^ ^ <^^. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 l.l 11.25 lu Uii 12.2 ï? 144 "^ kl u ^|l.6 ^ 7 7 /^ '■^ '/ Hiotographic Sdenœs COTporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 872-4503 i^o CIHM/ICMH Microfiche Séries. CIHIVI/ICMH Collection de microfiches. Canadian Instituts for Historical Microreproductions / Institut canadien de microreproductions historiques ^^:yf *A ■l'rr 0 S' AU- 'il: ■ tv - l*t-' .');(,; 'S r^«i) ■ :"'î;f*'l; I 4 . t UPPLÉMENT À f- ■ ^HISTOIRE NATURELLE. ■'*! .-.mf-'-^i:'* ■«> ■ ï «■ (?me rremien , % '■•C ^ •-Ï {-:. "f t*^ T- ^-î* ( i Ik-. i •' ■• > • l«sa*-»'^*"vVY ; .'fTt» -liï:.'- " \. ISTOIRE NATURELLE, ÉNÉRALE ET PARTICULIÈRE, [ervant de (ùite à la Théorie de la Terre, & dlntrodudion à Thiftoire des Minéraux. ^arM. h Comte DE BuFFONy Intendant du Jardin du Roi ^ de l* Académie Françoife , ù de celle des Sciences , &c. Supplément, Tome Premier. \±^^^^.jU^^ E L'IMPRI M. D C C L X X I V. :,^^ ,;..■ .;-y^ 1 J », ^ •■ ' TAB LE ; De ce qui rft contenu dans ' v ce Volume; ^'^"^ v' ■ '■ .'^ . 5v- "' ■*'' ^ "'^■^■■- i ^^ ■■ -■■L ■ * ■ i>.-E.y É LÉ MENS, I.** Partie.. X/£ Ai Lumière y de la Chaleur ù du Feu .... page i II.»« Partie. De l'Air, de l'Eau & de la Terre . • . . • • • iio Réflexions fur la Loi de l'AttraC' tion .••...•••. . . 177 Tarde Expérimentale . . .101 Premier Mémoire. Expériences fur le progrès de la chaleur dans les corps ••••••..• 104 / TABLE. Second Mémoire. Suite des Expériences fur le progrès de la chaleur dans les différentes fubf- .tances minérales 144 Table des Rapports du refroidi/- fement des différentes fub fiances minérales. ........ 595 Fin de la Table. a i il.» . HISTOIRE H I S T 01 R E ■ rt T-<.-, ^i TiV», D NATURELLE /f\ /f\ /FS /*S ^'WN /f\ «'PS /WS ^F\ /*\ /W\ /f\ /?S /W\ /!•% /f^ ( t « i . . • ^., « .J INTRODUCTION , j.'iot # BUHvÀb eK< '"a '^'i^ ^^» " itiTiOi i) Jôj L'HISTOIRE DES ■ I I • [ i I DES ELÉMENS. .-r^rjp R E MI ÈRE' P A* f JtV''^^^ t)e la LVMIÈRÈ, delaCHÀhBUK Les Ptr I is a n'c e s iè 'la Nature auiam qu e^$ npus font corinujBs , peuvent fe réduire à deux forces primitives , ie'Ue qui caufe ia^fanteur , & celle qui produit Sufpléntht. Tomci; '^^^^'^^^^^jjT'a^^ ' -r--Vl Ty- f 1 IhtroduclioH à VHiJloire là chdictif. La force d'impulfion leur eft fubordonnée» elle dépend de la premxèce pobr fts effets pUrcrcultars, ai tient k fti frcondt pout Tefct général \ Comme tim- pulfipn ne pciit s'exercer qu'a^ moyen du i^orF, ât qtiie (eirelîCbrc. n'a^t «{u'en véh'u dé la force qui rapproche les parties élQi|nies» ildl tfadr que i'MputfK^n a Hefom, pour opérer, ciu concours de l'at- traâfoAi earlî la mitrère oeffoitjde s'itti- rer , fi les corps perdoîent leur cohérence , tout refïbrt ne feroi^tt pas détruit, toute communication de mouvement iotcrcepr tée^tôOteimpKiirioÀiÀJlle^^^^ ^tk nique & ne peut fe tMirTmettre dxin forps à uw âlUre'cfie piir-Vélifticiri^-, ^ eHhn oii peui déiiioriim' qifoh TcJlPps paitâîtôi ment^ift^ (^^^àïii^ ah^i^çpiii^exi- blej'leroit en même temps abfolument î^9H^bRe^&)tcNlt4^aît iàJûdÎMylè'^è)^^ voir Tadlion d*un»aintrç,cprg^ (b). été regardée ce ommc unj yéfiiéj^'e^|<^||p||.,^Jes Ses Minéraux X^ Partit. ^ L*attra6kion étawtdn^ctfér général, conftattt & permanent, rJtnjpuHiôn ^, Aans îa plupart des corps, eft particulière, de n eft ni confiante nt permanente , en dépend t^^mm -*-*** ^n^* plut nwàà MxthésiatkseBS i« font ntnneniéf 4i/ei calculer lesréfultats dans les difTérentescirconllanceSy ti nous ont dorniéfnt cefa desrégfet fic^fes feiiuuïesy |oû Us ont employé beaucoup d'art; mais perfonne. ce |isefembIe,n'ajttrqu'icîconfidéréIa nature intimé du mouvement, 6c n'a tâché de h reprérénter ^ de préi^ntier àux.aittr0sJa inanière bhyfî latrrââion fub- .fiAeroit ^n'en agtroit pas moins, tandis que celle- ci venante ceflFer, l'autre feroit ftorî-feûrîement fans exercice , mais même fans éxiftence*) c'eft donc cette diflérence pounra pas communiquer fe mouvemeiit à la partie antérieure , puifque cette partie poilérieiu'e , qu i a été fupppfée inflexible, ne peut pas changer, eu égard aux autres parties; donc it feroit impoifibfe de com- muniquer aucun mouvement à un corps ihflexil>ie. | iVIais rexpérience nous apprend qu'on communique I le mouvenieht à tous les corps ; donc tous fes corps font à relfort, donc ii n'y a poiftt de corps parfaite- ment durs & inflexibles dans ta Nature. Un de mes amis (M. Gueneau de Montbeiilard), homme ^ d'un excellent efprit, m'a écrit à ce fujet dans lesi termes (uiviins. «< De la*fnppofition de i'immcbiité/ n abfoluedes corps abfolument durs, il fuit (ju'ilj M ne &udroit peut être qu'un pied cube de cette | » matière pour arrêter tout le n^ouvement de PU^ j >» nivers connu : & fi (?ette imin^obilîté abfolue étoit L u prouvée, il iemble que ce n'efl: point aflbz de S « dire qu'il n'exifte point de ces corps dans la Na- ^ M ture,& qu'on peut les traiter d'impoflibies , & •* dire que la fuppofition de leur exillence eft ab* ») furde^car le mouvement provenant du refibn »» leur ay^nt été rfefufé . ils ne peùveutdè^fors étr« f> capables du mouvement brdvènah* et l'attrac- tion y qui eft par fhypothèiè Vctii^ 4u reflcrt; n i des Minéraux^V^ Partie. j eflentielle qui fubordonne rimpulfîon à ractractioti dans toute matière I)rute & purement ^cP ^'^^'''^ ^'"^^ '^'^^^'] Mars cette impulfion qui ne peut ni s'exercer ni fe tranfmcttre dans les corps bruts qu'au moyen du relTort, c'eft-à-dtre , du fecours de la force dattradion, dépend encore plus immédiatement , plus géné- ralement de la force qui produit la cha" leur , car c'eft principalement par le moyen de la chaleur que rimpulfîon pé- nètre dans les corps organifés ,.c*eft par la chaleur qu'ils fe forment, croiffent & fe développent. On peut rapporter à l'at- tra(5lion feule tous les effets de la matiète brute 5c à cette même force d'atttadbion jointe à celle de la chaleur, tous les phé- nomènes de la matière vive. >'^^^^ san^ ^ j'entends par matière vive, non^feule- ment tous les êtres qui vivent ou végètent > mais encore toutes les moîédiles organi- ques vivantes , difperfées & répandues dans les détrimens ou réfidus dés corps orga- nifés *, je comprends encore dans la ma- tière vive celle de la lumière, du feu, de la chaleur, en un mot toute matière qui nous paroît être adive par elle-même. itj i ^ Intraâu^on à VHifioire pr cette matière vive tend toujours t^ centre à la circonférence, au lieu que ^4 matière brute tend au contraire de la cir- c^çn^çnce a^ ceptf e '9 c'eft une force lexpapfive qui anime ta matière vive> 5c ç'çjî une force attraâive ^ laquelle obéit la matière brute : quoique les direâ:ions de ces deux forces loient diamétralement oppofées, l'adion de chacune ne s'en exerce^pa^n^pins j elles fe balancent fans jamais fe détruire > & de la combinaifon de ces deux forces également a61:ives réfultent tousies phénomènes de rUnivers. m . Mais, dira-t-on, vous réduifez toutes les puiflances de la Nature à deux forces > ^une attraûive & l'autre expanfîve > fans donner iaçaufe ni de Tune ni de l'autre» éc vous fubordonnez à toutes deux l'im- puliipn qui edb la feule force dont la caufe nous foit connue & démontrée par le rap- port d^e nos fensy n'efl-ce pas abandonner une idée claire, 5c y fubftituer deux hy- pothèles obfcures? ^ji,^ , .^ : - ... ., A cela je réponds aue, ne connoiflànt rien que par comparaifon , nous n'aurons jamais d'idée de ce qui produit un effet général 5 parce que cet effet appartenant à tout , on ne peut dès-lors le comparer à di^Mihi&dtt^^t^ Partie. y Tien. Demander <{ue!le eft k caufe de la force attraélivc, cett exJger quon nous dife lâ raifon pourquoi toute la mattèré s'attire : or n& nous fuflSt-ii pas de favoir que réeUemént toute la matière s'attire. Se. n*eft-ii pafrflifié de concevoir que cet effet étant général, nous n'avons nul moyen de le comparer, & par conféquent nuHe efpérance d*en connoître jamais la caufe ou la raifon ? Si l'effet, au contraire, étoit particulier comme cehn de i'attraélion de l'aimant & du fer, on doit efpérer d'en trouver la caufe , parce qu'on peut îe comparer à d'autres efltets particuficrs, ou k ramener à l'effet général. Ceux qui exi- gent qu'on leur donne lâ raifon d'un effet général, ne connoifTent ni l'étendue de la Nature ni lès limites de l'efprit humain : demander pourquoi la matière efl étendue, pefante , impénétrable , font moins des queftions que des propos mal conçus, & auxquels on ne doit aucune réponfe. Il en eft de même de toute propriété particulière lorfqu'elie eft eflèntielle à la diofe : de-' mander , par exemple , pourquoi le rouge eft rouge, feroit une interrogation puérile y à laquelle on ne doit pas répondre. Le A iy s Intrcfducfiôn à VlJiJloire Phîlofophe e(l tout près de l'enfant lorfqu'ti fait de leniblables demandes, & autant on peut les pardonner à la curionté non réfléchie du dernier , autant le premier doit les rejjBter & les exclure de fesidées.! -.np Xi Puis donc que la force d'attraâion & la force d'expan(ion font deux effets gé- néraux , on ne doit pas nous en demander les caufes *, il fuflit qu ils foient généraux & tous deux réels, tous deux bien çonf- tatés, pour que nous devions les prendre eux-mêmes pour caufes des effets particu- liers, & rimpuliîon eft un de ces effets qu'on ne doit pas régarder comme une caufe générale connue ou démontrée par le rapport de nos fens , puifque nous avons prouvé que cette force d*mipulfion ne peut exifter ni agir qu'au tnoyen de l'attradion qui ne tombe point fous nos fens. Rien n'eft plus évident, difent cer- tains Philofophes, que la communication du mouvement par l'impuliîon, il fiiffit qu'un corps en choque un autre pour que cet effet fuive ', mais, dans ce fens même, la caufe de l^attradlion n'eff-elle pas encore plus évidente & bien plus générale, puif- qu'il fuffit d'abandonner un corps pour qu'il tpmbe & prenne du mouvement fans ■T"^s':y :*',""':■ " "îrr oirc itlorfqu'il autant on )Cné non mier doit ices. aâion Se effets gé- kmander généraux icn çonf- 5 prendre s par^icu- ces effets mme une ntrée par lue nous impuliion loyen de ; fous nos fent cer- unication il fuffit )our que même, la encore le, puif- ps pour nent fans des Minéraux , I." Partie. 9 choc? le mouvement appartient donc, dans tous les cas > encore plus à lattradècdâ qu à rirapulfîon. ^^-^^ .>...... .\ Cette première réduAion étant faite » il feroit peut-être podible d'en faire une féconde > & de ramener la puiOfance même de Texpanfion à celle de Tattradidn, en forte que toutes les forces de la matière dépendroient d'une feule force primitive : du moins cette idée me paroîtroît bien digne de la fublime fimplicité du plan fur lequel opère la Nature. Or ne pouvons- nous pas concevoir que cette attrâ mais ,^ effet qui en dérivai ^ qui fe manifefte toutes, les fois que les corps fe <:boquent GiX frottent Içs uns contre le« autres* ^':±, i^f^ J'avoue qu il faut Aippofer dans chaque tiioiécule de matière» dans chaque atome quelconaue , un re^Tort parfait» pour con- çeypÎB clairement ; comment s'opère ce c|)f^igetiietH de l'attraâiqn en répuUIon *, * njMia^cdla m£is^ nousr eft alTea indiqué par des fiaics; pjus ïa matière s'atténue^ jàus 6lie prenddereflfort^Iat^rre & i'eau» qui en (ot^ç les agrégats les plus groi&ers> ,ont;n^oin£îd6 reilbrt que l'air) ^ le feu ] quieft îe plui^&ibtii des élàt^ens , eft auffi celui qui aie plus de force expanfive. Les plus petices molécules de la matière , les ]^us petits atomes que nous connoif- fioïis font ceux de la lumière s & l'on fait qu ils font parfaiteiiienréiaftiqueS) puifque 1 angle ious le^u^l la lumière ie réfléchit eft toujours égal à celui (pus lequel elle arrivé : nous pouvons donc en infferer que ■■f*-*\ des Minéraux ^ I." Partie, 1 1 routes les parties conftkutives de la matière en général font à reflbrc parfair. Se que ce re(]brt produit tous les effets de la force expan(îve> toutes les fois que les corps fe heurtent ou fe fronent en fe rencontrant dans des direâions opposées. i: ^'^tif^ vro L'expérience me paroîc parfaitement d'accord avec ces idées ^ nous ne connoif'- fons d'autres moyens de produire du feu que par le choc ou le frottement des corps; car le feu que nous produifons par la réunion des rayons de la lumière , ou par l'application du feu déjà produit i des matières combuftibles , n'a*iHil pas néan- moins la même origine à laquelle il faudra toujours remonter f pwfqu'cn fwppofaac l'homme fans mirrâs ardens & uns feu aâuel, il n'aura d'autres moyens de pro- duire le feu qu'en frottant ou choquant des cprp^ foUidIes les uns contre les aucres/V^ rK> La force expanfîve poiirroit donc bien n'être, cjatis le réel,queJajiaftio« dç h - i:'''*''i''-* ''''• kW^B (c) Le feu que tion des herbes e dans les efFervefce qu'on paiife m'o 12 Introduction à l^H[ynrê^\ force actraâive *, réaâion qui s'opère toutes les fois que les molécules primitives de la matière, toujours attirées les unes par les autres, arrivent à fe toucher immé- diatement \ car dès"lors il efl nécefTaire qu'elles foient repoufl^ées avec autant de vîtelTe qu'elles en avoient acquis e^ direc- tion contraire au moment du contaéb (d)^ du feu par la fermentation & par i'effervefcence , dépend, comme tout autre, ae Taétion du choc des parties de la matière, les unes contre lec autres. -.*Q^ , / & qu elles ■■ les parties de leur intérieur, qu*arriveroit-iï à ces deux mafles ifolées de toute autre matière, fi tout leur mouvement progreflif étoit tout-à-coup arrêté, & qu'il ne reliât h chacune d'elles que leur force d'attraétion réciproque ? li eft cïair que , dans cette fuppoiition, îa Lune & la Terre fe précipiteroient l'une vers l'autre , avec une vîteffe qui augmente- roit à chaque moment , dans la même raifon que diminueroit ie carré de leur diftance. Les vîtefles acquifes feront donc immenfes au point de contact , ou , fi l'on veut , au moment de leur choc , & dès- iors ces deux corps , que nous avons fuppofés à reifort parfait , & libres de tout autres empêche- mens, c'eft- à-dire, entièrement ifolés, rejailliront chacun, & s'éloigneront l'un de l'autre dans la direction oppofée , & avec la même vîtefle qu'ils avoient acquife au point du contaâ; viteffe qui, quoique diminuée continuellement par leur attrac- tion réciproque , ne laiflTeroit pas de les porter d'abord au même lieu d'où ils font partis, mais encore infiniment plus loin , parce que la rerardation du mouvement eft ici en ordre inverfe de celui de l'accélération , & que la vîrelTe aMuife au point du choc étant immenfe , les efforts de l*attra«aion ne pourront la réduire à zéro qu'à une diftance dont le carré feroit égsdement immenfe ; en forte 3ue fi le contaâ étoit abfolu , & que la diftance es deux corps qui fe choquent , fût abfolument nulle, ils s'éloigneroient l'un de l'autre jufqu'à une diftance infinie ^ & c'eft à-peu-prcs ce que nous 14 Introduction à VHiJloire , nobéiflènt qu'au feul mouvement produit par leurattraûioii, cette vîtcfle acquifc cft immenfe dans le point du contadt. La cha- leur, la lumière, le feu qui font les grands effets de la force expanfive , feront produits toutes les fois qu'artificiellement ou natu- rellement les corps feront divifés en parties très-petites, & qu'ils fe rencontreront dans des diteâions oppafées, & la chaleur fera d autant plus feniible , la lumière d'autant plus vive, le feu d'autant plus violent que les molécules fe feront précipitées les unes contre les autres, avec plus de vitefle par leur force d'attra€lion mutuelle. Oe-Ià on doit conclure que toute ma- tière peut devenir lumière, chaleur , feu \ qu'il fuffit que les molécules d'une fubf- tance quelconque fe trouvent dans un état de liberté^ c'eft-à-dire, dans un èi^t de divifion aflfez grande & de féparatlon, telle qu'elles puiffent obéir fans obftacle 4 toute la force qui les attire les unes vers les autres 5 >i I III I 1 1. ■ Il < \\ I 1 1> voyons ai'rhner à la lumière & au feu , dans le mo- ment de l'inflammation des matières combuftibles; car , dans l'inftant même , elles iancent leur lumière à une très-grande diftance, quoique ies particules qui iè font converties en îumière fulïent auparavant ((èsvoifines ies unes des autres.. yi des Minéraux^ V\ PArÛe. i j car, dès qu'elles fe rencontreront , elles réagiront les unes contre les autres, & fe fuiront en s'éloignant avec autant de vitelTe qu'elles en avoient acquis au moment du, contadl, qu'on doit regarder comme un vrai choc \ puifque deux molécules» qui s'attirent mutuellement^ nepeuventfe ren- contrer qu'en direâion contraire. Aînii la lumière, la chaleur & le f^u ne font pas des matières particulières, ^&& matières (SfFércntes de toute autre matière*, ce n'eft^ toujours que la même matière qui n'a fubi cf autre altération, d'autre modification, 2u une grande dividon de parties, & une ireâion & Qu'elle Te trouve à portée f'i. k nr fphcre d'attradkion •, Je dois mên e Jiiw c]u'elle eft fort pefante, relativemrir "i fon volume qui eft d'une pet'cefï,^ • xtrênie, puifque la vîtefTe immenfe avec laquelle la lumière fe meut en ligne diredle , ne l'empêche pas d'éprouver affez d'attradHon près des autres corps j pour que fa direction s'in- cline & change d'une manière très-fen(îble à nés yeux \ 3.^ la fubftance de la lumière n'eft pas plus (impie que celle de toute autre matière, puifqu'elle eft compofée de panies d'inégale pefanteur^ que le rayon rouge eft beaucoup plus pefant que le rayon violet , & qu'entre ces deux ex- trêmes elle contient une infinité de rayons intermédiaires, qui approchent plus ou moins Je la pefanteur du rayon rouge ou de la irîj.: : i*^ du rr^'^^n violet:. toutes ces' conft ;iîe;iCCi dérivent néceflàirement des des Mine^râux, I." Partie, if phénomènes de l'inflexion de la lumière Se de fa réfraékion (ejj qui, dans le éel > fe) L'attraftlofl unrverTe'le agît fur la lumière ; H ne fsu it , pour l'en convamcre , qu'examiner \ts caa extrêmes Je la réfradtion : torfqu'un rayon de '««- mière paffe à traveri un cryftal , fous un cenair angle d'obliquité, la direftion change lout-îi-coup , & au lieu de continuer fa route , il rentre dans Je cryftal & fe réfléchit. Si la lumière patTe ^u verre dans le vide, toute la force de cette puilîance s'exerce, & le rayon eft contraint de rentrer & rentre dans le verre par un effet de fon att a6lion aue rien ne balance ; fi la lumière pafle du cryftal ans Tair, l'attradtion du cryftal plus forte que celle de l'air, la ramène etcore, mais avec moins de force , parce que cette attraâion du verre eft en partie détruite par celle de Tair qui agit en fens contraire fur le rayon de mcçj^«it» Sl par conféquent la diftance entre lés deux corps abiolument nulle*, mais, comme nous Tavons fouvent répété, il n'y si riçn d'àbfolu, rien de parfait dans la J^î^tùr'c, ic dé même rien d'abfolùment grandf, rien d'abioiumcnt petit , tiend'cntiçremcntnul» (' h\ 12 Introduclion à PHiftoire rien de vrahrient ihfint , & tout ce que j ai dit de ia petheffe infinie des atomes qui conftituent la lumière, de leur reflbrt par^ yàir^ de la diftance /z^^/Zc dans le moment du contaâ;, ne doit s'entendre qu'avec ret trrdtton. Si l'on pouvoir douter de cette vérité tïïétaphyfique, il fetôit poffible d'en donner une démonftration phyfîque , fans même nous écarter de notre fujet. Tout le monde fait que la lumière emploie environ fept minutes & demie dé temps à venir du i(i\àil Juf^u'à nous \ fu^jpcMant donc îefoleil à trentô-fîx millions de lieues, la lumière parcourt cette énorme diftànce en fept minutes & demie , ou ce qûirevierit au même (fuppbfant Ton mouvement uni- formé), quatre-vingts mille liéùés en une fedoridè V cetfô vîtefle, quoique prodi- ^leufé, èli néanmoins bien éloignée d'être irifime,'puifqù'elle eft déterminable' par ïéis ftbmbi'éé \ éltp cteflera même de parbître 'prbtffjÈ;ie^fé Ibrfqu'on réfléchira que {a Natiite felilble marcher en grand pres- que auffi vite qu'en petit-, il né fout pour cdk eut fuiMîtèr là célérité du mouvement de% comètes à leur périhélie» pu même *^tl!e des planètes qui fe meuvent le pliis 'ra^^idemènt", & l'on verra que 'la vîterfe % que ) ai mes qiii fort par* moment 'avec'ref- de cette [îbletfen que 3 fans :. Tout lé e environ s à venir ant cïpnc lieiies,1a ; diftànce [ùirevient lient uni- es en une lé prodi- née cTêtre nabte par èpàroîtrc a que îa and pref- lUt PQur luvewep.t ►li tnenie X Iç- ,rWs fia vîtéfle des Mine'raux , I." Partie. .2 5 de ces matTes immenfes , quoique moindre > fe peut néanmoins comparer d'alfez près avec celle de nos atomes de lumière. Et de même que toute matière peut fe convertir en lumière par la divifion & h irépuUion de fcs parties exceffivement d^ vifées , lorfqu'eilès éprouvent un choc lies unes contre les autres*, la lumière peut «iffi fe converdt en toute aurré matière par l'addition de fes propres parties, accu- mulées pat f acrraâmn des autres cùrps. Nous verrons dans la fuite que tons les élémens font convertibles -, & fi Ion a douté que la lumière^ qui paroît être rélémcBt le plus (ÎH^pIe^ j!>àc fe conN^fertir en fobftance folide* ceftqùe, d'une part, on n'a pas fait aflez d'attention à tous les phénomènes , ^ que > d*^ùrrépart, dtt étoit dans 1$ ptéjùgéj qu'àatfif dfcttriéttefnent vokrile, die rtfe pôuipoit }amai!^ delvénir foie. Maïs ti'kpvoï»ii3^buS jii» pirdùté qtie la fixité & k v<î)lartlkéidéj)èndtfrit de la même force artracfeve dans le ptêmtèt cas, devettae répuifive dans le fecohtf -, & dès-i(W$ 'fie fôrtHiies^'hôus ^s îoMh àfCfoir^ (|iie rière folide. Le globe de la terre & toutes les matières dont il eft compofé, ont ua degré de chaleur bien plus confîdérable qu on ne pourroit l'imaginer. L'eau a Ton degré de chaleur qu'elle ne perd qu'eue changeant Ton état*, c'eft-à-dire, en per* dant fa fluidité*, l'air a au(E fa chaleur» que nous appelons fa température, qui varie beaucoup, mais qu'il ne perd jamais en entier, puifque fon relTort fubfîfte même dans le plus grand âroid \ le feu a auflî fes différens degrés de chaleur, qui paroiifent moins dépendre de fa nature' propre que de celle des alimens qui le nourriffent. Ainfi toute la matière connue, eft chaude, & dès-lors la chaleur eft une affection bien plus générale que celle de la lumière. . sjv ^u, . 4 u-;!» \ii\^\ Vi'H\7\ La chaleur pénètre tous les corps qui lui font expofés, & cela fans aucune ex- ception , tan«(is qu'il n'y a que les corps tranfparens qui laiflTent paflèr la lumière, & qu'elle eft arrêtée & en partie repouffée jp Introduction à PITiJloire par tous les corps opaques. La chaleur lennble donc agir d'une manière bien plus générale & plus palpable que n'agit la lu- mière, & quoique les molécules de la chaleur foient exceflîvement petites , puif^ qu'elles pénètrent les corps les plus com- pares , il me femble néanmoins que l'on peur démontrer qu'elles font bien plus flîofles que celles de la lumière \ car on hiit de la chaleur avec la lumière *, en la xéuniGani en grande quantité > d'ailleurs la chaleur agilTant fur le fens du toucher, il eft néceflaire que Ton acfbion foit propor- tionnée à la groffièreté de ce fens , comme lâ délicaceffe des organes de la vue paroîc l'être à l'extrême nnelTe des parties de la lumière: celles-ci fe meuvent avec la plus grande vîtelle , agident dans l'inftant à des didances immenles, tandis que celles de la chaleur n'ont qu'un mouvement progreflîf affez lent, qui ne paroît s'é- tendre qu'à de petits intervalles du corps dont elles émanent, t > Le principe de toute chaleur paroît être l'attrition des corps*, tout frottement, c eft - à - dire , tout mouvement en fens contraire entre des matières folides, produit de la chaleur, & fî ce même effet n'arrive des MinùauXy I/* Partie. 3 i pas dans les fluides, c'ell parce que leurs parties ne fe couchent pas d'afTez prèi pour pouvoir être frottées les unes contre les autres > & qu'ayant peu d'adhérence entre elles, leur ré/i (lance au choc des autres corps eft trop foible pour que la chaleur puidè naître ou fe manifefter à un degré lendble s mais, dans ce cas, on voit fou vent de la lumière produite par ce frottement d'un fluide, f^^n^ fencir de la chaleur. Tous les corps, foit en petit ou en grand vo- lume , s'échauffent dès qu'ils fe rencontrent en fens contraire : la chaleur eft donc pro- duite par le mouvement de toute matière palpable & d'un volume quelconque \ au lieu que la production de la lumière, qui fe fait auffi par le mouvement en fens contraire , fuppofe de plus la divi^on de la matière en parties très-petites *, & comme cette opération de la Nature eft la même pour la production de la chaleur & celle de la lumière , qud!>^^*eft le mou- vement en fens contraire, la rencontre des corps, qui produifent l'un ^ l'autre , on doit en conclure que les atomes de la lumière font folides par eux-mêmes, Se qu'ils font chauds au moment de leur Biv • • 1 3 2 Introduction à VHiJloire naillance j mais on ne peut pas également âfTurer qu'ils confervent leur chaleur au même degré que leur lumière, ni qu'ils ne ceflent pa3 d'&re chauds, avant de ceffer d'être lumineux. Des expériences fami- lières paroifïènt indiquer que la chaleur de la lumière du foleil augmente en pafïànt à travers une glace plane , quoique la quantité de la lumière foit diminuée confî- dérablement par la réflexion qui fe fait à la furface extérieure de la glace, & que la matière même du verre en retienne tone certaine quantité. D'autres expériences plus recherchées (g)j fémblent prouver >— i— — — 1 III II —— — ■ ' (g) ^" habile Phyfîcien ( M. de Saiiflure , citoyen de G«iève) a bien voulu me communi- quer fe réfukat des expériences qu'ii a &ites dans> les montagnes , fur la différente chaleur des rayons du Ibieil , & je vais rapporter ici fes propres expref- lions. « Tai fait faire , en mars 1767, cinq caiffes » rc^anguiaires de verre blanc de Bohème, chacune 9) defquelles eft j^pioitié d'un cube coupé parallè- 51 le ment à fa bafë; la première a un pied de >» largeur en tout fens, fur fix pouces de hauteur ; » la féconde dix pouces fur cinq , & ainfi de fuite , >» jufqu'à la cinquième qui a deux pouces fur un. >» Toutes ces caiffes font ouvertes par le bas, & s^em- >» boitent les unes dans les autres fur une table » fort épaiffe, de bois de poirier noirci, à laquelle » elles font fixées. J'emploie fept diermomètres à I t ^oire également haieur au ni qu'ils itdeceffer ices fami- chaleur de en paiïànt [uoique la nuéeconfî- jife fait à :e, Se que n retienne ixpériences Ht prouver t [e Saiiifure, le communi- &ites dans> ir des rayons ropres expref- 7, cinq caiffes ème, chacune oupé paraiiè- im pied de de hauteur; infi de fuite, ouces fur un. basj&s'em- ur une table rci, à iaquelle irmomètres à ■M des Minéraux , I.'* Partie. 3 j que la lumière augmente de chaleur à mefure qu elle traverfe une plus grande épaiflèur de notre atmofphère. ' ' cette expérience ; ï'un fufpendu en Pair & par- u faitement ifolé à côté des boîtes, & à la même u diftanee du fol ; un autre pofé fur la caifle exté- *« rieure en dehors de cette caiife, & à-peu-près au *< milieu ; ïe fuivant pofé de même fur la féconde u caifle, & ainfi des autres, jufqu'au dernier qui « eft fous la cinquième caiife , & à demi *• noy^ <« dans le bois de la table. . « II faut obferver que tous ces thermomètres font U de mercure, & que tous, excepté le dernier, ont «< la boule nue, & ne font pas engagés comme les « thermomètres ordinaires , dans une planche ou « d^s une boîte , dont f e plus ou^ lè moins d'ap- « titude à prendre & à conferver la chaleur , fait « entièrement varier les réfultats des expériences, u Tout cet appareil expofé au foieil , dans un u lieu découvert , par exemple , fur le mur de clôture « d'une grande terraffe ; je trouve que le thermomètre u fufpendu \ Pair libre , monte le moins haut de t* tous; que celui qui cft fur la caiife extérieure, «« monte un peu plus haut ; enfuite celui qui eft fur «• la féconde caiife , & ainfi des autres , en obfervant <« cependant que le thermomètre , qui eft pofé fur «* la cinquième caiife , monte plus haut que celui qui <* cft fous elle & à demi-noyé dans le bois de la «» table : j'ai vu celui-là monter h 70 degrés de u Réaumur (en plaçant, le O k la congélatiôa & le <« 8o."ie degré à Peau bouillante). Les fruits expofés u à ççuç çhfilevK s'y cuifem^yreudemleurjui;. u J4 Introduction à VHiJloire ,■ On fait de tout temps que la chaleur Revient d'autant moindre ou ie froid d*au* tant plus grand, quon s élève plus haut dfins les montagnes. Il eft vrai que la chaleur, qui pravient du globe entier de la terre, doit être moins fenfible fur ces pointes avancées qu*elle ne Teft dans les plaines, mais cette caufe neft point du tout proportionnelle à l'effet -, Tadlion de ia chaleur qui émane du globe terreftre, ne pouvant diminuer qu'en raifon du m i-y Çiiand cet appareil eft expofê au foleil dès !e 9* matin , on ©bfeFvc commumément la plus grande p» chaleur vers les deux heures & demie après mi^i , 9» & lorftju'cn le retire des rayons du foieil, il em- » ploie plufieurs heures à fon entier refroidiflfement. 9* J*ai fait porter ce même appareil fur une mon- » tagne élevée d'entironcinq^ cents ïoi&s au-deifus 99 du lieu oiV fe làifoiene ©rdinairement !es expé- *».ïierce8,& j'ai trouvé que 1q refroidilTement caufé » par Téléviitif)» ^gifibit beaucoup plus fur ies ther- » mom êtres fufpendus à Paia* libre , que Aax ceux qui **■ étoient et fermés diansles caiifës de verre , quoique i*-j*ewlTe eu foin de remplir les caiffes de I*»ir même 9¥ de ia montagne, par égard pour la fauflfe hypo- •^ thèfe de ceux qui croient que le froid des mon- tagnes tient de fe pureté de i^air qu'on y reluire» m H ftroit à délirer que M. de Saiiflure, de Fa lègacité duquel noits devcrns attendre d'excellentes •hofe», fuivît encoi'e pkis loin ces expériences^ â^ voulût bienicn publier les réfultats. ijloire la chaleur : froid d*au- ^ plus haut rai que k le entier de ible fur ces ?ft dans les ft point du Tadlion de e rerreftre, raifon du a fi){eif dés le la pius grande nie après mi^ , i foîeil , il em- froidiflfement. iifurunemon- oil^s au-deifus lent Us expé- liffemeiit caufé w fÙF les ther- lefijx ceux qui rerre , quoique de i*»ir même fauffe hypo- oid dfes mon- y retire» m iiiflure, de fe ; c^'exceUentes Kpérience»j 5^ dis Minéraux , I." Partie. 3 f quatre de la diftance, il ne paroît pas qu'à la hauteur d'une demi- lieue, qui n'eft que la trois- millième partre du demi- diamètre du globe, dont le centre doit, être pris pour le foyer de la chaleur-, il ne paroîr pas , dis-Je , que cette ditiérence> qui y dans cette fuppoiîtion , n*eft que d*une unité fur neuf raillions , puifle produire une diminution de chaleur au(îi confidé- table, à beaucoup près, que celle quoi» éprouve en s'éievant à cette hauteur -, cac ïe thermomètre y bailTe dans tous les temps de Tannée j jufqu'au point de la congéUn tion deTeau v^k neige ou la glace fubiiftenfe ^uifi fui: ces glraiides itiomagnes à^peu-» prè4 à cetite b^ïtSeur- dans toutes les fai-» fonsî iln'cftdoncpas probable que cette grande différence de chaleur ptovienné uniquement de b diftérence de la chaleur de la tierrecTon en fet'a pleinement coii'» vaincu,; :fi 1^ fait attention qu'au haut des vok^sv oâ la terre eft plus- chaude qu'en aucoir autre endroit de la furfacô du globeylefroïdde l'îdr eft à ttès-peu» ptès le même que dans les auttes*mou-i iàgne& à la jncmc hatttçur^ ^i.:. r i > | -j B V j 3 6 Tntroduclion à VUiJloire ' ' On pourroit donc penfer que les ato- mes de la lumière, quoique très-chauds au moment de leur naiflance & au fortir du foleil, ferefroidiffent beaucoup pendant îes fept minutes & demie de temps que dure leur tra verfée du foleil à la terre , d'au^ tant que la durée de la chaleur , ou , ce qui revient au même, le temps du- refroïdif- fement des corps étant en raifon de leur diamètre , il fembleroit qu il ne faut qu'un très-petit moment pour le refroidiffement des atonies prefqu'inHniment petits dé la îumière \ & cek feroir en eiet s'ils étoient îfolés y mats comme ils fe fu<«ièdent prefque imraiédiatement 3 & qu'ids fê propagent ^ en faifceaux d autant plusf ferrés qu*ils font plus près du lieu de leur origine, la cha- leur que chaque atome perd,^ombe fur les atomes voifins*, & aette commuiiication réciproque de la chaleur, qui s'évapore db chaque : atome , entretient ^s long- temps la chaleur générale delà lumière *, & comme fadireâion confiante efttoujours en tsyon^ divergens, que leur éloignement 1 un de l'autre augmente comme l'efpace qu'il^ pnc parcouru ) & qa'en même temps I$| < i , ,1 I nre ■ les ato- ès-chauds au fortir ) pendant itnps que rre,d*au^ lu , ce qui refroïdif- de leiir lut qu'un diffement tits de la ils étoieht tjprefqué ►agent' en û*ils (om la cha- mibe fur uliication aporé db ng*temps k comme n rayons : Tun de ce qu'ii^ enaps iji dfei' Minelraux , I.'* Partîe. 5 7> chaleur qui part de chaque atome 9 comme centre 9 diminue auffi dans la même raifon, il s'enfuit que ladKon de la lumière des rayons rolafres décroiffant en raifon in- I verfe du quarré de la diftance, celle de» 1 leur chaleur décroît en raifon inverfe du 1 quarré-quarré de cette même diftance. ê Prenant donc pour unité le demi^ ] diamètre du foleil> Se fuppofant Taâion de la lumière comme looo, à la diftance d'un demi-diamètre de {a furface de cet aftre, elle ne fera plus que comme— ^ à la diftance de deux demîrdiamètres , que comme ~r ^ cciHe de trois demi- dia- mètres , comme ^|^ à la diftance de quatre demi-diamètres 5 & enfin en arrivant à nous qui fommes éloignés du foleil de trente-(îx millions de lieues» c'eft-à-dire, ^environ deux cents vingt-quatre de fes demi-diamçtres, Taâion delà lumière^ ne fera plus que et mme 5^^°^, ceft-à-dire, plus de cinquante mille fois plus foible qu'au fortir du foleil ,-,& la chaleur de chaque atome de lumière étant audt fuppofée 1000 au fortir du foleil, ne jferapluç quecommç ^f^, ^F, ^5^ àia jfB Introduction à VIJijîoire' dîftance fucceflive de i , i , 5 demi-dia- mcrres, & en arrivant à nous, comme îjdll^êTsjc'eft-à-dire, plus de deux mille cinq cents millions de fpis plus foible qu au iovtit du (oIciL • ^^ ' ^ '' - Quand même on ne voudroit pas admettre cette diminution de la chaleur de la lumière en raifon du quarré-quarré de ladiftance au foleil, quoique cette eftima- tion me paroiffe fondée fur un raifon- ïiementaflfez clair, il fera toujours vrai que la chaleur , dans fa propagation, diminue beaucoup plus que la lumière $ au moins quant à Timpreffion qu elles ÉMît l*unc & Tauere fur nos fefiS. Qu on excire une très- forte chaleur, qu'on allume on grand feu dans un pdint de refpâce , on ne le fentira qu'à une diftance mé- diocre, au lieu qu'on en voit la Jiàmière à de très-grandes diftances •, qfu'oh approche peu -à- peu k main d'un corpi exceflî- vement chaud , 6v\ s'apercevra, par la feule fenfarion, que la chaleur augmente !)eaucoup plus que l'efpace ne diminue 'y car on fe chauffe fou vent avec plaifîr à «ne dklance qui ne dtfiere que de qtiel^ ^4 0" floire demi-dia- s, comme deux mille plus foible idroit pas chaleur de -quarré de ette eftima- un râifon- ijours vrai ■opagatïàn> a lumière j )n qu'elles eris. Qtfon j*on allume le refpàce, ftance mé- t Jàmière à h aijprbche rp^ exceffi- vra, par la : augmente e dimimuej; îc pïâifîr à le de quel- ■^;! des Minéraux , I/* Partie. 3 9 ques pouces de celle ou Ton fe brûleroit. Tout paroît donc nous indiquer que la chaleur diminue en plus grande raifon que la lumière, à mefure que toutes deux s'éloignent du foyer dont elles partent. Ainfî, l'on peut croire que les atomes de la lumière font fort refroidis lorfqu*ils arrivent à la ftirface de notre atmofphère*, mais qu'en traverfant la grande épaiffeur de cette maflè tranfparente, ils y repren- nent par le frottement une nouvelle cha- leur. La vîtefle infinie avec laquelle les particules de la lumière frôlent celles de l'air X doit produire une chaleur d'autant plus grande, que le frottement eft plus multiplié 5 & c*eft probablement par cette raifon que la chaleur des rayons folaires fe trouve, par Texpétience, beaucoup pîus grande dans les couches inférieures de ratmofphère, & que ic froid de l'air paroît augmenter fi confidérablemcnt à Biefure qu'on s'élève. Peut-être auflSl que comme la lumière ne prend de la chaleur qu'en fe réunifiant, il faut un grand nombre d'atomes de lumière pour conftituer un feul atome de chaleur, & que c'eft par cette raifon , que la lumière É>ibie de la lune^ quoique frôlée dSns 40 Introduction à VHiJloin latmofphère , comme celle du foleil, ne prend aucun degré de chaleur fenfible. ^19 comme le dit M. Bouguer (h) y Tin- tenfîté de la lumière du foleii à la furface de la terre, eft trois cents mille fois plus grande que celle de la lumière de la lune , celle-ci ne peut qu'être prefqu'abfolument înfenfîble , même en la réunilTant au foyer des plus puiflans miroirs ardens 9 qui ne peuvent la condenfer qu'environ deux mille fois» dont ôtant la moitié pour la perte par la réflexion ou la ré- fra<5èion , il ne refte qu'une trois-centième partie d'intenfité au foyer du miroir. Or y a-t-il des thermomètres allez fenfibles pour indiquer le degré de chaleur contenu dans une lumière trois cents fois plus foible que celle du foleil) & pourra-t-on faire des miroirs alTez puiflans pour la condenfer davantage ? Ainfî, Ton ne doit pas inférer de tout ce que j'ai dit , que la lumière puîfle exifter fans aucune chaleur , mais feu- lement que les degrés de cette chaleur font très-diflérens , félon les différentes fftj EiTai d'Optiquç fur h gradation dç 1% ivuni^ie* ») foleil, ne fenfible. h) y i'in- ia furfâce ; fois plus le la lune , ^folument i^anc au ardens, [u'envirotî la moitié ou la ré- î-centième liroir. Or i fenfibles ir contenu fois plus 3Urra-t-on » pour la îr de tout :re puifle mais feu* e ehaleur lifïérentes ^liiliuni^r«. des Minefaux , I.'' Partie. 4 1 circonftances , êc toujours infendbles lorf- que la lumière eft très'foible (ij, La cLaieur au contraire paroît exifter habi« tuellemenr, & même fe faire fentir vive- ment fans lumière ; ce n'eft ordinairement ^i^Onpourroit même préfumer que la lumière €n elîe-meme eft compofée de parties plus ou moins chaudes ; le rayon rouge , dont les atomes font bien plus maffîfs & probablement plus gros que ceux du, rayon violet, aoit en toutes circonftances conferveC' beaucoup plus de chaleur , & cette préfomption me paroît allez fondée pour qu'on doive chercher à la conftater par l'expérience ; il ne faut pour cela que recevoir au fortir du prifme une égaie quantité de rayons rouges ëc de rayons violets, fur deux petits miroirs concaves ou deux lentilles réfringentes, & voir au thermomètre le réfultat de la chaleur des uns & des autres. "j^/^Siii >*. fîti u-'t 'îji Je me rappelle une autre expérience , qui femble démontrer que les atomes bleus de la lumière font plus petits que ceux des autres couleurs ; c'eft qu'en recevant fur une feuille très-mince d'or battu la lu- mière du foleil, elle fe léfléchit toute, à l'exception des rayons bleus qui paffent à travers la feuille d'or, & peignent d'un beau bleu le papier blanc qu'on met îi quelque diftance derrière la feuille d'or. Ces atomes bleus font donc plus petits que les autres , puifqu'ifi paflent où les autres ne peuvent pafler : mais je n'infifte pas fur les conféquences qu'on doit tirer de cette expérience , parce que cette couleur bleue produite en apparence par la feuille d'or, peut tenir au phénomène des ombres bleues , dont je parlerai dans un des Mémoires fuivans. 41 Introduction à VTIiJloire que quand elle devient exceflive que la lumière l'accompagne. Mais ce qui snetcrok encore une ditférence bien effen- tielie entre ces deux modifications de la matière, c'efl: que la chaleur, qui pénètre tous les corps, ne paroît fe fixer dans aucun, & ne s'y arrêter que peu de temps, au lieu que la lumière s'incorpore , s'amortit & s'éteint dan» tous ceux qui ne la réfléchiffent pas , ou qui ne la laiffcnt pas pa0èr librement. Faites chauffer à tous degrés des corps de toute forte > tous perdront en allez peu de temps la chaleur acquife, tous reviendront au degré de la température générale > & n'auront par conféquent que la même chaleur qu'ils avoient auparavant. Recevez de même la lumière en plus ou moins grande quan- tité fur des corps noirs ou Dlancs, bruts ou polis, vous reconnoîtrez aifément que les uns f admettent , les autres la repoufTent , 9c qu'au lieu d'être affeébés d'une manière uniforme , comme ils le font par la chaleur , ils ne le font que d'une manière relative à leur narure,àleur couleur, à leur poli*> les noirs abrorberont plus la lumière que les blancs, les bruts plus que les polis. Cette lumière une fois âbforbée,reile fixe .« 'Il r • ■oire îffive que is ce qui bien e (Ten- ions de la ui pénètre fixer dans e peu de incorpore , !ux qui ne la laiffenc LifTer à cous )rte > cous la chaleur egré de la luronc par leur qu'ils e même la nde quati- ncs, brucs émenc que epouffenr, le manière la chaleur, î relative à leur poli*^ mière que les polis. ?>reflefixe des Minéraux , 1." Partie. 4 > & demeure dans les corps qui l'ont ad- mife , elle ne reparoîc plus , elle n'en fort pas comme le fait la chaleur -, d'où l'on devroic conclure que les acomes de la lumière peuvent devenir parties confti- tuantes des corps en s'uniflant à la ma- tière qui les compofe*, au lieu que la chaleur ne Ce fixant pas, femble empé« cher au contraire l'union de toutes les parties de la matière Sl n'agir que pour les tenir féparées^ Cependant il y a des cas oi\ la chaleur fe fixe è demeure dans les corps , 8e d'autres cas oi\ la lumière qu'ils ont ab- forbée reparoît & en fort comme la chaleur. Les diamans, les autres pierres tranfparentes qui s'imbibent de la lumière du foleil; les pierres opaques, comme celle de Bologne qui, par la calcination, reçoivent les particules d'un feu brillant y tous les phofphores naturels rendent la lumière qu'ils ont abforbée , & cecce ref- titution ou déperdition de lumière fe faie fucceffivement & avec le temps, à- peu- près comme fe fiât celle de la chaleur. Et peut-être la même chofe arrive dans les corps opaques, en tout ou en partie. Quoi qu'il en foie, il paroic d'après roue 44 Introduction à VHiJloire ce qui vient d'être ditj que Ton dott reconnoître deux i'ortes de chaleur , TunC lumineufe, dont le foleH eft le foyer immenfe , & lautre obfcure , donc le grand réfervoir e(l le globe cerredre. Notre corps» comme faifanc partie du globe, participe à cette chaleur obfcure s & ccd par cette raifon qu'étant obfcure par elle-même, cV(l-à-dire, fans lumière^ elle eft encore obfcure pour nous > parce que nous ne nous en apercevons par aucun de ilos fens^ Il en eft de cette chaleur du globe comme de Ton mou^ vemenr, nous y fommes fournis , nous y participons fans le fentir & fans nous en douter. De- là il eft arrivé que les Phyficiens ont porté d'abord toutes leurs vues, toute» leurs recherches fur la cha- leur du foleil, fans foupçonner qu'elle ne faifoit qu'une très-petite partie de celle que nous éprouvons réellement ', mais ayant fait des inftrumens pour recon- noître la différence de chaleur immédiate des rayons du foleil en été, à celle de ces mêmes rayons en hiver, ilsonr trouvé, avec étonnement, que Cette chaleur folaire eft en été foixante-fix fois plus grande qu'en hiver dans notre climat, & que des Minéraux , I." Parrie. 4 5 néanmoins la plus grande chaleur de notre çcé ne dittéroic que d'un feptième du plus grand froid de notre hiver ^ d où ils ont CQnclu, ^vcc grande faifon, qu'indépen* dammenc de la chaleur que nous recevons du foleil, il en émane une autre du globe même de la terre, bien plus conHdérable, & dont celle du fojeil n'eft que le complé- ment i en forte qu il eft aujourd'hui dé- montré que cette chaleur, qui s'échappe de rintérieur de htcïtc(kjj eft dans notre climat au moins vingt-neuf fois en été, & quatre cents fois en hiver plus grande que la chaleur qui nous vient du foleil y je dis au moins, car quelqu'exadbitude quç les Phy/îciens, ^ çn particulier M, de MaiiTan , aient apporté dans ces recherches , quelque précifîon qu'ils aient pu mettre dans leurs obfervations 8c dans leur calcul , }'ai yu en les examinant , que le réiultat pouvoir «n être porté plus haut ("ij, (k) Voyez l'Hiftoire de l'Académie des Sciences , nnnéi i']02, jjage 7 ; & le Mémoire de M. A mon- tons, page 155. — Les Mémoires de*M. deMairan, année i'] 10 , page 104* année I7;?i, ^ trois cinquièmes, car on a produit artificiellement cinq cents quatre-vingt-douze degrés de froid à Pétersbourg, le 6 Janvier 1760, ïe froid naturel étant de trente-un degrés au-aeflbus de la congéla- tion ; & fi l'on eût fait la même expérience en Si- bérie , où le froid naturel eft quelquefois de foixante- dix degrés, on eût produit un froid de plus de mille degrés ; car on a obfervé que le froid artificiel fuivoit la même proportion que le froid naturel. Or 31 -.592 :: 70 : 1536 fj- ; il feroit donc poifîble de produire en Sibérie un froid de treize cents trente-fix degrés au-deflbus de la congélation ; donc Je plus grand degré de froid poffiMe ddit être fuppofé bien au-delà de mille ou même de treize cents trente- iix pour en faire l'unité, à laquelle on rapporte les degrés de la chaleur , tant folaire que terreftre » ce qui ne laiflera pas d'en rendre là différence encore plus grande. — Une autre remarque que j'ai feite en examinant la conftrudion de la table , dans la- quelle M. de Mairan donne les rapports de la chaleur des émanations du globe terreftre à ceux de la chaleur folaire pour tous les climats de la terre 9 c'eft qu'Un'» pas penfé ou qu'il a négligé 1:5! [ue de mille, i*exifte rien tre un froid îes efpaces lant, comme s grand froi l us grand que îoiiié ou ieî tificieliement de froid à froid naturel i la congéia- •ience en Si- s de foixante- de plus de roid artifieie! i naturel. Or ïonc poflibic ; treize cents ilation ; donc : être fuppofé î cents trente- rapporte les terreftre, ce irence encore que j'ai faite )le, dans la- pports de h eftre à ceux ;limats de la m a négligé des Mine'raux, L" Partie. 47 émane à lextérteur, dort entrer comme élément dans la combinaison de tous les -{•»•••■ .1 .> - . ■■■' ■* '.: '' d'y faire entrer la confidiératron de Pépaifleur iîù globe, plus grande fotis l'équateur que fotis lei pôles. Cela néanmoins devroit être mis en if Traité fmj Hiftoîre phyfique de la mer , par M. It )mteMarfigli,/>flge 16. , , .. ^ t . i,.t)i/^ .*4 Supplément» Tome /•• ^ ; -^ C-J; -f r fo Introduction à VHiJloire • Mais la terre eft celui de tous les élétnens fur lequel cette chaleur intérieure à dû produire & produit encore les plus grands effets. On ne peut pas douter, après les preuves que jVn ai données /«^ que cette chaleur n ait été originairement bien plus grande qu elle ne l'eft aujour» dliùl v^inf], on doit lui rapporter » comme \ îa caufe première, toutes les fubliiTiations, précipitations, agrégations, Réparations-, en un mot > tous les mouvement qui fe font faits & fe font chaque jour dans l'inférieur du globe, A? fiir-tout dans k couche extérieure oè nous avons pénétré , | ék dont îa aiatière a été remuée par ks agens de la Nature, ou par les mains del l'homme*, câr, à une ou peut-être deux lieues de profondeui, on rie peut guère préfiimer qu'il y ait eu des eonverfions de matière, ni qu'il s'y f^e encore des cliangemén» réels : toute la maffe du ^lo>bè ayai>t été fon Aie > liquéfiée par le feu , Fintérieur n'eft qiA*n verre oui concret ou difcret , dont îa AibAance <— »■ III II I L (k> Vqy^2^ àaxA cet Ousmig», ^amele di^ k for«| mation des Planètes ; & Gt^api;^, i^ surticlM M époque^iie la Nature.. \ ^ :, des Minéraux , I."* Partie, fî: iîmplé ne peut recevoir soïçiniie altétaticm* par ta chaleui; feulé? r il r/f ^ âott^^ ^^ la couche fopérièurc^^ fapetfîcie'He c[tft, éranr expofét à l*a^ofi desf caufes* exté- rieures , aura fubt toi^tes les ntodîficadbns que ces caufes' réunie^ ^cieiîfe^c^cfo çha-^ leur intérieijte aurortf jju pir'crd^ii'é' psâ leuvàûkntcptimiééyd'éfiA'dtte,' rôurcîr les liiàdSSèsébn^j, t^tsi \ç}à t^érërices^ toutes îes formes, ^'ub iw^r, dès-fuB^-: tances mrnéikles; cw^^-^^i-'û «i .J^ uusiKro .; Le fWqui lie patoil? 6t^,; â la pre- mière vue*, (jfd'un comprifô ^rtftalbîtfr et de làniiète-, lire ferdft-it^ pas- bnCt^riî' une , modrfÎGatfan de fa: lilâti'êi'e' qu^dn dhivè confidérer à'part, qaroiqb'èfîe' ne/cmPctr pasefïenticITemçfitddrisne ou de Faûtte , : 5è encore moins (fes deu^prïfesettftmMcr ?^ ie- feu T/cytWèe jamais fans, cftâleur, mâis"' irpcBt exifter (àtts lumiètéi 0h verrl^, p^r*' mes çxpécFertcesi que la cliàfeUr fctjlè'i&i' dénuée as toiite apparence de lumijïrè^,^^ peut produire fes mSnereffteque le feu' le pRis violent. On voit auflTque la lu- mière feulé , ïorfqii^èlîe eft réunie , produit lesmènes- effets:*, elle femble porter en \ cffô-mêhïe une ftbfïarice qui: n*â pas' Cl) >U'\ ji Introduction à l'EiJloirc^ befom d'aliment î k feu ne peut /ubfilter au çout;:aice qu'en abrorbant de lair , 8c il devient d'autant plus violent ou'il en abrorbe davantage^ ^candis que I4 lumière cqncentrée & reçue dans un vafe purgé d'air» agit^comipe le fçu dans iair> & que;Ia_cha^ç!L]i;re({etrée 9 retenue dans un efpàce^ cIo$ > iukfîft,e Se même augmente avec uçe' nous j démontrent qu^yn pçcîtponit de feu , itel que, celui d une I)ou£ie placée dans un vafe bien fermé > abiorbe , en peu . de temps une grande quantité d ai; , & quelle seteint auflkoc que la quantité ou la qualiré de cet aliment lui manque. D'autres expériences biçn connues des Cbimiftçs prourcn^. nrt fubfifter rair , & qu'il en a lumière fe purgé rair, & ; dans un lugniente imens. La B le feu, roît dope peutnêtre : du feut nt aue le X aliipent :e & fans icunufage )nnues de émontrent que celui vafé bien emps une le s'cteiui; lire de cet w des MSiùaux , I." Partie. 5 3 qiie les matières les plus combuftibles» telles que \&% charbons ne fe confument pas dans des vaiiTeaux bien clos , quoi- qu'expofés à laâion du plus grand feii. L'air eft donc le premier , le véritable aliment du feu, & les matières cotobuf- tiblcs ne peuvent lui en fournir que par le fecours & la médiation de cet élément dont il eft néceflàire , avant d'aller ipdus loin, que nouç confidérions ici quelques propnétcs. ;"'•- -^^ a- yj-ry^Mf^^i -cricri Nous avons dit que toute fluidité avoit ta chaleur pour caufe, Se en comparant quelques fluidfes enfemble, nous voyons qu'il ^ut beaucoup plus de chaleur pour tenir ie fer en fufîon que l'or ^ beaucoup plus pour y tenir Tor que l'étain, beau- coup moins pour y tenir la cire , beaucoup moins po . y tenir l'eau , encore beaucoup moins pour y tenir refprit-de-vin , & enfin exceflîvement moins pour y tenir le mer- cure, puifqu'il ne perd fa fluidité qu'au cent quatre- vingt-feptième degré au- deîTous de celui où l'eau perd lai fiènne. Cette matière, le mercure, feroit donc le plus fluide des corps fi l'air ne Tétoit encore plus. Or, que nous indique cette iij j4 IntroduHwn à l-Hiftoirk ^mSki plus gomde (&qs l'air qiie dans mKuae tnatsère \ il me feniUe qu'elle ibppofe lë imoiridrci degré pcdbte d'ad- lisrehce entcé Tes pactxes coiiftit^Mites, £e qu'on peut concevoir eu les fuppd&ilt de figure à ne pouvoir fe toudier qu'en tiq point. On pburtok croire auffi qu'étant douées de fi peu d'énergie appareme, & de 'fi peu d'attraéUon mutuelle dès tmies tVBf s ics aurres , elles font , par cette^^ifon , moins maflives & plus légères q^iè celles .de téuBMes autres corps : mais cela nie paroît démenti par Ja comparaifon du mercure, le plus fluide des corps après l'air, & dont néamiioins les patties couf^ tituantes paroiflenç être plus maflSves & plus pdTamès que ceHés de toutes les autres oaâçières, à l'exception de l'ojp. La plus ou hioins gracidé fluidité n'indique donc pas que les parties du fluide foient plus ou moins pef^ntés 9 mais ffulement que leur adhérence eft d'autant moindre , leur union d'autant moins incime 1 •&: leur réparation d'aqtant pdusaifée. S'il faut mille degrés de chaleur pour entretenir la flui- dite de l'eau , il n'en faudra peut - être qu'un pour maintenir celle de l'air. ■ff •,'S des Minéraux^ L" Partie. 