CiHM Microfiche Séries (IMonograplis) ICMH Collection de microfiches (monographies) CwMdian Institut* for HiMorieal MiereraproductioiM / Institut canmliM d« microrsproductions MMoriquM Vf UIOHOpripill TiM ImtituM Hm atiMn^lid to etoMin «M fent wiiiMl oopvaMMaMafprfHiniiif. PwiMr«0fMii of «M iiMpi in ttt rapraduetian. on I of fHMin^ M 0Cele«irad «oMn/ C*Mra D r— "IGown Mrf/Or ItMiMtHl/ «Am paNtaiifa Utitrad* r~1 Cwm tHIt HiiMiin/ D CariM fiofnpMq«iH «1 □ ColoHwd Mt (i.t. otlMT tfiMi WMt or Madi)/ Eiwra di «OMlMtr (i.t. autr* 4IW Wmi Ml noir*) □ Cok«ii«d plMM Md/er illintrMiom/ PlwKhM *t/ou illuttratiom «n i □ BotndwrMioilMriiinwial/ RcUé MM d'MitrM doCHimnti □ Ti#it bmdint iMy CMM ihadewi or dMortion •tans imtrior iMriiii/ La ratiura MrrM pont «nonten la tout data ou data D wMiindiataxt. Whanavar poMiMa. kaan omittad from fHmlnt/ li M paMt qua aartainas ior* d'ww raittoration mail, lor*9iia cala était D This Ca 10X Additional coimnanti:/ Cowwantairat iiippliiwawiaiiai. it fHmad at th* raduetion ratio att filmé au taux da réduction MX lax 12X UTU itx SX L'Institut a microfilmé la maMIaur MaétépoMlMadawprocwar. L iqw font paiit4tra qu'il ou qui pouvant axigar una modMicatian 1 IColourod papal/ 1 iNpaidacoulaur L_j Ngai rattauréai ot/ou paNIculéM lyl Niai dtaolourad. ttainad or feaad/ LlJ Hm déooloiéai. tadiotéai ou piqué 1 [rkfaidataeliad/ 1 iNpidétieiiéas LU Tramparanoa 0Quality of print variai/ Qualité inétal* ds l'impranion □ Continuoui pagination/ Pagination continua □ Indudai indax(«i)/ Comprand un (dai) indax Titia on baadar takan from:/ La titra da l'an-tlta proviant: □ TItlapagaofiMua/ Pagada titra da la livraison □ Caption of inua/ Titra da départ da départ da la livraison d/ Génériqua (périodiqurn) da la livraiion j j MMthaad/ 22X 2SX XX 24X I I I I I n 2SX 32X TiM eopv ffimad iMra hM bMn rsproduocd thanlw to th« owMrotity of : National Ubrary of Canada L'axamplaira fHmé fut raproduit grica à la générosité da: Bibliothéqua nationala du Canada quailty iagibility tha Tha imagaa appaaring hara ara tiM possibla eonsidaring tha condition of tlio original eopy and In itaaping filming eontract •paeifieationa. Original copiât in printad papar covors ara fHmad baginning wMi tlM front eovar and anding on tha iaat paga with a printad or illustratod impraa- •Ion. or tha back covar «vhan appropriata. Ali othar original copiaa ara filmad baginning on tha f irtt paga with a printad or iliuatratad improa- ■ion. and anding on tha iaat paga «vith a printad or iliuatratad imprasalon. Tha iaat racordad frama on aach microficho shaH contain tha aymboi -^> (maaning "CON- TINUED"). or tha symbol ▼ (ntaaning "END"), wMchavor appNaa. Mapa, platas. charts. ate.. may ba filmad at diffarant raduetion ratios. Thoaa too larga to ba antiraly includad in ona axposura ara filmad baginning in tha uppar iaft hand comar. laft to right and top to bottom. as many framaa aa raquirad. Tha following diagrams illustrata tha mathod: Laa Imagaa suhrantaa ont été raproduitas avac la plua grand soin, compta tanu da la condition at da la nattaté da l'axamplaira filmé, at an conformité avac las conditions du contrat da filmaga. Las axamplairaa originaux dont la couvartura an papiar ast impriméa sont filmés an commençant par la pramiar plat at an terminant soH par la darniéra page qui comporta una amprainta dimpraasion ou dlHustration, soit par la sacond plat, aalon la cas. Tous las autras axamplairas originaux sont filmés an commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou dlHustration et en terminant par la dernière pege qui comporte une telle empreinte. Un dee aymboiee auivants spperattra sur la dernière image de chèque microfiche, selon le ces: le symbole — »> signifie "A SUIVRE", le symbole ▼ signifie "FIN". Les certes, plenches, tableeux, etc.. peuvent être filmés è des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il eet filmé é partir de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite, et de haut en bes. en prenant le nombre d'images nécessaire. Lee diegremmee suhMnts illustrent le méthode. 1 2 3 1 6 MKXocorr mkxution tbt cnait (ANSl and ISO TEST CHART Ne. 2) 1.0 1.1 m _ |i25 MU iw y^PPUED nvHGE hc ^^ leSJ Eiat Main Stratt ^ (716) 482 - OSOO - Phon* (7t«) 2H-5M«-Fa>i LA TERMINOLOGIE FRANCO-CANADIENNE dan< les SCIENCES NATURELLES MÉMOIRE PRÉSENTÉ AU PREMIER CONGRÈS DE LA LANGUE FRANÇAISE AU CANADA L'ABBÉ V.