iBiiiiiaiaw>www»wi>>ww>*w»a8www»BiiiW^ iVii imti ii¥rri' »<■■• m ■ in iiii'i-iii> nim»i0i»«Mm90m9f)mf»i¥mÊtmnt,vH,n^»mâiint»im»tim*^)>mmfn*i*i*tn>'^g-fr'rt**'t^*i >>■« h ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES '•maMMAMafWNMMfMPMW 35!SESSI0N LYON atÉHMMHtMAMM MMHMMHMÉiaMtMMiHHMI »iH(n«ir«ir"e ye), à Paris. PERDRIGEON, Agent de change, à Paris. PEREIRE (Emile), à Paris. POCHARD (Mme vo), à Paris. RIGOUT (Dr), à Paris. ROUX (Gustave), à Paris. SIEBERT, à Paris. THEURLOT, à Paris. LA COMPAGNIE GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE, à Paris. VILLE DE MONTPELLIER. VILLE DE PARIS. LISTE DES MEMBRES DE L'ASSOCIAÎIOI FRAIÇilSE PÛM L'AÏAICEIEIT DES SCIEIICES FUSIONNEE AVEC L'ASSOCIATION SCIENTIFIQUE DE FRANCE (*) (MEMBRES FONDATEURS ET MEMBRES A VIE) MEMBRES FONDATEURS PAliTS Abbadie (Antoine d'), Membre de ITnstitut et du Bureau des Longitudes. (Décédé) . 4 Ai.BERTr, Banquier (Décédé) 1 Almeida (d'), Inspecteur général de l'Instruction publique (Décédé) 1 Amboix de Larbont (le Général Henri d'), 65, boulevard de Courcelles. — Paris. . . 1 A>DOUiLLÉ (Edmond), sous-Gouverneur honoraire de la Banque de France (Décédé) . . 2 André (Alfred), Régent de la Banque de France, Administrateur de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, ancien Député (Décédé) . 2 André (Edouard), ancien Député (Décédé) 1 André (Frédéric), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées (Décédé) 1 AuBERT (Charles), Avocat, 13, rue Caqué. — Reims (Marne) 1 AuDiBERT, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et d la Méditerranée (Décédé) 2 Aynard (Edouard), Membre de l'Institut, ancien Président de la Chambre de Commerce, Député du Rhône, 29, boulevard du Nord. — Lyon (Rhône) 1 AzAM (Eugène), Professeur honoraire à la Faculté de Médecine de Bordeaux, Associé national de l'Académie de Médecine (Décédé). 1 Baille (J.-B. -Alexandre), ancien Répétiteur à l'École Polytechnique, Professeur à l'École municipale de Physique et de Chimie industrielles de la Ville de Paris, 26, rueOberkampf. — Paris 1 Baili.ière (Germer), ancien Libraire-Éditeur, ancien Membre du Conseil municipal de Paris {Décidé) 1 Bâillon (H.), Professeur à la Faculté de Médecine de Paris (Décédé) 1 Balard, Membre de l'Institut (Décédé) 1 Balaschoff (Pierre de), Rentier (Décédé) 1 Bajiberger (Henri), Banquier, 14, rond-point des Champs-Elysées. — Paris .... 1 Bapterosses (F.), Manufacturier. — Briare (Loiret) 1 Barbier-Delayens (Victor), Propriétaire (Décédé) 1 Barboux (Henri), Avocat à la Cour d'Appel, ancien Bâtonnier de l'Ordre, 14, quai de la Mégisserie. — Paris 1 Bartholoni (Fernand), ancien Président du Conseil d'administration de la Compa- gnie des Chemins de fer d'Orléans (Décédé) 1 Baudouin (Noël), Ingénieur civil, 51, rue Lemercier. — Paris . . 1 BÉCHAMP (Antoine), ancien Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier, Correspondant de l'Académie de Médecine, 15, rue Vauquelin. — Paris 1 (•) Ces listes ont été arrêtées au I3 décembre 19C6. Xvill ASSOCIATION FRANÇAISE Becker (Mme ye), 260, boulevard Saint-Germain. — Paris 1 Bell (Edouard- Théodore), Négociant, 57, Broadway. — New- York (États-Unis d'Amé- rique) Belon, Fabricant (Décédé) , Beral (liloi). Inspecteur général des mines en retraite, Conseiller d'Etat honoraire, ancien Sénateur, château de Pechfumat. — Frayssinet-le-Gélat (Lot) Berdellé (Charles), ancien Garde général des Forêts. — Rioz (Haute-Saône) Bernard (Claude), Membre de l'Académie française et de l'Académie des Sciences (Décédé) Billault-Billaudot et C'e, Fabricants de produits chimiques, 22, rue de La Sor- bonne. — Paris BiLLY (de), Inspecteur général des Mines (Décédé) BiLLY (Charles de), Conseiller référendaire à la Cour des Comptes, 56, rue de Bou- lainvilliers.— Paris BiscHOFFSHEiM (L.-R.), Banquier (Décédé) ■ BiscHOFFSHEiM (Raphaël - Louis), Membre de l'Institut, Ingénieur des Arts et Manufactures (Décédé) Blot, Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) BocHET (Vincent du) (HécédeV BoissoNNET (le Général André -Alfred), ancien Sénateur f/)écëdéj Boivin (Emile), Raffineur, 64, rue de Lisbonne. — Paris Bonaparte (le Prince Roland), 10, avenue d'iéna. — Paris BoNDET (Adrien), Professeur à la Faculté de Médecine, Associé national de l'Aca- démie de Médecine, Médecin de l'Hôtel-Dieu, 6, place Bellecour. — Lyon (Rhône). BoNNEAU (Théodore), Notaire honoraire (Décédé) BoRiE (Victor), Membre de la Société nationale d'Agriculture de France (Décédé) . . . Bouchard (Charles), Membre de l'institut et de l'Académie de Médecine, Professeur à la Faculté de Médecine, Médecin honoraire des Hôpitaux, 174, rue de Rivoli. — Paris. BouDET (F.), Membre de l'Académie de Médecine ('Z)écedeJ Bouillaud, Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté de Médecine (Décédé) .... Boulé (Auguste), Inspecteur général des Ponts et Chaussées en retraite, 7, rue Washington. — Paris Brandenburg (Albert), Négociant (Décédé) Bréguet, Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes fDécédeJ . . -, Bréguet (Antoine), Directeur de la Revue scientifique, ancien Élève de l'Ecole Poly- technique (Décédé) Breittmayer (Albert), ancien sous-Directeur des Docks et Entrepôts de Marseille, 8, quai de L'Est. — Lyon (Rhône) Broca (Paul), Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Académie de Médecine, Sénateur (Décédé) . BROCAfiD (Henri), Lieutenant-Colonel du Génie territorial, ancien Elève de l'École Polytechnique, 75, rue des Ducs-de-Bar. — Bar-le-Duc (Meuse) Broet, ancien Membre de l'Assemblée nationale ('i>écédé^ Brouzet (Charles), Ingénieur civil, 38, rue Victor-Hugo. — Ljon (Rhône) Cacheux (Emile), Ingénieur des Arts et Manufactures, vice-Président de la Société française d'Hygiène, 25, quai Saint-Michel. — Paris Cambefort (Jules), Administrateur de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (Décédé) Camondo (le Comte Abraham de). Banquier (Décédé) Camo.ndo (le Comte Nissim de) (Décédé) Canet (Gustave), Ingénieur des [Arts et Manufactures, Directeur de FArtillerie de MM. Schneider et C'^, ancien Président de la Société des Ligénieurs civils de France, b7, avenue Henri-Martin. — Paris Caperon (père). Négociant (Décédé) Caperon (fils) (Décédé! Carlier (Auguste), Publiciste (Décédé) Carnot (Adolphe), Membre de l'Institut, Inspecteur 'général des Mines, Directeur de l'École nationale supérieure des Mines, Professeur honoraire à l'Institut national agronomique, 60, boulevard Saint-Michel. — Paris Casthelaz (John), Fabricant de produits chimiques, 19, rue Sainte-Croix-de-la- Bretonnerie. — Paris 0 A VENTOU (père). Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XIX Caventou (Eugène), Membre et ancien Président de l'Académie de Médecine, 60, rue de Londres. — Paris 1 Cernuschi (Henri), Pubiiciste (Décédé) 1 Chabaud-Latour (le Général de), Sénateur (Décédé) 1 Chabrières-Arlès, Trésorier- payeur général du département du Rhône ('De'ce'dej . . 1 Chambre de Commerce de Bordeaux (Gironde) 1 — — Lyon, Palais du Commerce, L\on (Rhône) 1 — — Marseille (Bouches-du-Rhône) 1 — — Nantes, place de la Bourse. — Nantes (Loire-Inférieure) . 1 — — Rouen (Seine-Inférieure) 1 Chantre (Ernest), sous-Directeur du Muséum des sciences naturelles, Chargé de Cours à la Faculté des Sciences, Muséum, Palais des Arts. — Lyon (Rhône) .... 1 Charcot (Jean-Martin), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur à la Faculté de Médecine, iMédecin des Hôpitaux de Paris (Décédé) 1 Chasles, Membre de l'Institut (Décédé) 2 Dr Chauveau (Auguste), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Inspecteur général des Écoles nationales vétérinaires, Professeur au Muséum d'histoire naturelle, 4, rue du Cloître-Notre-Dame. — Paris 1 Chevalier (J.-P.), Négociant, 50, rue du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde) . . . 1 Clamageran (Jules), ancien Ministre des Finances, Sénateur (Décédé) 1 Clermont (Philippe de), sous-Directeur honoraire du Laboratoire de Chimie de la Sorbonne, 38, rue du Luxembourg. — Paris 1 Dr Clin (Ernest-Marie), Lauréat de la Faculté de Médecine (Prix Montyon), ancien Interne des Hôpitaux de Paris, Membre perpétuel de la Société chimique (Décédé) . 1 Cloquet (le Baron Jules), Membre de l'Institut (Décédé) 1 CoLLiGNON (Edouard), Inspecteur général des Ponts et Chaussées en retraite. Exami- nateur honoraire de sortie à l'École Polytechnique, 2, rue de Commaille. — Paris. 1 CoMBAL, Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier (Décédé) 1 Comberousse (Charles de). Ingénieur des Arts et Manufactures, Professeur au Con- servatoire national des Arts et Métiers et à l'École centrale des Arts et Manufactures. (Décédé) 1 Combes, Inspecteur général. Directeur de l'École nationale supérieure des Mines (Décédé) 1 Compagnie des Chemins de fer do Midi, 54, boulevard Haussmann. — Paris .... 5 — — d'Orléans, 8, rue de Londres. — Paris 5 — — de l'Ouest, 20, rue de Rome. — Paris 5 — — DE Paris a Lyon et a la Méditerranée, 88, rue Saint-Lazare. — Paris 5 — DES Fonderies et Forges i>« l'Horme, 8, rue Victor-Hugo. — Lyon (Rhône) ". . 1 — des Fonderies et Forges de Terre -Noire, la Voulte et Bessèges (Dissoute) 1 — du Gaz de Lyon, 7, rue de Savoie. — Lyon (Rhône) 1 — Parlsienne du Gaz, 6, rue Condorcet. — Paris 4 — DES Messageries Maritimes, 1, rue Vignon. — Paris 1 — DES Minerais DE FER magnétique de Morta-el-Hadid (le Conseil d'admi- nistration de la), 26, avenue de L'Opéra. — Paris 1 — des Mines, Fonderies et Forges d'Alais, 13 bis, rue des Mathurins . — Paris I — DES Mines de houille de Blanzy (Jules Chagot et C'°), à Montceau-les- Mines (Saône-et-Loire) et 55, rue de Châteaudun. — Paris 1 — des Mines de Roche -la -Molière et Firminy, 13, rue de la République. — Lyon (Rhône) 1 — DES Salins du Midi, 94, rue de la Victoire. — Paris 2 — GÉNÉRALE DES VERRERIES DE LA LoiRE ET DU RhÔNE (DisSOUtc) 1 CoppET (Louis de). Chimiste, villa Irène, rue Magnan. — Nice (Alpes-Maritimes) ... 1 Cornu (Alfred), Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes, Ingénieur en chef des Mines, Professeur à l'École Polyteclinique fOëceVie^ I CossoN, Membre de l'Institut et de la Société botanique de France (Décédé) 1 Courtois de Viçose, Président de la Chambre de Commerce, Membre du Comité con- sultatif des Chemins de fer (Décédé) 1 Courty, Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier (Décédé) 1 XX ASSOCIATION FRANÇAISE CrîOUA\ (Fernand), Armateur, vice-Président iionoraire de la Ciiambre de Commerce de Nantes {Décédé} l Daouin (Ernest), ancien Président du Tribunal de Commerce de la Seine, Adminis- trateur de la Compagnie des Chemins de fer de l'Est (Décédé) 1 Dai,i.ii;ny (A.), ancien Maire du Ville arrondissement, 5, rue Lincoln. — Paris. . . 1 DA^T(^^, Ingénieur civil des Mines ('Z^ecéciéj 1 DAvii>i.ii:n, Banquier (Décédé) 1 Degoiske (Edmond), Ingénieur des Arts et ^Manufactures, 164, boulevard Haussmann. — Paris 1 Delaunay, Membre de l'institut, Ingénieur des Mines, Directeur de l'Observatoire national (Décédé) 1 D'" Df.i.oiœ (Xavier), Correspondant national de l'Académie de Médecine, ancien Cliirurgien en Chef de la Charité de Lyon. — Komanèi^IiP-Thorins (Saône-et- Loire) 1 Demaiîquav, Membre de l'Académie de Médecine fL;écét/éJ 1 Demay (Prosper), Entrepreneur de travaux publics (Décédé) ■ . ■ 1 Demonc.eot, Ingénieur des Mines, Maître des requêtes au Conseil d'Etat (Décédé). . . 1 Dhostel, Adjoint au maire du Ile arrondissement de Paris fOécedeJ 1 Df DiDAY (P.), Associé national de l'Académie de Médecine, ancien Chirurgien en chef de l'Antiquaille, Secrétaire général de la Socié/é de Mérfeci/ie f/)écéde'j 1 Dou.FDS (Mine \e Auguste), 53, rue de la Côte. — Le Havre (Seine-Inférieure). ... 1 DoELEUS (Auguste) (Décédé) 1 Do}{\avi:î, Tfirecteur de la Pharmacie centrale de France (Décédé) 1 DoLiAY (Léon) (Décédé) 1 Drake DEL Castillo (Emmanuel) (Décédé) 1 Dumas (Jean-Baptiste), Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, Membre de l'Académie française (Décédé) 1 DuPOUY (Eugène), ancien Sénateur, ancien Président du Conseil général de la Gironde (Décédé) 1 DupuY DE LOME, Membre de l'Institut, Sénateur ('^e'céde^ 1 DupuY (Paul), Professeur iionoraire à la Faculté de Médecine de Bordeaux, 16, chemin d'Eysines. — Caudéran (Gironde) 2 DupuY (Léon), Professeur au Lycée de Bordeaux ('i)ecédéj 1 Durand-Billion, ancien Architecte (Décédé) 1 DuvERGiER, Président de la Société des Sciences Industrielles de Lyon (Décédé). . . 1 École Monge (le Conseil d'administration de V) (Dissous) 1 Église évangélique liuéiule (M. Charles Wagner, Pasteur), 91, boulevard Beau- marchais. — Paris 1 EiCHTHAL (le Baroa Adolphe d'), Président lionoraire du Conseil d'administration de la Compagnie des Chemins de fer du Midi (Décédé) 10 Engel (Michel), Relieur, 91, rue du Cherche-Midi. — Paris 1 Erhahdt-Schieble, Graveur (Décédé) 1 Espagny (le Comte d'), Trésorier-payeur générai du Rhône (Décédé) 1 F.VURE (Lucien], Président de la Chambre de Commerce de Bordeaux fZ)écédéj . ... 1 FuÉMY (M'»e Edmond) (Décédée) 1 Frémy (Edmond), Membre de l'Institut, Directeur et Professeur honoraire du Muséum d'histoire naturelle (Décédé) 1 Friedel (Mi»e ¥"= Charles) (née Combes), 9, rue Michelet. — Paris 1 Friedel (Charles), Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris (Décédé) l Frossaud (Charles), vice-Président de la Société Ramond (Décédé) 1 Dr FuMouzE (Armand), Pharmacien de l^e classe (Décédé) l Galakte (Emile), Fabricant d'instruments de chirurgie, 75, boulevard Montparnasse. — Paris 1 Galline (P.), Banquier, Président de la Chambre de Commerce de Lyon (Décédé) . 1 Gariel (C.-M.), Professeur à la Faculté de Médecine, Membre de l'Académie de Mé- decine, Inspecteur général, Professeur à l'École nationale des Ponts et Chaussées, 6, rue Édouard-Detaille. — Paris 1 Gaudry (Albert), Membre de l'Institut, Professeur honoraire au Muséum d'Histoire naturelle, 7 bis, rue des Saints-Pères. — Paris 2 Gauthier- ViLL.VRS (Albert), Imprimeur-Éditeur, ancien Élève de l'École Polytechnique (Décédé) 1 POUR L AVANCEMEiNT DES SCIEÎSCES X.M Geoffroy-Sainï-Hilaire (Albert), ancien Directeur du Jardin zoologique d'Acclimalit- tion, ancien Président de la Société nationale d'Acclimatation de France, 9, rui; de Monceau. — Paris 1 Germain (Henri), Membre do l'Institut, ancien Député, Président du Conseil d'administration du Crédit Lyonnais (Décédé) Germain (Philippe), 33, place Bellecour. — Lyon (Rhône) GiLLET (fils aîné), Teinturier, 9, quai de Serin. — Lyon (Uhùne) Dr GiNTRAC (père), Correspondant de l'Institut (Décédé) Girard (Aimé), Membre de l'Institut, Professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers et à l'Institut national agronomique {Décédé) Girard (Charles), Chef du laboratoire municipal de la Préfecture de Police, 2, run de la Cité. — Paris GoLDSCHMiDT (Frédéric), Rentier (Décédé) Ggldschmidt (Léopold), Banquier [Décédé; GoLDSCHMiDT (S.-U..) ( Décédé) ........ GouiN (Ernest), Ingénieur, ancien Élève de l'École Polytechnique, Régent de la Banque de France (Décédé) GouNOUiLHou (G.), Imprimeur, 11, rue Guiraude. — Bordeaux (Gironde) D'' Grimoux (Henri), Médecin honoraire des Hôpitaux. — Beaufort (Maine-et-Loire) et 58, rue de Yaugirard. — Paris Grison (Charles), Pharmacien (Décédé) Gruner, Inspecteur général des Mines (Décédé) GuBLER, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) Dr GuÉRiN (Alphonse), Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) GuÉZARD (.lean-Marie^, Propriétaire, 16, rue des Ecoles. — Paris GuiCHE (le Marquis de la) (Décédé) GuiLLEMiNET (André), Membre des Sociétés de Pharmacie, Fabricant-Propriélaiic des Produits pharmaceutiques de Macors (Décédé) Guimet (Emile), Directeur-Fondateur du Musée Guimet, avenue d'Iéna. — Paris . Hachette et C'^, Libraires-Éditeurs, 79, boulevard Saint-Germain. — Paris Hadamard (David), Négociant en Diamants (Décédé) Haton de la Goupillière (J.-N.), Membre de l'Institut, Inspecteur général en retraite, Directeur honoraire de l'École nationale supérieure des Mines, 56, rue de Yaugirard. — Paris Haussonville (le Comte d'). Membre de l'Académie française, Sénateur (Décédé). Hecht (Etienne), Négociant (Décédé) Hentsch, Banquier (Décédé) Hillel frères, 2, avenue Marceau. — Pans Hottingl'er, Banquier, 38, rue de Provence. — Purii Hoi'EL (Jules), ancien Ingénieur de la Compagnie de Fives-Lille, ancien Élève de l'École centrale des Arts et Manufactures [Décédé) • • • HovELACQUE (Abel), Professeur à VÉcole d'Aîilhropotogio, ancien Député (Décédé) . D" HuREAu DE Villeneuve (Abel), Lauréat de l'Institut fi»(/ce'fZ'''j HuYOT, Ingénieur des Mines, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer du Midi (Décédé) Jacquemart (Frédéric), ancien Négociant (Décédé) Jameson (Conrad), Banquier, ancien Élève de l'École centrale des Arts et Manufac- tures, 115, boulevard Malesherbes. — Paris Javal, Membre de l'Assemblée nationale (Décédé) JoHNSTON (Nathaniel), ancien Député, 15, rue de La V'errei-ic. — Bordeaux (Gironde) JuGLAR (M™o Joséphine), 58, rue des Mathurins. — Paris Kann, Banquier (Décédé) Koemgswarter (Antoine) (Décédé) Koenigswarter (le Baron Maximilien de), ancien Député (Décédé) Krantz (Jean-Baptiste), Inspecteur général honoraire des Ponts et Chaussées, Séna- teur (Décédé) KuHLMAiNN (Frédéric), Correspondant de l'Institut ('i>étr(itfj Kii'PE.NHEiM (J.), Négociant, Membre du Conseil des Hospices de Lyon (Décédé) . . . !)■■ Lagneau (Gustave), Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) Lalande (Armand), Négociant (Décédé) XXII ASSOCIATION FRANÇAISE Lamk-Fleury (E.), ancien Conseiller d'Étal, Inspecteur général des Mines en retraite, (Décédé) Lamy (Ernest), ancien Banquier (Décédé) Lan, Ingénieur en chef des Mines, Directeur de la Compagnie des Forges de Châlil- lon et Commentry (Décédé) 2 Lapparent (Albert de), Membre de l'Institut, ancien Ingénieur des Mines, Profes- seur à l'École libre des Hautes-Etudes, 3, rue de Tilsitt. — Paris Dr Laruey (le Baron Félix-Hippolyte), Membre de l'Institut et de l'Académie de Mé- decine, ancien Président du Conseil de Santé des Armées fi)fe'dej Laurencel (le Comte de) (Décédé) Lauth (Charles), Directeur honoraire de l'École municipale de Phj-sique et de Chimie industrielles de la Ville de Paris, Administrateur honoraire de la Manufacture nationale de porcelaines de Sèvres, .36, rue d'Assas. — Paris Le Chatelier, Inspecteur général des Mines (Décédé) Leconte, Ingénieur civil des Mines (Décédé) ■ Lecoq de Boisbaudran (François), Correspondant de l'Institut, 113, rue de Long- champ. — Paris Le Fort (Léon), Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Académie de Médecine, Chirurgien des Hôpitaux de Paris fi)écëdéj Le Marchand (Augustin), Ingénieur, les Chartreux. — Petit-Quévilly (Seine-Infé- rieure) ; ^ Lemonnier (Paul, Hippolyte), Ingénieur, ancien Élève de l'École Polytechnique (Décédé) LÈQUES (Henri-François'), Ingénieur géographe, Membre de la Société de Géographie. — Nouméa (Nouvelle-Calédonie) Lesseps (le Comte Ferdinand de). Membre de l'Académie française et de FAcadémie des Sciences, Président-fondateur de la Compagnie universelle du Canal maritime de l'Isthme de Suez (Décédé) Leudet (M""^ V' Emile) (Décédée) D'' Leudet (Emile), Correspondant de l'Académie des Sciences, Membre associé national de l'Académie de Médecine, Directeur de FÉcoIe de Médecine de Rouen '(Décédé) . Levallois (J.), Inspecteur général des Mines en retraite (Décédé) Le Verrier (U.-J.), Membre de l'Institut, Directeur de l'Observatoire national, Fon- dateur et "Président de V Association scientifique de France (Décédé) Lévy-Crémieux Banquier (Décédé) Loche (Maurice), Inspecteur général des Ponts et Chaussées, 24, rue d'Offémont.— Paris. Lortet (Louis), Correspondant de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Doyen hono- raire de la Faculté de Médecine, Directeur du Muséum des Sciences naturelles, 13, quai Claude-Bernard. — Lyon (Rhône) LuGOL (Edouard), Avocat, 11, rue de Téhéran. — Paris LuTSCHER (A.), Banquier, 22, place Malesherbes. — Paris LuzE (de)- (père), Négociant (Décédé) Dr Magitot (Emile), Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) Mangiki (Lucien), Ingénieur civil, ancien Sénateur ( Décédé j , . Mannbergeb, Banquier (Décédé) Mannheim (le Colonel Amédée), Professeur honoraire à l'École Polytechnique (Décédé) Mansy (Eugène), Négociant, 6, rue Barralerie. — Montpellier (Hérault) Mares (Henri), Correspondant de l'Institut, Ingénieur des Arts et Manufactures (Décédé) . Martinet (Emile), ancien Imprimeur (Décédé) Marveille de Calviac (Jules de), château de Calviac. — Lasalle (Gard) Masson (Georges), Libraire de l'Académie de Médecine, Président de la Chambre de Commerce de Paris (Décédé) . M. E. (anonyme) (Décédé) MÉNiER, Membre de la Chambre de Commerce de Paris, Député et Membre du Conseil général de Seine-et-Marne (Décédé) 10 Merle (Henri) (Décédé) Merz (John-Théodore), Docteur en Philosophie, the Quarries. — Nev\castle-on-Tyne (Angleterre) Meynard (J.-J.), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite (Décédé) . . . Mii.ne-Edwards (H.), Membre de Flnslitut, Doyen de la Faculté des Sciences de Paris, Président de Y Association scientifique de France ( Décédé) 1 POUR l'avancement des sciences XXII AriRABArn (Robert), Banquier, 56, rue de Provence. — Paris D' Mi.Noi) (Cliarles), Membre de l'Académie de Médecine, Agrégé à la Faculté de Médecine, Chirurgien lion. desHôpitaux, 121, avenue de Wagram. — Paris • • • • MoNV (C), ancien Ingénieur dnChemin de fer de Saint-Germain, Directeur des Houil- lères de Commentry (Décédé) . . * ' " ' MoHF.i. d'Ahleux (Charles), Notaire honoraire, 13, avenue de L'Opéra.— Pans. . . . Dr NÉLAioN, Membre de l'Institut (Décklé) NoTTiN (Lucien), 91, rue Lafayette. — Paris ' ' ." ' Oi.UER (Léopold) Correspondant de l'Institut, Professeur à la Faculté de Médecine Associé national de l'Académie de Médecine, ancien Chirurgien titulaire de l'Hôtel- Dieu de Lyoti (Décédé! Oppenheim (frères), Banquiers (Décédés) Parmentieh (le Général Théodore), 5, rue du Cirque. — Parin Pari'.aa- (Alphonse), Ingénieur en chef des Mines en retraite. Directeur de la Compa- gnie des minerais de fer magnétique de Mokta-el-Hadid (Décédé) ; • ■ Parrot, Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Académie de Médecine (Décédé) Pasteur (Louis), Membre de l'Académie française, de l'Académie des Sciences et de l'Académie de Médecine (Décédé) Pennés (J., A.), ancien Fabricant de Produits chimiques et hygiéniques (Décédé). . . Perduigeon du Yernier (J.), Agent de change honoraire (Décédé) Perrot (Adolphe), Docteur es Sciences, ancien Préparateur de Chimie à la Faculté de Médecine de Paris (Décédé) Peyre (Jules), ancien Banquier (Décédé) PiAT (Albert), Constructeur-mécanicien, 85, rue Saint-Maur. — Paris PiATON, Président du Conseil d'administration des Hospices de Lyon (Décédé) Piccioxi (Antoine) /DécedéJ Poirrier (Alcide), Fabricant de produits chimiques, Sénateur de la Seine, 2, avenue Hoche. — Paris PoLiGNAC (le Prince Camille de). — Radmansdorf (Carniole) (Autriche-Hongrie) . . Pommery (Louis), Négociant en vins de Champagne, 7, rue Vauthier-le-Noir . — Reims (Marne) - Potier (Alfred), Membre de l'Institut, Inspecteur général des Mines en retraite. Pro- fesseur à l'École Polytechnique ('Z)écef/ej PoLîpiNEL (Jules), Membre du Conseil général de Scine-et-Oise('Decede; PoupiNEi, (Paul) (Décédé) Prot (Paul), Industriel, Président du Syndicat de la Parfumerie française, 65, rue Jouffroy. — Paris ,• • QuATREFAGES DE Bréau (Armand de). Membre de l'Institut et de l'Académie de Méde- cine, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle (Décédé) QuÉviLLON (Le Général Fernand), Gouverneur. — Maubeuge (Nord) Raoul-Duval (Fernand), Régent de la Banqtie de France, Président du Conseil d'ad- ministration de la Compagnie Parisienne du Gaz (Décédé) RÉciPON (Emile), Propriétaire, Député d'IUe-et- Vilaine (DecedéJ, Rei.nach (Herman-Joseph), Banquier (Décédé; Renard (Charles), Ingénieur chimiste (Décédé) Renolard (M"ie Alfred), 49, rue Mozart. — Paris Re.nouard (Alfred), Ingénieur civil, Administrateur de Sociétés techniques, 49, rue Mozart. — Paris Renourd (Alfred 1 (fils), Étudiant en Droit, 49, rue Mozart. — Paris Renoi'vier (Charles), Membre de l'Institut, ancien Élève de l'École Polytechnique, Publieiste (Décédé) RiAZ (Auguste de). Banquier, 10, quai de Retz. — Lyon (Rhône) ■ • Dr RicoRD, Membre de l'Académie de Médecine, Chirurgien honoraire de l'Hôpital du Midi (Décédé) RiFFALT (le Général) (Décédé) RiG.WD (M"ie Ve Francisque), 38, rue Pauquet. — Paris RiGALi) (Francisque), Fabricant de Produits chimiques, ancien Député, Membre du Conseil général delà Semé (Décédé) .• Risi.Ei! (Charles), Chimiste, Maire du VIP arrondissement, 39, ruede L'Université.— Pans. Rochette (Ferdinand de i.a), Ingénieur-Directeur des Hauts Fourneaux et Fonde- ries de Givors (Décédé i XXIV ASSOCIATION FRANÇAISE RoLL.VND, Membre de l'Institut, Directeur général honoraire des Manufactures de l'Etat (Décédé) '• Dr RoLLET DE l'Ysle (Décédé) . 1 Rosiers (des), Propriétaire (Décédé) 1 Rothschild (le Baron Alphonse de), Membre de l'Institut (Décédé) 1 Dr Roussel (Théophile), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Sénateur et Président du Conseil général de la Lozère (Décédé) 1 Rouvière (Albert), Ingénieur des Arts et Manufactures, Propriétaire- Agriculteur (Décédé) 1 Saint-Laurent (Albert de). Avocat (Décédé) 1 Saint-Paul de Sainçay, Directeur de la Société de la Vieille-Montagne (Décédé). . . 1 Salet (Georges), Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de Paris ('De'cédeJ . . 1 Salleron, Constructeur (Décédé) • • 1 Salvador (Casimir) (Décédé) 2 Sauvage, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de VEst (Décédé) 2 Say (Léon), Membre de l'Académie française et de l'Académie des Sciences morales et politiques. Député des Basses-Pyrénées (Décédé) Scheurer-Kestner (Auguste), Sénateur (Décédé) Schrader (Ferdinand), ancien Directeur des classes de la Société philomathique de Bordeaux (Décédé) D-- Sédillot (C), Membre de l'Institut, ancien Médecin-Inspecteur général des armées, Directeur de l'École militaire de santé de Strasbourg (Décédé) Serret, Membre de l'Institut (Décédé) Dr Seynes (Jules de), Agrégé à la Faculté de Médecine, 15, rue Chanaleilles. — Paris SiÉBER (H. -A.), 23, rue de Paradis. — Paris • . SiLVA (R.-D.), Professeur à l'École centrale des Arts et Manufactures, ancien Profes- seur à l'École municipale de Physique et de Chimie industrielles (Décédé) Société Anonyme des Houillères de Montrambert et de la Béraudière, 70, rue de' L'Hôtel-de- Ville. — Lyon (Rhône) Société Anonyme des Forges et Chantiers de la Méditerranée, 1 et 3, rue Yignon. — Paris , . . . . Société des Ingénieurs Civils de France 19, rue Blanche. — Paris Société Générale des Téléphones (Dissoute) SoLVAY (Ernest), Industriel, Sénateur, 45, rue des Champs-Elysées. — Bruxelles (Belgique) • SoLVAY ET Cie, Usine de Produits chimiques de VarangéviUc-Dombasle par Dombasle (Meurthe-et-Moselle) Strzelecki (le Général Casimir) (Décédé) Dr SucHARD (Décédé) SuRELL, Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en retraite. Administrateur de la Compagnie des Chemins de fer du Midi (Décédé) Talarot (Paulin), Directeur général de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (Décédé) Thénard (le Baron Paul), Membre de l'Institut (Décédé) Tissié-Sarrus, Banquier, 2, rue du Petit-Saint-Jean. — Montpellier (Hérault) . . . TouRASSE (Pierre-Louis), Propriétaire (Décédé) Trébucien (Ernest), Manufacturier, 25, cours de Vincennes. — Paris Vautier (Emile), Ingénieur civil (Décédé) Verdet (Gabriel), ancien Président du Tribunal de Commerce. — Avignon (Vau- cluse) Verne (Félix), Banquier (Décédé) Vernes d'Arlandes (Théodore) (Décédé) Verrier (J.-F.-G.), Membre de plusieurs Sociétés savantes (Décédé) ViGNON (Jules), Rentier, 45, avenue de Noailles. — Lyon (Rhône) Ville d'Ernée (Mayenne) Ville de Marseille (Bouches-du-Rhône) Ville de Reims (Marne) Ville de Rouen (Seine-Inférieure) Dr Voisin (Auguste), Médecin des Hôpitaux (Décédé) AVallace (Sir Richard) (Décédé) WoRMS DE RoMiLLY, ancien Président de la Société française de Physique (Décédé). . . POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XXV W'cRTZ (Adolphe), Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté de Médecine et à la Faculté des Sciences de Paris, Sénateur (Décédr) 1 WurtTZ (Théodore), Propriétaire (Décédé). . 1 Yv£R (Paul), Manufacturier, ancien Élève de TÉcole Pol^' technique. — Briare (Loiret) . 1 MEMBRES A VIE Arbe (Cleveland), Météor., Weather-Bureau, department of Agriculture. — Washinglon- City (États-Unis d'Amérique). Aduy (Eugène), Prop., 27, quai Vauban. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Allard (Hubert), Pharm. de l^e cl., Prop.— Neuvypar Moulins (Allier). Ali'HAndery (Eugène), 79, avenue de Villiers. — Paris. Amet (Éûiile), Indust., Usine Saint-Hubert. — Sézanne (Marne). Amiot (Henri), Ing. en chef des Mines, Adj. à la Dir. de la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 4, rue Weber. — Paris. Angot (Alfred), Doet. es. Se, Dir. du Bureau cent, mètéor. de France, Prof, à Tlnst. nat. agron., 12, avenue de L'Aima. — Paris. Appert (Aristide), anc. Indust., 58, rue Ampère. — Paris. Arbel (Antoine), Maître de forges. — Rive-de-Gier (Loire). Arloing (Saturnin), Corresp. del'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Dir. de rÉc. nat. vètér., 2, quai Pierre-Scize. — Lyon (Rhône). Arnoi'X (Louis-Gabriel), anc. Of. de marine. — Les Mées (Basses- Alpes). Arnoux (René), Ing.-Construc, anc. Ing. des ateliers Bréguet, anc. Ing. -Conseil de la Comp. continentale Edison, 45, rue du Ranelagh. — Paris. Arvengas (Albert), Lie. en Droit, 1, rue Raimond-Lafage. — Lisle-sur-Tarn (Tarn). Association pour l'Enseignement des Sciences Anthropologiques (École d'Anthropolo- gie), 15, rue de L'École-de-Mèdecine. — Paris. Automobile-Club de France et Yacht-Club, 6, place de la Concorde. — Paris. Baille (Mme J.-B., Alexandre), 26, rue Oberkampf. — Paris. Baillou (André), Prop., 96, rue Croix-de-Seguey. — Bordeaux (Gironde). Barabant (Roger), Ing. en chef des P. etCh.en retraite, Dir. bon. de la Comp. des Chem. de fer de l'Est, 14, rue de Clichy. — Paris. D' Bard (Louis), Prof, de Clin, médic. à l'Univ., 6, rue Bellot. — Genève (Suisse). Bardin (M"=), 2, rue du Luminaire. — Montmorency (Seine-et-Oise). Bargeald (Paul), Percept., 24, avenue de Ponlaillac. — Royan-les-Bains (Ciiarente- Inférieure). Barillier-Beaupré (Alphonse), Prop. — Fenioux (Deux-Sèvres). Baron (Henri), Dir. bon. de l'Admin. des Postes et Télég., 18, avenue de La Bourdonnais. — Paris. Baron (Jean), anc. Ing. de la Marine, Ing. en chef aux Chantiers de la Gironde, 50, rue du Tondu. — Bordeaux (Gironde). D-- Barral (Etienne), Agr. à la Fac. de Méd., 9, rue Victor-Hugo — Lyon (Rhône). Dr Barrois (Charles), Mem. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se., 41, rue Pascal. — Lille (Nord). Dr Barkois (Jules), Doct. es Sc.,Zool., villa de Surville, Cap Brun. — Toulon (Var). Bartaumieux (Charles), Archit., Expert près la Cour d'Ap., Mem. de la Soc. cent, des Archit. franc., G6, rue La Boétie. — Paris. D' Barth (Henry), Méd. des Hop., Sec. gén. de VAssoc. des Méd. de la Seine, 2, rue Saint-Thomas-d'Aquin. — Paris. Barthélémy (Élie), Vétér. en 2^ au 6e Rég. d'Arlil. — La Manouba (Tunisie). Barthelet (Edmond). Mem. de la Ch. de Corn., 31, rue de L'Arbre. — Marseille. (Bouches-du-Rhône) . Bastide (Scévola), Prop.-vitic, Mem. de la Ch. de Com., 11, rue Maguelonne. — Mont- pellier (Hérault). Baldreuil (Emile de), anc. Cap. d'Artil., anc. Élève del'Éc. Polytech., 9, rue du Cherche- Midi. — Paris. XXVI ASSOCIATION FRANÇAISE Baye (le Baron Joseph de), Mem. de la Soc. des Antiquaires de France, Corresp. du Min. de rinstruc. pub., 58, avenue de La Grande-Armée.— Paris et château de Baye (Marne). Bayssellance (Adrien), Ing. de la Marine en retraite, Présid. de la rég. Sud-Ouest du Club Alpin français, anc. Maire, 84, rue Saint-Genès. — Bordeaux (Gironde). Behaghel (Henri), Prop., château de Beaurepaire. — Beaumarie-Saint-Martin par Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais). Beigbeder (David), anc. Ing. des Poudres et Salpêtres, 125, avenue de Villiers. — Paris. D"' Belugou (Guillaume), Chargé de cours à l'Éc. sup. de Pharm., 3, boulevard Victor- Hugo. — Montpellier (Hérault). Berchon (M^ie ye Ernest), 96, cours du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). Bergeron (Jules), Doct. es Se, Pi-of. à l'Éc. cent, des Arts et Man., s.-Dir. du Lab.de Géol. de laFac. des Se, 157, boulevard Haussmann. — Paris. Berthelot (Eugène), Sec. perp. de l'Acad. des Se, Mem. de l'Acad. française et de l'Acad. de Méd., Prof, au Collège de France, anc. Min., Sénateur, 3, rue Mazarine (Palais de l'Institut). — Paris. Bertin (Louis), Ing. en chef des P. et Ch. en retraite , s.-Dir. de la Construc. à la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée en retraite, 'r2, rue Vignon. — Paris. BÉTHOUART (Alfred), Ing. des Arts et Man., Censeur de la Banquede France, anc. Maire, 5, rue Chanzy. — Chartres (Eure-et-Loir). BÉTHOUART (Emile), Conserv. des Hypothèques, 18, rue du Faubourg -Saint -Jean. — Orléans (Loiret). Beyna (Auguste), Dir. de la succursale de la Camp. Algérienne, S, avenue de France. — Tunis. Dr Bezançon (Paul), anc* Int. des Hôp., 51, rue de Miromesnil. — Paris. BiBLiOTHÈyuE-MusÉE, 10, ruo de l'État-Major. — Alger. BiiîLiOTHÈyuE Publique de la Ville , Grande-RuQ. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de- Calais). Birliothèuue de l'I'x.ole Supérieure de Pharmacie, 4, avenue de L'Observatoire. — Paris. Bibliothèque de la Ville. — Pau (Basses-Pyrénées). BiGouRDAN (Guillaume), Mem. de l'Inst., Astron., à l'Observatoire nat., 6, rue Cassini. — Paris. D'' BiNOT (Jean), anc. Int. des Hôp., 22, rue Cassette. — Paris. Biochet, Notaire bon. — Caudebec-en-Caux (Seine-Inférieure). Blanc (Edouard), Explorateur, 15, boulevard des Invalides. — Paris. Blanchard (Raphaël), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., 226, boulevard Saint-Germain. — Paris. Blarez (Charles), Prof, à la Fac. de Méd., 23, cours Pasteur. — Bordeaux (Gironde). Dr Bloch (Adolphe), anc. Méd. de l'Hôp. du Havre, 24, rue d'Aumale. — Paris. Blondel (Emile), Chim.-Manufac. — Saint-Léger-du-Bourg-Denis (Seine-Inférieure). Boas (Alfred), Ing. des Arts et Man., 34, rue de Châteaudun. — Paris. BoBERiL (le Vicomte Roger du), rue Baudrairie. — Rennes (Ille-et-Vilaine). D'' BoECKEL (Jules), Corresp. de l'Acad. de Méd. et de la Soc. de Chirurg. de Paris, Chirurg. des Hosp. civ., Lauréat del'Inst. de France, 2, quai Saint-Nicolas. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). BoÉsÉ (Mlle Louise), 157, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. BoÉsÉ (Jean), Nég. -Commis., 157, rue du Faubourg-Saint-Denis, — Paris. BoÉsÉ (Maurice), 157, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. BoFFARD (Jean-Pierre), anc. Notaire, 2, place de La Bourse. — Lyon (Rhône). Boire (Emile), Ing. civ., 86, boulevard Malesherbes . — Paris. Bo.NNARD (Paulj, Agr. de Philo., Avocat à la Cour d'Ap., 66, avenue Kléber. — Paris. Dr Bonnet (Edmond), Assistant au Muséum d'IIist. nat. ,11, rue Claude-Bernard.— Paris. Bonnier (Gaston), Mem. de l'Inst., Prof, de Botan. à la Fac. des Se, anc. Présid. de la .Soc. botan. de France, 15, rue de l'Estrapade. — Paris. BoNZEL (Arthur), Sup. du Juge de Paix. — Haubourdin (Nord). Bokdet (Lucien), Insp. des Fin., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 181, boulevard Saint- Germain , — Paris. D'' BoRDiER (Henry), Agr. de Phys. à la Fac. de Méd. , 9, rue Grolée. — Lyon (Rhône). BoREL (Emile), Chargé de Cours à la Fac. des Se, 2, boulevard Arago. — Paris. D'' Bouchacourt (Léon), 2, rue de Vienne. — Paris. D'' Bouchard (François), Chirurg -Dent., 104, rue de l'IIôtel-de-Ville. — Lyon (Rhône). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES X.XVI1 Bouché (Alexandre), 68, rue du Cardinal-Lemoine. — Paris. Boucher (Maurice), anc. Cap. d'Artil., anc. Élève de l'Éc. Polytecli., 2, carrefour de Mon- treuil. — Versailles (Seine-et-Oise). Bouchez (Paul), de la Librairie Masson et C'% 12(l, boulevard Saint-Germain. — Paris. Boudin (Arthur), Princ. du Collège. - Honfleur (Calvados). BouLARD (l'Abbé Lucien), Cur.^. — Dammarie (Eure-et-Loir). BouiUiEKYi Henri), anc. Notaire, Mem. de la Soc. Géol. de France, Les Capucins. — Nogent- le-Rotrou (Eure-et-Loir.) BoiRLET (Carlo), Doct. es Se, Prof, au Conserv. nat. dus Arts et Met. et à l'Éc. nat. des Beaux-Arts, 22, avenue de l'Observatoire. — Paris. Bourse ((iusfave), Manufac, G, rue Beautreillis. — Paris. BocvET (Julien), Prop., 2, quai National. — Angers (Maine-et-Loire). Bouvier (Louis), Mem. de llnst.. Prof, au Muséum d'Hist. nat., 7, boulevard Arago. — Paris. D' Boy (Philippe), 3, rue d'Espalungue. — Pau (Basses-Pyrénées). Brenot (J.), 10, rue Bertin-Poirée. — Paris. Bresson (Gédéon), anc. Dir. de la Comp. du Vin de Saint- Raphaël, 41, rue du Tunnel. — Valence (Drôme). Brillouin (Marcel), Prof, au Collège de France, 31, boulevard de Port-Royal. — Paris. D' Broca (Auguste), Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hop., 5, rue de L'Université. — Paris. Brôlemann (Georges), anc. Administ. de la Soc. Gén., 52, boulevard Malesherbes. — Paris. Brole.mann (A., A.), anc. Présid. du Trib. de Corn., 14, quai de l'Est. — Lyon (Rhône). Brouant (Léon), Pharm. de 1^' cl., 91, avenue Victor-Hugo. — Paris. Bruhl (Paul), Nég., 57, rue de Châteaudun. — Paris. Bruyant (Charles), Lie. es Se. nat.. Prof. sup. à l'Éc. de Méd. et de Pharm., 26, rue Gaultier-de-Biauzat. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Bruzo.n (Joseph) et C'a, Ing. des Arts etMan., usine de Portillon (céruse et blanc de zinc). — Saint-Cyr-sur-Loire par Tours (Indre-et-Loire). Brylinski (Emile), Ing. des Télég., 5, avenue Teissonnière. — Asnières (Seine). Buisson (Maxime), Chim. (chez M. de Vilmorin). — Verrières-le-Buisson (Seine-et-Oise). Bujard (Amand), Indust. — Fontena3-le-Comte (Vendée). BuoT (Emile), Prop., Le Chalet. — Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). D-- Bureau (Louis), Dir. du Muséum d'Hist. nat.. Prof, à l'Éc. de Méd., 15, rue Gresset. — Nantes (Loire-lniérieure). Caix de Saint-Aymour (le Vicomte Amédée de), Publiciste, anc. Mem. du Cous. gén. de l'Oise, Mem. de plusieurs Soc. savantes, 112, boulevard de Courcelles. — Paris. Calderon (Fernand), Fabric. de Prod. chim., 19, rue Montaigne. — Paris. D' Camus (Fernand), 25, avenue des Gobelins. — Paris. Carroanier (Louis), Représ, de com., 18, rue Sauffroy. — Paris. Cardeilhac, anc. Juge au Trib. de Cora., 7, rue de Clichy. — Paris. Cari'entier (Jules), Mem. du Bureau des Longit., anc. Ing. de l'Etat, Succès, de RuhmkorlT, 34, rue du Luxembourg. — Paris. D'' Carret (Jules), anc. Député, 2, rue Croix-d'Or. — Chambéry (Savoie). Cartaz (Mi"e A.), 39, boulevard Haussmann. — Paris. Dr Cartaz (A.), anc. Int. des Hôp., 39, boulevard Haussmann. — Paris. Catillon (Alfred), Pharm., 3, boule\ard Saint-Martin. — Paris. Caubet, Doyen de la Fac. de Méd., 44, rue d'Alsace-Lorraine. — Toulouse (Haute- Garonne). Caullery (Maurice), Maître de Conf. à la Fac. des Se, G, rue Mizon. — Paris. Cazalis de Fondouce (Paul-Louis), Ing. des Arts et Man., anc. Sec. gén. de VAcad. des Se. et Lettres de Montpellier, 18, rue des Étuves. — Montpellier (Hérault). Cazenove (Raoul de), Prop., chemin de Piemente. — Champagne-au-Mont-d'Or (Rhône). Dr Cazin (Maurice), anc. Chef de Clinique chirurg. de la Fac. de Méd. (Hôtel-Dieu), 7, place de La Madeleine. — Paris. Cazottes (A., M., J.), Pharm. — Millau (Aveyron). Dr Chabkr (Pierre), 20, rue du Casino. — Royan-les- Bains (Charente-Inférieure). Chabert (Edmond), Ing. en chef des P. et Ch., 6, rue du Mont-Thabor. — Paris. Chailley-Bert (Joseph), Avocat à la Cour d'Ap., Député de la Vendée, 44, rue de La Chaussée-d'Antin. — Paris. Chaîne (Alphonse), Étud. — Chaponost (Rhône). Chalier (J.), 13, rue d'Aumale. — Paris. XXVIII ASSOClATlOiN FRANÇAISE Chambre des Avoués au Tribunal de l^e Instance. — Bordeaux (Gironde). — DE Commerce du Havre. — Le Havre (Seine-Inférieure). — DE Commerce de Saint-Etienne. — Saint-Étienne (Loire). Chandessais CSl"' Charles), Cliefferie du Génie. — Camp-de-Cliâlons (Marne). Charcellay, Pharm. — Fontenay-le-Comte (Vendée). Charpentier (Augustin), Prof, à la Fac. de Méd., G, rue des Quatre-Églises — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Charroppin (Georges), Pharm. de l^e cl. — Pons (Charente-Inférieure). Dr Chaslin (Philippe), anc. Int. des Hùp.,Méd. de THosp.de Bicêtre, 64, rue de Rennes. — Paris. Chatel, Avocat défens., bazar du Commerce. — Alger. Dr Chatin (Joannès), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof. d'Histologie à la Fac. des Se, 174, boulevard Saint-Germain. — Paris. Ly Chauliaguet-Heim (M°"= Juliette), 34, rue Hamelin. — Paris. Chauvassaigne (Daniel), Admin. de la Soc. des Lièges agglomérés « Le LicUwn», château de Mirefleurs. — Les Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme). Chauvet (Gustave), Notaire, Présid. de la Soc. archéol. et historique de la Charente. — Ruffec (Charente). D'" Chervin (Arthur), Dir. de VInst. des Bègues, 82, avenue Victor-Hugo. — Paris. Chevrel (René), Doct. es Se, Prof, à l'Éc. de Méd., 5, rue du Docteur-Rayer. — Caen (Calvados). Chicandard (Georges), Lie. es Se. Phys., Pharm. de Ire cl., Admin. -Dir. de la Soc. anonyme des Prod.chim. de Fontaines-sur-Saône, 12, chemin de Saint-Alban. — Lyon (Rhône). Chouët (Alexandre), anc. Juge au Trib. de Com., 29, rue de Clichy. — Paris. Chouielou (Albert), Agric, anc. Élève de l'Ec. nat. d'Agric. de Grignon. — L'Arba (départ. d'Alger). D'' Christian (Jules), Méd. en chef hon. de la Maison nat. d'aliénés de Charenton, 4, boulevard Diderot. — Paris. Clermo.nt (Philibert de). Avocat à la Cour d'Ap., 38, rue du Luxembourg. — Pai'is. Ceermont (Raoul de), Ing. agronom. diplômé de l'Inst. nat. agronom.. Avocat à la Cour d'Ap., anc. Attaché d'ambassade, 173, boulevard Saint-Germain. — Paris. D'" Clos (Dominique), Corresp. de l'Inst., Prof. hon. à la Fac. des Se, Dir. du Jardin des Plantes, 2, allées des Zéphirs. — Toulouse (Haute-Garonne). Cochon (Jules), Conserv. des Forêts. — Chambéry (Savoie). Cohen (Benjamin), Ing. civ., 45, rue de la Chaussée-d'Antin. — Paris. CoLLiN (Mme)^ 15^ boulevard du Temple. — Paris. Collot (Louis), Pi'of. à la Fac. des Se, Dir. du Musée d'Hist. nat., 4, rue du Tillot. — Dijon (Côte-d'Or). Comité Médical des Bouches-du-Rhône, 3, marché des Capucines. — Marseille (Bouches- du-Rhône). CoRDiER (Henri), Prof, à l'Éc. des Langues orient, vivantes, 54, rue Nicolo. — Paris. Cornu (M^e V" Alfred), 9, rue de Grenelle. — Paris. CouNORD (E.), Ing. civ., 148, cours du Médoc. — Bordeaux (Gironde). CoupRiE (Louis), Avocat à la Cour d'Ap., 74, rue du Hautoir. — Bordeaux (Gironde). CouRTY (Georges), Géol., Mem. de la Soc. d'Anthrop. de Paris et de la Soc. Géol. de France, 35, rue Compans. — Paris. CouTAGNE (Georges), Ing. des Poudres et Salpêtres, 29, quai des Brotteaux. — Lvon (Rhône). Coutil (Léon), Présid. de la Soc. normande d'Études prchist., rue des Prêtres. — Les Andelys (Eure). Crapon (Denis), [ng., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 2, rue des Farges. — Lyon (Rhône). Crepy (Eugène), Filât., 19, boulevard de La Liberté. — Lille (Nord). Crespin (Arthur), Ing. des Arts et Man., Mécan., 23, avenue Parmentier. — Paris. Dr Gros (François), Méd. prine de Ire cl. de l'Armée en retraite, 6, rue de L'Ange. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Cunisset-Carnot (Paul), Premier Présid. de la Cour d'Ap., 19, cours du Parc. — Dijon (Côte-d'Or). CussAC (Joseph de), Insp. des Forêts, 45, rue AUix. — Sens (Yonne). Dr D.\GRKVE (Élie), Méd. du Lycée et de l'Hôp. — Tournon-sur-Rhône (Ardèche). Danguy (Paul), Lie es Se, Prépar. de Botan. au Muséum d'Hist. nat., 7, rue de L'Eure. — Paris. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XXIX Dauboux (Gaston), l'rof. adj. de Zool. à la Fac. des Se, 53, boulevard Périer. — Mar- seille (Bouches-du-Rliône). Davanne (Alphonse), Présid. lion, du Cens. d'Adrain. de la Soc. franc, de Pholog., b2, rue des Petits-Champs. — Paris. David (Arthur), 29, rue du Sentier. — Paris. DÉCHET (Jcan-Bapliste), Représent, de la Maison L. Clause (culture de graines). — Bré- tignj'-sur-Orge (Seine-et-Oise). DEGi.ATKiNY (Louis), 11, rue Biaise-Pascal. —Rouen (Seine-Inférieure). Degouce (Marc-Antoine), Phann. en chef de la Marine en retraite, 42, rue des Semis. — Royan-les Bains (Charente-Inférieure). Delaire (Alexis), Sec. gén. de la Soc. d'Econom. sociale, anc. Élève de l'Éc. Pol^tech., 54, rue de Seine. — Paris. D' Delaporte, 24, rue Pasquier. — Paris. Delattre (Carlos), Filât., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 126, rue Jacquemars-Giélée. — Lille (Nord). Delaux\ay (Henri), Ing. des Arts et Man., 51, avenue Bugeaud. — Paris. Delaunay-Belleviele (Louis), Ing.-Construc, anc. Élève de l'Éc. Polytech., 17, boulevard Richard-Wallace. — Neuilly-sur-Seine (Seine). De L'Epine (Paul), Rent., 14, rue de Fontenay. — Châtillon-sous-Bagneux (Seine). Delessert de Mui.i.i.ns (Eugène), anc. Prof., villa Ma Retraite. — Lutry (canton de Vaud) (Suisse). Delestrac (Lucien), Ing. en chef des P. et Ch., 3, rue Marengo. — Saint-Étienne (Loire). Delon (Ernest), Ing. des Arts et Man., 27, rue Aiguillerie. — Montpellier (Hérault). Dr Demonciiy (Adolphe), 37, rue d'Isly. — Alger. Denigès (Georges), Prof, de Chim. biol. à la Fac. de Méd., 53, rue d'Alzon. — Bordeaux (Gironde). Denys (Roger), Ing. en chef des P. et Ch., 1, rue de Courty. — Paris. Depaul (Henri), Agric, château de Yaublanc. — Plémet (Côtes-du-Nord). DÉPIERRE (Joseph), Ing. -Chim. — Cernay (Alsace-Lorraine). Depoin (Joseph), Présid. de 17h.s^. stenog. de France et de la Soc. de Graphol., 150, bou- levard Saint-Germain. — Paris. Dervillé (Stéphane), Nég. en marbres, anc. Présid. du Cons. d'admin. de la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 37, rue Fortuny. — Paris. Dr Desgrez (Alexandre), Agr. à la Fac. de Méd., 78, boulevard Saint-Germain. — Paris. Deslandres (Paul), Archiv.-Paléog., 16, rue du Pré-au\-Clercs. — Paris. DÉTROYAT (Arnaud). — Bayonne (Basses-Pyrénées). Dida (A.), Chim., 22, boulevard des Filles-du-Calvaire. — Paris. DisLÈRE (Paul), Présid. de Sec. au Cons. d'Élat, anc. Ing. de la Marine, Présid. du Cons. d'admin. de l'Éc. coloniale, 10, avenue de L'Opéra. — Paris. DoLLFUs (Gustave), Ing. des Arts et Man., Filât. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). DoMERGUE (Albert), Prof, à l'Éc. de Méd., 341, rue Paradis,— Marseille (Bouches-du-Rhône). DouMERC (Jean), Ing. c;v. des Mines, 61, r. d'Alsace-Lorraine. —Toulouse (Haute-Garonne). DouMERG (Paul), Ing. civ.,38, rue du Taur. —Toulouse (Haute-Garonne). DouviLLÉ (Henri), Ing. en chef, Prof, à l'Éc. nat. sup. des Mines, 207, boulevard Saint- Germain. — Paris. D'' Dransart — Somain (Nord). DuBAiE-RoY (Gustave), Sec. de la Soc. Belfortaine d'Émulation, 42, faubourg de Mont- béliard. — Belfort. DuBOSC (Octave), Prof, de Zool. à la Fac. des Se, 24, rue Marcel-de-Serres. — Montpel- lier (Hérault). DuBOURG (A.), Avoué hon. à la Cour d'Ap., 100, quai des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). DuiiOURG (Elisée), Doct. es Se, Chef des Trav. de Chiin. à la Fac. des Se, 110, rue du Palais-Gallien. — Bordeaux (Gironde). DuBOURG (Georges), Nég. en drap., 27, rue Sauteyron. — Bordeaux (Gironde). DucREUX (Alfred), Nég., Consul du Paraguay, Mem. du Cons. d'arrond., 9, boulevard National. — Marseille (Bouches-du-Rhùne). DucROCQ (Henri), Chef d'Escadr. d'Artil., Breveté d'Ét.-Maj., au 29'= Rég. d'Artil., 10, place de l'Hôtel-de-Ville. — Laon (Aisne). DuFOUR (Léon), Dir.-adj. du Lab. de Biologie végét. de la Fac. des Se de Paris. — Avon (Seine-et-Marne). XXX ASSOCIATION FRANÇAISE D'' Dl-fouu (Marc), Rect., Prof, d'ophtalmol. à l'Univ., 7, rue du Midi. — Lausanne (Suisse). DuFRESNE, Insp. gén. de l'Univ., 61, rue Pierre-Charron. — Paris. Dr DuLAC (H.), 14, boulevard Lachèze. — Montbrison (Loire). Dumas (Hippolyte), Indust., anc. Élève de l'Éc. Polytech. — Mousquety par l'Isle-sur- Sorgue (Vaucluse). Dumas-Edwards {M"^^ J.-B.) 23, rue Cassette. — Paris. DuMiNY (Anatole), Nég. en vins de Champagne. — Ay (Marne). Duplay (Simon), Prof. hon. à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Chirurg. lion. des Hôp.,70, rue Jouffroy. — Paris. Dupont (F.), Chim,, Sec. gén. hon. de VAssoc. des Chim. de Sucreries et de Distilleries, 96, rue d'Hauteville. — Paris. L>' DuPOUY (Abel), 43, avenue du Maine. — Paris. Dupré (Anatole), Chim., 36, rue d'Ulm. — Paris. Dupuis (Charles), Dispacheur consult. de la marine, 18, rue Porte-Neuve. — Pau (Basses-Pyrénées). Duval (Edmond), Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, 34, avenue de Messine. — Paris. DuvAL (Mathias), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd. Prof. hon. d'anat. à l'Éc. nat. des Beaux-Arts, 11, cité Malesherbes (rue des Martyrs). — Paris. EicHTHAL (Eugène d'), Admin. de la Comp. des Chem. de fer du Midi, 144, boulevard Malesherbes. — Paris. EiCHTHAL (Louis d'), chàtcau des Bézards. — Sainte-Geneviève-des-Bois par Châtillon- sur-Loing (Loiret). Eiffel (Gustave), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 1, rue Rabelais. — Paris. Ellie (Raoul), Ing. des Arts et Man., 7, rue Saint-Genès. — Bordeaux (Gironde). Elussen (Albert), Ing., Admin.de la Comp. des Chem. de fer. du Nord de l'Espagne, 153, boulevard Haussmann. — Paris. Eysséric (Joseph), Artiste-Peintre, 14, rue Duplessis. — Carpentras (Vaucluse). Fabre (Charles), Doct. es Se, Prof. adj. à la Fac. des Se, Dir. de la Stat. agronom., 18, rue Feiinat. — Toulouse (Haule-Garonne). Fabre (Georges), Insp. des Forêts, anc. Élève de l'Éc. Polytech., 28, rue Ménard. — Nîmes (Gard). Faure (Alfred), Prof. d'Hist. nat. à l'Éc. nat. vétér., anc. Député, 11, rue d'Algérie. — Lyon (Rhône). Favereaux (Georges), 16, avenue de La Bourdonnais. — Paris. Ferton (Charles), Chef d'Escadron, Commandant l'Artil. de la Place. — Bonifacio (Corse). FicHEUR (Emile), Doct. es Se, Dir. de l'Éc. prép. à l'Ens. sup. des Se, Dir. adj. du Serv. géol. de l'Algérie, 77, i-ue Michelet. — Alger. FiNART d'Allonville (Armand), anc. Cap. d'Infant., Prop., 2, avenue des Caves. — Le Bois-d'Avron par Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise). Fischer de Chevriers, Prop., 23, rue Vernet. — Paris. Flandin, Prop., 27, boulevard Malesherbes. — Paris. FoRTEL (A.) (fils), Prop., 7, rue Noël. — Reims (Marne). Fortier (Pierre), Chim. — Salin-de-Giraud (Bouches-du-Rhône). FoRTiN (Raoul), 24, rue du Pré. — Rouen (Seine-Inférieure). FouGERON (Paul), 55, rue de La Bretonnerie. — Orléans (Loiret). Fournier (Alfred), Prof. hon. à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Méd. hon. des Hôp., 77, rue de Miromesnil. — Paris. D"' FovEAu de Courmelles (François- V'ictor), Lie es Se Pliys., es Se Nat. et en Droit, Lauréat de FAcad. de Méd., 26, rue de Chàteaudun. — Paris. FuANCEZON (Paul), Chim. et Indust., 7, rue Mandajors. — Alais (Gard). D'' Fraxcillon (M"' Marthe), anc. Int. des Hôpitaux, 18, avenue Friedland. — Paris. Dr François Fraîs'ck (Charles, Albert), Mem. de l'Acad. de Mèd., Prof, au Collège de France, 5, rue Saint-Philippe-du-Roule. — Paris. Fron (Albert), Insp. adj. des Forêts, École Forestière des Barres-Vilmorin. — Nogent- sur-Vernisson (Loiret). Fron (Georges), Doct. es Se, Chef des trav. botan. à l'Inst. nat. agronom., 29, rue Madame. — Paris. Gardés (M™» Louis), 5, rue Lacapelle. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Gardés (Louis), Notaire hon., anc. Élève de l'Éc. nat. sup. des Mines, 5, rue Lacapelle. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Gariel (Mme C.-M.), 6, rue Édouard-Detaille. — Paris. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XXXI Gabiel (M'"" Léon), 44, rue Lemercier. — Paris. Garniek (Ernest), anc. Présid. de la Soc. indust. de Reims (chez M. Lemaire) 12, rue Sacrot. — Saint-Mandé (Seine). Carreau (L.-Pliilippe), Cap. de frégate en retraite, 1, rue Floirac — Agen (Lot et-Garonne), et, l'hiver, (12, boulevard llalesherbes. — Paris. Gascard (Albert) (fils), Prof, à TÉc. de iMéd. et de Phariii., 33, boulevard Saint-Hilaire. — Rouen (Seine-Inférieure). Gasqueton (M-'^ Georges), château Capbern. — Saint-Estèphe-Médoc (Gironde). Gasquetun (Georges), Avocat, une. Maire, château Capbern. — Sainl-Eslephe-Médoc (Gironde). Gatike (Albert), Insp. des Fin., 1, rue de Beaune. — Paris. D"' Gauci; (Jean), 12, rue Léonie. — Paris. GAiTHiEii-ViLLAits (Albert), hnp.-Édit., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 55, quai des Grands-Augustins. — Paris. D' Gautier (Georges), Dir. du Lab. d'Électrothérap. et de la Revue internat. d'Electro- thérap,, 9, rue Beaujon. — Paris. Gavelle (Julien), boulevard de La Gare. — Cormeilles-en-Parisis (Seine-et-Oise). Gayon (Ulysse), Corresp. de l'Inst., Doyen de la Fac. des Se., Dir. de la Stat. agronom., 7, rue Duifour-Dubergier. — Bordeaux (Gironde). Gazagnaire (Joseph), anc. Sec. de la Soc. Entomol. de France, 29, rue Centrale. — Cannes (Alpes-Maritimes). Gelin (l'Abbé Emile), Doct. en Philo, et en Théolog., Prof, de Math. sup. au Collège de Saint-Quirin. — Huy (Belgique). Gensoul (Paul), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Comp. du Gaz de Lyon, 42, rue Vaubecour. — Lyon (Rhône). Gentil (Louis), Maître de conf. à la Fac. des Se, 5, rue Mizon. — Paris. GÉRENTE (M""' Paul), 19, boulevard Beauséjour. — Paris. D'- GÉRENTE (Paul), Méd. dir. hon. des asiles pub. d'aliénés. Sénateur d'Alger, Maire du XVI' arrondissement, 19, boulevard Beauséjour. — Paris. Germain de Maidy (Léon), Insp. divis. de la Soc. française dArchéoL, 26, rue Héré. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). D-- GiARD (Alfred), Mem. de Flnst., Prof, à la Fac. des Se, anc. Député, 14, rue Stanislas. — Paris. Gigandet (Eugène) (fils), Nég., 16, rue Montaux. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Gilbert (Armand), Présid. de Chambreà la Cour d'Ap., 12, rue Vauban.— Dijon iCôte-d'Or). «iiRARO (Julien), Pharm. maj. de l'^Vrinée en retraite, 3, boulevard Bourdon. — Paris. GiRAUD (Louis). — Saint-Péray (Ardèche). GiRAUx (Louis), Nég., 9 his, avenue Victor-Hugo. — Saint-Mandé (Seine). GoBix (Adrien), Insp. gén. hon. des P. etCh., 8, quai d'Occident. — Lyon (Rhône). GouARD (Félix), Ing. de la Marine hors cadres, 15, rue d'Edimbourg. — Paris. Ur Grabinski (Boleslas). — Neuville-sur-Saône (Rhône). Grandidier (Alfred), Mem. de l'Inst., 6, rond-point des Champs-Elysées. — Paris. Granet (Vital), Recev. mun., rue Louis-Codet. — Saint-Junien (Haute- Vienne) . Gravier (Charles), Doc. es Se, Assistant de Zool. au Muséum d'Hist. nat., 11, rue Lacépède. — Paris. Grison-Poncelet (Eugène), Manufac, rue Gambelta. — Creil (Oise). Gross (Mine Frédéric), 25, rue Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Gross (Frédéric), Doyen de la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 25, rue Isabey. — Nancy (Meurthe-et Moselle). Dr Guébhard (Adrien), Lie. es Se. Math, et Phys., Agr. de Phys. des Fac. de Méd. — Saint-Vallicr-de-Thiey (Alpes-Maritimes). Dr GuEUME (le Baron Jules de), Natur., Sec. gén. de la Soc. nat. d'Acclimat. de France, 6, rue de Tournon. — Paris. Guépard (M"»' Jean-Marie), 16, rue des Écoles. — Paris. Guiey.sse (Paul), Ing. hydrog. de la Marine, anc. Min., Député du Morbihan, 2, rue Dante. — Paris. Guilmin (M"ie Ve)j 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. GuiLMiN (Charles), 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. Guy (Louis), Nég., 160, boulevard Haussmann. — Paris. Guyot (Mme ye Raphaël), 11, rue de Montataire. — Creil (Oise). GuYOT (Yves), Directeur polit, du Siècle, anc. Ministre des Trav. pub., 95, rue de Seine. — Paris. XXXll ASSOCIATION FRANÇAISE Haller-Comon (Albin), Mem.' de l'Inst. et de TAcad. de Méd., Prof, de Chim. organique à la Fac. des Se, Dir. de l'Ëc. mun. de Phys. et de Chim. indust. de la Ville de Paris, 10, rue Vauquelin. — Paris. Hallette (Albert), Fabric. de sucre. — Le Cateau (Nord). Hamard (l'Abbé Pierre, Jules), Chanoine, 6, rue du Chapitre. — Rennes (lUe-et-Vilaine). Heitz (Paul), Ing. des Arts et Man., anc. Élève de l'Éc. libre des Se. polit., 3, rue de l'Université. — Paris. Henry (Louis , Isidore), Ing. en chef de 1" cl. de la Marine. — Brest (Finistère). HiîRiCHARD (Emile), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. nat. des P. et Ch., 58, rue des Martyrs. — Paris. HÉRON (Guillaume), Prop., château Latour. — Bérat par Rieumes (Haute-Garonne). HÉRON (Jean-Pierre), Prop., 7, place de Tourny. — Bordeaux (Gironde). Herran (Adolphe), Ing. civ. des Mines, 36, avenue Henri-Martin. — Paris. Hetzel (Jules), Libr.-Édit.. 12, rue des Saints-Pères. — Paris. Holden (Jonathan), Indust., 23, boulevard de La République. — Reims (Marne). HouDÉ (Alfred), Pharm. de l'e cl., Mem. du Cons. mun., 29, rue Albouy. — Paris. HouRST (Emile), Lieut. de vaisseau en retraite, 11, rue Urbain. — Clermont-Ferrand (Puy-d3-Dôme). HoussAY (Frédéric), Prof, à la Fac. des Se. de Paris, 18, rue du Lycée. — Sceaux (Seine). Hovelacque-Khnopkf (Emile), 50, rue Corlambert. — Paris. Hua (Henri), Lie. es Se. nat., Botan., s. -Dir. de l'Éc. pratique des Hautes-Études (Muséum d'Hist. nat.), 254, boulevard Saint-Germain. — Paris. Hubert de Vautier (Emile), Entrep. de confec. milit., 114, rue de La République. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Dr HuBLÉ (Martial), Méd.-Maj. de Ire cl. à l'Hôp. milit. Saint-Martin, 8, rue des Récollets. — Paris. HuLor (le Baron Etienne), Sec. géii. de la Soc. de Géog., 41, avenue de La Bourdonnais. — Paris. HuMBEL (M™e Ve Lucien). — Éloyes (Vosges). IsAY (M"ie Mayer). — Blâmont (Meurthe-et-Moselle). IsAY (Mayer), Filât., anc. Cap. du Génie, anc. Élève de l'Éc. Polytech. — Blâmont (Meurthe-et-Moselle). Jackson-Gwilt (M" Hannah), Moonbeam villa, Merton road. ^ New Wimbledon (Surrey) (Angleterre). Jacquerez (Charles), Agent- Voyer en retraite. — Fraize (Vosges). Jacquin (Anatole), Confis., 12, rue Pernelle. — Paris, et villa des Lys. — Dammarie- les-Lys (Seine-et-Marne). Jacquin (Charles), Avoué de 1" Inst., 5, rue des Moulins. — Paris. Jadin (Fernand), Prof, à l'Éc. sup. de Pharm., rue de l'École de Pharmacie. — Mont- pellier (Hérault). Jaray (Jean), 32, rue Servient. — Lyon (Rhône). D' Jaubert (Adrien), Insp. de la vérif. des Décès, 57, place Pigalle. — Paris. D'' Jav.-vl (Adolphe), Chef de Lab. à la Fac. de Méd., 62, rue La Boëtie. — Paris. D' Javal (Emile), Mem. de l'Acad. de Méd., Dir. hon. du Lab. d'Ophtalm. de la Sorbonne, anc. Député, 5, boulevard de LaTour-Maubourg. — Paris. Jeannel (Maurice), Prof, de Clin, chirurg. à la Fac. de Méd., Corresp. de l'Acad. de Méd., 3, allée Saint-Étienne. — Toulouse (Haute-Garonne). Jobert (Clément), Prof, à la Fac. des Se. de Dijon, 98, boulevard Saint-Germain. — Paris. Jones (Charles), 12, rue de Chaligny (chez M. Eugène Vauvert). — Paris. ' ' Jordan (Camille), Mem. de l'Inst., Ing. en chef des Mines en retraite. Prof, à l'Eu. Polytech., 48, rue de Varenne. — Paris. D' Jordan (Séraphin), 11, rue Campania. — Cadix (Espagne). JouANDOT (Jules), Ing. lion, du Serv. des Eaux de la Ville, 57, rue Saint-Sernin. — Bordeaux (Gironde). JouRDAN (A., G.), Ing. civ. (chez M. Simon), 14, rue Milton. — Paris. Jullien (Ernest), Insp. gén. des P. et Ch., 106 bis, rue de Rennes. — Paris. JuNDZiTT (le Comte Casimir), Prop.-Agric, chemin de fer Moscou-Brest, station Do- manow-Réginow (Russie). Jungfleisch (Emile), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, à l'Éc. sup. de Pharm., 74, rue du Cherche-Midi. — Paris. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XXXIII IvKSSELiiEYER (Charles), Présid. -Fondât, de la Ligue docimale, Rose villa, Vale road. — Bowdon (Cheshire) (Angleterre). Kœchlin-Claudon (Emile), Ing. des Arts et Man., 21, boulevard Delessert. — Paris. Kr.\fft (Eugène), anc. Élève de l'Éc. Polytecli., 27, rue Monselet. — Bordeaux (Gironde). KuEiss (Adolphe), Ing., 46, Grande-rue. —Sèvres (Seine-et-Oise). Klinckel d'Herculais (Jules), Assistant de Zool. (Entomol.) au Muséum d'Hist. nat., 55, rue de Buffon. — Paris. L.viiiiiE iL'abbé Jean, Joseph), Curé. — Lugasson, par Frontenac (Gironde). Labrl'nie (Auguste), Nég., 7, rue Saint-Louis. — Bordeaux (Gironde). Lacour (Alfred), Ing. civ. desMines, anc. ÉlèvederÉc. Polytech., 60, rue Ampère. — Paris. Ladureau (M™e Albert), 7, rue d'Orléans. — Saint-Cloud (Seine-et-Oise). Ladureau (Albert), Ing.-Chim., 7, rue d'Orléans. — Saint-Cloud (Seine-et-Oise). Lafaurie (Maurice), 104, rue du Palais-Galien. — Bordeaux (Gironde). Laffitte (Jean, Paul), Publiciste, 18, rue Jacob. — Paris. Lafitte (Prusper de), Prop., anc. Élève de l'Éc, Polytech., château de Lajoannenque. — Astaliort i Lot-et-Garonne). Lagache (Jules), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Soc. des Prod. chim. agric, 22, rue des Allamandiers. — Bordeaux (Gironde). Lagn'eau (Didier), Ing. civ. des Mines, 19, rue Cernuschi. — Paris. Laij.emanu (Charles), Mcm. du Bureau des Longit., Ing. en Chef au Corps des Mines. Chef du Service technique du Cadastre, 66, boule\ard Emile- Augier. — Paris. Lallié (Alfred), Avocat, 18, rue Lafayette. — Nantes (Loire-Inférieure). Laleier (Paul), Maire. — La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). Lamarre (Onésime), Notaire, 4, rue Thiers. — Niort (Deux-Sèvres). Lamblin (l'Abbé Joseph), Prof, à TEc. Saint-François-de-Sales, 39, rue Vannerie. — Dijon (Côte-d'Or). Lancial (Henri), Prof, au Lycée, 18, boulevard de Courtais — Moulins (Allierj. Lanes (Jean), Sec. gén. de la Pri'sid. de la Républi({ue, Palais de l'Elysée. — Paris. Lang (TibuUe), Dir. de l'Éc. La Martinière, anc. Élève de l'Éc. Polytech., 5, rue des Augustins. — Lyon (Rhône). Lange (M""» Adalbert). — Maubert-Fontaine (Ardennes). Lange iAdalbert), Indust., — Maubert-Fontaine (Ardennes). D' Lantier (Etienne). — Tannay (Nièvre). Larive (Albert), Indust., 22, rue Villeminot-Huart. — Reims (Marne). Laroche (M"° l'élix), 110, avenue de Wagram. — Paris. Laroche (Félix), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 110, avenue de Wagram. — Paris. Lassence (Alfred UE), Prop., Mem. du Cons. mun., villa Lassence, 12, avenue de Tarbes. — Pau (Basses-Pyrénées). D' Lataste (Fernand), anc. s.-lJir. du Musée nat. d'Hist. nat., Prof. hon. à l'Univ. du Chili. — Cadillac-sur-Garonne (Gironde). Lauby (Antoine), Lie. és],Sc., Prof., anc. Prépar. à la Fac. des Se, 9, rue Ballet. — Cler- mont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Laurent (Jules), Chargé de Cours à l'Éc. deMéd., Piof. au Lycée, 30, rue de Bourgogne. — Reims (Marne). Laurent (Léon), anc. Construc. d'inst. d'optiq., 21, rue de L'Odéon. — Paris. Laurent (Louis), Doct. es Se. nat., Prof, à l'Inst. colonial, 20, rue des Abeilles. — Mar- seille (Bouches-du-Rhône). Laussedat (le Colonel Aimé), Mem. de l'Inst., Dir. hon. du Conserv. nat. des Arts et Met., 3, avenue de Messine. — Paris. 'kauté (Henry), Mem. de l'Inst., Ing. des Manufac. de l'État, Prof, à l'Éc. Polytecli., .20, boulevard de Courcelles. — Paris. !>• Le Blond (Albert), 'Sléd. de Saint-Lazare, 28, place Saint-Georges. — Paris. Le Breton (André), Prop., 43, boulevard Cauchoise. — Rouen (Seine-Inférieure). Le Chatelier (le Capitaine Alfred), Prof, au Collège de France, Dir. de Lab. à l'Éc. des Hautes-Etudes, 61, avenue Victor-Hugo. — Paris. Lecornu (Léon), Ing. en (;hef et Prof, à l'Éc. nat. sup. des Mines et à l'Éc. Polytech., 3, rue Gay-Lussac. — Paris. D' Le Dien (Paul), 140 et 155, boulevard Malesherbes. — Paris. Ledoux (Samuel), Nég., 29, quai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde). Leenhardt (Frantz), Prof, à la Fac. de Théol., 12, rue du Faubourg-du-Moustier. — Monlauban (Tarn-et-Garonnej. Lefranc (Emile), Mécan, 21, rue de Monsieur. — Reims (Marne). XXXIV ASSOCIATION FRANÇAISE LÉGER (Louis, Urbain), Prof, de Zool . à la Fac. des Se, 9, place des Alpes. — Grenoble (Isère). Legkiel fPaul), Archit. diplômé par le Gouvernement, Lie. en Droit, 8, rue de Gref- fulhe. — Paris. D'' Le Grix de Laval (Auguste, Valère), 28, rue Mozart. — Paris. D' Lelièvre (Ernest), anc. Int. des Hôp. de Paris, 53, rue de Talleyrand. — Reims (Marne). Le Monnier (Georges), Prof, de botan. à la Fac. des Se, 3, rue de Serre. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). D'' LÉON (Auguste), Méd. en chef de la Marine en retraite, 5, rue Duffour-Dubergier. — Bordeaux (Gironde). D' Le Page, 33, rue de La Bretonnerie. — Orléans (Loiret). D"' LÉPiNE (Jean), anc. Int. des Hôp.-, 30, place Bellecour. — Lyon (Rhône). LÉPINE (Raphaël), Corresp. de l'Inst., Assoc. nat. de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., 30, place Bellecour. — Lyon (Rhône). D' Lesage (Pierre), Doct. es Se. Nat., Prof. adj. de Botan. à la Fac. des Se, 5, quai Chateaubriand. — Rennes (Ille-el-Vilaine). Le Sérorier (Charles), Dir. hon. des Douanes, 51, rue Montaux. — Marseille (Bouches-du- Rhône). Lesourd (Paul) (fils), Nég., 34, rue Néricault-Destouches. — Tours (Indre-et-Loire). Lestra.nge (le Comte Henry de), 5, rue de Lota (135, rue de Longchamp). — Paris et à Saint-Julien, par Saint-Genis-de-Saintonge (Charente-Inférieure). Lethuillier-Pinel (M"" V^), Prop., 68, rue d'Elbeuf. — Rouen (Seine-Inférieure). D'' Leidet (Robert), anc. Int. des Hôp., Prof, à l'Éc. de Méd. de Rouen, 72, rue de Bellechasse. — Paris. Dr Leuillieux (Abel). — Conlie (Sarthe). Le Vallois (Jules), Chef de Bat. du Génie en retraite, anc. Élève de FÉc. Polytecli. — Luxeuil (Haute-Saône). Levasseur (Emile), Mem. de l'Inst., Admin. et Prof, au Collège de France, place du Collège de France. — Paris. Levât (David), Ing. civ. des Mines, anc. Élève de l'Éc. Polytech., Mem. du Cons. sup. des Colonies, 174, boulevard Malesherbes. — Paris. Le Verrier (Urbain), Ing. en chef et Prof. àFÉc. nat. sup. des Mines et au Conserv. nat. des Arts et Met., 70, rue Charles-Laffitte. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Lewthwaite (William), anc. Dir. de la maison Isaac Holden, 27, rue des Moissons, — Reims (Marne). Lewy d'Arartiague (William, Théodore), Ing. civ., château d'Abartiague. — Ossès (Basses- Pyi'énées). Limasset (Lucien), Ing. en chef des P. et Ch., 6, rue Saint-Cyr. — Laon (Aisne). LiNDET (Léon), Doct. es se, Prof, à FInst. nat. agronom., 108, boulevard Saint-Ger- main. — Paris. D' Livo.N (Charles), Corresp. nat. de FAcad. de Méd., Prof., anc. Dir. de l'Éc. de Méd. et de Pharm., Dir, du Marseille médical, 14, rue Peirier. — Marseille (Bouches-du-Rhône). D' Loir (Adrien), anc. Présid. de VInst. de Carthage, Prof, à l'Éc. nat. sup. d'Agric. coloniale, 197, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. LoNCQ (Emile), Sec. du Cons. départ. d'Hyg. pub., 6, rue de La Plaine. — Laon (Aisne). LoNGHAYE (Auguste), Nég., 22, rue de Tournai. — Lille (Nord). LopÉs-DiAS (Joseph), Ing. des Arts et Man., 28, place Gambetta. — Bordeaux (Gironde). LoRiûL-i,E-FoRT (Charles, Louis, Perceval de), Natural. — Frontenex près Genève (Suisse). LouG^'0^' (Victor), Ing. des Arts et Man., Juge au Trib. de 1"'^ Inst. — Cusset (Allier). LoussEL (A.), Prop., 86, rue de La Pompe. — Paris. Madelaine (ïldouard), Ing. en chef adj. attaché à l'Exploit, des Chem. de fer de l'État en retraite, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 68, avenue des Deux-Stalions. — La Varenne-Saint-Hilaire (Seine), Mag.mex (Lucien), Ing. agric, Insp. del'Agric, 10, rue Bossuet. — Dijon (Côte-d'Or). D' Ma(.nin (Antoine), Doyen de la Fac. des Se, anc. Adj. au Maire, 8, rue Proudlion, — Besançon (Doubs). Maigret (Henri), Ing. des Arts et Man., 29, rue du Sentier. — Paris. Maillet (Edmond), Doct. es Se Math., Ing. des P. et Ch., Répét. à l'Éc. Polytech., 11, rue de Fontenay. — Bourg-la-Reine (Seine). POUH L AVANCEMENT DES SCIENCES XXXV Dr MALHEiiUK (Albertj, C.ori'csp. nat. de rA("a(l. de Méd., Dir. de l'Éc. de Méd. et de Pharm., 7, rue Herti-aiul-Gcslin. — Nantes (Loire-inférieure). Malinvaud (Ernest), l'i'ésid. de la Soc. bolan. de France, 8, rue Linné. — Paris. D"' Mangexot (Charles), 162, avenue d'Italie. — Paris. .Maouex.ne (Léon), Memli. île lTn>t., Prof, au Muséum d'Hisl. nat., il), rue Souffiot. — Paris. Mahais (Charles), Préfet. —Gap (Hautes-Alpes;. Mauchegay (M'"" V° Alphonse), ciiemin de Navarre. — La Mulatiére par Lyon (Rhon?). Maréchal (Paul), 79, boulevard Montparnasse. — Paris. Dr Mauette (Charles), Lie. es Se. Phys., Pharm.de 1" cl., anc. s. -Chef de Lab. à la l'ac. de Méd. de Paris. — Chàteauneut-en-Thimerais (Eure-et-Loir). Mauecse (André), 8, rue Théodore-de-BanvilIe. — Paris. Maiœuse (Edgard), Prop., Sec. du Comité des Inscnpt. parisiennes, 81, boulevard Hauss- mann. — Paris et château du Dorât. — Bègles (Gironde). Maiu.n (Louis), Admin. du Collège des Se. soc, Député de Meurtlic-et-Moselle, 4, rue des Chartreux. — Paris. Marqués di Braga (P.), Cons. d'État bon., s.-Gouvern. hon. du Crédit Foncier de France, anc. Élève de l'Éc. Polytecb., 14, avenue Alphand. — Paris. Mauïi.n (Eugène), Fabric. d'instrum.de Se. et d'Klec, 37, rue Saint-Joseph. — Toulouse (Haute-Garonne). Martin-Ragot (J.), Manufac, 14, esplanade Cérès. — Reims (Marne). Mascart (Éleuthère), Mem. de l'inst., Prof, au Collège de France, Dir. bon. du Bureau cent, météor. de France, 176, rue de L'Université. — Paris. Massol (Gustave), Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Dir. de l'Ec. sup. de Pharm. (villa Germaine), boulevard des Arceaux. •— Montpellier (Hérault). Masson (Pierre, Y.), de la Librairie Masson et C'e, 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. Mathieu (M'^"" Jeanne), 1, rue Dallier. — Reims ^Marne). Mathieu (Eugène), Ing. des Arts et Man., anc. Dir. gén. construct. des Aciéries de Jœvf, anc. Dir. gén. et admin. des Aciéries de Longwy, Construc. niécan., Mem. du Cons. mun., 1, rue Dallier. — Reims (Marne). Matruchot (Louis), Prof. adj. à la Fac. des Sc.de Paris, 11, boulevard Carnot. — Bourg- la-Reine (Seine). Maufroy (Jean-Baptiste), anc. Dir. demanufac. de laine, 4, rue de L'Arquebuse.— Reims (Marne). D'^ M AUNOURY (Gabriel), Corresp. de l'Acad. de Méd., Chirurg. de l'Hôp., 26, rue de Bonneval. — Cliartres (Eure-et-Loir). Maurel (Emile), Nég., 7, rue d'Orléans. — Bordeaux (Gironde). Maurel (Marc), Nég., 48, cours du Chapeau-Rouge. — Bordeaux (Gironde). Maurouard (Lucien), Premier Sec. d'Ambassade, Chargé du Consulat général de France en Crète, anc. Élève de l'Éc. Polytecb. — La Canée (Ile de Crète) et 110, boulevard Haussmann. — Paris. Maxwell-Lyte (Farnham), Ing.-Chim., 60, Finboiough road. — Londres, S.W. (Angle- terre) . Meissas (Gaston i>e), Publiciste, 3, avenue Bosquet. — Paris. lVlÉ.\ARD(Césaire), Ing. des Arts etMan., Concessionnaire de l'Éclairage-eu gaz. — Louhans (Saône-et-Loire). Me.ndelssohn (Isidore), Chirurg.-Dent., 10, rue Rochechouart. — Paris. -ME.NDEs-GuERr.EiRO (J.-V. I, lug.-lnsp. gén., 14, Calçada de Sacramento. — Lisbonne (Portugal). MÉNEGAUX (Auguste), Doct. es Se, Assistant au Muséum d'Hist. nat. (Mammifères, Oi- seaux), 9, rue duChemin-de-Fer. — Bourg-la-Reine (Seine). Mentie.n.ne (Adrien), anc Maire, Mem. de la Soc. de l'IIisloire de Paris et de l'Ile-de- France. — Bry-sur-.Marne (Seine). MERC.\mER (Jules), Insp. des Télég., Dir. des études à l'Éc. Polytecb., 21, rue Descartes. — Paris. Mercet (Emile), Banquier, 2, avenue Hoche. — Paris. Merein (Roger). — Bruyèi-es (Vosgesj. Mesnakd (Eugène), Prof, à l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se. et à l'Éc. de 3Iéd., 79, rue de La République. — Rouen (Seine-Inférieure). D'- Mesnards (P. des), rue Saint-Vivien. — Saintes (Charente-Inférieure). Mettrier (Auguslei, Ing. en chef des Mines. — Douai (Xordj. Meunier (M""e Hippolyte) {Décédée). XXXVI . ASSOCIATION FRANÇAISE D'" MicÉ (Laurand), Ilect. hon. de l'Acad. de Clcrmont-Feriand, 8, rue du Chnmp-de- Mars — Bordeaux (Gironde). D" MiLLARD (Auguste), Méd. hon. des Hôp., 4, rue Rembrandt. — Paris. MiRAiiAUD (Paul), Banquier, 9, rue Alfred-de-Vigny. — Paris. MocQUERis (Edmond), 58, boulevard d'Argenson. — Neuilly-sur-Seine (Seine). MocQUERts (Paul), Ing. de la construc. à la Cûmp. des Chein. de fer de Bône-Guelma et prolongements, 39, rue Es-Sadilua. — Tunis. MoLLiNS (Jean de), Doct. es Se, 9, rue de La Chapellf . — Spa (province de Liège) (Belgique). D' MoNDOT, anc. Chirurg. de la Marine, anc. Chef de Clin, de la Fac. de Méd. de Mont- pellier, Chirurg. de l'Hùp. civ., 42, boulevard National. — Oran (Algérie). D"' Momer (Eugène), place du Pavillon. — Maubeuge (Nord). MoNMERQUFC (Afthur), Ing. en chef des P. et Ch., 8, rue du Parc — Meudon (Seine-et-Oise). Monmer (Demelrius), Ing. des Arts et Mun., Prof, à TEc. cent, des Arls et Man., 3, im- passe Cothenet, (22, rue de La Faisanderie). — Paris. Montefiore (Eward, Léyi), Rent., 38, avenue Henri-Martin. — Paris. D'^ iMoNTFORT, Prof, à l'Éc. de Méd., Chirurg. des Hôp., 14, rue de La Rosièie. — Nantes (Loire- Inférieure). Mo.N'TL.'VUR (le Comte Amaury de), Ing. civ., 41, avenue Friedland. — Paris. MoNT-Louis, Imprim., 2, rue Barbançon. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dùme). Morel d'Ari.eux (M"» Charles), 13, avenue de L'Opéra. — Paris. D"" Morel d'Arleux (Paul), 33, rue Desbordes-Val more. — Paris. MoRiN (Théodore), Doct. en Droit, 50, avenue du Trocadéro. — Paris. MoRTiLLET (Adrien de). Prof, à l'Éc. d'Anthrop., Conserv. des coileclijns de la Soc. d'Anthrop. de Paris, Présid. delà Soc. d'Excursions scient., 22, avenue Reille. — Paris. MossÉ (Alphonse), Prof, de Clin. méd. à la Fac. de Méd.,Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 3o, rue du Taur. — Toulouse (Haute-Garonne). MouLLA.DE (Albert), lie. es Se, Pharm. princ. de 1" cl. à la Réserve des Médicaments, 137, avenue du Prado. — Marseille (Bouches-du-Hhùne). D''MoL;[iE (Emile), Prof. adj. à la Fac. de Méd., 25 bis, cours du .lardiii-Public ~ Bor- deaux (Gironde). D"' MoL'TiER (A.), 11, rue de Miromesnil. — Paris. NÉGRix (Paul), Prop. — Cannes-la-Bocca (Alpes-Maritimesi. Neveu (Auguste), Ing. des Arts et Man. — Rueil (Seine-et-Oise). Nevron des Graîst.es (M"°,i, 7, rue du Peyrat. — Lyon (Rhône). NicELLE (Maurice), Avocat, 9, rue des Arsins. — Rouen (Seine-Inférieure). NiCAisE (Victor), Int. des Hôp., 3, rue Mollien. — Paris. Dr NiCAS, 80, rue Saint-Honoré. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). NivEï (Gustave), 105, avenue du Roule. — Neuilly-sur-Seine (Seine). NivoiT (Edmond), Insp. gén. des Mines, Prof, de Géol. à l'Éc. nat. des P. et Ch., 4, rue de La Planche. — Paris. Noelting (Emilio), Dir. de FÉc. de Chim. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). D' Nogier (Thomas), Prépar. de Phys. médic. et Chef des Trav. d'Électrothérap. à la Fac. de Méd., 32, quai de La Charité. — lyon (Rhône). OcAGNE (Maurice d'), Ing. et Prof, à l'Éc. nat. des P. et Ch., Répét. à l'Éc. Polytech. 30, rue La Boétie. — Paris. Odier I Alfred), anc. Dir. de la Caisse gén. des Familles, 42, rue Des Renaudc;. — Paris. ŒcHSNER DE CoNixcR (William), Prof. adj. à la Fac. des Se, 8, rue Auguste-Comte. — Montpellier (Hérault). Dr Olivier (Paul), Méd. en chef de l'Hosp. gén., Prof, à FÉc. de Méd., 12, rue de La Chaîne. — Rouen (Seine- Inférieure). Olrv (Albert), Ing. en chef des Mines, 23, rueClapeyron. — Paris. OsMOND (Floris), Ing. des Arts et Man., 83, boulevard de Courcelles. — Paris. Outhemn-Chalats'diîe (Joseph), 114, rue La Boétie. — Paris. Palu.x (Auguste), Juge auTrib. de Com., 13, rue Banasterie. — Avignon (Vaucluse). Dr Pamard (Alfred), Associé nat. de FAcad. de Méd., Chirurg. en chef des Hôp., 4, place Lamirande. — Avignon (Vaucluse). Pam.vrd (le général Ernest), Command. la 39° Div. d'Infant., 2^, rue du Général-Gen- goult. — Toul (Meurthe-et-Moselle). D' Pamard (Paul), anc. Int. des Hôp. de Paris, 4, place Lamirande.— Avignon (Vaucluse). Pasquet (Eugène) (ûls), 53, rue d'F^ysines. —Bordeaux (Gironde). Passy (Frédéric), Mem. de Flnst., anc. Député, anc. Mcm. du Cons. gén. de Seine-et-Oise, 8, rue Labordère. — Neuilly-sur-Seine (Seine). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES XXXVII P.vssY (Paul, Edouard), Doct. es Lettres, Lauréat de l'Inst. (Prix Volney), Maître de Conf., à l'Éc. des Hautes-Études d'Histoireet de Philologie, 92, rue de Longchamp. — Neuilly- sur-Seine (Seine). PÉDii.VGLio-HotL (M^e Hélène), 29, avenue Camus. — Nantes (Loire-Inférieure). PÉLAGAUD (Elisée), Doct. es Se, château de La Pinède. — Antibes (Alpes-JIaritimes). Pih.AGAUD (Fernand), l'njsid. de Chambre à la Cour d'Ap., 15, quai de L'Archevêché. — Lyon (Rhùnei. Pkllet (Auguste), Prof, à la Fac. des Se, 74, rue Ballainvilliers. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Pklteheau (Ernest), Notaire hon. — Vendôme (Loir-et-Cher). PÉRAriD (Joseph), Ing. des Arts et Man., Sec. gén. de la Soc. d'Aquiculture et de Pêche, 42, rue Saint-Jacques. — Paris. Peueire (Emile), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Comp. des Chein. de fer du Midi, 10, rue Alfred-de- Vigny. — Paris. Pereire (Eugène), Ing. des Arts et Man., Présid. du Cons. d'admin. de la Comp. gcn. Transat., 5, rue des Mathurins. — Paris. Pereihe (Henri), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Comp. des Chem. de fer du Midi, 33, boulevard de Courcelles. — Paris. PÉni;/, (Jean) (i)èrei. Prof. hiiu. à la Fac. des Se, 73, Cours Pasicur. — Bordeaux (Gironde). Peuidiek (Louis), anc. Jug. au Trib. de Com., 5, quai d'Alger. — Cette (Hérault). Peuueï (Auguste), Prop., 50, quai Saint-Vincent. — Lyon (Rhône). Petitox (Anatole), Ing. -Conseil des Mines, 93, rue de Seine. — Paris. Petrlcci (C, R.), Ing. — Béziers (Hérault). Pettit (Georges), Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, 65, avenue Kléber. — Paris. Peyrony, Instit. — Les Evzies-de-Tayac (Dordogne). Philippe (Léon), 23 bis, rue de Turin. — Paris. Pi ATON (Maurice), Ing. civ. des Mines, anc. Élève de l'Éc. Polytech., Mem. du Cons. mun., 49, rue de La Bourse. — Lyon (Rhône). Picard (Emile), Mem. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, 4, rue Bara. — Paris. PiCAUD (Albin), Prof. adj. à l'Éc. de Méd., 9, rueCondorcet. — Grenoble (Isère). PiCHE (Albert), Avocat, Présid. de la Soc. d'Éducat. popul., 26, rue Serviez. — Pau (Basses-Pyrénées). PiCQUET (Henry), Chef de Bat. du Génie, Examin. d'admis, à l'Éc. Polytech., 4, rue Monsieur- Le-Prince. — Paris. Dr PiERROU. — Chazay-d'Azergues (Rhône). PiLLET (Jules), Prof, aux Éc. nat, des P. et Ch. et des Beaux-Arts et au Conserv. nat. des Arts et Met., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 243, boulevard d'Argenteuil. — Asnières (Seine). PiNON (Paul), Nég., 36, rue du Temple. — Reims (Marne). Pitres (Albert), Doyen hon. de la Fac.de Mèd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Méd. de l'Hôp. Saint-André, 119, cours d'Alsace-et-Lorraine. — Bordeaux (Gironde). l)r Planté (Jules), Méd. de Ire cl. de la Marine, 40, boulevard de Strasbourg. — Toulon (Var). PôiLLON (Louis), Ing. des Arts et Man., Rancho Verde. — Teponaxtla par Cuieatlan (État d'Oaxaca) (Mexique) . Poisson (Jules), Assistant de Botan. au Muséum d'Hist. nat., 32, rue de La Clef. — Paris. PoEiGNAC (le Comte Melchior de) . — Kerbastic-sur-Gestel (Morbihan). Pommerol, Avocat, anc. Rédac. de la Revue Matériaux pour l'Histoire primitive de l'Homme. — Veyre-Mouton (Puy-de-Dôme) et, 20, rue Pestalozzi. — Paris. PoRCiiERor (Eugène), Ing. civ., La Béchellerie. — Saint-Cyr-sur-Loire par Tours (Indre- et-Loire). Portevin (Hippolyte), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 2, rue de La Belle-Image. — Reims (Marne). Dr PoupiNEL (Gaston), anc. Int. des Hôp., 50, avenue Victor-Hugo. — Paris. PouYANNE (C.-M.), Insp. gén. des Mines, 70, rue Rovigo. — Alger. Dr Pozzi (Samuel), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., ancien Sénateur, 47, avenue d'Iéna. — Paris. Prat (J., P.), Chim., 38, cours Champion. — Bordeaux (Gironde). Préaudeau (Albert de), Insp. gén. et Prof, à l'Ke nat des P. et Ch., 21, rue Saint- Guillaume. — Paris. Preleer (L.), Nég., 5, cours de Gourgues. — Bordeaux (Gironde). Prevet (Charles), Nég., 48, rue des Petiles-Écuries. — Paris. XX.XVI1I ASSOCIATION FRANÇAISE Prévost (Georges), Ing. civ. des Mines, anc. Élève de VÈc. Polytech., 30, quai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde). Prévost (Maurice), Pulsliciste, 55, rue Claude-Bernaid. — Paris. Prioi.eau (M'^^ Léonce), 4, rue dts Jacobins. — Brive (Corrèze). Dr PiuoLEAU (Léonce), anc. Int. des Hôp. de Paris, 4, rue des Jacobins. — Brive (Corrèze). Privât (Paul, Edouard), Libr.-Édit., Juge au Trib. de Com., 45, rue des Tourneurs. — Toulouse (Haute-Garonne). Dr Piîjos (Albert), Méd. princ. du Bureau de bienfais., GO, rue Saint-Sernin. — Bordeaux (Gironde). OuATREFAGES DE Bréau (Léonce de), Ing., Chef de serv. à la Comp. des Chem. de fer du Nord, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 50, rue Saint-Ferdinand. — Paris. Rac.i.et (Joannis), Ing. civ., Adniin.-Délég. de la Soc. Lyonnaise des forces niolrices du Rhône, 21, cours Morand. — Lyon (Rhône). Raimbert (Louis), Chim., Dir. de Sucrerie, 10 bis, rue des Batignolles. — Paris. Ramé (Mi'e Marguerite), 16, ruedeCiialon. — Paris. Ramomd (Georges), Assistant de Géol. au Muséum d'Hist. nat., 61, rue de Buffon. — Paris et 18, rue Louis-Philippe. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Raveneau (Louis), Agr. d'Histoire, Sec. de la Rédac. des Anncdes de Géog., 76, rue d'Assas. — Paris. Relîoul (Frédéric), Cap. au 1" Rég. de Zouaves, 3 bis, rue des Bégonias. — >anc.\ (Meurt be-et-Moselle). D' Reboi'i, (Jules), anc. Int. des Hôp. de Paris, Chirurg. en chef de l'Hôtel-Dieu, 1, rue d'Uzès. — Nîmes (Gard). D' Reddox (Henry), Méd.-Dir. de la Villa Penthièvre. — Sceaux (Seine). 1)1" Régnai ET (Félix-Louis), anc. Int. des Hôp., 185, jjoiilevard Murât. — Paris. Reinach (Théodore), Doct. es Lettres et en Droit, 9, rue Hamelin. — Paris. ReiNaud (Georges), Lauréat de Flnst,, Fondât, de la Revue géographique internationale, Prof, aux Éc. mun. sup. de la Ville de Paris, 10, rue Dorian (Place de la Nation). — Paris. Renaud (Paul), Ing. Élecfr., Ing. de la Soc. l'OxIii/drique française, Fondât. -Dir. du Mois Scientifique et Industriel, 8, rue Nouvelle. — Paris. Rey (Louis), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Camp, des Clicm. de fer du Cambrésis, 97, boulevard Exelmans. — Paris. RiBEKO DE SoLizA Reze.nde (le Clievalier S.), poste restante. — Rio-Janeiro (Brésil). RiBOT (Alexandre), Mem. de l'Ai'ad. française et de l'Acad. des Inscript, et Belles-Letlies, anc. Min., Député du Pas-de-Calais, 6, rue de Tournon . — Paris. RiBOUT (Charles), Prof. hon. de Math. spéc. au Lycée Louis-le-Grand , 30, avenue de Picardie. — Versailles (Seine-et-Oise). RiCHiER (Clément), Prop. — Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne). Ridder (Gustave de), Notaire, 4, rue Perrault. — Paris. RiSTON (Victor), Doct. en Droit, Avocat à la Cour d'Ap. de Nancy, 3, rue d'Essey. — Maizéville (Meurthe-et-Moselle). Dr RiviÈKE (Jean), Méd.-Maj. de l'e cl. au 2" Rég. de la Légion étrang. — Saïda (départ. d'Oran) (Algérie). Robert (Gabriel), Avocat à la Cour d'Ap., 2, quai de L'Hôpital. — Lyon (Rhône). Robin (A.), Banquier, Consul de Turquie, 41, rue de L'Hôtel-de- Ville. —Lyon (Rhône)., RoBiNEAU (Th.), Lie. en Droit, anc. Avoué, 4, a\enue Carnot. — Paris. RocQUES (Xavier), Expert-Chim., anc. Chim. priuc. au Lab. mun. df la Préf. de Pol., 2, place Armand-Carrel. — Paris. RoDOCAN.\CHi (Emmanuel), 5i, rue de Lisbonne. — Paris. RoHDEN (Charles de), Mécan., 14, rue Tesson —Paris. RoHDEN (Théodore de), 14, rue Tesson. — Paris. Rolland (Alexandre), Mem. de la Cii..de Com., Nég. en papiers, 7, rue Haxo. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Rolland (Georges), Ing. en chef des Mines, 60, rue Pierre-Charron. — Paris. Rousseau (Henri), Ing. en chef des P. et Ch. — Mende (Lozère). Rous-SELET (Louis), Archéol., 126, boulevard Saint-Germain. — Paris. Sabatieh (Armand), Corresp. de l'Inst., Doyen de la Fac. des Se, 1, rue Barthez. — Montpellier (Hérault). Sabatieh (Paul), Corresp. de Flnst., Doyen de la Fac. des Se, 11, allées des Zéphirs. — Toulouse (Haute-Garonne). Sagnier (Henry), Dir. du Journal de l'Agriculture, 106, rue de Rennes. — Paris. POUR i/avancemknt des sciences XXXIX Saicnat (Léu), Prof, à la Fac. de Droit, 18, rue Mably. — Bordeaux (Gironde). Saint-Martin (l'Abbé Charles de). Vicaire, 4, rue de La (iroiie. — Suresnes (Seine). Saint-Olive (G.), anc. Banquiei-, 9, place Morand. — Lyon (Rhône). D>- Sambuc (Camille), Agr. de Chim. à la Fac. de Méd., 2, avenue des Ponls. — Lyon (Rhône). ScHiLDE (le Baron de), château de Schildepar Wyneghem (province d'Anvers) (Belgique). ScHMiTT (Henri), Pharm. de i^e cl., 5, rue Castel-Marlv. — Xanlerre (Scinei. SCHWÉRER (Pierre, Alban), Notaire, 3, rue Saint-André. — Grenoble (Isère). Sehert [\e Général Hippolyte), Mem. de l'inst., Admin. de la Soc. anonyme des Forges et Chantiers de la Méditerranée, 14, rue Brémontier. — Paris. Sédii.lot (Maurice), Entomol., Mem. de la Corn, scient, de Tunisie, 20, rue de L'Odéon. — Paris. Segketain (le Général Léon), 23, rue de L'Hôtel- Dieu. — Poitiers (Vienne). Si-.KiiK (Fernand), Prop., 1, rue Levât. — Montpellier (Hérault). Seynes (Léonce de), 58, rue Calade. — Avignon (Vaucluse). Sir.Gi.EU (Ernest), Ing. en chef des P. et Ch., Ing. en chef de la voie à la Comp. des Chem. de fer de l'Est, 48, rue Saint-Lazare. — Paris. SiMÉON (Paul), Ing. civ., Bepi'ésent. de la Soc. I. et A. Pauin de Lafarge, anc. Elève de l'Ec. Polytech., 158, boulevard Pereire. — Paris. Siret (Louis), Ing. — Cuevas de Vera (province d'Almeria) (Espagne). Société industrielle d'Amiens. — Amiens (Somme). Société raiLoMATHiQUE de Bordeaux, 2, cours du XXX Juillet.— Bordeaux (Gironde). Société des Sciences physiques et naturelles, 143, cours Victor-Hugo — Bordeaux (Gironde). Société ac.adémiuue de Brest. — Brest (Finistère). Société nationale des Sciences naturelles et mathémathiques de Cherrourg. — Cherbourg (Manche). Société libre d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l'Eure. — Évreux (Eure). Société centhale de Médecine du Nord. — Lille (Nord). Société des Sciences de Nancy. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Société académique de la Loire-Inférieure, 1, rue Suffren. — Nantes (Loire-Infe- rieure). Société centrale des Architectes français, 8, rue Danton. — Paris. Société botanique de France, 84, rue de Grenelle. — Paris. Société de Géographie, 184, boulevard Saint-Germain. — Paris. Société médico-< hiri hcicale de Paris (ancienne Société médico-pratique;, 29, rue de La Chaussée-d'Antin. — Paris. Société française de Photographie, 51, rue de Clichy. — Paris. Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau (Basses- Pyrénées). Société industrielle de Reims, 18, rue Ponsardin. — Reims (Marne). Société médicale de Reims, 71, rue Chanzy. — Reims (Marne). Société des Sciences et Arts de VrrRY-LE-Fi!ANçois — Vitry-le- François (Marne). SoLMS (le Comte Louis de), Ing. des Arts et Man., rue du Mené. — Vannes (Morbihan). Dr SoNNiÉ-.MoRLT (Abel), Pharm. de l'Hôp. des Enfants malades, 149, rue de Sèvres. — Paris. , . Soubeiran (Louis, Maxime), s.-Dir. de l'École prat. de Corn, et d'indust. — Beziers (Hérault). Soulier (Albcrl,, huit, es Se, l'iv.f. adj. de /.muI. ;i 1;. F;ic. , boulevard Raspail. — Paris. Tlleu (Mine Charles, Aubin), 58, rue d'Hauteville. — Paris. TuLEU (Charles, Aubin), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 58, rue d'Hauteville. — Paris. TuRQUAN (Victor). Mem. du Cons. sup. de Statistique, Recev.