^%- IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) // ,^^ S^tà,. " êi^^W ^>i — f// ^ V ^ o / Photographie Sciences Corpomtion 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N. Y. 145 80 (716) 873-4503 V3- pu^ « >''■' y- ..^. CIHM/ICMH Microfiche Séries. CIHM/ICMH Collection de microfiches. Canadien Institute for Historical Microreproductions / institut canadien de microreproductions historiques Technical and Bibliographie Notes/Notes techniques et bibliographiques The Institute has attemptad to obtain the best original copy available for fiiming. Features of this copY which may be bibliographicaSIy unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming. are checked below. L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exemplaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibliographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la méthode normale de fiimage sont indiqués ci-dessous. □ Coloured covers/ Couverture de couleur □ Covers damaged/ Couverture endommagée □ Covers rastored and/or laminated/ Couverture restaurée et/ou peiliculée □ Cover title missing/ Le titre de couverture manque I — I Colourgd maps/ D Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black)/ Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) r~7] Coloured plates and/or illustrations/ I ^1 Planches et/ou illustrations en couleur □ Sound with other material/ Relié avec d'autres documents □ Coloured pages/ Pages de couleur □ Pages damaged/ Pages endommagées □ Pages restored and/or laminated/ Pages restaurées et/ou pelliculées Pages discoloured, stained or foxed/ Pages décolorées, tachetées eu piquées I I Pages detached/ Pages détachées Showthroughy Transparence Quality of prir Qualité inégale de l'impression rri Showthrough/ I I Quality of print varies/ □ includes supplementary matériel/ Comprend du matériel supplémentaire D D Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin/ La re liure ser ée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long do la marge intérieure Blank leaves added during restoration may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming/ Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. D 0 Only édition available/ Seule édition disponible Pages wholiy or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image/ Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. D Additional commenta:/ Commentaires supplémentaires.- This item is filmed at the réduction ratio checked below/ Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous. 10X 14X 18X SX 26X 30X v/ 12X 16X 20X 24X 28X 32X The copy filmed hare has bean raproducad thanks to tha ganarosity of : Seminarv of Québec Library Tha imagas appaaring hara ara tha baat quality possibla considaring tha condition and lagibiiity of tha original copy and in Icaaping with tha filming contract spacificationa. Originai copias in printad papar covars ara filmad baginning with tha front cowar and anding on tha ;ast page with a printad or illustratad impres- sion, or the back covar when appropriata. Aii other originai copies are fiimed beginning on the first page with a printad or illustratad impres- sion, and onding on the last page with a printad or illustratad impression. The last reccrded frama on aach microfiche shail contain the symbol ^^ (meaning "CON- TINUED"), or tha symbol V (maaning "END"), whichaver applias. Maps, plates, charte, etc., may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely includad in one exposure ara filmad beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many f rames as required. The following diagrams illustrate the method: L'exemplaire filmé fut reproduit grflce à la générosité de: Séminaire de Québec Bibliothèque Les Imagas suivantes ont été reproduites avec le plut grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec las conditions du contrat de filmaga. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par la premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, salon le cas. Tous les autres exempiaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporta une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporta une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole -^ signifie "A SUIVRE ", le symbole V signifie "FIN ". Les cartes, planchas, tableaux, etc.. peuvent être filmée è des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé è partir de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite, et de haut en bas, an prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 M HIÎ mm^m M'mjTiif I i: 14 \i. HISTOIRE NATURELLE DES VERS. % 1 ri / hs I — ■ *î m H ▲^ M \ ■\ _«♦ ^ ,■««•*!>,,», 4 ■•>,'-'^'"sî1 mm wmi \% HISTOIRE NATURELLE DES VER contenant leur DescriBraK AYEG ÏIGURES DESSINÉ PAR L. A. G.' Membre des Sociétés d'Histoire^Smag^J^Wô Paris , Bordeaux et Bruxelles ; de la Société Philoma tique de Paris ; de la Société Linnéenne de Londres , et de l'Académie de Turin, TOME TROISLÈME. ^-^çf^ '*.* m, I DE L' IMPRIMERIE DE IetR i^ l5«âïJ|.jQ]^ A P A R i $t V^<<* . Chez Deterville , rue du Battoir ,'n* 16. AN X. m m ■•I ù lu « ».-. . . . .•■ i '"m mt H « « M ...H ■•■' / '^ÎM^^ '^^. ■ -l^- -~ ^ ■'^.r>*a»S* ■n^'^mtL'.S^^ rK5r=^ \ HISTOIRE NATURELLE DES VERS. I SUITE DES POLYPES CORALLIGÈNES. SID£ROLlTE, Siderolites , Lamarck, Poljpier libre et en étoiles , à disque convexe en dessus et en dessous y chargé de points tuberculeux , bordé de quatre à cinq rayons courts, inégaux, et n'offrant point de pores bien apparens. K N 0 R R a figuré , dans son Traita des Pétrifications ,Z,^ vol, supp. pag, i8r, n°. 9a i6, la seconde espèce qui com- pose ce genre, et qui a été rapportée de la montagne de St.-Pierre de Maes^ tricht , par Faujas. Le développement des caractères génériques apprend tout Vers. III. ;i ri ^~' ^.JS^ i^l i 2 HISTOIRE NATURELLE ce qu'on sait sur cette pétrification , qui se rapproche un peu des canaérines ou numulites par s^ fc rrae. éi ! fi «H ^1 I H ORBITOLÏTE, Orbitûlites, Lamarck, Polypier pierreux , libre, orbiculaire , miaee , plane ou concave , et poreux in- térieurement. Pores très-petits, contigus, régulièrement disposés , plus ou moins ap- parens à l'extérieur. Ce genre , qu'on ne connoît encore que dans l'état fossile , comprend deux espèces , toutes les deux très-commu- nes à Grignon, près Versailles, mais ce- pendant l'une plus que l'autre. La plus commune, appelée orbitolite applatie, par Lamarck , a, au premier coup-d'œil, l'apparence des numulites; mais, lors- qu'on l'examine avec attention , on voit qu'elle est de la xaèmQ épaisseur par- ^'^-Êh?i»--*t^ mm^m^ DES 0RBIT0LITRE8. 3 tout , et qu'elle est composée de chaque côté par des pores ronds et concentri- ques qui se touchent. Sa contexture, d'ailleurs , ne tarde pas, lorsqu'on la manie sans précaution , à mettre sur la voie , car elle est très-fragile , tandis que les numulites , comme on sait , sont ordinairement fort solides.. Cette orbitolite , qui n'a qu'un cen- timètre de diamètre , sur, au plus, un millimètre d'épaisseur , peut fournir du travail à quelqu'un qui voudroit entrer dans l'examen de toutes les ques- tions que son organisation suggère. Orbitolite plate , Orhitoîites complanata. Plate, et garnie de pores des deux côtés. Guettardt Mém. 3. tab. l3. fig. 3o, 32. Voyez pi. 25. fig. 6, où elle est représentée de gran* denr naturelle. Se trouve à Grîgnon , et ailleors. Orbitolite concave , Orhitoîites concaifa. Concave , garnie de pores seolement sur la surface convexe. Se trouve à Grîgnon , et ailleari. 4 ■::»■ «*«bbP /'/ > < ''! 'J • A \\\ 4 HISTOIRE NATURILLB ISIS, Isis, Linnœus, Poljpîer branchu, composé d'articulation! pierreuses , striées longitudinalement >^ jointes l'une à l'autre par une substance cornée ou spongieuse , et recouverte d'une enveloppe corticiforme , molle, charnue, poreuse , pars îmée de ceTluIes polypiftres. Les isis vulgairement appelées co- raux articulés, sont célèbres par leura rapports avec le corail véritable, au- quel elles avoient été réunies par Lin- nœus , et autres Naturalistes. Ce sont des productions fort élégantes qui or- nent toujours les cabinets où on les rassemble. Leurs espèces varient pour la grandeur, la couleur et la dureté; mais elles ont toujours la forme d'un arbuisseau, sans feuilles. Les isis , étant alternativement pier- reuses et cornées, servent évidemment de passage entre les coraux et les gor- gones; et Lamajck a dû les placer \ Ihi I »><<.. ■^-gn*.. » „ r i L8 US, ioulationf ilement >^ substance îrte d*uuo charnue y lypiftres. lëes co- ar leurs le, au- •ar Lin- ue sont 5ui or- on les ît pour iureté ; e d'un t pier- nment îsgor- placer SKSiSIfl. â entre ces deux genres. Leurs articu- lations cornc^es sont tantôt plus étroites et plus courtes que leurs articulations pierreuses , tantôt plus larges et plus longues : les premières sont presque lisses, demi -transparentes, et couleur de corne. Les secondes sont quelque- fois striées , et toujours inégales, opa- ques et de couleur différente, suivant les espèces ; tantôt elles sont recou- vertes, dans leur état naturel , par une enveloppe molle , percée régulièrement de pores qui , chacun*, contient un po- lype à tentacules , dont la base est unie à celle des autres par une mem- brane ; tantôt il uy a que les articula- tions pierreuses de recouvertes. On peut voir à la pL 2.6 , fig. 4 > où est représentée une coupe d'un rameau très-grossie de l'isis pesse, un exemple de la disposition des polypes. Les isis , comme toutes les espèces des autres genres de cette division , ont été prises pour des plantes par les M 1 :l: ! i .*k. •.j*»«*5»***««r?: ■--"■—" «««s«^:'2sif»«« 't/-'»'*»!»*. H ^ "^RE NATURELLE foées sur les roche^ n? "^^ •'°''* Ce.tecr„ii^P^^":J^. habitent, r^ plus diffiâeTi^'^' «''*«„. fans les autres fienresï^""'' *!"« à raison de k diffl •*' °^'''-e. diverses part^L JT'" "'*"« «^^^ des sertulaiS Ï„TT'°«"^^ «'"e çi-aprés. Ht' îlat^^i: r '•- ^«1 «"fs , ou les «Ss^r r^ "ï"« q" on a reconnus dam ""'[""«es «e serrent qu'à la dIT !*' P"^^**' -elles soucL il Sfr'/ "°"- -pue à aucune .pottrCS" 1 Wîi .Ipfl^»».,»^ "'"l^H»»*»-,, , -1^) ''>*'f* "utt-f^a "■*—«•<•»»-■• Xi»»»*»<|^ ^ :.•-«-. «*rf/ 'LLE "'on a dit, précédent , • Elles sont n empate- ent conti- n hauteur ï"ïtiplica- habitent. ^^est en- ^^^j que 't ordre, ture des ges. On eà celle ïuestion ble que iformesi •Ijpes , e nou- es ob- crois- t dans inter- tnnée. DES ISIS. 7 Isis pesse^ /j'ij^ hippuris. Les articalations pierreuses striées ; les cornées plus étroites. Solander et ElUs , Coral. tab. 3. fîg. i --^ i S. Bumph. Amb. 6. tab. 84. "Guait. Test. tab. 118. £g. 16. <$(^£a , Mas. 3. tab. io5. fîg. 3. et no. fig. 12. F'oyez pi. 26. fig. 3 , 4 , où elle est représentée ré- duite , et sa coupes grossie. Se trouvo daas toutes les mers. Isis dichotorae , Isis dichotoma» Les articulations unies ; les cornées plus étroites et sans écorce. Petiver^ Gaz. tab. 3. fîg. 10. Séba^Wan. 3« tab. 106. fig, 4. Se trouve dans la mer des ludes. Isis ochracée , Isis ochracea. Les articulations cornées saillantes et spongieuses ; les pierreuses presque sans écorce. Èllls , Acta Angl. 5o. tab. 3. Rumph. Amb. C. tab. 85. fig. I. Séba^ Mus. 3. tab. 104. fig. 6. Se trouve dans la m^r des Indes. i 1 ■1 M m ***«t'jH*< •'■'-- «l>*«iHï;y^».*^v;» -ft^Mi 8 HISTOIRE NATUiiErxB CORAIL, CoRjLLniM T l'olypier dendroïde , non articW . . ' "b^tance in.érieurrpier eui ' ^"" *" «olide, «triée à «surface" ' """" ' dWenvaloppeeorS^eTarnT poreuse et polypift„. ' "■"■"'«■» II, es^ peu de personnes cfui ne con noissent le corail cph» « a T plus précieuse de'ja 1^1"'°".'' joufLtisrrBSstS' 'J^'erranée et de ia „.er Rougi " modernes «voient considéré Je co- r«l com„e une production Jérae, nae, Fime, Cesalpin, Tournefort elc pensoient que Je camWA,^; .' ' à cause „1,™'°''""^ plante, cause que la racine étoit fixée aux "«%WW9Sl¥fttWi5j^ 5I1B Lamarck, lé, ayant sa 'e, pleine , t recouirerte » charnue , LU ne con- iuction Ja après les ►s, a fait fi portant, e la Mé- ciens et ie co- inérale , mais la me ap- Diosco- ft,etc., plante, ée aux su CORAIX.. 9 rochers ; et qu elle produisoit un tronc qui se ramifioit en branches. Cette opinion pavoissoit s'être fortifiée jus- qu à l'évidence , lorsque Boccone eut reconnu qu'un suc laiteux transsudoit de l'extrémité de ses rameaux , et sur-tout lorsque Marsigli y eut décou- vert des fleurs en 1 706. Mais , peu de temps après, Peyssonnel, en répétant les observations de ces derniers , qu'il trouva très - exactes , en tira des con- clusions totalement dififérentes , et prouva que ce qu'ils avoient pris pour des fleurs , étoit des polypes, et le suc laiteux , les humeurs de ces ani- maux. Peyssonnel envoya, en 1727, le détail de ses observations à l'Aca- démie des Sciences de Paris , qui y fit peu d'attention ; cependant lorsque Trembley eut découvert les polypes d'eau douce , et qu'il en eut démontré la nature , on commença à croire que Peyssonnel pou voit avoir eu raison; et on en fut persuadé enfin , lorsque Ber- ii ir ;t« !■ II, l\ \ «acres à leur XT '^' ** '«'« «>"- point de vuî ' '°"**=" °°«"'«'« prunter ici. ^ ® ^® ^ ®"i^ °r*naireÏÏ:ri: ^ «V^^^- grosseur varie en ir ^ .' *'°"' '« «èeresdedr«?e^"".^*'J«"^d^i- pas à se divisera ' 1" "^ *^^'^« «viseren un petit nombre de l '^r'iW'- -an-iamntmmii •*««»«., -*^'-«^. lEXLE î remarques productions an. douté que rgones, et ne fussent "n grand sont con- ' nouveau oient oc- ïtions sur tDonati; existe, et de ïem-^ étement lui voit ftement s'ëlève lont ia c dëci- e tarde brede DU CORAIL, It branches qui, elles-mêmes, se divisent,, et subdivisent irrégulièrement en un grand nombre d'autres. Ces sont ordinc^irement ronde] tige; mais il y en a que] platies ou d'anguleuses. La plus grande hautt de corail, dans la Mél d'environ trois décimètd Le pied, la tige et les corail , sont identiques et on y* que un noyau compacte , et une écorce qui l'est moins. La substance intérie ure égale le mar- bre en dureté , même au fond de la mer, excepté à l'extrémité des rameaux où elle est plus tendre que l'écorce; c'est par un préjugé , fondé sur l'ignorance où l'on étoit de sa nature, qu'on a cru qu'elle durcissoit à l'air. Lorsqu'on fait calciner un morceau de corail , on voit qu'il est formé de plusieurs couches concentriques. En dehors, le corail est cannelé ou \1 li t* MT^saM^. ■ ■«"f-*ia^cLrP''''°"^i°i- J^'MJïte de lWb,^""'^'^*''«n« toute ^e pied. ^®*' «w - tout vers . -^ ces cannelures n.,»! • '^'««^dia.ement une !^'^''' f«'««che, 5' composée ^s de vais- s ces par- orps rëti.. ^"rs petits >^anciiatre -es. A ces ^^s plu- . > Renient, au co- et c'est renfer^ mes BU CORAIL. doit i3 qu on doit attribuer la forma- tion de la partie dure, comme ils doi^ vent eux-mêmes l'origine aux poljpes. L'ëcorce est molle, et de couleur moins foncée que le centre. Elle est formée de petites membranes très-dé- liées, ou de petits fils , auxquels sont attachés des corspuscules, en si grand nombre , qu'ils la cachent presque à la vir Elle est traversée, dans sa longueur , par des tubes cylindriques parallèles et très-rapprochés ; de côté et d'autre, il en sort d'autres vais- seaux plus étroits , qui ont communi- cation avec les membranes de la tu- nique. Par ces derniers , coule une liqueur laiteuse. La surface de l'écorce du corail, nou- vellement, péché et glissante est tuber- culeuse, et s'enlève aisément; mais» lorsqu'elle est desséchée , on ne peut plus l'ôter qu'en la réduisant en pous- sière. Les tubercules ont leurs bases larges Vers, III. z i '.' i^ / ? ■ V. I î'- '4 HlJTOIRi MATURBm '. ^^"* P«r une duphcaturfl fl« _ Chacune de œs cellules donne re- traite à un poljpe blanc, mou et ^„ nl<.n T 1^ opposées, et sur le tnêmp plan, La bouche est située au cenS ^ tentacules : elle est évas^! f^n ouverture, et sillonnée dans L , gueur par huit stries PI u ^°°- vçntredel'anLÎ '■- ^' ^*' '« »e X animal, très-court, et eufiè- '^m ^n-ttSamu, St (;ife^ - .'.,!,- ^'*^*M**^*-..«^.. 'et est tér- ' divisée en coraii finit ^> qui sont c vêtu es in- licatur© de tié de leur entre, un re du co- ' > d'autant sont plus bnne re- >u, et un entacuJes appendi- ngées sur ïe même :;entre de ée à son sa Ion- s, est Je etejQtiè- Dtr CORAII,. i5 rement détaché des parois de la cellule, ou au moins n'y tenant que par un ligament très-foible. Dès qu'on tire de l'eau le corail , on qu'on le touche, tous les polypes âé contractent. Dans cette opération les appendices des tentacules rentrent en elles-mêmes, comme les cornes des limaçons 5 ensuite , chaque tentacule se replie vers le milieu , sa partie supérieure se place sur les lèvres , et la bouche se ferme. Veut pouvoir ob- server ces polypes , il faut plonger le corail dans l'eau de mer , immédiate- ment après qu'il a été péché. Donati a vu, au b^s du ventre de quelques polypes , des petits corps jaunâtres qu'il croit être leurs œufs, contenant de ces corpuscules qu'il â. trouvés , tant dans l'écorce que dans k substance même du corail. Ces œufo se détachent , se fixent aux corps sur lesquels ils tombent, s'étendent par le bas, el lorsque le fœtus 'est de-^ ■ rV-'f. 'ï^ais encore rl« «^ * * uu corail , droitencoreS.' ''«Pendant ilfa„. résultats de IwS ? ''""^ "' *°"« 'es wis ae i expérience sont d'accorrl avec ceux que donne la théorie '°"* roiie vTf™ "",* °^'^'°=''rement d'un Ke „ •■ 5"«¥efois , il est couleur de rose ou jaunâtre ; mais toujours a'nsxquel-aobser.éDo„atl, atuS' ZZTr' ''' Wanch'e Vt t forceest de plusieurs teintes, plu, fo; biement colorées que l'intérieur ter?„éTeTi''r°"''"''^^»^^«Médi- œrranée et dans la mer Rouge ait^rhi -xrodiers dans toutes les^dîrS:!;! '■-^-*«r- .^^_,*>v--^' ''*-«-f-*> en sort un corne dure il un autre y enfin un deDonati cliquer Ja au corail, itres pro- ant il fau- e pendant si tous les d'accord Tie, ent d'un '' couleur 3Ujours , la tuni- , etl'ë- >Ius foi- ur. i Médi- altaché 'ections. DU CORAIL. 17 possibles. C'est par erreur qu'on a écrit qu'il croissoit toujours la tête en bas. Cette position est en effet fré- quente ; mais elle ne tient qu'à ce que , dans les cavernes ou sous les saillies des rochers, les poljpes, qui le for- ment, sont plus à l'abri des causes per- turbatrices , et qu'il y est moins ex- posé à être brisé par les poissons ou par l'homme. Il paroît que sa repro- duction est assez rapide, pour, qu'en peu d'années , un endroit dégarni , en soit de nouveau peuplé. On a remarqué que , lorsqu'une bran- che de corail a été séparée de son tronc, elle continue à croître au fond de la mer, et à donner naissance à un nouvel arbre 5 que lorsque cette bran- che a été arrêtée par d'autres branches eki état de croissance , elle s'y fixe , et continue également à croître. Ne pourroit - on pas partir , de ces deux observations , pour faire , dans un lieu donné , une pépinière de corail^ i "f 1 l 'M '8 «x.„ox»„«^,^^_^ i' °" peut empjover r*...» „. - • obliger tous Je, pècheurJT ^ ^' f 'outea les itZ'^ '« -""«ùé. J"r «ont inutiles, et peuvenT '""^* «Jant servir de tvrJs A W^ ' '^P*^"' ""«, dont i/i^^* *** """"eaux co- P'""eroien'nhgf;''"°">«q"ide terminés. '^ ^* ^""^ ''««iieux de- ;s: r-^'? ---i."- «étreperiédeSn, 7'^"' '"■^"*. Pèce, n,ais qui eSen'^^r ""'."' ^■^^- .^Ses aux péi^f ^^^«'•«ndsdom- î*!V y**>-4wjfc^ ^■^♦Sft^l ;-•*>■: expression ? oit^lie pa« Je rejeter à sommités ' sommités ïnt cepen- 'veaiix co* sroit plus ^^ ia voie et qui de iieux dd* en tota- '" autres surface, • Il s'a^ à -dire, re eJIes. vieux , s, dont 't J es- sdom- J alors Dtr CORAII.. 1^ Le corail a étë, de tout temps, l'objet d'un commerce et d'une indus- trie très-considérable. Aujourd'hui ce sont principalement les liabitans de Marseille, de la Catalogne, et ceux do Ja Corse, qui s y livrent. Pour cela, ils vont pêcher le corail dans toutes les parties du la Méditerranée où il y a des rochers, mais principalement sur les côtes de Tunis, à l'embouchure de ^ la mer Adriatique , et autour de la j| Sardaigne; c'est pendant l'été seule- s ment que se fait cette pêche, qui est tantôt fructueuse, tantôt infructueuse, selon l'habileté des pêcheurs et le ha- sard des circonstances. Tel bateau qui , pendantquinze jours, n'aura pas ramassé pour un écu de corail, en péchera pour cent le seizième . . Les pécheurs, ou les coraillers, em- ploient, pour cette pêche, une ma- •chine qu'on appelle salabre à Mar- seille, et qui n'est autre chose que deux forts bâtons, mis, en croix, au ) d'urcÎJ^""'"" ^'T'^' est attachée, dun coté, une corde fort longue, et peiT'1/ •"" ^"'^' - -'- C ceT^^ • '''''.™^ ^^' extrémités de ces bâtons, est fixé un f let, de fic»lie à iargesma.Jles,faite„,ormedeW,e o™, et les bdtons sont enSs déto.pesdanstouteleunong„eurPour ^«reag,rcette machine, on'ne fait que tre soTh ! T" ^"'""« ■•«-°«- or.iZtaT't'''"'''''"''"''^^'' ''■«''' S E ' '°"P" ' °" "'«"«'ent dans ies hietsj mais on sent qu'il en doit i^n plus tomber dans l mer qS nen reste ainsi accroché. Quelguefois on ramasse, en plongeant ^dS «Ms la plupart du temps , on ne le va gs chercher. Engénéral Je coïri: pèche à quinze à v:ngt mètres de pro- Le corail brut, lorsqu'il est d'une »**»V1É».-. ^m^ DU CORAIL^TSî 21 certaine grosseur, a déjà une valeur coLsidérable ; mais il en acquiert en- core une plus grande lorqu* il est ou- vragée Il y avoit jadis , à Marseille , une célèbre manufacture qui le tra- vailloit, à labri d'un privilège exclu- sif, selon le gotit de tous les peuples du monde ; mais la révolution l'a anéan- tie. On vient de la rétablir. C'est principalement dans l'Orient que le corail est d'un grand débit , tant pour garnir les armes des guerriers , que pour faire des bijoux aux fem- mes et des chapelets aux dévots. Les Arabes n'enterrent pas un deux sans lui mettre entre les mains un de ces chapelets. Il est également fort recher- ché dans l'Inde et en Afrique. Il fut un temps où il étoit à la mode en France ; mais aujourd'hui il est fort tombé en désuétude. Le corail étoit aussi beaucoup em- ployé dans la vieille médecine, où il étoit regardé comme absorbant, diu- 1 ' 5Ç«q"e , tonique , astringent etc on ne7J * ""T"' ««"«''ement, »,«. j • ' "r'™ 1 avoir réduit on poudre impaJpable et „„.■ - " r*. à „ • 1 *^"'' ®' uni a un opiat ce a quoi il est très - Dronr« • moins aup la «;^ '^ P^ ' "*^'* substitnf P'erre-ponce, qu'on iui «ubstuue souvent à raison de'son ha, Aucune production de la mer „-, donné lieu à ♦=„, j.^ -f "f ' " * rail r» V "' ° ^"*« que le co- en ni?" r """"''^^'^ «'«ernativemenT «neuieures figures, qu'on en ait don- «^, sont celles d'Ellls,coral..«l 35, ■SÀ ^i^T,*'' '''^- 5- Toumefort, i„st ^^^3jMarsigli,hist.„,ar..4:i ^ Comme le corail est fort peu distin- R«é des gorgones, et que 4me il a -^'eréum avec elles par PaJlas.Ellis ^^^%^«^UifeiJteLîi-il^ '•"^W-y-" ELLE 2:ent , etc. t anéanties Jellement, pour net^ [• réduit en un opiat, re , mais qu'on Jui B son Jba^ mer n*a le le co- ivement , 5n négo- ^tc. Les ait don- taL 35, 3rt, inst. ^oJ. Pol. distin- ne il a » Ellis» u ; .;*?.' r .<■; »*''«A*,^ r -/u \ \l i>i> u,' r ï'i h:: mxmu "nxt'Ts\ /Je \ »«».i -^■VStnjt ■***«"»'«!.^. , .,fc '~~"^--it-*W--"-"- '*'" *''^™^ . fW./f/.Pqt/. 22 P/. 2Ô\ i M iK /)e,fene <. f/ourd. Wc 1 , :& . Le Tubipore musiijue 3.4.. L'Isia pesse . S , 6 . Le Corail roxtge . [! :i yf DU CORAIL. 23 et autres, il est possible qu*il s'en trouve quelques espèces décrites parmi ces dernières. Corail rouge, CoraiiiumruBrum. Ronge i les rameaux écartés, cylindriques. Isis nobilis. Zirm. Gorgoma nobtiis. Gmel. royez pi. 26. fig. 5 , 6 , où il représentée réduit , et tin rameau grossi avec les polypes. Se trouve dans la Méditerranée et la mer Rouge. Corail briarë, Corallium briareum. Cendré; les rameaux peu nombreux, épais: lea polypes très-grandju *^ ' SûIanderttEiUs^ Cotai, tab. 14. fig. , , a. Se trouve dans les mers d'Amérifiue. Corail^ecûné ^Corallium pectinatum, * Rouge ; les rameaux tournés d'un ieul côté, parai* lèlesettrôs-simples. ,*»«*« Séba. Mus. 3. tab. io5. fig. i , «. Se trouve dans la mer d«c Inde*. /'. il îi 24 HISTOIRE NATURELLE GORGOJVE, GoRGONU, Linnœus. Pol jpier dendroïde , ayant une tige branchiie ou flabelliforme , épatée , et fixée à sa hase ; d'une substance cornée , pleine et flexible, striée à sa surface , et recou- verte, ainsi que ses anneaux, d'une enve- loppe corticiforme , charnue , friable , dans l'état sec , et parsemée de cellules poljpifères. Les gorgones différent des coraux , en ce que l'intérieur , au lieu d'être composé d une substance calcaire, cas- sante, l'est d'une substance cornée et ûexihle i mais du reste elles possèdent en commun tous les autres caractères • ainsi une grande partie de ce qu'on a dit , sur la nature du corail, leur con- vient. Les anciens naturalistes avoient re- gardé les gorgones, ainsi que les coraux et autres productions marines, comme des plantes , et les ont décrites dans les ouvrages de botanique. Lg& décou- \; LLE 4 Linnœus. 'i branchiie fîxëe à sa pleine et et rècou- une enve» friable , e cellules coraux , Li d'être re, cas- ►rnée et )ssèden,t ictères : qu'on a ur con- ient re- coraux domine s dans décou- DES GORGONES. ^5 yerles de Peyssonel , sur la nature du corail , celles de Tremblej sur les hy- dres , etc. dévoient conduire , et con- duisirent, en effet, les observateurs, de cette époque, à reconnoître les gor- gones pour des loges de polypes. Jusqu'à Linneeus, qui leur a imposé le nom qu'elles portent aujourd'hui, elles ont été connues sous ceux de ké- ratophy tes , coralloides , lythophytes , lythoxiles , épicorail et d'antipates. Ce dernier nom a été consacré, par ce même naturaliste , à quelques produc- tions polypeuses qui avoient été con- fondues avec les gorgones , et qui n'en diffèrent , ainsi qu'on le verra à l'arti- cle suivant , que parce que leur sur- face est couverte d'une croûte gélati- neuse , tandis que celle des vraies gor- gones est calcaire. Les gorgones ressemblent généi élé- ment à des arbrisseaux. Elles ont des bases épatées en forme de racines , par lesquelles elles adhèrent aux rochers Vers. III. 3 !l6 HISTOIRE KATUREIIE et autres corps solides. Dans les unes i les branches sont distinctes et diver- gentes ; dans les autres , elles sont anastomosées au point de former une espèce de filet 5 ces dernières sont con- nues sous le nom d'éventail de mer. Si Ton coupe transversalement le trono ou quelques grosses branches de gor- gone 5 et qu'on examine la coupure , on voit qu* elles sont composées de libres longitudinales , cylindriques, rangées concentriquement, très-serrées et très- adhérentes. Ce sont ces fibres que quelques Naturalistes ont comparées au bois , et d'autres à la corne , parce qu elle en a l'odeur lorsqu'on la brûle. La partie cornée est revêtue, depuis la racine jusqu'à l'extrémité des plus petites branches, d'une espèce d'écorce calcaire plus ou moins dure , plus ou moins solide , mais toujours suscepti- ble de se dissoudre dans les acides. Cette écorce est plus épaisse dans les jeunes branches que sur le tronc, et 'Ê SIS OOKGONES. %J répand , lorsqu'on la brûle , un© odeur de corne semblable à œlle fournie par la partie cornée. Lorsqu'on l'examine attentivement , on apperçoit qu'elle est parsemée de pores rangés régulière- ment , qui ne sont autres que les loges des polypes qui l'ont formée. Bosc, qui a eu occasion d'observer une espèce vivante de gorgone sur les côtes de la Caroline , ( la gorgone jonc ) observe que les remarques faites par Donati , sur le corail , peuvent presque toutes lui convenir. L'écorce de cette espèce est extrêmement friable , lors- q'i'elle est desséchée , et la partie cor- née extrêmement flexible; le diamètre de cette dernière partie n'est que du tiers de la première. Les polypes sont rangés avec une certaine régularit'^ , qu'on peut difficilement décrire. Ces polypes sont fort difFérens de ceux du corail. Ils sont cylindriques , et leurs tentacules, au nombre de huit, très- Gourts y ovales et simples. Leur bouche^ , V ■*!F«I- 28 HISTOIRE NATURELLE comme dans le corail , est en enton- noir. Cette gorgone ne se développe que pendant l'été , et c'est probable- ment alors qu'elle se reproduit ; mais quelque fréquentes que fussent les vi- sites ([ueBosc faisoit à un certain pied, de facile observation , il n'a rien pu découvrir de relatif au mode qu'elle emploie pour cela. Quelques espèces de gorgones s'élè- vent à des hauteurs considérable». On en cite de 5 à 6 mètres , et en effet , on ne voit pas ce qui pourroit arrêter leur croivssance lorsqu'elles se trouvent dans des circonstances favorables ; car elles ne sont pas susceptibles de se cas- ser par l'effet des vagues ou du passage des poissons , comme les coraux , et l'homme ne les recherche que comme objet de curiosité ; il n'en fait aucun usage. Gorgone lëpadifère , Gùrgonia lepadîjera. Dichotome j les cellules campanulées j ioibriquéei et recourbées, DES GORGONES. 25 îoraux , et Pontopp. Natarg. Norw. 1. tab. i3. fîg. 11. Solander et ElJîs , tab. l3. fig. I , a. B^sttr, Opu». 2. tub. i3. fig. I. ' Se trouve dans la mer du Nord Gorgone verticillaire , Gorgonia vertîcUlaris» Pinnée , ramense ; les rameaux alternes , parallèles > les cellules verticUlées , recourbées. Elllsy Corail, tab. 26. fig. S, T, V. Marsig. Eist. mar. tab. ao. fig. 94» 95- Se trouve dans les mers d'Europe. Gorgone placorae, Gorgonia placomus. Rameuse, rarement anastomosée; les cellules co* 1 niques , très-saiL-iutes et droites. M EUis y Corail, tab. 2.7. H- "j A , A , j^ , A , 2 , " A, 3. Gur,ner , Act. Nidv, 3. tab. 1. Marsig-Hut. :^ mar. tab. 17 et 35. fig. i7i. iPr Se trouve dans les mers d'Europe et de 1 Inde. Gorgone molle , Gorgonia mollis. Coriace dichotome ; les cellules tubuleuses et per- pendiculaires. Se trouve dans la Méditerranée. Gorgone succinëe , Gorgonia succinea. Cylindrique , jaunâfra , dichotome ; les cellule» saillantes et très-ouvertes. On ignore son pays natal. Gorgone aniéricaine , Gorgonia americana. Rameuse, pinnée; les rameaux presque opposés | les cellules rangées régulièrement sur leurs bords. Solander et Ellls ^ Corail, tab. 14. fig. 3. Se trouve dans les mers d'Amérique. Gorgone saillante , Gorgonia exerta. Cylindrique , rameuse ; les rameaux alternes ; lei cellules «aillantes; l'écwcé couverte d'écailles. 