CIHM Microfiche Séries (Monographs) fe. ICMH Collection de microfiches (monographies) CanMdian Institute for Historical Microreproductions / Institut canadien de microreproductions historiques 1996 aôÊBasassf&^ssymMi^'^'-^irM' ' ^ Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques The Instjtute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming are checked beiow. j~71 Coloured covers / I — I Couverture de couleur □ Covers damaged / Couverture endommagée □ Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée Cover title missing / Le titre de couverture manque I I Coloured maps / Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations / Planches et/ou illustrations en couleur □ D D D D Bound with other material / Relié avec d'autres documents Only édition available / Seule édition disponible Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. Blank leaves added during restorations may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omitted from filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de normale de filmage sont indiqués ci-'^essous. Coloured pages / Pages de couleur I I Pages damaged / Pages endommagées D Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées 0 Pages discoloured, stained or foxed / Pages décolorées, tachetées ou piquées Pages detached / Pages détachées \/\ Showthrough / Transparence □ Quality of print varies / Qualité Inégale de l'impression Includes supplementary material / Comprend du matériel supplémentaire Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations vahables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure Image possible. D D Thia Hem is lilmMl at the raduction ratio chackad balow / C« document tat filmé au taux da r^uctlon indiqué ci-daaaous. 1 10x 14x 18x 22x 26x 30x 1 J 1 12x 16x 20x 24x 28x 32x %^-sS-f^^^-;-'fhmm- ■ .^:. . "t^mÊt^w^s^aamj, .Fwm^^w^ '?s>r<^'ir v &b>pmL : Th« copv filmtd h«r« haa b««n raproduccd thRnks to tha ganaroaity of : National Library of Canada L'axamplaira filmé fut raproduit gràca à la générosité da: Bibliothèque nationale du Canada Tha imagaa appaaring hara ara tha bast quality posaibla contidaring tha condition and lagibility of tha original copy and in kaaping with tha fiiming contract apacif icationa. La* imagaa suivantat ont été raproduitas avac la plus grand soin, compta tanu da la condition at da la nattaté da l'axamplaira filmé, at en conformité avac las conditions du contrat da filmaga. Original copias in printad papar covars ara filmad baginning with tha front covar and anding on tha last paga with a printad or illustratad impraa- sion. or tha back covar whan appropriata. Ail othar original copias ara filmad baginning on tha first paga with a printad or illustratad impraa- sion. and anding on tha last paga with a printad or illustratad imprassion. Laa axampiairas originaux dont la couvartura en papiar aat imprimée sont filmés an commençant par la premier plat et en terminant soit par la dernière paga qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par la second plat, salon la cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première paga qui comporta une empreinte d'impression ou d'illustration at en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Tha laat racordad frame on each microfiche shall contain tha symbol -^ (maaning "CON- TINUED"). or tha symbol V (maaning "END"), whichever appliea. Un des symbolea suivants apparaîtra sur la dernière image de chaque microfiche, selon le cas: le symbole —•^' signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Mapa. plataa. charte, etc.. may ba filmad at différent réduction ratios. Thosa too large to be antireiy included in one exposure ara filmad baginning in tha uppar left hand corner, laft to right and top to bottom. aa many f rames as raquirad. The following diagrama illustrata tha mathod: Lee cartes, planchas, tableaux, etc.. peuvent être filmés é des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être raproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite. et da haut an bas, an prenant le nombre d'imagaa nécessaire. Les diagrammes suivants illustrant ta méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 1 -^TVi '-^'idL- •^S'^iiiRw-^ \:i -S' Mmri*- * -^ ^J^StiJSH^SA'TVli'^ MICROCOPY RESOLUTION TEST CHART (ANSI ond ISO TEST CHART No 21 1.0 l.l 1^ ll»l^ »i 2.5 2.0 1.8 ^ APPLIED IIVML3E I ^K 1653 East Main St'eel g^a Rochestef. fJew York "4609 USA "-^ (716) «82 - 0300 - Phone ^5 (716) 288 - 5989 - Fa« "^"^^ii^- LE Médecin Vétérinaire A LA FERME PAR LE Dr F. NICOLLE DE L'ECOLE D'ALFORT, FRANCE Ei;«SSh^ conformément à l'Acte du Pwlement du Canada, en 1', 1915, Tmr le Dr F. Nieolle. M. V.. au bureau du 2i^ de l'Agrioulture, à Ottawa année Nouvelle édition »oigneu«ement revue et corrigée, augmentée de gravures explicatives QUEBEC Imprimé par la Cie de Publication Le "SoleU", Liée 1916 '''-^ .^. PREFACE li Encore un ouvraRo ,lo nx'decin.. véti'rinaire va-t-on "> v,.iume sous le titre "Le gistré à Ottawa. En publiant ce volume je croyais satis- fa.re e ,e croyais aussi ^e faire comprendre du cuU -Uu J a, été compris de quelqu.s-uns, mais beaucoup de personnes m on demandé des explications que j'ai toujours donnée avec empressement. Je n'étais pas assez init é aux lermea employés ICI au Canada. J'ai pris en note ces différer termes ainsi que les consultations qui m'ont été leX souvent demaulées, à seule fin de satisfaire de mon mieux tous les propriétaires d'animaux domestiques. Le Vétérinaire à la Ferme est divisé en quatre parties. La première est consacrée au cheval .f I ^^!r7'' ^ ^*^ ^'^'^''^ longuement" avec les maladie» et les défectuosités du pied. "'«lauiea mouttn. ''^"'''^'"^ ^^'^'^ ' ""^^""'^ ^"'^ ruminants; bœ^^ de bÏse-Tour."' ""'""' '^ '''''' '« ^^'^" «* '- ---- La quatrième, concer-e les médicaments usuels : leurs doses leurs propriétés, leurs usages, leurs modes d'em' ploi et leurs pnx. L'on trouvera c'ans ce volume des vignettes concernant l'âge du cheval jusq./à dix ans a^nsi que lïge du — 4 — bœuf jusqu'à six aus, .L.uzo ans et aix-huit ans; les vlgncttos: explorât iou .lu pouls .-hcz tous les an.maux ,1. la forme, les fors pourhiforruro corroctivo. sciuolctt.- ,lu hoval, p. "lion .lu rùnu.u sur la va.-!..- on .-as .1.. -<•'--... .on t nombre .l'autres viRnottes toutes pla.Y-es exa.-temont a la «uUe do la page concernant raffe.-ti..n. Mon but a t..u ourn été de rendre service au peuple de la campagne, ou .1 n y a pas de Médecin Vétérinaire. Dr F. NICOLLE. i f PREMIERE PARTIE LE CHEVAL CHAPITRE I De la Reproduction On distingue ordiniiiremont deux types essentiel ,..„ lo Le cheval de gros tr:,;t (cheval de travail). 2o Le cheval de voiture ou cheval de route (tra^t léger) Le premier a pour caractères définis la force athlétJque fil r;;'r '''"'■'" ^^ ^^-^«"'^ - «•— «î* à la légè été à la rap.d.té des allures et à la noblesse d'or.gine ' On choisira comme reproducteurs de la première caté- gorie, des chevaux courts, ayant le train antérieur développé; — 6 — être lZ^':]:t'ZotV''''''T' '-r"*"'-- devront IVncolurnJlc •fell ' "J"»'-""'" 'Wto, la m. petite, D n. rjl» ^ • ' '""sclos devront être plus fermes P us denses, pour avoir plus d'énergie de contraction T.' tempérament sanguin et nerveux. Il est nr/fér ht ' , animaux soient à l'âge adulte- 4 /i P'^^f arable que les aux signes suivints U T ' ' ^""""^"^ *'"* <*" ^^aleur devient ap;;:".t\:1^" "' "™'«"' '" '•''♦"- ^"'•f^— t liquide hllncS A gltu tTli: ,,7''^ ^ fréquemment un le vif désir oe se r:;^X; 2 l^l ^""'^"^ ^^ '"^^"^^-^^ rides"!;;, g;^;;;!^'"f"ir""'r ^^^ ^^'^hrodlsianues (cantha- Î51 la jument est excitable il f.mf l., f.f l'avoine ' "^ est-a-dire supprimer on lui donne nn^Val- r,',': t'in'rurer'''"' '""'"^ ""^ ^r.sï>f!i««i»»;'»--ww- "ï^^âll hé-iS.psi^-!f* '^^m^. — 7 — Gestation ou Plénitude— Jument fécondée D'après les statistiquos. on compte 60 à liô saillies fécondes sur 100. ""wis La disparition .les ..haleurs (ce si^ne n'est pas al.solu). la tendance a 1 engraissement, l'au^nnentation du volume itsouT' '%""""•;="-;■"• •" -f-^ <'^' s'approcher du mâle, 1 o^oufflement pen.lant 1,> travail. les différents mouvements ^^r : "'"•" ""'^ '" '•''■^ •'•• '•''>|.s juments s..r..nt pans.Vs ...v..,. la bross,. s,.u].. c-ir la plupart n.- support,.nt plus Fétrill,.. Enfin on leur d..nnera desal.n^ de.s mach..sou b.,u.Mt.>s. le r.'gim.. .lu v.-rt. .l,.s carott.s, rU- 1 faut surtout ..mpèch,.- la pléthore «M.st-à-.lire la sura- bon,Ian,,.e du sang, .rhum,.urs, .„ »,. .l.,nner ni trop ni tiop peu. Donn.M- un., nourrituiv r.-gulièr.. I,- plus po.sibl,. Avortement C'est l'accouchement prématuré ou ..xpulsi.ui .lu f.etus .uant terme et avant .,ui| ...it viabl..; huit pour .-..nt des juments pleines sont exp,)sées à avort.'r. -i«-« ï*-^'-a*Jkj^'j«» •■jv.i — 8 — Causes.— Elles sont très nombreuses: les mauvais traitements, les coups, les travaux fatiguants, les chocs contre les portes, la mauvaise nourriture, la peur, 1 alimen- tation trop riche qui engendre la pléthore peuvent produire l'avortement. Symptômes.— La jument a des coliques plus ou moins violentes, elle gratte du pied, se couche, se rélève, elle ne mange pas, elle fait des efforts et il faut souvent lui aider surtout quand le travail est lent. Traitement.— Dans tous les cas il faut de bons soins, un endroit calme, de la paille en abondance et des couver- tures. On donnera des tisanes de graines de lin, des boissons farineuses tièdes. Ne pas oublier de bouchonner fréquem- ment la malade. Il faut désinfecter la matrice avec du crésyl 1% ou du permanganate de potasse 2%. Il faut écarter de la reproduction les juments qui ont avorté, car le fait se reproduit une deuxième et souvent une troisième fois, à moins qu'on tienne l)eaucoup à la jument pour sa conformation ou sa généalogie. Parturition ou mise-bas ^ Presque toujours la jument accouche seule. Quelquefois l'accouchement ou part est contre nature, quand le fœtus est trop gros, mal placé ou que le bassin de la jument est mal conformé; dans ce cas, il faut appeler un vétérinaire. En général le fœtus tombe sur le sol et le cordon ombi- lical se rupture près de l'abdomen; s'il n'est pas rompu, d faut le lier près du ventre et le couper à une longueur de deux pouces. Si le part est languissant c'est-à-dire quand la mère est affaiblie on administre quelques bouteilles de bière avec un tiers d'once d'ergot de seigle. On bouchon- nera la jument qu'on laissera en liberté avec de la paille en abondance et on lui donnera des boissons farineuses chaudes. — 9 — on dirr ii: «'LT"' '- '"-' -•-' i- o^h".. Poudro do Sabine, 1 once Ergot de seig e, ' , d once. Café et canelle, ' 3 douce. Eau, une pinte ALLAITEMENT Soins à donner au Poulain le lèche pour le déh^rm. T "' '"'^''e qui souvent «a peau, pui 1 s orew" . " "^"'""''"^ ^'"' recouvrent avecdlslSZ,:!'"^"':^ '''' est- jaunâtre, visqueux une relation nutritive puTsan e ^, ; '"^",^^;"'" P«««ède 4 ou 5 ours Le il , ' ''* "'"^^^ P^"^^^"* 3, renferme tous le^ n n "'' '"' '"^^^^'^' ''' ^'i""-» du corps Sa!::irsi:Tsr?,''^^^^^'^-"-"* éléments qui le comnose^t , T '^ '"■''' *°"« '^« par conséquent v^te XorL^"' '"'^"^""^ ^'^^^^'^^'^ ^* ou sUnlTnirrlntl^l'-r'^'^ ''^'^^'^"^ ^'^"^^^^""-*' du thé de foin ave de "^ h'. ' Premiers jours, au poulain, — 10 — la diarrhée apparaît, il faut recourir aux œufs et aux lave- ments d amidon. Quelques jumentH difficiles ou excitables ne se laissent pas têter, elles se .léfendent. mordent, ruent et .1 arrive qu elles tuent leur poulain; on cherche à les calme à 1 aide de friandises ou de can-sses. Un moyen qui m'a souvent r^nissi est celui qui consiste à entraver les membres postérieurs de la jument, et à faire têter le poulain à des heures fixes six fois par jour et .leux mTn " r\'- ■ "^^ '^' "^'"" '' '" "^^^"•" '^P-' «chique allaite- ment, le troisième ou quatrième jour au plus tard elle se aisse approcher par son petit, se laisse têter, le prend en telle amitié qu'elle devient i'ilnii«» n., a i *"'^"'A" v«r. 1. • A V ^^^^^^ J.ilouse. On sèvre les poulains vers le cinq à sixième mois. Il faut traiter le poulain avec douceur, le caresser, lui lever les pieds et l'apprivoiser de façcm a ce qu il ne devienne ni farouche, ni difficile à appro- .uflT ^'""i'" '" ''"^ ''"' J"""''"*"' "" «"PPnm^ !«'« aliments ni.tr tifs on donne un purgatif (sulfate de soude, 10 onces ou aloes.une once), et un diurétique (se! de nitre, i^ once ) Des rafraîchissants et des excitants Cliaque semaine et, de préférence, le jour de repos il sera bon de donner dans un barbottage, 4 à 5 cuillerées à eu lleiee de bicarbonate (le soude, on évitera ainsi les irri- tations de 1 appareil digestif nui arrivent fréquemment lors des travaux pénibles sur les clu^vaux abondamment nourris ou SI on aime mieux donner une fois chaque semaine, une mâche ou boete ainsi préparée: on place dans un seau six V es d avoine, une livre de graine de lin formant la deuxième cmuhe et enfin deux livres de son de blé, ou de farine d'orge place sur la graine lles cpii les remplacent on qui sont nlus tardives, prennent le nom de d.-nts de cheval ••u ^^smî^!^^^4^.^'mmêi^mBMmi^ÊimÊL siliirc-ii anirrc <1(' lacoiip,. ,lii (liaplinmni,.. |>, i.,,,., Jriiit poitr (Il avant <>t m liant. ;;. NC^^i,.. ^'^B^-^ï^iF'i^:^ wm^mÊ'mmÊiimm. ,\i\^wfjï'^wm IiKrriciir du clicwil. — 17 — ï)>' cinq ù huit ans on se fonde principalemnit sur luxure régulière des incisives, sur la diminution et la «lisparition de la eavité dentaire externe. Les pinces sont toujours rasées vers l'âge »le six ans Les mitoyennes rasent vers sept ans, le coin de l-i machoH-e supérieure présente une échancrure cpii peut persis- ter longtemps sans apparaître avant sept ans. _ L(>s coins sont rasés à huit ans, à neuf ans les pinces s arrondissent, après cet âge il faut avoir fait une étude très profonde de la dent pour dire l'âge. CHAPITRE II MALADIES INTERNES DU CHEVAL Maladies de l'appareil digestif Stomatite ou inflammation de la bouche Lampas Fèves ou C'est rinflainmatioii de la inucpieuse (pii tapisse l'in- térieur de la bouche. On l'appelle lampas, fèves, quand 1 inflammation est limitée à la mu(|ueuse du palais. Causes.— Elle est fréqu(>nt(> chez les jeunes animaux en raison de la dentition, c<-fte affection n'est pas grave. Traitement.— Il faut laver la bouche avec de l'eau vinaigrée, ou de l'eau l)ori(,uée 1%. Lorsque le cheval ne mange pas il faut pnifi(iuer une saignée dans la partie médiane du palais au niveau du cin(iuième sillon transversal. é 18 — Mal de Gorge Angine — Pharyngite InniUiiniation de la iiuunn'uwo (lui tapisse l'arrièro bou- che. Causes. — Les corps étrangers, les breuvages chauds et irritants, les refroidissements. Cette niahidie suit presque toujours i'infiannnation de hi liouehe (Lampas) et elle coni- pUipie souvent la fiournie. Symptômes. - Le cheval affecté d'angine ou mal do gorge a d'abord une toux sèche (pli devient grasse i. y a diminutioi» d'api)étit, la l)ouch<- chaude laisse tomber des parcelles alimentaires. Il y a par le nez un jetagt musoco- purulent. A ce moment on reconnaît le caractère contagieux de l'alïection La fièvre est quehiuefois nulle; il arrive sou- vent que l'animal ronfle ou fait entendre, en se déplaçant, un bruit simulant le cornage. Le mal de gorge n'est pas dangereux quand il n'est pas compliciué de pneumonie ou de gangrène. Traitement. — Les anim; ax atteints du mal de gorge seront placés dans une bonne écurie, il faudra éviter les courants d'air. Il faut faire fréquemment des lavages de la bouche avec de l'eau vinaigrée ou miellée. Un dérivatif autour de la gorge favorise toujours la guérison. J'emploie de préférence une friction d'onguent vésicatoire que je fais enle- ver au bout de deux jours avec de l'eau savonneuse. L'on- guent vésicatoire se fait comme ceci: Cire, 3 onces. Poix noire, 1 nce. Poix résine, 1 once. Huile grasse, 7 onces. Cantharides pulvérisées, 5 onces. Faites fondre la cire, la poix, ajoutez l'huile et les cantharides bien mélangées. Il serait nécessaire que le culti- vateur ait toujours de cette préparation qui lui servira dans beaucoup d'affections. 19 _^ J'<'ntoun> (Misiiito la gc.rK.' avec imo poau .1,. in,.ufoii et j administre cliaqu.. jour, en deux fois, un éloctuairc: r]lc«'tua rc kermès minéral, ' ■) onee. Poudre de l)elladone, ' ,i once." Miel, 8 onces. Il faut fair(> des fumigations, c'est-à-dire faire respin-r au malade d.vs vapeurs que l'on d(Vage de l'eau bouillante logcr(>ment phénifiuée. I/acide pliénique, ' ;, once; Eau. une pinte. Ou l.i..n mettre de la i)raise du feu da: . un vase ajouter du s- re granulé sur la braise; cette fumigation est très efficace. Comme nourriture, on donnera de la bouette à dis- crétion. Les abcès qui .se développent dans le mal de gorge seront ouverts et lavés à l'eau phénicpiée. Oesophagite C'est l'inHammation du conduit qui va du pharvnx à I œsophage. Causes^—Elles sont identiques à c<>Iles du mal ù, gorge. Symptômes.— Les symptômes dominants fie cette affection sont: la difficulté de dégluter, les aliments franchis- sant difficilement la gorge, la sensibilité de la gorge œsopha- gienne provo(iuée par le massage de la région; il y a de la toux et l'animal tient la tête allongée. Traitement.— Il faut faire des frictions sinapisées sur le côté gauche de l'encolure. Sinapisme: délayez de la moutarde à l'eau froide et appliquez aussitôt. Les barbotages (bouettés) très froids, les grains cuits et les carottes cuites peuvent être donnés modérément. — 20 — Jabot Le j:il)()t est la dilatation anormal.' do '"crsophagc dans su rôfrioii cervicale. Causes. Les coups et les violences extérieures peuvent le faire naître, il est aussi souvent développé par l'arrêt de corps étranjrers dans r(es()pliafi(>. Symptômes. -On trouve dans la réjiion jugulaire gauche une niasse pâteuse allongée (pii disparaît par la pres- sion. Traitement.- II faut vider le jabot par des pressions modérées de liaut en bas, et nourrir les sujets (pii en sont atteints avec des aliments licpiides: houettes, mâches. La perforation de l'œsophage se produit par la rup- ture d'un jabot, les nnuueuvres de la sonde qui ont été faites pour chasser les corps étrangers (pii s'y trouvent arrêtés. Il y a engorgement emphysémateux de l'encolure, la peau est crépitante sous la pression (l- la main, et si l'on donne un breuvage, le 1 (piide revient par la i)oucho et par le nez Traitement.— Il esta peu près nul. (),i peut essayer la suture de l'a'.sophage mais cette opération est rarement suivie de succès. Affections de l'estomac et de l'intest in Irritation gastro-intestinale aiguë Causes.— Les causes (pii peuvent pro^()(pler l'irritation gastro-intestinale, .sont les aliments moisis, les plantes acres, les boissons trop froides pri.ses en trop grande (piantité, les refroidissements, les écuries malsaines, les efïorts et le.s chutes. Symptômes.- Défaut d'aj)pétit la soif est pres(,ue nulle. Les animaux lèchent i'auge, les ,uurs et recherchent W^ — 21 Lu iH.uclH. .st sôHu., Hic .l.viont .-har^V ,1. mucus c <-x ..le un,. „..uva.s.. ...Lur. L.s .xnvuu.nfs pn^s.nt.nt <■. al.monts non mo.l.fu'.s, d- Tavuln.-, du foin mal di«.^,/.s Il n ,.st pas rar,. ,lo ..onstafr ,1.. h'.^.,-,,.s ..oli,,u.s c,ui s. tra- 1 a,-f on d. ,sH..v,.r H d. s.- ..ou.h.r fn-..,u..nHm.„t. La KU..nson arr.v. v.ts 1. I.uitic.nu. jour; ....pn.daut il v a (I.;s ,.as f,rav..s, ou la diarrluV apparaît, l.s animaux .ont faihlos. 1,. poU d.vH.nt mauvais, l.s flan.-s s,> n-trouss^nt, Ils sac('oml..>nt on ,|uH<,u(.,s jours à cKt.- alf.H-tion si on l.s laisse sans traitement. Traitement. -La .liète sévère et, eommc- pur^^ation, on -•'>"■•*. S onn.s d,. sulfate de sou.le. Fn sinapisme .le moutanle applnpuV sous le ventre ai.lera à la «..érison. Il faut faire .les tisanes .le ^rain.. ,1,. lin .,u .l.,nner .le la .rème de tartre,, eux .,ne,>s. ou en,'.,,-.- .lu s,.l marin, est nul, .)n ,l.,nn,.ra, en .loux fois ,lans la jourinV trois. ..nees .le teinture .i'..pium dans une pint,> .r.-au .le -raine .1." lin. ( \,mme régime on donnera ,1e la tisan,- ,1,. jrraine de lin ,.t M,'. Xo p.as oul.li,.r .le bouchonner lanimal et de le tenir bien ,'.)uvert. A rc'tat ehr,)ni,iue, 1,-s .•auses .sont les mêmes. Les vieux eh.'vîuix soni s.>uvent atteints de cette mala.lie. Il y a tn.uble ,1e l'app.'tit .l,- h'-ères ,.oliqu,>s. la ,liarrl.éo persiste, Ivs poils se piciuent, la faiblesse auRment,- et les malades finissent vite. Une ,li(.te s,«v(-re est la base du trai- tement. Il faut niveler les .l,.nts et d,.nner .lu s.)n .le blé sec et ,1c 1 avoine moulue avec une cuiUerc'e à soupe de sel marin et de sulfate de soude m.'lansés. La Rontiane, deux onces, la pou.lre ,1e rhubarbe, cin,] onces, sont des mé.flca- ments (pu ont ren,lu de grands services. — 22 Coliques II y a plusieurs cas de coliques, ce sont : Les c()ii((uefi nerveuses. Cette coli(iue est très di.ulou- reuse, elle est due à un refroidissement; les animaux se couchent, se roulent d'une fa(,'on très violente, ils font des efforts pour miner sans y parvenir. I/animal est couvert de sueur, le pouls est irrégulier. Traitement: Ktlier, ' o once. Camphre, ' j tl'once. Assa fœtida, '/2 once, inns un litre ou une pinte d'eau fraîclu». — Les lavements et les houchonnemonts repétés sont très utiles dans ce cas de coliques. Les Coliques dues à l'indigestion Dans ( cas de coliques l'animal est pris pendant le repas ou immédiatement après. Le malade gratte le sol, se couche avec précaution, il ne se roule pas, l'animal est bal- lonné. Le pouls n? change pas, les muqueuses sont un peu infiltrées. Cette affection peut se terminer par la rupture de l'estomac, qui se reconnaît au rejet des matières par le nez et la bouche. Traitement.— Le vin, le café, la bière, l'absinthe, la camomille salée, sont des excitants que l'on possède toujours, mais il faut les donner en petite quantité pour ne pas sur- charger l'estomac. Des lavements à l'eau de mauve avec une cuillerée de sel de cuisine ,iu d'huile et des bouchonne- mcnts suivis de couvertures chaudes. J'ai obtenu de bons résultats avec les injections sous-cutanées d'un mélange de cinq centigrammes de sulfate d'ésérine et dix centigrammes de nitrate de pilocarpine. 23 Coliques dues à la constipation T^iins rrtU' n.Ii.,»,. b ,l.,iil..,ir rst s,.unl,., l'animal fait .Ir- efforts pniir envoyer (inclfiucs croUins durs. _ Traitement. -Le ealuniel. ' , .l'onee en ein., doses, dun- ne..s .le quatr.. l.eures en .,uatre l„.,ires produit d,. I.ons résul- t:ds. >: on ne trouve pas N- eal„M.el. on donnera !.. sulfate de so.nl,. ,!,. SIX à ,lix on.'es par jour, pnnlant d.Mix jours. -\e pas oublier .!,. (i.umer plusieurs Lavements. Coliques vermineuses Klles sont léjrèr..s et on les reconnaît par le rejet de vers dans 1 exerém..nt je veux dire 1,. fumier, (^uan.l le mal est clironi(,ue es aiumaux sont mai^n-s et s., frottent le nez sur 1 aufje et la (lueue contre les murs. , Traitement. L'acide arsénieux farsénic) 1 gramme c ost-a-dire une .lemie once .-n Kl prises données, une pri.sele soir dans l'avoine, ou le calomel, un demi (pmrt d once (4 grammes), l'essence do térél.enthine,à la dose dune once dans une infusion de .•am.miillc, deux fois par jour, sont des médi- caments très recommandahles. Vers.— L.> chloroforme agit favorablement contre l'hcl- mintluase. .Je l'administre en le mélanfï.'ant à l'huile de tjroton. Je l'associ." aussi comme ceci: deux tiers et demi d once (2-, grammes) de chloroforme et douze onces d'huile de ricin, je continue pendant trois semaines le traitement arsenical et j'administre à la fin une nouvelle fois le mélange de chloroforme et d'huile de ricin. On emploie contre les ascaris le tartre stibié; on donne la licpieiir de FowI.t aux poulains de trois à six mois, une à deux cuillerées à tlié par jour; aux chevaux adult.-s, ,leux cuillerées à bouche matin et soir. 24 Coliques dues à une pelote stercorale, calcul L'iiniiuiil (nii en est atteint se met sur le dos ou reste assis Cl tMiiie un cliicn, la durée est très lonnue si la |)elote n'est pas chassée. Traitement. - La térébenthine, 1 once, dans une infusion de eanioiuille, ni'i'. so\ivent réussi. J'ai employé aussi avec succès le calon-.el (4 fçrainines), un huitième ou demi (piart d'once, la dose répétée ciiui fois en vinut-cpiatre heures. Il faut laisser le sujet à la diète après l'expuls'on de la pelote et donner du fj;rain cuit et de la l)ouette avec trois onces de sulfate de soude par vinKt-(piatre heures. Coliques dites tranchées rouges Congestion intestinale Il y a incpiiétude, malaise liien vite i)ortés a une inten- sité extrême; le malade tonilie et se rouie violemment, si il maridie, il hutte à eha(iue |)as, il n'est plus sensible au fouet, il finit par tomber et ne peut plus se relever. L;i soutïrancc augmente, les besoins naturels ne se font plus en aucune façon. Il y a toujours du balionn(>ment. Cette affection est très gr.av»'. Traitement. — La saignée abondante est recommandée pour empêcher l'iiémorrha'iie intestinale, on peut tirer un pot à tleux pots de sang suivant le poids du cheval. On appiicpie un sinaiiisme de moutarde sous le ventre. On videra le rectum, (rectum, dernière portion de l'intestin) c'est-à-dire (|ue l'on se graisMc le bras avec de l'huile et on vide le rectum . On glissi ra de fréquents lavements de graine de lin et fera pren-'re de temps à autres des ])reuvages de camomille. Autre traitement. — J'ai (luehpiefois administré toutes les heures ' :.. litre d'huile d'olive avec un décilitre d'huile de ricin pendant cinq heures. ?!f-t' — 25 — Coliques dues au volvulus et à rinvagination On no peut (kis nnc.i.fn.r .1.. .•.•mptômrs plus vioL-nts que c(-ux ,p... ro„ n-iuan,.!.. dans vHU' niïvrfum I ,.s animaux p,.nl..Mt l'ù.stin.-t .l. I,-, .•o„s,.rvati.,„ .t t.'.nuiK„,.nt un., vive .l„u|,.ur, ils s,, .jôbat tc.K ,!,. tout-s facnns vt pivnn.-nt toutes !,.« positions (,u.. j'ai aiialysiVs .lai.s l.-s autivs coli- ques, avec en plus l'état crispé d,. la face. Traitement. Cette atTection est pres.p.c toujours morteli, M,,^.,,'. t,,^,t il ,..,,,, ,.^^^_^.^__. ,.,^^^., ,,,^^.j,^,,^,^ (, 2 litre) un<- chopuu. ave uu .UVilitre .1 huil.. .le ricin administrée en l.reuvaKe, dh.Mire ,■„ heure, jusqu'à effet. Coliques par empoisonnement On observe de la paralysie, de la faiblesse musculaire une marche mcertaine. .les convulsions, ('..tte anV.'tion .-st a marche rapid.'. Causes. --I.a .■inu.-, l.-i ni.-ll,. d,.s bl.'s, |,.s feuill.'s .!.■ buis, if, 1 aconit, la renoncule, h- pavot, !.. glan.l d.- chc^n.. 1 erjrot de .s,.|^de, le laurier ros... le nairisse, 1,. colchi(,ue d automne, {'.■uphorb.., la mercuri.ale, etc. Traitement. -On donne un pui^itif sulfate <1.' s„u.le, huit a .hx «mc.'s et des .-aimants ..u d.vs ..x.atants, mais malgré t.)us les soins .lUon p.Mit donner souvent l'animal sucomb... On prendra toutes l.-s m.'s.-r,.s n.V.ssain.s p„ur arriver à connaître l.'s plantes nuisibles .-t à l.'s .Vart.T pour «5viter autant .pie possible le r.-nouvell.-ment .!.■ pareils acciilents. Coliques venteuses gazeuses Dans cotte affection il y a toujours du ballonnement. Les mu.jueuses sont rouR.-s, violacé<-s, la respiration suffo- cante ot la marche est incertaine. % V — 26 — Les cliùtcs sont fn'fiili'titcs t-t tn-s violentes, et la iiialii- dic est iiieiiialilc si !.■ Iraiteiiietit n'est pas fait au «lélmt. Traitement. Il ne faut pas hésiter i\ faire la ponction lin coeeiiniavecle troearl fin ilans la partie moyenne du flanc droit, entre la liîinclie. les !ii)o[)liyses, transverses loinhaireset lu dernière côte. II f.aut envoyer des lavements froids, et donn'T des l)reuva>;es de eaniomille avec une demi»^ onc<; tl'éf lier sulfuri(|Ue. Inflammation des grandes saiivaires Parotides ou Oreillons inflammation de la g^lande parotide Causes. — Elles sont nombreuses, les corps ctranners' introduits par le canal du sténon (l)arl)illons d'orbe, de seijtio) les coups sur la «laiide, les >;ourtnes, les calculs saiivaires, etc. Symptômes. Il y a toujours salivation ai)ondantc et gêne de la masticiition. L'enuorKcment de la plande est le syini)t.)me le plus certain de cette maladie. Traitement. A l'état ai^u, on avance la formation do l'ahcès par une friction d'onifueiit vésicatoire ou d'onguent de laurier Onguent de laurier: Feuilles fraîches de laurier, 1 partie; Baicf^ de laurier, 1 partie; Axonge ou saindoux, 2 parties; Si la maladie tend à la chronicité, on remplacera les on- guents .sus-indiqués par la pommade d'iodure de potassium. Pommade d'i(;dure de potassium: lodure de potassium, Ji d'once. Axonge ou saindoux, 1 once ou par la pommade de hi-iodure de mercure ainsi composée: Pommade de biiodure de mercure: B -iodure, J^ d'once. Axonge ou saindoux, 2 onces. — 27 — <2u.'n..| lo point fluctUMiit ,.|.p,,raît, il f^uit pciirtumncr sMiiM rctani vt smimiKT la cavitr |)unil. ..t.- avec ,|,. r,.,ui plll'lli(|iu'c l'/î, Maxilité ou inflammation de la glande maxillaire Causes. -Kilcs s..rit .lues à l'.,i,.,tni<'ti.m du canal saliyairc [,,..s corps ctranKcrs ,,ui y pcnôtn-nt sont .l.'s cpillcts (le l.rômc .stérile ou !•, •ciMure compris,, rntn. ; i parti.. .In.if. H la parti.. r..,..Mirl,^. il»' I IIS (|i> la niàchoiri.. Chez Ips l)ôt.-s iM.vini.s, r.'xp|„rati<)ii .lu p.,uls s.- fait aux artères .•.i.vy>îi(.|ui...s inf.'.ri..ur..s, car l'artère. ul..ss„- facialc (.st iK.titc et liitîirilc h saisir. ('\u'7. les petits animaux, .>n r..iu..)iitr.. I<. p.Mils à l'art.Te ralliai... à la face interne du m.-mhre antéri..ur .lans un petit sillon situé au-dessus .lu >ï<.n.)U. On d.)it appriM-her l'animal sans l'elïrav.r. .«t laisser passer, sans c.n t.-nir conipt... I.s premières |)lilsati.>ns. On ne c.mmenc.ra à juner .le leur val.-ur .pi'autant .p„. rani- mai sera parfait.. m.. nt tran.iuill... Pour appn ndre tV hien (..uuiaître 1.- pouls, il faut l'explo- rer souvent chez les animaux sains et sur plusieurs sujets. Caractère du pouls Le pouls constaté sur un animal sain et vu r.pos .|..nn(. des sensations n'^ulières, énales en nombre .t en f.,rce. D'après mes ol)servations voici ,pj,.!L. s.rait la niovenne pen.lant un.- minute sur nos animaux domesti.pi<.s. Kii A l'état temps d(. n.irnial fièvr.. ^h'-^ '•' ••''<'V"1 ;i2à.t()' GO' l'âne et mulet 4-, ^ ÔO, 80' [[ '"^'"f ;îr, à4()' sd' mouton et la chèvre 7() ;\ ,s()' ]()() P'TC TOÙSO' '■''•t'» !)()à 100' Dans la jeum-sse, le pouls bat plus vit..; il est retardé dans la vieillesse. P..n.lant la gestati..n. le pouls se montre plus fréfiucnt ainsi cpie pendant le travail. 30 Fièvre C'est l'état iniiliulif caractérisé par l'accélération du pouls, par une chaleur plus ou moins intense, souvent j>récé- (lée (le frissons et accompagnée de désordres dans l'économie animale. La fièvre dél)Ute par des phénomènes tels (jue rat)attement, la pesanteur de la tête, la courbature, le mancpie d'ardeur au travail, la rumination retardée, le défaut d'appétit, et l'accélération des mouvements du flanc. Le pouls monte à 00 pulsations chez le cheval, à 80 chez les bêtes bovines (bieuf, vache), et à 100 chez les petits animaux; en i lêiui ^t ps (lue le ])ouls ac(|Uiert la vitesse, il change de caractère suivant les affections de l'âge. La fréquence du pouls ne peut pas à elle seule caractériser la fièvre, il faut (ju'il y ait toujours de la cha eur anormale du corps. On se sert du thermomètre introduit dans le rectum. La température normale du cheval est de 37" à 38^ centigrades; lors de la fièvre, 40" et même 41*'. Chez les bêtes bovines, la température normale est de 39o; chez !e mouton, 40"; chez le chien 38". On remarque en outre dans la fièvre, la suppression en partie des sécrétions; quand elles reparaissent abondam- ment, c'est un signe de bon augure. La diminution de salive rend la bouche sèche. Chez les l)êtes bovines, le mufle est sec et chaud. L'urine est moindre, rosée ou trouble, les reins ont perdu leur souplesse et la démarche est rai de. — 31 — 'T^ / 'isit aujour.n.ui de préfén- r. veine jugulaire. On peut .saigner à t.>ute les ■ ine superficielles, telles .pie les veines de l'ars, de l'a -ant- r s de la face interne de la cuisse ' Un aide se place en face de la bête, lui fanant la tête un peu relevée et inclinée vers 1,. côté droit si on saigne I gauche; on couvre av.. la main l'.vii du cùté de la v '^e à 32 ouvrir afin (\o ne pas effrayer l'animal. On coupe le poil afin (le niieuv distinguer la veine, pu .s on appli([ue les deux derniers doigts de la main franche sur le trajet du vaisseau en ayant soin de le comprimer \univ le faire gonfler: tenant ensuite la flamme ou lancette (outil spécial pour la saignée), entre le pouce et rinnte. Lorsque la quantité du .sang est suflfisante on arrête la .saignée en perçant transversalement les lèvres de la plaie avec une épingl(> sur laquelle on appli(|ue le nceud de batelier (fil, chanvre, crin) et on lotionne la région avec de l'eau froide légèrement phéni(|uée. On tire généralement 3 à t pintes de sang chez le cheval et chez la vache; et 4 à ô pintes chez le bceuf. Si la saignée a été j^raticpiée sur un animal malade il est facile de voir si ell(> était néce^- lire. Dans ce cas. le sang se coagule lentement en deux caillots; un rouge inférieur; et un blanc supérieur (pii forme ce (jue l'on appelle la couenne inflammatoir(>; elle varie de volume avec la fièvre et peut acquérir plusieurs centimètres, je veux dire juscju'à un pouce d'épaisseur. La saignée sera toujours indifiuée dans le cas de pléthore, (^surabondance de sang, d'humeurs) de congestion des organes vasculaires (poumons, foie), dans la fourbure. Il ne faut pas saigner dans les maladies érup- tives. d.'ins la gourme, la pléthore séreuse, l'anémif', l'hydré- mie et les hydropisies. Il peut se i)roduire des accidents dans le cours de la saignée, (l'abord la piciûre de la carotide qui se reconnaît à la couleur rutilante du sang s'échappant par saccades; le moyen de s'en rendre maître est le tamponnement, c'est-à- dire la compr(>ssion. 33 — 2. l/iiitnxi irtion do l'air dans la vciiio; dans ce cas ,,„ entend un bruit de Kargouillomont isochrone avec les l.attc- monts d(> cœur: Tanimal nVst pas incommodé s'il ne pénètn" qu'un p."U pour applicpier une ligature à la veine. s seton C'est un cori)s étranger (|Ue l'on place sous la peau pour déterminer une irritation et entretenir un exutoire. On distingue le .séton à mècli.> formé d'une bandelette de tml(> et de chanvre que l'on place avec une aiguille; le •séton à rouelle formé d'une, rondelle d<> cuir que l'on introduit sous la peau par une seule incision, et le trocl.isme formé d'une substance irritante (ellébore sublimé en cône ou en pâte) que l'on fait pénétrer sous la pe.au à la manière du séton à rouelle. On peut placer des sétons .sur toutes les parties du corps, mais leurs lieux d'élections principaux sont le poitrail, lé thorax, l'épaule, l'encolure, les joues, la croupe, le grasset, la fesse, la cuisse. 3 — 34 — Pour placer le s^'ton à mèche, on fait un pii à la peau, dont on traverse la base avec un bistouri, puis on introduit par cette ouverture une aiguille lor^ue terminée par une lame ayant 'i forme d'une feuille d des inu(iueuses apparaît. Traitement — 11 faut pr:iti(|Uer une saignée moyenne, et' la répéter le lendemain s'il n'y a pas de chanKcment.' Il faut appliquer des sinapismes de moutarde sous le ventre, surtout sur l'hycondre droit, c'est-à-(lir<- dans la région supérieure du bas-ventre. On donnera le sulfate de soude à 'a dose de trois à ([uatre onces par jour dans les breuvages. Si la constipation jiersiste, on donnera le calomel, une demi- once en quatre paquets dans l'eau de graine de lin, une dose de cinq heures en cinq heures. Des carottes cuites dans de la bouotte seront donné'^s au malade. Jaunisse ou Ictère Eau jaune Causes.- Les habitations malsaines, la mauvai.se ali- mentation et le manque d'alimentation, les courants d'air le changement de température en sont les causes dominantes.' Symptômes.— Les membranes du nez, de l'œil, de la bouche sont jaunes, quand l'affection est simple l'animal n'est pas incommodé, quelquefois on constate une démarche raide, les animaux sont tristes, ils ne mangent pas, il y a dans ce cas la constipation. Les urines sont jaunes. Cette maladie qui est peu grave se termine généralement au bout de huit à quinze jours. J 7 — 37 Traitement. Je n-cmman.l.. lo oal.,mol à la dose -.uvant,.; „e donu-onn- .■„ „uatre pac.uets dans de IV u clo RHuno d.. h„: donn..^ un. doso .l. .inq lu-un-s on ..inVl ou res. Donno. do la L.uotto avoo du sulfato do soude 1 ut à dix' Hépatite ou inflam,nation du foie vi . ^■""**-7^^''^ ''""PS sur rhypooon.hv droit, loe efforts violonts, los ohutos, otc. ^"«nis Symptômes, [/animal a la .-olonn.. vortôbralovou««ée, lo.s ro.ns ranlos; .1 ^rafto la torro ot so ro^ardo ios oôté:s J momhros postôr.ours. o-ost-à-diro Ios pattos do do^ri.^ro tra.non sur lo so oon.no dans h- oommonoo.nont ,lo la para^ l>sio. Los momhros antôriours sont ôcartés ot quand le patient ost oouché il exprime une vivo souffranoo. I/urinc rare au commencement do laffoction, devient jaune on peu . Causea.— Les aliments trop substantiels, (trop riches) les anirna-ix Rras, sanguins et aussi le trop de travail occa- sionnent la splénite. Symptômes.— Au déhut ils sont mal définis, puis la constipation arrive, on constate à l'hypocondre «auche cest-A-dire sur la région supérieure du l.as v.-ntre du eôté gauche, une tumeur lloiigM- .,ui représente la rate tumifiée" SI on touche h cette tu.ieur on prov.K,ue une grand,- douleur! La maladie se termine par la résolution, la suF)puration ou la gangrène Traitement." Il faut praticpier la saignée. On a recours aux sinapismes de moutarde sur la tun.cMir de l'hvpo- condre gauche. Comme régime l'on donnera de la l.ouette à di.seretion avec du sulfate d,. soude, huit à dix once, par jour et (le la graine i>s«' \u oivitt'' ilt- 1 ail (Ionien. I,fs niuiiiKiiscs sont à ]»n près noiinalt's, li' pouls est petit, ;ii'cél«''ré ef la colonne vertéluale est voussée; l'urine et les excrt'nients (fumier) snnt expulsés avec dou- leur et il y a c(;nstipation. Le (luatriènie jour, l'épanclieinent , c'est-à-ilin- l'accuinu- lution d'humeurs ajiparaît, le ventre est retroussé et doulou- ro\ix à la pression «-t souvent un ledènu" ou enflure se forme à la partie déclive, partie descenilante. [,e poiil^ est de |£ ,„.--in..s ,|,. h, p,Vit..i.it.. aijfiK'i il y a un.' !iuKm.'iit;ili..ii tt.'s .•..i.si.h'.ral.l.' inj..c(i,ms s.)us .•utan.'...s <|,. nitrat.. .!.- pii.,..arpin.. 2()....nt.Kramm..s..|,.ux fois par j..ur ,|.,niH.nt .!.■ I.ons n'sultats. L(.|....tuair.. suivant a souv..nt pro.luit rit par le bas. Les mam..lles chez la f<.melle, le fourn-au. l.'s b.,urs<.s, (l..vi..nnent le siège d une inflltration sér.-use j)lus ou moins consid.'-rable. La maladie est presque touj.)urs mort(.|le. Traitement. -On opère .-omme pour la péritonite chronique. i — 42 — CHAPITRE III MALADIES DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE Palpitations T'est le niouvcinfiit violent et i\6rv)i,Ui du eœur. Cause».— Elles sont purement hypothétiques: hi fray- eur, les refroidissements, ete. Symptôme».- LeH choes du cdMir sont très violents et on les perçoit au toueher dans toutes les régions du corps L'animal conserve tous l(>s signes de la santé, et ratïcction disparait en (piehiues heures. Traitement. Il faut le repos absolu ot je recommande la bouette. On emitloieru un éleetuaire. Sel de nitre, ?;{ d'once. Digitale, ' s d'once. Camphre, Is d'once. Ether, H d'once. Hypertrophie du cœur C'c'st l'accroissem-nt contr(> nature du tissu du cœur. Causes. -Les courses vives, les traction.-, les inflamma- tions des poumons, du péricard< de rend()carde. de l'em- physème pulmonaire (souffle) i i en nénérnl de tout ce qui met obstacle à la circulatior. pulmonaire. Symptômes. — Le plus dominant est une altération des mouvements du flanc, avec dyspnée intense, c'est-à-dire difficulté de respirer; le choc cardiaque rappelle celui des palpitations. La percussion dans la répimi du cœur indique que cet organe a un développement anormal. Les animaux vivent longtemps avec le cœur atrophié. •JtJi ^ — 43 — Traitement. - J'in(li(,u(> lu diKitalo. i\ 1» ,|„s,. ,|,. .. , les cnurants d'-xir quand l'animal est en sueur, l.-s e.uirses rapid.vs les efiorts de traetion, les refroidissements en sont les causes nrinei- pales. ' Symptômes.-Oppressionsansuueunsinne d'altération du eœur, palpitations, l'animal présente les svmptômesnue I on rene.,ntre le ndentis- semeni de ses battements ; quand cette affection es» com- pliquée d'une autn. maladie, .-'est cette dernière, qu'il faut traiter. Il faut donner une bonne nourriture, riclw. le plus possible, mais en petite (piantité. Rupture du cœur Cause..— Les chutes, les efforts, les commotions sur la rejjion du eœur. Symptômes -On observe tous les signes de l'apo- plexie; la respiration est accélérée, l'animal tombe, les muqueuses se décolorent, et la mort survient très rapide- ment. Aucun traitement possible. ï A — 44 - Endocardite aiguë C'est l'inflammation de la membrane qui tapisse le cœur int<^rieurement. Causes. — Les empoisonnements peuvent faire naître l'endoeardite. Elle peut provenir aussi des refroidisse- ments ou de l'inflammation des organes voisins. Symptômes. — On remarque de l'essoufflement quand on ,.^ïm.'âff'?ym^ ~frr-j»infln*T — 47 — Traitement.-On fera une ou deux saigniVs, selon 1 état de la température. On emploiera les sinapismes de moutarde sur la région lombaire, c'est-à-dire, sur les parties de . abdomen situées sur les côtés de la région ombilicale 1 une à droite, l'autre à gauche. Aussitôt après la saigna on fera prendre un onoe d'aloès en breuvage ou en bol. Le sulfa e de soude ou sel de Glaul)er, quatre onces et le bicar- bonate de soude, une once, seront donnés associés dans des boissons de graine de lin, de mauve ou dorge. Il ne f-iut n-is faire travailler le cheval et le tenir à la diète, "st-à-d^^ ne pas lui donner à manger. Néphrite chronique Elle vient à la suite de la néphrite, aiguë, elle neut aussi être déterminée par un calcul, c-est-à-di;e p. r une concrétion pierreuse qui se forme principalement dans " Symptômes.-Les animaux éprouvent des coliques intermittentes je veux dire que la colique discontinu qu elle reprend par intervalles. L'urine renferme des phos phates calcaires et elle est expulsée avec douleur. On lema - que les hydropisies, les œdèmes ou engorgements de la no - trme, du Ventre et des membres. ^ Traitement.-La friction de pommade mercurielle sur la région bmbaire comme je l'ai indiquée pour la néphrite '3 a once ou 1 acide arsenieux ' , d'nn,.o o» ,1 1 , , "•••^^^•■icuA, 3 u once en douze nnsp» données graduellement une par jour, ou encore le bTca bonate de soude, ^3 d'once. f4r-4K^^^''"\T ^'^''''' "^^ «"""« ^'^ '■■" avec l'essence de térébenthine, H once facilite l'expulsion de l'urine. On peut ce traitement très longtemps. Beaucoup de praticiens considèrent cette maladie comme incurable. P'*''''«"« «il 48 Rétention d'urine Cost l'accumulation d'urine dans la vossio. Causes. Lu paralysie de la vessie à la suite des maladies du système nerveux, l'intlammation du cana! de l'urèthre ou canal de l'urine et les calculs. L'action du froid est une cause secondaire. Symptômes. -Le pouls es accéléré, il y a d(> la tris- tesse, de l'abattement et rai)pétit est nul. Le malade se campe '^réquemment pour essayer d'expulser une urine (lui s'écoule goutte à goutte, le pénis sort du fourreau et l'animal agite vivement la ((ueue. (^uand il y a amas d'urine il y a rupture de vessie ce qui est annoncé par les tremblements muscu'aires, frissons la mauvaise odeur, etc. Traitement.— Il faut faire la fouille rectale, c'est-à- dire, introduire la main préalablement huilée dans le rectum puis exercer une pression douce et graduée sur la vessie. ()n fera prendre au malade une infusion de camomille avec t'éther sulfurique, ' u d'once, ou une décoction de graine de lin avec le camphre, '/;i d'once et l'éthcr sulfurique, '3 d'once. Si la rétention d'urine affecte une jument on peut introduire deux doigts dans l'urèthre ou un poireau dans le vagin, ce qui facilite l'expulsicm de l'urine. Je recommande les lavements froids avec ^3 d'once d'éther sulfurique. Le traitement sera continué eu donnant de la tisane de graine de lin avec une once de bicarbonate de soude trois fois par jour. Cystite aiguë C'est l'inflammation de la muqueuse de la vessie. Causes.— L'alimentation abondante, succulente, les plantes vénéneuses comme la renoncule, l'ellébore, le genêt, le colchique, etc.. sont des causes directes. L'extention du canal de l'urèthre, les refroidissements peuvent amener indirectement la cystite aiguë. Symptômes. — L'urine est expulsée en petite quantité, le pénis sort fréquemment du fourreau, le malade a le dos 11 40 vousso. s, on ,.xpl„re le rcrtum .n nppuy.nl la mai,, ...r la vessK. „n prov.K,uo une «ran,!,. .l.,„l,.ur. Lv htIu,,, rst .loulouroux H rou^o ot la ccn.stipati,,,. „,• fai, jan.ais .léfaut hi la malacl,,. s. terrni,,,., par la rc-soiuti,,,.. qui ,>st annoncée par 1 expulsion ,|,. l'urine avee al.onnne. On ,lonn<.,-a des boissons a la graine de lin avec ,,uolques gouttes ,lc laudanum ou ,„ d once d aci.le borique à seule fin de diminuer les pro- priétés irrtantes de l'urine .«t aussi à faciliter son expulsion. 1 faut appliquer sur les reins des sachets chauds et humides de son ou d'avoine ébouillantée. Si la vessie est distendue il faut chercher à la v.der en faisant une légère pression .avant en arrière en introduisant la main huilée par e rectum. Quan.l la maladie provient d'une infclion canthandée .,u s, on craint la gangrène, on fera prendre des I^reuvag..s a la graine de lin avec ' , d'once de camphre pulvérisé matin et soir ' Cystite chronique C'est l'inflammation .hroni. I, I ve.ssic. Symptome8.-L..s campements s.ui, longs et fréquents, 1 expulsion . unne est tou.j<.urs précé.lée de la s.utie par I.' cana de 1 ur..tl,re ou canal de l'urine, ,1'une matière mucoso- purulente ou humeurépaisse . t l'urèthre laisse tomber un., matière sédimenteuse jaunâtre qui ressemble à I(|U(>f()is purulente. Cette matifVe est rendue (piand la jument a fait des etTorts violenis. Quelquefois eette séerétion ou eette humeur s'aecumule dans les parties déclives de la matriee. ce qui la distend et eonstitue une hyilropisie. La jument maigrit et finit par le marasme avant-coureur <' -^ ^:v■ F II ' ^^v/r- ■wr — 55 — fera une friction d'onguent vési'-iitoire ou on pratiquera des mouchetures avec le cautôre on aiguilles chauffé à blanc. Si ce ou ces traitements sont faits on arrive sûrement à avoir une guérison complète. Hydrocile aiguë C'est l'inflammation de la gaine vaginale qui est la séreuse qui revêt, dans sa partie inférieure, le testicule, et, dans sa partie supérieure, le cordon testiculaire. Cauie§.--('e sont les embarrures, les plaies produites par les coups de fouet, les refroidissements, les courants d'air. Symptômes.— On observe l'engorgement des houioes avec perception d'un liquide épanché dans leur intérieur et retraction des testicules, cette accumulation d'humeurs, gagne l'anneau inguinal mais ne peut le franchir. Pour diffé- rencier cette affection de la hernie étranglée, il faut sonder le rectum pour être sûr que la douleur et la distension ae sont pas dues à la chute d'une anse intestinale par l'anneau inguinal. Ordinairement cette maladie se termine par la résolution mais si l'engorgement devient plus considérable il peut déter- miner la gangrène. Traitement.— Il faut soigner l'animal et dans certains cas, on est obligé de répéter la saignée, et de faire des mouche- tures dans l'engorgement. On fera des lavages à l'eau blanche le matin et à l'eau de pavot le soir. Quand l'engor- gement diminuera on appliquera l'onguent populéumsaturné ou la pommade de laurier laudanisée. .^ Jl — 56 Hydrocile chronique i se 1 ("est riiydttipi.- toujours lii const'ujut I •(' '( Symptôme». —Il testiculiiirc?'. P^n inKiiiiial. «le nu. "'un ! n de la naine vanin •' ' à travers le» lioui I/en>î<)rtîemeti il. ■ reparaît si le eliev. i le-i, ■ Traitement état naturel (étal toire ou on aiiplÏT ;' ' ' le sul)linié eorrosif, ' , d'on il faut la faire à tes •viN"^ • à employer. roturn à l'état dironiciue, <'lle est ' riiydnteèle aijjue. !i ennornenient des enveloppes • lit les testicules vers l'anneau iimuler la sérosité dans le fond ' uile de percevoir lu fluctuation ir lors()Me l'animal travaille et i repos à l'éniric ■t ,, cr le clH'val à son l.ietion d Onguent vésiea- .1' 'réhenthine, 1 onee, avec .eut opérer la eastration wL..' rts, e'est le dernier moyen Orchite aiguë C'est l'inflammation des testicules à l'état aipu. Cause». —L*- causes de l'urchite sont: l'embarrure, les coups, les fntisseiuents, la malpropreté. Symptôme». — 11 y a eiiu;orgeiiient ,,.,nK ,.f luilnir est iiaiisri,!,,,,,,!.! ,,ui srduipp,. (lo lupoïK-tioii (lu'.m A pniti(pu'.-, il f:,i,t «lôhri.lrr.jr viixtlin- {'\nrnn r..uv.Ttuiv rt fairf d,- iininl.ri'iHcs inj.rti.ms .r,.;u, plu'iii.pi.M. 2';. „„ 1,„.„ prati.pi.r la .•astiati...i .11 avant soin Wappli.pi.T |,. ..•.ss.-aii sur un., parlii sain.. ,l,i c.nh.ii. On la niurv.' ou du farrin. Symptômes. l,cs tisticules sont durs, ils udlièrcnt ùlanain.. vaginal.- et aujrmcnt.'nt de volume; il v a ('-(.aississe- m.nf des env..lopp,.s. l/appétit fait défaut, l'animal maigrit et devient inut ilisaltle. Traitement. On a recours à la eautéri.sation ou 1er roune M aiirnilles /est le meilleur trait.'unnt. Les frictions (le r'oiiimade mercurielle souvent renouvelées .-t c(.mnie dernier traitement la castrati-n, mais il faut applicpier le easseau sur la partie saine du cordon. Epididymite C'est l'inflammation de 1.-. tête du cordon tcsticulaire. Les vieux chevaux épuisés en sensibilité. En général ce cas se termine i)ar h résolution f.ui rr^cnii:int laisse une induration du cordon. aWHIliH — 58 — Quand l'inflammation a été violente et rapide il se forme des abcès que l'on peut prendre pour des testicules. Traitement.— Il faut remettre le malade à la diète et le laisser au repos. Il faut recourir à la saignée si le pouls est fort. Si il y a abcès il faut l'ouvrir au plus vite et le nettoyer avec les injections d'eau phéniquée 1%. On fera des onctions d'onguent do laurier mélangé avec V4 de pommade de belladone. Balanite et acrobustite La balanite est l'inflammation du pénis. L'acrobustite, est l'inflammation du fourreau. Ces affections se confondent pour n'en former qu'une seule. Causes. — Los coups sur la région, la malpropreté l'in- troduction de corps étrangers, un brin de paille est suffi- sant. Les polypes de la verge, les infiltrations œdémateu- ses sont les causes de ces maladies. Symptômes. — Il y a engorgement de toute la région avec un œdème qui envahit la partie basse du ventre. A l'exploration le fourreau est très .sensible, il est rempli de matières noires et d'une odeur désagréable. Il y a phimo- sis si le pénis sort difficilement et paraphimosis quand il ne peut pas rentrer, dans ce dernier cas, il prend de fortes dimensions, la tête est chaude, rouge et dans son milieu on aperçoit le méat urinairo faisant saillie. L'expulsion ost très difficile, l'urine est envoyée en nappe et d'autrefois par petits jets. Traitements. — Il faut nettoyer le fourreau et le désin- fecter à l'eau phéniquée 1%. On fera des lavages avec l'eau blanche. Quand il y a phimosis ou paraphimosis, on pratique dans l'engorgement des mouchetures que l'on fait suivre de bains do vapeur ou do cataplasme à la graine de lin. On donnera de la bouette avec le sulfate de soude, deux onces le matin ot deux onces le soir ou le .sol de nitre; on peut ajouter la graine de lin dans les bouettes sus indiquées. rïPîflS^i — 59 CHAPITRE VI MALADIES DES VOIES RESPIRATOIRES Maladies de la plèvre.— Pleurésie aigiie La pleurésie aiguë est l'inflammation de la plèvre qui est une membrane qui tapisse la poitrine. Causes.— Les fractures des côtes, les épanehements par rupture dans le sac pleural, les coups sont les causes directes. Les , ourants d'air, les refroidissements sont les causes indi- rectes. Symptômes.— La respiration est accélérée, les naseaux sont ouverts comme ceux d'un cheval qui vient de fournir une course longue et rapide. Le pouls est petit et vite, l'air expiré est froid, le malade est triste et se regarde la poitrine. Si on touche les espaces intercostaux on provoque des plain- tes. La percussion donne li i à de la matité limitée en haut par une ligne horizontale, vers le sixième jour; on perçoit aux naseaux et en avant du poitra ' un bruit de gouttelettes; lorsque l'exsudation est abondante, on note toujours une respiration abdomidable et de la discordance dans les mouvements du flanc. Traitement. — Il faut faire des infusions de fleurs de tilleul ou de sureau cinq à six fois par jour; des bouchonne- ments et des couvertures chaudes sont trè*- appropriés. Il faut appliquer un sinapisme de mouta-de sur ia poitrine et si le mal n'avorte pas, il faut pratiquer une saignée moyenne. Si le vésicatoire ne fait pas d'effet il faut faire des frictions d'onguent vésicatoire sur les côtes. A l'intérieur je recommande le calomei, un huitième d'once par jour ou la digitale 's d'once en électuaire, et le sel de nitre % d'once dans les boissons. Si on n'obtient pas de résultats on ponctionnera le thorax (thoracenthèse). La thoracenthèse et la sérothérapie procurent des résuU.at.3 merveilleux; cette pratique est très en honneur dans l'armée française. — GO — Hydropisie de poitrine Pleurésie chronique CVst l'inflammation de la plèvre qui passe do l'état aigu à l'état chronique. Symptômes. — Le pouls est petit, la toux est petite» il n'y a pas de réaction fébrile. La respiration est pénible et irrégulière à l'auscultation, on observe l'absence du mouve- ment respiratoire et la présence du bruit de souffle au niveau du liquide quant l'accumulation d'humeurs est considérable, la dyspnée devient intense(je veux dire la difficulté derespirer) les naseaux sont dilatés, les muqueuses sont pâles. Il se forme un épanchement dans le tissu cellulaire s'étendant depuis la poitrine jusqu'à l'origine du ventre, l'œdème gagne les membres, l'animal maigrit et tombe dans le marasme ce qui veut dire qu'il y a perte do toute activité. Traitement. — On placera ' malade dans une écurie bien aérée, à température modén f; il faut faire des frictions sèches et donner une nourriture substantielle. On donnera la poudre de digitale, 's d'once, le sol de nitre, " 3 d'once, l'oximol scilitique. On a rcours aux sétons; on peut en placer deux sur les côtes et on fera des frictions d'onguent vésica- toire sur la poitrine. Le fou en raie est préférable aux vésicatoires. Je con- seille la thoracenthèse; mais il faut opérer souvent car l'épanchement se produit rapidement. Hydro-pneumo-thorax C'est une affection produite par la pénétration do liquide et de gaz dans la cavité pleurale et qui se rencontre après certaines altérations du poumon ou après la déchirure de l'œsophage. Symptômes. — On retrouve tous les symptômes des maladies de poitrine, cependant on entend un bruit de m'i-^m. TEMi»a>kîi;:;--i'r^ — 61 — gargouillement à la partie inférieure de la poitrine. A la percussion on constate de la résonnance. Il se présente quelquefois un œdème sous les ars, c'est-à-dire au point d'union du mcml)re antérieur tlu cheval. Traitement. — Je recommande les frictions énergiciues avec l'onguent vésicatoire sur les parois costales. Comme boisson on donnera le café, 'a camomille, le tilleu!, etc., additionnés d'alcool, on donnera ces remèdes chauds le plus possible. La ponction a été essayée mais sans grands succès. Coryza ou catarrhe nasal aigu Le coryza est l'inflammation des membranes muqueuses, gros rhume. Causes.