m!!mi9(*^i^rt&^^-. CIHM Microfiche Séries (Monographs) ICMH Collection de microfiches (monographies) Canadian Institute for Historical Microreproductions / institut canadien de microreproductions historiques 1999 T:^^^m^-^^-^ Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques Thp Institute has attempted lo obtain the best original copy available for filming. Features of this copy which may be bibliographically unique, which nnay aller any of the images in the reproduction, or which may significantly change the usual method of filming are checked below. m n n n n □ n n n Coloured covers / Couverture de couleur Covers 'Jamaged/ Couverture endommagée Covers restored and/or laminated / Couverture restaurée et/ou pelliculée Cover title missing / Le titre de couverture manque Coloured maps / Cartes géographiques en couleur Coloured ink (i.e. other than blue or black) / Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire) Coloured plates and/or illustrations / Planches et/ou illustrations en couleur Bound with other material / Relié avec d'autres documents C ily édition available / ■ jle édition disponible Tight binding may cause shadows or distortion along interior margin / La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la distorsion le long de la marge intérieure. Biank leaves added during restorations may appear within the texi. Whenever possible, thèse hâve been omittedfrom filming / Il se peut que certaines pages blanches ajoutées lors d'une restauration apparaissent dans le texte, mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont pas été filmées. Additional comments / Commentaires supplémentaires: L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il lui a été possible de se p.'ocurer. Les détails de cet exem- plaire qui sont peut-être uniques du point de vue bibli- ographique, qui peuvent modifier une image reproduite, ou qui peuvent exiger une modification dans la métho- de normale de filmage sont indiqués ci-dessous. \ Coloured pages / Pages de couleur Pages damaged / Pages endommagées n n n Pages restored and/or laminated / Pages restaurées et/ou pelliculées D □ Pages discoloured, stained or foxed / Pages décolorées, tachetées ou piquées I I Pages detached / Pages détachées I . I Showthrough / Transparence j I Quality of print varies / Qualité inégale de l'impression Includes supplementary material / Comprend du matériel supplémentaire Pages wholly or partially obscured by errata slips, tissues, etc., hâve been refilmed to ensure the best possible image / Les pages totalement ou partiellement obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure, etc., ont été filmées à nouveau de façon à obtenir la meilleure image possible. Opposing pages with varying colouration or discolourations are filmed twice to ensure the best possible image / Les pages s'opposant ayant des colorations variables ou des décolorations sont filmées deux fois afin d'obtenir la meilleure image possible. This item is (ilmed at the réduction ratio checked below / Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessc-us. lOx 14x 18x 22x 26x 30x 1 1 , 12x 16x 20x 24x 28x 32x :M^fi*^^E ûk^M^ The copy filmed hère has been reproduced thanks to the generosity of: Library Agriculture Canada The images appearing hère are the best quality possible considering the conditicn and legibility of the original copy and in keeping with the filming contract spécifications. Original copies in printed paper covers are filmed beginning with the front cover and ending on the last page with a printed or illustrated impres- sion, or the back cover when appropriate. Ail other original copies are filmed beginning on the first page with a printed or illustrated impres- sion, and ending on the last page with a printed or illustrated impression. The last recorded frame on each microfiche shall contain the symbol — *- (meaning "CON- TINUED"), or the symL )l V (meaning "END"), whichever applies. Maps, plates, charts, etc., may be filmed at différent réduction ratios. Those too large to be entireiy included in one exposure are filmed beginning in the upper left hand corner, left to right and top to bottom, as many frames as required. The following diagrams illustrate the method: L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la générosité de: Bibliothèque Agriculture Canada Les images suivantes ont été reproduites avec le plus grand soin, compte tenu de la condition et de la netteté de l'exemplaire filmé, et en conformité avec les conditions du contrat de filmage. Les exemplaires originaux dont la couverture en papier est imprimée sont filmés en commençant par !e premier plat et en terminant soit par la dernière page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration, soit par le second plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires originaux sont filmés en commençant par la première page qui comporte une empreinte d'impression ou d'illustration et en terminant par la dernière page qui comporte une telle empreinte. Un des symboles suivants apparaîtra sur la dernière image de chcque microfiche, selon le cas: le symbole —♦- signifie "A SUIVRE", le symbole V signifie "FIN". Les cartes, planches, tableaux, etc.. peuvent être filmés à des taux de réduction différents. Lorsque le document est trop grand pour être reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite, et de haut en bas, en prenant le nombre d'images nécessaire. Les diagrammes suivants illustrent la méthode. 1 2 3 1 2 3 4 5 6 % m iiiiiii Éiw>^iciii'iiiMi PHihiiiiiiii iiyiiinii iiii >"iiw n ii t, m iiiiiI|i iji iiiiii ii.iij é -:¥'-SË»SÊf-'am-ea^i^^.s&^- MICROCOPY RESOLUTION TEST CMART iNSi aort iSG Ki' CHABI No 2 1.0 l.l '•25 mil 1.4 IIM 22 [12.0 I 1.8 1.6 ^ -APPLIED irVMGE ; I Mi\;.-Tr;i;i: i;.i);;i;\i. i>!: i; \<;i;nrF.Tri;i: I I.,;M! - l.Xri'':i\1!.NI'\l.i;s SERVICE DE L'ENTOMOLOGIE Bullotin N* 3. YEHS GRIS ET LEGIONNAIRES PAR ARTHUR GIESON BULLETIN N=' 70. Traduit au 'jureaii de Iraduction du Minidère. [ur nr.liv i!r l'Hot, M Mfl'IN HlIUtHI-I.. Mmi.-lrp dp rAgriruliurc, Ottawa» 0 T T A W A iMi iiiMi-iai: Dr gi'Lvek.nement 1912 IXtMlNlON OU CANADA MINISTÈRE FÉDÉRAL DE L'AGRICULTURE FERMES EXFÉRIMENTALE.S SERVICE DE L'ENTOMOLOGIE Bulletin N° 3. VERS GRIS ET LEGIONNAIRES PAR ARTHUR GIBSON Hremier Aùie-Entomotm/uUe BULLETIN N° 70. Traduit au bureau de traduction du Ministère. l'iil 11. par ordre de l'IIoii. MAKTIN BURRELL, Ministre de rAgriouItun-, (Jttawa. OTTAWA IMIRIMEKIE DU G(>UVERNEMENT 1912 lli. 4 I ■ fi- I t-1 il! il r I il SERVICE DE L'ENTOMOLOGIE. Ftitomnhxils^lr il" 1) niiii nii'li C. Cortlim IlcwitI, D. .^c. / riniuT ni( lv-(hli)tinil(i(]<''li' A iili-(hl,iviii}iiip.4i jinnr i(.s ixtinini' u Artliur ('fil).-(>n. (r/<"x ih< fiirils .1. M. Swaiiic, M. It.SA. Inxprrtnir dm r,r,jr'- ■lirlls RSA. (',. HciuiiiiM. ivA.. \.\.. n. T. WiUdii, ,1. A. liftourncau. — A. K. I.<'ith, \Vinni|)cf;, Mm II. K. C.oold, St. Jolin. N.-IV P. H. niipiiis, St. Jfiiii, !'.(} ('. Wri^îlit, \Viii(l .le l'.-iitDinolonii') intitulo V. r- an- et U'nioiinaircs" et préimrt- |);ir M. Arthur (liltsoii, prcniit-r aidc-ciito- ihil-^i-t.'