5o BISTOIRS KATURILIS Solander et Ellis Corail, tab. i5. fig. I » 2. Se trouve dans les mers d'Amérique. Gorgone ouverte , Gorgonia pafvJa, Comprimée , tortueuse , rameuse , presque pionée » très-rouge ; les cellules sur deux rangs y presqno rondes , placées dans une cavité. Solander et Ellis y Corail, tab. l5. fig. 3, 4. Se trouve dans la Méditerranée. Gorgone cëratophyte , Gorgon, ceratophjrta. Fresque dichotome ; les rameaux alongés , sillonnés ; les cellules sur deux rangs ; l'écorce rouge. Solander et Ellis y Corail, tab. 12. fig. 2, 3. Plucknet y Âmalch. tab. 454. fig. x3. Marsi. Hist. Màr. tab. 119. Séh, Mus. 3. tab. 107. fig. 3. Se trouve dans l'Océan et la Méditerranée. Gorgone jonc , Gorgonia juncea. Très-simple , cylindrique ; les cellules linéaires. Sébay Mus. 3. tab. xo5. fig. x , a. Catesbj, z. lab. 17. Voyez les fig. i, 2 , 3. pi. a.fy où elle est représentés avec siii polypes. Se trouve dans les mers d'Amérique. Varie en ) aune et en rouge , ainsi que Bosc l'a observé. . Gorgone flamme , Gorgonia Jiammea, ; Comprimée , rameuse , presque pinnée ; les cellulei petites et nombreuses. Solander et Ellis y Corail, tab. ii. Se trouve au cap de Bonne-Espérance. Gorgone parasol, Gorgonia umhraculumi En éventail, presque réticulée; les rameaux très- rapprochés , cylindriques , divergeos ; les cellales Verruquensei. II {' I ^sj^iW^V- 5" le est représentée DES GOUOONES: Solander et Ellis , Corail, lab. xow Se trouve dans la mer des Indes, Si Gorgone pourpre y Gorgonia purpurea. Presque dichotome; les rameaux mioccs} les cel> hiles Terruquenses. Se trouve dans les mers d'Amérique. Gorgone sarappo, Gorgonia saoov}.3. Dichotome , cylindrique ; les rameaux écartéi , (sinces ; les cellules hérissées de poils.- Jiumph. Amb. 6. tab. 83., Se trouve dans la mer des Indes. Gorgone palme , Gorgonia palma, Applatie, multifide; les découpures très4ongnes; les cellules éparses et simples. Se trouve dans la mer des Indes. Gorgone radicate , Gorgonia radioata. Dentelée; les cellules éparses, très-petites. Séba, Mus. 3. tab. io6. fig. 6. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Gorgone liège , Gorgonia suberosa, Dichotome ; les rameaux diffus, comprimés, sil- lonnés; les cellules en étoile. EUis y Corail, tab. 26. fig. B, Q. Tur^t, MéH^ inst. tab. 23. fig. C. Se trouve dans les mers de l'Inde et d'Afrique. Gorgone coialloïde , Gorgonia coralloides» Droite, presque dichotome; les cellules taillant^ et étoilées ; l'écorce rouge. Boccon. Obs. Ep. 3. tab. i5. Se trouve dvis la Merditsnranée. %ÊgSTT:f€i'y SBPe?^ ImSS Z^ HISTOIRE NATURELIE Gorgone alongée , Gorgonia elongata, Dichotoîue ; [es rameaux écartés ; Jes cellules ver- rnqneuses, éparses, presque imbriquées. Se trouve dans la mer du Nord. Gorgone scirpëe, Gorgonia scîrpea. Très -simple, droite; la basé foliée; les cellules verrur(uenses. Se troure dans la mer des Indes Gorgone sétacëe , Gorgonia setacea. Simple, roidei le,«MMM> f < i 11 54 HISTOIRE HATURELLB Gorgone violette , Gorgonia violacea, Applatie, rameuse, pinnée; les ceUules «aillantti , fuadrangulaires; l'écorce violette. Se trouve dans les mers d'Amérique. Gorgone soyeuse , Gorgonia ^etosa. Cylindrique, pinnée; les rameaux épaU: l'écorc* longe, velue. *^ »*."**« Jlforr-.o», Hist. pi. 3. tab. 10. Shane , Jam. .et. 3. tab. zz. fig. I, 3. Catesby, Carol. 2. tab. 35. Se trouve dans la Méditerranée et les mers d'A- mérique. Gorgone sillonnée, Gorgonia petechizans. Presque dichotome, très - rameuse ; les rameaux »Tec deux sillons ; l'écorce jaune et les eeUults longes. Marsig. Hist. mar. tab. ao. fig, 80, q3. On ignore son pays naul. Gorgone sapin , Gorgonia alretina. Rameuse , pinnée; l'écorce jaune ; lei cellnles parpunnes, placées sur deux rangs. Solander et ElUs y Coral. tab. \6, Se trouve sur les côtes d'Afrique. Gorgone cal jculëe, Gorgonia caljeulata, Dichotome; les rameaux épais, relevés; les cel- lules grandes, ramassées, caliciformes. On ignore sa patrie. Gorgone ventaline , Gor^ mia ventalina. Réticulée; U$ rameaux externei compriméi; l'é- corce rouge. Kumph. Amb. t. tab. 89. fig. i. Se trouve dans la mer des Indes. ' *8»-r DES GOROOKES. 35 Gorgone réticulée , Gorgonia reticulum. Réticulée ; le» rameaax très - rapproché* , çyUa- driquesf l'écorce rouge, verruquense. Séba, Mus. 8. tab. io5. fig. i6 et io6. fig. 5. Se trouve dans la mer des Indes. Gorgone clathre , Gorgonia clathrus. Réticulée j les rameaux cylindriques ; l'écor** voie. On ignove son pays natal. Gorgone éventaO, Gorgoniajlaheîlum. Réticulée; les rameaux internes, comprimés: l'é- corce jaune. ^//l's, Conl tab. 26. fig. A. Marsig. Hîst. mar. tab 19. ng. 84. Péu'ver, Pterig. tab. 18. fig. 8. Se trouve dans tontes Itt ners. n 1 II & ^SBCT- «■9 36 HISTOIRE NATURELLE ^1 ï ■f ^ i , ANTIPATE, Antipathes, Linn. Polypier dendroïde , ayant une tige simple ou rameuse, épatée et fixée à sa base ^ d'une substance cornée et noirâtre , ordi- nairement hérissée de petites épines , et recouverte d'une croûte gélatineuse , poly- pifëre et cadu : ,' "a c[ui disparoît sur le polype desséchv. C'est à Palias qu'on doit l'établisse- de ce genre , dont les espèces avoient été , jusqu'à lui , confondues avec les gorgones , et que Linnaeus même s'est obstiné, long-temps , à n'en vouloir pas séparer. Les antipates sont en effet très- voisins des gorgones , ils croissent dans la mer , et ils s'attachent de même, par un applatissement qui se trouve à leur base , sur la surface des rochers 5 leur tige est également branchue et atténuée insensiblement jusqu'à l'ex- trémité des rameaux ; leur substance intérieure est encore analogue à celle I r'' <-v-«»i* .■ DES ANTIPATES. Z'J des gorgones ; elle est formée de cou- ches lamelleuses, appliquées les unes sur les autres , d'une rrtjre analogue à celle de la corne ; leur surface ex- térieure renferme des polypes qui en sont les ouvriers ; on trouve dans l'intérieur de leur substance cornée , des coquilles qui y ont été envelop- pées par son accroissement succes- sif, et leurs rameaux se collent les uns aux autres de la même manière qu'on l'observe sur les véritables gor- gones. Toutes ces analogies ont assurément une grande valeur; mais voici des dif- férences qui ne sont pas moins consi- dérables : premièrement , la surface de la tige cornée est lisse ou striée , dans les gorgones , au-dessous de la substance calcaire dans laquelle les polypes sont logés ; elle est au contraire constam- ment piquée dans les antipates, et hé- rissée d'un duvet rude et court sur \q^ vieilles tiges , qui ressemble plutôt à Vers. III. 4 ■Il V" 38 HISTOIRE NATURELLE de vrais piquans sur les extrémités des rameaux : en second lieu, leur subs- tance cornée est, en général, plus dense et plus pesante que celle des gorgones, elle a moins de flexibilité , et est beaucoup plus cassante. Elle est plus transparente , et paroît même vitrée dans quelques espèces : troisièmement , l'écorce extérieure, qui est calcaire dans les gorgones , est gélatineuse dans les antipates • elle est plus épaisse sur le bout des rameaux que sur les bran- ches , ou sur le bas des tiges , et sert de loge à leurs poljpes. L'écorce gélatineuse des antipates , étant susceptible de putréfaction , ne peut se conserver dans les collections comme celle des gorgones , mais on voit souvent des croûtes muqueuses sur quelques parties de leur surface, qui proviennent de son dessèchement' et qui suffisent pour indiquer leur ori- gine , et établir Tanalogie des espèces, Qu oii les trouve, avec celles qui ont ^é^'vthM^mm' DBS ANTIPATES. 39 été observr.'s vivantes par Rumphius et Marsigli. Ces auteurs disent que les polypes, de ces espèces, sont logds dans cette humeur glaireuse qui est vraisem- blablement une de leurs sécrétions , comme la substance calcaire est une sécrétion propre aux pol vpes des gor- gones. ° Il est donc évident que les antipa- tes forment un genre distinct de celui des gorgones. Leurs espèces son* assez j communes dans les collections , et ont I été , pour la plupart , gravées par les an- ciens botanistes , comme faisant partie du règne végétal. Antipate fenouil de mer, ^^t.fœmcu/acea. Tige très- branchue; rameaux sétacés ; pinné, a piDDuIes décomposées. fiama , Rumphius, Herb. 6. tab. 80. fig 3 IndeV'°"^* '*^°' ^* Méditerranée et dans la mer del Antipates ëricoïde , Antipathes erîcoides. Tige très- branchue, très- velue et noirâtre; ra- meau, «pars; ramifications tabulaires et nombreuses. Se troave danj la mer des Indes. / ! ^ \''\ «iMM / f ■?!' 4Ô BISTOIRÏ NATURÏLIC Antipate plumeux^ uéntipathes pennaeea. Tige trés'branchue et conchée } rameaux pionéi ; pinnules très-serrées , sétacées et velaes. Aidrovande , Mas. iig. i. Se trouve dans la mer des Indes. Antipate mjriophile , u4ntip» myriophiîa. Tige très-branchue et courbée; rameaux épars et écartés; pinnules rares, sétacées, quelquefois rami- fiées. Petivery Gazoph. tab. 35. fig. la. Breyn. Icon. tab. 29. Voyez pi. 3.7. fig. 4, 5, oii il est représenté très- réduit. S» trouve dans la mer des Indes. Antipate éventail , ui.ntipathesjlàbelîum. Tige plate et très-branchue ; rameaux branchus sur deux côtés , et unis les uns aux autres , en form« de rézeaa. Se trouve dans la mer des Indes. Antipate rëticulaire , ^ntipathes olathrata. Tige très-branchue ; rameaux très-serrés et se col- lant les uns aux autres; les plus jeunes sétacés. Boccone y Mus. Ital. tab. 9. Morison, tab» 10. fig. 18. Se trouve dans la mer des Indes. Antipate cyprès de mer , ^ntip, cupressina. Tige simple , très - longue et ondulée ; rameaux nombreux, très-branchus , et recourbés en forme d« panache. JLumph. Herb. 6. tab. 80. fig. 2. Siba^ Thas. 3. tab. 106. fig. I. Se trouve dam la mer des Indes. fc' / ir ' - »**'«!»¥» .?*•' - :.,' 'j'J^, ^<4if:t.^.-- z. Séba, Thas. 3. DES AHTIPATBS. 41 Antipate bronze , ^ntipathes œnea. Tige simple , très-roide et bronzée } rameaax éi» chotoraes, paniculés , et formant sur U tige ane ligne •pirale. Rurnph. Herb. 6. tab. 80. fig. 2. Séba, Mus. 3. lab. 100. fig. 17, 19. Se trouve dans la mer des Indes. Antipate dichotome, uéntipathes dichotoma. Tige droite , trt-s-longae et dichotome. Marsig. Hist. dé la mer, tab 21 et 22. fig. loi. Se trouve dans la Méditerranée. Antipate spiral , yintipathes spiralis. Tige très-simple , menue , ondulée et spirale , gar- nie d'épines sur plusieurs rangs longitudinaux. Rumph. Herb. 6. tab. 78 , c. Valent. Ind. 3. tab. S2 , B , B. Se trouve daas les mers d'Europe et de l'Inde. Antipate triangulaire , uintipat. triquetra» Tige triangulaire , légèrement ondulée ; rameaax rares ; ramifications placées en spirale. Se trouve àms la mer des Indes. 1 : I :••» mm mm )\ I ' 42 HISTOIRE NATURELLE OMBELLULAIRE, CJmbellvlaria, Lamarck. Polypier libre, ayant une tige osseuse, non articulée , recouverte d'une membrane charnue , et soutenant , A son sommet , une ombelle simple , forinëe par des po- lypes à huit tentacules ciliés. La connoissaiice de ce beau polype qui fut pris sur les côtes du Groen- land , par un pêcheur de baleines , est due à EUis. Sa tige est simple , carrée , sillon- née , tordue , blanche , haute de près de deux mètres , et large d'un centi- mètre. Elle est osseuse au centre , membraneuse à la surface, et l'inter- valle est cartilagineux. Au sommet de cette tige sont fixés vingt à trente polypes ferrugineux , longs de trois centimètres sur cinq millimètres de diamètre 5 de manière qu'il y en a dix qui forment le cercle «■ \ DES OMBELLULAIRES. 4^ extërieur , neuf le second , et cinq celui du centre. Chacun de ces polypes est armé de huit tentacules applatis,de près de deux centimètres de long, qui sont ciliés sur leurs bords, et sa bouche, placée au centre , a deux lèvres droites et dentelées. Ellis a cru voir des œufs dans l'inté- rieur de ces animaux. Lorsque ce po- lype est dans ta mer , et que ses ten- tacules sont épanouis, il ressemble par- faitement à un bouquet de fleurs jau- nes, parce qu'alors chacune de ses têtes , si on peut employer ce mot , s'alonge et s'écarte le plus qu'elle peut. Lorsque ses tentacules sont fermés , il ressemble à un gros pinceau , parce qu'alors ses têtes se serrent avec force l'une contre l'autre. Cet animal a plusieurs fois changé de genre dans les ouvrages de Linnœus. Dans l'édition dixième du Systema na- tures , c'étoit un isis 5 dans la dou- zième , une vorticelle, et dans celle 44 HISTOIRE NATURELXB donnée par Gmelin, une pennatule, mais toujours il a porté pour nom spé- cifique encrinus. Ce nom vient de ce qu'on a cru long-temps que c'étoit ce polype pétrifié que les orjctographe» àppeloient encrinite , comme on le verra à l'article suivant. Mylius a donné une monographie de ce genre en 1766 , et l'a appelé zoophiton. Lamarck lui a donné le nom d'ombellulaire, à raison de la disposi- tion des polypes , particuliers , sur le sommet de la tige , semblable à celle de la fructification des plantes appelées ombellifères. Ombell. du Groenland, Z7m3. Groenlendica» Penvatula encrinus, Syst. nat. éd. Gmel. ElHs^ Acta Angl. 48. tab. la. Essai snr les Coraux, pi. Zf. Myiius, Monog. lySS, 4. fig. Act. Petrop. 1766. tab. II. fig. 7. Voyez pi. 37. fig. 6 , où elle est représentée trô«- réduite. Se trouve daas les mers da KTerd. ■^jfo*.« ■mJÊ^3. représenté* trèf« DES ÏNCRINES, 45 Ië^CBINE.Encrinvs, Lamarck. Polypier libre, à tige osseuse ou pierreuse, ramifîëe en ombelle à son sommet, arti- culé ainsi que ses rameaux , recouverte d'une membrane , et ayant ses rameaux garnis d'une ou plusieurs rangées de tubes polypifères. Xes oryctographes connoîssoient de toute ancienneté , sous le nom d entro- ques , de trochites , ou pierres étoilées des pétrifications , que leur forme sem- bloit indiquer appartenir à des vertè- bres de poissons , et qu'on trouve sou- vent très-abondamment dans les pays schisteux ou les pays calcaires qui les avojsinent. On faisait , comme de cou- tume , de fort ingénieux systèmes sur leur origine , lorsque la découverte d'une pétrification, qu'on nomma pal- mier fossile , et dont la tige étoit for- mée par une suite d'articulations qui n'étoient autres que des entroques, fixa les idées des Naturalistes. Bientôt Elli» I I I I K ' il' ii:, u. ï i 4€ HISTOIRE NATURELLE fît connoître la production marine, qu'il appela polype de mer en bouquet , et qu'on a décrite à l'article précédent sous le nom d'ombelluJaire, et il lui compara d'autres pétrifications qu'on avoit ap- pelées encrinites , et que tout récem- ment on avoit rapportées au genre du palmier marin. Cependant la tige de i'ombellulaire n'étoit point articulée, et toutes les portions du palmier ma- rin , des encrinites , etc. , l'étoient évi- demment. On fit donc encore de nou- veaux systèmes , qui furent également détruits par la découverte d'un polype qui avoit évidemment tous les carac^ tères des palmiers fossiles , et qu'on ap* pela palmier marin ou encrinus. Guet- tard, le premier, en 1765, le décrivit sur un individu qui avoit été envoyé de la Martinique , et qui , après avoir passé par plusieurs mains , est entré au Muséum national d'Histoire Na- turelle. EUis ensuite, en 1764, publia une dissertation uniqueme nt à son sujet, J. «1 4- "■0AtmA«mji^,f:- *■ r-i LELLS narine, qu'il bouquet, et écédent sous lui compara m avoit ap- tout récem- u genre du t la tige de t articulée, limier ma- étoient évi- ore de nou- t également d'un polype , is les carac^ et qu'on ap* 77II/J. Guet- , le décrivit été envoyé après avoir , est entré istoire Na- 764 , publia àsonsujety DES ENCRINES. ^y et en fit graver la figure. Elle fut de nouveau décrite et gravée dans les transactionss philosophiques , quel- ques années après. Ainsi donc l'encrine doit être regardée comme connue quant à sa forme 5 mais elle ne l'est nullement , quant à ses mœurs ; car aucun Natu- raliste pe l'a encore observée dans son lieu natal, c'est-à-dire les Antilles, les [ Barbades , et autres isles , voisines du golfe du Mexique. On n'a encore trouvé dans l'état ma- rin que cette espèce d'encrine 5 mais on en connoît plusieurs de pétrifiées , plus ou moins entières, et un grand nombre d'articulations séparées qui ^ par leur forme , annoncent avoir ap- partenu à des espèces différentes. On n'entreprendra pas ici le travail néces- saire pour débrouiller le chaos des descriptions et des figures de portions d'ençrinites , qui ont été données par les oryctographes , sous les noms ci- devant cités. Il suflSt, pour mettre le i 7 ï / / 48 HISTOIRE NATUREI.LE lecteur sur la voie, de dire qu*on em trouve dont la tige est formée d'arti- culations rondes et unies, rondes et striées en long, rondes et striées en large, cannelées, striées du centre à à la circonférence, etc., plus ou moins hautes les unes que les autres; dé car- rées, de pentagones, mêmed'hexagones, dont les côtés sont , ou droits ou bombés, ou creusés en arc, ou creusés en angle, c'est-à-dire étoiles, ou unis, ou striés, etc. Il y en a qui sont percés à leur centre; d'autres bombés d'un coté , et concaves de l'autre 5 d'autres avec des cercles concentriques en saillie d'un coté, et en creux de l'autre , etc. Il y en a un à tige ronde , gravé dans le journal de Physique, février 1785, qui a été trouvé en Angleterre dans une pierre calcaire, schisteuse, et qui, par sa belle conservation, mérite les regards des curieux. Il y en a un autre, plus an- ciennement connu, qui a été appelé 1 liblum lapideum, dont la partie supé- îl^'-4 lE I( It s re qu'on em rmée d'arti- , rondes et t striées en du œntre à us ou moins très; dé car- d'hexagones, s ou bombés, ses en angle, ou striés, etc. L leur centre; , et concaves 3 des cercles run coté, et Il y en a un le journal de > , qui a été ns une pierre i, par sa belle regards des tre, plus an-j a été appelé i partie supé- I •hi 7 ii frti Mi m-- ;iv re ..lï! hm^l^lmmi^'^n^^'^^ %ih:.s4)uWi f > ro/,I//.Paif.4'^. Pi. :i7' 1 . a , ?) , liR Goi'g'oue jonc . I. li L'Aiiiipathes invriopliille . 6 L'Encrîne lîlifornie . 7 l/0inbolliilaire Au Groenland. va)! î ]■ 7 1,1 ï» ■ »! < •i-sr— v' DES EMCRINES, ^A rieure est gravëe dans Ellis , Essai sur les Corallines, pL '5y,fg. K; et dans Knorr, Traité des Pétrifications, ;?/. 1 1, fig, a. Voyez-le réduit, pi. 27. fig,5. On ne peut voir , chez Faujas , le dessin , de gi-andeur naturelle , d'un encline fossile à tige ronde , de plus de deux mètres de long sur près d'un centimètre de diamètre. C'est la plus belle pièce en ce genre qui soit connue. L'espèce marine a la tige quadran- gulaire; mais il paroît qu'elle est dif- férente de toutes celles fossiles, dont les articulations ont ayssi cette forme. Elle est haute d'environ un mètre, sur cinq à six millimètres de large. On y voit , à des distances à-peu-près égales, des verticillés de quatre bran- ches , rondes, articulées, de quatre à cinq centimètres de long, sur un millimètre de diamètre, relevées vers la tête, dont on ne peut deviner l'usage. Du sommet de cette tige partent six rameaux principaux , ronds , également Vers, m, "^ ^ ■Af.. 5o HISTOIRB NATXTRILLE articulés , longs d'un dëcimètre , e' lar- ges d'un à deux millimètres , qui se sub- divisent en deux ou trois rameaux se- condaires , parfaitement semblables aux premiers , et qui leur sont pres- que parallèles. Tous ces rameaux sont garnis , du côté intérieur , de deux rangées de tubes articulés , polypi- fères, selon Lamarck, d'autant plus longs qu'ils sont plus loin du sommet. Ce singulier animal auroit besoin d'être étudié dans son pays natal , par un homme instruit 5 car sa con- formation donne lieu à des réflexions; que l'examen de sa carcasse ne peut fixer. Il faut donc attendre qu'un Na- turaliste , zélé pour les progrès de la science, qui ira faire quelque séjour dans nos colonies des Antilles ., où l'en- crine, dont il l à question, a été trou- vée, puisse satisfaire aux vœux qu'on forme ici. :^ DIS ïElfWATUI.ES. 5i PENNATULE, Pennjtvla, Linn. Polypier libre , ayant une tige non articulée , cartilagineuse, recouverte d'une naembrane charnue , simple, ou nue inférieureinent , et ailée dans sa partie supérieure. Ailerons applatis , en crêtes , et subimbri des yides opposées et transvcrses , polypifères. Séba, Mus. 3. tab. II4- H- 2. Se trouve dans la mer des Indes. Pennatule géante > Pennatula grandis, La souche linéaire, lancéolée, unie j les pinnules ientées et comme déchirées. So trouve dans la mer dea Indes» .r < . f.%M -^^^..^-à..-^ -K. DES IÇENNATULES. 67 Fennatule argentée , Pennatula argentsa, La soacbe cylindrique , unie ; les pinnales très-Tap« pTochées , dentées et ramifiées. Soiander et Ellis , tab. 8. fïg. i , 3. S» trouve dans la mer des Indes. VÉRÉTILLE, Veretillum, Cuvier. Polypier libre , ayant une tige cylindracëe , simple , sans ailerons ni crêtes ) recou- verte d'une membrane charnue et sensible, et parsemée de polypes à huit tentacules ciliés. Ce genre est composé, dans La- marck , de deux espèces décrites et figurées par Pailas dans ses Mélanges zoologiques, sous le nom de penna- tules. L'une vient de la Méditerranée, et éht mentionnée , dans Rondelet, sous le nom de malum insanum; etiparlStilis^ sous celui de pennatule digitiforme : l'autre des grandes Indes. Toutes deux diffèrent beaucoup , par la forme , des pennatules , ainsi qu'on peut s'en assurer n ■ ffl •* fV 58 HISTOIKB WATITR«LH! en comparant leurs caractères généri- ques j mais elles s'en rapprochent beau- coup par Jeur constitution. Elles difiêrent des alcyons avec qui Jeur forme pourroit les faire réimir parce quelIesont.dansleurintl^Tr; un axe osseux qui manque à ces der- ïacu té locomotive comme les pen- «atules. mais l'organisation de œs taes rend sensibles, les mo^^el qu elles emploient pour en u^r , ta^i nagent par un mouvement vermicu- laire, que leur épaisseur, leur peu de k'ngueur et leur os intérieur, Tdé! terminent pas à croire très-facilk On dit supposer, car, depuis Rondelet, auSun Naturaliste n'a vu deces animaux en vie Le corps des vérélilles est mou ' neure est garnie de mamelons irrégu- lièrement places, et d'où sorte» S ;.((|»(i*»"- polypes, dont le tube est court et Je» tentacules ciliés. Ces tentacules l^t Pallas a vu, dans l'intérieur de la. ^luijuies de la grosseur d'un^ rouit, plus que beaucoup^dautres; de cette vie commune, qui est propre aur animaux de cette division; et. en co„ ^équence , on doit désirer que que W physiologie habile soit mis à^pSe de faire des expériences, propres à non! donner une idée des efl^^ ^Se vl commune sur la masse entière,"' sûr chaque individu en particulier Outre les deux espèces de Pallas , il y atroispennatules qui semblent ass;z se rapprocher de ce genre pour y être 1 cées de préférence,, et on les a, In cot «éîuence, mentionnées à leur suite m €o HISTOIRE NATURELLE Vëfëtille phalloïde, P-er^tiUum phalloïdes Pennatula phalloïdes, P allas , Mmo. Zooî. tab. i3 ng. 5, à 9. *^* rédS'f " ^^' ''®* ^** ' ' °^ " *'' ^^'^*«"»^ très- Se trouve dans la mer des Inde^. Véfétille cjnomore , Veret. cynomorium. Cylindrique; atténué aux deux bouts j les polvpes à tentacules larges et à courts cils. POijpes Rondelet, Pag. 91. P allas , Mis. Zool. tab i3 fig. I, 4. j^/AV, Acta. Angl. tab. 3l. fig 3 5 ' Se trouve dans les mers d'Europe. ' ' Vërëlille rouge, P^eretillumcoccîneum. So trouve dans la mer du Nord. Vërëiaie stelliftre, reretillum stelljfirum Inféneurement en massue, avec quelque, hvdrel solitaires, alternes au sommet. ^ "^ "* Se trouve dans la mer du Nord. : dmsmm'''i^T"m'i!^^i,^ ' '*" .»..«•-,-, - * V- I J^Î|*jM«MM . BBS COEAILIUBS. $1 Polypier i,hytoïdi , à tige rameaie, a«iciK, ains, ,ue se» «teeèiix , à articulatirin» eot- née, recouverte d'une .ubstinoe calcaire dont la .upçrfieie n'offre point de ceUule,* perceptible». LEScoralIines, dont il est ici ques- j~,;.°'' "^n^ment point toutes celJes •X .,' ^' ^ '"'^Vrs qu'il l'ont co- pié j elles ne comprennent que celles que c« Naturaliste a appelées articu- iees. Les autresseront décrites ci-après sous es nomsgénériquesde tubulakes. sertulaires , et cellaires. Une des espèces de ce genre, dont on fait u«,ge en médecine , a obtenu une grande célébrité ; mais , malgré cela, nous sommes peu instruits à son égard nous ne savons presque que ce qu illhs nous en a appris. Les anciens Naturalistes avoient pris les coraliines pour des plantes, et on Ven. III. 6 ■ 1 i i 1>1 1 i;I ^ Imi -1 |: i al èz HISTOIRE NATURSLtE les trouve figurées dans leurs ouvrages, sous le nom de mousse ou de fucus, plusieurs espèces sont, en effet,, si res« semblantes à des lichens, qu'encore aujourd'hui, un botaniste, non -pré- venu , pourroit les prendre , en état de dessication, pour appartenir à ce genre.. Les coralliues sont toutes adhérentes aux rochers et aux coquilles par l'in- termédiaire d'une concrétion qu'elles forment elles-mêmes , et qui augmente avec elles. Leurs tiges , en s^élevant , poussent des branches ordinairement opposées, qui elles-mêmes en pous- sent souvent d'autres disposées de même; de manière qu'elles forment des petits buissons fort agréables à la vue , lorsqu'ils ne sont pas trop touf-^ fus. Tant les tiges que les branches , sont toujours composées par des arti- culations, dont le milieu est couvert par une matière crétacée et cassante, dont la surface est parsemée de pores BSS COHAX. LINES. G5 OU de cellules , qui servent chacune de demeure à un polype. Ces pores ne se voient, dans la plupart des co- rallines des mers de TEurope, quaii moyen du microscope j encore faut-il souvent qu'elles soient fraîches ; mais dans celles venant des pays chauds , ils se voient à Topil nu, même après leur dessication. Lorsqu'on met une branche de co^ ralline dans le vinaigre, la partie cal- caire se dissout; et il ne r^ste que la partie cartilagineuse , dont on voit une partie à la séparation de chaque articulation ; on y remarque des rangées de ramifications déliées , qui paroissent avoir eu communication avec chacune des cellules. La forme des articulations varie, selon les espèces; et c'est principalement d'elle que Ton peut tirer les caractères spécifiques. Une coralline , privée de sa partie calcaire, ressemble absolument à une %ige de sertulaire; aussi le premier de % 1 '^n »V' '. * S4 HISTOIRE NATUREttE ces genres est-il au dernier, ce qi^e les gorgones sont aux antipates. Lescoraliines varient beaucoup pour la coj)tji, non - seulement dans des e^i^jèces différentes, mais aussi dans la luême espèce : mais elles ont toutes cela de commun, que si on les laisse exposées à l'air s»jr le rivage, elles deviennent blanches. Ellis, en examinant au microscope quelques espèces de corallines y a dé- Couvert des vésicules en forme de vais- seaux séminaux qui semblent les soutenir dans l'eau 5 et il n'a pu, mal- gré toutes ses recherches, voir aucune ouverture à ces vésicules. Il est probable que ce même Natu- raliste n'a pu voir le développement des polypes des corallines; car il n'en a dé- crit ni figuré aucun. Bosc, qui a tenté de les observer, n'a pas été plus heu- reux 5 de sorte qu'il paroit qu'il fau- dra des hasards pour les faire con- noitre. •*w. »«8 COHAtlIlCES. Çg On a dit qu'une des espèces ëtoit employée en médecine ; c est l'offici- nale, plus connue en France, sous le nom de mousse de Corse, lieu où on la ramasse en grande quantité. Elle est regardée comme un des plus puis- sans remèdes vermifuges. On ne vante pas moins sa vertu absorbante. Il est très-commun, sur-tout, d'en faire pren- dre aux enfans réduite en poudre. On peut croire que plusieurs espèces de corallines, et peut-être même toutes , jouissent des mêmes vertus. Lorqu'on veut les ramasser pour l'usage , il faut les laver , en sortant de la mer , et à diverses reprises , dans de l'eau chaude. On a décrit et figuré une coralline trouvée dans les bruyères de la Frise • mais la seule observation qu'une col- lection de polypes ne peut vivre dans l'air, suffit pour la faire rejeter comme apocryphe. ..«•i II 65 HISTOIRE NATtTRBLLl Corallme trident , Corallina tridens, Tricbotome, arUculéa ; 1m articnlations applatl*! •t à troU lobM. Solanderti Eiih.Cathl. tab. ao. «g. A. a. Se trouve daiu Jet mers d'Amérique. Coralline raquette , CoraUina opuntia, . Tricbotome, articulée j les articulations comprimée», presque uniformes. Soiander et EUis, CofaK tab. ao. «<(. b. Eilis, Coral. tab. 25. fig. 6. B, B. I. Sloarw, Jam. i. tab. ao. Ag. a. Ptuckn. Phyto. , tab. a6. fig. i. Se trouve dans la Méditerranée et dans les mers d'A' mérique. Coralline collier , CoraUina monile, Tricbotome, articulée; les articulations inférieures Bompnmées , convexes , cunéiformes, oblongues; les «upérienres presque cylindriques. So/anderei Eiiis^ Coral. tab. ao. fig. C. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline épaisse , Corallina incrassata, Tricbotome, articulée; les ar.icnlations comprimées , convexes et cunéiformes. E/i/s, Coral. tab. a5. fig. A. a. SoJander et EUis. tab. .10. fig. D,D, 1,3, D, 1.^6. Se trouve dans les lies d'Amérique. Coralline tune , CoraUina tuna, Tricbotome, articulée, les articulations comprimées , presque rondes. Soiander et EUÎs , tab. ao. fig. #. ParUns , Theat. lîg. la. Marsig. Hist. roar. tab. 7. fig. 3i. 6e trouve dans la Méditerranée. Coralline nodiilaire , CoraUina nodularia, Tricbotome, très-ra»«ns« j les articnlations épaisses. ! if#w«*' '4i„ SXS GORALLIKES. «7 eaDéirormêi ; callet des bifarcations. pldi UrgM ; Ui torraiiuiles à troii pointes ou ovalei. Se troare dans la Méditerranée. Coralline ëcailleuse , Carallina s(fi4amata, Trichotome ; les articulations de la sonohe arrondies , comprimées et canéiformes; celles des raraeaoxapplatieti les sapérieares tranchantes. J?///>, Coral. ub. 24. fig. C, C Se troure dans les mers d'Europe. Coralline cinrassëe , Corallina lorioata. Trichotome } les articulations comprimées , convexes, «nnéiforroes, anguleuses latéralement, presque lobées supérieurement ; tes lobes petits et obtus. Se trouve dans la Méditerranée. Coralline palmée , Corallina palmata, Trichotome ; les articulations comprimées , con^* vexes, cunéiformes } l'extrémité cornue ; les supérisurts plus larges , accompagnées de lobes digitiformes. Sofanderet Etli»^ tab. ai. fig. a, A. Se trouve dans lei mers d'Amérique. Coralline alongëe , Corallina elongata, Trichotome , les articulations de la souche cunéifor- mes ; celles des rameaux cylindriques ; celle* du som- met obtuses. Eliis , Corel, tab. fig. 3. Se trouve sur les côtes d'Angleterre. Coralline en alêne , Corallina subulata, Trichotome; les articulations de la souche tranchantes 6t cunéiformes , prolifères à leur angle supérieur } celles ^es rameaux courtes et en alêne. Solander et EUis , tab. 2l. fig. & , B. Se troave dans les mers d' Amériqae. l ^B HISTOIRE KATrrRîlLtfi Côralline granifère , Corallina granifera. mZ"''*'°*°îî^ ' '*' articulations de ia souche compri- mées , cunéiformes i celJe. des wmeaux presque cyUn- dnqaes, de. ovaires oVaJes. pédoncules , opp^éT. souvent prolifères. "ppoies , Soiander et El/h, Coral. tab. ai. fig. r , C Se trouve dans ja Méditerranée. CoralIine offidinale , Corallina offîcinalis. Presque bipinnée; les articulations presque tarbinées. Se trouve dans tîntes les mers d'Europe, et principa- lement sur les côtes de Corse. ip"ncipa ^ ^^** pi. 28. fig. 2, où est représenté un oetit rameau très-grossi. ^ "* Coralline pinnie , Corallina ptnnata. Rameaux pinnés , rapprochés, jaunâtres. Se trouve aux îles Bahama. Coralline rouge , Corallina ruhens, DicHotome capillaire, ramassée en gerbe: 1^^ artî. eulations supérieures élevées. iT//.