CiHM Microfiche Séries (IMonographs) ICMH Collection de microfiches (monographies) Canadian Institut» for Historical Microraproductions / Institut canadian da microraproductiona historiquaa 1 copy MMWDW foff f HRiinfi rMOmt of viit oopy wnMi OftfM m flW offiliiiin|.ara □ Cele«f«d eevwi/ CouwrtMra d* r~~| CoMrt □ CMmr«teradMtf/0rl«MiM«i4/ CotHwrMiw tutamt» Mf9» pMiuât» □ CoMrtMt UtHraëa □ Coloiirad NMpi/ CWMI □ ColoMnd ink (i.«. «tiMr thn Mua or btaek)/ Enert 4i eoul>iir (i.c. Mrtrt «|m Wmw ev noéra) □ Colevrad piMM and/or HhntrMiom/ Plancha» at/o« iHuttration» an eouiawr ""^ 1 — 1 Ti^t binoMU May aauia tnaoowt of at É II iiét 1 1 MUIffUOn LS fWiyfV NffÉS PMIt C8UMC OB 1 OMI iraotttfala OMiornon w ian§ oa w maifi imanaiiva nwyappao tMiaha*» Il M paM (maanlng "CON- TINUED"), or tha aymbol ▼ (maanlng "END"), whichavar appUaa. Maps, piataa, eharta. atc., may ba fUmad at diffarant raduction ratloa. Thoaa too larga to ba antiraly inciudad in ona axpoaura ara fllmad baginning in tha uppar iaft hand comar, laft to right and top to bottom, aa many framaa aa raquirad. Tha following diagrama ilhiatrata tha mathod: Laa imagaa aulvantaa ont été raproduHaa avac la plua grand aoin, compta tanu da la condition at da la nattaté da l'axamplalra filmé, at an conformité avac laa condMona du contrat da filmaga. Laa Mamptalraa originaux dont la couvartura an papiar aat impriméa aont fNméa an commençant par la pramiar plat at an terminant aoit par la dernière paga qui comporta une empreinte dimpreaaion ou dUluetratlon, aoit par le aecond plat, aalon le caa. Toua iee autree exemplairea originaux aont fNméa en commençant par la première page qui comporta une empreinte dimpreaaion ou dINuetretion et en terminant per la dernière page qui comporte une toile Un dea aymbolea auivanta apparaîtra aur la dernière image de chaque microfiche, selon le caa: la symbole -^ signifie "A SUIVRE", le aymboie V aignifie "RN". Laa cartaa. planchea, taUeeux. etc., peuvent être fNmée è dee taux de réduction différents. Lorsque le document eat trop grand pour être reproduit en un aaui cNché, U eat fNmé é partir de l'engle aupériaur gauche, de gauche è droite, et de haut en baa, an prenant le nombre dlmagee nécessaire. Lee diagrammee auivanta Hluatrant la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 •Muocopv RisoumoN TKT oun (ANS) and HO TtST CHA«T No. J) 11.0 la 12.8 ut lâi U 116 I2j2 12.0 1.4 ^ /1PPLED IfvHGE hc ISS3 Ent Moin StraM »o«Jj««r. Mm rorti I4«M USA (7H) «M - 0300 - Phoo. (716) 2n - jgaa - Fo> BULLKTIN NO 23 Les principales espèces d'Insectes nuisibles et de Maladies végétales PAR — le Chanoine V.-A. HUARD, A.M. do la Société royale du Canada, directeur du Naiuraliate canadien, entomologiste du ministère provincial de l'Agricultuie Publié par le ministère de l'Agriculture de la province de Québec Droits réservé»— 1916 I BULLETIN NO 23 Les principales espèces a Insectes nuisibles et de Malades végétales — PAR — . fe Chanofae V..A.IHUARD, A.M. de U Sodété royale du C«u«U, directeur du JVolunrf^ entomologiste du minùrtère provincial de l'Agriculture ' Publié par le ministère de l'Agriculture de la province de Québec Droka résavé»—1916 h Al '-'i^^m^i 00937505 Chapitre I Dans la Maisc vt sn DirairoAiroM ■l I*^«rt une maladie de la peau, oheil'honune et las aniniAia ElU «t causée par U pr6««oe d'une araignée invirible S.T ST^bfe à • lœU nu, tant eUe est petite. Cette maladie ne cause jamaia U mort, au moina ehes Ihomme, mais elle ne se guérit jamais deue-même et sans traitement. EUe est caractérisée par une démangeaison très vive, et commence ordinairement aux pdgnels et entre lee doigts, et peut s'établir ensuite sur toutes les parties du corps, excepté au visage. En examinant attentivement les parties de la peau qui sont atteintes, on y aperçoit de toutes petites pustules, à chacune desquelles vient aboutir une courte galerie creusée dans U peau: c'est au fond de cette sorte de conduit que se tient le parasite et qu il y pond une quinzaine d'œufs. Les larves qui écloeent de ces œufs percent la voûte de U galerie pour s'échapper au dehors. "IT — fT^'^'^^'»-) Ly«» !• -i tout un édificTïïTSf^ d^ïT^ c'eat-à^ hydiocyanique (produU yi^^l^^'^ * ''«cid» «'•utprend»de.prtcauUoM)fZ.*^J"^ «auquel »»«n«. te.; 2» M ce movim J* lî^^ f""*' mourir tou. le. iaLv *»«»*« «t peu conridéraWe ^^1? ^P»««»bta ou d l-bvJSiï^ y le pUncher dVTX înîi2''ïï?^J' P«»^* qui .S*^t^ dont l'une eat remplie dW rtTw^.^ ®ï***' deux\«rtrtte. nïS £j^t u« partie'^de pC 2 y^ï" J^ "--*- P— t facilement y MZer'îeTSlt it^T **"• I^^lSfte"^^ ^^Bu..-B^,^,^^ i^ptf'iïi.rsriu"^^ ment dans les éSfJ^' -T ^ **®"* »««le- EUe se nouSt^ ^us ^,^"2ntf '" •^^«• sa portée; mais c W f r^®^*»,*?."^ «ont à 1 O r^«*« — 5 — f«.ni!lfnV'®"''f**^î""'* *** '^"^ considérable, ou encore si l'on ne peut facilement employei le moyen qui vient d'être indiqué, on recouni au m«! eWé q«, voicL-Mettre. sur le plancherde la piéc^tiZ^Z CoqC reUes, deux assiettes plates dont Tune est remplie d'eau, et l'a^treT^ ir-* ^^Qy^Td) (Criquet de maison, Grillon domestique, Cri-Cri) .-Crio- T™,tî:^if "**"*î* 1"^** '""* entendre, durant la nuit, un "chant" très fort W^iL l"*" "*** pa8 un chant véritable, puisqu'aucun insecte ne p2S ^ttre de son par la bouche. En effet, che> les msectes, U bouche ^ pas un conduit servant au passage de l'air inspiré ou expiré Ce qlS Un nomme le chant des Criquets est en réaUté uL stridulS^ et résX du frottement l'une sur l'autre des aUes supérieures (ou élytres) La présence de cet insecte dans les maisons est fort ennuyeuse, à cause du bruit retentissant qu'il émet durant la nuit. Il se tient surtout dans les boulangeries, dans les cheminées de cuisine et autres endroits très chauds, d'où U sort, U nuit, à U lechereha du pam, de la viande et d'autres substances alimen- taires dont U se nourrit. Il peut aussi causer du dommage au Imge qu'U rencontre, surtout s'il est humide ou graisseux.— Il n'y a heureusement à k fois, dans un même local, qu'un très petit nombre d« Fi. 4-crio..etd. f^***- "***'*«»: 9? comprend que, par exemple, une ]!!^ tmi^r"^" E^jnaison serait inhabitable, la nuit, s'ils étaient nom- .' . , , , o'®^ comme le sont parfois les Coquerelles, etc. AUSSI U lutte contre ces musiciens de cheminée est facile à mener et se réduit à découvrir la retraite où ils secachent pendant le jour, ou à les sur- prendreau cours de leurs e^rursions nocturnes. On peut donc s'en débar- rasser très vite et très facilement. "^«.«r- MITES.-S0U8 le nom de "mites" on comprend un certain nombre d insectes et d'araignées de très petite taiUe et dont les ravages s'exercent dans les maison, sur les ahments, sur les personnes et sur certains animaux domestiques. Voici la hste des principales espèces de ces petits ennemis. ~ 6 — Fig. 5. — Teigne des four- rures et des étoffes. Le pa- pillon; et chenille dans son étui. (Fort grossissement.) Mite des fourrures. — ^Teignes. — Clothes Moths. — Tinea. Ces insectes sont de tout petits papillons jaunâtres que l'on voit voltiger, le printemps, dans les maisons. Ils pondent à cette époque leurs œufs sm- les foxurures ou sur les étoffes de laine. Ce sont les larves ou petits vers qui sortent de ces œufs qvà causent des dommages, souvent irréparables, eu perçant des trous dans les étoffes ou en faisant tomber le poil des fourrures. On trouve ces petits vers enfermés dans des sortes d'étuis ou de foiureaux, qu'ils fabriquent eux- mêmes avec des débris de laine ou de poils. Sous notre climat, les Teignes ne sont actives, et par conséquent donunageablés, que durant l'été. Pour conserver les fourrures et les étoffes à l'abri de ces Mites, on recommande de les exposer au soleil durant un certain temps, de les "battre" et de les brosser vigou- reusement, de les envelopper, puis de les mettre dans des boîtes sur les joints desquels on colle des bandes ,de papier. Tout cela doit se faire avant l'arrivée de la saison chaude. — Quant aux tapis, rideaux, etc., si l'on craint qu'ils soient attaqués par les Mites, il faut les asperger ou les éponger, deux ou trois fob pendant l'été, avec de la gazoline. Mite des] tapis (Anthrène des tapis). — Carpet Beetle, Buffalo Moth. — Anthrenus scrophulariœ Linn. L'insecte adulte, que l'on voit l'automne et l'hiver, est im petit coléop- tère, long d'environ ^ de pouce, à taches blanches irrégulières sur fond noir. Sa larve, qui ressemble à une petite chenille à longs poils, est de J4 de pouce de longueur, et "travaille" le printemps et ^H ^Él ^'^^' ^^® ronge surtout les tapis, mais par en dessous, /Bmj 11^° ^ Mouches aimant la lumière, autant que la chaleur, sortiront deUes-mêmesdune chambre où l'on aura fait quelque temps l'obscurité, en ne ^laissant qu'une issue peu considérable. 4° On prend la plupart des Mouches, dans un local, à l'aide des pièges a mouches ou des papiers et des rubans gluants qui se trouvent dans le commerce. Il faut détruire les insectes recueillis de cette façon. S° P «st dangereux de laisser les fruits ou autres aliments à découvert, durant le terni» des Mouches, de crainte qu'eUes n'y déposent leurs œufs ou d^ germes de maladies infectieuses, qu'il y aurait ensuite péril à mgéier avec la nourriture. -» ^ f^ «uigeiw - ^ ®° '^^f^**X°"'8^'^,« ^"''"''^ nourriture. Sa piqûre est douloureuse en Kte in'auft! IT^ '"' ^* J'^^'J; ^'"^^^«« P^^«^^«« ««^^ plus d^ ci oHp^ TT \. "'°'*'"'* ^^' ^"^^^^: " Pa^^t ^ême qu'il y a nîicol^odent7uï''lftTr%'''^^^^ ""^ ^°^« ^« vaccilion'^eî ^éme incuS, te uî! ^lâ ^Zlr^TL^^rZ^Z^ZZ t^llSè^J:^^,^':'^--^ - ^« venin^ -'-e C' preté^cf/^r ^^^^}^T ^'^* P«« absolument un indice de malpro- msectes que 1 on aura pns dans les voiture, les chambres d'hôtel, etc. il est tri H^ ^!^f ont envahi une chambre, un Ut ou des boiseries IpkyÏpS êi'/'' ^'îfT «TP'^tement. Le meiUeur rem^^ vS dlLSi? i'^ '^ combustion du soufre dans la chambre que l'on llZ.^-^^^'^ ^^ ""^ parasites, et dont l'on a commencé nar bouohpr éSreT"''^* *r*^ les ouvertures, par ouvrir lesSs desT^ S pSd^f^ '.r'^p'^- P°"' ^>°^Pl°i de ce procédé, on met dan? i2 dS« mllL ■ -T ^°° Pf"* P'^^d^ d^ fl«"^ de soufré dans le creux dS tZe ^S'^Y' T fr '", P^^* de fer sur un poêle ordinaire ou à pi on conp!i " * *""^i' ^* ^T ^^^^ ^^ P«rt« de sortie, autour de laquelte on colle du papier. Toutes les Punaises de la chambre succombioTpS — 11 — Chapitre II Chez les Animaux de la Ferme m. baci e)qu,ala forme d'un bâtonnet, et quiest d .uie telfe petitesse qu'une larvB morte peut en con emr ju8qu;à un billion. Ces bacilles Cuvent se trouver soit dans le corps des Abeilles ou de leurs larves, soit dans le couvain (rayon de cire qui contient des œufs ou des larves d'AbeiUes) 1 est assez facile de reconnaîtra l'existence de la Loque dans un rucher.