-A. HUARD Membre de plnsieurs sociétés savantes, directeur du Naturaliste canadien, conservateur du musée de l'Instruction publique de la province de Québec. QUÉBEC Imprimerie Laflamme & Proulx 1912 ,- ►■,■... . .•\* %•■' Il I^ TBRMINOIXXÎIE FRANCOCANADIBNNB DANSLBS SCIENCES NATURELLES DU MÊME AUTEUR ^'^'^w i^'^T^'L, <»*«*"!*«• *»• Mgr D. R«.ln.. ^^^^ d. Chl«cmti«i). ,54 p.,^. ,..8., H,„tré. i^tdUiom. 1893. (BimM.) LABmADomwPAOTicow,. 5aop.ge..in^. ioo"gr.vai,..'t«rt,". •■97 IM«I«^.^D^K IWk» (A«,«riq«.. iurope.* Afriqu.;." '3,4 T«AIt* tatonWTAl»» DB ZOOLOOW «T D'HyOlIlH». 174 p«^' io-ij. aoa gravure., u édition. 1906 .. U . MitcwAAifTOmoii LiBM .. «m Um Mimioms do Saoo^ »Av Ao xviin «iitcw. ,6 i»gM, gd lii^<». ,9,a ^'^'''^"'^'■' "•'*"'""• '^ ''•"^' *' *"^^ ^^*^ AB«lto4D«Zootoow. 130 i»g,., i».,a, laa gmvniet. . . . AB«éo4 Di BoTAHiûw. 78 p,gw. in-M, 35 grtvnrM A>Ki(oi( D« MiKéKAtoow. so page*, in-ia ABKtoic D« Gtoboois. In-ia I.A T«»1«1»OI,001K «AKCO.CAIfADWIllfl DAMI 1*8 SciioicM loso I 00 I 00 0 60 0S5 oas 0*5 o»5 oas oas Mandk. d«s Scibhocs D8DBI.U». par le. abbé. V.-A. Hnard et H. Simard. In-ia. jeédition. 1913 o 7s # LA TERMINOLOGIE FRANCO-CANADIENNE dan« 1m SCIENCES NATURELLES MÉMOIRE PRitSBNTÂ AU PRSMUK CONGRU DB I^ WNOUS FRANÇAISE AU CANADA TàM L'ABBé V.-A. HUARD Membre de pltuieun todété* aavtntei, directeur da Natufalisit canadien, conservateur du mtuée de l'Iutroction pnbliqne de la province de Québec. # QUÉBEC Imprimbbib Laplami^b & Pboulz I9I2 Cirn LA TERMINOLOGIE FRANCO-CANADIENNE DANS LES SCIENCES NATURELLES On a bien osé parfois affirmer qu'il y a sur terre peu de peuples aussi étrangers que nous aux notions même les plus communes de l'histoire naturelle. Il serait long et difficile d'instituer là-dessus une comparaison un peu sé- rieuse entre les gens des autres nations et les habitants de ce pays. Mais comment croire à priori que le Canadien- Français soit tellement inférieur aux autres en ce domaine des sciences naturelles, lorsque pourtant c'est sur les genoux mêmes de sa mère qu'il acquiert sa première initiation scien* tifique, par exemple : en zoologie. . . Qui de nous, en effet, n'a pas dès cet âge si tendre, — pour ne rien dire de ses rela- tions plus ou moins inoffensives avec le mtnou, je veux dire avec le petit chat du foyer— qui n'a pas dès lors reçu des ouvertures sur les classifications animales... «Viens voir la grosse bibite !» ... « Prends garde ! la bibite va te man- ger I »... nous disait à l'occasion la maman ou la grande sœur. Et c'est ainsi que, de très bonne heure, sinon d'une manière bien précise, bien directe et bien étendue, nous avons pris, nos premières leçons d'histoire naturelle. Par exemple, il faut bien l'avouer, la suite n'a guère ré- pondu à un enseignement aussi précoce. Durant toute l'enfance, en effet, nous n'avons plus entendu parler d'his- toire naturelle, pas même à l'école. Tout au plus et par bonheur, dans les abécédaires, dans les livres de lecture et dans les dictées, quelques bouts de pages se sont rencontrés oiï il y avait quelque description de l'éléphant, du croco- — 8 — XZsZZTu ""f^"''- l'y a aussi qae IVrfaut n a pas le goût, hors la nuit, de se tenir les yeux fermés ~eM " ""-cou.tauces.il esteutré eu reSt et nor I. .T ,?""ï"/««-« -î'""-*". les petits Irlandais « nous, les écoliers de Québec, nous faisionrde la minera- logie pratique en nous lançant réciproquement, sanTdS- ku« jamais nous atteindre, des fragmenU de roihe de «m r^ o°nt':^d ^" ?'""■" "" ^ 'P^"'« «'^ d"- rajout cessé j^epnis longtemps, dans nos mes aujourd'hui pav^ en asphalte, où il n'y a donc plus «ne Jle petite .roche, pour permettre à l'enfance d'acquérir des connail! Wanf r ,1 '"^'"^ ™"«"1" diverses. . .Et puis 1 enfant des villes, pour ne parler ici que de lui et mettre Uct'eT^r' i" "V"""' '" ^- " " P"' '«-««e-r con tact, et de bien des façons, avec le règne v^tal. Il a ya es riches floraisons du pissenlit se faire jour à ^avers ,« entes du plancher, dans la cour même de la mai^Xu joué sous l'ombrage des frênes étiques qui borfenTpL^^is le sir f,'"J "■ '" '''"'"™" ^'«''«""'-e fois par^n^ le sapin et l'épinette, le jour de la procession ^ Sai« ItT^TS'"!"""' '* '"" "''' Saint.Jean.Bap.rste, Et les têtes à crochets de la rapace (ou bardane), queîs p«J jectiles incomparables ne foumissent.elles pas à l'enfant « veine de taquinerie ! Quant aux chardons et aux he 1^ suMÏfcrtir';" "" '™'" •""«""«• '^Snent p^^ sur les fortiflcations et sur les pentes du rocher de Québec -' jouent aussi leur rôle dans l'initiation boUniqûe de l'enfa„ce.