^, Coral. tab. 2.^. fig. 5, *, E. Ca„o/ poï Mar.,3. tab. 9. fig. 16. ' ^^' gleïrS^r'^' ^'"^ ^' Méditerranée et sur les côtes d'An- Coralline en crêfe , Corallina çristata Filiforme , dichotome , en gerbe ; les articulations cv- Ïiîr Co' r 'r,^^^--*-- -P-ieures en massu^e J^Uis, Coral. tab. 24. fijr. f f v -nj , Phyto.. tab. ,68. fig. 3. ^^.Xf ie£'. f.,6 fif/ Se trouve dans toutes les mers de l'Europe. ' A ''^'if***'* DÏS CÔRALXINES. 6g Coralline portesperme , Cotât, spermophoros, Dichotome , capillaire , inferienrement pianée ; les ar i ticulations cylindriques ; celles des bifurcations en massue. Ellis^ Coral tab. 24. fig. 9. G. et H. i. Morison, Hist. 3. pi. 9. fig. 9. Se trouve dans les mers d'Europe. Coralliiie corniculëe', Corallina corniculata, Dichotome , inferienrement pinuée ; les articulations à angles supérieurs alongés. Eliis , Coral. tab. 24. fig. o , D. Se trouve dans les mers d'Europe et d'Amérique. Coralline très-fragile, Corail. JragilHssima, Dichotome ; les articulations filiformes , plus larges aux deux extrémités. Solander et Ellis , Coral. tab. âi. fig. d. S/oaTi0, Jam. I. tab. 20. fig. i. Se trouve dans toutes les mers. Coralline fruticuleuse , Corail, fructiculosa, Dichotome j les rameaux cylindriques , contigus , jaunâtres , pointus à leur sommet. Sulander et ElHs^ tab. 22. fig. 5. Se trouve aux îles de Bahama. Coralline endurcie , Corallina îndusata. Dichotome ; les rameaux presque contigus , cylin- driques, unis, divariqués. Solander et Ellis, Coral. tab. zz , fig. 7. Se trouve aux iles de Bahama. Coralline lichénoïde , Corallina lichenoides, Dichotcme ; les rameaux un peu rugueux, super; ;u- remeut applatis. Solandt-r et EUls , Coral. tab. 2.2.. fig. 8. Se trouve aux iles de Bahama. f i !■■ 1^ r j 70 HISTOIRE NATiniEI.LË Coralline fugueuse , CoraUina rugosa, Dichotome ; les articulations aonelées de rugosité» , cylindriques , applaties à leur extrémité. Solander et E^is ^ Coral. tab. 2Z. fig. 3. Pluck, Pbytog. tab. i68. fig. 4. Sloane , Jam. i. tab. ao. fig. 10. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline marginëe, CoraUina marginata, Dichotome j les rameaux applatis, recourbés en leurs bords. Solander et Elh's, Coral. tab. zi. fig. 6. Se trouve aux iles Babama. Coralline cylindrique , CoraUina cylindrica, Dichotome î les articulations cylindriques, presque égales, unies. Soianderet Elh's ^ Coral. tab. 32. fig. 4. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline oblongue, CoraUina ohlongaia, Dichotome j \^ articulations alongées, cylindriques, ot un peu comprimées. Solander et EUis^ Coral, tab. a a. fig. i. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline obtuse, CoraUina oltusnta* Dichotome; \q% articulations oblongue» et ovales, arrondies des deux côtés , et applaties. Solander et Elîîs , Coral. tab. aa. fig. 3. Se trouve aux îles Bahama. Coralline lapidescente, CoraUina lapidescens, Dichotome ; les articulations cylindriques et velues. Solander et Ellis , Coral. tab. 21. fig. f, g. et aa. Jiff. 9. On ignore quel eit son pays nitil. ï m; SES COR AL LINES, 7^ Coralline barbue , Coraîlina larhata, Dichotome; le» articulations cylindriques; les ra- ■leanx velus A leur extrémité. EUis^ Coral. tab. a5. fig. (?,C. Sloants. Jama. i» tab. 20. fig. 3. Se trouve sur les côtes de la Jamaïque. XJoralline rosaire , Coraîlina rosarium, Dichotome; les articulations piresqqe globftleases; les inférieures cylindriques. Solander et Ettîs , Coral. ^ab. âi. fig. /, h, fi, H. 1 , 3. Se trouve sur les côtes de k Jamaïque. Coralline fourchue, Coraîlina cuspiiata, A quatre branches ; les articulations cylindriques ; les genoux giutineux ; les rameaux aigus. SoiandertX Ellis y Coral, tab. 2i. fig./. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline chausse-trappe, Corallin. trihulus, A cinq branches; les articulations tranchantes; les ;genoux giutineux. Solander et EHîs ^ Coral. tab. ai. fig. z. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline en éventail, Coraîlina Jlalellum , Souche simple, incrustée; tous les rameaux réunis ea forme d'éventail ondulé. Solander et Ellis , Coral. tab. 24. Se trouve dans les mers d'Amérique. Coralline conglutinée , Corail, conglutînata. Souche simple, presque incrustée; les rameaux di- chotomes , tou« unis ensemble , foriaant un éveAtaU «ijuple. i ■■ ■i t !l l'i \ ^^j\ 7a HISTOIRK NATUREII.1! SoJander et EUis , Goral. tab. aS. fig. 7. Se trouve aux iles de Bahama. ' ' Corallîne phœnix , Coralîina phœnix. Souche simple^ incrustée ; les branches formant un bouquet oblong ; les rameaux composés par plusieurs rangs d'articulations unies et convergentes. Solander et ElUs , Coral. tab. 26. fig. a, 3. Se trouve aux iles Bahama. • r Coralline pinceau, Coralîina penîcellûs. Souche simple; les rameaux en faisceaux réunit dîchotomes et flexible^. Amoen. Acad. tab. 3. fig. i. Soland. et Éllls^ Coral. tab. 25. fig. 4, 6. Sèha. Mus. i. tab. i. fig. 10. Se trouve dans les mers d'Amérique., Coralline brosse , Coralîina penioulum. Souche simple, membraneuse et ridée; les rameaux eo faisceaux réunis , dichoi ornes et articulés. Solander et EUis, Coral. tab. 7. fig. 5 , 8 et tab. a5» % I. Se trouvé dans les mers d'Aœériqn.. DES TUBUI.AIRES. yS TUBULAIRE , Tubularu , Linn. Polypier fixé, à tige grêle , cornée , tabu- lée , simple ou branchue , terminée, ainsi ' que ses rameaux , par un poljpe à deux rangs de tentacules. Les tentacules inté- rieurs sont relevées et en plumes , les ex- térieurs sont ouverts , et en rayons. E L L I S a indiqué ce genre qui for- moit une division dans son essai sur les corallinés. Les tubulaires sont des polypes dont le corps est simple ou rameux , et qui n*ont jamais ni dentelures ni vésicules. Elles forment des tubes dont la subs- tance , est comme celle des sertulaires , une espèce de corne élastique qui , après avoir été desséchée, est suscep- tible de revenir , étant mise dans l'eau , à son état primitif. La surface de ces tubes est souvent ridée ou piissée, et ressemble aux intestins déployés des petits animaux , et leur intérieur est toujours rempli d'ujae liqueur épaisse Ver*. IIL 7 ' 1 .' d I . 1 îiîi yu «. ,1, ^M J. 74 HISTOIRE NATITREILE qui varie en couleur selon les espèce». Ce n'est qu'au sommet de ces tubes que se montrent les poljpes , ordinaire- Pient fort grands , relativement à Jeur support. Ils sont toujours séparés àece support par un étranglement. Deux rangs de tentacules , diffërens en dispo- sition et en forme , entourent leur bou- che. L'extérieur est composé par une vingtaine de filets simples , recourbés vers le bas, ou au moins très -étalés. L'intérieur n'en a que cinq ou six , mais ils sont plumeux et toujours rele- Vi%. C'est au milieu de ces derniers .qu'est la boudie. Tous ces tentacules ont chacun un mouvement indépen- dant de celui des autres , et en consé- quence on voit souvent les tubulairés n'avoir en développement que les ex- térieurs ou [es intérieurs. Dans ce cas , la place des premiers est indiquée par un bourrelet , et celle des seconds , par un mamelon, ^es mœurs des tubulairés sont , au DES TUBULAIRES. ^5 reste, les mêmes ou presque les mêmes que celles des sertulaires et autres po- lypes. Elles se fixent sur les rochers, les coquilles , les digues , les vaisseaux , et , en général , sur tous les corps durs qui se trouvent dans la mer. Elles aiment les eaux tranquilles , mais cependant sa- vent fort bien se conserver dans celles qui sont les plus agitées, pourvu qu elles ne charientpas de sable ou d'autres ma- tière propre à les frapper. Leur repro- duction se fait, comme dans les sertu- laires , par le moyen de globules qui portent des petits grains , d'où naissent des polypes , par un simple dévelop- pement de substance. Dicquemare qui, dans le journal de physique de juin 1 779, a donné un mémoire sur la tubulaire entière , qu'il appelle le floriforme , rapporte que tous les sQÏze jours la tête de cette espèce, qu'il nourrissait dans un vase , périssoit et tomboit , qu'en- smte , au bout de deux ou trois jours , il en repoussoit une autre , et cela plul mM é^ 76 HISTOIRE NÀTUREELB sieurs fois de suite. Donati , qui a décrit, comme plante , une espèce de ce genre , la tabulaire gobelet , observe que les semences sortent par l'extrémité de* rayons ; mais cette espèce doit évidem- ment former un genre particulier , puis- que ses tentacules sont à demiK:alcaires et soudés ensemble. Si on ne l'établit pas ici , c'est faute d'avoir , malgré les détails dans lesquels Donati est entré à son sujet , des données suffisantes pour lui assigner des caractères positifs. lées tubulaires vivent toujours réu- nies en grand nombre, et celles qui sont rameuses forment des végétations sou- vent fort étendues. Les anciens bota- nistes les ont toutes décrites, dans leurs ouvrages, comme appartenant au règne végétal. Ils doivent être excusés jusqu'à un certain point , car rien ne ressemble plus à une plante en fleur, qu'une tubu- laire développée,- on y voit des pétales et des étamines, une tige creuse, des branches et des racines. DÏS TtTBVLAIÏlES* 77 Les tubulaires ne sont point rare» sur les côtes de France. On n'en fait aucun usage. On trouve dans les eaux douces des tubulaires qui diffèrent assez des ma- rines, pour pouvoir former un genre particulier , voisin des cristatelles ; mais elles ne sont pas assez nom- breuses pour que cette séparation soit obligatoire en ce momert. Le prin- cipal caractère qui les sëpare est la faculté dont elles sont douées de retirer leurs tentacules dans l'inté- rieur même de leur tube, tandis que les marines ne peuvent que les con- tracter. Tub. corne d'abondance , Tuh, cornu copier» Tube simple, inférienrement plus petit, tortu et rugueux. Catwl. Pol. mar. 3. tab. 9. fig. n, ta. Se trouve dans la MéditeWànée et dans les ineif» fi' Amérique. Tubiilaire entière , Tulularia indivise^ Tube très-simple, quelquefois tortn. Buis, CoraJ, tab. 16. fig. C. Boccone ^ Mu». tàb. 6. fij. 5. Jirssieu f Mena, de l'Acad. ij^z. II --^iitC„ 7« HISTOIRE NAItTHEli,, 'V^Z/pr,? tr, OP-; »•.... .»b. a. «,. 3 , ,. Tubulaire rameu.e , Tuiularla ramosa. •> , v^orai. tab. i6 et 17. fijr A S" .ro„,, da„, fe, „„, d'Eurfpe Tubulaire ramée, r«^„/a„V, ,„„„, .Jrern«. "■"™' ' '" ""■-- ?'-"-« .. a.co„d.i™ Se trooT. dans 1. Méditemnée. lab. 30. flg. 10. *• ■*• ^'"""o > Jam. Se ,™ve dam ,« „era d-Amén,ae. Tabulaire papyracée , TuhuMa papyracea J^ube pap3.ac.. .....^^d, .,ec dafCl' Se trouve dans la mer des Indes. Tabulaire pinceau, T«^«/,,;a;,.n.W/... Tubes réunis, simples à la racina „,. ip. pémcellés au sommet ' l^'^'^^ères et Se trouva daa, Jes' mers d'Amérique. ^1 f î- Dis TUBULAIRIS. yn Tubulaire gobelet, Tubularia acetahulum. Tube fiUForroe } tfn disque terminal radié par àat •iries , et calcaire. ^ ToufnefoH, I«t. i. fab. 3^8. Donati , Ad. tab. 3. Cavol Poly. mar. tab. 9. fig. 14. Brow. Jam. tab. 40. fig. A. Se trouve dans la Méditerranée et dans les mers u Amérique. Tubul -e splachne , Tubularia spîachnea. Tube capillaire, très -simple; un disque terminal nni et membraneux. Se trouve dans la Mediterranéo , et doit former avec le précédent, un gture particulier. ' Tabulaire corjrne , Tubularia coryna. Un peu rameux, filiforme, papyracé , génicu- lé; tête ovale, aiguë; la bouche grande et entouré, de tentacules cylindriques terminés par des pointes Pa/las, Spic. Zool. 10. tab. 4. fig. 8. Se trouve dans les mers d'Europa. Tabulaire voisine , Tubularia affinîs. Simple, presque annelée , molle; les tentacules d« la bouche entourés de mamelons rétracKles Palhts, Spic. Zool. 10. tab. 4. «g. g* Se trouve sur les côtes d'Angleterre. Tabulaire fabricie, Tubularia fabricia. En éfnile; les tentacules pinnés. Fab. iau. Groenl. n.o 450. fig. 12. Se trouve dans la mer du Nord. Tabulaire longicorne ; Tubul, longicornis. Deux tentacules sétacés, dix foisplus longs qaele corps, be trouve dans la mer du Nord. j' IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-S) 4p sf^ 1.0 l.l ^ ISA 2.5 |2£ 1.8 1.25 M= J4 -<— 6" — ► ^ w ^ &>. / -^ ^ Photographie Sdences Corporation 4v Tuh. cwnpanulata^ En crête; l'orifice du tube annelô, et le corps rentrant dedans. , , . c ' Roesei, Inst. 3. Poly.. tab. 7^ » 75* Se trouve en Burope, dans les eaux douces. Tabulaire rampante, T«3M/tfria r^;»*'»^. fia crête i les tentacules radiés de chaque côlé; le tube rampant. . « , « Schaeff. Armpol. 1754. tab. i. fig. i , a- Se trouve dans les eatîx douces du nord de 1 Burope. Tubulaire couchée > tubulariareptans. En crête; le corps sortant el rentrant dans une gaine. 7>«md/«y,Poly.3.pl. 10. fig. »» 9- ^«*f • *«b- i^- Mic/og. tab. 12. Back, Act. Stock 8. tab. 6. fig. 5 , 6» Se trouve en Europe , dans les eaux douces. Tubulaire sultane ;, Tubul^rùz sultana. En crête, infandibulifonne ^ ciliée à la base. Se trouve en Allemagne , daos les eaux douces. Tabulaire en étoile , Tuhularia stellarîs. En crête; les tentacules ciUés; letnbe relevé et annelé de brnn. Se trouve dani la toer Baltique. Tubulaire simple ^ Tuhularia simples . Huit tentacules linéaires «eulement; le tube coniia» ' «t transparent. . . Se troufç dans les mers du Nord , adhérent au fueus. tout bien être l'hydre comique de Bosc. i!! \ ipp wff^m^mmm'^^ »t^" I ■' ■* trnts» trans- /' ulata^ \ curps côié; l0 \ Sarope. ans, ae gaine. tab. 12. îg. 5 , 6» tana. Lse. ces. llarîs. et annelé \plex. au fueQSi- ■i\ ^If**"* ■*;' -""-■«iWt'WBBiipi ■««^■■■■■PVPli , f ' ': I ^ 1 '}>. :•<■'** i i .n.p^ur i:l ^[jj^^M 7JL /7- 2S Dégrevé' del, 'rdan- Jcu^. i.La VeretilLB phalloide . i5.La TubuLùre entiorre. a.La Cmxditte o/ftcinale. (j.La Cellinlaii'e salicor. 3 .4>La Pwiuatule phosplioi'ique , j' Ti « lei i ( w i ♦ SI Po: c i m 1 C H h Ci très que titu des I DES TUBULAIKES. g, mul. deSpalIaniani, Tai. Spai/anxani. U^^rTT^"' P'umeax, pectine, des deux «ôtés: le fnbe cylindnqae, corné , inftrieureinent reccmrb* Se trouve Uaiw ]« Méditernwée. '«on'**. SERTyLAIRE, Sertuuru, Linn. I^oljpierphytoïde, à tige très-grêle, sîmpU ou rameuse, liibulée , entièrement cornée, et munie, dans sa longueur, ainsi qu. dans ses ramifications , de cellules dis- jointes , saillantes comme des dents , et polypiftres. Des bourgeons oviformes , contenus dans des vésicules plus grandeî que les cellules , paroissant dans certains temps , et servant à la multiplication de cespoljrpes. Les sertulaires forment un genre très-nombreux qui , en dernière ana- lyse, ne diffère de celui des hjrdres, que par la nature de la substance cons- tituante et le mode de la génération des espèces qui le composent. Les Naturalistes, antérieurs à Ellis, . 8a HISTOIRE NATURELtK avoient tous regardés les sertulaires comme appartenant au règne végéUil ; atonies trouve, en conséquence, décrits dans les ouvrages de Botanique des Bauhins, Lobel , Toùrnefort, et autres. Leur forme, souvent très -rapprochée des mousses , et la difficulté d'observer leurs actes de vitalité , qui cessent dès qu'on les touche , doivent rendre très- excusable cette erreur de nos pères. Ellis est donc le premier qui ait re- connu que les sertulaires, qu'il appe- loit corallines vésiculaires , apparte- noient au règne animal , étoient un composé de poljpes jouissant d'une vie commune, et quelquefois d'un grand nombre de vies partielles ; les tra- vaux auxquels il s'est livré pour le prouver sont si étendus, qu'il n a pres- que rien laissé à faire à ses succes- seurs, soit pour l'historique de leurs mœurs , soit pour la description de, leurs espèces. Ses observations sont consignées dans son Essai sur l'His- DBS SERTULAIBES. gg 1 ouvrage posOxuma sur Jes Z^onhS éditionné par Solander. On ZTul «leux faire que d'extraire, de ces"^»? litude de plusieurs desquels Bosc a e.. occasion de s'assurer, soit sûr SS ^eJranceetd'Espagne.soitenpÏÏ: La substance des sertulaires est en- tièrement cernée, c'est-à-dire, élasti- que, demi-transparente, et ne Snt a^une efièrvescence av^c ks S S S Ts :„at»^i/: r- parUerecouvertsd'u^^erCj! . ^, ^°™e des sertulaires est . ou «mpe ou composée , c'est-à-dire quelles présentent, ou une seule t,îe ou une tige ramifiée une ou plusiéS fois, mais toujours servant de ,ou! I ' .V 84 HISTOIRE NATURELUB tien a un ^rand nombre de polypes • c'est ce qui les distingue des tubulaires , qui n'ont jamais qu'un polype sur chaque tige, et à sort extrémité. La couleur des sertulaires varie; mais elle est plus communément blan- che ou brun -clair, et presque toutes tombent dans cette dernière couleur , lorsqu'elles sont desséchées. Les sertulaires vivent toutes dans la mer, sur les rochers, les coquilles, les fucus, et autres corps durs, et y ad- hèrent, tantôt par un simple point, tantôt par une espèce de racihe de. même nature qu'elles ; ces racines se prolongent souvent beaucoup en ser- pentant et donnant de distance en dis- tance , des rameaux d'où s'élèvent un grand nombre de tiges. Elles sont fort communes sur toutes les côtes du nord de l'Europe , où elles forment quel- quefois des touffes si élégantes, qu'on les dessèche pour en faire des tableaux, dont on peut voir un modèle au frontispice DES^ERTUIAIHIS. 85 de l'Essai sur les Corallines; mais c'est en pleiae mer sur les fucus, qui y na- gent en si grande quantité , qu'on peut prendre une idée de leur immensité. Jl n'est point , au rapport de Bosc , qui les a observés pendant des centaines de lïeues, de branche de cette plante qm. ne supporte des milliers de tiges poiypifères, dont chacune supporte des centaines de poljpes. Les tiges des sertulaires^sont presque toujours filiformes , presque toujours tlexueuses ou tortues. Xeurs polypes JfSQat implantés, tantô| d'un seul côté , tantôt des deux, côtés 5 quelquefois ils sont verticillés. Lorsqu'ils sont im- plçmtés des deux côtés, ils sont, tan- tôt alternes, tantôt opposés, plus ou moms rapprochés. Leur forme varie, non-seulement quand ils sont dévelop^ pés, mais quand ils sont contractés. Dans ce dernier cas , ces poljpes res- semblent à des denticules ou dente- lures . et, comme c'est celui où on les Vers, ni, Q ■P 86 HISTOIRB WATURKLLK voit le plus fréquemment, ce sont de ces denticules qu'on tire les caractères qui distinguent les espèces. Les po- lypes ou les denticules tiennent à la tige de diverses manières : ils sont ordinairement sessiles et portés sur unfî échancrure 5 mais aussi quelque- fois pédoncules et sortant du corps nnéme de la tige. Les polypes sont plus ou moins alongés , plus ou moins garnis de ten- tacules, plus ou moins longs; mais ne présentent rien dans leur organisation qu'on n'observe dans les hydres, avec lesquelles on peut et on doit même les comparer. - . Les tiges des sertulaires à polypes portés sur une échancrure , ont sou- vent l'apparence , et sont quelquefois réellement articulées. Celles des autres ne le sont pas; mais Bosc soupçonne que ces dernières ne sont pas de véri- tables sertulaires par la génération ; et qu'elles pourroxit un jour, lorsqu'elles i *>r; DÏ9 flBRTUtAIRES. 87 seront plus nombreuses et mieux con- nues , former un genre particulier , in- termédiaire entre les sertulaires et les hydres. . , Lorsqu'on examine des sertulaires dans les jours les plus chauds de l'été, outre les denticules polypifères , on Voit des vésicules creuses, transpa- rentes , de formes et de grosseurs dif- férentes, suivant les espèces, quiy sont attachées , et qui ne s y trouvoient pas quelque temps auparavant. Les anciens Naturalistes, qui prenoientles sertulaires pour des plantes, considé- roientces vésicules comme leurs fleurs. Ils se sont peu trompés sous ce rap- port 5 car ces vésicules sont les or- ganes de la reproduction des sertu- laires , comme les fleurs le sont des plantes. Plusieurs même ont absolu- ment la forme de fleurs en cloche , et la plupart ressemblent aux urnes des mousses que l'on est habitué à appe- ler aussi fleurs. Ces vésicules sont or- ; ^ ^^ bnmn^i C'est encore à Ellis qu'on doit la dé- couverte de l'usage de ces vésicules. Il en cite de trois espèces: t.* Celles qui renfern^ent un polype différent, en forme et en grandeur, de ceux dé la coralline, comme dans la sertulairè naine , k sertulairè argentée , lequel polype montre des œufs, ou des polypes oviformes contenus dans un ovaire ou dans une membrane mince. 2»® Gilles qui contiennent des œufs ou des po- lypes oviformes, qui tiennent à la mère tige par des filets ou cordons ombi- licaux, comme dans la sertulairè di- chotorae. 3.° Celles qui sont remplies d'œufs non adhérons , ou sans cordons ombilicaux, comme dans la sertulairè pinnée. Bosc peut encore citer une quatrième espèce de vésicules. C'est celle qui, comme dans la sertulairè plume, est entouA-ée de cercles noueux. DES SIRTULAIRES. ^g Il<;roit avoir remarqué que les pe^ lits corps, dont parle EUis, comme existans dans la vésicule même, se trouvent attachés dans les angles des nœuds des cercles extérieurs, et n© sont autres que des polypes oviformes : quoiqu'il ait observé des milliers de ces vésicules , il ne cite ce fait que par induction, n'ayant pas été à portée de le constater par des expériences di- rect'^s et irrécusables. Pans tout ces cas, les œufs des po- lypes oviformes sortent de leurs vési- cules, lorqu'ils sont arrivés au point nécessaire de maturité , et donnent naissance à de nouvelles tiges poljpi- fères, après s'être fixés plus ou moins loin de leur mère , selon le iiasard des circonstances. Mais, outre cette manière de se re- produire, il est probable que les ser- tulaires ont encore celle de la sec- tion, comme les autres polypes 5 car,^ lorquoû les coupe, les polypes par* ticuliers, après s'être contractées un iiiof* ment, reprennent Jeurs mouvertiens ^ ainsi que Bosc s'eii est assuf é un grand nombre de fois. Il est d'ailleurs un autre mode de reproduction des ser-* tulaires , dont EUis n'a point parle , on lie divine pas pourquoi ^ c'est la crois- sance en hauteur des tiges et des bran-* ches. Bosc, qui a cherché à suppléer au silence d'Ellis par des observa-^ tions sur le^ sertulaires vivantes , pense qu'elles croiàsent comme les plantes, ou mieux comme les hydres , c'est-à-dire qu'il naît des bourgeons en dessous ^ lorsque c'est une branche nouvelle, et en dessus , lorsque c'est le prolonge- ment d'une branche ancienne^ Ce Na-» turaliste a vu tant de sertulaires , à difFérens degrés de croissance, qu'il se croit suffisamment autorisé à affirmer, quoique ce ne soit que par induc- tion , que c'est ainsi qu'elles s'alon- gent et qu'elles augmentent leurs ra-- meaux , au point de former de» tolîflfes ou des buissons considérables^ Les animaux des sertulaires vivent ^ comme les autres polypes, d'animal- cùles marins qu'ils arrêtent au moyen de leurs tentaculesi II y a tout lieu de croire que ce que l'un d'eux mange profite à tous les autres de la même tige. Ils sont eux-mêmes mangés, sans doute, par un grand nombre denne"»* mis. Mais on a point d'obervations à cet égard» Les sertulaires ne sont d'aucune uti- lité aux bommest Sertulaire rosacée ^ Sertularia rosaceoi Les denticales opposés , tnbnleux , tronqués j les ra- tneaux alternes j les vésicules couronnées d'épines. Eliis, Act. Angl. 48. tab. a3. fîg. 5. Coral. tab. 4^ Séba. Mus; 3. tab» 69. fîg. 6. Se trouve dans l'Océan et la Méditerranée. Sertulaire naine ^ Sertularia pumil a* Les denticules opposés , pointus , recourbés ; )«9 Vésicules presque ovales j les rameaux rlternec. Eilis y Coral. tab. 5*»fig. a. A. Act. angl. 48^ *ab. a3. fig. 6. FF. et 57. tab. 19. fig. 11. IRiaumi Mém. de l'Acad. de Paris. 171 1. tab. i. fig. 4, MM. Séha, Mus. 3. tab. 100. fig. II. 6e trouve dans l'Océan, sur les factfs^ â i 9* HISTOIRE NATURELLE Sertulaire operculée , Sertularia operculata, , Les denlicules opposés , pointus , relevés j les vé- sicules presque ovales , fermées par un opercule j les rameaux alternes. Ei/is , Coral. tab. 3. fig. 6. A , B. Pluck. Pbytog. tab. 47. fig. II. Séba. Mus. 3. tab. I02. fig. 3. Se trouve dans les mers d'Europe et d'Amérique. Sertulaire tamarisque, Sertularia tamarisca. Les denticules presque opposés , tronqués , preaqus à trois dents; les vésicules presque ovales j à deux dents i les rameaux alternes. E///S , Coral. tab. i . fig. i , « , A. Se trouvj dans la mer du Nord. Sertulaire sapinette , Sertularia ahietina. Les denticules opposés , tubulenx ; les Tésiculoc evalHs; les rameaux alternes et pinnés. EUis ^ Coral. tab. i. fig. a, B. Morison , Hish plaut. tab. 3. fig. i5 et 9. Baster. Opiis. a. tab. 7. fig. 3, 3. Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire noire , Sertularia nigra. Les denticules presque opposés, très -petits ; ]«« vésicules très-grandes, ovales , quadrangulaires j les rameaux pinnés , noirs. Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire Brunâtre , Sertularia fucescens. Les denticules presque opposés , tubuleux ; les vé- sicules rapprochées , petites , à quatre dents ; les ra.- HieaBx pinnés. Basi. Opus. Subs. I. tab. i. fig. 6. Se trouve dans les mers d'Earope. DES SEiUTTLAÎREg? gS Sertulaire obsolète , Sertuîariaoisoîeta, tes denticales ovales , pre^qae en coeur , pkcés cinq par cinq stir'^imt rangs ; les rameaux alternes. Lepechin, Act. Petrdï>. 1778, a; tah; 7. fig. B. Se trouvfj dans la mer Glaciale. ' ,: Sertulaire pin , Sertularîàpinûs, Les dentîcules disposés sur six rangs; les vésicoles três-renflées } les rameaux alternes et pijbnés. Lepechin , Act. Petrop. Ï780, i. tab. 9. fig. i , ;*, ' Se trouve dans la mer 'Glaciale. Sertulaire cupressbïde, Sertul, cupressoîdes. Les denticules à peine saillans , simples , tronquéji obliquement; les vésicules ovales ; les rameaux dicho* tomes , articulés , épars. Lepechin, Act. Petrop. tab. 9. fig. 3, 4. Se trouve dantia juer Glaciale. Sertulaire cupressioe , Sertular, cupressina. Les denticules presque opposés , un peu aigus ; les vésicules au peu ovales; les rameaux paniculés, très- longs. EUis , Coral, tab. 3. fig. 5, a. A, Sébà, Mu». 3. tab. loi. fig. a. Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire argentée , Sertularîa argentea. Les denticules presque opposés, pointus; les vé- sicules ovales; les rameaux alternes, paniculés. EîUs^ Coral. tab. i. fig. 4. Pluclc. Phytog. tab. 84. fig. 3. Bocto. Mus. tab. 6. fig. 9. Baxter, Opus» Sub. I. tab. I. fig. 2, . Se trouve dans les mers d'Earope et d'Amérique. Sertulaire rugueuse, Sertularia rugosa. Les denticules «iternes très -petits) les fésicHlcs s'%.» 'W'f '*• "l il 94 HîSTOîïl* ÏTATtrilïLtS ^'Zr* , Cotai. t»b. iS. iig. 23. « , A. ^^ «e trouve dans les ibers d'Éurop». Sertulalre WJidne , Sertularia heîieina. «««^T^'-f!"*^,""!" ■^'•"^••' * P*^°« ^'«Wes j leur base & ae« ^^^„,.no« , le, vé^colo. ovaJe., le. Ji^^ «u ; ' Z^" * ^°'- 3- *"^- '00. fig. te. S« tronve dànslesmers d'Ewopeet dam l'Atlantique. , ^ertulairc tbuja , ^e/-/«/arïtf M«/a. t.ri^.*^'"^?''* dwriqnes, comprimés, lea Tésicnlet I»re«qne* ovales, mareioéM' I«« r>»o.^. j- . * ™" •i disriqnes. ""P"««' *•• rameaox dichotomet ^Uisy Coral. tab. 5. fir. o h n c^*- lur S« irooTe dus les mm Stm«fi. Ser.„Iai«„yriopI,yIe, Sert, myrt^hyVum. Se trouve dans les mers d'Europe, '•tferLf.!?*""!!* ^>° *'°^ *'*"^' campanules, deutés •t terminés en bec; les rameaux pinnés. &e trouve dans la mer des Indes. Sertulairespëcieuae, Sertularîa specwsa. t4.«r«il^u'"'f* '''°" '""^ '^°**' campanules, den- té, et «.paies; les rameaux pinnés , recouÀé,, *• trouve dans k mer de» Indes, r i^f/ DE8 SBRTtTLAIRlà^î' n^ ' Sertulaire en îmlx , Scrtulariafaloata. Les demicolMd'un Mal côté . imbriqaés , tronqués, les jésicalM ovàlésjlM hameaux pinnés et alternes Eliis , CoraL tab. 7. «t- 1 1. a , A. Pluok, Phylog. taJ) 47. fig, la^i y^riej. .E//1X, tab. 38. %. 5. 6. âs trouve daiis ïes mers d'Europe et de l'tnde. Sertulaire ifim^ir Sertidaria pluma. Les denticnles d'nn seul côte , imbriquéet , campa. unies î les vi»icares bos*»«, entourées dé qnatre à cinq «retés ; les ranteaiéc pinùéi , alternes , kncéolés • ^/A\r, Coral. tab. 7, fig. za. *, B. Sëba, Mm. 3, tab. loi. fig. I. ^Jîo^x^on». Mus. ,tab. 6. fig. 6, Voyez pi. '29. fig. E , où elle est repRsentée très* grossie arec deux vésicules. Se trouve dans toutes les mers, attachée an fucus natàh», Sertulaire échin^iB , §ertularia eçhinata, , Les denticules d'un seiU c^té , campannlés | les v4- ticules eutonrees de cereles tuberculeux j les rwnwwu: pinnés, alteraes, la(ncéolés, ; Se trouve dans la' mer dtl Kord. Sertulaire àntenine , Surtu/anaantenina, Les denticnles yerticillés quatre par quatre, et se. tacés i les vésicules verticillées, */onqnée« obliquement J la souche presque toujouts simple. ' '-^ ^ " Efiis , Coràl. tab, 9. Bocc. Mus. tab. fi, fi» a JP/ucA. Pytho. tab. 48. fig. C. *' * Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire verticillée , SertuL verticUlata^ Les denticules à peine visibles; les vésicule» cam- panules, dentelées, droites j les pédoncuiti tïè«-loiJg«, tordus , et quatre par quatre. .E/AV , Coral. tab. i3. fig. ap, 0, A. ; i ■■•I" * .- * . M^ 96 HISTOIRE ;N;AT^URItI/LK Sertiilaire gélatineuse, Sertftla. gelatincfia» Lm. calic^ campanules ; rjitaeaux primairea et se- cbadaires nombreux et épa^^i J'^corce gélatineuse. Se tcoave dans les mers diEurope. Sertulàire grimpant , Sertùlaria voîulilts. Les denticules à peine visibles } les vésicules çam- pannlées, • dentées , alternés } les pIMôiicbles tTè^tongs , coDtonrnéSf solitaires. r") 'i < ■ ' <. . Mliù , CoxaL.tab. 14. figt ai» (Ht A; Act. Angl. Stw tab. ig.:^g.^. Soiander 91 EUUriaik,^^'^^' 2./.E,F; Sa jrouye dans. l'Océan. ^i;^,Tjjjâ>i{ u**'- Sertularire lilas , SertuJarfa syrînga. Hàs denticules à peine visiDlés^ les vésicules cj* Kndriques; le pédoncule très-çntieir,,,^ ,, , JF///J j'Coral. tab. I4..fig. 6. _B. . Se trouve dans les mers d'Etlilôpè. Sertuldtre cuscute i SeHularîa cuscuta, , Les denticules à peine visibjLes ; les vésicules ovales , •sillaires; les rameanz. opposés ,^ft,fiimpjl)B$. [ JEi/i'Sf Coral. tab. 14. fig. z6., c ^Q. MuUerj Z09I. Dan. 3. tab. 117. fig. 1; 3. *• ' ' ,, Se trouve dans les mers d'Europe. ' Sertùlairé pustuleuse ^ Sertularîa pustulosa. Articulé, rameux; les parties supérieures avec des denticules à peine visibles. Ellis t Coral. tab. 27. fig. 3, B. Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulàire frutescente , Sertuî,Jrutescens, Les denticules d'un seul côté , cylindriques , campa- nulés ; les rameaux tubulés , pinnés ; les divisions nétacées, alternes, droites. Se trouve sur les côtes d'Angleterre. S'!?;'î^^)tV'^' ,. tcir- ■'•■' DES SERTULAIRES. Q^ Sertulaire pinastre , Sertularia pinaster. Simple , pinoée ; lei divisions alternes ; les dente- Jures opposées , appfiquées contre la tijçe j l'extrémité tubnlense , recourbée ; les vésicdles d'un seul côté , très-grandes , ovales , quadrangulaires ^ les angles poin- tas; l'ouverture tubuleuse. Solander et Ettis , Coral. tab. 6. fig. B. Oo ignore son lieu natal. Sertulaire pennatule , Sertular, pennatuîa. Simple, pinnée; les divisions recourb articu- lées; les denticules d'un seul côté, carapanulées, ou tronquées ; le bord dentelé , armé d'épines Solander et Ellis, Coral. tab. 7. fig. i , z. Se trouve dans la mer des Indes. Sertulaire filicule , Sertularia JiUcuIq, Très-rame. se , pinnée; la souche flexnense; Ie« ramanz alterne^. ; les denticules ovales , tubuleuses , relevées, axillaires ; vésicules , tubulées à leur sommet. Solander et ElHs ^ Coral. tab. 6. fig. CC» Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire à quatre dents, Ser, quadridentata. Simple , articulée , rampante par la base ; les den- ti'îules verticilées. quatre par quatre , avec un impaire;} souvent prolifère. Solander et Ellis ^ Coral. tab. 5. fig. 9. G. Se trouve dans la haute mer sur les fucus natans; •lie a été trouvée par Bosc , qui a observé que le po- lype n'a pas de véritables tentacules , mais seulement des échancrures. Elle est jaune. Sertulaire en ëpis, Sertularia spicata. Souche tubuleuse, paniculée, annulée; les rameaux très-rapprochés , trichotomes, verticillés; les denticules ternées , cylindriques ; les vésicules oval«s , axilluires. On ignore son pays natal. Vers. III, <) 1 1 if 98 HISTOIRE WATUHBI.I.B Sertulaire cî'Évans , Sertuiaria Ei^ansit, Hatnense ; les rameaux oiiposés ; les dcnticnles très- courts, opposés ; les vésicules rameuses, lobées, naissantes du tube radiciforrae. Se trouve sur les eûtes d'Angleterre. Sertulaire muriquëe ^ Sertuiaria muricata. Articulée ; les denticqles pédoncnlées , alternes et lolitaires sur chaque articulation j les vésicules pédon- cnlées épineuses , naissantes du tube radiciforme. Solander et Ellis , Coral. tab. 7. fig. 3,4. Se trouve dans les mers du Nord. Sertulaire seconde , Sertuiaria secundaria. Les derticules d'nn seul côté , campannlée ; leai Tésicnles axillaires} la tige recourbée. Ctfvo/. Pol. Mar. 3. tab 8. fig. i5, 16. Se trouve dans la Méditerranée. Sertulaire de misenne , Sertul. mîsenensijté Très-rameuse , dichotome ; les denticules alternes , très-minces, écartées ; les vésicules ovales, pédoncu- lées, axillaires. Cavol. Polyp. Mar. 3. tab. 7. fig. Se trouve dans la Méditerranée. 2. Sertulaire ranaeuse , Sertuiaria racemosa^ \j3i souche droite, cylindrique, rameuse; les den- ticules éparses ; les vésicules rameuses ; les rameaux presque en arc. Cavol. Pol. Mar. 3. tab. 6. fig. i , a. Se trouve dans la Méditerranée. Sertulaire œuf , Sertuiaria ut>a. Rameuse j les denticules à peine saillantes î le» vési- cules opposées , portées sur les rameaux. Ellis y Coral. tab. i5. fig. C Stf trouva dans les mers d'Europe. .. «fc-tf SIS 81RTULAIRE8. 99 3erhilaire lendigëre , Sertuiaria lendigera. Les deatiuules à peine saiikates ; les catices d'un •eulcôté , cylindriques, parallèles , placés les uns contre les autres; la souche Hliforine. E/iis , Corai. tab. i5. fig. 34. *, B. Cavoi. PoJ. 11&T. 3. tab. 9. fig. 1 , 2. Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire géniculée , Sertuiaria genicuîata. Les denticules alternes , contournés ; les vésicules presque ovales , pointues; la souche tortue et géniculée. Eni3 , Coral. tab. 12. fig. 19. 3 , B. Act. Angl. 48. tab. 22. fig. I. Cavol. Pol. Mar. 3. tab. 8. fig 5, 10. Jlulltsr^ Zool. Dan. 3. tab. 117. fig. i, 4. Se trouve dans les mers d'Europe. Sertulaire dichotome , Sertular. dichotoma. Les denticules à peine visibles ; les vésicules presque avales, axillaires; leurs pédoncules contournés; la souche dichotome et génicuiée. Elli's y Coral. tab. 12. fig. 18. ««,tans, PS cellules garnie d« sai sur les sa, ies , laté- unie d'un uposa, nies , laté- lai sur les ;ntée très- Amérique. lia, 'nés; leur ai sur lea ïf; % 'IT-,!'. i#r. îj(t>f. 4 i.La Sertulaire plume a. La Ser. distique . 3. La Ser . pelasffieime 4 -La Ser. liydrifornie 5, La Ser. dicliotoine 6 . L Kponge oculée . 7. La CeUaire raboteuse: 1 i .^•im \ » DES CELLULAIRES. III Cellulaire ivoire, C*:llana cburnea. Tige droUe, ani.ulée, dichofome; les ceIJules al- ternea, ironqiiees en haut et saillantes; des ovaire. Dombés , de figure ovale. Strtularia eburnea. IJnn. ^ Eliis. Essai sur les Coral. pi. 21. fîg. a, A. Se trouve dans les mers d'Europe, Cellulaire cuirassëe , Cellaria îorîcuïata. ^ Tige trés-branchue, articulée, dichotQme; les cel- «tles opposées ; leurs ouvertures tronquées obliquement Sertularia loriclata. Linn. — Ellis , Traité de« Coral. pi, 23. fîg, 6. B. Se trouve dans les mers d'Europe. Cellulaire boursette, Cellaria hursarîa. Tige branchne , articulée par des cellules opposées, transparentes , carinées; leur ouverture surmontée d'un petit tube en forme de massue. ^enul i^ comuta. Linn. — Eiiis, Essai sur lef Goral. pi. 22. fig. 8 , A. Se trouve dans les mers d'Europe. Cellulaire cornue , Cellaria cornuta. Tige branchue, articulée par des cellules simple» , t«- Dnleuses, arquées; leur ouverture terminée par une soie Sertu?aria comuta. Linn. -. E/iisy Essai sur les Loral. tab. 21, fig, 10. C. Se tronv» dans les mers d'Europe. Cellulaire cornet , Cellaria chelata. Tige très-fragile , dichotome , articulée par des cel- lules simples , en forme de corne ; le bord inférieur «e leur ouverture garni d'une épine. Sertularia chelata. Linn. ^ E//is , Essai sur las Coral. pi. 22. fig. g, B. S« trouve dans les mers d'Europe. ! I -*^«raB 112 HISTOIRE NATURELLE Cellulaire tracëante, Ceilaria anguina. Tiges rampantes ; lei cellules snliiaires , tubuleases, droites , en forme de massue ; leur ouverture placée sur le côté. Sertularîa anguina. Linn. — EUis 3 Essai sur les Coral. pi. 22. fig. II, C. Se trouve sur les côtes d'Europe. Cellulaire tulipier , Ceilaria tulipifera. Tige articulée , calcaire ; les articulations en forma de massue ; les cellules réunies au nombre de trois sut des pédicules communs. E/2is^ Hi»t. Zooph. tab. 5. fig. «, A. Se trouve sur les côtes d'Améri(jue. FLUSTRE, Flvstra, Linnœus. Polypier crustacé ou foliacé , simplenaeat corné ou presque membraneux , consistant en cellules tabulées, courtes , irrégulièrei en leur bord, polypifères, placées les unes à côté des autres , et disposées par séries, soit sur un seul plan, soit sur deux plan» opposés. Les fliistres, appelées escares par Ray et Ellis, sont des polypiers applalis, intermédiaires, soit par la nature de leur composition , soit par la forme de leurs cellules entre les cellulaires et les cellépores. Elles r^irereut des pre- mières en ce qu'elles n'ont point, dans leur mtérieur , de corps de contexture diflérente de la surface 5 et des secondes, en ce que les cellules ne sont pas sail- lantes et arrondies. On ne peut mieux! les comparer qu'à un gâteau d'abeilles. i^n effet , leurs cellules sont rangées régulièrement^ celles d'un côté sont souvent alternes à celles de l'autre; ii en est où elles se touchent ; il en est où elles sont séparées ; mais toujours elles sont mclinées sur le plan de leur base. Ces polypiers forment donc des expansions foliacées extrêmement min- ces, plus ou moins grandes, dont les unes se fixent par un pied semblable à celui des sertulaires, et autres po- lypiers arborescens , même quelquefois commeles gorgones , pardes filets radi- ciformes; et les autres s'appliquent sur les corps solides, tels que les rochers, , I 114 HISTOIRE NATURELLE les coquilles, les fucus, les bois flot- tans , etc. , qui se trouvent dans la mer. Dans ce cas, comme on le conçoit bien, il n'y a qu'une surface garnie de cellules. La nature de ces cellules est moins calcaire que dans les madrépores 5 mais im peu plus que dans les gorgones. Elles se brisent avec quelques diffi- cultés entre les doigts. Les animaux qui les habitent sont des hydres à dix à douze tentacules, médiocrement longs, dont le corps ne s'élève pas, hors de la cellule, au tiers de la longueur totale. Ils sont ordi- nairement blancs , et, dans certaines circonstances, phosphoriques pendant la nuit. Bosc, qui a eu occasion d'observer, soit en pleine mer, soit sur les côtes d'Europe et d'Amérique, plusieurs es- pèces de flustres, qui a vu sur-tout d'immenses quantités de la tuberculée et la tut)uleiîse , sur les fucus qui cou- »ES FLUSTRES. nS rrent la grande mer Atlantique, n'a pu ajouter aucun fait à ceux cités par Ellis. Il a dû se contenter de dessiner la dernière , qui ne l'avoit pas encore ëté. La cause en est à la simplicité de l'organisation de ces polypes , et à la difficulté de suivre long-temps une ex- périence commencée. Tous ceux quç Bosc mettoit dans des vases avec de l'eau de mer, mou roient au bou t de vingt- quatre heures, quelque attention qu'il eût de cloanger l'eau, et de suspendre les vases pour diminuer l'effet du roulis. Il n'a jamais vu, sur aucune espèce , les ovaires bulliformes , dont parle Linnaeus. On doit préjuger , par analogie , que la multiplication des animaux des flustres se fait comme celle de tous les autres polypes. Ellis a observé que leurs polypiers s'augmentent par leur extrémité et par de nouveaux rameaux qui poussent sur leurs côtés ; mais qu'il ne se forme pas de nouvelles cellules à la rswr ^1' tl6 HISTOIRE NATURELLE base, soit de la tige principale, soît de leurs rameaux ; Bosc affirme la vé- rité de cette observation , et l'étend sur les flustres rampantes , où il n'a ja- mais vu de nouvelles cellules dans le voisinage des plus vieilles. Les flustres se conservent assez bien desséchées 5 aussi en voit-on souvent dans les cabinets. Elles se conservent encore mieux dans l'esprit - de - vin ; et c'est ainfei qu'elles doivent être envoyées par ceux qui sont jaloux de favoriser les progrès de la science. Flustre foliacée , F lustra foliacea, Foiacée, rameuse; les branches cunéiformes et ar- rondies. Eills , Essai sur les Coral. pi. 29. Solander et Ellis , tab. a. fig. 8 Jussleu , Mém. de l'Acad. 1743 , pi. 10. fig. 3. Se trouve dans les mers d'Europe. Flustre trouquée, F lustra truncata, Foliacûe, dichotome; les découpures linéaires , tron- quées. Bllls , Essai sur les Coral. pi. 38. fig. «//«* Soicil Cornu,aI. tab. 25. fig. 1,2. ' ""* "'' Se trouve sur le, côte, d'Angleterre , attaché aux plantes marine,. * ««vue «us Botrjrlle fascicuW , Botryilusfascîculatus, vermres extérieures non dentées. Pillas, Spicil. Zool. 10. rab. 4. fig. 6, A. *e trouve sur Ie« plante, marine, avec le précédent. I? V ^i izG HISTOIRE NATURELLE m Al ;/ 1 . i, M H ALCYON , Alcyonium , Linnœus. Polypier polymorphe , formant une masse «épaisse , poreuse ou cellnleuse , soit éta- lée en croûte , soit glomérulée, soit entia lobée ou ramifiée. Il consiste en une subs- tance intérieure fibreuse, roide^ presque cornée , encroûtée , et recouverte d'une chair piui ou moins épaisse , qui devient ferme , coriace , et comme terreuse dans son dessèchement , et qui est percée de trous ou de cellules polypifères. Le port des alcyons, leur manière d'être les fait ressembler aux gorgones, tandis que la mollesse de leur substance intérieure et sa porosité, les en éloi- gne beaucoup. Ils ont des pores étoiles comme les gorgones; mais ces pores , qui sont quelquefois parsemés sur toute leur superficie, sont réunis, dans quel- ques espèces, sur des tubercules sépa- rés; et d'autrefois ils sont placés aux extrémités de leurs rameaux. On a observé encore que les alcyons ra- DES ALCYONS. 127 meiix anastomosent leurs rameaux.de la même manière que les gorgones • qu'ils enveloppent et recouvrent de leur propre substance les corps solides , tels que les coraux et les coquillages parasites qui s y attachent , etc. Chaque trou qui se voit sur la sur- face des alcyons, renferme uû poljpe pourvu de tous les organes nécessaires à sa nutrition et sa génération. Pen- dant sa vie, son corps, quoique atta- ché au fond et aux parois de sa loge, sort quelquefois de son intérieur et se dresse sur son ouverture. On voit alors qu'il est cylindrique et terminé au haut par des tentacules ciliés, qui foraient une étoile, ou si l'on veut, une cou- , ronne, autour d'une ouverture qui est placée au centre. Ces organes, qu'on peut comparer à ceux des hydres, ne diffèrent pas dans la même espèce , et le nombre de leurs tentacules ne va- rie presque jamais. Il est vraisemblable que ces organes remplissent les même* % ii. Il û À I 228 HISTOIRE NATURELLE fonctions que dans les hydres; c'est- à-dire qu'ils servent à l'animal à cher- cher, saisir et retenir l'aliment qui leur est propre, les animalcules , si abon- dans dans la mer. L'intérieur des alcyons est formé d'une substance plus molle et à\ffé- remmment organisée que celle de l'ex- térieur 5 elle ne donne aucune mar- que de sensibilité 3 elle paroît, outre cela, plus poreuse, et composée de pe- tits canaux , longitudinaux dans les es- pèces qui forment des tiges ramifiées, divergens , du centre à la circonfé- rence , dans celles dont la forme appro- che de la globuleuse. Quoiqu'on ait fait un grand nom- bre de recherches sur les alcyons , il s'en faut de beaucoup qu'on ait sur leur compte toutes les lumières qu'on pourroit désirer". La difficulté de l'ob- servation présente quelquefois des obs- tacles , ainsi que Bosc l'a éprouvé , «ontrq lesquels le zèle le plus actif est DES ALCYONS. i^a insufEs^tesjet le hasard présente sou- vent des données que Iç talent ne peut procurer. Les alcjons vivent tous dans la mer attachés aux corps solides qui s'y ren- contrent. Leur grandeur. varie, entre un mètre et un millimètre. La seule espèce, d'eau douce, connue a été décou- verte par Bosc, ci-devant d'Antic, dans un étang des environs de Paris, et comniuuiquée à Bruguière pour être mentionnée dans l'Encyclopédie. De- puis, ce même Naturaliste, ayant eu occasion d'observer plusieurs espèces d'acyons marins , doute que son espèce leur soit congénère. Malheureusement il n'a pas pu vérifier ses soupçons à cet égard , parce qu'elle a disparu de l'étang où il l'a voit d'abord trouvée. Olivi, dans un ouvrage posthume qui vient de paroître , et dans lequel on au- roit puisé de bons matériaux pour cet ouvrage, si on l'avoit connu plutôt, a séparé des alcyons, plusieurs des es- I30 HISTOIRE WATUREttE pèce. po„ en faire „„ ge^e „o„vea„, sous le nom de lamarckia • lalrvnn bour.efai.partiedacenouv;a.ger espèce, pourront en donner une idée. Alcyon asbertin , ^Icyonium asheHinum ç '"" , Gazoph. tab. :î3. fig, ^ Se trouve sur Jes côtes d'Ai^ériqae. ^4Icyoi, digité, ^/cronW ^/W/«/«^ Tige obJongue et ffrisâfrA f • • '«'«'"- , *yoh. p4„, «s:;; '-;,- ea W , par 'Jussieu, Mém ^„ i'a , ^^"^ "^""*- Se .ro„ve .„ ,« „,„. ,, ^^^^ ^ ^^ ^ AUyon palmé, ^^cJOJ.ium palma,u,n. parsemée de pores étoiles ^^' ^"«'' ' «' iig. 6,8. ' ^' ^^- ^ ' 7. -PAiwc. tab. 8. Se trouve dans ]a Méditerranée. Alcyon alburne , ^Icjonium allurnum Jïge tres-branchne et blanche; extrémités à.. ' e««x atténuées et tubuleuses ^''''''^"'"'^* «^^ ra- Se trouve dan. la mer des Indes. I>ES ALCYONS. , j^ Alcyon arborescent y4t^^ *ab xo. fîg. 8. KoelreutelQ^^ l^'J ' ^- ^"«- Tes,. Se trouve dans les mers'd'Fr^ 'Z' *'^- '3. 14. A 1 " ° Europe et de l'Ind« Alcyon gëJatineax , ^/,„„„ ,,, , " Tige irés-braaohne L^-^! '^''''""«'•'«'«• ïrand™"JS,;,rf°; "^ *• J. «û a e« représente d, ^ Tige oom,„.„e,rare„"°°*,7 ?«?■»!'*» groMi," ment striée à m s„rftoe L "^î "-""«ei tegére- »flw.resdedr;';rûrr,i?'''"''^'''»<'™" çoBi^aes , de trois a ™tt"^" • • K"P™P«3, nn pe„ de diamètre, irréraiL!!! "■""■mitres de long «,, nn de ^°°»*. ;t: t l32 HISTOIRE NATURELEB Cavoh Pol. Mar. 3. tab. 9. f^^. i3. Se trouve dans !a Méditerranée ; est beancoap bloi grêle que la précédenle. Alcjon main de diable , Aie, manis dialoli. Tige polymorphe , garnie de tnberculei obtiw et perforés. Séba , Te». 3. tab. 97. fig. 3. Se trouve dans la mer du Nord. Alcyon tuberculeux , Alcyon papillosum. En plaque, couverte de grands tubercules convexes et serrés. MarsigK, Hist. Mar. tab. i5. fig. 76 , 78. On ignore sa patrie. Alcyon distome , Akyonîum dhtomum. En plaque , parsemée de tubercules rouges, percé» de deux ouvertures. Pallas, Spicil. Zool. 10. tab. 4. fig. 7, «, A. Se trouve sur les côtes d'Angleterre. Alcyon fluviatile, Alcyon, Jîui>iatile, En plaque polymorphe, couverte de pores penta- gones et serrés. Se trouve dans les eaux vives et dormantes aux «nviroos de Paris. Alcyon bourse de mer, Alcyonium lursea^ De forme presque globuleuse et creux intérieu- rement ; surface couverte de papilles , serrées et trans- parentes. Marsigli , Hist. i. tab. i3. fig. 6g. Se trouve dans les mers d'Europe. Alcyon orange de mer. Alcyon, lyncurium. De forme globuleuse; surface jaunàtr» et tnbei- cu!«iis8j sabstancg intérieure fibreuse. \,. DES AICYONS. l33 MarsigH, Hisr. tab. j.. fi- ^, „, „ Ad.tai,. 10. fig. I, a. ^ ^- 7^' 73. JDona//, Se trouve dans ia Méditerranée. De forme presque ronde, surface iaun« -. r substance intérieure spongieuse ' "' ^"' ' iig t; Jf '• *^- ^^- ^^- ^- ^--•. tab. ,. Se trouve dans la Méditen-anée. Alcyon figue de iner , ^Ic^onium^cus. ^^/J, Coral. tab. 17. fig. 6, B. Aloyon pyramidal , ^/cro»«m pyramidale. Piancus, tab. to. fig. B, rf. Se trouve dans la Méditerranée. Vers m. ZA ï34 HISTOIRE NATURELLB ÉPONGE, Spongia, Linuœus, Polypier polymorphe , formant une masse flexible , très-poreuse , soit turbinëe ou tubuleuse , soit lobëe ou ramifiée , et per- cée de trous et d'ouvertures irréguliëres qui absorbent Teau. Il consiste en fibres cornées ou coriaces , flexibles , entrelacées , ou en rézeau , aglutinées ensemble , et en- duites , ou encroûtées , dans l'état naturel , d'une matière gélatineuse, sensible ou irri- table , et très-fugace. Les éponges sont connues de tout Je monde , sont employées de toute antiquité aux usages domestiques; et cependant, ont plus besoin d'être étu- diées que la plupart des genres de l'ordre où elles se trouvent. Tout nous porte à croire qu'elles sont une pro- duction du règne animal ; mais , quel- ques efforts qu'aient faits les Natura- listes, ils n'ont pu reconnoître les ani- maux qui les forment , éclaircir ce point important de leur histoire. DES ÉPONGES. i35 Béjk , avant Aristote , qui rejette cette idée, on croyoit que les ëponges étoient animées ; mais depuis, jusqu'à ces derniers temps , on les a regardées comme des productions végétales ; on les trouve , en conséquence , classées dans les ouvrages des Botanistes du der- lïier siècle , dans le Pinax de Bau- hin , les Instituts de Tournefort, etc. Certainement l'aspect des éponges rend excusable cette erreur. Elles °ne présentent qu'un tissu de fibres très- fines , entrelacées dans tous les sens, telles qu'en montrent certaines crypto- games, entre autres, les conferves et les bjssus; et elles sont comme en- racinées sur les rochers. Le fait qui prouve le plus l'anima- lité des éponges, est l'odeur qu'elles ré- pandent dans l'incinération, odeur sem- blable à celle de la corne brûlée. Ce fait étoit connu des anciens,- mais on croyoit l'expliquer d'une manière satisfaisante, en disant que cette odeur provenoit. 236 HISTOIRE NATURELLE non de l'éponge même, mais des ani- maux marins réfugiés dans son inté- rieur, et qui s'y éloient desséchés. Les éponges , comme on sait, sont percées d'une infinité de trous iné- gaux, en longueur et en profondeur. Ce sont ces trous qui , revêtus dans l'état naturel de matière gélatineuse, constituent les bouches de l'animal. Ellis , accoutumé à observer les pro- ductions poljpeuses de la mer, a su reconnoître , dès 1763 , un mouve- ment de dilatation et. de contraction dans ces trous, une faculté d'absorber et de rejeter l'eau, qui ne permettent pas d'en douter. Cependant on a en- core besoin de nombreuses observations pour pouvoir rédiger, d une manière satisfais^ ite l'histoire des éponges. Il seroit à désirer que ceux qui sont à portée d'étudier, dans la Méditerra- née , l'espèce commune, la plus grosse de nos mers, voulussent bien s'appli- quer à suivre ses développemens, et DES ÉPONGES. i3^ à les considérer d'après Jes données que fournit l'état actuel de la physio. Jogie animale. Les éponges, comme on sait, ont, lorsqu'elles sont desséchées, la pro- priété d'absorber l'eau , et de la garder pendant long- temps ; ce qui les rend d'un usage journalier chez les peuples policés. En conséquence elles sont de- venues, dès les temps les plus reculés, l'objet d'un commerce considérable;' c'est principalement dans la Méditer- ranée, autour des îles de l'Archipel de la Grèce, que ^e fait la pèche de l'espèce quc son volume , son abon- dance et sa ténacité rendent la plus pré- cieuse sous les rapports économiques. Comme les éponges sont fixées aux rochers , à la profondeur de huit à dix mètres au moins , il a fallu que les habitans de ces îles devinssent d'excel- lens plongeurs, aussi le sont-ils 5 et on Il y marie pas un garçon, dit Tourne- fort, qu'il n'ait donné des preuves de r l58 HISTOIRE NATURELLS sa capacité à cet ëgard. Cette fatigante et dangereuse pèche , quoiqu'exclusive entre leurs mains , ne les enrichit pas ; car Olivier rapporte qu'ils sont dans la plus affreuse misère. Elle se fait pen- dant une partie de l'été seulement. Lors- que les éponges sont tirées de la mer, on les lave à plusieurs reprises dans de l'eau douce , pour leur enlever l'odeur de marée qui est la suite de leur na- ture. C'est la seule préparation qu'on leur donne. Il paroît que la reproduction des éponges se fait assez rapidement, puis- qu'on peut pécher dès la seconde an- née dans les lieux qui ont été épuisés. Les éponges fines, qui sont les plus recherchées, sont les plus jeunesj mais il est des plages qui sont réputées pour en fournir de meilleures, et où on les paie en conséquencence un peu plus cher. Linnœus a décrit, comme éponges, des substances qu'on trouve dans les DIS ÉPONGES. ï3q eaux douces, et sur la nature desquelles ies Naturalistes ne sont pas d'accord. En dernier lieu, Bosc et Giraud Chan- trans ont fait de nouvelles tentatives pour découvrir des animaux dans ces éponges ; mais elles ont eu aussi peu de succès que celles de leurs prédéces- seurs. Le célèbre botaniste Wahl annonça , dernièrement, h Lamarck que son com- patriote Lichtenstein avoit nouvelle- ment découvert que ces éponges flu- viatiles étoient les polypiers des poly- pes figurés par Roesel dans son Traité des Insectes,;?/. 91 ;et, en conséquence, Lamarck a établi son genre cristatelle comme applicable à ces éponges. On verra , à l'article de ce genre , les raisons qui ont déterminé Bosc à' re- jeter cette application; et, en consé- quence, les éponges d'eau douce seront encore décrites à la suite de celles de mer. On n'en engagera pas moins les Naturalistes , des dépar temens , à porter 140 HISTOIRE NATURELLE leurs regards sur leur nature, et à faire de nouveaux efforts pour tâcher de la découvrir. Eponge van , Spongia ventiîahra. En éventail; les fibres ligneuses réticulées , couvertes de trous en forme d'alvéoles. Gm. Act. îadr. 4. tab. 3. fig. i , :i et tab. 4. fig. 3, 4. Séba,M\x%. 3. tab. 95. fig. 8. EUis, Act. Angl. 55. tab. 11. fig. H. Se trouve dans les mers du Nord et dans cellei d'Amérique, Eponge éventail, Spongia flaheîliformis» En éventail, orbiculaire; les fibres cartilagineuses finement réticulées. Ritmph. Amb. 6. tab. 80. fig. i. Petiver, Ga2, tab. 32. fig. I. Séba , Mus. 3. tab. g5. fig. 2 , 4. Se trouve dans la tuer Rouge et dans celle des Indes. _ » Ep. infundibuliforme , S. infundibullformis. En entonnoir turbiné et flexible. Gunner, Act. Kidros. 4. tab. 4. fig. 5. Rumph. Anib. 6. tab. 90. fig. i. Petiver, Pterigr. table 9. Se trouve dans les mers d'Europe et de l'Inde. r Eponge fistulaire , Spongia Jistularts. Tubulouse, simple, fragile, s'évasaiit peu-à-peu. Sloare, Jam. i. tab. .24. fig. i. Séba, Mus. 3. tab. 95. fig. i , 7. Se trouve dans les mers des Indes et d'Amérique. - DES ÉPONGES. i^t Éponge épineuse , Spongia aculeata, Tubuleuse , ramease , tenace j les trous accompa. gnés de saillies épineuses. Sloane , Jam. i . tab. 25. fig. 4. Pluck. Phyt. tab. i li. fig. 4. Rumph. Amb. 6. tab. 55. fig. 2. Se trouve dans les mers des Indes et de rÂmériq[ue. Eponge tubuleuse, Spongia tululosa, Tubulerse, très-rameuse, tenace; les rameaux rap- prochés. Séba , Mus. 3. tab. 97. fig. 2. Solander et EIlîs , tab. 58. fig. 7. Se trouve dans la mer des Indes. Eponge couronnée , Spongia coronata, Tubuleuse, simple, très-petite; rextrémité cou- ronnée de rayons épineux. Solander et EïHs ^ tab. 58. fig. 8, 9. Se trouve dans les mers d'Europe. Eponge ciliée , Spongia ciliata* I Simple , tubuleuse , conique , tortue , mince et ci- liée à son extrémité. Se trouve dans la mer du Nord. Eponge treillissée , Spongia cancellata^ Tubuleuse, très-perforée ; les fibres treillissées. Se trouve dans la grande mer. Eponge rouge, Spongia rulra. Simple, tenace , presque ronde, d'un rouge obscur , avec des tubercules; les pores égaux. Se trouve dans la mer Rouge. I ^ Mi f; I S, (•; Hz HISTOIRE NATURELLE. Eponge noire , Spongia nigra. Globuleuse, teaace, extérieurement nou-e, intérieure- Ment gnse. Se trouve dans k mer Rouge. Eponge commune , Spongia officînalis. Presque rameuse, tenace, velue; les trous difforme». ElUs, Act. Angl. 55. tab. lo. fig. D, E Se frouve dans toutes les mers , mais principale- ment dans la Méditerranée. C'est elle qu'on emploie aux usages domestiques. Eponge oculée , Spongia oculata. Rameuse, droite, tenace, perforée, les rameaux un peu cylindriques et obtus. ^///> Coral. tab. 32. fig. F. et Act. AngJ. 55. tab. lo. fig. B. Bocon. , Mus. tab. ii6. Sëba. Mus. 3 tab. 97 fig. 5,7. r^oyez pi. 29. fig. 6 , où est représenté un petit ra- toieau. *^ Se trouve dans les mers d'Europe. Eponge chausse-trape , Spongia muricata. Très-rameuse, anguleuse, tenace, perforée; les irous proérainens , égaux , découpés et épineux. Muséum, Tessin. tab. 11. fig. i. .g;///,, ^ct. Angl. 55. tab. 11. fig. F. Séba , Mus. 3. tab. gg. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Eponge noueuse , Spongia nodosa, t7n peu rameuse, difforme, inégale, très-tenace: les rameaux avec des nœuds vides. ^loane Jam. i. tab. 23. fig. 5. Séba. Mus. 3. tat). 96. fig. 2. Se trouve àins les mers d'Amérique. ' , intérievre- cinalis. us diffoi'mes. , E. principale- on emploie lata, es rameaux Angl. 55. 5a. Mus. 3. m petit ra- uricata, forée ; les neux. V/j , Act. • tab. ^g^ soace ; les . Mus. 3. DES ÉPpNGES. ,^3 Éponge velue , .^«^/^ /o,«en^o.a. Poreuse presque épineuse, tomeuteuse. ■o/Zfj, CoraJ. tab. i6 fi» ^ v V. Augl. 55. tab. 10, A. ^' ''»''•'•».'• Act. Se trouve dans toutes les mers. Eponge baguette, Spongia baccillaris. Uroite, rameuse: les ramea.i^ «„ Se .rouve dans i'. .^erTNord '""*'*'• Se trouve dans les mers du Nord. ' Éponge étoupe , 5'^on^.,« ,, Raneuse cylindrique, velue. ™'^^^- Angl. 55. tab. lo. fig r Se trouve sur les côtes d'Angleterre Afola?^'/^ ''^*'' '^'^''"^'^ -''-'-''^. Wem^t'"'^^' '"""^^ ^- P°- élevés étranges f'f'' Act. Ang. 55. tab. n. fi. g Se trouve sur les côtes d'Angleterre Eponge paltx,ée, Spongia pa/n.ata. pores saiiians et disposés régulièrement ^oW.. et ^///,, tab. 58. fig. 6 5e trouve sur les côtes d'Angleterre pfufi!u?7'°^'^'''' ^V^^-A^ro///-.... distildi;:" ''" '^""«^^ «* P^»-^« i ie« digitatics i I i 1 J f ^ ! * ] „ê » 144 HISTOIRE NATURELLE. Solander et Eîlîs , tab. 58. fîg. 5. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Eponge botryoïde , Spongia lotryoides. Très-tendre , rameuse ; les rameaux creux et oU> verts à leur extrémité. Solander et Ellis, tab. fig. i à 4. 3e trouve sur les côies d'Angleterre. Eponge pain , Spongia panicea. Sans forme, blanche , molle, très-tendre, finement perforée. Séba, Mus. 3. tab. 96. fig. 4 et 99. fîg. 3. Se trouve dans les mers d'Europe. Eponge fauve , SpongiaJïiUa. Sans forme , un peu rameuse , très roide, fauv«. Séba, Mus. 3. tab. 95. fig. 9 et 96. fig. i. Se trouve dans les mers d'Amérique. Eponge tubulaîre , Spongia tulularia. Comprimée , sessile , roide y, jaunâtre , percée pac des tubes lougitudinaux. Se trouve dans les mers d'Amérique. Eponge filamenteuse , Spongia^fibrillosa, De plusieurs formes , un peu applatie , tendre , for- més de fibres divergentes , très rapprochées ; les trous épars et dentés. Eponge fasciculée, Spongia Jasciculaia, Roide , presque globuleuse ; formée par des fais- ceaux de fibres prismatiques et rameuses. Pian. Conch. App. tab. i5, E. . Se trouve dans la Méditerranée. DES ÉPONGES. 