-Quand la maladie •,aP .T .r" ancienne, on constate que l'acti- vité des Abeilles est très ralentie, et que la ruche ^^f^*r^\'^T ^^ P?"^*"»*; les larves sont jaunâtres et allongées dans les alvéoles, et non recourbées, comme c<3st leur position habituelle; 11 y a d^ opercules (couvercles des alvéoles) qui ne dure pas depuis bien ZLfrT^' ^^^^^ '''' percés.-Si la maladie DiB „„™ ,T? 1?*^'™°"'^°'^"'- En voici l'expoS^ Fig. u. —Partie d'un rayon attaqué par la Loque. lif Ii r< — 12 — ruche de la na^atoieT du^A ^''T^"' • f * *^^ ^« "^«t*^ dans la l'acide saUcyCrirn^llrSuLT^'AtZ' '^ -^^- réi^èrement de enco^q^de'c^^Sr TJ'T, ^'^^^f "^^ ™^^« °^ ^ ^^^ ^e fait iwonmLdable T^Sfl; n,?^ ,^ "^"^ '^ "^*^*^« McEvoTsoit la plus c'es^^ qïSid int^Sr»^^ *"* '°T**.- ^°^ A l'époque de la mieU^ des fleurs, i?Zf unlS^ rnll^""".^"' activement de recueillir le necta; ruche les AbeSi'qm^'y^roïl^T Tm^^T" IT" ^T *°"^^^ ^'«^ ^ nouveaux, déjà mS fc wS;. iîn ^ "^^ ^^ ^ "^'^^ ^«^ ««!«« et on lais^ l4 S^^v f3tT^°^'^^/*y°'^^''*^P«^««<>ïninencé8), ce tem^C ïS^dér^H '^^°°' **"^* ^"**'* J°""= »« bout de Peuvenf'avo" pT^^^'S^e^^^^^-^^- ^ l!:ufde^"î' ^^'^« enlevez et brûlez ces rayons nouveau, V^lrJi ^® ?"**'* J°""' des "cadras de fondatS^tS»*^' J^avÎÎS**''.^'^*^ ^^ •* ™''»^« leur travail en aU«aS S^i/w ^ ^^*"^ ''^"~^* <1"'^ continuer Loque aura di8DMniT«.M k ^^ ^^'^ ^^ trouvent. A ce moment, la PoSr cetrdStion on «iit''/ °^ î 'V ""^ ^^ ^^ ^^ ^ '^■«/«^. on y fait hrS^Z Z^I^S^T \^ ^«1^«' AbeiUes et cadres, et soit bruni. D faS aZf n«L! w^^S® '^^®' J^^'* «« q^« ^ bois Tout ce qu'on a elS^ deT;^ ' ^^ ^ "°^^/* ^* planche de vol.- l'on doit en ente^^S U^dJ^"^' '' '''^°"' "* '"^' ^°^* ^'"^ ^^é' «* granà"irti5îr^\i.T^°y*'", ^« P^'^P^-Trois semaimes avant la f pou^eTra^^ï^;;^^!^ déTo'" ' ""ir^^ï* ^''''' ^^ ^'«^ gaufrée. Ensuite tou^Zd^,, .V. ?,^^ P^^^encés) ou de rayons de cire donne à la cdorS T^ » ^"^ ^l^*^ Jours-^t cela durant un mois—on la ^on su^vi r F^^r? :7' w' "^l-^^^opine d'un sirop prép^e d'eau chauX 2° aio„wT ^'' ^, ^^ ^^ ^«^ ^^^^ Pinte cyliqueS i'iZ^S fr™'' d'une solution à 12% d'acide^^sali- V. — 13 — sang des anunaux; toutefois, û faut qu'U soit en PBnde abondance pour que les animaux se ressen- tent de la perte de sang qu'il leur fait éprouver. il *T^P ^'^"^ P*^ *^ Mouches provient surtout de l'ennui et de l'irritation qu'eUes c«i»nt r. ,o T — T"" ^**^"* par leurs piqûres, qui les empêchent ^*- }?-:r^ '^°"''*"' «'«'1® 8® iioumr sufiisamment- da^ lAiirT^S! corne, (fort groMÏMement). pnmhatt^ n^** • -7^. ' .f^ *®"" efforts pour combattre cette irritation, ils peuvent même^se dlS^lT-^^f- ^f.?>^*<*i* peut résulter même ,S de la viande. ^munution de moitié dans la production du lait et Cet insecte a été importé d'Europe, sur du bétaa.peuaDrèfll880 t^ doi^a«e8 qu'il a causés ont été plus considéra dS^mSmiA^ paiement autour de la base des conL. iJ^L'^i^nTaS^ d'S parties du corps de l'ar iùmal,surdes points, «1 tout cas, où il ne peut les at- teindre ni de la tête, ni de la queue. La Mouche est habile à se glisser à travers les poils jusqu'à la peau qu'- elle pique de son dard, à pidemen. à la momd« atane, et à reprendre a«stia.yxx contre l'attaque de la Mouche des cornes, diwffit de 1« om(h* avec une huile ou graisse qudconque, ce qui les mSïi ^ade qudques heurw à quelques jours, selâ la subst^nce^^eT'rT: U^lvJ^W ^^: fi«^ °il" ou "train oil" est particuUènZnt efficS. SurllSSr f ^'^ï^d* ïér«^ fera périr toutes les mouX queue attemdra, et son eflfet utile durera deux ou trois jours Cette te ^t t^o^^^u^^ «^°? ^'"^ homnmU^, et en iersant auSSt ««îl^«^f*"TJ^P**~'«îP^*»*" fortement. Ce mélange » cons^e bien, et onle dilue avec de l'eau quMid on veut s'en servir^^ nuisiblent"X«'t 1^ V^P^^"* multipUcation de ces insectes nuisiDies et même de les détruire en très grande partie. 1° Une nelletéA M^^iT "^ '' '"^ '^^ '^^ f^pérStî^ies les^rK ^l^J TT T ^""f^^ *'y ^^^^^^ PO"^ «"t>ir leur évolution. «I éï. IT ^ °^n "1^***'. "^^* «1""^^ la température est sèche. Si^tS *"•?* ??^' V"""^ ''*^' °" «»^«°« ^ ramassant tous le^ <^ ^,SS r ^^""^ ^ ^. ^'^^ avoisimintlesbâtissesdeUfenneet Z fw^^f^* T °^ ^""^ f°" P" *°^e «i»' les champs de pâturage: ceftmuer sèche alors rapidement, et cela fait périr les larves qui s'y tX ŒSTRES (Barbeaux, chiques, cheniUes).— Bot-flies. Les ŒstrM, ou (^tridés, parasites des mammifères, sont des insectes à deux ad^ (Diptères); ils ressemblent à la mouche domestique, mais Us sont d une taille plus forte. Généralement, ils sont velus, et leur abdomen porte des bandes transversales colorées.-Ils pondent pendant les mois ÏÏSTjjLwt. ' •* ^^"^P"^»' d«» le «J leur tr»i»fimutionta «.#♦ î*"*ï"! «* ^*f^^ ■°*»* P«^ nombreux chei un mouton, on recoii. nBit leur préjence à l'écoulement de mucorité« qui ^i^^Ù^J^ î Kttn'deT'SL'^lîî'^ ^^^ l'animal'd'un côté' ordiTaXH^ aiagtation de U tête. Maw si les vers sont en nombre, U se produit de. grincement» de dents et des agitations des yeux, même des^hStef de l'ammal, qui meurt au bout de quelques jours les (&ï!^ nl'^i^' " l'r '^°?? "^^^ ^^ "^°"*o»« »» «oient 'attaqués par te. Œstres, on devrait leur enduire le nez d'un mélange de aoucUon et de V^, pour en éloigner ces mouches redoutables.-^S«ue^ W K^u d^ S^c^^ fTT «>f .*°""««f ^ P" des larves dXri.uit tion consiste à les leur faire expulser par des étemuements énern^eT fiS dethîiH:,l« ^''^ "'' ^^' *^" ^ P""^"» d'«"«^~ o" àe i poudre Chapitre III Dans lb Jabdin fotaqkr fl«.^'stiSS?iS, ^^p?";,^ *«'-' B"t«au barTé).-Tumip nearbeetle, Stnpedflearbeetle.— PAy^tofreto viUaUx Fab. r;.ha;^ Ce petit coléoptère, long d'un 6e de pouce, est d'un noir brillant eSori^ï «UT chaque aile une ligne jaunâtre, lonp^udiiide et ondSL n ^f» œufs nur la racine, près du sol. U en wrt de petits vers, blanchâtres, bruns aux deux extrémités, et qui atteignent une lon- gueur de trois Ses de pouce.— Ces insectes «attaquent aux plantes de la famille de. Crucifères, chou, navet, rave, moutarde, etc. Les adultes criblent les feuilles dé petits trous. Dès qu'on les approche. Ils cherchent à s'échapper par des saut, rapides. Quand on veut préserver les plants d'une couche chaude ou d'une couche froide de. attemtesde l'Alti8e,il faut recouvrir les jeu- nes plantes d'une mousseline à mailles assez serrées.— Il est aussi conseillé, lorsqu'on le. Fig. 17.— Altwe du navet et aa larve (très groeais). — 18 — torwiiplMite «n plèbe Um, de les plontw (mdiM les rMiim) «upwaruii d«tt UM whition d'une livre d'anénUte de plomb pour 10 pOlonTd W J^Aîf ■•Pwçoit que k» plantotions de choux, etc., «ont »ttMiuaril (dont l'un sert d'appui circulaire, sur lequel on fixe les bouts des deux moitiés de l'autre disposées en croix) Ces abris empêchent les insectes d'atteindre les jeunes plants. On conseille aussi de semer les plantes dont il s'agit en plus grande abondance, afin qu'il en survive assez, après l'attaque desChrysomêles pour qu on n'ait pas à en semer de nouveau. ' Le meilleur insecticide contre la Chrysomèle à lignes noires paraît être une solution de 4 ou 5 livres d'arsénicOe de plomb dans 60 galions d'eau Cette solution a pour effet d'éloigner les insectes et d'empoisonner ceux qm se nourriraient des feuilles qui en seraient recouvertes.— Du reste on pourrait aussi se contenter, lorsque les plants sont encore humides de rréée de répandre sur les feuilles un mélange de poudre de chaux éteinte à l'air et de soufre. Seulement, U faut avoir som de renouveler cet endui protec- teur dès qu'il disparaît de façon quelconque. Enfin, l'automne, on nettoie bien les endroits où l'on cultive les plantes dont nous parlons ici, en enlevant tous les débris qui y restent après qu'on a récolté les citrouiUes, melons et concombres. Les Chrysomèles devront alors aller aiUeurs pour leur hivemement, qu'elles auront moins de chances — 23 — de passer heureusement. Par là, on pourra voir diminuer d'xme amiée à l'autre leur nombre et leurs ravages. GALE DE LA POMME DE TERRE.— Potato Scab.-Oo«poro aea- lie» Thaxter. Cette maladie, causée par un bacille (champignon microscopique), s'attaque à la peau des tubercules, qui prend une couleur brune, se durcit' se crevasse, et lais- se se détacher des fragments. Il n'est pas besoin de dire que des tuber- cules, défigurés par l'aspect chancreux qui caractérise cet- te maladie, per- dent toute valexur commerciale. Il ne peut être question de gué- rir des tubercules affectés par la ma- Ce qui est nécessaire, c'est d'enlever des tas de pommes de terre, Fig. 23.— Pomme de terre atteinte de la Gale. ladie. aussitôt que possible, tous les tubercules atteints, pour empêcher la maladie de se communiquer aux autres. Le champignon, en effet, se propage par des spores ou germes en poudre fine, et le shnple contact avec im tubercule malade peut contaminer im tubercule sain. Telle est k précaution à prendre lorsque l'on observe que la maladie existe sur les pommes de terre que l'on conserve. — Il faut détruire tous les tubercules infectés. Mais il n'y a probablement pas de danger à les faire consommer par les animaux, après les avoir soumis à une cuisson parfaite. Pour empêcher la maladie d'atteindre les récoltes suivantes de pommes de terre, voici les précautions à prendre: 1° Si l'on a récolté des tubercules galeux dans un terrain, il faut abso- lument cesser, au moins durant un certain temps, d'y planter des pommes de terre: car il est certain que le sol peut rester infecté par les germes de la maladie durant plusieurs années. 2° Si l'on a constaté l'existence même très restreinte de la Gale dans sa réserve de pommes de terre, on doit, avant de les mettre en terre, laisser tremper les germes durant au moins 2 heures dans une solution de forma- line (1 once pour chaque "2gallons d'eau").— Il serait sans doute plus simple, et absolmnent sûr, de se procurer des tubercules très sains pour la plan- tation. 1 1 i i f i: i ^ i i il !' . i 1 1 *) '■ i ■ I! i' I I i i — 24 — terrant. patate).-Powdeiy 8cab.-Sjmgo»pora avb Cette maladie, dont l'existence a été constatée cm «««z-- a •>_ d», ph.^ o^nté. de U p,o™„» d, QuéCîSlSrS itS^ C'est tin cham- pignon qui s'é- tend sur la sur- face des pom- ïnes de terre. Ce sont d'abord comme de peti- tes verrues, rem- plies d'une pou- dre verdâtre, et qui en se rom- pant forment des plaies sè- ches, noirâtres, à bords relevés. Devenues assez nombreuses et se rejoignant, _- . - ces plaies sont Fig. 24.