CIHM Microfiche Séries (l\/lonographs) ICIMH Collection de microfiches (monographies) Canadian Institut* for Historical Microraproductions / Institut canadien d* microraproductions historiquas îm 'M Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques The Institute has attempted to obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which may alter any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming are checked below. a Coloured covers / Couverture de couleur I I Covers damaged / Couverture endommagée □ Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée I Cover title missing / Le titre de couverture manque I Coloured maps / Cartes géographiques en couleur 0 Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) r~l^ Coloured plates and/or illustrations / L^ Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other material / Relié avec d'autres documents Only édition available / Seule édition disponible □ Tlght binding may cause shadows or distortion along interior margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. D D Blank leaves added during restorations may appear within the text. Whenever possible, thèse hâve been omittedfrom filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de nomnale de filmage sont indiqués ci-dessous. I [ Coloured pages / Pages de couleur I I Pages damaged / Pages endommagées D Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées D Pages discoloured, stained or foxed / Pages décolorées, tachetées ou piquées Pages detached / Pages détachées Showthrough / Transparence Quality of print varies / Qualité inégale de l'impression Includes supplementary material / Comprend du matériel supplémentaire Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the t)est possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. D D D D Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image possible. Thit Kam is fllmad at th« raduction ratio chackad balow / Ca documant aat filmé au taux da réduction Indiqué ci-daaaoua. lOx 14x 18X 22x 26x 30x 7 12x 16x 20x a4x 28x 32x Th« copv filmad h«r« has b««n r*produc*d thanks to tha ganaroaity of : National Library of Canada L'axamplaira filmé fut raproduit grica à la générosité da: Bibliothèque nationale du Canada Tha imagaa appaaring hara ara tha bast quality possibla considaring tha cortdition and lagibility of tha original copy and in kaaping with tha filming contract apocificationa. La* imagaa suivantas ont été raproduitas avac la plus grand soin, compta tanu da la condition at da la nattaté da l'axamplaira filmé, at 90 conformité avac laa conditions du contrat da filmaga. Original copias in printod papar covars ara fllmad baginning wwith tha front covar and anding on tha last paga with a printad or iliuairatad impraa- sion, or tha back covar whan appropriata. Ail othar original copiaa ara filmad baginning on tha first paga with a printad or illustratad impraa- sion, and anding on tha last paga with a printad or illuatratad impraaaion. Tha last racordad frama on aach microficha shall contain tha symbol «^ (maaning "CON- TINUED"). or tha symbol ▼ (maaning "ENO"). whichavar appliaa. Las axampiairas originaux dont la couvartura an papiar aat impriméa sont filmés an commançant par la pramiar plat at an tarminant soit par la darniéra paga qui comporta una arnprainta d'imprassion ou d'illustration, soit par la sacond plat, salon la cas. Tous las autras axampiairas originaux sont filmés an commançant par la pramiéra paga qui comporta una amprainta d'impraasion ou d'illustration at an tarminant par la darniéra paga qui comporta una talla amprainta. Un dos symbolas suivants apparaîtra sur la darniéra imaga da chaqua microficha. salon la cas: la symbola -^^ signifia "A SUIVRE", la symbola V signifia "FIN". Mapa. platas. charts, atc, may ba filmad at diffarant raduction ratios. Thosa too larga to ba antiraly includad in ona axposura ara filmad baginning in tha uppar laft hand cornar, laft to right and top to bottom. as many framaa aa raquirad. Tha foliowing diagrams illuatrata tha mathod: Laa canaa. planchas, tablaaux. atc. pauvant être filmés é daa taux da réduction différants. Lorsqua la document ast trop grand pour étra raproduit an un saul cliché, il ast filmé à partir da l'angla supérieur gauche, de gauche à droite. et da haut an bas. an prenant la nombre d'imagaa nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 MKMOCOfy KSOIUTION TfST CHART lANSI and ISO TEST CHART No 2i _^ ^PPLIED IIVHGE 'tt>Z East Mom Stf*et '. ''5) *B2 - OÎOC - Phon* ;''6) 288 - 59B9 - Fa» :^! QpJjjiQilQi^flQfQf^QQi^^iQJgjiQi^^ Ft^lij^^^^iiW^ftfjK MINISTÈRE FEDERAL DE I/AGRICILTI RE Plantes Fourragères Prairies et Pâturages l'.\K (;E0. II. CI.ARK. B. S. A. I I M. OSCAR MAI TE. Ph. D. AVKC (;RAVI RKS A L'AylARKLI.K l)K NORMAN CRIDDLE 'J'riKliiil un lUiri'nH di- Trinlin tion du Miiiisihr. Prniii': par i.kdkk dk HoNOKAIir.K MaKTIN litKKKl.l, MlMSlKK DK l'Ai.KK L iriKK En VKMK AU Hl KKAL 1)1 Si KIN rilNDANi DK I.A I'aI 1 TKKIK Imprimkkik Dr Goivkknkmknt, Ottawa. Prix. 50 Cents. isô.V)— I I.MU.i; l)l> M.\TIKKr>. l'r.'f.i.v IniriHliiciion ( Iramim'i-, l'I.mifs li'i;iitiiiiiiiisi's l-Jalili>M'iiniii i|(> prairifN II «lis pâiiii.im'-. , Hl.MriiiiK^ (M.ii^» Millci l'iiiiiDiun MilK'l ,'i i;r,i|ii)c Millcl |)iTlt' Millti p.iilc (If ((Ml MilUi loiii; I"li)ii\c (Hliiranlr .MiiIiIciiIh "i- Mil ou II (U's prt's V'iilpiii (l<-> pn's Ayr.islidc ■.iul(iiiif("'r(.' .\Kr(i>ii(li- ((itiiimiiir ("alain.(V'rii^ii(lc du Canada Av. (itic jauiiâlri' Aviiiiic ('lt\('c (iii froiucuta! I)ii' 1\ !<• prlotoiiiK' (Vldlr râiiiriu ((iiuprimr du râluriii lilfu du Canada, l'âlurin drs prv, ou l'Aiurin Mcu du Kimiuk ky. l'àluriii coiuiuun Pâluriii (('Tic a(piaii(|ui' F«'lu(|ui' riiUKi' K('tU(iue ovine l"('tu(|uf ovine à feuilles fines I'"étU(lue à feuilles di\i'r-,s FélU(|ue des prés K('tU(|ui' élevi'e l"('lU(|Ue roseau Hroine int'rnie Uronie des champs Mroine (■ili(' Ka; -yrass anglais ou vivace Ra\-Krass italien Ra\ -strass de \'( hiest A^ropx re de l'Ouest A^roinre à liarbe Elyme do Virginie 2S5.-)0— IJ l'Af.l / H M 21 4» 47 4H 4') 5.< 55 57 5H (M) f>2 f'4 W) (iM 7«» 73 75 "6 77 79 81 83 «4 «5 «8 HK «)«> 92 93 94 96 98 loi 102 10.^ I AHI.K DKs MAlIKliKS TrMle incarnai. . . l'Af-i-. Tn>(k- roiiKi'. . . '"•'» Trôlle Maiic '"7 TnMlo d'ulsikc '"' TrMlc (l'oiUnir ' "> l-xi/ernr lultivôr '^-^ I-iizerno faucille '^•'^ I.iiziTiu' nisiiqi.e '■'■^ Mini'tic ou lupulinf '•';+ Antlivliidc vuincrairc '•^" Sainfoin '->'^ Wscf coininuiK' "^^ Wsco vi'luc '■^- Fcvc à clu'val '"^f <".('sso cultivt'e '■♦^ (iessc (les bois '-^^ Soja ou Sova. ... '■^' Navette..; '49 C.loHsaire. .. '5<> Inde^ 'S'^ '57 PRÉFACE. I.'aiirù iLltlirc enrichit ceujt «lUl l.l coniiais-cnl. I.inilii iiiiVllc laisst vivre dans l,i iii'lri'^~c ]r . iiltiva- leur iynoratu. quelqur [«-inc iiu'il se iloiint-,— Xérioplinn. t'I-lconomiqur. ,i,i (-,155. A.t'. Lt's cultures fourragères, |)rairies et pâturaKcs, occupent prèï. d'un tiers (le la superficie cultivée au Canada, d'où l'urgence de répandre des renseignements sur les plantes cjui entrent dans leur composition. Du reste les nombreuses (piestions (|ui parviennent au Ministère fédéral do l'agriculture, surtout depuis {|uelques années, témoignent élo- quemment de l'intérêt très \if <|ue l'on apporte à ce sujet. Cet ou\ragc a donc pour but de fournir, dans un ordre cpii en facilite la recherche, des renseignements assez complets sur les gra- minées, les trèlles et toutes les autres plantes fourragères dont la valeur est généralement reconnue au Canada Nous y axons fait entrer également un l)on nombre de plantes européennes ou récem- ment importées d'Kurope, encore jjcu connues mais qui, pour une raison ou pour une autre, [)euvent un jour se montrer utiles dans certaines l(K:alités sinon dans toute l'étendue de notre pays. Nous ne présentons dans ce volume que des faits et des procédés bien établis; toutes les idées ou théories nouvelles ou douteuses ont été laissées de côté. Nous nous sommes efforcés d'en faire un résumé de données authentiques et indiscutables cjui puisse être utile à tous les cultivateurs et agronomes intéressés au développement des vastes ressources agricoles du Canada. Mus par le désir d'être facilement compris dv toutes les caté- gories de lecteurs, nous avons évité autant que possible l'emploi de termes scientifitiues. Pour ces quel(|ues termes lechniciues ou semi- techniques qui ont dû être conservés, nous avons ajouté un glossaire donnant leur signification exacte. Dans l'introduction de ce volume, les principaux groupes de plantes ont été étudiés dans un ordre semi-scientifique. Les plantes elles-mêmes ont été classées d'après le système adopté dans la dernière édition du manuel de botanique de Gray. Les auteurs désirent exprimer leur reconnaissance à M. Léonard S. Klinck, B.S.A., professeur de culture au Collège Macdonald, ^ PRÉFACE. Quél)cc, (lui ;i l)ien voulu se charger de la critique du manuscrit, et à M. C. A. Zavitz, B.S.A., professeur de culture au collège d'agricul- ture de l'Ontario à Guelph, qui nous a communiqué nombre de rensei- Rncments utiles sur les plantes fourragères de l'Ontario. Les recom- mandations éminemment utiles de ces experts bien connus nous ont été du plus grand secours. La version française de cet ouvrage est l'oeuvre du bureau de traduction du Ministère de l'agriculture, sous la direction de M C K. Mortureux, H.S.A. S.ins f,„irraKC „;,s .io UHail; sans Wtail pas de fumier; sans fumic-r pas de récoltes -Proverbe \ eux-tu du ble, fa.s des prés, malheur à qui ne fait pa, de prés.-Celui qui a le tiers de ses te.res labourables en prés est un bon cultivateur, le quart n'est pas assez. -U. temps à autre metr en pre; apn^s tu es sûr d'avoir du blé. .Ainsi ce n'est pas tout de fumer Alterner, c'est mettre la terre de labour en prairù- labour, et toujours de même ju.squ'à la fin du mondi ta terre il faut encore alterner. après un certain temps, remettre la prairie en là." Jacques Bujault.ŒulTfs. 1771- 1842. C'est le grand secret de la culture; elle est toute C est chose convenue d un chacun que le plus a.suré Bain est celui qui vient avec le moins de coût sur laquelle max.me étant fondé... Caton, oracle de son temps, donna cette tant notable C.se'- Que pour devenir b,en r.ehe. fallait bien p;,itre; ^„r devenir „,oyennen,ent riche, mo '-, rnènt paître . ms,. a souha.ter e plus du .lomaine être employé en herbage, trop n'en pouvant avli Z "e b.en de la mesnaser.e. d'.mtant que, comme sur un fer„,e fon.len.ent, toute l'agriculture s'Z, e lâ-dessus. -Xuss, vo,tK,n que, moyennant le bétail, tout alH,n,le en un lieu, ta^t pour le lie de Serres. Thcalre d'agruuUure et Slesnn^e Jts champs. Um. La culture des prairies artificielles est un ,hermo„,è,re invariable et sur pour juser léta, de la„ri- la nmlt, phcation ,les bestiaux, ,l'o,1 résulte nécessaire.uent une n,.isse plu. considérable d'en^aU ZZd k"* "^7 """■ lî^'-'-l"-'- "•= cuUure.-Mén,„ire présenté par la So.^ X>le " " culture de hrancc à l'a.ssembléK? nationale, le 24 octobre 1789. Sans les herbages, il n'est pas d'agriculture possible;— ave.- eu Maison Riislique du XlXe siècle. X, il en est rarement tl imiK)Ssible.- Plantes fourragères, prairies et pâturages INTRODUCTION. T ES (k'l)uts(lc' la civilisai ion sont l'troitcmciit iii'sA ceiixdo l'a^tricui- ■^--' turc. L'histoire nous apprend (|iic les nations, après avoir iong- tein|)s sommeillé dans les ténèbres du barbarisme, dans un passé enve- loppé de mythes et de légendes, en sont sorties un jour pour s'.i\-.incer lentement vers des idéals jilus é!e\és. Or, toujours ce réveil était associé à ini prf)grès dans la culture du sol. Il est donc e.\act de dire que l'agriculture est le point de départ tles progrès de l'humanité; le degré de perfection ([u'elle atteint dans un pays quelconque dépend du climat de ce pa\s et des facultés naturelles du peuple (lui l'habite. C'est principalement à cause des conditions de climat t|ue certaines tribus sont enct)re nomades et mènent une \ie errante, tandis ((ue d'autres se sont établies à demeure. Dans les parties tempérées du globe, où les céréales et autres plantes viennent aisément, l'agricul- ture est beauc(nip plus aniienne <|ue dans les régions reculées vers le nord, moins favorisées au point de vue du climat. Au début on ne cultivait que ces plantes (|ui pouvaient servir à la noui ri ture de l'homme; les prairies et les herbages naturels suflisaient aux animaux domestifiues. De nos jours même il y a encore de grandes superficies où l'on ne s'exerce aucunement à obtenir des fourrages, mais à mesure (pie la population devient plus dense, la culture (L's céréales pour l'alimentation de l'homme augmente et la valeur de la terre s'accroît. Les lierbages naUirels disparaissent graduellemer.t et le cultivateur doit se mettre en (luête d'autres |)lantes pour alimen- ter ses bestiaux [leiidant les différentes saisons, ("est dans ks régions tempérées, où les animaux ne peuvent paître pend.uit l'hiver, (pie la culture des plantes fourragères a atteint spe est spéci.il à certaines espèces, mais il i)out être modifié par les conditions du sol. Par exemple, un sol ferme et compact s'ojjpose au déxeloppement des tiges souter- raines et la plante pousse plus ou nioins en touffes. D'autre part, les plantes (pii ont l'habitude de i)ousser en touffes forment des tourtes plus ouvertes dans les sols légers et peu compacts ((ue dans les argiles lourdes. Tige: Les tiges des graminées, généralement appelées chaumes, sont creuses, à l'exception de celles du blé d'Inde qui sont pleines, mais elles sont bouchées, à intervalles, par des parties rentlées, de diverses couleurs, (pie l'on appelle nouds ou jointures. La partie de la tige comprise entre deux nieuds est appelée entre-nartie supé- rieure, a|/pelée 'limbe' est jî*''nt'''alement longue et étroite. (Juaiul les plantes ont une fiuantité suffi- sante d'humidité, les limbes sont platr pendant une sécheresse ils sont souvent enroulés, hérissés, et tournent le dessus vers l'extérieur. La plante peut donc avoir des feuilles roulées pendant une sécheresst^ excessive et des feuilles plates lorsque l'humidité rede- vient alxjndantc dans ! air ou le sol. Comme l'hu- midité obtenue par les racines s'évapore principale- ment par la surface inférieure des feuilles, cet enrou- lement des feuilles pendant une sécheresse a pour but de prévenir la perte d'humidité et d'empêcher la plante de mourir de soif. Lorsque le limbe est attaché à la gaine, il y a généralement un appendice mince, membraneux, de forme et de dimension va- riables, appelé 'ligule' (fig. 2 L.). ftff. Z. — (iaino ou piirtio infi'Ticurf ti'*ril«'s. Epillets: l.is Iiraiulus de rinflorescciuo [xirtont (lis «'pillits aux i-xtR'mitôs; iVst une sorti' rl'inllo- rcstence partielle- (fij;. 3). A la base de l'épillet se trouvent deux plumes stériles (tiR. 3 Cl.) mais le ray- Urass italien et le ray-(;rass \ivare nen ont (lu'unc. l'ar-dessus ces ulunies se trouvent un certain nombre de nlii'nes fertiles ap|K'lés lemmas (fij;. .^ L.) (jui portent une Heur dans Taxe. ("ha(|ue Heur est en- tourée d'une ^'lunie délicate appelée palea (fiR. 4 l'a.) et se compose principalement de trois étaniines (fij;. 4 St.) et d'un pistil avec deux stiRmates liranchus et plumeu.x (fij;. 4. p.). l.e nombre de fleurs varie dans les différentes j;raminées. Le brome inerme en a de 7 à 9 par épillet, tandis (|ue l'ann-stide n'en a qu'une. Dans cette dernière l'épillet entier se comjjose de deux ^dumes stériles (fi^j. .V Cil.), Ir Umma (fij;. t, L.) et le palea ((1^. 4. \\\.) qui enveloppent la fleur i)roprement dite. Fécondation: Avant la floraison, les «lûmes entourent étroitement les fleurs et l'on ne voit rien des étamines ni du I)istil. .'\ la floraison les glumes s'ouvrent jjénéralement toutes grandes cl l'on voit les étamines et le pistil (flg. 4). Les éta- mines produisent bientôt des masses poussiéreuses <|ue le vent emiiorte. Cette poussière est le pollen cjui, retenu par les branches des stigmates, féconde l'ovaire c'est-à-dire la [lartie basse du pistil, (fig. 4, n.) et un fruit se forme. Fig. i. Fleur iVavuint- t'U cri- vn- toun'c (le ses ^tuTiics. Quatre tiiis lu (;ros«ur natunllr i— Ltîrnma. ''.— Stimiuitis l'a. — l'alca. O. — Ovairo St. — Etainino. Dans le blé, l'ax oine et l'orge, le pollen l'st généralement transDorté ai'- stig- mates avant que les glunies de l'épillet conimenc 1 de se séparer; rhatiue fleur est donc fécondée par son i)ropre j) .n. Il n'en est jamais ainsi chez les graminées dont nous jiarlons dans ce volume. Les étamines ne .sont prêtes à répandre le iiollen (|u'après (pie les glumes se sont ouvertes, et ainsi le pistil est toujours ex))osé à être fécondé par le pollen d'une autre fk'Mr. Kn outre, dans lx;aucoup de graminées, les étamines et le jjistil d'une même fleur ne mlîris.sent pas ensemble et cette circonstance favorise encore cette fécondation croisée. 12 PLANTES KOIKRAUÈKKS, PKAIKIKS ET PÂTUKAOES. Fruit: Aprîs avoir été ftomclé, l'ovaire des graminées se tléve- lopix; en un fruit ([ui renferme une seule graine. A proprement parler, les graines de ')lé d'Inde, de hU- et de seigle sont des fruits qui con- tiennent une semence, tout comme la noisette est un fruit ((ui renferme une semence. En réalité la graine de mil, (fléole fies prés) dépouilicV de sa balle, est un fruit qui renferme une M-uie semence. Dans la plupart des graminées le fruit reste enveloppé des glumes, et le tout est appelé la graine. C'est ce ([ui se passe par exemple chez les ray-grass, les fétuques, les pâturins, les agrosiides, le mil non décortiqué, etc., dont la semence, îi proprement parler, est un friu't enveloppé de halles ou glumes. ComiTie cette expression 'graine' est généralement emi)loyée, nous nous en sommes servis dans cette description des graminées [niur désigner le fruit enveloppé de ses glumes, comme on le trouve généralement dans le commerce. Valeur agricole: Toutes les herbes sauvages, ou à peu près toutes, peuvent servir de nourriture au bétail à une phase ou à une aut.-e de leur existence. Même les herbes des déserts ou des localités inhospitalières, qui sont sèches, ligneuses, peu savoureuses pendant la plus grande partie de l'année, peuvent fournir une nourriture nullement à dédaigner lorsqu'elles sont jeunes ou rafraîchies par la pluie. Toutefois, les herbes sauvages ont généralement beaucoup moins de valeur que les herlws cultivées. Ces dernières sont mieux soignées, elles ont plus de nourriture à leur disposition, la lutte pour la vie leur est moins pénible, elles peuvent donc faire une pousse plus énergique et rendre une meilleure qualité de foin ou de fourrage. Lorsqu'on se propose de cultiver une herbe sauvage ou même une variété cultivœ, il faut tout d'abord s'assurer si le climat et le sol lui conviennent et si elle répond au but pour lequel on la cultive. Différentes herbes peuvent avoir différentes exigences. Toutes, bien entendu, exigent une pro^ ision suffisante d'eau et de nourriture,, mais ce qui suffit à une pourrait ne pas empêcher une autre de mourir de faim. Une quantité d'eau qui provoquerait une végétation luxuriante d'une certaine graminc-e pourrait nuire à une autre espèce, peut-être proche parente de la première. Par exemple, la fétuque ovine vit à l'aise !,î ou la fétuque des prés souffrirait beaucoup. D'autre part, le dactyle pelotonné languirait dans un terrain frais et acide où la calamagrostide, le vulpin des prés et le pâturin des marais pousse- raient avec vigueur. Il importe donc de choisir des variétés- adaptées à la localité. Certaines herbes comme l'agrostide qui ont des racines rampantes et poussent à partir du début même du printemps jusqu'à la fin de I IIHAMINKKS. IM raulnmiic, l(.rs(|iie la lfm|M'r.inirc> .•>( fax oral, I,-, ((.lu i.niunt tmit particuliiniiu'iit [«.ur lo pâturaKis ,ar .lies nsisH'iii au pi.tinfnu'iu 01 fc.uriii>MMi( imc nniirritiirc v.rtr tnut,- la saison. D'auin- part l'ili-s m- valnit lias yraild .host- pour taire du foin rar la plupart 'i]v^ feuilles sont ass»'z près df t.rro. Le mil (ll.'.,lv d.s pn's) ,1 Us hcrhes df cf ^'.nr.' sont moins lionn.s pour les pacanes, lar leur ( n.issan.e en touttes et leurs racines lra.,anles les exposent i\ être dérarinées ou du moins à souffrir du piétinement, mais et- lyf)e de staminée fournit un foin exceIKtit. I.e dé\elopp;alemeni des facteurs importants. Il en est (|ui se mettent à pousser très tôt ail printemps et (|ui sont im'cieuses lors(|u'on a i.iM.in de foin ou de pâlurine iiâiifs. D'.iutres commeiuent tard, i)ouss<>nt ass<./ lente- ment et conviennent pour la production do foin ou de pâluraj;es tardifs. (Juelfiues herbes durent peu et meurent af.rès la i)remièie ou la deuxième année: le ray-^rass italien, par exempi,-, peut s.r\ir dans im assolement do courte durée, mais il no vaut rien pour un pâtura^o ix-rmanent. La pluj.art des herhes vivaces atteinnont leur complot dévolopjiement la deu.xièm. ou la troisième année aj.rès avoir été semées et sont utiles lorsqu'on désire établir une prairie ou un herba^'o [K-rnianent. Il est rare (|uo l'on cultive une variété s,ule, h moins (|ue ce soit pour la production de la graine, car les mél.m^jes de graminées ou de ^;rami^ées et do trèfles rlonnent généralement un rendeniont plus élevé et do moilleuro qualité. Par e.xoniple le dadvle pelotonné est généralement cultivé avec d'autres variétés; cultivé soi-l, il four- nirait un fourrage grossier, pou digestif et peu sav.urou.x. l'our obtenir le ,)lus gros rendement fx.ssiblo do bon fourrage, on emi.loie tbnc des inélanges cpii donnent la plus grande quantité possible de foin ou d'herl).' de la plus haute valeur nutritive. F'our obtenir un fort rondement, il ne suffit i)as de choisir ces herbes qui produisent beaucoup lorsqu'elles sont cultivées seules- il faut encore (|u'elIos soient adaptées au sol et au climat, qu'elles s'acconleiit ensemble et qu'elles utilisent au mieux possible chaque pouce de terrain. Quand on désire a^■oir du foin, la valeur du mélange ne dépend pas seulement de la valeur dos herbes prises séparément mais aussi du fait qu'elles mûris.sen; ensemble. Ln mélange idéal se compose d'espèces qui arrivent à floraison en même temps. Pour le foin, on fauche généralement au début fie la floraison Si l'on cult.vait ensemble des espèces très hAtives et très tardives, le rende- ment serait relativement faible et la qualité du foin infér eure I e sol, la chute de pluie et d'autres facteurs déterminent les sortes que J on doit employer. 14 HI,A\'rBS rOL'l(HA(i(:K>':<4, PKAIKIKS KT l'ATtUAdM. On cultivi- tMHivont le-» irùHts avic I«h Kraniinrfs; ci- mi'IaiiKe «lonno uiu' noiirriturt- mii-iix i'iniilihriV i-t n'appauvrit pa« autant II- so! (|ue les «raniinôcs souk-s, (|ui ixi^fut U'auretup d'engrais, l m- tonne di' foin lasse; c'est li\ un peu plus ([ue n'apporte h la terre une tonne de fumier de ferme frais ordinaire. Si l'on n'applii|ue pas d'engrais chimiques, il est évident (|ue la culture continue du mil épuisera rapidement le sol; il en est de même, d'une f.i(,(in générale, des autres graminées. Les plantes léRumiiieuses (voir paRc 20) sont très précieus«s parce (|u'elles accumulent l'azote de l'air et améliorent le sol. Us trèfles apportent de l'azote au s*sfnt, .\ vus d.ux |)rts,|u.. t.niie la s«-.n.M,.v. l„ ..ml.ry-.n cU- l.-.Kuinim-usts a .!..„r ckiix n.lyl.'.l„ns taiulis ,,u'un .n.l.ry.m ,|,. urarniiu'.s nVn a .|uiin Mais une lemimwuus<. u\i pas .IVn.l..vp,.rrne. I„, fomiioii e gertiK.. le iM.urKeon (l-i^;. 5. H.) se transl.,rnu. en ti^.. .-i .n huilles tandis ,,ue la radi.ule (ri«. 5, Ra.l.) donne naissance à la raeine .le la plante La t.^e de IVnil.ry.m (l'ig. 5,Si.) «• .-..mporle AtURA<1KH. «'accrochent, pour ne pas tonilK-r \ wrn-, à des orKaiiett «ji^ciaiix sur les feuilles, ap|Klés \ rilles (\oir ci-iles>.ius.) Feuilles: Les feuilles des It>;uniineuses sont «omposiVs, c'isl- à-dire ch.wiue feuille se ( onipos»- d'un < eriaiii noinlire de petites feuille» ou folioles, entièrement séparées les mus des autres. Nous en trou- vons le type dans le s.iinfoin- une feuille composée liée liien connue. Dans d'autres es|Hce;i, comme les vestes (p!,inclus 24 et 25) et les pois, les limlies dus folioles supérieures ne sont pas développés; il ne reste fpie leurs nervures ipn' s<' trans- forment en vrilli s dont la fonction est de soutenir les ù^vs faibles. ("liacunsait >lipiil«'s, siiiK iitt.uhi'x à 1,1 ti.iHf • If 1.4 «ilHllf lie l.i fi'uillf iIIk. i>, Si.) Ils xint K«'ntr.ilf- mi'iii l'iroiis. d'.i,. t)i'it in^iyiiiti.iiit, m. lis |).itl..is, p.ir l\ll- (lu/ l,.» |»>is, iU uni l.i mt'mc fnriiic (|ii<- les foliiilo ( ! sont prcsinic .iiis^j ^.rii.s '|llc irllcs-ci. lnfl«>reKcence : l.i> tUiir> (If, Iryii- iiiinciisc, sont on K'r<>ii|M>, cr.i>i)f(( «lilli'rrnt mai-, lon- j (I u r s <()ii>tniil< 11' nn'nic principf. I*,irf()i> il-, -ont l(>nj.;s et ro- (oiiMTN d'un noni- liH' (le (liiir^ rela- tivement restreint eoninie dans les \es(es (plaiulies 24 et 2,S;. ("e-t (■!■ Dans d'auiro plarilt- les );rapi)es sont courtes e; les Heurs serrées l'une .-..ntre l'autre, ( (.mine dans les trètles roUKe et d'alsike. Celte inllores. cnre porte le nom de e.ipiiule. Toutefois il est impossible d'.-tal.lir in.e distinnion hien n.lle entre un capitule et une «rappe. l'ar exemple, l'intiorexeiu c de la luzerne (pi. 21) et relie du trèlle incarn.u (planche 17) res>emMent aiit.int à des grappes courtes qu';"i de. capàules allonijês. Fleurs: Les Heurs de toute, les l.'numineuses ont la même struc- ture KL-nérale. tout à fait différente des Heurs des autres familUs de plantes. La partie inférieure (fij^. 7, Sep.) est insignifiante. Elle se <|ue l'on .ippelle des ^;rappes. 18 PLANTES FOUHIlAfifeHES, PRAIRIES ET PÂTURAGES. compose dv cin(| organes verts, m forme de dents, appelés sépales, et reliés à la base. La partie supérieure, appelée communément la fleur, se compose de cin(i iiétales, la plupart de couleur voyante. L'un de ceux-ci, beaucoup plus gros (lue les autres, les enveloppe tous dans le bourgeon. C'est l'étendard (fig. 7, S.). Les pétales latérales, de forme irrégulière, sont appelés ailes (fig. 7- W.). Les deux autres poussent ensemble, formant un organe en forme de bateau que l'on Fis. r— Les (lifTc'riTitcs paitio il'uiir llcur di' P"is. Cirosboiir n:ituri'lle. .svp— S('p:il<>. ir.— Ail.'s. .s-/.— Ktamines. ..^,_Kti-iHlar(l. K.— farf'nc. «.—Ovaire du pi.stil. /'. — SticiiKiti' ilu pistil. appelle la carène (fig. 7, K.) ,.s se tonlent .onune .•:,- tire-l.ou.hon, parfoi-, vx i une telle v,olenc-e „ue les .raine, son, proj..„Vs très loin ' , ^^J^^. tatnes espèces et certan.s ,enr,.s il n'y a ,,u-une .rain,., e, alor h .ousse ton.l.e sans s'ouvrir, n.ais .ènéralenu.nt les .rain,. son, Lit Valeur aèricole: Sur un t,.rrain bien préparé, pos.èd.nu n,,.. bonne „uant.,é de princip.. fertilisants et sum-ut lie po, '. lacule phosphoru.ue, les lé.Kun.ineu.ses ,lonnent ,1.. for,.. r.Voltes très nournssant,-s e, ,lont ra.ïolent to„s les l.estiaux. San. parL^; de leur ufl.té ,lans la stahulation, U. l.-.Knn,in,.uses p,.,,^.,^," ut.hsees avec avantage pour le foin et pour les p.ltu'ra...; 1. aleur ,-omn,e fourrage ,lépen,l principalen.ent ,!e leur n,od,. ,1e ,lév • I<'PI'ement. RcKle générale, c'est au mo„,ent .1,. la „oraison o, n peu avant la lo.nson „u',.lles sont le plus nourrissantes. Si ' veut en fa.re .lu fo.n, il ne faut .lonc pas l..s ..onp..r trop ,ar.l est vra, „ue parfois on oh,i..n, un., pins forte ..Volte en , e fauchant ZZ::" ';/'---Y-is alors le foin est grossier et plus ou ni;;; l.gnc, X II penl .le la su.culence et les élénu.nts ,,ni for„u„, 1.. ,ras et le la,t s y trouvent en moins .ramle proportion. On a .lonc pins de foM, nta.s mo.ns de nourriture „ue si la plant., asait été fau h.V m, bon ntoment. Knlin une ,oupe tar.lise ,un-t .'.,al..nu.n, au r..,ain ar exen,ple, ..uan.l le trèfle rou... et la lu.erne conwn..n....nt à Ik'urir' de nouveau.x rejetons naissent au .ollet .le la ra.ine; si l'on' retanle la coupe ju.s,,u'à .-e ,,ue ces rejetons .soient ass... ,lévelop,,és pour être roKn.. par la faucheuse, il est évi.lent ,pu- la .leuxi.' ,.' pousse en soullrira beaucoup. renaines esp.Ves, cotnn.e le trèlle blanc, se trouvent bien ,lu ptcnement ,lu bétail, .,ni prov.„pK. ch..x elles une nouvelle v.-.ét' " tion. Ules conviennent .Ion.- pour les p-ltura^es. D'autres ■[,, contraire, comme le trètle rouKe vl la luzerne, dont le colle, .lèn'ass,. 2s."i."i(l -L'! 20 PLANTES FOURRAGfeUES, PRAIRIES ET PÂTI'RAfiES. un peu U' niveau du sol, souffrent du piétinement, surtout lorsque le sol n'est pas en lM)n état. Les pâturages de ces plantes exigent des soins particuliers. Comme la nouvelle pousse part du collet, il ne faut pas faire pâturer les plantes trop au ras de terre ni trop tard à l'automne. On sait quv les légumineuses enrichissent le sol; on attribuait autrefois cette faculté au développement de leurs racines. On pré- tendait (lue celles-ci allaient chercher dans les profondeurs du sous- sol une grande (luantité de nourriture inaccessible atix racines plus courtes des autres plantes. On disait que les substances ainsi enlevées au sous-sol étaient utilisées dans le développement des racines de surface et des parties aériennes des plantes, ((u'elles revenaient au sol de surface ([uand on enfouissait les tiges à la charrue. 11 est très vrai ([Ue les légumineuses enlèvent au sous-sol des princijH's fertili- sants qu'elles emmagasinent dans leurs parties supérieures, et cette explication n'est nas à dédaigner. Mais elle ne suffit pas car on obserxe d'autrer^ phénomènes associés à cet enrichissement du sol par les légumineuses, (iénéralement la luzerne ne prend pas sur des sols où elle n'a jamais été culti\ée auparavant. Bien la végétation s'arrête, les plantes jaunissent et finissent par i. .rir. Mais si l'on épand sur le sol de la terre prise sur une ancienne luzer- nicrc on obtient bientôt et sans auciuie peine une récolte. Or, si l'on examine les plantes, on constate que les racines de celles qui poussent sur la vieille luzernièrc sont munies de nombreuses nodo- sités ou tuberi !iles tandis ([ue les racines des plantes faibles, sur la terre vierge, en sont dépourvues, ("e n'est que tout récemment que l'on a compris l'origine et l'importance de ces tubercules. Il a été (l'-montré cjue c'est une sorte de gale, produite [)ar certaines bactéiies. Ces bactéries vivent dans le sol, attaquent le chevelu des racines, passent au travers de leurs parois minces et s'intro- duisent dans l'intérieur. .Arrivées là, elles se propagent rapidement et forment ces tubercules dans le.stiuels elles \i\ent en colonies. Plus tard, la plupart de ces germes se décomposent et sont utilisés par les plantes (jui en tirent un supplément de nourriture. Cette nourriture se com[)ose de substances azotées (pie les bactéries puisent dans l'air passant par le sol poreux. Ainsi, par l'intermédiaire des bactéries, les plantes légumineuses se procurent leur az(jte de l'air. Elles l'accumulent, ]ioiir leurs propres besoins, sans en demander au .sol et, (|uand elles meurent, en laissent une (juantité dans la ,.erre pour les récoltes suivantes. i-a terre d'une bonne lu.'