-Pour ce qui est du règne animal, les Jas'ons ne manquent pas, pour le citadin en bas âge d'euTrendre de bonne heure quelque aperçu. Des quadrupèdes, dÔme^ tiques ou «on, il e« voit plein les rues. Lor^«'i, 'Z^^i — 9 - temps la mouche qui se noyait dans son bol de lait ou lors- qu'il défend contre elle sa tartine, c'est, bien qu'il s'en rende peu compte, c'est de l'entomologie— oh ! très élémentaire I — qu'il fait. Et pour ne pas énumérer ici toutes les sciences en gie avec lesquelles il prend un contact si précoce, disons au moins que, autour même de la table de famille, il se livre à la pratique de l'ichtyologie, au moins le vendredi de chaque semaine, et les jours de vigile et de quatre-temps, et ceux de l'avent et du carême. Du reste, elle est jolie, cette ichtyologie qui se fait de la sorte au dîner ! A preuve, ce petit Qnébecquois que j'ai bien connu, il y a un peu plus d'un dpmi-siècle, qui n'avait jamais vu de morue qu'é- talée dans les barils de saumure, chez l'épicier du coin, et qui n'en revenait pas de voir un poisson d'une construction si extraordinaire : ayant une queue et pas de tête, n'ayant de la peau que sur l'une de ses surfaces, et le tout de forme rigoureusement triangulaire. Que les temps sont changés ! Aujourd'hui qu'il y a des chemins de fer pour apporter dans nos villes les morues que les pêcheurs de la Gaspésie viennent à peine de tirer de l'eau, aujourd'hui la morue, à l'état encore frais, paraît sur nos tables sous la forme clas- sique des poissons ; et l'enfant, de nos jours, n'est plus mys- tifié par l'apparence de raquette qu'avait la morue... du temps de nos pères. Eh bien,— il faut le proclamer haute- ment— voilà au moins une affaire où les systèmes d'indus- trie, de commerce et de navigation sont venus au secours de la science en détresse. Or tout cela, c'est pour dire et prouver en une certaine me- sure que, jusqu'à ces dernières années, notre innombrable po- pulation scolaire échappait absolument à tout enseignement scientifique, même élémentaire ; et même n'a-t-on pas vu, jusqu'à ces tout derniers temps, notre cours classique — si sagement et si fortement organisé, et de l'efficacité duquel nous sommes, vous et moi, et pour cause, si bien convain- — lO — cus_n'«.tK>n p„ vu «t admirable cours classique ienorer .l»olumeut qu'il y eût dan, l-univcrs uu règue anilT Aus,,, pu,«,uc le p„,„ reflet. d-„„c façon slfid^rî^u; des connaissances chez les peaples et chez le, individu, i «t fade de devner que le n«tte n'est encore q^dan, n« "E't^^rr-' ■"■■" '•'^' '" domaines^^îentifi! discret f , i ' '*■""■ " ""' ™ "^'" du coup d'œil discret que e vais me permettre de jeter, si je pui, m'ex pnmer a,„s, sur la langue dont non! nsc^ns ^uand iUoÛJ I.— D*NS LE RÈGNE MINÉRAL françlettrci!! "T? '"'" " P"'"'"*^' canadienne- rranca.se et les choses du domaine minéralogiqne, c'est ici que nous pouvons nous d&emer les honneur; du triomohe Car, nous pouvons le dire avec fierté ici r-'^ÏJ^^ ^i couenne les minérau. .i^^^^C^^Z^^^V; porten , ic. nous pouvons avoir la conscience en paix « n"::K"pe^:^^r ttr "t- ^-"" '-" ^'" Oui ! en mi„4r!i ' °*'°'* ''^ ?*" d'importance, tr^pur ^ °f ^^r^> ^« °^oi°s, nous parlons un français très pur. Il est vrai— il faut bien l'avouer— il ^»f • et cela explique beaucoup l'innocence ^phn^^^^re Z^i nous jomssons en la matiire, il est vrai que n^e vo«bn a,re canadren-français, concernant les choses deïa m^érâ logre, n'este pas ou n'existe qu'aussi peu que Z°bk IWntr; -°- ---"^ '« ai-antfîe charb^l^ I argent, le fer, le plomb, l'étain, le pétrole, nous avons '«- ou qui décorent la Lt^^^JZnZ^ '"'^''' A pan ce groupe encore i^^ rertrlintH ""«onnette. ont de la «>rte une espêce^L !^ 7 végétaux qui y a, à traverslagrluïe mal' ri' "•"'■«« «"b", il -mbre de p,an.^ '^'ZTj^^ZZT.Z: ""f noms parfois jolis comme i. a: .