-Pomme de terre atteinte de la Gale poudreuse f '* ^^ ^^ K»" U Gale poudr^TSTu OA oH^-L'"' P^<* t d^ttaguer sûmnent on vœt qu'a ^ (aeUe de disti^er I^ de"°"^:âtr-ur^°SS-^"™' f«Uité «,it par le citait de tlS» «iT^drrubeSr'T de., «»t par la p„;,adére contenue 6^ ,ea gJ^Z tl t^ ge^ --26 — de la maladie: le vent, les oiseaux, les insectes, les outils, les sacs peu- vent répandre ces gennes de tous les côtés. I S**] ^f^ïJ^^^ent très facUe de combattre indirectement cette terrible maladie de la Gale poudreuse, à l'aide de deux précautions très simples que te» mtéressés seraient bien imprudents de négUger: 1» Il faut n'employer pour la plantation que des tubercules absolument sains et provenimt de tMw^ où la maladie n'existait pas; 2» 11 faut planter les pommes de terre en des terrains où il n'en a pas été cultivé dans les 10 années précédentes. SLiof ^W"* partout ces précautions, la Gale poudreuse cesserait a exister dans la Province. Quand l'on constate que sa récolte de pommes de terre est contaminée, f^ Î!?S ^T"! "*'^'' P°^ l'engraissement des porcs, après avoir soumit les tubercules à la cuisson, qui détruit les germes de la maladie. ^Mant aux épluchures de tubercules malades, il faut les brûler aussitôt ?«iT '®F°"'"®'Ï^P^^®''^''°"*'^™^a*>o^'-^» l'on n'est pas absolument ^assure sur la condition des patates que l'on doit employer pour la plan- jAiion, on doit les désinfecter avant de les couper et de les mettre en terre, 1 ^ J^ *,®^' ^^^^^ ^^^ 1^^"^' ,n»^^''°f'^'-^''5?°'^ "ly® ^'""^ ^* ^ redouter la présence du Puceron du iZf^u^ ^"?^ ?'' ^^ '^^P^' ^ f^"* ^^oi^ ^^^' l'automne, de ramas- ^ voif on rVT •'' ^^^^1' ^" «hou.-Lorsque, dans la couche-chaude, mett^eî i^! ^ T^ ''^* ^^^^f""'^ P^^ ^^ Parasite, on n'a, avant de le^ a nlHi?i! ' '^'^ Jj, P^°f ^^' '^^'^ "^^ '«^'^^'^^ de savon d'huile de baleme (.1 partie de savon, 8 d'eau). Fig. 26.— Puceron du chou. A gauche a forme ailée; àdroOe, la femelle sang aUes (Grandeur naturelle, et tort grossissement.) — 27 — Pour ce qui est de la lutte contre les Pucerons déjà installés sur les choux et navets, il faut observer qu'il y a intérêt à l'entiepiendre le plus tôt possible, à cause de leur multiplication si rapide.— Une pulvérisation d'une solution de savon quelconque, 1 livre dans 3 gallons d'eau, détruira les parasites, mais à condition que l'opération soit faite sans épargne du liquide, contre lequel leur enveloppe "cireuse" pourrait protéger les puce- rons.—Plus EÙnpIement encore, lorsque l'on dispose d'une pompe à forte pression, un jet d'eau lancé de temps à autre sur les légumes délogera les parasites et les tiendra sûrement en échec. a, punaise des courges; b, sa nymphe. (Fort grossissement.) PUNAISE DES COURGES.— Squash Bug.— A.uwa tristis Deg. Cet insecte, qui s'attaque aux citrouilles et courges, ne se montre heu- reusement pas en abondance tous les ans, dans notre Province. C'est une punaise de forme allongée, longue de ^ de pouce, de couleiu: brun foncé en dessus et jaunâtre en dessous. Un bec pointu lui permet de sucer le suc des plantes. Elle répand une odeur désagréable. — Quand les citrouilles ou courges commencent à "coiffir", si l'on voit ici et là une feuille qui se fane et s'alanguit, c'est l'indice de la présence des Punaises des courges. De grand matin, on les trouverait abritées dans le voisi- nage sous des mottes de terre ou des déchets quelcorques. Dans notre climat, les Punaises adultes passent l'hiver au bord des bois, sous des feuilles ou autres débris, et font leur ponte le printemps sur la face inférieure des feuilles des citrouilles et des courges. Les œufs, jau- nâtres d'abord, noirâtres ensuite, éclosent au bout d'une ou deux semaines. Les jeunes larves sont d'abord rouges et vertes, puis deviennent noires et vertes. Se pressant les unes contre les autres en dessous des feuilles, elles en sucent la sève sans interruption et les font bientôt faner. A la fin de 1 été, elles se transforment en insectes adultes, qui, eux aussi, aspirent la sève tant que les feuilles ne sont pas atteintes par la gelée. On comprend que, lorsque beaucoup de feuilles sont exploitées de la sorte par ces para- sites, la nutrition de la plante peut en souffrir notablement. Poiu" combattre cet insecte ennemi, il faut d'abord examiner de temps à autre le dessous des feuilles de citrouilles et de courges, et détruire les groupesd'œufsquel'onydécouvrirait.—Pourfaire périr les jeunes qui seraient déjà éclos, on aiira recours à une pulvérisation d'émulsion de pétrole (10%, dans l'eau de savon).— Quant aux adultes, il n'y a autre chose à faire, pour Hîî'lliii Pi- M i ! IT,!- :!;!i|!: ■^^ L'insecte passe l'hiver à l'état c chrysalide ('°e"t(vu dubout des Crucifères, choux, navets, etc e de chou Oiio1ni»>o ;^. \ , '. irFig.28.- M H„ ■^TkT'' T u "^i?"' *• ''"«"^ (^» du bout des Crucifères, choux et du côté); c, lichemlle, BUT une feuille de chou n,.«l^. • ^"""*. — ..-v», «w àmo.tédévorée;rf,«achVy8«;iide8,i^^ndue^ Quelques jours après, les petites Le tout plus ou moHu, grossi. chenilles écloseut de ces oBufs dévo- survivre à 1 hiver et de recommencer sa vie active i'ïnnée suivante. ^ Pour nous aider dans U lutte contre cee chenilk» dangemwes nou. avons heureum^t le concours de plusieurs insectes ^STfo^M^Ï S^'-4i°^t±.TÏr^ ^'^^ -^^ •* développent daS ff iX neur^i, de temps à autre, on examinait attentivement les chou» W navets, etc., on apercevrait au revers des feuiUes les œufs dn ZuZ,^' qui y sont fixés, et U serait facUe de les écraser mS Sa n W nS^- ^^^^ quand l'on cultive les choux et navets un^u en^^d-£e te^'^oT que l'on mdique pour empêcher les rava^ du Ver à chou cW knS sation au vert de Paris (1 tiers de UvreTu barU d'eau) ou deT'l^ï?7 ?" plomb (2 ou 3 livres par baril d'eau). U faut aSr2 oi^l'^^ï* ZZ M^T ' ^î- "•"*^°"' P°"' ^"'«"« puisse X4a^ LtdS choux. Il faut apphquer ce préservatif dès le tout jeuu. âge di nW. !î "JZ^'^^'o;^"''?"^ '' *^"'' ^'" ^'^«^* ^^ '^^^^' ik^ienT à moitié "pommer", le'dange^Tes insecS p'SSir^t i^'Tu ï^^^ de les arroser de Uquides insecticides. ^ ' ®* '' »» ^ » Pl"« ^^ -JweS^'^'^' (9am.eton).I^teGrul«.May.beetles,June-bugs. «. iJ^ ^'f entendu, dans les chaudes soirées de l'été, ces gros "barbeaux" se jeter violemment sur les fenêtres éclairées; qui ne 1« a vSIntr^^Tes fenêtres ouvertes et voleter bruyam- ment près du plafond? Ce sont de robustes coléoptères, et les Vers blancs— qui exercent leurs dépré- dations sur les cultures de fraisiers, de blé d'Inde, de pommes de terre, etc.— ne sont autres que leurs larves ou chenilles. Ces larves, blanches et à tête noù-âtre, atteignent jusqu'à IM pouce de longueur. L'insecte aduite est lui-même long de 1 pouce, de couleur rouge foncé, et poils jaunâtres. * '* P°^*™* *'°^^^'^ ^« 1°»^ ^o,,,^ ^f ^^°' ^^rf *^ "*^®" ^® ^'^^' ^^ ïe sol même, restera là durant nl^t^ r ^' ".ff .»«?t«^ent et vit aux dépend des racin^Ss J^^celi^iTr "^''^ ^"'' f °^ ^' ^ P^^* ^« ^^^i«^' d« blé d'Indu ^■;h« fv T^ «*^,f PPaft^H on peut généralement attribuer la catas^ tro.Ae à 1 action des Vers blancs. Quand ils sontiassez^ombreux d^ Fijs. 29.— jd droOe, l'insecte adulte: à gau- che, la chenille ou Ver blanc. iîilii ii !^S| ' — 30 — n»»e», de blé d'Inde, etc.— Quant à l'insecte adultA il W»r»!^i.!cl /...♦ ^^\°^ transforme un terrain gazonné en champ de léJun^ W i^ÏT^"" ^ ^^°^ •^"•^ »'« Ver» blancs. PouTZ débSïZ Ss à U Za.« r?*i'?^°"'^' '"î*^"" d'automne ramèneST^; !?^8 la d;nrl7'n^,V Î^TÏ "^^P*"" •'«''position au grand air, . laThamio et font £ J 7 1-'^''°'"; ^"^ "'''^'«"'^ «"^^««t volonti la cnarruo et font alors des festins mémorables.— De même des nowni Dance a leurs dépens et les détruiraient en grande, partie. imeotes adultes «ir 1» arbre» ménie.. recueiue, la nuit, nu «.. J^^i'^'^T^^ °" FH'DE.FER.-Wirewonns.-^j^rùrfe. 1^ msectes coléoptères auxquels on donne le nom de "taunini." ~nt ceux qui, placés sur le doe, acddenteUement oSTon joSTd; * faculté de se bander pour aii dire comme un ressort, et d'ezécul de la sorte im saut asses con dérable qui les remet sur paiU A l'état adulte, leur rtle n'a p d'importance; mais à l'état larvai ou de cheniUes, ce sont des insect fort nuisibles. Ces chenilles, que l'on nomn "vers taupms" ou "vers fil-de-fer^ portant trois paires de pattes pri de la tête, ont une apparence com< et sont de couleur bluiche ou jai nâtre. Leur longueur va de ^ d pouce à 1 pouce. Vivant dans 1 sol, elles y perceront les grains d «TJn~*~ j — -""». •"•■- gruwMwmem;. blé d'Inde et des céréales, au noin Zi ^^''' ^'^î'' ^^T"^^^' l'ensemencement. En outre, eÙ^rS ront les racines des céréales, et s'attaqueront aux pommes de terre i^t premiers temps de leur existence. On dit qu'elles ratent dans le s^ t^J^A — ^.'"f, *»"P»M et leurs chenilles (grandeur natureUe et fort grossissement) »ottlture d* OMhé tout les feuilles l'ornement, légumes, il arrasser, il p(Hmnesde nt les Vers ad air, soit '< volontiers 3 porcs qui aient bom- poiur lutter au sol ne a nuit, les 9(e< man- upins", ce sent de la lour *hiifj d'exécuter les consi- ur pattes. > n'a pas ht larvaire e insectes i nomme J-de-fer", httes près ce cornée ) ou jau- de ^ de dans le ptdns de au point M ronge* 3, navets lient les 18 le sol -81 — J^a^jjMxi«lu'à cinq aimées, avttt de s'élM»^ n n'niste ^ère de moyens efficaces de hitter diractement contre les ISI^^"^' 7°^^ 1~ conseils les plus recommandables pour les empè- chada moms de causer beaucoup de ravages.-Des labours et des hersages repetes,vers I automne, détrum)nt beaucoup de ces insectes à l'état de rT*~u °° r^^^f ""* P'""®' ^^ *'°n y cultive aussitôt des céréales ou des légumes, cela fait trop bien l'affaire des Vers taupins: comme,«! ^et, c est dans le terram gasonné qu'ils se développent, ils so trouveraient tout rendu» pour vivre a^x dépens des cultures d« cette sorte que l'on y pratiquerait. Il faut plutôt, dans ces prairies nouvoUement relevées commracer par cultiver du trèfle ou du sarrasin, plantes qu'ils n'attaquent pas ordmatfement.— On ne corseille pas l'emploi d'insecticides sur le sol lui- S«roU^"'''' "^V®' P°"5 attfintlre et faire périr les insectes eux-mêmes, U Chapitre IV Dans les Prairies et les Champs PTJNAISE DESCÉRÉALES.--Chinch Bug.-Bii«ms te«cop(m«Say. t «wecte, qm fait beaucoup de ravages dans les États-Unis, peut à peine jompter parmi nos insectes nuisibles. Il ert bon toutefois de le P« %^i;ii.'""