. Il n'y a pour ain^i iliro, pas de cultivateurs au Canada qui n'aient souffert .j. - V. r- cris. Or, la plupart d'entre eux auraient pu sensiMement réduire, sinon !ii|.l. '.ment prévenir res pertes, s'ils avaient eu à leur disposition les renseigne- ru. ir- .ont. nus dans ce bulletin. Sa publication .sera donc précieuse :\ l'agricul- liir.' I aïKi.liclUie. ,J';ii l'honneur d'être, Monsieur le ministre. Votre dévoué serviteur, J. H. CHISDAI.K, Direchur dcsfermis expériiiunUilea. ■>ii\\\-\, 'JS février 1012. v-r^ il 18897 -li •iii iii \l I II Ckisdai.k, ' >irtit«ur tics frrmos «■xp/'rimfntalr'», Ottawa. MiiN.siKL'K LK niKE(;TELB, — •l'ai l'Iidiinfiir (lo vous soiitnottrr le manuscrit •l'un liiilli'tin fN" 'A du Sorvicc tl<' rtntoiiHiloKii'K intitulé "Vers gris et It'uiuii- iiiirr- ', ('•(•rit à ma rccpiêfe, par M. Arthur (îib.xon, premier aii)tom(ii()Kistc. ri 11 Vi:u< les cultivateurs ou jardiniers, (grands et petits, aussi hien ceux (|ui Mit -iir (lueUpies verijes carrées de terrain que ceux exploitant plusieurs iiiii- d'acres, souffrent des di'KÂts cauisés par ces insectes si ciunniuns. I^'s 1 iL'iicnienls contcnvis dans ce bulletin devraient donc être utiles ù un trè.s tî.ii 'I iiiiiiil>rc de [u'rsonnes. 1' désire attirer l'attention sur ce fait (lue ce bulletin comi)rend un Rrand in'iiil ri d'observations nouvelles, jus(iu'ici inédites, pur la vie de divir-^es esp('ces cil . 1 - insectes, à l'étude des(|U(.'l!es M. (Jibstm a con>acré beaucoup de son t(ni[)s '!i|iii- un grand nombre d'années, ("es observations sont très importantes; iili- fniii connaître au cultivateur le moment où l'on peut s'attendre à voir a|i|' w;iitr( les vers gris et la durée de leurs attaques. Fait étonnant, les ren.sei- L'i ■ !!• lits (|ue nous possédons au sujet du cycle évolutif et des habitudes de plu- -1. III- iji nos espèces communes île chenilles de noctuelles sont encore très incom- l'Ii t- ( ■(■ sont di:i lacunes dans nos connaissances que nous nous efforçons gra- "i .' !!• nu lit de combler. J'ai l'honneur d'être, AIoii>i(ur le directi'ur, Votre dévoué serviteur, C. (lOKDON HKWITT, EiituiHoluytdc du Doininivn. Il vricr 1«J12. i \\: -(î li'l ii f tlil î: i i s. ï î \i ïmmi k yilllli ^^Ê^4m TABLE DES MAT^flRES - iîlf K' -'imi- . InlriMiiictioii NaMirr dos dôjjâiH ... ( M!.' 1 voliitif l!iiiirini- naturels des vit.'^ gris M'>\cli- dr coiiihattrc les vers (rri- Moyrns j)n'vi'iitifs Hinièdf> 1 -|iri i> r illllllics (!»■ Vers gris Vit gris à dos roMge ver gris noir ou graissi-iix \.v vr gris paiiach*"' .(■ \' . sris à cûtt's fonrô< .1- ver gris hlaiic... .•■ \tr gris marqué d'un "W" < ver gris larlicti'... I.i' VIT gris vitreux. . . I.e ver gris à tète jauiio ver gris du trèfle \(T gri-; sdiniirc V' I- t;ris peu ciMlIlUs l.:i l.''Liiiill!Kiire ou I.eucanie. I :i légionnaire I-a légionnaire noire 9 10 11 11 12 13 13 14 15 15 Ifi 17 19 20 21 22 23 24 24 25 2fi 2ti 27 2s i VERS GRIS ET LÉGIONNAIRES. KÉSVMÊ. y fc vers pris et 1rs li'pioniiaircs sont dis chenilles de noctuelles. Pins ou 11.. I - iiDiiiliicux tous les ans ils se ruiifieiit avec mis pires insectes jiar ordre d'ini- |M r'iiirr. Ces chenilles ont le corps li>^e, cylin(lrieize pattes: la |,l;i..rt d'entre elles ont la couleur de la terre dan» laciutUe elles se cadient |.. I, I Mil ]'• jour. \ci:- ~oiiunes loin de connaître ;\ fond toutes le< phaM» de la vie des vers (;!! ihiiii' de~ plus commun-. I.es uns hivernent à l'état de chrysalides, d'autres à |V!;i! (Il- chenilles à moitié développées, et d'autres ilan~ l'ceuf, ou à l'état aii ..'' l II seul i)apilIon femelle pond plusieurs centaines d'u'ufs qui siii' liiiiii-é-. par i)etits j)aquets sur les feuilles de mauvaises herbes, de graminées, (l.iM i-t(-.etc. tjuand ils ont atteint toute leur taille, les vers fiT\< ont environ iiii ! "Ui I et demi de lonjr. Ils s'enfoncent dans la terre jusqu'à la profondeur d un piiiic ou deux pour .se transformer en chrysalides; les papillons adultes I !!i. iL'i :ii tîénéralement en juin, juillet et août. 1 1 in~ des conditions normales les vers gris et les légionn.aires se nourrissent 1,1 : • Ils rongent les plantes par la base, près de la surface du sol ou un peu a:-;' -uii- de la surface. Certaines espèces ^rimjx'nt sur les arlres fruitiers et ici';. - ri détruisent les bourgeons et les jeuiHs fruits. D'autres se nourrissent niM 1 inint au-dessous de ia surface du sol. attaipiant les racines d'herbes et, il .: .'y - plantes, (juand ils sont en très grand nombre, les vers gris s'avancent il' !;' :.' . I h baiiiles, à la fa(;on des légionnaire^. I.'- débats (pie ces in.sectes causent cluicpii' année au Canada représentent ut,' '.":'• -nmiiie d'argent. Dans certaine-; sai>ons. ipiand ils sont extrêmement ii'iiii II ux, cette somme se chitfre par des centaine^ de milliers de piastres. I.i leii ( ntretien des cultures est un facteur inipuriant dans la lutte contre II- N'f- tirl-;. Il faut soigneusement ramasser, pour les brûler, tous les déchets i| 11 ri -Il lit sur le sol après l'enlèvemeut des récoltes, et détruire les mauvaises IitI'- l.a terre infestée doit être labourée profondéni' iit en automne. Ou II •: . ' iiin-i un grand nombre de chenilles et de chrysalides (pii hivi nient dans l'i 'ir proléger les plantes mises en terre, on peut placer autour de leur tige ili - \ iiiiii - de fiT-blanr ou de papier. Comme les vprs gris (pii se nour-issent à Il - ii: 1' I 111' pi uvent escalailer ces bandes, les [liantes sont ain>i à l'abri de leurs !'- oiseaux, les insectes utiles, les maladies parasitaires, aident beaucoup lii! - !a lutte contre les vers gris. Les eultivatcirs, les h vers gris qui ont l'haliitudo do voyaRor rn bandes, il faut creuser à la .liarruc .lr> -illon^ .n tniv.Ts du ihatnp. On fait ensuite des tn.us à, environ dix pi.'d> d'espacement dans c.s sillons. Les chenilles qui arrivent dans les sillon^ les suivent et tombent dans les trous, oïl on peut les érraser au moyen d'un piqu.'t ou d'une barre de clôture, ou encore les détruire en ver-unt sur : ,, nulles ,,u,. ...s insectes causent au Canada se chiffrent par des centaines ,1e lier. Av piaMns. Kn Tannée 1900 le vers gris panache a .letruit à lui s.n 1 en '.,l.,„il.ie-l ritannique i.,nir Sir,S,000 de nVoltes, et si nous ajoutons u ce c uffre ..-pertes ,,ui se sont produites à la même sai>on au Manitoba et en Ontario, ous arriv, ns facilem..nt à un total 00,000. C'h.ttenden preten.j que le total de< dégâts causés par ce vers gris, cette ann^c-là, aux Ltats-Lnis et a,i Canada, a attiint la somme énorme de $2,;)00,000. Les papilh.ns de ces vers gris appartiennent Ma fanriille d.^ noctuidés qui ,,„„,,.,, la. s l'Améri.p.e s espèces se r.>sse,nblent ; ils on . eou ,.ur grisâtre ou brun terne, la paire d'ailes supérieure est généralenun . i,.V .. quatre ou cinq ; ,nes irrégulières. Sur chacune .le ces ailes se trouv.n . . ,'m, 'nt leux marqu,4 .aractéristicpies, l'une, plus près ,lu corps, à peu près u ri r , le la l,.ngueur de l'aile est ronde ou orhicula.re; l'autre, p us près du , me .le l'ail.-: est ,dus grosse et rcniforme, c'est-à-dire .'n b.rme de rein. 1» , ! ,.nt .le un pou..'., à .1..UX pouces de large, l.^s ailes étendues. Au repos l.. 1... sont r,.,,li.Vs sur le con)S. Us ont d.'s habitudes n %,..t ■a.. mu pen.lant le j.uir; à la chute ,lu jour, ils r.cherchent les A-TS pour n sucer le nectar La himi.Ve les attire; ..'..st pourqu.3i les entt^mologistes ,.n 1 te h- . i n, ns .1.- c-s papillons, viir 1, s v.'ux .1.' .vs papillons ont un vif é.lat, et p.^ur cetU- r.d!„n .'t à ..auM. -h' leurs habitu.l.s n.,eturn,-s les .\nglais leur ont .lonné le nom p'oiuilaire ,1e "papillon- hilioux" (,>wl,.t ni,>ths). 1 ,.s oMifs ,1,' c.-s papillons ont en général le m.'m.. aspect; do couleur pâle, en for.n. .l.' dom.., .t de uoins .lun millimètre de diamètr.;. \ us h la loupe, Is p,é"'nt''nt .1.. Miperbes nervures, r..!ié..s ens..mbl.. par d'autres nervures .nd,>- till.l.'s. ' l'n WM.-rn- 1-- v.T, un. .„„. .-..nnus bous I,., n..-n, ,1,- . Surf^vç- ( iruhs. o,. . Surfaro (•«!'"P''';|;V g,-.n6riUen>ent . 1,. s N.mIu.H.-.s . ,jm ,»i|,.il..iis nocturnes. Il I.P3 clioiiillcs ou vrrs gris qui proviennent de ces papillons ont aussi, ordi- iiai't nifnt, des hal)ituur !