* .' '^''" """a Pat des pitlorc^Kiues, parfoisTraT«! ' ^-T'* "" '"""""■ •«''»» hâtons-nous d^ Tsi^tTef ' ^- " *"*" "P''»»"»- Mais, .•anglicisme n'^l^':^' ::Z::j"Z]:'' ''°""'" "'' nos plantes ont des noms -si Ton «uTdi ê T '' • """' français. Si le maicrany (a,LZ^îl 1 ~ * " "'"'' ' et le ,<^. (sagou) figf.en-^ dïn? 1 4^0 "'> de plantes exotiques et .-.^ «««» • "^'/^"Kage, c est à titre e'ais qui exUtenrrn:l:t.e liS; t""'^ """^ "- «.avec, il est vrai, le ..., (or^^::;^ r^Tp:'!'!: danlVos-t» dr;r.;e",'tr,.i" ««r ^"' »•»'-- «««»»&-,« (cormier^rLrte Tlwr"','"^'' '' viorne). ^' *' '^ A«^ï«« (espèce de ch"ti7eXt';s°d°é^''"'''" '"P"'^'- ^•"' "'-hie rai les savant îa^,'tT'r "°''""''' """ '* ""■ de l'érable: xll^ntT ^^ ^^'«^" ''"« -J" espèces -um.;ou:x:r;;rrqS:it"~eT — 15 — «eille. Chez nous, la ciguë est devenue la carotte à moreau • Ieradis,cest ici la rave; à la bardane.nous avonsdonné le nom curieux de rapace ; le maïs, qui est en France le blé de Turquie, est ici le blé eni- de. moi,: on le "on^e™ 1^^"? T'"' ^*""' ^""« -cuiller, lui, gardeT ^,i%f^'-^f ^«- ''»'« - K>u, le, neige, : il reçoit 1, nZT '1 ^" '"'■ J"»?"e en la mat ire Cette ;„!• 1"' '•»^« q"' n'intervienne ornée, de Unde, ŒTn.t'hr'i*''*"''''"""»-' pelle rutan de /a S cl'''"'''" " «"". "» l'.p- Pétunia garnit de, f.Xen«r,'i'" "T ^' """• '« ou violette., i, reçoit che7n™ ' „o„7e P'JT "^ cauM du patronaee nienv =,^u\ SamI./oseph, â t« part, .Ml fânâLno!^- ".* " ■"<"'' <<« ■"""• D'an- laire^n» for^'t^'" " d 7 dTlW """" '" '«""' Pas- seraient comme recouvre d'un Tj^T^^ "' '^'^''' on peut « raturer là-d^", !° 7''* 1' ',""««• Mai, funèbre : ce n-e,t qu'un ^n.'.-.^*"*' " "' ?" '^" 'ont Que .i von. entendez" rê; dT",'" '"'''"'• '' ?'" K^.. bord de, route, erdwSa" """'"• ''"' "o" »" '« tran.p„rté dan! U "nt Z UTe ^-Tr" ^ '^' "'" l'affaire, de l'asclépiade kZT- *" «"'«"ent, en euse, de «s grainTot' tl '",T'"" ^""'^ " »y- Encore moi„~i°el™'l?, '''"°"""/"<'-' f-n'aisiste. «mmet d'un tronc dlre'p^.''.^ '' 'f '^™''" '" Fwur aejeuner, si l'on vous parle — »7 — d'un r«.^/,>r pour manger vo. œufs à la coque; c'est tout «mplement d'un coquetier que l'on voulait^parler Un groupe imposant dans la classification botanique vul- gaire c'est celui des herbes : l'herbe à ceci, l'herbe'à cl a rherbe à toutes sortes de choses. Et cela 'en France a"Li tions\"nî T'- " "* '"*"^"^ P" ^' '^ ^<"0"i»- VrJl\7V TT:''' ^"'^ ^^"^ Ws, par exempie: ett M • 7/^"^''' ' '*"'^" ^ ^^^^' ^''^^^ ^ '« soupire, etc Mais d'autres sont spéciales a l'un ou à l'autre pays. Et s, entre plusieurs autres expression-, c'est la France qui a le monopole de VAerèe auxjemmes battues, nous avons l'^"XT/ l ''f r. ' ''""'^ '^ '''^'^ ' ^« -« "de «^/hu K,^" "°"'' *"'"' ^"> «^°»» t~"vé le joli mot d'érabhère, pour désigner la forêt d'érables. Mais tout cela, tous ces termes de la langue populaire dans le domaine de la botanique, c'est encore un ^n de a science technique. Or, en dehors de ces expre^ons di! verses, qu, sont encore du français de bonne venue, notre par. cl^y '"'? ^T "°'* P'"* °" "°^"» ^^^«^'^ et altérés. patate, pomme de terre), Vallébore ou la AA;r.(hel1é Je), e.^^r. (coudrier), la>^^.. (fougère), le jirLôme d ramum), le beiuet (bleuet, bluet, airelle), etc. Faut-Il ajouter, avant de s'éloigner du royaume végétal, lTe;belpr'/"n"K?°P"^""' ^'"^^^ ^-^-' ^'^W 1 herbe, de l'Aa^^^, Paubier, l'««fe//^, l>aspetge, Vaséar/e t^r/T T"' "^' ^'"* ^'' V.n^mhW des légume cul! tivés dans le potager; des bouquets, ce sont très souvent les plantes à fleurs du jardin ou de la fenêtre ; les cocottes ce sont les cônes du pin, du sapin, du mélèze 1 lequel ptî parenthèse, se nomme épinette, chez nous. ^ Mais cette revue sommaire et forcément incomplète des * — i8 — t proueiseï que noui avons accomplies dans le règne végéul doit suffire à notre gloire. Passons donc, maintenant, au règne animal. III.