^'P"'^*^= •«^'^*« «* '«'« (*^ Z^f^lu, pied de u»U tUqué i ! i^iii' — 32 — coDiiâttre, en cas de M multipUcatkn toujoun poHiUe rf>t>« nos ohi cultivés. C'est une punaise, longue d'un fiede pouce au phis, noiie, avec de pi ailes blanches se recouvrant l'une l'autre, au repos. A l'état de larve, n'a pas d'ailes, et sa couleur est alors rouge vif dans le jeune âge. passe l'hiver boub des débris végétaux quelconques. Au printempi première occupation est la ponte des œufs, qui sont déposés sur les hk ou à la base des tiges. Chaque femelle peut pondre jusqu'à 200 c Il y a encore une ponte en automne, et l'on peut imaginer que le peupl< Chinch-Bugs finit de la sorte par être assez nombreux. La Punaise des céréales s'attaque d'abord aux feuilles des cért et du gazon, au point que, si elle est en nombre, les champs où elle a vaille paraissent comme avoir passé au feu. Suivant la saison, elle vo^ d'une espèce de grains à l'autre, pour finir par le mab. Mais, chose sii lière, bien qu'elle soit ailée, c'est "à pied" qu'elle effectue ses migrati et cela est fort heureux: car il n'y a guère d'autre moyen de lutter co cet insecte que de l'arrêter dans ses pérégrinations. En effet, qiian est établi sur l'horbe ou les céréales, il n'y a rien à faire, durant l'été, i l'y détruire. Mais, d'autre part, il y a lieu de mener contre ce fléau une hitte i recte. Par exemple, l'automne, on traitera par le feu les terrains gason surtout le long des clôtures et des chemins, si la Punaise des céréales paru établie. De même on brûlera tous les déchets de mate, tigtj dt feuil On fera un labour très profond. Par ces procédés, on débarrasse un cha de ces ennemis au moment où ils y avaient préparé leur hivemement. Si l'on constate que les grains d'un champ sont l'objet d'une atta< sérieuse, ce qu'il y a à faire, c'est de labourer profondément, de herser a soin, et d'y planter des pommes de tene, etc. Pour empêcher les Chinch Bugs de pénétrer dans un champ, on rec< inande de tracer tout autour im sillon de terre bien ameublte et ausc pic que possible. Les insectes ne pourront le franchir. Si, de distance distance, on creuse \m trou d'environ un pied de profondeur dans ce sill les insectes s'y accumuleront et il sera facile de les y écraser ou de les fs périr par le pétrole pur.— Ou bien, conseille-t-on encore, on répand aut< du champ à protéger une ligne de goudron, de la grosseur d'xm doi Pour entretenir une barrière de ce genre un mob durant, on dit que dépense serait d'environ $2,00 par longueur d'un mille.— Enfin, les parasi sont-ils déjà nombreux sur le bord d'un champ de blé d'Inde, on les détni en grande partie par des pulvérisations d'émulsion de pétrole (à 4%) de savon d'huile de baleine (J^ Ib. par gallon d'eau). iliii^ nos olumps r«o de petit» le larve, die e Age. Elle intemps, n JT lee racinee k 200 œufs, e peuple des des céréales [i elle a tra- elle voyage shose singu- migrations, itter contre t, quand il l'été, pour I hitte indi- s galonnés, 'éréales y a : àt feuilles. ) un champ nent. ne attaque berser avec on recom- et aussi à listance en 18 ce sillon, ie les faire tnd autour i'im doigt, dit que la s parasites es détruira [à 4%) ou -88- CHARBON DU MAI8.-8mut of evm.-UMaço um (Beckm.) Uni. LM germes de cette maladie peuvent se trouver dans le sol ou diUM kl grains eux-mêmes de blé d'Inde. Ils se développent dès U germin». tion des grains semés, et produisent des filament» qui traversent les tiges et envahissent à la fin les tissus des fleurs et des grains, pour les réduira en une poussière noire— qui se compose des germes destinés à reproduire la maladie, et qui se répan- dront dan» le sol à plus ou moins de distance. Quand le sol est une fois infecté par ce champi- g^ion, il reste— dit-on— infecté durant huit ans, c'est-à-dire que le mais que l'on y sèmerait, à quelque date que ce soit pendant huit années, serait attaqué par la maladie.— On regarde les champs abondanunent engraissés par le fumier d'étable conune plus favorables pour le développement de cette maladie sur le mais. Voici les symptômes de cette maladie char- bonneuse. Les fleurs du sonunet de la tige et les tiges elles-mêmes portent çà et là des tumeur» volumineuses (qui peuvent avoir jusqu'à plusieur» pouces d'épaisseur) et ressemblant à du char- bon. Souvent aussi les épis eux-mêmes sont gonflés par places et portent dea tumeurs du même Bwu». Dans ces tumeurs se trouve une poudra noire^dont les grains sont les germes qui produiront ailleurs le même cham- pignon en se développant. Même les feuilles du mab sont parfois atteinte» par la maladie. Dès que l'on s'aperçoit de l'existence de U maUdie, il importe de coupe- aussitôt toutes les tiges qui sont déjà infectées, avant que les tumeur» mûries ne se déchirent et ne laissent échappw les germes (ou spores) qu'elle» contiennent. En s'empressant de la. sorte, on réussira peut-être à empêcher ta contamination si longue du sol. Ces tiges coupées doivent être ou brûlées ou données aussitôt aux bestiaux comme fourrage vert. Si l'on a le moindrement sujet de redouter l'attaque des cultures de mais par cette maladie, U n'y a pour l'empêcher qu'à plonger les semences de m^, avant de les semer, dans une solution de sulfate de cuivre à 1% dans l'eau chaude. Avant de faire sécher les grains réunis ensuite en tas on les saupoudre de chaux. Au bout d'une demi-heure, on étend les grains' on les laisse sécher durant la nuit, et le lendemain on les met en terre dans les meilleures conditions. Fig. 32.— Epi de mab »tU- qué par le Charbon. '^i,- I iiii!!ir !|J. 1 . . ■ ■ ! ' / 1 . : i ! ■ 1 : j; 1 1 i%'\: — 34 — ÉraRVIÊRE ORANGÉE (Bouquet rouge). -Orange Hawk^ DevU'8 Paint-brush. Pamt-bru8h.-HÛTa««m atTaniSTLiim nî«H- ^«^"^^ ''"^^' ^''^^ ^ *'8^ ^^^"«« ^"i portent,à un ou d pieds de hauteur, une douzame de fleurs rougeK)range, peut faire un effet sur les plates-bandes du jardin. I^ dans les champs, et à l'état sauvage, eUe ii un rôle déplorable. .Son feuillage abonda tout ramassé près de terre, fait périr tout qu il y a d'herbe. Se reproduisant avec ra dite, grâce à l'abondance de ses graines aux courants qu'elle lance de tous les côl elle finit par s'emparer entièrement des t rains où elle s'est emplantée. Le suc de ce plante est laiteux et amer. Elle est donc juste titre rangée parmi les herbes nuisibl et il n y a que les moutons qui la mangent a^ plus ou moins de zèle— pourvu qu'elle ait ( aoondamment aspergée de sel. Dans les pâturages pierreux, l'Epervière pa Fig.33.-Epervière orangée. P^^ /^^ difficile à détruire. On en vienc H««« Ho ifi iK u P°"^*f^* à bout, en y épandant du sel, à ^J^ 18 Ibs par perche carré. Si en même temps on y étabUt c moutons, qm mangeront tout, sel et Épervière. le succS est Msuré d«, «rri^^î prain^, on les débarrassera de l'Epervière par des binag dœ 8arclag«i et des rotations rapides de cultures.-Ses racines étant courS elle s arrache aisément, et les enfants, excités par quelque système dS Uhon, poun-ment l'enlever en grande partie avaït la prïïSn d^ grame.-Une fois le fom coupé dans une prairie infestée de l'Epervière faut domier un labour léger, puis rouler etherser. Dbc joiÏÏ apSTereâ soi^é; contmuer les binages de temps à autre, jusqu'à rïïoW do^ un labour profond à la fin de la saison; Variée ^vant^ S^ t^ d Inde ou de plantes sarclées; puis, fumure du sol, semence de trèfle et . fom Moyemiant quoi, on sera débarras^, dans sk prairie^nleuîeme Sf l'nn'^^^'.'"'^/r'^, du chiendent et des autres m;uvTisS h^^ terrain à Epervière orangée: car, une fois introduite quelque part et si r iadis: Cec Lsn5f iSr^iî^"'^^''^**'''^"^.'*'^'*^' '''^'e'«' l'orgeetl'avoine. On - estim jusqu alOOmiUions de piastres le donmiage amiuel qu'eUe cause aux cvïti Ji il! Hawkweed, t. in ou deux ûre un joli din. Mais 9, elle joue abondant, rir tout ce avec rapi- graines et les côtés, t des ter- ,c de cette st donc à nuisibles, ngent avec ille ait été ^ère passe n viendra 11 sel, à la itablit des iré. $s binages, it courtes, ne d'ému- ion de la •ervière, il 8, hersage e; donner re de blé *èfle et de seulement îs herbes, domier le t et si on tes et de lis: Ceci- 1 H estimé MX culti- -36- vateurs des États-Unis. Quand on voit les jeunes céréales JHunir ou brunir, se plier . même se rompre, et orter au bas de la tige de petits boutons ressemblant à des grames de lin: on a là les signes du travail de la Mouche de Hesse. L'insecte adulte, de couleur noirâtre, a deux ailes; il est la moitié plus petit qu'un moustique ordmaire. Il pond au delà d'ime centaine d'oeufs rougeâtres,le printemps et à la fin de l'été, sur le dessus des feuilles des céréales. Les petits vers blancs qui en Fig. 34.— Le naàle de la Mouche de Hesse. (Très fort sortent au bout de 4 jOUrs ^««ment; Ja candeur naturelle n'est que de ^ vont se fixer près des nœuds , , , " , de la tige, sucent les sucs de la plante, rongent le tissu tout autour de latige et arrivent de la sorte àla couper complètement.— C'est dans le coUet du blé d'hiver et dans la gaine de la première ou de la deuxième feuille du blé du printemps que l'on trouvera à l'œuvre ces petits vers blancs.— Vers la fin du mois de septembre, la peau de ces larves ou petits vers blancs se durcit, et ils prennent l'apparence de grames de lin", ce qui est pour amsi dire leur tenue d'hiver. Au mois de mai suivant, de ces "grames de Un" il sort de petites mouches, qui ne tardent pas à déposer leurs œufs sur les feuilles des céréales nouvellement sorties de terre. C'est la génération du printemps, qui sera remplacée plus tard par celle de l'automne (destinée à subsister durant l'hiver). Si l'on avait Ueu de craindre l'envahissement de ses céréales par la Mouche de Hesse, il faudrait d'abord semer le plus tard possible le blé d automne, pour lui permettre d'échapper à l'attaque de ces insectes, dont le danger n'existe guère que durant une semaine.— Comme la génération d hiver reste en grande partie dans le chaume, à l'état de "graines de Im dont il a été question plus haut, on coupera ses grains un peu haut, puis on brûlera ou l'on enterrera profondément par un labour les chaumes, par quoi 1 on fera périr grand nombre de larves.— Quelques-uns conseiUent d établu- au mois d'août des lisières de terrain semé en blé, autour des champs où l'on doit cultiver le blé d'hiver: les insectes y feront leur ponte, et 1 on enfouira le tout par un labour profond. Etdela sorte sera préservé plus ou moins le blé semé plus tard.— En tout cas, U paraît sûr que plus le sol est lihifH' il il* t i ifWi •:'• II, m \' i'. i! 10' - 36 - riche et bien préparé, plus les races de grains sont ^igouTeuaeB nh croissance se fait en bonnes conditions; et moins l'on ^iTà^iS ^^ de la Mouche de Hesse qui, heureu^meit neTartît^^ grande importance, comme msecte nuisible, dans la province de Québe MOUCHERON DU TRÈFlil^over Flower-midge, Clover vaidgp.—Dasyneura leguminicoUi Lint. Si l'on s'aperçoit que les "têtes" du trèfle se déve'oppent mal d nent comme ratatinées, perdent leur couleur normale, uïïenlclis! petite mouche, tite que gén ment on ne la r que même pas n'a qu'un 12e d< ce de longueur moitié antérieu noire, l'abdome rougeâtre; ailes cées; pattes Ion — Dès que les du trèfle sont W mées, le Moud (iSfo'fi^^attT '" ^'*"" "• '''^*'*'' '^^'^' '■ « ••-- £ tT^iâs ^t bien une longueur de. ... un 100e de pouce. DeSitqrS's^î petit ver sans pattes, de couleur rougeK)range, et qui &dt dm attei IwZ^r ^\T 'S' ^ir'"''' ChWSf(;espeti^S^Staut Ijme des fleurettes du trèfle, et s'y nouirit de la^ve qui s'y trouve pomt que la grame et le pétale de la fleurette ne se dévelopZr ^elques-unes des fleurettes peuvent échapper au désastre; mC. ( S^^''.