CIHM Microfiche Séries (IVIonographs) ICIVIH Collection de microfiches (monographies) Canadian institute for Historical Microreproductions / Institut canadien de microreproductions historiques Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may aller any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming are checked below. D Coloured covers / Couverture de couleur I I Covers damaged / Couverture endommagée □ Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée I Cover title missifig / Le titre de couverture manque I I Coloured maps / Cartes géographiques en couleur □ Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) □ Coloured plates and/or illustrations / Planches et/ou illustrations en couleur SBound with other material / Relié avec d'autres documents Only édition available / Seule édition disponible Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. Blank leaves added during restoralions may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omittedfrom filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: D 0 D D L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de normale de filmage sont indiqués ci-dessous. [ \ Coloured pages / Pages de couleur I I Pages damaged / Pages endommagées D Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées 0 Pages discoloured, stained or foxed / Pages décolorées, tachetées ou piquées Pages detached / Pages détachées I /[ Showthrough / Transparence I I Quality of print varies / D D D Qualité inégale de l'impression Includes supplementary material / Comprend du matériel supplémentaire Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image possible. ThIs Item Is Ce documçr 10x filmed at the réduction ratio checked below / f est filmé au taux de réduction Indiqué ci-dessous. 14x 18x 22x 26x 30x y s 12x 16x 20x 24x 28x 32x The copy filmed hère has been reproduced thanks to the generosity of : Library Agriculture Canada The images appearing hère are the best quality possible considering the condition and legibility of the original copy and in keeping with the filming contract spécifications. Original copies in printed paper covers are filmed beginning with the front cover and ending on the last page with a printed or illustrated impres- sion, or the back cover when appropriate. Ali other original copies are filmed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or illustrated impression. The last recorded frame on each microfiche shall contain the symboi — ► (meaning "CON- TINUED"). or the symboi V (meaning "END"), whichev«r applles. Maps. plates, charts, etc.. may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entirely included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The followinj, diagrams illustrate the method: L'exemplaire filmé fut reproduit grfice à la générosité de: Bibliothèque Agriculture Canada Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par le premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires orifjinaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole -•- signifie "A SUIVRE', le symbole V signifie "FIN". Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être filmés A des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé è partir de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 MICROCOPY RESOIUTION TEST CHART ,ANSI and ISO TEST CHART No îi 1.0 l.l 1^ îèi 1112.2 t "^ IIIIIM il 1.8 1.25 1.4 1.6 A /IPPLIED HVMGE Inc MINISTÈRE FÉDÉRAL DE L'AGRICULTURE CANADA FERMES EXPÉRIMENTALES DU DOMINION SERVICE DE L'HORTICULTURE LES ARBUSTES FRUITIERS LEUR CULTURE AU CANADA îfi PAR W. T. MACOUN, Horticulteur du Dominion ET M. B. DAVIS, B.S.A., Aide Pomologiste Avec appcnd ppcndice sur les INSECTES QUI NUISENT AUX ARBUSTES FRUITIERS Par w. H. RMjkin, Ph. D &rv,ce de I. Botanique, ferme, expérimental» BULLETIN No 94 ÎMl Traduit au Bureau de Traduction du IVlinistèr, 7S005— 1 r't^'5^??- »v.V' . '....I*^,: i . . i ■..^■i r t yr' i Ministrr '!' rAuTiciiltiirf, .\|(.\>ii;i 11 i>. MiM~ilii.-".riii l'iioiii.iiir (U- ^ouMiottr.' à votre ..pi.nlini lu !.■ iiiinius ,-rit r«. par l.^ Or W, IT i;ani;u,. path..l.^in-t.. en v<^p<'laux de cette .livisii.ri. C'.-t une éditi..!, revisée d. ia.!i. l..i;!.-:iii ■"■'■■. ma iit.MUiiit e|mi-é. Kli,- .■(.iii;.ul l,,ii. I,- (l.ruier- reii-eii;neuiehlr .pi.' lu.Us p..s-é,i,.us sur les vari.'le- .t ],s u.eîli.id.-.- ■ .Milture, ainsi (pa' lieau.'.iUl> de iiialérianx ti-u\.'aex. .Tun j-'raii.l itil. r.t. l , I.c jlirdiiiaffe a n-ai um- tell.' iiiipul-i..ii p.Mi.laiil la mi. rr. .pi." .■. i.iil. !in .l.-vrait tr.)UVer un la.mbreux .■.f.l,. ,\r L.M.Mir.s auNcpiei- il r'era à \a f..i- util.- .t iiil.r. -aiit et je recoiiuiiaudi- (pi'il -eit pulib.'. J'ai ri.eiii.enr d'ét r. . Miiiisliiir 1.' Miuitiîrc, V.'trc .'!..''--aiit s( TV it. ar. i;. s. Ai;( iiin.M.n. JJii'i h m , !■ nii' s ■ ■ ■!■ rnii- ni ili s du I >riiitnioi\ OrrvWA, 17 février II'l'O. il t i; Uii H liil ■iri '• '"•I >1-F J , ,^*y TABLE DES MATIÈRES Pa4S. I..' (ïuilelicr: i (ir....i.l!ir à ni.ii'l"-' Xf ultiplicatioii Lo sol Pt .-.i i.i-'i'iirnli.'H Plantation Entretien et ft.arn^ ' Taill.« Rt-nniivi'ili'iu'ii' 'l<'- |i!iiiiinii"ii- licniluiii'iit- • • ■ Oadolii^rs ii truite noirs ou cii-nis^i.T ( N'otps sur le).... Gadclier!" à fruit' noir- ou rii-«i..iiT ( Notos sur le) PriHluctiou ihi «M.li'lirr ii t'ruit, noir-, nio.vriino de 15 uns.. Production lin t'adelii-r à fruii, nHiifi-, ino.v.'nne de 15 ans. Deacriiiliuns d.- varic'tr^ di' g;uli''.lcs noiroj neseriptioiis dv variétc's di- pndili.-. rouRi-s Description-» dr varii'lrs de (fiidelU^ Manclii"' Variété-t de gadelles noires n-euniinundi'cs. Manches re<'. 'nmnndée Variétés de jradi'llc ÏA^ uroseillier (.(Iroscillier à innfi\n-reau i . Multiplication Sol, plantation et culture Production Descriptions des variétés Variétés reeouiniHndées Lo framboisier Engrais Production Descriptions des variétés. Variétés recommandées It- 1" r. Il i: 1 . 1- Is Variétés de (fadcUes rouges reeommundées ^'^ Sol ilultiplicatiûii Sol, préparation, plantation, entretien, taille -■" Protection contre l'hiver 30 30 .a ronce Multiplication Sol, plantation et entret Production Descriptions des variété Variétés rdconiinanciées 40 4.3 44 7SO0J il Hoiicr du ( annila Sol, plantution, i>ii!tiiri', rilii.iiiKni Variété» Variétét riintnnDili''i->. La ronce Logaii Multiplication, «il, plantution, iiiillr Attettationa Inifvtd qui tiui^rtit iiux iirliii-.tr, fruiiii r- loiectea porct'urs Tnaectea qui nuisent iiux fruit- Insecte» broyeurs (([ui ili'iuriiit !•• I'. iiillujfe) Insectes suceurs Maladie» communes (ii's urliu-tes fruitii r- CJadilier (Groseillier i Krn|rpes) Tache doa feuilles Rouille europ^'cnne du iruilelier Mildiou poudreux ainéricuii Hrillure de la tigi' Pourritures des racines (irosei'ller, (Groseillier ù iinuiui reiiu) Mildiou poudreux du (fn.»eillir annTieulii. Tache des feuilles Houille européenne Houille en grappes Framboisier et ronee fîale du collet Rouille orange et rouille jaune liirdive Jauninsc ou cnroulun di'- liu;ile> Antiiracnose Tache des feuilles Mildiou de la tip' Mildit.u des luniboiir.le- 44 44 4.', 4:, 4:. t.'. th 4 s 4* 41' 1!' M M .M .M :.4 .-.4 • i, i I : LES ARBUSTES FRUITIERS ET LEUR CULTURE AU CANADA TAB \V. 'I'. MAt'ol'N. horticulteur du Dommiun ET M lî '•*vi". B.SA,, (uljoinl m pnmoh,iiu- Le liullftin 11° M5 sur lii culture dp» petit» fruit», publié «'ti Wfl, p»t /puiié depui» déjà i|i;t'lquc trmp», et en attpridant qu'uiip nouvellf l'ditiuii «oit prête nous atodi fourni Iph rciigciirnpnipiiti* dcmundég au nioypti de circuluire», dounaiit doa notet lom- maire» «ur les méthodes do culturi' et des liste» abrégées d»"» nieilleure» variété». Le bulletin que nous présentons aujfiurd'liui contient, croyons- m lu.'i, tous les renaelKne UH-nt» que peuvent désirer 1«'« llrl>1^riculteur» fruitier» dans le» différentes parties du Ciinadri. Les petit» fruit» dont il est question dans ',e bulletin sont le» itudelle» (groteillen n iirnppeâ), cassis (gadilles noireg), jfroseilles (grogieg groseilleg ou grogeilleg à maqui- reiiu). frunilKjise», mûres du Canada et mûres Ixifcan. Il y a aussi d'autre» espèce» (le petit» fruits indiKonu» uu Canada et utilisés à l'état ^juvasre dan» certaines localité*', nui!» qui lie sont encore que peu cultivée». Les ptlits fruité sont iitilis sur touf les points du Canada mais spécialement dans Cl- rétfi"ii* iiii le l'Iimat e^^t trop rude pour lu culture des grands arbre» fruitiers. L^ «aililiir, le jri'osi'illii r et le f riiinl«)isi('r pou-sent spoiitiitirinent i)resf"delles crues t)U la {jelée que l'on en obtient en le» faisant cuire. Elle» sont cependant beaucoup niieu.x appré- ,ii r~ cl l.iaiiooup p'.us employées (L. :'s les parties les plus froidi« du pays, où les autres fruits viennent avec difficulté, que dans les régions plu» tempérées, ("est assurément un fruit sain, salutaire, lafraîcbissant, dont l'iisapi' mérite d"êire bcauroiip plus répandu (lu'il ne l'est actuellement. Multiplication Le padelier se propatre habituellement au moyen de boutures qui s'enracinent très facilement et dont on obtient de bons plants après une saison de végétation. L'automne est le meilleur moment pour faire ces bouture», car les jradeliers se mettent à pouaser très tôt au printemps et prennent ma! racine après que les bourgeons se sont gonflée On emploie le bois de la pousse de l'année; on (leut couper les rameaux au commence- I ■son;—:; jlp 5 ' I If* I I M 8 ment de l'automne dèe que le bois est bien auûté; uiio homie «'p.ique à Ottawa est outre la fin d'août et le milieu de septembre. On coupe les rameaux en moreeaux aussi lonirs que possible, pour économiser du temps, et on les met dans une cave fraîche et hiimia" ou on les enfouit dans du sable. Mieux vaut préparer les boutures immédiatom. nt -; l'on a le temps. Cette préparation se fait de la façon suivante: on coupe les rani.'a\i- eii tronçons d'environ huit à dix pouces de long, mais un pouce ou deux de plus ou d,.> moins n'ont pas beaucoup d'importance. La base de la boiuure doit être taillée en carré, au-dessous du dernier œil. Au sommet on laissera au moins un deini-poueo de boi.-. au- dessus de l'œil le plus haut, car il est essentiel que la véfrétntion de cet œil soit viu'.'U- WÊ ^^■t^w^^.^ W^âà-^^^^^^^^m'Û,' ■iAHPi^V^.i?? '^vKjmjMi^MiQ^O^^f^ j.. ^^^Kjm^^^^s^mjmm^^ ^^^^^Bj^H^^^^^^^^^^I i^^Bf'^f'S'Si— •■^■^^' J ^^KkÊÊÊÊ^JÊ ' \i.ssi.-sifr (gadrller à fruits iioirr) avant la lall'.c Casslssier (gadelier à fru'is noir.«) ai.iV la taille reuse, et cette végétation pourrait être affaiblie si le bois tu^t coupé trop ras. Une ••oupe en biais est la meilleure pour la coupe supérieure, car elle rejette mieux l'eau des pluies, maie ceci n'a pas beaucoup d'importance. Les boutures une fois faites doivent être plantées immédiatement ou mises en jaufte, mais la plantation immédiate e*t i i meilleure. Pour la mise en jauge, on les nttacne en bottes que l'on enfouit la tête en bas dans un sol chaud, bien égoutté, et que l'on recouvre d'environ trois pouces de terre. On les enfouit la tête en bas pour que les bases des Ixiutures soient plus près de la surface, où le sol est plus chaud et où il y a plus d'air, et où, par conséquent, le callu-. se forme plus vite. Ces callus devraient être formés en quelques semain»!; on peut alors planter les boutures en plein air si on le juge à propos. Pendant l'hiver on peut maintenir les boutures en bon état en les mettant en jauge ou eu les enfouissant dans du eable, dans une cave fraîche; on peut atissi les laisser en plein air à l'endroit où elle- ont formé les callus, mais dans ce cas il faut les recouvrir de quatre à cinq pouces de terre de plus pour empêcher qu'elles ne se dessèchent. En somme, le moyen le plus com- mode et qui donne de bons résultats est de planter les bouturée en rangées de pépinièi-t dès qu'elles sont prêtes. On choisit pour cela un endroit où l'eau ne séjourne pas et l'on prépare le sol parfaitement. On ouvre des tranchées à trois pouces d'écartement et assez profondes pour que l'œil de tête, ou au plus deux yeux soient au-dessus du sol. On place les boutures ."i environ six pouces d'écartement contre le côté lisse des tran- chées et on remplit la tranchée de terre (lue l'on tasse bien autour des boutures. Oi; peut ouvrir une tranchée à la bêche lorsque le nombre des boutures à planter est peu considérable. Sol "■acines du gadelier se développent près de la surface, et comme cette plante aime l'hu- arv'''c sableux, iiiidité, elle souffte dans un sol chnud et ^>ec. Le ,>;n nieilleiir soi ?st un soi fiAfU^m 0 riche, bien époiitté, mais le gadelier vient bien dans la plupart des sols. Si le Bol n'est pas assez riche, on pourra lui appliquer, avant do planter, une bonne couche de fumier q\i<- l'on incorporera bien, et l'on ameublira parfaitement. Une exposition au nord est préférable, car les gadeliers y sont moins exposés à souffrir de la sécheresse qu'ailleurs. Plantation L'automne est la meilleure époque pour la plantation. Les gadeliers que l'on plante au printemps ont souvent germé avant d'être mis en terre et leur végétation s'en ressent .a première saison. Dans un sol en bon état, les gadeliers et surtout les cassis ou gade- :iers noirs, poussent vigoureusement et atteignent une forte taille. Il vaut beaucoup mieux donner beaucoup d'e*pace pour qu'il» ne so gênent pas mutuellement. La cueil- lette des fruits en sera aussi plus facile. Une bonne distance est de six pieds par cinq, r^es gadeliers plantés plus serrés, surtout dans un bon sol, ee gênent mutuellement avant .