îernière renferme ces germes, et il suffit, pour rendre propre à la culture de la luzerne un champ justpie là l'LANTKS LK(a MI.\Kl.sK.s. 21 rt.fracta.rc-. d y ..pandrc- ,„. peu de cette- terre. Il „en faut n .s beaucoup 2.H. l.vres par acre- suffisent. (.„ peut at.«si, au liet 1' ' i ployer de la terre de veille lu.ernière, se ser^ ir .le cuit, ros ar L "s de bacenes que 1 o„ peut s.- procurer à un «ran.l noud.re ,1e lai. toires. Ces cultures, avec .les instructions pour leur en.pK.i, s. , offertes en vente en Hacons, à bas prix. '• <>in Les bact.Ties qui f„r„,en. .-es tubercules sont in.lispensabl.-s ..u developpcnent .le toutes les sortes .le plantes l.-.^un.i,. -..ses M cec. ne veut pas d,re .,ue l-s bactéries .,ui servent pour un.- ..-ria e plante peuvent serv.r pour un.- autre. Tout a.. ...ntraire, il .. d..ïerentes espèces et .hriV-rentes ra.es ,1.- hact.Vies .-t .ha.iue esn.V ' ou chaque race produit .les no.l,.sit.-.s sur .„,e certaine .s.,r, - .le Lu- m.neuse. .W, les bactéries .,ui opèrent sur les ra.in.-s .le tn'l- rouge s.,nt .1, f..rentes .le .elles qui pn,.luisen, .les ,uben„i..s sur iX racmes de la lu.erne. et ne peuvent faire aucun l.ien à .eu.- derni.^-re plante. Quand on cn.ploie .les cuit. ires artiti.iell,.s ,1.. |„.,-,éries Il faut d..nc av.nr soin .le choisir la sorte conven..ble ÉTABLISSEMENT OES PRAIRIES ET DES PÂTURAGES. La préparation du sol, avant lengaz.,nnen,ent, se fait princi- palement en vue .Jes e.xigen.es .le la plante qui ,loit abriter les herbes et les trèfles. Il faut que le s.jl .le surface soit bien ameubli l.ien em.elte, bien égoutté, et qu'il soit riche en mati.'-res végétales en decomp.,s.t.on. Les jeunes herbes délicates e.xigent bea.icoup .l'hu- m.d.té mais elles s.>uffrent .l'un excès de fraîcheur. Si I,- sol manque d humus et qu'une cn.Ûte dure se forme à la surfa.v. la x.-gétation s arrête et les jeunes plantes f„...,-ent. même si la sécherisse ne devait .lurer que quelques jours. Les semis d'herbes .levraient T-tre faits a[,rès une ré.-olte nettov- ante qui a ete bien entretenue et bien binée. Avant d'établir une prairie, il faut, tout d'ab.ml, .létruire les mauvaises h.rbes xiva.es Les pentes de collines formées d'un sol argileux, exposé à .lurcir après de f.)rtes pluies, profitent beau.-..ui. fl'ime légère appli.ation de fumier bien pourri que l'on incorpore au sol à la herse. Les terres basses et humides doivent être éK.)uttées a.issi parfaitement que possible, même pour les herbes qui aiment beaucou), ri.iimi.lité. Sur les sols de prairie, plus secs, il faut rouler le sous-sol afin .le faire monter l'eau près de la surface jusqu'à ce .jue les jeunes plantes soient devenues assez robustes. 22 PLANTES KOUHKACifcRES, PHAIRIKS ET PÂTlHACiE.S. Plantes-abris: Le but principal dts plantt^s-ahriscst de protéger la jeune herbe. On doit se servir d'une plante-abri lorsqu'il n'est pas nécessaire de réserver toute l'iiumiclité du sol pour la prairie naissante. Elle protège les jeunes plantes contre la chaleur brûlante du soleil. Elle tient les mauvaises herbes en échec jusqu'à ce que les bonnes aient acquis assez de vigueur pour leur tenir tête. Enfin, elle permet d'obtenir une récolte tandis que la prairie se forme. On considère généralement que le blé ou l'orge font la plante-abri la plus satisfaisante. L'avoine, même semée claire, donne trop d'om- brage et mûrit trop tard. Dans une céréale ensemencée d'herbes on devrait toujours pouvoir voir la jeune herbe, à n'importe quel moment de la végétation, à dix ou douze pieds de l'endi.jit où l'on se tient. La plantc-ariri devrait être prête à être récoltée dès que les herbes commencent à taller et que les Irèfles ou autres légumi- neuses commencent à émettre de nouveaux rejetons du collet. Dans les districts où la chute de pluie n'atteint pas trente pouces de hauteur ou n'est pas bien répartie pendant la saison de végétation, il peut arriver que la plante-abri prive la jeune herlx> de l'humidité nécessaire. En certaines saisons il est difficile d'obtenir une bonne levée tle trèfle rouge, un peu à cause du manque d'humus da- la terre mais aussi parce que la plante-abri — généralement l'avenir?— enlève l'humidité dont les jeunes plantes auraient besoin pour se développer. Dans ce cas, si l'on attache plus d'importance à obtenir une i)rairie qu'une céréale, on fera bien, en sai.son sèche, de se passer de cette dernière, ou, si elle a été semée, de la couper pour en faire du fourrage avan". que ."herbe meure de soif. La profondeur des semis dépend de la sorte de graine employée, du caractère et de l'état du sol et de l'humidité. On dit que la graine ne devrait pas être semée à une profondeur de plus de quatre fois son diamètre. Les plantes de prairies et d'herbages qui poussent à l'état sauvage laissent tomber leurs graines mûres qui germent à la surface du sol ou très près de la surface. Mais le cultivateur ne saurait être aussi prodigue que la nature; il doit fournir les meil- leures conditions possibles pour assurer une végétation parfaite. Mode de semis: Quand le sol est très ferme, comme lorsqu'on sème au printemps dans un champ de blé d'automne, on peut, si la terre est raisonnablement sèche, semer à la volée puis herser; la terre traitée de cette façon est bien ameublie, la graine d'herbe bien recouverte et le blé en profite également. Quand on sème après ameublissement profond au printemps, on peut répandre la graine d'hcrla' au semoir (itvaiit les III v..,v .-. la dôsherlK^nse (,renlr Si ) «^^""•. t»""^ <'" roui, et „„ passe au-dessous l.ien ri Î^' i, ^i^'^''"': 'T ''"" 'l"'-''''- "^ '^^ -'"'-e ...hX .ui assure :i;:'d^.ilr ;:;;:;;::^. ::z:':;z •"■^• rerouverte d'un ,lemi-pou.e ,1e ,er ... 1 es ' .i' ." , ' '"'^''' recouvertes, dans les sillons el les foss... .,„ evn '; """ I>ar une forte pluie. De nu-nu- i ., .'l, ' T" ' "■'''' '"''■'"''"' qui mettent dJux ou trois ""in ^^ ^^J '"'"" '''''"'" lorsqu'elles sont exposées à i."r: S T7"' '•'' '"'"'"^■^ n^ande d'enterrer L «raines itern^;; ':::;^:;;i:;;;;- ^r;- «vres a un pouce ou un pouce et .len,i de profondeur. ' , ! :2 tr.c ts sem.-andes et quand on cultive la lu.erne pour s l'r i, e i vat. m.eux semer clair, en ran^sde vin,, à .rente p. ,ces d" .am'vn pour produire uL récolte li::::,;:^^':,;:.^^^^'^^^' " '■^"■""'^^ pourvus d'une boue qui .^...st:' , lar^iiir^'u.^i.r '":;;;;;; derru^e, et qu. sert à senu. la .raine d'herln.. Sur ..ne' 'fiu !i ameubhe. «ù l'on fait sui^ re le semoir d'une herse lé.ère a, " ' ^..a^i: elles le sont fréquemment. Le semoir à main, à disques ro.itifs pour eparp, lier lu seme.,ce, donne de bons résul.a-s axe h 1 ^ c-s gra.nes d'herbe et de trù.le; il est «énérale.nen, emplo v lu o s^quand on sème des .nélanges, l'e.nploi de cet instruit ,ent pr k" e les mêmes .nconvén.ents que l'épan.lag- à la n.ain ; la grai.u. le tr • e pus lourde, est projetée beaucoup ph.s loin que celle des i,erbe plus fines, et la distribution est inégale. Les semis épais so.u généralement recommandés par les .r.i- net.erset les cultivateurs expérimentés, surtout lorsque il. prairie chk que lorsque Ion semé da.r. mais la qualité du foin est meilleure Dans des cond.t.ons favorables de sol et de ten.pérature. on t' 24 PLANTES FOUKRAGÈKES. PRAIRIES ET PÂTIRAOES. obtenir un gazon Im-n fourni en semant un mélange de quatre livres de mil, trois livres de trèfle ti'alsike et six livres de trèfle rouge ù l'acre. Mais en semant six livres de mil. quatre livres de trèfle d'alsikc et dix livres de trèile rouge, on est plus sûr d'obtenir une récolte serrée, les mauvaises herbes sont moins nombreuses et l'on a une forte récolte de foin de bonne qualité. Le surcroît de dépense occasionné par l'aug- mentation dans la qualité de graine est, en somme, une assurance peu coûteuse. D'autre part, les semis épais ne sont pas à recommander Kjrsciu'on cultive une plante fourragère pour sa graine, car une récolte très serrée donne moins de graine, et une graine de moins bonne qualité. La qualité de la graine est un facteur important dans l;i formation d'une prairie. Le loyer de la terre, les frais de préparation sont beaucoup plus élevés que le prix de la graine, or si le pourcentage de la graine qui peut germer est faible et, en outre, si cette graine viable n'est pas conforme au t> pe ou si elle est remplie de semences de mau\ aises herbes dang(!reiises, le tout peut se chiffrer par une perte ou, ce (jui est encore pire, résulter en un dommage sérieux. L'origine des graines de graminées et de trèfles est souvent la cause de ditïérences aussi sensibles entre ces graines que celles qui existent entre les variétés, surtout au point de vue de la rusticité. Les graines produites sous un climat chaud donnent des plantes peu résis- tantes à l'hiver; celles produites .sous un climat humide et tempéré sont plus susceptibles à la sécheresse f.> IHAIUIK.S Kr I.KS l'ÀTI ItA.iKs. 25 graiiK- (les meilleures varii'ti'.; i,. i • de s'en servir au lieu ;^ " .Ï^^ r';!!: '7'"'""] ^'^•""•'«"- 1 Jirdi l.iKr.iinedrdinairedeo.ninieree. sur.,ut clans les «ra„3::i:;!;;::';r;;;"-Ue„n.„...u,..,,.,i,,, quinze pour cent «les graines cl ■ ), ' "'<"nsc,^atre-^ i„„. do celle ,u bronu. inern.:? k ai t:^': r '''""]■" ' '''■^""""■' le commerce est L'éncV d,.m,.n, ";-^ '^•«■•■'•s .|Ue 1 on iru.n,. .I.,ns semencedehromei '" ; ,t:-;'';";- '"''■ ^"^''"^- '^ '""■"" plus fines devrait germer Vl ' ■ '""'"' ''' ''^'^ ''""''•^ '"'•1"- au plus mais k^^ Ih mi I n d '"""■""" ''^" "-"— '".t pour .vn, decinc^uantepouï^t^d : . ::;:r 7''"-"'''' ^""^^•"' ""■- proporti.m de c,uatre-vin,.t l , "' «'"^""'■•lu. germe dans la à trente cents la li re , . . •"■ ""! """" """■"^ '■''«- - nali.é dont le pource^l;:^ T^^^^ZZ^r' '' "'"'"' "" ''^ "^'^ '' faiNe. Les l.ons graine," r::::,^ ,';^^;';[;;:";-;'~' P'.'> mais les acheteurs de plantes plus In ! 7 '""'' «'■•""*'^ au moins un mois avai, 1' ,o.:^, ::;.,; r;:""' ^^'"^^i '-'- ^"■-^ Voici la fa..on de procédcT • on ΄ . 1 •■*■■■ ''■'"■' «'"'"■'■"■^- .a.™. .,>.„,. ,:;;:;:t::;i,;:::;;;:;:::::;';;;::--.;:-- dans une once de eraine d'I. r . ■ '" ''''''''" '"■'I»'>-'.'.'cs n>c.,u .„„. ,„ .kX'" ;,'"::;•" ;r :r'-;;:f :':";: '/- entièrement tous les m nv ,1s ...ï , . ' '"' ■'I'I"'<"' .™„>t:;ri;::,.e; r';;: f'"™-':' "■ -t "■""■""" '■'<'•■■>"■!- '-» 26 PLANTKH FOlHHAnfeRE», PRAIIIIES ET pAtUHAOES. pendant v\n(\ ans ou plus, ompf-cher cert.rin..-. '.crl)es annuelles ou iHsannueiles comme la folle avoine et la v! '/ri le de monter îi graine. Dans un climat sec, les graines de mauva...xS nerhes enfouies dans le sol conservent leur vitalité plus longtemps. < )n peut réduire le nombre des moutardes, des herbes ;\ |K)ux et autres annuelles en laissant la terre en prairie ou pAturage pendant un certain nombre d'années, mais il est bien difticile d'empêcher des plantes isolées de produire ((ueUiues graines tous les ans. Dans une terre assez propre (|ue l'on veut mettre en prairie, l'emploi d'une céréale comme pl.inle-abri relarde généralement la végétati(/n des mauvaists herbes et les empêche de nulrir avant la récolte. Il faut pt)ur cela fpie la plante-abri soit prête :\ être récoltée ou à être coupée comme fourrage dans un délai de trois mois ou au plus de trois mois et demi après les semis. Si les mauvaises herbes ne sont pas très nombreuses lorsqu'on récolte la plante-abri, il vaut mieux, pour protéger les jeunes herbes, laisser un chaume de <)uatre à cinc] pouces de hauteur. On enlève ainsi les tiges i\ graines des mauvaises herbes les plus élevées et les plus vigoureuses, et on permet aux jeunes |ilantes fourragères, encore délicates, de s'adapter graduellement au changement de conditions, On peut empêcher les mauvaises herbes d'automne de répandre leurs graines en coupant avec une faucheuse un mois environ après que la plante-abri a été récoltée. Cette précaution est spécialement à recommander dans le ras d'une terre infestée d'herbe à i)oux. Dans le développement d'une prairie il arrive fréquemnunt que la jeune herbe souffre beaucoup de la mauvaise température, de l'irrégularité des semis, de l'humidité ou de la sécheresse trop grande de certaines parties du champ, ou encore de la verse partielle d'une plante-abri trop serrée. Souvent de ptnites superficies sont détruites. Dès que les pluies de l'automne commencent, ou, si le sol est suffisamment humide, dès que les chaleurs de l'été sont passées, il est bon de resemer ces parcelles en mettant beaucoup de graine. On applique, s'il est nécessaire, une mince couche de fumier pourri pour recouvrir les graines, retenir l'humidité et provoquer une vigou- reuse germination d'automne. Si les superficies détruites sont con- sidérables, il est parfois bon, avant de semer, de passer une herse pointue pour préparer la terre à recevoir la graine. Si la fin de l'automne est favorable et que les parcelles resemées soient bien protégées pendant l'hiver, la pousse sera bonne, même pour la pre- mière coupe, et les récoltes suivantes dédommageront amplement du travail et des frais. ! •'•-'-"^ à la pn.„H.,, , '■' 7'"' •-' P""- ." a.no.nn... ,.„ '"•-"''^' •"'■' <- '"^ pi-..' ai,:, ' : , : :7;. •■"- -'- '^^ 'luc sanic pour pn.t.Vr l.iirs r ui>w. , , ■ • "'"' '""'-"' "'"'i- 'a '-me. ^•".aino ,la..û,. (,„ „, ,,.,,, ; ' , ,^" ;;'''- -<' 'j'- la ,r.,i.i^.,„, nc-s après .nte .oup.. .l'a.n.,,, ' \ T' 'T"' ''- J'""^'^ '■^■''- «i la «-m. ,>t su.ï,sam„u.,„ .^K„u^,V ■ ! ,"' •"■'"""'I- ^-iva..,. passiT lin louni rouleau. • ' ' >i >ni,\,-,n avanlancux ,1,. Sur Il'S sols plus socs (les t,r nV;, ■ !• !■"" ^"■" « ^' --1- .™::; :«;.;::,i;"i,:;,:™ * <• 'aiil ()as laïKluT ai)rrs herhos et ronserveroni nu.n.i.li.^T" ,„:;i;;':;\; If milieu Iantes luttent eneor.. pour l' , '"'"""""""■ '"^-I'-H' Us jeunes lutte avec la plan,- .1,.' 'V'' r'"" ^"'"•"''1'- <''■ l-'r qu'elle ne les a pnié. " ' ' ' ?■'' '''■"""•"'^'■^ 'l'Iunni-liic piu.At - «enre ,ue ,r,:r.;;.. ,r ,^r;;::;- *.j,c,i.. f „ ;:;';";;,".■ "". "•■"' "'"■■ ">■ »'- «"., .,„„> ,., I..r,„'„',. h r,' T"" '" «"">'"««* « "•«'e» plante, f„„„agèrcs 1 ! .a . oup( su , rcgatn ou .sur lih n-cohcs 28 PLANTKS KOI HHAfifcRKH, HKAIHIKX Kl l'AllKAdKH. Huivantes ist également à considérer. La fonction principale d'une plante est de se rei)r<)duire. Jus(|u'i\ ce (|iie ses organes porteurs de semen.-e aient été fécondés, elle ramasse «le la nourriture et IVm- nuiKasine dans ses tissus iM)ur former et mflrir ses ^;raines. Dès (pie la fleur est fécondée, les graines tirent sur la provision de nourriture roduire et qui ne portent que quelques graines, ce dunissement '.és à eux-mêmes la récolte de l'année suivante ne se composerait en partie que de jeunes plantes provenant de graines (jui, dans la culture, se forment assez sou\ent mais n'ont pas le temps de mûrir. Au point de vue de l.i (pialité du foin il y a beaucoup à perdre et rien à gagner à retarder la cou|h> jui«iu'à ce ((ue la florais,)n soit bien avancée. Le rendement par acre augmente un peu dans les quel- ((ues jours qui se passent entre les premières et les dernières fleurs, mais cette petite augmentation est obtenue aux dépens d'une dépré- ciation sensible de (pialité; d'autre part, si l'on considère le regain et les récoltes suivantes le rendement total est en réalité léduit. Dans un pré formé d'un mélange de plantes fourragères (pii fleu- rissent à épotiues différentes, comme par exemple le trèfle rouge hâtif et le mil. le moment le plus propice pour faire la première coupe dépend de la proptjrtion de chaque plante dans la récolte totale?. On trouvera généralement avantageux, et, à la longue, plus économi- que, de couper dans les deux ou trois jours qui suivent le moment où le trèfle a atteint cette phase de son développement ciui permet d'en tirer le meilleur foin. Far une température chaude et sèche, l'herbe mûrit rapidement et un délai de quelques jours peut causer ;ë;:;::;:::.;^::::;z,r •■••^"" ""-'-"■ ■"- cu-K;:;;;:^::.:r::rj:;;;:::V''^-''-" '■'•'■- -'■'"• ;;;^5^:^ '•----••■;::";:r:;:;;;::;,;:;;i- 1.-S f.u...us..s .„.Vani,,u..s .rrn^;" ,:;;''"''''"""' "" ''•'"^- P"- ,1,. :,u., mI' : ;,,; 'Vf;',' ■:: '■; '■■-"■ :::;.:=t;:„:;;:r:;;;„*:-;rv '^: ::::.':;32: " 1.1111 r ir a rattk'i nour o nsfc «m ;,.m,- i 1 " J"- R'r"'' à .„.„...„ veill.,t,.s le filin .„i vient ' ■ '"-i"':-int)ti^ [irisi.i M, ni (iiVan- 30 l'LANIKH H»rnKA(lfcnr.l«, l'KAIItlI-.H KT l'AriKAliKM. g^fs p.ir l«s t>r.iK«s (|ui auKimntfiii li- travail it sont wnivi-nt \>\u» s^- à iKTiIre son noftt et sa valeur nutritive s'il repf)si> en une masse humide et (ompac te <|Ue s'il est tenu lârlie, cpiand bien même il est mouillé, l'ar une journée sèche v\ t Itaude, il importe de cixiiicr et de faner proinptement . I.e loin séché au k»"'»"' soKil isi exposé- A fK-rdre l)eaucoup de sa (pialité, il est meilleur lorscpi'il est fané s<»us un vent Uy.yr. l'ar un temps chaud et s«-c, il est lion d'eni|)loyer la faneuse immédialemeni après la couih.' et à inlervalUs fréiiuent», et (le rAteler et de mtttre en \eillottes Iors(|Ue le fourrage est encore très humide. l.ors(|ue la nuiiuration se fait rapidement, il vaut souvent mieux remiitre les cliarrovanes pour faucher et faner. On met alors le foin en jjrosses viillottes. Les méthodes de fan,it;e et de charroyaKe se sont modiliées à nusure ipie la m.iin d'ieuvre se faisait plus rare et plus chère. On ne met |)lus le foin en veillottes depuis ciue l'on empU)ie la char»;euse. On charne du rouleau même, dès que le foin est asst>/ fané; cette niétlHnle donne de bons résultats. La fenaison n'est plus un travail pénilile de nos jours, bien différent de celui au(|uel étaiiiil astreints les premiers colons qui coupaient l'herbe à la faïuiUe, retournaient le foin A l.i fourche, le rûtelaient a\ec des râteaux en l)ois et le chargeaient et le déchar- geaient ;\ la m. lin. Dix acres en foin représentaic-i une ent'-e|>rise assez considérable pour le pionnier; aujourd hui s.„i petit-his avec moins d'aide mais plus de machines, récolte facilement ciiK] fois cette su|H'rficie. Les souches et les pierres ne nênent plus le passage «le ses m.ichines; son nran Uu.'.Hl H,. 1,. |..i,.,, ,„.,^ '• '•'-•'.< .,„„,,|.-,,„,.,„ ,|.-,.„„. ;ul.m.„u.„, !.. I,.-.,. , , ,.„ ,;;''^" ■■ """■••, '• > ....i,n..ux, h „..,„•- .,r.,, ,.'.... 1 . ■ "' '"llrill .■.M,', .1 ( l"'r>'l'i'"n U: r.iti.mn.".-, r,' mil rit i\,.. '""'■ """"■ •'^'•'- "".• nuurri.uH. plus IVrM.nn,. n'iKii.,n. |,, s,i\,.Mr - ., , . , fonnai.ss.iit h, sorisuio •l'aiiro proclui liaili.'s. I).,nn.'. !"■""■"' "Il Vi,,!,.,,! ilTi,,„l. «l..urra«..s PnHluirc. lors.,„Vll..s so,„ r,LnnZ! ''^ *"•'"*" '''■"""^ '"■"^'••" clans I urin..; puis ,|,.s ul.-.'r.s .-n f ' i "'u.'"!».. mui ,r,.|,„r,i cataplasmes ,1.. n.uu, an'.. ..,„i ^ •''''''"■ "^ Prnl. .,«.•,.. ,|,, I.fs I).)iil()ns d'or s(,ni i,.- - •"""■IH. .k.s animaux; l.-s I,.. , " ".T ''l """'"' ''*'- '''•''- ''ans la rio.squion sont inf..s,.-,.s r ! '"" "•"■'^'' ''^'"^ '^ l"ai- ^''^«.empsJ.si.ou,.,^; ;::;;'':;•" «--'^.•■'--••^^ vaches. r ,aiis.rau „l. ,|„.„n, ravurLunn, , h../ les Plusieurs m..nil,r..s ,1e la famill.. ,|..s ,„u et c|uelques-uns .IVntre eu.x s,.nt „ rn.so s ne si.nt pas sains ■Mt àfai! ^<■nHu•u^. l.-i„.,i,i. à :i2 l'LANTF.S KorUHAC.ÈKKS, l'UAIUlKS KT I'ÀTlHA(iKrt. -inix est un irritant : on rn.il (iiie M)n polion cause la fic-vro des foins. 'herl)etic'Sl.-l.u(iucs {SeJiciio Jacobœa). ((.nniuine dans certaines parties des provinces de rAtlplication ,1,. fumier . l.a luzerne d.Hiiu- .le plus forts rendements et exige beaucoui) m.iins de travail. 11 ^ ^iste des espèces rustitpies, n..tamment .le la luzerne rusti.|ue .)U libyenne, et les culti- vateurs (lui se pr.Kurent des semences aiipartenant aux meilleures cs|uVes, produites dans le nord, peuvent compter obtenir des récoltes salisfailaiite. i)lusieurs alinévr de suite, pourvu (pie la terre soit bien ég.>uttée et (lu'elle ne soit pas infestée de mauvaises herbes vi\aces. KIAULISSKMKM l.i:> PHMlflKs K T l.KS PÀ 1 . ltA(; KS. 'Xi n.M.s 1..S .liMrir.s uù la nd,. nr-nur.. la (.-rr.. H pr,,,.--,.. la r.V..l,o m..r ..>, n,..„,s à .rai.uln.. |,a„. la p.^„i„..,^. .l. Xia.ara ..„ voit .lo>lu...rnuT....l..lu...nu.ruMi,|u..,l..,.!u>.l..,,vn,..aM>,|uipn,.|„k.„, e. ron. l..a,uuMp .l. I„urra,... 1,. Uu.m, .,ui „•.-., pa. 1„V„ p,,,,,.-., »..n|.,KK.„, a ,lu„,u.r ,!o l„„uu.s nV.,h..s p..,ulant pi,,-, .l. . i,,,, ,.„ six ai's. i';^ ■ 1'- ■ lsarMiU.„x,.t h.nni.k.s. 1,.> l.nnK ,!.. .iviàvs. il ...t m,u- M'.,.„.rr....a„v . „ il p.ul .'irr plus n.mniu.U. ,U. laisser la U-ru- ,•„ p.. ,,,.„.(, p.M„ra,t;..p,Tn,,i„„i p,„,lanl ilr IcnKiics pmu.irs || ,.., . ■' " • '■' '■' •■' ""«.Ma.,,.,.,,, ,1„ pri,„..mps, ,|e pn.panr ,l,.s f,„„ls .".U1..S a ,.. : ,lu,r.. ,K.s .vr.^al.s h ,.. I„.nls .1,. riv i^n. „„i „.. s, „„ p's cnlurl...s sont ..xpos.s a C-in- inon.K's .-t .■r.„s.-.s par \\:n, ! ,. |^.lmu.n,^,l,,W par I.s ino„,la,io„s d. pri,„..,„ps ..„„,,;,„, ,,„.v,,,. . a K-rnlu.. . . .vs „■, ,vs. .t si l'on n^,.ssi, à v Hal.lir ks lurl... csplu..onv..„al,l..s, o„ pn„ .■„ a.,..,„|,-,. ,1.. fur, , ,vn,h.,„,.,„s ,k- h..„ foin iHiulani hun des amuVs. L'engraissement des prairies de longue durée s. prati.,,,.. S.m.ral..,,K.„t<.nK„r.,K..IIs,.fai, un p..,. dans 1.. provin J dn'h" lu ( aïK.da mais tu. peu à rint.Vi.ur du pays. Inc application ,1. fumi.r do fc.rnuM„Vn pourri, .-.pandu tous ks doux ou trois an" '■"mnu.na.im.nt ,lu printemps, fait hoauroup do l„Vn. CVs."!,- m,.ilk.ur moyen do tonir une prairie on l.on o,a>. I... fnmior en ,lô- c..mpos.t..n,épa,,.luàIas.ufa,.e,f.^ - rable, le |)ollen n'est pas transporté et déposé sur les soies, et la partie supérieure de l'épi reste |)artiellenient ou entièrement stérile car les graines ne peuvent se former si les Heurs ne sont fécondées. Historique et distribution géographique: I.e blé d'Inde est évidemment d'origine américaine. Les Indiens U cultivaient bien avant la découverte de rAméri(pie. On dit ipie les Incas du l'érou construisaient de grands entrep(*)ts pour en faire des provisions en cas di^ famine. Les premiers explorateurs du Canada l'ont rencontré dans la vallée du Saint-Laurent. On trouve souvent des épis i: Inde dans les vieux sépulcres indiens. Ils ont été déjjosés là ' . .es morts, comme provision pour le long vovage aux lieureiix terrains de chasse. On ne sait au juste où et (piand il a été cultivé en premier lieu ni de quelle planti sauvage il descend. On croit généralement cpie sa culture a pris naissance dans le centre de l'Amériiiue et s'est pro- pagée au nord et au sud. On n'en a jamais trouvé à l'état sauvage. On (K'ut en conclure cpie le maïs sauvage avait disparu avant (pie les bot.-' 'es en aient fait la recherche, ou (pie c'est une plante si dififérenie do l'espèce cultivée (pi'il est impossii)le de l'en distinguer aujourd'hui. Cette dernière supposition est la ]>lus généralement adoptée et la plante mentionné'e comme l'e.^oèce primitive probable est le Téosinte mexicain (Euclilaena mexiiana Schrad.). Quoicjue !? M 36 l'LANTKs KOI :;|(A<;KHKS, I-UAIHIKS KT l'ÀTllU' Kfj. tri-s (litKrent du l)lé d'imli- au point do vue do l'apparina' Ki'n-rale le Ti'osinte s'en rapijrorlu- cei)endant beaucoup. Les Inhrides ol)te- nusparle croiseiuent des doux espèces i)roduisem des ^;raines gernia- I)les. Ce n'est pas là, à %rai dire, une |)rcuve concluante f|ue le liié d'Inde descend ilu Téosiiite, luais c'est une indication, car dans tous les autres cas connus les ii\ brides des espèces distinctes de j;raniinéos sont stériles. Climat: Le l)ié d'Inde vient du sud; il exij^e doiu un climat chaud et humide. Dan^ le nord, où les saisons sosit courtes et la température relativement fraîche, il n'y a que les variétés les jjIus hâtives qui puissent arriver à maturité dans des conditions ordinaires. Sol: Il existe un sol fertile et ciiaud et donne ses meilleures récoltes sur une terre franche, grasse, riche, profonde, bien égouttée, mais contemnt une ((uantité alHmdantc d'eau. Lue bonne provision de matière organiciue, qui fournit des principes nutritifs facilement assimilables, augmonte beau. .)iip le rondement. Les sols sablonneux, pauvres, ou ceux dont le ni\o.iu d'eau est très près de la surface, ne pei mettent pas aux racines de recueillir assez de nourrit tire. Dans les argiles lourdes ou dans les terrains cpii reposent sur un sous-sol imperméable, la végétation est lente et le rendement pet si'ir, princi- p.dement pendant les sécheresses. Variétés: Il y a des centaines de variétés agricoles de blé d'Inde. Ce' te abon'l.mce de variétés s'explique par la promptitude avec laquelle croisements se prcjduisent entre les sujets des divers tyiies. Certaines espèces sont naines n'ayant pas plus de dix-huit pouces de hauteur, d'autres sont géantes, atteignant une hauteur de vingt à vingt-cint) pieds. D.uis quol(|ues-unes, les épis n'ont qu'un pouce ou deux de longueur; dans d'autres ils ont jus.iu'à seize pouces. Le nombre de rangs de grains, {[ui est toujours pair, varie de huit à vingt-quatre au plus, suivant la variété. Dans certaines espèces on rencontre des épis anormaux ciui n'(jnt que quatre rangs, tandis (pie d'autres, plus développés, en ont jusqu'à quarante-huit. La grosseur des grains, leur forme, couleur, composition chimitiuc, etc., sont extrêmement variables. D'après le Dr. E. L. Sturtevant, les variétés peuvent être classées en sept groupes principaux que voici: 1. Les blés d'Inde à gousse (pod corn) où chaciue grain est tenu dans une gousse ou petite spathe et où l'épi est également enveloppé HI.K I) INOK. ,{7 de spatlu'-i. Dans ions lis autres sin.ii|K-.s Ii-s crains sont nus (laii> !:s spathis. ( >n doulo copcndant (\m- les Mrs d'Indi- à k'>iisscs for- ment un «rouiH,' naiuril. IVut-i'tre les spatiu's (jui cniouniit lis l'pis sont anorinali-s ot pourraient so rencontrer dans tous les Kroui)es I)riniisse. 2. I.es Mis d'Inde soufflés i/w/j ,(ir;;j se taraclérisent p.ir luie proi)orlioii excessive de l'endosperine corné, c'est-à-dire la matière nutritive ipii forme la plus grande pari . du ijraiii et ipii est emmaga- sinée pour ser\ir aux germes; elle contient |)eu d'amidon. Dans ce K'roupe les j;r.iins et les épis sont petits. La faculté ipi'ils possèdent d'éclater (juand on les met sut le feu, c'est-à-dire de se retourner complètement, le dedans en dehors, sous l'ixplosion de l'eau (|u'ils renferment , est plus proiioni.'e dans les variétés (|ui ont un endo>permc corné sur toute leur surface et il est moins prononcé dans celles (jui contiennent un pourceiilam- plus éle\é d'amidon. T,. Les Mes d'Inde \ilreu.\ ijUiit corn) chez lesquels la [)arlie centrale (h- l'eiidosperme est féculeuse et complètement entourée il'une enveloppe cornée dont l'épaisseur varie suivant les variétés. Jacques Cartier a trou\é des \,uiétés de ce groupe dans le voisinage de Montréal. 4. Les blés d'Inde cochés {de; l ,oni) chez lesij- 'Is la partie féculeuse centrale de l'endosperme est entourée d'uni ouche cornée sur les côti> du grain seulement. L'endosperme féciileu.v se prolonge ainsi jusqu'au sommet de l'épi. Lorsque cet cndosijirme sèche et se retire, il se produit des creux ou "ciK-lîes" sur le sonmut du grain. Les Mes d'Inde cochés sont très cultivés aux Etats-Unis. Le nombre de variétés de ce groupe dépasse celui de toutes les autres variétés ensemble. 5. Les blés d'Inde mous (,vo// (((r«) ipii n'ont pa> d'endos|)erme corné et chez lesqu.'ls le retrai', au cours de la maUiruion, est uni- forme dans toutes les parties du grain. A ce groupe appartiennent les blés d'Inde momies du Pérou et du Chili. 6. Les blés d'Inde sucrés, (sa-eel font) qui sont caractérisés par des éjjis l-anslucides, cornés, et une surface plus ou moins pli- ■■'■<■, ridée ou fanée. Ils sont très cultivés pour les conserves, surt lut dans les i)arties est du nord de l'.Amérique. ■g; il 38 l'LANTKs KOIKHACERKS, PHAIKIKS KT l'A II HA(iKS. 7. Les bli's d'Inde surn's féculcux (slarchi/sirtrl coni) chez l(s(iuds la i)artie iiifirieun- du «rain est féculeuse tandis que la partie supérieure est cornée et translucide. Ce groupe est peu connu. Valeur agricole: I.orstpie Christophe Colomb débarqua huk Antilles on lui présenta une sorte de pain fait avec un «rain que les indigènes appelaient 'niahi/.'. ("est de ce mot que -^ iennent les noms français 'maïs', et anglais 'maize'. .sous lesquels la i)lante est connue en Europe. Colonih remporta du maïs a\ec lui en son pays mais on fût lent à apprécier la pi.inte en dehors de l'Kspi.gne et du Portugal. On la cultive maintenant u.- la production du fourrage. Fourrage: On donne généralement le blé d'Inde vert pour sup- pléer au man(|ue de pâturage vers la fin de l'été ou en automne. Tous les bestiau.x en sont friands, mais particulièrement les bovins. Par- fois on le coupe en vert et on le fait laner mais il retient beaucoup d'humidité et se conserve difficilement pour l'alimentation d'hiver. (Juand on le cultive pour la production du grain, ic fourrage sec dont on a enlevé le grain milr est dur et ligneu.x. On peut le hacher, l'humecter et le laisser lmi tas juscju'à ce qu'il commence à fermenter, alors il devient plus succulent et forme une nourriture économique et saine pour les bêtes de rente. Toutefois il n'a pas la valeur nutri- tive tlu blé d'Inde coupé deux semaines plus tôt et que l'on ensile avec le grain. Au Canada le blé d'Inde est cultivé comme plante d'ensilage presqu'à l'exclusion de toutes les autres plantes. Même aux limites nord de la zone à blé d'Inde, les variétés hâtives 'Flint' naines telles que le jaune à huit rangs, donnent plus de nourriture [)ar acre que toute autre plante fourragère. Dans une localité quelconque, le type et la variété les plus propres à la production de l'ensilage varient suivant III.K 1) INDK. 3f) la (liinV hase de la maturation ou le uraiti coninienn- à se reiouNrir d'uiu- croille dure à la surface, ([ui fournil le jjIus de nourriture à la 'onne. C'est ce hié d'Inde (jui renferme le i)lus de protéine, l'élément formateur de chair et la protéine de la meilleure (|ii.ilité. .\ii déhui de l.i maturation, les éléments azotés dont cette i)rotéine est formée se trouvent sous forme li(|uide et n'ont (|u'uiie fai''le x.ileur nulriti\»'. L'ensilane fait avec du blé d'Inde (|ui n'.i pas uépassé Ii> déhui dv l'état laiteux est j>;*''n'ralement .sur, el, ntalyré s.i succulence, c'est une pauvre nourriture pour le bétail, bien inférieure au blé d'Inde (|ui a prestiue atteint la maturité. Il est donc très important de choisir une variété de blé d'Inde (jui arrive à l'état lustré même dans des conditions lénèremenl défavo- rables de température et assez tôt pour ((u'il n'y ait rien à , „.,„X ./-t, AC '' "''■• " ""' Apprenez qu'il n'y a qu'une cho-w on nilftirr. 4.-..^ ^n^ . . • fore que par le fumage et le labourage; clouez çà «an, votr"caC,e.