-Percept., 1, rue de La Martinière. — Lyon (Rhônei. Urschellek (Henri), Prof, d'allemand au Lycée, 88, rue de Siam. — Brest (Finistère). Vaillant (Alcide), Archit., 24, rue Gay-Lussac. — Paris. Dr Vaillant (Léon), Prof, au Muséum d'Hist. nat., 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire. — Paris. Dr Valcoi-rt (Théophile de), Méd. de l'Hôp. niarit. de l'Enfance. — Cannes (Alpes- Maritimes) et 64, boulevard Saint-Germain. — Paris. Vali.ot (Joseph), Dir. de l'Observatoire météor. du Mont-Blanc, 37, rue Cotta. — Nice (Alpes-Mai-itimes). Valot (Paul), Doct. en Droit, Avocat, rue Kléber. — Lure (Haute-Saône). Van Aubel (Edmond), Doct. es Se. Phys. et Math., Prof, à l'Univ., 136', chaussée de Courtrai. — Gand (Belgique). Van Blarenberghe (M^e yc Henri, François), 48, rue de La Bienfaisance. — Paris. Van Blarenberghe (Henri, Michel), Ing. des P. et Ch.. 48, rue de La Bienfaisance. — Paris. ^A\ IsEGHEM (Henri), Présid. du Trib. civ., anc. Mem. du Cons. gén. de la Loire-Infé- rieure, 7, rue du Calvaire. — Nantes (Loire-Inférieure). Van Tiéghem (Philippe), Mem.de l'Inst., Prof, au Muséum d'Hist. nat., 22, rue Vau- qiielin. — Paris. Aandelet (0.), Nég., Délég. du Cambodge au Cons. sup. des Colonies. — Pnumpenh (Cambodge). Vassal (Alexandre), 55, boulevard Haussmann. — Paris. Vautier (Théodore), Prof, à la Fac. des Se, 30,quai Saint-Antoine.— Lyon (Rhône). Dr Verger (Théodore). — Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Inférieure). Vergnes (Auguste), Planteur à Mayumbâ (Congo français), 159, avenue de Wagram. — Paris. Vermorel (Victor), Construc, Dir. de la Stat. vitic. — Villefranche-sur-Saône (Rhône). Verney (Noël), Doct. en droit. Avocat à la Cour d'Ap., 4, rue du Jardin-des-Planles. — Lyon (Rhône). Veyrin (Emile), 2'", rueHerran. — Paris. POUR l' AVANCEMENT DES SCIENCES MI Vieille-Cessay (l'Abbé François), Dir. au Grand-Séminaire, 12, rue Charles-Nodier. — Besançon (DoubsV D' Viennois (Louis, Alexandre). — Peyrins par Romans fDrùme). YiGNON (Louis), Prof, à TÉc. coloniale, Laun^at de l'Inst., Recev.-Percept. des Droits univer!i;itaires, Maître des requêtes lion, au Cons. d'Ktat, 4, rue Gounod. — Paris. Dr VniLiER (C), Doct. es Se, Prof, à TÉc. prép. à l'Ens. sup. des Se, 1, boulevard de France. — Alger. D'- ViM.AH (Francis), Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 9, rue Casiillon. — Bordeaux (Gironde). ViLLARD (Pierre), Doct. en Droit, 29, quai Tilsitt. —Lyon (Rhône). Vii.LiERs DU TERRAciE (le Vicomtc de), 30, rue Barbet-de-Jouy. — Paris. Vincent (Auguste), Nég., Armât., 14, quai Louis XVIII. — Bordeaux (Gironde). Vioi.LE (Jules), Mem. de Flnst., Prof, au Conserv. nat. des Arts et Met., 89, boulevard Saint-Michel. — Paris. D' ViTRAC (Junior), anc. Chef de Clin, chirurg. à la Fac. de Méd. de Bordeaux, 35, rue Sainte-Catherine. — Libourne (Gironde). Vuii.LEMiN (Georges), Ing. civ. des Mines, 6, avenue de Saint-Germain. — Saint-Germain- en-Lave (Seine-et-Oise). VuiLLEMiN ^Paul , Prof, à la Fac. de Méd. de Nancy, 16, rue d'Armance. — Malzéville (Meurthe-et-Moselle). D'' Vvi.PiAN (André), Lie. es Se. nat., \illa des Buis. — Laiiilialle iCôtes-du-Nord). Warcv (Gabriel de), S8, rue Saint-André. — Reims (Marne). D>- Weiss (Georges), Ing. des P. et Ch., Agr. à la Fac. de Méd., 20, avenue Jules- Janin. — Paris. Wenz (Emile), Nég., 50, boulevard Lundy. — Reims (Marne). WiLLM.Prof. de Chim. gén. appliq. à la Fac. des Se. (Institut de Chimie), rue Barthélemy- Delespaul. — Lille (Nord). WouTERs (Louis), Homme de Lettres, anc. Chef de Cabinet de Préfet. — Les Sablons par Moret-sur-Loing i Seine-et-Marne). Zeiller (René), Mém. de Flnst., Ing. en chef des Mines, 8, rue du Vieux-Colombier. — Paris. Zindel (Edouard), Ing. princ. à la. Soudière de la Comp. de Saint-Gobain. — Chauny (Aisne). ZiVY (Paul), Ing. des Arts et Man., 148, boulevard Haussmann. — Paris. LISTE GENERALE DES MEMBRES DE L'ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L'AVANCEMENT DES SCIENCES FUSIONNEE AVEC L'ASSOCIATION SCIENTIFIQUE DE FRANCE Les noms des Membres Fondateurs sont suivis de la lettre F et ceux des Membres à vie de la lettre R. — Les astérisques * indiquent les Membres qui ont assisté au Congrès de Lyon. Abadie (Alain), Ing. des Arts et Man., Sec. gén. de la Comp. gén de Trav. pub., ûO, rue de Provence. — Paris. Dr Abadie (Charles), 49, boulevard Haussmann. — Paris. Abbe (Cleveland), Météor., Weather- Bureau, departnient of Agriculture. — Washington - City (États-Unis d'Amérique). — R "Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de Lyon (Palais Saint-Pierre), place des Terreaux. — Lyon (Rliùne). Achard (Edouard. -L.). — Thoï-Laï (Cantho) (Cochinchine). ' Aconin (Charles), Manufac, 21, rue Saint-Nicolas. — Compiègne (Oise). Adam (François), Prof, au Lycée Saint-Louis, 4, rue des Chartreux. — Paris. Adam (l'Abbé J.-L.), Auin(3nier du pensionnat de Jeunes filles, L'Abbaye. — llontebouig (Manche). Adam (Paul), Prof, à l'Éc. nat. vétér. d'Alfort, Insp. princ. des- établis, classés, 1, rue de Narbonne. — Paris. Adhémar (le Vicomte P. d'), Prop.,25, Grand'Rue. — Montpellier (Hérault). Adrian (Alphonse), Pharm., Fabric. de Prod. pharm., 9, rue de La Perle. — Paris. Aduy (Eugène), Prop., 27, quai Vauban. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). — R Agache (Edmond), 57, boulevard de La Liberté. — Lille (Nord). Agache (Edouard), Prop. — Pérenchies (Nord). *Agniel (Léon-Charles i, Étud. en Méd., 82, rue Pasteur. — Lyon (Rhône). Aïvas (Alexandre), Archit. de la Ville, 52, rue du Bellay. — Angers (Maine-et-Loirej. Alaux (Adolphe 1, Cliirurg.-Dent., 24, rue Lafayette. — Toulouse (Haute-Garonne). Albert 1er de Monaco (S. A. S. le Prince régnant), Corresp. de l'Inst., 10, avenue du Trocadéro. — Paris, et Palais princier. — Monaco. D"" Albert-Weill (Ernest), Lie. es Se, 21, rue d'Edimbourg. — Paris. *D'' Albertin (Henry-Alphonse), Cliirurg. de La Charité, 11, rue Kmile-Zola. — Lyon (Rhône). Alcan (Félix), Libr.-Kdit., anc. Élève de l'Éc. norm. sup., 108, boulevard Saint- Germain. — Paris. D' Alezais (Henri), Prof, à l'Éc. de Méd., 3, rue d'Arcole. — Marseille (Bouches-du- Rhone). ASSOCIATION KlîANr.AlSK l'OUU l'a\ ANCK.MK.^T KKS Sl.lKNCES M-HI Alglave (Emile), Piof., à la Fac. de Droit, anc. Dir. de la Remie scientifique 59, avenue d'Antin. — Paris. Allain-Le Canu (Jules), Lie. es Se, Pharm. de l" cl., 3G, quai de Béthune. — Paris. Dr Allaire (Georges), Clief des Trav. de Phys. à l'Éc. de Méd., 5, rue Santeuil. — Nantes (Loire-Inférieure). Dr AUard (Félix), Lie. es Se. Pliys., 23, rue Blanche. — Paris. Allard (Hubert), Pharni. de l^ cl., Prop. — Xeuvy par Moulins (Allier). — R *Allemand-Martin (Antoine), Prépar. à la Fac. des Se. de Lyon en Mission, ProT. au Collège Sadiie Ve Ernest), 96, cours du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). — R *Berdené (Charles), anc. Garde gén. des Forêts. — Rioz (Haute-Saône). — F Berg (Armand), Prof. sup. à l'Éc. de Méd., 16, traverse du Petit-Camas. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Berge (René), Ing. civ. des Mines, Mem. du Cons. gén. de la Seine-Inférieure, 12, rue Pierre-Charron. — Paris. XLVIII ASSOCIATION FUANÇAISE Dr Berger (Emmanuel). — Coutras (Gironde). Bergeron (Jules), Doct. èsSc, Prof, à l'Éc. cent, des Arts et Man., s.-Dir. du Lab. de Géol. de la Fac. des Se, 157, boulevard Haussmann. — Paris. — R Berges fAchille), Ing. — Lancey (Isère). *Bergonié (M""' Jean), 6 bis, rue du Temple. — Bordeaux (Gironde). *Bergonié (Jean), Prof, de Phys. à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de TAcad. de Méd., Chef du serv. électrothérap. des Hop., 6 bis, rue du Temple. — Bordeaux (Gironde). *Bérillon iM'"= Edgar i, 4, rue de Castellane. — Paris. *D'' Bérillon (Edgar), Méd.-lnsp. adj. des Asiles pub. d'aliénés, Dir. de la Revue de l'Hyp- notisme, 4, rue de Castellane. — Paris. *Bérillon (W" Lucie), Prof, de Lettres au Lycée Molière, 11, rue Suger. — Paris. Bernard (Georges, Eugène), Pliarm. princ. de l^e cl. de l'Armée en retraite, 31, rue Saint-Louis. — La Rociielle (Ciiarente-lnférieure). Bernés (Henri), Prof. deRéth.au Lycée Lakanal, Mem. du Cons. sup. de l'instruc. pub., 127, boulevard Saint-Michel. — Paris. Bernheim (Maxime), Prof, de Clin. int. à la Fac. de Méd., 14, rue Lepois. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Bernier (Joseph), Minotier, Meni. corresp. de la Ch. de Com., Juge au Trib. de Com., Mem. du Cons. mun., Mem. de la Soc. d'Émulation de rAin, Moulin Saint-Pierre. — Bourg (Ain). *Béroud (l'Abbé Charles), Curé. — .Mionnay (Ain . *D'^ Berthelon iClaude), Lie. es Se, Méd. -Dir. du Sanatorium des Instituteui'S. — Sainte- Keyre (Creuse). Berthelot (Eugène), Sec. perp. de l'Acad. des Se, Mem. de l'Acad. française et de l'Acad. de Méd., Prof, au Collège de France, anc. Min., Sénateur, 3, rue Mazarine , (Palais de l'Institut). — Paris. — R Berthier (Camille), Ing. des Arts et Man. — La Ferté-Saint-Aubin (Loiret). D'' Bertholon (Lucien), v.-Présid. d'hon. de Vlnst. de Cai'thage,lU, rue Saint-Charles. — Tunis. Bertillon (Alphonse), Chef du serv. de l'Identité judiciaire à la Préf. de Police, 36, quai des Orfèvres. — Paris. Bertin (Louis), Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, s. -Dir. de la Construc. à la Comp. des Ch. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée en retraite, 42, rue VigQon. — Paris. — R *D' Bertoye (Henri), 81, rue des Maisons-Neuves. — Lycm-Villeurbanne (Rhône). 'Bertrand i Henry , Fabr. de Soieries, 1, Grande-rue des Feuillants. — Lyon (Uhône). Bertrand (J.), Pharm. de l^e cl. — Fontenay-le-Comte (Vendée). D' Bertrand (Marc-Antoine). — Noirétable (Loire). Besançon (Georges), Dir. de VAérophile, 60, rue du Sentier. — Bois-Colombes (Seine). Besnard (Félix), Avoué, Maire, 18, quai de Paris. — Joigny (Yonne). Bessand (Charles;, Adrain. de la Comp. des Chem. de fer du Midi, 2 bis, rue du Pont-Neuf. — Paris. Besson, Archit.-Vérif. — Montlhéry (Seine-et-Oise). D' Besson (Albert), Lauréat de l'Inst., anc. Méd. Maj. de l'Armée, anc. Chef de Lab., 62, rue d'Alésia. — Paris. Bessonneau (Jules), Manufac, Consul de Belgique, rue des Minimes. — Angers (Maine- et-Loire). 'Belhenod (Emile), Admin. du Crédit Li/onnais,23, rue Sala. — Lyon (Rliône). Béthouart (Alfred), Ing. des Arts et Man., Censeur à la Banque de France, anc. Maire, 5, rue Chanzy. —Chartres (Eure-et-Loir). — R Béthouart (Emile), Conserv. des Hypothèques, 18, rue du Faubourg- Saint -Jean. — Orléans (Loiret). — R Beutter (Frédéricj, Ing. aux Aciéries de Saint-Étienne, 13, place Marengo. — Saint- Étienne (Loire). Beylié (Jules de), anc. Présid. du Trib. de Com., 1, rue du Général-Marchand. — tir-ennl>le (Isèrcj. Beyna (Auguste), Dir. de la succursale de la Comp. Algérienne, 8, avenue de France. — Tunis. — R Beyssac (Jean Conilh de), Doct. en Droit, Avocat à la Cour d'Ap., 18, rue Boudet. — Bordeaux (Gironde). POUR l'avancement des sciences XLIX D' Bezançon (Fernandi, Agi-, à la Fac. du Méd., S'i, rue de Monceau. — Paris. D'- Bezançon (Paul), anc. Int. des Hôp., 51, rue de Mirome?nil. — Paris. — R Bézy (Paul), Prof, à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 12, rue Saint-Antoine du T. — Toulouse (Haute-Garonne). Biaille (Léon), Pharm. — Chemillé (Maine et-Loire). Bibliothèque-Musée, 10, rue de L'État-Major. — Alger. — R Bibliothèque universitaire, 40, rue Saint-Vincent. — Besançon (Doubs). Bibliothèque publique de la Ville, Grande-Rue. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de- Calais). — R Bibliothèque populaire de la Ville. — Ortliez (Basses- Pyrénées). Bibliothèque du Service hydrographique de la Marine, 13, rue de L'Université. — Paris. Bibliothèque de l'École supérieure de Pharmacie, U, avenue de L'Observatoire. — Paris. — R Bibliothèque du Sénat, rue de Vaugirard. — Paris. BibHothèque de la Ville. — Pau (Basses-Pyrénées). — R Dr Bidard (E.), anc. Int. des Hôp., Mem. de la Soc. d'Anthrop. de Paris. — Domfront (Orn,-.) Dr Bidon (Honoré), Méd. des Hôp., 12, rue Estelle. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Biélawski (J.-B., Maurice), Percept. des Contrib. dir. en retraite. — Vic-le-Comte (Puv-de-Dôme). Bienvenue Tulgence), Ing. en chef des P. et Ch., 2, rue de La Bienfaisance. — Paris. Biétrix (Vincent), Ing. des Arts et Man., La Chaléassière. — Saint-Etienne (Loire). *Bigeard (Prosper), Dir. de l'Usine à Gaz, 15, rue Boreau. — Angers (Maine-et-Loire). Bignon (Jeanl, Ing. des Arts et Man.,Agron. — Bourbon-l'ArchambauIt (Allier). Bigo (Emile), Imprim., 95, boulevard de La Liberté. — Lille (Nord). Bigot (Alexandre), Prof, à la Fac. des Se, 28, rue de Geôle. — Caen (Calvados). Bigourdan (Guillaume), Mem. del'lnst., Astron. à l'Observatoire nat., 6, rue Cassini. — Paris. — R. Dr Bilhaut (Marceau), Chirurg.de l'Hôp. internat., 5, avenue de L'Opéra. — Paris. Bilhaut Marceau, Charles) (fils), Étud. en Méd., 5, avenue de L^Opéra. — Paris. *Billard (Raymond i, Prup. - Charentay (Rhône). BiUault-BiUaudot et C'e, Fabric. de Prod. chim., 22, rue de La Sorbonne.— Paris. — F Dr Billon, Maire. — Loos (Nord). Billy (Charles de), Cons. référend. à la Cour des Comptes, 56, rue de Boulain- villiers. — Paris. — F Binet (Ernest), Prop., 32, rue Marie-Talbot. — Sainte-Adresse (Seine-Inférieure). D"" Binot (Jean), anc. Int. des Hôp., 22, rue Cassette. — Paris. — R. Biochet, Notaire bon. — Caudebec-en-Caux (Sei ne-Inférieure i. — R Bioux (Léon), Chirurg.-Dent., Chef de clin, et Mem. du Cons. d'Admin, de l'Ec. den- taire de Paris, 21, rue Croix-des-PetitsCliamps. — Paris. 'Birot Émilei, 10, quai Tilsitt. — Lyon (Rhônej. "D"^ Birot (Joseph), 31, rue du Plat. — Lyon (Rhône). *D-^ Bisch (Pauli, 11, place Victor-Hugo. — Grenoble (Isère). Biscuit (Edmond), anc. Notaire. — Boult-sur-Suippepar Bazancourt (Marne). Biver (Hector), Ing. des Arts et Man., Mem. du Cons. d'admin. de la Soc. anonyme de Sainl-Gobain, Cliauiuj et Cirey, 8, rue Meissonier. — Paris. Dr Blache (R., H.), Mem. de PAcad. de Méd., 5, rue de Surène. — Paris, Biaise (Emile), Ing. des Artset Man., 1, boulevard du Roi. —Versailles (Seine-et-Oise). Biaise (Jules), Pharm., 31, boulevard de L'Hôtel-de- Ville. — Montreuil-sous-Bois (Seine). Blanc (Edouard), Explorateur, 15, boulevard des Invalides. — Paris. — R. *Blanc (Jean), Assistant à l'inst. de Phys. de l'Univ. — Rome (Italie). Blanc iLéon), Commis au Cons. d'État, 33, rue Poulet. — Paris. *D' Blanchard (Louis, François), Lie. es Se. nat., 1, place Sainte-Claire. — Grenoble (Isère). Blanchard (Raphaël), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd, 226, boule- vard Saint-Germain. — Paris. — R Dr Blanche (Emmanuel), Prof, à l'Éc. de Méd. et à l'Éc. prép. à l'Ens. sup. des Se, 12, quai du Havre. — Rouen (Seine-Inférieure). Blanchet (Augustin), Fabric. de papiers, château d'Ali vet. — Renage (Isère). Dr Blanchier, — Chasseneuil (Charente). d L ASSOCIATION FRANÇAISE Blanchon (Auguste), Ing.-Dir. de la Soc. française de V Accumulateur Tudor, 43, rue des Dames. — Paris. Blandin (Frédéric, Auguste), Ing. des Arts etMan., anc. Manufac, Admin. delà Banque de France, avenue de La Gare. — Nevers (Nièvre), et 19, place de La Madeleine.— Paris. Blarez (Charles), Prof, à la Fac. de Méd., 23, cours Pasteur. — Bordeaux (Gironde). — R Blatter (Antoine), Cliirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., Chef de Clin, à l'Éc. dentaire de Paris, 88, avenue Niel. — Paris. Blein (Paul;, route Neuve. — Haute-llivoire (Rhône). *Bléton (Augustej, 14, ([uai de L'Archevêché. — Lyon (Rhône). *Bleuse (H.), Dir. de l'Agence de la Société Gén.., G, rue de La République. — Lyon (Rhône). Blin (Eugènei, Fabric. de drap. — Elbeuf-sur-Seine (Seine-Inférieure). D'' Bloch (Adolphe), anc. Méd. de FHôp. du Havre, 24, rue d'Aumale. — Paris. — R D'' Bloch (Gaston), 20, rue de Tournon. — Paris. Blondeau (Fernand), Nég., boulevard Lundy. — Reims (Marne). Blondeau-Bertault (Jules), Prop., Nég., Adj. au Maire. — Ay (Marne). Blondel (André), Ing. et Prof, à l'Éc. nat. des P. et Gh., 41, avenue de La Bour- donnais. — Paris. *Blondel (Edouard;, Insp. gén. des Fin., anc. Elève de l'Ec. Polytech., 10, rue Chomel. — Paris. Blondel (Emile), Chim., Manufac. —Saint-Léger- du-Bourg-Denis (Seine-Inférieure).— R 'Blondin i,Joseph), Prof.-Agr. de Phys. au Collège RoUin, Dir. techn. de la Bévue Électrique, 171, rue du Faubourg-Poissonnière. —Paris. Blondlot (René), Gorresp. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, 8, quai Claude-Lorrain. — Nancy (Meurthe-et-Moselle) . Blottière (René), Pharm. de l^e cl., 102, rue de Richelieu. — Paris. Boas (Alfred), Ing. des Arts et Man., 34, rue de Châteaudun. — Paris. — R Boban-Duvergé (Eugène), Mena, de la Soc. d'Anthrop. de Paris, 18, rue Thibaud. — Paris. Boberil (le Vicomte Roger dm, rue Baudrairie. — Rennes (Ille-et-Vilaine). — R. Boca (Léon), 3, rue du Regard. — Paris. *Bodemer (M.), 96, avenue de Saxe. — Lyon (Rhône). Dr Bœckel (Jules), Gorresp. nat. de l'Acad. de Méd. et de la Soc. de Chirurg. de Paris, Ghirurg. des Hosp. civ.. Lauréat de l'Inst. de France, 2, quai Saint-Nicolas. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). — R Boésé (Mme Jean), 157, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. Boésé (M"' Louise), 157, rue du Faubourg- Saint-Denis. — Paris. — R Boésé (Jean), Nég.-comrais., 157, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. — R Boésé (Maurice), 157, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Pai'is. — R *Bceuf (Félicien), Prof, à l'Éc. coloniale d'Agric. — Tunis. *Boffard (Jean-Pierre), anc. Notaire, 2, place de La Bourse. — Lyon (Rhône). — R Bohn (Frédéric), Admin-Dir. de la Comp. française de V Afrique occidentale, 46, rue Bi'eteuil. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Boilevin (Ed.), Nég., Juge au Trib. de Com., 21, rue Victor-Hugo. — Saintes (Charente- Inférieure). Boire i Emile), Ing. civ., 86, boulevard Malesherbes. — Paris. — R *Boissier (Louis), Ing.-Élect., (villa Ampère), 117, Saint-Just. — Marseille (^Bouches- du-Rhône). Boivin (Charles), Ing.-Archit., 284, rue Nationale. — Lille (Nord). Boivin (Emile), Raffineur, 64, rue de Lisbonne. — Paris. — F Boix (Emile), Pharm., 46, rue des Augustins. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). BoUack (Léon), Auteur de la Langue Bleue (langue internat, prat.), 147, avenue MalakolT. — Paris. Bonaparte (S. A. le Prince Roland), 10, avenue d'Iéna. — Paris. — F *Bondet (Adrien;, Prof, à la Fac. de Méd., Associé nat. de l'Acad. de Méd., Méd. de l'Hôtel-Dieu, 6, place Bellecour. — Lyon (Rhône). — F Bonfils (A.), Notaire, 27, boulevard de L'Esplanade. — Montpellier (Hérault). *Bonnafé (Joseph), Prof, à l'Éc. de Com. des Jeunes Filles et aux Ec. prim. siip., 145, cours Henri. — L\on (Rhône). Bonnard (Paul), Agr. de Piiilc, Avocat à la Cour d'Ap., 66, avenue Kléber. — Paris. — R POUR l'avancement des SClEINCtS \J Bonnardel (J.), Admin. de la Coni/i. f/cx (lioiii. de fer de POiieM, 4''i, avemic de Clianips-Kljsées. — l'aris. "Bonnamour ^Stéphanei, 7;?, rue Pierre-Corneille. — L^on (Rlione). Bonnaric i Eugène), Chirurg.-Deiit., 130, avenue de Saxe. — Lyon (Rhône). *Bonnel (Charles), Avooat, 52, rue Lesdiguières. — Grenoble (Isère). *Bonnet lAmédée), Piv|»ar. de Zool. à la Fac. des Se., 21, place Bellecour. — Lyon (Hliùnej. "Bonnet i Auguste), Chef de fabric. à l'usine Ma rrel frères. — Rive-de-Gier (Loire). 'C Bonnet (Edmond), Assistant de Botan. au Muséum d'Hist. nat., 11, rue Claude-Ber- nard. — l'aris. — R * Bonnet (Léon), Prépar. de Chim. gén. à la Fac. des Se. de Lyon, 13, rue Gaspard- Picai'd. — \'enissieux i^Rhùne). *Bonnet et Spazin, Construc. de machines, quai de L'Industrie. — Lyon-Vaise (Rliùnei. Bonnevie (Victor), Recev. partie, des Fin. — Domfront (Orne). Bonnier (Gaston), Mem. de Flnst., Prof, de Botan. à la Fac. des Se, a ne. Préiid. de la Soc. botan. de France, 15, rue de L'Estrapade. — Paris. — R Bonnier (Jules), Dir. adj. du Lab. d'évolution de la Sorbonne et de la Station zool. de Winiereiix, 31, rue de Rerlin. — Paris. Bonpain (Jules), Ing. des Arts et Man., 45, rue d'Amiens. — Rouen (Seine-Inférieure). Bonzel (Arthur), Sup. du Juge de Paix. — Haubourdin (\ord). — R Dr Boquel (André), Prof, à l'Éc. de .Aléd., 21, rue Saint-Martin. — Angers (Maine el~ Loire). Bordage (Edmond), Dir. du Muséum d'Hist. nat. de l'Ile de La Réunion. -- Saint- Denis (Ile-de-La-Réunion). D' Bordas (Léonard!, Doct. es Se, Maître de Conf. de Zool. à la Fac. des Se. — Rennes (Ille-et-Vilaine). Bordé (Paul), Ing.-Opticien, 29, boulevard Haussmann. — Paris. *D' Bordet Emile), Méd.-Électrothérap., 7, rue Ledru-Rollin. — Alger. Bordet (Adrien), Avocat à la Cour d'Ap., 2, rue de La Liberté. — Alger. Bordet (Léon), Prop. — La Jolivette commune de Chemilly par Moulins (Allier). Bordet (Lucien), Insp. des Fin., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 181, boulevard Saint- Germain. — Paris. — R *D'' Bordier (Arthur), Dir. de l'Éc. de Méd., 7, rue de La Liberté. — Grenoble (Isère). *D'' Bordier (Henry), Agr. de Phys. à la Fac. de Méd., 9, rue Grolée. — Lyon (Rhône). — R Borel (Emile), Chargé de Cours à la Fac. des Se, 2, boulexard Arago. — Paris. — R Borély (Charles de), Notaire, 9, rue Aiguillerie. — Montpellier (Hérault). Boreux, Insp. gén. des P. et Ch., 95, rue de Rennes. — Paris. Borgogno (Gélestin), Xég., 5, rue d'Orléans. — Nantes (Loire-Inférieure). D"^ Bories (Léon), anc. Int. des Hôp. de Paris, Juge de Paix sup. — ArzeAv (départ. d'Oran (Algérie). D' Bories (Louis), anc. Méd.-Maj. de l'Armée, 7, place d'Armes. — Monlauban (Tarn- et-Garonne). *BorrBy (Gaston), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de iMéd. de Paris, 24, cours Lalayette. — Lyon (Rhône). Bosq (Joseph), Prop., 63, cours Devilliers. — Marseille (Bouches-du -Rhône). Bosteaux-Paris (Charles), Maire. — Cernay-Iez-Reims par Reims (Marne). Boubès (Jean, Georges), Prop., 15, place des Quinconces. — Bordeaux (Gironde). Dr Bouchacourt (Léon), anc. Int. des Hôp., anc. Chef de Clin, à la Fac. de Méd., 6, rue de Madrid. — Paris. — R Bouchard (M'"" Charles), 174, rue de Rivoli. — Paris. Bouchard (Charles), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Méd. lion, des Hôp., 17''i, rue de Rivoli. — Paris. — F *Dr Bouchard (François), Ciiirui-g.-Dent., 104, rue de l'Hôtel-de-Ville. — Lyon (Rhône) — R Bouchayet (Eugène), Construc, 1, rue Denfert-Rochereau. — Grenoble (Isère). Bouché (Alexandre), 68, rue du Cardinal-Lemoine. — Paris. — R *Boucher (Eugène), Prof, à l'Éc. nat. vétér., 24, quai Saint-Vincent.-- Lyon (Rhône). Boucher (Maurice), anc. Cap. d'Artil., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 2, carrefour de Montrouil. — Versailles (Seine-et-Oise). — R *D'^ Bouchereau lAuguste), Méd. -Major à l'Hôp. niilil. Villemanzy, 29, cours des Char- treux. — Lyon (Rhône). LU ASSOCIATION FRANÇAISE Bouchez (Paul), de la Librairie Masson et C'% 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Bouclet-Lefèbvre, Armateur, 2, rue Magenta. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Boude (Frédéric), Nég., Mem. de la Cli. de Corn., 8, rue Saint-Jacques. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Boude (Paul), Ra dîneur de soufre, 8, rue Saint-Jacques. — Marseille (Bouches-du- Rliône). D'' Boude (Th.), 13, rue du Quatre-Septembre. — Bùne (départ, de Constantine) (Algérie). Boudet (Gabriel) (fils), Étud. en Méd., 1, rue du Général-Cérez. — Limoges (Haute- Vienne). Boudier (Emile), Corresp. de l'Acad. de Méd., Pharm. bon., 22, rue Grétry. — Mont- morency (Seine-et-Oise). Boudin (Arthur), Princ. du Collège. — Honfleur (Calvados). — R Boudinhon (Adrien), Ing., 85, Grande-Rue. — Saint-Chamond (Loire). *Bouffier et Pravaz (fils), Fabric. de Soieries, 16, rue Lafont. — Lyon (Rbùne). *Bouillot (Charles), Présid. du Cons. d'Admin. de la Soc. des Bateaux-Omnibus. — Villefranche (Rhône). Boulard (l'Abbé Lucien), Curé. — Dammarie (Eure-et-Loir). — R Boulé (Auguste), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 7, rue Washington. — Paris. — F D'' BouUand (Henri), 36, boulevard Victor-Hugo. — Limoges (Haute-Vienne). D"" Bounhiol (Jean-Paul), Doct. es Se, Chef des trav. zool. à l'Éc. prép. à TEns. Sup. des Se, 65, rue Michelet. — Alger. Bouquet de la Grye (Anatole), Mem. de l'Inst., Présid. du Bureau des Longit., Ing., hydrog. en chef de la Marine en retraite, 8, rue de Belloy. — Paris. Bourdais (François), Opticien, 6, rue des Poëliers. — Angers (Maine-et-Loire). Bourdaret (Emile , lui.;, de la Maison impériale de Corée. — Yunari-Sen (Chine). Bourdil (François-Fernand), Ing. des Arts et Man., 56, avenue d'iéna. — Pans. *Bourgery (Henri), anc. Notaire, Mem. de la Soc, Géol. de France, Les Capucins. — Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). — R *Bourlet (Carlo), Doct. es Se, Prof, au Conserv. nat. des Arts et .Met. et à TÉc. nat. des Beaux-Arts, 22, avenue de L'Observatoire. — Paris. — R Dr Bourneville, Méd. de l'Asile de Bicêtre, Rédac. en chef du Progrès médical, anc. Député, 14, rue des Carmes. — Paris. Bourquelot (Emile), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, à l'Éc. sup. de Pharm., Pharm. de l'Hùp. Laënnec, 42, rue de Sèvres. — Paris. Bourrette (Joannès), 2, rué des Bons-Enfants. — Paris. Bourse (Gustave), Manufac, 6, rue Beautreillis. — Paris. — R Boursier (André), Prof, à la Fac. de Méd., 51, rue Huguerie. — Bordeaux (Gironde). *Boussand (Léon), 6, quai de L'Hôpital. — Lyon (Rhône). *Boutan (Auguste i. Ing., Admin.-Délég. de la Comp. du Gaz. de Lyon, 3, quai des Célestins. — Lyon (Rhône). Boutan (Louis), Doct. es Se, Maître de Conf. à la Fac. des Se, 15, rue de La Sor- bonne. — Paris. *Boutard. Rent., 23, quai de La Charité. — Lyon (Rhône). *Bouthier (Henri;, Présid. du Cons d'Admin. du C ré dil Lyonnais, 19, rue des Archers. — Lyon (Rhône). Boutillier (Antoine), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite. Prof, à l'Éc. cent, de» Arts et Man., 24, rue de Madrid. — Paris. . Boutmy (M"'e Charles). — Messempré, par Carignan (Ardennes). Boutmy (Charles), Ing. civ., Maître de forges. — Messempré, par Carignan (Ardennes). Boutrais (Joseph i, Fabrie de couleurs et vernis, 6, rue des Pierres. — Creil (Oisei. Boutron (Paul), Dir. de l'Agence de la Soc. gén., 32, rue François-Lavieille. — Cher- bourg (Manche). Boutry-Lafrenay, Recev. princ. des Postes et Télég. en retraite, 1, rue du Collège. — Avranches (Manche). D"' Bouveault (Louis), Prof. adj. à la Fac. des Se, anc. Élève de l'Éc. Polytech., 97, rue Monge. — Paris. Bouvet (Jules), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd. de Paris, 11, boulevard de Saumur. — Angers (Maine-et-Loire). Bouvet (Julien), Prop., 5, quai National. — Angers (Maine-et-Loire). — R Bouvier (Louis), Mem. de l'Inst., Prof., au Muséum d'Hist. nat., 7, boulevard Arago. — Paris. — R POUR l'avancement des sciences un Bouvier (Gabriel), 82, rue de Maistre. — Paris. D'' Boy (Philippe), 3, rued'Espalungue. — Fau (Basses-Pyrénées). — R Boyard-Dautrevaux (Eugène), Avocat, Présid. du Comité de la Bibliothèque populaire, 3, boulevard Daunou. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Boyer (Germain^ Nég. en soies, 11, rue de La Bourse. — Saint-Etienne (Loire). Braenier (Louis), Prof, à la Fac. de Méd., 105, rue des Récollets. — Toulouse (Haute- Garonne). D'' Brard. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Brasil (Louis), Duct. es Se, Prépar. à la Fac. des Se, s.-Dir. du Lab. départ, de Bacté- riologie, 17, rue Haldot. — Caen (Calvados). D'- Braud( Aristide -Antoine). — Saint-Laurent-sur-Gorre (Haute-Vienne). Dr Brégeat (Albert), Cliiruig. de l'Hùp., oiv., Dir. de la Santé, 9, rue d'Alsace- Lorraine. — Oran (Algérie). *Breittmayer (Albert), anc. s.-Dir. des Docks et Entrepôts de Marseille, 8, quai de L'Est. — Lyon (Rhône). — F *Lr Brémond (Félix), anc. Insp. du trav. dans l'Indust., v.-Présid. de la Commis, des Logements insalubres, 7't, rue Condorcct. — Paris. Brenier (Casimir), Ing.-Construc, Presid. de la Ch. de Com., 20, avenue de La Gare. — Gr«uoble (Isère). Brenot (J.), 10, rue Bertin-Poirée. — Paris. — R *Brésard (Marc), Avocat à la Cour d'Ap., 9, rue du Jardin-des- Plantes. — L>on lUiiûnei. Bresson (Gèdéon), anc. Dir. de la Comp. du vin de Sainl-Raphaël, 41, rue du Tunnel. — Valence (Drôme). — R *D' Bret (Joseph), Méd. des Hop., 63, rue de La République. — Lyon (Rhône). Breton (Ludovic), Ing. civ., anc. Présid. de la Soc. Quoi, du Nord, 18, rue Royale. — Calais (Pas-de-Calais). Breuil (l'Abbé Henri), 1, rue Samson. — Clermont (Oise). Breul (Charles), Juge d'Instruc, 19, rue de Bihorel. — Rouen (Seine-Inférieure). Bricard (Henri), Ing. des Arts et Man., Dir. de l'Exploit, de la Soc. anonyme des Forges el Chantiers de la Méditerranée, 45, boulevard de Strasbourg.^ — Le Havre (Seine-Inférieure). Bricka (Scipion) (fils), Ncg. en vins, 27, rue Maguelone. — Montpellier ^Hérault). BriUouin (Marcelj, Prof, au Collège de France, 31, boulevard de Port-Royal. — Paris. — R Brissaud (Edouard), Prof, à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 5, rue Bonaparte. — Pans. •Brissonnet (Jules), Lie. es Se. Phys., Prof. sup. aux Éc. de Aléd., Pharm. de l--" cl., 141, rue de La Tour. — Paris. Brives(Abel), Doct. es Se, Prépar. à l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se, 16, rue xMalakoff — Alger-Mustapha. *Brizon (Eugène), anc. Présid. du Trib. de Coin., Entrep. de Serrurerie, 118, rue de Sèze. — Lyon iRhônej. *Dr Broca (André), Agr. de Phys. à la Fac. de Méd., Hépét. à FEc. Polytech., 7, cité Vaneau. — Paris. Dr Broca (Auguste), Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 5, rue de L'Université. — l'aris. — R Broca (Georges), Ing. des Arts et Man., 10, rue Edouard- Détaille. — Paris. Brocard (Henri), Lieut.-Colonel du Génie territ., anc. Élève de FEc. Polytech., 75, rue des Ducs-de-Bar. — Bar-le-Duc (Meuse). — F Brockhaus (F. -A.), Libr., 17 rue Bonaparte. — Paris. Brodhurdst (WiUiam), Chirurg. -Dent. — Montluçon (Allier). ■^Brolemann (A., A.), anc. Présid. du Trib. de Com., 14, quai de L'Est. — Lyon (Rhône). — R Brôlemann (Georges), anc. Admin. de la Société Générale, 52, boulevard Malesherbes. — Paris. — R Brôlemann (Henry-W.), Dir. de l'Agence du Comptoir d'Escompte. — Pau (Basses- Pyrénées). Brouant (Léon), Pharm. de l^e cl., 91, avenue Victor-Hugo. — Paris. — R Brouardel (IVI""= V° Paul), 68, rue de Bellechasse. — Paris. *Brouilhet 'Charlesi, 127, rue Pierre-Corneille. — Lyon (Rhône). Brouzet (Charles), Ing. civ., 38, rue Victor-Hugo. — Lyon (Rhône). — F *Bruère Samueli, Chim., 68, rue de La Guette. — Saint-Cloud (Seine-et-Oisei. LIA ASSOCIATION FRANÇAISE Brugère (le Général Henry-Joseph), aur. v.-Pi-ésii;l. du Cons.sup. de la Guerre, cltàteau (le La riivièrc. — Lorris iLuireti. Bruhl (Paul), Nég., 57, rue de Châteaudun. — Paris. — R D' Brumpt (Emile), Ooct. es Se. nat., Chef de trav. à l'inst. de Méd. coloniale, 16, rue Gustave-Courbet. — Paris. Brun (Albert), Prop., 32, rue Villebourbon. — Montauban (Tarn-et-Garonne). Brun (E.), Méd.-Vétér., 9, rue Casimir-Perier. — Paris. 'Brunard ffils), liidust., 26, Grande-Rue de La Guillotière. — Lyon (Rhône). Brunet (Alphonse), Ing. de la Soc. gén. de Dynamite, anc. Élève de i'Éc. nat. sup. des Mines. — Saint-Cliamond (Loire). Dr Brunet (Daniel), Dir.-Méd. en chef bon. des Asiles pub. d'aliénés, 1, rue Dupuytren. — Paris. *Brunhes (Bernard), Prof, à la Fac. des Se., Dir. de l'Observ. du Puy-de-Dôuie, 37, rue Monllosier. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). *Brunhes l'Jean), Doyen de la Fac. des Se. — Fribourj; (Suisse). Brusson (Antonin), Manufac. — Villemur (Haute-Garonne). Bnistlein (Aymé), Ing. des Arts et Man., Dir. des Aciéries. — Unieux (Loire). Bruyant (Charles), Lie. es Se. nat., Prof. sup. à TÉc. de Méd. et de Pharm., 26, rue Gaultier-de-Biauzat. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). — R *Bruyère Joseph), 5, rue de Latour-.Maubourg. —Le Puy-en-Yelay (Haute-Loire). Bruzon (Joseph) et C'% Ing. des Arts et Man., usine de Portillon (céruse et blanc de zinc). — Saint-Cyr-sur-Loire par Tours (Indre-et-Loire). — R Brylinski (Emile), Ing. des Télég., 5, avenue Teissonnière. — Asnières (Seine). — R Buchel (Charles), Dir. de la Pharmacie centrale de France, 7,ruedeJouy. — Paris. Buchet (Gaston), Zool., rue de L'Écu. — Romorantin (Loir-et-Cher). Bucquet (Maurice), Présid. du Photo-Club, 12, rue Paul-Baudry. — Paris. ""Buenzod (Paul;, Fonde de pouvoirs de M. Légat, Agent de Change, 17, rue Auguste- Comte. — Lyon (Rhùnei. Buguet (Abel), Prof.-Agr. des Se. Phys. au Lycée Corneille, anc. Elève de TFlc. norm. sup., 14, rue des Carmes. — Rouen (Seine-Inférieure). D^ Buisen (Sérafin), 11, rue Conde de Aranda. — Madrid (Espagne). Buisson (Maxime), Chim., (ciiez M. de Vilmorinj. — Verrières-le-Buisson (Seine-et- Oise).— R Bujard (Amand), Indust. — Fontenay-le-Comte (Vendée). — R Bulot, rue de Bourgogne. — Melun (Seine-et-Marne). Bunau-VariUa (Philippe), anc. Ing. des P. et Ch., 53, avenue d'iéna. — Paris. Bunodière (de la), Insp. des Forêts. — Lyons-la-Forèt (Eure). Buot (Emile), Prop., Le Chalet. — Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). — R Dr Bureau (Edouard), Mem. de FAcad. de Méd., Prof, au Muséum d'Hist.nat., 24, quai de Béthune. — Paris. D-- Bureau (Emile), Prof. sup. à l'Éc. de Méd., Sec. de la Soc. des Se. nat. de l'Ouest de la France, 12, boulevai'd Delorme. — Nantes (Loire-Inférieure). *Bureau (Georges), Ing. -Dir. de la Sof. du Froid ind., 18, rue Tupin. — Lyon (Rhône). Dr Bureau (Louis), Dir. du Muséum d'Hist. nat., Prof. àFÉc. de Méd., 15, rue Gresset. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Burnan (Adrien), Banquier, 3, boulevard de La Banque. —Montpellier (Hérault). Dr Cabadé (Ernest). — Valence-d'Agen (Tarn-et-Garonne). Cabreira (Antonio), Meni. de FAcad. royale des Se. de Lisbonne, 36, rua da Alégria. — Lisbonne (Portugal). Cacheux (Emile), Ing. des Arts et Man., v.-Présid. de la Soc. franc. d'Hyg., 25, quai Saint-Michel. — Paris. — F *D' Cadé (André), Méd. des Hôp., 10, rue de La Charité. — Lyon (Rhône). Cadenat (Albert), Prof, de Se. au Collège, 246, avenue Victor-Hugo. — Valence (Drôme). *Caillemer, Corresp.de ITnst., Doyen de la Fac. de Droit, 31, rue Victor-Hugo. — Lyon (lilrùllci. Cailliau-Brunclair (Ed.), Nég., 71, rue Gambetta. — Reims (Marne). CaiUol de Poney (Octavien), Prof, à FÉc. de Méd., 8, rue Clapier. — Marseille (Bou- ches-du-Rhône). Caix de Saint-Aymour (le Vicomte Amédée de), Publiciste, anc. Mem. du Cons. gén. de l'Oise, Mem. de plusieurs Soc. savantes, 112, boulevard deCourcelles. — Paris. — R *Calame (Louis), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de .Méd. de Paris, 1, avenue Victor- Hugo. — Valence (Drôme). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LV Calamel (Hyacinthe) , Ing. des Arts et Man., 5 bis, me Basse-de-La-ïerrasse. — Meu- (ion-Bellevut' {Seiiie-et-Oist\i. Calando (E.), 1">, l'ue Drouot. — Paris. Calderon (Fernand), Fabric. de l'rod. chim., 19, rue Montaigne.— Paris. — R Callot (Eruest), 160, boulevard Maleslierbes. — Paris. *Cambefort (Gustavei, Ni'g. en Soieries, '*, rue de La République.— Lyon (Rlionc) *Camous i Louis-Victor), Pharm., 2, rue .Jeari-Jactiucs-Rousseau. — Grenoble (Isère). Campagne (Jean. Pierre, Paul), Lie. en Droit, (liôtel d'Angleterre). —Biarritz (Basses- Pyrénées). Campan (Marins), Prof, de Math, au Lycée, 30, rue des Cultivateurs. — Pau (Basses- Pyrénées) . D"" Camus (Fernand), 25, avenue des Gobelins. — Paris. — R D"" Camus (Lucien), Ciief adj. du Lab. de Physiol. de la Fac. de Méd., 14, rue Monsieur-Le-Prince. — Paris. Gamuset (Charles), Ing. des Arts et Man., Fabric. de sucre. — Escaudœuvres (Nord). *Canavy (Louis), Rent., 60, rue de L'Hùtel-de-Ville. — Lj'on (Rhône). D"" Candolle (Casimir de), Botan., 11, rue Massot. — Genève (Suis-se). Canet (Gustave), Ing. des Arts et Man., Dir. de l'artil. de MM. Schneider et C", anc. Présid. de la .Soc. des Ing. civ. de France, 87, avenue Henri-Martin, — Paris. — F D' Capitan (Louis), Prof, à l'Éc. d'Anthrop., Mem. du Comité des Trav. Hist. et Scient. 5. rue des Ursulines. — Paris. Carbonnier (Louis), Représent, de Corn., 18, rue Saullroy. — Paris. — R Cardeilliac, anc. Juge au Trib. de Coni., 7, rue de Clichy. — Paris. — R *Caré (André), Chef du Lab. d'KIect. nu'dic. de l'Hôtel-Dieu, 29, rue Thomas-Henry. — Cherbourg (Manche). Garez (Léon), Doct. es Se, 18, rue Hamelin. — Paris. *D' Carie (Marius), 11, rue l-lmile-Zola. — Lyon (Rhùnej. Carlier (Victor), Prof, à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hop., 16, rue des Jardins. — Lille (Nord). Carnet (Adolphe), Mem. de Tlnst., Insp. gén. des Mines, Dir. de l'Éc. nat. sup. des Mines, Prof, hon.àl'inst. nat. agronom., 60, boulevard Saint-Michel. — Paris. — F Garpentier (M^'e), 34, rue du Luxembourg. — Paris. Carpentier (M"'" Jules), 34, rue du Luxembourg. — Paris. Garpentier (Jules), Mem. du Bureau des Lougit., anc. Ing. de l'État, Succès, de Ruhmkorff, 34, rue du Luxembourg. — Paris. — R 'Carra fJean), Piop. — • Ville-sur-Jarnioux par Jarnioux (Rhône). Dr Carre (Marins), Méd. en chef de l'Hôtel-Dieu. — Avignon (Vaucluse). Carré i Ernest), Ing., Dir. de la Comp. des Tramvrays, 8, rue Henri-Martin. — Boulogne- sur-Mer (Pas-de-Calais). D' Carret (Jules), anc. Député, 2, rue Croix-dOr. — Chambèry (Savoie). — R Carrière (Félix). — Royan-les-Bains (Charente-Inférieure). Carrière (Gabriel), Présid. de la Soc. d'Étude des Se. nat., Corresp. du Min. de l'Instruc. pub., 4*, rue Agrippa. — Nimes (Gard). Carrieu. Prof, à la Fac. de Méd., 10, rue du Jeu-de-Paume. — Montpellier (Hérault). Cartailhac (Emile), Corresp. de l'inst., 5, rue de La Chaîne. — Toulouse (Haute- Garonne). Cartaz (Mn"= A.), 39, boulevard Haussniann. — Paris. — R D'' Cartaz (A.), anc. Int. des Hôp., 39, boulevard Ilaussmann. — Paris. — R D"" Carton (Louis), 5Iéd.-Maj. de l^ cl., Chef de riiihrmerie-Hép., Mem. non résid. du Comité des Trav. Hist. et Scient. — La Goulette (Tunisie). Garvalho (Joào Marques de], Prop.-Vitic. , valle de Cavallos cerca Chamusca. — Portugal. Cassé (Emile), Ing., 7, rue Lécluse. — Paris. Castanheira das Neves (J., P.), Ing. civ. du Corps des Ing. des Trav. pub., 405-3° D, rua do Salitre. — Lisbonne (Portugal). Gastanié (Ernest), Ing. en chef des Mines de Beni-Saf, 6, rue d'Orléans. — Oran (Algérie). Castes (le Vicomte Maurice de), 6, rue de Penthièvre. — Paris. Casthelaz (John), Fabric. de Prod. chim., 19, rue Sainte-Croix-de-La-Bretonncrie. — Paris. — F Catalogne (Paul de), Juge au Trib. de l-e Inst., 54, rue Gioffredo. — Nice (Alpes-Mari- times). LVI ASSOCIATION FRANÇAISE "Catillon (Alfred), Pharm., 3, boulevard Saint-Martin. — Paris.— R Caubet, Doyen de la Fac. de Méd., kk, rue d'Alsace-Lorraine. — Toulouse (Haute- Garonne). — R CauUery i Maurice'i, :\Iaître de Conf. à la Fac. des Se, 6, rue Mizon. — Paris. — R *Causse iHenri), Prof, à la Fac. de Méd., 5, rue Mon\ert. — Lyon-Monplaisir (Rhône). D"- Cautru (Fernand), anc. Int. des Hûp., 31, rue de Rome. — Paris. Cauvière (Jules), anc. Magist., Prof, à l'Inst. catholique, 15, rue Duguay-Trouin. — Paris. *D'^ Cavaillon (Paul), 16 quai de L'Archevêché. — Lyon (Hhùne). Cavalié (M™" Marcelj, 18, rue Esprit-des-Lois. - Rordeaux (Gironde). D- Cavalié (Marcel), Agr. à la Fac. de Méd., 18, rue Esprit-des Lois. — Bordeaux (Gi- ronde). Caventou (Eugène), Mem. et anc. Piésid. de l'Acad. de Méd., 60, rue de Londres. — Paris. — F Cayeux (Lucien), Doct. es Se, Prof, à l'Inst. nat. agr'on., Prépar. à l'Ec. nal. sup. des Mines et à FÉc. nat. des P. et Th., 60, boulevard Saint-Michel. — Paris. Cazalis (Gaston), 23, rue Terrai. — Montpellier (Hérault). Cazalis de Fondouce (Paul, Louis), Ing. des Arts et Man., Sec. gén. àeVAcad. des Se. et Lettres de Montpellier, 18, rue des Étuves. — Montpellier (Hérault). — R Gazelles (Emile), Cons. d'État, 131, boulevard Maletherbes. — Paris. *Cazeneuve (Paul), Prof, à la Fac. de Méd. du Lyon, Député et Présid. duCons. gén. du Rhône, î7, rue Duroc. — Paris. *Cazenove (Raoul de), Prop., Chemin de Piemente. — Cliampagne-au-Moat-d'Ur (Rhône). — R Gazes (Edward, Adrien), Ing. de la Comp. dt's Chem. de fer du Midi en retraite, .'38, rue Demours. — Paris. D"- Gazin (Maurice), anc. Chef de Clin, chirurg. de la Fac. de Méd. (Hôtel-Dieu), 7, place de La Madeleine. — Paris. — R Gazettes (A.-M.-J.), Pharm. - MiUau (Aveyron). — R D"- Gênas (Louis), Méd. de l'Hôtel-Dieu, 6, rue du Général-Foy.— Saint-Etienne (Loire). Gépeck (Auguste), anc. Conduct. des Trav. et Chef d'usine, Agent du serv. des Eaux de la Comp. du Canal de Suez. — Port-Saïd (Egypte). Cercle des Élèves de l'École nationale d'Agriculture. — Giignon (Seine-et-Oise). Cercle pharmaceutique de la Marne i,.M. Bancourt, secrétaire général), 2, rue Liber- gier. — Reims (Marne). Cérémonie (Emile), Vétér., 50, rue de La Tuilerie. — Suresnes (Seine). *D' Chabalier (Élie), Méd. de FHôp. Saint-Joseph, 25, rue de Trion. — Lyon (Rhône). Dr Chaber (Pierre), 20, rue du Casino. — Royan-les-Bains (Charente Inférieure). — R Ghabert (Edmond), Ing. en chef des P. et Ch., 6, rue du Mont-Thabor. — Paris. — R *Chabrand (Ernest), Ing. des Arts et Man., Cons. en matière de Mines, 16, vm L'Abbé- de-La-Salle. — Grenoble (Isère). Dr Chabrié (Camille), Doct. es Se, Chargé de Cours à la Fac. des Se, 83, rue Denfert- Rochereau. — Paris. *Chagnon (Paul., Entrep. de Trav. pub., 22, rue Eugène-Gibez. — Paris. Chailley-Bert (Joseph), Avocat à la Cour d'Ap., Député de la Vendée. 44, rue de La Chaus- sée-d'Antin. — Paris. — R *Ghaîne (Alphonse;, Élud. — Chaponost (Rhône). — R Chalier (J.), 13, rue d'Aumale. — Paris. — R Challamel (Augustin), Libr.-Édit., Trésor, de la Soc. pour l'Eus, proj. d techn. des Pêches marit., 17, rue Jacob. — Paris. Ghambard (H.i. Pharm. — Saint-Sympliorien-d'Ozon (Isère). *Ghambeyron (Eugène), Présid. de la Soc. de Géog. de Lyon. — Saint-Symphorien- d'Ozon (Isère). Chambre des Avoués au Tribunal de l'f instance. — Bordeaux (Gironde). — R Chambre de Commerce de Bayonne (Basses-Pyrénées). — — Bordeaux (Gironde). — F _ _ Boulogne-sur-Mer (Pas de-Calais). — — Le Havre (Seine-Inférieure). — R » _ _ Lyon i Palais (hi Commerce). — Lyon (Rhône). — F *Chambres Syndicales Lyonnaises (Union des), 1, rue du Bàt-d'Argent (Palais du Commerce). — Lyon (Rhône). POUR l'avancement des sciences evii Chambre de Commerce de Marseille (Bouches-du-Rhône). — F _ _ Tarn-et-Garonne. — Monlauban (Tarn-et-Garonne). _ — Nantes,placedelaBourse.— Nantes (Loire-Inférieure). —F — — Narbonne (Aude). — — Rouen (Seine-Inférieure). — F — — Saint-Étienne (Loire). — R Champigny (Armand), Fliarm.. 19, rue Jacob. — Paris. Champigny (Armand), Ing. civ., 11, rue de Berne. — Paris. Champigny (Félix, Jean), 23, rue Ibry. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Chandessais (M"'" Charles), CliellVrie du Génie. — Camp-de-Cliâlons (Marne). — R Chandon de Briailles (le Comte Raoul), Nég. en vins de Champagne, 20, rue du Commerce. — Épernay (Marne). *Chanier (Eugène), Greflier du Trib. de Com., 45, boulevard Ledru-Rollin. — Moulins (Allier). *Chanoz (M'"-- M.), 27, cours Gambetta. — Lyon (Rhône). "D"- Chanoz (M.j, Chef des Trav. prat. à la Fac. de Méd., 27, cours Gambelta. — Lyon (Riii'inéj. Chantemesse (André), Prof, à la Fac.de Méd., Mem. de TAcad. de Méd., Insp. gén. des Serv. sanitaires au Min. de Flnt., 30, rue Boissy-d'Anglas. — Paris. Chanterai (l'Abbé Pierre), Doct. en Droit. — Renaison (Loire). *Ghantre (Mn'« Ernest), .Musùum des Se. nat., Palais des Arts. — Lyon (Rhône). *Chantre |Ernest),s.-Dir. du Muséum des Se. nat., Chargé de Cours à la Fac. des Se, Mu- séum, Palais des Arts. — Lyon (Rhône). — F Chaperon (J., A.), Cens. -Maître à la Cour des Comptes, 22, rue de Lisbonne. — Paris. Chappelier (Albert), Ing. agron.. Lie. es Se. nat., 4C, rue du Faubourg-Poissonnière. — Paris. *Chapuis (Eugène), Avoué bon., 91, rue Troneiiet. — Lyon (Rhône). Charcellay, Pliarm. — Fontenay-le-Comte (Vendée). — R Chardonnet (Anatole), Nég., 22, rue Hincmar. — Reims (Marne). Charencey (le Comte de), Mem. du Cons. gén. de l'Orne, 72, rue de L'Université. — Paris. *D'- Charles (Joseph), 8, boulevard Édouard-Rev. — Grenoble (Isère). *Charlet (Maurice), Ing.-Cons., anc. Élève de l'I'/'. cent, des Arts et Man., 48, rue de La République. — Lyon (Rhône). Charlin (Mizaël), Rent., 16, rue des Saints-Pères. — Paris. Charpentier (Augustin), Prof, à la Fac. de Méd., G, rue des (Juatre-Eglises. — Nancy (Meurthe-et-Moselle).— R *Charpentier (René), anc. Élève de l'Éc. Polytech., 4, rue Traversière. — Châlons- sur-Marne (Marne). Charroppin (Georges), Piiarm. de l>-e cl. — Pons (Charente-Inférieure). — R Charruey (René), 7, rue des Cliariottes. — Arras (Pas-de-Calais). Charve (Léon), Prof, de Mécan. à la Fac. des Se, 60, cours Pierre-Puget. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Charvet (Henri), Ing. civ., 5, place Marengo. — Saint-Etienne (Loire). Dr Chaslin (Philippe), anc. Int. des IIôp., Méd. de l'Hosp. de Bicêtre, 64, rue de Rennes. — Paris. — R Chassaigne (Jules), s.-Chef au Min, des Fin. en retraite, 2, route de Sannois. — Argenteuil (Seine-et-Oise). D-- Chassaigne (Louis-Antoine), Pharm. de 1'" cl. — Rulïec. (Ciiarente). Chassaing (Eugène), Fabric. de Prod. physiol., 6, avenue Victoria. — Paris. *Chateau (Jean), Chirurg.-Dent., 5, rue Félix-Poulat. — Grenoble (Isère). Chatel, Avocat défens.. Bazar du Commerce. — Alger. — R Châtelet-Sinard (M""= Berthe), Géol., 6, rue Galante. — Avignon (Vaucluse). *D' Chatillon. — Éeullv (liliône). Dr Chatin (Joannès), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof. d'Histologie à la Fac. des Se, 174, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R *Dr Chatin (Paul), Agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 33, [ilaee Bellecour. — Lyon (Rhône). D^ Chauffard (Anatole), Memb. de l'Acad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 2, rue Saint-Simon. — Paris. *D' Chauliaguet-Heim (M"'c Juliette), 34, rue Hamelin. — Paris. — R LVIII ASSOCIATION FRANÇAISE Ghauvassaigne (Daniel), Admin. de la Soc. des Lièges agglomères « Le Liciium », Château de Mirefleurs. — Les Martres-de-Veyre (Puy-de-D(jiiie). — R Dr Chauveau (Auguste), Mem. de l'Inst. et de TAcad. de Méd., Insp. gén. des Éc. nat. Yétér., Prof, au Muséum d'Hist. nat., 4, rue du Cloître-Notre-Dame. — Paris. — F Chauveau (Benjamin), Météor. adj. au Bureau cent, météor. de France, 51, rue de Lille. — Paris. D"" Chauveau (Claude), 225, boulfrvard Saint-Germain. — Paris. Chauvet (Gustave), Notaire, Présid. de la Soc. archéol. et historique de la Charente. — Ruirec (Charente). — R Chavane (Paul), Ing. des Arts et Man., Indust., Manufacture de Bains. — Bains-en- Vosges (Vosges). *Chavanis, 53, rue de La Bourse. — Lyon (Rhônei. D'" Chavanis (Hippolyte), 12, place de L'Hôtel-de- Ville. — Saint-Etienne (Loire). *Ghavassieu (Henri), Prépar à la Fac. de Méd., 38, cours Morand. — Lyon (Rhône). *D' Chavigny (Paul), Méd.-Maj., Répét. à l'Éc. du Serv. de Santé milit., 7, cours Gani- betta. — Lyon (Rh(3ne). *Chazette (Louis), Avocat à la Cour d"Ap., 10, rue du Griffon. — Lyon (Rhône). Di" Chervin (Arthur), Dir. de VInst. des Bègues, 82, avenue Victor-Hugo. — Paris. — R D'' Cheurlot, 48, avenue Marceau. — Paris. Chevalier (Alexis), Nég., 184, boulevard de Caudéran. — Bordeaux (Gironde). Chevalier (Auguste), Doct. es Se. nat., Chef de Missions scient, en Afrique occidentale française, 63, rue de Buffon. — Paris. Chevalier (Henri), Ing. des Arts et Man., 61, quai de Grenelle. — Paris. Chevalier (J., P.), Nég., 50, rue du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). — F D"' Chavigny, École d'application du Sei'vice de Santé militaire du Val-de-Grâce, 277 his, rue Saint-Jacques. — Paris. Chevrel (René), Doct. es Se, Prof, à l'Éc. de Méd., 5, rue du Docteur-Rayer. — Caen (Calvados). — R Chevreux (Edouard), route du Cap. — Bône (départ, de Constantine) (Algérie). Chevrier (J.-S.), Chirurg.-Dent., Chef de Clin, à l'Éc. dentaire de Bordeaux, 6, place Beaulieu. — Cognac (Charente). Cheysson (Emile), Mem. de l'Jnst., Insp. gén. des P. et Ch. en retraite. Prof, à l'Éc. nat. sup. des Mines, 4, rue Adolphe-Yvon. — Paris. Di' Chiaïs (François), Méd. de l'Hôp., rue Villarey. — Menton (Alpes-Maritimes), l'été, 41, rue Nationale. — Évian-les-Bains (Haute-Savoie). *Ghicandard (Georges-R.), Lie. es Se. Phys., Pharm.de 1" cl., Admin. -Dir. de la Soc. anonyme des Prod. chim. de Fontaines-sur-Saône, 12, chemin de Saint-Alban. — Lyon (Rhône). — R *Chi{flot (Julien), Chef des Trav. de Botan. à la Fac. des Se, 16, quai Claude-Bernard. — Lyon (Rhùnei. D'' Chobaut (Alfred), 4, rue Dorée. — Avignon (Vaucluse). *Chômienne (Claudius), Dir. des Établis. Arbel. — Rive-de-Gier (Loire). Chouët (Alexandre), anc. Juge au Trib. de Com., 29, rue de Clichy. — Paris. — R Chouillou (Albert), Agric, anc. Élève de l'Éc. nat. d'Agric. de Grignon. — L'Arba (départ. d'Alger). — R. *Chrétien, Indust. — Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône). Chrétien (Henri), Astron. à l'Observatoire. — Nice (Alpes- Maritimes). Chrétien (Paul, Charles), Insp. de l'Éclairage élect. de la Ville, 15, rue de Boulainvil- liers. — Paris. Dr Christian (Jules), Méd, en chef bon. de la Maison nat. d'aliénés de Charenton, 4, boulevard l)idci-ot. — Paris. — R D'' Chuiton (Edouard), 2, rue de La Mairie. — Brest (Finistère). Clapier (Casimir), Prof, au Collège des Se. Soc, 18, avenue de L'Observatoire. — Paris. Claude-Lafontaiue (Lucien), Banquier, anc. Élève de l'Éc. Polytech., 32, rue de Trévise. — Paris. Claudel (Victor), Fabric. de papiers. — Docelles (Vosges). Claverie (Auguste), Bandagiste., 234, rue du Faubourg-Saint-Martin. — Paris. *Clédat, Doyen de la Fac. des Lettres, 29, rue Molière. — Lyon (Rliône). *D' Clément (Etienne), 37, quai de La Charité. — Lyon (Rhône). POUR l'avancement des sciences lix "Clerc (Lucien^, Cliifnrg.-IKiiit., Chef des Trav. et des Études à l'Éc. Dent., ll>2, cours d.Vlsace-Lorrnine. — Bordeaux (Gironde). Glercq (Charles de), 46, rue Vital. — Paris. Clermont (Philibert de), Avocat à la Cour d'Ap., 38, rue du Luxembourg. — Paris. — R Clermont (Philippe de), s.-Dir. bon. du Lab. de Cbim. delà Sorbonne, 38, rue du Luxembourg. — Paris. — F Clermont (Raoul de), Ing. agron. diplômé de Tlnst. nat. agron., Avocat à la Cour d'Ap., anc. Attaché d'ambassade, 173, boulevard Saint-Germain. —Paris. — R Cligny (Adolphe de), Doct. es Se, Dir. de la Stat. aquicole, rue Beaurepaire. — Boulo- gne-sur-Moi" (Pas-de-Calais). Dr Clos (Dominique), Corresp. de l'Inst., Prof. bon. à la' Fac. des Se, Dir. du Jardin des Plantes, "2, allées des Zéphirs. — Toulouse (Haute-Garonne). — R Dr Clos (Élie), 8, Grand-Rond. — Toulouse (Haute-Garonne). Cluzeau (Bernard), Ing. à la Manufac. Voisine, anc. Élève de l'Ec. Polytecli., 6G />(.s, avenue Jeanne-d'Arc. —Angers (Maine-et-Loire). Df Cluzet (Joseph), Agr. à ia Fac. de Méd., 'lO, rue de Metz. — Toulouse (Haute- Garonnej. Coadon (Alexandre), Fabric. de velours, 5, rue de La Comédie.— Saint-Étienne (Loire). *Gochon (Jules), Conserv. des Forêts. — Chambéry (Savoie). — R Cochet (Albert), Ing. civ., Arcbit. de la Ville, 75, Rempart-du-Nord — Angoulême (Charente). Codron (E.), Fabric. de sucre. — beauchamps par Gamaches (Somme). Cohen (Benjamin), Ing. civ., 45, rue de La Chaussée-d'Antin. — Paris. — R 'CoJgnel (Jean), Ing. civ. des Mines, v.-Présid. de la Cb. de Com., anc. Élève de l'Éc. Polytecb., 12, quai des Brotteaux. — Lyon (Rhône). Cointreau (Edouard) (père), Distil., 7, boulevard de Sauniur. — Angers (Maine-et- Loire). Colin (Charles), Prof, à l'Éc. Lavoisier, ^i, nie BerthoUet. — Paris ( Kcole Lavoisier). Di- CoUardot (Victor), Méd. de l'Hôp. civ., 3, rue Cléopàlre. — Alger. *D'' Collet iF.), Agr. à la Fac. de Méd., 5, quai des Céleslins. — Lyon iRhône) CoUignon (Edouard), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, Examin. bon. de sortie l'Éc. Polytecli., 2, rue de Commaille. — Paris. — F *DrCollignon (René), Méd.-Maj. de l^e cl. au 25^ Rég. d'Infant., 6, rue de La Marine — Cherbourg (Manche). Collin (M""3), 15, boulevard du Temple. — Paris. — R GoUin (Emile, Charles), Ing. des Arts et Man., 49, rue de Miromesnil. — Paris. CoUot (Louis), Prof, à la Fac. des Se, Dir. du Musée d'Hist. nat., 4, rue du Tillot. — Dijon (Côte-d'Or). — R Collot Michel), Nég. en cuirs, 27, rue Turbigo. —Paris. Combemale (Frédéric), Prof, à la l'ac. de Méd., 128, boulevard de la LiJjerlé. — Lille (Nord). Comité médical des Bouches-du-Rhône, 3, Marché des Capucines. — Marseille (Bouches-du-Rhône). — R Commines de Marsilly (Arthur de), anc. Of. de Caval., 80, avenue Kléber. — Paris. Commission archéologique de Narbonne. — Narbonne (Aude). Commission départementale de Météorologie du Rhône, Ki, quai Claude-Bei'nard. — Lyon (Rhône). *Compagnie La Foncière, iTransports), 11, rue Pizay. — Lyon (Rhône). * — des Fonderies et Forges de FHorme, 8, rue Victor-Hugo. — Lyon (Rhône). — F * — du Gaz de Lyon, 7, rue de Savoie. — Lyon (Rhône). — F — des Mines de Roche-la-Molière et Firminy, 13, rue de La République. — Lyon (Rhône). — F * — générale de Navigation, 1, cours Rambaud. — Lyon (Rhône). — des chemins de fer du Midi, 54, boulevard Haussmann. — Paris. — F _ — d'Orléans, 8, rue de Londres. — Paris. — F — — de l'Ouest, 20, rue de Rome. — Paris. — F _ — de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 88, rue Saint- Lazare. — Paris. — F — Parisienne du Gaz, 6, rue Condorcet. — Paris. — F hX ASSOCIATION FRANÇAISE Compagnie des Messageries Maritimes, I, rue Vignon. — Paris. — F — des Minerais de fer magnétique de Mokta-el-Hadid (le Conseil d'Ad- ministration de la), 26, avenue de L'Opéra. — Paris. — F — des Mines, Fonderies et Forges d'Alais, 13 bis, rue des Matliurins. — Paris. — F — des Mines de houille de Elanzy (Jules Chagot et C'e), à Montceau-les- Mincs (Saône-et-Loire), et 55, rue de ChàU'aiuluii. — Paris. — F — des Salins du Midi, 94, rue de La Victoire. — Paris. — F Compayré (Gabriel), Corresp. de rinst., Iiisp. gén. de riiistruc. pub., anc. Député, 80, avenue de Breteuil. — Pai'is. *Comptoir national d'Escompte (Agence du), 11, rue du Bàt-d'Argcnt. — Lyon (Rhône). B"' Comte 'Léoni, 9, rue Paul-Bert. — Grenoble (Isère). *Conte (Albert), Ciiargé de Cours à la Fac. des Se., 85, rue de Marseille. — Lyon 'lîhùne). Conrad (Louis, Théophile), anc. Attaché à l'Admin. gén. de l'Assist. pub., 18, Grande- Rue. — Bourg-la-Rcine (Seine). Conseil départemental d'Hygiène de l'Aisne. — Laon (Aisne). Considère (Armand], Coriesp. de l'Inst., Insp. gén. des P. et Ch., 103, boulevard Mont- parnasse. — Paris. *Cooke (M"" Hélène), 1, rue Soyer. — Xeuilly-sur-Seine (Seinej. Goppet (Louis de), Chim., villa Irène, rue Magnan. — Nice (Alpes-Maritimes). — F Coquier (Gaston), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd. de Lyon, 16, rue de Buurgogne. — Vienne (Isère). Corbière (Louis), Prof, de Se. nat. au Lycée, Lauréat de Flnst., 70, rue Asselin. — Cherbourg (Manche). Corbin (Paul), Me m. de la Soc. géol. de France, anc. Élève de l'Éc. Polytech., Admin. des Usines électromotrices de Cliedde, poste restante. — Le Fayet (Haute-Savoie). Cordier (Ferdinand), Cap. au 2^ Rég. d'Artil., 54, cours Berriat. — Grenoble (Isère). Gordier (Henri), Prof, à FÉc. des Langues orient, vivantes, 54, rue Nicole. — Paris. — R *Gordier (Marcel;, Prépar. à la Fac. de Méd. de Lyon, usine de Saint-Gobain. — Saint- Fons (Rhône). Cornu (M'ne Ve Alfred), 9, rue de Grenelle. — Paris. — R Cornu (Félix), Fabric. de matières tinct. — Riant-Port par Vevey (Suisse). Cornu (Mlle V*^ Maxime), 185, rue de Vaugirard. — Paris. Cornuault (Emile), Ing. des Arts et Man., Dir. de la Soc. anonyme du Gaz et Hauts Fourneaux de Marseille, 6, rue Le Peletier. — Paris. Gosset-Dubrulle (Edouard) (fils), Fabric. de lampes de sûreté pour mines, 45, rue Turgot. — Lille (Nord). Cossmann (Maurice), Ing., Chef des sery. techniques de l'Exploit., à la Comp. des Cliem. de fer du Nord, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 95, rue de Mau- beuge. — Paris. Costa-Couraça (Joào da), Ing. au corps d'ing. des Trav. pub., 108, 1°, calle da Estralla. — Lisbonne (Portugal). Coste (Abdon), Prop., 40, rue des Augustins. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Coste (Louis), Doct. es Lettres, Biblioth. de la Ville. — Salins (Jura). *Gôte fClaudius), Faïencier, 11, rue du Président-Carnot. — Lyon (Rhône). *Gôte (Eugène-Françoisi, ing., Dir. de la Revue La Houille Blanclte, 24, rue Sully. — Lyon (Rhône). Cotte I Charles I, Notaire. — Pertuis (Vaucluse). D'' Cotte (Jules), Prof. adj. à l'Éc. de Méd., 175, boulevard National. — Marseille (Bouciies-du-Riiône). Gottereau-Rehm (M^^e y Charles). — Pagny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle). *Cottet et G"=, Banq., 8, rue de La Bourse. — Lyon ^Rhônej. *Gotton lAnatolei, Prépar. de Minéral à la Fac. des Se, 35, rue Sainte-Hélène. — Lyon (Riiùne). Gouband (Paul), Sec. gén. de la Comp. fermière de Vichy, 1^, boulevard des Capucines. — Paris. Couneau (Emile), Prop., 4, rue du Palais. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Counord (E.), Ing. civ., 148, cours du Médoc. — Bordeaux (Gironde). — R Coupler (T.), anc. Fabric. de Prod. chim. — Saint-Denis-Hors par Amboise (Indre-et- Loire). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXl Coupin (Henri), Doet. es Se, Prcpar. à la Fac. des Se, 5, rue de La Santé. — Paris Couprie (Louis), Avocat à la Cour d'Ap., 74, rue du Hauloir. — Bordeaux (Gironde). — R Couriot (Henri), Prof, à l'Éc. des Hautes-Études com. et à l'Éc. spéc. d'Archit., Chargé de Cours à l'Éc. cent, des Arts et Man., 3, rue de Logelbach. — Paris. *Courjon (M'"<^ Antonin). — Meyzieux (Isère). *Dr Courjon (Antonin), Dir.de l'Établis, mèd. — Meyzieux (Isère). *D'" Courmont (Jules), l'rof. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 34, quai de La Charité. — Lyon (Hhône). *D' Courmont (Paul), Agr. à la Fac. de Méd., 33, rue Sainte-Hélène. — Lyon (Rhône). Courot (Edmond), Colonel d'Infant, de Marine en retraite, villa Jeanne-d'Arc. — Man- dclieu (Alpes-Maritimes). Courtefois (M^ie V^ Gustave), 30, rue du Landy. — Clichy (Seine). *Courtier (Jules), Clief des Trav. à VKc. des Hautes Études (Sorbonne), Sec. de Vlnat. f/cii. jisijchol., "2, rue Crébillon. — Paris. Courtois (Henry), Lie. es Se. Phys., château de Muges. — Damazan (Lot-et-Garonne). Courty (Georges), Géol., Mem. de la Soc. d'Anthrop. de Paris et de la .Soc. Géol. de France, 35, rue Conipans. — Paris. — R *Coutagne (Georges), Ing. des Poudres et Salpêtres, 29, quai des Brotteaux. — Lyon iRhi.'iiK'j. — R Coûtant, Insp. gén. de l'Instruc. pub., Présid. de la Soc. pour l'Eus, prof, et lech. des Pèches marit.. Maii'o de Trouville, 13, chaussée de La Muette. — Paris. D"" Couteaud (Pierre), 3Iéd. en chef de 1"* cl., s.-Dir. du Serv. de Santé de la Maiine, Hôpital maritime. — Cherbourg (Manche). Couten (Louis), Minotier, Mem. de la Ch. de Com. de la Meuse, 52, rue de Puty. — Verdun (Jleuse). Coutil (Léon), Présid. de la Soc. normande d'Etudes préhist., rue aux Prêtres. — Les Andelys (i'Àire). — R Coutreau (Léon), Prop. — Branne (Gironde). Couturat (Louis), Doct. es Lettres) Prof, à l'Univ. de Toulouse, Trésor, delà Defég'.^JOji/' l'adoption d'une langue auxiliaire internat., 7, rue Pieire-Xicole. — Paris. *Gouturier (Louis), Ing.-Electr., "23, rue Saint-Éloy. — Liège (Belgique). Couve (Charles), Courtier d'assurances., 28, rue Castéja. — Bordeaux (Gironde). *Couvreur (Edmond), Chargé de Cours à la Fac. des Se. de Lyon. — Sainte-Foy-les-Lyon (Rhône). Couvreux (Abel), Ing., 78, rue d'Anjou. — Paris. *Cox iRaymond), Dir. du Musée historique des Tissus, Palais du Commerce. — Lyon (Rhône). Coze (André) (fils), Dir. de l'Usine à gaz, 5, rue des Romains. — Reims (Marne). Crapez (M"ie Auguste), 1, rue de La Prison. — Reims (Marne). Crapez (Auguste), Ciiirurg.-Dent., 1, rue de La Prison. — Reims (.Marnei. *Crapon (Denis), Ing., anc. Elève de l'Éc. Polytech., 2, rue des Farges. — Lyon (Rhône). — R *Craponne (Paul de), Ing. princ. de la Comp. du Gaz, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 2, cours Bayard. — Lyon (Rhône). Cravoisier (Emile), Mem. du Cous, et Sec. adj. de la Soc. de Géog. com. de Paris, 10, rue Lord-Byron. — Paris. Crépy (Eugène), Filât., 19, boulevard de La Liberté. — Lille (Nord). — R Créquy (M"!" Octavie), 99, boulevard Magenta. — Paris. Crespin (Arthur), Ing. des Arts et Man., Mécan., 23, avenue Parmentier. — Paris. — K *Crespin fM""= Joseph), 1, rue du Soudan. — Alger. *B'' Crespin (Joseph), Prof. sup. à l'Ec. de Méd., Méd. de l'Hôp. de Mustapha, 1, rue du Soutlan. — Alger. *Crettiez 'Jean), Insp. adj. des Forêts. — Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Creuzan (Georges), Fabric. d'inst. de chirurg., 47, cours de L'Intendance. — Bordeaux (Gironde). Crié (L.), Prof, à la Fac. des Se, Corresp. de l'Acad. de Méd., 79, avenue du Gué-de- Baud. — Rennes (Ille-et-Vilaine). Di" Critzman (Daniel), anc. Int. des Hôp., 28, rue Greuze. — Paris. D' Crocq (Jean\ Agr. à l'Univ., Chef de service à l'Hôp. de Molenbeeck, 27, avenue Pal- merston. — Bruxelles (Belgique). LXH ASSOCIATION FRAiNÇAISK Croës (Louis de), Cliirurg.-Dent., Prof. sup. à l'Éc. dent, de Paris, 2, cité Bergère. — Paris. Groin fPauli, Prop., 63, rue du Buisson. — Lille (Xord). Crolard (Francis), Sec. gén. du Synd. iT Initiative. — Annecy i Haute-Savoie). D"" Gros (François), Méd. princ. de Ire cl. de l'Armée en retraite, 6, rue de L'Ange. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). — R 'Crozel (G.). — Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône). D'' Cruet, 2, rue de La Paix. — Paris. Guénot (Lucien), Prof, à la Fac. des Se, 89, rue de Metz. — Nancy (Meurlhe-et- .Moselle). 'D"" Gulot (Gharles), anc. Int. des Hop., 6, rue de La République. — Maubeuge (Nord). Gunisset-Garnot iPaul), Premier Présid. de la Cour d'Ap., 19, cours du Parc. — Dijon (Côte-d'Or). — R *D'' Curchod (Jules), 19, boulevard Georges-Fa von. — '(lenève (Suisse). Guré (Emile), Prop., anc. s. -Préfet. — Provins (Seine-et-Marne). Gussac (Eugène), Construc. — Clermont (Oise). Gussac (Joseph de), Insp. des forêts, 4.5, rue Allix. — Sens (Yonne;. *Gusset (Jean), 3, quai Saint-Clair. — Lyon (Rhône). D" Cyon (Élie de) , anc. Prof, de Pbysiol., 8, rue Margueritte. — Paris. D'^ Daclin (Émilej. — Rive-de-Gier (Loire;. *Dr Dagrève (Élie), Méd. du Lycée et de l'Hôp. — Tournon-sur-Rhône (Ardèche). — R Dr Daguenet (Victori, Méd. -Maj.de l'Armée en retraite, 44, Grande-Rue. — Besançon (Doubs). "Daher (M"« Gatinkâ), 2, rue Montaux. — Marseille iBouches-du-Rhônej. Di" Dalban (Paul), 1, rue Molière. — Grenoble (Isère). Daleau (François). — Bourg-sur-Gironde (Gironde). Dalligny (A.), anc. Maire du Ville arrond., 5, rue Lincoln. — Paris. — F JDalloni (Mariusj, Collab. au Serv. de la Carte Géol. de l'Algérie, 5G, rue de La Répu- blique. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Damoizeau, 52, avenue Parmentier. — Paris. Damour (Henri). — Saint-Quay-Portrieux (Côtes-du-Nord). Damoy (Julien), Nég., 31, boulevard de Sébastopol. — Paris. Daney (Alfred), Nég., anc. Maire, 36, rue de La Rousselle. — Bordeaux (Gironde). Danguy (Louis), Prof, départ, d'agric. de la Loire-Inférieure, 4, quai Duquesne. — Nantes (Loire- Inférieure). 'Danguy (Paul), Lie. es Se, Prépar. de Botan. au Muséum d'Hist. nat., 7, rue de L'Eure. — Paris. — R Daniel (Lucien), Prof, à la Fac. des Se, 18, rue de Palestine. — Rennes (Illeet-A'ilaine). D' Danjou (G.), 40, avenue de La Gare. — Nice i Alpes-.AIaritimes), l'Été à Le Fayel. — Saint-(iervais-les-Bains (Haute-Savoie). Dantan (Louis), Prof, à l'Éc. impér. polyteeh. — Téhéran (Perse). Darboux (Gaston), Prof. adj. de Zool. à la Fac. des Se, 53, boulevard Périer. — Mar- seille (Bouciies-du-Rhône). — R Darboux (Jean-Gaston), Sec. perp. de l'Acad. des Se, Doyen hon. de la Fae des Se, 36, rue Gay-Lussae — Paris. Dr Darin (Gustave), 41, boulevard des Capucines. — Paris. Darras (A.), Nég., 1, rue Relier. — Paris. Di" Dassieu (Mathieu), 6, rue Serviez. — Pau (Basses-Pyrénées). Dastre (Albert), Mem. de l'Inst., Prof, à la Fae des Se, 1, rue Victor-Cousin. — Pai-is, Dattez, Pharm., 17, rue de La Villette. — Paris. Dauriat, Chef de dépôt en retraite de la Comp. des Chem. de fer de l'Est, 18, ru(^ Lécluse. — Paris. Dautzenberg (Philippe), Zool., 213, rue de L'Université. — Paris. Dauvé (Gamille), Prof, de Phys. au Collège Monge. — Beaune (Côte-d'Or). Davanne (Alphonse), Présid. hon. du Cons. d'Admin. de la Soc. franc, de Photog., 82, rue des Petits-Champs. — Paris. — R Daveluy (Gharles), Dir. gén. hon. des Contrib. dir. et du Cadastre, 107, boulevard Brune. — Paris. Davenport (Isaac, B.), Méd. -Dent., 30, avenue de L'Opéra. — Paris. Davias (Daniel), ^éti., 12, rue de La Société. — Jarnac (Charente). David (Arthur), 29, rue du Sentier. — Paris. — R David (Emile), Pharm. — Objat (Corrèze). POUR l'avaiNCEment des sciences lxiu David (Henry), Pliarui. de Ir-' cl., Présid. de la Soc. de Phanii., U, vue de La (iare. — Angers (Maine-et-Loire). *David (Pierre), Météor. à rObsorvaloire du Pii\ -dL-Dumc, Déléguéau Dureau œiit. météor. de France, 176, rue de l'Université. — Paris. *Daydé (Eugène), lag. des Ser\. teclin. des Eaux de la Ville, 38, quai Saint-Vincent. — Lvon I Hliônei. *Debauge (Joseph), Ing. des Arts etMan., 31, rue Malesherbes. — Lyon (Rhône). Debreuil i Charles), Avocat à la Cour d'Ap., Ib, rue de Cliâleaudun. — i'aris. Debruge (Arthur), Commis à l'admin. des Postes et Télég. — Bougie (départ, de Cons- tantine) (Algérie). Dr Dechamp (Paul, Jules) , Méd. princ. de la Marine en retraite, villa Richelieu. — Arcachon (Gironde). Déchelette iM""' Josephi, au Musée. — Roanne (Loire). Déchelette i Josephi, Conserv. du Musée, au Musée. — Roanne (Loirej. Déchet (Jean-Baptiste I, Représent, de la Maison L. Clause (culture de grainesj. — Brétiguy-sur-Orge (Seine-et-Oise). — R Defrenne (Adolphe), Prop., 295, rue Nationale. — Lille (Nord). Degeorge (Hector), Archit. S. C, Expert près le ïrib. civ. et le Cons. de Préfect. de la Seine, 151, boulevard Malesherbes. — Paris. Deglatigny (Louis), 11, rue Biaise-Pascal. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Degorce (Marc, Antoine), Pharm. en chef de la Marine en retraite, 42, rue des Semis. — Royan-les-Bains (Charente-Inférieure). — R Degousée (Edmond), Ing. des Arts et Man., 164, boulevard Haussmann. — Paris. — F Dehaut (E.), 147, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Paris. Déjardin (E.), Pharm. de l^e cl., anc. Int. des Hôp., 109, boulevard Haussmann. — Paris. Delacour (Théodore), 94, rue de La Faisanderie. — Paris. Delafon (Maurice), Ing. sanitaire, Indust., 14, quai de La Râpée. — Paris. Delagarde ^Charles), Avocat, 17, rue des Carrières. — Cherbourg (Manche). Delage (Yves), Mem. de Flnst., Prof, à la Fac. des Se. de Paris, 14, rue du Marché. — Sceaux (Seine). Delagrave (Charles), Libr.-Édit., 15, rue Soufïlot. — Paris. *Delair (Léon), Chirurg.-Dent., Prof, à TÉc. dentaire de Paris, 42, rue Fontaine.— Paris. Delaire (Alexis), Sec. gén. de la Soc. d'Économ. sociale, anc. Élève de l'Éc. Polytech. 54, rue de Seine. — Paris. — R Dr Delaporte, 24, rue Pasquier. — Paris. — R Delattre (Carlos), Filaf., anc. Élève de l'Éc. Poljtech., 126, rue Jacquemars-Giélée. — Lille (Norai. — R Delaunay (Henri), Ing. des Arts et Man., 51, avenue Bugeaud. — Paris. — R Delaunay-Belleville (Louis;, Ing.-Construc, anc. Élève de l'Éc. Polytech., 17, boule- vard Richard- Wallace. — Xeuilly-sur-Seine (Seine). — R Délavai (le Commandant Fernandi, Chef du Génie. — - Grenoble (Isère). Di' Delbet (Paul), 14, rue Roquépine. — Paris. Déléarde (Désiré), Dir. de la Comp. d'Assur. contre les accidents, La Concorde, 128, bou- levard Péreire. — Paris. De L'Épine (Paul), Rent., 14, rue de Fontenay. — Châtillon-sous-Bagneux (Seine). — R Delessert de MoUins (Eugène), anc. Prof., villa Ma Retraite. — Lutry (canton de Vaud) (Suisse) . — R Delestrac (Lucien), Ing. en ciief des P. et Ch., 3, rue Marengo. — Saint-Étienne (Loire). — R Delisle (M'"e Fernand), 35, rne de L'Arbalète. — Paris. Dr Delisle (Fernand), 35, rue de L'Arbalète. — Paris. Délitât (Maurice), s. -Lient, au 138' Rég. d'Infant. — Bellac (Haute-Vienne). Delmas (Fernand), Ing., Archit., Prof. d'Archit. à l'Éc. cent, des Arts et Man., 4 bis, rue de Lota (135, rue de Longchamp). — Paris. Delmas (Julien), Armât., 42, quai Duperré. — La Rochelle (Charente-Inférieure). _ Delmas (Louis, Eugène), Ing. princ. chez MM. Schneider et C'e, anc. Élève de l'Ec. Polytech., 28, route d'Épinac. —Le Creusot (Saône-et-Loire). D"" Delmas (Maurice), Méd. des Thermes, boulevard de La Meigne. — Dax (Landes). Delocre, Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 1, rue Lavoisier. — Paris. Delon (Ernest), Ing. des Arts et Man., 27, rue Aiguillerie. — Montpellier (Hérault). — R ■"Dr Delore (Xavier), Corresp. nal. de l'Acad. de Méd., anc. Chirurg. en chef de la Charité de Lyon. — Romanèche-Thorins (Saône-et-Loire). — F LxiV ASSOCIATION FRANÇAISE Delorme (Eugène), Chef de Bureau au Min. des Fin., 5, rue Stanislas. — Paris. *Delort (Jean Baptiste), Prof. hon. de l'Univ. — Cosne (Nièvre). Delune (Théodore), Nég. en ciment, 94, quai de France. — Grenoble (Isère). Deluns-Montaud (Pierre), anc. Min. des Trav. pub.. Min. plénipotentiaire. Chef de la Div. des Archives au Min. des Af. étrangères, 3, rue des Beaux- Arts. — Paris. Dr Demonchy (Adolphe), 37, rue d'Isly. — Alger. — R Démonet (François, Charles), Ing. des Arts et Man., Mem. du Cons. mun., 23, rue de La Commanderie. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Démons (Albert), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 15, rue du Champ-de-Mars. — Bordeaux (Gironde). Demorlaine (Joseph), Insp.adj. des Forêts, 106, chaussée Mdrcadé.— Abbeville (Somme). Demoussy (Emile), Assistant de physiol. végét. au Muséum d'Hist. nat., 10, rue Chap- tal. — Levallois-Perret (Seine). Denigés (Georges), Prof.de (Jiim. biol. à la Fac. de Méd., 53, rue d'Alzon.— Bordeaux (Gironde). — R "Deniker (Joseph), Doct. es Se, Biblioth. du Muséum d'Hist. nat., 36, rue Geoffroy- Saint-Hilaire. — Paris. Denise (Lucien), Archit., Ing. des Arts et Man., 24, rue de La Rochefoucauld. — Paris. *Denoyel (Antonin), Prop., 9, rue du Plat. — Lyon (Rhône). Denoyer (Marcel), Chirurg.-Dent. diplômé de l'Ëc. dentaire de Bordeaux, 8, rue des Cordeliers. — Bordeaux (Gironde). Denys (Roger), Ing. en chef des P. etCh., l,rue de Courty. — Paris. — R Depaul (Henri), Agric, château de Vaublanc. — Plemet (Côtes-du-Nord). — R *Depéret (Charles), Corresp. de l'Inst., Doyen de la Fac. des Se, 39, rue Thomassin. — Lyon (Rhône). Dépierre (Joseph), Ing.-Chim. — Cernay (Alsace-Lorraine). — R *Depoin (Joseph), Présid. de VInst. slénog. de France et de la Soc. de GraphoL, 150, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Deprez (Edouard), Chef de Divis. à la Préf. de l'Aisne, 8, rue Milon-de-Martigny. — Laon (Aisne). Deprez (Marcel), Mem. de l'Inst., Prof, au Conserv. nat. des Arts et Met., 23, avenue de Marigny. — Vincennes (Seine). Déroualle (Victor) (père), Ing. civ., 14, avenue de Launay. — Nantes (Loire-Inférieure). D' Deroye (André), Dir. de l'Éc. de Méd., 17, rue Piron. — Dijon (Côte-d'Or). Dervillé (Stéphane), Nég. en marbres, Présid. du Cons. d'Admin. .de la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à Ja Méditerranée, 37, rue Fortuny. — Paris. — R Desaubliaux (Jean), Étud., 21, rue Saint-Guillaume. — Paris. Deschamps (Arnold), v.-Présid. au Trib. de l^e inst., 17, rue de La Poterne. — Rouen (Seine-Inférieure). Descombes (Paul), Dir. hon. des Man. deVÉtHl,Vvési(\. deVAssoc. pour l'aménagement des Montagnes, 142, rue de Pessac. — Bordeaux (Gironde,!. *D' Descour (Léopoldi, Méd. princ. de 1" cl., s. -Dir. de l'Éc. du Serv. de Santé milit., 20, avenue des Ponts. — Lyon (Rhône). *Descours, Cabaud et C'% Nég. en Métaux, 5, rue de Penthièvre. — Lyon (Rhône). *D' Desgouttes iLouisi, 100, rue de L'Hôtel de-Villf. — Lyon (Rhône). D' Desgrez lAlexandrei, Agr. à la Fac. de Méd., "S, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R " Desharnouz, 29, rue Linné. — Paris. Deshayes (Victor), Ing. civ. des Mines. — Troinex, 16 par Genève (Suisse). *Desiardins (Paul-Augustej, Archit. du Gouvern., 28, rue d'Enghien. — Lyon (Rhône). Deslandres (Henri), Mem. de l'Inst., Astronome à l'Observatoire d'Astro. phys., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 56, route des Gardes. — Meudon-Bellevue (Seine-et-Oise). Deslandres (Paul), Archiv.-Paléog., 16, rue du Prè-aux-Clercs. — Paris. — R Desmarets, Dir. de l'Observatoire météor., 11, rue Portier. — Douai (Nord). Desmaroux (Louis), Ing. en chef des Poudres et Salpêtres en retraite, 32, rue Lacé- pède. — Paris. Desmarres (Robert), Ing. civ. des Mines, 119, avenue de Wagram. — Paris. Desmazières (Olivier), Percept., Sec. de la Commis, du Musée d'Hist. nat. de la Ville d'Angers, rue de la Gare. — Segré (Maine-et-Jx)ire). D' Desnos (Ernest), Sec. gén. de VAssoc. française d'Urologie, 59, rue La Boétie. — Paris. •Desnoyers (Paul), Prof, de Calligraphie, 120, rue de Rivoli. — Paris. Desormos, Ing. en chef des P. et Ch. — Sisteron (Basses-Alpes). POUR L AVAxNCEMEiNT DES SCIENCES LXV D"^ D'Espine (Adolphe), Prof, de Pathol. int., 6, rue Beauregard. — Genève (Suisse). Desplats iHenri), Doyen de la Fae. libre de Méd. et de Fharm., 56, boulevard Vauban. — Lille (iXord). Desroziers (Edmond), Ing. élect.. Expert près le Trib. de la Seine et Arbitre près le Trib. de Coni., 10, avenue Frochot. — Paris. *Dessirier, Ing. des P. et Cli., Ing. de la Voie à la Coinp. des Chem. de fer de P;iris à Lyon et à la .MéditiM'ranéc, 10, cours du Midi. — Lyon (Riiônei. *D'' Destot (Etienne), 2, rue Boissaç. — Lyon (Khône). *Desvernay iFélix;i, anc. .Vdmin. de la Biblintii. de la Ville, 10, rue de L'Ancienne- Préfecture. — L\on (Rhùne). Dethan (Georges), Pharm. de l^e cl., 11, rue Alphonse-de-Neuville. — Paris. Détroyat (Arnaud). — Bayonne (Basses-Pyrénées). — R 'Devienne (Joseph), Cons. à la Cour d'Ap., 1, rue Vaubecour. — Lyon (Rhône). ' Deville (Jean-Pauli, Prof, départ. d'Agric. — Frully (Rhône). Deville (Jules), Nég., Mem. de la Ch. de Coni., 24, rue Lafon. — Marseille (Bouches-du- Rhône). Devoucoux (Georges), Cliirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., 48, boulevard Haussniann. — Paris. *Deydier (Marc), Notaire. — Cucuron (VaucluscL Dida (A.), Chim., 22, boulevard des Filles du-Calvaire. — Paris. — R Didier 'Léon), Ing. divis. à la Comp. des Mines. — Bruay (Pas-de-Calais). *Diéderichs (Théophile'i, Manufac, 20, rue Lafont. — Lyon (Rhône. i Dieulafoy (Georges), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de FAcad. de Méd., Méd. des Hôp., 38, avenue Montaigne. — Paris. Diparraguerre (Ysidoro), Chirurg.-Dent., 10, rue Blanc-Dutrouilb. — Bordeaux (Gironde). Dislère (Paul), Présid. de Sect. au Cons. d'État, anc. Ing. de la Marine, Présid. du Cons. d'admin. de l'Éc. coloniale, 10, avenue de L'Opéra. — Paris. — R *DissarQ (Paul), Conserv. des Musées de la Ville, 6, rue Dunois. — Lyon (Rhône). *Dodero (Georges), Chef des Trav. de Chini. à la Fac. des Se, 4C, boulevard Gambetta. — Grriioble ^ Isère). _ Doin (Octave), Libr.-Édit., 8, place de L'Odéon. — Paris. DoUfus (Adrien), Dir. de la Feuille des Jeunes Naturalistes, 35, rue Pierre-Charron. — Paris. DoUfus (M'i'e V'^' Auguste), 53, rue de La Côte. — Le Havre (Seine-Inférieure). — F Dollfus (Auguste), Présid. de la Soc. imhist., avenue de La Paix.— Mulhouse (Alsace- Lorraine) . Dollfus (Charles), 16, avenue Bugeaud. — Paris. Dollfus (Gustave), Ing. des Arts et Man., Filat. —Mulhouse (Alsace-Lorraine).— R Dollfus iGustave-F.;, Collab. princ. à la Carte Géol. de France, 45, rue de Chabrol. — Paris. Dollot (Auguste), Ing. civ., Corresp. du Muséum d'Hist. nat., 136, boulevard Saint- Germain. — Paris. Dombre (Louis), Ing. civ. des Mines, Dir. des Mines de Douchy. — Lourches^Nord). Domergue (Albert), Prof, à FÉc. de Méd., 341, rue Paradis. — Marseille (Bouches- du-Uhône). — R Dr Donnezan (Albert), Présid. de la Soc. des Méd. et Pharm. des Pyrénées -Orient., 5, rue Font-Froide. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). *Di' Dor (Henri), Prof. bon. à FUniv. de Berne, 55, montée de La Boucle. — Lyon (Rhône). Dorléans (Gaston), Chef des Trav. chim. à Fl^c. de Méd., 55, rue du Gazomètre. — Tours iJimI ri.'-ct-Loirci. Doumer (Emmanuel), Prof, à la Fac. de Méd., 57, rue Nicolas -Leblanc. — Lille (Nord). Doumerc (Jean), Ing. civ. des Mines, 61, rue d'Alsace- Lorraine. — Toulouse (Haute- Garonne). — R Doumerc (Paul), Ing. civ., 38, rue du Taur. — Toulouse (Haute-Garonne). — R Doumergue (François), Prof, au Lycée, 15, rue Lamoricière. — Oran (Algérie). Douvillé (Henri), Ing. en chef, Prof, à FËc. nat. sup. des Mines, 207, boulevard Saint- Germain. — Paris. — R Dr Doyon (A.), Associé nat.de FAcad. de Méd., Méd. des Eaux. — Uriage-les- Bains (Isère). *Dramard (Léon), Rent., 9, rue Saint-Vincent. — Fontenay-sous-Bois (Seine). LXVI ASSOCIATIOM D"" Dransart. — Somain (Nord) . — R Dr Dresch. — Pontfaverger (Marne). Dreyfus (Félix), Nég., 1, rue Bonaparte. — Paris. Drioton (Clément), Mem. de la Commis, des Antiquités de la Cote-d'Or et de la Soc. de Spéléologie, 23, rue Condorcet. — Dijon (Côte-d'Or). *Drouet (Paul-L.-M.), Prop. -Eleveur, Hameau du Bosq. — Croissanville (Calvados). Drouhiii (Philippe), Ing.-Cons. à La Banque Privée, 41, rue de rHôtel-de-Villc — Lyon (Rhône). D"^ Dro'uineau (Albert), Méd.-Ma.j. au 2' Escadron du Train des Équipages, 9, rue du Cloître- lie-La Barge. — Amiens (Somme). Dr Drouineau (Gustave), Insp. gén. des Serv. admin. au Min. de Tint., 105, rue Notre-Dame-des-Chanips. — Paris. Druart (Emile), Nég. en mater, de construc. et charbons de terre, 37, chaussée du Port. — Reims (Marne). Dubail-Roy (Gustave), Sec. de la Soc. Belfortaine d'Émulation, 42, faubouig de Montbéliard. — Belfort. — R Dr Dubar (Eugène), 73, rue Caumartin. — Paris. Dubertret (L.-M.), Prop., 11, rue Newton. — Paris. Dubief (M'io), 9 bis, ru'é de Moscou. — Paris. Dr Dubief (Henri), Méd.-insp. des Épidémies du départ, de la Seine, 9 bis, rue de Moscou. — Paris. Dubois (Auguste), Priuc. du Collège Monge. — Beaune (Cùte-d'Or). Dubois (Marcel), Prof, à la Fac. des Lettres., 76, rue Notre-Dame-des-Champs. — Paris. 'Dr Dubois (Raphaël), Prof, à la Fac. des Se. de Lyon. — Saint-Gerniain-au-Mont- d'Or (Rhône). Dubois de l'Estang (Etienne), Insp. gén. des Fin., 4, rue Saint-Florentin. — Paris. Duboscq (Octave), Prof, de Zool. à la Fac. des Se, 24, rue Marcel-de-Serres. — Mont- pellier (Hérault). — R Dubourg (A.), Avoué hon. à la Cour d'Ap., 106, quai des Cliartrons. — Bordeaux (Gironde) — R Dubourg (Elisée), Doct. es Se, Chef des ïrav. de chim. à la Fac. des Se, 110, rue du Palais-Oallien. — Bordeaux (Gironde). — R Dubourg (Georges), Nég. en drap., 27, rue Sauteyron. — Bordeaux (Gironde). — R Duburcq-Gastellier (Félix-Amable), Rent., rue de Coulommiers. — La Ferté-sous- Jouarre (Seine-et-Marne). D' Ducamp (Louis), Prépar. à la Fac. des Se, 161, rue Solférino. — Lille (Nord). Duchemin (Emile), Nég., 14, Grande-rue. — Grenoble (Isèi'e). Duchesne (A.), Chirurg.-Dent., 57, rue de La Pomme. — Toulouse (Haute-Garonne). Ducomet (Vital), Prof, de Bolan. à l'Éc. nat. d'Agric. — Rennes (llle-et-Vilaine). D'' Ducor (Paul), 87, avenue de Villiers. — Paris. Ducournau (F.), Chirurg.-Dent., 42, rue Cambon. — Paris, 'Ducouytes (M"*), (chez M. Bergonié), 6bis, rue du Temple. — Bordeaux (Gironde). Ducreux (Alfred), Nég., "Consul du Paraguay, Mem. du Cons. d'Arrond., 9, boulevard National. — Marseille (Boiiches-du-Rhône). — R Ducrocq (Henri), Chef d'Kscadr. d'Artil., Breveté d'Ét.-Maj., au 29" Rég-. d'Artil., 10, plfue de L'Hôtel-de-Ville. — Laon (Aisne). — R , Dufay (Pierre), Biblioth. de la Ville, 69, avenue de Saint-Gervais. — Blois (Loir-et- Cher). Dufès (Léon), Ing. de la Soc. d'ÉlecIr. Aliotli, 2, place OUier. — Lyon (Rhônei. Dufour (Léon), Dir.-adj. du Lab. de Biologie végét. de la Fac. des Se. de Paris. — Avon (Seine-et-Marne). — R Dr Dufour (Marc), Rect., Prof. d'Ophtalmol. à l'Univ., 7, rue du Midi. — Lausanne (Suisse). — R Dufresne, Insp. gén. de l'Univ., 61, rue Pierre-Charron. — Paris. — R Dugué (Gabriel), anc. Notaire, 17, rue Kléber. — Angers (Maine-et-Loire). Duhamel (Henry), Publiciste-Géog. — Gières (Isère). Dr Dulac (H.), 14, boulevard Lachéze. — Montbrison (Loire). — R Dr Du Lac (Dieudonné). — La Gauphine par Cazouls-ies-Béziers (Hérault). D' Dumarest (Frédéric), Méd. en chef du Sanatorium. — Hauteville (Ain). Dumas (Auguste), Insp. en retraite de la Camp, des Chemins de fer d'Orléans, 6, rue Sully. — Nantes (Loire-Inférieure). l'ill'K L AVANCEE! K. NI' DKS SCIKM.KS l,XVII Dumas (Hippolyle), Iiidust., anc. Élève de l'Éc. Polytecli. — !\!ousqiiety par l'Isle- sui'-Sorgue (Vaucluse). — R Dumas (Ulysse , Prof»., Préslil. du Groupe spéléo-archéol. d'Usés. — Baron par Saint- Ch.iptes (<'<>! ri i. Dumas-Edwards {M'^<^ J.-B.), 23, rue Cassette. — Paris. — R D' Duiuény lAndréj, 3, quai de La Fontaine. — Nîmes (Gard;. Duminy lÀnatole), Nég. en vins de Champagne. — ' Ay (Marne). — R Dumollard (Félix), 6, rue Hector-Berlioz. — Grenoble (Isère). *D'' Dunogier (Simon), 51, cours de Tourny. — Bordeaux (Girondei. Du Pasquier. Nég., 6, rue Bernardin-de-Saint-Pierre. — Le Havre (Seine-Inférieure). D"" Dupau (Justin), Chirurg. en chef hon. de l'Hôtel-Dieu, 3, place Sainte-Scarbes. — Toulouse (Haute-Garonne). *D' Dupeyrac i Gustave), 04, rue Sylvabelle. — Marseille rtouciics-du-Rhône). Duplay (Simon), Prof. Ii' Frey (Léon), Prof, à l'Éc. dentaire de Paris, 99, bou'evard Haussmann. — Paris. Friedel (M"ue V° Charles) (née Combes), 9, rue Michelet. — Paris. — F Dr Frison (A.), 5, rue de La Lyre. — Alger. Frizeau (G.), Avocat à la Cour d'Ap. de Bordeaux. — Branne (Gironde). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXI Froidevaux (Henri), Sec. de l'Office colonial près la Fac. des Lettres, 47, rue Dangi- villiers. — Versailles (Seine-et-Oise). Froissart (Emile), Chef d'Escadron au 15e rég. d'Artil., 16, rue Jean-de-Gouy. — Douai (Nord). Frolov (le Général Michel), 36, quai des Eaux- Vives. — Genève (Suisse). *D' Froment iJulesi, an.-, inl. des Hùp., 9, cours Morand. — Lyon illhôiie), Fron (Albert), Insp. adj. des Forêts, x'.cole Forestière des Barres-Vilmorin. — Nogent- sur-Vernisson (Loiret). — R Fron (Emile), Météor. tit. au Bur. cent, météor. de France, 19, rue de Sèvres. — Paris. Fron (Eugène), Avocat, (15, avenue de Breteuil. — Paris. Fron (Georges), Doct. es Se, Chef des trav. botan. à l'Inst. nat. agronom., 29, rue Madame — Paris. — R Frontard (Jules), Censeur du Lycée Corneille. — Rouen (Seine-Inférieure). Dr Fumouze (Victor), 132, rue Lafayette. — Paris. Gabeau (Charles), Interp. milit. princ. en retraite, château de Fonlaines-les- Blanches. — Autrèche (Indre-et-Loire). *Dr Gaches-Sarraute-Earthélemy (M"»* Inès), 36, rue Tronchet. — Paris. Gadeau de Kerville (Henri), Homme de Se, Présid. de la Soc. des Amis des Se. nat., 7, rue Dupont. — Rouen (Seine-Inférieure). *Gadot (Adolphe), Ing.-Mécan., 6, rue Lebouteux. — Paris. *B' Gagnière Alphonseï, 93, chemin des Pins. — Lyon iRhône^. *D' Gagnière Jules-Louis), Agr. à la Fac. de Méd., 10, ijoulevard Victor-Hugo — Montpellier iHérault). *Gaillard iGlaude), Chef de Lab. au Muséum des Se. nat., 17, rue de Cronstadt. — Lyon 1 lihône. Dr GaiUard (Eugène), 11, rue Lafayette. — Paris. Gaillot (Jean-Baptiste, Amable), s.-Dir. de l'Observatoire nat. de Paris en retraite, lue du Commandant-Rivière. — La Varenne-Saint-Hilaire (Seine). Gaillot (Léon), Dir. de la Stat. agronom. de l'Aisne, avenue Brunehaut.— Laon (Aisne). Gain (Edmond), Prof. adj. à la Fac. des Se, Dir. des Etudes agronom. et coloniales à rUniv., ", rue de Lorraine. —Nancy (Meurthe-et-Moselle). *Galante (Emile) Fabric d'mst. de chirurg., 75, boulevard Montparnasse. — Paris. — F Galard Hélic), Pharm., 24, rue de Brissac. — Angers (Maine-et-Loire,/. Dr Galezowski (Xavier], 103, boulevard Haussmann. — Paris. Galicher (J.), Relieur, 5, rue Miollis. — Paris. *Galimard (Joseph), Doct. en Pharm., Prépar. de Chim. à la Fac. de Méd., 84, rue Pasteur. — Lyon (Rhône). Dr Galippe (Victor), Mem. de l'Acad. de Méd., 12, place Vendôme. — Paris. Galland (Gustave), Filât. — Remiremont (Vosges). Gallice (Henry), Nég. en vins de Champagne, faubourg du Commerce. — Epernay (Marne) . Dr Galliot (Albert), Méd. en chef de 1" cl. de la Marine, Dir. du Serv. de Santé du Port, 12, rue Jeannc-d'Arc. — Cherbourg (Manche). Gallopin (Abel), Avocat à la Cour d'Ap. de Paris, place Saint-Denis. — .doiitoire-sur- Loir (Ldir-et-Clieri.. Gandoulî (Léopold), Princ. hon. de Collège, 9, rue Villars. — Grenoble (Isère). "Garçon i Jules i, Biblioth. de la Soc. d'Encotmigement pour l'Indust. nat, 40 bis, rue Fabert. — Paris. Gardair (Aimé), Dir. de la Comp gén. des Prod. chim. du Midi, 51, rue Saint- Ferréol. — Marseille (Bouches-du-Rhône). *Gardès (M'"" Louis), 5, rue Lacap<>lle — Montauban (Tarn-et-Garonne). — R 'Gardés (Louis), Notaire bon., anc. Klève de l'Éc. nat. sup. des Mines, 5, rue Laca- pelic. — Montauban (Tarn-et-Garonne).— R *D' Garel Jeam, Méd. hon. des Hôp., 13, rue de La Répni)li(iue. — Lyon (Rhône). Gariel (M"ie G. -M.), 6, rue Édouard-Detaille. — Paris. — R 'Gariel (C.-M.), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Insp. gén., Pi'of. à l'Éc. nat. des P. et Ch., 6, rue Édouard-Detaille. — Paris. —F Gariel (iyi""= Léon). — Cni'meilles-en-Parisis (Seine-et-Oise). — R Gariel (Léon), Ing. agron. — Cormeilles-en-Parisis l'Seine-et-Oisei. Garnier (Ernest), anc. Présid. de la Soc. indust.de Reims, (chez M. Lemaire), 12, rue Sacrot. — Saint-Mandé (Seine). — R LXXII ASSOCIATION FRANÇAISE Garnier (Louis), Nég. en tissus, 16, rue de Talleyrand. — Reims (Marne). Garnier (Paul) et G'", Horlog -Mécan., 16, rue Taitbout. — Paris. 'D"^ Garraud-Chotard (Théodore;, 10, boulevard de Fleurus. — Limoges (Haute- Vienne). Garreau (L. -Philippe), Cap. de frégate en retraite, 1, rue de Floirac. — Agen (Lot-et- Garonne), et riiiver, 62, boulevard Malesherbes. — Paris. — R Garric (Jules), Banquier, 3, rue Esprit-des-Lois. — Bordeaux (Gironde). Garrigou (Félix), Prof, à la Fac.de Méd., 38, rue Valade. — Toulouse (Haute-Garonne). *Garrigou-Lagrange (Paul), Avocat, Sec. gén. de la Soc. Gay-Lussac, 23, avenue Foucaud. — Limoges (Haute-Vienne). Garrisson lEugène), Avocat, 19, rue des Augustins. — Montauban iTarn-et-Garonne). *Gascard (Albert) (père), anc. Pbarm., Indust., anc. Juge au Trib. de Com. de Rouen. — Bihorel-lez-Rouen par Rouen (Seine-Inférieure). Gascard (Albert) (fils), Prof, à TÉc. de Méd. et de Pharm., 33, boulevard Saint-Hilaire. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Gasqueton (M^ie Georges), château Capbern. — Saint-Estèphe-Médoc (Gironde). — R Gasqueton (Georges), Avocat, anc. Maire, château Capbern. — Saint-Estèphe-Médoc ( Gironde). — R Gast (Paul), Notaire. — Bourg-sur-Gironde (Gironde). Gatine (Albert), Insp. des Fin., 1, rue de Beaune. — Paris. — R D' Gau (Charles), 3, rue Régale. — ISîmes (Ganli. D"" Gaube (Jean), 12, rue Léonie. — Paris. — R Dr Gaube (Jules, Jean), 12, rue Léonie. — Paris. "Gaucher (Ernest), Prof, à la Fac. de Méd., Méd. des Hùp., 1, square Moncey. — Paris. D'' Gauchery (Paul), l>oct. èsSc. nat., anc. Int. des Hùp., 12, rue du Regard. — Paris. Gauckler (Paul). Corresp. de Tlnst., Agr. d'Histoire, Chef lion, du serv. des Antiquités et Arts de la Régence de Tunis, 90, rue d'Assas. — Paris. Gaudry (Albert), Mem. de l'inst., Prof. hon. au Muséum d'Hist. nat., 7 bis, rue des Saints- Pérès. — Paris. — F Gauthier (Antoine), Fabric. de rubans, 10, rue Mi-Caréme. — Saint-Étienne (Loire). *Gauthier (Emile), Employé de Soieries, maison Pelletier frères, 7, lue de La Répu- blique. — Ly Victor), Maître de Conf. à la Tac. des Se. — Lyon (Rhônei. Grille Maurice), l'.t, rue Cùlestin-Poil. — Angers (Maine-et-Loire). D- Grimaud (Jules, Frédéric), Méd. consult. — Cauterets (Hautes-Pyrénées), et l'hivei' Dessé, jnir Limalonges (Deux-Sèvres). *D'' Grimoux Henri), Méd, hon. des Hôp. — Beaufort (Maine-et-Loire) et 58, rue de Vaugiranl. — l'aris. — F *Grison-Poncelet M"" Eugène , rue Ganibetta. — Creil lOisei. *Grison-Poncelet (Eugène), Mauufac., rue Gambelta. — Creil (Oise).