1/5 Eponge hasty, Spongia lasta. Rumph. Amb. 6. tab. 89. Se trouve dans la mer des Indes. Eponge floiibonde, Spongia floribunda. Sans forme; des faisseaux de rameaux couverts de paillettes et plus épais à leur extrémité. S»* trouve dans la mer des Indes. Eponge lichënoïde , Spongia lichenoides. Sans forme; les fibres molles, formant rarement des rameaux. »"cui Se trouve dans la mer des Indes. Eponge mamelonnée , Spongia papiUaris, Crustacée, tendre, molle, mamelonnée: \^ ma- melons perforés. ^^*a, Mus. 3. tab. i^j. fig. 3. Se trouve dans les mers d'Amérique. Eponge sinueuse , Spongia sinuosa. Crustacée tendre, tenace; la superficie avec des amuosités fréquemment caverneuses. Se trouve dans la mer de l'Inde. Eponge caverneuse ;, Spongia cauernosa, Sar.s forme, sessile , très-tenace, caverneuse; la superficie avec de fréquens mamelons. Se trouve dans la mer d'Amérique. Eponge feuillue, Spongia Jrondosa. Découpée en feuille, tenace, légèrement réticulée. Turgot , Mém. Inst. tab. 24. fig. A. Se trouve dans la mer des Indes Vers. III, * ,3 ') % 1/ 146 HISTOIRE NATUREIEE Eponge agaricine, Spnngia agaric /na, Corapviinée, lobée, sessile , réticulée et piquante. Se trouve d^us la mer des lades. Eponge tiiphe , Spongia tupha. Rameuse, molle; les rameaux relevés, pointas» muricfues par des poils. Marsigf. Hist. Mar. tab. 14. fig. 71. Se trouve dans la Méditerranée. Eponge membraneuse , Spong. membranosa» Sans forme, presque rameuse; membranes cellu- seiises à l'extérieur, mnriquées, et d'un noir pourpre. Séba , Mus. 3. tab. 85. fig. 3. Se trouve dans la mer des Indes. Eponge comprimée , Spongia compressa. Simple , coni |ue , comprimée , intérieurement fen- due en long. Se trouve dans la mer du Nord. Eponge gobelet, Spongia pocillum. Cylindrique, pédonculée j le sommet ouvert. Se trouve dans la mer du Nord. Eponge coalite , Spongia côalita. Très-ramense , molle , tendre , jaune ; les rameaux apptatis. MvUer , Zool. Dan. 3. tab. 120. Se trouve dans la mer du Nord. Eponge plane , Spongia plana. Etendue, crustacée, en forme d'éventail. Se trouve dans la mer du Nord. Eponge cruciëe , Spongia crueîata. Blanche , rameuse ; les rameaux opposés > comprl* mes , obtus et velus. Se trouve dans la mec dn Nord. l' ^,>--. "Si. DES ÉPONGES. j^y Eponge ostiforme , Spongia ostîformis. lacnn "^'^^ ' ^"'^^"^ rameuse ; l'extrémité épaisse et Muf/er, Zoo], Dan. i. tab. 40. Se trouve dans la mer du Nord. Eponge macide , Spongia macides. Blanche , crustacée ; s' élevant en épines. Se trouve dans les mers du Nord. Éponge figue, Spongia Jiciformis, Roide , turbinée; le sommet percé. Se trouve dans la Méditerranée. Eponge des lacs , Spongia lacustris, Rempante , fragile 5 les rameaux droits , cvlia- «riques et obtus. ^ Se trouve dans les lacs du nord de l'Europe. Eponge fluviatile , Spongia fîuviatiles. ^i-oite , fragile , sans forme déterminée. Pluc/cnet, Almag. tab. 112. fig. 3. Ilupp. H. Jan. tab. 3. fig. i. LoeJJî. Flora Pruss/ra. lab. 52 J»e trouve , en Europe , dans les eaux stagnantes. Eponge friable , Spongiafriahilis, Cendrée, friable, sessile, sans forme, un peu rameuse Se trouve, dans un lac, près de Bude. Eponge des canaux , Spongia eanalium. Rameuse, dichotomei les rameaux arrondis et re- courbés. Schrœt. Naturf. 23. tab. 2. A été tio- vée dans un acqueduc. Eponge pézize , Spongia peziza Jaune; les rameaux sortant des cavités des pierre., •*ous la forme d un petit champignon. 148 HISTOIRE NATURELLE Voyez la fig. 8 pi. 3o qui la représente de gran- deur naturelle. Cette espèce ne se trouve cpe dans les cavités des pierres et des bois , qui sont dans la mer ; elle en remplit Tintérieur , et sort, par leurs orifices, sous la forme d'une petite pézize de couleur jaune. Les gravas , que l'on jette dans la mer , à Charleston , observe Bosc , à qui on doit la connoissance de cette espace , en sont quelquefois si couverts qu'ils ont l'air d'un lichen tuberculeux. CRISTATELLE , Cristatella / Lamarck, Polypier fliiviatile , .^pongiforme , en masse , glomërulée ou lobée , contenant des po- lypes ëpars. Polypes^ ayant chacun, des tentacules en plumet , ou en peigne , por- tés sur un pédicule commun , simple ou fourchu. Depuis long-temps , les Naturalistes connoissent , sous le nom d'épongé flu- viatile, une espèce de végétation d'un vert obscur, d'une odeur de marée, de forme extrêmement variable, con- tenant des grains gélatineux, etc. , qu'on rencontre quelquefois attachée aux ri|l|ittHV^^' ^ 'S' DES CRI8TATELLES. 14^ brandies des arbres, aux pierres, et autres corps solides que le hasard a fait tomber dans certaines eaux dor- mantes; mais ils n'étoient point d'ac- cord sur sa nature. Les uns la regar- doient comme une substance végétale; les autres , et c'est le plus grand nom- bre, comme une substance animale. Linnœus la miae parmi ses éponges faute de savoir où la mieux placer. Bosc , qui a eu occasion d'en observer une immense quantité , a fait, sans succès, toutes les tentatives possibles pour y découvrir une organisation quel- conque. Giraud Chantrans n'a pas été plus heureux , ainsi qu'il est prouvé par un superbe travail, sur les con- ferves, envoyé à la Société philoma- tique , et où il traite dans le plus grand détail de cette singulière substance. Plusieurs autres Naturaralistes français n'ont pas mieux réussi, que les deux précités, à satisfaire leur curiosité a cet égard. l5o HISTOIRE NATtTRELtB On dësespéroit donc de savoir ce que cëtoit que l'éponge fluviatile, lors- que le botaniste Wahl a appris à La- niarck que sa nature étoit connue de- puis long-temps , qu elle étoit le lo- gement des poljpes , figurés planche 91 du troisième volume du Traité des Insectes de Roesel, imprimé en 1747, ainsi que Lichtenstein l'avoit récem- ment prouvé. Bosc ne connoît pas l'ouvrage de ce dernier Naturaliste, par conséquent il ne peut apprécier la valeur des faits qu'il cite, sans doute, pour appuyer cette opi- nion ^ mais il n'en croit pas moins qu'il est permis, d'après le texte de Roesel, et la connoissance de 1 éponge fluvia- tile , de douter encore qu'elle soit fondée. En effet, l'éponge fluviatile est tou- jours fixée, et très-souvent même em- brasse totalement des branches d'arbres de plusieurs décimètres de long. Elle est épaisse, d'un vert noir, granuleuse PIS CRISTATELLE3. i5i dans son intérieur , et par conséquent totalement opaque. Elle est formée de fjlamens flexibles , lorsqu'elle est dans l'eau, cassans lorsqu'elle est desséchée; mais toujours très-visibles. Les poly- piers de Roesel sont libres , à peine plus gros qu'une graine de chou, de la forme de laquelle ils s'écartent fuvt peu. Leur substance est gélatineuse, jaune d'ocre , demi - transparente et granuleuse, seulement à la surface. Qui pourra penser, d'après ce simple énoncé des caractères physiques de ces deux substances, qu'elles sont iden- tiques ? Au reste , l'animal , décrit et figuré par Roesel , n'en est pas moins inté- ressant, ne forme pas moins im genre nouveau. Ainsi, on ne peut mieux faire que d'imiter Lamarck, et de le men- tionner ici. Roesel a donc observé que des pe- ' tits globules gélatineux , qui consti- tuent le polypier, sortent deux, trois. r52 ft? i HISTOIRE NATURELLE tjuatre, cinq, six, sept, huit tuber- cules, qui, se développant, prennent chacun la forme d'un fer à cheval , dont les branches, en se développant encore davantage, se tranforment en tubes de la partie intérieure desquels sortent, enfin, deux rangs de filets con- vergens par leur base, divergens par leur sommet, qui est recourbé en de- hors , et un peu claviforme. Ces filets sont transparens, et au nombre d'en- viron trente sur chaque branche. Il y a donc autant de polypes que de tu- bercules, ou que de fers à cheval, ou que de paires de branches. La bouche est située au milieu des deux branches, et se reconnoît à un petit enfoncement que le microscope y fait voir. Chaque polype peut contracter ou dilater une ou plusieurs de ses parties indépendamment des autres, et sans que cela influe sur ses voisins; mais il paroit , par ce que dit Roesel, qu'ils doivent cependant avoir une vie com- ■"laiS^f • DES CRISTATELLES. l53 mune ; car ils concourent tous au mou- vement rotatoire par le moyen duquel ils changent de place. Roesel les a surpris dans l'action de manger ; mais il n'a pu voir ce qu'ils mangeoient. Ils ont constamment re- fusé ce que les autres polypes rechcr- client avec le plus d'activité. Il a vu des petits globules sur le corps des plus grands, qu'il a soupçonnés être des enfans destinés à former de nou- velles familles. Morts, ils ont perdu leur couleur jaune et sont devenus dia- phanes. Les tubulaires figurées par Roesel , tab, 73, 74 et 75, se rapprochent au- tant de ce genre qu'elles s'éloignent de celui auquel elles appartiennent. Peut-être de nouvelles observations viendront-elles bientôt fixer l'incerti- tudes où l'on est encore , malgré de bonnes figures sur la plupart des genres, de cette division. Lajî^. 3o de la pL 9 suppléera à «^ '%^ ' '^^"^r-:-'^' l54 HISTOIRE NATUBEtLl ce qui manque à cet article, fideJlfri ment extrait de Roesel : on y verra que chaque pol jpe est composé de deux tentacules pinnés, portés sur un ma- melon, et même quelquefois directe- ment sur la masse commune: et que par conséquent, il ne peut être con* tondu avec aucun autre genre. w. pj^glfelfc^^ '% i* ** # 4.! vm:, « LB fidelle- y verra de deux m ma- directe- et que , :e con- *.» % t^'^i ''4*1 irt"^: {* * DES BRACHIONS. 15.7 L'organe rotatoire consiste , le plus souvent , en un tujau dont louvertures est évasée en entonnoir, et bordée de cils exU'émement fins, auxquels l'ani- malcule communique un mouvement circulaire , très-rapide , qui excite un tourbillon dans l'eau , et attire dans l'intérieur du tube l'eau et les molé- cules dont il tire sa nourriture. Cet or- gane , qui est double dans quelques es- pèces , va aboutir à la bouclie du ver , qui est placée près du centre, et armée de deux mâchoires longitudinales , qui s'ouvrent et se ferment en suivant des intervalles peu réglés. Les braekions s'éloignent des autres animaux infusoires , en ce qu'ils sont certainement ovipares , et que leurs œufs , que l'on distingue très - bien pendant qu'ils sont contenus dans le corps de l'animai , restent quelque temps suspendus entre la base du test et la naissance de la queue , après que l'animacule les a évacués. Mulier a ob- Vers III. ,4 \ < lï I . A -1 1 I / fî «r^ ■taria ^^ a58 HISTOIRE NATURELLE serve que leur développement n'est pas uniforme , qu'il y en a de différent volume , et que le mouvement dufœ- tus est sensible sur les plus gros , tandis qu'on ne peut l'appercevoir encore sur les moins avancés. Leur nombre le plus ordinaire est de deux ou trois sur chaque ver ; mais il est quelquefois plus considérable sur des individus d'une même espèce. Enfin il paroit que les jeunes brachions éclosent avant que leurs œufs soient détachés du corps de la mère , et que, pendant leur jeunesse , tous les organes , qui caractérisent l'a- dulte, ne sont pas encore développés. C'est principalement dans les eaux stagnantes , et au printemps , qu'il faut chercher les brachions. Ils meurent , pour ne jamais renaître , aussitôt qu'ils sont privés du liquide , ce qui les éloi- gne encore de la classe des infusoires. Ils sont assez difficiles à observer , parce qu'ils restent presque toujours contractés , ou qu'ils ne développent '^-*«**-t; BMftM'.rs ilï^?**''-.''^ DIS BRACHIONS. l5c) leurs organes rotatoires, que par courts intervalles. Muller a remarqué que, pour les déterminer à se mettre en mouvement , il étoit souvent avanta- geux de mettre, dans l'eau où ils sont en observation , une goutte d'eau salée ou d'urine. Le genre des bracliions n a éprouvé aucun changement depuis iMuller , qui l'a établi et développé dans son excel- lent ouvrage intitulé , Animacula infu- soria , dont les figures sont ici citées à la suite des espèces. Brachion strié , Brachionus strîatus. Test univalve , ovoïde , strié , armé de six dents sur son bord antérieur j base simple , sans queue. Muller^ tab. 47, fig. i, 3. Encjcl. pi. 17. fîg. I , 3. Se trouve dans l'eau de mer. Brachion écaille , Brachionus scfuamuïa. Test univalve , orbiculaire , tronqué en avant et armé de quatre dents ; base simple , sans queue. MuUer , pi. 47. fig. 4 , 7. Encycl. pi. 27. fig, 4 , 7. Voyez pi. 3i. fig. i , où ii est représenté très-grossi. Se ti'ouve dans les marais. Brachion pâle , Brachionus pala. Test univalve , obiong , concave en dessous , armé VA \ \ IL f" I *: * l6b HISTOIRE NATURBLLF •n avant de qaive dents } base simple , sans qnene. 3/////^r, tab. 48. fi^. I , 2. Ency. pi. 27. fig. 8 . 9. Se trouve dans l'eau des marais, Brachion bêche, Brachionus bipalium. Test univalve , oblong , replié en dessons ; bord auteneur armé de dix dents; bas« simple , sans queue. Muller, tab. 48. fig. 3, 5. Encjcl. pi. 27. Ilg. 10, 13. '^ ' Se trouve dans l'eau de mer. Brachion patène , Brachionus patena. Test univalve, orbiculaire , simple; queue nue Muller, pi. 48. fig. 6, ,0. Enc3.cl. pi. 27. "K- i3, 17. *■ ' Se trouve dans les eaux stagnantes. Brachion bouclier, Brachionus cïypeat us, ^ Test univalve, obloug , échancré en avant- bas. simple; queue nue. ' J^^l^r, tab. .7. fig. 8, ,1. Encycl. pi. 27. £«. 18, ai. ' r / Se trouve dans l'eau de mer. Brachion patelle, Brachionus patella. Test univalve , ovoïde , bidenté en avant , échan- cré en arrière ; queue terminée par deux soies. Jlf«//er, pi. 48. fig. i5, 19. Encycl. pi. 27. fig. a6, 3o. ^ ' Se trouve dans l'ean de mer. Brachion bractëe , Brachionus hractea. Test univalve, presque orbiculaire , échancré e« avant , en forme de croissant , simple en arrière - queue terminée par deux épines. ' On ne connoit pas aou lieu natal. 'M- DES BRACHIONS. :^r Brachion plissé , Brachionus piicatiiis. Test univalve , oblong , cr«inelé en avant , échau- oré en arrière ; queue longue , terminée par deux pointes. Mu//er, tab. 5o. fig. i , 8. Ennycl. pi. 57. fig. 33 , 40. Se trouve dans l'eau de mer. Brachion ovale , Brachionus ovaîîs. Test bivalve, applati , écbancré aux deux bouts; queue terminée par deux cirres. Muller, tab. 49. fig. i , 3. Encycl. pi. 28. fîg. i , 3. Se trouve dans les mares. Brachion tricorne , Brachionus tripos. Test bivalve , ventru ; bord antérieur sirapfe ; base tricorne ; queue munie de deux épines. Muiier, tab. 4g. fig. 4, 5. Encycl. pi, 38. fig. 4> 5. Se trouve dans l'eau des marais. Brachion denté , Brachionus dentatus. Test bivalve, arqué, muni de deux denli à cha- que bout ; queue armée de deux épines. MuUer, tab. 49, fig. lo, 11. Encycl. pi. 38. iig. 6, 7. Se trouve dans les mares. Brachion armé , Brachionus mucronatus. Test bivalve, presque carré , muni de deux dents pointues à chaque bout ; queue armée de deux épines. Muller y tab. 49. fig. 8, 9. Encyclop. pi. 38. fig. 8, 9. Voyez pi. 3 1. fig, 3, où il est représenté très-grossi . S« trouve dans les marais. • « \% & ,.'^'. IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) «;?. 1.0 l.l If 1^ Ké 1.8 1-25 II 1.4 1.6 < 6" ► Vl m % Photographie Sdenœs Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. 14580 (716) 872-4S0Ï ^ ^i> ■■ ,.^ U.A i Mmr. wV— **•■ ÎLL« unoinatus, avant , pointa deux soies, yclop. pi. zB. as l'ean douce. r cirratus, t , tronqué et [Ueue terminés clop. pi. 28. f passas. à son bord an- ûné en arrière icylop. pi. a8 uadratus, ienté eu avant ; yclop. pi. a8. DES BHACHIONS. l63 l3rachion grenade , BracJiionus uceolatus. Test capsulaire , ovoïde , garni de six dents en avant , écbancré en arrière ; queue longue , termi- née par deux pointes. Muller ^ tab. 5o. fig. x5 , âi. Encyclop. pi. 28. fig. 22, 28. Voyez pi. 3i. fig. I , où il est représenté très-grossi. Se trouve dans les eaux stagnantes. C'est le plus commun. Brachion de Baker , Brachionus Bakeri, Test capsulaire , ventru , armé de quatre dents en arant et de deux cornes en arrière ; queue longue , terminée par deux pointes. Millier y tab. 47. fig. i3, et tah. 5o. fig. 22^23. Encycl. pi. 28. fig. 29, 3i. Se trouve dans les eaux douces. Brachion bâillant , Brachionus patulus. Test capsulaire , ventru , armé de huit dents en avant , échancré et quadricorne en arrière ; queue courte , terminée par deux pointes. Mu lier y tab. 47. fig. 14, i5. Encjciop. pi. 28. fig. 32, 33. S« trouve dans Veau des marais. ,' ■!.■• t impressus, impie et tron- arrière; queue yclop. pi. 28. ;' »( ;' ^mmsmmmm^ ï1\ •' / 1 v< h' / M 164 HISTOIRE NATURELLE VORTICELLE, Vorticella, Linn. Corps nu, susceptible de contraction, ayant Textrëmitë supérieure garnie , en avant , de cils rotatoires. Les vortiœlles sont , après les bra- chions , les animaux les plus composés de la classe des vers polypes infusoires. Quelques espèces sont même assez grosses pour pouvoir être vues sans le secours de la loupe. Toutes fournissent , par l'observation , des phénomènes di- gnes des méditations du philosophe. La découverte des vorticelles fut faite , il y a plus de cent ans , par Leuwenhoeck. Depuis, Tremblej en trouva d'autres espèces, qu'il fit con- naître sous le nom de poljpes à pana- ches , polypes à bouquets , etc. Muller ensuite porta sur ce genre, comme sur les autres de la classe des infusoires , l'attention investigatrice dont il étoit si éminemment doué , et , en décuplant DES VORTICELLES. i65 les découvertes de ses prédéœsseurs , coordonna le tout , et en fît un ensemble où l'on ne sait ce qui domine ou de la méthode, ou des observations, ou de la science. Les vorticelles ont été divisées par le naturaliste danois , en quatre sec- tions , savoir : Les vorticelles sans queue ni pédon- cule ; avec une queue sans pédoncule ; avec un pédoncule simple ^ avec un pédoncule composé. Parmi les animaux infusoires que découiiit Leuwenhoeck, il en est un qui acquit ensuite une grande célébrité «ous le nom de rotifère , c'est la vorti- celle rotatoire qui fait partie de la se- conde division de MuUer. Spallanzani a fait les recherches les plus éten- dues sur cet animal , et c'est d'après lui qu'on va donner un précis de son histoire , dont Bosc a fréquemment vérifié l'exactitude. Cette histoire ser- vira de tjpe pour celle des vorti- ,/' »r I M* I n I t'V mm lf>6 HISTOIRE NATURELLE celles des premières et secondes divi- sions , les animaux qui les composent aj^ant les plus grands rapports orga- niques avec le rotifère , et les faits qu'ils ont présentés aux observateurs ëtant trop semblables à ceux fournis parce dernier, pour ne pas croire que les autres , qu'on ignore , sont égale- ment très-peu diflférens. Lorsqu'on délaye dans l'eau la ma- tière terreuse que l'on trouve dans les gouttières des toits , et qu'on observe l'eau , après qu elle s'est éclaircie , avec un microscope d'une certaine force , on ne tarde pas à voir qu'il y nage quel- ques animalcules cylindriques, qui ont antérieurement deux appendices ronds, ciliés , et postérieurement quatre ap- pendices longs et pointus , c'est le ro- tifère de Spallanzani. Cet animal est gélatineux , et peut prendre plusieurs formes par le seul effet de sa volonté. Lorsqu'il veut mar- cher, ii attache l'extrémité de sa queue <»*.-. , .-J'/ ~">iàB«««N DES VORTICEILES. i6y au plan sur lequel il se trouve , après quoi il alonge tout son corps vers la partie antérieure , et, quand cette opé- ration est terminée , il détache sa queue et la rapproche de sa partie antérieure , et ainsi de suite. Lorsqu'on laisse évaporer l'eau dans laquelle le rotifère nage , l'animal se dessèche et devient informe. Il paroit mort. Cependant lorsqu'on lui rend de l'eau après quelques heures , il reprend petit à petit ses mouvemens, et enfin arrive à un état de vie aussi complet qu'auparavant. Il en est de même si oa le laisse en état de dessication pendant un jour, un mois, un an , douze ans , et probablement plus long-temps en- core. On peut le faire alternativement mourir et revivre une fois , deux fois dix fois successivement; mais il paroît qu'il finit cependant par ne pouvoir plus supporter ces alternatives , et par mou- rir enfin réellement. Il faut plus ou moins de temps pour voir s'opérer ce m if f s « l6l8 HISTOIRE NATU RELLB phënomène , selon la chaleur de la sai- son. Une heure suffit pour tous en été , elle suffit à peine pour quelques - uns pendant l'hiver. Mais il est cependant une condition à ces résurrections, c'est que les animaux doivent être mêlés avec la terre des toits. L'expérience no réussit pas lorsqu'on les isole dans des vases très-propres. Les rotifères ont trois organes, qu'ils font paroître ou disparoître à volonté. Le premier est formé par deux demi- cercles saillans antérieurement et garnis de poils. Ils font mouvoir cet organe de manière à lui donner l'apparence de deux roues qui tournent sur leur es- sieu , et déterminent par là, dans l'eau , un tourbillon qui amène dans leur bou- che , qui est intermédiaire , les objets dont ils se nourrissent. Le second est un petit corps ovoïde qui se trouve dans le corps, et qui est dans un continuel mouvement de contraction et de dila- tation. Leuwenhoeck et Backer ont ■"n*~.. fe.y m- ^A.^Smmi.: .LE le la saN s en été , ues - uns ^pendant )ns, c'est re mêlés •ience no dans des es, qu'ils volonté, IX demi- et garnis t organe rence de leur es- ns l'eau , eur bou- 3s objets id est un ive dans continuel de dila- ker ont DES VORTICELLES. i6g cru que cétoit le cœur de l'animal. Spallanzaui en doute, par^e qu'il dé- pend de la volonté de l'animal de le tenir en repos, et qu'il n'agit que lors- que le rotifère fait mouvoir ses roues, lorsqu'il cherche des alimens. Cest donc plutôt l'estomac. Le troisième or- gane est la queue , dont il a déjà été parlé. Les rotifères présentent encore un fait très-digne de remarque. Lorsqu'on expose de l'eau où il j a des rotifères, à un degré de chaleur naturelle ou ar- tificielle , qui passe 36 degrés, au ther- momètre de Réaumur , ils meurent , sans pouvoir jamais être ressuscites ; mais quand ils sont en état de dessè- chement , non seulement ce même de- gré de chaleur ne leur fait aucun mal , mais encore de bien plus élevés. Il faut pousser cette chaleur jusqu'au 56*' degré , pour occasionner la mort ab- solue. Ces animaux ont supporté , sans in- Vers. m, j5 ll^ • t, k 170 ttlSTOIRE NATURELLE convénient , même en état de vie ac- tive , le plua^grand froid possible ; mais ils ont besoin d'air , et lorsqu'on les laisse long - temps dans la glace , ou sous la cloche d'une machine pneuma- tique , ils finissent par mourir réelle- ment. Les grandes vorticelles ressemblent , plus ou moins, à une fleur monopé- tale , portée seule sur un pédicule , ou réunies plusieurs , par des pédicules propres , sur un pédoncule commun. Elles ont été appelées par Trembley, et autres Naturalistes , qui ont écrit en français , polypes à panache , en bou- quet , en entonnoir, en nasse , en clo- che , etc. Elles sont extrêmement min^ tes , transparentes , et ont, sur les bords extérieurs de l'ouverture qui leur sert de bouche , deux touffes opposées de poils , qu'elles laissent souvent en re- pos, mais que spuvent aussi elles agi- tent comme le rotifère , et pour les mêmes motifs. Toutes ces espèces se DES TORTICELLES. 171 fixent à des corps solides ; les unes , et ce sont principalement les solitaires , jouissent de la faculté de changer de place à volonté ; les autres, et ce sbnt les rameuses, ne paroissent pas le pouvoir. Leurs pédicules sont plus ou moins longs , mais doués , ainsi que leurs tê- tes , de la sensibilité la plus exquise. Il suffit de toucher l'eau , où sont des vorticelies fixées, pour qu'aussitôt elles he contractent , et que le joli bouquet qu'elles présenloient , se change en une masse glaireuse, sans apparence orga- nique. Mais le danger est - il passé , elles se relèvent , et développent leurs oi-ganes , qui , comme on l'a déjà dit, ne consistent qu'en deux touffes de poils, qui leur servent à faire naître dans l'eau un tourbillon propre à en- traîner les animaux infusoires , plus petits, dans leur bouche. On voit sou- vent , avec la loupe , lorsqu'on tient des vorticelies en expérience dans des bocaux de verre , l'animalcule entrer^ m ', I I • 17a HISTOIRE NATURELLE par suite de ce mouvement , dans la cavité qu'on peut appeler leur estomac, et disparoitre ensuite , sans qu'on puisse deviner ce qu'il est devenu. Il sem- Jbleroit que leur digestion est instan- tanée. Bosc , qui a été pi jsieurs fois témoin de ce fait , croit que la dis- parition a lieu par l'eftët de la tritu- ration. Les plus grandes vorticclles ont beau- coup d'affinités avec les sertulaires , et semblent lier les deux genres. La plupart des physiciens qui ont observé, l?s premiers, non seulement les rotifères , mais encore les grandes espèces de vorticelles , ont vu qu'elles se reproduisoient par sections , soit spon- tanées y soit artificielles. On peut , très- facilement , être témoin de ce fait lors- qu'on conserve des vorticelles dans un vase de verre , pendant les grandes cha- leurs de l'été. A presque tous les ins- tans , dans la journée , on voit quel- ques-unes de ces vorticelles se séparer DES VORTIClLLEg. i^3 m deux portions , dont une reste en place , et l'autre va former un nouvel animal , à une petite distance. Souvent, au bout de peu d'heures, cette nou- velle vorticelle se sëpare de nouveau (ni deux, pour former encore uu nouvel individu. Il ne faut souvent que deux ou trois jours , comme Bosc l'a remar- qué plusieurs fois , pour peupler un bocal où il n'y avoit que deux ou trois grandes vorticelles. Mais cette ma- nière de se multiplier n'existe pas , au moins au même degré, lorsque le froids commencent à se faire sentir. Alors les vorticelles produisent , par toutes leurs parties , des bourgeons ovi- formes, que la plupart des Naturalistes ont pris pour des œufs , et qui se con- servent, sous cette forme, pendant l'hi- ver , pour donner naissance , au prin- temps , à de nouvelles générations. Tremblej trouva en Angleterre, à la fin de l'automne, une grande quantité de ces bourgeons à la surface de l'eau m 1 I H' II V * « Î74 HISTOIRE NATURELLE d'ua canal ; il les fit sécher à l'ombre , et les emporta en Hollande , dans un cornet de papier. Au printemps sui- vant , cette graine , mise dans l'eau , produisit une nombreuse colonie de polypes. Les vortic^lles , comme tous les au* très polypes , recherchent la lumière. On voit toujours les espèces f xées , lorsqu'elles sont dans un vase , dans une chambre , tourner leur tête vers la fenêtre , et les espèces courantes se tenir constamment dans la partie du vase qui en est la plus voisine. Elles sont tuées par toutes les liqueurs fortes, et par l'électricité. C'est dans les eaux dormantes , mais non putréfiées , dans celles sur>tout où il existe un grand nombre de plantes en végétation , sur les racines de la len- tille d'eau, sur les tiges des plantes mortes , sur le tesî des coquillages , qu'il faut les chercher. Elles sont ex- trêmement abondantes aux environs de DÏS VORTICELLES. I^S Paris ; mais il faut savoir les découvrir. On doit les chercher principalement depuis floréal jusqu'en messidor, le matin plutôt que le soir. Les grosses espèces, qui sont visibles à l'œil nu, peuvent être trouvées en se couchant sur le bord de l'eau , et en regardant sur les tiges de plantes, sur les morceaux de bois qui y sont couchés. Les vor- ticelles se trahissent par le mouvement rotatoire de leurs panaches. Mais , en général , le meilleur moyen est de prendre des touffes de lentilles d'eau, des racines de saule plongeant dans l'eau, des pierres d'un petit volume , des tests de coquilles, etc. , et de les mettre dans des bocaux de verre , de manière qu'on puisse les examiner sous toutes leurs faœs. Au bout de quelques heures de repos , à l'exposition du so- leil sur-tout, les vorticelles se dévelop- pent, agitentleurs panache , et,avecla loupe ou le microscope, on peut les ob- server à l'aise. 1 :!' I . n 176 HIStOIRTÎ NATURELLE On trouve aussi les vorticelles dans l'eau de mer , sur- tout dans celle qui est mêlée avec de leau douce , c'est- à-dire , à l'embouchure des fleuves. Les pays chauds en peuvent , sans doute , produire de grandes espèces inconnues à Muller , et Bosc en a déjà rapporté une de la Caroline 5 mais les petites espèce» doivent être par-tout les mê- mes, et le mêine Naturaliste l'a cons- taté dans cette partie de l'Amérique, où il en a observé plusieurs qu'on trouve fréquemment aux environs de Paris , et entre autres , le rotifère. Ceux qui aiment les longues digres- sions sur les /plus petits résultats, peu- vent lire dans les Contemplations de la Nature , par Bonnet , les expériences qu'il a faites sur les vorticelles. Ils y trouveront quelques . faits intéressans qu'on ne rapporte pas ici , parce qu'ils rentrent da.-s ceux qui ont été mer- > lionnes. Lamarck a divisé les vorticelles eu m\)-^ es danis lie qui , c'est- es. Les doute , ;onnues iipporté petites es mê- a cons- que ou trouve 'aris , et digres- ts , peu- ions de ^riences s. Ils y 3ressans ■ e qu'ils :é mer- elles eu DBS VORTICÏLLBS. I77 deux genres. Le premier , auquel il a conservé le nom de vorticelle ', com- prend les grandes espèces , celles qui se fixent j les autres , auxquelles il a donné le nom d'urcéolaire , renferment celles qui nagent continuellement. On auroit adopté , ici , ce nouveau genre , s'il étoit plus positivement caractérisé. Mais il est de fait que plusieurs des espèces qu'il comprend , même le ro- tifère , qui lui sert de tj^pe , se fixent souvent , et plus ou moins long- temps. IP'orticelles pédondulées et composées, Vorticelle opère ulaire, Forticel. opercularîs. Composée , pédonculée , articulée , très-rameuse ; tête ovale , oblpngue , renfermant un opercule cilié. Ëncycl. pi. 26. îig. 8, 9, Se trouve dans les étangs. Vorticelle berberine , Vorticelîa herherina» Composée > oblongue , ovale ; pédicules élargis vers le haut. Encycl. pi. 26. fig. 10 , ii. Se trouve dans les ruisseaux. \ '^ I \\\ I . i M r**--^''<^-,.-u.^ ; I : r I 178 HISTOIRE NATURELL* Vorticelle barillet , Vorticella doliolum. Composée , pédonculée j it^ têtes ovales , pédicellées •t géminéei. Voye* pi. 3i. fig. 4 , qui en représente une toaffe. Pédoncale simple , blauc, diaphane , quelquefois haut de deux millimètres , portant deux têtes grises , ovales , alongées , articulées, pédicellées à leur base ; A bouche étroite. CCelte espèce est très-abondante dans les marais de la Caroline, où elle a été dessinée et décrite par Bosc. Elle fournit jusqu'à trois générations dans une -nurnée , ainsi i|[ue l'a observé ce Naturaliste. Vorticelle ombelle , Vorticella umlellaria. Composée, globuleuse; pédoncule divisé en ombelles. Encycl. pi. z6. fig. i , 7. Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticelle eu grappe , Vorticella racemosa. Composée ; pédoncule ioide {'pédicules longs , divisés •n grappes. Encycl. pi. aS. fig. 16 , 17. Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticelle œuvée , Vorticella ouifera. Composée , en forme de cône renversé , tronqué 5 pédoncule roide , fistuleuic vers le haut. Muifer, Ani. Infus. tab. 46. fig. lo , ii. Bncyclop» pi. a5. fig. 10 , i5. Se trouve dans les eanx stagnantes. Vorticelle polypine , Vorticella poljpina. Composée , ovoïde , tronquée en avant j pédoncule très-branchu , se tortillant. Muiier , Ani. Inf. tab. 46. &Z' 7 . 