XV Buil.,XXf,3J nne dans sa Faune arctique I rachyrhynchus . Franeklinii nt inconnus. I sur le Larus argentatoidetl V,83 iViralva, LMCh, ^ i ê 'rn^'M mm; !i:M ^^-h'rUf, i ■1 i ■ i l il ■ i H m cyUr/f^^. îis/^rv^. Pu^hè'ptw ^WywA'/' .lf ( •• " ■•■'■• -■'■■•r'c : { î rri«„-H t,ic.?iij'r>»4i -4 t ■. '.(■■•<■ ■■■1(1 «Cil'ivt; brun, l'HU-.»'. ^u f*.'»'»- »;rji;m''' ;, - . - . i n. 715, Heu , renflé en bec est bordée ne citron, d'un brun ar- et mélangé de ]ur la poitrine imet de là tête l'iris est gris; r naissent à la I terminent sur oies plus allon- i(^s. in noir, termi- rtures, par un ile est garni de s pennes de la unes, sont ten- de ce côté. )IRE(<). >,^std'uo cen- jes, e\ blanchq artie ihrérieure bnd , et qu'en- ouleur qui ira- delà première même que lé nent fourchue^ sGélèbesetde ont elje diiTère pieds sont jau- !a pointe-, front es ; sommet de iieuc d'un gris) lu Brésil. th '.,/ ii'holûji^iî /j»ct (11- ;ti!i- ï *«,!*■• ■■ *^':-^ i-'<,A ':'i «t-. >■ ..-test Un,i',.j ■ ■; S f.)Ujin>i i..'' ;t du continent ires; les joues, le d'un cendré it jaunes. m- <'S- i i;m. i-s**- 1^^ '•i'i!-q-f- -ï— rn'*- généralement •jtnV Teî^v-' 1 'ds noirs. On la des. Horsfleld. Cata- DES OISEAUX. 715, ^es sveltes, le bec droit et sans saillie, les ailes très Songnes et pointues ; celles-ci comprennent elles- ^étnes trois races : les sternes, les guiffelies, dont i proportions du corps sont sveltes et grêles; les océaniques , qui ont une queue courte et ('gale. Quelques auteurs font sterne du genre masculin , I cause de leur nom tudesque tern; mais il nous jiroit plus euphonique de le conserver du genre iminin. Les espèces les plus curieuses et les plus intéres- otes sont : LE NODDI A BEQ GRÊLE (•). J Est beaucoup plus petit que le noddi ; son bec est ||roitet grêle; les mandibules sont un peu flt^chies idedans vers la pointe; ses pieds sont courts; la |pie>ie est longue , conique et dépassée par les ailes [longueur totale est de dix à onze pouces. Son kumage est cendré brun, passant au noir enfumé krle dos et sur le ventre ; le dessus de la tête est lut) gris blanchâtre, de teinte adoucie comme dans \noddi. Cet oiseau, qui rappelle les nuances de [espèce commune , a été découvert sur les côtes oc- idenlales d'Afrique. LA STERNE DES |]^ÇAS(2). I Habite sur les côtes du Pérou; elle joint à l'élé- jiDce des formes de ses congénères une couleur som- t, mais gracieuse, que relèvent deux élégantes wnstaches blanches, longues et Ijbres à leur ex- kémité, la couleur rouge de carmin du bec, et la inte orangc^e des pieds. JNous observâmes un grand nombre de ces sternes pns une chasse que nous finies sur l'ile stérile de pLorenzo, en février 1823. Nous en tuâmes plu- leursen ce lieu, où elles semblent avoir fixé leur Jtincipale résidence à l'entrée de l'immense baie de fillao , à peu de uistance de Lima ou de la Ciudud tLos Reyes. Le nom que nous lui imposâmes dès s servira à rappeler sa pairie. Un individu decctt^^ «ce fut donné au Muséum en juillet tK24, par V.Dussumier, amateur distingué d'ur^ithologie. La sterne des Incas a treize pouces six lignes de Kigueur totale; le bec a deux pouces; les tarses dix ^nes, et le dojgt du milieu quatorze lignes, y com- mis l'ongle ; les ailes sont plus longues que la queue pouce : celle-ci est fourchue, et a un peu moins (cinq pouces. |Le bec est fort et d'un rouge de carmin très vif; s tarses et la membrane des doigts sont orangés , ]S. tenuirostris , Temm., pi. 202. [1*1 S. inca, Lets., Zool. de la Coq,, pi, 47. S- corpore m^inoso et ar ioiiiaceo ; duabus longisiimis mysta- "ui ntv«M; Kxtremitate remigum alba; rostro pedi- «iattanguimit. tandis que les ongles, et celui du milieu, renflé en dedans, sont noirs. La commissure du bec est bordée d'une peau nue, colorée en beau jaune citron. La couleur générale du corps est d'un brun ar- doisé uni , plus clair sur le croupion , et mélangé de quelques taches fauves ou grisâtres sur la poitrine et sur le ventre; les plumes du sommet de la tête sont aussi plus foncées en couleur ; l'iris est gris; deux moustaches d'un blanc très pur naissent à la base du bec, passent sous l'œil, et se terminent sur les côtés du cou par quatre ou six plumes plus alloo- gées, libres et agréablement contournées. Les pennes des ailes sont d'un brun noir, termi' nées, ainsi que leurs grandes couvertures, par un bord blanc; le rebord inférieur de l'aile est garni de plumes grises tachetées de brun ; les pennes de la queue ardoisées en dessus , à tiges brunes, sont cen- drées en dessous et à tiges blanches de ce côté. LA STERNE A NUQUE NOIRE («). Longue de treize à quatorze pouces, ^std'un cen- dré très clair sur le dos et sur les ailes, e\ blanche; sur tout le reste du corps, hormis la partie inférieure de l'ocriput, qui est d'un noir profond , et qu'en- cadrent deux bandelettes de même couleur qui tra- versent les yeux; la barbe extérieure de la première rémige est aussi d'un beau noir, de même que lé bec et les pieds; la queue est longuement fourchue^ On trouve cet oiseau sur les côtes des Célèbes et de la plupart des Moluques. LA STERNE ARGENTÉE 6. Est voisine du sterna minuta, dont jel|c diffère par des proportions plus fortes. Ses pieds sont jau- nes, ainsi que le bec, quj est noir à la pointe; front et parties inférieures du corps blancs ; sommet de la tète et cou noirs; dos, ailes et queue d'un gris argenté. On la trouve sur les côtes du Brésil. LA STERNE A VENTRE NOIR (»j. Des rivages de Ceyian , de Java , et du continent de l'Inde, a les parties inférieiires noires ; les joues, la gorge, le dos, les ailes et la queue d'un cendré blanc soyeux ; le bec et les pieds sont jaunes. LA STERNE BLANCHE {*}. Est, ainsi que l'indique son nom, généralement d'un blanc pur, avec le bec et les pieds noirs. On là trouve dans la mer du Sud et des Indes. (■) S. melanauchen , Temm., pi. 427. (>; S argent a, Wled., it., 1. 1 , p 94. (»' S. melanoguiter. Temm., pi. 434. Horsfleld. Cata- logue Trans, Xlli. (*) S. alba. Sparm., Caris., pi. 11. • 71G HISTOIRE NATURELLE LA STERNE DE DOUGAL ('). r ■ ! ï ! ' 1 . i. m m Est blanche , avec le manteau gris de perle, une culoiie noire; le bec noir, les tarses jaunes. Elle fréquente les attérages du Bengale comme les rivages d'Europe. LA STERNE DE CAYENNE P). Est représentée dans les enl. de Ruflbn , n" 088. IVI. Charles Uonaparic en a décrit la livrée d'hiver; dans cet état, son plumage est blanc, avec l'occiput noir, tandis que le sommet de la tête est entièrement noir en été. LA VÉLOCE (3J. A beaucoup de ressemblance avec la précédente ; mais elle vit sur les rivages de la mer Rouge Elle a le bec jaune, teint de verdAtre à la base, un plu- mage blanc, avec l'occiput noir, et tout le reste d'un blanc neigeux ; le dos, les ailes et la queue exceptés, qui sont gris foncé. Elle a les pieds noirs. L'AFFINIS (*). A le plus grand rapport avec la précédente. Son bec est jaune ; sa tète est noire ; le cou et les parties inférieures sont d'un blanc pur. Le dos, les rémiges et les rectrices sont d'un cendré argentin. Ses pieds sont noirs. Elle se trouve aussi sur les bords de la mer Rouge. Elle n'a que onze pouces six lignes, tan- dis que la véloce a quinze pouces. LA STERNE DE NITZSCHII (S). Est fort voisine de la sterne pierre-garin (St. hi- nnulà); mais elle a ses ailes moins lon;;ues, et un po'ice du double plus grand. Son bec et ses pieds sont ronges; le front, la tétc et la nuque sont noirs. Le dos, les ailes et la queue gris argenté. La mous- taclip, la face, et toutes les parties inférieures, sont blanches. La queue est gris argenté, terminée de noir. Elle se Irouv en Europe. LA SEENA («). Des rivages mahrattes, se rapproche de l'alTmisde Ruppell ; mais sa taille est plus petite : elle est cen- drée sur le corps, avec le front, le verlex et l'occi- put d'un noir luisant des plus foncés. Le dessous du (<] S. Dougalii. MonL, Vicill.,Gal., pi. 240. (>) S. cayana . Lath., esp. 2. Bull., X , 400. (^1 S. velox, Ruppell., pi. 13. (4) S. affinii. Ruppell., pi. 14. («) S. Mtzchii. Kaup, Isis, 1824, p. 153. Bull., YII, 251. («) S, seena, Sykes , Proc, IF , 171. corps est blanc, les flancs sont lavés de cendré, d les rectrices latérales sont blanches. L'œil est brui roux; le bec est fort, jaune; les pieds sont rouges M. Stephens a ligure la sterne angicise de Mon taigu sous le nom de viralva d'Angleterre C'). LKS RHYNCOPES. COUPEURS D'EAU OU REC EN CISEAUX f) N'ont eu long-temps qu'une espùce, le bec en ci seaux de toute l'Amérique chaude et tempérée figuré enl. SUT. M. Spix en représente deux don| l'existence est encore douteuse (^j; et enfin, M. Bu pell a fait connoître le rhyncope à bec jaune {*)é côles du Sénégal et de l'Abyssinie. Ce dernier a bec très mince, d'un rouge de corail , de même qui ses pieds. Sa tclc est noire; son corps est brunei dessus, et blanc en dessous. LES PHAETONS OU PAILLE-EN-QUEUE. Ne se sont enrichis d'aucunes particularités noij velles. LES CERÉOPSISCh Sont des sortes d'oies que distinguent suflisaij ment un bec très court, fort, obtus, presque aui élevé à la base que long, couvert d'une cire qui si tend vers la pointe, qui est voûtée et comme trol quée. Les narines sont très grandes et percées veT le milieu du bec; elles sont complètement ouveria Les pieds sont terminés par une palmure très dé pée. Le pouce est surmonté. Les ailes, presque au longues que la queue, ont leur première rémige j^ peu plus courte que les suivantes. La seule espèl de ce genre est le ccréopsis cendré (^), dont les II mes sont celles de l'oie ; mais les pieds sont pJ (') Viralva anglica. Stephens., XIII , 174. Sternai «jrtt'ca. Mont., Dict. ornilh. S. aranea. Wils., Ain.|Vl| pi. 72,rig 2. (») Rhyncops , L. I?) R. cinercicens et brevirostria . Av., Bra.ss., pl.l| et 103. («) L. flaviroitris , Vieill., Gai., pi. 291. R. or\tn\ii\ Ruppell, pi. 24. {}) Cereopsis. Lath. (6) C. NovcB-Ilollandiœ. Lalh., Syn., pi. 138 , ProcJ 26. Temm., p). 206. C. cinereus . Vieill., Gai., pi. ^^ mes sont lavés de cendré, ei sont blanches. L'œil est brun jaune ; les pieds sont rouges ré la sterne angicise de Mod riralva d'Angleterre ('). HYNCOPES OU «EC EN CISEAUX (2 }S qu'une espèce, le bec en ci lérique chaude et tempérée •»pix en représente deux donl douteuse {^); et enfin, M. Ru] B rhyncope à bec jaune (<) di e l'Abyssinie. Ce dernier a rouge de corail , de même qui DES OISEAUX. 717 , et une partie de la cuisse est nue au-dessus du genou. Une peau ridée et jaunûtre couvre le front; le sommet de la tête est d'un blanc pur; tout le reste du plumage est d'un cendré Toncé, onde sur le dos de cendré roussàtre , et marquées aux cou- vertures des ailes d'une tache ronde, noire ; queue d'un brun obscur ; rémiges noires. La partie nue de la jambe et le tarse presque en entier sont d'un jau- nûtre orangé ; les doigts et les membranes sont noirs. Longueur, deux pieds et demi à trois pieds. Il ha- bite la baie de l'Espérance et une partie des côtes méridionales de la Nouvelle-Hollande. LES BERNACHESC). cssous. Se sont enrichies de deux espèces remarquables. h'oîe antarctique p), dont la femelle a été mcn- t noire; son corps est bruneBiJonnée pour la première fois par Sparmann,qui en [j publié une figure dans le deuxième fascicule , |pl. 57 du Muséum Carlsonianum. Ce qu'il y a de 'erlain, c'est que la description qu'il en donne, tra- ce dans le style linnécn, est assez incomplète pour [aire même douter de l'identité de notre oiseau avec M qu'il indique comme la femelle de l'oie des égions australes. Sonnini, pins récemment, a PHAETONS LLE-EN-QUEUE s d'aucunes particularités noi tomplétement embrouillé la synonymie de ces es ■èces. L'oie antarctique est beaucoup moins abondante urles îles Malouines que l'oie aux ailes blanches, qui paroit y être sédentaire et y vivre par grandes Iroupes, et à la manière de nos oies domestiques, ïndis , au contraire , que l'oie antarctique n'y est oies que distinguent suflisaii juede passage, et habite principalement les îles de ÉRÉOPSISC). irt, fort, obtus, presque am )ng, couvert d'une cire qui s' lilh. S. aranea. Wils., Am.,Vl 'extrémité sud de l'Amérique ; ses mœurs d'ailleurs nt solitaires, et ce n'est jamais que par paires qui est voûtée et comme troBu'on la rencontre sur les rivages, où elle cherche nt très grandes et percées ve lesmollusques marins cl des fucus, dont elle fait sa ;s sont complètement ouveiU lourriture; aussi sa chair en contracte-t-ellc une nés par une palmure très déco ideur détestable, qui la rend dégoûtante, tandis monté. Les ailes, presque au |ue l'oie aux ailes blanches , ou magellanique , est B, ont leur première rémigei rès agréable à manger, et ressemble parfaitement les suivantes. La seule espè notre oie commune; elle ne se nourrit que d'Iier- réopsis cendré (^), dont lesl( lesel d'aliments qui ne lui donnent nul mauvais oie ; mais les pieds sont pl^oût. le mâle de l'oie antarctique a son plumage d'une Slephens., XIII , l'74. Sf«rflfl"Blancheur éblouissante , et les pieds et le bec d'un lune vif; la femelle, au contraire, présente le mé- nge le plus varié du blanc uni aux couleurs sora- brevirostris , Av., Brass., plll iem.,Gal.,pl.291.il.orien((i1 Iifl>.Lalh.,Syn.,pl. 138,Protj '.cinereuJ.Vieill.,Gal.,pl.28f^ ('! Chenelopex. Steph. Barnicla . Vig. \') Anser antarcHcus , Vieill. /ool. delà Coq., pi. 50, pm. Anas antarctica, Gm., Syst. nat., sp, 57. Antarc- liejoose.Forst., second voyage de Cook. l.alti., Syst. fnilh., sp. 8. Outarde, Pernetty, Voy. aux Iles Mal., ■Il, p. 13. bres, ce qui contribue toutefois h lui donner une li< vrée agréable h l'œil. Cette espèce est de la taille de l'oie domestique : sa longueur totale, de l'extrémité du bec au bout do la queue , est do deux pieds environ. Le bec et les pieds sont de