— R *D- Gros iJeani. l'inr. à FÉc. des Beaux-Arts, 46, cours Morand. — Lyon (Rhône). Di- Gros (Joseph), Méd. en chef de la Maison d'éduc. de la Légion d'hon., place de La Mairie. — Écouen (Seine-et-Oise). Gros et Roman, Manufac. — Wesserling (Alsace-Lorraine). D' Grosclaude (Alphonse), 21, rue Pontallier. — Elbeuf-sur-Seine (Seine-Inférieure). Grosjean Henri . Xii;., place du Commerce. — Clairvaux (Jurai. Gross (M'iie Frédéric), 25, rue Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). — R Gross (Frédéric), Doyen de la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 25, rue Isabey. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). — R Grosseron (Thomas), Pharra., 5, rue des Récollets. — Nantes (Loire-Inférieure). Grosseteste (WiUiam), Ing. des Arts et Man., 67, avenue Malakoff. — Paris. Grottes (le Comte Jules des), Mem. du Cons. gén., 9, place Gambetta. — Bordeaux (Gironde). Grouselle iMn'^ Emile). — Voncq (Ardennes). GrouseUe (Emile), Notaire. — - Voncq (Ardennes). Grouvelle (Jules), Ing. des Arts et Man., Prof, de Phys. indust. à l'Éc. cent, des Arts et Man., 18, avenue de L'Observatoire. — Paris. Gruner (Edouard), Ing. civ. des Mines, anc. Élève de l'Éc. Polytech., Sec. du Comité cent. desUonillères, 55, rue de Châteaudun. — Paris. *Gruter (Dominique, Jost), Méd.-Dent., 7, square Saint-Amour. — Besançon (Doubs). Grynfeltt, Prof. iini. à la Fac. de Méd., 8, place Saint-Côme. — Montpellier (Hérault). *D'' Gschwend lArnoldi, '.\'S. rue de La République. — Lyon Hliônei. Guccia (Jean-Baptiste), Prof, de Géom. sup. à l'Univ., 30, via Ruggiero Settimo. — Païenne (Italie). *D'-Guébhard (Adrien), Lie. es Se. Math, et Phys., Agr. de Phys. des Fac. de Méd. — Sainl-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes). — R Dr Guende (Charles), (Maladies des yeux), 2, rue Montant. — Marseille (Bouches-du- Rhûne). D' Guérard, rue Nationale. — Tours (Indre-et-Loire;. Guérin (Joseph), Prépar. au Muséum d'Hist. nat., 55, rue de Buffon. — Paris. Guérin (Paul), Doct. es Se. Chargé des fonc. d'Agr. à l'Éc. sup. de Pharm., 4, avenue de L'Observatoire. — Paris. -Dr Guerne (le Baron Jules de), Natur., Sec. gén. de la Soc. nat. d'Acclimat. de France, 6, rue de Tournon . — Paris. — R. Guerrapin, anc. Nég., l'Hermitage. — S;iint-Denis-Hors par Amboise (Indre-et-Loire). Guerrapain (Achille), Prof, départ. d'Agric, rue Sainte-Geneviève. — Laon (Aisne). Gueydon (Louis), Pharm. de l""? cl. — Cliabreville par Guîtres-sur-l'Isle (Gironde). *Gueymard i Jean-Ennemondi, Ing. civ., .57, rue Pifr-re-Cormille. — Lyon iKhùnei. *Guézard (M^e Jean-Marie), 16, rue des Écoles. — Paris. — R *Guézard (Jean-Marie), Prop., 16, rue des Écoles. — Paris. — F *GuézaTd Marcel , l'.tud., Kl, rue des iù-oles. — Paris. *Guiart Jules i, Doct. ès-Sc, Prof, à la Fac. de Méd., H., qtiai Claude-Bernard. — Lyon I Uhi'inei. Guiauchain, Archit., rue Clauzel. — Alger-Agha. Guibert (Léonce), Ing. des P. et Ch., 'M, avenue Bosquet. — Paris. Guieysse (Paul), Ing.-Hydrog. de la Marine, anc. Min., Député du Morbihan, 2, rue Dante. — Paris. — R Guiffard (Léon), Avocat à la Cour d'Ap., 45, avenue Trudaine. — Paris. Guignard (Léon), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Dir. de FEc. sup. de Pharm., 1, rue des Feuillantines. — Paris. LXXVI ASSOCIATIO.N FRAxNÇAISE Guignard (Ludovic, Léopold), Présid. de la Soc. des Se. et des Lettres de Loir-et-Cher , Sans-Souci. — Chouzy (Loir-et-Cher). *Guigue (G. i, Anliiv. du départ, du liliône, 30, rue Chàzière. — Lyo» (Rhône). Guilbert (Gabriel), Météorol., 103, rue Branville. — Caen (Calvados). Guillain (Antoine), Insp. gén. de P. et Ch., anc. Min. des Colonies, Député du Nord, 55, rue Scheffer. — Paris. Guillard (Victor), Pi'of. d'Hydrog. de la Marine, Dir. de l'Éc. des Pèches marit. — Port-Lay (Ile-de-Groix) (Morbihan). D"" Guillaume (Edouard), 26, rue de Bourgogne. — Reims (Marne). *Guillaume 'Joseph', aide-Astronome à l'Observatoire. — Saint-Genis-Laval (Rhône). Guillemin (Auguste), Prof, de Phys. à l'Éc. de Méd. et de Pharm., aiic. Maire d'Alger, 8, passage du Caravansérail. — Alger. *D'' Guilleminot (Edme), 184, rue de Rivoli, — Paris. Guillemot (Charles), Mécan., 73, rue Saint-Louis-en-l'lle. — Paris. Df Guillet, Prof, à l'Éc. de Méd., 28, rue des Carmélites. — Caen (Calvados). Guillibert (le Baron Hippolyte;, Avocat à la Cour d'Ap., anc. Bâton, de l'Ordre, 10, rue Mazarine. — Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). *Guilliermond Alexandre) Lauréat de l'Inst., Doct. ès-Sc, Chef des Trav. de Botan. à la Fac. des Se, 114, rue de la Pyramide. — Lyon (Rhône). Guillon (Ferdinand), Ing. civ., Expert prés les Trib., 11, rue de La Marine. — Cher- bourg (Manche). *Guillot, Xittaire, 'i, place des Jacobins, — Lyon (Rhône). *D'^ Guillot (Félix), Dir. de l'Éc. dentaire de Lyon, 23, cours Gambetta. — Lyon (Rliône). Guillotin (Amédée), anc. Présid. du Trib.de Com. de la Seine, 77, rue de Lourmel. — Paris. D^Guilloz (Théodore), Prof. adj. à la Fac. de Méd., 38, place de La Carrière. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Guilmin {M"^<^ Vo), 8, boulevard Saint-Marcel. — Paris. — R Guilmin (Charles), 8, boulevard Saint-.Marcel. — Paris. — R Guimaràes (Rodolphe Ferreira de Souza Marques SovoLias;, Mem. de l'Acad. royale des Se, Lient, de l'Ét.-Maj.du Génie. — Elva (Portugal). 'Guimet (Emile), Dir. -Fondât, du Musée Guimet, avenue d'Iéna. — Paris. — F 'D' Guinard Louis i, Méil., Dir. du Sanatorium de Bligny. — Briis-sous-Forges (Seine- et-Oisci. Guionnet (Paul), Pi'op., rouie des Gars. — Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne). 'D"" Guiraud (Louis), Prof, à la Fac. de Méd., 48, rue Bayard. — Toulouse (Haute- Garonne). Guiraut (Gabriel), Président d'hon. de la Ch. .synd. du Com. des vins et spiritueux de la Gironde, 25, rue du Manège. — Bordeaux (Gironde). Guitel (Frédéric), Prof, de Zool. à la Fac. des Se. — Rennes (llle-et-Vilaine). Guy (Louis), Nég., ItiO, boulevard Haussmann. — Paris. — R 'Dr Guyot (Joseph', Chirurg. des Hôp., 21, rue Saint-Genès. — Bordeaux (Gironde). "Guyot (Maurice), Élud., 11, rue de Montataire. — Creil (Oise;. *Guyot (Mi^e v« Raphaëli, 11, rue de Montataire. — Creil (Oise). — R Guyot (Yves), Dir. polit, du Siècle, anc. Min. des Trav. pub., 95, rue de Seine. — Paris. — R flaag (Paul), Insp. gèn., Prof, à l'Éc. Polytech. et à l'Éc. nat. des P. et Ch., 11 bis, rue Chardin. — Paris. Hachette et C'e, Libr.-Édit., 79, boulevard Saint-Germain. — Paris. — F Hagenbach-Bischoff (Edouard), Doct. es Se, Prof, de Phys. à l'Univ., 20, Missions- strasse. — Bàle (Suisse). Haller-Gomon (Albin), Mem. de l'Inst. et de FAcad. de Méd., Prof, de Chim. orga- nique à la Fac. des Se, Dir. de l'Kc. mun. de Phys. et de Chim. indust. de la Ville de Paris, 10, rue Vauquelin. — Paris. — R Hallette (Albert), Fabric. de sucre. — Le Gâteau (Nord). — R Hallez (Paul), Prof, à la Fac. des Se, 58, rue Jean-Bart. — Lille (Nord). Hallioû (M°" Louis ), 54, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. *D'' Hallion (Louis), anc. Int. des Hôp.,l)ii-. adj. du Lab. de Physiol. pathol. des Hautes- Études (Collège de France), 54, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. *Dr Hallopeau (Henri), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 91, boulevard Malesherbes. — Paris. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXA'Il Hamard (l'Abbé Pierre, Jules), Chanoine, 6, rue du Chapitre. — Rennes (Ille-et- Vilaine). — R Hamel (Charles), Construc.-Mécan., 11, quai de L'Entrepôt. — Cherbourg (Manche). Hamelin (Elphège), Prof, à la Fac. de Jléd., 7, rue de La RépubHque. — llontpellier (Hérault). Hamon (Georges), Prof, à Vliist. co/h., See. gén. de la Soc. pour l'Eus, prof, cl techn. (/f'.s- l'êclir:- iiKiriL, D", boulevard de Port-Hu.yal. — Pai'is. Hamon (Georges-L.), 97, boulevard de Port-Royal. — Paris. D"" Hamy (Ernest), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, au Muséum d'Hist. nat., Conserv. du Musée d'Ethnog., 36, rue Geoffroy-Saint-Hilalre. — Paris. Hanrez (Prosper), Ing., Mem. de la Ch. des Représentants, 190, chaussée de Charleroi. — Bruxelles (Belgique). D"" Hanriot (Maurice), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., 4, rue Mon- sieur-le-Prince. — Paris. Haouy (Charles), Lie. es Se. Math, et Phys., Ing. à l'Usine à Gaz, 1, rue des Romains. — Reims (Marne). Hariot 'Paul), Prépar. au Muséum d'Hist. nat., 63, rue de Buffon. — Paris. Harlé (Emile), anc. Ing. des P. et Ch., Construc, 12, rue Pierre-Charron. — Paris. Hartmann (Georges), eiiàteau de Conllans. — Charenton (Seine). *Harwood (H., J), Cliirurg.-Dent., 8, rue du Président-Carnot. — Lyon (Rhône). Haton delà Goupillière (J., N.), Mem. de l'Inst., Insp. gén. en retraite, Dir. bon. de l'Éc. nat. sup. des Mines, 56, rue de Vaugirard. — Paris. — F Hatt (Philippe), Mem. de l'Inst., Ing.-hydrog. de lr« cl. de la Marine, 31, rue Madame. — Paris. Haug (Emile), Prof, à la Fac. des Se, 14, rue de Condé. — Paris. Hausser (Edouard), Ing. en chef des P. etCh., 162, boulevard Maleshei-bes. — Paris. *D"' Hawthorn i Edouard), Inst. de Bactériologie, 139, rue Paradis. —Marseille (Bouches- du-l!lii"inei. Hayem (Georges), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Méd. des Hôp., 97, boulevard Malesherbes. — Paris. Hébert (Frédéric), Doct. èsSc, anc. Insp. d'Acad., impasse Bel-Air. —Rennes (llle-et- Vilaine). Dr Hecht (Emile), 12, rue Victor-Hugo. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Dr Heckel (Edouard), Prof, à la Fac. des Se. et à l'Éc. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Uir. du Jardin botan., 31, cours Lieutaud. — Marseille (Bouches-du-Rhûne). Heïdé (Raynvald), Chii'urg.-Dent., Prof, à l'Éc. dentaire de Paris, 39, boulesard HaussMiaiin. — Paris. Heilmann Théodore), Ing. civ. — Vienne (Isère). D'" Heim (Frédéric), Doct. es Se, Agr. à la Fac. de Méd., 34, rue Hamelin. — Paris. Heinbach (Albert), Pharm. de 1" cl., anc. Int. des Hôp., 20, rue de Longchamps. — Paris. Eeitz (Paul), Ing. des Arts et Man., anc. Élève de l'Éc. libre des Se. polit., 3, rue de L'Université. — Paris. — R Dr Heitz (Victor), Prof, à l'Éc. de Méd., Chef déclin, à l'Hôp., 45, Grand'Rue. — Besançon (Doubs). D"" Henneguy (Félix), Prof, au Collège de France, 9, rue Thénard. — Paris. Hennequin (E.), Nég., 84, avenue Ledru-Rollin. — Paris. D' Henrard lÈtienne), 105, avenue du Midi. — Bruxelles (Belgique). *Henrard Georges), Ing., Dir. de la .Soc. Inonnaise des Forces motrices du Rhône (canal de Joiiagêi, 37, rue de La Ib'publique. - Lyon (Rhône), *Henriet (M'"* Jules), Iti, rue Cherchel. — Marseille (Bouches-du-Rhône). *Henriet (Jules), anc. Ing. en chef des P. et Ch. de l'Empire Ottoman, 16, rue Ciierchel. — Marseille ( Bouches-du-Rhône). *Di" Henrot (Henri), Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Dir. lion, de l'Éc. de Méd., anc. Maire, 73, rue Gambetta. — Reims (Marne). Henry (Charles), Maître de Conf. à l'Éc. prat. des Hautes-Études, 39, boulevard Henri-IV. — Paris. Henry (Louis, Isidore), Ing. en chef de 1" cl. de la Marine. — Brest (Finistère). — R Hérail (Joseph). Prof, à l'Éc. de Méd., \Obis, boulevard Bon-Accueil. — Alger. D'' Hérard (Hippolyte), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. de la Fac. de Méd., Méd. lion. des llôp., 12 bis, place De Laborde. — Paris. Herbault (Nemours), Agent de change bon., 22, rue de L'Elysée. —Paris. LXXVIII ASSOCIATION FRANÇAISE *Hérichard (Emile), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. nat. des P. et Ch., 58, rue des Mar- t.vi<. — IViris. R Hermann-Lefèvre, Cliirurg.-Dent., 1, rue Lafayette. — Nantes (Loire-Inférieure). Hermet (l'Abbé), Curé. — L'Hospitalet par la Cavalerie (Aveyron). Héron (Guillaume), Prop., château Latour.— Bérat par Rieumes (Haute-Garonne).— R Héron (Jean-Pierre), Prop., 7, place de Tourny. — Bordeaux (Gironde). — R Herran (Adolphe), Ing. civ. des Mines, 36, avenue Henri-Martin. — Paris. — R Herrenschmidt (Henri), Ing. civ., 10, boulevard Magenta. — Paris. Df Hervé (Georges), Prof, à l'Éc. d'Anthrop., 8, rue de Berlin. — Paris. Hess (Philippe), Cliirurg.-Dent., 3, rue de La Sous -Préfecture. — Montbéliard (Doubs). Hetzel (Jules), Libr.-Édit., 12, rue des Saints-Pères. — Paris. — R Hillel frères, 2, avenue Marceau. — Paris. — F Hivert (Maurice), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., s.-Dir. de TEc. odonto- technique, 9, rue de l'isly. — Paris. Holden (Isaac), Manufac, 27, rue des Moissons. — Reims (Marne). Holden (Jonathan), Indust., 23, boulevard de La République. — Reims (Marne). — R Di" Hollande, Dir. de l'Éc. prép. à l'Ens. sup. des Se. et des Lettres, 1, rue Marcoy. — Chambéry (Savoie). *floltz (Paul), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, S2, boulevard des BatignoUes. — Paris. Dr Hommey (Joseph), Méd. de l'Hùp., Mem. du Cons. départ. d'Hygiène, 3, rue des Cor- deliers. — Sées (Orne). HomoUe (Théophile), Mem. de l'inst., Dir. des Musées nat., anc. Dir. dé FEe. fran- raisi' d'Athènes, Palais du Louvre (Pavillon Mollien). — Paris. Honnorat-Bastide (Edouard, F.), quartier de La Sébe. — Digne (Basses-Alpes). *Di" Horand (Mariusi, anc. Çhirurg.-Maj. de l'Antiquaille, 99, rue de l'Hôtel-de-Ville. — Lyon ililiôiiri. *Hospitalier (Edouard), Ing. des Arts et Man., Prof, à l'Éc. mun. de Phys. et de Chim. indust., Rédac. en chef de l'Industrie élect., 87, boulevard Saint-Michel. — Paris. Hotlinguer, Banquier, 38, rue de Provence. —Paris.— F Houard (Clodomir), Doct. es Se, Prépar. à la Fac. des Se, 21, rue Bréa. — Paris. Houdè (Alfred), Pharm. de l^e cl., Mem. du Cons. mun., 29, rue Albouy. — Paris.— R Houdié (Julien), Chir. -Dent., 69, rue d'Alsace-Lorraine. — Toulouse (Haute-Garonne). Hourdequin (Maurice), Avocat, 93, rue Jouffroy. — Paris. Hourst (Emile), Lient, de vaisseau en n'iraite, 11. rue Urbain. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme t. — R Houssay (Frédéric), Prof, à la Fac. des Se. de Paris, 18, rue du Lycée. — Sceaux (Seine.. — R Houzeau (Auguste), Corresp. de l'inst., Prof, de Chim. gén. à l'Éc. prép. à l'Ens. sup. des Se, 31, rue Bouquet. — Rouen (Seine-Inférieure). Hovelacque-Khnopff (Emile), 50, rue Cortambert. — Paris. — R Hua (Henri), Lie. es Se. nat., Botan., s.-Dir. à l'Éc. des Hautes-Études (Muséum d'Hist. nat.), 2.j4, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R D' Hubert, 24, rue Frnnrois-La-Vieille. — Cherbourg (Manche). Hubert de Vautier (Emile), Entrep. de confec. milit., 114, rue de La République. — Marseille (Bouches-du-Rhône). — R Dr Hublé (Martial), Méd.-.Maj. de l^e cl. à l'Hôp. milit. Saint-Martin, 8, rue des Récol- lels, — Paris. — R Hubou (Ernest), Ing. civ. des Mines, Insp. de la Coinp. des Chem. de fer de l'Est, 19, allée Nicolas-Garnot. — Le Raincy (Seine-et-Oise), Hue (le Baron), 1, rue Embouque-d'Or. — Montpellier (Hérault). Hudelo (Louis), Ing. des Arts et Man., Répét. de Phys. gén. à l'Éc. cent, des Arts et Man., 10, rue Saint-Louis-en-l'Ile. — Paris. *Hiigentobler (Jacques), Dir. -Fondât, de l'inst. des Souids-Muets et Aveugles, 77, rue des Maisons-Neuves. — Villeurbanne (Rhône). Hugon (Henri), Dir. de l'Agr. et du Com., 22, rue d'Angleterre. — Tunis. Hugot (Adolphe), Dir. de la Soc. anonyme des Aciéries et Forges de Firminy. — Firminy (Loire). Hugot (Théodore), Chirurg-Dent., 44, avenue de Wagram. — Paris. *Hugounenq (Louisi, Doyen de la Fac. de Méd., 186, avenue de Saxe. — Lyon (Rhône^. POU» L AVAiNCEME.NT DES SCIENCES LXXIX Hulot (le Baron Etienne), Sec. gén. de la Soc. de Ge'ogr., 41, avenue de La Bourdonnais. — Paris. — R. Humbel (M""' V^ Lucien). — Éloyes (Vosges). — R Hurion (Alphonse), Prof, à la Fac, des Se. — Dijon (Côte-d'Ûrj. Hussenel (G.), anc. Avoué, 18, rue Grandville. —Nancy (Meurthe-et-MoseUej. Husson, Dii. de la Soc. des Carrières de l'Ouest, 131, rue Malakoff, — Cherbourg' (Manclic) *Hutet i^Joseph), Employé de Soieries, Maison Pelietiei' livres, 7, l'ue de La République. — L\(iii ( [iliône^. *Icard (M'i'e Melchior), 26, traverse Saint-Charles. — Marseille (Bouctes-du-Rh<3ae). *Icard (Melchior), anc. Pliarm., 26, traverse Saint-Charles. — Marseille (Bouches-du- Rhùne). "Imbert (Armand i, PrdJ'. à la Fac. de Méd., Corresp. de PAcad. de Méd., 13, rue des C.iirmélile:, — ]\Iontpellier (Héi-aull). Imbert (Régisj, Dir.-Ing. de l'Exploit, forestière de Bonabé, Lie. en Droit, anc. Elève de PEc. Polytech, rue de Viliefranche. — Saint-Girons (Ariège). *Isaac (Augustei, Pfésid. de la Cli. de Com., Il, rue Pizay. — Lyon (Rliôiiei. Isay (M">c Mayer). — Blamont (Meurthe-et-Moselle). — R _ Isay (Mayer), Filât., anc. Cap. du Génie, aiic. Élève de l'Éc. Polytech. — Blamont (Meurtlie-et-Moselle). — R D'' Istrati (Constantin), Doct. es Se. Phys., Prof, à l'Univ., Mem. du Cons. sup. de Santé (Laboratoire de Chimie organique), 2, spaniul Général Magheru. — Bucarest (Roumanie.) Jackson-Gwilt (M's Hannah), Moonbeam villa, Merton road. — Nevf-Wimbledon (Surrey) (Angleterre). — R Jacquelin {M°^<^ V" Félix). — Beuzeville-la-tluérard par Ourville (Seine-Inférieure). Jacquerez (Charles), Agent Voyer en retraite. — Fraize (Vosges). — R Jacques (Edmond), Clerc stagiaire de notaire. — Luzy (Haute-Marnej. Jacques (Louis), Percept. des Contrib. dir. en retraite. — Luzy (Haute-Marne). Jacques -Leseigneur 'Henri), Commissaire en chef de la Marine, 93, rue Hélaiu. — Clierljijiirg (Manche). *Jacquier (F.), Banq., 4, rue de La Bourse. — Lyon (Rhône). Jacquin (Anatole), Confis., 12, rue Pernelle. — Paris et villa des Lys. — Dammarie- lez-Lys (Seine-et-Marne). — R Jacquin (Charles), Avoué de 1" Inst., 5, rue des MouHns. — Paris. — R Jacquet (René), Greffier de la Justice de Paix, 55, rue Thiers. — Bolbec (Seine-Infé- rieure). Jadin (Fernand), Prof, à l'Éc. sup. de Pharm., rue de L'École-de-Pharmacie. — Mont- pellier (Hérault). — R D'' Jagot (Léon), Prof, à l'Éc. de Méd., Présid. de la Soc. de Méd. d'Angers, 1, rue d'Alsace. — Angers (Maine-et-Loire). Jalliffier, Prof.-Agr. au Lycée Condorcet, 11, rue Say. — Paris. Jameson (Conrad), Banquier, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 115, boulevard Malesherbes. — Paris. — F Jamet (Victor), Prof, au Lycée, 130, cours Lieutaud. — Marseille (Bouches-du-Rhône) . Janet (Léon), Ing. en chef au corps des Mines, Député du Doubs, 87, boulevard Saint- Miciiel.— Paris. Jannelle (Emile), Nég. en vins. — Villers-Allerand (Marne). Jannetlaz (Paul), Répét. à l'Ec. cent, des Arts et Man., 68, rue Claude-Bernard. — Paris. Janssen (Jules), Mem. de l'inst. et du Bureau des Longit., Dir. de l'Observât. d'Astron. phys. — Meudon (Seine-et-Oise). *Jaray (Jean), 32, rue Servient. — Lyon (Rhône).— R Jardinet (Ludovic-Eugène), Chef de bat. du Génie, Attaché au Serv. géog. de l'Armée, 140, rue de Grenelle. — Paris. *Jarricot (Jeam, Cii.jf de Lab. à la Fac. de Méd., '.», enurs Ganibetta. — Lyon (Rhône). *Jarrosson (Maurice;, Eabric. de tulles et dentelles, 18, rue Laflont. — Lyon (Rhône i. Jarsaillon (François), Prop., v. Présid. du Comice agric. , 7, rue Saint- Denis. — Oran (Algérie). D' Jaubert ("Adrien), Insp. de la vérif. des Décès, 57, rue Pigalle. — Paris. — R D' Javal (Adolphe), Chef de Lab. à la Fac. de Méd., 62, rue La Boétie. — Paris. — R Dr Javal (Emile), Mem. de l'Acad. de Méd., Dir. bon. du Lab. d'Ophtalra. de la Sorbonne, anc. Député, 5, boulevard de La Tour-Maubourg. — Paris. — R I.XXX ASSOCIATION FRANÇAISE D" Jean. — Avignon (Vaucluse). Dr Jean (Alfred), anc. Int. des Hôp., 29, rue Tronchet. — Paris. Jean (Amédée), Gref. de la Justice de Paix. — Saint-Pierre (Ile d'Oléron) (Charente- Inférieure). Jean (Francis), Chirurg.-Deut., Prof, à TÉc. dent, de Paris, 32, rue Tronciiet. — Paris. Jeannel (Maurice), Prof, de Clin, chirurg. à la Fac. de Méd., Corrcsp. de l'Acad. de méd , 3, allée Saint-Étienne. — Toulouse (Haute-Garonne). — R Jeannot (Auguste), Dir. du serv. des Eaux et de FÉclairage à la mairie, Dir. adj. du Bureau d'Hyg., 96, Grande-Rue. — Besançon (Doubs). Jeansoulin et Luzzatti, Fabric. d'huiles, avenue d'Arenc, 6, traverse du Château-Vert. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Joannard (^ Albert), Cons. dWriond., 1, t|ii;ii des Rrotteaux. — Lyun iRliône . Jobert (Clément), Prof, à la Fac. des Se. de Dijon, 98, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R. D^ Jodin (Henri), Doct. es Se, Prèpar. à la Fac. des Se.,' 41, avenuede Clichy. — Paris. Joffroy (Alix), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de FAcad. de Méd., Méd. des Hôp., 195, boulevard Saint-Germain. — Paris. Johnston (Nathaniel), anc. Député, 15, rue de La Verrerie. — Bordeaux (Gironde).— F Joliet (Gaston), Gouverneur des Colonies, anc. Préfet, 64, rue Chabot-Charny. — Dijon Cùte-d"Or). Jolivald (l'Abbé), anc. Prof. — Mandern par Sierck (Alsace-Lorraine). Jolyet (Félix), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 2i, rue Diaz. — Bordeaux (Gironde). Jones (Charles), 12, rue de Chaligny (chez M. Eugène Vauvert). — Paris. — R Jordan (Camille), Mem. de l'Inst., Ing. en chef des Mines en retraite, Prof, à l'Éc. Polytech., 4«, rue de Varenne. — Paris. — R Df Jordan (Séraphin), 11, Campania. — Cadix (Espagne). — R 'Joret (Charles), Mem. de l'Inst., Doyen hon. de la Fac. des Lettres d'Aix, 64, rue Madame. — l'aris. Josse (Hippolyte), Ing. Cons. en matière de Brevets d'invention, anc. Elève de l'Ec. Polytech., 17, boulevard de La Madeleine. — Paris. •D' Josserand lEliennei, 3, place des Célestins. — Lyon (Rhône). Jouandot (Jules), Ing. lion, du serv. des Eaux de la Ville, 57, rue Saint-Sernin. — Bordeaux (Gironde). — R Jouatte (Eugène, Charles), Chefde Bureau au Min. desFin., 1, rue Clovis. — Paris. Dr Joubin (Louis), Prof, au Muséum d'Hist. nat., 88, boulevard Saint-Germain. — Paris. -Joubin (Paul, Jules, Rect. de l'Acad. 30, rue Cavenne .— Lyon (Rhône). Dr Jouin (François), anc. Int. des Hôp., 116is, cité Trévise. —Paris. Joulie, anc. Admin.-Délég. de la Soc. des Prod. chim. agric, 51, rue du Pont-du-Gât. — Valence /Drôme). Jourdain (Hippolyte), anc. Prof, à la Fac. des Se. de Nancy, villa Belle-Vue. — Portbail (Manche). Jourdan (Adolphe), Libr.-Édit., Juge au Trib. de Com., 4, place du Gouvernement. — Alger. Jourdan (A.-G.), Ing. civ. (chez M. Simon), 14, rue Milton — Paris. — R •Jourdan iFélix, Étud., 3, square des Postes. — Grenoble (Isèrej. Journier iJérémie), Chim. — Guitres par Jarnac (Charente). Dr Joyeux-Laffuie (Jean), Prof, à la Fac. des Se, 135, rue Saint-Jean. —Caen (Calvados). Juglar (M^ie Joséphine), 58, rue des Mathurins. — Paris. — F Julia (Santiago), Doct. es Se. — La Bédoule par Aubagne (Bouches-du-Rhône). Julien (Albert), Archit., Expert-Vérific. des trav. de la Ville, 117, boulevard Voltaire. — Paris. JuUien (Ernest), Insp. gén. des P. et Ch., 106, rue de Rennes. — Paris. — R 'D"^ Jullien (Joseph), rue Calade. — Joyeuse (Ardèche). ■ Jullien (J.), l'rop., 6, Grande-rue de Monplaisir. — Lyon (Rhône). Jullien (Jules, André), Chefde Bat., Commandant le 21e Bat. de Chas, à pied. — Ai\-en- Pnivcnce < l'.nuclies-flu-Rliùnei. Jundzitt (le Comte Casimir), Prop. -Agric. — Chemin de fer Moscou-Brest, station Domanow-Réginow (Russie). — R Jungfleisch lÉmile), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, à FÉc. sup. de Pharm., 74, rue du Cherche-Midi. — Paris. — R POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXXI Junot (Maurice), Dir. des Voyages pratiques, 9, rue de Rome. — Paris. Juppont (Pierre), Ing. des Arts et Man., 55, allée Lafayette. — Toulouse (Haute- Garonae. D' Kanony, Mrd. sanitaire. — Alexandrie (Egypte). 'D' KarefF ^Nicolasi, Prépar. de Pliysi(d. à la Fac. de Méd., IG, quai Claude-Bernard. — Lvdii (Rli('inei. Dr Keating-Hart (Walter de), 5, boulevard Notre-Dame. — Marseille (Bouches-du- Rhùnc). Keittinger (Maurice), Maiiufac, v.-Présid. de la Soc. indust., 36. rue du Renard. — Rouen (Seine-Inférieure). Kerforne iFernandt, Doct. es Se, Prépar. de Géol. et de Minéral, à la Fac. des Se, 16, rue de Ciiâteaudun. — Rennes (llle-et-Vilaine). Kesselmeyer (Charles), Piésid. -Fondât, de la Ligue docimale, Rose villa, Vale road. — Bowdon (Cheshire) (Angleterre^ — R "Kilian (Wilfrid), Prof, à la Fac. des Se, 2, rue de ïurenne. — Grenoble (Isère). *Klein (Jules), Chirurg.-Dent. diplômé des Fac de Méd. de Paris et de Genève, 18, place Bciiiaril. — Bourg (Ain'i. D'' Kocher (Louis), 113, rue de Rennes. — Paris. Kœchlin (René;, Admin.-Délég. de la Comp. de Irad. par Trolley automoteur, 5, rue Bondi'eau. — Paris. Kœchlin-ClaudoniÉmile), Ing. des Arts et Man., 21, boulevard Delessert. — Paris. — R *Koehler Renéi, Prof, à la Fac. des Se, 29, rue Guillnud. — Lyon (Rhône). Kohler (Mathieu), Artiste-Peintre, 12, rue du Bassin. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). E"^ KoUmann (Jules), Prof. d'Anat. — Bàle (Suisse). Krafft (Eugène), ane Élève de l'Éc. Polytech., 27, rue Monselet. — Bordeaux (Gironde) — R Krantz (Camille), Ing. des Manufac. de l'État, aiic-. Min. des Trav. pub., Député des Vosges, 226, boulevard Saint-Germain. — Paris. Kreiss (Adolphe), Ing., 46, Grande-Rue. — Sèvres (Seine- et-Oise). — R D' Kresser (Hubert), 98, rue du Chercbe-31idi. — Paris. Krug (Paul), Ncg. en vins de Champagne, 40, boulevard Lundy. — Reims (Marne), Kùnckel d'Herculais (Jules), Assistant de Zool. (Entomol.) au Muséum d'Hist. nat., 55, rue di' Bullon. — Paris. — R Kunstler (Joseph), Prof, à la Fac. des Se, 49, rue Duranteau. — Bordeaux ((iironde). D'- Labat (Alfred), Dir. (!.• l'Éc. nat. vétér.,48, rue Bayard. — Toulouse (Haute-Garonne). Labbé [W'^^ Léon). 117, boulevard Haussmann. — Paris. û"- Labbé (Léon), Mem. de Flnst. et del'Acad. de Méd., Agr. à la Fae de Méd., Chirurg. bon. des Hùp., Sénateur de l'Orne, 117, boulevard Haussmann. — Paris. Labbé (Paul), Explorateur, Sec. gén. de la Soc. de Géog. coin, de Paris, 15, rue de Bourgogne. — Paris. Labéda, Doyen bon. , Prof, à la Fac. de IMéd. et de Phann., 19, rue Héliot.— Toulouse(Haute- Garonne). Laboratoire de Zootechnie de rÉcole Nationale d'Agriculture. — Grignon (Seine- rt-Oisr;. Labrie (l'Abbé Jean, Joseph), Curé. — Lugasson par Frontenac (Gironde). — R La Brosse ^René de;, Ing. en chef des P. et Ch., 10, rue de Villars. — Grenoble (Isèfi;). Labrunie (Auguste), Nég., 7, rue Saint-Louis. — Bordeaux (Gironde). — R Lacassagne (Alexandre i. Prof, à la Fac. de Méd., 1, place Raspail. — Lyon (Rhône). Lachmann (Paul i. Prof, de Botan. à la Fac. des Se, 15, rue Malakofl. '— Grenoble I Isèroj. *Lachomette Prosper de, Ing. civ., 4, quai de La Pèclierie. — Lyon (Rhône). Lacoin (Léon), Ing. de la Marine, 55, rue de Tocqueville. — Cherbourg (Manche). *Di- Lacomme iLéon), Lie es Se, Prépar. à la Fac. de Méd., 27, rue Cavenne. — Lyon < lîliijni' I. *Lacour (Alfred), Ing. civ. des Mines, ane Élève de l'Éc. Polvtech., 60, rue Ampère. — Paris. — R ^ . t- *D' Lacour Pierre , 0, vwr du Plat. — Lyon (Rhône;. Lacroix (Adolphe), Chim., 186, avenue Parmentier. — Paris. Lacroix (Th.), lOti, boulevard de Courcelles. —Paris. •Ladureau (M"ie Albert), 7, rue d'Orléans. — Saint-Cloud (:Seine-et-Oise). — R r I LXXXII ASSOClATlOiN FUAISÇAISE *Ladureau (Albert), Ing.-Chim., 7, rue d'Orléans. — Saint-Cloud (Seine-et-Oise). — R Lafaurie (Maurice), 104, rue du Palais-Gallien. — Bordeaux (Gironde). — R Laffitte (Jean, Paul), Publiciste, 18, rue Jacob. — Paris. — R Laffitte (Léon), Ing.-Civ., 3, boulevard d'Auteuil. — Boulogne-sur-Seine (Seine). Lafitte (Prosper de), Prop., anc. Élève de FÉc. Pulvtech., château de LajoDnneiiquo. — Astaffort (Lot-et-Garonne). — R Lagache (Jules), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Soc. des Prod. chirn. agric, 22, rue des Allamandiers. — Bordeaux (Gironde). — R Lagarde (Auguste), anc, Mem. de la Ch. de Com., 27, cours Pierre-Puget . — Mar- seille (Bouches-du-Rhône). Lagneau (Didier), Ing. civ. des Mines, 19, rue Cerouschi. — Paris. — R *D'' Lagriffoul Alberti, Chef des Trav. de Microbiologie à la Fac. de Méd., IS. bou- le^ard des Arceaux. — Montpellier iHérault'i. Laisant (G.-A.), Doct. es Se, anc. Cap. du Génie, Examin. d'admis, à l'Éc. Poijtech., anc. Député, 162, avenue Victor-Hugo. — Paris. Lalanne (M"" Gaston), Castel d'Andorte, 342, route du Médoc. — Le Bouscat (Gironde) . D"" Lalanne (Gaston), Doct. es Se, Dir. de la Maison de santé, Castel d'Andorte, 342, route du Médoc. — Le Bouscat (Gironde). Laleman (Edouard), Avocat, 6, rue Durnerin. — Lille (Nord). Dr Lalesque (Fernand), Corresp. de l'Acad. de Méd., anc. Int. des Hôp. de Paris, boulevard de La Plage, (villa Claude-Bernard). — Arcachon (Gironde). Lallemand (Charles), Mem. du Bureau des Longit., Ing. en chef au Corps des Mines, Dir. du serv. du Nivellement gén. de la France, Chef du serv. technique du Cadastre, 66, boulevard Emile-Augier. — Paris. — R Lallié (Alfred), Avocat, 18, rue Lafayette. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Lallier (Paul), Maire. — La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). — R Lamarre (M"' Jeanne), 4, rue Thiers. — Niort (Deux-Sèvres). Lamarre (M"' Marie), 4, rue Thiers. — Niort (Deux-Sèvres). Lamarre (Onésime), Notaire, 4, rue Thiers — Niort (Deux-Sèvres). — R Lambert (Cbarlesi, hig. des Arts et Man., 69, rue Turbigo. — Pa)is. Lamblin (l'Abbé Joseph), Prof, à l'Éc. Saiut-François de Sales, 39, rue Vannerie. — Dijon (Côte- d'Or).— R Lamey (Adolphe), Conserv. des Forêts en retraite, 22, cité des Fleurs. — Paris. Lamey (le Révérend Père Dom Mayeul), 0. S. B., 1, avenue Père-Laurent. — Aosle (Italie). Lancial (Henri), Prof, au Lycée, 18, boulevard de Courtais. — Moulins (Allier). — R D' Lande (Louis), Maire, 34, place Gambetta. — Bordeaux (Gironde). Landouzy (Louis), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Méd. des Hôp., 4, rue Chauveau-Lagarde. — Paris. Landrin (Edouard), Chim., 76, rue d'Amsterdam. — Paris. Lanelongue (Martial), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 24, rue du Temple. — Bordeaux (Gironde). Lanes (Jean), Sec. gén. de la Présid. de La République, Palais de FÉlysée — Paris. — R Lang (Léon), 17, avenue de La Bourdonnais. — Paris. *Lang (TibuUe), Dir. de l'Éc. La Martiniére, anc. Élève de l'Éc. Polytech. , 5, rue des Augustins. — Lyon (Rhône). — R Lange (M"ie Adalbert). — Maubert-Fontaine (Ardennes). — R Lange (Adalbert), Indust, — Maubert-Fontaine (Ardennes). — R Lange (Albert), Prop., 7, rue Fromentin. — Paris. Langevin (Paul), Doct. es Se, Prof. sup. au Collège de France, Dir. des Études de l'Ec. mun. de Phys. et de Chimie indust. de la Ville de Paris, 53, rue Boucicaut. — Funlenay-au\-l{osfs i Seine). Dt Langlet (Jean-Baptiste), Prof, de Physiol. à l'Éc. de Méd., anc. Député, 24, rue Buirette. — Reims (Marne). D' Langlois (Jean-Paul), Agr. à la Fac. de Méd., 12, rue de L'Odéon. — Paris. Langlois ^Alexandre), Présid. de la Ch. de Com., 27, rue Victor-Hugo. — Cheiboui-g (Manche). Langlois (Ludovic), anc. Notaire, 134, rue de Grenelle. — Paris. Lannelongue (Odilon-Marc), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Chirurg. lion, des Hôp., Sénateur du Gers, 3, rue François-Ier. — Paris. *D' Lannois (Maurice), Agr. à la Fac. de Méd., 14, rue l^milc-Zola. — Lyon (Rbonej. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXXllI D"" Lantier (Etienne). — Tannay (Nièvre). — R Laporte (Maurice), Nég. — Jarnac (Charente). Laporte (Xavier), Pliarm. de l''" cl., place des Palmiers. — Arcachon (Gironde). Lapparent (Albert de), Mem. de Tlnst., anc. Ing. des Mines, Prof, à l'Éc. libre des Hautes-Études, 3, rue de Tilsitl. — Paris. — F 'Laprévote (S.), Indust., 221, route de Vienne. — Saiiit-Fons (Riiône). Laquerrière (M""" Albert), 2, rue de L;i Bienfaisance. — Paris. *B'' Laquerrière (Albert i, 2. rue de La Bienfaisance. — Paris. !)'• Larat (Jules), Chef du Serv. d'Électrotliérap. à l'Hûp. des Enfants malades, 82, bon le- va id de Cou réelles. — Paris. D"" Larauza (Albert), Méd. des Thermes, rue de Borda. — Dax (Landes). Larive (Albert), Indust., 22, rue Villeminot-Huart. — Reims (Marne). — R La Rivière (Gaston), Ing. en chef des P. et Ch. — Lille (Nord). Larivière (Gustave), Gérant de la Commis, des Ardoisières d'Angers, 52, boulevard du Roi- René. — Angers (Maine-et-Loire). Laroche (M>"e Félix), 110, avenue de Wagram. — Paris. — R Laroche (Félix), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 110, avenue de Wagram. — Paris. — R *Larue (A, 7. (juai (rOi^ident — Lyon (Rhône). *Larue (Pierre), Ing. agron., 39, rue Bayard. — Toulouse (Haute-Garonne). Laskowski (Sigismond), Prof, à la Fac. de Méd., (villa de La Joliette), 110, rue de Carouge. — (ienève (Suisse). *Lasnier (Frédéric), Insp. bon. de l'Kns. prim., 36, rue des Buttes. — .4uxerrc (Yonne). D'' Lasnier (Georges), 2, rue Guillaume-Brociion. — Bordeaux (Gironde). Lassence (Alfred de), Prop., Mem. du Cons. mun., 12, avenue de Tarbes (villa Lassence). — Pau (Basses-Pyrénées). — R Lasserre (A.), Prof, au Lycée, 39, rue Daguerre. — Alger. Lassimonne (Simon), Natural., Agric. -Expert. — Robe par Yzeure (Allier). Lassudrie (Georges), 23, quai Saint-Michel. — Paris. Latasle (M"" Angèle). — Cadillac-sur-Garonne (Gironde). D'' Lataste (Fernand), anc. s.-Dir. du Musée nat. d'Hist. nat.. Prof. bon. à l'Univ. du Chili. — Cadillac-sur-Garonne (Gironde). — R Latham (Éd.), Nég., Présid. de la Ch. de Com., 145, rue Victor-Hugo. — Le Havre (Seine-Inférieure). Lauby (Antoine), Lie. es Se, Prof., anc. Prépar. àla Fac. des Se, 9, rueDallet. — Cler- mont-Fcrrand (Puy-de-Dôme). — R Launay (Félix), Ing. en chef des P. et Ch., 35, rue de Saint-Pétersbourg. — Paris. Di'Launois (Pierre, Emile), Doct. es Se, Agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 12, rue Portails. — Paris. Laurent (Charles-Abel), Prof, à l'Éc. de Méd. et de Pharni., Pharm. des Hosp. civ. , 7, rue Cochardière. — Rennes (llle-et- Vilaine). Laurent (François), Insp. des Manufac. de l'État, 7, rue de La Neva. — Paris. E'' Laurent (Gilbert . Député de la Loire, 33, rue Mabiy. — Roanne iLciire). Laurent (Irénée), Maître de verrerie, Verrerie de Saint-Galmier. — Veauche (Loire). 'Laurent (M""' Jules , 30, rue de Bourgogne. — Reims .Marne). Laurent iM"' Marie-Edmée), 30, rue de Bourgogne. — Roims (Marnei. 'Laurent (Jules, Chargé de Cours à l'Ec de Méd., Prof, au Lycée, 30, rue de Bom- gogne. — Reims (Marnei. — R. Laurent (Louis), Doct. es Se. nat., Prof, à l'Inst. colonial, 20, rue des Abeilles — Mar- seille (Bouches-du Rhône). — R Laurent (Léon), anc. Construc. d'inst. d'optiq., 21, rue de L'Odéon. — Paris. — R Laurent-Bassereau (Emile), Dent.,''i, boulevard de La Mairie. — Angers (Maine-et- Loire). Laussedat (le Colonel Aimé), Mem. del'Inst., Dir. hon. duConserv. nat. des Arts etMét., 3, avenue de Messine. — Paris. — R Lauth (Charles), Dir. lion, de l'Kc. mun. de Phys. et de Chim. indust., Admin. hon. de la Manufac. nat. de porcelaines de Sèvres, 36, rue d'Assas. — Paris. — F Lavaivre, Présid. du Si/nd. des Hôteliers. — Chamonix (Haute-Savoie). Lavallée (Prosper), Ing. agron.. Prof. d'Agric, Dir. de la ferme expérimentale de l'Éc. sup. d'Agric. d'Angers C6, rue du Quinconce. — Angers (Maine-et-Loire). Lavenne de la Montoise (de), Insp. princ. à la Comp. des Chem. de fer d'Orléans. — Nantes (Loire-Inférieure). LXXXIV ASSOCIATION FRANÇAISE D' Laveran (Alphonse), Mem. de l'inst. et de TAcad. de Méd., 25, rue du Montpar- nasse. — Paris. Lavieuville, Prof, de l'Univ., Dir. de TÉc. des Pèches marit., 2, rue Asseline. — Dieppe (Seine-Inférieure). Lay-Crespel (Joseph), Indust., M, rue Léon-Gambetta. — Lille (Nord). Leau (Lèopold), Doct. es Se, Prof, de 5I;itli., Sec. de la Délég. pour l'Adoption d'une iMugue auxiliaire internai, 6, rue Vaviiis. — Paris. Léaulé (Henry), Mem. de l'inst., Ing. des Manufac. de l'État, Prof, à l'Éc. Polytech., 20, boulevard de Courcelles. — Paris. — R Di" Le Blond (Albert), Méd. de Saint-Lazare, 28, pince Saint-Georges. — Paris.— R Leblond (Paul), anc. Juge d'Inst., anc. Mem. du Cous. mun. de Rouen, la Grâce-de- Dieu. — Neufchâtel-en-Bray (Seine-Liférieure). Lebon (Ernest), Lauréat de l'Acad. française, Corresp. de l'Acad. royale des Se. de Lis'ionne, Prof. Agr. de Math, au Lycée Charlemagne, 4 bis, rue des Écoles. — Paris. Le Bret (M"ie Ve Paul), 148, boulevard Haussmann. — Paris. Le Breton (André), Prop., 43, boulevard Cauchoise. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Le Brun (Louis), Dir. de l'Agence du Crédit Lyonnais, 48, rue Montebello. — Cher- boui-g (Manciie). *Lebrun-Oudart (Gustave), anc. Nég. — Signy-l'Abbaye (Ardennes). Le Carpentier ^Edouard), Avocat, 41, rue de l'Aima. — Cherbourg (Manche). Le Cerf (F.j, Prép. d'Entomol à l'Éc. d'Agric. algérienne. — Maison Carrée (départ. d'Alger). Le Ghatelier (le Capitaine Alfred), Prof, au Collège de France, Dir. de Lab. à l'Éc. des Hautes-Mtudes, 61, avenue Victoi-IIugo. — Paris. — R Le Cler (Achille), Ing. des Arts et Man., Maire de Bouin (Vendée), 7, rue de La Pépi- nière. — Pai-is. Lecœur (Edouard), Ing., Archit., 30, rue Guy-de-Maupassant. — Rouen (Seine- Inférieure). Lecomte (Henri), Doct. es Se, Prof, au Muséum d'Hist. nat., 14, rue des Écoles. — Paris. Lecomte (René), Min. plénipotentiaire, 6, rue Alboni. — Pai-is. Leconte-Colette, Nég. en chaussures, 10, rue Neuve. — Lille (Nord). Lecoq de Boisbaudran (François), Corresp. de l'inst., 113, rue de Longchamp. — Paris. — F Lecornu (Léon), Ing. en chef et Prof, à l'Éc. nat. sup. des Mines et à l'Éc. Polytech. 3, rue Gay-Lussac. — Paris. — R Dr Ledé (Fernand), Méd. -Légiste de l'Univ. de Paris, Mem. du Comité sup. de Protection des enfants du premier âge et du Comité des travaux Hist. et Scient, (section des Se.) 19, quai aux Fleurs. — Paris. D'' Le Dien (Paul), 140 et 155, boulevard Malesherbes. — Paris. — R *Ledieu (Edouard) Entrep. de Trav. pub., 192, cours Gambetta. — Lyon (Rhône). Ledoux (Pierre), Doct. es Se. nat.. Prof, aux Éc. mun. Arago et Turgot, 29, rue de Belle- fond. — Paris. Ledoux (Samuel), Nég., 29, quai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde). — R *D'' Leduc (H.), 16 ter, avenue Bosquet. — Paris. *Leduc (M'"o Stéphane), 5, quai de La Fosse. — Nantes (Loire-Inférieure). *D'' Leduc (Stéphane), Prof, à l'Éc. de Méd., 5, quai de La Fosse. — Nantes (Loire-Infé- rieure). Lee (Henry), v.-Consuldes États-Unis d'Amérique, 2, rue Thiers. — Reims (Marne). Leenhardt (André), Dir. de la Comp. gén. des Pétroles, 2, rue Fongate. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Leenhardt (Frantz), Prof, à la Fac. de Théologie protestante, 12, rue du Faubourg- du-Moustier. — Montauban (Tarn-et-Garonne). — R D"" Leenhardt (René), 7, rue Marceau. — Montpellier (Hérault). Leenhardt-Pomier (Jules), Nég. (Maison Vidal), rue Clos-René. — Montpellier (Hérault) *Lefébure (M"" Albert), 9, boulevard du Calvaire. — Neufchâtel-en-Bray (Seine- Inférieure). *Lefébure (Albert), Vétér., 9, boulevard du Calvaire. — Neufchâtel-en-Bray ^Seine- Inférieure). Lefebvre (Alphonse), Publiciste, 8, Grande-Rue. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Lefèbvre (Léon), Ing. en chef des P. et Ch., Ing. de la Voie à la Comp. des Chem. de fer du Nord, 1, avenue Trudaine. — Paris. POUR l'avancement des sciences lxxxv Lefeuve (Gabriel), Avocat, Publicisle, 35, rue de Berne. — Paris. Lefèvre (Jules), Prof. Agr. au Lycée, 26, rue Thiers. — Le Havre (Seine-Inférieure). Lefort (Alfred), Notaire lion., 4, rue d'Anjou.— Reims (Marne). Lefranc (Emile), Mécan., 21, rue de Monsieur. — Reims (Marne). — R D' Lefranc (Jules, Clément). — Pont-Hébert (Manche). Légat (Jean-Baptiste), Mécan., 35, rue de Fleurus. — Paris. *Legendre (Anthelmei. lient., 9, rue Victor-lliigo. — Lyon (Rhône). Le Gendre (Charles), Uir. de la Reoue scient, du Limousin, Insp. des Contrib. indir., 3, place des Carmes. — Limoges (Haute- Vienne). Dr Le Gendre (Pauli, Méd. des Hôp., 95, rue Taitbout. — Paris. *Léger (M"'* Arthur). — La Boissière (Oise). *Léger (Arthur), anc. Indust., Juge au Trib. de Corn, de Beauvais. — La Boissière (Oise). Léger (Louis, Urbain], Prof, de Zool. à la Fac. des Se, 9, place des Alpes. — Grenoble (Isère). — R D'' Legludic (Henrij, Dir. de l'Éc. de Méd. et de Pharm., 56, boulevard du Roi-René. — Angers (Maine-et-LoireV Le Goupil (Auguste), Prop., 13, rue Gibert. — Cherbourg (Manche). Le Goupi). (Gustave), Notaire hon., 17, rue de Bailly. — Cherbourg (Manche). Legrand (A.), Dir. -gérant de la Société coopérative. — Saint-Remy-sur-Avre (Eure- et-Loir). *Legrand iM.;), Fournitures gén. pour les dent., 45, rue de La République. — Lyon iRlionc). Legriel (Paul), Archit. diplômé parle Gouvernement, Lie. en Droit, 8, rue de Greffulhe. — Paris. — R Le Grin (Adrien), Dir. de la Soc. acad. de Cherbourg, Avocat, Adj. au Maire, 12, rue .\uvray. — Cherbourg (Manche). D' Le Grix de Laval (Auguste, Valère), 28, rue Mozart. — Paris. — R Leinekugel-Le Cocq (Albert;, Ing de la Marine, Ing. de la .Maison Arnodin, Les Tilleuls. — Châteauneuf-sur-Loire (Loiret). *Lejeune (M'"" Henri), 6, avenue Nationale. — Moulins (Allier). *D'' Lejeuiie (Henri), Méd. en chef de THôp. gén., 6, avenue Nationale. — Moulins (Allier). D"' Lejeune (Louis), 1, rue des Urbanistes. — Liège (Belgique). D"" Lelièvre (Ernest), anc. Int. des Hôp. de Paris, 53, rue de Talleyrand. — Reims (Marne). — R Lelong (Eugène), Chargé de Cours à rKc. des Chartes, Jlem. du Comité des Trav. Hist. et Scient., 59, lue Monge. — Paris. Le Marchand (Augustin), Ing., les Chartreux.— Petit-QuéviUy (Seine-Inférieure). — F Lemesle iPauli, Lie. en Droit. — Champleussé par Le Lion-d'Angers (Maine-et-Loirei. Lemoigne (Jean), Prop., La Moignerie. — Tourlaville (Manche). Lemoine (Emile), Chef hon. du Serv. delà vérifie, du gaz, anc. Élève de VÉc. Polytech., Keralui. — Los Bordes par Montereau i Seine-et-Marne). Lemoine (Georges), Mem. de l'Inst., Insp. gén. des P. et Ch., Prof, à l'Éc. Polytech., 76, rue Noire-Dame-des-Champs. — Paris. D' Lemoine (Georges), Méd. princ. de 2^ cl., Prof, à l'Éc. d'applic du Serv. de Santé milit., 1, rue du Val-de-n. de la Fac.de Méd., Dir. du Muséum des Se. nat., 13, quai Claude-Bernard. — Lyoa (Rhône). — F Lothelier (Aimable), Prof, au Lycée Montaigne, 8, rue Civel. — Paris. Lotz (Alfredj, Construc.-mécan., 2, rue Guichen. — Nantes (Loire-Inférieure). Louer (Jacques), Brasseur, 92, boulevard François-I ^ — Le Havre (Seine-lnfé- i-ieurej. 'Lougnon (Victor), Ing. des Arts et Man., Juge au Trib.del"°Inst. — Cusset (AUier). — R Loup Albert), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., 21, rue des Pyramides. — Paris. Loussel (A.), Prop., 86, rue de La Pompe. — Paris. — R Loustau (Pierre), Prop., Mem. du Cons. mun., 4, boulevard du Midi. — Pau (Basses- Pyrén(^es). Louvet (Alberti, Dir. des Conlrib. iiidir. du départ, du Var. — Draguignan (Var). LXXXVIII ASSOCIATION FKANÇAISE D"^ Lucas-Championnière (Just), Mem. de TAcad. de Méd., Cliirurg. hou. des Hôp., 3, avenue iMontaigne. — Paris. Lugol (Edouard), Avocat, 11, rue de Téhéran. — Paris. — F *Luizet (Michel), Météor. à l'Observatoire. — Saint-Gcnis-Laval (Rhône). *Lumière (^Auguste), Indust., 262, cours Gambetta. — Lvon (Rhônei. *Ijumière (Louis), Indust., 262, cours Gambetta. — Lyon (Rhône). Lutscher (A.), Banquier, 22, place Malesherbes. — Paris. — F Lyon (Gustave), Ing civ. des Mines, Chef de la Maison Pleyel, WolfT et C'^, anc. Élève de ri'x. Polytech., 22, rue Rochechouart. — Paris. *Dr Lyonnet (R.), Dir.-Gérant du Lyon-Médical, 37, rue de La République. — Lyon (Rhône). Mac Intosh (William, Carmichael), Prof, à l'Univ., 2, Abbotsford crescent. — Saint- Andrews (Ecosse). Madelaine (Edouard), Ing. en chef, adj. attaché à l'Exploit, des Cliem. de fer de l'Étal en retraite, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 6S, avenue des Deux-Sta- tions. — La-Varenne-Saint-Hilaire (Seine). — R Maës (Gustave), Prop. de la Cristal, de Clichy, Mem. de la Ch. de Com. de Paris, 19, rue des Réservoirs. — Clichy (Seine). D' Magnan (Valentin), Mem. de PAcad. de Méd., Méd. de l'Asile Sainte-Anne, 1, rue Cabanis. — Paris. Magne (Lucien), Archit. du Gouvern., Prof, à PÉc. nat. des Beaux-Arts et au Conserv. nat. des Arts et Met., 6, rue de L'Oratolre-du-Louvre. — Paris. *Magnien (Lucien), Ing. agric, Insp. de PAgric, 10, rue Bossuet. — Dijon (Côte- d'Or). — R *D'' Magnin (Antoine), Doyen de la Fac. des Se, anc. Adj. au Maire, 8, rue Proudhon. — Besançon (Doubs). — R Magnin (Joseph), anc. Gouvern. de la Banque de France, Sénateur, 89, avenue Victor- Hugo. — Paris. Mahon (Henri), Archit., 71, rue Gambetta. — Creil (Oise). Maigret (Henri), Ing. des Arts et Man., 29, rue du Sentier. — Paris. — R *D'' Maillard (Louis), Agr. à la Fac. de Méd., 26, rue des jicoles. — Paris. *Maillard (M'"" W' Marcel), .51, rue .Teanne-d'Arc. — Rouen (Seine-Inférieure). *Maillard (Paul), Ing. à l'usine Marrel. — Rive-de-Gier (Loire). D' Maillart (Hector), 4, rond-point de Plainpalais. — Genève (Suisse). Maillet (Edmond), Doct. es Se. Math., Ing. des P. et Ch., Répét. à l'Kc. Polytech., 11, rue de Fontenay. — Bourg-la-Reine (Seine). — R *Maingaud (Alfred), Insp. des Forêts en retraite, .3, place du Lycée. — Angers (Maine-et-Loire). *Mairot (Henri), Banquier, Présid. du Trib. de Com., Mem. deVAcad. des Se, Belles- Lettres et Arts, 17, rue de La Préfecture. — Besançon (Doubs). Maistre (Jules). — Villeneuvette par Clermont-l'Hérault (Hérault). Malaquin (Alphonse), Doct. es Se, Prof.-adj. à la Fac. des Se, 159, rue Brûle- Maison. — Lille (i\ord). D"' Malherbe (Albert), Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Dir. de VÉc, de Méd. et de Pharm., 7, rue Bertrand-Geslin. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Malinvaud (Ernest), Présid. de la Soc. bolan. de France, 8, rue Linné. — Paris. — R Malleville (Paul), Chirurg.-Dent., 6, allées de Jleilhan — Marseille (Bouches-du- Rhône) . Manchon (Ernest), Manufac, Sec. et Mem. de la Ch. de Com., 3'», boulevard Cauchoise. — Rouen (Seine-Inférieure). D" Mangenot (Charles), 162, avenue d'Italie. — Paris. — R "Manoir (André Le Courtois du), Lie. en Droit, 28, rue des Carmes. — Caen (Calvadosj. D'^ Manouvrier (Léon), Dir. du Lab. d'Anthrop. de l'Éc. des Hautes-Études, Prof. à l'Éc. d'Anthrop., 15, rue de L'Kcole-de-Médccine. — Paris. *D'' Manquât (Alexandre), 2, rue Deloye. — Nice (Alpes-Maritimes). Mansy (Eugène), Nég., 6, rue Barralerie. — Montpellier (Hérault). — F Maquenne (Léon), Mem. de l'Inst., Prof, de Pliysiol. végét. au Muséum d'Hist. nat., 19, rue Soufflot. — Paris. — R Marais (Charles), Préfet. — Gap (Hautes-AIpesJ. — R Marbeau (Eugène), anc. Cons. d'Etat, Présid. de la Soc, des Crèches, 14, avenue Henri-Martin. — Paris. *Marchal (Jean), Prof, de Se. Com., 18, rue Jarente. — Lyon (Rhône). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES LXXXIX Marchand (Charles, Emile), JJir. de TUbseivat. du Pic du Midi, 9, rue Gambetta. — Bagaères-de-Bifîorre (Hautes -Pyrénées). *Marchegay (1VI>"8 V» Alphonse), eiiemin de Navarre. — La Mulatiéie par Lyon (Riione). — R Marcilhacy (Camille), anc. Sec. de la Ch. de Corn., 20, rue Vivienne. — Paris. Dr Marcorelles (Joseph), 18, rue Armény. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Marcoux, Faliric. de rubans, 13, rue de La République.— Saint-Etienne (Loire). Dr Marduel (P.), 10, rue Kniile-Zola. — Lyon (Rhône). Mare (Alexandre), Fabric. de ferronnerie. — Bogny-sur-Meuse par Château-Regnault Ardcnnes). Maréchal (Auguste), Indust., 17, rue des Balkans. — Paris. Maréchal (Paul), 79, boulevard Montparnasse. — Paris. — R •Maréchallat M""";. — Cours (Rhône). *Maréchallal. Indust. — Cours (Ubône). Marette (M">e Charles). — Châteauneuf-en-Thimerais (Eure-et-Loir). Dr Marette (Charles), Lie. es Se. Phys., Pharm. de 1" cl., anc. s.-Chefde Lab. à laFac. de Méd. de Paris. — Ghâteauneuf-en-Tliinierais (Eure-et-Loir). — R Mareuse i André), 8, rue Théodore de Banville. — Paris. — R 'Mareuse (Edgard), Prop., Sec. du Comité des Inscrip. parisiennes, 81, boulevard Haussmann. — Paris et ciiàteau du Dorât. — Bègies (Gironde). — R Marguet (Paul), Ing. des Arts et Man., 33, boulevard de La République. — Reims (Marne). Marican (Chai'les), Pliarm., place Nationale. — Monlignac (Dordogue). *Marie (Almyre), anc. Pharm. — Lessay (Manche). Dr Marie (Théodore), Prof, de Phys. à la Fac. de Méd., 11, rue de Rémusat. — Toulouse (Haule-Garonne). Marie d'Avigneau, Avoué, 11, rue Lafayelte. — Nantes (Loire-Inférieure). Dr Marignan 'Emile). — Marsillargues (Hérault). *Marin (Louis), Admin. du Collège des Se. soc, Député de 31eurthe-et-Moselle, h, rue des Cliiirlicux. — Paris. — R Marin-Tabouret (Henri), Inst. — Cuges (Bouches-du-Rhône). Dr Maritoux (Eugène), 19, rue Turgot. — Paris. Marix (Myrthil), Xég.-Commis., 28, rue Taitbout. — Paris. D"" Marmottan (Henri), anc. Député, anc. fllaire du XVIe Arrond., 31, rue Desbordes- Valmore. — Paris. Marot (Henri), Prop., 25, rue Bergère. — Paiis. D'^ Marques (Henri), Chef de Lab. des Clin. (Pliys.), 6, avenue du Stand. — Montpel- lier (Héraulti. Marques di Braga (P.), Cons. d'État hon., s.-Gouvern. bon. du Crédit Foncier de France, anc. Elève de FÉc. Polylech., 14, avenue Alphand. — Paris. — R Marquet (Léon), Fabric. de Prod. chim., 15, rue Vieille-du-Temple. — Paris. Marquisan (Henri), Ing. des Arts et Man., Dir. de la Soc. du Gaz de Marseille, 6, rue Le Peletier. — Paris. Marrel (Henri), Maître de forges, rue de La République. — Rive-de-Gier (Loire). Marrel (Jules), Maître de forges. — Rive-de-Gier (Loire). Marrel (Léon), Maître de forges. — Rive-de-Gier (Loire). Marronneaud (Henri), Ciiirurg.-Dent., Prof, à FÉc. dentaire de Bordeaux, 34, rue Vital-Caries. — Bordeaux (Gironde). D"" Marrot (Edmond). — Foix (Ariège). Marteau (Charles), Ing. des Arts et Man.,Manufac., 13, avcnuede Laon. — Reims (Marne). Martel (Edouard, Alfred), Sec. gén. de la Soc. de Spéléolo[ii.e 23, rue d'Auniale. — Paris. Dr Martel (Joannis), anc. Chef de Clin, à la Fac. de Méd., 4, rue de Castellane. — Paris. Martet (Jules), Rent., Villa Bel-Air, avenue de La Gare. — Rochechouart (Haute-Vienne). Dr Martin (André), Insp. gén. du Serv. de l'Assainis, des habitat., Sec. gén. de la Soc. de Méd. pub. et d'Hyg. profes., 3, rue Gay-Lussac. — Paris. *Martin (Camille), Mem. de la Soc. lilléraire, 'i, monté(; de Fourvières. — Lyon fRIiùnoi. Martin (Charles), Ing, agron., anc. Dir. de FÉc. nat. d'indust. laitière de Mamirolle, 8, rue Griinvclle. — Besançon (Doubs). *D-- Martin (Claude), Lauréat dcl'Inst. Dent., 30, ruede La République. — Lyon (Rhône). *Dr Martin (Etienne), 193, roule de Vienne. — Lyon (Rhône). ^i; ASSOCIATION FRANÇAISE Martin (Eugène), Fabric. d'iastram. de Se. et d'Élect., 37, rue Saint-Joseph. — Toulouse (Haute-Garonne). — R *D'' Martin fFrancisquei, Chirnrg.-Dent., 30, rue de La République. — Lvon (Rhône). D'' Martin (Georges) — La Foye-Monjault par Beauvoir-sur-Niort (Deux-Sèvres). D'' Martin (Henrij, 50, rue Singer. — Paris. Martin-Ragot (J.), Manufac, 14, esplanade Cérès. — Reims (Marne). — R Maitinier (Paul), Cliirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., Prof, à l'Ec. dent. de Paris, 10, rue Richelieu. — Paris. Marty (Léonce), Notaire. — Lanta (Haute-Garonne). Marveille de Calviac (Jules de), château de Calviac. — Lasalle (Gard). — F 'Marx (LouiS), Ing. -Brasseur, 9, rue Borde (avenue du Prado). — Marseille (Bouches- du-Rliônei. Marx (Raoul), Nég., 103, rue de Miromesnil. — Paris. Mascart (Éleuthère), Mem. de l'inst., Prof, au Collège de France, Dir. hou. du Bureau cent, motéor. de France, 176, rue de L'Université. — Paris. — R Masfrand, Pharm. de 1" cl., Présid. de la Soc. « Les Amis des Se. et Arts. » — Roche- chouart (Haute-Vienne). D'' Massart (Edouard), Méd. en chef de l'Hôp. — Honfleur (Calvados). 'Massini iGino, Int. de Clin, médic. à l'Univ., jdace Colombo. — Gènes (Italie). "Massol (Gustave), Corresp. nat. de TAcad. de Méd., Dir. de l'Éc. sup. de Pharm., (villa Germaine), boulevard des Arceaux. — Montpellier (Hérault). — R Masson (Georges), Contrôleur cent, du Trésor pub., 10, rue DeLaborde. — Paris. Masson (Louis), insp. de l'Assainis., 10, rue du Chemin-Vert. — Paris. Masson (Pierre, V.), de la Librairie Masson et C'^, 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Mathias (Emile), Prof. à la Fac. des Se, 44, allée Lifayette.- Toulouse (Haute-Garonne). Mathieu (M" Jeanne), 1, rue Dallier. — Reims (Marnej. — R Mathieu (Eugène), Ing. des Arts et Man., anc. Dir. gén. Construc. des Aciéries de Jœuf, anc. Dir. gén. et Admin. des Aciéries de Longwy, Construc. mécan. et Mem. du Cons. mun., 1, rue Dallier. — Reims (Marne).— R Matruchot (Louis), Prof. adj. à la Fac. des Se. de Paris, 11, boulevard Carnot. — Bourg-la-Reine (Seine). — R Matte (H.), Prof, au Lycée. — Rennes (lUe-et -Vilaine). Maubrey (Gustave, Alexandre), s. -Ing. des P. et Ch. en retraite,9, boulevard Raim- baldi. — Nice (Alpes-Maritimes). Maufras (Emile), anc. Notaire. — Beaulieu par Bourg-sur-Gironde (Gironde). Maufroy (Jean-Baptiste), anc. Dir.de manufac. de laine, 4, rue de L'Arquebuse.— Reims (Marne). — R Dr Maunoury (Gabriel), Corresp. de l'Acad. de Méd., Chirurg. de l'Hôp., 26, rue de Bonneval. — Chartres (Eure-et-Loir). — R D'' Maurel (Edouard, Emile), Prof, à la Fac. de Méd., Méd. princ. de réserve de la Maruie, 10, boulevard Carnot. — Toulouse (Haute-Garonne). Maurel (Emile), Nég., 7, rue d'Orléans. — Bordeaux (Gironde). — R Maurel (Marc), Nég., 48, cours du Chapeau-Rouge. — Bordeaux (Gironde). — R *Maurice (Paul), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 2, chemin de La Chapelle (Champvert). — Lyon (Rhônei. Maurouard (Lucien), Premier Sec. d'Ambassade, Chargé du Consulat gén. de France en Crète, anc. Élève de l'Éc. Polytch. — La Canée (Ile de Crète) et 110, boulevard llaussmann. — Paris. — R Maury (Arthur), Philatéliste, 68, rue Spontini. — Paris. Maxant (Charles), Exploitant de carrières, 130, roule de Toul. — Nancy (Meurthe-et- Moselle) . Maxwell-Lyte (Farnham), Ing.-Chim., 60, Finborough-road. — Londres, S. W. (Angle- terre). — R *Mayet (Félix, Octave), Prof, de Pathol. gén. à la Fac. de Méd., 31, quai des Brot- teaux. — Lyon (Rhône). *Mayet (M™» Lucien), 80, avenue de Saxe. — Lyon (Rhône). *D' Mayet (Lucien), anc. Int. des Hop., 80, avenue de Saxe. — Lyon (Rhône). L' Mazade (Henri), Insp. en chef de l'Assist. pub., 82, boulevard de La Madeleine. — Marseille (Bouches-du-Rhône). MédebieUe (Pierre), Ing. des Arts et Man.,Entrep. deTrav. pub. — Lourdes (Hautes- Pyrénées). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES X( l Meissas (Gaston de), Publiciste, 3, avenue Bosquet. — Paris. — R. Mekarski (Louise, Ing. civ., 9, rue de Clichy. — Paris. Mellerio (Alphonse), Prop., anc. Élève de l'Éc. des Hautes-Éludes, 18, me des Capu- cines. — Paris. Mellon (Paul), Publiciste, 24, place Maleshei-bes. — Paris. Ménager (Louis), 25, boulevard de Versailles. — Saint-Gloud (Seine-et-Oise). Ménard (Gésaire), Ing. des Arts et Man., Concessionnaire de l'Éclairage au gaz. — Loulians (Saône-et-Loire). — R *Mencière iM'"« Louis i, 72, rue Libergier. — Reims Mamej. "Dr Mencière (Louis), 72, rue Libergior. — Reims 'Marne). Mendel-Joseph, Ciiirurg.-Dent., 34, boulevard Mrdesherbes. — Paris. Mendelssohn (Isidore), Chirurg.-Dent., 10, rue Rocheciiouart. — Paris. — R D"" Mendelssohn (Maurice), anc. Prof, à l'Univ. de Saint-Pétersbourg, Corresp. de rAcjid. de Méd., 49, rue de Courcelles. — Paris. Mendes-Guerreiro (J.-V.i, Ing.-liisp. gén., 14, calçada de. Sacramento. — Lisbonne (Portugal). — R Ménegaux (Auguste), Doot. es Se, Assistant au Muséum d'Hist. nat. (Mammifères, Oiseaux), 9, rue du Chemin-de-Fer. — Bourg-la-Reine (Seine). — R Meng (Louis), Cbirurg.-Dent., 66, rue de Rennes. — Paris. Ménier (Charles), Dir. de l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se. et des Lettres, 12, rue Vol- taire. — Nantes (Loire-Inférieure). Mentionne (Adrien), anc. Maire, Mem. de la Soc. de l'Histoire de Paris et de l'Ue-de- Fruiicc. — Bry-sur-Marne (Seine). — R Menut (Henri), Maire de La Glacerie, Mem. du Cous. d'yVrrond., 5, rue Christine. — Chei'bourg (Manche). Mer (Emile), Insp. des Forêts, Mem. de la Soc. nat. d'Agric. de France, 19, rue Israël-Sylvestre. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Méray (Charles), Corresp. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, 76, rue Jean-Jacques- Rousseau, — Dijon (Côte-d'Or). Mercadier (Jules), Insp. des Télég., Dir. des Études à l'Éc Polytech., 21, rue Descartes- — Paris. — R Merceron (Georges), Ing. civ. — Bar-le-Duc (Meuse). Mercet (Emile), Banquier, 2, avenue Hoche. — Paris. — R "Merlia (Jean), Astronome à l'Observatoire. — Saint-Genis-Laval (Rhône). Merlin (Roger). — Bruyères (Vosges). — R Merz (John, Théodore), Doct. en Philo., the Quarries. — Nevvcastle-on-Tyne (Angleterre). — F. Mesnard (Eugène), Prof, à l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se. et à l'Éc. de Méd., 79, rue de La République. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Df Mesnards (P. des), rue Saint-Vivien. — Saintes (Charente-Inférieure). — R Mesnil (Félix), Doct. es Se, Agr. de FUniv., Chef de Lab. à Flnst. Pasteur, 21, rue Ernest-Renan. — Paris. Mettrier (Auguste), Ing. en chef des Mines. — Douai Nordi. — R Meunié (Louis), Élève-Archit., 17, rue du Cherche-Midi. — Paris. *Meunier (Louis,, Maître de Conf. et Chef des Trav. de Chim. à la l'ac. des Se, 10, quai Claude-Bernard. — Lyon (Rhône). Dr Meunier (Valéry), 6, rue Adoue. — Pau (Basses-Pyrénées). Dr Micé (Laurand), Rect. bon. de l'Acad. de Clermont-Ferrand, 8, rue du Champ-de- Mars. — Bordeaux (Gironde). — R Michalon, 96, rue de L'Université. — Paris. 'Dr Michaut (Victor), Lie. es Se. Phys. et nat., Chef des trav. à FÉc. de Méd., Prof. de Physio!., 1, rue des Novices. — Dijon (Côte-d'Or). Michaud, lug. civ.. — Grenoble (Isère). Michel (Charles), Entrep. de peinture, 21, rue Biot. — Paris. Michel (Henry), Archit.-Paysagiste, Prof, à FÉc. mun. des Beaux-Arts, rue Fontaine- Écu, — Besançon (Doubs). *Df Michelet (Jeam, 3, place de la Demi-Lune. — Tassin-La t)emi-Lune (Rhône). *D'' Michon (Marius;, .54, cours Gambetta. — Lyon (Rhônei. Michotte (Félicien), Ing. des Arts et Man., Conseil-Expert, 21, rue Condorcet. — Paiis. Michoud I Octaves v.-Présid. de la Soc. Grenobloise du Force et Lumière, 1, rue Mo- lière. — Grenoble (Isère i. XC.U ASSOCIATION FRAiNÇAISE Mieg (Mathieu), 48, avenue de Modenheim. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). Dr Mignen (Gustave). — Jlontaigu (Vendée). Milcent (Ernest), Admin. Délég. de la Soc. anonyme de Conslruc. du Temple, 103, ave- nue Carnoi. — Cherbourg (Manche). D'' Millard (Auguste), Mèd. hon. des Hop., 4, rue Rembrandt. — Paris. — R Milsom (Gustave), Ing. civ. des Mines, Agric.-Vitic. — Rachgoun ( Basse-Fa fna) par Beni- Saf (départ. d'Oran) (Algérie). Mine (Albert), Nég.-Commis., Consul de la République Argentine, 10, rue Jean-Bart. — Dunkerque (Nord). *Miniggio (PA""= Ernesta), l'rof. de Langue italienne, 53, rue de la Bourse. — Lyon Rhône I. Mirabaud (Paul), Banquier, 9, lue Altred-de-Vigny. — Paris. — R Mirabaud (Robert), Banquier, 56, rue de Provence. — Paris. — F Miray (Paul), Teintur., Manufac, 2, rue de L'École. — Darnétal-lez-Rouen (Seine- inférieure). Mocqueris (Edmond), 58, boulevard d'Argenson. — NeuilIy-sur-Seine (Seine). — R Mocqueris (Paul), Ing. de la Construc. à la Comp. des Cheni. de fer de lione-Guelma et prolongements., 39, rue Es-Sadikia. — Tunis. — R Modelslti (Edmond), Ing. en chef des P. et Ch. — La Rochelle (Cliarenle-Inférieure). Moine (Gaston), 53, rue d'Auteuil. — Paris. Moinet (Edouard), Dir. des Hosp. civ., 1, rue de Germont. — Rouen (Seine-Inférieure). *D'^ MoUarel Augustin), 9, rue des Archers. — Lyon iRluine . Mollins (Jean de), Doct. es Se, 9, rue La Chapelle. — Spa (province de Lii'gc) (Belgi- que). — R Molteni (Alfred), anc. Construc. de mach. et d'inst. de précis., 15, rue Origet. — Tours (Indre-et-Loire). D" Mondain (Charles), 41, rue Joinville. — Le Havre (Seine-Inférieure). Dr Mondot, anc. Chirurg. de la Marine, anc. Chef de Clin, de la Fac. de Méd. de Montpellier, Chirurg. de l'Hôp. civ., 42, boulevard National — Oran (Algérie). — R *Monery (Louisi, Dir. partie, de la Comp. d'Assurances « L'Union », 9, rue de La Sous- Préfeclure. — Roanne (Loire). Monick (Melchior), Chirurg.-Dent., diplômé de la Fac. de Méd. de Paris, 10, place de La Préfecture. — Le ^lans (Sarthe). *D' Monier (Eugène), place du Pavillon. — Maubeuge (Nord). — R. Monmerqué (Arthur), Ing. en chef des P. et Ch., 8, rue du Parc. — Meudon (Seine- et-Oise). — R *Monnet (Prosper), Chim., 179, route de Gênas. — Villeurbanne (Rhône). Monnier (Demetrius), Ing. des Arts et Man., Prof, à TÉc. cent, des Arts et Man., 3, impasse Cothenet (22, rue de La Faisanderie). — Paris. — R Monnier (François), Chirurg.-Dent., 4, square Saint-Amour. — Besançon (Doubs). Monnier (Marcel), Explorateur, 7, rue Martiguac. — Paris. Dr Monod (Charles), Mem. de FAcad. de Méd., Agr. à la Fac.deMéd., Chirurg. hon. des Hôp., 121, avenue de Wagram. — Paris. — F Dr Monod (Eugène), Chirurg. des Hôp., 19, rue Vauban. — Bordeaux (Gironde). *Monod (le Pasteur Léopold', 14, rue de Magnoles. — C;iluire-et-Cuire iRh('iaej. *Monot Gharles'. Archil. en chef de la Ville, 19, place des Terraux. — Lyon (Rhônei. *Monoyer (M"« Elisabeth), 41, rue des Tournelles. — Lyon (Rhône). *Monoyer (F.), Prof, à la Fac. de Méd., 41, rue des Tournelles. — Lyon (Rhône). *D'' Montagnon Félix', 1, rue du Lycée. — Saint-Élienne iLoiiei. Montehore (Evvard, Lèvi), Rent., 36, avenue Henri-Martin. — Paris. — R Montel (Jules), Publiciste, anc. Juge au Trib. de Com. de Montpellier, 11, rue Mon- signy. — Paris. •D' Montet iM'"<^i, 2, rue d'Égyple. — Lyon (Rhône). Dr Montfort, Prof, à l'Éc. de Méd., Chirurg. des Hôp., 14, rue de La Rosière. -— Nantes (Loire-Inférieure). — R. Montgolfier (Adrien de), Ing. en chef des P. et Ch., Dir. de la Comp. des Hauts Fourneaux, Forges et Aciéries de la Marine et des Chem. de fer, Présid. de la Ch. de Com. de Saint-Etienne, 163, boulevard Malesherbes. — Paris. Montjoye (de), Prop., château de Lasnez. — Villers-lez-Nancy par Nancy (Meurthe-et- Moselle). Montlaur (le Comte Amaury de), Ing. civ., 41, avenue Friedland. — Paris. — R Mont-Louis, Imprim., 2 rue Barbançon. — Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). — R POUR L AVANCEMENT DES SCIL.NCES XCIU *Montricher (Henri de), Ing. civ. des Mines, Admin.-Dir. rie la Soc. nouvelle du Canal d'irrig. de Craponne et de rassainis. des Dotœhes-du- Rhône, 52, boulevard Notre- Dame. — Marseille (Bouches-du-Khùne). Moquin-Tandon (Gaston), l'rof. à la Fac. des Se, 4, allée Saint-Étienne. — Toulouse (Haute-Garonne). Morain (Paul), Prof, départ. d'Agric. de Maine-et-Loire, 52, rue Lhomond. — Paris. "Morand (Marins , Sec. de la Ch. de Com., 11, chemin des Trois-Articliauls. — Lyon Rhône). *Morat (M"'° Jean, Pierrei, 10, place des Célestins. — Lyon iRhône). Morat (Jean, Pierre, Prof, à la Fac. de Méd., 10, place des Célestins. — Lyon (^Rhône). 'Moral iM"'= Claude i, 10, pl;ice des Célestins. — Lyon i^Khône-. Moreau (Emile), Associé de la Maison Larousse, 17, rue de Grigiioii. — Thiais (Seine). Moreau (Léon), Lie. es Se., Ing. agron., Dir. du Lab. agric. de Maine-et-Loire, 41, quai Ligny. — Angers f.\Iaine-et-Loire). *D' Morel (Albert), Agr. à la Fac. de Méd., 13, quai Claude-Bernard. — Lyon (Rhône). *Morel (Ennemondi, Présid. de la Soc. d Écon. polit, de Lyon, 20, rue Lalont. — Lyon > Rhône.. Morel (Léon), Arehéol., Recev. des Fin. en retraite, 3, rue de Sedan. —Reims (Marne). Morel d'Arleux (M^ie Charles), 13, avenue de L'Opéra. — Paris. — R Morel d'Arleux (Charles), Notaire bon., 13, avenue de L'Opéra. — Paris. — F D"" Morel d'Arleux (Paul), 33, rue Desbordes- Valmore. — Paris. — R D"^ Morin (Frédéric), place Lamoricière. — Nantes (Loire-Inférieure). Morin (Théodore), Doct. en Droit, 50, avenue du Trocadéro. — Paris. — R *Morin-Pons Banque V'i, 12, rue de La République. — Lyon (Rhône). 'Moris Alfredi, Prop. — Pouzauges (Vendée). *D' Moris (Paul). — Pouzauges (Vendée). *Morot (Charles), Vétér.-Insp., Dir. de l'Abattoir com.. Sec. gén. de la Soc. vélér. de l'Aube, 2, rue Hennequin. — 'Troyes (Aube). *Mortillet (Adrien de). Prof, à l'Éc. d'Anthrop., Présid. de la Soc. d' Eoçcursions scient., Conscrv. des collections de la Soc. d'Anthrop. de Paris, 22, avenue Reille. — Paris. — R D' Mosny Ernest), Méd. des Hôp., 64, rue de La Victoire. — Paris. *Mossé (Alphonse), Prof, de Clin, médic. à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de FAcad. de Méd., 36, rue du Taur. — Toulouse (Haute-Garonne). — R D"" Motais (Ernest), Corresp. nat. de TAcad. de Méd., Prof, à l'Kc. de Méd., 8, rue Sainl-Laud. — Angers (Maine-et-Loire). D'' Motet (A.), Mem. de FAcad. de Méd., Dir. de la Maison de santé, 161, rue de Cha- ronne. — Paris. Mougin P.i, Insp. des Forêts. — Chamb-ry (Savoiei. Mougin (Xavier), Dir. de la Soc. anonyme des Verreries de Yalleryslhal et de Portieiix, Député des Vosges. — Porlieux (Vosges). Mouilbau Jules; ifilsi, Manufac, 96, rue des Archives. — Paris. Mouilbau iPauF, 13, rue des Archives. — Paris. D' Mouisset (Frédéric), Méd. des Hôp., 1, place des Jacobins. — Lyon i Rhône). Moullade (Albert), Lie. es Se, Pharni. princ. de 1" cl., de FArmée à la Réserve des Médicaments, 137, avenue du Prado. — Marseille (Bouches-du-Rhône). — R Di' Moure (Emile), Prof. adj. à la Fac. de Méd., 25 bis, cours du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). — R Moureaux (Théodule), Dir. de FObserv. météor. du Parc-Saint-Maur, 25, avenue de L'Étuiie. — Saint-Maur-les-Fossés (Seine). Mouriès (Gustave), Ing.-Archit., 7, rue Colbert. — Marseille (Bouches-du-Rhône). 'D' Mouriquand ^ Georges), Int. des Hôp,, Hôtel-Dieu. — Lyon Rli.mei. Mousnier (Jules), Fabric. de Prod. pharm., 30, rue de Houdan. — Sceaux (Seine). 'D' Moutet (M"" !, 2, i-ue d'Fgypte. — Lyon (Rhône.. Dr Moutier, Prof, à l'Éc. de Méd., 6, rue Jean-Romain, — Caen (Calvados). *Moutier (M'"" A ), 11, rue de Miromesnil. — Paris. *flr Moutier (A.), 11, rue de Miromesnil. — Paris. — R *D' MûUer .Henri), 13, rue Cavenne. — Lyon (Rhônei. 'Millier (Hippolyte), Biblioth. de l'Éc. de Méd. — Grenoble (Isère). Mumm (G,, H.), Nég. en vins de Champagne, 24, rue Andrieux. — Reims (Marne). Mûntz (Georges), Ing. on chef des P. et Ch., Ing. princ. de la 1" Divis. de la voie à la Camp, des Chem. de fer de l'Est, 20, rue de Navarin. — Paris. XCIV ASSOCIATION FRANÇAISE D' Murât, Chef du Serv. (rÉlect., méd., 1, pince dlslv. — Alger. Dr Musgrave-Clay (René de), Sec. gén. de la Soc. des Se, Lettres et Arts. — Snlies- les-]j;iiiis. (Basses- Pyrénées). Nabias (Barthélémy de), Doyen de la Fac. de Méd., 17 bis, cours d'Aquitaine. — Bor- deaux (Gironde). Nachet (A.), Conslruc. d'inst. de précis., 17, rue Saint-Séverin. — Paris. Dr Natier (Marcel), Dir. de Tlnst. Laryngol. de Paris, 12, rue Caumarlin. — Paris. *D'' Navarre (Pierre-Justi, 13, rue Émile-Zola. — Lyon iRliônei. Neech (Edward), Chirurg.-Dent., 6i, rue Basse-du-Rempart. — Paris. Dr Négrié, Méd. des Hôp., Si), cours du XXX-Juillet. — Bordeaux (Gironde). Négrin (Paul), Prop. — Cannes-La-Bocca (Alpes-Marilimes). — R Néraud (Charles), anc. Indust., 14, boulevard Central. — Le Chesnny- Versailles iSeine- et-Oise). Neuberg (Joseph), Prof. àTUniv., 6, rue de Sclessin. — Liège (Belgique). Neveu (Auguste), Ing. des Arts et Man. — Rueil (Seine-et-Oise). — R *Dr Neveu-Lemaire Maurice), Agr. à la Fac. de Méd., 23, quai Claude-Bernard. — Lyim iKliôncj. Neyrieu (Robert de), Ing. des Arts et Man. — Bourgoin (Isère). *Neyron des Granges iM"" = i, 7, rue du Peyrat. — Lyon i Rhônei. ~ R Nibelle (Maurice), Avocat, 9, rue des Arsins. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Nicaise (Victor), Int. des Hôp., 3, rue Mollien. — Paris. — R D'' Nicas, 80, rue Saint-Honoré. — Fontainebleau (Seine-et-Marne). — R Nicklès (René), Doct. es Se , Ing. civ. des Mines, Prof. adj. à la Fac. des Se, 29, rue des Tiercelins. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). *D'' Nicolas (Jacques), Méd. biol., Chiin., 10, avenue Notre-Dame. — Nice lAlpes- Maritimes!. Nicolas (Joseph), Prof, à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., s.-Dir. du Bureau mun. d'Hyg., 19, place Morand. — Lyon (Rhône). *Nicolet, Indust. 3 lis, boulcvaid Gambetta. — Grenoble (Isère). D' Ninot Paul), anc. Int. desHôp. deSaint-Étienne, 2'', rue du Lycée. — Roanne (Loire). Nivet (Albin), Ing. des Arts et Man., La Grave. — Échoisy par Luxé (Charente). Nivet (Gustave), 105, avenue du Roule. — Neuilly-sur-Seine (Seine). — R Nivoit (Edmond), Insp. gén. des Mines, Prof, de Géol. à l'Éc. nat. des P. et Ch., 4, rue de La Planche. — Paris. — R Noack-Dollfus (Hermann), Ing. des Arts et Man., 134, avenue Victor-Hugo. — Paris. Noël (Jean), Ing. des Arts et Man., 104, cours Saint-Louis. — iîordeaux (Gironde). Noelting (Émilio), Dir. de l'Éc. de Chim. — Mulhouse (Alsace-Lorraine). — R *D"^ Nogier (Thomas), Prépar. de Phys. médic. et Chef des Trav. d'Electrothérap. à la Fac de Méd., 32, quai de La Charité. — Lyon (Rhône). — R Noiret (Gustave), Doct. en Droit, 5, avenue de Limoges. — Niort (Deux-Sèvres). Nonclerq (Élie), Artiste-Peintre, 73, boulevard du Montparnasse. — Paris. Norbert-Nanta, Opticien, 60, quai des Orfèvres. — Paris. *Noter (Albert de), Nég., 26, rue Bab-Azoun. — Alger. Nottin (Lucien), 91, rue Lafayette. — Paris. — F Nourry > Marcel,', Géol., 56, rue Thiers. — Avignon (Vaucluse). D'' Noury (Charles, Edmond), Prof, à l'Éc. de Méd., 30, rue de L'Arquette. — Caen (Calvados). Nouvelle (Georges), Ing. civ., 25, rue Brézin. — Paris. *D'' Novô-Josserand i Gabriel), Agr. à la Fac. de MéiL, Chirurg. des Hôp., 9, rue des An hcrs. — Lyon iRli(ine,i. Nozal, Nég., 7, quai de Passy. — Paris. Nublat (Florentine, Archit.-Expert, 2, place Grenelle. — Grenoble (Iséie). D-^ Nux (Louis), Chir.- lient. des Hôp., 7, allées Lafayette. — Toulouse (Haute- Garonne). *OberkampfE (Ernest), Admin. des Hospices, 20, avenue de Noailles. — Lyon (Rhône). Ocagne (Maurice d'), Ing. et Prof, à FKc. nat. des P. et Ch., Répét. à l'Éc. Polytech., 30, rue La Boétie. — Paris. — R Odier (Alfred), anc. Dir. de la Caisse gén. des Familles, 42, rue des Renaudes. — Paris. — R Odin (Amédée), Dir. de FAquarium et de l'Ec. des Pèches marit., 10, quai de Fianque- viiie. — Les Sables-d'Olonne (Vendée). Œchsner de Coninck (William), Prof. adj. à la Fac. des Se, 8, rue Auguste-Comte. — Montpellier (Hérault). — R POUR l'avancemknt des sciences xcv *Offret (Albert), Trof. de Minéral, à la Fac. des Se. (villa Sans-Souci), 53, chemin des Pins. — I-yon (Rliùne). Olivier (Ernest), Dir. delà Revue scient, du Baurbonnais, 10, cours de La Préfecture. — Moulins (Allier). Olivier (Louis), Hoct. es Se, Dir. de la Revue générale des Sciences, 22, rue du Général- Foy. — Paris. D' Olivier (Paulj, Prof, à l'Éc. de Méd., Méd. en chef de l'Hosp. gén., 12, rue de La Chaîne. — Rouen (Seine-Inférieure). — R Olry (Albert), intî. en chef des Mines, 23, rue Clapeyron. — Paris. — R Onde (Xavier, Michel, Marius), Prof, de Phys. au Lycée Henri IV, 41, rue Claude- Bernard. — Pans. *Onésime (le Frère), 24, montée Saint-Barthélémy. — Lyon (Rhône). Oppermann (Alfred), Ing. en chef des Mines, 2, rue des Arcades. — Marseille (Bouches- du-llhonei. Orbigny (Alcide d'). Armât., rue Saint-Léonard. — La Rochelle (Charente-Inférieure). D' Orfila (Louis), Agr. à la Fac. de Méd. de Paris, Sec. gén. de YAssoc. des Méd. de la Seine, château de Chemilly. — Langeais (Indre-et-Loire). Ortal (Jules), Int. des Hop., Hôtel-Dieu. — Nantes (Loire Inférieure). Osmond iFloris), Ing. des Arts et Man., 83, boulevard de Coiircelles. — Paris. — R D' Ostrovsky (Emmanuel), 236, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Paris. Otaola iJuan de), Chirurg.-Dent. 51, rue Sôinera. — Bilbao (Espagne). Oudin, Nég. en objets d'art, 1S\ rue de La Dai'se. — Marseille (Bonehes-du-Rhône). Outhenin Chalandre (Joseph), 114, rue La Boétie. — Paris. — R Page (François), Nég., 58, rue Monsieur-Le-Prince. — Paris. *Pagès-Allary (Jean), Indust., Prop. — Murât (Cantal). Paget-Blanc île Colonel Alexandre). — Auxerre (Yonne). Pagnard (Abel), Ing.-Dir. des trav. du port, anc. Élève de PÉc. cent, des Arts et Man. — Uosario (République-Argentine). Painlevé (Paul), Mom. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, 33, rue d'Assas — Paris. *D'- Pallasse (Eugènei, Ciief de Clin. adj. à la Fac. de Méd., 1, rue du Viel-Renversé. — Lyon iHhône). *Panassier (Jean), Céramiste, 39, rue Franklin. — Lyon (Rhône). Palun (Auguste), JugeauTrib. deCom., 13, rueBanasterie. — Avignon (Vaucluse). — R D-^ Pamard (Alfred), Associé nat. de FAcad. de Méd., Chirurg. en chef des Hôp., 4, place Lamirande. — Avignon (Vaucluse). — R Pamard (le Général Ernest), Command. la 39e Divis. d'Infant., 26, rue du Général- Gengoult. — Toul (Meurtlie-et-MoseUe). — R D' Pamard iPaul;, anc. Int. des Hôp. de Paris, 4, place Lamirande. — Avignon (Vau- cluse). — R D' PapiUault (Georges), Prof, à l'Éc. d'Anthrop., Prép. au Lab. d'Anthrop. des Hautes- Études, Mem. du Corn. cent, de la Soc. d'Anthrop. de Paris, 3, quai Man- quais. — Paris. •D' PapiUon (Ernest), 8, rue Montalivet. — Paris. D' Papin (Paul), Dir. du Lab. de Bactériol., 29, rue Saint-Julien. — Angers (Maine-et- Loire i. Papot (Edmond), Chirurg.-Dent. diplômé delà Fac. de Méd., Prof. bon. àPEc. dentaire de Paris, (Les Sorbiers), 1, rue de La Gandine. — Héricy-sur-Seine (Seine-et-Marne). *Parat (l'Abbé Alexandre), 8, chemin Cambon. — Avallon (Yonne). D"' Paris i Henri). — Chantonnay (Vendée). Paris (Paul), Lie. es Se, 32, rue de La Colombiére. — Dijon (Côte-d'Or). Parmentier iPaulj, Prof, adj, à la Fac. des Se, 14, avenue Fontaine-Argent. —Besançon (Doubs). Parmentier (le Général Théodore), 5, rue du Cirque. — Paris. — F Pasqueau (Alfred), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 7, l'ue de Bassano. — Paris. Pasquet (Eugène) (fils), 53, rue d'Eysines. — Bordeaux (Gironde). — R Passy (Frédéric), Mem. de Plnst., anc. Député, anc. Mem. du Cons. gén. de Seine-et- Oist-, 8, rue Labordère. — Neuilly-sur-Seine (Seine). — R Passy (Paul, Edouard), Doct. es Lettres, Lauréat de l'Inst. (i'rix Volney), Maître de Conf. à l'Éc. des Hautes-Études d'Hist. et de Philologie, 92, rue de Longchamp. — Neuilly-sur-Seine (Seine). Patapy (Junien), Avocat, v.-Présid. du Cons. gén., 12, boulevard Montmaillcr. — Limoges (Haute-Vienne). XCVI ASSOCIATION FRANÇAISE *D' Patel i Maurice';, Agr. à la Fac. de Méd., 32, quai Saint-Antoiae. — Lyon (Rhône). Pathier (A.>, Maiiufac, 15, rue Bara. — Paris. *Patet, Pharm., 7, rue de La Fromagerie. — Lyon (Rhône). *Paufique (Martial), Mem. de la Ch. deCom., 71, rue Molière. — Lyon (Rhône). Pavillier, Iiig. en chef des P. et Ch., 4, rue Daumier. — Marseille (Bouches-du- Rhônei. *D' Paviot I Jean), 49, rue de La République. — Lyon iRhône). Payart (Eugène), Nég., Économ., 5, Henrielta street, Cavendish-square. — Londres W. I An£;-leterrei. •a Payen (M"'" V'= Louis), Constr. de machinei à calculer, 16, rue de La Tour-des-Dames. — Paris. "Payen CL.i et C'% Nég. en Soieries, 9, riie Pizay. — Lyon ("Rhône). Péchiney (A.), Ing.-Chim. — Salimh'es (Gard). Pector (Sosthènes), Sec. gén. de VUnion nat. des Soc. photog. de France, 9, rue Lincoln. — Paris. Pédézert (Charles, Henri), Ing. du Matériel et de la Trac, aux Chein. de fer de VÉtal, anc. Élève de TÉc. cent, des Arts et Man., 21, rue de La Vieille-Prison. — Saintes (Charente-Inférieure). Pédraglio-Hoël (M'"^ Hélène), 29, avenue Camus. — Nantes (Loire-Inférieure) — R *J}' Pehu (Maurice, anc. Chef de Clin, à la Fac. de ^léd., 13, rue Jarente. — Lyon (Rhône). *Péju (Georges), Int. des Hôp., Prépar. de Physiol. à la Fac. de Méd., 16, quai Claude- Bernar.l. — Lyon (Rhône), Péker (Eugène), Nég , anc. Adj. au Maire, 9, Grande-Rue. — Besançon (Doubs). *Pélagaud (Elysée), Doct. es Se, château de La Pinède. — Antibes (Alpes-Maritimes). — R *Pélagaud (Fernand), Présid. de Ch. à la Cour d'Ap., 15, quai de L'Archevêché. — Lyon (Rhônej. — R Pelé (F.), Prop., 52, rue Caumartin. • — Paris. Pelissot (Jules de), s.-Dir. de la Comp. des Docks el Entrepôts (Hôtel des Docks), 1, place de La Joliette. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Pellat (Henri), Prof, de Phys. à la Fac. des Se, 23, avenue de L'Observatoire. — Paris. D" Pellegrin (Jacques), Doct. es Se, Prépar. au Muséum d'Hist. nat., 143, rue de Rennes. — Paris. *Pellet (Auguste), Prof, à la Fac. des Se, 7, rue Ballainvilliers. — Clerrnont-Ferrand (Puy-de-Dôme). — R Pellin (Félix, Philibert), de la Maison Philibert Pellin (Inst. de précis.), 21, rue de L'Odéon. — Paris. Pellin (Philibert), Ing. des Arts et Man., Construc. d'inst. de précis., 21, rue deL'Odéon. — Paris. Pelliot (Faulj, Prof.de Chinois à l'Éc. française d'Extrême-Orient de Hanoï, 69, Grande- Rue. — Saint-Mandé (Seine). Peltereau (Ernest), Notaire bon. — Vendôme (Loir-et-Cher). — R Pénières (Lucien), Prof, à la Fac. de Méd., 19, rue Ninau. — Toulouse (Haute- Garonne). D"" Péraire (Maurice), anc. Int. des Hôp., 11, rue de Solférino. — Paris. Pérard (Josephi, Ing. des Arts et Man., Sec. gén. de la Soc. d'Aquiculture et de Pèche, 42, rue Saint-Jacques. — Paris. — R Pereire (Emile), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Comp. des Chein. de fer du Midi, 10, rue Alfred-de- Vigny. — Paris. — R Pereire (Eugène), Ing. des Arts et Man., Présid. du Cons. d'admin. de la Comp. gén. Transat., 5, rue des Mathurins. — Paris. — R Pereire (Henri), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Comp. des Chem.de fer duMidi, 33, boulevard de Gourcelles. — Paris. — R Pérez (Charles) (fils), Prof, de Zool. à la Fac. des Se, 73, cours Pasteur. — Bordeaux (Gironde). Pérez (Jean), (père). Prof. hon. à la Fac. des Se, 73, cours Pasteur. — Bordeaux (Gi- ronde). — R Péridier (Louis), anc. Juge au Trib. de Com., 5, quai d'Alger. — Cette (Hérault). — R Dr Périer (Charles), Mem. de FAcad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. hon. des Hôp., 9, rue Boissy-d'Anglas. — Paris. POUK L AVANCEMENT DES SCIENCES XCVIl Permozel iLéou"), liuliisl., .Mem. de la Cli. de r^fnii., 7, rue de rArl»re-Sec. — L\(iii UIk'uio). Pérol iPierre), Entrep. de Trav. pub., 39, cours Gambetta. — Lvon iRliône). Péron (Charles), Nég., Maire, 23 bis, rue des Pipots. — Boulogne-su r-Mer (Pas-de- Calais). *Peron (Pierre, Alphonse), Corresp. de l'inst., Intend, railit. au cadre de réserve, 11, avenue de Paris. — Auxerre (Yonne). Pérouse (Denis), Insp. gén. des P. et Ch., Mem. du Cons. gén. de l'Yonne, 40, quai Debilly. — Paris. Ferré (Auguste) (fils), Manufac, anc. Présid. du Trib. de Com.— Elbeuf-sur-Seine (Seine- Inférieure). Perrenoud, Prop., 142, rue de Courcelles. — Paris. *Perret (Auguste), Prop., 50, quai Saint-Vincent. — Lyon (Rhône). — R *Perret i Joseph), Greffier, Memb. de la Soc. Entomol. de France, 3, place Saint-Maurice. — Vienne (Isère). Perrier (Edmond), Mem. de l'inst. et de l'Acad. de Méd., Dir. et Prof, au Muséum d'Hist. nat., 57, rue Cuvier. — Paris. Dr Perrier (Gustave), Docl. es Se. Phys., Prof, à la Fac. des Se, 2, chemin de La Motte-Brùlon. — Rennes (llle-et-Vilaine). *Perrin (Élie), Prof, de Math, à l'Éc. mun. Jean-Baptiste-Say, 3, rue ïarbé. — Paris. Peri'in (Raoul), Insp. gén. des Mines en retraite, 80, rue de Grenelle. — Paris. D'' Perriol, Pi'of. à l'Éc. de Méd., il bis, place Victor-Hugo. — Grenoble (Isère). Perrot (Emile), Agr., Chargé de cours à l'Éc, sup. de Pharm. de Paris, 17, rue Sadi- Carnot. — Cliâtillon-sous-Bagneux (Seine). Perrot (Emile, Auguste), Piiotog., 7, place Carnot. — Creil (Oise). Perrot lEugène), Lie. en Droit, ciiâteau de La Roche-Hauterive. — Saint-Jean de La Ruelle par Orléans (Loiret). *D"" Perrot 'Henri), 30, cours de La Liberté. — Lyon (Rhône). Perrot (Paul), Commis. -pris, lion., château de La Roche-Hauterive. — Saint-Jean de La Ruelle par Orléans (Loiret). Persoz, 167, rue Saint-Jacques. — Paris. D"^ Peschaud Gabriel^ anc. Député, Mem. du Cons. gén. du Cantal, Maire. — Murât (Cantal). *D' Petit (Alfred), Chirurg.-Dent., 4, rue Hanneloup. — Angers (Maine-et-Loire). Petit (Arthur), Pharm. de 1" cl., Présid. d'honneur de YAssoc. gén. des Pharm. de France, 8, rue Favart. — Paris. Petit (Ernest), Mem. du Comité des Trav. hist. et du Cons. gén. de l'Yonne, 8, l'iie du Bellay. — Paris. 'Petiton (Anatole), Ing.-Conseil des Mines, 93, rue de Seine. — Paris. — R Dr Peton, Maire, rue du Temple. — Saumur (Maine-et-Loire). Pettit (Georges), Ing. en chef des P. et Ch. en retraite, 65, avenue Kléber. — Paris. — R Peugeot (Eugène), Manufac, Mem. du Cons. gén. — Hérimoncourt (Doubs). *Pey (Joanny), Sec. de VUnion des Ch. synd. lyonnaises, 1, rue du Bât-d'Argent. — Lyon (Hh('inei. Peyralbe (Eugène), Prof. d'Hist. et de Géog., 54, rue Madame. — Paris. Peyron, Indust. — Vizille (Isère). Peyrony, In^t. — Les Eyzies-de-Tayac (Dordogne). — R Dr Peyrot (Jean, Joseph), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. liun. des Hôp., Sénateur de la Dordogne, 33, rue Lafayette. — Paris. Philippe (Léon), 23 bis, rue de Turin. — Paris. — R Piat (Albert), Construc.-Mécan., 85, rue Saint-Maur. — Paris. — F Piat (fils), Mécan. -Fondeur, 85, rue Saint-Maur. — Paris. *Piaton I Maurice), Ing. civ. des Mines, anc. Élève de l'Éc. Polytech., Mem. du Cons. mun., 49, rue de La Bourse. — Lyon (Rhône). — R D'" Piberet (Pierre, Antoine), 75, rue Saint-Lazare. — Paris. *D"^ Pic lAdrien), Agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 43, rue de La République — Lyon iRliône). *Pic 'Paul), Prof, à la Fac. de Droit, 2, place OUier. — Lyon (Rhône). Picard lÉmile), Mem. de l'inst.. Prof, à la Fac. des Se, 4, vw Bara. — Paris. — R *Picard (Lucien), Ing., villa des Minguettes. — Saint-Fons (Rhône;. 'Picaud (Albin), Prof. sup. à l'Éc. de Méd., 9, rue Condorcet. — Grenoble (Isère). — R 9 XCVIII ASSOCIATION FRANÇAISE Piche (Albert), Avocat, Présid. de la Soc. d'Éclucal. populaire, 26, rue Serviez. — Pau^(Basses-Pyrénées). — R Picot Prof, de Clin, médic. à la Fac. de Méd., Assoc. nat. de l'Acad. de Méd., 25, rue Ferrère. — Bordeaux (Gironde). Picquet (Henry), Chef de Bat. du Génie, Examin. d'admis, à l'Éc. Polytech., 4, rue Monsienr-Le-Prince. — Paris. — R *Pierret (Antoine, Auguste), Prof, de Clin, des malad. ment, à la Fac. de Méd. Associé nat. de l'Acad. de Méd., Méd. en chef de l'Asile de Bron, 2Gô, cours Gam- betta. — Lyon (Rhône). Dr Pierrou. — Chazay-d'Azergues (Rhône). — R *D'^ Piery fMarius), 5, rue Émile-Zola. — Lyon iRhônei. D' Pigache lEugènei, 18, rue du Val-de-Grâce. — Paris. *Pila Ulysseï, Soieries, 10, place Morand. — Lyon iRhône). Pillet (Jules), Prof, aux Éc. nat. des P. et Ch. et des Beaux-Arts, et au Conscrv. nat. des Arts et Met., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 143, Ijouk'vard d'Argenlcuil. — Asnicres (Seine). — R Pilmyer (Henri), Chirurg.-Dent., Mem. du Cons. d'admin. du Syndic, des Chirurg.- Dent., G, quai du Marché-Xruf. — Paris. Pinasseau (F.), Notaire hon. — Petit-Saint-Germaiii par Chevanccaux (Charente- Inférieure). Pinguet (E.), 4, rue de La Terrasse. — Paris. Pinon(Paul), Nég., 36, rue du Temple. — Reims (Marne). — R Pionchon ("Josephi, Prof, à la Fac. des Se, 1, rue Dciifert-Kocliereuu. — Grenoble (Isère). Piquemal (François), Nég. en vins. — Lézignan (Aude). Piraud ( Victor i, villa des Fougères. — La Tronche i Isère i. Dr Pirondi (Sirus), Associé nat. de l'Acad. de Méd., Prof, hon, àl'Éc. de Méd., Chirurg. consult. des Hûp., 80, rue Sylvabelle. — Marseille (Bouches-du- Rhône). Pissaro (Georges i, Lie. es Se. nat., 85, avenue de M'agram. — Paris. Pistat-Ferlin (Louis), Agric. — Bezannes par Reims (Marne). Pitres (Albert), Doyen hon. de la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Méd. de l'Hôp. Saint-André, 119, cours d'Alsace-et-Lorraine. — Bordeaux (Gironde). — R Planté (Adrien), anc. Maire, anc. Député. — Orthez (Basses- Pyrénées). Planté (Charles), Insp. princ. de l'Exploit, aux Chem. de fer de VÉtal, 12, rue du Bocage. — Nantes (Loire-Inférieure). Dr Planté (Jules), Méd. de ire cl. de la Marine, 40, boulevard de Strasbourg. — Toulon (Var). — R *Platschick ^Benvenutoi, Chiiurg.-Dent., 51 bis, rue Sainte-Anne. — Paris. Poche (Guillaume), Nég. — Alep (Syrie) (Turquie d'Asie). Poillon (Louis), Ing. des Arts et Man., Rancho Verde. — Teponaxtla par Cuicatlan. (État d'Oaxaca) (Mexique). — R Poincaré (Antoine), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 10, rue deBabylone. — Paris. Poincaré (Henri), Mem. de l'Inst., Prof, à la Fac. des Se, Ing. en chef des Mines. 63, rue Claude-Bernard. — Paris. Poirault (Georges), Dir. des Lab. d'Eus, sup. de la villa Thuret. — Antibes (Alpes- Maritimes). Poirrier (Alcide), Fabric. de Prod. chim., Sénateur de la Seine, 2, avenue Hoche. — Paris. — F Poirson (Miu^ Alexandre). — Cantarel par Avignon-Monfavet (Vaucluse). Poirson (Alexandre), Lieut. du Génie démis., anc. Élève de l'Éc. Polytech. — Can- tarel par Avignon-Monfavet (Vaucluse). Poisson (Eugène), Ing. agron.. Explorateur, 32, rue de La Clef, — Paris. Poisson (Jules), Assistant de Botan. au Muséum d'Hist. nat., 32, rue de La Clef, — Paris. — R D-^ Poisson (Louis), anc. Int.-Lauréat des Hôp. de Paris, Prof, à l'Ec. de Méd., Chirurg. derHùp. marin do Pen-Bron, 5, rue Bertrand-Geslin. — Nantes (Loire-Inférieure). *Poitou (Jean, Joseph), Prop.-Vitic, anc. Mem. du Cons. gén., villa des Charmilles. — Libourne (Gironde). Polak (Maurice), Critique d'Art, Mem. du Syndic, de la Presse et des Journaux et public, péiicid., 29, boulevard des BalignoUes. — Paris. *D' Policart (Alberti, Mèd. aide-Maj. au 2« Rég. de Dragons, 70, boulevard des Brot- teaux. — L,\un Uh(>nci. Polignac (le Prince Camille de). — Radmansdorf (Carniole) (Autriche-Hongrie). —F POUR L AVANCEMKNT DKS SClKNCliS XCIX Polignac (le Comte Melchior de). — Kerbastic-sur-Gestel (Morbihan). — R *Pollossoii (Maurice), l'iof. de Méd. opératoire à la Fac. de Méd.,10, rue des Archers. — Lyon (Riiùne). Pommerol, Avocat, anc. Rédac. de la Revue Matériaux pour l'Hist. prtm. de l'Homme. — Veyre-Mouton (Puy-de-Dôme) et 20, rue Pestalozzi. — Paris.— R Pommery (Louis), Nég. en vins de Cliampagne, 7, rue Vautliier-le-Noir. — Reims (Marne). — F *Pompéïen-Piraud (Claude), Dent., 70, coins de La LiUeité. — Lyon (Rhoiie). *Poncet (Antonin), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Chirurg. en chef désigné de l'Hôtel-Dieu, 11, place de La Charité. — Lyon (Rhône). *Pondeveaux Adrien), Lie. en Droit, 10, rue des Archers. — Lyon (Rliônei. 'D"" Pont (Albéric), Méd. -Dent., Dir. de TÉc. dentaire de Lyon, 9, rue du Présidenl- Carnot. — Lyon (Rliône). Pontier (André), Pharm. de 1" cl., Prépar. de toxicolog. à l'Éc. sup. de Pharm., 48, boulevard Saint-Germain. — Paris. Pontzen (Ernest), Ing. civ., anc. Élève de l'Éc. nat. des P. et Ch., Mem. du Comité d'Exploit, techn. des Chem. de fer, 65, rue de Monceau. — Paris. D' Porak, Mem. de l'Acad. de Méd., Accoucheur des Hôp., 176, boulevard Saint- Germain. — Paris. "Porcher i Charles i, Prof, à l'i-k". nat. vétér., .58, cours Morand. — Lyon l' Rhône). *Porcherel (Armand i. Chef de Trav. à FEc. nat. vétér., 37, rueTronchet. — Lum (Rhône). Porcherot (Eugène), Ing. civ., La Réchellerie. — Saint-Cyr-sur-Loire parleurs (Indre- et-Loire). — R Port (Etienne), Chef adj. du Caitinet du Min. de Tint., place Beawvaii. — Paris. Porte (Arthur), Dir. du Jardin zool. d'Acclimat. du Bois de Boulogne (Seine). D"^ Porte (René), Prof, à l'Ec. de Méd. 12, place Victor-Hugo. — Grenoljle (Isère). Porteu (Henry), anc. Garde gén. des Forêts, Prop., Agric, 8, rue de La Psalette. — Rennes (llle-et-Vilaine). Porteviu (Hippolyte) , Ing. civ. , anc. Élève de l'Éc. Polytech., 2, rue de La Belle-Image. — Reims (Marne). — R Dr Poucel (Eugénei, Chirurg. en chef des Hôp., 22, boulevard du Musée. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Poullenc frères Les ÉtablissementSj, Fabrique de Prod. Chim., 122, boulevard Saint-Germain. — Paris. Poulet (Ernest), Dir. des Plat, de Vaucluse. — La Parisienne par Velleron (Vaucluse). Poulin-Thierry (Léonce), Prop., quai de La Pêcherie. — Pont-Sainte-Maxence (Oise). Poullain (Georges), Lie. es Se, 44, rae de Turbigo. — Paris. D' Pouly Léont, anc. Int. — Lauréat des Hôi). de L\oii, 4, rue de l'Hôtel-de- Ville. — Annonay (.Vrdèche;. Poupinel (Emile), 10, rue Decamps. — Paris. Dr Poupinel (Gaston), anc. Int. des Hôp., 50, avenue Victor-Hugo. — Paris. — R Poupot (Charles, Henry), Percept., 4, rue des Su/annes. — Saint-Quentin (Aisne). Poutiatin (le Prince Paul, Arseniewitch). — Bologoë (Ligne de Saint-Pétersbourg à Moscou) (Russie). Pouyanne (C, M.), Insp. gén. des Mines, 70, rue Rovigo. — Alger. — R D'' Powell (Osborne, C). — Fontenelle-Saint-Laurent (Ile de Jersey). Pozzi (Samuel), Mem. de l'Acad. de Méd., Prof, à la Fac. de Méd., Chirurc. des Hôp., anc. Sénateur, 47, avenue d'Iéna. — Paris. — ^ R *Pradel iLouisi Indust., Présid. du Trib. de Com., 20, rue Mulet. — Lyon Rhône). Pralon (Léopold), Ing. civ. des Mines, Délég. gén. du Cons. d'Admin. de la Soc. de Denuin et d'Anzin, anc. Élève de l'Ec. Polytech., 11 his, rue de Milan. Paris. Prarond (Ernest), Présid. d'hon. de la Soc. d'Emulation d'Abbeuille, 42, rue du Lillier. — .Vbbcville (Somme). Prat (J.-P.), Chim., 38, cours Cliampion. — Bordeaux (Gironde). — R Préaudeau (Albert de), Insp. gén. et Prof, à l'Ec. nat. des P. et Cli., 21, rue Saint- Guillaume. — Paris. — R Preller (L.), Nég., 5, cours de Gourgues. — Bordeaux (Gironde). — R Prève (Laurent), 2, rue Dante. — Nice (Alpes-Maritimes). Prevet (Ch.), Nég., 48, rue des Petites-Écuries. — Paris. — R Prévost fA.) Ing. de la Comp. des Chem. de fer de Bône à Guehna et prolongements, anc. Elève de l'Éc. nat. des P. et Ch., 10, rue du Marabout. — Tunis. C ASSOCIATION FRANÇAISE Prévost (Georges), Iny. civ. des Mines, une. Élève de rix. Poljtech., 30, tjiiai de Bourgogne. — Bordeaux (Gironde). Prévost (Maurice), Nég., 1, rue du Château-Trompette. — Bordeaux (Gironde). 'Prévost (Maurice), Publiciste, 55, rue Claude-Bernard. — Paris. — R Prieur (Félix), Biblioth. des Fac., 6, rue Morand. — Besançon (Doubs). Primat (Antoine), Ing. des Mines, 5 bis, boulevard Gambetta. — Grenoble (Isère). Primat (Jean), Ing. de la ti'act. au Chem. de fer de l'Est de Lyon, anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 8, impasse Genas-Villeurbanne (Rhône). Prioleau (M"'° Léonce), 4, rue des Jacobins. — Brive (Corrèze). — R D"^ Prioleau (Léonce), anc. Int. des Hùp. de Paris, 4, rue des Jacobins. — Brive (Corrèze). — R Privât (Paul, Edouard), Libr.-Edit., Juge au Trib. de Com., 45, rue des Tourneurs. — Toulouse (Haute-Garonne). — R *Prost (Achille, René), Chef des Trav. de Minéral, à la Fac. des Se, 43, rue de L'Uni- versité. — Lyon (Rhône). Prot (Paul), Présid. du Syndic, de la Parfumerie française, 65, rue Jouffroy — Paris. — F *Prothière (Eugènej, Pharui., Présid. de la Soc. des Se. naf. et d'Ens. popul. de Tarare, Conserv. du Musée. — Tarare (Rhônej. Proust (Daniel), Mem. de la Soc. française d'ArchéoL, château de Verneuil. — Auverse (Maine-et-Loire). Prunet (A.), Prof, à la Fac. des Se. — Toulouse (Haute-Garonne). Pruvot (Georgesi, Chargé de Cours à la Fac. des Se, 28, rue Vauqueliii. — Paris. Puerari (Eugène), Admin. de la Comp. des Chem. de fer du Midi, 40, boulevard de Courcelles. — Paris. Pugens, Ing. en chef des P. et Ch., 7, Jardin-Royal. — Toulouse (Haute-Garonne). Puiseux (Pierre), Prof. adj. à la Fac. des Se, Aslron. adj. de l'Observatoire nat.,2, rue Le Verrier. — Paris. ♦Dr Pujô (Charles), anc. Int. des Hôp. de Lyon. — Gevrey-Cliambertin (Côte-d'Or). Pujol (Georges), 269, rue Judaïque. — Bordeaux (Gironde.) D' Pujos (Albert), Méd. princ. du Bureau de bienfais., 60, rue Saint-Sernin. — Bor- deaux (Gironde). — R D"' Putzeys (Félix), Prof. d'Hyg. à FUniv., 15, boulevard Frère-Orban. — Liège (Belgique). Puvis (Paul), 6 bis, rue Bucaille. — Honfleur (Calvados). Puy (A.), Pharm.-Drog., 2, rue du Président-Carnot. — Grenoble (Isère). Quarré-Reybourbon, Mem. de la Commiss. hist., Sec. gén. adj. de la Soc. de Géorj. de Lille, 70, boulevard de La Liberté. — Lille (Nord). Quaterman (E.), Chirurg.-Dent., 30, rue de La Loi. — Bruxelles (Belgique). Quatrefages de Bréau (Léonce de), Ing., Chef de serv. à la Comp. des Chem. de fer du Nord anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., 50, rue Saint-Ferdinand. — Paris. — R D-^ Queudot, Chirurg.-Uent., 4, rue des Capucines. — Paris. Quesnel (Gustave), 10, rue Legendre. — Rouen (Seine-Inférieure). *Queuille (Georges), Pharm. de 1" cl., 36, rue Rabelais. — Niort (Deux-Sèvres). Queva (Charles), Prof, de Botan. à la Fac. des Se, 2 bù;, rue Gagnereaux. — Dijon ( Côte-d'Or I. Quévillon (le général Fernand), Gouverneur. — Maubeuge (Nord). — F Queyron i Philippe;, Vétér. — La Réole (Gironde). Quillon Pierre), Tailleur, 20,. cours Morand. — Lyon (Rhône). Quinemant (Auguste), Colonel d'Infant, en retraite, villa Beau-Site. — Thonon-les- Bains (Haute-Savoie). *Quinque iM°" A.), Dir. de l'Inst. familiale pour l'Educ. et le Traitement des Enfants anormaux, 12, avenue de Ceinture. — Créleil (Seine]. D'' Quinson. — Hauleville (Ain). *Quintin Loiiisi, Chirurg.-Dent., 15, rueMontoyer. — Bruxelles (Belgique). Quinton (René), 71, avenue de Villiers. — Paris. Quiquet (Albert), Actuaire de la Comp. d'Assurances La Nationale- vie, 92, boulevard Saint-Germain. — Paris. Quoniam, Armateur et Capitaine au long cours, 10, rue Coûtant. — Cherbourg (Manche). Rabaud (Etienne), Doct. ès-Se, 3, rue Vauquelin. — Paris. Rabot, Doct. es Se, Pharm., Présid. du Cons. d'Hyg. du départ., 33, rue de La Paroisse. — Versailles (Seine-et-Oise). POUR l'avancement des sciences ci *Raclet (Joannis), Ing. civ., Admin.-Délég. delà Soc. Lyonnaise dcx forces molrices du Rliànc fciriiil de .Iciiiagc, 21, cours Morand. — Lyon (Rhône). — R *Raclot (l'Abbé Victor), Dir. de l'Observatoire météor., 12, rue de La Charité.— Langres (Haute-Marne). Radais (Maxime), Prof, à l'Éc. sup. de Pliarm., 207, boulevard Raspail. — Paris. Raffalovich (Mme H.), 48, avenue du Bois-de-Boulogne. — Paris. D'- Raffegeau (Donatien), Dir. de l'Établis, hydrothérap., 9, avenue des Pages. — Le Vésinet (Seine-et-Oise). *D'' Rafin Mauricei, 120, avenue de Saxe. — Lyon fRhône). Ragot (J.), Ing. civ., Admin. délégué de la Sucrerie de Meaux. — Villenoy par Jleaux (Seine-et-Marne). Raimbault (Paul), Pharm. de 1" cl., Pharni. en chef des Hospices, Prof. bon. à l'Kc. de Méd., 12, rue de La Préfecture. — Angers (Maine-et-Loire). Raimbert (Louis), Chim., Dir. de sucrerie, 10 bis, rue des BatignoUes. — Paris. — R Rainbeaux (Abel), anc. Ing. des Mines, 16, rue Picot. — Paris. *Rajat fHenrii, Lie. es Se, Prépar. à la Fac. de Méd., 4, rue du Peyrat. — Lyon (Rhône). Ralli (Etienne), Prop., 24, place Malesherbes. — Paris. Ramé (Mi'e Marguerite), 16, rue de Chalon. — Paris. — R Ramon (E.), Insp. princ. de la Comp. de& Chem. de fer de l'Ouest, 4, rue BouUanger. — Gisors (Eure). Ramond (Georges), Assistant de Géol. au Muséum d'Hist. nat., 61, rue de BulTon, — Paris, et 18, rue Louis-Philippe. — Neuilly-sur-Seine (Seine). — R Dr Ranque (Paul), 13, rue Champollion. — Paris. 'D>- Rappin (Gustave), Prof, à l'Éc. de Méd., Dir. du Lab. départ, de bactériologie, 't'i, Ijouievard Le Lasseur — Nantes (Loire-lnférieureJ. *Rascol iLéoni, Ing. en chef des P. et Cli., Ing. en chef à la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, 14, rue de Jarente. — Lyon (Rhône). Râteau (Auguste), Archit.-Entrep., avenue de Pontaillac (villa Georges). — Royan-les- Bains (Ciia rente-Inférieure). Râteau (Auguste), Ing. et Prof, à l'Éc. nat. sup. des Mines, 7, rue Bayard. — Paris. Raveneau i Louis), Agr. d'Histoire, Sec. de la Rédac. des Annales de Géog., 76, rue d'Assas. — Paris — R *Ravenel fJules), Artiste-Peintre, 18, rue des Carmélites. — Caen (Calvados). *Ray 1 Julien I, Maître de Conf. à la Fac. des Se, 26, avenue de Ncailles. — Lyon (Rhône). Raymond (Fulgencei, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Méd. des Hùp., l.")6, boulevard Haussniann. — Paris. •Raymond île Colonel Jacquesj, Membre de VAcad. des Si\, Belles-Leltres et Arts, 23, quai de La Charité. — Lyon (Rhône). Reber (Jean), Chim. — Notre-Dame-de-Bondeville (Seine-Inférieure). Reboul iFrédérici, Cap. au l"' Rég. de Zouaves, 3 bis, rue des Bégonias. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). — R Reboul (M'"" Jules), 1, rue d'Uzès. — Nîmes (Gard). Di- Reboul (Jules), anc. Int. des Hôp. de Paris, Chirurg. en chef de l'Hôtel-Dieu, 1, rue d'Uzès. — Nimes (Gard^. — R Reclus (Paul), Mem. de l'Acad. de Méd., l'ruf. à la Fac. de Méd., Chirur^'. des Hôp., 1, rue Bonaparte. — Paris. Di" Reddon (Henry), Méd. -Dir. de la villa Penthièvre. — Sceaux (Seine). — R •D"" Regaud Claudiusi, Agr. de l'Ac. de Méil., G, place Ollier. — Lyon iRhônei. Regey (Joseph), Nég., 28, rue de Glère. — Besançon (Doubs). D-^Regnard (Paul), Mem. de l'Acad. de Méd., Dir. de Flnst. nat, agronom., 224, bou- levard Saint-Germain, — Paris. 'Réguard (Paul, Louis), Ing. des Arts et Man., Mem. du Comité de la Soc. des. Ing. civ. df France, b'.\, rue Bayen. — Paris. Regnault i Ernest), Présid. du Trib. civ. — Joigny (Yonne). Régnault (Félix), Corresp. du .Aluséum d'Hist. nat. de l'aris. Libraire, 19, rue de La Trinité. — Toulouse (Haute-Garonne). Di" Régnault (Félix, Louis), anc. Int. des Hôp., 185, boulevard Murât. — Paiis. — R *Regny, Restaurât. — La Demi-Lune, commune de Tassin-la-Demi-Lune (Rhônei. Reinach (Théodore), Doct. es Lettres et en Droit, 9, rue Hamelin. — Paris. — R D'^ Rémy-Roux, Électr. thérap,, 9, rue Sainte-Catherine. — Avignon (Vauclusei. Renard iPaul , Chef de bat. du Génie en retraite, 1, avenue de L'Observatoire. — Paris. Renard (Soulange), Banquier, 11, rue de Milan. — Paris. cil ASSOCIATION FRANÇAISE Renaud (Georges), Fondât, de la Revue géographique internationale, Prof, aux Ec. mun. sup. de la Ville de Paris, Lauréat de l'inst., 10, rue Dorian (place de La Nation). — Paris.— R Renaud (Paul), Ing.-Elect., Ing. de la Soc. l'Oxhydrique française, Fondât. -Dir. du Mois scientifique et industriel, 8, rue Nouvelle. — Paris. — R 'Renault (Georges), Couserv. duMusée, villa Les Capucins. — Vendôme (Loir-et-Cher). Renaut (Joseph), Prof, à la Fac. de Méd., Assoc. nat. de l'Acad. de Méd., 6, rue de L'Hôpital. — Lyon (Rhône). *Renouard (]VI"'o Alfred), 49, rue Mozart. — Paris. — F *Renouard (Alfred), Ing. civ., Dir. de Soc. techniq., 49, rue Mozart. — Paris. — F *Renouard lAlfred) (fils), Étud. en Droit, 49, rue Mozart. — Paris. — F Renouf (Désiré), Dir. de l'Agence de la .Soc. g-en., 21, rue Prémord. — Honfleur (Calvados). Repelin (Joseph), Doct. es Se, Prépar. à la Fac. des Se, 29, iiic des Bons-Enfants. — Marseille (Bouches-du-Rhône). D'" Repéré. — Gémozac (Charente-Inférieure) . *Rérolle (Louis), Dir. du .Aluséum, 1, rue Dolomieu. — Grenoble (Isère). Rességuier (Eugène), Admin. délég. des Verreries de Carmaux, 15, allées Lafayette. — Toulouse (Haute-Garonne). Reuss (Georges), Ing. des P. et Ch., 63, rue Michelet. — Saint-Étienne (Loire). *D'" Réveil (Edouard), Insp. delà Soc. française d'Arciiéologie. — La Pape par Rillieux lAini. Réveillon (Georges), Lie. es Se, Prof, à l'Kc. priin. sup., rue de La Trésorerie. — Dol- de-Bretagne i Ule-et-Vilaine) . "D"" Reverchon (Louis), 37, rue de la Pyramide. — Lyon iRliùne), *Rey (A.), Imprim.-Édit., 4, rue Gentil. — Lyon (Riiône). Rey (Louis), Ing. des Arts et Man., Admin. de la Comp. des Chem. de fer du Cam- brésis, 97, boulevard Exelmans. — Paris. — R Reymond (Ferdinand), Géol. — Veyrins par les Avenières (Isère). Dr Reynier (Paul), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. dos Hôp., 12 bis, place Delaborde. — Paris. *Riaz (Auguste dei, Banquier, 10, quai de Retz. — Lyon (Rhône;. — F D' Riban (Joseph), Dir. adj. du Lab. d'Enseign. chim. et des Hautes Etudes à la Sorbonnc, Prof, à l'Éc. nat. des Beaux-Arts, 85, rue d'Assas. — Paris. D"^ Ribard (Éliséei, 24, avenue Jules-Janin. — Paris. Ribero de Souza Rezende de Chevaliers.), Poste restante. — Rio-Janeiro (Brésil;. — R Ribot (Alexandre), Mem. de l'Acad. française et de l'Acad. des Inscript, et Belles- Lettres, anc. Min., Député du Pas-de-Calais, 6, rue de Tournon. — Paris. — R *Riboud (Antoine), lient., 3, quai des Brotteaux. — Lyon (Uliônei. Ribout (Charles), Prof. hon. de Math. spéc. au Lycée Louis-le-Grand, 30, avenue de Picardie. — Versailles (Seine-et-Oise). — R D' Ricard (Étiennej, Chirurg. de l'Hôp., 6, impasse Voltaire. — Agen iLot-et-Garonne). *Richard iEugène), Méd. -Insp., Dir. du Serv. de Santé du Gouvern. milit. de Lyon, 155, quai Claude-Bernard. — Lyon (Bliône). Richard (Jules), Ing., Fabric. d'inst. de Phys., 25, rue Mélingue. — Paris. D' Richard (Léon), ï!2, rue de Cliastillon. — Châlons-sur-Marne (Marne). D" Richardière (Henri), Méd. des Hôp., 18, rue de L'Université. — Paris. D"^ Richelot (L., Gustave), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. h la Fac. de Méd., Chirurg, des Hôp., 3, rue Rabelais. — Paris. D"- Richer (Paul), Mem. de l'inst. et de l'Acad. de Méd., Prof. d'Anat. à l'Éc. nat. des Beaux-Arts, 30, rue du Luxembourg. — Paris. Richet (Charles), Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., 15, rue de L'Uni- versité. — Paris. Richier (Clément), Prop. — Nogent en Bassigny (Haute-Marne). — R Richon (Henri), Prop., 84, rue de Montay. — Le Cateau (Nord). Ridder (Gustave de), Notaire, 4, rue Perrault. — Paris. — R Rieder (Jacques), Ing. des Arts et Man., Gérant de la Maison Gros, Roman et C'®. — Wessei'ling (Alsace-Lorraine). Rigaud (M">e V« Francisque), 38, rue Pauquet. — Paris. — F *Rigolet (Désiré), Chirurg. -Dent., diplômé de la Fac. de Méd. de Paris, Dent, de l'Hôp., 74, rue de Paris. — Auxerre (Yonne). *Rigollot (Henri), Dir. de l'Ec. cent. Lyonnaise, Prof. adj. à la Fac. des Se, 16, rue Chevreul. — L\un (Rhône;. POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES ClII *Rilly (Achille), Chef de Sec. hon. de la Conip. des chcm. de fer de l'Est, 7, rue Neuve- des-Jai'dins. — Troyes (Aube). Rimbault (Jacques), Conduc. princ. des P. et Ch. en retraite, 8'», avenue de Paris. — Niort (Deu\-Sèvres). Risler (Charles), Cliim., Maire du Vll"^ arrond., 39, rue de L'Université. — Paris. — F Riston (Victor), Doet. en Droit, Avocat à la Cour d'Ap. de Nancy, 3, rue d'Essey. — Malzéville (Jleurtlie-et-Moselle). — R Rivière (A.), Archit., 16, rue de L'Université. — Paris. Rivière (Emile), Dir. de Lab. au Collège de France (École des Hautes-Etudes), C)'.^, rue de lioulaiii\illiers. — Paris. D"' Rivière (Jean), Méd.-Maj. de l^e cl., au 2^ Rég. de la Légion étrang. — Saïda (di'-jiart. d'Oran) (Algérie). — R *Rivoire lAntoinei, Présid. du Synd. d'Initiative, 19, place lîellecour. — Lyon (Uhôue). *Robert (Gabriel), Avocat à la Cour d'Ap., 2, quai de L'Hôpital. — Lyon (Rhône). — R Roberty (H.), Nég., 52, rue Notre-Dame-de-Nazareth. — Paris. 'Robin (A.), Consul de Turquie, Banquier, 41, rue de L'Hôte.l-de-Ville. — Lyon (Rhône).— R *Robin I Ulysse), Prop. — Arcis-sur-Aube (Aube). Robineau (Th.), Lie. en Droit, anc. Avoué, 4, avenue Carnet. — Paris. — R D' Roche (Léon). — Oradour-sur-Vayres (Haute-Vienne). Rochefort (de), Dir. de la Coinp. gén. Transat. — Oran (Algérie). Rochefort i Octave), Ing. des Arts et Man., 48, rue du Théâtre. — Paris. Rocher (Georges), Insp. gén. hon. des Pèches marit., 4, rue Dante. — Paris. *Rochet et Schneider, Construc. d'Auto., 57, 59, Chemin Feuillat. — Lyon (Rhône). 'Rochex -Pauli, .Vrchiv. de la A ille, J04, avenue de Saxe. — Lyon (Rhône). Rocques (Xavier), Expert-Chim , anc. Chim. princ. au Lab. mun. de la Préf. de Police, 2, place Armand-Carrel. — Paris. — R Rodel (Henri), Substitut du Proc. de La République, 1, rue de Condc. — Bordeaux (Ci ronde). Rodier (E.), Prof. d'Hist. nat. au Lycée de Jeunes Filles, l'ue Mondenard. — Bor- deaux (Gironde). Rodocanachi (Emmanuel), 54, rue de Lisbonne. — Paris. — R Rodolphe (Edouard), Cliirurg.-Dent., 58 bis, rue de La Chaussée-d'Antin. — ■ Paris. Rodrigues-Ély (Amèdée), Banquier, 3, cours Pierre-Puget. — Marseille (Bouches-du- Rhône). Rodrigues-Ély (Camille), Manufac, Lie. en Droit, anc. Cap. d'Artil., anc. l^lève de l'Éc. Polytech., 2, boulevard Henri-IV. — Paris. D'' Rogée fLéonce). — Saint-Jean-d'Angély (Charente-Inférieure). Roger (Albert), Nég. en vins de Champagne, rue Croix-de-Bussy. — Épernay (Marne). Roger (Georges), Nég. en vins de Champagne, rue Croix-de-Bussy. — Épernay (Marne). *Rogniat ' Louis i, Archit. du départ, du Rhône, 279, avenue de Saxei. — Lyon i Rhône). Rohden (Charles de), Mécan., 14, rue Tesson. — Paris. — R Rohden (Théodore de), 14, rue Tesson. — Paris. — R Rohr (Eugène), Vétér.-Maj. au 17e Rég. d'Artil., Lauréat du Min. de la Guerre. — La Fère (Aisne). D"' Roland (François), Prof, à l'Éc. de Méd., Mem. de VAcad. des Se, Belles- Lettres et -1//S, Sec. delà Soc. de Méd., 10, rue de L'Orme-de-Chamars. — Besançon (Doubsi. *Rolland de, Dir. de la Maison départ, de retraite. — Albigny-au-Mont-d'Or (Rhônei. Rolland ("Alexandre), Mem. de la Ch. de Com., Nég. en papiers, 7, rue Haxo. — IMarseille (Bouches-du-Rhône). — R Rolland (Georges), Ing. en chef des Mines, 60, rue Pierre-Charron. — Paris. — R D' Rolland (Georges), Dir. de l'Éc. dentaire de Bordeaux, 230, rue Sainte-Catherine. — Bordeaux (Gironde). *Rollet lÉtiennei, Prof, à la Fac. de Méd., Chii'urg. des Hôp., 10, rue des Archers. — Lyon I Rhônei. Rollez (G.), 48, boulevard de La Liberté. — Lille (Nord). •Roman iF.i, Prépar. de Géol. à la Fac. des Se, 68, quai de Serin. — Lyon (Rhône) Rome (Alfred), Archit. diplômé par le Gouvcru., 4, boulevard Édouard-Rcy. — Gre- noble (Isère). Rondeau (Julien), Avocat, 47, rue de La Victoire. — Paris. Rondet (l'Abbé), Aumônier du Lycée, cours Lafontaine. — Grenoble (Isère). Ropiquet iGlémenti, Ing. -Construc. -Klectr., 214, rue Jules-Bai'iii. — Amiens (Somme) *Dr Roque Germainj, Agr. à la Fac. de Méd., 5, place de La Charité. — Lyon (Riiône). CIV ASSOCIATION FRANÇAISE *D'' Roques ( Bernard], Aide de Clin, électrothérap. à la Fac. de Méd., 94, cuurs d' Al- sace-Lorraine. — Bordeaux (Gironde). Roques (Camille), Juge auTrib. civ., rue Droite. — Villefranche-de-Rouergue fAveyronj. Rosensliehl (Auguste), Lauréat de Tlnst., Prof, au Conserv. nat. des Arts et Met., 61, route de Saint-Leu. — Enghien (Seine-et-Oisc). Rosny (Arthur), Prop., 8, rue de La Providence. — Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). *Rosset I A.i, Fabric. de Soieries, 9, rue du Griffon. — Lyon (Rhône). *Rothé (Edmond), Maître de Conf. à la Fac. des Se. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). Rothschild (le Baron Gustave dei. Consul gén. d'Autriche, 23, avenue de Marigny. — Paris. Rotrou (Alexandre), Pharm. — La Ferté-Bernard (Sarthe). Rouanne (Antoine), Pharm. — Henricliemont (Cher). Rouart (Henrij, Construc.-Mécan., anc. Élève de FFc. Polytech., 3'(, rue de Lisbonne. — Paris. Rouffio (Félix), Ing. des Arts et Man., 22, rue de La Darse. — Marseille (Bouches-du- Rbône). Rougerie (Ms'- Pierre, Eugènei, Évèque de Pamiers. — Pamiers (Ariège). Rouher iGustavcj, château de Creil (Oise). 'Roule (^Louis), Prof, de Zool. à la Fac. des Se, 19, rue Saint-Ktienne. — Toulouse (Haute-Garonne). Rousseau (Georges), Libraire, 6, rue Richelieu. — Odessa (Russie). D"^ Rousseau (Henri), Institution du Parangon. — Joinville-le-Pont (Seine). Rousseau (Henri), Ing. en chef des P. et Ch. — Mende (Lozère). — R Roussel (Joseph), Doct. es Se, Prof, au Collège, chemin de Velours. — Meaux (Seine- et-Marne). Rousselet (Louis), Arcbéol., 126, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Rousselot (Joseph), anc. Présid. du Trib. de Com., 55, rue Saint-Nicolas. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). D"" Rouveix (Mathieu). — Saint-Germain-Lembron (Puy-de-Dôme). Rouvier (Paul), Sénateur et v.-Présid. du Cons. gén. de la Charente-Inférieure, châ- teau de Puyravault par Surgères (Charente-Inférieure). RouviUe (Etienne de), Doct. es Se, Chef des ïrav. de Zool. à la Fac. des Se, 10, rue Henri-Guinier. — MontpeUier (Hérault). Roux (Charles), anc. Député, v.-Présid. du Cons. d'Admin. de la Coinp. du ainat de Suc;, Admin. du Comptoir d'Escompte, 9, rue Christophe-Colomb. — Paris. Dr Roux (Emile), Mem. de l'Inst. et de l'Acad. de Méd., Dir. de l'Inst. Pasteur, 25, rue Dulot. — Paris. *D'^ Roux Gabrieli, Dir. du Bureau mun. d'Hyg., 9, chemin des Mûres. — Lyon (Rhône). Roux (M™c Ve Gustave), 74, boulevard Montparnasse. — Paris. C Roux (Joannyï, l'i, rue de La Préfecture. — Saint-Étienne (Loire). Rouxel (Georges), Agent admin. de la Marine, 58, quai Alexandre-lII. — Cherbourg (Manche). Rouyer-Warnier (L.), Nég., 27, rue David. — Reims (Marne). ^D' Roy (Maurice), Dent, des Hôp., Prof, à l'Éc. dentaire de Paris, 5, rue Rouget-de- risle. — Paris. *D'' Royet (Hippolyto, anc. Chef de Clin, à la Fac. de Méd., 68, rue de La République. — Lyon (Rhône). Rozier (Octave), Prof, de Math., 138, route de Toulouse. — Bordeaux (Gironde). Ruffin (AchiUe), Chim., 210, rue du Tilleul. — Tourcoing (Nord). Russel (William), Doct. es Se, 19, boulevard Saint-Marcel. —Paris. D"" Sabatier, 11, rue de La Coquille.— Béziers (Hérault). Sabatier (Armand), Corresp. de l'Inst., Doyen de la Fac. des Se 1, rue Barthez, — Montpellier (Hérault). — R Sabatier (Paul), Corresp. de l'Inst., Doyen de la Fac. des Se, 11, allées des Zéphirs. — Toulouse (Haute-Garonne). — R Dr Sabatier-Desarnauds, 9, rue des Balances. — Béziers (Hérault). D^Sabouraud (Raymond), Chef de Lab. de la Fac. de Méd. (Hôp. Saint-Louis), 62, rue Caumartin. — Paris. *Sabran (Hermannj, Avocat, 10, place MoranJ. — Lyon (Rhône). Sagey, Dir. de la Banque de France. — Tours (Indre-et-Loire). *Sagnier (Henry), Dir. du Journal de V Agriculture, 106, rue de Bennes. — Paiis. — R Saignât (Léo), Prof, à la Fac. de Droit, 18, rue Mably. — Bordeaux (Gironde). — R POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES CV Saint-Joseph (le Baron Anthoine de), 23, rue François-I". — Paris. Saint-Laurent (Louis de), Prop., chalet Le Boulou-Géruzet. — Bagnères-de-Bigorre (Hantes-Pyrénées). Saint-Martin (l'Abbé Charles de), Vicaire, 4, rue do La Grouc. — Suresnes (Seine). — R *Saint-01ive (G.), anc. Banquier, 9, place Morand. — Lyon (Rhône). — R *Saint-01ive, Cambefort et C'", Banq., 13, rue de La République. — Lyon iRliône). Salanson (Alphonse), Ing. civ. des Mines, anc. Élève de l'Kc. Polytech., 23, rue des Écuries-d'Artois. — Paris. Dr Salathé (Auguste), 27, rue Michel-Ange. — Paris. Salet (M'"e Ve Georges), 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. Salet (Pierre), 120, boulevard Saint-Germain. — Paris. Salières (François), Dir. du journal Le Populaire, 10, eue du Calvaire. — Nantes. (Loire-Inférieure). Salle (René), Dir. de VAcad. poétique de La Manche, Sec. de la Soc. Acad., 85, rue Emmanuel-Liais. — Cherbourg (Manche). *D'^ Salles Joseph), 3, place Bellecour. — Lyon (Rhône). Samama (Nissim), Doct. en Droit, Avocat, l'i, rue Lincoln. — Paris. Samazeuilh (Fernand), Avocat, 1 bis, rue Bardineau. — Bordeaux (Gironde). •Dr Sambuc (Camille), Agr. de Chim, à la Fac. de Méd., 2, avenue des Ponts. — Lyon (Rliône). — R *Sanlaville (Gabriel), Sec. gén. de la .Soc. Li/onnaise dex Forces motrices dit Rhône (canal de .Funagc , 37, rue do La République. — Lyon (Rhône). Saporta (le Comte Antoine de), 3, rue Philippy. — Montpellier (Hérault). Sappey (Louis), Indust., 2, cours Berriat. — Grenoble (Isère). Sartiaux (Albert), Ing. en chef des P. et Ch., Ing. -Chef de l'Exploit, à la Comp. des Chcm. de fer du Nord, 20, rue de Dunlierque. — Paris. *Saugrain (Gaston), Doct. en Droit, Avocat à la Cour d'Ap., 4, rue Bernard-Palissy. — Paris. *Saurin (Alphonse), Banquier. — Pertuis (Vaucluse). Sautier fJules, Charles), Chirurg.-Dent., 35, rue du Chemin de fer. — Manies (Seine- et-Oise). Dr Sauvage (Emile), Conserv. des Musées, 39 bis, rue Tour-Notre-Dame. — Boulognc- sur-Mer (Pas-de-Calais). Sauvage (Norbert), Élève de l'Éc. nat. des Chartes, 11, rue Férou. — Paris. 'Dr Sauvez (Emile), Prof, à l'Éc. dentaire de Paris, Dent, des Hôp., 17, rue de Saint- Pétersbourg. — Paris. *Savornin (Justin), Prépar. de Géol. à l'Éc. prcp. à l'Ens. sup. des Se, 85, rue Michelet. — Alger. *Savoye (Claudius), Inst. — Odenas (Rhône). Schaeffer (Gustave), Chim.-Manufac. — Château de Pfastatt (Alsace-Lorraine). Schamoun (Philippe), Délég. à la Dir. gén. des Fin. — Tozeur (Tunisie). 'Schaudel (Louis), Recev. princ. des Douanes, Hôtel des Douanes, place du Palais- de-Justice — Chambéry (Savoie). Schickler (le Baron Fernand de), 17, place Vendôme. — Paris. Schilde (ie Baron de), château de Schilde par Wyneghem (province d'Anvers) (Bel- gique). — R Schleicher (Adolphe), Libr.-Édit., 61, rue des Saints-Pères. —Paris. Schmidt (Oscar), 86, rue de Grenelle. — Paris. D'' Schmitt (Charles), 229, rue Sainl-Honoré. — Paris. *Schmitt (Henri), Pharm. de l" cl., 5, rue Castel-Marly. — Nanterre (Seinei. — R Schmitt (Joseph), Prof, à la Fac. de Méd., 51, rueChanzy. —Nancy (Meurthe-et-Moselle). Schneegans (le Général Frédéric), 67, faubourg de Besançon. — Montbéliard (Doubs). Schneider (Eugène), Maître de Forges, Député de Saône-et-Loire, 42, rue d'Anjou. — Paris. D'" Schœlhammer, 14, rue de la Sinne. — Mulhouse (Alsace-Lorraine;. Schœlhammen Paul I, Chim. chez MM. Scheurer, RottetC'e. — Thann i Alsace-Lorraine). Schœndœrffer fPaulj, Ing. en chef des P. et Ch. — Annecy (Haute-Savoie). Schott (Frédéric I, anc. Pharm., 22, rue Kiihn. — Strasbourg (Alsace-Lorraine). 'Schottlaender Louis), 141, avenue de Saxe. — Lyon llhônei. Schrader Frantzj, Prof, à l'Éc. d'Anthrop. Mem. de la Dir. cent, du Club Alpin français, 75, rue Madame. — Paris. CVl ASSOCIATION FRANÇAISE Schrameck (Abraham), Préfet de l'Aisne. — Laon (Aisne). D' Schwartz (Edouard;, Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. des Hôp., 183, boulevard Sainl-Germain. — Paris. *Schwérer (Pierre, Alban), Notaire, 3, rue Saint-André. — Grenoble (Isère). — R Schwob, Dir. du Phare de la Loire, 6, rue de L'Héronnière. — Nantes (Loire-Inférieure). Scrive-Loyer fJules), Nég., 294, rue Léon-Gambelta. — Lille (Nord). Sebert de Général Hippolyte), Mem. de l'Inst., Admin. de la Soc. anonyme dea Forges et Clianliers de la Méditerranée, 14, rue Brémontier. — Paris. — R Secrétaire administratif de la Société des Ingénieurs civils de France (Le), 19, rue Blanciie. — Paris. Sédillot (Maurice), Entomol., Mem. de la Com. scient, de Tunisie, 20, rue de L'Odéon. — Paris. — R D'' Sée fMarc), Mem. de l'Acad. de Méd., Agr. à la Fac. de Méd., Chirurg. lion, des Hôp., 126, l)oulevard Saint-Germain. — Paris. Segond fPaul), Prof, à la Fac, de Méd., Chirurg. des Hop., 11, quai d'Orsay. — Paris. Segretain (le Général Léoni, 23, rue de L'Hùtel-Dieu. — Poitiers (Viennei. Séguin F.), Chef de Bureau au Min. des Fin., 10, rue du Dragon. — Paris. Seguin (J., M.), Rect. bon., 27, rue Chaplal. — Paris. Séguin (Léon), Dir. de la Camp, du Gaz du Mans, Vendôme et Vannes, à l'Usine à gaz, — Le Mans (Sarthe). Seigle (Louis), Cliirurg.-Dent., 13, rue Lafaurie de Monbadon. — Bordeaux (Gironde). Seller (Alberti, Ing. des Arts et Man., Construc. d'ap. à gaz, 17, rue Martel. — Paris. Seilhac (le Comte Léon de), Délég. permanent du Musée social, 48, rue du Faubourg- Poisson nièi'e. — Paris. Séligmann (Eugène), Agent de change iion., 133, boulevard Malesherbes. — Paris. Séligmann-Lui 'Érailei, Insp. d'Assurances sur la vie, 80, avenue de Breteuil. — Paris. Séligmann (Jacques), Nég., 23, place Vendôme. — Paris. Dr Sellier (Jean), Chef des trav. de Piiysiol. à la Fac. de Méd., 29, rue Boudet. — Bor- deaux i Gironde;. Sélys-Longchamps (Walther de). — Ciney (Belgique). Senderens d'Abbé Jean-Baptistei, Doct. es Se, Prof, de Ciiini. à l'Inst. catholique, 31, rue de La Fonderie. — Toulouse (Haute-Garonne). Serbat Louis), Élève à l'Éc. des Chartes. — Saint-Saulve (Nord). Serre (Fernandi, Prop.. 1, rue Levât. — Montpellier (Hérault). — R Serré-Guino (Alphonse), Prof. bon. à FÉc. norm. sup. d'Ens. second, pour les jeunes filles, anc. Exaniin. d'admis, à FÉc. spéc. milit., 114, rue du Bac. — Paris. Sevestre (Emile;, Ing., 40, avenue Besnardière. — Angers (Maine-et-Loire). Sevray (de), 3, rue Croix-Baragnon. — Toulouse (Haute-Garonne). D'' Seynes (Jules de), Agr. à la Fac. de Méd., 15, rue Chanaleilles. — Paris. — F Seynes (Léonce de), 58, rue Calade. — Avignon (Vaucluse). — R Seyot (Pierre), Prèpar. à la Fac. des Se. — Rennes (Ille-et-Vilaine). Seyrig (Théophile), Ing. des Arts et Man., Construc, 43. rue de Rome. — Paris. Sicard (Germain), Présid. de la Soc. d'études scient, de l'Aude, cliâteau de Rivière. — Caunes-Minervois (Aude). Siéber (H. -A.), 23, rue de Paradis. — Paris. — F Siegfried (Jacques i, Banquier, 20, rue des Capucines. — Paris. Siégler (Ernest), Ing. en chef des P. et Ch., Ing. en chef de la Voie à la Comp. des Cheni. de fer de l'Est, 48, rue Saint-Lazare. — Pai'is. — R Sigalas (Clément), Prof, à la Fac. de Méd., 90, rue Saint-Genès. — Bordeaux (Gironde). Silvestre (André), Ing. (Chalet Emile), chemin de La Collette. — Toulon (Var). Siméon (Paul), Ing. civ., Représent, de la Soc. I. et A. Pavin de Lafarge, anc. Elève de l'Éc. Polytecii., 158, boulevard Pereire. — Paris. — R Simon, Prof, à la Fac. de 5Iéd., 23, place de La Carrière. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). Simon (Alberto, Construc. -Mécan., 7U, rue Hèlain. — Cherbourg (Manche). Simon (Auguste), Construc-Mécan., 68 bis, rue Hélain. — Cherbourg (Manche). Simon (Charles), Dir. de la Succursale de la Banque de France, 1, rue des Tribunaux. — Cherbourg (Manche). Simon (Georges), Prop.-Vitic, domaine des Hamyans. — Saint-Leu (départ. d'Oran) (Algérie). Simon (J.), Pliarm., rue du Bel-Air. — Surcsnes (Seine). *Simon (Paul), Ing.-Conscil, Expert près les Trib., 19, rue du Plat. — Lyon iRhOnc). POUa L AVANCEMENT DES SCIENCES CVll D'' Siuety île Comte Louis dei, 14, place Vendôme. — Paris. Siper (Léopold), Agent- Vojer en chef du département de ïarn-ct-Garonne, 4, rue Léon-Cladel. — Jlontauban iïarn-et-Gsronne). Siret iLouisi, Ing. — Cuevas de Vera (province d'Almeria) (Espagne^ — R *Sirot Claudel, Conduct. des V. et Cii., II, rue d'Enghien. — L^on (Hliùnei. Société industrielle d'Amiens. — Amiens (Somme). — R Société d'Études scientifiques d'Angers, place des Halles. — Angers (Maine-et-Loire). Société scientifique d'Arcachon. — Arcaclion (Gironde). Société de Médecine vétérinaire de L'Yonne. — Auxerre (Yonne). Société Ramond. — Bagnères-dc-Bigonc (Hautcs-Pjrcnées). Société de Médecine de Besançon et de La Franche-Comté. — Besançon (Doubs). Société d'Études des Sciences naturelles. — Béziers (Hérault). Société d'Histoire naturelle de Loir-et-Cher. — Blois (Loir-et-Cher). Société des Sciences et des Lettres de Loir-et-Cher. — Blois (Loir-et-Cher). Société linnéenne de Bordeaux (à l'Athénée), 53, rue des Ïrois-Conils. — Bordeaux (Gironde I. Société de Médecine et de Chirurgie de Bordeaux (à l'Athénée), 53, rue des Trois- Conils. — Bordeaux iGirondei. Société Océanographique du Golfe de Gascogne, Ilutcl de la Marine nationale. — Bordeaux (Gironde] . *Société de Pharmacie de Bordeaux (à rAihénéc), 53, rue des Trois-Conils. — Bor- deaux (Gironde). Société philomathique de Bordeaux, 2, cours du XXX Juillet. — Bordeaux (Gi- ronde). — R Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux, 143, cours Victor-Hugo. — Bordeaux 'Gironde!. — R Société académique de Brest. — Brest (Finistère). — R Société française d'Entomologie. — Caen (Calvados). Société de Médecine de Caen et du Calvados. — Caen (Calvados). Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de La Marne. — Chàlons-sur-.AIarne (Marnei. Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. — Cherbourg (Manche). — R Société de Borda. — Dax (Landes). Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai, Sbis, ruo d'Arras. — Douai (Nord). Société libre d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de L'Eure. — Kvreux (Eure). — R Société des Sciences médicales de Gannat. — Gannat (.\llier). Société des Sciences naturelles et archéologiques de La Creuse. — Guéret (Creuse). Société médicale de Jouzac. — Jonzac (Charente-Inférieure). Société de Médecine et de Chirurgie. — La Rochelle (Charente-Inférieure). Société des Sciences naturelles de La Charente-Inférieure. — La Rochelle (Charente- Inférieure). Société de Géographie commerciale du Havre, 131, rue de Paris. —Le Havre (Seine- Inférieure). Société agricole et scientifique de La Haute-Loire. — Le l'uy en Velay (Haute-Loire). Société centrale de Médecine du Nord. — Lille (Nord). — R *Société d'Anthropologie de Lyon (Palais des Artsj, place des Terreaux. — Lyon (Rhéncj. *Société générale iBanquei, 6, rue de La République. — L.von iRhùnc). 'Société Lyonnaise i Banque, 8, rue de La iiépuiiiique. — Lyon (Rhéne). 'Société d'Économie politique de Lyon (M. Pey, Secrétaire général), 1, rue du Bàt- d'.Vrgi'ul. — Lyon (Uliûne!. 'Société anonyme des Filatures de Schappes, 5, quai de Retz. — Lyon (Rhône). 'Société Lyonnaise des Forces motrices du Rhône iCanal de Jonage), 157, rue de La Ri''publii[ue. — Lyon lUiènei. 'Société anonyme des Houillères de Montrambert et de La Béraudière, 70, rue de L'Hôtel-de-Ville. — Lyon (Rhônej. — F 'Société de Lecture de Lyon, 1, place Saint-.Xizier. — Lyon (Rhône). 'Société de Pharmacie de Lyon (Palais des Arts). — Lyon (Rhône). 'Société des Sciences médicales de Lyon, 41, quai de L'Hôpital. — Lyon (Rhône). 'Société de Tramways et Omnibus de Lyon, I, quai de L'Hôpital. — Lyon (itiiùne). CVIII ASSOCIATION FRANÇAISE *Société des Amis de l'Université lyonnaise, 16, rue du Plat. — Lyon (Rhône). *Société départementale d'Agriculture des Bouches-du-Rhône, 10, rue Venture. — Marseille (Bouches-du-Rhône). *Société de Géographie de Marseille, 2j, rue Montgrand. — Marseille (Bouches-du- Rhône). ♦Société des Pharmaciens des Bouches du-Rhône, 3, marché des Capucines. — Mar- seille (Bouches-du-Rhône). ♦Société de Statistique de Marseille, 2, rue Sylvabelle. — Marseille (Bouches-du- Rhône). Société générale des Transports maritimes à vapeur, 3, rue des Templiers. — Mar- seille (Bouches-du-Rhône). Société d'Émulation de Montbéliard. — Monlbéliard (Doubs). Société des Sciences de Nancy. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). — R Société académique de La Loire-Inférieure, 1, rue Suffren. — Nantes (Loire-Infé- rieure). — R Société de Géographie commerciale de Nantes, 3'», lue de La Fosse. — Nantes (Loire-Inférieure) ♦Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes, 1, rue Sainte- Clotilde. — Nice (Alpes-Maritimes). Société de Médecine et de Climatologie de Nice, 4, rue de La Buffa. — Nice (Alpes- Maritimes). Société d'Études des Sciences naturelles, 6, quai de La Fontaine. — Nîmes (Gard). Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Orléans, 6, rue Antoine-Petit. — Orléans (Loirel). Société centrale des Architectes français, 8, rue Danton. — Paris. — R Société des anciens Élèves des Écoles nationales d'Arts et Métiers, 6, rue Chauchat. — Paris. Société astronomique de France, 28, rue Serpente (Hôtel des Sociétés Savantes). — Paris. Société botanique de France, 84, rue de Grenelle. — Paris. — R Société entomologique de France, 28, rue Serpente (Hôtel des Sociétés Savantes). — Paris. Société anonyme des Forges et Chantiers de la Méditerranée, 1 et 3, rue Vignon. — Paris. — F Société de Géographie, ISi, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Société des Ingénieurs civils de France, 19, rue Blanche. — Paris. — F Société de Médecine vétérinaire pratique, 28, rue Serpente (Hôtel des Sociétés Savantes). — Paris. Société médico-chirurgicale de Paris (ancienne Société médico-pratique), 29, rue de La Cliaussée d'Anlin. — Paris. — R Société de Pharmacie de Paris, 4, avenuede L'Observatoire (Ecole de Pharmacie). — Paris. Société française de Photographie, 51, rue de Clichy. — Paris. — R Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau. — Pau (Basses-Pyrénées). — R Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales. — Perpignan (Pyrénées-Orientales). Société Druart et Le Roy, 37, chaussée du Port. — Reims (Maine). Société industrielle de Reims, 18, rue Ponsardin. — Reims (Marne). — R Société médicale de Reims, 71, rue Chanzy. — Reims (Marne). — R Société photographique de Rennes, 4, rue de La Chalotais. — Rennes (llle-et-Vilaine). Société d'Agriculture, Industrie, Sciences, Arts, Belles-Lettres du département de La Loire, 27, rue Saint- Jean. — Saint-Étienne (Loire). ♦Société de Saint-Gobain, Chauny et Cirey Usine de laj. — Saint-Fons (Rhône). Société anonyme de la Brasserie de Tantonville. — Tantonville (Meurthe-et-Moselle). ♦Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare. — Tarare (Rhône). Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de Valognes, rue Thiei'S. — Valognes (Manche). Société polymathique du Morbihan. — Vannes (Morbihan). Société française pour la Propagation de l'Espéranto (M. Bréon, secrétaire), 6, rue du Levant. — Vincennes (Seinej. Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François. — Vitry-le-François (Marne). — R Sociétés de Pharmacie du Sud-Est (Fédération des). — Pierrelate (Drôme). POUR l'avancement dks sciences cix Sollier (Eugène), Fabric. de ciment. — Neufchâtel (Pas-de-Calais). Solms (le Comte Louis de), Ing. des Arts et Man., rue du Mené. —Vannes (Morbihan). — R Solvay (Ernest), Indust., Sénateur, 45, rue des Champs-Elysées. — Bruxelles (Belgique). — F. Solvay et C'e, Usine de Prod. chim. de Varangeville-Dombasle par Dombasle (Meurthe- et-Moselle). — F 'Soly (Arnaudi, Entrep. de Trav. pub., 38, boulevard des Hirondelles.— Lyon (Rhône). Somasco (Charles), Ing. civ. — Creil (Oise). Dr Sonnié-Moret (Abel), Pharm. de l'Hôp. des Enfants malades, 149, rue de Sèvres. — Paris. — R Soreau (Rodolphe), Ing., anc. Élève de TÉc. Polytch., Expert près le Cens, de Préfect. de la Seine, 65, rue de La Victoire. — Paris. *Sorin de Bonne (Louis), Avocat, anc. s. -Préfet, 6, rue Duquesne. — Lyon (Rhône). Soubeiran (Louis-Maxime), s.-Dir. de l'Éc. prat. de Com. et d'Indust., — Bèziers (Hérault). — R *Soulard (Claude), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., 8, rue de La Répu- blique. — Lyon (Rhône). Soulier (Albert), Doct. es Se, Prof. adj. de Zool. à la Fac. des Se, 1, boulevard Pas- teur. — Montpellier (Hérault). — R *Soulier iH.), Prof, à la Fac. de Méd., 17, place Bellecour. — Lyon (Rhône). *Spazin, Dir. des Usines Bonnet, Spazin et C'», 22, quai .Jayr. — Lyon-Vaise (Rhône). SpiUmann (Paul), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de FAcad. de Méd., 40, rue des Carmes. — Nancy (Meurthe-et-Moselle). *Stahl Théodore), Ing., 5, cours Morand. — Lyon (Rhône). Stapfer (Daniel), Ing. des Arts et Man., Construc, Sec. gén. de la Soc. scient, indust., 5, boulevard Notre-Dame. — Marseille (Bouches-du-Rhône). *Starck, Ing., !'•, rue Thiers. — Grenoble (Isère). *Steinmetz (Charles), 40, boulevard de La Bastille. — Paris. — R *Stengelin, Banquier, montée des Roches. — ÉcuUy (Rhône). — R Stéphan (Edouard), Corresp. de Flnst., Prof. d'Astron.àla Fac. des Se, Dir. de l'Ob- servatoire, 2, place Le Verrier. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Stéphan (Pierre I, Chef des trav. d'Histologie à l'Éc. de Méd., 2, place Le Verriei-, — Marseille (Bouches-du-Rhône). Stern (Edgar), Banquier, 20, avenue Montaigne. — Paris. Stirrup (Mark), Mem. de la Soc. géol. de Londres, High-Thorn Stamford road. — Bowdon (Cheshire) (Angleterre). *Dr Stoklasa (Jules), Prof, à l'Éc. polytech. sup., Dir. de la Stat. physiol. du royaume de Bohème. — Prague (Autriche-Hongrie). ■Storck (M"ie Adrien), 8, rue de La Méditerranée. — Lyon (Rhône). *Storck (Adrien), Ing. des Arts et Man., Impiim., 8, rue de La Méditerranée. — Lyon (Rhône). — R Strauss (Armand), Ing., 38, rue de Clichy. — Paris. *Streuli lOtto), Consul de Suisse, 11, rue du Garet. — Lyon (Rhône). Suais (Abel), Ing. en chef des Trav. pub. des Colonies, Dir. de la Comp. impériale des Chem. de fer Ethiopiens, 13, rue Léon-Coignet. — Paris. — R D"" Suarez de Mendoza (Ferdinand), 22, avenue de Friedland — Paris. SuUy-Prudhomme (Armand), Mem. de l'Acad. française. — Chàtcnay (Seine). Surrault (Ernest), Notaire bon., 45, avenue de L'Aima. — Paris. — R Surun (Emile), Pharm., 165, rue Saint-Honoré. — Paris. Syndicat des Pharmaciens de l'Indre. — Chùteauroux (Indre). Taboury (A.), Ing. — Claye-Souilly (Seine-et Marne). Taboury (Félix), Prépar. de Chim. à la Fac. des Se. — Poitiers (Vienne). Dr Tachard (Élie), Méd. princ. de lie cl. de l'Aririée en retraite, 11, rue Monplaisir. — Toulouse (Haute-Garonne). — R Takata et C»', 1, Yurakucho-Itchome Kojimachi-Ku. — Tokio (Japon). Tanesse, Prof, de l'Ens. second, en retraite, 53, quai Valmy. — Paris. Tanret (Charles), Lauréat de l'Inst., Pharm. de 1"= cl., 14, rue d'Alger. — Paris.— R *D' Tanret (Georges), 14, rue d'Alger. — Paris. — R Tardy (M'"e y Charles). — Simandre (Ain). *Target (Emile), Fabric. de Prod. chim., 26, rue Saint-Gilles. — Paris. *Tarry (Gaston), anc. Insp. des Contrib. diverses, 177, boulevaitl Pereire. — Paris.— R ex ASSOCIATION FRANÇAISE *Tarry (Harold), Insp. des Fin. en retraite, anc. Élève de l'Éc. Polytech., villa Uranie. — Bouzaréa (départ. d'Alger). — R Tastet (Edouard), Nég., 60, quai des Chartrons. — Bordeaux (Gironde). Tatin (Victor), Ing.-Construc, Lauréat de l'Inst., 14, rue deLa Folie-Regnault. — Paris. Tavernier (Charles de), Ing. en chef des P. et Ch., 67, rue de Prony. — Paris. *Tavernier (Henri), Ing. en chef des P. et Ch., 21, Cours du Midi. — Lyon (Rhône). Tavernier (Pascal), Présid. du Trib. de Corn., 12, rue de La Paix. — Saint-Étienno (Loire). 'Tavernier 'Renéi, Ing. en chef des P. et Ch., 31, rue Ferrandière. — Lyon (Rhône). D'' Teillais (^Augustei, place du Cirque. — Nantes (Loire-Inférieure i. — R Teisserenc de Bort lEdmondi, Agric, Sénateur delà Haute-Vienne, 135, boulevard Malesherbes. — Paris. Teisserenc de Bort CLéon), Dir. de l'Observ. de Météorol. dynamique de Trappes, 33, rue Dumont-d'Urville. — Paris. *Teissier (Joseph), Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Méd. bon. des Hôp., 7, jue Boissac. — Lyon (Rhône i. — R *D' Teissier (Pierre), Agr. à la Fac. de Méd., Méd. des Hôp., 205, boulevard Saint-Ger- inain. — Paris. Terquem (Paul, Augustin), Prof. d'Hydrog. de la Marine en retraite, 41, rue Saint-Jean. — Dunkerque (>'ord). *D'^ Tellier (Julien), 11, rue du Président-Carnot. — Lyon (Rhônei. *Terrail, Payen et G'", Nég. en Soieries, 1, rue de La République. — Lyon (Rhône). Terrier (Félixi, Prof, à la Fac. de Méd., Mem. de l'Acad. de Méd., Chirurg. lion, des Hôp., 11, rue de Solférino. — Paris. Terves (le Comte Léonce de), Mem. du Cons. gén. de Maine-et-Loire, cbàtcau de La Bouvrière. — Grez-Neuville (Maine-et-Loire). *Teste lAugustei, Fabric. d'Aiguilles, 18, rue Saint-Cyr. — Lyon-Vaise (Rhône). *Testenoire i Joseph), Ing., anc. Élève de l'Éc. cent, des Arts et Man., Dir. de la Condi- liiin (les Soies, 7, rue Saint-Polycnrpe. — Lyon (Rhônei. "Testut (Léo), Prof. d'Anat. à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., 3, ave- nue de L'Archevêché. — Lyon (Rhône). — R Teulade (Marc), Avocat, Mem. de la Soc. de Géog. et de la Soc. d'Ilisl mil. de Tou- louse, 22, rue Pharaon. — Toulouse (Haute-Garonne). — R Teullé lie Baron Pierre, Prop., Mem. de la Soc. des AgricuU. de France. — Moissac (Tarn-et-Garonnej. — R Teutscli (Jacques), Lie. es Lettres, 20, rue d'Aumale. — Paris. D'' Texier (Georges). — Moncoutant (Deux-Sèvres). — R Dr Texier (Victor), 8, rue Jean- Jacques- Rousseau. — Nantes (Loire-Inférieure). Thélin (René de), Ing. en chef des P. et Ch. — Tarbes (Hautes-Pyrénées). — R Thénard (M""^' la Baronne V^ Paul), 6, place Saint-Sulpice. — Paris. — R *Théral, Prop., 15, cours Gambetta. — Lyon (Rliônei. Thévenet (Antoine), Dir. bon. de l'Éc. prép. à l'Eus, sup. des Se, 3'(, rue Hoche. Alger-Agha. *Thévenot i Lucien i, Int. des Hôp., 59, rue Franklin. — Lyon (Rhônei. Thibault (J.), Tanneur, 18, place du Maupas. — Meung-sur-Loire (Loiret;. — R Dr Thibierge (Georgesj, Méd. des Hôp., 64, rue des Mathurins. — Paris. — R Thiollier (Félix), 27, rue de Grenelle. — Paris. *Thiollier (Noëli, Lie. en Droit, Archiv.-Paléog., Notaire, 10, rue du Général-Foy. — Saint-Ktienne (Loire). Thiriez (Alfred), Ing. des Arts et Man., Filât., 308, rue Nationale. — Lille (Nord). Thomas (A. i, Notaire, 53, route d'Orléans. — Montrouge (Seine). Thomas (Eugène), Nég., château de La Rouquette. — Villeveyrac (Hérault). D"" Thomas-Duris (René), route d'Eymoutiers. — Bugeat (Corrèze). Thomeret, Doct. es Se, Lie. es Lettres, Ing. agi'on., Dii'. de la Revue de lu Marine Marchande, 21, rue d'Hauteville. — Paris. Thouroude (Eugène), Doct. en Droit, Commis. -Pris., 10, avenue Fourcault-de-Pavant. — Versailles (Seine-et-Oise). Thouvenel Nicolas i, Prof, de Phys. au Lycée Charlemagne, 19, boulevard Morland. — Paris. — R *Thovert (Jean-Marie), Maître de Conf. à la Fac. des Se. de Grenoble, chemin Saint- Jean. — La Tronche (Isèrei. *ThuiHier (M"" Germaine), 24, rue de L'Hôpital. — Rouen (Seine-Inférieure). POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES CXI *Thuillier fOnézime), Chirurg.-Dent., 24, rue de L'Hôpital. — Uouen (Seinu-Inférieure). Df Thulié (Henri), Dir. de VKc. d'Anthrop., anc. Présid. du Cons. mun., 37, boulevard Beauséjour. — Paris. — R Thurneyssen ( Emile i, Admin. delà Comp.gnn. Tranmt., 10, rue de Tilsitt.— Paris.— R Thurninger (Alberti, Iiig. en chef des P. et Ch., 5, rue Cassette. — Paris. Tillion (^ Antoine), Prop., 15, rue Sous-les-Augustins.—Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Tison (^Adrien), Prépar. à la Fac. des Se, 32, place Saint-Sauveur. — Caen (Calvados). D"' Tison (Edouard), Doct. es Se. nat., anc. Méd. en chef de l'Hôp. Saint-Joseph, 77, boulevard Montparnasse. — Paris. Tisseyre 'Albert), 43, rue Boudet. — Bordeaux (Gironde). Tissié-Sarrus, Banquier, 2, rue du Petit-Saiut-Jean. — Montpellier (Hérault) — F Tissot, lAaniiii. d'admis, à l'Kc. Polytech. en retraite. — Voreppe (Isère). — R Tissot (,M"'' Camille), 2, rue d'Aiguillon. — Brest (Finistère). Tissot (Camille), Lient, de vaisseau, Prof, à FÉc. navale, 2, rue d'Aiguillon. — Brest (Finistèi'e). *Di' Tixier Louis i, Chirurgien de l'Hùtel-Dieu, 4, rue de La Ciiarité. — L,\on (Rhône). *D'' Tixier (Léon), 28, avenue Carnot. — Menton (Alpes-Maritimes). *D' Tolot (Gaspard), 9, rue des Archers. — Lyon (Rhùno. D'' Topinard (Paul), 28, rue d'Assas. — Paris. — R Df Toraude (Léon), Pharm., Grande-Rue. — Asnières (Seine). Torrilhon, Fabric. de caoutchouc. — Chamalicres par Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Touchard (Ernest), Nég., 97, avenue de Cliehy. — Paris. D-^ Touche (Rémy), anc. Int. des Hôp. de Paris, Chirurg. adj . de FHôtel-Dieu, 57, bou- levard Alexandre-Martin. — Orléans (Loiret). Toulon (Paul), Lie. es Lettres et es Se, Ing. en chef des P. et Ch., Attaché à la Camp. (les Chem. de fer de l'Ouest, 70, rue d'Assas. — Paris. Tourneux (Jean-Paul), Prépar. de Patliol. e\t. à la Fac. de Méd., 14, rue Sainle-Philo- mène. — Toulouse (Haute-Garonne). *Tournier-Daille (Jules), Dent. — Lons-le-Saunier (Jura). Tourtoulon (le Baron Charles de), Prop., 13, rue Roux-Alphéran. — Aix-en-Provence (Bouohes-du-Rhône). — R Touvet-Fanton (Ed.), Chirurg.-Dent., diplômé de la Far. de Méd., Prof. sup. à l'Éc. dentaire, 38, boulevard de Sébastopol. — Paris. D"- Trabut (Louis), Prof, à l'Hic, de Méd., Méd. de FHôp. eiv., 7, rue Desfontaines. — Alger-Mustapha. Trabut-Cussac (Paul), Prop., 6, quai Louis-XVIII. — Bordeaux (Gironde). Trébucien (Ernestj, Manufac, 25, cours de Vincennes. — Paris. — F Trélat (Emile,), Ing. des Arts et Man., Archit. en chef hon. du départ, de la Seine, Prof. hon. au Conserv. nat. des Arts et Met., Dir. de l'Kc. spéc. d'Archit., anc. Député, 206, boulevard Raspail. — Paris. — R Trélat (Gaston), Archit., 2 bis, avenue des Gobelins. — Paris. Trépied (Charles), Dir. de l'Observatoire. — Bouzaréa (départ. d'Alger). Trincaud la Tour (Emile de), Banq., 1, cours du Jardin-Public. — Bordeaux (Gironde). D"" Tripet (Jules). 2, rue de Compiégne. — Paris. Tripier (Henri), Ing. des Arts et Man., 17, rue Alphonse-de-Neuville. — Paris. Troost (Louis), Mem. de l'Inst., Prof. hon. de Chim. à la Fac. des Se, 84, rue Bonaparte. — Paris. *D'' Trossat (François). — Ciiâlon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Trouette (Edouard», Pharm. de li'e cl., Fabric. de Prod. pharm., 15, rue des Immeubles- Industriels. — Paris. Trutat (Eugène), Doct. es Se, anc. Dir. du Musée d'Hist. nat. de Toulouse, rue du Lycée. — Foix (Ariège). Tuleu ^M""= Charles, Aubin), 58, rue d'Hauteville. ~ Paris. — R Tuleu (Charles, Aubin), Ing. ci v., anc. Élève de l'Éc. Polytech., 58, rue d'Hauteville. — Paris. — R *TumereIle (Benjamin), Entrep., 27, rue Jules-Juillet. — Creil (Oise). *Tumerelle (Emile), Élève à l'Ec. cent, des Arts et Man., 27, rue Jules-Juillet. — Creil (Oisei. D"' Turbert (Charles), 104, rue Emmanuel-Liais. — Cherbourg (Manche). Turpain (Albert;, Doct. ôs Se, Prof. adj. de Phys. à la Fac. des Se, 95, rue de La Tranchée. — Poitiers (Vienne). CXII ASSOCIATION FRANÇAISE *Turquan (Victor), Mem. du Cons. sup. de Statistique, Recev.-Percept., 1, rue de La Maitinière. — Lyon (Rhône).— R * Université populaire de Lyon (Lycée de Jeunes Filles), place Edgar-Quinct. — Lyon ^Hliônei. Urscheller (Henri), Prof, d'allemand au Lycée, 8S, rue de Siam. — Brest (Finis- tère). — R Urseau de Chanoine Charles), Corresp. du Min. de Tlnstruc. pub., Prof, à la Fac. libre de ïhéol, 4, rue du Parvis-Saint-Maurice. — Angers (Maine-et-Loire). Ussel (le Comte d'), Insp. gén. des P. et Ch. en retraite, 4, rue Bayard. — Paris. Vaillant, Prof, à la Fac. des Se. — Grenoble (Isère». Dr Vaillant, Lie. es Se, Pliarm. de !■■'= cl., 15, rue du Temple. — Paris. Vaillant (Alcide), Archit., 2'i, rue Gay-Lussac. — Paris. — R Di- Vaillant (Léon), Prof, au Muséum d'Hist. nat., 36, rue Geoffroy-Saint-Hilaire. — Paris. — R *D'- Vaillard (Louisi, Méd.-Insp., Mem. de TAcad. de Méd., Dir. de l'Éc. du Scrv. de Santé milit., 18, avenue des Ponts. — Lyon (Rhône). Dr Valcourt (Théophile de), Méd. de l'IIôp. marit. de l'Enfance. — Cannes (Alpes- Maritimes), et l'été, 64, boulevard Saint-Germain. — Paris. — R Valette (Ernest), Ing.-Expert, 50, rue Saint-Ferréol. — Marseille (Bouches-du-Rhônc). D"^ Vallet (Emile), Aide major au 2e Rég. dTnfant. coloniale, 65, rue Denis-Papin — Blois (Loir-et-Cher). Vallot (Joseph), Dlr. de l'Observât, météorol. du Mont-Blanc, 37, rue Cotta. — Nice Alpes-Maritiines. — R Valot (Paul), Duct. en Droit, Avocat, rue Kléber. — Lure (Haute-Saône). — R Van Aubel (Edmond), Doct. es Se. Phys. et Math., Chargé de cours à l'Univ. , 136', chaussée de Courtrai. — Gand (Belgique). — R Van Blarenberghe {W^^ V Henri, François), 48, rue de La Bienfaisance. — Paris. — R. Van Blarenberghe (Henri, Michel), Ing. des P. et Ch., 48, rue de La Bienfaisance. — Paris. — R *Vaney i Clément i, Maitre de Conf. à la Fae. des Se, 32, nie Vaubecour. — Lyon (Rhône). Van Gaver (Ferdinand), Lie. es Se. et en Droit, Prépar. de Zool. à la Fac. des Se., 295, rue Paradis. — Marseille (Bouches-du-Rhône). Van Iseghem (Henri), Présid. du Trib. civ., anc. Mem. du Cons. gén. de la Loire- Inférieure, 7, rue du Calvaire. — Nantes (Loire-Inférieure). — R Van Tiéghem (Philippe), Mem. de l'Inst., Prof, au Muséum d'Hist. nat., 22, rue Vau- quelin. — Paris. — R Vandelet (0.), Nég., Délég. du Cambodge au Cons. sup. des Colonies. — Pnumpenh (Cambodge). — R "Dr Vaquez (Henri;, 82, boulevard Haussmann. — Paris. *Varenne M'^o G.i, 42, rue de Bruxelles. — Paris. Varin (Achille), Doct. en Droit, Avocat à la Cour d'Ap., 140, boulevard Haussmann, — Paris. Varié (Paul), Ing. civ., Dir. du Bureau de Paris de la Comp. de Courrières, 3, rue Mogador. — Paris. Vaschalde (Henry), Dir. de l'Établis, therm. — Vals-les-Bains (Ardèche). Vasnier (Henri), Associé de la Maison Pommery, 7, rue Vauthier-le-Noir. — Reims (Marne). Vassal (Alexandre, 55, boulevard Haussmann. — Paris. — R Dr Vassilidès (Dèmêtre), 53, rue Pirée-Socrate. — Athènes (Grèce). *Vassy (Albert), Pharm., route de Lyon, usine d'Estressin. — Vienne (Isère). *Vaudrey (Paul), Ing.-Construct. élect., 79 his, boulevard Magenta. — Paris. Dr Vautherin, 5, rue du Repos. — Belfort. *Vautier (Théodore), Prof, à la Fac. des Se, 30, quai Saint-Antoine. — Lyon (Rhône). — R Dr Vautrin (Alexis), Agr. à la Fac. de Méd., 45, cours Léopold. — Nancy (Meurthe-et- Moselle). *Vaux (le Baron Noël de), Ing. civ., 114, rue Mozart. — Paris. Vélain (Charles), Prof, à la Fac. des Se, 9, rue Thénard. — Paris. Velten (Eugène), Admin. de la Danquede France, Mem. de laCh. deCom., Présid. de la Soc. anonyme des Brasseries de la Méditerranée, 42, rue Bernard-du-Bois. — Mar- seille (Bouches-du-Rhône). 'Dr Verchère (Fernand), Chirurg. de Saint-Lazare, 101, rue du Bac. — Paris. Verdet (Gabriel), anc. Présid. du Trib. de Com. — Avignon (Vaucluse). — F POUR L AVANCEMENT DES SCIENCES CXIII Verdier (A.), Llbr., 35, nie du Commerce. — lUois (Loir-ct-Clier). Verdin (Charles), Conslmc. d'inst. de précis, pour la Fhysiol., 7, rue Linné. — Taris. Vergely, Prof, à la Fac. de Méd., Corresp. nat. de l'Acad. de Méd., Méd. des Hop., 3, rue Guérin. — Bordeaux (Gironde). Dr Verger (Théodore). — Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Inférieure). — R Vergnes (Auguste), Planteur à Mayumba (Congo français), 159, avenue de Wagram. — Paris. — R Verley (M"ie Marcel), 4, rue Thimonnier. — Paris. Verley (Marcel), Archif., 4, rue Thimonnier. — Paris. Verminck (C.,A.), Fabric. d'huiles, 5'?, cours Pierre-Puget. — Marseille (Bouches-du- Rhône). *Vermorel (Victor), Construc, Dir. de la Stat. vitic. — Villefranche-sur-Saône (Rhône). — R *D' Vernay (J.), Méd. Klc(U'othéra[i., 67, avenue de Noailles. — Lyon (Rhône). Verneuil (Christian de), Ing. civ. attaché aux Études du Crédit Lyonnais, 6, rue Cavallotti. — Paris. Verney (Noël), Doct. en Droit, Avocat à la Cour d'Ap., 4, rue du Jardin-des-Plantes. — Lyon (Rhône). — R. *Dr Verrière (Auguste), 5, rue Gentil. — Lyon (Rhône). Veslud iRaoul dei, 'M>, rue de Monsieur. — Reims (Marne). Veyrin (Emile), ±ter, rue Herran. — Paris. — R *Vial (E.i, '•(>, chemin des Merles. — Uullins (Rhône). Vial (Paulin), Cap. de Frégate en retraite, anc. Résid. sup. auTonkin, 2, place Victor- Hugo. — Grenoble (Isère). Vialay (Alfred), Ing. des Arts et Man., 1, rue de La Chaise. — Paris. Viallet (Félix), Ing., Indust., 2, rue d'Éthirel. — Grenoble (Isère). Viallet (Marins), Fabric. de ciment, 28, cours Saint-André. — Grenoble (Isère). Viau (Georges), Chirurg.-Dent. diplômé de la Fac. de Méd., Prof, à l'Éc. dentaire de Paris, 47, boulevard Haussmann. — Paris. *Viault (François), Prof, à la Fac. de Méd., place d'Aquitaine. — Bordeaux (Gironde). *Vicat (André), Chirurg.-Deut. diplômé de la Fac. de 3Iéd. de Paris, 20, rue d'Algérie. — Lyon (Rhône). 'Vichot (Julien), Cliirurg.-Dent., 6, rue de La Barre. — Lyon (Rhône). Vichot (Lucien), Chirurg.-Dent., 8 bis, boulevard de Saumur. — Angers (Maine-et- Loire). D"" Vidal (Emile), Méd. de la Comp. des Chem. de fer de Paris à Lyon et à la Méditer- ranée. — Hyères ( Var) . Vidal (Paul), Ing. des P. et Ch., 37, rue de l'Eglise-Saint-Seurin. — Bordeaux (Gironde). Vidal de La Blache Paul), Mem. de Flnst., Prof, à la Fac. des Lettres, 6, rue de Seine. — Paris. 'Vieillard (le Général Ernestj, Gommand. le Génie du 14" Corps d'Armée, 44, quai de La Cliarité. — Lyon (Rhône). Dr Vieillard-Baron (Pierre), 19, rue Changarnier. — Autun (Saùne-et-Loire). Vieille (Paul), Mom. de l'Inst., Insp. gén. des Poudres et Salpêtres, 12, quai Henri-lV. — Paris. Vieille -Cessay (;rAbbé François), Dir, au Grand-Séminaire, 12, rue Charles- Nodier. — Besançon (Doubs). — R *D'" Viennois (Louis, Alexandre). — Peyrins par Romans (Drôme). — R Vigarié (Emile), ExperL-Géom. — Laissac (Aveyron). Vignes (Léopold), Prop., 4, rue Michel-Montaigne. — Bordeaux (Gironde). *Vignon (Julesi, Renl., 45, avenue de Noailles. — Lyon Rhône). — F *Vignon Léo,, Pml". à la Fac. des Se, 67, rue Pasteur. — Lyon (Rhône). Vignon( Louis), Prof, à l'Éc. coloniale. Lauréat de l'Inst., Recev.-Percept. des droits uni- versil;iirlogi(pu'.s qui alleigncnt les éléments constitutifs de l'organisme, ni aux causes psychiques qui, sous l'apparence d'événements anodins, viennent per- turber les fonctions les plus diverses. On peut dire, toutefois, que la fonction de la parole est particulièrement liée aux réactions neurologiques. Je crois même qu'on peut affirmer, sans exagéra- tion, que toutes les fois qu'il y a détresse nerveuse, la fonction du langage est plus ou moins touchée. Pour tracer un cadre nosologique rationnel des troubles de la parole, il me paraît nécessaire de laisser de côté l'anatomie pathologique qui — jusqu'à pré- sent tout au moins — n'est pas en mesure de nous doimer des renseignements sur nombre de perturbations verbales. Il faut donc nous adresser à l'analyse psychologique et voir de quelle façon se produit le mécanisme de la parole. Or. si j'analyse les actes de la parole je vois quils se ramènent à trois groupes : 1*^ ElaI)oration des idées et des mots; :i" Transmission de ces idées aux organes chargés de les matérialiser, et coor- dination des mouvements propres au langage articulé ; 3° Fonctionnement des organes phonato-articulateurs : articulation des mots. Une comparaison fera mieux comprendre le mécanisme de ce fonctionnement l't je fais montrer qu'il en est un peu des actes de la j)arole comme des déjjèches télégraphiques. Pour envoyer un télégramme, il faut tout d'abord que le texte soit rédigé. Lorsque le libellé de la dépêche est parfaitement arrêté — ce qui correspond au li-avail d'élalxtration des idées — il faut transmettre le télégramme. Or, pour que cette transmission s'effectue dans de bonnes conditions, il faut non seulement (|ue les différents appareils qui transmettent la dépêche soient iii o o -d -d o o ci 0) -d CD 0) •-H O u 0) •d a o •i-i o (D w M 0 0 0 X <^ w M 0 0 a 0 M >^ Oh BS - H 03 a «î f^ 13 u -13 ce Ta a. ■'"' S rO o 13 u ^ a: - b) O >J < 0. s ^ CO o 'S -03 X 13 CQ 03 C8 CO CL, 13 oc 3 03 — " r- ■+-I 03 •— : -O) rr. CO -□ ^~ 03 Ti O. O f- ai o CO -d 03 03 'ij O y: 03 CI A ai ce 03 p s ë ^ ■Oj tfl = L. Oj CO C CJ 03 > 03 C cfi O bO O 0) 3 c o CO ■fc^ rn en 03 •03 •■D -C T5 3 ••^ fc. 03 ce <1) O o 4^ o (Tl 03 -r) 03 03 &H OU 03 m o ai bD c rrj CO CO ^ ■03 r/J ce CO CO B ai t. H 1 aï ^03 03 n 1 03 -r) & Ol -03 05 a c _o C3 5 03 -03 'tH CO a o ^■j CO ^ a <4-J b ^CO rn CO -« '/■) <4-J r/l O 03 ^ Xi rr 3 03 O T- CO I o CO Tl > 6C '*-) O O s VJ 03 r/l 1-1 ai nS ■t-J C 03 O e .*-s 03 d 3 3 O o ■^J ♦J '■3 en O 1^ ■a 3 11 D'' CHERVIN. — LES TROUBLES DE LA PAROLE .,% Tous les troubles de l'idéation oui uji retentissement plus ou moins marqué sur la phonation et en désorganisent par conséquent le jeu normal ; ils sont donc aussi nombieux que variés. Il m'a siilfi de les indiquer, car je n'ai pas i'intcnlion de m'y arrêter. Les aphasies permanentes sensorielles ou motrices sont trop connues pour que j'y insiste. Je dirai seulement que, pour ma part, je ne crois pas Ijeaucoup à la rééducation eflicace des aphasiques: que la lésion siège dans la zone ou hors de la zone du langage, surtout chez les sujets d'un certain âge. L'expérience montre en effet que rinteiligence ou la volonté — et les deux le plus souvent — ont subi du même coup une diminution plus ou moins importante qui ne per- met [MIS une l'ééducation facile. En ce qui concerne les aphasies transitoires on sait qu'elles se présentent dans des conditions bien différentes. Lorsque Télément nerveux se trouve influencé par une toxi-infection comme l'alcool, le plomb, ou des infections mirroJjiennes, il réagit immédiatement. C'est ce qui explique les aphasies transitoires observées dans le cours de la, variole, de la fièvre typhoïde, surtout chez les jeunes enfants. Le pronostic est généralement favorable, il dépend toutefois de la durée de l'action ou de l'in- tensité du poison. Mais aussitôt que l'intoxication (Hspai-aît tout rentre dans l'ordre et la parole reprend son cours normal. Je ne dirai que deux mots de la surdi-mutité et pour rappeler seulement que la mutité est sous la dépendance de la surdité. L'enfant qui est devenu sourd avant quatre ou cinq ans, c'est-à-dire avant d avoir pu faire l'apprentissage de la parole ne peut pas s'initier à la fonction <\u langage articulé qui ne s'apprend, vous le savez, que par roreillc. Nous connaissons tous et en grand nombre des sourds-muets très intelli- gents, mais il n'est pas douteux que ])oaucoup d'entre eux ont éprouvé ime diminution intellectuelle i)kis ou moins profonde. La chose s'explique aisément, soit par la lésion organique qui a entraîné la surdité et qui d'une uranière constante siège dans les éléments nerveux de l'oreille int/erne, dans le nerf acoustique, dans l'encéphale, soit par le seul fait de la privation même de l'ouïe qui les a en quelque sorte i-etranchés de la vie .sociale. Il en résulte que la tâche des éducateurs des sourds-muets est particulièi-e- menf laborieuse et ingrate et qu'elle nécessite une préparation technique longue et difficile. Et je ne comprends pas comment des philanthropes d'ordinaire mieux informés veulent, contre tout bon sens, assimiler les sourds-muets aux entants normaux et leur donner les instituteurs habituels des entendants .par- lants. Le Ministère de l'Intérieur a entouré jusqu'ici les sourds-muets de tous les soins désirables et je ne \ois vraiment pas ce qu'ils g-agneraient à passer .sous l'administration de llnstruction publique. 8 CONFÉRENCES Vous savez qu'on arrive néanmoins à enseigner aux enfants sourds-muets le langage articulé. Et les sourds entendront et les muets parleront dit l'Évangile. Ce jour est arrivé, grâce à la géniale persévérance des éducateurs de sourds- muets. Je n'entreprendrai pas de vous exposer par quels moyens ils y arrivent, le sujet est tellement captivant qu'il m'entraînerait trop loin. Qu'il me suffise de vous dire que c'est au moyen de la lecture sur les lèvres que ce miracle s'ac- complit. Mais vous devinez tout ce qu'il faut de patience, de persévérance et d'observation pour y arriver. Aussi, je vous demande d'envoyer — de notre part à tous — nos plus chaleureuses félicitations à ces vaillants éducateurs des sourds-muets dont le dévouement n'a d'égale que la modestie et le désintéresse- ment. La sclérose en plaque, la paralysie générale, les paralysies bulbaires ou pseudo-bulbaires et nombre d'alîections du même genre sont accompagnées de troubles de la parole parfaitement définis. Ils évoluent comme les autres symp- tômes de l'affection principale et vont sans cesse en s'aggravant. Voyons maintenant les troubles de la parole sans lésions : je veux parler du bégaiement. Le bégaiement, si l'on en croit la définition qu'on rencontre généralement, est un troul)le de la parole caractérisé par la répétition des syllabes. C'est là, assurément, une très mauvaise définition car il est certain qu'elle ne permet pas un diagnostic précis. La répétition des syllabes, nous pouvons la rencon- trer dans une quantité de maladies, dans celles que je vous ai indiquées tout à l'heure, par conséquent cette caractéristique ne suffit pas pour définir le bégaiement. Bien souvent aussi, on entend des personnes expérimentées dire de certains malades qu'ils ont « un trouble de la parole, une espèce de bégaie- ment ». C'est là un langage aussi vague et aussi peu scientifique que possible. Je veux vous montrer par quelques explications ce qu'est le bégaiement, et vous faire comprendre que c'est une entité morbide particulière qui a des signes pathognomoniques qu'il faut connaître et auxquels il faut s'arrêter pour faire un diagnostic certain. Examinons un bègue si vous le voulez bien. Et tout d'abord, la question d'âge joue un très grand rôle. Je ne dis pas l'âge auquel le malade se présente au médecin mais l'âge auquel le bégaiement a commencé à apparaître. Si vous interrogez les bègues, ils vous diront tous qu'ils ont commencé à bégayer dès leurs premières années, à trois, quatre, cinq, six ou sept ans, au maximum. Certains ont toujours bégayé mais jamais vous' ne rencontrerez un adulte qui vient de bégayer à l'instant même ou quelques jours auparavant. Je déclare immédiatement que si vous rencontrez un sujet dans ces conditions, il ne s'agira pas d'un cas de bégaiement. La question d'âge est donc un des éléments du diagnostic auquel il faut attacher une très grande importance. Quelle est donc la cause de cette apparition du bégaiement ? Les causes sont multiples. Il y a certainement une question d'hérédité, non pas une question d'hérédité directe en ce sens qu'un bègue aura presque fata- l)'" CIIEUVIN. I.KS TIKHBLES DE LA PARru.E \f Icment des enfants bègues et que tous les bègues ont eu un père ou une mère atteints de cette inOrniité, non. Mais il est incontestable qu'il y a une prédis- position béréditaire favorable ou défavorable dans la fonction de la parole. On trouve, le plus souvent, que la fonction de la parole est plus ou moins atteinte : on constate un manque de facilité qui ne correspond pas à leducation, à l'ins- truction du sujet. En dehors de cette prédisposition, il est certain qu'il y ^ des cas indiscutables d'bérédilé directe, c'est-à-dire de bègues ayant des enfants bègues. On peut toutefois se demander si cette hérédité n'est pas intluencée par l'imitation qui joue un rôle si considérable dans une foule de maladies ner- veuses, notamment dans le !)égaiement. Il est fréquent de rencontrer, dans la même famille, plusieurs enfants bègues : l'aîné a appris au cadet à bégayer, de môme dans les écoles, les enfants bégaient parce qu'ils se sont imités les uns les autres. Si l'un d'eux est atteint de cette infirmité, le professeur, une fois certain qu'il n'y a pas de supercherie, ne l'interroge pas ; il se trouve bien vite un petit espiègle disant à ses camarades : « Ce n'est plus la peine d'apprendre nos leçons, en imitant Un tel on nous dira tout de suite, asseyez-vous 1 » L'imitation, volontaire ou involontaire, cause le bégaiement et il peut se faire que l'hérédité soit doublée, de temps en temps, du mode de l'imitation. Il n'est pas rare non plus de voir des chutes sur la tête provoquer le bégaie- ment ainsi que la frayeur. Une maman m'amenait, il n'y a pas bien longtemps, un enfant de trois ans et demi qui venait subitement de devenir bègue dans les circonstances suivantes. Le bébé n'avait pas été bien gentil et on l'avait enfermé, par punition, non pas dans un coin obscur, mais dans la pièce voi- sine, en plein jour. L'émotion de l'enfant fut telle qu'il devint bègue. La mère me dit qu'il était peut-être resté dans cette pièce un quart d'heure et qu'il en était sorti le cœur bien gros en bégayant. Vous comprenez aisément la désola- tion de la famille et la maman ajoutait : « Ah ! si nous avions su ! » J'ai constaté le même fait chez des enfants qu'on avait menacés de Croquemi- taine ou enfermés dans un cabinet noir. Ceci montre combien certains enfants sont sensibles et impressionnables et combien il faut être prudent, surtout avec les petits nerveux, lorsqu'on veut les châtier. J'ajoute que l'insolation et diverses maladies peuvent faire apparaître le bégaiement. Après la (piestion d'âge, intervient une question de sexe. Le bégaiement est beaucoup plus fréquent dans le sexe masculin que dans le sexe féminin. On pensera que, d'ordinaire, le sexe féminin est bien partagé sous le rapport de la parole et qu'il n'y a rien de surprenant à ce qu'il compte moins de bègues, mais la vraie raison n'est peut-être pas là. Elle me paraît êti'edans ce fait que le sexe féminin fait plus rapidement et plus tôt l'apprentissage de la parole. On sait. dans les familles où il y a garçons et filles que ces dernières parlent générale- ment avant et plus distinctement que leurs frères. Comment peut-on expliquer le mécanisme de cette différence entre les. sexes?... C'est peut-être que, lorsque les troubles se manifestent sous l'in- fluence de la frayeur, de chutes, de mauvais traitements, etc., les fillettes ayant déjà un apprentissage plus complet de la parole, résistent mieux à ces causes de bégaiement que les petits garçons dont l'éducation verbale est moins avancée. C'est tout au moins la raison que j'en donne et qui a un certain fonds à mon avis. Il est rare que le bégaiement apparaisse d'une minute à l'autre, cependant, 10 CONFERENCES on a observé des cas de ce genre. L'enfant commence généralement par de petites répétitions qui augmentent de fréquence, puis, finalement, le bégaie- ment s'installe d'une manière habituelle. J'ajoute qu'heureusement il diminue si la famille veut bien y veiller et s'armer de douceur et de patience, mais il arrive souvent que les parents n'en ont aucune et disent à leur enfant : « Dépêche-toi donc. Il est assommant, cet enfant, il ne peut rien dire ! » Cette impatience des parents augmente la difficulté de l'enfant en même temps qwc son émotivitc et, loin de calmer son bégaiement, elle l'accentue. Le premier conseil à donner aux parents d'enfants bègues est donc d'avoir beaucoup de patience, de rassurer leurs bébés qui sont de véritables petites sensi- STATISTJODE BÊGAIEMENI* par If Docteiir CHEjUVIN ItidiijiuiM la âisirîbuiioit ééo^raphi(ju< rirs Bèéuch ^tniqKtb dusei'VKe miiitajrc de 1850 U l'JOO tives ombrageuses sur lesquelles le moindre événement, la moindre brusquerie peut avoir une grande influence. Plus on se montre doux, plus on calme l'en- fant et plus vite on voit disparaître ses hésitations et souvent, au bout de f[uelque temps, le bégaiement disparaît et ne laisse aucune trace. Malgré tout, le bégaiement persiste souvent, à tel point qu'on trouve un très grand nombre de bègues au service militaire. Jusqu'à ces dernières années, c'était un cas d'exemption : il est assez difficile, en effet, de compter sur un homme placé en sentinelle pour crier : « Qui vive! » alors qu'il éprouvera une grande émotion. Il se peut que le bègue ne puisse pas crier et compromette le salut de ceux qu'il est chaigé de protéger. Il peut se faire qu'il ne puisse trans- mettre le mot d'ordre à celui qui doit le remplacer à la faction et qu'il soit incapable de répondre : « Présent! » au moment voulu. D' CHEKVIN LES TROUBLI'S DK ^.\ PAROLE. H J'ai connu un jeutic liouime, élève à l'École poh (eclinique. qui ne pouvait réponrh'o à l'appel. La première fois, il alla trouver celui (\n\ avait fait l'appel et lui dit : « J'étais bien là; mais j'ai un petit embarras de langage et je n'ai pu vous répondre. » Le lendemain et les jours suivants, il en fut de même. Finalement on lui dit : « Mon garçon, si chacun Aciiait nous dire (pi'ii ne répond pas à l'appel jiarce qu'il ne le peut pas, il n'y aurait bientôt {dus per- sonne pour répondre et s'en serait fait de la discipline : il faut vous guérir ou vous en allei*. » Cette clause d'exemption avait donc été insérée à bon droit dans la liste des infirmités qui exemptant du service militaire; elle n'était du i-este pas spéciale à la Fiance et nous la trouvons dans tous les pays qui ont une organisation mililaire analogue à la nôtre. STATISTIQUE des maladies nerveases par le Docteur CHERVIN. loiii'pijiai la disu-ibuuoii ^o^rapluiyic des nerveux ouan(4jFï ^ service milii-urc àt lîiW. â 1900 Les statistiques révèlent que neuf cents à mille conscrits sont exemptés chaque année, à cause du bégaiement et si nous étudions la répartition de ces nom- breux cas, nous voyons fpie tous les départements ne sont pas influcnc(;s de la même façon. D'une manière générale, les départements de l'Est comptent très peu de bègues et les départements méditerranéens beaucoup, de même que certains départements bretons et normands, tels que le Finistère, les Côt«s-du- Nord, la Manche et le Calvados, ainsi que le montre la carte ci-contre. Cette répartition si dillérente d'un département à l'autre est assez difficile à expliquer. Si l'on compare cette statistique du bégaiement à celle d'autres 12 CONFÉRENCES causes d'exemption et notamment celles des maladies nerveuses, on trouve un certain parallélisme dans les répartitions. Les affections nerveuses sont, comme le bégaiement, l^eaucoup plus fréquentes dans le Midi de la France. Évidem- ment, si vous voulez pousser le raisonnement plus loin et si vous me deman- dez pourquoi il y a plus de maladies nerveuses dans le Midi que dans le Nord, je serai obligé de vous dire que je n'en sais rien; mais il est déjà intéressant de pouvoir faire ce rapprochement qui ne fait que confirmer ce que j'ai établi : à savoir que le bégaiement est une affection nerveuse. Le nombre des bègues masculins est donc considérable. Nous ne connaissons pas le nombre de femmes bègues, mais je puis dire qu'en moyenne, dans ma pratique — et une pratique assez longue; puisque, si je la joins à celle de mon père, elle représente plus de cinquante ans — sur dix sujets atteints de cette maladie, neuf étaient du sexe masculin et un seulement du sexe féminin. Les dames sont donc bien partagées de ce côté et nous devons nous en féliciter et pour elles et pour nous. Le bégaiement est influencé par différents états et événements tels que la timidité, la surprise, la colère, la satisfaction, l'ivresse, etc., mais on ne peut pas se servir de ces circonstances pour baser le diagnostic, car ces influences varient avec les individus. Les uns ne bégaient pas quand ils sont en colère, d'autres ne peuvent rien dire ; pour d'autres, il suffit qu'ils soient obligés de taire une chose pour qu'ils la fassent très bien. Il faut donc enregistrer ces variations sans vouloir en tirer une règle fixe. L'intermittence du bégaiement est une chose très importante que les bègues eux-mêmes constatent toujours : « Mon bégaiement est curieux, disent-ils, — croyant leur cas exceptionnel — je ne bégaie pas tous les jours de la même laçon ; il y a des semaines entières où je parle bien et d'autres où je parle très mal. P Les uns disent que c'est la lune, les autres que c'est l'humidité, d'autres, au contraire, que c'est la sécheresse qui augmente leur difficulté. C'est peut-être vrai, car les éléments atmosphériques réagissent d'une manière différente sur chacun de nous ; mais le fait indéniable, c'est l'intermittence absolue de cette affection à tel point qu'avec la question de l'apparition du bégaiement dans le jeune âge, j'en fais un signe tout à fait pathognomonique du bégaiement. Les troubles que j'ai relevés dans les maladies dont j'ai parlé précédemment sont permanents, tandis qu'ici ils varient d'une minute à l'autre : certains bègues parlent très bien quand ils sont seuls ou quand ils s'adressent à un chien, à un chat, mais aussitôt qu'une personne, fût-ce un enfant, apparaît, ils sont incapables de parler correctement. Cette intermittence est peut-être aussi une preuve qu'il n'y a là aucune lésion organique, qu'il s'agit d'un trouble physiologique. Comment expliquer, en effet, une lésion qui apparaîtrait et disparaîtrait dans les mêmes cinq minutes, je dirais presque dans la même minute? C'est assez invraisemblable. Dans tous les cas, on n'a jamais signalé cette lésion; j'attends tranquillement qu'on me la fasse constater et je pense que j'attendrai bien longtemps encore. Le plus souvent, on bégaie moins dans la lecture ou dans la conversation à voix basse. Mais on ne bégaie jamais dans le chant. C'est la troisième caracté- ristique du bégaiement. Jamais un bègue qui sait rythmer ne bégaie en chan- tant. On m'a quelquefois objecté que tel individu n'était pas capable de chanter et sans trace de bégaiement ou d'hésitation l'air le plus simple : Aii clair de la lune, par exemple. Certes, il n'est pas nécessaire d'être artiste de l'Opéra pour D"" CHKRVIN. I,KS TROUBLKS DE I.A l'AHOLE 13 chanter celle mélodie, mais on trouve des gens qui ne sont pas capables de moduler des sons quelconques, même aussi simples que ceux dont je viens de parler; il ne s'agit donc plus, pour eux, de chant. Dans ces cas, le bégaiement rentre dans les conditions habituelles d'une récitation. Au contraire, quand le bègue sait moduler, son infirmité disparaît complètement pendant le chant. Les voyelles sont généralement plus faciles à prononcer que les consonnes et, parmi ces dernières, il y a toute une série de consonnes dites « explosives » : b, p; d, t; k, gu, qui sont particulièrement difficiles pour un bègue. Pourquoi cette particularité? C'est que les bègues s'y prennent très mal pour les pro- noncer et qu'apparaissent spécialement à cette occasion les troubles de la respi- ration (pii constituent le quatrième et dernier élément du diagnostic. Ces troubles sont plus ou moins accentués. Vous savez que la respiration se compose de trois temps et qu'elle est constituée : 1° par un repos préalable ; 2° ensuite par l'inspiration ; puis 3° par l'expiration ; ces trois mouvements se répètent continuellement et prennent, par conséquent, le caractère d'un rythme. D'ordinaire, on ne parle que pendant le temps de l'expiration et celle expiration jiarlée ne se fait que par la bouche. Or, chez les bègues, les choses ne se passent pas avec cette régularité. 1" Celui-ci veut parler à la façon des ventriloques; et, de plus, au lieu de ■prendre l'inspiration naturellement et sans effort, il aspire l'air violemment, bruyamment. 11 prononce, pendant ce temps, les premières syllabes du mot dans une sorte de jappement, mais les syllabes suivantes sont forcément arrêtées. Il recommence une fois, deux fois ; il recommence jusqu'au moment où, faisant un grand effort sur lui-môme, il prenrophylaxie des maladies vénériennes, que des résultats d'une insuffisance notoire, émettent le vœu : Que la surveillance de la prostitution cesse d'être sous la dépendance exclu- sive de l'autorité administrative et que les attributions de cette dernière se limitent au contrôle et à l'exécution de mesures légales, conformes aux prineipes du droit commun et édictées en vue de la réduction de la prostitution et de la iliminution de la morl)i(lité vénérienne. La Section de Pédagogie et d'Enseignement émet, sur la proposition du I)'' Beauvisage. le vœu que, dans l'organisation des Ecoles de perfectionnement pour les arriérés et les instables, la matière de l'enseignement soit essentiellement différente de celle de l'École ordinaire actuelle, les exercices à suivre étant déterminés, dans chaque cas particulier, par des médecins, seuls compétents pour connaître les anomalies mentales. L'application de ces exercices sera confiée à des maîtres spécialisés, guidés par les médecins, qui continueront à surveiller le traitement. La Section de Pédagogie et d'Enseignement émet le vœu que les membres de l'enseignement secondaire de jeunes filles soient électeurs et éligil)les au Conseil supérieur de l'Instruction publique et à tous les Conseils universitaires. A la suite du rappori du D' Lesieur sur la bactériurie typhique. Vu la fréquence du Ixtcille d'Eberth dans l'urine des typhiques. et sa persis- tance possible dans celle des convalescents. Sur la proposition de M. le professeur Courmont. Président, La Section d'Hygiène émet le vœu : 1° Que les malades atteints de lièvre typhoïde soient isolés, tant que leurs urines contiennent le bacille, pour qu'on puisse en assurer la désinfection ; 2" Que l'eau de boisson soit artificiellement purifiée avant d'être livrée à la consommation des agglomérations urbaines. Vu les données scientifiques actuellement classiques sur les rapports qui existent entre les étangs, les Anophèles et le Paludisuie, données qui étaient moins connues en 1901 : Vu les recherches faites en 1906 dans les étangs des Bombes par M. Neveu- Lemaire, recherches qui ont démontré la présence certaine des Anophèles dans cette région ; La Section d'Hygiène émet le vœu que la loi du 2b novembre 1901 soit abrogée ou tout au moins profondément modifiée, en exigeant, pour toute remise en eau, l'avis préalable du Conseil supérieur d'Hygiène de France. POUR L'AVAN(;i:>fKNT DKS SCIENCES 23 Ces vœux sont siiccessivemenl adoptés comme vœux de sections. Le Président demande à l'Asseml)l(';e, siu' la proposition du Conseil, de voter des remerciements : Au Maire et à la Municipalité de Lyon ; Au Conseil géné'ral : Aux Ministres qui ont envoyé des délégués; A M. le Général Gouverneur militaire de Lyuu; A la Chambre de commerce ; Au Président et au Secrétaire du (Comité local ; Au Pi'éfct du Rhône : Aux Compagnies de chemins de fer ; Aux Directeurs d'établissements industriels visités pendant le Congrès, en particulier à MM. Guimet, Martelin et Storck; A MM. Grimanelli, Tavernier, Cote, D'' Lacassagne, Monoyer; A MM. les Maires de Charbonnières, Poleymieux ; A M. le Sous-Préfet et M. le Maire de Vienne ; A M. le Président de la Société des Amis de Vienne: A toutes les personnes qui ont pris part à la rédaction du volume et à l'orga- nisât ion du Congrès. Le Président remercie les Membres de l'Assemblée et déclare close la session de 1906. La séance est levée à 5 heures. 24 ASSOCIATION FRANÇAISE CO.^SEIL D'ADMINISTRATION Année 1906-1907 BUREAU DE E'ASSOGIATIOxN MM. HENROT (le Docteur Henri), Directeur de l'École de Médecine de Reims, Correspondant national de l'Académie de Médecine Président. APPELL ^AUL), Membre de l'Institut, Doyen de la Faculté des Sciences de Paris Mce-Président. BONNET (le Docteur Edmond), Assistant au Mu- séum d'histoire naturelle de Paris Secrétaire. BRUNHES (Bernard), Professeur à la Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand Vice-Secrétaire. GALANTE, Fabricant d'instruments de chirurgie. Trésorier. ANCIENS PRESIDENTS MM. BERTHELOT (M.-P.-E.), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Profes- seur au Collège de France, Sénateur. BOUCHARD (Charles), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Pro- fesseur à la Faculté de Médecine de Paris. BOUQUET DE LA GRYE (Anatole), Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes. CARPENTIER (Jlles), Membre du Bureau des Longitudes, Ingénieur-Constructeur. CHAUVEAU (Auguste), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur au Muséum d'histoire naturelle. COLLIGNON (Edouard), Inspecteur général des Ponts et Chaussées en retraite, Examinateur honoraire de sortie à l'École Polytechnique. DISLÈRE (Paul), Président de Section au Conseil d'État, Président du Conseil d'administration de PÉcole coloniale. GIARD, Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris. HAMY (le Docteur Ernest), Membre de l'Institut, Professeur au Muséum d'histoire naturelle. JANSSEN (Jules), Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes, Directeur de l'Observatoire d'astronomie physique de Meudon. LAISANT (C.-A.), Docteur es sciences, Examinateur d'admission à l'École Poly- technique. LAUSSEDAT (le Colonel Aimé), Membre de l'Institut, Directeur honoraire du Con- servatoire national des Arts et Métiers. LEVASSEUR (Emile i, Membre de l'Institut, Administrateur et Professeur au Collège de France. LIPPMANN (G.), Membre de l'Institut, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris. MASCART (E.). Membre de l'Institut, Professeur au Collège de France, Directeur du Bureau central météorologique de France. POUR l'avancement des sciences 25 MM. PASSY (Frédéric), Membre de l'Institut. SEBERT (le Général H.^, Membre de l'Institut. TRÉLAT (Emile), Professeur liunoraire au Conservatoire national des Arts et Métiers, Directeur de l'École spéciale d'Architecture, Architecte en chef honoraire du département de la Seine. DÉLÉGUÉS DE L'ASSOCIATION MM. D'ARSONVAL, Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Professeur au Collège de France. CARNOT (Adolphe), Membre de l'Institut, Inspecteur général, Directeur et Profes- seur à l'Ecole nationale supérieure des Mines. RERGONIÉ (le Docteur Jean), Professeur à la Faculté de Médecine de Bordeaux, Correspondant national de l'Académie de Médecine. CARTAILHAC, Correspondant de l'IuFtilut, à Toulouse. DAVAiNNE (Alphonse), Président honoraire du Conseil d'administration de la Société française de Photographie. GAUDRY (Albert), Membre de l'Institut, Professeur honoraire au Muséum d'His- toire naturelle. GRANDIDIER (Alfred), Membre de Flnstitut. GRASSET (le Docteur J.), Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier, Correspondant national de l'Académie de Médecine. JAVAL (le Docteur Emile), Membre de l'Académie de Médecine. LAUTH (CH.), Directeur honoraire de l'École municipale de Physique et de Chimie industrielle de la Ville de Paris. I.tEWY (Maurice), membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes, directeur de l'Observatoire national de Paris. NOBLEMAIRE, Directeur de la Compagnie des Chemins de fer de Paris à L^on et à la Méditerranée. PERRIER (Edmond^, Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Directeur du Muséum d'Histoire naturelle. R1CHET (Charles), Professeur à la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l'Académie de Médecine. ROUX (le Docteur Emile), Membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, Directeur de l'Institut Pasteur. SAGNIER (Henri), Membre de la Société Nationale d'Agriculture de France, Direc- teur du Journal de rAgricuUure. TEISSIER (le Docteur), Professeur à la Faculté de Médecine de Lyon, Médecin honoraire des Hôpitaux, Correspondant national de l'Académie de Médecine. PRÉSIDEITS ET MLÉGDÉS DES SECTION l'''^ et 2« SECTIONS (Mathématiques, Astronomie, Géodésie et Mécanique). MM. André, Professeur à la Faculté des Sciences de Lyon Président (Lyon, 1906). Perrin, Inspecteur général des Mines d'Ocagne, Professeur à l'École nationale des Ponts et Chaussées \ Délégués de la Section. Mannheim (Colonel), Professeur honoraire à l'École Polytechnique (Décédé) 26 ASSOCIATION FKANÇAISE 3" et 4' SECTIONS (Navigation, Génie Civil et Militaire). MM. Tavernier (Henri), Ingénieur en Ciief des Ponts et Cliaussées, à Lyon Président (Lyon, 1906). Loche, Inspecteur général des Ponts et Chaussées. \ Pasaueau, Inspecteur général des Ponts et Chaus- /„„ , , , , o .■ , \ } Délègues de la Section. sees en retraite ( Petiton, Ingénieur-Conseil des Mines / 5e SECTION (Physique). MM. Vautier, Professeur à la Faculté des Sciences de Lyon Président (Lyon, 490(>]. Turpain, Docteur es sciences, Professeur adjoint j à la Faculté des Sciences de Poitiers ' Délégués de la Section. Baille, Ancien répétiteur à l'Ecole Polytechnique. ) & SECTION (Chimie). MM. Cazeneuve, Professeur à la Faculté de Médecine de Lyon Président (Lyon, 4906]. Hanriot, Membre de rA Délégués de la Section. "-"b " ' Gollignon de Docteur René), Médecin-Major de 1" classe, à Cherbourg 12e SECTION (Sciences médicales). MxM. Teissier (le Docteur), Professeur à la Faculté de Médecine de Lyon Président (Lyon, 1906j. Verchère (le Docteur), Chirurgien de Saint- Lazare Mayet (le Docteurj, Professeur à la Faculté del rv,. • . , r, ,. - 1 . , T \ Délègues de la Section. Médecine de Lyon / " Jaboulay (le Docteur;, Professeur à la Faculté de' Médecine de Lyon 13e SECTION (Électricité médicale). MM. Imbert (le Docteur A.), Professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier Président (Lyon, 1906). Belot (\q Docteur) Bordier (le Docteur;, Agrégé à la Faculté de Médecine de Lyon \ Délégués de la Section. Broca (le Docteur André), Agrégé à la Faculté de ' Médecine de Paris 14" SECTION (Odontologie). MM. Frey (le Docteur;, Professeur à THoole dentaire, nncien Interne des Hôpitaux de Paris Président {Lyon, 1906). Delair, Professeur à l'Ecole Dentaire i Godon (le Docteun, Directeur de l'Kcole Dentaire. ( . Sauvez (le Docteur), Professeur à l'École Den-M^"''^»'"'^' ^^ i<' Section. taire ) 15e SECTION (Agronomie). MM. Arloing, Correspondant de l'Institut, Directeur de l'Ecole nationale vétérinaire de Lyon .... Président (Lyon, 1906). 