9- Encycl. pi. a5. fig- 7—9- Se trouve dans la mer. »k!i lolio/um, I , pédicellées I nne toafie. , quelquefois têtes grises , i lt>ar Jiase ; marais de la ir Bosc. EU* lurnée , ainsi miel/aria, ' en ombelles. racemosa, ongs , divisés ouifera, , tronqaé ; i.Encyclop^ ^oljrpina. , : ; pédoncule icycl. pi. ^5. DIS VOUTrCBtLKS, 179 Vof ticelle digitale , Forticella digitalh. Composée , cylindrique , crisfarine , tronquée et. «endue au sommet ; pédoncule fistuleux et rameux. Mu/ier, Ani. Infos, tab. 46. fig, 6. Encyd. pi. a5. Se trouve dans les eaux douces , sur les cyclops. Vorticelle rose de Jéricho , P^or, anastattca. Composée , oblongne ; sommet entier , tronqué obli- quement î pédoncule roide , écailleux. Trembley, Poly. tab. I4.fig. ^—'7'. Mutter , Anim. inf. tab. 46. fig. 5. Encycl. pi. 25. fig. 5. Se trouve , fixée, sur les insectes aquatiques. Vorticelle conjugale , Porticelia pjraria. Composée, en forme do cône renversé, tronqué; pédoncule rameux. Roesel, Ins. 3. tab. 98. fig. i, 2. Spal2. Opus. phys. I. tab. 3. fig. i3 , 14. iJf«//er , Ani. inf. tab. 46. fig- 1 , 4. Encycl. pi. aS. fig. 1,4. Se trouve , fixée , sur les plantes aquatiques. Vorticelîes pédonculées et simples, Vorticelle jumelle , VorticellagemeUa, Simple , spb^ique ; pédoncule soutenant deux tète*. Muller, Ani. Inf. tab. 4$. fig. 8, 9. Encycl. pi. 14. fig. 27,28. " K -t Se trouve dans la mer. Vorticelle pâquerette , Vorticeîta beilîs. Simple , hémisphérique j disque jaunâtre ; bords de 1 ouverture susceptibles de contractions. Se trouve dans les fossés. \ Vorticelle bilobëe , Vorticella hians. Ovoïde , rétrécie en avant , et bilobée j pédoiicnle court , se tortillant. I y J t« l80 RI8TCIB.S NATURELLE MuHer, Ani. Inf. tftb. 45. fig. 7 Spall. Opos. pliys. I. tab. I. fig. 5 , 8. Encycl. pi. 24. fig. 29. Se trouve dans le résida des infasions. Vorticelle pelotonnée , Vortic^fasciculata. Simple , campanulée , verte ; bords de l'ouverture recourbés ; pédoncule se tortillant. .Mulier^ Ani. Inf. tab. 45. fig. 5,6. Encjcl. pi. 24» fig. 35 , 36. ' Se trouve dans les rivières. Vorticelle baie , Vorticeîla acinosa. Simple , globuleuse , parsemée de grains noirâtres } pédoncule roide. Muiler, An. Inf. tab. 45. fig» 4. Encyclop. pi. 24, fig. 31. Se trouve dans les eanx stagnantes; Vorticelle articulée, Voriicella annularis. Simple , tronquée. ; pédoncule roide , se tortillant an sommet. > Muiler y An. Inf. tab 4$. fig. 2, 3. Encycl. pi.' 24. fig. 23 , 24. Se trouve sur les coquilles fluviatiles. Vorticelle nébuleuse , Vorticeh nelulifera» Simple , ovoïde ; pédoncule se repliant vers le milieu. Muiler t Ani. Infus. tab. 45. fig. i. Encjcl. pi. 24. fig. 21. Se trouve dans le mer. Vorticelle nutante , Vorticeîla nutans. Simple , courbée , en forme d'entonnoir ; pédoncule se tortillant. Muiler, Ani. Infos, tab. 44. fig. 17. Encycl. pi. 24. fig. 20. Se trouve dans les eaux douces et salées. . ¥ LIE Opiu. pliys. I. isciculata, ) l'ouverture icjcl. pi. 24» cmosa, as noirâtres } clop. pi. 24. annularis, tortillant an V icycl. pi.' 24. nehulifera» rers le milieu, icjcl. pi. 24. nutans, ir ; pédoncule ncycl. pi. 24. - DIS TOETICEItES. l8r Vorticelle muguet , PorticcHa coriPaNària, Simple, campanulëe ; pédoncule se tortillant. Spatlan». Op. phys. i. tab. 2. fig. x%. Roes. Ins. 3. tab. 97. Mu//er, An. Inf. tab. 44. fig. 16. Encycï. pi. 24. fig. 19. "^ Se trouTe dans lef eanx douces et salées. Vorticolle hémisphëriqué , Fortîcel. lunax;is. Simple , bémisphériquo j pédoncule se tortillanK MuUer, Ani. Infus. tab. 44. fig. i5. Encycl. pi. 24. fiÉ?' 'S. royez pi. 3i. fig. 5 , où elle est représentée. , Se trouve dans les eaux stagnantes. '' Vorticelle globuleuse, P'orticellaglohularU, Simple , spbérique ; pédoncule se tortillant. MuUer, An. Inf. tab. 44. fig. 14. Encycl. pi, 24. fig. é. .. ^. Se trouve sur les insectes aquatiques. Vorticelk parasol , Vorticella paUllina, Simple , en forme de patène j pédoncule se tortiilam. Encycl. pi. 24. fig. 12, 17: Se trouve dans l'eau de la mer putréfiée. . Vorticelle puante, Vorticella putrina. Simple , ouverte,.«|ceptible de comraction : pédon- cule roide. ^^. . , Encycl. pi. 24! fig. 7,11. Se trouve dans l'eau de mei* la plus corrompue Vorticelle urnuUe , Vorticella cyathina^ Simple , en forme de tasse j pédoncule se tonillant. Encycl. pi. 24. fig. i , 5. Se trouve dans l'eau de mer gardée loog-iemps. Vers. III. ' ,16 \ i i 11 W i 1 i 1 II ^ I Vs I, . V < «88 HISTOIRV NATUESLLK . Vf^vlicelJe engainëe , P^orticellû vaginatai Simple , droite , ovale , tronquée » pédoncule* , fixé* «Uns un fourreau. lHullert An. Inf. tab. 44. fîg. 12, i3. Eucy. pi. a3. fig. 32. Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle inclioëe , Vorticeîla inclinant. Simple , courbée ; pédoncule court ; Xiie rétructile. MuUery Ani. luf^ tab. 44. fig. ii.Sncycl. pi. 23« fig. 3i. Se trouve sur le corps des insectes aquatiques. Vorticelle calice , P^orticella ringens, Sipple , ovale ; pédoncule très > court j ouvertnra *ràséepfibte de contraction. Muiîert AuL Inf. tab. 44. fig. 10. Encyd. pL 23. iSg.. 3o.. Se trouve sur le corps des insectes aquatiques. Vorticelle tuberculeuse , P^ortîo, tuherosaj JSimple , turbinée ; extrémité antérieure garaie de deux tubercules )^ Muller, Ani. Inf. tab. 44. fig. 8 , 9. Encycl. pi. 23* fig. 28, 39. Se trouve dans les eaux marécageuses. Vorticelle pjrifbnne, Vorïicella pyriformis^ Shpple , ovale ; péd6neu!e très-court , rétractile. Se trouve sur les insectes aquatiques. Vorticelle citrinë , Vorticeîla citrinm Simple , polymorphe ; ouverture susceptible de con- traction; pédoncule court. MuJler , AnL Inf. tab; 44. fig. i , 7. Encyd. pi; 23. fig. 21 , 27. S» trouve .dans les eiux «tagnantes. DES VORTICBLtES. iS^ Porttcelles sans pédoncules , mais avec une tfueue. Vorticelle flosculeuse, P^ûrticellajlosculosa. - tjiadée, agrégée , blongue , ovale; disque dilatée, transparente. • i* ^ MuUer, An. Inf. tab. 43. fig. 16, ao. Ençy. pi. â3. fig. 16, 20. Se trouve dans les marais. Vorticellé sociale , Forticella sociaiis, Caudée , agrégée , en forme de massue ; disque oblique. Jioese/, Ins. 3. tab. 94. fig. i , 6. et tab. oS ?t q6. »fu//er, tab. 43. fig. i3 , i5. Ency. pi. 23. fig. i3, x5. Se trouve dans les marais. Vorticellé trompette , T^orticella stentôreà: Caudée , alongée , en forme de trompette j limbe an- térieur cilié. Roesel, Ins. 3. tab. 94. fig. 7, 8. MiiIler , tab. 43. ng. 6, 13. Encycl. pi. 23. fig. 6, \z. . Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticellé chatte, J^orticellajelis, ^ Cylindracée ; ouverture nue , marquée , en avant , «l'un angle ; queue composée de deux épines. MuUer, tab. 43. fig. i , 5. Encycl. pi. a3. fig. i, 5. Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticellé plicatile , Vorticella pUcatula, Cylindracée , plissée ; ouverture nue ; queue très-» courte , relevée , terminée par deux pointes. Muller, tab. 42. fig. 21. Ency. pi. zz. fig. 29 , 3*. Se trouve dans \w eaux stagnantes. Vorticellé chauve, Vorticella canicula, Cylindracée ; ouverture nue j queue courte , articulé», terminée par deux pointes. U' / 1 1 itAi •■«i^-vii 1 i Bti 0. ■'.• i A r84 HISTOIRB NATURELLE Encycl. p\. 22. fig. 18. On ignore quel est son lien nataL Vorticelle fourchue , Vorticelîajurcata, Cylindrique; oovertare simple; queue longuette , fourchue. SpallanM. Oper. a. tab. 4. fig. 6. Encyclop. pi. aa. fig. 24 ,27- 8e trouve communément dans 1 eau. Vorticelle rotifère, P'orticellarotatoria, Cylindrique; cou armé d'un aiguillon; queue longue^ terminée par quatre pointes. Leuwenhoeck , An. nat. fig. i, 2. Spailans. Op. 2. S I tab. 4. fig. 3 , 5. MuNer, tab. 42. fig. 1 1 , 16. Encycl. pi. »z. fig. 18, 23. f^aye» pi. 3i. fig. 6, où elle est représentée. Se trouve dans les eaux douces et salées , et dans les lieux où l'eau séjourne quelquefois , comme dans les gouttières. Vorticelle longue soie, Vorttcelîa longiseta, Alongée , comprimée ; queue composée de deux soies très-longues. huiler y tab. 4a. fig. 9 , 10, Encyclop. pi. 22. fig. 16, 17. Se trouve dans F eau. Vorticelle robin , Voriicella togata. Fresque carrée ; ouverture simple ; queue formée d« deux épines souvent réunies. MuNer, tab. 42. fig. 8. Encycl. pi. 2a. fig. i5. Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticelle étranglée , Vbrticelîa conttricta. Elliptique , ventrue ; ouverture simple } qutaa arti- culée , terminée par deux pointes. H BSS VPRTICELLZS. m Mu//er, tab. 42. fig. 6 , 7. Eocyclopéd. pi. 22, fiff. i3, 14. Se, trouve dans les eaux stagnantes. Vorticelle frangée , Porticeila laoinulatâ. En forme de cône renversé ; ouverture divisée en quatre lobes ; queue terminée par deux soies. Mulfer, tab. 42. fig. i , 5. Ency. pi. 22. fig. 8 , la. Se trouve dans les eaux les plus pures. Vorticelle hérissée , P^orticella senta. En forme de cône renversé ; onveriure entière , épir> neuse ; queue courte , terminée par deux pointes. Millier, tab. 41. fig. 8. 14. Ency. pi. 22. fig. 1—7. Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticelle tremblante , P^orticella tremula. En forme de cône renversé ; ouverture lobée , épi- neuse ; queue courte , terminée par une pointe. Muller, tab. 41. fig. 4, 7. Eucy. pi. 21. fig. 20. 23. Se trouve dans les infusions marines. Vorticelle auriculée , P^orticella aurita. Cylindrique , ventrue ; ouverture nue ; queue arti- enlée , îermiuée par deux pointes. Muller, tab. 41. fif 1,3. Ency. pi. 21. fig. 17, 19, Se trouve dans les eaux stagnantes. Vorticelle capitée , P^orticella succolata. En forme de cône renversé ; ouverture en croissant j tronc bidenté en arrière } queue alongée , terminée par deux pointes. MuH^r, tab. 40. fig. 8. 12. Eucy. pi. 21. fig. 12. 16. Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle larve , Vorticella lartfa. Cylindrique ; ouverture en forme de croissant ; qnea« «rmée de d«ux épines. \ S ■.X\ i'V'ViiA»™ i v ' I l k AI t86 HISTOIRE KATURELLE HTuffer, tab. 47- fifi. i . 3. Ency. pi. ai. fig. g. H» Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle ampoule , P^orticelia ampulla. Renfermée dans un fourreau transparent , en forme d'ampoule ; tète bilobéo. • Multer, tab. 39. fig. 4. 7- Ency. pi. ai. fig. 5 , 8. Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle tubicole , Vorticelîajollicuîàta, Oblongne , renfermée dans un fourreau cylindracé ^ diapbane. Se trouve sur les insectes aquatiques. \ s Vorticelle armée , Vbrticella hamata. Creuse , en forme de bourse j bord de l'ouvertar* garni d'aiguillons roides. Mulhr , tab. 39. iig. 1—6. Encyclop. pi. ao. fip;. 39. 44- On ne coniioîi pas son lieu natal. Vorticelle godet , f^orticeila cratcrtformis, Presque carrée , munie de depix rangs de cils , doiu an vers le bas. MuUer, tab. 89. fig. 7» i3. Ency. pi. ao. fig. 45. 5i. Se trouve dans les fossûs. Vorticelle canaliculée , Vort, canalicuîata, Élarpie , transparente , échancrée sur le côté. Se trouve dans les eaux douces. Vorticelle versatile, /^or^/c^//tf »'^''J"ûf///V. Alongée , en forme de javelot , et successivement racornie , eu forme de tasse. Mullt-r, tab. .^9. fig. 14» I7- Encjclop.pl. 21, fig. I , 4- Se trouve dans les eaux uaaréc^gpases. - • "i .'^" DIS V0RTICBLLE8. 187 Vorticelle troncatelle, P^ortio» truneatella. Cylindrique, rvraplie} extrémité antérienrc tronquée , garnie de cils courts. Muilert tab. 38. fig. 14, i5. Enoyclop. pi. ao. fig. 34 , 35. Se trouve dans les eaux douces. Vorticelle lima Ine, Voitioella iimaoina. Cylindrique ; ouv^^rturt tronquée , garnie de deux on ée quatre cils accouplés. • Mui/er, tnh. ?/8. fig. 16. Encycl. pi. ao. fig. 36. P'oyez pi. 3i. fig. 7, où elle est représentée. Se trouve sur les coquillages d'eau douce. Vorticelle fleuron , J^orticella Jraxinina, Kéunic , cylindracée ; ouTetiure tronquée oblique- ment , tendue au sommet , munie de quatre poils ac- couplés. Mullery tab. 38. fig. 17. Ency. pi. ao. fig. 37. Se trouve sur les animaux aquatiques. Vorticelle nèfle , Worticella crategaria. Réunie , presque globuleuse. Muller^ tab. 38. fig. 18. Encycl. pi. ao. fig. 38. ' Se trouve sur les insectes aquatiques. Vorticelle gobelet , Vorticella soyphina. En forme de gobelet , crystalline , marquée verc le milieu du tronc d'un globule opaque. Mulier, tab. 38. fig. 6 , 8. Ency. pi. ao. fig. a6, aS. Se trouve autour de la lentille d'eau. Vorticelle albine , Vorticelîa aîlina, Cylindrir re , arrondie en avant , rétréci© en arrière. Muller , tab. 38. fig. 9, 10. Encyclop. pi. as. fig. ag , 3o. , ^ i y Se troave autour de la lentille d'eaiu . «^ m *^ ^'■>--'> ^étmm'-^fm. *-i ' ■ *- I i 1 sVt Ui' y i i ' H -'188 HISTOIRE NATUrtBLLB Vorticelle cornet , P'brticellajlitillina. ' ylindrique , vide ; extrémité antérieure , tronqoér « gernie as cils longs. MuUer i tab. 38. fig. ii, i3. Ënçyclop. pi. 20. fig. 21, 33. Se trouve dana Veau de mer. "Vorlicelle cirreuse , Vorliceila cirrata. Ventrue ; ouverture bâillante , iânueuse ; partie postérieure pourvue de cirres. MuUer^ tab. 37. fig. 18 , 19. Encyclop. pi. 20. fig. 14 et i5. Se trouve dans les fossés. Vorticelle appendîculëe , P^orticella nasuta, Cylindraeée; un appendice triangulaire, s'élevant au milieu de l'ouverture. Muiler , tab. 37. fig. 20 , 24. Encyclop. pi. 23. fig. 16 et 20. Se trouve dans les eaux, douces. Vorticelle étoile, Vorticella stellinc, Orbiculaire ; disque rempli de molécules ; cir<* conférence ciliée. Muiler, tab. 38. fig. i , 2. Encyclop. pi. 20. fig. 21 , Z2. Se trouve dans Teau douce. Vorticelle tasse , P'orticella r^iscina, Orbiculaire , ciliée sur le bord antérieur , termi- née en dessous par un bombement diaphane. Mu/Zer^ tab. 38. fig 3., 5i. Enclyclop. pi. 20. fig. 3 et 25. Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle bottine , Porticelia ocreata. Presque cubique , formant en arriéra un angUi obtus. ir «. E Uina, tronqaér , . pi. 20. 'rata, i partie . pi. 20. nasuta, s'élevant . pi. 23. lina, lies ; cir*! pi. 20. nna, *, termi- le. pi. 20. 'eata, un angUi DBS TORTICELLBS. l8o MuIIer, tab. 37. fig. ii. Encyclop. pi. 20 Se trouve dans Ifs rivières. Vorticelle jambarde , VoHiceîla valga. Cubique , terminée en arrière , par deux jambes écartées. Muller, tab. 37. fig. la. Encyclop. pl. 20. fig. 8. Se trouve dans les marais. Vortirelle mamelonnëe , Vortic, papillaris. Ventrue, tronquée en avant, garnie, sur le côté et à sa base , d'un mamelon diaphane. Muller , tab 37. fig. i3. Encyclop. pl. 20. Cg. 9. Se trouve dans les marais. Vorticelle sac , Vorticeïla saccuîus, Cylindracée ; ouverture bâillante ; bords recourbés. Muller, tab. 37. fig. 14, 17. Encyclop. pl. 2Ô. fig. 10, i3. Se trouve dans les eaux marécageuses. Vorticelle ossiculeiise , Vortic, mulHformis, Verte , opaque , variable , toute parsemée de vé- sicules. Mulier, tab. 36. fig. 14 et 23. Encycl. pl. iq. fig. 34 et 43. '^ ^ s Se trouve dans la mer. Vorticelle noire , Vorikelîa nigra. En forme de toupie noire. MuUer, tab. 37. fig. I, 4. Encyclop. pl. ig. fig. 44 , 47. Se trouve sur la conferve. ni I f *•»*«. •.^viw ■"■»■■ Mi s, ui fil- f « 190 HISTOIRE NATtJRILLE Vorticelle coqueluchon , Vortic, cuculîus, Oblongue , cylindracée j ouverture tronquée obli- qnenient. Millier , tab. 37. fig. 5 , 8. Encyclop. pi. ao.' Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle utriculée, Vorticella utriculata. Ventrue , verte j extrémité antérieure se prolon- geant , tronquée au bout. MuUer , tab. 37. fig. 9 , 10. Encyclop. pi. ao. fig. 5,6. Voyez pi. 3i. fig. 8 , oi!i elle est représentée. Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle bourse , J^orticella lursata. Verte ; ouverture tronquée , munie , au centre , d'un mamelon. Muller, tab. 35. fig. 9, 12. Encyclop. pi. 19. fig. 12 et i5. , Se trouve dans l'eau de mer. Vorticelle variable , Vorticella varia. Cylindrique , tronquée , variable , opaque , noi- râtre. Mulfer , tab. 36. fig. la, i5. Encyclop.pl. 19. fig. 16, i8. Se trouve dans les eaux où croit la lentille. Vorticelle crachoir, Vorticella sputarium. Ventrue , terminée en avant par une ouverture «rbiculaire évasée , garnie de longs cils, écartés, ex- eentriques. Millier, tab. 35. fig. 16, 17. Encyclop. pi. 19. fig. 19, 20. Se trouve sur la lentille d'eau. *-- -DES VORTI CELLES. Ipr Vorticelle polymorphe , Vort, polymorpha. Verte , opaque, variable, marquée d'un , ou de deux rangs longitudinaux de points transparens. Mul/er, tab. 36. fig. ii , i3. Encvclop. pi. lo, fig. 21 , 23. ^ *- i- :* I Se trouve dans les rivières. Vorticelle verte , Vorticelîa vîridis. ' Çylindracée , uniforme , opaque , verte. Muiler , tab. 35. fig. i. Encyclop. pi. iq. fig. r, 3. Se trouve dans les eaux les pins pures. Vorticelle sphéroïde , Vorticeh sphœroîdes. Globuleuse, uniforme ,, opaque. Mui/er, tab. 35. fig. a, 4. Encyclop. pi. 19. fig. 4 et 5. Se trouve dans les eaux pures. Vorticelle ceinte , Vorticelîa cincta, Trapéziforme , d'un noir verdâtre , opaque. Mvller, tab. 35. fig. 56 , A , B. Encjcl. pi. 19. fig' 6, ^', ^ Se trouve dans les eaux marécageuses. Vorticelle lémulée , Vorticelîa lemifera. Verte , en forme de croissant; le milieu de l'échaB' cmrQ postérieure fflucroné, ; • •. Millier y tab. 35. fig. 7, 8. Encyclop. pi. /, g, Fig. 10 ,11. Se irouve dans l'eau dç mer» t ./' \ si ) vi^ if'' 'A' 0. VERS POLYPES AMORPHES. HIMANTOPÈ, HiMJNTOPUi, Muller, Transparent , muni de clrres sur quelijue partie de sa superficie. li E S himantopes diffèrent des petites vprtiœlles , parce qu'ils n'ont pas les organes rotatoires placés aux côtés de la bouche. Ils produisent cepen- dant le même effet; mais c'est avec leur corps entier. Ils se meuvent cir- culairement avec une très-grande vé- locité ; et les poils , ainsi que les cirres dont ils sont pourvus, aident siguliè- rement à produire une grande agita- tion , dans l'eau , autour d'eux. Les himantopes sont extrêmement ' i voisins des kéipties 5 et on pourvoit les réimit à ce genre, sans inconvénient , attendu (}a'ii§; sont peu nombreux. Ils ne se trouvent point cependant dans ^esinfysions végétales , ce gui annonce «ne o^ganisaUon plus parfaite. C'est dans l'eau des marais, ou dans la mer, qu'il faut les chercher. Xéui- mouve- ment est en général circulaire. . Himantope puceron , HimantQpusQcarus. Ventru, poiutu en av^ant , Èoniii dd cirres ek arxiéxe.l'>y - ; ,•[ .,j. ,■.■> Muiler, An. Inf. tab. 84. fig. 16, 17. Encycl. pi. 18. fig. 1,3. ,' , , , . ^"•î^" ,1^ .3^ v.^iÇ-' 9> où ij est représenté. Se trouve d^ns le? eaux où croit la lentille d'eau. Himantope baladin , Himantopus iudio. Eu fôî-me de masSùe , muni de cirres en ava|it ; quene relevée. ; . , - .<> .'-.w MuUer, An. înlt ''tab.'34. fig. is^ Encyï. pi. i8. fig. 3. Se trouve dans l'eau des marais. Himantope bouffon, Himantopus sannis. Arqué , muni de cirres en avant; extrémité pos- térieure tronquée , velue. MuiJer, An. Inf. tab. 34. fig. 19. Enc3cl. pi. 18. H- 4. Se trouve dans les eaux «tagnaBteî. Vers, m, ij w 194 HISTOIRÏ KATtTlllLLÏ Himantope tourbillonnant, Bim, ifoiutaton En forme de croissant; extrémité antériearp mu- nie de clrries. iWi/Zfe/', Ab. Inf. tab, 34- H- *»• ««grclop. pi. i8. fiç. 5. ^ ., M ] -\. On ignore son Itea natal. 'ÛitoBntof e latYe ^ ffimaniopu* tarifa, Oblongi Tétréct en arrière ; milieu du corps garni de cirres< r-'--,' ? ■ ' . ;^ " Jlfu/fer, An. Inf. lab. 34. fig. ai. BncycL pi. 18. fig. 6. Se trouve dans les marais.^ Himantope sillonné, Himantopus chaton. En forme de tiaceliej le dos sillonné; ventre en- foncé ) muni de drres sur la moitié postérieure. Muiler, An. Inf. tab. 24. fig. zz. Encycl. pi. 18^ fig..7« • ■ ■• • ■'* ». •-.•■'■ ■• ■ Sd trouve dans l'eau de mer. ^! Hiiaajitope couronne, flimantopûs corona, Demi-orbiculaire comprimé ; le milieu de chaque face latéraJiB . muni de cirres. MuUer, An. Inf. tab. 24. fig. â3. Encycl. pi. 18. „ Se trouve d^ns l'eau de rivière. i oiutator» ieariB mu- Tarifa, ;orps garni ircL pi. x8. chaton, ventre en- ^ieiire. ;ycl. pi. x& tt corona, [ de chaque ycl. pi. x8. . BBS KtROHïS; • iq5 l^t^Omy KERONj/Muller, i. ' ' "a Munie , «ur une partie de sa «uperficie, de piquans courbés, semblables à des cornes. 1-1 Ici commence la série des animaux véritablement infusoires. Une partie des espèces que renferme le genre ké- rone , se trouve encore dans les eaux de marais et de la mer ; mais une autre partie, la plus petite, ne se voit que dans les infusions végétales. Ce genre diffère des himantopes, en ce que les parties saillantes quon y remarque , et que MuUer a appelées piquans, sont roidies, tandis que, dans les himantopes, elles sont molles. Du reste ij y a beaucoup de rapports de forme, et de manières d'être entre ces deux genres. Il y a encore davantage de rapports entre les kérones et les tricodes, dont le caractère est d être garni de poils. Ce n'est réellement qu'une nuance qui i I -1-1 I p iMSiu """Sflfe 5^ i V / I 1 h II ri •J' H 196 HISTOIRE NATUTtïLLÏ les distingue ; et il falloit la sagi^cité de Mullëi:' îjour pouvoir Tabbrécier. Kétfone râteau , KeronaitastsUimi. Orbiculaire « membraneuse , fornj)aat.nn aoglo sur le côté; une des faces garnie de trois rangs de cornes. il/M/ftor > An. Inf.< tab. 33. fîg. i ,U«; • Miûler^ An. Inf. tab. 33. fig- ,if,> l3» Ei^çyclop. pi. 17. fig. 16, 17. ! ' i Voyez pi. 3i. fîg. 10 « où elle est . représentée. Se trouve dans les eaux douces, ,, parqil la lenticule Kérone carrée , Kerona Ij-ncaster, Presque quadrangulaire ; bec obtus ; disque armé «le cornes brillantes. < . : Muiierf ZooL Dan. 2. tab 9. fig. 3. Encycl. pi. 17* fig. 3, 6. Se trouve ^ns l'eau de la mer gardée. Kérone masquée , Ket-ànà histrio. Ovale, oblongae, ^i^mée en avant de cornes noirei, semblables à des points ; partie postérieure muni* de pinnules longitudinales. Muller , An. Inf. tab. 33. lig. 3 , 4. Encyclop. pi 17. fig. 7 . 8. Se trouve dans les rivières parmi le^ conferves. Kérone cypris , Keroha cyprin, . Obrersp, ovale , velue en avspit, et armée do corqeii fcité de îr. «Dglo sur raogs de ^cl. pi. 17. 'eTHum, iéu ; parti* » lbU«; . Ei^ÇycIop. »ntée. la leoticul* fter, sque armé ircl. pi. X7« nés noirei , aro muni* Eocyclop. ifervea. is, do corqeii DES KÉRONES, 197 Wfrémité postérieure velue , échancré« «,r un des Mulier, An. Inf. lab. 33. fi» < < w-« , Pï- 17. fig. 9, 10. ^' '^' ^^yclop. Se trouve dans le« eaux stagnantes. Kërone sébile, Kerona haustmm, Orbiculaire armée de cornes vers le milieu ; Se trouve dans l'eau de mer. Kérone patelle , ^erowa patelîa. Univàlve , presque orbiculaire ; extrémité anté- rd^^rp^dVer '- '---'^ ^-^^-- - Se trouve dans les marais. ' Kërone crible , Keronayannua, ».»^r^V "° P*" comprimée, garnie de cornes en avant, de soies en arriére; un des bords recourbé: 1 autre cilié. uui««j Se trouve dans l'eau de mer. Kérone poulet, Kerona pullaster. Presque ovoïde; extrémité antérieure, rétrécie. re« courbée , armée de cornes ; postérieure velue. J^tL^i' ^"^- *'^- ^^' ^«' ^'' ^3. Eno'cl, pi. la. fig, 8, 10. Se trouve dans l'eau itagnaate. , y Hi •^(ff^ 4 M' h I 1^8 histoihe katvaellb k^rone moule , Kerona mjtilus, Presque en forme de massue , pourvue de cornes •n avant , de soies en arrière j extrémités élargies i diaphanes , ciliées. tr„«„-.i MuJ/er, An. Inf. tab. 34- H- i, 4- ï°cy«^- pi. i8. fig. II 1 14- Se trouve dans l'eatt gardée long-temps. Kërone lièvre , Kerona lepus. Ovoïde; extrémité antérieure ciUée j postérieure MuUer, An. Inf. tab. 34. fig. 5, 8. Encyclop- pi. 18. fig. i7»ao- . , Se trouve dans les infusions ammales. Kérone silure , Kerona silurus. Oblongne, ovale, velue en avant, terminée en ar- rière par des soies ) le dos armé de cornes. MuIIer, An. Inf. tab. 34. fig. 9» 'O- Encych pi. 18. fig. i5, 16. Se trouve dans l'eau long-temps gardée. Kérone chauve , Kerona cahitium. Ôblongue, élargie, munie de cornes brillantes sur le devant , terminée en arrière par 43eux soies droites.' ^ _ , Mu//er, An. Inf. tab. 34- fig. il, î3. Encyclop. pi. 18. fig. zi , 33. Se trouve dans les infusions et dans 1 eau de mer. Kérone pustuleuse , Kerona pustulata. Ovale, convexe î extrémités velues; antérieure ar- mée de cornes j dos marqué d'une pustule longi- tudinale. K -r, 1 Mullery An.. Inf. tab. 34- fig^ 14» I^. EncycL pi. 18. fig. 34, 25. Se tro. ve dans Teatt de mw. r té I cornA «largiei i Eocycl. stérienre Incyclopif r. io en ax« . Encycl^ um* Liantes snr eux soies Encyclop. n de mer^ ulaia, (rieure ar- ule loDgi- 5. EncycL DES TRIC0D£8. ' iqd TRICODE , Trichoda , Muller, Transparente , garnie de poils sur une partie de sa superficie. Lks tricodes forment le genre le plus nombreux des animalcules infu- soires , et en même temps le plus irré- gulier. Il suffit de jeter un coup-d'œil sur les planches de Muller pour voir que le caractère, que ce savant leur a donné , est trop général. On y voit des animaux extrêmement simples, réunis avec des animaux très-composés. Les tricodes rats, gobelet, longue queue, sur-tout , ne peuvent pas être' considé- rées comme congénères avec les tri- codes grésil, enceinte , ciliée , etc. Ce sont de véritables cercaires qui ont le caractère artificiel des tricodes. Muller, sans doute, a craint de trop hiultiplier les genres , et le même motif empêchera de modifier ici son travail, malgré les observations pré- cédentes. Hi zoo HISTOIRE NATURELLE. Les tricodes diffèrent des kërones , en ce que ies poils, dont elles sont garnies, sont flexibles, tandis que dans ces derniers ils sont roides. Elles diffè- rent des leucophères , en ce que ces poils n'existent qu^ dans certaines par^ lies , taudis que les leucophères en sont entièrement couverts. Les tricodes se trouvent, en partie, dans les eaux des marais; en partie, dans la mer; en partie, dans les in- fusions végétales. Les plus composées, telles que celles citées plus haut, ont des queues articulées qu'elles em- ploient à sauter. Mu lier a proposé, pour faciliter la recherche des tricodes, de les diviset en tricodes sans queue, à queue, avec des poils en forme de queue, en pointues en avant , qui ont des pieds , qui sont renfermées dans un fourreau, qui son t sillonnés. crxn\^ On a figuré une espèce des trois principales de ces divisions. % s. Tones DBS TRICODies, 20Î es sont Lie dans îs diffè- [ue ces les par^ en sont partie, partie , les in- posées, ut, ont 5 em- liter la diviset 5, avec e 5 en pieds , rreaii , s trois ' Tricode grésil , Triohoda granèlinella. Sphérique , iransparente , chevelue en dessus M.'i/er, An. Inf. tab. ^3. fig. i, 3. Encyclop. P'. la. fig. 1,3. Se trouve dans l'eau tvès-paro , et dans les infusions. Tricode comète , Trichoda cometa. Sphérique , chevelue en avant , terminée en arrière par un globe suspendu. ' • '" " • Mu/ler, An. Inf. tob. 23. «g. 4 , 5. B^ycloiu pl. 12. fig. 4, 5. *^ F'oyee pl. 3i. fig, it , où elle est représentée. Se trouve dans Jes eaux les plus pures. Tricode solaire , Trichoda solaris. Sphéroïde ; la circonférence garnie de poiI« •ourbés. Muller, An. Inf. tab. a3. fig. 16. Encyclop. pl. 12. fig. \e. • '^ ' ^ v"' ^' Se trouve dans les infusions marines. Tricode bombe , Trichoda homha. Ventrue, variable; extrémité antérieure, parse* «lée de poils. Mulier An. Inf. tab. 23. fig. 17, ao. Encycl. pl. la. fig. 17, 20. Se trouve dans les marais. Tricode palette , Trichoda orhis. Presque orbiculaire j échancrure antérieure che- velue. MuNer, An. Inf. tab. 23. fig. 21. Encycl. pl. 12. iîg. 21. Se trouve dans les eaux douces. Tricode urne , Trichoda umula. Bb forme d'urne j extrémité antérieure chevelue. ■<». 202 HISTOIRE NATlTRELLS ïï :; n IduUefi An. Inf. tab. 24. fig. i , 2. Encycl. ph \z* fig. 22, 23. Se trouve dans les eaux stagnantes. . Tricode grenade , Trichoda grariata, Sphériqae ; centre opaque ; circonférence chevelu e. Muller, Ani. Inf. tab. 23. fig. 6, 7. Eneyicl. pi. 12. Se trouve dans les marais. Tricode toupie , Trichoda irochus. Presque en forme de poire , transparente , garnie sut le devant de deux faisceaux de poils. Muller, An. Inf. tab. 23. fig* 8 , 9. Encycl. pi 12. fig. 8,9. Se trouve dans les marais. Tricode têtard , Trichoda gyrinus. Ovale , c " 'drique , ci^rstalline , chevelue sur Is devant. MuJler , An. Inf. tab. 23. fig. 10, 12. EncjrcL pi. 12. fig. lo, 12. Se trouve dans l'eau de mer. ' ^ Tricode soleil , Trichoda sol. Globuleuse, garnie par-tout 4^ poils droits, aussi longs que le diamètre du corps. Muller, An. Inf. tab.* 23. fig. i3, i5. Encycl. pl. 12, fig. i3 , i5. Se trouve dans l'eau douce et dans l'eau de mer. Tricode amphore , Trichoda dicta. En forme d'urne ; extrémité antérieure rétrécis , garnie de deux faisceaux de poils. Muller, An. Inf. tab. 24. fig. 3,4. Encycl. pl. 12. fig. 24, 25. Se trouve dans les fossés. kv) ;1. ph iz. ata, cheveloe. il. pi. 12. us. ;arnie snr cl. pi 12. lus. oe sur Is . EncjrcK >its, atusi >. Encycl. le mer. iota, réU'écie , rcl. pi. 12. 1 ? 1 ©ES TRICODES. 2o3 Tficode hérissée , Tricïioda-horrîda. Presque conique , environnée de soies inclinées ; «xirémité antérieure élargie, tronquée; postérieure tronquée. Muiier, An. Inf. tab. 24, fig. 5. Enc. pi. 12. fig. 26. Se trouve dans l'eau de la moule. Tricote urinale, Triohoda urinarium. Ovale, oblongue; bec très-cçurt, velu. MuUer, An, Inf. tab. 24. fig. 6, Encycl. pi. 12. fig. â7. Se trouve dans l'infusion de foin. Tricode croissant , Trichoda semisluna. En forme de croissant; extrémité antérieure velue en dessous. Muiler, An. Inf. tab. 24. fig. 7 , 8, EnçycJ. pi. 12. fig. 28, 29. Se trouve dans rinfUsion de la leûticule. Trîcode triangulaire , Trichoda trigona,. Presque triangulaire, convexe, velue en avant, échancrée en arriére. MuUer, An. Inf. tab. 24. fig. 9, 10. Encycl. pi. i». fig. 3o, 3i. Se trouve dans Teau des marais, Tricode teigne , Trichoda tinea. En forme de massue; extrémité antérieure velue; postérieure C'paisse. Muiler^ An, Inf. tab. 24. fig. il, 12. Eneyclbpi. yl. 12. fig. 32, 33. Se trouve dans l'infusion de foin. Tricode noire , Trichoda nigra. Ovale, compninée , noire; extrémité, antérieore élargie, velue. ^rj' '{ 'i / ao4 HISTOIRE NATITRELLE Muller , An. Inf. tab. 24. fig, lâ^fiS. ïTacycV pi. la. fig. 34, 3Ç. . . Se trouve dans l'eau de w»er. , Tricode pubère , Trichoda pubes. Ovale j oblongue, bossue; ektirémité antérieure applatie. . . - " Mulle-, An. Inf. tab. 34. fig. ï6 , i8,,.^npycl. pi. lâ. fig. 37, 39. ' , Se trouve dans les marais. 1 Tricode flocon , Trzc//o postérieure échancrée en deux lobes inégau;.. MuUer, An. Inf. tab. 27. fig. 14. Encycl. pi. «4. fig. 5. Se trouve dans Veau avec la lenticule. Tricode sillonnée , Trichoda sulcatà. Ovale , ventrue , pointue en avant ; le ventre marqué d'un sillon , longitudinal et velu , de chaque côté. Muller, Zool. Dan. 2. tab. 73. fig. 16, 30. Encycl. pi. 14. fig. 6 , 10. Se ttouve dans Teau de la moule commune. Tricode canard , Trichoda anas. Oblongue, applatie; cou cylindrique, veltt en dessous de son extrémité antérieure. Mu//er, An. Inf. tab. 27. fig. 14 y i5. Encycl. pi. 14. fig. II , 12. Se trouve dans les eaux les plus pures. Tricode barbue , Trichoda larbata. Oblongue, cylindrique; extrémité antérieure velu» en dessous , depuis la pointe jusqu'au milieu du corps. Millier', An. Inf. tab. 27. fig. 16. Encycl. pi. 14. fig. I, i3. Se trouve dans l'eau des rivages. Tricode velue , Trichoda crinita. Oblongue , cylindrique , ciliée par-tout ; extrémité antérieure garnie de poils en dessous, jusqu'au mi-* lieu du corps. DÈS TRICODES. 