^«.^T ^" *'*^".^" P'°^"^^ P«« d« graines-vérs^e^o juiUet, les petites larves se laissent tomber sur le sol, et y subissent temsformation jusqu'à l'état de mouche ailée. Et œla J p^^ 1 f^on, que cette ^onde génération de mouches se produit jSeme fait sa ponte, d'où sortent de petits vers nouveaux qui vivent aux dS d^ fleurettes, pour choir sur le sol quand le trèfle ^t m J S sTL^S SJtS^T"''''*-?"^ ^^^^^ *'^°°«' ^'°û «°rti^°^t a^ bon moment prmtemps, les moucherons destinés à perpétuer la race fr^fl« mL* ^^ ^^ ^"^f" ^ ^'^^"^ ^^ '•adages du Moucheron trèfle^ mais on y arrive toutefois par voie mdirecte.-Dans un champ i^Srif • ^"^f ""?* ^^ *?^"' ^ ^*"* ^« f*"«^«^ à titre de fourra^^ nuheu de jmn: les larves du Moucheron encore trop peu avancéeTpé^ I — 37 — jsee, plus le à souffrir d( ra!t pas avo: B Québec. nwmae que sécheront les fleurs du trèfle coupé. Et la seconde récolte lu trèfle naura nen à souffrir de l'insecte nuisible.— Dans un champ où Je mil est mêlé au Trèfle, on "rase" le tout de bonne heure, au mois de mai. ï ï*^fl *^^® ^°^"® ^ Moucheron est prêt à faire sa ponte, les têtes Clover Seed-P^'*??"® ^® ^^* P*" «^«ore en éta*. de recevoir les œufs, et mûrissent fensuite tranqmUement. Ici encore la seconde récolte du trèfle sera à t mal, devien-i *°" T- ^^^ attaque, parce que la première génération du Moucheron n accuser une *^* P^" ^^^ laisser d'héritiers, iiouchc, si pê- ne générale- a ne la remar- ^me pas: elle ml2edepou- mgueur. Sa mtérieiu* est abdomen est re; ailes fon ttes longues lue les têtes le sont for i Moucheron lur y déposer IX œufs ova- ages, et qui œuf sort un ar atteindre installe dans ' trouve, au )ppent pas mais, dans s le mois de bissent leur Bse de telle ustement à 1 nouveau y aux dépens 'y installer tnoment, le ^ raTIT BARBEAU DU TRÈFLE (Rongeur de U racme du trè- fle;.—Clover Root-boTer.—Hylaatinua obacurus Marsham. On voit bien parfois les plants de trèfle se flétrir et mourir; mais nen peu de gens connaissent.la cause du mal, qui est un coléoptère de si jetite taille, un 8e à un 12eMe pouce, qu'on ne le remarque pas. Il est ie_couleur roux-brun, cylindrique, velu. Après avoir bien tranquille- ment passé l'hiver dans les galeries qu'il a creusées dans les racines du trèfle, ce petit coléoptère y dépose des œufs en mai et juin, et s'envole pour aller en déposer d'autres sur le collet, ou au dessous, de pieds de trèfle qui ne possèdent pas encore de colo- nies de l'insecte. Une se- maine après, ces œufs éclo- sent, et les petits vers blancs qui en sortent, à tête brunâtre et sans pattes, se mettent à gruger dans la galerie même où ils sont nés; puis, bientôt, ils creusent à leur tour et icheron du champ où a^ vers le es périront - Fiç. 36.-Le Petit Barbeau du Trèfle (à gauche, très PO^^SSent l'oUVrage plus loin pxjBsi; à droite, ç-andeur naturelle).— Racines montrant dans les racines. Ils subis- le^galenes creusées par le Petit Barbeau. „„+ là t^,,*^ i °"""- . . „ , . ^'^t là toutes leurs trans- formations, et vers la fin de l'automne ils sont passés à l'état de coléop- tèr^ ailés et parfaits. Ils ne s'éloignent pas pour cela de leurs retraites profondes. Mais, tombant en léthargie, ils y passent tout l'hiver, atten- dant le prmtemps pour en sortir, pour faire l'essai de leurs ailes et aUer fonder des colonies nouveUes sur les plantes de trèfle où leur race n'existe pas encore. - .^ .f t admis qu'un pied de trèfle attaqué par le Petit Barbeau est perdu : il en mourra tôt ou tard. Et l'on comprend bien qu'il n'est pas posai- iilliiii;; IJMJlPl I ' 1-i 0''^ i'i mt t i -38 — bk de lutter directement contre cet ennemi de si petite taîUe. — ^n est oep daat facile, par voie indirecte, d'éviter les ravages de l'insecte. Coin oe n'est que la deuxième année qu'im champ de trèfle souffre de ses attaqi il faut, si l'on a lieu de les craindre et après la récolte du trèfle, labou le champ : les racines exposées à l'air et au soleil se dessécheront et avec é périront la plupart des larves ou vers qui les habi^t.— Comme, d'au part, le trèfle des pâturaget paraît n'être pas attaqué par le Petit Barbe on n'aurait guère à souffrir de cet ennemi, si l'on s'astreignait à une so de rotation où la première année on ferait la coupe du trèfle pour la gra et le fourrage, et, la deuxi^e, on soumettrait le champ au pâturage, p au laboiu:. — ^Mais en aucim cas, dans une région infestée par l'insecte d( nous venons de parler, il ne faut cultiver le trèfle en un champ plus que éi années consécutives sans observer la rotation indiquée. ROUILLE ou NIELLE DES CÉRÉALES (Rouille noire, Rou commune). — ^Black rust of grain. — Pucdnia graminis Pers. Cette maladie parait exister dans totis les pays où l'on cultive céréales, et l'on estime parfois à cent millions de piastres les pertes qu'« cause annuellement sur toute la terre. — ^n j bien des espèces de Rouilles, qui s'attaqw à diverses plantes. Celle des céréales, de nous parlons ici, se présente sous la forme pustules jaunâtres, en lignes plus ou moi allongées, deveflant noires à la fin, ç se développent sur les tiges, les feuilles et qu quefois les balles des épis. Quand la saison est pluvieuse et chaude, maladie prend une extension considérai) empêchant le grain de bien se former et grossir normalement. Il arrive parfois q l'épi se courbe prématurément, la tige mala n'ayant plus la force de le supporter. Les taches jaunâtres ou noires qui cons tuent cette maladie représentent une espèce mm champignon qui, avant de se développer s I iLH. Ï6S céréales, passe la première période de s( \ existence principalement sur l'Épine-Vinet . P^-^-i^l^ ^fL,^^ifi à'iLvoine{Berberisvulgaris L.) Cette plante est i mfçctés de la feouUie. arbrisseau épineux de 3 à 8 pieds de hautei qui produit un fruit rouge ou brunâtre en grappes, et qui croît près d torains cultivés. Le champignon se développe, le printemps, d'abord s la face supérieure, plus tard sur la face inférieure des fetiilles de cette plant en petites taches jaune-orange, où apparaissent ensuite de petits poin -39- lestoepen Conmu 8 attaques B, labourei t avec elle; le, d'autn t Barbeau b ime sorti r la graiiu urage, pui: usecte dont squedeu] ne, Rouille cultive les tes qu'elle e. — ^n y 'attaquent des, dont forme de ou moins fin, qui 38 et quel- shaude, la isidérable, aer et de rfois que se malade ui consti- espèce de opper sur le de son ift"Vinette } est un I hauteur, ) près des abord sur te plante, its points noirs. De ces taches ou petites excroissances s'échappent des milliers de gennee (spores) en poudre fine, que les vents dispersent dans toutes les directions. Ceux de ces germes qui atteignent les céréales produisent sur les feuilles, les tiges et les balles des épis de petites taches soulevées, généralement disposées en lignes, parfois isolées et arrondies, jaxme-brun, passant au noir au temps de la récolte. Decespustule8sortent,enpoudre fine coideur de roiùlle, les germes ou semences de réserve, qui résistent aux plus grands froids, et recommenceront après l'hiver l'existence du cham- pignon sur l'Ëpine-Vinette. Bien qu'on indique des formules de pulvérisations pour combattre la Rouille, ces procéda ne paraissent pas pratiques pour traiter des champs atteints par la maladie. — Comme procédés indirects de lutte, il faut indi- quer d'abord la destruction de tous les plants d'Êpine-Vinette qui peuvent se trouver dans le voisinage des cultures; il n'en faut pas tolérer non plus dans les jardins. Ensuite, il y a lieu d'éviter de semer des grains qui proviendraient de céréales qui ont souffert de la maladie. Enfin, on devrait s'abstenir de renouveler une culture de céréales dans \m champ où l'on a constaté l'existence de la Rouille, parce qu'il s'y trouve probablement quelque résidu portant encore — même après l'hiver le plus rigoureux — des germes du champignon, par lesqueb la maladie pourrait contaminer les graminées que l'on y sèmerait. Fig 38. — Sauterelle à cuisses rouges. SAUTERELLE.— Grasshopper, Locust. — Melanoplua femur-rubrum Harr. (Sauterelle à cuisses rouges) ; Melanoplua bivittatus Scud. (Saute- relle à deux lignes blanches). Les deux espèces de Sauterel- les ci-dessus nommées sont les plus communes et les plus dommageables dans notre Province. La première (Fig. 38), longue de 1 pouce, a les jambes de derrière de cotileur rou- ge; la seconde (Fig. 39), de forme trapue, se reconnaît à la forte ligne blanchâtre qui court de chaque côté de son dos depuis les yeux jusqu'au bout des ailes supérieiues. C'est à l'état d'oeufs que les Sauterelles passent l'hiver. Êclo- sant au printemps, les petites adidtes, mais elles n'ont pas Fig. 39. — Sauterelle à deux lignes blanches. larves ressemblent aux Sauterelles encore d'ailes. Dévorant la végétation, elles croissent rapide- ment, jusqu'à faire éclater et tomber la peau qui les enveloppe: c'est ce que l'on appelle les "mues" de ces insectes. Il y a jusqu'à quatre mues de Il fini i — 40 — SSwrteTî,S ^^2^°?** T *¥°°^' ^°*^* l'extrémité est poui Ptoir Ï^^SSi'l'Z'"' " T^ "■* PO» P* tout» l'avoiM. QumdSiS^ l»«icoup le, céréales, surtout le bU <*»mp de S^eS.^ I^d n<^b«, eUe. peuvent dépouiller les épis" tolw7 ÎSii^Sr" '"?'" '«'.««^'«» <* '«!«">' »^ toS d. pfsstres fe d^S'tiS^^.SÏÏ'p^P'- «'- deud-iuill Aujourd'hui il faudraîf «««77 * ]^ , ^ '* Frovmce par ces insect coup plus côr^iSS St SoLf r 'f ^°^°^« ^ "^« «°°»^« be, 'depuis quarante S^' "^""^^ ^^ développeinent qu'a pris la cultt SautSïes':irÇ,^Jd"e£ Snf éT '' f ^"^i" ^^*^ -^^^^ labours profonds (au m^n? Tfi nombreuses durant la raison, c prairies et s,^ is t^STIortllr"^^' T*T^ ^'^^*°"^« ^^^ 1 d'œufs;-2° Dan'le^ Zl^""*^""^?- 8*^*'^^' détruiront des quantit là sur le sol du son emSnnr?^ ^^ '"' Sauterelles, épancS^ ici n'aient pas accl^'^te^aSl/^"'™ '*''' ^^ °^^"^ ^« basse^o, façon suivanterfurTcraudSd; fuJ^T-'"''. ™?^«« P^P^^ ^^ dissous, lerépaidre îentreS^rSiT"; '^ ^^^^^^ ^ ^^^«e est biei agitant soigiSSenT^ ouTo^ T ? ^^ ''^ ^^ ^^ °" ï'"««^«' « tout revienfà enS 25^ Z aSe^T^ f oient bfen imprégnées. L l'on répand cette préparation sîTr^L *? ^^ "^*"' ^« *^^« ^^«'^ asse-cour are de la r un seau h et bien ange sui- I 1 Ib. de u citrons en petits est bien Benic, en ées. Le îure que bout de iT verge — 41 — Chapitre V Dans ui VsRoiiB ARPENTEUSES.— CanV«r-wonn. Arpenteuses du printemps.— Spring Canker-worm.— Pa2eamto verno' laPeck. Arpenteuses d'automne.— Fall Canker-worm.— iltoopAito vometaria San, Fig.40.— Arpenteusedu printemps (o, papillon mâle; 6, papil- lon femelle; c, chenille. Le tcut grossi.) Fig. 41. —Feuille rongée par les Arpenteuses. Fig. 42. — ^Arpent«uae d'automne (a, papillon mAle; 6, papillon femelle^ c, chenille. Le tout groosi.) 