5 y L'air eft donc de toutes les matières connues, celle que la choeur divife le plus facilement, celle donc les parties lui obcifTent avec le moins de réfiftance, celle qu'elle met le pltis aifément en mouve- ment expanfîf & contraire à celui de la force attradtive. Ainfi, l'air eft tout près de la nature du feu> dont la principale propriété coniîfte dans ce mouvement expanfîf j & quoique l'air ne Tait pas par lui-même , la plus petite particule de chaleur ou de feu fuffifant pour le lui communiquer , on doit cefTer d'être étonné de ce que l'air augmente iî fort l'adkivité du feu> & de ce qu'il eft (i nécelTaire à fa fubfiftance : car étant de toutes les fubftiances celle qui prend le plus aifé^* ment le mouvement expanfîf, ce fera celle auili que le feu entraînera , enlèvera de préférence à toute autre , ce fera celle qu'il s'appropriera le plus intimement, comme étant de la nature la plus voiiîne de la fienne -, & par conféquent l'air doit être du feu l'adminicule le plus pniiffant, l'aliment le plus convenable, l'ami le plus intime & le plus nécefTaire, . Les matières combuftibles, que Ton C iv yô Introduction à VHiJloirc regarde vulgairement comme les vrais alimens du feu , ne lui fervent néanmoins» ne lui profitent en rien dès qu'elles fon;^ privées du fecours de l'air, le feu le plus violent ne les confume pas, & même iie leur caufe aucune altération feniîble , au lieu qu'avec de l'air, une feule étin- celle de feu les embrafe, & qu'à mefure qu'on fournit de l'air en plus ou moins grande quant^é , le feu devient dans la même proportion plus vif, plus étendu , plus dévorant. De forte qu'on peut me- llirer la célérité ou la lenteur avec laquelle le feu confume les matières combuAibles {)ar la quantité plus ou moins grande de 'air qu'on lui fournit. Ces matières ne font donc , pour le feu , que des alimens fecondaires, qu'il ne peut s'approprier par lui-même, & dont il ne peut faire ufage qu'autant que l'air s'y mêlant, les rapproche de la nature du feu, en les modifiant, & leur fert d'intermède pour les Y réunir. ^ ,vi . -^ a . i .i^ ? 1 On pourra (ce me femble) concevoir clairement cette opération de la Nature, en confîdérant que le feu ne réfide pss dans les corps d'une manière fixe, quil des MitieYaux , I/" Paiftié. 5 7 n y fait ordinairement qu 4111 féjour in(bnr tané, qu'étant toujours^ en mouvement expanfif , il ne peut fubfîfter dans cet état qu'avec ies matières fufceptibies de ce même mauvement, que l'air s'y pré^ tant avec toute faciliter ia fomme de ce mouvement devrent plus grande > i'aâton du feu plus vive, & que dcs4ors les parties les plus volatiles des matières combuftibles, telles que les molécules aériennes, hui- leufes, &c. obéidànt fans effort à ce mouvement expanfif qui leur e(l com- muniqué , elles s'élèvent en vapeurs : qub ces vapeurs fe convertifTent en flamme par le même fecours de l'air extérieur 5 & qu'enfin tant qu'il fubfîlte dans ies corps combuftibles quelques parties ca- pables de recevoir, par le fecours de Tâir, ce mouvement d'expanfion, elles ne ceflent de s'en féparer pour fuivre l'air & le feu dans leur route, 8c par confé- quent fe confumer en s'évaporant avec Il y a de certaines matières , telles que le phofphore artificiel, le pyrophore, la poudre à canon qui paroirfent à la pre- mière vue faire une exception à ce que Cv je viens de' dire» ca^eBes n'eflc pas befQin pow .s'eoflauioiet! ^ fe çoiifximer en entier, du. fifcows d'wfi «ir renouvelé -, leur coipbuftxoii peut s'opérer daiis les vwllè«ux les cDÎevDK fermés ) m^is c'ed piir {à ratfon que ces piatières » qu'on dioê regarder cotnine fes plus çombuf- tiUes de toutes» contienn^t; d^n^ leur Aibftatice tout l'air néceflèbre à leur comi- buftioa» Leur feu produit d'abord cet air ^ le confume à TinAa^r » & > coit^me il eft en très-grande qusmcké dans ces ïn«wçre&, ilfuffit à levut pleii^e eombvf- tioa qui dès-lors n^'a pas^ beroin , comme toutes les autres , du facours d'un air é^ïan^er. • i-jn; ', i rUT\-ju^y -.o Cela femble nous feidîquer que h difléreiace la plus elTenâelle qu'il y ait entre les matières combuftibiea & celles qui oe le fonç pas» ceft que ficHes-çi- joe contiennent que peu oii poibt as l'indice d un com- mencement de fëuaratxon qu'on augmente • ■' ■ ■ ■ ■ ^ ^^ ■ ■■ '• ■ • So Introduction à VHiJloiré avec le degré de chaleur jufqaà la fufion , & qu'avec une chaleur encore plus grande on augmenceroic jufqu à la volatilifation? La combuftion fuppofe quelque chofe de plus que la volatilifation , il fuffit pour celle-ci que les parties de la matière foient allez divifées, alTez féparées les unes des «utres pour pouvoir être enlevées par celles de la chaleur *, au lieu que , pour la combuftion, il faut encore qu'elles foient d'une nature analogue à celle du feu> fans cela le mercure, qui eft le plus fluide après l'air, feroit aufli lepluscombudible, tandis que l'expérience nous démontre que quoique très-volatil il efl: incombuftible. Ox quelle eft donc l'analogie ou plutôt le rapport de nature que peuvent avoir les matières combuflibles avec le feu? La matière, en général, eft compofée de quatre fubftances principales, qu'on ap- pelle Élémtns ; la terre, l'eau, l'air âc le feu , entrent tous quatre en plus ou moins grande quantité dans la compodtion de toutes les matières particulières *, celles où la terre & l'e»! dominent feront fixes, & ne pourront devenir que volatiles par l'ââiion de la chaleur^ celles au ;:pntrairc des Minéraux , I." Partie. 6 1 qui contiennent beaucoup dair & de feu; feront les feules vraiment eombuftibles. La grande difl7culté qu'il y ait ici, c'efl de concevoir nettement comment Tair & le feu , tous deux fi volatils » peuvent fe fixer & devenir parties conftituantes de tous les corps , car nous prouverons que quoiqu'il y ait une plus grande quantité d'air & de feu fixes dahs les matières combuftiblesj & qu'ils y foient combinés d'une manière diftérente que dans les autres matières, toutes néanmoins con- tiennent une quantité confîdérable de ces deux élémens', 8c que les matières les plus fixes & les moins combuftibles, font celles qui retiennent ces élémens fugitifs avec le plus de force. Le Êimeux Phlo- giftique des Chimiftes ( être de leur méthode plutôt que de la Nature), n'eft pas un principe fimple & identique , comme ils nous le préfentent^ c'eft un compofé, un produit de l'alliage, un ré- fultat de la combinaifon des deux élémens > de l'air & du feu- fixés dans les corps. Sans nous arrêter donc fur les idées obfcutes & incomplètes , que pourroit nous fournir la confidération de cet être 6 2 Introduclion à VHiJloirs précaire, tenons-nous-en à celle de nos quatre élémens réels , auxquels les Chi- miftes, avec tous leur nouveaux prin- cipes, feront toujours forcés de revenir ultérieurement. ' > v * ,. Nous voyons clairement que le feu en abforbant de Tair en détruit le reffort. Or il n'y a que deux manières de détruire un reffort s la première, en le comprimant allez pour le rompre-, la féconde, en re- tendant affez pour qu il foit fans effet. Ce n'eft pas de la première manière dont le feu peut détruire le refïbrt de Tair , puifque le moindre degré de chaleur le raréfie > que cette raréfaction augmente avec elle, & que l'expérience nous apprend qu'à une très- forte chaleur, la raréfa(^ion de Tait eft (î grande, qu'il occupe alors un efpace treize fois plus étendu que celui de fon volume ordinaire -, le reiïbrt dès- lors en eft d'autant plus foibîe s & c'eft dans cet état qu'il peut devenir fixe & s'unir fans rélîftance fous cette nouvelle forme avec les autres corps. On entend bien que cet air transformé & fixé , n'eft point du tout le même que celui qui fe trouve difperfé, difféminé dans la plupart des Minéraux , I/* Partie. 6 5 Jes matières, & qui çoiaferve dans Ieur$ pores fa nature eoticjce v celui-ci ne leur eft que mélangé & non pas uni-, il ne leur tiept que pwc une ttès-foible adhé- rence, a» Jïéu que fautce leur eft 6 écroitemeat attaché » fi iniimemenc incor- poré , qufè fouYeût on ne peuc 1 ett • NoUSi YO)ro!ns dç mêtne que la lumière > en to^nbane im les corps > aeft pas, è beaucoup près , entièrenaent réfléchie , quîl en refte en grande quantité dans ht petite épaiffeur de la furface qu elle ftappe-, que par conTéquent elle y perd (on mouvemenc, s'y éteint, s-y fixe & devient dès-lors partie cohftituante de tout ce quelle pénètre. Ajourez à cet air, à cette lumière, transformés & fixés dans Içs corps , &. qui pçuvent être en quswitîté variable*, ajpuHez-y, dis- je, la quantité conftance du feu que toutes ier matières , de quelque elpèce que ce foit > pofsèdei^t également: cette quantité conf- rante de feu ou de chaleur a<^ueiie du globe de la terre, dont la fomme eft bieri plus gtande que celle de la chaleur qui nous vient du foleilj me paroît être '/ „ <Î4 Introduction à VHiJloire ihon-feulement un des grands reflbrts du rnécanifme de la Nature , maïs en même temps un clément dont toute la mitîère du globe eft pénétrée j c eft le feu élé- mentaire qui, quoique toujours en mou- vement expanfif, doit par fa longue réfidence dans la matière i & par fon choc contre fes parties fixes , s'unir , s'incorporer avec elles, & s'éteindre par parties comme le fait la lumière (o). Si nous confidérons plus particulière- ment la nature des matières combudibles , nous verrons que toutes proviennent ori- ginairement des végétaux , des animaux, des êtres en un mot qui font placés à la furface du globe que le foleil éclaire, échauffe & vivifie *, les bois , les charbons , (o) Ceci même pourroit fe prouver par une expérience^ qui mériteroit d'être pouffée plus loin. J'ai recueilli fur un miroir ardent par réflexion unealTtz forte chaleur fans aucune lumière^ au moyen d'une plaque de tôle mife entre le brafier & fe miroir ; une partie de îa chaïeur s'eft réfléchie aufoyer eu miroir, tandis que tout le refte de la chaleur l'a pénétré ; mais je n'ai pu m'aflvirer fi l'augmentation de chdeur dans la matière du mi- roir n'étoii pas auîfi grande que s*il n'en eût pas réfléchi. des Mine'raux , ï." Partie. 6 j les tourbes, les bitumes, les réfines, les huiles , les graiffes , les fuifs qui font lès vraies matières combuftibles , puifque toutes les autres ne le font qu'autant qu'elles en contiennent, ne proviennent- ils pas tous des corps organilés ou de leurs détrimens? le bois & même le charbon ordinaire, les graifles, les huiles par expreffion, la cire & le fuif ne font que écs fubflances extraites immédiatement des végétaux & des animaux *, les tourbes, les charbons foflîles, les fuccins, les bitumes liquides ou concrets , font deé produits de leur mélange & de leur dé- compofition , dont les détrimens ultérieurs forment les foufres & les parties com- buftibles du fer, du zinc, des pyrites & de tous les minéraux que Ton peut enflam- mer. Je fens que cette dernière aflèrtion^ ne fera pas admife, & pourra même être rejetée, fur-tout par ceux qui n'ont étudié la Nature que par la voie de la chimie \ mais je les prie de confidérer que leur méthode n'efl pas celle de la Nature, qu'elle ne pourra le devenir ou même s'en approcher qu'autant qu'elle s'accor- der? avec la faine phyfique, autant qu'on îl *:, II; ■MmH ( 66 IntroduËion à VHiJloire- en bannira, nôn-feulement les etpreffions obfcures & techniques, mais fur-tout les principes précaires, les êtres fictifs aux- quels on hàx jouer \q plus grand rôle, fans néai; moins les cor^ioître. Le foufre, en chimu^ n eit que ie ampofé de l'acide vitr'oliqu? & du phiogiftique \ quelle ap- parence y a-t-il donc qu'il puîffe, comme îe« '^utr'^s maticrcï» < oinjuftibles, tirer fon orrgine du rfétrimeut des végétaux ou des animaux? A ct^a je réponds, même en admettant cette définition chimique, que Tacide vitriolique, & en général tous les acides , tous les alkalis font moins des fubftances de la Nature que des produits de larr. La Nature forme dts fels & du foufre 3 elle emploie à leur compolition , comme à celle de toutes les autres fubf- tances , les quatre élémens , beaucoup de terre & d'eau, un peu d'air & de feu entrent en quantité variable dans chaque diftérente fubftance faline, moins de terre & d^eau , & beaucoup plus d'air & de feu , femblent entrer darîs la composition du foufre. Les fels de les foufres doivent donc être regardés comme des êtres de laNatute dont on extrait , par le fecouts ■^cri oire Kpreffions r-tout les iéiifs aiix- :and rôle , ^e foufre, de l'acide quelle ap- è, comme s, tirer fon aux ou des , même en nique, que rai tous les moins des les produits fels & du ompoiition , autres fubf- eaucoup de : & de feu lans chaque | Dins de terre lir & de feu > ipofttion du Fres doivent des êtres de m irle fecouts des Minéraux , I/* Partie. 6 7 dé Fart de la chimie , êc par le moyen du feu , les différens addes qu'ils con- tiennent^ & puifque nous avons employé le feu , de p4r conféqucnt de Tair & des mariè«»es combuftibïes pour extraire ces Sicides , pouvons-nous douter qu ils n'aient retenu , & qu'ils ne contiennent réellement des parties de matière combuftible qui y fenom entrées pen dapt l'extraction ? ^ » Le phlogiftique eft encore bien moinu que l'acide un être naturel , ce ne feroit même qu'un ^rre de raifon, Ci on ne le regardoit pas comme un compofé d'air & de feu devenu fixe 8c inhérent aux autres corps. Le foufre peut en effet contenir beaucoup de ce phlogiftique, beaucoup audî d'acide vitriolique^ m&is il a , comme toute autre matière » & fa terre 8c fon eau; d'ailleurs fon origine indique qu'il faut une grp- ' j cuttCu irrrimon de matières C^::::La*i.ibles pour fa ptodi Stron ; il ie trouve dans les volcans, & il femble que k Nature ne le produife que par eftort & par le moyen du plus grand feu ; tout concourt don: à nous prouver qu'il eft de la même nanirè que les autres matières Gombuftibles, & que par conféquent il 6 8 Introduciioti à VHifioirâ cire i comme elles , fa première origine du détriment des êtres organifés. .si ul. : , Mais je vais plus loin : les acides eux- mêmes viennent en grande partie de la décompontion des fubftances animales ou végétales, & contiennent en conféquence des principes de la combuftion. Prenons Î)our exemple le falpêtre, ne doit-il pas on origine à ces matières ? n'eft-il pas formé par la putréfa^ion des végétaux, ainfî que des urines & des excrémens des animaux ? il me femble que lexpé- rience le démontre » puifqu'on ne cherche , on ne trouve le falpêtre que dans les habitations où l'homme 8c les animaux ont long-temps réfidé y & puifqu il eft immédiatement formé du détriment des fubftances animales & végétales, ne doit-il pas contenir une prodigieufe quantité d air Se de feu fixes ? auffi en contient- il beau- coup, ^c même beaucoup plus que le foufre, le charbon, Thuile, &c. Toutes ces matières combuftibles ont befoin, comme nous l'avons dit, du fecours de l'air pour brûler, & feconfumentd autant plu^ vite, qu'elles en reçoivent en plus grande quantité*, le falpêtre n'en a pas î dre oripnè des cux- ie de U imafes ou iféquence Prenonà ioit-il pas 'eft-il pas végétaux, excrémens je Texpé- e cherche , î dans les s animaux uifqu il eft timent des iy ne doit-il lantité d'air nt-il beau- lus que le kc. Toutes nt befoiii) fecours de ent d'autant !nt en plus n'en a pas des J^ineraux ,V^ Paitie. 69 befoin dès qu'il eft mêlé avec quelques- unes de ces madères combuftibles , il femble porter en lui-même le réfervoir de tout Tair néceflàire à fa combuftion : en le faifant détonner lentement , on le voit fouffler fon propre feu , comme le feroit un foufflet étranger ^ en le renfer- mant le plus étroitement > fon feu , loin de s'éteindre» n'en prend que plus de force & produit les explorons terribles, fur lefquelles font fondés nos arts meur- triers. Cette combuftion il prompte eft en même temps fî complète qu'il ne refte prefque rien après l'inflammation > tandis que toutes les autres matières en-^ flammées laiflènt des cendres ou d'autres réfidus qui démontrent que leur com* buftion n'eft pas entière > ou , ce qui revient au même, qu'elles . 'iennent un aflè^ grand uouibre de paities fixes , qui ne peuvent ni fe brûler ni même fe volatiliferi On peut de même démontrer que l'adde vitriolique contient auiE beau- [coup d'air Se de feu fixes , quoiqu'en moindre quantité que l'acide nitreux y 8c Ides -lors il tire, comme <'.ii- ci, fon origine de la même fbui^ce, Se le fbufrc <.x-.-*i' tA Ik^ !, 70 Jntroduclion à VHijioire dans la conipclîtJèn duquel cet ààdt entre (1 abondamment , tire, des animaux & des végétaux , tous les principes de fa combuftibilité. •' v.- »:-<>.- * ^ -• - ^i '-'î Le phofphore artificiel , quî eft ïe pre- mier dans Tordre des matières combuf- tibles , & dont l'acide eft dtfférent de l'acrde nitreux & de Tacide rrcfioîique, ne ïe tire auiïï que du règne animal, ou ) fî Ton veut , en parrie du règne végétal élaboré dans les animaux, c'eft- à- dire > des deux fources de toute matière combuftible. Le phofphore s'én-flatHme de lui-même, c'eft-à^dire. fons cotmnu* nicatron de matière ignée , fans frettsement, fans autre addition que celle d^r conradt de Fait: jiuife preuve J^ la néceilîté de cet élément pour la c abuftio; même d une matière qui ne paroïc être compofée que du feu. Nous démonti lirons dans h ruicequcTarr eft contenu dbns feau- fousf une ftirme moyenne, encre Téta d'cîafti- cité & celui de fixité-j le feu parole être cfens le phofphore à-peu-près^ dans, ce même état moyen j car de iTiéme que l'ârr fe dégage de Peau dès que Ton cft* minue la- pteffion- de TatmoifphèreS le \ r~^-i t le pre- combuf- ^rent de iu règne itix, c éd- ite matière .'èTïftatïime 0 comwtt" rotoetnent» ^ concad léceffité^ de ;to même «_ î compofée 1 ons dans w 5 f çau fous tt^r ^éiafti- pafOiC être rès' dans, ce même que rfpïiëre^, k des Minéraux y I/' Partie. 7 i feu . dégage du phofphore lorfqu'on faïc céder ïa preffion de Teau, où l'on eft obligé de le tenir fubmergé pour pouvoir le garder êc empêcher Ion fcude s'exalter. Le phofphore fembie contenir cer élé- ment fous une forme obfci^re & condenfée, Se il paroît être pour le feu obfcur ce qu eft le miroir ardent pour le feu lu- mineux , c'eft-à-dire, un moyen de condenfation. , .- . Mais fans nous foutenir plus long- temps à la hauteur de ces confidérations gêné* l^ales, auxquelles je pourrai revenir iorf- qu il fera néceflàire , fuivons d'une ma-* oière plus direâe 8c plus particulière l'exanisn du feu *, tâchons de faifir feseti^» & de les préfenter fcus un point de vue phis fixe qu'on ne l'a feit jiufqu ici, ' ' L'ajiàion du feo, fur ies difSéirentes Aib^nces» dépend beaucoup ée- h ma- taièxe dont on Rapplique *, & le produis de fû0 aâion fur une même fubftance ^ paroîtra difficena fejon la Êiçon donc iî eft: aitoiniftrè. l'ai penfë qu'on dévoie confidirei; h feu dai?.5 trois état>s diftécens, ie premier relatif à fa vkt^^ le^ fecoi^i à fon Y & le troifième h & maflè > yi Inty^durl'ion à VHiJloirc fous chacun de ces points de vue > cet élément ti fîmple, fi uniforme en appa- rence, paroîtra, pour ainli dire, un élément différent. On augmente la vîtede du feu fans en augmenter le volume apparent, toutes les fois que dans un efpace donné & rempli de matières combuftibles , on prefle Tadion & le développement du feu en augmeutant la vîteiTe de Tair par des foufflets, des trompes, des ventila* teurs, des tuyaux d'afpiration , &c, c^ui tous accélèrent plus ou moins la rapidité de l'air dirigé fur le feu *, ce qui comprend, comme l'on voit, tous les inftrumens, tous les fourneaux à vent^ depuis les grands fourneaux de forges jufqu'à la lampe des émailleurs. On augmente Taéèion du feu par Ton volume toutes les fois qu'on accumule une grande quantité de matières combuf- tibles, & qu'on en fait rouler la chaleur & la flamme dans des fourneaux de ré- verbère ', ce qui comprend , comme l'on fait, les fourneaux de nos manufadhires de glaces, de cryftal, de verre, de por- celaine, de poterie, & auffi ceux où l'on fond cous les métaux & les minéraux , à rexception des Minéraux , I." Parlie. 7 ? l'exception du fer s le feu agit ici pat fon volume, Se na que fa propre vîteflTe puifqu'on n'en augmente pas la rapidité, par des foufflets ou d'autres ih dru mens qui portent Tair fur le feu. Il eft vrai que la forme des ti fards ^ c'eft-à-dire des ouvertures principales , par où cts four- neaux tirent l'arr , contribue à l'attirer plus puilTamment qu'il ne le feroit en efpace libre , mars cette augmentation de vitei^e. efl très-peu confîdérable en comparaifon de la grande rapidité que lui donnenc les foufflets -, par ce dernier procédé , on accélère l'aûion du feu qu'on aiguife par l'air autant qu'il eft podible*, par l'autre procédé » on l'augmente en concentrant fa flamme en grand volume. Il y a, comme l'on voit, plufî» ts moyens d'augmenter l'adlion du fep, io.i qu'on veuille le faire agir par fa \1-v.iXc ou par fon volume •, mais il n'y en a qu*tin feul par lequel on puifTe augn:' ine. ia malTe , c'eft de le reunir au foyer u'uri miroir ardent. Lorfqu'on reçoit fur un miroir réfringent ou réflexif les rayons du foleil , ou même ceux d'un feu hïta allumé, on les- réunit dans un efpace Supplément, Tome /• D 74 Introduclion à VHiJloire d*autant moindre que le miroir eft plus grand & le foyer plus court. Par exemple, avec un miroir de quatre pieds de diamètre & d'un pouce de foyer, il eft clair que la quantité de lumière ou de feu , qui tombe fur le miroir de quatre pieds, fe trouvant réunie dans refpace dun pouce, feroit deux mille trois cents quatre fois plus denfe quelle ne Tétcit, fî toute la matière incidente arrivoit fans perte à ce foyer. Nous verrons ailleurs ce qui s*en perd efFeâ:ivement j mais il nous fuffit ici de faire fentir que quand même cette perte feroit des deux tiers ou des trois quarts, la malfe du feu concentré au foyer de ce miroir, fera toujours fix ou fept cents fois plus denfe qu elle ne i*étoit à la furface du miroir. Ici, comme dans tous les autres cas, la maflTe accroît par la eontradibn du volume, & le feu dont on augmente ain(î la denfité, a toutes les propriétés d*une maffè de matière; car, indépendamment de Tadtion de la chaleur par laquelle il pénètre les corps, ii les pouiTe & les déplace comme le feroit un corps (oiïdQ en mouvement qui en choqueroit un autre. On pourra donc ^ygmenter,par ce moyen, la der4£ité ou m re eft plus )cemple> iiamètre lair que feu, qui pieds, Te n pouce , latre fois [ toute la )erte à ce ; qui s*eii is fuffit ici cette perte jis quarts, jyer de ce fept cents étoit à la ; dans tous oît par la feu dont t a toutes e paiière-, aion de h les corps, comme le vement qui courra donc derifité ou des Minéraux , I." Partie. 7 5 îa maffe du feu d'autant plus qu'on per- f^dtionnera davantage la conftrudion des miroirs ardens. ) j ir y' Or chacune de ces trois manières dadminiftrer le feu Se d'en augmenter ou la vîteffe, ou le volume, ou laf mafTe, produit fur les mêmes fubftances des effets fouvent très-différens -, on calcine, par lun de ces moyens, ce que Ton fond par 1 autre-, on volatiiiie par ie dernier ce qui paroît réfradaire au premier *, en forte que la même matière donne des réfultats fi peu femblables , qu'on ne peut compter fur rien, à moins qu'oa ne la travaille en même temps ou fucceffivement par ces trois moyens ou procédés que nous venons d'indiquer j ce qui eft une route plus longue , mais la feule qui puilfe nous conduire à la connoiflànce exaâ:e de tous les rapports que les diverfes fubftances peuvent avoir avec 1 élément du feu. Et de la même manière que je divife eii trois procédés généraux l'adminirtratioit de cet élément, je divife de même en trois claflès toutes les matières que Ton peut' foumettre à fon aâion. Je mets à part, pour un moment, celles qui font Dij 7 6 Jntroduclloii à l^HiJloire > purement combuftibles, & qui proviennent immédiatement des animaux & des végé- taux \ 8c je divife toutes ies matières minérales en trois claiTes relativement à Tadion du feu : la première eâ celle des matières» que cette aétion , long-temips continuée , rend f^us légères > comme le fer *, la féconde , celle des matières que cette même aâion, du feu rend plus pe-^ fentes» comme le plomb -, & la troifième clafle efi: celle des matières fur lefquelles, comme fur l'or, cette aâion du feu ne paroîc produire aucun e&t feniibte, puifqu elle n'altène point leur pefanteur ; toutes les matiètes exilantes & poiSHes, c'eft-à-dire » toutes lesc fubftanees fîmples & compoféea, iieiçont nécedàirement con> prifes dans rut^e de ces tuois d^es. Ces expérifiRces, par les crois procédés, qui ne ibnt pas difScEes à faire, & qui ne demandent que de rexaâkude &du tempst pourtoieut nôu&cfécouvirir pluiieurs chofes utiles , & feroienttrèsriîéce{^res pour fon- der fur des prâncipes réels la théorie de la chimie*, cette belle fcience jufqu'à nos |ouis n'a porté que fur une nomenclature précaire, 8c fur des mots d'autant plus yagues;qutils font plus généraux. Le feu i des Mine*raux , I." Partie. 7 7 étant, pour aiiîfî dire, le feul inftrument de cet art, & fa nature n'étant point connue, non plus que fes rapports avec les autres corps, on ne fait ni ce qu'il y met ni ce qu'il en ôte, on travaille donc à Taveugle , & l'on ne pèiit arriver qu'à des réfultats obfcurs que l'on rend encore plus obfcurs en les érigeant en principes. Le phicigiftique » le minéralifateur , l'acide i l'alkalij&c. ne font que des termes créés par la méthode, dont les définitions font adoptées par convention^ & ne répondent à aucune idée claire èc précife , ni même à aucun êtte réel. Ta^ht que nous ne connoirrons pas mieux la i^àture du feu , tant que nous i^ttorerô^s èe qu'il ote oii donne aux madères qu'on foumct à fon aâ:ion , il ne fera pas poflfble <Ée pronron* car fur la nature de ces mêmes manères d parcs les opérations de la chymie s puifque chaque matière à laquelle le feu otè ou donne quelque chofe, ri*dl plus la fuW- tance iîmple que l'on vèwdroit connoîtré, mais une matkre côïi^ofée & mélangée j ou dénaturée ia changée par l'additfon ou la fouftraâ-ion d'autres matières que lie feu en enlève ou y fait entrer. , D iij I i! I ti 78 Introduction à VHifloire Prenons pour exemple de cette addi- tion èc de cetre fouftradtion , le pomb & le marbre*, par la fîmple calcination, Ton augmente le poids du plomb de près d*un quart , & Ton diminue celui du marbre de près de moitié^ il y a donc un quart de matière inconnue que le feu donne au premier , & une moitié d*autre matière également inconnue qu il enlève au fé- cond. Tous les raifonnemens de la chimie ne nous ont pas démontré jufqu'ici, ce que c'eft que cette matière donnée ou enlevée par le feu*, & il eft évident que lorfqu'on travaille fur le plomb & fur le marbie après leur calcination, ce ne font plus ces matières fimples que Ton traite , mais d'autres matières dénaturées & compofées par Tadiion dii feu. Ne feroit-il donc pas néceflàirc, avant tout, de procéder d'après les vues que je viens d'indiquer, de voir d'abord fous un même coup d'œiltOw-tesles matières que le feu ne change ï\i n'altère, enfuite celles que le feu détruit ou diminue , & enfin celles qu'il augmente & compofe en s'incor- porant avec elles ? Mais exa^^inons de plus près la nature du feu confidéré en lui-même. Puifque IH' f'Si des Minéraux > I." Partie. 7 9 c'eft une fubftance matérielle , il doit être fujet à la loi générale, à laquelle toute matière eft foumife, il eft le moins pe- lant de tous les corps, mais cependant il pèfe-, &, quoique ce que nous avons dit précédemment fufiafe pour le prouver évidemment , nous le démontrerons encore par des expériences palpables , & que tout le monde fera en état de répéter aifémenr* On pourroit d*abord foupçoimer, par la pefanteur réciproque des aftres, que le feu en grande malle eft pefant ainfi que route autre matière*, car leî> aftres qui font lumineux comme lefoleil, dont toute la fubftance paroît être de feu , n*en exercent pas moins leur force d'attradtion à l'égard des aftres qui ne le font pas : mais nous démontrerons que le feu même en très- pecit volume eft réellement pefant, qu'il obéit comme toute autre matière à la loi générale de la pefanteur , & que par conféqueni: il doit avoir , de même , des rapports d*aftinités avec les autres corps ; en avoir plus ou moins avec telle ou telle fubftance , & n*en avoir que peu ou point du tout avec beaucoup d'autres. Toutes celles qu'il rendra plus pefantes comme D iv îô Introduclion à l^HiJloire le plomb, feront celles avec lefquelles il aura ie plus d'affinité, & en le ruppofanc appliqué au 'même degré & pendant un temps égal, celles de ces matières qui gagneront le plus en pefanteur , feront aum celles avec lefquelles cette afHnité fera la plus grande. Un des effets de cette affinité dans chaque matière , eft de retenir la fubftance même du feu, & de fe l'in- corporer, & cette incorporation fuppofe que non-feulement le feu perd fa chaleur & fon élaftické , m^même tout fon mou- vement, puifqu'ilfe fixe dans ces corps & en devient parwe conftituante. Il y a donc lieu de croire qu'il en eft du feu comme de lair qui fe trouve fous une forme fixe & concrète dans prefque tous les corps, & Ton peut efpérer qu'à l'exemple du dodeur Haies (p) j qui a fu dégager cet air fixé dans tous les corps Ei en évaluer la quantité , il viendra quelque (p) Le phofphore qui n*eft, pour ainfi dire, qu'une matière ignée , une fubftance qui conferve éc condcnfe le feu , feroit le premier objet des expé- riences qu'il fàudroit faire , pour traiter le feu comme M. Haies a traité l'air, &: ie premier inftrument c^u'il faudrait employer pour ce nouvel art. f I des Minéraux , I. " Partie. 8 1 jour un Phyfîcien habile, qui trouvera les moyens de diftraire le feu de toutes les matières où il Te trouve fous une forme fixe j mais il faut auparavant faire la table de ces matières , en établinanc par l'expérience les ditlérens rapports dans îefquels le feu fe combine avec toutes les fubfkances qui lui font analogues, 8c, fe fixe en plus ou moins grande quantité i félon que ces fubdances ont plus ou moins de force pour le retenir. Car il eft évident que toutes les ma- tières dont la pefatiteur augmente par Tadlion dû feu, font douées d'une force attradive, telle que fon effet eft fupérieur; à celui de la force expanfîve , dont les particules du feu font animées ^ puifque celle-ci s'amortit Se s'éteint , que fan mouvement cefTe , & que d'élaftiques Se fugitives quétoient ces particules ignées > elles deviennent fixes, folides & prennent une forme concrète. Ainfi, les matières qui augmentent de poids par le feu comme rétain, le plomb, les fleurs de zinc, &c. Se toutes les autres qu'on pourra découvrir^ font des fubftances qui, par leur affinité avec le feu > 4'attirent Se ie l'iricorporent. Dy . 8 2 Introduction à VHiJloire Toutes les matières au contraire, qui, comme le fer , le cuivre , &c. deviennent plus légères à mefure qu'on les calcine, font des fubftances dont la force attradive, relativement aux particules ignées, eft meindre que la force expanfive du feu \ Se c*eft ce qui fait que le feu, au lieu de fe fixer dans ces matières , en enlève au contraire , & en chafTe les parties les moins liées qui ne peuvent réiifter à fon impullion. Enfin celles qui , comme ''or , 3a platine , l'argent , le grès , d^c. ne perdent ni n'acquièrent par l'application dufeif, 8c qu'il ne fait, pour ainfi dire, que traverfer fans en rien enlever & fans y rien laiflèr , font des fubftances qui , n'ayant aucune affinité avec le feu , & ne pouvant fe joindre avec lui, ne peuvent par conféquent ni le retenir ni l'accom- pagner en fe laiiTant enlever. Il eft évident que les matières des deux premières claffes, ont avec le feu un certain degré d'affinité, puifque celles de la féconde claflè fe chargent du feu qu'elles retiennent, & que le feu fe charge de celles de la première clafTe & qu'il les emporte > âu lieu que les matères de fa troifîème claflè auxquelles il ne donne ni n ote re , qui, ennent alcine , :aâ:ive, îs, eft lu feu-, au lieu enlève lies les r à (on ne -'or , vzc, ne ►lication il dire, & fans es qui, eu, & meuvent accom- évident claffes, affinité, aflè fe ent, & ; de la iporte 'j oifîème note 'M ■M des Minéraux , I." Partie. 8 3 lien, n'ont aucun rapport d'affinité ou d'attradlion avec lui , & font , pour alnfi dire, indiftérentps à fon adtton, qui ne peut ni les déi :er ni même les altérer. Cette divifion de toutes les matières en trois clafles relatives à Tadfcion du feu , n'exclut nas la divifion plus particulière & moins abfolue de routes les matières en deux autres clalïes, qu'on a jufqu'ici rv'gaidées comme relatives à leur propre nature, qui, dit-on, eft toujours vitref- cible ou calcaire. Notre nouvelle divifioti n'eft qu'un point de vue plus élevé , fous lequel il faur les confidérer pour tâcher d'en déduîîre la connoiffance même de Tageiii qu'on emploie par les difFérens rapports que le feu peut avoir avec toutes les fubftances auxquelles on l'applique \ faute d comparer ou de combiner ces rapport.': , ainfî que les moyens qu'on emploi'; pour appliquer le feu, je vois qu'on tombe tous les jours dans des con- tradictions apparentes , & même dans des erreurs très -préjudiciables (q). (q) Jç vai? çu doimer un çxçmple récent. Deux Dvj 'b '*-:r^ 84 Introduction à VHiJloiré On pourroît donc dire , avec les habiles ChraViiles (M." Pott & d'Arcet), ont fournis un grand nombre de fubftanccs h l'adlion du feu ; le premier s*eft fervi d'un fourneau que je fui» étonné <|ue le fécond n'ait pomt entendu, puiHque rien n*; m'a paru fi ciaij dans tout l'Ouvrage de M. Pote, & qu'il ne faut qu'un coup-d'œil fur la planche gravée de ce fourneau , pour reconnoître que, par fa conftruftion, il peut^ quoique fans fouf- flets, faire àptu près autant d'effet que s'il en étoit garni ; car , au moyen des longs tuyaux qui font adaptés au fourneau par le haut & par le bas , l'air y arrive & circule avec une rapidité d'autant plus grande que les tuyaux font mieux propor* donnés : ce font des foufflets conftans ^ & dont on peut augmenter l'effet h volonté. Cette conftruc- tion eft il bonne & fi fimple, que je ne puis conce- voir que M. d'Arcet dife ^ue ce fourneau eft un pro- bUmtpour lui ^«'i/ efi perfuadé que M, Pott a dâ ftfirvir de foufflets, &c. tandis qu'il eft évident que fon fourneau équivaut par fa conftruélion à l'aôion des foufflets , ^ que par conféquent il n'avoit pas befoin d'y avoir recours ; que d'ailleurs ce fourneau «il encore exempt du vice que M. d'Arcet reproche auxfouffletSjdontila raifon de dire que l'adlioii citerne, fans cejfe Tenaiffante 6* expirante, jette du trouble ^ de l* inégalité fur celle du feu ; ce qui ne peut wriverici ,puifque,par la conftruâion du fourneau, l'on voit évidemment que le renouvellement de l'air eft confiant, & que fon adion ne renaît ni n'expire , mais eft continue & toujours uniforme : iMofi, M« Pott a «iiïpJoy^ l'un des moyens dont on Te doit ftfvii pour appliquer le feu -, '»'eft-à-dire ^ des Minéraux , I." Partie. 8 f NaturalifteSi que tout eft vitrefcible dans ), ont lion du 2 je fuis puifique :»ge de 1 fur la mnoître ns fouf- un pro- ton a dâ ent ^ue l'aûion voit pas burneau eproche L'adtioii jette du ne peut mrneau, nent de înaît ni iforme : dont on -à-dire ^ un moyen par lequel , comme pai les foufïïcts , on augmente la vîtelTe du feu , en le preflant incefîum- ment par un air toujours renouvelé ; & toutes les fufions qu'il a faites par ce moyen, & dont j'ai répété qi >e&-ui es, comme celle du grés, du quartz, ctc très- réelles, quoique M. d'Arcet les nie »viuoi les nie-t-il? c'eft que de fer. côté, «Il ^'employer, comme M. Pott, ie premier ue océdés généraux , c'etVà-dire, le feu par fa vuciiv accélérée autant qu'il eft polTible par le mouvement rapide de l'air ; moyen par le- 3uel il eût obtenu les mêmes réfuitats, il s'eu fervi u fécond procédé , & n'a employé que le feu en grand volume dans un fourneau , fans foufHets ou fans équivalent , dans lequel par conféquent le feu ne devoit pas produire les mêmes effets , mais d«voit en donner d'autres, que par ia même raifon le premier procédé n* pouvoit pas produire ; ainfi , les contradiâions entre les réfuitats de ces deux habiles Chimiftes ne font qu'apparentes & fondées fur deux erreurs évidentes. La première confifte à croire que ie feu le plus violent eft celui qui eft en plus grand volume ; & la féconde, que l'on doic obtenir du feu violent les mêmes réfuitats, de quelque manière qu'on l'appliciue : cependant ces deux idées font fàulfes; la coniiaération des vérités contraires eft encore wxe dea premières pierres qu'il faudroit pofer aux fondemens de la Chimie ; car ne feroit-ii pas très-néceffaire avant tout, & pour évi- ter de pareilles contradiâions h l'avenir, que les Chimiftes ne perdiffent pas de vue qu'il y a trois moyens généraux & uès-différeas l'un de l'auirç > ^, grande quantité , comme on le fait dans les four^ neaux de porcelaine & de verrerie , où le feu n'eft fort que par fon volume, où fon aôion eft tran" quille , & n'eft pas exaltée par un renouvellement très-rapide de l'air. Le troiuème moyen eft d'ap- pliquer le feu en très-petit volume , mais en aug-- mentant fa maife & fon intenlité au point de le rendre plus fort que par le fécond moyen , & plus violent que par le premier ; & ce moyen de con- centrer le feu & d'en augmenter la maife par les miroirs ardens, eft encore le plus puiffant de tous. Or chacun de ces trois moyens doit fournir un certain nombre de réfultats diiférens ; fi , par le premier moyen , on fond & vitrifie telles & telles matière? , il eft trés-poflîble que, par le fécond moyen^ on ne puifle vitrifier ces mêmes matières , & qu'au contraire on en puifie fondre d'autres qui n'ont pu l'être par le premier moyen ; & enfin il eft tout auffi poilible que, par le troifième moyen, on ob« tienne encore plufieurs réfultats femblables ou ilifféreiu de ceux qu'ont fournis les deux premiers » 4 (i^^ Minéraux^ I." Partie. 8 f calcaire V que les quartz, les cryftaux, les moyens. Dès-iors un Chiinifte qui, comme M. Pott, n'emploie que le premier moyen, doit fe borner à donner les réfuitats fournis par ce moyen , faire , comme ii l'a fait , i'énumération des matière» qu'ii a fondues , mais ne pas prononcer fur ia non- fufibilité des autres, parce qu'elles peuvent i'ètre par le fécond ou le troifiéme moytn ; enfin ne pas- dire affirmativement & exciufivement , en parlant de fon fourneau , çtt '«M u//e/ie£/re d^ temps, eu deu» m plus, il met enfQiite tout ce qui eft fufible dans la Nature, Et , par la même raifon , un autre Chimifte qui, comme M. d'Arcet, ne s'eft fei*vi que du fécond moyen , tombe dans l'erreur, sMl le croit çn contradidion- avec celui qui ne s'eft feiryi que du premier moyen, & cela parce qu'il n'a pu fondre plufieurs matières que l'autre a fait couler, & qu'au contraire il a mis en fu lion d'autres matières que le premier n'avoir pu fondre ; c» fi l'un ardoifes, gypfes, argile», les pierres ponces, les laves, les amiantes avec tous les métaux & autres minéraux, font vitxifiables par le feu de nos fourneaux^ ou par celui des miroirs ardens^ tandis que les marbres» les âlbâcreS) les pierres, les craies, les marnes, & ies autres fubfhinces qui pro- viennent du c^tttment des coquilles & des madrépores, ne peuvent fe déduire en fulîon par ces moyens. Cependant ^e fuis perfuadé que fid'on vient k bout d'ai^- menter -encoce la force des fourneaux, & fur-tout la puiâànce des miroirs ardens, on arrivera au point de faire fondre ces matières calcaires, qui paroilTent être d'une nature •dfâKrent^ de celle des autres; piifqu'il y a miHe 6c mille raifons de croire qu^ fond, leur fubftance e(l la même, âc que le verre eft la bafe com-, mune de toutes les madères terreftres. Par les expériences que j*ai pu faire moi-même, pour comparer la force du feu félon quon emploie, ou fa vîtefle, ou fon volume, ou fa maflè, j'ai trouvé que le feu des plus grands & d^s plus puiffans fourneaux de verrerie, neft qu'un w *■. 90 Introduction à VHijloiré feu foible en comparaifon de celui àéi fourneaux à foufïlecs, & que le feu pro- duit au foyer d'un bon miroir ardent, eft encore plus fort que celui des plus grands fourneaux de forge. J*ai tenu pen* dant trente-fîx heures, dans Tendroit le plus chaud du fourneau de Rouelle en Bourgogne , où l'on fait des glaces auili grandes & aufli belles qu'à Saint-Gobin en Picardie, & où le feu eft auffi violent 5 j'ai tenu, dis-Je, pendant trente-fix heures à ce feu , de la mine de fer , fans qu'elle fe foit fondue, ni agglutinée, ni même altérée en aucune manière*, tandis qu'en moins de douze heures cette mine coule eti fonte dans les fourneaux de ma forge: ainfi , ce dernier feii eft bien fupérieur à l'autre* De même J'ai fondu ou valatilifé au miroir ardent pluiîeurs matières que , ni le feu des fourneaux de réverbère, ni celui des plus puiflans fou flflets n'avoit pu fondre, & je me fuis convaincu que ce dernier moyen eft le plus puiflant de tous ', mais je renvoie à la partie expéri- mentale de mon ouvrage , le détail de ces expériences importantes , dont je me contente d'indiquer ici le réfultat général. des Mine'raux, I." Partie. 9 1 • On croit vulgairement que la flamme efl la partie la plus chaude du feu , ce- pendant rien n'efl plus mal fondé que cette opinion *, car on peut, démontrer le contraire par les expériences les plus aifées & les plus familières. Préfentez à un feu de paille ou même à la flamme d'un fagot qu*on vient d'allumer, un linge pour le fécher ou le chauffer, il vous faudra le double & le triple du temps pour lux donner le degré de féchereflè ou de chaleur que vous lui donnerez en l'ex- pofant à un brafîer fans flamme, ou même ï un poêle bien chaud. La flamme a été très-bien caraâiérifée par Newton, lorfqu'il l'a définie une fumée brûlante (flamma eftfumus candens)^ & cette fumée ou vapeur qui brûle n'a jamais la même quantité, la mêmeintenfîtéde chaleur que le corps combuftible duquel elle s'échappe \ feulement, en s'élevant & s'étendant au loin , elle a la propriété de communiquer le feu , & de le porter plus loin que ne s'étend la chaleur du brafier, qui feule ne fufSroit pas pour le communiquer mêmedeprès. ^ :>^ ^ . ;v - . . , Cette communication du feu mérite une 9 2 Introduclion à VHiJloirô âtterwion particulière. J*aî vu, après y avoir réfléchi, que, pour la bien entendre, il âilloic s'aickr, non^feiiilémenc des faitâ qui parot(Ièfic y avoir rapport, hjais encore de qtielques eK^riences nouvelles, donc ie fuccès ne ttxe patoît latiler aucun doute lur k mamèrê'âontfefaitcettie opération ût la Nàtore. Qu'on r. Voyez le détail de ces expériences dans la partie eaqkériixLentak de cet Ouviàig^ev up '?. 94 Introduclion à PHifloire ' ainfî dire, e(l attachée à leur furface» & je conçois aifément que quand la flamme devient denfe à un certain degré , elle cefïè d'obéir à la fludhjation de i'air. Cette couleur blanche ou rouge, qui fort de tous les corps en incandefcence & vient frapper nos yeux, eft Tévapo- ration de cette flamme denfe qui envi- ronne le corps en fe renouvelant in- ceflàmment h. (a furface ', & la lumière du foleil même n'eft-elle pas Tévaporation de cette flamme denfe dont brille fa fur- face avec (i erand éclat *, cette lumière ne produit- elle pas , lorfqu'on la con- denfe , les mêmes effets que la flamme la plus vive? ne communique-t^elle pas le feu avec autant de promptitude ôç d'énergie? ne rélifte-t-elle pas comme notre flamme denfe à l'impuluon de l'air ? ne fuit-elle pas toujours une 'route direde, que le mouvement de l'air ne peut ni contrarier nt changer? puifquen foufflant, comme je l'ai éprouvé, avec un fiart fouftlet fur le cône lumineux d'un miroir ardent» on ne diminue point du tout l'aâion de la lumière dont il eft compofé, & qu'on doit, la regarder comme une r des Minéraux , 1 " Partie. 9 5 vraie flamme plus pure &: plus denfe que toutes les flammes de nps matières com- buftibles. Ceft donc par la lumière que le feu fe communique > & la chaleur feule ne peut produire le même eflet, que quand, elle devient aflez forte pour être lumi- neufe. Les métaux, les cailloux , les grès, les briques, les pierres calcaires , quel que puiflè être leur degré différent de chaleur, ne pourront enflammer deux corps , que quand ils feront devenus lumineux. L'eau elle-même , cet élément dcftrudeur du feu , & par lequel feul nous pouvons en empêchçr la communication , le commu- nique néanmoins, lorfque dans un vailTeau bien fermé , tel que celui de la marmite de Papin (f)^ on la pénètre d'une aflez grande quantité de feu pour la rendre lumineuf e , & capable de fondre le plomb. & rétain; tandis que, quand elle n'eft que ( f) Dans le Digefteur de F^pin , ïa chaïeur dç Teau eft portée au poinjt (Je fonidre le jjïomb Çç Véi'AÎn nu 'on y a fufpendu avec du fil de ter ou de ïaiton. Miijfcheiibroek , Ejfais de phyfique, page 434, cité par M. de Mairan , Dijfert^tion fur la glace. 9 fi Introduction à PHiJloire bouillante, loin de propager & de com- muniquer le feu , elle l'éteint fur-le-champ. Il eft vrai que la chaleur feule fuffit pour préparer & difpofer les corps combuftibles à rinflammation > & les autres à Tincan- defcence *, la chaleur chafTe des corps toutes les panies humides , c*eft-à-drre , de l'eau, quide toutes lesmatières^ e(l celle qiii s'oppofe le plus à l'aéHon du feu , & ce qui eft remarquable, c'eft quecettemême chaleur , qui dilate tous les corps , ne laifTe pas de les durcir, en les féchant*, je l'ai reconnu cent fois, en examinant les pierres de mes grands fourneaux, fur -tout les pierres calcaires, elles prennent une aug- mentation de dureté , proportionnée au temps qu'elles ont éprouvé là chaleur *, celles, par exemple, des parois extérieures du fourneau , & qui ont reçu fans inter- ruption , pendant cinq ou fîx mois de fuite , quatre-vingts ou quatre-vingt-cinq degrés de chaleur confiante , deviennent il dures , qu'on a de la peine à les entamer avec les inftrumens ordinaires du taiileur de pierres *, on dirqit qu'elles ont changé de qualité , quoique néanmoins elles la confervent à tous autres égards, car ces mcmes âes Minéraux , î." Partie. 9 7 ■ * ' mêmes pTcrreS n'en font pas njoîns de la chaux comme les autres, lorfqu'on leur applique le degté de feu ncceflàire à cette opération. Ces pierres , devenues dures par la longue chaleur qu'elles ont éprouvée » deviennent en même -temps (pécifique- ment plus pefantes (^r^) •, de-là , j*ai cru devoir tirer une induàron qui prouve > & même confirme pleinement , que la chaleur, quoique en apparence, toujours fugitive , & jamais ftable dans les corps qu'elle pénètre , & dont elle femble conf- tamment s'efforcer de fortir , y Jépofe néanmoins d'une manière très-ftable, beau- coup de parties qui s'y fixent, & remplacent en quantité , même plus grande, les parties aqueufes & autres qu'elle en a chaflees. Mais ce qui paroît contraire, ou du-moins très-difficile à concTlier ici , c'eft que cette même pierre calcaire qui devient fpéci- fiquement plus pefante par l'adbion d'une chaleur modérée long -temps continuée, devient tout - à - coup plus légère de près (t) Voyez fur cela les expériences dont je rend* tolnpte dans la partie expérimentale de cet Ouvrage* Supplément, Tome L E 9 8 Introduction à FHiJîoire d'une moitié de fon poids , dès qu'on h foumet au grand feu nécelTaire à fa cal- cination, & qu'elle perd en même temps, non - feulement toute la dureté qu'elle avoit acquife par Tsâiion de la iimple chaleur , mais même fa dureté naturelle , ç'eft-à-dire, la cohérence de fes parties conftituantes -, eftetfmguiiçr, dont je ren- voie l'explication à l'article fuivant , où je traiterai de l'air, de l'eau &dela terre, i)arce qu'il me paroît tenir encore plus à a nature de ces trois élémens, qu'à celle de l'élément du feu, .av ., v^ i Mais c'ell ici le lieu de parler de la cal- cination prife généralement , elle eft pour les corps fixes & incombuftibles , ce qu'eft la combuftion pour les matières volatiles & inflammables y la calcination a befoin j comme la combuftion , du feçours de îi*air> elle s'opère d'autant plus vite, qu'on }ui fournit une plus grande quantité d'air; fans cela , le feu le plus violent ne peut ^içn calciner , rien enflammer que les ma- nières qui contiennent en elles-mêmes , 5c qui fourniflent, à mefure qu'elles brûlent ou (e calcinent , tout l'air néceflàire à la com- buftion ou à la calcination dés fubftance$ fjyeç }ef(juçl}çs çn içs mçfc, Ççttç néçeflité kl des Minéraux ^V^ Partie. 99 du concours de l'air dans la calcination , comme dans la combuftron , indique qu'il Y a plus de chofes communes entr*elles qu'on ne l'a foupçonné. L'application du feu eft le principe de toutes deux , celle de l'air en eft la caufe féconde , & prefque auffi néceflaire que la première -, mais ces deux caufes fe combinent inégalement $ félon qu'elles agiflent en plus ou moins de temps , avec plus ou moins de force fur des fubftances différentes -, il faut , pour en raifonner jufte, fe rappeller les effets de la calcination, & les comparer entr'cux, & avec ceux de la combuftion, La combuftion s'opère promptement i & quelquefois fe fait en un inftant, la calcination eft toujours plus lente, & quelquefois fi longue qu'on la croit im- poffible : à mefure que les matières (ont plus inHammables , & qu'on leur fournit plus d'air , la combuftion s'en fait avec plus de rapidité *, & par la raifon inverfe , à mefure que les matières font plus in- combuftibles , la calcination s'en fait avec plus de lenteur. Et lorfque les parties conftituantes d'une fubftance telle que l'or, font non-feulement incombuftibles , Ei; loo Introduction à VHiJloire mars paroiflent fi fixes qu'on ne peut les volatilifer , la calcination ne produit aucun eftet, quelque violente qu elle puifie être. On doit donc confidérer la calcination ^ la combuftion , comme des effets du mçi^c ordre > dont les deux extrêmes nous font défignés par lephofphore, qui ^ft le plus inflammable de tous les corps, & par Tor , qui de tous eft le plus fixe & le moins combuftible \ toutes les fubf- rances comprifes entre ces deux extrêmes, feront plus ou moins fu jettes aux effets de la combuftion ou de la calcination , félon qu elles s'approcheront plus ou moins de ces deux extrênies ; de forte que , dans les points milieux , il fe trouvera des fubftances, qui éprouveront au feu com^ buftion & calcination en degré prefque égal y d ou nous pouvons conclure j fans craindre de nous tromper , que toute cal- cination eft toujours accompagnée dun peu de combuftion , & que de même toute combuftion eft accompagnée d'un peu de calcination. Les cendres & les îiutres réfidus des .matières les plus com- J)uftibles 5 ne démontrent-ils pas que le fp^ a calciné toutes les parties qu'il n'a pas btûjçes , $c & en devient partie conftituante •, dès -lors n*eft-il pas très- naturel de penfer que cette augmentation de pefanteur ne vient que de l'addition des particules de lumière j de chaleur & d'air qui fe font enfin fixées & unies à une matière » contre laquelle elles ont fait tant d'efforts, fans pouvoir ni l'enlever , ni la brûler ? cela eft fi vrai , que quand on leur préfente enfuite une fubftance com- buftible avec laquelle elles ont bien plus d'analogie , ou plutôt de conformité de nature , elles s'en faifilTent avidement « quittent la matière fixe à laquelle elles n'étoient , pour ainfi dire , attachées que par force , reprennent , par conféquent , leur mouvement naturel, leur élafticité , leur volatilité , & partent toutes avec la matière combuftible , à laquelle elles viennent de fe joindre. Dès -lors le métal ou la matière calcinée , à laquelle vous E iv \v 104 Introduclion à VHiJloire avez rendu ces parties volatiles quelle avoit perdues par fa combuftion , reprend fa première forme , & fa pefanteur fe trouve diminuée de toute la quantité des particules de feu & d'air qui s'étoient fixées, & qui viennent d*être enlevées par cette nouvelle combuftion. Tout cela s'opère par la feule loi des aiEnités , & après ce qui vient d'être dit , il me femble qu'il n y a pas plus de difficulté à concevoir comment la chaux d'un métal fe réduit, que d'entendre comment H fe précipite en dilTolution ', la caufe cft la même & les effets font pareils. Un métal dilTous par un acide , fe précipite îorfqu'ôn préfente à cet article une autre fubftance avec laquelle il a plus d'affinité , qu'avec le métal, l'acide le quitte alors & le laide tomber •, de même ce métal calciné , c'eft - à - dire , chargé de parties d'air , de chaleur & de feu , qui s'étant fixées, le tiennent fous la forme d'une chaux , fe précipitera , ou , fî l'on veut, fe réduira lorfqu'on préfentera à ce feu & à cet air fixés , des matières combuftibles , avec iefquelles ils ont bien plus d'affinité qu'avec le métal, qui reprendra fa première (orme > dès qu'à fera débarralle de cet air des Minéraux , I." Partîe. 