— DANS LR KiCONR ANIMAL N'est-il pas vrai que nous ne savons pas nous défendre contre une vive émotion lorsqu'on nous présente, au dîner, la petite jar^/iW du bas Saint-Laurent ou Xti perdrix de nos forêts, — et cela à la seule pensée du bonheur qu'éprouvèrent noH ancêtres de Bretagne en retrouvant dans ce pays et le petit poisson des côtes de France et le succulent «galli* nacé» des plaines de là-bas! Et, pour ce qui est de cet oi- seau, qui dira si, au fond, ce n^'est pas pour nous éviter ces vives émotions, après tout préjudiciables à la santé, que nos paternels gouvernements se font un devoir d'inter- dire, neuf années sur dix, que l'on fasse en cette Province la chasse à la perdrix. . Cela n'empêche pas que nos res- pectables ancêtres onc eu— révérence parler — la ber- lue, lorsqu'ils appliquèrent, sur de vagues ressemblances, ces noms apportés de France au poisson et à l'oiseau dont il s'agit. Fi donc! k vraie sardine est unesr*dine; la nôtre n'est qu'un hareng en bas flge ! La vraie perdrix est une perdrix ; la nôtre n'est autre, dans ses trois variétés, que le tétras, et la gelinotte, et le lagopède ! On voit la diffé- rence !.. C'est donc la faute de nos pères, si notre parler national, aujourd'hui encore, commet des hérésies scienti- fiques aussi douloureuses. Et pour en finir avec cette tâche pénible de faire le procès de nos ancêtres, je leur repro- cherai encore une autre importation patronymique non moins injustifiable. Car c'est bien aussi leur faute, je le crains, si nous décorons à tort du nom de rossignol l'un de nos modestes pinsons. Il est vrai que sans cela nous n'au- rions pas de rossignols au Canada ! — 19 — Eh bien, je crois qu'à part les trois dénominations tk isses que je viens d'indiquer, il n'y a pas dans notre xoologie cana- dienne d'autres cas de vol pratiqué dans les faunes étran- gères! Mais c'est toujours trop, n'est-ce pas? même qu'un unique larcin ! Et, encore moins qu'en minéralogie et en boUnique, nous avons acciteilli en zoologie des noms tirés de l'anglais. Je ne connais, à cet égard, que le kicf qui se soit échappé de la ménagerie anglophone. Mais hâtons-nous d'ajouter que loisqu'il est arrivé à l'état de kid, le chevreau est moins justiciable de la zoologie que de l'industrie et de la mode. Il faut pourtant, en cette matière, ajouter encore le haddock, nom que nos pécheurs donnent à certaine espèce de morue. Par exemple, notre terminologie zoologique populaire a bien fait quelques emprunts aux langues des indigènes qui nous ont précédés sur ce sol. C'est ainsi que, aujourd'hui encore, nous donnons le nom de kc ' wi à l'un de nos canards ; de touladi à l'une de nos gr? ♦ruites ; de carû bon au renne canadien ; à'achigan à i Jes proches pa- rents de notre doré (ou sandre) ; de maskinrifê t l'une de nos espèces de brochet; de ouananùhe, à notre saumon d'eau douce. Quant au couac, qui est le héron de nuit, et au^o^/«, l'un de nos oiseaux chanteurs, à qui la science et les AnyUis se sont enteudus pour donner, celle-là, l'appella- tion barbare de DoiUhonyx orytivorus, et, ceux-ci, le nom burlesque de bobolink ; quant au wawarron, le plus impo- sant de nos batraciens ; quant au carcajou, qui n'est autre que le glouton : je ne sais si la philologie s'est définitive- ment prononcée sur leur cas patronymique. Coupables d'avoir tiré ces quelques dénominations des langues sauvages, nous n'avons pas manqué, bien en- tendu, de donner à certains animaux du pays des appella- tions de notre façon. Par exemple, la chauve-souris est devenue chez nous la souris-chaude (du reste, La t jucaine — ao — en avait bien fait la souris-chauz/^). Du pigeon voyageur nous avons fait la tourte (dont il n'y a plus, d'ailleurs, en ce pays, que les vieux à se lécher, rétrospectivement, les doigts; de la moufette, la béte puante (et pour cause, comme on sait); du raton, le chat sauva/^e; du cochon de lait, le nortureau; de la marmotte, le siifleux ; de l'engou- levent, le mangeux (pour ne pas dire ... le contraire, ainsi que l'on fait en certaines parties du pays) de matingouins ; du marsouin commun, le pourcil; de l'orque épaulard, le gibbar ; de l'ondatra, le rat-musqué ^ Mais toutes ces ap- pellations plus ou moins fantaisistes, je les pardonne en considération du joli nom àt flûte que nous avons donné à la grive des bois, proche parente du merle, et dont le chant exquis fait, au soir et au matin, le charme des grands bois. D'ailleurs, nous avons de bien autres forfaits sur la cons- cience. . ; philologique. Où avons-nous pris, par exemple, que l'araignée, Tcie, la dinde, soient du genre masculin ! Quelle idée avons-nous de nommer