couleur jaune orangée; le front, les joues et la gorge sont brun noir, maillé très finement de lignes blanches ; le noir est plus épais en devant du cou , et cette couleur devient de plus en plus foncée sur ses côtés et en arrière ; tout le sommet de la tète est recouvert d'une calotte rousse ; les plumes, noires dès le haut de la poitrine, sont traversées chacune par deux ou trois bandes blanches, qui s'élargissent et qui forment, sur cette partie comme sur toute la surface inférieure du corps , un champ noir, agréablement rayé de blanc par parties égales; le bas-ventre, le dos, le crou- pion, et toutes les pennes de la queue sans excep- tion, sont d'un blanc de neige ; le moignon et les moyennes couvertures des ailes sont également de cette couleur, et leur milieu est occupé par un large miroir d'un vert métallique, dont les bords sont brun noir; le haut du dos, et les grandes couvertures alaires dans toute leur longueur, sont d'un brun foncé, et les grandes pennes sont entièrement d'un noir vif; un fort tubercule rougeâtre est placé en dedans du coude de chaque aile. Cette espèce n'arriva aux îles Malouines que quel- ques jours avant notre départ (vers le \0 décembre environ), ce qui fait supposerqu'elle vient de la terre des Etats otdes bords du détroit de Magellan, pen- dant l'été de ces climats, pour en repartir vers mars, époque ù laquelle commence l'automne. Si l'oie ma- gellanique est peu défiante, celle-ci, au contraire, paroit l'être beaucoup. Bougainville la mentionne, p. C6 de son voyage, sous le norn d'outanfc. La bernache des Hes Sandwich (•) tient des céréop- sis et des bernaches. Son plumage est brun noirâtre, avec des teintes plus claires en dessous et au bord des plumes. Le cou est blanchâtre. La gorge, la face et le dessus de la tète , de même qu'une ligne longitudinale à la nuque, sont noirs. Le bas-ventre est blanc. Cetoiseau se rencontre plus communément il Owhyhi. LES OIES n. Ne nécessiteront quelques détails que pour deux espèces. L'oie de Gambie pj, commune en Afrique, et qui semble être le lien qui unit les oies aux cygnes, (') Barnicla Sandwichensis. Vig., Proc, IV, 41 et 43. (») Priser, Briss., Vieill. (>) Anas gambemis . L., Lath., Syn,,pl. 102. Lafresn Mas.deZool., IV.pl. 29. 7U HISTOIRE ÎJ^TURELLE **i5 I m 1 i t 1 ;' 1 il 1 k 1 1 H : ii < ■ a été confondue par Buflbn avec une variété de l'oie d Egypte, figurée enl. 082. Cette erreur a été parta- gée par Brisson et par Vieillot. L'oie de Gambie a le bec rouge, le plumage sur le corps vert bronzé, le tour de la face et le ventre blanc grisâtre; ses tarses hauts et robustes; des er- gots aux ailes. Elle n'est pas rare au S(>n<'gal , et on l'a apportée fréquemment vivante en Europe. L'autre espècle est l'oie simi)le (>} dérouverte par le capitaine King dans le détroit de Magellan. Le mflle est blanc, avec la queue, des rayures sur la nuque, le dos, les épaules, les rémiges noirs. Le bec est noir, mais les pieds sont jaunâtres. La femelle a la têle et le cou blancs, le haut du dos et les parties inférieures blancs rayés de noir. Le bas du dos. les rémiges et les rectrices sont noirs. Un miroir blanc occupe le milieu de l'aile. Les tarses sont fort longs. LES CYGNES ('). Célèbres par la beauté de leurs formes et par la grâce qu'ils déploient en nageant sur les eaux douces des étangs, ont été enrichis, par la Nouvelle- Hol- lande, d'une espèce entièrement noire. ;.E CYGNE A BEC BOUGE (»). Beprésenté par Buffon, enlum. 9I.'S, diffère nota- blement du cygne sauvagp {*), qui forme non seu- lement une véritable espèce , niiiis qui a été jusqu'à ces dernières années confondu avec une autre espèce que M. Yarrell a nommé cygne de Bewick {^). Le cygne sauvage se reconnoit à son bec demi cylin- drique et noir, excepté les côtés, jusqu'au-delà des narines et la base , qui sont jaunes. Son corps est blanc; sa queue a vingt rectrices, et ses pieds sont noirs. Le cygne de Bewick, au contraire, a le bec demi-cylindrique, orangé à sa base ; le corps blanc; dix-huit rectrices à la queue, et aussi les pieds noirs. M. Yarrell a étudié cinq individus de cette espèce, apportés aux marchés de Londres dans l'hiver de 1828 à 1829. Sa trachée-artère forme, sur le ster- num, une anse bien plus développée que chez les autres espèces. (<) A. inornatus . \\g.,VTOC.,l , 15. {') Cygnus, Briss. Meyer.ilna«, L. (3) Ana» olor. Gm. [h) Cygnu» férus. Edw., pi. 150. (i) C Bewiikii, Yarrell., Trans.Linn., XVI, 445. Bull , XXil , i'Zl. Blackwall , Zool. Journ., XVlll , 189. Wiii- gdle, Trans., Norlh., p. 1. Bull, XXVI, 297, Selby, ibid. LE CYGNE AMEBICAIN (') ou DE LA l'LATA. A le dessus et le dessous du corps d'un blanc luisant, la léle et la moitié supérieure du cou noi- res. Le bec rouge et demi-cylindrique. On le trouve aux IVlulouines, au détroit de Magellan, au Chili et sur les bords de la Pluta. LE CYGNE ANATOIDEO. Retrouvé par le capitaine King dans les golfes de I l'extrémité méridionale de l'Amérique, a le plumage blanc ; le sommet des rémiges primaires noir, le bec| et les piels ronges, et le premier large, sans tu- bercule et déprimé. LE CYGNE NOIR (»). Du sud de la Nouvelle - Hollande, habite plus particulièrement la terre de Diémen; il est unpeul plus gros que le cygne ordinaire; tout son plumage! est noir, excepte les six premières rémiges, qui sontl blanches. Le bec, et la peau nue qui est à sa base, sont d'un ronge carminé très foncé, sur lequel tran- che une raie blanche assez large, qui coupe hori zontalement la mandibule supérieure en dessus. (Pl.48,fig. 1.) LES HYDROBATES (♦). Sont des canards dont le pouce est bordé par uni assez large repli membraneux. Un fanon charnul pend sous la mandibule inférieure du mâle. Le beci est court, déprimé, et dilalé sur les côiés. L'espècej type, ou Vhydtobale à fanon (S), oiseau rare et re- marquable par son plumage très luisant, et lesl pennes de la queue qui sont subulées, roides et élas- tiques; les ailes sont courtes en proportion du vo- lume du corps. Le mâle a, sous la partie nue (lui menton, une large membrane flottante, semblablej ù du parchemin ; les plumes de la tète et du cou sontl longues, lisses et noires; les côtés du cou irréguliè-j (<] A. melanocorhy nphus .MoMna, Cbill, 207. A, ni-\ gricollis, Vieill. (•) Cygnus anatoides , Vig. Proc , 1 , 15. Anser coj-l coro6o,Molina. Chili, 312. Oie blanche. Azara,IV,| 325. (3) C. atratus. Vieill., Encycl., Gai., pi. 286. inail atrata . Lalh. Anas t>liitnnia. Shaw, Mise, t. III, pi. lOS.f Lnbiilard, Voy. à la recherche de La Pérouse, pi. en| noir. (*) Hy (irobates ,Temm., pi. col. (S) H. lobatus, Temm., pi. 40d. Anas lobata. Sbaw | Mise., pi. 255. AMERICAIN (') .A l'LATA. SOUS du corps d'un blanc j lié supérieure du cou noi- -cylindrique. On le Irouvo j il de Mugellan, au Chili et j (iNAT0IDE(2). ine King dans les golfes de 1 e l'A méi iqiie, a le plumage liges primaires noir, le bec le premier large, sanslu«| E NOIR (3). le - Hollande, habite plus i de Diémen; il est un peu! 'dinaire; tout son plumagel •remières rémiges, qui sont eau nue qui est à sa base, très foncé, sur lequel iran- sez large, qui coupe hori le supérieure en dessus.! lOBATES (*). le pouce est bordé par uni raneux. Un fanon charnul inférieure du mâle. Le becl lalé sur les côtés. L'espèce! ^non (5), oiseau rare el re-[ [ua^e 1res luisant, et les| mt subulées, roides et élas- rles en proportion du vo-l a , sous la partie nue dul brane flottanle, semblablel les de la tête et du cou sont! les côtés du cou irréguiiè- r, Molina, Chili, 207. À. nt- Ig. Proc,I, 15. Ansercos-\ i. Oie blanche, Azara,iV,| ncycl., Gai., pi. 286. Anasl 'a. Shnw, Mise, t.lll.pl.lOS.f rche de La Pérouse, pi. (n| pi. col. )l. 406. Ànas lobata, Shaw 1 w I i I '• ■imULasi!» *■ -^i.4t^ v?L tu i ! • r^riff^m^- ti iv<- ti^y^^r*/\l r/(-f^/f -^rf/^/Zf.i j/ t'Afrry/yf / ff.'/i/A-^- J'uMi»' par J'oumU f, afant.. ilM ; DES OISEAUX. ;-'"^:v j«'itr ii>i 719 jusqu'à la pied qua- . ) rM ' ( I ' ide M. de i'f '■,''''■ \'> ■ i- .LMES('). i,K l. '..Â''i«; ■n W l- iv--; il) .' . f<;f ■,i..;s ... \,m i'n>:; -^^ ^i-'-. ,.'-1',!^ ■ 11 !i :, ;;■ I (ri-: \.'i:' 'î ■■■.:■ :■:. -'.-• ii*.'-..< *-»t-.f*^*y:.-^, ; )ar M. Cu- long que sa i ;^ I, î ai sont à peu ...' ui Jemic dans ' ' s sont peu quand il se 3nts coAfime -ène un peu e la carène, -V voisin de la lisse et for- te la largeur correspon- .. l également ' bulesestre- <• it, et prend •-\ d'où il s'en usqu'à l'œil. i du dos sont . • > y >.u\ loir tirant un h! ■ ; ^ - .h blancs, ainsi , .--' . r'fr< i i racines des • nf- aiVM brune; mai» • (» r . ;lne, le ventre rieures de la -..V 1res externes -'./ tit de repos , grandes cou- ut le reste de peu de blanc , au bout des du corps; les s cuisses sont du tibia n'est écailles, ainsi is doigts et la lérieurs; cette se que le tiers -on de chaque iraiisversalcs ; ocre force ; le l'élargir. Les ates que celles ipport comme dii mns., 7« aa I' ■! DES OISEAUX. 719 rement rayés de blanc tome et de noir. Tout le des- Kisdii corps, la poitrine, le corps et les flancs d'un liKun noirfltre luisant, jaspé irrégulièrement de zig- m blanchâtres; tout le ventre est couvert de plu- Iges brunes à leur origine, et blanches au Iraut; les lies et les pieds noirs. Longueur, deux pieds six Épures. La Temclle est un peu plus petite, plus réguliùre- |iipnt jaspée de blanc , et les côtés du cou sont d'un Iruii très clair, tacheté d'un brun fauve; elle n'a point le fanon Les jeunes mâles ressemblent h la femelle ; lia les distingue au petit lanon, ou seulement h son Lii membraneux sous le menton. Il habite l'Austra- lie, et a été tué aux environs du port du Roi-Geor- l|es, au sud de la Nuuvelle-Uullande. LES CANARDS ('). Forment une famille tellement nombreuse, qu'il iirailula subdiviser en une foule de tribus distinctes. Iles espèces nouvelles ne sont cependant pas aussi Irariées qu'on pourroit le supposer, et les plus re- [niarquables sont : LE CANARD RADJAH (»). De la grosseur du canard ordinaire, est voisin du luilloiiin. La tête, le cou, la poitrine, l'abdomen, le moignon de l'épaule et l'cxtrémitc des couvertu- Iresalaires sont d'une blancheur éclatante i le reste Uu plumage est brun noirâtre, un peu plus foncé au iDanteau. Sur le milieu de la poitrine on aperçoit lane ligne brune, un peu inicrrompuc dans son cen- lire;ellese porte au-dessus du moignon de l'épaule, Itt vient se perdre ou mieux se confondre avec le liioir du dos. Le blanc des plumes qui recouvrent Iles parties antérieures des ailes est également ira- iTersé par une ligne festonnée noire ; sur le milieu Ide l'aile un miroir d'un vert brillant métullique res- liorl avec éclat; il est surmonté d'un second miroir Ibrun pourpre marron. Parmi quelques unes des Iplumes sous - caudales, on en remarque qui sont llriéesde giis et de blanc; les ailes, longues de dix Ipouces et demi, sont armées d'un petit éperon; la pueue est courte. Ce canard est assez haut monté sur Ises jambes; ses pieds et son bec sont rouges; le Voigt postérieur est légèrement palmé. Le tarse a Veux pouces de longueur. Le bec aplati comme celui |du millouin , est long de deux pouces ; la deuxième f)Ânas, L. Histrtonicus . platipui, tnicropterus , iMorna , mareca , clant/ulaj querquedula. etc., etc. Cl A radjah. Less. et G.irn., Zool. de la Coq., pi. 49. |Captte, coHe , pectore . abdomine anteriore parte ala- Inim, txtremitate tectrieibus alarum albis . alii$par- |ti6iM subnigrit ; vir$tc$ntQ speculo insuper alaSn rémige est la pins longue : et on compte dix pennes primaires; elles diminuent de grandeur jusqu'à la dernière. Longueur totale de l'oiseau, un pied qua- tre pouces. Ce canard, que nous devons Ji l'adresse de M. de Ulois, habite les étangs de Ruurou. LE CANARD-PIE A PIEDS DEMI-PALMES (•}. Do la Nouvelle Hollande, est décrit por M. Cu- vier en ces termes : « Son Ikc est aussi long que sa tête; sa largeur et sa hauteur, à la base, sont à peu près égales, et comprises deux fuis et demie duhs sd longueur; les lamelles de ses bords sont peu saillantes, minct-set lout-à-fait cachées quand il se ferme; elles ne représentent point de dents coAnme dans beaucoup d'oies. Le dos est en carène un peu arrondies, les narines se rapprochent de la carène, vers le tiers de sa longueur, le plus voisin de la base ; un ongle corné, ovale , convexe, lisse et for- tement recourbé vers le bas, occupe toute la largeur de l'extrémité antérieure: une partie correspon- dante de la mandibule inférieure est également curnte , mais le reste des deux mandibules est re- couvert d'une peau brune qui s'épaissit, et prend une teinte jaune vers la base du bec, d'où il s'en étend de chaque côté une large bande jusqu'à l'œil. La tête , le cou et une partie du haut du dos sont entièrement couverts déplumes d'un noir tirant un peu sur le brun ; les scapulaires sont blancs, ainsi que la portion du dos qui est entre les racines des ailes. Knsuiie il y a au dos une partie brune; mais le croupion est blanc, ainsi que la poitrine, le ventre et les couvertures supérieures et inférieures de la queue, la portion des petites couvertures externes de l'aile, qui est recouverte, dans l'étit de repos, par les scapulaires; les petites et les grandes cou- vertures inférieures sont blanches; tout le reste de l'aile est noir, à l'exception de quelque peu de blanc sur les plumes de l'aile bâtarde , et au bout des grandes couvertures les plus voisines du corps; les pennes de la queue et les plumes des cuisses sont également noires ; le tiers à peu près du tibia n'est revêtu que d'une peau nue et à petites écailles, ainsi que le tarse tout entier , les bases des doigts et la membrane qui unit les trois doigts antérieurs; cette membrane est fort courte, et n'embrasse que le tiers de leur longueur; les deux tiers environ de chaque doigt sont garnis en dessus de lames transversales; leurs ongles sont arqués , et de médiocre force; le pouce n'a point de membrane pour l'élargir. Les jambes de cet oiseau sont bien plus hautes que celles des canards et des cygnes ; et, sous ce rapport comme 1>) A. mélanoleùea. LSth. Cuv. (Mém. dii mus., 7< an née,XI cahier,p. 345, pt.l9}.Buil.,iUI,436, 7iO lllSTOlUi: NATURKI.Lf:: 1-r -■'•■!' h I f sons celui (lu l)cc, c'est ù Vanas arhwm de» Aniillos qu'il r(>ssctni)lo le plus. )' Su lorifiucur lol.ilo est de deux pieds deux poii- ccH. Il linitilo le rurt-Jacksun , d'uù l'u ruppurtù M. liusscuil. w LE CANAUI) AUX AILKS COUUTKSC). Si commun aux lies Malouiiics, est l'oiseau dé- crit par Cook suus le nom de race-huriti', clievul de course, et (pic Kursler reconnut (}trc un canard. Uull'on u donc rt-Humci les descriptions de ces deux c(.