105 & de ce feu fuperflus, & qu'il aura repris , aux dépens des matières combuftibics qu on iui piéfente , les parties volatiles qu'il avoit perdues. * Cette explication me paroît i\ fimpîe & (î claire , que je ne vois pas ce qu'on peut y oppofer. L'obfcurité de la chymie vient en grande partie de ce qu'on en a peu généralifé les principes , & qu'on ne les a pas réunis à ceux de la haute phy- lîque. Les Chymiftes ont adopté les affi- nités fans les "comprendre , c'eft-à-dire , fans entendre le rapport de la caufe à l'effet j qui néanmoins n'eft autre qua celui de l'attradtion univerfelle \ ils ont créé leur phlogiftique, fans favoir ce que c'eft , & cependant c'eft de l'air & du feu fixes*, ils ont formé, à mefure qu'ils en ont eu befoin, des êtres idéaux, des /«/- néralifatâurs j des terres mercurielles j des noms , des termes d'autant plus vagues » que l'acception en eft plus générale. J'ofe dire que M. Macquer ( uj & M. de Morveaux (xj , font les premiers de nos fuj Ûidtionnaire de Chymie. Pnris, 1766, CxJ Digreffions académiques. Dijon, 177a. E y io5 Introduction à VHiJloîre Chymifles qui aient commencé à parler françoîs (y)» Cette fcience va donc naître, Î)uîrqu'on commence à la parler-, & oxt a parlera d'autant mieux , on Tentendra d'autant plus aifément , qu'on en bannira le plus de mots techniques , qu'on renon- cera de meilleure foi à tous ces petits principes fecondaires rires de la méthode qu'on s'occupera davantage de les dé- duire des principes généraux de Ta méca- nique rationnelle, qu'on cherchera avec plus de foin à les ramener aux loix de la Nature , & qu'on facrifiera plus volontiers hi comiîîodité d'expliquer d'une manière i>récaire èc félon l'art , les phénomènes de a compofition ou de la décompoiîtion des fubftances à la difficulté de les préfen- rer pour tels qu'ils font , c'eft-à-dire , pour des effets particuliers dépendans d'effets plus généraux, qui font les feules vraies fy) Dans fe moment même qu'on imprime ces feuilles, paroît l'Ouvrage de M. Baume, qui a pour tin^e, Chymie expérimentale & raijonnée. L'Au- teur, non- feulement y parle une langue intelligible, mais il s*y montre par -tout auffi bon Phyiicien que grana Chy mille, & j'ai eu la fatisfadion de voir que quelques-unes de fes idées générales s'ac- cordent a^c les miennes. des Minéraux , I." Partie, i o y caufes , les fculs principes réels auxquels on doive s'attacher , (î Ton veut avancer la fcience de la philofophie naturelle. Je crois avoir démontré (":[) que toutes les petites loix des affinités chymiques ^ qui paroiflTent fî variables , (î différentes cntr'elles, ne font cependant pas autres que la loi générale de Tattraélion com- mune i toute la matière', que cette grande loi, toujours confiante , toujours la même, ne paroît varier que par Ton exprefïïon , gui ne peut pas être la même , lorfque la figure des corps entre comme un élément dans leur diflance. Avec cette nouvelle cleft on pourra fcruter les fecrets les plus pro-^ fonds de la Nature , on pourra parvenir à connoître la figure des parties primitives des différentes fubftances*, afiîgner les loix & les degrés de leurs affinités *, déterminer les formes qu'elles prendront en fe réunif- fant , Sec, Je crois de même avoir fait entendre comme l'impulfion dépend de l'attradron , & que, quoiqu'on puifl^ la confidérer comme une force différente, fx) Voyez, dans cet Ouvrage, l'article qui a pour titre, de la Nat uni, féconde pue. Evj f io8 Introduction à VHiJloire^ elle n eft néanmoins qu'un effet particulier de cette force unique & générale. J*aî préfenté la communication du mouvemenc comme impodible , autrement que par le relTorc , d'où j'ai conclu que tous les corps de la Nature font plus ou moins élalîiques, & qu'il n'y en a aucun qui foit parfaitement dur, c'eft-à-dire, entière- ment privé de reffort , puifque tous font fufceptibles de recevoir du mouvement. J'ai tâché de faire connoître comment cette force unique pouvoir changer de direiSkion , & d'attradive y devenir tout-à- coup répulfive. Et de ces grands principes, qui tous font fondés fur la mécanique rationelle , j'ai eflayé de déduire les prin- cipales opérations de la Nature , telle que la produdion de la lumière , de la chaleur, du feu & deleuradkionfur les différentes fubflancés : ce dernier objet , qui nous intcreiTe le plus, eft un champ vafte , donc îe défrichement fuppofe plus d'un fiècle , & dont je n'ai pu cultiver qu'un efpace méaiocre , en remettant à des mains plus habiles ou plus laborieufes , les infèrumens dont je me fuis fervi. Ces inftrumens font les trois moyens d'employer le feu par fa yî^eircparfon volume & par fa maflè, da Minéraux , I." Partie, i o 0 en rappliquant concurremment aux trois clalTes des fubftances , qui toutes , ou perdent , ou gagnent , ou ne perdent ni ne gagnent par l'application du feu. Les expériences que j ai faites fur le refroi- diflement des corps , fur la pefanteur réelle du feu , fur la nature de la flamme, fur le progrès de la chaleur, fur fa com- munication , fa déperdition , fa concentra- tion , fur fa violente adion fans flamme , &c. font encote autant d'inftrumens , qui épargneront beaucoup de! travail à ceux qui voudront s'en fervir , & produiront une très-ample moiflon de connoiffances utiles. , ^i !'■).. M'. J.^-. ":..>•.- .; j '! . .. ■* :-(,]i r-i :^\ 1 1 o Introduction à PHifloire DES ÉLÉMENS. v.SECONDE PART IF, N< De tAiR j de VEav & de la Te fi ni:. ous AVONS VU que Ti'i .ft Tadmint- cuie nécefTaire & ie premier aliirieiic du feu , qui ne peut ni fiibfifter , ni fe pro- pager , ni s'augmenter , qu'autant qu'il le l'affimile , le confomme ou l'emporte", tandis que de toutes les fuMances ma- térielles , l'ait eft au - contraire celle qui paroît exilter le plus indépendamment, & fubfîfter le plus aiférftent , le plus con(^ tamment fans le fecours ou la préfence du feu *, car , quoiqu'il ait habituellement la même chaleur à-peu-ptès que les autres matières, à la furfacç de la terre, il pourroit s'en palTer , 8c il lui en faut infiniment moins qu'à ccute 5»utre, pour entretenir fa fluidité, pu' -oi^t H : froide icsplus excef- iifs , foit naturels , foit artificiels , ne lui >J V * I des Minéraux^ II/' Partîe. 1 1 1 font rien perdre de Ta nature \ que les conde /étions les plus fortes ne font pat capables de rompre fon relTort -, que le feu aaif, ou plutôt a<^ucllement en exer- cice fur les matières combuftibles , eft le feul agent qui puifle altérer fa nature , en le raréfiant, c'eft-à-dire, en atVoiblifTant» en étendant fon refTort jufqu au point de le rendre fans effet , & de détruire ainlî fon élâfticité. Dans cet état de trop grande expanfion âc d'aflbibliiïement extrême de fon relfort , & dans toutes les nuances qui précèdent cet état , T^tr eft capable de reprendre fon élafticitc , à mefure que les vapeurs 6.c^ matières conihuftibles , qui i'avoient afioiblie , s'évaporeront & s'en fépareront. Mais fi le relTort a été totale- ment afroiblr,& {\ prodrgieufement étendu, qu'il ne puifiè plus fe reflerrer , ni fe ref- tituer , ayant perdu toute fa puilTance élaftique , lair de volatil qu'il etoit aupa- ravant , devient une fubftance fixe , qui s'incorpore avec les autres fubftances , & fait dcs-Iors partie conftituante de toutes celles auxquelles il s'unit par le contaâ: , ou dans Icfquelles il pénètre à l'aide delà chaleur. Sous cette nouvelle forme, il ne peut plus abandonner le feu , que pour >v I 11 Introduclion à VHiJloih s*untr comme matière fixe \ d'autres ma* tières fixes-, &s*il en refte quelques parties inféparables du feu, elles font dès- lors portion de cet élément j elles lui fervent de bafe, & fe dépofentavec lui, dans les fubftances quils échauftent & pénètrent enfemble. Cet effet, qui fe manifefte dans toutes les calcinations , eft d'autant plus fur & d'autant plus fenfîble , que la chaleur eft appliquée plus long - temps *, la com- buftion ne demande que peu de temps pour fe faire même complètement , au lieu que toute calcination fuppofe beau- coup de temps -, il faut, pour l'accélérer , amener à la furface, c'eft-à-dire , préfenter fucceffivement à l'air , les matières que l'on veut calciner , il faut les fondre ou les divifer en parties impalpables , pour qu'elles offrent à cet air plus de fuperficie •, il faut même fe fervir de foufïlets , moins pour augmenter l'ardeur du feu , que pour établir un courant d'air fur la fur- face des matières , fi Ton veut preiïèrleur calcination -, & , pour la compléter avec tous ces moyens , il faut fouvent beaucoup de temps (a)s d'où l'on doit conclure (a) U ne fais fi Ton ne cakineroit pas i'or. \\\ •w des Minéraux^ IL"*' Partie. 113' quil faut aufTi une alfez longue rélidence de Tair devenu fixe dans les fubftances terreftres , pour qu'il s'écabliilè à demeure fous cette nouvelle forme. Mars il n'eft pas nécelfaire que le feu foit violent , pour faire perdre à l'air fou élafticité •, le plus petit feu , & même une chaleur très - médiocre , dès qu'elle eft immédiatement & conftamment appliquée fur une petite quantité d'air , fuffiferit pour en détruire le reflbrt, & pour que cet air fans reflfort (e fixe enfuite dans les corps , il ne faut qu'un peu plus ou un peu moins de temps » félon le plus ou moins d'affinité qu'il peut avoir fous cette nouvelle forme , avec les matières aux- quelles il s'unit. La chaleur du corps des non pas en le tenant comme Boyie ou Kunkel ^ pendant un très-long temps , dans un fourneau de verrerie , où la vîteffe de Pair n'eft pas grande , mais en le mettant près de la tuyère d'un bon fourneau à vent, & le tenant en fuiîon dans un vaiffeau ouvert, où I*on plongeroit une petite fpatule , qu'on ajufteroit de manière qu'elfe tour- neroit inceflamment & remueroit continuellement i'or en fuiîon ; car il n'y a pas de comparaifon entre la force de ces feux, parce que l'air eft ici bien plus accélérC que dans les fourneaux de Ycrreric. i 114 Introduclion à VHiJloirè animaux, & même des végétaux, eft encore alTez puifTante pour produire cet effet : les degrés de chaleur font différens dans les diftérens genres d'animaux , & à commen- cer par les oifeaux , qui font les plus chauds de tous , on paiTe rucceffivement aux qua- drupèdes 5 à l'homme , aux cétacées qui k (ont moins •, aux reptiles , aux poiflbns , aux infedes qui le font beaucoup moins*, & enfin aux végétaux, dont la chaleur eft fi petite qu'elle a paru nulle aux Obfer- vateurs (bj\ quoiqu'elle foit très-réelle, & qu'elle furpalïè en hiver , celle de l'athmofphère. J'ai obfervé , fur un grand nombre de gros arbres coupés dans un temps froid , que leur intérieur étoit (b) i* Dans toutes les expériences quej'aitentéei » (dit le doéteur Martine), je n'ai pu découvrir n mi 'aucun des végétaux acquît en vertu du principe I» ae vie, un degré de chaîeur fupérieur îi celui ou fi milieu environnant , & qui put être diftingué; r» au contraire, tous les animaux, quelque peu que » leur vie foit animée , ont un degré de chaleur plus »» confidérable que celui de l'air ou de l'eau où ils vivent. »» EJJàis/ur les thermomètres, article XXXVII, édition in-12. Paris, 1751. — «< On ne découvre au w toucher aucun degré de chaleur dans l«s plantes , n foit dans leurs larmes , foit dans le cœur de leur cige. ft Bacon, nov, Orgaii. 11, 12. des Minéraux, II/' Partie. 1 1 j très-fenfiblement chaud, & que cette chaleur duroit pendant plufieurs minutes après leur abattage : ce n'eft pas le mouvement violent de la coignée , ou le frottement brufoue & réitéré de la fcie , qui produifent ieuls cette chaleur •, car en fendant enfuite ce bois avec des coins > j'ai vu qu'il étoit chaud à deux ou trois pieds de diftance de l'endroit où Ton avoir placé les coins , & que par çonfc- quent il avoir un degré de chaleur allez fenfibîe dans tout fon intérieur. Cette chaleur n'eft que très- médiocre, tant que l'arbre eft Jeune, & qu'il fe porte bien; mais , dès qu'il commence à vieillir , le cœur s'échaufFe par la fermentation de la sève , qui n'y circule plus avec la même liberté •, cette partie du centre prend en s'échauffant une teinte rouge, qui eft le premier indice du dépérifTement de l'arbre & de la déforganifàtion du bois *, j'en ai manié des morceaux dans cet état , qui étoient auffi chauds que (î on les eût fait chauffer au feu. Si les Obfervateurs n'ont pas trouvé qu'il y eût aucune différence entre la température de l'air & la chaleur des végétaux , c'eft qu'ils ont fait leurs ob- fer varions en niauvaife faifon, & qu'ils n'onï Vi 1 1 5 Introduclion à VHifloire pas fait attention qu'en été la chaleur de îair eft aufli grande & plus grande que celle de Tinterieur d'un arbre •, tandis qu'en hiver, c'eft tout le contraire : ils ne fe font pas fouvenus que les racines ont conftamment au - moins le degré de cha- leur de la terre qui les environne , & que cette chaleur de l'intérieur de la terre , eft pendant tout l'hiver confidéra- Llement plus grande que celle de l'air & de la furface de la terre refroidie par l'air : ils ne fe font pas rappelle que les rayons du foleil tombant trop vivement fur les feuilles & fur les autres parties délicates des végétaux, non- feulement les échauffent , mais les brûlent î qu'ils échauffent de même à un très-grand degré l'écorce & le bois dont ils pénètrent la furface dans laquelle ils s'amortiffent & fe fixent : ils n'ont pas penfé que le mouve- ment feul de la sève, déjà chaude , eft une caufe néceflàire de chaleur, & que ce mouvement venant à augmenter par l'adion du foleil ou d'une autre chaleur extérieure, celle des végétaux doit être d'autant plus grande , que le mouvement de leur sève eft plus accéléré , &:c. Je n'infifte fi long - teipps fur ce point qu'à t » its Miner am^ IL*'" Partie. 1 1 7 caufe de fon imporrance, 1 uniformité du plan de la Nature feroit violée , fi , ayant accordé à tous les animaux un degré dç jchaleur fupérieur à celui des matières Jbrutes , elle Ta voit refufé aux végétaux qui, comme les animaux , ont leur çfpèçe de vie. Mais ici lair contribue encore à la chaleur animale & vitale , comme npus avons vu plus haut qu il contribuoit à ladion du feu dans la combuftion & la calcination des matières combùftibles & calcinables, tes animaux qui ont des pou- mons , & qui- par conféquent refpirent Tair , ont toujours plus de chaleur que ceux qui en font privés*, & plus la fur- face intérieure des poumons eft étendue & ramifiée en plus grand nombre de cellules ou bronches , plus , en un mot , elle piéfente de fuperficie à l'air que l'animal tire par rinfpiratron , plus auffi fon fang devient chaud , & plus il com- munique de chaleur à toutes les partie? du corps qu'il abreuve ou nourrit •, ô^ cette proportion a lieu dans tous les animaux connus. Les oifeaux ont , rela- tivement au volume de leur corps , les pouipons çonfidérâblenient plus étendus t- 1 I 8 Introduction à l^HiJloire que Thomme ou !es quadrupèdes ; les reptiles , même ceux qui ont de la voix , comme les grenouilles , n*ont , au lieu de poumons, qu'une (impie veffiei les in fedes, qui n'ont que peu ou point de fang , ne pompent l'air que par quelques tra- chées , &c. Audi en prenant le degré de la température de la terre pour terme de comparaifon , j*ai vu que cette chaleur itant fuppofée de lo degrés , celle des oifeaux étoit de près de 5 5 degrés , celle de quelques quadrupèdes de plus de 5 1 I degrés , celle de Thomme de 5 o | ou 31 (c)y tandis que celle des grenouilles (c) « A mon thermomètre (dît le doâeur Mar- »» tine) , où ie terme de la congélation eft marqué »» 32, j'ai trouvé que ma peau, par -tout où elle >» étoit bien couverte , élevoit le mercure aux degrés >» 96 ou 97 ... . que i'urine nouvellement rendue »» & reçue dans un vafe de la mtme température »> qu'elle , eft à peine d'un degré plus chaude que 9t la peau, & nous pouvons fuppofer qu'elle eft à- >♦ peu-prés au degré des vifcéres voifîns Dans >» les quadrupèdes ordinaires, tels que les chiens, »♦ les chats , les brebis, les bœufs, les cochons , &c. ?» la chaleur de la peau élève le thermomètre 4 ou >» 5 degrés plus haut que dans l'homme , & le >» porte aux degrés 100, loi, 102; & dans quel- ♦» ques-uns au degré 103 , ou même un peu plus «> haut. . . ... La cbulcur des cétavéçs «ft égale it des Minéraux y II/* Partie. 1 1 9 n'eft que de 1 5 ou 16, celle des poiffons ■.i\ celle (les quadrupèdes J*ai trouvé que ïa « chaleur de la peau de veau marin étoit proche « du degré 102, & celle de la cavité de i'abdo'i< men environ un degré plus haut. . . . Les oifeaux a font les plus chauds de tous les animaux , & t« furpaflent de 3 ou 4 degrés les quadrupèdes , « fuivant l'expérience que j'en ai faite moi-même « fur les canards, les oies, les poules, {es pigeons, « les perdrix, les hirondelles; la boule du thermo- te mètre placée entre leurs cuilFes, le mercure s'éle- <« voit aux degrés 103, 104, 105, 106, 107.»» Le même Obfervateur a reconnu que les chenilles ii*a\ oient que très-peu de chaleur, environ 2 ou 3 degrés au-delTus de Tair dans lequel elles vivent* t'Ainfi, dit -il, la clalTe des animaux froids eft formée par toute la famille des infeâes, hormis les « abeilles , qui font une exception fîngulière *....*< »» J'ai trouvé, par des expériences fréquentes , que »> la chaleur d'un eflaim d'abeilles élevoitlethermo* * Nota, lé ne fais pas s*it faut faire une exception pour let Ubeilles , comme Pont fait la plupart de nos Observateurs , qui prétendent que ces mouches ont autant de chaleur que les animaux qui refpirent , parce que leur ruche e(l aufli chaude que le corps de ces animaux : il me femble que cette chaleur de l'intérieur de la ruche n'eu, point du tout la chaleur de éhaque abeille ; mais la fomme totale de la chaleur qui s'éva- pore des corps de neuf ou dix mille individus réunis dant cet efpace où leur mouvement continuel doit Taugmentar lencore, & en divifant cette fomme généiale de chaleur par )a quantité particulière de chaleur qui s'évapore de chaque individu , on trouveroit peut-être que l'abeille a'a pas plttt ^ç chaieur qu'unç autre mouchç, ^. . 1 2 o Introduction à VHiJloire & des infcdes de 1 1 ou ii , ceft-à-drre, la moindre de toutes , & à très -peu-près la même que celle des végétaux. Ainfi, ie degré de chaleur dans l'homme & dans les animaux , dépend de la force f» mètre qui en étoit entouré au degré 97, chaleur >» qui ne le cède point à la nôtre. La chaleur des »♦ autres animaux d'une vie foible excède peu la >» ch '.leur du milieu environnant, à peine diftingue. >» t on quelque différence dans les moules & dans >j les huîtres , très-peu dans les carrelets , les merlans , »» les merlus, & autres poiflbns à ouïes, qui m*ont >» tous paru avoir h peine un degré de plus que >» Peau de mer dans laquelle ils vivoient , & qui >» étoit lors de mon obfervation au dei^ré 41. Enfin »> il n^y en a guère plus dans les poiffons de >» rivière, & quelques truites que j*ai examinées, >» étoient au degré 62 , pendant que Peau de la r> rivière étoit au degré 61. . . . Suivant ie réfuîtat »i de plufieurs expériences, j'ai trouvé que les li- »> maçons ttojent de 2 degrés plus chauds que Pair. » Les «grenouilles <3c les tortues de terre, n*ont paru j» avoir quelque chofe de plus, & environ 5 degrés » de plus que Pair qu'elles refpiroieut ". . j'ai V aufli examiné la chaleur d'une carpe & celle #1 d'une anguille , & j'ai trouvé qu'elles excédoient à »» peine la el aieur de Peau où ces poilVons vivoient, . & qui étoient au degré 54. »♦ Ejfais fur les ther- jnomètres, articles 38, 351, 40, 41, 44, 45, 46 ^47. 3 des Minéraux , IL*** Partîe. î 1 1 8c de rétendue des poumons : - font fcs foufflets de la machine animaie , ils en entretiennent & augmentent le feu ftlàn quils font plus ou moins puifTans, & que leur mouvement eft plus ou moins prompt. La feule difficulté eft de con- cevoir comment ces efpèces dé fdtifïlets ( dont la conftifuâiion eft auffi fupérieure à celle de nos foufflets d ufage que lit Nature eft au-deffus de nos arts ), peuvent porter Tair fur le feu qui nous anime ; feu dont le fo/er paroit aftez indéterminé , feu qu'on n* a pas même voulu qualifier de ce nom , parce qu'il eft fans flamme, fans fumée apparente» Se que fa chaleur n eft que très- médiocre & aflëz uniforme. Cependant fi l'on confidère que la chaleur & le feu font des effets & même dès élémens du même ordre •, Ci l'on fç rappelle que la chaleur raréfie! l'air, & qu'en éten- dant fon re(!brt elle peut Taftoiblir au poin^ de le rendre fans effet i on pourra penfer que cet air tiré par nos poumons S'y raré^ fiant beaucoup, doitperdrefph reftbrt dans les bronches 8c dans Içs petites véficules où il: ne peut pénétrer qu'en très -petit volume , 8c , en ' bulles dont le > refibrt ^ SuppUmnt.Tomch - F ' . <. 121 Introduclion à VHiftoire déjà crès-étendu > fera bientôt détruit par la chaleur du fang artériel & veineux: car ces vaiflèaux du fang ne font féparés des véficules pulmonaires qui reçoivent fair» que par des doifons (î minces, qu'elles laiuent aifément pa(Ier cet air dans le fang» où il ne peut manquer de produire le même effet que fur le feu commun \ parce que le degré de chaleur de ce fang , efl plus que fufEfant pour détruire en enrier Télafticité des particules d'air, les fixer ^. les entraîner fous cette nouvelle forme dans toutes les voies de la çirculacion. Le feu du corps animal ne diffère du feu commun que du moins au plus, le degré de chaleur eft moindre ; idès-lors il n'y a point de flamme, parce que les vapeurs qui s'élèvent & qui r& préfentenc la fumée de ce feu , n'ont pas *(Iez de ' chaleur pour s'enflammer ou d^enir ardentes , & qu'étant d'ailleurs inêlées de beaucoup de parties humides .qu'elles enlèvent avec elles , ces vapeurs ou cette fumée ne peuvent ni s'allumçr ni brûler (4), tous les autres effets font (d) J*ai feit une grande expérience au fujct de rinflamipation de la fu-mée, J'ai rçifipii de charbon ' /•, abfolument len in&nes *, la refpiration fec & confervé à couvert depuis plus de fixmois, deux de mes fourneaux , qui ont également quatorze pieds de hauteur, & qui ne diffèrent dans leur conftruâion que par les proportions des dimenfions en largeur, le premier contenant jufte un tiers de f)Ius que le fécond. J'ai rempli i^m avec douze Cents ivres de ce charbon , le i'autre a^ ec huit cents livres , & j'ai adapté au plus grand un tuyau d'afpiracion , conftruit avec un chaffis de fer, garni de tôle, qui avoit treize pouces en quarré fur dix pieds de hauteur ; je lui avois donné treize pouces fur le» quatre côtés, pour au*il remplît exadlement l'ouver- ture fupérieure du fourneau, qui étoit quarrée, & qui avoit treize pouces -i de toutes faces ; avant de remplir ces fourneaux, on avoit préparé dans le bas une petite cavité en forme de voûte , foutenue par des bois fecs, fous lefquels on mie le feu au moment 3u'on commença de charger de charbon ; ce feu qui 'abord étoit vif,fe r^entit h mefure qu'on chargeoît, cependant il fubllfta toujours fans s'éteindre , Se lorfque les fourneaux furent remplis en entier, j'en examinai le progrès & le produit, fans le remuer de fans y rien ajouter; pendant les (ix premières heurei^ la fumée, qui avoit commencé de s'élever ait moment qu'on avoit commencé de charger , étoit très -humide, ce que je reconnoiffois aifément par les gouttes d'eau qui paroiffoient fur les parties extérieures du tuyau d'afpiration , 8c ce tuyau n'étoît encore au bout de .fix neures que médiocrement chaud , car je pouvois le toucher aifément. On lailTa h feu, U tuyau & les fourneaux pendant I z 4 Introduction à VHiJlùire d'un petit animal abforbe autant d'air que toute la nuit dans cet état ; la fumde continuant toujours, devint fi abondante, fi épaifle fit fi noire, eue ie lendemain en arrivant à mes forges, je cruj qu'il y avoit un incendie. L*air |étoit calme , ^ comme le vent ne diflipoit pas la fumée, elle en* veloppoit les bâti mens & les d^roboit à ma vue ; elle duroit déjii depuis vingt-fix heures. J'allai à met fourneaux , je trouvai que le feu , qui n'étoii allumé qu'à la partie du bas,n'avoit pas f.ucmenté, qu'il fe foutenoitauméme degré ; mais la himée /qui avoic donné de l'huipidité dans les fix premières neures, ^toit devepujB plus sèche, & paroiflbit néanmoins toute auifî noire. Le tuyau d'afpirationnepompojt Sas davantage, il étoit feulement un peu plus chaud, da fumée ne formoic plus de gouttes fur fa i\irface extérieure ; la cavité dés fourneaux , qui avoit quatorze pieds de hauteur, fé trouva vide au bout des vingt-fix heures d'environ trois pieds; je les fis remplir , l'un avec cinquante , jSc l'autre avec fojxante-quinxe livres de charbon , & je fis remettre tout de fuite le tuyau d'afpiration qu'on avoit été cbiigé d'enlever pour charger. Cette augmentation d'alimçnt n'augmenta pas le feu ni même la fumée, ellfi ne changea rien à l'état précédent ; j'obfervai le tout pentjant huit heures dfp fuite , m'attçndani à tout inftant à voir paroîtrç la flamme , & ne con- cevant pas pourquoi cette fumée d'un charbon fi fec & fi sèche elle-même, qu'elle ne dépofoit pas la pioindre humidité, ne s'enflammoit pas d'elle-même, après trpnie-qviatre heures de feu toujours fubfiftant ^u bas des fourneaux ; je les abandonnai donc une feconâç fois dans cet état ^ & doiuai or^r^ de des Minéraux , II/'' Partie. 1 1 $ la lumière d'une chandelle > dans des n'y pas toucher. Le jour fuivant , douze heures apnig les trente-ciuatre , je trouvai !e môme brouillard épais, la môme tumée noire couvrant mes bâti mens ; & ayant vilîté mes fourneaux , je vis que le feu d'en bas étoit toujours le mu me , ia fumée !a même ft fans aucune humidité , *Sc ciue la cavité des fourneauk étoit vide de trois pieds aeux pouces dans le plus f>etit, & de deux pieds neuf pouces feulement dans e plus grand , aucjuet étoit aaapté le tuyau d'afpira- lion , je le remplis avec foixante - flx livres de charbon, & l'autre avec cinquante-quatre , & jt réfolus d'attendre aulli long-temps qu'il feroit néceffaire pour favoir fi cette fumée ne viendroit pas enfin à s'enflammer j je paifai neuf heures à l'examiner de temps à autre ; elle étoit très* sèche, très-fuffocante , trés-fenfîblement chaude, mais toujours noire ht, fans flamme au bout do cinquante-cinq heures. Dans cet état', je la laiflkî pourlatroifiéme fois. Le jour fuivant , treize heures après les cinquante-cinq, je la retrouvai encore de même , le charbon de mes fourneaux bailTé de même; &, comme je réfléchiflbis fur cette confommation de charbon fans flamme , qui étoit d'environ moitié de la confommation qui s'en fait dans le même temps & daps les inêmes fourneaux, lorfqu'iî y a de la flamme , je commençai à croire que je pourrois bien ufer beaucoup de charbon , fans avoir de flamme, puifque, depuis trois jours, on avoit chargé trois fois les fourneaux (car j'oubiiois de dire que ce jour même on venoit de remplir la cavité vide du grand foui-neau, avec quatre-vingts livres de charbon, àt ilj 12 6 Introduction à VHifloire vaifleaux fermés, de capacités égales, l'animal meurr en même temps que la chandelle s'éteint -, rien ne peut démontrer plus évidemment que le feu de Tanimal & celui de la chandelle, ou de toute autre matière combuftible allumée, font des feux non-feulement du même ordre , mais d'une feule & même nature auxquels le fecours de l'air eft également néceflàircj & qui tous deux fe l'approprient de la même manière, l'abforbent comme ali- ment, l'entraînent dans leur route ou le cette du petit avec foixante livres) ; je les laiffai néanmoins fumer encore plus de cinq heures, . A près avoir perdu ï*eî*pérance de voir cette fumée ; f'enflammer d*eHe-même , je la vis tout d'un coup ' prendre feu , & faire une efpèce d'explofion dam rinftant même qu'on lui prëfenta la flamme légère d'une poignée de paille; le tourbillon entier de !t fumée s'enflamma jufqu'à huit à dix pieds de dif* tance & autant de hauteur; la flamme pénétra la mafle du charbon , & defcendit dans le même mo- ment jufqu'au bas du fourneau, & continua de brûler à la manière ordinaire ; le charbon fe con- fommoit une fois plus vite, quoique le feu d'en bai ne parût guère plus animé; hiais je fuis convaincu que mes fourneaux auroient éternellement fumé , fi ï'on n'eût pas allumé la fumée , & rien ne me prouva mieux que la flamme n'eft que de la fumée qui brûle, & que la communication du feu ne peut le £ûre que par la flamme. des Minéraux , II.^*' Partie, i a j dépofent fous une forme fixe dans Ici fubftances qu'ils pénètrent. Les végétaux & la plupart des infeâies n'ont, au lieu de poumons, que des tuyaux afpiratoires, des efpèces de trachées par lefquelles ils ne laiffent pas de pomper tout Tair qui leur eft néceflaire-, on le voit paCer en bulles très-feniibles dans la sève de la vigne -, il eft non-feulemenc pompé par les racines, mais fouvent même par les feuilles', il fart partie & partie très- effentielle de la nourriture du végétal qui dès-lors fe l'affimile, le fixe & le conferve. Le petit degré de la chaleur végétale , joint à celui de la chaleur du foleil, fuffit pour détruire le reffort de fair contenu dans la sève, fur-tout lorfque cet air, qui n'a pu être admis dans le corps de la plante^ arriver à la sève, qu'après avoir paflè par des tuyaux très-ferrés , fe trouve divifé en particules prefque infiniment petites , que le moindre degré de chaleur fuffit pour rendre fixes. L'expérience con- firme pleinement tout ce que Je viens d'avancer*, les matières animales & végé- tales contiennent toutes une très-grande quantité de cet air fixe -, & c'eft en quoi F iy ;: s j t 1 2 8 Introduclion à VHiftoire confîfteTun des principes de leur inflam- mabiliré^ roures les matières combudibies contiennent beaucoup d'air , tous les ani- maux & les végéraux 3 toutes leurs parties, tous leurs détriinens» toutes les matières qui en proviennent ^ toutes lesfubdances oà ces détrimens fe trouvent mélangés, contiennent plus ou moins d*air fixe , & 3a plupart renferment aufli une certaine quantité d'air élaflique.On ne peut douter de ces faits dont la certitude eft acquife par les belles expériences du doàeur Haies, & dont les Chymiflses ne me pa* roiiTenc pas avoir fenti toute la valeur, car ils âuroient reconnu,depuîs longtemps, que l'air fixe doit jouer en grande partie le rôle de leur phlogiftique , iisn'auroient pas adopté ce terme nouveau , qui ne répond à aucune idée précife , & ils n'en âuroient pas fait la bafe de toutes leurs explications des phénomènes chimiques, ils ne l'auroient pas donné pour un être ^entique & toujours le même, puifquil eft compofé d'air & de feu , tantôt dans un état fixe , & tantôt dans celui de la plus grande volatilité. Et ceux d entr'eux , qui ont regardé le phlogiftiqué comme le produit du feu élémentaire ou de la M ,9 ■3 iles Mine'raux , II/' Partie, i %$ lumière, fe font mpin$ éloignés dfe la vérité, parce que le feu ou ia lumière produifent , par le fecours de Tair, tous les effets du phlogiftique. î;. >t^ïi^ «vtt^^*** Les minéraux qui» comme les fouftes & les pyrites , contiennent dans lein: fubftance , une quantité plus ou moins grande de$ :4étijmefis ultérieurs des anH maux Se des végétaux , renferment dès- lors des parties Êombuftibles qui, comme toutes les autres > contiennent plus ou moins d'air fixe tJtnais toujours beaucoup moins que les {ubftançes putetnènt ant» maies ou, végétale^ ; on peut également leur enlever cet air fixe , par la combufr tion : on peut aufli le dégager , par le moyen de TefFervefcence -, & , dans les manières animales & végétales , on le dé- gage paj: la fimple fermentatiçn qui ^ comme la combuftion» a toujours befom d'air < pour' s'opérer. Ceci s'accorde fi parfaitement avec l'expériéncç , que je ni| crois pas. devoir infifter fur la preuve des faits. Je me contenterai d'obferver que les foufres & les pyrites ne font pas les feuls niinéraux qu'on doive regarder jcomme combuftibies» qu'il y en a beaua p ii^tti.' I jo întroduction à VVfifloire '-M..'i> t coup d'autres dont je ^ iie ferai point ici l'énumération , parce qu'il fuffit dé dire que leur degré de combuftibilité dépend ordinairement de la quantité de foufrc qu'ils contiennent. Tous les ' minéraux combuftfhles tirent donc originairement cette propriété , ou du mêknge des parties animales & végétales qui font incorporées avec eux , ou des particules de lumière, de chaleur & d'air., qui, par le laps de temps, fe font> fixées dans leur intérieur. Rien , feîonmoi , n'eft con'jbuftible, que ce qui a été formé par une chaleur douce » c'eft-à-çjire , par ces mêmes élémens com- f>inés dans toutes les fubftances ^ue le ibleil éclaire & vivifie fe/j ou dans celles fej Voici une obfervation qui feinble démontrer que la lumière a plus d'affinité aVec les flibftances combuilîbles cfu'avec toutes tes autres matières On lait que ia puiifance réfraâive des çorpsj tranfparens eft proportionneiiç k ^eur denCté; .^ç véire; plus idenfé cjue l'eau, a proportionnellepier t une pfus Iprande force réfringente, & en augmentant ia Senfité du verre & de l'eau, l'on augmente à mefure leur force de réfrad.ion. Cctt^ .proportion l'obferve dans toutes feà matières tranlparentes , % tquifonten même tempà» încombuÙibles. JVlais les matières inffammab!^ , teileis Àqueil?efprît:- quoique bien plus confidérable » puiflance réfringente p!us grande que îes autres ; en forte que i'altraôion que ces matières exercent fur la lumière, & qui provient de leur maffe 0)i denlité, eft conlîdérablement augmentée par l'affi- nité particulière qu'elles ont avec la lumière. Si ce a n'étoit pas, leur force réfringente feroit comme celle de toutes les autres matières , proportionnelle à leur denfité ; mais les matières inflammables attirent plus puiflamiiient la lumièe, & ce n'eft que par cette raifon qu'elles ont plus de puilfancë Téfràétive que lès autres. Le diamant même iib £|it pas une exception à cette loi ; on doit !e mettre au nombre des i^atières combuftibies, on Je brûle au miroir arduit* il a avec la lumière aut nt d'aflRnîté que r ^ r,' '■}- 'iv'l ;p.tiB xyn^\*i .-) i; •^i " * ff} VoycB le Mémorr* de^M. de'Maîran , d^M ceux de l'Académie Royale dei Sckficet , gimU d€s Minéraux^ IL*** Partie, i j j 101^ les fois qu étant divifé en parties très-petites , il fe trouvera faifi par cette chaleur , dans le fein de la terre *, que, fous cette nouvelle forme > il entrera , comme partie fixe , dans uh grand nombre de lubftances , lefquelles contiendront dès* lors des particules d air fixe 9c de chaleur fixe ^ qui fout les premiers principes de la combuftibilité. Mais ils fe trouveront en 2>lus ou moins grande quantité dans les difiérentes fubftances , félon le degré d'af- finité qu'ils auront avec elles; & ce degré dépendra beaucoup de la quantité que ces fubdances contiendront de parties aniraaieis & végétales , qui paroilfent être la bafe de toute matière combuftible *, fi elles y font abondamment répandues, ou foiblement incorporées , on pourra tou- jours les dégager de ces fiibftances , par le moyen de Ta combuftion. La plupart ,des minéraux métalliques, & même des métaux , contiennent une afiez grande quantité de parties combuftibles; le zinc, l'antimoine, le fer, lecurvre, &c\ brûlent & produifent une flamme évidente & .très- vive , tant que dure lacombuftionde ces patties inflammables qu'ils contiennent* 134 ïntroduêlion à PHijIoire Après quoi* , f\ oh continue le feu , lé combuflion finie , commerce la calcina- non pendant laquelle il rentre dans ces matières de nouvelles parties d'air & de chaleur qui s'y ftîceiir , & qvi'on ne peut en dégager , qu'en leur préfenrant quelque matière combuftrble , avec laquelle ces partiesd*air& de chaleur fixes, ont plus d'af- finité qu'avec celles du minéral auxquelles en effet elles ne font unies que par force, c'eft-à-dire , par l'erfbrt de la calcinarion. Il me fenibie que ia converfiôn des fubf- tances métalliques en chaux » Se leur rédiîébioîi , pourront mainrenant être très- clairement entendues , fans qu'il foit befoin de recourir à des principes fecondaires , ou à des hypothèfes arbitraires, pour leur explication. La rédu^ion , comme je l'ai déjà infinué, n'eft, dans le réel, qu'une féconde combuftion , par laquelle on dé- gage les parties d'air & de chaleur fixes, que la calcinacion avoir forcé d'encrer dans le métal, & de s'unira (si (ub(^since fixe, à laquelle on reid en mène temps ;les parties volatiles Se. combi<:tibleis que : la première a(^ion du feu lui avoit en^. des Minéraux , 11.^* Partie, i j jjr V Après avoir prcft-nré le grand rôle que Tair ^^k^ joue dans les opérations les plus fecreres de la Nature , coiTfidérons-le penaant quelques inftans, lorfque, fous la forme élaftique , il réfide dans les corp^ v fes erfets font alors aulTi variahleô que les degrés de fon élafticit-* -, f on aéïibn , quoique toujours la même, femble donner des produits difïérens dans les fubdànces drfféreate?. Pour en ramener la confidé- ration à un point de vue général , nous le comparerons a- ec Teau & la terre » comme nous l'avons déjà comparé 2LVtc le feu -, les réfultats de cette comparaitbn entre les quatre élémens , s'appliqueront enfuite aifément à toutes les fubftances, de quelque nature qu'elles puilleit être', puifque toutes ne font compofces que de ces quatre principes réels.' ^^ ^\ ^^^ \ >.-mô fiVLe plus grand froid connu , nie peut détruire le rellort de l'air, & la moindre chaleur fuffit pour cet eftet , fur -tout ioriquç ce fluide eft divifé en parties très petites. Mais il faut obferver qu'enrre fon état de fixité & celui de fa pleine éladicité, il y a toutes les nuances des érats moyens > & que c'eft prefque toujoori t}6 IntroduËion à VHlJloire dans quelques-uns de ces états moyens qu'il réfide dans là terre & dans Teau, ain(i que dans toutes les fubflances qui en font compofées *> par exemple, on ne pourra pas douter que ieau, qui nous paroît iiiné fubftance C\ (impie, ne con» tienne une certaine quantité d'air qui n'eft ni fixe ni éia(lique> mais entre la fixité & i'élaflicité 9 fi l'on fait attention aux difFérens phénomènes quelle nous préfente dans fa congélation, dans fon ébullition , dans fa réfiftance à toute compreffion, &c. car la Phyfique cxpé- ximentale noujs démontre que 1 eau ed incompreflible y au lieu de s'aftailTer âc de rentrer en elle-même lorfqu'on 1% force par la prefTe, elle palTe à travers les vaiflèaux les plus folides & les plus épais: or, fi l'air qu'elle contient en allez grande quantité y étott rdans fon état de pleine élaiticité , l'eau feroit comprefliblè en raifon de cette quantité d'air ékfHque qu elle contiendroit & qui fe comprime*^ roit. Donc l'air contenu dans l'eau n'y efi: pas Amplement mêlé & n'y conferve pas (a forme élaflique, mais y efi; plus intime* ment liai dans un écat où fon reflort ne t \. des Minéraux , II/** Partie, i 5 7 s'exerce plus d'une rnanicre fenfible i & néanmoins ce reflbrt n y eft pas entière- ment détruit ; car fi Ton expofe l'eau à la congélation, on voit cet air fortir de Ton intérieur & Te réunir à fa fujj^jff en bulles élaftiques •, ceci feul fuffiroit pour prouver que Tair n'eft pas contenu dans leau fous la forme ordinaire, puifqu étant fpécifîquement huit cents cinquante fois plus léger , il feroic forcé d'en fortir par la feule néceflité de la prépondérance de leau ', il e(l donc évident que l'air contenu dans l'eau , n'y ed pas dans fon état ordi- naire, c'eft-à-dire , de pleine élafticité > & . en même temps il eft démontré que cet état dans lequel fl réfîde dans l'eau n'ed pas celui de fa plus grande fixité , oi\, fon reflbrt abfolument détruit ne peut fe rétablir que par la combuftion , puifque la chaleur ou le froid peuvent également le rétablir -, il fuffit de faire chauffer ou geler de l'eau pour que l'air qu'elle con-r tient reprenne fon élafticité & s'élève en bulles fenfiblesà fa furface, il s'en dégage de même lorfque l'eau ceffe d'être prelKe r par le poids de l'atmofphère fous le réci- , pient de la machine pneumatique > il n'eft 1 3 8 Introduction à VHiJloire donc pas contenu dans l'eau fous une forme fixe, mars feulement dans un état moyen oA il peut aifément reprendre fon redort •, il n'eft: pas fimplement mêlé dans l'eau , puifqu'il ne peut y réfîder fous fa forme élaflique, mais auflî il ne lui ell pas intimement uni fous fa forme fixe, puifqu'il s'en fépare plus aifément que de toute autre matière. * . On pourra m'objeéter avec raifon que le froid & le chaud n'ont jamais opéré de la même façon, que fi l'une de ces caufes rend à lair fon éladicité, l'autre doit la détruire, & j'avoue que, pour l'ordinaire, le froid & le chaud produifentdes eft'ets diffé- rens *, mais dans la fubllance particulière que nous confidérons ces deux caufes, quoique oppofées, produifent le même effet -, on pourra le concevoir aifément en faifant attention à la chofe même Se au rapport de fes circonftances. L'on fait que l'eau foir gelée, foit bouillie, reprend l'air qu'elle avoit perdu dès qu'elle fe liquéfie ou qu'elle fe refroidit , le degré d'affinité de Tair avec l'eau dépend donc en grande partie de celui de fa température, ce degré, dans fon état de liquidité, eil à-peu< / des Minéraux ^M.^^ Partie. 1 5 9 près le même que celui de la chaleur générale à la furface de la terre •, l'air avec lequel elle a beaucoup d'affinité la pénètre auffitôt qu'il eft divifé en parties très-tenues , & le degré de la chaleur élémentaire & générale, fuffit pour aft'oiblir le r effort de ces petites parties , au point de le rendre fans effet , tant que l'eau conferve cette température *, mais fi le froid vient à la pénétrer , ou pour parler plus précifément , (\ ce degré de chaleur nécertaire à cet état de l'air vient à di- minuer . alors fon reffort, qui n'eft pas entièrement détruit, fe rétablira par le froid, & l'on verra les bulles élafti^ques s'élever à la furface de l'eau jirête ï fc congeler. Si, au contraire. Ton augmente le degré de la température de l'eau par une chaleur extérieure , on en divife trop les parties intégrantes, on les rend volatiles, & l'air , qui ne leur étoit que foiblement uni , s'élève & s'échappe avec elles. Car il faut fe rappeler que quoique l'eau prife en mafle loit incompreffible & fans aucun reffort, elle eft trè^ élaftique dès qu'elle eft divifée ou réduite en petites parties ; & en ceci elle paroît être d'une nature 140 IntroduBion à VHiJloire contraire à celle de lair, qui n'eft corn- preflîble qu'en niaffe & qui perd fon reflbrt dès qu'il eft trop divifé. Néanmoins l'air & Teau ont beaucoup plus de rapports entr'eux que de propriétés oppofées, & comme je fuis très-perfuadé que toute la matière eft convertible , & aue les quatre élémens peuvent fe transrormer, )e feroîs porté à croire que Teau peut fe changer en air lorfqu'elle eft aftez raréfiée pour s'élever en vapeurs : car le relïort de la vapeur de Teau eft auflî & même plus^uiftant que le reffort de Tair ; on voit le prodigieux effet de cette puiftance dans les pompes à feu, on voit la terrible exploiion qu elle produit lorfqu on laiilè tomber du imétal fondu fur quelques gouttes d'eau \ Se Ci l'on ne veut pat convenir avec moi que l'eau puiflè dans cet état de vapeurs fe transformer en air, on ne pourra du moins nier qu'elle n'en ait alors les principales propriétés. ^ L'expérience m'a même appris que la vapeur de l'eau peut entretenir & aug- menter le feu comme le fait l'air ordinaire •, & cet air, que nous pourrions regarder comme pur» eft'^toujours mêlé avec une des Minéraux, Ih^^Mie. 141 très- grande quantité deau j mars il faut remarquer comme chofe importante, que la proportion du mélange neft pas, à beaucoup près , la même dans ces deux élémens 5 l'on peut dire , en général, qu'il y 9 beaucoup ipoîns d air dans Teau , que d'eau dans Tair 9 feulement il faut confi* dérer qu'il y a deux unités très-différentes t auxquelles on pourroit rapporter les termes de cette proportion \ ces deux unités font ie volume Se h malTe. Si on eftime^a quantité d'air contenue dans l'eau ^ par le volume , elle paroîtra nulle , puifque le volume de l'eau n'en eft point du - tout augmenté > Se de même l'air plus ou moins humide ne nous paroit pas changer de volume , cda n arrive que quand il efl: plus ou moins chaud^aihii, ce ri'eft point au volume qu'il f^ut rapporter cette proportion , c'eft à la maflfe feule , c'eft- à-dire » ^ la quantité réelle de matière dans l'un &rautre deces deux élémens , quod doit comparer celle de leur mélange p 8c l'on verra que l'air eft beaucoup plus cquçux j que l'eau n*eft aérienne ^ peut-être dat)s la proportion de la maile , c*eft-è- dire» huit cens cinquante fois davantage. •M- '■'M ^^ 142 Introduction à VHifioire Quoi qu'il en foit de cette eftimatron , qui eft peut-être ou trop forte ou trop foible , nous pouvons en tirer i'indudion que Teau doit fe changer plus aifément en air , que Tair ne peut fe transformer en eau. Les panies de Tair , quoique fufceptibles d'être extrêmement divifées, ?aroifïènt être plus grottes que celles de eau , puïfque celle-ci paflè à travers plufieurs filtres que l'air ne peut pénétrer *, puifque, quand elle eft raréfiée par la chaleur , Ton volume , quoique fort aug- menté , n'eft qu'égal , ou un peu plus grand que celui des parties de l'air à la f'urface de la terre , car les vape« '^ de l'eau ne s'élèvent dans l'air qu'à u ' cer- taine hauteur-, enfin, puifque l'air fenible s'imbiber d'eau comme une éponge, la contenir en grande quantité , & que le contenant eft néçelTairement plus grand que le contenu. Au refte , l'air qui s'im- bibe fi volontiers de l'eau , femble la rendre de même, lorfqu'on lui préfente des fels ou d'autres fubftances avec lefquelles l'eau a encore plus d'affinité qu'avec lui. L'efiet que les Chymiftes appellent i/^- f alliance ^ 6c même celui des effiorefcenccs^ ^ "4ÎÎ' ire iiiatîon , ou trop iduâion aifément isformer quoique divifées, :elles de travers énétrer -, I par la fort aug- peu plus air à la îe< '^ de p femble inge , la : que le is grand qui s'im- mble la "ente des {quelles vec lui. lent dé' fccnces^ des Mine'raux , II.*^* Partie. 143 déiîiontrent non-feulement qu'il y a une très-grande quantité deau contenue dans Tair, mais encore que cette eau n'y eft attachée que par une fîmple affinité, qui cède aifément à une affinité plus grande, & qui même cefTe d'agir > fans être com-, battue ou balancée par aucune autre afli- nité , mais par la feule raréfadbion de l'air » puifqu'il fe dégage de Teau , dès qu'elle cefTe d'être prefïée par le poids de i'ath* mofphère, fous le récipient de la machine pneumatique. Dans l'ordre de la converfîon des élé- mens , il me femble que l'eau eft pour l'air, ce que l'air eft pour le feu, & que toutes les transformations de la Nature dépendent de celle-ci. L'air, comme aliment du feu , s'aflîmile avec lui , & fe transforme en ce premier élément ^ l'eau raréfiée par la chaleur , fe transforme en une efpcce d'air capable d'alimenter le feu comme l'air ordinaire*, ainfî, le feu a un double fonds de fubfîftance affiirée j s'il confomme beaucoup d'air, il peut auffi en produire beaucoup par la raréfadlion de l'eau , & réparer ainfi dans la maflè de l'athmofphère toute la quantité qu'il cm f 1 44 Introduclion à PHiJloire détruit > tandis qu'ultérieurement il Te coin vertit lui-même avec l'air en matière fixe dans les fubftances terreftres qu'il pénMjre par fa chaleur ou par fa lumière» Et de même que d'une part , l'éau fe convertit en air ou en vapeurs anflr voIa« tiies que l'air par fa raréfàâion > elle fe convertir en une fubftance folide par une cfpèce de çondenfation différente des con- denfations ordinaires. Tout fluide fe raréfie par la chaleur, & fe condenfeparle froid ) l'eau fuit elle-même cette loi comniune , Afecondenfe à mefure qu'elle refroidit j qu'on en rempliflè un tube de verre jufqu'^aux trois quans » on ia verra def* cendre à mefure que {e froid augmente , & fe condenfer comme font tous les autres flu^res guides-, mais, quelque temps avant l'inflrant de }a congélation , on la verra remonter au^delTus du point des trois quarts de ia hauteur dii tube , & s'y renfler encore confîdérabJcment , en fe convertîflant en glace. Mais fi le tube cft bien bouché, ôc parfaitement en repos } Teàu continuera de baiffer, & ne fe gèlera pas, quoique le degré de froid foit de d> ii ou lo degrés au-deiTous du ternie A de des Minéraux , II/' Partie. 1 4 5 de la glace , & i*eau ne gèlera que quand on couvrira le tube ou qu'on le remuera- Il femble donc que la congélation nous préfente d'une manière inverfe les mêmes phénomènes que Tinflammation. Quelque inrenfe , quelque grar^de que foit lihe chaleur renfermée dans -un vâilïeau bien clos, elle ne produira rinflammation que quand elle touchera quelque matière en- flammée ; & de même à quelque degré qu'un fluide foit refroidi , il ne gèlera pas fans toucher quelque fubftance déjà gelée-, & c'eft ce'^qui arrive -lorfqu'on remue ou débouche le tube -, les parti- cules de Teau qui font gelées àatY^y Tait extérieur , ou dans Tair contenu dans le tube, viennent, iorfqu'on le débouche ou le remue, frapper la flitface de Teau & lui com^[nuriiquent leur glace. Dans rinflammationi l'air d'abord très -raréfié parlachaleuïjpéid de'fon voliimë & fe iixe tout à-côùp -, dans la congé(atk)n-, ll'eau d'abord cohdenfée par lé froid, I reprend plus de volume & fe fiy.Q de même. Car- -la glace eft une fubftance folide , plus légère que l'eau, & qui con- ferveroit fa folidité li le froid étoit toujours Supplément, Tome L G \\ i{ î fi II •Vf A. » ' '1 t46 Introdudion à VBifloire )ç m^me. £c je fuis p^rti à croire qu'on yiendroic ^ bouc de nxer le mercure è un moindre degré de froid en ie fubiimant en vapeurs dans un air ticsfroid. Je fuis de même très- porté à croire que l'e.^Ui qf^, ne doit fa liquidité qu'à la chaleur & qui la peçd avec eUe> devîendroii: une jiihiUnce d'autanjt plus folide & d'autant moÏT^ f^^>ble, qu'elle éprouveroît plus fort & plus long-^temps la rigueur du froid. On n'a pas fôt alfe?: d'expériences fat ce (u^t important, tm*^^^^ ^^ , fxûH^ fans nous artlter 1^ cette îdéci £?eft-»li'dire9 iàns admettre ni fans exclure la poifiibilité de la çoiiverfion de la glact ^ manèi;e infufit)ie ou terre fixe & folide) paflons J^ des vues plus é^^endues fur les moyens que la Nature emploie pour li iransfqriiificion de l'eau, ]Le plus puisant de tt^us^^ \^ F^MS évidem çSt le filtre ^nimdî |ç corps dçs animav? à coquilles ^ fe t<^curti)niant c^s particules d<^ Teau, en^ travaille, en même tempç il* fubftance au point: de la dàxf'-Mrer^ia^ coquille et 4;ett^'nement une{ubftançeier^eère> une vraie pierre» dont toutes les pierres qu^e les ■ ■Mi-:- -fi lurr^s mâtiçres, «rcnt leur origine 5 cette coquille paroît à la vérité, faire partie conftitutive de r^mimai qu'elle couvre» puirqu'eiie fe perpétue par ia générarion » ^ qu'on la y^it; çtans les p etifs fipquiilages qui viennent de^ naître , coipmç djins çeu^ qui ont pris l^pvit leur accroifllementvn^ats ce n'en ejl p^s moin^ une fu^ftance tec« reftre » formée par k fécrécipn ou l'exii- dation du corps de l'animal *, on la vote s'agrandir, s'épaiffir par anneaux & par couches à ^îxefure qu'il prend d? la çrpif que ne Fdl fur^ia terre le nombre des efpèces dinfedeji -, qu'on ft repréfente enfuite leur prompt accroiflèraent , leur prodigieufe multiplication , le peu de durée de leur vie i dont nous fuppofe*- ions néannioins le tèpne P^PX^n \ ^ M » r Ï48 lûtroducH^nà VHtffùîr?'^ ans (g) j qu'enfuite on contîdèr^ qu'il faut aiulriplier par cinquante oii foixante le nombre prerqueimmenfe de cous lesi mdtvidus *reufè dbk être augmenté d*autahtnde' pareils blots qu'il y a dé fois dix dans toi s les fiècîes qui fe font écoulés depuis le com- mencement du mondé i ôfiTon fe fami- liarifera avec cette idée- oxx- ^plutôt cette vérité d'albôrd tepbufl&nte ^ que tolîtes ï^os coHirifés i tous nos' iôcher$ de pierre càkairé, de marbre, de • craie, &€» ne viennent originairemeiilt que de ia dé- pouille de ces- petits artimaux. On n en pourra douter à rinfpeétion des matières tcièék'^ qui toutes côntieMietït- çiicore des n. 11^ z 'ii.'P'.f . f^j Lîi plus longue vie ^e» ; efcafrgpt*; ç\u gpos ijmaçons terrefties, s'étepd jyfqu'à quatorze ans; on peut préfumer que les gros Coquillages de mer Clivent plus iohg-tértlps ; m^s àuffl ïès 'petits ^ & îes trèstpetits , te's que ceux qui forment le corail, ^ tous les madrépores ^ vivent . beaucoup ^ moins ^e temps j & c'eft par ceéte raifon que j'ai priî Jç terme moyen à àx-àns, ' •- '*"f-'-i - / 1 î> coquiHes ou des détrhnens' de coquilles très-aifinient rçconnoiflables. i,fj jj^^ f,>y Les pierres calcaires ne font donc en très^grande partie que de l'eau & de l'air contenus dans Teju , transformés par le filtre animal, les fels , les bitumes, les huiles, les graifles de la mer n'entrent que pour peu ou pour rien dans la com- polîtion de la coquille *, aufli la pierre calcaire ne contient-elle aucune de ces matières ; cette pier^re n'eft que dç l'eai^ transformée , jointe à qpelque petite pjprt tiop df terrrvxtrifi*Ji)le]& à ^ très^n^nde quantité d'air fixe , qui s'en dégage par 4a calcination. Cette opération produit les mêmes ^ftçts fur les coquilles qu'on prend , dans la mer que fur leis pierres qu'an ûtc des carrières, elles formenif également de la chaux, dans laquelle on ne remarque d'autre différence que celle d'un peu plus ou d'un peu moins de qualité *, la chaux faite avec des écailles d'huître ou d'autres coquilles , eft plus foible que la chaux faite avec du marbre où de la pierre dure^ mais le procédé de la Nature eft le ipài^e s les réfultats de f9n pppration Içs mêtnçs *, Içs coquilles §c les pierres perdent également Giij I I /-fa" - » ïjb tntroducHon à t'Hifioife jprès de mohié de leur poids par i'adèîoti du feu dans kt caitinafion s IVau qui à Confervé fâ rtatute en fort la première, après guoî Tâîr fixé fe dégage , & enfuite Teau nxe dbht tti fubftanees pîerreufcs fontconipofteSj reprend fa prfcnfiîère na- ture 9t s'élève en vapeurs pouffies k wréfiées jpfâr le fbu, il ne refte que ïtt |ïarti^s !