|ue le moment soit venu de renouveler la plantation. Les plantes vigoureuses d'un an -ont les meilleures, à condition qu'elles soient bien fournies de racines, sinon il vaudrait mieux prendre des plantes de deux ans. Il vaut mieux planter un peu trop profonde- meut que pas assez. Une bonne règle à suivre est d'enfoncer les plants en terre au moin- un pouce plus profondément qu'ils n'étaient en pépinière. On tasse bien le sol autour df s jeunes plantes pour éviter qu'elles ne se dessèchent, puis une fois la plantation faite. n. égalise et on ameublit la surface du sol pour qu'il conserve son humidité. Binages Xous in on? vu ([ue le gadelier exige beaucoup d'humidité. 11 faut donc commem.-r il biner bientôt après avoir planté et tenir la surface du sol bien ameublie pendant l'été. On pourra enfoncer lu bintuso a-sez profondément entre les rangées tant que les plante<» p( Ht jeunes, mais comme beaucoup des racines sont trè.? près de la surface, on aura '=o;h de ne donner que des binage.- très superficiels lorsqu'elle^ commencent ii s'étendre entre .(S rangées. Entais Le fradiiier ne rapporte beaucmp (pi'à condition que la fertilité du sol soit bien ;i,aiiitenue. On devra donc, si l'on veut toujours avoir des récoltes abondantes et régu- lières et des plants de bonne grosseur, appliquer tous les ans du fumier en couverture, le préférence du fumier bien pourri. Si la quantité de fumier que l'on a à fa disposi- tion n'est pas suffisante, ou pourra la compléter par deux à trois cents livres à l'acre de muriate de potasse qui devrait donner de très bons résultat*. Les cendres de bois ajou- rées au t'uniiei- de ferme font aussi un bon engraie. Un excès d'engrais pour le gadelier u'est Kuèro à redouter, iralheureusement il est bien rare cpie les planteurs pèchent sous •e rapiMTt car le plus souvent la fumure des plantations de gadeliers est très négligé-e. l'i,. plantation en plein rapport doit être fumée tous les an-. I u m fS Taille Le- gadeliers rouges et le- gadeliers noirs fi'assi?slers) ne portent pas leurs fruiî' sur des rameaux du même âge. Us demandent donc à être taillés de façon un peu diffé- rente. Le cnssissier (gadelier noir) porte la phipart de ses fruits sur du bois de la sai-on précédente. On s'a- rans'era donc pour avoir to\ijours une bonne quantité de polisses -aines, d'un an. 'Juant aux gadeliers rouges et blancs, ils produisent leurs fruits sur de petits rameaux ou lambourdes naissant de pousse* âgées de deux ans ou plus. En taisant la taille de ces dernier.', il est donc essentiel de laisser une bonne (,,,.,,,.;;,-. ;j,. l,,,;» (le deux ans et ^ilus. mois comme les fruits ne sont pas aussi bons sur du bois trè>; vieux que sur du lioU plus jeune, il vaut mieux retrancher toutes les pous-e^i .ivant plu- d-- deux on trois an-. Ii peut être nécessaire de tailler quelque peu 1 M 1 1 jifi 3 10 Inrlllr ^V P/""'»""^*"'*"» «P^«^ la plantation. a.i„ ,1 „„„„„,,, u façonner la t..rd. Par une ta, l.< annuelle .iu.li,.io«se, on peut t.nir Tarbu te suthsa nLmouver pour que la lumière et le soleil puissent y pénétrer -amment ouvert ainsi du boTnl,!^"^''''' '"' "' "'' ^t''' '^' ''^'' '»•''""' Pl"* d« trois an.. On aura a.ns, du bous plus sam, une pousse plus vigoureuse et do meilleurs fruits. Quand renouveler la plantation Une plantation de gadeliers bien soigrnée donne un grand nonibre de bonnes ré- coltes, mais une plantation négligée perd sa vigueur en peu d'années. Le planteur se gu.dera sur l'apparence des arbustes pour savoir quand il doit renouveler la plantât In .na,s comn,e ce renouvellement n'exige relativement que peu de peine, i vaut m ùi Gadel.er â fruits rouges avant la .aiUe ,^.adeiier à fruU, rouges apr.s la taU.e sin OS dVfaïhle r T " ^"^° "^^ 'r'''" "^""^ •^"•^ "«^ '«'^"«^^ manifestent des rTZ n !i ' P'-''"*"''°° "«-^«^ 1»™ soignée peut donner au moins si. bonnes reçoit^; elle en donnera dix ou plus si les arbustes sont dans un .ol riche et s^ils sont b,en entretenus. Celui qui n'a que quelques arbustes pour la 'a L pet le rajeunir en le. coupant ras-terre tous les deux ans. II obtiendra ainsi u' nouveÏÏe lK)u,sse do bois jeune et vigoureux. n)u\Lue Production des gadeliers Le gadelier rouge est l'un des plus réguliers au rapport de tous les arbu-tes , on'sidJr;!,]'. n'""" '^ V' "«turellement productif, la récolte moyenne devrait être oMs.derablc. Dansson hvre " Ilorticulturist's Rule Book ", Bailey estime la produc- r^rr"fr^"!^r ''.""'""" ^ ^'""^^ •^«"^ ^«-^ ^'^^ '"'i'"I« "^ush Fruits ••. Cani la met de 100 a l.,û bois.seaux. avec une production maximum po.ssible de 320 bai.- : n^n" 1 ""*'; \*"'"° '^■^P^"'"en»«l^ centrale, la Eouge de Rankin.s". l'une de^ ^Pece, K plus pro.iu,.„..c-. a rapport, pendant quatre ans une movennc de S fo- move^np"!''' rr r ''' -''","'"'"' ^ ''""^'- ^' ^""^«^ ^' hollande a donné 'un. moyenne de <.3.35 livres a l'acre, set plus de 1SI5 boisseaux. La nlus :rro.se r,Vnlt.. .1 ete de 81 livres sur six arbu.stes de " Knight Larfie" à Ottawa, en 1015. Ceci I 11 r.'prégente IQ.GCfî livre* à l'acre, soit à 40 livres par boisseau, plus de 490 boisseaux. La deuxième grosse récolte de gadelles rouges cueillie sur les fermes et stations expé- riniontales était de 79 livres sur six arbustes de Croix Houge à la station expérimentale do Sydney, C.B., en 1917. On a obtenu exactement la même quantité, 79 livres, à la ferme expérimentale, Ottawa, en 1915, de six arbustes de la gadelle " Grappes longues de Hollande ". Cette production est à raison de 19,118 livres par acre. Les arbustes étaient distancés de six pieds par cinq. A 40 livres au boisseau ceci représente 477 boisseaux 38 livres à l'acre. Ce ^iont là de très gros rendements. Sans doute, on ne peut compter arriver même à la moitié de cette quantité dans la culture ordinaire, mais le fait que ces rendements sont possibles sur de petites superficies devrait encou- rager les planteurs à tirer plus qu'ils ne font de leurs plantations. La production moyenne des gadelles noires (cassis) n'est pas tout i fait aussi considérable que celle des rouges, mais on a enregstré de bonnes productions indi- viduelles. Par exemple le cassis Snunders r rapporté pendant quatre ans à raison de 6,584 livres à l'acre, soit plus de 163 boisseaux. La Kerry a rapporté à raison de 6,382 livres à l'acre, soit plus de 159 boisseaux. La plus forte récolte de cassis cueillie sur les fermes et stations expérimentales est de 96 livres 12 onces sur six arbustes de >rasînus à Brandon, Manitoba en 1919. Ceci donne 23,413* livres à l'acre, soit plus de 5S5 boisseaux, en comptant le boiss<'au il 40 livres. La deuxième grosse récolte est celle que l'on a obtenue à Cap Rouge, P.Q., en 1915 ; elle était de 72 livres sur six arbustes de la variété "Climax". Ceci représente 17,424 livres à l'acre. g.\dei.m:s NoiRros (C.\ssis)— production moyenne de quinze ans (1904-15 + 1917-18-19) Dix meilleures Production moyenne de 6 arbustes Production à 1 ,i ri- Variété Llv. onc. en livres 1. Kerry 24-6 5,898 2. Saunders 21-8» HiS 3. Topsy 21 - U 5,097 4. Ontario 20-14 o,C51 5. Mapnus 20 - ■? *i*l 6. Eagle 20" 6 4.930 7. Black Gr.ipe 19 ^f» 8. Climax " " î' A,l 9. Schwarze Traube 17-7 4, il» 10. CTippiT 17-4 4,174 Oadelles noires (Cassis) Le cassis ou gadelle noire est moins cultivé que les gadelles rouges au Canada. Cependant le fruit se vend bien et il est probable qu'il se vendra encore mieux lors- i: i." ( 1!»0I-1.-, ; lalT-l!>-l'.l I Dix niflUiurt-s 1 Hi-il Initih dtouerd.' H..:i:in.l. ) :.', Kp(! Orape (Uaiain rnup»') :î. I.nndon Uf-d ( ïiuUK»' fi*- Lond-in ) 4. KniKht I. Victoria 1". Kaby Casii.' ANS r'r.Mluitb jn moyi'iini' ■ le 'I arbusl. s l'roiluition .1 I.iv, onc l'acre *n lin»-! r.i -n 7.(ifi8 :ii - :; 7, -.32 :;ci - 10 7.411 ■Jî» - M 7.134 2't - 2 7.04S JT ■.! «.870 :;.". ■ 1 B.llO '2 .'i - j «.OSO J2 - :î .-.,369 'l'I - - .'.334 Descriptions de variétés de cassissiers ou gadeliers à fruits noirs llii.J.oup ((ji'aiitc >. — Fruit frros » trfe Rms, noir; peau épaisse; acidulé agri'iibli'; Ihiu goût; bonne (lualitô. Sai.son inovtimi'inciit tardivt". Varic't(' hollandaise relative- ment nouvelle. Arbuste à forte pousse, mais qui s'est montré moins productif li •- l'Kst du Canada que certains au'res. Dans les endroits où le ver du groseiller fait iW ravagct^, cette variété n'a pas autant souffert que les espèces à peau plus mince. Ruddenhorg. — Fruit gros à très gros en (?rappes moyennes, noir; peau épi sse; :u'i(l\ile apréable; Roût bon; qualité bonne. Saison tardive. Cette variété vient a'An- i;Icterre; elle a été importée par la station expérimentale d'Afçassiz, C.-B.; à Ottawa elle s'est montrée la plus productive des variétés à gros fruits. Elle mérite d'être sou- nii-o à un essai plus prolongé. Cliiiinpion. — Fruit moyen à gros, en petites grappes, noir: peau épaisse; acidulé, liou goût; (|ualité sur-moyenne. Maturation inégale. Saison tardive. P(ju>se moyenne, l'.lle a été cultivée sur une grande échelle pour des fins commereiales dans Ontario, mai- i-'.le u'e--t lias aussi productive que quelques autres. ('liiii(i.r. — (Si'iiii.f d'un sr.nis de Xnirc de Sa,ilvK). — Origine, Wni. Saunder^, I.ui'- don. Ont.; transférée à la ferme expérimentale, Ottawa, ISsT. Fruit stir-inoyen à gro-, en «rosses grappes; peau modérément épaisse, assez tendre; aeidule pi(pnuit. bon goût; (pialité bonne. Saison moyenne à tardive. Arbuste de pousse moyenne à forte, et trè-. prodnetif. H .-"est montré l'un des meilleurs cassis introduits par le docteur Sanndeu. .\ eau^r lie sa grî'.nde productivité et de sa bonne qualité, cette variété devrait êt;e es- sayée par tous lefi producteurs de gadclles noires. Clippi'r {.^1 mis il'iin nrmis de Xoire de N(ipîes). — Origine, Win. Saunder-:. T.ondon, Ont.; transférée à la ferme expérimentale d'Ottawa iii ls^7. Fruit nioym à gros, en LTc'Sses grappes; peau modérément épaisse, tendre; acidulé piquant, bon goût; cpiali'^' iiMiuie. Saison moyenne il tardive. -Maturation un peu inégaie. Arbuste à l'ortr pou<-" et jiroductif. Bonne variété. ('(illhis l'roUfic. — Fruit plutôt gro-, en gro-si s grappe^: iiean rpa:-~e; aeidr; ijualitr uioyenne. Saison tardive. Maturation plutôt inégale. Arl.u-te à l'orte pousse et produe tit'. Pas d'aussi bonne qualité que certains autres. K(t(j!<' iSf'niis d'un srinis ^e; acidulé pi- (luaiit; qualité moyenne à sur-moyenne. Saison tardive. Pousse moyenne. Beaucouji moins productive qu'un grand nombre des semis Saunders. Saunders (Semis provenant d'un semis de la noire de Naples). — Origine Wiii. Saunders, London, Ont.; tranrférée ù la ferme expériinent.Tie, Ottawa, 1SS7. Fruit sur moyen à gros; peau épaisse; acidulé piquant; qualité moyenne. Saison moyenne. Ar buste à forte pousse et très productif. Une des meilleures variétés commerciales mn:- de moins bonne qu:ilité que certaines autres. Succî's {Semis provenant d'un semis de la Noire de Naples). — Origine, Wm. Saun- ders, London, Ont.; transférée à la ferme expérimentale d'Ottawa, 1>>7. Fruit gros: peau modérément épaisse, tendre; acidulé, bon goût; qualité bonne à très bonne. Saisor très hâtive, ilatura'tion égale. Arbuste à i)<)ussc plutôt fuihlc et peu prodiictif : peut être utile cependant comme variété extra hâtive pour la table. Topsij (Ca.