chapeau de castor un couvre-chef qui est fait de tissu de soie, et huile de castor un produit dont l'origine est toute végétale ! Comment jus- tifier nos amis de Montréal d'imposer le nom de canard à la vulgaire bouillotte, qui est d'autant moins de l'ordre des palmipèdes qu'elle n'a pas même de pattes ! Et que dire de ces coquins d'écoliers qui, couvrant d'un voile. . . zoologi- que l'école buissonnière que parfois ils pratiquent, se per- mettent alors de faire le renard! En anatomie et en physiologie, nous avons aussi quelques peccadilles à nous reprocher. Par exemple, chez nous, quand nous avons « mal à V estomac », cela veut dire que I. Au Labrador, tout oiseau est dit «gibier». Dans la même région, sinon ailleurs aussi, on nomme marècke, le requin ; marmeUt ou mer- mette, le gwWcraot \ flottan, le flétan. — 21 — nous souffrons de la poitrine ; \e ^ar^o/on, c'est la pomme d'Adam ; les reins sont toujours pour nous des rognons, chez l'homme comme chez les animaux — chez les ani- maux «latiori sensu «.-car, à la campagne, les animaux, cela signifie : les bestiaux, he gigier, c'est le gésier; le paumon, c'est le poumon. Encore plus nombreuses sont les déformations que notre parler populaire a fait subir aux vocables qui tiennent plus ou. moins du langage zoologique. Par exemple, nous di- sons ^turgeon, au lieu d'wturgeon ; ^alimaçon, pour coM- maçon. Des noues de morue, nous faisons des ne aux ; des ergots, des argots,- des plumes, àespieumes. Nous disons marie pour merle ; ja^-pent pour serpent -, guernom7/e pour grenouille ; arècAe, pour arête, et, encore chez les poissons, t/tf»/r^, que, à ce qu'il semble : tandis que la classe instruite, en France, désigne correctement un certain nombre des insectes les plus communs, ici la classe instruite n'en sait guère plus long que la commun des gens en fait de classification ento- mologique. Pour en \'enir aux particularités, nous donnons donc des noms corrects à quelques catégories d'insectes, plutôt qu'à des espèces elles-mêmes. C'est ainsi que partout l'on em- ploie les dénominations de guêpes, d'abeilles, de fourmis, de bourdons, de taons, de papillons, de criquets, de puces, de pucerons, de punaises, de maringouins, de mouches ... Je crois que la liste de ces noms exacts est déjà terminée I Et encore il faut voir comment sont appliquées ces appellations justes! — L'insecte que l'on nomme correctement bourdon {Bombus) dans la région de Montréal, les Québecquois l'ap- — «3 — pcllent taon. Et cela ne le» empêche pas du tout, les Que- becquojs. par l'institution de je ne sais quelle sorte de cava- lerie, d appliquer le nom de taon à cheval un insecte (7«. banus) qui diffère du bourdon non seulement par lescarac tères . spécifiques ., non seulement par les caractères «eéné- nques» non seulement par les caractères » familiaux», si 1 on peut dire, mais qui appartient même à un . ordre . dif. IT ■ /r,^'" ^?''^ "'"''*' ^ ^'""^^" ^"j^t""' lesquels les Montréa ais et les Québecquois souffrent de divergences aussi consid^ .bles!-On connaît ces minuscules cdéol choux r T '" ''''^^"'' ^"^ '' ^^^"P> ^- «-vêts, le^ choux, le. radis, etc., et qui à l'occasion exécutent des sauts relativement merveilleux. Eh bien, nous osons les appeler pucerons ! Comme si les pucerons, tranquilles et lents tou- jours, étaient susceptibles d'exercices aussi violents! Com- me SI les pucerons, mous et flasques, étaient - voyons ! - des coléoptères ! ^ D'autre part, en entomologie encore et, sur le chapitre des termes brisés... dans leur contexture, nous n'a-^ons sur la conscience qu'un seul crime, que je sache, à nous reprocher mais il est d'une force peu commune : à savoir e mot /rêmtlie, qui s'emploie chez nos gens pour désigner la fourmi. Or, nous avons fait rendre à la trouvaille tout ce qu elle pouvait, en tirant de là: et le verbe frémilier et les substantifs /rémillières et frémillement. Et puis nous avons bien aussi, en cette question des in- sectes, plus ou moins , enrichi >. la langue de plusieurs dé- nominations particulières. C'est ainsi que nous désignons les grandes libellules par le nom de denunselles ,lfZl C est ainsi que nous donnons le nom de coquerelles, lequel désigne une plante de France que nous n'avons pas ici à 1 un des