és plus fixes de cet atr &: de tcettèéaù qui j.et!i^étte fortt fi fort unirt tew^r'elfes, & à la petite quanthé dé terre fiie de là pierre tjué liç fbi ne peut les fîpÉrttr, La ttïâflTe fé rrouVe donc réduite rfe près de moitié, A fe riiduiroît peut- être encore plus fi Tbii dchiroit Un feû |)Ius violent. Et ce qtiî me femWe prouver évidemment que cfctte matière thaffée hors de la pierre par le fèli, n'eft autre chofe que tle î*air & de Teau , c'eft la rapidité, i*avidité avec laquelle cette pierre calcinée reprend l'eau qu'on lui donne, t& la force avec laquelle elle la tire de fathmofphètc lorfqu'on la lui refufe. Là chaux, par fon extindlion ou dans l'air ou dans l'eau, reprend en grande partie }a mafife qu'elle avoit perdue par la cal- cinatxon} l'eau avec l'air quelle contient! dès Minéraux, IV' Partie. 1 5 t vient remplacer l'eau & l'air qu'elle con* tenoit précédemment , la pierre reprend dès-lors fa première nature *, car en m(- lant fa chau^ avec des détriinens d'autres Sierres» on fait un monier qui Ce durcit» : devient avec le temps une fuMance folide 8c prerteufe » comme celle dont on i'a compofé. ^.^ . , : ,., . Après cette e^ôdtloh, je ne croi^ pas 3' u*on puilTe donner de la transformation e l'eau enterre ou en pierre, par l'inter- mède des côtjulUes. Vôîlà donc d'une part, toutes les matières calcaires , dont on dôic rapporter l'origine aux animaux » &d*autre part, toutes les matières combuftibles qui ne proviennent que des fubftances ani- males ou végétales •> elles occupent en-^ fembie un ai&z grand efp^ee à fâ furfacé de la terre, & Ion peut juger, par lexit volume immenfe , combien la Nature vî-, vante a travaillé pour la Nature morte,' car ici le brut n'eft que le mort. Mais les matières calcaires 8c les futi-^' fiances combuftibles, quelque grand qu'en foit le nombre , quelque immenfe qu6 nous enparoifTele volume, ne font qu'une fxès-pectte portion du globe de la terre , G iv (♦ iji Introduclion à VHiJlcire donc le fonds principal & la majeure Se très - majeure quantité confiite en une matière de la nature du verre •, matière qu'on doit regarder comme l'élément ter- reftre , à Texclufion de toutes les autres fubdances auxquelles elle fert de bafe comme terre , iorfqu'elles fe forment par le moyen, ou par le détriment des animaux, des végétaux, & par la transformation des autres élémens. Non - feulement cette matière première , qui eft la vraie terre élé- mentaire , fert de bafe à routes les autres fubflances , & en condicue les parties fixes s mais elle eft en même -temps le terme ultérieur auquel on peut les ramener & les réduire toutes. Avant de préfenter les moyens que la Nature & TArt peuvent employer pour opérer cette efpèce de rédudion de toute fubftance en verre , c'eftà-dire, en terre élémentaire, il eft bon de rechercher fî les moyens que nous avons indiqués , font les feuls par lefquels l'eau puifte fe transformer en fubftance folide*, il me femble que le filtre animal la con- vertiiTant en pierre , le filtre végétal peut également la transformer , lorfque toutes le$ circonftances fe trouvent étrç les >?i v.> r ' i. > êts Mina^raux , IL*** Partie, i j 3 mêmes *, la chaleur propre des animaux à coquille , écanc un peu. plus grande que celle des végétaux , & les organes de la vie plus puiHans que ceux de la végéta- tion > le végétal ne pourra produire qu'une petite quantité de pierres qu'on trouve artez fouvent dans> Ton fruit ; mars il peut convertir , & convertir réellement en fa fubUance » une grande quantité d'air» & une quantité encore plus grande d'eau; la terre fixe qu'il s'spprop^^ie , ^ qui fert de bafe à ces deux élémens . . 1 en (î petite quantité , qu'on peut aliurer, fins craindre de Te tromper , c^u'elle ne tait pas la centième partie; de fa mafTe -, dès- lors le végétal n'eft prefqu'entièrement compofé .q^e d'air & d'eau transformés en bois > fubftance folide , qui fe réduit enfuite e^i terre , par la combuftion ou la putréfa^i^ion. Qn^pit dire la même chofe des animaux , ils fixent & transformant non- feulemertt ,''itr 5c l'eau , mais le feu , en plus grande quantité que les végé- taux *, il meparoît donc que les fondions , des corps organifés , font l'un des plus , puirtans moyens que la Nature emploie ; ppuç I4 converfion des élémens. On peut ' ^ Gv il î j 4 întroducUon à VHiJloiré regarder chaque anîmal ou chaque végétal, «omme un petit centre particulier de cha- leur ou de feu qui s'approprie Tair & i'eau qui renvironnent , fe les adîmile pour végéter, ou pour fe nourrir & vivre des produdions de la ^erre , qui ne font dles-mémes , que de Tair & de Teau pré- céden>ment fixés , il s'approprie en même temps une petite quantité de terre , & recevant les impreffions de la lumière & celles de la chaleur du foleil & du globe terreftre , il tourne en fa fubftance tous ces drfférens élémens , les Travaille , les combine , les réunit , les oppofe jufqu à ee qu'ils aient fubi la forme nécelTaire à fon développen>eht , ctikr^f^p:^^ à l'en- tretien de la vie & de raccroiffetnent de Torganifation , dont le moule une fors donné , modèle toute la matière qu'il admet , & de brute qu'ellè-étoit , la rend organiféew ■■' --^ ' ■■ -^ ' ' ^ ' ''"■'' L'eau qui s'tmit fi volontiers avecFarr, ^ qui entre avec lui en fi grande quantité dans les corps organiféi , 's'unit auflî de préférence avec quelques matières folides, telles que les fels, &c*eftfouvent par leur moyen, qu'elle entre dans lacompofition i.> kaî, cha- ir & mile /ivre : font pré- nême dts Minéraux y W^ Partie, ijf itB niinéraux. Le fel9 au premier coup^ d œil) ne paroîc erre qu'une rerre diflToluble dans l'eau » & d'une faveur piquante*, mais les Chyrniftes , en recherchant fa nature,' ont très- bien reconnu qu'elle confifte principalement dans la réunion de ce qujU nomment \e principe terreux 8s.\e principe aqueux ; Texpérriince de l'acide nitreux, qui fte laifTe, après fa combuflion , qu'un peu déterre & d'eau, leur a même faitpenfer que ce fel » 8c peut-être tous les autres fels, n'étoient abfolument compofés que de ces deux éiémens*, néanmoins ilmeparoit qu'on peut démontrer aifément que l'air éc le feu entrent dans leur compofitron; puifque le iiitre produit une grande quan- tité d'air dans la combuftion , Se que cet air fixe, fuppofe du feu fixe , qui s'eii dégage en même -temps •, que d'atlleitr^ toutes les explications qu'on donne de la diffolution, ne peuvent fefcaitenir, àmoinf qu'elles n'admettent deux forces oppoféesi lune attractive & l'autre expanfive, 8t par conféquent la préfence des élément de Tair & du feu , qui font feuls^ douésf de cette féconde force-, qu'enfin ceferoit contre toute analogie , que le fel ne ie Gvj ^^-■■??-<-^- « I If s Introduction à rHiJIôirc ^ trouveroic compofé que des deux élémens f de la terre & de Teau , tandis que toutes les autres fubftances font compoféesdes quatre élémens. Ainfî , Ton ne doit pas prendre à la rigueur» ce que les grands Chymiftes, M,"* Stahl & Macquer , ont dit à ce Tu jet -, les expériences de M. Haies démontrent que le vitriol & Je fel marin contiennent beaucoup d*air fixe , que ie nitre en contient encore beaucoup plus, 8c jufqu'à concurrence dii huitième de fon poids^, ^ le fel de tartre encore plus. On peut donc aflfurer que lair entre, çomnie principe, dans la compofition de tous les fels *, & que , comme il ne peut fe fixer dans aucune fubftance , qu'à Taide de la chaleur ou du feu qui fe fixent en même, icmps , ils doivent être comptés f u nombre, de leurs parties conftitutives. Maïs cela n'empêche pas que le fel ne doiye auflî être regardé comme ia fub- ftance moyenne entre la terre & Teau, ces deu:^ élémens entrent en proportion différente dans les^ différens fels ou fub- /bmces falines , dont la variété x le nombre ïbnt fi grands, quon ne peut en faire t'énumération ) mais qui préfentées gêné- i.j âes Mine'raux , 11.^^ Partie, i j f ralement fous les dénominations d'acides & d allcalis , nous montrent qu'en général > il y a plus de terre & moins d*eau dans ce^ derniers fels , & au contraire plus d*eau & moins déterre dans les premiers. .,u.i ..y Néanmoins Teau , quoique intimement mêlée dans les Tels , n y eft ni fixée , ni réunie par une force aflez grande pour la transformer en matière folide, comme dans la pierre calcaire -, elle ré(îde dans le Tel ou dans fon acide, fous fa forme primitive , & Tacide le mieux concentré, le plus dépouillé d*eau , qu'on pourroic regarder icicommedela terre liquide, ne doit cette liquidité qu à la quantité de Tait & du feu qu'il contient», toute liquidité , & même toute fluidité , riippofe la préfence d'une certaine quantité de feu -, & quand on attribueroit celle des acides à un refte d'eau qu'on ne peut en féparer , quand même on pourroit les réduire touS; fous une forme concrète , il n'en ferotr pas moins vrai que leurs faveurs, ainlique les odeurs & les couleurs , ont toutes égale- ment pour principe celui de la force expaniive, c'eft*à-dire, la lumière & les émanations de la chaleur & du Seq > car \^ î 5 8 TntroduËion à VHiJloire H n'y a que ces principes affcife qui puîfïent agir fur nos fens , & les afFedter d'unô manière différente Se diverfifiée, félon îes vapeurs ou particules des différentes fub- ftances qu'ils nous apportent & iious préfentenf, c'eft donc à ces principes qu'on doit rapporter fton-feulement la liquidité des acides, maisauffi leur faveur,, Une expérience que j ai eu occafion de faire un grand nombre de fois , m'a pleine- ment convaincu que l'alkali cft produit par le feu *, la chaux f^te à la manière ordinaire & mife fur la langue , même avant d'être éteinte par l'air ou par l'eau, a Une faveur qui indique déjà la préfence d'une certaine quantité d'alkalt. Si l'on continue le feu , cette chaux , qui a fubi une plus longue calcination, devi:entplus piquante fur la langue, & celle ({ue l'on rire des fourneaux de forges oi\ la calci-> nation duré cinq ou (ix mois de fuite i l'eft encore davantage. Or ce fel n'étoit pas contenu dans la pierre» avant fa calci^ nation , il augmente en force ou en quan* tité, à mefure que le feu eib appliqué plus violemment & plus long- temps à la pierre fil «ft donc !e produit immédiat des Miner aut^ IL"*' Partie, i j 9 du feu 6c de Tsar, qui fe font incorpotés dans fa fubdance pendant la calcinacion 9 & qui, par ce moyen, font devenus parties £xes de cette pierre, de laquelle ils ont chaire la plus grande partie des molécules d'eau , liquides & folides qu elle contenoic auparavant. Cela feul meparoît fuffifants pour prononcer que le feu efi: le principe de la formation de lalkali minéral , & l'on doit en conclure , par analogie , que les autres alkalis doivent également leur for- mation à la chaleur confiante de l animal & du végétal dont on les tire. A regard des acides , la démondratiori de leur formation par le feu & Tair fixes» quoique moins immédiate que celle à&% alkalis , ne m'en paroît pas moins certaine : nous avons prouvé que le nitre & le phofphore tirent leur origine des matières végétales & animales , que le vitriol tire la fîenne des pyrites , des foufrea & des autres matières çombuftibles -, on fait d'ailr leurs que ces acides i Toit vitrioliques , ou nitreux eu phofphor iques , contiennent toujours une certaine quantité dalkali^ on doit donc rapporter leur formation & leur faveur au mime ptdnoipe » &: réduifant \i 1^0 întrûduâloti à VHiJloire tons les acides à un feul acîde, Se toiis les alkàlrs à un ^eu! îîîkali , ramener tous les Tels à une origiDc ccîiimune , & ne regarder leurs d Récentes iaveurs & leurs propiiérés pamculièrei ^: tlivcrfes , que con;me ie produit varié des différentes qïjaitités de terre, d'eau, &: fur- tout d'air & de feu fixes qui font en*^^ées dans leur compofîdon. Ceux qui contiendront le plus de ces prînci. *s adifs d*air & de feu 5 feront ceux qui auront le plus de puifïànce & le plus de faveur. J'entends par puifïance , la force dont les fels nous paroirtent animés pour difToudre lesautres fubftances -, on fait que la diflblution fup- pofe ia fluidité s qu'elle ne s'opère jamais entre deux matières sèches ou folides , & que par conféquent elle fuppofe auffi dans le difïolvant le principe de la fluidité , c'eft-à-dire , le feu •, la puiflànce du difibl- vant fera donc d'autant^plus grande , que , dune part, il contiendra ce principe aétif en plus grande quantité, & que , d autre part, fes parties âqueufes^rtcrreufes auront plus d'affinité avec les parties de même efpèce contenues dafts les fubftances à diflbudre ^ tk , co^nme tes degrés rfalSni é des Mine'raux , II/* Partie. 1 6 r dépendent abrolumenr de la figure des parties intégrantes des corps, ils doivent, comme ces figures , varier à Tinfi ni •, on ne doit donc pas être furpris de ladion plus ou moins grande ou nulle de certains fels fur certaines fubftances , ni des effets contraires d'autres Tels fur d'autres fubf- tances. Leur principe a6tif eft le même » leur puilTance pour diflbudre la même , mais elle demeure fans exercice, lorfque la fubftance qu'on lui préfente repouITe celle du diflTolvantj ou n'a aucun degré d'affinité avec lui *, tandis qu'au contraire , elle le failît avidement toutes les fois qu'il fe trouve allez de force d'affinité pour vaincre celle de la cohérence •, c'eft-à-dire , toutes les fois que les principes aélifs contenus dans le diflblvant , fous la forme de l'air & du feu, (" v.^^'^'^*' plus puilTam ment attirés T-- ia puifïance àaiiil'^i-^fe, qu'ils ne le font par la terre & l'eau iju ilcon-' tient j car dès - lors ces principes adtîfe s'en féparent , fe développent & pénètrent la fubftance qu'ils divifent &décompofent au point de la rendre fufceptible , paij cette divifion, d'obéir en liberté à toutes les forces attradives de la terre & de l'eau i6i Introduclion à VHifloire contenues dans ledifïblvant, & désunît «vec elles aHet intimement pour ne pour- voir en être féparées que par d'autres fub^lances qui auroient avec ce même dilToIvant) un degré encore plus grand d'affinité. Newton eft le premier qui ait donné les affinités pour caufes des précis pitations chymiques \ Stalh adoptant cette idée la tranfmife à tous les Chymiftes, ât H me paroit qu'elle eft aujourd'hui uni- verfellemenr reçue comme une vérité dont on ne peut douter. Mais ni Newton ni Stalh ne fe font élevés au point de voir que toutes ces affinités en apparence fi différentes entr'elles , ne font au fond que les effets particuliers de la force générale de rattraâion univerfelle*, & , faute de cette Vue , leur théorie ne pouvoir être ni lu- mineufe ni complète, parce qu'ils étotent forcés de fuppofer autant de petites loix d'affinités différentes > qu'il y avoir de phénomènes difFérens •, au lieu qu'il n'y a réellement qu'une feule loi d'amnité> loi qui eft exadlement la même que celle de fattraâion univerfelle •> & que par confé- quent l'explication de tous les phénomènes doit être déduite de cette feule & même caufe» dts Mine'raux ,11/^ Pârtîe . ! Ô J ' Les fels concourent donc à plufîeurt opérations de la Nature par la puiffance qu'ils onC de diflbudre les autres fubf- tances \ car , quoiqu'on dtfe vulgairement que l'eau dtflbut le fel , il eft aifé de fentît que c'eft une erreur d'expteffion fondée fur ce qu'on appelle communément le liquide , le dijfohant ; & le folide , le corpÉ à diffbudre ; mais dans le réel , lorfqu'il y t dilTolution, les deux corps font aâifs 8t peuvent être également appelésï////î>/v^z/z^ ; feulement regardant le fel comtne le dîf- folvant, le corps diflbut peut-être indiffé- remment ou liquide ou folide •, 8c pourvu que les parties du fel foient aflTez dîvifées pour toucher hnmédiatemenr celles des autres fubftanci;s> elles agiront c" produi- ront tous les effets de la dilToluiv: j. On voit par -là combien l'adHon propre des fels Se Ysi&lbn de Télément de l'eau qui les contient > doivent influer fur la com- pofkion des matières minérales. La Nature peut produire par ce moyen tout ce que nos arts produifent par le mo'»'<»n du feu ; il ne faut que du temps pout 4uc les fels & l'eau opèrent fur les fubflances les plus compares Se les plus dures » la i » I(Î4 Introduclïon à VHiJlore divifion la plus complète & ratténuation la plus grande de leurs parties , ce qui ics rend alors fufceptibles de toutes les combinaifonspoffibies & capables de s'unir avec toutes les fubdances analogue^ , & de fe réparer de toutes les autres. Mais ce t< <'\^ , ç{\\i n'eft rien pour la Nature, & qui ne lui manque pas , eft de toutes les chofes nécenàires celle qui aous manque le plus *, c*eft faute de temps que nous ne pouvons imiter fes procédés ni luivre fa marche -, le plus grand de nos arts feroit donc Tart d abréger le temps , c*eft-à-drre , de faire en un jour ce qu'elle fait en un fîècle : quelque vaine que paroiflè cette prétention , il ne faut pas y renonce- ; nous n'avons à la vérité ni k grandes ■ forces ni le temps encore plus gr^nd de la Nature , mais nous avons au - defTus d'elle la liberté de les employer conj e il nous plaîr j notre volonté eft une force ' qui commande à toutes les autres forces, Jorfque nous la dirigeons avec intelligence. Ne lommes-nous pas venus à bout de créer à notre ufage l'élément du feu qu'elle i.ous avpit caché ? ne i'avons-nous pas tré des rayons qu'elle ne nous envoyoit àt6 Minéraux ylV^ Partie. 1 6f ijue pour nous éclairer? n'avons- nous pas, par. ce même élément , trouvé le moyen d*abréger le temps en divifant les corps par une fulion auUi prompte que leur divifion feroiç lente par jtout auciQ moyen? &c; 'i^?W ^^i*r'^ ' ,^' •> ^ .î rf^y* -,4,.^ ' ' Mais cela ne doit pas npus faire perdre de vue que la Nature ne puifTe faire Bc ne faffe réeilemenr, par le moyert de l'eau, tour ce que nous faifons par celui du feu. Pour le voir clairement, il faut confidérer que la décompofition de touçe TubAjancc ne pouvant fe faire que par J4 divifibn, plus cette divilîon fera gr^ncj^ 8c plus la déoompofîtion fera complète \ le feu femble divïCer, autant qu'il eftpof-* fible, les matières qu'il met en fuhpnj cependant on peut douter fi celles que l'eau êc les acides tiennent en ; diffolution ne font pas encore plus divifées, & les vapeurs quie la chaleur élève, ne cpn- ^iennent-elles pas dés matières encore plus atténuées? Il fe fait donc dans l'intérieur de la»terre , au moyen de la chaleur qu'elle ^enferme & de l'eau qui s'y inlinue , une infinité de fublinaations , de dîftilla- |iûnsi de cryftalIiiatious> d agrégaçiopç, dç I I t66 Introduc'on à VJJiJloire dîsjonâions de coûte efpèce. Toutes lei fubdances peuvent être avec le temps, compofées & décompofées par ces moyens *, l'eau peut les divifer & en atténuer les λarties autant ^ plus que le feu lorfqu'il es fond*, & ces parties atténuées, divifées à ce point, fe joindront, fe réuniront de la même manière que celles du métal fondu fe réuniilènt en fe refroidi flànt. Pour nous faire mieux entendre, arrêtons- nous un inflant fur la crydallifation *, cet eflet dont les fels, nous ont donné l'idée , tib s'opère jamais que quand une fubflance étant dégagée de toute autre fubftance fe trouve trcs-divifée âc foutenue par un fluide qui , n'ayant avec elle que peu ou point d'aftinité, lui permet de le réunir & de former , en vertu de fa force d'attrac- tion, des maiTes d'une figure à- peu- près femblable à la figure de Tes parties pri* mitives ) cette opération,qui fuppofe toutes les circondances que je viens d'énoncer , peut fe faire par l'intermède du feu auffi- bien que par celui de l'eau, & fe fait crès'fouvent par le concours des deux, parce que tout cela ne fuppofe ou n'exige j^'ime divifiop aiTez grande de la matière, ï.» des Minéraux ,lV'V2inie. i6y pour que Tes parties primitives puifTent» pour ainfî dire , fe trier & former , en fe réuniiïant » des corps figurés comme elles : or le feu peut tout audi-bien, é^ mieux qu'aucun autre didblvant, amener piu- neurs fubdances à cet état, & robfervaciot) nous le démontre dans les régules, dans les amiantes , les bafaltes , & autres pro« du(5btons du feu dont les figures fone régulières , & qui toutes doivent être re« gardées comme de vraies cryftallifations. Et ce degré de grande divifion, nè- cefTaire à la cryftalliiation , n*e(l pas encore celui de la plus grande divilion poflible ni réelle , puifque dans cet état les petites parties de la matière font encore aflez groflès pour conftituer une malTe qui, comme toutes les autres madès, nob'^ qu'à la feule force attradive , & dont i. volumes ne fe touchant que par'^fiv^s points, ne peuvent acquérir la forc" pulfive qu'une beaucoup plus ^' «.. divifion ne manqueroit pas d'opérer pat un coDtaâ: plus immédiat , & c'eft auflt ce que Ton voit arriver dans les eflei> vefcences, oiV tout d'un coup la chaleur & la lumière ipht produites par le mélange ,. * > • ^ »» 1 1 i(î8 Introduction à VHiJîoire>. de deux liqueurs froides. Ce degré de divifion de la matière eft ici fort au delTus du degré nécelTaire à la cryftallifation, & Topération s'en fait auflî rapidement que l'autre s'exécute avec lenteur,4J. u : ,,. La lumière, la chaleur, le feu, l'air, l'eau , les Cels, font les degrés par lefquels jîous venons de defcendre du haut de l'échelle de la Nature à fa bafe qui eft îa terre fixe. Et ce font en même temps les feuls principes que l'on doive admettre & combiner pour l'explication de tous les phénomènes. Ces principes font réels, indépendans de toute, hypothèfe & de toute méthode j leur converfion, leur transfor- mation eft toute auffi réelle , puifqu'elle eft démontrée par l'expérience. Il en eft de même de rélément de la terre, il peut fe convertir en fe volatilifant,, Ôc prendre la forme dps autres éléivens,- comme ceux-ci prennent: la fienne en fe fixant. M^is de la même manière que les parties primitives du feu, de l'air ou de l'eau ne formeront jamais feules des corps ou des maflès qu'on puifle regarder comme du feu, de i'air ou de l'eau purs*, de même il me paroît trèsinutiie de cherchçr dan$ les matières îerreftres • r- ïT ■ ré de delTus m, & it que des Minéraux , II/' Partie. 1 59 terreftres une fubftance de terre pure r la fixité, rhomogénéité^réclat tranfparent du diamant a ébloui les yeux de nos Chymiftes lorfqu'ils ont donné cette pierre pour ia terre élémentaire & pure j oa pourroit dire avec autant & aufli peu de fondement que ceft au contraire de Teau pure dont toutes les parties fe font fixées pour comporer une fubftance folide diaphane comme elle-, ces ïâhQ^ n'auroieqt pas été miies en avant , fi l'on eût penfé que l'élément terreux n'a pas plus le pri- vilège de la fimplicité abfolue que les autres élémens \ que même comme il eft le plus fixe de tous, & par conféquent le plusconllamment paffif, il reçoit comme bafe toutes les impreilîons des autres *, il les attire, les admet dans; fon fein, s'unit, s'incorpore avec eux, les fuit & fe laiflc entraîner par leur i^ouvement \ 8c pat conféquentilneftfâ plus firaple ni moin» convertible quf; les autres. Ce ne font jamais que les grandes maffes qu'il faut confidérer lorsqu'on veut définir la Nature j les quatre élémens ont été bien faifis par les Philofophes, même les plus anciens; le foleil ^ TathmoCptère, la mer & la terre Supplément, Tome /. H 'M> (( lyo Introduction à VHiJloire font les grandes mafles fur lefquelles ils les ont établis , s'il exiftoit un aftre de phlogiftique,une athmofphère d alkali jun océan d'acide, & des montagnes de dia- mant, onpourroit alors les regarder comme les principes généraux & réels de tous les corps -, mais ce ne font au contraire que des fubftances particulières produites , comme toutes les autres, par la combi- naifon de? véritables élémens. * Dans la grande malTe de matière folide qui nous repréfente l'élément de la terre , îa couche fuperficielle-eft la terre la moins pure •) toutes les matières dépofées par la mer en forme de fédimens , toutes les pierres produites par \t^ animaux à co- quilles , toutes les fubftances compofées par la eombinaifon des détrimens du règne animal & végétal •, toutCi: celles qui ont été altérées par le feu des volcans , ou fublimées par la chaleur intérieure du globe, font des fubftances mixtes & tranf. formées -, & quoiqu'elles compofent de très-grandes maftes, elles ne nous repré- fentent pas allez purement l'élément de la Terre V ce font les matières vitrifiables dont la maffe eft mille & cent mille fois ?s ils e de ! folide terre, i moins ; par la ites les K à co- Inpofées lu règne qui ont ms, ou eure du & iranf* Dfent de s repté- ment de trifiables nilk fois des Mine'raux , IL"** Partie, i 7 i plus confidérable que celles de toutes ces autres fubftances, qui doivent être regar- dées comme le vrai fonds de cet élément-, ce Tont e & qu'elles feront mieux placées dans les articles de THiftoire Naturelle des minéraux. H^ ,, r.g,^X des Minéraux ^M,^^ Pâïtie. i 7 7 m RÉFLEX^ ON S Sur la loi de l*Anraciion. ^E MOUVEMENT dcs Planctcs dans Ieiir$ orbites 9 eft un mouvement compofé de deux forces . la première eft une force de proiedron , dont Teftet s'exerceroic dans 1. i. ngcnte * de i'ôrbite , fi l'effet continu de ^ 1 féconde cefToit un inftant '1 cette féconde force tend vers le Soleil » &,par fon eftet,précipiteroitIesPlanète« vers le Soleil , (i la première force vcnoit à fon tour à ceiTer un feul inftant. n La premiers de ces forces peut être regardée comme une impulfîon , dont l'effet eft uniforme & conftant, & qui a été commun* :7uée aux Planètes dès la formation du fyftème planétaire : la fe* conde peut hit confidérée comme une attradion vers le Soleil, &fe doit mefurec comme toutes les qualités qui partent d'un centre , par la raifon inverfe du quarré de la diitance , comme en effet on mefure les quantités de lumière , d'o- deur , &c. 3c toutes les autres quantité» Hy £«• (Ê) u 178 Introduclion à l Hifloire^' ou qualités qui fe propagent en ligne droite, & ff apportent à un centre. Or il cft certain que TattradHon fe propage en ligne droite , puifqu'il n'y a rien de plus droit qu'un fila plomb, & que, tombant per- pendiculairement à la furface de la Terre, il tend diredbement au centre de la force , & ne s'éloigne que très-peu de la diredbion du rayon au centre. Donc on peut dire que la loi de l'attraiStion doit être la raifon înverfe du quarré de la diftance, unique- ment parce qu*elle part d'un centre , ou qu'elle y tend , ce qui revient au même. - Mais comme ce raifonnetnent prélimi- naire , quelque bien fondé que je le croie , pourroit être contredit par les gens qui font peu de cas de la force des analogies, & qui ne font accoutumés à fe rendre qu'à des démonftrations mathématiques, Newton a cru qu'il valoir beaucoup mieux établir la loi de l'attradUon par les phé- nomènes mêmes , que par toute autre voie , & il a en effet démontté géomé- triquement , que 11 plufieurs corps fe meuvent dans des cercles concentriques , & que les quarrés des temps de leurs révolutions foienc comme les cubes de A* • . . .N t^» . des Minéraux , 11.^' Partie. 1 7 9 leurs diftances à leur cenn e commun , les forces centripètes de ces corps font réci- proquement comme les quanés des dif- tances , & que fî les corps fe meuvent dans des orbites peu différentes d'un cercle , ce^ "orce'^ font auflfl réciproque- ment corn m ^ quarrés des di(hinces » pourvu ^8 apfides de ces orbites,, foient imi^i 5. Ainfi les forces par lefquellcs les Pianètes rendent aux centres ou aux foyers dj leurs orbites « fuivent en eflet la loi du quarrédela diftance*, & la gravitation étant générale & univerfelle» la loi de cette gravitation eft conftamment celle de la raifon inverfe du quarré de la diftance, & je ne crois pas que perfonnc doute de la loi de Kepler , & qu'on puiflfe nier que cela ne foit ainfi pour Mercure » pour Vénus, pour la Terre, pour Mars, pour Jupiter & pour Saturne, fur-tout en les confîdérant à part & comme ne pouvant fe troubler les uns les autres, & çn ne faifant attention qu à leur mouve- ment autour du Soleil. Toutes les fois donc qu'on ne confi- dérera qu'une planète ou qu'un fatejlite , fe mouvant dans Ton orbite autour du > IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) // 4^^^^ 1.0 l.l |50 ^^" II^H ë y£ 12.0 I M miM. IIJL6 M 6" - ► Photographie Sdenœs Corporation 23 WIST MAIN STRIiT WnSTH.N.Y. I4SM (716) •72-4503 "i" !.■■-•■'' '.♦ «^ ^ • ' ' ■ n'yy:y,.y i ..^■- " "i - ■ • ■' _^----': '•'■ . ' ".;> h. ^.■'■ ( -.V. : . ■■y ' -- ' ^' - . ' -. ' •■ "-- 'il'- '■ ,' ■^'' - " :-^ ^. .* * '" !'■■■'*■ j!'*--- ', 'v'-' ■"■■V:>'::;.J^:;-'^-.,brd on p^ôurroît dîre c^ la loi s'obfervant généralement dâni toutes t^ â^treà pianèiés avec eita^Htodè , un feul ]rfi^^h^trièiiè ofl cette même ettL&kitiât ne le tf 8ûVè pasr, n«^ doit pat détrirfèi^ e^at » .. ;.; ■••«• *,\ U , • "-s- ^ 4-'-î i.4'-'" \ohtinpcm\t regarder eofffitnc tme ex- ception done on dok chercher la rsôfôn parckuiièrei En fécond Ucu»' on pourvoit répondre eomine iV fait M» Cotes y qteç ^nd ihêlmé on accordeioîc que la loi d'attradHoa h-eft pas exa^^eifienc dans ce cas en raifon inverie du qqarré de la âi£* tance y & ^e cette raifon eft un" peu p] grande^ cette diflërence peut s'eiVkfier le calcai» & qu'on trouvera qu'elle eft prefque infendble puifque la ràiion de la force centripète de la Lune qui de totKe^ e(l celle qui doit être kt p^us troublée > approche foixante fois pW près de la r^on du quarré que de la raifon du cube de la diftance : Refponderè poteft etiamfi coneedarfius hunç motum tatdQjîmum exindé froftBttfn quhd vis centripète prôponia aberret aliquantulum àdapiicatâj aierra" tiûnem kllamper coniputum fnathematkum inveniripoffe ^& plané infenfibUem ejffej tfla énim tatio vis centripète Lunaris quéL omnium maxime turbari dehet j paululàm guidem daplicatam/uperabit ; ad kanc verof^^ jfexaginta ferc vicibuspfopiks accède t quàni ûdtriplicatam. Sed veriorerit refponfiojbci £dit. prxf. in edi(é x?^ NewtOn« AuUor€ Roger Cotes. , X/. ■ ir ■■■'':\r- %^- fk • .. ;j 182 Introduàion à PHiJloire '^^. Et en troîfième lieu , on doit répondre plus pofitivement , que ce mouvement des apfîdes ne vient point de ce que la loi d'attradbion eft un peu plus grande que dans la raifpn inverfe du quarré de la dis- tance, mais de ce qu'en eftet le Soleil agit fur la Lune par une force d'attradtion qui émt troubler fon mouvement » & produire Wixà des apfides , & que par conféguent cela feul pourroit bien être la cau(e qui empêche la Lune de fuivre exaâement la règle de Kepler. Newton a calculé , dans cette vue, les eftets de cette force pertur- batrice, & il a tiré de fa théorie les équations & les autres mouvemens de la Lune , avec ane telle précifion , qu ils répondent trcs- exaéfcement & à quelques fécondes près, aux obfervations faites par les meilleurs Aftronomes •, mai*^ our ne parler que du mouvement des c^iides, il fait fentir dès la xLv."*^ propofîtion du premier Livre, que la progreflîon de Tapogée de la Lune vient de Taâiion du Soleil j en forte que jufqu*ici tout s'accorde , & fa théorie fe rrouve aufli vraie & audî exaéte dans tous les cas les plus compliqués , comme dans ceux qui le font le moins, : ^.; -• *. des Minet-aux , II.*** Partie, i 8 5 » ' Cépérticiant un de nos grands Géomè- tres a prétendu (^(y) que la quantité abfolue du mouvement de l'apogée , ne pouvoit pas fe tirer de la théorie de la gravitation > telle qu elle eft établie par Newton , parce quen employant les loix de cette théorie, on trouve que ce mouvement ne devroit s'achever qu'en dix-huit ans, au lieu qu'il s'achève en neuf ans. Malgré l'autorité de cet habile Mathématicien, & les raifons qu'H a données pour foutenir Ton opinion, )'ai toujours été convaincu , comme je le fuis encore aujourd'hui , que la théorie de Newton s'accorde avec les obfervations ; je n'entreprendrai pas ici de faire l'examen qui feroit néceflàire pour prouver qu'il n'eft pas tombé dans l'erreur qu'on lui reproche , ]e trouve qu'il eft plus court d'adurer la loi de l'attraéfcion telle qu'elle eft , 6^ de faire voir que la loi que M. Clairaut a voulu fubfticuer à celle de Newton , n'eft qu'une fuppofition qui implique contradi<5tion. Car, admettons pour un inftant ce que fc) M. Claîraut. Voyez Tes Mémoires de l'Aqt* tiémie des Science» , a«H^ 1745. "^^ :- r^ "^1-' ' (/ 184 Introduclïon a VHifioiré M. Clairauc prétend afvoir déinomré (|Lie, par lâ théorie de lattraâion mutuelle , le itiouveinenc des apfîdes devroit fe faire en dix - huit ans , au lieu de ie faire en neuf ans , & fou venons -nous en même temps qu'à l'exception de ce phénomène , cous les autres, quelque compliqués qu'ils ibients s'accordent dans cetçe même théorie, très-exademenr avec les obfervations -, à en juger d'abord par les probabilités , cette théorie doit fubhfter , puifqu il y » un nombre trcs-coniîdérable de chofeS;OÙ elle s'accorde parfaitement avec la Nature, qu'il n'y a qu'un feul cas où elle en diffère , & qu'il eft fort aifé de fe tromper dans l'énumératicMi d^s eaufes d'un feul phéno- mène particulier *, il me paroît donc que ia première idée qui doit fe préfenter , eft en forte que (i la quantité , n'étant d'abord qu'un pouce y devient enfuite un pied» une aune, une toife , une lieue , 8tc. le terme qui l'exprime, devient fucceflivement toutes ces chofes , ou plutoties repréfente dans le même ordre de grandeur , & il en efl de même de toutes les autres raifons dans lefquelles une quantité peut varier. De quelque façon que nous puiflions donc fuppofer qu'une qualité phyiîque puifTe varier , comme cette qualité eft une, fa variation fera (impie & toujours expti- mable par un feul terme , qui en fera h médire ^ &, dès qu'on voudra e. ;ployet deux termes , on détruira l'unité de la qualité phyfique , parce que ces deux termes repréfenteront deux variations diffé-, rentes dans la même qualité , c'efl-à-dire , deux qualités au lieu d'une : deux termes font en effet deux mefures> toutes deux ,11 w rr 188 Introduction à VHifloirêi variables & inégalement variables , & dès- lors elles ne peuvent écte appliquées à un fujec fimple, à une feule quaHlév & fi on admet deux termes pour repréfenter TefFec de la force centrale d'un aftre, ii eft nécd(Iàir« d^avouer qu'au lieu d'une Ibrce il 3^ en a^ deux^ dont l^une fera relative au premier terme, ft l'autre teVsb cive au fécond terme; d*od Fon voiit évidemment qu'il faut ydbn« le ca» préfent, que M. Clairaut admette néce(!àirel|ient une autre force différente de rattrà^ion , s'il ertiploie deux termes pour repréfenter Feftiet total d comme, par exemple , de { M y donc là loi d'attrac- tion fût exprimée par -^j- & de} M^ des Minéraux y II/' Partie, i 8 $ ? cela me paroic dont i'atcraélîon fût abfurdCç X b xi" Mars» indépendamment de ces împof- fibilicés qu'implique la (upponrion de M. Clairaut, qui détruit auin i unité de loi fur laquelle elt fondée la vérité i& la belle /implicite du fyftème du monde , cette fuppofition foufl're bien d'autres difficultés que M. Clairaut devoir, ce me femble» ie propofer avant que de l'adn#trre, & commencer au moins par examiner d'a- bord toutes les caufes partiâl^ères qui pourroient produire le même CTpet. Je fens que fi j'eùfle réfolu , comme M. Clairaut , le problème des trois corps, & que j'euffe trouvé que la théorie de la gravitation ne donne en effet que la moitié du mouve- ment dei'apogée, je n'en aurois pas tiré la conduiion qu'il en tire contre !a loi de l'attraâîon *, auffi eft-ce cette conclu- iîon que je contredis, &: à laquelle je ne crois pas qu'on foit obligé de foufcriré, quand même M. Clairaut auroit pu dé- montrer Tinruffifance de toutes les autres caufes. particulière^ fj^ Newton &ti page S47, tome 'li -^i .'r' •%'. 190 Introduction à VHiJloire In his computationibus attraclionem magne tîcam terra non conjidcravi j cujus itaque ^uantitas perparva ejl & ignoratur\Jî quan- do verh hâc attraElio invefligari potcrit ^ & menfura graduant in meridianOj ac longitU" dînes pendulorum ifochronorum in diverjïs parallelis ^ legefquc moeuum maris & parai" Iaxis Luné cumdiametris apparentihus Salis & Lundexphœnomenis accuratihsdecermi^ natdfuerintj Hcebit calculum huncomnem accuratiiiigrepetere. Ce pafTage ne prouve-t- il pas bien clairement que Newton n'a pas firécendu Wffvc ^ait rénuméraciop detoutes es caufesplnicuiières, & n'indique- 1- il pas et^ eftec que > fi on trouve quelques différei^ces avec fa théorie & les obferva- tions , cela peut venir de la force mag- nétique de la Terre ou de quelque autre capfe fecondairp, & par conféquent, file mouvement d^% apfides ne s'accordç pas aufli exa^ement avec fa théorie que le refte, faudra^t-fl pour cela ruiner (à théorie par le fondement , en changeant la loi géné;:ale de la gravitation ? ou plutôt ne &udra-t-il pas attribuer ï d'autres caufes cette différence i qui ne fe trouve que dans ce feul phénomène l M, Clairaut a des Mine'raux , II.*** Partie. 1 9 1 propofé une difficulté contre le fyftéme de Newton, mais ce neft tout au plus qu'une difficulté qui ne doit ni ne peut devenir un principe *, il faut chercher à la réfoudre» & non pas en faire une théorie iSont toutes les conféquences ne font ap- puyées que fur un calcul '> car » comme je l'ai dit» on peut tout repréfenter avec un calcul , & on ne réaiife rien *, & fi on fe permet démettre un ou plufieurs termes à la fuite de l'expreflion d'une loi phy« fique > comme l'eft celle de l'attradlion , on ne nous donne plus que de l'arbitraire > au lieu de nous représenter la réalité. ^> Au refte > il me fuffit d'avoir établi lëj raifons qui me font rejetter la Aippo/ition de ,M. Clairaut » celles que j'ai de croire que, bien loin qu'il ait pu donner atteinte à la loi de l'attraûion , & renverfer YAC' ^ronomie phyHque , elle me paroît au contraire demeurer dans toute fa vigueur » Se avoir des forces pour aller encore bien loin , & cela fans que je prétende avoir dit , à beaucoup près , tout ce qu'on peut dire fur cette matière , à laquelle je defî- rerois qu'on donnât, fans prévention, toute rattentton qu'il faut pour la bien juger. ^^ •i- .»: ,?-.'Uf r V " \\ \ 192 Introduclion à VHiJloire A D D I T 1 o N. Je me suis bornjê à démontrer que la loi de Tattradron, par rapporç à la dif- tance, ne peut être exprimée que par un terme, & non pas deux ou plulîeurs termes \ que par conféquent rexpreflîon que M. Clairaut a voulu fubftituer à la loi du quarté des diftances, neft qu'une fuppofîtion qui renferme une contradic« tîon , c'eft-là le feul point auquel je me fuis attaché \ mais , comme il paroît par fa réponfe qu'il ne m'a pas allez entçndu (dj^ )e vais tâcher de rendre mes raîfons plus intelligîbles en les traduifant en calcul > ce fera la feule réplique que je ferai à fa réponfe. _ -, La loi de Vattraahn ^ par rapport à la ^ dljlance ^ ne peut pas être exprimée I par deux termes,^,^y^^,:,hx,^irf'^mif^^^^i:. Ij* l) à m o^ Sir fi AT 10 m, - ^ T l>r^\ ir-'-i.-v 4ifj:!,. vpro^éïrs que ^- *4 re- préfente l'effet de cette force par rapport (à) Voyez les Mémoires de ^'Académie dei Sciences, annit 1745, j^«^« 453, «ap, 551, ^ ' à la 577 e. 580. n. ' que la la dif. par un lu(îeurs preffion icr à la : qu une ntradic- L je me It P« fa idu (djj fonsplus alcul, ce erai à fa des Minéraux jlL^'^ Fzxûd. içj à la diftancc ;^j ^U^i;/rÇ: ?Wf f^viewt dj^ même , fuppofons qiie —7- ±.-~ qui re* préfente la force accélératrice» foie égale à une quantité donnée ^ pour tiiie Cér« taine dtftance yen réfoivant cetoe é^atioh» k racine a: fera ou iniaginaire, ou bien elle ira aux deux râleurs dptèrehç^ : doiic ^ à diftérentes dSftancés^fatt^aâioQ feroit y même , ce qui eft abfurde : doiic la )bi de i attraÂiot) ^ par rapport à la âiftàf](cè ^ ne peut pas être c^ptimée p^r demk termes^ Ce qu'il fa^it aé^/2rm^" J-: ^ ' r-^ij ^^> I/,r. DÉMO 2^.S T JiJfT;Lp,29;, ' Itv. L A tnétîî&#^dB OU = -^jçr^ \ donc une quantité , cjui doit |tre n^ceflâirement un nombre compris cnïre a & 4 , po^rroit cependant devenir infinie, ce qui eft^fijrde \ donc ïattrac- tÎQo ne peut pas êtrp exprimée par ,deux teriîiiqs. Ce qu'il faUoit4^niontrerSr^^\i \ '!t On voit qjue les démonftrations refoiènt les mêmes contre toutes les expreflions Î>o(Eb[és qui ferpient çpm^ dp plu- leurs termes -, ictoi^c i^ loi â'actr9âi<>ri ne peut être exprimée que par un feul terme. f,. ^ M c'o N ii:B Ji x> b 1 r i 0 n. Je ne vouLôis rien ajouter à ce que l'ai dit au fujet de la loi de rattraâ;ion> ni faire aucume réjpotife au nouvel écrit de lil;^Xî]iaicaut (^«y ;• mais comme je crois qu'il eft utile pour les Sciences d'établir cfune manière certaine fc propofition qiie ji'ai avancée, fa voir, que la Joi de l'attrajfbioji , & même toute autre loi phy- fique » ne. peut jamais être exprimée que wtmtM'^ ' ^^ (tj Voyez les Mëittoires de l'Ataâémie i^ 5çiwù;€s:, auné^ 1 745, pag^i 577 & 578» , , , . i AU; i ,l^.VS'.'iV:'\-^'^, l\ [oit pris enir tac* ieux ■ «f oient iïîons ; plu- 6ri ne ;rme. i^ rç que aftîon, A écrit [je crois T^tablir jofition loi de loi pl^Y" •■) par un Xeul terme, & qu'une nouvelle vérité de cette efpèce , peut prévenir un grand nombre d'erreujrs & (Je- faufTes ap- plications dans les Sciences Phylico ma- thématiques, j ai cherché pluiîeursmo/ens de la démontrer* j, ^riu^rart^fe^b ilina .'^ ïi Oniâ vu , dans mon Mémoire , les rajifons métaphyfiquesv par lefqueHes j'établis' que la mefure d'une qualité phyfique & géné- rale dans la Nature eft toujours fimplej. que la loi qui repréfente cette mefure ne peut dope Jamais . être com j>ofée -, . qu'elle n eft réeU^nient que lexpreffion de l'eftet (impie d'une qualité fimple i que l'on ne. peut donc exprimer cette loi par, deux termes, parce qu'une qualité qui eft une, ne peut jamais avoir deux mefûres. Ën- (îiite, dans l' addition à ce Mémoire 3 j'ai prouvé démonftrâtivement c^ette même vérité par la rédudi^on à i'abfurde & par le calcul^ ma démonftration eft vraie, car il eft certain : en général que ii l'on exprime la loi de i'attradfcion par une fondion de la diftance , 8c que cette fonc- lionfoit compofée de deux ou pluCeurs lenties, cominé — zf ± — 1— dz 4r>&c; 1/ 1^6 Intrùduclvon à VHifioire Se que 1 on égaie javors fentî l'abfurdrté qui réfuïtoît de cette fuppofition , & favois fait mes efforts pour la nmre fehtir aux autres; mais fai depuis trouvé une nouvelle manière de la démontrer» qui ne laiSera, à ce que jefpèrej aucun doute fur ce fu)et im- portant: voici mon raifonnément que J'ai abrégé autant qu'il m^ été poflible, \^^. Si la Uh de i'attra<%ioi>r ou celle autre loi phyfique que Ton vcmdra i pouvoir être exprimée par deux ou plufie^rs term^, le premier terme étanr> par exemple , — ';, il fer oit néceffaire que le fécond terme eût un coefficient indéterminé, & qu'il fût, par exemple^ -;;j^^;^i& de raiéme fi cette loi étoit exprimée par trois termes, il y auroit deux coëfEeiens indéterminés. (1 1 5)8 Introduélion à VHifloire l'un au fécond, & 1 autre au troifième terme y &c. dèi-Iors cette loi d'attraébion , «qwi fcrok exprimée par deux' termes ^!4^ fÊf renfermeroit donc une quantité m qui entreroit néceffairement 'dans la médire de la fbrce*^ ^ Or je demande ce que ceft que ce 'coefficient /w ^ il eft clair qu il ne dépend lii de là iTxaflè, ni de la diftance-, qu^e ni ïiine ni l'autre ne peuvent Jamais dominer fe valeur', comment pe!ut-on donc fup- pbfer qu'il y ait en eftet une telle quantité phyfîque y exifte-t-il dans la Nature un coefficient comme un 4, un 5, yn 6> &c. êc n*y â-t-il jpas de l'abiurdité \ fuppofér qu un nombre puifle exifter réeflement' ou qu'un coefficient puilTe Jtte une qualité effentielle à la matière ? il faudroit pour cela qu'il y eût dans la Nature des^ phénomènes purement nu- mériques & du même genre que ce coefficient m j fans cela il eft . impoffibie 'd*èn déterminer \à valeur, 'puilqu'une ^quantité quelconque, ne pieut |àmais être mefurée que par une autre quantité de même genre) il faut donc que M. Clairauc [aï . 'P àsMuMx,]!*' Partît, rji commence pat nous prouver que les nombres font des êtres réels aârueïiement exîftans dans la Nature' , ou que les coëfficrens font des qualités phy finies, slî veut que nous convenions slVec hit qùé la loi d attraélton , ou toute autte lôrphjr* fîque , puifTe être exprimée par deux 6a plufîeufs termes,v^ ■ • :^ "* - 4 ^*^^^ *-^^^^ Si Ton veut Une déiftttrift^tiort plo^ patticulière , je crois qu'on peut en donner une qui fera à la pottée de tout le monde, c'efl que la loi de la raifon inverfe du quatfé de la diflance ,ebnvient également à une fphère éic à toutes les particules de matiète dont cette Tphère eft cdâipofée* Le globe delaTéfreexftcefônàttradfcion dans la raifon inverfe du qus^tré de la diftanee s 8c toutes lespattfculesde matière dont ce globe eftcoiiipdfé, exercent auffi leur attraâ:ion dans cette même raifon v comme Newton Ta démontré \ mais fi Ton exprime cette lorde Tattra^tion d'une fphère par deux termes, la loi de Tattrac- tion des particules qui compofent cette fphère , ne fera point la même que celle de la fphère *, par conféquent cette loi compoféc de deux termes , ne fera pai liv a^oo Introduâion à PHiJipire génécale» ou plutôt ne fera jatn^s la loi de la Natute. S "^ i JLef raifons métaphysiques , mathéma- iiôques & phyfiques s'accordent donc tqucef k prouver que la loi de Tattraâion ne peut être, exprimée que par un (éul terme^âç jamais par deux ou plufieurs termes > cè(t la propoflçion que j'ai avancée > & que /favois à démontrer. loi des Minéraux , II.*' Partie. 2 oî ^ -TT "7^ "TT "TT W "Tv -T^ -7^ ^ "7^ -TT -7^ INTRODUCTION A L'MISTOIRE DES MINÉRAUX. ■ 1 II I I ' i , Il ^PARTIE EXPÉRIMENTAIS:'" Ut; »iiJ-..t 1 V*- ]yE9vi^ vingt -dnqt ânf que fàî Jeté fur ie papier mes idées fur la théorie de ia Terre > & fur la namne des matières minéraies dont le gbbe eft princ^aiemenc compoTé» )'aî eu la fatisfaéèioh dé rpir cette théorie confirmée par le témoignage unanime des Navigateurs, & par denou^ velles obfervatrons tfue f aï ^ foin de recuefliir v il m'eft auffi vemr, dans ce long èfpace de temps, quelques penfées aeuvtts , dont )'ai cherché I condater (a v;^eur & la réalité par des expériences ; de nouveaux inti acquis par ces expériences', des rapports plus ou moins éloignés, tirés de ces mêmes îakt% , des réflexions en conféquence , le tout lié à mon fyflénie général, & dirigé par une vue conftante vers tes grands objets de la Nature; voilà Iv M 10^ Ihtroiuclibn à VHijtoin , ce qiie je crois devoir préfencer aujour- d'hui à mes Ledeurs *, fur-cour è ceux qui ,^tD'ayanr honoré de leur fufirage , aimerrr a(ïc2 lUiftoire narurelle , pour chercher ayec mor ie&moyeos ckil4t^.ndre & de Tapprofondir. • '^ ' Je cômmeneetâi par fa patrie feipéri- ' mentale de- mon cravaii ,. parce que c'efl; fur les réfulcats de mes expériences que ] ai* fondé CQus.mes rai^bmiemens > & que les idées, même les plus conjeâurales, & quipourioienc paroirre trophafardéea, ne laiflent; pa^ dytenit par des rapporrs qui &ronr p^is pu moins fenfibles à des yeux pluS; ou moins at|entif^> plus ou moins .exercés » mais qui n'échapperont pas à l'efpric de ceux qui favenr évaluer la force 4es indudlÎQns , & apprécier la vaieui; de9 analogies» . JK «-.-i-- '0 >5r:r: Ec çomi|îe,iI s'eft écoulé hieddes années depuis que, j'ai commencé de publier mon ouvrage fur l'Hiftoire naturelle, h que le nombre des volumes s'ed beaucoup augmenté , j*ai cru que » pour ne pas rendre mon livre trop à charge au public, je de- voism'interdire la liberté d'en donner une nouvelle édition corrigée & augmentée \ y-' i des Minéraux, ii.^^V2de. '^ià'^ 5Ut- :eux pour ndte âuflS, dans le grand nombre de réîmprêf- fiôMs qui Te font faites de cet otivt^g^ 9 ïi n'y Si pas eu un feul mot de changé. Pour ne pas rendre aujourd'haî toutes ces éditions fuperflues>|'ai pris, le parti de mettre en* deux ou trots vofumes de fup- plémènt>iescc8:reftion9> additions, dév^r loppemens 8c explication^ que j'« }ugé69 fiécélTaires ik l'intelligence des fujets que j'ai traités. Ces rùppléméhSf côntiéiïàrdnt beaucoup dechofes Houveiies & d'auti'ers plus aricientîes , donr quelque^ -^nièk ont été iitiprimées, foitdahi les Métilôîtr^s db l'Académie des Science»^ foie ailleurs , je les ai divifés par parties relatives aux di(férens objets de Thiftoire de la Nature» & j'en ai formé pluiieurs Mémoires qui peuvefU être lus iiidépendamment les uns des autres > mais que )'ai feulement rappi;^ chcs ielon i çrdre des matières, ^ , IvJ 4 j^4 Jftiftoduâion à VHiftoirt VPREMIER MÉMOIRE. Expériences fur le progrès de la ^*^ }:'^r chaleur dans les corpst'"'^^ ^Ai f Air f Aitti dix boidets de fer L^ premier d^un deml^oucc de diaflo^trc. f . Jte fécond d'un poace. •••• i. i^ tjcpiij^èmie. d*pp pouce & deijjijt*» • • • fi» ^ ^i^ritec dç deux pouces.. • . • • • • . i, ^ ci«i)HiéiB« d^ dfHx pouces âc demi*. . 2 |. Lc^fiai^e dç ctoif J oucei )• ]^ TepliSéme de troii pouces hc demi.». • H* X^ Hpltitînic de q«atre pouces*. • 4* Le iMuvIém* de cfftatne poucci de dtmi... 4 î* le d&kttè de einq potcts*. ; ."v -. /.' ^ ... u , Ce fer venoît de la forge dfeChameçon^ près Châtillon-fur-Seîne , & comme tous les boulets ont été fasts du fer de cette même forge, leurs poids fe font trouvés à très-peu-près pro*)arîTonnels aijx volumes. , , Le boulet d'un ^..^.nvy^ ^ijcc pefoi i yo grains, .rn-^f^^'i' .---.- u- «w * gros 4(î grains* n E. [e fec xi dis Min^aux ^VzxtieEx^. loj Le boolct d'un pouce pefolc ifxx grainf» ,,. ou 1 oncci f groi lo graini. te boàlec cTun pouce \ pefoic fi}6 grains » leDOùIet'de i pouces pefoit m/) grains» . ou t livre f onces i gros ; grains* Le DOùlet de z ponces • pefoic 1 3 7I i grains 1 — 1 ùui litres 9 onces 2 gros ii gtalna. Le boulet de trois pouces pefoit 41 o 8 f grains , - ' - ou 4 livres 7 otices 1 gros 4 y grains. Le bonlet de j ponces 7 pefoit tf rz f 4 grains, , > : )ï'&«j . OK 7 litres 1 once 1 gfos 1 1 grains» Le boulet de quatre pooc<9S 973^8 grain», rifîvKîîtVMm J ou 10 livres 9 onces 44 grains. Le boulet de 4 ponces -} petok 1 1 8 1 79 graln»> ;^îtvH4 you I4 livres 1 f onces 7 gros ix grains. Le boulet de f ponces pefoic 190x11 gtiins» . .; ou xo livres 10 onces i gros J9 grains^ Tous ces poids ont été pris }ufte avec de très^bonnes balances > en hàfant imier peu-^peu ceux des boulets qui fe foni (rouvés un peu trop fores. t Avant de rapporter les expériences» j ohfcrveraî : " -*^ - '^-r ^ v ^ ^ ' ' ^ ' ' ;■ » * ' I.® Que , pendant tout le temps qu*on les a faites , le thermomètre expofé k Taîr libre écoic à la congélation ou à quelques I *■. a"/:<* 'Tï •.■»"(■".• 4'.- ôirt \66 Introduction à V . degrés au*dcfrous-(^fl^,Mnâis qu'onalaiÏÏï refroidir lés boulets dans une cave où le thermomètre étoit à-peu-j>rés à dix deg^tés âu-dertus de la congélation y ceft-à-dire au degré de fa tetnpérature des caves de l'Obfervatoire -, & c eft ce degri que je prends ici pour celui de la température aduelïe de ta Terre, ^ ^i j > , x.«» Jai cherché à faifir deux inltans; dans le refroidifTemenf, le premier où les boulets cefloient de brûler , ceft-à-dire > le moment où on pouvoir les toucher & les tenir avec la main pendant une féconde, fans fe brûler j le fécond temps de ce refroidiflement étoit celui où les boulets- fe font trouvés refroidis Jufqu'au ptyint de la température aéhjclle , c*eft-à-dire , à dix degrés âu-deflfus de là congélatiom Et pour connoître le momentdecerefroidif- îement jgfquà la température actuelle, on s'eft fervi d'autres boulets de comparaifon de même matière & de mêmes diamètres qui n* avoient pas été chauffés » & que l'on jouchoit en même temps que ceux qui: avoient été chauffés. Par cet attouchement (a) Divifion de Réaumur.. [M H\le îgtés -dire ;s de ue je ature tffexMWmwx, Partie Exp. toj immédiat 8c (imuitàné de la main ou de9 deux mains Air les deux boulets 9 on pou voit juger affez bien du mouvement oà ces boulets étoienc égalementfrotds : cette manière (impie eft non - feulement plu» aiféeque le thermomètre qu'il eût été diffi- cile d appliquer ici , mais elle eft encore plus précife, parce qu'il ne s'agit que de juger de l'égalité & non pas de la propor- tion de }a chaleur , & que nos fens font meilleurs juges que lesinftrumensdetout ce qui eft abiolument égal pu parfaitement femblable. Au refte, H eft plus aifé de re- connoître l'inftant oi les boulets ce(ïènt de briilex que celui oit ils fe font refroidi» à la température adEueUe , parce qu iine feniâtipn vive eft toujours plus précife qu'une fenfation tempérée > attendu que la première no^is aflc^e^e, ma^g plus forte; . .>j. -.p vt r.. . 5 .