28 ASSOCIATION FRANÇAISE MM. Heim (le Docteur), Docteur es sciences, Agrégea la Faculté de Médecine de Paris Ladureau, Ingénieur-Agroiioiue { r.^,. • , , o .• Dybowski, Inspecteur général de 1 Agriculture, f Directeur de rÉcole supérieure d'Agriculture coloniale 16e SECTION (Géographie). MM. Brunhes (Jean), Doyen de la Faculté des Sciences de l'Université de Fribourg Président (Lyon, 1906). Wouters, Bibliothécaire adjoint de la Société de Géographie commerciale de Paris Labbé (Paul), Secrétaire général de la Société de l ^,,, ,,,-,,. ,. • 1 j r. • y Ueleqiies de la Section. Géographie commerciale de Fans i ^ Anthoine, Ingénieur, Chef du Service de la Carte de France au Ministère de l'Intérieur .... 17e SECTION (Économie politique et Statistique). MM. Isaac, Président de la Chambre de Commerce de Lyon Président (Lyon, 490G}. Henriet, ancien Ingénieur en chef des Ponts et \ Chaussées de l'empire Ottoman f r..,. • ,7 o , . . . ; ^ ,,. , 1 r. • } Dclegues de la SecUon. Saugrain, Avocat a la Cour d Appel de Pans. . . ( Isaac, à Lyon / 18e SECTION (Enseignement et Pédagogie). MM. Bérillon (le Docteur Edgar), à Paris Président (Lyon, 1906), Guézard ) Beauvisage (le Docteur), Professeur à la Faculté > Délégués de la Seclion. de Médecine de Lyon ) 19e SECTION (Hygiène et Médecine publique). MM. Courmont (le Docteur), Professeur à la Faculté de Médecine de Lyon Président (Lyon, 1906). Langlois (le Docteur), Agrégé à la Faculté de Médecine de Paris Loir (le Docteur), Professeur à l'École supérieure )■ Délégués de la Section. d'Agriculture coloniale Roux (le Docteur G.), à Lyon COMMISSIONS PERMANENTES COMMISSIONS NOMMÉES PAR LE CONSEIL Commission des Conférences : MM. ANTHOINE, CARNOT, GIARI), .1.A.VAL, KUNCKEL D'HERCULAIS, LAUTH, PER- RIER, SAGNIER. Commission des Finances : MM. BAILLE, GUÉZARD, HANRIOT, MANNHEIM. Commission de Publication : MM. HENRIET, DE MORTILLET, MOUREAIX, PETITON. Commission d'Organisation du Congrès : MM. BÉRILLON, BORDIEH, DANGUY, SAUGRAIN. POUK L AVANCEMENT DES SCIENCES 29 COMMISSION NOMMEE PAR LES SECTIONS Commission des Subventions : MM. M. D'OGAGiNE (!■« et 2^ Sections), LOCHE (S^et ¥ Sections), A. CHARPENTIER (o^ Sec- tion), HANRIOT (6« Section), MOUREAUX (7e Section), PERON (S" Section), POISSON (9« Section), GIARD (10^ Section), CHERVIN (lie Section) TEISSIER (12^ Section), RROCA, André (13" Section), FREY (14^ Section). ARLOING (loe Section), LABBÉ (16e Section), HENRIET (17e Section), BÉRILLON (18e Se, - tion),LANGLOIS (19° Section), CARTAILHAC et J. TEISSIER (Délégués de l'Association) . SECRÉTAIRES DES SECTIONS Fe et 2'' Sections 3' et 4'' Sections : 5' Section : 6' Section : 7'^ Section : 8e Section : 9e Section : 10' Section : 1 le Section ; 12e Section ; 13'' Section ; MM. GUILLAUME et LUIZET, Asiionomes ù lObserva- toire de Saint-Genis-Laval. M. COTE, Ingénieur civil, Direclem- de la Houille Blanche à Lyon, et M. BELLET, Ingénieur civil, Secrétaire de la Rédaction de la Houille Blanche, à Lyon. M. THOVERT, Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de Grenoble, M. GALIMARD, Préparateur à la Faculté de Médecine de Lyon. M. P. DAVID, Météorologiste à TObservatoire du Puy- de-Dôme. M. BOURGERY, Membre de la Société Zoologique de France (Délégué de la Section). M. BEAUVERIE, Préparateur à la Faculté des Sciences de Lyon . M. VANEY, Maître de Contérences à la Faculté des Sciences de Lyon. M. VITAL-GRANET, à Saint-Junien. M. CADÉ, Médecin des Hôpitaux de Lyon, et M. L. MAYET, Licencié es Sciences à Lyon. M. ROQUES, Agrégé à la Faculté de Médecine de Lyon, M. CHANOZ, Chef des Travaux pratiques à la Faculté de Médecine de Lyon, et M. TIXIER, Cliirurgien de PHôtel-Dieu de Lyon. 30 14*' Section ; 15« Section 16'^ Section 17« Section 18*^^ Section 19-^ Section ASSOCIATION FRANÇAISE M. H. VILLAliN. Cliirurgien-Dentisle. M. PORCHEREL, Chef des Travaux à TÉcoie vétérinnire (le Lyon, et M. RAJAT, Préparateiu' à la Faculté de Médecine. M. WOUTERS (Délégué de la Section). M. TUMERELLE, à Creil. M. le D-- FEUILLADE, ancien Interne de l'Asile de Rron. M. le D'- LACOMME, Préparateur à la Faculté de Méde- cine de Lyon. DÉLÉGUÉS DES MINISTÈRES AU COAGRÈS DE LYON MINISTERE DES FINANCES S\. ScHLŒSiNG, Membre de l'Institut, Directeur de l'iuole d'application des manufactures de l'Etat. M. le Général Brcnet. MINISTERE DE LA GUERRE MINISTÈRE DE l'iNSTRUCTION PUBLIQUE ET DES BEAUX-ART .M. Letort (Charles), Conservateur à la Bibliothèque nationale. MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS M. GiRARDON (Henri), Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. DÉLÉGUÉ DU GOUVERNEMENT BULG.4.RE AU CONGRÈS DE LYON M. le Docteur Zolotovitz (Lubomir), Ministre de Bulgarie en France. BOURSES DE SESSION LISTE DES BOURSIERS DU CONGRÈS DE LYOA MM. Emanuelli, Bibliothécaire municipal à Cherbourg. ScHMUTZ (René), de l'École de Physique et de Chimie industrielles de l;i \illcde Paris. poiR l'avancement des sciences 31 LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES ET INSTITUTIONS DIVERSES QUI SK SONT FAIT REPRÉSEiNTHR AU CONGRÈS DE LYON Société Flammarion dAlgeu et de l'Afkiqie Fha.nçaise, représentée par .M. Tarky (Harold), son président. Société d'Etudes d'Avallon, représentée par M. l'Abbé A. Parât, délégué. Société d'Odontologie de Bourgogne (Auxerre), représentée par M. Rigolet, délégué. Société des Sciences de l'Yonne (Auxerre), représentée par M. Lasnier (F.i, délégué. Société de Pédiatrie et Gynécologie de Bordeaux, représentée par M. le D. Guyot, délégué. Société de Pharmacie de Bordeaux, représentée par M. Arnozan (Gabriel), délégué. Société Dauphinoise d'Ethnologie et d'Anthropologie (Grenoble), représentée par M. MuLLER, délégué. Société des Amis de l'Université de Lyon, l'eprésentée par M. Bouvier, secrétaire général. Association Lyonnaise des PROPRiÉTAiiiiis u"Api'aiîeils a vapeur (Lyon), représentée pfr M. Michel Desjuzeuh, directeur. Ecole et Dispensaire dentaires de Lyon, représentés par M. le D' Guillot, directeur. Société Altruisme (Section des jeunes filles à la cam pagne i, représentée par .M. le D"^ Weigert, délégué. Société Lutéraire de Lyon, représentée par M. l'Abbé Camille Martin. Société de Pharmacie de Lyon, représentée par M. Malleval, président. Académie des Sciences de Palerme (Italie), représentée par M. Giuffre (Liberic, délégué. Ecole Dentaire de Paris, représentée par MM. les D" Godon, Frey et M. Martimer. Ecole Odontotechnique de Paris, représentée par M. Félix Franchette, délégué. École de Psychologie (Parisi, représentée par M. le D' Edgar Bérillun, directeur. Œuvre des Sanatoriums populaires de Paris, représentée par M. le D''Guinard, délégué. Société pour l'Etude des questions d'enseignement secondaire Paris), représentée par M"'' Lucie BÉRiLLOx, déléguée. Société Française d'Hygiène (Parisj, représentée par M. le l)r Brémond (Félixi, délégué. Institut général Psychologique (Paris), représenté par MM. Serge Youriévitch, secré- taire général, et Jules Courtier, secrétaire. Institut Sténographique de France (Paris), représenté par .MM. Depoin (J.i, président, et BoNNAFÉ, délégué. Société d'Odontologie de Paris, représentée par M. le D' Frey iLéon) et M. Geoffroy, délégués. Société de Chirurgie dentaire (Paris), représentée par .M. Platschick, délégué. Société de Géographie commerciale de Paris, représentée par M. Wouters, délégué. Société Préhistorique de France (Paris), représentée par M. Adrien de Mortillet, son président. Société «Les Amis des Sciences et Arts de Rochechouart» iHaute-Viennei, représentée par M. Ghanet (Vitale, délégué. Société des Sciences naturelles de Tarare, représentée par M. Pkothière, son pré- sident. Société des Lettres, Sciences et .Vrts des Alpes-Maritimes (Nice), représentée i)ai- M. le D" Guébhard, délégué. Société Historique du Vexin, représentée par M. Depoin i J.}, secrétaire général. 32 ASSOCIATION FRANÇAISE POUR l'aVANCEMENT DES SCIENCES CONGRÈS DE LYON PROGRAMME GÉNÉRAL DE LA SESSION Jeudi 2 août. — Le matin, à 8 heures trois quarts, séance du Conseil d'admi- nistration. A 9 heures et demie, séance d'inauguration. Dans l'après- midi, séances de sections. A 4 heures un quart, séance générale pour la discussion de la question mise à l'ordre du jour du Congrès : La photo- graphie des couleurs. A 9 heures, réception par la municipalité. Vendredi 3 août. — Le matin et dans l'après-midi, séances de sections. Dans l'après-midi, visite des musées, réception par la Chambre de commerce. Le soir, à 9 heures, conférence par M. Hospitalier, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l'École de physique et de chimie industrielles : Le transport de l'énergie par l'électricité et ses pins récentes applications. Samedi 4 août. — Le matin et dans l'après midi, séances de sections. Dans l'après-midi, visites industrielles. Dimanche 5 août. — Excursion générale ; Charbonnières, Le Mont-Verdun^ Neuville-sur-Saône. Lundi 6 août. — Le malin et dans l'après-midi, séances de sections. Dans l'après-midi, visites industrielles. Le soir, réception offerte par M. le Préfet. Mardi 7 AOUT. — Le matin et dans l'après-midi, séances de sections. Dans l'après-midi, à 5 heures, assemblée généi-ale de clôture. Mercredi, Jeudi et Vendredi, 8, 9 et 10 août. — Excursion générale : Saint- Rambert, Aix-les-Bains, Saint-Gervais, Ciiamonix. SÉANCE GENERALE SEANCE D'OUVERTURE — 2 Août — M. ÏÏEREIOT Maire de Lyon. > Messieurs, En me choisissant comme président d'honneur du comité local du l rente- cinquième Congrès, les membres de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences m'ont accorde le privilège qui s'adresse, je le sens, beaucou|) moins à ma personne qu'à ma fonction. J'en userai pour réclamer le droit de vous souhaiter la bienvenue dans cette grande cité de Lyon. .l'ai eu le plaisir de confirmer une invitation que mon prédécesseur vous avait adressée; vous avez bien voulu vous y rendre. Nous en sommes cordia- lement heureux. Le Congrès de votre Société a tenu sa deuxième session à Lyon en 1873 : il y a longtemps que nous désirions le revoir, et la population tout entière, j'en suis sur, s'associera aux vœux que je forme pour l'heureux succès de vos travaux. J'adresse un salut tout spécial à nos invités étrangers : à M. le sénateur (^apelliiu, lilluslie géologue bolonais, l'un des doyens de la science italienne; à M. le professeur Arthur de Claparède, qui, après avoir si dignement repré- senté en Extrême-Orient la nation suisse, professe de façon remarquable aujourd'hui la géographie à l'Université de Genève; au célèbre professeur Lassar de Berlin qui connaît notre ville et qui y compte d'ardents amis; au professeur Lombroso, dont les études discutées d'abord sont admises de tous; à M. le pro- fesseur Kossel, de l'Université de Heidelberg; à MM. les docteurs Henrijean, de Liège; Bozzollo, de Turin; Massalongo, de Vérone; à M. le sénateur Mara- gliano, de Gènes, dont les travaux sur la tuberculose sont universellement connus; à M. l'ingénieur Gérard; à M. le professeur Stude, de Berne; à M. le docteur Lydtin, membre du Conseil d'hygiène de l'empire allemand ; au grand bactériologiste Salomonsen, de Copenhague. Tous ces hôtes illustres arrivent chez nous précédés de la réputation ((u'ils doivent à leurs travaux. 11 n'y a rien de plus touchant et de plus encourageant que ce rapprochement des nations dans l'intérêt de la science commune. Cette fraternité dans la recherche du vrai est, nous pouvons l'espérer, le prélude 3 34 SÉANCE GÉNÉRALE (Fune union plus intime et plus profonde. Le jour n'est peut-être pas aussi éloigné qu"on le pense oii les peuples auxquels nous appartenons sauront suivre Texemple que les savants leur donnent el comprendront l'intérêt qu'ils au- raient à s'associer en vue du progrès moral, comme ils Font déjà fait en vue du progrès scientifique. Il m'est agréable, Messieurs, de vous donner l'assurance qu'aucune ville n'était plus que la nôtre digne de vous recevoir. Lyon a toujours honoré la science et les savants. Nous comptons ici de nombreux établissements scienti- liques. Notre Université qui inscrit plus de 2.ij00 étudiants est, par le nombre de ses élèves — comme aussi par la qualité de ses professeurs — la première Université provinciale. Elle s'est annexé toute une série de musées et de labo- ratoires dont vous pourrez constater l'heureuse organisation. Notre jeune Ins- titut d'hygiène prospère et se développe chaque jour. Notre École de chirurgiens et de médecins jouit d'une réputation légitime qu'elle doit non seulement à sa science, mais aussi, et nous en sommes fiers, à sa moralité. Je ne parle point de notre enseignement secondaire et de notre enseignement primaire dont le rôle est de vulgariser les découvertes faites ailleurs. Des institutions munici- pales comme notre enseignement supérieur du soir, qui obtient un si vif succès, répandent parmi le grand public, le sens et le goût de la science. Ai-je besoin de rappeler que Lyon a été le berceau et demeure le foyer du haut enseignement vétérinaire? Nous nous glorifions d'a\oii' lourni à la science, non seulement certains hommes qui sont là trop près de moi pour que je puisse convenablement les louer, mais leur maître à tous, le grand Chauveau, ([ui a réuni sur son nom. par ses admirables travaux, la gloire cumulée d'un Pasteur et d'un Claude- Bernard . Au reste. Messieurs, sur toutes ces questions cl de plus sui- nos établisse- ments d'enseignement technicpie ou (renseignement professionnel, sur notre Muséum ou notre Observatoire, sur nos Sociétés savantes, sur nos publications scientifiques, sur nos œuvres hospitalières, vous trouverez, si vous êtes curieux, les renseignements les plus ]ir(''cis dans les deux admirables volumes qui vous seront remis et qui contiennent une desci'iption complète de Lyon en 1906. Plus nous avançons. Messieurs, et plus le rôle de la science s'élargit et s'élève. Au sein des peuples civilisés, personne ne conteste plus, que, seule la pensée féconde la vie et lui donne un sens. Un de nos plus illustres professeurs. M. Poincaré, le disait récemment sous une forme admirable: << L'histoire géolo- gique nous montre que la -sic n'est qu'un court épisode entre deux éternités de mort et que, dans cet épisode même, la pensée consciente n'a duréel ne durera qu'un moment. » La pensée n'est qu'un éclair au milieu dune longue nuil. Mais c'est cet éclair qui est tout. ^> Et aussi, plus nous allons, plus se resserrent les liens qui unissent aux savants toute société moderne digne de ce nom. Nos ancêtres français de 1848, qui ont tout fait pour le progrès des idées à travers le monde, ont vu et dit mieux que personne le rôle de la science dans l'avenir ; c'est la conception (pi'Ernest Renan a traduite dans un beau livre aujourd'hui encore tout plein lie lumières. Cette idée, nous la reprenons aujourd'hui ]>our la répandre autour de nous, nous autres pauvres hommes publics qu'il faut ])laindre, car nous travaillons dans des laboratoires ouverts à tous les vents. Oui, c'est la science qui doit G. LIPPMANN. l'iNDUSTRIK ET LES UNIVERSITÉS 35 construire la cité moderne, que les poètes ont entrevue dans leurs songes et les philosophes dans leurs rêveries; la politique, qui n'est aujourd'hui qu'un art, si j'ose ainsi dire, doit devenir une science demain. Nous avons heureusement cessé de croire au miracle; l'humanité, qui, si longtemps, a halhutié des for- mules, doit s'attacher désormais à étudier des faits et à établir des lois. Elle a été, dit-on, cundiiitc au début par des porteurs de lyres ; ce fait n'est pas bien sur, mais on peut y croire, car c'est une belle légende. Plus tard et pendant longtemps, elle a obéi à des prêtres et a vécu sous le joug des révélations. Platon, qui connaissait par avance ses futurs confrères et qui s'en méfiait, redoutait qu'elle fût remise aux mains des philosophes. Espérons que, dans l'avenir, elle se laissera au moins éclairer, sinon guider par les savants. Je souiiaite. Messieurs, que votre présence pendant quelques jours parmi nous contribue à répandre le culte de la vérité scientitique. Cette proposition fera sourire les sceptiques et pleurer les pessimistes. Je me rappelle une phrase mélancolique d'Ibsen dans le drame qui a pour titre Un ennemi du Peuple. Il suppose un vieux. professeur qui a eu l'imprudence de vouloir défendre contre tous la vérité oJjjective ; il le montre rentrant chez lui, meurtri dans ses illu- sions et aussi dans ses vêtements, et il lui prête cette pensée, profonde sous ses apparences familières: » Décidément, il ne faut pas mettre son meilleur pan- talon lorsqu'on va défendre la vérité et la justice ». Ne nous arrêtons pas à cette boutade. De jour en jour, l'instruction se répand. Peu à peu, les peuples se détachent de ceux qui les trompent pour s'attacher à ceux qui les veulent servir même en luttant contre les vieilles habitudes et les vieilles manies. La vérité scientifique gagne chaque joui' des partisans, et ce sera l'honneur de compagnies comme la vôtre, Messieurs, d'en avoir préparé l'avènement définitif, en justifiant votre beau titre de Société pour l'avancement des sciences. M. G-. LIPPMAIÎI Membre de l'Instilul, Professeur à la Faculté des Sciences de Paris Président de TAssociation. L'INDUSTRIE ET LES UNIVERSITES Mesdames, Messieurs, L'Association Française a la bonne fortune de siéger aujourd'hui dans une ville où se trouvent réunis tous les éléments qui peuvent assurer à notre Con- grès de 1906 un brillant succès. J'ai d'abord l'agréable devoir de remercier les autorités, M. le Maire et le Conseil Municipal de Lyon, pour finvitation qu'ils ont bien voulu nous adres- 36 SÉANCE GÉiNÉKALE ser de venir siéger à Lyon, et pour l'aide qu'ils nous ont accordée en votant les sommes nécessaires à l'organisation du Congrès. Votre Comité local a pris soin d'étudier toutes les questions d'installation et d'excursions, et d'assurer le bon fonctionnement de la session ; il a, en outre, préparé deux ])eaux volumes, intelligemment ordonnés, et offerts aux membres du Congrès. Qu'il soit remercié de tout ce travail efTicace. ainsi que son président M. Ar- loing et son secrétaire général M. Chantre. Je n'oublie pas, non plus, que grâce au dévouement de M. Teissier, qui est en même temps président de la Section médicale, cette Section est assurée de fonctionner cette année d'une manière particulièrement brillante. Nous sommes heureux de retrouver à Lyon M. Alapetite, préfet du Rhône, que nous avons eu le plaisir de rencontrer dans une autre ville, et qui s'est intéressé vivement au succès de la présente session. Nous sommes très reconnaissants aux habitants de Lyon de leur excellent accueil, et de l'empressement avec lequel ils sont venus s'inscrire parmi les membres de notre Association. Enfin, j'adresse l'expi'ession toute parliculière de notre reconnaissance en même temps que nos soidiaits de bienvenue aux savants étrangers qui ont bien voulu venir de loin s'associer à nos travaux. Ils sont particulièrement nombreux cette année et je pense que le choix de la ville de Lyon comme siège de notre réunion est pour quelque chose dans cette affluence. Lyon possède toutes les attractions d'un grand centre intellectuel. En premier lieu, une belle université qui a la pleine conscience et la claire intelligence de sa tâche. La science et l'industrie vivent ici en liarmonie. On ti'ouve dans cette région des usines scientifiquement organisées, où l'on a compris que la science doit apporter au développement industriel un secours journalier. C'est là une vérité méconnue dans d'autres parties de la France. On rencontre trop souvent celte erreur que l'industrie n'a besoin que de techniciens, ou du moins qu'elle peut se contenter de sciences dites appliquées, enseignées spécialement en vue des diverses industries. Ce serait la science réduite à sa i)artie vraiment utile — ceci, on n'ose pas le dire, mais on le pense — et Pasteur n'a pas manqué de souligner l'ineptie dangereuse qui se cache jjarfois sous ce terme de science appliquée. Voilà l'erreur néfaste qui a fait tomber l'industrie française, comme production globale, du premier au quatrième rang. C'est un devoir de faire la guerre aux idées fausses quand on les rencontre, et de leur substituer la vérité salutaire. Pour cette raison, je vous demande la permission de vous présenter aujourd'hui quelques observations sur cette question des relations entre la science et l'industrie. Si je n'apprends guère à mes auditeurs que ce qu'ils savaient déjà, je les prie de m'excuser. Je désire simplement faire appel à l'influence de l'Association Française pour répandre davantage certaines vérités qui touchent à la science et dont l'oubli coûte terriblement cher à notre pays. C'est le rôle même que notre Association est destinée à jouer. Il est facile de définir le lien qui unit la science à l'industrie. Il n'y a qu'une nature. Les forces qui constituent le monde sensible sont celles mômes qui animent les appareils de nos laboratoires et que l'on utilise dans l'industrie, dans les arts de la paix et de la guerre. 11 n'y a donc qu'une science, laquelle n'est ni professorale, ni industrielle, ni civile, ni militaire. La science expérimentale est l'art de manier méthodiquement les forces de la nature. Aussi l'industrie et la science se sont-elles développées parallèlement. G. LTPPMANN. — l/lNDUSTRIE ET LES UNIVERSITÉS 37 Pendant un nombre inconnu do siècles, la science a été empirique et rindustiMC réduite à dos làtonnonionis. Depuis on\ii-on cent ans, la science s'est doveloppoe plus (pjo pondant les milliers d'années qui précédaient et rindustrie a marché à pas de géant. Les anciennes industries sont totalement transformées et d"aulres sont nées, au\(piolles on ne pensait pas autrefois. Les industries chimiques et électriques par exemple. Jadis la téléphonie n'eût pu figurer ((ue dans un conte de fée. Si les industries d'autrefois paraissent faibles et barbai'os auprès de celles de nos joui's, il serait injuste cependant d'en [larler avec dédain. Quelle sagacité d"ol)sorvalion et quelle patience géniale il a fallu pour les créer sans le secours de la théorie 1 On connaît d'ailleurs assez mal leur histuii-e. On ne sait même pas quel fut le mécanicien merveilleux qui a créé la première roue. Nous ignorons tout de cet ancêtre qui, un beau jour, s'est mis à faire du feu. Il n'est pas sûr qu'il s'appelât Proniéthée. Et après tout, qu'importe ? Son œuvre reste, et lui-même ne nous serait jias moins inconnu si nous savions prononcer les syllabes de son nom. Il est évident d'autre part que le travail industriel est assujetti à d'auti'es conditions que les recherches de laboratoire. Le prix de revient importe, et je n'insiste pas. Je veux dire qu'il faut pour qu'un |)i'Océdé devienne industriel, que la mise en œuvre en ait été étudiée dans tous ses détails, depuis la cons- truction des appareils et le choix des matériaux, jusqu'au tour de main de l'ouvrier; rien n'est indifférent. Cliauifo-t-on à la houille, il faut choisir la qualité du combustible; et le coup de pelle du cliauffeui' habile a une valeur qin se chiffre. Dans cette formation (1< lai liée et pratique, le tâtonnement, l'em- pirisme reprennent leur importance. Des années sont nécessaires parfois pour constituer une industrie compli- quée, des années sont nécessaires pour la connaître à fond; quand on voit de près certaines industries on est surpris de la sonmie d'expérience variée et d'attention assidue qu'il faut à un homme intelligent pour apprendre complè- tement le métiei'. Un personnel technique bien instruit est donc indispensable à l'usine; il pourra avoir été préparé dans les écoles spéciales, mais il devra apprendre son métier sur jilace, à l'atelier, car on ne l'apprend pas ailleurs. L'organisation de l'usine sera technique également, et pourvue par exemple de bureaux d'essais qui fonctionneront avec une régularité automatique. Le directeur est ti-anciuille une fois que la marche régulière de l'exploitation est assurée par l'étude de tous les détails. Sans doute; mais dans l'industrie, on n'est jamais tranquille. Quand tout a été prévu, il reste l'imprévu; aujourd'hui est assuré; mais domain viendra, et demain c'est l'inconnu. Il y a l'accident heureux ou malheureux qu'il faut fixer ou prévenii'. Il y a surtout, et cela d'une manière permanente, la concurrence, celle des producteurs du même pays et celb; de l'industrie étrangère. L'industrie est une lutte sans tin et sans trêve, où la guerre civile est mêlée à la guerre étrangère. On attaque hardiment, on démolit assidûment ses rivaux, et si soi-même l'on veut ne pas succomber, l'on est tenu de perfoclionner en temps utile sa tactique et son armement. C'est de la même façon qu'un pays a beau posséder une artillerie dont il a le droit d'être fier, au bout de quelques années, il est forcé de renvoyer à la fon- derie des l)atteries presque neuves, afin de remplacer c«tte belle artillerie par une autre plus belle encore, à cause de la concurrence. Mais, du moment que des éléments nouveaux s'introduisent dans la fabrica- ÔO SEANCE GENERALE lion, les procédés acquis sont remis en question, et Texpérience technique devient insuffisante. Supposons que des métaux tels que le molybdène et le titane viennent s'allier à Facier, le bureau des essais ne dit plus rien, car un essai n'est pas une analyse ; force est d'avoir recours à un laboratoire d'analyse complet et à un chimiste complet qui ne craigne pas les métaux rares. A la chimie devra s'adjoindre la physico-chimie munie de ses méthodes les plus subtiles. Dès l'instant que l'on est amené à sortir de la routine, on tombe dans le domaine de l'imprévu, de l'inattendu, réservé aux chercheurs et aux savants. Toutes les ressources de l'analyse mathématique et de l'expérimentation peu- vent être mises en réquisition. On ne peut combiner un objectif nouveau sans l'aide des mathématiques. On sait que la télégraphie transatlantique fut sauvée par lord Kelvin qui trouva par l'analyse la cause et le remède de la singulière lenteur avec laquelle les signaux électriques traversent un câble immergé. Le même physicien montra comment on doit calculer le circuit de distribution d'un courant alternatif. De nouveaux instruments ont fait successivement leur entrée dans l'industrie. Le microscope fut inti-oduit par Pasteur dans l'oenologie et dans l'élevage des vers à soie; le spectroscope servit pour le procédé Bessmer. On tire un obus de marine contre une cuirasse d'acier, il s'y loge en un millième de seconde; et le fabricant veut savoir par quelles phases a passé le l'efoulement de l'acier pendant que l'obus a fait son geste lirutal. On emprunte alors à l'acoustique une métliode délicate: celle par laquelle Mach a photogra- phié instantanément la compression de l'air autour des branches d'un dia- pason. On pourrait citer nombre d'exemples analogues empruntés à la physique. En chimie, le fait est encore plus évident, la fabrication se transforme fréquem- ment, les corps nouveaux se multiplient et une partie des 5000 substances que découvre annuellement la chimie organique est brevetée et mise dans le com- merce. Conclusion : tant ([u'une fabrication se résigne à rester stationnaire. elle peut se contenter d'un personnel technique expérimenté et d'une organisation auto- matique. La nécessité des progrès se fait-elle sentir? Il faut un personnel scientifique pourvu de laboratoires de recherches installés à l'usine. Telle est, en effet, la méthode suivie par d'autres nations qui ont progressé plus rapidement que nous. C'est l'Allemagne qui a eu le mérite de donner l'exemple. Nos voisins d'outre-Rhin appliquent largement le système que je viens d'indiquer et ils en sont largement récompensés. C'est ainsi que la maison Zeiss d'Iéna, a 14 docteurs es sciences à son service, tant mathématiciens que physiciens. Les grandes fabriques de couleurs d'aniline et de produits orga- niques de même pays emploient jdus de chimistes scientifiques que de techni- ciens : ainsi l'une d'elles utilise 55 chimistes scientifiques pour 31 techniciens (1); une autre 145 (2) chimistes scientifiques pour 175 techniciens, une troisième 148 (3) chimistes scientifiques pour 75 techniciens. Les laboratoires de recher- ches sont dans l'usine et grandement installes ; l'un d'eux possède une biblio- thèque de 14.000 volumes; un autre use pour 125.000 francs par an de verrerie (1) Voir Exposition Universelle de 1900. Catalogue de l'Industrie chimique de l'Allemagne. Édition française, p. ;>!,. (2) Ibid. p. 118. (3) Ibid. p. 68. G. LIPPMANiN. — l'industrie ET LES UNIVEHSITÉS 39 chimique. Tout cclu coule cher sans doute, mais ces grandes fabric{ucs donnenl lie 20 à 33 0/0 de dividendes aux actionnaires (1). Toute sul)8tanre nouvellement découverle et utilisal)le est aussitôt hrcveti'c. ainsi que ses succédanés tiue Ton recherche s\stcma(i(}uement ; les brevets se comptent par milliers. La maison Baeyer en possède; 1000 dans son pays et 1200 à l'étranger (2) . Il s'étahlit ainsi un monopole dotait. L'Allemagne exporte en 1904 pour 156.000.000 de couleur d"auiline, c'est-à-dire 19.o fois plus que la France (3). Sa méthode est donc bonne et la nôtre mauvaise. Les millions qu'elli' dépense généreusement pour ses mathématiciens, ses physiciens, ses cliimistes, ()our ses laboratoires de recherches installés à l'usine, lui valent un bénéfice brut de 1 . 2.W . 000 . 000 annuellement. C'est un placement intelligent. Et en outi'e, l'Allemagne y gagne d'exercer une iniluence n)ondiale par ses uni\er- sités, qui fournissent aux usines d'Europe et d'Amérique une grande partie du personnel savant dont elles ont besoin. Les Américains savent employer les savants. L'année dernière je recevais la visite d'un homme de science qu'une très grande Compagnie de cons- truction à New-York a mis à la tète de ses services; il faisait le tour des universités d'Europe avant de se consti'uire, aux frais de sa Compagnie, un laboratoire de recherches (|u'il entendait installer supérieurement. 11 me donna sur la distinction qu'il fait également entre le personnel savant et le personnel technique, un détail piquant. 11 paraît que les techniciens américains ont la manie d'essayer sans permission des variantes, en vue souvent de trouver un perfectionnement brevetable; ils sortent ainsi de leur rôle. Aussi remplacc-t-on quand faire se peut, les techniciens par des techniciennes. 11 paraît que l'on trouve là-bas en nombre suffisant des femmes instruites et capables: de |)lus ces Américaines sont dociles; elles ne se permettent jamais d'inventer (picl(|ue chose à l'usine. D'autres pays, l'Autriche, la Suisse par exemple, ont encore adopté la même méthode. Ce sont des pays pourvus d'universités autonomes, et ils leur em- pruntent leur personnel scientihque. A cette liste, ajoutons la Uussie. Ce l)ays possède d'immenses i-essources et les Russes appliquent déjà la hmuv méthode pour les exploiter ; ils n'ont point là-dessus d'idées fausses. Aussi ai-je entendu dire par des personnes compétentes qu'une fois le calme rétabli, au bout d'un nombre limité d'années, la Russie viendra prendi'e rang après l'Allemagne, c'est-à-dire avant nous. Chez nous les idées sont toutes différentes. On se préoccupe rarement de pourvoir une usine du personnel savant. On n'y installe pas de mathémati- ciens, peu de physiciens, trop peu de chimistes. Les propriétaires d'usines ne veulent pas entreprendre cette dépense, ou bien, leurs actionnaires ne sont pas disposés à leur accorder les crédits nécessaires. Ils admettent le technicien, mais renvoient le chercheur au laboratoire de la faculté. L'esprit i»u])lic est routinier et sceptique en matière d'innovations scientifiques. 11 n'y a qu'à rappe- ler comment il a accueilli les grandes inventions, celles de la vapeur par exemple. Papin pourtant était français, ainsi que Sadi-Carnot qui découvrit la théorie générale de la machine à vapeur et des moteurs thermiques. e| fondu (1) Voir Exposition Universelle de 1900. Rapport sur les i mlusU-ies cliimiques par M. A. Haller. membre de l'Institut. Voir la Conférence de M. llaller à la Société Industrielle du .Nord de la France. (2) Catalogue, etc., p. lis. (3) Conférence de M. A. Haller, 1906. 40 SÉANCE GÉNÉRALE cette thermodynamique dont i-elèvent toutes les sciences expérimentales, tant physiques que biologiques. Cependant le grand public est resté pendant près d'un demi-siècle aveugle et sourd devant ce fait évident, ([ue la vapeur était de première importance pour l'industrie ; il fut impossible de lui apprendre que les moteurs à vapeur animaient les fabriques anglaises, et commençaient l'immense fortune de l'Angleterre. Carnot soulignait en 1832 l'emploi de la vapeur en Angleterre; on ne l'écouta pas. La télégraphie électrique est d'origine française puisqu'elle remonte à Am- père. Nous constatons que le public conserva à son égard la môme ignorance . Et la série continue. Il me souvient qu'un jour en 1870 — j'étais à l'École Normale, mon maître M. Sainte-Claire Deville eut la bonté de m'appeler avec uies camarades à son laboratoire, pour nous montrer un petit appareil qu'il avait installé ; je ne connaissais cet instrument que par sa description et j'avais peine à y croire; mais je le portai à mon oreille, j'entendis, et fus émus, c'était le téléphone. Dix ans plus tard, en 1881, l'exposition d'électricité s'ouvrait aux Champs-Elysées, le public y afflua ; on faisait queue pour entendre le télé- plione, le théàtrojihonc. installés dans de grandes salles par des Compagnies américaines. De fait le téléphone fut découvert par le public parisien en 1881. Ce petit instrument avait mis dix ans à franchir la grille de fer qui sépare la rue d'Ulm du lal)oratoire de Deville. La machine Gramme, la lampe Edison, le phonographe eurent la même fortune que lui (;t émerveillèrent les visiteurs de l'exposition de 1881. Jamais peuplade asiatique n'accueillit avec une plus franche admiration les inventions apportées de loin par des barbares d'Occident. Telle a été, telle est encore la menlalil(' du gi'aiid public, de cette classe moyenne qui a passé par le lycée. Cette masse dirigeante a ses qualités, elle est très civilisée, homiète. passablement lettrée et plus artiste peut-être qu'en d'autres pays. Mais il est trop certain, nous venons de le rajjpeler par quelques exemples. (|n'il lui manque une notion saine de la puissance de la science. Elle n'y croit pas, ou elle y croit trop tard. En d'autres termes, l'esprit scientifique est moins répandu en France que dans d'autres contrées de l'Europe, moins répandu qu'en Amérique et qu'au Japon. L'industrie nationale a souffert profondément de ce défaut, et le manque d'esprit scientifique se fait sentir ailleurs que daus l'industrie. — Quelle est la cause du mal? Serions-nous moins bien doués que d'autres peuples pour la science? Il n'en est rien ; l'histoire nous montre, de Cuvier à Claud(^ Bernard, de Lavoisier à Berthelot, que là, nous n'avons jamais quitté le premier rang. Le génie natio- nal n'a jamais cessé d'être inventif, original, doué d'initiative. Le mot et la chose sont français. Nous n'avons pas sujet d'accuser la nature. Il faut accuser notre instruction publique, qui ne connaît que la pédagogie de l'ancien régime et qui pèse bureaucraliquement sur l'enseignement supé - rieur. Si l'on rencontre ici une ignorance, par moment impénétrable, ignorance bachelière et lettrée qui nous rappelle la Chine, la raison en est bien simple : notre pédagogie nous vient de Chine. C'est là un fait historique. Notre péda- gogie est celle de l'ancien régime, conservée par Napoléon. Elle sortit de l'ancien collège Louis-le-Grand, lequel fut fondé, on ne l'ignore pas, par des mission- naires revenus d'Extrême-Orient. On ne saurait d'ailleurs faire un reproche à ces missionnaires de s'être enthousiasmés pour le grand pays où ils pénétrèrent, G. LIPPMANN. — l'iNDUSTRIK ET LES UNIVERSITÉS 41 (le s'être plus qu'à moitié laissés convertir par les Chinois. Pendant que l'Eu- rope était encore barbare et tourmentée, la Chine jouissait d'une civilisation paisible, prospère, encore brillante, munie d'organes qu'elle avait créés la première. Elle possédait d(''jà un système complet d'éducation, des classes régulières, une instrudidu publique administrée. par des mandarins. C'était néanmoins la cullurc naine : c'est-à-dii-e la science et la doctrine des adultes infligées à des écoliers, et, par contre, les adultes examinés, surveillés et corri- gés à la fatjon des jeunes élèves. La culture; naine est la caricature de l'enseigne- ment supérieur. Ce système fonctionnait donc il y a trois cents ans, et il nous vieni si bien de là-bas, qu'aujourd'hui même, à l'heure où nous parlons, on ne ti'ouve son analogue en aucun ])oint du globe, sauf en France, en Espagne et en Chine. Poui- être tout à fait juste, il convient d'ajouter qu'il eût fallu une perspica- cit('' singulièi-e. il y a deux ou trois siècles, pour prévoir que la Chine allait devenir arriérée et routinière, qu'elle allait subir un arrêt complet de déve- lo|)|)ement, causé par le lléau grotesque du mandarinisme. Cet ari'êt de diH'eloppcment a été complet et vraiment supei-be parce que l'idéal de la cuistrerie avait été réalisé là complètement et purement. C'est un spectacle intéressant, parce qu'il est d'intérêt humain, et que la race n'y est pour rien. Cliez nous le même effet ne s'est produit que partiellement. Fort heureuse- ment nous avons un enseignement supérieur. La Convention a créé des écoles savantes ; puis les Universités sont nées, et la République a favorisé leur déve- loppement. C'est là qu'est le remède. L'enseignement supérieur a pour but de développer les facultés de l'adulte. Elle prend l'homme à vingt ans. Dans les pays où les conditions de la culture sont normales, on a soin d'envoyer à l'Uni- versité tous les jeunes gens auxquels on a la prétention de donner une instruc- tion lil)érale, et cela ne fut-ce que par vanité et par respect humain, et en dehors de toute nécessité professionnelle. Cette nécessité d'une instruction supéi'ieure n'est pas suffisamment comprise en France. On va bien à l'Univer- sité pour y faire son droit, sa médecine, etc., mais, pouf former un homme instruit, on se contente de l'envoyer au collège. C'est se résigner à produire l'arrêt de développement à vingt ans ; c'est faire de la culture naine. Le rôle de l'Université est surtout d'enseigner l'art de la recherche, ce qui veut dire la science, car la science c'est l'art de la recherche, et pas autre chose. Et nous savons que la recherche est indispensable à l'Industrie. En même temps, l'Université est faite pour mettre les hommes qui n'ont pas d'ambitions scientifiques, mais fini veulent acquérir une culture générale digne de ce nom, en contact avec la science de première main, la .seule qui soit attrayante et féconde, la seule qui soit libre de toute pédanterie. Nos Universités ne sont pas entièrement en état de remplir cette double fonction. Elles sont encore soumises, tout comme l'enseignement secondaire, à la loi napoléonienne. On sait (1) que notre grand César, par raison politique sans doute, a écai't('- les projets de réforme soun)is à la Convention, et qu'il a rétabli la pédagogie de l'ancien )'égime ; on sait en outre qu'il a osé donner à son administration le pouvoir absolu de diriger les études, et en même temps la collation des grades. Telle est l'oi'igine du régime actuel; et aujourd'hui encore il n'existe pas, à côté du grand maitre de l'Université, un seul conseil, (1) Voir Exposition Universelle de 1900. H;ippûil de il. L. Liard sur ri'nseigiieiiienl supérieur. 42 SÉANCE GÉNÉRALE une seule commission ayant voix délibérative. Il serait temps que la République intervint, et qu'elle défit l'œuvre de Napoléon, avec le môme soin qu'il mit à la faire. Il y a urgence à délivrer l'enseignement du pédantisme bureaucratique, et à libérer les universités du joug du pouvoir exécutif. Car celui-ci n"a pas cessé de peser sur les études supérieures en leur imposant sa i)édagogie d'an- cien régime. Yiendra-t-il jamais un grand ministre, ou une grande assemldée, pour l'ctirer iiu pouvoir exécutif la collation des grades et pour rendre ce droit à la seule autorité compétente ? Ici, nous sommes étonnamment en retard sur le reste du monde, l'Espagne exceptée. Où voit-on ailleurs une Administiation délivrant des diplômes scienti- fiques ? En Russie, certes, la bureaucratie jouit d'un pouvoir aljsolu, elle s'en- tend mal avec les universités, elle les licencie au besoin ; mais elle n'empiète pas sur leurs attributions. A Saint-Pétersbourg un ministre n"a pas le prestige nécessaire pour faire un docteur. Il est vrai que les Russes sont un peuple jeune; comme ils n'ont pas à porter les deux mille ans de notre bistoire, on ne peut s'attendre à rencontrer parmi eux le gallo-romain encbinoisé. Je conclus en émettant le vœu, au nom de l'Industrie et du développement national, que l'enseignement de la science soit délivré des entraves anciennes, et je souhaite, en particulier, à l'université de Lyon, l'autonomie et la pros- périté qu'elle n'a ])as cessé de mériter. M. Carlo BOÏÏRLET Docteur es sciences mathématiques, Professeur au Lycée Saint-Louis et à l'École des Beaux-Arts, Secrétaire de l'Association. L'ASSOCIATION FRANÇAISE EN 1905-1906 Mesdames, Messieurs, Les secrétaires de notre Association se suivent... et ne se ressemblent pas. L"an dernier, à Cherbourg, vous avez entendu et applaudi l'éloquente parole d'un brillant avocat; et voici que, cette année, c'est à un mathématicien, jdus accoutumé aux formules concises qu'aux développements oratoires, qu'incombe la tâche de vous présenter le rapport coutumier. Je dois donc, avant tout, implorer votre indulgence pour celui à qui vous avez fait l'honneur de le choi- sir pour secrétaire et qui vous en adi'esse ses sincères remerciements. Le Congrès de Cherbourg a été brillant, comme tous nos Congrès. Il n mar- qué, une fois de plus, la vitalité de notre Association, son utilité, son désir constant de marcher dans la voie du progrès. Grâce à l'activité inlassable de notre cher Secrétaire du Conseil, aux eiCorts du Comité local secondé par la municipalité, nous avons ulilement cl agréa- blement employé les loisirs que nous laissaient nos travaux de séances en des visites et promenades dont, à des titres divers, nous avons conservé le durable souvenir. C. BOURLET. — l'association FRANÇAISE EN 1905-1906 43 Utilement, car pour beaucoup d'entre nous, peu familiers avec les choses de la mer, les visites à l'Arsenal, aux pêches, aux industries locales, ont été d'admirables leçons de choses. Affréabk'inent, car est-il de plus beau, de plus noble, de plus imposant spec- tacle que celui de la Grande Eau aux couleurs changeantes, grondant au milieu du décor impressionnant de récifs et de falaises comme au Cap de la Hague, ou caressant la grèAc d'or de ses vagues mourantes qui semblent venir amou- reusement inviter l'homme aux lointains voyages? Les nôtres ne furent pas bien lointains, ils n'en furent pas moins charmants. Aujourd'hui nous sommes les hôtes d'une des plus belles, des plus puis- santes villes de notre chère France; nous y admirerons surtout l'œuvre des hommes, l'œuvre d'un peuple intelligent et laborieux; mais nous serions des ingrats si, dans Fenthousiasme du jour, nous oubliions nos joies d'hier, les beaux paysages, les coquettes villes normandes : Saint-Vaast et Valognes: la superbe nature : Sercq et Guernesey. Ainsi nos impressions et nos souvenirs se juxtaposent sans se déti'uire les uns les autres, et nous apprenons à connaître la variété des aspects de notre sol natal, et nous nous convainquons de plus en plus que notre France est belle, qu'elle est forte, et que nous pouvons être fiers d'être ses enfants ! Notre Association jouit de l'inestimable privilège d'être constamment pré- sidée par des hommes éminents. Chaque année, suivant l'excellente tradition, le Président régale les Congressistes d'un beau discours oij il expose magistra- lement quelques idées générales de la Science à laquelle il s'est voué. Vous venez d'en avoir, à l'instant, une nouvelle preuve éclatante, si, par infortune, vous n'avez pas entendu le superbe exposé de l'idée d'évolution que nous fit M. Alfred Giard, il y a un an, à Cherbourg. M. le professeur Giard est un maître biologiste doublé d'un profond philo- sophe; et il nous a prouvé, à ne plus avoir le droit d'en douter, qu'il doit toujours en être ainsi, et que l'étude sagace de la Nature est le vrai fondement de toute philosophie. Il nous a montré comment la transformation perpétuelle des êtres évoluant avec le milieu qui les environne, cet incessant travail d'adaptation réciproque des éléments naturels, est la loi fondamentale de l'Univers. Cette loi purement dynamique nous oblige à constater que l'instabilité est la règle commune, et ainsi s'expliquent et se justifient « les contradictions que nous rencontrons à chaque pas dans notre étude du système du monde » et aussi « les angoisses parfois si douloureuses de notre conscience morale qui n'ont pas d'autre origine que cette adaptation imparfaite de l'être humain toujours en évolution par rapport au milieu toujours nouveau dans lequel il évolue ». Du domaine haulement philosophique el scientifique où notre Président nous avait conduits, la discussion générale de la question mise à l'ordre du jour, « Les pêches et la pisciculture marines, » nous a ramenés sur un terrain pratique d'un intérêt tout particulier, dans un port de mer, et d'une actualité qu'on a le droit de qualifier de douloureuse, à l'instant où d'importantes pêcheries fran- çaises traversaient une crise difficile. Tout aussi actuelles furent les deux belles conférences que nous tirent 44 SÉANCE GÉNÉRALE MM. D. Levât et Louis Gentil le premier sur La pénétration russe en Asie Centrale, à une heure où tous les yeux étaient tournés vers cet Orient où se déroulaient de si graves événements dont nous ne pouvons pas encore mesurer la portée his- torique, le second sur Y Exploration scientifhpie du Haut-Atlas marocain où il nous a fait part de ses courageuses entreprises et études dans ce pays où la France a tant d'intérêts à sauvegarder. Parler de sujets aussi brûlants était chose délicate. Nos savants conférenciers se sont souvenus que notre Congrès avait un caractère purement scientifique et ont su rester dans ces régions élevées, où nous nous complaisons, et que l'écho des passions humaines et politiques ne saurait atteindre. Le Congi-ès de Cher-bourg a, pour la première fois, mis en pratique un essai de réunion de nos sections en cinq grandes divisions présidées par de notables savants. Cet essai est, sans aucun doute, une innovation des plus heureuses et nous devons espérer que ces grands groupements, ayant à leur tête des hommes actifs et de talent, donneront à notre Association et à ses Congrès un nouvel essor. Deux des présidents de ces divisions : M. P. Appell, doyen de la Faculté des Sciences de l'Université de Paris, et le Docteur Henrot, Directeur de l'Ecole de Médecine de Reims, en ont prolité pour prononcer des adresses où chacun d'eux nous a fait une belle leçon sur un sujet de sa compétence. Ceux d'entre vous qui n'ont pas pu les entendre à Cherbourg les ont certainement lues et relues dans notre Bulletin. Ce sont là des manifestations du plus haut intérêt et de nature à attirer à nos Congrès de nombreux savants. Tel est. Mesdames et Messieurs, un aperçu, trop bref à mon gré, des événe- ments saillants de notre Congrès passé. L'année qui vient de s'écouler n'a pas été moins fructueuse, et j'aurais tant à vous dire, si je voulais détailler notre œuvre, qu'il me faudrait parler pendant des heures. Me voici donc, bien malgré moi, obligé de recourir à cette concision à laquelle je faisais allusion à l'instant. Le succès do nos conférences, à Paris, va toujours croissant et c'est pour notre Association l'un des meilleurs moyens de se faire connaître et de s'attirer de nouvelles adhésions et libéralités qui ne sauraient jamais être trop nombreuses. C'est que, pour bien remplir notre rôle, nous avons besoin d'argent, de beau- coup d'argent. Tous les ans au Conseil, malgré les sommes élevées que nous distribuons en subventions aux chercheurs, nous parvenons à peine, à notre grand regret, à satisfaire le cinquième des demandes qui, pour la plupart, sont du plus grand intérêt. C'est la mort dans l'âme que nous taillons et rognons, lorsque nous voudrions pouvoir largement seconder tant de travaux dignes d'encouragement! Unissons donc nos efforts pour rallier sous notre bannière tous ceux qui, de près ou de loin, s'intéressent à la Science. Nous travaillerons ainsi à maintenir le renom scientifique de notre pays; nous continuerons, dans la mesure de nos moyens, à accroître la gloire de la Science française, qui se doit à elle-même, à son passé fameux, de rester au premier rang dans le monde. Les lauriers de nos membres sont d'ailleurs là pour nous prouver que les savants et les chercheurs ne manquent point parmi nous. c. nouRLKT. — l'association française en 190o-1906 43 M. Floquet a été nommé Doyen de la Faculté des Sciences de Nancy. M. RosENSTiEUL, a été nommé professeur au Conservatoire des Arts et Métiers, dans une chaire pour laquelle ses travaux spéciaux bien connus le désignaient tout particulièrement. M. Henri Lecomte, nommé professeur au Muséum d'Histoire naturelle, nous a prouvé que, contrairement à la légende, l'enseignement secondaire peut conduire aux hautes chaires. M. Trépied (d'Alger) a été élu membre correspondant de l'Institut. M. le Professeur Bard (de Lyon) a été élu correspondant de l'Académie de Médecine. Comme tous les ans, nous avons eu le plaisir de relever de nombreux noms amis dans les listes des lauréats des Académies. L'Académie Française a attribué un prix à M. Herriot, maire de Lyon, pour son livre sur Madame Récamier et ses amis, et votre Secrétaire est personnelle- ment heureux de pouvoir, au nom de l'Association, adresser ses félicitations à son jeune et brillant camarade d'École. L'Académie des Sciences a attribué : Le prix Poncelet à M. Lallemand; Une part du prix Damoiseau à M. Farry; Le prix Jecker à MM. Saratier et Senderens ; Le prix Fontanncs à M. Gustave Dollfus; Le prix Savigny à M. Charles Gravier; L'un des prix Monthyon de médecine et chirurgie à M. Albert Maliierre; des mentions à MM. H. Guilleminot et J. Belot ; et une citation à M. Adolphe Javal; Le prix de Serres à M. Henneguy; Une part du prix Monthyon de physiologie à M. J. Lefèvre; Le prix Monthyon de statistique à M. Edmond Gain: et la mention à M. Jules Fleury; Une part du prix Wilde à M. Leduc; Une part du prix Saintour à M. Edouard Piette ; Et cidin le prix Petit d'Ormoy (sciences mathématiques) à M. Emile Borel. L'Académie de int'dccine a attribué : Le prix Apostoli à M. (juilleminot; Le prix Henri Buignet à M. A. Béclère; Le prix Chevillon à M. J. Belot; Une mention très honorable du prix Adolphe Monbinne à M. Henry Girard; Le prix Pourat à M. R. Anthony; Une mention honorable du prix Vcrnuis à M. Henry Girard. Dans l'ordre de la Légion d'honneur : M. le professeur Bouchard, ancien président de l'Association, membre de l'Ins- titut, a été élevé à la dignité de grand-oiricier; MM. les docteurs Lucas-Giiampionnière, Peyrot et l'aimable président du Comité local de notre Congrès, M. le professeur Arloing, ont été promus au grade de commandeur; 46 SÉANCE GÉiNÉRALE MM. Alfred Le Chatelieb. du Collège de France, Jean Lanes, secrétaire général de la Présidence de la République, le docteur Hallopeau et le professeur Reclus, ont été promus au grade d'olTicier: MM. Emile Lemoine, mathématicien (Paris), Arth (Nancy), le docteur Edgar BÉRiLLON (Paris), .Tules Poisson, du Muséum, Brumpt, Gaston Buchet et L. Gentil, explorateurs, ont été nommés chevaliers. Mais, hélas I il n'y a pas de si belle médaille qui n'ait son revers et, après cette énumération joyeuse, voici le triste bilan des deuils que nous avons eu à déplorer et que vous connaissiez déjà par notre Bulletin : jVImes Veuve de Quatrefages de Bréau ; Cany. MM. Alvin. ingénieur des Ponts et Chaussées, à Limoges. BiscHOFFSHEiM (Raphaël-Loiiis), membre de llnstitut, membre fondateur; Braemer, chimiste chez MM. Gillet, à Izieux; Bhouardel, membre de l'Institut, président de notre Congrès de Bou- logne-sur-Mer en 1H99. CoiGNARD, dentiste, à Saint-Symphorien : Courtois de Viçose. président de la Chambre de Commerce de Toulouse, membre fondateur; Danel (Léonard), imprimeur, à Lille; Daymar. ingénieur en chef de la Compagnie générale Transatlantique, à Paris ; Des Essars (Pierre), chef du secrétariat général de la Bampie de France. De Montgolfier (Henri), ingénieur, à Lyon; Despécher (Jules), ingénieur, à Paris ; DuBiAU (Paul), ingénieur, à Marseille : Durand-Claye (Léon), inspecteur généi-al des Ponts et Chausséss. DuTAiLLY, ancien professeur de botanique à la Faculté des Sciences de Lyon, ancien député ; Fleury (Jules), ingénieur-civil, à Paris. GoLDSCiiMiDT (Frédéric), à Paris, membre fondateur; Kahn (Zadoc), grand Rabbin de France, \\ Paris; Lafargue, ancien préfet, membre du Conseil de l'Association: Le Marchand, constructeur de navires, au Havre ; Lennier. directeur du Muséum d'histoire naturelle du Havre, très assidu à nos Congrès: Leriche (Louis-Narcisse), à Paris; L'Hôte, chimiste-expert, à Paris : Longchamps (Gohierre de), mathématicien, à Paris. Oltramare (Gabriel), professeur à l'Université de Genève: Oustalet. professeur au Muséum d'histoire naturelle, ù Paris: Phisalix, assistant au Muséum de Paris ; Piette (Edouard), de Rumigny : PoRGÈs (Charles), président de la Compagnie continentale Edison, à Paris ; Pinat. ancien ingénieur des Ponts et Chaussées, mailre de forges, à Allevard ; Radiguet, constructeur d'instruments de précision, à Paris; G, BOURLKT. — l'aSSOCIATION FRANÇAISE EN 190.")- 1900 47 M.M. Rambaud, meml)i(' de rinstUiil. ancien ministre de llnstruction publique, à Paris ; RouviiîRE (A.), ingénieur des Arts et Manufactures, à Mazamet, membre fondateur; RiSLER (Eugène), directeur honoraire de l'institul iialidnal agronomi((ue, à Paris : Stoeber (le docteur Victor), de Nancy ; Stoecklin (Auguste), inspecteur général des Ponts et Chaussés, à Paris; Van Blarenberghe, président du Conseil d administration de la Compa- gnie des Chemins de l'Est, à Paris; Wecker (le docteur Louis de), à Paris. Beaucoup d'entre eux nous étaient bien connus, tous nous étaient chers. M. BisciioFFSHEiM, membre fondateur, fut un vrai Mécène que nous devons tou- jours citer en exemple à ceux à qui la fortune a souri. Notre ami Lafargue, membre du Conseil de l'Association, toujours si assidu aux séances et à nos Congrès ; Edouard Piette, dont nous citions tout à l'heure le nom dans la liste des lau- réats de l'Académie des Sciences ; Radiguet. qui meurt victime de la science, rongé pai- un mal incurable causé par les émissions du Radium ; IUmbaud, cette haute intelligence, si diverse et si féconde, Rrouardel, le fondateur de tant d'institutions d'hygiène en France, dont nous apprenions la lîn prématurée, il y a ((uelques jours, qui présida aimablement et brillamment le Congrès de Roulogne-sur-Mer, en 1899. Tous, savants illustres ou chercheurs modestes, amants ou protecteurs de la Science, ont apporté leur pierre à Féditice que nous construisons ensemble pour le bien de l'humanité. Ils ont droit à ce que leur mémoire ne périsse pas et nous saurons garder pieusement dans nos Annales le souvenir de leurs noms et de leurs œuvres. Cette vieille coutume d'adresser un dernier salut aux amis disparus est un noble pr(''lude à nos prochains travaux. Ces travaux, j'en suis certain, auront cette année une importance toute spé- liale, puisqu'ils se déroulent dans l'un des centres intellectuels et manufactu- riers les plus importants de notre pays. Lyon ville industrielle, Lyon ville de Facultés. Lyon ville de progrès et d'initiative, est l'un de ces coins de terre française où fleurissent à la fois toutes les branches de l'activité humaine. Nulle part, mieux qu'ici nous ne pourrons réaliser cette union féconde qui fait la force d'un grand peui)le : l'union de la Science et de l'Industrie. 48 SÉAIS'CE GÉNÉRALE M. Emile GALANTE Trésorier de l'Association. LES FINANCES DE L'ASSOCIATION Mesdames, Messieurs, Les recettes de l'exercice 1906 s'élèvent à 84.489 fr. 25 c, en voici le détail: RECETTES : Cotisations Fr. ,37.111 » Recettes diverses 312 » Intérêts 39.947 05 Tirages à part 2.513 65 Fonds de réserve 4.605 55 Total Fr. 84.489 25 DEPENSES : Frais d'administration Fr. 24.496 40 Frais de session 2.938 25 Publication des comptes rendus 33.882 85 Bibliographie 2.000 » Conférences 1.803 80 Pension 1.200 » Tirages à part 2.148 10 Total Fr. 68.469 40 Laissant un écart de 16.019 85 Total égal Fr. 84.489 25 attribué par le Conseil du 10 février 1906, sur les propositions des Commissions des lînances et des subventions aux subventions dont détail ci-après : SUBVENTIONS : MM. Deslandres, à Paris, pour l'achat d'appareils astronomiques (subvention Brunet) Fr. 500 " Lebon, à Paris, pour aider à la publication d'un travail de mathématiques 200 » A reporter Fr. 700 «' É. GALANTE. — LES FINANCES DE l'aSSOCIATION 49 Report. . . . Fr. 700 « MM. Maillet, à Paris, pour aider à la publication d'un atlas d'observations du service hydroniétrique 100 » D"" BoRDiER, à Lyon, pour continuer ses expériences de dosage des rayons X 300 » Galimard, de Lyon, pour ses recherches sur l'action des rayons X et du radium sur les platinocyanures 200 » Garçon, à Paris, pour aider à la publication de l'encyclo- pédie des industries tinctoriales 400 » L'abbé Raclot, à Langres, pour l'achat d'instruments météo- rologiques 100 » Comité d'Initiative géologique de l'Ouest de la France, pour aider à l'acquisition de la collection géologique et paléon- tologique de la Bretagne de M, Lebesconte 3.000 » MM. Em. Belloc, à Paris, pour l'achat d'instruments pour levés topographiques 200 » KiLiAN, à Grenoble, pour des fouilles de gisements graniti- ques dans les Alpes 200 » Paul Lemoine, à Paris, pour aider à la publication de ses recherches géologiques dans le nord de Madagascar (sub- vention de la ville de Montpellier) 300 » Leriche, à Lille, pour aidera la publication d'un travail sur les poissons fossiles du nord de la France (subvention de la ville de Montpellier) 300 » Savornin, à Alger, pour continuer ses recherches géologiques sur les hauts plateaux algériens 200 » G. BoNNiER, à Paris, pour l'étude des mutations de De Vries. 200 » Gerber, à Marseille, pour aider à la publication d'un travail sur les crucifères 300 » Hariot, à Paris, pour continuer ses recherches sur la llore cryptogamique 200 » Lachmann, à Grenoble, pour des travaux d'amélioration du jardin botanique du Lautaret 300 » Matte, à Rennes, pour aider à la publication de ses recher- ches sur les cycadacées 200 » Laurent, à Rennes, pour continuer ses recherches sur les variations chimiques dues à l'influence de la greffe. . . 100 » Seyot, à Rennes, pour continuer ses études sur les rosacées à noyaux 100 » Société des Sciences naturelles de La Rochelle, pour aider à la publication de la flore de France 200 » MM. Bordas, à Rennes, pour continuer ses recherches d'entomo- logie agricole 200 » GuÉNOT, à Nancy, pour continuer ses recherches expérimen- tales sur l'hérédité 200 » Fauvel, à Angers, pour continuer ses recherches sur l'in- fluence du régime alimentaire sur les excrétions. . . . 200 » A reporter Fr. 7.900 » 4 200 200 50 SÉANCE GÉNÉRALE Report Fr. 7.900 MM. GuiTEL, à Rennes, pour aider à la publication de mémoires d'anatomie comparée 200 GuÉRiN, à Paris, pour la continuation de ses recherches sur les gisements de coquilles comestibles des côtes de la France i^OO HouLBERT, à Rennes, pour aider à la publication de ses tra- vaux sur la faune armoricaine (entomologie régionale) . . 200 LÉGER, à Grenoble, pour continuer ses recherches sur l'hy- drobiologie des eaux douces dans ses rapports avec la pisciculture 200 KiJNCKEL d'Herculais, à Paris, pour aider à la publication de ses recherches sur les rapports des insectes avec les fleurs des asclépiadées (subvention de la ville de Paris) . 400 D'' Pellegrin, à Paris, pour continuer ses recherches sur les poissons des colonies iVam^aises d'Afrique 300 Rabaud, à Paris, pour continuer ses recherches d'embryo- logie anormale 200 CoETiL, aux Andelys, pour ses recherches sur les monu- ments mégalithiques de la Manche 100 D'' LoRTET, à Lyon, pour ses recherches sur la nécropole des singes sacrés Martel, à Paris, poui' des fouilles dos tumuli de la Freyssl- nouse MtiLLER, à Grenoble, pour continuer ses recbeiches préhis- toriques en Dauphiné 100 D'" Hamy, à Paris, pour aider à la pul)licalion d'un travail sur le naturaliste Bompland • . . 300 Lucien May et, à Lyon, pour des fouilles au Pay-(Journy. . 300 Ligue corse contre le paludisme, pour la continuation de ses recherches sur la prophylaxie du paludisme 200 D"" Mayet, à Lyon, pour aider à ses recherches sur la conta- giosité du cancer (subvention Brunet) 300 Château, à Grenoble, pour aider à la publication de ses travaux sur l'hygiène dentaire 200 Delair, à Paris, pour continuer ses recherches de prothèse restauratrice 200 Comité pour l'Exploration de l'Asie centrale, pour aider à l'orga- nisation d'une expédition scientifique au Turkestan chi- nois (subvention Brunet) 500 Délégation pour l'adoption d'une Langue auxiliaire internatio- nale, pour aider à la publication de ses travaux. . . . MM. D"" Loir, à Paris, pour l'achat d'un autoclave De Fargy, à Angers, pour aider à la publication de sa mono- graphie de la cathédrale d'Angers Cours d'Astronomie PHYSIQUEDE LA SoRBONNE, professé par M. Puiseux. Bourses de session 99 35 MÉDAILLES 445 50 Total Fr. 200 >. 375 ' 250 2.250 544 85 16.019 85 É. GALANTE. — LES FINANCES DE l'aSSOCIATION ol L'exercice dont je viens de vous exposer la situation n'a présenté au point de vue qui m'occupe aucune particularité. Des afl'aires en instance, il ne reste que celle relative au legs Cheux; très vraiseniltlablement le règlement de cette succession sera terminé avant la fin de l'exercice en cours. CAPITAL Au 31 décembre 1904 il était de Fr. l.o72.o78 33 Au cours de l'exercice 19u5 il s'est augmenté de : Rachats de cotisations Fr. 2.450 » Part de fondateur 300 o 2.7S0 Il est au 31 décembre 1905 Fr. 1.575.328 33 Dans sa séance du 20 juin dernier, le Conseil a volé pour 1907 le projet de budgiU préparé par la commission des finances; voici ce projet soumis à votre approbation : RECETTES Cotisations Fr. 39.500 » Intérêts 39.900 » Ventes de volumes et recettes diverses (mémoire) . Tirages i'i part Fr. 79.400 » DÉPENSES Loyer Fr. 4.700 » Appointements 17.600 » Frais de poste gOO » Frais de recouvrement 1.050 » Frais divers 1.500 » Impressions diverses 1.600 » Frais de session 2.700 » Tirages à part (mémoire) Conférences 2.000 » Pension 1/200 u Imprévu ,500 ^ Frais afférents aux valeurs 250 ,, Bibliographie l.OOO « Fr. 3i.700 » Reliquat disponible pour les comptes rendus du Congi'ès et les subventions 44.700 » Total Fr. 79.400 y Fonds Girard. — En 1884, M. Girard, directeur des Manufactures de l'État à Lyon, léguait à l'Association une somme de 200.000 francs en indiquant les condi- tions dans lesquelles il désirait que les revenus fussent distribués en subventions. En renouvelant ici l'hoimnage rendu à sa mémoire par l'Association, vous éprou- 52 SÉANCE GÉNÉRALK verez un sentiment de légitime satisfaction d'avoir par vos (ravaux et votre orga- nisation inspiré un témoignage d'intérêt dont la valeur est encore augmentée du fait de la situation élevée et de l'esprit scientifique do notre généreux et distingué collègue. Le compte spécial à ce don présente au 31 décembre 190o un solde disponible de Fr. 12.079 70 qui, augmenté des revenus de l'exercice en cours 6.000 » Formera le chiffre de Fr 18.079 70 qui Tan prochain distribué par vos soins portera à environ ISo.OOO francs le montant des subventions attribuées sur ce fonds, pour aider à des i-echerches et à des travaux personnels. En 1873, réunis ici connue nous le sommes en ce jour, mon prédécesseur M. Masson exposait le résultat financier du premier exercice de notre Société, dont le capital constitué en quelques mois s'élevait à 137.000 francs. Après trente-trois ans, l'Association est heureuse de seretrouvei- parmi vous; ses amis des premières années ; de vous exposer sa prospérité actuelle et de rappeller combien est grande la part que vous y avez prise. A ses débuts, en effet, c'est sous votre généreuse impulsion qu'elle s'est engagée dans la voie tracée par ses fondateurs ; encouragée par votre concours ; soutenue par votre dévouement et votre confiante fidélité ; aidée, enfin par des legs qui appellent à jamais sa reconnaissancesur nos regrettés collègues de Lyon, MM. Girard et Guilleminet. A votre cordial et sympathique accueil, qui rendra plus étroits encore les liens qui nous unissent, répond, au sein de l'Association, l'écho de souvenirs qui lui sont particulièrement précieux. PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES DE SECTIONS 1" Grioupe. SCIENCES MATHÉMATIQUES V^ et 2'^ Sections. MATHÉMATIQUES, ASTRONOMIE, GÉODÉSIE ET MÉCANIQUE Président M. ANDRl5, Prof, à l'Univ. de Lyon, Direct, de l'Obs., Corresp. de l'Institut. Secrétaires MM. GUILLAUME, Astr. à l'Obs. de Lyon. LUIZET, Astr. à robs. de Lyon. i^éaiice du 3 août — M. GUILLAUME, Astr. à l'Obs. de Lyon. Sur l'époque du maximum actuel des taches du soleil. — On est encore trop près du maximum pour en fixer l'époque précise, mais elle paraît devoir être très voisine de 1905,7. M. PUISEUX, Astr. il l'Obs. de Paris. Un épisode méconnu de lliistoire lunaire. — M. PuiSEUx établit dans cette note les principes sur lesquels on doit se baser pour comprendre d'une façon correcte le mode d'évolution de la surface lunaire dans la suite des temps. M. AURIC, Ing. des P. et Ch., à Lyon. Sur Vannonce des crues. 54 MATHÉMATIQUES, ASTRONOMIE, GÉODÉSIE ET MÉCANIQUE M. Ernest LEBON, à Paris. Becherche des facteurs premiers d'un nombre. — M. E. Lebon donne des théorèmes, des calculs et des remarques relatifs à la recherche des facteurs premiers d'un nombre, et complétant ses travaux antérieurs sur ce sujet. M. Auguste PELLET, Prof, à la Fac. des Se. de Clermont-Ferrand. Sur les fonctions Ç. — l (s) représentant la fonction de Riemann : 11 1 on a : K{o+ti) ^{a+ti) = 0 lt~''^l\ a<0. Problème de géodésie. — Il est avantageux pour le calcul de rapporter les points de l'ellipsoïde terrestre dont la latitude est supérieure à 43° sur la sphère osculatrice au pôle, en faisant correspondre les points ayant même projection sur le plan tangent an pôle. Sur l'équation de Kepler. — Il est avantageux pour avoir la racine réelle de l'équation de Kepler : u — t sin (a -f- u) = 0, de former l'équation donnant le carré de cette racine : 1 — COS '''m (1) u"^ — 2i COS a. u. sin u -\- l- ^ = f^ sin^^a ; et d'appliquer la méthode de Newton à cette transformée. — Séance du 4 août — M. Gaston TARRY, à Paris. Table des facteurs premiers d'un nombre inférieur à N. — M. G. Tarry pré- sente un jeu de douze réglettes qui permet de trouver rapidement tous les facteurs px-emiers d'un nombre inférieur à 65.910. La simplification apportée consiste à substituer à la division par un nombre premier p une addition mentale de nombres inférieurs à la moitié de p. B. PORTIER. — SUU LES CARRÉS DIABOLIQUES 55 M. "WICKERSHEIMER, ing. imi cliet' des mines, à Paris. Communications diverses relatives à la géométrie. — On sait que, depuis quelques années, on cherche à remplacei" l'antique géométrie d'Euclide par d'autres qui ne considèrent plus l'espace tel que nous avons l'habitude de le considérer. Parmi ces géoinétries nouvelles, l'une des plus connues est celle de Riemann. Or, M. Wickersheimer démontre que cette géométrie n'existe pas, et qu'en thèse générale et en fait le monde est rigoureusement euclidien. M. Harold TARRY, à Alger. Prédiction du temps à longue échéance. La lune Djegud. — M. H. Tarry indique un moyen de prédire le temps à longue échéance. Ce moyen est basé sur trente-six années d'études météorologiques qui lui ont permis de constater la vérité du proverbe Mahonnais (Quand la lune est couchée sur le dos, marin veille et tiens-toi debout) . M. Michel LUIZET, Astr. à FObs. de Lyon. Étude des étoiles variables. — Rapport présenté sur la question mise à l'ordre du jour. Observations et courbe de lumière de Vétoile variable SU Cijgne. — M. Luizet donne les éléments de la courbe de lumière de l'étoile variable SU Cygne, du type 0 Céphée. Néauce du 6 août M. GUILLAUME Instructions pour les observations du soleil par projection et leur réduction. — M. J. Guillaume présente ses « instructions pour les oljservalionsdu soleil ». C'est un exposé de la méthode qu'il emploie à l'Observatoire de Lyon et qui est suivie dans plusieurs observatoires français ou étrangers, notamment à Phu- Lien (Tonkin), à Zô-sè, près Slianghaï (Chine), à Tortose et Grenade (Espagne) et plusieurs observatoires d'Italie. M. Brutus PORTIER, h Saii-Paulo (Brésil'. Sur les carrés diaboliques. — M. Portier présente à la section trois notes intitulées : 1° Le carré cabalistique de 8 ; 2« Le carré panmagique à grille de module 8 ; 30 Le carré diabolique de 9. o6 MATHÉMATIQUES, ASTRONOMIE, GÉODÉSIE ET MÉCANIQUE M. Raphaël DUBOIS, Prof, à 1 Univ. de Lyon. La scintillation des étoiles est un phénomène entoptique causé par les oscilla- tions rétiniennes : continuation de la théorie mécanique de la vision du profes- seur Raphaël Dubois. M. LAL.L.EMAND, membre du Bur. des longit., à Paris. Règle logarithmique à calcul. — M. Lallemand donne la description d'une nouvelle règle à calcul avec échelles fractionnées, donnant, sous une longueur de 50 centimètres, la précision du 3000^'n«, requise pour le calcul des chemine- ments du nouveau cadastre français. Siir un nouveau cercle azimutal. — Dans cette note, M. Lallemand décrit un nouveau cercle azimutal réitérateur à microscopes et lecture directe, destiné à faciliter beaucoup les mesures d'angles dans les opérations cadastrales. M. MAILLET, Ing. des P. et Cliaus., à Paris. Sur les nombres de Liouville. — M. Maillet indique quelques propriétés des nombres de Liouville et des fractions continues quasi-périodiques. M. H. BROCARD, anc. élève de l'iicole polyt., à Bar-le-Duc. Bibliographie de la géométrie du triangle. — M. Brocard donne un catalogue destiné à faire suite aux trois relevés qui ont paru dans l'Annuaire de l'Association. M. Harold TARRY. Sur la statistique céleste. — Cette note comprend : 1° une statistique des petites planètes connues au l*"' août 1906 et classées par ordre alphabétique, en français et en allemand, avec références au.x listes publiées : par l'Annuaire des longitudes (classement par ordre chronologique des découvertes), par le Bureau astronomique de Berlin (classement dans l'ordre des oppositions) et par l'Annuaire astronomique de Camille Flammarion (classement d'après l'ordre des distances moyennes). La liste alphabétique de M. H. Tarry qui deviendra celle de r Association fran- çaise, si on en décide la publication dans les Annexes du volume des Congrès, H. TARRY. — SUR LA STATISTIQUE CÉLESTE 57 permet seule de relier facilement entre elles les trois autres listes précitées, en évitant une grande perte de temps. La liste comprend en outre un classement d'après la grandeur de l'excentricité des orbites. Les dernières iilanètes (découvertes par M. Wolf) suât Ulv et UL. M. Tarry fait remarquer ([ue l'orbite de la planète TG, découverte le ^22 février 1906, s'étend au delà de l'orbite de Jujnter au périhélie. Le mémoire de M. Tarry contient aussi les listes des satellites, au nom])re de vingt-six, des comètes et des essaims d'étoiles lilantes. C'est une statistique complète de notre petit monde planétaire, (jue l'auteur s'engage à tenir au courant chaque année. 58 NAVIGATION, GÉNIE CIVIL ET MILITAIRE 3« et 4*^ Sections NAVIGATION, GÉNIE CIVIL ET MILITAIRE Présidents d'honneur. . M. BOISSONNAS, Dir. gén. de la Soc. Franco-Suisse pour à Genève : M. LÉON GÉRARD, Ane. prés, de la Société Belge des Élect., M. GOBIN, Insp. gén. hon. des P. et Cli., à Lyon. Président M. Henri TAVERNIER, Ing. en chef des P. et Cli.. à Lyon; Vice-Président M. RAYMOND, Col. d'artillerie en retraite, à Lyon ; Secrétaires M. COTE, dir. de La //oui/^c ètonc/ie, à Lyon, M. Henri BELLET, ing. civil, à Lyon. l'Ind. élect. à Bruxelles . — Séance du Z août M. de VAUX, Ing. civil, à Paris. Sur le piloti Simplex. — Le principe du pieu Simplex, originaire des États- Unis, consiste dans l'enfonçage d'un tube d'acierextra-fort, pourvu, à l'extrémité inférieure, soit d'une paire de mâclioires dentées, fermées pendant l'enfonce- ment du tube et s'ouvrant d'elles-mêmes dès que l'on commence à retirer ce tube et à battre le béton, .soit d'un cône en fonte qui reste dans le sol, en guise de sabot. Le principe breveté du système consiste, après l'enfoncement du tube, à verser du béton frais dans ce moule et à retirer ce dernier petit à petit pendant qu'on le remplit sans cesser de damer le béton, de inanière à remplir le vide laissé par le moule après son extraction. Les moules en acier peuvent servir environ 800 fois. L'un des principaux avantages des pieux Simplex réside dans leur durée pour ainsi dire illimitée et leur énorme capacité de chai^ge. M. COTE, à Lyon. Sur rExposition des petits moteurs électriques dans leurs applications aux usages domestiques. — La Société d'Agriculture, Sciences et Industrie, de Lyon, a organisé du !«■' au 2o août, dans l'une des salles du Palais des Ai^s, à Lyon, un concours et une exposition des applications du petit moteur électrique . Le but de ce concours est de montrer au public de la région lyonnaise les services que peuvent rendre les petits moteurs électriques soit dans la vie domestique, soit dans les travaux de la ferme, soit enfin dans le petit atelier familial. La puissance des moteurs est limitée à 1 cheval et les exposant.s doivent pi-ésenter BOISSONNAS. — SUR LE TRANSPORT d'ÉNERGIE DE MOUTIERS A LYON 59 (les ensembles comprenaiit le moteur et la machine commandée, les récom- penses devant être attribuées à l'application du moteur. Parmi les appareils exposés figurent un grand nombre de machines à coudre, à broder, des appareils de nettoyage par le vide, des brosseuses de parquet, des [létrins mécaniques, des machines-outils pour petits ateliers, des ventilateurs, des pompes, des écrémeuses, des concasseurs de grains, des hache-viande, etc. M. Heni'i TAVERNIER, Iiig. en chef des P. et Cli., à Lyon. Sur un pont à arcs de pierre de taille articulé à la clef et aux naissances avec joints coulés en zinc. — Le pont du système tout à fait nouveau proposé par l'auteur de la communication et établi sous le chemin de halage de la Saône, près de Neuville (Rhône), a 25 mèti-es d'ouverture et est surbaissé au 1/10''. Il est formé de deux arcs en pierre de taille correspondant aux deux tètes de l'ouvrage et supportant une superstructure de béton de ciment armé, les joints des voussoirs des arcs étant faits avec du zinc coulé au lieu de mortier. — Séauce Séance du <» août — M. le D-- A. GOÉBHARD, Agrégé de Pliys. de la Fac. do Paris. Sur l'iuterpn'tation physique de la couronne des éclipses solaires. — L'auteur rappelle d'abord comment la coïncidence de l'éclipsé solaire de 1005 avec ses recherches sur l'irradiation photographique et sur les singulières erreurs occa- sionnées en spectrophotographie par Thabitude de prendre, sans critique, pour spectre d'incandescence ou d'émission tout spectre continu ou discontinu, pour raie d'absorption ou d'émission, toute raie noire ou claire, l'amena, sans savoir qu'une hypothèse analogue eût été déjà émise par des astronomes, à énoncer que l'irradiation du pourtour lunaire sur l'atmosphère terrestre pourrait bien fournir l'explication physique vraie du phénomène de la couronne. Une seule objection pouvait paraître dirimante, quoiqu'elle n'eût point arrêté l'un des observateurs de l'éclipsé de 1883, Charles W. Hastings, dont les calculs avaient démontré l'inanité des hypothèses régnantes : c'était l'existence spéciale d'une raie particulière, dite du coronium, non retrouvable ailleurs. Or M. Deslandres lui-même vient d'annoncer qu'il a pu voir une fois, en dehors de l'éclipsé, cette raie verte, que Young, son premier inventeur, avait vue déjà, inversée, dans la chromosphère. Du moment où elle ne constitue plus un attribut exclusif des rayons coronaux, on ne voit pas pourquoi l'on se refuserait davantage à voir dans ceux-ci une simple transformation circonstancielle des rayons ordinaires, par irradiation sur le pourtour lunaire et diffusion sur notre ciel, ce qui conci- lierait enfin l'apparence fugitive et plane, nullement sphérique, du phénomène avec toutes les autres données physiques de l'observation. M. Pierre GOBY, a Grasse. Épreuves radiographiques. — M. Guébhard, au nom de M. Pierre Goby, pré- sente de très intéressantes épreuves radiographiques, et entre autres des radio- graphies d'oursins fossiles qui permettent d'établir nettement leur anatomie. Visiles de la section. — Usines de la Société Grenobloise de Force et Lumière. Transport d'énergie de Moutiers. Usines de la Société Lyonnaise des forces motrices du Rhône. 68 PHYSIQUE M. BLONDEL, Ing. et Prof, à TÉc. Nat. des Ponts et chaussées. Interrupteur redresseur de courants alternatifs. — Un moteur synchrone, ali- menté par le courant à redresser, fait mouvoir un interrupteur à jets de mer- cure. Ces jets viennent frapper contre des bandes métalliques dont le nombre est la moitié de celui des pôles du moteur. Le courant de la source alternative passe, durant le contact ainsi établi, dans l'appareil d'utilisation (batterie d'accu- mulateurs, bobine d'induction, etc.). Cet appareil reçoit alors une série de courants toujours de même sens. MM. LEDUC et MORIN, à Nantes. Étude photographique des ondes électriques induites, oscillantes et de haute fré- quence. — MM. Leduc et Morin rappellent que M. Wilson, en novemljre 1902, a publié dans le Philosophical Magazine le résultat d'un travail démontrant que la lueur dans les tubes de Geissler a une longueur proportionnelle à l'intensité. M. Gehrke a proposé d'employer comme oscillographe des tubes de Geissler en se basant sur cette remarque, et un constructeur de Berlin, M. Riihmer, a établi un tube de Geissler très pratique pour ce genre de mesure. C'est l'appa- reil dont s'est servi MM. Leduc et Morin. Ces derniers présentent des photo- graphies obtenues en projetant avec une lentille l'image de la lueur du tube sur une plaque photographique se déplaçant proportionnellement au temps. Le temps a été mesuré au moyen d'un pendule lancé de distances variées et de diapasons. Les expériences ont porté sur les courants induits obtenus au moyen de la rupture du courant inducteur par interrupteur à marteau ou par jet de mercure. MM. Leduc et Morin ont photographié ainsi les décharges oscillantes des bouteilles de Leyde, les ondes à haute fréquence et ont montré l'influence d'une ampoule Rœntgen placée dans le ciixuit. M. G. Albert BLANC, Inst. pliys. de l'Univ. de Rome. Sur la radioactivité des sels de thorium. — M. Bl.\nc expose les résultats auxquels l'ont conduit les recherches qu'il poursuit depuis deux ans sur la radio- activité des sédiments des sources thermales d'Échaillon et de Salins-Moutiers. 11 avait déjà annoncé la séparation de ces sédiments de produits qui, quoique ne contenant pas de thorium, présentent tous les caractères radioactifs des sels ordinaires de ce dernier corps, mais sont doués d'une activité considéra- blement supérieure à celle des composés correspondants de thorium. Il en avait conclu à la présence, dans les sels ordinaires de thorium, d'un corps excessivement actif auquel on devait attribuer leurs pi^opriétés radioactives. Cette conclusion est aussi celle de M. Hahn, qui a séparé de la thorianite une substance qu'il considère comme le principe activant du thorium. M. Blanc a pu séparer d'un sel de thorium des produits qui sont jusqu'à oOOO fois plus actifs que le produit qui a servi de point de départ. Ce résultat confirme d'une façon définitive l'hypothèse susdite sur la cause de l'activité des sels de thorium. GOSSART. — CENTENAIRE d'aNTOINE MASSON 69 M. Henri RIGOLLOT, prof, à la Fac. des Se. de Lyon. Mesure du « degré actiniqtie » des sources lumineuses. — M. Rigollot rappelle que les lames de cuivre oxydé, sulfuré, fluorure, chloruré, bromure, ioduré, peuvent dans certaines conditions former des actinomèlres électrochimiques très sensibles à l'action de la lumière ; lorsque de telles lames sont traitées par une solution de matières colorantes telles que cyanine, vert malachite, éosine, érythrosine etc., la force éleclromotrice présente un maximum pour une certaine longueur d'onde dépendant du choix de la matière colorante. Ainsi un actinomètre formé avec des lames de cuivre fluorure et teintes à l'érythrosine présente un premier maximum de sensibilité vers X =:zz Op., 580 et un deuxième vers X = Op., 380. M. Rigollot montre que, suivant la méthode de Crova qui définit le degré d'incandescence d'une source lumineuse par le rapport -~ on peut définir le « degré actinique » d'une façon analogue en prenant le rapport des forces électromotrices développées par la lumière d'un étalon quel- conque (Carcel p. ex.) et par la source étudiée pour les radiations voisines de 0jj..380 lorsque les radiations voisines de Op., 582 développent pour chacune des sources la même force électromotrice. M. Raoul ELLIE. Sur la puissance limite de définition des objectifs photoçjraphiques. M. GOSSART, prof, à la Fac. des Se. de Bordeaux. A propos du centenaire d'Antoine Masson. Mémoires envoyés à la Section PUBLIÉS ANTÉRIEUREMENT M. Henri Dufour. — La conductibilité de l'air (Arch. des Sciences Physiques et naturelles, t. XXI, avril 1906). MM. Henri Dufour et Raoul Gautier. — Les ombres votantes (ibid., t. XXI, 15 février 1906;. M. Hemi Dufour. — Phénomènes actinoélectriques (Société Yaudoise des Sciences naturelles). M. C. A. Blanc. — Recherches sur un nouvel élément présentant les caractères radioactifs du thorium (Comptes rendus de l'Acad. des Sciences, mars et avril 1906). 70 CHIMIh 6" Section CHIMIE Président d'honneub M. le D' KOSSEL, prof, à l'Univ. de Heidelborg. Président M. le D-- CAZENEUVE, prof, à la Fac. de Méd. de Lyon. VicE-PfiÉsiDEMS MM. BARBIER, prof, à la Fac. des Se. de Lyon. GOl'RDON, prof, à l'Éc. de la Marlinière. D"- HUGOUNENQ, prof, à la Fac. deMéd. de Lyon. VIGNON, prof, à la Fac. des Se. de Lyon. Secrétaires .MM. GALLMARD, prép. à la Fac. de Méd. de Lyon. CHAVASSIEU, prép. à l'Univ. de Lyon. — Séance du 3 août — MM. Louis HUGOUNENQ, et Albert MOREL, a Lyon. Rapport sur la constitution des albumines. — Depuis la conférence de Kossel, en 1903, à la Société chimique de Paris, des progrès ont été effectués dans l'étude de la constitution des albumines: 1" Étude d'albumines purifiées par cristallisation ; 2° Perfectionnement de la technique de séparation des acides diamidés par MM. Kossel et Platen ; par Hugounenq et ses élèves ; 3" Mise au point de la technique de séparation des acides monoamidés par Emil Fischer ; 4° Les albumines vraies donnent à l'hydrolyse, quand elles sont pures, moins de 0,5 d'hydrate de carbone; 5° Les glucoprotéines a et ?, dileucéines, etc., de Schûtzenberger et de M. Lepierre sont des mélanges d'acides monoamidés, plus ou moins souillés de diamidés et de polypeptides ; 6'^ Ces polypeptides naturelles ont été rencontrées dans l'hydrolyse de la soie par Fischer et Abderhalden, dans les produits de la digestion intestinale par Abderhalden, dans les produits d'hydrolyse de la vitelline par Hugounenq. dans les produits d'hydrolyse de l'ovalbumine par Hugounenq et Galimard (peptides à base d'arginine) ; 7° Étude précise des peptones, par Siegtried, Bôrkel, etparWalter Neumann; 8° Étude de la digestion des albumines par Abderhalden ; 9° Introduction à la synthèse des albumines : méthodes de Curtius et d'Emil Fischer. Constitution et propriétés des peptides ; 10° Urées des acides amidés de MM. Hugounenq et Morel. Conclusions. — Spécificité des albumines démontrée par la variété de leurs produits de démolition. L.