-;:,iauît " " ' ™'- Qu'est-ce que bien cultiver? i" labourer, 2° labourer ■,' f„m„, r- . 1 -'S .s,. MILLET COMMUN ( Panicum . i f ia.-t'urn / , ) MII.I.KI (OMMI \. ^1 MILLET (X)M.\.. N. (/'„„„„„, m,l,„rn,m l..>* l'i.imlu' I: >;r,iiiu', plan, lie j;, tl^.. i, Description botanique: 1..- „h||.., ..„„„„„„ ,„ .„„, ,„„,. "'."'"""•■• >^';"'r.'U"u- .us à ,,,..„... ,,i,.,U ,1,. lu.Mn.r I ,.s Uiii: >„nt ,lrf>s,V. „u .is,,.„,|,„,i.s, n.,i..,ini .l',,,,,. !,,,.,■ .nurlu'-,. ass»./ fort.... ,.t .•..uv.Ttfs ,1,. ,,.,il> h,-,isM-.s, |.,s |-,,„1|,,, ..j,,.|,.„H.nt' v.l.i.s sont pl.,t,.> H !arK.>, I,,.. iKuirs M.nt purhV. .n v;r..n,|.., pam. ul.s M.uv.nt p..,. h.Vs .., .■u,i.i.„nnu un ^ran.l nn.nhr.. .IV- Pillr.s. K,.^.|,. ;,,,„-.ral... <■,.> .-pillH^ M.ni v.rt vil mai. parlui, iU '"•î "'..• t.-.ntf noirâlrr .■, p..urpr.-. Cha.im. .-.pill.., .,.„,i.,„ „„,. sfulo (leur a\ir un pisiil n.UKf vit. Historique: ( ),, n. n.nnai. pa. la plan,, -.auva^o ,1'uù ,1... .n.l .• nu k.t romnn.n ,ul„v.-.; .a .ultur,. .>, plus an.i..nm. ,,u. l'hiMuir... AS halmanls la.us,ro> .le la Suisse- le .uliivairn, ..km, ans avan. Jcsus-( hnsi et on en a eKalenie,,, r.-tn.uvé .1... , rares ,lans les hal.i- talions laeitstres ,1e rr.alie. On U- rultive .lans IVs, ,., le m.,1 .le hur.,pe. (es, une plante très importante .lans T.m et le su-l .le I \fn,,ue. 1 a (iv intro.luit assez tôt en AnuVi.p.e mais n'a ja.nais lie I ..l.jet (1 une Kran.le cullure au Cana.la. Variétés: De n..-me ,|ue l..u„.. le, autres plantes ,|epni, lon^- ten.ps .-ultnees. le n.ill.., .„„,„„,„ ., ,|ivis,. en un «ran,! non.l.re ,1e van.tes „u. ,l>.,..rent l'une ,|.. l'au.r,. prineipal.n.ent par la f rme ,1 la structure ,1e la patn, u!c .; la .-ouleur ,1e la Krain... Dan, ,,u..l.,u. ,- Uties. la panirule est .-uv.rleet ,lroite, .lans ,rau,r..s ,11,. es, r,sJrr,V et R-sseml.le à un .'.pi. Les millets à l.alai ont .n,e pani.-, .„.„, I.^.e ft etal.r f,ui r.'sseml.le à la grappe ,1e nrain..s ,lu mais à !.. , I ,.s noms ,les autres vari.-.t.'s tels ,,ue ,„illet l.lan.- .., mille, rouue Iranv.iis, se r.ipi).)rt..nt à la couleur d,- la graine. Valeur agricole: Le mille, n.n.n.un est plus pn.pr.. à l'alim..,,- a ion ,1e 1 h..mme ,|ue t,.us les autr,..s millets me,i,ionn,'.s (Vs, là «.I.Ji'l I.nmipal ,1e .a ,ul,ure ,lans l'es, ,le l'an, ien .-ontinent. Dans , T''"' • r. .^-^'^""^' '■' f""n.issai,. avant la ,l.V.,uver,e ,1e la pom.ne f ,:, ;■''■"'■"' 1"-'"''P''' '!*■ 1^' "o.irriture ,1,. l'homme t.auvre Aujourdhui, ,1 „a pour ainsi .lire plus ,rimportan,e ...mme plante alimentaire. Dans l'Amén.,ue .lu nor.l on l'emploie exclusivement clans la pr.xlucion de fourrages. •ictte ,,lan,e est |.. mill,-. ,„,„nmn ,1 E-à.ro,»., ,,ui ,-.t , ultivé rn ,,•„.. , Canada. Ce f.U . ào^é\^:'^Z.^":\,ti!XT """"''''''"''"' "= '^ ''"''' '"""'"'^ ^ l.» l'I.ANTKs HM UHA(if;HKs, l'HAIK'KH Kl rÂTOluriKS. I.c inilU'i iluiii on M' projHiM' (!«• fairt' ilu foin doit ôln- chiiih' ju>lr à rt'-|MM' \oiiliU'. l"i>l pi'ndant l.i floraison (|ii'il rfrilcrnu- le |)lii> m' ci'iif pliasc l,i (|iialii('' du foin w di'tiTiori- rapidtimiil. Nnu' pour fourr.ini- \iri ou pAlurani- on doit (in|, loyer irtiilf iixri'H di' ffrainc îi l'acri-; cultiM'' pour la production île la nr.iint', \iMv;i livre-* •^ut'fi-iiii. (îraine: l.cs nrainc> du millet loninuiii sont lieaucouj) plus nross«'s (|lle celles des millets à nrap|)e. |-;iles on) environ iin-luiitième de pouce lie lonv;, sont ovales, un peu .ii)l.ities; le côté extérieur est plus convexe (|iie rinlérieiir, elles sont luisantes et de couleur différente dans les diverses variétés Les couleurs ordinain-s mhu Manche, rouue, j.ilin»'. brune, j^ris»' et Moire. La uraine du inilKl j.ipoiiai--. <|iii est la variété la plus répandue de millet commun .lu C.uiad.i. pèse soi- xante livres au lioisseau. Mcsiiri'i vi)^ entr'Miri-*''^ sur V(»s f.icu!lt''s, de rraiutc d'' tre uLli^é 'lab-iniItmiuT huiUrusfiiu'nt <~'? ittit' V(>U3 aurez fntrt-'piis ; un pi-tit tiTr.iin bion cultive est plm î.ri»iltutif qu'un Kr.ui'I terrain néiiliiié. — Pall.'ulius. IVV sièce. l'n nommé l'.iridius .iviût deux lUIcd et [Mjur liien uue vi«.. ■ I .rsfju'il maria f.ilnèe. il lui dunna pour dot le tierH de cette vigne, et. malgré cet abandon, il recueillit, du reste de aa propriété, le même priMluit (lue précédeniment. En mari. tut. plus tard, sa secondt idle. il partagea avec elle la vigne qui lui restait. Son revenu annuel n'éprouva aucune diminution p.ir ce nouveau partage, parce qu'il perfectionnait sa culture i\ mesure qu'il se dessaisissait d'une partie de son foneurre au soleil; on dirait au printemps que chaque jour il rentre dans la terre. — Plus tu as de fumier, plus tu en auras, plu.s tu récolteras, plus tu t'enricbiras. Je puis donc dire: L'.igriculturc est dans un mot . . C'est le pré qui fume le blé; c'est lui qui pHnluit tout, nourrit l'homme et la bête. — Il est encore aisé d'avoir du bétail, mais il faut qu'il vive. . .On ne l'envoie pa- chercher son pain de porte en porte; il est attaché, criant, souffrant et mourant. — Jacques Bujault, 17:1-18.12. fr^-*-- MILLET DE HONGRIE- ' Sehar.a italica '/, , /i,:.„r ) -MII.LKT À (JKAI'l'K. »:{ 3i î MILLET DE HONGRIE OU MILLET À GRAPPE {Svtiiria ilalica, (L.) Himiiv.) Autre nom latin: Ixoplionis iUilicus ( L. i \a>l,. oiseau^''"' """" ^""'"""'"'^ *'^''"'' '''"^'''''■' ''•""'" '''''^'''■^•' """'•• ''^■'^ Xoni anglais: Toxtail millet. Description botanique: Ko n.ill.., à ,ra„p,. .., „„.. plante an- .lue le a ttges asse. ra„les et dressées. Kenéraletnent ,1e ,le„x à ,,uatre p.f.ls ,1e hauteur, n,a>s atteignant parfois une hauteur ,ie siv pie.ls ou plus. Les feu.lle> s..nt lar.es. assex se.nl.l.U.Ies .le fortne c' ,ie exturc a celle. ,iu m.llet o.mmun. Cepen.lant on le distingue faci- ~t de cette dernière plante, n.ên.e „uan.i il .s, ..è' j..une. par 1 al.sence de po.ls. L-,„,lon.sren,-e est une p,un-,nle ress.rnV souvent penchée au son. met; s,.s I.randus ,-om-tes lui donnent l'as- pect ,1 un ep, Règle gén.Taie l..s I,ran,hes hass..s ne sont pas au^-i sernes ,iue les hra.u-hes supériet.res. Les épillets sont serrés h nielang,.s de poils rai.les; ces .lerniers nprésentent les hranches s„r Ies,,uelles d ne s est pas dév.loppé ,répillc.,s. Ces poils sont gé.ié- ralement longs, souvent rougeâtres ou pourpres. II. .jonnent à la pan.culel aspect d'une ,,ueue , figure 5. Description botanique: La ilouvc odoranto osi une i)iantc vivace à sourhc courte et à tiues loutïues. Les lij^o atteij;iient une hauteur de six pouces à deux pieds et les feuilles sont portées principalement vers Li base. Ces feuilles sont vert vif, courtes et velues le long des bords, surtout en dessous. Les (leurs sont en panicule épaisse, cylindrique, verte (piand elle est jeune mais qui, plus tard, devient jaune d'or. Clia(|ue é))illet contient trois fleurs dont deux sont stériles et très réduites. Chaque fleur stérile .se compose d'une glume foncée. C()U\ erte de poils éjiais et raides et munie d'une barbe forte, genouillée. La (leur fertile, (lui est placée entre les deux stériles, est du type ordinaire mais elle ne con- tient que deux étamines. Distribution géographique: La flouve otiorantc se rencontre sur de grandes superficies de l'ancien monde. Elle est répandue dans la plupart des pays européens, l'ouest et le nord de l'Asie et certaines parties du nord de l'Afrique. ICUe a été introduite dans l'Amérique du nord et se rencontre particulièrement dans l'est du Canada. Habitat: Elle croît spontanément dans les prairies, les bois, les jardins et sur pre.stiuc toutes sortes de sol. H:ile préfère cependant les terrains frais, sablonneux ou argilo-sableux. mais la sécheresse l'affecte peu. Valeur agricole: La flouve odorante est une des herbes les plus précoces, mais elle a peu de valeur comme plante fourragère à cause de sa végétation basse et de ses feuilles courtes. Elle contient une substance odorante qui communique au foin une odeur agréable mais en même temps un goût amer. Les bestiaux n'en sont pas friands. Si tu tt moijues de la terre, elle se moquera de toi. l'our uuVIle rende, il faut lui prêter; elle ne donne rien pour rien, — Hujault. 48 PLANTES FOUHRAOÈRES, PRA.KtES ET PÂTURAOES. MUHLENBERGE. (Mulilenbernia racemosa (Michx). BSP.) Semence, planrhe 26, figure 6. Autre nom latin: Mulilenberf^ia glomerala Trin. Nom anglais: Knot root grass. Description botanique: La MuhlenlR-rgeest une plante vivace à racines vigoureuses. Ses souches travantes et ramifi<'-es sont irré- gulièrement recouvertes de tubercules et émettent de nombreux stolons écailleux, de l'extrémité desquels naissent les tiges. Les tiges, de un à trois pieds de hauteur, assez succulentes quand elles sont jeunes, deviennent dures et coriaces en vieillissant. Elles portent de nombreuses branches, surtout à la base, et forment des touffes lâches ou des tapis assez serrés et étendus. Les feuilles sont étroites, nombreuses et serrées, principalement ;\ la base dos tiges. Les panicuies sont resserrées, de trois à quatre pouces de longueur, à rameaux courts et étroits. Ces derniers sf)nt recouverts d'un grand nombre d'épillets étroits qui se composent de deux glumes stériles, en forme d'alêne, enveloppant une seule fleur plus courte que les glumes. Distribution géojiraphique et habitat: La muhlenberge est indigène au Canada, elle est répandue sur presque toute l'étendue du pays. Elle atteint son plein développement sur les sols sablon- neux ou graveleux et ne pousse pas sur les sols trop humides. Dans ces derniers les tiges sont basses et toute la plante est souvent teintée de pourore. Valeur agricole: Cette plante a été pendant quelque temps l'objet d'essais de culture mais sa valeur agricole n'est pas encore bien établie. Quand on la cultive pour la formation des prairies ou des pâtures on devrait semer environ vingt livres de bonne graine à l'acre. Tout ce (luon a à faire en agriculture doit itro bien fait du premier coup; car, lorsiiuo par nésli- gence ou par impru.lcnce. il faut recommencer ce qui est mal fait, le temps convenable est passé et rien ne w„t en réparer la perte, ni balancer les avantages qu'on aurait obtenus en profitant du moment opportun.— Pline, llisinirr naturelle 23-79, A.D. fe»l i-'ljr che PLE-OLE- Des PRÉS ou MIL ( Phleum pra!-ense /. ) Mil. IM I I.Kiil.K |)K- ■KKS. v.t } ^ MIL ou FLfioi.E DES PRftS /'///,• ini />r. |;||e, s',,, lis sissent à la hase, surtout sur l.s terrains s.. > et .luis, en une s,,rie ,1e builif qui omtient une provision ,1e nourriture .l'un K»iire i-arii, uii.r Les feuilles oii i,„Iij;én,. à l'IC urop,.. cest en Amérique que l'on a commencé .'i en ,ippré,ier l.i N.,|,iir Lllefut imp,.rtée dans le Maiylan,U er> 17J0 p,,r Timoihv H.in.-m qui lui a d,mné s.m m.m anglais. Dans l.i .\oiiv,ll,-AnKl r.iiii >u> (le ^;r,im, rar il ••>! Il nniiluT pour (ou- dont on i-xi^i- un travail imnu'diai npris W np, S'mt' si'ul, If mil m- donni- pas mu' n'colti' I l.s , 1 ii'\ .iii\ il nul, IKi )ifii tpai^-c iiif ^ur Ifs H-rrt's riches ci luiniidcs; sur li's ii-rris liauits il \,iui iiiiiiix !«• «enuT III nu-lanm- avir d'autns IutIks ou av.t- du trrMf rou^f. Quand l'assoU-nu-nt est de «ourle durée et «pie la prairie «>i rel.A.'e tous les «leux ans, «>n peut, sur des terrains lourds, frais .>ii luiniid.s. le semer seul ou avec du lr«"lle d'-ilsik.': sur d«s lerr.iins plus se. > «i plus ^Kers on \v sème avec du tn'lle rouK«. Siiu' un peu .'|i,,i>. il «lonne une herbe plus fine ipii doit «"ire . onp.r peu .i|)n'> l.i form.iiicjii de iVpi et l'apparition des premiir«s (leurs. ( )ii nl,ii«iidr.iit un niide- ment plusélev«' si on retarilait la loupe jusipie \ ers l.i lin île I.i tloraison, mais le foin y jurdrait eu ipiantitt' et en v.ileur nutritise. Ou. nul elle a atteint ti>ut son développement la ti^e lUvieiit dure «t i uri.iif. Si l'on ilésire avoir une seconde i)ous.se, il faut couper jusU' avant l.i ri«)raison, le regain en s«ra plus ahondant. (Juanil on si'tiie le mil seul on doit appli(|Uer de neuf ,"i i|uiii/e livres de lionne graine fraîche à l'acre. Le mil ne convient pas pour les p.'itur.im-, s.iuf en mi'l.(n^;e ,ivec d'autres herbes. Ses racines peu profondes et >a croiss.iiu e en toulfes ne lui permettent pas de rt'sister au pit'tinement aussi bien ipie les autres plantes ^t<''^u'•ralement recommandées (Kiur le pâturage. D.ms les terres hautes et légères il cè«le bientôt la place aux lierb« s indinéiie-., surtout si ces terres sont abandonnées aux moutoiiN «pii p.ii>M'iii .ui ras du sol. Graine: Le mil semé pour l.i produ«tioii de la Kr.iiiie doit êtr«' récolté di's «pie la plante a atteint sa maturité. comi)lète lorMpie l'épi, vert jus(pie-là, devient jaunâtre. Récoltée trop té)I la graine est petite, peu dévelojipie et germe m,il. Réioltée ipiand elle est mfire elle «'st exposée à perdre sa balle au battage, elle p«ril en menu- temps son éclat argenté et prend l'aspect terne de la vieille graine. On bat généralement le mil avi'c une batteus«> à gniin ordinairi' mais pour obtenir la meilleure semence il faut le récoller à l.i main et le battre au fléau. On le cultive dans la v.ilU'e du Saint-Laurein et les districts de la Baie Géorgienne et l,i qualité de la graine, au point de vue de la grosseur et de l'éclat de la cfiuleur, n'est |;as sur- passée. On sépare parfois sa graine des criblures du blé d'automne qui a été stmé sur gazon de mil, mais cette graine est généralement in- 52 ri.ANTKS KOlKltAtif HK.'*, IMt.MKIKH V.T !• \Tlli \(iK-*. fi-rst/rdelin ^ 'ivaRr »i iraiitrt'» RraiiUMU ii.mvaiscs Inrlii^roiiiimiiu'S atix !.crl)anr^ La yraii <■ l'i* Imiiiih- (iiialitr t-sl de (-otili'iir argi'iit vil; iiiif iKiiie partie seule, m ont l'-calri', i:'fst-à-(liri', a |rT(1u sa l>allf. I. a wiiifiice t'st ti riit> lot (II"' il • est vieille ou lors(|u'elle a été ri'ccilti'c 'lU ctiiina- Kasiiu-e er\e s.i vit.ilii . ri>ii.. ( n(| .ms. Des graines de neuf ans inêm». donnent tme turtt 1 .iii' totale de uraines viables if|ue Kéinrd<'nient, à eet Age, ■ i;e a i sen>il)l ■lui-nt .ill.iibli. > lioi t (le (|uai .mte-lniit livres. r.nne de mil du (ommerci' est propre p.ir au\ (II-- autri's graminées et de tn' lU'S. Lis .lUV■ai^ I' les eiintre lexiuelles on doit prir.eipalement ,1(1 on ' ;ili.its de jjraint de mil sont le~ suiv.mii's: Urande nii> «uerite, caiixiine, camomille fiuante, osc'ille de brebis. silène enH'C. laiteron vivai = ch.irilon du Canada, mouron et p. .lentille. Lc| La^ comparai- graines de se gariler i| Le mil. comme beaucoup d'autri's espèces de graminées, est attaqué par Lergot (Clavi(ef>i). l-es graines dVrgot (sclérotes) varient en forme et en grosseur suivant l'espèce de grain ou d'herbe sur laquelle ils se développent. Les cor[)s solides sont jwurpre foncé, on les voit sans peine sortant de l'eTivelopiJC de la graine dan> l'épi. Il ne faut pas récolter la graine de prairies infestées d'ergot. Tu Uii^s îles fnree^ nnuvelles; on bien cneore tu ^'iiier.!^. à ta î».ii^>n proeli-iliie, le tmnient doré. Jani le même champ où lU auras ril nVolté en ,il."n.lanie maint K-Kunic .i la sili |U. trem- lllante. les cosses (ir.'les île l.i vesi e. ou l'amer lupin dont les linos frasiles tiriiissi'nt en touffes sonores. S.ins doute. I.i Krain.- du loi hrûle l.i terre; il en est de nu'nie de l'avoine, de même aussi des pavots, qui iMjrtent en eu\ le soiiuneil du la^th.'- Nïais îKjnrt.int. avec ce» alternances, le I.ilKiureur est payé de sa peine; scul.-ment. qu'il ne craisiie pas. dans un sol aride, de répandre à profusion l'enKrais i-t le fumier, ni de jeter des tas rlc cemlrcs sur les champs épuisés. ( est ainsi qu'en clwmarant de i.ro- ductiou la terre se reiKjse, et iiue le sol. pour être épargné, ne reste pii». cei»ein!.int. stérile. — Virgile. Les (itorgique^, Traduction d'Henri L,intoine. Le tiré se tatittue â l.i langue et demande à être renouvelé de lemi>s à autre par une i>lanta- tion de haricots, de navette ou de millet, que l'cm remiilace l'année suivante par du blé et la troisième année par du foin. — Pline. lïi-toire itaturrllf, 2.i-7y .V. D. wuLPm f)es pRE-s VIL1«I\ l)Ks ruKS. 5;{ VULPIN DES PRfiS. (Alotnriirns /milmsis I..) Flanche 4; .i;raiiic, plaiiclic 2(>, fig. M. Autres noms français: Chieiideiit (|ueiie de renard, \iilpiiie. Nom anglais: Mcadow Koxiail. Description botanique: l.e xulpin d.s i)rés est mu- plante vivaeecpii ressemble Iieauconp an mil. Il a une sonclie cnurte (|iii prodnit (les rhizomes érailleiix. Aux extrémil.'s (!(■ e,s rlii/oine> naissent des tiges et des rejetons iVuill.'s. Si les riii/umes m,iii mV courts, ce qui se produit généralenieiM dans l.'s terrains relali\.iiui,t socs, l.i plante entière pousse en loulTcs, pre>^(iue comnic \r mil. Si, au contraire, ils atteignent mie longueur <-oiisidéraMe, connue il- Iomi souvent dans les terrains ouverts et fr.'.i>, les toulïes sont plu- L'élus et moins apparentes. Les tiges, cpii ont de deux à ((uatre pied- de hauteur, sont p.-rfois geliouillées et enra.int lisses et feuill.'es jusciu'à un point au-dessus du milieu. l.,i m.ijoriié des feuilles sont produites |)ar les rejetons de la lia-e; (•Iles -ont géné- ralement longues, larges et molles, les g.iines des feuilles supérieures sont S()u%ent gonflées. Ia's (leurs sont en épi. a-sez semhlahle à celui du mil Mléole dos prés) mais tandis (pie l'épi du vulpin des jjrés, dont les épillets sont recouvert 'e poils longs et soyeux, est doux au toucher, celui du mil est rude. Cette circonstance permet ,l m 54 PLANTES FOVRUAGERES, PRAIKIES ET PATlKAtiEtS. Culture: Le vulpin des prés préfère les localités humides mais il redoute l'excès d'eau. Il ne vient pas bien dans les champs recouverts d'eau stagnante pendant la plus grande partie de l'anniV. C'est dans les fonds d'argile et de terre franche, temporairement inondés, cju'il se développe le mieux. Il est extrêmement résistant ;\ la gelée et peut être considéré comme l'herlKi la plus hâtive clans l'est du Canada. II se met à pousser de bonne heure au printemps et atteint son plein développement avant que 1;> .ilupart des autres herbes aient fait une croissance appréciable. Il est utile partout où l'on désire des pâturages ou du foin de bonne heure. Valeur agricole: Le vulpin des prés cultivé pour la produc- tion du foin doit être coupé pendant (ju'il est en fleurs. Les tiges renferment alors une grande quantité de sucre et le foin est doux et nourrissant. Une fois la floraison passée, ce sucre concourt à la forma- tion de la graine et la valeur nutritive du foin diminue rapidement. Cultivé en pâturage, le vulpin des prés fournit une quantité d'excellent fourrage au début de la saison, quand les animaux n'ont encore rien d'autre chose à paître. Il est recherché de tous les bestiaux. C'est évidemment l'une des heri)es les plus précieuses sur les terres (jui lui conviennent. On le cultive presque toujours en mélange. Graine: La graine du vulpin des prés mûrit très vite mais assez irrégulièrement, ce qui en rend la récolte as.sez difficile. Dans bien des parties de l'Europe on la cueille â la main puis on la fait sécher dans un endroit aéré en la retournant tous les jours pendant deux semaines. Les graines qui ne sont pas traitt-es de cette fa<;on cmt une germination assez faible. La graine de commerce a généralement une faible vitalité à cause de cette maturation inégale. Pour obtenir une forte quantité de bonne graine il faut couper la récolte un peu avant qu'elle arrive à maturité complète, faire de petites gerbes, les mettre neuf ou dix ensemble en veillottes rondes et les laisser mûrir. On sème de vingt à vingt-cin(| livres à l'acre quand on cultive le vulpin seul. La bonne graine est couleur de paille et pèse de six ;\ douze livres au boisseau. On a (Ut une grande vérité, que l'agriculture est la mère et la nourrice des autres arts. Est-elle en vigueur, tout fleurit avec elle; mais partout où la terre est condamnée à U stérilité, les arts meuretïl je dirais presque et sur terre et sur mer. — Xénophon. 434-355 a.J.C. i^f J^,^^ ^^^ %^^ ^ AGROSTIDt- COMMUNE- ( Agrost-is alba /..) AOROsrir)K SToLdXiKKUK. AGROSTIDE COMMUNE OU STOLOMFÈRE {A'^rostLs stolon i fera I..) Planche 3,: Kraiiii', planclif 26, i'^. (>. Autre nom latin: A'^rostis allm L. Autres noms français: A^rostide tni(,ani.-, traînasse, tiorine, agrostide blanche. Noms anj,'lais: Fioriii Crass, Cncpiiis; Ik-nt Krass, Whiie Hiiit- grass, Red Top. Description botanique: Le terme aiinisiide a été appli(|ué h deux espèces du genre Ai^roslis: A. stnhmifcm \... qui est appelée également A . alba L., et A . viili^aris Wit h . . 1 . stolonifcra et .1 . vuli^aris sont deux espèces distinctes mais souvent prises l'ime pom- l'aiitre. Les écrivains américiins et canadiens ont souvent décrit des plantes (l'agrostide sous le nom d'A . viil",un.s (|ui est relativement rare en Amériqueet n'a qu'une faihle valeur agricole. Comme la description dans ces cas n'est pas celle de l'.l. 'irh^iiris mais é\idemnieiu celle de VA. stolonifcra, la dernière espèce doit être considérée comme la variété agrostide. La description (pu' suit se rapjiorte donc à l'.l. stolonifcra qui est répandue dans toute r.\méri(|ue du nord. Il existe un grand nombre de variétés d'agrostides trèsdilïérentes l'une de l'autre, ("est une plante très vivace, à souche trac.ante. d'où naissent généralement des stolons. Ces stolons soiu i)arfois souterrains, mais généralement ils se développent le long de la surlace, émettant des racines aux jointures ain>i a.l,. hallt ,,. ,, 1 •. "''"'■■ '-*"•"""•' P''"l""-li""di halle e.st,-onsi. dc-rahle. le p.mls est assex faihie. et parfois il ne .lépasse p.. | ,it hvres au ho.s.se.au. La .raine r..ne,to>.V. ..ontenan, peu .lé 1 le peut peser jusqu a trente-cin.i livres au hoisseau. Règle générale, Tagrostide germe hien car la gra vitalité plusieurs années. une coiiserv.- sa AGROSTIDE VULGAIRE iA.roslis vul.aris Whh.) Cette herhe a souvent été prise pour la pr.V.VIeiUe. ell.. .liHere de 1 agr.,stKle stolomfère par les traits ess.ntiels suivants: Elle pousse en touffes, car ses souch.s sont très .ourtes e, n,. pro- duisent pas de stolons. T..us les rameaux ,1e la panicule, le prin. ipal aussi hien que les sc-con.laires. s étalent après la floraison, et ,-omme les rameatix has principau.xsont généralement un peu plus o.urts que ceux du milieu, la panicule ressemhle plut.'.t à un ,Kuf ,,u a une pyramide. La ligule est extrèmenunt .-ourte et p.irfoi, ;,l,.ent,.. Distribution géographique: Cette plante a la mèm,. .lis.ri- "l'tio.. ge..graphiqiie dans l'ancien mon.l,. que l'agn.sti.l.. >,oionifèr,'- Il est d,)uteux qu'elle soit in.ligène à l'Amérique .lu \or,l. Habitat: Elle cr.jît sp.mtanément ,lans les sols sahleux ou graveleux et résiste mieux à la sécheresse .,ue l'agrosti.le stolonifère. Valeur agricole: Il existe à peu près la même relation entre la valeur agricole de l'ARrostis viiharis et celle de l'agrosti.le s,ol,.nifère as.-iri(i— 6 58 PLANTES» FOURHAufeliES, PHAIHIKS KT PÂTl-RAdES. c|u'entre la valeur di- la féliKiue ovine et tie la féiuque des pris. Kn d'autres termes, l'agnistide commune est ime herl)e plutôt inférieure, (jue l'on df)it laisser de côté chaf|ue fois quv l'on peut utiliser des lier- Ih-'s plus précieuses. Les feuilles et les ti^;es sont assez courtes, les premières sont généralement serrées |)rès de terre; elle ne fait pas un foin avantageux. Sa principale valeur serait comme herbe de pâtu- rage sur un sol pauvre et sec. Graine: La graine est .semblable à celle de l'agrostide stolo- nifère mais elle est en général un |)eu plus petite et |)lus j.iunâtre. Dans certains cas, cependant, il est pres(|ue impossible de séparer les graines des deux espèces. C.\LAMAGROSTIDE DU CANADA {Calama^rosth canadensis Michx. Beauv.) Graine, j)lanche 2U, ligure lo. Autre nom latin: Deyeuxia canadensis Hook. Xoms anglais: Small reed grass, Sand grass, Canada Bent-drass, Elue Joint Grass. Description botanique: La Calamagrostide est vivace, à souche traçante d'où naissent des rhi/onies écailleux, bruns. Ces rhizomes indiquent que la plante ne pousse pas en touffes serrées. Les tiges sont plus ou moins groupées, suivant le caractère du sol. Kllesont de trois à cinq pieds de hauteur sont plutôt fermes de texture et d'un briin-rougeâtre ou rouge bleuâtre à la base. C'est pourijuoi on appelle cette plante rîlue Joint Grass en anglais. Les feuilles sont nombreuses, larges, longues et très rudes. Les fleurs sont portées en une grande panicule, semblable à celle de l'agrostide stolonifère.et gé- néralement d'un brun-rougeâtre. C'est à cause de cela (pie l'on appelle cetti' plante"agn)stide"dans bien (i<-s parties de l'est du Canada, mais à tort. Quoique la panicule soit semblable, les différences entre les deux espèces sont nettement mar(iuées. La façon la plus '' cile et la plus sûre de les identifier est d'examiner les fleurs. La cai. ;rosiide n'a qu'une Heur par épillet, tout comme l'agrostide, mais te fleur ] I <'Ar.AM\(,|(,)sT||)K 1)1 ( VWDA. r,|, a tiiii' harlx" fini est (•titiiiin'i. "i i . i . i- . lui I i inioiini .1 1,1 !,,,.,■ (I uîlr loiil ,. , ,. ,„,ils 1,1 ,„, .. Distribution ftéoftrapliique: La ••..lanuKnMi.k. ..s, pr„,.,,. .„ Canada vt aux partirs .1,, „,,nl .l..s Kiais-I „i,. ' ' n auc.K.s, lo |,„„. ,l,, nvi.r.s h .|,., n,i,,c..u.x, >ur 1.. n^..s ,1., |....s et n«iuraU.m..„t sur les f.„ul> humides. Valeur agricole: Parfois ..il.. ,,„ur.. d. Kran.l... sup..rti.i..s •. 1 exclusum .lo u.ut.s los autres lurlKs. , ,„ .,it .,u.. 1. ,. ,. r , ,:,' sur CCS su.K.rl.nes .s, d. c.uali,.'. ...m..,,..,,,, h roduT. lu". .1. ,.;:,.; sur ..s de Ia.,ad. (^n sai, .•.,al.nu.„, ,pnl ns,,- sav-urcux ., rris saru lon,u.mps apr^s avoir ll.uri. Il , aurait d.s .xp.^ri..„...-, : Z pour conhrmer ce. avan.é, .nais rien n- nous au.ori . à !.. u.c. ' . , ck.uu. et ,lu reste il y a des preuves à I appui. < ,u a cssav.. „: a , succès, .le fa.rc ycn.r la calama,>ros,i,le de senus à l'uuc. des s.a.ious J'xpcnmcutales cic-s lùats-luis; la graine paraissait u.au.p.er de si," l"_U. (ce. peut s.puher cp.e la plante „e l,.r.,„. ,,as d.. j;raiius „u (ZjZr "" "-'V-'-.'— • ■'-- "^' -s du n.sc.a., .-...u.uun (Pl>ra''nues commm,s Inu.). S'il ..„ ,.., aiusi, il ,.., fa,ii,. ,1.- œmprcndre pot.rc,ur,i cette l,erlK> c-..,,s..rve se. .,uali,,'.s ,u,.,i, is es après a flora.son. C c.n.uo ,ious l'avons fai, rcuar-picr dan. la des. ripîiou du wilp.n des prc.s. les c.l.'..uc,us nu.ri.ils a.neouren. à la lor.nâ ,ion de la Kra.nc. ukus lors„u'il .,.- se for.ue pas de grai.u.s, ils res..,,. ,lans le fo.n c|u. cciserve a..,s, sa cp.alitc .nên,e apr.'s ,|ue la pian.e a ll.-uri. Kn fait on sai. peu de chose sur la val-nr .unri.ive de la calania- grost.cle II pout se faire que .e soit un., a.l.li.i..,. in.por.an.e aux plantes fourragcTcs canadiennes, mais n..us .,.■ pouv.,ns rie,, «lire- de positif sur ce sujet actuelle.,,.,, t. KH.. ,.,, utile , our l.s m,1s ,rcs trais car elle pousse clans des cndn-i.s ,p,i ser.iie.,, trop humides même pour des plantes aussi peu sensil,l..s à l'hun.idi.,-. c,,,,. Ta^rosii,!.. stolonifere. On se ruiiif aisvi niiT.t on nv sVi.rii hil ,|mVii |. in.- prci-ant. — lîui.i'i!!. •iV 60 PtAMTKS rOUHKAofcKKS, PRAIKIKS KT PÀTIH ACiKH. AVOINE JAUNÂTRE. (Triselim Jlausiens. (l..) \U:ni\ .) l'iatulii- (y, uraini', plaiulif 2(t, fij;. 1 1. Noms anglais: Ytllow Oal (irass, Yillow Falst- <);its, (loldcii Oat C.rass. Description botanique: I.'avoiiK jaimâin'i'st uni! t)lanU' vivaio A souille roiirtf, formant (li's touff<.'s lârlios. i.is lini-s, de un ;\ doux pieds de hauteur, sont très grêles et feuillées, just|u'au mili«ii en\ iron. Des tiges secondaires naissent ;\ la hase îles tiges iiriiuipales. I,es bourgeons dont elles naissent sont dans la gaiiu- des \ieilles feuilles, qui les recouvrent au déliut. Dans le dévehtppement de ces n-jetons, la vieille gaine se fend, et la hase des tiges principales est entourée des restes déchirés de la vieille gaine hrune. I,es tiges seconilaires produise-nt un grand nomhre de feuilles. Celles-ci, de même que celles de la tige principale, sont de texture très douce et couvertes de poils mous. Règle générale, leurs gaines sont également velues. Les fleurs sont arrangées en une panicule pyramidale, à rameaux étalés pendant la Horaison. Après la floraison les branches se retlresst^'nt et la panicule devient ainsi resserrée et étroite. Les nombreux épillets, d'abord verts, prennent à la Horaison une belle teinte jaune d'or, d'où vient le nom de cette herbe. .Après la tloraison, leur couleur devient d'un brun jaunâtre terne. Les épillets renferment trois fleurs et chacune d'elles est enveloppée de deux glumes. Au dos de la glunic extérieure se trouve une barbe délicate parfois courbée et tordue. La fécondation s*^ fait de l,i même manière que chez le froment al. Distribution géographique: L'avoine jaunâtre est propre à l'Europe, à l'-Afrique du nord et aux parties tempérées de l'.Asie; elle a été intnnluite dans le nord de l'Améritjue. On ne l'a trouvée qu'une fois à l'état sauvage au Canada. Habitat: Elle pousse naturellement dans les prairies un peu sèches, le long des chemins, sur les pentes et même sur les sommets des montagnes et r... av..ir H.-. .•„.„,. c ell.. pn.- .lu.t un Krami noml.ro de , ,.•. .•, .|.. ,..„i|l, , „.n,v..|U.s .-t k- n.^^ain peut «•tro util.,.' ava.UaKeus..n,..,i. p..ur le f.,,,,,,,, le pâturaK'e. lile es, ree herehee ,.ar ...„. i, , u.-n.uu ■ , ,lan> , .Ttain. s ,,anies .le l'I.un.pe on la cunsulere .-..nu,,, n. ■ ,l..s h.-.l.-s l..urraKèr..s l..s ,,|„. pnVi..,. J., Au( ana.la,.pen.lanr :. . ,sais „•„.,. P .- .i..,,,,, de l.rillan,, r.'.sulta.. ^em<.e seule, on ij lil laettr.. .ie l'acre. V \ iiL : ^iiiKicii! I livres ,!,• «raine A Graine: l.a graMU- .ie , . m.,,, , ,!> l .vonie jaunâtre ..,, .,■.„,•.- ralemenitrès.m,,„rele ,>..h„.,nn,'.' et ,,n s.p.re ensuite les «raines .,u tanns. Kll.. .-m du„ l.run.jauuàtre et luV- ,1. cinq a SIX livres au iioisseau. J..nu„s la u-rr^ „ .-n inn«..„ ,.ar ,1e tr„m,.,u*.. „,„.,„.■„.,.,, .-li,. dit fr,,r,d.em,-.« ,o .nV. , . ou ne ,K.ut |,.n„, . ,.,n,n.. .-Ue ,1.. ..-rr.-. n.»!*. „,„• ,1e, ,„„„,„s,an,e. -„„„(,., .t telle elk- .o„ uppren.l a l,„.n .iMm.uer le, «,■„, ;.„!.■< .iave,' 1, . «en. a.,if-; elle „...,• av.v ,H,.re le, .,^J. .u. ,l„nne. .Au,,i. ,,ie„ „iffén..me ,les a,.-.re, ar.s „„i ,..r,„e„e,u au, „ar,.-..ux .L-pr'-x ,- .■jnorancc. elle fa.t hauler.lent le i.,m^. :, n„.mn,e al.iivt ,-, vil; [«-rsonue en eff.-t n- - „.r- .,|e .,u„n „u„so v.vre ,an, le n,Ve,..ir..; , elui „ui ref,,.. .le , ,„„ve, I nr. lor,.,u 11 „ , . ,ra;ure profe,-,,,,, p„ur „a,s,s,er. prouve u „un pr,„e„.. ,1,. vivre voleur, l,ri,an.l ou men,l,a,u ou „uil a loul a fait i«.r,lu lespnt.-X.-nopl,„n, flù-mom, ,:., ,,1 ,133 a. J^ C. ■M 62 l'LANTKS K(IIUH.\( KKKS, l'IlAIHIKS KT l'VTI HAOKS. AVOINE ÉLEVÉE OU FROIMENTAL. (Arrbvnatherim eliitiiis ([..) Bi'aiiv.) rianclie 7; liraim-, planche 26, tij,'. 