° Comme le pJus ou le moins de polt ou de brut fur le même corps fait beaucoup à la fenfation du toucher, & qu'un corps- poli femble être plus froid s'il eft froid, & plus chaud s'il eft chaud, qu'un corps, brut de même matière yquoiqu'ils le foient tous deux également, )*ai eu foin qjue les • î . I 'li I / ■*J. icS ImrûàuBîQn à l^HiJloire boulets froids fuflenc bruts & femblablés à ceux qui aToîcnc été chauAésdont ia fur* ^e éfoir iemie de petites àxiinences produites par i'aâion du fça^ ti^ï^/ai e?o »' ,. «> u 5t«;m*i ïhr-^li^ imtp»x= hti^^'^m^àk^ib èih Lb boutet d'un demi-pouce a été âhauf!lS ~ . à blanc en i minute^. ^ f ^ /*^ ** ^ n s*eft refroidi au point dé !é tetii^ daiU U f vM^ main en 12 minutet.'^V"*:'^^^*H ^ !*-;?- j--4^t- ïiefroidi an point de la température aélnelle ^'H ' ' ' "■■*'■■*• 'tu. boulet d'un pouce a été cniufTé i blanc ^ . en T minutes |> ^i^/n.^.. .^?^ Il s'eft refroidi au point de te tenir dans la ^ * ' maiù en 3 ; minutes f , " ' ' kefroidi ao point de ta température a^belic ca X heure 33 minutes. ur ^ - / Le boulet dVn pouce & demi a été chauffe *U; à blanc en 9 minutes. ^^^ ï';^ y ' 1" ' 11 s'eil refroidi au point de le tenir dans la <^i^-^ main en y 8 minutes*: Hf f-^»- fî-^r; ^^^^^^ -'■• kefrold! au point de îa température aûuelle l'j^ •-en 2- 'heures a); minute*,- •'• H-' ^^î^^b «'^♦^ -' i/es Minà'aux ,T?2xiitRxf. 209 L« boulet de z pouces z été chauffé k blanc en 13 minutes, am^uu xà î^ 21 s'eâ refroidi au point de le tenir daAs U main en i heure lo minutes* ^^^^^ Reftûidi au point de la température iâuellé en } heurest zd aaiouces. . Lb boulet de Aem ponces de demi a été chaufFé à blanc en i^ minutes. 11 s'eft rcfrcMdi au point de le tenir dant U main, en une heure ^r minutes. Hefiioidi sm poiat de la température aâneUt en 4 heures jio minutes^ . VI. ts boulet de ^ pouces a été chauffé à blanc en 1 9 mkmres |. Il s'eû refroidi «u pohrt de le tenir dans la main en 2 heures 7 minutes. Refrcndi au point de la température a^elte en f heures i minutes. Le boulet de ^ pouces ée demi a été chauffé à blanc en 1 j minutes 7, ;.•. * v^ ; .. ^..^ Il s'eft refroidi au point de k tenir dans la main en 1 hcuers jd minutes. .^, ^ , - j^^tmr^ Refroidi au point de la température aûueUe en ; heures ;6 minutes. ,. il 1 1 o întroduclion à Vtdfloiré ■M'y ■ ;■•*)>«■. .i/>'«'?"j>lÉi6|>;| ■ \ V I ! I. 1: L E bôukt de 4 pouces a été chaufFé à blanc en Z7 minutes f. Il s*eft refroidi au point de le tenir dans la main en 3 heures 1 minutes. Refroidi au point de la température aâuelle en 6 heures f f minutes, I X. i^.JLis, boulet de 4 ponces àc demi a été chaufFé â blanc en 31 minutes. Il s'eiifc refroidi au point de le tenir dans la main en 3 heure» i ; minutes. Refroidi au point de la température aâuelle en 7 heures 46 minutes. X. Lb boulet de f pouces a été chauffé ï blanc en 34 tninutes. ,, ■^', ^ -■, Je Il s'efb refroidi au point de le tenilr d^ns la main en 3 heures ji minutes. , ;^i Refroidi au peint de la température ââuelle en 8 heures 42. minutes. / La différence la plus confiante que Ton puifTe prendre entre cha;cun des ter- mes qui expriment le temps du refroidif- fement , depuis l'inftant où Ton tire les boulets du feu, jufqu'à celui où on peut les toucher fans fe brûler, fe trouve être de vingt-quatre minutes*, car, enfuppofant t « I 1 ^ • ■■-■ (fésMih^raux^VsiïXie'Exp. 21 1 chaque terme augmenté de vingt-quatre 9 on aura ^ ; - "^ * ii\ $6\ 60', ^\ 108; i|i'j 1*56', Et la fuite des temps réels de ces re« froidiffemens trouvés par les expériences précédentes , eft ■ ' ■ ^ znii:i-u:i ^-^. îio-r^tî.*, -A*^ . ï^'> 35't/ 5^^» ?o'> ioi'> 1^7'» I5^'> Ce qui approche de la première autant que l'expérience peut approcher du calcul. De même la dinérence la plui confiante que l'on puiflè prendre entre chacun des termes du refroidifTement jufqu à la tem- pérature aâ:uene, fe trouve être de 54 minutes V car en ruppoOint chaque terme augmenté de 54, on aura ^'^ '»oifî ^^év< 39\ 93'> H7'> lotV 155'» 3o^'> 3^}'» 417; 471', 515'. ^^'îVl^if; ■ ^r-^l -^ -^ • Et la fuite des temps . réels de ce refroi- diffement , trouvés par les expériences précédentes, eft; ^i^f». ^kc^ :ir-ï ..c>to«:;fb. 39'> 93'> /4-5'> i5>^V 248V 30^'» 35^'» 415', 466', 512'.. .-uî. 1 1 ,\>T' zi z Introduclîon à VHifioire Ce qui approche auiE beaucoup de la première fuite fuppofée. J'ai fait une féconde & une troifième fois les mêmes expériences fur les mimes boulets ', mais j'ai vu que )e ne pouvois tonipcer que fur les premières » parce que )e me fiiif aperçu qu Ik chaque fiais qu'on chaufFoir les boulets, ils perdoient con- fidérablemcnt de leut poid$^ car <: ^ Le boulet d'un demi-pouce > aptèâ avoir été chauffé trois fois, avoit perdu environ la dix- huitième pànie de fo» poids. vi 00 fr ux(^ *4l: *'^ Le boulet à*xm poaee j après avoit été chau^ trois fois , avoit perdu environ 1^ feizième |)artîc de fon poids. '^^^^^^' «^ ^ûi-rri -îU ^^ Ici' boulet d"un pouce éc demi, aprè» avoir été chznifë trois fois , vHÀt petdla Ut quiniiàoe partie de ton poids. 1 %l. ,/çfJ^-fiipî oiiit^i^r» -' Le boidec de deim poacei) après avoir été chauffd trois fois, avoit perd» à>pCH>ptè& la quatorzième parue de fon poids. Le boulet de deux pouces de demi , après avoir été chauffé trois fois , avoit perdu à^ peu- prés la treizième partie de fon poids. *^ - Le boulet de trois pouces , après avoir été chauffé trois fois , avoit p«rdu à^peu-près U treizième partie de foii poids. . , -. ^ , ^ ' Le boulet de trois pouces éc. den>i y après des Minéraux, VanmExp. iij avoir été chaulé trois foisi avoir perdu «ncorc un peu plus de la treizième partie de Ton poids» Le boulet de quatre pouces > après avoir été chauffé trois fols , avoir perdu la douzième partie 6c demie de fon poids. Le boulet de q^ufitre pouces & demi, après avoir été chauffé trois fois , avoir perdu un peu plus de la douzième partip le demie de fon poids. 4tï';uaJ9^rij;ïi?rj.,fi>;,->U ui ^::'i^Z. Le boulet de dnq ponces , après avoir été chauffé trois Ibis , avoit perdu à très-peu-prcs la dou2dème partie de fon poids , car il pefoit « avant d'avoir été cliaufté > vingt livres dix onces un gros y 9 grains (a). , , ,,j ; , 1 , ^.; :^ ,^; ,,, :^ On voit que cette perte Tur chacun faj Je n'ai pas eu oocaBon de "feire les mêmes expériences fur des boulets de fonte de fer ; mait M. de Monâ)éiUard, Lieutenant- colonel du rég^ ment Royai-Artitierie , m'a communiqué la note fuivante qui y fupplée narâitemenc. On a pefô plufieuTS boulets , avant ae les chauffer , qui fe font trouvés du poira de vingt-Tept Fivres & plus. Âpres l'opération , ils ont été réduits là vingt-quatre livres Se un quart & vi>gt-quatr« livres £ ^mie. On a vérifié fur une grande quantité de bouiets^ que plus on les a chauffes & plus ifs ont augmenté de volume & «fimiuué de poids ; «nfin fur auarants mitie bcuiets chauffés & râpés poux les réouire an calibre des canons, on a perdu dix mifle, c'eft- à-dire, un quart, en forte qu'à tous égards cet!» pratique eft mauvaifc. \T i\ 214 Introduclion à VHiftoire des boulets eft extrêmement confidcrable, & qu'elle paroîr aller en augmentant , à mefure que les boulets font plus gros , ce qui vient , à ce que je préfume , de ce que Ton eft obligé d'appliquer le feu violent d'autant plus long-tems , que les corps font plus grands-, mais en tout cette perte de poids , non-feulemènt eft occa- fionnée par le détachement des parties de la fur face qui fe réduifent en fcories, & qui tombent dans le feu *, mais encore pat une efpèce de defsèchemeht ou de caici- nation intérieure q«i diminue la pefanteur dts parties conftituântes du fer •, eii forte qu'il paroît que le feu violent; rend le fer fpécinquemcnt plus léger à chaque fois qu'on le chauffe. Au reftç , j'ai trouvé par des expériences ultérieures, que cette di- minution de pefanteur varie beaucoup, félon la différente qualité du fer. Ayant donc fait faire âx nouveaux boulets , depuis un demi - pouce jufqu'à trois pouces de diamètre , & du même poids que les premiers, j'ai trouvé les mêmes progteffions tant pour l'entrée que pour la fortie de k chaleur , & je me (bis aflùré que ie fer s'échauffe & fe \ r t/e^Mnemwx, Partie Exp. 21 y refroidit en effet comme je viet.s de rexpofer. Un paflàge de Newton (h) a donné narfTance à ces expériences, - /^i- .. ^ Globus ferri candentisj digitum untlm là- tus j caloremfuumomnemfpatio hor^b uni us in a'ére conjiftens j vix amitteret* Globus autem major calorem diutiàs confervaretin ratione diametrijproptereà quodfuperficits (adcujus mcnfurampcr contacium aèris am* himtis refrigeratur) in illâ ratione minor eft pro quantitate materiA fuét calida inclufk, Idehque globus ferri candentis huic terra âqualisjid efl,pedesplus minàs40 0 ooooo latus , diebus totidem & idcirco annis yoooo j vix refrigefieret, Sufpicor tamen qubd duratio coloris ob caufas latentes au» Çeatur in minori ratione quàm eâ diametri ; & optarim rationem yerampcr expérimenta invefligari^\'^-^-'f^'* »y^ ...r^i;: j-ii-^iSb Newton dèfîroit donc qu'on fît les expériences que je viens d'expofer , & je me fuis déterminé à les tenter non-feule^ ment parce que j'en avois befoin pour des vues femblables aux (iennes 9 mais fbj Priacip. Matïiém, Loné, 1726 ^j>age 509, vv \ I 2 1 6 Introduclion à l^HiJloire encore parce que j'ai cru m'appcrcevoit que ce grand homme pouvoir s'être rrompé , en difant que la durée de la chaleur devoit n'augmenter , par l'eflet des caufes cachées » qu'en moindre raifon . que celle du diamètre ^ il m'a paru au contraire en y réâéçhi0ant t que ces caufes cachées ne pouvoienc que rendre cette ratfon plus grande au lieu de la foire plus petite. . .^ Il eft certain » cornue le dit Newton, qu'un globe plus granJ » conferveroit fa chaleur plus long-temps qu'un plus petit en raifon du diamètre y a ou fuppofoit ces globes compofés d'une matière par* faitemenc perméable à la chaleur *, en (orte que la fortie de la chaleur îùt abfolument libre > & qi?^ les particules ignées ne trouvaflent aucun obiftacle qui p^ les arrêter ni changer le cours de leur direc> tion V ce n'eft que dans cette iùppoiition mathématioue > que la durée de la chaleur feroir en enet en raifon du diamètre^ mais les caufes cachées dont parle Newton , & dont les principales font les obûacles qui réfultent de la perméabilité non abfo- lue > imparfaite & inégale de toute matière * folide, des iMïne'r^M^,]^artîeExp. 2 1 7 folide > au lieu de diminuer' le temps de la durée de la chaleur , doivent au con* traire l'augmenter -, cela m'a paru fi clair ^ même avant d'avoic tenté mes expériences, que je ferois porté àxtoire que Newtonv qui voy oit clair au^ j ùfque dans les chofes même qu'il ne' faifoiciquerpupçonner t^ neft pas tombé dans cette erceur^ &x^ le mot minori rixtzonc au lieu de majori j n'eft qu'ime faute de fa maia ou de celle dun copifte» qui s'eft glilTée dans toutes les éditions de fon' ; ouvrage h du moiiis dans toutes celles que j'ai pu confulter: ma con jei^bure tk ci'aùtflnt mieux fondée i que NeiKtop pafb|tj(dire ailleurs , pr^cifé» ment le cohtraite de ce qu'il ctit ici i c'eft dans la onzième queftion de fon Traité SOj^tvs{\xt (d)\tt{t% corps d'un grand volump , dit - il , ne coilfèr;V«ent r ilsrtpa^ « plusi long-temps /Nom.. C« mot. ^iu;&<» tONG^f TEMPS J riç^fcut^gnificrymm quxnJ:aîfon plus srànde qui ctilUMudia-tA mètre J leur chaleur, parce que leurs 0^ parties s'échauffent réciproquement ? 6c ce un corps vafte ^ -dertfe & ftxe , étant une ce (ij Tradudioii de €oftoi ':!){. ^.J'^iulq nolk'.. Supplément. Tome 7. K ' 1 1 ^f8 întioducttèn à VHifloire wfeïs îÂidiflte au^^tkl^ (Tun cërtâiivdtfgfé, «ne pciîMl pas jec«r de la lumière en ;» telle abondance , eue par Témiflion k, 9» la r^aébion de fa lumière » par les ré« 9> flexion ^ les réfraâxons de Tes rayons t» au - dedans ! de fes pores , il devienne f» toujours plus chaud » jusqu'à ce qu il fpi parvienne à un cerraia degré de chaleur •» qui égale la chaleur du Soleil ? & le 9» Soleil & ks EtoHes fixes , ne font -ce v>pas de vaftes terres violenninentëchauf- o»^f6e99 dont ^ chafeur (t conferve par h sogrofleur de cé$ topps /& par iaâion 9>%L la téaârotn ^ictptii^ entttxm & la • lumière qu 41$ jettent*) leurs par>âes étant 4> d'ailleurs empédbtes de s'cvaporer en «> fumée, non^-éul^meint pat leur fixité, ffimaiç encore par le vm%e )poids âch • grande denfirédesathm«rphet>es qui «p^ »unc de «ouscét^, tes^compriment cvès- • fortem^fit^ &<3e^denient les Vàpétit^iSt »le$^«ithalai^ôiA$ qui s*élèvenc de ca corps-Iàla» Par ce paflà^i? , 6n voirque Ne wton, non-feulement eft ici de 'mon -sm^ fur la durée de ia .chaleur qu il fiiji^fe en raifon plus grande que celle >dudiai!nètre) ji .1 .) \':- igré, it en on & es ri- :ayons /ienne c qu il ;haleut ? & le ont -ce échauf* cpar la ïaâ:ion ries itant Dorer en ir 'fixité , ids & 11» ent wès- |ap6tifô^ 4c ca ■tv^- iewtofli ^ )fe en liiais encore qu'il renchérit beaucoup fur cette augmentation , en difant qu'un grand corps , par cela même qu'il eft grand » pf*ut augmenter fa chaleur. Quoi qu'il en foit , l'expérience t pleinement confirmé ma penfée. La durée de la chaleur ou , fi l'on veur , le cemp* employé au refroidiflèment du fer , n'eft point en plus petite , mais en plus grande raifon que celle du diamètre *, il n'y a 9 pour s'en affurer > qu'à comparer les pro* gceflions fuivantes. i . . :.•..., :i'r.r> . J -V" -■ '■■■ ^ ^ y^'i^ .' ,' A.i. ■ D .1 A M h T R n s. lA- I j 1 > 3> 4 > 5 > o > 7> 8, 9 > 10 demi-pouces. Temps du premier refroidiflèment, fap*' pofés en raifon du diamètre. Il', 2+', )f , 48', 6oS7i'» 84 > 5>^'» toS' 110 minutes. :ir ' ': v ^ \ t' Temps réels de ce refroidiflèment, trouvés par l'expérience •, 12% 55Sî.5»'> 80', 101', 127', 156', tSi', 105', iji'. ^ ^ Temps du fécond refroidiflèment, fuj|»' Ipofés !çn, raifon c{u diamètre. Kl} '■ K: II *,' tiO Introduction à VHiJhire 511^ 351% jpoV'^"' ' '-'^*''' ''' ''*''-^*^'''*- ' ' Temps réels de et fécond irefroidifle-i- jnent , trouvés par Tcxpérieiiçç \ 35>'>?5'> H5'> 15^^'» H^S 308', 356', ^ On voit 5 en comparant ces progreflîons terme à terme, que dans tous les cas la durée de ia chaleur, non-feulement n'eft pas en raifon plus petite qne celle du diamètre , (commjB il eft écrit dane Newton) , maiç qu'au contraire cette durée efl ep raifon conlîdérablement plus grande, v^ f Le do6èeur M^irtine, qui a fait un bon ouvrage fur les thermomètres , rapport^ ce paiSge deNewton, & il dit qui! a voit commencé de faire; quelques expériences qu'il fe propofoit de pouïïer plus loin; qu'il croit que l'opinion dp Newton eft conforme à }a vérité ;, & que Içs corps femblables confervent en èftet la chaleur dans la proportion de Içprs diamèttes j mais que qiiant au douitè quç Newton forme^ fi , dans les grands corps , cette proportion ii'eft pas moindrp que celle des diiimètres, y ne Ie,çr9itpa8 fufBfaipmçnt fbpdé.lç s> ^75 » difle^ des Minéraux , Partie Exp. ^21 c}o(5beur Martine avoît; raifon à cet égard» mais en même-temps il avoir tort de croire 9 d'après Newton, que tous les corps fem* blables folides ou fluides, confervent leur chaleur en raifon de leurs diamitres \ il rapporte , à la vérité , des expériences fajte^ avec de 1 eau dans des vafes de porcelaine » par iefquelles il trouve que les temps du refroidiflement de Teau font prefque pro- portionnels aux diamètres des vales qui la contiennent s mais nous venons de voit; que c'eft par cette raifon même que , dans les corps folides , la choie fe pàffe diffé- remment , car Teau , doit être regardée comme une matière prefqu'eptièrement perméable à la chaleur , puifque c'eft un fluide homogène , & qu'aucune de k% parties hé peuvent faire obftade à la cir- culation dé la chaleur : ainfi , quoique Ie| expériences du dodèeur Martine donnent à- peu-près la raifon du diamètre pour le refroidiflement de l'eau > on ne doit en rien conclure pour le refroidiflement des corps folides^ ,^- ii^' 0 ■■ ^'m "i 'mm -, -^ i ^ - i' ?# Maintenant, fi Ton vouloir chercher avec Newton , combien il faudroit dç temps à un globe gros comme la T^ttçi : Kuj f^' y vv h 2 il IntkiùÉiéri et Pîfi/loim {")buf té refroidir, 6h ifroûVeroît, cTaprèi es expériences^ précédentes , qu'au lieu dé cinquante miUe ans qu'il àffigne pour lé temps du refroidiffefà^nt delà Terre jufqtr à k température adhiéffie , il faudroit déjà quarante -deux mille neuf cènj foixante- quatre ans & deu^è cens vingt-un jours pour la refrorcfir , féulérhém jufqu'aa point oâ eîîe céfleroit de brûler , Se quatre» vingt-feize mille frx cens foixatite-cfix ans & cent tréhte-detnt jouts pfoûr la refroidir àt là tctiipérature aàtaellé.. . / :* Gar h fuite des diamètres des globes étant .,...,,-. /....-. .,,_ .. . X > 1 > ? > 4> 5 . • . . ". . . JN^ d(emi-pouces , celle des temps du refroidiflement jufqu à f)ouvoîr toucher les globes fans Te brûler, efa î ij'*.^ .3.>i„ .•■ ^ îii» %l:l4f'iir' 12» )^ , ^o, 84, io8. . .l4iV'*^i2 min. Et le diamètre de la Terre étant de 1865 lieues v de 15 au degré, ou de ^557950 toifes de 6 pieds. Eh fàffàiît la lietie dé iiSi toifes, b\i cfé, *••.,.. . 59217^80 pieds, bu de , • • • t j?4 î ^é 1 5> 2 ô demi-pôuccs -, ■.'vT*- aprèi lieu pouj Ferre idroh cén5 îgt-un fquaa |uatre* fa ans froidit globes ^ ouces ) ufquà brûler, 1 min. tant de ou de Is, mecs s àt& Miiufràûx i Partie Exp. 225 Nous avons AT = ^4 1 46 1 9 1 o demî-pouc* Et 14 i\r-«-J 1 1 = 11595085068 min. ccft-'à-dire qusirantei-deux mille neuf cens foixante«quarre at^s & deux cens vingt- un jours pouir le temps nécei&ire au refroi-* dîflèment d'un globo gros comme la Terre, feulement julqu'au point de pouvoir It toucher fens fe brûler. ^ ) ^r ; J^* ^ ^^ ^E( 4^ mliiie la fune des terpps di» refrqidiffe^epiç îufim'i i^ t;^p[péwPJf9 39 >?J , H7>ioï >i55 •••54-^— M- Et comme N eft toujours = 94 1 46I 1 9 20 demi-pouces, nous aurons 54 i'^-^ 15 = 508 } 8^94) èèi noJntites i x'eft - à -dire ^ quattè-vihgt-fèiïé mîtié if x. cens fôctihte* dix ans & centtrèhte-cîeux'lQUrs jpôur le temps néceffaire au refroi4ifleiiiènt d'un globe gros comme la Teçre au point de * la température aâuelle. fi ■■i.rt'f ■-,' I Seulement on pourrok croire que celui du refroidiffemeiic dé la Terre dev^oit encore être cônfidérableniiénÉ augmenté ,^ parce que Ton imagine que lé" refroidiffé-» ment ne s'opèreque par lecontadt de l'air, Kiv 1 1' 2 2 4 Intfoducliàn à PHiJloire \ & qu'il y a une grande difFérence entre le temps du refroidi^nient dans Tair , & ie temps du refroidxflement dans le vide v. & 5 comme Ton doit fuppofer que la terre & Tair fe fetoient en même temps refroidis dans le vide> on dira qu'il faijt faire état de ce furplus de temps ,• mais il eft aifé de faire voir que cette difFérence eft très* peu confîdérabîe , car quoique la denfité du milieu dafts lequel un corps fe refroidit, fafle qiielque choft fur la durée du refroi- diffement ; cet effet eft bien moindre qu'on ne pourroi; l'imaginer , puifque dans le mercure , qui eft onze mille fois plus.denfe que l'air, il ne fauta pour re- froidir les corps qu'on y plbnge, qu'en- viron xieuf fois autant de temps qu'il en faut pour produire le marie reftoidiffe- ment dans Ia!^ :: La principale caufe du refroîdiflemeut n'eft donc pas le contaâ: du milieu am- biant , mais la force expanfive qui anime les parties de la chaleur & du feu, qui les çhafle hors des corps oà elles réfident, ^ les pouflTe dir élément du centre à la circonférence^! iffp 'îojofdîi/fo'' • m ?■' '. ^ Eo comparant j ; tfae« les expérifsnces à^s Mine'raux ^Vaxtie Exp. 225 iirécédentçs , les temps employés à chauff- er les globes de fer , avec les tempf néceffaires pour les refroidir , on verr^ qu'il faut environ la fixième partie 8c demie du temps pour les chauffer à blanc,' de ce qu'il en faut pour les refroidir aii point de pouvoir les tenir à la main > & environ la quinzième partie Se demie du temps qu il faut pour les refroidir au poinç de la température aâiuelle ("ej ;, en forte? qu'il y a encore une très-grande correc- tion à faire dans le texte de Newton , fut leftime qu'il fait de la chaleur que le Soleil a communiqué à la Comète de 1680 5 car cette Comète n'ayant écé expofée à la violente chaleur du Soleil que pendant un petit temps > elle n'a pu la recevoir qu'en proportion de ce tcinps , (e) Nota, Le boulet d'un por ce & celui d'un demi-pouce fur-tout, ont été hauffés en biea moins de temps , & ne fuivent |)oint cette pro- portion dé quinze & demi à un , & c'eft par la raifon qu'étant très-petits & placés dans un grand feu, ia chaleur les pénétroit^pourainfi dire , tout- à-coup ; mais , à commencer par les boulets d'un ' pouce & demi de diamètre, la proportion que j'ét^iis ici fe trouve aflfez exaée pour qu'on pui0«- 7 compteif K y. \ > )' ïl6 Tnmxkctiôn à VHiftoire te rtôtî pas en entrer Comme Newton J>aroît -le fùtjpofcr dans le palïâge que je Vais rapporter : ''^^ ^- -^x^^v i ^^ EJlcahrSôlis uttàdiorum denJitas,hoc tft reàprocè ut quadratum difiantu locorum à Sole. Ideoque chm dijlantîa comeu à eentro Solis decemb, S j uhi inperihelio ver» fàhatur j effet ad difiantiam terrA à centra Soiis ut tf ad 10 0 0 chciter j calor Solis iapud cotnetam eu tempore erat ad calorem Solis œjiivi apudnos ut loooooo ad s 6^ feu 28000 ad I. Sed calùr aquA ebul- iientîs efl quafi tfiplh major quàm calor iquem terra arrida concîpit^ad œftivum Sa- tem ut experttts fiifn j &c, Calor ferri con^ ëentis Cfirecih conjeUorJ quafi triplb vel ^uadruplh fnajorqiiùfn calor aquêi èhullien- iis ; ideoquè calot quem terra afida apud Comttam in prerrhtîxo verfamem tx radiiÈ folarihus conciptrt poffit^ quafi 2000 ftcrbus major quàm calor ferri càndentis, Tanto autem calore vapores & exhalatio- nes iOmnifque materia volatilisfiàHm^on' fumî àc dîjfipari dehuîffent, /"r?*;^'-> Co'meta igitur in perihelio fuo calorem immenfum ad Soient concepit & calorem illum diutijjïmè conferyare potejli ^* 1 , j IK^ ,iV,;î 117 . Je ^eniacquer^î d'abord, que Newron fait ici la S^leui^ dp fer rougi beaucoup^ moindre q^'çlie n'eft ,en effet, & quil le die lui-même dans un Mémoire qui a pour dtre j Edicllc de la chaleur ^ 8c qq il a pjublié dans les Tranfadions pbifofo- péages ,de 1701 » c*eft^à-dire , pliiÇeur^ anwees ^f es la publication de ion Livre d€sPi\\i4pçs» O» voit dans ce ^4éInoi|;ç qui eft, ■ exqelIeDt , i& qui renfermç le genne de toutes Ips idées ftir lefqueUe^ on a depuis condruit les thermomètres \ otk Y voit, dis-)e, jqwe N^^xonp aptes des expériences très-iCP^aâes > fait la cb^ leur de l'eau bouillante trois fois plus gl9x^à^ que celle d^ Soleil d'iété» qell^ de lléjc^t^ fondamt (Ix fois plus grande^ celle du plomb fondant huit fois plu$ grande , celle du régule fondant douze fois ,plus grande , & celle d'un fe^i dç cheuiûiée tordiiiaire> feize ou di^-fept fqis iplus grande que celle du Spleil d-été> & de-là on »e pem s'cin^pêcher de çop- jclure que la chaleur du fec rougi à bl^ 4ie foit îCiicore bien plus grande , puîfquU faut ;Un '&u conftauimeot animé par \^ ^^m. mw ><^]mâm k . i^v, k ce ^pçinf . K V j \\ •I I 228 IntroduËion à VHijlom Newton paroît lui-même le fenûr , & donner à entendre que cette chaleur du fer rougi, paroît être fepc ou huit fois plus grande que celle de l'eau boùillonre; ainfi il faut , fuivant Newton , lui-mêmeil changer trois mots au^ pafFage précédent > & lire 5 calor fer ri cœrrdencis éft quafitriplb^ ('Jeptupih)vel quadruplb/ociuplhj major quàm calor aqua ebullicnth ; tdeoque calor apud Cometam in pcrihdio verfantem quafi 2000 ( 1 0 0 0 ) vidhus major quàm calor ferri candentis. Cela diminue de moi- tié la chaleur de cette Comète , commrée à celle du fer rougi à blanc' '^"^M-r*'-*' Mais cette diminution, qui n'eft que relative , n eft rien en elle-même ni rien en comparaifon de k diminution réelle & très-grande qui réfulte de notre première coniidération , il faudroit pour que la Comète eût reçu cette chaleur mille fois plus grande que celle du fer rougi qu'elle eût féjdnrné pendant un temps très-long dans le voifinage du Soleil , au lieu qu'elle 'n'a feit que paffer très- rapidement, fur- tout à la plus petite diftance , fur laquelle feule né^mmoins Newton établit fon calcul 'dcconiparaifon.EIleétoitjile % décembre» ^(fjp AfiJiVr^r/je, Partie Exp. 119 !6So à j^^ de ia diftance de la Terre au centré du Soleil ; mais la veille ou le lendemain, Jeft-à-dire vingt -quatre heures avant & vingt- quatre heures après » elle étoit déjà à une diftance (ix fois plu» grande, 8c oi\ la chaleur étoit par confé- quent tréme-fix fois moindre,'^ ^^-^^r^ ' Si l'on vouloit donc connoître la quantité de cette chaleur communiquée à la Comète par le Soleil , voici comment on pourroit faire cette eftimation affez jufte, & en foire en même temps la com- paraifon avec celle du fer ardent , au moyen de mes expérience». Nous fuppoferons comme un fait que cette Comète a employé fix cens (bixante- fix heures à defcendre du point où elle étoit encore éloignée du Soleil cTune dif- tance égale à celle de la Terre à cet aftre, auquel point la Comète recevoir par conféquent une chaleur égale à celle que la Terre reçoit du Soleil , & que je prends ici pour runité j nous fuppoferons de mêiTie (Jue la/ Comète a employé fi* cens foixante-fix autres heures à remonter du point le plus bas de fon périhélie à cette ^ipiêmiç difi^nçe jdc, fuppQfonc au(£ \ \1 i I a 30 ItUroduction à l^Hifioiré , ton mouvement uniforme , on verra que la Comète ^tant au point le plus bas de fon périhélie, ^ cft - à - dïye , à yioZ de diftance de la Terre au Soleil , la chaleur qu elle a reçue dans ce moment écoit vingt-fept mille f€f>t cen^ foîxante-feize fois plus grande que c . A 6 ds didance , 2-777$ de chaleur pendant ^o minutes. 4)«. j ^ ? 1 ( .>- 1 i ? - A 7 de diâance» 20408 de chaleur aMjQi pendant 80 minutes. - rt :^ * -^ * .  8 4i^ diftance 9 1 5 é 2 5 de chaleur tou<* jours pendant 80', «Se ainli de iuite jufquà la diâance 1000 où la chaleur eil i. En fommanr toutes les chaleurs à chaque diUaoce^on trottv.era 3^3410 pour le total de la chaleur que la Comète a reçue du SoieH» tant ^en ddceodaot qu'en re- montant , qu'il faut multri^ier par le temps , c*eft-i-dire , par f d'heure , on aura donc 484547 qu'on diviferarpar 2000 qui repréfente la chaleur totale que 1^ Terie a reçue dans ce in^ç.rpçiisips df dts Minéraux , Partie Exp. i j i 1531 heures 9 puirque la dîftance eft toujours 1000, ôc la chaleur toujours =: f ^ am(î , l'on aura 141 -}^ pour la chaleur que la Comète a reçue de plus que la Terre pendant tout le temps de fon pé- rihélie y au lieu de 28«>oo comme Newton le fuppofe t parce qu'il ne prend que le point extrême > & ne hït nulle attention à la très-petite durée du temps. £t encore f^adroit - il diminuer cette chaleur 241 -^^^ , parce que la Comète parcouroit, par foti accélération, d'autant plus de chemin dans le même temps quelle étoit plus près du Soleil* ^s-* Mais, en négligeant cette diminution» & en admettant que la Comète a en effet reçu une chaleur à -peu -près deux cens quarante- deux fois plus grande que celle de notre Soleil d'été , & par conféquent 17 f fois plus grande que celle du fer. ardent , (uivant l'eftime de Newton ^ ou feulement dix fois plus grande fuivanic la correâion qu'il faut faire à cette eftime, on doit fuppofe r que , pour donner une chaleur dix fois plus grande que celle du fer rougi, il faudroit dix fois plus de temps , ceft-à-dire ,153 10 heures au /\^ 1 3 2 Introduclion à VHiftoin lieu de 1532/. Par conféquenc on peut comparer à la Comète un globe de fer qu'on auroit chauffé à un feu de forge pendant 1)310 heures pour pouvoir le rougir à blanc. , ■< . * ^i • Or on voit, par mes expériences, que la fuite des temps nécedaires pour chauffer des globes dont les diamètres croiflent , comme • ^ "^ -^^ ♦ * i v • ; , « :■ i9i>3}49 5...«.*n demi - pouces, eft à très-peu-près ^\^^'\y i<5'. . . 7/1-- j mm* On aura donc -^—— = 799100 min» D'oil l'on tirera n = 118341 demt-> pouces. ';'•'->'"'-' * v:ir ••'•^V;' ■'■''-;' '"'^ '•■ Ainfi, avec le feu de forge, on ne pourroit chauffer à blanc en 799100 min. ou 15310 heures qu'un globe dont le diamètre feroit de 118341 demi-pouces, & par conféquent il faudroit pour que toute la mafïè de !a Comète foit échauffée au point du fer rougi à blanc pendant le peu de temps quelle a été expofée aux ardeurs du Soleil qu'agile n'eût eu que 218342 demi-pouces de diamètre^ Pc fuppofer encore gu'elic eût été frappét des Mntfmwx, Partie Exp. z j j de tous cotés & en même temps par la lumière du Soleil. D'où il réfulte que /i on la fuppofe phis grande ^ il fauc néceffairement fuppofer plus de temps dans la même raifon àt n^ JLUllL. . e^ X forte, par exemple, que Ci l'on veut fuppofer la Comète égale à la Terre y on aura n r= 941451^10 demi -pouces, & -^^— =sc 5 i9 5 1 1 ^7 1 8 minutés , c'eft- àdire, qu'au lieu de 13510 heures, il en faudroit 549 1 8^1 1 , ou^ fi Ton veut,' au lieu d'un an 190 jours , il faudroit 616^ ans pour chauffer à blanc un globe gros comme la Terre , &, par la même raifon , il faudroit que la C ^mète , au lieu de n'avoir féjourné que 1551 heures ou 55 }ours II' heures dans tout fon périhélie, y eût demeuré pendant 391 ans. Ainfi les Comètes , lorfqu elles ap- prochent du Soleil , ne reçoivent pas une chaleur immenfe, ni très- long- temps durable , comme le dit Newton , & comme on feroît porté i le croire à la première vue ', leur féjour eft fi coure dans le voi- finage de cet aftre> quç ieuu^.niaflè n'si \ i ^54 Introduciion à VHiftoire pas le temps de s'échauffer, & qu'il n'y a guère que la partie de la fur^ce, expofée; au Soleil , qui foit briàlée par ces inftans de chaleur e:^erén^, laquelle en calcinant & volatilifant la matière de cette furfacei la chafTe au - dehors en vapeurs & en poufllère du côté oppofé au Soleil *, & ce qu'on appelle la queue d'une Comcte\ n'eft autre chofe qiie la lumière même du Soleil rendre lecifible , conime dans une chambre, obfcure, par ces atomes que la chaleur poulTe d'autant plus loin qu'elle eft plus violente. ' \ . " Mais une autre cpnfîdératîon bien difFé* rente de celle-ci & encore plus importante, ç'eft que, pour appliquer le réfultat de nos expériences & de notre calcul à la Comète & à la Terre, il faut les fuppofec composes de matières qui demanderoient autant de temps que le fer pour fe refroidir*, tandis que > dans le réel > les matières prin- cipales dont le globle terreftre çft comporé celles que les daifes , les grès , les pierres, &c. doivent le refroidir en biçn moins de temps que le fer. h p^^.''^:^^■ • Pour me fatisfaire fur cet objet , J'ai fait faire des globes deglaife & de grès, des Minéraux , Partie Exp. 2 3 j & les ayant fait chauffer à la même forge jufqu à les faire rougir à blanc , j'ai trouvé que les boulets de glaife de deux pouces, fe font refroidis au point de pouvoir les tenir dans la main en trente- huit minutes i ceux de deux pouces & demi en quarante^ huit minutes » & ceux de trois pouces en foixante minutes , ce qui étant comparé avec le temps du refroidif&ment des b.iulets de fer de ces mêmes diamètres de deux pouces , deux pouces & demi & crois pouces, donne les rapports de 38 à 80 pour deux pouces, 48 à 102 pour deitx pouces èc demi , & éo à 117 pour trois pouces , ce qui fait un peu moins de I à 1 ) en fone que, pour le refroi* diilèment de la glaife» il ne faut pas la moitié du temps qu'il faut pour celui du fer. ;^"^"^' '■ r-rA »n:-^',.a-:.:^:nv,- n:.:/ J'ai trouvé de même que les globes de grès de deux pouces fe font refroidis au point de les tenir dans la main en quarante- cinq minutes , ceux de deux pouces & demi en cinquante-huit mkfutes, & ceux de trois pouces en foixante-quinze minutes \ ce qui étant comparé avec le temps du refroidiffement des boulets de fer de ces \ i j 6 Introduction à Vlîijloiré mêmes diamètres , donne leâ rapports dô 46 à 80 pour deux pouces, de 58 à loi pour deux pouces & demi) & de 75 à 127, pour trois pouces , ce qui fait à çrès-peu-près la raifon de 9 à 5 *, en forte que, pour le refroidiffement du grès, il eut plus de la moitié du temps qu'il faut pour celui du fer, J'obferverai, au fu jet de ces expérienceSj que les globes de glaife chauffés à feu blanc , onr perdu de leur pefanteur encore plus que les boulets de fer, & jufqu'à la neuvième ou dixième partie de leur poids'i au lieu que le grès chauffé au même fei'; ne perd prefque rien du tout de fon poids j quoique toute la furface fe couvre d'é- mail & fe réduife en verre. Comme ce petit fait m'a paru fingulier, j'ai répété l'expérience plufieurs fois, en faifanc même pouffer le feu & le continuer plus long- temps que pour le fer j & , quoiqu'il ne fallût guère que le tiers du temps pour rougir le grès, de ce qu'il en falloir pour rougir le fer*. Je l'ai tenu à ce feu le double & le triple du temps , pour voir s'il perdroit davantage , & je n'ai trouve que de très -légères diminutions*, carie ^^ ju'à la poidy, le feL\ poids j re de- 4: dis Minéraux , Partie Exp. 237 globe de deux pouces , chaufFé pendant huit minutes 9 qui pefoit fept onces deux gros trente grains, avant d'être mis au feu » n'a perdu que Quarante - un grains , ce qui ne fait pas la centième partie de Ton poids ^ celui de deux pouces & demi, qui pefoit quatorze onces deux gros huit grains , ayant été chauffé pendant douze minutes, n a perdu que la cent cinquante- quatrième partie de fon poids -, & celui de trois pouces, qui pçfoit vingt-quatre onces cinq gros treize grains , ayant été chauffé pendant dix^huit minutes, c'eft- à-dire , à peu-près autant que le fer , n*a perdu que foii^^qte-dia^-huit grains , ce qui ne fait que la cent quatre- vingtrunièmç partie de ion poids. Ces pertes font (1 petites qu'on pourroit les regarder comme nulles, & aSurer en général que le grès pur ne perd rien delà pefanteurau feu; far il m*a paru que ces petite^ diminutions, que je viens de rapporter, ont été ocçar uonnées par les parties ferrugineufes qui fe font trouvées dans ces grès , & qui ont été en partie détruites par le feu, , i- Une chofe plus générale & qui mérite îpiçn çl'êtrç ^pmarquée , c e/lqup Ips cjuréç^ 1 j 8 Introduciion à VHiJloire delà chaleur dans difiSérentes maticrei cxpofées au même feu pendant un temps égal , font toujours dans la (même pro- portion , foit que le degré de chaleur foît plus grand ou plus" petit -, en forte, par exemple , que fi on chauffe le fer, le grès & la glâife à un feu violent, & tel quil faille quatre-vingts minutes pour refroidir le fer au point de pouvoir le toucher, quarante-iix minutes pour refroidir le grès au même point , & trente- huit pout refroidir la glaife *, ^ qu'à une chaleur moindre il ne faille , par exemple, que dix- huit mtnutes pour refroidirle fera ce même point de pouvoir le toucher avec la main , il ne faudra proportionnellement qu'un peu plus de dix minutes pour refroidir le grès , & environ huit minutes & demie pour refroidir la glaife à ce même point. J'ai ^it de femblables expériences fur des globes tie marbre , de pierre , de plomb & d'étain , à une chaleur telle feu- lement que l'étain commençoit à fondre, & j'ai trouvé que le^fer fe refroidïflànt en dix-huit linutes au point de pouvoir le tenir à la main, le marbre fe refroidit iii même point en douze minutes , h d^s Mintfraux , Partie Exp. 2 j j pieire en onze , îe plomb en neuf, & rétain en huit minutes. Ce n eft donc pas propostîonnellemeDtt à leur. denfité, comme on le croit vdU gairement (f)y q«e les corps reçoiveiït & perdent plus oti>mo^ns vit4; ia xihaleur^^ mais dans un rapport ^hiten difFôrent & •qui eft en rftifon invefrfede leur foliditë, ^ceSt^ ^dire, déieur (dus >**i-v^\r;.«^ ; En^confcquence j*ai fait des expériences parlefquelles j*ai -trouvé qu'avec la rticme chaleur tous les fluides, quelque denfes qu'ils foient,8*4chauffent.& fp refroidiiiènt plus prompcementqù aucun iolide qu(^ue léger quîlfoit -, en forte, par exemple, que le mercure comparé avec le bois , s'échauffe beaucoup plus proippiement qtiele bois , quoiqu'il foi quinte o^Xeize fois plus den(ewi'.-o -jh iihn^-if>:u-îi'iï ?u)r -51 Cela m'a fait recoi^inoître que te pro- grès de la chaleur dans les corps, pe devoir , en aucun cas, fe faire relativement à leur denficé j &. en effet, j's.. tiouvépar l'expérience que, tant dans les folides que ^aris les fluides , ce progrès fe fait plutôt en raifoiî' de leur fluidité , - ou fi l'on veut des Minéraux^ Partie Exp. 241 veut en raifon inverfe de ieur folidité. Comme ce mot folidité a pliifieurs ac«i ceptions , il faut voir nettement le fens dans lequel je remploie ici \folidt ^cfolU dicé{e difent en Géométrie, relativement à la grandeur > 8c fe prennent pour le voîume du côtps', folidité fe dit fou vent en Phyiîque relativement à la denfoé > c eft-à-dire , à la maflè contenue fous un volume donné ^ folidité fe dit quelque- fois encore relativement à la dureté^ c'eft- à-dire , à la réfiftance que font les corps lorfque nous voulons les entamer \ or ce n eft dans aucun de ces fens , que j'em- ploie ici ce mot , mais dans une accep- tion qui devroit être la première , parce qu elle eft la plus propre. J'entends uni- quement psLT folidité j la qualité oppofée à la fluidité » & je c^*" que c'eft en raifon inverfe de cette qualité que fe fait le pro- grès de la chaleur dans la plupart des corps , & qu'ils s'échauffent ou fe refroi- diiîent d'autant plus vite qu'ils font plus fluides 5 «& d'autant plus lentement qu'ils font plus folides -, toutes les autres cir- conftances étant égales d'ailleurs. Et pour prouver que la folidité, prife Supplément, TomeL L -\s V ; Z4i Intrcduclion à VHiJloire^ dans ce fens , eft tout-à-fait indépendante de la denfité , j^'ai trouvé, par expérience, que des matières plus denfes ou moins denfes , s'échauffent & fe refroidiflenr plus promptement que d'autres matières plus ou moins denfes ', que , par exemple , Tor & le plomb, qui font beaucoup plus denfes que le fer & le cuivre, néanmoins s'échauftent & fe refroidiflent beaucoup plus vite , & que i'étain & le marbre , qui font au contraire moins denfes, s'échauffent & fe refroidiflent auffi beaucoup plus vite que le fer & le cuivre , & qu'il en eft de même de plusieurs autres matières qui, quoique plus ou moins denfes, s'échauftent & fe refroidiflenr plus promptement que d'autres qui font beaucoup moins denfes ou plus denfes , en forte que la denfité n'eft nullement relative à l'échelle du progrès de la chaleur dans les corps folides. Et, pour le prouver de même dans les fluides, yai vu que le mercure, qui eft treize ou quatorze fois plus denfe que l'eau, néanmoins s'éçhaufle &: fe^tefroidit ^n moins de temps que Teau \ & que l'efprit - de - vin , qui eft moins denfe que }eau) s'éçhauff(^ & fe refroidie apili plu$ t;ire le pi ranr aucui prfnc en éf c à- dire une n De -là connoi drté àz fer à j fera d; temps perdroi même tant pi plus noi temps p & la p< ment à tenté ce bre de r une tgii:^, ! complète [poffible I moire A dès Minéraux , Partie Exp. 14} tîre que Teau -, en forte que généralement le progrès de la chaleur dans les corps , tant pour Tentrée que pour la fortie, na aucun rapport à leur denfîté , & fe fak principalement en raifon de leur fluidité, en étendant la fluidité jufqu'au folide, c'cft- à-dire , en regardant la folidité comme une non-fiuidité ^ plus ou moins grande. De -là j*ai cru devoir conclure que Toa connoîtroit en eflet le degré réel de flui- dité dans les corps , en les faifant chauf- fer à h même chaleur \ car leur fluidité fera dans la même raifon que celle du temps pendant lequel ils recevront & perdront cette cliaîeur •, & il en fera de même des corps folides *, ils feront d'au- tant plus folides , c*efl:-à-dire , d'autant plus non-fluides j qu'il leur fradra plus de temps pour recevoir cette nîême chaleur & la perdre : & cela prefque générale- ment à ce que je préfume *, car j'ai déjà tenté ces expériences fur un grand nom- bre de matières diflérentes , & j'en ai fait june tabl^que j'ai tâché de rendre aulïî complète & aulfi exade qu'il m'a étér poffible , & qu'on trouvera dans le Mér I moire fuivant, - > • y "• t 144 Introduction à VHiJîoire SECOND MÉMOIRE. 5z//rd des Expériences fur le progris ^ de la chaleur dans les différentes * ful>Jl'nces minérales. ; , ^ ,. 'ai fait FAïKE un grand nombrç de globes , tous d'un pouce de diamètre, le plus précifément qu iî a été poiSbIe , des matières fuivantes, qui peuvent repré* fenter ici à-peu-près le règne minéraL Or le plus pur , affiné par les foins de M. Tillet ; de r Académie des Sciences , qui a fait travailler ce globe à ma prière i oncet. groi. graim, pèfe 6. z, 17. - Flofitb > pèfe* 5« C% z8, Argent le plus pur ) travaillé fî . de même) pèfe..é 3, 5, 22, Bifmuth)père j* o* 3. Cuivre rouge , pèfe , . . 2, 7, y & qui avoit des petites cavités à fa furface> - fèfe f ,..•• it I. 34. , / des Minéraux , Partie Exp. 2 4 j "'?-'•- -^: oncet. groi. irtinK Zincpae 2. i. 2, Émeril, pèfe i. 2. 24 {. Matbre blanc , péfe i. o. 2f« Grés pur tpèfe ••.. o, 7. 24..! Marbre commun de Mont- * Wrd, père o. 7. 20,- Pierre calcaire dure & grife de Montbard: pcre«t* •••••i»«*«* o, 7. 2o« Gyps blanc, improprement • - ; ^-" appelé Albâtre , pèfe o, C, | ^, Pierre calcaire blanche» fta- tuaire, de la carrière d'Anières prcs de Dijon, pèfe •••.• o. 6^ i6» Cryftal-de-rochc , il étoit un peu trop petit ,& il y avoit plu- .' , Tieurs défauts Se quelques petites fêlures à fa furface ; )e préfume i^,', que fans cela il aurolt pefé plus d'un gros de plus , il pcfe o. 6» 22. Verre commun , pcfe o. 6, 2i« Terre glaife pure non cuite, . i ? . mais trà^sèche , péfe o. 6,^ iS, Ocre,pefe.>. i*.*.. o, j. 9, Porcelaine de M. le comte de Lauraguais, pèfe o, f . i ;« Craie blanche , pèfe o. 4. 49. L iij 24^ Introduclion à VHiJloire ' oncei. groi. graini. Pierre- ponce avec pluricurs petites cavités à U rurfacci pcfc. o, 1, dp. Bois de ceriiîer, qui) quoique plus léger que k chcne de la plu* part des autres bois, efl celui de tous qui s'altère le moins au feu > pèfe 0. I. ff. Je dois avertir qu'il ne faut pas com|> rer aOez fur les poids rapportés dans cette table , pour en conclure la pefanteur fpé- cifique exade de chaque matière , car quelque précaution que j*ai prife pour rendre les globes égaux , comme il a fallu employer des ouvriers de diiférens métiers, les uns me les ont rendus trop gros & les autres trop petits. On a diminué ceux qui avoient plus d'un pouce de diamètre, mais quelques-uns qui étoient un tant foit peu trop petits , comme ceux de cryftal-de-roche, de verre & de porcelaine, font demeurés tels qu'ils étoient : }'ai feu- lement rejette ceux d agate , dejafpe, de porphyre & de jade , qui étoient «fenfible- ment trop petits. Néanmoins ce degré de précifion de groffeur , très-difficile à ffûiir 3 n écoit pas abfolumenc nécellaire > âcs Minéraux , Partie Ëxp. i 47 car il fie pouvoic changer que crcs^peu \û réfultar de mes expérience. Avant d'avoir commandé toiis ce^ gto-* bes d\in pouce de diamètre , j'avors ex-« pofé à un même de^ré de feu, une ma(Tè quarrée de fer, & une autre de plomb de deux pouces dans routes leurs dimen* fions , (& i*avors trouvé par des elïiis réiré** rés , que le plomb s'échaurfoit plus vite & fe refrordifloic en beaucoup moins de temps que le fer. Je fis la même épreuve fur le cuivre rouge -, il faut aufti plus de temps pour réchauffer C<. poi " le rp«- froidir, qu il ncn faut pour le plomh i*: moins que pour le fer. En forte que de ces trois matières, le fer me puii-: celle qui eft la moins accelîîble à la chaleur , & en même temps celle qui la retient le plus long-temps. Ceci me fit connoître que la loi du progrès de la chaleur, c*eft- à-dire , de fon entrée & de fa fortie dans les corps, n'étoit point du tout propor- tionnelle à leur denfité , puifque le plomb, qui eft plus denfe quel fer & le cuivre, s'échauffe néanmoins 6c fe refroidit en moins de temps que ces deux autres métaux. Coinme cet objet tne parut important , L iv 248 Introduction à FHiJloirt Je fis faire mes petits globes, pour m'aflîirer plus éxadement» fur un grand nombre de différentes matières , du progrès de la chaleur dans chacune. J'ai toujours placé les globes à un pouce de diflance les uns des autres devant le même feu , ou dans le même four , deux ou trois , quatre ou cinq Y^&c. enfembic pendant le même temps avec un globe d*étain au milieu des autres. Dans la plupart des* expériences, je les laiffbis expofés à la même slGùow du feu , jufqu'à ce que le globe d'étain commençoit à fondre , & dans ce moment on les en- levoït tous enfemble , & on les pofoic fur une lable dans de petites cafés pré- parées pour les recevoir s je les y laitrois refroidir fans les bouger , en ellàyant aflez fouvent de les toucher , & au mo- ment qu'ils commençoient à ne plus brûler les doigts , & que je pouvois les tenir dans ma main pendant une demi- feconde , je marquois le nombre des minutes qui s'étoient écoulées depuis qu'ils étoient retirés du feu : enfuiteje les laifTois tous refroidir au point de la température actuelle > dont je tâchois de des MinûauXy Partie Exp. 249 Juger par le moyen d'autres petits globles de même matière qui n'avoient pas été chauffés, & que je touchois en même temps que ceux qui fe refroidiiloient. De toutes les matières que j'ai mifes à répreuve , il n'y a que le foufre qui fond à un moindre degré de chaleur que rétain s & , maigre la mauvaife odeur de fa vapeur , je Taurois pris pour terme de comparaifon , mais comme c*eft une matière friable & qui fe diminue par le frottement , j'ai préféré Tétain , quoiqu'il exige près du double de chaleur pour fe fondre, de celle qu'il faut pour fondre le foufre. \ I. ■ . ■ ■■ • Par une première expérience , îe boulet de plomb & le boulet de cuivre chauffés pendant le même temps, k font refroidis dans l'ordre fuivant. Eefioidis à les tenir dans la nmn | Refroidis à la tem^éraftn fendant une demijeconde, | aUuelle, minutet. ' minutcf* Plomb , en t. Cuivre, en t.iz. En. En. I I. 23. Ayant fait chauffer enfemble ^ au L V .#; \! zfO Jntroducfion à PHiJîaire même feu , des boulets de fer , de cuivre» de plomb, derain , de grès & de mar- bre de Montbard , ils le fout refroidis dans Tordre fuivaht* ï- -i-Ç MefriàMs À Us tenir vendant me dèmi-ficonae, minutes. Étaln , en.. • • » . . . ^{', Plotnb > CXL . . «... . . 8.. Grès, en.. ..9. Marbre commun , en..... lo. Cuivre, en ii-j. Fer» en if. Refroidis à la fempératura aduelîe. Eo... . . . En...... cn« •••••• En mioutei. . 1^* .. 17. •.••.. • • I y» . .. . ..zi. en. •••••• .••••3 ^t- En............ ..59^ Far une féconde expérience à un feu plus ardent & au point d avoir fondu îe boulet d*étain , les cinq autres boulets fe font refroidis dans, les proportions (uivantes: Refroidis à les tenir Pendant me dxmi-fetonaei minutes. I Refroidis àrlà fempératurei minute*. Plomb, en...- .. .107. Eh /.. 42. Grès , en...^ ...iz^. En., .. . . ..... .. .4(î. Marbre commun, en..., 13 i. En yo. Cuirrc, en 197. f En ju Feï,en,.>....,..i3î. (En...»,^. .,.. ^..-h- s 1. ^es Minéraux , Partie Exp. 251 ;rfW^"iHiI:tX/;2âi ;« I V, p')::' ::u0 '■..>-. Par une troîfîème expérience , à u» degré de feu moindre que le précédent, les mêmes boulets avec un nouveau bou- let d'étain , fe font refroidis dans l'ordre fuivarit. À les tenir , une demi'feconi Kefrcidis À les tenir penàmt 1 '-. (.' mfrïutes. JEtain, en.. ji. Plomb, en.. .•. ..9|. Grès, en lo-i. Marbre commun , en.,... m. Cuivre, en... .. .14, Fer, en.. •••••.»! 7* Èefiotdîf à la température, ' minutes^ En...... /.,... z y. mn* •»»••• ••••«jfy En 37. En,... 39, En 44,, En. ..... .»..». j Oa. M.''':.- i;ir..:ii' %' ,i.k » ' »t;..'ï De ces expériences que j'ai faites avec autant de précifion qufl m*a été poffibîe^ on peut conclure : .t I.* Que lé temps du refroidi (Tement du fer dt à celui du refroidifTement du cuivre au point de les tenir: : 5 5 {: 45 ^ & au point de la température : : 1 4 2 : 1 2 Sci: 142 : 5?4|pour leur entier refroi- diffement, ; ' • ••- V. : -• CoKME il n*y avoît que deux expé- riences pour l'a comparaifon du fer à fétain » j*ai voulu eh faire une troifième dans laquelle Térain s'eft refroidi à le tenir dans la main en 8 minutes : & en entier, c'eft^-dire , à la température. en 32 minutes ^ & le fer s*eft refroidi à le tenir fur la main en 18 minutes , & refroidi en entier en 48 minutes y au moyen de quoi la proportion trouvée par trois expériences , eft : I .° Pour le premier refroidiffement du fer comparé à celui de Tétain : : 48 : 22 , & t : 1 3 ô î 7 5 pour leur entier refroidif- fement, , .^ . / des Àf//ze/wwx, Partie Exp. 25} z." Que les temps du refroidiflement du cuivre, font à ceux du refroidiflement du marbre commun : : 45 1357 po"^ ^^ premier refroidiflement, & :: 125 : iio pour le refroidiflement à la température. 3.° Que les temps du refroidiflement du cuivre font à ceux du refroidiflement du grès : : 45 135 pour le premier refroidiflement ,&:: 1 1 5 : loi pour le refroidiflement à la température actuelle. 4.° Que les temps du refroidiflement du cuivre font à ceux du refroidiflement du plomb : : 45 : 17 pour le premier refroidiflement , & : : 125 : 94 1 pour le refroîdiflcment entier, V L Comme il n*y avoir, pour la com- paraifon du cuivre & de Tétain, que deux expériences , j'en ai fait une troi- fîème, dans laquelle le cuivre s'eft re- froidi , à le tenir dans la main en 1 S minutes , & en entier en 49 minutes y 8c rétain s'efl: refroidi au prerr^er point en 8 j minutes , & au dernier en 3 o minutes -, d*oii Ton peut conclure : - ' I.** Que le temps du refroidiflement ^ 254 Introduction à VHiJloire du cuivre eft à celui du refroidifferaent de rétain , au point de pouvoir les tenic .::45} : 21}, & : : 125 : 71 pour leur entier refroidiiremenr, 2.° On peut de racme ccuiclure des expériences précétle.i,'es5 que le temps du rcfcoidid^merrr di) iria.bte ' jmmun, cft à ceîui du rcfroldiflëment du grès , au point de pouvoir ïes tenir : : 5 é {- : 5 1 ^ Scil lie : I02 pour leur cîn:i ^r refrôi- di/Tement. 3.° Que le temps du refroidiflèment du marbre comnuin eft à celui du refroi- dilTement du plomb, au point de pouvoir ies tenir : : 56 -j : 28 , & : : 1 10 : 5^4 ^ pour le refroidiiferaent entier. VIL C 0 M M E îl n y avoir pour îa com^ paraifon du marbre commun & de Tétaiiî que deux expérrer/ces , )*en ai fait une troisième dans laquelle Tétain s*eft refroidi, à le tenir dans la main en $ minutes , & le marbre en 11 minutes -, & rétainseft refroidi en entier en 22 1' minutes, & le marbre en 3 $ minutes. Âinfî , le? temps dm refroidiilèmencdumârbre:» roDtà ceux ^ m w des Minéraux , Partie Exp. 2 5 j idu refroidifTement de Tctain , comme y 5 eft à 24 1 pour le premier refroidiffement, & I * 9 3 î 64 pour le fécond rcfroidifle- menr. V I I L Comme il n'y avoir que deux expé- riences pour la comparaifon du grès & du plomb avec Tétain , j'en ai fait une rroifième en faifant chaufter enfemble ces trois boulets de gr?s, de plomb Se d'étain qui fe font refroidis dans Tordre fnivant : Refroidis À les tenir pendtmt une dcmi-fecondè. minutes. Était! , en.. .... . .77, Plomb, en.. .... .Sj;. Grès, en lol. Refroidis a la tempéf»turei minutef^ En *.. ..13.. En .2.7» En..... .iS. Ainfî ) on peut en conclure r 1.® Que le * -ps au :^-oidi(ïèmenfC du ploi..L CiC à celui du rei. *difïe- ment de Tétain , au point de pouvoir les tenir :: 15 | : 21 |, &:: 79^ : 64pour .le iefroidilTement entier. i.*' Que le temps du refroidifTèment du grès eft àcehiidu rcftoidîflemcnt de récain» z^6 Introduction à VHijloire au point de pouvoir les tenir : : 30 : 1 1 j & : : 84 : 64 pour leur entier refroi- diflfement : ^ ' . 3." De même on peut conclure, par les quatre expériences précédentes , que le temps du refroidiffement du grès eft à celui du refroidifTement du plomb , au point de pouvorr les tenir : : 41 - : 3 5 {, & :: 130 : ï 21 I pour leur entier re- froidiffement. I X. Dans un four chauffé au point de fondre l'étain , quoique toute la bràife & les cendres en euflent été retirées, j'ai fait placer fur un fupport de fer-blanc traverfé de fil -de -fer, cinq boulets éloignés les uns des autres d'environ 5) lignes , après quoi on a fermé le four : & les ayant retirés au bout de 1 5 mi- nutes, ils fe font refroidis dans Tordre fuivant. Reffoidii à les tenir tendant une demi-feconde. minutes. £tain fondu par fa partie d'en bas > en. 8 , j En Argent} en.,, k •• 14. j £n Refroidis À U température, minutcf. .24. .40. des Minéraux ,Panie Exp. 257 Rtfrniis k U tempérdfurt. Befroidis à Us Unir ptndaat une dtnù-feeandt. minutffl. Or, en ir. CuivrC) en i6\. [En fo. En. minuttf. Fer^ en «..xt, 1 En. K. X. Dans le même four, mais ^ un moindre degré de chaleji.) les mêmes boulets avec un autre boulet d'étain, fe font refroidis dans Tordre fuivant. Refroidis à les tenir pendant me detirimfiçmde, ■ 1 ■ '^^. minntesi Étaln, en 7. Argent, en 11. Or, en iiî. Cuivre, en« 14. Fer , en ••••i6j-. Refroidis À U température, tninutef,, En « .ic. En 3^. nn* ••••*• t.... 4^* En ^^5. En. *•*•••• •••• 4/ * X I. rS. D A N S le même four & à un degré de chaleur encore moindre, les mêmes boulets fe font refroidis dans les p j^^or- tions fuivantes : ■v-.,;>-'i^.V<.:: \'" âj8 Introduction à VHiJîoire tttjroidit à les tenir Pendant UM demi féconde minutes. Etait! , en 6» Argent, en 9* Or, en 9f. Cuivre, en lo. Fer> en ii. Jiefroidis i U lempérati^ e; mlnutcf, En..