11! 1 '-lii' 'h ii'v.ii ifii^ii -42- moyena. ^* identiques, et qu'on les combat par les m Les chênaies. qdV:S^J3^;.rf' i'^i**"'**^^"**' »'<«* P" d'« de leur corps ^ sotj^ âuS^T* T' " °"* ^? P***" «l"'»»" deux extrtn vementces d^S ^^Ss^LhTT *""' ^°'^^* rapprocher suce quée. Le nZ^^^*t^T^„l*"^ ? P^^dre ainsi une form. leur façon de marcW^ ^,«1^ T" î""** "^^ "^^^ particularité temps, elles pe^t dévor^^^î i f -î^^ ~"* nombmises. au p beaucoup de dSag« à ^ ^b Js ^""^ ** ^°^*" ^ "'"«^^ « EllesïcSntln naSoT'* '^'p^nfen.p, passent l'hiver dans le tronc des arbres et y déSnri;,rrf'°''nf^.*"^' ^ *"^«t «" feuiUes du pommier ^nt S ouvZ, ï'i ^^""^ "^ ""^« ^^«««^t» Quant aux Arv^LtÀ T^"^' **, '* ""^^^Ke commence, dans k sol po^ y SZî trZf*"''*-'^ '^"^^ s'enfoncent a, les papiUoM écW '?L*'?"; °î^*'°?' "^ c'est dès l'automne , d'ailes, montentlï^fetro^dJ",^^^ ^"°^"?^' ^"^^"^ dépour éclorontleprinte^'s^V^^^Sr^^!^^^^ (£s œ En sorte que les deS^I^' T'"! ^^ Ponumers ouvriront leura feuill leur feuilC ^^ ""* '*''*^''^ ^ *^°^P« «^lesarbres pourdZo par d^^réiS^LtSfvSnXisTuï 'r^' '^ ^' •- d^*"^ tonne d'eau) — Oiihi»*. ^®" °® ^'^ «« d'arsémate de plomb (3 Ibs t de Papie?Su^c£t;ZS°r'" ^'■'?''' ^^ "^^ ^^«^ d^ b^ t^es ou £ SpiSuTC^ÏÏ^r P""**"ïî«' «* «ela empêchera les c saison, on renou^Ca StS^dt T"^' ^^ ^"*- ^ers la fin de d'automne: si, d^ ce c^ ^^ÎStf "'^*^'* P°^ "^*«' 1«« An^enteus P-erverl^veT^^^StaX^ti-t^^^ md^XtsS!''' ""^ ^ POMME.-Apple Curculio.-^n^Aonom, rou«sr:atn\t^^^^ * teuaes, paroe u* les mémeB I « d'environ j pas d'ailes. | X extrémités t>er sucoesn- le forme ar- icularité de | M> au prin- causer ainsi MM le sol. miem soient !&ent sur le closent, les tcent aussi tomne que dépourvus Ces œufs irs feuilles. >ur dévorer s détruire (3 Ibs par es bandes 'a les che- fin de la penteuses stacle, les rrêtée», à utour des une, pour ises. thonomua unes, est s (rostre) mur long que le reste de son corps, n a vers le bout de ses ailes quatre bosses en carré. Une simple pi- • ^4^1 qûre, sur ^ vj^ .^u.^0^^ la peau des fruits, indi- que l'en- droit où il a déposé des œufs. ^ Dès que ^— ^ J!S;*'èrà*!îiHf A?'iSSKî?îiSi^ ^ floraison Fig. 44.-Poi«ime endommacée Miureue;. ^ ^^ ter- noumiture. minée, le charançon femelle fait sa ponte dans les fruits à peine formés. I«s larves qui éclosent sont des vers blanchâtres, sans pattes, et atteignent une longueur de H pouce. Ces vers ou chenilles se nourrissent à même la chair du fruit, en y creusant des sortes de galeries.— L'insecte adulte gâte la surface de lapomme en la piquant et en la rongeant. — Les chenilles passent leur temps de chrysalide dans le fruit, suivant les uns, dans le sol, d'après les autres. En tout cas, l'insecte pûiait sort de sa coque vers la fin de l'été, et ne tarde pas à se mettre en hivemement dans les déchets de toutes sortes. n est heureux que le Charançon de la pomme ne cause pas de dommages considérables dans nos vergers de la Province: car il n'est pas beaucoup possible de lutter efficacement contre lui, parce qu'on ne peut guère l'attain- dre dans les fruits à l'intérieur desquelsil passe une grande partie de sa vie, ni dans le sol où il passe le reste.— Comme procédés de lutte indirecte, on conseille d'abord de détruire rapidement tous les fruits, petits et gros, qui tombent des arbres, car ils peuvent contenir des chenilles du Charançon en plus ou moins grand nombre. Si l'on fait entrer des porcs de temps en temps dans la vorger, ils exécuteront avez zèle ce nettoyage. — ^11 ne faut pas laisser croître, dans les environs d'un verger, des pommiers sauvages ou des aubépines (pommettiers,senellier8, épines): les Charançons na manqueraient pas d'envahir leurs fruits, et passeraient de là sur les pommiers du verger. — ^n est bon de biner le sol des vergers même jusqu'au milieu d'août, pour amener à la surface et faire périr les larves et les chrysalides du Charançon soit par l'action du soleil, soit par celle des oiseaux qm s'en alimentent volontiers. CHARANÇON DE LA PRUNE.— Plum CurcuUo.— ConofracAeZi« nénuphar Herbst. ►_Ce petit coléoptère, redoutable ennemi des pruniers, des pommiers, des"cerisiers^et^dœ^ pêchers,' n'a que J^ de pouce de longueur. H est de Il I ly: i ili.i — 44- #^;^bnw», téché dB gri, et de rudr, fA part» «» «ites quatre boMos noi- *^ »■• Sa bouche est au bout d'une sorte d'épe- ron recourbé (rostre). Sa I m wve est un ver blanohA- ^ Jw>, à tête brune, «ans pat- 1 tee, long de 1 tieradepouce. ' L insecte adulte fait sur w r w>- . Fi- x«^^.. '** ''^**' d® petites oiaû- V / v' lAe^WnSOTuitt?» '°^des pour se no\^ ^^--^ \.^ r2r.?T'' ^' *''**" "•'"• °®* ^*'^- Il Peroe aussi la !"«• «-^«unei prunei « ^siœufstaCrî;? deBfmitspourypon^^lîîre.'- '• ^•'-•^- * de cSS; (Fi^Te 'r "'^'^ ~"* '^^^^ «^^ ^«i«io^ ayant U for caché'^daS'rSéL'^lrres'-^d^^^^^ ^ ''''^' ^'^^ P-rf' nage. Dès aue Ip» Vw^T- ^ / ** °*°* ^^^ vergers, soit dans le vo; àmêmeleurs^ï^s^r OuaT"'/ °r"^*' ^« P^^t^^^P^. il se nom sucer, soit ^om déposa ^^^ S?".'!; T* ^T^' " «'^ ««^* «>i* Po^ petite incision autou^e lïndrdt ^^H^ f f ' ^^ "^ ^^ ^« '«^ ^ qu'U ne soit broyé L la nSl a ^f^ "*'^"« «^' Po^ empêcl sent de ces œ^fse^on JJTf ^^ du /ruit.-Les petites larves qui éc avoir d'nné Se à^ese^^H/r^/^Pr ^^ ^™^*' ^^ ««^^«^t' «S cas, parvenus à leur «Z!r £ ' '"ii*"' *°°^^''* «"^ ^^ «>ï- En to le? sol pour s'y tr^IsS^ ' ^ ''^'' ''*'^«^* *^" f™^* «t s'enfoncent da froids,Ltl^teStTca^î^r^^ parfait ou ^"^*«- ^^^ P'^^' L'emploi des Zv!r ^^'"^"^ *^" P^"' y Pa«««r l'hiver, arbres ^XtconZZrt^.ZTrlT'^'' ^' ^''"^^ ^^ bien 1 tous les déchfts et d^bS ÏÏTuvl?"T^°^ ^'^ ^""«-1° ^nlev. Pomraientservird'abria^oirDS ?o|f *~T' ^^ 1« verger, et q ce qui amènera la d^wS«T i ' ^ ^^f^uerU teire de temps en temt 3° De «ra^r^tiï Xri^^„^:« ^^ y ^'^?^* ^ traSon3 y faire tomber les iS eU^SZ Tf ^> ^^ ^^P'^^*' Po^ bourgeons s'ouvrent et nl^tJ? ''^*™- 4° Le pnntemps, lorsque h risation à 1 wSde'fib^u 'aîTrt ï^ 5"^ *°"^^^ '"^ "^^^^^ tes qui ont passé l'hiver- U va f^,f^ i^® ^"^' P°"' ^"'^ P^^r les inse< dommages fut^. '^ y a là un grand moyen de diminuer le danger de — 46 — >t porte tur prunea atta- rançon de la ït la forme te parfait, la le voisi- e nourrit it pour les I faire une empêcher i (lui éclo- ent, après En tout icent dans premiers liver. s bien les ' Enlever >r, et qui en tempe, irmation. t>yé, poiu* rsque les nepulvé- lesinsec- ingerdes vrée). CHENILLE A TENTE D'AMÉRIQUE ou' DU POMMIERT/ll ).-Apple-Tree Tent Caterpillar.-AfSLJÏa Zr^r^îib. ^ ^.f**; *'•— P»pillon de la CheniUe à tenta d'Aménque. |^ Fig. 48.— An. neau d'oeufs de la ChnniUa à tente. Ce sont les feuilles des pommiers et des cerisiers sauvages dont les Chenilles à tente sont le plus friandes. Mais eUes dévorent aussi, fr^uem- ment, le feuiUage des autres arbres fruitiers, et même, à l'occasion/ celui des arbres d'ornement. ' Ces insectes passent l'hiver à l'état d'oeufs réunis au nombre d'environ 200 en anneaux, longs d'au moms H pouce, autour des petits rameaux des arbres. Ces anneaxix sont de couleur brun-clair, comme recouverts d'une sorte de gomme luisante un peu mousseuse.— Dès qu'au printemps les bourgeonss'ouvrent, les petites chenilles éclosent de ces œufs et s'unissent pour commencer —dans quelque fourche des rameaux— la "tente" ou toUe qui leur servira d'abri durant la nuit et le mauvais temps. Au bout de cmq à six semaines, elles atteignent leur longueur normale, qui est d'en- viron 2 pouces, et cela tout en dévorant les feuilles à droite et à gauche Ces chenilles sont noires, parsemées de poils jaunâtres, et portent le long du dos une hgne blanche, bordée de chaque côté d'une série longitudinale da -46 — potato bleu-pâle. Au mok de juin, eUes m ohanfent en ohrvMlidM i vwteiid un cocon de loie blanche, fixées en un endroit quelconque, et Mmainee phis tard éoloMnt les papiUons. 1, i il îSi i9.— ■Chenillea à tente tur leurtoile (^i groaseur naturelle). 1 Ces papillons, de corps robuste, sont d( couleur rouge-brun et por sur leurs aUes supérieures deux Ugnes blanclies obUques et paraU L envergure des ailes est de VA pouce chez les femelles. Les mâles i plus petits et ont les antennes plumeuses.— La ponte des œufs se fait ( ou SK semâmes après la floraison des pommiers, et assurera l'existenci 1 espèce pour l'année suivante. La CheniUe à tente, qui cause déjà tant de dégâts, ferait encore 1 plus de ravages si elle n'avait pas beaucoup d'ennemis naturels, qui r tent obstacle à sa multipUcation. Beaucoup de ses œufs sont détr parœrtaines petites mouches à quatre ailes (Chalcidides. de l'ordre hyménoptères). A l'état de larves ou cheniUes, il en périt beaucoup i — 47 — l'«ff«t d'une maladie bMst«rienne qui s'attiMue k «Um. liS.fl« i- • aque, et trois iH^npiUre) ea font leur proie. ^^^ *^**^ "• New- lf«,d^H viïïi'îx?' !• ^}^ *"'«^ * ™«" ««*" I» CheniUe à tente U S^à SéSïï^ i*'ïï^ '? JSr^ «t cerisier, «.uy^d^râ^t «*r< if1>*'^*^"®! elles-mêmes ne résisteront pas à des pulvérisatin»,. «» Imtde Pans ou à Varséniate de plomb, pratiquées lorsque les S W' " vrent et avant que les arbres fleurisw^nt. tLnd ÏÏmnl JT. t ' °"' froid et que les chenilles sont dans les toil^S nV aTur LT^tl^f '" CHENILLE À TENTE Hyphantria cunea Dru. VA*A ^ ','*®^**»" 0" toiles de ce papillon paraissent sur les arbres A Ufin^^ 1 été, et c'est pourquoi on domie à rmsecte'^cette qualificidon "^auto^^f -^ ^ La chenille est longue d environ 1 pouce, et cou- verte de très longs poils blancs et noirs. Parfois elle est de couleur jaunA- tre, parfois presque noire. Quant au papillon, ses ailes ont une extension d'au plus 11^ pouce; il est soit'tout blanc, soit mar- qué de points noirs très variables de forme et d'é- tendue. L'éclosion et la ponte des œufs (400 à 500) sur les feuilles se font au milieu de l'été. Les jeunes che- nilles, de couleur jaunâ- tre et tachetées de brun, ne paraissent être qu'un D'AUTOMNE.-The FaU Webworm— 1 et portent i parallèles, mâles sont se fait cinq existence de encore bien s, qui met- nt détruits l'ordre des aucoup par Fig. 50.— Chenille à tente d'automne, mue; 6, papillon. (Léger grosâiasement.) Il; I El iJ; i! mi I liiH ni li ii:^!l ;> |i "'ir II" f, t il j.i.