12. Autres noms français: faux fronu-nl, faux soiglu, avonat, fcnasso I)ain-vin, ray-};rass (h- l'rance, arrlu'nanlÎTc. Xonis anglais- Oal C.rass, l'aise Oal ( ".lass. Xlcadow Oat Crass, Tall Meadow Oat C.rass, Tall Oat (Irass. Le fronu'iii.il est une planlo vivaco, à souclu- courte, d'où naissent des tiges feuillées et des tiges slériles. Parfois la souche est enllée et les rejetons épais coinne des liullies à la hase. Conuue l.i souche est très courte les tiges sont serrées l'une contre l'autre et la pl.mte pousse en toulïes, mais ces touffes sont assez lâches. l,es tiges (tnt de deux à cin(| pieds de hauteur, parfois genouill.'es à la base et géné- ralement vert foncé. Klles sont feuillées jus(|u'au dessus du milieu. Les feuilles sont longues et larges, de texture as.sez molle, et générale- ment vert clair, parfois jaunâtre. Mélangé avec d'autres herbes, le fromental se reconnaît par celte couleur spéciale. Les Heurs sont portées en une p.micule ét.dée (|ui ressemble assez à celle de l'avoine, d'où le nom d'av<.ine élevée. D'aspect général les épillets ressemblent assez à ceux de l'avoine. Chaciue épillet contient •' MX (leurs, très dissend)lables. La Heur inférieure, qui n'a (pie des étamines, est stérile et sa glunu> porte une longue barbe courbée; la glume de la Heur supérieure n'a généralement pas de barbe, les étamines et le jiistil sont développés et la (leur est fertile. ClKupie épillet ne produit donc (pi'un :cul grain. Parfois, mais rarement, les deux (leurs ont des barbes, et (luehpiefois une troisième (leur s<' dévelop|)e au-dessus des deux (leurs normales. Les étamines et le p:slil sont prêts à être fécondés en même temps. L.i (leur peut donc se féconder d'elle-même, m.iis il est probable ([ue la fécondation croisée est très fréipiente. Distribution géographique: Le fromental est propre à la plus grande partie de l'Kurope, au nord de l'Africpie et l'ouest de l'Asie. !l a été intnxluit d'Kurope en .\méri(|Ue du nord. Habitat: Il pousse dans les i)rairies, sur les côtes, dans les i iiamps ouverts, dans les clairières, le long des rives de la mer et sur les montagnes. I FRO MENTAL AVOIXK KLKVKK OI' KUOMtA' TAL. ,,;{ Culture: Le fp.nu-iu.il \ ii.u |,i,.„ sur (,, , l... sH . i ■ rop<.n<,ant i. p.n.ss.. ,.,... ..„ ,., u..r,.i.j:;v.s ':^' V ;;;. n:: qucsurless..ls,r^slu.mi,l..s. (•„„ sur U. ,.... ., .^ î" . h !.■ I3lu.. Ses rannes senl„„, ..„, pr„fo„,;.-„K.„t clans la „■ r,- „,1 Végétation: Il ..st asse. f,„ ,|, ,rol„e„ir .„ !„,„ ,a/.>„ ,1,. In, pnK U....U parf.„s .les .leurs la p,v„„... a, ,. e. M ,.. a,nr T, ^ , , ) en cks années. .e frunuutal .•.,„„„. :,.. e à pousser ,1e i.on.u- h, ure a nnte„,pse,ex,Ke,p..ur s„„ .lével.,ppeme„,, à peupn.l,, r temps fpie le <|act} le pelotonné. Valeur agricole: Pour le foi,, le ,n„„enul i.,i, ne. I,ie„ e„ "U-IauK. avec le daet>le pelotonné, la féu„,Ue ,U: pré. e, !.' é 1^ rou«e. Comme il pousse en ,on„es. il ne ,,evrait pas é„ v en seulma,s,o,,,oursavee.l'au,r..i,..,-|,es. four l- foin on ,le^ . . -"IHT.p.an.l, es,en,I.u,s. Si on aUen.l. ne serai. -. e ,,.,e ,,„.|,,., )..urs après ,p,e les (leurs se .„„ .„. , ,„., i, penl heau. o«p' le . .UMraue e .r les , .«es .leviennen, ,U,,,.-- e, li,,,e,,ses e, penl.,,, ,.,,,, •^■"..■Ullesele,ueulsnu„i,ifs,p,'e|l,.sr,„f,nnent. Pâturage: Le fron.en.al se reu.et , ..jH.l.r^en, ; „..,.r u,r,'. avoir eteo.npé et résiste hien au pâturage, repen.lan, . 'il ,. Am pas auss, h,en p;n,r le pâturage ,|ue [.our la pro.luetion .h, loi,i ,ar la plante N er., a un «,,nt assez a,n,r ,,ui en éloigne I. s [....ian-. ,an, o,,.. ceux-e, , s.,ni pas hal-itués. ( »n ne .les , ai, ,lon. |. ,„w,n. ,,„ en IK....e quantité da.is les pâtur, . .. a^. , .l'autre, plante. fo,.rra,é,vs guatKl on le s..n,e s.ul, p.,ur p.airi,. ou Ix-rha,,.. .„, .levrai. n,.,,r, trente a trente-cin.| li\res .le urain.. à la.,.'. Graine: Cultivé pour la pn«lu. t,on .1. 1,, ^run... le fro,n,.ntal toutes les régions tempérées de l'uni- \ers. Habitat: Le dactyle pelotonné croît *.|>'.iitanérnArlvi.K l'KLoiii.svK. iir> clans Ifs l)(iis aussi Mon mir il nw !.. i • •• ri . ■ ' "^'1 <|i" «laiis Ifs clairHTfs fi i im,ii-m- mii.nv \ U. ^c^ors. ., .,.. vK.n, son n.,n. anglais .rOnl.an, , ...s. ,„..;,:;;:;: ren,ar.,ual.len,ent hin. .lans ..n....... ,..„,.. l.s sl^; ... ri II est ass... l,.,u a sôial.lir; la premier.- a.uuV i..s pla.u.-s s„nt pontes et .1..,^... K1U.S se o.mposon, larKemen, .le rei .^^^^.^ naissant ,Ie la s-uçhe r.nnu- !.. .leuxièn.e année les , " ; montrent en ,ran,l n..n,hre. ,a. milieu .feux paraissen i, s Hon ères, nuns ee nV., „ue la ToiM^nu. année .,ne Von s'aper, h . |.ro..„, ,,,,„. ,,;,„„ ;, ] ' que re .lernier en mélange as e,- le t rètle n.uj;.' Le dactyle pelotonné n'a pas d'é^jal en valeur nutritive pourvu qu .1 -t coupé A répo„ue voulue. C'est c.uan.l il est en les. même u. peu plus tôt. ..u'il est le plus nourWssan, et ..u'il pr h m J^us. Il re.lev,ent ligneux après la .loraison et per.l sa ^ âleur n ile I reprend rap.den.ent après la cou.k-; les n.,n,l.reux rejetons en il s fourn.ssc.nt un excellent pâturage pour les chevaux et les I ,ë ( c7:r,,eS'"" " r '"" "^' ■ ''--- ■*• ^'•«="" ■•••"-- «- > '^-^ car 11 perd sa succulence en vieillissant. Il y a peu de «langer .-, la faire paître ,1e trop près, à moins nue la ^son ne sou extrêmement sèche. Au contrainûa paissance a^ra^ du sol empêche les plantes de devenir grossières et c-oriaces tn„ff '"''"^" '"'■ ''' """'■''"' '■""'"' ''^ •'^"■'>''' I'ol-"""né pousse en ouflfes serrées, pourvu qu'il ait asse. de plac et ,1e nourriture. Mais corriL "", "f"- "'^"^■••'^'■^'''i"^' ''-i-''-'^'. «•' il f^'ut s'attacher A la avec c'.'uTr "l r"! '''" "■'"" -■^''''"— • '•P-'i^- -i. en le sc-mant U uff. s "" f""Ta,ères. Dans cha,,ue cas la forn.ation en rffin. ? T'""' l"-'"'"" •' '■"" "•''^'■-"•-»' ""«■ 'HTl.e .le texture us hne et ,1e quaht,. supérieure. Quan.l on le sè-me avec .l'autres plantes fourragères, on ne eaucoup la i)ro(iiictivité en appliquant une couche de fumier sur le champ tous les ans. Le tlactyle pelotonné cultivé pour la graine est prêt à être coupé trois ou quatre semaines après cjue les fleurs se sont formées. On détermine l'épiMjue convenable à la coutH" en battant quelriues épis «lans le creux de la main. S'il s'en détache une petite quantité «le graine, c'est que la récolte est prêle à être coupée. Si l'on coupe trop tôt, la graine est de (|ualité inférieure. On jK-ut récolter avec une moissonneuse ;\ grain ordinaire. On fait des gerbes plutôt petites (lue l'on rassemble par groupe de trois ou cir.q en petites moyettes. On les laisse faner de deux i' ':x semaines suivant l'état de la température puis on les bat sans les mettre en meules. Qualité de la graine: La bonne graine est de couleur paille claire et ne contient qu'une petite quantité de graine nue ou d'épillets entiers, ou de groupes de graine qui ne sont pas séparés les uns des autres au battage. Elle garde assez bien s.i vitalité |)endant deux ans. Passé cet âge, elle perd une bonne partie de sa faculté germinative et on doit l'éviter CRÊTEIXE (Cynos'irus rrislaliis L.) Graine, planche 26, fi 14. Nom anglais: Do;;'s Tail Grass, Crestcd Dog's Tail. Description botanique: La crételle est une plante vivace à souchf f-ourte, qui pousse en touffes lâches, composées princii)alement de rejetons feuillus. Les tiges sont très grêles, assez rares, clic- ont de un à deux pieds de hauteur. Les feuilles sont étrt)itt<, cvVu. s des tiges sont plus courtes (|ue celles des rejetons de la base. l',l!e> sont plié'es dans le bourgeon et généralement légèrement concaves une fois entièrement développée.-.. Les Heurs sont disposées en une pani- cule tle forme et de constructitu» particulières. Les r:imeaux sont très courts et tournés du même côté, ce qui donne à la paniculo l'apparence d'un épi ufiil lierai. Chaque rameau porte deux épillets exirênument disseniblaljk-s. L'un d'eux est composé de trois >ai quatre (leurs nnrmaies i ét.imines et pistils, et par conséquent fertiles; l'autre « HKTKLLK. «7 se n.m,...s(. d un ie. Klle a été introduite dans lAinéri.iue .lu tior.l. mais elle est assez rare au Canada. Habitat: |-:ile croît spontanénu ni dans les prairies, sur les côtes et les penus des montagnes, le lung des s ises de l,i m.T et sur les Kords des chemins, etc. Culture: Il lui f.un un sol de (|u,ililé nioviiuie; les terrains Ims et assi'Z himiides lui conviennent tout parlicnlureineut. Klle ne pousse pas l>ien dans les hxalités extrêmement séi lus. (|U.>i(|ue ses racine- assez profondes lui permettent de supporter la sécheresse. Végétation: i:ile atteint son plein développement la deuxième et la trcisième amu'e après les semis. !':ile se met ."i pousser assez tard ei ce n'est f|tn' la deuxième année (|ue l'on en obtient le plus fort rendement. Valeur aiîricole: l.a xé^étaiion l.,isso et assez touffue de cette plante peruiet de l'utiliser comme hirlie de pied avec d'autres herhes. Elle est surtout utile dans les pâturajjes. C'est à ell< (|iie l'on attribue les excellentes (lualités nutritives des pâturasies d'Aiieleterre, de Hollande et de Sch! vi^r-HoUtein. On s'en sert généraletnenl dans les mélaiiKcs poui les peloii-es. Graine: On obtient s;énéralement la «raine d. crételle sur les plantes sauvaj;es; elle est jaune orani;e à rougeâtre ou «ris brnn. Dans les échantillons de commerce les graim ., le différentes couleurs sont mélangées ensemble, ce (|iii donne à l.i masse une nuance brun- jaunâtre, l.e poids varie de trente à tretite-deux livres au boisst.au. Du (.-mj.-- cl.' 1 .111. i.Miii.- I<..in.- .>n -.'lu.iit. |«iur supl.l.-.r ."i 1 lu^utlUin .• .|,m iir.iirà-i. du sriKie qui st- f.UKli.iit en viTt. lies lupins ou un méUnL;.- .1.- ]^n<. .!. li-ntillc<, ,i^- (iH-.-, et ,),• ve*r-i, mmnic cela se pratiuue eniore en .|ui-' lU'-s lr l'hi^tutrf lifnir.iU h- !' \ i:ri, illiire. UH l'I.AMKi. H)rHll\(.f;HK.-i, I'I{\I1IIK> KT l'\HH.\iiKH, PÂTL'RIN COMPRIMl^. OU PÂTI Rl\ BI El PI CANADA il'oa tomprissa I.. i l'Iaiuliu I», uriiii'f, |ilaiii hv 2h, 11. . 15 Noms annl.iis: Cana.l.i Hliio «.raxs, Kn^li,!, ({|,„. {.ui-<, Win- (■.ra>^s, CriviiliK l'o.i, SmalliT Hliir ( ,ia>>, \iryiiiia Hhi.- (■.ra>H. ( ana- (liail Hliu- < .r.iss. l)i.,iii. iiaiiif.-i tn-^ ira<,aiii r- .'in.i ,|.- i„,inl)rcs l.ian- ilirs loin,- l,s rlinrtiuiiN l ne |.Ianlc (|iii a pu s«' dt'\ r!,,p|Hr |)lii>i. iirs aiituV> saiis<"trf<|i'r.mK.'r f,.rii.. y.'n, lalfimiil une i.la(iiic iinulairf. I.a partio aiTii-iiiic (\v < , ur pla(|iic s, c ,ni|)«)sf cl la fédindation se l.iii ij. la même manière. Distribution géograpliique: I . pâturin bleu du Can.ida est propre â tous les pays eiroiH'ens cl ,,u Mid-ouest de IWsie. || a été introduit dans l'.\niéri(|iie .lu nord cl a éié trouvé au Can.ida il y ,1 plus de cent ans. Il esi m.iinten.ml l'objei d'une culture consi.lérable dans le suil ci le centre de l'Oniario. Ilubitlt: Il croît s|)onI.inémeiil d.ms les eiidroils se. -, d , i - soleillés. le loni; des chemins, sur les collines rocheu-.s el sur le- r.n s, el à i)artir d-\ ni\ i-.ui de la mer jus le ri'iKoiitrf souvent dans li>s sols p:iii\R> ii i;ravrl,.ux où (l'.mtrfs planti's ont do la peine à s'étalilir. Culture: Au (ana.la on clw.isit K<'n<'ralenient pour le pâtuiin K s terres dures, pauvres, argileuses ou argilo-sahleuses, pane (pi'il > pousse tandis (pie les autres plantes y produixMit peu de ,!,ose. Climat: Il est peu dirCuile au sujet du elini.il. I.a s('rliere>se extrême. (|ui serait désastreuse à la plupart des autres plantes fourra- Sères, arrête sa végétation, mais ei^lle-ci reprend à la première pluie • ' de nouvelles tiges et feuilles naissent de la souche. Il , liste- aux gelées et aux dég'Is consécutifs sans souffrir. C'ot p^urcpioi l'on trouve si souvent .les parcelles de j)Aîurin dans les parties basses des lu/erinWes mal drainées. .i (\v forme pyramidale peiidaiil la llor.iison ; plus tard .et le panieule devient plus ou moins resserré»'. Cliaiiiu- rameau de la paiiii ule porte plusieurs épillel>; ces épillels siiiit d'un vert liietiâlre. d'où vient le nom de i)âturin hleii mais parfois ils ont une teinte pourpre ou violette. Rè^le ''nérale. un ('pillet a i|U.ilre ou einc) tUiirs jt dia- cune de ces fleurs est enveloppée de iUu\ ulumes d'é);,ile KrosMiir. I/arrannement des éiamines et du |)i^til indi(iiie (|iie la fécundation eroiséf s'accomplit facilement, mais il n'\ a pas de tr.ilie et aux parties méridionales de r.\méri(|ue du sii.'|)ar|,ill,Vs. l/.mrue .unanir. ...s umtivs m,,,, moins rlairs.nuVs panv ,,n.. I.s st<.l,.ns «u.t.Tra.ns .,n, ,1. s,.|..,,|m .1,. n.M.voanx rejetons U-uilU-s ,,ni n.T„,Hnl près.,,, „.n, | .^pa. c- entr.. I.s I,ranrh..s ,\v la vr^r^ùnn .1. la pn.n'i,' rc ann,-.., ,- ,,u..|,|uos tin,.s tlurilVrc-s so v.nt f..rn.,Vs. A partir .le 1 1 iroiMiinr ann.V. si l..s .■,>n,liii„ns sont favoral.l,.s. il ^■ a un «■./„» '■l'a.s, s..rr.., ,|ui o.nvr.. prcs*,,,.- ,.,„, I,. s„l. La ^.V.,a.i..n est trrs rapul.. au pnni.n.ps et la plant., tlonri, à p..,. près ,„ mônu- ten.ps Valeur agricole: Dans 1.. pr.s .l.stinôs A la pr,.,lu.-,i„n ,1m foin II- patunn du kontiuky dcNrait être n.upô ,,uanil il .st en (leurs- ç t'st a ce nionunt (|u'il renferme le plus de n.n.rriture. A,)rès a%<.ir cte eoupé ,1 pousse- assez lentement et comme le reuain se compose prmnpaletm-nt .le feuilles, .,n ne p..ut o.mpter sur m,. ,ieuxi'-.me ncolte. Dans les m.'lanKes il fait une l.onne herl.o de pie.l et ajoute l-eaucup a la masse du foin .le la première coupe. C'est une des meilleures lierhes pour les pelous. s. Pâturage: Il est très apprécié .-..mm;- herl..- de pacaije- il pousse tôt au printemps. f.,urnit une nourriture .le .piaiit.'- sup.'rieure et est broute avec avi.lité par t.uiles les sortes ,Ie bestiaux, dont il provoque renj^raissement. Senu'- seul pour foin ou pour pûturage on doit met tre de vingt à trente livres de graine à l'acre. Graine: Les graines de commerc- du pattirin du Kentucky viennent presque toutes de .piehiues comtés du Kentuckv. au c.x.'ur même de la région .lu pâturin. On les récite à la main .'.u avi-c des machines qui dép.,uillent les plantes de leurs graines et les ramassent en même temps. Les graines s.,nt prêtes à être récoltées quand les panicules sont jaunes; à ce moment la graine est assez mûre File finit de mûrir après avoir été reçoit.'-, . Pour compléter cette matura- tion Il faut brasser la graine fréquemment, trois fois par jour au moins durant les premiers jours, pour que l'air puisse avoir accès à toutes les parties de la masse et empêcher la fermentati.)n. La graine qui n'est pas bien séchée prend une couleur d'un gris poussiéreux et contracte une ,.deur de moisi. Sa vitalité est très affaiblie sinon entièrement détruite. Qualité de la graine: La b,.nne semence de commerce est brun jaunâtre. Les graines que l'on fait sortir des épillets portent à la base une tourte de longs poils semblables à une toile d'araignée. On ne r\M Ul\ luMMi \. truuvi. |M> os pu.ls.l.u,. I,, ^r.iUH-,hi lûiuri.. ,1,, ( aM.xIa ; ,„, ,„,,. ,1.,„,. lanl.mn.t .li.tiMKu.r ctlr .I.rni.Vr. (,„,.m.| , H,. ,.,, ,r,,î,|„. .1,. |, Kr.u.u.,l„,Mturin,l„KVnin,kv. M.u...> |,.„|s,|i,,Mr,,i.M „, .u, , .,„,s >U> fr..ttrm.nl> .-,■, ..si,,,,,,., ,,,.r ,,, ,,.„ ,^,. ,., ,,,^ „„,„„,.^,.^ ,., ,,, ^^ a KiMin.. ,1.. c.nuiunv .1,, lûnirin .!„ Knu.i.kv . t .h, ,,;.,'„,!,. ,|„ ( ana.l,, so ns>on.I.Irnt Im-.uuu,,,,, K.-,,],. ^r,u.r,U; U «rain.. .1,, ,„..- mu-r est pointu,.. I.s u.ryun. .l.s ,l,„„.., ..„„ .,,iil,u,i.., ,,n,.lis „„.. la Knunr .1,, .l.rni.r .si tr.„„|u,-.. .., L^ n.n un-, ,!,. ,!„,„,_,„„ ,.,„ iipp.ircntis. ' I.r l-oi.l-. l.Kal ,1'uM lM,i.M.,n .1,. uaiiif .!,■ p.unri,, , m ,|.. ,,„ „,„.„. lurt's. ' PÂTIRIN CO.MMIN OL P.\TIRIN RIDE /', Ni'iii aiinlais: R,„ml, .si.,lk,.l iii.ail.Av j^ra--.. III In'i iiih'.s l,.) Description botanique: !..■ p.uurin ,■,.„„„„„ ,,, ,,;., .,,„,|,|..,,,, au patunn ,lu Kontiuky. (Vx un,, pl.unr vi^.H.■ .", .,„„ I,.. ,..urt. c ou naissent .I.s t.Vs ot ,\rs rvj..t..ns t.uill.s. (,, .i.rni.Ts ..„„' dn.s^.s.,ur.,mp.uHs. I-- roj., ns .lr..ss.^s parai-.n, .„ ,ran,| numbr.- aja I;as.. ,l..s ,m,.s, .., I.s pl,„„.. „ ,.„ „„„,,,, ,„^ ^.^.^^,^,^ patunn ,lu Kcntu.ky. L.s m,.I,.„ ^,n,p,u>,s n..iss..,u .l- 1,. '„.-.„.. nianuTo mais s éiin.l.nt .i.ius un.- .|i,, , linn I„,ri/..nt,,l,. |N ,.„rr... l...n.l..nt ainsi. .l'un,, .vrtaiiu. Ia.;..i,, ..„, „..!„„> -h, pâu.rin .lu K..„. turky mais I.s moIous ,1„ p.-i,„n„ du Kcntucky s.mt souterrains et .Vailk.ux. tan.li-, ,,uH,> M., l.,ns , lu nV tunn c.maïun rampent toujours A 1., snri.uve. p„ri..ni .I.s f..uilU.s v.'r- tes. de ^^.ssç.ur normale. Ilsénielt..,,, .I.s ra, in.s aux ioin, ur.s ,., Inirs ex , émîtes t.ni.sent par se re.lress.T e, pro.luire .les r..j..,o„. n,.P,„aux tcu.IIes. dont le tlevel..pp,.ment est m'-s semMal.Ie à .vhii .l.s r.i.tons o.rresp.,n.lants ,lu pâturin .lu Kentu.ky. Tous les K-unes „.i.,„ns nu patunn .•.m.muu s.,nt nettement aplatis tan.lis .,ue .eux .lu pâturin (lu KentiR-ky s.jiil ron.ls. Les ti^e- .le un '. tr,,i „; ,1 11 . • . "Ki^. «le un .1 tr.iis pieds de hauleiir, sont feu.llees jusq.. au-dessus ,lu mili..u: elles sont ru.les immc.liate- ment au-dessous .le la panicule, d".,.-. le n..m si.nitl.atif de pâturin rude. Les feuilles s..nt immbreuses, R.'n.-r.denunt .l'un vert foncé K-ml.la,lea eelle du pâttiru, ,■■., K..ntu.k> . mai. .11.. es, u.-.néraic- n. ,it plus étalée et vert '■•>n.é. l PI.AMKs K) i(H.\ A 1 IKAfiKH. DUtriburion fté<>ftraphique: l.c lûturiii conumin et pnipn- aux n'uiiiiis i(in|>tri't>(l<' I'.iik itn nuMuIf; il arir iiunniiiii ilan> I Ami'- rifiiif «lu minl. Habitat: Il rr les |irairi<'> ri< lii's et fraiilio, ,tii lion! do {«(is, (laii> lr> taillis, lis iar, Ic^ < liamps ciikivt's, le loii^; clu'inins l't des fci^sés, à partir (|iu' sur Ici liaiili'-. tnniitantifs. Culture: l.f pâinrin (-oniiDuti pn'lrn- Ic^ inr.utis li.is où Ir m>1 ist rirlu' l't rininiiilitr alxMulaiiti'. (climat: Il ne r('>i>tf pa> à l lllllo yuiilltédo lajlrulni': I.,., uriin., ,,,„i „H,„i,., ,!.• |».iU ..i Inrr.u- .1,. i,,il, .r.ir.iiyn.-,-, -.iiiM..!,;,., ;, , ,.„s ,|i, ,,;,mri,i r|u K, i,f„. k\ ft l,-> nr.iiii.- .|.~ .l.iiv |.|.,nl. - -uni -riiiM.iM. .,n- |.,ii- I. r.ip|M.ii-. I..I Mille .lillrr,.,,... ,\m ,|,|r. .I.ui. I.. ^'..111.- .lu |..inilill . uniMMIll, !.•-. Khiiiiis ,,„i ,1,., iK-rMir.'. plu, •.,,ill.uii,,. ( ,,iniiir I,, yr.iiiir .m I„mu. .,in, ,mii,u,.' ..ii l.i -ul-iiiur v.in.nt .•( ..Il,- ,lu pAiuriri ..ininuui. Imi i,,ii. 1 . -i ■/ .liiii. il,- (I «iLicuir (ic 1,1 ^r.iiiU' pure de ci' .liriiiir. PATIRIN DES BOIS I'.,., ,„,„„n,n. I., \<>m .mu! lis: W...mI iuim.Iuu i;i,i,>. Description botanique: 1... p.'.iurin .1., I„,i, ,,, vis..,.. .-, M.ll. Iir ...urtf, .1 p..u».' (Il LMiltr, I.H lus; . ,■, i,,ult, - m ,.,inp,,MMl I.nri -.i.ril.-; plus i.u.l .l.,,,- |,i ,.ii„,n, «(■•iirralcnurM .ipn> M.rii plus ^nUs .|u,- ,|,.iis |,s .iiilrrs .sp.,, s ck- /'<"/ ici .UVriti.s, et les Iniillcs .lis tJKcs l„..MM.,iip plus l..i,i;,i..s. ( es leuilles s.mt très étn.ites, M'néraleni.rii ,,ussi larKes .in,. la lij..-. ft la linule est exlr.'menienl .-..urle ou al.seiile. I.a pani. ul.> esl mince, (r<)l)l<.nnue à ..v.mle pen.l.mt la ll<.r.:'s.,u, et plus tard resserne et étroite. Les épilUls ne sont (|lle .l'une o.uleu,-. K''ii.'r,ilenieîit vert ou hrun cl.iir. Ils c.mtii'nnent p.- eun.p.'en. .Vrisj on ren. onin- !.• /',.,/ nnnuralis dans 1,.^ prés, le Iouk des l„,i, ,., „,r.me d.ms l.i pr.iiii,. ouverte, l.e vr.ii pâturin lU:^ Lois m. mnive d.iiis U^s |,ois ,i !„■ \ ieni pas luen dans les endroits txM.isés, du moins |),is .l..iis I.- pr.iiiies «•uvertes. || est très ré()an.lu dans l.> Lois .1,. hêtres où lumlir.' est ép.iisse, ou sous les attires d.'cidiis. \aleur agricole: l.e pàturin .l.s |„,U ,,,,1 appartient aux l.i.-.ili- fés ombraKées n'., ''v idenim.ni p.. s ,U- v.ileur en aurieultiire, soit IHHir le f..iii ou poui le pa.aj;e. s.nif d.uis des pans omlirayés ou .laiis des l..)is,,uverts, où l'on désire avoir du fournij^e. Il est très utile IKUir établir des pelouses s.nis les .irbres. rc. l'l,\\Ti:s loi liliV(,f.l(KS, l(|.\iiilK> M rvil IIA'iKs. (iruini': l„i plnp.iri dr i.i yr.iiiir i|n . .niii.. n c \itiit di l'AlU;- ^1.l^;Il(• i.ù on 1,1 ( iicilU- Mir d. s pLnur, ^.mv.ii;.- pour la m tioyrr à l.i iii.iiti. Qualité de la ftrainc: l.a Kr.iiiu- tst irrs mihI.I.iI.Ic h nlk. ,iu pâtiiriri (lu KiiiiiKky tt ilii pâiiiriii (otiinum mais «lli' in ditlVrir par Ifv lurvuris p-u inar(|in'es t\v s«s plumes; sous ci- rapport «IK rcsMiiiIiIc Iwaii.oiip à (,1|,. dti pâiuriii des iiiarai> dont i-llt- oi une pi. info vivaii-, à rhi/omts couris, (|ui produiMiii de r.iri-s rfjitoiis nuirts et fciiillis. Il ri'sscpihlf au pâ irin commun, mais il formi- des toullVs plus ouviTtcs <|ui se composi-nt priiuipak-ment de ti^es florifères, Ces fines sont rarement très droites, elles s;.nf ascend.infcs et leur base repose à plat sur le sol. A la hase elles émettent des raciiiis et des branches secondaires (|ui se développent en tiges feuillécs ordi- n.iires. Les tij;, s ont de deux à cin(| pieds de hauteur, elles sont fiuillées jus(|u'au dessu;; du milieu. Les feuilles des fixes S)nt longues et étroites, à texture molle t i"» couK t vert clair. La ligule est généralement longue mais • (juce. Les panicules sont larges et portent au.x jointures de m, reuses branches. A la lli)r.iisoii les branches sont très él îléeç; p.us tard elles se redressi'nt et forment une panicule étroite ilKupie épillet contient de trois à six fleurs d'une couleur singu" ,c La partie basse est verte, le sommet est jaune (v. imn avec ui lustre foncé ou bronzé. Les épillets ont ainsi deux o)U;v... 4 et l'ef'fei de la panicule entière est très différent de celui du pâturin du Kentucky ou du pâturin conmnm. Distribution géograptiique: 1-e pâturin des marais est indigène à l'Kurope, aux régions tempérées de 1' \sie et ,\ l'Amérique du nord. Habitat: II croît spontanément dans les prairies fraîches, les fossés et le long dis rives de la mer et des cours d'eau, etc. i.I.\i JKiK Ai^r V lUil K. 77 <:ulfUl II ,,tt.i„i I,, iKilV. li.m ,l..n. I,-. ..r.iiri.-. Ihmim.I, , ,,ù !«■ -' • -1 II. ir ,a ,n,,ti,-u. nti....ni,|n,.. .1 il ,„„„„. |,i,,„ ^^,, |,., ,..„., arKilniMS ,.„ arpl.. >al,l. iim-. ,,ui ..,,,1 i„u„„.- , ,|,. „,■.,,> à .,,.„•. I • .Ht M r ,„!.■ II,. |„i |.,i, .,,1, , ni II , .,„^ j,,,„ .|,„„. ,„i,.„^ •''"'''■'"""■'"■ "'"" ^ nsl.,|,„,Jil., ,u,.rM,,p.u.,.,, ,,ù....|,,„i, , «■^t cNiMiM-a [H.iirnr,! ImmmI, , i^, s. Véaéniflon: II, .M ,,„.., ,,,.i,, ,r,,,,„,„, : ^.,^. ,,,, ,,^^ Pl-'MI- n,a„ .1 lui l,,nl w vm h a..,/ suiciilfiii iniiulctiip. apri's a\uir lie mi. \alcur agricole: 1... p.-.,,,-!,. ,!,■, m.Tai. ,m «.-.nnai.n.,„t '""'"'"■ ' !'• '"i" '•' il ••«•n-l Immii. uup .lat.- les In. alitr. ha..,-, |,i,„ puurvius .l',.a„. Il .I.MMu. un Imirrau. ri. h.-, ,n- appn . i.'. ,|,. ,.,„„., 1rs son.., .-,.s, ,i,u. ...ulï,- .1,. p,,il, ,.„ |„r„u. ,1,. ,.,i|,. .raraij;...'.,.- lîles sont ,ru„ hnm jan.,âi.v, s.u.wnt avrc ...„• uinlv rouK.âtR' «u F-ourpre. Mies .l.tt.--.vm ,],■. ^rai.us .lu pAturiu .lu K.-.Uu.kv et .lu paiur... o.m.u.... p.i.u ipaLnu-ut .lan> !,■. ^;!uuii-> ,|ui s...u assez tr<).i(|uiTS l't OUI .lis nervures iiirlisiiucies. LA GLYCÉRIE AOL'ATIQLE iGlyrrria nqnalica, ,1.) Wal.il,.) Autre iiri.u fra.i(,ai-: râiurin a<|iiaii(|Ue. Nom anj;lai>: WaliT nieadow «rass. ("■rai.ie, plaiulie 26, fi).;. 17. Dcscripiion botanique: La (.heérie a<|uali(|UL" est u.ie plante vivaco, à souche très lo.i^ue, »'i)ais>e et ra.ii|)aiite. Les lij;es, p'nérak- iiiont onrarinées à la hase. >...it ,'p,is-,es et atlei^tient ju.qn : „euf pieds (le hauteur. Elles sont leuillées jusqu'au-dessus du iiuii, u et ces feuilles s.).it l.mj;ues et larges. La plante e.itière a u.ie co.ileur vert clair sinKiilier, ou vert jaunâtre. On reconnaît aisément la 78 ri.ANTI-:.s KorUHACKKKS, l'HAIHIKs KT l'ÂTlIlAliKS. KlyriVie af|iKiti(|uo par Ii-s doux lâches jaiiiir ou l)rim jaiiiiâiro à l'c-xtri'mitr siiprrieuri' dv la Kaiiic. Les lli-iirs sont portées en pani- ciiles étalées (|ui ont iiarfois un pied et demi de lon^ sur une lar^iar |)res(pie éj;ale: les Itraiulies sont très nombreuses et portent im j^raiid nombre depillets. Ces épillets sont d'ai.ord d'un vert jaunâtre, mais après avoir fleuri ils deviennent brun clair, parfois a\ec une nuance de pourpre, l'n épillet contient de cin(| à liuit Heurs dont chacune est entourée de deux plumes. Distribution géographique: La i;lycérie a(|uati(iuo,.si propre à pres(|ue toute l'Kurope et aux régions tempérées de l'Asie. D.iiis r.\méri(iue du nord une espèce élroitemetii alliée, Clyccrm ■^rumlis Wats, (|ui s'en distinjîue principalement par ses Heurs plus petites, prend la place de la Glyieria aquntka et a peut-être utu' \.deur égale en ai;ricullure. Habitat: I.a «lycérie a(iuati(|ue se rencontre sur les rives boueu- ses des lacs et d. Description botanique: l.a tVi,..,,,.. nm^,. ,.m un., plant.- vivarc. a souclu' loiiKiie, rampanu^ .1 M.uurrainc. aux nun.l- de laquelle naissent les tij^es et rejelnns ...ri.iw. l'niir .■.■tie ,aiM„, Il ne se forme pas ,1e vraies toulïe>. mais ,U- tai,i> plus „„ moins fteiulus, a tiKes éparpillées. ( es ,lernién> ont (le.lix-luiit à trente-MX pouces ,1e hauteur, elles >ont lis>es v\ ron.le>. I ),■> ti.y.s M.-on.hin-, naissent ,les liourKeon.s, dans le> ^aino Ieuille> de I., 1k.~,.. ( )nand ils se développent, ,es rejeton^ pas^nt au lraver> de la .y.iiiu'en la (lérhiranl en fragments. Les rest.s ,lV-,aiil.> l,rinu> ,t 1,> tiU .p.e l'on trouve t.uijours à la hase ,les tiges ,t ,1.> r,ielon> de la létu,|ue rouge H'présentent les restis .les gai.u>. ( "e^ nst,> p,rmettent .le .hslinguer la fétu<|ue rouge fa-ilenuni de la létiuiue .,vin.. I.,-, feuilles sont enroul.'es -nul enr..ulées ,lans cette dernière, il n'y a .pie .elles de la ha.e .|ui >e mainti.tment en cet .tat dans la félu.|iie rouge; les feuilles de la tig.^ sont plate>. Les Heurs sont portées en |)aniculj, comme celles de la fétiupie ox iiie mais, règle générale, la panicule est plus l.irge et souvent un peu peiichw. Les épillets, .l„nt chacun renferme de .piatre à six ll.tirs, sotlt Ûc diverses .-oul-urs. souv.-nt .ruii hrun rougeAtre .Toù !.. nom' de fétuiiue rouge. La glume extérieur,' .le la Heur a une l.arl).', géné- ralement plus longue cpie .ians la fétu. pie ovine. Distribution géographique: Sa distril.utiou gi'<.graphi<|ue est à peu près la même .pie celle de la fétu.pi.' o\ ine. Habitat: La fétu.pie rouge croit sp.)nlanémem dans le> prés et les pacages, le long des rives de la mer, sur les niontagn.s, dans le-, champs et les bois. Culture: Klle est un peu plus difficile sur le choix .lu s.J .pie !,• fétu.iue ovine, et ne Nient pas bien dans les terres trop compactes ou extrêmement sèches .)ù elle ne i)eut développer ses racines r,,iiipantes. Les sols ouverts, sableux, graveleux, contenant suffisamment d'humi- dité, lui conviennent mieux. Klle supporte a>sez bien la s.'< her.'s-e. mais pas autant .pie la fétu,pie ovine, et elle ré>i-te bien aux gr.mds 80 l'LANTKS K()UHHACik|{K.S, PHAIHIKS ET l'ÂTtHACKS. froids. Ses riicines rampaiitts l'taiu à la surf.iie, cllo jk-uI st- divelop- por dans les sols pou profonds. Végétation: La fétiuiiu' rouRe ne commencv jias à pousser aussi tôt au printemps tpie la fétuque ovine. C'est au moment de la florai- son qu'elle contient le plus de nourriture, rar les feuilles de la hase sèchent ou deviennent coriaces et peu succulentes bientôt apr'-. Elle reprend rapidement aiirès avoir été fauchée ou broutée. De nombreuses feuilles nouvelles naissent des souches souterraines. Ptjur cette raison elle fait une assez bonne herbe de pied dans les mélanges à foin. Valeur agricole: Malgré sa valeur nutritive assez faible, la fétuque rouge a des qualités qui en font une herbe précieuse pour les pacages et les pelouses. Elle supporte bien le piétinement et les fau- chages et forme des ta])is fermes et durables de gazon solide qui lient le sol sur les terres sableuses ou graveleuses. On cultive des variétés naines, d'une texture e.xtra fine, et l'on en garde la graine pour les pelouses. Graine: La graine ci? la fétutiue rouge se récolte généralement sur les plantes sauvages. Elle est de couleur paille, souvent avec une teinte rouge ou violette; elle est généralement un peu plus longue que celle de la fétuque ovine. Elle pèse de dix à quinze livres au boisseau. O trop heureux n.omme -Ii-s chcmp.. .'il sav.iit qud est son bonheur! Ix>i„ du bruit e exempte de plaisirs trompeurs, et riche de ressources varices; ce son, les doux loisir, et rJ,rri^°"'°T; '^•'.«™""'.'« ■"" •'■'-■^'" v'^--. "t '-■ '^is valions, les musissea.ents in,-. Aux anciens il fallait la plaine ,-t la charrue. I-e gran.l air , uiu. planio viva... formant ck. t-utres ôpais^cs. L.s ,i,..s Knl.s h „on.l,n-UM.s ...u' plusou mo.ns an^ulrusos et „„, ,1. lu.i, à vinKt-,,„a„v potu-es ,1. hau- teur Klles ...nten.„urées à la I.a.. ,1.. n,.n.I.n.ux rejetons „ui nai»eu. des hourKeons dans les «aines persi-antes «les vieill.s feuilles , le la ranne. (es rejetons apparaissent à l'ouvertur,. .le la «aine et non pas a la l.ase ,1e relle-c, r ,mn,e ,lans la fétu,|u,. ron^e. |>our mte raison les gantes ne sont pas dêioupées en fragments connue ,lans la féiu.,ue rouKc, ma,s elles restent entières, sauf à la partie supérieure, e, la hase des tijjes n est pas entource de fra^nnuts éraillés <■, ,|e l,,„,les | f. feuilles sont très étroites, généralement vert pâle;, elles ,|es rejeton^ de la base ont de tn.is h ,|uatre pou.es ,1e long et .vlUs d,. la ti.e n'uni qu MU pou,-e environ. Klles sont ..nroul.Vs ,lans les I„HirKe,.ns et persistent .l.ms cet état mên,.. ,,uan,l elles sont .M.tièrenu.U .lével-p- pees. C est a cause de cela ,|ne les feuilles ,1.. la létu,|ue „vine ont souvent un aspect hérissé. Les fleurs son, portées en une panirule unilatérale de un a quatre pou,es de lon^. L.s ra.t.eau.x ,1e la nani- culc s étalent pendant la floraison nuiis .se re,lr,.ssent plus tar.l en forme d ep. plus étroit. Les épillets .sont verts, souvent avec m,e teinte violette. Chaque épillet renferme ,1e tn.is .\ cp.atre fleurs et chaque fleur est entourée ,1e deux glumes. La glume extérieure „,',rte au sommet une harhc courte. Distribution géographique: La fétuque ovine est propre à 1 ancien monde; elle se rencontre ,io r.Xngieterre au Japon et ,lu Spitzherg et de I Islan,le à l'Afrique ,lu nord et l'Himalav.