-V. CAMOUS. — x-VOMEiNCLATIHK ATOMIQUK KCIUTE OU PARLÉIi 7t Nécessité (le supprimer les termes de gliicoprotéines a et p et de dileucéines. Possibilité de fournir aux microbes la/ote sous la forme d'acides amidés chimiquement définis. Progrès de nos connaissances sur la digestion des albumines. Nécessité de pousser à fond l'étude des peptides naturelles et synthétiques qui sera la première étape pour arriver à la constitution des albumines. M. le D' Albrecht KOSSEL. Prof, à l'ilniv. do Heidelberg. Nouvelles recherches sur la structure des protones et des protamines ; existence de groupe diarginyl dans leur molécule. — L'auteur a constaté que dans les prota- o mines du groupe le plus simple les ^ de l'azote total sont à l'état d'azote 1 arginique, le ^ de l'azote est à l'état d'azote des acides monoamidés (alanine, serine, valine ou proline). o Dans les protones ou peptones de protamines on trouve encore que les ^ de l'azote total sont à l'état d'arginine. Etant donné le poids moléculaire de ces protones, il est probable que la molécule de protone renferme deux molécules d'arginine liées à une d'acide monoamidé. Cette connaissance de la constitution des protones permet de comprendre que dans les protamines les molécules d'arginine sont liées entre elles sous la forme de groupements di- ou poly- arginyl. MM. L. HUGOUNENa r\ J. GALIMARD, à l'Institut de Chimie de Lyon. Recherches sur l'ovalbumine, existence de groupements simples oii entre l'ar- ginine. — MM. Hugounenq et Galimard, hydrolisant de l'ovalbumine par l'acide 1 sulfurique à ^ ? ont obtenu des combinaisons identiques aux protones de Kossel. En dehors de l'arginino et de la lysine (l'histidine manquant dans l'ovalbumine), ils ont pu isoler de petites quantités de bases contenant une molécule d'arginine associée soit à la proline ou acide pyrolidine-carbonique, soit à l'acide aspar- tique. M. Louis-Victor CAMOUS, Pharm., à Grenoble. Sur la nomenclature' atomique écrite ou parlée. — M. Camous présente au Congrès quelques observations sur la théorie atomique qui, bien que sanc- tionnée oificiellement dans ses formules, n'est pas toujours suivie par sa rédaction écrite ou parlée. Une théorie ne prévaut qu'autant que l'écrit et la parole soient conformes à sa notation. Malheureusement, ce n'est pas toujours ainsi que les choses se passent : il en résulte une confusion regrettable de lan- gage qui jette quelque trouble dans l'esprit de celui qui a appris les principes 72 CHIMIE de la chimie dans le système atomique. La même difficulté se présente pour lui si, familiarisé avec la science des équivalents, on lui parle la langue des atomes. Discussion — M. Cazeneuve fait remarquer qu'à côté du langage scientifique il existe un langage industriel qu'il est impossible de supprimer d'un trait de plume; et que, même pour les nouveaux corps de chimie organique, à côté du nom scientifique souvent très long, il existe un ou plusieurs noms employés couramment par les industriels, pharmaciens M. Cazeneuve admet cepen- dant avec M. Camous que dans l'enseignement, il faut employer exclusivement le langage scientifique. M. Camous pense qu'il serait désirable que l'Association Française pour l'Avancement des Sciences émît un vœu en faveur de sa proposition, qui con- siste à orienter nettement le programme de la langue atomique dans le sens de sa notation. — Séance du 4: août — M. le D-- H. CAUSSE, agrégé à la Fac. de Méd. de Lyon. Sur les émétiques. — M. Causse expose les idées actuelles sur les émétiques, que l'on représente tantôt comme des sels doubles, tantôt comme des sels éthers. En vue d'établir la constitution de l'émétique ordinaire, M. Causse, partant du sel de Seignette ou tartrate double de potassium et de sodium, traité par le noir de platine dans des conditions particulières, expose qu'il est parvenu à fixer sur les (OH) alcooliques divers radicaux tels que l'acide borique, l'uranyle et l'oxyde de molybdène. Ces combinaisons représentent les véritables émétiques, puisque dans le sel de Seignette il n'y a que des (OH) libres. L'auteur décrit ces combinaisons et montre que pour l'émétique ordinaire des deux formules possibles, celle d'un sel éther répond le mieux aux données actuelles. M. Georges TANRET, à Paris. Sur le mélézitose et sur le turanose. — i\I. Georges Tanret montre que le mé- lézitose C18H32 018 ne dérive pas, comme on le croyait, de 3 molécules de glucose. Son hydrolyse faible donne bien, comme l'avait établi M. Alekhine en 1889, 1 molécule de glucose et 1 molécule de turanose C^^H^'^ O'i; mais ce dernier sucre se dédouble ultérieurement, non pas en 2 molécules de glucose, mais en 1 molécule de glucose et 1 molécule de lévulose. Le mélézitose donne ainsi par hydrolyse totale, tout comme le gentianose, 2 molécules de glucose et 1 molé- cule de lévulose. Quant au turanose, c'est un isomère du sucre de canne, le premier qui soit encore connu. A. MOREL. — NOUVEAU PROCÉDÉ DE DOSAGE DE LA FIBRINE DU SANG 73 M. le D"^ Et. BARRAL, à Lyon. Sur une transformation du bitartrate de potassium en bicarbonate de potassium. — En enlevant le trappon d'un grand foudre, inutilisé depuis vingt-cinq ans environ, et vidé incomplètement de la lie, à cette époque, au soutirage du vin nouveau, tout l'intérieur a été trouvé tapissé de cristaux brillants de bicar- bonate de potassium, donnant à l'analyse des chiffres à peu près théoriques. A la partie inférieure du foudre était une couche sèche d'une épaisseur de 2 à 5 centimètres, formée de cristaux de bicarbonate de potassium légèrement jaunâtres. Au centre, dans la partie la plus déclive, au milieu d'une petite quantité d'une matière noire, visqueuse, se trouvaient de très gros prismes monocliniques de bicarbonate de potassium, légèrement colorés en jaune madère. Toute la surface intérieure du foudre était tapissée de petits cristaux brillants, à peu près incolores, de bicarbonate de potassium. En outre, il y avait des matières colorantes rougeàtres, insolubles dans l'eau ainsi que des débris secs de différentes moisissures, Aspergillus niger, Pénicil- lium glaucum, etc. Il n'y avait pas trace d'acide tartrique. Par conséquent, sous l'influence des moisissures, l'acide.tartrique a été com- plètement oxydé, le bitartrate de potassium totalement transformé en bicarbo- nate de potassium. — .Séance du 6 août. — M. le D"- Albert MOREL, à Lyon. Nouvelle méthode de dosage des corps réducteurs dans les liquides albumineux (sucre du sang). — Le sang (20 gr.) est reçu dans 20 fois son volume d'eau dis- tillée. Des albumines, etc., sont précipitées par l'acide phosphotungstique. La séparation de la liqueur et du précipité est effectuée par cenlrifugation. Dans la liqueur on dose les corps réducteurs, en éliminant Ph. W. par la baryte, la baryte par l'acide sulfurique, puis en plaçant la liqueur ainsi pré- parée dans des tubes à centrifuger avec de laliqueur cupropotassique non titrée. On fait bouillir au bain de chlorure de sodium. On centrifuge, chasse la liqueur de Fehling et lave par un courant d'eau bouillante, en évitant ainsi la redissolution de Cu^O au contact de l'air. On dissout Cu^O dans l'acide sulfurique et l'on dose électrolytiquement, le cuivre. La fonction qui lie le poids de cuivre au poids de glucose est parabolique : On admet provisoirement la formule : y = 2,0o22 , ^ — 0,000Go76a;>' livre ' glucose ' cuivi Quant au précipité par l'acide PhW, on y dose facilement la quantité de solu- tion sucrée retenue en dosant l'eau. Ce dosage, est avantageux, car il est très précis. Nouveau procédé de dosage de la fibrine du sang. — On recueille 20 grammes de sang dans un tube de centrifuge de contenance de 150 cm^ environ ; on 74 CHIMIE laisse coaguler spontanément — 20 minutes après que la coagulation a com- mencé suffisent pour qu'elle soit complète en général. On broie le caillot dans le tube même avec de l'eau distillée à laide d'un agitateur coiffé d'un tube de caoutchouc; on décante l'eau après centrifugation et on répète l'opération jus- qu'à ce que l'eau de lavage n'entraîne plus rien. Le dosage des impuretés restantes montre que celles-ci ne représentent guère 1 que jrrx du poids de fibrine. La fibrine est pesée après passage dans de petits tubes de verre à centrifuger tarés au préalable et après dessiccation à poids constant à lOSo-llO". Des expériences comparatives effectuées sur le sang de deux vaisseaux homo- logues, recueilli simultanément, donnent un accord des plus satisfaisants. M. S. COTTON, à Lyon. Nouveau jirocàlv de différenciation des taches de sançi en médecine légale. — L'auteur décrit un nouveau procédé de différenciation des taches de sang en médecine légale et établit un grand nombre de faits nouveaux du plus haut intérêt. Ce nouveau procédé est basé sur ce principe, mis en évidence par M. Cotton, que le sang de l'homme est plus actif sur l'eau oxygénée que celui des animaux et qu'il conserve plus longtemps cette activité à l'état sec. Par la dessiccation cette éfiergie qui paraît éteinte, M. Cotton est parvenu à la lui restituer au moyen du carbonate de chaux. C'est ce qui fait le principal intérêt de ce travail? Prodîfction d'une gomme sous V influence d'un micrococcus de la nature des viscoses. — L'auteur lit un travail sur une gomme qu'il a vue se produire sous l'in- fluence d'un micrococcus à cellules rondes de 18 °V"'. Cet inliniment petit n'est pas le même que celui découvert par Pasteur dans les vins blancs filants. Il en diffère par sa dimension et surtout le produit qu'il donne. Sous son influence, le sucre de canne devient insoluble et colloïdal. L'analyse dira s'il y a régression vers l'amidon. La condition la plus impor- tante de la réussite est la macération préalable du sucre avec du muscle de bœuf ou d'un autre animal. Si la macération n'a pas eu lieu, il se forme un autre produit, sous l'influence d'une bactérie, plus gélatineux que le pré- cédent. Matière colorante de Vurine obtenue à Vétat cristallisé. — Cette matière colorante a été obtenue par ébullition de l'urine avec les acides minéraux oxydants ou non. Acides nitrique, sulfurique, chlorhydrique, phosphorique et concentration au cinquième du mélange. L'urine des herbivores en contient environ trois fois plus que celle de l'homme. LAHOUSSE. — PRÉPARATION INDUSTRIELLE DE l'iîYDROGÈNE 75 — Séance du î août — M. le Dr Etienne BARRAL. Réaction colorée de riiijdroquinone. — En mettant une goutte d'hypobromite de sodium en contact avec 1 ou 2 gouttes d'une solution assez concentrée d'hydroqui- none, ou mieux avec le résidu de l'évaporation d'une solution étendue, il se déve- loppe une magnifique coloration d'un bleu indigo intense, virant assez rapidement au vert, puis au brun. En ajoutant ensuite goutte à goutte de l'hypobromite, la coloration augmente, puis diminue; enlin, il se forme un précipité d'abord jaune brun, puis jaune clair. Lorsque la solution d'hvdroquinone est trop diluée, ou l'hypobromite trop concentrée, la coloration est très fugitive; il faut alors recommencer en ajoutant une trace d'hypobromite au produit de l'éxaporation de la solution. La pyrocatéchine produit avec l'hypobromite une coloration verte très fugi- tive; la résorcine une teinte violette très fugace. Pour produire avec l'iiydroquinone la réaction connue de la quinhydrone, il est préférable d'ajouter, à 2 ou 3 gouttes de la solution assez concentrée, soit un petit cristal de bichromate de potassium, soit quelques cristaux de persulfate d'ammoninm. Les cristaux de quinhydrone, à reflets mordorés, se présentent au microscope sous torme de longs prismes gris noirâtre très nets et caracté- ristiques. Réaction colorée du glucose. ■ — En ajoutant 1 ou 2 gouttes d'une solution un peu concentrée de glucose à une solution sulfurique de carbazol, il se développe, très lentement à froid, au l)out de quelques heures seulement, une magnifique coloration rouge groseille très intense et très stable. A chaud, la coloration se produit au bout de quelques minutes. Dans ces conditions, le saccharose pur donne une coloration brune. Une solution de carbazol dans l'acide acétique cristallisable, additionnée de glucose, reste incolore; mais, en lui ajoutant quelques gouttes d'acide sulfu- rique, il se produit une coloration d'un beau bleu violacé. Sur In détermination de l'acidité de l'urine. — L'auteur montre les causes d'erreur inhérentes à plusieurs de ces méthodes, et les moyens d'y remédier. Il préconise, pour le dosage de l'acidité totale, la méthode de Maly-Denigès, perfectionnée par M. Lepierre, à la condition de prendre certaines précautions qu'il indique. M. LAHOUSSE, l'rép. k l'Ecole Cent. Lyonnaise. ' Principe d'une préparation industrielle de l'injdrogi'ne. — Exposé du principe d'un procédé de préparation intiustrielle de l'iiydrogène basé sur la réaction BaS -h 4 H'^0 = SO^ Ba -\- 4 IP jointe à la réduction du sulfate par les gaz des gazogènes. 76 CHIMIE MM. H. CHAVASSIEU et J. GALIMARD, à l'Inst. de Chimie de Lyon. Un réactif indicateur nouveau dérivé de la tyrosine. — La tyrosine ou acide paraoxyphénylamino propionique ^'^* < CH^ — CH — GOOH NH2 se copule avec les diazoiques en liqueur alcaline, pour donner des azoiques colorants. Parmi ceux que nous avons obtenus, un est surtout intéressant au point de vue réactif indicateur : c'est l'azoique de la tyrosine et de l'aniline répondant à la formule : y OH C6H2 _ N r= N — C«H5 \ CH^ — CH — COOH NH* substance jaune orangé, pulvérulente, se décomposant à 290-293", soluble dans l'eau froide, plus soluble dans l'eau chaude, l'alcool. La solution neutre ou acide est jaune clair, le passage de l'acidité à l'alcali- nité la fait virer du jaune au rouge orange avec une grande netteté. Ce change- ment de couleur est dû probablement à la salification du groupement N\i^ en liqueur acide et sa mise en liberté en liqueur alcaline. La teinture en solution acide donne à la soie une belle coloration jaune doré, ne s'en allant pas par le lavage à l'eau. l'abbé RACLOT. — SUR LA PRÉVISION DU TEMPS 77 7° Section MÉTÉOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE Président d'honneur M. GARRIGOU-LAGRANGE, Secret, gôn. de la Soc. Gay-Lussac, Limoges. Vice-Président M. l'abbé RACLOT, Dir. de l'Obs. de Langres. Secrétaire M. DAVID, de l'Obs. du Puy-de-Dôme. — Séance du S août — M. Th. MOUREAUX, Dir. de l'Obs. du Parc Sl-Maur. Comparaison entre la température moyenne des minima et maxima diurnes et la moyenne des 24 heures. L'auteur montre que l'excès constaté de la moyenne des m et M sur la moyenne de 24 heures tient en très grande partie à ce qu'il est d'usage de prendre comme minimum le minimum du matin, alors que 89 jours en moyenne par an. soitl fois sur 4, il se produit le soir. Pour une période de 25 ans l'excès de la moyenne des minima et maxima sur la moyenne des 24 heures est de 0o,46, tandis qu'il tombe à 0o,23 seulement si on prend les minima et maxima vrais des 24 heures. M. ZENGER, Prof, à l'Éc. polyt. de Prague. La théorie électro-dynamique du monde et les éruptions volcaniques de 1902 à 1906. M. l'abbé RACLOT, Dir. de l'Obs. de Langres. Sur la prévision du temps à longue échéance d'après les moyennes mensuelles baro- métriques et thermométriques. — L'auteur, résumant ce qu'il avait dit à ce sujet dans une communication faite l'année dernière au Congrès de Cherbourg, rappelle que les écarts mensuels et trimestriels du baromètre et du thermomètre sur leurs normales, quelle que soit leur importance, aboutissent à un écart annuel très faible, en vertu d'une loi de compensation ou d'équilibre, qui semble autoriser dans certaines limites des prévisions à longue échéance d'autant plus probables que cet équilibre est plus sensiblement rompu. Il se propose de soumettre ces éléments de prévision au contrôle de l'expérience avant le prochain Congrès. J8 MÉTÉOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE M. Paul GARRIGOU-LAGRANGE, Secr. gén. de la Soe., Gay-Lussac, à Limoges. Le calcul des anomalies appliqué à la prévision du temps. — L'auteur expose, non un système de prévision du temps, mais une application des formules mathématiques à tout système de prévision du temps reposant sur l'étude des anomalies des divers éléments météorologir[ues. On arrive, à l'aide de for- mules simples, dans lesquelles n'entrent que des équations linéaires, à ex- primer l'anomalie de pression ou de température par exemple en un point donné à un instant donné en fonction des anomalies antérieures au même point ou en d'autres points. La résolution de ces équations, que l'auteur est parvenu à sim- plifier beaucoup par une méthode d'approximations successives, donne la valeur la plus probable de l'anomalie pour une prévision^ à longue, comme à courte échéance. L'auteur montre par plusieurs exemples que l'on peut ainsi déter- miner la physionomie d'une hiver au point de vue barométrique et thermo- métrique sur une surface donnée, par la considération de la physionomie des saisons antérieures sur la même surface. M. DURAND-GRÉVILLE, à Paris. Im cause des phénomènes de l'albe ou second crépuscule. — M. Durand-Gréville rappelle qu'il a parlé, au Congrès d'Angers (1903), de certains phénomènes encore ignorés observés par lui depuis février 189G, et qui s'ajoutaient aux divers phénomènes décrits par d'autres à partir du commencement du xix"^ siècle. Il avait fait remarquer que tous ces phénomènes, sans exception, s'expliquent tout naturellement, si l'on admet que les rayons du soleil couché ou non encore levé s'inûéchissent dans une région atmosphérique supérieure à la couche des cirrus. Il explique aujourd'hui cette inflexion i)ar une réfraction extraordinaire qui doit se produire dans la couche d'inflexion de température, signalée par M. Teisserenc de Bort, qui existe conslannnent entre 12 et 15 kilomètres d'alti- tude. C'est cette réfraction, combinée avec des réflexions totales, qui explique que des objets terrestres : montagnes, nuages, brumes, situés parfois à moins de 2 kilomètres d'altitude puissent recevoir la lumière solaire une demi-heure ou même une heure après le coucher du soleil ou avant son lever, c'est-à-dire pendant Yauhe ou Valbe. M. Durand-Gréville rapporte une vingtaine de phéno- mènes atmosphériques lumineux dont cette forte impulsion des rayons solaires rend facilement compte. M. GUILBERT, àCaeii. Le premier concours international de prévision du temps. M. BRUNHES, Dir. de l'Obs. du Puy-de-Dôme. Sur la théorie des règles de M. Guilbert appliquées à la i^révision du temps. - M. Brunhes montre que les règles de M. Guilbert peuvent se rattacher dans GARRIGOU-LAGRANGE. — l'aTMOSPHÈRE EN HIVER 79 une certaine mesure à la théorie des tourl)illons. Des expériences de laboratoire lui ont permis de vi'rilior ([iielques-unes des (li'dnctions de M. Guilbert. M. Pierre DAVID, Météorologisto. à l'Obs. du l'uy-de-Dômo. Sur rurigine probable des dalles du temple de Mercure au sommet du Puy-de- Dôme. — L'auteur a étudié les dalles du temple de MeiTure au sommet du Puy- de-Dôme au point de vue magnétique il a montré que la direction d'aimantation de ces dalles n'avait pas varié et qu'elle permettait d'en rechercher l'oriij;-! ne. Les mesures laites sur le Puy-de-Dôme et une montagne voisine le Clierzou, dont la roche est aussi de la domite, permettent de supposer que les dalles proviennent de cette dernière montagne, où on trouve en effet des grottes ayant servi de carrière à l'époque gallo-romaine. — Séance du 4 août — M. LUIZET, iiiéléor. à l'Obs. de Saint-Genis-Laval (Rhône). Sur les orages des 4-2 août 1902 et 4-5 septembre 1902. — Pendant ces deux périodes orageuses, les instruments de l'Observatoire ont enregistré de fortes et nombreuses variations qui sont reproduites dans deux diagrammes. Sur les variations de la plus grande distance à laqurlle le tonnerre se fait entendre. — Il était admis jusqu'à présent que le bruit du tonnerre n'était pas entendu à plus de 23 kilomètres ; dans la présente note cette limite est reportée à 4o kilomètres. M. DAVID. Étude magnétique du rocher d'Aiguilhe au Puy-en-Velag. — L'auteur a fait un nombre considérable de mesures des éléments magnétiques (déclinaison, compo- sante horizontale, et inclinaison) qui lui ont permis d'étudier d'une faijon complète la distribution du cbamp à la base du rocher, dans la partie accessible des flancs du rocher et enfin sur le sommet même. On trouve au sommet sur le i^ourtour une série de pôles alternés de signes contraires ; mais non point un pôle magnéti(|ue unicjue. La valeur moyenne et a direction du champ sur le sommet sont exactement les mêmes qu'à la base. M. Paul GARRIGOU-LAGRANGE. Les mouvements généraux de l'atmosphère en hiver. — L'auteur donne la suite de ses études sur les mouvements généraux de l'atmosphère. Après avoir indiqué la forme générale de ces mouvements dans les diverses saisons et avoir montré 80 MÉTÉOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE qu'elle se conserve identique à elle-même dans tout le cours de l'année, avec les différences que comportent les changements dans la circulation générale, M. Garrigou-Lagrange étudie plus particulièrement les mouvements de l'hiver et montre une série de cartes synoptiques journalières de tout l'hémisphère boréal, dressées à l'aide des cartes du Signal Office de Washington, après avoir éhminé les variations accidentelles par l'emploi des moyennes entrecroisées. Celte série se décompose en huit autres, de 9 ou 10 jours chacune, qui montrent, du commencement à la fin de la série la même suite de transformations, s'opé- rant dans le même ordre. Une seconde planche montre ce que l'auteur a appelé mouvement direct et mouvement rétrograde des maxima et des minima, et donne en même temps la façon dont se produit la segmentation des dépressions et la naissance des couloirs de dépressions, des dépressions secondaires et des dépressions satellites. — Séance du 6 août — Les trous de glace de Pontgibaud. — L'auteur décrit le phénomène de la pro- duction spontanée de la glace pendant les chaleurs de l'été dans les entonnoirs de la cheire de Pontgibaud (Puy-de-Dôme) et l'utilisation industrielle qui en a été faite pour la maturation des fromages. Ce phénomène curieux n'ayant pas reçu d'explication satisfaisante, M. Garrigou-Lagrange, qui Ta longuement étu- dié sur place, s'est demandé si les courants d'air qui circulent à travers la lave ne pourraient pas par évaporation produire un abaissement suffisant de tempé- rature, à condition que ces courants ne puissent se saturer et qu'ils soient desséchés par leur passage à travers la lave à mesure de leur refroidissement. Les expériences qu'il a entreprises à cet effet lui ont montré que la lave de Pontgibaud, comme beaucoup d'autres substances d'ailleurs de la surface terrestre, absorbent effectivement la vapeur d'eau et qu'ainsi qu'il arrive pour les solutions salines, leur tension superficielle est inférieure à la tension de l'eau pure pour la même température. Cette absorption de vapeur d'eau par les roches de l'écorce terrestre pourrait peut-être expliquer le phénomène de Pontgibaud, ainsi que quelques autres phénomènes qui se passent à la surface du sol. M. DURAND-GRÉVILLE. Malentendus à propos de crochets de grain et d'orage. — M. Durand-Gréville signale quelques assertions provenant d'un malentendu au sujet des relations véritables qui existent entre le grain et l'orage, et quelques expressions qui pourraient amener des malentendus. Il pense que, si l'on compare les baro- grammes de grain de deux stations voisines, il serait bon d'indiquer d'abord leurs frappantes analogies et de ne parler de leurs différences qu'ensuite en les mettant au second plan, l'étude des perturbations devant suivre celle de la loi. Il signale comme le résultat d'un malentendu la notion des « anses de basse pression », des « sacs d'orage » au fond desquels se produiraient les orages. La TEISSEREINC DE BORT. — RÉSULTATS DE l'ÉTUDE DE l'aTMOSPHÈRE LIBRE 81 notion des anses est provenue de ce que les cartes d'isobares sont tracées géné- ralement de 5 en 5 millimètres. En réalité, les orages se produisent sur le bord antérieur du ruban de grain, bord qui est le lieu géométrique des points où les isobares dévient brusquement vers le centre. Ce bord coïncide avec le tbalweg d'une vallée de pressions; il n'est au « fond » d'aucune « anse » ni d'aucun « sac » bai'ométrique. Il explique qu'un très grand nombre d'orages dits « sporadiques » sont des orages de grain, c'est-à-dire de dépression. Il relève l'opinion de tel savant météorologiste qui voudrait refuser le nom de « crochet de grain » à tout crochet qui n'aurait pas la forme caractéristique que les météorologistes allemands ont appelée « nez d'orage ». Il montre, par des exemples, que le même ruban de grain produira des crochets des formes les plus diverses selon que la dépression qui le renferme se déplace vers l'est, le nord-est, le sud-est, le nord, etc., toutes choses, bien entendu, étant égales d'ailleurs. M. rAbbé RACLOT. Relevé des observations nivométriques de 30 années (1876-1906) sur le Plateau de Langres. — 1° Dates extrêmes et moyennes d'apparition et de disparition de la neige : 1° sans trace ; 2° avec trace. Défaut de relations entre les unes et les autres ; mais une relation semble exister entre l'écart des dates extrêmes d'apparition et le nombre et la hauteur des chutes dans la proportion des 2/3. Retard des apparitions et disparitions sur la température. 2° Physionomie des hivers comparés avec leurs hauteurs de neige. Pas de relation entre les hauteurs maxima et la durée sur le sol, ni entre ces hauteurs et les trois éléments réunis : jours, durée maxima et durée totale. 3° Allure des températures dans les hivers : 1° très neigeux ; 2° moyens ; 3° peu neigeux. 1" 7 hivers de la première catégorie. Sauf un, tous correspondent à une tem- pérature inférieure à la normale. Relation entre l'intensité neigeuse et la décroissance de température. 2° Dans les hivers moyens, même relation entre eux et la température, qui est sensiblement normale ; 3» Dans les hivers peu neigeux, même corrélation entre l'intensité et la température ; celle-ci croît en même temps que décroit l'intensité et cor- respond en moyenne à pi'ès de 1° au-dessus de la normale. M. GADOT, à Paris. Le baromètre dijnamométrique décimal. — Séance du 7 août — M. TEISSERENC de BORT, il Paris. Résultats principaux de l'étude de ^atmosphère libre. 82 MÉTÉOROLOGIE ET PHYSIQUE DU GLOBE M. MARCHAND, Dir. de l'Obs. du Pic du Midi. V électricité atmosphérique au Pic du Midi. M. DURAND-GRÉVILLE. Les couloirs de grain et la prévision du temps. — L'auteur pense que la prévi- sion des grains et des orages serait beaucoup plus précise si on adressait des télégrammes au Bureau central pour l'avertir de l'heure du passage des lignes de grain dans chaque station. Mais cela demanderait un petit budget spécial. L'auteur propose, pour constater l'existence d'un ruban de grain, de noter celle du couloir concomitant, laquelle est facile à établir dans les Bulletins interna- tionaux au moyen des télégrammes journaliers ordinaires. M. Harold TARRY, Aiii\ Secr. de la Soc métt'or. de France, à Alger. La prévision du temps à longue échéance au moyen de lu Lune Djeyud. — Opi- nions d'Arago, Demtsinsky, Poincaré, etc. Formule pour calculer à Vavance l'incli- naison de la ligne des cornes du croissant lunaire. — M. Tarry communique un travail dans lequel, rappelant l'opinion d'Arago, qui déclarait en 1846 que la prévision du temps à longue échéance était impossible, il émet l'opinion que grâce aux progrès scientifiques réalisés depuis soixante ans, on est au contraire sur le point d'aboutir à un résultat dans un délai très court. La solution, selon lui, ce ne sont pas les savants, ce sont les marins, les cultivateurs, le grand public qui Tauraient trouvée par des observations séculaires que condense ce proverbe mahonnais Luna djegud, marino drct, c'est-à-dire quand le croissant lunaire, deux jours après la pleine lune, est couché sur le dos, les cornes en Tair, « marin veille et tiens-toi debout ». Pour qu'une grande enquête puisse être effectuée à ce sujet, M. Tarry a nettement posé la ({uestion dans le deuxième bulletin international Climat du l'^'" avril 1901 qui s'est publié à Saint-Pétersbourg de 1901 à 1904, demandant aux astronomes et aux météorologistes d'étudier spécialement comment le temps se comporte quand la lune est djegud. D'éminents mathématiciens, notamment A. Poincaré, des astronomes et des météorologistes ont envoyé de nombreuses réponses, toutes concordantes, établissant que le proverbe cité a cours dans un grand nombre de pays, que des obser\ations innombi^ables en ont démontré la justesse, que l'influence de la lune sur les marées atmosphé- riques n'est pas moins certaine que sur le flux et reflux de r(>céan. Enfin on a donné les formules qui permettent, comme pour les éclipses et par le même procédé de savoir quand la lune a été ou sera djegui. — M. Guilliermond : L'hypothèse proposée par M. Kimpflin pour expliquer la structure des globo'ides est ingénieuse : elle me paraîlt a priori plus vraisemblable que celle qu'adopte M. Beauverie. Quant à la nature chimique de la volutine, nous n'avons sur elle que des données incertaines. M. Beauverie et moi, avons laissé entendre que la volutine pourrait représenter une combinaison d'acide nucléique, parce que c'est la conclusion adoptée tout récemment par Arthur Meyer, mais nous n'avons aucune raison personnelle pour soutenir cette hypothèse, d'ailleurs fort discu- table. A peu près à la même époque, A. Meyer concluait de ses i-echerches sur les Champignons, les Bactéries et les Algues, que la volutine était constituée d'une combinaison d'acide nucléique, alors que Alfred Fischer admettait au contraire de «es observations sur les Cyanophycées que les corpuscules mélachro- matiques de ces Algues étaient des hydrates de carbone résultant d'une con- densation de glycogène formé au moyen du chromatophore. On voit par ces deux opinions si contradictoires combien nos connaissances sur la cliimie de la volutine sont encore imparfaites. Toutefois, il faut recon- naître que certains des arguments invoqués par Meyer sont assez probants : cet auteur s'appuye, en effet, sur l'examen des caractères inicrochimiques de l'acide nucléique extrait de la levure et que lui avait envoyé Kossel. Il a effectué sur cet acide nucléique la série des réactions de la volutine et a constaté que la plupart de ces réactions concordent pour ces deux corps. D'autre part, Meyer pense que l'acide nucléique dont la levure est très riche, comme le prouve l'analyse de Kossel, ne provient pas du noyau qui, s'il en renferme, ne doit en contenir que très peu, étant pauvre en chromatine. L'acide nucléiipie extrait de la levure dériverait donc ^ raisemblablement de la volutine dont les^evures sont abondamment pourvues. D'ailleurs Meyer a constaté que ce sont, les Bactéries les plus riches en acide nucléique qui offrent le:plus de volutine. M. Antoine MAGNIN. Sur quelques problèmes de Géographie botanique eomernant la végétation du Lyonnais et du Jura. — La composition du ta,pis végétal des diverses régions naturelles, l'origine de leurs éléments, les voies de peuplement inondant les périodes glaciaires, xérothermiques, sylvatiques et actuelles, ont été l'objet, dans ces dernières années, de nombreux travaux de la part des phytogéo- graphes. M. Magnin expose les diverses hypothèses qu'on a émises sur ees sujets à K. CAIN. IilMIlHl'IlISME FLOHAL CHKZ LA PRIMEVÈRE OFFICINALE 99 propos KIR ^nî. BEDOT, Dir. du Mus. d"hist. nat. de Genève. BUGXION, Prof, à l'Univ. de Lausanne. A. FOREL, Corr. de l'Inst. à Morges (Suisse). GIARD, memb. de l'Inst. prof, à la Fac. des Se. de Paris. .\IORAT, Prof, à la Fac. de Méd. de Lyon. STUDER, Dir. du Mus. d'Hist. nat. de Berne. YUNG, Prof, k runiv. de Genève. Présidkkt M. KŒHLER, Prof, à runiv. de Lyon. Vice-Prksidems M.M. R. DUBOIS, Prof, a runiv. de Lyon. LESBRE, Prof, à l'École vétérinaire de Lyon. Secrétaire M. VAîSEY, Mait. de Conf. à l'Univ. de Lyon. Secrétaire-Adjoint M. COME, chef des trav. à l'Univ. de Lyon. — Séance du 'i août — M. LE Président fait remarquer qu'un grand nombre d'auteurs sont inscrits pour des communications dont les unes émanent de la Zoologie ou de l'Anato- mie, les autres de la Physiologie, et il pense qu'il y aurait lieu de diviser les travaux de la section en deux séries : l'une pour les communications de Zoob- logie ou d'Anatomie, l'autre pour la Physiologie, Tous les membres présents sont de cet avis et il est entendu que la séance de vendredi matin sera consacrée aux communications offrant un caractère mixte, et intéressant à la fois les physiologistes et les zoologistes, tandis que le samedi et le lundi, s'il y a lieu, on établira une division. Les séances consacrées à la Physiologie seront présidées par M. le Professeur iMorat. — ^iéance du ÎJ août — M. Eugène-Henri FORGEOT, Chef de Trav. à l'École Vétérinaire de Lyon. Coiuponition }mtuhi(ji(iu(' de la lymphe des ruminants. — La lymphe à la sortie des ganglions sous-lombaires, des ganglions poplités, ischiatiques, precrurauxde ces animaux contient une forte proportion de globules rouges normaux. Il était intéressant de rechercher la composition de la lymphe au moment oii elle est déversée dans le sang. Chez les jeunes, cette lymphe est blanche comme du lait caillé; chez les adultes elle est rosée et même rouge chez certains sujets. La couleur varie éga- lement d'un moment à l'autre, ainsi qu'on le constate en la recueillant dans une éprouvetle très haute. Dans tous les échantillons, même les plus blancs, on trouve des globules 104 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE rouges. Chez les jeunes la lymphe contient surtout des glohules blancs (23.900 globules blancs, 1.475 hématies par millimètre cube sur un cabri de 6 jours), tandis que chez l'adulte la quantité de globules rouges devient énorme; (5.400 globules blancs, 46.025 hématies par millimètre cube chez une vache; 6.750 globules blancs, 405.625 hématies par millimètre cube chez une chèvre âgée). La lymphe chez les ruminants déverse donc dans le sang une grande quantité de globules rouges et les ganglions lymphatiques doivent être considérés comme des organes de formation de globules rouges. Discussion. — M. Bugnion : Les observations de M. Forgeot concordent avec celles de Réitérer qui a trouvé des globules rouges dans les sinus des ganglions d'animaux saignés. Il demande si l'on trouve dans les ganglions de l'embryon des normoljlastes comme dans les îlots de Wolif. M. FoRGEOT : Il n'est pas nécessaire de saigner les animaux pour trouver des hématies dans les sinus; les ganglions des chiens, des chats, situés dans la tête, les membres, contiennent des globules rouges dans leurs sinus^ surtout dans les sinus médullaires. Quant aux normoblastes, on n'en trouve pas dans les gan- glions hémo-lymphatiques, on trouve seulement de grosses cellules contenant 1, 2, 3, et jusqu'à 15 ou 16 masses arrondies ayant les réactions et les dimen- sions des globules rouges normaux. Ces cellules sont considérées par les auteurs anglais et italiens comme des phagocytes, mais nous pensons que ce sont des cellules formant des globules rouges. M. ViAULT demande si l'auteur a étudié sur ses sujets la moelle osseuse et examiné en même temps les variations des ganglions. M. Forgeot n'a pas encore eu le temps d'étudier ces variations. On constate chez les jeunes que les ganglions hématiques sont rosés ou rouges, tandis que chez les adultes ils sont plus rouges et même noirs ; en même temps les gros ganglions gris contiennent dans leurs sinus médullaires des globules rouges. Il semble que la formation des globules rouges est très lente dans les ganglions lymphatiques et que ces globules mettent un certain temps pour se mûrir et être déversés dans le sang. M. Auguste FOREL, à Morgfs (Suisse). Mémoire du temps chez les abeilles. — M. le Professeur Auguste Eorel fait une communication sur la mémoire du temps et l'association des souvenirs chez les abeilles. Il s'agit d'une observation juste sur des abeilles rendues fortuite- ment attentives à des confitures situées sur une table. Les confitures étaient placées à l'heure fixe de certains repas. Les abeilles s'y habituèrent. Les confi- tures enlevées, elles revinrent à la même heure examiner les ustensiles. Puis elles examinèrent des ustensiles analogues en divers endroits, qu'ils eussent ou non des confitures (association des souvenirs). MM. Clément VANEY et François MAIGNON, de Lyon. Influence de la sexualité sur la nutrition du Bombyx niori. — La méthode d'Ishinata permet de séparer, dès le cinquième âge, les vers à soie mâles des vers à soie femelles. Les divers dosages effectués depuis la montée jusqu'à l'éclo- R. DUBOIS. — PUKTENDUE GÉNÉRATION SPONTANÉE PAR LES RADIOBES lOo sion (lu Bombyx inori montrent que pour la teneur en matières albuininoïdes et en glucose il n'y a pas de différences bien marquées entre les individus mâles et les femelles. La teneur en glucose subit de grandes fluctuations; quant aux matières albuminoïdes elles sont progressivement consommées pendant la nymphose de façon presque égale chez les mâles et chez les femelles. Au contraire nous trouvons des différences très caractéristiques entre les teneurs en glycogène et en graisse des individus mâles et femelles. Les femelles ont toujours beaucoup plus de glycogène que les mâles et les mâles renferment une plus grande quantité de graisse que les femelles. Ces caractères chimiques sexuels s'observent déjà chez le ver à la montée et se maintiennent pendant toute la nymphose; ils s'accentuent chez les adultes. Les adultes mâles contien- nent quatre fois plus de graisse que les femelles et les adultes femelles renfer- ment neuf fois plus de glycogène que les mâles. Discussion. — M. Bugnion rappelle l'analogie des recherches précédentes avec celles de M. Pictet, d'après lesquelles les individus femelles de Lépidoptères ont besoin d'une plus gnmdc quantité de nourriture pour subir leur évolution com- plète. M. Raphaël DUBOIS, Prof, de l'Univ. de Lyon. Sur la présence de certaines substances fluorescentes chez quelques animaux marins. — L'auteur rappelle qu'il a été le premier à signaler l'existence d'une substance fluorescente chez un invertébré, le Pyrophorus noctilucus. Il a expéri- mentalement établi que la pyrophorine permet à ce bel insecte lumineux d'accroître le pouvoir éclairant de ses appareils lumineux et d'obtenir une lumière d'un éclat incomparable. En faisant à Tamaris des recherches physiologiques sur des vers marins, le professeur Raphaël Dubois a trouvé plusieurs corps fluorescents nouveaux, dont le rôle n'est pas connu, mais cette constatation peut mettre sur la voie de découvertes importantes; peut-être ces composés permettent-ils à ces animaux de percevoir des radiations dont la perception échappe à nos organes des sens. Recherches sur la prétendue génération spontanée par les radiobes (éobes ou micro- bioïdes du professeur Dubois). — M. Raphaël Dubois établit que la découverte des radiobes a été attribuée à tort à M. Burke, de Cambridge : c'est l'auteur qui les a obtenus et montrés à la Société de Biologie bien avant les publications de M. Burke, qui ont eu un si grand retentissement dans le monde entier. Le savant lyonnais n'a pas comme M. Burke prétendu qu'il avait résolu le pro- blème de la génération spontanée, mais la découverte des éobes (Dubois) est importante non seulement parce qu'elle rapproche l'animé de l'inanimé, ce qui vit et ce qui ne vit pas, et fait ainsi faire un pas à la synthèse générale des lois naturelles, mais encore parce que c'est un phénomène physique ou physico- chimique nouveau d'où peuvent découler d'autres découvertes intéressantes. Les constatations de M. Douglas Rudge sont aussi postérieures à celles de M. R. Dubois qui montre en outre que les explications proposées par l'éminent chimiste anglais Ramsay sont inexactes puisqu'elles reposent sur une erreur de fait. 406 ZOOLOGIE, AXATOMIE ET PHYSIOLOGIE M. Edmond COUVREUR, Cli. Cours à la Fac. des Se. de Lyon, k Sainte-Foy-lés-Lyon. Destinée des microbes du tube digestif chez les insectes à métamoi-phoses pendant la nymphose (ex: bombyx mari). — L'auteur en ensemençant avec des clunsalides broyées des tubes gélatine-viande-peptone, en s'entourantde toutes les précau- tions possiljles pour opérer aseptiquement, constate que, au moins chez les ani- maux sains, le nombre des microorganismes va en diminuant de la montée à l'éclosion, se réduisant à ce moment à quel((ues moisissures. M. CONTE, chargé du cours de zooL appliquée à la Fac. des sciences de Lyon, Naturaliste du Laboratoire d'Études des soies. Rapport sur quelques maladies des vers à soie. — Pébrine. — J'insisterai peu sur cette maladie aujourd'hui assez bien connue et contre laquelle nous dispo- sons de moyens prophylactiques à peu près parfaits. La Pébrine est causée par un parasite du groupe des Microsporidies : le « Nosema Bombycis ». La multiplication de ce parasite dans les tissus de l'hùte se fait avec une rapidité remarquable. Tous les organes sont envahis. Extérieu- rement l'affection se traduit par un ralentissement dans l'activité du ver qui reste de plus petite taille que les vers indemnes, la présence de taches noires sur le corps et sur la corne postérieure. Des spores rejetées avec les excréments assurent la contagiosité de la maladie. Les vers infestés meurent soit à l'état de larves, soit à l'état de chrysalides, soit à l'état de papillons. Dans ce dernier cas, comme l'ont établi les recherches des naturalistes italiens : Cornalia, Vittadini, etc., les œufs renferment en général des corpuscules de pébrine, ceux-ci se développent dans l'embryon et assurent ainsi la transmission de la maladie. Celle-ci est donc franchement héréditaire. Partant de cette constatation, ces auteurs proposèrent de prélever des gi^iines sur les lots destinés à l'incubation et de faire Texainen microscopique du contenu. Toutes les pontes dans lesquelles on constatait des graines corpuscu- leuses étaient à rejeter. Une telle méthode offrait le grave inconvénient d'être d'un usage industriel peu pratique; les graines corpusculeuses renferment généralement peu de corpuscules et il est difficile à l'examen microscopique de déceler ceux-ci au milieu des globules de vitellus. Pasteur, chargé d'étudier la pébrine dont les ravages, vers 1860, ruinaient nos départements séricoles, apporta à la méthode de la sélection microsco- pique un perfectionnement qui lui permit d'en faire une méthode vraiment industrielle. 11 proposa d'examiner non pas les œufs, mais les papillons qui les ont pondus. A cet effet, les couples sont isolés dans de petits sachets en tulle appelés des cellules ; là, la femelle pond ses œufs et meurt ainsi que le mâle. On prend les cellules une à une, on écrase la femelle dans un peu d'eau et on examine le liquide au microscope. Si l'on trouve des corpuscules, la ponte est à rejeter. Comme les tissus d'un papillon qui pond des graines corpuscu- leuses renferment toujours beaucoup de corpuscules, cette recherche est rendue facile. M. CONTE. UAPPOKT SUR QUKIQUES MALADIES DES VERS A SOIE 10' Tel est le principe de la méthode du grainage cellulaire ou système Pasteur qui permet d'avoir à coup sûr de la graine exempte de péljrine. Aujourd'hui, cette méthode est devenue industrielle; de grands établissements font la préparation des graines et livrent aux éducateurs des œufs exempts de pébrine. Lorsqu'une cellule est reconnue bonne, les œufs sont lavés, détachés du tulle et livrés dans des boîtes par lots de poids déterminés, La méthode du grainage cellulaire présente un inconvénient, c'est que l'acheteur est à la merci du vendeur. Rien ne lui permet de s'assurer de la qualité de la graine qu'il achète : seule la marche de l'éducation le fixera à ce sujet. Il y a bien l'examen microscopique, mais il est trop aléatoire et ne peut renseigner qu'en présence d'une abondance éaorme de corpuscules, ce qui est rare. J'ai eu moi-même à examiner, l'hiver dernier, des lots de graines et j'ai pu me convaincre de l'extrême difficulté qu'il y avait à y diagnostiquer de la pébrine. La question prend une importance considérable dans tous les pays où les douanes vérifient la gi^aine importée; il semble bien que là le bon vouloir des experts l'emporte sur l'exactitude de la méthode. Il serait donc cà souhaiter que l'on disposât d'une mcHhode nouvelle de sélec- tion applicable à la graine. Le Laboratoire d'Études des soies de Lyon s'occupe de cette question. A cet effet, nous nous sommes demandé si des milieux convenablement choisis permettraient de cultiver la pébrine comme on cultive aujourd'hui des bac- téries, des champignons ou des trypanosomes. La découverte d'un tel milieu permettrait de déterminer l'existence de pébrine dans une graine, en faisant des ensemencements avec des graines prises dans le lot à examiner. Nous verrons qu'une telle méthode est susceptible d'être appliquée à la détermination de la tlacherie et de la muscardine contenues ou adhéi-entes aiLX graines. Muscardine. — La Muscardine est une maladie des vers à soie caractérisée par le développement dans leurs tissus d'un cliampignon entomophyte : le « Botrytis bassiana. Montag ». Les vers atteints gardent, tout d'abord, les apparences de la bonne santé, puis, leur corps se ramollit, présente par plaques une coloration rosée, ces plaques s'étendent petit à petit. En cet état, les vers ne tardent pas à mourir, mais, au lieu de se putréfier leur cadavre subit une véritable momification, devient brunâtre et, soixante heures au moins après la mort, se couvre d'une moisissure blanche formée par le cham- pignon dont les filaments ont percé les téguments et sont venus former leurs spores à l'extérieur. Les vers atteints de muscardine meurent soit à l'état de vers soit à l'état de chrysalides ; dans ce dernier cas ils donnent naissance à ce que l'on appelle des dragées. Si l'on enlève la moisissure blanche (lui recouvre le cadavre, celui-ci se couvre d'une poussière formée de cristaux qui, d'après M. Verson, sont un sel double d'ammoniaque et de magnésie. Les spores de « Botrytis bassiana » mises en liberté au milieu d'une édu- cation tombent soit sur les feuilles soit sur les vers voisins; si elles viennent à être avalées par un ver, elles germent dans son intestin, le champignon se développe, traverse la paroi intestinale et envahit tous les tissus. 108 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE Le « Botrytis bassiana » est susceptible de se développer dans d'autres chenilles que celle du ver à soie. Il peut être employé pour la destruction de nombreux Insectes nuisibles; c'est ainsi que M. Vaney et moi avons obtenu à l'aide de ce champignon d'excellents résultats dans la destruction des larves d'Altises et de Pyrales. L'évolution de ce champignon a été très étudiée par MM. Crivelli, Montagne, Audouin, G. Méneville, Vittadini, Verson et Quajat. La muscardine n'est pas une affection héréditaire : les vers meurent avant d'avoir atteint l'état de papillon. Toutefois, cette année même, j'ai reçu un lot important de vers et de cocons muscardinés ; dans ce lot sont écloses deux femelles. Celles-ci ont pondu des œufs non fécondés. A l'examen anatomique, ces deux femelles étaient bourrées de filaments de Botrytis. Ceux-ci proviennent soit d'une infection préalable de la chrysalide, soit d'une infection par souillure au contact des autres vers muscardinés ; en tous cas la muscardine peut donc se développer dans le papillon et, étant donné la mort très rapide des deux femelles, je suis porté à croire qu'il s'agit moins d'une souillure secondaire que d'une infection préalable. Les œufs pondus pré- sentaient à leur surface des spores et des filaments de Botrytis : ce seul fait permet de s'attendre à une éducation complètement muscardinée ; de là l'intérêt qu'il y aurait à stériliser les graines destinées à l'incubation, selon la méthode que M. Macchiati a préconisée pour la fiacherie. Les œufs ren- ferment-ils des spores de muscardine ? C'est là un point que je n'ai pas encore élucidé, mais j'ai pu ces jours-ci réunir tous les matériaux nécessaires à cette étude. Les spores étant les seuls agents de dissémination de la muscardine, un ver atteint ne sera dangereux qu'après que son cadavre se sei-a recouvert de la moisissure blanche caractéristique de la sporulation. 11 importe donc d'enlever très soigneusement dans une éducation tous les vers muscardinés. Ces spores, d'après les recherches de M. Lambert, gardent leur faculté de germination pendant trois ans en air sec, mais ils la perdent bien plus vite en air humide. De plus, un air chaud et sec est favorable à leur dissémination. De nombreuses méthodes ont été préconisées pour arrêter les dégâts de la muscai^dine. La méthode consistant à faire ingérer aux vers des substances antiseptiques répandues sur les feuilles n'a donné aucun résultat. Tout ver atteint est irrémé- diablement perdu. Il faut avoir recours à des méthodes s'attaquant au champignon en dehors des tissus du ver. Sous cet état le champignon est représenté pur des spores qui, ou bien préexistent dans le local et sur les appareils où l'on fait les éducations, ou bien proviennent de vers infestés accidentellement introduits. Ce résultat est réalisé par une désinfection rigoureuse. Dès 1848, on trouve dans les Annales de la Société Séricicole, page 77, un rapport oîi il est question d'un éleveur qui n'avait jamais de muscardine parce qu'il flambait à l'avance sa magnanerie avec un grand feu de paille. Vers la même époque Guérin Méneville et Robert conseillèrent l'emploi de l'essence de térébenthine en lavages ou en fumigations; un an après, d'ailleurs, ils reconnurent l'insuffisance de leur procédé. Ils reprirent alors une méthode conseillée quelques années auparavant par M. de Girard et consistant en fumi- gations d'acide sulfureux. Ils firent, en outre, des essais avec l'acide sulfurique, le vinaigre, le sulfate de cuivre, mais sans grand succès. M. CONTE. — RAPPORT SUR QUELQUES MALADIES DES VERS A SOIE 109 Ces résultats négatifs tiennent sans doute à l'insuffisance des opérations, l'acide sulfureux est reconnu en effet aujourd'hui comme l'antiseptique de choix pour la destruction des spores de muscardine. De nos jours on préconise l'aseptie parfaite des locaux et des appareils. Pour les premiers on fait des badigeons à l'aide d'un lait de chaux, on lave le sol avec des solutions antiseptiques : sulfate de cuivre, formol, etc. Pour les secondes on a recours au flambage s'il s'agit d'appareils métalliques, au lavage à l'aide d'antiseptiques pour les appareils en bois, les toiles, les cadres, etc. Il est bon de faire précéder ces opérations, comme le conseille M. Lambert, par des fumigations d'acide sulfureux dans le local clos, (soufre i2 à 3 kilogrammes, salpêtre 300 grammes par 100 mètres cubes, des pulvérisations de formol à 2 ou 3 Vo indiquées par M. Quajat, Bolle, etc. ou des fumigations de ce même corps. Si, malgré toutes les précautions d'aseptie, la muscardine apparaît dans une éducation, il faut enlever les vers malades, procéder à de fréquentes levées, flamber les litières qui contiennent les spores. On fait brûler chaque jour 25 à 30 gr. de soufre pour 100 mètres cubes dans la pièce où se fait l'éducation, ou bien on y fait des fumigations de formol, de fumée de bois vert, de chlore, etc. En tous cas il importe d'élever la température de façon à accélérer la marche de l'éducation, la muscardine mettant un cerlain temps à évoluer. Les fumigations faites au cours de l'éducation n'ont pas d'influence sur la santé des vers, ceux-ci sont, en effet, à ce point de vue, des animaux assez peu délicats. Mais l'emploi de ces fumigations a le grave inconvénient d'avoir sur la soie une action néfaste. En effet, c'est en général pendant le dernier âge que le ver élabore la plus grande partie de sa soie. C'est au cours de la montée à la bruyère que la muscardine sévit le plus. Que les fumigations agissent sur la soie des cocons, ou môme comme l'admet M. Lenticchia sur le sérigène contenu dans les glandes, leur conséquence est une diminution du rendement à la filature qui, comme l'établissent des tableaux publiés dans les comptes rendus du laboratoire d'études des soies de Lyon, peut aller jusqu'à 50% avec l'acide sulfureux. De plus, les vapeurs de soufre, de chlore, etc., donnent aux soies une ten- dance au défibrillement. Le fil de soie n'est pas un double cylindre homogène. Les travaux de MM. Verson, Quajat, Lenticchia en Italie, de M. Levrat et Conte en France ont établi nettement que la soie a une structure fibrillaire. Le fil de soie est formé de fibrilles parallèles disposées en faisceaux et dissociables par des réactifs appro- priés. A ce point de vue je ne saurais mieux comparer le fil de soie qu'à la fibre conjonctive, décomposable elle-même en fibrilles parallèles ; ressemblance mor- phologique qui ne permet en rien de préjuger du mode de formation, le méca- nisme histologique de la production de la soie est un problème qui nous échappe encore complètement. Quoiqu'il en soit, il suffit de traiter un fil de Bombyx mori par du chlorure de zinc ou de la potasse à 10 % et l'on voit se produire un gonflement; une striation longitudinale apparaît donnant l'aspect d'un fil de tussah. Que l'on comprime alors la lamelle qui recouvre le fil, l'on voit celui-ci éclater, donner des fibrilles qui s'écartent de tous côtés. On conçoit qu'un tel défibrillement est nuisible à la solidité, il est de plus nuisible à la teinture, les portions défibrillées formant de petits défauts qui 110 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE prennent mal les matières colorantes et font autant de petits points clairs sur le fond du tissu. 11 faudra donc éviter les fumigations antiseptiques au cours du dernier âge et compter surtout sur les mesures d'aseptie précédent l'éducation pour éviter la muscardine. Flacherie. — Les vers à soie atteints de la fiacherie se distinguent au milieu d'une éducation par un état de langueur remarquable; ils se traînent pénible- ment sur les litières, et cessent de manger. Leur orifice anal parait extérieure- ment oblitéré par un amas de matière fécale accumulée dans une évagination du rectum. Le lendemain ces vers sont immobiles, mous, réagissant à peine aux excitations extérieures ; en cet état ils ne tardent pas à mourir, ils prennent une coloration noirâtre, laissent suinter un liquide brunâtre et répandent alors une odeur infecte qui révèle immédiatement la présence de la flacherie dans une magnanerie. En général, la maladie apparaît surtout au cours du dernier âge; souvent les vers atteints montent à la bruyère et là, ils meurent soit avant d'avoir coconné. soit après. Dans ce dernier cas ils meurent soit à l'état de ver soit à l'état de chrysalide; lasanie noirâtre qu'ils laissent suinter souille alors les cocons don- nant ainsi les cocons fondus. Les premières données intéressantes sur la flacherie remontent à 1778 et se trouvent dans le célèbre traité de l'Art d'élever les vers à soie, par l'abbé de Sauvages. Cet auteur étudie un certain nombre de maladies à symptomatologie très confuse d'ailleurs et rentrant dans le cadre de ce que nous appelons aujour- d'hui la flacherie. L'une d'entre elles, la maladie des morts blancs, se rapporte tout à fait au syndrome exposé ci-dessus. L'abbé De Sauvages ayant disséqué un certain nombre de ^ers malades arrive à conclure que le tube digestif est le siège de l'affection. Il écrit en elfet, page 224 : « Le boyau très relâché était plus que de coutume farci de mangeaille, surtout dans la partie supérieure il me sembla enfin qu'il n'y avait d'autre vice dans leur constitution qu'un entier relâche- ment dans la membrane de leur estomac... ». Depuis cette époque jusqu'en 1838 on n'enregistre aucun fait précis nouveau. Les éducateurs et les naturalistes s'attachent à rechercher les causes déterminantes de la flacherie et à y trouver des remèdes. Comme causes on invoque successi- vement le défaut d'aération, l'entassement des vers, l'humidité, etc. Comme remèdes on trouve préconisées quantité de substances toutes très prônées, toutes à peu près inutiles : chaux en poudre, aspersions d'eau-de-vie, de vinaigre, chlorure de chaux, charbon en poudre, soufre, sucre r-âpé, etc. En 1858, Joly fut chargé par l'Académie des Sciences de Toulouse et la Société d'Agriculture de la Haute-Garonne de visiter les magnaneries de cette région. Au cours de cette visite, il étudia les maladies des vers à soie et ses observations, malheureusement oubliées, sont consignées dans une note aux Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris, parue le 30 août 1858. Cette note est une contribution de la plus haute importance â la connaissance des maladies des ^ers à soie. Joly constate chez les vers malades l'oblitération de l'anus. Avec De Sauvages il localise l'affection dans l'intestin « les parois de l'intestin semblent ramollies, comme diffïuentes et se déchirent avec la plus grande facilité la tunique M. CONTE. — HAPPORT SUR QUELQUES MALADIES DES VERS A SOIE Ht interne de l'intestin se détache très facilement sous la iorme d'un long tube farci d'aliments au moins dans sa partie antérieure, » Mais la constatation la plus intéressante et la plus nouvelle est celle de para - sites dans le sang: « Dans certains cas j'ai aperru, surtout chez les petits {bacchi- nani), une innombrable quantité d'hématozoaires ressemblant un peu quant à hi forme au vibrio rugula de Mûller et se mouvant avec une extrême rapidité. Les globules hérissés que l'on obsene dans le sang normal ont presque tous disparu dans le sang des vers malades. Mais on y trouve en revanche des myriades de corpuscules doués d'un mouvement vibratoire on de titubationplus ou moins prononcé. Serait-ce le Nosema bombycis ou le Panhislophyton ovatum de M. Libert? » La lecture de ces quelques lignes conduit à se demander à quels parasites Joly a eu affaire. Il semble bien qu'il en ait rencontré de deux sortes : des vibrio qui, à la rigueur, pouvaient être des bactéries de la llacherie et des corpuscules qui étaient certainement de la pébrine. Le fait n'est pas -pour nous surprendre l'association des parasites de la flacherie à ceux de la pébrine est des plus fré- quentes. Ce même vibrio, M. de Plagniol le retrouve en 18G1 ; mais, trompé par la simi- litude de ses spores avec les corpuscules de pébrine, il admet que le vibrio engendre le corpuscule par oviparité. Les recherches poursuivies également en Italie vers la même épotiue par Cor- nalia, Vittadini, Buzzoni ne conduisent pas à une connaissance bien parfaite de la fiacherie. Cornalia, dans son Traité du ver à soie (18ij6) distingue un grand nombre de maladies à syndromes mal définis et homologue d'une d'entre elles, l'Apoplessia. à celle appelée par les Français maladie des morts flats. Néan- moins il semble bien que Buzzoni, puis Cornalia, soient arrivés vers 1867 à distinguer assez nettement la flacherie de la pébrine. Toutefois c'est à Pasteur que revient la gloire d'avoir nettement isolé la flacherie, d'avoir établi que cette maladie est due à des bactéries et d'avoir décrit ces bactéries. Grâce à cette définition préciseles multiples maladies décrites par De Sauvages, Cornalia, etc., rentraient dans un cadre bien net. Tout d'abord Pasteur constata que la maladie des morts flats peut exister sans être associée à la pébrine ; l'inverse n'a peut être jamais lieu. Ce fait se vérifie aujourd'hui journellement : nos éducations dépourvues de pébrine grâce au; grainage cellulaire présentent malheureusement trop souvent de la flacherie. Pasteur constate également avec De Sauvages et Joly que le siège de la mala- die est l'intestin. Il écrit: « La flacherie se présente sous deux formes différentes (|ui ont une origine commune : la fermentation de la feuille dans le canal intes- tinal des vers. Cette fermentation est toujours la conséquence de l'apparition dans les matières de ce canal de deux ferments organisés distincts. Ces deux ferments sont : 10 Des vibrions agiles avec ou sans noyaux brillants.; 2'^ Un forment en chapelet de grains. Pasteur constate en outre, dans l'intestin des vers flats, une monade à mouve- ments rapides et le bacterium terme ou une forme voisine très ténue. Si la flacherie s'accuse par des vibrions, les vers meurent presque toujours avant de cocon ner ; si ce sont des ferments en chapelets le ver peut coconneret dcNcnir papillon. Ce dernier fait a une grande importance, nous y reviendrons en parlant de l'hérédité de la flacherie. M. Ferry de la Bellone, partant de ces idées, reconnut qu'en injectant par- 112 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE l'anus à des vers sains quelques gouttes des liquides putrides empruntés à des vers morts de flacherie, on provoquait à tout coup cette maladie. A partir de cette époque trois opinions se font jour au sujet des causes de la flacherie. L'une, l'opinion de Pasteur, généralement admise en France, regarde la fla- cherie comme une maladie épidémique due à des bactéries. Pour Pasteur ces bactéries sont: le vibrion et le ferment en chapelets de grains. Pour Cuboni il n'y a qu'une seule bactérie cause de la flacherie, c'est un microcoque et celui-ci existe sur les feuilles de mûrier oi^i il produit des taches noires, de sorte que les vers s'infestent en mangeant de la feuille portant ce champignon. Macchiati admet que la flacherie est due au ferment à chapelets {Streptococcus Bombycis, Pfiigge). Il réussit à obtenir des cultures pures de cette ]>actérie et réalise avec elle des expériences d'infection. Krassiltschick admet que la flacherie est due à un streptocoque qu'il regarde comme différent de celui de Macchiati: le Streptococcus Pastorianus. Quoi qu'il en soit de ces divergences tous ces auteurs considèrent la flacherie comme une maladie Ijactérienne Inen définie. Une seconde opinion fut soutenue en 1874 par MM. Verson et Vlacovitch en réponse à un travail de MM. Pasteur et Raulin présenté au Congrès d'Udines. Les auteurs italiens rappellent que Pasteur a trouvé des morts flats dans les- quels il n'a pu déceler aucun organisme vivant. Pour eux ce fait est suffisant pour ruiner la théorie qui attribue à ces microorganismes la cause et l'origine de la flacherie. Pour eux, un ver peut être atteint sans qu'on y puisse observer de bactéries parasites, d'où ils concluent que la présence de microorganismes dans des vers flats ne peut être regardée comme la cause déterminante et prin- cipale de la flacherie. Cette affection n'est pas une maladie parasitaire. Verson et Vlacovitch considèrent la présence de bactéries dans la plupart des vers flats comme un phénomène secondaire qui peut intervenir pour exciter la flacherie ou laggraver, mais celle-ci est toujours préexistante. Une telle opinion, généralement admise en Italie, fut également adoptée par le laboratoire de Séricologie de Goritz. Une troisième opinion, dont l'idée première dérive de celle de CuJjoni, a pris naissance au Japon et a fait en 1903 l'objet d'un important travail de S. Sawa- mura paru dans le bulletin de l'Association séricole du Japon. L'opinion de l'auteur japonais ne fait, en somme, qu'étendre celle de MM. Verson et Vla- covitch. Pour lui la flacherie n'est pas causée par un microbe spécifique ; elle résulte de la multiplication dans l'intestin du ver, d'un grand nombre d'espèces de bactéries présentes sur les feuilles de mûrier. Si les vers sont sains ils résistent à l'infection, sinon celle-ci se développe. Sawamura, après avoir constaté la présence dans l'intestin des vers flats d'un grand nombre de bactéries arrive à les isoler. Il isole également des ieuilles de mûrier une dizaine d'espèces de microcoques et constate que certains d'entre eux sont identiques à ceux isolés des vers flats. Il réussit à provoquer la fla- clierie dans des vers sains par des injections de ces cultures. Les principales conclusions de Sawamura sont les suivantes : 1° Beaucoup de bactéries peuvent se propager dans le suc intestinal des larves et causer la flacherie ; 2° Des troubles de la digestion tels que l'injection d'eau distillée dans l'intes- tin provoquent la flacherie ; M. CONTE. — KAl'PORT SUR QUELQUES MALADIES DES A'EKS A SOIE 113 3° Les bactéries qui peuvent produire la flaclieric sont présentes en tous temps dans l'intestin attendant roccasion de se multiplier ; 4° La flacherie injectée n'est pas due seulement aux désordres du tube diges- tif, comme le prouvent les faits suivants : a) Les bactéries injectées dans l'intestin s'y multiplient; h) Quand les bactéries sont injectées, la Ilaclierie se produit plus vite et plus souvent qu'en injectant de l'eau. 5» Il est très improbable qu'une toxine spécifique soit la cause de la maladie. L'action nuisible doit être un effet commun à toutes ces bactéries ; c'est la for- mation d'acides parce que les enzymes digestifs du ver à soie ne sont actifs que dans une solution alcaline. Sawamura établit que les feuilles sont les sources des bactéries qui chez les vers provoquent la flacherie. Il réussit à isoler des feuilles 10 microcoques dont neuf injectés à des vers ont provoqué la maladie. En résumé, trois opinions sont aujourd'hui en présence au sujet de la llacherie : 1° La flacherie est une affection due à une bactérie spécilique (Pasteur, Macchiati, Krassiltschick, etc.); !2'^ La flacherie est un état maladif du ver qui, soit seul, soit aidé de bactéries développées secondairement, entraine la mort (Verson et Vlacovitch, station de Goritz) ; 3° La flacherie est due au développement exagéré dans l'intestin de vers affaiblis par des causes extérieures d'un grand nombre de bactéries présentes sur les feuilles de mûrier (Sawamura). Comme on le voit la question des causes de la flacherie est loin d'être élucidée. L'hypothèse pastcurienne est trop absolue ; elle ne permet pas d'expliquer les apparitions brusques de flacherie coïncidant avec des variations baromé- triques, fait cependant bien établi. Elle n'explique pas non plus la rapidité effrayante avec laquelle, dans ces conditions, se trouve détruite une éducation entière. Si la flacherie avait pour cause une bactérie spécifique, jamais en un délai de quelques jours celle-ci n'arriverait à tout infester. L'hypothèse italienne n'explique pas la maladie elle laisse place à la recherche d'un agent spécifique et réduit trop le rôle des bactéries. Pour ma part, je n'ai jamais vu de vers flats qui ne renferment pas de bactéries. D'autre part, étant donnée l'exiguïté de ces parasites, leur non-constatation chez un ver mort avec les symptômes de flacherie constitue une donnée négative des plus médiocres, insuflisante pour servir de base à une théorie. L'hypothèse japonaise explique bien tous les phénomènes. Qu'il se produise une élévation brusque de température ou une baisse de pression, les vers, comme tous les animaux, sont influencés d'autant plus que leurs conditions de milieu favorisent cette action. Leur fonction digestive s'en ressent, les bactéries des feuilles se multiplient dans l'intestin et de là une véritable entérite dont la flore varie suivant la feuille ingérée. C'est peut-être là l'explication des nom- breuses maladies décrites par De Sauvages, Cornalia, etc., et dont beaucoup sont encore admises par les éducateurs de vers. Suivant la prédominance d'une bactérie ou d'un groupe de bactéries on aurait une forme ou l'autre. Je fais remarquer en outre que des bactéries normale- ment inoffensives peuvent devenir pathogènes dans l'intestin du ver, ce qui explique bien le caractère épidémique de la maladie et les résultats de M. Ferry 8 114 ZOOLOGIK, ANATOMIE KT PHYSIOLOGIE de la Bellone. On sait par exemple que la virulence des champignons enlorao- phytes s"accroit énormément sur un liùte vivant et décroit au contraire sur culture artificielle. Je pense donc quil faut admettre non pas une flacherie mais des tlacheriesi véritables entérites résultant d'une multiplication excessive des bactéries in- gérées avec la feuille. Des injections d'eau ]iure placent fatalement le ver dans de mauvaises conditions de résistance ou tout au moins de mauvais fonctionne- ment organique : nous avons vu que la flacherie succédait généralement à une telle intervention. La question de la transmission expérimentale de cette affection s'explique de diverses façons. Tout d'abord je fais remarquer qu'il est impossible de l'aire une piqûre à un ver à soie sans qu'il y ait écou- lement d'une assez grande quantité de sang, ce qui affaiblit l'animal. Enfin les bactéries empruntées à un ver malade peuvent avoir acquis sur ce milieu vivant une virulence qu'elles n'ont pas normalement dans l'intestin d'un ver sain. Une dernière question importante se pose : c'est celle de l'hérédité de la flaclierie. ^ Pour Pasteur la flacherie n'est pas héréditaire au sens absolu du mot : l'œut d'un ver flat ne renferme pas de ferments en cliapelets de grains, il ne peut donc être question d'une hérédité comme celle de la pébrine. Mais cet œuf d'un ver malade est affaibli, il présente une prédisposition à la flaclierie et cette prédisposition est telle que Pasteur n'hésite pas à déclarer la flacherie héréditaire ; toutefois elle peut céder à des pratiques favorables ; espa- cement des vers, emploi du froid, etc. Pasteur dans une lettre à Dumas écrit que la non-existence du ferment en chapelet dans les œufs ne prouve pas la non-hérédité de la maladie. Il est si bien convaincu de cette hérédité qu'il déclare qu'il enverra à Cornalia des lots de graines dont les vers périront tous de la flacherie. Cornalia ne croit pas en effet la flacherie héréditaire, ni logée dans la graine. Duseigneur, en France, partage cet avis. De nos jours on considère en France la flachei'ie comme une maladie hérédi- taire par prédisposition de l'œuf; il n'en est pas de même en Italie et au Japon. Béchamp, bien avant les recherches de Pasteur, attribuait la flacherie à des microzymas qui fourmillaient dans tout le ver et se trouvaient même à l'inté- ]-ieur des œufs. Cette dernière constatation expli(|uait l'hérédité de la maladie. Ce fait passa inaperçu et ce fut IVlacchiati qui mit en relief la présence de baf> téries dans l'œuf des v^rs flats. Cette bactérie, c'est son streptococcus. bombijcis cause de la flacherie. Sawamura réussit à isoler des œufs de vers flats deux bactéries, un grand bacille : le bacilhis megatherium de Bary, et un micrococcus ; la Sarcina liitea de Fliigge. De ces faits d'observation résulte que la flacherie doit être considérée comme héréditaire au même titre que la pébrine : l'œuf d'un ver flat peut contenir des bactéries et celles-ci transmettent la maladie à l'embryon. Macchiati a tiré de ses recherches une conséquence pratique très intéressante. Puisque la graine peut contenir des bactéries, il propose de faire l'examen mi croscopique de cette graine. Macchiati conseille de laver les œufs avec une solution de sublimé àlp. 5000. Dans ces conditions on détruit toutes les spores ou les bactéries qui sont sur le chorion. Ceci fait, on écrase les graines et on examine au microscope. On éli- mine les lots dans lesquels on trouve delà flacherie. Macchiati déclare que cette sélection est maintenant pratiquée dans plusieurs établissements séricoles. M. COISTi:. — HAl'PORT SUH QUELQUES MALADIES DES VERS A SOIE 1 lo Il nous a semblé qu'à cette méthode d'une application dilTicile on |)oun'ait substituer celles des cultures sur milieux artificiels. Sa\\amura a montré que les bactéries des œufs se développent bicni sur des milieux gélatines. Le Labo- ratoire d'étude des soies poursuit actuellement des recherches dans cette voie. La méthode des cultures artificielles nous paraît bien applicable dans ce cas, la technique en est facile et d'un emploi devenu courant dans tous les laboratoires. Les moyens de défense contre la llacherie consistent: l» A avoir de la graine saine ; 2° A éviter l'infection et la contagion. Le premier point peut être résolu par une sélection rigoureuse des graines: examen microscopique et sélection des vers. Ce dernier procédé, indi«iué par Pasteur, consiste à n'admettre au grainage que des papillons provenant d'édu- cations exemptes de flacherie. L"infeclion sera évitée par l'emploi de mesures préventives communes à toutes les maladies des vers : désinfection des locaux et des appareils. Ces deux conditions étant remplies, on n'aura (las à craindre une épidémie résultant de spores ou de bactéries laissées par les éducations antérieures. Ce qui reste à éviter ce sont les causes prédisposantes par suite de troubles dans les fonctions des vers puisque, comme nous l'avons vu, ces troubles per- mettent à des bactéries banales de devenir pathogènes. On arrivera à ce résultat par un respect constant des règles de l'hygiène des vers à soie. Assurer l'accomplissement facile de toutes leurs fonctions : digestion, respiration, excrétion, etc., et cela quelles que soient les variations du milieu ; voilà la loi qui s'impose à l'éleveur. Toutes ces conditions : espacement des vers, aération des locaux, alimentation régulière, etc., sont exposées dans les plus anciens traités de Séricologie. Je n'y reviendrai pas, elles sont connues de tous ; mais, on doit le reconnaître, appliquées par le plus petit nombre. 11 n'y a pas lieu d'en être trop surpris: les règles de l'hygiène humaine- n'ont pas encore pu pénétrer dans la plupart des maisons, celles des animaux domes- tiques sont le plus souvent méconnues ; rien d'étonnant à ce que l'idée n'en vienne même pas lorsqu'il s'agit d'un vulgaire ver. La flacherie est aujourd'hui la plus importante des maladies du ver à soie. C'est grâce à elle que des éducations sont entièrement détruites en .(iieiques jours alors qu'elles donnaient les plus belles espérances. C'est son intervention brutale qui décourage l'éleveur, le fait renoncer à cette entreprise et al)andon- ner les mûriers. La Sériculture fran(;aise est de plus en plus en décadence ; les bas prix des cocons y est certainement pour beaucoup, mais néanmoins une éducation faite avec de la graiue saine et conduite avec tous les soins d'hygiène voulus aboutit à des rendements sufllsants pour être rémunératrice. Si l'on tient compte qu'il s'agit d'une entreprise familiale, de peu de durée, dont la main-d'œuvre peut être confiée à des femmes et à des enfants, on admettra qu'elle est digne de tout intérêt. Toutes ces petites éducations pèchent par les conditions hygiéui(iues, elles sont trop souvent la proie de la flacherie. Grâce à la méthode Pasteur les éleveurs ont aujourd'hui une graine exempte de pébrine. Pour la flacherie le problème est plus ardu ; les agents sont riuiltipies et répandus partout. Il faut, d'une part, avoir une graine exemple de liactéries : résultat auquel on arrivera en sélectionnant par le système Pasteur, et com- 116 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE plétant par rexamen microscopique de Maccliiati ou par des cultures. En second lieu, soigner les éducations conformément à des règles d'hygiène rigou- reuses et non à des traditions. La question séricole passe par une phase oiî sont passées toutes les questions d'économie rurale. Pendant longtemps on a récolté les produits de la terre sans autre intervention que le travail strictement nécessaire pour réaliser une pro- duction moyenne. A la suite, la concurrence facilitée par le développement des moyens de transport a amené l'abaissement des prix de vente. De là de nom- breuses crises auxquelles on a pallié en faisant appel à des méthodes permettant d'augmenter la production, soit en quantité soit en qualité. Tout l'effort s'est porté de ce côté. On a appliqué aux cultures des méthodes de produc- tion intensive, engrais chimiques, machines agricoles, etc. La crise séricole a eu pour cause première la pébrine ; celle-ci une fois éliminée est intervenue la concurrence des cocons étrangers, Japon, Chine, Asie Mineure, etc. Pour lutter il nous faut augmenter notre production. Le premier procédé consiste à réaliser des rendements maximums dans les éducations et pour cela mettre celles-ci complètement à l'abri de la (lacherie, cause initiale de tous les faibles rendements. Les méthodes scientifiques ont paré à la plupart des crises agronomiques, c'est à elles que revient de parer à la crise séricole. — Séance cIh 41 août — l'PARTIE zoologique) M. le D"^ Gabriel ROUX, Dir. du Bureau d'Hyg. de Lyon. La question des moustiques à Lyon; lieux cVéclosion; propliylaxic. — Depuis quelques années les moustiques sont devenus particulièrement nombreux à Lyon et il existe actuellement dans notre ville une véritable « question des moustiques » ; c'est cette question que j'ai cherché à élucider en recherchant quels pouvaient être les principaux lieux de ponte. Ce ne sont pas les égouts qui avaient d'abord été incriminés, mais ce sont certaines fosses d'aisances en raison des conditions biologiques nouvelles dans lesquelles elles se trouvent depuis quelque temps. Les chasses d'eau s'étant multipliées, surtout dans les immeubles neufs, les propriétaires afin d'éviter des vidanges trop fréquentes, font communiquer directement et clandestinement leur fosse avec l'égout voisin, cette ouverture se trouvant toujours située dans un point assez élevé; il en résulte d'une part une très grande dilution des matières et d'autre part une ventilation énergique de la fosse par la communication avec l'égout et le tuyau d'évent, toutes condi- tions permettant la ponte des Culex qui sont moins difficiles que les Anophèles et le développement des larves et des nymphes. M. Roux a examiné à ce point de vue un très grand nombre de fosses et montre les larves et nymphes de Culex qu'il a rencontrées dans leur liquide et qui étaient pleines de vitalité. On pourrait empêcher la ponte en munissant les tuyaux d'évent de toile métallique en laiton et en interdisant formellement la communication avec l'égout. A. ALLEMAND. — ACCLIMATATION DES ÉPONGES EN TUNISIE 117 M. BUGNION. Le faisceau spermatique chez les Mammifères. M. Louis ROULE, Prof, à la Fae. des Se, Dir. de la Station de Pisc. et d'IIydrobiologie de l'Uiiiv. de Toulouse. Le repeuplement des eaux douces. — '/« Le dépeuplement et ses causes. — Ces causes sont multiples. Les unes, particulières en ce sens qu'elles se limitent à certaines régions, se ramènent aux pêches immodérées, ou pratiquées par des moyens illicites, ou encore aux déversements industriels. Les autres, générales et plus ellicaces, découlent de la diminution du menu plankton, nourriture exclusive des alevins, résultant de l'aménagement de la rivière pour la prêter aux nécessités industrielles et commerciales. Cette dernière cause, toute biolo- gique, l'emporte de beaucoup sur les autres par l'ampleur de ses effets. 2" Le repeuplement et sa méthode rationnelle. — Puisque la cause principale du dépeuplement est d'ordre biologique, il en sera de même pour la méthode ration- nelle du repeuplement. Il faut commencer par rechercher si les eaux per- mettent l'entretien du jeune poisson, c'est-à-dire si elles ont la capacité de lui fournir le menu plankton dont il fait sa nourriture Toute tentative de repeu- plement se doit précéder d'une complète étude hydrobiologique du bassin entier, et, autant que possible, s'appliquer à tout le système hydrographique, non pas seulement à quelques localités trop éloignées les unes des autres. Les essais de repeuplement doivent ménager l'équilibre d'alimentation déjà établi, ne porter que sur des espèces déjà adaptées. La méthode la plus elïicace con- siste à faciliter le repeuplement naturel grâce à la création de cantonnements disposés de façon judicieuse, et à lui venir en aide au moyen d'immersions d'alevins déjà vigoureux, faites dans des localités choisies d'avance comme les plus convenables. Le repeuplement, pour aboutir, est obligé de se conformer aux règles biologiques, sinon, il ne donnera qu"insuccès. M. A. ALLEMAND, d'il Allejiand-Martin, Sous-Dir. du Lab. marit. do Sfax. La culture et l' acclimatation des éponges en Tunisie. — La spongiculture par fragmentation a été expérimentée à Sfax, sur Hippospongia equina, afin de rechercher la valeur industrielle réelle de ce procédé. En même temps ont été entreprises des recherches sur la spongiculture par ensemencement dans le but de savoir s'il était possible d'utiliser les larves émises par l'éponge. Le procédé de spongiculture de l'avenir consistera à combiner les procédés par fragmenta- tation et par ensemencement; on ne cultivera pas les fragments dans l'unique but de les récolter lorsqu'ils auront atteint une grosseur commerciale, mais surtout pour utiliser les larves qu'ils pourront émettre pendant leur croissance, cela permettra d'employer un nombre moins grand d'épongés entières et faci- litera la dissémination méthodique des larves. Des essais de transport et d'acclimatation d'épongés de Sfax sur les côtes de Tunis ont été également entrepris dès que l'étude sur le pouvoir vital de l'éponge fut suffisamment avancée. La température optima a été recherchée, 118 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET l'HYSIOLOGlE ell<,' csl inférieure ù -j- 15°. Les éponges transportées sur les côtes de Tunis se sont très bien acclimatées, même dans des conditions assez défectueuses du début de ces essais, et laissent espérer de bien meilleurs résultats en variant le choix (les localités. Ces essais ont été faits au Laboratoire de Sfax créé par le Gouvernement tunisien et dont M. le professeur R. Dubois est le directeur technique. M. Claude GAILLARD, à Lyon. Les iinisaraignes momifiées de l'ancienne Egypte. — Les musaraignes ont été signalées déjà, an nombre des animaux momifiés, par Olivier et Passalacqua qui ont lappo) lé plus de vingt spécimens de ces insectivores, des nécropoles de Thèbes et de Mempbis. H y a (|uelques années, M. le professeur Lortet recueillit plusieurs musa- raignes provenant des puits à momies de Sakkara. L'hiver dernier, enfin, nous avons pu nous procurer, à Ashniini, un grand nombre de ces petits animaux agglomérés dans le bilume, sous forme de pains a|ilafis. par séries de cinquante à soixante-quinze individus. Les nnisaraigncs trouvées par Olivier et Passalacqua ont été attribuées par (îeolfroy-Saint-Hilaire à Sorex giganteits et à Sor. religiosus. Les nombreux indi- vidus recueillis récemment à Asbmim, appartiennent aux espèces Pachyura crassicauda, Crocidvra Olivieri et Crociditra religiosa, Ces trois espèces vivent encore actuellement dans la vallée du Nil. M. Maurice NEVEU-LEMAXRE, à Lyon. Un nouveau cas d'opodymie chez le chat. — L'opodymie, monstruosité très fréquente chez le chat, est un des derniers termes de la série des monstres doubles en Y, ou hypsiloïdes. Le corps est simple ainsi que le cou et la du2>li- cité n'existe qu'au niveau de la face. Cette note est relative à la description d'un de ces monstres, surtout remarquable pai- l'asymétrie des deux faces. MM. M. NEVEU-LEMAIRE ET G. GRANDIDIER. Les cervidés de la Cordillère des Andes. — Cette note est relative à la des- cription d'un cerf desJrauts plateaux ho\i\ iens Hippocamelns antisiensis, espèce rare, recueillie au cours de la mission de Créqui Montfort et Sénéchal de la (irange dans l'Amérique du Sud. Les autres espèces de cervidés vivant dans la Cordillère des Andes sont ensuite passées en revue, particulièrement le cerf des Andes cliiliennes Hippocamelns bisulcus. M. Jean CRETTIEZ, liisp. ;i(lj. des Eaux et Forêts, à Tlionon (Haute-Savoie). Sur la reproduction artificielle des Corégones. — M. Crettiez rappelle tout d'abord que les Corégones des lacs de Savoie : Fera, Gravenche, Lavaret et Bezoule sont en décroissance ; que notamment la Gravenche du lac de Genève a K.-X. LESI3HE ET F. MAIGNON. — LE PNEUMOSPINAE 119 lircsque complètement disparu depuis quinze ans, que la Fera a considérH])le- nient diminué et n'occupe plus que le deuxième rang dans le Léman. Il fait connaître les résultats que la tecondation artificielle de ces Corégones lui a donnés : bons ou passables poiu' le Lavaret et la Gravenche, médiocres mais |)ositifs cependant pour la Fc-ra qu'on considérait jusqu'ici comme ne pouvant pas être reproduite artiliciellement. Il indique les causes qui, selon lui, font que la reproduction artilicielle des Corégones qui frayent sur les bords est relativement facile, alors que celle des Corégones à frayères profondes pré- sente de o-randes diificultés. Dr la culture de rOinble-Chevalier du Léman ù l'Établissement de pisciculture de Thonon. — Métis et hybrides de ce Salmonidé. — L'auteur rappelle sommaire- ment les caractères, la distribution, la variabilité de l'Omble-Chevalier suivant l'babilat. Il fait connaître les résultats que la culture de ce Salmonidé lui a lionnes à rKtablissement de pisciculture de Tbonon. De 1900 à 1906, 5 millions d'œufs d'Omble-Chevalier, qui auraient été perdus, ont été recueillis auprès des pécheurs du lac Léman, pendant la période de non-prohibition de la pêche. Ces œufs ont donné 2 millions et demi d'œufs embryonnés, dont 1.300.000 ont été distribués aux établissements de pisciculture de l'État, des Sociétés de pèche et des particuliers s'occupant de pisciculture dans l'intérêt général; les autres, éclos à Thonon, ont fourni 500.000 alevins de trois mois à un an qui ont été immergés, avec un plein succès, dans les lacs des Alpes et du Jura, notamment dans les lacs d'Annecy, de Montriond, de Gers et Bénit (Haute-Savoie), du Bourget et d'Aiguebelette (Savoie), de Malaguet (Haute-Loire), etc. M. Crettiez parle de ['Hydropisie de la vésicule, maladie fréquente chez les alevins de Salvelinus umbla, de l'étiologie de cette maladie, des moyens curatifs. Il indique les noml)reux métis et hybrides qu'il a obtenus avec l'Omble-Che- valier. Deux sont particulièrement intéressants : 1° L'hybiide Truite arc-en-ciel $ X Omble-Chevalier d*. 2° L'hjbride Truite commune Q X Oml)le-Chevalier d". Ce dernier hybride, qu'il a appelé Truite de Thonon (Salmo thononensis) . présente nettement les caractères du genre Trutta et non ceux du genre Salve- linus. C'est un poisson très remarquable par sa grande rusticité, la beauté de sa livrée et la rapidité de sa croissance ; quadruple de celle de ses parents, su- périeure même à celle de la Truite arc-en-ciel et du Saumon de fontaine. (partie PHYSIOLOGIQUE) MM. F.-X. LESBRE il F. MAIGNON, de Irx. vôlor. do Lyon. Sur la part qui revient au spinal dans les propriétés physiologiques du pneumo- spinal. — Claude Bernard considérait le spinal comme un nerf de la vie de relation annexé au pneumogastrique et présidant exclu.sivement aux phéno- mènes moteurs de la phonation; tous les phénomènes organiques, moteurs et sensitifs, des trois grandes fonctions respiratoire, circulatoire et digestive, seraient régis par le pneumogastrique ; et le larynx, qui sert tour à tour à la respiration et à la phonation, recevrait deux innervations motrices pour chacun de ses mu.scles intrinsèques, l'une du pneumogastrique, l'autre du spinal. 