|i — 48 — paquet de poib. EUee rongent le [feuillage des arbres forestiers, c nement et de verger, entourant d'une toUe les feuilles terminales dec meaux. Ces feuiUes dévorées, elles étendent leur toUe sur de nouveUesfeu durameauousetransportentsurl'extrémitéd'une autre branche pour y co tmuer leurtravail. Tant de rameaux dépouiUés de feuilles et couverts de t finissentpardonneràl'arbreuneaUurefortdisgracieuse. Entoutcas auh de quatre à six semaines, les chemlles, t)arvenues à leur grosseur, se retii en une retraite quelconque, dans un creux de l'écorce, ou même un peu s tCTre, et se filent un cocon de soie, en y mêlant même leurs propres p( Elles s y transforment en une petite chrysalide de couleur brune, longue yi pouce, et passent l'hiver en cet état, pour éclore l'été suivant. Il faut ajouter que ces chenilles s'attaquent même au feuiUage choux, des betteraves et de bien d'autres légumes. Les dégâts causés par ces chenilles seraient considérables, si plusie autres espèces d'msectes ne les faisaient périr en bon nombre, ainsi qu'v maladie fongueuse ou cryptogamique à laqueUe eUes sont sujettes. Pour aider ces ennemis naturels, il faut, dès qu'eUes apparaissent détr re les toiles avec les chenilles qu'eUes abritent. Des pulvérisations à l'ar mate de plomb ou au vert de Paris les feront aussi périr à mesure qu'el dévoreront les feuiUes ainsi traitées au liquide empoisonné. D y a li de renouveler ces pulvérisations vers la fin de l'été. "*" CHENILLE A HOUPPES BLANCHES; HOUPPE A TACH] BLANCmS.— White marked Tussock Moth.—Hemerocampa leucotHat Sm. w Abb. ^ Kg. 61.— Le papillon mâle. Fig. 52.— Le papillon femelle. Fig. 63.— La chenille (groaaie). — 49 — Btiere, d'or- lalesdeera- eUesfeuillee t>ur y conti- ertsde toile cas, au bout I se retirent m peu sous [>pres poils. , longue de uillage des TACHES fucoaiigma Fig. M.—Ia! cocon (portant en gon milieu la masse des oeufs). U Chenille de ce papiUon est l'une des plus beUes qui existe. Louime de IJ^ pouce ou plus, eUe a le dos et les côtés bariolés de limes iaunï^î non^ EUe a la tête et deux taches à l'arrière d'un ToZ^ IWi2 de poils aUongés. eUe porte aussi deux pinceaux de lon^ Koi«Zs £ ÎTe^ltlTcs"*" ' '"*'^*' '" '"' '' ^"^ '' dos^raS^Û^ . Le papiUon mâle a les antennes ("cornes") plumeuses et les ail». c^r^T ^^-^ f ^ï^^ "^^^^'^ «g^agait^ZS de coxSS Ces papiUons éclosent au miKeu de l'été, et la femelle dépose ses œuh cuiM blanche qm se sohdifie. De ces œufs sortiront, le printemps suivait de petites cheniUes qui attemdront leur grosseur en un mois, et fiwD Certaines années, les cheniUes de cette espèce deviennent très nom- toeuses dans les vergws et les bois, et dévastent absolument le feuiUage. Mais ces ravages se faisant de bonne heure et avant le plein été les arh^ qu'd^ ont dénudés ont le temps de refaire leur feuiUage En'sS^q^ malgré les apparences, ces insectes ne causent pas de dommages très sérieux' Si toutefois l'on veut défendre ses arbres contre ces ennemis, il n'y à qu à racounr ai« pulvérisations d'arséniate de plomb ou de vert de Paris -- On en détruirait d avance et à la fois un grand nombre si l'on avait soin de badigeonner à la cr^te les masses d'œufs que l'on aperçoit sur l'écorce î^t'ÏJ 't * autre bomie précaution, quand on voit que les cheniUes sont nombreuses, c'est d'entourer d'une bande de papier gluant le tronc des M^^ ^'^^'^' ** "^^ ^^ «mpêch«-a de grimper jii^u'w 4 ? i' illj i i i , : 'iît' .'I :» ''! ' 1'i m' i » t il H'f: — fiO — KE]MÈSjCX]^UILLEou A COQUILLE D'HUITRE (Pouxd'éoc Fig. 55.— o. rameau couvert de Kermis coquille femeUes; b, l'un de ces inMctes vu de doe; c, le même vu de desaoua avec les œufs qu'il recouvre; d, Kermès mâle. (Les trois derniers fortement grossis.) Fig. 66.-Kermès coquille, adultes: a, mâle; h, fenMe. (Fort grossissement.) I, Il i Wllf — 61 — en forme de coquille d'huître, qu'eUe sécrète et quila p^T "^**^®' Lorsqu'ils sont encore jeunes, les pommiers, les Doiriers Im AtM^ les pwiphers peuvent dépérir ass^ pour^uS- d CwS J^^' mais à iS^ *'°?'^^P*^''* ^'*^^®'' ^"« ^«^ écaille8,fixé8sur l'écorce jaunaires. Chacim de ces msectes minuscules anrèa avoir »i^ ,!li W«^,rrti!â,'r',T '<"»?'''»» i«™« arbre «t coiBidér.bl«n«.t m«ie par tes Kermès ooqmUe, qui sucent conatammenl sa sève il nmï ^lS.t?!::?'?iîrT*»- n importe d„no1e1S„2^ verger» «mire cet enneim.— Quand on voit ses arbres porter de cm nMiiZ »f''ssr;r„^ïï:ns^rJ£dt^3 ou l livre de savon d'huile de baleine, dans 4 à 5 gBaomd'em-îvJÏAL faue ces applications, on aura eu som d'enlever le^^^t^ Z.^^ t T'^S:' *"^ '' '^'"^^^ '''^Zl '"'" ^«-^Sd^^l^ E.r^^^%P^ ^ PRpNE.-PlumScale,TheNewYorkPlumScale Evu-opean Fruit Lecamum.-Lecom„m cer« corps gro. eues font leur ponte, X nl^bre S,^ iT f^ ^WpS 80U8 leur propre co^js qui deS^e^Tl^? *°S* T*^*' «"^^ ^la. à la masse des œufs. '^^ ^"® °e coquiUe dure, servant d'« - te^%^',i^pSÏL^^^^^ vont se fi pompent la sève.~D'autre3 il n^lî» r^' Z «P^o^cent leur suçoir en juiUet et en août, ti KqS Si .?'"^ "^^^""^ abondai^ toutes les parties de Vaxh^T^^J^ ^°TT' ^"^ ^' P*^ ««ouv Tout cela nuit fortement à 2^ ^tiXr^K^'^t^pPP* "^ champignon ne fruits cessent de croître et pra^^t SnA^'f ' ^' *'°"^« conséquence, ] deux mois employés à sucerK^ d^S"^' apparence.-Au bout septembre, les Kennès, qui swit^or»! , ' <''«s*"^^lire vers le mois ( les branches de l'aTh;eTet7^ett'S^r}'T''r'''''P^^^ peuvent trouver, sur ces brtmch^errll^l î°"*^ ^^ ««vasses qu'i dans l'état léthargique — VmÏ K ^" ^ ^® *^"C' Pour y passer l'hiv. r^rennent leur Sï^k "^S^ t^H^rrl'? T^ '« ^^K^' wmeaux, se fixent en un point nLtn« f^ff^^"'®^' «" dessous d< au comté de bis en grand ", le Kennès t sécrète une 'ûrtie de son ante ensmte, moitié de >ute l'année. itfe, a deux jx filaments nai, juin et Elles attei- rps gros et ouplement» ufs blancs^ vant d'abri — 63 - d'fthi pour / porfM «fe r^t,^,^ _V-_ , ^ . . . .„ tion de l'émulsion, o.t^1^kv^"]^lTr^A'' ^""^^" *PP"«*- novembre, quatrième pulvérisaticm ^Tîsl fî^?*^--^P'*» »«» ^^ . d'eau. Tous ces am^S» Sî être fS."^^' Z*'^ '^« ^ P«^ I échapper aucun paraSST^ ^'^^ abondante, pour ne laisser ' road WoS^^^.^^SiS; ^^ de fer).-Apple Maggot, RaU- Fig. 58.-La Mouche à pomme faiaant Fig. 59.-a, la Mouche à nom»,, ^f„. •a ponte sur un fruit. tement gro«„e) ; 6. frSH ouve?? ZI T le travail de la larve de la Mouck  ff . . , pomme. "' pattes jaunes. l^yeSc^^" .?*k'°'Î'" ""^"^ !!i ""^f * ^* *^*« «* 1«» Sles, ei l'abd^iSn SL^f^;*lï!S!> ? ""y"^ «régulières sur ses deux Elle ne nuit pas d^S^e cW °V"**7 V^ ^^'^'^ transversales. :£r^f ^^^^^^^ ou^cba^l c^^r?inî "Tff^ ^^""^* ^« P«*i*- galeri^sLu^'^LsT ïï au Sut dCm^S'^''*..'""^"^:' d'eux-mêmes sur le "Lrin toSî gîis^ïr^îtird^Sir ♦"* V\™°^ «* ,d«^' «e« vers ont atteint ÏÏÏ iW^Û^^^? r i, n!^??^"^' à mi ou deux pouces sous terre; avecdïai^ï^slal^t "^ ""* ^^^'^^^ ""^ "^ ****' ^'°<^ ^ «'diront mî >l il 1 1 lii : -64- «^ peut «mclu» de cet «posé qu'A n'y a aucun moyen de hitter d^ tom^tcontoe ces «u«ni. qui p««K«t leur y^ yt tr^JïS^r^ «aurait atteindre par dee pulvérisaW^^^ à cornes peuvent au» très bien remplir la charBeïi^^rJmÏL^ Î1°S ^^^^'7^^']^ ¥^ot~Pkurightiamarbosa (Schw.) Sacc M ni^-S^®,^"® ^°'' ^^^8^e sous le nom de "nS S* t qm est produite par un champignon, se mani?ite sÏÏT'ceS^l' **^ et les prumers par des excrois- sances d'abord vert-brunâtre, et ensuite noires, qui se développent sur les rameaux de ces arbres, et qui atteignent jusqu'à 7 ou 8 pouces de longueur sur im diamètre d'en- vu-on 2 pouces. Il semble que cette maladie soit particulière à l'Amérique. Elle paraît s'étendre en une large bande le long de la frontière du Canada et des États- Unis, de l'Atlantique au Pacifique. Elle s'est répandue, en bas de Qué- bec et des deux côtés du fleuve, surtout vers 1882. Des vergers entiers ont péri par l'action de cette maladie. Les germes ou semences qui, res- semblant à une poussière très fine, se développent et mûrissent sous l'en- veloppe noire et coriace du cham- pignon ou du Nodule, s'en échappent durant l'hiver, et le vent les trans- porte sur les écorces des arbres fruitiers, où ils produiront la maladie quand la chaleur et l'humidité le permettront, au printemps. On ver- ra alors l'écorce se tuméfier comme en des boursouflures verdàtres, qui plus tard dans l'été prennent la ïïg. 60.— Un Noduielà l'automne. couleur noire, et constituent' les d.phsenph,s,e»ertc««mte. ""**'• '""" "^ '"^"" ""*"' — 56 — P?, champignon n'affeote que leB parties ligneuses des arbres, et générale- ment il n'existe que sur un côté des rameaux. Si l'on y nwt le soin vouhi, U est fadle d'empêcher le Nodule noir de laire beaucoup de dommages dans les vergers. I « Pi'**î?^' °^ wconunande des pulvérisations de bouillie bordel&ise'à la fin de 1 hiver, ensmte quand les bourgeons se gonflent, et plus tard deux dï ^L • ?n°"' ** "^^*"' °^ * ''*^** d'arrêter le développement .K-«i^*"1 ? s'agit d'arbres envahis déjà par le Nodule, U faut enlever absolument tout le bois attaqué par la maladie. Toute branche dont le Nodule fait le tour complet doit être coupée entièrement au-dessous de la partie malade: aussi bien, eUe périrait d'eUe-même par la privation de U sève qm ne pourrait plus l'alimenter. C'est au printemps et l'été qu'U faut de préférence faire ces amputations, parce qu'à cette époque ces blessures se guériront facilement.-S'il y a dans le voisinage oudans le verger même des arbres chétifs attaqués par le Nodule, U faut les sacrifier sans pitié, pour ne pas garder sans utiUté des foyers de contamination près des arbres sains.-Tout arbre ou toute partie d'arbre que l'on enlève à cause de la présence du Nodule noir doit être au plus tôt Uvré au feu pour empêcher les germes du champignon de s'échapper et de porter k maladie ailleurs. _ rx- *- «. PIQUE-BOUTON (Pique-bourgeon oceUé, Papillon de bourgeon Verde8boutons).-The Bud-Moth.TheEye^potted Bud-Moth.-rmeto«Tâ {(m bpilonota) oeeUana Schiff. . 61. — Le Pique-bouton (gran- deur naturelle, à droite). I \± Il ^ s/ *t r^i^j\iVni0^ Kg. 62 — La chenille (en dettoiu' pandeur naturelle) du Pique- bouton. Fig. 63.— Rameau de pommier déformé par le Pique-bouton. *^ -M- «i>«. fruitier quanJ^eT^r^^t^Jn!^ '°^ """"^ •« de l'Amériqu^NoJr de^ÂtllT** Ï^T^^^^ ^mu, tout te Sntre avec de lai» bmdM U,m J«4i V® ^ D a tes aUes grises, A»ôu8 des feuille8.-CborTf iTn • ^^^ * ' «« sa ponte sur te sortent des œufs eTroCnU^ f^iui }? ^T' 'f ^""^ ^*^^ «^'«"i"» des^étuis de soiroHn!!^ wptwnbre, se construire sur les rameaux moitié dei:r^^*JJ^5r^l»'»"^«r. n'ayant atteint encore qu?ï les petites cheniSn^châtres^^T^r?? ^ ^'^^"^ «'°"™*. tent à l'œuvre attL-S Ijf 'w ^ ^.***® ®* ^^^ P***«« noirâtres.se met^ pour en f^S^d^^xï^ de^^S^'lj^ ^TT ^«^«« «^^«^ des fils' de s^te Se nourrissant dLTiîSî^:!, î^f "^w °^ ®"~ °^* >« ^^^ «t te couvert. '--^m^^^^ vers iJ l'on a^KfcV^ I^que-boutons de causer des donunages sérieux si niate de ploÀhi^Z^t^TX^ ^"*"^ ""^ pulvérisation sJit à 1'^ poison aiinical quSnaue ll^rv ?''^' T* '^^ ^"^ *** Paris ou à un fera aussi une puîvSkT'd^ 0!,^? ^*/ .*H^ ^^'^'^ P^^ sûrement, on de l't>té. P"'^«™atïon dès que les œufs éclosent, c'est-à^re au miMeu Schrcl^t'^'''^^^ B«UNE.-Brewnrot.-5cfe^o«n^•a/n«.