-. Flic est également propre au Canada et à certaines parties dv's Ktats-Cnis Toutefois un bon nombre d'espèces ont été intro,luites ,rKurope où elle est cultivée «lepuis environ '820. Habitat: Elle croît spontanément ,lans toutes les hxalités sèches dans les pacages secs, les champs sablonneux, sur les rocs, etc. à partir des rives de la mer jusqu'aux régions alj)ines. En Europe on la trouve à huit mille pieds d'altitu,Je au-dessus du niveau de la mer. ^ Culture: La fétuque ovin .spère sur les .s,.ls secs et stériles ou la plupart des autres graminées ne t>euvent s'établir ou périssent de sécheresse et de manque de nourriture. Elle en,lure presque 82 PLANTKS KOruHA(if:UK.S, PHAIKIKs KT PÂTI HAdKS. toutes les rigueurs de la nature sans en som-T ' ' -ieusen.ent et se relèx e promptenuiU après de l..nj;uis périodes de souftranee. Le manciue d humidité peut arrêter sa viVti'tion, la forte séehen-.e peut ren.lre ses feuilles si sèches quelles se cassent au moindre comact. mais (|uc la i)lante, morte selon toute apparence, re^-ive un peu deau, elle se remettra immédiatement ;\ p<)Usser. Végétation: Klle produit une faible récolte l'année de semis et sa production diminue graduellement après la troi>ième année Elle commence de bonne heure dans la saison et continue A pousser jusqu à une éi)oquc avancée de l'autonnie. Valeur agricole: Elle n'a qu'une imiwrtance secondaire comme plante fourragère et son emploi est assez limité. A cause de sa végéta- tion basse, de ses feuilles courtes, serrées près du sol, elle ne peut être utilisée pour le foin. On peut en faire des pacages pour les moutons sur les terres pauvres où les graminées plus précieuses ne peuvent être cultivées avec succès. C'est là sa valeur princii.ale. Comme elle F>ousse en touffes et que ses racines sont peu profondes elle ne résiste pas au piétinement, et devrait toujours être mélangée avec d'autres herbes ou aux trèfles. Semé avec le trèfle blanc, par exemole, elle donne un gazon ferme et le trèfle améliore la qualité du pâturage. Graine: La fétuque ovine est une des herbes les moins coû- teuses; elle produit beaucoup de graine qui est facile à récolter Si on la laisse trop mûrir, la graine s'éparpille. Elle est prête à être fauchée quand les épillets se rompent facilement. Qualité de la graina: La bonne graine de commerce est de couleur paille,— un peu plus jaunâtre en général que la fétuque rouge. Elle pèse de di.\ à quinze livres au boisseau. guan.i je con.i,l.-.re. écrivait Columelle. le gran.l art de lagr^ ■•■Iturc. lorsque je Tenvisase fortnant ui corps ,1 et,„le d une vaste étemlue, et lorsque passe S l'examen de toutes es p.rties dontT"e szi^:^:::^:; '"' '^ "- " •"- '-- ' '■-" - — '^ ^--^-^ ^*-- Il en est d'un champ comme d'un homme; il importe ,..u qu'il rapporte beaucoup s'il coûte beaucoup; alors le proht est nul. U- vrai but est de retirer 1 „„érét de ses avances ëtT'ses Une ainsi, le premier soin doit être d'épargner la dépense.-Caton. 95-46 a. J. C. KKTlylK OVINK \ KKIII.I.KS |IM;.S Ki FÉTIQUE OVINE A FEUILLES FINES /,./.r« ovina I. , v.r. tcniiifoliii Si lu 11. 1 Nom aiiKl.iis: l'iiu' If.ucd Slucp^ l'.>, n,.. Cfttf varii'ii' ost «.'ii.'ralfnuMii niuins .It'vil.ipp.V (ji-l- la fi'tii.|iif ovine ordinaire. I..-s feuilles ,■., s..nt «■Mrênument lim> et velues. Elle se distingue de 1., tVtU(|U»' ovine par se> Heurs sans l.arho. hlle n'a pas de valeur spé.iale en agriculture niai> elle pourr.iit être utilisée en mélan^je pour le- pelc)Use>. FÉTUOUE DURETTE. i^Fe^luca ovina., L. s:,r. .luriuscnhi (L.) Ko.li.) .Autre nom latin: Fcstina diiriusmla !.. .N'om ani^lais: Mard Fex-ue. La f.'iiKiue durette n'est (|u'une \ariil>'- robuste de la letu(|iie ovine, à hupielle elle ressc^iuMe sous tous points essentiels. (.'\st une plante vivaeo à fortes touffes, dont ; uites les iVuilUs >oui enroul.'es comme colles de la fétuti<|ue lix<' (jui per- mette de distinguer cette pl.mte dv la fétU(Hie ovine ordinaire. IClle a à peu près la m*-me distribution .is'i'oKraplii<|ue et l.i même v.ileur (jue cette dernière. Les sols siblonneiix lui convii tiiient, mais on ne devrait la cultiver c|ue h.Tsqiie l.i terre e.-.t trop pauvre pour les her- bes de meilleure (lualité. Les feuilles de la base s.. m .isse/ loUKUes et elle peut être utilisée jusqu'à un certain point comnu' lierU' de pied pour les mélanges de foin sur les terres pauvres. La graine delà fétu(|ue durette e>t très semblable ,\ celle de la fétucjue ovine mais elle a souvent une teinte bleuâtre. 1..-S arf.to. »oml,lont en Kc-nér.,! r,-...rv,T ,,.,„■ .-uv ...-.il. 1,-h si. r,.ts ,!,■ I,-„r ,,rt. I..,erirulteur au contmire k- pliis iLiLik- wit ù planUT. soit à «mer. .-st conL-nt lors i„on r..l,s,.rv.-. o„rstionnez- le sur k-s ,,ro^;i.,k-s qm lui réussissi-nt. il ria ri™ di- ca, Ik- pour vous; tant ra«ri.ulture inspire ,1e générosité a ses heureux sectateurs.— .Xénophon, nUonumniur. 4J4-J33 a. J. l'. 84 PLANIKS K..I-Ii..,v,.<| [V.riK'. Description botanique: la f.tiumr '. f.M.ii v une plan,, viva.., for.„a„, ,1.. ..... .V.i.t,""'- ^'^^ U^ a -K.-. .1 al..,nl ,.„ro..l.Vs ., rai-los. c„„,„... cdU. .1. r ^ guts que les plumes qu. les portent. Distribution géographique: La fétunue \ f.niii, . trop sablonneuse. ' pau\re ni E-TUQUE- DE-S PRES Kf 11 (ji>: i)K^ |.|,|.';.s ^;, FÉTK LE DES PRÈS, FÊTÎ yi E ÉLEVÉE iF,s,„n, .-l,,,,.. \.,, PlaiulK' 13, C.r.iiii. . I'I.hh hr .'(.. (i^. m, Auin loin Liiin: /■'isliiin innl, ii.-is ||ii. Nom- .nKl.ii>: Mr.idnw i.-nu'. T.. Il l.snu-, Knuli-h H!.ir ^r..-. KvirKrtfii i.r,i>-., R.ind.ill Kr.i»>. I.'.iupl, (I,. ,|,.,i\ n..m> latins pour vnw uraniiiu'c a (I..1111. IJni i\ iH'aïuoiip ,k- roiifii.inn. /■estiiai elulior r-\^u\lw f.tu.nir ('l.\,.-. ,t Ffstiio, t>ratrmùs siK'nifu- Uwu\uv ,Us pr.'s. I.,s uraiii.ii.rs appellent Rf'nt'raicmi-iit la f.''iii<|u.- (\v\(k- Frstiin, ,l,itior et 'a f.'ni<|iir ,!.■, pr.'s /■>'■'-.( pratif, V, ,-,. .pii Minl,!,. v.iiir à l'appui dr (,tir ..-Mriinu '•lu. qu. f.'Uuino .'UA.'r et la lViuc|iic d,-, pr,'> > ,Uu\ vsiiiMin. nl.ntaiiiriuv. Il n'i n ( >( ri.ii. ('.•.., ai ■.ii.,pl,ni,:it .ari«'t.s ugri. . .^ d'uuc nu'iiir plantf dmii |,. vrai iiuui lalii. est ="-« fte/ror I 'nul vnmnu- a Mann.r .1 l'Al.niidan. ,■ m„,i ,|,.iiv : li's at ncfJcv r ravoiiic, Avfna Mitiva \.. FÉTLQUE DES PRfis Dc-^criprion l.oi.«nique: l.a fiHupu^ des pn'> 01 une j lant.- *,'^"*'' '•" l"'iKiii- t fortis. Sis souclics sont as:.'/ oiurtis. ElU' !•- . -^ i. w t.i ic.iilt-- mais pas autant (\uv le d.u t>.f ihIuKuuu'. Le» tm« qw >eur ditïéreiUe ."i (li.t(|ue ran eaux m. s'étalent que pendant la ll<»raison; .ivant et lii nie est étroite avec des liranches dres-ées. Certaines L-. n<,f. un. lient le Brome, ont des i)ani( ules senil.l.il.les à la létu((! (I. prés. On reconnaît cette dernière jjar sa panicuie penchée .m sommet et ses hranches tournées d'un léité. Les épill.ts soni lilongs, souvent avec uiu- teinte de violet. L'un d'eu.\ ..>ntient .;, sept à huit Heurs dont chacune est enve!o|)pée de deux plumes (pii sont lisses et jj<'n«'ralement arrondies. A 1;, M rt^.NTKM rui;H,U.fcHM. ...u.H,»^ ,, PAT, H..K.,. IIiiraiMin li-s rtin in... ,., i ■ ., " •-■ ^^-^'^^^^'Zz:fzs:r i:n.- .. .•..,•. i„,r,„lui„. dans l' Wr . **""" '«"'("'^•'■«''«If TAm.- '•'-. "...is pas autan ',H.u!-.ren:-.:t:r;'"'^ '"' «— u-nm-nt tr.s car dlo rc.siM.. u.ic.ux au pi', .tm. ''''""'• ^' '""""' ^'" '"'•"^''«- elle résiste .Kalenu-nt a^si^; " Z::.''"''"^ T''''"' "-■ Plu.ô, profondes. (]ônéraIonu*i-. Klk- ist ,lo„.- p,r.i..UM. pour Us p.,.-.,p s ,IVi.-. H ,r,.,.i„n.,H. .1 autant plus .iiullr support,- l.i,,, W- pi.'tin, nunt .i .... „• „ut pis «■n toii(T,-s i'paiss,.H lomm,' I,' ;raine ,1e n.mm.r.v a une couleur brun «risAtre. assez terne. Klle ne r,.ns,rve sa vitalit.'- .,ue |)en,lant un temps relativement curt. On m- doit pas semer «le graine qui a plus de trois ans. Sun.'v pour la ,>ro,lurtion ,1e la «raine on ,loit en mettre de di.x à quinze livr.s ù l'acre. Le poi.ls .lu boiss.au vari- ,1e d,)u.-'e a vingt-six livres. Maladies: La fétuquc des prés est parfois atteinte par la roui!!.' Lotte rouille ne se montre .,ue lorsc,ue la récohe est coupée pour .sa graine, t le peut abîmer le regain à un tel p-.int ,|uVlle gâte non seulement le pûturage mais la récolte de graine .le l'année suivante en affaiblissant les plantes et en diminuant leur résistance ù l'hiver 88 PLANTKS K0r«RA0fc„KS, P„x,mKS KT PÀT.KAOKS. FÉTUOUE ÉLEVÉE Nom anglais: Tall Kcscuc. et parfois de texture un peu plu^ Jo^C '".'"•>'" '"'' '''''' plus forte, ce qui en f lit un< ^"^"f " " ' ^ !-«' «lace, ,1e 1 hiver, l),- veillent les travaux, elle n a t le Z^ ? ™ 1 ^ ^ m ■';'>■;"— -"^ ^ l-'Ht à eeux „„i en sur- longues marches-Xénophon. ri^il^Z^::^,,:^,!;^ ^c "'"" '"■""'■ "' ""'^'■■"" * ">> Le foin donne .le la peine à f.iurher, .luuinue rilMrl,dK.rî,i l.-.. :i ■ ;> ■ à le mener .... F..rine peine ,-, lKnd.u,«er, h. le pe i, r . , " ne 1 '" " ,"""""■ '"'"''" '"'""■■ des besoins tous les jours et .\ eha,iue n.t un lu i, 1 , , """^ ^"""""" ™"-' ^"^ « vous ne voule. pas travailler,' Xrit",.. '.,,:;;':,::,:T-; r-'^'",!''' "''^'■'''" eouche. ^ la belle étoile, puis fainéante. repo.e..vous.^le;;;::s B^i.iLi;. '"" ^ ' ""' ""'' Rien n'est ehant-é, [«urtant! Là bas, le trèfle rou«e Brille entre l'orge épais.se et le sainfoin tremblant; Ia} trèfle, où le soleil éclatant luit et bouge. Tache la plaine en feu de son carré sangl,irit. La camp.igne toujours a des gloires superbes, .M.iis -luels féconds labeurs, mais .|uels joyeux hymens Si tous les bras oisifs allaient s'ollrir aux gerbes. Si le flot des absents remontait nos chemins! Ah! que le déserteur s'arrête et r|u'il revienne Vers 1,1 ferme, à l'endroit où ses iKÏres sont morts! Ou métier déa,ippris que l'absent se .souvienne! C'est le travail des champs c|ui nous rendra les forts. PAUL IIAREL, Les voix de la Glèbe L'.S.Vill 10 rès avoir fleuri, elle se resserre généralement parfois tout d'un côté, et .ses rameaux sont penchés. Les épillets, <|iii ont environ un pouce de longueur, sont généralement d'un rouge- hrunâtrL lorsque la végétation est avancée. Un épillet contient de sept à neuf Heurs et chacune de ces fleurs est enveloppée de deux glumes plus ou moins tronquées. On appelle cette herbe brome inerme parce que la glume extérieure de la fleur n'a pas de barbe. Mats il .se rencontre parfois des espèces ([ui ont des glumes bari)ues tout comme les autres espèces du genre. Distribution géographique: Le brome inerme est propre au centre de ' 1^ rope et de l'Asie. Sa zone s'étend de la Hollande et de la France :; la Chine. Bien qu'il soit très répandu, l'esiièce sauvage ne se rencontre que dans de rares localités. Tf)iitefois il a été intro- duit dans un grand nombre d'endroits en ces dernières années et il est maintenant assez commun dans presque tous les pays d'F2urope, 11 a été introduit au ( anada il y a environ vingt ans et est très répandu, surtout dans les jirovinces des prairies. Habitat: Le brome inerme croît s|)ontanément dans les endroits secs, graveleux, sur les bords des ri\ières et sur les collines, le long des bois, plus rarement dans les jirairies. Culture: Le brome inerme n'exige i)as un sol riche et Unird. Il vient bien sur des terrains ouverts, relativement pauvres, où des ^ a ^ BROME INE-RME mtoMK im:i(mi:. !U IutIios plus priiii'iiscs lèviraitiil mal. nii.)i(|ii'il Tvii»i»c mit dis sols assoz frais on lui n'-scne f de sa n-i-iaii'i à la siVIuTosso; dans lis étûs sns il produit plus de lourran»' \irt ipif touto autro IutIio. I.c hronif inirnu- i -i surl(,:it fstinir dans Us |)artifs dt's proviiuis des prairies où la ihuie di- pluie est f.iil.ie. II convient pour l'Ouest du Canada à lause de si ru-ti.itéet de son aptitude à sui)porler des clianKenuiits de 'limai sidiits el l.,ll^id,•- rahles. On le cuItiNe I>eau( herlies \i\ais- tant et ne disparaît (lu'à la suite de façons aratoires répéléis. Il >«■ met à pousser de l.oinie heure au printemps et lontimie à produire des tiges et des feuilles jusipi'à une épo(|ue a\ ancée de l'automne. Valeur agricole: Son aptitude à fournir du fourra^.- vert, même dans un été chaud el sec, le rend précieux pour les pâturages, mais au ijoint de vue do la \aleur nutritive il ne saurait être com|)aré au pâturin du Kentucky |)ar exemple. D'autre jiart il supporte bien le piétinement des bestiaux et des moutons ce ipii en fait une plante précieuse |)our les pacages sableux et Rr.iveleux. Fourrage: Les o|)inions ditïèrent >ur la valeur nutrili\i du foin, mais on peut attlrmer ipi'il est à peine comparable ,iu niii de qualité moyenne. Cultivé i)()ur son foin d.ms un climat se( , il \aut généralement mieux le semer sur sol nu, < 'esl-à-dire, sans plante-abri. A la feririeexi)érimentalc de Indian Head on a trou\é ipie dix ."i dou/c livres de graine à l'acre sufiisent. On oiitiendrail une meilleure récolte la ])remière année en employant plus de graine, mais mcins bonne ensuite car les racines s'épaissis.sent et produisent un gazon trop serré. 11 faut le faucher avant la floraison car il durcit et perd sa succulence et beaucoup de -.i valeur nutritive. Dans des condi- tions favorables on peut faire deux coupes de foin en une saison, mais la deuxième coupe est assez légère et .-e compose principalement de feuilles. Tous les bestiaux sont friands de son foin. Il convient aussi bien à la production du lait (|u'à celle de la viande. Cependant ses propriétés la.xatives le rendent i)eu propre à l'alimentation des chevaux de tra\ail. 92 l'LANTKS ForUUACiKHKS, PHAIIUKS KT l'ÂTURAnEH. Graine: Cultivé pour sa graine, un couja- li- lironie incrnu- f|uaii(l les t'pillets ont une nuance violet-brunâtre. Si l'on coupait trop tôt, la graine serait U'nèrt" <'t de mauvaise (pialité. On peut, sans risque, laisser la graine mûrir parfaitement avant de couper car elle est peu e.\|)oséc à tomluT. Les méthodes de récolte et de fanage sont les mêmes (jue jjour les céréales. Qualité de la graine: Les graines sont l>rim clair a\ec une teinte pourpre caractéristitiue; elles ont i)rès d'un demi pouce de long et sont plates et légères. l,a glume porte ui'e courte harhe au sommet mais elle est généralement sans liarbe et Iroiupiée. I.a graine contient ordinairement beaucoup de balle et de débris de |)aille cassée. La bonne graine pèse cpiator/e li\Tes au boisseau. BROME DES CHAMPS {Bromiis arvensis L.) Graine, planche 27, fig. 21. Description botanique: Le brcmie des champs est une iilantc annuelle ou bisannuelle, à tiges de un à trois pieds de hauteur, gêné ralement en tf)uffes nombreuses et à feuilles jibitôt larges et molk-s. La couleur générale de la plante est vert grisâtre ( aractéristi(iuc. On la distingue facilement des autres bromes par les poils mous qui recouvrent ses parties inférieures. La panicule est forte, étalée même après la floraison, d'une teinte |)our|)re caractéristi(pie. Les glumes extérieures de la tleur sont munies ilc longues barbes; sous tous les autres rapports les épillets sont semblables à ceu.K du brome inermc. Distribution géographique: Le brome des cham|)s est propre à l'Kurope, à la Sibérie et à l'Asie Mineure. Il a été introduit dans quelcpies parties de l'Amérique. Habitat: Il se rencontre dans les endroits incultes, le long des chemins et des sentiers et dans les champs, où il pousse parfois comme une mauvaise herbe. Valeur agricole: On a essayé de cultiver cette herbe. Comme elle est de peu de durée elle ne peut être utilisée que dans de courtes rotations. Elle pousse rapidement et donne une récolte abomlante. Il serait donc possible de l'utiliser en culture dérobée. Elle n'a pas encore été suffisamment essavée au Canada. HUOMK CIIJK. !>:{ BROME CILIÉ Uinmius cilialus [..) fîr.iiiic, |)l,iiulif 27. Çxy^. 22. Description botanique: I..- I.n.nu- riliV. ..., „„.. ,,I.mu,. v iv .,. ,. A souche n.urti', et (lui pousse en toutlfs ..uviti.s. L.s ii^;,.s ,|,. ,|,.„x' a 'iu.it rc |,u..ls ,k. hauteur, ,.,„( assez khIis et K.-néral.„,eMt reenu- vertes .le p.nls rai.les h la hase. Les feuilles su„t larges, ,Vnn vert cla.r ou (l'un vert presque jaunâtre. ,le texture n.olle .t eouv.rtes (les .leux eotés de poils mous et courts. |.,.s panieules sont «.'iiéraie- meiu t.iMlatérales; leurs rameaux lou^s et peruhés porte.U le'., épillets pnne.palen,ent_ aux extrémités. Les éj.illets son, K-néralemeni verts et se .hstuiRuent farilement ,|e , eux ,1e toutes les autres e.péees do l.rome par leurs Khimes ,|ui sont eilié.s .le p.,ils lon^s et saillani. Lelemma (v.)ir pa.ije ii) a une l.arl,,. plut.U .-ourle et droite. Distribution èéographique: le l.ro.n,. cilié es, propre -. 1 Ameri.iue du nor.l. Il est répan.hi .lans l'est du Canada. Habitat: Il se renontre dans les Lois humi.les, les taillis le long des rivières, etc.; .1 i.réfère les en.lroits ombragés. Sa valeur agriole est |>eii connue. J'ai vu bien ilfs gi-iij nVinployur iiui; (!.■< cr iiiii-> il.' W- ■ ■„,■...,• . . ■ ■ , d-u„ „„. ,„a.n«. ....,,„., „e „.„ . .„. :. „;..,,!; c'à^r ,:::;: ::;;.r:::.:::';;;;;;,! "="'.";'"""• " ''7 «""" ■'''» «--■ « »'"^ f.uil,.. i cuir,-. ,n.:.,nc. av.-. un f..., ,„„.|,-.ré J . . pronaLt son., cha.,ue anm'e. ,1e mettre ,1e cVé un., à une l,-< ,.lu. l,,!!,.. , ■,.,( 1 1 l„i ,,„ , , t„nt en„..re. et .e trouve (atalenn-nt ra,n,.né .-n ar,i.r,., .\in-i 1.. naut,,:.:.,. „ui. ,,,.„s .., Z t' t , ;':;V'7'""":."""."-""""-^ '•■ """^ ''•■ '•'■"'■ -i ■- -."■■■'■r il .l,-.,en,l le. I,ra.s un seul iu.t, nt' d::r ,n;™ -iir::"" ^" '■"' '^"■" ^' "^ '•■ ' ■■■ "-^--v--. ^-^ «"^.;....: t.:: Que ,li^ie^.vou. ,run l,„u,n,e ,,ui s..,u,.,„it les ,.rihlur..s ,1e s..s .,-.r,-..,l,.s' Ri,,, ,,,. ,,,„,,,,,,. Que voule.-vous ^„ne „ue n,.u. ,iisi„ns ,1e notre c,-.te. ,1e ..-ux .ui ..nu.nt n.oin., en, or,. „u.. les ci-' --n 04 l'LANTKS KUHHAHKHKS, IMIAIItlKS ET l'ATllIAfiKrt. RAY-GRASS AN(;i.AIS OL VIVACE iLolium (ycrnnie I .) l'I.iuclu' 14 A; nr.iim', i)l.in(lio 27, fij:. 24. Autre iinm fraii(,ai-: i\ raii- \i\atr. Noms aiij;lais: l'cri'iiiii.il K\c Kr-'^^. l'-ii^ilisli K\i' or K.ix k'"-'''^! ("oniuKMi iJ.iriiil. Description botanique: (itic licrhc est vivacc, à ^nm lie rampante, d'uù 11. lissent des toiiHes de lim's feiiillées et île rejetons stériles. l,a plaiiti' |)^lls•^e dune en lonlles et, liées (|iii se cnmixisent de toulïes second.iires rt'liées |)ar les raiiie.uix allongés de la soiiclu'. Les t''es s'tnt tout à fait dressées ou plus vAI moins K<-'"'>uillées et ascenuanles. IClles sont Kr*'*'>. lisses et ont ^éiiéralemeiu de un à deux pieds d • liauteiir. Les fi'uilli's sont généralement mtI foncé et i)liéc's ensemble dans le liourgeon. Sous ce rapport elles dillèniit do celli-s du ray-ijrass italien i|ui sont l'iirouléi's dans h' l)ourj;eoii. I^'iiitlorescenre est en épi earai léristi(|ue, composé d'un ciTtain nombre il'épillets aplatis disposés en deux raii^^- I-es épilk'ts sont solitaires à clia-^rass de l'Oiust et le chiendent c'est le côté large qui est tourné ((Jiitre la tige, l'our cette raison l'épi du ray- grass vivace dexient fortenu'iit aplati tandis .|ir' celui du ray-grass de l'Ouest et du chiendent est plus cylindri(|ue. l'n épilli't contient de cin(| à neuf fleurs et chacune d'elles est entourée de deux glumi's sans barbe. Distribution géographique: I.e ray-grass vivace est propre à piesciiK' toute l'Lurope, l'Alrifiiii' du Nord et aux régions tempérées de l'Asie. Il a été introduit au Canada et aux Etats-Unis et il est maintenant très réiiaïuhi dans notre pa\s, surtout dans les i)ro\ inces de l'est. Habitat: Il croît s|)r)ntanémeiu dans les endroits incultes et les champs culti\és, sur le bortl des cliLniiiis, dans les prés, le long des bois. Culture: Il préfère les sols argileux frais et riches et fait une pousse luxr 'inte dans les sols (jui lui con\iennent. I,c bon égout- :ay-grass anglais ou vivAce I Loi lu ri) pe'-teririi; / j pe-GD'vé; /> PAY-GRASS ITALI&N u.-r; /. .-. ^, l«AV- lirr.iiiis «.tiriNs ot mt-* il la «Uuxii'nu' .11111(1'. Climat: Hicii (|ik' le ra\ -Kr.i'.> \ i\ .i< r pni-v sii|i|)(iritr une Iminuo s»''(luTr>M', on lu- saurait le ndimniaiiilcr (HHir It - «li-^iriris où Tt'i.' fsl (liaiitl II Mc. Col piiiir(|ii>>i , (■ nv -cra iaiii,ii> un*' |ilanl»' ini|Hir- tanlo |)<)iir les provimcs .K-, pr,iiri««. Coninic il a un.- pir.lil.. lion pour It's cliniais linniiilf^, il jh'UI rire unie piair \v> provinro inari- tinif-ti't lacôti'clu l'ai itii|ui'. >urioiit mit les tcrro lounloii di' Uuint' <|uaiilt''. Véi^étation: l.f ray-nra>s vivan- ^.'t'ial.iit parlui> assez «liitic ilr- nicnt. Toutefois ci- n'est pas là une Ciraiiéii-titiue K''ii''rale; l,i mauvaise iiualilé de la «raine en est souvent la cause, l'.iant donné des conditions favorables et une ^iraine de lu. une t|nalité, son di'velop- tH-ment est ra|)ide ei Von peut ol.ienir tnie Im.iuic \i'K<'talion en miel- <|ues semaines. Il donne son rendement maximiini une année a|)iés avoir été semé, mais peut continuer à prodm'rc de f.u.on p.issalile plusieurs années de suite. Valeur afiricole: {"est une des plus anciennes pl,mt«s fourra- gères de l'ancien monde. Il était cultivé en Allait terre il y a près de deux cent cimpiante ans et il est fort appréc ié dans les pa\ s de la M( r U.\IUIK.S Kl l'ATlIi.UiKrt. (|uc iMii^ilili'. Snu'' Mul, Iniitr li\ri>* i\v Imiinr vîraiiu- à !';« rt* MlltiMIlt. Cîraine: l/.\ m.iji>riit' île l.i uraim- vient d'I-IroHNf »•! (l'.\iiKlfU-rrc. ( )ii devrait, polir l.k |)ri«lu< lion i>n marché, et it-tte (uiiiire n'est .i\ .iiilaneiiw (|ii'A i.i fi)H«lilii' trop tanl les semences s'éy ••aiiu'iit et l'on en perd. I.e meilleur moment ist environ un mois après la Ih.r.iison, (piand les ^r.iines coimuencent à durcir. Qualité de la graine: l.a graine est hrun-clair, semldable à ( > lie de l.i létU(|Ue (les prés. Ct'pend.mt elle n'est pas .uissi terne c|iie l.i uraine de cette dernière et a un lustre argenté. |!lle e>t |)lus tron(|iiée, plus plate et pres(|ue sans li.irhe. I.»' poiils varie, la meilleure uraine pèse de vingt-( in«i il trente-cinq livres au hoisseau. I-a mamaise graine déi)asse rarement fiuinzi' livres. RAY-GRASS ITALIEN (LoHum mullijlorutu I.am.) l'ianche 14 M. Description botanique: 1-e ray-grass italien est vivace, très semblable au ray-grass vivace par l'aspect général. Les toultes sont semblables mais les rejetons naissant de la souche du ray-grass italien sont généralement plus courts et les touffes formées par la pl.inte sont plus épaisses. Règle générale les tiges sont plus éle\ées et plus déli- cates (|uc celles du ray-grass vivace; elles en diffèrent également par la sensation rude (|u'elles communi(|uent (|uand on les frotte à la main au- dessous de l'inflorescence, l'n autre trait de dilïérence avec le ra\ ■ grass vivace est ciue, dans la jeune plante, les feuilles sont enroulées dans le bourgeon. Quand elles ont atteint leur plein tlé\eloppeiTient les feuilles sont relativement larges, de te.xturc molle et vert clair. L'inflorescence a le même aspect général que celle du ray-grass \ i\ ace, mais elle en diffère par quelcjucs points importants. Ainsi t:ii épillet UAV-fJhA»»!* n'VT.KUK. ,,; •■•'.u !..,,,„„ Kr..n.l „,.n,l.r.. .1,. ,|...,r. Mn-r,.!..,,.,,. .1.. ,Us . „..„,.. n.,.m.!l..pHM.|.v..lo,.,..-. .■u,t.Mil.m.n..liMinK„..rl'..>,,.V..i,ali,.M- "'■'l.l-l—x.v,o.,uri..,|..u,.. C. II,... i, ..,„... ..,,,,,,, ,,„,,„,; «tum... ...n.nu. ..-11.., , ., ,..,.Kr,.>, ^i^..... ,„..i, I,. ,|,..„.. ..„.„■..,..• |...r .■ .... ..„„„„., „„.. !.,„,„.. |.,H.... C.,,..,,.!..,,, .,,„,in..s ,,nV,.s .•ll.'s snn, ,,.,1....,,.. I.ur. iiK.>ru.l.«^,.r>l.lM.n, AI. ....M HauMi.l.l.. r|.;un, ,..,.., .non!. I..|'.\,ri,,.u,.., ;.V.i;, ,,;;';''","■ ' •■'•■"''■•'•''''!' 'l''''l''n>.vn..i,,.>,Mr,i,...|..r.\m.n.,„,. 'I" m.r.l. ■.,,.■>.• r.mn„tr..|ur, l.in,.|.„.|,,„. s I.Kalil.->..i.C..„.„l... Habitat: Il .rui, ,,.-....„„■„,.,„ .|.„„ i,, ,.,.,,. I. l..,,, .1.. f,,..,-.. ••t .Ii-s .heiinn., ,|,i„s |,., j.,r,|i,„. |.., . |,,iri.-.,vs. ,.„■. Culture: I... ray-^ra^s i.ali... .>, ,,r„.!u..il s„r 1... ..,N i,,,,,,;. f.;rc.s. sal.l..nx h .al.aircs ., M,r Us „,a,n... a>Mv tr.,i, h... H . vu.Mt pa> l.un sur l.> ar^;il.., |uur.l.> „i Mir I. > m.U ,,Vs m,- \mII.. «lamm.'n. M.r U. ...U ...^raiss,'. par .K. purin., ha, ' la val!.,. , la mur.. ,..,, .,„ „ .,, ,.„.,„,. „, ,,,,, .^,.^^^^, ,^ ^ ^^^^ ._^^ , ' et nrlH.s, h sur I,., ,..rrai„s saM.auuMV du v.,isinaK.. .rK.lin,|,.,ur, K.nss,.,,,u,s..n,,rnK.Hsp '.-).■ la x ill... il r.-n.l ,1.- ,p,an,i,.^ prfs.|uc m.rnval.l.s ,|,. , ()u.,i,iu'il ,ii ,,. • ' .... • V'''ii-Krass iuli-n n'es, pas .l'aus.i i..,„u.. .lunV que le ray-Krass Mva.v. Il .luro p.,, ,., ,|i.parai, ,.-.n.-.rai. nu.u aprcs la .k.uxi.im. ann.V. surtout si on 1,. lais., pro.luir,- s.s s.n,.,,. .s Il s.' nu-t a pousser de honne heure au printemps ; sur les terr... ariosé.s 'l- l'ur.n a y.Vta.ion est si rapide ,,ue l'on a ol„enu jUMpi'à dix "•""'■s .Iherhe à l'aere six semaines après les semis. Il ,e,d s' «iKTulence et sa Naleur nutritive plus rapid..,m.nt ,pie le raN-vrass marc et pour eetle raison devrait être coupé lors,,ue les .pis e.,m- nencent a se .lévc-lopper. Dans d s eondi.ions favorables on peu, lairc trois ou quatre coupes par saison. I-e ray-nrass italien a prohal.lemen, .'-t.'. eultiv,-. p„ur la pr.-mièro fois dans le nord de l'Italie. Sa valeur o.mm.- plante fourragère '.'.s.-,.-,.) 1 ! 08 PhANTK.S FOCHHACKUKS, l'KAIUlKs KT l> A 1 1I(A(;KS. fst ricoiiiuif (laii> la plupart (U> pa\s d'iùiropi'. Il est l'uliict d'iiiu' j;raiiiU' ciilttirc tn lù ossc et vu Aii^lclcrri'. Valeur aôricole: i'.ir >a \('v;('iaii pn'ciiiisc mih^ un (limai fa\li'. ("ullivô seul ou vn iiu''laiit;v a\ ic (r.iutr(> >;ramiii<'»> ou trilles c'est une sii|)erl)e lii'rhe de paeaK<' I>"iir les assnlemeiits courts, et tous les bestiaux eu sont friands. Les iiioutims (pie l'on met dans un clianip eusemeiKé de r.i\-Krass italien et de trèlle roui;»' |iré reiil le premier. ("'est une hoiitie nourriture \r.n\r les \ aciies laitièn- it il n'.i pas d'elïel l.ixatif en (K'pil de sa succulence. On dit (pi'il n'a pas d'('j.;al l)our Kl production des foiurai;! s verts it (pie sa croissance rapide le rend précieux dans l,i lulte contre les m.iiix aises lierhes. Graine: Les remaripies laiies ati sujet de la production de la graine de ..ly-^rass \ i\ ace s'ap|)li(ptent ('•paiement au ra\-j;rass italien, m. lis ce dernier est beaucoup plus expose'- à perdre ses j;raiiies et pour cette raison ne doit pas ("ire coupé tro|> t.u'd. Qualité de la èmine: La graine du ra\-i;r;>ss italien e>I sein- hl.ilile à celle de la létiupie des piés et tré^ seniMalile à celle du ra\ - !;r,iss \i\ace. On la disliiii;iie facilement de celle derniire par sa l),irlie lontiUi' et i;rêle. S.i couleur est un ])eu |>lns faillie el le lustre luis.uit caractérisli(|iie de la j;raine ilu ray-^rass vivace est beaucoup moins apiiareiit. Le poids de l.i graine \arie, l.i moyenne pour la bonne semence est de sii/e li\ res ,iu boisse.ui. |-'.lle monte p.utois iii'-fiu','! \ini;t-(iualre li\ ri's ,iu boisseau. RAY-CiRASS DK L'OUEST iA-n>f>yn),! tnicrum \'as. Pl.mclie 15; .i;raiiU', planche J7, lin. ^'>. Noms anglais: Western kye C.rass, Sleiuler Wlieal ( '.rass, liald W'iie.it (Irass. Description botanique: Le r.i\ -grass de l'ouest est une plante vivace, à souclie très courte, non rampante, comme celle du chiendent au(iucl il ressemble beaucoup sous lous autres rapixirts. Grâce au peu d'étendue di- la souche les chaumes sont serrés et toute la ])lante pousse en touffes é|)aisses. Ix- rax-grass de l'Ouest est donc une f I RAY-GRASS DEr LOOeST ' Agropyron t-enerum i,,.,„,^ ( 4 = 1:av-(;i(as> m-: i.'ui k>t. !l!t ^ a rT '■-';'"'"■'■ '•'^"•"■'■' -n-nn.. .,„.., un „a,„l „„„„„,. sml..s.nn, ''-M. à lau .ln.i,.. 1..-. p,,,,,i,n. ,,,, ,,^. ,,,,,,^ . , ^^ p.e.Is .ç h.u,..Mr, K. d..rnin. ^a^..n, MM^.nM... plan,., ., Jk ;^ ..r ex..n,pl,., ,|a:., ....nanu. plan,.. !.. ,.,,ill,,, ,,., p,„.„,",, ^.. 1 autres ,1 est imM,..,. au.si nVl... ,,„.. r.lni ,ln mil unlinair,. h nparn plan,,., a ton, k. ..,n,„..s ., -r...,,,. p,,,..,.,,, , ,,„ ,,,„„.,.^ ., fu„_ll..> a,-,,.s ., ph,„„ ,„„„,,, ,, ,,,,, |,| ,,,,,,^ ,^,^^^.^_.^^ ^^^^ ^_^. :' ;■""■ '1^' i;'-'<.'s épill.,. apla.i-, ., ..li.ains. .■, ,-. .. si-mhlc un», qu,.|,,u.. p.u à ,vll.. ,1„ ,,,v.,ra.s vivar. .■, i.ali.n Ma,s ,la„s res doux ,k.rnicr.-s IxtIks K- .û,,'. .',n.i, ,ks ,-pillH> cm' our„.. vers la „,. principale, tan.li. ,,n.. ,la„. le .av-.ras, ,1e r„ues, de .iinne ,,„e ,la„s ,„t„es ks a„„-es e>p,V..s ,1,, ,enre A,rop,ro„) le co,e larjje des ep,lle,s es, ...urn,". ^e,•s la ,i„. p-ineipale. li v a donc peu de ,!an.,er ,1e o.nlusi.,n. Kn „u,re. ,lans k.s .-pilk.s .l'une espe.-e ,lA,ropyro„ d y a deux .lunu-s s,.Viles ,v,.ir pa,e n) .an.lis que les espe.-es , u ^;enre Lolium n\nn ,|u'un.- «lume stérile. D.ans e ray-Krass < .■ I oues, les ,leux «lunus sté-riles s,.,u pres.,ue aussi ...tgucs quo Icp.lle, enti.. et parf.is lenvek,,,ent enti.-.n.nu.nt. Les ep.llets s„nt ,Muj,.„rs .-.,n.i,en,en, .....tcs mnu. la ,i,e prin.-.pak-. ^rêr',-^" . \ -r'""" "^^ '■- '' ^^'''■' "'■- ''• ""■" ''•'''■••'"• gr.e ,Sle,„|er \\ lu.at Rrassj ,,., elle p,.r„. aussi en an.l,,i-. !.. op. lets. ,1 almr.l ^..r,s. pr..nnent une .nuk.ur ,1.- paill,. à l\-p,„|ue ck- la ,natnra„„u. In .'.pille, cnti..,, M.'.n,-.ral,.nu.n, ,k. ,,ua,re A six tk-urs, rhaeun.. ,1 ..lk.s en,„ur.-.e ,1e ,le„x s,ln,n..s. I.a .dunu. ..x,.-:. neure est se,,d,la ,1e. .;.■ f„rnu. et ,k ,..x,nre, aux d..nx ,lunu.s s,.^riles a la hase «le 1 ep.llet. Klle es, s.'.néralen.en, sans harl,.. n,ais partois porle une i)eiil.. harbe au s.miniel. Distribution géographique: I... raN-^rass .k lOu, s, est propre au Canada où il .-st iépanclu ,l'u,te c'.ie à l'autre ainsi .u.e dans les parl.e.. n..rd et ..uest des Fùats-Cnis. Cnn.ne s„n ,„'„, 1 md.que, d est suru.ut répa.ulu ,lans l'Oues, ,.ù il s'.-.,..n,l ,k.s n-^inns secnes de la ^_ok.,nl.ie-Bri,anni,,u.. au Xouveau-.Mexique e, à la CarfjJi e du Sud. Culture: Le ray-^rass de l'Ouest .n.ît si.„n,a,u'.|neni dans les sols secs; p„ur l„en faire il ne lui fan, cp.'une ,,uanti,.-. .l'.-au lindtée'. 100 PI.ANTKS KOfUKAdKIlKS, l'HAIItlKS KT l'ATlKAfiKS. 11 lU- ri'sistf pa- li)iigtinips aux inoiulatioiiH r('|u''tii'S niais ri'pinul proinptfnuni à une irrisatimi judii ii'iisi-. ("est iiiu' des rares ho, lus qui m- soiiMrriit pas de la prt'sciicf d'uiif j;randf (|iiantilé d'alcali dans 11' sol. (irâci- à sa racine, (|ui est assez profonde el très forte, il siii)porte s.Mis souffrir de longues sécheresses. Il supporte é^'ale- nienl le froid excessif, et, de fa(,on générale, résille aux conditions cliniatéri(iues défavorables mit .ix se/; jieu de feuilles sur leurs tiges. Pâturage: Il a ]wu de \aleur pour les pacages car le regain est faible. Semé seul on doit mettre de div ipiinze livres de bonne graine à l'acre. Il n'y a rien à gagner à faire des semis plus épais sur des sols secs. Au contraire le rendement y perd les années suivantes. MlIiilPM'.K |)|; 1,'ui ^M. Graine: Culliv.'. ,,„„r la pn-lurlinn .1.. la Kr,.i,u. un .|„i, ,,.,„Kr 'lua.ul los .■,„ll,.,s ont nn.- .-.ul.ur pailI.-v.T.ir.tR.; ,h,ns «ks om.li- t...ns n..rm.,l,.s !.. planu^ ..rriv.. à o-,,,. pi.,.,. .1.. .^..is à ,,„a,r. snnain.s .prcs la .lora.M.n On la .unp,. à la n.ni..,„,u.u..., un fan. o.n.n... pour le mil it on l.ai m,.. I.all, um' à t;iain. Qualité de la graine: La ,rain.. .m .1,. ....nluir paill,. dairc 'l«' im-turs ,1,. pour,, à un-.l,nu po,„<. ,1.. Iomk. >ans l,arl„. ou axic une harlic couru- cl droite au sonunci. J AGROPYRE DE LOLEST OL CHIENDENT DE f/OLEST iA'j,n>/>yn)ii (Hculciitulc ScriJMi.) Autre rioTU latin: A-ropyroit Smllhii k\.|l). \..ms auKlats: WVstcni Wlfat (Irass. Colora-lo I5luc S,c,n, liltii'jonit, Alkah (.ntss. L'agropyrc oncl,e rantpa.Uc. mu,- l.labie a celle .lu chien.i.