<■ liiiKi' '"i^ :i st'chcr. Nou^5 avons trouvé di s crufs do y(T> Kris variés, i Mtunc-lra allantiai (Irt..) sur le dessous d'une feuille de elièvrefeuillc. en un las ecjnipaet de 'rois eou< lies, l'ne autre espèce, tenue en eliaiiilire, :i pondu des (eufs seuls ou par tas de trois à vin^t. 1-e iioniljre d'(ruf- pondus par une femelle varie heauedU]). Dan- icrlain- tas il y a moins de eent (eufs. d:ui- d'autres plu- de 700; de fait on a vu nie fiiii a atteint ^on di'v( loppeniMii complet il s'enfonce dans la terre et se fait une coipic de terre où il se tran-forine en eliry-alide linmâtre ou roupie oliscur. CJuaiid cette transformât iun a lieu m juin ou en juillet , le papillon émerf^e générait iii(-nt deux semaines aprù-. (.'epeiidant, certains vers jiris ne >c traii-forment pas eu chrysalides immédiatement aprè- avoir complété leur co(|ue de terre, ils restent sous forme de larves pendant un temps variiilile, (piehpit- pa|iilloii- ne sortent qu'au bout de trois, cpuitre ou mènie 'a chenille a atteint son complet développement et liK. 2.- (|iii cl.- terre et c'lir\ siilitlc- jours au moins, et 1 |ilusi(Mirs semaines après (pi' s'e.st enfoncée tlans la tt rre. ENNEMIS NATURELS DES VERS URIS. Il existe l'ien de- sorte- différentes d'iii.-ecte- utiles qui atta(iuent les vers );ris et (pli aident hiaucoup à le- tenir en échec. Certain- d'entre eux sont des insectes parasites le pniir les i)rot(''Ki'r contre le plomb du chasseur et les liémclicur- (!.• nids L'alouette le >r,.ai. l'ois.au-cliat, le n.it.let, etc.. détruisent .iiMciucannéo un ■jinnd noinhre de v.r- gris. Même le corbeau, dont on dit tant dr mal, rend de tiv. >£tan(|s s.rvices car d se nourrit princ:[)alement d'ins.'ctes au printemps et au cniininciiueiit de l'été, et les vers gris forment une proportion importante de K > insectes. I.cs maladies foTinn, uses para-itaires .■oinme celles du pure Empusa aidei t ., iiKiitriMT les invaMons de vers grH. .Ceux-ci sont énalement sujets à des mahi- llie^ bactériennes. COMMENT TENIR I.E.S VERS CRLS EX ÉCHEC. Moyens théventifs. lionne cuUure. Les uuf- de la plupart de nos vers gris sont déposés peu - .(lie l'insecte parfait a fait -^on apparition, au commencement de l'été ou II.K 1 l:i ini-ét(' Comme les tas do ufs sont déposes principalement sur les maiivai- H ibes, les végétaux succulents, ou sur l.'s restes de reçoit, s, il est bon de labou- rs oiKlenient, au commencement de 1 automne, tous les champs où les ve., un- our (i lutomne cluKpic fois (pie les circonstances le permettent", non seulement pour u. iruire les in.secles ,,ui hivernent mais aussi parce que la terre, ainsi traitée, les -I en meilleur état pour les semailles du printemps. Dans les jardins et les iMgei.. <,n devrait rama.sser soigneusement tous les restes de récoltes déchets I. , (t les détruire en les brûlant. En faisant ce nettovage aussitôt liue possil I le après l'enlèvement de la récolte, on fait disparaître toutes les plantes munies sur lescpielles les jiapillons pondraient leurs aufs. «» ^-A Fin. .5 — rylindrcs .1. f.-r-t.ianr cinplcyf,. p ,.,r pr.'Ircor le- jeum-a plunts contre les vers Rfis. Ii'n,d,s prokdna^. Dans le.- i hainps ou les jardins où Ton plante ih':i choux 'i'- ' hiiiix-fleurs, des tomates, etc., on peut se protéger contre les vits gris «'n Mi'.iiit autour de la tige de ch;ii|ue plante, au moment de l.i nhintf.tinn .nw. i ni'ic lie i"er-i)ianc ou un morceau de papier, Comme le fer-blaiK dure plus long- '" iiips (lue le p.ipier, on doit lui donner la préférence. Des morceaux de fer-blane 'l'iiviron six pou<('s de long et deux |)0uçes et demi o servir dans op luit de vioillos lioffes de tomates (>u (le coii-civr^; (iii jette ces hoîtes dans le feu; les dessus et les fonds tombent lai.s.-aiit le morreaii central de fer-hlanc (lui, coupé en deux, pourra servir à [)r()té};er deux plantes. Pour protéger les arhres fruitiers ou les autres arlncs contre les vers gris grimpeurs, on i)eut fixer autour de l'arKre, i)rès du has du trône, une l)ande de ouate de coton, de- ((uatre pouces de large. Le fil de fer ou la ficelle qui retient cette bande devra être placé près du lias, afin que la i)artie supérieure de la hande puisse être repliée, en descenduut, de façon à former une masse de ouate en forme de cône ou d'eiitdiinoir. REM^.^ES. Appâta fmpni'lus commode de le faire, on peut employer la même (|uantité de sel ati lieu de si'cre, ou même de l;i mélasse. Le mélaiii;e doit être ;ippli(iué dès (lue l'on Constate la i)résence des vers gris. Il est imiiortant ét.aicment (lUe le méla'ipe soit épandu après le coucher du soleil, afin qu'il soit dans le meilleur état pos-ihie au moment où les vers jiris sortent le soir pour ni.infuer. Ils se montrent très friands de ci t appât et le mangent de préfé- i. nie aux plantes. Si l'on expo-ait le mélanije pendant ime jotirnée chaude il se ilr~-èih lait rapidement et n'attirerait jilus les vers firis. Il suffit de ôO à 100 livn ■ de -on empoisonné poiir traiter un acre; la quantité exacte dépend de resi)a- ceiii.'iil des plantes. Dan- les cliauiiis où le grain debout est aîta')ué, le mélange peut être épandu au moyen d'un -emoiràroue. ou jeté d'une voiture au moyen d'un bardeau, à toushs vingt pieds. Dans les grands champs de betteraves ou de pl.intes lie ce genre, on ])eut épandre le mélange à la surface au moyen d'un semoir à lielteraves. il faut s';is~urer ()ue les tuyaux du semoir ne se bouchent pas. On peut également l'épandre à la main. Dans le .-ud de l'.Mlierta, où les vers gri- catlsent souvent de très grands dégâts dans les champs de betteraves, on a coii-talé (|ii'un jeune garf;on de seize ans peut éiiandre le son empoisonné sur S à Kl ai ri< en ime journée, et dans ces récoltes certains cultivateurs ont trouvé iii'ri--:iire de n'emiiloyer (lUe 20 à 30 livres de son emi)oisonné à l'acre. On remplit un sac de son (pie l'on porte suspendu autour du cou, on marche entre i\fu\ rangs et on se sert des deux mains ]>our épandre le mélange de chaque côté. (^>iiand les vers gris MUit très nombreux et qu'ils marchent en bandes, on peut épandre le son empoisonné juste devant leur ligne de marche. Dans les jardins où l'on désire protéger les légumes ou les fleurs, on peut appliquer une petite (luantité du son emiioiMinné autour de chaciue plante mais sans la toucher. (Juaiid le- plantes à traiter sont en rangs, ou place rapidement le mélange, de la fa(,'on (pii vient d'être décrite, en marchant entre le> rangs. On peut également employer, i)our les i)lacer dans le champ infesté, ou entre le> rangs de légumes et de racines, de jutites bottes fraîches il'iine mauvaise herbe succulente ou d'herbe fourragère, de trèfle, ou de toute autre plante succu- lente fine l'on a fait tremper dans une forte solution de vert de Paris (une once de vert de Paris dans un seau d'eau). f"es bott^^s, assez rapprochées l'une de l'.autre llttireront beaucoup île ver- gris el protègeronl les récollo. Ou lioll égaiênicnt après le coucher du soleil afin qu'elles ne soient pas trop fanées i es me es vers gris quanc trouveront. On doit le- appliquer dès que l'on s'aperçoit de la inv •nie des vers gris, tout comme in empoisonne. ^^^'smm 1» F,i. m :iri hc 1) ,111 •; ('( ~. lit trô -i lll- ni iii -,■. tr- I" ic n'i 1" ut i'k: .1. tr iill> im ~, (' • ï III • i): Tous ces appAts finpoi-onnôs ont donn^' d'cxpollonti ri'siiltats dans la lutte roiitrp jps vers uris (pii >(> nourrissent à la surface, louant à ces vers (pii se iM.iirrissent prcs((ue entièrement dans la terre, eoniine le ver gris vitreux, ees iMpâts n'ont que peu de VMJeur. Pour tenir ces espèces en ôchoc, et en déhar- r.i-er la terre que l'on se |)r(pose de mettre en céréales, il faut nettoyer le sol aussi hieii ([ue possilile de toutes les mauvaise.