— Les arrêts de transpiration, les pluies froides, les refroidissements des animaux en sueur, les changements de température en sont les causes. Symptômes. — On remarque un jetage visqueux qui s'écoule par les naseaux, les yeux sont chassieux, le cheval ébroue souvent; au bout de quelques jours le jetage augmente et est plus épais, les ganglions de l'auge sont tuméfiés. Traitement.— On appliquera la pommade de laurier ou l'onguent populéum; il faut envelopper les régions avec une peau. Si les onguents sus-indiqués ne sufïi.sent pas, on aura recours au séton que l'on passera au poitrail ou sur les parties latérales du cou. Coryza chronique C'est l'inflammation des membranes muqueuses à l'état chronique, elle est toujours la suite du coryza aigu. — 62 — Symptômes. — Il y a un jetage glaireux et blanchâtre qui adhère aux ailes du nez. Les ganglions de l'auge sont gonflés e* Hurs, mais ils n'adhèrent pas. La conjonctive roste in' les ypux chassieux perdent leurs cils sous la chassie >•: stante. La muqueuse présente des traînées variquei et se couvre d'érosions qui font plus tard des ulcératic Traitements. — L'acide phénique, le sucre granulé le goudron de Norvège en fumigation sont très recommandés. L'eai. de sureau additionnée de teinture d'iode, ^j^ d'once est une bonne fumigation qui m'a souvent réussi. Le séton au poitrail où à l'encolure, la décoction de feuilles de noyer qui sert pour les injections des fosses nasales sont de précieux auxiliaires qu'il ne faut pas oublif^r. Si les ganglions de l'auge deviennent indurés, je veux dire quand ils deviennent durs, il faut appliquer la pommade au sublimé corrosif, au bi-iodure de mercure, onguent rouge de Mérée, etc. Beau- coup de praticiens préfèrent le fer rouge. Hémorrhagie nasale — Epitaxis Epitaxis est le nom scientifique de saignement de nez. Causes. — Les causes de l'épitaxis sont: les ulcérations morveuses, les blessures de la pituitaire, les varices, etc. Symptômes. — Il y a écoulement du sang vif en gouttes ou en minces filets par les cavités nasales, si le sang est mousseux il vient des bronches et des poumons. Traitement. — Si l'hémorrhagie est abondante il faut pratiquer la saignée au tamponnement avec de l'étoupe phéniquée et du perchlofure de fer; on jettera de l'eau sur la tête. Dans les caa graves il faut faire des injections sous- cutanées 0 gr. 05 d'ergotine. ^*^ii?Y 'J'- — 63 — Laryngite 1 C'est l'inflammation de la muqueuse du larynx. Causes. — Les médicaments irritants, les vapeurs acres, les refroidissements, les corps étrangers qui s'attachent à la muqueuse, l'ingestion d'eau froide; cette affection peut compliquer la gourme. Symptômes.— Lorsque l'on sort les malades de l'écurie, qu'il y a changement brusque t'e température ou quand l'ani- mal boit des liquides froids, il éprouve une toux sèche et douloureuse. Il y a une grande sensibilité dans la région laryngienne, la tête est étendue et le jetage devient spumeux. On entend un bruit râlant ou sifflant qui donne les degrés de difiBculté de respirer. Traitement. — II faut placer les malades dans une écurie bien aérée, et à température modérée. On donnera chaque jour le kermès minéral, '/a d'once, avec du miel et l'iodure de potassium, Ve d'once dans de la bouette tiède. Je recom- mande les fumigations de fleurs de pavot trois ou quatre fois par jour, ainsi que les sinapismes de moutarde et l'appli- cation de l'onguent vésicatoire. Laryngite chronique f C'est l'inflammation chronique du larynx. Causes. — Les tumeurs se développent dans la région de la gorge, et la suite de la laryngite aiguë en sont les princi- pales causes. Symptômes. — Toux sèche accompagnée d'un bruit de ronflement; la respiration est accélérée et il n'est pas rare de voir la quinte de toux suivie de suffocation. Traitement. — Il faut faire des frictions d'huile cantha- ridée autour de la gorge. Solution d'huile cantharidée: Cantharides, 1 once; Huile d'olive; 8 onces. M'^^m'^w^s^/iiT^rv^: ■I I ()4 On mot la poudre do cantharidos dans l'huile tiède et on laisse dissoudre pondant une domi-liouro. Il faut faire pren- dreà l'animal l'ioduro do potassium, ', , d'onoe, avee le bro- mure do potassium, ' ,-, d'onoe, ohaque jour. Il faut faire res- pirera l'animal des fumigations au goudron, au suore granulé. Cornage chronique Le cornagc est engendré par la paralysie du nerf récur- rent. Causes. — Les eausos de cotte affection sont l'hérédité, la compression du nerf par les tumeurs diverses et les colliers étroits. Le cheval (jui a été atteint des maladies du larynx peut contracter cotte affection. Symptômes. — Le symptôme qui domine est un bruit (jui varie du sifflage au ronflement que l'on entend avec son maximum d'intensité dès qu'on force l'animal sur son allure ou après des tractions violentes; au repos il disparaît. La respiration est plus ou moins difficile suivant la lésion mais elle devient toujours suffocante comme dans l'emphysème pulmonaire. Traitement. — L'acide ansénieux (arsenic), une once en trente-deux prises, donnez une prise par jour dans tlu son de blé légèrement mouillé. Los injections sous-cutanées d'arséniato do strychnine, 0 gr. 10 cent, dans la région laryn- gienne sont les seuls moyens employés jusqu'à ce jour. S'il y a tendance à l'asphyxie^ on pratique la trachéotomie permanente, c'est-à-dire que l'on incise (que l'on ouvre) la trachée artère qui est le canal qui porte l'air au poumon. Bronchite aiguë La bronchite aiguë est l'inflammation des bronches. Causes. — Les causes sont l'extension à la muqueuss ronchique d'une inflammation voisine, la pénétration dans- .? '^S..'»*. ., , M\ùti^*SCaMi,;iS^ mmiB^smm 6ô les bronches do breuvages irritants. 1 - -es temps humides, lea courants d air quant h- cheval a chaud, les arrêts de tp.nsDi- ration. ' ' ^ SymptÔmes.-L,. cheval atteint do cette affection devient faible, il eprouv des frissons et la fièvre est assez intense. La toux qui est d'abord sèche, devient grasse rappelant,, et est accompagnée .l'un jetago mucoso-purulent par les na.seaux. Le pouls est accéléré, la respiration labo- rieu.se. A 1 auscultation il y a râles humides qui «■aractcri- sent toujours la respiration. Traitement.- Il faut mettre le malade dans une écurie à température douce. Je recommando la diète et on donnera de la bouette tiède avec le sel de nitro à la dose de ' , d'once par jour Les fumigations d'eau tiède phéniquée seront faites. Si la toux est douloureuse et forte on donnera un olectuaire ainsi compo.sé: Kermès minéral, -3 d'once; Poudre de belladone, ' 3 d'once. Poudre do réglisse, 2 onces Miel, 18 onces. Il faut bien mélanger le tout. A donner dans les vingt- quatre heures. Si l'affection augmente ou devient plus grave il faut appliquer des sinapismes de moutarde sous la poitrine et passer un séton au poitrail. Dans tous les cas on pratiquera une légère saignée au début. 1 Bronchite chronique C'est l'inflammation chronique des bronches. Causes.— La bronchite chronique succède presque toujours à la bronchite aiguo. Symptômes.— Ce sont les mêmes que ceux de la bron- chite aiguë mais cependant le jotage est plus abondant et la toux plus fréquente. L'animal maigrit, devient faible et on ne t.irdc pas à voir apparaître tuus les signes de lemphy- 'c "i'*i':#.. - — 66 — s me pixl monaire (souffle). L'auscultation révèle des deu: côtés de la poitrine des râles humides caractéristiques. Traitement.— On donnera le kermès minéral, /,i d'onc( avec l'iodure de potassium ' o d'once chaque jour. Il fau faire des fumigations de goudron, de sucre, ou d'eau bouil lante avec l'acide phénique cristallisé 1 p.c. les sétons ai poitrail et les frictions d'onguent vésicatoire sont trè efficaces. Maladies du poumon Congestion pulmonaire C'est l'accumulation du sang dans les vaisseaux d l'organe du poumon. Causes— Le cheval sanguin, pléthorique, nour avec abondance en est atteint, surtout après une cours faite vite, ou au moment des chaleurs de l'été. Symptômes.— L*>s naseaux sont ouverts, les mi'queus( injectées et on observe un battement très accéléré du flan( La toux est sèche, le pouls dur, plein, etc. Traitement.— On commence par la saignée; on pei tirer deux pots à deux pots et demi de sang, la guérison ( cette maladie est instantanée si la saignée est pratiquée i début. Les frictions à base de moutarde, de Imimei ammoniacal, surtout le corps et des lavements à l'eau ( mauve sont nécessaires. Liniment ammoniacal, camphré: Simple: Ammoniaque liquide, 1 once; Huile d'olive, 2 onoes; Agitez vivement dans un flacon bien bouché. Solution double: Ammoniaque liquide, 2 onces. Huile d'olive, 1 once. Solutio ; -amphrée: Ammoniaque liquide, VA once. Huile d'olive, VA once. Camphre, 1 once. «ffi'-j'.'^j'/îïctœfi — 67 — Hémoptysie C'est l'expulsion do sang par les narines et par la bouche. Causes.— Les chevaux do gros traits ou chevaux de travail peuvent envoyer du sang quand on leur fait faire des efforts de traction. La destruction du tissu pulmonaire dans les affections pu'monaires on sont les causes principales. Symptômes. — Il y a de la toux fréquente et la respira- tion est suffocante ; l'animal envoie le sang on jet par les naseaux et souvent par la bouche. Traitement.— Je conseille les frictions à la moutarde sur la 1 > ♦rine et les reins. Si l'hémorrhagie ou porte de sang est abondante, on donnera l'ergot de seigle en électuaire, H d'once au début; on pratiquera la saignée moyenne, deux à trois i intes de sang suffisent. î Pneumonie ou fluxion de poitrine J La pneumonie est l'inflammation du parenchyme pul- ' monaire. Causes.— Les fractures des côtes, les chûtes, les coups sur la poitrine, les médicaments irritants, les travaux durs pendant les chaleurs de l'été et l'arrêt de transpiration sont les principales causes de cette affection. Symptômes. — Autrefois on donnait le nom de courba- ture à cette affection. A l'écurie l'animal se tient la tête basse, le.-î membres antérieurs écartés comme pour donner de la dilatation aux organes malades. La respiration est plaiiitiAo et accélérée surtout quand on force le malade à se déplacer. La toux est forte; le pouls est large sur les che- I vaux gra3, il est faible sur les sujets anémiques (maigres). I Le j étage par le nez renferme des stries sanguines, je I veux dire du sang. L'appétit est presque toujours nul et la soif varie suivant la fièvre. - 68 — La pnouinonip qui est tn'^s grave peut se terminer par li résolution, par la suppuration, i)ar la gangrène, et rentr ■ouvent à lYtat chronijpU'. La suppuration se reconnaît par les jetages mueoso purulents et le râle nnuiueiix des hronehes. C'est un éta toujcjurs très grave. La gangrène est dècelée par la fétidité de l'air expiré j veux dire (pu- l'odeur est forte et désagréaMe et l'anima est très faible. Dans ee cas de gangrène il est inutile d continuer le traitement, la mort est inévitable. Il ne fau pas oublier de désinfeeter l'écurie après la sortie de l'animal Traitement. Appli(|uez un sinapisme de moutard sur la poitrine; si au bout de huit heures il n'y a pas d'engor gement, il faut renouveler l'application de moutarde; j rect)mmande les fumigations de vapeur d'eau. On donner dans les bois.sons '3 d'once de kermès minéral en électuaire l'émétique, ,'4 d'once et le sel de nitre (salpêtre), ' 2 onc dans les boissons. L'électuaire suivant m'a souvent réussi: Alcool, 3 onces; Essence de térébenthine, H d'once. Poudre de gentiane, 1 once. Poudre de quinquina, ^s d'once. Miel, 1 livre. Il faut bien mélanger et donner toutes les huit heure jusqu'à effet. Pneumonie chronique Vieille courbature C'est l'inflammation chronique du tissu pulmonain Causes. — Elles sont les mêmes que celles de la pnei monie aigUe, qui négligée passe à l'état chronique. Symptômes.— L'animal a la respiration accélérée e îrréguiière, la toux est quinieuse, le jetage blanc grisàtn La percussion donne un son mat dans certaines parties d mgsf^m m — 69 — poumon et l'auscultation .lénoto rab.s.ru-o ,lu murmure r.«p,rato.n.. L. rnala,!. a la poau «èche, hvs p.,i|.. ternes et l.<'T.Hs...s. ,1 y a ,l.'.faut ,ré„er«ie. une sort, d'atonie .lansl membres, qui rapi)elle la paralysie, Traitement.— Le kernK'-s min^-ral, i. .. . I ,, — .»...■, .) (l'oneo; le sulfure .lant.mouu. ,| «„,,, ,.„ /.l.etuaire: des fumigations ,1e Koudron de l,o,s. lucide arsénieux O.rsc'.nie), > .donce en douze pr.se«. Donnez une prise par jour ,i,.ns .lu son de l>i? 1 Korement mou.llé. I/,.ngu,.nt vésieatoire sur les .-ôtes et deux .6u.n. au po.trail. Il faudra .lonner une nourriture alil)iie et très peu copieuse. I Pneumonie typhoïde (""est la pne jmonie qui a le caraciM' du typhus. Cau8e«.-Certaines conditions climat(5riques peuvent développer cette affection qui est presque toujours épizoo- t.que. On rencontre cette maladie chez les -hevaux qui changent de pays; la mauvaise nourriture.le fourrage avarié mois,, poudreux peuvent être aussi une des cause.^ SymptÔme«.-Au début il y a faiblesse, les muqueuses sont rouges, safranées avec des pétéchies, je veux dire des ta.hes rougeatres, le pouls est mou et petit. Les yeux sont larmoyants et ils sont recouverts en partie par la pau- pKre supérieure fortement tuméfiée. Il n'est pas rare de rencontrer un engorgement du bas des membres. Les battements de cœur sont tumultueux et retentissants. Traitement.— L'électuaire tonique que j'ai indiqué pour la pneumonie chronique est toujours emplové avec avantage, mais il faut y ajouter ' , d'once de camphre S'il y a une tendance à la gangrène il faut s'abstenir de sétons -4*1 miF ^&^H — 70 — Emphysème pulmonaire— Atthme— Souffle Maladie cuructérisëc par lu dyspnée, c'est-à-diro par la grande difficulté de respirer. C«u«ei.— Les causes de l'emphysème pulmonaire ou du aoufflesont U- résultat do la broneliite chroni(iue, de; la pneumonie chronique et des maladies de crrur. I/on constate la rupture des vésicules pulmonaires et le rétré- cissement des voies respiratoires. Symptômet.— La pousse est caractérisée par une irré- gularité de la respiration. L'expiration se fait en deux temps avec un arrêt appréciable; il y a du soubresaut. La toux est courte, sans rappel, accompagnée d'un jetuge séreux; les cerceaux de la trachée sont mous; la percussion donne Bouvent un bruit tympanique et l'auscultation fait entendre toutes sortes de râles. Dans le cas d'abcès de pousse, l'animal est impropre à tout service. Traitement.— Le remède qui a rendu le plus de service est sans contredit l'acide arsenieux (arsenic) donné graduelle- ment de 1 à 2 grammes par jour dans du son frisé. Comme régime, on prescrit une nourriture intepsive et très peu de boissons. Dans le cas de pousse (souffle) il faut se méfier des ma- quignons qui font l'emploi du datura stramonium ou stra- moine, qui leur permet de masquer la pousse la plus carac- térisée et d'assurer la vente ou l'échange de chevaux qui sont impropres à tout service. Cette ruse est toujours le fait de gens inavouables, sans honneur ni savoir vivre, c'est, à mon avis, plus qu'un vol. I 1 — 71 — CHAI'ITKK VII MALADIES DE L'APPAREIL NERVEUX Congettioii cérébrale Lu congestion cér<i.i s!in>;uin ii l't'-tat pléthorique, etc. Symtômes. —Au début d(î ralTi'cti..i! i' y a de l'abat- tement, la tête est basse, le regard lix.', l'an mai t ralenti. La respiration est grande, ralentie et irrégulière. L'animal tombe dans le marasme et meurt. Traitement.— Il faut mettre le malade dans une écurie va.ste, aérée, l'aborder avec douceur, ne pas l'effrayer. On pratitiuera une saignée sur les sujets plétlioritpies, je veux dire sur les animaux qui ont beaucoup de sang, d'humeurs; on peut tirer deux à trois pintes et on appliquera deux sctons le long du cou. Des compresses de glace ou d'.'au très froide sur le front sont d'une grande utilité. A l'intérieur on donnera des purgatifs drastiques, Le calomel, ''4 d'once. L'aloès, 1 once. Il ne faut pas oublier les lavements. On donnc^ra de la bnuette avec le sulfate de soude, six onces par jour. *ï^ ♦^ ^ — 72 — Méningo-encéphalite Vertige luHainniation du cerveau et des enveloppes. Cette affection se rencontre sur '.es chevaux jeunes, sanguins et vigoureux. Causes.- Les causes du vertige, sont les courses lon- gues, les efforts après les repas al)ondants, la frayeur, les mauvais traitements, l'insolation, les refroidissements, l'ha- bitation dans des écuries chaudes, etc. Symptômes.- La tête est chaude et douloureuse l'intelligence est i)ervcrtie; il y a des i)criodes d'excitation et de coma ou de sommeil léthargiciue. Si on force l'animal è marcher, il traîne les pieds ou les élève très haut, pousse en avant ou tourne en cercle. Le malade éprouve un dégoûl des aliments, la soif est nulle, le pouls est accéléré, petit, h respiration irrégulière. La différence (pi'il y a entre lii congestion céréi)rale et cette affection, c'est la fièvre intense et le coma. La mort est hi terminaison de cette affection. Traitement.— Au début on praticpiera une fortt saignée (2 pots) et l'on appli injections de morphine, 0.20 centigrammes. On donne le sulfate de soude, 4 onces, dans les hoii-sons le calomel, ' s d'once, en électuaire, il ne faut pas oublier d( frécpients hivenients. Il faut placer le malade dans un endroit sombre et fairt le moins de bruit po.ssil>le. Immobilité i:' L'immobilité est l'affection chronicpie des ventricules du cerveau. Causes. — Kilo est souvent une des consé(iuenccs di l'encéphalite aigUe ou du tétanos. Le.s causes occ asionnelle 73 — sont les inônics (luc pour l;i coiiKcstioi: d )haiit Il corvcau et l'cncô. 1 Symptômes. — L(>s pi i c'oiu'option et de la scnsihiliti us importants sont les troubles (h Au iinal . ..-, , rcj)os 1 animal est iiuufferont a tout ce <,ui rcntourc, i'„.il ,.,st .icnii-clos la t(^te pendante ou appuyée. La station est anormale, si on lui croise les pjed.s, il garde cette attitude pendant un temps varial)le. Il est insensii.le au fouet, et a l'introduction du doigt diins 1 oreille. Les mouvenu.nts de la mastication .sont qiH'l(,u..fois pnVipités, .,uel,|u..fois ntanlés ou interrompus- on voit alors l'animal gar.ler une poignée réfléchir, les naseaux r)lonK,.ant dan,s h. hciuide. Au travail rhéhétu.l.. ,.st très prononcée les sujets .sont mous, pare.sseux et buttent facilement des membres antérieurs; ils refusent de reculer, où s'ils le font, c'est avec peine, ils préfèrent se c:ibrer. Le pouls est mou et faibh", souvent intermittent- la respiration est calme, la défécation .-st retardée (Vt état (jure ,ies années. A la suite d'efforts, d'une nourriture abondante ou d'une chaleur intense, il survient d..s paroxy.s- mes; mais lorsrpie les conditions .sont favorables, écuries bien aérées, travail légcT. nourriture modéré.., la maladie s'amende et on pourrait croire à une «uérison. Traitement.— Au début, une saignée moV(>nne, «eux à trois pintes. .1,. conseille à l'extérieur, les sétons et l,.s vé.si- catoires le long du cou; à l'intérieur, l'aloès, I onc.^ ' , le ealomel, ;. d'once; l'éméti.pi.-, ' , d'once, le s.-i ,1e „itro, :< donce; la noix vomiiiue, ', ,ro„ee, l'acide arsénieux, 1 once en :i2 pri.ses, donnez une prise par jour, le sulfate de soude, deux onces par jour dans de la bouette. -.155^'* — 74 — Epilepise — Mal-caduc— Haut-mal C'est une affection nerveuse dans laquelle le malade tombe et éprouve de violentes convulsions. Causes. — La cause principale de l'épilepsie est l'héré- dité. Les vers intestinaux, les mauvais traitements, la fatigue, la frayeur en sont les causes occasionnelles. Symptômes. L'épilepsie se manifeste par des accès plus ou moins rapprochés. Quaml l'accès se déclare, l'animal est pris d'un tremblement accompagné de l'abolition des sens, il éprouve une forte agitation. Il chancelle, tombe en se livrant à des mouvements convulsifs; les mâchoires se meu- vent avec rapidité et une salive abondante et écumeuse s'écoule de la bouche sous forme de bave; les yeux chavirant dans leurs orbites, l'encolure se raidit. La durée de l'accès varie de cincj à vingt minutes, il revient à des intervalles plus ou moins rapprochés. Traitement. — Quand l'affection est due à des vers intestinaux, les anthelmintiques, je veux dire les remèdes propres à détruire les vers intestinaux, ont souvent guéri l'épilepsie. lo. L'arsenic, acide arsénieux.donnégraduellement, '/3 d'once eu douze prises, une par jour; 2o. l'essence de téré- benthine, 1 once, dans une décoction de camomille ou de tanaisie;3o. l'huile empyreumatique, "a d'once; 4o. l'éther sulfurique, ' ^ once; 5o. la valériane, ^1^ d'once; 6o. le cam- phre, ' :, d'once; 7o. l'assa-fœtida, ^ .( d'once; tous ces remèdes doivent être donnés pendant huit à douze jours et on recommence plus tard si le malade n'est pas guéri. Si l'épilepsie dépend d'une maladie chronique du cerveau, tous les traitements échouent. Tétanos — Mal de cerf Mal d'encolure Le tétanos est dû à l'empoisonnement du système ner- veux par le produit septique d'une plaie suppurante. — 75 — Causes. — Le tétano-» peut survenir par une piaie de petite dimension, les p'qûres, les clous de rue, la piqûre des nerfs, des aponévroses, c'est-à-dire la piqûre de la membrane qui enveloope les muscles et sert à les fixer aux os, peuvent aussi i'enfiendrer mieux que les plaies des muscles. Mes remarcjues personnelles m'ont prouvé que pour faire l'ablation d'une tumeur sans accident, ou pour opérer la castration par ca.^seaux il faut arriver d'emblée à la mortifi- cation complètf ; si les casseaux ,s,,nt trop flexibles ou s'ils ne sont pas assez rapprochés, il faudra toujours craindre le tétanos. Il se forme alors un produit septi(iue analogue au ferment, qui, absorbé par les vaisseaux incomplètement oblitérés .-^e transmet au cerveau et à la moelle juscpi'à com- plète Sî.turation, puis le tétanos se déclare. Le froifl, les couno.ts d'air favorisent la formation de cet agent septi(iue. iSymptômes.— On remarque une raideur entière de to'jtes les parties du corps, les muscles sont contractés; les 'iiembres sont tendus et droits. Si on veut faire marcher le malade les articulations ne fléchissent pas, l'action de reculer est impossil)le. Le cheval atteint de tétanos ne se couche pas ou s'il tombe il ne peut pas .se relever. Il y a du trismus.lcs mâchoi- res sont fortement serrées et on ne parvient pas à ouvrir la bouche. Les naseaux sont ouverts, il y a de la di^pha- gie et la salive sort en bave filante des commissures des lèvres. La respiration est proportionnée à l'étendue du mal, lorsque les muscles respiratoires sont contractés, le batte- ment du flanc augmente. Le tétanos aigu generali.se tue souveni les malades en un temps qui varie de deux à quinze jours. Quand la maladie prend une forme chronique, elle est guérissable; on admet généralement une guérison de ô", ,,. Traitements. — Il faut placer le malade dans un endroit isolé, somore, bien aéré, s'en approcher le moins souvent possible, lui donner des bouet tes, des boissons farineuses, et les soutenir au moyen d'un appareil suspcnseur. Les injections sou.s-cutanées .sont spécialement indiquées la morphine, 20 centigrammes, l'atropine, 10 centigrammes T' — 70 — on essayera les lavements additionnés de chloral, d'éther, ' 3 d'once, toutes les heure s, les inhalations d'(^ther, de ehloral. Le traitement le plus rationnel a mon avis, consiste dans la désinfection et la cautérisation de la plaie qui u lonné naissance au tétanos, et dans l'expulsion de l'élément tétano- gène par la sueur et par l'urine, à l'aide de couvertures chaudes, d'injections de pilocarpine, 20 centigrammes de trois heures en trois heures pendant les deux premiers jours. J'ai expérimenté l'acide phénicjue contre le tétanos en injections ou lavements, en hol. et j'ai obtenu îles résvdtats satisfaisants. J 'ai constaté que les injections hypodirmi(iues avaient un résul- tat assez rapide mais n'étaient pas convenables, étant donnés la grande excitabilité des malades et le nombre des injections qui devait être de huit, cjuand on voulait adopter la dos(> quo- tidienne de deux grammes d'acide phéni(iue. L'administra- tion de six grammes par jour, ( ' -, d'once) d'acide phénique par la voie buccale serait préférable, mais elle est presfjue impos- sible à cause du trismus, c'est pourquoi je conseille l'admi- nistration de l'acide phéniquo en lavement, à la dose de ''2 once à l'once, dissous dans 4 pintes d'eau, dissolution que l'on donne à raison d'une pinte toutes les quatre heures, Cette méthode à été suivie de bons effets et sa pratique m'a permis d'affirmer que les doses d'acide phéniques doivent être d'autant plus élevées que les symptômes sont plus gra- ves. Ces doses doivent être diminuées avec la diminution des symptômes. L'acide phénique diminue constamment la température du cheval tétaniipie de un demi degré environ. En ces.sant pendant un jour l'administration de ce médicament, il y avait eu augmentation de la température de un degré. is^^c^'^m — 11 — I Paraplécie ou paralysie lombaire soudaine Causes.-Lcs causes s„nt les chûtes, les efforts violents 1 a imentatum trop al.on.lante et trop ri.-l „ principes ahbiles surtout quand les cl.evaux n.. travaillent pas' elle est souvent le symptôme .le la conK..stion .1.. la moelle ,',u de I-, rupture des muscles psoas. Symptômes.- On remar<|ue d'alx.rd de |a faiblesse dans le8 boulets postérieurs; la pointe du pied traîne, racle le pave, le jarret fléchit sous le poids du corps et les membres sont soulevés par vant ,se traîr.e reton.b,.. pour reprendre bientôt son agitation, f.a (p,eu(> est tlas„u<. 1 anus est relâché et Ton constate de la paralvsie de Tintes- tm et .le la ves.sie. Cette maladie d'une gravité extrême ne se guérit qu'au dél)ut. Traitement.— Il faut pratirpier la saignée, (piatre à nnq pintes, et recommencer si le malade ne prend pas de mieux. Les frictions résulsives de térébenthine et de mou- tarde sont très utiles dans cette affection. ()„ donnera le sulfate de soude 8 onces, et le sel de nitre, ' ., once chaciue .lour. l ne injection sous-cutanée de 10 centigrammes de veratrine réussit très souvent. i Lumbago ou effort de reins Causes. -Le lumbago ou effort de reins, ou rhumatisme dans les reins, est le résultat des charges trop lounles sur les reins, des glissades, des chûtes, des refroidissements et du rhuniathisme général. Symptômes.— L'effort de reins est caractérisé par le manque de raideur de la colonne vertébrale. Pendant la SaIs:^ ÉÈ — 78 — marche l'animal qui en est affecté éprouve dans le train de derrière un fort balancement d'un côté à l'autre et un vac.lle- ment dans les membres. Au trot, les membres postérieurs se heurtent, s'entrecroisent et il semble que le sujet doive tomber d'un moment à l'autre. . ^^ , L'action de reculer est impossible, l'animal se jette de côté- U ne peut non plus arrêter une charge à la descente. Quant on veut le faire tourner court, les membres antérieurs seuls manœuvrent, les postérieurs servent de pivot et ne se déplacent que lorsque le cheval est près de tomber. Une charge sur le dos aggrave la marche et il n'est pas rare que le cheval s'affaisse, le déplacement devenant impossible. Traitement.— Au début, on doit essayer l'irrigation continue d'eau froide, mais plus tard il faut recourir aux révulsifs. Les charges vésicantes exemptes de cantharides, les feux liquides, les biiodures de mercures sont générale- ment employés. Si ces moyens échouent on emploiera le feu en aiguilles ou en raies sur une large surface. Tic ou rot C'est une habitude vicieuse qui consiste dans la déglu i; f u)u d'une certaine quantité d'air mélangé à la salive. Causes. -Les causes sont l'hérédité, l'imitation, 1 oisi veté; il se développe sous l'influence d'une maladie chroniqu. de l'appareil digestif. ... Symptômes.— Le cheval qui tique pose les incisive sur un corps résistant, mangeoire, clôture, timon et appui fortement en ouvrant la bouche et en contractant 1 encolure Sur certains chevaux le rot n'occasionne aucun symp tome de maladie, chez d'autres, il développe du ballonne ment et des coliques. , , -^ . „, Traitement.— Un grand nombre de traitements ot été essayés, mais le mal est incurable chez les vieux chevau tiqueurs. Cependant on a obtenu des résultats avantageu en ne laissant aucun repos aux chevaux atteints de ceti — 79 — affection, en plaçant une couverture de tôle sur la mangeoire et en employant les licous antitifjueurs. 4 Rétivité La rétivité est un vice caractérisé par le refus d'obéir. Causes.— Les principales causes sont les travaux excessifs, les brutalités ou corrections imméritées des charre- tiers. Les blessures douloureuses des épaules, les harnais mal appliqués, les colliers trop étroits peuvent aussi la déter- miner. Symptômes.- C'est ordinairement par le refus de travailler que l'on reconnaît la rétivité; le cheval se jette de côté ou reste obstinément sur place, il trépigne et se retourne volontiers dans la direction d'où il est venu, d'autres fois il rue, brise les brancards, se cabre, se jette par terre. Le cheval de selle cherche à désarçonner son cavalier en s'enca- puchonnant ou eu ruant; toujours il y a une vive excitation, un regard brillant, un pouls accéléré, des battements de cœur tumultueux, une respiration laborieuse, des tremble- ments et des sueurs. Abandonnés à eux-mêmes, les chevaux rétifs, se remettent en marche au bout de quelque temps et, dans d'autre cas, on e.st obligé de les dételer. Traitement. — La rétivité invétérée ou enracinée est incurable. Au début, on peut obtenir la guérison par la douceur de la patience. Il sera bon d'examiner les harnais, de les ajuster, de ne pas faire traîner de lourdes charges et de ne pas irriter continuellement la bouche en tirant sur la bride. «P — 80 — CHAPITRE Mil MALADIES EXTERNES-^MALADIE DE L'AP- PAREIL VISUEL Blépharite C'est l'inflammation des paupières. Causes.— Los courants d'air, les piqûres d'insectes, les plaies, les coups de fouet, etc . sont les causes de la blépharite. Symptômes. — Les paupières stuit chaudes, tuméfiées, surtout la supérieure qui descend lortement en cachant le glohe oculaire; les mouvements sont limités ou nuls et toujours douloureux; les larmes versées avec abondance se condensent, collent les paupières ou s'échappent en sillor le long du chanfrein où elles produisent de la dépilatior (.'esl-à-clire (pie le poil tombe. Cette affection se termine h plus souvent par la résolution; quelques cas de suppuratior ont été notés. Traitement.— Sur les sujets pléthoriques, il faudrt recourir à la saignée locale, je veux dire à l'angulaire de l'œil on lotionnera ensuite avec de l'eau blanche. Eau blanche Acétate de plomb licpiide, 1 once, eau de source, 1 p'nte ou une solution de sullate de zinc I^/q. S'il se forme un abcès il faut l'ouvrir avec la lancette par une incision transversale. On p»-ut employer aussi des lotions de camomille addi tionnées de quelques gouttes d'eau phéni(iuée \' a: oi rencontre (pieUiuefois des verrues au bord des paupières elles entravent parfois les mouvements de ces dernières Il arrive que les animaux les écorchent en les frottant e déterminent un épaississement palpébral. Le meilleur traitement est l'excision avec le fer rouge •.^ .■ ' ■ . j — i/tt*' 1 mm — 81 — Onglet L'orglet est l'inflamniation dos paupières C.u.e..-()n reconn.ut pour caus.s l.s rorps étrauRers a Ih Tant au corps clignotant et les coups do fouet appliqués dliF 1 (Plis SymptÔme..-On remarqu.. un.> humeur arrondie sur le corps clignotant, tumeur (,ui se prolonge sur la face anté- neure de l'œ.l de manière à empêcher les paupières de se rapprocher; ,1 y a de la rougeur, de la sensibilité, et des lar- mes en assez grande quantité: l'induration reste simple ou h.en le corps clignotant s'altère, puis une ulcération rougeatre appara.t, atteint le cartilage, le canal lacrymal et la caroncule. •' Traitement.-Je recommande les lotion, d'eau blanche et de sulfate de zmc, comme j'ai indiqué dans la blépharite es cautensations au crayon de nitrate d'argent et les divers fondants. Le meilleur traitement est l'extirpation radicale de la tumeur au moyen d'une érugine et de ciseau.x On lave ensuite l'œil opéré avec de l'eau fraîche et la cicatrice ne tarde pas à guérir. Plaies par déchirures des paupières Ces plaies doivent être pansées avec soin pour éviter les cicatrices vicieuses. On emploie l'eau blanche (vovez médicaments) ou la camomille phéniquéc. On fixe l'animal pour l'empêcher de se frotter ou de tiéranger la suture et la cicatrisation est bientôt faite. On termine par un lavage à l'eau nhéniquée 1%. 7 Jf k.*»* 82 Conjonctivite aigûe (-est Inittammation do la coujomtive, (jui est la mem. hramMniu,u.H.se qui unit le «lobe (!.• r.^il aux pai.p^^roH. Cru.l..-Les covps a., fouet appliqué, sur les yeux les corps ^tran^ers intruchnts sur les paupières, 1 ardeur d, soleil, en sont les causes directes ^.„ir l.> vent los causes indirectes sont los courants d a.r le vent les gLammoniacaux e .t roug chaude et douloureus..: il y a du prurit (c est-a-chre de démangeaison vive) qui force les an.maux à se fotte _ iarmes^-oulent en abondance sur le c' nnfrem ou se desscVh en un dépôt albumineux; il arrive parfois que la conjonct v sUure en formant en apparence des bourrelets sous 1. nauDières, c'est le chemosis. "^ Quelquefois la cornée blanchit de la circonférence ve le centre et engendre la kératite. dIus l'intérieur de la chambre antérieure .1 se forn un dépôt floconneux blanchâtre; on peut remarquer souvent une explication à la surface .le la cornée, s ce riot étran^r quw. ble^M'œil il ne aut p^n^^^^^ dans ce cas d'examiner ave. soin la surfu.-e mte u paupières pour extraire ce crps qui peut y rester adhée ^ La .lurée de la onjonctivite aiguë est de cmq a six jou, elle se termine par la rés..lution ou par l'état chnmique. Traitement.-Si .'est un corps implan é sur la r queus... il faut le r.>tirer avec un linge bi.n huile que 1 enroule autour du «loigt; on promène ce dernier sous a P pière et on parvient ainsi à extraire la caus. a. a fait naî '' ™ si l'inflammation est très accusée, on pratique la saig. à l'angulaire de l'œil et on met les malades dans un endr sombre. . . A'arae On pourra employer, les lotions au n.tr: . d arge à l'eau réleste, au sulfate de ^inc. — 83 la mem- re». >8 yeux, (leur du le vont, le sôjour b rouge, irc (!<' la )tti'r, les 'Hsf'chcnt ijonctive 80U8 les me». Lotion: Sulfate de zinc, 2 «rammes. Chlorydrate de i .orphine, 0 gr. 25 centigram- Eau distillée, G onces et demi. On peut hâter : . guéri.son de toutes les maladies dea yeux en badigeonnant le pourtour de l'œil avec du goudron minéral mélangé au sublimé. Goudron minéral, S onces. Sublimé corrosif, 10 centigrammes. On renouvelle l'application tous les deux jours pendant dix jours. Si la conjonctivite tend à passer à l'état chronique, on emploie l'onguent vésicatoire sur la joue correspondante a 1 u'il ot on purge les sujets. ?nce vers se forme juer V)ien ;, si c'est s négliRor terne des adhérent, six jours; lique. jr la I1U1- ■ que l'on us kl pau- fait naître la saignée- un endroit I d'argent, s. Conjonctivite chronique C'est l'inflammation chronique de la conjonctivite. Elle est la conséq, nce du passage de l'état aigu à l'état chro- nique. Symptômes.— Il y a sécrétion abondante de larmes qui .salissent en les dépilant l'angle nasal de l'œil et le chan- frein. Si l'on examine la face interne des paupières, on s aperçoit .1. Fliypertrophie des petites glandes de Meïbo- mius. La marche de l'affection est lente et après des mois, quelquefois des années, elle détermine les affections suivan- tes: Nuage, albugo, taie, ulcération et staphylome. Nuage— Caractérisé par une opacité ou un léger nuage à bords frangés dû à tin principe albumoïde qui se dépose sur la cornée transparente. Il disparaît facilement quand il succède à la conjonctivite aiguë, tandis qu'il est très tenace quand il fait suite à la conjonctivite chronique. Albugo.— Lorsque l'inflammation continue, la matière alburooide se dépose en plus grande quantité, la couche devient plus épaisse, plus blanche et forme l'albugo. .t/'TT:^iP'w MICROCOPY RESOLUTION TEST CHART (ANSI ond ISO TEST CHART No 2. A APPLIED irvHGE '653 Fast Mam 5t'-ee! ''ochester, Ne* ron. l ^6'^9 iA (?16) 482 - 0300 - Phone (716) 288 - 5989 - fo» feV.f»' û»^";; -.-^ — 84 — 11 envahit plus ou moins la cornée du centre à la pt'ri- phérie, de sorte (lu'il n'intercepte pas complètement les rayons lumineux, il rend la vue douteuse. Traitement. On emploie le collyres astringents tels que: alun ou sulfate de zinc ^^'/c, suie de cheminée, deux onces qu'on fait bouillir dans une chopine d'eau, on fiUre et lave l'œil trois ou cjuatre fois par jour; le nitrate d'argent, 25 centigrammes dans deux once- d'eau et trois ou ciuatre gouttes de laudanum, etc. Tous les collyres doivent pénétrer sous les paupières. Il faut pour cela mettre un tord nez à l'animal qui se défend toujours avec énergie quand on injecte ces substances sur la conjonctive malade. Un séton sur la joue correspondante à l'œil affecte aura souvent de bons effets. Le liiage et l'albugo disparaissent avec le traitement de la conjonctivite chronique. Taie.— C'est une tache d'un blanc mat résultant d'un degré d'inflammation plus avancé, elle est toujours cir- conscrite et varie de la grosseur d'une tête d'épingle à une lentille. On s'aperçoit parfois des vaisseaux de nouvelle forma- tion qui se dirigent de la tache à l'angle nasal de l'œil; on dit alors que la taie se vascularise. La taie qui est le résultat d'une cause accidentelle disparaît toujours par l'usure de la cornée; si elle provient d'une cause pathologique, il faut employer les irritants et ramener à l'état aigu cette inflammation chronique. La pommade suivante a donné de bons résultats: Nitrate d'argent, '3 d'once. Axonge, '3 d'once. On en introduit tou'=- les quatre jours, gros comme un pois, sous la paupière supérieure. On peut employer aussi le collyre tannique suivant : Tannin, 60 centigrammes. Laudanum de Rousseau, ' s d'once. Eau distillée, 2 onces. — 85 — Commo ...llyrc sec je donne la pri^férenee à eelui-ei- Oxycfe (le zinc x Sel ammoniac. . ' ' i i »ucre pulvérisé ) ^ Que l'on insuffle dans l'œil, un gramme environ chaque ^ Cl ous les deux jours. L'UIcération.-Elle commence par une érosion cuii gagne bientôt en profon.leur, elle perfore les lamelles e do,nne egouttement au liquide de la cl.ami.re antérieure de On distingue deux sortes d'ulcérations La première faite,à l'emporte pièce, a une .narche -api^'^ et est facile a guérir. La deuxième à bords .léchi,,uétés irréguliers, perfore oujours la cornée et est fort rebelle; si elle se cicatrise elle laisse a sa place une taie. ri. n-^\^'T""''' ''"■^' 'l'ulcération se traite par le crayon de n. ra e d argent; on touche la partie ulcérée avec le crayon de nitrate d argent, il se forme une inflammation qui mo.lifie a nature du mal et il suffit de répéter l'opération deux ou trois fois, pour arriver à une guérison complète. bi 1 ulcération est à bords irréguliers il faut emplover e même traitement en y revenant jusqu'à complète cica- tri.sation. Staphylomie.-On appelle staphvlôme une tumeur qu, se trouve sous le globe de l'œil. Cette lésion s'annonce par une petite éruption conique, le plus souvent au milieu, quelquefois à la circonférence de l'œil. Après quelques jours, elle augmente de volume, sa base s élargit et met un obstacle plus ou moins grand selon son développement, à l'acte de la vision. Le traitement de la staphylomie doit être essentielle- ment chirurgical, je ne crois pas qu'il ait été essayé en méde- cine vétérinaire. 9 — 86 — Ophtalmie interne continue L'ophtalmie est l'inflammation de toutes les membra- nes internes de l'œil. Causes. — Les causes directes sont les coups portés sur la surface de l'œil, les courants d'air, les vents violents de l'ouest, l'ardeur du soleil, le mirage et l'humidité. Les causes indirectes sont les plaies anciennes suppu- rantes. Symptômes. — Cette affection est annoncée par une conjonctivite aiguë très douloureuse; les paupières se gon- flent et ferment complètement l'œil, la douleur est si vive qu'il faut employer la contrainte pour examiner le malade qui recule, se cabre, et cherche à se soustraire à toute inspection. Si on parvient à relever la paupière supérieure, on constate un développement vasculaire considérable au pourtour de la cornée transparente. L'œil est volumineux et il semble que l'humeur de la chambre intérieure se soit transformée en une matière d'un blanc laiteux. Bientôt on voit se former dans cette partie un segment rougeâtre déterminé par des produits inflammatoires; c'est la période d'état. Dans les cas ordinaires l'œil redevient de plus en plus clair et récupère ses fonctions en huit à dix jours. Sur quelques chevaux, l'œil reste trouble, grossit, se bombe et vient à fleur de tête, c'est l'hydropisie de l'œil ou hydroph- thalmie. Il existe dans son intérieur des matières séreuses, épanchées, qui déterminent cette hypertrophie; si elles conti- nuent à augmenter, l'œil se crève, s'ulcJre et laisse écouler tous les liquides pathologiques qu'il contient, le cristallin est souvent entraîné par l'ouverture et il ne reste que l'œil vide qui se retire dans le fond de l'orbite. Il est d'autres cas ou la cornée et l'humeur aqueuse reprennent leur transparence; mais en inspectant l'œil, on constate un peu en arrière de la pupille et au travers de celle- ci, des taches blanches ou jaunâtres quelquefois très bril- i — 87 — lantes, de différentes conformations qui ombrassent en tout ou en partie le cristallin; c'est lu cataracte. Traitement.— Il faut recourir immédiatement à la saignée à l'angulaire pour dégager l'œil, et tenir les malad s dans un endroit sombre. Je conseille les vesieatoire sur 1 œil avec de 1 eau de mauve additionnée de c.uelques gcuttes de laudanum ou d'extrait aqueux de. belladone Quand l'hydrophthalmie survient il n'y a rien à faire. Amaurose ou goutte sereine-Paralysie de la rétine L'amaurose est la cécité plus ou moins complète causée par la paralysie de la rétine et du nerf optique. H'nnf !;"'*r~?"^5''*^^" '" développe sous l'influence d une vive lumière, d'une insolation, de contusions sur l'œil- mais elle est souvent le résultat de l'ophthalmie interne ' Hn„h?/"*"°T"*";"'/''"^"* '"'''^"^ ^"^" Tamaurost est de la cécité; 1 aninrial cherche à suppléer par les autres sens à ce ui qu. lu. fa.t défaut, il porte en avant tantôt l'une tantôt autre oreille, i hésite, lève les pieds très haut et n'évite pas les obstacles qu'il a devant lui. Si l'amaurose est simple ou incomplète, l'animal marche obiê?, n "J"'" "^^ ''''' " '^^^ "™brageux, s'effraie des objets qu il distmgue mal et devient dangereux L'œil malade a conservé toutes les apparences de la santé, mais s. on l'examine en le couvrant et en le déc. ivrant ensuite, on s aperçoit que la pupille est immobile. La lumière quoique vive, succédant à l'obscurité, ne détermine aucun mouvement. Si le fond de l'œil paraît wn peu verdâtre. on ait qu U y a glaucome ou cataracte vt rte. Dans l'amaurose ancienne, l'œil s'atrophie et les pau- pières se plissent l r .itjipv — 88 — Traitement.— L'amaurosc qui résulte d'une indiRestion vertigineuse ou d'une plaie, guérit avec l'affection qui l'a fait naître. Il n'en est pas de même pour l'amaurose vraie. La première indication est de soustraire le malade à l'in- fluence de la lumière trop vive en le plaçant dans une demi obscurité. Comme traitements curatifs, j'ai employé tous les excitants capables de ramener la vie dans le nerf optique Jai essayé les frictions vésicatoires autour de l'œil, j'ai dirigé contre cet organe des vapeurs ammoniacales, d'alcool d essences aromatiques. J'ai instillé sous les paupières la belladone ou son alcaloïde l'atropine; je conseille l'électricité qui a eu quelcpies succès, mais je préfère les injections sous- cutane i- paupièn.; p,.n,Iant Îui ^^ '^"^ ■"♦'•'"'"""• -^ '- chaque fois, retarde les -u ■ I '"'"""' "" '"'"^ ''"'^ le malade ne gud a.' '" '■^'"l' "^"'"■^ ^'i"'""^-^' "t-si Ou-mrl !.. fl ' ' '""^"'•^■'' '«'"«temps la vu,.. v^^u.ind la nu.xion est s mr^l<. i, i ■ ver l'œil m.,lo,) simple, le dernier m(.% ;.,. est d'enle- ver 1 œil malade pour conserver l'autre «•o.:;-=lt:i^::.""™-'^-'- —■ '•'- CHAPITRE IX MALADIES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR Rhumatisme musculaire 'Iw — 90 — Symptômes. — Le iniihido se tient immobile et ra il y a une f^runde difficulté dans la marche, de la doul dans les mouvem'-nts. L'animal est souvent couché, les membres ont ne leur souplesse et l'encolure semble raccourcie, le sujet peut manger par terre. L'appétit est conservé ainsi (jue la soif, mais l'amaig senjcnt survient au bout de qucUjUe temps. Traitement.— Si le mal débute avec violence on pr querala saignée, deux à trois pintes. Dans les cas me violents, on fera des frictions de pommade camphré Pommade camphrée camphre, 1 once, axonge ou saindo 4 onces — ou d'alcool camphré, solution: Camphre 1 once. Alcool, 8 onces, ou encore de Uniment ammoniacal camphré, solution: Camphre, 1 once. Ammoniaque, 8 onces. Huile d'olive, 8 onces. Pulvériser le camphre, mettre les trois ingrédient'? di un flacon bien bouché et agiter fortement. Le séton est utile chez les jeunes chevaux, il faut placer au poitrail. Des douches d'eau froide suivies de l'application couvertures chaudes, des bouchonnements fréquents S( très utiles. Quand le rhumatisme est localisé à l'épaule on recc mande les injections sous-cutanées de morphine, vil centigrammes et d'atropine, 0.05 centigrammes. Lors rhumatisme généralisé, on donnera le salicylate de sou 3 d'once deux ou trois fois par jour, le salol et l'antipyri un tiers à un tiers et demi d'once par jour. J'ai aussi employé avec succès la pilocarpinc, 0 centigrammes, dissous dans ' s d'once d'eau chez un pouli de neuf mois atteint de rhumatisme musculaire. D'autres praticiens préconisent le purgatif, le calon: l'émétique. 01 — le et raide la (iuuleur ont perdu e sujet ne l'amaigris- c on prati- cas moins imphrée — saindoux, ution: ient"! dans il faut le ication de lents sont on recom- ine, vingt Lors de de soude, intipyrine, pine, 0.15 m poulain e calomel, II faut donner une .-...urriture I^mt.. rt pian-r i.s .n-.l-.d,.. dans une écurie bien aérée et hirn f-rmée Rhumatisme articula ire latio^'' l'inflammation .le Tune on de plusin.rs arti,,.- développement du rhumatisn.e arti.-ulaire est le froid 11 semble reconnu aujourd'hui ,,u(. l.-s princim-s oui engendrent généralement, sont .le natun- inf.-.. , ' " ce qu. tend à le prouver, e'est qu'on 1. rencontr.. urio t' r^elr"^'"^"*' '' non-délivranee et s. les n.^r SymptÔme«.-Au début, on constate ,l,..s frissons et t"uméÏ""l '"f "'•. ""^ '^^ P'"'^'-- articulatio, . In intlse ' ^""''^"^^"«^-^ -' occasionnent la l.oit..ie '««deux membres postérieurs sont atteints, on n.- parvien que très difHci ement à les faire relever; s, uv.-nt l' p p t i disparaît, ma.s la soif reste intense, les excréments (le une sont rares, les urines foncées. uimier; .nnflS.''"'- '^'^f ^'°" chronique, les articulations restent gonflées mdurées, elles se nouent. La maigreur s'accuse ehaque jour et le malade s'épuise lentement, s'il ne pas emporté par une complication d'endocardite. ^ , Traitement.— A l'extérieur je recommande lo Uniment caments et 1 enveloppement soigneux les régions mala- des avec de la flanelle. fi.r ^ 7"*^''i!"''' "'^ ''"""^^''^ '•'' bicarbonate de soude, 2 t^ s et demi d'once uni au sel de nitre, ■ 3 d'once, ou le sûl- cylate de soude deux tiers d'once. iOili — 92- On donnera dtîs Ixiishons coinposccs d'infusion do tille ou de sureau, et on favorisera la sueur avee îles eouvertur bien ' haudes. Myotite La niyosite est l'inflamniation des muselés. Causes. — Les ehevaux de gros trait ou chevaux ( travail en sont les plus souvent atteints, surtout après i; refroidissement subit, ou un arrêt de transpira on. Symptômes — Les muselés de l'avant-bras sont doi loureux, il j n gêne dans les mouvements du membre malac qui est maintenu dans l'extension foreée; les muselés enflan mes .sont tuméfiés et durs eomme du bois. La fièvre ei intense ainsi que la soif et on constate des troubles de la rei piration et de la eireulation. (Juand on fait marcher malade, il butte, racle le sol, et a inv démar 'he automatiqi caractérisée. Généralement la myosite se termine par i résolution qui se fait lentement, et elle peut aussi passer l'état chi'onique Dan^ ce dernier cas, les muscles s'induren se rétractent et il en résulte une déformation (?.es membre Quelques practiciens ont signalé des terminaisons p! suppuration et par gangrène; je ne les ai j* "is observée Traitement — Il faut pratiquer la saignée, deux pint( et maintenir le malade à la diète. Il faudra faire des frii tions avec la pommade camphrée, pommade de bellador (voyez médicaments) et si ces frictions sont nulles, il fai recourir au liniraent ammoniacal camphré (voyez médicj ments). Si l'affection passe à l'état chronique, il faut en ployer l'onguent vésicatoiro en frictions répétées. A l'intérieur on donnera: L'antipyrine, ^/^ d'onces, en deux paquets, poi calmer la fièvre; Le sulfate de soude, cinq onces, avec le sel de nitn 3 d'once, dans de la bouette. chaque jour. — 93 — 1 Ca dé\ u«e«.— C^'est Rachitisme une lualiulic du ,,,,., iinr jiKi' (|ui se Sveloppo dans les locHiit.^.s .„. ie s„| rsf ,,,.„.,,.. ,,. .,.| . chaux. L. p..u de vari^tô .1.. -AnumU ,|.-,.o„rvw- .l. Li'*. considér^'.s romme dos caus.-s ,,n-(lisp„sant.-s Symptômet.-Lo (l^.vH.,pp,.,„,„t d.s nrKaiws ,.st ment. Il se f„rm.. ,|,>s tum.ur.s .,.s.s,.us,..s aux janvts uiv na,.ho.res; les membres sont d^-form^-s, a,„ué>. Vas oin.? Certains an.maux sont en.sellés ou ont l. dus d. n.ul. t av.x^ les cotes plates et souvent noueuses. Traitement.-On donnera des aliments riches autant que possible avec l produit une compression salutaire. En même temps c applique sur la plaie, pri^alablement désinfectée à i'ea phéni(,uée (lors d'arthrite traumatique),une étoupade impr gnée d'onguent égyptiae que l'on renouvelle deux fois pj jour 81 l'arthrite devient suppurative, il faut ponctionner U abcès, faire des injections avec de l'eau alcoolisée ou phén quée et avoir recours ensuite à l'onguent égyptiac (voye médicaments). Dans le cas de fièvre intense il faut pratiquer une saigné de trois à quatre pintes et administrer à l'intérieur le sulfat de soude, huit onces et * 3 d'once de sel de nitre. Le bicarbonate de soude, % d'once par jour, sera donn pendant tout le trait, ent dans des tisanes de graine d lin ou d'eau de mauve. Plaies articulaires Ca* 4es.— Les chutes, les feux en pointes pénétrantes les p.- s d^e fourche en sont les causes principales. Symptômes.— Le premier symptôme est l'écoulemen par la plaie de synovie blanche, qui devient plus tan grumeleuse, gélatineuse. Au début on n'observe pas d. fièvre et il n'y a pas de douleur; aussi le maître du cheval n( 8 en inquiète pas et il continue à faire travailler le sujet, i i - 95 - JURC -ouvrnl ,1,. I» fr«yiu- ,,„r 1V.„.,„|„. ,,. I ,; ,,„ ,, «t «r,„ o ,1 „.„o ,:...,. un,. „,,rf,,i„, „v„ri.,- '"" ■"•■ -" e. ,„„, ,„ ,i,„., doi';;:";, :;.':,;|;;.;:.:,'';::|;7 ■■ >' "i"-'- rHu.T"Iî,:;^r;r;::.:;:,;|;;":;;|' '-■ .„ ,i s,;:"'"-"""" ■"■"■^> ■-;;;r,;:;;;;r:.':,.. r''^'^"iz:zz::-::;':::z;'^?: - les r^isult sont ninu . • ""'"'«'^ " ' •''•i": mais ■ ^"uii ., sont plus ccrtniiw -iv.... i. i i- * appliqué ,ur un pe,!, ,„„p„: '■«;,. ' „ ;".•''"'' ">f I Arthriu des jeune. .nimai.«- CUire v,en. s„ , ,^, ,^,.^ ^^^.^^^^ Jnlai r,l 'Z: perd':: uTe'iLi^f sj: ;::":,;°"i:r^'- 'T"^'"' - "ssent ne le sont jamais qu'iir..arfaitemPnt. ^ ^"«.Miâ^ - iMiirri Mââii tÊàÊt — 96 — Traitement. — Il faut s'attacher au traitement préven- tif et tenir les écuries très propres avec une litière abondante je veux (lire l)eaucoup de paille. Un bon moyen est de lotionner le cardon ombilical avec de l'eau phéniquée 2 p. %. Solution: acide phénique cristallisé, ^ ;, d'once; eau ordinnire, 1 pinte, une fois par jour pendant les six premiers jours de la naissance. Je recommande aussi la pommade suivante: Axonge ou saindoux, "3 d'once. Acide borique, '4 d'once. Thymol, 0 gr. 25 centigrammes. Avec ces simples moyens et l'application d'un bandeau protecteur sous le ventre, je n'ai jamais constaté un cas de glaire. Quand on doit combattre la maladie il faut également désinfecter l'ombilic, donner à l'intérieur de l'antipyrine, 16 d'once avec *'« d'once de sel de nitre ou \ 3 ! Once de bicar- bonate de soude. Il faut frictionner les articulations malades avec le feu liquide ou un Uniment résolutif quelconque, pétrole, essence de térébenthine. Hydartrose L'hydartrose, est l'hydropisie des gaines synoviales articulaires et des gaines tendineuses. Causes.— Les causes sont l'hérédité, les efforts violents, les coups, le travail excessif. Symptômes. — L'hydartrose se présente sous la forme d'une tumeur molle et fluctuante placée au niveau d'une articulation ou d'une gaine tendineuse. Elle est de forme inégale, généralement bosselée, quand la capsule synoviale est soutenue par des tendons ceux-ci divisent l'hydarthrose en deux parties qui font saillie de chaque côté de la corde tendineuse. Souvent l'animal n'en h-'^-^.ZH "^^K — 97 — Du tendon d'achille: vUgo'ntd™^" "'"'"'""'^ Uu genou: vessigon carpin; Du grasset: vessigon rotulien • Du boulot: mollette articulaire Du tendon du boulet: mollette tendineuse t.n avant du boulet: hvgroma supéneures aux a X„.i ,ds Z ',•""",""' ? ""'"'™' ou le sulfate do fer ' ^"^ ' "'■«'''' ■■• ''■ ""aigre, Acide picriqup, 1 d'once. Alcool à 65%, 2 onces. Eau distillée, 32 onces .aea^=:-S moyens les récidives sont faeiles car la synovie se 'ref^rZ rap.de.e„t, si toutefois une arthrite ne 'vier;.: 'ete™ 7 Maladies externes du cheval 1. Chanorps morvpux. ■J. Glande dp morve. 