-nt. Les pla.iies ne ponss..,,, pas en t..ult, s romnio le ray-^rass de l'Ouest mais forment tu, ^axon o.ncri à tiues clairsemées et à rejetons feuilles, connue le cliieiulenl. la pi , nie entière est d'un vert l.leuâtre, .l'-ni les n..ms de "Hlue Stem" et de HIuo joint- ,,n'elle porte en anglais. Les liges, de un à <|u,,tn- pic-ds de hauteur, sont ;..ssez f<.rtes. Les feuilles sont relativement longues, de texture fer-:ie, plate, ou enrouléo dans le-, loc.dités sèel,,.. L'.nfl<>rescenco est fortement aplatie, plus large et plus .erréc- ,hu' .elle du ray-grass de l'Ouest. Les épiUeis sont à p.u pi.'s .Uux fois plus longs et contiennent un plus graïul n.,ml,n- de Henrs enxiron huit en général. Dans un épillel de ray-grass de l'Ouest ks deux glumes inférieures sont à peu près aussi longues ,|ue l'épilkt entier tandis que dans l'agropyre elles sont à moitié aussi longues. L'agropyre de l'Ouest est propre à l'ouest du Canada II setend de la Saskatchewan aux Montagnes Rocheuses. Dans les htats-l ms il s'étend à l'ouest à partir du Michigan et du Kansas C omme le chiendent, il est peu difficile sur les sols de la localité Il se rencontre (hms les plaines exposées aussi bien (|ue sur les c^.tes Bien qu'il soit très résistant à la sécheresse, on ne le trouve pas en' getieral sur les .sols très sablomu ux et trè^ s.-cs. 1 1 ,,rélere les terrains riches et y fait une pousse luxuriante q .md il v trouve assez d'hu- midité. Il réussit mieux que la plupart des autres herl.es de prairie 102 ri.ANTKS K)l UKACIKUKS, l'UAIItlKS KT l'ATIHAdKS. !'t (l'lu'rl)a^c >iir les sols salins, d'uil le imm d'Alk.ili < '.r.iss fiu'il porU' t'j;ali-niriu en anglais. ( >ii (1)1111, lîi |nii 1,1 valeur aKricolf de l'a^rof)) ri' dt- l'Ouest. Dans (iiiel(|ues-iins des ét.its di' !'< )uesi on l'i'stiiiie siirtoin pour le pâliir.i);^' l'i "U 11' croit très nutritif. Mais son ^a/on de\iiiil trop idiiipacte à l.i loniilie à cause de sa souelie rainpaiile et de s.i \ éné- latioii étalée, et il peut se faire (pi'il ne mérite pas d'être ( iillivé. A(;R0PYRE -V B.\RBE iA-^ropyrou Kiihnrdsoiiii Srhrad.j ^Autrefois appelé à lorl Froniciit des (7nV«.v.> draille, i)laiiche 27, fii;. 27. Nom aiiiilais: .\\vned W'iieat firass. L'agropxre à barbe a une souche courte i-l |)otisse en touffes comme le ray-^rass de l'Ouest. Il se distingue aisém.nl de ce der- nier par les longui's barbes (|Ue portent ses gliiines tlorifères et par la disposition de ses Heurs en épi unilatéral. Il est réiiaïuiu dans les pnninces des prairies, particulièrement iii dehors des réjjions semi-arides. Il est généralement pIis grossier (]ue le ray-grass de l'Ouest et convient moins tpu- ce dernier [lour faire du fourrage à cause de ses barbes longues et raides. CHIENDENT (Aaropyrou repeus (L.) Beauv.) Graine, ])Ianche 27, fig. 25. Le chiendent est une plante très vivace, à souche très étendue, et à nonibreu.x rejetons feuilles (jui forment de grandes planches très compactes. Sa végétation est semblable à celle de l'agropyre de l'ouest mais il en diffère par sa couleur d'un vert plus clair et par ses é[)illets |)lus petits. Indigène à l'Kurope il a malheureusement été introduit au Canada, dans les districts de l'Est, où il s'est solidement im|)lanté. Malgré sa valeur relative en agriculture c'est une des mauvaises herbes les plus dangereuses, contre laciuellc on doit se garder soigneuse- ment. Qui ..iuivra la routine n'aura bientôt ni pain ni farine. — Bujault. Planche lô E-LYME- DE- VIRGINIE • Elymus virginicus / KLYMK |)K Vlli(i|MK. 103 fiLYME I)F VIR(;iME I /■:/ ymiis iir:^!nii ii\ ].. i Plamlic if>; nr.iiiic, |>l.iii(|ic 7, t]^. js, X()ms anglais: \irKinia l.vnu' ( .r.i>., Mal.l rxr ( .r,,^-, W h,. ,t drass, fcrn'll < "irass. _ Description botanique: I.Vlyin,. ,|,. \irpni.. .„ ,„„. ,,l.un,. vu ace, a m.u.Ii,. lns.„ur.,.. .t ,,n„ss.,nl en t.,iill,> s< rm . | . -, ,i;,,.. (|iiinnlK.',..VaI.n..ni.l..,l,.usà,|ualr..,.i,..l>.|,liautn.....,,,inn„,l,nM- M•^, lu: M.rr.V>, los... ,., pluiûi ^rCh-.. |,.„ill.v, iMM,;,'..,, ..„nn;.-i VI M.iuviu IvinUv. (Ir pourpr... !.,.> |,.uill,s .ont l,,nm„ - ..f I ,,1;,., c-ur couleur vari.. ,1.. vert «lair à v.ri Klau-pi... I., - t.nill.s 1,,,^^^ l.rumss,.,u H s,-.,luMt l,.V,.tnt CI Kcncralciiu.nl tnuir. .,,,,1 ,„.„■„.. ,„ moment .le la (l,.raisun. l/inll..r.MV„(c cM ,n lonne .IVpi | ... (•I.illcls ,!,• >.>iii p,i, snlii.,ir,s à'iu'ralcnu.nl cm pains, ce (pii .Imni. une inllure.- '•ccperrcce. tuuttuc. Cha-iue . -.pille, porte à si Im>c, ,leuv uliMUes slerilcs. il\ a(loMc,iuatr,i;luinc>>.,-rilcsà,!ia.|ucnoMi.|. Ce, ul,,,,,, sont epai>,c>, en forme .le ^.rilïc». courl.é,., à !,, |,,,m. cl con^liluen, une man|iiecan.clériMi,,„e,|ui permet. l.Mli>iinuu.Mlacilcnunirch nu- ce \ .rKini.. .les autres herl.o ,le ,v ^.■nr.-. Cha-in,- .-piliet .Tnf.rnu- deux ..u trois ileurs .lont .hacune ,-t .nvcloppée .1.- .I.ux ulnnic, ctro.l.-s. I.a Kh.nie .■xl.-ricur,' n'a pas .!,■ lurl,.. on n'a ,,n'un.- .onr.e l.arhe au sommet. Onan.l il y a nnc l.,,rl,.. r.-pi ,.„ii,r n..,.ml.l,- ,|nel- qiic peu a cehn .1,, ...■i«le; .|ua.i.! il n'y en a pas. il r..Mn.l,Ie à .clui .In l)le, ii'n vite eus «lualiltM lu dunissanl, et hs Itinlks t\v la l>asc HiVIu'iit l't hrunisst'iit nipicU'nu'nt. Dans un pâtur.im* on drvrait (Ion*. U' faire patlu' de honnt* lu'ure et dans un pn- à faurluT on aient eonimencé de fleurir, il uv pro oupiontri- bu^' i'i ilonner à notre ayrit ulttire nationale la n'putatirm dont elle jouit à letranKer. — Molleii eité p;ir joîiîneaiix I,'exiM''rirnn' nous ai'|>rcnd (ju'un ariwnt de irètle et de hi/erne sur lecjuel on fait trois coupi-s r,i;i|xirte non seulenu-nt plu:* de fourram* .iiikI.ms: CriiiiM,,, (lu - arl.l ( lu\,r, ll.iliaii ( ln\,r, • •irm.iii ( l(p\ cr. Description botanique: i iiiniicllf, .'1 toric r.K iiic |)i\ (i|.i:itf. nu. iiir.irii II I -^l une plaiiii iii(|i.^il.'> I .ir.ii iMi^li(|ii(S .1 loiilrs les pl.inn-. l.'millliluilM ^. De ii.,ni|.i. i|..^ lii,,^ .|n— r. - n.ii-M'iit (lu colUi ,1,. I.i r.iriii,. ,.| .ill.iKiuiil iiiir ImiiI.mi 111.. ■uur ,\r un à deux pi.d^, |:il,.> .sont ,!,. t.Mlirr iiiull,. ,1 ,,„|M iir p.MK niniis. I.,-. f..liMlr> sont ,1»,/ MMiihi.it.l,., d,- tornif à .vil. - .|„ t,.'.(I,. n.iiK.- .■..mniiiii m,,i, ,ll.s s.,111 plus c.,,,:!.-, p!ii> Ihk»-, . ..ii\.i i.s 'I.' ix.iN ,.uiriN «t .l.m.'o ;, I,, p., ni.. Mip.-ii.ur.-. [.•iiill.,n-. .n, ,■ ,>! '11 ..i|)iiuli' .ill..n«.', CI ,1. av.iut .1,- ll.iitir. mi,- t.ini.' \,ii LUtiâirc, MiiKuluTf. i.f c.ipiltilr (pii ,1 .|<' lin A .l.ux poii. , . .!,■ I,,ni4n. nr à m.i,' iniiiplrt (l<'v(l..p|nnuni. <.;iiii,iu un Kr.iii.l n..inl.ic .1. lUiii- .I...1I !,• .I,'\d..ppiin.nt M- lail ur.i.lu.ll.'ni.n) ..nun,i. 1.,,, licurs, (le .-.luliiir .'.arlatc .,u uni^v . raiiioisi, .,,„( un p.ii plu- Iuiiku.s <|iii' cvllfs (lu tKtlc rounf («iiniiiuii. Distribution géographique: I.. tnfl( incariKii oi pr.,pr. à l'i'.ur.)pt", il M- rriu-ontrc fii IV.uuc. 111 Italie. 11 K-paKHc . t «laiis |a valIcV (lu I3aiiul>f. Mais dans liiin d.s cas on -c d. niaiidc -i la piaiilt- l'st mlk-mont sauva^f ou si ilU. a ('rliapp.' à la < nltiirc. Sa .■ultur..\ lonKtL-mpsIimittcauiiord.loritalif, au-ud.l.la I- rancc .•! aux n'Kions des ryrcm'i's, se répand maintenant ra|)idcimiit. La linuti- nord di- cottL- plante qui était ai)|)ro\i!nativKAIHIF;s Kl' l'ATUKAOKS que ces sols coiitii'iiiU'nt uno quant i té suffisante (k- chaux i-t (l'iuimidiu'. Les sols sablo-ar^ileux, riches en éléments nutritifs, lui conviennent particulièrement, et il y fait une végétation luxuriante si le climat est favorable. Il produit peu sur les sols lourtis, argili'ux, froids et iuiniides. Végétation: Fuis(|iie le trètle incarnat vient du sud de l'Kurope, il est é\ idcnt (|u'il aime les climats chauds. A l'état sauvage la plante est une annuelle hivernante, c'est-à-dire (pie la graine germe en automne ou durant l'été et les jeimes plantes atteignent leur plein dévelcjppement relati\ement tôt la saison suivante. Au Canada il ne résiste à l'hiver que dans les parties sud de la Colombie-Bri- tannifpie. Même dans le sud-ouest de l'Ontario la graine semée tard donne des résultats jh-u certains, ("est donc la i)rati(pie générale de semer le trèHe incarnat de bonne heure au (irintemps et de rentrer la récoite la même saison. Hien ([u'il ()réfère un clitiiat chaud et qu'il fasse une pousse surprenante sur un sol sablonneux, le trèfle incarnat ne pi-ut résister aux longues sécheresses. 11 \ ient très bien dans les sols légers (|ue l'on peut irriguer i)endant la saison de végétation. Valeur agricole: Le trèfle incarnat est très nutritif et peut être cmplo\é en foin ou en pâturage. Comme plante fourragère il est très utile dans les assolements de courte durée ou dans les vergers car il |)roduit beaucoup de fourrage vert et les racines s'enfoncent profondément dans le sol. Fourrage: Tous les bestiaux sont friands du foin de trèfle incarnat et l'on prétend (|u'il coiuient tout particulièrement aux animaux dont on exige un pénible travail. Comme tous les autres trèfles c'est au moment où il est en fleurs ([u'il i)ossède sa plus grande valeur nutritive, et quand on veut en faire du foin on ne devrait pas attendre cpie la floraison soit passée. Les boutons ont un grand nombre de poils assez longs et qui sont doux et inolfensifs tant que les Heurs ne se sont pas ouvertes. A la floraison, ces poils deviennent raides et peu\ent causer de graves indigestions. On a donc appris par rex]x'rience tpi'il vaut mieux couper le trèfle incarnat un peu avant (pie toutes les Heurs se soient ouvertes. On le récolte de la même façon que le trèfle rouge. Pâturage: Dans les régions où l'hiver est assez doux pour que l'on puisse semer le trèfle incarnat vers la fin de l'été, on peut le faire paître le même automne et tie nouveau le printemps suivant. Lorsque - ; r ' i I' Pbnrh.- TREFLE" ROOGE (TriPoliutD pral-ense / ) TUKU.K U()l(iK. 107 le climat, coninu- «laiis ],. siii d,- l'Omari.,, .xim- (|iic Ton m'iuc au printt'inps, le pâtiiraKf t de (piatre à cin<| boisseau.x à l'acre. Qualité de la éraine: La graine du irélle incarnat est I.e.iu- coup |)lus Kros>e (|ue celle du trétle rouKe. Elle e-t ovoïde, bien mnirrie, brun jaunâtre luisant, ."i teinte orani;ée. Le poids lé^.il est (le soixante livres au boisseau. TRÈFLE ROUGE. i'friMinm /mitensc L.) Planche iS; jrr.ihie, planche 27. (11:. ,v>. •Autres noms fran(;ais: Tréllc des prés, petit trèlle roufje. trèfle rouge ordinaire. Xom anglais: Red clover. Description botanique: Le trétle unw- est princ ipaioment bisannuel. L'ainié'e des semis il ne se produit (|iie des feuilles et (li- tiges courtes, mais pas de fleurs. La deuxième .uinéc, des (leurs se développent, la gr.iine se forme, puis l.i phmte meurt .iprès avoir mûri. De même (pie dans la plup.irt des i)lantes bi-amuielle.. la racine est i)ivotante, c'est-à-dire (pie l'uni(|ue racine princijjale s'allonge en descend.mt et produit de nombreuses branches latérales. C'est sur CCS branches (pie se développent les petites nodo.siti's rondes, en forme ci'(eufs, (|ui contiennent les bactéries nécessaires au (Ié\c- ioppement de la plante. A partir de l'extrémité supérieure de la 108 PLA.NTKS KOlHKAfiKRES, PIUIRIES ET P.Vri'UAOES. racine, (|iii est géiu'rali'mfiit élargie et oiirj;eons plus ou moins nombreux d'où naissent des tijjes feuillcvs. Ces tiges ont en gVnt'ral de six i)ouces à deux pieds de hauteur, elles sont nettement dressées ou asc<'iidantes et viennent d'une hase couchée; cette dernière forme est la croissance normale des tiges ([ui sy développent de la marge extérieure du collet. Les tiges sont généralement rameuses au-dessus du milieu et Us feuilles sont simples à chaque é|)i. Les trois folioles dont chai|ue feuille se compose sont oMongues ou oxoïdes et généralement marc|uées d'ime tache blanche de forme et de grosseur \arial)les. Les stipules, (voir page 17) attachées à la hase de la fpieue des fi'uilles sont trian- gulaires à la hase et se resserrent soudainement en une pt>intc alénée. Cette forme particulière est une caractéristique (pii permet de distin- guer facilement le trèfle rouge du trètlc intermédiaire on (relie Zigzag* (Trifoliiim médium L.) aucpiel il ressemble beaucoup et avec lequel on le confond assez souvent. Les stipules du trèfle Zigzag sont étroites dans toute leur longueur. Les fleurs du trèfle rouge sont en capitule épais d'euN iron un i)ouce de diamètre à son entier dével()[)pe- meiit. KUes \;;rient de rouge \if à pourpre mais sont parfois blanches. Biologie de la fleur: Si on isole le trèfle rouge au moment de la floraison de fa(,on à ce (juc les insectes ne ])uissent avoir accès aux fleurs, aucune graine ne se formera car le pollen ne peut être transi)orté d'une plante à l'autre que par les insectes. Les bourdons qui visitent les fleurs pour en obtenir le nectar montrent beaucoup d'acti\ité dans ce transport du pollen. Les fleurs de trèfle rouge sont très sensibles au toucher; lorscpi'un bourdon en (luêle de miel introduit .sa langue jusqu'au fond d'une fleur entièrement développée il touche les étamincs et le pistil qui, à ce contact, se projettent brus(|uement au dehors de la fleur, comme mus par un ressort, et frappent le corps de l'insecte (pie les étamines saupoudrent de leur pollen. .Notons ici que le pistil se projette un peu plus loin que les étamines et frappe l'insecte avant elles. Ce fait, en apparence insignifiant, a son importance, car il faut, pour que le pistil d'une fleur de trèfle rouge soit fécondé, (|u'il re(,oive le pollen d'une autre fleur. En d'autres termes, le trèfle rouge est auto-stérile. Le pollen d'une fleur est incajjable de féconder le i)istil de sa pro])re fleur. ALiis en touchant l'insecte le i)remier, le pistil se recouvre du pollen que l'insecte a déjà recueilli sur d'autres plantes, et ainsi la fécondation croisée est assurée. • Le tri^flo Zi!;z:i« ainsi app!-lc à cause de la PDurliure en zigzag (!(■ ses tiiics a des feuilles l)c-aue(iui) plus étroites que 1,- trMIe rouge. C'est une plante vivace, eoimnunc en Kurupe dû ellepouss' le Iiinn (les huis et dans les clairii^res. Le IrMle rouge vivace de Simpson de l'Ile du l'rinee-Kdouard ut le' tràlle eliiendent des Provinces Maritimes appartiinnent à cette espèce. TKEFLE UOffiK. 109 "i RckIc K«'-m'Tali', l'iiiM^ctr porli- a>M'/ i\v ixillin ncmilli mm- |,s (lilïrri'iilcs plantos \n>ur t\iw U- pistil piii»i' tii rtii\ cir. Mai-, il arrive parl.is (iiriiiio seiilf \isiii' ne suffit pas. Aussi, pour d .niicr aux Heurs toutes les occasions d'être fécoiidéts, la nature a fait eu sorte (lue chaque tleur de trèlle rou^;e soit \i>ilée à niaiules reprises par des insecte-. Dans la luzerne cl)a(|ue tleur n'a (|u'uiu' chante d'être fécondée (voir pa^'e 120), car les étaniino et le pistil, après l'explosion de la Heur, ne rttourneiit jjas à leur position pri- mitive. Mais une tleur de trèlle roiiKe a heaiKoup d'occasions, car le pistil et les étaniines ne se lèvent (|u'un inst.mi, .iprès (|uoi ils retournent à leur position primitive. Ils ne perdeiil pas leur sensibilité après la première visite d'un iiiset ii-. l'm deuxième visite aura le inême effet. Kt tant (pie le pistil rote en état de rece- voir le pollen, il a des chances d'être convenaMenient f('coiidé. A l'exception de certains papillons, les bourdons sont les seuls insectes dont la languie soit assez longue p mr atteindre le nectar au fond du tube vie la tleur. Les apiculteurs n'ignorent pas (jue l'alwille ordinaire ne peut récolter le miel du trèlle rouge parce (|iie sa langue est beaucoup trop courte. Cependant elle est également très utile dans la fécondation, car, si elle ne peut atteindre le miel, elle peut arriver au jiollen (pi 'elle ramasse ixiiir en faire du pain pour les abeilles. Kii ce faisant elle \ ient en contact a\ec le pistil et contribue ainsi à la fiVondation. Après (lue la Heur est fi'-condiV, il se forme une ju-tite gousse droite (|ui contient une graine. Ouand cette graine est bien mfire, la partie supérieure de la gousse, (pii sert de couvercle, tombe et la graine peut sortir. Le trètle rouge et toutes les autres espèces du genre Trifoliiim se comportent d'une manière assez singulière après avoir fleuri. Leurs fleurs ne toinbent pas, mais elle- restent fanées sur le capitule pendant toute la saison, ce (lui donne aux capitules mûrs leur aspect brun caractéristi(iue. Cette sitigiilarité fait qu'ilest facile de distinguer le genre Trifoliiim du genre Mcdiru'^n. les Heurs de ce ('■■t-nl.T n'étant pas persistantes. Les gousses de l,i hi/erne et d'autres esiK'ces de Mediai^o sont visibles pendant la m.ituration tandis (jue (clii s du trèHe nnige et d'autres espèces de Trijolium ne sont pas \isible-. Distribution géographique: Le trèlle n.uge e>t propre à l'Europe, au sud-ouest de l'Asie, à certaines i)arties de la Sibérie et au nord de rAfri(}uc. Historique: Il a été introduit dans la culture à une dute rela- tivement lardiw. On le cultivait aux (luinzième et seizième siicles 110 PLANTKS K)l HHAfiKHKS, l'KAIlUKs KT l'ATI HA(iK> en Italie et en KspaKnc. Il a été introduit (i'Ks()aKnf en Hollande au seizièino siècle et de là s'est propagé en Angleterre pendant la première moitié du dix-septième siècle. I.e nom anglais est dérivé du mot hollandais "Klafver". Il a été introduit dans l'Amérique du nord pendant la dernière décade du dix-liuitième siècle. Culture: Wnant de la /ône tempérée le trèlle rou^e convient sut..)ut ])our les régions où les étés ne sont pas trop èces adaptées .lux différents climals. Pour un climat ,imm(l, (..m^.k rc >,i prc- miiTc saison ik-vrKi'iaiiun.'i diAcloppir si s r.ii iiio tt à >,• Innilicr p.ur affronter l'hiviT. Il produit a lonj^iieur originale s )it réduite d'au moins dix |)our (iiit. (".imnie lexi rémité de l,i racine est fermement ancrée dans le sol il en résulte (|iie les pnrtiis aérieiiiu s de la plante sont tirées en bas. Ce procédé, (juc l'on oliserve dans d'. mires plantes, comme les carottes et les panais, a évidemment pour Lut de mettre les tiueset les feuilles en coulait éin.it ,i\(( le >o| où (•ll(> h.iu mieux protéKcs contre la j;elée et lis venis. Au commeiicemiiit du printemps de la deuxième année, les l.ranclies des toufles d'hiver forment des iIkcs llorifères, les(|uelles, si elles ne sont pas coupées ou broutées, produisent des Kraines et meurent vers la fm de l'automne. Ainsi la grande majorité de.s plantes de trélle sont bisannuelles. Il existe . eiK'iidant des tyi)es de trètle rou^e (|ui montrent une tendance manifeste à vivre plus lonj^temps, surtout si on empêche les i)lantes (le monter à graine par des fauchages répétés ou un [lâtura^je conti- ni-el. Le mieux connu de ces types vivaces est le trélle Mammouth ou grand trélle rouge. Valeur agricole: Aucune i.lanle fourragère n'est aussi précieuse à l'agriculture que le trélle rouge. Il le doit, non seulement à sa valeur nutritive, presque sans égale, mais aussi à s.t valeur fertilisante. On sait en effet qu'il engraisse les sols et en améliore la texture. Nulle autre plante fourragère légumineuse ne l'égale sous ce rapix.rl. Fourrage: ("est quand il est en fleur que le trèfle rounc a le i)lus de valeur nutritive. Il devrait être fauché au moment où les capitules commencent à brunir. Coupé tard, les tiges sont coriaces, elles ont perdu leur succulence et la valeur du foin est bien diminuée. La qualité du foin dépend dans une grande mesure du mode de fanage adopté. Des manutentions peu soigneuses causent une perte de feuilles. L'exposition à la pluie ou aux fortes rosées décolore le foin, lui enlève son arôme et réduit sa valeur nutritive. De même, une exposition trop prolongée au grand soleil le rend moins nourrissant. Dans lo ! 112 H.ANTKS KOlKUACiKHKs, fKAIKIKS KT l'ÀTt HAdEs. fallait' (iu tnlk- rmim- cm devrait cmployir des nu'tlKuks dans IimiiuI- Ifs II- siVIui^c se fait autant (|iu' |)()ssil)le par lis vents. Pâturage: Il est peu de lé>{uinineuses (|iii surpassent le trèfle roune (onime plante à pâturage. Tous les animaux de la ferme en sont friands, (.■omnie les jeunes plantes de trèfle sont très délirâtes et qu"il est luVessaire (|u'elles soient vij;(»ureuses au rommenrement de rhi%er on fera bien, dans les provinces des prairies, de ni- pas faire paître le trèfle rou^e l'année où il a été semé. Dans ciTtaints parties |> forte vers la fin de la première année, on fait nénéralement pâturer Us riiamps. ( In se rèjjle pour cela sur les conditions. In pâturafie trop jjrolon^é en automne ou trop au ras du sol par des moutons, peut affecter la récolte suivante. La deuxième année on peut conmienctr à faire pâturer au début (lu printemps et ccmtinuer jus(|u'à la fin de l'automne. Ouand on met des bovins et des moutons dans un champ de trèfle rou^e la météorisation est à craindre, surtout si l'herbe est humide de rosée et que les animaux se mettent à paître avec l'estomac vide. Semis pour prairies et pâturages: Dans l'Ontario on sème toujours le trèfle rouj;e sur sol ombragé, c'est-à-dire a\ee une plante- abri. Dans les provinces des prairies la i)lante-abri fait plus de mal que de bien et l'on ne doit pas s'en servir. Tel est, du moins, le résultat des essais faits aux fermes expérimentales du Manitol>a et de la Sas- katchewan, particulièrement à Îndian-Head. Dans un climat sec ou sur des sols secs la plante-abri, par l'eau (|u'elle enlève au sol, dépouille les plantes plutôt (ju'elle ne les protège. Il en résulte que les plantes de trèfle sont faibles au commencement de rhi\ er et plus sujettes à être détruites par la gelée. Quand on sème le trèfle rouRe seul on met de dix à douze livres de graine à l'acre. Graine: Il se produit très peudegrainedetrèflerougeau Canada à l'exception du sud-ouest de l'Ontario. La question de savoir .si un ( hamp de trètk- rouge peut être utilisé pour la production de la graine dépend des conditions. Si celles-ci sont favorables on laisse générale- ment monter ;\ graine le champ entier ou certaines parties du champ. Le succès dépend de bien des facteurs. Si, vers la fin de l'été, lorsque la maturation s'opère, le temps est pluvieux, il est beaucoup plus difficile d'obteni.- de la bonne graine que lorsque le temps est chaud et sec. Les sols froids et lourds qui donnent une végétation luxuriante conviennent mal en général pour la production de la graine. Les meilleurs sont les sols sablo-argileux qui contiennent une abondant c THi:i l.i; lîoKiK. 113 niu. i.ruvi.i,,,. .1,. |,mi,„m. ,., ,|,. ,.l„„-,li.,(r Ciie Im.iuu- Irv.V ,|o tnlle anulinrr la ,|uali..-. -lu fnin „,ais .„• ,,n..luii ,,n'..nr fail.f .lua.U.u'. nn.> un faiMr rcM.l.m.iu «le Kra.m- panv ,,1,1. U-s lmur linir. >.„,t ,n.,ins ,,..1.1- I.reux ai. n.m.m.ufn.nil ,1.. IVtr ,,,,0 vers la tin. IN.ur . .■.!,. rai..,,, „„ c..ui)f la pnmi.Vf i)..u>M> p..ur la .-..nv.rtir.n f.iin „ii ,,n la fait pâinr.T et 011 laiss,- la .K-uxirim. pousse. pn,.|„in. .1.. la Krainr. Mn cnpant .„i Cl faisant pailrr la pnnnVro p..iis>,. ,.1, arr.'t.. 1 , v .•.u.'taiinn «les mauvai- ses hcTho et 1 on ol.tifiit un riKaiii plu. pn.pri-. Pour la production .k- la Krainc on . ,nip.. 1,. intlc r..UK<' lorsque la plur.art des capituks 01,1 l.runi ,■, ,|ur les ti>,cs connmnrcnt .k- si-clier. A cv monn-nt la maj..rit.' .ks ^;raiiifs sont .nfiros et ont unu couleur foncée. Si l'..n coupait plus t.'.t, on aur.iit une plus forte proportion de «raines non mûres et ntraites, la vitalité serait faible et la couleur et ras|,ect j;énéralemem inférieurs. On peut couper A la faucheuse ordinaire. Les capitules et les Heurs se .létachent facilement au cours des manutentions peu s.,innées, surtout si le temps est sec et chau.l. Le hatta^je ,!oit se faire par un temps froid et sec car il est dithcile de séparer les graines ,les gousses lorsqu'il fait humide. Qualité de la graine: La graine de trèfle rouge ordinaire ce commerce a une couleur variée, rpielques graines sont jaunes d autres pourpres, d'autres claires à un bout et foncées à l'autre' Dans quekjues échantillons c'est la couleur claire qui «k.mine; dans d autres, au contraire, les graines foncées sont les plus communes C est une croyance populaire que les graines de couleur claire ne sont pas bien mÛrcs et que les échantillons r|ui rcnf-rment une f.,rte pro- portion de ces graines sont de t|ualité inférieure. C'est là une erreur Toutes les graines provenant d'une même plante ont la même couleur générale. Dans (pielques plantes toutes les graines sont jaunes dans d'autres elles sont violet-foncé et dans d'autres encore de deux couleurs uniformes. Les graines d'un jaune clair sont tout aus^i mûres que les graines d'un pourpre-foncé. Le mélange des couleurs dans un échantillon commercial n'indique donc pas que les graines ne sont pas uniformément mûres; il indique simplement que l'échan- tillon se compose de graines de différents types et que chaque type 28550 i:i 114 PLANTE» rOIRRAOfcllEH, PHAIRtKS KT l'iTUnAOE». a sa |)i<>pre nmlcur. Qii<)i(iuf k'> Kriiint'ï* l>li"* foruV-t-s soient ( 'as reflierrlu''<"s, il no faudrait pas jiikjtT n nionicnt, surtout n'att^-niie^ pas (lu'it soit trop tard. Fauchez avant que la Kr;nne ne s^>it niQre. — Caton. 95-46 A.J.C v.\Rir:Ti':s DK iRi':i-|.K roick. ii:> U- tri-llf roiim- .H^' c.Mni)..,»' .le milli.r-. d,- iviu-, dillVn'iit. .iii\ points .1,. vue lM,i,mi.|iir, l.in|,,«i,,u- et pr.uiMUr. An point .!.• \ ur )..tani.|iii. «m .liMn.K.ir «l.ux lyp.-. prin. ip.uix .pir Tni, pnuri.ii. ,,pp.l, r e lyp.. .,mm< ain oi I,. tv|)o rurup/.... |.,. ,|, rni.r a d.. li;;,, issi-s tandiH qui- les tiKcs du pnini. r pur., ni d.., pnil. raid., .i h.Tiss.'.s. (Vs puils sont inic causi' rrinlVri..ritr pour !.■ ivp,- ,,inrri- cain car ils rm.k.nt U- foin p(His,i.-,,iiv. Cha.i.ic i s pc i.Mnptc .!.■ noml.rcus,s vari.'i.'s ,,ni diUrr.Mi l'nn- ,i.. r.,„tr,. à ..nains i..,inis «li- sur praii.incs t,.|s ,|m. I.. r. n.l, in.ni, la rnMi.il,-. la inaln- nt.-. k- lallag.. apr.-s l,i ...up.- ,.i la .Inr,.... I.a plupa.i .!,■, xari.i.s sont snnpU.nu.nt .|,.s vari.'.t.'s Kro„raphi,,n.s. |.,.s n.m.s .lin, r.nis -ir.'Il.MluÇ hih,.r.\n«l..t,rr...,USn,'.|..,,l,.iV,.n.v. ,ln s.i.l .1 dn n.-nl , l.e grand trèfle rouftc ,hi trèfle Mammouth app. I. (]««• lirass ,n .\n;^l,i,nv cm une ,lcs nicillcur.s vari.'t.'s .■..nnu.-.. On la soiucnl a[)p.l,',- Trifolittm nmlinm !.. mais ceci „Vs| p.,s ..xa, t l.i- TnfoUnm wrdium !.. cM une esp,"-, e ,litï,-r..ni, ,|u,. l'.m .lisiin^ne facdement .lu tivlle .Manini..utli par .le noinhr.ux iraiis r^Miitiels (v.)ir paKc I..H). Cmiine s.m nom l'indùiu.'. k- ti.'ik. Manmioiith .M iincKran.lcvari.-l.-.letr.-tlerouye. il -M plus v iva.e .t .Vm poun|noi il a et.' appel.- Trifolium pratriisi- \ar. />,»-,•,;;;,• c'est-à-dire lr.-|k' rouKc viva.-.-. I...s tÎKes sont lonj;ues, .t;n,ssi.-r. .,. K<'n.ralem.nt ctakes. Ias leinll.s n'ont pas la tache l,lan,li.> .aract.'riMi.iue du tretle r<.UKe or.linair... Ce n'cM pas là .ep.n.lant un trait .liMiiu lit- car on soit s,.uvent .les pieds, k' ce dernier .pc .,',,Mt pas .le t. u lu. i.e grand trille n.uK.' est l.eau.-oiip plus tanlil. il ikurit de ,liv iu„rs à tn.is semaines plus ,ard an I,.). l'iaililic 1<>; nlailii', plalli lir ^7, 11^. ,^l. Aiiln- 11' MU fi.iii(,Mis: Trrllr r.iiiip.nii. Niiiiis aiiKl.ii-.: Diitili CliiMi, W'iiiii' (loviT, Description botuniquv: !,t iri"il<- lil.iiici^i mu- |>l.iiiic siv.uv <|iii p-.ccn pi.i<|iU"^ à l'i'lal ll.itiiri'l. I.fs lij;tsM)nl raiiip.inlis et ('tnct- Ii'iit ili's raciiu's lux imcu'ls. I'ik- >Liilf pl.mtc juMit aiii-i m' rrpaïuire sur uno ^;raii(lu supiTluii-. I.fS ti^rs rain|H'nt à la surlaïc «lu sol vt ^^nicttiiil (les feuilles droites et des capitulis de Heurs, l'us deux munis de longues (|ueius. Le jour et dans des (onditions normales les trois folioles de eli.i(|iie (leur s'étaU'nt au même niveau ei donnent h la plante sa nuance \ert foncé hien comuie. Mais \( rs le soir la plante prend un asjx'ct toiil différi nt. Lt s feuilles à trois déce touriiiinl e« même temps de fac^on à se trouver fmalement face à fai e. ' i foliole du centre se courU', toutnaiit sa faréiieux aux apiculteurs. Les gousses mûres sont oblongues et renfirinent 'Je trois à ciiui graines. TR6PLE- SL'.NC ( T- folie, rr-, rfeoe- a , ' .«M TIIKKLK IIJ.VNC. 117 Distribution géographique: Le tnllc hlaiu- ist propre à loutu l'Europe, au sufl-oucst de l'Asie, à la Sil)érie et au luml de rAfri(|ue. On prétend également (ju'il est indigène au Canada et aux Ktats- Unis mais ceci est douteux. Les localités où il se rencontre naturelle- ment au Canada sont celles dans lesipielles il a échappé à la culture et le fait que toutes les espèces indigènes de Trifuliiim ne se rencontrent qu'en Coloml)ie-Britanni(|ue et qu'elles forment un grou|)e très dilférent des es|)èces européennes indicpie ipie le Irètle Idaiic n'est [las propre à ce pays mais (pi'il a été introduit par les premiers (olons. Historique: Le trèlle l.lanc a d'abord été culti\é en Hollande, d'où son nom anglais '•Diiicii Clover "; on le cultive actuellement dans toute l'Europe et prati(iuement dans toute l'Américpie du nord. Culture: Il croît spontanément dans les prairies et les pâturages, le long des chemins et dis cours d'eau, dans les vallées et les monta- gnes. Il vient sur une grande variété de terres sahleuses, grave- leuses, franches et argileuses. II préfère les sols frais, li;-i égout- tés, qui renferment de la chaux et de l'hunms. Il n-doule les sols trop lourds ou (pii contiennent de l'eau stagnante. Climat: Le trèlle blanc se plaît particulièrement dans les climats plutôt humides et modérément chauds. Il résiste aux froids excessifs pourvu que les autres conditions soient favorables. Il peut énalement supporter une longue sécheresse à condition (|ue le sol '-ontienne assez d'humidité. Il est vrai que la plupart des racines sont assez superficielles et la végétation est donc affectée par la sé( heresse mais la racine principale |)énètrc à une profondeur considér.ble et les plantes survivent lor(|ue le sous-sol contient assez d'eau. Au Canada c'est dans les Provinces maritimes, dans les régions des Grands Lacs et sur la pente du Pacifuiue que le trèfle blanc réu»it le mieux. Il est peu adapté aux provinces des prairies. Végétation: L'ne fois qu'il a i)ris racine le trètle blanc couvre rapidement le sol. Les tiges rampantes émettent beaucou|) de rejetons et de racines et forment promptemenl de grandes plaipies. Les capitules produisent de nombreuses graines (pii tombent à terre et conservent longtemps leur vitalité. Queltiues graines tombées sur le sol peuvent en peu d'années faire des phKjues de trèfle d'une grandeur surprenante. Cette facilité de propagation explique la présence du trètle blanc dans des endroits où il n'a pas été planté et fait voir également pourquoi on le considère comme étant indigène au Canada. '1 l'H 118 PLANTES KOURRACifeRES, PRAlRtK.S ET PÂTURAGES. Le (It'vcloppement est lent on temps sec mais la plante se remet promptemcnt à p: ijr.iiiu iTrifolium hyhriiluw I,.) )l.tn('li . ^r.iinc, in.mclic 2-, lit;, ,V- Autru nom franç.iis: Tnlli- In hridf. Nom an^'lais: AUiki- i lover. Description botanique: !.. t .