^lèbres voyujgeurs , en le plti(;uut ù lu suite des man- chots. LE MICK01>TËUE DE LA PATACiOME (»;. Découvert sur le bord occidental du détroit de Magellan par le capitaine King, rcsscndile beau- coup au précédent, mais sa taille est moindre. Son plumage est gris de plomb en dessus, avec la gorge et les scapulaires roussâtres ; le ventre a un miroir sur l'œil blanc ; le bec est brun vcrdâirc. L'EIDER DE LEISLER(3). Esltrf's voisin de reidercommun(^); mais il en dif- fère par sa taille, par la forme de son bec, pur lu cou- leur noire et blanche , et pur la courbure des pennes postérieures de l'aile du vieux mâle ; enlin pur le plumage de la gorge et du cou du jeune iJlge. Son (<)^. brachyptcracl cinerea, Lalh. (jiioy et (iulm., Vr , pi. 39. Mycropterus brachypteriis, Lcss.,Urnith., p. 630. (>) Micropterus patachonicus , Vig , Proc, 1, 15. (3) Platipus Leisleri, htehm., Omis., 1824. Uull., X , 451. (4) Mœurs du canard sauvai/e (cidcr) (*). — La grande douceur de température des deux hivers qui ont précédé celui-ci a presque entiéremenl interrompu de- puis deux ans l'arrivée et le passage des palmipèdes du Word dans nos déparlements; cette année-ci, au con- traire, dés les premiers jours de novembre, et par le vent nord-est qui souffla pendant six ou septjours seulement, près d'un mois par conséquenlavant la grandegelée que nous venons déprouver, on a vu passer des bandes con- tinuelles d'oies et de canards sauvages. Quoiiiue ce pas- sage très nombreux dans nos contrées, d'espèces habi- tuellement voyageuses , fût déjà l'indice d'un hiver plus froid que les deux précédents, l'apparition d'une troupe de canards eiders dans nos environs, à la même épo- que , m'a fait conjecturer que le froid serait vigoureux , car celte espèce à duvet si précieux, habitante des mers glaciales , n'apparott que très rarement sur nos côtes, el seulement lorsqu'un redoublement de froid dans les contrées arctiques la force à les quitter pour se diriger vers le sud. Les premiers que j'aie vu tuer dans ce pays- ci le furent au commencement de l'hiver de 1830, el (*)ParF. de La Fresnaye; Echo du Monde savant, ji. 2 , du 10 janvier 1836, p. 5. bec , un peu court, est fort haut vers sa base, pt %\\i Icnd .issc/. loin mv U'. front pur deux brunrhrs \("M rcincnt suiilMUies : lu crochet de son extrémité i>ji{ depuis cet hiver riKniirriajuKqu'ii cclul-ri, jt> n'ai |ii eu connol Ciicii et du lliiyciix. Celui que j(; poiscil vivant, depuis .«ppt somalncs rnvirun, in'ayant ofrri quelques parlieularll('>s di»nes d'inléreii.ser les ornithJ logistes.je crois devoir racoiitur ces détails miiiiilit'il eu apparence , mais dont ou peut tirer quelques cuiiit(f quiMii'Ps vral.trnil)liililes. Il nieftit apporté le 11 nnvcn hre , un mois par cnnsèquent avant la gelée, par un (Jiif san qui l'avoll arraché des grifles d'un oiseau de pruil contre lequel il se débatloit fortement. Il me racoiill qu'une tiande d'à peu près nue vingtaine de ces nl8Piu| passoit au-dessus d'un pliitcau voisin de cette ville, ( nommé les Monts d'Éveines. Ce platpau est fréqiienll tous les ans par des fuiirons pèlerins [faho pereiirinm\ à kur double passapp de printemps el d'automne; sous Louis XV el Louis XVI , lorsque la faucnnnerll étoil en usage en France, deux fauconniers du paysycf prenoient chaque année un certain nombre qu'ils droJ soient el transporloient ensuite à Versailles, au mnmeiJ on les chasses du vol commentjoienl II est donc lrt[ probable que c'éloll un de ces courageux oiseaiii qiij noire homme vil fondre sur la troupe d'elders. Ce'u i épouvantés se dispersèrent et se précipitèrent dans ii| petit vallon au pied du platenii, cherchant un rerni^ dans 1rs haies el les buissims les plus voisins. In $(>i| essaya d'échapper pur la ra|)idllé de son vol, mais faucon ( car je ne doute pa.s(|ue ce n'en fiU un) se mil sa poiii'siiile, et après l'avoir harcelé rt manqué pli| (iieurs foi"! , l'abattit cnflo à près d'une demi-lieue (Il point de l'altaque. On ne sera pus étonné de celle luIlT prolongée en pensant à la grosseur des eiders, presqiil égale à celle d'une oie sauvage, et surpassant d'un tieij celle du faucon femelle. l.ors(|u'ou me l'apporta, uni forte blessure à la partie antérieure du cou, et qui il laissoit voir à nu, el une autre aussi grave derrière l| nuque, me firent craindre de ne pouvoir le sauver, buta plusieurs reprises de l'eau que je lui présentai; > comme il ne vouloit manger ni pain trempé ni orgr,j| mis dans son eau de petites lanières de viande crue don il gnilta, et qu'il flnil par saisir avec empressement. Jl pus remarquer alors que pendant sept ou huit jours ceT oiseau étoil d'une voraeitéincroyable: je pouvoisàpeinl lerassasier, quoique je luiflssefaire trois ou quatre rcpnl de viande ou de poi-son par jour ; et lorsque j'enlroif dans l'appartement ni'i je l'avois mis, il étoil si familirl qu'il venoità moi pour saisir à ma main les moreeaiif de viande que je lui présenlois , et en quelques spcondel tout étoil avalé Bienlcit il y joignit des repas d'orge, f laquelle il s'éloit habitué insensiblement, et plusienrl fois je fus étonné de l'entendre respirer avec un sifflel ment semblable à celui d'une personne asthmaliquol mais je ne lardai pas à m'aperecvoir que cette respiral lion dirfleile provcnoit de la grande tension dujabo| alors trop plein d'aliments. On peut, ce me semble, conclure de ces différcnll faits , d'abord , que l'apparition des eiders dans nosdcl parlements est un indice certain d'un hiver rigoureuif de plus que la voracité de ces oiseaux à leur arrivée pro| vient sûrement de ce qu'ils font, presque sanss'arréterl l'énorme trajet des mers glaciales jusque dans nos conf DES OISEAUX. 721 fort liant vers sa base, et s'J ont |)iir deux tirunrlu's légJ lucliet (le son (■xlrémiU' cjtj ixjiinqu'ii cclui-fi, Jfl n'ai |i:i| Il ail (lit; ni npitorté un seul ilu Diiyciix. Celui que je poiiici luliics ruvirun, m'uyunt ofroi Hunes d'Inléreii.sor les ornilhf ratoiitur ces détailii minuliriil t on |i)Mit tirer «inclqncs coMi , Il nie fut n|i|iurl«^ le 11 iiovcr lient iivaiil la gell^e, pur un pn< es griri'es triin oiseau de iiruil iltnit fortement. Il me racoiitl «'•s une vliiKlainc de ces olipiul datcau voisin de ectie ville, eines. ('« plnlenn est rrOquenll ons pèlerins {falmperenrimil e printemps et d'automne; s XVI, lorsque la rauconneril ', deux raiiconnicrs du pays ver > un cerlain nombre qu'ils dro^ ensuite ù Versailles, au mnmdj ominen(;itient II est donc In I de ces coiir.iKeux olseain qiil p sur la troupe d'eiders. r.e'nc enl et se préci|iilérenl dans ni I platonii, cherchant un refnt issiins les pins voisins. In seij la rapidili* de son vol, mais > pas que ce n'en fiU un ) se mil l'avoir harcelé et manqué plil fin il prés d'une demi-lieue Al e sera pusclonné de celle " la grosseur des eidcrs, presqii| uvaKe, et surpassnnl d'un lier Lorsqu'on me l'apporta, un| .e anlérieurc du cou , et qui e antre aussi grave derrière ij drc de ne pouvoir le sauver, do l'eau que je lui présentai; nser ni pain trempé ni orge.jj .les lanières de viande crue dor nr saisir avec empressement. J| p pendant sept ou huit jour.s cf .léincroyable:jepouvoi,«àpcinj ni fisse faire Irois ou quatre rcpaj par jour; et lorsque j'eniroil l'avoismis, il étoit si famiiif] .aisir à ma main les morceaiij entois, et en quelques secondel il y joisnit des repas d'orsc,! lé insensiblement, et pluslenrj tendre respirer avec un sifflej d'une personne asthmatiquel l'apercevoir que cette respirai de la grande tension du '-'"' ils. , ,1e , conclure de ces différeni ^arition deseiders dans nos de e certain d'un hiver rigoureiu e ces oiseaux à leur arrivée pfoj ils font , presque sans s'arréterl glaciales jusque dans nos conf I marqué. Il fréquente lei cAtet du Groenland , [nourrit de teslacës qui tiennent aux rochers , et 1 maura de l'eider ordinaire. .continuant leur voile Jour et la nuit comme tes iiuvagei ; et enfin . que leur grtnde ramillarité est preuve de ce que J'ai pensé , que les espèces sauva- (0 général sont d'autant moins effrayées de la prê- te de l'homme et d'autant plus familières, que les d'où elles viennent sont moins habités etplussau- i|. N'ayant pas éprouvé, comme celles de nos pays lliéi, que leur plus grand ennemi est l'homme, ne redoutent point sa présence, et se famillarUenl Iptude temps, tandis que nos espèces sauvages indl- ii,au contraire, telles que la perdrix, le héron, le ier et autres, qui ne quittent Jamais noscontrées po- imes , conservent en capllvllé une sauvagerie eitra- loilre. p'ya que les Jeunes elders de l'année qui viennent, longs intervalles, visiter nos contrées; Jamais on lins vu d'adultes. On se demandera naturellement leen peut être la cause, et pourquoi des oiseaux Hués i vivre au milieu des glaces polaires, qui ne fent que dans la mer leur nourriture, consistant en lillages bivalves eten petits poissons, abandonnent 'i-coup ces lieux, lorsqu'un Troid plus intense s'y lieolir. Il est à peu prés reconnu que la dirflcuilé de lerleut nourriture ordinaire est la principale cause Idgraiions des oiseaux; tous les insectivores nous !nt au moment où les Insectes eux-mêmes devien- rares chez nous , et ils se dirigent vers des lieux m retrouveront en abondance. Il mo parott vrai- ible que le refroidissement subit des mers arcti- leiusé par l'apparilion des glaçons Innombrables innenten couvrir la surface dans certains hivers, le celui de 1830 et celui-ci , témoin les onze bAtl- halelniers anglols qui ont été surpris et envelop- irniérement par les glaces ; il est , dis- je , très pro- qu'alors tous les mollusques et autres animaux iU,pAture ordinaire des elders, se trouvent re- Ji d'assez grandes profondeurs, et que ceux-ci, iltiffamés par cette disette duiiments, peut-être contrariés par l'apparition de ces innombrables III , se décident à quitter des lieux qui ne leur of- plusde ressources, se dirigent d'un vol facile et lu vers ie sud , et ne s'arrêtent qu'A de grandes ices du point de leur départ. Tous les vieux déjà imentés s'arrêtent probablement où la mer, plus et sans glaçons , leur offre de nouveau une nour- faclle, tandis que parmi les jeunes, quelques M seulement plus aventureuses que les autres , ou ispar de violents coups de vent, poursuivent |TOl jusque sur nos côtes, où ils arrivent comme !), en quelque sorte , et probablement exténués de Kl de fatigue. itderniére conséquence que l'on peut tirer de la le familiarité des elders et de la facilité avec la- ie ils s'habituent h vivre de grains (le mien ne je plus que de l'orge aujourd'hui) , c'est qu'il seroit (tre assez facile , avec quelques soins , d'accllma- iiFrance cette espèce précieuse, il est certain que liseaux des pays froids s'habituent bien plus facile |l*u climat ics pays tempérés que ceux des pays Is De plus, des oiseaux aquatiques, placés près tau courante ou d'une pièce d'eau, y trouvent 11. LE GARROT DE BARROW ('). A été indiqué par MM. Swainson et Uichardson, comme apparlcnanl h la faune boréale ainéricaino. Sa description n'a pas encore été publiée. LE CANARD TADORNOIDE f»).*. Provient de la Nouvelle-Hollande , et vil aussi au cap de Donne-Espérance. La léto et le cou sont vert doré; un collier blanc entoure la partie Inférieuro du cou , et au-dessous commence un lar((c plastron roux qui règne sur le haut du dos et sur le thorax ; le dos et le ventre sont verts; la moitié supérieure de l'aile est blanche. Il a de grands rapports avec 1q kasarka du llengale. LE SIFFLEUR AWSIIRIC). Parolt être répandu dans le pays des Mahrattes , au licngalc, à Juva et en Afrique. Son plumage est brun noir, lavé de jaune, brundtre au sommet des plumes scapulaires et dorsales. Les petites tectrices des ailes et du dessus de la queue sont d'un marron foncé. Le vertex est traversé par une ligne brune , tranchant sur le fond brun&tre clair de la télé, teinte qui est aussi celle du cou et du thorax. Le ventre et le croupion sont d'un ferrugineux foncé; le menton et les couvertures inférieures sont d'un blanc sale; le bec et les pieds sont noirs. Il est commun dans le pays des Mahrattes, où il vit par troupes de bcau-> coup d'individus. LE CANARD DE CDILOE (*). A le front, les joues, le ventre, le croupion et les épaules blancs ; la nuque , le cou , le bas du dos , les rémiges primaires et la queue bruns. Le haut du dos et le thorax sont rayés de brun et de blanc. Les rémiges secondaires sont d'un noir luisant, et les sans cesse les moyens de se rafratchir, si la chaleur de la température les Incommode. Je pense donc que plusieurs elders , libres dans une enceinte un peu solitaire où la verdure seroit jointe à quelque courant d eau , non seulement y vivrolent faci- lement .mais flniroient peut-être par s'y reproduire. J'ai obtenu dans un lieu semblable , d'un couple d'oies sau- vages ( Anas aegetum , L. ) , des petits que la mère avoit couvés sans la moindre défiance, et j'y ai encore dan.4 ce moment-ci deux canards pilets et deux slfQeurs ac- couplés. Si j'étols assez heureux pour pouvoir me procurer ev;- coreunou deux eiders vivants, un couple enfin, je îij^, sume bien fortement du succès de mon entrepris» . (■) Clangula Barrowii. Swains , Proc, 1 , 1 32. ,,») Anas tadornoides. W. Jard.,pl. 62. Lath., X , Mb. Canard kasarka Anasnttila. Patlas. Temm., Man., 832. Lafresn., Mag de Zool., t. V, pi. 36. A. kasarka, Gm. (3) Mareca awsuree , Sykcs , l'roc. Il . 