^sis Vrmpsiij X grostille). — Origine, Wm. Saunders, ferme expérinn-n- tale, Ottawa, Ont. Fruit sur-moyen à gros; peau assez épaisse; nettement acidiil(, parfumé; bonne «inalité. Saison moyenne, mûrit également. C'est un livlirido entre le gf. lelier noir et un groseillcr métis (Houghton X Broom Girl). Cinq plants ont pousî.' de ce croisement, - sissier, Le Push est une espèce à forte pous.->e et productive. Descriptions de variétés de gadeliers à fruits rouges Ocn'-e.— Origine probable, Ttalie. Introduite d'Italie en France où elle a rapporté en 184."?. Fruit gros à très gros ■.. grappes longues, bien garnies; écarlate foncé, acide; iiuuîité muyeiiiie. Salaoa moyenne. Pousse moyenne. Non productive à Ottawa parce qu'elle est trop délicate, mais elle rapporte bien dans les districts moins froids. La Perfection est beaucoup plue utile. yf'i^ ■^■^^c-rF^i n 1 ! ■ ■Il 71005—3} Ht m I til 1(1 liowj,- dv l'umbirhin.l. - OriKiiip, C. L. Sl,ph,.ns, Orillin, <)„t. Fruit de pr.msoii, moyoïni.. à .surnioyo,,,,, -m mn vors l,s8ri. Fruit trr„s à trô. ^.ros on Inn^u,* Kra,.,,,.-' bien fcurmcs; .•.•Mn»l,> foncé; n.-icl,.; qualité moyenne à sur-nioymne, Sainon movenno Routons à fru.ts tn,,, i, n.iros à Ottawa. Les arhu.tes se cassent aussi. Pous.e vigou- reux, rt .1 un l,.ui n,|.p..n ,lau~ les district.s plus «lou.x. T.n Perfection lui est oenondant euperieure. j " GVe.n/i,./,/.-()riKine. S. (ireenfield. Ottawa K-t, Ont. Fruit de grosseur moyenn > à surmoyenne, en grappes bien fournies; éearlate vif; agréablement acide; ,,nalité sur iTioyemie. Saison moyenne. A pousse forte et mo,l.-r.-t.,ent étalée. Donne des fruit- aliondaiits et de pros.seur \iniformc. nmiandahe (à grnppr, lonuues do U ollande ) .-Y vWa petit à movcn, plutôt move. en (.-rappes lonpui^ et bien fournies; éearlate vif; très acide; qualité moyenne. Saison' moyenne a tanhve. T'ne des variétés les plus rustiques et à pousse la plus forte. ,nai- Je Iruit n est pas tout à fait assez jrros et il est trop acide. Knhht Lnrnr.-Yvxùt Rros ; éearlate vif; acide; qualité snr-movenne S.isoe ni..A. une. \ ariet.. a t. .rie pou.-,.. ,pii .s'est montrée très i.roductive à Ottawa. _ La Conde.--YvnU de Rrosseur nio.venne à sur-mo.venne. ,.„ irrappes bien fonnii..- eenrl..,te v,f; a.'i.le; ,,ua,,te moyenne. Variété à pr.usso forte, modérément étalée Pp.' d.i;t as^.z ,,eu a Ottawa, mais a bien rapporté à la station expérimentale de Char'ott,- toWji. ,.J''-'T'i"'' "'"'V'" ,'/"tT ^ ^■""^■-"'•'■Pi'"'. Cbas. O. Ilooker. Roebester. X.-^" l>^-<, ; .n.rodu.te par . M. Tfooker et Fils. 1WK>. Fruit pros ft trè., gros en prappes lon- Blies bien frarnies; éearlate vif; „eide agréable; qualité bonne. Saison movenne .\ p.nisse torte et modérément droite .à étalée et très productive. File s'est montrée plus rustique (|ue la î ay ou la Cerise. ' /'.,»om,.-li„rod„ife par Albertson et Tlobbs. Rridgeport. Ind. Fruit moven ^i irros 0.1 i.'rappes longues e, bien garnies; éearlate vif; acide; qualité moyenne Saiso' moyenne. ^ ariete a p..us-e modérément vigoureuse, étalée et productive. Bonne vi- rietr av;int un fruit (li. b(uini'gros,ieur. Prince Alhrrl.^Vvmt de grosseur au-,lessus de la moyenne en grappes lo-i..„..s ,., iHoti garnies; e,.arlato vit plii.ô, pâle; a.^ide; qualité moyenne. Saison h.rdive "Afod n ment pnxluet.v,.. p„uss.. f„rte et .Iroite. l'tile pour allonger la saison _ /?„?,„ r„,s7/,..-Fruir petit ,': moyen ,.n grappes moyennes à longues et bien g-.rnie- • .-nrla.e vif; aeide; „in. :té nioy„„ne; saison moyenne. Très productive. Po s fo,; modérément etalee, Ks,,,-.,.. ,K.s rustique. Meilleur feuillage que certaines variétés " Uar,!.-,,,.. //„»,,,. -Fruit petit à moyen en grapp.'s mry, nnes à longues et Lier p::"::;or:!;':;u;:: '"'-• -^^^-^ ■— • ^"^- ~'^- Trèf pr,,,,!.;!;.:: _ rro^x l!,n„^- (Chrrru Hai.!,, ?;^,„e).--Origine .Tneob M ■,., Attiea \ -Y • iotr chute. (Tcens >.ur.e,v C,,. Fruit moyen à gros; éearlate pAle. grappe'' 'longue i.'- compactes; acuiulc piquant; de meil!,.ure qualité que certaines „u,r po n , .. ,. non cu.te parce qu'elle es, moins acide . Saison mo.vcine. INo.-e To ié r'm^^^ forte etalee et produ,.„ve. Plus rustique que la plupart des variétés à gros reir.i,!' Houor delIoU.n.h (I!,'d.Dulrh).-Vru\t ,K^,it à moyen en grappes longues et bi, n ^arnu.s; éearlate vit; acide; qualité moyenne. Saison moycL! VadéH pot!! Uî.e ,!,-. is niat.ques et des pins pri forte. niodérém(>nf ét..ilé(_ ductives. nuisin ro«,7c.— Fruit moyen à gros en grappes ,1e l,,no-ueur movennn -, moitié garnies à Ottawa; éearlate; acide; ^allté au-des;;:r de r;,::;;^;,^.'"!!!:;; 17 nioviMine. Varii'tr à |hi1i>si- fuiii-, liroiic, |iiih|,iciim it irr, ru>tii|iii . (»ii m piui i.ii< la (liï^tinKUtr (le lu viirit'ti'' Iy<)ii(li)n llvil. l.o f:i- t d« po-we»' nu-de..u. de la moyenne en grappes bien Fousae forte, droite et une des variétés les plu. productives. Raùin blane.-Yruit de grosseur moyenne à au-dessus de la moyenne en grunpe. nn r^T" "T?"^ ^"'"^ '°°'''* «""»'««; j''"''^ P«l«: «'Ridule, goût ap-éaUe- Te tï°r- iT"^,'"^"?- 7""^'^ '^ I«"«^ ^-^' modérément ftaléeToduo: tive , une des variétés Planches les plus sûres. Kaiser 6Z„»ç.-Fruit moyen à gros en grappes moyenne, i grosses garnies au trois rulTrrdrortrT?''''-r'"'*'' ^.* «^'-"«^ "««"'^ ^-- "K mo^e " 1 ousse forte, droite. De meilleure qualité que beaucoup d'autres. Variétés de ga4eliei^ noin (cuti„ieri) recommandée! par les ferme, et les //. du Prince-Edouard^ '^^' expérimentale.. Oharlottetown.— Climar, Saundcrs, Ontario. Nou'ille-Eeoêse — K«'ntville.— Saunders, Kerry, Topsy. Naj)i.aii.— Kerry, Victoria, Magnus, Eagle. ^ outeau-Brtinswick — riedericton.— Kerry, Topsy Eclipse, Buddenborg. Québec — Caji Eougf.— Climax, Saunders, Topsy. Ste-Anne de la Pocatière.— Magnus, Topsy, Saunders Lennoxville.-Saunder3, Climax. Magnus, Topsy, Kerrv. LaFerme— Kerry, Climax, Eagle. Ontirio — f,â. ?'*°'^"~^'"';T: ^''"'»^«'"«' "^oP^y. Ontario. Les variétés suivante.^ ont égal^meni très bien réussi; Clipper. Magnus, Eagle. et Climax. Boskoop Giant et Vict^riTu^ ^. nt pas assez productives quoique le fruit soit très gros. ' Kapuskasing.— Climax, Kerry, Eagle. Mr.nifcha — Brandon.— Magnus, Topsy. Saunders. Morden.-Magnus, Topsy. Saunders, Kerry, Climax. 1 " 1 11,'"» . ^w. mssesi^^mi^.m7WtmMr: 1» Snêkalchewan — IndUn Head.— Victoria, (Umax, Collins, ProJifie, Mogiiu». Roathern.— Topsy, Collina Prolific, I.ee Prolific, Eagle. Scott.— Kerry, Saunders, Climax. Alberia — I^tlibridffo.— Bcauty, Saunder», Merveille de la Gironde, Eaule. I-Bciunlx'. — Climax, Napl«s, Beauty. Culomhif -Britannique — Aunsaix.— Boakoop Oiant, Buddenborg, Victoria, Kerry. Suumerland. — Bockoop Oiant, Champion, To^iy. Sidncy. — ^BuddenborR, Boskoop Giant. Victoria, Climax, Kerry. fnvermere.— Collins Prolific, Nuple», Top«y, V^ictoria. Variété» de gadelieri à fruiti rongei recommandées par let fennei et lei ttat'oni expérimentale! fédérales lie du Privée -Edouard — Charlottetown.— firpenficld, Wildcr, T^Conde. Perfection est une variété d'avenir. NouveUe-Ermtso — Kentville.— T?od Orapo, Perfection. Nnppan.— Hed Dutch, Greenfield, Red Grape. youvfnilirunswick- — Fredoricton.— Perfection, Red Cross, Rea Dtitrli. Qui'hir — Cap-Rouge. — Perfection, Fay, Red Cross. Stc-.Vnne de la Pocatière. — Perfection, Admirable, Red Cross. I.riiiioxville. — Red Grape, Perfection, Red Cri'^s. I.nl-'ermo.— Red Dutch, Raby Castle, Red f Ontario — Ottawa.— Perfection, Red Grape, London Re Knight Large. Kapuskasing.— Red Dutch, Red Grape, Raby Castle. Mnniloha — Hrandon.— Red Cross, Red Dutch. Mordcn. — ^Red Dutch, Red Grape, Red Cross. .^'iskatchcwan — Indinn Head. — Victoria Red, Rankins Red, Red Dutch, Red Grape. Rosthern. — Stewart, Red Grape, Pomona. Scott.— Stewart, Raby Castle, North Star. .4 Iherta — Lethbridge. — ^New Red Dutch, Victoria, Moore Seeding. Lacombe. — Red Grape, Pomona. Fort VermOion. — Red Dutch, Red Grape. Colomhie-Britannique — Agassiz. — Pomona, Perfection, Fay. i Sidney.— Red Cross, Wilder, Greenfield, Perfection. Summerland. — Fay, Perfection, Redpath Ruby. Invermere. — Fay, Perfection, Wilder. Lu plus forte production mentionnée par Card dans son ouvrage sur les arbu.sles fruitiers est de 450 boisseaux à l'acre, (obtenue à la station expérimentale de Qenevï», N.Y. Le même auteur indique une production probable de 300 à 500 boisseaux à l'acre. Bailey donne une moyenne de 100 boisseaux & l'acre mais nous croyons que ce chiffre est bien inférieur à celui qui peut être obtenu au Canada. l-^i :'(! Oadtlien à fruiti blunci r- ••'■.-..1.-- ,. ,,„ ,,. Multiplication I..- ffrosciili.T s,. iMultipli,. l,.„x manions: par Loulurnifo n„ „.,r ,„.,■• m I.e .•ultuatour or.hnain. fora 1,1,.,, ,|.. sVn t..ni,- à ,.,' .l.Tni.T vs^ um . | i ^ ' PMssit s.nivfnt mal. Voi.'i nMnn.mt I,. „r,r,. t..,,/ '" ""* "^ >>.>tLni. ra, I,. I,„ulnrat'.. I. m..p..,ttin:,. m- pr.itNu.r: ,,m taill,. .■mTK;.|mmi<'nt OroseilliiT iivaiit la tuillu Crnsi illui- :i|irr-s l.i tailln en auK.iniic ou au l'dmmon.vinrnt ,ln ,.r;., ^■_ . vigoureux- ,!,■ .H-uiu-s tiffs. Lnr^mu- ,ts i,f,n'v,.p'''" '"'' '"' Î''"'''"T"'^'' ""»• l"'!!-- '•" *•■"■■•■■■ •■ ™ "-- * '-ô,;;:";:;::,':,v;;::;",r':Lrs;;;,.r: Ws^yw^^r^ 22 que les pointos soient seules à découvert; on tasse puis on recouvre d'une légère couche de terre meuble pour mieux conserver l'humidité. La plupart des variétés américaines auront bien pria racine lors un =01 qui peut fournir un approvisionnement d'eau continuel pendant la saison de veg.tation. Les groseilliers souffrent beaucoup de la sécheresse .-ur un terrain sec- souvent lo feuillage tombe prématurément et le fruit est brûlé pur '.- soleil Le sol doit être frais. Les sols humides sont généralement frais; cependant les =ols sabl,.- argileux ne conviennent pas très bien car leur surface devient très chaude en été" I ,- sols dnrgile forte, bien égouttés. sont les meilleurs, car ils sont généralement frais , t huniides. Quel que soit le sol choisi, il est essentiel qu'il soit riche en prinH,,,- ferli isants, facilement assimilable et qu'il soit aussi bien ameubli que pour un- récoltr de plantçs-racines. Une benne application de fumier bien pourri et parfaitement incorpore au sol contribuera beaucoup à créer cet ensemble de eoiulitions favoral ■ La plantation d automne est généralement la meilleure, car le groseillier t nécessaire; on 1,. taill.ra donc vigourauscment. On réduit généralement les variétés anglaises à unr seuie tige, mais ceci n est r«s indispensable. Cei» ndant ee système a l'avant ve d. pruvoqu.T une circulation plus libre de l'air, qui empêche la propagation d.i mildiou Kn Amérique, on a généralement pour habitude de cultiver le groseillier sou- forrne de buisson. On prend d'abord les précautions nécessaires pour que ee buisso,. im un,. Imnne forme; pour cela on laisse à espacement r:-gulier, de façon à faire ur. icte ouverte, quelques-unes des tipe,^ les plus vigoureu.ses; «nq ou six tiges suffisent an commencement. On en l' issera pousser de nouvelles pins tard ,K)ur prendre la place des «neu.nnes, quo 1 on ..nlevera ,,ar h t„ille, car on ne doit iais.ser qur du bois de rapport Mgoun.n.x. Les fruits se forment sur les pous.ses .l'un an et .sur les ramifications des pousses plus vieilles. I] vaut généralement mieux ne pas conserver de tiges avant plu- de trois ans. L automne ou l'hiver .M,nt 1,., m< ill<.ures sr.isons pour faire la taille (In coupe rn.-terr<. les jeunes tiges les plus faibles et également tout.'S celles, vigoi.reus... ou non. qui sont de trop, qui ne sont p.ns nécessaires pour porter des fruits ou pmir I.rendre h p.aee des vieilles branches éliminées. On rahnt 1rs tiges latérales émanant 1 • ' "^' •"**" ■ "" "" "*: -■"• "<\rni:L-nc rnmpicTiMiirii t lU* i;i<;(tii à maintenir un buisson lissez ouvert, pour qu.. In ,,i..ill,.tt,. des fruits so fas.^e facilement, tout en -i^^;^ 23 laissant suflBsammcnt de bois pour produire une bonne récolte et ombrager les fruits, car Its groseilles sont exposées à souffrir de l'échaudure par une température chaude et sèche. On retranchera les tiges ayant plus de trois ans pour faire de la place pour le bois plus jeune. Il vaut mieux couper toutes les branches qui touchent terre, pour que l'air circule plus librement et que les fruits ne se salissent pas. Les groseilliers commencent souvent à rapporter la deuxième année qui suit !:i plantation mais ce n'est qu'à la quatrième saison que l'on obtient une pleine n'folte. Pourvu que le sol soit maintenu en bon état par une application annuelle de fujnier bien pourri en automne, enfoui à îa herse au printemps, et pourvu que les arbustes soient tenus bien taillés et bien arrosés au pulvérisateur, la plantation ne demandera pas à être renouvelée pendant de longues années. 