\v iVA>\U- (-i viva(r. à ii.i;rs dressées ou jîéiu'Talemeiit as( (iKlaiilis (|iii ne s'eiinu iiii nt pa?. à la base comme i-elles (lu trèlle l.iaiic. Illles atli'iKiu tu ^(iiéialenu iit nue hauteur (le un à deux pieiUei m ml rameuses dans leur partie >up(rieure. La plante entiiTC est sans poils, et, pour (ctte raison, de (ouleur plus claire (jue le tr(:>tler()u^e. Les folioles sont jilus courtes et relativement plus larges. Les capitules ont des (|ueues beaucoup i)lus loii^;ues (|ue ceux du tn'lle rous;e et ressemblent plus à ceux du tn'lle blanc. Ils en diltÎTent cependant par ce fait (ju'ils naissent aux i)ariies supc'rieiires (les tiges, «('•néralement pr("s du sommet des brandies, lui ( ouleiir Us fleurs tiennent le milieu entre le tn'lle rou^e et le tritle blanc. Il ne faudrait pas en conclure cei)endani (|ue le trillle d'alsike est un hybride, comme son nom latin le donnerait à penser; cette conclusion serait tout à fait ernm.'e. La (ouleur des lleurs varie K>'iiéralemenî de blanc à rose dans le même capitule c.ir elles sont blan( !"s lors()u'- elles sont jeunes et deviennent Kraduellcnient roses. I ;,..is toutes les esptVes de trille, les lleurs commencent à se di'velopper à la base du i-ai)itule. C"omme les lleurs de tnMle d'alsike sont rost s lors(|u'elles sont entièrement di-veIopp('es et blanches lors(iu'elle.-. sont jeun» s, il est facile de ci mprendre pour(|uoi le capitule est Ké'iér.ilement rose a'; bas et blanc au sonnnet . Biologie de la fleur: De même (|ue tous les .uitres tri- a-dire lors,,ue les premières Heurs ont .:ommen,é à brunir le fauchage tar.lif nafïecte pas la valeur du foin .l'alsike autani que celle du trèlle ^.uge car les plantes ,1'alsike restent plus !onj;temps vertes et_ succulentes, (lénéralement on ne peut enlever en une saison qu une récolte de foin. La récolte se fait .le la mên,e façon que pour c trèfle rouRe. RèRie Rénérale cepen.lant le fanaee est plus .l.thcle, surtout si le trèrte d'alsike est cultivé en niélan^e avec des herbes. ^ . 'rt '*^p","^®' Qu. i.iue les animaux ne s.,ient pas aussi frian.ls .lu treHe dals.ke que du trètle rouge, le premier cepen.lant est très estime pour les pûturaRes à cause de sa Rran.le valeur nutritive On peut commencer A le faire paître dès que Us plantes sont bien établies et on ne desrait jamais attendre .piVlles aient fleuri Par une températiire fa^•orable un champ de trèile d'alsike pâturé ,1e bonne heure durera beaucoup plus longtemps qn. si on laissait les plantes atteindre un plus fort développement. Comme il est vivace il 28.V)0— 14 122 l'I.ANTKs FCirKKAUKKKH, PKAIKIKM KT l'ATL'RAfiKH. > - m ronvifiit niii'ux que Ir tn'lli' ^>ll^;^• pour les pâturages |K'rnKincii(s. Ciiltivi' stiil on doit stiiK r de six à huit li\ri> df urainc à l'arri'. Production de la ftraine: Dans dis conditions favorables la pro«iurtion di- la yraini' de Irèlle d'alsiki- est inie industrie a\ antai;euse. Les plantes prinluisent un «rand nonii)re de ia()itules et les tleiirs sont h peu près sûres d'être fécondées car les bourdons et les abeilles s'y met- tent tous les deux. Le sol doit contenir une (piantité raisonnable de chaux, de poiassi' et de phosphate et pas trop d'himiidité. L'excf-s d'humidité produit inie végétation luxuriante et les plantes sont expo- sées à verser. Il en résulte ([ue la production de la graine est relative- ment faible et de mauvaise rpialité. ( )n obtient généralement la graine i il'.iutri's r!Ii's >«ini iiiiiu-, »I «laiw d'aiilns tiu npf verte- à iii\c exiré- initi- et crun noir verdâlre à l'aiiire. I.a r.mleur imlanuée d"ini écliaiiiillon nrdiiiaire ne \ieni donc pas de i c (|iie 'a graine a été recueillie à dillérenles plia>e- de mui deM Inppenii nt .nai> du fait (|ue (lillérents t\|H.'S ont été inélan^^és en-einlile. I.e poids lénal du hoi-seaii ist de soixante livres. Impuretés: RèKle générale, le trélle «l'aUlke i pane «|Ue la t;raine du irèlle d'al-ike »si prise dans la première' rémlie tandis que celle du trèlle rou^f [)rovient de la deuxième. I.i - yraines de mauvaises herbes dan^eri'tises (|ue l'on n nconire diii> l'aUike sont le silène noetilliTe, le silène enllé, le chardon du anada. la caineline, hi hardane et le plantain. D'autres mauvaises herl.es éKaleinenl c (ini- liuines sont la prêle, le choil-Kra-.. l'oseille de l.nliis, l.i c amoniille puante et le Tiioiiron. ( )n y trouve au-si le lii|iin noir (pii ne peut être considéré comme une mauvaise herlie dangereuse mais (|ui, en nr.inde quantité, est une im|)ureté ihu désir.tlile. MÉLILOT BL.WC OU TRÈFLE D'ODELR iMdihtr-. alha Desr.) (iraine, [)lanche 27, fi^;. },},. Autre nom français: Méliloi de Sibérie. Noms anglais: Whitc svveet clover, Hokli. ira (lover. Description botanique: I.e trèlle d'odeur est l,is.iimuel, à forte racine juvolante et à nomhreuses tij^es feiiilléis. Ces dernières, généralement très rameuses et très étalées, atteignent une hauteur de deux h ç\m\ pieds. Lorsfiue les plantes sont jeunes elles ressiinhUiit à celles de la luzerne mais on les en distingue fac ilenient p.ir leur atome particulier. Les feuilles sont semlilahles à celles de la lu/erne mais ne sont pas aussi nomliritises. Ouand les plantes sont en (leurs on les reconnaît facilement |>ar leurs lleiirs hlanches, en longues grappes étroites senihlal (les à des épis. Les (leurs sont petites, de construction plus himi)le que celles du trèfle rouge et de la h'zerne; elles sont plus ouvertes et p.ir conséquent [ilus accessihles aux insectes qui ramassent le pollen. J.a gousse est hriine (juand elle est mûre et ne renferme généralement (ju'une ou deux graines. Comme celle de la minette elle tombe sans se rompre. La plante a un parfum caractéristi(|Ue d'où le iKjm de trèfle d'odeur — ce parfum se rcmaniue surtout lorscjue l'on fait faner la tige et les feuilles pour en faire du foin. 4 124 PIMNrr.S KorHRAfifeuErt, PRAimKS KT l'\TfUAii au( une autr»' |>l.uile ne pourrait s'établir. Cette afUitude à pous-seï pres(|ue partout et sa l.tculié de se resenier de lui-même en loui ime mauvaise lierli'j partout où il n'est pas désiré. Il vient Imn dans la plupait des ( îimatset se maintient dans des (^mditions très adverses. Valeur ay^ricole: Dans la première phase de sa vénélalion, le trèlle d'odeur est micc ulent, mais dès qu'il fleurit les ti^es deviennent ligneuses et perdent leur succulence. Son odeur repousse le bétail qui ne le manne (|ue lorsqu'il ne (leut se procurer .luire dio-e. I.e lait et !.■ beurre produit- par des vach.es qui se nourrissent de trèlle d'odeur vert ont im «oéit particulier (pie n'aiment pas la ()lupart des sens. Kn outre, comme la juoduction de foin n'e.--t pas éh vée, le trèfle d'odeur fait une pauvre i)!ante fourragère. Sa valeur prin- cipale réside dans le fait (pi'il j'urichit le sol et .unéliorc son état physique. IX- même que les autres plantes légumineuses, il porte, sur ses racines, des nodosités remplies de bactéries qui ramassent l'a/ote. On dit que ces b.ictéries sont semblables à celles de la luzerne et il semble y avoir des preuves roncluantes à l'appui de cette assertion. Quoi ([u'il en soit, elles se c,-, M'ZERNK '.Ufilu.r^o sutiin I..). Pl.iiidif ji : ^jr.iinc. iilamlif 27. lit. 34 Auii' iiitn fr.iiK.ais: Lii/criic («imniiKic. Noms anKl.ii>: Alfalt.i. I.ii< crnc. Description botanique: ! .1 lu/.nif mif.v.r .-1 uuv i.l.mtr Irt's vivaic (|iii. ilaii-. des ri.iidili.in» ta\ttéralenient, lait sailiie au-di'ssus du sol .t (|ue l'un app. I|.> le ...II. t. lin vieilli--. au le collet se fend en d. n\ liraildi. > ou pins ,\nm les exir.inil.s >np.' ri. lires sont lilir.'seï lornunl un. -ori.' r|.- loull.-, p arlnis d'un.> . in ..ri- f.'rence i''t.'ndii.'. I.,i racin.' priii. ipal.> ipii. d.nis une \ieille p'iiiii- (!.■ luz.rne, aun poui.-ou plusd'.'pai-senr et «-1 asM ./ Ii.i;neuse, des, . ..I jiisiiu'à une profondeur . onsid.'raliU si le >ol k permet. Sur la ra. lue s.- trouvent les nod.Mi,', ivpi.iues des plani.s l.uuiuiiieus. s. |;i|,.s se rencontrent sur l.s r.unil'i. ai ions plus tui.s.t h. 111 Kron|).''.senst inhle en masses irn'Kuli.'r. -. 1..- liy.s, extr.'inenieiii nonil>reuses daii~ :> > vieill. s plantes, ont «.luVal. ment de deux à trois pieds de haut, iir .111 nionienl .le la llorai-on. K.'kIo Kenérale ell. s ^,ui p. u rameuses, surtout lorsipie la r.'colte est serr.'e. j-lll. s soûl .irr.iiuiies au-d«ssoiis, plus ou moins anj^uLu-es au somin.'t et m'n.'r.ileiiunt lisses. I.es feuilles .pli sont alterne.* .'est-à-dire solit.u'res à . iiaijUe n.eud et épari)ill.'.s le lon^ de la tit;.) se (-..inposiiit de trois folioles .■..mine celles du tr.'lj.' roui;e. Les folioles -oui asse/ .'iroiles, ikus ai trois fois plus lonj;ues (|ue larges, d 11. tl. nient «l.'Ht.'es d.ms leur partie supérieure, ("elle du milieu a une (|iieue .«nirte (|ui n'existe pas dans les espères cultivi'i's de Tiifoliitm. l'arfois on tnmve des feuilles à (luatre c la iVr^c ilic fut inlroduitc on Cna' vers l'an 500 asaiit J.-C. d\n, tll,. ^^ rôpaiidii in iialii. KM,, fni inip.prliV (If l'oiuM (11' l'Kiiropf par voie do l'Afriiiuc du nord. ].( s .\ralu-i apportôrint la |)lanl(' a\ ec eux in Kspas^nc an i.'(lr; de l'Kspasnf «•lie s'introduisit m France. ( )n la cultive acliicllcnurt dans tous les pays européens à l'exception des pa\ s septentrionaux. Illle a été introduite par les Kspaj-nols au Mexi(|Ue d'où elle s'est répandiio aux Ktals-rnis de l'Ouest et à l'.\niéri.|ue du Sud, et par les .Anglais et autres roloniaax aux i)arties est de l'-Xinéricpie du Nord. Klle est actiiellemeni lultisée sur toute l'étendue des Klats-I iiis. Au Canada on ne la pro|>at;e <|ue dans de petites superlicies. I.e sud de l'Ontario et le sud de l'.\ll,erta sont les deux seuls distric ts où elle soit l'olijet d'une grande culture. Origine du nom: I.e mot allalfa. sous leipiel la luzerne est connue en Aniérititie, est une version espagnole de l'ar.ihe "Alfacfacah" qui veut dire 'i.a meilleure sorte de fourraKc." On a cru que ce mot venait de l'arahe '•Al-clielfa" qui veut dire "Ce (pii pousse après quel(|ue chose auln>." On l'apijlicpie i;énéraiement aux pl..ntes (pu' poussent après (pie la véj;étation du i)rinîeni[)s a disparu. ( e dernier mot indique l'aptitude de la |)lante à pousser pendant les clialems de l'été et se rapporte peut-être à sa faculté de produire plusieurs coupes pendant la même saison. Cependant, la [tremière dérivation est prohaljlement la Ixmne, l'esp-ij^nol "alfalfa" ayant été trouvé identi(iue au mot arabe "Alfacfacah" au (pn'nzième siècle par IVay Pedro de Alcala, un spécialiste disf'njjué en langue arabe. Kn Europe cette plante est toujours appelée luzerne. I, 'origine de ce mot est douleu.se, il ne se rapporte nullement à l'Iùat (|i:i |)orle ce nom en Suisse car il était employé axant (lue la plante fut connu en Suisse. Il est pou probable qu'il soit dérivé de la vallée de I.uierna dans le nord de l'Itali»' comme le sui)posent généralement certains auteurs américains. I.e vieux nom espajrnol de la i)l,inte est "Usi-rdas" qui peut être identifpie au mot "Lou/erdo" emplové dans le sud de la France. Il est plus probable rpie h- mot luzerne vient de "lucerno" un vieux mot proven(,al. Variétés: Il existe dans le i ommerce un ^rand nombre de v.iriétés de luzerne dont quelques-unes sont de vraies variétés botaniciues, c'est-à-dire qu'elles se distinguent des autres par des carartéristiciues botaniques fixes. Par exemple, la luzerne du Turkesian .» des folioles 128 FIXANTES FOUHHAIJKUKH, PKAIKIKS KT PÀ TIKAOKS. courtes, rondes et des graines term s d'autri» n, -,nt (,ue «les sanMn géographiques, leur nom si^-nifio sini(,l.nient «jue la graine a été produi- te dans un certain pays. D'auir. > . ,.< ore font mdenKnt preuve de qualités pratiques, telles <|ue la rusticité, la résistan<< à la sérliert ss< et aux maladies, rai)tituimi U t>\ <|iic la ra( inc (ii\(.ian iMiiu'f car K rariiii'^. Snlè\ tliiflll isl If -«■ ca-M' cl (|tic la piaille m» un. ln«>culation: De II- dé\(liippcnii III lU- la I liicuii (|iif . Ile/ le- autre: |)Ialllc> lci;uilllllcllsc loijenl dan-- de- IiiÎm renie- - U/erili r-l pro\nc tir -e- r.K itio. ( 1 -, liacl p.irf ' soient I 'i - de celle- du In' cries -ont proclu leur; il peut iiieinc -c faire qu'elle ,t] le rrètli c- iiiMite-: quoKju'il . Il -oi i , 1,, lu/, nie vi, ni |,i,ii d ,,i- |, Il nr a «le ctiliuc ilahitudi-s: ( ) Il -èlllc Kcnéraleinciii la lu/erne au f-.iiies piaille- -(,m déli, ,,fe-. t rcdoutcni la c( ncnrrc dote ' iHaclur à cnle\( r [•.iil |)laiitc- -i torti s (|tie possilile atin qu'el pui-sciii iv-i-ler à riiiser. Il n' t pa- à recommander de fatli lier la lu/erne ..ii de la faire pâturer la pn iiiièie sai-on. l'end, iiit l.i .leiix- k'mK' , innée ou les , innées suivaiih- la \é!;él,iii..ii parait de 1. .une I cure cl -e oiainticni lusqti'.'i uiu ép .(|ue av,iiicéc de- r.uitomiic, de nouw.iiix n irions ii.u-anl du i ollct rie la r.iciiu . 1 ),in- des (<.ndi- tion- I,i\oimI,I, - 1 1 lii/crne .luie i ri - |..nj;icmp- ci produit .ihoiid.im- Valeur agricole: I..1 valeur nutritive de l,i lu/irne était . onnue en l'erse .ivant I ère i lirétienne. ICIle él.iit 1res estimée des Ar.ihes. Aucune plante fourraL^ére à riiciire actuelle ne ré!.;.ile ,111 point de vue d( 1,1 v.ilcir niilrilive et de l'utilité générale. lous les l,csli.iu\ (Il rallolcnt, clicv.inx. moutons. I.oviis et pon s. Mlle e-i même plilsiiourri-s,iiil( (|u. le irélle roii>.;e car elle renfeinie plus de protéine. < 'est fj.in- r.ilimenl.ition de- v.k lu- I. litières (|u'elle e-t le plu- utile, mais elle est é.i.'.ilemciil préi ieii-e d.iiis rciij;r,ii--t n.M di' tous Ic- .iilim.lUN de la ferme et -urtollt de- moiiloii- et des por, , l'OUrrafte: l.e- l lllliv.iteui- di-etlt p.irloi- ip;,- 1 , ;.:/eriie lie l'.iil pa- d • lion loin ; cV-t loul -iiuplemcnl ], rce (|i,',,ii n, I .i p,,., coupée .lit lion moment S,i v.ileur (nmmc pl.iM, .1 i,„n .lepeii.l de -a ipt.ililé mitriti\c et di- -on .iptitudc à po.d.ine un ceri.iin iiomlire (!,■ récolte- pendant l.i -,ii-oii. I )e même (|iie cluv l.i pliip.irt (les pl.inte- loiiri,i>;ére-, l.i (|u,iliié du lniriaK'- se détériore r.ipideinent après <|iie 1,1 pl.uite .1 (ommeiKé ,'i tieurir. Les lii.;es perdent leur -ilcculi'f.ce. deviemient trè- ligneuses, cl le- Icuillc- iMiulicni f,ii ilcmetll. 130 PLANTKS KOl'HHAGÈRES PRAIKIKM KT PÂTURAiiES Lorwiiii' la plante a fornié sis fleurs, de nouvelles tiges st-condaircs naissent des hoiirgeons situés au collet, ("est cette végétation secon- daire ([ui doit former la diuxiènie coupe; par consétiuent, la première coupe (le\ rait être faite avant «[ue ces rejetons se soient suf.'isaniment développés pour être attrapés [lar la faucheuse. Il est donc bon de coujuT un peu tôt, même au ris()uc d'avoir un peu moins de nour- riture et un peu moins de foin. Kn fauchant au commencement de la période de floraison la première récolte sera un (m-u moins forte mais la deuxième se développera plus \ite et sera plus considérable. Le fauchage liâlif donne donc, au total, plus de foin et du foin plus nutritif que le fauchage tardif. l.(»r.-(Hie la saison est lonj^uie et la température favorable on peut obtenir jusqu'à cinc] ou .-i.v cou|)es par an. l),ins les pa> s du iKjrd, conune le ('.inada,on peut compter sur deux ou trois coupes. Dans les districts irrigués ou d.ms les endroits où la fenaison se fait par un temps .sec, il n'est pas difficile d'obtenir un foin de luzerne vert clair et d'excellente <|ualité. Mais lorsque les pluies sont fréijuentes ou les rosées abondantes après le fauchage, le foin est sujet à devenir brun ou jaune. Il perd beaucoup de sa valeur nutritive et de sa succulence. On fane généralement de la même manière ()ue |)our le trèfle rouge. Cependant la luzerne demande à être traitée avec plus de soin, car les feuilles tombent lacilement et leur perle diminue beaucoup la quantité de fourrage. Pâturage: La luzerne est peu cultivée en pâturage au Canada. L'essentiel, quand on désire obtenir un pâturage de cette plante, est de laisser les plantes bien prendre racine avant d'>- mettre les animaux. Il n'est jamais bon de faire pâturer la luzerne avant la troisième année de croissance. Même dans les vieilles luzernières, des soins sont nécessaires si l'on veut empêcher c|ue la plante ne meure par endroits. La luzerne n'a ([u'une seule racine pivotante dont le collet fait généralement saillie un peu au-dessus de la terre. Klle est donc facilement abîmée par le piétinement, surtout lorsfjue le .sol est ramolli par de fortes pluies. Comme les nouvelles tiges naissent de la couronne, la luzerne peut beaucoup soufïrir du jiâturage tait par les moutons. Il n'est pas à recommander de la faire i)aitre tard en automne car le collet de la plante serait exposé et pourrait être détruit par l'hiver. Di' même que ceux de trèfle rouge, les pâturages de luzerne peuvent causer la météorisation surtout chez les bovins et les mou- tons, si les animaux ne s'y habituent pas graduellement. Le danger est surtout grand dans les journées pluvieuses, lors(iue les plantes sont humides de rosée. ^^WSSJ^^fSft- U'ZKRNE ( TF.TIVKK. i:u La lu/crno ,|„„no un pAtiiraKo tn-s cs.i,,,,'. pour Ii-, p.,ns. Si !.. Champ ,.s, .hv.s.-. en ,Knix ..,, in.is partiVs pA.iir.V. à t..ur ,1.. rûlr. I.i plant., a le U-mps cl,- reprendre et inn p..,,, „,.„rrir un «ran.l u„n.l,re de pores sans courir le risque ,lesolet,leelimal. Dans I Ontar,o,,nempl,,ieKH.néra!en.en. r.,r«ernn,nu.pl.mte-al.n. »•■ ^-l- I-t 'L.antit.-. ,1e «raim. à semé, «^"'■"1 .1.^ l.i graine inf.Tieure. II y a une perte .le f,.in lorsqu'on laiss,. la premiri,. nV..ll,. monter a graine .ar la lu/ern.. qui a produit .le la grain,- ne do„n,- plus qu une petit., .p.antii.' de f.,in .,u .l'herhe. Pour .es rais.,ns il est l„m de c.up.T la premi.-.re r.Volte pour en faire .lu foin. Quant ,i s.iv,.ir laquell,. ,|es autr.'s ré.-..lti-s .levrait r-tr.' utilis.'e pour la graine cela .l.'pen.l ,l,- l.i longueur d,- la saison et .le ia tem|).'rature. Au Cana.la cVst la .leuxi.-me .oupe .pii donne les meilleurs n'sultats. l'ultiviV p,.ur la grain.', la luzern,' .'st prêt.: à ,"lre .-oup.'e lorsque la m.)itii' .les g,)usses sont brunes et .pie r..n peut fa.ilcment en m 132 PLANTES FOUHHAiifcKKS, PKAIKIEK ET PÀTUHAOES. faire sortir ks graines en frottant, lui la laissant trop se développer, on s'expose à i)ertlre quelques-unes des graines les plus promptes à mrtrir et par cinsétiuent les plus précieuses. On peut récolter de la même fa(,(jn que pour la graine de trètle rouge mais il faut manier la récolte avec le plus grand soin pour éviter la perte de graine. Pour le battage on peut employer une batteuse ordinaire mais une batteuse h trèfle est préférable. Qualité de la graine: Les graines sont réniformesct d'un brun jaunâtre, .\ peu près (ku\ fois plus longues ()ue larges. Dans la luzerne ordinaire leur surface est luisante; dans la variété Turkcstan à cau.se du re\ êtinient de substance cireuse fiue l'on peut aisément faire disparaître en frottant, la surface est terne. Le poids régulier est de soixante livres au boisseau. Impuretés: Les jeunes plantes de luzerne sont très délicates et facilement étouffées par les mauvaises herbes. On détruit ces mau- vaises herbes et on fortifie la jeune luzerne en passant la faucheuse sur le champ plusieurs fois la premièrt sais;)n. Dans les vieilles luzer- niéres les plantes, (juoiciui' généralement très vigoureuses, sont parfois étouffées en certains endroits par des herbes agressives. Four éviter ces accidents il faut chcjisir de la giaine aussi propre que possible. Les graines de mauvaises herbes les plus communes dans la luzerne de commerce sont la sétaire verte, le plantain, l'hetbe à poux, le chou- gras, la chicorée, la sétaire jaune et la petsicaire. D'autres mauvaises herbes dangereuses, mais dont les graines sont moins communes, sont la bardane, la moutarde, le silène uoctiflore, le silène enflé, la cameline et le cliardon du Canada. 1! Maladies: La luzerne est moins sujette aux maladies que le trèfle rouge. La cuscute est son pire ennemi. La cuscute de la luzerne, (pii est généralement appelée Cuscula Epithymum Murr., est un parasite jaunâtre, sans feuilles, composé d'une masse de fils ténus d'où naissent de nombreuses racines ap|)elées suçoirs, ("es suçoirs pénètrent dans les tiges de la luzerne où ils absorbent la nourriture prête i)our l'usage de la plante-hôte. Les fleurs .sont blanches et serrées, en grappes rondes. La cuscute paraît d'abord en plaques insignifiantes, éi)arpillées sur toute l'étendue du champ, mais ces placiues augmentent graduellement et infestent tellement la récolle (|u'au bout de quelques années celle-ci ne produit plus rien. Le meilleur moyen d'éviter ce fléau est d'acheter de la graine qui soit absolument propre. Mais si la cuscute s'était établie dans une luzer- '.■%iim- i.rzKUNi; FAiciM.!;. Ui-.i iiiiTc, il faudrait (irtniiro imiiu'diatcmciil les planirs iiifcsti'cs. I,f faucliaK'f iif fait (|uViili\(r la rusriilo sur Us pariits suiu'riciirts d.- la Kraiiif et u'aftccte pasjclli' (|iii >. tnauc sur U'cnllti ou prrs ;ion au nord île l'HimalaNa. Habitat et culture: i-;ile se remontre généralement dans les sols pauvres, sableux ou gr.iveleux: elle résiste mit ux (|ue la luzerne ordinaire à la sécheri'sse et aux grands froids. i;ile convient donc mieux (pie celle-ci [)our les climats rigoureux et les si!:- p.iu\ res. Valeur agricole: Elle n'aura jamais l'imiMutaiK c de 1.» iuzt me ')rdinaire à cause de ses tiges couctu'rs et même r.imp.intes et de ses 134 PLA.NrKs FOURRAGIiKES, PHAiniKS ET PÂTtRAOEa. remlemonts rilativement faibles. Règle gCn^rale, tlle pn^Init peu (le Rraine et la [H-tite quantité de celles qui se forment est encore bien rWiiite au cours des manutentions. I.a luzerne faucille se- c»mipose d'un grand nombre ■ i.Aiii, rustique ou mf)>enne. Toutefois il n'y a pas h douK-r nm- la !.,,-.ern.c faucille et la luzerne commune sont deux espèces dis'iisrt.s .r qui peuvent être facilement distinguées lune .u luzerne moyenne, qui paraît faire exception, n'est pas une %.^r\(.i(. ,!, l'un- ou de l'autre, mais un croisement des deux espèces, co. .., e le mulet est un produit du croisement du cheval ei de l'âne. I.rZKHNK Kl MTKjl K. I :{.-. A CMM- (le s<.n oriKine liyl.ridc l.i lu/iriu- niMi(|ii, r l.rid.' primaire, on encore par les (leurs de la !:,/erne pure, s'il s'en tnnne dans le voisiiia>;e. Dans cha U> \<-^i,,,i>. ni le climat est trop rigoureux, où le sol est trop |.,.uMe poi.r l.i lu/enu commune, car elle hérite d'une partie de la ru-iuiié d. la luzerne faucille. Le nom "Luzerne des sables" sous lecpiel elle est connue en Kurope, indique (pi'elle est adaptée .uix sols pauvres et secs. Climat: Elle doit sa réputation au fait qu'elle rési^te mieu.x aux grands froids que l.i luzerne commune, ce qui la rend spéci. dément intéressante au C";'.nail.i. Valeur agricole: Pour la production du fourrasse l'hybride priinaiie n'a pas autant de valeur que la In/trne ( uinrnuiu-, la pr«"iue- tion est plus faible, l.i qualité nutritive n'esi i)as ,iusm bonne, le niode de végétation couchée qu'elle hérite de la luzerne faucille attecte le rendement et la qualité, le danger de verse est plus grand qu'avec l.i i I i:iu l'LAXI» KOI KH.\li):HKs, I'HAIKIKh KT l'A TI U AiiKS. lu/<-rni- romniiiiir, surtout lorMim- la vÔKÔt.itioii « >t t'it.iisx'. Kiifm Kii vt''K«''tatiort r,ini|>aiiti' la ninl plus dillu ilc à o>u|Hr. la fau.«' ne |M>iivanl utu-imiri- aii-dcsMuiM ilt-n tiKt<*('ourh^cs. Variétés: l.a Iuzitiu- riisiituw \aric t'iKirmôniint à ( aiis^ d,. s,,|i oriKilU- hybride. Il t-xistf liit ii dc^ "\ari«'t('s" c (•nmuniaUs, iruiM- \.il»ur.iKri((ilia»»vdirtVriiitf. I.,, |ilu>faiiitiisf, it, à riniirtacluill»', la plus iniportaiili', inciiiiic-taliiiiiu lit. rst la lu/triif ( irintni ipii isi rusti(|ui' pour les distridsdu Canada où l'on tultivf la lu/crnc, it le iiird dfs Kiais-lnis. \h- inrine. la lu/crnc «anadùnno ru-iiqur, (|ui, d'.i|)ris les issais faits par \v profcsMiir <". A. Z.tvii/ au c.iit'^f d .l^;ri- cullurf de Cuclpli. Ontario, est .'Kiile à la lu/.rne Crinini et heaiirotip pins rusti(|ue <|iie la variété li- l.i lii/i-rni' iliiuinuinl . mt-ur.- ,|uVllf «VliHiiiii- ilii mi.li inan ni.ili;r# «■la iiiirim (oiirrasf !»• i«-Mt lui itrc- <.imiiari- i«..it U ., ..iltlr, aumn nintn-li.nt lis aniMi.mx .l.in< uni- au-si iKPiinc KraUae. n'ailBinenti- auL.fit lalionilan. •■ .1,- l.iit -Un* li-s va. ht-, it autrc.^ tenu U,-, ,|ui li.i.itrU~iiit. -.\l>l«- Hi./i.T. (..iirv d' I... ultHrf. 17,11 i:>)l Hi.nliummi'. nu- !i«.iit-il, sixnf iM-lail on nr l'ail riiii .|ui vaille, on n'a ni «rain, ni foin, ni i.ail'.r-. Kmore faut il «avoir nourrir, rester à la «raiin.- .t m- p.is .ourir, Ji- .1,. i.arioui; |ki,i,. |,raW-e ei «luvcnt. on artivf ai, l.uiit cl.- l'an; -.t Ir Um nonrn„niuie des fils, .lui, dès ,|ii'iU n-montrent une |i,-tite liramhe ou un r.inieau, , attai lient [«mr ne plus s'en si-parer. Hernar.l rali,»v. .Ijnlin Jflnlahlr l5i."*-«9. MiaoCOfr RBOWTION TBT CHART (ANSI and ISO TEST CHART No. 2) A /APPLIED IIVHGË I ^Sr^ ^6^-î Cast Main Strset yjS Rochtsfer, Htm Yorh 14609 USA •^S (716) A82 - 0300 - Phooe ^S (^16) 288- 5989 - Fax PUn-1-,- LUPULINE- ' Medici?\go lupulina, /. , ) MINKTTK Oi; LUPUTINE. IS? MINETTE ou LUPULINE (Medicano lupuUna L.) Planche 22; graine, planclie 27, fig. 35. Autres noms français: Mignonette, trèfle jaune (à cause de ses Heurs). trèfle noir (à cause de ses fruits), Bujoline, luzerne houblonnée. Noms anglais: Yellow Trefoil, Black Medick. Description botanique: La minette ou lupuline est proche parente des luzernes mais elle dure moins Ioiigtemi)s. (Juoitiue bisannuelle elle ne reste parfois qu'une seule année sur le terrain. El'c a une racine pivotante (jui s'enfonce généralement à une profon- deur d'un pied et ne ])orte (jue peu de branches. Les tiges. i\u\ naissent en grand nombre du collet de la racine, sont couchées à la base 0.1 scendanti's. Elles rampent souvent à la surface du sol mais ne produisent pas de racines .secondaires. Les plantes sont donc étalées, d'autant plus (juc les tiges sont généralement très rameuses. Les feuilles se composent de trois folioles dont chacune a une courte queue. Les fleurs sont jaunes, beaucoup plus i)etites que celles des autres esjjèces de Mediraiio mentionnées, et en capitules courts et cylindriques. La minette ressemble beaucoup à certaines espèces de trèfle à fleurs jaunes [Trifolium), mais il est facile de l'en distinguer. Dans les vrais trèfles les fleurs ne tombent pas lorsque la floraison est terminée, elles se forment et restent sur la plante, cachant les gousses et brunissant les capitules, juscju'à ce que le fruit soit m)3r. Dans la minette au contraire, les fleurs tombent dès que la floraison est ter- minée et les gousses sont donc visibles en ni(3rissant. Ces gousses sont petites, réniformes. noires, à angles rudes, d'où le nom anglais de "Black Medick". Elle tombent sans se rompre. Il n'y a qu'une graine par gousse. Distribution géographique: La minette est propre à toute l'Europe, sauf aux parties les plus reculées vers le nord, au nord de l'Afrique et ;\ l'Ouest de l'Asie. Elle n'est pas indigène à l'Amé- rique du nord mais est assez répandue sur toute l'étendue du continent où elle croît générale.nent comme une mauvaise herbe. Historique: On la cultive en Angleterre depuis environ cent cinquante ans. Dans l'Europe centrale ses qualités fourragères sont appréciées depuis le commencement du dix-neuvième siècle. Elle est peu cultivée au Canada. On la trouve généralement dans le trèfle 2S,5.jO— 10 i;« l'LANTKrt FOlTKKACifcKEîS, PKAIKIK.S KT P.\TLKA<1K> roii^'i' i-t le trille d'alsiki- ou c'ilu i-sl une inipuri'tô. On doit alors la considérer roninie une maux aise herhe car elle esl trop luftre lorscjue les trètles sont prêts à être fauchés. Culture: A cause de ses racines i)eu profondes la minette est moins difficile sur le clioix du sous-sol (pie les luzernes et la |)lupart des trèlles. Mlle \ ient relati\ement bien sur im ierrain assez pâture mais réussit mieux sur ceux qui ne sont ni trop fermes ni troj) frais. I.a chaux est nécessaire à son développement et une (juantité tfénéreuse de potasse et d'acide ])hospliori(iue est aNantageuse. Climat: (Juoi(|ue ses racines ne soient jias très |)rofoiu!es, la minette endure une certaine somtne de sécheresse sans en souffrir heaucoup. Klle résiste modérément au froid. Mlle préfère un climat tempéré et donne une \éj;étation suiierhe lorsque l'humidité est abondante dans l'air et dans le sol. Valeur agricole: La minette est surtout désignée pour les rotations courtes à cause de son caractère bisannuel ou même annuel. Ses tiges semi-couchées, sa végétation étalée, la rendent peu avanta- geuse ])oui- le foin, car la plui)art de la plante échappe à la faux. C'est en pâturage ([u'elle est plus utile. Elle se met à pousser plus tôt que la plupart des herbes de pacage, se développe ra])idement et produit un fourrage vert, très ])récieux. P^lle résiste remarquable- ment bien au |)âturage au ras du sol, et, pour cette raison, convient tout partindièrement aux moutons. Sa valeur nutritive et sa productivité étant inférieures à celles de la luzerne ou du trèfle rouge, on doit lui préférer ces dernières plantes partout où elles peinent être cultivées. On ne tloit pas l'em- plo\er seule dans les fourrages et seulement en quantité limitée dans les mélanges, lue proportion trop forte de cette plante pourrait nuire à la végétation des autres herbes. Malgré son peu de durée, elle produit beaucoup de graine et finirait jiar étouffer les autres ])lantes de i)âturage. \'ingt livres de bonne graine à l'acre sutîfisent. Graine: La graine de la minette est relativement bon marché; on l'emploie jjarfois pour falsifier le trèHe r ■■-ri.. (>n la trouve souvent dans les échantillons commerciaux d- .ie rouge, de trèfle d'alsike ou de luzerne commune. Elle a la même couleur (|ue celle de la luzerne avec laquelle on la confond i>arfois. Les graines de la minette sont plus épaisses, plus courtes et ovoïdes, tandis que celles de la luzerne sont réniforines ou parfois irrégulièrement anguleuses. La graine pè.sc soixante livres au boisseau. A.\ TIIVM.IDK VI LNKIIAI i:{<.) ANTHYLLIDE VULNÉRAIRE >A„thyUis Vulm-raria l..). lli(l,- im u.ic plante vivare à soiuho roiirtc, d'où n.ù^-vnt de nombreuses tij.es aériennes de six I)ouces à un |)ie(l de hauteur. Les feuilles sont nombreuses, elles se composent d'un certain nombre de folioles en paires et d'une foliole séparée, beaucoup plus «rosse (|ue les autres. Les Heurs sont en capitules serrés, Kénéralement en paires. Klles sont jaunes ordinai- rement, mais i)arfois blanches ou rouKes. C'est une plante mellifère, souvent vi-itéc par des insectes cpii transportent le pollen d'ime llcur à l'autre. \Liis lors(|u'on isole les plantes de l'aboli à empêcher les insectes de les visiter, les Heurs se fécondent automati(iuemeni par leur propre pollen. Distribution géographique: Klle est i)ro|)re à toute l'Kurr)i)e, sauf au.