20g Mifffer, An. Inf. tab. 27. fig. 21. Encycl. pi. 14. «g. 18. Se trouve dans l'eau de mer. Tricode saucisse , Trichodajarcimen. Oblongue , cylindrique , obtuse en avant ; bords envirouQ^s de poils. Mulfer , An. ïx\î. tab. 2.7. fig. 17, 20. Encyclop. pi. 14. fig. 14, 17. Se trouve dans Teau des moules. Tricode angle , Trichoda anguius, Oblongue , formant un angle vers le milieu ; ex- trémité antérieure velue. Millier y An. Inf. tab. 2.7. fig. 22, 23. Encycl. pi. 14. fig, 19, 20. Se trouve' dans l'infusion de foin. Tricode pirogue , Trichoda linter. Ovale , oblongue ; l'extrémité élevée } celle de devant velue. ' Muller, KtL. Inf. tab. 2>j, fig. 24, 25. Encycl. pi. 16. fig. 21 , 2.6. Se trouve dans l'infusion de chiendent. Tricode yermiculaire , Trich, vermioularis, Oblongue, cylindracée j cou court, velu à son extrémité. \Muller, An. Inf. tab. 28. fig. 1, 4. Encycl. pi 14. fig. 27, 3o. Se trouve dans l'eau des rivières. Tricode cheville , Trichodaax pillus. Linéaire, applatie ; extrémit'^ antérieure tronquée , velue; postérieure obtuse. Mu2Ier, An. Inf. tab. 29. fig. i3, i5. Bncych pi. 14. fig. 3i. Se trouve dans l'eau de mer. AIO HISTOIRE NATURELLE ) . 4i Trioode mélitée, Trichoda melitea, Oblongue , ciliée ; cou sasceplible de dilatation ^ terminé par un globi|le velu. Muller., Au, luf. tib.. 28. fig. 5, 10. Eocydop. pi. 14. fig. 33, 37. Se trouve dans l'eau de mer. Tricode douteuse , . Trichoda amhigua, Oblongue, cylindrique; tronc revêtu de poilf dif- ficiles à appercevoir ; extrémités diaphanes. Muîler y An. Inf. tab. 28. fig. Il, 16. Eocyclop. pi. i5. *ig. 1,5. Se trouve dans l'eau de mer. Tricode dpntelëe , Trichodajimhriata, Ovoïde , comprimée ; partie antérieure velue } postérieure tronquée , obliquement dentelée. Muller f An. Inf. tab. 28. fig. 17. Encyclop. pi. i5. fig. 6. Se trouve dans l'eau des marais, Tricode chameau , Trichoda camelus. Epaisse en avant, velue; le A^eu du corps, écban* -cré sur ses deux faces. Mu.'ler, An. Inf. tab. 28. fig. 18, 19. Encyclop. pi. i5. fig. 7, 8. Se trouve dans les infusions végétales. Tricode augure , Trichoda augur, Oblongue , tronquée en avant ; face antérieure ma« nie de pieds en dessous; postérieure garnie de soies. Muller, hxii.\nl. tab. 28. fig. 20. Encycl. pi. i5. *€• 9. Se trouve dans l'eau des marais. ' I ■. ■ ■ Tricode poupée , Trichoda pupa. Tête en forme de capacbon , veine j queue courbé*» %m DES TRICODES. 211 Mulfer, An. Inf. tab. 28. fig. 22. Eocycl. pi. i5. fig. 10. Se trouve dans les eaux où croit la lenticule. Tricode lunaire , Trichoda lunaris. Cylindrique , arquée , velue en avant , terminée en arrière par un cirre courbé. Muiler , An. Inf. tab. 29. fig. i, 3. Encycl. pi. i5« «g. II, i3. Se trouve dans les eaux stagnantes. Tricode biluoaire , Trichoda hilunis, Applatie , arquée , velue en avant ; queue composée de deux soies. Muiler y An. Inf. tab. 29. fig. 4. Encyclop. pi. i5. fig. 14" Se trouve dans Veau des marais. Tricode rat, Trichoda ratus, Oblongne , carinée , velue en avant, terminée ea arrière par une soie très-longue. MuUer^ An. Inf. tab. 29. fig. 5, 7. Encycl. pi. l5. fig. i5, 17. Se trouve dans l'eau des fossés. Tricode tigre , Trichoda tigris. Fresque cylindrique , oblongue , velue en avant; ^eue composée de deux soies longues. Muiter f An. Inf. tab. 29. fig. 18. Encyclop. pi. i5. fig. 18. Se trouve dan^ l'eau des marais. Tricode gobelet , Trichoda pocillum, Oblongue, tronquée en avant, velue; queue articu- lée , terminée par deux soies. Muiler, An. Inf. tab. 29. fij;. 9, I2< Encyclop. pU i5 , fig. 19, 22. Se trouve dws Veau des marais. ■ '4 1 ara HISTOIRE NATURELLÏ! Tricode clou , Trichoda clapus. Extrémité antérieure arrondie , velae ; postériearc insensiblement rétrécie. Mufler , An. Inf. tab. zg. fig. i6, i8. Encyclop. pi. i5. fig. 23. Se trouve dans les marécages.' Tricode cornue , Trichoda cornuta, • Convexe en dessus , plane en dessous ; extrémité an* térienre velue j queue linéaire , simple. Millier , An. Inf, tab. 3o. fig. i , 3. Encyclop. pi. i5. fig. 24, 26. ' ' Se trouve dans les rivières. Tricode poule , Trichoda gallina, Oblongue, courbée en avant; téta velue; queue composée d'une houpe de poils. Muller , An. Inf. tab. 3o. fig 4. EdcjcI. pi. i5. fig. 2.7. Se trouve dans l'eau de rivière. Tricode souris ^ Trichoda musculus. Oblongue , ovale ; extrémité antérieure velue ; pos- térieure, candée en dessous. Mu/Jêr, An. Inf. tab. 3o. fig. 5 , 7. Encycl. pi. i5. fig. 28 , 3o. Se trouve dans les vieilles infusions de foin. Tricode battoir , Trichoda delphis., Applatie en forme de battoir , velue en avant ; queue pointue, légèrement recourbée. Muller y An. Inf. tab. 3o. fig. 8. 9. Encycl. pi. i5. fig. 3i , 32. Se trouve dans l'eau des rivières. Tricode dauphin , Trichoda deîpjiinus, Oblongue; extrémité antérieure velue; queue trou» quée , recourbée. -— K^.inllKliftlifiil DES TKICODSS. ai3 JâuIIer, An. Inf. tab. 3o. fig. lo, ii.Encycl. pi. 15. fig.33, 34. Se trouve dans l'infasion de foin. Tricode massue , Trichoda claifa. En forme de massue , épaissie en avant et velue ; extrémité postérieure rétrécie, quelquefois recourbée. MuUery An. Inf. tab. 3o. fig. la, i3. Encyclop. pi. i5. fig. 35, 36. Se trouve dans les marécages. Tricode lapin, Trichoda cunioulus. Oblongue , applatie , velue en avant ; extrémité posté- rieure terminée en pointe. MuNer, An, Inf. tab. 3o. fig. I4. Encycl. pi. l5, fig. 37. Se trouve dans les eaux les plus pures. Tricode chatte , Trichoda f élis. Arquée, épaisse, rétrécie en avant ; queue atténuée ; ventre velu sur toute sa longueur. Mulier^ An. Inf. tab. 3o. fig. i5. Encycl. pi. i6, fig. I. > Se trouve dans les eaux. Tricode poisson , Trichoda pîscis, Oblongue , applatie , veine en avant , terminée es arrière par une queue très-fine. 2tfM/&r, An. Inf. tab. 3i. fig. I, 4. Encyclop, pi. 16. fig. 2, 5. Vqyez pi. 3 1. fig. I2 , où elle est représentée. Se trouve dans les eaux où croit la lenticule. Tricode goéland , Trichoda larus. Cylindrique , oblongue ; tronc velu j queue fendue aux deux pointes. 1 H ;il4 HISTOIRE NATURELLE Mu//er, An. luf. tab. 3i. fig. 5 , 6, 7. Encycîo.. pi. i6. fig. 6,8. Se trouve dans l'eaa des rivières. Tricode longue queue, Trichoda longicauda. Cylindracée, tronquée eu avant et relue j qaeiia longue, biarticulee, terminée par deux soies. Mu//er, An. Inf. tab. 3ï. fig. 8 . le. Encyclop. pi. 16. fig. 9, II. '^ yoyez pj. 3 1 . fig. 1 3 , où eUe est représentée. Se trouve dans les marais. Tricode fixe , Trichodafîxt^ Sphérique, bordé de poils sur toute sa circonfé- Tence , terminée en arrière par un fil fourchu à soa •xtréraité. Mu2/er, An. Inf. tab. 3i. fig. 11, la. Kncylop. pi. 16. fig. la, i3. Se trouve dans l'eau des rivages. Tricode cigale , Trichoda cicada. Ovale , ondée d'obscur , velue en devant et dessous , dénuée de poils en arrière. Muliery An. Inf. tab. 32, fig. a5 . zy, Encyclop. pi. 17. fig. 19, 20. ;^" —V "- Se trouve dans l'eau de riviér*..f4 -iî^r, Tricode locataire , Trichoda inquiîina. Contenue dans un fourreau cylindrique , diaphane ; pédicule se tortillant dans le fond du fourreau. Muifer, An. Zool. Dan. tab. 9. fig. 3. Encyclop. pi. 16. fig. 14, 17. Se ti'ouve dans l'eau de mer. Tricode propriétaire, Trichoda ingenita. Contenue dans un fourreau comprioié, élargi au PiU et fixé A sa base. Sï^' BSS TRICODIS. 2I& MuNer, An. Inf. tab. 3i. fîg. i3, x5. Eiicycl. pi. i6. fig. i8, 20. Se trouve dam Teaa de mer. Tricode inn^e , Trichoda înnata. Contenue dans on fourreau cylindrique; pédicul» flitné à la base externe du fourreau. Muller, An. luf. tab. 3i. fig. i6, 19. Encyclop. pl. 16. fig. ai , 24. Se trouve dans l'ean de mer. Tricode transfuge, Trichoda transfuga. Elargie , velue en avant ; queue applatie , échan- •réed'nn côté, mucronée de l'autre, garnie de soiea au-dessous. Mul/er^ Zool. Dan. tab. 9. fig. i. Encjcl pi. 16. fig. a5, a6. Se trouve dans l'eau de mer gardée. Tricode ciliëe , Trichoda ciîiata. Presque triangulaire , ventrue , ciliée ; extréniî'é pos- féricurp garnie d'un rang de poils longs. MvUer, Zool. Dan. tab. 3. fig. i3, ii3. Encycl. pi. 16. fig. 27, 29. Se trouve dans l'eau des moules. Tricode bulle , Trichoda huila. Membraneuse; les bords recourbés, terminés aux deux extrémités par une houpe de poils. Mu/fer, An. Inf. tab. 3i. fig. 20. Encycl. pi. 16, iîg. 3o. Se trouve dans les marais. Tricode pcllionelle , Trichoda pellionella, Cylindracée ; extrémité anlérieuie velue; postérieur» garnie de soies. ■>?«>**"iSii» ! ai6 HISTOIRE NATURELLE Millier, An. Inf. tab. 71. fig. 21. Encycl. pi. 16. fig. 3i. Se troave dans les infasions végétales. Tricode cycloïde , Trichoda cycloîde. Ovoïde , feadae en avant ; 1er deux ex^<'émité$ ▼elaes. Millier^ An. Inf. tab. 22. fig. a3. Bincj'cl. pi. 16. fig. 32 , 33. Se troave dans les infasions végétales. Tricode coureuse , Trichoda cursor. Ovale, obloDgae, velue en avant; extrémité posté- rieure garnie de deax faisceaux de poils , les uns droits , les autres courbés. m Muller^ An. Inf. tab. 3i. fig. 24. Encycl. pi. 16. j6g. 34. Se troave dans l'eau de mer gardée. Tricode puce , Trichoda pulex, Oblongue , ovale , échancrée au-dessous du sommet j les deux extrémités velues. Muller, An. Inf. tab. 3 1. fig. 25 , z6. Encyclop. pi. 16. fig. 35, 36. Se trouve dans les eaux stagnantes. Tricode lyncée , Trichoda Ijncea, Presque carrée ; bec crochu ; bouche velue ; ex- trémité postérieure garnie de soies. Muller, An. Inf. tab. 32. fig. i, 2. Encycl. pi. 16. fig. 37, 38. Se trouve dans l'eau douce gardée quelques mois. Tricode ëcusson , Tn'c^od'a eroja. Orbiculaire, échancrée en avant j un des bords velfl ; face postérieure garnie de soies. CE- CI, pi. 16. loîde, ex»«*éinité$ cl. pi. 16. trsor, nilé posté* 9 , les uns ircl. pi. 16. iu sommet ; Encyclop. \cea, velue ; ex- 7cl. pi. 16. }s mois. 'Osa. bords vêla ; ^%-*- "?::7'^> • . ,/' rji^j i f^-ijft >}' fc-. Fû7.m.Pa,ç. .8/7. PI. 3j . /^^^^ Zféif^ve del^ LeùeOier tfctt^. 1 . Le Bradiion «irîe . £. Le Bra. arme . 3. Le Bra. «T'enade . 4. Le Vbrti cille liariïlet. 5 . L a Vor tî c elle liemispliaTque . d. La Vor ti. rota toire 7. La Vorii. lîmacici'e. 8 . L a Vorti . utricolée ^.L'Himantope puceron, 10 La Kerone «oucoupe. n . La TricTiode comète . ia.La Tri. poisson • x3.LaTricode à longue queue , W^T ,■ ' ' I J)ES TRICODES. 217 Mulhr, An. Inf. tab. 32. fig. 3 , 6. Ençycl. pi. 16. fig. 39, 42. Se troare dans l'eau des rivières. Tricode rostrëe , Trichoda rostrata. Comprimée , yariable , jaunâtre , munie de poUs et de soies pédiformes. Muller, An. Inf. tab. 32. fig. 7, 9. Encycl. pi. 17. «g. 1,3. Se trouva dans les infusions de lentille d'eau. Tricode bouteille , Trichoda lagena. Cylindrique, ventrue en arrière et garnie de soies; bec diaphane , prolongé en avant. huiler. An. Inf. tab. 32. fig. 10, 11. Encyclop. pi. 17. fig. 4. 5. Se trouve dans l'infusion de lentille d'eau. Tricode caron, Trichoda charon. En forme de nacelle, sillonnée longitndinalement ; les extrémités velues. Muller, An. Inf. tab. 32. fig. ia,20. Encyclop. pi. 17. fig. 6. 14. ? ^ Se trouve dans l'eau de mer. Tricode punaise , Trichoda cimex. Ovale, lubante sur les bords , garnie de poils aux •xtrémités. Muller, An. Inf. tab. 32. fig. 21, 24. Encyclop. pi. 17. fig. i5, 18. -r J V Se trouve dans les infasions végétales. r Vers, m. ï9 il 2l8 HISTOIRE KATUB.SLI.S LEUCOPHRE , Levcophrj, Muller, Transparente, garnie de cils sur toute la superficie. Les lencophres ne différent des tricodes que parce que les poils qui , dans ces derniers , garnissent seule- ment quelques parties , les couvrent entièrement. Elles se trouvent dans les eaux des marais , dans l'eau de la mer, pure ou putréfiée , et dans les infusions végétales , où elles nagent avec une grande vélocité en décrivant perpé- tuellement des cercles ; du reste , elles ne donnent lieu à aucune remarque particulière de quelque importance. Leur ferme varie dans les limites plus étroites que parmi les tricodes. Leucophre conspiratrice , Leucop, conflictor . Sphérique presque opaqne ; molécules internes mo- biles. Muller, An. inf. tab. 2.1. fig. i , 2. Encycl. pi. lO. 2. Se trouve dans l'eau des fumiers. ù^£¥T ' DES LEUCOPnRSS. ai(j Leucophre marquée , LeucopJira notata. Ovoïde, cyliûdracée , marquée d'un point noir près du bout antérieur. Muller , An. Inf. tab. aa. fig. i3, i6. Encycl. pi. II. fig. 6 , 9. V(^ez pi. 3a. fig. I , où elle est représentée. Se trouve dans l'eau de mer. Leucophre mamelle , Leuçophra mamiîla, Sphérique , opaque » pourvue d'un mamelon re- tractile. Muller, An. Inf. tab. ai. fig. 3, 4, 5. Encycl. pi. 10. fig. 3, 5. Se trouve dans l'eau des marais. Leucophre yerAklre ^ LeucopJiraviridescens, Cylindracée , opaque ; extrémité antérieure rétrécie. Muller, An. Inf. tab. ai. fig. 6, 9. Encycl. pi. i». Ilg. 6, 8. Se trouve dans l'eau de mer. Leucophre verte , Leuçophra viridU, Ovale , opaque. Muller, An. Inf. tab. ai. fig. 9 « xi. Encyclop. pi. 10. fig. 9,11. Se trouve dans l'eau des rivages. Leucophre rotifère , Leuçophra lursata. Ovale , verte ; extrémité antérieure tronquée , ciliée» Muller, An. Inf. tab. ai. fig. la. Encycl. pi. xo. lig. la. Se trouve dans l'eau de mer. Leucophre posthume 9 Leuçophra posthuma. Globuleuse, opaque, comme couverte d'un rézeaa; transparent. jàI 1 220 HISTOIRB NATURIILI Idullery Ad. Inf. tab. ai. fig. i3. Encyd. pi. 10. fig. i3. Se trouve dans l'eau de mer corrompue. Leucopbre dorée , Leucophra aurea. Ovale, fauve î extrémités égales, arrondies, Mul/ert An. Inf. tab. ai. fig. X4. Encycl. pi. lo. fig. 14. Se trouve dans 1 eau de mer. Leucopbre percée , Leucophra pertusa. Ovale , gélatineuse , obtuse et presque tronquée en -avant j une fossette creusée sou* ita partie posté- rieure. Muller, An. Inf. tab. ai. fig. i5 , 16. Bncyciop. pl. 10, fig. i5, 16. Se trouve dans l'eau de mer. - Leucopbre disloquée , Leucophra fracta. Prolongée , légèrement comprimée , formant def angles et des sinuosités . variables. Millier^ An. Inf. tab. ai. fig. 17» 18. Ençyclop. pl, 10. fig. 17, 18. • Se trouve dans les fossés. • Leucopbre dilatée , Leucophra dilatata. Membraneuse , applatie , variable , diversement »i- nueuse sur les bords. Muller, An. Inf. tab. ai. fig. 19, ai. Bncydop. pl. 10. fig. 19, 21. Se trouve dans l'eau de mer. Leucopbre étincelante , Leucop, sointillans^ Ovale , arrondie , opaque , verte. . Millier^ An. Inf. tab. aa. fig. i. Encycl. pl. 10, fig. aa. Se trouve dans les eaux stagnante)'. I . pi. 10. DES LSUCOFHBES. 221 ^ea* . pi. 10. tus a, tronqnée tie po«té- Encyclop. ^racta, nant def Encyclop. itata, lemeDt fi- Encydop. itillans^ il. pi. 10» licucophre vësiculeuse , Leuc, vesiculifera. Ovoïde , remplie de vésicules transparentes. Mufier, An. Inf. tab. Z2. fig. 2, 3. Encycl. pi. lo. fig. a3, a4. . Se trouve dans les infusions végétales. Leucophre globifère , Leucophra glolijera. Ovale , oblongue , crystalline j trois globules ali- gnés dans l'intérieur. Muïler, An. Inf. tab. sa. fig. 4- Encycl. pi. lO, fig. a5. , vjfnr Se trouve dans les fossés. Leucophre pustulate, Leucophra pustulata. Ovale, oblongue; extrémité postérieure tronquée obliquement. Muiier, An. Inf. tab. zz. fig. 5, 7. Encyclop. pi. 10. fig. z6, 28. . Se trouve dans les marais. Leucophre turbinée , Leucophra turlinata. En forme de corne renversée, presque opaque. Muller, An. Inf. tab. as. fig. 8, 9. Encycl. pi. 11. fig. 1,2. Se trouve dans l'eau de mer corrompue. Leucophre aiguë , Leucophra acuta» Ovoïde , cylindracée , aiguë en avant , variable , launûtre. Muiiery An. Inf. tab. zz. fig. 10, iz. Encycl. pi. II. fig. 3,5. Se trouve dans Teau de mer parmi les ulves. Leucophre blanche, Leucophra candida, Oblongue, diaphaBOi une des extrémités rétréci*, «oulbée. . .. ■».«-'"»*p^ ;| d22 HISTOIRE NATURELXS Mulfer, An. Inf. tab. 22. fig. ï3, i6. Encycl. pi. II. fig. 10. Se trouve dans Tean cle mer. Leucophre noduleuse , Leucophra noduîosa. Ovale , oblongue , compriméo , maïquée d'un double rang de petits noeuds. MuUer , Zool Dan. a. tab. 80. fig. a — /. Encycl; pi. II. fig. 10. Se trouve dans les intestins de la nayade littorale. Leucophre signalée , Leucophra signata. Oblongue , légèrement comprimée , noirÂti'e sur les bords. Millier, An. Inf. tab. 22. fig. 18, 19. Encycl. pi. II. fig. II , 12. Se trouve dans l'eau de mer. ïieucophre triangulaire , Leucophra trigona* Epaisse , obtuse , anguleuse , jaune. Mullet . An. Inf. tab. 2.Z. fig. 20, 21. Encyfll, pi. II. fig. 22, 23. Se trouve dans l'eau des marais. ïieucophre fluide , Leucophra fluida. Presque réniforme , ventrue , variable. Millier , Zool. Dan. 2. tab. 78. fig. ▼ — 6. Encycl. pi. II. fig. 24, 29. Se trouve dans l'eau de la moule. Leucophre versante , Leucophra Jîuxa. Réniforme , sinueuse , jaunâtre. Mullery Zool. Dan. 2. tab. 78. fig. 7 , 10. Encycl. pî. II. fig. 3o, 33. Se trouve dans l'eau de la moule. Leucophre brasselet , Leucophra armilla, Çylindracée , courbée en forme d'anneau. DES LEVCOPHRIS. 223 '.' Muifer , Zool. Dan. 2.. tab. 73. fig. 11, 12. Encycl. pi. li. fig. 34, 35. Se trouve dans l'eau de la moule. Leucophrc cornue , Leucophra cornuta. En forme de cône renversé, verte, opaque. Mullet ^ An. Inf. tab. 22. fig. 22 — 26. Encyclop. pi. iT. fig. 36, 39. Se trouve dans l'eau des marais. Leucopbre hdtéroolite, T.eucop, heteroclita^ Cylindrique , obtuse en avant , terminée en ar^ér» par un double organe rétractile en forme de crête. Millier^ An. Inf. tab. 22. fig. 37 , 34. Encycl. pi. II. fig. 40 , 46. Se trouve dans Tean douce. CERCAIRE, Cercarij, luuUer. Transparente , pourvue d'une queue. Xes cercaires sont très-bien distin- guées des himantopes , des tricodes et des leiicophres par le défaut absolu de poils; mais elles se rapprochent, par la forme et par la queue, de plusieurs espèces comprises d ms ces ierniers genres. Elles difièrent des bur- -mm*.*^ ) 224 HISTOIRE NATURELLE saires uniquement par la présence de la queue ; car plusieurs d'elles sont creuses et concaves comme ces dernières. Les c^rcaires ont , en général , un mouvement circulaire très - rapide ; mais cependant quelques espèces l'ont lent et vacillatoire. Le seul animalcule microscopique nouveau que Bosc ait observé en Amé- rique, fait partie de ce genre. Voici la description qu'il en donne. Cercaire cornue , Cercaria cornuta. Ovale, avec deux cornes antérieures; une queue â trois articles cordiforines ; lo dernier terminé par deux soies. Vqyes pi. 33. fin;, a , où elle est représentée. Corps ovale, trés-uni, de couleur obscure ; bouche accompagnée latéi-alement de deux cornes transpa- rentes , très - droites , presque aussi longues que 1« corps ) et sans mouvement propre Queue presque aussi longue que le corps , appïatie , demi-transparente, composée de trois articulations iné- gales, presque cordiformcs, dont la deruicrp est la p!us échancrée, et porto à ses extrémités deux longues iioies. . ,\ . Cet animal a été trouvé, dans l'ean de mer, parmi, des ulves. Il est fort rare, Cercaire têtard , Cercaria gyrinus* Arrosdie^^ucae poiviue. • DBS CERCAIKES. 2a5 MuUer ^ An. Inf. ttb. 18. fig. i. Encyclop. pi. 8. Se trnnve dans les infusions animales, a souvent été prise pour les animaîcu es spermatiques. Cercaire bossue , Cercaria gibha. Presque ovale, convexe, légèrement pointue en avant ; queuo cylindrique. * Muliety An. Inf. tah. 18. fig. a. Encyclop. pi. 8. fig- 2.. Se trouTe dans l'infusion des jungerroanes. Cercaire agitée , Cercaria inquiéta. Variable, convexe ; queue lisse. Mtiiier^ An. Inf. tab. 18. fig. 3, 7. Encycl. pL 8. fig. ? , 7. Se trouve dans l'eau de mer. Cercaire lenticule , Cercaria lemna. Variable , légèrement applatie j queue composé* de segmens. Mu//dr, An. Inf. tab. 18. fig. 8, la. Encyclop, pi. 8. fig. 8, 12. Se trouve dans les marais. Cercaire toupie , Cercaria turho. Globuleuse , légèrement rétrécie vers le milieu ; queue formée d'une soie. MiiUer, An. Inf. tab. 18. fig. i3, 16. Encyclop. pi. 8. fig. i3, 16. Se trouve dans les ruisseaux. Cercaire podure, Cercaria podura» Cylindracée, rétrécie en arrière; queue le plus sou- Tent fendue. Muller , An. Inf. tab. 19. fig. i, 5. Encyclop. pi. 9. fig. I , 5. Se trouve dans las marais^ 1/ h ^m m 226 HISTOIRE NATURELLE Cercaire verte , Cercaria viridis, Cylindracée, variable; extrémité postérieare t6- trécie et feodue. Muller, An. Inf. tab. 19. fig. 6, i3. Encyclop. pi. 9. fig. 6, i3. Se trouve dans les eaax stagnantes. Cercaire ciliée , "Cercaria setifera, Cjlindracée , amincie sur le devant , pointue e» arrière. Muller, An. Inf. tab. 19. fig. 14, iS. Encyclop. pi. 9. fig. 14, 16. Se trouve dans Teau de mer. Cercaire hérissée , Cercaria hirta. Cylindrique, presque tronquée en avant; extrémité postérieure , arrondie , armée de deux pointes. Muller^ An. Inf. tab. 19. fig. 17, 18. Ecyclop. pi. 9. fig. 17, 18. Se trouve dans Tean de mer. Cercaire bourse ^ Cercaria crumena, Cylindracée, ventrue, tronquée obliquement sot le devant ; queue terminée par deux pointes. Muller t An. Inf. tab. ao. fig. 4, 6. Encycl. pi. 9. fig 19, 21. Se trouve dans l'infusion marine de Tnlve - linze. Cercaire catelle , Cercaria catellus. Divisée en trois parties ; queue composée de deux poils. Muller, An. Inf. tab. ao. fig. 10 , 11. Encycl. pi. 9, fig. 22, 23. Se trouve dans Tsan des marais. Cercaire catelline , Cercaria catelîina. Divisée en trois parties ; bout de la queue armé d» deux pointes. // ■i mmm. SES CEB.CAIRES. 227 Mulier, An. Inf. tab. ao. fig. la, i3. Encyclop. pi. 9. fig. a4, as. Sa trouve dans l'eau des fossés où croît la lenticule. Cercaire lou^p ^ Cercaria iupus. Cylindrique, oblongue, charnue; queue armée de deux épines. Muller^ An. laf. tab. ao. fig. 14, 17, Encyclop. pi. 9. fig. 26 , ag. ; Se trouve dans les eaux stagnantes. Cercaire vermiculaire , Cercar. vermîcularis , ^ Cylindrique , composée de segmens j bouche munie d'une trompe rétractile ; queue armée de deux épines, Mulier , An. Inf, tab. ao. fig. i8 , ao. Encycl. pi. 9. fig- 3o , 32. Se trouve dans les ruisseaux. Cercaire porte-pince , Cercar iajbrcipata. Cylindrique , ridée ; bouche munie de pinces ré- tractiles ; queue armée de deux pointes. Mulier, An. Inf. tab. ao. fig. ai, aS. Encycl. pi. 9. fig. 33 , 35. Se trouve dans l'eau des marais. Cercaire pleuronecte , Cercar, pîeurnnectes, Orbiculaire , membraneuse j queue terminée par ■ne soie. Mulier^ An. Inf. tab. 19. fig. 19, ai. Encyclop. pi. 10. fig. 1 , 3. Se trouve dans l'eau gardée. Cercaire trépied , Cercaria tripes. Presque triangulaire ; bras tournés en arrière ; ^ueue droite. Mulier^ An. Inf. tab. 19. fig. aa. Encycl. pi. 10. *g- 4. Se treuve dans l'eau de mer. .:i 228 HISTOIRE NATURELLE Cercaire tenace , Cercaria tenax. Membraneuse, épaissie en avant, tronquée ; c[aett« trois fois plus courte que le corps. MuUer i An. Inf. tab. a.o. fig. I. Encycl. pi. lo. fig. 5. Se trouve dans l'infusion dn tartre des dents; Cercaire cyclidoïde , Cercaria cjyclidium» Ovale , légèrement échancrée en arrière j queue rétractile. Millier, An. Inf. tab. 2o."fig. a. Encyclop. pi. loi fig. 6. Se trouve dans les eaux les plus pores. ^ Cercaire disque , Cercaria discus, Orbîcnlaire , membraneuse ; queue crocbue. Mulier , An. Inf. tab. ao. fig. 3. Encycl. pi. lO. fig- 7 Se trouve dans les eaux de marais. Cercaire orbiculaire , Cercaria orhis, Orbiculaire; queue composée de deux soies très*' longues. Muiler , An. Inf. tab. ao. fig. 7. Encycl. pi. 10. fig. 8. Se trouve dans les eaux stagnantes. Cercaire lune , Cercaria luna, Orbiculaire ; queue composée de deux épines li- néaires , courtes. Millier , An. Inf. tab. ao. fig. 8 , 9. Encyclop* pi. 10 fig. 9 , 10. Se trouve dans les eaux stagnanlM. U Ï)1S BUUSAHLES. 329 BURSAIRE, BVRSjRu, Muller, Très-simple, membraneuse, concave. Les bursaires sont très-remarqua- Mes par leur forme que leur nom in- dique. Ce sont des membranes creuses sans organes apparens, qui ont cepen- dant un action vitale très-prononcëe. On [es trouve dans ies eaux douces et salées; mais jamais dans les infu- sions. Leurs mouvemens sont moins vits que ceux de la plupart des au- tres animalcules infusoires, et ils sont fort irréguliers. Elles parcourent or- dinairement une ligue spirale avec vitesse, de droit à gauche 5 mais quand il s agit de revenir, elles vont très-len- tement. Cela tient, sans doute, à leur forme qui , dans un sens , est favo- rable au mouvement dans l'eau; et dans l'autre, lui est contraire, à raisofl de la position de leur cavité. Vers. III. a» l 1 â3o HISTOIKÏ IfATURELlB Bursaire bullée , Bursaria hulina. En forme de nacelle , terminée en avant par ont ^""^Mulfer, An. Inf. tab. 17. H- 5 , 8. Encycl. pi. 8. ^^'voye%\. 32. fig. 3, où elle est représentée. Se tronve dans l'eau de la mer. Bursaire troncatelle , Bursaria troncatella. En forme de sac ; ouverture antérieure tronqué. •'SrÂn.Iuf.tab..7.fig-,4.Encycl.pl.8. fig- I » 4* Vit dans l'èau des fossés. Bursaire hirondeau, Bursaria hirundinella. Divisée en quatre languettes ; les deux latérales ©lus COUTieS. T» _i „l Q ^ Muller, An. Inf. tab. 27. fig. 9. "• ^^'^^y^^^' P^' ®- fig. 9> "• . ^ Se trouve dans 1 eau des marais. Bursaire repliée , Bursaria dupUlla. Elliptique, fendue en dessus; les bords repliés en *'1^7/.r, An. Inf. tab. 16. fig. i3, 14. Encyclop. pi. 8. fig. 12, i3. Se trouve dans les eaux dormantes. Bursaire globuleuse , Bursaria glolina, Spbérique, tachée aux deux bouts; le centre très- "Xr:-An. Inf. tab. X7. fig. x5. 17. Encyclop. pi. 8. fig. 14, 16. Se trouve dans l'eau de mer. DES GONES. 23l GONE, GoNiUM, Muller. Très-simple, apnUtie, anguleuse. • Ici les animacules infusoires se sim- plifient encore davantage que dans les genres précédens. Ce ne sont plus que des surfaces , si on peut employer ce mot. Une des espèces, la gone pec- torale, est remarquable en ce quelle se compose de seize globules applatis qui ne forment cependant qu'un tout : aussi limagination de Bonnet s'est- elle exercée à son sujet. Les gones se trouvent dans les eaux marécageuses , dans les eaux pures et dans les infusions. Elles ne sont point rares. Leur mouvement est oscillatoire. Gone pectorale , Gonium pectorale, Quadrangulaire , transparente , composée de seize globul' MuUer^ An. Inf. tab. 16. fig. 9, 11. Encyclop. , pi. 7. fig. I, 3. Se trouve dans les saux pures. 1 »32 BISTOIKE NATURELLE Gone rectangulaire , Gonium rectangulum. Une des pointas de l'extrémité postérieure formée en angle droit ; le dos arqué. Muiler^ An. Inf. tab. i6. fig. 17. Encycl. pi. 7, fig. 9. Voyez pi. 3a. fig. 4 , où elle est représentée. Se trouve dans l'eau la plus pure. Gone coussinet , Gonium puhinatum, Quadrangulaire , opaque , charnue. Mulier, An. Inf. tab, 16. fig. la, i5. Encyclop. pi. 7. fig. 4,7. Se trouve dai.,j l'eau des fumiers. Gone ridée , Gonium corrugatum. Fresque quadraiipfj'aire, blanchâtre, marquée sur le côté d'une ride longitudinale. Muilery An. Inf. tab. 16. fig. 16. Encjcl. pi. 7. fig. 8. Se trouve dans les infusions des fruits. Gone obtusangulaire , Gon, ohtusangulum. Une des pointes de l'extrémité postérieure formée en angle obtus ; le dos arqué. Muliery An. Inf. tab. 16. fig. i8.Encycl.pl. 7. fig. 10. Se trouve dans les iufasions de palpe de poire. i \ DE8 KLOPODES. 233 KLOPODE, Klopoda, Muller.' . Très-simple , applatie , sinueuse , transpa- rente. Les klopodes différent à peine des gonesj et Muller auroit pu, à ce qu'il paroit, les réunir sans inconvénient, i^lles se trouvent, comme elle, dans les eaux marécageuses; mais de plus dans leau de mer, et plus fréquemment dans les infusions végétales. Le mouvement des klopodes est lent vacillatoire et vague. ' Kiopode lame , Klopoda lamella. Se troave dans l'ean. Kiopods botte, Khpoda oc, a. Prolongée membraneuse, rétrécie en avant; ter- minée en arrière par un angle droit fig^^fT ^°' '"'• '"^' '^' ^^' ^ ' '**• ^'^'^' P^- ^' Voyez pi 32 fig. 5, où elle est repréjentée.. Se trouve dans les eaux stagnantei. « • 234 iiistoihe naturelle Klopode poulette , Kiopoda galîinuîa, Oblongae; partie antérieure du dos membraneuse, diapbaue. Millier, An. Inf. tab. i3. fig. C Encycl. pi. 6. Se trouve dans l'eau de mer corrompue. Klopode bec , Klopode rostrum, Oblongue , ovale -, extrémité antérieure crochue. ^ Muller^ Au. Inf. tal:. i3. fig. 7 , 8, Encycl. pi. 5. £g. 5 , 6. Se trouve dans les eaux stagnantes. Klopode mucronée , Kiopoda mucronata. Large, membraneuse , rétrécie en avant ; un des côté< échancré. Muller^ An. Inf. tab. i3. fig. 11 , 12. Eacycl. pi. 6. fig. 9, 10. Se trouve dans l'infusion de Vulve, Klopode triquetre , Kiopoda triefuetra» Obverse , ovale , comprimée ; un des bords re- courbé. Muller, Ad. Inf. tab. i3. fig. 14, z5. EncjcI. pi. 6. fig. II, i3. Se trouve dans l'eau de mer. Klopode striée , Kiopoda atriata, Oblongue, légèrement arquée, ooroprimée, blanche} extrémité antérieure point- le, postérieure, arrondie.. Militer, An. Inf. tab. 1 3. fig. 16 , 17. Eucycl. pL 6. fig. 14, 15. Se trouve dans l'ean de mer. Klopode noyau, Kiopoda nucleus, Ov(»de 3 extrémité antérieure aiguë ; dos conveiie} DES Kt01»0DE8. ^35 Mullery An. lof. tab. i^ fip- tR f„« i , , Se trouve dans l'infusion des semences du chanvre. Kiopode pintade , Klopoda meleagris Membraneuse, pUcatile; bec crochu; bord anté- Z r"'ï' "^'"'"^''^ postérieure obtuse. Se trouve dans les eaux stagnantes. Kiopode crénelée, Klopoda assimilis. Membraneuse, non plicatilej bec crochu moiUrf fig^rr- """• ""■• "^^ ''• "«• «• ^^<^y«'- pi. 6. Se trouve dans l'eau de mer. Kiopode coucou , Klopoda cucullus. fig. X . ;; °'''^'- ^'^- '^- «/• 7. H. Encyd. pi. 7. Se trouve dans les infusions végétales. Kiopode cornemuse , Klopoda cuoullulus. • aeS:^;'r:;^^--^^i^-ment au-dessous ^^i»f.^..,An.Inf.tab.z5.fig.,,„.E.cycl.pl.,. Se irouTè dans l'infusion dn laiiron. Kiopode languette , Klopoda cucuUio. dr„'sr,czs":'n;jsr^' ^-"^ - ^^i.,,...,An.Inf.....,5.fig.xV;.p.I..„.p,,. Se trouve dans les foMés. I . 