^. 17. En 16, En 28. En 31. tn );. Or. c-ir conclure de ces expénences: 1 ."^ Que le temps du refroidiflèment du fer elt à celui du refroidifïèmenc du cuivre, au point de les tenir : : 11 -|- 1 6 { -f ' 8 : 10 + 14 + 16^, ou :: 45I : 404 par les trois expériences préfentes \ & comme ce rapport a été trouvé par les expériences précédentes , (article IV ) • • 53 a «45» on au'-a , en ajoutant ces temps, 5? 9 à 85 {pour le rapport -ncore plus précis du premier refroidiiijment du fer & du cuivre s 8c pour le fécond, c*eft-à- dire, pour le refroidifTement entier, le rapport donné j)ar les préfentes expé- riences étant :: 35 + 47 + 50 : 31 + 43 + 50» ou :: 138 : 24, & :: 142 : 115. Par les expériences pré- cédentes (an. IF); on aura, en ajoutant ces temps, 180 à ifp^pour le rappo« des Minéraux , Partie Exp. 259 encore plus \. cis du reftoidilTement en- tier du fer & du cuivre. 2.*^ Que le temps du refroidiffement du fer eft à celui du refroidilTemenc de Tor, au point de pouvoir les tenir • • 45 a • Vi & au point de la tempéra- ture :: 138 : X 14. 3.° Que le temps du refroidiflèment du fer eft à celui du refroidifl'ement de Targent , au point de pouvoir les tenir :: 45 Y • 54-> ^ au point de la tempé- rature :: I }8 : 97. 4.** Que le temps du refroidiffemenr du fer eft \ celui du refroidiiîèment de Térain, au point de pouvoir les tenir : : 45 7 : 1 1 par les préfentes expériences , & : : 24 : II par les expériences précédentes (art, V) : ainiî , l'on aura , en ajoutant ces temps, 69 | à 32 pour le rapport encore plus précis de leur refroidiflement \ 8c pour le fécond, le rapport donné par les expériences préfentes étant :: i j8 : ^i, & par les expériences précédentes (^^rr. yj : : 1 3 6 : 7 5 : on aura , en ajoutant ces temps, 274 à 134 pour le rapport en- core plus précis de Tentier refroidifle- nieqt du fer ôc de Tétain, \'. > ♦ 2 60 Introduction à VHiJloire ' 5.° Que le temps tJu refroîdiflfement du cuivre eft à celui de i'or, au point de pouvoir les tenir : : 40 { : 37, & : : 1 14. : 1 14 pour leur entier refroidiffement. 6° Que le temps du rcfroidiflement du cuivre eft à celui du refroidiflement de largent > au point de pouvoir les tenir :: 40Y : 34, & :: 124 : 5)7 pour leur entier refroidiflement. '■ ' - '-t» 7.° Que le temps du refroidiflement du cuivre eft à celui du refroidiflement de rétain , au point de pouvoir les tenir : : 40 7 : n par les prcfentes expériences, & : : 43 I : 12 ^ par les expériences précédentes ( art, VI ) \ ainfi, on aura , en ajoutant ces temps , 84 à 43 \ pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidiflement •, & pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expé- riences étant ::i24:6i,&:: 123 2 71 par les expériences précédentes ( art^ VI) ; on aura, en ajoutant ces temps , 247 à 132 pour le rapport encore plus précis de 1 entier refroidifle- ment du cuivre & de l'étain. 8.° Que le temps du refroidiflement de Tor eft à celui du refroidiflement de des Minéraux , Partie Exp. i (S c l'argent , au point de pouvoir les tenir :: 37 : 54,&::ii4 : 97 pour leur entier refroidirtement. .'>,'. , ( 9.° Que le temps du refroidiflcmcnt de l'or eft à celui du refroidiffement de Tétain, au point de pouvoir les tenir :: 37 : II , & : : 114. : 61 pour leur entier refroidifTement. 1 0.° Que le temps du refroidiflement de l'argent eft à celui du refroidifTement de rétain , au point de pouvoir les tenir :: 34 : II , & :: 97 : 6i pour leur entier refroidiflèment. ^j-. : . XII. Ayant mis dans le m£me four cinq boulets , placés dans le même & féparés les uns des autres , feur lefroidiflèment s'eft fait dans les proportions fuivantes. •Ktfioidii À Us tenir fmdanê ■ mt dnrnfftpvndt. minutei. Aacimoine > en. . . • €\, Bifinuth, en 7. Plomb > en. •....• 8 • Zinc ) en. •••••••! o-. ÉtQCtil>cn...,..ll7. Tujriiiîs k là température, minute. En 1). En .....2^* En .27. En 3o« i6i Introduction à VHiJloire V XIII. '■'■'.'■■,■ , •' • . Ayant R^PÉxi cette expérience avec un degré de chaleur plus fort, & auquel rétain & le bifmuth fe font fondus , les autres boulets fe font refroidis cjansia progreffion fuivante. ; ,-, ; . f Refroidis À Us tenir pendant une demi- féconde, minutes* Antimoine > en. ... 77. Plomb, en 9}. Zinc ) en 14. Émeril} en... ...i5. Refroidii à la température, minutes. En 18. En 39. En.. . » 44. En ;o. XIV. On a PLAcé, dans le même four & de la même manière, un autre boulet de bifmuth , avec lix autres boulets qui fe font refroidis dans la progreffion fuivante. Refroidis à les tenir Pendant une demi- féconde, minutes. Antimoine) en... 6, Eirmuth ) en 6. Plomb , en. ^.,., 7^. Argent, en 9|. Zinc, en.....,.,i07. Or* en., . /, .. ..II. En. Refroidis À la iémpérautre, minutes, ^3. En En En En En £n««.... ..., 28. 30. .32. .52. .39. des Minéraux, Partie Exp. 2^5 •/F'>.U 10 >i X V. 'X'- Ayant RÉPixiS cfctte expérience avec îes fept mêmes boulets , ils fe font refroi-, dis dans l'ordre fuivant. Refroidis à les tenir pendant une 4emi-fiçonde, mijnute». Antimoine , en. ... 67, Bifmuth , en 7 j. Plomb, en 7^, Argent, en.. ... .ni, ^inc,en.,..,.,,i}i., pr, en^.., 14, Émeril,en i j. Refroidis à U température: .. f ' minutes. En...,., 2.U En 31. En ,, En En.. En En... 19. ,41. Toutes ces expériences ont été faites avec foin & en préfence de deux ou trois perfonnes qui ont jugé comme moi par le taâ: , & en ferrant dans la main , pendant une demi- féconde , les difîérens boulets ; ainfi , Ton doit en conclure ; I.® Que le temps clu tefroidiflement deTémeril eft à celui du refroidilïèmenp de Tor, au point de pouvoir les tenir ;: 28 I : is-» & :: 83 • 75 lpo]xï leut /entier r^frpidiflfeiwemf > .— . . „ i s , , z64 Introduction à VHiJloire 2." Que le temps du refroidiffement de rénieril eft à celui du refroidiffement du zinc , au point de pouvoir les toucher :: 56 : 48 j, & :: 171 : 144 pour leur entier refroidiffement. 5.° Que le temps du refroidiffement dei'émeril eft à celui du refroidiffement de Targenr , au point de pouvoir les tenir :: 287 : II , & :: 83 : 61 pour leur entier refroidiffement. 4.° Que le temps du refroidiffement de rémeril eft à celui du refroidiffement du plomb, au point de les tenir : : 5Ô :32J, & :: 171 : 125 pour leur entier refroidiffement. 5.° Que le temps du refroidiffement de rémeril eft à celui du refro'diflèmem du bifmuth , au point de les t^nir : : 40 : 2o| , & :: 121 : 80 pour leur entier refroidiflèment. é.° Que le temps du refroidiffement de rémeril eft à celui du refroidiffement de l'antimoine , au point de pouvoir les tenir ::55:26|,&àla température :: 171 : 99* 7.^ Que le temps du refroidiffement de l'or eft à celui iu refroidiffemenr du zinc- dés Minéraux , Partie Exp .2^5 zinc , au point de les tenir :: iç : 24, & : : 73 : 70 pour leur entier refroi- diflèment. ' v ; > - m 8.° Que le temps du refroidiUement de Tor eft à celui du refroidiflement de l'argent, au point de pouvoir les tenir : : 15 : 1 1 par les préfentes expériences , & • • M • H V^^ ^^* expériences précé- dentes (article XI) ; ainli , Ton aura , en ajoutant ces temps, 61 à 55 pour le rapport plus précis de leur premier refroi- diflement j & pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expériences étant :: 73 : éi, & :: 114 : 97 par les expériences précédentes (article XI) ; on aura, en ajoutant ces temps, 187 : 1 5 9 pour le rapport plus précis de leur entier refroidiflement. 9.** Que le temps du refroidiflement de Tor eft à celui du refroidiflement du au point de pouvoir les tenir 25 : 15, & :: 75 : 57 pour leur entier refroidiflement. io.<* Que le temf s du refroidiflement de Tor eft à celui du refroidiflement du bifmuth, au point de pouvoir les tenir Supplément. Tome L M pîomb i66 Introduction à VHijîoirè :: 25 : 13 j, & :: 7$- : 56 pour leur entier lefroidiflement. 1 1 .° Que le remps du refroidilTement de l*or eft à celui du refroidiflement de rantimoine, au point de les tenir :: 25 5 iz^>& :: 73 : 46 pour leur entier refroidifTement. , , ^ iz.° Que le temps du refroidi fîement du zinc eft à celui du refroidifTèment de l'argent, au point de pouvoir les tenir :: 24 : 21 , & :: 70 : 6z pour Jeur entier refroidriïement. t I 5.° Que le temps du refroidiflement du zinc elt à celui du refroidiflement da plomb, au point de pouvoir les terir . :: 48 7 : 32 Y, &: :: 144 : 123 pour leur entier refroidifrement. 14.° Que le temps du refroidifTement du zinc eft à celui du refroidiflement du tifmuth, au point de pouvoir les tenir :: 34. jf 20 |, & :: 100 : 80 pour }eur entier refroidiflement, 15.** Que le temps du refrordifTement du zinc eft 4 cdui du refroidifTement de ^antimoine , au point de les tenir : I 48 { f 26 jî & à la température : : 144 : 99. ^^v Q^^^ ^^ temps du reftoidillcnieiiir leur iment nt de :: 15 entier ëment ènient m les . pour fement ent du 5 tei.ir 3 pouc lement lent du s tenir o pour iTement nent de des Minéraux ^VdLXXle'Exp. i6y de l'argent e(t à celui du refroidilTement du bilmuth, au point de pouvoir les tenir :: ii : 1 5 {, & : : 6i : 56 pour leur entier refroidilïèment. 17.° Que le temps du refroidifTémenè' de Targcnc eft à celui du refroidiffemenc* de rantrmoine , au point de les tenir :: II : ii|,&:: 61 : \6 pour leur entrer refroidiflëment. -.. « 1 8.° Que le temps du refroidiflëment du plomb eft à celui du refroidifTement du birmuth , au point de les tenir : : 23 : 10 Y, & :: 84. : 80 pour leur entier refroidfllèment. 19.° Que le temps du refroidiflëment du plomb eft à celui du refroidiflëment de l'antimoine, au point de les toucher 5i|:26}, &àla température 20.° Que lé temps du refroidiflëment du bifmuth eft à celui du refroidiflëment de Tantimoine , au point de pouvoir les tenir :: 20 7 : 19, & :: 80 : 71 pour leur entier refroidifiimenr. Je dois obferver quen général dans toutes ces expériences , les premiers rap- ports font bien plus juft^s que les Mij * • « !| 41 2 68 Introduclioh à PHiJloire . derniers, parce qu'il eft difficile de juger du refroidiiremenr jufqu'à la températurç actuelle , & que cette température étant variable j les réfulrats doivent varier auflî -, au lieu que le point du premier refroi- dilTement peut être failî affez jufte psr la fenfation que produit fur la même main la chaleur du boulet , lorfqu on peut le tenir ou le toucher pendant unç dçmi-fecondep Comme il n'y avoir que deux ex- périences pou»- la comparaifon de lor avec rémeril , le zinc , le plomb , le bifmuth & l'antimoine -, que le bifmuth s'étoit fondu en entier , & que le plomb & l'antimoine étoient fort endommagés, Je me fuis fervi d'autres boulets de bif- muth, d'antimoine & de plomb, & j'aj fait une troifième expérience, en mettant ^nfemble dans le même fowr bien chauffé ces deux boulets*, ils fp font refroidis ^.^ans Tordre fuivant. ^cjroidis À tes tenir pendant mf demi-fecojiM, '^ mi tintes. ® Antimoine, en. . .7. fJiAnutji, en. .•^.•8. En En Refroidis à La température. ffinutef. 2.7' mais le rapport trouvé par les expériences précédentes (article XV) étant : : 5e : %i\ \ aind » on aura , en ajoutant ces temps, 71 -j à 41 1 pour le rapport plus précis de leur premier refroi- didement -, & pour le fécond, le rapport donné par l'expérience précédente, étant : : 48 : 3 ; ', & par les expériences pré- cédentes (article XV) \\ 171 : 123 5 on aura , en ajoutant ces temps , 239 à 156 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiffement de rémeril & du plomb. 4.^ Que le temps du refroidiffement 'de rémeril eft à celui du refroidinement du bifmuth , au point de pouvoir les tenir : : 15 y : 8 ^ & par les expériences précédentes (article XV) :: 40 : 20 {, ^nn > on aura , en ajoutant ces temps , 55 7 à 28 Y , pour le rapport plus -précis de leur premier refroidiflèment -, & Jour le fécond, le rapport donné par expérienccpréfentejécafit ':48 \i^^^ » « • dts Minéraux , Partie Exp. 2 7 1 m : 80 par les expériences précé- dentes (aru -.T^y/,* onaura, en ajoutant ces remps >* 169 à 109 pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidillè- ment c! ^ lemerii & du bifmuth. 5.** Oue le temps du refrordmemeqt de rémerii eft à celui du refroidiflTement de rantîmoine , au point de pouvoir les tenir : : 1 5 j : 7 , mais le rapport trouvé par les expériences ^précédentes (article Xr) étant : : 56 : lé I -, on aura , en ajoutant ces weiv.ps , 7 1 j à 357 pour le rapport encore plu précis de leur premier refroidifFement •, & pour le fécond , le rapport donné par rejçpérience préfente , étant : : 48 : 27, & : : 171 : 99 par les expériences précédentes (art. XV) ; on aura, en ajoutant ces temps, 219 \\i6 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiflTement de l'émeril & de l'antimoine, 6.<> Que le temps du refroidiffement de l'or eft à celui du refroidiflement du 2inc , au point de pouvoir les tenir : : 3 8 : 5 Que le tf rps du refroidifTement de Tor eft à celui du refroidiflement du birmuth , au point de pouvoir les tenir 3S : zi j > & à la température 5).** Que le temps du refroidiffemem de i or eft à celui du refroidiffement de 1 antimoine , au point de les toucher : : 38 : ip 7, & à la température : : 1 1 5 10° Que le temps du refroidi (Temem du zinc eft à celui du refroidifïeraent du plomb , au point de pouvoir les tenir : : Il : 9. Mais le rapport trouvé par les expériences précédentes (article XV) étant : : 48 Y : 5 z I ', on aura , en ajoutant ces temps , (io\\\i \ pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflTe- menr \ 8c pour le fécond , le rapport donné par l'expérience préfente étant : : 37 : 33, & par les expériences pré- cédentes (article XV) : : 144 : 123; on aura , en ajoutant ces temps,. j8j ® n^*4 ii.° Que le temps du refroidilTement du zinc eft à celui du refroidifîemenL du bifmuth , au point de les toucher : : i i : 8 par la préfente expérience ; mais le rapport trouvé pa; s ex lériences précé- dentes Cart. XV > c - : : 34 Y • io Y y en ajoutant ces ... -, on aura 46^ à a8 { pour le tappt 'ns précis de leur premier refroidifieiucuc *, & pour Iç fe^ cond , le rapport donné par l'expérience piéfente , étant : : 37 : 29 , & par les expériences précédentes (art, XV) : : roo : 80 •, on aura , en ajoutant ces temps , i?7 à 109 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiffemeiu du zinç^ & du bifmuth» ^ \ '' *' t * j I z.° Que le temps du refroidi {Tement du zinc eft à celur du refiroidilïement de; l'antimoine , pour pouvoir les teHir : :: ix : 7 par la préfente expérience *, ni^iS' comme le rapport trouvé pan lesfexpé- ïiences précédentes ^^r^ XV) eft : l^%\ : 26^-, on aura,, en ajoutant ces temps,. ^® î ^ J J î P^"^ ^^ rapport encore phisi « IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 M 12.8 m m lââ J2.2 ■63 ^ m m ^ l^o 112.0 ik • 1.25 ||.4 ||.6 < 6" ► ^ "> Va W M 9 Photographie Sdenœs Corporation 23 WIST MAIN STRIIT WnSTM.N.Y. 14SS0 (716) 972-4503 'if ^ y. ^ .' ) \l--r )t74 IntTùânSion à rHifioirê. précis de leur premier refroidiflfement ; fie pour le fécond, le rapport donné par ii'expérxence préfente , étant : : 57 : zy , ^ : : 144 : 99 par les expériences précé- dentes {art. XF) ; on aura , en ajou- tant ces temps, 181 à 126 pour le rap- port plus précis de l'entier refroidiflement ^u 9inc & de l*antîmoineà/i>&^^'JiîH : js • 1 5.°. Que le temps du refrordiffement du plomb eft à celui du refroidiirement du lUfmuih^ au point de pouvoir \ts tenir -M 5^ : 8(;par iVxpérience préfente , & ;: : 25 : 2Ô r|^ par les expériences précé- dentes (aru XfT ) s ainô, on aura, en DJoutant ces temps , 52 à 18 1 pour le rapport plus précis de leur premier refroi- diflèmem*, & pK>ur le fécond, le rapport donné i^r la préfence expérience étant : : 3 3; : 29 , & : : $4 : So par les expé* :i»ence^ précédentes (an. XF) ; on aura, en lafonÔÉit ces temps, 117 à 109 pour le rapport encore plus précis de l'entier fefroidiâement du plomb Se du bifmuth. .#14.® Que le temps du refroidiflement du pdortib eft à celui du refroidiflement de l'antioioiiie , au point de les tenir *: ^ : 7 par la préfente expérience, Se V .t... ââs^ Aiin€i'aux, Partie Exp. z 75 : : }2 I : i^ | par les expériences précé- dentes (article XVJ j ainfi, on aura, en ajoutant ces temps , 41 , | à 5 ) | pour le rapport plus précis de leur premier refrdidiflèmene \ & pour le /eccynd , le rapport donné par TexpérieBée préfentc étant : : 3 3 ) 17 , & ^= : 1 2 \ : c^p par les expériences pr&édentes Yf^z-r. ^i^^) ; on aura , en ajoutant ces ^emps , 156 à ii6 pour le rapport encore plus précis dé l'entier refroidi(remenr du plomb & de rantinioine..,%^î^f»2 dïL i^HUï^^i^^^StmiS . . 1.5;° Que le temp du iseftoKlmeaiènt ^u birmuth eft à çefui du refroididemenc de ^antimoine, au point de pouvoir les tenir * : B : 7 par l'expérience préfente , ^ : : ^p 1 : i^ par les ^expériences précé- dentes (arxick XV) s ainfi,,oo aura, «n ajoutant ces temps, x% \'^ 26 pour* le rapport plus précis de lejur premier refroi- dmement -, ,&,pour le fécond , le rap|>ort donné par l'expérience préfentc , étant : : 20 ff 27,& : : (go : 71 par les expé- riences précédentes (art, XV); on aura, en çfjouunt ces temps, 109 à 9.8 pour Je rapport encore plus prfjcîs de l'entier refroi» dâfeuïçntfiuMmutb ^ de i antimoine. M vj '-■ir-'jiK-fty;f-fy;-r*'\"^v ■ . ' * 27 tf latroduétîonàl^HiJioiré • ' ' ■ " ' '' \ ■] - •• '/ ♦fs-jr ■ * > ■>' ■■ ^^ '■ ^ ■-»■-• •^ ' C o M M E il H y avait det mêmie quç deux expériences pour la comparaifon de 1 argent avec rémerily le zinc , le plomb, le birniuth& ràntimoine y j'en ai èit une troifième , . en mettant dans le même four , qui s'écoit un peu refroidi> les fîx boulets enfenable >.& après les enavoir tirés tous en même temps , comme on Ta toujours fait> ils fc font refroidis dans, rox4te fuivant : ' 'Jtefioidis À Us tei^ir pendimt jv'hffoîîibkv!^" minuiei. Antimoine > en;, . 6^. Birmuth, en 7. Plomb , en, ...... . ^.^, Argent, en... . . .117,. 2inc') ,en.. . .••■•. isz-f. JÉmcril.> en-.... .,. i j»^. Xkfmiis â U température^ : :i c 'T-'a fflin minmcf. IBn...,.*, .........29.. en* .... .,. .... .^3 1« Eh... ....34/ En... ...... ...35. En,^.. .,.* .39,. |in«.,.. . .1» . ...,».. k^7». On doit conclure c^ cette expérience & de celles d«?s ardcL . Xir 3c XF. "■»c i.° Que le temps du refroîàiffement de rémeril eft à^ celui du refroidiflèment •du zinc, au point de les tenir , par Texpé- fience préfente : : 15 | : ii{, & : : 71 i : éo{^ par les ' expériences précédentes des Minehux , Partie Exp. 277 Yaft» XFI} ; ainfi^ on aura, en ajoutant ces temps , 83 à 7J pour le rappotc plus précis de leur premier refroidifle- nient v & pour le fécond , le rapporc donné par l'expérience préfente étant : : 47 : 39 , & par les expériences pré- eédentes (article XVl) : : 139 : 181 y on aura, en ajoutant ces temps , i8é à 220 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidilTenient de iémerii & du zinc^ ûv>c. ' v\-- '^ ■;-- ........... 2^:j.'- .. * 2.° Que le temps du refroidiffefnent de rémeril eft à celui du refroidiiïem«nt de l'argent : : 44 : 32 { au point de les tenir ^ & :. :. 130 : 518 pour leur entier refroidi&nient.:. . - •3.° Que le temps du refroidiflement de i'émeril eft à celui du refroidiflèment du plomb, f.u point de ies tenir II i^\ : 8 ^ par rexpériencc préfente 5 & :. î 71 i : 41 i par les expériences précédentes (art^ XFI); ainfî,. on au«a, en ajoutant ces temps, 87 à 49 ^ pour le rappost plus précis de leur premier refroidilïè- ment v & pour le fécond , le rapporc donné par Tèxpérienee préfente étant 47 : 54 >. & : :. 23.9 : i5($ pat Us « • i;* hitroduchon à PHifloife'i, expériences précédentes (article XVI) ; on aura , en ajoutant ces temps » x%6 à 1 5)o pour le rapport encore plus précis de ['çntier refroidilTement de léracril & QU ■ plomb* -■ ^ ^.- r'*^^ ^' « -V .'^..v^ ^ ■ . i;. ■; . i ; »i'j-vi} ' ^ 4.0 Que le ' tefdps du refroîdiflemcnt de rémeril eft.à celui dû rcfroidiflemeqt du bifmuth , au point de pouvoir les tenir 2 î 15 f; 7 par lexpérience préfente, & : : 55 7 : 28 I par les expériences précédentes (art» JT^/^ ; ainfi , on aura , €n a}outant ces temps, 71 à jj -jpour le rapport f^us précis de leur premier refroidiflèn-^ent *, & pour le fécond , le rapport donné par l'expérience préfente ) étant : : 47 : 3 1 , & : : i <^9 a i o^ par les expériences précédentes (^ûm XFIJ; on aura , en ajoutant ces temps , 116 à 140 pour le rapport enco-e plus précis de l'entier refroidiflcment de Témeril & ■du biftnuth. ^ ^^^'^"-J^-'-l'^^f ,^îi;,a%l*^^j.w. ; '5.® Que le temps du refrbîdiflement de rémeril eft à celui du refroidiflement de Tantimoine , au point de les tenir : : i^ j : 6 par l'expérience préfente , ^i£'t: 71 i?: ^5 T par les expériences ptécédentes {article XVI) ; ainfi» «n des 'Minéraux , Partie Exp. z 7 9 ajoutant ces temps, on aura 87 à 35^! pour le rapport plus précis de leur pre- mier refroidiffement > & pour le fécond > le rapport donné par l'expérience préfentc étant : : 47 : 19, & par les expériences précédentes (article XVI) ! : 1 1 9 : 11^5 on aura , en ajoutant ces temps, zéé à 155 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidi&raent de Témeril & de rantimoine. 6? Que le temps du tefroxdiffement du zinc efl: à celui du refroididement de l'argent , au point de les tenir : : 36 \ : 32*, & : : 109 : 5>8 pour leur entier refroidi(ïcment. -v , . ^ - s 7.® Que le temps du refroidtflèment du zinc eft à celui du refroidiffement du plomb , au point de pouvoir les tenir : : 12 I : 8 -^ par l'expérience préfente, & : : éo ^ : 41 ^ par les expériences précédentes ( art» XVI) ; ainli, on aura , en ajoutant ces temps, 73 à 43 |: pour le rapport plus précis de leur premier refroidi iTement *, & pour le fécond , le rapport donné par l'expérience préfeate étant : : 39 : 35 > & pat les expériences précédentes (artiXFl) Il 181 : 156, \k 280 Introduction à VHiJtoire , on aura, en ajoutant ces temps, ii« à 1 89 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidifTement du zinc & du ^ plomb. %.^ Que le temps du refroidiffement du zinc e(l à celui du refroidi^ement du biHiiurh, au point de pouvoir les tenir : : 127:7 par la préfente expérience *, & : : 4^ I : 28 7 par les expériences précédentes ^drr. XVÎJ ; ainfî, on aura, en ajoutant ces temps > S 9 à 5 5 7 pour le rapport plus précis de leur premier lefroidifTement s ôc pour le fécond, le rapport donné par l'expérience préfente étant : : 39 : 3 1 , & : : 1 37 : 109 par les expériences précédentes {art, XVl) ; on aura, en ajoutant ces temps, iji^ à 140 pat le rapport encore plus précis de l'entier refroidiffement du zinc & du bifmuth. 9.0 Que le temps du refroîdiffement du zinc e(l à celui du refroidilTement de l'antimoine , au point de les tenir : : 11 ^ : 6 par la préfente expérience*, & XV6o\ : 33 7 par les expériences précédentes (art. XP^I) ; ainfî, on aura, en ajoutant ces temps > 73 à 39 7 pour le rapport des Minéraux ^V2iïX\t Exp. 281 plus précis de leur premier refroîdiflè- tnenr *, & pour ie lecond , le rapport trouvé par Texpérience préfente étant :: 3!p : ^9» & : : iSi : iz^ par les expériences précédentes (article XF1)\ on aura, en ajoutant ces temps, 110 à 155 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement du zinc & de i antimoine. **'^ • 10.® Que le temps du refroidiflement de l'argent eft à celui du refroidiffement du plomb , au point de pouvoir les tenir :: li{X *3 t> ^ • • 9^ • po pour leur entier refroidiflement. 1 !.<> Que le temps du refroidiflement de l'argent eft à celui du refroidiflement du bifmuth au point de les tenir : : 5 1 1 : 10 7,^ :: 98 : 87 pour leur entier refroidiflement. ^^^ - /; ; v 1 ^ : : ii.o Que le temps du refroidiflement de l'argent eft à celui du refroidiflement de l'antimoine, au point de pouvoir !es tenir :: 51 j : 18 }, & ;: 98 : 75 poui: leur entier rétabliflemént. 13.0 Que le temps du refroidiflement du plomb eft à celui du refroidiflement du bifmuth , au point de les tenir : : 8 ^ \i y %%i Tntroduciion à VHiJloire : 7 par la préfeme expérience , & : i 32 X x% \ par les expériences précédentes ( art, X VI) ; on aura , en ajoutant ces temps 40 ^ à 357 pour le rapport plus précis de leur premier refroicliffemem j ^ pour le fécond, le rapport donné par l'expérience préfenre étant ? : 34 : 51, & :: 117 : 109 par les expériences précédentes (article XVI) i on aura, en ajoutant ces temps, T41 à 140 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiiTement du plomb & du bifmuth, \\ 14.** Que le temps du refroidiflcment du plomb eft à celui du refroidilTement de l'antimoine*, au point de pouvoir les tenic ! : 8 ^ : 6 par l'expérience préfente , & par les expériences précédentes (art, XVI) *• 4' T* 33 7) ainfî, on aura, en ajoutant ces temps, 4P I à 397 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflè- inent; & pour le fécond, le rapport donné par la préfente expérience étant : : 34 • i5> > & : : 15^* 1 26 par les ex- périences précédentes ^<ïrr. XVI)\ on aura, en ajoutant ces temps, 190 à 155 pour le rapport encore plus précis de des Minùaux , PartîeExp. 2 8 j rentier refroîdincmenc du plomb & de rantîmoine. 15/* Que le temps du refroîdiflèment du bifmuth eft \l celui du refroididement de rantîmoine, au point de pouvoir les tenir :: 7 : 6 par la préfente expérience , & : : iS I : 16 par ies expériences précé- dentes (article XVI) ; ainiî, on aura, en ajoutant ces temps , 35 ? : ;i pour le rap- port plus précis de leur premier refroi« (lifTement -, & pour le fécond , le rapport donné de la préfente expérience étant :: )i : 19» & : : 109 : 98 par les expériences précédentes (article XVl) ; on aura , en ajoutant ces temps , 1 4.0 à 117 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidilTement du bifmuch & de Tantimoine. ?. ^ .^^^,■ X V 1 1 L' '-':::\ , On a mis dans le même four un boulet de verre , un nouveau boulcc d'écain , un de cuivre & un de fer pour en faire une première comparaifon , & ils fe font refroidis dans Tordre fuivant. Refroidis à les tenir penianf une dem-feeonâe, ' ^ minutes. Éuin, çn....... 8. T.. Refieidis À la teTnférature, minuteSt dl« • «. t • • • • • • • • 2/,» —7- \l 284 Introduaion à VHiJloire ttifniiii À In tenir ftndâm mit àtmi'itcwat. * BDlnotei. Verre, en....... 8j. Cuivre, en 14. Fer» en«.<«««««itf« Refroidis à,lâ ttmpirAtm: mlnutei. Bn 1 21. En *..4». fin...... •••...^o« •■* t .-' L A mjme expérience répétée, les bou* lecs fe font reftoidis dans i ordre fuivanc. Xtfiiidis À Us tenir vendant "^ ' ' ''^ Mtie demi-feettttim, h. .- vNijoi'. '.^ mlnuiei. Scitln, én> . • • • • I 77* Verre, en 8. Cuivre, en 12. Fer, en i;. [En Refroidis À la tempértttuM, «•./.'. ,«, minutei, En, II. En 23. En 16, '47. ,»n v'i • •.'. ] • X X. û^^ Par une troîfième expérience, les bou- lets chaufiés pendant un plus iong temps, maïs à une chaleur un peu moindre , fe font refroidis dans Tordre fuivant; Refroidis à les tenir vendant une detnifeconde, , *»«/L/îi.i\. :; minutes.. Etain , en 8 ^, Verre, en 9, Cuivre, en ly. Fer, en, 17. ■•'.'4 Refroidis à ta température: .^*;.:-. . -yiH^; minute», Bn.. •••••. ... .zz. En .24. Bn ^ 4j. En «...4(); des Min&aux , Partie Exp. 285 'XX I. Par une quatrième expérience répé- tée, les mêmes boulets chauflés à un feu plus ardent , fe font refroidis dans Tordrç fiiivant: ' 9 •* ( » . V V Stfroidis à Us tenir vendant MU demi-fetonde, minutet. Etait! } en., •••/•• 87. Vtrre > en. 9. Cuivre) en... .. .117. Fer, en 14. .'i :i4:":.:.fV^ ,■■./'' h" Refroidis À U tempfratHre, \- # ininutec. En if. En.» IS. En iU En 43* II réfulte de ces expériences répétées quatre fois; 1,° Que le temps du refroidi (Tement du fer eft à celui du refroidiflèment du cuivre, au point de les tenir :; 61 : 51 1 par les préfentes expériences, & :: 99 ; 85 7 par les expériences précédentes (articU XI) ; ainfî , on aura , en ajoutant ces temps, 161 à 138 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiffe- ment •, & pour le fécond , le rapport donné" par les préfentes expériences étant :; 186 : 1 5^ , & par les expériences précédentes (article XI) :; 280 ; 249 : on aura, 2 86 Tntroducliôn à VHiJloire \ en ajoutant ces temps, 4^6 à 405 pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidiffement du fer & du cuivre. 2.*^ Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiiïèment du verre, au point de les tenir II 61 : 54!, & ;: 186 : 97 pour leur entier refroi- diiïèment. j K j 3.® Que le temps du refroklifrement du fer eft à celui du refroidiiïèment de rétain , au point de pouvoir les tenir : : 5 2 : 327 par les préfentes expériences \ ^ *• ^9 1 • 3* par les expériences pré- cédentes/^ tzrr. XI J\ ainfi, on aura, en ajoutant ces temps , 1 5 2 ^ à 64 { pour le rapport plus précis de leur premier refroidiiïèment •, & pour le fécond , le rapport donné par les expériences pré- fentes étant : : i%6 \ 92, & :: 274 : 154 par les expériences précédentes (article XI) ;on aura, en ajoutant ces temps , 460 a 22< pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidiiïèment du fer & de l'étain. : 4/ Que le temps du refroidiflement du cuivre eft à celui du refroidiflement du verre au point de les tenir : : 5 1 1 Vi ^;*- des Min&aux , Partie Exp. 287 - : 54}, & :: 157 : ^7 pour leur entier refroidiflemenr. 5.° Que le temps du refroîdifTement du cutvre eft à celui du refroidifTement de rétâin 5 au point de pouvoir les tenir : : 5 i i t 5 2 I par les expériences pré- fentes; & :: 84 : 457 par les expériences précédentes (art, XIJ ; ainfî , on aura en ajoutant ces temps, 136 | à 76 pour le rapport précis de leur premier refroidif- fement -, & pour le fécond , le rapport donné par les expériences préfentes étant :; 157 : 91 9 Se par? les expériences pré- ccdertes ( art, XI ) : : 246 : 1 3 1 ; on aura, en ajoutant ces temps, 304 à 114 pour le rapport encore plus précis de l'en- tier refroidîflement du cuivre & de Tétain. 6.° Que le temps du refroidiffemenc du verre eft à celui du refroidiflemenr de rétain, au point de les tenir :: 247 : 327, & : : 5)7 : 5)2 pour leur entier refroi- diflemenr. r: • - ' ' » • ; ■ '-'-- :'^^'^^' X X I I. - ^ ■ .= ;■'■' On a fait chauffer enfemble les boulets d*or, de verre, de porcelaine, de gyps & degr-ès » ils ie font rtfroidis dans Tordre fiiivam: • ^ '^' u 288 Introduction à VHiJloire , Jtefioidis à les tenir pendant mie dem-fecende. minutes. Gyps, en....... ;. Porcelaine, en... 8{, Verre, en. 9. , Refroidis À là température: minuKs. En ...14. En ly. En.. 1^. Grés, en.. .... .10. | En #*3z. Or, en.» ...••.. i4r* J En... • • 4^, X X I I L ' ii^l iV; ■xiiS'i:^ m:. La même expérience répétée fur fes mêmes boulets , ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : .,.,,.,...., ..,, .,^., ., . Refroidis À les tenir pendant me demi-fecame. ^ *. ,^ minutes. Gyps, en 4. PorccUine , en. , . 7. .Verre, en.... ... 9f. Grés, en 9r* Or^ cn«. •••«•.•i 3 Y* ' 4? • Refroidis à la tentpnature, -f Mj, ^;^. , minutes. En.. ..........13. En ..11. En 24. En 33. En 7 •/.-.. .41, XXIV. La même expérience répétée, les bou- lets fe font refroidis dans l'ordre fuivant ; Refroidis À les tenir pendant I me demi-feconde. | Refreidis À la température; minutes. } minute», Gyps, en if. j En....;.. 12. Porcelaine > cn.«.»jj. j En,,, .•• ••.,..19, 'Refroidi; ies Minéraux , Partie Exp. 289 tiefïoidis À les tenir pendant me demi'f ""ide» minutes. Verre, en... « ,.. 8j. Ctèsi en 8^. Or) en lo. Refroidis à la température,' minutet.' En lo. En 2f. En .}i. Il réfulte de ces trois expériences : !.• Que le temps du refroidiffement de Tor eft à celui du refroidiffement du grès, au point de les tenir : : 38 : z8, & :: 118 : 5)0 pour leur entier refroi- diflèment, 1.® Que le temps du refroidiffement de Tor eft à celui du refroidiffement du verre > au point de les tenir :: 38 : 27, & : : 1 1 8 : 70 pour leur entier refroi- diflèment. 3.'' Qui le temps du refroidiffement de Tor eft à celui du refroidiffement de la porcelaine , au point de les tenir 1:38 : II , & : : ii8 : 66 pour leur entier refroidiffement. 4.® Que le temps du refroidiffement de l'or eft à celui du refroidiffement du gyps , au point de les tenir : : 3 8 : 1 1 7 > & : : 118 : 39 pour leur entier refroi- diffement. Supplément, Tome L N .<^«|^' ■ V* %ço Introduction à VHijloirè^ 5° Que le temps du refroidiflèment du grès eft à celui du refroidiflèment du verre, au point de les tenir : : 28 } ; 27, (& ; * 5)o ; 70 pour leur entier refroi- diflèment. 6.° Que le temps du refroidiflèment du grès eft à celui du refroidiflèment de la porcelaine > au point de pouvoir les tenir ; : 28 | ; 21 , & :: 5^0 ; 66 pout J^ur entier refroidiflemenr. 7.^ Que le temps du refroidiflèment du grès eft à celui du refroidiflèment du typs, au point de les tenir ; ; 28 | : 1 2 {j : : ; 90 ; 35> pour leur entier refroi- diflèment. 8.^ Que le temps du refroidiffçment du verre eft à celui du refroidiflfement de la porcelaine, au point de les tenir ; : 27 ç 2 î, & ; : 70 ; 66 pour leur entier refroidiflèment, , , ^!* Que le temps du refroidiflèment du verre eft à celui du refroidiflèment du gyps , au point de les tenir : : 27 : ii\, f& ;: 70 ; 5 «? pour leur entier reftoidii'- ^men]t. ^o^*^ Que le temps du refroidiflçrpem iflçmeï)t its MzWmr/XjPartîeExp. 291 3e la porcelaine eft à celui du refroidif- fement du gyps » au point d^ les tenir :: II : Il j, & : : è^ : jp pour leur entier refroidiffement. XXV. On a fait chauffer de même les boulets d'argent, de marbre commun , de pierre dure, de marbre blanc & de pierre cal- caire tendre d'Anières, près de Dijon. Refroidis à Its tenir pendant me demi-fecmde. Refroidis k la ternpératurei minutes» minutes, îicrre calcaire tendre , en 8. Pierre dure, en..io. ïîarbre commun , en.„i i. Marbre blanc» en. 1 2. Argent, en. 137. XXVI. La même expérience répétée, lesbou* lets fe font refroidis dans Tordre fuivant; En.......... En... ........ '>^n« •••....«. En.... En. 2 y. 34. 3f. .40. Refroidis à les tenir fendant une demi-Jeconde, minutes. I lierre calcaire tendre , en 9. |Fierre calcaire dure, en.... II. Refroidis à U température; minutes En. En. Nij ,27. 37. 1 9 i Introduction à VHiJïoire Refrtidis À Us tenir fendant une demi-ficonde, • minutes. Marbre commun , en.. .13, Marbre blanc > en. 14. Argent, en 16, En En En Refroidit à là température^ '< i>, minute^ 4P. >••• +0. 43% XXVI I. La même expérience répétée, lesbou^ lets fe font refroidis dans l'ordre fuivant : Refroidit À la température; minutei. En. En. En. En. En. .38. .39. •4i. Refroidis â les tenir pendant mf demi'fecondet minutes. Pierre ealcaire tendre , en 9» Pierre calcaire dure, cn« f •••••• • • i^ï* Marbre commun , en.. 1 1-, Marbre blanc , en. 1 3 y. Argent) en.... . .1^. Il réfultç de ces trois expériences : i.° Que le temps du refroidiflèment de l'argent eft à celui du refroidiflèment i du marbre blanc , au point de les tenit Jeur entier refroidiffement. a.* Que le temps du refroidiffemend jllç 1 argetit eA à celui du refroidiflèment du 1 ^V'V"' '^"■''■^'■"''"^' ■' V' ■■^■- : ■ ■ «, J»"' ir- n^— ^T^'î " ■\',":t-'Y ^(?^ Mine'raux , Partie Exp. ^ 9 } marbre commun , au point de les tenir :: 45 1: 5^},& : : 125 : 113 pour leur entier refroidifïëment. ' 3° Que le temps du refroidinement de largept eft à celui du refroidiffement de la pierre dure , au point de les tenir :: 45 {: }i j, & :: 1*5 : 107 pour leur entier refroidiffement. 4.** Que lè temps du refroidifïëment dé l'argent eft à celui du refroidiffement de la pierre tendre , au point de les tenir : : 4 J 1: :2(î, & :: 125 : 78 pour leur entier refroidiffement. 5.® Que le temps du refroidifïëment du marbre blanc eft à celui du refroi* diflèment du marbre commun » au point àt les tenir : \ ^c^ { \ ^6 ^ 8c :\ 115 ; 113 pour leur entier refroidiffemenr. 6.° Que le temps du refroidiffement du marbre blanc eft à celui du refroidif- fement de la pierre dure , au point de les tenir ::39j:3i|,&:; 115 : 107 pour leur entier refroidiffement. 7.° Que le temps du refroidiffement du marbre blanc eft à celui du refroi« {Mement de la pierre tendre , au point Niij / ^94 Introduction à VHiJloirc ^e les tenir ' : 59 { : 2^> & : : 1 1 5 : 7Î pour leur entier refroidiffement. 8.° Que le temps du refroidifTement du marbre commun eft à celui du refroi- diffement de la pierre dure , au point de ies tenir : : }6 : 3 1 p & : ! 1 1 5 ; 109 pour leur entier refroidiffement. 9.° Que le temps du refroidiffement du marbre commun eft à celui du refroi- diffement de la pierre tendre , au point de les tenir : : 36 : 16, & : : 1 1 3 : 78 pour leur entier refroidiffement. lo.* Que le temps du refroidiffement de la pierre dure eft à celui du refroi- diffement de la pierre tendre , au point de les tenir : : 3 1 { : 26 , & : : 1 07 : 7g pour leur entier refroidiflemcnr. XXVIII. On a mis dins le . même four bien diauffé, des boulets d*or , de marbre blanc, de marbre commun, de pierre dure & de pierre tendre > ils fe font refroidis dans Tordre fui van t. Stfiroidis À les tenir Pendant wit demi-feconde, minutes. fierr« calcaire tendre , en...» 9. Refroidis À U ttmperaturè, minuteti £n. >»»< dts Minéraux , Partie Exp. 295 tUfrtidis à tes tenir PendaM . une denH-jecome, minutes. Marbre commun , en...1 1 7. Pierre dure, cn...ii7. Marbre blanc, eti.i 3. Of)Cn..^ Ij-J. Refroidis À la températurei minutes^ En H* En. . , 3 y. En >.3T^- En 4r« X X î X. L A même expérience répétée à unôf moindre chaleur , les boulets fe font refroidis dans Tordre fuivant : Jtefioidis à les tenir pendant' une demi-feconke, minutes, kerre calcaire tendre , en. 6, Pierre dure, en., 8. Marbre commun, en... 9j-, JMarbre blanc , en.io. Or, en .12.. Hefioidis à la ttmpéiratitrié minutfSri En. En. En. En. En. .19. .2.f. »19. .37. :•"■•:..::.•■ x x x. • • .■ La même expérience répétée une ftoifième fors, les boulets chauffés à un feu plus ardent , ils fe font refroidis dans i^ordre fuivant : fc 9 tf Introduclion à VHiJloire JUficidi$ À Us tenir pendant une detiU'Jecende. "* ' minutes. Pierre tendre > en. 7. Pierre dure, en.. 8. Marbre commun, en... 83, Marbre blanc , en. 9. Or> en xa. He/rtidis À lé température, minutei. En 20. En i4. En 10. En 18. En 3f. Il réfulte de ces trois expériences : i.° Que le temps du refroidiflèment de for eft à celui du refroidifTement du marbre blanc » au point de les tenir :: }9 î * 3i » & ^C 117 : pi pour leur entier refroidiflèment. '^ \ 1." Que le temps du refroidifTement de Tor eft à celui du refroidifTement du marbre commun > au point de les tenir î- 39 T' i9t>& îî 117 ' 87 pour leur entier refroidifTement. ^ • \ ^ } ® Que le temps du refroidiflèment de lor efl à celui du refroidifTement de la pierre dure, au point de les tenir :: 59 î : i7i>, & :: 117 : 8(5 pour leur entier refroidiflèment. 4.° Que le temps du refroidifTement de Tor eft à celui du refroidifTement de la pierre tendre > au point de les tenir <'■'■ des Minefraux , Partie Exp. 297 :: 35)j : 11, & :: 117 : (^8 pour leur entier refroidiffement. .. : 5.** Que le temps du refroîdiffement du marbre blanc eft à celui du refroi- dilTemenc du marbre commun , au point de les tenir :: 31 : 19, & :: 92 : 87 pour leur entier refroidiflement. 6.** Que le temps du refrordiflTemenr du marbre blanc eft à celui du refroi- dKTement de la pierre dure , au point de les tenir : : 31 : 177, & : : 94 : 84 pour leur entier refroidiffement, 7.° Que le temps du refroidiflbment du marbre blanc eft à celui du refroi- diflement de la pierre tendre , au point de les tenir :: 51 : ii, & :: 91 : 68 pour leur entier refroidiffement. 8.Q Que le temps du refroidiffement du marbre commun eft à celui du refroi- diffement de la pierre dure , au point de les tenir ;: 29 : 277, & :: 87 : 84 pour leur entier refroidiflement. 9.** Que le temps du refroidi (ïement du marbre commun eft à celui du refroi- diflement de la pierre tendre , au point de les tenir : : 29 : 21, & : : 87 : 68 pour leur entier refroidiffemenr, • * a 9 8 Introduction à VHiJloire 10.^ Que le temps du refioidifTement de la pierre dure eft à celui du refroi- diflement de la pierre tendre , au point de les tenir : : 17 ^ : ii , & : : 8+ ; 68 pour leur entier refroidifTcmenr, XXXI On a mis dans le même four les boulets d'argent , de grès , de verre , de porcelaine & de gyps j ils fe font refroidis dans % Tordre fuivant : ■ \ 1.- j Mefioiiis à Us tenir Ptndant une demi'feeonde, minute!. Gyp5> en 3, 1 En Xefieidis « té temptràture; fflinut«t. 14. Porcelaine > en. . • 6l, £n 17. Verre, en... .r. . 8|. En •.•••».io. Gîés, en 9. En. 10. 27. Ar^nt > en 11^. En. 3 j . X X X 1 L L A même expérience répétée , & les boulets chaufFés à une chaleur tpoindre, il$ fe font refroidis dans Tordre fuivant : II i.^ des Minéraux , Partie Exp. 29$^ Jtêfrtidis À Us tenir vendent m« demi'ficonde, minutci. Gyp9>cn }. Porcelaine) en..., 7. Verre, en 87. GréS) en... • . , . » 9). Argent, ai......xz. RefmMs À lé itmfirAtwti ■"' • minutcf* Hn I,. ^n 19» £n 21^ ^ Hn ....2tf. En XXXII I. 34- I A même expérience répétée une rroii'ème fois , les boulets fe font refroidis dans Tordre fuivant : *. ^ . fiefioidit À le» tenir pendant une dtmi'feconde, minutes. Gyps , en% •••••. 3 . Porcelaine » en. . . 6, Verre, en,. ... .. 7J, Grcs,en 8. f: Refroidis à U fempérâturr, ' mlnurcs^ ctit ••••'••••'•..12» En... En «^En.. .17^ .17* Argent,, en^ nî* i En,.,. ,» 34- Il réfulte de ces trois expériences»; * 1° Que le tetnps du refroidilTement de Targent eft à celui du refroidifTement du grès, au point de les tenir : : ^6 : t6\, 9c :: 105 ; 80 pour leur entier refroididement» . • N vj* 300 Tntroiuclion à VHiJîoire 1.** Que le temps du refroidrflement de l'argent eft h celui du refroidiflèment du verre, au point de les tenir : : 56 : 15 , & : : 103 : 61 pour leur entier refroidiflèment. "' : « 3 .0 Que le temps du refroidiflèment de l'argent eft à celui du refroidiflèment de la porcelaine, au point de les tenir : : 36 : 20, & :: 103 : 54 pour leur entier refroidiflèment. 4.^ Que le temps du refroidiflèment de l'argent eft à celui du refroidiflèment du gyps, au point de les tenir : : 3Ô : 9, & : : 103 : 39 pour leur entier refroidiflèment. . ,^ 5.0 Que le temps du refroidiflèment du grès eft à celui du refroidiflèment du verre , au point de les tenir : : 16 y : 15 par les expériences préfentes, & r : 28 1 : 27 par les expériences précédentes (art. XX IF) ; ainu , on aura , en ajoutant ces temps, 55 à 52 pour le rapport encore plus précis de leur refroidiflèment •, & pour le fécond , le rapport donné par les prcfentes expériences , étant :: 80 : éi, &:: 5)0 : 70 par les expériences précé- dentes fan, XX J V) s on aura , en ajou- âes Mine'raux , Par tîe Exp . 301 tant ces temps, 170 à iji pour le rap- port encore plus précis de l'entier re- froidifïèment du grès & du verre. 6.** Que le temps du refroidiiïement du grèseft à celui du refroidifTement de la porcelaine , au point de pouvoir les tenir : : 16 j : 15^ { par les préfentes expé- riences, & : : 18 i : n par les expé- riences précédentes ('an. XXIV} ; ainfî , on aura, en ajoutant ces temps, 55 à 40 i pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement -, & pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expériences étant ::8o:54,: 15)0 ? 66 par les précédentes expériences (art. XXI F' J ; on aura , en ajoutant ces temps , 170 à 1 20 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement du grès & de la porcelaine. 7.® Que le temps du refroidiflement du grès efl: à celui du refroidiflement du gyps ,^u point de les tenir : : 16 { : 9 par les exp^iences préfentes , & : ' 18 -j : 1 2 I par les expériences précédentes (art.XXlVJ ; ainfî, on aura , en ajoutant ces temps , 5 5 à 1 1 \ pour le rapport 3 o i Tntroduclion à VHifloirè plus précis de leur premier refroidiirementî & pour le fécond , le rapport donné par la préfente expérience étant : : 88 : 39, & .' : 90 : 3ppar les expériences pré- cédentes (an. XXIV ) ; on aura , eu ajoutant ces temps, 170 à 78 pour le rapport encore plus précis de l'entier refr oi- difTement du grès & du gyps, 8.^ Que le temps du refroidi (Tement du verre eft à celui du refroidifTcment de la porcelaine , au point de les tenir :: 25 : 19 par les préfentes expériences, & :: 27 : 21 par les expériences pré- cédentes (art, XXI VJ ; ainfi , en ajoutant ces temps, on aura 52 à 40 -j pour le rapport plus précis de leurpremierrefroi- didement -, 8c pour le fécond , le rapport donné par les expériences préfentes étant i: 61 : lyi 9 de :: yo : 66 par les expériences précédentes ( art, XXIV); on aura, en ajoutant ces temps, 151 à 117 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidillèment du verre & de la porcelaine, 5).^ Que le temps du refroidinement du verre eft à celui du refroidiflemeiit du gyps, au point de les tenir ;; 25 des Minéraux^ Partie Exp. j 03 : 5) par les prcfentes expériences , & : : 17 : Il Y par les expériences précédente* (art. XXIV) ; ainfi,on aura, en ajourant ces temps ,51^217 pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidiflement ^ & pour ie fécond, le rapport donné par les préfentes expé- riences, étant :: 72 : 39, & :: 70 : 39 par les expériences précédentes fart, XXïf^); on aura, en ajoutant ces temps, 132 à 78 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidifîement du verre & du gyps. 10,^ Que le temps du refroidififemenc de la porcelaine eft à celui du refror- diffement du gyps, au point de les tenir •• ï5> i • 9 par les préfentes expériences» & ; : 21 : 1 2 | par les expériences pré- cédentes (art, XX/K^; ainfi, on^aura , en ajoutant ces temps , 40 ^ à 11 \ pour le rapport plus précis de leur premier refroidiffement -, & pour le fécond , le rapport donné par l'expérience préfente étant : : 54 : 3 9 , & par les expériences précédentes (^^rr. XXIV) :: 66 : 39 v on aura, en ajoutant ces temps , 12a à 78 pour le rapport encore plus précis ^04 Introduction à VHiJloire . de rentier refroidifTement de la porcelaine & du gyps. XXX IV. On a mis dans le même four les boulets d*or , de craie blanche , d*ocre & de glaife , ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : Refroidis à Us tenir fendant une demi-féconde, minutes* Craie > en. . • • . . . 6» Ocre I en 6^. Glaife , en 7. Or, en 12. Refroidis À U température, minutes* En ly. En i^. En..... 18 En 361 XXX V. La même expérience répétée avec les mêmes boulets 8c un boulet de plomb , leur refroidiflement s'eft fait dans Tordre fuivant: Kefioidis À les tenir pendant une demi'feconde, minutes. Craie) en 4. Ocre , en y. Glaife , en ^\, Plomb} en 7. Or, en 9}. Refroidis À U température, minutes. En ...II. En 13. En lu En. , , .13. En »»»4£5)« , ( des Minéraux , Partîe Exp. 305 Il réfulte de ces deux expériences: i.^ Que le temps du refroidiflèment de l'or eft à celui du refroidiflèment du plomb j au point de pouvoir les -tenir î • 9 î • 7 P^"^ Texpérience ptéfente , & ;: 58 : 24 par les expériences précé- dentes (art, XVI) i ainfi , on aura, en ajoutant ces temps, 47 7 à 31 pour le rapport plus précis de leur premier refroi- diflèment -, & pour le fécond, le rapport donné par l'expérience préfente, étant :: 29 : 18, & :: 115 : 90 par les expériences précédentes (art, XVI) ; on aura , en ajoutant ces temps , 144 à 108 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflèment de i'or & du plomb. 2.^ Que le temps du refroidiflèment de l'or efl: àrcelui du refroidiflèment de la glaife , au point de les tenir : : 2 1 -j : 12 7, & :: (^5 : 35 pour leur entier refroidiflèment. 3.^ Que le temps du refroidiflèment de lor efl: à celui du refroidiflèment de Tocre , au point de les tenir : : 217 : Il y, & :: 65 : 29 pour leur entier •refroidiflèment. 3 06 Introduclion à VHiJloire 4.^ Que ie temps du refroidiflcment de Voï eft à celui du refroidiflement de la craie , au point de les tenir : : 1 1 \\ 10, & :î 67 : 16 pour leur entier refroidil- fement. 5.^ Que le temps du refroîdiflement du pioaib eft à celui du refroidi (ïement de la glarfe , au point de pouvoir les tenir ::7:5{,&:: 18: 15 pour leur en- tier refroidiffement. 6.^ Que le temps du refroidiflement du plomb eft à celui du refroidiflement de l'ocre , au point de pouvoir les tienir :: 7 : 5,& :: 18 : 15 pour leur en- tier refroidiflement. 7.^ Que le temps du refroidiflement du plomb eft à celui du refroidiflement de la craie, au point de les tenir :: 7:4, & : : 1 8 : 1 1 pour leur entier refroi- diflement. 8.^ Que le temps du refroidiflement de la glaife eft à celui du refroidiflement de l'ocre , au point de pouvoir les tenir :: iz j ; II j, & :: 33 : 2^ pom leur entier refroidiflement. 5?.* Que le temps du refroidiflement de la glaife efl à celui du refroidifleii^em des Minéraux ^ Partie Exp. j 07 de la crare , au point de pouvoir les tenir :: >i Y • 10, & :: 55 : 16 pour leur entier refroidi ilement. 10.^ Que !e temps du refroidiffement de Tocre efl: à celui du refroidrfTemenc de la cniie, au point de pouvoir les tenir :: II Y : 10, & ;: 4P : 16 pour leur entier refroidiffement. XXXVI. O N A MIS dans le même four les bou- lets de fer , d'argent, de gy ps, de pierre ponce & de bois, mais à un degré de chaleur moindre , pour ne point faire brûler le bois , & ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : Eejroidts à les tenir pendant une dendfeconâe, minutes. Pierre ponce , en., 2. Bois, en. 1, Gyps, en.» . ••• • 2|. Argent, en 10, Refroidis À la timpératur*; minuteia En f. En 6. En • II. En 3 y. Fer , en. •••••••13* En* ••••• •••••• 4^* XXXVII. La même expérience répétée à une ^li^ 5o8 Introduction à VHiJloire moindre chaleur , les boulets fe font refroidis dans i ordre fuivant: Refroidis i les tenir vendant me demi'ftconde, minutes. Pierre ponce, en... 17, Bois, en • • .1. Gyps, en Zj. Argent, en 7. Feir, en 8^. Refroidis à la températwf a£iuellet En, En. En. En. En. minutes. . . 4. .. 9. ..24. ..JI. Il réfulte de ces expériences: I.' Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiilèment de Targenc au point de pouvoir les tenir : : 21 7 : 1 7 par les préfentes expérien- ces, & :: 45 I : 34 par les expérien- ces précédentes (^art, XI J; ainfi , on aura, en ajoutant ces temps , 67 à 5 1 pour le rapport plus précis de leur pre- mier refroidifïèment -, & pour le fécond , le rapport donné par les expériences préfentes , étant :: 71 : 59, & ::, 138 : P7 par les expériences précédentes Yart, XL); on aura, en ajoutant ces temps , 109 à 1 56 pour le rapport encore plus précis de lentier refroidiflèment du fef &»de l'argent. ^ des Minéraux , Partie Exp. 309 2.' Que le temps du refroidilïcmenc du fer eft à celui du refroidiflement du gyps, au point de pouvoir les tenir : : 2 1 | : 5, & :: 71 : 20 pour leur entier re- froidiflement. 3.*^ Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiflement du bois, au point de pouvoir les tenir : : 2 1 1 : 4 , & : : 71 : 1 1 pour leur entier re- froidiflement. 4.° Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiflement de la pierre ponce , au point de les tenir :; 21 T : } 7, & :: 71 ; 5> pour leur entier refroidiflement. 5.^ Que le temps du refroidiflement de l'argent eft à celui du refroidiflement dugyps, au point de les tenir :: 17 : 5, & :; 59 ; 30 pour leur entier re- froidiflement. -' é.^ Que le temps du rJfroidiflèraent de Targent eft à celui du refroidiflement (Ju bois , au 4)oint de pouvoir les tenir ;: 17 : 4, & :: 59 : n pour leur entier refroidiflement, 7.« Que le temps du refroidiflçipenc ti 3 I o Introduclion à PHifloire de Targenc eft à celui du refroidi (Tement de la pierre ponce, au point de pouvoir les tenir :: i7:3Î&::55)Jp pour leur entier refroidi(rement. 8.^ Que le temps du refroîdiflement du gyps eft à celui du refroidiflement du bois , au point de pouvoir les tenir :: 5 ; 4, & :: 20: 1 1 pour leur entier refroidifïèment. 9.^ Que le temps du refroidiffement du gyps eft à celui du refroidfdement de la pierre ponce, au point de pouvoir les tenir 1:5:51, &:: 10 :p pourleur entier refroîdiflement. 10.^ Que le temps du refroîdiflement du bois eft à celui du refroidiflement de la pierre ponce, au peint de Les tenir ::4.:5|, &::ii: p pour leur entier refroidiflement. XXXVIII. Ayant fait chauffer Ihfemble les boulets d'or, d argent, de pierre tendre & de gyps > ils fe font refroidis dans i ordre fuivant : des Minéraux^ Partie Exp. 3 1 1 Befioidis À lis tenir pendMt un* demi-feeonae, minutes. Gyps, en. . • . • . . 4^. pierre tendre, en.iz. Argent, en i5. Or, en 18. Refroidit À U température, minutes. En 14, En 17, En 4*. |En 47, Il réfulte de cette expérience : i.^ Que le temps du refioidiflement de Tor eft à celui du refroidiflement de l'argent, au point de pouvoir les tenit : : 1 8 : 16 par Texpérience préfente , & :: 61 : 55 par les expériences prér cédentes (^art, XV ) \ axnfi, on aura j en ajoutant ces temps, 98 à 71 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiffement', & pour le fécond, le rapport donné par Texpérience préfente étant :: 55 : 4z, & :: 187 : 159 par les expériences précédentes (art. XFJ; on aura, en ajoutant ces temps, 234. à 201 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidillèment de Tor & de l'argent. 