\ parties les plus septentrionales, au sud-ouest de l'Asie et au nord de r.-Xfrique. Habitat: Elle croît spontanément dans les pacages secs, le lonj; (les chemins et des sentiers, sur les collines et les montagnes et dans les bois ouverts. Culture: L'anthyllide vulnéraire donne une bonne récoiie sur les sols sableu.\ ou Kravelcu.x, trop pauvres pour la plupart des plantes légumineuses. Klle atteint son plein développenu nt sur les terres riches en chaux. Elle sup|3orle les grandes sécheresses sans .soutïrir et les gels et les dégels alternatifs l'atfectcnt |)e. Valeur agricole: Dans certaines parties de l'Euroi)e où la lerre est trop i)auvre pour le trèllc rouge, l'anthyllide est très utile. On s'en sert comme plante à foin ou à fourrage. Elle est appréciée du bétail. Elle produit assez peu cependant. On ignore si elle est adaptée au Canada. i'i' 140 PLANTES FOUHKACÈKES, PKAIRIES ET l'ÂTURAOES. SAINFOIN (Onobrychis salira Lam.). Planche 23; graine, planche 27, fig. 37. Autre nom français: Esparcette commune. Noms anglais: Sainfoin, Esparsettc. Description botanique: I,e sainfoin est une plante vivace, à racine pivotante vigoureuse, qui devient assez ligneuse et très ramifiée. Les tiges sont nombreuses, dressées ou ascendantes, et atteignent une hauteur de un à deux pieds. Les feuilles sont composées et consistent généralement en un grand nombre de folioles lesquelles, à l'exception de la foliole terminale qui est seule, se trouvent en paires le long de la nervure médiane. L'inflorescence riche, en forme d'épi, s'allonge et se dégarnit graduellement. Les fleurs, très voyantes, sont roses, à veines plus foncées. Elles sont riches en miel et permettent aux abeilles ordinaires et à d'autres insectes d'atteindre le fond du tube où le nectar est enmagasiné. Distribution géographique: Le sainfoin est propre aux régions tempérées de l'Europe, de la Baltique au nord jusqu'à la Méditerrannée au sud, et de l'Atlantique à l'ouest jusqu'à la frontière de l'Asie à l'est. Il est également propre au sud de l'Asie. Historique: On cultive le sainfoin en France depuis plus de quatre cents ans et sa culture s'est répandue à tous les autres pays européens particulièrement l'Italie, l'Angleterre, la Suisse, et l'AUe- mpgne, où on le considère également comme une plante fourragère importante. Il a été introduit aux Etats-Unis il y a près de quatre- vingt-dix ans. Les essais de culture faits en ces quinze dernières années à la ferme expérimentaîe centrale d'Ottawa, permettent d'en recommander l'adoption dans certaines parties de l'est du Canada. Culture: Dans l'Europe centrale, le sainfoin croît spontanément sur les côtes sèches et ensoleillées, sur les bords des bois, etc, partout ou le sol est riche en chaux. La chaux est nécessaire à son développe- ment et il vient bien à peu près partout où se trouve une quantité suffisante de cet élément. Il devrait réussir dans bien des districts à base de chaux de l'est du Canada. Sa végétation est excellente sur les terres franches, bien égouttées, profondes, poreuses et contenant une bonne proportion de chaux. Les argileu lourdes lui conviennent 'I .1 M Planche 73 SAINFOIN ( Onobrycbis saMva £„„, ) «AiN, (1I\. 141 •1 t-l i i niuins car sa vtVialinn y .•>! niiu'r.ilcnunt trop htUv vt les terres basses, inoiid.'es rMiulanl une partie de la sais..», ne lui (onvieiiiieiit pas i>liis (lia- les irrres marécageuses ou ceil. , dutu le snus-sol c»t humide. Climat: l.e sainfoin est particulièrement adai)té aux climats tempérés, à humidité moxvnne. Ses r.icines profondes I, rendent très rési>iant h la séclures>e et il donne une récolte étonnanie là où la plupart des autres plantes fourraRèies souffriraient <\u maiK|ue d'hu- midité, lue fois établi, il résiste assez bien aux hivers de la vallée de l'Ottawa. Végétation: Il est parfois fdl KKAtJilKK, PHAIKIKH KT lÂTl HAIJKH. Production de la graine: Les vinix (hamps de sainfoin «ini donnent iini- nVolic lie fctin nlativi'nifnt faihli- produisiiit l.i nuilltiiri- rérolif lie graiiu-, i.a rrcolli' t'st prtUf i^i être coupée lorM|ue les jroiissfs sont d'un brun clair. l'ne cou[>e tanlive entraîne des inrles con- sidérahles car les gousses tombent facilement, même avec les manu- tentions les plus soigneUM's. Qualité de la graine: La graine (|ue l'on trouve dans le nm- merce est pri'srjue toujour- non décorti<|uée, e'i'st-à-dire (|u'elle > --t encore dans sa s"U*'Se. Les pousses sont pres( f; I (iMMi VK. 14» |Mrf.,i> .niHr.ni. m Man, h.-,. 1... IVr,,...|,,ii.,n. . „nn,. ..II,. ,!.., (Uiir>.lu|H.„, ,..|,,ii .n,-,r.,i.|,.,|,,i„s,.,,.., I, |,i„j|.|',.„t r'|MniMrii.-(liiiiunl(|..|'.\|,i,|m. H lu Mi.l-niuM ,!.■ r.\,i,.. |.;il,- i,Vm pa> iiMliMiu. à r.\n..-,i,|u.. .lu m.r.l mai> a .1.' inip..ri,,. .j'Kurop,.. |., > an, i.ns U„,u.ùu. ...nnai^- >airnl sa valoir l..urraK.rc. ;:il • aiii-iinl'hui . ulliv.r dans i.miIc I Kiin.p,.. Au ( ana.la sa . .,• ,.„ li,„i„-,. prin.ipai.nu m au su,l-(»nt'si (If rOniariii. ^éitétiUion: guci.iurifspoisct li'svi's,fss,.it.nt pro, lu- p ir,iit- Icur ,l,v,l,.pp,nurii ,M i-.Miui,ll,nicni liitt.'r.iii. DansI,- p,,i,, |.i tinc i)rin.ipalf p.uHsr pin.lant Kuii,- la ,lur,r ,1,' la |)laim. niai- u s hranclus s.hii moins vinnuriUMs. Dans la \,s,-.., la !!«,• prin, ipal,. ci'ssf l.uiit,')t ran,lns lalt'ralts iiai>s,ni ,1,. la l)assf. .-«.lis iv rapp,.ri la wscr aKJt c.iiinu- , es plantis ,|Mi -,■ ni.itfnl à pousMT tard ilans la saison, si' rcp.iM.m p.ndant l'hiv, r ,i ...inpl,'- (l'iit leur ({••vflopiMnu'i.t l'ann.V snivanli'. (V s,.ni ,U s .m.uulU.s d'hiver ,t (|ui cxinint une périodi- ,|,. np..s atiii r ,|,v(- lopiHT cunvi'nahk'mcnt. Clu'/ la vcs,r c.innuinc, (p„- r„„ .,„„■ au printenip- à cause de son peu de nisiicit,'.. la piVioile ,1e repos , m très courte, 'n.utefois. l,)rs<|ue la prenii.'re partie de I été esi iraielu', la plante [> u re-ter ( .ns un l'tat stationaire i)endant hien des semaines, ce (lui ve sa parenté aux annuelles d'hiver. ^ artétés: Comme les jxiis la \esce conuuiMie , ompreiid un ^rand .. .ml.re de variét(''s (jui diffèrent l'une de l'autre au point de vue du ■A.'loppement, de l'éixKiue de la floraison, de la couleur des Heurs el • ie la ^'raine, etc. Valeur agricole: Connue fourraKe pour les vaches laitières, la vesce commune verte est tris estimée pour sa valeur nutritive et son ai)titude à augmenter la i)ro(luction du lait. On a longtemps cru qu'elle arrêtait la production du lait ()uan(l on la donnait mûre mais il a été prou é |)ar des essais récents «lu'elle n'e.xerce aucun ni.iuvais effet sur la quantité ou la qualité du lait produit. Graine: Les graines sont rondes et a[)laties. noires dans la plu- part des \ariétés, mais grises, blanches, ou rouge? res dans d'autres. 144 PLANTES FOUHHAGÈRES, PKAIHIES ET PÂTURAGES. VESCE VELUE {Vicia villosa Rotli.) Planche 25; graine, planche 27, fig. 39. Autre nom français: Wsce de Russie. Noms anglais: Hairy V'etth, VVintcr Vctch. Description botanique: Comme son nom rinditjuc cette plante est une annuelle d'hiver. (Voir glossaire). Elle atteint de deux à quatre i)ieds de hauteur, s'enroule et s'étend dans toutes lesdireciions comme la vcsce commune, dont on la distingue facilement, même avant que les Heurs soient produites, par les poils qui la recouvrent. Toute la plante est en effet recouverte de poils longs, mous, étalés, qui lui donnent jxirfois un aspect blanc laineux. Les feuilles sont com- posées, comme celles de la vesce commune, mais les folioles s'amin- cissent graduellement vers l'extrémité et les \rillessont plus hranchues Les fleurs sont disposées iii grapi)es riches, à longues queues, plus petites que celles de la \esce commune et de coideur pourpre à bleu pâle. Distribution géograpliique: La vesce velue est propre à l'Europe et au sud-ouest de l'Asie. On a commencé à la cultiver en Europe vers le millieu du dix-neu\ième siècle. C'est à peu près à cette époque qu'elle a été introduite dans l'Amérique du nord. On la cultive peu au Canada, et prcsc,ue exclusivement dans les districts fruitiers de la province d'Ontario. Culture: La vesce velue n'exige pas un sol aussi bon que la vcsce commune. On peut cultiver sur les sols pauvres et sablon- neux mais bien entendu elle produit plus sur les terres riches et bien préparées. Elle est beaucoup plus rustique que la vesce commune et supporte mieux les hivers du sud de l'Ontario. Végétation: On la .sème généralement en été, l'époque exacte des semis dépend du climat. Le but principal est d'obtenir une bonne levée avant l'arrivée des froids. Dans le sud de l'Ontario les plantes ne sont pas détru!:.es par l'hiver et la pousse recommence au prin- temps. Valeur agricole: Dans l'Ontario on la cultive presque exclusi- vement comme plante-abri et engrais vert, dans les vergers. Elle ^ VBSCEr VE-LOB- ( V I c I a V I i I o s a /,'tj r h ) :!ll FEVE A CHEVAL. 145 produit une grande quantité de matière végétale et souvent la pousse est trop forte pour qu'on puisse facilement l'enfouir à la charrue. Il suffit d'un demi-boisseau de bonne graine à l'acre pour obtenir une bonne levée. Cultivée pour sa graine, on la sème seule ou avec du seigle d'hiver qui soutient les tiges et retable la fente des gousses mûres, qui réduit toujours beaucoup le rendement de semence. Le prix élevé de la graine dans le commerce est un obstacle à l'emploi de la vesce velue comme plante fourragère. Graine: Les graines sont un peu plus petites que celles de la yesce commune, rondes, non aplaties, et leur couleur varie de brun foncé à noir grisâtre. FÈVE A CHEVAL {Faba vulmris iMoench.). Autre nom français : Féverole, fève commune. Nom anglais: Horse Bean. Description botanique: La fève à cheval est une plante an- nuelle qui atteint généralement une hauteur de deux à trois pieds Elle pousse tout à fait droite. Elle ne s'enroule pas comme les fèves et ne grimpe pas comme les pois et les vesces. Les feuilles se composent d une à trois paires de grosses et larges folioles. Elles n'ont pas de vrilles. Les fleurs sont portées en grappes de deux à cinq fleurs. Elles sont grosses et voyantes, blanches avec deux grosses taches noires ou d'un pourpre foncé. Les gousses, qui ont parfois jusqu'à cinq pouces de longueur, renferment cinq à six grosses semences séparées l'une de l'autre par un tissu mou et spongieux. Historique: La fève à cheval est une ancienne plante en agriculture et son origine n'est pas connue. On la dit originaire de la Perse mais les preuves ne sont pas concluantes. On la cultivait dans l'Europe centrale des milliers d'années avant l'ère chrétienne et on en a trouvé de gran "^s quantités de graines dans les fouilles de Troie. Sa culture est encore assez importante dans le sud et le centre de l'Europe, l'Angleterre et l'Egypte, mais elle est graduellement rem- placée par d'autres légumineuses. Variétés: Il existe un certain nombre de variétés qui se dis- tinguent les unes des autres principalement par la dimension des grai- nes 2K-)5il— 17 140 PLANTES FOURRAGÈRES, PRAIRIES ET PÂTURAGES. Valeur agricole: La fève îl cheval était cultivée par les Grecs et les Romains et les graines étaient employées pour faire du pain, des gâteaux et du gruau. Dans ces parties de l'Europe où elle est l'objet d'une culture assez importante on l'emploie toujours pour l'alimenta- tion de l'homme aussi bien que pour la production des fourrages. Au Canada elle est surtout utile comme culture intercalaire, ou "plante- abri" dans les jeunes vergers où, semée en été, elle absorbe l'humidité du sol, arrête la végétation tardive du bois des arbres fruitiers et force la végétation du printemps à mûrir avant que les gelées soient à crain- dre. Elle enrichit le sol par l'azote qu'elle accumule et ses tiges, quoi- que détruites par les gelées d'automne, aident à retenir la neige. Graine: Dans certaines variétés de la fève à cheval les graines ont près de trois pouces de long et un demi pouce de large. Elles sont plates avec une cicatrice profonde à une extrémité. Elles sont généralement d'un brun-rougeâtre. GESSE CULTIVÉE (Lathyrus sativus L.) Graine, planche 25, fig. 40. Autres noms français: Lentille d'Espagne, Lentille Suisse, Pois carré. Pois Breton, Pois gras. Pois de brebis. Nom anglais: Grass pea. Description botanique: La gesse cultivée est annuelle. Les tiges sont aplaties, plus grêles que celles du pois commun, et atteignent une hauteur de deux à trois pieds. Les feuilles se composent d'une à deux paires de folioles étroites, herbeuses et ont des vrilles rameuses. Les fleurs sont blanches et solitaires. Les gousses ont environ un pouce de long et un-demi pouce de large: elles sont plates et contien- nent de trois à quatre graines. Ces dernières sont nettement angu- leuses généralement jaune à vert jaunâtre. Distribution géographique: La gesse cultivée est originaire du centre de l'Europe. On la cultive un peu dans le sud de l'Ontario. Culture: Elle préfère une terre franche, pas trop lourde et se plaît dans des terrains qui ne sont pas trop humides. GESSE DES BOIS. 147 Valeur agricole: Dans certains endroits elle est très employée comme plante fourragère car elle donne une nourriture saine ou, na jamais fait de mal au bétail. Elle résiste ù la l.rurlu- ,lu pois et est donc prec.euse lorsque le pois ordinaire ne peut être . ultivé a cause de cet insecte. GESSE DES BOIS {Lathyms silvcstris L). Autre nom français: Gesse sauvage. Nom anglais: Fiat pea. Description botanique: La gesse des bois est vivace, h racine vigoureuse, consistant en une souche forte qui émet de nombreuses brancies latérales et des racines secondaires. Les tiges qui attei- gnent une hauteur de deux à si.x pieds, sont semi-couchées ou ascen- dantes, grimpantes, et s'enroulent dans toutes les directions Elles sont très rameuses, anguleuses, et munies de deux larges ailes. Chaque feuille se compose d'une paire de folioles et d'un groupe de vrilles au bout de la nervure médiane, allongée, de la feuille. Les fleurs sont voyantes, d'un rose foncé, et un peu plus petites (,ue celles des pois ordinaires. Distribution géographique: La gesse des bois est indigène â 1 tiirope. Elle croît spontanément dans les terrains boisés, sur les collines rocheuses, parmi les arbustes, sur les bords des bois, dans les fourrés, etc. _ Culture: La gesse des bois n'exige pas un sol de qualité excep- tionnelle; elle vient tout aussi bien sur les terrains pauvres. Ce sont les terrains sablo-argileux qui donnent les plus fortes récoltes mais on peut aussi obtenir de bons rendements sur les argiles lourdes et les sables. Ftrnt donnée la profondeur qu'atteignent les racines, la nature du sous-sol est encore ■ '^s importante a.te celle de la sur- face du soL Le bon égoutten-. :u sous-sol est essentiel au bon développement des plantes et . j stagnante exerce toujours un mauvais effet. Les racines pénètrent si profondément que la gesse des bois est très résistante à la sécheresse. Valeur agricole: La plante sauvage a un goût amer et les bes- tiaux n'en sont pas friands. On prétend également qu'elle peut 148 PLANTES KOURRAGÈHKS, PRAIRIES ET PÂTURAGES. occasionner des cksordres s^-ricux. La variété'' cultivée n'a pas ce goût amer, elle est plus riche en éléments nutritifs et sa valeur nutri- tive est beaucoup plus grande. La valeur agricole de la gesse dos bois est assez disputée. On prétend que c'est une plante f irragère précieuse surtout en mélange, pour le foin, mais les résultats donnés par les expériences ne nous encouragent pas à en recommander la culture sur une grande échelle. On ne peut la recommander dans les assolements courts. Fourrajite: Cultivée pour son foin la j . ^se des bois doit être coupée dès ([uc les fleurs commencent à apparaître ou dès que les tiges commencent à verser. Comme la végétation débute de bonne heure au printemps et se maintient toute la saison on peut en tirer deux ou trois coupes dès à partir de la première année. Production de la graine: Ce sont les sols légers et sablonneux qui donnent les meilleurs résultats. La récolte atteint son dévelop- pement m.aximum à la troisième ou à la quatrième année. L'engrange- ment est difticile, car les gousses mûrissent inégalement et se rompent pendant les chaleurs, éparpillant la semence. On les cueille géné- ralement à la main dès qu'elles sont mûres. Qualité de la graine: La graine a à peu près la même gros- seur et la même forme que celle des vesces, elle est brune, sa surface est rendue rugueuse par un réseau de veines courbes et rameuses. L'agriculture insr.in- ilu couruRC à l'homme puisque les campagnt-s (lui le nourrissent ne sont point défendues par des for' ses. Elle est, dans tous les gouvernements, lu plus honoré.' des professions, parce qu'elle donne à i Ktat les citoyens les plus vertueux et les mieux intention; 's, — Xénaphon, l'Ecnnnrntque, 4J4-JSS .X.J.C. Aux approches du printemps, lorsque la glace descend en eau des monts encore tout blancs de neige et que la neige amollie se détend au souffle du zéphyr, il est tcmp*» que le taureau commence à gémir sous le joug de la rharrue enfoncée profondément dans le sol et que le sjc reluise sous le frottement du sillon. Seule elle ne trompe pas l'espérance du laboureur toujours avide, la terre ensemencée qui aura senti par deux fois le soleil et par deux fois le froid; seule elle remplira ses greniers à les faire ciaquer sous le poids d'une récolte sans iiareiUe. — \'irgile. Us Céorniques traduction il'llcnri Lantoiue. SOJA OU SOYA. 149 SOJA ou SOYA {Glycine hisp,da Maxim.) Autre nom français: Pois chinois. Noms anglais: Soy ou Soja bean. Description botanique: Le soja est annuel; il ressemble à la fève commune des cliamps mais s'en distingue aisément par les poils plus ou moms nombreux dont il est couvert. Les tiges, rameuses à la base, atteignent une hauteur de un à quatre pieds; elles portent beaucoup de grandes feuilles dont chacune se compose de trois folioles de la même grosseur et de la même forme que celle des fèves ordi- naires. Les Heurs qui sont en grappes épaisses sont du type ordi- naire des légumineuses. Elles sont blanchâtre h p<.urpre Les gousses sont couvertes de poils courts et raides et contiennent géné- ralement de deux à trf>is graines. Distribution géographique: Le soja n'est pas connu à l'état sauvage; il est probable qu'il descend de la Glycine Soja Sieb. et Zucc, une espèce étroitement apparentée qui pousse à l'état sauvage dans la iMandchourie, la Chine et la Cochinchine. Sa culture est très ancienne en Chine et au Japon; le grand nombre de variétés produites en ce pays l'indiquent. On le cultive sur une petite échelle depuis une centaine d'années environ dans le sud de l'Europe et il a été introduit tout récemment aux Etats-Unis et au Canada. Valeur agricole: En Chine et au Japon le soja est employé principalement comme nourriture. On fait rôtir et moudre les fèves pour en faire du pain. Culture: Le soja préfère les terres riches en matière organique bien égouttées et non acides. Il faut inoculer au sol les bactéries convenables. Les plant ne sont pas très sensibles à la sécheresse. Variétés: Les vari^.és,qui sont nombreuses, diffèrent l'une de l'autre au point de vue du développement, de la durée de la végéta- tion, de la couleur des fleurs et des graines et de leur adaptation au climat. La Médium Green, une variété productrice d'un grand mérite pour la production du foin ainsi que pour la production de la graine, est la mieux adaptée au Canada. La plante tire son nom de Soy, un produit que l'on obtient au moyen d'une fermentation longue et compliquée dun mélange de 160 PLANTES FOUIIRAGÈHES, PltAIKIES ET PÂTLRACîES. ^ 1. fèves Soy cuites, de blf- moulu, de riz ou «l'orge passés h la \apeur auxquels on ajoute plus tard de l'eau et du sel. I.e Soy est l'élément principal des sauces VVorcester et autres sauces à goût piquant. Fourrage: Le soja ne saurait faire concurrence au trèfle rouge pour la production du foin dans les rotations régulières de la ferme, mais on peut y avoii recours lorsqu'une récoite de printemiis a man- qué. Coupé à l'époque convenable, le foin est très nourrissant; on fauche au moment où les gousses commencent à se développer. Plus le développement de celles-ci est avancé, plus le foin es, coriace et moins il est savoureux et les feuilles, qui constituent la partie la plus nutritive, sont en grande partie perdues. On sème de un et demi à deux boisseaux de graine à l'acre quand on veut faire «lu foin. Production de la semence: Bien cultivé le soja donne une prcxluction avantageuse de graine. Comme les gousses s'ouvrent quand elles sont tout à fait mûres la coupe tar«!'ve cause des pertes, surtout avec la variété Médium Green où les graines s'éparpillent beaucoup. Dans la production de la graine on fauche quand les gousses commencent à jaunir. On sème un boisseau de graine à l'acre. Qualité de la graine: Dans certaines variétés les graines ont la grosseur et la forme du pois; dans d'autres elles sont deux fois plus larges et dans d'autres encore elles ressemblent à de petites fèves. La couleur est jaune, blanche, verte, brune ou noire. La graine est riche en protéine et en huile et peut être utilisée de la même manière que les autres éléments concentrés qui renferment de l'huile et de la protéine. NAVETTE (Brassica Napus L.) Nom anglais: Râpe. Description botanique: La navette, surtout quand elle est jeune, ressemble à certaines variétés de rutabagas ou navets de Suède. Sa racine n'est pas aussi charnue que celle de ce dernier, elle ressemble plutôt à la racine du chou et s'enfonce dan^ le sol jusqu'à une profondeur considérable. Les feuilles sont nombreuses, fortes, étalées, d'un vert bleuâtre, douces, succulentes et tendres. N.WKTTK. loi Les fleurs forment u.u- intlorcsccncc f..rl,.. lar^i., jauiu. I.rillai.ti- vt elles ont environ un .lenn-pou.e ,le lar^e (|uan,l elles ont attei.-t leur plein développement. Elles sont féeondi'es par les inseetes. Distribution géographique: la navette sauv iKc est propre au nord de l'Kurope où elle se reneontre partieulièrement sur le rivage de la mer. On la cultive dans prescpie toute rj-urope, le nonl de 1 Asie, les Ltats-l'nis et l'est du Canada. _ Culture: La navette e.xi^e un sol ricii... l.ii.» ,u!ti\.' et assez frais. Les sois argilo-sablonneux (|ui .-oniiennent une iM)niie pro- portion de matière orKanirpie donnent les meilleurs résultais. ] es rendements sont Kénéralement faibles sur les sols légers et sal.lon- ncux ou sur les argiles lourdes. Elle préfère le climat frais, mais elle vient assez bien dans les régions chaudes et sèches, pour%u oue le sol soit assez humide et assez riche. Variétés: La navette est annuelle ou bisannuelle. On cultive généralement les variétés annuelles pour leur graine; on les appelle navette u été'. La navette d'hiver, telle que la Dwarf Esse.x est bisannuelle. Seules les variétés bisannuelles ont de l'importance comme plantes fourragères au Canada. Végétation: La variété Dwarf Esse.x et les autres variétés fourragères ressemblent assez aux navets dans leur mode de végé- tation. On sème la même quantité de graine par acre, de deux à quatre livres, et à peu près en même temps, soit en rangs soit à la volée. Le feuillage est prêt à être pÛturé en automne. Si on les protège contre les froids rigoureux de l'hiver, les tiges qui restent donnent de la graine l'année suivante. Valeur agricole: La navette est très nourrissante pour les moutons, les porcs, les bêtes de rente et d'engrais. Conmie elle est très succulente— c'est-à-dire comme elle contient une forte propor- tion d'eau— il est ditificile d'en faire du foin, du reste son foin a rela- tivement peu de valeur car les feuilles s'émiettent en poussière. On s'ei: sert principalement pour les pâturages, et jusqu'à un certain point comme fourrage vert. Elle est peu employée pour l'ensilage. u Wêf/ê'/ tttâ'M*f/A //,//,/ ,/,. f,^, . ff' \ J //,//./,/, >f/*^,. /•/- /, .....r. /y /'■<-#/' //i- f*-*^f éi*4 1 1 //tt/iA- ^///'/y/*/ ' d Aï '■y,r,fy/, ^,/,^.„„. ï\ '0 *f/ff „t'te/f4.é /ft/^ t/„ f ., ,.,,,/.. >V,,/, ,/; . ^, ( /,^/f//^ /T N C ^/yt*f,^ ffy4ft/A/j/f* { fiff/f f^ // y/// ^ // 'ii/t/r/ '/•yv/^ '■*///•■ »V//A y^/*- f'ft/tf •iO l:« /„//.„ ,/, ,/,. '. . //.//,/,// Il /.. ^r,,/,„/y 'fi///r f/^'.t /tt Glossaire des termes techniques. Aisselle — Alterne — Annuelle— Auto-fécond TION — auto-stérili' Bactérie — Basale — Base — Bisannuelle- Bulbe — Carène — Composé — Comprimé- Cotylédon : DÉCOMBANT^ Décortiquer- Dressée — Etamine — Angle (lue fait la feuille avec la tige ou la branche qui la porte. C'est ;\ l'aisselle des feuilles ciuc naissent ordinairement les bourgeons. Se dit des feuilles ou des fleurs qui croissent des deux côtes de la tige et des hraiiches mais (jui ne sont pas en face les unes des autres. Qui ne dure qu'un an. Annuelle d'hiver, plante qui germe en automne, fleurit le printemjjs suivant, pro- duit ses fniits puis meurt. - La fécondation d'une plante iiar son propre pol- len. —Plante qui est incapable de produire des graines à moins d'être fécondée par une autre plante. Sorte de plantes extrêmement petites ciui ne peinent être vues qu'au moyen du microscope. Qui est lié ou qui appartient à la base. L'extrémité d'une feuille ou d'un fruit par lacjuelle ils sont attachés à leur soutien. - Qui vit deux ans. Une plante bisannuelle met deux saisons à terminer sa croissance. Elle passe la première à rassembler et à emmagasiner de la nour- riture et la deuxième à produire des fleurs et des graines, après quoi elle meurt. Bourgeon écailleux, charnu, qui occupe le bas de la tige; ordinairement souterrain. Nom donné aux pétales inférieurs des fleurs papi- lionacées, qui simulent la carène d'un vaisseau, voir page i8. Composé de deux ou de plusieurs parties semblables réunies en une seule. Feuille composée, feuille di- visée en folioles séparées. Aplati. Parties charnues de la graine qui, lors de la germi- nation, formeront les premières feuilles. Voir nages 8 et 14. ' ^ Se dit des parties des végétaux, et particulièrement des tiges, qui se dirigent en bas et en dehors, en se couchant à cause de leur faiblesse et de leur flexibi- lité. Dépouiller de sa première enveloppe, en parlant d'un fruit, d'une graine. Droite. Organe sexuel mâle des végétaux à fleurs; voir page II. 28550—18 154 GLOSSAIRE DES TERMES TECHNIQUES Espèce — Etendard — fécondation- fécondation CROISÉE — Feuille — Feuillu — Foliole — Genouillé — Genre — Glabre^ Glauque — Glume — Groupe- Hybride — Indigène — Inflorescence- Inoculer — Latéral- Légume — Lemma — Ligule — Limbe — Nervure — Nervure médiane — Nodosité — Noeud — Ovaire — Palea — Panicule— • Pétale — Une catégorie de plantes qui possèdent les mêmes formes et les mêmes propriétés qu'elles transmettent à leur progéniture. Pétale supérieur de la corolle d'une légumineuse dressé et étalé à la façon d'un étendard; voir page i8. Procédé par lequel le pollen rend l'ovaire fertilr; production du fruit. Fécondation d'une plante par le pollen d'une autre plante. Qui a des feuilles. Qui a beaucoup de feuilles. Se dit de chaque division du limbe d'une feuille com- posée, ou encore des sépales et des pétales. Courbé de façon à former un angle. Un groupement d'espèces qui possèdent certaines caractéristiques communes. Lisse, sans poil. D'un vert marin ou d'une couleur bleu grisâtre. Une des bractées verdâtres qui enveloppent exté- rieurement un épillet de graminée. Voir parr ii. Groupe de fleurs dans lequel un nombre df leurs à queues courtes et égales sont disposées sur un axe commun et délié comme dar 'a groseille rouge ou blanche. Un animal ou une plante qui t»rovient du croisement de deux espèces différentes. Propre à un pays ou à un district. -Mode de groupement des fleurs d'une plante ou en- semble des fleurs ainsi groupées. Fournir au sol certaines sortes de bactéries. Venant de côté. Une gousse dans laquelle les graines sont attachées d'un côté seulement. Glumelle inférieure des graminées . Voir page ii. Voir page lo. Partie principale, élargie et étalée de la feuille. Faisceaux de fibres vasculaires formant la char- pente des feuilles. La nervure centrale ou principale d'une feuille. Renflement qui se forme sur les racines de certaines plantes, surtout des légumineuses. La jointure d'une tige ou la partie où se trouvent attachées une feuille ou plusieurs feuilles. Partie du pistil dans laquelle se forment les graines. Glumelle supérieure des graminées. Voir page ii. Groupe de fleurs, à tige princ.pale, portant des ra- meaux eux-mêmes ramifiés mais moins longs. Nom de chacune des pièces foliacées de la corolle. GLOSSAIRE DES TERMES TECHNIQUES 155 Pistil — Pollen — Rampant — Racine pivo- tante— Rejeton — Rhizome — Sépale— Souche^ Spathe — Stabli.ation- Stérile — Stigmate— Stipl..e— Stolon — Tige ascen- dante— Trifolié — Tubercule — Vivace — Vrille— Organe femelle ^''<^ré 37 sucré féculcux 38 vitreux 37 rA(.i; Hiril grass .^ Black Medick ,37 Blue grass 1„ Bluc joint |„, Blue joint grass -g Bokhara clover 123 Brassica Napus i ^f, Bninius arvensis 9, Bromus ciliatus 91 Brome cilié ,,, Brome des champs 92 Brome grass 9,, Brome inerme 9^ Bromus inermis 90 Bujoline 137 l'alamagrostide du Canada 58 Calamagrostis canadensis 58 ("anida bent-grass 58 t"ana> , 68 Canadi...! m.. -ass (,8 Chiendent 102 Chiendent (jucue de renard 53 C'ocksfoot 54 Colorado l)lue stem loj Common Darnel 94 Common meadow grass 70 Common millet 41 Common vetch 142 Couch grass 102 ^"'■"•. 34 Crecping bent-grass 5g Crimson clover 105 Creeping fescue 79 Crecping Poa 68 Crcsted dog's tail 66 Crételle 66 Cuscuta epithymum 132 Cuscuta racemosa 114 Cynosurus cristatus 66 Dactyle pelotonné 64 Dactylis glomcrata 64 Dcyeuxia canadensis 58 ^B 158 INDEX ill: PAGE Dog's tail grass g^ Dutch clovcr 1 1^ KihiiKK-hlo.i Criis-t>alli 45 Elymc (le X'irninie 103 Elynuis vir^jinicus 103 English bliir «ràsa 68 En^lisli «rass yo English Rye or Ray «rass 94 Epillets de uraminccs 1 1 EsparsLttc commune i^o Esparcette i^o Etahlissement des prairies et pâtu- rages 2, Evergreen ^rass «5 Faba vulgaris 145 False oat tjrass 62 False red top 75 Faux froment 62 Faux seigle 62 Fécondation des graminées 1 1 Fécondation des légumineuses i8 Fenasse pain-viii (,2 Festuca arundinacea 88 Festuca clatior gg Festuca heterophylla 84 Festuca ovina Hj Festuca ovina, var. duriusrula 83 Festuca ovina, var. tenuifolia 83 Festuca pratensis aj Festuca rul>ra -9 Fétuque à feuilles diverses 84 Fétuque des prés 85 Fétuque durette 83 Fétuque élevée 85-88 Fétuque ovine 81 Fétuque ovine à feuilles fines 83 Fétueiuc roseau 88 Fétuque rouge 79 Feuilles des graminées 10 Feuilles des légumineuses 16 Fève à cheval 14g "^éverole 145 Fine leaved Sliecp's Fescue 83 Fiorin grass gg Fiat fx-a 147 Fléole des prés 49 Fleurs des légumineuses 17 PAGB Flouve odorante 47 Fowl mea