1 08. W ^nas c/»t7ocnJ!i, Vig., Proc, 1, 15. 91 m HISTOIRE IfATU^ELLE !ii •* ! scapulaires sont rayées de blanc ; les flancs sont roux ; un trait vert pourpre surmonte les yeux. LE CANARD DU DÉTROIT DE MAGELLAN ('). A le haut du corps de couleur cannelle, linéolé sur le cou , et tacheté de noir sur le thorax et sur le dos; les parties inrérieures sont rayées de noir et de hlanc. Le sinciput est vert noir; un miroir vert, puis pourpre , recouvre l'aile. LE CANARD MÉTOPIA^. Assez rare au Chili , où il est nommé palo non cresla, a le cou noir, à rellcts pourprés, le ventre et !e dos tinemcnt rayés de noir et de cendré par traits ondulés. Les rémiges sont blanches, terminées de noir ; le front est nu et rouge de sun^' ; son bec est violet, et les pieds sont Jaunes. LE CANARD S1FFLEUR(»). Est commun au Chili , où on le nomme pato real. Sa chair est estimée. Il a le thorax , le ventre et la région anale blancs, les plumes du cou lunulées de noir. La face est blanche, avec le sommet de la tète noir, h reflets violets et vert luisants; chaque plume bordée de blanc. Les rémiges sont noirûtres; le bec et les pieds sont noirs. M. Charles Bonaparte a distingué du morillon d'ilurope un canard de l'Améri(|ue septenlrioiiiile, qu'il nomme morillon à collier Hoir{^), avec un collier ferrugineux, M. Vigors a donné quelques nou- > -jaux détails sur la sarcelle de Sibérie {^) , qui s'est présentée sur les côtes d'Angleterre. JM. de Lafres- naie dit aussi avoir rencontré sur les côtes de la Nor- mandie un individu de la sarcelle de Chine {''), qui s'y étoit égaré, et probablement échappe de quelque navire du Havre. Enlin M. Vigors a décrit comme nouvelle une es- pèce depileti'') des côtes de la Californie, roux pâle sur la tète, le corps et la queue, celle-ci ocellée de brun, avec les joues, la gorge et le bas du cou bbincs. Les ailes sont brunes , avec quatre lignes miroitées , la première rousse, la deuxième bleu clair, la troi- sième noire , et la quatrième encore rousse. Sa taille est de vingt-un pouces. ) {•) (') ih (*; mai (5) liull («) (7) 319 A. l'retensis . Vig., Proc, 1. 15. A. metopias. Poep. Bull , XIX, 103. A. sibilatrix , Poep. Bull., XIX, 103. A. rufitorquei, Ch. Bonap., Ac, Pbil., numéro de 1824. Bull., IV, 128. i A. glocitans. Pallas, Ac, Slokl., pi. 33, fig. 1. ., VII, 251. Bull., XIV. p. 118. A uropUasianus , Vig., Zool. Journ, Bull., XXI LE CANARD A BEC liTROlT('). Est un peu plus grand que la sarcelle, dont il| 5 peu près le port, mais son bec étroit et alloo 'é f distingue de ses congénères. Chaque plume du dessus de la tâte et du cou i blanche , avec un trait grisâtre vers son milieu ; ch| les mâles ces traits sont plus larges , et forment i capuchon brunâtre qui recouvre les yeux , et se tel mine en pointe vers la nuque ; tout |e reste du dessl ducorpsestd'unbrungrisâtreassezclair.avecrexif mité de chaque plume blanche; tout le dessous) blanc , avec une teinte roussâtre, surtout sur la pi trine et les côtés du ventre. Chez la femelle, on (l| tingue à peine du roussâtre ; le mâle a de plus bagneltes des plumes de la poitrine brune, ai^ que des bnndes transversales peu prononc('es! les flanci. L'iris est brun, bec et pieds d'un nj profond. M. Ménétriés a tué cette espèce sur un lac sal près de Lenkoran, vers la fln du mois de mai,! revenant un mois après de son voyage aux monj gnes de Talyche ; il ne put le retrouver. LES H ARLES (»). Ont les mœurs et les habitudes des canards, Riiflbn a flguré la pielte (enl. 449 et 430), le h^ de Virginie, qui se trouve aussi en Europe P) lum. O.l.'t et iKlti ), le harle huppé ( eid. Hïï), e\ harle commun (enl. 9."il ). Deux nouvelles espèces sont à ajouter aux pr^ dentés : l' anal aire {^) , que M. Eimbeck régal comme le lien intermédiaire entre le garrot {al clangula) et le harle a bin [mergug albellus), ell est remarquable par l'étroitesse de son bec ; le ht part{^), que M. Delalande a découvert auBrcsil| (]ui a sur l'occiput une huppe toutFue, ainsi que I dique son nom. Il est ardoisé sur le corps, blan(j dessous, avec des taches sur les flancs. (>) A. angustirostris. ftlénétrié, Cal. Caucase. bescens, capile colloque loni/itudinaliter futco-t culosis ; dorso fusco cinereo . pennis albolerminai pectore abdoniineque lev%ter rufo-coloratis; roi angusto. elongato , pedtbusquo aterimis. (>) Mergus. L. DélaiU sur les hurles, Wils., Bull., 113. (3) Selby, Bull., XXVn. 190. («) JU. anatarius.^m., Isis, 1331, pi. 3. Bull.,XX| 191 (S) M. brasilianut, Vieill., Gai., pi. 203. Edc)| pi. 236,flg.3. ) A BEC^TR0ÏT(«). ;rand que la sarcelle, dont il| ais son bec étroit et allon é 1 [énères. dessus de Iq tête et du cou i t grisâtre vers son milieu ; ch| int plus larges , et rorment ( ni recouvre les yeux , et se tel I nuque ; tout le reste du dessl I grisâtre tissez clair.a vec l'exl( ne blanche; tout le dessous ( ,e roussâtre , surtout sur la pd rentre. Chez la femelle, on dj ussâtre ; le mâle a de plus ;s de la poitrine brune, ai^ isversales peu prononciJes i ; brun , bec et pieds d'un nJ é cette espèce sur un lac sa j rcrs la fin du mois de mai,! très de son voyage aux monj ne put le retrouver. H ARLES n. t les habitudes des canards, telle (enl. 449ct 430], lehi^ trouve aussi en Europe p) (( e harle huppé (eril. 2l)7j,ef , 9.")t ). «pèccs sont à ajouter aux prd (»•), que M. Eimbeck regaj médiaire entre le garrot {aï ! a bin {mergm albellus), et I ' l'étroiiesse de son bec ; le /il alande a ddcouvert au Biésill ne huppe toulFue, ainsi que I it ardoisé sur le corps, blancj iches sur les flancs. is. Alénétrié, Cal. Caucase. oque lonuitudinaliter fuico-{ cinereo . permis albolerminai e levtter rufo-coloratii ; toi oedibusque aterimis. \U sur les liarles , Wils.f Bull., \ 11,190. m., Isig,1331,pl. 3.Pull.,XM , Vieil!., Gai., pl. 203. Eod DES OISEAUX. 723 LES GUILLEMOTSC). Ne sont point encore bien distingués entre eux. luiton ii'a connu que le grand guUkmot , figuré ,903, car l'oiseau qu'il nomme pelit guiilemot jcolombe du Groenland (enl. i)i7) est le type du jenre cephus ou mergulus des nomenclateurs ac- eis. On distingue aujourd'hui : le guiilemot de ^ranck k'^), qui a le dessus du corps noir, le thorax I le ventre blancs , avec une raie de cette couleur 1 travers sur l'aile. Il se trouve sur les côtes des lies aléoutiennes et dans la baie de Baflin. Le guille- ot à miroir {^), qui est noir, avec un miroir blanc ur l'aile , bien qu'il y en ait des variétés tachetées iDoir et de blanc, et que le dessous du corps soit klanc dans la livrée d'hiver. On le trouve aux atté- jiges de Terre-Neuve , des Hébrides et de Saint- Jpierre-de-Miquelon. Le guiilemot à paupières blan- ms (^) a la tête et le cou noirs , le tour de l'œil et lin trait partant de l'angle externe de l'orbite, pour Ideseendre sur les côtés du cou , d'un blanc neigeux ; lie dessous du corps est entièrement blanc. Cet oiseau iHl répandu sur le pourtour du cercle arctique , et lie rencontre aussi bien à Terre-Neuve qu'aux ilcs liléoutiennes. Le guiilemot à pdit ôec(^), long de lieuf pouces, a été observé sur les côtes de la Cali- liornie. Il est gris brun sur le corps, avec la tête et liedos maculés de blanc ; les parties inférieures sont llanches, mais rayées de brun ; la queue ost blan- Itbe, avec les deux rectrices moyenne noires le bc jislcourt et grêle. Le guiilemot tcumizusume {^] est Ine élégante espèce découverte sur les côtes de Corée Ittdu Japon. Bans ce dernier pays elle porte le nom îkwimizusume, que M. Temminck lui a conservé. ■Son bec est brun rougeâtre, et une élégante huppe Ide plumes étroites surmonte le front : elle est noire, liinsi que le masque, le menton et les côtés du cou. Ile dessus de la tête est gris roux ; le dos est bleu lirdoisé, ainsi que les ailes, la queue et les flancs; |le ilessous du corps , à partir du menton , est blanc , livé de rose. {<]Vria, Briss. C) U. FrancklH. Lcach. U. nrunnichii. Sabine. Cho- |rii,Voy., pl. ai. {>) V. grylle. Latb- Vieill , Gai., pl.264. Choris, Voy., 1(1.22. (t! V. laerimans, La Pyl.,Gal. de Paris. Choris, Voy., U 23. i>) U hrtvirostrit, Vig. Zool. Journ., no 18. Bull., |I!I,319. (<) V. toumixusume . Temm., pl. 579. LES SYNTHLIBORAMPHES ('). N'ont qu'une seule espèce , Valque vieillard (2) des côtes du Kamsciiatka , entièrement noire, le ventre excepté , qui est blanc , de même que les plu- mes étroites et linéaires qui parlent de l'occiput. LÈS STARIQUES ('). OU PHALERIS. Ont un bec conique, à arête de la mandibule su- périeure obtuse, renflée en dessous. La seule espèce du genre est le starique cristatcUei*), comnum dans le nord de l'océan Pacifique, dans les archipels des Kouriles et des iles aléoutiennes, de même que sur les côtes de Sibérie. Gros comme une caille, cet oi- seau marin porte six à huit plumes simples, qui, partant du front, retombent sur la pointe du bec. Des poils eflilés entourent le boc et les côtés de la lête. Le corps est en dessus brun noir, passant à l'ar- doisé sur la poitrine et le haut du ventre, et au jaune fauve sur la région anale. Les pieds sont rougeâ- tres(pl. 4!),fig. 2j. LES OMBRIES ('). Diflërent dos slariques par leur bec comprimé, aplati ot discoïde. La seule espèce est le perroquet de mcr{^), bien que le vrai nom sous lequel cette espèce soit connue au Kamschalka par les Russes qui y sont établis soit slaril; , qui signifie vieillard. Cet oiseau vit dans la mer par troupes assez con- sidérables Il se cache dans les anfractiiosités de ro- chers pendant les tempêtes; il est excessivement confiant ; sa chair est noire et peu délicate. La fe- melle pond des œufs d'un blanc sale , ponctués de fauve ou de brun. Chaque femelle n'a qu'un seul œuf vers le 15 juin , et le dépose sans soin sur le sable ou sur la roche nue. (■) Synthliboramphu» . Brandt. (*) S. antiquut . Brandt, Alq., pj. 5. Alca antiqua, Gm. Lalh. U. $enicula . Pallas , Fauna rosslca , pl. 85 p. 367. * (3) Phalerii.'' ".mm. ^Ica, Vieill. (M P. cristatella. Temm., pl. 200. A. cristatella, Pallas . 50 fasc, p. 18 , pl. 3 A. cristatella et pygmca, Lath., pl. 95 , flg. 4 Macareux huppé , ctioils , pl. 12. (S) Otnhria, Eschsch., Zool. ait., pl. 17. («) O.psUtacula, Eschs., pl. 18. Phahrispsittacula, Temm. i4(capst(tacu(a, Pallas, pl. 2, flg. 4 à 6. A^ psittacula et tetracula, alh , pl. 95, flg. 2 et 3. 724 HISTOIRE NATURELLE u ils! y. ■ ; i 11 il .; • 1 . \ i 1 ' ^ i Cet oiseau est brun sûr la léte, le cou et les par- ties supérieures. Il a quelques plumes blanches sur les côtés du cou ; les parties inférieures sont blan- châtres; son bec est rouge à sa base, jaune à la pointe ; les tarses sont jaune rougefltre. LES VERMIRHYNQUES ('). M. Charles Bonaparte a proposé sous ce nom un nouveau genre d'oiseau, qui ne se compose que d'une espèce rare qu'il avoit primitivement décrite sous le nom de phalaris cerorhynca. Les vermirhynques doivent donc prendre place k côté des stariques dans l'ordre des palmipèdes. Ils ont pour caractères d'avoir le bec plus court que la tête , très comprimé sur les côtés dans toute sa longueur, moins haut que long, très lisse, à base nue, recouverte d'une membrane calleuse que sur- monte un appendice long, obtus, de nature cornée, et s'élevant verticalement ; mandibules recourbées et légèrement échancrées à leur extrémité ; l'infé- rieure est anguleuse en dessous et aiguë , et sil- lonnée par deux rainures latérales, linéaires et très profondes ; les bords sont aigus , mais ceux de la mandibule supérieure sont dilatés, et ceux de l'in- férieure sont recourbés; narines situées au-dessous de la membrane calleuse de la base du bec, laté- rales, longues, linéaires, ouvertes, très apparentes, à demi occluses par une membrane ; langue courte, grêle, déprimée et bifide à la pointe; tête globu- leuse, orbites emplumées, yeux petits, cou court, gros ; corps massif, pieds situés très en arrière ; tarses médiocrement comprimés , d'un tiers plus courts que le doigt du milieu, très rugueux en arrière; les doigts longs, grêles, lisses; celui du milieu le plus long, l'interne le plus court, et de la longueur du tarse ; membrane interdigitale, médiocrement large, entière ; ongles comprimés, recourbés, aigus; celui du milieu le plus large , dilaté et aigu à son bord in- terne; ailes courtes, petites, un peu aiguës, à ré- miges émoussées ; la première un peu plus longue , et les suivantes très courtes; la queue courte, très arrondie, ayant quatorze rectrices. M. Charles Bonaparte a publié les caractères de ce genre dans le tome II , page 427, des Annales du Lycée d'histoire naturelle de New- York. Il pense que l'espèce qui le compose a les mêmes habitudes que les stariques du genre phalaris , el que le plu- mage éprouve les mêmes changements. C'est entre ce dernier genre et les mormon qu'il doit être classé. Le vermirhynque habile les mers situées entre l'Amérique et l'A sie , et jusqu'à présent on ne l'a observé qu'à la côte nord-ouest d'Amérique. (<) Cerhorhyncha. Ch. Bonap.,Sïn., p. 427. LE VERMIRHYNQUE OCCIDENTAL. Cerorhynca occidentalii (<). Son {)lumage est noirâtre en dessus, blanc eJ dessous; le bec est jaunâtre, et se trouve garni dl plumes blanches autour des yeux et à la commis sure du bec. L'espèce type est figurée dans l'atlas d'Esch» choitz, pl> 12, sous le nom de chimère cornue P)| Elle se trouve sur la côte nord-ouest d'Amérique c sur celles du Kamschatka. LES MACAREUX (»). Ont été décrits par fiuffbn , et les deux espèce! sont figurées enl. 761 et 27S. Mais Pallas a ajouta quelques détails intéressants à l'histoire du maca\ reux du Kamschatka {*) (pi. 30, fig. <). Cette espèce séjourne quelquefois très long-tempJ à la mer, vole assez bien , mais ne reste pas long] temps sans se poser sur les rochers et sur les petiteJ iles. Sa nourriture consiste en chevrettes , en crusl tacés et en petits mollusques. Ces oiseaux ne man-l quent jamais de venir coucher à terre chaque soirJ Le mâle et la femelle sont monogames, et se creu-j sent dans les rivages des trous profonds où ils ! retirent. La femelle ne pond qu'un œuf oblong, d'un goût exquis, dont le vilellus est de la couleur orangé^ la plus vive, et qui paroit disproportionné parsoi^ volume avec la taille de l'oiseau. Cet œuf, en elTetJ est, par f^a grosseur, intermédiaire entre ceux deij canards et des oies. Les Russes établis au Kamschatka nomment cd macareux kara, tandis que les habitants de cette presqu'île le nomment tschelata, et les habitants de^ Kouriles etubirga. Il n'habite que la partie septentrionale de l'océan Pacifique, et est à peu près de la taille du macareux d'Europe. Le plumage du corps est entièremenij noir; les côtés de la tête sont blancs, ainsi qu'un cercle qui entoure les yeux. Deux faisceaux de plu-j mes partent de derrière les yeux et de cliaque côté, et retombent avec beaucoup de grâce sur le derrière! du cou; ces plumes sont allongées, décomposées et d'un beau jaune. Les ailes sont noires, bordées (■) Ch. Bonap., Ann. Lyo. New-York, t. II, P' 428J Phalerit cerorhynca, ibid. Zool. Journ., t. III , p. S3.