120 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE Ces conclusions n'ont pas toutes été confirmées. D'une part, Waller a démontré que les filets modérateurs du cœur proviennent du spinal ; d'autre part, les expériences de M. Chauveau ne concordent pas avec celles de Claude Bernard touchant la double innervation motrice du larynx. MM. Lesbre et Maignon, mettant à profit une disposition anatomique spéciale du porc qui permet de séparer facilement, en dehors du crâne, le pneumogas- trique et la branche interne du spinal, avant leur réunion au niveau du gan- glion plexiforme, ont réalisé une série d'expériences dont ils concluent que, au moins dans cette espèce, le spinal régit tous les phénomènes de motilité qui se passent dans le domaine du pneumo-spinal, tandis que le pneumogastrique paraît être purement sensitif, ainsi que le soutenaient Longet et plusieurs anciens anatomistes. En effet le spinal n'agit pas seulement sur le larynx et le cœur, il préside encore aux mouvements du pharynx, de l'œsophage et même aux contractions des bronches, de l'estomac et de l'intestin tout entier. La résection des deux spinaux internes chez le porc entraîne la mort au bout de quelques jours; celle des deux pneumogastriques est compatible avec la vie, de même que la résection du pneumogastrique d'un côté et du spinal de l'autre côté. Il semble bien que, dans cette espèce, le pneumogastrique et la branche interne du spinal figui-ent les deux racines d'un nerf mixte, contrairement cà l'opinion de Claude Bernard. Le détail des expériences qui motivent cette conclusion sera publié ultérieu- rement. M. H. BORDIER, Agr. à la Fac. de M6d. de Lyon. Action des rayons X sur les vers à soie. — Dans une première série d'expé- riences, l'auteur a fait agir les rayons X sur les vers à soie à partir du second jour de leur naissance, jusqu'au trentième jour ; il a alors observé que les vers traités restaient plus longtemps que les témoins pour façonner les cocons, puis que les cocons obtenus étaient plus petits que les cocons normaux : leur poids était en effet la moitié de celui des témoins. Ces petits cocons ne donnèrent pas de papillons; ouverts, ils montraient une chrysalide collée à la paroi, incom- plètement développée; seule la partie postérieure était a peu près formée, mais la partie antérieure ne l'était pas du tout. On ne put donc recueillir des œufs de ces cocons. Dans une seconde série d'expériences, M. Bordier s'est demandé si, en sou- mettant des cocons normaux à l'action des rayons X, les œufs des papillons sortant de ces cocons seraient fécondés. Six cocons normaux, provenant de l'Ardèche, furent exposés aux rayons pendant six jours. A peu près à la même date que les témoins, 4 papillons sortirent; ils s'accouplèrent, les femelles pondirent des œufs qui furent conservés, comme ceux des témoins. Au prin- temps dernier, les œufs de ces cocons témoins fournirent des vers, mais pas un seul des œufs provenant des papillons soumis aux rayons X ne donna naissance à une larve. Ces œufs sont ratatinés, aplatis, desséchés, ainsi que les membres de la Section l'ont constaté. On peut donc conclure des expériences de M. Bordier que la fécondation a été empêchée par les rayons X chez ces in- sectes, comme cela a lieu chez les animaux plus élevés dans la série, rat, cobaye, lapin, homme. p. FAUVEL. — ALIMENTATION ET ACIDE URIQUE 121 Cette action des rayons X sur la fonction de reproduction paraît donc être tout à fait générale. M. Edmond COUVREUR, chargé de cours à la l'ac. des se. de Lyon. Les albuininoides du lait et la camfication. — Dans la coagulation du lait, il n"y a pas que le lab qui (suivant ropiiiion d'Arthus) donne naissance à des protéoses. Il en apparaît aussi dans l'autoacidification et sous l'influence de certains microbes (coli bacille, microbes de la présure). De plus dans cette coagulation apparaissent presque constamment des acidalbuminoïdes. La pré- sure coagule mal le lait stérilisé et beaucoup moins vite qu'une culture de ses microbes. Enfin les protéoses, souvent accompagnées de peptones ne semblent pas résulter d'un dédoublement du caséinogène. M. Marcel CORDIER, Prép. à la Fac. des Se. de Lyon. De la toxicité générale des alcaloïdes. — Les alcaloïdes sont absorbés par les plantes quelle que soit leur concentration et produisent sur la nutrition de celles-ci une action caractérisée par la diminution de poids des récoltes des végétaux soumis à leur effet. Cette action est surtout marquée à l'obscurité; les plantes étiolées subissent cette influence d'une façon beaucoup plus intense que les plantes vertes. La fonction chlorophyllienne paraît donc avoir un véritable rôle de défense, dû probablement aux combinaisons que forment avec l'alcaloïde les substances élaborées par elle; cependant les champignons quoique dépourvus de chlorophylle ne sont en aucune façon incommodés par la présence des alca- loïdes : ceci provient sans doute d'un phénomène d'adaptation. Quoi qu'il en .soit, toutes les plantes empoisonnées présentent une forte diminution de leur teneur en eau : c'est là une confirmation très nette des idées soutenues depuis longtemps par M. Raphaël Dubois, à savoir que tous les empoisonnements sont caractérisés par un fait général : la déshydratation. L'alcaloïde a donc une action nocive sur tous les èti-es vivants: il est probable que comme pour tous les poisons cette action se présente- de deux façons : action générale qui se manifeste sur tous les êtres vivants, action particulière qui se manifeste surtout chez les animaux en agissant sur le système nerveux et qui \a en décroissant à mesure qu'en descendant dans la veine, le système nerveux tend à disparaître de plus en plus ; chez les végétaux cette action particulière s'efface et seule l'action générale est évidente. M. Pierre FAUVEL, Prof, à l'Univ. cath. d'Angers. Alimentation et acide' urique. — Avec un régime exempt de piirines, l'excrétion des purincs et de l'acide urique endogènes est constante et en moyenne de 0g'',400 à Os^SOO pour les xantho-uriques et de 0e'',280 à Og',3oO pour l'acide urique. Ces chiffres sont indépendants de la quantité d'albumine ingérée et de Vurée excrétée. La moitié des purines des légumineuses (haricots) passe dans l'urine. Si de ce chef V augmentation des purincs urinaircs n'csl pas énorme, il n'en est pas de 122 ZOOLOGIE, ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE même po^ir l'acide urique, qui, proportionnellement, augmente bien davantage et précipite facilement par les acides, tandis qu'avec un régime sans purines cette pré- cipitation est nulle ou réduite à de simples traces. Les mélhylxanthines (théoljromine du chocolat et caféine du café) augmentent sensil)lement les purines urinaires, pas du tout l'acide urique et empêchent sa précipitation par les acides. Leur action est beaucoup moins pernicieuse pour l'organisme que celle des purines de la viande et des légumineuses. L'acide phosphoriquc, l'acide formique et le calomel sont des précipitants provoquant une rétention d'acide urique dans l'organisme; le salicylate de soude administré ensuite provoque une augmentation de l'excrétion correspondant à cette rétention. L'acide thymnique a un effet moins marqué. M. GAUTIER, l'ivp. à la Fac. de Méd. de Lyon. Recherches sur la coagulabilité du sang Iiépatique. — On croyait autrefois que le sang sus-hépatique était incoagulable, ou du moins les résultats obtenus étaient assez douteux, car dans certains cas on avait, dans d'autres on n'avait pas de coagulation. Quand on opère d'une manière rigoureusement identique : 1" en recueillant le sang sur lanimal vivant ; 2° en empêchant tout mélange du sang sus-hépatique avec le sang cave, on constate que le sang sus-liépatique se coagule, parfois avec un léger retard mais en donnant un caillot aussi dense que le sang carotidion. M. le Dr SELLIER, Clief des trav. de physiologie à la Fac. de Méd. de Bordeaux. Existence d'une diastase présnrante dans le suc digestif des crustacés. — Le suc digestif pur qu'on recueille dans la poche stomacale des crustacés (Ma'ia squi- nado. Cancer pag unis) coagule le lait. Il en est de même de Textrait aqueux de la glande digestive. Il semble bien qu'il -s'agisse d'un ferment solulile, car ; 1° le li(iuide chauffé à 60 degrés n'a plus d'action sur le lait ; 2° le précipité alcoolique a la même action coagulante, quoique un peu affaiblie, que le suc digestif lui-même. — Séance du 6 août — (PAnriE zoologique) M. CUÉNOT, l'rof. à la Fac. des Se. de Nancy. Sur l'Iiérédité. — [{apport sur la question mise à l'ordre du jour de la sec- tion (1). (I) Ce rapport a été distribné au moment du Congrès. COUTAGNE. SUR l'iIKRÉDITÉ 123 M. COUTAGNE. Sur l'hérèdilc. — La tliéorii; des phcnoniènes héréditaires apparaît, de])uis (|ii"on les étudie expérimentalement, comme très complexe, et, en raison de cette complexité et des faits généraux qu'il s'agit d'exprimer, une nomenclature s])éciale est de\onue manifestement nécessaire pour ([uc le langage soil précis et concis. Sans attacher aucun sentiment paternel de préférence aux termes que j'ai proposés moi-même, je les emploierai dans ce qui suit, parce que personne, à ma connaissance du moins, n"en a proposé d'autres plus commodes, .rappelle mnrmons les « facteurs élémentaires de l'hérédité » que M. Cuénot appelle ilrtenninatits, expression déjà employée par Weisuiann dans un sens très parti- culier ([ui me paraît trop intimement lié à la théorie de cet auteur pour qu'on puisse la transporter dans toute autre théorie. J'appelle laxie ce que M. Cuénot appelle ■ caractère-unité ». -M. (Aiéuot dans son rap[ioit insiste sur les phénouiènos nicudclicns. Je l'apijellerai que j'ai signalé, dans mes Recherches expérimentales sur l'hérédité chez les vers à soie, des phénomèues se rappoi'tant eux aussi à des caractères polyta\i(|ues, mais plus généraux qu(^ les phénomènes mendéliens. Dans ces derniers les mnémons se manifestent comme hétérodynames : une taxic est dominante, l'autre est récessive. Or j'ai montré que les naiénions peuvent parfois se manifester comme homodynames. La race à cocons hlancs Blanc des Alpes, croisée avec la race à cocons jaunes Jaune Var, donne toujours (plusieurs expériences concordantes) et exclusivement des sujets croisés à cocons blancs : la taxie cocon blanc est dominante et la taxie cocon jaune récessive. Si, au lieu de la race Blanc des Alpes, on prend la race, également à cocons blancs, dite Bagdad, c'est l'inverse qui se produit : tous les sujets croisés sont à cocons jaunes. La taxic; cocon jaune ûe la race Jaune Var, récessive par rapport à Blanc des Alpes, est donc dominante par rapport à Bagdad. .Mais, si on croise encore Blanc des Alpes avec une autre race à cocons jaunes, originaire aussi du Yar, dite Papillons noirs, dont j'ai fait connaître l'histoire très singulièi-e, on obtient cette fois des sujets à cocons jaunes et des sujets à cocons blancs en quantités égales : les mnémons antagonistes sont cette fois liomodynanies. cl celte homodynamie persiste dans les croisements de deuxième génération croisée. Les faits que je viens de résumer ont été découverts et vérifiés i)ar moi, sur un grand nombre de croisements exécutés en 1895, 48%, 1897 et 1898. Je les ai exposés en détail dans mon mémoire sur l'hérédité chez les vei-s à soie. Mais il } a [dus. La race Jaune Var, déjà citée précédenmient, croisée avec certaines races à cocons blancs de l'Extrême-Orient, donne exclusivement à la première génération croisée des cocons jaune pâle, à caractères fondus. Les géné- rations suivantes, par contre, manifestent une variation désorES ALLUVIONS A HIPPARION GRACILE 135 l'opinion que les potiers avaient émigré de la péninsule Ednierine pour se fixer dans dil'fércnts endroits de la Gaule où se trouvaient des matières premières d'aussi bonne qualité et des ouvriers de bonne volonté conduits par des artistes qu'ils avaient su déterminer à les suivre pour créer cette industrie sur cette nouvelle région. A ce moment, en 1881, les journaux scientiliques relataient le l'ait suivant : « On a trouvé dans les anciens lits de la Somme près Abbe- ville, une pénicbe chai'gée de vases gallo-romains, et l'on citait les noms des ouvriers potiers inscrits sur le tond. » Cette péniciie enfoncée assez profondément avait, par ce fait seul, que ces poteries emballées dans cette vase n'avaient subi presque aucune détérioration, <[ue la teinte amoindrie, mais pas de cassures. Les musées d'Abbeville et de Boulogne-sur-AIer, ainsi que celui de Saint- Germain, se sont partagé cette magnilique trouvaille. M. le D' Le Pic, en lisant les noms des artistes potiers, s'écria : « Mais ce sont mes ouvriers ! Je les connais tous, toutes ces poteries viennent de Lezoux. Quelle voie a empruntée cette péniciie avant de venir s'échouer dans le lit de la Somme, après un parcours aussi long et aussi difficile du Plateau Central jusqu'à l'estuaire de ce tleuvc cùticr ? » M. le Professeur Salomon Reinach a émis l'idée, à propos de l'émigration des ouvriers potiers en Gaule, qu'au i^' siècle de notre ère, les ouvriers, gavés par les patriciens, ne voulaient plus travailler. M. le D'- Lucien MAYET, à Lyon. Les aUunons à Hippaiion gracile de la n'yion dWurillac et les gisements d'éolithes du Cantal. — Les conclusions auxquelles aboutissent les recherches que j'ai poursuivies avec le bienveillant appui de l'Association frangaise pour l'avan- cement des sciences, sont les suivantes : 1° Les sables pontiens à Ilipparion gracile de la région d'Aurillac sont nette- ment datt'S par leurs débris fossiles. Ifs renferment en assez grande abon- dance des silex dont un certain nomjjre ont tous les caractères des éolithes et sont présentés comme tels par M. Rutot lui-même. 2° L'élude du gisement du Puy-de-Boudieu montre que les actions naturelles très intenses qui ont remué les saisies et les silex en ce point ont parfaitement pu suffire à produire les éolithes, sans qu'il soit nécessaire de faire intervenir l'industrie humaine. 30 Les éolitlies du Puy-Courny ont été roulés par les eaux probablement sur une assez grande distance et diffèrent sensiblement de ceux du Puy-de-Boudieu. Ils ont été vraisemblablement jiroduits par les mêmes actions naturelles. 40 On ne peut préciser celles des actions naturelles — agents atmosphériques, variations de température, eaux torrentielles, tassement des couches géolo- giques et certainement bien d'autres que nous ignorons — qui ont joué un rôle prépondérant dans la production des éolithes du Cantal. 5« Sans préjuger de l'origine et de l;i valeur en tant que documents humains des éolithes belges, anglais, etc., que M. Rutot a réunis et dont il a su tirer un si remarquable parti pour ses démonstrations, on ne peut arguer de leur ana- logie avec ceux du Cantal pour attrifjuer ceux-ci à l'intervention intelligente de l'homme. Jusqu'à plus ample informé,— et il convient de bien insister sur le aractère 13G ANTHROPOLOGIE provisoire de ces conclusions, car de nouveaux documents pourront peut-être faire interpréter dans un sens tout diflférent les pièces recueillies jusqu'ici — les éolithes des alluvions miocènes des environs d'Aurillac ne peuvent être invoqués comme une preuve décisive de Uexistence de l'homme sur le sol de l'Europe occidentale en pleine période tertiaire. Discussion. — M. Jacques est heureux d'avoir entendu M. A. de Mortillet confirmer sa foi dans les traces d'un travail humain sur les pièces du Puy-Bou- dieu, dont l'âge géologique n'est plus mis en doute par aucun savant. M. de Mortillet admet donc les éolithes du Puy-Boudieu et l'orateur pense que son savant ami ne sera pas éloigné d'admettre les autres éolithes jusqu'au Chelléen dès qu'il aura des renseignements quant au gisement des pièces et quant aux traces d'usage qu'elles présentent. Il importe, dit M. Jacques, de fixer certains points dans cette question des éolithes: qu'est-ce qu'un éolithe? nous demanderons-nous tout d'ahord. On vous présentera quelques cailloux de silex ou d'autre roche offrant des éclats enlevés ça et là, et l'on vous demandera : sont-ce là des éolithes ? Vous répondrez sincèrement que vous n'en savez rien. Mais si l'on vous conduit devant certaines couches tertiaires ou quaternaires, si vous vous mettez d'accord sur leur âge, si ensuite vous trouvez vous-même des pièces sur lesquelles un examen attentif vous fait reconnaître la trace d'un travail qui a consisté à frapper, à couper, à gratter ou à racler, à piquer ou hroyer, alors seulement vous pourrez admettre que vous avez affaire à des éolithes, d'autant mieux que vous ne reconnaissiez pas en même temps une forme évidemment voulue, mais une forme de hasard. L'homme primitif, en effet, avant de tailler ses armes et ses instruments sur un modèle voulu, ce qui n'a guère été le fait avant l'époque qui a immédiatement précédé le Chelléen, a ramassé le premier caillou venu, a frappé à l'aide de ce caillou, puis l'a rejeté sur le sol, certain d'avoir toujours à la portée de la main quelque autre autre caillou. Peu à peu il a choisi ses cailloux, ne se servant que de roches présentant plus de qualités à sa conve- nance, les rendant plus utiles, et le silex a eu sa préférence chaque fois qu'il a pu s'en procurer. Il a, en frappant, reconnu aux éclats qu'il a obtenus acciden- tellement, certaines qualités qui ont fait qu'il a cherché à fabriquer des éclats; mais éclats ou rognons n'avaient pour lui aucune valeur, puisqu'ils ne lui coû- taient presque aucun travail, et il les rejetait après s'en être servi : ceci explique la quantité énorme de pièces utilisées que l'on peut recueillir aujourd'hui à la surface des amas immenses de silex qui formaient à cette époque le sol des berges des rivières que l'homme habitait. Celui-ci a été chassé à mainte reprise de ces habitats par les phénomèmes glaciaires; puis de retour dans une région précédemment occupée, il a dû chercher à s'établir sur de nouveaux points qui pouvaient lui fournir la matière première de ses outils et de ses armes. De là l'importance de la stratigraphie dans la recherche des éolithes. De là aussi la diminution du nombre des éolithes, la matière première laissée à découvert sur le sol devenant plus rare parce qu'elle était de plus en plus recouverte par des alluvions. De là enfin un progrès forcé dans l'utilisation du silex, matière plus précieuse, et peu à peu la recherche de la forme voulue, c'est-à-dire des formes classiques si magistralement décrites par MM. G. et A. de Mortillet. Nous plaçons en Belgique, à la suite des remarquables études de M. Rutotsur le quaternaire, l'apparition des formes chelléennes typiques dans le quaternaire moyen. Plus bas nous ne trouverons que des éolithes; plus haut les outils de U'" LÛMBUOSO. — NOTE SUR DES CRANES d'aSSASSINS DÉCAPITÉS 137 fortune existent sans doute encore, puisqu'on les retrouve jusqu'à la tin des âges de la pierre, néolithique compris; mais à côté d'eux on recueille les formes caractéristiques de chaque époque, M. Chamre : Tous ceux qui ont suivi les déhats auxquels le célèbre gisement de Puy-Courny a donné lieu depuis la découverte de Rames et'jeurjnterpréfation par Gabriel de Mortillet ont compris toute la portée des récentes observations qui ont été faites. Aussi, est-ce avec un vif plaisir que j'ai vu M.Mayet en entre- prendre courageusement une nouvelle étude. On ne saurait trop, au surplus, le féliciter des résultats de ses fouilles, quelles que soient les conclusions que cha- cun pouri-a en tirer. Pour ma part, je dois avouer que, sceptique Jusqu'ici sur la taille intentionnelle des silex de Puy-Courny et de Boudieu, la belle série que nous montre M. Mayet m'a pleinement convaincu, et plusieurs de nos collègues ici présents reconnaîtront avec moi que si, ces pièces ne provenaient pas d'un gisement reconnu comme tertiaire, personne ne les discuterait. On les range- rait parmi les éolithes ou les ébauches de l'œuvre des temps quaternaires, mais on ne les rejetterait pas comme produits de l'industrie primitive. J'ajoute que ma sin^prise a été grande en entendant M. Mayet ! J'aurais cru que les résultats de ses propres fouilles l'auraient convaincu comme ils m'ont convaincu moi-même. Ses observations sont nombreuses et précises, on ne peut donc pas en discuter l'exactitude ; il me permettra cependant de lui faire remarquer que, si l'on admettait que les silex en question ont subi des actions naturelles assez puis- santes pour produire les fragmentations que nous prenons pour des retouches intentionnelles, on pourrait se demander comment les vestiges de la faune, moins résistants que les silex qui les accompagnent, n'ont pas été détruits par ces mêmes actions naturelles. On peut se demander enfin si les alluvions de la région d'Aurillac dont l'ori- gine pontique ne fait aucun doute, puisque leur faune a été déterminée par d'éminents paléontologistes, n'ont pas subi de nouveaux remaniements à la fin de l'époque tertiaire et si une partie de cette faune ne s'y trouverait pas à l'état erratique tout comme certaines formes tertiaires se trouvent dans les alluvions lluvio-glaciaires de Villefranche-sur-Saône, associées à des silex taillés dans les types acheuléo-moustérien . Les silex taillés de Puy-Courny et de Puy-Boudieu qui ont troublé plus d'un savant depuis quelque vingt-cinq ans, ne seraient donc plus, dans ce cas, de l'époque tertiaire, mais bien, tout au plus, du quaternaire inférieur. La question reste ouverte à mon avis et c'est seulement par une nouvelle élude stratigraphique de la région qu'elle peut et doit être élucidée. M. le D' LOMBROSO, l'rof. à l'Univ. de luiiii. Note sur des crânes d'assassins décapilés. — Je suis comme un vieux cheval de troupe demi invalide qui reste couché dans l'écurie toute l'année, mais au premier coup de trompette fait des bonds : et le coup a été la vue des trésors anthropologiques criminels du musée du Prof. Lacassagne que je viens d'exa- miner. Sur 16 crânes de criminels tous assassins : 3 avaient la fossette occipitale moyenne : 4 — de la sténocrotrophie. 1 avait du métopisme. 138 ANÏHROPOLOGIE 6 avaient l'appendice lémurien de la mâchoire. 1 avait aplatissement du frontal surtout à gauche. 4 avaient de la soudure des sutures (précoce). 2 — des traces d'hyrocéphalie. 3 — les arcades sourcilières hypertorophiées. 1 (faussaire) n'avait rien. I (parricide) avait une triple plagiocéphalie, torsion du crâne sur son axe, platicéphalie. La règle donc c'est l'anomalie: la normalité c'est l'exception. Mais pourtant nous ne disons pas que ces anomalies .sont les causes du crime : elles sont le signalement d'une prédiposition au crime qui éclatera à la première occasion ; par exemple par un riche qui peut satisfaire ses appétits et ses impulsions, le crime ne sera pas commis. II faut ajouter que le crâne n'est pour le cerveau que le coffre-fort, dont la grandeur ne peut signaler la quantité de l'argent ni sa qualité — aussi avec des crânes normaux on trouve avec une étrange fréquence dans les criminels l'hypertrophie du vermis, la double scissure de Rolando et histologiquement l'inversion des couches pyramidales, l'absence de la couche granulaire : tout cela résulte non seulement de l'examen isolé des criminels, mais de l'examen parallèle des gens normaux. Discussion. — M. Eugène Pittard avoue qu'il demeure sceptique devant tous ces cai-aclères prétendus criminels. Ix criminel est autre chose que le produit de simples anomalies morphologiques. D'ailleurs, plusieurs des caractères signalés comme indiquant une infériorité peuvent au contraire être considérés comme des caractères de supériorité fonctionnelle, la suture métopique par exemple. D'autres anomalies présentées par les crênes de criminels se reli'ouvent aussi accentuées, et plus encore, sur les ci'ânes d'individus quelconques. M. Pittard ne peut exposer tous ses arguments, mois il a teim à inscrire ses réserves après l'intéressante communication de M. Lombroso, notre maître vénéré en anthropologie criminelle. — Séance du Jl août — M. DELORT, a Cosne. Documents nouveaux sur les palafiUes. Visite de la Section au musée du professeur Lacassagne. L'après-midi, visite des collections anthropologiques du Muséuyn. — .Séance du 6 août. — M. Jean CARRA, Géologue. Etudes sur le Préhistorique du Beaujolais. — Dans nos excursions géologiques, j'ai constaté qu'il existait, dans les cantons de Boîs-d'Oingt et de Yillefranche, DE MORTILLET. LE NIVEAU d'aURIGNAC ET LA GROTTE DU PLACARD 139 des localités non étudiées au point de vue ]»i-éliisloiiqiio et qui cependant gar- dent les traces des premiers hommes qui les ont habitées. l.e sol de notre contrée étant excessivonient découpe; par les nomJjiiMises tailles secondaires du contrel'ort des Céveimes, depuis le yrès Iriasique en passant par tous les étages 'ous avons vu les points brillants, réfringents signalés par M. Nicolas, soit à une extrémité, soit dans le corps du Spirochœte, mais nous les avons vus aussi en dehors de ces corps, Sont-ce des spores ? Sont-ce des corpuscules analogues à ceux que l'on trouve dans les trypanosomes? Nous Tignorons. Le Spirochœte siège dans les parties profondes des lésions, comme l'a vu Levaditi. Quand on traite les chancres par certains mercuriaux, pai- la pommade au calomel notamment, le nombre des Spirochœtes semble diminuer. Par la méthode de Giemsa, sur 14 chancres, le Spirochœte a été trouvé 11 fois, sur 21 examens de lésions secondaires, 17 fois, sur 5 cas de lésions tertiaires, une fois, dans un cas de gommes serpigineuses des jambes. L'examen du sang recueilli dans deux cas au niveau de la peau saine a donné des résul- tats négatifs : sur quatre cas d"examen de lésions secondaires, une fois, au niveau d'une plaque de roséole, l'examen du sang fut positif. Les ligures que j'ai l'honneur de vous soumettre montrent queltiues-uns des résultats obtenus. En ce qui concerne les lésions profondes de la syphilis, MM, Chambrelent et Buard ont examiné dans quatre cas le placenta et le foie de fœtus syphilitiques par la méthode de Levaditi. Les placentas présentaient des lésions plus ou moins sérieuses ; les foies ne présentaient pas de lésions macroscopiques apparentes. Dans aucun cas, le Spirochœte n'a pu être retrouvé. Je ferai remarquer que, pour trois des femmes auxquelles appartenaient les fœtus, le traitement mer- curiel avait été suivi avant et pendant la grossesse, dans le quatrième cas, pendant la grossesse seulement. Nous avons vu plus haut que le traitement mercuriel paraissait agir sur la présence du Spirochœte, en serait-il de même pour les lésions profondes et pour la syphilis héréditaire ? Quatre cas ne sullisent pas, certes, pour élucider cette question, mais il est peut-être intéressant de la soulever ici. M. Rappin (de Nantes) s'associant aux réserves formulées sur la spécificité du SpirochaUe de Schaudinn et Hoffmann rappelle qu'il a fait, il y a deux ans, en collaboration avec M. le docteur Henrot, de Nantes, un certain nombre de recherches en vue de retrouver le bacille acido résistant décrit autrefois par Lustgarten dans les lésions syphilitiques. Ils ont observé très fréquemment un bacille possédant ces caractères non seulement dans les urines des syphilitiques, même parfois après sondage, mais encore à la surface de plaques muqueuses, de gommes syphilitiques, et aussi chez deux fœtus morts d'hérédo syphilis. (1) Finger vient de praliquer avec résultat positif rinoruliilioii d'un sypliilome au sujet infecté; nos déductions étaient dune bien fondées. 11 1(32 SCIENCES MÉDICALES M. L.-M. BOSSI, Prof., Dir. de la Clin. obsl. et gyn. de Gênes. Immunisation vis-à-vis de la sypliilis par la conception. — L'expérience cli- nique de plusieurs années a toujours prouvé à Tauteur : 1° Si un syphilitique féconde pour la première fois sa femme sans la conta- i^ionner (parce qu'il n"a pas de manifestations externes), quel que soit le sort ultérieur de l'ovule syphilitique (fausse couche, accouchement prématuré ou à terme d'un foetus moit ou syphilitique-né), la mère ne devient jamais infectée, mémo quand son mari ou lenfant auquel elle donne le sein (lois de Colles) viendi'aient à présenter des ulcérations syphilitiques. Ultérieurement, elle peut avoir des rapports sexuels avec .son mari s>|.liili- tique, être plusieurs fois fécondée avec de mau^ais résultats pour l'ovule, sans jamais être contaminée; 2" Si un mari syphilitique, ayant des manifestations externes, contagionne sa femme, soit avant, suit pendant le coït fécondant, elle aura pendant sa gros- sesse, ou après celle-ci, des manifestations syphilitiques très graves et très rebelles au traitement; 3° Une femme saine est fécondée par un mari également sain. Quel(|ues mois après, le mari devenu syphilitique contagionne sa femme enceinte. Dans ce cas : a) Bien souvent le fœtus est infecté et on retrouve dans le placenta les lésions anatomiques correspondantes; la fausse couche, raccouchement prématuré ou à terme d'un fœtus mort ou vivant, mais syphilitique, en sont la conséquence. b) Dans d'autres cas, on a la chance que lovule ne .soit pas syphilisé. La gTosses.se suit alors son cours normal et on a raccouchement à terme d"im enfant bien portant, ne présentant aucun signe de syphilis et qui peut être nourri par la mère sans danger de contamination, même si la mère présente des manifestations syphilitiques au niveau des mamelons (lois de Profeta). De ce qui précède, on poun-ait inférer que : a) L'ovule syphilitique (syphilis paternelle), en se développant, immunise la mère ; h) La mère syphilitique immunise lenlant si le contage syphilitique pendant la grossesse ne vient jtas infecter lovule. Dans ces cas, le placenta est normal; il semble fonctionner comme un véi-i- table fil lie. Les expériences thérapeutiques (peu nombreuses jusqu'à présent) ont indi- qué que : a) Le sérum du sang dune femme qui a accouché d'un fœtus syphilitique sans présenter elle-même de symptômes de syphilis, injecté à un syphilitique, fait dimimier .sensiblement les manifestations secondaires présentées par ce syphilitique; b) Le môme résultat peut être obtenu en pareil cas avec le sérum du sang du cordon ombilical. Conchisions. — L'auteur ne se croit pas encore autorisé à conclure à une vérital)le immunisation par conception et il se borne pour l'instant à poser la question aux savants compétents. En attendant que les observations cliniques se soient multipliées, il est utile,, dans l'intérêt des malades, de savoir : MANQUAT. — SIR LA l'KOPHYLAXlE ni: LA SVPHILIS 163 10 Que la teiuaie niallu'uiousemenl niaricc à un s}pliililique et fécondée sans contage pourra, après cette première grossesse, avoir avec son mari s^iplii- litique des rapports sexuels infectants sans courir aucun risque de contami- nation; 2» Une lenmie fécondée par un mnn non syphilitique, sypliilisée pendant sa grossesse mais soumise à un traitement mercuriel énergicjue, pourra avoir un enfant en bonne santé qui m sera jamais contaminé par elle, ni par le père. M. MANQUAT, k Mce. Rapport sur ht prophula.vie de la sijphiJh et des maladies vénériennes dans leurs rapports avec la prostitution. Discussion. — M. Balzer (Paris). — Messiem-s, je ne prends la parole que pour dire quelques mots en faveur de l'action administrative et policière en matière de prostitution. On la rejette, en effet, beaucoup trop en la qualifiant d'errement ancien, de moyen usé plus dangereux qu"utile, etc. Cependant, il est impossible de n"éti-e pas frappé de rinsullisance manifeste des autres moyens proposés pour combattre le fléau de la prostitution et ses conséquences fatales, les maladies vénériennes surtout. En présence d'un mal si grand, je juge que tous les concoui-s sont indispensables et je crois que le concours d'une administration aussi puissante que celle de la police ne peut être écartée systématiquement de la prophylaxie de la prostitution et des maladies vénériennes. Or, quand on a une conversation un peu intime avec les abolitionistes, on voit que la conclu- sion fmale de leurs arguments est la suivante : Liberté complète ; pas d'action policière, ni administrative, pas de poursuites judiciaires ; dans ce sens il n'y a rien à faire. Et ce qui est étonnant, c'est que, parmi ces abolitionistes, j'en ai rencontré beaucoup qui m'ont avoué ne se faire aucune illusion sur la valeur des autres moyens prophylactiques (^ue l'on peut opposer à la prostitution et aux maladies vénériennes en dehors de l'action policière. On supprimera, disent-ils, l'action administrative et cela n'ira pas plus mal. En sorte que nous assistons aujourd'hui à une singulière contradiction à propos de l'exercice de la prophylaxie générale des maladies contagieuses ; pour les maladies contagieuses, telles que les fièvres, rougeole, variole etc., on knpose la déclaration et l'isole- ment ; pour les maladies vénériennes, dont la contagion est volontaire, rien à faire, aucune coercition, aucune action administrative sur les agents les plus actifs et permanents de la contagion. Je crois qu'on aura lieu de se repentir plus tard ^\'■à\oh■ adopté cette manière de voir et je conclus qu'il faut consei^ver le concours de la police, tout en lui demandant de perfectionner ses moyens d'action, dans le choix des agents, dans les règlements relatifs aux arreslations. dans risolcment, dans le traitement des malades, dans les dispensaires, etc. Je répète ([ue la réglementation améliorée, avec une sage et humaine appli- cation, est encore le plus puissant moyen de prophylaxie des maladies véné- riennes. M. Gau(;her (de Paris). — La propiiylaxiede la syphilis peut être envisagée à deux points de \ ue : 1" Prophtjlaxie physique. — Je ne connais d'efficace que le moyen de préserva- tion ancien, qui est certainement plus sur (pie ne le disait Ricord. 164 SCIENCES MÉDICALES Quant à la coercition et à la réglementation, son iniquité, son illégalité et son inefficacité sont définitivement établies. La réglementation a été condamnée définitivement par la Commission extraparlementaire du régime des mœurs. 2° Prophijlaxie morale. — On a préconisé l'éducation de la jeunesse ; je la crois absolument inefficace, car les médecins qui sont les plus instruits en la matière fournissent un très fort contingent à la contagion vénérienne, de même que le mariage jeune, qui n'empêche pas finfidélité conjugale. Je crois que la seule prophylaxie morale doit s'adresser à la prostitution. La prostitution est la source habituelle de la syphilis. En empêchant la prostitu- tion, on empêche la syphilis. Or, sur dix prostituées, il y a, au moins, huit filles séduites et abandonnées ; de sorte qu'il faut réagir contre fégoïsme mas- culin qui crée et qui entretient la prostitution. On peut arriver à prévenir la prostitution par les trois mesures suivantes : 1° Recherche de la paternité ; 2" Attribution à la fille déflorée des droits de l'épouse légitime ; 3" Sanction pécuniaire ou pénale de l'abandon d'une maîtresse par son amant. Ces trois mesures sont draconiennes et il faut qu'elles le soient. La crainte de ces lois sera le commencement de la sagesse. Les hommes qui courront les filles sauront à quelles conséquences ils s'exposent. M. Verchère : Il me semble dillicile de discuter d'une façon utile, une ques- tion aussi vaste que celle qui fait l'objet du rapport de M. Manquât, pour plu- sieurs raisons. 11 nous est donné trop peu de temps et toute la question a été déjà mainte et mainte fois traitée en d'autres assemblées. Je me contenterai donc de prendre les trois vœux que vient de formuler M. Manquât, et de les examiner avec vous. Mais auparavant, je voudrais répondre à quelques omissions que je relève dans le rapport, d'ailleurs très documenté. M. Manquât regrette que l'on ne renseigne pas suiïisamment les femmes sur les dangers des maladies véné- riennes; il est vrai que nous voyons M. Gaucher craindre que cet enseignement n'éveille dans de jeunes cerveaux de vingt ans des idées génitales qui, paraît-il, pour lui ne sont pas encore éveillées! Or, je dirai à M. Manquât que la Société de prophylaxie a institué toute une série de conférences faites, dans les mairies, dans les sociétés ouvrières, dans les rasernes, sur le péril vénérien; et ces confé- rences sont suivies et sont suivies même par les mères de famille qui viennent apprendre là qu'il n'y a pas de maladie honteuse et que leurs fils pourront leur avouer sans honte une maladie vénérienne et qu'ils doivent la soigner. Pour l'enseignement encore et M. Manquât semble dans son rappoi't l'ignorer, depuis dix ans à Saint-Lazare, dans cette maison si injustement décriée, mes collègues et moi nous faisons chaque année deux séries de cours complets sur les mala- dies vénériennes et, chose terrible ])ariu't-il, suivant M. Gaucher, ]iour la pudeur délicate des filles publiques et qui est toute naturelle pour les honnêtes femmes qui sont dans les autres hôpitaux, et chose terrible, nous mettons sous les yeux de ces jeunes étudiants qui suivent nos cours, nos vénériennes-syphi- litiques ou blennorhagiques. Enfin, M. Manquât nous révèle dans son rapi)ort les consultations des hôpitaux et oublie encore Saint-Lazare (dont on dit ton! le mal possible, mais dont on ne révèle jamais les bienfaits) où fonctionne depuis novembre dernier le dispensaire Barthélémy, ou. les malades peuvent, chacpic jour, venir se faire soigner, oij les consultations se font tous les malins, même le dimanche, et où, trois fois par semaine, se font des consultations du soir, de MANQUAT. — SLUi LA l'HOI'IlVI.AXlE DE LA SYPHILIS iQô 8 à 11 heuivs. EL dans ce dispensaire nous voyons nos malades, venir nous demander même lorsqu'elles n'ont pas de lésions actuelles, de leur faire à inter- valles indiqués des injections préventives d'huile grise ou autre. J'arrive aux trois vœux qui résument le rapport de M. Manquât. 11 demande que « la iirostitulion cesse d'être soumise à la police des mœurs » mais je crois que cela est déjà fait et que la police des mœurs n'a aucune autorité sur la l^rostituée. Il ne faut pas confondre le gendarme avec le juge. La police des mœ,urs c'est l'agent qui nettoie la rue en y arrêtant les filles soumises ou insou- mises qui l'encombrent et la salissent. On se plaint qu'ils n'ont pas toute la délicatesse d'hommes bien élevés dans l'exercice de leurs fonctions. H est certain que pour celte foncliou on ne peut trouver des hommes qui consentent à s'enrôler et qui soient d'une éducation choisie. Attaquez l'application et le mode d'application, mais respectez le principe et ne niez pas la nécessité d'une sur- veillance. M. Man(iuat demande que les filles renlrent dans le droit commun et la sup- pression de l'arbitraire administratif. Mais c'est transformer ces malheureuses en de véritables martyres qui passeront leur vie en prison et vous aurez le même effet que je trouve déplorable, du moins à mon avis, que l'on obtient pour les mineures qui, arrêtées à seize ans, sont incarcérées jusqu'à leur majorité dans une maison de correction. Les malheureuses sont irrémédial)lement perdues, car elles sortent complètement corrompues et incurables. Et trois, quatre ans de prison pour délit de prostitution, me semblent. sensiblement cruels! Et, du reste, M. Manquât le sait si bien que nous lisons les deux lignes sui- vantes, qui sont les deux dernières de ses conclusions : V. — Propitijlaxie aclministrative actuelle : abolie. Et à côté il demande de... soumettre les prostituées publiques à une nutori- salion délivrée en échange d'un certificat de santé. Mais. >L Manquât, le certificat, Vautorimtion c'est la carte avec un nom diffé- rent. Et comment surveillerez-vous la façon dont on usera de ceile autorisation? Il vous faudra des surveillants et au lieu des agents des mœurs, vous les appellerez si vous voulez des surveillants sanitaires, et vous n'aurez rien changé, ou plutO! vous n'aurez changé que le nom des mêmes fonctions, des mêmes agents, des mêmes mesures prophylactiques administratives actuelles... dont vous êtes heureux de demander ïabolilion. M. Granjux à Paris. — La prostitution a été combattue dans l'armée de trois façons : a) En interdisant autour des casernes les établissements suspects; b) En créant des chambres de jeux dans les casernes ; c) En encourageant l'institution de maisons du soldat dans les garnisons. 11 y a là trois mesures à propager. M. Salomonskn (de Copenhague) donne des détails sur un système en vigeur à Copenhague, d'ailleurs combattu par les médecins. Tout malade doit suivre rigoureusement le traitement fixé par son médecin ; celui-ci est tenu sous peine d'amende de signaler à la police le malade qui ne se rendrait pas aux visites qui lui sont imposées. M. le 1)'' Carle (Lyon), discute les divers points du rapport et formule les les conclusions suivantes : 1° Liberté absolue de la femme chez elle, et hors de chez elle, tant qu'elle ne se livre pas de façon avérée, visible, gênante à la pros- titution et au racolage; 166 SClKiNCES MÉDICALES 2<* En cas de racolage, application du droit commun ; surveillance, et, s'il y a li-eu, arrestation, autorisée par les règlements municipaux contre le racolage (en attendant les lois proposées à la Chambre), faciliter par les règlements concernant les logeurs, et la nouvelle loi contre le proxénétisme (mars 1903); 3° Si la femme arrêtée est mineure, elle est menée devant un tribunal régulier qui la rend à ses parents, la relaxe, ou décide son entrée dans une maison d'éducation. 4" Si la femme majeure est mine, elle est déférée au tribunal correctionnel, qui, après audition des témoins, accusation et défense, les acquitte ou les condamne. La femme majeure malade est menée au service médical, transformé en polyclinique, qui soigne et distribue des médicaments; une fiche indi\iduelle est dressée pour chaque malade et sera utilisée pour l'encartof/e futur ; toute femme devant être syphilitique depuis trois ans au moins, pour avoir le droit d'entrer en maison et d'être en carte, ce qui constitue la seule vraie pro- phylaxie possible. M. Lassar combat la pudicité de certains journaux, qui, par exemple, au Congrès de Bruxelks n'ont pas publié les discussions relatives aux questions de prophylaxie. M. Descour (de Lyon) fait remarquer que, depuis quelques années, les affec- tions vénériennes et en itarticulier la syphilis sont en diniinulion très notable dans larmes métropolitaine;. les conseils individuels donnés par les médecins militaires ont une bonne part dans ce résultat. Il demande la répression de la prostitution clandestine dans les villages (forains, cafés-chantants) où elle est un agent actif de pro])agation de la syphilis comme le prouve l'observation des jeunes recrues dont un grand nombre arrivent contaminées au régiment. M. Manquât : Messieurs, ayant eu soin de me tenir à l'écart des errements des réglementaristes aussi bien que de ceux des abolitionnistes, il était naturel que je fusse pris à partie par les uns et par les autres. Et cependant je reste convaincu qu'il faut une fois pour toutes en finir avec les formules systéma- tiques. J'estime qu'il faut faire tal)le rase de ce qui existe et chercher à faire mieux, mais qu'il n'est point défendu de se servir des vieux matériaux pour reconstruire. Tel a été l'esprit de mon rapport et tel sei'a celui des conclusions que nous vous proposerons de voter comme consécration à nos études. M. Carie nous a présenté une étude très consciencieuse et très complète de la législation, étude qui aurait mérité une discussion approfondie que malheureusement nous ne pouvons entreprendre faute de temps. M. Balzer pense qu'il est impossible de se passer du concours puissant de la police. En aucune circonstance de répression on ne peut se passer de la police; mais la police a, ou, plutôt devrait avoir un nMe précis d'exécution, tandis que dans l'espèce elle cumule le pouvoir de surveillance, de jugement et d'exécution. Or, comme elle est mal éduquée pour ces fonctions et qu'il n'en peut être autre- ment, elle aboutit facilement à l'arbitraire, de là à l'abus et quelquefois à l'erreur. Le rôle de la police doit donc être singulièrement restreint. Avec M. Gaucher nous sommes d'accord sur bien des points ; mais je suis moins sceptique que lui sur l'importance des moyens moraux. Je ne crois pas qu'on puisse tirer argument de la fréquence des maladies vénériennes chez les étudiants en médecine pour dire que la connaissance du péril vimérien sera de nul effet. Si j'en juge par ce que j'ai vu lorsque j'étais étudiant, nous connais- sions fort mal les conséquences des maladies vénériennes. Il me semble que, si MANQIAT. — SUR LA PROl'Il VLAME DK I.A SYPHILIS 1B7 ces conséquences étaient plus exactement vulgarisées, elles n'auraient guère le pouvoir (le provoquer l'excitation que craint M. (îaucher. M. Verchère m'a pris vivement à partie. 11 a accusé mes documents d'être sus- pects et incomplets. J'ai pris connaissance d'un très grand nombre de docu- ments et tous ne sont pas irréprochables: mais je n'ai tenu compte que d'un très petit nombre et tous le sont. Ils proviennent des statistiques de M. Fournier, de M. Martineau, de rapports très étudiés à la Clommission extraparlementaire du régime des mœurs. Ceux que me reproche M. Verchère n'ont eu aucune intluence sur mon rapport. Quant aux lacunes qu'il me signale, une seule me touche, et que je regrette, elle est relative au disi)ensaire de Saint-Lazare ; je lui en donne acte et comble bien volontiers cette lacune. Pour le reste, j'ai empiété de plus de moitié sur la place qui m'était assignée et vrai- ment je ne pouvais faire plus. M. Verchère estime que les abolitionnistes, et moi-même parmi lesquels il me range, ne connaissent pas assez les prostituées pour en parler ; que, s'ils les connaissaient mieux, ils trouveraient qu'elles ne méritent pas une pareille solli- citude. 11 est fort heureux que nous ne les connaissions pas sous un jour aussi sombre, car notre ardeur pourrait en être ralentie et nous pourrions oublier, comme le fait M, Verchère, qu'avant d'être aussi bas les prostituées ont été des vierges. Voilà ce que nous ne devons pas ouldier et voilà ce qui doit guider nos efforts. Je m'associe pleinement aux considérations si intéressantes que M. (iranjux nous a exposées sur la prophylaxie de la syphilis dans l'armée. C'est par les moyens moraux qu'il indique que le bon combat doit être mené et il donne pleinement raison à l'idée qui a dirigé mes conclusions. M. ETIENNE (de Nancy) : Lorsque nous avons à traiter un syphilitique, nous ne nous bornons pas à attendre qu'il yjrésente des accidents ]>our lui (fonner du mercure ou de fiodurc; au contraire, nous lui imposons des périodes de traite- ment es[»acées suivant une périodicité variable suivant les cas, de façon à tâcher d'éviter le retour des accidents; nous cherchons, suivant l'expression de M, Fournier, à stériliser la vérole de ce malade, et par l'emploi judicieux de cette méthode, on arrive fréquemment à voir évoluer ii a dit et écrit que les rayons X avaient le pouvoir de transformer l'oxyhémoglobine en méthémoglobine : les I.IBOIUO GIUFFUK. Snn LE TRAITEMENT DE LA LEUCÉMIE 171 i-iulialiDiis du i-adium seraient aussi capables de produire celte même Iranslor- mation (V.Henri et A.Mayer). Ayant voulu prendre, pour mesurer les quantités de rayons X, la quantité capabl(> do l'aire apparaître dans une solution titrée caractéristique de la méthémo- globine. Du sang non soumis aux rayons X et laissé à l'air libre pendant le même temps donne par les parties desséchées sur les bords la même bande dans le rouge. Je conclus de là : 1« que les rayons X n'ont pas la propriété de transformer l'hémoglobine en métbémoglobine ; 2" que si ce dernier corps a été trouvé, sa présence est due à la dessiccation sur les bords de la surface lil)re ; 3° qu'il est probable que la métbémoglobine trouvée à la suite de l'action des rayons du radium est due à la même cause. M. Victor MARAGLIANO, à OèiiPS. Radiothérapie et paludisme. — .Vi. Maragliano a traité trois cas de paludisme (deux cas de lièvre, type quotidien, un de type ternaire). 11 a obtenu un heu- reux résultat dans les deux premiers cas. Il donne à ce propos une grande importance à la technique. Les rayons étaient filtrés avec le diachylon, les séances suivaient la lin de l'accès fébrile et duraient environ vingt minutes. Deux séances ont été suffisantes dans le cas heureux poor obtenir l'apyrexie. M. LIBORIO GIUFFRÉ, l'nil'. à l'L'iiiv. de Palmiir. Sur le traitement de lu leucémie chronique par les rayons X, et sur le mécanisme de leur action sur les leucocytes et sur les organes hémopoïétiques. — Par rapport à l'action des rayons X dans la leucémie chronique, mes observations confirment les bons résultats obtenus par les précédents observateurs (diminution du nombre des leucocytes, du volume de la rate, etc.). La méthode que j'ai suivie est celle recommandée surtout par M. le Professeur Bozzolo de Turin. Par rapport au mécanisme d'action, j'ai continué les études des précédents expérimentateurs, et j'ai pu démontrer in vitro avec une expérience très simple le pouvoir qu'ont les rayons X de détruire les globules blancs et de donner naissance à des leucolysines : j'ai fait agir les rayons X sur l'exsudat d'un vési- catoire, et j'ai Irouvé que le nombre des éléments diminue rapidement, et que le sérum ainsi traité a un pouvoir toxique sur les éléments du même ou d'un autre exsudai. Le pouvoir qu'ont les rayons X de détruire in vivo les leucocytes a été démontré par plusieurs expérimentateurs (à part des observations faites chez des leucémiques). Par conséquence, on a admis que se forment des leucolysines. .l'ai cherché à démontrer la formation de leucolysines dans les animaux sains soumis à l'action des rayons X, en examinant comparativement dans le même 172 SCIENCES MÉDICALES animal le pouvoir leucolytique du sang qui revient de la rate irradiée et le sang qui revient d'autres organes, par exemple, de la veine fémurale. Je communiquerai prochainement le résultat de ces études, et de ceux que j'ai entrepris sur les organes hémopoïétiques des petits animaux de différente espèce, au point de vue des altérations structurales et des altérations fonc- tionnelles (c'est-à-dire de la fonction leucocyto-poïétique et leucocyto-cathéré- tique ou leucolytique). M. DOUMER, Prof., àl'Univ. df Lille. Couraitls à haute fréquence et tension artérielle. — Rapport présenté à la section. M. GHANOZ, iliict. es se. et en Méd., chef des trav. dr idiys. à la Fac. de Méd. de Lyon. l'^Les courants de haute fréquence, leur action sur la pression sanguine, application au traitement de l'hypertension artérielle et accessoirement au traitement du diabète. — Rapport présenté à la section. MM, GHANOZ et AULONG. 2° Recherches physiologiques et cliniques su l'action de la d'Arsonvalisation dans l'athérome expérimental chez les animaux, l'hypertension artéiielle et le diabète chez- l'homme. M. Victor MARAGLIANO, à Gènes. Sur l'influence des rayons X et du courant de haute fréquence sur le pouls céré- bral. — Dans le temps où la radiothérapie a une place très importante dans le traitement de beaucoup de maladies, il était très naturel et, je crois agréable de rechercher quelle influence les rayons X peuvent avoir sur la circulation cérébrale. Dans le courant de l'année entrait, à la Clinique médicale de Gènes, un jeune homme de dix-sept ans, qui étant tombé dans son enfance, avait une blessure de- l'os pariétal droit avec perte de substance de manière qu'on voyait très distincte- ment la pulsation cérébrale. Le malade avait des attaques d'épilepsie Jackso- nienne. Or, ayant construit une calotte en gutla-percha de ladimension exacte de la solution de continuité, je l'ai mise en rapport avec un tambour de Marey qui traçait les oscillations sur le papier noir fumée. Dans le même temps, le malade recevait dans la région temporale droite un faisceau intense de rayons X bien délimité et filtré avec deux feuilles de dia- chylon. Les rayons X étaient très pénétrants, correspondant au numéro 9 du fluoro- radiomètre Sciallero qui correspond environ au numéro 7duradiochromomètre Benoit. Les séances ont duré chacune environ une demi-heure, espace de temps qui ne pouvait pas être dépassé sans compromettre l'intégrité des téguments externes, et furent naturellement espacées pour éviter les actions secondaires. Dans plusieurs expériences je n'ai pu constater aucune action appréciable des rayons X sur la pulsation cérébrale. HKNRIJEAN. MÉDICAMENTS HYPERTENSIFS 173 Je dirai tout de suite que je n'ai ou à déplorer aucun inconvénient secondaire pour le malade, ni céphalalgie, ni vertige, etc.; par contre, on a remarqué que les crises épileptiques furent un peu moins fréquentes et moins fortes. Je ne donne à cette observation que la valeur que peut avoir une observation unique. Dans l'intervalle 'des applications de rayons, je fis des expériences avec le courant de haute fréquence. Le dispositif pour signaler les pulsations était le même que pour les rayons X. L'appareil pour obtenir les courants était celui de d'Arsonval avec condensateur noyé dans l'huile minérale. Le condensateur avait la capacité d'environ 0,001 mi- 1 crofarad, la période d'environ ^ ■ de secontle. Les courants furent appliqués de deux façons : par conduction directe et par autoconduction dans la cage de d'Arsonval. Les courants directs, dérivés de trois ou quatre spires du solénoïde, arrivaient àdcux électrodes en plomb de la dimen- sion d'un demi-décimètre carré recouvert d'ouate trempée dans une solution diluée de carbonate de soude. Les électrodes étaient placés sur les deux régions temporales. Ainsi on pouvait donner des courants suifisamment intenses (300 à oOO milliampères) sans aucune sensation désagréable pour le malade. Aussi, dans ces cas, je n"ai observé aucun inconvénient. Naturellement on a institué des expériences de contrôle pour éliminer n'importe quelle action sug- gestive. Les résultats de ces expériences sont les suivants. Sous l'action du courant de haute fréquence, l'amplitude des pulsations céré- brales diminue très sensiblement. Cette diminution a lieugraduellement et, envi- ron dix minutes après le commencement, atteint son maximum. Cette variation dure aussi après l'interruption. On n'a la restilutio ad integrum qu'environ une heure après l'interruption des courants. On peut voir cette variation très clairement sur le diagramme annexe. Les mêmes faits observés pour l'application directe ont lieu aussi, mais avec une intensité moindre, pour l'autoconduction. Je crois que ces observations peuvent être rapprochées des beaux travaux de l'école française sur l'action des courants sur la pression du sang, travaux qui ont inspiré mes recherches. Malheureusement, le malade ayant quitté, malgré ma volonté, la clinique, je n'ai pas pu compléter mes travaux par la mensuration de la pression cérébrale. Cependant, je crois pouvoir affirmer que la diminution d'amplitude des oscillations est en rapport avec une diminution de la pression sanguine. Il est remarquable qu'on obtient la môme action avec l'application directe et avec l'auto- conduction. Je suis heureux de pouvoir, avec ces recherches favorisées par un hasard, apporter une petite contribution de cette nouvelle bi"anche de science médicale, créée en France et développée avec un acharnement inspiré par beau- coup de savants français. M. HENRIJEAN, Piuf. à lUniv, de Liège. Médicaments hypertensifs. — Je voudrais, à propos de l'hypertension, vous pré- senter quelques réflexions qui m'ont été suggérées par de nombreuses recherches faites à mon laboratoire de l'Université de Liège. L'hypertension consécutive à la contraction vasculaire est un phénomène physiologique dont la permanence 174 SCIEMCES MÉLtI(.ALr-.S seule est patliologique. 11 est donc probable qu'il y a, dans cet état, toute une série de degrés et ce serait un tort, comme on Ta dit, de trop s'efirayer du spectre de l'hypertension. Les lois générales qui sont celles que nous acceptons le plus aisément en médecine sont souvent dangereuses par la quiétude trom- peuse qu'elles nous donnent, par les raisons qu'elles nous fournissent de nous abstenir de recherches ultérieui'es. J'ai fait faire à mon laboratoire des recherches sur les médicaments vaso- moteurs, recherches qui ne sont sans doute pas absolument éloignées du sujet qui nous occupe, puisque, vous le savez déjà, l'hypertension durable et ses con- séquences peuvent être le résultat de l'administratipn de l'adrénaline à petites doses longtemps continuée. Mes élèves ont étudié, par un procédé spécial, l'écoulement du sang par une plaie récente chez l'animal à l'état normal et chez celui qui avait été soumis à des médicaments cardiaques ou vasculairès. Sous l'influence de médicaments vaso-constricteui's. comme l'ergot de seigle pur, etc., cet écoulement est plus abondant. Je n'entrerai pas dans le détail de ces expériences, ce qui m'entraînerait à trop de développements et me forcerait à dépasser la limite de temps qui m'est accordée. Je dirai cependant que ces expériences m'ont montré que cet écoulement variait, suivant le siège de la plaie : plus faible, par exemple, lorsque cette plaie siégeait sur l'intestin. J'ai étudié à nouveau, au moyen de l'onlvomètre de Roy moditié, les modifi- cations du calibre de vaisseaux du rein et j'ai pu me convaincre que, pour tous ces médicaments, le danger de la vaso-constriction avait été singulièrement exagéré. Ce phénomène ne se produit qu'avec des doses toxiques. Enfin, j'ai continué ces recherches par l'examen du rôle de la circulation sanguine sur l'action des médicaments diurétiques et j'ai pu constater que cer- tains de ces remèdes ont une action ([ui est absolument indépendante de la pression sanguine. Enfm,si le temps me le permettait, jo vous dirais encore qu'il faut analyser le phénomène de l'hypertension avec grand soin. Je suis persuadé que certains états des artères contractées jusqu'à un certain degré sont favorables à l'irriga- tion sanguine et que, dans ces conditions, la nutrition des organes est amé- liorée. Ce n'est qu'au degré plus avancé que l'état pathologique commence. Ainsi, pour prendre un exemple, avec un même médicament cardio-vasculaire j'ai pu voir l'écoulement sanguin augmenter, si le poul est accélère, et les vais- seaux contractés à un certain degré; il diminue si le pouls est lent; il dimi- nue encore si la contraction dépasse un certain degré. M. IMBERT, Prof, à l'Univ. de Montpellier. Influence des courants de haute fréquence. — A propos de l'influence des courants de haute fréquence sur le diaijète, je tiens à dire, au nom de M. le D'' Marques et au mien. que. comme M. Ciianoz. nous avons constaté une diminution temporaire de la quantité de sucre urinalre et une augmentation de la force musculaire. Un de mes malades, extrêmement affaibli, put, après vingt jours en\iron de traitement, faire sans aucune ronsé((uence fâcheuse et même sans fatigue bien appréciable, une promenade de 12 {kilomètres. Voici maintenant deux faits, l'un et l'autre uniques dans leur genre, mais que je crois devoir signaler afin que chacun puisse en vérifier le degré de généralité y^,)i;,.-yr, ACTION DKS CAI'SULKS SURRÉNALES DANS L'HYPrCUTENSION 175 r! que nous soyons ainsi plus rapitiement fixes sur les consé(iucnces tliéi-apeu- liques ipii paraissent en résulter. Dans un cas de bourdonnement d'oreilles chez un jeune hypertendu, nous avons ol)tenu un très bon et rapide résultat par rautoconduction, au lieu et place de rellluvc de haute fréquence, dirig«'e sur fai^ophyse mastoïdc. mode de traitement qui deituis plusieurs années est utilement employ('- dans mon service hospitalier de Montpellier. Le second fait est relatif à nu cas de glaucome subaigu que nous avons observé avec iM. le protesseur Truc et que nous relatons plus loin. MM. "WIDAL et CHALLAMEL, à Paris. b's coiirfiiits de iMute fréquence et le diabète. — M. Wiual (de Paris), en colla- boration avec M. Challamel. n"a observé, dans deux cas de diabète soumis à' un régime absolument fixe, aucune modification de la glycosurie, ni de& échanges par la d'Arsonvalisation. Au point de vue de l'hypertension, dans six observations, il a constaté une baisse légère de la tension, qu'il faut peut-être attribuer au repos et au régime. MM. W^IDAL et CHALLAMEL Recherches mr les échanges clilornrés et azotés citez des hypertendus avec ou sans aUnnninurie soumis aux courants de haute fréquence. — Chez six malades hyper- tendus nous avons étudié l'action exercée par les courants de haute fréquence sous forme d'autoconduclion sur la tension artérielle et sur les échanges chlo- rurés et azotés. Ces six malades étaient à un régime alimentaire strictement pesé et toujours identique. Le sphvgmonianomètre de Polain ne nous a permis de constater que des (liniinulions de ti'iision minimes et passagères. Nous n'avons jamais observé de |)ouls hypertendu ramené à la normale, alors même que dix-sept et quatorze séances avaient été appliquées connue nous l'avons fait chez deux de nos sujets. Pour se rendre conqjle de la \ a leur de la méthode, il est bon avant d'appli- quei' le courant de laisser la tension du malade s'équilibrer sous l'influence du repos ei du régime. C'est ainsi (juc l'un de nos uialades arrivé à l'hôpital avec une tension de ^7, n'avait plus que 22 de tension après quelques jours de repos. Laissé au même régime alimentaire et traité par l'autoconduction, il a présenté après quelques jours une tension oscillant enti-e 20 et 22. Chez deux sujets seulement, sous l'influence de la haute fréquence, nous avons noté une diminution de Fm-ée émise en vingt-quatre heures. Chez les antres l'i-liminalion azotée n'a subi aucune modification, et chez les six l'élimi- nation chlorurée est restée ce qu'elle était avant les séances de cage. M. VAQUEZ, Il IMri>. Action des capsules surrénales dans l'hypertension. — M. Vaquez, à propos de l'action des capsules surrénales dans l'hypertension, rapporte deux cas de néphrite syphilitique opposés : l'un avec grosse albuminurie, œdèmes, tension 176 SCIENCES MÉDICALES aible et sans lésions des capsules ; l'autre avec petite albuminurie, urémie sèche, hypertension, rein scléreux et hyperplasie de la couche corticale des capsules. Il combat l'instrumentation employée par les rapporteurs, demande à voir les résultats obtenus chez les grands hypertendus de quarante à cinquante ans, mais déclare qu'actuellement son opinion est défavorable à l'action des cou- rants de haute fréquence. M. A. MOUTIER, à Paris. Les courants de haute fréquence et r hypertension. — Je tiens à remercier tout- d'abord M. le Président d'avoir porté cette question à l'ordre du jour de la Section ainsi que MM. les Rapporteurs des recherches qu'ils ont faites et de leurs appréciations sur mes travaux ; je vous demande la permission de remer- cier tout particulièrement M. le professeur Doumer de son rapport si aimable qu'il me remplit de confusion. Au point de vue de l'hypertension, je désire ne signaler qu'un point qui me paraît de première importance au point de vue de la mensuration de la P. A., après le traitement : c'est un état tout particulier de l'artère; il arrive souvent qu'avant le traitement on ne constate pas de pression récurrente et que l'on constate, au contraire après, une pression écurrente qui peut donner de fausses indications si on n'a pas pris grand soin de l'éteindre. Au point de vue du diabète, j'avoue ne pas être fixé sur l'influence de la d'Arsonvalisation ; en général et même toujours, quand la P. A. reste à la normale ou au dessus de la normale, on constate une amélioration de l'état général, un relèvement des forces ; quant à la quantité de sucre, je ne l'ai jamais vue augmenter, elle peut rester stationnaire, diminuer, et le sucre peut même disparaître complètement sans que rien puisse vous permettre de taire un pronostic à ce sujet. Mais il faut suivre avec soin l'état de la P. A., car celle-ci peut tomber au-dessous de la normale, et on peut alors voir survenir des incidents. Les cas d'insuccès rapportés par M. Widal ne peuvent pas nous arrêter, car de la discussion il résulte que l'instrumentation employée n'est pas semblable à celles employées jusqu'ici. Sans vouloir rentrer dans la discussion, je tiens à répondre à M. Vaquez, à propos des expériences qu'il a bien voulu venir faire chez moi, et qui ont porté sur deux malades, que chez l'un de ces malades M. Pierre Tessier a constaté un abaissement et que l'autre malade atteint de respiration de Cheyne- Stockes, sur lequel on pouvait cependant discuter, ne semblait pas en avoir présenté. Or, la conclusion de M. Vaquez a été que l'expérience n'était pas concluante, que Ton ne pouvait rien en tirer et que cela était à recom- mencer. Je ne puis donc admettre sa nouvelle conclusion d'aujourd'hui. Ces deux séries d'insuccès ou de prétendus insuccès ne prouvent donc rien. Je tiens cependant à ajouter que je serais toujours heureux de me mettre à la disposition de ceux qui voudront à nouveau contrôler mes résultats. Enfin, je suis absolument d'accord avec M. Pierre Tessier : qu'il ne faut pas isoler l'hypertension et en faire une identité morbide, ce n'est qu'un symp- tôme contre lequel la d'Arsonvalisation nous apporte un moyen de combattre alors que nous étions désarmés. II. TIUJC, A. IMBKliT Kï 11. MAUQUKS. — TliAlTEMENT DU GLAUCOMK 177 Je suis Icllemcnt de son avis que jn tiens à rapporter ici le cas, unique nialhcurcuscmcnl, d'un malade atleinl d'ui'émie avec forte hypertension artérielle, chez lequel j'ai ramené la pression à la normale ; le malade n'en est pas moins mort, dans une attaque d'urémie, avec une pression normale. J'aurais voulu, avant de puhlier ce cas, en avoir d'autres, car il semhle mettre en doute la théorie de .M. Vaquez, qui rapporte tous les accidents de l'urémie à l'hypertension. MM. H. TRUC, l'iol'. de clin, ophtaliii., A. IMBERT, Pruf. de phys. biolog. et H. MARQUÉS, Chef de labor., à la Fae. de Méd. de Montpellier. Traitement du glaucome par les courants de H. F. — L'abaissement de la pression artérielle sous l'influence de l'autoconduction est, parmi les nombreux effets pliysiologiques des courants de H. F., un de ceux qui nous paraissent les plus nets et les plus certains bien qu'il ne soit pas] encore universellement admis. Cet effet, signalé par d'Arsonval, dès le début de ses recherches et confirmé par de multiples expériences, a permis à Moutier d'ériger l'autocon- duction en méthode spéciale de traitement de l'hypertension artérielle. Dans une série de travaux, cet auteur a signalé les heureux résultats obtenus chez des hypertendus par l'emploi des courants H. F., sous forme d'autocon- duction, résultats qui ont d'ailleurs été confirmés par d'autres expérimenta- teurs : Bonnefoy, Gidou, Ugo, Gay, etc., etc. Nous n'avons eu personnellement qu'à nous féliciter de l'autoconduction, dans les cas d'hypertension que nous avons traités. Au cours d'expériences en vue du traitement des bourdonnements d'oreille par la H. F., nous avons d'ailleurs constaté que les cas les plus heureusement influencés étaient ceux dans lesquels la cause du bourdonnemont paraît devoir être rapportée à des troujjles vaso-moteurs. Nous avons même obtenu par le traitement général, au moyen de l'autocon- duction seule, d'aussi bons résultats que par le traitement local au moyen de l'électrode condensatrice, suivant la méthode inaugurée il y a plusieurs années par le docteur Desnoyès, dans le service électrothérapique des hôpitaux de Montpellier. Le glaucome serait- il justiciable lui aussi de la H. F., et l'autoconduction pourrait-elle, en agissant sur l'hypertension artérielle générale, abaisser la tension intra-oculaire, exagérée, on le sait, dans cette affection ? Le fait suivant que nous avons observé viendrait à l'appui de cette opinion, M. X., de C.-l'H., ancien employé de bureau, soixante-dix ans. Très bonne santc habiiuelle. Actif, fort occupé d'affaires et d'écritures depuis quelques mois. Vision anté- rieure excellente. Presbytie à cinquante ans. Jamais d'ophtalmie. Arltiritisme, artério-sclérose. Cœur et poumons en ban état. Urine normale. A la suite d'un labeur cérébral et oculaire excessif depuis six mois, M. X. accuse des troubles visuels à gauche et vient consulter l'un de nous le 12 mai 1906. Œil droit normal, vision normale. 1 Œil gauche d'aspect luibituel, avec vision ^ environ, trouble central plus accentué qu'à la périphérie. Tension -{- ^ des deux côtés. A l'ophtalmoscope, petites hémorragies binoculaires et péripapillaires. État général toujours excellent et urine normale. 12 178 SCIENCES MÉDICALES Traitement iodo-broitmié, alcalins, pilocar|iine, régime très lacto-végctarien et repos professionnel presque absolu. Huit jours après, le malade est dans le même état général et oculaire. Il existe, en outre, des deux cutés, un peu plus d'h.ypertonie (T-f 1; et quelques ans-en-ciel. Pilo- carpine, 2 0/0 aux deux yeux, matin et soir, tiède; purgatifs répétés, bains de pieds et surveillance médicale journalière. Fin mai, situation plutôt aggravée, du côté gauche. Au point de vue anti-glaucomateux, la sclérotomie paraissait insuffisante; une iridectomie éventuelle, malgré la possibilité de graves complications hémorragiques immédiates, est indiquée au malade et à son médecin, à gauche et peut-être à droite. La vision gauche baissant toujours, l'œil devenant rouge, très congestif et douloureux, le malade entre à la maison de santé pour iridectomie gauche. L'oiil gauche est très dur (X 4- 2), vision quantitative; l'œil droit un peu moins (T-fl) et à vision normale. Après bromidia, purgation et piloearpine, une iridectomie large est pratiquée laborieu- sement sur l'œil gauche, en haut, sans incident ni accident opératoire (i3-VI-06). Malgré l'iridectomie, l'œil reste dur et sans vision même quantitative. (Eil droit pilo- earpine toujours intact. On continue les laxatifs journaliers, le bromidia, la piloearpine des deux côtés. Pas de complications opératoires, sauf un hyphœma de 3 millimètres; guérison locale le cinquième jour, mais vision nulle et hypertonie forte (T -f- 3). Le cinquième jour, au deuxième pansement, hypiiœma de 2 millimètres (T-f-3), vision nulle. Les jours suivants, même état. '\'ers le dixième jour, l'hyjihœma a disparu, la pupille artificielle est large, noire, sans adiiérences cicatricielles périphériques, mais vision toujours nulle et hypertonie forte. En outre, ulcération marginale trophique vers la cicatrice cornéenne. Quinine, bromidia, [)urgatifs, alcalins continués, piloearpine, dionine. L'ulcération cornéenne et l'Iiypertonie persistant durant quinze jours, le traitement médical restant sans effet local, nous songeons à diminuer la tension oculaire par des paracentèses ou une sclérotomie, mais en raison du nervosisme du patient, nous réser- vons cette nouvelle intervention et nous proposons des courants de haute fréquence. D'une part, en effet, ces courants agissent efficacement sur la tension sanguine; d'autre part, la pression in Ira-oculaire est proportionnelle à celle du sang dans les artères, régu- larisée d'ailleurs par rélasticité du globe et peut-être la contractibilité, sous l'influence du sympathique, des libres musculaires-choroïdiennes (Nicole) ; enfin, notre malade paraît notablement artério-scléreux et hypertendu. Nous avons appliqué ces courants du 3 au 1.5 juillet, en onze séances de trois à quinze minutes. Voici le tableau de la tension artérielle prise avec l'appareil de Potain avant chaque séance : Date des séaiice.s Duréo Tension nrtérielle (le l'autoconduclion. de la séance. avant la séance. 3 juillet 1906 3 minutes 4 — 8 - 27 1/2 à 2«. 5 - 9 - 24. 6 — 10 - 23 1/2 à 24. 9 — 12 — 23 1/2. 10 - 13 - 21. 11 — 15 — 20 1/2 a 21. 12 — 15 — .... .. 19. 13 - 15 - n 1/2. 14 — 15 — 17 1/2. 15 - 15 - 17 1/2. La tension artérielle a été, chaque fois, enregistrée avant la séance, par le même expérimentateur, avec le sphygmomanomètre de Potain. Les courants ont été parfaitement supportés. Localement la tension oculaire a baissé des deux côtés, surtout à gauche, et la vision est revenue au point de permettre de compter les doigts à plusieurs mètres et le malade est parti grandement amélioré. II s'agissait ici cFun glaucome subaigu, avec hypertonie chroni(|ue et hémoi-- ragies rétiniennes, type atténué du glaucome hémorragique. L'action de Firi- l)''* OUDIN ET VKRCIIKMK. ACTION DU HADIUM KN GYNÉCOLOGIl', 179 <.lectomie paraissait iiisuflisante el celle des courants de H. F. s'est nmatrée ellicace et a dispensé de nouvelles interventions cliirurgicales. Les courants de H. F. seraient, en l'espèce, d'autant plus précieux ([ue l'iri- dectomie, par ses suites hémorragiques, paraît d'ordinaire plus redoutalde. Dans les glaucomes aigus, les courants pourraient aussi être utiles d emblée, ou pour mieux assurer les bons résultats du traitement chirurgical. Ouant aux glaucomes chroniques, malgré Teflicacité de riridectomie et le faible degré habituel d'hypertonie oculaire, peut-être seraient-ils auK-liorés. En tous cas, et dans toutes les variétés de glaucome, il y aura lieu, croyons- nous, de rechercher l'action thérapeuti(iue des courants de H. F. Ces affec tiens sont assez rebelles et les opérations correspondantes assez redoutables pour faire rechercher de nouveaux moyens thérapeutiques, toujours plus efticaces ou plus anodins. MM. les D" OUDIN et VERCHERE. Action du radium en ; mu écologie. — MM. OcDiN el Verchère pn''S('ii:(iil un Porte-Radium qu'ils ont combiné de façon à ]iouvoir transporter en mmis les points sui- lesquels on désire le faire agir- tme surface couverte de vernis ladio- aclif. Poui' les applications gynécologiques, la même pièce d'une activité conslante et soigneusement mesurée peut être fixée à l'extrémité d'un hystéromè(i-e que l'on tient à la main pendant son application dans l'utérus, ou peut être aj^pliquée à un embout à ailelies qui la tixe au niveau du col uléi-in et qu'on peut laisser en action sans avoir besoin de la maintenir à la main. Une disposition analogue permet de faire des applications, sans tenir l'appareil pendant le temps néces- saires, 10, 15 minutes au niveau de l'urèlhre féminin. Enfin une autre disposition permet de disposer la même pièce, car le prix de i-evient du radium ne ijent permeltre d'avoir plusieurs foyers de radio-activité, soit au niveau do^ lésions chroniques de l'uréthrite chez l'homme, soit an niveau du col de la vessie. La pièce peut être attentivement titrée et il est possible de savoir exacîement, puisque le radium est appliqué directement au niveau des tissus sur lesipiels on veut agir, avec quelle ladio-activité on opère, et par suite prudomnient on peut augmenter ou diminuer le temps d'application. Discnssiou. — M. Pierre Teissier (de Paris) insiste sur ce fait qujil est excessif de voir dans l'hypertension un syndrome ou, comme certains n'ont pas eraint de l'écrire, une maladie. L'hypertension n'est qu'un symptôme. Ce SAm|)tôme est sans doute important, mais vouloir l'isoler de la maladie qui le driermine, pour n'exercer que sur lui l'aclion (hérapeutique; viser, autrement dil. relCet sans tenir compte des causes variables qui la provoquent, est eu réaiitc- coin- mellre une erreur clinique dont les conséquences oui |)U parfois être fàchcusi-s. Dans l'urémie par exemi)le. il serait jtlus (pi'imprudent d'oublier les phéno- mènes toxiques pour ne porter attention qu'aux modifications de In pr^ssidii artéi'ielle. M. DouMER vient alors défendre son opinion. Il dil que les reproduis lornmlés par M. Vaquez tombent à faux, car le sphygniomanomètre Verdier e>' tout aussi exact que le spliygmomanomèfre Potain, il suffit de savoir s'en servir. D'ailleurs le parallélisme étroit qui existe entre les courbes obtemies par 180 SCIENCES MÉDICALES M. Chanoz, qui s'esl servi du Putain et celles qu'il a obtenues lui-même, montre que les pressions ont été dans les deux cas correctement prises. Il l'ait observer à M. Vidal que ses deux cas négatifs ne prouvent rien, car il ne sait pas quelle est l'intensité du champ employé ; or rien n'est variable comme cette intensité^ jnènic pour les champs fournis par les plus puissantes machines et celle qu'il a em])]oyée est loin d'être In plus puissante. La discussion s'engage avec MM. Va- quez, Bergonié, huiERT, Gaiffe, sur les sphygmomanomètres et sur les appa- reils de haute fréquence. Il ressort de cette discussion que les sphygmomano- mètres sont tous imparfaits, mais suffisants pour la pratique courante; quant aux appareils de haute fréquence, on ne peut, à l'heure actuelle, en construire deux absolument semblables, ce qui explique peut-être les contradictions entre expérimentateurs. M. Teissier (de Lyon) conclut de ces discussions qu'il est nécessaire, pour affirmer tel ou tel résultat, de poursuivre les expériences. Il croit. i)0ur sa part, à l'efficacité de la d'Arsonvalisation dans certains cas de diabète. Mais il faut, avant tout, mieux connaître la glycosurie, la tension artérielle et les effets de la d'Arsonvalisation sur la circulation et le cœur. — Séance du 4 :u>ùt — M. G. FERRÉ. Prof, .i la Fac. de Méd. de Bordeaux. Contribution à l'étude du sérodiagnostic de la tuberculose. — Rapport présenté à la section. p. COURMONT, Agr. île la Fac. de Méd., Méd. des Hôp. de Lyon. Valeur séméiologique de la réaction agglutinante cJicz les tuberculeux, sérodiag- nostic, séropronostic. — Rapport présenté à la section. MM. L. d'ASTROS et Ed. HAWTHORN, à Marseille. Le sérodiagnostic de la tuberculose chez Venfant (1).— Au cours de précédentes communications, l'un de nous a déjà fait allusion aux résultats que nous obte- nions ensemble dans l'étude du séro-diagnostic tuberculeux chez l'enfant. Nous V revenons aujourd'hui d'une manière plus spéciale et, sans citer les auteurs qui ont écrit avant nous sur ce sujet, nous nous bornons à faire connaître nos résultats avec quelques réflexions qu'ils suggèrent, Nos expériences ont porté sur 94 sujets dont 10 enfants sains, 11 nourrissons issus de mères tuberculeuses mais indemmes eux-mêmes et âgés de quelques jours à peine, et 73 enfants âgés de deux mois à douze ans. La grande majorité de ces derniers avaient de trois à sept ans ; 53 d'entre eux seulement étaient tuber culeux; les 20 autres étaient atteints de maladies aiguës variées. Les diagnostics f t; Travail de la clinique do médecine infantile de Marseille, service du Professeur L. d'Astros, et du laboratoire de llnslitut départemental de Bactériologie des Bouches-du-Rhône. L. d'aSTUOS KT ED. HAWTIIORN. SERODIAGNOSTIC DE LA TUBERCULOSE 181 douteux cliniquement ont été vérifiés soit par diverses recherches de laboratoire, soit par l'autopsie. Les 53 cas de tuberculose se répartissent ainsi : Tuberculoses latentes 5 (vérifiées par l'épreuve de la tuberculine) ; adénopathies trachéo-broncbiques 4; péritonites 5, dont une accompagnée de pleurésie ; pleu- résies 5, méningites 6, dont une secondaire à une péritonite tuberculeuse ; tuberculoses granuliques 2 ; tuberculoses généralisées chroniques "2 ; tubercu- loses pulmonaires chroniques 24, dont 8 associées avec d'autres maladies telles que fièvre typhoïde, grippe, broncho-pneumonie. Dans ces derniers cas, la coexistence de la tuberculose a pu être vérifiée par l'observation ultérieure ou l'autopsie. Nous avons fait les constatations suivantes: 1° Différent en cela de l'adulte, l'enfant sain ne donne jamais de séro-réaction positive à quel que taux que ce soit. 2o L'enfant issu de mère tuberculeuse ne donne pas de réaction positive à sa naissance, pas même à 1/1. L'un de nous a signalé des résultats tout opposés à propos de la tuberculose expérimentale chez le cobaye. Mais nous n'établissons aucun rapport en de ces faits et ce qui se passe chez rhommé. Comme souvent ailleurs, les faits cliniques ne sont pas ici superposables aux résultats expérimentaux. 3° D'une manière générale, la réaction agglutinante' est moins intense chez fenfant que chez fadulte. Nous estimons qu'au-dessous de cinq ans la réaction dépasse rarementje taux de 1/lOet qu'au-dessous de deux ans elle n'excède pas 1/5. Pendant les deux premières années de la vie, ce taux est communément de 1/2 ou 1/3 chez les enfants tuberculeux seulement. Toutefois ces faits souffrent quel- ques exceptions. C'est ainsi que nous avons vu l'agglutination se faire trois fois à 1/50, une Ibis à 1/25 chez des enfants de cinq ans; il s'agissait deux fois de tuberculoses latentes, une fois d'une tuberculose pulmonaire au début. 4" La forme clinique de la tuberculose paraît influencer la modalité de la réaction agglutinante. C'est ainsi que la pleurésie, la péritonite, la tuberculose pulmonaire chro- nique, la tuberculose latente sans grosse lésion apparente ni autre manifestation ([u'une micropolyadénic généralisée, produisent le plus souvent des réactions bien nettes et très intenses quelquefois. L'adénopathie trachéo-bronchiquc nous a donné une réaction plutôt faible lorsque la maladie paraissait strictement limitée aux ganglions bronchiques. L'agglutination s'est présentée avec plus d'intensité lorsqu'il existait un autre foyer, au poumon par exemple, si minime fùt-il. De ces diverses constatations nous pouvons déjà déduire que l'une des conili- tions nécessaires à la production d'une réaction forte est que l'organisme ait subi une bonne imprégnation, condition que réalisent bien les formes énoncées ci-dessus sauf l'adénopathie trachéo-broncliique qui peut-être considérée parfois comme une tuberculose très locale. Pareil fait a été déjà signalé pour les tubor- loses chirurgicales. Les tuberculoses à allure rapide, telles que les granulies, les formes à foyers multiples, généralisées, nous ont donné chez des enfants de ciiif| à huit ans des réactions, nulle une fois, faibles dans les autres cas et ne dépassant pas 1/5. La méningite tuberculeuse a sa place à part par la faiblesse de la réaction. Celle-ci s'est montrée généralement nulle avec le liquide céphalo-rachidien (sauf une fois) dans nos obsei^vations, toujours faible, sinon absente avec le 482 SCIENCES MÉDICALES sérum sanguin (1/5 au maximum ; absente deux fois chez des enfants de trois ans). Par exception le taux a été de 1/10 chez un entant de sept ans; mais il était atteint d'une péritonite tuberculeuse ancienne et la méningite survint comme complication ultime qui entraîna rapidement la mort. 5° Chez des enfants indemnes de tuberculose, la réaction agglutinante a fait son apparition sous l'influence de maladies aiguës telles que fièvre typhoïde, infections à pneumocoques, grippe, dans un cas d'infection indéterminée com- pliquée de purpura hémorragique suivie de guérison. Mais ici nos conclusions se confondent avec celles que l'un de nous a déjà formulées en traitant de la séro-réaction à un point de vue plus général et nous nous bornons à citer les particularités suivantes : a) Ce pouvoir agglutinantvis-à-vis du bacille deKoch s'est souvent montré élevé chez nos enfants, malgré leur jeune âge surtout dans la fièvre typhoïde. Nous l'avons obtenu plusieurs fois à 1/20 entre trois et quatre ans. b) Dans les infections autres que la hèvre typhoïde, ce pouvoir agglutinant a disparu avec la maladie. c) Dans les infections à pneumocoques, il a disparu rapidement après l'atté- nuation de la virulence du pneumocoque. Ainsi dans la pneumonie nous ne l'avons plus retrouvé trois ou quatre jours après ladétervescence. Dans trois cas de broncho-pneumonie, nous l'avons vu disparaître au bout d'une douzaine de jours de maladie, bien que l'affection continuât à évoluer au delà de ce temps d'une manière subaiguë, faisant craindre la tuberculose. La guérison confirma le résultat négatif du deuxième et du troisième séro-diagnostics faits dans le cours de la maladie. On doit en déduire qu'il sera utile de recourir au séro-diagnostic et de le pratiquer à plusieurs reprises quand on aura des doutes sur la nature d'une broncho-pneumonie traînante chez un enfant. M, HAWTHORN, dr .Maisrillr. Quchjucn considérations sur la 'valeur diagnostique de la séro-réaction tubercu- leuse (1). — Depuis ma dernière communication au Congrès de la tuberculose de 1905, j'ai pu augmenter ma série personnelle de séro-diagnostics tuberculeux. Les résultats que j'ai obtenus ont pu modifier quelques-uns de mes pourcen- tages dans des proportions négligeables, mais n'ont aucunement changé mes conclusions. Ces dernières viennent d'être rappelées en substance par M. Ferré dans son sa^ant rapport ; je n'y reviendrai donc pas et je me bornerai à com- nuiiiiqucc sur certains points des réflexions utiles à ceux qui doutent de la valeur diagnostique de la réaction d'Arloing-Courmont. Tout d'abord, j'appellerai l'attention sur la technique à suivre. MM. Arloing et Courmont y sont revenus à satiété, et pourtant il semble (qu'hors de France peu de savants aient su les comprendre. Je m'en suis convaincu par mes rela- tions iioisonnelles à l'étranger. M. Ferré énumérait tout à l'heure diverses méthodes qui ont été employées avec des résultats bien variables. Dans un l)ut de confrcMe. j'ai traité parallèlement les cultures homogènes et diverses émul- sions de Ijacilles de Koch par des sérums de tuberculeux et ma conviction est (1) TravMil de rinstitul déparlemeiUal de bactériologie des Bouclies-du-lUiùiic. H.UVTHOliN. — SUi; I.A VAI.KUli DIAGNOSTIQUE DE LA SÉRO-RÉACTION 183 ([Lie CCS (>iiuilsi()iis oui \v triple inruinénieiil de se précipiter tiop \ite .spoiiliiné- inent. d'ètie Ir.)]) riches en taux amas, d'où dillicidté du contrôle microscopique, et de n'avoir pas la richesse en matière aggiutinable des cultures homogènes. Elles sont souvent d'une (hu-eté remarcpiahle \is-à-vis de sérums pourtant très a.iigluli liants. Kniin, quand ou emploie les cultures hoino,^èii(>s de M. Arloiiii;-. il tant tenir conq)t,e de certaines conditions d'Age, de conceiiti alion des cultures, ou de dilu- tion si l'on i)réfère. Eu a-issaut ainsi Ton |)eiit maiiilcnir à un taux toujours le même leur richesse en matière agi^lutinable. Coinnuî consi'ipience. leur sensi- hililé demeiiiv toujours sensii)lement égale et les résultats ol)|enns sont compa- rables entre eux. Omclusioii . — l'our étudier le séro-diagiiostic tuberculeux il me paraît indispensable de suivre rigoureusement la techni(iue de MM. Arloing et Cour- mont. C'est le seul moyen d'obtenir des résultats comparables à ceux si encou- rageants (pie ces savants ont publiés. J"arri\e maintenant à une ol)jection tir('e des réactions jmitwcs constatées clie: les sujets atteints de maladies non tuberculeuses. Il est vi'ai que parfois ces réactions sont l'effet d'une tuberculose latente qu eu e\olntion, coexistant avec la maladi(^ (pii préoccupe le clinicien. Mais il est également certain que diverses maladies infectieuses peuvent à l'occasion pro\()- (pier dans le sang de l'homme l'apparition d'un pouvoir agglutinant très net vis-à-vis du bacille de Kocli. Le fait n'est pas contesté pour la fièvre typhoïde; il me paraît aussi démontré pour de noml)renx cas d'autres maladies telles que scarlatine, grippe et surtout les infections à pneumocoques; mais dans ces cas, et j'insiste sur ce fait, l'agglutination disparaît ordinairement ])êu de temps après la défervcscence : n'est-ce pas la meilleure preuve (pie la tubercubjse n'intervient |ias dans la genèse du phénomène ? A un point de vue pratique, on peut en déduire que la persistance de la séro-réaction pendant ou après la convalescence constituera une présomption sérieuse en fa\eur de la tuberculose. Je citerai pour exemple un cas de pneumonie à forme prolongée chez un jeune garçon ; je retrouvai la séro-réaction positive au bout de plus d'un mois, après la défervescence : en même temps il se produisit un foyer bien net et l)ersistant d'induration au sommet droit. Ces consid(''rations ne peuvent pas s'a])pliipier à la liè\re typhoïde, car dans tous les cas où le bacille de Kocli est agglutiné par le sérum des typhiques, cette réaction persiste des mois entiers après la convalescence. Je n'ai pas pu déter- miner l'époipie de sa disparition, les malades étant perdus de vue lro|) tôt. Conclusions. — La valeur diagnostique de la séro-réaction tuberculeuse dans les états aigus (3st une question coinjjlexe. Cherche-t-on à savoir s'il y a coexis- tence de lubeirnlose latente ou chroniifue avec la maladie intercurrente, il faudra r('cherciier la séro-réaction à plusieurs reprises, a\ant et après la défer- vescence dans le cas où le résultat serait d'abord positif. Tn i-<^sultat négatif à la premif-re épreuve sera par contre peu discutable et il sera superllu de recom- mencer. S'a.git-il au eonli'aire de faire le diagnostic de graunlie, il sera imprudent de demander un lenseigm^ment à la séro-ivaction, car, de toutes manières, la confusion s(Mii possible, l'agglutination étant susceptil)le de mainpier comme d'être présente dans la ,i;ianulie. la lièvi-e typhoïde, la grip[)e, etc. 184 SCIENCES MÉDICALES Par contre, chez les sujets apyréliques, ou qui ne présentent pas de signes d'affection aiguë étrangère à la tuberculose, la séro-réaction positive constitue une présomption de grande valeur en faveur de la tuberculose. M. BOISSON, Méd.