1^ Production des iproseilliers Le groseillier nméricnin est un arbuste productif et qui. b'en soigné, donne géné- mlement dt bonnes récoltes. Une bonne quantité de feuillage sur l'arbuste est très .nécessaire pour protéger les fruits contre le soleil, qui les nbîme, et malheureusement, liiins beaucoup de plantations, le ver du groseillier détruit une bonne ptirtie des feuilles. I-'n cinq ans, six boisseaux de groseilles Pearl ont rapiiorté ù ra'son de 12,402 livres par acre et par nn, soit plus de 310 boisseaux de 40 livips. La plus grosse récolte il>! groscilies enregistrée aux fermes expérimentales est de I.IO livres 4 onces, obtenue à Cap Rouge en 1019, et donnée par six arbustes de Houghton placés à 6 par 5 pieds li'écartement. Ceci représente une lécolte de 36,360 par acre soit, 909 boisseaux de 40 livres. La deuxicnie production la plus forte a été de 75 livres, donnée par cin(| arbustes de Pearl à Ottawa en 1905 A espacement de 6 pur 4 pieds, ce chiffre repré- sente 27,225 livres par acre soit O'O boisseaux 25 livres par acre, en comptant 40 livres au boisseau. GnOSFCILLIERS— rr.ODUCTION MOYENNE, 1'.h:MiM7 1." ANS). Production moyenne ]p;ir ;uTr fil .'i an;! T'iantfs en 1910 liv. onces 1. Mabel H.Sin - r< ■2. Charles 12.42!i - 11 :;. PownlnK 11,712 - 12 4. Rideau 10,608 - 13 ;.. Carrlp 10,44fi - s fi. Josselyn ( Rod .I.i. kit) !i,33S - 2 7. Rlchland 9.0r,3 -- 2 s. Deacon S. 990 _ 4 9. Ptarl 8,isr, - iO in. I.cnne 7 'M5 - 11 Descriptions de variétés de groseilles Carne. — Origine, iMirinefiota. Fruit un peu plus gros que hi Houghton, rouge à miuurité; qualité mo.venne. Saison moyenne. Cett« variété s'est montrés très pro- ductive, mais elle est trop petite dans les endroits ou des variétés à plus gros fruits véiissiseeiit. Charles (Houghton x Eoaring Lion). — Origine, Wiii. S-.undora, l.nnd'in. Ont. Introduite par le service de l'horticulture, ferme expérimentale centrale, Ottawa, Ont, Fruit plus gros que 1;\ Powning, arrondi à nval, vert, teinté de rouge; !iss'', acid-ile, bnn goiit, qualité bonne. Saison moyenne. S'est montrée plus productive que la Oiiuning et la .Toss^'lyn à Ottuwu. Dr. Van Fleet (Houghton x Keepaal-e x Industrij). — Ovijr.t e, docii ur V,\!i Fleet; introduite, J. T. Lovett. Little Silver. N.-J. Fruit gros, prct^que roiul, r.mi-eâtre; i'eau mince; qualité bonne. Nouvelle espèce ijui piiimet bien. Vowntng (iiemis de Houghton). — Origmo, ('hns Downiiig. Newburij, N.-Y Fniit de grosseur moyenne, arrondi ii oval, vert pâle, à veines et raie.- plus pâles i lais dls- 78005—41 I 1 :i i !l 34 tinctes. ot couvert ,1'une pruine blancl.âtre; peau lisse, mince; chair juteuse, sucrée ma,s acide proe do la pe-u; qualité bonne. Saison moyenne. Très productive et ordi- nairement non sujette au mildiou. Cette variété est plus cultivée que toute autre dans 1 e t ou (^anada. Houghton (Parenté incertaine). -Origine, Abel Houghton, Lynn, Mass., 1833 foût T-JT^ fonce, couvert d'une pruine blanchâtre; peau mince; sucré, bon ^out qualité bonne. Très rustique et rès productive. Avant l'introduction de la Do«n.ns cette groseille était la plus estimée de toutes, et même aujourd'hui cncor. «f fr^K-""'"""? " ''^«^^'"«nt '' «^ette dernière à cause de sa grande rusticité. Ellv est très bien vue dans les provinces des Prairies où elle réussit tandis que d'autres va- riétés ne produisent rien. don Onf T.'^£'V^"'^''- ^HT!''"" •' "■"-'■'X'; pas . , i goût prononce; qualité moyenne à bonne. .Saison moyenne S'. montrée rustique et très productive à Ottawa où elle a rapporté plus en moyenne que 1. Uow,„„g 0,1 la Pearl. U fruit n'a pas été attaqué par le mildiou. Cette variété de ^ralt remplacer la Downuig et la Pearl car elle rapporte plus que ces dernière. n..e uT' '.^ ''""'""■"") :-Or'■gi'»^ O. Dickinson. Salem, Oregon. Fruit plus gro- o, e la Downmg vert pâle à pruine blanchâtre, translucide, peau tend-o Sa^, , plutôt tardive. Cette variété vient bien en Colombie-Britannique où elle ost ti^' r;oduetive; son feuillage est bon et c'est l'une des meilleures esi^èces poni- la plant , .u>n dans ee«1e province. Elle promet bien iwur l'Est également. 1 oM.f'.rnîf "T"^ .X «..„•. de Ashton ou Broora Giri).-Origine, Wm. Saunder. lu é ie en 1SSs"v"'"-Vr'' '^^ ^^^ ''""*''• ^'^ t^'»'''"""^- Ont., et introduite pa, artnnl ' , . '-'/ ^? ^'"'"''""'^ moyenne, à peu près la même que la Downin. TnZt l ' . " ' \"T' "' '■"''" P'"^ P"'^''* """^ distinctes, lisse; chai:- durtive' uTf'r; """""^v" '".^^'™"= ^"""*^ ''*'"^<^- S"'^""-' '""^'«"'>«- Très pro ductne. Kcfractaire au mildiou. Xe peut être distinguée de la Downing. Poorrnan (Ilougkton x Douning). -Origine, environ 1888, Wm. H. Craighea.i irofnnè Un "Produite, par D. S. I.,hr, Trementon, T-t.ih. 1806. Fruit plu-' ^oH«etff ^°^"'^'' ova rouge rosàtre; qualité bonne. Plant très vigoureux et productif, non sujet au imld.ou. Espèce qui promet pour l'Est du Canada. N'e- pas a 1 essai depuis ...se/ longtemps à Ottawa pour qu'elle puisse être comparée aux meilleures des anciennes variétés. i <-c auN Silna (I'"rcnl^ inconnue). -Origir^o, Wm. Saunders. I.ondon. Ont. Introduite par I, Mrvice de 1 horticulture, ferme exi>érimentale centrale, Ottawa Ont Frui- de grosse-.r sur-moyenne arrondi, verdâtre, plus ou moins couvert de rouge mat acidulé bon goût; qualité bonne. Saison moyenne. Plant à forte pousse, asse. droit et qui a partieu leren.ent bien rapporté à la station expérimentale de Cap Koug. i- mit peu sujet au mildiou ; n a subi que de légères attaques. U^. f""''\/''^'":"'. '"'"'''"''■'■^ ''"'''""■*• '^" fro,^„,7/, «inrlsor. \ t. Inut de grosseur moyenne à sous-movonne. vnrf ,..-,i,, „,„» „„^ir,,: lanoeu- M,, rouge; peau mince, tendre; sucré; qualité bonne. Plan, forte 'pou-^ ot productif IMus i-ustiqne -lue la l)o«-ning mai-^ fi-uit i,lus polit ' •■■v-V*#" S5 Variétés anglr es généralement recommandées parce qu'elles sont moins susceptibles au mildiou que la plupart des autres '7i'i/au(7i/«.— D'introduction relativement réconU>, à gros fruit et ('videmment (i'oriKinc eun)p('<'nno. N'est pns à l'essai depuis assez longtemps pour que Ton ait pu ci'terniiner ^tvs mérites. T>es Triumpli, Portage et Colombus lui sont semblables. Inclustrv ( UV/iH/iii/fi '.s).— Fruit moyen à gros, arrondi à oblong, <|Ui-li|uefois en forme de poire, roiipe foneé, modérément duveteux; sucré, bon goût; qualité bonne. Rapporte bien là ...i elle vient. Très sujette au mildiou en plnntaMnn de grande 'uiture H Ottawa. hrppMl-r.—Vruh de gros-seur moyenne, vert bronzé à jaune, légèrement duveteu.x ; qualité bonn(\ Saison bâtive. Est bien ve^ne à la station de Charlottetnwn. Ma;/ Diil.-r. — Fruit de grosseur moyenne, rouge; qualité bulselyn > R." Jacket). Kapuskasing.— Houghton. ^fnnUoha — Brandon. — Tloughtiui, (?arric. Mordon.— Houghton. Saskntrheirnn — Indian Head, — Houghton. Smith. Eosthern.^ — Houghton. Scott. — Houghton. If;, fi 4 I I H I I ;? I ^1 , T ;7>^.-v 26 Alberta — Lethbridge. — Hougliton. I.acombe. — Houghton, Carrip, Smith. Fort Vermillon (Rivu-re la Paix).— Hoiighton Beaverlodge 'îrpiidc Prairie).— Houghton. Colombie- ISritannliue. — Agassiz.— Oregou Champion, Houghton. Sidney. — Américaines: Oregon Champion, Européennes: Victoria, Whitesmith. Siimmcrlaiid.— Orrgon Champion. Iiivermerc— Oregon Champion, Jossolyn (Kcd Jacket). Jossel.vn (Red Jacket l, Hought< LE FBAUBOISIER La framboise est le plus estimé de tous les petits fruits cultivés au Canada. KUc commence à mûrir lorsque la saison des fraises touche à sa fin, et ea cueillette se con- tinui' pendant les trois ou quatre semaines les plus chaudes de l'été, lorsqu'elle est spé- cialemeni. nppréciée à cause de sa nature rafraîchissante. Il s'en consomme de grandes quantités à l'état naturel, avec de la crème et du sucre. On a maintenant des variété- de framboisiers qui rapportent en automne et dont les fiuits se cueillent en septembre. et jusqu'aux gelées régulières d'octobre. Mais la framboise ne se consomme pas seul,- Plantation de fra;nboisiers. ferme expérimentale centrale. Ottawa, Ont., 1919 ment à l'état naturel; il s'en fait aussi un grand usage sou.^ forme de conserves et .!■ coutiturcs. Le "vinaigre de framboise'' fait une boisson très rafraîchissante, spéciale ment appréciée à la co.Tnpaînio. Le framboisier rouge est un arbuste indigène au pays, qui se rencontre de 1' \tlaii tique à la région de la côte en Colombie-Britannique et qui remonte très loin vers 1 • nord. On le trouve dans le delta de la rivière Mackenzie, ôans le cercle arctique ,'■ 27 mémo au Yukon. Si beaucoup de variétéâ cultivées ue résistent pus à l'hiver âaoA pro- tection spéciale dans les parties les plus froides du Canada, c'est sans doute parce qu'elles proviennent d'espèces plus méridionales d'un framboisier sauvai^c, ou d'un croi- sement entre le framboisier indigène et l'espèce européenne. Graduellement cependant, il se crée de nouvelles variétés au Canada et dans les Etati-Unis du nord, et ces variétés sont beaucoup plus rustiques que les anciennes. Le framboisier noir, également indigène, ne remonte pas aussi loin vers le nord que le framboisier rouge et n'est pas aussi rustique que ce dernier. On le trouve dr.ns tout l'Est du Canada et en Colombie-Britanniciue, mais sa limite nord dans l'Ontario ne dépasse guère les grands lacs. La plupart des variétés cultivées de frambi siers iiuirs de môme que colles de framboisiers rouges proviennent dos formes plus méridio- nales des espèces sauvages et c'est pourquoi les variétés que l'on trouve actuellement dans le commerce ne sont jms aus.si rustiques qu'elles le seraient probablement si elles avaient été tirées des espèces sauvages qui se rencontrent dans les parties les plus froides di; Canada où le framboisier est indigène. ) • f « Plantation de framboisiers à fruits rouges après la taille dautomne, ferme expérimentale centrale, Ottawa, Ont., 1919 I ■ ! : ' i Lu framboisier pourpre est un hybride entre le rouge et le noir. On le trouvo parfois à l'état sauvage. Il y a deux variétés, drageonnanto et non drageonnante, mais les deux espèces dont on fait le plus de plantation, savoir los Columhian et SI affcr, sont non drageonnantes. Sol C'est dnn^ un sol profond, richr. pras, frais et humide, que le framboisier rougo réussit le mieu.x. Il souffre de la sécheresse sur les sols légers, exposés à perdre leur humidité en été, et rapporte beaucoup moins on conséquence. Sur ces mêmes sols les arbustes sont égaieiiion: très exiKJsés aux atiuiiuor* des araignées ruunes. Les li^its ont une pousse faible et la réoolte en souffre la saison suivante. Le framboisier noir réussit mieux sur les sols légers que le framboisier rouge, et ne vient pas bien du tout sur los sols froids. Il exige un sol plus ehaud nut le framboisier rouge. ! NI >■ 'il ni ■JH Multiplication !,e fr..n,b„isi..r ,h,u^-,. t.ms l.s „.is .k' In ,„.-„„. ra,!,,,. .nais les tiges .r renou- oent tous les ans. I es ,,.,„sses de lann.V r«„„„Hent Vnu,u.o suivante, pui d es n - m .11 u ,, ,,la,>,s pour une plantation nouvelle sont les drageons nui naissent auprès es we 1 es plan te. ,„■ ,.,>nten,ps. ()„ laisse pousser ees dra.^v.ns toute In saison, .uis on les arraehe e, on l.s repique au eomu.enee.nent de septeu,l.re. après „ue le s ,1 e" .>i"!>-t des fr:, d, v ti^ Tp ";, .'r; ■''' T f ■"'■""""• ^■"■^ ^^^ •m>l„plient par le so.nn.et des t près Apres oue la sa,.on des fruits es, passée elles émettent de longues tipes prèle. A 1 état sauvape et dans le. endroits „.se. l,ien proté,^'.s. ees tipes prennent raeine,, ais .ians un ehan.p ouvert of, elles so„, oxpo.ées au vent, il est néee.'.ire de e: n, "n, nir -n plaee ave:, un peu ,1e terre et alor. ..11,.. sN.n.-aeinent fa,.iIeM.ent. Te pi I , busses ,u..n,e v.jrs la fin de l'auton.n.. ou 1,. eo,u,n,.n, ..,„ent .lu printe.np. > is^,n .rra..h,.. S, on l..s ta,, ven.r .le loin, l.-s ti.,.s qui ont eu une année ,1e pou " s. ,t lleunM pour la plnntat.on. Il faut s.- Kard..r ,1e plant.