| {') Cerorhynchaoecidentalis, Ch. Bonap., Sy n., p. 428J Less., Dict. 80. nat., t. LXVII , p. 331. CMmerim cor^ nuta.Eschs., pi. 12. ' (3) Frateroula, Vieill. Âka, L. («) Aloaeirrhata. Gm., enl. 761. Bull., XXI. 319.1 Encycl., pi. 10 , fig. 4 , et pi. ii , flg. 1. Pallas , Fatc.5| p. 7, pi. 1. Fratereula eirrhata, Vieill., 1 , 126. '■IV-' YNQUE OCCIDENTAL. \ca occidentalit (*), noirâtre ea dessus, blanc ei lunâtre, et se trouve garni d| tour des yeux et à la commis figurée dans l'atlas d'Eschsl le nom de chimère cornue Pw côte nord-ouest d'Amérique c latka. ACAREUXC). fiuffon , et les deux espèce! I et 273. Mais Pallas a ajoutJ 'cssants à l'histoire du macal {*) (pi. 30, fig. i). le quelquefois très long-tempj )ien , mais ne reste pas ir les rochers et sur les petitëJ isiste en chevrettes , en crus] usques. Ces oiseaux ne manJ coucher à terre chaque soir] sont monogames , et se < des trous profonds où ils i pond qu'un œuf oblong, d'un eilus est de la couleur orangéq iroit disproportionné par son le l'oiseau. Cet œuf, en effeti intermédiaire entre ceux des au Kamschatka nomment cd s que les habitants de cettd tschelaia, et les habitants de j irtie septentrionale de l'océan près de la taille du macareux i du corps est enticremenlj êle sont blancs, ainsi qu'un ^eux. Deux faisceaux de plu-j e les yeux et de chaque côté, icoup de grâce sur le derrièr^ ont allongées, décomposées es ailes sont noires, bordées ye. New-York, t. Il, p. 428J id. Zool. Journ., t. III , p. 53. ita(ïs,Ch.Bonap..Syn.,p. 428J ^VII,p. 331. Chimerina cor] Alca, L. ., enl. 761. Bal!., XXI, 319.1 t pi. 11 , flg. 1. Pallas , Fasc.&,| >rrAa(a,Vieill., 1,126. ' ■ li ■ \ . r a ■'■ a ! 725 r^v :.t\vf.j , v:r:;;r;.v i^.ïfe'*'-;;- : : (' ^'ersMriv s;h ^;; .---■ ™-s(t:?^'v ..Wr u *. .^K i . (.' •A. 'h: s?" -".•"■ ^ît ««ii.,xix,ioa." » f *«»«-• MU« I ^m« l/f»f»9TIS*4 y » voisins les roi pinguin elle sorte, et ceux qui se ssi il arrivoit y avoit trois id. que l'instinct ces oiseaux. ade par cou- blables à des tandis que le mouvement allant à tra- )ns. C'est une ront,et!arc* uand on con- ~ ce d'animaux ux. Comme il u mal ou de nbre dans ces IX tirent leur )rtes de pin- ■■ '4ca), le MA- JACKA8S (ap- t aussi grand 8 se projetant se tient tout ^semble à un t le bec à peu !s et pointues lûmes rouges œil, tombant à l'oiseau une roni a tout au imier; il a la ;u diffërente : . Au lieu d'a- 1 a un certain les aux longs chats, ce qui son nom. Ces la terre, dans • nsi appelé du lins beau que isemble à peu ère pas beau- dernier qu'on plus petit. II r ses œufs. Il . ns toute terre nairement le de glaïeuls h 1 ..-...„. „„ uviauo. XI9 90 icMuciu a lerre le soir, mâle I et femelle, et quand il fait nuit, ils font entendre le ■'fAi, -• 4 . '*• » ■' iiiiéralions générales sur les plume», 4. § III. Structure et développe- ineul(iesp|umes,6.— il de lapluipe en général , et des diverses parties qui la eoniposeni , 9. - B. de la capsule productrice des pluitieit, lu. — De la galrte , 1 1 • — C. de la membrane striée externe, ibld.— 1). Des cloisons transverses, l'i.— £. de la membrane stiiée interne, ihiil. — F. du bulbe, ibid. - G. du développement des plumes, 15. $ IV. Nature des ongles , er- enis,etc.,l7. % V. Du Squelette, 18. —Note sur la doipeslicité des oiseaux, 29. r.HAP. II. De ia dispersion des oi- seaux sur la SMrruce du globe, 30. CH.4I'. Il|. Aperçu géographique sur les oiseaux marins, 41.— 1° OI- SEAUX MARINS URj^iNDS VOI- MKRS, 42. — LKS PË TR IS, ibid. — LKS ALBATROS, 43. — LMS I'IIAETONS, ibid - 2° UISEACX NAtiKUltS, 44 —LES MANCHOTS. CURF6US, SPHENISOUES.ibid.— 3oOlSI<^A(IX MARITIMES, il)ld.— LES l< 01 S, F R HUATES, N<)I>DIS, STERNES , STERCOBAIRUS et CHIONIS, ibid. CHAP. IV. Observation sur les oi- seaux pélagiens, 45. CIIAP. V. Mémoire sur le Condor, 56. LIVRE I. — LES OISEAUX NON VO- LATII.es, 70. LKS ëMOUS, 71. — LES APTERYX . ibid — L'Aptéryx aifstral, ibid. — Les Droiites, 72. LIVRE ll.-LES OISEAUX DE PROIE, OUACCIPITRES DIURNES, 75. LES VRAIS VAUTOURS, 76.— Fa- mille des Vautours ou les Vulturi- dées, 78. — Le Vautour arrian, 79. — Le Vautour giifron , 80. — Le Vautour oricou, 81, — Le Vautour royal, 82 — Le Vautour à calotte, ibid.-LeVautourchaugoun, 83.— Le Vautour chasseflente, ibid. — Le Vautour égyptien . 84. — Le Vautour catharioide, ibid. LES SAUOORAMPHES, 85.— Le Con- dor ou grand Vautour des Andes, 86. — Le Snrcoramphe papa , 88. LES CATHARTES, 91 —Le calharte urubu, 92 — Le Catharte aura, 93. — Le Catharte citadin , ibid. — Le Catharte de la Californie, 94. LES PEBCN0PTÈRE8 , 94. — Le Percnoplére des anciens, 95. LES GYPAÈTES, 95. LES|RimNS,90. lesi:ara<:aras, ibid. LES RANC^NCAS, ibid. —Le Ran- canca gymnoréphale, 97. LES PHALCOBËNI-.S. 97. —Le Phal- coliétie nioniiignard, ibid. LESAKil.ES, 90 - L'Aigle commun, ibid.— L'iini'érial, 100.— Le criard, ibid. — Le butté, ibid. — Le l)o- nelli, ibid — Le ravisseur, ibid — Le Vautour, ibid — Le giilïaid, loi. — Le malais, Ibid. - L'aus- tralien , ibid.— L'indien, ibid. — L'AixIe à deux raies, .biSONIX , ibid. LES AUTOURS. 114. — LAutOur de la Nouvelle-llolUnde, ibid. —L'Au- tour mangaike, ibid. — L'A. peint, ibid. — L'A. à ventre gris, ibid. — L'Hyder, ibld.— L'A. à trois l)andes, ibid. —L'A. à nuque blanche, ibid. — Le Radieux, 115. —L'A polyo- some, ibid.— L'A. cul-blanc, ibid — L'A. à queue cer«-lée. ibid. — L'A. monogramme, 116. — L'A. mélarope, ibid — L'A. mnltiraies, iidd.— L'A chanteur, 117.— L'A. de Wilson, 118.— L'A. àgrosbec,it>id. — L'A. à queue rousse, ibid.— L'A. leverian, ibid. — LeTachiro, ibid. LES 8PIZASTURES, 119. — L'A. Il calolienuire.lbid.— L'A.doKiéner, ibid. LES MACAGUAS , 120. — Le M. rica- neur, ibid. - Le M. sociable, ibid. — Le M a télé noire, Ibid. LES <;vmno(;ekes.120 LES ÉPERVIERS, 121 . — L'épervier conimuii, ibid. — L'Kpet'vIer Dns- 80Hiier, ibid. — L'Epervier de Du- kun,l22. — L'Epervier deSnIo, ibld. — L'Epervier pygmé, ibid. — L'Epervier à collier roux , 123. — L'E|i''rvier lungibande, ibid — L'E|iervier gabat, ibiit. — Le ml- nnlle, 124. — L'Epervier menu, 125 — L'Epervier noir, ibid. — L'Epervier de Peusyjvaiiie, ibid. — Le malflni. 126.— L'Epervier cha- peronné, 126. — L'Epervier à poi- trine rbus.'id. — Le Busard à léte blanche, ibid.— Le Busard Topila, ibid. — Le Busard varié, ibid.— Le Busard hiémal,ibid. 1 1 1 i: t ï i 1 1! I i 728 LES B0NDRÉR8, 144.-La Bondrée huppée, ibid. — La Hondrée tache- tée, Ibid. — La Bondrée è collier noir, 145— La Bondrée à collier roui, ibid. - La Bondrée à gosier blanc, 146. LES BUSAIiiLRS , 146. — La Buse goragand. Ibid LES BUSKH. 146. — La Buse la- charde , 147. — Le Rounoir, ibid. — Le Rougrl. 148. — La Ruse pAle ou livide, ibid. — La Uuse à Joues grises, ibid. — La Buse DIancliet, 149. — La Buse a queue blanche , ibid. — Le Ruserai, Ibid —La Buse manlelée, Ibid- — La Ruse à dos tacheté , ibid. — La Rnsc aux ailes lonKues, ibid. —La Ruse brune, 150. — La Buse Touve, ibid. — La Buse à queue ferrugineuse , ibid. LES RUSONS. 150. LES COUHIERS, 15t. — Le Rtnc, ibid — Le Couhier ù collier, 152. — Ledispar, ibid. LES NAIICLERS, 153. — Le Milan de la Caroline , ibid — Le Milan de Riocour, Ibid. LESMILANS, 154. — Le Milan royal, ibid. — Le Milan noir, ibid — Le Gorlnda . Ibid. — Le Milan à queue élagée, Ibid. — Notes sur quelques oiseaux de proie diurnes, 155 LIVRE III. — LES STRIX ou 01 SEAUX DE PROIE NOCTURNES, 156. LES SURNIES, 158. — La Chouette laiione , Ibid. — Le llarfang , ibid. — Le Caparoch , ibid. — La Chouette des monts Ourais, 159.— Le Choucou , ibid. — Le Choucou- hou, 160. — La Chouette de la Nouvelle-Zélande, ibid — Lellu- hul,ibid. LES CHEVÊCHES, 161.— La Chevê- che acadienne, ibid. — La Chevê- che blanche, ibid. — La Chevêche deTengmalne, 162 — La Chevê- che a collier , ibid. — La Chevêche brame, ibid. — La Chevêche de Sonnerat, ibid. — La Chevêche oc- cipitale, ihid.— La Chevêche Peen- glah, 163. — La Chuvêche bou- Douk , ibid. — La Chevêche tache- tée, ibid. LES NUDIPEDES, 163.— La Chouette nudipéde, ibid. LES PTILEDES, ibid.— La Chouette hirsute, ibid. LES CHEVECHETTES, 164 — La petite Chouette, ibid. — La Chevê- che méridionale, ibid. — La Che- vêche pointillêe, ibid. — La Che- vêche bariolée , ibid. — La Che- vêchespadicée,165.— LaChevéche de Maugé, ibid. LES CAROUBES, 165 — La Ch à terriers , 166. — La Chevécholde , ibid. —Le petit Cabouré, ibid.— La Rousserolle 167. LES CHOUETTES A AIGRETTES , 167. — La Chouette h aigrettes blanches, 168. — La Chouette hi- bou, ibid. LES KETUPOUS, 169. — Le Kétupou de Java , ibid. — Le Kétupou de Leschenanlt, ibid. —Le Hibou nu- dipéde, 170. LES SCOPS , ibid. — Le Scops ou pe- tit duc , ibid. — Le Scops Lempiçi, ibid. — Le Scops des Célébcs, 171. — Le grand Sentis, ibid. — Le Scops chaperonné, ibid. — Le Cho- TABLE liba, Ibid.— Le Scops cabouré,179. — Le Scopi à larges huppes, ibid. LES DUCS , Ibid. LES PHODILKS, ibid. — Le Pbodile culong, 173. — La Chouette leplo- gramme . ibid. LKS CHATS HUANTS- 173 - La Hu- lotte, ibid. - Le Chal-HuanI des Kagodes, iold. — Le Chat-Huant ydniihlle, 174. — Le Chat-Huant curuje , Ibid. LES IIIBOUS , ibid. — Le Hibou com- mun, ibid. — La Chouette, 175. — Le grand Hibou huppes courtes, ihiil.— Le Hibou du Bengale, ibid.— Le Hibou à joues blanches, ibid.— Le Hibou (achriê, ibid.— Le Hibou d'Amérique, 176. — Le Nacurulu, ibid. — Le Hibou h gros bec , il>id — Le Hibou à Joues Tauvcs, ibid. — Le Hibou asio, ibid. LES CHOU ETTES,177.— La Chouette grise du Canada, Ibid. LES EFFRAYES, Ibid. — L'Effraye commune , ibid — L'Effruyn de Cayenne, ibid -L'Effraye h queue fourchue, 178. — La Tindara, Ihid. — L'Effraye de la Nouvelle- Hollande, ibid — t.'Effraye mas- quée , Ibid. — L'Effraye roussAtre , ilild. — L'Effraye de Java , ibid. — L'indranée. ibid. LIVRE IV. — LES GALLINACÉS, 179. LES HOCCOS ou MITOUS, ibid.— Le — IIucco commun , 180. — Le Hocco d'Albin , ibid. — Le Hocco a barbillons, ibid.— Lellocco milon, ibid. — Le Hocco rouge, 181.— Le Hocco de Varreli, ibid. LESPAUXIS,182. LES HOCCANS, ibid. LES PAONS.ibid.- Le Paon domes- tique , 183. — Le Paon Javanois, ibid. - Le Paon spicifêre, ibid. LES EPEHONMERS, 184. — Le Chinqnis, ibid. — L'Eperonnier ocelle , ibid. — Le Chalcure, 185. — Le Napoléon, ibid. LES AHGUS, ibid. LES IVOEY.S, Monauls ou Lopho- phores, 186. — L'Iinpey ou Lopbo- phore resplendissant, 187. LES EUPLOCOMES, ibid.— Le Cheer, Ibid. — Le Nigelie, 188. — Le Uey- naud, ibid LES FAISANS, 189. — Le Faisan or- dinaire, ibid.— Le Faisan k collier, 190.— Le Faisan argenté, ibid.— Le Faisan tzicolore ou doré. ibid. —Le Faisan versicolore, ibid. —Le Faisan de Soeminering , 19t. — Le Faisan superbe , ibid — Le Faisan vénéré, ibid — Le Faisan d'Am- bersl , 192 — Le Faisan de Stage , 193.— Le Faisan à huppe blanche, ibid.— Le Faisan pucrasia. ibid.— Le Faisan linéolé, ibid.— Le Faisan a Joues rouges, ibid. — Le Faisan roux, ibid. LES EULOPHES,194. LES PLECTROPEDES,ibid. LES TRAGOPANS, 195 —Le Napaul, ibid. — Le Tragopan Duvaucel, ibid. — Le Tragopan d'Hasting, ibid. — Le Tragopan de Temminck, ibid. LES DINDONS , 196. — Le Dindon sauvage, 197. LES MACARTNEYS,204. LES COQS et les poules, 205. — I Le Coq géant ou Jato, Ibid. - Le Banklva, 206. — Le Sonnerai, ibid. — Le Nègre, 207. —Le Coq a duvet, ibid. — Le Coq h plumes friseet, ibid. — L'AJainalas, Ibid. — Le Coij sans croupion , 208. — Le Coq bronzé , ibid. LES PINTADES, 209. — La Pinlado mitrée, ibid.- La Pintade huppée, ibid. — La Pintade plbylorhynqne. Ibid — La Pintade nègre, Ibid.- La Pintade vautourine, Ibid. LES ROULOULS, 210. — Le Rouloul huppé, ibid. — Le Rouloul de Du.i- siiniier, ibid. — Le Rouloul occll(i. 211. — Le Rouloul ferrugineui, ibid. LES TETRAS, ibid. — Le Têtra.s Rakkelhan, 21 2 - Le Tétras rouvr, ibid. — Le Tétras A collerette, Ibid. — Le Tétras obscur, 213. — le Coq de bruyères américain, ibid. — La Géllnolle de Richardson, ibid.- L'Urophasianeiie, 214.