236 HISTOIRE KATtTRELLB Klopode rein , Klopoda ren. Epaisse, échancrée ver ^ • , xirémités presqaa égales. MuUer^ An. Inf. tab. i5. tig. ao, aa. Encycl. pi. 7, fig. 20 , 22. ^Se trouve dans l'infusion de foin. , Klopode poire , Klopoda pirum. Convexe ovale; extrémité antérieure proiuugén en forme do bec. Muiler, An. Inf. tab. 16. fig. i, 5. Encycl. pi. 7. fig. 23 , i7. Se trouve dans les marais. Kiopode coin , Klopoda cuneus. Cylindrique , en forme de massue ; extrémité anté- rieure dentée. Mullery An. Inf. tab. 16. fig. 6, 8. Encycl. pi. 7. fig. e8 , 3o. Se trouve dans les ma-.ais. PARAMECIE, Paramecivm, Muller. l ' Simple , membraneuse , transparente , oblongue. Ce genre se distingue à peine des ^lopodes et des cyclides , leurs carac- tères n'étant absolument fondes qu» DES PA»M7!;crES, 237 .•ni'", '^r^' ^.' '^"'' f''^^ ''Priant .mtantenëment dans la même espèce, selon les positions quelle prend. Une des espèces qui lecomposent, la paraméue-aurélie, a été l'objet de, observations de plusieurs scrutateurs de ia nature; c'est sur elle qu'on a remar- qué le plus positivement la multipli- cation par division des animalcules infusoires. Cette espèce est fort large, for facile à se procurer , et par Jà 11 suffit d observer pendant quelques inslans une goutte deau, dans laquelle Il y a des paramécies , pendant les jours chauds, pour être témoin de ce fait. JLe mouvement des paramécies est rectihgne , vacUatoire et assez lent. Paraœëcie aurëlie , Paramecmm aurelium Tvr 77 ''*;*^''™"e opposée aiguë. £»j-«pl 32. «g. 6, oi ,„, ^présenté. Se trouve da.. ,a, f„«,. ^ „^, ,.\S. d'c. ¥ a38 HISTOIRl WATURBLLE Paramécie crhysalide , Païamec. crhysalis. Cylindracée; un repli longitndiual sur la moilié an- térieui'o ; l'extrémité postérieure obtuse. Mul/er, An. Inf. tab. 12. fig. i5, ao. Eacycl^pl. 6. fig. 1,5. Se trouve dans l'eau de mer. Paramécie rusée , Paramecium versutum, Cylindracée , un peu renflée en arrière ; les deux •xtréniités obtuses. Mu/ier, Au. luf. tab. la. fig. ai , 34. Encycl. pi. G. «g. 6, 9. Se trouve dans les marais. Paramécie œuvée , Paramecium otfiferum, Applatie , remplie de bulles ovales. Muller, An. Inf. tab. 12. |g. a5 , Z7. Encycl. pi. 6. lig, 10, I a. Se trouve dans les marais. Paramécie bordée , Pammec. margînatum, Applatie , grisâtre ; circonférence diaphane. Muller, An. Inf. pi. 6. fig. l3, 14. Encycl. pi. la. fig. 28, 29. Se trouve dans Tena des marais. «g. DIS CYCEIDES. 2Z^ ÇYCLIDE, Cycudwm, Muller. Très-simple , transparente , comprimëe , orbiculaire ou ovale. La différence des cyclides , des pa- ramécie et desclopodes, ne réside ab- solument que dans la forme, et le dé- veloppement des caractèresgénériques quelque court gu'ils soient, suffit pour la faire sentir. Le mouvement des cjclides est lent et demi-circulaire. Cyclide bulle , Cjclidium luUa. Orbiculaire , diaphane. Muller, Ail. Inf. tab. ii fio- , l?«««i i m fig. I "• "s* '• Encyl. I. pi. 5, Se trouve dans l'infusion de foin. Cjciide noirâtre , Cjclidium nigricans. Ovale, oblongue, noirâtre sur les bords. rojre. pi 32. fig 7 , où elle est représentée. Se trouve dans l'infusion de la lenticule. Cyclide millet , Cyclidium rÀiUum. ïlliptique, cristallin»». m a40 HISTOIRE NATURELLE Muller, An. Inf. tab. 1 1. fig. 2 , 3. Encycl. tab. 5< fig. 2,3. Se trouve dans l'infusion des plantes. Cyclide flottante , Cyclidiumfluitans, Ovale , cristalline. Muller, An. Inf. tab. 11. fig. 4, 5. Encycl. pi, S. fig. 4. 5. Se trouve dans l'eau de mer corrompue. Cyclide glaucome , Cyclldium glaucoma. Ovoïde ; parties internes diificiles à voir. Millier, An. Inf. lab. 11. fig. 6, 8. Encycl. pi. 5. fig, 6 , 8. Se trouve dans l'eau gardée. Cyclide rostrée , Cyclidium rostratwn. Ovale , très-luisante j terminée en avant par un» puiute obtcse. Muller , An. Inf. tab. 1 1 . fig. 1 1 , 12. Encycl. pi. S. fig. II , 21. Se trouve dans les infusions. Cyclide pépin , CycUdîum nucleus. Ovale , vésicttleuse ; pointue en arrière. Muller, An. Inf. tab. 11. fig. i3. Encycl. pi. 5. fig. i3. Se trouve dans les infusions. Cyclide diaphane , Cjclidîum hyalinum. Ovoïde , diaphane ; aiguë en arrière. Muller, An. Inf. tab. 11. fig. 14. Encycl. pi. 5. Se trouve dans l'infusion des clavaires. Cyclide pou , Cjclidium pediculus, Ovaltt, coBvexe en dessus; pkte en dessous. DES CYCLIDES. 241 Trtmbley, polyp. pi. r,. fig. jq^ „ j^^^^^ ^ tab. 83. fig. 4. iVf'///f/-, An. Inf. tab. ir. fig. iS i« Encycl. pi. 5. fig. if,. s *»ii7. Se trouve sur le corps de l'hydre pâle. Cjrclide douteux , Cyclidium duhium. Ovale , convfcxe en dessus , concave au-dessous MuJler, An. Inf. tab. 1 1. fig. 18 , ^i. Encycl. «!.' 5. »£• 16, 19. ^ Se trouve dans les marais. VIBRION, VlBRlo, Muller. Très-simple , cyliftdrique et long. Les vibrions ne peuvent être con- fondus avec aucun autre genre des ani- malcules microscopiques. Leurs formes les caractérisent suffisamment. lis sont fort nombreux eu espèces, et une d'elles fort célèbre par les observations aux- quelles elle a donné lieu. C'est le vi- brion anguille , cause première de la maladie du bled, appelé rachitisme, dont il a été parlé en détail dans les Vers. III. 2.T. I m 24^ HISTOIRE NATURELLE généralités des vers polypes infusoires* On y renvoie le lecteur. Les vibrions sont extrêmement com- muns dans la nature ; quelques espèces , telle que celle du vinaigre, sont assez grosses pour être observées à la vue simple. Leurs mouvemens sont vermi- culaires, ou circulaires , ou tremblans, suivant les espèces. Il en est une, le vibrion porte pieu, qui présente un phénomène remar- quable. Il est semblable à un pieu. Les individus se tiennent toujours unis à d'autres individus, tantôt par toute leur longueur, tantôt par leur extré- mité seulement, tantôt enfin par tous les intermédiaires. On peut voir , dans Muller, la figure de quelques-unes de ces positions. Vibrion anguille, Vibrîo anguilîa, riliforme, égal, peu flexible j rextrémité posté- rieure atténuée. ZeuwenAoeck, Op. fig. ï. Backer^ Micros, tab. lo. fig. 8 , 9. N*edham , Micros. 99. tab. 5. fig. 7- Spulianz. Op. p. â. t»bl« 5. Cgur» 10. Joura^l. DES VIBRIONS. 243 ée Vhy». Janr. 1776 , Mars. i775 . ï77Î , Nov. 1778. Mu//er, An. Inf. tab. 9. fig. j à 11. Eucycl. pi. 4. fig. 16 à 26. Voyez pi. 3a. fig. 8 , où il est représenté. Se trouve dans l'eau douce et salée , le vinaigre , les infusions de farine et le bled rachitique. Vibrion iinëole , F'ibrio lineola. Linéaire , extrêmement pcrit. Muller, An. Inf. tab. 6. fig. i Fncycl. pi. 3. fig. *. Se trouve dans Ie< infusions végétales. Vibrion ridë , Vîhrio rugula, linéaire , tortueux. Muller , An. Inf. tab. 6. fig. 2. Encycl. pi. 3. fig. 3. Se trouve dans l'infusion des mouches. Vibrion baguette , Vibrio hacilius. Linéaire , égal ; les extrémités tronquées. Leuw. Ar. Nat. fig. 40. fig. F. Muller, An. Inf. tab. 6. fig. 3. Encycl. pi. 3. fig. 4, Se trouve dans Teau gardée, Vibrion ondoyant , Vihrio unduîa. Filiforme , ondoyant. Muller, An. Inf. tab. 6. fig. 4, 6. Encycl. pi. 3. fig- 5, 7. Se trouve dans les infusions de lentille d'eau. Vibrion spiral , Vilrio spmllum. Filiforme, tourné en spirales aiguçs. Muller, tab. 6, fig. 7, 8. BHcycl. pi, 3. fig. 8. Se trouve dans l'infus'.n iu lailron. Vibrion serpent , f^ièrio serpens. Filiforme, tourné en spirales -^tuses. j4'\ HISTOIRE NATURELLtt Mu//er , An. Inf. tab. 6. fig. 9. Encycl. pi- 3- «g. 9. . . " Se trouTe dans l'eau des rxTières. Vibrion vermet, J^ihrio vermiculus, Cylindracé, gélatineux, torlaetJX) extif^tmité pot- térifture retrécie. Mufier, An. Inf. tab. 6. fig. 10, 11. Encycl. pi. 3. fig- I- Se trouve dans l'eau des marais. Vibrion intestin , J^ibrio intestinum. Cylindrique, gélatineux j extrémité antérieure ré- tïécie. Mulier , Au. Inf. tab. 6. fig. i2 , 16. Encycl. pi. 3. fig. 10, i3. Se trouve dan» l'eau des marais. Vibrion bipunctué , Fïbrio punctatus. Linéaire, égal , marqué vers le milieu de deux globules; extrémités tronquées. Mu/^er, An. Inf. tab. i. fig. i. Encycl. pi. 3. fig- 4- ' Se trouve dans l'ean de mer gardée. Vibrion tripunctuë , f^ibrio tripunctatus. Linéaire , rétréci aur. deux bouts , marqué de trois .globules inégaux. MuNer, An. Inf. tab. 7. fig- ^- Encyclop. pi. 3. fig- i5 Se trouve dans les fossés où croît la lenticule. Vibrion porte-pieu , J^ibrio paxîllrfer. Jaunâtre , linéaire , formant diverses figures par leur réunion. Muller , An. Inf. tab. 7- H- 3 , 7- Encycl. pi. 3. fig. 16, 20. Se trouve dans l'ulve dilatée. m ■PW Vibrion ié., , VîBrïoh flèdhé , /^^rto sïtgitm. Presque linéaire ; extrémité anlérieure tronquée , noire; queue terminée en soie. Mnïler, Au. Ikîf. tej» 'S. %. il, ï&. Bjjoyclop. pi. 4. fifr. .9. . Se trouve dans l'eau de mer. Vibrion serpent , J^itrio teffêntùîusé Cylindrique , égal % les deux extrémités obtuses. H )) \ -, 1 I i i ' 346 HISTOIRE NATURELLS Muffer, An. Inf. tab. 8. fig. i5. Encyclop. pi. 4. Bg. 10. Se tronve daus les marais et les infasions. Vibrion dragoncule , Vibrio gordius. Cylindriqoe , égal j le boot dé la «ioeue formée en tabercnle. Muller^ An. Inf. tab. 8, ng. i3, i4.Encycl. pi. 4. fig. II , 12. Se trouva dans les infasions marines. Vibrion couleuvre , Vihrio coluler. Filiforme ; la soie de la queue coudée. Mulhry An. Inf. tab. 8. fig. 16 , i8, Encyclop. pi. 4. fig. i3, i5. Se trouve à&ù.A l'eau des rivières. Vibrion nacelle, Vibrio Hnter, Ovale , bombé , terminé en avant par un cou court et diaphane. Mullert An. Inf. tab. 9. fig. 12 , 14- Encyclop. pi. 4. fig. 27. Se trouve dans les eaux stagnantes. Vibrion utricule , J^ibrio utriculus» Cylindrique; l'extrémité antérieure rétrécie, tron- quée ; la postérieure ventrue. MuUer.Aa. Inf. tab. g. fig. i5. Encyclop. pi. 4. fig. 28. Se trouve àax^i las eaux fétides. Vibrion fasciolaire , Vibriojascîola, Rétréci en avant, élargi au milieu , ai^u sur le derrière. JJftt/fcr, An. Inf. tab. 9. fig. i8 , âo. Encyclop. pi. 4. fig. 29 , 3i. Se trouve dans l'éau dégelée. mmmmm. DES VIBRIONS. 247 Vîbron plongeon, F'ihrio colymlus. Epais , rétréci en arrière , terminé en avant pat un con légèrement arqué. Muller, An. Inf. tab. g. fig. i6, 17. Encyclop. pi. 4. fig. 32. Se trouve dans l'ean. Vibrion réttéci , Vihrio strictus. Linéaire , très - alongé ; extrémité eutérienre fili- forme , terminée par un renflement. MuUetiJin. Inf. tab. 10. fSg. i , 2. Encycl. pi. 5. fig. I , 2. Se trouve dans l'ean des rivages. Vibrion canard , Vihrio anas, Oblong ; les deax extrémités rétrécies ; le cou plus long que la queue. Mtiiler^ An. ïnf. tab. lo. fig. 3,5. Encycl. pi. 5. fig. 3, 5. Se trouve dans l'eau de mer. Vibrion cygne , Pïbrio cygnus. Tronc ventru ; cou crochu ; queue aiguë. Mulier^ An. Inf. tab. 10. fig. 6. Encyclop. pi. 5. fig. 6. Se trouve dans les caax stagnantes. Vibrion jars , Fïèrio anser. , Elliptique ; con long ; un tubercule sur le dos. Mulier , An. Inf. tab. 10. fig. 7 , il. Encyclop. pi. 5. fig, 7, II. Se trouve dans les eaux où croit la lenticule. Vibrion long cou , Vihrio olor. Elliptique; cou très -long, terminé par un tu-* bercule. . \ m B4^ HlSTOIKï; KATtJllELLlS MvlUry An. Inf. tab. lo. fig. !*♦ «5. Biiclycl. pi. 5. fig. 12 , i5. Sfl trouve dans les marais. Y'xhtwn i&nXx i P^ihrîo faix» Ventru; extrémité postérieure obtuse? le con courbé en faux. Mulier, An. Inf. tab. ib. fig. i6 , i8. Bncycl. pi. 5. fig. i6, 18. Se trouve dans les marais. Vibrion intermédiaire , Vilrio intermedius. Membraneux ; extrémité antérieure rétréciej posté- rieure un peu aiguë. MuUer^ An. Inf. ttib. 10. fig. 19, aç- Encycl. pi. 5. iig. 19» *0- Se trouve dans Tinftision de l'nlve linae. \ ENCHÉLIDE, EiiÇHEUS , Mullen Cylindracée , très-aitopîe. Les enchélides difîerent des vibrions, en ce qu'elles sont grossses etcourles, tan* dis que les derniers sont grêles et alon* gés, et aussi en ce qu'elles varient de for- me , tandis que les vibrions conservent presque toujours la leur. Plusieurs espè- ces se rapprochent desleucophresj mais DES ENCHÉLIDE8. 249 elle sont dépourvues de poils. D'autres des cjclidesj mais elles ne sont pas applaties. Enchëlide verte , Enchelis viridis. Fresque cylindrique ; extrémité antérieure tron- quée obliquement. MuUery An. In£ tab. 4. fîg. i. Ençyclop. pi. i. fig. I. Se trouve dans Teau gardée. Enchëlide ponctuée , Enchelis punctifera. Presque cylindrique , verte , obtuse en avant ; pointue en arrière. MuUer , An. Inf. tab. 4. fig. a , 3. Ençyclop. pi. 2. fîg. 2. Se trouve dans Teau des marais. Enchëlide fuseau , Enchelis fusus. Cylindracée; les extrémités rétrécies, tronquées. Ji/Iuiler, An. Inf. tab. 4. fig. zo , 21. Encycl. pi. a. fig. i5. F'oyez pi. 32. fig. 9 , où elle est représentée. Se trouve dans les eaux les plus pures. Enchëlide ovule , Enchelis ovulum. Cylindrique, ovoïde, diaphane, plissée longitn- dinalement. Mullery An. Inf. tab. 4, fig. 9,1 1. Encycl. pi. a, fig. 3. Se trouve dans l'eau gardée. Enchëlide paresseuse , Enchelis dcses. Cylindrique, gélatinensj, verte, légèrement ré- trécis en «rrière. i' ; ; ,) {.) j4^\ aSo histoire natursils Muilerf Ad. Inf. tab. 4. fig. 4 « 5. Eoclycl. pi. a. Se trouve dans 1* infusion de la lentille. "* ichélide anneau , Enchelis similis, ob verse , ovale, opaqae, transparente sur le bord; Tiscéres mobiles. MtiUer^ An. Inf tab. 4. fîg. 6. Encyclop. pi. a. fg. 5. Se trouve dans l'eaa conservée plusieurs mois. Enchélide tardive , Enchelis serrât ina. Ovale , cyiindracée ; viscères immobiles. Mulïer f An. Inf. tab. 4. fig. 7. Ençycl. pi. 1. fi% 6. Se trouve dans Teau des marais gardée. Enchëlide nébuleuse , Enchelis nehulosa. Ovale, cyiindracée; viscères distincts et mobiles. Mulier f Au. Inf. tab. 4. fig. 8. Encyclop. pi. z, fig. 7. Se trouve dans l'eaa gardée. Enchëlide semence^ Enchelis seminulum» Cyiindracée; extrémités égales. Muiler, An. Inf. tab. 4. fig. i3, 14. Encyclop. pi. 2. fîg. 8. Se trouve dans l'eaa conservée quelques jours. Enchëlide cornet , Enchelis Jritillus, En forme de tasse ; l'extrémité antérieure tronquée. Muller^ An. Inf. tab. 4. fig. 22, 23. Encyclop. pi. 2. fig. 9. Se trouve dans l'infusion ancienne de foin^ Enchëlide intermëdiaire , Ench, intermedia, Cyiindracée, diaphane; le bord noirâtre. DES EMCHÉLIDES. 25l MuUer^ An. Inf. tab. 4. fig. 24.EncycI. pl.a. fig. 10. Se trouve dans les infusions. Eachélide poîre , Enchelis pîrum. En forme de cane renversé j l'extrémité postérieure diaphane. Millier^ An. Inf. tab. 4. fig : Encyclop. pi. 2. fig. II. Se trouve dans l'ean gardée long-iemps. Enchëlide trembleuse , Enchelis tremula. Ovale, cylindracée, gélalineuse. Muiler, An. Inf. tab. 4. fig. i5. Encycl. pi. 2. fig. 12. Se trouve dans les infusions. Enchélide étranglée, Enchelis constricta» Obverse , ovale , crystalline , étranglée au milieu. Muiler y An. In£ tab. 4. fig. 16, 17. Encyclop. pi. 2. fif i3. Se trouve dans Teau de mer. Enchélide poussier, Enchelis pulvisculus. Elliptique , marquée au milieu d'une tache verte. Muiler y An. Inf. tab. 4. fig. 18, 19. Encyclop. pi. 2. fig. 14. Se trouve dans les eanx douces. Ënchélîde caudée, Enc lelis caudata, Alongée , obtuse en avant , terminée en arrière par uue queue diaphane. Muiler^ An. Inf. tab. 4. fig. a5 et z6, Encyclop. pi. 2. fig. 16. Se trouve dans l'eau des marais. Enchélide cheville , Enchelis epistomium. Cylindrique , oblongne j extrémité antérieure grêle , terminée par nn global*. ^\ IMAGE EVALUATION TEST TARGET (MT-3) /. ^Â% 1.0 l.l ■ 30 ""*^ 2.5 1^ lâ^ 1.8 L25 IIIIU il! 1.6 6" ^m '*> / ^^' w o 7 Photographie Sdences Corporation 23 WEST MAIN STREET WEBSTER, N.Y. r;580 (716) W72-4S03 /" ..^ m.i mmsris: a52 HISTOIRE KATURSLLS Muller^ An. Inf. tab. 5. fig. i , 3. Eneydop. pi. a. fig. 17, Se trouve quelquefois dans l'eau fétide. Enchëlide ornée , Enohelis gemmata, Çyliodracée , garnie de deux séries de globules , et terminée par un cou grêle et diaphane. Mullert An. Inf. tab. 5. fig. 3. Enc^Qlop. pi. a. fig. 18. Se trouve dans les fossés où croit la lentille d'eau. Enchélide rétrograde^ Enchelis rétrograda. Diaphane ; extrémité antérieure rétrécie , terminée par un globule. Muiler^ An. Inf. tab. 3. fig. 4 , 5. Encyclop. pi. z, ÎL^. 19. Se trouve dans les infusions végétales de l'eau de mer. Enchélide hâtive, Enchelis Jvstinans, Cylindrique , oblongue ; extrémités obtuses } anté- rieure diaphane. Muilery An. Inf. tab. 5. fig. 6. Enclyclop. pi. a. fig. 20. Se trouve dans l'infusion marine des nlves. Enchélide index , Enohelis index. En forme de cône renversé; un des angles de Téxtrémité antérieure prolongé. M aller t Ant. Inf. tab. 5. fig. 9 , 14. Encyclop. pl. 2. fig. 21 , 26. Se trouve dans l'eau des ruisseaux. > Enchélide spatule , Enchelis spathula. Cylindrique; extrémité antérieure applatie en forme de spatule , diaphane. ^: pH^W*?"**?.",^ „ :A.fc._ ■HW DZS XNCHÉLIDES. 253 Huiler y An. Inf. taii. 5. fig. 19 , ao. Encyol. pi. a. fi|. 27, 28. Se troave dans les marais. Eachélide boudin, Encheîis farcimen, Çjrlindracée conïbe; les extrémités tronquées: Muthr^ An„ In£ tal>. 5. fig. 7 f »• Encycl. pi. a. fIg. ag. Se trouve dans l'eau long-temps gardée. Enchëlide papille , Enohelis pupula. En forme de cône renversé ; la face antérieure ter- minée par une papille. Mutter , An. In£ tab. 5. fig. ai , 24. Encyclop. pi. a. fig. 3o. Se trouve dans l'eau du fumier. Enchëlide poupée , Enchelis pupa. Cylindrique, ventrue j face antérieure rétrécie en forme de mamelon. Millier, An. Inf. lab. 5. fig. a5 , a6. EncycK pi. 2. fig. 3i. Se trouve dans l'eau gardée. Ënchélide larve , Enchelis larpa, Oblongue; miUeu du corps garni de chaque côté di'nn mamelon. ^ Mutter, An. Inf, tab. 5. fig. 18. Encyclop. pi. a. fig. 3a. Se trouve dans l'eau des marais. Enchëlide tronc , Enchelis truncus. Cylindrique , terminée en avant par un renflement «n forme de tête. Mutter, An. Inf. tab. 5. fig. x5, 17. Encyclop. pl. a. fig. 33 , 35. Se trouve dans les ruiiSMUX. Veri. III. ^ ) \ S ^pp« "■«H •mnvwi HHŒ^ ■nssBZS i.' ( il a54 HISTOXRS NATURSILX VOLVOCE , VoiVOX , Linnœus, Très-simple , sphérique^ transparent. IiES volvoces otït été connus de presque tous les Naturalistes modernes. Une de leurs espèœs, le volvoce glo- buleux, est assez grosse pour être re- connues à la vue simple, et elle est commune dans les eaux stagnantes. Quelques volvoces sont simples , et ne présentent que les phénomènes des autres animaux infiisoires; mais la plu- part sont composés de plusieurs glo- bules réunies dans une matière muci- lagineuse. On s'accorde aujourd'hui à penser que toutes ces molécules ont une vie propre, indépendante de l'en- semble; mais que cet ensemble a une vie commune qui lui donne la faculté de se mouvoir. Les volvoces se trouvent dans les eaux douces et salées , rarement dans les infusions. Ils tournent continuelle- X>28 YOLVOGES. 255 ment sur eux-mêmes; mais d'un mou- vement assez lent. Ils se multiplient pardëcliirenient, et par séparation des bourgeons ovifurmes ox socialis, Spliérique, composé de mçléctiles ctystallines égales, écartées. Backery Micros, tab. i3. «g. I , a, 3- Muîler , An. Inf. tab. 3. fig. «^, 9. Bniycl. pi. i. fig. S. Se trouve dans l'eav desriviéies. ; , ,.«»*.«pfiîîlM(i- '^MHMnK'l«l'^*^ ■"^RP iip mmmmm wm â56 HISTOIRE NATVRELLX Volvoce grésil, Volvox grandinellai Spbérique, opaque; entrailles immobiles. Mulîer i, Ao. Inf. tab. 3. fig. 6, 7. Encycl. plvX* Se trouve dans les eaux douces. Volvoce pilule , VoIpox pîlula, Sphériq[ue ; entrailles immobiles , verdAtres. Muiler, An. Inf. tab. 3. fig. 5. Encycl. pi. Z* Cg- 4- Se trouve dans l'infusion des végétaux. Volvoce raisin , PoIpox uva. Globuleux , composé de molécules sphériques » ver- dàtres, unies. Muiler t tab. 3. iSg. 17,21. Encycl. pi. 2.iig. ix, i5. Se trouve dans Teau des fossés. r Vol voce globuleux , Voîpox glohator, Spbérique , membraneux ; le disque parsemé d* ■aolécules spbériques » vertes. hacker t Micros, tab. xz. fig. 27. Hoes, Ins. 3. tab. lô, I. fig. I, 3. Spall. Op. Phys. i. tab. 2. fig. II. Muiler^ tab. 3. fig. 12, x3. Encyclop. pi. I. fig. 9. Se trouve dans les eaux stagnantes. Volvoce lunule , Vbîvox lunula. Hémisphérique, composé de molécules sinùlairei» •n forme de croissant. Muiler i tab. 3. fig. XI. Encyclop. pi. i. fig. 6». Se trouve dans les marais. Volvoce globule , Voïpox giobula, 61obaleax, rembruni en arrièrt. I -4 V' . té Vtt" i5. BSS tOLVOCES. 257 lluTUrt An. Inf. tab. 3. fig. 4. Encyldp. pi. ». '*g. 3. s .8e troaye dans rinftuion des ▼égétaaz. Volvoce grain , P'oUox grâfriulum, '* SphériqtM, vert, diaphane A, m circonfértnc». Jlfu//er, An. Inf. tab. 3. fig. 3. Encyclop. pi. i, fig. 2. . I ^e tronre dans Vean des mafail. Vol voce poiiit , J^dhoes punctum, ^ Sphérique , noirâtre ) le centre marqué d'un point •lair. MuUety An. Iiïf.tab. 3. fig. i , 2. Encyclop. pi. i. fig. I. $e tiouTe dans l'eau de mer fétides i a» . 3. ;lop. irei» g. 6* PROTÉE, Protevs, Muller, •Très - simple , transparent , de forme changeante. " RoESEL, le premier, a fait con- noîtrece singulier animal, qu'on peut comparer à une goutte d'eau jetée sur de l'huile. Jamais il ne se présente une minute de suite sous la même forme; ot quelques-unes de ses formes sont si m \ "m ^58 HISTOIRE NATURELLS. apposées les unes aux autres , qu^op ne peut croire qu'elles appartiennent à la^méme espècp^ Protëe rameuse 9 Proteus dijflu9ns^„ Se divisant en rameaux. • ' Mriiler , tab. 2. figi z, la. Roeset^ Ins. 3. teb. loi. fig. A, T. Encyclop. pi. I. fig. 1. , . I^oyw pi. 32i ftg. 16 , ti. S(» troqve dans Teaa des marais. -r .■i:a>î^ Une des extrémités du corps terminée en pointé'.* Mullsry tab. à. figi- f3 , 18. Éhéycl. pi. x » fig. a. Se trouve dans l'eaa douce et salée. r * (, H J .Trè«l'- siinplei, t ràiu|miHente;^ f n forme cl« ,. C'est ici le dernier terme de l'ani- ^iïialUé^,,,, _:,. .^îfoaT ■'■■■. : Monade ^appe;, MonattttfU, «>,-. fiiAfhape; plusiearsr Unies ep an globale. >^ «t^b Mitiler , tab. i. fig- la, 1 3. S pal/an. Op. Ph. U ;iab.' ia. *g. 6. ^Éncycl. 'ptV i-. ïig. 'io. ' <. 4« trouve .daûS ltiS-in£il«ioAS> il'' :Ps M ■Wl wms^ •.aïn » V:' * H' k^ ' , ! > i ' W»» • ' w^^i ',<■. < \ l" 'i ! 2. 3 4 s 16 Mt PI. 3a. I \Detreve del 1, La, Lcucophre marquée a.La, Cercaire cornue . 3. La. Bui'saive Ijullée 4.LaGone rectangle i.LxKlopode botte. I ô.La Paramécie axirelie . Le4xIlierjJculff - 7. La Cydide noirâtre . 8. Le Viljrion angniHe • g.L'Enolielide Auseav-. 10 . u . La Protce tenace 10, . . ..La Volvoce spTiei'ule \ : 7 1 u ■ '"""' _ J) BK» MOHADES. aS^ Mooade poiusiire , Mon^* pulpUeu2us, l)iaphane, bordée ëe -verdâhre. • Mu//er, ttb. I. ««. 5, 6. Incyol. pi. i. fig. 9. 8« trouve daiu l'ara des maxaû. Monade lamellufe ^ Monas iamellula. Comprimée, dUpbamt. ' Mu/hf, tab. 1. fig. 16, if 7. Eneyeli pi. 1. fig. 8. 8e trouve daiu l'ean de mer. AÏonacIft tranqùitte , Monas tranquilla. Ovoïde , diaphane , bordée de noir. MiU/er, tab. i. fig. 18. Scyclop. pi. i. fig. 7. Se troqve dans l'urine gardée. Monade luisante , Monas mica» Marquée d'un cercle. Mulier, tab. i. fig. 14,15. Encycl. pi. i. fi. 6. Se trouve dans les eaux les plus pures. Monade lente , Monas îens. Ovoïde , diaphane. Leuw. tab. 3. fig. A. hacker y Micro», tab. 10. fig. 1, 3. Encycl. pi. i. fig. 5. ^«^/^r, ub. i. fig. 9. II. Se trouve dans tontes sortes d'eaux. . Monade œil , Monas ocelîus. Diaphane, marqué d'un point au centre. Millier ^ tab. i. fig. 7 , 8. Encycl. pi. i. fig. 4. Se trouve dans l'eau des conferves. Monade point , Monas punctum. Cylindrique et noire. Mu/lcr, tab. i. fig. 4. Encycl. pi. i. fig. 3. Se trouva dao» l'ijifasioa des pulpes de poire. / iS-^ ■ i^.f- .i-««»,-^^;,^^^,^,_. -■»mm^ if . J y P' a U V s6o BISToinv Ml-.. Bi. ^""^^ '""*' -»■<""" <.tom«.» =' Corpa géktinenz. ■'...., :_ ■ • ■'^t^-rj FlKPWTO,riTllOlSli;»ii;-^"^ "'■■■■ ' ;i;. <-*v- * -SktiM '/ (._} ' ■ '■ ' '(fwi* Y ' ' î ' , ■'*■'"'.'«' *;■■■■ , t '1 -f nn^^TI> _ u.. ' 'f ' ( ■ 1 1 *'■■*•■ ■ '• ' "'â OSS»'- '." " I • fi(. a. TABLE FRANÇAISE FAR ordue alphabétique ^es Classes , des Genres , et des principale» Espèces de Vers. 1 J s il "^'^^ ^ i^i^ii^» Agarice , Alvéolite , Amphinom« , Ain;/Iiitrite , Ananchite, Aphrodite, Afénioole ^ Ascaride , Ascidie , Astérie , Astrée , Béroë , Biphore , Ballée, fiarsaire. , Calmar « A. C. ton». T'^ II, 209 II, 26a n, zgg I, l58 I, 164 II. 73 I, i54 I, i6x II, Z7 I, 98 n, 97 II, 26a n, Ï44 II, 168 I, 64 III, 229 i ; I V i I, 4« «p ! f 262 TABLE rHANÇAISE. C«ïyophyllie , Cassidule , Cercaire , Châtaigne de mer, Clio , Clypéastre , CoTyne , Crinon , Cacallan, Çyclide , Cyclolite , Dentale , Dons , Douve du foie , Dragonean , Enchélids , •£chinorinqae , Escare , £toile de mer , f.r. Fasciole , Filaire , Firole , Fissule , Fodie , Fangie , Furie , D. E. f. ( 1 * tom. pig. II, aSg n, 73 in , 223 n, 55 I, 57 n, 74 n, 238 II, 39 II. ^21 m , 239 II, 259 I, z88 I, 94 I, 268 I» 2zS IH, 248 n , 1 II, 287 II, 97 I, 263 I. S4 n, 37 I. 109 n, 259 om • p^- n, > <359 n. 73 n, 223 n, 55 I, 57 n, 74 n. 238 [I, 39 [I. ^21 ti, 239 «. 259 I, z88 I, 94 I, 268 I, 225 ï, ^48 I, 1 r. 287 I, 97 t. 263 f, 46 > 54 « 37 * Z09 ) 259 »*r?S^i# TABLE 711A1TÇAISE. G. 263 Géroflée , Cône, Hérisson de mer , Himantope, Holotarie , Hydatide , Hjdre, Kérone ; XLlopode, Laplésie , Lernée , Iiencophre , Ligule , Limace , Lingnàtole * Lombric , Lacernaire , Madrépore , llammaire , Idassette , Itféandrine , Sléduse , MiUéporfi, Slonade » H. C. L. M. tom. p«s- Il, 72 n. 16 m, 23 z II, 55 ni, 192 n. I2X I. 3i« n. 225 ni. 195 in. 233 I, 60 I, 48 ni. 218 I, 275 I, 70 I, 277 i. 206 n, x5o n, 243 I, HZ II, »4 II. 26 Z n. i3o n. 282 m, 258 vti.' ,„.*" ^;-h "f 'i ï »i II M64 Nayade , l^éréïde , Kncléolite , Vullipore , Occellaire, Oncfaide , Ortie de mer , Oursin , Paramécie., Pavone , Pédicellaire , Phyllidie , Phjsalide , Pbysophor« , Planaire , Polydore , Polypes, Polypes amorphei , Porpite , Proboscide , Protée, R^tepore , Hotifèrq f Sangsue^ TABLE FRANÇAISE, IC* a fou. pag; h 137 n, 71 n, 287 n, 26a I, 83 II, i3o U, Si m, 236 II , 26 1 II. n m, m. n, m, 241 U, 159 II , 167 248 i5o 182 192 n, 152 43 257 287 184 232 85 TABLE FRANÇAISE. 26S T. Sèche , Sépiole , Serpnle , Sigaret , Siponcle , Spatangne, Spiroglyphe , Spirorbe , StroQgle , Taenia, Tentacalaire , Téthis , Tbalassème , Trichare , Trichode , Tiitonie , Tohipolre , Vagipelle , Vélelle , Ver cncurbitain , Vers de t^rre , Vers échiaodermes , Vers extérieurs Vers intestins. Vers mollusques , Vers polypes , Vers polypes coralligènes , Vers. III. tom. pag. I, 33 I. 46 I, 17« I, B2 n. 128 n, 73 I, z86 I, 1B2 n, 17 I, 278 n, II I. 68 I, 221 n, 24 ni, 199 I. 89 II, 293 I, 195 n, i57 \ I' 296 ^ I. 2X8 Il, 5o I, i37 I, 263 I, 3i II, 182 II, 243 ;23 I J V 266 TABLE FRANÇAISE. Vers polypes nus, Vers proprement dits. Vers radiaires. Vers solitaires, Vibrion , Volvoce, Zoanthe, z* tom. pag. II . 20^ I, ii3 U, 2x6 I, 295 m, 24Z m, 254 n, 22» r*' VIS SE LA TABLS FRAKÇAZSI. il \\ n ■ / f TABLE LATINE FAR ORDKE ALPHABÉTIQUE «les Classes, des Genres, et des principale» Espèces de Vers., Iiî>-''«b1 J AcTlKIA, Alvéolites , Amphinome , Amphitrite , Aphrodita , Arenicolaj Ascaris» Ascidia , Asterias , Beroe -, BuUsea , Bursaria » Caryopbyllaetu , Cercaria» Clio, Coiyna» Crino » A. B. €• Ion. i»g. n, »09 II, 299 I, i58 I. 164 I, 154 I, z6z n, «7 I» 98 n, 97 n. 144 I, 64 ui, 229 n. 16 ni, 223 I, 5r n. 239 n, 3â 1 ! .JdÛ :i6^ TABLE LAIIMX, ') CaèiiIIantis , ÇycJidiam j Dentalioiti, Doris» Enchelis , Echinorynchus , Echinas, Puciola, Filaria , Fùsula j Fodia^ -Faria, Goniam , Gordias ^ Bimantopns , Hirado , Holotaim , Hydatis, Kerona , KIopcda» Laplisia, Lernea , D. E. F. G. H. lu tom. w- n, 21 m. 239 I, 188 I . 94 ni, , 258 II, , X II » 55 I , 263 n, , 46 n, . 37 I, 109 I, ) 196 ni , 23X I, , 22S m , 19a I , 23a II , Z2I I , 3io ,1 , 225 m, 195 m » 233 I, , 60 I. > 4« m. w- H, 21 II. 239 Il 188 . 94 fl, , 258 II, , X II » 55 , 263 H, , 46 II, . 37 * 1 109 ij ) 196 II , 23X *■ î , 225 n , 192 , 232 II , Z2I , 3io , 225 n, 195 a » 233 * 1 , 60 *i > 4« TABLI LATIMX. Leacophra , Ligttla , Lingaatnla , liaceruaiia , Lnnabricns , Madrepora , Mammaria , Medasa , Slillepora, . llonas, Nais, lïesreis , Onchidinm.t Parameciam , Fedicellatia , PhylUâia , Physalià , Physopfaora « Planaria , Polydora , Porpita , Proboscidea , Protens , Ptei;otrachea . M. N." O. P. ^69 tom. P^. m. 218 I. 275 ï. 70 I. 277 II. iSo I* 20& II. 243 I. XII n, z3o II, 282 m. 256 I, 198 I. ï37 ni, ^^ II, 241 I. 84 n, x59 n, 167 I, 248 I, i5o II, x5a H, 4S III, 257 I, S4 ■ \ i \ ^ ! -1 i : \ T. 170 TABLE LATINl. 5. Salpa, Scolcx , ScyllaDi, Sepia , Serpala , CigaretDS , Siponculas , Spirorbis , Spiroglyphas , Strongyltu , Taenia, Tenracolaria , Tlialassema , Tethis , Trichocephaliu, Tricoda , Tritonia , Tabipora » Vagineik , Velella , Vibrio , Vclvox , Zoantha , V. z. FIV DS LA TABIB ZATIITE. tom. PH- n, x68 II. «4 I, 85 I, 33 I, 17* I, 8a n, 128 I, i8a I, i85 n, 17 I, 1 27B n, IZ I, 22Z I, 68 n, 24 m, 199 I, 89 II, 293 I, X95 II, 157 m. 241 m. 2S4 II, 222 ERRATA. i\ TOME PREMIER. Pag. 62 , lig. 1 1 , cartigioo , //se* cartilagino. Pag. 76 , lig. 7 , écarter , //ses écraser. ^ Pag. 87 , lig. 22 , il 7 a tout lieu de croire , etc. , h'sez c'est le Doris rad/ata de Gmelia , figuré pat Dupont, uicta Ang//cay vol. LUI, pag. 57 et 58, tab. 3,3. Pag. 109, lig. 2, ifffàce» intérieur. Pag. III, lig. 7 , ^acez son. Pag. i63 , lig. 10 , efface* il. Pag. 189, lig. 6, //se* où est Touverture de la bouche. Pag. 291 , lig. 3, exclusion , //se* expulsion. Pag. 3i8, lig. 18, //se* et ils se terminent A Im mort. TOME SECOND. Pag. 54, lig. i3, //se* de leurs caractères. Pag. 61, lig. 8, //se* sur lesquels sont placés des mamelons. Pag. 67, lig. 20, //se* frai. Pag. 70 , tig. 7 , //se* on n'en trouve que da très-petites espèces dans les terrains analogues & ceux de Conrtagnon et de Grignon. Pag. i3o, lig. 22 , au lien d'asténies , //se* actinies. Pag. 191 , lig. 8 , transposez on le reconnoit dans quelques espèces , à /ajin de /a phrase. TOME TROISIÈME. Pag. 48 , ligne dernière , //bium, Usez ///lum , Pag. 49 , lig. 5 , efface* pe. f%*=^ S iV '** # f Pag. 89 , Ug. 13 , mttteM les polypes, a« W«« rf« le» «ufs des polypes. Pag 9 » ajoutes après la ligne premtère t Le même soupçonne de pins , que les sertnlaires qui n'ont point de dendcules , telles que ceUes qu û a décrites sous le nom de S. pélagienne , et S. hy- driforme, ne foraent |amais de Tésicules polypi- féns ; que leur reproduction est posiUTement sem- blable à ceUe des hydres > et qu'elles servent ainsi très-bien de passage entre ces deux genres} mau il ne les a pas suivies assez long-temps pour en avoir acquis des preuves positives. / i u lieu de iM re : s sertnlaires I celle* qu'il I, et S. hy- ttlei polypi- rsment atm- senrent ainsi ires; mais il mr ea avoir .,»»,. ixjj'*.