-r trop pr, fondén„., s Préparation du sol La bonne pré,.aration ,lu sol est essentielle: n,i..ux elle est eff,.etué.e meilleure. jont les ehan,...s de suc-eès. Le labour profon.l e. les fnn.ures ,.,.pi..uses ^.t i^Ô tant' Les arbustes n en pousseront que mieux si 1,^ sol a porté une réeolte sarelée l'anné; précédente. Si e sous-so est dur. il faudra l'ana^ublir ,«3ur p..rn,ettre aux rao nés d, . oseendre ius„u a la protondeur o,^ elles peuv,.nt se procurer un approvisiCremen d eau repfuher, ee ,,ui est in.jx.rtant rmr un temps see. visionnement Plantation, entretien et taille Les v.^riétés drafr..onnantes de fraruboisi..rs .loivent être plant.es en rangs esnacé Je ,,x p„.d.: on p,.u, ,„e„,e aller jusqu'à huit pieds, spéciale, ,..nt s .r 1 afr . o f le .;res den,a,„l,.„t a être parfaitement recouvertes de terre en hiver p., r ne p s II ,■ Les plants seront à t.ois pieds d'espacenient dans les li.nies. l'n autre bo^svCne i ce plante,. ,.n poquets^ à cinq pieds d-écartenu.nt en tou» sens, et Ton peu alo •. bin,: -Inns 1,.- ,l,.ux s,.„s. Couune il ne faut pas qu'il y ait de vi.les .Ians un, ,la,U.nio,r , bon n.o,vn, ., ] „„ a suffisamn.ent .le plants, est dVn mettre deux « sen bl ! .1 n ." û ne. „. „.ou, pour qu ,1 ,• en a.t au n.oins un qui r..pou..e. Le. plants des vari.^té dr ' b ;:'":: ■,:'^-":\;""-" ^'"'^r -•:"■" '-""■^ •'>- .-fon,ieur. on plantera ;^f,i; .1 . .. , o„ a peu pr,.s au „„.„,e é..art,.u,..nt, niais n.oins profondé.nent. comme no,,. J ..on-ph,. haut Aussitôt qve possible apn'-s avoir planté, on eo-nm^e.' ra à b,n. ' "•-"■■■>.-.;. a b,n,.r f.-equ..,,,,,,,.,,, ,„.,„|„„t ,■,-„,', „our mainp.nir toujours un p il 11-,., ,., il es, .....entiei ,|u,. la pousse >o t vieoureu-,' V,r. K fin ,Io 1, - • réduire ,,.n,,n,bre des ti.,.. à quatre ou .x L plu.'. ' :u^ if^^'^l^ ^ i:!!.,^ ir^; .nl,.v..s a la b,n,.use ,,„ , h, ,rat... 0„ ..éeolteru un p,.,, .le fruits l'a^^é-'q ,-";;" P -:t:,„o,,, ,iuns ,.e n ,„t que 1 année ,r..n-ui,e q,i,. l',,,, .on-a un,. réeol,e",a. ' b / ' • ! M-OM. ,, , I, ,. „„ 1,., |.„.,„ p,,„,^^ ,„^,,,,,. ,___^, ,^^^^_^^^^_, j^^ ^^^^^^^^ , six pied.. Les ;^'^' 1-9 lises qui ne Hoiit pas prs tiges en été n'a pas donné d'aus>i kms résultats que le système qui .■on>i,to à lais-or les tipos atteindre liur Lui -iieur natnrelle ot à pineer simplement les pointes (rrélcs au i.rinfomps. Dans les di-ti i 's plus froids, ces tipea latérales sont exixisées à être ondoinma-éos par l'iiivor. Dans les jardins ofi le sol est riohe et la i)ousse très luxuriante, il est Imn de li.r peu m i-réc- l,.s ti^es ]iar tj iKiuees. I réparation des frainlijisii-rs pour ihi\tr. On voit ,iu premier plan les branelies courbées et niainteiiue.s VA place par des mottes de terre ; .^ larriére, ces br.anehes sont recouvertes ans l(irs(|u"elles ont atteint une liav our do doux pieds à doux jiieds et demi. san> quul l'arbuste prt'iidrait un développement e.x.igéré. Les plants rabattus devi.iuioi.t lrapi)iis et émettent des tiges latérales. On lient raliattre ce- liges latérales .-iir une longueur do 11' à 1.") pouces en automne, mais il vaut mieux les laisser jiisqu'.iu |)rin- teiiips pour etilever en même temps les parties ipii piiurraiem .ivoir été eiul.'iiiiii;ii.'ées liendant l'hiver. La taille dos tiges en été ne se fait pas sans un eerfain ris.pie dans quelque- di-- triots, surtout lorsiiue le momi-nt est mal choisi, car le jeune l>ois qui pousse après la taille continue quelquefois à se déveloiiper trop longtemps et ne résiste jim, m rhive,-. Le meilleur inovon t>st de r.ibatiro à la hauteur désiré au printemps. Protection en hiver Certaines variétés do framboisiers demandent à être protégées en hiver dans cer- ti.ines parties du Canada. Cette protection n'a rien de difficile. 11 suffit de e,,M,i:.-r les tiges avant que l'hiver ne s'établisse et de h's tenir en place en rei'onvrant les •S * I il! I iiil î I ? il ■rX>^ ^''^ MM ï»W"i^*.->.'-' èêêÊ m rJ"!'u dlTrlT.^' '^'"^- /«« !«• «oucher et le, recouvrir, san. les casser, on enlèv* un .. u de t.. ro d un oot. du buisson, on rfl8,e:nblo les tiRo» en un seul «roupe et on Km cou.-he dans la l,R„e de la rangée au moyen d'une fourche, tandis qu'un aide appl .,ue nfir, ? 1"^^=* "K«^ "'"«' recouvortos résistent parfaitement à l'hiver. Celles qui ne le sont pa. souffr.M., beaucoup. Sur la prairie, il vaut encor. mi.,.x rocuvrir t' Ugos entièrement do terro. là.e bonne" partie de ce travail peut se faire avec l,- cheval. Engrais chimiques i;ne application d»; fuinior bien pourri tous les ans aidera à maintenir je sol ri.h.. "- 'lu. e.st nécessaire si on veut obtenir une bonne récolte. Production des framboisiers Po--r les framboise.., eonime pour tous les autres fruits du rct,-. la n'cl-o d-pen.l ion M ,rrr,7' '"" ^"" ?^f"f«^™-^c «i la saison n'est pas bonne ou si la planta- t u^our" PI ^ï -'T" '"*:"" '"•'"*'"• •" '■'■'^'" «'•"'•^"''■- ''"^ '""- -"i"' rapporte,,, coke et uZ^ T'*' "'' ^''''; '''"' ^'' ^'°^'' ^°'" ^'^^•'^■«- L'augmentation de c .Ite et I. surphi. de nx-ottes dédommagent amplement du surplus de travail et de a s. D après Ba,le.v, une récolte de framboises rapporte de .^0 à 1(V> boi.sseaux à l'acre! lÏÏnemert 7'!? ''"" '«Production habituelle des framboises rouges, d'après les ren- etfn o^r ^""'"'.^•^•^ ^« planteurs, est d'env.ro.: 09 boisseaux à l'acre. Dans le bul- tZntrl'lrZ'TT.rl'''''':' l'A.J^riculture. Clément signale une production ,TZ1 ■ ' ''°"'' "^ ""*■ "'""' ''" ^^ plantations couvrant 68J acres. A .ferme expérimentale centrale, la framboise HeAert a produit en moyenne pendant tZ. V . "r. ""^'' ^ ^ '"^'' "'"' ^' -^^ ^oi,,^^^^ par acre, soit environ 6.586 iivn s. i endant trois ans la production r. uycnne de deux rangées de 18 pieds chacune ■> u d une rangée do ,% pieds a dépassé 220 bo,ssea„x par acre.^soit T.WT^iSos La va- . -t. lirijrhton. sur deux rangées d'une longueur de 13 pieds chacune, a produit plus v.n't iJ T^ rr'i' T "T' '"' ''*"^- '"•^'=^- ^'" 1^* •» ««'bert, sur deux rangées oneës de fro'i T^ ""f °" '''' ""*= '""'^^ '^^ ^ô pieds, a produit 50 livres 12 on»» de fruits, soit a raison de 10,234 livres par acre, ou 319 boisseaux 26 livres m I on compte un boisseau à 32 livres. montant n,°,''n' '»' «="°\r^"'''T"'' ""' ^*^' "^^'^"^ '"^ ^e petites parcelles, mais iU o, tr.nt qu il o>t possible .le beaucoup augmenter la production moyenne .sur ton- !* ,> point?! nu paya. l'iiODi CTION MOVE.N.NE dcs framboisiors en six ans. 1910-U et 1919. V.iriité 1 • Herbert . . . . 2. Shinn 3. Count 4. Brighton •">. Henry «. Sir John 7. Eaton 8. Highland Hardy. 9. Hiram 10. Dr Relder. . . . 11. Huby 12. .Sunbeam îo. yupei lalivt^, , , . 14. Cuthhert 15. Golden Quon . . , m. Percv l'roduition évaluée Durée d.. \,\ saison en Jours 24 par acre liv. 4.260 3.809 3,535 3,371 3.284 3.033 2,913 2.654 2.492 2.332 2.332 1,SS4 1,761 1,436 642 26 27 20 24 27 24 20 25 20 20 23 18 17 1$ ^Âm^'-^S^^g^^f'' -f r?^T.^ y- ^ •- ■ •'^"'■T -. ■ ■ ^^ TS^'^l'. Un moyen de recouvrir les framboisier,» pour les prol^ifer en hiver, stsitlun cxp*rlmentale de L thbrldKe, Alberta . I . lîl 1 = îll l!ï Framboise HiHborn 32 KltAMBOISIKHS. 1!)19 Priiduetlon par arrf Vnrifi^ llv. 1. N»wmnn No 2i S. OIS '-'. Louboro 4,S>7 3. Shlnn 4. «69 4. HupiTlatlvi' i.BOfi .".. Hrrbort 4.497 fi. Henry 4.424 7. Npwmnn .N" 1':! 4,143 s Npwmnii Ni. :, , . . . . 3. SOS :». IIeebn«r . .1,1 m 1(1. Hunbeam 3. ISS 11. Brighton ï.SS» 13. Count 2.849 13. HlKhlnml Hiiidv 2,SJ5 14. Newman Nn. 1 2.750 1.'.. K:il<>n 2.71 S If.. Sf. UH-i^ 2.5«7 17. Kine 2.4S7 |S. rutlilicrt 2. .1^4 \:i. .liiriit." 2,nr.7 20. Sir .Toliii I.ssto 21. Sar.ih I,3f0 22. Lhitl" 1.3(i4 2;!. lir Iti ,(1. r 1,10» 2t. i;cilcl, Il gii. Ml 1.014 Pur^.' di' hi KT.. DiTtil^rc ^almm *-n cueillette l'u.-ilU'ttv Jours 8-VII 2s-vn 20 ll-VII 4-VII 21 11-VII 2.S-VII 17 .-Vll 31-VII 2(1 ll-VII 4-VIlI 24 ■«-vu 21-VII 13 ll-Vll 4-Vin 2 1 s-VIl îl-VII 2:1 ll-VII 4-vin 24 S-VII 2.S-VII 2(1 R-VII 28-VIl 20 .l-VII 31-VII 2(! 8-VII 2s.vn 2(1 «-VU 31-VII 23 x-VII 4-VIII --VII 31-VTI 26 ^-VII 31-vn 2:1 Irt-VII 1 vni i:( ll-VII :ii-vii 2(t S-VII :ll-VII 2:1 IS-VII 4-VIII 17 IV-VII :ii-vn n r.-vii 25-VlI zo i^-\ Il 3I-VII 13 Description! de variétés de framboisiers noirs ('(ifir-ilh i.^iinis tir forhinf, près d'une plnnfatinn de frainl>uii>iers (Ircyg.) Ori- L'iac. ('. 11. Woodruff, Aiin Art)our, Mich., ISSO. Inlrrithiit on 1^!(4 par f'o'ira»!' Bros. Kriiit crus, noir; nvidiJri'mciit ferme; (jimlité bonne. Saison hâtive à tardive. A pnu.sse viKoiireusp, Est bien venue dans eerlnine.s iiarlie? de la provinre d'Ontario. Cumhcrhrnd fSrmin stippom' de Gregg). — Oripinp, David ililler, Harrisbnrp, Pa. intr.idiiit vers ISitC. Frnit cros, noir; ferme: jtileii.x. bon poût sueré; qualité bonne à trè- bonne. Sai.-on ninvcniKnicnt liâtive à tardive J'hiiit à pousse vigoureuse, nsse;: ni-ti(iue et produetif. Former (J'Ium Former). — ()ri(;ine, Obio. Iniroduit par T.. ,1. Farmer, aski, N".-Y., l^^'JS. Fruit Rfos, noir à pruine, mais non luisant comme certaines viirit'ti's; terme, juteux, aeiduie ou doux à maturité compbMe; qualité bonne. Sai^on hâtive. IMnnt à très forte pons.'e, rustique et produetif. Xouvelle variété très promettante. (h;,/,/ (Srmis: de fortune {rouvé à l'état sauvage).— Origine, MM. K, et J. Greg^r, .\:in.rii. Indiana. ISCO. .S'est fait renianiucr vers TSTfi. Fruit pros à très p-ro.s, arrondi! légèrement aplati, noir à pruine grise apparente; ferme; modi'rément juteux, sucré, bon peut; qualité bonne, mais non épab- à certains autres. Saison tarilive. I^lante très vigourni-c , I pr.Mlurtive niais phitét délicat. ■. Cette variété a été régulière.. :ent cultivée pendant bien des ann('es dans les districts ofi les fraiiibc.isiers noirs viennent bi'ii. Hilborn (Srmis dr f orl 11 n r K-^Origine, W. W. Ililborn, Arkona, Ont. Introduit par lui-même ].'-Sn. Fruit niovcn à gros, noir, luisant, avec un peu de pruine; ferrn.'. juteux, sucré, bon goût: qualité très bonne. Saison moyenne. Plant vigoureux, ru» ti.|iic et pr.idiirtif. Fne .b's variéti- les ,,|,ii rii=tique.s et les meilleures pour les condi lions vigoureuse et productive, mais modérément rustique. C'est le framboisier le plus estimé dans les parties les plus chaudes du Canada. £^an nunlit*. nno Z-rr -""^î » C'f -»■ '■- "erbert ....ède .cit.; 1., ,u«litH Z,^^]Z Zl InZ l'"" . ''"''''\«'"'- '-^t ".,ti,„.o. vi«.,urcu«., ..roduotive, a un ^ro. f uit. rTnnantT (>?"" "li"'".,-'^" >7>I.Mir .o.n„».nMMl.. ..t donc limit.V aux nmr-l,ô, ,.„v. onnant», ( etto varié ^. „ h.en réu.si du rncifiquo ft rAtlanfique au Canada, or dnn. un,, ngrion an««i rcoul.'p vers le nord qii,> district (li> la Rivii^rt> I.u Paix. ^ ./Hn,/.o.^Fruit KTO». coniqur. ornmoi,i foncé; ' .o. |.V.r,.m.nt nr-i,I..l... '■■M-'; qualité i.K.y,.nn... Mi-aai.on. Support.- bien . oxm'dition. ■-p.rc. pour In vente si cil.. „,. ,„ontro rusti.pio ,.t produofiv.- I" (\' i<.'ra OUI- I Il pur- «péilition. A-,-r>,7.-Introduit par la Cleveland Nursery Co., Rio Vis,,,, Va , ,.„ |m.-. Kiuit nenTrreuV'r-T'r' ' ^'"•'""y"""!'' ''"""<>'■ ^""«° ^if: .no,l.-.r.-.mont fer.no; ;Mod,-.r.-.- n,.e. lo ;,.:'' ■■".'"'""••. ""«'"^ ■"".-nn... Saison hâtive. Plant ordinairement ne t^i, l ""'T*' •""■ '" f""''"""'*'- ^■"'' ^^' nerfnin.-s iiiitres. Sa qualité e»t inf.'rieure. miestiqui Ao»,/««.--()r,«„„, Frank W, T.o„,Iu„, Jane-ville. Wis., introduit en ISftl par r. A. Oreen. Roehrst, r. X.-Y. Fruit moyen à gros, eonique, rouRO vif; fer.,,..- modé- [Kiiiise uoyenne à fa mais très rustique. Pas assez productif. nr ^'"''^":°("'!J^^''"'J "'"'■'7«« X Glohe X Uvhon fln,..r;.-^Origine, A .T Cavw iwood, h«,i.e'"A'""' '""''' ''r^ ferme; modérément juteux;' q.uiH;^^'n;;;;;;;:" i^S^ hatne. A pousse assez forte et ordinairement productive nose. Elle a été loncrtemps une variété hâtive réjfuli.'Te Ir aussi hativ.s ou plus hâtives et rapportent mieux. 3/(7/,r.— Ori(?ine, Willington, Del. Fruit de ment Très sujette A l'anthrac- Briphton et Couiit sont . r - j , ■- • — prosseur moyenne, arrondi, rouire clair a fonce; gros drupes; ferme; modérément juteux, acidulé piquant qualité urmovennè ! i";l:'^^r:i^::^°'^^:'!:^- ^P^^ dan^-^taines parties de'prairies, ^^Z " ' i-r^uu-..,.-. c a Ut:.-i.%a ou tiic a 0(0 assez dêiicnte. Minnetonka (Croisement proballe Turnor. Cuthhert et framhoUier snuv.,p,')- Empenjrer, Maplo Plain. Minn. Fruit de grosseur mo.yti ue. Orig M^TifT?::.'"^^-^ r.Mij . vif, modiréiiii-nt ferme; jut-ux; qualité bonne. Stiinon moyennement hâtive. A forte pouaae, tria nutique et productif. Utile dans Iv» provimex <],■» rniirie» i caute nregK Xiuman (,Xnniriii n" '11) (E^tlon x A'iHf;). --Origine. C. 1'. Newmau, Ln.