- — La Gelinotte de Lubine, ihid. — La Gelinotte de Franklin, ibid. LES GANGAS ou ATTAGENS,215. - L'Unibande, Ibid. — Le Bibnnde, 216.— Le Quadrlbande, ihid. - Le Gangas couronné, 217. — Le Gangas Licbteinslein, Ibid.— L'At- tagen cata, 218. — L'Altani^^n à f[outtelettes,ibid — L'Attagenvit- ocr , Ibid. — L'Attagen ventre brdié, ibid. — L'Attagen des bordi de la mer Caspienne, 219. LES HETER0CLYTKS,219.- L'IIé- léroclyte de Palias,ibid. LES FRANCOLINS , 220. — Le Fran- colin A collier, ibid.— Le Ris ergot, ibid. — La gorge nue, ibid. — Le Francolin apadicé, ibid.— Le Fran- cnlln de Pondichéry, 221.— Le Francolin de Clapperlon, ibid.— Le Francolin criard , ibid. — Le Francolin de Ceyian , 222. — Le Francolin A long bec, ibid. — Le Francolin perlé, ibid. — Le Fran- colin A plastron , ibid. — Le Fran- colin ouriquinos , ibid. — Le Fran- colin de Levaillant, 223. — Le Sinchsinch,ibid. LES PERDRIX, ibid. —La Perdrix grise, ibid. — La Perdrix de mon- tagne, ibid. — La Rartavelle,ibld. — La Perdrix rouge , ibid. — La Perdrix de Barbane , ibid. — La Perdrix rousse gorge, 224. — La Perdrix A double hausse-col , ibid, — La Perdrix torquéole; ibid. — La Perdrix A ventre Jaune , ibid. — La Perdrix brune, Ibid. — La Per- drix mégapode, 225. — La Perdrix Ayamhan,ibid.— La Perdrix mas- quée, ibid. — La Perdrix gulaire, 226. — La Perdrix oculée , ibid. — La Perdrix de Hey, ibid, —La Per- drix Herwée , ibid. — La Perdrix noire, ibid. LES TOCROS , 227. — Le Tocro de la Guyane, ibid. — Le Tocro du Paraguay, ibid. LES COLINS. 228. — Le Colin bo- réal, ihid. — Le Zonicolin, ibid. — Le Colin élégant, ibid. — Le Co- lin de Douglas, ibid. — Le Colin écailleux, ibid. — Le Colin peint, 229. — Le Colin spilogastre, ibid. — Le Colin Sonnini, Ibid. — Le Colin de la Californie. 230. -le Colin Néoxéne, Ibid. — Le Colin Afflnis, ibid. — Le Colin Mas«éna, ibid. LES Ç.4ILLËS, 231. — La Caille de tq géant ou jifo, ibid. - Le :iv«, a06. — Le Sonnerai, ibid. I Nègre. 207. —Le Coq à duvet, — Le Coq à plumes tthtM, — L'Ajamalas. iltid. — Le Coq croupion , 208. — Le Cou zé , Ibid. ^ NTAURS, 209. — La PInlado te, Ihid.— Ln Pintade huppée, — La Pintade plhylorhyiiqne, — La Pintade nègre , ibid. - niadc vaiitourine , ibid. »LLOULS, 210.— Le llonloiil é, 11)1(1. — Le llouloul de Dus- L>r, Ibid. — Le Rouloui ocellé, — Le Rouloui rerrugiiieui, ÎTRAS. Ibid. — Le Tétras elhan, 21 2- Le Tétrao roiiKe, — Le Tétras à collerette, ibid, t Tétras obscur. 213. — l,e de bruyères américain. iblil, I Gelinotte de Richordson, — L'Uropbasianelle, 214.— Gelinotte de Lubine, Ihid. - linotte de Franklin, ibid. NGAS ou ATTAGRNS,215. - bande, ihid. — Le Bibnnde, — Le Quadribande , ihid. — anfias couronné, 217. — Le as Lichteinslein, ibid.— L'At- I cata, 218. — L'AltaKon t eiptles.ibid — L'Attagen vé- I ibid. — L'Attagen ventre , ibid. — L'Attagen des bords mer Caspienne, 210. ÎTEROCLYTE8,219.- L'Ile- lyte de Pnllas.ibid. lANCOLlNS , 220. — Le Fran- à collier, ibid.— Le Bis ergot, — La gorge nue. Ibid. — Le colin gpadicé, ibid.— Le Fran- de Pondichéry, 221.- Le olin de Clapperlon, ibid.— ancolln criard , ibid. — Le olin de Ceyian , 222. — Le olin à long bec, ibid. — Le olin perlé, ibid. — Le Fran- i plastron , Ibid. — Le Fran- lurlquinas , ibid. — Le Fron- de Levaillant, 223. — Le Inch.ihld. ItoniX. Ibid. —La Perdrli ibid. — La Perdrix de mon- ibid. — La Bartavelle, ibid. Perdrix rouge , Ibid. — La de Barbane, ibid. — La rousse gorge, 224. — La _. à doul)le hausse-col, ibid. Perdrix torquéole; ibid. — drix à ventre jaune , Ibid. — drix brune , Ibid. — La Per- égapode, 225.— La Pcrdrii an, ibId. — La Perdrix mas- bid. — La Perdrix gulaire, - La Perdrix ocuiée , ibid. — drlxdeHey.ibld. — LaPer- erwée , Ibid. — La Perdrix ■ibid. ROS , 227. — Le Tocro de jne, ibid. — Le Tocro du ay. ibid. INS. 228. — Le Colin bo- 'tid. — Le Zonicolin, ibid. olin élégant, Ibid. — Le Co- Douglas, Ibid. — Le Colin IX, ibid. — Le Colin peint. Le Colin spilogastre, ibid. Colin Sonnini, ibid. — Le le la Californie . 230. - le léoxéne, ibid. - Le Colin ibid. — Le Colin Mas^éna, .LES, 231. — La caille de Irmee, Ibid. — La Caille des Iles llilotilnes, Ibid. — Lii Caille aus- lirile, ibid. — La Caille de la îNou- Itllr-Zélande , Iltid. — la Caille Ltlée, 232. - La Caille ii fraise, Ibid.— La Caille nnltèo, ihid. — lu Caille rousse, ibid. — La Caille libec rouRo , ihid. —La Caille Pen- |uh, ihid.— Lit Caille Argunda, ihid. .U Caille h Rorgo hlunthe , ibid. •U Caille Rri.se, 2:13. — La Caille |j«la Nouvelle Guinée, ibid. iTtRNIX. ibid. —Le iurnix h iindeau noir, ibid.— Le Turiiix IjUnan . ibid. — Le Turnix k pins ■ llton roux, il>ld. — Le Turnix Tn- Ihydrome, 234. — Le Turnix à Ifoissant, ibid. — Le Turnix muii- (hflé, Ibid. — Le Turnix rayé, l|,ld. — Le Turnix hnttentol, ihid. I-Le Turnix cnnibnttant , ibid. — lit Tiirnix meiffrein , ihid. — I.i- lurniK taiRoor, ihid. — Le Turnix lirliiPux, ihid. iTINAMOl]S,235. [§ I. — Les Ithynchotes, ibid. — ItTInamou isahrlle , 230. iNOTIUlRI'.S, Ihib. — L'Ynnmbu JlAiara, 237. — Le Tinamou llas- lit, Ibid. — Le Tinamou carapc", lbi>l. 1 > I. Le» vrais Pènélopes, 202.— Le Pénéloiie Guan, ihid. — Le Va- cou .Maraii, itiid — Le Pénélope yncuhu.ibid. — Le Pénélope pénn, 203. — Le Pénélope sil'tleur, ibid. — Le Pénélope abuni, it)id. i$ II. Les Parrakouas, 204. — Le Parrakoua , ibid. — Le Parrakoua de Goudot , 205. — Le Parrakoua maillé, ihid. LES IIOASINS ouSA.SO.S.205. LES Ml.siTES, ibid. — Le Mésite va- rié, 200. LIVRE VIII. — LES MUS.4PII.AGÉES, 207. LES TOIRACOS, ibid. — Le Toura- cos à dos pourpré, ihid. — Le Tou- racos Paidine, ibid. — Le Touracos gris. 208. LES MUSOPIIAGES, 208. — Le mu- sophagc violet, ihid. —Le muso- phage géant, ihid. LIVRE IX. — LES COLOMBI-GALLI- NES ou PIGEONS, 269. - 1» LES GOCHAS OU COI.0MBI-II0CCOS. ibid. — 2o LES COLO.MBI - PER- DRIX, 270.— LeColoinhi-Perdrix à cravate noire, ihid— Le Colomhi- Pcrdrixrouxvioiet,ihid.— Le mon- tagnard, ibid. — La face blanche , ibid — Le front gris.271.— 3° LES COLOMUI-GALLINES, ibid.— Le Co- lombi-Galliiicàl)arhillons.ibid.— L'Oricou, ihid.— 4o Les NICOIIARS, 272. — 5^ LES COLO.MIUCOLINS, ibid.— La Pygmée, ihid.— Le Co- cotzin , ihid. — Le Taipncoti , ihid. — Le Picui, ihid. — LeIlotlentot, ibid. — La Colombe poignardée, 273 —La Colombe grivelée, ibid. — 6" LES COLOMBARS, ibid. — Le Columbar commandeur , ibid. — Le Mailsou, 274. — Le Colombor aromatique, ibid. — Le Colombar à cou brun , ibid. — Le Colombar unicolore, ihid. — Le Joujou, ibid. — Le Colombar à queue étagée , ibid. — Le Colombar odorirére, ibid. — Le Colombar à front nu, 2"5. —Le waaiia, ibid.— LeCo- lonil)ar de Cappellen, ihid. — Le Coloniliar de Siehold , ibid.— Le Coloml>ar à queue pointue, ibid. — 7" LES PTII.INOPESou LESKtJ- RUKIIUUS. 276.— LeTurgris, ib. — Le vrai Turverl, ihid. — Le.lam- ho!) . Iliiil. — I.e !i!('ii vordin , ihid. — I.a viM te, '.'77. — La monacale 729 Ib— L'If yogastre, Ibid.— La naine, ihid. — La mignonne, ihid. — La perlée , ihid. — Le Kurukuru, ihid. — Le Kurukuru des Mariannes, 278. — Leforsler, llild.— le Ivu- rukuru d'Olaïti, ihid.— Le kuru- kuru à ventre jaune, 279. — La Poukiopou, iiiid. — La Porphyre, ihid. — LEIpiiiiistone, ihid. — La mentonnière, ihid —la vinuviou , 280. — L'Eryliiroiitcrc, ihid — La Condrillon, tbid.— La niélalll- «ée, Ibid — 8- LES Tt RVEHTS. ihid. — Le Turvcrt innlois , ihid. — La Colombe Pampusau . ibid. — La Colombe cendrée, 281. — La Co- lombe Longup, ihid. — La C.olonihe à masque blanc, ihid.— LaCoionihe n nuque violette , Ihid — l'Oreii- lon blanc, ibid. — 9" LES TOUR- TERELLES, 282. ï$ I. Espèce européenne, Ibid. — La Tourterelle, Ihid. 1$ II. Espèces africaines. Ibid.— La Tourterelle blonde, ihid. — L'Émeraudlne, Ihid. —La Tam- bouretle, iliid.- La peinte, ibid. — La Tourterelle maillée, 283. j$ III. Tourterelles asiatiques , ihid. — La tigrée, ihid. La Colombo terrestre, la Tourterelle ù double collier , ihid. — La Tourterelle de Dussumier, ihid. — La Mina, 284. — La Mullerienne, ihid. — La Gla- itissante , ibid. — La Bleue , ibid. — La Tourterelle de Bantom, ihid. «5 IV. Tourterelles américaines, ibid. — La Geoffroy, ihid. — Lu Ja- seuse, 285. — La Vineuse , ibid. — La Sylvestre, ihid. — La Roussette, ibid. — La Brunette, ibid. — L'Au- riculée, ibid.— La Dominicaine, ibid. — La Bruyante, ihid. —La Colombe ù moustaches blanches, 280. — La Colombe bolivienne, Ibid. — 10» LES CULOMBI-TUR- TIJRES,ibid. § I. Espèces américaines , Ibid. — La colombe voyageuse, ibid. — La Colombe de la Caroline, 287. — La Colombe Zénaïde , ibid. — La Colombe écaillée, ibid. —La Co- lombe tourteline, ibid. —La Co- lombe mélanoptère, ibid. § II. Espèces africaines, ibid.— LaTourtelette, ibid. § III. Espèces asiatiques, ibid. — La Tourtelette d'Amboine , ihid. — L'Onchall, 288. — La Colombe multiraics, ibid. — La Colombe ù tête rousse , ibid. — La Colombe Reinwardl, ihid. — La Colombe modeste , 289. — La Maugé, ibid. — La Colombe de Manado, ibid. § IV. Espèces australiennes, ibid. — La Colombe Macquarie, ibid. — La Colombe à collier roux, ibid. — La Colombe australe . Ibid. — 11» LES PALOMBES AUSTRALES, ibid. — La Colombe magniOquc, ibid. — L'Amarante, 290. — La Leucoméle, ihid. — La Colombu marquetée, ibid. — La Lumucheiic, ibid. — La Colombe à reflets de Pierre du Labrador, 291 . — La Spi- loptère, ibid.- 12° LESMUSCADI- VORES , ibid. — La Colombe mu.-;- cadivore. ihid. — La Colombe paci- fique, ibid. — La Colombe océani- que, 292. — La Colombe Viti, ihii). La Colombe à queue rayée, ihid.— La Colombe géante, ibid. — LaCo- lom!)e à lunettes, 293. — La Co- lonilie Zoé, ihid.— La Colombe Pliion , ibid.— I.a Colonibeà ventre 92 1 1' II rm roni, ibid. — La Colombe mtrlne, Ibld.— La Colombe l.uctuoiip, if%. — I.a Colombe manlcl^e, ibld.— I.a Cntiiitrnle , ibid. — I.a Cnlombr mnrron, Ibld. — La Citlnmbo A cf In- liirc noire, llild — 13. I.KH CAL- I,«»N(;AI.KS, aoa - Le pigeon h(»- rliisi^, lltid. — Le KoaniiiKO, ibld. — 1.0 niMiKe-<;n|i, ibid.— I.el'lneon Il tloiihie buppe, iblil. — 14. LES l'K'.AZiniH ou IIAMIliKTM. Ibid — Le Joiirniid, Ibid — La C. durée, SOO —La C. Araiiranienne.ibid.- Ln C. mi>ridionnle, Ihid. — La De- nise, ibid.— La ('.. h queue oniielée, ibid. — l.)< Rumirel , ibid. — La C. ravée, 2U7. — Le Pigeon imbriqué, ibid. - Le Piffeon de FKzroy , Ibid. — LaC. Himple, ibld. — Le Pigeon h télé blanche, ibld — t5. LES n^MIRRS 011 HizeU, ibid. — Le Piveon Ramier, Ibid. — Le nizet. ibid. — Le Colombin, 29H. — Le Pigeon violet, Ibld. — Le Rnme- ron , ibid. — Le Rounsard , ibid. — Lu Pigeon d'Il'idgiion, ibid.— Le Pigeon ienconote, ibid — La C. de Kllliz, Ibld —10. PIGEONS PEU CONNUS, Ibid — Le fiond-(J«nd — Le Pigeon tacheté, ibid. —La C. mordorée, Ibld.— L'Egyptienne, 299.— L'Hagarrero.Ibld. -La C. d'Eyméo , ibid. — La C. asinliqiie , — ibid. — La C. à ventre rouge , ibid. - Le Bruverl. ibid. - La C. de Surinam, ibid- — La C. du Malabar, Ibid. — La C. de Norfolk , Ibid. — — LaC pâle, ibid. — La C. orien- tale, ibid. LIVRE X. - LES FRINfilLLIDÉES, 300 —LES ALOUETTES, ibid. — 1. LES PLECTROPHANIÎS. 301. — Le Plectrophane de Lapoiiie, ibld. — Le Pleclropbane de? neiges , 302. - a. LES CALANDRES , ibld. — L'.4loMe(le Calandre , Ibtd. — La Nègre, 303. — 3. LES TRACALS, ibid — Le Traçai d'Arriniie, 304. —4. LES URACHOMX, ibld. — L'a- loiielle baiisse-col noir, ihid. — L'alonelle kolly, 305. — L'Alouette bateleuse, ibid.— L'Alouette A deux taches , Ibid. — L'Alouette à léle noire, ibld. — L'IsaheilIne . ibid. — L'Alouette à dos roux, 306. — L'Alouette h gros bec, ibid. — 5. LES MIRAFRES, Ibld. — L'A- louette mlrafre , ibld. — L'Alouette jaune, Ibid. — L'Alouette à queue rouge, ihid. — L'alouette Ciingi, ihid. — L' alouette de la Nouvelle- Zélande, 307 - 6. LES ALOUET- TES VRAI ES, ibid.— L'Alouette des champs, ibid. — La Calandrelle, Ibid. — Le Cochevis, 308. —Le Lidu, ibid.— L'Alouette Ailophe, 309. — L'Alouette à télé rousse, ibid. — L'Alouette cendrille,ibid. — L'Alouette de Corée, ibid. — L'A- louette llgrine.îbld.— L'Alouette grisette, ibid. — L'Alouette huppée de Malabar, ibid.— L'Alouette M|on- gole, Ibid. — L'Alouette peinte, ibid.— L'Alouette Cheendola, 310. — L'Alouette Gulgule. ibid. — L'A- louette Devn, ihid. — L'Alouette du Dukhun, ibid. -L'Alouette queue barrée de noir ibid — L'Alouette tennirostre, ibid. — 7. LES MA- CRONYX, ibid. — L'Alouette senti- nelle, ihid. —8. LES SIRLIS, 311. —Le Sirli, ibid.— L'Alouette bifas- ciée, ibid. —L'alouette de Dupont, TAPLE ibld. — Le SIrll k queoe barrée de blanc , ibld. — Le SIrll i manteau roux, 312 — 9. LES MRUALIIHES, Ibid.— Le Mégalure det iiinrnU, ibid. — Le Mégalure A léle rouise, Ibld. — 10. LBS FAHLfMZKS ou PII'IS, 313. - Le Pli'iK brun , ibid. — Le Pipis sombre, ibld '.e Pipis Correndera, ibid. — Le Pipis va- riole, ibid. — Le Piiiis enicnada, Ibid. ~ Le Pipi j des huis<«ous, Ibid. — La Forlouze, 314 — Le Pipis h f;orge rousse, ibid —La Siiioucelle, bid. — La Rousseiine, 515. — Le Pipis des rochers, ibid.— l.e pipIs des marécages , Ibld. — Le pipis des rivages, ibid —Le Pipis de Coutelle, ibid —l.e Pipis de Cécile, Ibid. —Le Leucopbrys, Ibid. — Le Roussel, 310. — Le Plpii agile, Ibld. — Le Pipis Chii, ibid. — Le Pipis austral, Lbid. — Le Pipis pAle, ibld. — Le Pliiis très pellit, ibid.— Le Pipis fuligineux, ibid.— Le Pipis roussAtre , Ibid — 11. LES COR V- D\LES, ibid. —Le Pipis Richard. Ibid.— Le Pipis de Pnyta, 317. LES TANGARAS , 317. — 1. LES GVPSTRAGRES , ibld. — 2 LES EUPHONES, Ibld. — Le Tangara Diadème , Ibld. — Le Tangara A bandeau, ibid. — L'Euphone à ven- tre marron , Ibld. — L'Euphone verl-laiinct, ibid. — L'Euphone A olive, 318. - La Variable, ibid. - L'Euphone A cou noir , ibid. — Le Tanuara doré, ibld.