3. C;iaiide de Kournie. 4. Thronilms ou mal dp saignée. 5. Mal de tiiiii)P. 0. (laie de la prinière. 7. Mal d'eneolurt'. 8. Mal de (tarrut. 9. Cors déterminés par la selle ou par la sellette. 10. Mal de rognons. 11. Effort de reins. 12. Frapturp de la hanehe.. 13. Blessure fuite par le ruleron. 14. (iale de la cjneue. 15. Timieurs mélaniiiues chez les che- vaux hlanps. 16. Seton de la fesse. 17. Luxation de la rotule ve.ssigon rotulien. 18. Région ou l'on rencontre fréquem- ment les coups de pieds. 19. Thronihus dp la sapléne. 20. W'ssigon tendineux interne (jar- ret). 21. Vessigon tendineux externe (jar- ret). 22. V'p.ssigcn tendineux. 23. Jardp ou jardon. 24. Eparviii. 25. ('ourl)e. 2t). Capplpt ou passe-campagne. 27. C'revas.ses ou stiiandres. 28. Eaux aux jaml)es. 29. Mollettes (membres postérieurs) 30. C'reva.sses du paturon. 31. Pied cerclé. 32. Seime en pince. 33. Seime quarte o-: en quartier. 3). Hernie inguina ■, sarcocèle hydro- pple, chanipiknon. 35. Aurobustide, inflammation du fourreau. 30. Pus; — ijorceaux:— tumeurs méla- ni"ent complet, l'animal éprouve simplement de la raideur dans la marche, à moins que l'articulation ou tendon ne soit gêné dans ses mouvements; dans ce cas il y a claudi- cation. Les tumeurs osseuses qui se développent au genou sont appelées osselets, si elles sont séparées et circonscrites; le genou est dit cerclé s'il est entouré. Les exostoses qui siègent au jarret ont reçu des noms différents. On nomme éparvin (écart) cel e qui survient à la partie supérieure et interne de l'os du canon; on appelle éparvin calleux (écart-mou) la tumeur molle qui est située à la même place. La jarde ou jardon est située à la face externe du canon à l'opposé de l'éparvin. La courbe se développe à la tubé- rosité inférieure et interne du tibia; elle est donc située au- dessus de l'éparvin. Lorsque les exostoses entourent complètement le jarret en l'ankylosant, on dit que le jarret est cerclé. Les exostoses du canon, s'appellent suros; ils sont che- villés quand il en existe un de chaque côté. On les dit en fusée quand plusieurs se suivent sur le même point. Le paturon est quelquefois le siège d'exostoses appelées osselets. . -.,'M&£^- .ï ";»?Jksr*. --^f, .,àèmÊ&i»^^tsr£^mt'2\-m^ "^«ojkl, se — 101 — On appelle forme (cordon ou ring-bone) celle qui développe dans le pourtour de la couronne l^ér^^^^^^Ï^r''"'' "* ''''''''''''''' '^ '^^''^^^ Traiternent.— Le traitement général, ou plutôt le régime que j emploie pour arrêter et même faire disparaître des exostoses récentes, est la nourriture avec de la bonne paille des feverolles et de l'avoine; j'ai par ce seul moyen guéri tous les suros récents. ' Le traitement local comprend les fondants. La pom- made de buodure appliquée en friction de dix jours en dix jours (trois frictions) donne de bons ré-ultats contre les exostoses ordinaires. Le feu, quelquefois répété, est particulièrement indiqué contre les vieilles tumeurs osseuses, je préfère le feu en aiguille ou au moins la cautérisation pénétrante; ces moyens font disparaître bon nombre d'exostoses. On peut aussi obtenir d'excellents résultats avec une ferrure légère bien plane, très mince en talon, ce qui est obtenu en abattant la corne en cette région, afin d'obliger la fourchette (petit pied) à poser sur le sol, et en pratiquant à deux centimètres au-dessous de la couronne, en face delà forme, un simple trait de scie horizontal de trois à quatre centimètres de longueur et pénétrant jusqu'au voisinage des tissus vivants. On graisse le pied avec l'onguent de pied. Onguent de pied: Saindoux, 8 onces; Goudron de bois, 3 onces; Miel, 3 onces. Cire jaune, 3 onces. Faites fondre la cire et le saindoux, retirez du feu et ajoutez par petites portions le goudron et le miel Engorgement du tendon— Bouleture— Nerf féru Causes.— En raison de sa situation et de son travail, il r ^ ; pas étonnant que le tendon ^-prouve souvent des altéra- tu.-j plus ou moins graves. •HMiL -^■s^'^^^gmmBs^i^^» ' ^r — 102 — Les eausea de uon engorgement sont: les coups, les efforts et les tiraillements directs ou indirects de la région. Symptômes — Le premier symptôme qui apparaît est une boiterie souvent prononcée. Il y a de la tuméfaction, et en exerçant une légère pression avec la main, sur la corde tendineuse l'animal témoigne de la douleur; l'appui se fait presque en entier sur le membre sain et le membre malade est porté en avant. En mouvement le cheval vacille sur le boulet et butte facilement. Lorsque l'engorgement devient chronique, la région est moins sensible, on trouve le tendon plus gros et noueux, il sem])le rétracté; les talons prennent un accroissement exagéré. Traitement. — Quand il y a inflammation, il est bon d'employer les réfrigérants, les douches d'eau froides sont très appréciées. En second lieu, quand il n'y a pas de changement, on emploie la pommade de biiodure (voj'ez médicaments) et en dernier lieu le feu en aiguille qui tare moins et produit de meilleurs résultats. Eponge — Loupe au coude — Crapaud — Shoe boil L'éponge est l'affection qu'on appelle ici crapaud. C'est un tumeur qui se dévelo! 'c dans la région du coude, chez les chevaux qui se couchent en vache. Causes. — Elle est déterminée par l'action contondante de l'éponge du fer quand le cheval est couché dans la position scronoco.stale. Symptômes. — Les éponges, ou loupes au coude, ou cra- pauds, sont au nombre de quatre, savoir: l'éponge œdéma- teuse qui est molle, empâtée, chaude et assez douloureuse pour faire boiter. J 'éponge phlcgmoncuse qui est chaude, ti'-js douloureuse, tendue; la boiterie est intense. Souvent la peau se tanne. ?iSgî.V^®^f3,C/i2r2S»:i^lKAXI«i2f'3IS^^ — io;i — se mortifie en un certain endroit, puis .les poir.ts fluetuant, apparaissent et le pus s'éeouie. L'éponge k>-steuse ou hygroma st peu .•l..u.ie. peu .lou.oureu.se. est fluetuanf .hu.s toute son é,.,Hiue: un sent par le toueher. le l.qui.ie c,ui roule dans j-intérieur :1e h, poehe- elle ne fait pas boiter. ' Léponse ehronicpie (,ui eonstitu.. une tumeur plus „u mo.ns grosse dure résistante: quand elle est volun,in..use, elle est très désagréable à l'œil. Traitement.- Le moyen ,)réventif est dap,.lit,uer un fer à branches tronquées, arrondies et incrustées dans le talon L éponge œdamateuse de peu d'étendue sera tn.ifée avec de 1 argile et du vinaigre ou du sulfate de fer en solution fei elle est plus développée, il faut employer l'onguent vési- catoire (voir médicaments). L'éponge pblegmoneuse sera frictionnée égaN'inent avec 1 onguent vésicatoire pour activer la format i<.n des abcès Aussitôt les points fluctuants reconnus, il faudra ponctionner avec le f • rouge qui joue en même temps le rôle de fon.lanf puis on injectera de l'eau phéniquée. ^ Pour traiter l'éponge kysteuse. on applioueia l'onguent vesicatoire et on ponctionnera avec I.. fer roug.' On peut aussi traverser le kyste. avec un séton animé par 1 onguent vésicatoire. Quant à l'éponge indurée, d'un certain volume, k moyen radical est l'extirpation, c'est-à-dire, incision lon-i- tudinale, enucléation, suture des parois; si elle est pe' • des pointes de feu ou un mélange mercuriel et d'ongu. .t vésicatoire en ont facilement raison. Capelet ou passe-campane-Capped hock Le capelet, est une tumeur molle ,,ui a son siège à la pointe du jarret. Cause».— Les froissements réitérés de la jx-intr du jarret contre un corps dur. les ruades, les contusions. p:ile .k. 7>j^'f^u:<"' 104 fa't rarement boiter et n'empêche jamait^ le cheval de rendre de bons services. Traitement. — Le capelet récent est traité avec avan- tage par les douches, les cataplasmes d'argile et de vinaigre, et les étoupadea imprégnées d'une solution de sulfate de fer, l'application de savon noir longtemps continuée donne parfois un succès complet. Je recommande ci badigeonner tous les j< irs la tumeur sans couper les poils, avec un pinceau chargé de la pommade suivante: Goudron de Norvège, 6 onces. Savon vert 6 onces. Poudre de tan, 3 onces. Le travail est continué pendant le traitemenc. Si la tumeur est chronique, il faut faire des frictions d'onguent vésicatoire ou mieux de feu liquide. Enfin je recomn.ande comme dernier moyen, le feu en raies ou en sétons oui m'a rendu de réels services. Boiterie de l'épaule — Effort de l'épaule— Ecart Causes. — Les causes de l'écart .sont le rhuniati>.me, les coups portés sur la région, les efforts de traction, les glissades, etc. Symptômes. — Les symptômes que l'on rencontre sont d'abord l'engorgement diffus de la région, les manifestations de douleur par la pression ou lorsqu'on ait exécuter aux rayons supérieurs des mouvements l'un sur l'autre. Dans la marche, il y a raccourcissement du pas, et le membre, pour se porter en avant, décrit une cour'oe en dehors on dit qve je cheval fauche; le pied pose sur toute son étendue. Lorsque la douleur est trop grande, l'appui sur le mem- bre malade est nul, et ai on force l'animal à marcher, il ne le fait que par une succession de sauts. Si on fait tourner court le cheval boiteux, il pose, le pied sans crainte pour soulager l'épaule. Si on le fait reculer — 105 — il traîne le membre malado. K» 1,. faisant trotter sur un terrain mouvant ou sur le fumier, la hoitorie (h>viont plus évidente. ' Le cheval atteint l'écart butte faeiloment pour un faible obstacle, et il boite davantage (,uand il n„mte une rampe que quan.l il la descend. Plus tard on constate so. vent une forte émaciation des muscles ds la région de l'épaul.. Traitement.— Au début, il faut recourir aux .louches deau froide. Si ce premier moyen échoue on emploiera les frictions d'pnguent vésicatoiro, de feu liquide ou de biiodure de mercure; Il faut faire la friction large, .lepuis le sommet de 1 omoplate jusqu'à l'avant-bras. Lorsque l'éc-rt est ancien, il est préférable d'employer le séton, ou le feu en raies ou en aiguilles. Dans les cas ordinaires de rhumatisme musculaire aigu, on obtient une guérison en vinpv-quatre ou (luarantc-huit heures par la morphine unie à l'atropine. Dans un cas, j'ai traité par des injections de vératrine allant jusqu'à la dose de 0 gr. 30 centigrammes. Ce traite- ment fut suivi d'un bon résu'tat. Dans d'autres cas, j'emploie pendant une semaine des injections quotidiennes de 0 gr. 08 centigrammes de bromhy- drate d'aré-oline dans quatre grammes deau. Ce traite- ment donne presque toujours satisfaction. Allonge— Effort de la hanche— Entorse de la hanche Causes.— L'usage du travail pour ferrer les chevaux les chocs directs sur la région, les fortes glissades sur les membres postérieurs, les chutes. ^ Symptômes.— Les mouvements du membre malade s exécutent avec lenteur et le pas est raccourci; parfois il y a une grande raideur avec abaissement de la hanche f.u moment de l'appui; souvent aussi on constate une grande difficulté dans le lever du membre malade po^sr passer le seuil d'une porte. ■3|*; '-'^'-^'^(SiÊ:i:^j mÊÊÊÊm — im — (jiiaiiii \v suji't y consont, un clMTchc ù exag^^rer la dou- leur en faisant cx^'i-utcr au menilir»' ('oh mouvements en tous sens; mais ceci n'est pas toujou^^ facile. Knfin, l'on voit survenir i\ la longue une atropliie des muscles de la croupe. Traitement.- Il faut maintenir l'animal au repos et fair ' des larges frictions d<' feu, ou d'onguent v^sieatoire. C^uand ces moyens ne rendent pas les services (ju'on en attend, il faut enii)loyer les MCtons longs; un en avant, l'autre en arrière de l'articulation coxo-femorale. On peut aussi pli'cer le séton à rouelle en face de la jointure. Knfin. je re 'ommande comme dernier moyen, le oauîèr" ou le feu en aiguilles. Entorse ou — Effort du boulet Causes.— Les causes de l'entorse, sont les efforts de traction, les glissades, les allures rapides, les faux pas. Symptômes. — L'entorse du boulet est toujours suivie d'une tuméfaction plus ou moins grande de la région, avec une douleur qui donne la mesure de l'intensité du mal. La l)oiterie est léger' dans le cas de simple i rfcdurii >iltS <", au haiidauf >uivant. .1,. | avec ^ix l>l: quand l'afTcction est limita •M.X nnc..s d'alun c.Iciné av.,. ... Manrs ,i„.„f. ,t J.'n >rnl.dM. un,, toil,- ,1,. six pi,.,|s ,|,. l,.nn M.r .ix à Mpt oont.mHn.H d,- l.rK.., puis un. ..,.u,l... .|,. ,...„.. pn-para.i. n .■st (^U.uUr. sur ,l,.s pi -,...e.ux. I... ..iu.M.slau .., ..n tampon , ,> .harp,., .|.,„t ,„. ,.nv..|opp.. i\.,rti.ulati,.n f.,r.-,.,. "t '•■' l"H..I.- ost ..nn.ui,'.,. par .l,.>sus ,., s.TnV ass-, fur,..„,..,. pour sou,n,.ttn. !,• l,oul,.t à un.. ..on.pr,.ssi..n n,..d.-.r.V. Qu.'l.,U|.s iH-uros apr,'.s ,•,. han-la^r a a..,,uis parsad..>M..,.a.io„ assez ,!,. riKulité. p„ur s'oppoMT aux n.ouv..,n,.nls d.- hi jo.ntur,.. On laisse cet ai.par.ii ,.n pla,-,- p,.„dant ,p,inze ours au bout ,les(,u,.Is la Kucris.,n ,.st .•on,pl,>.t,.. Si la tuméfaction est forte, on ,loit ,lonn,.r la pr,'f,-n.n,.,. au vési- cato.re ou au f,.u li,,...i,|,, ,|,.„t on p.-ut fain- trois fri.tL.ns iUie par jour. ' (iuan.l le mal «levient el,roni,,u... on ..ssaie k- hii.,dure de mercure, ou le feu en rai,-s „u ,.n ai^uilh-s. Effort de la couron ne Cause..— L,.s faux pas, |,.s KJissad.'s. |,.s ,.ff,.ris ,1,. traction en sont h^s principal,>s causes. Symptômes.— On remar<,ue autour .1,. la couronn,. un euRorKement as.s<.z limité ,.t douh.urcux à la pr..>M„n ^< avec la main, en fait exécuter au sahot ,,uel,,u,.s i.iouve- tnents la douleur e.st développée et l'animal ntir,- viv..,n,.nt e pied. S. on le fait marcher sur un t,.rrain ,aill„uteux, la hoiterie augmente et elle s'accroît av,.,. la march... Traitement.— Il arrive souvent (,u'uii,. étuupade nnpregnee d une solution de sulfate de fer sufl.t pour «uérir cette affection. Dans le ea.s ou le résultat s,.rait nul on emploiera onguent vésicatoire, le biiodure ,1e mercur,. ou I,. feu (voyez médicaments.) I -^m — 108 — Fracturas des os des msmbrss Causas. — Los causes qui tiétcrmincnt les frnctures sont les violences extérieures, les chutes, et les efforts muscu- laires dans la Iraction. Symptdmss. — On reconnaît la fracture par la défor- mation (lu mcmlire, la mobilité contre nature et par l'irré- gularité dans le fonctionnement de ''appareil locomoteur. Elle est facile à reconna''.e à moins que la fracture n'ait son siv^^e à l'épaule ou la cuisse; là, les masses muscu- laires soutiennent les os et emfiéchent de distinguer ces changements anormaux. Quand on imprime au ii mhre des mouvements en sens différents, on porçoit par le toucher, une sensaticm de frottement (pic l'on désigne sous le nom de crépitation, La douleur est augmentée pendant l'exercice de ces mouve- ments. Une fièvre de réaction violente, siivii de tremble- ments musculaires, accompagne toujours l*s fractu. . Il faut avoir toutes ces données, pour liagnostiqucr celles de rhumérus et du fémur, car ces oa enveloppés de fortes masses charnues ne peuvent pas être explorés comme les os superficiels. Traitement. — Si on veut tenter la giuTÎson il faut. 1. Ilaraener les fragments dans leur situation normale, c'est-à-dire réduire la fracture. 2. Contenir ces abouts pendant le temps nécessaire à ht formation du cal. Pour réduire une fracture, il faut exercir une traction sur le fragment inférieur, c'est l'extension. En même temps on tirera on sens inverse dans le but d'empêcher le membre et l'animal d'être entraînés par les forces extensives; c'est la contre-extension. On assure ensuite les rapporte exacts des deux fragments; c'est la coaptation. Pour maintenir les al)outs en parfait contact, on emploie h plâtre mélangé à Je;; 'toup( -. ou mieux encore un mélange mit à chaud, d'alcool et d'alun calciné, qui acquiert la consistance de la pierr il est très solide et très résistant. \£m.^-Msm^'MY'ijaR'''^M^^^^<' ' ;•.* — 109 — On fluspend ensuite los sujrts afin do soustraire le membre malade à l'appui. Le eal est f..rm<« au hout Je deux moi.s; à ce moment, jn enlève l'appareil rontentif. DU PIED T-e proverbe ancien qui s'exprimait ainsi en parlant de cette région "pas de pied, pas d.- rlieval", disait vrai ear de 8a conformation résulte la véritable aptitud.» au service. Aussi allons-nous étudier sornmairemont son orjtaïusation* ses beautés, ses défauts et ses nialadi.s. ' De l'organisation du pied Les parties contenues dans le pied sont : 1. L'os du pied et le petit sésamoûle ou os iiaviculaire. L'os du pied a la forme d'un cône tronqué, s'articula nt par sa face supérieure à l'os de la couronne; sa face inférieure est divisée en deux parties, l'antéi .ure r.pr ant sur la sole, la postérieure donnant attache au tendon (^. muscle perfo- rant. La face antérieure supporte la paroi. Le petit sésamoïdo est appliqué à l:i partie postérieure de l'os du pied. Ces deux os sont réunis par des ligaments courts et solides. 2. A la troisième phalange sont annexés deux fibro- cartilagea, un en dehors, l'autre en dedans. Ils ont pour but d'amortir les chocs résultant de la pression du pied sur le sol. 3. L'expansion tendineuse du muscle perforant qui vient s'attacher à la face inférieure de l'os du pied. 4. Le coussinet plantaire qui recouvre le ter jn et se trouve compris entre les deux fibro-cartilages, est situé au milieu de la face inférieure du pied, c'est la fourchette de "rrte' — 110 — chair. Il fuit l'office de coussin élastique par les parties contenues dans le sabot. 5. Le tissu vasculo-nerveux. Les vaisseaux forment un réseau très riche cjui enveloppe la troisième phalange; les artères et les veines sont la continuation de celles du canon. Les nerfs sont très nombreux et très ramifiés, aussi le pied est-il tout à la fois, un organe de tact et de sensibilité. 0. Le tissu réticulaire est une mem!)rane qui recouvre toutes les parties précitées. Suivant la région qu'il occupe on l'appelle: Tissu réticulaire, du bourrelet; de la paroi; de la sole; de la fourchette. Le tissu réticulaire du bourrelet occupe la face supé- rieure du pied où il forme deux renflements appelés, l'un bourrelet principal, l'autre bourrelet périoplique. Le bourn'let principal suit le contour du pied et vient se perdre dans la Iticune médiane de la fourchette; c'est lui qui secrète la corne de la paroi. Le bourrelet périopli(}ue recouvre le précédent et secrète le périople. Le tissu réticulaire de la paroi, situé en avant de l'os du pied (ju'il recouvre, forme une membrane à plis parallèles quon appelle tissu feuilleté ou tissu podophylleux, il produit le tissu kérapliylleux. Le tissu réticulaire de la sole, ou tissu velouté de la sole, est une membrane api)liquée en dessous de Tos du pied.' La fonction est de sécréter la corne de lu sole. Le tissu réticulaire de lu fourchette s'applicjue sur le coussinet plantaire et secrète lu fourchette. Du sabot Le subot se trouve composé de trois pièces distinctes qui sont: lu paroi, la sole et la fourchette. — 111 — Paroi La paroi forme I,. pourtour .lu sal.ot. .■•.■st la partie visible lorsq.e le pie.l est à l'appui: eil. se replie en arrière et en dedans pour former les barres. Lu paroi se divise vn plusieurs réjrions ,|ui sont: 1- La pinee, la partie mé la par.)i, en rapport ave.- la .'..u- ronn,., présent., à sa faee interne un., cavité qui r..e.,it le rentleim.nt que f.,rme la t.Tminaison appaivut.. .1.. 1^ „,,„ et que 1 .)n appelle l).)urr..l(>t eutieulair... Cette .-avité s'app..ll,. lis..au .)u .-avité .-utéral.. Le b.)r.l inférieur n-pos,. sur le sol .)u sur 1.- f,.r si le cheval est f.-rré. Son épaisseur va ..ii diminu.-nit .!.• la pin.-e au talon. La parti., interne .hi i..,r.l inf.-.ri..ur .'st unie otroit.'meut av.-e le b.ml antéri..ur de la sole. La par.ii a un., direction oblique plus pronon...V ..n pinee qu en tal.)n: sa c.,ul..ur ..st n.,ir.. „u blaneh.. c.l'i yvnd .les marqu..s blanch..s situ.Vs à la p.arti.. inféri.ure des membr..s. La crue noir.. ..st plus résistant.. ,,u,. ht blanche. ' L'accr..iss..m..nt .1.. la corn.- .le la pan.i a lieu .lu bord superu.ur au boni inférieur, (-est donc au b„urr..!..t ,,ue la corne s., produit, .-t .le e.. p.,int, ,.11.. .l,..sc,.n.l jus.pi'à la partie inférieur,., où elle s., trouve us.V par la mar.-h.. ou 11 r — 112 — retranchée par la ferrure, le bourrelet. Il ne faut donc jamais détruire Sole La sole est la partie située à la face inférieure du pied, entre le bord inférieur de la paroi et les barres. Elle présente deux faces, une supérieure, l'autre infé- rieure, et deux bords. La face inférieure à concavité tournée vers le sol. La face supérieure, convexe, recouvre la face inférieure du tissu réticulaire, et s'unit à ce dernier au moyen de nom- breuses porosités dont la soie ost criblée et dans lesquelles pénètrent les papilles du tissu réticulaire. Le bord externe adhère au bord inférieur de ) aroi. Le bord interne s'unit aux barres qui le séparent de la fourchette. Fourchette La fourchette est située dans l'espace triangulaire formé par les barres. Elle présente doux faces; une supé- rieure, l'autre inférieure, et deux extrémités; l'une antérieure l'autre postérieure. La face interne est moulée sur le coussinet plantaire, elle offre une multitude de porosités dans lesqueles s'intro- duisent les villosités du tissu réticulaire qu recouvre le coussinet plantaire. L'extrémité antérieure ou pointe de la fourchette se termine vers le milieu de la sole. L'extrémité forme deux éminences, molles, arrondies, une de chaque côté, qui ont reçu le nom de glomes; '-'le se continue avec le bord supérieur de la paroi par une bande cornée très mince appelée périople. La râpe ne doit jamais l'effleurer, il faut au contraire l'enduire d'une couche de graisse pour éviter les seimes. — 113 — Caractères d'un bon pied pr;:n;::;r;;;;r:z:^::*;:;\-'-7 I-e qu.rt.or oxtorne plus arrondi ,ni,. l'in ''' '^ ^:'''^"«- partout plus d'obliquité. ' '"'"■• '"■' -^""^^ La sole offre une concavité i)ien prononcée [ ., f „ La corne noire est Rénéralement plus ..lide oue L, hlanch,> et supporte mieux le fer ' '' les pîérde'ch" '"'?"'"V''''''-"""'" ^•"->« ^ ''' f-nu., dans Us puds de cha(,ue bipède, antérieurs ou postérieurs [os =r;r;,!:i:r7L':r::i":,;;:;i£ à t Ferrure des poulains On trouve dans tous les pays, des chevaux à pieds nl.ts alonsbas, à bleimes lon.s jointes, etc. . n'a i £' Je L'âge auquel il convient de ferrer les poulains est celui de 18 mes à deux ans, on applique des fers légers Ivec de clou« a petite tête cachée dans l'étampure. T est re om mande de ne jamais toucher à la sole, aux barres n à 1^ our- soji élasticité naturelle; cependant je recommande de — 114 — dégager les talons de chaque côté, si ceux-ci compriment trop la fourchette (petit pied). On emploie toujours chez les jeunes animaux les moyens de douceur, jamais on ne doit recourir à la contrainte. L'éleveur doit habituer de bonne heure les poulains à donner leurs pieds soit à l'écurie soit aux pâturages, afin qu'ils se laissent ferrer sans se défendre. Accidents produits par la ferrure— Compression du pied par les clous Quand le fer est trop étroit, ou étampé trop gros, il peut arriver que dans le brochage, les clous s'i^-nlantent dans les parties vives, qui, comprimées par la l.^ine, s'en- flamment, se gonflent, et occasionnent de la douleur. L'ani- mal marche en hésitant, à pas raccourci et simule la fourbure. Dans ce cas, il faut déferrer le pied malade, amincir sur le trajet des Jous et s'assurer s'il n'y a pas de pus: puis on applique un cataplasme froid de farine de graine de lin, on fait prendre au pied quelques bains d'eau fraîche et on réapplique le fer. Piqûre — Enclouure En fixant les clous, il arrive quelquefois que l'un d'eux se dirige vers les parties vives: si le maréchal s'en aperçoit, il le retire et il s'écoule alors quelques gouttes de sang. La piqûre prend 'e nom d'enclouure, lorsque l'un des clous qui fixent le fer a touché le vif avant de sortir de la muraille et que l'ouvrier ne s'est pas aperçu de l'accident. Il arrive alors que l'animal témoigne sa douleur par une boiterie intense au bout de trois ou quatre jours, le pied malade est souvent porté en nvant de la ligne d'aplomb. Pour reconnaître le siège de la boiterie, il faut examiner > vii?t.iMiJiKî — 115 — d'abord la hauteur des rivpt«- e interne de l'autre membre, et détermine s,oit une contusion soit une plaie profonde, et touche la counmne, le boulet et (|Uel(iuefois la tubéro-*ité interne de l'extrémité inférieure du radius. Le cheval peut se couper par suite pcrcussi •Il tneiiie temps (pie peu de ^oti appui sur toute la face sent intéKralement (■pourvue de Voûte, est en même oii« s'y produi- Le pied ,.st Houv.-nt sensil.l,. ,.( le cheval l.oite facil surtout s'il trotte sur des rout enient. produit alor d es e ip.errées ou pavées, il oiKnons, etc. Knfin toutes 1 ivers accidents tels (pic la sole foulée, | se les ti(iué«'s sur les pieds semhlalil et difficile. es (»|)ératioiis chirurgicales p )ra- •^ont (! une nuérison ioiinue La maréchal a beaucoup de difficulté p(Mir ferrer genre de pied. ce I)'ai)ord il faut le pan qui est écaillé, respecter les tal un fer couvert, l'ajuster de fa^' r en n'enlevant à la soi e (pie ce îons et lafourc!iette,appii(pici on à ce (p;"il ne touche e aucun point la sole et la faire porter sur tout le l.ord taire de la paroi. Si I à une sole en gutta-percl •i sensibilité persist plan- c, on aura recours a ou en caoutchoU( Pied comble. On appelle ainsi le pie,l d„„t la sole est convxe ,.t sur laquelle le cheval appuie lors du poser; c'est le pied plat exagéré. Ce défaut est toujours acquis; une des cau.ses ordinaires est le manque de soins donnés au pied plat; une. mauvaise terrure, une ajusture trop prononcée et ne renos.-wit que :^ar 122 une faible partie tlu bord plantaire de la paroi nu une njuH- ture insuffisante, en rom|>riniant la sole, amènent «-e r<''sultat. Il peut arri\t r aussi (pie le pied eomhie vienne i\ la -uitc de la fourbure. Dans ee cas la partie antérieure seule est con- vexe, les talons jtajtnent en hauteur et la paroi sY-paissit en pinee. Cette défectuosité est plus ^rave (pje le piei -^mri — 124 — sur la couronno, et mettre une ferrure légère qui ne fatigue pas le pied. Si les cercles supprimés sont remplacés par de nouveaux à mesure qu'ils descendent, il est à craindre que le mal ne devienne incural)le. Pied à mauvaise corne. Si la corne est molle, elle n est pas résistante, et les chevaux chez ([ui on la rencontre, ont le [)ied sensible et sont peu disposés à marcher sur des terrains caillouteux; ils se déferrent facilement par suite de la retraite des rivets. Il faut parer légèrement la face plantaire du pied et appliquer un fer léger, mince; on se servira de clous à lames fines qui seront brochés avec précaution. La corne sèche s'éclate facilement quand le cheval se déferre ou par l'action des clous; elle est très dure, cassante et se renouvelle lentement. Les onctions de corps gras, d'onguent de pied sur le sabot et principalement vers la couronne, peuvent lui donner un peu de souplesse. Le pied est dérobé quand des portions de corne ont été enlevées par éclat ou par usure, de manière à rendre le bord intérieur de la muraille moins arrondi. Il est souvent dû à l'action des clous à grosses lames, ou lorsque l'animal mar- che queUpie temps sans fer. Le pied exige beaucoup d'attention de la part de l'ou- vrier pour la distribution des étarapures et le choix des clous. On pare li' pied de fiiçon à faire tomber les é(;lats de la corne ébréchée et on achève à la râpe. On broche les clous les plus haut i)ossible, et on enduit toute la paroi de suV)stances grasses, et particulièrement d'onguent de pied au goudron. 125 MALADIES DU PIED. Fourbure aigûe. L;i fourlui'- .■-; i.- >!!iig(\-ti(iii du tissu ccMulain'. Causes, -ia-s cour-.-.-, .. ujiucs et r;ii)i(lrs, les clialcurs de l'été, le t. r.-.'A cxcf.si'', l'aliiucntat ion troj) aliuudaiite et trop .subs:'.!'! Ut , ,-\h peut comijlitiucr aussi d'autres atïcctions. Symptômes. Il y a de la tristesse, dr i'al)attenient, des treinhleineuts et de la raideur dans les reins. La l)ouclie est sèche, les nnuiueuses injectées, le pouls fiévreux, et la respiration accélérée. Bien vite on constate une <;raiidc clialeur du pied, de la sensibilité (pii force l'animal à rejeter son poids sur les uutr.-s nienii)res; la inarclie devient diflicile, incertaine. Si les lieux membres antérieurs sont atteints, ils sont portés en av.ant, avec les postérieurs éfialement ennanés sous le ceiiTe de firavité. I/action de poser les pieds est faite avec i)récauti()n et parti<'ulièrement sur le talon; le reculenient est très difficile. La percussion du sal)()t malade développe un(> vive douleur que l'animal témoifj;ne en retirant bruscpiement son pied. Si la fourbure a lieu sur les pieds de derrière, ceux-ci sont fortement engagés sous le ventre pour porter l'appui en talons, et les membres antérieurs se rapprochent des pos- térieurs ])our les secourir. L'attitude des (piatre membres antérieurs est la même (pie pour la fourbure antérieure. La fourbure traitée à temps guérit en huit à dix jours, au bout de ce temps elle est à l'état chroniciue. Traitement. — Il faut praticpier la saignée (cinq ou six pintes) et la répéter au besoin. On emploie ensuite des bains; à défaut d'eau vive, on se sert de fosses d'eau. Je conseille les frictions révulsives, farine de moutarde, es,9encc de térébenthine et d'abord à l'intérieur un donnera le eulfate de soude, le sel de nitre; j'ajoute % d'once d'éméti- ■i». ._ — 126 — que (voyez médicaments) chaque jour pour calmer la fièvre et pour obtenir une résolution plus rapide. Au bout de quatre ou cincj jours il est bon de déferrer le malade et de le placer sur un terrain humide. Durant les premières vingt-(}uatre heures le malade ne boira pas beaucoup, le lendemain on lui donne de la bouette claire. On donne chaque jour 3 2 "n^^f' d'antifébr^neen deux fois le matin et le soir on peut même en donne, jusqu'à ^4 d'once en douze heures. Le sujet sera tenu chaudement. Fourbure chronique Cause. — Elle est toujours la suite de la fourbure aiguë. Symptômes. — Le premier est la modification éprouvée par le sabot; la paroi j'allonge en pince en même temps qu'elle se rétrécit en quartier, donnant ainsi plus de longueur au pied et le rapprochant de la forme d'un sabot chinois. La corne perd son luisant, devient sèche, dure et cas- sante, les fibres affectent une direction presque horizontale. La surface extéri ire a des saillies séparées par des sillons plus ou moins profonds. Les talons acquièrent un fort déve- loppement, mais les mamelles et les quartiers s'atrophient. La face plantaire d'un pied anciennement fourbu est convexe, surtout à sa partie antérieure, elle est quelquefois molle et saigne facilement sous l'action du boutoir ou du rogne pied. Cette convexité est due au mouvement de bascule qu'éprouve l'os du pied par la poussée de la corne, dt nouvelles formations à la partie antérieure de la paroi. Au bout d'un certain temps, l'os appuyant toujours par son bord inférieur, finit par perforer la sole et par apparaître en dehors C'est ce qu'on appelle le croissant. La boiterie varie d'intensité selon les altérations, elle est raoindi-e quand il y a simple fourmillière, ordinairement il y a un lever convulsif des pied.s postérieurs qui simule l'éparvin sec; l'appui ne se fait qu'en talons et la boiterie reste rl!L.^li:.:»l YJNJ' 127 — intense tant que l'ancienne parui n'est pas disparue par lure. Lors du croissant, l'appui est iva- souvent iinpossi I>1 enlèv Traitement. — Dans le cas de simple f.)\irii: illiere, on e par amincissement, en pince, en mamelles et en (piar- tier la portion de paroi ancienne ([ui est superposée à la paroi kéraphylleuse, on amincit également cette dernière, et on applique un pansement avec de l'onguent de pied ou goudron, pour conserver la souplesse <' i nouvelle corne et empêcher la dessiccation. Quand la co.. . .essiou est insigni- fiante, on se contente de dégager la fourmiili»>re et de la remplir avec une étoupade d'eau phéniquée, s'il y a plaie; dans le cas contraire, on fera un pansement avec de l'onguent de pied et des étoupes que l'on maintiendra avec un fer couvert. Quelques praticiens creus^.nt avec la rainette, une four- millière accidentelle entre la paroi plantaire proprement dite et la paroi kéraphylleuse, cette opération soulage pour quel- que temps. Plusieurs fois je me suis ecmtenté d'amincir à la râpe, jusqu'à pellicule mince, toute la partie supérieure de la paroi sur une longueur de quatre centimètres. J'enduis ensuite d'onguent hasilicum cette corne amincie et je fric- tionne la couronne avec de l'huile de laurier canthariilée. Quel-- soit le genre de traitement, il faut entretenir la soup!. la corne par de 1'' aguent, rogner la corne exubérant .ppliquer un fer couvert jusqu'à la pointe de la fourchette. L'ajusture sera assez profonde, pour loger librement et sans pression, la partie convexe de la sole. Pour adoucir les chocs, on peut interposer entre le fer et le sabot, une lame de caoutchouc, de cuir ou de gutta percha. Lorsqu'il y a croissant, il faut recourir à la rainette; on amincit toute la convexité de la sole et on rugine l'os carié; on fait un pansement avec des étoupades phéniquées recou- vertes de goudron que l'on retient avec des éclisses. La névrotomie, quelquefois conseillée nt donne pas toujours ce que l'en attend. La névrotomie est la dissection des nerfs; section d'un cordon nerveux. i — 128 — Atteinte L'atteinte est une contusion que le cheval se fait à la couronne avec le fer opp se, ou bien elle provient d'un coup ionné par un cheval vo.sin. Causes. Klh; est fréciucnto chez les chevaux qui for- gent, chez ceux ci'ii sont latigués, ou dans l'action de tourner en labourant. Symptômes. Il y a une plaie chaude et douloureuse, qui existe à la couronne et la boiterie est plus ou moins intense. Il arrive parfois (lu'il y a mortification, puis élimination d'un lambeau de peau à l'endroit touché, c'est le javart cutané; il est très douloureux Parfois il y a abcès sous la peau; le bourrelet est chaud, tuméfié et douloureux. Traitement. — Quand l'atteinte est légère, une com- presse d'eau phéniquée, et l'écartement de la cause suffisent pour la guérir. S'il y a javart cuiané ,on doit appliquer des cataplasmes, on panse ensuite comme une plaie simple avec de l'eau piiéniquée 2^^,. Quand il y a formation d'abcès, on emploie des cataplasmes chauds et on donne issue au pus. Si l'atteinte est située sur le bourrelet, il faut amincir la paroi avec la rainette et la feuille de sauge, pour empêcher la compression du biseau sur le bourrelet, et enduire d'on- guent de pied cette partie amincie Les moyens préventifs sont: un travail modéré et une ferrure convenable. Javart cartilagineux ou abcès du sabot Le javart est la nécrose du cartilage complémentaire de l'os du pied, c'est-à-dire une tumeur au bas de la jambe du cheval. Causes. — La plus commune est une contusion, un choc, une atteinte, une piqûre, ou une plaie qui metànu le cartilage. Les pieds plats sont plus exposés au javart, et il est p!u8 à:i> - — 129 — fréquent au bipède antérieur qu'au po.^térieur et surtout en quartier externe. Symptômes — On constate sur la partie latérale externe de la couronne, une tuméfaction plus uu moins prononcée, au centre de laquelle se trouve une fistule avec une plaie bourgeonneuse. Par cette fistule s'éc.,iil,. uii pus séreux, de couleur pâle, inodore, qui se c-ncrète et adhère aux poils et à la co-ne. Si le mal est ancien, la corne du quartier correspondant devient rugueuse, cerclée et fendillée; la boiteric est en géné- ral peu intense si la fistule occupe la partie postérieure du quartier; si elle est située en avant, la douleur est plus grande et la boiterie plus accentuée. Traitement — Au début une friction d\)nguent vési- catoire, quand il y a fistule profonde il faut recourir à un traitement énergique. On emploiera la liqueur de Villate ainsi composée: Sulfate de cuivre, 2 onces; Sulfate de zinc, 2 onces; Extrait de saturne, 4 onces; Vinaigre fort, 30 onces. 11^ faut pour que le traitement réussisse que le licpiidc injecté, baigne toutes les portions malades qu'il doit modifier. Il est donc nécessaire de débrider le trajet, ou de le contre- percer pour y introduire une mèche à la manière du séton. Pour faire cette contre ouverture, on se sert d'une sonde en fer munie d'un œil, et affilée à son extrémité de manière à transpercer les tissus comme avec une aiguille si le fond de la fi.stule se trouve sous la paroi, on amincit celle ci à la râpe et à la rainette, afin de pouvoir faire aisément la contre ouverture au lieu d'élection. L'acide phénique liquide pur a rendu de grands services; on introduit dans l'ouverture préalablement essuyée, une petite seringue en étain, à moitié chargée de ce caustique et on presse lentement le piston de manière à ce que le liquide imprègne bien les tissus malades. Si l'acide phénique jaillit et qu'on est convaincu que le trajet se divise intérieurement ou recommence instanta- Q le^:.^- _ .^^^•J|gi^-*i.il^:^. — 130 — n^'mcnt ropc'Tution. On la ronouvcllo les jours suivants, à raison d'uiif injection par jour pcnidant 'A, 4, ô ou six jours suivant rintuint.. .1,. la f,.,.t.. et ([Ui auKincntc lors i\vs allurt's vives. Dans la soim.. ,-„ pince, la fvnU- occupe ur,,. position verticale, tandis que la .s.)luti.)n .le .•ontinuit.'. Traitement.— La pr.-ini.'T." in.li.-ation .-st .l'.'nipêclier la seime .le s'asran.hr quan.l .-lie .st in.M.n.pl.'-t..: -n .-inploie pour cela le mastic comp..sé .le fiutta-peirlia .t .1.. u,„nnie ammoniaque 3 pour 4. .pronintro.luit .lars la f..nf ..f que 1 on fait pénétrer au.s.si profon.lém.-nt qu.- po.ssible en le chauf- fant avec un fer. On peut aussi imm..I.ili,s,.r la .-..rn.- à Fai.le d agrafes en fil de f.-r courl)ées suri.- plat, à an^l.- .In.it .'t distantes les unes d.^s autres de un .■..ntim,--tr<' ,.nvin,n Elles sont au nombre d.. trois, logées .lans .les .■mpr.-int.'S faites dans la corne, à l'aide d'un cautère sp.M-ial, ,!,■ manière à rapprocher les bords de la seime; on peut aussi percer les bonis de la corne on traversant la fente av.-.' un .'lou. .lont 1 extrémité est rivée, mais cette praticpie est .langen-us- et exige un praticien habile. Quand la seime ne s'étend pas jusqu'au b.)rs afin d'immobiliser la seime en empêchant la dilatation du sabot. Lors de seime quarte, il faut parer le plus possible les fiuartiers et les talons et appliquer un fer à planche qui prendra son appui sur la fou- .hette. S'il v a des lésions — 132 — profondes dans les tissus sous-jaccnts à la corne, il faut faire l'opération de la seirac, c'est-à-dire enlever une lame de la paroi d'environ deux centimètres de chaque côté de la fente, extirper toutes les altérations et ruj^iner l'os s'il est carié. On fait un pansement compressif sur la plaie avec d< ; étoupades phéniquées après avoir appliqué préalablement un fer à pince prolongée. On renouvelle le pansement de six jours en six jours. Etonnement du sabot C'est un ébranlement des parties vives contenues dans le sabot. Causes— Les chevaux frappant fortement les pavés, les coups violents et les allures vives en sont les principales causes. Symptômes.— Le cheval boite et se tient mal sur le pied affecté qui est chaud. Les symptômes sont les mêmes que ceux remarqués dans la fourbure légère d'un seul pied. Traitement.— Les bains de pied froids ou les bains pré- parés avec une solution de sulfate de fer 10%. Vulgaire- ment, on emploie des cataplasmes d'argile et de vinaigre, ou de suie et de vinaigre; on s'en trouve généralement bien. Si le mal est plus intense, on frictionne la couronne avec de l'onguent vésicatoire, et l'épaule avec un mélange d'es- sence de térébenthine et d'alcool. Keraphyllocèle. C'est une tumeur de corne qui sa forme à la face interne de la paroi du sabot du cheval. Causes —Les seimes, la fourbure chronique, les ébran- lements de la paroi en sont les principales causes. .»♦ ■">.--^- — i3:i — Symptômef .— Au début, la îxiiterio ost peu sensible, mais elle augmente avec le volume de la tumeur. A la per- cussion, la région ou elle siège est chaude et doulmireuse, la couronne présente souvent du gontlenient. Traitement. — Il faut enlever la ijortiun de paroi à laquelle tient la tumeur. Dans (jueUiues cas, il est néces- saire d'exciser les parties altérées de ruginer l'os et de ter- miner par un pansement. Le traitement est chirurgical. Faux-quartier. On désigne sous ce nom, tout état défectueux de la por- tion latérale de la paroi dont la corne est inégale, raboteuse et offre quelquefois des plaques v;'.>rnées qui poussent l'une sur l'autre. Il est souvent déterminé par l'opération du javart car- tilagineux, et en général par toutes les maladies qui ont altéré l'appareil hératogène. Si le bourrelet n'a pas trop souffert, le fau.. quartier disparaîtra par avalure et par l'ap- plication d'un fer à planche reposant sur la fourchette. On renouvellera la ferrure à temps et on examinera cha- que fois la corne malade que l'on enduira d'onguent de pied au goudron. Si, les parties sont altérées, il y a nécessité d'enlever tout le quartier et de faire un pansement compressif avec une étoup. le phéniquée recouverte de goudron. Bleime. C'est une contusion de la portion de la sole située en talon entre la partie extérieure de la paroi et l'arc-boutant. Il y a deux sortes de bleimes; la bleime sèche et la bleiraa suppurée. ^ •, — 134 Causes. — Les pieds de devant eu sont plus sK)Uvent affectés, et elle est plus rare sur le talon externe (jue sur l'in- terne. Je l'attrihue h ee ((ue le talon interne descendant plus bas dans le sal)ot, les maréchaux le parent autant que l'externe pour le mettre îl son niveau et lai-sent ainsi A la sole moins de force pour résister à la pression île ce c,*.(é. La hleime est frécpiente sur les pieds h talons hauts, sur les pieds plats, à talons bus et écrasés, sur les cncastelés, sur les sabots à paroi mince; la mauvaise ferrure, les cailloux qui s'interposent entre les fers et la soie la causent aussi. La ferrure doit être renouvelée à temps, car par suite de la poussée de la corne, les éponges du fer viennent en dedans, s'encastrent sur la sole et la meurtrissent. Symptômes. — Dans le cas de bleime sèche il y a peu de l)oiterie, pour s'assurer du mal, on pare le pied à fond avec !e boutoir et la rainette puis on explore le talon avec les tricoises et le siège de la l)leime s'accuse par une .sensibi- lité plus ou moins grande, la conu' île ce côté est friable et sous «-Me on aperçoit une tache rouge, vérita))le ecchymose, suite de la contusion. ) '-ind la l)leime est .>uppurée. la l)()iterie est plus forte, la sr, 1 jilité étant proportionnelle à l'intensité lu mal; si on enlève la portion de sole altérée, on trouve entre elle et le tissu villeux, un commencemi'nt de suppuration. Traitement. — On amincit l;i corne aux parties contu- sionnées et voisines, poui' eiupêciier la compression des tissus enflammés et on appli(iue des cataplasmes de fumier de vache avec du sel. Lorsfpril y a suppuration ou fait des injections de liqueur de Villate après avoir donné écoule- ment au jus par la région plantaire. S'il y a comphcation de gangrène- des membranes velou- tées et podophylleuses, il faut les exciser et ruginer l'os s'i- est carié, après quoi on fait un pansement compressif avec une étoupade phéniquée que l'on maintient à l'aide d'éclisses et de tours de bande. Le fer (pie l'on applique en pareil cas est le fer à planche qui aura son appui en avant sur la pince de la paroi, les mamelles et le quartier externe et en arrière sur la fourchette. y^^LJE ^m^. .'^'î — 13.-> - On aura Hoin tic parer le talon intcrtir, de l'iiliaisscr potr l'rlni. gncr (lu fer. L'action protectrice de ce di riiicr scrji t(inipl..|r.. par l'interposition entre lir et la soie, d une pla(pie di milt.i-p.r- cha ou de cuir. On ne devra pas ouMifr, (pril faut toujours coneervorà la corne sa souplesse à l'aide d'unjjuent de pird. Sole battue ou foulée. Cet accident. !\ peu près sernlilal.le à la hleiiii.', ne ditïère de eett<' dernière (pi en ce (pie la contusion n'a pas de Hiège d(''fini, et (pi'eilc p( it occuper une partie ou toute l'étendue de la sole. Cette atïection est produite, soit par un fer mal ajiisti^ (lui porte sur la sole par s:i rive interne, soit p;ir un cloii hroché trop près des parties vives et développant une irrita- tion îl cluupie l)attue. Symptômes- Au déiuit l'animal lioite peu, mais la boiterie augmente avec le pus. Kn (h'ferrant le |)i(M| malade, il s écoule houvent par le trajet d'un clou, une certaine ((uaii- tité (le pus noir (|ui soulage immédiatement ranimai. D'autres fois on rencontre la sole soulevée dans une cer- taine étendue par du pus jaunâtre (pii occasionne une graïuK sensibilité et une grande chaleur de la région. Cet accident n'a jamais de suites factieuses. Traitement.- -La première indication est d'enlever le fer et d'amincir la sole pour donner issue au i)us. ( >n panse ensuite avec (l(>s étoupes enduites d'onguent de pied au goudron et on appli(iue un fer couvert. Oignons. Ce sont des bourgeons charnus hypertrophiés, (pii appar- lienneul ù îu soie ou à ios des cjuartiers et la moindre pr( ,- iP^^P — im — sion ('xonY-c sur ers oxcroisaanrcH. nar lo for nu un corps étrangiT, (!<^ti'rininc dt- la dcjulcur »t une Ixiid-rif pluH ou nioinH manjui'H!. l'our <|Ui' l'aniuial piiiwMc rcnrirc des s l'oignon et a|)pli(iu{'r un for couvert avec assez d'ajusture pour (lu'il puisse le protéger sans le eotnprirner au moment de l'appui. Il est souvent utile d'applivjuer en dessous du fer une lame de feutre gou- dronn<'>. Crapaud ("est une affection du |)ied ()ui est raraet^'-risée par une alt<5ration dans la secr(''tion de la corne commenvant toujours à la fourchette et sï'tendant ensuite à la sole. Causes.- Les chevaux lymphatiques, il pi.jiu épaisse qui ont beaucoup de poils au has des pattes, le» pieds plats à fourchettes grasses, l'humidité, les écuries malpropres en sont les causes principales. Symptômes. Le crapaud déiuite dans la région médiane de a fourchette ou dans le pli du paturon par un suintement (jui produit la désunion de la corne en talon. Sous cette corne décollée se trouve une matière caséeuse, d'odeur fétid.' et n'adhérant nullenieut avec le tissu velouté qui la sécrète. En enlevant hi corn»' décollée de la fourchette on aper- çoit des végétations d»- forme et de volume vjiriables, ce sont les flics fournis par les villosités hyi)ertrophiées du tissu kératogèn.- ces végétations saignent facilement et repoussent très vite (juand on h - .oupe. Lors(]Uc le cr.ipaud est an.'icnja l.nite cornéesedéforme, s'accroit en liauteiir et en largeur: la corne, vers les talons, rend un son sourd (luand on la percute. Cette affection a toujours une forme chroni(iue, elle F)eut durer des années et ne fait presque jamais boit- r. Traitement —11 faut parer le pied de façon à le rame- ner à sa forme normale, puis enlever toutes les parties de KiA!**- '^tm^. i:j7 — corne «|iii ne yt à plusieurs reprises une sonde chargée, toutes les fois, de biclilorure de mercure: au préala- lile on désinfecte la plaie avec de l'eau phéniquée d%. wm w^sanmÊm^^ — 140 — Si ce traitement est insuffisant on met à nu les tissus altérés, on applique un pansement compressif avec des étou- pades phéniquées que l'on renouvelle tous les deux jours; si la plaie tarde à se cicatriser il sera bon de mettre le pied à l'irrigation continue. Si le clou a blessé l'os et que ce dernier a de la tendance à se gangrener, il faut le ruginer, la sole ayant été préalable- ment amincie, et traitée ensuite comme une plaie simple avec de l'eau phéniquée. Encastelure On désigne sous le nom d'encastelure, le resserrement des quartiers et des talons. Causes. — Elle se remarque surtout sur les chevaux de race fine; l'inaction, la sécheresse de la corne, les fautes com- mises lors de la ferrure en plaçant des clous trop au talon, l'ajusture vicieuse, la mauvaise manière de parer les pieds et l'hérédité en sont les causes. Symptôme8.~Le rétrécissement du pied est surtout marqué par les talons qui se trouvent allongés en pointes, au lieu d'être ronds, de sorte que la circonférence de la couronne est plus grande que la circonférence plantaire, la sole offre une cavité beaucoup plus accusée que l'état normal et la fourchette, atrophiée, enserrée entre les barres, laisse suinter un liquide séreux et grisâtre. Si l'encastelure n'existe que d'un coté, le cheval soustrait le pied malade à l'appui en le portant en avant, il pointe; si les deux sabots sont malades, le cheval pointe alternativement d'un membre ou de l'autre ou se campe du devant. La boiterie, au début, est légère; plus tard l'allure est hésitante, gênée et, à chaque foulée un peu forte, le cheval ressent une douleur qui lui enlève la li- berté de ses mouvements; il semble sur des épines; au fur et à mpsure que la marche se prolonge, la douleur perd de l'intensité et l'animal une fois échauffé récupère ses allures — Mi- mais, à la suite du repos, la douleur reparaît avec tous les symptômes ci-devant décrits. Si on examine les talons, on les trouve sensibles et chauds, et en les parant, on observe où le resserrement est le plus accusé, des ecchymoses dues à la compression des parties vives. Le fer est toujours foi tement usé en pince par l'action de pointer et de gratter le sol. Traitement. — On aura soin de rendre à la corne sa sou- plesse avec de l'onguent de pied au goudron et d'applit. Kn der- nière ressource, il faut recourir à la névrotomie piaticiuée sur les brandies postérieures des nerfs plantaires; le succès est parfois prodigieux. La névrotomie est la dissection des nerfs ; section d'un cordon nerveux. Des boiteries On dit qu'un cheval boite quand il présente une irrégu- larité dans les allures et qu'un des membres ne prolonge pas son appui autant que les trois autres. La l>oiterie consiste dans l'inégalité d'action de l'une des extrémités et n'est qu'un symptôme annonçant l'existence d'une maladie sur un point quelconque du membre. Elle présente des degrés va- riables dans leur intensité; quand elle est légère, on dit (pie le cheval freint, si elle est plus apparente, on dit qu'il boite tout bas. Si c'est un membre postérieur qui est malade, il est demi fléchi repo.sant sur le sol par l'extrémité de la pince. Les autres membres ' ngagés sous le centre de gravité, pour supporter tout le poiu.- !u corps. Si les deux membres antérieurs sont atteints, l'animal porte en avant les pieds de derrière et lève haut la tête; il l'abaisse et porte les membres antérieurs en arrière, si les postérieurs sont atteints. La meilleure manière d'examiner un cheval boiteux est le trot en ligne droite sur un terrain dur. Au moment d'arrêt, l'a- nimal cherche à se soulager et soustrait le memt)re l)oiteux à l'appui. Dans l'attitude du membre malade au repos, on peut parfois reconnaître quelque chose de caractéristique pour le siège du mal; si en pointant, l'animal s'appuie sur toute la sole, le mal n'est pas dans le sabot, mais le plus sou- mpp W^^f" 'T^ ^msa — 144 — vent clans l'épaule; tandis que s'il provient d'une bleime, d'une maladie naviculaire, l'appui n'a lieu que sur la pince. La bouleture douloureuse indique quelque lésion des pha- langes, des tendons ou de la région rotulienne. La chute de l'épaule et l'assiette du membre sur la face antérieure de la paroi impliquent une lésion des muscles de la région olécra- nienne (coude). Pour le membre postérieur, l'action d'a- voir le pied levé indique une douleur du sabot. Les symptô- mes observés pendant la marche, sont les éléments d'un dia- gnostic certain, ainsi, dans le cas d'entorse du boulet, on voit un vacillement caractéristique de cette région. Dans la luxation rotulienne, le membre est traîné dans la progression et frotte sur le sol par la face antérieure des phalanges et de la paroi; il y a manque d'action des muscles extenseurs de la jambe. L'effort du genou ou du jarret se manifeste par la difficulté qu'éprouve l'animal à fléchir et par l'arc de cer- cle que le membre décrit généralement en dehors. Si l'on fait descendre un chemin incliné à un cheval boiteux, la douleur augmente, si elle provient du pied; elle diminue, si elle provient de l'épaule. Il est des cas nombreux où l'on n'arrive pas à trouver le siège de la boiterie, et où l'on est obligé de se livrer aux conjectures, d'admettre quelque dou- leur rhumastimale, un éparvin, une forme naissante, etc. Bien des boiteries ne sont apparentes que dans certains mo- ments. Une injection de cocaïne-morphine avec la solution suivante: Chlorhydrate de morphine, 0 gr. 10 centigrammes, chlorhydrate de cocaïne, 0 gr. 15 centig., eau distillée 5 gram- mes, poussée un peu au-dessus des côtés du boulet, sur le tra- jet des nerfs plantaires, au point d'élection de la névrotomie haute (toutes les injections doivent être faites à cet en- droit) fait obtenir en 8 ou 10 minutes une démarche franche quand la boiterie vient du pied. De plus la boiterie peut dis- paraître dans une période qui varie de un à douze jours. Quand le délai maximum de douze jours se sera écoulé sans amener d'amélioration, on recommencera l'injection. En cas de nouvel insuccès on pratiquera la névrotomie haute et dou- ble ou bien on sectionner.a le médian. — 14Ô — CIIAPITHK X MALADIES DE LA PEAU (I: Non parasitaires) Erythème L"érythème est la congestion simple de hi peau. Causes.— Les principules sont le froid, la elialeur les eontusions. les piqûres .rii.sectes, le contact des fluides comme la sueur, le pus, l'urine. Symptômes. -L'érythème se traduit par une teinte ro- se ou rouge disparaissant et reparaissant vite sous la pres- sion du doigt, et accompagnée de chaleur, de démangeaison et de dépilation. La teinte rouge ne se montn> chez les ani- maux qu'au.x surfaces dépigmentées, comme aux fache«^ de ladre de la tête et aux extrémités. Traitement.