~allf. (.Jue. Pas encore intmcluitr Idiijfucnient éprouvée aux stfltiotis c.vpt'riiiicii- tilles fédérales. Fruit pius. arrondi, rouge vif; ferme; modérément juteux parfumé acidulé à sucré, piquant; qualité bonne. Saison moyenne. Plant très vit'nuriiix. r'ni-.U et ,,u. ont la plaee v,.„lue. mais elle n'est pas d as., bonne nualité" ^l" Ile leeulfe prilli'ipali'. l^iil,!/ iSrillis ch' M.irUjorin.-Dr^aliw Ftit de \eu- \',„-L- Vr -, ,, . ,, ■ ^■I^, i.iai (i( .M'u-Joik. iTuit sur moven ;i ■. otilonir, conique, roM>r.' vil; terme: niodéréM„>,.t ;,,,,,,.,. „.,^^; ,--,<■, - •' li.jW.on„e. Devrait bien eonvenir pour IV^^'ïition.'- A "for;e 'r^:^. 'nTp^: 1 bien rapporte que eertnim-s autres. i> a pa> î -, i îfl ilii 11 1 Vil m m Fr.'uiibo.se Ilt^rbert ■M Si-Régis — Voir Ranere. ^ Sarah (S.mis de Shaffer). -Origine, Wm. Saundors, London, Ont. Fruit moven « gros, arrond, rouge pourpre; modérément ferme; juteux, acidulé piquant; très bien ar umo, quahte très bonne. Saison tardive. Plant à très forte î eusse. Vu tique e" nuH Icremont productif. Une des meilleures pour l'emploi domestique car elle prolonge v::r^u:: —'deiJiS'-'^^' ''-' - --'''' '-^— -o-'^-^' -- londol,'" Onî" FrÎi?" """''"'"'J ''"'* '"''"'^, . ^«^ i?'V73ar).-Origi„e, Wm. Saundors, i.ondo , Ont. JruU ^urn.o.ven a gros. nrr,..Kii, r„u«o vif; gros drupes, plutôt lendri' em.ettaut facloment; acidulé, bon parfum, qualité bonne. Saison hâtive Plan à forte pousse, rust.que et productif. Xe vaut pas les Count et Brighton plur iSi- ÏomeTti;;:"' """^ ^■""*' '''^^ ''"" '°" '■''"''' '' '^'"^ ^-- iQnt A .>-„ fi " X ' '. ■ ^ ' '•■- ^"-^'^-^ -.juaiitc. aaiôon native. très itfl, n T '""'■''' *7 '"rf'"?"' '' modérément productif. Cette variété était on m " ^'"T-T'""'! ^'' ^""r °^ "'^ P""^"'' ^-^ «""î^^' ««"« «"<=""« protec- tion, mai, ehe se fait supplanter par la Sunbeara qui a de plus gros fruits 139 Description des variétés de framboisiers à fruits jaunes Golden Quren (Semis de fortune parmi la Cuthhert).—Ongine, Ezra S.rokes, Berlin, N.J., vers 1880. Fruit de grosseur moyenne, conique, jaune doré; tendre, ju- teux, sucré, acidulé parfumé, qualité bonne. Saison moyenne. Plant à pousse moyen- no, modérément rustique et modérément productif. Variété de framboises jaunes la plus satisfaisante pour la plupart des endroits au Canada. Variétés de framboises recommandées par les fermes et stations expérimentales Ile lia Prince-Edouard — Charlottetown.— (Noire) Older, Gropg. (Pourpre) ShafFer, Columbinn. (Rouge) Loudon, Herbert, Cuthbert. (Jaune) Golden Queen. Snueelle-Ecosse — Kentville.— (Noire) f jer, Cumberlf-.nd. (Pourpre) Shaffer, Colurabian. (Rouge) Newman (Newman No 23), Herbert, Cuthbert. (Jaune) Golden Queen. Nappan.— (Rouge) King, Herbert, Heebner, Ruby. y ouveau-Brunswich — Fredericton.— (Rouge) Newman (Newman No 23), Herbert. (Jaune) Ooldeii Queen. Québec — Cap Rouge. — (Pourpre) Columbian. (Rouge) Herbert, Brighton, King. (Jaune) Golden Queen. Ste-Anne de la Pocaticre. — (Pourpre) Columbian. (Rougo) Herbert, Brighton, Cuthbert. Lcnnoxville. — King, Herbert, Eaton, Brighton, Count. La Ferme. — (Rouge) Herbert, Count, Siinbcam. (Jaune) Golden Queen. Ontario — Ottawa.— (Pourpre) Columbian. (Rouge) ITorbert, Newmr.n (Newman No 23), Count, Brighton. (Jaune) Golden Queen. Kapuska-iing.— (Rouge) Herbert, Count, Sunbeam. (J.nune) Golden Queen. Manitoha — Brandon.— (Rouge) Herbert, Sunbeam, Miller, iforden (Rouge) Sunbeam, Herbert, Minnetonka. r : s LA BONCE La ronce dont le fruit porte le nom de m,ûre est indigène dans les Etats-Unis de l'Est; au Canada elle pousse à l'état sauvage dans tout le territoire qui, partant de la NouvelIe-Eco6se, s'étend vers l'Ouest et vers le nord jusqu'à la frontière manitobaine. La ronce se cultive surtout pour la vente dans le sud-ouest de l'Ontario. Elle vient très bien dans le district du lac Huron où les neiges sont abondantes, mais elle pousse mal lorsque cette protection lui manque. Sa culture réussit plus ou moine dans d'autres parties de Québec et de l'Ontario généralement en proportion de la protection qu elle reçoit. Il est rare que l'on obtienne une bonne récolte de mûres à Ottawa, car il n'y a pas généralement assez de neige pour protéger les arbustes et les tiges souffrent. La ronce vient exceptiounellenient bien en Colombie-Britannique; elle n'ussit égale- ment dans certaines parties des provinces maritimes. iii Multipl': .tion La ronce est l'un des arbustes fruitiers qui se multiplient le plus facilement. On peut 6e servir des drageons qui sont produits en grand nombre. On peut aussi, si l'on désire multiplier une variété encor». plus rapidement, se servir de boutures de racines. m w Ou coupi- lus racines en morcejiux de deii Z.T'T':'''^ ""^ ^^'"'^"T^ '' °" '- Pl'-^'e en ;angéJs'de"pépmières à environ tro- 2UX a trois pouce» do loiiff. On fait ces boutuv,- , , , - pli-nte en rangées de pi pouces de profondeur iKUidant une saison; à la fin de la saison, entretenu on bons piants à sa disiiosit ion. a été b'-^n Sol, plantation et entr Les fruits de la ronc- mûrissent à une époque ass. ntique de laonée vers l. fi., d ■ jiullet ou le commencement d'août, au moment ' " et --èclii<, et si le sol ne contient pat înt où la température est Souvent chaude .aucoup d'iuiinidité à ,ette épocjuc les fruits se des- Milr.- K:lkinn.\ m!mbr'',r ;"" T'''" '";^ '^'T"'' '!'' ^'"''"'' ""'"^'■■^ '"^ '"■"'^"it '•" d'^finitive ou-un pe'it ( 41 L'un (les tiicillpurs sois pnur la ronee r>t un terrain arKilo-sabloux, lit- platfiui, on y trouve généralemont une quantité suffisante do principes fertilisants, sane excè-^ ; (s ans. On enlève, dès ([u'on a le tenip- de faire ce travail, les tiges qui ont porte des fruits, ausaitêit que possible après îa eueillette. Tous les printemps on rabat tortenient les tiges latérales: la longueur de- t!:iis à laisser dépend de la variété. Certaines espèces forment leurs fruits iilus loin -iir la tige (lue d'autres. Si l'on ne connaît pas les habitudes de la variété sous ce rap- port, on fera mieux d'attendre i)our raliattre les tiges latérales que les Injutons de fleurs aient fait leur apparition. La lon;;n(iir de la tige latérale à laisser après la taille varie beaucoup. Mlle ne doit pas dépa:-?er deux pieds. .Si l'on n'a pas pu pincer en été (et il va\it mieux ne pas pincer du tout plut(jt que do pincer trop tard) on peut rabattre hv arbustes à une hauteur de trois ou (]iuitre pieds au printenqis (>t rabattre le- titres lalé valets de la façon (juc nous venons de décrire. Ce rabattage des tiges en été tend à abaisser la taille des arbustes, et ils ,,nt ainsi î'ius de îirotection cr. hiver. On peut nte. Une couverture de terre, de paille ou de gros fumier protège mieux les tiges. lu ■III i II 5| Si Ifl il 42 Duus les parties du CuuuJu uù les hivers suiit doux et uù il n'est pas indispensablt- do tant rabattre les arbuste», on peut fournir un treillis pour soutenir les tiges, ce qui rend le contrôle de l'arbuste plus facile. La conservation de l'humidité du sol est très importante dans la culture do la ronce, et comme les fruits ne mûrissent que vers la tin de l'été, les binages peuvint >o donnor plus tard qu(^ pour la plupart dos fruits. On trouvo pénéralemcnt qu'il vaut mieux co!itlnuer à biner jusqu'à ce ciuc les mûres soient presque toute<< prêtes à être cuoillios. Mii.'e Snyder Bien 11 ûr, lo fruit dv la ronco est l'un des fruits les pbi.s délicats, in..is s'il n'est pas tciiit à fait imlr il ne peut être utili'^é d'aucune fa<;on. Mallietireuseincnt certaines variétés deviennent noires avant d'être entier Miient mûres et un los cueille trop têt. Snuv(>nt aussi des mûres s 1882. Fruit moyen à gros, arrondi à oblong; noir; ferme; juteux, sucré; bon poût; qualité bonne. Saison moyennement hâtive. Productive. T'nc dos plus rustiques Erie {: ncle Tom) (Prohahhmenl nn feinix de L'iu'^on).— Oripine, L. B. Picice. Tnllmace. ( »hio. 1876. Introduit par .T. T. Lovett, Little Silvcr, X. J., 1880. Fruit gros, arrondi, oval; qualité bonne. A forte pousse et très épineux. Prodiinif dans les endroits les plus doux au Canada. Trop tendre pour la plupart dos endroits. Tîrrrflrerji.— Origine, probablement Oregon. Fruit gros; fenne; sucré; qualité très bonne. Saison tardive. Arbuste très vigoureux à pousse rampante;^ les tiges atteignent plus de 25 pieds de longueur. Elle réussit bien sur la côte du PacitiMue. Troi> tendre pour l'Est. Les tiges de cette variété sont plus ou moins vivaces et elles s'en- racinent à la pointe, comme le fait la ronce Logan; elle pourrait d.mc rtri' groupée avec cette variété. //imafei/a.— Origine incertaine. Fruit moyen à gros; noir; ferme; Fucré, piquant; qualité bonne. Saison tardi'-e. A une très forte pousse; les tiges atteignent une lon- gueur de 50 pieds. Cette ariété vient bien sur la côte du Pacifuiue où elle rapporte beaucoup mais l'ile est trop tendre pour l'Est où ses fruits sont trop petits. KMalinnii (f^niiis de /orfuRr l.--Créé et introduit par K. William, New Hope, N.J., vers 1^G5. Fruit gros à très gros, arrondi à oblong, noir, luisant, attrayant; mo- dérément ferme; juteux, sucré et parfumé; qualité lionne à très bonne. Saison moyen- nement tardive. Une des meilleures variétés pour les districts où elle peut être culti- vée mais ne convient que pour les parties les plus chaudes du Canada. Joj/.— Introduit par J. T. Lovett, Little Silver, X..T., 1913. Fruit gros, noir; erme; sucré et parfumé. Saison moyenne. Variété qui promet. Mammouth.— (Ruf us vitifoHus x Texas B/dcfc'jerr//).— Origine, juge -T. II. Logan, Santa Cruz, Cal. Fruit très gros, long, noir; très acide, qualité moyenne. ArL)U»te très vii f II 44 Snydi'r {^eiitU suuidijf d>' fortune ) .—Ot\^uw, Henry Siiyder, \.a. Porte, Ind., Vl■r.^ 1\">1. Fruit de i;ru.ssciir moyenne, arrondi, noir, quelquefois teinté do roujw; ferme; jii- is pour le sud di- l'Ontario: outre les précédentes, Kittatinny. Pour le climat de la <'olorabie-Hritanni(iue : Himalaya, Eric, .Mauunouth, Evir- yrccii. LA RONCE DU CANADA (DEWBERRY) La ronce du Canada ou "Dewberry" est encore peu cultivée au Canada, iiuoiquc ce soit un fruit dclicieu.x. Les variétés que l'on trouve actuellement dans le commerce ont été tiréc> des formes les plus méridionales de l'espèce sauvape et ne résistent à l'hiver que dans les )iarties les moins froides du pays, à moins d'être recouvertes di' terre. Cependant ccpHiine cet arbu>te est indigène daiifi l'Est et qu'il pousse à l'état sau vaee an.--i loin vers !(> nord que le lac Supérieur il est possible que l'on parvienne à créer des variétés plus rustiques. Les fruits de la ronce du Caïuida sont très sembla- Kles à ceux de la ronce ordinaire; cependant ceux de*; meilleures variétés de ronces ca nadieinie- sont jilus >iU'culents et ont un parfum i)ius ilélicat. Es -ont au^■»i i)lus pré coce-, ce (pli est avantageux pour la vente, car on peut s'en servir pour allonger la sai- >on des murer. La ronce du Canada et la ronce ordinaire ont une parenté si étroite en botanique et se re.-sembleiit sous tant de rapports que les Initani^tes ont beaucoup d. dirticulté à les reconnaître, mais la ronce canadienne cultivée se distingue facilement de la ronce ordinaire par sa végétation couchée et par le fait qu'elle s'enracine facilemen; des piontcs df6 tiges. Les fleurs et les fruits de la ronce du (.'anada sont plus éparpil |i'~ que ceux de lu ronce ordinaire; c'est îiî une autre caractéristique distinctivc. Sol, plantation, entretien et taille La roiicc du Canada exig(' un sol fi'rtile, chaud, bien égoutté; l'umme les variété? (h- ei tte- roiu>e i.iit été créét s dans une région où le climat est plus eluiud que dans U- loealiiés de l'E.st où elles seront cultivée, il est essentiel de chcisir un emplacement chaud pour la jilantation. La ronce n'est pas aussi exigeante sous le rapport de l'Iiu nullité que certains autres arbustes fruitiers. l'ille se idante de bonne heure au priii- 'l'Uips. Dans certaines parties des Etats-Fnis la ronce du Canada est i)lanfée l'U t.uit'- fcs, distancéfs de cinq pieds sur cinq et attachées à dos tuteurs, mais pres(]ue partout au Canada il vaut mieux la planter en lignes espaciVa de six pieds, et à trrris pieds d'e,- pacement dans les lignes. La première saison on tient la plaulatiou bien binée, d- uiéine qui' pour les autres arbustes fruitiers. La l. Une bonne et simple méthode ist de poser, à un pied du sol un t-eul til de fer auquel qiii' ion cuiiive eu tonircs, ii vaut mieux employer des tu leurs de cinq à six pieds de haut au-dessus du sol et autour desquels on enroule les tiges. L'important est d'empêcher les tiges de traîner sur le sol, afin qu'ellea aient suffisan' ment de lumière et d'air pour assurer 'i V.