^ lierlies et les plantes <^levées cpii ^'y trouvent. Les prairies ou les pâtura<.;ts <|Ue l'on se propose de relever l'année sui\ante devraient être pâturés aussi tard que po-silile, ou fauchés avant d'être lihoiirés. Si l'on prend cette précaution, il ne restera pas de fortes plantes qui ]iui--ent attirer les papillons femelles en (luéte d'endroits pour déposer leurs (Tuf.s. ses et raiea. IUr\o générale, quand les vers «ris so mettent en ordre de ils ont presque toute leur taille, et naturellement ils sont très voraces. s cas, comme nous l'avons déjà dit, des applications de son empoi-^mné s utiles potir arrêter l'invasion. On peut également enrayer des inva- nsidérahles en creusant des raies profondes devant la li;;ne de marche des On arrête ainsi la marche des chenilles et on fait passer ensuite dans la lies sont tomliées un liillot tiré par im cheval, afin de le.s écraser. On ilement creuser dans cette raie, à intervalles d'environ dix pieds une série l'un pied de profondeur, dans lesquels les vers gris tomberont par cen- •t on potirra facilement les y tuer au moyen du gros bout d'un piquet ou lire de clôture. Iiiiiii(ixx(i(if â la main. Dans les petits jardins, si l'on cherche dans la terre .1 .s que l'on s'aperçoit de la pré.sence des vers gris, on n'a généralement pas dé piine à trouver les coupables, à environ un pouce de la surface et dans un r.ayon ■ le queli|ues pouces de la plante; on les détruit à la main. On doit to ijiiurs avoir recours à ce moyen quand cm constate qu'une plante a été coupée. Dans j.s serres, où certaines espèces, comme le ver gris panaché, causent des recherche à la main s'est montrée efficace. yi'hn'lle.^ Les poulets, les dindes ou autres volailles sont très utiles dans les iiivaMoiis de vers gris; laissées en liberté dans les champs ou les jardins infestés illfs dévorent un grand nombre de chenilles et de chrys.alidi ' Les n. mèdes ])our les légionnaires sont donnés aux pages _'S et ;{0. i:spf:( Ks COMMUNIAS de vkr.s chis. Le \v,k cuis X noa kouge {Kuxnn iichroganler fin.) (Fia 1 iIp la planrtu'.) Asj)cct. Comme son nom vulgaire l'indiiiue, ce ver gris est rouge par dessus, riitièiement développé, il mesure un pouce et demi de long. La tête et l'éciilio -ont brun jaunâtre, la première porte deux marques noires, distinctes, vers le !■ litre. .\u milieu du dos .se trouve une bande pale, et de chaque côté de la partie rouge du dos une bande foncée. De même que chez l(>s autres vers gris !■• corps porte une série de tubercules noirs, ou excroissances, en forme de vernies' .■.-ez i)etits, chacun garni d'un seul poil. Les trois pjiires de vraies pattes, qui .-.rtriit (les trois premiers anneaux près de la tête, ont la même couleur que la'par- 1 M inférieure du corps, de grisâtre à brunâtre, de même que les cinr] paires de laii--es pattes, plus fortes, qui sortent des anneaux du centre et de l'anus. C'est \>:iv la couleur rougeàtre du dos que ce ver gris se distingue ordinairement de.s litre-; l'^pc::-^ ;-:.nH:Vin->-. La couleur (>t les marques du papili(m de ce ver gris varient extrêmement .a grosseur oscille entre in pouce et trois-huitièmes à un ponce et cinq-huitièmes iiMroti. La couleur de- ailes varie d'un jaune pâle à un beau rouge foncé Les ft. I N i8l: «il prl 1i 16 :iil.'« «upc'ri.Mir.s sont toutes diiix croi-»'.-^ d.' iiuatr.- .m apparentes par- tieulièreiiient près (!<• la l.ase de l'aile, et de rl,a.|Ue eoté de-; niar.|Ue< rond.-s , t rénifornie> -ituée- au rentre .le la moitié suj-érieure de eliaipie aile. Les ailes inférieures sont n-'iiéraleinerit noires, plus pâles au centre et a la hase. Le corps, a la mêine louleur (lU.' le> aile- >upérieures. ilier da année-; l'cpoiiue varie surtout dans la dernière H(ilnl,nl,s ,t nich r-olul,!. I.e ver «ris à dos |,.u^'e e t..u- 1.- ans. .t dans les |)rovinc.s de l'.m.st 1.' l.lé et l'av.iine souffrent heaue.jup; souv. lit d.- récoltes entières sont anéanties. , , ,. i • • . „ i .. » Le papill..!i .1.- .<■ v.r «ri^ fuit ■'.■n apparition a la tm .1.' juin et i)endant lis m..is .l.' juill.t 1 1 août, et mém.- plus tard en certaine.- -uivaiit la -ai-..ii. Dans 1.- année- ordinaires il alxiiule ,„„i,i,-. ,1e juill.t .t les i.r.ini.r- j..urs .l'août. A Ottawa on sait «pie cette espe.-.. „as«' riiiv.r dan< l'ieuf, mais on it;n..r.- s'il en est toujours amsi. D.s aufs ,lép..sés en .Mtol.r.' n'.-nt éel..- .pi.- L- '-'O avril. Les chenilU's .pu en .-..nt sorties ont att.int l.ur .•nti.r .lév. lopp.in.nt .'t se sont tran-f.irm.'.-: le 10 juin: 1.' pr.nii.r papill.m a fait s. m apparit . ■ * . fois d.- .euf^ ..n.lus vers la (in .r..ctot.re .ont restes intac s nen'dint 1.- . lial.-urs .le s.ptemhre et d'octohn- et n ont edos qu en mai de l'anné.' suivant.', mais .m avait trouvé à .ette éjwcpi.' des larves Ixaucoup plus Brosses .11 plein.- I.rr.'. , ,.. i • ■ ("..st dan- la .l.rniére parti.' .lu mois d.- mai et I.' d.out .le juin ipi.' ce v. r en- fait le plu> .!.• ravau.'s. Cénéral.-m.nt. la .-iKnill.' atteint son l'iiti.'r .lev.- lopp.in.'nt .laiis la .l.'rnièr.' moitié de juin: .11.' s'.'nf..nc.. dan- la t.rr.' a un ou .l.'ux pou.'.'s .1.' i.r..f..n.Uur seul.ni.nt. Là ell.. s., tait un.' coal''' maniuee .lu centre, et de d.'ux tacli.'S noires plus pctitL's sur la parti. ir'1 f r I y.i v'> ï F ^■' f" f ^ ' ,*■•• ■ , %■' jf'^ \- Ç k« i » '. s ri,....,,i,. H. r. i.ii-.,»-. \".r- L'ri- à ■1.- P.iiif. \ur .1(1 ilii- ri (!,■ ,nir. J \",r i;ri- t.'ii'liri.', \ u.' ,iii ,|,,. ,1 ,1,. ,;,<:■. huj'Hi ,„l,r.nin pàli n .-.ll,^ ,1.- .I.rn.-rr ,>u\ l:i imw r,,ul. ur .lur !-■ v- !,- M.' do rinscctr, (pii <-t plu> p:il.' (|Uf !.■ d.» .t tniiniiinl mu v. r.i:.tr.'. le i)apill..n - ail.- «u|m n-ur-- -mt iiun pciirpr.' fon..', in.'lanti.' Imn. - ti:iti-\ .T-al- ^ —nt -./. .ii-tiiMt.-. ilr m.'ni.' -Il"- 1'- 'iiar'i"'- r.piidi - '■u i. nil.>ri.i. -, A parur du ..lii.-u (!.• .■-■it.' .l.rni.-r.' i.ianiu.-. .1 v.t- r.At.'ri.ur. ..i. truuv un.- ni:.n|u.' ..nar.-nt.', noiràtr.'. . I.<- ail.- i.itVn. un- -,,nt l.laiir!;atr.- , i p„uv-i.'T.'U~.- av..' un lu-tr.' .!.■ i»rl.'. !..• tl,.>iax ,-t l.run -n-atr.'. I alnl,,- •M II (-t cn.'.ii-f plu- (làl.'. //„/„/,/./,s ,t cmU ,-,„h,t;i. (■.ti,. .-p.-'.-.' .•..inniun.'. tn- niair:ii-:ii.i-. .-t ■u- r.'paiidu.' .t M. r.'n.'.mtr.' i)art..ut ,,u |),,niini.ui, Kil-' ati u|U.' i.niu ipal. m-nt |.- r.'.-.,lt.- niarai.li.'n-: .-luiux. .■Ii..u\-tl.ui-. .-..u.-.MnKr.-. .t... 't l"--.''!-'. A .,:„ haut di%rr. l'Iiai.itu.l.' .!<• n.jrn.r 1.- plant.-. Kil.' traii.i,.- -..uv. nt ,1.- m—-.-» • •.-. di- ponim.- d.' UTU: (!.• t.unat.- .t .le taha.-. c.n.ral.,ni. ni a un p-ur.- .I-.l.— u- do la t.rr.'. l'n v.r >rris .n un.' >.ul.- nuit p.ut .1. truin- iP.i- ,,u ,,uaii.' "..Iisiti- Kilo a, on c.rtain..- aim.'.-. fait .!.■ Kran.l- rava^'l > ilan- I.- .Iianip- .!.■ |,li-. .rind.' «ians TOntario. 1..- tl.ur- dan- I.- jar.lm. -.,nt suuv.nt atta(|.io.-, ■ I dan< Mon d'- oa^ los racines sont nianj:.-.- au-si hi.ii .pi.' 1.- t.|Uill.s. Dans i-.-t ilo roniari.. n..us avons trouv.' l.'s ilunillos on maii.l n.uul.r,' .lurant la ,t. rni.-To m.,itio do mai .'t la pnmun' s.niaino de juin; .11- «l.irui- nt l.s j.un.'S • n.fivos 1(- radis, l.'s «houx et los olioux-flours nouvoUoniont plant.-. On no' -ait pas au justo o.jinl.ion .!.■ p.'n.'rations par an << tt.' .-p.-.'.' .lo vor ;;:i- .lonn.' au Cana.la. autant .p..' n..u- avon- pu nous .n a--unr il s..rnl.l.> y Ti, -.voir d.'ux. Dan- l'Ontario lu.u- avon- rania-o dos i)apil ons adult.- ; moi- pour so tr.ii-form.r on ohrv^alid.'s. et los papillons ont fait leur appant,..n !-• , a.u.t. 1 , ■'! iuillot Util l'autour a «rouv.-, à Ottawa, un tas d (oufs do co papillon sont sorties lo 27 juillet. Au -l.l.ut, l,^s jom..- .h.-nil os I ;•., .