- Le traitement de Férythème est simi)le. le mal ne pouvant disparaître sans aucune intervention S'il ost accompagné de fortes démangeaisons, il faut recouvrir la peau de glycérine iodée et de poudre d'ainhlon. S'il v a de la douleur on emploiera de préférence une solution de nitra- te d arg(.nt 50% ou les lotions de son additionnées ï<'n(lrer cet eezénia. Symptômes. Cette maladie est caractérisée par de petites vésicules très rapi)rochées les unes iU-:* autres; on peut les constater en passant la main sur la peau I.-s poils se h ép- rissent à leur niveau et la peau est seiisil.lc à la pression. Bientôt ces vésicules crèvent, laissent écouler leur contenu en mettant à nu le derme, d'où suinte un li(pii des poils sur le chanfrein, le l)ord supérieur de l'encolure, les é|iaules, les cou- des, les hanches et la hase de la (pieue. Traitement. Si le mal se déchu»' au printemps on met- tra les animaux à la prairie; sinon, on les purge modéré- ment. Connue traiteuKMit local la pommade camphrée pour ramollir les croûtes; l<)rs(pie celles-ci sont tombées, il faut la- ver à l'eau phéniquée 2 p. c. Si l'eczéma est ancien, on aura recours à l'acide arsénieux donné à la dose de 1 gramme par jour dans du son frisé ou légèrement mouillé. '»pfr*¥îiMaei2 — 147 — Eczéma 'mpétigineux ou eczéma des crins Causes. inulati.iii (le sul)st;i cause I.a inalproprct.' des crins (|iii pci inct l'accu- uc la principale iiccs irritantes constit Symptômes. ( Vite affection t- petit.'s pustules a)iy|„„i,Vées,(l()nt le pus ne tard sceller en en.utes épaisses ipii annlutineni iractérix'c par de pas à se des- animaux se mord.'ut, se grattent, se frottent. I viennent franiles. eeux de I peau s'épaissit et reste nue. crin> I (\s le> enns (le I (pleue toinl.eni. |)lu> tard I; Traitement. Il f uit coiunieiicer à laver les ( eau «le savon pour en lUe ensuite de la «lycerine iod cver toutes les croûte mis avec < >n ap|)li- d'arjïcnt 5';^ ou une solution de sul)liiné 1 CCS moyens ne réussissent na siilistitutive et on reco toirc et de pommade de la ycr ce mélange dans deux parties d Li' traitement est toujours lonjî. ce. une solution de nitrate pour 1((()0. Si pas on a recours à l;i médecine mmandeun mélanjre d'onnueiit vésica- uricr parties égales; il faut del; essence de térélient liiiK Eczéma des parties inférieures des membres Eaux aux jambet. w.^iie Causes. -Le froid, la poussière, 1 1 boue, la malpropreté des écuries en sont les causes détermina. «tes. Symptômes —Le premier symptôme (pie l'on observe est un enjj..rKement plus ou moins considérable (pii commence dan:^ le pli du paturon ou à la face postérieure du boulet qui monte ensuite ju.sfpi'au milieu du canon; cette partie est chaude et douloureuse à la pression Les animaux éprou- vent des démangeaisons légères qui les portent à se frotter avec le pied oposé. La région se recouvre dv petites vési- 'hrj'^JS^ ^JFSLSC. — 148 — cules qui cn'vcnt et donnent c'îcoulement à un licjuide séreux qui est (luelciuefois ass»? nhontlant pour <-ouler sur le sahot La peau se crevasse, s'uleère et forme (luehiuefois des plaies bourneonneuses (jui saignent faeilement. Traitement - Il faut placer l'animal atteint dans une ('«curie saine et propre, couper les poils de la rép;ion, la net- toyer à l'eau de savon et donner une nourriture Si.hstantiel- lo. Comme moyens thérapeutiques, on conseille les bains avec de l'eau hlanclie, une sitlution de sulf.'te de fer ou les poudres absorbantes telles (pie le plâtre, le charbon de l)ois, l'alun et l'amidon. L'eau phé-ji(iuée .'>% appli tumeuis plates, régulières, circonscrites. On les rencontre ordinairement à l'encolure, le long -^.e la colonne '^rtébrale, sur les côtes et la croupe. Ti ' tement. — Il faut couvrir les animaux chaudement et leur administrer quatre pintes d'infusion de tilleul avec "/a d'once de sel de nitre dans la même journée et donner une pur- gation ie lendemain, 12 onces de sulfate de soude. Dans le cas de fièvre il faut recourir à la saignée moyenne. TS-."*."!' ^-3?-: ■-JttBIK^KJil'CS — 14«» — Pemphigus Cause».— On ignore les causes de ictti- i)lilcKiii:isit>. et on est ivnté de l'attrihucr aux irritations intenses i)r<)duiie8 sur In peau. Symptômes, —('{'ttc afTcction coninicnoc par des »lé- inanKfaisons; puis apparaissent d( s \ni\\vs pouvant atteinii>-< grav»*, on panse fi Vvhw pliéiiiinirr .')'f, 1h solution «l» ■ La '.,al • ■ particnt. cun une »;•« <• <\^i lo. Les siiicoi pouvant s fcrifli. ÎALADIES DE LA PEAU (II: Parasitaires) par lei()iique n'atteignant que le bas des jambes. Gale sarcoptique Symptômes. —Le premier symi)tôrae est un prurit très fort qui engage les animaux à se frotter ou à se mordre. Au pansage lorsqu'on porte la brosse sur la région malade, le cheval éprouve une telle satisfaction (pi'il étend l'encolure et retrou.sse la lèvre supérieure en lui imprimant des petits mou- vements de claquements. Les démangeaisons sont plus for- tes la nuit, dans les écuries chaudes ou après un lourd tra- vail. .Si la maladie est ancienne, la peau se plisse, s'épais- sit, se fendille et présente des excoriations plus ou moins nombreuses dues au grattage. Elle est contagieuse à l'homme; elle atteint surtout les mains et les bras des per- sonnes qui pansent les chevaux galeux. Traitement. — On commence à nettoyer les surfaces - l.'il - m.il.a.lrs au savon, .■iisiiito on ••inploi.- la solution suivant..- JJ.'nzin..,l2 on.-.-s, luiil.. .!.■ ..a.l. :{ ..n..,, -oaltar,:} on.Ms, un- scuh' ap|)lication,rt on n.- fiait.. i|u un ti.rs .1,. h, surfa.v iliJ mal à la lois. I.a i.otutna.l.- >iiivant.. v^\ aussi ..niploy.'f av«.'c succ.'-s: soufr.' i-n pou.tr...:} on. es. ,arl..,nai, ,|,. 5,,,. ta.ssc, () (uic.'H, a.x.JiiKt" 20 on. es. Gale psoroptique dermatodectiq ue Symptômes. I. une I picmiôr.' <.|iosf (pic \',,u r.'tnanpic ist viv.. (U.inanK<''>ison acconipanin'-c «le bout surtout au honi supérieur d.. ICni-ol l'auge (lu fourr.au ..t à face inL-nw .les ni<.|nl)r (•Icvurfs s,,nt plus «ran.l.-s ,pi,. ,.,.||,.s ,1,. la ^al." sarcoptiquc 'a p.'au s'i-paissit s.- plisse .-t préscnto dvs ..xcoriations ons siciiiant lire, à la ipicu.', dan.s (•(.s inuiti |)l('.' Traitement. on lotionnc avec d -On nettoie avee de 1 e l'eau phéniciuée 2' .•au savonn.'Use; on applique «'u- suite avec du pétrole (ou huile de eharhon) ' „ eau Le jus de tabac 5% la Rlyeerin.- |)liéniquée, une solution dé sui>limé ,-.,^, .sont autant de reniè.les r- .ommandés. Gale symbiotique ou gale des parties inférieures des membres Symptômes, -lia déinanKeaison ..st moins vive que dans les >rales précédentes, on ne la constate souvent que la nuit; l'animal se Rratte de temps <'n tetnps ave le |)i.>d op- posé. Le sièjrc ,1(. la jral( .symhioticiue est le l.oulet et le paturon; de là oll. r inont.' de proche en proclie mai.s il . .st rare qu'elle dépa^.se le jarret ou I.. conou. Sa march.. est lente et on juge de son ancienneté par répai.ssi.sseinent de ' I p .lU. — 152 — Traitement.— On commence par enlever les croûtes par des savonnages réitérés. On emploie ensuite l'essence de térébenthine, ^3, l'eau, %, le pétrole mêmes proportions, le jus de tabac 5 p. c, l'eau phéniquée 2 p c, la pommade préconisée dans la gale sarcopti(iue, le baume du Pérou et l'alcool '/;jo. Pthyriase aviaire. — Poux des oiseaux Les dermanysses ou poux de poules vont quelquefois se loger sur la peau du cheval. Ces parasites siègent de préférence à la crinière, à l'encolure, sur le dos et à la queue. Ils occasionnent de petites dépilations circonscrites pouvant s'agglomérer et former de vastes plaques dénudées a' accompagnant d'un pruiit intense, surtout la nuit. Cette affection a quelquefois été prise pour de la gale, mais en examinant la peau avec soin, on parvient toujours a décou- vrir ce petit acarien d'un à deux millimètres de long, tacheté de brun et de blanc. Traitement. — Il faut éloigner les poulaillers, laver les animaux atteints avec du savon noir, de l'eau phéniquée 5% ou du jus de tabac. Le moyen le plus pratique est la tonte, car il est souvent difficile d'atteindre le parasite si le poil est très fourni. L'écurie sera ensuite lavée et badigeonnée avec de l'eau phéniquée 10%. CHAPITRE XI MALADIES CONSTITUTIONNELLES Anémie C'est un état maladif caractérisé par une diminution de la masse sanguine. — 153 — Causes. —Elle s'observe à la suite d'hémorrhagies abondantes, de maladies épuisantes comine la diarrhée chro- nique, de plaies suppurantes, de privations d'aliments, d'ex- cès de travail. Symptômes.- -Ce (jui frappe tout d'iilmrd c'est la pâ- leur des muqueuses, le regard mat, la faiblesse et l'amai- grissement. La respiration est accélérée, le pouls petit, les battements de cœur faibles et fréquents, l'appétit capri- cieux avec des troubles digestifs. L'animal sue facilement, se fatigue vite. Cette affection est plus ou moins grav<> sui- vant la cause qui l'a fait naître. Traitement. — On commencera à s'encjuérir de la cause pour la supprimer. Ensuite on donnera une alimentation de bonne nature et de facile digestion et on soumettra les ani- maux à un travail facile. Il faut employer le fer cjui est l'a- gent supérieur pour la reconstitution des globules; on le donnera -ous forme de fer porphyrisé à la dose de 1 gram- me par jour dans l'avoine, ou bien on le remplacera par le sulfate de fer, '/:» '« 'uce, dans les boissons. Le sel marin et la poudre de gentiane mélangés, '/,; d'once, matin et soir, sont aussi d'une grande utilité. Dans le cas d'anémie pro- fonde, quand il y a fièvre intermittente, on peut essayer l'arsenic à la dose de 0.70 centigrammes par jour dans du son frisé. Hydroemi î ou hydrémie C'est un état du sang où la quantité d'eau est proportion- nellement considérable, relativement aux autres éléments. Causes. — Les fourrages des prairies humiclv;s, maréca- geuses, l'état humide de l'atmosphère et de l'écurie, le tra- vail excessif constituent les facteurs principaux de l'hy- drémie. Symptômes. — Au début, il y a nonc'ialancc, faliilosse, A rr ■>jssi7r.itrj'?ss^^im — 154 — somnoloncc, fatigue; les conjonctives sont pâles, infiltrées, souvent variqueuses, le poil est terne et piqué, le pouls plein et mou; la respiration fortement accélérée après le moindre exercice est due à l'œdème pulmonaire. L'animal maigrit, perd l'appétit, la soif augmente, le pouls devient petit et les battements de ccrur se perçoivent des deux côtés. Souvent une diarrhée fétide apparaît ainsi qu'un engorgement des membres et l'anasarque. La guérison ne peut être ol)tenue (Ju'au début: plus tard il s<' forme des hydropisies qui cau- sent presque toujours la mort. Traitement. — Ici comme dans l'anémie on doit recher- cher la cause; si l'affection est due à une mauvaise alimen- tation il faut changer de régime; s'il y a excès de travail il faut prescrire le repos ou l'exercice motléré. Si la cause échappe, on doit, à une nourriture substantielle, associer les toniques tel que le fer porphyrisé, l gramme, le sulfate de fer, '3 d'once, la poudre de gentiane, ^/^ d'once, le phospha- te de chaux, ' ;, d'once. On aura soin de frictionner la peau plu.sieurs fois par jour. Leucémie C'est un état du sang caractérisé par l'abondance des globules blancs. Causeii. — Les causes de cette affection sont purement hypothétiques. Symptômes.— On observe généralement les mêmes symptômes que dans l'anémie, mais ils s'accompagnent d'un engorgement des ganglions lymphatiques et surtout des ganglions peri-pharyngiens. On ne peut reconnaître sûre- ment la leucémie que par l'examen microscopique du sang, La marche est lente et souvent mortelle. Traitement. — Le traitement est identique à celui de l'anémie, il faut chercher à rétablir l'équilibre dans les élé- — 155 — iiients (lu sang en donnant uno nourriture saine et substan- tielle avec le fer, la gentiane, le sel marin. I/aciil.- arsé- nieux est aussi recoinmandahie. Hémophilie C'est un état qui s'accuse par une grande tendance aux liémorrhagies sans causes appréciables. Cause. — L'hérédité. Symptômes.— Par une plaie insignifiante ou sans cyu.se apparente, il s'échappe du sang en plus ou moins grande abondance. L'hémorrhagie persiste quelquefois des jour- nées entières sans qu'on puisse s'en rendre maître. Traitement. — On essayera d'abord le tamponnement de la plaie et les hémostatiques; on emploie la poudre de chi- corée, la poudre d'écorce de chêne, ou le perchlorure de fer. A l'intérieur on donne l'ergot de seigle à la dose de ' ;, d'once, dans du vin ou de la bière. Obésité L'obésité est caractérisée par une surabondance de graisse dans l'organisme et surtout sous la peau. Causes. — L'alimentation abondante et le défaut d'exer- cice sont les causes principales. Symptômes. — Le développement excessif de la graisse rend l'animal lourd, paresseux; puis, des troubles digestifs apparaissent, le pouls s'accélère ainsi que la respiration, et il peut survenir différents états maladifs du cœur et du poumon. Traitement. — On diminue la ration et on active !e tra- Esmmm — 156 — vail. Si le mal est trop intense on donnera l'iodure de potassium, ' « d'once par jour; on alterne avec le sulfate de ide, 3 onces; le traitement est continué pendant huit jours ; jur être repris après trois semaines. Maladies diverses —Abcès On donne le nom dabcès à une collection de pus pro- duite dans l'épaisseur des tissus ou dans les cavités de l'é- conomie. Traitement.— Il csL toujours indiqué de recourir au.x cataplasmes émollients pour hâter la formation du pus. Si la suppuration tarde trop à s'établir, il convient de stimu- ler les parties enflammées avec l'onguent de laurier, le basilicum, la pommade camphrée et l'onguent vésicatoire. Lorsque la collection purulente est formée, il faut pratiquer sans retard une ponction avec le bistouri ou le fer rouge. On enfonce l'instrument au centre du point fluctuant, et on débride en contre-bas. Si les vaisseaux et les nerfs s'op- posent à ce débridement, il faut faire une contre incision et passer un séton. Dans la majorité des cas, les abcès ouverts n'exigent que des soins de propreté et des lo- tions phéniquées. Si le pus est de mauvaise nature, on panse avec de la térébenthine, de la teinture d'aloès et on fait des injections phéniquées. Kyste séreux Le kyste est constitué par la sérosité logée dans lee mailles du tissu cellulaire. Au début il se présente sous la forme d'une petite tumeur molle, fluctuante, élastique; quand on la presse avec la main, on sent parfaitement le flnide nnd-.ilcr dan» la poche. Les kj-stes ne sont ni chauds ni douloureux, à moins qu'ils ne deviennent purulents. — 157 — Traitement. — Onguent vésicatoire que l'on applique en frietions énergiques. Si le kyste ((inticnt liu \)v.s il faut l'ouvrir et faire des lotions iilu'nitiuées, ou le ninuvrir d'onguent vésieatoire. Plaies R^ Dans toute plaie, il y a trois pliénonièiics primitifs cons- tants: ce sont la douleur, l'etTusion du sang et l'écartenient rane mince sous l:i(|uelle se rétractent et s'affaissent ces bourgeons. Cette pellicule s'épaissit peu à peu pour former une croûte (\m n\>vhi- la plaie du contact de l'air, ("est le commencement de la ci- catrisation qui est d'autant plus prompte que le sujet est plus jeune, la plaie peut se transformer en ulcère (luand il y a quehjue nécrose ou des corps étrangers cpii entretien- nent la suppuration. Traitement. — Lorsque le sang a cessé de couler, il faut nettoyei la plaie à l'eau fraîche et la bien sécher avec une éi)onge, puis on fait ensuite le rapprochement des bords qui doit être aussi parfait que possible. S'il y a des parties dila- cérées ou si la plaie est déjà ancienne, on ravive les lèvres avec le bistouri et on assure leur réunion au moyen d'une suture. Le traitement consécutif se borne à des lotions d eau — 158 — pliéiii(lU(''<', 1 |). c, (l'eau alcoolisée do teinture d'aloés. etc. I.or.s(iue les hourfïeoiis charnus prennent un excès de déve- loppement on erni)loie alun, le nitrate d'apjjent; si la plaie tend à devenir ulcéreuse, il faut recourir aux escharrotiques comme la liciueur & III iliBl 111 I — lilllli 1.-)!» Causes. -L Mal de taupe -l>a cause (Ictcrnunaiitc est la tôlière il souvent trop étroite ou trial adaptée; elle l'rott m eut sur la nu(|ue enjieudre l'Iiyuronia ou la u lieol e loiistaïu- Ilecrose (les tls MIS .'t forme le mal de taupe. Les eontusiuns, les frotte- ments à la suite du prurit de la région i)euvent aus-i amener le même résultat Symptômes. -Les animaux ont la tète hasse et pren- nent des attitudes particulières par suite iU-s laiieiiieineiiis (|u'ils éprouvent: ils s'éloijinent de la mauReoir.' et sont en I)roie à une profiuide tristesse. La partie mala3SJm — 100 — cor dur piircherniné, et autour oxisteuno inflammation accu- sée par (le la chaleur, delà douleur, et lu tum<^faction. Il s'i^tablit ensuite un sillon disjoncteur (|ui limite le cor. Traitement. -La première indication est de favoriser l'élimination du cor en l'enduisant d'onguen* vésicatoire. Si le sillon disjoncteur n'est pas assez profond pour le faire tomber, on l'enlève avec le bistouri. On panse à l'eau phé- niquée comme une plaie simple. Il faut, dans tous les cas, remédier au harnachement et l'ajuster adroitement. Mal de garrot Causes. — Elles sont identiques à celles du cor. Symptômes. — Le mal de garrot est car;ictérisé par une plaie au centre de laquelle existent de gros bourgeons charnus qui masquent une ouverture par huiuelle s'écoule en grande quantité un pus mal lié, de mauvaise nature, quelquefois mêlé de débris de matières organiques. Traitement. — Lorsque le mal de garrot est bien établi, on cherche à éviter le séjour du pus dans la fistule, ou sa fu- sée dans les parties musculaires. Pour cela on pratique une contre-ouverture dans la partie la plus déclive et on passe un séton. Si le ligament cervical est altéré, on peut recourir aux injections de liqueur de Villate. Généralement l'eau phéniquée et la contre-ouverture suffisen.,. Fraiement aux ars et à l'aine Causes. — Cette lésion se montre toujours A suite d'un frottement quelconque de ces régions; on la re : -ntre lors des grf-ndes chaleurs sur les chevaux fins et gros, ..u lorsque le cheval s'est pris dans sa longe ou s'est embarré. — 101 — Symptômei.-La poau vst cxcoriô,. ot laisso suint,.,- uno s^rosu c.tnn., dl. est le .siè«.. .l'un,, viv .loul., û t boiter 1 an.mal; c.uan.l le fraiement va plus 1 „.. "„ crr:: "^ '""" """^ "'"'■ •'" "" «'""" --''>^- aux Traitement.-()n commenc- par laver la ré^i,,,, avec «le .'au fra.ehe et „n laisse l'aninml au repos. Le le.ule .,,' on lotu.„..o avec de l'eau phénic,uée 1 p e. puis . / , la partie avec ,ie la glycérine saturnée Crevasses. Causes.-I a malpropreté, le travail dans la h„ue les oa.hevetrures. les atteintes, les «uhstances irritantes, etc rnn .f ""^P'^"»»»—!^» P^'au sc fendille dan.s les plis du pâtu- onil y a souvent un suintement séro-purulent (,ui humecte a r ,,on. Le boulet et le canon s'enKor«..nt et il v a ueN quefois hoiterie. ' ' •vturnte fe .1 y a suppuration il faut laver à l'eau phéni- quoe et faire .les pansements avec du miel camphré. Quand ! J a cicatrisation on emploie la teinture «l'aloés et Veau -lancl.e .,ui forment par leur mélange un vernis protecteur I^ pommade a 1 oxide de zinc est aussi très recommandée • 1 huile de lin et lalcool par parties égales sont usités Hernie ombilicale cnn,5""'"'~î^'' ^"■"'' ombilicale peut être considérée omme un acculent congénital. Toujours, après la naissance a condition anatomique existe pour que cette descente" n^ testin s effectue. Elle est souvent héréditaire et, si ou ol. r- — 11)2 — vait 1«'8 étulons ou Ifs juments ((ui donnent «les poulains atteints de la hernie onibilieale, bourgeonneuse qui protège l'ou- verture. Il ne faut amais se hâter pour faire une applica- tion novjvelle. Plusieurs vétérinaires croyant (pie la vitalité était conservée et que l'acide n'avait pas produit d'effet, ont renouvelé l'application du caustique et déterminé l'éven- tration. Dans le cas d'insuccès, il faut attendre un mois avant de recommencer l'opération. Les moyens chirurgi- caux sont les suivants: le premier, le plus ancien peut être, la ligature tlu sac herniaire qu'on a préalablement vidé, dont on serre les parois au moyen d'un lien circulaire; c'est un fouet- tage de la hernie ombilicale; il expose au tétanos. Le deux- ième est UD procédé par les casseaux, et le troisième par les sutures. V im^ — lt)3 — Evcntration LV'vcntration est une <'liutf dr liiitcstin par un,' dt'clii- ruro ijjpro- priét'S (jue l'on doit pr.iti(|Uer à la fois sur les parois niuseu- iaires et cutanées et on applicpie par-dessus un liaiidaKc contentif. On prati(|ue ensuite une saignée nioy(>nne, on applique un sinapisme sous le ventre et on fait des fri( lions de pommade merciirielie à la face int( vue des cuisses. A l'intérieur, on donne le calomel à la d(»se de ' , d'once par jour uni à '3 d'once de sel de nitre. Malgré tous les soins, il est rare que les chevaux ne succom lient à une péri- tonite consécutive. CHAPITRE XII. MALADIES CONTAGIEUSES Septicémie ou infection putride C'est une maladie qui résulte de l'absorption dt > matiè- res septiques provenant d'une plaie ou d'une inoculation. Causes. — Les plaies, du pied, les maux de garrot, la phlébite, les abcès profonds sont les causes les plus fré(iuen- tes de la septicémie. Symptômes. — Elle débute ordinairement par une fièvre intense, des frissons alternant avec une chaleur exagérée de la peau; le pouls est accéléré, petit, faible, les mu(|iiiuse3 sont d'un jaune tirant sur le gris et parsemées de péi les ou d'ecchymoses. L'animal est faible, somnolent, sa démarche est incertaine, titubante l'appétit est nul, il y a de la constipation au début: plus tard de la diarrhée profuse. Les urines sont rares, troubles, rougeâtres et quelquefois — 164 — f^'tiilos. Si In maladio ««• montre i\ la suitv dune pUw, on n-maniuo drs (■li!iuK<'niciit.s tluns \r canirtèrc du pi"», (lui, d'abondant .'t de bonnf na'un", devient séreux et de niau- viiiH aspect. I.a dun'e di- eette affeetion est eourtc; elh? varie ordinairement de {pieUpies iieures îl trois ou (piatre jours. On l'a vue se prolonger plusieurs semaines et amener la fièvre lieetique. Traitement.— Si l'infoetion putride provient d'une plaie il faut vite enlever ee qui est en train de se gangrener, et nettoyer avee de l'euu plu'niciuée; si la i)laie est fistuleusc, on emploie l'acide pur ou le fer chauffé à Manc. S'il y a abcès, il faut l'ouvrir sans retard et faire des injectons phé- niquées 2*.. A l'intérieur, on administre le camphre, 3 d'once, en éloctuaire avec la poudre de quinquina, l'essence de térébenthine et l'alcool. L'électuaire suivant donne de bons résultats: Camphre pulvérisé, ' '2 once Essence de térébenthine, 1 once. Alcool, 8 oncea. Poudre de quinquina, 2 onces. Poudre de gentiane, 2 onces. Miel, 2 livres. A donner dans la journée et jusqu'à effet. On reeom- li.ande aussi l'acétate d'ammoniatiue à la dose de .1 once dans une infusion de camomille ou d'absinthe toutes h'^ six heures. L'acide salicylique '/a d'once a été souvent employé avec succès. Gangrène traumatique Oedème malin Causes.— Elit a lieu lorsque la circulation est entravée autour d'une plaie, par une action mécanique quelconque, ligature, pansement trop serré, ce qui rend le terrain propre à l'absortion du vibrion septique. Symptômes. Cette affection apparaît autour d'une plaie par une tuméfaction œdémateuse, bientôt crépitante, ce • 'jtatKCt" V^Î^^^B^^S^^^kT .■■A.:.. ■^'K. rf — lo:) — qui .-«t .Irt au cul... ,ie teintur,. .riu,!.; o„ ch'..si,.f,...t,. .»„.,.. av.r ,|.. la Kourn... sont le joun.. ago. I,.s t(>inp,'ram..nts sannuu.s ot ivmphatl.i.Mif.s les rofr..Hl,>>ep...„t.s. l'énÙRrati,,,, ..t h, contaK.on .lûo à un agent infectieux app..|é streptacociue. Symptômes. -La Kourmc- «lél.uto par une fi.-.vre intense et tous ios sympt.unes i.''»n»«w'w Mtiffm IfT" — 166 — Kourme maligne est celle qui n'est pas régulière dans sa marche; le jetage est de mauvaise nature, les Rangluins de l'auge n'ont pas de tendance à sabcéder; ils sont mdolents et présentent (luelque analogie avec les ganglions de la morve; la pituitaire est pâle, la nutrition générale s alanguit, le poil se piq-u, l'anin.al maigrit. La gourme peut se com- pliquer de pneumonie, de pleurésie, d'arthrite, de synovie, d'orchite et de métostoses dans les différents organes; il faut placer les animaux dans un local sain, à température modé- rée, et les couvrir s'il fait froid. On leur fera prendre quel- ques bains de vapeur chaque jour et on (>nduira les gtin- glions de l'auge avec un mélange d'onguent de laurier et de savon vert ou de l'onguent populéum; une peau de mou- ton sera placée sous la gorge pour y entretenir une tempé- rature uniforme. Lorsqu'un point fluctuant apparaît, il faut ponctionner immédiatement faire écouler le pus et laver avec de l'eau phéniquée. Pi le ganglion n'a pas de tendance à s'ahcéder. il faut recourir à l'onguent vésicatoire. On donnera dans tous les cas de gourme, une alimenta- tion de facile digestion avec des boissons abondantes addi- tionnées de son ou de farine d'orge. Dans le grain cmt, on met du kermès minéral, ' jd'once chaque jour, et dans les bar- bottages, quatre à cinq cuillerées à soupe de sulfate de soude, de bicarbonate de soude et de sel marin. Quand la gourme n'a pas une marche franche il faut placer un séton ai- poitrail. Fièvre typhode— Typhus— Grippe Causes.— La contagion est la seule cause connue. Après une période d'incubation de quatre à sept jours en moyenne, la maladie apparaît. Elle éclate sans prodromes et peut arriver à sa période d'état en vingt-quatre heures. Elle se fixe principalement sur l'appareil circulaire, les centres nerveux les muqueuses digestives et respiratoires, les yeux et le tissu conjonctif .sous-cutané. Symptômes.— L Les premiers symptômes sont l'inap- 107 pétenco, l'abiittoment, la faibl.'ssc. L;, t(in|)('.;,tun. monte rapidement à 42%, chiffre qui est (luehnufoi; dépassé; elle reste stationnaire pendant trois à six jours, en éprouvant de légères oscillations, puis la d<''ferveseenee seproduit aussi vite que l'élévation. Comparé à riiyperthermie. le pouls est accéléré au début; on compte de 30 à .50 pulsations à la mi- nute, plus tard. 60 à 70 et de 80 à 100 dans le cas ou la m.da- die doit se terminer par la mort; en rev:inrlie. lorsipie la température est redevenue normale, le pouls reste accéléré pendant un certain temps. La réaction fébrile se f;iit en outre remarquer par une distribution irré^julière de la cba- leur aux régions périphériiiues. I/liyperlbermie constatée sur des sujets ayant séjourné dans les écuries infectées et présentant encore les ai)parences de la santé est un signe (li;ignosti(iue, précoce, très important, aussi doit-on considé-- rer comme une excellente mesure de prendre tous les jours la température des sujets ([uj ont été exposés à la contagion 2. La fièvre .s'accompagne d'une dépression ner\ cuse considérable et d'une grande f.aibles.se mu.sculaire. Les .ani- maux tiennent la tête basse et ont la physionomie S(.mnolente du cheval immobile. Ils tremblent au repos et ch.aiicellent pendant la marche; (luelipies uns .sont paralysés de l'arrière main 3. Dans un grand nomi)re de cas les symptômes g.a.s- triques dominent l'affection; h-s malades baiMent frécpicm- inent, la muqueuse buccale est rouge, sèche, ctiargée, iliaude; lors(|ue l'inHamation buccale se propage au pharynx, on note des phénomènes dysphagicpies. Assez souvent on observe des coliques, au début l;i con.-^ti])atii.n est l;i règh^; les crottins sont durs, enduits d'une couche mend)raneiise ou .uu(jueuse. plus tard la diarrhée survient, orditi.'tirenient accompagnée de ténesrne violents; les excréments sont pâteux, mous ou tout :\ fa.it licpiides et répanih'Ut une odeur fétide. 4 Au cours de la maladie, des engorgement < dûs à la faibles.se ardiaciue .s.- manifestent aux extrémités, au four- reau auventre.au poitrail. Froids, ir 'olores. de consistan- ce pâteu.se, ils présentent tous les cariietères de l'cedème; — 168 — co n'est qu'exceptionnellement qu'ils deviennent inflamma- toires ou phlegmoneux. Lorsqu'ils existent aux membres, la démarche est raide gênée. Dans la grande majorité des cas, leur résolution seffectuc rapidement et annonce la gué- rison. Sur quelques malades, on observe une éruption urti- cariforme 6. La muqueuse de l'appareil respiratoire est le siège d'une phlegmatie catharrabv qui s'accuse par un jetage séreux au début, puis mucoso-purulent. plus tard, par une tu- méfaction légère des ganglions lymphatiques d^ l'auge, une accélération modérée de la respiration et par de la toux. On note encore une hyperémie de la muciueuse vaginale. Pour peu que l'affection se prolonge, les animaux maigris- sent considérablement. La durée moyenne de la maladie est de six à dix jours. Dans les cas graves, elle est de deux à trois semaines; dans les cas bénins de trois à six jours. Traitement. — Mettre les chevaux dans une écurie bien aérée. On leur donne des barbottages avec quelques cuille- rées à soupe de sulfate et bicarbonate de soude mélangés, des bouchonnements fréquents. En cas de complication de côté de la poitrine on a recours aux sinapismes sur les côtes et sur les reins, quelquefois aux vésicatoires; on adminis- tre à l'intérieur l'électuaire suivant. Miel commun, 2 livres. Alcool, 5 onces. Poudre de gentiane, ô onces. Camphre pulvérisé, ' -, d'once. à donner dans la journée et jusqu'à effet. De la morve Iaï morve est une maladie contagieuse ainsi nommée parce que 1(> symptôme extérieur le plus saillant est l'écou- lement par les voies nasales d'une matière purulente. Causes. — La prineii)ale cause est la contagion due à un bacille. On cite au.ssi les chevaux d'un pays froid et humide. ''V.- ■ asse, se tiennent à hout de loufie et sont insen- sibles à tout ce (jui les entoure; les poils se héri.-;sent, les flancs se creu.-fent et les frissons {jénéraux apparaissent. Le pouls devient serré et petit, les battements du cteur sont forts, les mucjueuses apparentes sont injectées et prennent une teinte jaune .safranée. La pituitaire est d'aspect marbré. 2 Période d'éruption. Au bout de tmis jours la nuKiueuse nasale se tuméfie, devient jaunâtre, douloureu.se et se couvre de pustules blanchâtres entourées d'une petite auréole rougeâtre. Cette muqueuse donne naissance à un écoulement, par un ou par les deux naseau.v. d'un li(iuide séro purulent, safrané, floconneux souvent mélange à des stries sanguines. En même temps les ganglions sous-gl«(s- siens s'"ngorgent et deviennent douloureux. Puis on cons- tate du côté de la peau une éruption de petits boutons, de volume variable, douloureux à la pression et œdémateux à leur circonférence. Ces boutons d'abords durs et pleins se ramolli.ssent et se relient aux ganglions lymphathiques voisins par des cordes (jui, d'abord grosses comme un tuyau de plu- me, deviennent œdémateuses et montrent sur leur trajet une série de petites grosseurs qui r<" tardent à présenter un point fluctuant. Les ganglions auxquels ces cordes se ren- dent, se tuméfient et forment des tumeurs ganglionnaires. Ces phénomène-i se remarquent surtout dans les endroits où la peau est fine comme à l'encolure, sur les côt.s et la f.a- c" interne des membres. Cette période dure souvent trois à (luatre jours. 3. Période d'ulcération. Aux pustules n:. sales sticcè- dcnt des ulcérations plus ou moins profondes, rugueuses, — 170 — souvent déchiquetées d'où s'échappe un liquide parsemé de stries sanguinolentes, de mauvaise odeur et formant en se desséchant une croûte qui dissimule l'ulcère. Ces ul- cérations, toujours entourées d'un cercle rouge, saignent au moindre contact. Il arrive quelquefois qu'elles perforent les cloisons nasales d'outre en outre. En mî me temps les boutons des cordes tendent à l'ulcération et laissent échap- per un liquide blanc, jaunâtre et glaireux. Les animaux succombent ordinairement du dixième au quinzième jour, ou bien la morve passe à l'état chronique. Symptômes de la morve chronique. — Les animaux sont lents, mous, mangent avec dégoût, la peau est sèche, les poils ont perdu leur lustre et la conjonctive est pâle avec un reflet jaunâtre. Les ganglions de l'auge sont tuméfiés, bossues, durs et adhérents à la face interne du maxillaire in- férieur. Il s'écoule par les deux narines ou par une seule, ce qui est plus ordinaire, un jetagc de matières mal liées, grumeleuses, jaunes ou verdâtres, se noncrétant en couches gluantes sur les poils de l'orifice du nez. La muqueuse na- sale, pâle, présente des chancres et des érosions épithéliales, à bords irréguliers, taillés à pic, à fond d'un gris plombé et jamais entourés de cercles rouges. Ces chancres choisis- sent comme lieu d'élection le repli de l'aile interne du nez. Il existe souvent à côté d'eux des érosions épithéliales qui ressemblent à des traînées d'ongles qui auraient enlevé le ver- nis de la muqueuse en lignes plus ou moins sinueuses, sem- blables à des traces de vers; ce qui lui a quelquefois fait donner le nom de morve larvée. La durée de la morve chronique est de deux à trois mois mais elle peut durer plus d'ua an. Traitement. — La morve est incurable. Toutes les res- sources de la thér.'ipeuthique ont été épuisées en pure perte. Il est reconnu que les praticiens qui ont prétendu avoir du succès dans cette terrible maladie, ont fait des erreurs de diagnostic. Il faut, sitôt qu'elle est reconnue, prendre les plus grandes précautions car la morve est contagieuse à l'homme. Le bacille nerveux produit dans ses cultures une toxine, appelée malléine, possédant une action révélatrice d'une — 171 — grande valeur pour le diagnostic des cas douteux de morve. Lorsque l'animal soumis à une injection de malléine .iceuse uae élévation de température de IT) et (|ue l'fedèine produit à ren(5Toit de la piqûre est volumineux, s(nsil)le et persistant on peut assurer qtwiea sujets sont atteints de la morve. Fièvre charbonneuse Causes. — La fièvre charbonneuse reconnaît pour causes, l'infection miasmatique qui a lieu par l'appareil digestif, l'appareil respiratoire et la peau. L'a>î»nt infectant est un schigomycète ou bactéridie charbonneuse. Symptômes. — L'invasion île la fièvre charbonneuse est brusque, rapide et présente les congestions pulmonaires ou cérébrales: stupéfaction, faiblesse, marche chancelante, res- piration accélérée, chocs du cd-ur forts et mét;dli(iues, cyanoses des muqueuses, hémorrhagies par les ouvertures naturelles et mort apoplectiforme. Comme moyen de diagnostic, différentiels des conges- tions, il faut noter l'élévation de la température (pii n'a pas lieu dans les congestions simples; l'état du sang (pu ne se coagule pas dans les affections charbonneuses, l'inoculât i(m (jui tue le lapin et forme un œdème à l'endroit inoculé, en- fin l'examen du s.uig qui dévoile l'exi.stence de bactéridies. Traitement. — Le traitement curatif de la fièvre char- bonneuse n'existe pas. On a employé tous les désinfectants et tous les purgatifs connus, mais son élévation est tellement rapide que toute médication est imjjuissante. On doit chercher dans les moyens prophylactiques à faire disparaître cette maladie appelée par Moïse la sixième plaie de l'Egypte. Il faut surtout s'attacher à améliorer l'écoulement des eaux croupissantes II faut aussi, lors^^ ■ — 172 — CASTRATION La castration est l'opération chirurgicale qui a pour effet tle supprimer chez les animaux, les organes de la re- production d,> manière à les empêcher d'engendrer. U cas- tration chez le cheval a été mise en pratique depuis les temps les plus reculés. Plusieurs méthodes ont été préco- nisees; la plus reeommandahle est celle par les casseaux à testicules couverts, mais les procédés à testicules découverts par le feu, par la torsion comptent encore de fervents adep- tes. ' Castration par casseaux C'est la plus rationnelle de toutes les méthodes, celle qui provoque le moins de douleur et qui occasionne le moins tl accidents. Pour exécuter cette opération, il suffit que l'a- nimal soit jeune et en bonne santé. Quand les chevaux sont âges. Il est bon de les soumettre au régime blanc pendant deux ou trois jours, c'est-à-dire ne leur donner que de la paille et des barhottages auxquels on ajoute trois cuillerées a soupe de sulfate de soude et une cuillerée de sel de nitre Avant d^issujettir l'animal on d(,it préparer sur un plateau tous les instruments nécessaires à l'opération, c'est-à-dire un bistouri convexe, des casseaux enduits d'axonge sau- poudrée de sublimé corrosif, des ficelles, des pinces, pour rapprocher les extrémi.s des ca.sseaux. Le sujet est abattu sur le coté gauche, le membre postérieur droit est désentravé et ramené en avant jus,,u'à ce que le sabot se trouve vers 1 articulation de l'épaule; ,m fait glisser la corde que l'on enroule deux fois autour du canon, puis on la confie à deux aides vigoureux. La région scrotale étant nettoyée à l'eau eresyiee. 1 opérateur saisit le testicule gauche qu'il serre avec la mani gauche de manière à embrasser le cordon au-dessus nt pos- sible et arrête le tout par un nœud droit. On procède pour le second testicule comme pour le premier et l'opération est terminée. On lave à l'eau crésylée et l'on fait relever l'a- nimal. Beaucoup de praticiens coupent immédiatement les testicules, il est bon de laisser au moins l'épididj-me pour em- pêcher le casseau de glisser et de se détacher du cordon. Au l)out de 4 à 5 jours on enlève les casseau.x en se i)la(,'ant en avant du flanc; on coupe la ficelle avec un bistouri et on écarte les deux extrémités du casseau qui se détache. Pour opérer le testicule découvert, on incise entre le scrotum et le dartos, la gaine péritonéale. L'organe étant sorti, on place le casseau au-dessus de l'épididyme. La seule différence consiste donc à respecter la gaine péritonéale, tlans la cas- tration à couvert, et à l'inciser dans la castration à décou- vert. — 174 — Castration par torsion Dans ccprocédé on commence comme pour la castration à testicules «k'couverts en incisant d'un seul coup le scro- tum, le dartos et la tunique péritonéale. Le cordon est saisi au-dessus de l'épididyme entre les branches d'une pince que l'on comprime fortement; elle est confiée à un aide auquel on ret-ommandc de toujours tenir vers l'anneau inguinal. Le praticien place une autre pince à 3 centimètres au-dessous de la première, la serre fortement, et tord de gauche h droi- te juscju'à ce que le cordon se rompe. L'aide desserre la pre- mière jHnce et le cordon rentre dans sa gaine. Le deuxième testicule est opéré comme le premier et l'animal est relevé. Castration par le feu Pour cette opération on s.> sert de pinces en bois dont les branches recouvertes d'une lame de fer ou de cuivre sont articulées par une charnière. On agit pour le premier temps de l'opération comme pour la castration à testicule découverts. L'organe à enlever étant sorti, on place le cor- don entre les branches de la pince qae l'on a confiée à un aide en lui recommandant de serrer fortement. On coupe le cordon à trois centimètres environ au-dessous de la pin- ce et on cautérise le tout avec un fer plat. On ne desserre les pinces qu'après s'être assuré que l'esoharre est assez épaisse pour empêcher une hémorragie. Le deuxième tes- ticule est opéré à moins que l'opérateur ne préfère opérer les deux en même toraps à l'aide de pinces doubles. Au lieu de couper le cordon avec un instrument tranchant, il est préférable d'employer le cautère cutellaire chauffé à blanc, qui tout en sectionnant est un bon agent hémostatique. — 175 — Hygriène du cheval castré Lorsque le chevnl est relevé, le premier soin !\ prendre est de le bouchonner et le lui mettre une lionne oouverture. Il doit être promené une heure pour éviter les eoliciues. Le régime se compose de hurhottiiges et de paille pemlant (luelques jours. Les phiies réclament la plus Rraiule pro- preté; on les lave chaque jour à l'eau crésylée 1°,. l'Aiterle.s courants d'air et les refroidissements. Apn-s un mois, le sujet peut reprendre un service modéré. Les accidents (jui suivent la castration sont l'hémorragie, l'a-d^me, la gan- grène, la péritonite, le champignon, le tétanos. m^ DEUXIEME PARTIE ESPECE BOVINE Choix des reproducteurs Il faut prendre les procréateurs (jui conviendront le mieux à la nature du aol et à toutes les circonstances local's. Il faut éviter de donner un gros taureau à une petite va- che, étroite du bassin, car le produit ne pourrait sortir sans le secours de Fart; souvent dans ce cas la mère rcst-- dans de mauvaises conditions. Lorscju'une vache ne conçoit pas et que les chaleurs reviennent, on lui administre tous les jours pendant une semaine la solution suivante: Camphre, 's d'once. Assa foetida, 1 once '4. Sel de nitre, '-j once dans un( bouteille de tisane de graine de lin. Une génisse peut pr -dre le taureau à 15 mois; ce dernier doit-être âgé de dix in... mois à deux ans. La duré.' de la gestation est de neuf mois, mais elle se pro- longe presque toujours au-delà, on cite des cas ou la durée a été de 300, 310 et 315 jours. -- 177 — Moyens d« reconnaître si une vache porte Pour nMonnaltrc ni un.' vacho port.-, ..n !ippli.,tu> m pau- me do lu main sur le flanc ilroit v\ pur l.i pnituiuc .m arrive sûrement à .sentir le voau i\ partir de .imi mois. In mitre moyen est .le prendre du lait qui vient d'être trait .t .1.. le lai88(- T iS-^M'-f • W/ï ,* w--r-ar-:îjiÉfi 180 la tête et les deux membres antérieurs, pour l'arrière main, les deux membres postérieurs et la queue. Obstacle L la mise-bas procédant de la mère Des obstacle peuvent provenir de tumeurs molles ou consistantes développées dans l'intérieur du vagin. Telles sont les tumeurs mélaniqucs cancéreuses, po'yp^uses, kys- teuses. L'indication est d'agir pour rendre le passage plus libre en ponctionnant les kystes ou en extirpant les tu- meurs mélaniques cancéreuses, kystcuses. Les difficultés peu- vent encore résulter d'ob.struction du col, soit par des spas- mes, soit par suite d'induration. Dans le premier cas, on doit essayer la dilatation par des injections d'eau tiède ou des onctions de pommade de bella- done. Quand il y a induration, on débride le col en fai- sant plusieurs incisions peu étendues. Une fois le détroit ouvert, on dilate avec la main et on s'assure de la position du sujet. On agit alors d'après le cas présenté. Torsion de la matrice C'est une révolution de l'organe sur lui-même que l'on rencontre fréquemment chez la vache, en raison de la dis- position anatomique des ligaments suspenseurs de la ma- trice. Causes. — Les exercices violents, les courses désordon- nées, la frayeur peuvent produire cet accident. Symptômes. — Presque toutes les vaches .eintes ds torsion de la matrice arrivent au terme de lu gestation, il est même souvent dépassé. Au début les animaux éprou- vent un malaise qui se traduit par des coliques, ils piéti- nent paraissent inquiets, changent de place, se couchent, se relèvent, font des efforts expulsifs rares ou fréquents. Puis ■f£m^^mai:'m:r^s:jKt 181 ces symptômes disparaissent pour se manifester le lende- main avec plus ou moins d'intensité. Les sujets perdent peu à peu l'appétit, ne ruminent plus, la poche des eaux ne se montre pas, les efforts expulsifs cessent et l'exploration du ventre permet de conclure que le sujet est mort, ("es symp- tômes signalés, il y a lieu de recourir à l'exploration vagi- nale. La première sensation que l'on perçoit en y intro- duisant la main est celle d'un obstacle: le vagin n'est plus un détroit rectiligne qui permet facilement d'arriver à la fleur épanouie, au contraire, il va en se rétrécissant et forme une espèce d'infundil)ilum. Si la torsion est incomplète, demi ou quart de torsion, le vagin permet encore le passage de deux ou trois doigts dans la matrice, quand la torsion est complète rien ne passe, on dit que la vache est bouclée. Dans le fond retiré du vagin, l'explorateur sent très bien que le détroit dans lequel il entre affecte la direction d'une spirale. Traitement. — L'expérience témoigne par un grand nombre de faits qu'on peut, en imprimant à la mère des mouvements particuliers de rotation, remettre la matrice en situation physiologique et opérer ensuite la traction du fœ- tus. Pour donner à la mère les mouvements de rotation, il faut la mettre avec précaution en position décubitale, c'est- à-dire couchée, introduire la main aussi avant que possible dans l'infundibulum du vagin et jusque dans la matrice; s'il y a U ou V2 torsion recommander de faire mouvoir le corps de la vache de droite à gauche ou de gauche à droite dans de petites limites d'abord; le mouvement étant exécuté, si vous percevez que le détroit s'élargit, c'est l'indi- ce certain que la manœuvre s'opère dans le bon sens, en vue de la fin que vous vous proposez Au contraire, éprouvez- vous une contraction plus forte, c'est que le mouvement va contre son but et d'après ces sensations perçues vous savez parfaitement ce que vous avez à faire. Si la torsion est in- complète et que l'opérateur puisse saisir un appendice du fœtus, il facilitera beaucoup les mouvements de détorsion. — 182 — Renversement du rectum Il est dû aux efforts faits par la mère pour rejeter son produit. Symptômes. — On constate à l'anus une tumeur allon- gée, eylindriciue, présentant une nuance d'un rouge vif dès les premiers temps, plus ^ard la couleur se fonce et il n'est pas rare de lui voir une teinte livide qui prouve (juc la mort s'est emparée de cette portion d'intestin. Traitement.— S'il y a paralysie du spliincter, la réduc- tion est facile, mais si, au moindre effort, l'intestin sort de nouveau, on peut dire, la maladie incurable. Les moyens mis ordinairem.ent en usage pour combattre 1(> renversement sim- ple avec intégrité du sphincter est de faire des incisions par- tielles à la muqueuse. On saisit entre les branches des ci- seaux les plis de la muqueuse que l'on incise, un dégorgement a lieu et la tumeur se réduit d'elle-même. Renversement de la vessie Par suite des efforts d'expulsion qui accompagnent la parturition, la vessie peut se retourner sur elle-même, franchir le canal uréthral e. venir faire saillie à l'orifice vulvaire; cet ace dent se produit également chez les ju- ments. Cette tumeur (cystocèle) plus ou moins volumi- neuse et d'un rouge vif est facile à différencier des kystes va- ginaux. Le traitement consiste dans la réduction qui s'effec- tue avec les doigts, graduellement et progressivement comme celle il tous les organes hernies. 7i\^ù^m^-' :■'' -^^ ^'"V'^'^^^^^m^m^mi.mum-immm^mEm^-i^^m — 183 — Renversement du vagin Causes. — Il est souvent cDnsécutif aux efforts cxpulsiff, qui accompagnent le part. 11 peut aussi lui être antérieur; on le voit à un(> certaine époiiue de la jrestalidii Inrxiue les vaches se couchent. Symptômes. — Le va^in apparaît sous la forme d' me tumeur de forme cylindroïdale dont l'extrémité libre présente à son centre une ouverture rayonnée semlilaMe à une fleur épanouie. .\u début, cette tu-neur se })résente uvec une cou- leiT d'un rouge vif; elle est facilement r('duetil)le. l'his tard, le sang stagnant dans son intérieur lui donne une colo- ration foncée, puis brune, noire et enfin violacéi-. Traitement. — Après avoir arrosé l'organe avec de l'eau fraiche on le repousse avec le poing fermé, l'n aide pince les reins de la vache ((ui a été jiréalablemc'nt exhaussée du train derrière. On aura soin d'attendre (jue les élfin- tes soient passées pour opérer la réduction. '3œf*is?*j^osKs.vw ym W'KM^îL'r't — 184 — Renversement de la matrice Causes. — Par suite dos efforts que fait la vache pour se débarrasser du fœtus ou (l(>s enveloppes, la matrice peut se retourner sur elle-même comme un bonnet de coton et venir faire hernie au dehors. Symptômes. Par la vulve sort une tumeur descendant jusqu'au jarret et (luelquefois au-delà. Si la délivrance n'est pas effectuée ou a été incomplète on n-maniue à la surface de la matrice des débris placentaires répandant une odeur infecte. La muqueuse présente une succession de plaques bourfceonneu-ses: ce sont les cotylédons. Bientôt, en raison de la déclivité de l'organe renversé et de la cons- truction du col, il y a embarras de la circulation de retour, gonflement de la tumeur et coloration foncée ou livide de cette dernière. Traitement.— Avant d'essayer la réduction il faut pra- tiquer la délivrance si elle n'est pas effectuée et d' 'r.asser la matrice de tout ce qui pourrait la souiller si quelques coty- lédons sont flétris, on les enlève avec l'ongle. Puis, on fait couler sur l'organe de grandes ondées d'eau fraîche légère- ment phéniquée. Cela, fait on place la matrice sur un drap soutenu dans une position horizontale par cîeux aides. On peut faire quelques scarifications à la muqueuse, puis on tente la réduction. Pour cela, on applique le poing sur le fond de l'utérus et on le repousse afin de le faire rentrer en redoublant absolument comme on le fait pour un bonnet ou bien on pratique graduellement la réduction en commen- çant par les parties rapprochées de la vulve. Pour s'oppo- ser au reversement nouveau de la matrice après sa réduc- tion, on a recours à certains moyens de contention, tels qu( bandages en corde ou en toile et sutures. '^r.&y^w^' — 18.-) — Diarrhée des veaux Cau«e«.— Les irn'uulariti's (ijins !-■ ripus, les rcfroidis- semonts, les repas trop coimcux sont I. - principal, s causes. Symptômes.- Il y ;i .l«> la tristesse, .|.. ral.attcnicnt et l'app<^tit se perd. Hientot les matières excrénientairo .levi.^n- nent liquides et sont expulsées en jets; i)!us lard .Iles sont fétides, spumeuses et striées de sauji. On constat.- .luel.iue. fois des étreintes violentes et des olicpies accompa«n.''es de météorisation. Traitement. —Quand la diarrhée est léK.Ve, a diète et deux blancs il'aHif délayés avec une cuill.T.'e d'amidon dans une chopine d'eau forment tout le traitement. Si la diarrhée persiste .)n préonise les remèdes sui- vants: 1er: pou.lre de rhul.arbe, '„ d'.mce, huile .le castor, 1 once, ginjïemhre, 1 Kramme.2ème: acide tanniciu.., ' „■, d'once, acide salycilique, ' „•, d'once dans une infusi.m de camo- mille. Il est indiqué de faire des lavements à l'eau de son avec une solution d'alun >2 P- f- Soins à donner à !a mère qui vient de mettre bas Ils consistent à la bouchonner, à lui menre des cou- vertures chaudes, à la préserver des refroidissements et des indigestions dans les trois premiers jours qui suivent la mise bas. On ne doit la nourrir, pendant ce temps, (jue de bois- sons avec du son, delà graine de lin, très peu de foin; passé ce délai on la nourrit modérément. Si le pis devient rouge et qu'il se forme un œdème (jui s'avance loin sous le ventre (fréquent chez la génisse), il faut traire s.)uvent faire des fumigations avoc des fleurs de sureau et enduire le pis d'onguent populéuni. '^k:'Âmi^^':^SL&mysinfm^^ — 18() — Soins à donner aux veaux Aussitôt If vc;iu venu, i! faut If boucliKnn'T pour le (l«''t)!irrasser «Its substances nlairnists (|ui If rfcouvrfiit. S'il IH' (ii)it pas tftcr sa mère, ou lui prfsfutc If prciiMfr lait (colostruni). Il faut doniuT souvent et peu à la fois aux nouveaux nés et imiter en cela ce qui se passe à l'état de nature ou le veau après avoir tété va diuérer ce (lu'il a pri sen Kambadant dans l'étable ou dai.s la prairie. l'our empêcher l'arthrite des veaux (Klaires) et la diarrhée séreuse, on fait plonger, pendant les deux premiers jours (deux fois par jour) le cord(u» oinliilical dans une > 'ution [vliéniciuée 2 %. Il faut entretenr une litière sèche, propre et un loca sain et aéré. Kn agis.sant ainsi, on réduit de lieaucoup la Tiorta- lité des jeunes animaux. Métrite c u inflammation de 'a matrice Causes. — Les rffroidissements, les manipulations lors du vêlîi^e, l'usafif - • '.•lu une iMMilrill. ,1c tisane de graine de lin. l Métro-péritonite Causes.- Eli,, se déclare souvent sur les vaclies (pii ont été exposées, (luelcpie temps après le vêlage, aux intem- I)éries (les saisons, chez celles dont le p.art a été laborieux, chez celles cpii ont avorté ou ont eu un r.nversement d(' matrice. Symptômes.- On constate tous ceux de la métrite avec des frissons et de la météorisation. L<- pouls est plein, accéléré, les muciueuses injectées, la vulve est tuméfiée, la n.atrice est douloureuse ainsi que le ventre. Il y a const pation et l'urine n'est rendue (pi'avec difficulté; l'animal est s, uvent cou- ché et regarde .son liane. Si. à cette épcxpie, un mieux ne se dessine pas, les symptômes s'aggravent, le ventre augm.Mite • le volume, le pouls devient petit et dur, la -espiratio'- petite et tremblante, les oreilles, la base des cornes, et les «•xtré- mités des meml)res deviennent froides, l'animid ne peut î)lus se relever et la mort arrive. Traitement. — Au début, on praticpiera une ou deux sai- gnées et on fera des injecti(;;is émollientes et antisepti(iues de la miitricc. On n'oubliera pas les lavements, les sachets chauds sur les reins, les frictons sinapisées ou avec le lini- ment ammoniacal camphré sous le ventre et on administera à l'intérieur, l'aloés, trois onces, en trois fois 'lans la même journée. M>msmmw arfW; 18h — Métrite scptique Cause*. On la rt-ncontro .-li*/, lîendret\t un li(|uide lie de vin ([ui, absorbé par les cotylédons de la matrice, emprisonne le saiiR. Symptômes. Avec les symptômes de la métrite fran- cbe. il s'écoule par la commissure inféi ieure de la vulve, une matièro sanguinolente d'une odeur fétiile, le pouls devient vite, petit et mou, les animaux ne mangent plus et ont des frissons Si on pratitpie une sainnée, le sivnn •'■'** »<>ir, pois- seux, se coagulant avec lenteur et exhalant bientôt une odeur infecte. L'infection marche rapi(lenif>nt, la lu'te af- faiblie se déplace difficilement, titube et finit par tond)er pour ne plus se relever. Cette affection est iirave et beau- coup d'animaux succombent du .septième au huitième jour. Traitement. — S'il reste une portion du délivié il faut l'extraire sans retard, en ayant soin d'enduire son bras de vaseline ou tl'huile ou de le plonger dans un bain phéniqué. On fait ensuite des injection.s fréquentes d'eau crésylée 1%; de permanganate de potasse 2%, eau phéniquée 1%. A l'in- térieur, on administre l'essence de térébenthine. 