— L'Euphone ombilical, Ibid —3. LES AGLAIAS, Ibld. — L'Aglaia fastueux , ibid. — L'Aglaia vicaire , ibid — L'Aglaia du Chili , 319. — Le Tangara A plastron , Ibld. — Lu Tangara ci- laln , Ibid. — Le Tangara aux ailes vertes, Ibld. — Le Tangara A ban- deau et dos noir, ibld. — Le Beau Lindo , Ibid. — Le Tangara bleu A téle blanche , ibld. — Le Péruvien, ibid.— Le Tiumara A ventre bleu, Ihid. — Le Tangara A ventre roux, ihid. — Le Tangara vert et bleu, ibld. — Le Tangara de la lande , 320. — 4. LES VRAIS TANGARAS, ibid.— Le Tangara d'Orbiicny, Ihid. — Le Tangara de monlacne, Ibid. — Le Tangnra arthiis , Ihid. — Le Tangara rullcol, Ihid. — Le Jacupu, ihid. — Le Capistrate , Ibld. — Le Tangara rayé, 321. — Le Tangara olivâtre, Ihid. — Le Tangara A front jaune , ibid. — Le Tangara A ca- puchon noir , ibid. — Le Tangara prélat, ibid. — Le Tongara A tête cendrée , ibid — Le Desmarest , ibid. — LeTansnrn xintotolt. ihid. — 5 LES TACHVPIIONES , ou LES TANGARAS-LORIOTS , ihid. — Le Tachyphone olivâtre , ibld. — Le Tachyphone de Vigors, ibid. — Le Tachypbone moineau , ibid. — Le Tachyphone deDesmarest.ibid. — Le Tachyphone A bec mince, 322. — Le Tachyphone Azara,ibid. — L'Archevêque , ibtd. — Le Ta- chyphone noir et fauve, ibid. — Le Tachyphone A tête dorée. Ibid. — Le Tachyphone vert et jaune , ibld. — Le Tachyphone rouge, Ibld. — Le Tachyphone A gorge saignante, Ibid. — Le Tachyphone A épaules bleues, ibid. — Le Ta- chypbone somptueux , ihid. — 6. LES HABIAS, ou TANGARAS GROS- BECS, ibid. —L'Halila A bec orangé, 323. — L'Habia A gor^c noire , ibid.— L'Habia jaune, ibid.— L'Ha- bia noir et blane , Ibid. —l'hiIi plombé , ibid. — L'Habia rebittM Ibld. — L'Habia nelrcap, ibld i L'Habia tacheté, 324. — i.'Rihu gorge blanche , Ibld. — L'Ilshln léle rousse, Ibid —L'Habia iinll Ibld. — L'Hnbla A iMiltilne nr«| uée, Ibid.— 7. LES HPKRMAi.RhT Ibid. — Le Spermaure rouge, itiil — Le Spermagre A tête rouge, 3» — l.e Spermagre de Jameson,lblL — H LES EMHERNAGRRM Ou TaI GARAS HRUANTS.Ibid. -LePiT tre,lbld. - L'Ilubla vert , 316. , Le Tangara des buissons, Ibld. I 9. LES PYHANGA8 ou TANtiAlli CARDINALS, Ibld. — Le Pyrinl bleu et jaune , ibid.— Le Pyrinl A deux dents . ibid. — Le Pyrinl bénalique , ibid. — Le PyranRi ' vide , 327. — Le Pyranga ponceii ibid. - Le Pyranga ensanKlanlJ Ibid. — Le Pyranga à face rougi ibid — Le Pvranga cendré, Ibid r Pyranga noir et jaune , ibid. — l Pyranga aux pieds jaunes , Ibld Le Pyranga A tête verte, Ibld.- 1 pyranga griveié, 328 -lO.LI RAMPIIOCELES,ouJA(;APA$,lbii — LeRampbocéielctéronole.IblI — LeRamphncéle de Lucien, ibi| — 1 1 . LES NÉMOSIES , ibid. - ( Némosie à gorge jaune , Ibid.-l Némosle A léte et A gorge roussi Ibid — 12. LES ANEMONJ) , 32r — 13. LES ESCLAVES, ibid. < 14 LES ICTERlES.ibid. LES TOUITS, 329.— Le Toiil(noi| ibld. — Le Touil aux grandi of gles, 330. — Le Toiiit taotarté, Ibll — Le Toult brun, ibid.— LeToir roussAtre. Ibid. LES MOINEAUX OU VRAIS FBINIi LES, 330. 1. LES BÉTHYLE8 ou PILLURIONl ibid.— Le Béthyle pie, Ibid.-f LES PITVLES, 331.-Le PityleErf tboniélc, ibid.— Le PItyle de Parti Rico, ibid.— Le PItyle bleulgorr noire . ibid. — Le Gnatho , Ibld.'l Le Piiyle cbrygogastre . ibid. - 1 PItyle du Mexique . 332. - I Pitvie pére-noir , ibid. — Le PUyl olivâtre, 333.— Le Pityleiaun* ibid. - 3. LES GUIRACAS, ihid. 4 Le Bonapjirte , ibid. — Le Brliiori 334. — L'Azulam, ibid. — La Gui rdcns A tête noire , ihid. - Le Bef de-Fer, ibid. — 4. LESGROS BKC ibid. — Le Gros BeclcteroIde.il — Le Papa , ibid. — Le Grosl mélanure.ibid.- Le Gros BecpOij ceau .ibid. - L'Hœmatine,333 -1 5 LES DURRECS , ibid. - 9.1E| PSITTACINSibId. - 7.LESKOiJ0f ibid. - 8. LES LOXIS, 331). -Lj Loxis des sapins, ibid. — LeLnil Leucopfére, Ibid. — Le Loxis bruri ibid. — 9. LF.8 HYRRUS, ibid.-l(l LES PHYT0T0ME8, 337.-lïPli| totome bec de 1er, ibid. —te Barf ibld. — Le Dentato du Paraguail Ibid —Le Phylotomede Vaipaîii*' 338. - H LUS AMYTIS , ibld.- 12. LES COLIOUS , Ibld. -l«Co^ lions rayé A gorge noire, ibid. j 1 3. LES RGSSELINS, 339 -L« m vreuil A longue queue , lblYHAIN(UH ou TANGArI :aIII)|>ALS. Ibld. — Le Pjrranl tli'u et jaune , Ibid.— Le FyranI I deux denU . Ibld. — Le Pjrinl K^KalIqne , ibld. — Le Pjranfia ' 'Ide , 327. — Le PyrariRa ponce* bId. - Le l'yranga cnHnKliinlJ Md. — Le l'yranKa à face rougi bId —Le PvrnnBa rendre, ibld r l>yranf(a noir el Jaune , iblit. — 1 ^yianga aux pieds Jaunei , Ibid .fi Pyranga i\ !<■!« verte, ibid. — | l'vranga (iT\\e\^, 328-10.11 lAMPIlOCRIF.B.ouJACAPAS.Ibil -LeRamphoiélelrtéronole.ibil - LeRamphncHe de Lucien, ibi| - 1 1 . LES NÉM08IKS , Ibld. - ( Le Bouvreuil h longiii» queue du Irétll, ibid. — l.e Bouvreuil a pol- irliie nuire, ibld. — Le Bouvreuil i eou noir , Ibid. — Le llouvroull j Doiroux . Ibld. — L'Ulivcrl, ibld. — LeTelaseo. Ihid. — Le Bouvreuil i collier , 342. — Le Bouvreuil Unie. Ibld. — Le Bouvreuil à iiour- clli, Ibid. — Le Bouvreuil giiinire, Ibid. — Le Bouvreuil frontal, ibld. Le Bniivreiill rouniAlre, ildd. ll« SPERMOPIIILKS . 342 - Le Gendrlllard , Ibld. — Le IVrroquet , ibld. — I e Bnr (^(laU . 343. IlSHOneuf XPROPHKMKNTDITS, 343 — I.LESASTRIOLS, ou Si.- NKGALI8 , Ibld. — Le Kéiiégali au- rore, Ibid. — Le Sénégnli saiigui- DOlent, Ibid. — Le St^iiégnll ver- ilcolore, ibld. — i.'Astrild k ventre rouge.ibid. — LeSéiiégall A front pointillé, ibld. — Le Séui^gali Uu- rrrine, 344.— Le Séiiégall vert, ibld. — Le Séni^».'flll grU bleu, Ibld — Le St^iiégaii enflammé, ibld. — Le Sédégali peulu. ibld. — Le Sénégall a gorge noire, ibid. — Le Bengali a joues oran- aées. Ibid. — Le SénégHii cendré, Ibid. — L'Azurouge , ibld. — Le Nélanole, Ibid. - Le Sénégall ruiigeAlre, Ibid.— L'Aiilriid A mous- taches noires, ibid. — Le Ben- gali moocbclé, ibld. — L'AstrildA mnuslarhes rouges, ibid — LeBen- aili A oreille» Diani-hes, ibid. — Le Bengali A cou brun, 345. — Le Bengali A léte d'azur, ibid —Le Bensali l.npérial , Ibld. - 2 LES WEKBONS, Ibld. — Le Weebon proprement dit. Ibid. — Le Uninli- colore , Ibid. — Le Lcucnohore , ibid.— Le Liilhamien, ibid. — Le Bichenovien, ibld. — Le Temporal, Ibld.— l.'Oculé, ibid — LAcaian- ibe , 346. — 3. LES LONfJlL'llES , ibld — Le Leucopole, iidd. — L'EpervIn. ibid. — Le Cheet, ibid. — LeQuinilcolore, Ibld — Le Ver- mlciiie, Ibld — L'Azuvert , Ibid — Le Gros-Bec gris, 347. — Le Bin- tlU.lliid. —4. LES JACARIISI8 ou PASSERINES , ibid — La Passe- rine à bec rouge . ibid. — La Pas- terine A collier , Ibld. — La passe- rine A cou noir , ibid. — La Passe- rine couronnée de noir, Ibid. — La Guschisch, 348.— La Passerine des marais .ibid. — La l'axserlne maritime, lliid. —La Passerine mu- sicienne, ibid. — La Passerine ou- tatapasew , ibid. — La Passerine de Cuba, ibid. — La Passerine des prés, Ibid. — La Passerine des broq8$aille.s,349. — La Passerine idiieiie élagée , iliid. — La Savan- nsb, ibid. Le Titit, ibid. — La Pâsseripe gracieuse, ibid. — La Passeifine cendrée , ibld.— 5. LES CHlt>ll}8 , ibid. —Le Cbipius gri- aet, ibid. — Le Cbipius A bec rouge, ibid. — Le Chingolo, 350. — Le Gbingolo hnppé,ib — L'Aragiiira. ibld — Le Moineau de Gay , ibid. -6 LES CRITHAGROS, Ibid — L>iréole. ibid. — 7. LES AMADI- NAS. 351. — Le lotie facif. , ibld. -S. Lë8 PXDDA8 00 LES MAIAS , IbM w Le Mddà brnn, ibid. - Le GrofBcc nljàitoïde, ibid. > Le DLS M.VTIKIIKS. (irns-Bee moucheté, Ibld. — Le Moineau A léte rouge , 552. -- Le .Sénégall rhanleur, ibid. — Lotie a ventre noir d'Afrique , ibid. — Le Miingul, ibld. — Le i;ros-llecJaiine, Ibid. — Le Menyring des Javannis , Iblil. — Le Mangar , ibid, — le Pi- iilt-Boiidol, Ibld. — 9 LES TIAHIS, ibid.— l.'Elégant,lbid.— Lu pelit TInris, 353 —10. LENMOllNEAI \ VRAIS, Ibid. — Le r.isalnin . 354. — Le Moioenu espagnol, llild. — Le Jaiinet, Ibld. — Le Simple, Ibld. — Le moineau A énaiile marron , 355. — l.e Rodopei>la . Ibid. — Le Rodochrna , lliid. — Le Cou Jaune, Ibld. — Le Moineau A léie blanche, Ibid. — Le Moineau A tache blan- che, Ibld. — Le Friquet Rous»ard , 356. — Le Moineau Péruvien , ibld. — Le Moineau caiiiielle, ibid. — 11. LKS OHYX, Ibld. — Ll- gnicolore, ibid. —12. LESVEU VES, ibid. — La Veuve A col- lier d'or, 357. — La Veuve A deux brins, Ibid — 13. LES PAHOAItES, Ibid. — Le Vespertin , ibid. — Le Cardinal, ibid. — Le Loiiislanas, ibid —Llliaca. ibid. — 14. LES niAHIiONNERITS , 358. — Le Chardonneret écarlale, lliid — Le Chardonneret A face rouge, Ibid.— La Cardciine, ibid.— LeCliar- donneret meiicaln , ibid. - Le Chardonneret de Rnwdich.ibid. — Le Chardonneret Tarin , ibid. — Le Chardonneret A léle blanche, Ibld. — Le Croupion jaune, Ibid. — LeTrislc,359 —Le Psallrie, ibid. — Le Pinus, iidd. — Le Ch'irdonne- rct de Cuba, ibid — Le Chardonne- ret capui'honné, ibid. — 15. LES MÉG\LOTIS, ibid — L'Oreillon blanc, Ibid. — Le Croisé, ibid. — 16. LESCIIONDESTES. 360 — le tirammaca, ibid.— LeCnondeste strié, ihid. - 17 LES AMMODRA MES, Ib. — L'Ammodrameàqueue pointue, ibld.- Le RnussAlre , ibid. — Le Bimaculé, Ibid. -18. LES PINSONS, ib —Le Kawarahiba, Ib. — Le Pinson douteux, 361. — Le Pinson cendré.ihid.- Le Pinson de Ténériffe, ibid. — Le Pioson d'Islande, ibid- LESEMBÉRiZOIDES,361.— 1. LES TAHDIVORES, ibid — Le Chipin, 362 — Le Tardivnre longibandes, ibid. — 2. LES COMMANDEURS, ibid. - 3. LES DOLICHONYX, ibid. 4. LES BRUANTS, 363 —Le Bruant des pins, ibid.— Le Hriianl des m.i- rais, Ihid. — Le Bruant grnnativore, ib'd.— Le Bruant des bords de la mer Cast.ienne. ibid. - Le Strié, ihid. — Le Bleuâtre , 364. — Le Bruant A ventre jaune, ibid —Le Bruant huppé, iiiid.— Le Bruant subhiippé.ibid.— LeMaiadére.ibid. — Le Bruant crocnle, ibid. — Le Bruant élégant, 365. — Le Bruant variable, ibid.— Le Bruant masqué, ibid. LES TISSERINS, 365. LESAi.ECTOS.366. — 1. LES GO- NIAPHÈES , ibid. - 2. LES TISSE- RINS.ibid.— Le Tisserin Cap more, 367.— Le Tisserin A léte rouge, ibid. — Le Tisserin M{ilimbe.lbid. — Le Tisserin jonquille, ibid. — Le Tisserin A front d'or. ibld. — Le Tisserin Spilonote, 868. — Le Tisserin cbrysogàstre, ibid. —Le 73t Tisserin guHural, ibld. -Le lisse. rlii bagl/ifei'lit.ibid. — LviiMO'riii orangé, Ibld —le riKiteriii l>ico- lore , Ihid. — Le Tisserin A cuiller , ibid.— Leiisnerin A tête d'or. ibid. — Li- TlitM'rlu rilngllle, ibiiL - Lu Tisserin cap jauni! , ibid. — l.f Tis- serin A gorge noire, 369 —Le Tis- serin de In i,auible,ibld. — Le Tis- ser.njiMine, ibid. — Le Tisserin A nuque jaune, ibid. —Le Tis'aiigi> de Boiikhara , ibid. — Lu Mésange A grosse léti- , ibid, — La Mésange de la Nouvelle Zélande, Ibid. — La Momo, Ibid.— La Hi- colore, ibid. — 2. LES REI>llZ , 373. — La (iriselte, ibid. — Le Ke- miz il léle roiileiir de feu, ibid 3. LESMOtSTACIIKS, ibld. - 4. LES lUES^NiiKS A qneiie fourchue, ibid. — 5 LES MEUISTINI S, ibid. LaMégisline, Ibid. — 6. LES TY- RANNEAUX, 374. — Le Tyranneau de Vieillot , ibid. — Le Tyranneau A huppe blanche, ibid. — 7. LES SVLVII>ARES,ibid. LES OXYRIIYNgUES,374 — L'Oxr- rbynque enreu.lbid. — L'Oxyrhyn. que huppé, ibid. LESJOR4S,375. LESPARDALOTES, ibid. Le Parda- lote paré , ibid. — Le Pardalole pointillé, iiiid. — l.e Pardalotesirié, Ibid. — Le Pardulote gulairé , 376. — Le Pardalole poignardé, ibid. — Le Pardalole africnin, ibid. — Le Pardalole niaunkin, ibid.— Le Par- dalole huppé, ihid — Le Pardaloto roiiKeAtre, ibid. LES .MANAKINS, 377. — Le Manaki 1 A huppe rouge, ibid — Le Man-.. kin superbe , ibid — Le Manakin .1 gorge noire , ibid.— Le Manakin ;i télé rayée , ibid. - Le Manakin à ventre rpiige, ibid— Le Manakin cendré, ibld — LeManakinacapu- chor, blanc, ibid. — Le Manakin gol'reiu, ibld. — Le Manakin plom- bé, ibid. — Le .Manakin bleu, ibid, — le Manakin à tête rouge, ibid. — Lî Manakin A poitrine dorée, ibid — Le Manakin à t(Me bleue, 378 — Le Manakin rubis , ibid.— Le Manakin chaperonné, ibid. — LelMinakin verdin, ibid. — Le Ma- nakin à léle d'or, ibid. — Le Mana- kin casqué, ibid.— Le Manakin mi- litaire, ibid. — Le Manakin aux longues pennes, ibld. — Le Mana- Hî? a longue queue, de la Trinité, ibid, ' î ; i i II l ii 732 LES PACHYCKPIIALES , 371). — Le Guttural, ihid. — Le Pectoral, ibid. — Le Strié, ibid. — Le Brun, ibid. • — L'Olivâtre, Ibid. — Le Fuligi- neux, ibid. — L'Australien, ibid. LIVRE XI. — LES OISEAUX INSEC- TIVORES, 380.— 1. LesPlalyrbyn- ques, ibid.- 2. Les Conoi)o|)haf,'PS, 381. — 3. Les Tyrans, ibid.— 4. Les PitanKas, 386. — 5. Les (iuberne- tés . 387.— 6. Les Gallites , iliid. — 7. LesDrymophiles asiatiques, ibid. —8. Le Monascha, 389.— 9. Drymophiles américains , ibid. — 10. Les Myagracies, ibid. — 11. Les Psophodes, 390. — 12. Les Seisures, ibid.— 13. LesUhlpidu- res, ibid. — 14. LesPormicivores, 361. — 15. LesSétophages, ibid. 16. — Les Tyranneaux, ibid.— 17. Les Culicivores, 392 — 18. Les Pepozas, ibid. — 19. Les Yétapas, 393. — 20. Les Tchitrecs, ibid.— 21. Les Gobe-Manakins, 395. — 22. Les Gobe-Sylvies, ibid. —23 Les Gobe -Vermisseaux, ibid. — 24. Les Arsés , ibid. - 25. Les Apis , 396.-26 Les Adas, ibid.— 27. LesAneny,s,397. — 28 LesMiros, ibid.— 29. Les Gobe-Mouches, ibid. — 30. Les Gobe-Moucherons, 398. — 31 . Les Moucherolles, 399. — 32. Les Moucherolles paroidcs , 400. — 33. Les Moucherolles sji- vies,401 — 34. Les Moucherolles hirondelles , ibid — 35, Les Vivç- rons. ibid.-Les Echenilleurs, ibid. LIVRE XII. — LES PASSEREAUX ENTOMOPH.AGES , 403. — Les Phony games , ibid. — Les Ganulas, 405. — Les Cassicans, ibid — Les Pyliriases, 406. — Les; Vangas , ibid — Les Balaras , 407. — Les Myophones, 408. — Les Çhouca- ris 409. — Les Kistes, ibid. — Les Suhécolhcres , 410. — Les Manorhines, ibid. — Les Lacrayes, ibid. — Les Artamies, ibid.— Les Aplonis,4H.— Les nécardes, ibid. — Les Pies-Griéches , ibid. — 1. Les Corvinelles, ibid. — 2. Les Fal- conelles,412. — 3. Les Crocias, ibid. — 4. Les vraies Pies-grièches, 413. — 5. Les Cyclorhis, 417. — 6. Les Tchagras , ibid. — 7. Les Colluricincles, 418. — 8. Les Spa- ractes , ibid. — 9. Les Pitohuis , ibid. — 10 Les Laninns.ibid. — 11. Les Viréons , 419.