2.V Que le temps du refroidiflement de lor efl à celui du refroidiflement de la pierre tendre, au point de les tenir 312 Introduction à VBiJîoire :: i8 : Il , & :: 39 Y • *5 par les expériences précédentes ( art. XXX J ; ainfî , on aura , en ajoutant ces temps, 57 i ^ î5 V^^^ ^^ rapport plus précis de leur premier refroidifl'ement -, & pour le fécond, le rapport donné par Texpé- rience préfente , étant : : 47 : 27 , & par les expériences précédentes (art. XXX ) , :: 117 : ^8*, on aura, en ajoutant ces temps , 1 64 à 95 pour le rapport encore {)lus précis de l'entier refroidiilèment de or & de la pierre tendre. 3.** Que le temps du refroidiflèmest de Tor eft à celui du refroidiflement du gyps, au point de les tenir :: 18 : 4^, & : : 38:117 par les expériences ^ik- cédenics (art, XXJVJ ; ainfî, on aura, en ajoutant ces temps, 56 à 17 pour le rapport plus précis de leur premier yefroidiflèmcnt -, & pour le fécond, le rapport donné par la préfente expérience, étant :: 47 : 14, & :: ïi8 : yj par les expériences précédentes (^<2rr. XXI TJ; on aura , en ajoutant ces temps , 165 à 5 3 pour le rapport encore plus précis de leur entier refroidiflement. 4.^ Que le temps du refroidiflement de des Minéraux , Partîe Exp. 315 de l'argent cft à celui du refroidi (fement de la pierre tendre , au point cfeles tenir ° :: 16 : Il par la prcfente expérience, & •• 45 î • i 6 pat les expériences pré- cédentes (an. XXF'IfJ; ainlî,on aura , en ajoutant jcs tenaps, 61 {à )S pour le rapport plus précis de leur premier refroidrflèmem i &; pour lô' fécond, le rapport donné par la préfente expérience» étant : : 41 : 17 > & : : 1 2 5 : 78 par les ex- ■> périences précédentes Y^^rr. XX Fil) ; on aura, en ajoutant ces temps, 167 à 105 pour le rapport encore dIus précis de l'entier refroidiffement de Vargent & de la pierre tendre. ,, . 5.^ Que le temps du refroîdiflcment ' de l'argent eft à celui du refroidiflemenc du gyps , au point de pouvoir les tenir :: 16 X 47 par la prefente expérience, & :: 17 : 5 par les expériences précé- dentes ( art. XXXJTIJi ainfi , on aura , en ajoutant ces temps , )} à 9 { pour le rapport plu3 précis de leur premier refroidilTement ; & pour ie "fécond , le rapport donné par l'expérience préfente étant : ; 41 : 14, & : : 5^ : 10 par les expériences précédentes (art. XXXVIJ ; Supplément, TomeL O 3 ï 4 Introduction à l^HiJloire . on aura, en ajoutant ces temps , loi à 34 i)our le rapport encore plus précis de entier refroidiflement de l'argent &du 6.« Que le temps du refroidiflèmentde la pierre tendre eft à celui du refroidifïè- mentdugypSsau point de les tenir : : 12 : 4 "l, & :: 72 : 14 pour leur entier j:efi:c)idiflèment, XXXIX. 'Ayant fait chauffer pendant rîngt iSiînutes, c*ert-à-dire, pendant un tejiips à-peu-près double de celui qu'on tenoit ordinairement les boulets au feu , qui étoit communément de dix minutes 5 les boulets de fer 5 de cuivre, de verre , de plomb & d'étain , ils fe font refroidis dans Tordre fuivant; ^fiejrotdU d les tmrftniàfH fmç deifii-fecmde, minutfi. Étain» en.. .....lo» Plomb, en. 11, Verre) en 12. Suivre, en i6-^, P*cr } cnft •••••• • 2of • Rtfindh À U temperatttrii minute). En 2j. En 30, En.^. 3f, En.. • • 44, Dtlf . f • • f • • a «I . . / 0« [à 54 is de &du entde )idiffe- :: u emiet nt Tingt [> te\iips I tenoit qui étoit boulets omb& Toràç minutes. • • • «iî» ....30. , . • • 3^» • • • •44» tjfe^7kff/ztf/'jz<^x, Partie Exp. 3 1 1 Il réfulte de cette expérience , qui a été faite avec la plus grande précaution : i,^ Que le temps du refroidifTement du fer eft à celui du refroidiflèment du cuivre, au point de pouvoir les tenir : : 10 \\ 16 {par la préfente- expérience > & : : 1 6 1 : i ^ 8 par les expériences pré- cédentes Cart, XXI J ; ainfi , on aura, en ajoutant ces temps, 181 \k 154 { pour le rapport plus précis de leur premier refroidi dément -, & pour le kcond , le rapport donné par l'expérience préfente , étant : : 50 : 445 & : : 466 : 405 par les expériences précédentes ("art. XX I J ; on aura , en ajoutant ces temps ,515 à 449 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidifTement du fer & du cuivre. 2.^ Que le temps du refroidiflèment du fer eft à celui du refroidiflèment du verre , au point de pouvoir les tenir :: 20 } : 1 2 par Texpérience précédente , & :: 62 : 55 | par les expériences précédentes ("art, XXI J ; ainfi , on aura, en ajoutant ces temps, 82 | à 46 pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidiflèment ^ & pour le fécond , }f 5 I 6 Introduction à VHiJloire rapport donné par Texpérience préiente , étant :: 50 : 35 , & :: i85 : 97 par les expériences précédentes ( art, XXI J-^ on aura, en ajoutant ces temps, 236 à 152 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiffement du fer & du verre. 3.® Que le temps du refroidi/Tcment du fer eft à celui du refroidiflement du cédenres (art. IV ) ; ainii, on aura 3^ en ajoutant ces temps, 74 à 38 pour le rapport plus précis de leur premier refroidïffement -, & pour le fécond , le rapport donné par la prcfente expérience, étant :: 50 : 3o,& :: 142 : 94 \ par les expériences précédentes (art, IFJ ; on aura , en ajoutant ces temps , 15)2 à 1 24 Y pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiflèment du fer & du plomb. 4.° Que le temps du refroidiflèment du fer eft à celui du refroidiflèment de rétain, au point de pouvoir les tenir 10, & :; 131 : ^4 7 parles « • ioi des Minéraux ,Partîe Exp. 3 1 j expériences précédentes (art. XXI) ; ainli, on aura, en ajoutant ces temps» 1 5 1 à 74 I pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement •, & pour le Cecond , le rapport donné par l'expé- rience préfente , étant :: 50 : 15 , & :: 4^0 : 12.6 par les expériences précé- dentes (art^ XXI J; or. aura, en ajoutant ces temps, 510 à 251 pour Te rapport encore plus précis de l'entier refroidiffe- nient du fer & de Tétain. 5.^ Que le temps du refroidiflTement du cuivre eft à celui du refroidiflement du verre, au point de les tenir II 16 ^ : 12 par la préfente expérience, & 1:52-^ • 54 T P^f ^^s expériences précédentes (an. XXIJ'yamCiy on aura, en ajoutant ces temps, 69 à /{^6 pour le rapport plus précis de leur premier refroidifle- ment ', & pour le fécond , le rapport donné par la préfente expérience , étant :: 44 : 55 , & :: 157 : 97 par les expé- riences précédentes (an. XX 1) ; on aura, en ajoutant ces temps, 201 à 152 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement du cuivre & du verre, Oiij . 3 1 8 Introduction à VHiJloirc 6,° Que le temps du refroidiffement du cuivre eft à celui du refroidilTement du plomb , au point de les tenir : : 1 6 ~ : 1 1 par la préfente expérience , & : : 45 : 27 par les expériences précédentes ('an. /^^jainiî, on aura, en ajoutant ces temps , ^ I I à 38 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement-, 8c pour le fécond, le rapport donné par la préfente expérience, étant :: 44 : 30, & : : 125:947 par les expériences pré- cédentes ( art. V ) -, on aura , en ajoutant ces temps, 169 à 124 {pour le rapp'^it encore plus précis de l'entier refroidide- menr du cuivre & du plomb. 7.° Que le temps du refroidiflement du cuivre eft à celui du refroidiflement de 1 etain , au point«de les tenir : : id \ : 10 par l'expérience préfente, & :: 136^ : 7e par les. expériences précédentes (art, XXI) ; ainfi , on aura , en ajoutant ces temps, 153 a 86 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement j & pour le fécond , le rapport donné par la préfente expérience , étant : î 44 : 25, & ::. 304 : 224 par les expériences précédentes ( article XXI) -, on aura , des Minéraux , Partie Exp. 31$ en ajoutant ces temps, 348 à 149 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiiïement du cuivre & de Tétain. 8.° Que le temps du refroidilïèmenc du verre eft à celui du refroidillement du plomb, au point de pouvoir les tenir :: iz : II, & :: 55 : 30 pour leur entier refroidiflèinent. 5).° Que le temps du refroidiflèment du verre eft à celui du refroididèment de rétain , au point de les tenir : : i z : 10 par la préfente expérience, & :: 34^ : 32 -j par les expériences précédenteiS (art, XXI) ; ain(î,on aura, en ajoutant ces temps, 4^ à 41 \ pour le rapport plus précis de leur premier refroidifïè- ment *, & pour le fécond , le rapport donné par l'expérience, étant :: 35 : 25, & :: 5?7 : 92 par les expériences précé- dentes (aru XXI); on aura , en ajoutant ces temps, 151 à 117 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroi iilTe^ ment du verre & de l'étain. 10,** Que le temps du refroidillement du plomb eft à celui du refroidiflèment de rétain, au point de les tenir :: 11 : 10 par la préfente expérience, & ; ; 25!^ Oiv jao Tntroduciien à VHiJîoire . : II j par les expériences précédentei (article VIII) ; airifi, on aura, en ajoutant ces temps,, jéî j à 5 r \ pour le rapport plus précis de leur premier refroidilTement -, & pour le fécond, le rapport donné par la préfeiîte expérience, étant : : 30 : 15, & : : 75? I : ($4 par les expériences pré- cédentes (article FUI) ; on aura, en ajoutant ces temps, 109 ^ à 89 pour le rapport encore plus précis de l'entier lefroidiflement du plomb & de TétaiOé. ^ ' X L.- ■ '■ Ayant mis chauffer enfemble les boulets de cuivre, de zinc, de bifmuth^ rfétain & d'antimoine, ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : KefieUis « U Umfêràtwft mlnmei. JUjroidis À les tenir pend^ta un* demi-feconae, ^ minute!* Antimoine, en... 8. ]^irmuth, en S. Étain, en., , . ... 8-i, Zinc } en 11. Cuivre, en*. •...14» X L I. La même expérience répétée , les bou- lets fe font refroidis dans Tordre fuivânt; En., En,, En.. En.. En.. •H* ► 30* >40. des Minéram , Partie Exp. 321 entei utant pporc nenf, é par 5 prc- i> en )ur le entier )Ie les fmuthj îfroidis ininttteit ...30.. . ..40, bou- Ivant;; Hefrnàii k les tenir ^endata me demi-feconde, minutes. Antimoine I en.. . 8, Birmutli ) en.. . . • 8. Etain, en 9j» ZinC) en ..12. Cuivre , en. • ...» 14. Xefindis à k temftrâturei mihuteii^ Un. ••••• ••••••23» En...... 14, En zf. En 3t., En.. ...»•» • ..•40» Il réfulte de ces deux expériences: i.° Que le temps du refroidiflèment du cuivre eft à et 'ui du refroidiffémeiwr du zinc, au point de les tenir :: 18 ; 14, & :: 80 : 68 pour leur entier refroi- dillement. 1.° Que le temps du refroidiflèment du cuivre ett à celui du refroidiflèment de rétain > au point de les tenir :: 2 S ; 18 par les préfentes expériences, 8c :: 15^ : 86 par les expériences précé- dentes fart, XXXIX) ; ainlî, on aura, en ajoutant ces temps, i8i à 104 pouc le rapport plus précis de leur premier refroidiflèment , & pour le fécond , 1er rapport donné par la préfente expérience, étant :: 80 : 47, & par les expé- riences précédentes (article XXXIX) 348 ; 245? > on aura,, en ajoutant 3 21 întroJuclion à VHiJloire ces temps, 418 à 1^6 pour le rapport plus précis de Tentier refroidiflèment du cuivre & de rérain. 5.° Que le temps du refroidiffement du cuivre eft à celui du refroidiffement de rantimoine, au point de pouvoir les tenir :: 18 : 16, & :: 80 : 47 pour leur entier refroidiffement. 4.^ Que le temps du refroidiflèment du cuivre eft à celui du refroidiflèment du bifmuth, au point de les tenir :: 28 : 16, & :: 80 : 47 pour leur entier cefroidiflèmenr. \ 5.** Que le temps du refroidiflèment du zinc eft à celui du refroidiflèment de rétain , au point de les tenir : : 24 : 1 8 , & :: 68 : 47 pour leur entier refroi- diflèment. 6.° Quç le temps du refroidiflèment ^u zinc eft à celui du refroidiflèment de rantimoine, au point de les tenir :: 14 : 16 par les préfentes expériences, & •• 73 • 59 i P^"- ^^s expériences précé- dentes ( artî'cle XV 11) s ainfi, en ajoutant ces temps, on aura 97 à 55 \ pour le rapport plus précis de leur premier refroi- diflèment y & pour le fécond > le rapport its Minéraux , Partîe Exp. 5 2 j donné par les expériences préfentes , étant :; ^8 : 47, & : : 110 : 155 par les expériences précédentes ( aru XVII) \ en aura, en ajoutanccestemps,i88à 192, pour le rapport encc^w plus précis de l'entier refroidiflement du zinc & de lan- timoine. 7.** Que le temps du refroidiflemenc du zinc eft à celui du refroidiflement du bifmuth , au point de pouvoir les tenir :: 24 : 16, & : : 59 : n T P^»^ ^e* expériences précédentes (aru XVIî)% ainli » on aura, en ajoutant ces temps y ^3 ^ 5^ T pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidiflement 5 & pour le fécond , le rapport donné pac la prjfente expérience , étant :: 68 : 47 , & :: 176 : 140 par les expériences prér cédentes (article XV 11) \ on aura, ert ajoutant ces temps^ 244 à 187 pour le rapport encore plus précis: de Tentiec refroidiflement du zinc & du bifmuth, 8."* Que le temps du refroidiflement dô rétâin eft à celui du refroidiflement de Tantimoine, au point de les tenir : : 1 8 : 16, & :: 50 ; 47 pourjeur encicç lefroidiflèment, Ovî ji4 Tntroduclion à FHiJIoire 9.° Que le temps du refroidiffement de i'écain eft à celui du refroidifTement i^u bifmuth.» au point de les tenir :: iS : 16 y de :: 50 : 47 pour leur entier xefroidifTenient. lo.** Que le temps du refroidiffèment du bifmuth eft à celui du refroidiffèment de rancimoine > au point de pouvoir les tenir: : 1 ér : 16 par la préfence expérience, ^ • • J 5 I • 3 ^ P^ï ^^ expériences pré- cédentes ( anicle XFH) ; ainfî , on aura, en ajoutant ces temps, 5.1 { à 48 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiffèment •, & pour le fécond , le tapport donné par fexpérience préfente, étant :: 47 : 47, & par les expériences •çtécèd^mç^ (an.XFII ) :r 140 : 127 j on aur^ , en ajoutant ces temps, 187 à 174 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiîfement du biûnuth & de raïuimoine^ i 0 ^ . > ' . !J 'I.., 1/:, ^ ^.. ■ ^ 3. -.- . .. ■ .'1 V I .1 )l ' .- ' -..A a . . . A-YAiTT? FAIT chauffcr enfemHe le! bouiècs d'or , d'argent , de fer , d'émeril & de pierre dure, ils fe foiK refroidi^ jdans Tordre fuivant: des Minéraux , Partie Exp. 3 z 5 Jlefroiiii 4 Ui tenir fendant me dtmi-feconde . minutes. rierre calcaire dure , en 11^. Argent, en 13, Or, en 14. Émeriljcn i f-J-, Fer, eiu i/* Refroidis À U ten^irature, minutes* En. En. En. En. En. 37. ,40» Il réiulce de cette expérience : i." Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiffement de rémeril, au point de pouvoir les tenir :: 17 : 15 j, & :: 51 : 46 pour leur entier refroidilTemenr. 1.° Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiffement de Tor^ au point de pouvoir les tenir :: 17 : 14 par la préfente expérience, & :: 45 -j : 57 par les expériences précédentes (article XI )\ ainfi, on aura, en ajoutant ces temps y 6i \ à 51 pour le rapport plus précis de leur premier refroidilTe- ment \ & pour le fécond, le rapport donné par la préfente expérience étant :: çi : 40, & :: 138 r 114 par les expé*- tiences précédentes ( article XL) y on aura y 3 26 Introduction à PHiJloire en ajoutant ces temps ,189a 1 54 pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidifTement du fer & de Tor. 5.° Que le temps du refroidiffement du fer eft à celui du refroidi (ï'ement de l'argent , au point de les tenir : : 17: i j par la préfente expérience , & : : 67 : 5 1 par les expériences précédentes (article XXXVII) s ainfi , on aura , en ajoutant ces temps, 84 à 64 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflè- menf, & pour le fécond, le rapport donné par la préfente expérience , étant :: 51 ! 57, & :: 209 : 156 par les expériences précédentes (art. XX XVII) \ on aura , en ajoutant ces temps , 260 à 19} pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiffement du fer & àt l'argent. 4.° Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiflement de la pierre dure, au point de les tenir : : 17 :ii|,&;:5i:'52 pour leur entier refroidifTement. 5.° Que le temps du refroidiffement de rémeril eft à celui du refcoidiilemeol des Minéraux ^V^iXXit Exp. 327 (îe lor, au point de pouvoir les tenir :: 15 \ : 14 par la préfente expérience, & : : 44 : 38 par les expériences pré- cédentes (article XVI) ; ainfi , on aura , en ajoutant ces temps, 59 ^ à 51 pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidi(rementi& pour le fécond, le rapport donné par la préfente expé- rience, étant : : 46 : 40, & : : i $ i : 115 par les expériences précédentes (article XVI) ; on aura, en ajoutant ces temps , 177 à 115 pour le rapport encore plus précis de Tentier refroididement de Té- nieril & de l'or, 6° Que le temps du refroidiiTemenr de rémeril eft à celui du refroidifîement de l'argent, au point de pouvoir les tenir :: 15 j : 13 par la préfente expérîen e^ i: : : 45 : 5 i Y P^"^ ^^^ expériences précé- dentes (article Xf^U )\ aiuli, on aura, en ajoutant ces tem^>3, 5 8 { à 45 { pour le rap- port plus précis du premier refroidiiTemenr de rémeril & de l'argent ^ de pour le fécond, le rapport donné par la préfente expérience, étant :: 46 : 57,& :: 125 : 98 par les expériences précédentes (art, XVII) ; p\\ aura, en ajoutant ces temps > l'^M ■v;: ï< 1 328 Introduction à VHiJloirà , ■ à 1 3 5 pour le rapport encore plus précis de leur entier refroidiiTement. 7.° Que le temps du refroidiflement de rémeril eft à celui du refroidiflement de la pierre dure, au point de les tenir :: 15 ^ : 12, & :: 4^ : 31 pour leur entier refroidiflement, 8.* Que le temps du refroidiflement de Tor eft à celui du refroidiflement de l'argent , au point de les tenir ; : 14 : 13 par la préfente expérience, & : : 80 : 71 par les expériences précédentes ( article XXX VllI ) ; ainfî , on aura, en ajoutant ces temps , 5>4 à 84 pour le rapport encore plus précis de leur pren>ier refroidiflement v & pour le fécond ^ le rapport donné par h préfente expérience , étant : : 40 : 3 7, & :: 254 ; ICI par les expériences pré- cédentes (article XXXVlIl) \ on aura» en ajoutant ces temps, 174 à 238 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement de l'or & de l'argenr. ^^ Que le temps du refroidiflement de l'or eft à celui du refroidiflement de la pierre dure, au point de les tenir : : 14 : 1 2 par la préfente expérience, 5t :: 39 { : 27 -5 par les expériences précédente^ des Minefaux^ Partie Exp. 329 (art. XXX )\ aiifi, on aura, en ajoutant ces temps, 55 \\ 39 | pour le rapport plus précis de leur premier refroidSfïè- ment •, & pour le fécond > le rapport donné par la préfentc expérience, étant ; : 40 : 3 1 , & : : 117 : 85 par les expé-; rreiices précédentes (article XXX) ; oti aura, en ajoutant ces temps r 1 57 ^ i ^^ pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiflement de l'or Se de la pierre dure. ic.° Queletejtnps du refroidiflement de TargeiK eil à celui du refroidiflement de la pierre dure, au point de pouvoir les tenir : : 13 : 1 1 par la préfente expé-- rience v & : : 45 | : 317 par les expé-; riences précédentes (article XXVliJi ain(i, en ajoutant ces temps, on aura» 58 { à 4$ \ pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidiflement*, 5c pour le fécond, le rapport donné pat l'expérience préfente, étant : : 37 : 3 2, & :: 125 : 107 par les expériences précé- dentes (article XX Vni)\ on aura, en ajoutant ces temps, 162 à 139 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroi- dilTemenc de l'argent & de la pierre dure. jjo Introduction à VHiJloîre. X L I I I. ^ Ayant fait chauffer cnfemble les boulets de plomb, de fer, de marbre blanc, de grès, de pierre tendre, ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : * Refroidis à Us tenir pendant me demifeemde, minutes* l^ierre calçsdre tendre , en,,, *••••••• ^~i* Plomb > en 8 . vtTCS ) en»,*,* • • • • o-r» Marbre blanc, en. loj. Fcr^ cm,.* i;. Kefroid» À U tmiférâtitt: : ■ œinutej, En. En. En. En. En. r .20. 29. 4i. X L I V. : L \ même expérience répétée 5 îes boulets fe font refroidis dans Tordre ftiivant: - fefioidis À Ut tenir pendant une demi-féconde, .minutes. Fierrè cticaire tendre, en 7, plomb > en 8. Grès, en 8-j. Warbre blanc , en.io-[. ï^cr,en.« icT, Refindis À I4 température. minutei* En. En. En. En. Efi. 21. .2g. 28. des Miner^z/x, Partie Exp. 331 Il réfulre de ces deux expériences : i.° Que le temps du refrordiffement du fer eft à celui du refroidrflèment du marbre blanc , au point de les tenir : : 5 1 : 11, & :: 88 : 59 pour leur entier refrofdilTemenr. 2.° Que le temps du refroîdiffement du fer efl à celui du refroidiffement du grès, au point de les tenir :: 51 : 17 par la préfente expérience , & ; : 55}: 32 par les expériences précédentes (^<2rf. IV); ainlî, on aura, en ajoutant ces temps, 84 7 à 49 pour le rapport plus précis de leur premier refroidilïement *, & pour le fécond, le rapport donné par la préfente expéi e, étant :: 88 : 57 » & '' 142. : loz 7 par les expériences précédentes (article IF )''» on aura, en ajoutant ce» temps, 230 à 159 7 pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidif- fcment du fer & du grès. 3.** Que le temps du refroidiflement du fer cft à celui du refroidilïement du plomb, au point de pouvoir les tenir : : 31 : 16 par les expériences préfentes , & : : 74 : 38 par les expériences précé- dentes (article XXXIX)'^ ainfi, on aura. ^ 332 IntrodtiBion à PHiJioire en ajoutant ces temps, 105 à 54 pout le rapport encore plus précis de leur premier refroidifïèment , & pour le fécond, le rapport donné par les expériences préfentes > étant :: p8 : 57,^ :: i<)i : 1247 par les expériences précédentes (article XXXIX J ; on aura, en ajoutant ces temps, 280 à 181 7 pour le rapport encore plus précis de 1 entier refroidiflè- ment du fer & du plomb. 4.** Que le temps du refroidiflèment du fer eft à celui du refroidiffement de ia pierre tendre, au point de pouvoir les tenir :: 31 : 15 , & :: 88 : 41 pout leur entier refroidilTement, 5.° Que le remps du refroîdiflement du marbre blanc eft à celui du refroi» diflement du grès , au point de les tenir :: II : 17 , & :: 59 : 57 pour leur entier refroidiffement. 6." Que le temps du refroidiffement du marbre blanc eft a celui du refroi* diffement du plomb au point de les tenir :: Il : i^,&::59:57 pour leur entier refroidiffement. 7.° Que le tem ç du refroidiffement des Mme'rjz/x, Partie Exp. 335 du marbre blanc eft à celui du refroi- diflèment de la pierre calcaire tendre, au j'oint de les tenir : : 1 1 : 13! par les préfentes expériences ,&: : :ji: 23 par les expériences précédentes (art, XXX ) *, ainfi ,en ajoutant ces temps , on aura 55 à 56 I ^out le rapport plus précis de leur premier refroidiflement , & pour le fécond , le rapport donné par les expé- riences préfentes, étant :: 59 : 41 , & :: 91 : ^8 par les expériences précé- dentes ( article XXX ) \ on «ura , en ajoutant ces temps, 151 à 159 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement du marbre blanc &de.la pierre calcaire tendre. 8.^ Que le temps du refroidiflement du grès eft à celui du refroidiflèmenr du plomb, au point de les tenir :: 17 : 16 par les expériences préfentes , & : : 42 ~ : 55 I par les expériences précédentes ( art, VI II) ; ainfi , on aura , en ajoutant ces temps 5597 à 5 1 -^ pour le rapport plus précis de leur premier refroidifle- ment •, & pour le fécond , le rapport donné par les préfèntes expériences, étant :: 57 ; 57 , & ; : 130 : iii| par le* expériences •/ 3 34 Introduction à VHiJloire précédentes (art, Vlll)\ on aura, en ajoutant ces temps , 187 à 178! pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidiflement du grès & du plomb. ^9^ Que Je temps du refroidiflement du grès eft à celui du refroidiflement de la pierre tendre , au point de pouvoir les tenir :: 17 : 1 37 , & :; 57 : 41 pour leur entier refroidiflement. ,■ 10.® Que le temps du refroidiflement du plomb cfl: à celui du refroidiflement de la pierre tendre, au point de les tenir :: 16 : 137, & :: 57 : 41 pour leur entier refroidiflement. ' X L V. On a fait chautlerenfemble les bou- lets de gyps,d*ocre , de craie, de glaifeà de verre, & voici Tordre dans lequel ils fe font refroidis. H I.' 'Xefroidîs à les une demi Gyp8,en.,, Ocre j en . . temrpen 'féconde» mi dam Rutet. .3r. .7. Rtfioîdii À là température, minutât. En i î UU V delà : II En 16 refro Craie » en. . En.. 16 3.' Glaife « en. , En 18. 1 du V y erre, cn„ t 0 S 9 A .81. £n«^ 2f. 1 del'( des Minéraux , Partie Exp . i}f ; XLV L La même expérience répétée , les boulets fe font refroidis dans Tordre fuivant ; - ^ Jtefioîdis â Us tenir te une demi-Jeconâe, yiàam minutes. Gyps>en ji. Ocre , en y 7. Craie > en ^\* Glaife,en 6\, Vene, en. 8. •. r-- • .■ , ■ ^ Sefioidts à U *ih^êr*tttrei -- minute^ En ,, . . .14, En.. 16, En i^^ En 18, Hn.. .•,»...• ,^ix. H réfulte de ces dteux expériences : i." Que le temps du refroidiflement du verre eft à celui du refroidiflement de la glaife , au point de les tenir : : i6\ : i5~,& :: 46 : $6 pour leur entier refroidiflement. ^ 2.^ Que le temps du refroidiflement du verre elt à celiii du refr Jiflèment de la craie , au point de les tenir : : i6\ : 1 1 , & : : 4(> : 3 2 pour leur entier refroidiflement^ 3,* Que le temps du refroidiflTement du verre eft à celui du refroidiflement de locrc , au point de le$ tenir ; : i6| 3 3<^ Jntroduclion à l^HiJloire : 1 1 , & : : ^6 : 31 pour leur entier tefroidiflèment. 4.^ Que le temps du refroid iiïement du verre eft à celui du refroidifïèment du gyps, au point de pouvoir les tenir : : 16 { : 7 par la préfente expérience , & :: 51 : zij par les expériences pré- cédentes (article XXXIII) s ainfî , on aura, en ajoutant ces temps^ 68^ à i%\ pour le rapport plus précis deleur premier tefroidiflèment s & pour le fécond , le rapport donné par les expériences pré- fentes, étant ::46 : 25), & :: 31:78 par les expériences précédentes (article XXXIII ) \ on aura , en ajoutant ces temps ,178 à 1 07 pour le rapport encore j plus précis de Tentier refroidiflèment du verre & du gyps. 5.^ Que le temps du refroidiflèment (de la glaifc eft à celui du refroidiflèment de la craie , au point de les tenir l\ i]\ : 1 1 parla préfente expérience, & : : ii{ : *i o par les expérieiKes précédentes ( article XXXV Js3imÇi<, on aura, en ajoutant ces temps, lé à 21 pour le rapportplus précis de leur premier refroi- fSflèment; ic pour le fécond) le rapport donné de 7.^ Qu< «îe la giai du gjrps en ^e^ Affne'rji/x , Partie Exp. j 37 donné par les piéfentes expériences , étant :: 56 : 32 j & :: 35 : 16 par les expériences précédentes (^ ûrr. XXXV); on aura , en ajoutant ces temps, 69 à 5e pour le rapport encore plus précis de l'entier reitoidiflement de laglaife & de la craie. '^ ;, , , : * 6,ent de la giaife eft à celui dy refcoidilïëmenç h^^ gyps 5, au point de \t% tenir ; : i j^ Supplémenu Tome /• F 338 Introduclion à l*HiJloire : 17 , & :: }6 : ip pour leur entier refroidiiicmcnr. 8.^ Que le temps du refroîdi(Tèmcnt de la craie eft à celui du refroidifïemenc de Tocre , au point de les tenir : : n : II par les préfentes expériences, & : : 1 0 : 1 1 j- par les précédentes expé- riences (article XXXV ) s ainfi , on aura, en ajoutant ces temps, 21 à 2i|; pour le rapport plus précis de leur premier lefroidinement \ & pour le fécond, le rapport donné par les expériences 1 pré- fentes 5 étant : : 32 : ji , & : : 26 : 29 par les expériences précédentes ( article XXXV ) ; on aura , en ajoutant ces temps, 58^61 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiilèment de îa craie & de l'ocre, c ; , 9.^ Que le temps du refroidi fïèmeiit de la craie eft à celui du refroidiilèment du gyps, au point de les tenir : : 11 :7j & :: 52 ; 29 pour leur entier refroi-: diflement. . t . 10.^ Que le remps du refroidilTementl de l'ocre eft à celui du refroidifTement du g/ps au point de les tenir ; : 1 1 ; 71 des Mine^rauXyVdLïût Exp. 539 & : : j 1 : i^ pour leur entier refrot-. diffement. - XL VIL Ayant fait chauffer enfemble les boulers de zinc , d'érain , d'antimoine , de grès & de marbre blanc, ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : Befioidis À les tenir Pendant une demi jectnde. minute!. Antimoine > en.. . 6, Étain, en.. . .... 6-;. Grès» en 8. Marbre blanc , en. ^\, Zinc, en ii^. Refigidis à Utem^érdture: minutes* En i^. xr^n* .....••..»-.^Oa En .,z6. En.. I.Z9. En 3;» X L V 1 1 L La même expérience répétée, les bou- lets fe font refroidis dans Tordre fuivant : Refroidis à les tenir Pendant une demi-feconde, minutes. JLntimoine, en... . j. Étain, en 6, Grès, en... • .... .7. Marbre blanc, en,, 8. i Zinc, en ..^j. Refroidis â la température, ^ minutes. En 13. En iS» En 21, En 14. ' En ..30» 34^^ Tntrodu3ion à VHiJIoire Il refulte de ces deux expériences : i.^ Que le temps du refroidiilèment du zinc cft à celui du. refrordiflement du marbre blanc , au point de les tenir : : 2 1 : 17I , &: :: (^5 : 53 pour leur entier refroidi flTement. " 1.*? Que le temps du refroidinement du zinceft à celui du refroidiilèment du grès, au point de les tenir :: 11 : i^^ & :: 65 : 47 pour leur entier refror^ dinenient. 3. H Que le temps du refrordiffèipent du zinc eft à celui dii refrordiflement de rétain, au})6int de ks tenir :; lï : 12^ par les prëfëntes expériences , & : : 24 : 18 par les expériences précédentes (art.XLl); ainfl ,, en ajoutant ces temps, on aura 45^ à 307 pour le rapport encore plus précis de ïeur premier refroidiffe- inent ; Se pour le fecoud , le rapport donné par les expériences préfentes , étant :: 65 : 56 , & par les expériences pré- cédentes (article XM) \\ 68 : 47; on aura , en ajoutant ces temps, 133^8^ pour lé rapport encore plus précis de îentiei: refroidiffenient du zinc & de rétain. des Minéraux , Partie Exp. 341 4.** Que le temps du refroidiffement du zinc eft à celui du refroidiflement de l'ancimoine , au point de les tenir : : 1 1 : 1 1 par les préfentes expériences , & îî 7} • 39 7 par les expériences précé* délires (article XVll)\ ainfi,en ajoutant ces temps , on aura 94 à 50 |- pour le rapport plus précis de leur premier refroi- dilïement *, & pour le fécond , le rapport donné par les préfentes expériences, étant :: 65 : 19 , & :: 120 : 155 par les expérienes précédentes ( artïcU X Fil ) \ 011 aura 9 en ajoutant ces temps, 185 à 184 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement du zinc & de l'antimoine. v^ Q'ie le temps du refroidiflement du marbre blanc ca \x udui a^ ^vrioi diflement du grès , au point de pouvoir les tenir :: il\\ 15 par les préfentes expériences, & :: 21 : 17 par les expé- riences précédentes (article XLIV ) ; ainfi, on aura, en ajoutant ces temps , 38 { à }2 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement-, 6c pour le fécond , le rapport donné par les pré- fentes expériences, étant :: 53 : 47 > & K rm 34^ Introduction à VHiflolre :: 59 : 57 par les expériences précé- dentes (article XLIVJ ; on aura , en ajourant ces temps, 112 à 104 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroi- diflèment du marbre blanc & du grès, é.« Que le temps du refroidiflement du marbte blanc eft à celui du refroi- diiïement Je Tétain, au point de les tenir :: 17 {: lij, & :: 53 : 3^ pour leur entier refroidilTement. 7.^ Que le temps du refroidiflement du marbre blanc eft à celui du refroi- diflement de l'antimoine , au point de les tenir :: 17 { : 11 , & :: 53 : 3^ pour leur entier refroidiflement. 8.** Que le temps du refroidiflement du grès eft à celui du refroidifl''"^*»"' «^« vz^aixi , «eu i^uiiJL ac ic> tenir : : 15:12^ par les préfentes expériences, & :: 30 : 2 1 1 par les expériences précédentes (art, VIII) ; ainfî, on aura , en ajoutant ces temps, 45 à 54 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement *, & pour le fécond , le rapport donné par les préfentes expériences , étant : : 47 : 36 , &: : : 84 : 64 par les expériences pré- cédentes (article FUI) -, on aura , eu des Afme'r^wXjPartîeExp. 343 ajoutant ces temps , I 3 1 à 100 pour le rapport encore plus précis de Tentier re- fioidiffement du grès 8c de Tétain. cf,^ Que le temp» du refroidiflement du grès eft à celui du refroidifTement de rantimoine, au pointde les tenir :: 15 1 1 , & : : 47 : ip pour leur entier refroidiflement. lo.o Que le temps du refroidiflement de rétain eft à celui du refroidiflement de lantimoine, au point de pouvoir les tenir i^ï 1 1 par les préfentes expé- riences, & : : 18 : 1 6 par les expériences précédentes (article XL) \ ainfî, on aura , en ajoutant ces temps , jo{ à 27 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement : & pour le fécond, le rapport donné par les expériences pré» fentes, étant :: 3^ : 29, & :: 47 : 47 par les expériences précédentes (art XLJ\ on aura , en ajoutant ces temps , 85 à 76 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiflement de Tétain & de Tantimoine. X L I X. On a fait chaufter enfemble les boulets de cuivre ^ d'émeril , de bifmuth , de glaife Piv , 344 IntroduBion à PHiJloire & d ocre , & ils fe font refroidis dans Tordre /uivant : - ' - ^ IRefriiiii k les Unir vendant * une demi- féconde . minutes. Ocre , en 6*. ^Bifinuth, en /• Glaife ) en 7. Cuivre, en. .....il 3. j Émexil, cn...»...i;ï- 1 ftefroidis À U température, ' ■ minutci. En 18. En Z2.. lint •..•..••.»*2L3.. En. 3 ^. En.. ....... ...43. L. \ La même expérience répétée, les bou- îets fe font refroidis dans Tondre fuivant: Refroidis À Uterupératurei E»;. minuteit ..13. J^froidis. À les tenir vendant une demi-feconde, ■ minutes. Ocre ,cn.... ... ji. ^ifmuth , cn„ . . . ^. *^ Hn.. ....... .,.18. Glaifc , en 6, £n.. . ......... 19. Cuivre, en,, .,.. .10, En .30, Émeriljen .11^. | En.. ........ ..38^ II réfuïte de ces deux expériences : i.o Que !e temps du refroidiffement de rémerii eft à celui du refroidiffement du cuivre, au point de les tenir ;: 27 des Minéraux , Partie Exp. 345 : 15 , & :: 81 ; 6é pour leur entrer refroidiflement. 2.« Que le temps du refroîdiïïemenc de ré mer il eft à celui du refroidiflèment de la glaife au point de les tenir : : 27 : 1 5 , & : : 81 : 41 pour leur entier refroidiflèment. 3.* Que le temps du refroidifîement de 1 emeril eft à celui du refroidiffement du bifmuth , au point de les tenir : : 17 : 1 3 par les préfeiites expériences , & «•7* • ^5ÎP2ï'^ ^^ expériences précé- dentes (^^rric/e XVîl)\ arnfî , on aura, en ajoutant ces temps, 98 à 48 ^ pour le rapport encore plus précis de leur premier refroidilTemenf, & pour le fecondy le rapport donné par les expériences pré- fentes , étant : : 8 1 : 40 , & par les expériences précédentes (article XV II) :: lié : 140 -, on aura , en ajoutant ces temps ; 297 à 1 80 pouc le rapport encore plus précis de Tencier refroidiffement de l'cmeril & du bifmuth, 4.^ Que le temps du refroîdilTemenr de rémeril eft à celui du refroidiffemenr de Tocte , au point de les tenir : ; %j 34^ Introduction à VHiJloire :ii~5&:: 81:51 pour leur entier refroidiflement. ^,^ Que le temps du refroîdiflement du cuivre eft à celui du refroidifTement de la glaife, du point de les tenir : : ij : 15 , & :: 66 ; 41 pour leur entier refroidiflement, 6.^ Que îe temps du refroidiflement du cuivre eft: à celui du refroidiflement dubifmuth , au point de pouvoir les tenir :: 25 : I 5 par îespréfentes expériences, & :: 18 : 16 par les expériences pré- cédentes ( article XLI) ; ainfi , on aura , en ajoutant ces temps, 51 à 39 pouc le rapport plus précis de leur premier refroidiflement , & pour îe fécond , le rapport donné par les préfentesexpériences étant l\ 66 : 40 , & :: 80 : 47 par les expériences précédentes (article XLI)\ on aura , en ajoutant ces temps , 14^ à 87 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflement du cuivre & du bifmuth, 7.^ Que le temps du refroidiflement du cuivre efl: à celui du refroidiflement de l'ocre , au pomt de les tenir :: jj ^^^Mi/z/r^r/^jPartieExp. 347 : 1 1 1 -, & : : 6 é : 51 pour leur entier lefroidifTement. 8.^ Que le temps du refroidilTemenc de la giaife eft à celui du refroidilTement du bifmuth , au point de pouvoir les tenir :: 15 : 15 , & :: 41 : 41 pour leur entier refroidiffement, 9.® Que le temps du refroidiffement de la giaife eft à celui du refroidiffement de Tocre , au point de les tenir : : 15 : 1 1 Y par les expériences préfentes , & ;: i6 : 11 j- par ies expériences précé- dentes (article XLVI ) \ ainff , on aura, en ajoutant ces temps, 39 à 3 4 pour le rapport plus précis de leur premier refrot- diffemenf, & pour le fécond, le rapport donné par les expériences préfentes, étant :: 41 : 51, & :: 69 : 61 parles expé^ riences précédentes (article XLVI) y on aura , en ajourant ces temps , m, 391 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiffement de la giaife & de iocre. I o.^ Que le lemps du refroidiffement du bifmuth eft à celui du refroidiffement de l'ocre, pour pouvoir les tenir :; 15 ■ P vl V '«^|f i;^'. ' ! \ \ 34?? Introduction à VHiJtoïre : 1 1 { , & :: 31 : }i pour leur entier refroidiflementr , n %rA ': n . f : LI. Ayant ïait dhaufFer eilembie îc? bouîcts de fer , de zmc , de biimurh , ôV glaifc 5f de cr^ie , ilt fe font reirold^^s dâïis Pordre Suivant: . ■••' '"^'*^ ^ACiir^w .>■■• •■ •■ ~i''l ■•'■5 -.'" •■ ' »* f ;, , ■■■' , , '^efroUls À les tenir pen4>int \ ^' . ' une demi j-eonde, \ Mi-froidif i U tempiràftiHi ■ - minwîj, Ctl» . • « • kt • • •' • • • I p • nila •••••••••••19* minutes. ] Claie ) en. • ,r . • . . (^7 . .^Ifmuth, en,»., 7. ^^iâlej en...., , , 8. :^inc, en.. i y. Fet) en.. • • u, • • i^» En. En, En., 4 • .10. ..,2f. ...4 T. LU, t".*. La même expérience répétée , les bou- lets fe font refroidis dan$ TordsTC fuivant : 'JUfroidi' ^ 'Vj îenif Pendkta une dmd- féconde. minutfs.- Craïe> en,.,,. ., 7. BJfmath , en.. . . . 77. Refroidis a U température: minut«9« En •,.,.20. En..,, . ,,.",.. .2.1, Glaile , en. . . . . , 9. , En .,..^4, Zinc fer :inc j en 16, j En. ...•,...•., 34» !-^ des Minéraux , Partie Exp. 549 On peut conclure de ces deux expér I.* Que le temps du refroîdMement du fer eft à celui du refroidiflement du zinc , au point de les tenir : : 40 { : 31» & :: 98 : 59 pour leur entier refroir diflemcnt. • ' 2.® Que le temps du refroîdiffement du fer eft à celui du refroidifTement du bifmuth, au point de les tenir :: 40- : 14}, & :: 98 : 40 pour leur entier refroidiffement. 3,^ Que le temps du refroidiflement du fer eft à celui du refroidiflement de la glaife , au point de les tenir : : 40 \ î7 & 98 : 44 pour leur entier refroidiflement» v ^ - ' 4.® Que le temps du refroîdiffèment du fer eft à celui du refroidifï"'^ -^^nr de* la craie , au point de \r cenir : : 40 ^ : Il {, & :: 98 : 38 pour leur entier refroidiflement. ^.° Que le temps du refroidinibment du zinc eiè à celui du refroidiflement du bifmuth, au point de les tenir : : } i : 1 4 1 par les préientes expériences, & :: 54^ :îc^ paries expériences précédentes 350 Introduction â VHifioiré (article XVI) ; ainfî, on aura, en ajoutant ces temps , <^ S t ^ ^5 P°"^ ^^ rapport plus précis de leur premier refroidiflè- menf, & pou rie fécond ,1e rapport donné par les préfentes expériences , étant : : 59 : 4.C, & :: 100 : 80 par les expériences précédentes ( article X V ) ; on aura , en ajoutant ces temps , 1^93110 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroi- diilement du zinc & du bifmuth, 6° Que le temps du refroidiffement du zinc eft à celui du refroidiffemen^ de de la glaife , au point de les tenir : : 3 1 : 17, & : : 59 : 44. pour leur entier refroidiflement, 7.° Que le temps du refroidiflement du zinc eft à celui du refroidiflement de la craie , au point de les tenir : : 5 i * 1 2 { & : : 59 : j8 pour leur entier refroi- diflement. 8.° Que le temps du iefroîdiffemem du bifmuth eft à celui du refroidilFement de la glaife , au point de les tenir : : T^\ : 1 7 par lespréfentes expériences , & : : 15 : 1 5 par les expériences précédentes (article LJ i ainfî,on aura, en ajoutant des Minéraux yV2iXlit Exp. 351 ces temps , 17 1 à 30 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflemencî & pour le fécond, le rapport donné par les expériences préfentes , étant : : 40 : 4A> & :: 41 : 41 par les expériences/ pré- cédentes ( arti L J'y on aura , en ajoutant ces temps > 8 1 à Sô pour le rapport encore plus précis de Icntier refroidiflèment du bifmuth & de la glaife. 9.° Que le temps du refroîdîffemenic du bifmuth eft à celui du refroidiflement de la craie , au point de les tenir : : 14^ : 1 5 7 & : : 40 : 38 pour leur entier refroidiflement. io.° Que le temps du refroidiflement de la glaife eft à celui du refroidiflement de la craie , au point de les tenir : : 1 7 : 13 j-, par les expériences préfentes, & :: 16 : 21 par les expériences précédentes fart, XL FI) ; ainfi , on aura, en ajoutant ces temps, 45 à 34 1 poiii le rapport plus ptécis de leur premier refroidifle- ment -, & pour le fécond, le rapport donné par les prcfentes expériences, étant :: 44 : 38 , ô: :: 69 ; 58 par les expériences précédentes (article XL?'I)\ on aura , en ajoutant ces temps > 113 à^d pour it^'^^ ■^.k-f 3 J 2 Introduction a VHiJloire le rapport encore plus précis de l'entier refroidiilemenc de ia glaife 8c de la craie, LUI. ^Y 'iNT FAïT • chauffer enfemble les boulets d'émeril 5 de verre, de pierre cal- caire dure 5: de bois , ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : " . , : ttefroiiii à Us tertir vendant une demiftconâe. minutes. Bois ) en 27. Verre , en 9l» Grès, en 11. fierre calcaire dure , en. 12., Étneril) en.,. .. .if. Refroidis À U température. minutes En.r ,..,.1% .....2&. En En. 34. En....... -i^n. •••••• 3^r »•••■• 4/*' L I V. La même expérience répétée, les bou- lets fe font refroidis dans l'ordre fuivant: Xefroiuis À Ls tenir pendant une demi-jei onde. minutct. Bois, en... . ». . . i. Rtfividis k la température. minutes En....^,. .....13. Vcr«-e , en 7^. f En i .,.21.. Grès > en 8. En ......24. 16, Pierre dure , en.. . 8 j. En r . . . xtneril) ci •••..>. 14, { En,», .•».»» «• ,42» des Minéraux , Partie Exp. 3 j 3 Il réfuhe de ces deu. .expériences : i.'* Que le temps du refroidiflëment de l'émeril eft à celui du refroidiflëment de la pierre dure, au point de les tenir :: 21 : 10 | par les préfentes expé- riences, 8c :: 15 7 : n par les expé- riences précédentes ^^rr. XLII ) ; ainfi, en ajoutant ces temps, on aura 44 \ à 32 7 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflëment j & pour le fécond , le rapport donné par les préfentes expériences, étant \l %ç^ l 6iy 8c l\ ^6 : 32 par les expériences précédentes (art. XLII J'y on aura, en ajoutant ces temps, 125 à 5)4 pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidiflëment de rémeiil 8c de la pierre dure. 2.' Que le temps du refroidiflëment de 1 cmeril efl: à celui du refroidiflëment du grès, au point de les tenir :: 1^ : 19 > & :: 80 : 58 pour leur entier refroidiflëment. 3." Que le temps du refroidiflëment de rémeril eft à celui du refroidiflëment du verre, au point de les tenir :: 29 : 175 & :: 89 : 45? pour leur entier refroidiflëment» \ i ( ! 5J4 Introduction à VUlfloire 4.** Que le temps du rci:roidifl'emeni de rémeril eft à celui du refroidiffement du bois, au point de les tenir :: 19 : 4y>& :: 89 : 18 pour leur entier refroidiflement. » . 5.° Que le temps du refroidi (Tement de la pierre dure eft à celui du refroi- diflement du grès , au point de les tenir :: io| : 19, & :: 62 : 58 pour leur entier refroidiflement. 6.° Que le temps du refroidi (Tettienc de la pierre dure eft à celui du refroi- diflement du verre , au point de les tenir :: 2o| : 17, & :: di : 49 pour leur entier refroidiflement. 7.° Que le temps du refroidiflement de la pierre dure eft à celui du refroi- diflement du bois> au point de les tenir :: 20 j : 4.|, & :: éi : 28 pour leur entier refroidiflement. 8.* Que le temps du refroidiflement du grès eft à celui du refroidiflement du verre, au point de les tenir :: 19 : 17 par les prcfentes expériences, & :: 55 : 52 par les expériences précédentes (article XXXIIl)y ainfi, on aura, en des Minéraux , Partie Exp. 355 ajoutant ces temps, 74 à ^9 pour le rappoft p^us précis de leut premier refroi- diilemenf, & pour ie fécond, le rapport donné par les préfentes expériences , étant :: 58 : 49 > & :: 170 : i}i par les expériences précédentes (^^r^ XXXIII )s on aura, en ajoutant ces temps , 118 à 1 8 1 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiffement du gtès & du verre. . 9.® Que le temps du refrotdi(ïèment du grès eft à celui du refroidiflement du bois , au point de pouvoir les tenir : : 1 5 : 4 j, & :: 5S : 28 pour leur entier refroidiffement. tsj.r v^ue le temps du retroTaiiieiiicut du verre eft à celui du refroidiffement du bois, au point de les tenir :: 17 : 4 j , & : : 49 : z8 pour leur entier refroidiffement, , ' L V. Ayant fait chauffer enfemble les boulets d'or , d'étain , d*émeril , de gyps & de craie , ils fe font refroidis dans Tordre fuivant : ► -•*■ ''If* ■x ■ M 3 j 5 Introduction à VHiJloire Refroidis à les tenir: pendant me demi-féconde. minutes. Gyps, en...., . . y. Refroidis À la température. En. mumtei. Craie, en , 7-i-, En..... 21, Étain, en. 11^. En.. 30. Or, en 16, En.. Emcriljen 2.0, En , 30. .41. ,49. L V I. La même expérience répétée , les bou- lets fe font refroidis dans Tordre fuivant : Refroidis à U température. Refroidis à les Tenir pendant me demi-fecmde, minutes. Gypsicn. 4. Grès , en. ..... • 6\^ En. ,«.... 1 8. Jl!«<»1u> en* •*..•• xvj. En. nniiuites, ..13. Or, en ««i):. Émerilj en i8. En. En. .40. 4^. On peut conclure de ces expériences : i.° Que le temps du refroidi (Tement de l*émeril eft à celui du refroïdiffement de Tor , au point de les tenir : : 38:31 parles expériences préfentes ,&: : 59^ : 51 par les expériences précédentes (art, XLH) j ainfî, on aura, en ajoutant ces temps 3 p? y à 85 pour le rapport desMine'raux yV^ixXiel^xp. 357 plus précis de leur premier refroidifTement^ & pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expériences j étant : : P5 : 8 r, & :: 1(^6 : 155 par les expériences pté- cédentes { ûrtic/e XLII J'y on aurd , en ajoutant ces temps, 161 à 236 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiffement de Témeril & de l'or, 2,° Que le temps du refroidiirement de rémeril eft à celui du refroidiflfement de rétain , au point de les tenir : : 38 : 21 7, & :: 5>5 : 57 pour leur entier refroidifTement. 3.^ Que le temps du reftoidiflement de rémeril eft à celui du refroidiffement de la craie , au point de les tenir : : 58 : 14, & : : 95 : 39 pour leur entier re- froidifïementi 4.® Que le temps du refroidiffement de rémeril eft à celui du refroidiffement du gyps, au point de les tenir :: 38 ; 9, & :: 95 : 28 pour leur entier refroidiffement. 5.^ Que le temps du refroidiflèment de l'or eft à celui du refroidiffement de rétain, au point de les tenir :: 31 r 22 par les préfentes expériences, &;: ^j 358 Introduction à VHiJîoîre : Il par les expériences précédentes (article XI ) ; ainii , on aura , en ajoutant ces temps, 68 à 45 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiffe- ment -, & pour le fécond , le rapport donné par les préientes expériences , étant :: 81 : 57 , & :: 114 : éi par les expériences précédentes ( article XI) j on aura , en ajoutant ces temps , 1^^ à 1 1 8 pour le rapport encore plus précis de rentier refroidiflement de îor & de 1» ' * i etain. 6."* Que le temps du refroidiflement de Tor eft à celui du refroidifl^ement de la craie, au point de les tenir : : 31 : 14 par les préfentes expériences, & :: 2. ^ : 10 par les expériences précédentes (art, XXXFJs ainfi, on aura, en ajoutant ces temps, 52 7 à 24 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiffe- ment , & pour lefecond, le rapport donné par les préfentes expériences, étant: :8i : 35),&::65:26 par les expériences précédentes (article XXXV )\ on aura, en ajoutant ces temps, 1^6 à 65 pour le rapport encore plus précis de Tentier jrefroidiflement de 1 or & de la craie. des 7lf//ze>Ji/x, Partie Exp. 359 7.® Que le temps du refroidifïement de lor eft à ceiji du refroidifTemenc du gyps , au point de pouvoir les tenir : : 51 19 P^f ^^s préfentes expériences > &:: 56: 17 par les expériences pré- cédentes (article XXX FI II) , ain(î, on aura, en ajoutant ces temps, 87 à 16 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement *, éc pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expé- riences, étant :: 81 : 28,.& :: 165 : 5 5 par les expériences précédentes (article XXXVIII) \ on aura, en ajoutant ces temps , 24.6 à 8 1 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidifle- ment de lor & du gyps. 8.** Que le temps du refroidiffement de rétain eft à celui du refroidiUèment de la craie , au point de les tenir : : 11 : 14 , & :: 57 : 39 pour leur entier refroi- diiTcment. 9.° Que le temps du refroidifTemenc de rétain eft à celui du refroidifïement du gyps , au point de les tenir : : 12:9, & :: 57 : 28 pour leur entier reftoi-, difTement. jo*^ Que le temps du refroidiflemenc jSo Introduclion à VHifiOin de la craie eft à celui du refroidilTement du gyps 5 au point de les tenir :: i^ : 9 par les préfentes expériences , &: : : 1 1 : 7 par les expériences précédentes (an, XL VI) \ ainiî , on aura , en ajoutant ces temps 5 25 à i5 pour le rapport pius précis de leur premier refroidiiïèment \ & pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expériences , étant : : 39 :i8, &::32:25? par les expériences précédentes (article XLVî)\ on aura, en ajoutant ces temps , 71 à 57 pout le rapport encore plus précis de l'entier refroidiftment de la craie & du gyps. L V I I. Ayant fait chauffer enfemble les boulets de marbre bianc , de marbre com- mun , de glaife > d*ocre & de bois , ils fe font refroidis dans Tordre fuivant: Refroidis à Us tenir Pendant urne demi-feconde. minutes. DOIS) en* • •••••• ^1* Ocre, en 67. Glaife , en.. .... . 77. l/Iarbre commun, en...l0 7. Marbre blanc,. en. L 2. Refroidis à la température. mi nu les. En 9. f En 19. En .21. En .2.9* £n,« . «. 34. LVIII. des Minéraux , Partie Exp. 3 5 1 L V I I I. La même expérience répétée, les bou- lets fe font refroidis dans l'ordre fuivanr : Hefroidis À les tenir Pendant une dem-Jèconâe, minutei. BoiS) en )• Ocre, en 7. Glaire» en... t .. . 87. Iltrbre commun , en... 1 1 j-. Marbre blanc > en. ij. Refroidit À là temfiràtm^: minutei^ En II. En 10. En ij. En 5z. En 3'«« poiut de pouvoir les tenir î î i 5 . ; 1 1 6 , &: : : 76' : ^ pour.Ieur éntipr refroicjiffemenri 3 ,0 , Que le .teipps du rpFrpidi(reraçnt du marbre blanc efl: à celui du ^reftoi- diffement de Tocre , au point de les tenir :'5 .5 : i 5 2 > *& • l'70- : '35^ ppur-^îeur entier refroidiflement. -,4«o ,Que. le tpn)ps..du r^froiçîiflèmem '^u ,raarbj:e bl^nc. èll ^ ç'ejui du refrçi- diflcment du bpis , au jppint de, lés ' teqir pitier refroidiflreiîient. ' * ' ^^ ^^ ' 5 .0' Que ïè jc.emps, du rçfrpidiffpment du marbre cpmmun^ert^ à çèfiii' di^ïisfcpi- diflèment de. la glai/ê ,^ àii -pbint de les tenir * *. 11 •: ^^(5j^& :'r(3i r'^^^.pour Jeur et)tier refroidîflemept. ^.° Quç.le temps du "refrpidifiTement du marbre commun eft à celui du refrûi- ^ilTçuient de l'ocre,- au i?pint âé içs tefiir desl :; 22 : ; entier ref • I ornent refrgi- ' mh leur fement Ide les pour [ement Irefrùi- des Minéraux y Pariie Exp. 3 cî j iz:i3J,&::6ï : ^^ pourleut entier refroidilTement. '...,':, 7,° Que le temps du refrpidiflement du marbre commun eft à celui du refroi- dilTement dujbois, au point de les tenir :: 12 15 -i. Se i: 61 .: 26 pour leut entier refroidiffement. ' ' . ' « - ' ■ •* , . .. . / » 8.° Que le temps du refcoidiflement de la giaife eft à àèlxiï du refroidilTement de Tocre, au point de les tenir :: i5 : 13 { par les préfeiites eicpériences j & : ii|^; II -j par Ls c^périeiKCs pré- Uentes (" article XXXV) ; ainfi , on aura, :n ajoutant ces temps, iS-l à 20 pour le :apport plus précis de leur premier refroi- lijTement^ & pogr le fécond, le rapport lôniié par les préferites expériences étant 44. : -^9, & :.: j?. : 29 par les [périences- précédantes (-ané XXXV ) ; 111 laura*,' eiî'âjb^tiant ces tem|is, 77 à 18 pour lé r"a{3pprt enç'orè plus précts e Tentiei: réfroidiffemetit de la gîaifé & |e Tocte. . . ; 9.° Que le temps du refrpidillement la giaife eft à celui du refroîdiftëment lu bois , au point de les tenir : : \i 5*4 Tntroduclion à PHiJloire : 5 1 , & : ; 44 ; 20 poui: leur cntiw rcfroidiflèmenf, 10.** Que le temps du rcfroFdiÇçment (de l'ocre cft à celui du refroîdiflèmenf du bois, au point de les tenir ; ; 13 ^ ? 5 p ^ »• 39 • *° P^"*^ ^^"^ Wefj refroidiflèmenc. L I X, Ayant mis chauffer cnfemble le boulets dVrgept , de verre , de glaife d ocre & de craie , ils Te foqt refroidii d^ns Tordre fuivant; — Kefindis à l$i tenir pendata MM dtmi-feetnae. minutes. Craié> en«* • • • • • ^\* Ocre I en. • » • • . • 6, Glaire > en • 8, Verre , en.. . • . • , 97. Argent » en., ••••iij. des Mtjroidis À \ untdt Ctzïty en Ocre , en., Glaife, en Verre, en Argent, ej On pe riences : I.; Qu Je I ar^etj du ve.