„ nt vert pAl.', les tiiboreulos noirs sur les ann.aux etai.nt très vimI.I.-s. 1 lus I , .',,1 la ban.l.. l.âlo ipii oooupe !.• o.'ntr.. du .in.) \.n,cl Ce v.T cris, entiôr.'m.'nt dévoloi)p.5, est une forte chonillo crasse 1,.. -niant environ d.-ux pouces de L.nn sur un quart do pouce do larRo. ^a ,, l-.ir varie d.' cris r.ile à brun obscur, ou presque; certains individus ..nt u. .' ..int.' vrdàtro. Le corps est tacheté ou rayé de brun fonce ou d.' noir et „;„,,,„•. 1.. l..nK .lu Cité, d'une bande jaunâtre visible. Kntr.' cotte ban.l- ot 1. i.li.udu.los.s.. trouve une bande intorseclée d eclaboussur.-s mur de veL.urs, K, ,.„ nu.ins boniéos d'orange, l-n .lossous .le vv, ta.-hes et au-dessus .le la l .,,1,. iaunatro y7 "2 n.iir .1. velours, ressemblant un p.'ii \'. rs lo centre du d' os se trouve 13 iiiir l)arKlo assez miiio' et jaunâtre qui sYlarRit en une tache sur le milieu de (|U.l(|Ues-uus (l.'s anneaux .lu eentre. Ces taches se voient presque toujours -ur le- 'inneaux 4 ou 7, e» dans ( ertains cas la bande s'claruit également en taches Mir un ou s plus fonc'e.s Le c.'ntrv d.'s ail.'< inférieur.'s e-t bl.'in.' p.-rle, av.e une réfl.'cti.m pouri>re, les bords sont bor.lés de brun. La têt.' et 1.' thorax s.mt .1.' in<''me couleur .pie les ailes supé- rieures tan.lis que rab.lomeii est l).'au"oup plus pâl.-, et parli.'ll.'ment coir rt, sur certains suj.'ts de duvet blanehâtr.'. ('.'s papillons _ m.'sur.nt environ do un pouce et demi à i)rès d.' d'Mix p..u.'.'s de larf?.'. les aih's ét.'iiuues. Vk. I l.r VIT CTl^ pilliarlir. .1. |KI|11I|m11, /. , (/. • 11. IHi;' , l:i< .l'uufs .sur l;i fi-uiUf. tD':ipi''- Hi>"iir(l ' II„J>lhi'lis vl ci/clt l'rnlulif. (".' ver pris ne se montre iia-^ i-n quantité apjiré- ci'iM,' tou- les aiisi mai- aucune autr.' e>p.''i'e n'a p.'Ut-ètr.' fait autant .1.' mal en uni -, ul.' -a'son. Non- avons .l.'jà dit (jifil avait .létruit en un.' saison au Canada et aux IlLit-lni-, d.'s ré.'olt.'s d.mt la val.'ur marchand.- dépass.iit «s-J,.)Ol),(»no, 11 .-t univ.'i-.-.ll.m.'nt répan.lu et on le r.n.ciitre .lans pr.'sqiif toutes le> partii's .lu Canada. Sa vora.ité n'a pas .le bornes; il attaque au-.-i bi.'U les plant. ■> d.' janliiK .pi.- .'ellr- de pran.l.' eultur.", et même fait beauciu). di' mal aux arbre- fruitiers >ur l.'-qu.'!- il grimpe et .lonl il n>an<:e les feuill--. Il attaqu.' au--i palfois l.-s iilautes .lans les -crir-. Mu 1!I0I) une invasion plic- noiiiénal.' (h- l'c ver pri^ .'ut liru en ( 'olombi.'-r.ritaiini.iu.' et tit d'énormes ravac.s daiH l.'s ré.'olt.'s maraîcher.-. H y avait des miili..ns .le ch.'nilles. .pii manp.'ai.'iit n.ll.'- epal.'m.'nt au Maiiitoba .1 .lans l'Ontari.). C .'st au .■..mmen.'ement .le iuil'.î .lUe l'on >'api'r(,'Ut p.mr la première foi- di' leur pré-.nee; ell.'s poursui- VU. ut leur (l'uvre de destructi.m tout .'e moi- .t pendant la première i)arti' 19 1 ;ioût; presque touto-* hs r^Poltc-i furent att;ifiii<''<'s; lénnrncs. arhros fniiti.T-», li'iits, Heurs, eti'. Dmiis la ('<)l()tiiliic-Hritaniii(iuc, avons reçus de la f 'olomliie-liritanniipie et (|ui avaient été pondus le 27 juin (ni02) ont éelos le 3 juillet. Les vers jrris sont d'abord de couleur brtm |iàl", à tête noire, et à littnes iiidistiiicles. De même (|ue (l'autres espèce.", il.-. -r rerro(|Uevillent en marchant (piand ils sont pi-tits. ipiehiues fausses f)attes fai-;int ili'faut. l'.n 1000 un grand nombre de ces vers pri- atteignirent toute leur taille et - I iifonièrent dans la terre dans la dernière semaine de juillet et la première iiiniiié d'août, mai- d'autres sujets ne se transformèrent en chrysalides rjuc vers l:i lui d'août ou le commencement de septembre. Des ituliviilus ipii s'étaient enfoncés dans la terre le 27 juillet ont produit iU'ri papillons du K? au 10 août; il.iii- d'.iutres la phase de chrysalide fut plus longue, l'in 1007 un i)apillon \iii:;nt dune larve ramassée à Ottawa est sorti le (i sei)tembre. La chrysalide lie ce ver gris a une couleur brun acajou. Klle mesure cinti-huitièmes de' pouce (le long et environ ciiKi-seizièmes de i)ouce di' larpe, dans sa ])artie la plus large. L!le |)orte, à l'extrémité du corjis, deux courtes cornes. Dans l'état actuel de nos connaissances, il semble qu'il y ait, en une saison !: .niKile, deux géiir-itions de cet insecte au Canada. Les papillons font leur I r. niièrc apparitioi; n juin et la deuxième après le milieu d'août. On ne sait Pi- îiu juste comment cet insecte passe l'hiver au Camida. On a capturé ;\ iiitaua des pai)ilIons jusfpi'au 14 octobre, et l'on a trouvé dans la terre, vers 1' luilieu de novembre, (Un chrysalides d'où les papillons sont sortis plus tard. r.\idemment, cette espère hiverne à l'état de chrysalide en eertain<'s saisons; li -■■luble probable cepen(buit que les oMifs sont pondus en août ou septembre par 11 - iiaiiillons nai— ;tnl |)endant ces mois, et (|ue les la.rves éclo-ent peu après I pa--( lit l'hiver dans un état de développement partiel. H est également p'.-ilile (|ue l'insecte hiverne à l'état de papillon adulte. Il I Lk \ ku (inis À lôrKs FONCK.s, (Kiixiifi mr.^siiriit Marr.) .\--/i(rl. La caractéri-ti(iu<' iirincipale de ce ver gris, c'est (pie la couleur '1. - rott's est beaucoup iilu- -ombre que la peau du re-te du corps. La couleur tii'iiérale des iiidiviibi- entiènnieiit dévelopiiés est gris terne. Quelques-uns ont uii(> teinte verdàtre pâle, ou une autre teinte de couleur claire. La tête et l'écaillé derrière la tête sont luisantes et ont à |ieu jirès la même couleur (pie le l'rp-. Le cotés sont beaucoup plus foncé- (pie dans l'individu ailuhe. f ig, 7 -!«• vr Kl 18 à côtAs foiin 1889 (Dapri^i Ril"yl. 20 T 1!, „ ,!,■ .,■ V. r un- -> n lis nas trè- U.parents. Les sligmal.'s noires «=ur Ls e..tes sont "'■' ,'""'?;■: ré ill. du P-enmT anneau du corps s.mt hrun pale, cg^r. - ; .- .;-..■ I ... r T..ut,< 1. s i.att.< ont la même .•oul.r.r .pie le d.'ssous ;;;;",:;:'"■';.' • ;:..nd:i.' H s.. Lùu,,. onlmairemem .les autres form.s ' ■ „ ,r" ■, loulevr lilaneli:\tre g.'néral.^ et les manpi.s p.u visihl.-. •■ 'r::;;, i on ù - , :"up .Um'la ..oul..ur .les aihs .up.^ri..ure::, c,u. pnit ;,,.,. l i. e . •■ n \:n~ t.ni..- .l'un., .'oul.'ur jaunâtre, hrunatr.. ou roug.-atre. \ • d aô ext.'r èm- d.' .ha.-un.. -l.'s a.l.'s s., trouv un.' l.gn.' saillant.., miuiouh., ^ ^ ^ le .< litin.s transver^al-s M.r les ail.- su,..-ri..ur..s s.m .li^- m'ns n i~ 1 ' =; ' - r. 'les ..u r.^nif..nn..> s,. v..i.nt très l,ien .lan< la ,>lupa. 1 n.-t.s_m, s K. "1^ . ,.. i,„,,„ „„,, l,u,„,hA,n.> av. e un.- ta.-li.- noire au ,1,. sp.v,m.n~. 1. •'",",,.,, ,„ i„„„ ,,„ ,,,,,.1 , xtôrieur. Le thorax .'st '; ",""'' '• '"" ,; ' ; V; ;: 1 ..,1 M I -n u e- UuuW- -lue ral..lom.n est hhmchàtr.-, -';,';;;;::,;;:;;:;':;:;:.:':;;, L; un p.iù.e.-. ..■..is.iui.ién.e.i.. ail., é^ , ;. ,-„„;„/,f ("|. ver irri^ oeiasionn.' -.mvent d.' gran.l. - l,-v.rpr~ Ton sait .pi'il a Ihabitude l'i;. K';i'iiper sur JesjuiM. - rT ''';^':■:t.M^n; le ..u g.-' ."pê-iant il ne limit,. .as là ses ravag ';::;:" IV; 1 1 n a . . N..us rav.,ns ti'iuv.^ en .nain... .■ireon-.ances .ans l,- ■ m . .^1.-": par.uuU^iiniint .lan^ ceux .p.i .Maa-nt ..ompo...s d un su 21 -iilildiincux. Mais diins les nnnrfs où il rsi très rcpandii, r'ist -surtout aux arbres IruiliiTS qu'il s'en prcliil. Il (iriiiipc sur lis arhns le soir et iiiaiii;c its i)((ur(î<'ons, l(- jniiK s fruits et les feuilles tendres. C'est en mai et au ((Hiiniencenier.t de luiii (|u'il fait ces dégâts et t|uaiKl il attaque de jeunes ariires |)oiiiiniers. pêchers, [■liiriers, etc., l'avarie est souveiit fatale. Cet insecte se renct)ntre plu.s ou moins en grande (|uaiitité pres(|ue tous Il -ans. du Manitoha aux provinces maritimes, l'n seul spécimen de l'échan- tillnti a été ramas.-é à Calgary. .