1 once; l'al- cool, G onces, le camphre, V3 d'once, le vin de quinquina, le vin de gentiane, etc. L'iodure de potassium à la dose de ' I3 d'once .1 deux fois, à six heures d'intervalle, adminis- tré par la voie buccale a souvent procuré de bons résultats. S'il est nécessaire, on donne une autre dose, '3 d'once. La poudre d'iodoforme introduite dans la matrice, sur un tam- pon d'étoupe que l'on renouvelle deux fois par jour don- ne d'excellents résultats. On aura recours aux frictions vigoureuses sur les reins et le ventre avec du Uniment am- moniacal camphré ou «le l'essence de térébenthine. La sai- gnée est toujours contr. -indiquée. Quand la bête ne peut plus se relever, on peut la con.sidérer comme perdue. #1 — 180 — On oliticnt le vin de K.utiaiic m f lin;,,,! ii,,|, ,'r.r 1 ..me • If |)<)u«lrr (le K'M>liaiii' iljms deux unes ir.il.uul «'trntla ,1 ,.;iii ••t en nu'Iîinftrant ciisuifc avec un litre d,. \ ji, nriliii:iirr. i-<'(|uin(|nina fran(;ais est uii int'Iaiip. à parti,- t-ualo poudri' de gentiane, di- p longtv-mps empluyées: leuilles do noyer, écor. o do chêne, tannin, sulfate de zinc, alun. Le traitement est si long et le résultat si incertain im'il y a avantage à abattre le sujet atteint. Vaginite Causes. — Los causes (|ui peuvent la faire naître sont les coups, les manipulations lors do la mise bas et les injec- tions irritantes ou trop chaudes. L?!a^ ^m^f%\m^wm£m^*xi^^KJ!Vf7^£^ — 190 — Symptômes. — La muqueuse vaginale est rouge, chaude et douloureuse, la vache est gonflée et, par la commissure in- férieure, s'écoule une matière sanguinolente. Cette mala- die est peu grave et marche rapidement vers la résolution au bout de cinq à six jours. Dans d'autres cas elle se prolon- ge et passe à l'état chronique; il y a alors persistence de l'écoulement qui salit la vulve et son contour. Traitement. — On commence par des injections émol- lientes et aromatiques. S'il y a écoulement, on emploie les in- jections astringentes et antiseptiques, comme il est dit à pro- pos de la métrite chronique. Avortement épizootique Causes. — Elles sont nombreuses. On cite particulière- ment les coups, les violences, I i frayeur, la pâturage sur des prairies couvertes de givre, les choux gelés, l'humidité et la vue ou l'odeur des matières provenant d'une vache qui a avorté. Il est dû aussi, sans doute, à la présence d'un agent infectieux. Traitement. — On commence par isoler les malades, désinfecter les étables et détruire les fœtus expulsés et leurs enveloppes. Chez toutes les vaches on pratiquera des injections sous-cutanées d'eau phéniquée à partir du cinquiè- me mois jusqu'au septième mois de la gestation. On obtient de ce procédé des résultats merveilleux. La solution d'acide phénique est à deux grammes po ir cent d'eau distillée; la quantité à injecter est de dix centimètres cubes, c'est-à-dire deux seringues de Pravaz ordinaires. Les injections sont renouvelées tous les quinze jours. On pré- conise aussi l'eau crésylée à 2%, lancée chaque jour à l'aide d'un pulvérisateur de façon à imprégner l'anus, la vulve, la queue, le périnée, les jarrets, les fesses et la partie postérieure des mamelles. — 191 Fièvre vitulaire— Paralysie— Fièvre de lait C'est une maladie fréquente chez la vache, elle est due à une congestion de la moelle et du cerv.'au, elle est souvent mortelle. Causes. — La maladie s'observe le plus souvent j^ur les vaches pléthoriques, abondamment nourries. Elle attaque surtout les bonnes laitières dont le lait se tarit dès (juc la gestation est un peu avancée; on la constate beaucoup plus souvent sur les bêtes qui ont donné plusieurs veaux (4 ou 5) que sur les primières. Elle apparaît rarement après le troisième jour. Une cause souvent signalée, est le refroidis- sement qui agit en refoulant le sang de l'utérus sur la moelle. Lorsque la vache vêle, tout le sang se porte sur l'organe fonctionnel qui est la matrice; or une grande partie se dirige ensuite vers les glandes mammaires, et si celles-ci n'entrent pas immédiatement en fonction, la course du sang est interrompue et l'apoplexie médullaire a lieu en raison des relations sympathiques qui existent entre la moelle et la matrice. L'habitude de séparer les veaux de leur mère est certainement une cause déterminante; on devrait toujours les laisser têter pendant trois jours pour activer la sécrétion lactée et permettre à la masse sanguine de se disperser dans les différentes parties du corps et de prendre son équilibre, rompu par la mise bas. Symptômes. — Elle se déclare souvent une journée après le part, quelquefois après 8, 10 ou 12 heures, rarement après le troisième jour. Les symptômes observés par les auteurs qui ont signalé la fièvre vitulaire après 6 ou 8 jours, étaient sans doute ceux de a .septicémie; il est certain qu'après tro;s jours, la matrice est dégorgée, le sang ayant repris partout sa course normale. La bête refuse sa boi.s.son, ne rumine plus et paraît inquiète; si on la fait tourner, lé train de derrière est raide et les membres postérieurs se déplacent par des contractions spasmodiques, puis elle chan- celle et tombe, sans pouvoir se relever. Généralement le décubitus a lieu sur le côté droit avec la tête repliée, sur le côté gauche de la poitrine. L'animal est abattu, assoupi, — 192 — laisse retomber la tête, ou les membres qu'on a soulevés. L'œil est terne, et si on passe le doigt sur le globe oculaire, l'animal ne réagit pas. Les cornes, les oreilles et les mem- bres sont froids. La défécation est nulle, la vessie est para- lysée, l'urine ne s'écoule pas et la sécrétion laiteuse est tarie. La maladie a une marche rapide et souvent elle entraine la mort en deux jours et ffème en douze et vingt-quatre heures. Passé deux jours, l'espcir renaît et, s'il y a un peu de défé- cation, d'écoulement d'urine, si l'animal relève la tête et fait attention à ce qui l'entoure, si l'appétit se réveille, on peut augurer une guérison prochaine; il arrive qu'au bout de deux ou trois jours de traitement la maladie a complètement disparu. Traitement préventif. — La saignée est recommandée (trois à six pintes) sur toutes les vaches pléthoriques, excel- lentes laitières et ayant porté au moins deux fois. 1. La sai- gnée est progressive, c'est-à-dire que je fais tirer trois pintes de sang sur une bête aj^ant de quatre à cinq ans ; quatre pintes sur une de six ans; cinq, sur une de sept ans, etc. 2. Elle est pratiquée à l'époque la plus rapprochée du vêlage. Lorsque le part est effectué, je prescris 1 once de sel de nitre dans les boissons et trois injections utérines chaque jour, pendant trois jours, avec de l'eau crésylée, un demi %, environ dei x pintes chaque fois. La bête est placée à l'abri des courants d'air, avec une chaude couver- ture; ne donner que des boissons pendant les deux jours qui suivent la mise bas. Ces moyens réussissent toujours. Traitement curatif. — Il faut chercher à réveiller les mouvements péristaltiques de l'intestin et les contractions de la vessie. Pour cela on administre l'aloés, deux onces avec 1/3 d'once de noix vomique râpée et 2 3 d'once de sel de nitre dans un litre d'infusion de camomille Les injec- tions sous-cutanées d'arséniate de strychnine (10 centigram- mes) produisent de bons effets. L'eau fraîche versée conti- nuellement sur la tête ainsi que les sachets très chauds sur les lombes sont utiles. On confectionne ces derniers avec del'avoinc bouillante renfermée dans un sac que l'on applique sur les reins après l'avoir laissé égoutter quelques moments. On — 193 — donne do fréquents lavements salés: il est (,uel,,.i,.fnis néces- saire d'y ajouter une décoetion de tahae pour les n n.hv | us excitants. De l)onnes couvertures, des houclionncnimts fré- (luents et des injections crésylées tièdcs d,- V}; ..iTont tou- jours à recommander. On emi)loie aussi .les injections dans les trayon.s d'une solution d'iodure de potassium pour atro- phier la glande et tarir la sécrétion des i)roduit> pathologi- ques, grâce à l'iode qui se fixe sur les cellules luorludcs. Ou fait dissoudre 1.3 d'once d'iodure de potassium dans une pinte d'eau houillie. on ramène la température à 11". Puis on épuise la mamelle à fond, on la lave au savon et à l'eau crésylée. On désinfecte la .sonde et on injecte 1 I de pinte do la solutiim dans chaque mamelle (pie l'on malaxe après l'opération. On évite de traire la vache pendant 2\ heures, après (luoi on peut renouveler l'injection si la vache n'est pas relevée. Vaches taurélières—Nymphomanie. C'est l'exaltation de l'instinct génésitiue. Causes.— La nymphomanie est as,',ez fréquente chez les v.iches; elle est due à l'alimentation intensive, à la stahula- tion permanente, aux maladies des organes génitaux, à la tuberculose, etc. Symptômes.— Les bêtes sont inquiètes, agitées, anxieu- ses; elles grattent la terre ou la litière avec leurs pattes de devant, elles beuglent, donnent des coups de cornes, et mon- tent sur les autres vaches. De chaque côté de la base de la queue, on observe une dépression. La sécrétion lactée di- minue et le lait se coagule par l'ébullition. Au bout d'un certain temps, les sujets deviennent faibles, maigrissent et tombent dans le marasme. Traitement. — Il faut recourir à la saignée et aux pur- gatifs salins: le sulfate de soude, 16 onces, le bromure de potassium, V4 d'once, les injections de morphine, 2.5 centi- grammes, etc. Plusieurs praticiens ont guéri des v.iches taurelières atteintes de kystes ovariens par l'écrasement de 10 194 ceux-ci à travers les parois rectales. La castration a donné des résultats satisfaisants entre les mains do chirurgiens habiles. Le mieux est de sacrifier le plus tôt possible les animaux pour la boucherie. Affaiblissement de l'instinct génésique Causes. — Il est dû aux maladies des organes génita-ix, à l'alimentation insuffisante ou trop intensive, au tempéra- ment lymphaticiue. Traitement. — La poudre de ( antharide, à la dose de 16 d'once chaciue jour dans une bouU'ille de vin produit de bons effets; cette dose est répétée plusieurs jours de suite. Le poivre 13 d'once; les baies de myrtille, l'aloés, les som- mités fleuries de sabine réveillent aussi l'instinct génési- que. Arrêt de sécrétion et altération du lait Causes. — L'alimentation intensive, insuffisante ou de mauvaise qualité; les dérangements de l'appareil d'gestif, les affections des mamelles et les agents infectieux engen- drent fréquemment chez la vache des altérations du lait. Agalaxie ou arrêt plus ou moins complet de la sécrétion lactée Causes. — Elle est due à la mauvaise nourriture, aux affections gastro-intestinales, à la peur ou aux mauvaises plantes prises au pâturage, belladone, jusquiame,stramoine, colchique, etc. Traitement.— Si la cause est reconnue il faut 1 sup- primer et donner d'excellentes nourritures. Les i! ïca- — 195 — ments les plus réput<''s sont la Hour tic soufre, l'anis, !■■ fenouil, les baies de genièvre. Pour exciter la .sécrétion du lait on emploie généralement la poudre suivante: Poudre de semences de fenouil, d'anis de carvi,4oiice-!. Poudre de eanelle, 1 once. Fleur de soufre, 2 onc(;s. Bicarbonate de soud(>, li onces. 8e marin, 8 onces mélangé à la u se transforme en lait rance. Traitement — Ventilation du local destiné à rec. voir le lait; (UV.nfoction des Stables et des ustensiles de laiterie; nettoyage du pis, chaque jour avec une solution crésylée 1%. Le lait peut devenir odorant par suite de l'inpestijn de certaines plantes, tels que l'ai!, ou de médicaments comme le camphre, Tassa fœtida, l'essence de térébenthine, léther; l'odeur peut provenir aussi de l'air charj^é de difïérents gaz. Le lait est quelquefois coloré en jaune, rouge, bleu, etc; ces matières colorantes proviennent de certaines plantes: carot- tes, safran, rhul)arbe, gaillet, prêle, mercuriale. Les subs- tances médicamenteu:,es qui peuvent passer dans !c lait sont nombreuses; on cite l'essence de térébenthine. Tassa fcetitla, Téther, le camphre, Témétique, Téllébore, la l)ellad(me, l'atropine, la jusquiame, la stramoine, le colchique, la ciguë, la strychnine, l'acide phéni(iue, les composés mercuriels et l'iode. On a prétendu (lue le lait provenant d'animaux tul)erculeux pouvait provoquer la tuberculose chez Tliomme et les animaux; les expériences ont paru concluantes, mais je crois que cette puissance infectieuse n'ajjpartient qu'au lait provenant de vaches atteintes de mammites tuberculeu- ses. Engorgfement des mamelles Causes. — Il est dû aux refn, ussements, aux courants d'air ou aux coups portés sur les mamelles. Symptômes. — Ordinairement un seul (juartier est le siège du gonflement, il devient un peu dur, tendu, la fièvre est presque nulle et Tappétit est conservé; plus tard il se forme un œdème qui envahit le pourtour des mamelles et s'étend sous le ventre; le lait perd souvent ses (jualités, devient grumeleux; il arrive que des caillots bouchent 'js canaux des tr.'vyons et Tcmpcchent de s écouler. L'engor- gement du pis disparaît bientôt pour ne laisser que l'œdème — 198 — du ventre qui se résorbe ensuite. Cette maladie se termine par la résolution (jui a lieu en une semaine. D'autrefois, elle se transforme en mummite. Traitement. — Il faut traire les vaclies le plus souvent possible pour faire sortir les caillots de lait qui tendent à obstruer les trayons; en même temps on enduit le pis ou le quartier malade avec de l'onguent populéem mélangé avec de l'huile le juscjuiame et on f '» des fumigations d'eau de mauve et d'eau de sureau. >i la maladie se prolonge on emploie la pommade camphrée. A l'intérieur on pre^a-rit le sulfate de soude, 3 onces avec 1 once de bicarbonate de soude par jour,une derM-diète et d'abondantes boissons. On bouchera toujours les ouvertures qui conduisent l'air direc- tement sur le pis. Engorgement du fourreau ou acrobustite (Voir cheval) Mammite ou inflammation des mamelles Causes — La mammite se manifefite sous l'influence des causes les plus variées: on cite les refroidissements, les coups; elle est quelquefois la suite de la congestion des mamelles ou de la fièvre aphteuse. Symptômes. — Le mal débute par la suppression de la sécrétion lactée, puis on constate une tuméfaction du pis qui devient chaud, dur, tendu, rouge et sensible. Los animaux ont neur de se toucher les mamelles avec les memi)rcs pos- téiieurs qu'ils tiennent écartés: ils restent longtemps debout et se défendent si on palpe l'organe malade. L'affection est souvent limitée à un (juartier. La fièvre est assez intense, l'appétit est diminué, la rumination est retardée et l'on constate des frissons ou des tremblements musculaires. La respiration est auuéiéréu ainsi que la circulation, lu mufle est — 199 — sec pt chîiuil, les ( Acn'iiK-iit- -iOIlf t'X pulsc's tité et l'urine est peu alxiiulaiitc. Vers le (lu.it «•Il |Mlito (|iiaii- lUatritiiH' ji)\ir, i se forme un (lîdème (pii s'avance sous le ventre ,1 peut remonter jusipi'à la vulve, ;)ui> la ina.:Mlie perd néin'ralt - r"ent de son intensité; elle se termine jiar la ré-.. lut ion. ou par des alicès, des indurations, de la nanjîrène et (pnhpiefois la mort. La résolution est aiinoncée pur la disparition de tous Ips symptômes et le rétaMissement de l.i -éeiétin i hie- téo. Les alx'ès eliauds sont décèles |);ir Tauijmcnt.'itinn de l'engorKement et l'apiiarition de points fhictu.ants. Les indu- rations donnent au pis la sensation d'un corp- dur. d'un tissu charnu liyi)erlrophié. La Kanfirène se traduit i)ar l'in- sensii)ilité de la mamelle qui iirend une couleur hleue verdâ- tre et i)ar l'apparition de phlyctéiu's sur la part • inor»iliée. La mort est précédée d'un amaiKrisseme:!t rapidt . du refus des aliments, de frissons continuels. Kn outre le pouls devient filifoirno. les yeux sont tirés au fond de l'orl.ite, la fail)less(> augmente de plus en plus et la bête meurt p.iral.sée. Traitement.- On débute Kénéralement par une jrraiidc saignée, '» à (i pintes, et on applique ensuite, trois fois par jour, sur le pis, de la pommade camphrée ou de l'onnuent S'il y il une ten- iiiment )!!(' populéum avec de l'extrait d(> helladc (lance à l'induration, on l'emploie de préférence le li ammoniacal camphré ou la pommade suivante: '.'nniin.ade camphrée, 1 once, pommade inercurielle double. ,„ d'once ou encore la pommade iodo-iodurée. Contre la niaïuinite très douloureu.se, je prescris cette autre pommade: Cocaïne, 10 cpntijjrammes. Pommade camphrée, 1 once. Pommade d'iodure de patassium, ' .j d'once. Onguent populéum ' ^ d'once, (voyez médicam(>nts). On peut auss". recourir aux bains de vapeur sur la région. On obtient avissi. par des injections intrammaniaires d'eau iodée, la guérison chez la vache d'une mammite st ri'pt(icocci(iue qui résiste à tous les traitements. A l'intérieuron reconunande le sulfate de soude à la dose d'une livre «>t le bica-bonate de soude à la dose quotidienne de 1 once. .\u début, les - 200 — animaux .spront soumis à lu diôtr, on nccordc ih-n nlimcnt!* de facile dinestion. Il faut traire souvent et malaxer lep nodosités (jui se trouv lit dans les eonduits des tray(»nh de mani«"Te à les faire sortir. Lors d'après, on fait des onction? avee de l'onguent de laurier et dès par l'orifice di canal (jue sous forme d'un mince filet, il y a lieu de débrider l'ouverture, c'est-à-dire d'opérer la trayonotomie. Klle se prati()ue avec un instrument ajjpelé trayonotome de (iuilt>ert, petite sonde à ailettes tranchantes. On lave l'instrument avec de l'eau plié icpiéf . puis on le fait baigner dans î'huile. La bête étant a.ssujettie, on trait '"gèrement, puis, avec la main gau- che, on comprime le trayon de manière à goiiHer le canal dans lecpiel on plonge la sonde jus(iu'à une portion limitée par le pouce et l'index de la main droite. Si le lait s'échappe facilement, Idpération est terminée, mais s'il existe encore de la résistance au pa.ssage du liciuide, on augmente le débridement en enfonçant plus profondément l'instrument. Pour calmer l'irritation {|Ui suit la trayonotomie, on enduit le pis avee un mélange d'onguent populéum et de pommade camphrée. Si la sonde a pénétré trop i)rofon(iénient la vache perd son lait; pour éviter cvt inconvénient, il est préfér.ible d'élargir graduellement l'ouverture et do s'arrêter H point. m '^.^;^'J'M'^^l. ■ïpsrçs — 201 — Crevasses du pis et des trayons A la isuiti> d'uiu' inflninniatioii (lUflcoiupU' ou ai)n\slc.s pustules (lu vaccin, la ucau se j^crcc à la hase «les trayons et occasionnelle vives doaleurs. La traite devient (lif!i(ile, (luelquefois impossible, (^uand les crevasses sont U'nires, on en a facilement raison avec des onctions de beurre frais; (piand «'lies sont profondes, on emploie l'onguent populf'-um Saturne» ou la ponmiade «le sulfate d«' fer au dixit'nw (voyez médicaments). Pour hâter la cicatrisation des plaies, il faut eniployi r pendant (pieUpu ., jours les sond«'s trayeuses. AGE DU BOEUF Le bœuf possi'de 32 dents; 24 molaires et 8 incisives appartenant à la mâchoire inft'rieure; la mâchoire supt'rieure est garnie d'un bourrelet fibro nuuiueux fort n'sisiant sur lequel viennent tippuyer les incisives infi'rieures lors du rapprochement «les mâchoires. Les incisives sont distin- guées suivant leur i)osition en deux pin«'es, deux pr«'nii«''r«'s mitoyennes, deux secondes miluyennes et deux coins. Elles sont fixées* en clavier au bout de la mâchoire inférieure «'t r^jr-ïa^ï^V^. — 202 — pr<^«pnt«'nt uiu* rortiiinc rnohiliti^, cv (|iii ('•tait nA"i'.>(,siiin' pour ompécluT U' bourri'lft correspondant d'être ontam*' par un rapprofliemi-nt trop liruttquc. Dents du boeuf our un — 20:{ - Eruption des incisives caduques Ellpt pr^'srntcnt un hord intrrirur ronvcxo (|ui ili>|i!i- ralt par l'uMiirc, on dit alorï* (\\U' \i\ dent ti-f r:i-i'i'; elle r^t iiivcli'c (juand In Irjjôrc ('n)iiirn(i' cnniinit. (|iii >.■ tmiivr à -a l'ace interne a disparu. I,e veau riait (|Uel(|Uefnis avec foutcH ses incisives, d'autres fois avic les piiice> .t les uiito- yennes seulement. Lors(|u'il ti' a pas. elles (onuneiicent à sortir ;{ ou 4 jours après la naissance et elles couiplrtent leur i^voiution en lA A 2') jours. Klli > n.- cotnineneent i\ user que l()rs(|ue les veaux font usajîe de sul»tance lihreuse. t^iiand les dents ont atteint leur lonjrueur nnrniide on dit (|Ue la rnâclioire est au lond, c'est vers le .">c mois ({u'elle y parvient. Le rast ment des pinces a lieu rnlre ti et 7 mois celui des preniièri - mitoyennes de 11 à 12 mois, celui des secondes mitoyennes de 14 îY If» mois et les coins de IS -i 20 mois. Eruption des incisives d'adultes Vers deux ans les pincc:^ de remplacement ont pri- la place des pinces ô» lait. Le remplacement des deux pn-fuiè- res mitoyennes s'opère entre 2 ans '2 et 3 ans. Les secoii- lies sont rempla» ée.s de 3 «s ' ^, à 4 ans, les coins vers cini| ans. A six an.-î toutes It .-. incisives sont au même niveau, l,i mâchoire est au rond et les pinces sont rasées. .V 7 ans, les liremières mitoyenne.-, complètent Icnir rasement. .\ S ans, le rasement s'effectue dans les deuxièmes mitoyennes. De S à 9 ans, les coins a:>hèvent leur rasement. Vers 10 ans, l'étoile dentaire des pinces et des mitoyennes présente une forme carrée avec une horilure blanche. De 11 i\ 12 ;ins, l'étoile dentaire est carrée sur toutes les dents. De 12 à 14 ans, létoile dentaire s'arrondit et les dents s'écartent de i)liis (>n plus. De M ù 17 ans. l'usure parvient jus((u'au collet et la dent se rapproche de la triangularité. Tous (cs signes ne sont pas constants car le genre de nourriture influe heau- '.'..".ip sur l'usure des incisives du bœuf. t.-ia — 204 Age du bœuf par les cornes Quelques jours iiprès la naissance du veau on peut voir apparaître sur les côt«'s du chignon et dégagés de la peau deux petits prolongements qu'on appelle cornillons. Pen- dant la deuxième année, il se forme une nouvelle poussée de corne (jui se trouve séjjarée de la première par un petit sillon. Le même sillon se répète cha(iue année en séparant la nouvelle pousse de la précédente. En résumé les cornes portent à partir d'un an une succession de dépression et de bourrelets qui sont autant de signes à l'aide desquels on peut déterminer l'âge du bœuf. On procède de la pointe de la corne vers la base et l'on compte le nombre de sillons. mais comme ceux des deux premières années, ne sont pas dis- tincts, on prend le premier véritablement apparent pour trois et on ajoute à cet âge autant d'années qu'il y a de sillons justju'à l'origine de la corne. MALADIES DE L'APPAREIL DIGESTIF Gnathite ou inflammation de la muqueuse qui tapisse les joues et les papilles Causes. — Les contusions, les dents difformes, les matiè- res alimentaires qui séjournent entre les joues et les molai- res, les substances irritantes, etc. Symptômes. — La muqueuse est rouge, les papilles sont tuméfiées et la salive fort vis(iueuse; la mastication est gênée et la déglutition se fait avec effort. On rencontre quelque- fois un engorgement chaud et douloureux, s'étendant sur la partie correspondante des masséters et gênant le jeu des mâchoires; il se termine souvent par un abcès. Traitement. — On 'ait de frécjuents lavages de la bou- che avec de l'eau vinaigrée, de l'eau miellée ou de l'eau légè- rement phéniqué(>. Si on aperçoit une plaie, on la touche avec de l'eau alcoolisée, additionnée d'eau phéniquéc Quand il y a tenilanee à la formation d'un abcès sur Ic- joues, il faut employer Fonguent populéum ou l'onguent de laurier et ouvrir l'abcès dès que la suppuration est bien — 20Ô — formée. On lavo ensuite à l'eiiu pliéni(niée: si l'ahcrs ne se forme pas, on a recours aux frictions d'oiifruent vésicaioire DU (le feu li(iui(le. Gencivite ou inflammation des gencives Causes.— Elle est causée par les maladies nt roupies, yonliées et douloureuses; la mastication ne se fait plus réuulièreinent sur le côté malade, elle n'a lieu souvent (pU' du côté où le mal n'existe pas. Dans la plupart des cas, la gencivite est de peu de durée, nuiis elle peut cependant se terminer par la suppuration ou l'ulcération de la muqueuse (|ui saijine alors très facilement. D'autres fois il se forme des tumeurs l)lus ou moins volumineuses situées près des molaires, soule- vant les joues. Si elles augmentent, la mastication devient impossible et les animaux maigrissent considérahleinent. Traitement. — Le début de la gencivite est traité com- me la gnathite. Si le mal s'aggrave, on emploie l'onguent vésicatoire en frictions sur les joues et si la suppuration appa- raît, on arrache les dents ébranlées avec des pinces ad hoc. On favorise ainsi l'écoulement du pus; s'il se forme de végé- tations fibreuses, il faut les exciser et arrêter l'hémorragie avec le perchlorure de fer, puis cautériser les plaies avec le nitrate d'argent. On fait de fréquents lavages de la bouche avec de l'eau crésylée à 16 d'once par pinte d'eau. Sur les ulcérations on recommande la solution suivante: Borate de soude, 1/2 once, vinaigre de vin, 2 onces, miel, 2 onces. Glossite ou inflammation de la muqueuse de la langue Causes. — Toutes les substances irritantes provenant des aliments fermentes, moisis, les liquides trop chauds sont les causes ordinaires de la glossite. Une autre cause très fréquente est l'arrêt des barbes d'épis de graminées à la partie — 206 — ronfléo de la langue, où ils produisent à la longue une plaie plu- ou moins i)rof<)nde appelée trou de la langue. Symptômes. — L«'s animaux prennent diffirilement leurs aliments et les laissent souvent tomber avant de le< avoir mâehés eomplètement, il y a de la difficulté dans I,i déglutition des solides et des liquides. I.a langue est trè> sensihle et (juand on veut la tirer dehors pour l'examiner, le- sujets se défendent avec énergie, la salivation est plus ou moins abondante suivant le degré d'inflammation; on peut constater sur l'organe outre la rougeur, des petitf-s plaies, de> aphtes, ou bien le trou de la hingue. Dans ce dernier cas. la guérison se fait plus longtemps attendre ^*^ malgré 1» traitement il faut le régime de l'herbe pour le laire dispa- raître. Traitement. — Il consiste en s lavages de la bouche avec des tisanes émollientes additionnées de miel, d'eau cré- lysée, etc. Si l'on rencontre des plaies, il faut les toucher avec de l'alcool camphré et donner des boissons farineuses, tièdes, d<>s racines cuites. Si le trou de la langue est formé, on aura soin d'enlever avec précaution tous les corps étran- gers qui y sont logés et les remplacer par de la pommade phéniquée. Si la plaie est ancienne, on a recours au nitratt d'argent pour ramener l'inflammation à l'état aigu. Glossite parenchymateuse ou inflammation du tissu de la langue Causes. — Ce sont les mêmes que pour la glossite super- ficie le. Symptômes. — Le symptôme uominant est la tuméfac- tion de la langue qui peut acquérir un volume énorme et oblige alors les animaux à tenir les mâchoires écartées. Il arrive qu'elle pende en dehors de la bouche, vienne frotter s\u les incisives et former une plaie transversale plus ou moins profonde. La déglutition est difficile et une salive épaisse et filante s'écoule p.ir les commissures des lèvres. Malgré l'ii;- — 207 — tonsité des symptômes, la glossito so torminc prcscuie tou- jours par la r<''solutlon. Traitement.— Il faut chercher à débarrasser la langue (les corps étranp;ers qui peuvent s'y coller et déterrer la ca- vité buccale à l'aide d'injections vinaigrées légèrement plié- niquées. Pour combattre la congestion, on prati(|uer;i des mouchetures sur la face inférieure (]<• la langue et dans sa partie médiane. Pour empêcher son frottement sur les dents «m enveloppera son extrémité inférieure dans un filet, en ayant soin de l'arroser, le plus souvent possible avec ,|,. r,.au de mauve ei (pieUiues gouttes d'eau phéni(piée. Plaies de la langue Causes. — Tous les corps étrangers pointus peuvent oc- casionner des plaies à la langue .soit qu'ils se trouvent dans les aliments.soit qu'ils soient recherchéspar l'appétit dépravé s cxtraiiT et les refouler. Les luiuides trop ehauds; les inédicaineiits irri- tants iM'UVeiit au>si produire rœsopliajîite. Symptômes. -L'eneolure est tendue et les animaux al- lon>ït rejeté par la houelie et le nez; en i)ressant la jrouttière (esophanienne, on provoipie de la douleur. Cette alïeetion se termine souvent par la résolution au hout de huit jours, mais (piand elle passe à l'état chronitiue il est pru- dent j — 21 1 — Traitement. Il ,.„nsist.. .I:,„s r..,„pi„i ,|,. ,, ,,„„,,. œ.sophafr„.„n,.: ,,uan.| «v n.oy..,, .Vhuur .,.. pn.s.-rit \\iU-Mt.,.i^ (les sillets. ** Perforation de l'œsophage Causes.- Klle est pr.Mluitc p.-.r 1rs iua.,i,,„btiuMs rx.T- <'.vs p„wr <.nl,.v,-r un n.rps éf lanK,,- |„^é .l.-.ns ru.snplK.ov ou i)ar la (Icciiinin' d'un jalMit. Symptômes.- Les matièivs alinici, tains s'ai.n.M.nt à la s..lut...n .1,. .•ontinuité .Ir l\,.snpl,a>i.. et fermant un,, t u- nMM.r p us ,,u .n..ins Kr..ss..,la .I.Vlutiti.,n,.st rrinlu.. in,p.,..il,|e <'t les aliments revi.Muient par la l„,ucli,. v\ le n.z. Traitement.- On ive-unniande .rineis,.,- h, ,„„„.„, ,,, •y n.ppn.eher les lèvres ,1.. la plaie u.snplKu.ien.,e au nu.ven U une suture, mais eoinine ee im.yen .'st rarein..nt Hiivi" -le sue.a.s, je conseille toujours TahattaK,. des sujet., pour la liouclierie. Corps étrangers arrêtés dans l'œsophage (V sont les pommes de terre (patates), les pomm.>s l.-s «v.rottes. l,>s navets, les betteraves (jui .'ausent le plus so;-v,.nt cet accident. Symptômes.— Pour s'assurer de 1 ol.structi.-n o—pln- pcnne on administre à l'animal 1 pinte ou d<-u.x .l'eau fraî- |'1'<;: on voit alors l'œsopiiafie se ^imtii-v, présenter des ondu- ations, puis le Iquide mt'langé à la salive est rejeté par la ^"nu-n' et le nez. Sonvut il y a ,U~s vomiturations, du Ptyahsme et de la toux, (^uand 1,. .-orps étran^r,.,- e^t près "u pharynx, la respiration est sônée et il v a parfoi> crainte « asphyxie. S il occupe la portion cervicale de 1' .-soph-.tfe >l est facile à reconnaître à la saillie (lu'il forme dans la gouttière œsophagienne; s'il se trouve dans la porti.ui tho- raciquo, ce symptôme fait défaut. La tympanite est plus — 212 — ou moins prononcée suivant la forme du corps (rond ou an- gulaire) qui obstrue le conduit œsophagien. Traitement.— Pour désobstruer l'œsophage il y a trois indications: 1" refouler 1- corps étranger dans l'estomac; 2o le faire ressortir par la bouche; 3" praticjuer l'œsopha- gotomie. Pour le premier cas on fait avaler un verre d'huile et on maintient la tête de l'animal levée, on tire et on refoule alternativement la langue, pendant qu'un aide exerce le massage de la région œsophagienne. Si ces manœuvres échouent, on cherche à pousser directement le corps étranger à l'aide d'une baguette flexible de la grosseur du pouce, munie d'un tampon de toile à une de ses extrémités. On enduit cette dernière d'huile et la tête de l'animal étant bien étendue, on saisit la angue de la main gauche, et on introduit la baguette dans la bouche en suivant la route palatine. Dès qu'on a franchi le pharynx, le poussoir des- cend librement dans l'œsophage jusqu'à la rencontre du corps étrange;, on pousse légèrement en imprimant à la baguette un mouvement de torsion de manière à déplacer le corps; si on y parvient, il disparaît et avec lui tous les symp- tômes et particulièrement la tympanite. Quand celle-ci est trop forte, je pratique la ponction du flanc gauche avec le tro- cart fin avant d'engager le poussoir dans l'œsophage. La tension étant moins grande du côté des flancs, le sujet res- pire plus librement et l'opération se fait dans de meilleures conditions. Quand le corps est arrêté au pharynx ou dans la première portion de l'œsophage, il est souvent facile de le retirer avec la main. Si ces moyens échouent on a recours à l'œsopl igotomie, c'est-à-dire à l'incision de l'œsophap. et à la suture de .ses parois après l'extraction du corps étran- ger. Pica ou maladie du lécher Causes. — On cite comme causes les locaux insalubres, le défaut des soins hygiéniques, les irritations gastro-inte:-- tinales, la mauvaise nourriture et surtout l'insuffisance des — 213 — sels de soude dans les aliments. On n-ncontrc cet te affec- tion dnns les contr<''es pauvres, vers l:i fin de l'iiivcr, iinsciuc le fourruKP «levenu rare est donné av»'c parciMioni". lOilo est plus frétjuente sur les bonnes laitières et sur les vaelics en gestation avancée que sur les bœufs. Symptômes. — Au début les animaux perdent un peu l'appétit, on dirait qu'ils épluchent leurs aliments et la ru- mination est rare, puis l'appétit devient cajjricicux; les su- jets reelierehent de préférenc<' les plantes grossières, la litière souillée d'urine; ils laissent l'eau claire pour boire du purin ou l'eau croupi, santé; ils lèchent les murs, les pierres, les vêtements qui sont à leur portée. Ils avalent le bois, le cuir, de la terre, des cailloux et généralement toutes les ma- tières calcaires et argil(>uses. Au bout d'un tem|)s plus ou moins long, la sécrétion lactée diminue. les anima, ix mai- grissent, les muqueuses pillissent, la peau se recouvre de crasse et se colle aux os. Si on n'institue pas un traitement rationnel au dél)ut, cette affection .se termine par la mort. Traitement. — Lorscjue la maladie du lécher dépend «l'une affection gastro-intestinale, il faut donner du bicar- Ijonate de soude, de la craie, de la jjoudre de gentiane, du sel de cuisine, de l'acide chlorhj-dnque, ' ;j d'once dans 1 pinte d'eau. Si l'ostéomalacie existe en même temps, on mélangera le phosphate de chaux aux aliments, une cuillerée ù soupe trois fois par jour. On choisira en abondance des aliments riches en sels nutritifs et si c'est possible on y ajou- tera de l'avoine, des pois. Comme moyens curatifs, on re- commant., les injections sous-cutanées de chlorhydrat" d'a- I)omorphine à la dose de 10 à 20 centigrammes une fois par jours pendant trois jours de suite. Gastro-entérite aiguë — Indigestion aiguë Causes. — Les aliments altérés, moisis, le foin vase, les plantes acres, irritantes, les fourrages indigestes ou couverts de gelée, la surcharge de la panse, le travail prolongé (lui is> s — 214 — omiM*('hc lii niminatioii et Us ^»'fr<)i(li^>^•ln('ntî^, sont les cuusos <>r; le flanc nauclic est léy:èremenl liallonné;en le i>ressa!it on sent il travers ses parois une masse pâteuse (pli n'est plus ani- mée |)ar les mouvements de la panse. Les animaux poussent le. On constate des colicpu's sourdes, les ;i!dmaux f-épijjnent des inemlires pos- térieurs, sont in(piiets, frappent les parois abdominales avec les i)ieds de derrière et se couclient sur le côté l'U allongeant les (piatro me!nl)res. La déféca'. ion est rare; les excréments sont noirs, durs et rccouveiis de mucosités, ou biiMi ils se ramollissent, deviennent di;!'-rliéti(iues et contiennent des matières alimentaires non digérées, mêlées de fausses mem- branes et (iuel(|uefois de stries san>;uiiH's; l'urine est foncée et rare, la sécrétion lactée est fortement diminuée. Si la gastro-entérite devient suraigiie d'emblée, les signes sont plus alarmants et l'on c(mstate les symptômes suivants; bouche chaude, langue chartiée, appétit coin|)lètement supprimé ainsi (pie la rumination, constipation opiniâtre ou diarrhée spumeuse avec fausses membranes; les mamelles sont fiasques, les malades sont souvent coudu's et ixiussent des i)laintes répétées, les yeux sont chassieux et enfoncés dans les orbites, la fièvre est intense. Le mufle est sec, son épitliélium se fendille et un jetajïe filuant se colle aux na- seaux; il y a du firincement des dents, de la faiblesse extrême — 21.-) — •t I, 1 IIIDI t est la t liii'it (Icu'rr frrnmaisdii (■ .lrliatra«>ii il.s aliments (pii s'y trouvent en urande (jnantiié. Un ,,nl<'nne (le fré(Hienls lavements «l'ean «le maiive it (rinrii-iim «le mercuriale additionnée de sel «le eui-in« ou «le -iilfati de soude. On li«)Uiliinini'ra vin f: iiiireusem«iit ''anim,!! iilu>i«ur- OIS |)ar jour pour activer les Unu tioiis iH^iviiv.^ ini iim im ut liées aux fonctions de la peau II f;inl ad.niiu-t rer 1 li\ ri- de sulfate de souile dans I pint«- «rinfii^ion de camomille. L'acide chl«)riiy«lri(pie, ' i d'«iiice «laiis 1 pint«' il'eau il^'nié- ti(Hie, , d'once, ont rendu de grands . . rvi«-i >. t^uaml la (iastro-entérite est ainiie, je |)r:iti(|Ui' toujours une «aiunée «le trois pintes «pu' je renouvelle le leinieinain «m le -urliiKh- niain si les plaintes persi>t«'nt et j«' m'en troMV«' tit"- iiii ii: je ni en passe «laiis !« s cas lu'nins. (in reidniniamle le» in- jections sous-cutanées d«' vératriiu' i Kl ««ntit; anim«>). C^uand I alïe«'ti«)n s'aci'oinpay:ni' (!«• c«iii(|Ui -> on fii« lionne le (less«)us «lu ventre avec de la ni«iiit!inle. |)« s eoux «■rliir«s cliau«les et de^ l)oiss«)ns émollieiiles fait« s avec «lu «-lui ml» nt , de la uraiiie de lin, «ies fleurs de mauve et une li«inn«' poisrnée lie sel «le cuisin«' com])lètenl le t iait«>meiit . Si !e iii.il;i«le n«' veut pas Koire je conseille de lui faire pri mire toui<> les heures une pint«- «le 'a ti-an«' ci-di ssus «pie r«.n aur;i -oiii de l)asser pré;ilal)lenient sur un liiifjc tin. Gastro-entérite chronique Indig^esticn chronique - Obstruction du feuillet Causes. .\u pr«'mier r.anjr il faut «'iiei le p;i>sani- «le 1 état aitiu à l'état chr«ini(pie. la m;tstic;iti(.ii ini'oiiiiilrte «les aliments et en général t«)Ut ce (|ui forme un Ml'-t;i(!e à la rumination. Symptômes. Les anim.aux sont tristes, m.aniiciit avecr inoins d'aiipétit, ils ne ruminent plus, sont i('i.vii nu ut bal- — 210 — lonnéa, les aliments de la panse ont une conHistance pâteuse et les mouvements péristaitiques sont rares. Les cxcri'montB sont expuls^'-s pur des masse noires recouvertes de murua et quelquefois de stries sanguines. D'autres fois on constate de la paralysie de l'arrij^re-train et de l'emphysème en général. Traitement. — Une diète sévère; il faut donner l'acide chlorydrique à la dose de ' i^ once dans deux pintes d'infu- sion de camomille ou d'absinthe. L'essence de thérélientine à la dose de 1 once dans une infusion de ciimomille est très recommandée. Le sulfate de soude, 1 Ih. ^l-j. dans 3 pintes d'eau donné, d'heure en heure. Des frictions sèches et ani- mées avec do l'essencede térébenthine sur le ventre et le long du dos, des boissons émollientes.des lavements souvent répé- tés sont aussi des moyens avantageux. Météorisation avec surcharge d'aliments Causes.- -Kllc est produite par une grande quantité d'a- liments dans le rumen, lcsou«'ls fermentent en produisant une distension extrêm» de la paroi. Symptômes. — Le flanc gauche est très distendu, mais il n y a presque pas de résonnance; avec la main on perçoit une ma.sse dure, pâteuse un peu élastique. Les animaux poussent tles plaintes, allongent la tête et respirent difficile- ment, ils se couchent, se relèvent et éprouvent de l'inquié- tude. La maladie est très rapide. Traitement. — Dans les cas bénins, les breuvages exci- tants; vin, bière, café, additionnés de sel produisant de bons effets; mais dans les cas graves un seul moyen peut-être effi- cace, c'est la ponction avec un large trocart; si cette opéra- tion n'amène pas de soulagement, il faut débrider la plaie avec le bistouri et évacuer avec la main introduite par cette ouverture, le plus d'aliments possible II reste à cicatriser une plaie longue qui doit être t(>nue propre et couverte d'un morceau de toile fixé avec de la térébenthine. 217 — Ponction du rumen en cas de niétéorisation '■f'jf^am^^- — 21S Météorisation aigùe— Tympanite—Ball ^^ onnemcnt C'est une fcrmontutioii qui s'oprrc dans le rumen et les autres vise«Ves servant à la digestion. On lui a donné le nom de f ympanitc à cause du son (|Ue donne l'alxlomen quand il est percuté. Causes. Elle est causée en fiénéral i)ar toutes les i)lan- tes léjïun.ineuses, le trèHe; elle est frécpiente en automne. Cer- taines plantes comme le cocpielicot, prédis])osent à la mété- orisation en ralentissant les fc.ni'tions dincstives et en em- pêcliant la rumination. Symptômes.- Le ventre est volumineux, le flanc jrau- ohe s"élève graduellement et bientôt les saillies de la hanche disparaissent. La respiration devient de plus en plus difficile par suite de la compression du poumon. L'animal se plaint, porte hi tête au vent, salive beaucoup et rend fréciuemment d(> iH'tites (piantités de matières excrémentielles et d'urine; les nnupieuses sont injectées et (luehpiefois cyanosées. Si le h.-tllonnement auginenti^ la respiration est courte, les mu- (pieuses deviennent livides, l'animal cherche à respirer avec la bouche puis se frappe le ventre avec l.'s pieds postérieurs, il chancelle, tond)e et nieint. Traitement. — Les deux indications à remplir sont: 1. D'expulser ou de ccudcuser les naz. 2 D'empêcher la fer- mation en tonifiant l'estomac. On donne pour arriver à la première indication. " ;i d'once et justprà 1 once'., d'éther dans une pinte d'eau fraîche, ou une cuillerée à bou- che d'ammoniaque éfialement dans une lioutcille d'eau fraî- che. La camomille salée, le vin, le cidre, la bière sont aussi recommandés pour tonif'.r l'estomac. Un mélanfte à parties égales d'huile et d'eau. le-vie est un moyen très énersi(|ue. On peut aussi placer dans la bouche de l'animal un bâillon en bois (hmt on fixe les extrémités derrière les cornes. L'animal est obligé de tenir la bouche ouverte, ce (pii favori.se l'expul- sion des gaz. (^uand c(>s moyens échou<"nt, on emploie la sonde; elle est formée d'un tuyau élastique garnie à son extré- mité d'une boule crcus" en étain, percée de trou.s. L'in- troduction de cette sond, dans l'œsophage facilite la sortie L-':i^" .'-^mi^j — 21!) — dos gaz. Si malgrô tous h. „,uy,>„s pr.Vitrs. 1.. symptômes .lev.onnont .1. plus .n plus alarmants, il n.ut fain. la punc- .->n avec un petit tn.cart après avoir préalaLI-nu-nt i....isé :' ]' •' 1 avec un histouri ou un canif, .^i .,., n'a pn- ,1e •'•■'"•-.■t a sa disposition, on ponctionne av.c un ,.nut,.au et ■•■> '.itro, u,t par l'ouverture la canule -l'une seringue ou un aille de sureau. Météorîsation chronique Ca uses. ifi'eet N' rencontre surtout pendant lliiver. ( ion est produite par 1( et te durcissent en tlécoctioii dans fère 1 Il ieux auxiliaires. Entéi croupale - Croup intestinal Causes. — On cite les aliments irritants ou indigestes, l'administration de purgatifs drastiques et les refroidisse- ments. Symptômes. — On observe des troubles de l'appétit et de la rumination, des coliques, une constipation opiniâtre, une fièvre plus ou moins forte et de l'abattement. Au bout de quatre ou cinq jours, le symptôme dominant apparaît, c'est l'expulsion de fausses membranes suivie de diarrhée; puis l'amélioration survient et tout rentre dans le calme en une dizaine de jours. Traitement. — On prescrit le sulfate de soude, 16 onces, dissous dans deux pintes de café ou de camomille et le bicar- bonate d^^ soude à la dose do 1 once, dans les boissons. Le sel marin est --dministré en lavements. Il ne faut pas oublier les bouchonnements et les couvertures. Entérite chronique.^ — Diarrhée chronique. Symtôme. — Le symptôme dominant de cette affection est la diarrhée persistante. Traitement. — Faire prendre au malade l'un des médi- caments suivants: L Pendant deux jours de suite, 16 onces d'amidon délayé dans deux pintes d'eau tiède. 2. Une pinte d'eau de riz (un once de riz bouilli) tenant en dissolution Vie d'once d'extrait thébaïque. 3. Borax, 1 once, alun, ''2 once, à donner en deux fois dans la journée, dans deux litres de lait. On devra aussi 1 900 donner deux ou trois luvcmcnts d'eau île son ou de jiavot et d'amidon; 2 onces d'aniiilon et 2 têtes de pavot concas- sée On fait houillir les pavots pendant )in (piart d'iieuro dans trois pintes d'eau, on passe et on délaye l'aniitlon. Empoisonnement produit par l'ingestion de plantes couvertes de champignons Causes. — De tous les eliaini)ijinons ce siuit les chardons (le tilletia caries et l'ustilaKo inaydis) ((ui produisent les i)lus graves altérations sur la nnupieuse intestinale. A])rès, vien- nent les nioississures ('.sperfîilius et iieniciliuni) et les rouilles (puccinia). Symptômes. — Ort'inairenient, iilusieurs sujets sont frajipés à la fois. Les syni))tônies s'annoncent hrusciuement par de ral)atteni(>nt, de la stui)eur, des eolicpies de la consti- pation, le lendemain il y a de la diarrhée séreuse, sanguino- lente et fétide; il y a un peu de ballonnement, mais ce (pli frappe surtout c'est l'extrêiiM' faiblesse; les anim;iux restent couchés; si on les forci à marcher, ils chancellent et tom- bent bientôt. La fièvre est intense et les l>attements du cœur sont tumultueux. Tous les organes éprouvent de l'atonie, voire même de la paralysie. L'anus est souvent béant, il est rare de rencontrer du ténesme. Cette affection est mortelle dans la plupart des cas. Traitement. — Il faut recourir aux purgatifs laxatifs: le sulfate de soude IG onces, l'huile de ricin une chopine, l'huile de lin S onces dans une décoction de graine de lin. Les excitants (vin, eau-de-vie, bière, eiilre, caféj pour com- battre la faiblesse sont aussi très avantageux. ^#^!dFJ 22:^ Gastro-entérite produite par l'ingestion des plantes toxiques Les plantes (|ui (li'ttTmiiiciit rcniixiisiniiH'iiiiiit sont: l'cuphorlic, les mercuriales aiiiiucllts et vivacc-. le iiairi.>c, h- laurier rose, le ghui.' de chêne, le (zamu, le raifort sauva^'c, le (loinpte-veuin, la hruyère, l'airelle, le jjcuct, le colchjipu' d'autoiune, !<■ tahac, les feuill('> de l'if, la ditiitalc, Ic^ feuilles (le huis, les elléhores noirs et fétides, la ^éiatriue. les renon- cules, l'aconit, la jrrande einne, 'a ci-iui" véreuse, le pavot des champs, la nielle des hlés. rer utile, >i on arrive à temi)s. d'inciser !,• tlanc fiauclie nour retirer Av rumen les plantes vénéneuses. Maladies du foie Jaunisse ou ictère Causes. —Les causes île la jaunisse rappellent celles de la •lastru-entérite franche, les aliments altérés, les obstacles à l'écoulement de la hile, les calculs hilliaires et les irrita- tions infectieuses. KHe est (piehpiefois consécutive à une maladie île cieur. Symptômes.- .\.u dét)ut on remanpt. les symptômes d'une gastro entérite; l'appétit, la rumination sont ralentis, la soif e.st vive, la langue chargée et le symptôme dominant apparaît. Les muqueuses des yeux, de la l)ouche. ainsi (juc la peau présentent une teinte jaune safranée. Les excré- ments sont pâles, peu consistants et l'urine est d'une couleur — 224 — jaune citron; en frictionnant l'hypocondre .Iroit, on provo- que des plaintes. S'il existe des lésions organiques du foie, l'affection est longue et il survient des œdèmes, de l'amai- grissement qui épuisent le sujet. Traitement. — On commence par administrer la sulfate de soude, à la dose de 25 onces, dissous dans 3 pintes d'une infusion de camomille, donnée en deux jours. Si l'effet n'est pas atteint on prescrit le calomel, ' a d'once chaque jour ou l'huile de ricin, 8 onces dans une pinte d'huile d'oeillette, l'éther, ^3 d'once, avec "3 d'once d'huile de ricin dans une pinte de café procure de bons résul- tats. On observe une demi-diète; des couvertures, des bouchonneraents et des lavements sont toujours utiles. Splénite — Inflammation de la rate Causes. — Le tempérament sanguin des bœufs, les efforts excessifs, 'e surmenage, les temps froids et humides et l'usage longtemps continué de fourrages très nutritifs. Symptômes.— Frissons plus ou moins prolongés au début de la maladie, la gêne de la respiration, le soulève- ment du flanc gauche qui diffère de la météorisation ordi- naire en ce qu'il paraît être déterminé par le refoulement de la rate en arrière. Le son rendu par la percussion est mat comme celui qui résulterait des chocs sur un corps mou offrant une certaine résistance. Traitement. — Saignée copieuse réitérée au besoin, des effusions froides sur l'hypocondre gauche, un purgatif laxa- tif, sulfate de soude ou huile de ricin, des boissons et des lavements. La diète est con,seillée dans les premiers jours. ■^«b — 22.-) — Péritonite aigùe Causes.— Les causes s(,nt l.-s coups, Irs plai.s .ic l'al,,!,,- incn, les refroidissements, les intiaiiimatioiis des organes voisins, etc. Symptômes.— ( ;n observe d<.s iu(..iiticati()i!s ,lrs fonc- tions (lifïestives, de l'infumination. de l'iiiappétener, d,. la constipation alternant avec de la -liarriiée. des .•oli,|u,,s sourdes, du ballonnement, et l'aujimentation iirognssive du ventre, (-ette affection peut durer r)lusieurs smiaiiies. Traitement.— Au début, faire dos frictions sinapisées sous le ventre, et praticpier une saignée movenne. ( )n entre- tient la liberté des intestins à l'aide des purgatifs minorât ils sulfate de soude, crème de tarte ou du calomel à la dose de ,i d'once cliaque jour. Si l'améliojatioi. ne se produit pas vers la première dizaine, il est i)rudeMt de c^ *..lr.Ay?s-t 997 Symptôme*. — Lp symptônic (lominant est uno toux gèthe, aigur, qui devient (luinteus*' ciuand on la provociuo. Le larynx est sensiMe à la pression et l'auscultation du thorax no dénote rien d'anormal. La respiration est m-v6- lérée, l'appétit conservé, la fièvre leRère et le jeta^e peu abondant, (^'tte affection est souvent bénigne, mais la t )ux peut durer longtemps. Traitement. — Une légère saignée est .souvent utile. On purge ensuite l'animal avec 10 onces de sulfate de soude ou 1 à 2 onces d'aloés, on prescrit des bains de vapeur faits avec une infusion de fleur de sureau. I es l)oisson8 seront abondantes et confectionnées avec de la f;raine de lin, de la pariétaire et édulcorées avec le miel ou la mélasse. Laryngite chronique Causes. — Elle succède à la laryngite aigûe ou bien elle est déterminée par le froid et les tumeurs du larynx. Symptômes. — Le symptôme dominant est une toux quinteuse qui apparaît surtout la nuit; elle est toujours suivie de vomiturations, de mucosités et de parcelles alimentaires provenant de larynx. La tête est étendue sur l'encolure, la réaction fébrile est utile, la toux est persistante et peut durer de longs mois. Traitement. — Il faut faire des frictions révulsives sur la région laryngienne, et ordonner des bains de vapeur avec du crésyl, des semences de foin ou des plantes aromatiques (sureau, camomille, tilleul). On administre à l'intérieur le bromure et l'iodure de potassium à la dose de Vs d'once du premier et J^ du second. Le breuvage antispasmodique suivant a souvent amendé la toux : opium, * le d'once, diascordium, % d'once, assa fœtida, % d'once, que l'on fera bouillir dans deux pintes d'eau. f ;J^- éMm ' --^^^ — 'IM — Laryngite striduleuse Causes. Oïl iiccusc KÔnôrilctncnt le froid, les clianKe- mcnts l)ru;<(Hi»'s dv tcmpt'ratun' cl les irritations tli versos tie la niU(iU('iist> laryn)ïi»'iiiif. Symptômes. Les ^yllll)tÔIn(■s (Icvicnm iit !>rus(iu«'- HU'iit alarmants; oi\ constate des frissons, du ptyalisine, une toux (|Uinteuse et de la diflieuité dans la ri'spiration. Les animaux ti(|uent et ouvrent la houelie pour respirer ajjrès une quinte de toux; la fièvre est intense, la tête est ten fort il 1 ;irt«"n- tendue. Il y ii eonstipatidii cl jirnt .!.• la ruiiiinalion; puis lu toux devient Kraxs<> et moins doulniireu^e; il s'éenuie par les deux narines un jeta^e n-pidemeiit . ulevé pur la lanKUe. L'auscnitution fait entendre du râle >ii>ilant et, du ràle inuciueux; la percussion ne dénote rien d aiiortuMl. Au bout il'une dizaine de jours la sécrétion hroncluiilediniinuc et l'animal tousse plus rarement et sans douleur. Si l'atïcc- tion ne se termine pas par la résolution, elle passe à l'état clironiciue, alors la respiration reste irré^ulière et accélérée, la toux quinteuse avec un jetage purulent, les animaux maigrissent, perdent l'appétit et la peau devient adhérente. Traitement.— Saijrnée lé^t-re :ittre l:i pinu- monie sporadiquc. Broncho pneumonie Causes. Ce sont le refroidissement et pcut-étic aussi l'absortion d'agents infectieux jiar la nui(|ueu>f pulmonaire car j'ai olisorvé la brondio-pnei' nonie à létat épizdoticjuc sur «les veaux. Symptômes.- Se rapprochent i\r ceux «le la lirii((S, miel, 2 livres, procure des avantages inar(pic-. l'\u alimen- tation choisie, des bouchonnements fréipicnts et de Ihuis soins hygiéniques sont toujours prescrits, (^uant l'.itïec- tion éclate sur les veaux sevrés on les remet au réginu- du lait pur et on leur donne chafiue matin un verre à vin d'huile de poisson. Ce moyen très simple donne des succès iiu's- pérés. €t' — 232 — Pneumonie gangreneuse due à l'introduction de corps étrangers dans la tranchée Causes. — Elle est produite ordinairement par les ali- ments et les breuvages (jui font fausse route. Symptômes. — Présente tous les symptômes des pneu- monies, au début, la fièvre est plus intense et caractérisée par de l'abattement, une grande faiblesse, du coma, de la diar- rhée. La percussion donne un son de pot fêlé quand il y a des cavernes superficielles et l'auscultation fait entendre du souffle amphorique ainsi que différents râles et bruits de glouglou. Le symptôme caractéristique est l'odeur 'étide de l'air expiré souvent accompagné de jctage de mauvaise nature. Traitement. — Si l'animal est dans un état d'embon- point passable, il faut le sacrifier immédiatement pour la bou- cherie. Le traitement comprendra des bains de vapeurs avec l'acide phénique ou le goudron de bois. A l'intérieur on donne l'essence de térébenthine,! once, de l'alcool, 6 onces par jour, en électuaire. On peut y ajouter une pincée de cam- phre en poudre. Pleurésie aigûe ou inflammation des plèvres Causes. — Les contusions avec fracture aux côtes, les courants d'air,les bains froids, les transitions brusques de tem- pérature. Symptômes.— Au début, des frissons généraux et de la tristesse; la respiration est petite, irrégulière, le pouls est petit, dur et vite, le pinccMent des esp > intercostaux produit des plaintes. Les animaux tous? jcu, car la toux est douloureuse, avortée. L'air expiré est iroid, l'ausculta- tion ne permet plus d'entendre les bruits normaux du pou- mon, dans .sa partie déclive à cause de l'épanchement. La dyspnée, c'est-à-dire la difficulté de respirer, augmente avec l'épanchement, tandis que l'émi.ssion de l'urine diminue. La — 233 — pleurésie est, moins grave chez l'espèce bovine que chez le cheval; elle est souvent localisée d'un côté. Traitement. — Il faut d'abord placer les animaux dans une étable à température douce, les revêtir de plusieurs couvertures chaudes, les frictionner avec du vinaigre chaud et leur faire des fumigations sous le ventre. Pour provocjucr d'abondantes sueurs, on leur administrera une infusion de plantes aromatiques (thym, camomille, absinthe), une infu- sion de bourrache ou de vin chaud sucré. Si on ne réussit pas on prati(iuera une saignée moyenne et on fera sur les côtés malades des frictions révulsives. On donnera chaque jour un éicctuaire au kermès, ' ;j d'once et à la poudre de digitale, ',» d'once. Des boi.ssons tièdes additionnées de sulfate de soude et de sel de nitre seront souvent présentées aux animaux auxquels on gli.ssera chaque jour (piehiue lave- ments. Pleurésie chronique Causes. — Elle est la suite de la pleurésie aiguë. Symptômes. — Les animaux ne paraissent pas souffrir, ils conservent un peu d'appétit, mais la respiration reste diffi- cile, irrégulière; la toux est rare et la matité présente les mêmes caractères qu'à l'état aigu. Le plus souvent il se forme un œdème plus ou moins considérable sous le ventre, au fanon et aux membres; les animaux maigrissent et la peau se bombe du côté malade. Traitement. — L'abattage des sujets est souvent à con- seiller. Si on veut essayer un traitement il faut les placer dans de bonnes conditions hygiéniques et leur donner une nourriture très alibile. A l'extérieur on fera les frictions sèches souvent répétées et à l'intérieur on administrera les diurétiques, poudre de digitale, \' m d'once. — 234 — Hydro-pneumo-thorax C'est un épanchement de liquide avec la présence d'air ou de gaz dans la cavité thoracique. Causes.