— 12. Les Vnlyodons,420.— 13.LesCrinons, ibid. XES LA1SICTERES,421.-Les No- todèles , ibid. — Les Eupedes, 422. — Les Ajax, ibid.-Les Ram- Bhocènes, ibid.— Manicups,ibid. — LesBagadaïs,423. — Les Dron- Bos, ibid. — Les Enicures,425. — Les Ptilioaonatcs , ibid. -- Les Me- rulaxes, 426. — Les Atilas, ibid. — Les llynoiymes, ibid. — Les Phi- l)alures,427. — Les Jaseurs , ibid. — Les Procnés , ibid. — Les Ara- Dongas, ibid. — Les f.otinpas, 428. — LesAmpelis,ibid.— LesPiauhans, 429. — LesGymnodores, ibid. — Les Céphaloplères , ibid. — Les Gvmnocephflles,430. — LesRupi- coles , Ibid. — Les Galyptomcnes , ibid. — Les Euîyccres , ibid. — Les Erolles, 431. -Les Lurylaimes, ibid. — Les Podargues , 433. — Les Guarharos, 435. — Les yKfço- jhélc», 436. - Les Ibijaux, ibid. ( TABLE — Les Engoulevents, 437.— Les Mnrlinels, 440. — 1. Les vrais M: r'inets,441. — 2. Les P.ilestres, ibid. — 3. Les llallcnes, 442. LESIIIRONDKLLKS, 442. — 1. Les Chélidons , ibid — 2. Les Biblis , 443. — 3. Les Hersés . ibid. — 4. Les Cécropis, 444. LIVRE XIIL LES PASSEREAUX OM- NIVORES, 445. — Les Rolles, ibid. — Les Brachyptérolles, ibid. — Les Pirolles, 446.— Les Rollier.s, ibi.l. — Les Mainates, ibid.— Les Mi- nes, 447. — Les Créadions, ibid.- Les Callœas, 448. — Les Glaucopes, ib. — Les Tcmias , ib. — Les Para- disiers, ibid.— 1. Les vrais Paradi- siers, 452.— 2. Les Sifllets, 461. —3. Les Lophorines, 463. —4. Les M&nucodes, 464.-5. Les Dilillo- des, "îeS. —6. Les Astrapies, 466. LES TIMALIES. 467. — Les T Ijucas, 469. — Les ('hocards , ibid. — Les Itliinoinys , ibid. — Les l'odoces , 470. — Les Mesangeais, 571. — Les Geais, ibid. — Les Pies, ibid. — Les Picalhartes, 472. —Les Reveil- leurs, 473.— Les Corbeaux , ibid. — 1. Les Choucas, ibid.— 2. Les Corneilles, ibid.— 3. Les Corbeaux, ibid. — 4. Les Gymnocovres, ibid — 5. Les Corbivaux, 475.— Les Casse-Noix, ibid. — Lesyiiiscoles, ibid. — Les Caciques , 476. — Les Cassicules,477.— LesCnssides.ibid. LESTHOUPIALES, ibid. § I. Quiscalus, 479. S II. Icterus, ibid. — LeTrou- piale bonana, 480. — Le Troupialc coiffe-jaune , ibid. — Le Troupiale varié, ibid. — Le Trou|ii.tle cul- jaune , ibid. — Le T; oupiale de St.- Domingue, 481. — Le Carouge chrysoptére, ibid. — Le Troupiale à létc orangée, ibid. — Le Trou- piale Jamacai, ibid. — Le Trou- piale de Cayenne, ibid. — Le Trou- piale à télé dorée, 482. — Le Trou- piale tacheté, ibid. — Le Troupiale de la Louisiane, ibid. — Le Trou- piale commun , ibid. — Le Trou- piale Costotol, >.'oid. — Le Troupiale arc-en-queuj, 483.— Le Troupiale du Brésil, ibid. — Le Troupiale Ja- pacani, ibid. — Le Troupiale Toco- lin, ibid.— Le Troupiale comman- deur, ibid. —Le Troupiale amé- ricain, 484. — Le Troupiale Gas- quet,ibid. — Le Troupiale rouge , 485. —Le Troupiale du Mexique, ibid,— Le TroupialcBaltimore, ibid. — Le Troupiale bruanlin. ibid— Le Troupiale noir,486.—LeTroupiale ferrugineux, ibid.— Le Troupiale siffleur , ibid. — Le Troupiale olive de Cayenne , ibid. — Le Troupiale châtain , ibid. — Le Troupialeacu- tipenne, ibid.— LeTroupialechopi, 487. — Le Troupiale chrysoptére, ibid. — Le Troupiale des bois, 488. — Le Troupiale brun rougeAtre , ibid. — Le Tronpialeàcalotte rous- se, ibid.— Le Troupiale de Cartha- gcne, ibid. — Le Trou|)iale dragon, ibid. — Le Troupiale à épaiiletlcs rousses , 489. — Le Troupiale gui- rahuro.ibid. —Le Troupiale à gor- ge noire, ibiu. — Le Troupiale mas- qué , 490. — Le Troupiale à men- ton noir, ibid. — Le Jamaci du Mexique, ibid. — Le Troiti)iale cha- peronné, ibid.— Le Carouge chry- .sucéphale, ibid. — Le Carouge iclé- rocéphale, 491 , — Le Carpuge de Bullok , ibid. — Le Carouge auiff I épaules d'or, ibid. — Le Leisie gas quel, ibid. — Le Leistc humerai, ihid.— le Cho|ii , ibid. LES TR«)UPIALES A RARUILLOS on PIIILUSTUKES. 491. — l.esAnii blirarnphes, 492. — Les Elour4 neaux , ibid. — Les Sturnies , Ihid 1 — LesCralopes, 493. — Les PsoJ roïdes , ibid.-Les Marlins, 49.i] Les liydrobales, 495. — Les GralJ Unes, ibid.— LesPique-Bœurs,49(;l — Les Loriots , ibid. — Les Mlmè-I tes , 497. — Les Séricules , ihjd j — LesGoulins,499. —Les Lorioil des, ibid. — Les Dasyornis , iliiri.—l Les Argyes , ibid. — Les Sphénu-I res , 500. — Les Stournes , ibid.-l Les Philébrcves, 501. — LesOrai-l laries, ibid. — Les Brèves, ibid.l — Les Fourmiliers miophagps I 503.— Les Fourmiliers brachyii-T téres, ibid. — Les Fourmilfer'^mé- rulaxes , 504. — Les Fourmiliers! bataras, ibid. —Les Allotriés, iliid.l — Les Fourmiliers grimpars, 505.1 — Les Chainaeza, ibid. — Les Gos-| sypia , ibid. — Les Zoolhere.s, ibid.l — Les Janthocincles, ibid. — leJ Sternorhynques, 506.— Les Cindu-I somes, ihid.— Les Moqueurs, ibid.l — Les Pélrocincles, 508. — l.csl Vrais Merles, ibid. — LesTiirdoi-l des, 510. — les Merles traquets,! oI2. — Les Malurion.s, ibid. — I.csl Merles philédons, ibid. — Les Do-I nacobins, ibid. —Les Traqiiels.l 513. — LesMérions, 514. -Lesl Queues g-nzées, ibid. — Les Gvsll-I coles, 515. —Les Rubiettes. iliid.) — Les Zosiérops , ibid. — Les F/in-r vetles, ibid. — Les Pégols, 519.1 Les llylophiles, ibid. — Les Phi'iii-I cures, ibid — Les Acanthizas, ibid.l — Les Roitelets, ibid — Les T,i-f churis, 520. — LesSynallaxes.ibid.^ — Les Prinias, 521. — Les Lavan-B U diers, 522. — Les Bergeronnetlcsl ibid.— Les Troglodytes, ibid, LesThriothores, 523. LIVRE XIV.— LES OISEAUX TEMI I ROSTRES. 524. — Les Tartares ,1 ibid. — LesGrimpics,ibid. — l.esl Sittines,525.— LesSittelles,52().[ — Les Oxyures, 527. — Les Syiviet-i tes, ibid — Les Siltacilles, ibid.j — Les Onguiculés , ibid. — Les Na- sicans, ibid — Les Falciroslres, ib.| — Les Pipiculés, 528.— LesMnlotil- les, ibid — Les Oxyglosses, ibid. — I Les Lochmias, ibid.— Les ScléniresJ 529.— LesMohouas, ibid.— LesTi- chodromes, ib.— Les Grimpcreaui, ibid. -LesIIuppes.ib.- Les Eciie- Icts, ibid. — Les Fourniers, 530.1 — Les Picerihies, 533. — Lesl'pii- j certhics, ibid. — Les Falciilies,| ibid. — LesCravehuppes , 535.-| Les Claves, ibid. — Les Epima- ques , 536. — Les Ptiloris, ibid. - j Les Kpomques proprement dits,! 537 — Les Falcinelles. 539.- Les Canéliphages , 540. — Lcsl Mnkcs, 541.— LesPomatorhin.s ibid. — Les Orthotomes , 543.- Lcs Edéles, ibid.— Les Dacni.<. 544.— Les Guits-GuitSpibid. -j Les Oiseaux-Mouches , ibid. — Le.< Iléorotéres , 589. — Les Souï-Man- gas, 590. — Les Arachnolhcre.*, 591 . — Les Phylidonyres , ibiil. - Les Philédons , 592. —Les Myzan- thes, 593. — Les Verdins, SDi - 1 Les Corbicqlaos, ibid. lok , ibid. — Le Carougc aux] nies (l'or, ibid. — Le Leisle gas t.ibid. — Le Leiste kuiiicral I.— l.c Choiti , ibid. ROUPLVLES .\ R\ltUILLO>$ ol LUSTUItLS. 491. — Les Ani amphes, 492. — Les Eloiir iix , ibid. — Les Stiirnies , ibid LcsCrulopes, 493. — Les Psn les , ibid.— Les Marllns, 49i ll}[drnbales, 495. — Les Gral. is, Ibid.— LesPiqiie-Bœiirs,4!)6 .es Loriots , ibid. — Les Mimé-] , 497. — Les Sériciiles, ihiij .es(îoullns,499. —Les Loriu , ibid. — Les Dasyornis , iliid Arnyes , ibid. — Les Sphénu-I , 500. — Les Stournes , ibld.-j Philébrcves, 501. — LesGraJ. es, ibid. — Les Brèves, ibij. Les Fourmiliers miophaïcs ,| }.— Les Fourmiliers brachyp- ;s, ibid. — Les Fourmiller' mé- axes , 504. — Les Fourmiliers aras, iliid. —Les Allotriés, ibid. Les Fourmiliers grimpars, 503. Les Chamacza. ibid. — Les (ios- ia , ibid. — Les Zootheres, il>id. ^es Janthocincles, ibid. — Im] rnorhynques,506.— Les f.inc ues, ibid.— Les Moqueurs, ibid. Les Pélrocincles, 508. — les lis Merles, ibid. — LesTiirdoi- î, 510. — les Merles traquets, 2. — Les Malurions, ibid. — les ries phllédons, ibid. — Les Do- cobins, ibid. — Les Traquets. 3. — Les Mérions , 514. -les eues g.iitées, ibid. — Les Cysti- tes, 515. — Les Rubieltes..iliid. Les Zostérops , ihid. — Les Fau- nes, ibid. — Les Pégols, 519, |) Hylophiles, ibid. — Les Phi'iii- -es, ibid — Les Acanthizas, ibid. es Hoilelels, ibid — Les Ta- ris, 520. — LesSynallaxes.iliid es Prinias, 521. — Les Lavan- rs, 522. — Les Bergeronnettes, 1. — Les Troglodytes, ibid.- Thriolhores, 523. ,IÎ XIV. — LES OISEAUX TEMI iSTRES.524. — LesTartares, d. — LesGrimpics,ibid. — I.fs tines, 525.— LesSittelles, 52(i Les Oxyures, 527. — Les Sylvlet , ibid — Les Sittacilles, ibid Les Onguiculés , ibid. — Les Na- ans, ibid — Les Falciroslres, ib. es Pipiculés, 528.— LcsMniolil- ibid — Les Oxyglosses, ibid.- Lochmias, ibid.— Les Sclénires, 9.— Les Mohouas, ibiJ.- LesTI- Ddromcs, ib.— Les Grimpcreaux, d. — LesHuppes, ib.— Les Eclif- s, ibid. — Les Fourniers,530. Les Picerthies, 533. — Lesljtii- •thies, ibid. — Les Falciilles, — LesCravehuppes , 535.- _, Claves, ibid. — Les Epima- îs , 53fi. — Les Pliloris, ibid. - i Epomques proprement dits, r. — Les Faleinelles. 539.- i Canéliphagcs , 540. — les kcs, 541.— LesPomatorhiris, J. — Les Orlholomes , 543.- Edéles, ibid.— Les Dacnis. i.. — Les Guits-Guils,ibid. - Oiseaux-Mouches, ibid. — l-fs )rotéres , 589. — Les Soui-Man- , 590. — Les Arachnolhere.<, . — Les Phylidonyres , ibid.- Philédons,592.— Les Myzan- s, 593. — Les Verdins, 59* ' Corbicqlaos, ibid. tlVRK XV. — LES PASSEREAUX SYNDACTYLES et GRIMPEURS, 595 —Les Tocks, ibid.— LesNa- cibas, 596.— Les Calaos, ibid. — Les Toucans, 598. — 1. Les vrais Toucans , ibid. — Les Toucans au- lacorhynques, 599. — 3. Les Ara- caris, ibid. — Les Momols, 600. LES PERROQUETS , 601. — 1. tes Calypthorynques , ibid. — 2. Les Callocéphales , 602. — 3. Les Ca- catoès, ibid. — 4. Les Calopsiles, 603. — 5. Les Psittrichas, ibid. — 6. Les Eurhynques, ibid. — 7. Les Aras , 604. — 8. Les Araras , ibid. — 9 LesPsitlricIres, 505 — 10. Les Mascarins, ibid. — 11. Les Amazones, ibid. — 12. Les Nestors, ibid. — 13. Les Loris, 606. — 14. LesVinis. ibid.— 15. Les Psitta- pnus, ibid — 16. Les Psiltacules , 607. — 17. Les Mycropsitles, ibid. — 18. Les Coulncissis.ibid. — 19 Les Touits, 608 — 20. LesCaicas, ibid. — 21. Les Tavouas ou Griks , ibid —22. Les Jacos, ibid. — 23. Les Maximiliens, 609. — 24 '.es Palettes, ibid. — 25. Les Perruches australes, ibid. — 26. Les Pezopo- res, 610. — 27. Les Perruches la ticaudes, Ibid. — 28. Les Trieho- glosses, 612. —29. Les Brologé- res, 623 — 30. Les Perruches amé- ricaines, ibid. — 31. Les Perru- cbes à queue en flèche, ibid. LESCOURUUCOUS,614. — LesAnis, 617. — Les Maicthas , 618. - Les Courols, 619 — Les Coucals, 620. — Les Couas , 621 . — Les Caloba- tes,622. — Les Taccos, 623. — Les Guiras, 624. — Les Coucous, ibid— 1 Les vrais Coucous, 624. — Les Edolios , 625. — 3. Les Coucous gros-becs , ibid. — 4 Les Surnicous, ibid. — 5. Les Chalci- tes , 627. LES INDICATEURS , 628. — Les Bar- DES MATIERES. bacous , 630. — Les Barbicans , 631.— Les vrais Barbus, ibid.— Les Barbions, 633. — Les fRtbu- .scrics , 634. — Les TitHiatias , 635. — Les Pics, ibid — 1. Les Picoides, 636. — 2. LesColaptes, Ibid. — 3. Les Asthenures , ibid. — 4 Les vrais Pics , ibid. LESI'ICUMES, 643.- Les PIcules, 644.— Les Torcols, ibid. —Les Jacamars , 64Ô . — Les Guéiùcrs, ibid.— Les Alcemerops, 646. — Les Moqueurs , 647. — Les Rhino- pomastcs, ibid. — Les Alcyons, ibid.— 1. Les Ceix, 648 —2. Les vrais Martins- Pécheurs, 649 — 3. Les Tanysyptéres, 651. — 4. Les Symés, 652. — 5. Les Mélido- res,653. — 6. Les Choucalajous, ibid. — 7. Les Marliiis Chasseurs, 654. — LesTodiramphes, 656.— Les Todiers, 657. LIVRE XVI. —LES OISEAUX RIVE- RAINS ou ECHASSIERS , 659. — Les Foulques, Ibid. — Les Poriihy- riuns, ibid. — Les Gallinules, 661 . — Les Raies, ibid. — Les Manouet- les , 662. — Les Jacanas , 663. — Les Giaroles , 665. — Les Van- neaux , ibid. — Les Pluviers, 670. — Les OKdicncmes, 677. — Les Burrhins , ibid — Les Esacus, ibid. —Les liuitriers, ibid. — Les Echas- ses, 678. — Les Catoptrophores , ibid. — Les vrais Chevaliers, il)id. — Les Barges , 679. — Les Bécas- ses, ibid. — 1. LesvraiesEcbas.ses , 680 — 2. Les Bécassines, ibid — 3. Les Macrnramphes , 681. — Les Rhynchées, ibid.— Les Maubèches, ibid. — Les Alouettes de mer, 682. — Les Corcolis , ibid. — Les San- derlings, ibid. —Les Anarhinques, ibid. — Les Combattants, 683. — Les llémipairnes, 684. — Les Tour- ' ne-Pierre, 685.— Les Phalaropus , 733 686. — Les Eurînorhynqucs , ibid* — Les Lapipédes, ibid.— Lesllo- lopodes, ibid. — Les Erolies, 687. — Les ibidorhyn(|ues. ibid. — Les Courlis , 688. — Les Ibis , ibid. — Les Hérons, 692.— 1. Les Bilio- reaux, ibid. — 2. Les Faux Bibn. reaux, ibid. — 3. Les Butors , 693. — 4. Les Onnrés . ibid. — 5- Les Blongios, 694.— 6. Les Crabiers, ibid — 7. Les Aigrettes, ibid. — 8. Les vrais Hérons, 696. —Les Spatules, 697. — Les Cigosnes, ibid. — Les Anaslomcs , 698. — Les Tantales , ibid. — Les Jabiriis , 699. — Les Marabous, ibid. — Les Grues ordinaires , 700. — Les An- thropoïdes, 701.— Les Drome.--, ibid. — Les Leplorhynques , 702. — Les Avocettes, ibid — Les Fl.im- monls.703. — Les Grèbes, 704. Les lliliornes, 705. LIVRE XVn. — LES OISEAUX N.A- GKURS ou PALMIPEDKS , 706. — Les Anhingas, ibid — Les Pélicans, ibid. — Les l^ous, 707. — Les Cor- morans , ibid. — Les Frégates , 709. — Les Albatros, ibid.— Le» Pétrels. 710. - 1. Les vrais Pé- trels, ibid.— 2. Les Thallasdrome.<, 711.-3. Les Puffins, ibid. — Les Prions , ibid. — Les Pelécanoidos , 712 — Les Labes, ibid. — Les Mouettes, 71 3. — Les Sternes. 71 4. — Les Rhyncopes, 716.— Les Phaé- tons.ibid — Les Céréopsis, iliid. — Les Bernachcs, 717. — Les Oies, ibid.— Les Cygnes. 718. — Les Hydrobates, ibid — Les Canard.s 719. - Les Harles , 722. — Les Guillemots , 723. — Les Synlhli- boramphes, ibid. — Les Stariqncs, ibid.— Les Ombries. ibid. — Les Vermirhynques , 724. — Les Ma- careux , ibid. — Les Manchots , J 725. FIN DE hh. TABLE UES MATIERES DU TOME SECOND,