\ll.erta (1er août l!K)4j. l.e papillon fait e.i't\r- liiliii.iiit MMi apparition en juin et en juillet, l'ne chenille, ipii s'atla()U;iit .iu\ Ki(ii>. à Ottawa, le 17 mai, s'enf(jn(,a dans la terre le h i- juin et le papillon MiHit le hr juillet, lui liiie autre année les vers pris atteicniri lit toute leur i;iille plus tôt et les papillons sortirent le ."> juin. V.n l'tOS. année où ils causèrent li:i!iroup de dépâts dans les jardins à Ottawa, il- .-'étaient presipie tous trans- h liiié- en chrysalides vers le milieu de juin. La chry.-alide e.-t semhlahle ii 1 1 Ile- des autri's vers fjris et mesure environ ciiKi-huitième- de pouce de lonn. Dans l'est de l'Ontario l'insecte hiverne .-ou< forme d'une <'henille à moitié (li\ rlopjiée. Le 10 avril lild" l'auteur a trouvé, à Ottawa. i)lusieurs de ces ver.s LU-, à environ un pouce au-dessous de la surface du sol. Ils mesuraient enviion :.ii niilliiiièires de long 1 tn ..!( -seizièmes de pouce) et hivernaient dans un ter- lain où de- clu)ux avaient été cultivés l'année précédente. l.K VKH t;Kis M^ a K i)'iN w, (Xodun claiiflcstiiKi Harris.) 'Kig. 3 do lit plan' 1 e.) Asjjict. Ce ver gris se distingue facilement do< autres par la série de marques u-ili|e-. ressemblant à la lettre \V «lu'il [lorte sur le dos, à l'exception di's trois |. Miniers anneaux. La couleur gi'nérale est brun pâle et tai'heté de hrun foncé, l.c - côti's des marques en forme de "W" sont frangés de jaune j):'ile clair, ("ne 'lUiie pâle court le long du centre du dos, lis riiar(|Ues jaunes dont nous avuns p:irl(' se trouvent sur une ligne pâle, et au-dessous de cette ligne, le long de.s I ntés et vers le milieu se trouve une large bande, plus ou moins distincte, bordée par dessus de jaune et de brun foncé. La tête est brun pâle, marquée, -iir le iiiilH 11 de cluKiue côté, d'une taihe noire large, très di>tincte: le re-te de la tête pille un réxau de lignes fines, très visibles, brun noirâtre. L'écaillé ipii reiouvre il lin iiiier anneau derrière la tête est également brun foncé. Les trois paires de (•aile- antérieures sont bnm pâle; les autres ont la même couleur (]Ue le , Il --eus du corps, qui n'est pas aussi foncé (pie le dos et la i)artie supérieure ili - roié-. La larve entièrement développée mesure environ un pouce et trois- hiiUlèllii- de long. I.r papillon de ce ver gris manjué "W"' nioure environ un pouce et einci- !,iii' iènie<. les aiU>s étendues. I.,es ailes suptTieures ont une couleur sombre, i| i.ii brun vie fumée, les lignes transversales sont plus pâles et pas très distincti's. I.a l.iche ronde ou orbiculaire est frangée de noir, de même ez ri'|)andu au < 'anada, main Oh -1 li plaint nioin- <|U<- de cerlaiins autres e,-pèces, cepi ndaiil dans les nniiée-i iHi il e.\i^ie en gr.ind nombre il cause beaucoup de dégâts non -euleinent à toutes Il - -ortes de légumes, choux, choux-fleur-, bié d'Inde, fèves, etc., mins aussi :iii\ 1,'icines des herbes fourragères. Il est tout probable ipi'il fait b< aiicoiip i!i ■.■.■.::\ ;,iix !^!é-^ i! » én;;>!c!!u-î.t l'haMtii'lc de Kvimi'cr -^i:- U-^ nri^n- •■■ !•- ur- ipic le ponunier, le iseilli mp.. et de manger les bourgeons et les leuille-. Il ati; plantes suce 1er et le gadeuer. On volt donc ipi il est très voraee; pic-^ipie toutes haj ulenti sont exposées u .«es attaqiH'.- Mik M 22 Ip« papillon- vol. ht .1, juin, juillet ou septembre. On les trouve de la N'ouvell(-Kco--i' h II (ol.imli'r-Mritiinn'Kiue; en eertaim- années ils .sont très n(.nil)reu\ et voient , nr,,n' entièrement le eyile évolutif .le ce ver gns l.es elicnille- parti.ll.inent développées, iiivernent .lans la terre, un i)eu au-ances, s'il y adeux générations par an ou même une deux- ième générât i. in partielle. Nous avons réusM. à plusieurs reprises, à taire pondre des papillons femelles en ea<;e. l-es .-t la rangée de marques noirâtres de forme triangulaire, qui se trouve de cliaque cote ne sont i.as aussi Ijronon- eé»s et n'ont juis la bordure jiouie di-tincte de celles de cette .lerniere chenille. I e long ilu inilii-u du dos se trouve une lignr^ |)âle et entre cette ligne et la ligne hl'incliâtre ou jaunâtre, très vi-ible, qui relie le- stigmates sur les cote-., se trouve égilement une ligne pâle. On voit sur chacun des anneaux de I abdomen une tac'ie obrKiue noirâtre, très distincte ant.s; les iiatti - de .l.rrièri- sont tern.>s et ont la même .•.)ul.'ur (pi.' la surlaee ventral.' l'.e papill.m m.'-ure .nviron un pouci' et demi 1.'- ail. s étendui'S. I.a c.iul.'ur cénér il.' .les aili - supéri.ur.- .-t brun pourpre ou brun r.)Ug.'âtr.'; il y >-n a qui sont li.au.oup l>!n- foncés (pie .l'aiitres. Vers I.' .'."ntre .1.- .ha.iin.' .1.' .'.'s ail.'s M' tr.)uve une tacli.' vi-ible, en forn..' de '•(", la parti.' ouverte t. .uni..' v.'rs la nvirg.' supcri.uP' de l'ail.', est nmiili.' d'une .'.lalMiu-sure pal.' ipii. .lans bun (1.- siij.'t-.s'ét.'iid jusfpi'au boni supéri.'ur .le la mar.pi.' rénit.irme. L.'slign.'s tr'uisv.'rsal.'- -ont ■faiblein.'iit tra.'i'.'s .■! la marg.' extéri.'ure .l.'s aile- .'.-t gén.- filemcnt plu- fon.'é.'. I..'s ades inféri.-ures sont brun jaunâtre pa,.-, plu- f.inc.'.'s i)rès d.- bi.1.1-. !..■ thorax a la mém.' coul.'iir générali' .pi.' les ail.'s supérieures, mais il . -I traver-é sur le d.'vant par un ...1 -m tbnuiit blan- eliâlr.'; l'ab.loin.'n e-t plu- pâl.'. n„l,ilu,hs li ri/rli (■r.iliilif. Ce v.r gris est égal.'mi^nt très vorace; en 1900 il s'.'st montré .n'gran.l.' qu.'uitité dans l'Ontario et a atta.nié presque t..ute.s les sort.'s de végétaux, tomal.s, .aroltcs, betteraves fourrager. -, nav.'ts, pois, et.' Pans un endroit (:\ VVIuiby), où les lo»iatcs étaient atta.quees, les vers ■« m 23 irri« avfliont Rrimpé sur les tigo^ pt l'on on a vu uno douzaiiu' ou plus qui man- u .'liriit uur seuil' tdmatc. Pans un autre ('n(iri>it (à Pefferlaw) ils ont dévoré lr- feuilles du eliardoii du Canada, des groseilles. di>s cerise- sauvaues, etc. Ce-* (Ic'uàts avaient été eau-és par la diiixièine nénération (|ui avait fait sou appa- litiiiu en juillet. I,a même saison, un paquet ({'(eiifs a été trouvé à Xiasara, <»iiiario, sur une feuille de pommier et envoyé à e, >er\iee. On les éleva sur une pomme; les vers pris a>aiit atî( int toute le\ir hiille s'enfoncèrent dan.n l:i terre du 21 au 2t> juillet et les iiapilhiiis surtirent du \S au 25 août. Une iiutre année (1002i nous avons re(,'u de la Nouvelle-Ilcosse dt'y^ œufs ()ui éelorent !■ 2(i juin. Les clienilles ont passé par six phases et fiuelques-unes se sont I iifoneées dans la terre le 2.') juillet pour se transformer en chrysalides deux innrs plus tard. Elles nous ont donné dix papillons dont cinq ont sortis le 22 loùt et les autres le 2.'} août. La même année, l'auteur a trouvé à Ottawa i;iie larve qui a proiluit mi pajjillon le 17 juin et une autre (pii est devenue :Mhilte le 1er août; le papillon est sorti le ',i septembre. V.n llMKi, nou.s avon.s 1 amassé dans le champ des larves qui ont flonné des pajjillons le 8 juin; \f'S i.ii\cs hivernantes sortent i]'' lioiir e heur ■ au printemps et s ■ mettent A manger ■ iè^ (prelles ont de la nourriture à leur di.-po.^ition. Les vers gris devi<»nnent .■uliiltes et produisent des papillons à la fin de mai ou au commencement de li.iii. On voit donc que les papillons se reneontient iiersque à tout moment ;i partir de la fin de mai jusfpi'iX l'automne; nous en avons recueilli ù Ottawa ,iu-qu'au 10 octobre. r' Lk vkk Uh>,r< d. s ^rran.inc.s ce v.r pris at anuo aussi ks , anu' pota«èn.s, rlHH.x. i Vv, . la,..-, .U: Dans rontano. .1 " f^rav'";'''^ lonmaKé des c ha.nps .l'avoi,... .1.- 15 à 2(1 acns ,1.. M.p.rf--..- < u 10 a. Ils v.jl.'nt i partir .1.- la lin de juin ju^-iu au miii.'U .!.