> f . : Il par ; :: i6 : % dentés (0 en ajoutanj le rapport refroidifiei Refroidis à Utempirâliire, ffiinoti En.. i6,m » En .,Ji^?PPo«d En 22B"enccs ét| En.. M f^W * ^i par Bn,,..,,,.,^,\}^^ (article xi ces temps L X L A même expérience rép(5tée , il boulets chauffés plus long - :^mps fontf^froidis dans {ordre (uivant ; encore pli ment de il *•? Qui its Minéraux , Partie Exp. 3 6% itfioiiit À Us titrir pendant tmt dtm'feç9M*. AinatM. Craitf» eti....... 7. 0cre)Cn...4*.. • %\. Glai(e,en... • •• ^^ Verre, en iiy. Argent) en.««..«i5^« Rffitidù À U témpirttmëi ninutei* fin é....2i4 En ^i• En é«z9* En 3S« En ••é.4té On peut conclure de ces deux expé«« riences : i.° Que le temps du refroidilTement je Tardent eft à ceiui du refroîdiflèment du ve.'^ , au point de les tenir :: i^ : 11 par les préfentes expériences > éc :: 35 : 15 par les expériences précé- dentes (art. XXXITL) ; ainfi , on aura ^ en ajoutant ces temps ,65 à 47 pour le rapport plus précis de leur premier refroicurtement \ Se pour le Tecond, ïé rapport donné par les préfentes expé« riences étant :: 7^ : 67, ^ :: 105 l 61 par les expériences piccédentes (article XXXIII J\ on aura> "en ajoutant ces temps , 179 à iip pour îe rapport encore plus précis de l'entier refroidiflè- ment de l'argent & du verre. !•; Que le temps du refroîdiffemenc ' \ "r i66 Iniroâuaioii a P ^^!'\ (oui V t de largèilt eft à celui du refroidiffemenc dq li glaife , au point dç^pôuvoir les tenir ::,i9 : 17 ^\,::\7^ ..'^î pour leur entrée refroidiflèment. 3.^ Que le temps du refcoidlCTemem de l'argent eft à celui du 1 efraidilïèment de l'ocre , au point de les tenir : : 29 : 14!, & :: y6 : 43 pour leur entier lefroidiffemcnt. %vî'4<.;^ Que le temps ^ du t^rpidifTement Hq Ij'argiènt eft à celui du- refroidllTemem de la craie, au point de, pouvoir les itmir ;: 29 : n 7, & :: 76 : 38 pour leur entier r>efroidi(Iement. ' 5.° Que le temps du refroîdiflement dp yerije eft à celui du rçfroi^fifemeiit dô la glaife , au point.de pouvoir les tenir : : 22 : 17 \ par les expériences préf fentes, & :: 16 1. : 13 7 par les expé- riences précédentes .(^^r^ic/d XLVL) ; aiqft,' on aura, en ajoutant ces temps, x% j à 31 pour, le rapport plus précis de îçty:. premier refroidiffppentj & pour le ite;fon(^, le rapp[?rf donné pî^r les préfentes expériences, étant.,: : 67 : 5 i, & : : 46 : 36 par les expériences précédentes ( àfCick XLVl ) ; ow aura, en ^^joutant des Minéraux, Partie Exp. ^Cf ces temps, 115 à 87 pour le rapport^ encore pliiâ précis de Tentrer refroidiffe-» ment du verre & de la glarfe. 6,^ Que le temps du refroidrÏÏement " du verre efl: à celui du refrordtflemenc^ de Tocre, au point de pouv les tenir :î 22 : 14 Iparles préfentesc iences,. & :: 16 \ : n par les cx^ ices pré-»- cédenres (article XLVl) _J ain t aura , en ajoutant ces temps, 38 \'z z5Ypour ' le rapport plus précis de leur premier ' refroidiiïement 5 & pour le fécond, le- rapport donné par lès prcfenres expé- riences, étant : : 67 : '4J , & : : 4(3 : 32 par les expériences' précédentes (article XtVÏ) ; on aura, en ajoutant ces temps, 115 à 75 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflèment du verre ^ de Tocre. 7.° Que le temps du refroidiflèment dii verre eft à celui du refroidiflèment de la craie , au point de pouvoir les tenir ' 1:22: 1 2 1 par les préfentes expériences , ' & !: 1^ 7 : II par les expériences pré- cédentes (article XLVlJs ainfi, on aura, en ajoutant ces temps, 38 | à 25 | pour le rapport encore plus précis de leur Qiv 1 : o:#^- IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) 1.0 l.l Uâ 12.5 ui m i us. 2.2 2.0 W25 mu i 4^ ^ ^ 7 Photographie Sciences Corporation 23 WiST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 145S0 (716) 872-4503 ils z vV '.m-. f6S IntroduSion à VHiJloire premier refroidiflement *, & pour le fécond, le rapport donné par les préfentes expé- riences» érant :: 67 : 38>& :: 46 : )i par les expériences précédentes (article XLVl)\ on aura, en ajoutant ces temps, II) à 70 pour le rapport encore plus précb de l'entier refroidiflement. du verre <& de la craie»,, ......^ , ..-'.. ■ ^8* Que le temps du refroîdiflèment de la glaife eft à celui du ' refiroidiflement de l'ocre, au point de les tenir :: 17 { : 14 I par les préfentes expériences] & :: 26 : 12 7 par les expériences précé- dentes (^tirr/c/c XLVI)s ainfi, on aura, en ajoutant ces temps, 43 7 à 37 pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflement \ & pour le fécond, le rapport donné par l'expérience préfente, étant :: 51 : 45, & :: ^9 : 63 par les expériences précédentes (article XLV1)\ on aura, en ajoutant ces temps, 120 à 104 pour le rapport encore plus précb de l'entier refroicfiflement de la glaife & de l'ocre. r^* Que le temps du refroidiflement de la glaife eft à celui du refroidiflement de la craie , au point de pouvoir les tenir ^^ vv. des Minéraux ^^ïûeExp. i 6$ 17 7 : Il I par les préTentes expé- riences, & :: 16 : 21 par les expériences précédentes ^ârric/f XLFl); ainfi, on aura , en ajoutant ces temps 943^4 } 5 | pour le rapport plus précis de leur premier refroidiflèment ^ ic pour le fécond » le rapport donné ]^ar les préféntes expé- riences , étant :: 51 : }8» & :; ép : 5S par les expérience^ précédentes (article XLVI) \ on aura , en ajoutant ces temps > 110 à pé pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiffement de la glaife & deia craie. '^t^^M^^^ 10." Que le tempa du refroidîflèmeiiç de l'ocre eft i cdui du reftoidiflèmenc de la craie» au point de pouvoir les tenir :: 14! : I ijpar les préfentes expériences» & : : 11-^: 10 par les expériences précé« dentés (article XXXV) \ ainfî, on aura, en ajoutant ces temps ,1^ à 11 f pour le rapport plus précis de lear premier tefroidiflèment \ êc pour le fécond » le rapport donné par les préfentes expé* riences» étant :: 45 : 58 ,& : : ip : x6 par le$ précédentes expériences ( article XXX F J ; on aura , en ajoutant ces temps , 7* K H pôw.te Wport encore pjiuj ^*. ' V t ' ,M''' 4 *: JVyaîjt mi^ ^ chauflfer, enfemWe à ua ^and dçgfé,[dq,,âwfle^r 5,If^^ de ;gn'c; , acll)f!mi|th,'dç^mai;%^ de «es & d(e gyps . le mmiith s cft fondu rp]u;-à-coup ,.« il n çft i:elte que les quatre ancres >^ui fe font refroidiis dans Tordre me dem-feconde, , J^JjaUjs\À,^Jâfpférâturei Matbre'l>lîïiiojvcn.ij9;'S 3Eh.4;.!; . • A',.;^ . jo, 21ncyçn.«k» ,. p •zif^i [En., . , . , ,,.•,, .j/,- IpjfttjteVj bf»«^ir« çirrdftl^^s ôc yn boulet 4spionîfe , U Mn feu :ppipç:arde0c\9.il$ f^lwtf çftiiWif dajls Jprdl;^ fMÎyafiÇ. ,r:r ' ^ XtfrddH ^ les Tfnir ftndioif - •■ • r ï. ^ ^i ''••'?* demi-Jecfpde. _ ' ^ _^ Bfifroi^itjÀ^ la, tempémurt, ? i ,, ^ .. , . ... , ipinut.c8. . k ,.-,,, r-ri • . minutai. tdy^s/en..;V: ;'. 'j(\!' ^En./; /l'i .*.... .li;/ • ' tPL ' ••*"%" •» ■ mlnutcl. fin. :}il Bà .1^4 En... 4J^ ',5. » litjkidl^ à^les tenir PertiaM f uneiUmi'/eemde, minutes. Grès, cti.. .. .. .10. Miattrc' blanc , eli. i'iy. Zinc }^ eu. •.»•'.'• .If.' Oh peur conclûredé ces deux àicgér*' , r.° Que fe' teiUps' du refboidiflTemenci: du zinc eft à^ celui du refroidiilement duv marbre blanc, au poiht de pouvoir le» ' tenir rrjS : ji fpar les préfentesexpé- * rience^:, &: : rr : 17 -| par les expériences ajjôutanc des-tempsotvaurar f 9 à 4c>fpout<| le i:>app0tt > eiiqqré plus précis de^ leurt*^ premier refro.idi(îementv& pour le fecoyid »^ Iq rappQW d'Qsnné'v par ^expérience pré-t-^ fente> écaiK J i çop : 86? &; : : <> 5 î 5 Jî'^ par lesîexpéçieijèps.préqédertres (,' aniGle*l :\ Qfi-^ur^ >6 en ajouçàniT; eôs^i ^I zinc & du'iiiarbre blanc,' *^„ 2^,** -Que le temps: du» rfefrordiflfemeiir }ï 37* Introduction à PHifioire ^ grès , au point de les tenir *:: 38 : z6 par les préfentes expériences» & :: ai : 115 pat les expériences précédentes (article XLVIIÎ) ; ainfi, on aura, en Ajoutant ces temps > 5 9 à 4 1 pour le rapport plus précis de leur premier refroîdi(Iè« ment v 8c pour le fécond , le rapport donné par les préfentes expériences , étant : 1 100 : 74>& :; 65 : 47 parles expériences précédentes ^article XL VIII J ; on aura , en ajoutant ces temos, 1^5 à 121 pour le rapport encore plus précis de Tenrier refiroididement du zinc & du grès. • 3.<> Que le temps du refroidiflement du zinc eft à celui du refroidiiTement du plomb , au point de pouvoir les tenir :: 15 : ^f par la préfente expérience & : : 75 • 4) :^ par les expériences pré- cédentes (article XVII) ; ain(i on aura, en ajoutant ces temps , 85» à 5 3 ^ pour le rapport f^us précis de leur premier refroidiiTement *, & pour le fécond, le rapport donné par l'expérience préfente , étant 43 : 10, & :: 120 : 1S9 par les expériences précédentes (aru XV1I)\ on aura , en ajoutant ces temps ^ 265 à .Jtop pour le rapport encore plus précis n des Min&aux^ Partie Exp. 575 de l'entier refroidiflèment du zinc & du 4.* Que le temps du refroidifTement du zinc eft à celui du refroidifTement du gyps> au point de les tenir :: )S : 15 •£ & ; : 1 00 : 44 pour leur entier refroidiflèr 5.^ Que lé temps du refroidiflemenc du marbre blanc eil à celui du refroi- dîflement du grès , au point de les tenir :: 51 {: lé par les préfentes expériences» & :: 58I : jipar les expériences pré- cédentes ( article XLKlll) ; ainfi , on aura, en ajoutant ces temps > 70 à 5 S pour le rapport plus précis de leur premier refroididement \ 8c pour le fécond > le rapport donné par les préfentes expé- riences , étant :: 86 : 74, & :: m : 104 par les expériences précédentes (article XLVIII}', on aura, en ajoutant ces temps , 19% à 178 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiriez ment du marbre blanc & du grès« 6.® Que le temps du refroidiffement du marbre blanc eft à celui du refroidifTer ment du plomb » au ponu deJes tenîi^ ■V. M 'r ' s- ^. i< fi f ï • 9^f , ^ ^: /'Vi^ :■ Wo pouf leur entier refroidifTement. ^ ' '•';*: ii 7/ Que le temps du- reftoidiffement dfi marbrô bkdc çft; à delur du çefroi- ASstnent du gyps , au point de pouvoir Ie»,,t^niF y. 31 ; 15, j, & : ; - 86 > 44 pour leur entier refroidiflement. 8.** Que le temps du refroidiflement .. dtii gftès eft à celui du refroidiffement^du pîbmï), au point de pouvoir les tenir:: 10 10 j parla préfente expérience, 3c :: 55; J fij; par les expériences précédenoes^ (^arr, JtLlV ) s ainfi , on aura , en ajoutant c^ Ï0nips , C>cf\ à 61 pour le rapport piàs précis jdfç leut premier refroidtflè- m^tit ; i ' èi jio^V fe fecomi , le rapport 5onfné par les iprëféntes expérièïices , étant f: 312^: io, & :f 18^^;: 178 par les ekpérfâice? précédentes ( art. XLIV ) \ ôii aura, en ajoutant ces temps , in' S fd pouf le rapport encore plus précis âé. rentier refroidiflement du grès & du pfotnb. ; .^ -Vf .^ 5ï.° . Qu'é' le teïïips^cîu' " rétfàîiiï(Femeiïr do grès eft à celui du refroidiflement du gyps', atii point de pouvoir les tei^ir : : 2^ % i-j {^ fsd > leé préfeiite^ ' expériences j v- 1 • <• &, ;; f 5. :xj i par lés ejqjéçi^oi^es précé- dentes (' article kXJt^I)\ ainfi, on aura, en^ ajourant ces térfi^s, 8i à Tjrf poi*f fë' rapbbrt plusprécftfdé léùir premifet réfroî-' diiïeméiif ';*&? pour le fécond", lé rajSport donné par les préfeintes expériences, étant :: 74 : 44, & î r 170 : 78 par les expé- riences précédentes f art. XXXlïl) ,';on aura , en ajoutant ces temps , 144 à 11 1* pour le rapport encore plus précis de l'en- tier refroidiflèmentdu grès & du gy'p*. ^i j,i 0.* Qïie le temps du refroidiflement du plomb. eft à. celui du refroidiiïèmënt^ du^^yps* au point de pbuvôir les tenir ::'p'i:f 4|;& :: iS* : ie j^biif Itoi eAÏîet' réfroicTiffément. , ' ' ^, , , . * • '...,..♦■ ■"'jSly'aWt FAIT chauffer etifèmble les boulets de cuivre , d antimoine, détîb'arbre eommùti'i dd pieriée Cialcatoe tendre & de oraie , * il fe font * refroidis' ilara • Fordcb feiivant-;^ vïf.Jéi^tKi Ji#., ^\^i!ml^^vv^^^l^^^^ Refroîdis Àlit fàt^éirÀtw'e, i .1.. ■' J^éfroidis À ks fémr fehdknf me demijfeidncU, 'v 4-vitiL»^i^'.^ ^mtautcfil , En. • • • .• • • v •■ f h%^ ûïjàoinè} éti^. n. rÈn;:r;:. : :.; .vïè: r i ' W'''. ..■w- '■ >. \ ' \\ \ \ - m 57^ Introduclion à VHiJloirê Mgfrêidis À Us ttnir pendant mu tUmi-ft€*nde, Pierre cendre , en. 77* Marbre commun, en.. II-; • Cuivre» en..«,«.i^. MefMéisàlâ tmfiMtmis En.........v.OT. En.«..«...«.«.49r ,i*^> rr-« , > 'It^ même expérience répétée, !es bou- lets fe font refioidb dans i'ordre fuivant : tUfrmiis à Us tenir fetuUnf une demi-feconde. Craie y en. .••.•• f~. Antimoine > en.. . 6, Pierre cendre y en. 8. Marbre commun , en... I o . Cuivre» en 13^. ... ..; .., ,■ Refimd&s k U temérâtnre: En..».r...««.»i8. cn.> •••••••••#• ï^* En ...••••i3ê En •..••29« En •.•»»..3t. On peut. conclure de ces .deux expé- < i.^ Que le temps du refroîdi£ment du cuivre eft à celui du refroidiflemenc du marbre commun , au point de pouvoir les tenir :: 19I : 11 { par les préfentes expériences , & î * 45 : 3 5 t P^^ les expé- riences précédentes (article V)\ ainfi, on Aura > en aj'outant ces temps > 74^ à 5/ V ' des Minéraux ,Partîe Exp. 377 pour le rapport plus précis de leur pre* mier refroidiflement *, & pour le fécond» le rapport donné par les préfentes expé* riences9 étant : : 87 : ^o, & : : 1 15 : 1 1 1 par les expériences précédentes (art, V)\ on aura> en ajoutant ces temps, m \ 1 70 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflëment du cuivre & du marbre commun. 1.^ Que le temps du refroidilTemenc du cuivre eft à celui du refroidiflèmenc de la pierre tendre » au point de pouvoir les tenir :: 29 ^ : 15 ^, & :: 87 : 49 pour leur entier refroidiflèment. t£ 3.^ Que le temps du refroidiflfemenc du cuivre > eft à celui du refroidifTemenc de l'antimoine» au point de les tenir î : 19 { : 1 3 7 par les préfentes expé- riences, & ; : 18 : \6 par les expériences précédentes (article XLI ) ; ainfi , on aura » en ajoutant ces temps , 57 -^à 19-^ P^"^ le rapport plus précis de leur premier refroidiCTement *) 8c pour le fécond , le rapport donn4 par les expériences pré- fentes, étant :: 87 : 50, & :: 80:47 par les expériences précédentes (article XLI J'y on aura» ^«^ ajoutant ces temps. l: fff9 ■:x n^àn^l^jtbîtt' iVre i97 à rf pbùf lè^' tipi^ti\ chèère ] p^&îsdé l'entîA réfroidiHcMcnt'dA'tui «Pdè l'aîïtimoiriA ' Œixuivre cft à ceUjj d4 Teftpramemcnt aè la craie r au pç^nt de {pouvoir jles tenir •^i'^^ T :.I^L^J^^^ ppur leur entier refroidiileaient. ^ î^^'Qiiêiè' teïépr dtt refrrtidîffemènt cfcrtiailïfe'côftlmttn eft à»cdifl dû r^froîi dSfle'mefit deMa* piètre tlv *■:'-, ;• <■ 4^. I!f^t ' f - " .* ■■■■-7-" ) 8o Introduction à PStifloin boulets de plomb, d'étain, de verre, de pierre calcaire dure , d'ocre & de glaife ^ lis fe font refroidis dans Tordre fuivanc s vj ^Mm , J-f JUfiMdis À Us tenir pet UM demhjiemae. mdânt "•■f^. .*jt Ëefrniis à ta timfirdtwi, IV' ;'^v j :, • minutctt En. En. En. En. En. En. lo. Il, 1" minutes^ Ocre, en..éf •• f. GUifcen 7Î. Etsin > en.. • • » • • 87. Plomb, en 97. Verre, en 10. Pierre dure , en... lOj. , Il réfuice de cette expérience: I.* Que le temps du refroidiflement de la pierre dure eft à celui du refroî- diflement du verre , au point de les tenir ; : 10 7 : 10 par la préfente expérience, & :: 20 7 : 17 par les expériences pré- cédentes (art, LIV')^ ainfi, on aura, en ajoutant ces temps , 31a 37 pour le rapport plus précis de leur premier refroi- diflement', & pour ie fécond y le rapport donné par la préfente expérience , étant î: 29 : 17, & : : 61 : 49 par les expé- riences précédentes (article LIV) ; on aura 9 en ajoutant ces temps, ^i à 76 rff^ Af/Wr^«x, Partie Exp. 381 pour Je rapport encore plus précis de rentier refroidiffement de la pierre dure (8c du verre, ^ > '• ■ '■^- * '•^■^'jr/m<^^m '-'- 1.^ Que le temps du refroidiflement du verre eft à celui du refroidifTen^entdu plomb, au point de pouvoir les tenir j: 10 : p I par la préfente expérience, & ; : 12:11 par les expériences précé- dentes ( artîcU XXXIX) ; ainiî , on aura , en ajoutant ces temps, ix à 10^ pour le rapport plus précis de leur premier refroidTffemenf, & pour le fécond, le rappori donné par l'expérience prçfente , (Étant ;: 27 ; 25 ,& :: 35 : 30 par les expériences précédentes (art, XXXIX) y pn aura, en ajoutant ces temps, 6i 453 I)Our le rapport encore plus précis de 'entier rçfroidillemçnt du vprrç Çc du plomb, 3.° Qie le temps du refroididement du verre eft à celui du refroidiflenient de rétain, au point de pouvoir les tenir ;: 10: 8 I parla préfente expérience, & ; : 46 ; 41 1^ par les expériences précé- dentes (article XXXIX J ; ainfî , on aura , en ajoutant ces temps, 56 à 51 pour le rapport plus précis dç lepr premieç S- 23 ^;2 Litroduçlipn à VMiflolff^ .jrefroidiflcment -, ^ pouTle fecQnd, le •rapport donné par les escpérienc^s pré- fentes, étant : : 17 : II , & par Les expé- riences précédentes (article XXXJfX) ; : : 1 3 1 : 1 1 7 ^ on aui;a ,^en ajoutant ces -temps , 1 59 à y 8 pour le r^pjjort epçorç ^plus précis de l'entier ^effoidjfïen^nt 4^1 ^, verre & de rétain. - ■ ' '^ * * â^,^ Que le tc^mps_du xt^itMi^^^cf^t 'du verre eft à celui du rçfi^idSflenient^jïe ria glaife, au point de pouvoir ïçs tenir '.:: ^o::7V>& :: 5^8 ? -ri^i t>^i% , expériences précédentes (atti^ït.lj(j\ ,ainfi, on aura, en ajoutant xes. teipps, .48 \ à 3^. i ppur le rapport pfus pjécis rde Içur premier refroidifletneptv&j^oùr le fécond^ le rapport donné^^par la pré- sente expérience , étant : : 1^7 : ,10 , .& ^ : : 113 : 87 par les expénences^précç- jdentes (aru XJr;>v.^pn auia,^jBn ajqutartt ces temps , 1 40 à j 07 pour le • ç?PP<Çt ^ encore plus précis de 1-entiçr rçfrc^qmEt^- .inent du verre & de la glaife. , T du verre ;eft à cejui du refrpidlflp^ipenLâe Tocrç , au ppiyt de pouyoir ies'.jtçiljr ."• ' .' ^' • '• ' '" ■<''' - •■J5I [l ^3c : : 38 i : a^ç ijf^^ Içs .ç^çpé^çpces . préç^dçntes ^.arric/ici-Ç^i.aujS; .9i\.lpgi^, , en aJQuçant ces. tçipps ,48 j à . io .j)pvr îe rapport 'plus précis ^ lëuf i p^çiiùèr refroidiflèniént -, & Jço.vir Je Tç^PÇ^ iu'Je rapport .do^^pé ygr la prîTçpt^ çipiriçipce , .étant ; ::iï7;; |(^ »;*: »J?ar J^s ^cp^l^j^s ;préç^&. î «'.Ui^ :.i} pourJeur entiçr r^iS^Sift^ic.nt. * ' 7.<> Que lè ;emps;;(}u rgiFroi(;Ji{5 de la pierre^^ure eft.à ç^IuijduT^ftç^j^^ mçfît Jfe^ rétam;;.auV|)'6in^ de^lçs- tenir :: 10 I : S |, & ; : x^i ii^pmt %c emieir refrpjdjflèm^ilt, .' delà pierre dure^'eft à celuiifu r^fr^- diffemeht^dela glaife , au point^deles tfimt ' • ïo.l; r7 i t^.^ : V *P t lo'pbur hux -r'-jr I i entier :retf 0 • «•■ i.'ir 584 Introduction à VHiJîoirt -" 9.* Que le temps du refroidiflement de la pierre dure eft à ce}ui du refroi- diSèment de i'ocre» au point de les tenir :: 10 j : 5> & : ; 19 : 16 pour leur entier refroidiflement. lo.* Que le temps du refroidiflement ' idu plomb eft à celui du refroidiflement * de l'étain» au point de ies tenir :: 9 { : 8 I par là préfente expérience , & : : 36 I : 31 7 par les expériences précé- dentes ( article XXXIX)\ûi&i 01^ aura, en ajoutant ces temps, 4^ à 40 pour le rapport plus précis de leur premier refroi- diflement s èc pour le fécond, le rapport ' donné par la préfente expérience , étant r: 23 : 11 » & : : 109 : 89 par les expériences précédentes ^tfrr.iXJTi-y^i on aur^ , en ajoutant ces temps » 132 à 1 10 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroicÛflèment du plomb je de rétain» ^ II.® Que le temps du refroidiflement du plomb eft à celui du refroidiflement de la glaife, au point de. pouvoir \îi tenir : ; 9 { : 7 7 par la préfente expé- rience, & : : 7 S 5 7 par les expériences précédentes (article XXXV )\ ainfi, on \ aura, «urà pdiuj -toier le ra far j^ précis ^ de tîupfe de 1 oc ^n ces terni plus pr3 lîiènft ; domié nenees (^ a"ufa;| pour 4é {entier i\ J'ocre, Suppù '^'■"M/ %,^«^'''«^> Partie Ejip.l.*, fe-pport donné pa; fa.S^^^îi «W«i«. étant :: acji ; ^o"; g^ .^^ «*P«r pour -îe -tB,(,fàrt «lifeoi-e.tïlfS'ntl; 5? t "j.. .':!^ { . fçfrQidiiremenc. [ 7 f r j -j - i o^ 3 1 ^ ; >^! t . ^ * ^ H-^ Q"^ ^^ !Çe9)I?,S;du; rrfroidifleniciit vcte, yétsàn eft à çekji du refroidiflemenc ,4^iXççtet aUj^ppiii de leSfitenir : : 8 | dilj>9^ »J :*jim:,j6. pour leur entier 15»^ Que ie temps dujfcjfrpidiflement àe la giaife eft à celui du refrpidifleniem dç l'pcre,, au point dç. pouvoir les Venir ,;; 7;^ r- 5 par. la pré(eote expérience,, ^f9c :;.4^ 7 2.5.7 par {es expériences pré- jC^édentes. fi^ti^eLJtJ s ^nCi y on mva, en ajoiiiant ces tç^s , 50 1 4* T pour le rapport plus précis ifle^leur premier refroi- drilemqntj Se pour le fecoi^d, je rapport donné jxir la préfente expérience , étant .;: zo ;i6y 6c,u:,tiçy ; 104 par les tjBxpériepces prçcedjç^ites ^-art^Lx); on .aura, en ajoutant cesjf^rop$,j 149 à izç ,pour le tappo,rt ençc^rç^ plus prçcis dç .l'entiçr reftbidiflçnient rfe ia glaife ^ dç .Jocre.;;i^iJelq" f#>'3s*:^r"->H:»4è'^rJ^ '■''■" .■••.i>*v .-♦-<" ■&'.,-■ » * -■» ^JLr" aSk Y 1 ■ -n - . -.- ^0 Aya^nt ïai^ c^iauffcr enfçmbleleij i)oi cale fe/; Gyps Craie Antin Pierre Zinc, /r:*' boulei fuivan Rtfindii me Gyps,c Craie , Antimo Pierre t< Zinc , ei On riencesl <4 .uy . jUif i ^ i ', i ^ . lÊs Mine: taux , Partie Exp. 3 8 7 boulets de zinc, d'antiaioiiie , de pierre calcaire tendre » de craie 6c de gyps , ib fe font refroidis dans l'ordre fuivant : J •*•■«' f r?.!* *-..)!,. :»:. Jtefindis à les tenir penimt Hm dem-Jeccnde. minutes. Gyps ) en 3 j-. Craie ) en.. ... • f. Antimoine » en . . . 6, Pierre tendre > en. ?{• Zinc, en.,... ..141. Refroidis À la tmperaiurè; ^ minmcf. En i..iu ^" -^^-l en* • •••••••. ..£2.»' En 23.^ En. i?. «•m;. '3 ■% L A même expérience répétée , les boulets fe font refroidis dans l'ordre liiivanr * Rgfrndts M Us temr pendant medemi'fieonde. ..■-5 '■.. ^ft-) .-ç Gyps,en....f,ii.j^. Craie, en ,«. ,4-. Antimoine > en. . 6. Pierre tendre, en. 8. Zinc, en... . ... .iJy* \ Refieidis À la tmpéraiurei >f^?A.r,¥'^i-ï|f f " minutesi jcn^ .••.••«••••I2i»^ En....... I4.I En.. ......... .20, 1 En '^* S En 28, i On peut conclure de ces deux exp6< riences.;, "^id-:^ . ., -L-^'j - • \ •I 588 introduction à VHifloireù ■y- i.° Que le tenyps du refroidiffemenf Su zinc eft à celui du refroididement de la piètre tendre, au point de pouvoir les tenir : : 28 : 15 {, & : : 57 : 44 pour leur entier refrpidiflénient. ' xJ^ Que le temps du refroîdiflement du zinc eÛ: à .celui du refroidiflèment de rantimoif)e> au point de pouvoir les tenir ; : 1% \ï% parles préfentes expériences, &: : î 94 : 51 par les e^tpériences pré- cédentes Y^arfic/e XLVIÙ J'y ûnCi y\ en ajoutant ces temps , on aura m à 64 pour le rapport plus précisée leur premier irefroidiffement -, &. pour le fécond, le irappôrc donné par les préfentes expé- riences, érânt :: '^7 •; 41 , & ;: 285 ; 184 par les expériences précédentes (article XLVUI) -, on aura, en ajoutant ces eenEips , >342 à %i6 pour le rapport encore plus précis dje l'entier refroidifle-, nient du ziftC* & de irantimoine, ' i.'^Qiie lé temps du 'fefrôîdHTertet idu zinc çft ^ celui du refroidiltement de la craie, au , ppint de pouvoir, les tenir J ; ,28 ; ^ { par les préfentes expériences, Se;: 31 t 1 2 i par les cxpèriiènces pré- çédçntti^ AniçU III) ; ainiî? m aura. des Minéraux ^ Partie Ëxp. 581^ en ajoutant ces temps , 59 à 11 pout le fapipprc plus précis- de Içur preniiet refroidiilement) & pour ie fécond , Id rappou dbnnéi par. les expérîe;ices pré- faites jetant :: 57; :i p, &:: 59** }.* pat les. expériences précédtentes (article LII)\ on aura > en ajoutant ces temps» 11^ à ^8 pour le* rapport encore plus précis de l'entîé^r reftoidiflement du zinc & de là craie. ■î'*^!' ^-Ih '■^y^^-V'^Kî^ ^^'^i-K ^% 4.** Que le tenipa du refroidîflemeng du zinc eft à celi^t du refroidilTeiiieni^ du g)rps» au point de pouvoir les tenit :: 2.» : 7 pair les préfentes expériences, &:: }S : 15^ par les. expéwïices^pré-^ (^dentés (art^ L^ïi)yamiiy on auta," ea joutant ces tentp», 66 ^ 11 Ipoar lu ntpportpius ptéci$ de Leur premier reôrof-f diffemenf, & pour le fécond», le rappKjrç donnépar les préfentes expéçienccs? étant 57 : 2 j , & : : loo : 44, par les expériences précédentpsi^arric/é| LXIJj ^ ^ on aura >. en ajoutant cestçmps^ .1 5,7 à éyi pour le rapport encore plus précis da L'entier refrotdtilèmentdu^ zinc ^ du gfps* S«* Qne !e tehips en refroidiflèmeat dei antimoine eft à celui ducefroidtflemenQ Riij 11 > 1 \-'ff . ■'K Ê^ fL: •*f r. ; . Al*. 5 5 ô Introduction à VHiJloire > de la pierre calcaire tendre , au point de les tenir : : 1 1 : i^ j , & : : 41 : 44 pour leur entier refroidinement. 6.° Que le temps du refroidiflèment de rantimoine eft à celui du refroidiflè- ment de la craie > au point de pouvoir les tenir : ? 11:9! P^' ^^s préfentes expé- riences , & : : 1 3 Y î 12 pat les expériences précédentes ( art, LXIV) \ ainfi , on aura , en ajoutant ces temps ,151^11! pour le rapport plus précis de leur premier xefroidiffement j & pour le fécond, le irapport donné par les préfentes expé- riences, étant : : 41 : 30 , & : : 50 : 3S pair' les e^fpéiiences précédentes {article LX1V)\ on aura , en ajoutant ces temps, ^i à 68 pour le rapport encore plus précis de l'entier refroidiflèment de l'antimoine te de' la craie. ■ -^î^- ■ ^ n^^k\ ^ %^ ' i-^m'^n-. : *in>7.° Que le temps du refroidiflèment de l'antimoine efl è celui du refroidifle- tnent du gyps, au point de pouvoir les rienir :: 11 : 7 , & : : 42 : 25 pour ieur entier refroidiflèment. » 8.^ Que le temps du refroîdiffement de la pierre tendre eft à celui du refroi- diflèment de la craie , au point de pouvoir r;-' i\ • i %. :■ des mirwraux , Paf tîe Exp. 591 les tehî^ : j' 1 5 j : '9 ~, par les préfentes' c^pérrcrtcès , &4f : 14 :.- 1 1 par les cxpé-^ riences précédentes (article LXIV)^ aihii , ob aura > en ajçutatic ces temps » 29 -j à 11 \ pour le rapport plus précis de leur premier refroidiftement -, & pour lé i^cçiï\à , le rapport donné par les pré-; fentes expériences, étant :: 4.4 : 30» &. : : 49' : 3 8 par le^expériences précédentes » (^^rr, LXiy )s on ^ura , çn ajoutant cesv temps , 9^ ' à <5Ï pour le rapport encore plus précis de Tentier refroidiffement de la piètre tendre & de la craie, i ^S Que le temps du : refroidiflement: de la pierre ^calcaire tendre cft à celui du refroidîHeiiient du gyps > au point de les tenir : r 15 t !' 9^ P^^ ^^ préfentes expé** riences 'j & :: 1 1 : 4 -^ par' les expériences précédentes-/ riences préfentes i éranti::i 44 12 23 , & j : : : «7 r: ik:par lès ^exâpéficnccs préoé-^ \ àtv&ç^( article ■X^Xrill) -, on aura it en ajoutant c^^ itempKv^i â:)5^ pour le Riv ff^t. ïmrtiduckm àVHi/lôirê\ ttpport encore pluls précis de l'entier lefroîfiiflèmcpcdeilâ pisecrcbççndcç Se d\k, gypsi, *' ^ -''■■/ \ ■ •.•-..•4V^'-' •'' *'■ lo.^ Que le cesnf» du * i^efroidiflfement dé la craie eft à cditi du refi'oidt(remeA& du gfps > at> point de les tenir : 197:7 par les préfctites; expériences S B^ ' 1 V ; I ^ pat Ips : «xpériencc» v p^ 'ccfleiâus^ f^arti LF'J) \ mby on aur9> e:; a;- ucairt* cpy temjps, 514 ^ il .1) pr^ir U rapport plus pnécis de leur piTenfikr lefroidme^ naent ; 8c pour le fécond , le rapport dpnné , parles préfentes expériences , ecant>::'3o> Z iji éc :i f^tii 57 par les eiqpérietiçes pcécédences' /art/Wr L4^I) \ on 9^t^ , en ajoutant cesr temps,! lot }àt^8«.fvi.:# t ., . * TABLE 'Uw. ,♦ .■•'•• !» ■ • -.*N v: Des rapports du refroidijfcment des différemçs.fubftances minérales. -îf^ïl»- .OO^tj Tài 3e..... ' ï 1 2 Intfer ■■i * Premier reflroidlffemenl. tpftoîdii ementi Émeril....... loooo à 91 17 — "^^^m,:^ Chîtic. . . . - . . JLOQoo à 8 y 12 — ^ 702. Of ioooo à Sido-r-iii^g*^^ Zinc , .,, .^oooQ à 75^4 — 63io,»r,. 6804 Argent xoooo à 7619 — ^7-2.f. Marbre bkmc. loooo à <774— <>7^» Marbre 00m- .■'•-'''••"•¥" ' Rv ^ ;, V / ^'"'* calcaire >f.. ) ?{'t ^« dure:..'-. .. loooo à (Î617— 6274, .aiâ%r,f*:.îl Grès......... loooo à f796— 691Ô. 'kim%tln% 1 Verre... i,.'. loooo à yy7<î — fSof. • .4(lléJi|;?'rir^ • lftombw.,.;7. loooo à ^143 — 6482, fiîlj&^t ti lÉtahi. ^. . .^ . loooo \ 4898—4921. î4fî:;w:: /Pierre calcftc jif^^vy.»*i»'i^w tendre...., loooo à 4i94"~4<îy9, U'< ^ /-' • ' |Gïaife..V'. ,•; .7 lOooo à 4198—4490. c'>!SE ' ' fBifmuth.. '.,.*• loooo l jjgo— 4081. '4l>4-4-., I Craie........ loooo à 308^— sVs. ^Ml'rl "• ' l^yP»- •'•••••• loooo à 232;— 2817. * * #' f ' ^®**" •*•••••• ïoooo à l8do— .1 549. ^t^-. / Cuivre..', r; ^ loooo à 8519—8148. ' :.j4*]ïftl:.»r I O' loooo- à 8 y 13 — 8 y(îo. '■■^"^^■im^^U-, l2pinc.. v"..7. 19000 à 8390—7692. i^. irïsrfff-*^ lArgent .t ioooo à':^78— 789;. ^ Cuivre &.. / /l^ie«e calcaire .,^..^^ ,^,,,^^ «. it.j«^^*i ;--* X dure... . ,-, ; loooo à 7304—69^3. ; ^'^s^kw-^'^ fGrès. . .• loooo à 6f|2*— 9J17, 5 ' i*|:4S^«>-55 1 • : .'rf " ■r'^^^ ^ 1^ î9— 3817. i ^ lAitaic , . loooo i i<î84— aïo f . •^yJ^^nrl'ir^^W^ ^ 1(3^8—1947. JBois. . . .-.^^'^;^. lOQoo ^ lyyi— 314^. •(<- I' I oo'i v^^iu ( è i TO'oi ....... .'l'rmî^ 1 5Ôï,ï7i.JT'. .- . .7 .I.OOÔO à 9i^^-^'^H4' zinc. .7. -s ^. . . loooo à 8 y7i — 92 y o. Argent., ...■;^ loooô àj8i9y— 7815, Miihié cottk" '^^'^^W muni..'. .;. looôb 'i'7^38— 8019. Giis..T.7T;î. iocoo à 7333 — 8160, Vctte,.^. ; .'. .V ibooo à' 6667 — 6y^, "'Plomb. . . Vv.'T wobo à^ Ci79^-7i67- ÉtaiM... //.•/. ïooop à' f74^-*'^9i^» t«i^4re,......io9ôo i yiô8— yg3J. Glatfei'.vVk". loûôo à ^6^z-^6i6j. Bifmuth.,,... loooo à, y<î85 — y9y9. Antiiî^oiiiç. ,- . Jpooo à^ yi3o— *y8o?, Octt,i.:,,. loopo à^ yoO{>-^4^^X Ctaîè. .:,'^', .> i r<;J6$>b àMoûS— 4i68* Rvj '^i: > i i; '%' ■i . „ . . .,.^ Entier 4^. .^ ;lJ ? ^-U^ r Vond^ r«ftoidUI!BflfMMv ' r^oidilTement» , .<^î>c5w.c^. /^.^ri..... it5ëdâ'i/474— 9304. '.'■ 22 Argent., i . i . . loooo i ^t^93($— 868^. Aftbïe^brahc: ' IÔ60Ô i WoI-a^^«5, • rn'tôir î . '. ; •. *. • tôôofc^ 1 V343U-.745 y. #i«tè calcâiYt ' ' ) dure. ...... loooo \ 7383 -^7 f itf. Grès.0: . ,;v; . . loooo àr 7 3 68 — ^7617. Verre........ loooo à 7103 — f93i. Plomb....... loooo \^ 6S^6 — 7Joa. Écaim;. *.,..., .ioooct^à|d324— ^o ji» IPiWfciralcaixe. . . . ) i j^ j; ■t(cn4fe... . .... ?^9ooQ^à|6o87— fSli, Glaîfc. . . , »,. ,> 19000/àl' y gi4— yo77^ ^ii>n^tJi. . . , , . iQooo h f tf f 8p— 704J. ^orceJ^ne. , . . loooa ^ Hitf— f f 93» Antioipmc.. » loqça/àf 739; — 6348. , -;^ f tv^^PT r .> i9*^^5^'2• • • • .— ; . ïpo--H-'j{#-R G.£ .?/-2l' ''' :\." . ; ? ^ — y.: '/'Mé^tti Wanc. io«ooi à IBôSi— 92.00. mun ioood I 75112-—104P. ■■•^l Pîèiiecalcaîrc-'^'^^^''- !" dtifc,,.. ... 10006 à 7436— 8 ySo, Gr^i . . . .• .^ . . ïôôa> à 7361 — 7767. . - Vtlrre. . . . . . . loobo à 7230 — 7112., *» ••^•\ PfotBb.... . .; 16000 à 71 f4 — 9184, ^*Étain..,..v.; lOOOÔ i 6176"— 6i%% Fkf fc calcaire . /l^ j ï rendre... .-. lopco à .^l78»r-^62!87. Jaife... .... loooo à 6034— (Î710. ' ^ Bilinuth ^000 à 6308— «8877. -s~ m-Porcelaini.. ., loooo à Jjj«-f^ja42* / . , '• .-vif.'' " '■■ .îfiftfcMîiiWcfiyi _i.i V T.i V ,,i,..L;- ;■■ Entier V J-. .. Tremwr refroidifleiMnt/, tefroidWemenf, o yàr Antitàkoini^.'i 16666 à 5^92-— 76 j 3. *^^^^**~*: V6crc...A.v.v 10060 à ^oq--J6j8. Argent &.T7<^"**^-'-'''--'-^ ^°°^^ à^^^io—yooo. * • " "; I ^yP*"»'^^ ' • •- xoboo 4 ^79— .3 365, .gv,. :^^?/^ Bpi8.:.vTV.- ..^■;: .loopp:^^!^ 5:3---l8(54, „ tï ^ '^ t Pierre, ponce,. i9PPP.>à. 20/9-^i îz'y . " '^MARBRE Éi^NC, iv I Marbre com- ^^ — ;l- ^ ,^ _ mun loooo à 899^— '^jof. " Pierre dure. . . ioopp â_ S f 94-— 9i 30. Grès..-..,,'.,. 10000 à 8186— .8990. ij^-^l I Plomb.... V.; loobo à>76o4— y^y. Étain..T...'; .. loooo à 7143—- 5791. tendre... ,. loooo à ^791 — 7218. f *»-r ■ GlaircTT.*;. . loooo à (Î400— 6286, Antimoine.,'; loooo à 6286 — 6792. .^f T- r ■ Ocre.... ....•?■ ïopo^ à 5400 — n7i. X » , .> } I Gyps,. , i , . . . . 1.9000 tl 4920-Jf ii<î,^ •UC --^r..u<^®i«-*>»>*-.- ^°^°° ^ 2100— 28J7. MARBRE COMMUN. ^Pierre dure... loooo à 9483— 9tfyf. commua ôc. S ^'^^^' """' ^°°°° à :87<î7— 9273. ,C Plomb..,.. .-..,,. loooo a 7<'7i-'^^9o. i^^J:. --!\ .^f'.i;M>'r- Pwmler tefiroldlfleinèntî refroididemcnt '"■^^y"^^ \ Pierre tendre. looûo à 7317 — ^79^9. iGlaife...,,.,. loooo à 7i7i — 7ii3. €oœmunV.\^"''"''^"*--- ^°^°^ * ^^79— 8333. 9.1 <•., AOcre... ...... loooo à $136— (S393, ."'t >'-f''^ / Craie. -.7;; . . . ' ioooo à j'ySi — 6333. PIERRE CALCAIRE DURE. ... - V Gris. .7. .-.rr. loôoo à 9itf8— -93 r r. Verre 1000018710—8352. I Plo;iib. vr. ... IOOOO à 8 f7l—- 793 1. Pierre 7 ^"*"' • • •• • • • i°^'^o à* 809;— 7931. ëurc&.,.i;r. \P*^«« tendre. 1 0000 à 8190—8095. s »< ; i Glaife... .v. . . loooo à 0190— 6897, Ocre. . . j . ,-, . ; loooo à 4762— y 5 17. Bois... .■,.7.. IOOOO à 219;— 451^. ■ vx* [Verre.-.,-.... loooo à 93i4-— 7939. \ Plomb. .7. y.. loooo à 8f6i — 8950. çj^gj^.,^ /Étain...V7... IOOOO à 7667 — 7<î33. '^'■'^^^S Pierre tendre., loooo à 7^47—7193. • ' -"^'7 Porcelaine,... 10000 à 7364 — 7059. / 4^9 JittfÊk0im à7' Moitié ^ •Aj;u5î - . „ Entier .îf.snji.i.,oVi>i mowerrefitpidiriitmenf» refroidirtement; LBoîs,...; f... ioooo à 23^8— 4818, : ; / Plomb.. .t.-.'. ' îôôoo ï 9318—8 f48. .. ^ ^ ^^ \ Etain .,......*' icSooo à ?I07"— 8 679. "^ '* ■; > "^ 1 Gialfc. . . . : : ; ; ■ 10000 i 793 s — 7^43 . VCïtC jj- -/P**'^"^**»"^--* • 10000 à 769i — 8863. / /,*""\Ocre...... ... locoo ^ 6289— tffoo, iCraie. ..... . , loooo à 6104 — (5i9î. ^^,^. vV Gyps.. ..•.>.. loooo à 4160 — 6011, *" . i i .^. ^ ^**"' • • * • • • • • ^°°°® ^ ^f 47— ; y 14. ' "'Étaîii....7T.. loooo à »tf9f.,-,8j3J, Pierre tendr*. loooo à 8437—7192, jQlaifc.......,< loooo à 7878—8536. 'sifmuth...... ïoooo à 8698—8750. lOcrc... .♦«.. lQ00O,à 6060—7073. ^ , ^ Craie. ....... loooo à 1714^—6111, Gyps ,., loooo à 4736— y7ï4» ^'v::': Ê TAIN. ..(:,::•;.-) *..u. ». rGlaifc........ loooo à a823 — 9^24- C. BMmutfa.. . k . j^ toooo à 8^8—9400, . nié8)'^^^ iHen^Él W(00 ^ ^ jo8— tfjoa» 46 i Introdu3ion à t'Hifioifè' »J:-IA.N T I MO I N E. '•^■' ' - *^ .' • V- . . ■ ; Entier .{ ; ; - --^, j. ' Prciïjier refiroidifTement. refroidiiTement. ' . . fCraie.....!'..' loooo à 8431^-7391. Antimoine fc,.-C - ,^,.jLGyHS ..•.. 10000 à i«53 — J475. f Craie. loooo à 8^f4 — 8889. Ocw fie , », < Gyps. , ^ .... . , . loobo à '6 364^ — 9062. .:U( — t^ ^vCBoisk.j.1.,...^,.. ^Qooa à 4074—^5128. ■■■•^ o -*•' 'K r '^ Craie & gyps.. , . « . .*. . . . . . /»' -loôôo % «<>(Î7— 7920. .'.JVK-^^KvS i. *^ ^ *^ ^îii'O.i ^ . r Bols » . , looôôi ^ 8000»— f 1 TO." (.Pierre ponce.*. Tooo©» a 7000— 4)00. . ^V BOIS. Bois fie pierre pùncCM. , •vi«v«: looùo à 8710— «8 182. • - Quelque attention que j'aie donnée à mes expériences; quelque foin' que -J'aie pris pour en rendre les rapports plus exads^ j'ayoue qu'il ry ^ encore quelques împerfedïiôns dans ^ cette Table qui les contient tous 5 mais ces défeuts font légers •?:■- t> ^J des Af/n/mwx , Partie Evp. 40 j & n'influent pas beaucoup fur les réfulcacs généraux \ par exemple > on s'apercevra aifément que le rapport du ztnc au plomb , étant de ^i 0000 â 6^51» celui du zinc à rétain devroit être moindre de 6oooi[ tandis qu'il fe trouve dans la Table de 6777« il en eft de même de celui de l'argent au bii^nuth , qui devroit être moindre que de 6 jo8^ & encore de celi4 du plombàlaglaife, qui devroit être de plus de 8000, & qui ne fe trouve être dans la Table que de 7878 , mais cela provient de ce que les boulets de plomb & de bifmuth n'ont pas toujours été les mêmes , ils fe font fondus auffi-bien que ' ceux d'étain & d'antimoine, ce qui n'a pu manquer de produire des variations,- dont les plus grandes font les trois que' je viens de remarquer. Il ne m'a pas été poffible de faire mieuxdes difFérens boulets- de plomb, d'étain, de bifmuth & d'anti- moine dont je me fuis fucceflivement fervi , étoient faits , à la vérité , fur le même calibre , mais la matière de chacun pouvoît être un peu différente, félon la quantité d'alliage du plomb & de l'étain -, car je n'ai eu de l'ètaîn pur que pour les deux. • ï ^1 404 JntroduclUfi à VHiJloire Î>remiers boulets : d'ailleurs il refte aflez euvenc une petite cavité dans ces boulets fpndus 9 & ces petites cau(e3 fuflirent pour produire les- pecites différences qu'on ppufF» reniarquer dans ma Table* Il en eft de même du rapport de Técain à-rccre, qui devroic être déplus de 6 000 » & qui ne fe trouve dans la Table que de ^SSiy parce que i'ocre étant une matière friable qui dii^inuc par le froctemenc^ j'^i été obligjé de cliangcr troi» ou qtiacre fois, les boulets d ocre. J avoue qu'en donnant à ces expériences le double du très- long temps que j'y ai employé» j'aurois pu parvenir à un plus grand degré de précidon , mais je me flatte qu'il y en a iufiiramme» 1: , pour qu'on foi^ convaincu de la vériié des réfultats que l'on peut en tirer. Il n'y a gpère que les perfonnes accoutumées à faire des expériences > qui fachem combien il t9i diâBciledeconAater ufi feul fait ue la Nature , par tous les moyens que l'art peut nous fournir; il faut joindre la patience au génie » & fou vent cela ne fuifit pas encore» il faut quel- quefois renoncer, malgré foi , au degré de préçifîon que l'ou deureroic^ pai:ce que affez >ulecs pour quoi! ies Minéraux ,Partîe Exp. 40 $ cette précision en exigeroit une toute auffi grande dans toutes les mains dont on fe fert ) & demanderoit en mêrae temps une Î)arfaite égalité dans coûtes iesmatièFes que 'on emploie ; auffi tout ce que Ton peut faire en Phyiique expérimentale, ne peut pas nous donner des réfultats rigoureu- fement exads, & ne peut aboutir qu'4 ties approximations plus ou moinsgranâes \ &, quand Tordre général de ces approxi* mations ne fe dûment que par de légères variations , on doit être fatisfoit. ' Au rofte , pour tirer de ces nombreuses expériences tout le fruit que l'on doit -en attendre, il faut divifer les matières qtfî en font Tobjet , en quacce claflès ou genres fdrtïcrens. i.** Les métaux; 4.° les denw- métaux & minéraux m écàiliques', 3.^ lesTubA^ances vitrées & vitrefcibles *, 4.** les fubftances calcaires & calcinables. Comparer -ènruitc les matières de chaque genïe entr'elles > pour tâcher de reconnoître la caufe ou les caufes de Tordre que fuit le progrès de la chaîeur plomb , argent , or , cuivre, fer , dans lequel il n'y a que Tétain qui conferve fa place. Le progrès & la durée de la chaleur dans les métaux ne fuit donc pas l'ordre de leur denfité > fi ce n'eft pour Tétarn qui, étant le moins denfe de tous, eft en même temps celui qui perd le plus cor fa chaleur', mais Tordre des cinq autres métaux nous démontre crue c'eil dans le rapport de leur fufibilité que tous reçoivent & perdent la chaleur, car le fer eft plus difficile à fondre que le cuivre, le cuivre Teft plus que Tor, Tor plus que l'argent, l'argent plus que le plomb» & le plomb plus que Tetain ; on doit donc en conclure » que ce n'eil qu'un hafard (\ la denfité & la fufibilité de Tétain fe trouvent ici réunies pour le placer au dernier rang. Cependant ce feroir trop s'avancer que de prétendre qu'on doit tout attribuer à h fufibilité, & rien du tout à la denfité] 'uîvant irgent, lequel iialeur, :uivre , ain qui chaleur Tordre Tétain )us, eft le plus îs cinq ue c eft iic que eur, car que le or, Tor que le rétain -, ce n eft ufibilité our le :er que ibuer à lenfué j des Minéraux y Partie Exp. 407 la Nature ne Te dépouille jamais d'une de fes propriétés en faveur d*une autre , d'une manière absolue -, ceft-à-dire, de façon que la première n'influe en rien fur la féconde, ainfî la denHté peut bien entrer pour quelque chofe dansie progrès de la chaleur *, mais au moins nous pou« vons prononcer affirmativement que, dans les llx métaux, elle n'y fait que très-peu » au lieu que la fuiibilité y taie pcefque le tout. •'•"^^/ ~''' '• ■ '■' ' Cette première vérité, n'étoit connue ni des Chymiftes ni des Phyficiens , oti n'auroit pas même imaginé que l'or , qui eft plus de deux fois & demie plus denfe que le fer , perd néanmoins la chaleur un demi-tiers plus vite. Il en eft de même du plomb , de l'argent & du cuivre , qui tous font plus denfes que le fer , & qui , comme l'or , s'échauffent & fe refroidifient plus promptement *, car , quoiqu'il ne foit guefîion que du refroidifTement dans ce (econd Mémoire , les expériences du Mé- inoire qui précède celui-ci, démontrent à n'en pouvoir jouter, qu'il en eft de l'entrée de la chaleur dans les corps comme de fa fortiç, de que ceu>( qui la reçoivent 4 o 8 Introâuclhn à t^HiJloîn le plus vîte, font en m$me temps ceux as affez Facile de is decrès dennté-, [6s deux, >nftances,| ^s Mine'raux , Partie Exp. 41^ nous n'avons pas encore acquis les ConnoifTances néceflàires pour prononcer affirmativement fur ce fujet , qui eft d une affez grande importance pour mériter des recherches particulières. Le même métal traité à froid ou à chaud , donne des réfultats tout différens : la malléabilité eft le premier indice de la duâilité, maïs elle ne nous donne néanmoins qu'une notion ailèz imparfaite du point auquel ïadudtilité peut s'étendre. Le plomb le plus fouple , le plus malléable des métaux, ne peut fe tirer à la filière en fils auffi fins que l'or, ou même que le fer, qui, de tous, eft le moins malléable. D'ailleurs il faut aider la dudilité des métaux par l'addition du feu , fans quoi ils s'écrouiflent , & deviennent caftans , le fer même , quoique le plus robufte de tous , s'écrouic comme les autres-, ainfi, la ductilité d'un métal & rétendue de continuité qu'il peut fupporter, dépendent non-feulement de fa denfité & de fa fufîbilité , mais encore de la manière dont on le traite , de là percuffion plus lente ou plus prompte, & de l'addition de chaleur ou de feu qu'on lui donne à propos. Sij 412 Introduclion à VHifloire Maintenant fî nous comparons les fubftances qu'on appelle demi-métaux & minéraux métalliques qui manquent de dudtilité , nous verrons que Tordre de leur denlité eft , émeril , zinc j antimoine » bifmuth , & que celui dans lequel ils reçoivent & perdent la chaleur eft , anti- moine 5 bifmuth, zinc, émeril, ce qui ne fuit en aucune façon l'ordre de leur denlité , mais plutôt celui de leur fufibilité -, Témeril qui eft un minéral ferrugineux , quoi- qu'une fois moins denfe que le bifmuth , conferve la chaleur une fois plus long- temps -, le zinc plus léger que l'antimoine & le bifmuth , conferve auflî la chaleur beaucoup plus long-temps \ l'antimoine & le bifmuth la reçoivent & la gardent à peu-près également. Il en eft donc des demi- métaux & des minéraux métalliques comme des métaux : le rapport dans lequel ils reçoivent & perdent la chaleur , eft à peu près le même que celui de leur fufi- bilité, & ne tient que très- peu ou point du tout à celui de leur denfîté. Mais enjoignant enfemble les Gx métaux dts Minéraux , Partie Exp. 4 1 j 8c les quatre demi-métaux ou minéraux métalliques que j'ai foumis à l'épreuve, on verra que l'ordre des denfîtés de ces dix fubflances minérales , eft ', Émeril , zinc , antimoine > étaîn , fer > cuivre, bifmuth, argent, plomb, or. Et que l'ordre dans lequel ces fubftances s'échaufFent & fe refroidifTent , eft ', Antimoine , bifmuth , étain , plomb , argent , zinc , or , cuivre , émeril , fer. Dans lequel il y a deux chofes qui ne paroiflènt pas bien d'accord avec l'ordre de la fufîbilité : i.^ L'antimoine qui devroit s'échauffer &ferefroidirpluslentemeut que le plomb, puifqu'on a vu par les expériences de Newton , citées dans le Mémoire précé- dent, que l'antimoine demande pour fe fondre, dix degrés d^ la même chaleur , dont il n'en faut que huit pour fondre le plomb 5 au lieu que, pat mes expériences, il fe trouve que l'antimoine s'échauffe & fe refroidit plus vite que le plomb. Mais on obfervera que Newton s'eft fervi de régule d'antimoine , & que je n'ai em- ployé dans mes expériences que de l'anti- moine fondu ^ or le régule d'antimoine ou Sii| 414 tntroduêlion à PHiJloire l'antîmoîne naturel eft bien plus difficile à fondre que rantimoinè qui a déjà fubi une première fufion •, ainfi , cela ne fait point une exception à la règle. Au refte, l'ignore quel rapport il y auroit entre Tantimoine naturel ou régule d antimoine Se les autres matières que j'ai fait chauffer & refroidir \ mais je préfumé d'après l'ex- périence de Newton , qu'il s'échaufferoit & fe refroidiroit plus lentement que le plomb. 2.° L'on prétend que le zinc Te fond bien plus aifément que l'argent, par confé- qucnt il devroit fe trouver avant l'argent dans l'ordre indiqué par mes expériences, fi cet ordre étoit dans tous les cas relatif à celui de la fufibilité -, & j'avoue que ce demi-métal femble , au premier coup d'oeil , faire une exception à cette loi que fuivent tous les autres , mais il faut obfer- ver j i.^ que la différence donnée par mes expériences entre le zinc & l'argent eft fort petite j 2.° que le petit globe d'argent dont je me fuis fervi , étoit de l'argent le plus pur , fans la moindre partie de cuivre , ni d'autre alliage , & l'argent pur doit fe fondre plus aifément , 6c s'échauffer des Minéraux , Partie Exp. 41^ plus vite que Targent mêlé de culvte î 3.° quoique le petit globe de zinc m'ait ité donné par un de nos habiles Chy^- miftes (a) i ce n'eft peut • être pas du zinc abfolument pur & fans mélange de cuivre , ou de quelqu'autre matière encore . moins fufîble. Comme ce foupçon m'étoit rc^é, après toutes mes expériences faites, j'ai remis le globe de zinc à M. Rouelle qui me l'avoir donné , en le priant de s'affjrer s'il ne contenoitpas du fer ou du cuivre , ou quelqu'autre matière qui s'op- poferoit'à fa fufibilité. Les épreuves en ayant été faites > M. Rouelle a trouvé dans ce zinc une quantité alTez conddé- rable de fer , ou fafran de mars : j'ai donc eu la fatisfadion devoir que non^feulemenc mon foupçon étoit bien fondé, mais encore que mes expériences ont été faites avec affez de précifîonpour faire reconnoître un mélange dont il n* étoit pas aifé de fe douter : ainti , le zinc fuit auili exaâemenc que les autres métaux & demi -métaux ^ dans le progrès de la chaleur l'ordre de (a) M. Rouelle, Démonftrateur ^eChymieaux écoles du Jardin du Roi. Siy # 41^ Tntroduclion ci VHiJloîre la fufibilîcé , 8c ne fait point une excep Ali à la règle. On peut donc dire , en général > que le progrès de la chaleur dans les métaux , demi-métaux & minéraux métal- liques, eftenmêmeraifon, ou du moins en raifon très-voifine de celle de leur fufîbilité (b). 1 : ï ^ ^• . Les MATIERES vitrefcibles & vitrées que j*ai mifes à Tépreuve , étant rangées uiivant Tordre de leur denfité, font : Piert e ponce , porcelaine , ocre , glaife , verre , cryftal-de-roche & grès*, car je dois obferver que quoique le cryftal ne foit porté dans la table des poids de chaque (h) Nota. Le globe de zinc fur lequel ont été faites toutes les expériences s*étant trouvé mêlé ' d'une portion de fer, j'ai été obligé de fubftituer dans ïa Table générale , aux premiers rapports , de | nouveaux rapports que j'ai placés fous les autres, par exemple, le rapport du fer au zinc de loooo à 7654 n'eft pas le vrai rapport , & c'eft celui de , 10000 à 6804 écrit au-deflbus qu'il faut adopter ; il en eft de même de toutes les autres correélions que j'ai faites d'un neuvième fur chaque nombre, .parce que j'ai reconnu que fa portion de fer contenue dans ce zinc^ avoit diminué au moins d'un neuvième. its M/ntfVtfWjf, Partie Exp. 4 t 7 matière que pour 6 gros ii grains, H doit être fuppofé plus pefant d'environ I gros , parce qu'il étoit fenfiblement trop petit, & ceft par cette raifon que je l'ai exclu de la table générale des rapports , ayant rejeté toutes les expériences que j'ai faitesavec ce globe trop petit. Néanmoins le réfultat général s'accorde aflèz avec les autres , pour que je puifTe le préfenter. Voici donc l'ordre dans lequel ces difté- rentes fubftances fe font refroidies. Pierre ponce , ocre, porcelaine, glaîfe, verre , cryftal & grès , qui , comme Ton voit , efl: le même que celui de la denfité > car l'ocre ne fe trouve ici avant la porce- laine que parce qu'écanune matière friable9 il s'eft diminué par le frottement qu'il a fubi dans les expériences*, & d'ailleurs fa denfîté diffère fi peu de la porcelaine ^ qu'on peut les regarder comme égales. Ain(t , la loi du progrès de la chaleur dans les matières vitrefcibles & vitrées , eft relative à l'ordre de leur denfîté , & n'a que peu ou point de rapport avec leur ftifîbilité , par la raifon qu'il faut , pour fondre toutes ces fubftances , un degré prefqu'égal du feu le plus violent > & que 4 î 8 Introduction à VHiJloire les degrés particuliers de leur différente fufihilité font C\ près les uns des autres 9 qu'on ne peut pas en faire un ordre compofé de termes diflinâs. Ainfiyieur fufibilité prefque égale, ne faifant qu'un terme , qui eft l'extrême de cet ordre de fufibiiité, on ne doit pas être étonné de ce que le progrès de la chaleur fuit ici l'ordre de la denfîté , & que ces différentes fubftances qui toutes font également diffi- ciles à fondre , s'échauflent & fe refroi- difïent plus lentement & plus vite , à proportion de la quantité de matière qu'elles contiennent. On pourra m'objedter que le verre fe fond plus aifément que la glaife y la porcelaine , l'ocre & la pierre ponce , qui, IBiéanmoins s'échauffent Ôc fe refroidifïënt en moins de temps que le verrez mais l'objeétion tombera lorfqu'on réfléchira qu'il faut, pour fondte le verre, un feu très-violent dont le degré eft fi éloigne fies degrés de chaleur que reçoit le verre -dans nos expériences fur le refroidifTemen^, flu'il ne peut influer fur ceux-ci. D'ailleursi r^n pulvérifant la glaife , la porcelaine» locte&Japicrre ponce, & leur donnant I , des Minéraux ,Partîe Exp. 4 1 9 des fondans analogues, comme Ton en donne au fable pour le convertir en verrez il eft plus que probable qu'on feroic fondre toutes ces matières au même degré de Feu, & que par conféquent on doit regarder comme égale ou prefqu'égale leur réliftance à la fiilîon, & c'eft par cette rarfori que la loi du progrès de la chaleur dai:s ces matières, le trouve pro- portionnelle à l'ordre de leur denfité. I V. Les matières calcaires rangées fuivant Tordre de leur denfité , font : Craie , pierre tendre , pierre dure , mar» bre commun, marbre blanc. L'ordre dans lequel elles s'échauffent & fe refroidiflent, eft craie, pierre tendre, pierre dure, marbre commun & marbre fclanc, qui, comme l'on voit, eft le même que celui de leur denfité. La fufibilité n'jr entre pour rien, parce qu'il faut d'abord •un très grand degré de feu pour les <:alciner , & que quoique la calcination en «divïfe les parties , on ne doit en regarder il'eâèc que comme un premier degré de 42.0 Introduction à VHifloiré fufîon, & non pas comme une fiiHon complète *, toute la puifTance des meilleurs miroirs ardens fuffit à peine pour l'opérer; j'ai fondu & réduit en une efpèce de verre quelques-unes de ces matières cal- caires au foyer d'un de mes miroirs , & je me fuis convaincu que ces matières peuvent , comme toutes les autres , fe réduire ultérieurement en verre , fans y employer aucun fondant, & feulement par la force d'un feu bien fupérieur \ celui de nos fourneaux. Par conféquent ie terme commun de leur fufibilité eft encore plus éloigné & plus extrême que celui des matières, vitrées, & c'eft par cette raifon qu* elles fuivent auiTi plus exacftement dans le progrès de la chaleur l'ordre de la denfité. Le gyps blanc , qu'on appelle impro- prement albâtre, eft une matière qui fe calcine comme tous les autres plâtres, à un degré de feu plus médiocre que celui qui eft néceflàire pour la calcination des matières calcaires, aulli ne fuit- il pas l'ordre de la dendté dans le progrès de la chaleur qu'il reçoit ou qu'il perd-, car» quoique beaucoup plus denfe que la craie, fufion îlleurs pérer-, ce de ;s cal- :rs, & laticres es, Te fans y ilement irieur ^ iféquent ilité eft nie que ■eft par (Ti plus chaleur des Min&aux , Partie Exp. 421 te un peu plus denfe que la pierre calcaire blanche, il s'échaufie & fe refroidit néan- moins bien plus prompcemenc que l'une & l'autre de ces macières. Ceci nous démontre que la calcination & la fuilon plus ou moins facile, produifent le même effet relativement au progrès de la chaleur. Les matières gypfeufes ne demandent pas» pour fe calciner, autant de feu que les matières calcaires, & c'eft par cette raifon que, quoique plus denfes, elles s'échauÂenc & fe refroidiflent plus vice. Ain(î on peut aftiirer , en général , que le progrès de la chaleur dans toutes les fuhjlances minérales eft te < jours à très-peu^ prçs en raifon de leur plus ou moins grande facilité à fe calciner ou à fe fondre \ mais qp^^ quand leur calcination ou leur fufîon lont également difficiles ^ & qu'elles exigent un degré de chaleur extrême , alors le pro^ grès de la chaleur fe fait fuiv an t l'ordre de leur denfité. Au refte, j'ai dépofé au Cabinet du Roi, les globes d'oi , d'argent & de toutes les autres fubftances métalliques & minérales qui ont Icrvi aux expériences précédentes > afin de les rendre plus /: ■■;•<;• r 411 Introduction à l^HiJIoire , &c. authentiques, éti mettant à portée de ies vérifier, ceux qui voudroient douter de la vérité de leurs réfultats , & de la conféquence générale que je viens d'en tirer. ' *, - * * '^■i' ».. r / iV du Tome premier. '. \ îrt,&c. ortée de t douter , 8c de je viens .. ♦ iiX *■•; ■ <>■ ■■'■ ■>, i'-X'- ';î'*t|.; ^r« l >*