insectes (^/a//^^^^;«^«,-^«,) q„i f^„, Pornemint des boulangeries et des cuisines. Nous donnons le nom de barbeaux non seulement aux « pâtés « que les enfants se _ 34 — permettent trop facilement d'étaler sur leurs livres et ca> hiers, non seulement aux coléoptères un peu corpulents, mais même aux larves d'œstrides qui font souffrir les ani- maux de ferme, et même aux cafards ou cancrelats qui commencent leurs expéditions nocturnes sur les parquets dès que les lampes sont éteintes, et qui n'appartiennent au- cunement à l'ordre des coléoptères. Ici, tous les papillons diurnes sont simplement des papil- lons, sans plus de distinction. Quant aux papillons noc- turnes ou crépusculaires qui ne sont pas trop volumineux, et qui entrent voltiger dans les pièces éclairées, nous en faisons — surtout s'ils sont d'une couleur claire — àts petits anges : le terme est joli, et même touchant. Les pucerons des plantes tendres et les kermès de l'écorce des arbres, nous les décorons du nom général, ,de « poux », ce qui simplifie beaucoup les soucis de la classification scientifique. Quant aux mouches à feu (lampyrides), et aux mouches à patates (chrysomèle), je crois bien que c'est nous qui avons inventé ces dénominations, dont la première surtout est heureuse. Pour ce qui est de ces moustiques à peine visibles (simules), et dont la piqûre donne la sensation soudaine d'une brûlure, nous les avons nommés brûlots^ et l'appellation ne manque ni de justesse, ni de pittoresque. Et puis il y a \^ frappe- d'abord (hanneton), les sautereaux (certains élatérides), les crèves-yeux (certains lougicornes), dont les appeHations sont frappées ... au coin des mêmes qualités. Il y a les . annes^ qui ne sont autres que les éphémères, insectes ailés, mous, colorés qui, l'un de ces quatre matins, au prin- temps, paraissent soudain en extrême abondance, et, fidèles à leur nom, passent si rapidement de vie à trépas. Quant aux chambres empunaisées et aux chiens puceux^ les termes en sont transparents et peuvent se passer de commentaire. Enfin, pour être complet dans cet examen de notre ter- minologie populaire « entomologique », j'ajouterai " chez qui ont des ailM r,in. ~ "."«»"X"> et que tous ceux •t ui ura aiies plus on moins diaphanes ivirt.i,f i. de « monches .. Il est .nn.wi„ j *P°™«» portent le nom entomologistes de D^W*^ t' ''"' "'«"" q»« '" cIas,ifiS^'^'^''^;°°''"''^,'»''H. pour lenrnsale, une P«»tée de «ec et dtï«f . '"•''''''"^■P'''"'"'»"«<=''«- de no, lan^^es J:iC« ..'"e'iri' "■"''"'"' '''"^ de s'attendre à ce que l" eéuLi^V "' déraisonnable naître et employeri» noSl f? 1 1?"/"" P"'"""' «»'- d'histoire naS Xnm ntirmé"», "°' '""" '''°'''"' vn que rarement la plupaJr °°"' ■"*"«£"■«« vn ou n'ont pas que la langue usuénïïLf,; "' ,^«»^' i« « "ois coup sur la nte '" ^'''P'" ''*""!»«« >«au. giicis«"e'n':;Teirri:::; "'^^ ''■" "■""'""- •'"• «ien.i£que. 'cet.e ™ ,2..'^» '^/t dljàT '"'^T"^' «ement quand on considère .'«.rl^f qfreCa^j^ pr.se, chez nous, sur d'autres terrains ^* avot"::r::'drrnrr\™ ^"^ ™' « '- "- ^ne minéral uo„s'^';;r;:„?"r' ''■"» ""? "'»!■ >e généralement e.acte, .rm^ta^ ^re" r^ lef ''?": raux les plus importants. ^ ^^^ "'*°^- — a6 — DanA le règne végétal, la plupart des arbres, des arbris- seaux, la plupart des plantes cultivées sont connus sous leurs noms véritables français. Quant aux plantes sauvages, un petit nombre seulement, celles surtout que l'on utilise de quelque façon ou contre lesquelles il y a à lutter pour quelque raison, ont des noms particuliers et plus ou moins caractéristiques. Mais peut- on vraiment exiger davantage du langage populaire? En zoologie, où le nombre des espèces est immense, l'état des choses, philologiquement parlant, est à peu près le même qu'en botanique. Comme cela est le cas pour les végétaux, plus l'animal est remarquable par sa taille, ou par les ser- vices que l'on en tire, ou par la crainte qu'il inspire, à quel- que titre que ce soit, p us il y a de chances pour qu'il soit connu par une désignation particulière. C'est ainsi qu'à peu près tous les mammifères de notre faune, tous les grands oiseaux et tous les grands poissons ont leurs appellations françaises, presque toujours correctes. Par exemple, dans le règne animal, plus l'on est petit, plus