— Cette affection peut être produite par une rupture de l'œsophage ou par les corps étrangers qui traver- sent l'estomac et perforent les plèvres. Symptômes. — Ce sont ceux des maladies de poitrine en général avec cette différence, qu'à l'auscultation on entend un bruit de clapotement métallique ou de gargouillement et que la percussion donne de la résonnance au lieu de la matité ordinaire. La respiration est laborieuse et souvent on ren- contre un œdème au fanon. Traitement. — Il est inutile dans la plupart des cas d'instituer un traitement, l'abattage est le parti le plus sage à prendre. Quelques auteurs ont cependant, recom- mandé le camphre, l'alcool, le café, le vinaigre scillitique, etc. MALADIE DE L'APPAREIL CIRCULATOIRE Péricardite traumatique ou inflammation par blessure du péricarde Causes. — Cette affection, très commune chez l'espèce bovine,est due aux corps pointus qui, de l'estomac, cheminent vers le diaphragme et plus tard vers le péricarde qu'ils perforent. Symptômes. — L'animal se plaint, se ballonne légère- ment; il est gêné dans sa démarche, l'appétit est diminué, la rumination ne se fait plus qu'à de rares intervalles, on cons- tate une grande atonie des intestins, l'anus reste béant et les matières excrémentielles se montrent à l'ouverture sans être chassées par les contractions péristaltiques. Puis les symptômes cardiaques apparaissent, le choc du cœur est bondissant et» au fur et à mesure de l'épanchement, il s'affai- — 235 — blit jusqu'à devenir imperceptible, quelquefois on entend du tintement métallique. La percussion est douloureuse. L'aus- cultation permet de reconnaître les bruits de frémissement, de frôlement, de fluctuation. On constate souvent du batte- ment de flanc, quelquefois de la toux ainsi que la résonnunce. Le symptôme dominant est l'apparition d'vm œdème froid au fanon. Jamais cet engorgement ne fait défaut et. si on le constate avec l'état général qui précède, on peut à coup sûr diagnostiquer l'affection. Traitement. — Dans les cas douteux, on ordonnera la digitale, ^s d'once, dans une infusion de café pour modifier les battements du cœur, mais aussitôt la maladie reconnue il faut prescrire l'abattage du sujet pour la boucherie. Endocardite aig .e ou inflammation de la membrane interne du cœur Causes. — Elle est déterminée par le froid, le rhuma- tisme articulaire aigu et la non-délivrance. Symptômes. — On observe une grande faiblesse avec de l'accélération des mouvements au flanc (dyspnée). Le cœur bat tumultueusement et ses battements ébranlent tout le corps; on peut compter jusqu'à 100 pulsations et plus à la minute; le pouls est petit, imperceptible; l'auscultation fait entendre le bruit de souffle et quelquefois du tintement métallique; l'endocardite est souvent mortelle. Traitement. — Il faut pratiquer une saignée abondante (5 à 6 pintes) que l'on renouvelle quelques heures après si les troubles ne s'amendent pas. En même temps on donne la digitale, ' le d'once, et on frictionne le côté gauche avec de la farine de moutarde. Des couvertures, des boissons à la graine de lin avec 3 onces de sulfate de soude et des lavements sont recommandés. — 236- MALADIES DE L'APPAREIL URINAIRE Néphrite ou inflammation des reins Causes. — C'est une maladie fréquente au printemps et qui a pour cause, les refroidissements, les pluies froides, les coups et l'usage des plantes irritantes. Symptômes.— Au début, les symptômes ne sont pas bien accusés, mais bientôt on observe une certaine gêne dans le train postérieur. En pressant le dessous des lombes à l'aide du poing enfoncé sous les apophyses transverses des vertèbres lombaires, on provoque une grande douleur. Dans la région des reins, la coionne vertébrale est très ; -^nsible à la pression Les animaux se campent souvent, 1 urine est rare et on observe une légère constipation, les muqueuses sont injectées, le pouls est plein, dur et accéléré. Plus tard le train de derrière est vacillant et l'urine rejetéc est trouble et sanguinolente. La fouille rectale permet de constater la vacuité de la vessie, la sensibilité et le gonflement du ou des reins malades. La résolution, qui est plus rare que chez le cheval, s'accuse par une diurèse abondante; l'urine ainsi rendue est de plus en plus claire. Les muqueuses se montrent moins rouges, le pouls moins fort, moins vite et les reins reprennent leur souplesse normale au pincement des doigts. L'animal est guéri du 7ème au Sème jour. Une terminaison assez commune est la suppuration. Dans ce cas, les animau.x maigrissent de plus en plus et l'urine est rougeâtre, trouble, purulente, blanchâtre renfermant une masse d'épithélium. La gangrène est rare. Traitement. — On débute par une saignée et on la répète si l'état du pouls l'indique. On administre ensuite un pur- gatif, 1 once 14 k 2 onces dans une décoction de graine de lin et on fait des frictions sinapisées sur la région des reins. On passe de fréquents lavements d'eau de mauve légère- ment salés et on donne des boissons de graine de lin, d'eau de son de chiendent auxquelles on ajoute chaque jour deux cuillerées de sulfate de soude. La diète est de rigueur. -237- Hématurie — Pisse-rouge C'est une affection caractérisée par lu présence du sang dans l'urine. Hématurie de pléthore Causes.- -Elle est souvent la consétiuence d'un calcul dans les reins, d'un état pléthorique, d'un excès d'aliinen- tation avec des fourrages verts ou des plantes vénéneuses (renoncule mercuriale, euphorbe, genêt, hourgeons de chêne, de hêtre, etc.). Symptômes.— Les animaux éprouvent des coli(|ues légères, ils regardent leur flanc, voussent la colonne verté- brale, se campent, font de violents efforts et ne parviennent e.xpul.ser qu'k un mince filet d'urine sanguinolente. V.-rs le 2ème ou 3ème jour,le pouls devient petit, .serré, les malades se couchent, éprouvent une certaine difficulté pour se lever, l'urine se fonce de plus en plus en couleur, la météorisation apparaît, les oreilles et les cornes deviennent froides et souvent les animaux meurent. Traitement. — Il faut praticjuer une saignée abondante ft faire des frictions sinapisées sur les reins et les mendires. '>nseillé, à l'intérieur, les acidulés comme le vinaigre, l'eau Of Rabel, l'acide chlorydrique très étendu d'eau. Il faut donner des boissons en petite quantité et ne pas négli- ger les lavements. La diète est de rigueur. Hématurie anémique Causes — On la constate souvent lors des temps plu- vieux quand la nourriture est mauvaise, aqueuse ou altérée d'une manière quelconque: on l'a observée à l'état epizotique. — 238 — Symptômes.— La bête est faible, maigre, les poils sont hérissés, les muqueuses pâles, infiltrées, les veines superfi- cielles peu apparentes, le sang est clair, la coagulation ne fournit que peu de caillot, mais donne beaucoup de sérosité. L'urine est claire, rosée plutôt que rouge. La marche de cette maladie est lente, la maigreur va toujours en augmentant, le pouls devient vite et filant; les animaux succombent dans le marasme. Traitement.— Les malades seront retirés du pâturage et recevront une nourriture succulente composée d'avoine, de farine d'orge, additionnée de sulfate de fer ou de tar- trate de potasse et de fer. Le sel marin, 2 onces par jour et la poudre de gentiane, 1 once, donnent de bons résultats. Cystite ou inflammation de la vessie Causes. — L'usage des plantes irritantes et, en parti- culier, le genêt, l'alimentation abondante avec le seigle, les refroidissements de la peau, etc. Symptômes. — Abattement, coliques qui se traduisent par un trépignement des membres postérieurs. La colonne vertébrale est voussée, le pénis sort fréquemment sans émettre d'urine, le tube uréthral est rouge et légèrement tuméfié. Par la fouille rectale, on détermine une grande douleur en comprimant la vessie, les animaux se campent, expulsent une petite quantité d'urine; le rectum est chami, rouge, douloureux; il y a de la constipation. La fièvre varie, elle est proportionnelle à l'intensité des symptômes. I.a cystite se termine: 1. par la résolution, c'est-à-dire par la disparition de tous les symptômes; 2. par la gangrène indiquée par la diminution de la douleur et l'écoulemeiii d'une urine rougeâtre et fétide; 3. par la rupture de la ves.urs qui compriment le canal de l'uréthre sont autant de causes qui empêchent l'écoulement de l'urine. Elle est assez commune chez les Ixeufs à l'engrais et sur ceux nourris al)solument avec du seigle. Symptômes. — Ce sont les mêmes symptômes mais moins accentués ]U(> ceux de la cystite aigûe. Si l'obstacle à la sortie de l'urine . est pas levé au bout de huit jours, la rupture de la vessie a lieu, les malades ne survivent qu'une huitaine de jours à la déchirure, cependant on cite des cas ou des bœufs ont survécu 4 à 5 semaines à cette rupture. On la distinguera toujours des coliques, campements fré- quents, sortie de la verge, agitation de la queue, plénitude de la vessie et sensibilité à la pression. Traitement. — Il faut vider l'organe par la pression rectale ou en excitant la sortie de l'urine à l'aide de frictions le long du périnée. On frictionne le ventre (en avant du fourreau) et le trajet de l'uréthre avec de l'essence de térébenthine. Incontinence d'urine Causes.— Elle est due à des calculs anguleux, à la paraplégie ou à la paralysie du col de la vessie. Symptômes. — Cette affection est caractérisée par l'écoulement permanent et goutte à goutte, sans aucune contraction, d'une urine claire. Traitement. — On peut essayer la noix vomique râpée, Ve d'once en augmentant graduellement jusqu'à '/s d'once par jour. Il a souvent avantage à sacrifier les sujets qui sont atteints de cette infirmité. ..^l*-^1 — 241 — MALADIES DU SYSTEME NERVEUX Meningo-encéphalite C'est l'inflammation du corvcau ot dv s.'s enveI.,ppo8 Causes.— Los causes de cette affection sont !.. coung sur la boite crânienne, une alimentation riei.c et -ihon- dante, une tempcîrature élevée et les temps orageux Symptômes.— Audéhutiiyadel'excitation..lescoupsde cornes portés avec violence, des beuglements et une respiration très accélérée. La vue est obscurcie, les vux sont fixes, les animaux éprouvent des treml)loments, poussent au mur ou tournent en cercle; d'autres marchent droit .levant eux sans s'inquiéter des obstacles qui se trouvent sur leur pas- sage; la bouche écume, la démarche est incertaine \u repos, ra,ttitude n'est pas normale, il y a équilibre instable et plus tard de la paralysie. La terminaison la plus ordinaire est la mort qui arrive généralement vers le 8ièm.> jour On lu différencie du mal de tête de contagion, par l'existence «Jans cette affection, des lésions des yeux et des cavités nasales. Traitement.— Saignée copieuse au début, applications sur le front de compresses froides ou glacées fréquemment renouveléesetadn'-istrationàrintérieur, un purgatif, aioés, 2 onces, pour c...,.nu une dérivation du côté de Tint.'stin Les frictions de f.-.rine de moutarde ou d'onguent vésica- toire, le long du (-.u, sont toujours utiles comme dérivatif. On placera les malat'es dans des étables obscures, bien aérées et on les nourrira a-ec des boissons émollientes de graine de Im, de mauve, etc. On pourra y ajouter du son, des carottes cuites. Lorsque l'amélioration ne se montre pas dans les 48 heures, il vaut mieux recourir à l'abattage des animaux pour la boucherie. 16 — 242 — Tournis Cette affection, assez rare eliez l'espèce l)<)vine, est d6termin(''e par un parasite appelé eénurv (jui se développe dans le cerveau. Symptômes. — Ce sont ceux d'une affection cérébrale, la tête est relevée, (luehj.X'fois portée de coté, les animaux poussent au mur ou tournent en cerch-, le reculer est difficile, parfois impossible, les chutes sont brusques. La per- cussion du crâne donne au niveau de la vésicule, un son mat, et dénote une extrême sensibilité. La terminaison est toujours mortelle. Traitement —Pour extraire la cénure, on pratique deux opérations, la trépanation ou la ponction avec le trocart; mais il est préférable de conseiller l'abattage des animaux. Méningite cérébro-spinale C'est l'inflammation des enveloppes du cerveau et de la moelle Causes.— Les refroidissements, les grandes fatigues et l'alimentation trop riche. Symptômes.— ' v tête est relevée et si on cherche :i l'abaisser, les anima menacent de tomber. La rumination n'a lieu qu'à de es intervalles, les aliments sont pris nonchalamment et livec difficulté, on constate une abondante salivation et de la dysphagie. Plus tard la paralysie survient. Traitv^ment. — Il est le même que pour la méningo- encéphalite. Vu le peu d'espoir de gi-?rison, il y a toujours avantage à sacrifier les animaux. Tétanos Causes — Il est dû le plus souvent à une plaie de la matrice. Je l'ai rencontré pluEieurs fois sur des vacher fraichement vêlées. — 213 — Symptôme».— Les aniniaux sont niidcs, difliciU-s à (lépliiccr, cotuinc fichés au sol, l'cii.-olun' est tciwiu,', !<• n-^ard luiKard, l'œil scml.lc rapetisse'-, il est r.-cotiv.-rt F»ar Icrorps, cliKtiotant; los mâchoires s(.iit scrrt'.'s, 1rs riia>s('tcis '•'• nt: .sulfate de zinc, 1 gramme, c;mi di.stillée, 4 onces, . ,ipliinc. 10 centigrammes. On bailigeonne ensuite 1. nourtour de 1 œil avec tlu goudron minéral (jue l'on rend 18 actif en y incorporant un peu de sublimé corrosif, H» centigrammes pour trois onces de goudron. Il se produit une légère vésication qui hâte la résolution. Ce badigeon- nage peut être répété deux ou trois fois au besoin. Kératite ulcéreuse Je l'ai vu survenir dans les mêmes conditions qno l'ophthalmie. Elle résulte toujours d'une irritation ou d'un traumatisme et prend quelquefois la forme épizootiquc. Symptôme».— La conjonctive ne présente rien d'anor- mal, la cornée devient opaque, il y a du larmoiement et de l:i photophobie. Puis une arborisation vasc\ilaire apparaît sur le pourtour de la cornée tandis que le centre s'ulcère. Cette affection qui semblerait entraîner la perte de l'ail guérit facilement par le collyre cité à propos de l'ophthalmie et par le badigeonnement au goudron. ■'»*v. — 21.-» — MALADIES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR Rhumatisme musculaire Myostite Rhumatisme articulaire (Voir oheval) Arthrite fglaires) des veaux (Voir arthrite des jeunes aniiniiux) Ostéomalacie ou mal de pattes .le C'est une maladie qui se traduit pur le r;uni»llisserapnt os adulte dû à la résorption des sels calcaires. Causes. — La mauvai.se alimentation ln déculùtus forcé. l'ius tard, les os se fracturent sous l'influence d'une cause léiière, l'amaigrissement s accentue, la peau se colle et la Miort eu est la terminaison ordinaire. Traitement. — Il faut changer le régime et le rendre t')iiique. On recommande spécialement les aliments riches on sels calcaires (fèves, avoine, pois), et la poudre de gentiane unie au phosphate de chaux. Souvent ces moyens échouent; ;: ; st prudent de conseiller l'abattage des animaux aussitôt la maladie reconnue. — 246 — Effort de grasset ou arthrite rhumatismale Due aux coups ou aux efforts, cette maladie est carac- térisée par l'apparition d'une tumeur plus ou moins volumi- neuse et très sensible dans la région rotulionne. L'animal fléchit difficilement la cuisse, traine son membre sur le sol et décrit un demi-cercle en marchant. Cette affection pro- voque de grandes souffrances, l'appétit diminue, le flanc se rétracte, l'amaigrissement survient et le sujet tombe bientôt dans le marasme, si on n'a pas dès le début, cherché à le soulager Traitement. — La pommade suivante donr'O des résul- tats surprenants: axonge ou saindoux, 1 onco, bichromate de potasse, Va d'once. On l'emploie en cloux frictions à deux jouis d'intervalle. On lave ensuite à 1 eau tiède savonneuse pour détacher les croûtes et pour assouplir la peau qui devient parcheminée. Fourbure Causes. — Elle est fréquente chez les animaux gras qui font des marches forcées; la stabulation permanente avec une nourriture riche et abondante y prédispose. Elle est plus fréquente aux pieds d» derrière et l'onglon interne est plus souvent atteint que l'externe. Symptômes. — L'animal fourbu marche avec précau- tion, il soulève fréquemment ses membres et se couche sou- vent. Au repos il tient le dos voussé et les pieds rapprochén, les postérieurs appuient sur les talons, et les antérieurs sur la plante des onglons. La fièvre est intense, l'appétit diminue ainsi que la sécrétion lactée, la rumination e.st nulle. i?i un traitement rationnel n'est pas mis en usage il se forme du pus qui décolle la corne. Les animaux maigrissent, leur ventre se retracte et ils présentent bientôt toutes le» lésions du décubitus prolongé. ;*!w — 247 — Traitement. — La saign^-c est toujours indiqu^^e (5 à 6 pintes.) Si les malades restent à rétal)le, on applique aux pieds fourbus des cataplasmes darRile et de sulfate de fer, fréquemment arrosés d'eau salée. A l'intérieur, on donne le sel de nitre, % d'once, le sulfate de soude, une livre, ou l'aloés 2 onces. Il faut veiller à ce f|ui se passe dans l'ongle et enlever les portions de corne détachées pour donner issue au pus, on panse ensuite avec de l'eau phéniquée 2% et de la térébenthine. On doit prescrire la diète, les boissons rafraî- chissantes, des lavements et des couvertures Limace C'est l'inflammation de la région interdigitée. Causes. — Les écuries malpropres, les boues, les graviers qui se tassent entre les ongles, les piqûres, les suites de la 'lèvre aphteuse peuvent occasionner la limace. Symptômes. — L'animal commence par trépigner, ou secouer le pied, puis il se met à boiter. On constate alors en arrière du paturon une tuméfaction qui va quelcjucfois jus- qu'au dessus du boulet; la région est chauilc, rouiie, dou- loureuse et l'animal reste longtemps couché. Si on veut le faire lever il se déplace avec peine et n'ose plus s'appuyer sur le pied malade, il lève fréquemment la jambe par mouve- ments convulsiTs (jui inditjue des douleurs lancinantes et la formation d'un abcès dans la région interdigitée. Peu à peu, vers le milieu de cette région, la peau forme un I)ourre- let qui se gerce, suinte et finit par se séparer tout à fait des tissus voisins. C'est le bourbillon qui est chassé par la sup- puration. Dans d'autres circonst.'inces moins iicureuses, l'inflammation se continue au ligament interdigité, aux liga- ments articulaires et engendre l'arthrite purulente. Si le pus s'étend vers le b:)urrelet, il peu en résulter la désabo- ture. Lorsque la limace ne se complique pas, il faut gêné- — 248 — ralement de 5 à 7 jours pour l'élimination du bourbillon. Le traitement de la plaie exige une semaine. Traitement. — Au début, il faut nettoyer la région, recourir aux bains tièdes et aux cataplasmes émollients chauds que l'on doit employer jusqu'à la chutr du bourbillon. Un excellent moyen pour calmer la douleur est de pratiquer plusieurs mouchetures avec la flamme, dans l'engorgement. Quond le bourbillon est détaché, on prescrit les bains astrin- gents avec du sulfate de fer 2% et on panse la plaie avec de l'eau phéniquée 1%. Il faut recommander de tenir la litière bien sèche. S'il se forme des abcès, il faut les ouvrir; s'il y a carie de l'os ou du ligament, il faut cautériser avec le fer rouge l'acide phonique ou de l'onguent égyptiac. Dans le cas de fistules, on recommande les injections phéniquées 5 %. Dans bien des cas la plus grande ressource est celle de la boucherie. Pour toutes les autres maladies du système loco- moteur, voyez les maladies correspondantes du cheval. Maladies de la peau. — Gale Le bœuf est sujet à deux espèces de gales, la derma- todectique et la symbiotique qui peuvent exister isolément ou coexister Causes.— Elle est assez rare, on la voit dans les pays ou les animaux sont mal tenus, malpropres, en mauvais état et en stabulation permanente. Elle est toujours due à la contagion c'est-à-dire au passage d'un acare sur un animal sain. Symptômes. — Les premières traces de l'éruption der- raatodectique se déclarent à l'encolure, au garrot, au dos, à la croupe et à la base de la queue; elle peut même envahir toutes les parties du corps sauf le? nembres. La gale sym- biotique choisit son lieu d'élection à la base de la queue, à l'anus et au périnée. La marche de cette affection est lento sur les sujets résistants; elle est au contraire rapide sur les — 249 — sujets faibles et débiles. L'amaigrissement et la cachexie marchent de pair avec la gale Traitement.— Savonnage réitéré. On emploie ensuite l'essence de térébenthine étendue d'eau, deux partie.>< de la première pour une d'eau; lo pétrole dans les mêmes propor- tions; le jus de tabac, 5%; l'eau phéniquée 2% et l'alcool '/.,o. Dartres Causes.— La malpropreté, la mauvaise limentation la contagion, c'est à dire le transport du c'iampignon d'un animal malade sur un animal sain. Cette transmission se fait par cohabitation ou par contact médiat car les spores sont excessivement légères et facilement tiansportabl(>s. Symptômes — Au début il se forme de petites élevures coniques, les poils qui étaient d'abonl couchés se soulèvent entourés dune matière visqueuse, bientôt ils se cassent à une certaine distance de la peau, au niveau de l'émergeance des follicules Les plaques dartreuses s ègent au front, aux joues, à l'encolure, près des paupières, aux épaules sur le dos, aux fesses. Les démangeaisons sont intenses et la durée de l'affection est longue. Traitement. — Il faut commencer par séparer les sujets atteints des animaux sains. Puis on lave vigoureusement l.i peau à l'eau de savon pour enlever les croûtes. Parmi les topiques qui ont été essayés, il faut citer l'huile de eade et le goudron qui forment des enduits impcrm.éables à la surface de la peau, de sorte que Ir-s cryptogames meurent par axphyxie. On obtient de bons résultats avec une solu- tion faible de nitrate d'argent. La pommade au précipité blanc (calomel obtenu par précipitation) est chaudement re- commandée, la solution alcoolique de sublimé 2 pour 1000, le sel dissous dans l'huile, l'onguent égytiac sont recommandés. — 250 — Poux Causes. — La malpropreté de la peau et des étubles, la mauvaise nourriture sont les causes prédisposantes. La cau- se déterminante est le parasite qui passe sur un animal sain. Traitement. — Isolement des animaux couverts de poux et application des topiques insecticides, tels que la décoc- tion de graines de staphysaigre, de tabac, d'huile de lin. A l'intérieur on administre l'essence de térébenthine, 1 onoe dans un litre d'eau (5 jours de suite). Ce médicament s'exhale par la transpiration cutanée et tue les parasites tout aussi bien que s'il était déposé sur la peau. Anémie chronique Causes. — Les causes sont les écuries humides et malsai- nes, la nourriture peu substantielle ou trop aqueuse. Symptômes.— Souvent, malgré la débilité de l'animal l'appétit est conservé. Tout indique une grande faiblesse, les muqueuseS) sont pâles, plus tard exangues, les paupières et la conjonctive sont infiltrées et l'on observe du larmoie- ment. Puis des œdèmes apparaissent au fanon, sous la poi- trine et sous le ventre. Une diarrhée continue survient et les malades succombent au bout de quelques mois à une ascite onsécutive. Traitement. — Au début de l'affection, on peut guérir les animaux en les changeant de régime; il faut indiquer les aliments les plus riches en principes azotés. Comme agents médicamenteux, on donnera le sel de cuisine, neuf onces, sul- fate de fer, 2 onces, poudre de gentiane, 2 onces ^l^, mêlés. Dose: 4 à 5 cuillerées à bouche chaque jour dans de l'avoine. "^Sfc. — 251 — Anémie essentie le — Hydrémie — Leucémie — Kys- te»— Abcès — Plaies^Crevastes — Eventration (Pour toutes ces affections, voir cheval). MALADIES CONTAGIEUSES Septicémie — Gangrène traumatique — (Voyez cheval) Mal de tête de contagion ou coryza gangreneux Causes. — Les refroidissements, les sols humides et les écuries humides et malsaines. Symptômes. — Abattement, cornes brûlantes, le .os voussé; on observe des frissons et tous les signes d'une tièvre intense. Bientôt les muqueuses de l'œil, de la bouche, s'en- flamment et l'on constate tous les symptômes de l'opthal- mie et du coryza ulcéreux; puis l'inflammation se continue vers les chevilles osseuses qui supportent les cornes Ces der- nières deviennent très sensbles et tombent facilement. Du côté de l'appareil digestif on rencontre de la stomatite avec érosions de la muqueuse du palais et souvent des alternati- ves de constipation et de diarrhée. L'urine est expulsée en petite quantité et avec douleur. Les svmtômes dominants sont ccax d'une affection cérébrale C' pli(|uée de troubles des muqueuses oculaires, nasales et bui des. Traitement. — Il faut recourir à la saignée proportion- nelle à la force de l'animal et l'application continuelle d'eau fraîche sur le front. A l'intérieur on administre chaque jour '/8 à '/3 d'once de camphre et '« à '3 d'once d'acide phénique suivant la force et l'âge du sujet dans une pinte d'eau de graine de lin. On utilise toujours avec profit les fumigations de goudron. — 252 - Charbon symptomatique Feu violent Noire cuiue Emphysème charbonneux, etc (""est iim- mal.-i(lu> infi-clicus»' duc h. un miasinc «luo rAiiimnl riMU'ontrr diins l'air. (Iiin.s l'i-au ou (lauK les ali- inmits. On l'oliscrvc surtout fiiez les j('un«'s sujets de (> mois à deux ans. I']|le est rare eliez les adidtes. Symptômes, ('ettc alTeetion presciuo toujours inor- telle est caraotérisée par rap|)arition de tumeurs err-pitantoH et insensibles, dans dilTérentes régions. On peut les eonsta- ter iV {'(''paule, j\ la eroupe, sur le lonilte, au poitrail; elles acquit^rent en peu de temps \\\\ volume considérable et font t>ntondre lorstpi'on les presse modérément un bruit seinl>la- ble uu parchemin. Lors(pi\)n y plonge le bistouri, il s'en écoule un liquide brun. On remanpie une grande faiblesse et souvent de la claudication; la rumination cesse, l'appétit est nul et la respiration devient de plus en plus laborieuse; souvent les animaux meurent en l'espace de deux ou trois jours. Traitement. - Il est souvent inutile en raison <\v la rapidité île la marche du churbon. On indi({Ue cependant d'inciser largement les tumeurs et d'introduire dans ces ouvertures de l'eau phéniqué(> 5%. A l'intérieur on donne, 2 fois par jour. ' n d'once d'acide phéniipic et 1 once d'essence de térébenthine dans une pinte d'eau de graine de lin. Aujour- d'hui, on a recours à la vaccination préventive. Tuberculose ou phtisie — Pommelière Causes. — Los causes prédisposantes sont la mauvaise alimentation et les étables malsaines. La cause vraie est la pénétration du bacille de Koch dans l'organisme. L'infection peut se faire par l'arrivée d'un tuberculeux dans une étable saine; l'air expiré et les expectorations sont les agents de contagion. Symptômes. VMc est cir.'i'fi'risrc par une toux si rhi', (luintcuHc (jui hi; (I<'(V('lo|)|)c surli.dl le nuit in. On p.ut li provocpicr (>m fiiisjiiit lever les .iriiiiDiux, en les fHlsant trotter ou hoiro (le reiui froide. [.!i n spinitinn esi |)|ij.s mi tnuitifl ncvMMv Huivunt. l'iineienneté de riilTection. l/unsenitation permet, d(? 0(triHtiiter une utténuution du iniimnire re.H|)i- nitoire diiris eert.aineH zones, on peut, .-lus.si entendre du râle tnueinte on constate tous les symptômes de la glossite avec la présence d'ulcérations superficielles et de saillies plus ou moins grosses. Lorsque l'actinomycose siège au pharynx, on remarque des symptômes de pharyngite avec une forte dysphagic. Le larynx malade occasionne une respiration des plus laborii'U- ses. Traitement. — Si les tumeurs actinomycosiques siègent sur 'es maxillaires, il faut les enlever ou les cautériser au fer rouge. La langue malade est badigeonnée avec de la teinture d'iode, en même ten.ps on administre '3 d'once d'iodure de potassium par jour d une chopine d'eau tiède. Ce traitement varie de 10 i • jours. ■î*V- 25.- Péripneutnonie contagieuse Cause. — La contaKion. Symptômes. —Au dôlxit la toux est st'clii'. petit.-, avor- tée. La sécrétion lactée est diminuée. L'appétit et la niinina- tion (liminuent et deviennent nuls, ou ninanpic ilc fré.picntcs météorisations, la salive est aboiidautc et toinlie de la liouclie 80US forme de bave inousseu.se. Les matières ns .le luiiRlon, et en favorise la chute, (laii.s ce cas 1rs ai.iniaux sont .-on- daranés au déoubitus forc^î, e'.st-iWlirr qu'ils rest.Mit couchés jus(|u'à c; (lu'iîs meurent ou (iu', puis .sau- poudrez le haut des sabots après chaque ablution avec de l'acide salicylique en poudre. Dissolvez aussi ' , d'once d'acide salicylique dans de l'eau chaude et ajoutez cette M)lutiondans la boisson des animaux dans la im.jmrtion de 1 gramme d'acide salicylique par tête d( bét (il, à prendre trois fois par jour, à jeun d'abor' ensuite avant !• repas. L'étable devra être tenue extrêî.>c,.ient propre et le fumier saturé d'acide salicylique (de l'eau saturée, 1 once d'aeide pour 15 pots d'eau) pour prévenir l'infection. On doit toujours séparer les malades. 17 ^- •2W Peste bovine Typhu. di. gros bét.ll Pe«te du bétail Cause».- Kilo .-«l due îi un aumt inf.ctirux «lui vhuHn' par Ifs vo'wH rfMpiraloirt'H. Symptômes. Au (U'I.ut les animaux s.tnl iùMv», abat- tus, ont p.-nlu TapiX'-tit. '•'">• •••'""'«•'•l"' «'«« «■Iwiiu-clantc t't il>* sont in.liffi'Tt'ntH à tout .•»• <,ui les ontourc. ( )n ol.s.-rv.. de. trcmblcuicnts partiels aux inusclc« du urasset et de 1 ..lécra- nc Ou rcinaniue parfois d.'S symptAin.-s nerveux, do8 eo.i- traetiouH d.-s .nusc-h'8 de l'.-neolure <,ui lui impriment ui. balaneement de haut en ban <.u .l'un vM- 1\ l'autr.-. Un autre caractère est la prAsenet- d'eccliymoses nombreuses sur U- muflle et la mu(iUfUso buct aie. Au bout de deux jours lap- pétit est supprimé et la soif est vive; les animaux boivn.t tous les li(iuides et même le purin. La constipation exjst." toujours au début, les matières (.xcrémentielles sont dures et recouvertes de mucosités rouReâtres: on observe (luelquc- fois des coli(iues accusées par des trépignements, du ballon- nement et la sensibilité marquée du ventre. Si la maladie débute par une inflammation des voies respiratoires, les mou- vements du flanc sont accélérés (25 à 30 par minute) et la toux est quinteuse, petite, sèche et douloureuse. Au bout .le 3 à 4 jours, les symptômes sont plus caractéristiques; la fièvre est plus intense, il y a dos tremblements généraux, .lu grincement des tients, la marche est chancelante et rabatte- ment extrême, les animaux ne se relèvent qu'avec diffîcull.', ils se campent fréquemment et ont des coliques violentes. La diarrhée succède à la constipation, souvent la muqueuse rec- tale se renverse ou le rectum se paralyse. La marche de cette affection est plus ou moins rapide suivant la force des sujets et l'intensité de l'invasion. Traitement.— En France, la loi défend d'entrcpren.lre aucun traitement et prescrit l'abattage en masse des suj.-is atteints ou suspects de cette maladie. igp Wï r . ^ - 2:.«> ^ Castration l-cs |)r(ic-(<(|<''s >n'ux ii'"' *'i'ux pour le cluval. ( .• .>;()iii : 1. pai les cji.s- M'Hiix; 2. |..ir lii tori^ion; 'A. par liisidiirtiaur ; I. par lu liga- ture ('•laHtiqiic. Lf |)n)c<'Ml<; ampn-l jf ilnniu I i pn'fi\fi>- tiii corde tixér a»! tn('tiii)r»' posti'Tieur niniclu-. viint |>a— cr ! ■, < r, je suis radical en chirurgie ou je m'efTe'- ••' ,... (;•■.'•; de mon mieux le sage précepte d'Hipi» e; • , : et j'tt'unde. LE MOUTON Le mouton est un animal domestique de l'ordre des rumi- nants. Le mâle s'appelle bélier; la femelle brebis, le jeune, agneau; de 9 à 15 mois, il porte le nom d'antenais. Le bélier peut engendrera deux ans, la femelle un peu plus tôt. La brebis entre en chaleur à l'automne vers les mois de septembre, octobre et novembre, elle porte 5 mois. Les Restations doubles et triples ne sont pa? rares. Un bélier peut suffire à cinquante brebis. — 260 — Mise-bas On reconnaît l'approche de l'agnelage à des bêlements bignificatifs, plaintes fréquentes, au gonflement des mamelles, de la vulve et à un écoulement de mucosités par les voies génitales. Lorsque le travail tarde à s'effectuer, on doit 8'assurer de la position de l'agneau et faire le nécessaire pour que la mise bas s'effectue dans les meilleures condi- tions. S'il y a de la faiblesse marquée, on fera prendre a la brebis une demi-pinte de bière, de vin ou de fort café. Peu de temps après sa naissance, on soulève l'agneau et on 1 ap- proche de sa mère pour qu'il commence à téter. Générale- ment on enferme toutes les brebis avec leurs petits, dan? une bergerie tenue chaudement, avec une abondante htiere; on leur donne comme nourriture du bon foin avec du son et un peu de sel; comme boisson, de l'eau blanchie avec de la farine d'orge. Au bout de huit jours elles peuvent se rendre aux champs avec les autres moutons Age du mouton La connaissance de l'âge du mouton repose sur les mêmes principes que chez le bœuf; la disposition anatomique des dents étant la même et leur éruption se faisant environ un an plus tôt. Vers trois mois l'arcade dentaire de l'agneau cm au rond. A 15 mois, les pinces de remplacement font leur apparition, l'agneau prend le nom d'antenais. A 2 ans h- premières mitoyennes sont remplacées; à 3 ans les second- mitoyennes achèvent leur éruption ; à 4 ans les com^ se montrent ; à 5 ans les coins sont complètement sorti.. A partir de cette époque, les dents éprouvent le rasemeut mais on ne peut plus se guider sur c^s changements pour reconnaître exactement l'âge de nos peàts ruminants. iJl A — 2G1 — MALADIES DU MOUTON Ictère grave Causes. — Dû à l'alimentation par lo lupin et principale- ment par le upin jaune. Symptômes. — Au début on remarqua de l'inappdtence bientôt suivie de démarche raide, do faiblesse, puis la colora- tion apparaît sur la conjonctive et la sclérotique. On observe des symptômes nerveux, des contractions spasmodisquos des mâchoires, etc. Les excréments sont durs, entourés de muco- sités jaunâtres l'urine est rare et jaune. Au bout de 5 à 6 jours, la faiblesse devient extrême et les animaux meurent; c'est la terminaison ordinaire. Traitement. — Il consiste ù administrer do Thuile de ricin pour purger le sujet; souvent le traitement est inutile. Il faut changer la nourriture du troupeau et exclure de l'alimentation tous les fourrages contenant des lupins, si ou veut que la maladie ne se générali.se pas. Vers intestinaux Causes. — C'est le toenia oxpansa qui peut provoquer |)arfois une helmintiase épizooticiue. Los agneaux y sont prédisposés lors des printemps humides, lorscju'ils passent dans les endroits marécageux. Symptômes.— ( )n observe tous los signes de l'anémie înee constipation au début, puis diarrhée ('|)uisante vers la lin. Cette affection n'est guérissable que dans le premier stade de développement. Traitement — L'extrait de fougère mâle, 's d'once, ou le kamala, ',,( donce dans du lait, expulsent le toenia du mouton, à condition qu'on fasse suivre d'un purgatif comme 1 huile de ricin, donnée trois heures après le remède verrai- — 262 — fuge. Les bourgeons de pin maritime et les baies de gené- vrier mélangés au son et à l'avoine sont employés avec succès. Pourriture — Cachexie aqueuses— Distomatoses Causes. — Due à une introduction de parasites (dou- ves) dans le foie. Elle sévit surtout sur les animaux qui paissent dans les prairicc humides, marécageuses, sur ceu\ qui consomment des fourrages altérés, qui boivent des eaux malpropres croupissantes. Symptômes. La marche est insidieuse au début, mais au bout d'un mois à six semaines, on observe tous los signes de la cachexie et de l'hydrémie. Il semble qu'il y ait une surabondance d'eau dans tout l'organisme; le? paupières, l'auge, le ventre s'œdématisent. les muqueuses «i-ont infiltrées, très pâtes, la laine tombe sans efforts, les a-iimaux perdent l'appétit deviennent très faibles, ne peu^'jnt plus suivre le troupeau; en examinant les excrément'=', on peut y rencon- trer des œufs de forme allongée, à opercules: ce sont les œufs de douve. La maladie ne peut s'er^rayer qu'à son début. Traitement. — Le traiter.ent est rarement suivi de suc- cès; néanmoins au début on donne le suliîite de fer dans les boissons, une cuillerée à café pour deux moutons, la poudre de gentiane, une cuillerée à café par tête dans du son, les bourgeons de pin maritime et les baies de genévrier mélangés à de l'avoine cuite avoc une cuillerée à café de sel de cuisine, les feuilles de chêne, d'orme, de frêne, etc., et surtout les pâturages secs. Catarrhe nasal simple Il est produit par le refroidissement, pluies, vents. 11 présente comme symptômes, un écoulement de mucopus, qui, — 203 — en ge desséchant forme des croûtes sur les ailes du nez. ( îette affection est souvent bénigne, il suffit de maintenir le trou- peau à la bergerie pendant quelques jours. Catarrhe nasal grave — Morve du mouton Cause. — Dû à un agent infectieux. Symptômes. — C'est une maladie qui porto des désor- dres sur les muqueuses nasales, oculaires tt broiicho-pulrno- naires. Au début on constate du jetage gluant, (lueUjuefoiB fétide qui colle aux ailes du nez; la pituitairc est rouge, épaissie et souvent on observe de la toux avec les n;, aiptômes d'une larj'ngite. d'une bronchite ou d'uiu- pneumciiK-. Les yeux ne sont jamais épargnés; on peut rciuoiitrcr la blépharite, la conjonctivite, la kératite simple ou ulcérée. Les larmes sont abondantes et forment df la chassie. L'ap- pareil digestif est aussi troublé dans ses fonctions, il y a de l'inappétence, de la constipation, de la diarrhée. Les ani- maux maigrissent, deviennent faibles et comiiic cette afTec- tion atteint surtout les agneaux (jui sont peu résistants, les victimes sont nombreuses. Traitement.- Il faut prescrire une tilimentation riche et donner cha(iU'> jour dans du son, do la poudre de gentiane eî des baies âv genièvre. Dans les boissons on fera di>sou(lre le sulfiite de fer, comme il est dit à l'article "Pourriture". <'ette affection est de nature infectieuse; il faut isoler les malades et vlésinfecter la bergerie. Faux tournis ou vertige d'œstres Causes. — Occasionnées par la présence des larves d oes- tres dans les sinus frontaux et maxilaires. Symptômes. — On observe tous les .symptômes du catarrhe simple, accompagné de conjonctivite catharrale, *ri^ 264 éternuements fréquents, jetages et secousses de la tête. Les animaux se grattent le nez ou le frottent contre les corps durs qu'ils trouvent à leur portée. On a aussi constaté des phénomènes cérébraux, la marche de côté ou en cercle qui a fait donner à la maladie le nom de faux tournis. Cette affection est très grave, la terminaison ordinaire est la mort qui arrive vers le huitième jour. Traitement. — Le moyen le plus économique est rai)at- tage. La trépanation né parvient pas à guérir complètement. Les sternutatoires, tabac à priser, ne sont utiles qu'au début, lorsque les larves sont encore sur la muqueuse. Tournis ou vertige Causes. — C'est une maladie parasitaire du cerveau déterminée par le cœnure cérébral. Symptômes. — Les malades restent en arrière du trou- peau, leur démarche est chancelante, et la faiblesse est si grande qu'ils buttent à chaque pas. Bientôt les animaux tournent en cercle ou le train antérieur seul exécute ce mou- vement; d'autre fois la rotation n'est faite que par le train postérieur. Il arrive aussi que certains malados se laissent tomber et se roulent en décrivant une circonférence; quel- ques-uns courent droit devant eux en relevant fortement Ic!» membres. Parfois ils marchent la tête relevée en faisant de grands pas; cette allure occasionne des chutes fréquentes. La mort est la terminaison la plus commune, elle arrive au bout de six semaines à deux mois et quelquefois plus; elle est annoncée par un décubitus permanent, l'amaigrissement et les convulsions. Lorsque le cœnure a son siège dans la moelle épinière, on constate d'abord de la raideur dos reins. de la paresse du train postérieur et ensuite de la paralysie complète. Traitement. — On a essayé la trépanation pour extirpe i le cœnure ou évacuer !e liquide contenu dans la vésiculo, mais on doit regarder cette affection comme incurabh , — 2<)5 — il est prudent de livrer au dél)Ut h>.s animaux pour la i)ouche- rie. Cystite calculeuse Causes. — Assez commune chez les l.ôliors qui sont nour- ris avec des grains de féverollos et de l'avoine. Symptômes. — Souvent on remanivie dos coliciues sour- des permanentes, l'appétit diminue ol ks animaux maigris- sent. On peut rencontrer des ulcérations du canal de l'uré- thre, ou une fistule dans la région de l'aine. Traitement. — Le calcul s'arrêtant souvent à l'extrémité du pénis, il suffit de couper cette partie pour assurer la guérison. Encéphalite Causes. — L'élévation de la température, l'encombre- ment, l'alimentation trop riche et trop abondante, les coups sur le crâne sont les causes les plus souvent citées. Symptômes. — Le mouton a l'encolure et la tête inclinée d'un côté, il appuie fortement le front contre le mur, à un équilibre incertain, chancelle, tourne et queUpiefois est pris de convulsions. L'encéphalite est souvent confondue avec e tournis. Traitement. — On débute par une saignée à la veine du bas de la joue (angulaire; jjuis on appliciue des compresses d'eau froide sur le front et on purge le sujet avec ;i onces de sulfate de soude. Si malgré ces moyens la maladie ne s'amende pas, on sacrifie les animaux pour la boucherie. — 266 — Maladie tremblante ou prurigot lombaire Causes. — La principale cause est l'hérédité. On a quelquefois attribué la maladie tremblante aux pâturages dans les terrains marécageux et à l'influence du sous-sol. Symptômes. — La maladie est signalée par dt l'inquié- tude, de l'anxiété; les animaux s'effrayent facilement et tremblent. La marche est incertaine, la flexion des membres est saccadée et la tête est toujours relevée, luelquefois renver- sée sur le dos. Les malades éprouvent des démangeaisons qui les forcent à se frotter; le prurit devient plus en plus vif et engage les sujets à se mordre jusqu'à l'excoriation. La paralj'sie finit par amener la mort qui arrive générale- ment au bout de plusieurs mois. Traitement. — Le nombre des guérisons est si minime qu'on s'accorde à regarder cette affection comme incurable. Aussitôt la maladie reconnue il faut sacrifier les sujets pour la boucherie. Comme moyens prophylactiques il faut exclure de la reproduction tous les animaux atteints et limiter la saillie aux béliers pour les préserver de l'épuisement. Fourchet C'e.t l'inflammation du canal biflexe de l'espace inter- digité. Causes. — Les terrains socs, durs, pierreux et l'intro- duction de graviers ou d'étculos dans le canal biflexe. Symptômes. — L'animal boîte et reste en arrière du troupeau, il tient le membre en l'air, et si les deux membres antérieurs sont atteints, il marche sur les genoux; si c'est le bipède postérieur, il reste couché. La souffrance peut devenir intense, l'appétit et la rumination nuls. Dans la région interdigitée, on constate de la chaleur, de la rou- geur et de la tuméfaction. Bientôt il survient un engor- gement de toute la région, un abcès se forme sur le trajet du canal, puis un ulcère lui succède; le pus, en fusant sous — 267 — l'ongle, peut détacher le sabot ou remonter vers les articu- lations et former d'autres ulcères. Traitement. — On commence par e l^ver ies corps étrangers et la matière sc'liacée en pressant et faisant mouvoir les onglons l'un contre lautre. Si l'inflammation est trop viole.ite, on applique des cataplasmes et on introduit ensuite dans le canal vidé quelques gouttes d'une solution de sulfate de fer, de sulfate de cuivre ou d'eau blanche. Quelques praticiens emploient l'essence de térébenthine. Si la douleur persiste, on débride le canal avec la pointe d'un bistouri et on l'extirpe en le séparant du tissu cellulaire qui l'entoure. Il reste une plaie simple que l'on panse il l'eau phéniquée 1%. Rhumatisme musculaire Causes. — Les refroidissements, les vents froids, les bergeries humides, les pâturages dans les prairies maréca- geuses, l'alimentation azotée, engendrent facilement le rhumatisme musculaire chez les agneaux. Symptômes. — La démarche est raide, gênée, semblable à celle que l'on observe dans le lumbago, les animaux mar- chent comme sur des échasses. Les muscles de l'avant-bras principalement sont tendus, durs et douloureux, les malades restent longtemps couchés pour alléger leurs soulTrances. La durée de la maladie est d'environ huit jours. Traitement. — On laisse les malades à la berjierie et on leur administre toutes les heures une cuillerée à soupe de la solution suivante: Salicylate de .«oude, ' s d'once, eau, 3 onces. Il est bon de faire prendre une cuillerée à bouche de sulfate de soude et une cuii'erée à café de l)i('arbonate de soude dans une tasse d'infusion de tilleul cha(iuc matin pendant trois jours -aS^i- 208 Charbon ou sang de rate Causes. — Absortion do la bactéridie par les aliments ingérés. Il peut aussi être transmis par les piqûres de mouches Symptômes. — La marche du charbon est souvent apoplectiforme chez le mouton, les animaux ont une marche chancelante, tiennent la bouche ouverte pour respirer, puis ils tombent, éprouvent quelques convulsions, rendent le sang par toutes les ouvertures et meurent en quelques minu- tes. D'autres fois la marche est moins rapide et les sujets succombent <;n une heure. Il arrive aussi de rencontrer le charbon sous forme de gastro-entérite toxique. Traitement. — On comprend aisément que le traitement soit nul dans des maladies presque foudroyantes. Le traitement prophylactique est la vaccination préventive. Fièvre aptheuse ou cocotte Cause. — La contagion est la cause unique de la cocotte. Symptômes. — La maladie se localise aux onglons. Les animaux boitent et restent bientôt en arrière du troupeau; puis les vé.sicules apparaissent vers le coussinet plantaire; elles crèvent ensuite en laissant de petites plaies faciles à guérir. D'autrefois les membres s'engorgent jusqu'au dessus du boulet; l'inflammation uevicnt très intense; on constate du décollement de l'ongle, de l'arthrite purulente et de la nécrose de l'os. Cette complication est toujours très grave. Traitement. — On commence par isoler les malades. On panse ensuite les plaies des onglons à l'eau phéniquée très faible, '2 P- c. ou la solution légère de sulfate de cuivre. Ces simples remèdes appliqués h temps ont facilement raison de l'affection. Si les complications précitées surviennent, il faut sacrifier immédiatement les malades pour la boucherie. 2r.n — Clavelée C'est une maladie eontii^ieuse du nioutnii, Mjip. ■!('(■ aiis!>^i rlaveau paroo que les pu.stules qui lu car.ictrri-i' rc-scmhiciit à la tête d'uu clou. Cause. — Laseuleeause est la coiitii^iiiiii (pii peut ^\)\)6- TOT par l'introduction des suj«'ts nialadis (laii> un tn.upeau sain; par les chiens. Symptômes. — Le mal débute par une lièvre a>s»z mar- quée, les animaux sont trist«'s, cessent île ruminer, de man- ger, tremblent, puis, aux endroits où la peau est fine et non protégée, (tête, face interne des cuisses, dessous du ventre) appara'ssent de petites taches routes (pii se iransforment bientôt en boutons, puis en vésicules renfermant un licpiidc clair, limpide. Cette sérosité se; trouble, devient purulente et la vésicule passe à l'état de pustule, enfin cette dernière se dessèche, l'épiderme se rétracte et forme avec; le pus une crotite jaune qui pa.sse ensuite au roup;e brun. Vers le 15ème jour la croûte tombe et laisse îl sa place une petite dépression dégarnie de laine. Pendant cjue ces symptômes se montrent du côté de la peau, on remaripie une véritable fièvre muqueuse eatharrale du côté des yeux, du nez, du palirynx et des bronches, les yeux et le nez donnent écoule- ment à une matière mucoso-purulente, la bouche laisse échapper de la bave et l'on observe des régurgitations avec des accès de toux. Quand i.i mal;' die revêt la forme mali- gne, la fièvre redouble, la peau est fortement enflammée, tumé- fiée, et elle répand ainsi que les sécrétions de la bu';;;:e et des naseaux, une odeur fétide. On remar(|Ui' au-.-i l.i présence de pustules sur les muqueuses de la bi/i''i. . lu pharynx, des bronches et quelquefois sur la cornée Dans ces cas, l'issue est tciours fatale et les animaux su^'-om- bent par suite de sepiicémie. La mortalité est en ruA. .') dire -te de la régularité ou de l'irrégularité de l'afTecti-D. Dans le premier cas elle peut atteindre 10% des malades; dans le second cas 60%. Très peu d'animaux sont épar- gnés dans un troupeau claveleux, 2 à 3%. — 270 — Traitement. - Le truitcmciit est purement hyuif'înique et prophyhit'ti(iiio. On .i;rii soin de placer les muluiles i '-^ ■ "6) 482 - 0300 -- Pnone ^= 7 16) 288- 5989 - Pa« — 272 — grasse au toucher qui sert d'abri au parasite, en s'épais- sissant cette couche forme des croûtes et soulève la laine qui est bientôt arrachée par les frottements. L'animal ne tarde pas à être dépilé sur de grandes étendues. La sen- sation de prurit est toujours très grande. Le séjour favo- ri des acares se généralise. Lorsqu'elle fait son apparition en automne ou en hiver, elle est souv ^rave en raison de la dépilation. Les animaux ont froid et contractent des bronchites, des pleurésies; ils meurent comme si on les ton- dait en novembre. La mortalité peut atteindre de 20 à 60%. Traitement. — Pour la réussite du traitement, il fau- drait l'instituer après la tonte et à l'époque des chaleurs; une toison longue, un temps froid et pluvieux présentent de graves inconvénients. Le traitement le plus recom- mandé est le suivant. Acide arsénieux, 3 livres dans qua- tre gallons d'eau que l'on fait bouillir jusqu'à ce que la solu- • tion devienne claire; on verse ensuite 20 Ibs de sulfate de fer et 20 Ibs de sulfate de zinc, et on met le tout dans un baquet, en y ajoutant vingt gallons d'eati. Quand le bain est à la température du corps, on y plonge le mouton, la tête excep- tée, et on le maintient pendant dix minutes. Souvent les malades sont guéris après la première immersion; quel- ques-uns en nécessitent une deuxième, mais rarement. Noir museau — Dartre — Bouquet Causes. — Le mal est déterminé par un acare, le sarcopte. Symptômes. — Il se montre d'abord sur la lèvre supé- rieure, autour des naseaux, quelquefois aux joues, autour des paupières et des oreilles; toutes ces parties sont com- plètement dénudées. Il y a toujours un prurit intense, il est intermittent et porte les animaux à se lécher, à se frot- ter contre les râteliers et à se gratter avec leurs pattes. Cette affection n'est jamais grave mais elle est contagieuse à l'homme. é)j^mV — 273 — Traitement.— L'huile do c.adr, la bonzinc, l'tsspnce de thérébentine guérissent très bien. La pommade suivante est très recommandée: Soufre en poudre, 3 onces, carbo- nate de potasse, 6 onces, axonge, 24 onces. Ixodes — Poux Ils sont uniformément répartis à la surface du corps, lorsque les animaux ont toute leur toison; mais dès uniù sont tondus, les parasites se réfugient dans tous l,.s points où il res^e un i,"u de laine ou dans les plis de la base des oreilles, des membres de l'encolure et de la gorge, il y a toujours un prurit très vif, déterminé par rapi)areil per- forateur du parasite. Quand ces derniers pullulent, ils s'op- po.sent à l'engraissement et au bon entretien des animaux. Traitement. — Il faut tondre les animaux; sans cela il est très difficile de les débarrasser complètement. On se sert ensuite de décoction tle tabac, de pommade mercurielle eu d'huile de lin. DE LA CHÈVRE Les maladies de la chè. sont les mêmes rpie files de la brebis et se traitent de la même manière. La sevde diffé- rence que j'ai rencontrée est Tagalaxie ou la i)erte complè- te du lait. On la voit quar " les chèvres sont privées d'eau et à l'époque des grandes mai.ars. Le traitement con- siste à faire des onctions sur les mamelles fi.asciues avec de la crème et de l'huile d'olive mélangés; à l'intérieur on administre deux fois par jour une chopine d'infusion de fe- nouil avec une cuillerée à thé de bicarbonate de soude. 18 TROISIEME PARTIE DU PORC Le porc appartient à l'or-lre des pachydermes: le mâ- le s'appelle verrat, la femelle, truie; les petits, cochons de lait, jusqu'à six semaines; passé ce temps, il sont désignes sous le nom de gorets ou porcelets. La truie peut recevoir le verrat vers lage d'un an. Elle se vautre souvent quanC elle est en chaleur; la durée de la gestation est d environ quatre mois (trois mois, trois semaines et trois jours); elle peut porter trois fois par an, mais généralement on se con- tente de deux portées. Le nom' s ses petits est de trois a seize- on les sèvre au bout d. deux mois. A cette époque, ils sont somis à une nourriture plus abondante pour les faire grandir, on leur donne du petit lait avec du son, du seigle moulu, de l'orge, du seigle, des pois cuits, des déchets de toutes sortes. m&^m:'Sk:vm^m}:' :/.) MALADIES DU PORC Angine pharyngée ou pharyngite Cau8e..-0n signale le n-froiciissoment ot l'ingestion a eau troide, les animiiux ayant cfiaud. Symptômes.— On constate du larmo emcnt, une respi- ra^on laborieuse, une toux eourte, de Tenrouenient, de la difficulté d'avaler et un engorgement l de nitre incorporés dans du miel. soude, 2 onci Urticaire L'urticaire est caractérisée par l'apparition bruscpie de phuiues rougeâtres à la surface^ de la peau, localisées aux régions supérieures du corps. Elles se présentent d'abord sous !a forme d'élevures rouges et sensibles bientôt elles pâlissent et restent entourés d'une auréole violacée Les animaux éprouvent une certaine fièvre, sont iristes enfon- cent la tête dans la litière, ont une démar(' o raide, ne man- gent plus et sont souvent constipés. Cette affection n'est jamais grave. Traitement. — On laisse les animaux à la diète et on re- commande un purgatif; les lavements ne doivent jamais être négligés. Gale Cause." -Du.' à m,, ,,.