îi iéveloppoment div; fleurs et des fruits. On 45 peut Hvoir quelques fruit!» In ili ii\.i" iiio minée, mais ce n'ées en nioroe.inx à la herse à disques lorsque l'on ameublit le sol. La ronce Logan rapporte de deux à quatre tonnes à l'acre lors<]ue la plantation est en jilein rapport, dans la troisième saison et après. La récolte de la deuxième sai- son ne dépasse quelquefois pas une tonne à l'acre. Le fruit de la ronce Logan ne convient guère pour la table car il a un goût trop aci tige plu» vieilles que l'on enlève de» qu'elles ont porté une ou au plus deux récolte». Supprimer toute» le» tige» malade» ou mortes; brûler toutes les parties enlevée» pnr la taille avant le 1er juin. Le perce-tige du framboisi'r.--V.n juin, on remarque que lea jeuues tiges de fram- boiéiers et de ronces se fanent à In pointe. Ce» avarie» peuvent être le résultat des at taques du perce-tige. L'insecte se nourrit généralement de l'intérieur de la tige du framboisier sauvage. Lès que l'on conatate qu'une tige se flétrit, il faut la couper bien au-dessouB de la partie miilnde, afin de ne pas s'exposer à laisser les larves qui peuvent avoir écloe avant que les dégùls ne soient constaté». La larve de la tige du framboisier cause les mêmes dégâts que le perce-tige du framboisier et le remède est le même. Dana la lutte contre ces deux insecte», les partie* des plants taillés doivent être recueillies et brûlées. Le perce-racines du framboisier.— Cet insecte perceur, qui a près d'un pouce d ■ ^ong, est peut-être l'insecte le plus nuisible qui attaque le collet et lee racines du fram- boisier et des ronces, parce qu'il détruit parfois toute la plante. T>e seul remède es' 'liirrflnher et de détruire les plants infestés. INSECTES QUI NIISENT AI X IHl ITS Les deux in8e<-tfs les plus nuisibles qui attaquent les fruits du gadelier et du groseillier sont la larve du gadelier, Epochra canadensis Loew, et la larve du fruit du groseillier, Zophndia grossulariœ Riley. La première est une large blanchâtre, prove- nant d'une mouche petite et de belle couleur, et la dernière est une chenille verdâtre, plus grosse, provenant d'un petit papillon. La larve du gadelier cause surtout -es ravages en Colombie-Britannique, et la larve du fruit du proseillier dans les provinces maritimes. La façon do combattre ces deux insectes est Li même: elle consiste, Boit à cueillir les fruits quand ils sont verts, «oit à laisser les poules courir sur la plantation pour qu'elles puissent se nourrir des fruits tombés, mûris prématurément, ou des larves qui sont ôùrtieé des Iruîls et qui se sont enfouies dans le soi, sous les arbustes. Commo ii est à craindre que les poules ne fouillent parfois trop profondément dan» le sol. il faut prendre les précautions nécessaires pour empêcher que les racines des plantes ne restent nues nendant quelque temps, surtout dans les se.tKms urides. 48 IS>KCTC8 BHUVELR8 I-eê prinripMux itisnieii I.MVfur* qui dévorent le fouilkijc du» arbuitei» fruitier* se tiourrigdfiit ({éii^rnl<'nu'iit de la môme façon le» uin que U-t autre» et la façon d« le» oombattro eët au»! la mi^mt! p. tous. Les principaux iii»c.'tici(le» cinployéa pour di'truirf fv* insi-ctf» sMiit l.'s ivmipoHrH iir«ifnioaux ronimc !•" virt dr F'uri» ot l'arsi'nial'- d« pliirab. Ve deriiirr ont pritK'ip.ilemeiit employi; , on l'cut employer de l'ellébor» dans une nolution de deux onees j' >ur un Kallon d'eau. Ix-» inneete» le» plus nuisibles parmi tous ceux qui dévorent les feuille* sont l'iirjx'nteiiïie du gadelier, Ilame ribearia Fiteh, la mouche à »eie importée du gade- lier, t'ti'Tonus ribeiii Scopoli et la mouche à scie du framboisier, Monophadnu» ru'u' Harris. La mineuse de* feuille* de la ronce, Malallux ruhi Korbes, comme son non: l'indique, mine le» finiUli* qui bruniaxent et UK-urent. 11 u'exi^ti' pa», mallieurcuse nient, de moyen de combat erticaco contre cet inset-te. CojM^ndunt, comme on est par- venu à maîtriser des insectes semblables au moyen de pulvi'risations de sulfate de nicotine ou d'émuUions de pétrole, peut-être l'un ou l'aiitri' de es d.ux r.nu'dcé peut être utile contre la mineuse des feuille» de la ronce. INSF.0TE8 gl'CEL'RS Comme les poisons arsenicaux sont les insecticides réguliers pour les insectes qui broient, d'; même les insecticides do contact comme les savons, les huiles, les solution* de nicotine sont ceux que l'on recommande pour les insectes qui sucent. Le puceroi. du gadelier, Mtizus ribig Linn., qui se nourrit de la surface inférieure des feuilles e' qui les fait se recr(X}ueviller, se combat au moyen de pulvérisation de nicotine, d> -u!- fate et de gavon. On applique les premières lorsque les boutons des feuilles s'ouvrent; e- pulvérisant vers la fin de la saison, il faut «'attacher à recouvrir parfaitement le des- sous des feuilles. La chenille à quatre raie», FoecUocapsat Uneatua Fab. et les puce- rons des feuilles (Empoasca sp.) peuvent aussi être combattus par des insecticides d» contact. Les kermès, comme le kermès San José, Aspidiotus pemicioBui Oonst., le kermès coquille d'huître, Lepidosaplirs ulnii Linn. et le k'Tniès mou Lecanium sp , qui »•• rencontrent dans le bois des plants peuvent être tenus en échec au moyen des bouilli'M que nous venons d'indiquer ou encore mieux au moyen de la bouillie commerciale de chaux soufrée, 1-7 ou 1-8, avant l'ouverture des bouton». 1 lUl 5 . : S i lll 1 -iV 50 LES MAIAOIES COKHITHES DES ABBU8TE8 FBÏÏITIEBS Par W. H. R/KKIN, Ph. D., service de la botanique, fermes expérimentales. MALADIES DU GADBLIER TACHES DES FEUILLES Il y a trois maladies communes du (i^adelier qui se rmcontrent à peu près dans toutes les régions de l'Amérique du nord où l'on cultive cette plante. Deux do ces maladies, la tache des feuilles Mycosphœrella et l'anthracnose, se distinguent difficile- ment l'une de l'autre. La troisième, la tache anguleuse, est plu» facile à distinguer. Symptômes et développement La tache des feuilles Mycosphserella, causée par le champignon Mycosphœrella Grossulanae (fr) Lind. fait souvent tomber lo feuillage des gadeïiers à fruits rouges et blancs. Les taches sont petites et brunes; elles apparaissent des deux cotée de la feuille. Entièrement développées, elles ont environ un huitième de pouce de diamètre et le centre de chacune d'elles devient d'un brun plus clair. Les feuilles fortement affectées jaunissent parfois et tombent vers la mi-été. Les vieilles feuilles portent les champignons pendant l'hiver et produisent des spores qui répandent l'infection le printemps suivant. D'autrrs spores se forment sur les feuilles le printemps et l'été et servent à répandre l'infection, spécialement en temps humide et nuageux. La tache des feuilles que l'on appelle généralement anthracnose est causée par le champignon Psevdopeziza Ribis Klebahn, mais elle se distingue difficilement de la Mycosphœrella car les taches causées sont de même grosseur et de même couleur que celles de cette dernière. Cependant les taches de l'anthracnose sont en général plus petites, brun foncé, elles ne sortent pas habituellement de la surface supérieure de la feuille. .Souvent les feuilles jaunissent et tombent. Ce champignon attaque également les pétioles, Ips jeunes tipes, la queue des fruits et les fruits eux-mêmes. Les taches sur les fruits sont minuscules; elles ressemblent à des taches de mouches. Sur les qpfues des fruits, il se forme de grosses pluques de couleur foncée. Le chimpifnion passe l'hiver sur les feuilles mortes et sur le» taches de jeunes tiges. T.a première infection au printemps vient de cette source, mais d'autres sxx>res sortent des nou- velles taches pour se répandre pondant la saison de végétation. T.a tache anguleuse des feuilles est causée par le champignon Cercospora anguhita Wiiiler. Les taches, quoique petites, ont un pourto'.ir anguleux, elles ont une couleur de fumée sur le dessous et sont plus claires que le tissu environnant sur le dessus. Le traitement des taches de la feuille On fera bien d'enfouir par un labour toutes les feuilles tombées des plantes, ou, ce qui vaut encore mieux, les recueillir pour le.s brûler afin de réduire la quantité d'infection au printemps. On fera cette opération avant que les nouvelles feuilles ne se déploient au printemps. Cependant on ne i)o\irra jamais détruire si complète- ment les vieilles que tout danger d'infection soit évité; c'est un" mes\ire destinée à compléter les bons effets de la pulvérisation ou du saupoudrage. On peut maîtriser les maladies de la tache des feuilles en puivéri.sant avec une bouillie bordelaise 5-5-40 ou de la chaux sulfurée commerciale 1-32 ou 1-40. Dans les expériences conduites dans l'état du New- York, la poussière de soufre (90 parties de soufre et 10 parties de plomb) s'est montrée tout aussi efficaeo. Quel que soit le remède employé, la bouillie ou la poussière, il importe avant tout que l'application :a7 r^Â: 1 SI soit fait<.' à fond ol au bon uionient. Voici la procédure généralement reconimand'ie . faire la première application quand les feuilles se déroulent; faire suivre par quatre ou cinq applications, i intervalles de dix à vingft jours. C'est le producteur qui décidera de la longueur de l'intervalle entre les pulvérisations successives; il se basera sur cette recommandation grénérale: si le temps est humide et nuageux, ne pas laisser s'écouler plus de dix jour» entre les pulvérisations. Par contre, s'il fait sec, la pulvérisation suivante peut être retardée de vingt jours. On accomplit deux résultats importants en maîtrisant ces maladies de la tache; d'abord on maintient la production des arbustes au maximum en tenant les feuilles saines; ensuite on retient les feuilles sur les arbustes jusqu'à l'époque où elles doivent normalement tomber. Le nouveau bois ainsi formé aoûte d'une façon normale et ne succombe pus en hiver. LA ROUILLE EUBOPÉENB W CADEI.IKR Le champignon, Cronartium rihicola F. de Wald. qui cause la rouille vésiculuir-- sur le pin b!anc et les autres pins à cinq feuilles, passe ses phases d'été et d'automne sur les feuilles des gadeliers et des groseilliers. Ce champignon ne se renoon trait autrefois qu'en Europe, mais il a'est répandu dans l'est des Etats-Unis et au Canada en ces vingt ou trente dernières années. On le trouve maintenant généralement sur les gadeliers et les groseilliers dans ces districts; heureusement il n'abîme pas beaucoup ces plantes, même lorsque l'infection est grave. Le planteur de pins i cinq feuille.