■ s. pt. ml.re. Les auN on ô. lus lans la .lernièr,. partie .1- la saison, les j, un..- larv.^s sortent Inen ot an l et hiv..rn.nt .lans un é.at d.. .l,-.v..lopp..m.»t parf.l. D.s larv.s tr..uyé..s en Ontario en mai .l'.HK,) att.ignir.nt toute l.ur tail!-; et s.- transformèrent en ■ lry--alul.-s le l'J n.ai .^t l.s papilK.ns sorlinnt 1.. 1(. ju.ll.t. .l.ux mois plu.s tar.l 1 a ..hrvsalid.. est ass.'Z nr..>s.., pr.s.,u.' un • ou,e de lonj; sur environ un quart de ptre. Le veu guis a têtk j.wnk, (Uadcna ardUa Bdv.) A'^mt (V ver pris est tr.V semblable d'aspect au ver gris vitreux, mais comme S..U nom populaire rin.liqu.. il a une têt.; jaunâtre. L e.adle d.rner.. "e .st .l'un iaune roux, autant .l.s mar.pi.s ron.l.s ou n^nilormes. La derni.T.- est „lus gross.. .t plus ou moins r.nipli. .l'un., cul.ur blan.hatre ou jaunâtre pale. Au'^ommet de «ha.un.. .l.'s ail.s s.- trouv.' un.' .Vlaboussun- pale. Les aies mft-.ri..ur,.< s.mt brunatr.s. la troisif-m. .■xt.Vi.ur.. ..^ la plu< fon.-.-e; au centre il V -i une ta.h.. brun fon.'é. L.. thorax a la mëm.. ...ul. ur .|Ue l..s ail.s supe- ri..ures; l'ab.loin.n .st plus {.âle et d'une teint.' roug.' .le rouille, particulier. m. nt le long du dos. llalnlwhs il r„cl< n»l„t,f. Ce v.r gris a les liR-n».^ habitud.'s que le v.r gris vitn.ux II -e lient à .iiviron un ou d.ux pou...'s au-.l.s^.us de la sur a.'e tlu s,^l se' nourrit d.' racin-s et coupe par la ba^.. l.s tig.s .ravom.-. < .; ble .!.■ mcis, i.t. ' I e grain d.. print.mi.s .lan< r..u.-t .le l'Ont ario a s.,uvent ete en.l.-inmag.., t d.in< cert-.ins râv 1,.< ré<.oltes ..ut t.'llem.nt souffert .pi il a fallu les relabouicr ,,,ur V s,.ni.'.r .les pois .,u .l'autres planfs. Outr,. 1,-^ gramm.Vs cett.. espec.; a H.,ue égaleni.nt l.'s ch.nix, nav.ts, .'.pinards, laitue et autivs l,.^ru„H.s ainsi n , le!- i,un..- tiges ,1e roM-'r^, .L ga-L'lÙT^. .te. ("e^t p.n.lant l.;s nioH .1,. mai ! ' ,„ j„ „ , „, ,,.. V. r gn- . ^t le i.lus r.-pandu. X.uis <■.. av..n^ eleve 1..^ |,,',pil- . , ' .1 ,„~ l'.-t .le rontario vers la tin .l.' juin. La < hry^alid" a la niem.. e.,uleur ,,, p, „„-.pi.. taill.. i rnf;FLK. {MniiHftni tn'foUi Ksp.) sont n. \siial La ...i.l.ur d-' c. tl.- . !.. nill.' .'st très variabl... C.Ttains in.livi.lus tt.ineiit v. rt ou jaune ver.làtre; d'autres, très foncés par-dussus à cause 25 ili- marbrures brunâtres ou noiràfrfs. Il y a, le lotijt du dos. unt- li^rIle («ntralc ;:ii]nûtre pâle; entre cette lifçne et la large bande rosatre f|ui court le long du iiiilicii du coté, se trouve une ligne jaune, fragmeiittV, plus ou moins frangée lie noir i)ar-dessus. La bande rosâtre est bordé" pardessus et par-dessous de liane ou (le jaune pâle. Les stigmates ou pores de la respiration, sont tous < iitimrés d'une plaque noirâtre. Le des.sous du corps est gris verdâtre avec des Kiiljcs ou de;; ra.vures jaunâtre pâle. La tête est jaunâtre pâle, ou verdâtre ! âi<\ avec d( s taches blanches. Quand il a atteint son plein développement, I ,■ vS ce ver gris est décrit de la manière sui- \,,iii( ''réle grise, luisante et ta<'hetée; écaille sur le premier anneau portant tn I- iai( s blanches; couleur générale du corps grise et trois bandes indistinctes ;( il. ht; (les c(')tés. Les tubercules à poils rudes sont noirs et apparents. ICntiè- ii III' ni développé ce ver gris mesure environ un pouce de long. " Dans les premiers raiijjorts du service de l'entomologie et de la botanique (1 : iii iiK iitionne ce ver gris le nom scientihciue «le l'insecte est donné comme .1, ■ ' ^ l'dtiii) fulnjuthiiti IIow. Ce nom a été (mployé par des entomologistes (iiinuiiii(|Uis en (!:('néral en traitant du ver gris sombre. ('e[)endant le l'iltia '/ 1" rc W alk., est l'espèce commune et ré[)andue (|ue l'on rencontre au ( 'aiuida. Il -pi( iinen de la larve de dun ns représenté sur la i)lanche est d'une cou- 1> il ! luii grisâtre terne, martiuée. le long du milieu du dos. d'une série d'écla- ir i--iir( - plus pâles «|ui a i)res(|ue l'aspect d'une bande dorsale très large, au Kiiire (le ia(|uelle court \ine ligne indi-tiiicte. Si l'on regart d'Ottawa des jeunes larves ont été trouvé;-s en se|)tembre, et le.s che- nilles ont été vues au printemi).- juscju'à la fin de juin. A cette dernière époque elles s'enfoncent dans la terre pour .se transformer en chrysalides et les papillons sortent généralement en août Vi:US GRIS Pl-.V CONNUS. Outre les vers pris déjà mentionnés, ii y en a plusieurs qui se rencontrent dans les i)roviiices de l'ouest et (pli, en certaines années, causent de.s dégâts considératiles parmi certaines sortes de récoltes. Dans les provinces des prairies les chriiillcs du Choriciiiniti'i (iniilinris C.rt., ('. inirofcren.s (Irt,, et C. agreMis drt. ont atta(iué toutes sortes de plantes succidentes. Dans l'.VIberta, en 1911, la larve du l'orosaqroti^ flelomln Sm. fit sa première apparition et causa de grands dégâts dans les champs de blé. l'n correspondant prétend pie :520 acres de blé avaient été détruits par ce ver gris avant 1. '.'l juin. Dans la Colomlne- Iinlanni(iiie, les chenilles du ParngroHs prre.rrfllrns (irt., se sont, h plusieurs reprises, montrées en très grand nombre dans le> cultures maraîchères, et celles du Ihnijida procindus Grt. ont abimé également ues récoltes dans la même province. LÉGIONNAIRES. • Il y a au C'annda deux espèies différentes de leucanies ou 1 égi on n. lires qui causent" ])ériop|iement elles dévie, .nent^ extrêmement nombreuses, dévorent ti.ule la no'irriture (pii se trouve à le\ir portée et se portent en ligne di' marche, à tout moment de la nuit ou du jour, tout comme une armée, en (luête de nouveaux cliainps à conquérir et à détruire, ("est à cause de cette haliiiude qu'on le- appelle ordinain im lit légionnaires (en anglais Anini-worms). De fa(,on générale elles sont senil>lalili's au ver gris, dont elles soUt i)roclies parentes; ell|.~ ont la même formr et portent le mémo nombre de pattes, savoir: seize. I,.\ I.KCilINN AIUK. [ Hdiiljllnhl U)\i tlUtiCtilta IblW.) Ai'pcct. Cette ir'giomi:iire. à l'état adulte, mesi-.re environ un pouce et (luart de loiui. C''~t une elieiiille brune ou noirâtre, à trois raies apparentes jaunâtres ou pulr-, lune e-l sur ie milieu du lios et ii- aulies de chaque êôtr. Il y a au"i. d'' eh:i<|ue coté du dos, une large baïuh' noire, bordée par-dessus d'une ligne jaune: V- long du Imnl inférieur i"(|uarts, les ailes étendues. Les ailes supérieures sont d'un gris rouRijâtro un fauni', avec une marque blanche très visible â peu prés au centre de chactme. Les tai-hfs rondes ou réniformes sont indistinctes dans certains s|)éeiinens mais appariiisseiit dans la phipart sous forme de deux platpies rouRo jaunâtre. Prés (Ifs bords extérieurs des ailes se trouve une rangée de petites taches noires et uni' rayure noire allant du sommet de chaque aile à ces taches, complète les iiiar(|U('s importantes. Les ailes inférieures sont brunes, plus foncées aux IjohK extérieurs. I^' thorax einent cepeinlant l'es dernières récolles ne sont atta- (|iie lcirs(|ue les i)lantes préférées i)ar la lénioimaire se font rar Dans où ellr sont pas exceptionnellement nombreuses, ces chenilles se iiiiiirri-~rnt la nuit, couiiiie les vers gris, et se cachent pcnd.'uit le jour. On ne les r iii:ir(|iie donc guère dans les saisons ordinaire^, mais lorscpie les conditions Il ■irisent leur multiplication elles se propagent très rapidement, et après avoir iiKiii^é toute hi nourriture disponible dans le voi-iiiage iininédiat, se mettent 'Il iirdn- d(> marche et se portent en quête de nouvelles plantes à dévorer. Elles n'iiimeiit |)as le soleil, aussi durant les jours clairs et chauds, elles se cachent -> - les morceaux de terre, de gazon, de planches, etc., et ne sortent po.ii •; Il 'urrir que le soir, a près If [•lier d' Il y a au Canada deux générations de la légiomi.aire par an. Les papillons iiioiitreiit en juin et de nouveau en août et septembre. On en voit même, ! riM aines années, do grandes quantités en octobre. Ceux qui naissent vers lui de \\'-\i' pondent des (eiifs qui éelosent en dix ou douze jours. Les jeunes i:ir\es tii\ernent dans un état lU; développement partiel dessous des touffes liages b;i.s et complètent leur croissatice au printemps ment des herbes. Les papillons de ce^ chenilles font ■rlie ou ( l'aul re- lie: niaiigeaut princi|)aleiiieiit ir appantion en juin et pondent des œufs qui produisent une autre génériitioa '»i S 'I I ! iî ^iA.i 28 Hc chi Tiillos. Un siiiiplr |;.