•,■■, i «oum.s à un,, n.a.iv.i... hv.^i.M,.. """"'- "' '- n...„...r..s l...prun; ;::, \:'V^'n '••''.,'•'■' •'-•■• faoil,w,H.,.t .,u r,..t..nt aKdwt.n.V. ,„x .„u';„^ ■ V"'^"' ' _Traiteme„t.-,,f,utisol..ri,:, 1^' '■;■'''''''';" -..t..sparun.avonna....vn.,.M,n ^ j; :'''''7 ^'^ sur la peau un n.élanfî,. <]. p.u.lrn,. ,., .i ' ''"' ''"' P-nn.ul,. suivante: sLr...'..;!,:,:;'^'''' ;■••'■' -'1^^ Potass..onc...axon«c^24oLJ . ::,;::':''':^^ ^ont utiles. ■• "■■"1-^ un p,,t .i'rau, Rhumatisme musculaire tra,„.« l.-.,n , , '"""■'"■■■' '"""• '■'"'■'" '•■"'■ ■■""■'- ■-"'- - ■'■■ ■-■- ^-^ inême.s doses. ant.pyruie ,.st en.ploy.V aux :!>.':&-xiitP^'i.i.'. ».^i£fi]!«:«sâiMâ:.^MKKa]iQe; ••/' rweaflif^BEaL.mv.rixy. — 278 — Rachitisme Causes.— On observe le rachitisme sur les porca et les porcelets alimentés exclusivement avec «les pommes de terre et (les déchets de cuisine. L'élevage défectueux, la stahu- lation permanente dans des rancelles basses, malpropres, manquant d'air et d'espace, sont les causes fréquentes de cette affection. Symptômes.— Au début, la maladie se révèle par de la faiblesse et de la raideur dans la marche, bientôt les membres se dérurraent, les os des mâchoires se ponflent ainsi que les articulations du jarret, du genou, du boulet, etc. L'ap;)étit diminue de jour en jour, les malades maigris- sent, se rai)ougrissent et se paralysent. La mort est la termi- naison ordinaire. Traitement. — Il faut conduire les animaux au grand air et leur donner une nourriture réi itrice. L'huile de foie de morue à la dose de ('eux cuillerées à soupe ch.tque jour est donnée avec succès. Le sel marin est indiciué pour exciter l'appétit. Trichinose Cause —Elle est due à la présence dans l'intestin et les muscles d'un petit animalcule appelé trichine. Symptômes.— Ils sont très vagues et il reste pour ainsi dire impossible de diagnostiquer cette affection du vivant de l'animal. On observe les symptômes du catarrhe de l'intestin, associé au rhumatisme musculaire. La guérison arrive ordinairement au botit d'un mois, lors de l'enkyste- ment des trichines. Lorsque les parasites sont nombreux, ils peuvent entraîner la mort Traitement. —Les trichines émigrent dans les muscles quinze jours après leur développement dans l'intestin, il est impossible de les atteindre dans ces régions, aussi le traitement est-il nul. Cette maladie est contagieuse à '^:^^'^: -'.'^■r£(L^..n^^;w9^'^':%^4^-im^'^-Mi'.<'Jk *i — 27<» — l'homme par Vu^mo du t.enia. Symptômes. -Ils sont toujours vatrucs. Au Ixuit de quelque temps, les vers se loealiseiit sur un ortjaiir et engen- drent tfuis les symptômes déerits à raff.ction ,!,. ...s niL'aïus: s'ils sont .-n grand nond)re dans le rcrveau, ils dét. inunent des accidents cér^l.raux; si l'ceil est atteint, il y a de la vue obtuse ou cécité c.)mi»l('-te: ils déterminent df la para- lysie de la langue, s'ils occupent cette région .1,. prédilection; dans ce dernier cas, on les reconnaît aux élévations arrondi. -•, à reflets bleus jaunâtres, situés sous la langue. 'i"ou> les malades meurent par épuisement en un ten:ps plus ou moins long Autopsie.— Il est facile de reconnaître la ladrcic :\ l'autopsie. On trouve le ver .Si)us la forme d'un v.'>i. ule d un blanc bleuâtre de la gi..sseur d'un pois cpii tr.mi'lie nettement avec la couleur rouge des muscles. Ou le rencon- tre spécialement dans la langue, le ti.ssu cllulaire sou.s-cutaiié, le cœur, le poumon, les muscles de l'en.'ohire. du bassin, etc. Traitement." .Maladie incurable. La vi.ande prove- nant de porc ladre engendre le ver solitair.' chez riiomine, les vétérinai.es doivent l'exclure de l'alimentation. îles , il i le : à Meningo-encéphalit Causes. — Elle est due aux refroidissements, aux gran- des chaleurs, aux étables chaudes et humides, à l'alimen- tation abondante et trop riche. m'i^^ . r..:«;'i&h;%igs0SiiS£^ 1 — 2S() — Symptôme!. I..- rvCuw .st l.ruhiut ainsi (,..o les «n-illos, l'animal pous... :.u .nur ou s. .Inss. .n I'"''^-";V ''''^ ';'■;; ,.„ ..,.n-lr; .rautns f...i.s, i.ui- .1 sr n'iralvs... I.a nmrt est la t.rinmaisun .-nlmairr. Traitement. «'-, miuuvurr par .ainu.T U- .•n.-l.uu ru lui n.tran.haut Ir l-uit .Ir la .pirur. puis .... lui a.lm.nustn. à l-i„,.-,iciir un bol nm,i...>.- .l'alu.V . Anu.r. savon vrrt, ', a-nn..- <>>' util»'' '" '"'■""• "•'"''" ''•■" '•"•"'"■'•^7 froi.l.s sur la tri . . U IrM.lnnain. si la mala-li. nr s an.rn.l,. pas, il faut sa.Tifi.T 1.- sujrt i-nur la l.uucluTic <'ar passr .••• tonips l:i nu.'iisun n'.'M jamais • petit lait et de p..u.lre .1.' innuianv, ' :, d'.mee p .•]<>»»•. 1. faut faire .les inje.-ti.)ns .lans lu bon- he avec de 1 eau plu- ni.iuee p. c. W^^p:V .i3^m.i^ms&m'' f",>t iiiir tll.'lh :ni R 'Uget Ilt.-ltlil-ll-r dlli' à u Il l'.li'l.l"- tir- tlu qui riitri' il.Mii- rdiL'aiii-iH' pic Ir- xiiii . ilj^.-tivt^. Symptôme». I.i- .tttiinii- -(.m im- 'ji:i\. - il'm.i.irc; l'iippi'lit t"l mil, l:i lii''vr" t-t \i\i-.i lr« tMUri i.,ii- ii:ii .■• ;1. ^ rrt;inl<'c> uii -ui)!)!'!!!!!'!-. 1.1 - .iiimi.nix .in-.rtit j -i iiimicir (Imiis 1;i lit rrc, un cinist.'itf liii triinrriih m 'U' il< nt ■ .1 liirntrit (les pl;i(|Ht> mujjrs, l;iri:i<. appaiici--! nt |i:iiImui mi la jn au est fine: ort'illcs, fa<-c inirinr ili> nii--!- xintif cir ( ■.- pl:i<|iics se r('Mini>>fiit (iiiflipicl'ui-. i|(\ nimnit liium-, |iiii- l'icilcs. ( >n peut uli>ci\(i' (le- naU-i'i -. i|r- \ irini--(iniiit- »'t tics cniivulsiiiMs. l'iiis la t'ailih .--r anuiniiiii' li - aiiiniaux se paralysent, la diariln'r >ur\iiiil n ii- -njri- -midnil'int ;'i l'cpiilMni' lit au Ixuit île lini> à i|Uatri' inui--. Si latïniion .•-(' prolonnf au-iii'là ilf et- Icriui', (Ui peut r^pi'ii-r la irui'i i^un. Traitement. Au drliut. nn olitiint Af- a\:,niaiii- it'ils (Ml administrant un vomitif; le calnniil, '2 urain. nu ' |,, d'once est tout inili(pic car c'est un pui--ani d(''-int"i(taiit (lu tul)c intestinal. Les malades >croiii «t'p.in'- de~ siije;- saiiis et les étahlcs désinfccU'es. D.ans le, !' ■ - ({'(''lexatre on essaye l'inoculât ioîi pastorienne dont on t>i ^ii'iKTale- mciit satisfait. Pneumonie infectieuse Ca 1868.- Maladie contagieuse duc à uii' 1,; entre dans l'anatomie par les voies res|)irat"iie> ri ' difîcstivcs. Symptômes.- ("est une aiïe<'tion à manl.>' i ip présente comme syinptôm faiblesse. La consti- pation est remplac<'*e par une diarrhée fétide et sanguino- lente; à cette épo(iue on constate des ulcérations sur la langue, sur la muciueuse des joues, du i)alais, ainsi (jue des taches rouges sur la peau. Symptômes. — Ce sont les mômes indications (pie pour le rouget. (Jette dernière affection, la pneuins»nie infec- tueus(( et la peste ne soqt que trois formes d'uii nême maladie. Tuberculose ou phtisie Cause. — Maladie infectieuse qui se transmet par le^ voies respiratoires et digestives. Symptômes.-— La tuberculose pulmonaire s'accuse par une tou.x sèche, avort<^t', s'accompagnant ('e vomiturations; la respiration est laborieuse et l'amaigrissement s'accentue de plus en plus. Quand les tubercules siègent sur l'intestin, les porcs ne grandissent pas et maigrissent, la peau se recouvre de croûtes noires ressemblant à de la suie. On observe des troubles de l'appareil digestif et souvent du ballonnement. Si les sujets ne sont pas sacrifiés, ils meurent d'épuisement. Traitement. — Maladie incurable. Les viandes prove- nant d'animaux tuberculeux doivent être exclues de la consommation. Angine charbonneuse Cause. — Elle est due à l'absortion de la bactéridie, par la muqueuse de la bouche et du pharynx. - 2.M{ — Symptômes. -la' dt-luit est rii.ir<|iu'' pir un*' fiivrf in- tense puis on aperçoit dans l'aiinr iiiir nmi.iir (lui p. ut s'r'«. lemlre «le la gorKc au poitrail; la nsm inn .1 ■nt Mf- tante, râlaii .', la salive sY-comI.' ><)Ii> f«.rtne de .e: i| \ a (le la dimcultf^ dans l'aete de la dénhilitio-i et on îm'iM rons- tater des vomissements. La mort arrive par asphyxie. Fi> r aphteuse Les aphtes se manifestent aux pieds, rurcnimt à la bou- che; ils d(^t limpi- des, ensuite purulentes. Les pustules en se déprimant, se re- couvrent de croûtes noires qui tombent en laissant une cica- trice. Traitement. — Il faut séparer les malades des sujets sains et les soumettre à un régime rafraîchissant (petit lait) ; l'étable sera bien nettoyée, désinfectée et aérée. Cette affection est contagieuse à l'homme. ^m^^'^m vr ^iMf^P- ^ï:iù&^;rjEi'^' ^--^M DES OISEAUX DE BASSE-COUR Los oiseaux de hasse-cour sont la poule, le dindon, l'oie et le canard. Du poulailler L'al)ri des poules doit être confortal)le, saluhre. com- mode, bien disposé. 8i l'habitation est trop froide, i( s œufs sont rares; quand elle est trop chaude, elle engendre diverses maladies, entre autres la congestion pulmonairo: lorsqu'elle est humide elle prédispose aux affections gout- teuses. Le poulailler doit-être bâti ou construit de manière à présenter une ouverture nu nord et une au sud pour •■".'.- 28.-) tretenir un courant d'air qui porm(ttr;i ilt- le rafraiclwr on été. La fenêtre du nord sora li(^rinrti(iui'in»'nt clos»' en hi- ver. Le poulailler sera plus ou initius vaste suivant le nom- bre de poules qui doivent l'iiahiter. I,cs juchoirs seront disposés de manière que la tiente des poiiUs le> nhis élevées ne pui.ssent salir celles qui .sont en des-ous. Il est nécessaire de nettoyer et de désinfecter cluKiue semaine le i)oulail!(T et de revêtir le plancher d'une couche de cendres ]iour narantir les pattes contre l'humidité. A deux |)ie. Le meil- leur moyen de favoriser la ponte est de tenir les poules chau- dement et de les l>iens nourrir avec du blé, ou .ivec de- j)a- tées chaudes de pommes de terre (patates ). Pour avoir des (cuts pendant l'hiver, il faut leur donner pour nourriture: le soir, du sarrasin et le matin une pâtée de chénevis (''crasé, mé- langé avec un peu de farine d'orge et un (!ixi('Tne de liritiuc pilée finement. Cette nourriture échauffante les fait pon- dre chaque jour pendant l'hiver, mais au printemps on doit les remplacer et les soumettre à l'engraissement. Les poules qui chantent, et celles qui sont difformes sont peu productives, on ne doit pas les garder. Les œufs de [)oulc non fécondées se conservent plus longtemps et peuvent ■•iii- -^ — 286 — se transporter sans s'altérer, tandis que les autres se corrom- pent assez vite, lorsque, par une secousse quelconque, le germe ae détache du jaune. Du dindon Lci. dindons se nourissent de grains, de fruits, d'in- sectes, d'herbe et de pâtées de toutes sortes. La dinde fait ordinairement de 35 à 45 œufs, elle aime à les cacher et souvent il faut la guetter pour découvrir son nid; elle couve avec assiduité et ne s'éloigne de ses œufs que pour aller boire. On doit donc la surveiller et lui présenter sa nourri- ture, car il en est qui se laissent mourir de faim plutôt que de quitter leurs œufs. La durée de l'incubation est de 21 jours. Aussitôt qu'on s'aperçoit qu'une dinde couve, il faut éloigner le mâle pour éviter qu'il né brise les œufs. Les couvées réussissent généralement bien, mais les petits meu- rent en grand nombre par des temps humides. Il faut les tenir dans un lieu sec, à température douce, la moindre pluie qu'ils reçoivent leur donne la diarrhée et les fait périr promptement. Comme nourriture, on leur donne des orties, du persil, des viandes cuites hachées finement et mêlées à des jaunes d'œufs cuits et à de la raie de pain. Le lait caillé, le millet et l'orge bouillie sont employés avec succès pour leur aiguiser l'appétit. Quant les dindonneaux paraissent malades, on leur fait prendre un grain de poivre, ce qui les soulage beaucoup. Vers l'âge de deux mois, les caroncules du bec et du cou commencent à pousser, on dit que les dindonneaux prennent le rouge, c'est une périoilc critique qu'il faut surveiller, car il en meurt beaucoup. On les tiendra chaudement et on leur donnera une nourriture faci- le à digérer, telle que la mie de pain trempée dans du vin, et comme boisson de l'eau ferrée. Après cette époque, ils se passent aisément de leur mère. — 287 — De l'oie L'oie est le plus avantageux de tous U . oiseaux de basse- tour, sous le rapport de son duvet (lu'oti lève en niai et en septembre; certaines espèees en donnent juscjn ù mie livre chaque année. La femelle pond environ :i') à 40 (rufs et peut en couver 12 à Li; la durée de l'incubation est de 28 jours. La première nourriture des oisons est l'orge cuite, le pain, les feuilles de laitue ou de betterave trem|)ées dans du lait. L'herbe leur est indispensable ainsi (pie l'eau et il leur faut un grand espace à parcciurir. Dans certains pays on engraisse ces animaux dans le but d'obtenir un grand dé- veloppement du foie (jui peut atteindre 1 livre ' ... à I livre /4; pour cela on les gorge trois fois par jour avec des pâ- tées farineuses et des grains cuits Diphtérie ou pépie La diphtérie est avec le charbon, la plus terrible des maladies des oiseaux de basse-cour. Causes. — On cite le manque d'eau ou l'eau impure, et la contagion. Symptômes. — î^llese manifeste sur la muqueuse de la bouche et de l'arrière bouche ou sur la pituitaire; d'autres fois elle se porte sur les yeux. L'oiseau diphtériciue présen- te sur la langue, au palais et sur la muqueuse buccale, un enduit luisant, caséeux (jui se transforme bientôt en fausse membrane; lorsqu'on le détache, on met à nu une plaie san- guinolente ou une ulcération chancreuse. La tête est ten- due sur l'encolure, la respiration a lieu par le !)ec entrouvert et la déglutition est difficile. Lorsque la diphtérie attatiue la pituitaire, on constate les symptômes du coryza appelle roupie par les aviculteurs. Au début, il s'écoule par les na- rines un liquide séreux qui devient visqueux; l'oiseau éternue, agite constamment la tête et ouvre le bec pour res- pirer. Puis l'inflammation se propage à la muqueuse — 288 — oculaire, forme des fausses membranes, du pus épais hlanehâ- tre, ou des masses caséeuses jaunâtres qui ehassent l'œil de l'orbite. Quand l'affection se porte sur les yeux, les pau- pières sont œdématisées et agRlutinées par une sécrétion mucoso-purulente. Au bout d'un certain temps, la cornée se trouble, suppure et se perfore. Traitement.— Lv'iscjue la maladie est reconnue, il faut isoler les sujets sains et nettoyer les locaux avec de l'eau bouillante, de l'eau phéniiiuée (.u crésylée 5%. Lorsque les fausses membranes ne sont pas adhérentes ou les enlève; il vaut mieux les laiss.T (pie de faire nait-e une hémorrap;ie. On recommande d'administrer journellement deux cuillerées à thé du mélaiifie suivant, et <•"(•«' d'alcool. Contre la .lii)ht('rie de la pituitaire. on doit pr(>scrire les fumiga- tions de goudron de bois, inciser les tumeurs voisines (les yeux, enlever les masses caséeuses et nettoyer avec de r("au phéni(iu('e. Le sulfate de fer ou le tannin, 0 ^r. 50 à l gramme sont des m(>dicaments précieux contre la diphtérie accompagiu'e de diarrlu-e. ( )n a préconisé le mé-lange suivant que l'on apprupie sur les fausses membranes de la bouche à l'aide d'une plume: chlorate de [)otasse, ' -, d'once, acide sali- cylique, ' , d'once, glycérine, H once, sirop simple, 4 onces '^::\- <>» P''"t îi'""^' mettre dans cin(i pots de grains servaiH à leur nourriture, une poigné-e ou deux de chaux éteint, (chaux en poudre) et bien mêlée, de manière que la poudrr adhère à toutes les graines et donner celles-ci aux volailles. Sui\re ce traitement pendant une semaine. Dès le premier jour, la maladie s'arrête et disparaît complètement en (luel- qucJ jours, c'est le remède le plus simple et le meilleur. — 289 Choléra des poules Septicémie rne in;il:i(lic coiitaj^icusc (It'tc iiiiiu'» Cause. — C'est par une Ijiictéric. Symptôme.— La marcho de cette .••tTl(|ues secousse c.n- vulsives. Les déjections de couh'ur verte et fétide renfer- ment en quantité des agents de contagion, .t traiisni.ttent facilement la maladie au.\ autres oiseaux. Traitement.— Le traitem-nt curatif e>t .M)uveiit inefli- cace. Un recommande les injections >ous-cutanée> d'eau phéniciuée r)%. On peut donner le sulfate ;c par lli..niine. I/àge de la puberté arrive vers un an pi.ur la chienne (omnie jx.ur le chien. La femelle entre en eiialtiir au printemps et vers la fin de l'automne; chez c(>rtaines d'entre elles, les chiileurs reviennent p<5riodi(iuement, eUes durent de dix à douze jours. La gestation est de 00 à ti.j jours, les portées sont de 4 à i4 petits naissants les yeux fermés. Ils ne les ouvrent généralement qu'après une dizaine de jours. MALADIES DU CHIEN Stomatite ulcéreuse C'est une inflammation suivie de mortifieation de la muqueuse de la bouche et spécialement des fieneives. On l'observe surtout chez les chiens délicats ou rendus débiles pcr certaines maladies. Symptômes. — La muqueuse des gencives est fi;onflée et rouge; elle présente une consistance .sponjçieuse et saigne facilement. Bientôt on remar([ue en certains points une' nécrose de la muqueuse ijui, éliminée, laisse à sa place an ulcère de couleur rouge vif. La salive s'écoule abcnidam- ment de la bouche, sous forme de bave sanieuse répandant — 204 — une otlcur nau8<^abond«'. Los lAvres et In muqueuse des j )UP8 peuvent aussi présenter les mômes altérations. La guérison se produit ordinairement on dix tJU douze jour». Quand la mortifioation atteint lo.s maxillaires, ' maladie est grave et l •« animaux Mucoombont h une affottion putride. Traitement.- Los sujets seront mis au «rand air et re- cevront un«' nourriture do facile mastication et surtout trèa sal.ie. On fora le fr6(iuonts lavages do la bouche avec de l'eau crésyléo 1% et on touchera les ulcères avec un pin- ceau imprégné do teinture d'aloés. Lorsque l'affection i envahi les os et les tissus voisins, il n'y a plus rien à tenter. Indigestion Cause.— Ingestion trop abondante et trop rapide d'a- liments. Symptômes.— Ordinairement lo chien vomit et est sou- lagé immédiatement, mais si les mati«Tos ingérées ne sont pas rendues, le sujet devient tri te, se plaint, change sou- vent de position, agite la queue et témoigne de son ma- laise par de légères coliques. L'estomac est distendu et douloureux à la pression, la fièvre est nulle. Traitement.-Il faut prescrire un vomitif, ipéca, 1 gram- me ou poudre d'ellébore blanc, de 5 à 10 centigrammes, ou émétique, 1 gramme dans un verre d'eau. Le vomissement guérit toujours l'indigestion et empêche le catarrhe de l'es- tomac de se développer. Catarrhe de l'estomac ou inflammation^de la mu- queuse stomacale Causes. — Les causes de cette affection si fréquente sont les al mcnts avariés, pourris, les pommes de terre (patates), les os donné en abondance, les refroidissements et les vers intestinaux. l i — 295 Symptômes. —Le .It'lmt rst niiiniur p.ir .!.• lu tri.^t.-is.m-. de la nonchalaiir.- et ,1.- la soif v,vr. L.. v..tniH>..MH't.t ap- paraît hiontôt, l.-s mati.-T.-s rfiidiu'.^ >.,i,t fih.nt.s, rouiinitrcs et plus tard la bile est r.'jeti'c m<'-laim('-.' au suc ua.triqiK-. I.c nez est chaud, la défécation est r .tarde'c et le vciitrc est sensible. Les sujets maiuriss.'iit et restent souvent cnn liés; ils eherehent de préférence les endroits frais. Traitement.- Il faut administrer, soir et mat n, une cuillère.. :\ l)ouclie du mélange suiv.mt : acide clilorliydrique, a d'once, eau, 's onces. La constipation ser.i comb.kttue par le ea otnel, de 25 !\ M) centinr.immcs jusipi'à p.ir>:.iti..n. Le bromure de potassium. .■>() centigrammes . st etn|)loyé pour calm.r lis vomissements. L.. séton au cou est très recommandable. Catarrhe intestinal Causfc,. — Ce sont les mêmes (]Ue celles ([ui •nuendrent le catarrhe de l'estomac. Symptômes. — Le symptôme dominant est la «liarrhée tenac • le vomissement existe (luehiuefois, on .'oiistate fré- quemment du ténesme rectal; les inu(iueuses apparentes prennent la teinte utéritpie, car la complication dictée fait rarement défaut. Cette maladie est t(jujours jirave chez les jeunes chiens, elle est souvent mortelle. Traitement. — Le séton au cou, le caloinel 2.') à .")(» cen- tigramme- matin et soir juscju'à purgation. (^uand la diarrhée persiste, (»n donne de l'eau de riz et d'orne avec du pain grillé; la teinture d'opium. :V.) à 40 (gouttes dans de la tisane de graine de lin. le sou.s-nitrate de bismuth, une cuil- lerée à thé dans un -erre d'eau, et des lavements avec de l'alun ou du sulfate de fer 1%, sont de toute utilité. ,. ■ cf: — 29(1 — Constipation Causes. Kilt- i-st tliu' an définit jn' ïvh efforts violents .n p.uti ;n<< U- . x.ti'- llU'tltS. Traitement. I,a jjraiiir .Ir huiilrau. ' ,,r..ii(Ta 1 i.iwv ■M Miiivaiit la taille, (Iouik'i- pcn.jant I à :» joins ,|;ni- du lait; 1rs Krai de cifroiiilic ( 20 à iid u'raiii> piii\ ('■ri-i-s ) et riiiiilf (II- rici.i, I iiiicc adfiiiiiistn'f le l.ii.liiiKiin, clias-ciit les parasites d<> l'iiitof iii. On peut faire u>aue de l'extrait senientH et les plaies pénétrantes de l'abdomen. Symptômes. — Le ventre est douloureux et à l.a palpa- tion, il est facile de constater l'existence d'un li(iuide d.ans la cavité abdominale. On uliserve toujours de la consti- pati.in et de la douleur dans l'acte de la défécation. T. litement. — Les compresses chaudes -ur le ventre peuv(,ii être appliipiée au début de la maladie, niais les révulsifs, essence de térébenthine, Uniment ammoniac.tl sont pr>-férés. A l'intérieur, le calomel, .')0 centifiramines à 1 gramme, 0.01 à O.O.") centigrammes d'opium ou bien on a recours aux injections sou.s-cutanées de pil..carpine, 0.0 1 à 0.05 centigrammes, (^uand le licpiide est très abondinit et qu'il y a imminence d'asphyxie, on ponctionne rnlidomen. — 298 — Catarrhe de la vessie — Cystite Causes. — La cystite est déterminée par la rétention d'urine et les refroidissements. Symptômes. — L'animal urine souvent et peu à la fois; la douleur est manifeste lors de la mixtion ou à la palpation de la vessie h travers les parois abdominales. Traitement. — L'acide borique, 1 gramme, le salol, 0.50 centigrammes, le crésyl, 0.15 centigrammes, en 3 pilules, sont des agents employés avantageusement dans cette affection. Le petit lait mélangé avec de la tisane de graine de lin, de chiendent et de mauve sera laissé à la disposition des malades. Péricardite Causes. — p]lle peut survenir à la suite de fractures du cœur à peine sensil)les, de la difficulté de respirer, de l'amaigrissement et des hydropisies diverses. Traitement. — Il faut faire une friction d'onguent vési- catoire sur la région du cœur et donner à l'intérieur la digi- tale, 0 gr. 20 à 0 gr. 30 centigrammes. Lorsque le liciuide devient très abondant, on peut ponctionner le péricarde avec l'aiguille de la seringue de Pravaz et aspirer l'exsudat avec ce dernier instrument. Chorée ou danse de Saint-Guy C'est la maladie la plus fréquente chez le chien; elle est la conséquence de la maladie du jeune âge. Symptômes. — Ils sont caractéristiqu's. Le système musculaire est alternativement contracté et relâché d'une manière involontaire sur un membre tout entier ou sur une épaule seulement. On peut l'observer sur tout un côte du corps ou sur le train postérieur. Les mouvements sont (luelque- — 29i) — fois si forts qu'on croirait volontiers l'a-iimal soumis ii une décharge électrique. Traitement. — La maladie guérit pour ain.-! dire d'elle- même avec le temps. On conseille, pour aider !;i nature, l.>3 frictions d'essence do lavande, l'administration à l'intérieur, de bromure de potassium, O.2.-) à ()..-)0 eentinramnies cliaciue jour, d'une infusion de camomille camphrée, de valériane, de racine d'angélique, etc. Les douches et les bains froids ont été préconisés. Diabète sucré C'est un état maladif dénoncé par l'existence du sucre dans les urines. Causes.— Il est dû à une exagération de la nutrition et à la suractivité du foie. Symptômes. — La faiblesse, l'amaigrissement, la tris- tesse et la soif vive. On peut constater de la toux et des vomissements, l'émission île l'urine est fréquente et elle est rendue abondamment. Traitement. — Il faut supprimer tous les aliments qui concourent à la formation du sucre et donner le plus possible de viande. On donne le salicylate de soude, 1 gramme ou l'antipyrine, 1 gramme par jour. Eczéma L'eczéma est sans contredit la pluscommunc (les affec- tions de la peau du chien. Son lieu de prédilection est la colonne dorsale, mais il débute souvent à la ba.-e de la iiueue. Causes. — La malpropreté ou la présence de parasites (poux, puces) qui engagent Ic< sujets à se gratter. L'ali- mentation riche paraît aussi jouer le riMe de cause prédis- posante. — :iOO — Symptômes. — Cette maladie est relevée par le hérisse- ment (les poils et l'épaississemcnt de la peau qui devient dou- loureuse, le prurit est très vif, le moindre attouchement de cette région le développe. Si on examine le tégument on aperçoit de petites vésicules, qui en se desséchant, for- ment des croûtes; elles sont vite enlevées par le frottement et laissent à leur place des points rougeâtres dépourvus de poils. La durée de cette affection est d'un mois environ. Si l'eczéma ne s'arrête pas à ce premier stade, les vésicules deviennent plus nombreuses, se rassemblent, se rupturent et forment des plaques rouges d'où suinte une liquide séreux, c'est l'eczéma rouge ou dartre rongeante. Lorscjue les vésicules se transforment en pustules, elles forment des pla- ques suppurantes d'une grande sensibilité et (jui saignent facilement: c'est l'eczéma pur. lieux. Quand la maladie passe à l'état chronique, les démangeaisons sont continuelles, la peau s'épaissit, iile, devient sèche, les poils sont clair- semés, hérissés sans direction fixe, ou bien les surfaces malades sont complètement dépliées. Les animaux maigrissent et peuvent même succombent à la cachexie. L'eczéma chronique dure quelquefois des années. Traitement.~Au début, des bains d'eau de mauve tiède additionnée de quelques gouttes d'eau phéniquée, puis sau- poudrer la région malade avec le mélange suivant : oxyde et zinc. ' H d'once, amidon en poudre, 1 once, souffre en poudre 1 once. On peut aussi essayer la pommade d'oxyde de zinc. Contre l'eczéma rouge ou dartre rongeante, on touche la peau avec l'acide nitrique au ^ lo ou '20, il se forme une légère escharre et la guérison se produit très vite. L'eczéma pustuleux est combattu avec succès par la glycé- rine iodée, 4 pour l. Un excellent remède pour combattre l'eczéma chronicpie est le mélange à parties égales de goudron de bois et de savon vert. Il est quelquefois nécessaire de faire deux applicu..ons. A l'intérieur, on doit prescrire les purgatifs contre la dartre rongeante et la licjueur de Fowler, 5 à 10 gouttes, contre l'eczéma chronique. %.. iunpijrixiii It: nre — 301 — Teigne Cause. — Kilo est duo à un <'li trychophyton. Symptômes. — Elle débute aux Iè\r(s. à |;, tête aux extrémités, par des dépilatidiis arrondi, s nu .ilipticiues recouvertes de croûtes; en dessous d\ll(.s ,.xis réfrions malades avec de l'eau tiède et du savon; lorstjue les ernûtes sont eidevées, on apnli(iue, deux fois par jour, de la pommade au crésyi ou au goudron. Lu solution de sutilimé ' anssi de bons résultats. Iirocwre Gale Le c!iien est sujet à deux sortes r;de folliculaire ou fraie name due à un démodex. Gale ordinaire Cause. — La contagion est la véritable caus,- elle a liei: '■ plus souvent par cohabitation. Cette alTcntion n'est pas SI commune qu'on le croit généralement; on est tenté d'appeler gale toute affection de la peau du cliien se tr;i- duisant par des démangeaisons et la formation de croi'ites. L'acare est p. afondément caché et difficile à trouver, aussi ne se donnet-on pas la peine de 1(> chercher pour assurer le diagnostic. Symptômes. — Le premier symptôme qui ai)paraît est un prurit intense qui porte les animaux à se donner des coups de dents, de griffes; la peau s'écorche et les poils tombent. Il se produit ensuite de petites élevures coniques cju'on appelle boutons de gale; ils contiennent peu de sérosité. Cette maladie affecte principalement la tête, les paupières, li — 302 — le? orcillos et les pattes; elle se généralise; la peau devient épaisse, se ride, les poils tombent et l'animal présente un aspect misérable; il maigrit et bientôt il survient des com- plications du côté des muqueuses dont les fonctions sj'mpa- thisent avec celles de la peau; ainsi on voit se déclarer des ophthalmies, des conjonctivites, des catarrhes auriculaires, des bronchites, etc. L'odeur de la peau est repoussante et tellement Ciiractéristicjue qu'on la perçoit à plusieurs mètres ou verges de distance. Traitement. — La pommade suivante est très efficace: soufre en poudre, 3 onces, carbonate de potasse, (i onces, axonge 24 onces, applicjuée une fois par jour pendant 3 jours con- sécutifs. Le lendemain de la dernière application, on savonne la peau afin de la débarrasser de la graisse qui pourrait l'irriter et la rendre moins souple. Le topique des chasseurs est très connu di lisciples de Saint-Hubert il se compose de sel marin, f) onces, poudre de chasse, '3 d'once, soufre pulvérisé, 5 onces, vinaigre, 1 pinte, essence de térébenthine, 3 onces. On fait bouillir le sel et le soufre dans le vinaigre, on laisse refroidir, on ajoute le reste et on agite. On l'appli- que en lotions avec une éponge, et après trois séances tous les acares ont disparu. Cette application ne salit pas la peau, ne nuit en rien à ses fonctions, et doit être préférée pour les chiens de chasse et pour les chiens d'appartement. Quand la gale est localisée on peut se servir avec avantage de l'essence de térébenthine, de l'essence de lavande, qui tuent les acares en deux frictions. Les bains sulfureux (3 parties de sulfure de potasse pour 100 parties d'eau), réussissent très bien dans certains cas; on plonge l'animal dans le bain et on le laisse dix minutes, deux ou trois bains suffisent. Gale folliculaire ou gale rouge Cause. — Elle est due à la présence d'un acare appelé démodex. Symptômes. — Elle apparaît sous forme d'élevures — 3o:i — miliaires qui plus tard au^incntcnt l.."uucoup .U- volume" die affecte de pr<'"férence les r<'.Ki,.ns „ù la p,.au ,.st fine (iôte ventre, face interne des n.e,nl.r..s). L,, acares loRont .lans les follicules; la plus légère, traction fait ton.l.er les poils et 81 on examine le l)ulhe au microscope, on v trouvr 1,.< acares adhérents. Ce (pii caractérise cette affection, c'est la rou- geur de la peau couverte d'une multitud.- d,. nocosités l.lan- ches. La gale rouge est grav parce (|u',.ll,. est t.'uace ei souvent réfractaire au traitcm.T.t; l'acare est caché trop profondément pour l'atteindre à coup sûr. Traitement— On savonne les animaux et on leur fait premlre un hain sulfureux, puis on emploie l'essence d.. thér- benthine cpii pénètre jusfiu'au f.)nd du follicule. On appli<,ue ensuite la pommade indicpjée à l'article gale ordinaire ou I- topique des chasseurs, ("est par la persévérance, .mi alter- nant et en répétant plusieurs fois cette médication, (|u'on parvient :\ guérir la gale rouge. Poux— Puces Les poux et les pu-cs se développent (juchiuefois avec une grande rapidité sur certains chiens; ils causent de vives démangeaisons, salissent la peau et provoriuent une d.'S.iua- raation épidermique abondante. Quand ces parasites sont nombreux, le chien exhale une odeur désagréable. Traitement.— La décoction de tabac ô% ou les bains et lavages à l'eau crésylée 2% sont usités avec avantage. Tiques — Tiquets ou ixodes Ce sont des parasites très communs chez les chiens. Symptômes. — On observe un prurit très vif, déter- miné par l'appareil perforateur au tiquot; !o chien secoue la tête, porte les ongles et les dents là où siège la démangeaison, 1 , 4 . — 304 — se frotte, se roule sur le sol; la peau devient sale, douloureuse et pressente de petites plaies saignantes entourées d'un bourrelet inflammatoire. Traitement. — On nettoie et on désinfecte le chenil, puis on détruit les parasites avec la pommade mercurielle, la l.enzine ou le pétrole. L'eau erésylée 5'll est très recom- mandée. Aggravée, fourbure — Crevasses des pieds Cause. — Elle est due à une longue marche sur des terrains pierreux, échauffés, ou couverts de neige. Symptômes. — Le pied est chaud, doulourea.x, l'animal souffre et l'appui est difficile ou nul. le chien reste longtemps couirlié, la plante du pied amincie se crevasse et lorsque l'inflammation est vive, la sole se détadie avec l'ongle; d'autres fois il se forme de véritables abcès. Traitement. — La fourbure légère disparaît, avec le repos. Au début, on combat l'inflammation. Si la sensibi- lité est grande, il faut recourir aux cataplasmes de graine de lin et ne donner au malade que du lait pour toute nour- riture. Lorsqu'il existe un engorgement plus ou moins con- sidérable, il est bon de donner i(|iii Ht li;il!'Tl;iiifc suppriiiu'-, puis le vcntr.' sr ntra.tc, 1,- poil les yeux s'enfoncent, la (lémaiilir ilc\i(iit et la faiblesse est si gramle (pie je- >u.i.t> n~ieiit toujours couchés; alo?s l'aniaijiii-xiMeiit fait .h > pi,,i:r.> rapi.le< ei hiontot les animaux meurent épui>(' atteinte dans la majorité des l.a coujuiniu !■ est, cas; ['(eil e.-! larninyaiit . les paupières sont (edémati-ées et un.' matière \iM|Ui um' colle les cils et forme des chassies. 11 arri\e parloir ,|U. la (oriK'e forme de véritables idcérations. (^uand la maladie m' loca- lise sur l'appareil (ii>;estif, on oliervi' l;i perte de l'aj. petit. du vomissement, une soif vive, de la -^éclicre»e de la liduche, (le la constipation ou de la iliar-'hée fétid.' et -:Miveiit au->: de l;i jaunisse. Si l'apiJareil respiratoire e-i tiouMé dans ses fom-tions les naseaux donnent écotdeini lit à une matière pundente rouneàtre cpii i)rovo(|Ue d,' 1 ('brouenieut, ]«; nez est sec et la miupieiise nasale souvent recouverte \\'-vi,. sions; le jetaue devient alors fétide. On iieiit reii- itrer tous les symptômes du catarrhe larynjiien, de la bronchite et de la pneumonie. Chez (pi(>l(pies sujets, l;i maladie se porte de préférence sur le système lU'rveux. «m constate les signes d(> la congestion cérébrale, des c(urulsions, la chorée, des spasmes et de la paralysie. Les animaux (pii gué- rissent de ces affections peuvent perdre l'odorat et l'intelli- gence. La maladi(> du jeune Age peut aussi se locali-er à la peau, jamais le tégument n'est épargné, c'est donc un .-igné de diagnostic certain; on rencontre des pustulo >ous le ventre et à l.a face interne dt^^ meiidires. La mortalité peut at teindre .50'"(. On donne comme sigi^es fâcheux, les convul- sions, les paralysies, la pneumonie. rai:iaigrissement . l'ex- trême faiblesse et l'odeur fétide des exhalasions. Traitement. — Le traitement à opposer varie suiv.ant la forme et la localisation de la maladie. Les troubles ocu- laires .seront traités avec le collyre ou sulfate de zinc. Sulfate de zinc, 0 gr. .')() centigrammes chlorydrate de morphine, 0 gr. L') centigrammes, eau, '.] onces, ou e.'tu bori(|uée X*",' ou l'eau crésylée '2 p- c. On fera en même temps une ou deux frictions fie goudmn minéral autour d; •■^ ynx. 20 — 30«> — Oïl cc.iiltiittni les troulilrs tir rappaifil digestif par le caloiiu'l. 0 gr. H) (cntigiaiimKs, adiniiiistn' tmis fois par jour jus(iu'à purgatioii. coiiiiih' je l'ai te des eirivies do mordre tous le.s êtres (piil rencontre. In .^yniji- tôme de grande importance est l'altération de la voix, elle commence par un son raucpie et finit par un liurlement. A la troisième période, les yeux se troublent, deviennent mats, l'amaigrissement est dessiné, le poil hérissé, la fail.les.se va en augmentant, le train de derrière; se paraly.se et la mort arrive ordinairement du Sème au lOème jour. La raj;e mue ou muette est caractérisée par la i)aralysie de la mâchoire inférieure; sa marche est rapide, elle ne dure (pie trois ou quatre jours. Autopsie. — Quand un chien a manifesté des tendances agressives ou mordu des personnes ou des animaux et (pi'on trouve à l'autopsie: 1. de la rougeur ou de petits foyers hémorragiques sur le.s mu(|Ueuses laryngiennes et jiliaryn- giennes; 2. des corps étrangers dans l'estomac (paille, hois, cailloux, terre, cuir, morceaux do bri(jue, etc.), il faut sang hésitation reconnaître la rage et prendre toutes les mesures nécessaires en pareille occurence. Traitement. — Le traitement curatif n'existe pas. On doit abattre tous les chiens enragés ou suspects. Dans les cas douteux, on peut sé(piestrer l'animal et r(d)server pen- dant quelques jours, s'il est enragé les symptômes ci-de.ssus décrits ne tardent pas à se montrer, Lorstpi'une personne est mordue par un chien supposé enragé, il faut se hâter do faire saigner la plaie, puis la laver avec de l'eau salée ou phéniquée et la cautériser profondément avec un fer rougi à blanc, puis on prendra los conseils du ductcur. QUATRIEME PARTIE MÉDECINE VÉTÉRINAIRE Des Médicaments usueU Leur» doses Leurs pro- priétés Leurs usages et leurs modes d'emploi Acétate d'ammoniaque (Esprit de minderus) Propriétés.— '"est un li(iui. Arsenic en poudre Doses. — Cirantls animaux, O.ôO à 2 jjrammes; Petits ruminants, O.âO à 1 gramme. Porcs, 15 à ;}() centinrammes. Carnivores, 1 i\ 3 centigrammes. Usages. Il est indicpié contre la paralysie, les ver? intestinaux, la pousse, l.a cliorée; on le |)réconise pour com- battre la maipreur et c(Unme tonitpie des voies diKestives. Mode d'emploi. — Se donne en poudre mêlé au son où à l'avoine. Acide borique Propriétés. — Est antiseptique et non irritant. Usages et mode d'emploi. — Mêl6 il la poudre de char- bon de bois, à l'écorce de chêne moulue, à l'aloès il sert pour le pansement des plaies de mauvaise nature. En solution aqueuse à 4%, il est employé dans le traitement du catarrhe auriculaire du chien et pour faire des injections dans les trayons des vaches atteintes de maramites contagieuses. :ni Acide chlorhydrique Acide muriatique, esprit de «el Propriétés. I,ii|ui la iirii|ii.rti"ii A<- \' , . il r-i tiin- pt'T.niit. Usag es. (iiiiiii if cni»! i(|ii< tiii ! 1 iiipl'iii' -ur 1'^ i>l; ics l)lilfar(lc<, les («aux aux jaiiilM-, le ti ipaihl. ( ■(iiiiiiic tiinpriaiit , il (vt iii,!ii| tou."ic et les iiijjolions clirimiinK >. m'' I iiil II la tir\ IT apt li- Acide phénique Propriétés, l'iir, il c-t (■Mii-li(|ii>'.i'tinilii. il r-i astrin- gent, stimulant et antiimtriilc. Doses: (îramls Miiiniaiix, s à lt'ii;r. ' ,. ironie à ' jincc. Moyens animaux, '_' à . ixramnics, l'ctits .•mitmiux. O.'J.'i à I jiramnn'. Mode d'emploi.— A l'cxtériiur il -■'l'mpliiif pitr, en solu- tions îuiucuscs ou en pommades; à l'inti'rieur il se donne en breuvage. Usage.- ("oinnie causticiue on le pn-erit cniitre le jîivart, le crapavnl, les eaux aux jamlus. les c.irii - liiiimen- teuses et eartilanineuses. L'eau pliéni()uée est empl(i>('e dans le ni.il de nariot et les fistules diverses, sur les plaies, pour comli.ittre les diutres, la gale, etc. A l'intérieur l'eau pliéniquée 1',' se donne con- tre la diarrhée, les affections \'eninieuses. I.i ti.aïuiiene et l'empoisonnement septi(ph' produit par la nnii-déli\ rauce. lo. 2o. L'e;ui phénitpiée 1 ' ,' . Acide pliéniipie ciist allisi', ; d'oiiei l]au ordini'ire 1 i)inle. Pummaile i)héni(piée Acide pliéni(pie cristallise. ' , d once Axonge ou sa ndoiix. l once. ■m\:W:iy^mÊfm^': 3o. — 312 — Poudre d^-sinfectanti'. Acide !)liénique eristall se, ' .., d'oiiee. Plâtre pulviJrisé, 1 graniine. Acide salicylique Antiseptique dont les propriétés et les usages sont en tout comparables à ceux de l'acide pliénicpie. Acide sulfurique Propriétés. — Pur et à l'état d'eau de Ual)el, il est causti(iue; mélangé d'eau il est tempérant. Usages.- Il est reconiinandé contre les gonfl(>ments articulaires (\(^r< vaches. \ l'intérieur il est usité dans la proportion de 1',' contre la fièvre aitlitcuse et l'hématurie. Eau de Rabel. — .Vcide sulfuri(]ue. 1 once. .\lcooi. ;5 onces. Mélangez. Acide tannique — ^Tannin Propriétés.- ("est une poudre jaunâtre, possédant des propriétés astrint;eutes, liémostati(|Ues et antiputrides, ("est le contr jioison des al<'aloïdes véj;ét;nix. Doses. — (irands animaux, .") à l."} grani. (de u once à J.2 once). Moyens, 2 à (i grammes. Usages. — A l'extérieur on s'en .sert contre les maladies externes île I'umI et 'es plaies synoviales ,\ l'intérieur contre la diarrhée, les hémorragies diverses, l'hématurie et les maladies s(-pti(iues. 4.4 — :n;i — Mode d'emploi.- A l'iiitrricur le fuiuiin st (i.,tuie en boisson ou en hrciivn^c. (iu(l(iucf()is en ('Icciuiiirt'. A l'cxtô- rieur il s'emploie en pouilre ou en injections et en poniiiiados. lo Injection tannicpie. Acide tannicpie ' j once. Kau distillée 1 pinte 2o. Collyre tainiicpie. Acide tanni(|Ue 2 tjraninies. Kau de rose .i onces. 3o. Pommade tanni(iue. Acide tanni(iue 4 ^rainnies. Axonpe ou saindoux 1 once. Alcool Propriétés.- I, alcool est un excitant du tulic diiicstif €t du système nervtnix. Doses.— (Irands animaux, 4 à S onces. Moyens, de 1 à 2 onces. Petits, '2 :"' 1 once. Mode d'emploi.- "A l'extérieur il s'emploie pur, comme cicatrisant, excitant et antiputride. A l'intérieur il se donne dilué avec l'eau ou la camomille, d'aiitres fois m électuaire. Usages. — Kst usité à l'extérieur sur les i)!aies et les dist(>ntions articulaires. A l'intérieur il est indi(iué contre la diarrliéi> atonicpie, l'indijrestion, les atïcctioiis putrides, la pneumonie et les maladies tyi)lioïdcs du cheval. i Al un Il y a deux sortes d';iluii, l'alun cristalli>é et l'alun calciné; les premier est astringent, le n auriculaire, le coryza, etc.; <î lavé dans un blanc d'ciMif il donne un moyen contentif meruiciue dans les cas de distentions articulaires et de fractures. L'alun calciiié s'emploie sur les plaies hourgeonneu s et les ulcères. Amidon Mode d'emploi.— A Textérieur, l'amidon s'emploie en poudre ou en cataplasme; a l'intérieur, en 'ooisson et en lavement. Usages.— En poudre il est usité à l'extérieur sur toutes les parties enflammées, en cataplasmes sur les organes con- gestionnés, en lav-ment contre la diarrhée des veaux. A l'intérieur, il se donne contre la diarrhée et la dyssenterie. Ammoniaque (Alcali volatil) Propriétés. — A l'extérieur l'ammoniaciue <^ 'ésicant ou caustique selon la durée de l'application. 'rieur, diluée par l'eau, c'est un stimulant des voies i. /es. Mode d'emploi.— A l'extérieur, s'emploie en frictions sous forme de Uniment; à l'intérieur, se donne en breuvage avec l'eau ou la camomille. Doses. — Grands animaux, 1 à 2 onces. Solipèdes, } 2 à 1 once. Porcs, 4 à 8 grammes. Indications.- A l'extérieur, le Uniment ammoniacal est employé contre !es tumeurs .articulaires les piqûres d'insectes, le rhumatisme et la paralysie. A l'intérieur l'ammoniaque est indiquée contre les indigest'ons et la météorisation des ruminants. Liniment ammoniacal: ammoniaque liquide, 1 partie. Huile d'olive, 2 parties. Agitez vivement dans une bouteille bien bouchée. ^ — ;ur) — #' Linimont amnioii ncil cjiniphrc'. AmmoniM \\w li(|tii(lf et huile (r(>liv( riit'léos par parties égales. Camphre. 1 dans S. ;^otate de potasse- Nitrate de potasse Sel de nitre Propriétés. Donné en petite (luanfité, le se de nitrc est diuréticiue; s'il est pris pendant lniiMt,nii)s il irrite les voies urinaires et dissout le sanjz;. Mode d'emploi. -L'adinini>trer à rint('rieur en disso- lution dans les l)oiss(jns. Doses. — Grands animaux, j _> à 1 once. Moyens, 4 à S grammes. Usages. — Indi(|ué contre les hydr(>i)i-^ies t\c> séreuses et du tissu cellulaire les inflammations franches et. le rhuma- tisme articulaire. Bromure de potassium Propriétés. — Il diminue la seiisiliilité du système ner- veux il est antinévralfticpie et antispasmod;<|ue. Mode d'emploi. — Se donne en lioissons et en lireu- vages. Doses. — Grands animaux. ' 4 à }^ once. Moyens, 2 à 4 gr.'immes. Usages. — Préconisé contre l'épilepsie, la choréc, le tétanos, les convulsions, la nymphomanie, etc. r Camphre Propriétés. — Il est stimulant, antiputride, antispasmo- dique et vermifuge. T»' — 31(i — Mode d'emploi. -A l'cxti'TH'ur. il somploif «n poudre, en huile ou en pommad.'. A l'intérieur en brruvanc .-t en lavement, après avoir été éinulsionné aver un jaune cl œuf. Doses.- Granils animaux, lo ^ 1 once. Moyens, 12 à 18 grammes, ' :i à H «ncc- Porcs, 2 à 4 grammes. Usages.-^A l'extérieur il est indifpié d'en faire usape sur les plaies de mauvaise nature, sur les engorgements divers et le rhumatisme. A l'intérieur dans les affections urinaires, les eoliciues, les vers intestinaux et la gangrène. lo. 3o. 4o. Kau-de-vie camphrée. Camphre, 1 i)artie. Kau-de-vie. :V2 i)arties. Al -ool camphré. Camphre, 1 partie. \lcool, 8 parties. Huile camphrée. Camphre. 1 partie. Huile, 4 parties. Pommade cami)hrée. Camp'nre, 1 partie. Axouge ou saindoux, 4 parties. Cantharides Propriétés. A rcxtéri«'ur, toutes les préparations cantharidées sont vésicantes; à l'intérieur elles irritent les organes génito-urinaires. Mode d'emploi.^ A l'intérieur, on administre les can- tharides en l)reuvage ou en bol. A l'extérieur, elles sont ustées à titre de vésicant sous forme d'onguent, de temture, d'huile ou de feu liepiide. ''ïi^-.S :n; Cantharides en poudre Doses. — (ir;(ml> niiniii;iiit<. I ;"i :] i;r:iiiiriir>. Moyens, (l.,"i() ;'i 1 iir.iiiiinc. Usages. -- A riiilt'ritur, ou ;i pn'cniu-i' lr> (■.•inthiiriilcs contre rinipui.-saiicc. A r<\ti'iicur. coiiuih ilt'ilvjitif diiiis les inaliulics des voii's r(>])irMt(iir(s ( t lic- criitrc.-, liciNcux, sur los fistules, les tumeurs rt les eiiy:n!llellierils. lo. Oiifrueut vésicjitnire: l'dudre (le cnritlKiriiles. 'A onces. Poudre d'euplioil'e, 1 once. l{é>ine Cl poix noire. 2 onces. Cire jaune, 1 ' _. once. Huile grasse, (i onces. Faites foiulrt; les résines et la cire, ajoutez l'huile, les poudres et remuez jus(|u'à refroiilis-^ement. Huile de caiilharides: Poudre de eanthariile>. 1 onces. Huile d'olive. :{2 onces, '•'ointure de c.antliarides: 'oudre de cantharides, 4 onces. Alcool à 80", :^2 onces. 2o 3o Chlorate de potasse Propriétés. — ("est un spécifique il('< intl.imniations de la bouche et . Hicliloniix' «If mercure, un tiers iTonee. Mode d'emploi, l'ne injection v.iirinaie cii:i(|Ue jour. Protochlorure de mercure Calomel — Mercure doux Propriété. — Il est purca^if et vermifuge. Mode d'emploi.- Se doiMic en sel ou en électuaire en breuvape dans de l'eau pornnieuse. Doses.— Grands ruminants, 2 à 1 p'-ainnios. Moyens, 1 à 2 firainnies. Usages. — Chez le cheval il est employé cunuuc purgatif et vermifuKo; c'ost le r 'mède préféré pour condiattre la pleurésie et la péritonite, ('liez le chien c'est un purgatif fidèle, très w.nté surtout dans l'ictère grave. Dose pour le chien: 1 gramme. Chlorure de sodium (sel marin < Propriété.-^C'est un tonicpie énergique des voies digcs- tives et de tout l'organisme. Mode d'emploi.— Il s'emploie en nature ou en solution, à l'extérieur comme à l'mtérieur. Usages. — Indiqué contre l'inappétence, l'indigestion, la paresse de l'estomac et les maladies atoniques de l'appareil digestif. :i2() Bichromate de potasse Propriétés. - ("est un It'jïcr ciuisticiuc. Mode d'emploi. On s'en sert «xclusivcnu-nt à l'oxt*'- r'u'ur, soiis f((rnic once. Incorporez à froid. Crésyl Propriétés.— C'est un antiseptio.ue et un antipara- sitaire. Mode d'emploi.— S'emploie, à l'intérieur comme à l'extérieur, avec l'eau, (pii forme en se mélangeant une émulsion blanche opaque. Doses.— (îrands animaux, 10 à 20 grammes, ^3 à deux deux tiers d'once. Petits animaux, 0.50 à 1 gramme. Usages.— A l'intérieur on s'en sert comme de vermifuge: à l'extérieur contre la plupart des maladies de la peau. Il est employé en injections, utérines dans le cas de non déli- vrance et" de catharre de la matrice, la solution est de 4 à 5%. W^ .%£^ Emétique Tartre stibié Propriété. ( 'luz 1(> r.'iiiiivntc- i t !«■ pmr il r>t vnniitif. Pii>is(' (liiiis le siiim, il f>t cniitr.'— tiiiiiilMrit ch, / t,,iis Irv Mui- maux, lorsiiu'il est ;tiiiiiiiii>ti('' ;'i pititc du»..; i|,. |i|ii-. il .st I)iirnatif tt tliiir<'li(iiir. Mode d'emploi. A Tixti'i imr un m f.ui u.-auc - nis forme tic poiiiiiiMilf. A riniriicnr , n !.• il, unie ru l"ii> uiicc. Moyen-; ruminants, l à s ticmiiui -. I'etit> ruminant-, I à •_' t-r.ammi-. l'orc-i. (I.,">(l à 1 nr.imiMc Chien-;, ().]() à (I.L'O eentiiiramines. Usages, (liez les .aiumaiix (pii peuvent vumir, il est iiulicpié eiintre les empdisoiniements. l'emliarr,!- fiastrique, le.-: affrétions de lu «orjre, etc. .\ tit»' de inntre-.-timiilant on l'u u>e contre le> jet.-i^ies persistants, la liroiuliite. la pneumonie, la pleurésie, le rlium;iti-.me, l'aneépiiidite, les urtlirites, la fourbure, etc Essence de térébenthine Propriétés. A l'extérieur, l'essence de téré'iientliiiie est excitante à petite dose et irritante à y:rande d.is,.. .\ l'inté- rieur, elle est diuréti(|Ue et antiputride. Mode d'emploi.- A l'extérieur, elle est employée pure ou associée à d'autres afients irrit;ints: à l'intérieur on la donne en hreuva^ie ou en Lavement. Doses. — (Jr.ands animaux, '.V2 à IS (grammes, I nnre à 1 once Jo. Moyens, S à ](> firammes. Usages. — L'essence de téréhent liine ;'st <'mployée à l'extérieur sur les enfiorjiements et les articulations malades, les tumeurs causées par les sétons, les plaies du i)ied, les maladies de la peau. etc. Un s'en sert à l'intérieur contre 21 m Vvwfiitriituuut ilii ffiiillit , les pclt.to -.hTc«ir!ilf<. l'iiulini'stiitii, les vers iiit('stin;iu\, l'iiviliopi^ic rt le clutrl'Hii. Ether sulfurique Propriétés, l'assr ihiiis le s.-iiin. ITtlitT I-.-.I stimulant p:i' SCS ctïcts coiisi'cutifs; ( 'est un aiicstli('si(|Uc sur l(irs(|u"il pst aspirô par les voii's rcspirattiiri's. Mode d'emploi. I/f'tlit r s'emploie en vajxvir dans les voies respiratoires: à l'intérieur on le donne en breuvage ou fn lavement. Doses. < Irands animaux, 1 à ii onces. Moyens. '^ >' ^ once J 2- Usages. .\ l'intérieur, il est i;idi(iué à titre de calmant contre les lirûlures et les douleurs locales. .\ l'intérieur (>i\ s'en sert contre les indigestions, les empoisonnements, les coli(iUes nerveuses, la météorisation, etc. Euphorbe Propriétés. I.'cupli. " • est un vésicant, adjuvant ordinaire de la cantliaride. Mode d'emploi, lille fait partie d'une foule de prépa- rations vésitantes. Usages. — l'i.ie aux autres vésicants, elle est indi(iuée toutes les fois (pi'il s'ajiit de produire une révulsion profonde ou comme fondant des tumeurs et engorgement divers. Glycérine, principe doux des huiles Propriétés. — C'est un émoUient et un assouplissant de la peau. miai Mii, w — :{j:i Mode d eiTiploi. I.n ul\ minf ^'itiiplojr ..iilc nu ;i«sii- cit'f à il ;iiitri~ .ni'iii- Usages. I.;i jîlycfriiH' r-t iihlii|u<'<' -ur 1. - uin.un >. .(•.■» crcvîissc-i. 1rs f\cn ilf Imis ^)- ilninir en funii^atiotis. <'n liul. en rlrctuairr .t à l'rtat cI'chu «le KoUillDli. Doses. ' iraiitl-- aiiimaiix. i à 'J diirr», Moyciw, ' _) à 1 once. Usages. Seul ou associr à d'autn- aniMt> aiilispnri- qilf.s, le jîouilinii pourra roinli ttic lt< nialadio de la peau len eaux aux jan'l)t's, la fourchcttr pourrie, les solutions de continuité, etc. ' '<'a>i de jfoudroii ^crt à faire des injections pour arrêter les - lulernents de ■■irtaine> nuii|Ueu>ts. A l'intérieur, il est employé pour tarir la sécrétion de.- lironcL-s et des voies nénito-urinairo. lui fuini<;ation il est conseillé eontre les jeta>;es inuco-o-purulents <|iii(|iic :"i l'cxtr-ricvir »'t antli('ltititu)iii|iii' m l'ititi'riciir. Mode d'emploi. On ^"cn -icit à l'cxlrtiiiir, sciilo ou iissocii' à d'aiil rcs .•iiîriil>. Doses. ( ir.'inils mhIiiimiik. I à 2 i>iii-i>^. l'elils, 2 à <» nr.inirnrs. Usages. -Kll. est cinpIoyc'M' «Irpuis ilc loiiniics aniiéos dans le fraitfincnt s jeunes animaux et la maladie des . liiens. Huile empyreuitiatique Propriétés. -A l'intérieur, elle jouit do propriétés ver- mifup:es; à rcxtérieur, elle est irritante. Emploi. — Se donne en électuaire ou en émulsiun. Doses.— ' '.randh animaux, 24 à 48 grammes, ' 3 d'once à 1 once i'2- Moyens, 4 à 8 grammes. Usages. — Indiquée contre les vers intestinaux. — .■»2:. — Huile de ricin Propriétés, (".■si uti puimitif iImux. Emploi. Si' (Idtuii- seuil' ou iur'l;i!ii:t'f à riiuilc .l'i.livf, (l'œillette. Doses. < iriitids .•iiiiinaux. ■"(Kl uraimnt -. Itloiiccs. Petits rumiriaiits, t;i irraumif^ à i."»f)nr. 2 à I (iiicis I j. l'orcs, 1 à :{ (iiuas. ( 'liieris, ' 1 ;'i i _' niiiT Usages. i:tiipl..yée e.mtii' l'rii«nrncrie nt ,|ii f( iiillri et les coliiiufs, chc/ les ruininaiil-, l'iiiiliui -tion iiitotiiiale chez le cil. -val. l'ttur les jcutws aiiiriiaiix. <■,. purnatif est préféré, parei lu'il n'irrite pas l.i iiiii<|iirusr d.- l'infistin. Iode Propriétés. A l'i-xtérieiir, il est (•,iu>tiqU". il .>'.ippli(|iit.. en teinture et se (IniHie eu fuiuiu.atiniis; à l'inti'M. iir. il s'.ad- miuistre en l>reuvanes ou en in»!. Doses. Cirands inwn.aiix. t à s urannii.~. ' , d'oiiee. Moyens, ().."»() à 2 iiraniine>. Petits 10 à 2.") eentiirramnn». Usages. Les injections iodées i,iit doniK' de hoii- résul- tais dans les hydropisies des bourses niii(|Ueu-is ,.( artieu- Inires, la i)leurésie, l;i péritonite. Teinture d'iode; Iode, 1 once. Aleool, à 90" 12()nees. Pour le.s injeetions, on ajoute deux ou troi^ parties d'eau ou une dissolution d'iodure de potassium. :}2G lodure de Potassium ' 3 d'once. Propriétés. — A l'intérieur i-oninic à l'extérieur c'est un fondant; il est, de plus, diurétique. Emploi. — A l'intérieur, l'iodure de potassium se donne en boisson et en breuvage; à l'extérieur, il s'applique en pommade. Doses. — Grands animaux, li à 12 grammes.' 5a Moyens animaux, 1 à 3 grammes. Petits animaux, 25 à 50 centigrammes. Usages. — A l'intérieur, il est recommandé contre le cor- nage, les engorgements lymphatiques et glandulaires. A l'extérieur, comme fondant des mêmes engorgements. Pommade d'iodure de potassium: lodure de potassium, 1 once. Axonge ou saindoux, 4 onces. En ajoutant 16 grammes, 3^2 once, d'iode, on a la pom- made d'iodure de potassium. Biiodure de mercure Propriétés. — C'est un irritant et un fondant local. Emploi. — S'applique à l'extérieur sous forme de pom- made. Pommade biiodure de mercure: Biiodure, 1 once. Axonge ou saindoux, 8 onces. Usages. — Cette pomnr est employée avec succès con- tre toutes les hydarthros^ i,'t toutes les exostoses. Les glai.des rebelles et les affections chroniques de la peau cèdent à son action. ff^ ^,,^ '.. ^LU. J,,i^ .», 1.11 f-^P^^S^ w^s^^mi^m ;i27 Mercure Vif argent Propriété».