^^ena (Père.) — 67- Fig. 64. — Prunes infectées par la Pourriture brune. Elle Mt d'une telle importance dans les Ê- tats-Unis que, pour te seul État de laOéorgie, on estime qu'elle cause aux vergers de pêchers et de pruniers une porte de 40% de la récolte, soit environ 600 miUe piastres. En Ontario, elle cause aussi beaucoup de dom- mages, mais moins dans la province de Québec. Le champignon s'atta- que surtout aux fruits, mais les fleurs et les ra- meaux peuvent aussi en , - .^ , , être infectés. C'est lors- ' nonmue.— L'aulonme. ««l«lr foncée. l" ,WoS ^^ .'' "" ï""* ''• '»'"»: «• «mt d. Sf.=U''ri."s:.»y«^ qui on. ™e exp^iï da^^iT^^^'^tlr^ — quées vers leur extréoiité d'une assez grande tache noire traversée de traits dorés. En arrière de cette tache, les ailes supérieu- res sont parsemées de li- gnes transversales grises et brunes. Ce papiUon, qui passe l'hiver dans un cocon fixé entre les aspé- ipr,,„_ rites de l'écorce du pom- Fi- -, , . Fi» 72 M -.x^. — ™''^' ^<^^û* ^^ printemps nilfè deup^ t«:S^I^ra-;rc.*uiZrP^X"- ■ «* ^^^ de 60 à 75 œufs, fe&y?^ — 63 — cœur même et les pépins qu'ils ronirent Ft, ,m « • j formation, c'est le des jeunes fruits, Ï2^ve« 0^03^' atteLZT 1 **^ ''**^ '^' *" ^""^^ géant la chair de la pomme IT^nT^^To^ f^""^' «* ^ «nx- fruit, sur laqueUe on voit ensuite le t^uL«^^- m*™" "^^^ '» «^'^«* du per.-Les7henUles se V^^o^Tnu^^ '^'^^'''''^^^ enfermentdansdescocoiLXta^eri'r^**"'^^^^^ ^' •''«.°"'« «* «V fleurs, au printemps, elles^se tr^oi^n^^^ clSSdï S^ST'" "T* «^ jours après, en papillons, à t«mps pour aZ îa^S K^? °" ^«"^ recommencer la même évolutior nouveUe génération puisse L'arrosage à l'arséniate de plomb est im ro»»Aj ^ Pyrale, si on l'emploie au bon mon t p"V^^« efficace contre la les fleurs du ponJder yZnZ de omL «f ^1 "^T*"*' «'^* ««'"i où encore ouvertVsi l'on d^^Sl le rS:Uléri r'^? ^" '^ ^«'^ ««^ Pênétr^ le poison y sera'tout prê^ ^u^ f S^'SSïts%:J'''" V'^ '"^ plus tard ils s'y introduiront Si iCi h!»^ * ?^ les vers quand un peu serait fermé, le Uquide ^ZirrSt v^^l"\*[PP ^^^''^^on, le calice place n'aundt qu'à y contC^n t^vf n^ ' "\' ^^«™ i^taUé dans la Trois semaines plus taïï on Wt^e nnn^li "^i ^î P°"^" «^ formation, petits vers pendant qu^k^amus^^ ^^7'"'''*™?*'°?' ^^^^ »**«i«t '« pénétrer da^ les caSceT d^ï^ _^ ^J ~^'' jj! ^«^^ avant de U faudrait aussi prend^d^^rWion^^î^ ^pP'*^^ ^e lutte directe, ser souvent et détruirelw'Zmw tomhS^?V Par exemple, U f autramaa- de la Pyrale n'auront pw K" Ï«™ÏSJ. ^= •**, *^**^ ^•^°"' '«« ^en leurs cocons. Et puis^ feutT,nH.^ ^^ ^"^ ^"^^ ^"^ '^^ faire empêcher d'en sortbTt de n^LîT ^ ^ °'*''^' *« Printemps, pour Pyrïe qui So^^t''diïïta!X'':iTn'^^^' '^ ^'^""^ ^^^^ Enfin, que l'on enlève dutrono hT^ • °? e™n«»«a8me les pommes. Bées de l'écorceX le t^nc trTZ^T ^V^^ t^^ «^^^'«- trouveront de facultés pour Ww™f ^\ pob mon^ les chenilles y pendant l'hiver, Kc8Trii^wT''*-.r n ^*"* ^«"P^^^ «ussi que, beaucoup de veré de P^aliTI^ ^f* '"" '''**'"^ (nut-hatches) dévo^nt tronc d«^bri:^cStt^t;1iircL3^rr '" " ^' '" ^ «^^ — 64 — TAVELURE ou GALE DE LA POMMF CT««i.« « • j , -^PPjlSca^ Apple spot f^-^V^^^^f^^Tj^l^^'^^ dium dendnhcum Fuckel, Venturia incequalis AdT). ^ (i^twcto- Fig. 74.— Pommes attaquées par la Tavelure. Kg. 75.-FeuiUe8 attaquée, par la Tavelure l'été f.veH^.ïï^srSo.isrraïXs;^;^:'^""-^ — 6S — . f}^^ ««««mble; eUes sont c^ Xî^^? '^^^' ^"^""^ "^^^ leur entourage immédiat. recouvwZ HS?^ et paraissent, surtout dans envahis de U sorte se d^S? tT ^^^ Y^'d&tre. Les tS d'une façon intanse, les fndteTSllST!''*- ^«^^ '« A^" existe profondes se produisent e^ div^ Son "!> ^^^^«^t» des fentes fes pommes sont inutilisables T^J^ T ^"^ ^ ««« extrêmes, peut être fort comproX D'auti^^ï? T^ ^ °° ^^^^""^^ de son ver^; «e pussent et se crevaS suTleb^''"*' ^"^ '"^"^ ^^* ''^ ^««Quf d'emîSÏrrïïLirt^St."'*^'^^^^^'^^»-^^^^^ WUcation du UqSTSn^cirTuek^es'^^'"- ? ^* ^^ «««« KT^' et généralement cda ^t SJT^ *''"'' ^* ^"^'^^ des On d^^ait avoir recours à ce remè^ d2^ l^T ^^"J ^^ ^'^«• J» présence ou du danger de la Si^sSr iL « * ^* •""''"'^ «°"PÇo^ de à ce propos, que c'est sur les feuilM irh^ T ^T^^' ^ faut savoir, se montre avec le plus d'inTeS eT^T^"^ mféneuies que la maladie prudent de faire L sec^r^pUc^ti^ltl^'^^'^' " P°^^t être que les fleuiB sont tombées *''P"*'**'°^ **« ^^ bondée bordelaise aussitôt -e^S^Si^i^^ PLlS-JTat-headed Apple-tree Borer. f languissants ou déjà morts A l'^ïf 5 ,^''* ^ÏÏ? i s ®. ^^ ''®" «>^«^t nombreux c« sortes de galènes peuvent faire le tni.r h»/ et causer la -ort rvégétT lî nt't t Z^ que 1 on trouve ces parasites en aboS^c^s^ t«ls «m. I„ champs d'o'^toTeTvS -:-*iS?a, 3. nU^ 78— ,Ver Tarière à tête "• t^ tout grossi 2 fois.) tarière. 2^i^.«X™?.SS^SïSr"=^-*''^^ '»-; Chaux Vive 4 d«rtn«t.depk»abouv«rtd.P«k (D-iSÎm jSd ^S^O Ajouter 2 Ib. •- 66 -- , d388U8de8aae8wSrieZ^!Zt^>!***«"f^^ Mais lé que terne. cS^T'cTaL^'^Tr'^ î°^*"' ***,^'"^ ^"^ '^^'^- nalee, briUantes. c4t s^ifhir^ • ^ ^^^ soulevées, longitudi- plus 'actifs. On les t^Vv^souvï^L ï«i°S,^"5 ces coléoptères sont le blessés ou malades. souventsur les biUes de boas et sur les arbres élargie, et toutîe cZ^J^MiT .h -"^"^^ °^* ^ ^"^^ ««**™ure bout d'une année SD^tcl/L-**'^""* "^ P^^** d« ^'^<'^' «« de larves ou veï, ST^ LeS^ XT"*^. '^*!^* '^'l* ^'^^«^ ^ ï'^*»* Au conmiencementTl'K^^ntl^'éL'^'rT"^ ^^"^ ^'^^• leurs œufs. Passent à 1 état d'msecte parfait et pondent aurapeuàredoStli^km'aSéîTt^rp^"^?^^^ T^^ y de craindre leur attaque il imn^i^i^ a 'r 'î"*^'°"' *°^" «^ » «eu l'écorce de ses arbrT Pourvu ^*°?^^«^ ^^ Poi^te des œufs sur ''serTé'^letr?nc"S^,^Tep^ies°pS^"H"^.'*^ ^^^' ^^ oudeuxdanslesol, et laissa en X-f..^f^ ^'^?^ ^"^" ^ "^ I^ce tempsiusqu'àlafiAdemé^^r ^"«f ^«loPPe depuis le "petit"^. adulte de verd^r^-^^^in^ff^K""? ^'^*« du sol et aussi hautquriîn ^ if?° !' "** '^'^8«o^« ^ tronc, à partir savon fort et de^T W "Z ft^f ^ISi''^'" "^" ^*"*»°^ ^P^ d« on le «nouvelle de temj^In 'tem^ lu'à ^rS^'t/l^r^ ? ^"^' ** reux de creuser ^TlelZî^i^^T*'' '"""^ '^'^ ^^' i^ s^ait dange- le faire iS^X en b^XTl^ "^f '?^- ^n réussira quelqueSft et en f eVLnt^^Z^^iZ ÏS?J!^ ^"^^^"^ ^^^ ^" ^^^^ de carbone Parfois aussi or^rX^Hr^T^,*''*^ ^"^ "^^ «" de la glaise, galeries S Se fSJ^ *JS^'* '"^ ^^ ^«" «" introduisant daX headK^^^rldS^pig^-^^ blanche). -Hound- "8 '^ "® P°"«e'"»l« antennes et les pattes giWB,!» tête et — e7 — Ir JS?^"! d" «n» d'un blanc argent et tout 1. dos trave«é de hS ^ '""*'* P" d«« lignes Manches assez larges. C'est un grand ennemi des pommiers, et H faut exammer souvent les jeunes arbr^ pour l'en déloger dèTsS rprenuères attaques: car U est diffi- cile de le détruire quand il s'y "t _.., ... bien établi On a Ueu de L? Pi. „ I^^ *°""®' ^ présence, quand la croiL F.g.77.-Ad«lteetI„vcadeI.Saperdeblanche.«««« d'mi arbre paiift trop CT quand son feuillage jaunit, et lo»! Pew5^ dans l'écorce une snrt^ a. ^ i>2" ?^ .*™"^®' * l'office de trous de sève accumuléT SL?^'^T°"'^ ®* ^^°^«' «^^ printemps, des tra^ à l'état adulS Peu aD^L^„°2i'" '"^."V"^? ^"'°^ trou^cefinS dans l'écorce et y dép^tT^r"^ m', '^ ^""'^"^ ^"* <*« ?««*«« ^Sm Les vers ou Iwt^.r^T^ \**^ ^'"^ 'T°''^« ^'"»« sorte de gomT -- ■cedelongue^^TeSltlSLT^t.^ïi^"^^^^^^^^^ ^^1' teront trois ans à ^r^^^^-^Ts^t^^^^l'^^^^ dans l'écorce et dans l'a^wS^l dS' m^^^^^* plus avant; la troisième?TconîinîS Z"^ T* en plein bois et achèveni slZ ^^^7^"?^^! tnème année, ds se transforment en ciï^^dw d"ot trois semâmes après sortiront les coléSÏ, o^i u^ r JSÎÎ •*^'"' ^^ ^« nou"C't£."!ï^eï: est 1 histoire complète du Ver tarière kiM^ J^ autrement dit: la Saperde bh^chT ^^ '°^^*' Les procédés de combat contre les Vers tarie» h tête ronde sont les mêmes que ceux a^uÎTn? recours contre les Vers tarière à tSL ^T "" ? qu'il n'est pas nécessaire îf^phW a J^^^^ LS"-n i^s^ ^? »>-Son;^^a res* ZS i7 ^"^ '*°'**'' *^«»* tout, de tenir fo ou l'œuf . été déposé; «. ''«'befi' «t L'a arbres en bon état de santé p!^„ troDodeiWhre. "s^. lêcorce, des colonies nouveUes m, J! J ' «U . '°°*' ^ de carbone et d'en f^STrôri^nL t"? • *" ^^ *'*'^"^ '^^«^ <*" bisulfite 5;^ j. .. on .rîi°;xrris„-';^rri^s'.i^ INDEX ALPHABETIQUE ACARE DE LA GALE PagES Agrioteê mancm Say 3 AlsophUa pometaria Harr. 30 Altise du nantît " 41 American Cockroach 17 Anaaa triatis DeG 4 Anthomrmu quadrigibbiu Say 27 Anthrène des tapia '.'.'.'.'.'. '*2 AnOirenw 8crophiUariœ linn ô Aphia hraaaicœ Lirm 6 Aphia pomi DeG 26 Apple Aphis 58 Apple Curculio 58 Apple Maggot 42 Apple Scab 53 Apple Spot Fungus 64 Apple-Tree Tent Caterpillar W Apple Worm \ 45 Abpenteusbs 62 Arpenteuse d'automne 41 Arpenteuse du printemps. •*! Aaapheit àecoloratua Say ... 41 BaciUtu alvei 30 Barbeaux 11 Barbeau barré 14,16 Barbeau barré du concombre. 17 Barbeau de cuisine 22 Barbeau (Petit) du trèfle ■* Bedbug 37 Bête à patate.. .. 10 Black Knot 21 Black Rust of grain 54 BlateUa germanica Limi. ..." 38 Blatta orientahs Linn. . 4 Blatte 4 Blatte germanique 4 Blistus leucoptenu Say.. 4 13 ht -70- Bot-flieB Bouquet rouge Brown Rot Brucbd du POIg Bruehua pùorutn Uaa. Bud-Moth Buffalo Moth . . . . . . "^ Cabbage Aphis. . Cabbage-Louse CabbageWorm.. Cafard Cancrdat Canker-Worm... CaipetBeetle. 14 84 06 19 19 65 6 26 26 m 4 4 41 £arpocop«o pomoneflo Linn . i- ^ CairotRu8t-Fly.. 62 Cattle Hom Fly 26 Cteidomyia destrudor Say. . , 13 CH4PANÇON DE LA POMME . 84 ^ABAMÇON DE LA PRUNE 42 Charbon du maIs 43 " Chenilteô » .^. 33 2"«"UJ1 1 HOUPPES BLANCHES 14,15,16 Cœnillb X TENTE d'Amériqub 48 CŒNILLE X TENTE d'automne. 45 C^NiLLB Atentedupomboer. 47 ChinchBug 45 Chiques 31 ^l^êobotkria femarcOa Fabï. .. 14|15 ^TBOMÈLE l'uGNES NOIRES W CHRTSOMÈLB De'lA POMME DE TBRKe" 22 t'twex hemtptenu • 21 Cênex kélularius Linn 10 Clothes Moths 10 Clever Flower-midge 6 Clover Root-borer . . 36 CloverSeed-midge.. • ••• 37 Codling Moth 36 Colorado Potato-Beetie . ......" 62 Conotrathelw nermphar Htrbst! 21 Coquerblle . 43 Cricket -• • ♦• 4 ftKw ;;; 5 5 -71- Cbiquit Criquet de maison fi Croton Buf • 5 Cryptococctu alveoiaria * Cydia pomonetta Linn U Datyneura leçuminicoîa lint. - ^ Deva'g Paint-brush 86 l>itibrotiea vittata Fab. 3* pORTPBORB DE LA POMME DE TERRE .' ^ hnxvikax orangée 21 Bpithx cucwneria Harr.. . W escarbot du concombre ^8 Ebcarbot de la patate ^® Ebcarbot de la tomate 1* European Fruit Lecanium 18 Eye-Bpotted Bud-Moth. *1 F«U Canker-Wonn M FaU Webworm 41 Fenne (Dwectes des aniniaux de* la) ." ." .' i ! ! fj Ftat-headed Apple-tree Borer ^^ Ftea 66 Fool brood ........'. ® FwicUidium àendriticum Fnckèl ^^ UALB DE la POMME * ^ Gale de la pomme de -terke '.'. J* OAM POUDREUSE DE LA POMME DE TERReV .;.■.'.■ S WMfropAiZtMejuiFab.... 24 German Roach 15 Gnunhopper 4 Grillon domestique. .... 39 Qrytbu dometticus OKv! ^ Hcmatobia aerrata R.-Desv. ^ Hanneton M Hemerocampa îeucostignia SmI & Abb. ?î HeesianFIy 48 Bùracium aurantiacum liim ^ Horae Bot-Fly ^ 34 Houppe X taches blanches. }** House fly .5^1 *8 ^yIiM