^ qui tient ses gadeliers et groseilliers à une distance de trois i cinq cents Terges de ses pins peut être raisonnablement sfir que le champignon n'attaquera pas ses arbres. Par contre, le planteur de gadeliers et de groseilliers n'a pas le même moyen d'éviter la rouille, car celle-ci se répand sur ces plantes à des distances beaucoup plus grandes, n peut cependant la prévenir jusqu'à un certain point en tenant les pins aussi loin que possible de sa plantation de gadeliers et de groseilliers. La pulvérisation n'a que peu d'utilité dans la lutte contre ce fléau. i I' i LE MILDIOU POUDREUX AMiuCAIK Le mildiou poudreux qui se rencontre sur les groseilliers attaque aussi parfois les gadeliers. Il semble, cependant, que le mildiou du gadelicr ne se rencontre que sur les gadeliers et que l'infection ne se propage pas du groseillier au gadelier et vice versa. Les deux mildious sont identiques par l'apparence. Ils se combattent éga- lement de la même manière. Voir les descriptions et les remèdes donnés sous le mildiou (lu groseillier. BKÛLIHE riE LA TIGE Cette maladie qui prend jiiirfois des dimensions inipcrtantes est causée )>ar lo r'iampignon Botryosphaeria lHhi.i Gros, et Duggar. Le symptôme le plus avpiiiciit est la flétrissure suivie de In mort de parties d'arbustes ou d'arbustes entiers. Pet accident survient généralement après que lu période d'élonjration a cessé. Le boit lies tiges meurt et les feuilles brunissent et tombent. La flétrissure est causée par le champignon qui pousse dans In moelle, le bois et l'écorct , un iieu au-dessous des parties qui se flétrissent. Le champignon forme des spores sur les parties mortes. Il n'existe pas actuellement de remède connu pour cette maladie. On n'a pas réussi à la maîtriser même en détruisant avec le plus grand soin les arbustes malades en été et en hiver. POURIIITURE DES RACINES Les maladies de la racine du gadelier sont encore peu connues. Tout ce que l'on peut suggérer pour les combattre, c'est d'arracher les i)lants attaqués pour les i i i V ■'■M.: I SS détruire. On laissera vide la place qu'occupaient les plants malades, et si l'arraohage de plants malades n'empêche pas la maladie de se réi)undre à des plants adjacents, il sera bon d'arracher les plants sains adjacents sur une distance de deux pieds des plants malades. Le champignon qui cause la pourriture de la racine vit généralement dans le .sol, ce qui fait qu'il est difficile de le maîtriser. MALADIES DU GROSEILLIER (GROSEILLIER A MAQUEREAU) LE MILDIOU POUDREUX DIT OROSEILMER AMÉRICAIN Le mildiou est grave sur les variétés européennes. Les variétés américaine» en souffrent rarement sérieusement. Le mildiou fuit sa première apparition sur les parties les plus basses en mai ou juin. C'est d'abord une végétation blanchâtre de moississure qui, plus tard, prend une teinte brun de rouille. Toutes Icn parties de Tarbuste sont affectées, y compris les fruits. I/attaque Je la maladi:» sur les jeunes *i(ïos et les jeunes feuilles produit un effet de rabougri^sement. Les fruits se rabou- grissent et se fendent. Plantation d'arbuates fruitiers, station expérimentale de Lacombe. Alborta, montrant la façon de protéger les Jardins sur la prairie au moyen d« haies de caracans et d'éplnettea Le mildiou est très difficile à maîtri.ser. Les efforts mêmes les plus persistants échouent souvent. Il est essentiel que les applications soient faites souvent et i fond. La solution que l'on emploie généralement est le sulfure de potassium (une once pour deux gallons). On a constaté également que la chaux sulfurée commerciale est satisfaisante. On prétend qu'il vaut mieux se servir de chaux sulfurée pour la première pulvérisation et de la remplacer par du sulfure de potassium, lorsqu'il y a danpnr de tjjcher les fruits. Quoi qu'il en soit, l'une on l'autre des solutions doit êtro appliquée de façon à bien recouvrir le dessus des feuilles et à atteindre le feuillage dans l'iiitt'ricur de Tarbuste. La première application doit être faite juste au moment oii les boutons s'ouvrent et les applications suivantes à intervalles de sept à dix jours jusqu'à ce qu'on ait fait au moins cinq applications. T.es applications suivantes d<'pfMident du snecès du traitement et do la saison. On dit qu'en four- nissant de l'ombrage aux rangées d'arbustes on réduit la quantité de mildiou. Il faut donner cet ombrage au commencement de la saison. 'Zl fv ^^:< ftMr'\ sa LA TACHE DES rEUILLES T^ tarhe des feuilles qui cause le Mycogpharrella Oroêsulariae est plus irravo sur les fcrospilliers que sur les gadelierg, parce que l'arbuste peut perdre ses feuilles avant que les fruits paraissent. n est facile de maîtriser la maladie en suivant le traitement indiqué pour la tache des feuilles du gadelier. LA ROUILLE EUROPÉENNE Le groseillier est une plante hôte alterne pour le champignon qui cause la rouille vésiculaire du pin blanc. Oe que nous avons dit i l'article de la rouille du gadelier s'applique également au groseillier. En général les groseilliers sont moins infectés que les gadeliers et la rouille ne cause pas de dégâts matériels. LA BOUILLE DES GRAPPES La rouille jaune ordinaire ou rouille en grappes, si répandue partout sur les groseilliers sauvages, se manifeste parfois sur les varittés cultivées. Elle ne cause que peu de dégâta; on voit cependant de temps à autre des arbustes perdre leurs feuilles. La phase d'hiver de ce champignon se passe sur deux joncs Carex acuta et C. Goodfnovii. Le seul mo.ven de maîtriser cette rouille est d'extirper ces deux joncs du voisinage de la plantation. MALADIES DU FRAMBOISIER ET DE LA RONCE Les maladies les plus importantes du framboisier attaquent également la ronce, à l'expeption de la jaunisse ou de l'enroulure des feuilles et de la briilure des tifres. ■ 1 s<1 M iJi GALE Dl' COLLET Lu gale du collet causée par le champignon Bacterinm tumefacu ii.t E.F. Sni. et Towns. est peut-être la maladie la plus grave du framboisier et de lu ronce. Les fruits comme la pêcho et la pomme, quoique généralement affectés, sont loin de souffrir de cette maladie comme les fruits de ces deux arbustes. Des nœuds se forment sur les racines et au niveau du sol, qui provoquent souvent la mort de la plante. Des excroissance noueuses apparaissent également sur les tiges. Le seul moyen de combat- tre cette maladie est d'arracher ou de détruire les arbustes affectés. Les arbustes sont plantés si serrés que l'otx peut s'attendre à la propagation rapide de la maladie dans la plantation si les planta malades ne sont pas arrachés. Il est bon, en plantant, d'arraoher tous les arbustes qui présentent des signes de boursouflure sur les racines ou sur les tiges. ROUILLE ORANGE ET ROIILLE JAUNE TARDIVE Lu rouille orange causée par le champignon Gymnoconia interstUialis (shl.) Lag. se rencontre généralement sur les ronces et sur les framboisiers. Elle c%u»9 parfois des dégâts eonsidéraibles. La rouille tardive Kuehwola Mida (Kuehn. P. Mag.) ne se rencontre que sur les ronces; elle n'est pas considérée comme une maladie importante dans les régions du nord de la Virginie. La rouille orange se rercontre .^n commencement du printemps; on la remarque souvent avant que les feuillei soient entièrement ouvertes. Les premiers signes apparai^isent sur le dessus de la feuille; oe sont des corps glanduleux qui plus tard deviennent des taches noires. Le tissu environnant devient jaunâtre. Environ deux semaines plus tard le dessous des folioles é^vient couvert d'organismes qui éclobent et répandent des masses de spo^e^ poussiéreuse.s, de couleur orange. Les folioles sont rabougries et enroulées. Plus tard ces masses de spores disparaissent, et ve's la mi-été le seul symptôme de la maladie que l'on fonstate est l'état de rabougrissement de l'arbuste. Lù ronce et .e f rauilxnsier 'i 1 54 ne te ron ettpnt janiai» une fois qu'ils sont attaqués car.le champipion detneuns d'une année i l'autre danb les tiges et les racines. Les nuages de spores de couleur ornnjre qui viennent des folioles infectent directement les arbustes qui se trouvent près do 1 arbre. Le seul moyen de traitement est d'arracher et de détruire les arbustes infectée. Il faut aussi détruire les ronces et le» framboisiers sauvages voisins car eux aussi peuvent être infectés. JAL'NISSE OU ENROULURE DE LA FEUILLE Cette maladie, autant que l'on le sache, n'attaque que le framboisier. L'apeiit qui le cause n'est pas encore connu. Il est probable qu'elle est causée par un viru« trmistnissible et rt. On dit que le St-R-Vis est très résistant. Us a.bustes affectés sont en général rabougris; ils ont une couleur pale et l'aspect touffu. Lee symptômes ressemblent de bien des manières ft ceux de la jaunis^^ du p.-oh<.r, les feuilles sont petites, les bords s'enroulent ve;-» le bas et pendant 1 ete. suivant les conditions de la température, ils jaunissent ou se tadient et finalement prennent une couleur de bronze. Les fruits prennent leur couleur prématurément ou se sèchent. On dit que le fruit d'un arbuste malade est amer La maladie est pire sur les sols compacts, qui ne sont pas bien égouttés. Le seul moyen de lutte connu e.st de choisir les variétés résistantes, de planter sur un sol bien egoutte et de détruire en bêchant les arbustes malades. Les plants une fois attaqués ne se remettent jama-s et les arbustes sains voisins contractent la maladie ANTHRACSOSK Cette maladie qui attaque la ronce et le framboisier est plus nuisible pour ce dernier qne pour le premier Elle est causée par le champignon Gloeosporium venetum hpeg. Toutes les parties de la ronce et du framboisier qui sont au-dessus de terre peijvent êt^e affectées. Sur le framboisier les premiers s^iptômes se voT't prèrde la base de a tige. Les taches, d'abord poun>res, se développent plus tard en Equcs ollu^Kiu,^ bhnK.-gr,satre, galeuses, à marge pourpre soulevée. Lorsque ces taS^esse fondent ensemble et deviennent grosses, la tige est souvent encerclée et toute L pousse supérieure devient rabougrie et maladive. Les pétiole., et les fol-'oles sont au^si parfois attaqués et des gales blanehâtres se forment. Des taches .e rencon tr. n «salement sur les fruits. lorsque les tiges sont très aff«.tées le fruit mûrit prémaur^ ment ou sèche. I^ ch.mpipnon résiste à l'hiver dans les tige, mortes et deux *>rt.s de spores se forment .sur jes taches qui répandent le champignon aux arbustes saïns flu voMinage. Les symptximes sur les ronces sont semblables à ceux du framboisier. Il y a des moyens de lutte qui donnent de bons réeultats. Les tiges malades doi vent être coupées à la fin do la saison ,1c rapport et les mauvaises herbes enl'evécs du v-oismage des arbustes. Ces .nesures aident au succès de la pulvérisation. On dit que tro.s apphca ions de bouilhe l>orde!aise 4-4-40, à intervalles successifs, sont efficaces (î) juste avant 1 apparition d.* feuilles; (2) lorsque les feuilles sont bien développées et vers 1 époque ou les tiges ont à peu près six pouces de hauteur; (3) juste av.^nt l'anna- rition des fleurs. Les pulvérisations tardives, à intervalles de deux semaines peuvent aussi être nécessaires, suivant la température et la gravité de l'attaque 6S LA TAOHE DES rEUII.I.F.» Cette maladie est caiisée par le champignon Sepforia ruhi Westd. Elle se ren- contre sur la ronce et sur le framboisier. C'est généralement la rouce qui en -îoullre le plus. On ne considère pas que ce soit une maladie grave, quoique parfois les feuille» se dessèchent lorsqu'elles sont fortement tachées. Les taches sont petites; elles varient de brun clair à brun foncé suivant la variété. Dans le» taches plus vieilles le centre devient blanchâtre. On dit que le traitement employé pour l'nnthraenose permet de maîtriser cette maladie. On se sert parfois de chaux sulfurée 1-40. LE MILDIOU DE LA TIOE Le mildiou de la tige du' framboisier, causé par le champignon, Lepfo.iphfpria Coniofhyrium (Fckl.) Sace. cause de grands dégâts dans l'Etat de New-York et peut- être ailleurs. L'espèce Cuthbert est très susceptible; la Colombienne résiste bien. Des plaquée brunes se produisent sur les tiges, généralemejit autour des plaies causées par la tJiille ou d'autres blessures. Les tiges et les feuilles affectées se flétrissent dès que les feuilles apparaissent au printemps. Des spores du champignon se produisent sur les tiges mortes et sont répandues par divers agents à d'autres arbustes. On croit que Viufeertion produite dans une saison donnée ne cause le flétrissement de l'arbuste que le printemps suivant. Loe seuls moyens de traitement que l'on connaisse sont d'enlever les tiges malades et de les brûler. On sait que le champignon peut résister jusqu'à quatre ans dans les tiges mortes; après une grave attaque, il serait donc sage de ne pas replanter la même éten- ilue T>endnnt phisieurs années. Les plantations très affeetc'cs une année )>euvent ne présenter fine lieu de maladie la saison suivante, de sorte que la plantatinii n'est pas détruite. La ]iiilvérisation ne s'est pas montrée efficace contre cette maladie. i,F, Mii.Dioi' DRs L.AMnoranES Cette maladie du fraieboisier est connue dans l'état de New-York; elle est causée par le champignon MycosphirreUa Ruhinu (pk. Jaez). De grandes plaques de couleur foncée se rencontrent sur les tiges aux nœuds près du sol. Des régions s'infectent autour des boutons et des pétioles des femilles. Ces boutons ne font alors souvent i|u'>me faible pousse au printemps et peuvent mourir. Au Colorado, oii cette maladie est grave, la pulvérisation s'est montrée efficace. On em, .oie la bouillie bordelaise à un titre de .3-2-40 avec l'addition d'un mélange de résine, de savon et d'huile de pois- son, à raison de deux livres pour 40 salions de pulvérisation. On rai)plique aux jeunes tiges seulement et on a soin de recouvrir la surface des tiges pré* de la terre. La première application se donne lorsque les tiges nouvelles ont de huit à douze pouces de hauteur. On donne encore deux ou trois applications à intervalles de deux semai- nes. Les vieilles tiges qui sont affectées doivent être enlevées immédiatement après la cueillette des fruits. On empêche ainsi le champignon de se répaïidre aux nouvelles tiges. ' i