|Mlll.ul une .(.iilcur v.rdatn-, «'t «■ n-croqutvillfnt « ii marchant. I-.llis M' propii^dit priiiripultinciit dans l^•^ herlics lia.-scs v\. hirUr^. Prcscpic (liaipit fois (pit- des iiivu-ions de cet insecte ont eu lieu au ( anada, le- déiîâts ont été . au-és par la génération île chenilles (pli a fait son apparition ---■'•' — la If lis tachinaires. a en lornie de praine, sur les parties Les papilloris ad \olaiit aiciilour. et >ont proinptemint attirés par les appâts ,. lecteurs d'insectes M' servent [Kiiir recueillir les papillons de nocHulles. Eioiimis milurtls. Dans les années d'ahoiidance roinnie celles (pic nou venons de mentionner ces du nilles sont attaipiées par bien des insectes para-i taires importants parmi les(plel^ se trouvent plu.-ieurs mou deux ailes, (pji déposent leurs œufs hlan antérieures des ver> vivants. On dit avoir trouvé jusfiu'à rU) de ces œufs -ur un seul ver. 11 sort l.iintr)t de chacun de ces ceufs une petite larve (pu pénètre dans le corps de la élu nille, >'en nourrit et la tue graduellement. Outre es mouclie^ -i utiles il existe aus.-i diverses espèces de mouches à quatre ades qui pondent leurs leufs dans le corps des chenilles et les jeunes larves do ces mouehi^s se nourri-M lit également des tissus gras et juteux e à la légionnaire, et plu-ieur- de nos oi-eaux sauvages la mangent avec avidité, i)ar exemple le corlieau. létouriieau. merle, etc., t "n a même vu le moineau anglais en dévo- rer un grand noiiihn . I.t- champignons parasites tels t possible d'enrayer une invasion de légionnaires avant iiue les chenilles aient (piiilé les endroits où elles nai.-stnt. On le t'ait en traçant à la charrue, autour de ces endroits, (pielques sillons pro- fond-, et lor-que Us chenilles se rassemhlint dans ces sillons on les y détruit en les écra-aiit. On peut aussi pulvériser avec \ine forte solution de vert de Paris ou d'arséniate ih' iilomh, (.1 livre du premier ou six livres du dernier par cent gallons d'eau) h s végétaux qui entourent ces lieux de propagation. Mais (piand on voit les cheiilles se porter en onlre de marche, il faut trac^T des sillons i-.ri-.iV.r,!!- devant elle-. Les cotés opposés du sillon devraient être taillés per- pendiculaires au nn)ven d'une bêche pour >j>i^î»&.lAT-=âSî€fâ .^ 20 l'irt.' tuées au tnoyiTi d'un pi(|uct, d'une harre ou d'huil»; dp rharhon que l'on verse Mir elles. Si l'on reniar()ue que ces rhenilles réusKissent à grimper de l'autre ( oté du sillon il faudra j) jlvériser les plantes qui se trouvent devant elles, de la liifiin déjà mcntifinnée. L'automne qui suit une jçrave invasion de la légionnaire dans une localité i~ième des ailes supérieures est nettement brun-jaunâtre. Les ailes infë- I il lires sont pâles, plus brunes vers les bords. Ildlnlmh lie rliosê p^è^ iMIlées même 1 lin- rouge. I -pi'i I s, mais -i,i\ulit ses 1 iriiirjpalement les légumineuses; les pois et le trèHe piHirulièretnent, mais elle attaque également les a-'pergt : it cijck éivliitif. Les habitudes de la légionnaire sont à très peu , les mêmes (juc celles de nos vers gris coniiiiuns. I^n certaines on l'a trouvée travaillant à côté du ver gris bhuic et du ver gris Dans les années normales elle se nourrit comme ces dernières quand elle se trouve en grande (juantité, /■lie marche en bani abitudes bien connues. Dans l'est de l'Ontario elle recherche ulfivés l'uftirent tout ' et les autres légumes. l 'n l'a vue qui grimpait sur les jeuties chênes, le noyer noir, le marronnier d'Inde, I i.nne. la plaine et l'érable, tous des arbres de semis à la ferme expérimentale ' • m raie. On a vu, à Ottawa, dans la troisième semaine de mai. les larves (luitter Il I iianip de trètle pour se porter sur un champ de pois de tnds acres (pi'elles > r,t dévoré entièrement en peu de temps. Dans leurs dernières phases, elles "Ht extrêmement voraces et font beauct-up de dégâts en une eiile nuit. C^uoiipie lit ui-ecte soit très réi)andu au Canada, ce sont ies province:, d'Ontario et de ^j^'ÉHi'ïiiiwiVi", ^^i^^^^^f^2f('M'^êùr^^ . 30 Qiu'Imt fini se plninniiil !<■ plu- lii' -a |)rA-fnr<'. Noas avons fU-yf di-a papiilons ailiiltcs (il- larve?! (]'ii avaient ('té nciicillii-Mluns !(•( hiiiiip !\ < >ttawa; rcc |)upillon>i M)nt sortis (lu 1.") aii '.W juin. Nous avoiin rtTUtilli des papillons dans !(■ champ, (lu milieu (le juin au niilieu de septembre. I.a larve hiverne à moitié dévo- loppi"-!' et termine rii|iidernent sa croissance au i)rintetri'-. ( "e.-t avant la fin de mai ou le commencement de juin ((u'elle cause ces diV Les larves adultes ■s'enfoncent dan^ la terre comme les vers Kri> ordinaires, >'ient(jt les papillons aj)parai-sent. On ne connaît pas encore pa'-faitement le ycle évolutif de cet insecte. Knnemis rinturrh. A plusieurs reprises, qtiand res larves se montraient tn (|uantit('' dan- l'est d'Ontario, un grand nomhre d'entre elles ont été détruites par un cham[>iKnon para.-ite, (/■^nipiisn iiirsrtns Thaxfer.) Dans les rhamps, Metcher dit les avoir vins en grand nombre sur les pierres, les clôtures, les tiges (i'her' s et d'autres plantes, sur les(iuelles elles avaient grimpé .t auxquelles , avaient été fixées par le champigncm. Cette légionnaire est attaquée également par des insectes parasitaires. A Ottawa on a souvent vu des œufs de mouches tacliinaires sur leur corps. /(•cwfv/c.v. Comme la It'gionnaire noire atteint toutp sa taille et disparait presfiue toujours vers la (in de tuai il est rarement nécessaire d'api)li(pier des rem('des si le cultivateur connaît respi">ce d'insecte qu'il a à combattre. On a vu des pois ou du tn'-tle se remettre de leurs atta(pies et donner de fortes récoltes. Lorxiue les chenilles .sont en (piantité ordinaire (m peut facilement les arrêter m appli'iuant le >on emnoi-onné mentionné à la page 14. Dans les années où elles sont assez nomlireuses pour prendre l'ordre de marche, on pourra adop- ter les remèdes indi(iués pour la vraie légionnaire page 'JS. Dans une eir- con-tance, à (»tt:i\va, nous avons enrayé les d(''gats en pulvérisant une hande de pois de .")() i)ieds de large devant le.-, chenilles avec une forte >oluti(Hi de vert de Paris (1 livre dans 1(H) gallon- d'i aiil à laquelle nous avions ajouté 4 livres de savon pour augmenter la pui-sani c adhésive du mélange. NOTE. Xous invitons les ruitivateurs et to\is les intéressés :\ no\is eiivoyer des -.p('cimens des vers gris ou de tous les insectes qui attaquent hurs n'-coltcs qu'il- di'sirent faire idintiher. Ces spécim(>ns doivent être mis, avec luie pro- vision d'herbes ou de la plante dont il> se nourrissent, dans une boît(Mn fer-blanc ou en bois ipa- une boite en papier) qui sera adressée à l'entomologi.-te du Dominiim, ferme expérimentale eeiitr.al.', Ottawa. Les pa(iuets (pli portent cette ao!it disi)ens('s de timbre l.es spécimens doivent toujours porter l'adrc-e d. r. x|K'diieur et être aecompagm's d'une lettre mentionnant l(> récoltes atiaqui'es et l'étendue de- (l.'gàt-. ^i?l^-f*C; hff:~Mà^::c~- {! Il SB; i-H pipi