l'on est exposé à rester anonyme. Et cela se fait surtout dans la classe innombrable des insectes, où l'on n'est connu qu'à propor- tion de ce que l'on importune, comme les mouches, ou de ce que l'on blesse, comme les moustiques et les guêpes, ou de ce que l'on est utile, comme les abeilles. Observons aussi que, dans toutes ces appellations popu- laires d'objets d'histoire naturelle, principalement en miné- ralogie et en botanique, les noms usités sont rarement spé- cifiques, presque toujours génériques. En d'autres termes, ce sont surtout les groupes qui ont des noms particuliers, et non les espèces. La science populaire, toujours assez confuse, ne saurait là-dessus donner davantage. Toutes les considérations précédentes visent uniquement le parler strictement populaire, envers lequel il ne serait pas juste d'être beaucoup exigeant, si l'on considère que, — 37 — I. reproche -qu'il coo«,«„ d'.ill™„ à' ', T, "„ "'" hLV '"°8"«,""<^'«»"' populaire, d.n, le don,aT»e7j h..to re «.turelle comme d.u. le. .utre* Il a drôu d'au! leu« lu. an»., à quelque indulgence sur ce chaoUre de 1 Philotope «ientifique, qu«,d on „nge q"e Wà e« iri,î , ^"" ""*'"'*" "' ™"1« P" beaucoup mieux que «lu. de, cla»., populaires dan, J domaines 'scTmÛ de tout^ les iu3.i.u«ons-d.tCernVrrmTr^' comme def secondaires, comprennent l'étude de l'hfatô^^ naturelle en ses trois grandes divisions. Il y a donc lien plus des écoles sans être pourvus d'un vocabulaire S Ce résulta s'obt.endra, comme il est naturel, à pro^rtî» mémeTî l"^'"""'' "««"^« ^' o» devient luT même à la hauteur de la situation, c'est-à-dire à mesure que crortra sa compétence à donner l'enseignement «fent? hq«e élémentaire. -Et que l'on uecroiepSqneltL^ce que pourra,, exercer à cet égard le per^ound en^g™:: — a8 — sur les enfants soit de peu d'importance. S'il m'est permis d'apporter ici mon expérience personnelle, je dirai que, voilà bien des années, lorsque j'avais l'honneur d'être atta- ché au corps enseignant de l'une de nos grandes maisons d'éducation, je mettais volontiers à contribution, au cours de mes chasses entomologiques, le zèle et la complaisance des élèves. £n très peu de temps, les noms exacts des groupes d'insectes les plus communs se vulgarisèrent dans mon entourage, et la connaissance s'en est maintenue jusque plusieurs années après. Même, je serais le plus surpris du monde s'il ne se trouvait pas, de-ci, de-là, dans le vaste royaume du Saguenay, de vénérables curés, de respectables avocats et médecins, qui savent encore reconnaître et dési- gner par leur nom le carabe, le hanneton, le nécrophore, etc. Lorsque, de la sorte, grâce à l'étude plus complète que l'on fait aujourd'hui des sciences naturelles dans le cours classique, notre classe instruite aura reçu une connaissance un peu sérieuse, quoique très élémentaire encore, des trois règnes de la nature, lorsque son vocabulaire des sciences naturelles, qui est aujourd'hui d'une maigreur désolante, se sera enrichi de tant de termes précis et de si bonne langue, notre parler littéraire lui-même y gagnera des beautés toutes nouvelles. Nos poètes habiles, nos beaux prosateurs ne témoigneront plus alors de l'indigence de leur vocabulaire, quand ils voud* parler des choses de la nature ; ils en parleront sans risquer de commettre les bourdes monumen- tales qui, dans le passé, ont parfois égayé à leurs dépens les connaisseurs. Ne trouveront-ils pas, à l'occasion, que cela fait bien « dans le paysage », je veux dire dans 'es ta- bleaux qu'ils brosseront si joliment du bout ... de leur plume : les cicindèles, les coccinellei, les libellules, les gril- lons, et autres insectes â noms agréables, qui voltigent sur les terres et les eaux ; les anémones, les ansérines, les barda- nes, les bourraches, les cornouillers, les épilobes, les iris. — J9 — plus ou moinsgrand d'annte OtTo.^^1 °°'"'^ 4« que, eu tout ce qui coucenie te „bje" dfta J»^' ™nr^"'T * '"'" "■«"' '""««.i.diem.e ,"pluâ sitjrsrn':;ïïrrqr.;7S'»f' .T.irureïïa.r^"-»^--fi--" ^Au»i j-.i l-houueur d. p„p„«„ r^^option de, vœux ,ui. pays, ««t. £rpl„,âmrâ?n«„h IL''. "'?«'« ^« '«'"« français exacts des esoèces minJrai!. a ^: , ** ^^* °o™* dout il est qu«tiou'«p;ô^?o„'t^« «'■■-»>« .0. tes les parties d^nrcî^'^rt""' ■"" ''" '"» ^=