- ("est un aiitispoiiquc et un fondant d'ur.p grande puissance sur les tissus altérés. Passé dans le sanp il est altérant et peut déterminer l'infection niercurielle s'il est absorbé en certaine (piantité. Le clilorate de potasse est l'antidote de cet empoisonnement. Emploi. — S'appli(pie à l'extérieur sous fornic de pommade. Usages. — La pommade mercurielle <'st employée contre les tumeurs ehroniqvies. l'en^jorgement des testicules, des mamelles, la péritonite et les affections localisées île la peau. Pommade mercurielle simple: Mercure, 1 partie. Axonge ou saindoux, 2 ()arties. Pommade mercurielle double: Mercure, 2 parties. Axonge ou saindoux, 1 partie. Kermès minéral Le kermès est vomitif chez les carnivores, passé dans le sang il est contre stimulant et diurétique. Emploi. — Se donne en électuaire, en bols ou en {)ilules. Doses. — Grands animaux, Ki à 32 prammes ' .à 1 once. Moyens, ô à S grammes. Petits, 2 à 4 grammes. Usages. — S'em])loie contre la bronchite et la imeumonie. Magnésie C'est un purgatif laxatif et un anti-acide. Emploi. —Se donne en lioisson (ju mélaniiée aux ali- ments. 'XR i ^Ï.1Z1 "iC^ ., 328 Doses. — Cirands animaux, 1 à 3 onces. Moyens, 8 à 10 grammes. Petits, 1 à 2 onces. Usages. — S'emploie avec succès contre la diarrhée des veaux à la mamelle et l'appétit dépravé. Manne Propriétés. — Purgatif. Emploi. — Se donne en breuvage et en lavement. Doses. — Grands animaux, 8 à 10 onces. Moyens, 3 à 8 onces. Petits, 1 à 2 onces. Usages. — On s'en sert généralement pour purger les petits animaux. Miel Propriétés. — A l'intérieur, il est adoucissant, résolutif et cicatrisant; passé dans le sang, il est émoUient et expec- torant. A haute dose, il est purgatif. Emploi. — Se donne en électuaire et dans les boissons. A l'extérieur, il s'applique en cataplasme. Doses. — Grands animaux, 3 à 5 onces. Moyens, 1 à 2 onces. Petits, ' (i à 1 once. Usages.^ — A l'intérieur, il est indiqué contre les affections des voies respiratoires. A l'extérieur, contre les irritations de la peau des yeux et des glandes. I V..U-'? Morphine Propriétés. — La morphine est narcotique comme l'o- pium d'où elle ep+ retirée. llMk«nw*?w ^tmmmimmmmÊmmmmmm mmm — ;i2!t — Emploi. --S'eriipl(.i,. ■, r,.xtrri,.,ir .•ummc friction .sous forme d'I.uilo do morpliiiic: à riiiK'Ti.ur .ti !m.1s. en pilules ■et en injections sous-curMiu'cs. Chlorhydrate ou acétate de in.irpliinc Doses.-- (Irands animaux, 1 à 2 jiiaininrs. Moyens, 1.") à 2.") centifiiainiiics. Petits, n à 10 centinranuncs. Huile d "orphine: Acétate de morphine, 1 Kraminc Huile d'olive, 10 onces. Noix de galle Propriétés. -Astringent éner^iiciue. Emploi. — La poudre de noix de ^alle se donne à l'inté- rieur en nature ou en décoction. Doses. — Grands animaux, lô à 1.") j^ramines, ' ..à ' once ' ■_,. Moyens, (5 à 12 firaniines. Petits, 30 à 75 centiy:rammes. Usages.— A l'extérieur, on en fait usaj^e contre le^ écou- lements muqueux et les affections externes de l'ieil. \ l'in- térieur, contre la diarrhée, les hémorragies p.issives et les altérations septiques du sanft. Noix vomique Propriété. — ("est un stimulant de l'estomac et excita- teur du système nerveux. Emploi. — A l'intérieur, la noix vomicpie râpée se donne en électuaire et en bol. A l'extérieur ci' étions à l'état de teinture. ffiPV — :i30 — Doses.— Cîrand ruminants, 5 à 25 grammes. Moyens, 4 à l»i grammes. Petits, 1 à 5 grammes. Porcs, 1 à 2 grammes. Chiens, 5 à 25- centigrammes. Usages. — La noix vomi(ivie est d'un usage fréquent, pour combattre les affections atonicjues du tube digestif, les paraly.sies et les maladies nerveuses, telles que le tétanos (locked-jaw), la cliorée, l'immohilité. Opium A haute dose il Propriétés. — Narcotique énergiciue, congestionne le cerveau. Emploi. — Se doiuie brut ou sous forme d'extrait aqueux en breuvage, en bols ou en électuaire. Le 'audanum s'emploie en l)reuvage et en lavement. Doses.- -Grands ruminants, 8 à 10 gram., H à li once. Moyens. 6 à 8 grammes. Petits ruminants. 2 à 4 grammes. Porcs, 1 à 2 grammes. Chiens, 0..')0 à 1 gramme. Usages.- A l'intérieur, les préparations d'opium sont indiquées pour calmer les points douloureux. A l'intérieur, sert à combattre la diarrhée, la dyssenterie, les coliques, le< spasmes, l'épilepsie, la chorée. le tétanos. lo. 2o. 3o. Extrait d'opium: Opium brut, 1 once. Eau pure, 12 onces. Teinture d'opium: Extrait d'opium, 1 tiers d'once. Alcool à 60%, 4 onces. Laudanum de Rousseau: Opium, 4 onces. Miel blanc, 12 onces. Eau, 27 onces. Levure de bière, 8 onces. iPP mmmmm — .«1 — •lo. Laudanum de Syilcnli Opium (le Sinynit;. 2 o Safran, 1 once. Canollo, ' ^ (ronce. Clous de nirodc, ' , d' Vin hianc eônc'icux, 1 | Se donne à doses de l'opium. •')o. Cérat opiacé. Kxtrait d'opium. ' ., d' (^'ôrat simple, 2 onces. :nn: lices. once. )inte. once Oxyde rouge de fer (colcothar) Propriétés. -TonirpK' fcirujiineux. Emploi. — Se donne en (!^lectuaire. Doses. -Grands animaux, 2 à 3 onces. Moyens, } 2 à. 1 once. Petits, 4 à 8 grammes. Usages. -Est employé contre l'anémie et toute? le: maladies débilitantes. Phosphore Propriétés. Localement le phosphore est caustiqu(\ A l'intérieur il est diurétique». Emploi. — Se donne à l'état d'huile phosphorée dans de l'eau gommeuse ou de l'huile d'œillette. Huile phosphorée: Grands animaux, ^2^-1 once. Moyens, 2 à ô grammes. Petits, 1 à 2 grammes. Usages. — L'huile phosphorée à été vantée contre l'influenza, les affections typhoïdes et gangreneuses, la cata- racte et l'amaurose. J — 332 — Huile phosphoréi': Phosphore, 1 Rrayinie. Huile quintiuinc. Salicylate de soude Propriétés. -Il j<,uit ,1,. propriétés anai„^r„,, ;, ,,i,^.^ Ile sulfate (le (}uin(iuine. Emploi.— Se donne .mi hn^ivap. ,.f en éleetuaire. Doses.— Grands animaux, l à 2 onces. Moyens. ^2 h 1 oiu-o. Petits, 2 à ti ftrammes. Usages.-Il est vanté enntre 1,. rl.umatism.. articulaire ot les inflammations des séreuses pleurésies, péritonites.' Seigle ergoté Propriétés.- Active les contractions du plan cli de la matrice et des vaisseaux sanguins. Emploi.— Réduit en poudre, on radministre en h..l en éleetuaire; en décoction, il se donne en hreuvatrc. Doses.— Grands animaux ' 2 à 1 once. Moyens, ' 4 à ^ 2 once. Petits animaux. 2 à (i grammes. Usages.— Le seigle ergoté est usité dans la parturi laborieuse, la non-délivrance, les hémorragies passives la matrice, des reins, de rint(>tin. arnu s ou tion de .^^^^^ ;{:}4 — Soufre Propriété».— L<' soufn- jouit di- i)r()pri(''tô.s purgatives et cxpcctitriintos. Emploi. Se donne à l'intérieur, inélanjîé aux aliments en bols, en éleetuaire: à l'extérieur, il s'emploie en pommade. Dosei.drands animaux, l à 2 onces. Moyens, ' ^ à ' 2 once. Petits, 4 à 8 grammes. Usages. Le soufre est indicpié eontre les affections des voies respiratoires, la bronchite chroniciue, les gourmes, etc., on s't.. sert aussi comme purgatif et comme vermifuge. lo. 2o. Pommade soufrée: Soufre en poudre, ' ;t d'once. Axongp ou saindoux, 1 once, i'ommade d'Helmcrie: Soufre en poudre, ',i onces. Carbonate de potasse, 6 onces. Axonge ou saimloux, 24 onces. Sulfate de cuivre (couperose b'eue) Propriétés.— C:"est un caustiejue sur les tissus dénudés. A l'intérieur, il est astringent à petite dose; chez les carni- vores et les porcs il est vomitif. Emploi. — S'emploie à l'extérieur, en solution ou associé à d'autres métlicaments; a l'intérieur il «e donne en breu- vage. Doses —Grands animaux, 5 à 8 grammes. Moyens, 1 à 2 grammes. Usages. — Est indiqué, mais rarement pour combattre la diarrhée. Le sulfate de cuivre employé en bains est sou- verain contre les clous de rue et les divers accidents du pied. A l'état de liqueur de Villatte il est indiqué contre les ulcères, le javart, lo clou de rue, le piétin, le mal de PWIRPqH :i:v garrot, !.■ mal ,..-,u\ aiiv Jainl,. pourrie, le crapaud, etc. Li(|Ufi!r (!<■ \ illaltr: Sulfate (If cuivre, 2 niice». Sulfate (le /iiic, •_> onces. Acétate de i)loiiil., | oik c-. N'inai^re fort, ;{L» ouc. >. a loiircjicttt Sulfate de fer (couperose veitei Propriétés.—A Texte-rieur, il e>t astrii.jr,.,,, ; u Vun,-. rieur, il jouit de propriétés astriii«ei,tes et toni(,ue>. Emploi- A l'extérieur on s-e,. sert eti l.ains, lotions, injections; à l'intérieur, se donne dans les boissons. Doses.- -Grands .mimaux, S à 1(1 (iranmies, ' , à ' ._i once. Moyens, 2 ù 1 jrramnies. Petits, 1 à 2 grammes. Usages.--A l'extérieur, il est indicpié contre l.a foiirl.ure, 1 aggravée, la sole hâtive, la ci.nnestion des maineiles |,.s crevasses, la limace, le piétin. A l'intérieur, il .se donne contre la diarrhée, lanémie 1 hydrémie, l'hématurie et les diverses hémorragies passives. Sulfate de magnésie (sel d'Epsomi Propriétés. Purg.atif minorât if. Emploi.— On le donne en hoi.s.sons et en l.reuv;iKe. Doses. -CJrands animaux, 8 à 10 onces. Moyens. 4 à H onces. Petits, 1 à A onces. Usages.— E.st préférable au sulfate de s(ju à ts lîr.unm.'H. Mnv<'iis. S à !•_» uramiiiis. Petits, \ A S ur;iiiiiin>. Usages. I.r siilfur.' irantitimin.' .st ii.-it»' contre les utTertiotis ancicnius d.. la puiniiir .t ,|,. la |Mati, Sulfure de potasse fleur de soufre) Propriétés. A i'extéri.iir. il .'>t irritant. A l'intérieur, il est vomitif et piirjiatif. l'a^-é .lan^ lr >aim, ,1,.,, ,|iur.'ti,,.ié et su(i()ri(i(|iie. Emploi. A rcxtérieiir, ..ii ,ii fait ii-aue en (..lions et injeetions, .'n liaiiis, à rintéri. iir, -laiis U< l.oissons et les l)reiivattes. Doses, (irands anin.aiix. S à Ki >:rainmes. .Movni.-, 2 à ti ^rraiiiiiics. l'etit.-. 0.2.') à 1 irraiiiiiic. Usages. S.Tt H coinliattic les maladies d,. la p,,;in et les affections du système lympliatiiinc. Tartrate de potasse Crème de tart re) Propriétés. PurKatif laxatif. Emploi. Se donne dans les l.oissons. Doses.— Crands animaux. 100 à I.IO frram.. .1 à .") onces. Moyens. Ki à (il grammes, hj à 2 onces. Petits, 8 à Mi grammes. ' , ù ' (, once. Usages.— Employé contre l'entérite chroni(|iie du bœuf; lajaunis.se, la métro péritonite. 0'2 - - :i:i8 Térébenthine ''m Emploi. A rcxtrriiur, tllr >'«'nii)lMit' m luitun-; à l'intérieur, cii hrtuviiK»' îiprès étinil>itiii «laiih un jiiuiir d'u'uf. Doies. 'Iriinii- iinimaux. 1 à 2 oiut>.. Moyrii.-. S à '20 numinics. Petit >, 2 à H ura mines. Usages. A l'extérieur, la téréluiitliine s'ai)pliie(l; i l'intérieur, mi s'en sert eontre les hyilro- pisies, le-; éedulenunts «les voies nénitn-iuinaires et l'héma- turie (les (rrands ruminan* Onguent digestif Téréhenthine. 2 «mees. Huile d'"liv. . 1 2 oi'ee. Miii, * ■_> onee ou un jaune (r(euf. -■< -■^'■.V B I '•y. Vin Propriétés, ("est un stoniaelii(iue et un stimulant. Emploi. "S'emploie à l'extérieur, en lotions: à l'intérieur, en breuva^te. Doses. (Irands animaux. 1<) à 'A2 onee. Moyens, 8 .i Ki -uiees. Petits. 2 à 3 onces. Usages.— Est indiciué à r<"xtérieur comme eicatrisant des plaies. A l'intérieur, il est usité eontre la débilité gas- trique; le refroidissement, le i>art laborieux. ^P FORMULAIRE aiiiiii.'iiix (l(irii(sti(|ii(-. Poudre dessicative contre la fourchette ou petit pied) pourrie. S(>U>-;HM't:tl(' i\' rili\|i-. _' niiii-. Aliiii cMlcim'. 2 oiiir-, rieur >lr iMii. li ntiii -. Mêlez, saiipomlrez mn fui-, di.i.iur juip, ju-i|ii';'i irvi»'-- risoii coiiipièt •, la laciiiir iih'Wi.hh' .i !.■, |:, un, , l.iirr.il.s de la fourclietfc. Poudre contre la toux rebelle du cheval. l';ill«'ti(|Ue. ' , ilMiicf. (iraiiics (]<■ cinin-. ' i (rMiin', ( 'aiiiplin-, I uraiiiiiii -. Hleii (].■ l'rus^c, 1 t:i:imt .r MMez exaetetiient et iiunrpnrz ;"i i^ iuk. de miel. Faire prendre en une >. nie «lnsi Poudre tonique amère contre l'anémie et la diarrhée des grands animaux. (lentiaiie piiKt'-ri-i'i , 1 mii'fs. Meorce (le sauii' pul. t'li^('-\ :! nlico. Tan, :> unees. Iloiihloii puKérisé, 1 oiK' • _« Noix vutni(|Ui' râpée. ".; ■l'uii'i-. Doses. 1 once ' _. à 2 ()nee> dan- du mie! ou de la îiiéiasse. Poudre contre la cachexie des ruminants. Si-I marin, A onces. Sulfate de soude. A onces. Sulfate de fer, 'A onces. Dose.- 1 on. (■ pour le ha-uf et ' s d'once pour le mou- ton, à donner dan.s les boissons. 340 — Poudre purgative laxative à donner une fois chaque mois aux chevaux qui travaillent beaucoup et qui sont abondamment nourris. Sulfate (le miisn<''sie, 3 onces. Oème (le tartre soluble, 2 onces. Mêlez-en une dose en breuva>?e. Poudre fébrifuge et diurétique. Em6ti(iue, ' :) d'once. Sel de nitre, 1 once ' 3. Sulfate de soude, 3 onces. Mêlez. A donner en deux doses dans les boissons. Poudre contre la non délivrance. Seigle ergot(S " :< d'once. Rue, % once. Sabine, Yi >-'i'- e Aloés, ' :i d'once. Mêlez. A donner en deux doses dans une pinte de bière chaude. On peut répéter ces doses le leademain et le surlendemain si le délivré n'est pa? expulsé. Poudre vermifuge. Sulfure noir de mercure, 2 onces. Fougère mrde, ' ;; d'once. Gentiane, ' ;t d'once. Aloés, ' ;i d'once. Mêlez. Doses 1 once à 1 once } 2 (•»«« du miel. Poudre contre les plaies de mauvaise nature. (.iuimjuina ou poudre de gentiane, 3 onces. Charbon de bois pulvéïisé, 3 onces. Camphre pulvc'risé, 2 onres. Mêlez. Saupoudrez les plaies deux fois par jour, après les avoir préalablement nettoyées- avec de l'eau phéniquée. Poudre pour exciter la sécrétion du lait dans le cas d'agalaxie. Semences chaudes oml)ellifères, anis, fenouil, coriande carvi, 1 once i^. Poudre de canelle, 1 once. Carbonate de soude, '3 d'once. Sulfate de soude, \;, d'once. Mêlez. Doses :1 (mce à 1 once '3 dans "ne P»"*^ de bière. un — Boisson émolliente contre toutes les inflamma- tions aiguës: Racine de jjuiiiiiuive, 4 onci'.s. Carotte?, 14 onces. Miel, 25 onces. Eau, 12 pintes. Faites bouillir la racine de tîuini:iuv(> et les carottes dans l'eau et ajoutez le miel. Boisson contre l'anémie et la diarrhée chronique: Df^coction de feuilles de ronce, 10 pintes. Alun cristallisé, 2 onces } 2- lîorate de soude, 2 onces. Amidon, 1 once ' ,. Faites dissoudre les sels dans la décc'tion et ajoutez l'amidon. Boisson pour ramener la sueur dans les cas de refroidissement : Fleurs de tilleul 4 onces. Fleurs de sureau, 4 onces. Acétate d'ammoniaciue, '.i onces. Eau, ' ;, d'once. Faites infuser les fleurs dans l'eau, ajoutez l'acétate d'ammoniaque et faites prendre. Breuvage contre la diarrhée des veaux: Riz, 1 once. Racines de guimauve, 1 once. Amidon, 1-2 once. Eau, 1 pinte. Miel, 1 once. Faites bouillir le riz, la Ruimauve et l'amidon dans l'eau, passez sur un linge fin et ajoutez le miel. Breuvage contre la diarrhée des grands ruminants : Ecorce de chêne moulue, 2 once». Alun cristallisé, ',4 d'once. Camphre, 3 grammes. Eau, 2 pintes. ê'*^ PHI! «pm pm !vmp — 342 — Faites bouillir l'écoroe de chêne dans l'eau; ajoutez l'alun, puis It camphre. Breuvage contre les coliques avec météorisation : Camphre pulvérisé, '/s d'once. Ether sulfurique, 1 once. Huile d'olive, 3 oi.ces. A donner en deux fois dans deux pintes d'eau de graine de lin. Autre breuvage contre les coliques du cheval: Ether, 1/, i/2 once. Camphre, '-n d'once. Assa-fœtida, ' i» once. Dissolvez le camphre et l'assa-fœtida dans l'éther, ajoutez Yi pinte d'eau et administrez. Eau de graine de lin.— Faites bouillir une demi-tasse de graine dans un pot d'eau pendant une demi-heure. Eau de riz.--Riz 2 onces, eau, 2 pintes. Faites bouillir une demi-heure. Breuvage contre les indigestions chroniques accompagnés de météorisation chez les ruminants: Sulfate de soude, 10 onces. Aloés, 1 once 1, "Aj d'once. Ammoniaque, Eau, 2 pintes. Dissolvez le sulfate dans une pinte d'eau, l'aoés dans une autre pinte d'eau, mélangez les deux solutions, ajoutez l'ammoniaque et donnez en deux doses à trois heures d'inter- valle. Liqueur de Villatte employée avec succès dans les cas de fistules, d'ulcères, de caries, etc. Sulfate de cuivre, 2 onces. Sulfate de zinc, 2 onces. Acétate de plomb, 4 onces. Vinaif- 3, 1 pinte. Dissolvez les sulfates dans le vinaigre, ajoutez l'acétate de plomb. Agitez avant de vous en servir. te wmmk — 313 — Solution contre les eaux aux jambes, les crevasses. Sulfate (le zinc. 12 (iiu'cs. Sulfate (le cuivre, 2 onces. Acétate de cuivre. 2 onces. Eau, un pot. Dissolvez à froid. Solution contre les démangeaisons. Sul)lirné corrosif. 1 >iraniine. Camphre, 2 grammes. Alcool, ô onces. Kau, 1 cliopine. Dissolvez le sublimé dans l'eau, le camphre dams l'alcool et mélangez les deux solutions. Collyre sec contre les ophthalmies chroniques et les taches de la cornée. Sel ammoniacal, ' s d'once. Alun calciné, ' s d'once. Sucre, ' ;j d'once. Pulvérisez et mélangez intimement. Insuflez gros comme un petit pois de cette poudre, cha(iue jour, dans l'œil malade. Collyre contre les taches de la cornée. Savon hlanc, ' s il'oncc. Blanc d'd'uf. 1. Eau-de-vie (brandy), 1 once Eau, J2 «Jnce. Dissolvez le blanc d'ciuf dans l'eau, le .savon dans le brandy et mélangez. Collyre contre les inflammations douloureuses des yeux. Extrait de belladone, " ;( d'once. Flau, 8 onces. Dissolvez et filtrez. Fumigation contre les inflammations des voies respiratoires. Feuilles de mauve, 4 poignées. Son, 4 poignées. Eau, C pintes. 0': wm ;U4 — M %»' Faites bouillir, mettez dau:- un seau et placez sous le nez des malaths Liniment révulsif employé avec avantage contre les écarts, foulures, lumbago, maladies des articula- tions, etc. Teinture de cautharides, IG onees. Essence de lavande, 2 onces. Acide chloryhdriciue ' h d'once. Mêlez et agitez. Uiu' friction chaciue jour pendant trois jours sur la région malade en ayant soin de laver le lendemain de chaque friction. Cataplasme astringent contre la fourbure et les diverses contusions. Suie, argile parties égales. Vinaigre, (juantité suffisante iiour délayer la suie et l'argile Liniment ammoniacal camphré employé pour combattre les douleurs rhumatismales et les engorge- ments articulaires récents. Huile camphrée Ammoniaque liquide- Parties égales. Mélangez. Liniment contre les crevasses. Huile de lin, 1 once. Alcool, l once. Battez les liquides jusipi'à mélange parfait et appliquez de suite. Savon contre la gale. Savon vert, 3 onces. Suie de cheminée, 3 onces. Essence de térébenthine, 3 onces. Savon contre les dartres. Savon vert, 3 onces. Goudron, 3 onces. Pommade contre la gale rebelle du cheval. Soufre en poudre, 2 onces. Sulfure d'antimoine, 1 once. Euphorbe pulvérisée, ' 4 d'once. «Mil mmm -:5i.-) - Foudre (le ciiiithariilc. ' , d'uiici'. Axongt' ou siuiiiloux, It; oiiccs. Innirixircz. Pommade contre les dartres du cheval et du bœuf. l'inuiUîuit' int'rciiiicllf, ' _, uiicc Oiilîucnt v('sic'!itoirc. ' j once, l'nmtnadc soufn'c, 1 (,iic.'. Incorporez. Pommade contre les crevasses rebelles du genou et du jarret. Camplirc, 4 «raïuiiif,- ou ' , (l'i>iicc. Acétate (le ploml>, 2 Kraiiuiies on ' „, d'onco Porimiado inercurielle, 1 once. Incorporez. Pommade contre l'engorgement des mamelles. Sol ammoniacal, 2 grammes. Camphre, .3 j-rauiines. Axonge ou saindoux, 1 onc<'. McMez exacte- ment. Pommade contre l'induration des mamelles. Pommade camplirée, ' , d'once. Pommade merciirielle, ' •> >nce. Pommade d'iodure (!<■ pota.s.-iiuin. ' s d'once. Bien mélanger. Alcool camphré, formule simple. Camphre, 1 once. Alcool, 8 onces. Dissolvez et filtrez. Electuaire anti-bronchite. Kernu'.s minéral, " ;, d'once. Poudre de belladone, ' j d'once. Poudre de réglisse, 2 onces. Miel, 20 onces. Bien mélanger h out. A donner en deux fois dans les vingt-quatre heure- Formule de feu anglais. Essence de lavande, 10 onces. Huile d'olive, .5 onces. Poudre de cantharides, J2 once. Poudre d'euphorbe, Jo once. Faites dissoudre les poudres dans l'huile tiède; laissez refroidir et ajoutez l'essence de lavande. M wmmm. — 346 — Pommade de Sabine. Poudre de saliinc .«èchc, 2 onces. AxoiiK»', 4 onees. Incorporez. Vin de gentiane. Poudre de K('ntianc, 1 once. Alcool à 80o, 2 onces. Vin de Bordeaux, 1 pinte. Faire macérer la poudre de gentiane dans l'alcool et ajoutez le vin. Rétablit promptement les chevaux épuisés et surmenés. Le quinquina français est un mélange à parties égales de poudre de K'''itiane, de poudre d'écorce de chêne et de fleurs de camomille sèches et pulvérisées. Pommade pour frictionner le dessous du ventre dans les cas de coliques violentes. Cantharides pulvérisées, ' ;( d'once. Emétique, ' :) d'once. Essence de térél)entine, '2 once. Axonge ou saindoux, 2 onces. Mélangez. Onguent vésicatoire employé comme dérivatif de toutes les maladies internes. Cire, 9 onces * u. Poix noire, 6 onces. Huile grasse, 20 onces. Cantharides pulvérisées, 12 onces. Faites fondre la cire, la poix, ajoutez l'huile et les cantharides, mélangez l)ien. Onguent de pied. Axonge, 16 onces. Goudron, 3 onces. Miel, 3 onces. Cire jaune, 3 onces. Faites fondre la cire et l'axonge, retirez du feu et ajoutez par petites portions le goudron et le miel. Onguent contre les démangeaisons de l'encolure et de la queue. Goudron, J^ once. m/mi :m7 Kssrnrc d«> ti'rohcnthino, ' t 'l'onro. Caloniel, ' , d'onco. AxoiiK»' ou saindoux. 1 oiuf ' j. Mélangez \v goudron à Ijixoiinc et à l'csscmo de téré- benthine; incorporez ensuite le ealoniel. Scille maritinne. — I>a scille luarifimc est une belle plante très eommune (pii fleurit (Taoùt à t;eptemi)re sur les côtes de l'Oeéan et de la Méditerranée, 1 ranee; mi la eultive dans les jardins pour la l^auté de ses (leurs. A l'intérieur, la poudr(î de scille se donne en éleetuairi' ou en bols. Poudre: (îrands animaux, ' , à ^ •> <>iiee. Moyens, 1 à 1 grainines. Petits, 0.2") à 0.50 eeutinratunies. Les différentes préparations sont; lo. Oxymel scillitique: Vinaigre seillitique, H onees. Miel. 1() onees. Dissolvez le miel dans le vinaigre et faites cuire jusqu'à consistance de sirop. 2o. Vinaigre scillitique: Scille sèche, 1 once. Vinaigre d'Orléans, 12 onces. Faites macérer pendant ([uinze jours, paosez avec expression et filtrez. 3o. Vin Scillitique: Scille sèche, 1 once. Vin blanc, 15 onces. Même préparation que le vinaigre. 4o. Teinture de Scille: Scille sèche, 1 once. Alcool, 5 onces.. Même préparation. Propriétés. — ^Les préparations de la scille déposées sur la peau exercent une action irritante marquée. A l'intérieur, elles produisent une diurèse abondante et un effet expec- torant très manifeste. ■nm wim — 348 — Indications. — On se sert de lu scillo inaritinie con;.re l'hydrothorux, l'hydrocèle, l'anasaniue, les œdèmes et la fluction périudi(iue des yeux. Le traitement doit être à la fois local et gén^'-ral. A titre d'expectorant, elle est employée contre lea affections chroniciues des voies respira- toires. Contre-indications. — Les vertus irritantes la font éliminer du nombre des médicaments usités contre les mala- dies des voies urinaires. Teinture d'aloés: Aloés pulvérisé, 1 once. Alcool, 8 onces. DICTIONNAIRE Alcool camphré.— Formule simple obtenue en faisant dissoudre du camphre dans de l'alcool dans la proportion suivante: Camphre, 1 partie. Alcool, 8 parties. Dissolvez A filtrez. Alibile.— Qualité nutritive des al'snents. Abcès. — Amas de pus situé plus ou moins profondé- ment dans le corps; la formation de ce pus résulte d'une inflammation interne. Abcès chaud si l'inflammation a été rapide; froid si elle a été lente. Absorption. — Pénétration de diverses substances à travers la peau (absorption cutanée) et passage de l'oxygène dans le sang, à travers les bronches (absorption pulmonaire, qui constitue un df's actis de la respiration). Aconit. — Belles plantes vivaces qui pimssent dans les montagnes de la France. Toutes ses parties, mais surtout les racines, r. rment un principe vénéneux. On en retire l'aconitine, oi. \ fait la teinture d'aconit employée contre les rbumatisnieri, maladies féi-riles, affections du cœur et des voies respiratoires. WM — :ili) Antipynne. Médham.-nts .Miiploy.' dans la tiK^docinc des petits animiiux, comme calmant et antifél.rilc. Son prix élevé le fait rejeter du traitement des «rande^ , sp.'., e-, Arséntate de strychnine. Sel , ristallisé ol.tenu directement en neutralisant l'acide arsénieux par la stry- chnine. C'est un toni(pi.' .xcitant du système nerveux fréquemment employ»; en injections sous-cutan^-'cs ou en granules, contre les paralysies di':^ uramls animaux. Assa-f œtida. ' (îomme résine ohtenue d.. la racine d'une plante omhellifère ap|telée ferula a.ssa fœtida. Atropine. Principe actif de la helladone. Son action est de dilater les pupilles et tous les sphincter^. Auge.- Espace compris entre les l.raiiclicf? do la mâchoire inférieure du cheval. Auscultation. Action d'appli(iuer l'oreille sur les différentes parties du corps et sihm ialement sur la poitrine pour se rendre compte des bruits (,ui s'y font entendre; pour obtenir des sons plus distincts on se sert d'un petit instru- ment en bois ai)pelé sthét(.scoi)e; une de ces extrémités .se pose sur la poitrine de l'animal à examiner, «>t l'autre contre l'oreille de l'observateur. Barbottage.— Préparation composée d'un l'(|wide ••t de son. graines ou autres sul)staiices mêlés av.,- très peu de consistance. On l'appelle aussi mâche, l.ouet ou bouette. Baume de Pérou.— Provient d'un arbre du Pérou. S'emploie comme cicatrisant tU-^^ plai.vs et dans les afïections de la peau de nos petits animaux. Bicarbonate de soude.- Sel alcalin employé exdu.si- vement à l'intérieur comme diurétique ou pour empêcher la coagulation trop rapide du lait. Breuvage.- -Préparation li<|uide qu'on administre aux animaux au moyen de la bouteille ou de la seringue. Carcinomateux. — (^li a rapport au carcimone, c'est- à-dire aux tumeurs cancereu.ses, squirrheuses. Casseaux. — Pièces de bois divisées exactement dan.«i le sens de la longueur en deux parties .semblables et creusées fi. — li'A) ■%., '-% ■ dans leur |)artie moyfnnc îl'imc riRolc lonKitudin-.iU-. Lt-s cassj-aux sont l'mployi's dans lu ciistration (h.-s animaux i-t pour K'duin' la hernie des poulains. Cautérisation actuelle. Ap|tli«ation sur une tumeur un enKorKement, etc.. d'un fer cliauffé au roURf, dans le l>ut d'obtenir une résolution plus ou moins complète de la réRlon malade. Charge. Préparation se,mi-li(juido composée de prin- cipes résineux et de vésicants ou irritants divers. La cliurge vésioante remplace le vésicatoire ou le feu liquide lorsque ces derniers doivent être appli<|ués sur de larRes surfaces. Chloral. Médicament obtenu en faisant ajjir le chlore pur l'alcool dans certaines conditions. Son prix élevé fait qu'il est rarement empl<»yé dans la médecine vétérinaire. Cependant il est (lUehpU'fois prescrit sous forme de lave- ments, à la dose de 50 grammes comme calm.mt du -ystème nerveux dans le tétanos. Chloroforme. -Li(iuide d'asjjcct huileux, obtenu en traitant l'alcool par l'hypo-chlorite de chaux. Très employé dans la médecine oi)ératoire de l'homme pour endormir les sujets à opérer, il est presque délaissé dans la médecine des animaux. Il serait très indiju<'iit V('.-.i.at..in'. I.(.rst iiuii.pit- à l'article: plaies articulaires. Créoline ou crésyl. Antiseptitpie dérivant de la créosote de houille. I! a l'avautaue .le s'éinuUioiiner eut ière- rncnt dans l'eau, d'être j)eu irritant .■! peu .li.r. Il e>t reeonimandé .n médecine vétérinaire e.,mme dé-inf.ctant des plaies en -ohition 1' ', . Cyanose. — Teinte bleuâtre (pie présent, tii le- nHi.pn-u- ses lors de trouMes de l'appareil circulatoire. Débrider. Synonynn' de élargir, ajzran.lir. Décubitut.— Mot qui .-iert à exprim. i l'ait il ui en déeuhitus latéral lorsrpi'il est c.Hi.dié -ur !.• c.'.ié, dé.uhilus ventral, s'il »'st sur le ventre, décubitus .ior>;d s'il e^t .-ur le dos, etc. Dépilation. ('Imt.^ .!.•- |),,ils ...■.•.•i-.i.mn.'.' jiar !.- différentes aiïeeti.His (!■ la p.'au, ou les applications à .sa surtace, de médicament.- irritants tels tpn f.u ii.pii.le, onguent vésicatoire, sinai)isme ré|)été. etc. Dérivatif. Se dit de mi'.licainent.- n!) d'i.pérati..ns dans les vues d'attirer sur un organe peu iniporiant, i la p. au par exemple) une m;dadi<' interne .pii compn.in.t l'.xistenee du sujet. Les suijrné.'s, les vésicat.)ires, {,■- sinapisines. les purgatifs, les sétons sont .les dérivatifs. Diète. -Hégime (jui e.)n>i-.te .lans la su[ipr.-si.,n .les aliments. Klle .loit être rifrnureii.se dans touto les maladies inflammatoires et partiel!, dans celles de l'appareil digestif. Douche. La douelie eoi^ iste en un jet d'« au lancé avec plus . aoins de forée sur une région déterminée. Quand la colonne est licpiide, la douche est dite en colonne; elle est en pluie si elle est divisée. Llle peut se donner avec une seringue ou avec un petit instrument, espèce de pompe M — 352 — fouhmtr tlont l'extri^mitô iiiférii-urc rcpoHr dun.H un seau ou un vase ]}\vh\ ir»'!iu. KIU' <'Mt pri'f^!r:il>lf ijuund on a l'aqueduc avec une "lios»'" Les niahulies qui réclament l'emploi de douches «ont les ecchymoses, les capelets. les éponges, le§ entorses, les distensions iirticvUiiires, les mollettes, le» vcssigons, les ccarts. Dyipnée.- -Terme par letiuel on «lésigne la difficulté de respirer. Dysphagie. -Difficulté d'avaler. Eau blanche.— l/upiide astrin^tint ohK'nu n\ mélan- ge an i une cuillerée à bouche d'extrait de Saturne ^acétate de plomo liqui.le) dans une pinte d'eau de pluie ou de rivière. Electuaire. Préparation dans la»iuelle entre le miel et la mélasse avec un principe actif pour hase. Embrocation.— Action d'enduire ou d'arro.ser en fric- tionnant légèrement, une partie du corps avec une pommade ou un agent Tuiuide. Emplâtre. Sorte d'onguent adhérant aux parties sur lesquelles on les place. Il est souvent utile pour réunir les plaies (emplâtre agglutinatif). Emphysème. Tumeur crépitante due à l'introduction de l'air dans le ti.ssu cellulaire. L'emphysèm»- pulmonaire a pouf cause la dilatation ou la rupture des vésicules pulmo- naires. Emphysémateux.— Qui a rapport à l'emphysème. Epizootique. -Synonyme d'endémique. Se dit de cer- aines maladies (pli régnent constamment dans une contrée sur une espèce animal. Epizootie. -Maladie (pii attaque un grand nombre d'animaux à la fois, elle est toujours due à la contagion. Erg otine. -Principe actif de l'ergot de seigle. Se donne en granules ou en injections sous-cutanées dan? les cas d'hémorragies passives, surtout dans celles de la matrice et des reins. Exsudât.- Nom donné aux produits épanchés résultant de certaines inflammations. Ils se forment surtout, lorsque les parois des vaisseaux capillaires ont été modifiées, de manière à laisser filtrer une partie des principes du sang flff! — :irùi - L'^^pancheinont (jui ne. pnxliuit tl.ms l:i («.ifrinc. l.,rs uri!si»\ iliitis ralxlomcii, iorn .le l;i pt'rihn.iir. ( st nu exsudât. Exutoire. - Supftiiraf imi fiitivf iiuK' \ nloiitMirniiriit comme ili-riviitif iriin»' fnalînlic. Li - -.•ton'., lo vt'sitatiiircs n'pôti's sont ' i!f niênu' «'sstiicr (pir la miirvc. Fer porphyrisé.— Fi r réduit tn poiidn-. Feu. -l'A[)rt's- para- lysies, les hoitorios ot les diverses maladies de; articulaMotis. Fouille rectale, (".'st l'exploration d.^ nr^rai- - du Hî. siii (• iU'A environs avec la main introduite dans je rectum. Friction sinapitée. Action de frotter une p.irtie du corps avec do la farine de moutarde délayée d,i us l'c.iu tiède. Lo-t frictions se font généralement avec la m;iiii lUie .m avec un lin^^e de Hanelle. l'illos sont indiiii'écs .m d.'l.ut de toutes les mairdies internes. Fumig'ation. -C'est i' ,>.'-r.i''on (pii con^i-te à diriger des Vîipeurs sur la peau ou ■':i':< ! -s orn.anes rc-pnitoires comme dans U^^ ca.- u. ,> •. ::■ ..-.nine, de l.roîirhite, etc. Ganache. — Par' > >l< < --k- '•■■. ■■'- du cliev.al, rcp-c'senfée par les branches d, ;n.' ''i^.ii . ■ férieur. Glycérine phé'-.:t?i.'i'c. .'r.. i : oliteiiuen inrianneaiit la Rlycorineavec l'a'M. 0 Ifn ., - . .•ertaincs i)ropoit ions. Elle est dite à ô' 'o quano ' •■..,! ■ ' ]• .'fcs d'.i.idc pour !()() de glycérine. Hygroma. Hydropisic d.'.- l>our-cs inu-picu.-es déter- minée par un frottement réitéré. Il sièire au tieiiou ( n av.ant du l)oulet, sur la niupie, etc. Hypocomdre. — Partie latérale et supérieure ilu ventre qui longo les faus.ses côtes. Induré. — Se dit de certains tissus cpii deviennent durs par suite de linfiammation. Invagination. — Rentrée de l'intestin en lui-même. 23 ;i5i Injection. Action (l'introduire un i)ro(luit liquide dans une cavité du coriJ.s ou dans un trajet fistuleux. I>es injec- tions se font à l'aide d'une seriiifrue proportionnée à hi (}uantité du licpiide à injecter. Kératogène. Tissu (pii secrète la corne du pied. Kermès. — (('(jinposé d'antimoine) employé comme expectorant dans les alTections des hronclies et du i)oumon. Laudanum. -Préparation calmante couii)osé d'oijium, de miel, de levure et d'e.au. Liniment ammoniacal camphré. l'ré|)aration ol>te- nui' «'Il mélantrcant i)ar i)arties égales de l'huile cami)hrée ave de l'aminoniaciue li(iuide. I''mj)loyée ave succès jjour conii>attre les paralysies et le- douleurs rhumatismales. Manne. Purgatif léîier employé chez les jietits ani- maux. Ce produit est retiré de certaines espèces de frênes (pli croissent en Calahre et eii Sicile. Méconium. -Matières exc.-émentielles (pii s'accumu- lent din- Ic' intestin^ du fcetus |)endant la trestation. Le mécoi\ium est rendu (i:ins les premiers jours de la naissance. Moucheture. Mtroite in<'ision pratiquée avec le his- touri pour donner écoulement à de la sérosité amassée sous la p;'au de certaines réj^ions. Les mouchetures sont indi- (piées poui' déiiaser les parti<'s cony:estionnées. Mucoso-purulent. Sécrétion i)rovenaiit de la sécré- tion des membranes nuKpieuses et ayant ac(piis la couleur du ])Us. Muqueuse. -Mince membrane (pii recouvre la face int(>rne de certains organes, la houche, l'estomac, l'intestin, les yeux, etc. Nitrate d'argent. Produit caustiipie très soluhle dans l'eau. Lois(pril est monté en peti* cyliiidn», il prend le nom de piiare infernale; on s'en sert surtout contre les pl.aies, les ulcères, les iistules et les maladies de \'(v\\. Nitrate de pilocarpine. —Sel obtenu ]iar l'action de l'acide nitri(pie sur l;i pilocari)ine, principe actif du jabo- randi. Employé en injections sous-cutanées, i' excite toutes les sécrétions et en p.articulier. celle âv:^ glandes salivaires. Il est recommandé piuir ramollir les excréments dans les cas .•Jô.-) de cc)li(iu('s intcstiuiilcs; on r.is^uri,. voluiiti.'.--: ;ui sulfate d'ésùrino dans la proportion de cinq l'ciuiurainincs di' cha-iu.' pour une injection. Le nitrate de piloearpin-- favorise anssi la sueur dans les cas de refroidissements l.ru-(|Ues. Oedème, -(lontleinent siéireant aux piirti.'s d(''eisives; il est formé de sérosités infiltrée- dans le ti--ii cellulaire. Papier de tournesol.— l'api.T imprégné de ni.it iér.' colorante, d'un beau vioL't (pii sert à déeél.r l'acidiK' des liquides. Si on le ploniçe dans l'urine acide, il prend la .•ouleur rouge, si on le trempe ensuite dans l'urine alcaline, il r.pn'nd sa couleur primitive. Pétéchies. -Petites taches rouiies siéjicani à La p.'aii et aux nuKiueiises ai)parentes. lillcs résultent d'une hémor- raKio capill.aire et .se montrent surtout dans le rours de maladies jv-r altération du san^; (lièvre tliyplioïdc, an.as.ir- quel. Pétrole." I.i(iuide (pii ilécoule des fentes de- pierres. A l'extérieur, il est employé en friction -ur la |..';hi dans les cas de Raie; on s'en trouve éii.alement \>'u u pnur eomliatlre les boiteries rliumatismales et celles dont le .-i('<;e est inconiui. Deux ou trois frictions de tout le niend)re suffisent. Phlegmoneux.- Qui est de la n.iture de l'iilieés. Phosphate. -Xoin domié aux sels n'-ultant de l'action de l'.acide pliospli(jri(pie sur des bases tell. s (pie |,a chaux, la .soude. Pléthore. — Surabond.ance du sanir: la pléthore i)rédis- pose .aux conjiestiiuis. Plumasseau. — -Ktoupe prép.irée pour [>■ p.ansemeut des plaies. Prodrome. --Signes avant-coureurs il'une mal.adie. Prurit. —Sensation ([ui porte les animaux à se frotter. Rectum,.- -Dernière portion d'> l'inic-tin. Sibilant. — Se dit du i>ruit plu- ou moins aiiiu (pii accoinpaijne le murmure resiiiratoire dans le- m.aladies tU-:^ poumons et des bronches. Sinapisme. ( 'ataplasme composé de farine île moutarde et d eau tièdtï souvent employée |»our oiitenir luie révulsion dans les cas de maladies internes. m ■HP* — 356 — Solipèdes. — Animaux n'ayant qu'un sabot à chaque pied, cheval, âne. Souk-cut«né. — ^Sous la peau. Suie.— Poussière noire que la fumée dépose dan? le tuyau du poêle. ICraployée en médecine comme astrinr,ent. Sulfate d'ésérine.— Produit obtenu en faisant agir l'acide sulfurique sur le principe actif de la fève de Cjlobar. Employé avec succès pour animer les contractions péristal- liques de l'intestin dans les cas de coliques. Suture. — Réunion des bords d'une plaie pour en obtenir la cicatrisatLn; elle se fait au moyen d'une aiguille et de fil, ou à l'aide d'épingles implantées de distan.-e en distance dans les lèvres de la plaie. Synovie. — Liquide visqueux, filant, sécrété par les membranes qui tapissent les cavités articulaires. Thoracenthèse. — Ponction de l.i poitrine avec le trocart pour donner issue au liquide »'panché dans le cas de pleurésie. Trépanation. — Opération qM consiste ;\ percer les os de la tête avec un vilbrequin pour donner écoulement au pus amassé dans les sinus f. jntaux ou pour extraire le cœnure (lu crâne. Trocart. — Instrument composé d'une tige de fer cylin- drique, terminée par une pointe triangulaire et munie d'un manche à l'autre bout. Une canule en maillechort recouvre exactement la tige et laisse la pointe à découvert. Pour pratiquer une ponction, on fait pénétrer la pointe de l'instru- ment dans la cavité à ouvrir, on la retire ensuite en laissant la canule dans la plaie. Vertèbres coccyg^iennes. — Nom donné aux derniers os qui composent la colonne vertébrale, c'est-à-dire les os de la (lucue. Volvulus. —Torsion de l'intestin occasionnant des coliques violentes. TABLE DES MATIÈRES i' Abcès (lu sabot. Abcès AcnécontaRieuso Accidents produits par la ferrure Acrobustite Affection du pancréas Affection de la rate Affection de l'estomac et de l'it.l^viiin Allaitement. . Allonge Amauroso Anémie Arc du cheval Age du cheval par les dents . Angine pharyngée Apoplexie hépatique Arthrite des jeunes animaux Arthrite, inflammation de l'articulation Asthme Atteinte Ascite Autre i)roeédé opératoire de rencasiclurc Avorteiiient âges IfiS lô() ItH Ut ÔS 3S 38 20 !» 10.> S7 iô2 12 l(i 18 .{.■) ît.') \Ki 70 128 11 111 B Balanite .")8 lilépharite 80 Bleime i;i;i — 358 — Pages Boulctur. 101 Hoitcric à l'épiiule 104 Broiicliitf iÙRUc 04 Hruiichitc (•lir()ni(iiu' 05 C Ciitîirrlif nasal ai^u Ciitarrhf nasal clironiciue Castration Castration par i-asscaux. . C'astration par torsion. . . . (Jastration par 1(> feu Cappcd-litx'k CapL'lct Calcul Caractôro du pouls (^iractiTc d'un Ixm jiicd Cerise Cheval caRneux Chevaux (pli forcent, chevaux (pli se coupent. Chevaux (pli hillardent Cheval i)anard Clou de rue Coli(pies Coli(pies dues à l'indigestion Colicjues dues à la constipation Coli(pies dues à une pelote stercorale. Coli(pies dues au volvulus et à l'invagination. Coliques par emiioisonnement Coli(pies venteuses gazeuses Coliques verinineuses Congestion intestinale Conjonctiviti' aigu(> Conjonctivite chroni(iue Congestion pulmonaire Congestion du foie lis et ()1 (il 172 172 174 174 103 103 24 29 113 110 120 119 120 120 13S 22 22 23 24 25 25 25 -.3 24 S 2 S3 tiO 30 ;5.-)'.» — PaRcs 71 Congestion de l;i rate Congestion eéréhrale Compression (lu pied parles elous I Ij Cornatre clinniifine ( 'dllle tendue Cor à l'eneolure Coryza Coryza etironi(iue ( ("ourl)at lire. . Crevasses Crapaud j,)v Crochets. ..... i:{() i:.«> tu • I ti.s ici \r> ( "ystite ai^ue .|s; ( 'ystite clironifpie pj D De l'eau Il De l'orifanisation du pied ... \ou Dent- du elit'val I ],-, Défectuosité des allures du pied 1 |S Des incisives |-, Des Ixùteries j i;{ Des rafraîchissants et îles excitants 10 I.>ia!)ète .-,1 Du pied I (M) Du sabot 1 10 Iv'iu jaune :{(•, Kaux aux jainlies 147 l''<';irt 1().J Kchaulxtulure lis Eczéma pi,") I : H-, — 300 — Pages Eczéma papulo vcsiculeux 145 Eczéma squameux chronique 1 H) Eczéma impétigincux ou eczéma des crins 147 Efforts (les reins 77 Effort (le IV'paule 104 Effort (le la hanche 105 Effort du boulet lOG Eff(^rt (le la couronne 107 Emphysème pulmonaire VO Encastelur(> 140 et 14 1 Enclouure 1 14 Engorgement du tendon 101 Entorse de la hanche 1 05 Entorse du boulet lOG Endocardite aiguë 44 Endocardite chronique 44 Enonce 102 Liponge Epilepsie Epididymite. axis Epit! 74 ...■■•• 'il 64 Erythème 145 Etonnement du sabot 132 Eventration 103 Exostoses 100 -> •: Faux quartier 132 Ferrure des jwulains 1 13 Ferrure corrective 118 F(>ves 17 Fièvre 30 Fièvre typhoïde 1«J6 Fièvre charbonneuse 171 — nui — Fluxion périodique bu Fluxion de poitrine. . ..- fourbure algue .^. Fourhure chronique .oê Fourchette ou p(!tit pied • jo Fracture des os des membres. . 10^ Frayement aux ars et à l'aine '. . . . 100 G ^^"•'^ 150 Gale sarcoptique .... Gale psorotique derniatodextique 151 Gale symbiotique ou gale des parties inférieures des membres , - , ^, , i-u Oangrène traumatique Kj^ Génération ^ . i) Gestation _ (îlaires r,- • , , , \}^ Gourme ,,.. ^, . lt)o Ooutte sereine ^- ^'"pp*" •"'•.'.'.'..'.'.v.'.';';;;';::: loo H Haut-Mal -^ Hémorrhagie nasale q2 Hémoptysie ^.-, Hémophilie , -- ■u .,' K).) Hygiène du cheval castré 17,-, Hydroémie ou hydrémie ' 15,3 Hy dro-pneumo-thorax (3q Hypertrophie du cœur 42 Hépatite ..y Hernie ombilicale Kjl Hygroma de la nuque 15g Hydropisie de jjoitrine 00 — 302 — Hydropisic abdominale 41 HydrocMc aiRUc '''^ HydrocMc chronique •>G Hydarthrose •♦•> I Ictère :îfi Infection putride l*'*^ Iininoiiilité '^- Inflammation de la Kliiu'le parotide 2() Inflammation des glandes salivaires 2G Inflammation de la Kl:»ude maxillaire 27 Inflammation du foie .., -^7 Irritation intestinale ai^ue 20 J Jabot 20 Jaunisse '^^ Javart eart ilaj^ineux 1 2'S Jument fée(jndée ' K Kéraphyllosèlc l'^2 Kystes 8éreu\ 1^(» L Lampas 1 ' Larynîiite ^"'"^ Leucéniic l*''^ Loupe au coude lf'2 Lumbago ' ' — 'sm M Maladies du pied.. . Maladie naviculaire Miiladii's de la \\-2 peau (non p,na-il;iii< >i i;,() SU 12 .")ti :?:. i; Maladifs de l'appareil iiiconioteur Malatlies de l'appareil circulatoire Malailies di\-erses Malailies de l'appareil vi-uel Maladies (U> ahuuh's annexes de l'appar il diirestif Maladie de l'appari il difiestif .^^aladies de l'appanil urinaire .Itj Maladies de raj)i)areil m'iilfale .-,1 Maladie de ra|)))areil nerveux - j Maladies de la plèvre -(> Maladies contaKieusos p-. Maladies internes du cheval |- Maladies du foie Maladies du poumon Maladies des testicules et de leurs envelojjpes Maladies constitutionnelles j.-.) Maladies de la peau (parasitairi' Mal caduc Mal do cerf Mal de KO'fïi' Mal d'encolure y.j Mal de taupe j-i, Mal de garrot j,^,, Maxillitté -'7 Métrite ... Métrit(> chrunirpie.. Méningo-encéphalitf Mi:ie-has Monte ;{.■> lit» :} 71 71 IS ÔI • )^ .vi.ilaires. . . Morve Myosite Myocardite. S fi K) '•2 — 364 N PaRCH N<''i)hrite aii^m* "*♦> Néphrite chronique ^7 Nerf-féru KH Obésité l'^>''> Œdème chauii -'^3 Œdèmo froid •'J-1 (K(l( me inaliu !♦'' Œso|ihiiiiitc .... 19 Oiiçtu.iis l'^*^ Ourlet 81 Ophthalmie interne continue. ^^ Orchite aifçue '^^ Orchite chronique ^>7 Oreillons 20 =^ Paroi in Piirturition ^ Paraplégie "7 Paralysie lombaire soudaine "7 Paralysie de la rétine 87 Parotides 26 Palpitations 42 Passe campane. l^^*^ Peigne n ' Pemphigus Pe" "^ration de l'œsophage Périt ..rdite aiguë Péritonite aiguë Péritonite chronique ■* 1 î'haryngite 18 14'J 20 39 ?Ci 'flA* -- Sfi-, Pthyriîi:^p aviaire. Piciûrc l'agf! Pieds plats ... Pieds cund)!!'}!. Pi. Plaies articulaires Pl;iies par (l('(Phirur. - des paupières Plénitude Pleurésie nigue Pleurésie chronique Pneumonie Pneumonie chronique Pneumonie typhoïde Polyurie Pouls lit 121 121 leds piiiçards ou rampins joa Pieds de travers * ' Pieds cerclés Pieds h mauvaise Corne Pisse ' \ Pl.-iies I2:< 12: 5 12t 51 ir.7 Poux des oisejiux. Préface H 04 SI t 09 VA) ()7 tiS (ii) 51 27 ')2 3 R Rachitisme ,,,, ,, , . ■••> Keproduction ^ Rétivité _!^ f \f Rétention d'urine .0 Rot ;.,■; t: „, . . lis Hhumatisme articulaire ni Rhumatisme musculaire un Rupture du cœur ,., MICROCOPY RESOlUTK>N TEST CHART lANSI and ISO TEST CHART No. 2) ^ APPLIED IfVMGE Ir '653 tost Mam Street Rochester, N*w ^o'k Î4609 USA ('16) 482 - Û3C0 - Phone (716) 288- 5989 - Fa. — 3GU — S Sabot SiiijîiH'c Scpticômio Soimo Scton Slioo-I)i)il Sole Soins à doniici' au poulain Solo chauffée ou brûlée . Sole t)attue ou soufflée Soufle Splénite Stomatite ou inflammation de lA bouche. âges 110 M 1:50 102 112 i) IKi liiô 70 Tétanos 74 Tranchées rouges 2-* Typhus ]()() Tic 78 U Urétlirite 50 Urticaire 146 Vaginite 53 Vertige 72 V^^/fv?- — ;3()7 — DU B(EUF A Abcc? ') " "^ Acrohustito "'*' A(;tinoinyc'ost' /,' Affaiblissomont Kéiiési(|ii('. . 7,'!, A-nlaxi,. '•'■* Afîc du bœuf .'," ^ As*' «lu bœuf par lo- cornes .""! Altération.^ .lu lait ~ AiH'mic clironifiuc- .,. Aiu'mic (..<-(.iit i,-l|,. \ _-■.''' Ansinc pliarynjîé." ".". '/' ". -"o/, Arrêt de décret ion ~ . Arthrite rhumati.smale ,, Ascite -'•^ . ■>•)(; Avortement épizootiquo ' ' 1~m B Ballonnement Bronchite aiguë ^ , Broncliite veriniineuse l~\ Bronch()-])neunioiiie ^~' C Car.---.res différentiels entre l'emphy-sème et la tuber- ci'iOi'*^ „-„ Castration . Catarrhe nasal aigu ^.'*', Catarrhe bronchial aigu c)2^ Charbon symptomatique i^-!, Charbon bactéridien "?! Cocotte ' '^^•■^ Coliques dues à l'invaeination. ,..'..'.'.'.".'." V.'""" " ' ' 220 M\ *4j — 368 — Page» Coliques diverses 220 Conjonctivite 2 4:i Choix de reproducteurs 176 Corp? étrangers dans l'œsophage 2 II Coryza gangreneux 251 Crevasses 251 Crevasses du pis et des trayons 20 1 Croup intestinal 221 Cystite 238 Cystite chronique 239 D Dartres 249 Diarrhée chronique 22 1 Diarrhée des veaux 185 Dilatation de l'œsophage 210 E Effort du grasset 246 Emphj'séme charbonneux 252 Empoisonnement produit par l'ingestion des plantes couvertes de champignons 222 Endocardite aiguë 235 Engorgement du fourreau 198 Engorgement des mamelles 197 Entérite croupale 221 Entérite chronique 221 Epilepsie 243 Epistaxis 226 Eventration 251 Eruption di ^ .icisives caduques 203 Eruption des incisives d'adultes 203 F Feu violent 252 Fièvre vitulaire 191 MW Pages Fièvre aphteuse ^-g Fièvre de lait "^ , Fourbure ^.,. G «='l^ .,8 (laufïrénc trauinatifiue .,.. Gastro-entérite aiguë .~.^ (iastro-entérite chronique •'1" (îastro-entérite produite par l'ingestion des planter toxiques .,^„ Gengivite " .. /il* ^\f'} t"':: 245 Cdossite .,,,. . „, . J(m Lilosjite parenchymateuse 20(5 Gnatite .■,«< 204 H Hématurie, pisse rouge 937 Hématurie anémique 2'^7 Hématurie de pléthore 23? Hénn.orrhagie nasale 22r Hydro-pneumo-thorax 2S4 Hydrémie 2'- 1 Hydropisie du péritoine 226 I Ictère 223 Incisives caduques 20"? Incisives d'adultes ^n-i Incontinence d'urine 240 Indigestion aiguë 2i9 Indigestion chronique 2i«; Inflammation de toute la cavité buccale 207 Inflammation du tissu de la langue 206 ^4 r^Tfsr '&-r^:!^^ — 370 — IiiHaininMtion de la muqiu'Ut:<' do la langue 2(t.') Inflammation des gencives -".") InHanimation de la nimiueusc (lui tapi>«e les joues et les papilles '-"t Inflammation de la muqueuse du poumon 230 Inflammation des plèvres '-32 Inflammation par blessure du péricarde 231 Inflammation de la membrane interne du cœur 235 Inflammation des reins 230 Inflammation de la vessie 238 Inflammation do la conjonctive 243 J Jaunisse. 233 K Kératite \ilcért Kistes 244 201 Lait aqueux ^9'' Lait qui ne donne pa'^ de beurre 19t> Lait rance ^*'" Lait bleu ^-^^ Laryngite aiguë 22b Laryngite chronicpie — ' Laryngite striduleuse '^'-^ Leucémie "^'^ ^ Limace ^^" M Mal ca-luc 243 Mal de tête de contagion 251 Ma! de pattes 245 tUrt.: .f^.y.M.M'' — .{71 ~ Maladies tlu léclier .,j., Muiiiiuiti' T,jô .Méuinnitf crn'bro-spinal 24'' Mi'niiijro-cticeplialito .'ij Môféorisation .lifiue o lu Météorisatioii avec surcliarpo d'aliments 21(1 Métédri.satioii chronique. jiq Métrit< T " . INn Met lU- septuiue J^^ Métrite clironifiue m,, Mél ro-jH'ritonite j v<- Moyens de reconnaître si une vache porte 177 ^'>"'^=*'t^' '.'.'.'.'.'.'.' 245 N Néphrite Noire cuisse Non-délivrance 1-- X- , . ' " Nyniplioinanie j(,.^ 23» i 2Ô2 O Obstacles à la niisi-has procédant do la mort 180 Obstruction du feuillet 210 (Kdème de la fjlotte 228 Œsoi)hagite 20!) ( )phtalmie o j.^ Ostéomalacie oj-, Paralysie 291 Part laborieux jyg Perforation de l'œsophage 211 — 372 — PugCB Péricardito traumatique 234 Phthisi' 202 Pica 212 Plaies 251 Plaies (le lu langue 207 Pleurésie aiguc 232 Pleurésie chronique 233 Pneumonie sporadique 230 Pneumonie gangreneuse 232 Ponimelière 252 Poux 250 Péritonite aiguë 225 Péritonite chronique 225 Péripneumonie contagieuse 255 Peste bovine 258 Renversement du vagin 183 Renversement du rectum 182 Renversement He la vessie 182 Renversement de la matrice 184 Rétention d'urine 240 Rétrécissement de l'œsophage 210 Rhumatisme articulaire 245 Rhumatisme musculaire 245 S Septicémie 251 Signes d'un part prochain. 177 Soins à Jonner à la mère qui vient de mettre bas .... 185 Soins à donner aux veaux 186 Splénite 224 Stomatite 207 — :J73 — Stomatite aphteuse non contagieuse 2O8 Stomatite ulcéreuse 9os Stomatite mercurielle 200 T Tétanos .,12 Torsion de la matrice jgO Tuberculose, tournis 242 Typhu." du gros bétail . ' 252 V Vache taurelière jgo Vache dure à traire 200 Vaginite 189 MOUTON A Age du mouton 260 B Bouquet 272 C Cachexie aqueûse 262 Catarrhe nasal simple 262 — 374 — Pages Catiirrhe nasal jçrave 2C>.i Cliarbon 2(H Chèvre 2(>3 Clavelée 208 Cocotte 268 Cystite calculeuse 2(»5 D Dartres 272 Jistomutose 262 Encéphalite . 265 F Faux-tournia 263 Fièvre aphteuse 268 Fourchet 266 G Gale 27 1 1 Ictère grave 26 1 Ixodes 273 M Maladies du mouton 261 1^1^-4? m^ .■J7:» Miiliiil' tremblant»' Mi.-"' DUS Morve (le mouton.. . N Noir museau. Piétin, Pourriture. Poux Prurigot-lomhaire. R Rliumatisme musculaire. Sang de rute. . uurni.-^ , Vers intestinaux. Vertige d'œstres. Vertige Panes i3 270 202 273 2(57 207 208 204 201 20;{ 204 vrsj^mjamism ii4V.-«, - rv, - PORC 1*11 (H'K Ang'iu' pharyngée 275 Angine charbonneuse 2S2 C Coliques 27') F Fièvre pestilentielle 282 Fièvre aphtouse 283 G Gale 277 L Ladrerie 279 M Maladies de porc 275 Meningo-encéphalite 270 P Peste 282 Pharyngite 275 Purgation 276 Phtisie 282 -- ( < - l'iicuraonio infect uous" >m Pouri .ture des s )ies .j^„ a Rachitisme 27s Rhumatisme musculaire ••fj Rouget 2S1 S Scorbut 2S0 T Trichinose «-^ Tuberculose " 2^s2 V Urticaire 27R V Variole 283 Vers intestinaux . 276 OISEAUX DE BASSE-COUR K Affection typhoïde 090 ^'^.îaB-*^^r^^^?^A«&^ïiM>-i?.i-*Ai_. : .. — 378 — Pages C Choiera des poules 289 D Dindon 286 Diphtérie 287 G Gale des pattes 292 Goutte 291 N Nourriture des poules 285 0 Oie 287 P Pépie 287 Poulailler 284 Poux 292 Puces 292 Punaises 292 R Rhumatisme 291 fW'^^ ••^ '■'".• -::?'^Wr-nik^ - 379 - P.igcs Sopficémie 2S!> T Tuberculose oqo V V'ors intestinaux 291 CHIEN A Aggravée 3Q4 C Catarrhe de la vessie , 298 Catharrhe intestinal 295 Catarrhe d'estomac 294 Chorée 29» Coliques 296 Constipation 296 Crevasses des pieds 394 Cystite 298 D Danse de Saint-Guy 298 Diabète sucré 299 E l'agen Eczéma 2".»0 F Fourbure 304 G <3«lfi 301 Gale ordinaire 301 Gale folliculaire 302 Gale rouge 302 I Indigestion 294 Inflammation de la muqueuse stomacale 294 Ixodes 303 M Maladies des jeunes chiens 304 P Péricardite 298 Péritonite 297 Poux 303 R Rage 306 "ê^-^r^ïS'^'M.... \r. ■■■\QùÊ^-:-:i.. — 381 — S PURCS Stomatite ulcOieuse 993 T ;E!^'g"^ 301 ];!^"«^ 303 T'Huets 3Q3 V Vers intestinaux 296 MEDICAMENTS A Acétate d'ammoniaque 3qo Acétate de cuivre jjqc Acétate de plomb liquide 309 Acide arsenieux, arsenic 3 ^q Arsenic en poudre qiq Acide borique 3 1 0 Acide chlorhydrique 311 Acide muriatique 322 Acide phénique 322 Acide salicylique 322 Acide sulfurique 3 22 Acide tannique 322 Alcool 323 AI"° ....'.'.'.'.'.'. 313 Alcali volatil 3 24 Ammoniaque 324 Amidon 3 24 Azotate de potasse 325 — :i82 — B Pages BichromatP de potasse 320 Biiodure 326 Bichlorure de mercure 318 Bromure de potassium 315 C Calomel 319 Camphre 315 Couperose verte 335 Couperose bleue 334 Couperose blanche 330 Cantharides 316 Chlorate de potasse 3 17 Chlorure de sodium, sel marin 319 Colcothar 33 1 Cresyl 32v0 E Emétique 321 Euphorbe 322 Esprit de mindërus 3OS Essence de térébenthine 321 Ether sulfurique 322 Extrait de saturne 309 F Formule de feu anglais 345 Gf Glycérine 322 Goudron de bois 323 '''À^K::'^€miTmir ^,^^,^- - 383 — H Huih- (le cade ^-li Hiiilp do foie de ruorue .•^24 Huile empyr-uma^^ique ;^24 Huile do ri( in ;{2ô I Iode 'jo- lodure de potassium 32(i K Kermès minéral 397 L Li(iueur'< de \'illate 33Ô-342 M Manne ^o^ Magnésie 307 Miel '.'.'.'.'.'.'.'.['. 328 Mercure. — \ if argent 327 Mercure doux 3 jO Morphine 32^ N Noix de gale 329 )ix vomique 329 .itrate de potasse 3 j.-, O Onguent populéuni 3Q9 Onguent digestif. ... 33g tm!'z??^'^:^simmwm — 384 — Pages <-)nKut'nt vésicatoire 346 Onguent de pied 345 Onguent contre la démangeaison de l'encolure et de la queue 346 Opium 330 Oxyde rouge de fer 331 P Porchlorure de fer 318 Phosphore 33I Pommade mercurielle 327 Pommade d'Holméric 334 Pommade contre . gale rebelle du cheval 344 Pommade contre les crevasses du genou et du jarret. . . 345 Pommade contre l'engorgement des mamelles 345 Pommade contre l'induratiotj des mamelles 345 Pommade de sabine 346 Pommade pour frictionner le dessous da ventre en cas de coliques 346 Potasse, caustique 332 Protochlorure de mercure 319 Poudre de quinquina 333 Q Quinquina 332 S Salicylate de soude 333 Seigle ergoté 333 Sel d'Epsom & Gauber 335-336 Sel de nitre 315 Soufre 334 Sublimé corrosif 318 Sulfate de quinine 332 — 385 — l'agos Sulfate (le cuivre (couperose Meue) 3:^4 Sulfate (le fer (couperose verte) ^.-^g Sulfate (îe zinc (couperose blanche) ;};{y Sulfate de magnésie (sel d'Epsom) 335 Sulfate (le soude (sel de (llauher) ['/ 33J} Sulfure d'antimoine oô*. Sulfure de potasse (fleur de soufrej 337 T Tannin ...„ Tartrate de potasse (crème de tartre) " " 337 Tartre stibié 'Î21 Térébenthine g^j, V Verâtre blanc ou Ellébore blanc. On obtient de bons résultats dans les cas de hernie inguinale par les injections de ce médicament à la dose de 10 à 15 centigrammes. ^iîT''^''^"^ 308 V it argent 22g ^''" ^'.'.vr.ï.:::.: 338 Foimulaire ^30 Dictionnaire 040 '^^:^W.'^' "^i^^rs^mesLf':-" ^^..^-Zl?.^35^Sç«^r/'VSjrL|ir.f^,.