-mnj. ;i l'Ke. du Service de Santé M", à Lyon. Utilisation dans l'armée de la séro-réaction agglutinante pour déceler les hommes suspects de tuberculose. — Une grande part de la morbiditi- iiiberculeuse dans l'armée procède du réveil de foyers anciens et latents que les hommes portent dans les replis profonds de leur organisme au moment de leur admission au service. Cette doctrine, formulée depuis longtemps par notre éminent maître le médecin-inspecteur Kelsch, a pour base fondamentale ses observations cliniques et anatomo-pathologiques : les notions nouvellement acquises sur le mode de pénétration du germe tuberculeux coniirment la justesse de ces vues. Le diagnostic des foyers tuberculeux latents chez les jeunes soldats présente un grand intérêt, mais les moyens habituels de la clinique sont le plus souvent impuissants à en déceler la présence et l'on se trouve conduit à l'emploi des procédés de laboratoire, parmi lesquels les plus intéressants sont : les injections de tuberculine, la radioscopie, la séro-réaction agglutinante. Les injections de tuberculine ont été préconisées et employées dans l'armée allemande ; or, sans même accuser l'incertitude des résultats obtenus, ces injections doivent être formellement bannies, en raison de la nocivité possible de leur emploi et surtout du refus que peuvent opposer les sujets à cette opération. La radioscopie permet de constater les opacités produites sur l'écran par les hypertrophies ganglionnaires trachéo-bronchiques, sièges fréfiuents de foyers tuberculeux latents et anciens. Nous avons été des premiers à faire des recher- ches de cet ordre. Nos résultats ont été communiqués par M. Kelsch à l'Acadé- mie de médecine en décembre 1897 sous forme d'une note intitulée : Sur le diagnostic précoce des affections tuberculeuses du thorax par la radioscopie. Nous avons recueilli des renseignements intéressants sur la fré({uence des adéim- pathies médiastinales, les épaississements pleuraux et les ankyloses post-pleu- rétiques du diaphragme; mais il n'a pas été possible de formuler des conclu- sions d'une portée générale sur les conditions d'aptitude physique au service armé. D'autre part, les installations permettant de faire la radioscopie ne se trouvent pas réalisées partout où les recherches de ce genre sont nécessaires. Dès que le professeur Arloing eut fait connaître sa découverte des cultures homogènes du bacille tuberculeux et leur application au séro-diagnostic de la tuberculose humaine, j'ai pensé qu'il y avait là une méthode pratique et simple dont l'utilisation permettrait de déceler, au moment de leur incorporation dans l'armée, les hommes porteurs de foyers latents de tuberculose ou en état d'im- minence tuberculeuse. Je m'assurai la collaboration de M. le professeur agrège Paul Courmont, qui voulut bien procéder aux réactions agglutinantes et celle de mon collègue, le médecin-major Messerer. Munis des autorisations nécessaires, nous avons effectué nos recherches sur 102 soldats appelés pour 3 années de service au cours desquelles ils ont été médicalement observés. Nos résultats sont consignés dans le rapport de M. Courmont. BEZANÇON. — DE LA SÉHO-RÉACTIO^ TL liEHCULEUSE EN TYPHIQUE 185 Les conclusions, principalement au point de vue ilu séro-dia.i;nostic, formu- lées par le rapporteur sont les sui\antes : 1» Une séro-réaction positive chez un sujet suspect sera un signe de grande valeur en faveur de la tuberculose ; 2" Une séro-réaction négative ne sera (|n"nno présomption contre l'hypothèse tuberculose. Comme corollaire de ces deux propositions nous devrons ailmcltre que d'une part l'emploi systématique du séro-diagnostic de la tuberculose ne peut servir à opérer la sélection au moment de l'incorporation dans l'armée. D'autre part l'appréciation générale de l'état des forces et de la nutrition sont les premiers éléments à considérer : s'ils viennent à fléchir sans que l'examen clinique en donne l'explication, il sera utile de recourir aux renseignements donnés par la séro-réaction. Dans une collectivité le meilleur mode de surveillance de l'état des forces des imités qui la composent consiste dans l'appréciation médicale de l'ensemble du corps et de Thabitus extérieur et aussi dans remploi d'une formule métrique consistant à peser les individus à des intervalles plus ou moins rapprochés. Une circulaire ministérielle du 28 novembre 1904 prescrit la pesée régulière, et périodique de tous les hommes de troupe : les résultats de ces opérations sont consignés successivement sur des ilchcs individuelles sous forme de coui'be dont les oscillations renseignent à première vue sur les variations du poids de chaque homme. A l'infirmerie de l'École du Service de Santé militaire, l'usage de ces pesées périodiques a été institué dès le mois de mai 1904. Sur plusieurs jeunes gens dont la lecture des courbes de pesées avait mis notre attention en éveil, nous avons pu, par les moyens ordinaires, prononcer un diagnostic précoce; mais quelques-uns ne nous ont présenté aucun signe clinique appréciable, bien que la dépréciation de leur poids et de leurs forces nous ait imposé l'adoption à leur égard des mesures de traitement appropriées. C'est dans ces cas douteux ([ue nous croyons devoir demander à la séro-réaction tuberculeuse des renseigne- ments très utiles. iNous nous proposons de poui^su!\re des recherches dans ce sens. s M. BEZANÇON, Méd. des Hôp. de Paris. De la séro-réaction tuberculeuse en typhiqiie. — M. Bezançon (de Paris) rappro- che la réaction agglutinante du sang des typhiques sur le bacille d'Eberth et la réaction de ce sang sur le bacille tuberculeux au point de vue de leur pin-- sistance après la convalescence ; il compare é'galement la terminaison brusque de l'agglutination du sang des pneumonif(ues sur le pneumocoque et la cessation brusque de la réaction agglutinante de ce même sang par les cultures de tuber- culose. Comme dans la séro-réaction tuberculeuse, dans la séro-réaction pneu- moccociqur. c'est avec le sang des sujets et des animaux adultes qu'on obtient les agglutinations les plus fortes. Disciiiisinii. — M. GuiNARD (de Bligny) : Les cultures vivantes sont préférables aux émulsions pour le séro-diagnostic; ellesont en paiiiculier l'avantage de permettre, lorsque l'examen microscopique est douteux, un examen microscopique qui est alors très net. Comme résultats l'auteur a obtenu 83 0/0 de réactions positives. 18G SCIENCFS MÉDICALES M. L. GUINARD. Dir. du Sanalorium de BligQV. Je désire simplement rappeler des faits que nous avons observés, il y a quatre ans, avec Rumpf et que, depuis, nous avons pu, nombre de fois, vérifier. Et d'abord les procédés d'agglutination de matières émulsionnées, d'après les indications de Koch, sont d'un emploi plus ditTicile, d'une observation plus méticuleuse et plus incertaine que les cultures homogènes Arloing-Courmonl. Avec ces cultures, dans les cas de résultats macroscopiquement douteux, on a, de plus l'avantage d'une vérification microscopique de l'agglutination des bacilles. La séro-agglutination, conformément à ce qui a été dit ailleurs, nous a paru intéressante par les modifications et variations qu'elle montre dans les diffé- rentes formes de tuberculose et suivant la marche de la maladie, de l'amélioi-a- tion et du ti'aitement. Nous avons constaté, notamment, avec Rumpf. (jue, chez les malades de sanatorium, le pouvoir agglutinant augmente, notablement, dans la première moitié de la cure, pour diminuer ou disparaître à la lin d'une très bonne cure. Enfui, nous avons observé aussi, dès 1902, que les injections thérapeutiques de tuberculine renforcent très notaldement le pouvoir agglutinant du sérum. M. TEISSÎER, in-of. à la Fae. de Méd. de Lyon. Sîir le séro diar/nostic. — M. Teissier soulève une question qui est des plus intéressantes. Dans l'étude du séro-diaguostic il a été frappé de deux choses: a) Fréquence des réactions positives dans le rétrécissement mitral pur de Potain ; b) Fréquence de cette réaction dans certaines albuminuries infantiles; chez: de tels malades l'auteur considère une réaction positive comme un fait heu- reux et de pronostic généralement favorable. Son impression est que dans la famille tuberculeuse ou les relations héréditaires pai-a-tuberculeuses, le sérum sanguin peut présenter la réaction agglutinante en dehors de la présence du bacille de Koch, et sans que les sujets deviennent plus tard tuberculeux: il demande si l'enfant ne recevrait pas alors par voie placen- taire des toxines sans bacilles, et ne subirait pas alors une sorte d'immunisation héréditaire. Il y aurait à chercher l'explication de ce fait que le fœtus né de mère tuber- culeuse n'agglutine pas, alors qu'il paraît devoir être impnjgné de toxines, et cela contrairement au jeune cobaye né de mère tuberculeuse dont le sang pré- sente la réaction, de l'avis de tous les expérimentateurs. Discussion. — M. Henrhean (de Liège) croit que les toxines sont plus abon- dantes chez les animaux tuberculeux que chez l'homme et que le placenta peut arrêter ou détruire certaines toxines. M. Charhin (de Paris) admet bien que le placenta puisse arrêter une partie de toxines, mais pense que dans l'espace de neuf mois, il devrait en [)asser une quantité sufiisante pour donner la séro-réaction. M. Denvs (de Louvain) a observé dans ses expériences que l'injection de oxines filtrées ne donne pas un sang agglutinant, et qu'au contraire l'injection WKIM,. DIAGNOSTIC DK LA HKONCHO-I'NEUMOMK INFANTILE 187 de cuKures ciiti aine rii|i[iai-ilioii de rtiiimluliiialidit cliey, les aiiimaux: poui' lui les subsUinrcs agglutinantes scuibleni appartenir aux corps miciobiens. Les t(Ptus nés de mères tuberculeuses n'agglutinent pas parce que les microbes ne traversent pas le placenta. M. Charrin objecte que cliez les cobayes, où les bacilles ne francliissent pas l(^ ]>lacenta, le sang du fœtus né de mère tuberculeuse est agglutinant, en ilebors de toute lésion de ce fœtus. M. F. GouRMONT (de Lyon) émet l'hypothèse que des agglomérations sont peut- être retenues par le placenta qui ne laisse passer que certaines toxines, par exemple des substances albiuninogènes. M. Lagriffoul (de Moutpclliei') a vu dans un cas le sang de la mère être à peine agglutinant et celui du fœtus donner la réaction à 1 pour 5. Il passe peut-être alors chez le fœtus des toxines qui développent chez lui 1p pouvoir agglutinant. M. WiDAi, a obscrv('ï dans la fièvre typhoïde le passage inconstant de la réac- tion agglutinante typhique de la mère au fœtus ; or ce passage ne s'opérait que dans les cas où le sang de la mère était très agglutinant. Peut-être en est-il de même pour la séro-réaction tuberculeuse. M. "WEILL, l'iol'. à l'Univ. de Lyon. I Diagnostic de la broncho-pneumonie infantile tuberculeuse. — Pour aborder avec liiiit l'étude du diagnostic de la broncho-pneumonie tuberculeuse, chez l'enfant, il convient d'avoir une notion exacte sur les raj)ports de la broncho-pneumonie simple et delà broncho-pneumonie tuberculeuse. Sans vouloir reprendre l'étude de l'unité ou de la dualité de la tuberculose, nous rappellerons qu'il y a deux manières d'envisager la pathogénie des intlammations pulmonaires associées aux lésions nodulaires. Pour les uns, le bacille de Koch suffit à expliquer toutes les altérations rencontrées dans la broncho-pneumonie tuberculeuse, nodule tuberculeux et foyers inflammatoires d'apparence banale, pour les autres il y a association du bacille de Koch qui produit les lésions nodulaires et des microbes pathogènes de la broncho-pneumonie simple (pneumocoque, streptocoque, l)acille de Pfeitfer) qui engendrent les lésions inflammatoires pures. L'expéri- mentation d'une part, la recherche des différents micro-oi'ganismes dans les foyers pathologiiiues, d'autre part, ont permis aux uns et aux autres de soutenir deux opinions en appai'ence contradictoii-es. Il est possible qu'au point de vue expérimental, toutes les données exprimées trouvent leur justification. Il n'en est pas moins vrai qu'à considérei' les faits au point de vue clinicpic. on ai'i'ive à admettre [dutôt l'association de processus inflauimatoires simples et de pro- cessus tuberculeux. Quand on prf'cise la localisation des tubercules dans un poumon atteint de bioncho-pneumonie tuberculeuse, on est frappé de leur affinité pour les foyers irhéi)atisatioii. (]'est dans les tei'riloires où se trouve le foyer broncho-pneumo- nique, dans la partie du tissu pulmonaire qui correspond à la bronche ou à la bronchiole la plus touchée et remplie de pus que fu'ennent place les formes nodulaires de la tuberculose. Le tubercule est excei)tionnel aux sommets, aux 188 SCIENCES MÉDICALES bords antérieurs, dans les régions atteintes d'emphysème pulmonaire, lésion qui est la conséquence mécanique de la broncho-pneumonie, mais ne fait pas partie directement de l'infection broncho-pulmonaire. Or, le bacille de Koch n'a pas de répugnance à envahir ces régions. S'il les épargne, c'est que son guide habituel, le foyer broncho-pneumonique fait défaut à leur niveau. On peut remarquer aussi avec quelle fréquence se montre dans l'enfance la forme broncho-pneumonique de la tuberculose pulmonaire comparée aux autres formes de localisation de la tuberculose. La phthisie pulmonaire, dans sa forme connue chez les adultes est rare avant la seconde enfance. Comme je l'ai exposé dans mon précis de médecine infantile, si on fait abs- traction des tuberculoses aiguës et des tuberculoses diffuses chroniques du nourrisson, la tuberculose à marche lente donne lieu dans les premières années à des manifestations à prédominance ganglionnaire, dans la seconde enfance, elle envahit les séreuses et ce n'est que chez les grands enfants qu'elle crée des localisations viscérales. On peut considérer, en rapport avec l'âge, trois étapes parcourues par la tuberculose à marche lente: une étape lymphatique, une étape séreuse, une étape viscérale. Ces faits s'expliquent naturellement par la largeur, la perméa- bilité des trajets lymphatiques, l'activité de la circulation lymphatique qui entraîne du côté des ganglions les germes apportés dans les tissus. En particulier, cette notion s'applique aux lymphatiques pulmonaires, d'où la fréquence des adénopathies trachéo-bronchiques tuberculeuses ou non tuber- culeuses. Si le ftiit expérimental récemment mis en lumière sur l'origine intestmale des adénopathies tuberculeuses trachéo-bronchiques est vrai, il indique, sur le terrain clinique, une simple possibilité, mais non pas la fatalité de cette origine constante. Il ne ruine pas les expériences antérieures relatives aux effets positifs obtenus par les inhalations tuberculeuses, et nous sommes autorisés à ne pas rompre avec les lois générales que nous connaissons sur les i'apports pathologiques établis entre les surfaces de revêtement infectées et les ganglions lymphatiques correspondants. A considérer la grande fi'équence des adénopathies tuberculeuses médiastinales relativement au nombre modéré des adénopathies mésentériques de même nature, on ne peut sempêcher d'avoir un certain doute sur la fréquence de l'infection tuberculeuse par les voies de l'intestin. Il suffit de considérer le fonctionnement différent des lymphatiques intestinaux et pulmonaires dans le jeune âge pour comprendre la prédilection de l'infection tuberculeuse pour les ganglions trachéo-bronchiques. Les réseaux lymphatiques périlobulaires, périacineux et périalvéolaires sont chez l'enfant particulièrement larges et perméables, et ce n'est qu'avec l'âge, que nous les voyons se dessiner en gris foncé ou en noir par l'effet des particules pulvéru- lentes qui les encombrent et les oblitèrent. Les chyliteres sont chez l'enfant plus que chez l'adulte, on peut dire chez le nourrisson d'une façon constante, le siège d'une activité physiologique telle que les germes entraînés par l'absorption se trouvent noyés dans une sérosité abondante plus ou moins nocive pour eux, et en butte aux agressions qui peu- vent s'exercer de la part des cellules de la lymphe. Le rôle de l'inhalation dans le mécanisme des adénopathies trachéo-bron- chiques est d'ailleurs bien démontré par l'existence de ganglions noirs et scléreux, tels que les a décrits Liouville, et qui se montrent chez les sujets d'un certain âge soumis à l'absorption aérienne de particules charbonneuses dont la pénétration à travers les voies lymphatiques est manifeste le long des WKIII,. — DIAGNOSTIC DE LA BRONCHO-PNEUMONIE INFANTILE 189 réseaux et des trajets lymphatiques pulmonaires teints eux-mêmes en foncé ou ("Il noir. Quoiqu'il en soit, si on veut ])ien admettre le mécanisme de l'infection tuber- culeuse par inhalation, sinon dans tous les cas, au moins dans une large proportion, on s'explique fort bien la prédominance de la tuberculose ganglion- naire trachéo-bronchique dans le jeune âge, et sa réduction progressive au fur et à mesure que les voies lymphatiques pulmonaires se rétrécissent et diminuent d'activité. On comprend aussi la rareté de la tuberculose pulmonaire et la fréquence de la broncho-pneumonie tuberculeuse. La broncho-pneumonie, dans cette manière de voir, est primitive, et elle se tuberculise secondairement, parce que le bacille de Koch est arrêté au niveau du foyer inflammatoire, créé par l'infection banale qui lui « fait son lit ». Et on peut interpréter de la même manière la présence constante d'une adénopathie trachéo-bronchique tubercu- leuse, déjà ancienne, fort avancée dans son évolution, coïncidant avec une tuberculose récente du poumon. Le foyer latent ganglionnaire a fourni les éléments infectieux qui dans un poumon normal prennent dinicilement et qui se fixent aisément au contraire dans un tissu pulnionaii-c modifié par un processus broncho-pneumonique. Dans quelques cas, nous avons pu vérifier l'extension de la tuberculose dans le poumon autour d'un centre ganglionnaire caséeux péri-bronchique et inclus dans le poumon ; dans une autre observation, nous avons pu suivre la marche d'une infection tuberculeuse provoquée par un ganglion caséeux qui avait perforé une bronche. Cette observation qu'on trouvera dans la thèse de Mouri- quand- (1) peut se résumer ainsi : Le poumon gauche présente des lésions de broncho-pneumonie banale sans trace de tuberculose nodulaire. Le poumon droit, outre les mêmes lésions, pré- sente à sa base une infiltration de granulations tuberculeuses. La grosse bronche inférieure non loin de sa pénétration dans le poumon, est perforée par un ganglion caséinrx. Au-dessou.--, sur la muqueuse des bronches de gros et moyen calibre, se voient des granulations tuberculeuses qu'on peut suivre jusque dans les petites bronches et jusqu'au parenchyme pulmonaire. II Si nous avons donné quelques développements à ces considérations théoriques, c'est que la question pathogénique domine, dans une certaine mesure, la voie clinique dans laquelle nous allons nous engager. En envisageant la broncho- pneumonie tuberculeuse comme une broncho-pneumonie ordinaire qui se tuberculise à un moment donné de son évolution, nous faisons toucher du doigt les ditricultés extrêmes que rencontre le diagnostic de ces deux espèces, l'im- possibilité de l'établir au début, alors que l'association tuberculeuse n'est pas encore nettement réalisée, nous faisons ressortir leurs similitudes topographi- ques qui entraînent une identité presque absolue des signes physiques, nous interprétons d'une façon naturelle l'analogie que présente leur évolution, au moins dans les premiers temps de l'affection. 1 1 ) Mowriq'uanrf. Recherches sur le diagnostic de la hioncho-pneuinoiiie lubcrcLileuse infantile. Thèse de Lyon, -lOOG. 190 SCIENCES MÉDICALES Pour ne pas compliquer une question déjà si obscure, nous prendrons comme type d"étude une broncho-pneumonie à noyaux disséminés et à poussées succes- sives, et nous chercherons à établir les pai-ticularités qui s'ajoutent h son expression symptomatique lorsqu'elle s'associe à de la tuberculose. Nous envisagerons cette question au point de vue des signes physiques, des troubles fonctionnels, des symptômes généraux, de leurs rapports réciproques, de la marche de la température et de l'évolution de la maladie. A. — Signes }3hysiqiu's. — Au début, ils sont communs aux deux espèces de broncho-pneumonie, soit qu'on considère les cas dans lesquels les foyers d'hépatisation sont petits, profonds, masqués par les signes plus grossiers de la bronchite diffuse, soit que le nodule broncho-pneumonique soit devenu assez volumineux et assez superficiel pour se révéler à l'aide de ses signes propres, matité, râles fins, souffle. a) Il arrive cependant, c'est un fait fréquent mais non constant, par consé- quent d'une valeur relative, que le foyer d'hépatisation persiste seul dans une région où la bronchite tend à disparaître, de sorte que les râles sonores et les gros râles muqueux font défaut, alors que la lésion pulmonaire proprement dite continue à aflirmer son existence. Dans tous les cas où j'ai noté de tels signes, j'ai pu vérifier à l'autopsie la présence de lésions tuberculeuses. Voici l'inter- prétation que je propose. Des deux éléments qui constituent la broncho-pneu- monie tuberculeuse, l'un, l'inflammation banale broncho-pulmonaire, a dans nombre de cas une tendance à la résolution. Cette tendance se réalise au niveau des bronches jusipu^ près de la bronchiole sus-lobulaire ; elle est entravée au niveau du lobule pulmonaire lui-même par l'intervention d'une lésion durable qui maintient, transforme et aggrave la lésion première. Cela ne veut pas dire qu'il faille éliminer la tuberculose broncho-pneumonique, lorsque le tableau des signes physiques est au complet. Au début et pendant une période qui peut se prolonger, la bronchite accompagne l'inflammation lobulaire. Mais, c'est dans le cas très précis où la divergence s'établit enti-e l'évolution île la bronchite et celle de l'inflammation lobulaire, qu'il faut songer à la tuberculose. Lorsqu'on envisage le cas d'une broncho-pneumonie simple, passant à l'état subaigu, il y a un parallélisme constant entre les réactions bronchiques et les réactions pulmo- naires, et les mêmes espèces pathogènes qui entretiennent les unes entretien- nent également les autres. C'est ainsi qu'on voit se former peu à peu une dilatation des bronches avec sécrétions abondantes en même temps ([u'une sclérose pulmonaire. b) Moins importante au point de vue du diagnostic est la fixité du foyer d'hépatisation. Cette fixité se trouve dans les espèces simples, moins souvent que dans les formes tuberculeuses, mais avec une fréquence suffisante pour que sa constatation ne constitue qu'une nuance d'une valeur très relative. Il n'en est pas de même si la persistance des signes physiques, témoins d'un foyer d'hépatisation, coïncide avec la disparition des signes de bronchite. c) La constatation d'un ou de plusieurs foyers fixes coïncidant avec une amé- lioration des symptômes fonctionnels ou des symptômes généraux doit exclure l'idée de tuberculose. Il nous est arrivé à plusieurs reprises de suivre des enfants en proie à une dyspnée intense, à une fièvre notable, dans une situa- tion des plus graves, alors que l'auscultation ne révélait que des signes de bronchite diffuse et des foyers de souffle et de râle mobiles. Chez l'un d'eux, ;une fillette de 3 ans, les menaces d'asphyxie se prolongèrent onze jours de suite. ^Vl;ll.l.. — IJIAGNOSTIC DK L\ BRONCHO-PNKUMONIE INFANTILK 191 A ce moment, il y eut une veiiUible défervescence accompagnée de l'appufition (le deux énormes foyers d'hépatisation aux deux bases, qui mirent près de tiois semaines à se résoudre, poni' aniver à la guérison complète. d) La broncho-pneumonie tuberculeuse a une topographie calquée sur la broncho-pneumonie simple. On ne s'étonnera donc pas, et ce fait a d(\jà (Ué rrlevé par beaiicou[t d'auteurs, ([ue les lésions siègent de préférence aux bases. Dans les vérifications que j'ai faites avec M. Mouriquand,sur 19 cas de broncho- pneumonie tuberculeuse, les bases étaient uniquement touchées dans la moitié des cas. Lorsque les sommets étaient atteints, la base du même côté était le siège de lésions plus intenses. Les sommets étaient rarement touchés à l'exclu- sion des bases. e) La cause provocatrice de l'affection ne joue aucun l'ôle dans la localisation. La lésion basale existe aussi bien dans les broncho-pneumonies tuberculeuses primitives ou grippales, que dans celles qui ont été suscitées par la rougeole ou la coqueluche. /■) Les bruits cavitaires chez l'enfant ont une \uleui- trop minime, d'après toutes les notions classiques, pour que leur présence puisse éti'e considérée comme caractéristique, dans un cas douteux. B. — Troubles fonctionnels et symptômes généraux. — a) Pas plus dans la broncho-pneumonie tuberculeuse que dans la broncho-pneumonie simple, il n'y a de rapport constant entre les signes physiques et les troubles fonctionnels et généraux. Le syndrome broncho-pneumonique Ibiiclionnel, si caractéiisfiquo, dyspnée intense avec type in\erse de la respiration, jeu des ailes du ne/, tirage sus et sous sternal, angoisse, est souvent le seul élément du diagnostic de la broncho-pneumonie, au moins pendant une certaine période, puisque l'examen ne révèle que des signes physiques discrets ou insuffisants. C'est même là une particularité qu'on rencontre assez souvent au début de l'affection. D'après toutes les considérations (|ue nous avons exposées précédemment, il parait presque impossible de faire le diagnostic de la broncho-pneumonie simple et tuberculeuse au début. Il convient, en effet, de laisser à l'infection broncho- piihnonaire banale le temps de s'atténuer et de s'effacer, pour dégager l'élément lu])erculeux plus ou moins masqué. C'est surtout à la période des déferves- cences relatives ou complètes, temporaires ou définitives, à celle des rémissions, qu'il faut rechercher les indices du foyer tuberculeux. Dans la broncho-])neumonie tuberculeuse, comme dans toutes les tubercu- loses latentes, la fihire est sou\ent peu ressentie par le patient. Mous voyons, par exemple, des cas où les troubles fonctionnels perdent de leur violence, mais où il persiste une fièvre rémittente à petites ou grandes oscillations, sans que le .sujet paraisse impressionné par l'élévation thermique. C'est là If l'ail probable .-. vt'Irr. ,\c Lydi). Le sérocliarjnoslir. — M. Arloing (de Lyon) l'cmercie rapporteurs et orateurs qui ont collaboré à la question de la séroréaction. A propos de la discussion soulevée par le professeur Teissier, il rappelle que des bacilles tuberculeux peuvent pénétrer dans certains organismes et s'y détruire après avoir produit dans ces organismes la réaction agglutinante et sans avoir déterminé de lésions tuberculeuses. Il pense que la séroréactfon l'elèvc de ce fait que le sujet a eu affaire avec le bacille tuberculeux, le(iuel a pu être ensuite détruit. Elle a donc une signification plus étendue qu'on ne l'avait admise jusqu'alors. M. RAPPIN,, iTuf. ;i l'Éc. fir Méd., Dir. à rinsl. Pastnir de Nanips. L'immunisation contre la tuberculose. — Rapport présenté à la section. M. F. ARLOING, Clhl" des tniv. k l'Jiist. bact. de Lyon. L'immunisation antitubercideuse . — Rapport présenté à la section. M. DENYS, l'n.f. à l'I niv. de Louvain. Traitement de la tuberculose. — .M. Denys communique sa méthode de trai- LAr.iîiK! on.. — i:ss\is hk vacciiNation antiti p.eucui>eusi-: 195 leaienl de latiibercuJose. 11 injecte le bouillon d'une rulluredo liiberculose après liltriition et cela à des doses inlinib-siniales au début (0 milligramme 000,000,001)7 puis progi'essivement ci'oissantes jus(iu'à 1 centimèti'e cube. On obtient pariois des réactions analogues à celles produites par la tuberculose de Kocli ; celles-ci doivent être évitées et réduites à ini minimum de manière (pie le traitement ne soit jamais nocif. La mortalité des injectés ne serait que de 22 0/0 et ceux qui ne guérissent pas présentent une longue survie. La tuberculose prise au dél)ut. à la période non fébrile, serait toujours enrayée. I/amélioration obtenue avec le bouillon tiltré n'a jamais pu être poussée au delà par emploi de tuberculose TC ou d'émulsions de bacille. Le principe vaccinant n'existerait pas dans le sérum des injectés, mais dans certaines cellules de leur organisme, car ce séi'um ne jouit pas de propriétés rmalognes à celle- du [irndiiil jiciniilif. M. LAGRIFFOUL Elisais de vacciuatioii antilubcrruleiise par les cuUares de tuberculose liomogène. - L'auteur a préalablement étudié les propriétés pathogènes du bacille tuber- culeux homogène d'Arloing-Courmont. Ces propriétés diffèrent tout à fait de celles du bacille tuberculeux humain. La mort du cobaye n'est obtenue qu'avec des doses parfois extrêmement con- sidéi-ablcs de cultures (de 5 à 10 centimètres cubes). L'autopsie ne révèle aucun tubercule. Suivant les cas, on peut observer soit l'absence complète de lésions macroscopiques, soil une congestion plus ou moins intense des divers organes, soit enfin une transformât ion fibreuse plus ou moins accentuée de certains viscères, du foie en parliciilier. Avec des doses moindres, quoicpje relativement encore très élevées, l'animal sui'vit. Il continue à présenter tous les attributs de la santé ; il mange bien, augmente de poids, n'a pas de fiè\re; si elle se produit, ce n'est que très peu de temps après l'injection, el d'une façon tout à fait éphémère. Ces expériences tendaient donc à montrer que le bacille tuberculeux homo- gène présentait tous les caractères qu'on est en droit de réclamer d'un vaccin. Les expériences entrepi/ises dans le but de vérifier ce pouvoir vaccinant, bien (lu'incomplètes encore, font croire à l'auteur qu'il en est bien réellement ainsi, e( (}ue, administré dans des conditions déterminées, le bacille tuberculeux liomogène est capable de donner une immunisation active efficace. Il a (.'tudiéà ce point de \ue les effets de cultures de tuberculose homogène complète jeunes, de cultures desséchées (âgées de neuf à dix mois), de cultures chauffées, de cultures liltrées. La vaccination a été faite nvec ces divers produits, dans des conditions variées. Dans une première série d'expériences, l'auteur a pratiqué par des voies d'introduction diverses (\oie inira-veineuse, sous-cutanée, péritonéale) des - 11 inoculations peu abondantes -^ à -^ de centimètre cube. On faisait ainsi deux inoculations successives, en jaissant entre elles un cei-tain nombre de jours d'intervalle. 196 SCIENCES medicat.es L'inoculation d'épreuve fut faite à des intervalles de temps variables, mais toujours assez considérables, quatre mois dans un cas, neuf mois dans un autre. Dans le premier cas (intervalle de quatre mois), l'inoculation d "épreuve tua tous les cobayes témoins en un mois environ; donc épreuve très sévère; les cobayes traités eurent une survie de trois à quatre mois, quelques-uns de six mois, les autres une survie définitive. Dans le deuxième cas (intervalle de neuf mois), l'inoculation d'épreuve fut moins sévère (témoins morts en trois mois) ; certains cobayes traités moururent dans le même espace de temps que les témoins, les autres deux mois plus tard . Dans une autre série d'expériences actuellement en cours, la vaccination fut pratiquée à l'aide d'une seule inoculation massive de tuberculose homogène. Les cobayes résistèrent bien. Au bout de quatre mois, leur état général étant excel- lent, on fit une inoculation d'épreuve le 4 juillet. Bien qu'un mois seulement se soit écoulé depuis cette inoculation, il semble déjà, d'après l'apparition des ganglions, d'après la marche de la température, les variations de poids, l'état général, que les cobayes traités doivent retirer un bénéfice évident de la vaccination. Ces expériences préliminaires semblent démontrer d"une façon indubitable la propriété vaccinante du bacille tuberculeux homogène à l'égard du bacille tuberculeux humain. L'auteur s'efforcera, dans des expériences ultérieures, de déterminer les conditions les plus favorables pour la production maxima de ce pouvoir vaccinant. M. VAILLANT, il l'aiis. Contribution à tétude de la sérothérapie antituberculeuse. — Dans la communi- cation que j'ai eu l'honneur de faire l'an dernier au Congrès de Cherbourg, j'ai exposé les travaux entrepris depuis cinq ans par le docteur Livet et moi au sujet d'un sérum antituberculeux, la bacillosinc. Sans revenir celte fois sur la préparation de ce produit, je tiens à ajouter quelques considérations sur l'em- ploi de la sérothérapie dans le traitement de la tuberculose. Depuis les désastreux résultats de la première tuberculine de Koch, le corps médical français a considéré la sérothérapie antituberculeuse comme une utopie dangereuse et a repoussé systématiquement tous les essais qui lui ont été soumis, se contentant d'une timide et impuissante thérapeutique. Il a fallu les retentissantes déclarations du professeur Behring, les travaux, plus récents, du professeur Lannelongue, pour éveiller de nouveau son attention à ce sujet. Et pourtant, ces deux savants n'apportent encore que des espérances, que des travaux de laboratoire, alors que, dans le monde entier, depuis vingt ans, d'autres médecins ont cherché la cause des échecs de Koch, ont patiemment étudié les diverses préparations de tuberculine et les moyens de la rendre à la fois active et anodine. Ils ont publié d'abord les résultats de leurs observations sur des animaux de laboratoire, puis sur des malades. Les savants les plus dignes de foi nous ont fait savoir qu'ils guérissaient les tuberculeux dans des proportions remarquables, grâce à leurs préparations sérothérapiques : C'est Whitmann avec sa tuberculine purifiée; c'est Hirsfelder avec son oxytu- berculine ; Klebs, von Ruck, Petruschky, Kremser, Cartulis, Briggs, qui nous MARA(.UANO. — LA TIUÎRAPIR SPÉCIFIQUE DE LA TUBERCULOSE 197 atrirnicnl a\oir traite, sans accident d'aucune sorte, quautilé de malades. J'ai récapitulé les statistiques publiées à ce sujet et il résulte des communications de ces médecins dignes de foi que le pourcentage global des guérisons est de 28 0/0, celui des améliorations persistantes est de 51 0/0, ce qui forme le total considérable de 79 0/0 de cas beureux. On pourrait ergoter indéliniment sur la valeur de ces termes : guérisons et améliorations persistantes, mais, dans une maladie de formes aussi variées que la tuberculose, il faut se contenter de ces termes vagues qui sont, d'ailleurs, employés pour classer les résultats, infini- ment inférieurs, du traitement dans les sanatoria. Depuis cinq ans que le docteur Livet et moi nous employons systématique- ment la bacillosine dans le traitement de la tuberculose, nous avons eu aussi des résultats qui se rapprochent des moyennes que j'ai citées plus haut; en totalisant, pour cette année, nos propres observations avec celles que nous ont communiquées nombre de nos confrères, nous arrivons au résultat suivant : guérisons 23 0/0, améliorations persistantes 54 0/0, soit 77 0/0 de cas heureux. Si nous ajoutons que sur plus de cinq mille injections pratiquées jusqu'à ce jour, aseptiquement, bien entendu, ni nos confrères ni nous n'avons eu jamais le moindre accident à déplorer, imputalde à la bacillosine, nous nous croyons en droit de dire que la sérothérapie antituberculeuse n'est pas un mythe, et que, si elle est perfectible, comme toute méthode thérapeutique elle n'en a pas moins derrière elle un cortège de succès éclatants. En tous cas, elle n'est pas dangereuse, tous les savants que j'ai cités en font foi et nous pouvons attendre, sans être désarmés, les sensationnelles découvertes qui nous sont promises. M. MARAGLIANO, Prol'. à l'Univ. de Gènes. La thérapie spécifique de la tuberculose. Messieurs et chers Collègues, Notre éminent Président, mon cher ami le professeur Teissier, a voulu que je parle ici de la thérapeutii\ent. J'avais dt\jà, dès cette époque, la conviction que la puissance pathogénétiqu(> des bactéries dépend de leurs poisons; conviction qui pour ce qui regarde une grande partie des bac- téries et surtout celle de la tuberculose, était en opposition avec les idées jusqu'alors dominantes. Je le rappelle. Messieurs, parce qu'une des objections préliminaires que l'on avait faite à mes études venait justement de l'idée que les poisons bactériens jjouvaient déterminer la production des substances antitoxiques, n)ais pas des substances antibacillaires au vrai sens du mot : c'est-à-dire des anticorps. Au- jourd'hui on sait (lue les poisons du protoplasme bacillaire peu\ent donner lieu aussi à la production des substances antibacillaircs. J'ai obtenu aussi les substances spécilioyons paraître ou augmenter les matériaux antituberculeux, tandis que l'état général s'améliore progressivement, nous avons la raison clinique et scientifique pour croire que le traitement a dû servir à quelque cho.se. Voyons maintenant ce qui arrive dans les organismes dont le deuxième rempart a été vaincu et chez lesquels l'infection envahit de proche en proche le poumon, et dans ceux encore qui, battus ainsi au troisième rempart de défense, .sont envahis par l'infection et l'intoxication. On peut aussi, parmi ces malades, compter aussi quelques bénéfices. Ces biméfices ne .sont pas proportionnés à l'extension des lésions locales, mais aux conditions de résistance personnelle. Le résultat dépend de l'activité que l'orga- nisme est capable de développer grâce à l'intervention des moyens spécidques. Ainsi, il y a des malades chez qui l'on peut arriver à enrayer encore com- plètement ou partiellement les phénomènes morbides (lui sont en relation (bien entendu) avec l'infection et l'intoxication tuberculeuse. Les phi-nomènes de toxémie sont ceux qu'on arrive le [ilns facilement à vaincre. Si la fièvre est due à l'intoxication tuberculeuse, on la voit disparaître. Mais le retour à la température normale s'accomplit |)en à peu : on y arrive par dixième de degré. Les sueurs, les phénomènes dystrophiqnes disitaraissent au.ssi, tandis que les phénomènes morbides du poumon sont les plus rebelles. Ix's loyers récents 212 SCIENCES MÉDICALES ressentent plus que les anciens un traitement. Bien des fois, pourtant, il arrive qu'avec les marques d'une excellente santé générale, les symptômes de loyers persistent. Cette persistance est souvent due à d'autres microbes qui maintiennent actifs les foyers bronchopneumoniques ; on y trouve des diplocoques, des streptocoques, des staphylocoques. Il y a aussi des bacilles de Koch qui leur ont préparé le terrain ; mais tandis que les autres tissus de l'organisme donnent leur concours à la réaction cura- tive, on doit retenir que le tissu pulmonaire profondément troublé dans sa nutrition n'est plus capable de donner le sien. En somme, on peut arriver chez ces pulmonaires à obtenir des bénéfices, mais seulement au détail. Il y a comme une sélection dans l'action de ces moyens : peut-être ils arrivent à vaincre les phénomènes qui dérivent de la tuberculose à elle seule ; naturellement ils sont impuissants contre les consé- quences des autres sources d'infection et d'intoxication. Et il ne faut pas oublier aussi les conséquences d'une autre source d'intoxi- cation, c'est-à-dire les substances qui proviennent des éléments des tissus, lesquels, comme conséquence de ces intoxications microbiennes multiples,, entrent en nécrobiose. On peut parvenir aussi quelquefois à des guérisons complètes et durables chez des malades avancés; ce sont alors des malades chez, qui peut-être la tuberculose était seule coupable de tous les phénomènes mor- bides et chez lesquels l'action des moyens spécifiques réussit à maîtriser la situation. En pareils cas, on voit toujours avec l'amélioration progressive paraître et augmenter progressivement dans le sang les matériaux de défense. Des cas aussi heureux ne sont naturellement pas fréquents : ce sont des cas pour lesquels les médecins raisonnables n'ont le droit ni de prétendre, ni de demander des guérisons et des succès. Dans ces derniers temps j'ai commencé à porter directement la bactérioly- sine dans les foyers morbides du poumon. L'injection est faite directement à travers les parois thoraciques ; on pénètre dans le poumon au point oii l'exa- men physique et mieux l'examen radioscopique démontrent le foyer. La manœuvre est complètement innocente ; les résultats ont été dans plusieurs cas frappants. Et la chose est très logique. Je l'ai appliqué dans des cas, chez lesquels finjection de la bactériolysine sous la peau, ou son introduction par les voies digestives, n'avait pas réussi à maîtriser les foyers pulmonaires, malgré l'action favorable déployée contre les phénomènes toxémiques et dystrophiques. Quelle que soit la voie qu"on choisisse pour introduire la bactériolysine dans l'organisme, je peux vous assurer qu'elle est absolument innocente. Ces moyens ont une expérience déjà longue, et ni dans mes mains, ni dans les mains des nombreux médecins qui les ont employés, ils n'ont jamais donné aucun accident fâcheux. Si on l'use sous la forme de sérum en injection, on n'a rien de plus de tout ce qu'on peut avoir, à ce point de vue, de tous les sérums qu'on emploie dans les différentes maladies infectieuses. Je ne vous ai pas donné des chiffres statistiques jusqu'à présent. Si vous voulez, je vous en donnerai, mais je suis convaincu, je l'avoue, que les statis- tiques ne suffisent pas pour apprécier la valeur d'un traitement quelconque, dans n'importe quelle maladie. Pour se faire une conviction, chaque médecin doit suivre lui-même le trai- tement chez les différents malades. MAHAGLI ANC. — l.A TUÉItAPIE SPKCIFIQUK DE LA TUBERCUBOSE 213 Cependant voici mes statistiques : Les statistiques que je vous présente sont des statistiques tout à fait person- nelles et regardent deux périodes : une période qui va de 1895 à 1900, une autre qui va de 1900 à 1905. De 1895 à 1900 : G43 cas. Lésions destructives avec cavernes : 93. — Guéri 1; auK'liorés 41; station- naires 34; morts 17. Lésions destructives sans cavernes : 85. — Guéris 9 ; améliorés 45 ; station - naiics lii ; morts 7. Lésions diffuses avec fièvre : 104. — Guéris 7 ; améliorés 55 ; stationnaires, 32 ; morts 10. Lésions diffuses sans fièvre : 96. — Guéris 4 ; améliorés 60 ; stationnaires 22 ; mort 0. Lésions circonscrites avec fièvre : 108. — Guéris 40; améliorés 68; station- naires 6 ; mort 0. Lésions circonscrites sans fièvre : 167. — Guéris 112; améliorés 45; station- naires 10 ; mort 0. De 1900 à 1905 : 521 cas. Lésions destructives et cavernes : 69. — Guéris 2 ; améliorés 29 ; station- naires 23; empires 8; morts 7. Lésions destructives sans cavernes : 79. — Guéris 8; améliorés 34; station- naires 26 ; empires 9 ; morts 2. Broncho-pneumonies diffuses et fièvre : 102. — Guéris 12 ; améliorés 64 ; stationnaires 24 ; enq)iré 2 ; mort 0. Bronclw-pneunionies diffuses sans fièvre : 105. — Guéris 22; améliorés 65; stationnaires 18 ; empiré 0 ; mort 0. Broncho-pneumonies circonscrites avec fièvre : 83. — Guéris 28 ; améliorés 50 ; stationnaires 5; empiré 0; mort 0. Broncho-pneumonies circonscrites sans fièvre : 6'-^. — Guéris 33; améliorés 46; stationnaires 2: empiré 0; mort 0. Ces statistiques ne représentent certainement qu'un petit nom])re de malades traités avec les moyens préconisés par ma méthode. Je crois aujourd'hui que le nombre des malades ainsi traités est de vingt mille, mais, naturellement, je ne parle que des malades qu'on a vus dans les services de la clinique de la Faculté de Gènes. Je répète qu'à mon avis, dans cette question, les statistiques ont une valeur très limitée, parce que les résultats, dans chaque cas, dépendent des conditions individuelles des malades. Mais j'ajouterai quelque chose de plus éloquent que les statistiques. Ces moyens spéciliques de thérapeutique antituberculeuse résistent déjà depuis douze ans à l'épreuve de la grande pratique, et l'on continue à les appliquer au traitement de la tuberculose. Les positions que les praticiens ont prises envei's ces substances sont diffé- rentes. Il y a une quantité de médecins qui ont .été toujours d'abord méfiants, qui 214 SCIKNCES MÉDICALES n'en uni Jamais usé, qui useront jamais; il y en a d'autres qui, les ayant essayées chez des malades dont on ne pouvait rien espérer, se sont formé leur con>iition sur ces cas, étant persuadés que ces moyens de cure ne servent à rien. Ils ont, à leur point de vue, parfaitement raison , quand on prétend guérir des malades aux poumons ravagés on n'obtient jamais rien. Celte catégorie de médecins est la plus nombreuse. Chaque fois qu'une subs- tance curative est annoncée, ils l'appliquent tout de suite à leurs malades les plus graves. Les autres qui ne sont pas encore graves, ils les soignent avec les méthodes (|ui leur sont propn^s. Chacun en a une, et il attend qu'ils deviennent ]j1us graves, pour expérimenter, aussi chez eux la vertu de la nouvelle substance. C'est ainsi que la plus grande ]>artie des médecins arrivent à donner du discrédit à toutes les nouvelles médications de la tuberculose. Cela arrive surtout quand on traite des malades dans les hôpitaux ou dans des sanatoria. Il s'agit de malades déjà avancés mais qui trompent les médecins peu éclairés. Il y a entin une troisième catégorie, celle des médecins prudents, qui essayent avec conscience et restent dans les limites tracées par les auteurs et n'ont pas la prétention de guérir des tuberculoses en évolution. Cette catégorie de méde- cins api)li(|ue les médications antituberculeuses depuis bien des années avec confiance cl avec conviction. Les publications qui concernent celte médication sont déjà nombreuses ; il y a des médecins ]jour lesquels elle est devenue la méthode otïicielle du traitement, surtout dans les tuljerculoses des poumons, soit pour obtenir des succès complets chez les malades qui sont en cas de les avoir, soit comme moyen utile pour combattre chez les autres quelques-uns des phénomènes qui sont susceptibles d'être combattus. Je crois que celte per- sistance, qui dure et augmente depuis bien des années et qui est toujours croissante, doit valoir quelque chose. En conclusion, les données scientifiques d'abord, ensuite les données de l'expérience clinique, autorisent à dire que les matériaux spécifiques qu'on peut tirer des animaux traités avec les procédés innniinisants ont la puissance de donner à l'organisme malade une énergie extraordinaire pour lutter avec succès contre la tuberculose et la vaincre. N'oubliez pas, n'oubliez jamais qu'en ce qui concerne les poumons, il faut distinguer la tuberculose à elle seule des maladies pulmonaires compliquées et avancées qui ont une origine tuberculeuse. N'oubliez pas que cette distinction est nécessaire pour comprendre les résultats différents dans les différents cas, pour les a]>précier convenablement. Le jour où la nécessité de cette distinction aura pénétré dans l'esprit et dans la conscience des médecins, on aura gagné la bataille la plus importante pour la lutte contre la tuberculose, car aujourd'hui il ne s'agit plus de chercher des méthodes et des moyens spécifiques, mais de comprendre et de bien arrêter tout ce qu'on peut leur demander raisonnablement. Si maintenant, Messieurs et chers Collègues, vous voulez donner un coup d'œil d'ensemble sur mes recherches, vous trouverez qu'elles vieiment de créer xm ensemble organique des connaissances sur les procédés naturels de guérison de la tuberculose. Il ressoit de mes travaux : Que la lutte endorganicfue contre la tuberculose vient de s'accomplir avec une série des moyens aniituberculeux que l'organisme produit pour se défendre de l'agression tuberculeuse. MARAGLIANO. — LA ÏHÉUAI'IE SPKCIFIQLU': DE \A TCBERCULOSE 215 L'organisme des malades peut les produire par lui-même : on peut l'aider en introduisant eliez lui ces substances défensives, fabriquées préalablement par lorganisme d'un animal sain. Voilà en peu de mots résumés les résultats du labomtoire et les résultats cliniques; j'ai montré les procédés suivis par moi. et rien ne reste caché de tout ce que j'ai fait jusqu'à ce jour. Les moyens spécifiques antituberculeux existent, oui, et nous l'avons démontré. C'est là une vérité qui es! la conséquence directe des premières vérités scientifiques que Pasteur a révélées sur l'immunisation, des découvertes de Villemin et de Korb. qu'une foule de travailleurs ont poursuivies pendant bien des aimées. Nulle part qu'en France les esprits les plus élevés, les expérimentateurs les plus distingués, n'ont donné tant d'activité, de temps, d'énergie, pour arriver à cette victoire à la.iuelle bien des travailleurs lyonnais, Arloing surtout, ont contribué. Cette victoire, aujourd'hui, ne doit pas être considérée comme la victoire d'une école, ni d'un liomme, mais comme une victoire de la science mondiale qui y est arrivée, grâce à l'utilisation collective de l'énergie de ses pionniers. Messieurs, nous devons |)Oursuivre une autre victoire : nous devons arriver à la thérapeutique proijhylactique de la tuberculose cbez l'homme, comme on y est arrivé pour la variole et pour d'autres maladies infectieuses. Ce n'est pas certainement le moment de faire l'histoire critique de l'immu- uisation contre la tuberculose. Je me bornerai à rappeler que j'ai annoncé clairement, à Bordeaux en 1895, avoir réussi à immuniser les animaux contre la tuberculose (comme il résulte de ma communication qu'on lit à la page 1080 des comptes rendus du Congres). . Après 190.J j'ai poursuivi mes études, et j'ai toujours insisté et démontré iju'on pouvait immuniser les animaux en se servant des matériaux bacillaires morts. Belning a parlé de l'immunisation des animaux, longtemps après moi, poui- la première fois le 12 décembre 1901 à Stockholm et à propos des bovidés. A cette époque, il avait employé un vaccin préparé avec des bacilles vivants, et il avait même reçu un prix pour son « Bovovaccin ». En 19o;} (deux ans après) il en a préparé un autre, en déclarant que celui qui remontait à 1901 était même dangereux. Toutefois il répétait encore qu'il était nécessaire d'employer un vaccin vivant, capable de se multiplier dans l'organisme. Enfin, l'année dernière, à Paris, il a proclamé qu'on pouvait renoncer à introduire dans l'organisme des bacilles vivants dans un but d'immunisation. En concluant, en 1903, il est arrivé, en opposition avec ses premières convic- tions, au même point oîi j'étais arrivé plusieurs années avant, comme il ressort de toutes mes publications qui démontrent que mes études ont été toujours poursuivies dans la même voie. Difiicilement je change de route, puisque j'ai riiabilude de bien réfléchir avant d'en prendre une. Je vous prie de ne pas m'en vouloir si je fais une autre réclamation de prio- rité. Je vous l'ai déjà dit, je réclame ici parce que c'est ici, en France, que j'at- tends la justice. Après les animaux, je me suis occupé de l'homme. Le 30 octobre 1903, j ai annoncé, au Congres italien de médecine de Padoue, que j'avais commencé à vac- ciner lliomme contre la tuberculose dans un but prophylactique; j'en ai écrit les modalités, j'ai dit quelle était la composition de mon vaccin. J'ai appliqué 216 SCIENCES MÉDICALES s parallèlement, la même méthode sur riiomme et sur les animaux auxquels, pour contrôler l'immunisation, on injectait après des bacilles virulents qui tuent les témoins, et j'ai étudié les modifications qui arrivaient dans le milieu organique de ces animaux qu'ils démontraient être bien immunisés. J'ai trouvé les mêmes modifications dans le milieu organique des enfants vac- cinés et j'ai conclu, par analogie, qu'on avait des données scientifiques pour conclure que ces enfants étaient réellement vaccinés. Voilà un aperçu de tout ce qui ressort de mes publications de 1903 jusqu'à aujourd'hui. J'ai continué avec mes collaborateurs, parmi lesquels je rappelle MM. Mar- zagalli, Barlocco, Goggia, Ghedini et Lanza, à vacciner les enfants et les ani- maux et à répéter les mêmes recherches comparées dans leur milieu organique. Jusqu'à ce moment, aucun des enfants vaccinés (généralement tous des enfants chétifs, issus de familles de tuberculeux) n'ont présenté de phéno- mènes tuberculeux et leur état général est très satisfaisant et certainement meilleur qu'avant la vaccination. Ils possèdent encore, dans leur sang, les moyens de défense qui se sont pro- duits après la vaccination. Nous pratiquons la vaccination au bras et, d'après la méthode jennérienne : habituellement, on fait aussi trois piqûres. Chaque inoculation détermine une petite pustule durcie à sa base. On observe une poussée de fièvre qui dure de deux à trois jours, avec engorgement des ganglions lymphatiques de l'aisselle. Après, tout rentre dans l'ordre et il reste seulement une petite ulcération qui se cicatrise en très peu de jours. Maintenant, je suis à même de vous assurer que ces vaccinations sont com- plètement inotïensives. Les matériaux avec lesquels elles sont faites viennent des cadavres des ba- cilles. Il s'agit de bacilles qui n'ont pas d'histoire et un arbre généalogique, comme ceux que Behring nous annonce avoir employés pour son « Bovovaccin». Les miens n'ont rien d'historique, ni de mystérieux : ce sont de méchants et vulgaires bacilles humains élevés au plus haut degré de virulence. C'est des cadavres de ces bacilles que je tire mon matériel de vaccination antitubercu- leuse. Peut-être, tout cela est-il trop simple, il n'y a rien là qui frappe l'imagi- nation; mais, Messieurs, je vous assure, c'est la vérité. — Séance du 6 août — M. ARLOING, Proffsseiir à la Faculté de Médecine de Lyon. U immunisation tuberculeuse. — M. le professeur Arloing expose les recherches qu'il a poursuivies jusqu'à présent et depuis tant d'années sur l'immunisation active, ou vaccination antituberculeuse. L'idée directrice de ses travaux est intimement liée à la doctrine de l'immu- nisation active dans les maladies virulentes par l'usage des virus atténués Le virus tuberculeux pouvait-il se présenter sous l'état des virus atténués ? M. Arloing a commencé à le démontrer dès 1883, mais de tous côtés il ren- contra des résistances fort vives à sa conception aujourd'hui si féconde. 11 lui fallut dix-neuf ans, jusqu'en 1901, pour faire accepter la variabilité du virus tuberculeux sous les influences qu'il rencontre dans la nature. Et pourtant AULOING. l'immunisation TUBERCULKL'SE 217 combien est variée la gamme de virulence qu'on peut obtenir! C'est là un point auquel M. Arloing tient beaucoup et sur lequel il veut insister, parce que aujourd'hui rien ne paraît plus naturel que les variations du virus tuberculeux et qu'on semble oublier, que lui, expérimentateur lyonnais, a lutté plus de dix- neuf ans pour faire admettre ces variations naturelles C'est Kocb qui, en 1901, à Londres, a soulevé la question et a fourni à M. Ar- loing l'occasion d'exposer de façon si nette que l'acceptation s'imposait désormais de sa doctrine de la variabilité du bacille de la tuberculose. Il n'y a plus de divergences actuellement que sur le degré de fixité ou de malléabilité des types divers que l'on peut reconnaître artificiellement dans la gamme de virulence. Puis, de nouveau, quatre années de lutte se sont imposées pour faire accepter l'unité de la tuberculose — ou les variations dans l'unité — faute de quoi la question de la vaccination perdait de son intérêt ou se montrait comme une opération purement empirique. D'autres objections — non des moindres — furent faites à la conception de la Idéalisation possible d'une vaccination antituberculeuse. La vaccination avait été tentée contre des maladies non récidivantes. C'était chimère que de vouloir l'opposer à une maladie récidivante... et pourtant, les cas de guérison spontanée de tuberculose ne sont pas rares. Peu à peu, a fléchi la résistance latente à la possibilité d'une vaccination active de la tuberculose, au fur et à mesure que la guérison spontanée s'affirmait davantage. D'un autre côté, les idées se sont précisées sur l'immunisation. A ce point de vue, il importe de considérer divers degrés dans l'immunisation: l'immunisation absolue, l'immunisation relative, celle-ci plus ou moins com- plète. Aussi Behring a-t-il pu annoncer à Stockholm — sans soulever de résis- tance — qu'il croyait être parvenu à vacciner des veaux, alors qu'en réalité il les avait rendus simplement plus résistants à l'infection tuberculeuse. M. Arloing ne fut pas surpris de cette déclaration, car en 1886, puis en 1899, il avait tenté d'oljtenir des résultats analogues, sans résultats satisfaisants, parce qu'il était trop exigeant sur le degré d'immunisation, parce qu'il voulait une immunisation absolue. Toutes ces recherches, tous ces faits avaient conduit le professeur de l'Univer- sité de Lyon à cette conviction : qu'il était possible d'avoir des itacilles affaiblis et de pouvoir les inoculer à certaines espèces animales et par certaines voies sans entraîner de lésions. La technique suivie est assez complexe. Elle peut se réumer dans l'usage de divers bacilles humains inégalement affaiblis, administrés en série par ordres d'intensité à de jeunes bovins. 11 obtint des résultats très encourageants en 1902, puis en 1903-1904. Ils furent communiqués à Melun, en 1904, au momont oii commençait dans cette ville l'expérience de contrôle du bovo-vaccin de von Behring. Depuis, l'activité de M. Arloing s'est dirigée sur un point plus particulier. Il avait créé un bacille profondément modifié dans ses propriétés et sa virulence, se reproduisant tel depuis nombre d'années; modification prouvée par de très nombreuses expériences et des recherches anatomo-pathologiques et histolo- giques. Ce bacille, suflisamment affaibli pour n'être à peu près plus tubcrculi- sant, ayant ce caractère indéfiniment transmissijjle, est donc bien un véritable vaccin, puisqu'il en a les caractères essentiels : l'aptitude à se reproduire avec ses propriétés non luberculisantes. 218 SCIKiNCES MÉDICALES M. Arloing chercha à ohtenir un second vaccin par accoutumance de ce bacille- aux températures élevées. Des cultures furent habituées successivement à 39°., iû», 41°, i'2°, 43° et même 44». Des modifications ont pu être observées dans les propriétés physiologiques à ]>artir de la huitième génération De même, on put observer des modifications de formes très nettes à partir de la quatorzième génération. M. Arloing a donc préparé deux vaccins de la tuberculose. Par quelle voie introduire dans l'organisme ces vaccins antituberculeux ? Trois procédés de vaccination sont possibles: la voie sanguine ou mieux vei- neuse, la voie sous-cutanée, la voie digestive, surtout lorsqu'il s'agit de jeunes ju minants. M. Arloing a déjà fait plusieurs séries de vaccination par le sang et par la voie sous-cutanée chez le bouvillon ou la génisse. Lors de la première inoculation, divers phénomènes se manifestent : élévation de la température, apparition de la réaction à la tul)erculine, de la réaction agglutinante; à la deuxième ino- culation, pratiquée quarante-cinq à soixante jours après la précédente, la réac- tion est beaucoup plus marquée; la température s'élève considérablement, mais ce trouble est éphémère et l'état général reste bon ; l'animal continue à manger. Au bout de quelques mois, disparaît souvent la réaction vis-à-vis de la tuber- culine. L'immunisation ou, si Ion préfère, la vaccination, est-elle réalisée? Les résultats l'attestent, puisque l'animal supporte l'injection dans le sang, à plusieurs reprises, de 1 à 2 et même 4 milligrammes de bacilles bovins très actifs. L'épreuve par le tissu sous-cutané ne produit pas de lésions ou des lésions minimes dans le ganglion immédiat et, de toutes façons, ne dépassant pas ce ganglion. Cette immunisation dure un an. deux ans, parfois plus. Elle peut dispa- raître. Mais il est facile del'entrenir, carsi la voie sanguine confère une immunité ]»lus grande, l'injection sous-cutanée est parfaitement suffisante pour l'entre- tenir et l'cmpècher de disparaître; tl suffit de renouveler l'inoculation sous- cutanée. Actuellement des expériences sont entreprises sur la A'accination par la voie digestive sur le veau, le chevreau et le singe. La vaccination antituberculeuse apparaît bien aujourd'hui comme l'arme la plus efficace, celle dont on peut espérer le plus pour la lutte contre le terrible lléau. Encore faudra-il interpréter les résultats et s'attendre à quelques insuccès, même lorsque la métliode, perfectionnée, sera réalisable pour l'homme. Il existe des sujets réfractaires passagèrement à la vaccination. Dans l'emploi du vaccin jennérien, si généralement employé, on voit quelques insuccès évidents. Vis-à- vis du vaccin antituberculeux, il y aura probablement aussi des réfractaires qui ne profiteront pas de l'immunisation. Ce sera heureusement le plus petit nombre. Somme toute, M. Arloing croit que nous touchons au port, mais que le résul- tat sera plus important au point de vue social qu'au point de vue privé. M. le D"- DELORE, px-cliir. dp la Charité de Lyon. Immunisation tuberculeuse. D' Dl-;i,(>»E. IMMUNISATION TLilîEUCULlOCSE 219 Discussion. — M. L. Guinard : De lu si intéressante cunlérence de M. le pro- fesseur Maragliano, deux faits essentiels ressortent : le premier, que nul ne peut contester, est la très grande part prise, par ce maître et ses élèves, dans le traitement spécilique de la tuberculose par les sérums d'animaux immu- nisés. Si, un jour, la thérapeutique s'enrichit d'un s('runi antituberculeux vrai- ment elïicace, personne ne pourra oublier le savant que nous considérons fous comme un précurseur, dans une voie, aujourd'hui encore, si pleine de diffi- cultés et d'incertitudes. Quant au second fait, relatif à la démonstration de la valeui' de la bactério- lysine, il mérite une mise au point et des explications. Depuis mon voyage à Gènes, à fin décembre 1905, j'emploie, très méthodi- (|uemeut et dans des cas convenablement choisis, un sérum qui m'est réguliè- rement envoyé par l'Institut de Gènes; or, ayant été cité, à ce propos, il me paraît nécessaire de dire exactement ce que je pense. Je ne conteste aucun des résultats expérimentaux fort instructifs, que nous a cités M. Maragliano; j'ai vu les animaux qui, grâce au sérum, ont résisté à l'in- fection; j'ai été très impressionné par le résultat négatif de l'autopsie, faite en ma présence, de deux ânes immunisés, puis soumis, par deux fois, à des injec- tions de bacilles très virulents. Il s'agit là d'une véritable cxpéi'ience de vacci- nation contre la tuberculose par la baclériolysine. Je suis donc convaincu que, dans le sérum Maragliano, existent des éléments dont l'action n'est pas négligeable, mais je remarque aussi que l'efficacité de ces éléments ne s'est manifestée, d'une façon certaine, que chez des sujets n'ayant pas encore de lésions en évolution. L'auteur lui-même reconnaît qu'employé trop tard après l'injection infectante, son sérum ne protège plus ou très impar- faitement. Les résultats obtenus chez les malades sont encore beaucoup plus incertains et n'échappent pas à l'appréciation que portait, si justement, le distingué rapporteur M. Rappin, en disant que, jusqu'à présent, les tentatives d'application de la sérothérapie aux tuberculeux ont donné des résultats décevants. Or, dans l'intérêt même de la méthode et des travaux de M. Maragliano, il importe de préciser et de bien retenir que les preuves cliniques do l'efficacité de son sérum, chez les malades, ne sont pas encore faites. J'ai employé ce sérum, chez de nombreux malades, très convenablement choisis, je le répète, dont quelques-uns ont reçu de 65 à 80 doses, par injections faites tous les deux jours, et c'est à peine si, sui- le nombre, je trouve six sujets paraissant avoir éprouvé un effet favorable imputable au sérum. J'ai observé, de plus, quelques faits intéressants mais qui ont besoin d'èti-e revus, confirmés et interprétés avant d'être inscrits à l'actif de la méthode. Cependant, de l'ensemble de mes essais, ressort l'impression que, dans quel- (|ues cas, le sérum peut être un adjuvant utile de la cure, mais, jusqu'à nouvel ordre, il ne faut pas le considérer autrement. Dans un travail ultérieur, je rendrai un compte détaillé de mes observations, que je tiens à multiplier et à suivre pendant un long temps, avant de les faire connaître. Le problème de la guérison de la tuberculose est extrêmement complexe; une foule de facteurs entrent en jeu, dont il sera nécessaire de laire la part dans l'appréciation de ce qu'on obtiendra ou croira obtenir. Daus tout ce qui a (Mé fait. jusf[u'à présent, il y a des indications précieuses; rendons un hommage mérité à ceux qui nous les ont fournies et sachons 220 SCIENCES MÉDICALES attendre très patiemment les bénéfices auxquels elles pourront nous conduire. M. le professeur Teissier. — Je ne veux pas laisser clore cette discussion sans manifester l'émotion que j'ai éprouvée en entendant les déclarations (\uï viennent d'être faites. Nous avons entendu de belles et grandes choses, et, dans la bouche de M. Arloing, la déclaration formelle que nous touchions à la solution du problème prouve combien, pour citer le mot même de Téminent rapporteur, M. Rappin, l'heure présente est solennelle. Mais je tiens à dire aussi combien l'hommage rendu à l'œuvre même de M. Arloing, par le maître éminent de la clinique génoise, nous émeut et nous touche. Cet hommage honore au plus haut degré celui qui le reçoit comme celui qui le rend, dont il atteste la haute courtoisie et la grande probité scientifique. M. Maragliano nous a résumé les grandes lignes de son œuvre avec une sim- plicité et une sincérité qui nous ont profondément impressionnés. Je crois que» si notre éminent collègue n'a pas toujours été bien compris, cela tient à un malentendu regrettable, à une erreur qu'il est nécessaire de dissiper, à savoir que le grand public et même les médecins ont trop de tendance à confondre ces deux choses : le vaccin et le remède. M. Maragliano, je crois, n'a jamais eu la prétention de guérir la tuberculose confirmée ou cavitaire, et, comme il l'a dit maintes fois, sa méthode ne tend à avoir qu'une action préventive. Pourquoi donc demander à un sérum immunisant antituberculeux ce qu'on ne demande ni au vaccin jennérien, ni au sérum antitétanique ? So^'ons justes, et sachons apprécier tout l'effort accompli ; en tout cas, l'heure est proche; et nous avons le sentiment qu'un vaccin protecteur sera bientôt définitivement réalisé. De quel laboratoire heureux sortira l'imuiortelle découverte? Comment s'appellera le triomphateur de demain? Maragliano, Behring, Arloing, Cal- mette, Rappin, ou tout autre, peu importe. Chacun, comme l'a dit notre collègue M. Rappin, aura apporté sa pierre à l'édifice ; mais l'éminent clinicien de Gênes restera toujours le précurseur admiré, aux travaux duquel les décou- vertes nouvelles ne sauraient rien enlever désormais. La démonstration du bacille pathogène par Koch n'a diminué eu rien les conceptions géniales de Villemin. M. CHAUVEAU, Mem. de l'Inslitut. M. Arloing donne alors lecture du télégramme suivant en réponse au télé- gramme, signé Teissier-Arloing, envoyé la veille au professeur Chauveau par tous les membres de la section pour honorer les belles recherches du savant sur la tuberculose : « Au président de la section des sciences médicales de l'Association française. » Je suis profondément reconnaissant à la section médicale du témoignage d'estime et de sympathie qu'elle vient de me donner. Sa bienveillance me fait regretter encore plus que la fatigue et les soucis auxquels je viens d'être soumis m'aient empêché de prendre part aux assises tenues cette année par l'Associa- tion à Lyon, ma toujours chère patrie sympathique. » Chauveau. » l'OLCKL. — IMl'ORTANCE CHIRURGICALE DU COEFFICIENT ACÉTONURIQUE 221 M. POUCEL, à Marseille. Importance chinuyiailc du coe/Jlcieiit acétonurique chez les diabétiques. — Pourquoi cerlauis dialjétiques mcureut-ils d'une égi'atignure alors que d'autres supportent les opérations les plus graves et guérissent ? On a cherché un signe d'une valeur pronostique constante. L'expérience a démontré que ni le taux du sucre, ni l'abulition des réflexes (signe de Lance- reaux. Bouchard, Hejnier), ni le défaut d'antisepsie n'expliquaient les insuccès opératoires. A mon avis, s'il est important de connaître dans l'analyse de l'urine le taux de l'urée, de l'acide urique, de l'albumine (surtout liée à une lésion rénale), de rui'obiline. des chlorures, il est surtout important de connaître la proportion d'acétone. Les cinq premières suijslances n'ont de valeur que par leur quantité tandis que l'acétone est un dérivé de l'acide oxjbutyrique que l'on considère comme l'auteur des complications ultimes du diabète. C'est l'acétone qui carac- térise, qui différencie les deux groupes de diabétiques. Les uns sont des gluco- suriqucs et peuvent être opérés quel que soit le taux du sucre, les autres sont des acétonuriques. ce sont des empoisonnés et ils meurent du moindre trauina, c'est donc le coefficient acétonurique qu'il importe de bien connaître. D'ordinaire, lorsque l'urine contient 2 grammes d'acétone, le coma apparaît ou est imminent et ce qui favorise l'accroissement de l'acétone, c'est le régime miahlien rigoureux, c'est lui qui hâte la période consomptive. A l'état normal, nous avons tous quelques milligrammes d'acétone le régime azoté exclusif en augmente le taux môme chez l'homme sain. On peut opérer tant que l'urine n'en contient pas plus do 1 gramme. Je jtrésente onze obser\ations suivies de succès : Deux amputations de jambes ; Une de cuisse ; Trois du sein ; Une hystérectomie abdominak sus-vaginale : Une laparotomie pour énucléalion de fibromes (procédé de Tulfier) ; Un phlegmon gangreneux pelvi-rectal . Un évidement du cinquième méta- tarsien. Un panaris du pouce avec phlegmon profond suppuré de l'avant-bras. Tous ces opérés ont guéri. Le dernier est celui qui avait le plus d'acétone, 78 centigrammes. Celui du phlegmon gangreneux et de l'évidement du cinquième métartasien c'est le même sujet opéré à deux ans d'intervalle : il rendait de 400 à 500 grammes de sucre par jour, mais n'avait que 11 milli- grammes d'acétone une fois et des traces l'autre fois. Comme contre-épreuve, je présente six observations de médecine et de chirur- gie où la présence de doses élevées d'acétone est certaine ou probable. Toutes suivies de mort. Je ne vois aucun inconvénient à employer les antiseptiques comme pansement; tous mes opérés ont été traités avec des agents vivifiants : eau oxygénée et iodoforme. et je n'ai eu qu'à m'en louer. Conformément au conseil de Yerneuil, il y a avantage à remplacer le bistouri par le thermo-cautère partout où il est applicable. Point n'est besoin, je crois, d'attendre la limitation de la gangrène pour intervenir. Si les artères sont perméables, il faut devancer l'infection. Dans le cas où. sauf urgence absolue on aurait à opérer un diabétique 222 SCIENCES MÉDICALES acéloiiurique, on le suumelUa au régime des liydrocarbures cl de la stiTchniiir, Le sucre augmentera et l'acétone suivra une proportion inverse. Au-desson.- ■de 1 gramme on ponri'a opérer. M. MAYET, Prof, ii l'Université de Lyon. Du cancer expérimental. — Il est possible chez quelques individus, lats blancs et chiens, de produire des proliférations cellulaires par injections (\o>i jtruduils solubles aqueux ou glycérines de tumeui's humaines. Les productions obtenues peuvent ne pas avoir- la même structure histoiogique que la tumeur primitive. Ces productions peuvent se produire loin du point d'inocidation et longtemps après celle-ci. L'auteur a employé des produits solubles dans la glvcériiie et dépourvus de parasites par filtration sur porcelaine. Donc on peut produire des tissus can- croïdes avec les produits solubles de tumeurs bénignes ou malignes. L'auteur pense que c'est dans deux ou trois cellules que sont formés les produits toxiques qui produisent ensuite la tumeur. Discussion. — M. Rapi'i.n : Après de nombreuses recherches sur ce sujet, pense qu'on doit émettre le vœu de la création d'im Congrès du cancer entre gens appartenant aux diverses branches de la science. MM. le Prof. A. PONCET et R. LERICHE, à l.yon. Pathogénie des ankyloses spontanées et particulièrement des ankyloses vertébrales. Rapport présenté à la section. M. LÉRI, à Paris, Corapixiilenr. Même sujet. Discussion. — M. .îean Lépine. — L'élément trophonévrotique est le plus im- portant à considérer dans la pathogénie des ankyloses rhumatismales chroni- ques. Il s'exerce de la manière suivante : 1° Un trouble primitif de la nutrition, héréditaiie ou acquis (intoxication, infection) crée le tei-rain arthritique. 2'^ L'un des caractères de l'état arthritique est l'exagération de l'irritabilité du système nerveux, qui devient impressionnable d'une manière consciente à des sensations internes ou superticielles qui demeurent latentes chez des sujets normaux (influences barométriques, fatigues, etc.). Cette iriitabilité est exagérée par la présence de poisons dans le liquide céphalo-rachidien, et par l'existence consécutive de réactions méningées légères. 30 Dans ces conditions une excitation périphérique modérée (coui'ant d'air) sera per(;ue comme une douleur. Unrétlexe moteur et vaso-moteur immobilisera la région correspondante, qui sera le siège de phénomènes tluxionnaires. IJ':HI. — l'ATIlOGÉNIE DES ANKYLOSES SPONTANÉES VERTÉBRALES 22>i 4° S'il existe en même tcm[)s niic infection générale, elle se localisera sui- cette région atteinte, créant une arthrite, plus mi moins plastique suivant la nature de rinfrction. Cette arthrite réagissant sur la moelle, nn cercle vicieux s "étahlira. 5" Même sans infection générale localisée sur l'articulation, l'anUylose peu! s'étahlir. par le fait de l'immobilité pi'olongée, à condition ipic l'excitation jiéri- phériqne, point de départ du réflexe, soit suftîsamment intense et durahle (froid humide). C)^ Le froid humide n'agit que comme phénomène sensitif, soit directement, en pi'0V0(piant ou renforçant le réilexe trophique, soit en perturbant la nutri- tion, par action réflexe sur le sympathique. .M. Leriche. — Je ne veux ajouter que quelques mots aux intéressantes consi- dérations que vient de développer M. Lépine; en effet elles tendent à remetti'e en •question un point de l'histoire des ankyloses que l'on considère généralement •comme acquis : je veux dire le rôle de l'immobilité dans la production de l'anky- lose. Vernenil a dit qu'il n'existait pas, dans la science, d'exem|iie authentique d'ankylose osseuse produite, dans une articulation saine, par le seul fait de l'immobilité. C'est là l'axis unanime des chirurgiens d'aujourd'hui. L'immo- bilisation peut produire des raideurs, de la gêne articulaire, des rétractions ligamentaires légères, mais rien de plus. Quant à la participation du système nerveux aux processus ankylosants, les arlhi-opatliies tabétiques nous indiquent assez quelle en est la note très spéciale pour qu'on puisse considéi'er les manifestations nerveuses chez les ankyloses de type banal, comme les signes d'une imprégnation infectieuse simultanée et non comme l'indice d'un processus causal vrai. Le rapport de M. Léri est si riche de faits et ses projections sont si instruc- tives qu'il m'est impossible de lui répondre en détail sur tous les points pom- lesquels nous divergeons je vais donc les bloquer. Nos divergences portent sur deux ordres de choses : sur le processus général des ankyloses et secondairement sur les ankyloses vertébrales. 1° Pour lui, il n'y a pas toujours infection à l'origine des ankyloses : il est des cas où l'on n'en trouve pas, et il cite les ankyloses qu'on voit chez les sco- liotiques. Je lui répondrai que la scoliose est pour la majorité des orthopédistes français, fonction du rachitisme tardif, c'est-à-dire d'un processus infectieux, i)énin, atténué, mais infectieux pourtant. D'autre part, je rappellerai que Frœhlich a trouvé dans les lésions décrites sous ce terme général, du staphyloco(iue assez fréquemment, j'ajouterai enlin que nombre de scoliotiques vivent et meurent tuberculeux, et que, pour M. Poucet, beaucoup de scolioses l'elèvent d'une ostéomalacie passagère d'origine tubercu- leuse, infection larvée, latente, échappant quand on ne la cherche pas systémati- quement. Dans les cas où l'infection paraît absente, il faudrait invoquer le traumatisme, un corps étranger (une balle de revolver dans la belle pièce qu'il nous a montrée) Je répondrai simplement que l'on considère les corps étrangers intra-osseux comme faisant de l'ostéite rarétiante habituellement. L'échec si fréquent des sutures osseuses suffirait à le prouver. Quand il y a autre chose, ce quelar une lame de caoutchouc au plomb qui met la main à l'abri des radio - dermites. Discussion. — M. le D'' Belot aurait voulu trouver un rapport entre la valeur des diverses teintes du docteur Bordier, 1, 2, 3, 4 : que, par exemple la teinte 2 soit le double de la teinte l. Il demande à quoi sert la teinte pour 22 H. alors que ce n'est que très exceptionnellement qu'on atteint 14 H. Il aurait été préférable qu'il y ait eu des intermédiaires entre la teinte 0 et la teinte 1, c'est-à-dire entre 1 et 5 H. M. le D"" Bordier répond que ces teintes sont de simples numéros d'ordre et qu'il a pris comme étalon les degrés de radiodermite. Dans certains cas d'épithéliomas ulcérés, il applique cette dose de 22 H ; il préfère n'avoir pas à faire une seconde séance pour guérir complètement son malade. M. le D'' Belot remarque que, si le dispositif de Sabouraud-Noiré, qui mettait la pastille à mi-distance entre l'anticathode et la peau peut entraîner une erreur résultant de la position même de cette pastille, par contre, l'appré- ciation de la teinte est quatre fois plus facile que dans l'appareil de M. Bordier. puisque, pour une même quantité, elle est quatre fois plus intense. M. le D'' NoGiER rend hommage à l'ingénieux appareil de M. Bordier. Mais il demande s'il n'est pas bon de poser de nouveau devant la Section la ques- tion de Yidiosijncrasie. Elle lui semble exister même pour des sujets sains et à plus forte raison chez des sujets dont la santé générale est plus ou moins altérée. Il a vu chez une diabétique une dose bien inférieure à 4 H (la moitié à peine) donner sur la face un érythème très accentué, avec fièvre et insomnie. L'appli- cation de 5 H eût causé peut-être une catastrophe. Il rappelle le cas cité par M. Doumer dans les Annales cVÉlectrohiologie, où une dose de 1/12 S. N. donna un violent érythème. Il émet le vœu que de nouveaux chromoradiomètres soient proposés pour doser les doses très faibles de rayons X, car il existe certainement une double action physiologique de ces rayons : action caustique ou nécrosante et action trophique. Cette dernière explique les succès obtenus avec de très faibles doses où, sans action sur la peau, on a pu guérir des tuberculoses osseuses profondes, même le mal de Pott (observations du professeur Vassilidès, d'Athènes). M. le D"" Chanoz demande si ce dispositif est vrai pour toutes les distances. M. le D'' Bordier répond qu'il s'est placé à une distance habituelle de 15 à 25 centimètres. M. le D"" biBERT remarque que ces divers procédés de mesure ne sont pas comparables. Nous constatons seulement une moyenne, nous ne savons jjas de quoi cette moyenne est faite. On n'a pas fait assez d'expériences sur la peau saine pour connaître la moyenne de sa réaction. BORDIER ET GALIMARD. — NOUVKLLK IMTK DE RAYONS X : l'UiNITÉ l 245 M. le D'' Bergonié ti-ouve que ces radiochromomèties ne donnent ([n'uno sécurité relative; le degré hygrométrique de l'air, le mode de préparation du platinocyanure iniïuent sur les résultats. Le docteur Chanoz. — 1° Actuellement les indications des appareils dits de mesure des rayons X ne sont pas précises. 11 ne faut pas parler de mesures qui évoquent l'idée d'une précision irréelle. 2° A propos de l'idiosyncrasie, ne peut-on pas penser qu'une indication des chronomètres qui donne une moyenne des rayons X peut correspondre à une somme de rayons iri-s différents et jouissant de propriétés physiologiques distinctes ? M. J. BELOT, à Paris. Nouveau dispositif pour la mesure de la qualité du rayonnement. — Le nouveau dispositif pour la mesure de la qualité des radiations utilisées permet une lecture directe du degré radiochromométrique. Il se compose d'une bonnette dont le fond porte le système mensurafeur. Celui-ci se compose d'échelons d'aluminium fixes et d'une lame d'argent (petite) mobile. Elle est doublée d'un petit écran se déplaçant avec elle et montrant à la fois une plage correspondant à l'argent et deux autres correspondant à deux échelons d'aluminium. Quand une des teintes correspondant à l'aluminium est équivalente à celle de l'argent, on n'a qu'à retourner l'appareil et un indice marque sur une échelle graduée le degré de pénétration cherché. Tout le système peut se démontrer instantanément pour la régénération de l'écran ou la radiographie. Discussion. — M. le D^ Trossat (de Ghâlon-sur-Saône). — Ces appareils se placent difticilenient sur l'axe des rayons incidents. M. le D"" Belot (de Paris). — A la distance de 25 centimètres, Benoist a montré (jue cela avait peu d'importance, à condition d'être dans le faisceau. M. le D"" Bergonié (de Bordeaux) réclame la plus grande sécurité possible, et voudrait, dans cet appareil, des protecteurs pour les mains et pour les yeux. M, le D'" Imbert (de Montpellier) remarque qu'avec ces appareils il faut se mettre en face de l'anticathode ; un appareil avec miroir à 45 degrés permet- trait, pendant le traitement même, de suivre les variations du tube. M. le D"" Belot répond qu'avec ce miroir on perdrait de l'éclairement ; il est préférable de régler son tube avant, de le maintenir dans les mêmes conditions au moyen du spintermètre et du milliampèremètre, et de ne se servir de son appa- reil que pour avoir facilement et immédiatement des renseignements utiles sur la marche du tube. La lecture étant rapidement faite, les yeux reçoivent peu du rayonnement; le docteur Belot fera ajouter un dispositif de protection poiu- les mains. MM. BORDIER et GALIMARD. Une nouvelle unité de (fuantité de raijons X : l'unité I. — Jusqu'à présent, on s'est servi, pour évaluer les quantités de rayons X, de l'unité H, qui est basée sur la réaction de la peau. Or, la sensibilité cutanée varie d'un sujet à un autre et, chez le même sujet, d'une région à une autre. j 24G ÉLECTRICITÉ MÉDICALE Le réactif (ioiil les auteurs se sont servis est la solution de Frcund d'îodo- forme à ^ 0/0 dans le chloroforme : ils ont cherché à doser la quantité d'iode mise en liberté par les rayons X agissant sur cette solution; pour cela, ils ont employé des solutions titrées d'iode dans le chloroforme, et pour communiquer à ces solutions la même teinte rouge vineuse que celle de la solution d'iodo- forme après l'action des rayons X, ils ont examiné les solutions à l'aide d'un papier jauni par l'acide picrique. La comparaison devient alors tout à faif possible. Ils ont pris comme imité de quantité la quantité de rayons X capable de mettre en liberté un dixième de milligramme d'iode de la solution de Freund quand les rayons tombent normalement sur l'unité de section, 1 centimètre carré, et sous l'unité d'épaisseur, 1 centimètre, et à l'abri de la lumièi^e. Les cinq teintes du chromoradiomètre du D"' Bordier correspondent respec- tivement à 2 ; 3,5; 5,5; 10; 15,5 unités I. Ils pensent que cette unité étant scientifiquement établie permettra d'évaluer facilement les quantités de rayons X appliquées en radiothérapie. A la suite de ces trois dernières communications, la discussion s'ouvre sur le premier sujet de discussion soumis à la Section et portant sur les mesures qualitatives et quantitatives de rayons X. Discussiœi. — M. Belot n'a jamais dépassé le chiffre de 10 H dans une seule application de raj'ons X, bien qu'il ait été un des premiers partisans de doses massives ; aussi lui apparait-il tout au moins inutile d'avoir des appareils de mesure ou quantitomètres pouvant mesurer jusqu'à 22 H, comme celui de M. Bordier. Ce qui lui semble préférable, au contraire, c'est une grande sensi- bilité de la mesure, entre les quantités de 2 à 5 H ; de plus, si la teinte de Sabouraud est ditTicile à apprécier et si la sensibilité de l'appareil n'est déjà pas trop grande, bien que chaque pastille soit à demi-distance, qu'arrivera-t-il lorsque la pastille sera sur la peau et qu'il y aura quatre teintes à apprécier? Il signale, à ce propos, le f}uantitomètre de Kienbôck. qui nécessite bien une certaine cuisine pour obtenir le chiffre de la mesure donnée, mais cette mesure affecte une bonne précision, et toujours dans les doses que l'on peut appeler faibles par rapport à 10 et à plus forte raison à 22 H. Enfin, pourquoi le radio- chromomètre de M. Bordier ne porte-t-il pas des teintes qui soient les multiples les unes des autres, la teinte 1 étant le double de la teinte 0, la teinte 2 étant le double de la teinte 1, etc.? M. NoGiER pense qu'il faut arriver malgré tout à admettre qu'il existe chez des inalad(!S des conditions particulières inconnues pour la plupart dans leurs causes et qui les font réagir différemment à des quantités égales de rayons X absorbées; c'est ce que le vieux mot « d'idiosyncrasie » traduisait. M. Chanoz : Bien des inconnues existent encore dans la mesure quantita- tive des rayons X ; par exemple, est-ce que les cinq teintes de M. Bordier resteraient les mêmes et toujours proportionnelles aux quantités de rayons absorbées si l'on faisait varier le facteur dislance? D'autre part, on emploie toujours, pour les appellations des divers appareils en usage, le suffixe mètre, ainsi chromoradiomètre. quantitomètre, radiomètre, etc. Est-ce que ce sont réellement des mesures que donnent ces appareils ? Ne sont-ce pas plutôt des indications et ne devraient-ils pas porter le nom d'indicateurs? M. Bordier répond à M. Chanoz qu'il a établi les cinq teintes de son chromo- radiomètre en opérant dans les limites où l'on se place en pratique radiothé- IIOUDIER 1:T GALIMARD. — NOUVEF.LE UNITÉ DE RAYONS X : l'l'MTÉ I 247 rapiquc, c'est-à-dire entre 12 et 25 ceutimèti-es de l'anticathodc. C'est ce qui l'intéressait surtout pour son nouvel appareil. A M. Belot il répond que les teintes de son radiochromomètre ne sont pas les multiples les unes des autres, parce que les quantités de rayons X qu'elles représentent correspondent à des effets donnés et gradués sur les tissus. Ce n'est que plus tard qu'il a évalué le nombre d'unités correspondant à ces différentes teintes. Quant aux doses de 14 à 28 unités H qu'indique le nouveau radiochromomètre, elles sont d'un usage courant dans le traitement soit de l'épithélionia ulcéré, soit de certains lupus. D'ailleurs, dans l'ancienne méthode des doses Iractionnées, n'arrive-t-on pas à la fin à avoir appliqué des doses pareilles ! 11 trouve bien plus commode de faire absorber tout d'un coup la dose voulue, ce qui ne demande pas plus de vingt à vingt-huit minutes avec une installation puissante et une distance de 12 centimètres de l'anticathode. M. Bergonié constate que tout le monde s'entend à peu près sur les deux causes d'erreur qui peuvent affecter l'application thérapeutique des rayons X : 1° l'incertitude des mesures par le fait du manque de précision des méthodes et des appareils employés ; 2° la sensibilité différente des sujets, des diverses parties de la peau, à des doses de rayons X qui paraissent égales. Il lui paraît nécessaire de se mettre en garde contre ces deux causes d'erreur. 11 rappelle les travaux si intéressants de M. Kowalski, de Fribourg, communiqués à la Section d'électricité médicale au dernier Congrès de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences. M. Kowalski a montré, en effet, que les virages d'une plaque de platinocyanure , même lorsque la quantité de rayons X absorbés était identique, pouvaient varier avec l'état hygrométrique de l'air, la température, le mode de préparation du sel. Ce sont là des remar((ues qui affectent d'un vice rédhibitoire les chromoradiomètres basés sur la première remarque, faite par Villard, du virage du platinocyanure sous l'influence des rayons X et d'autres causes; l'incertitude de la réaction qui se produira sur un sujet donné, même à la suite d'une mesure prudente faite avec les appareils utilisés, lui paraît plus importante encore à signalei-, car elle peut être un motif sinon pour mettre à l'abri la responsabilité d'un confrère, tout au moins pour atténuer cette responsabilité dans des proportions à déterminer. Il lui est arrivé personnellement, après une application parfai- tement graduée au moyen du cbromoradiomètre de Sabouraud et Noire, pour une dose ne dépassant pas 6 à 8 H, de voir une réaction se produire beaucoup plus forte qu'il ne l'aurait voulu. M. MiCHAUD. — J"ai vu aussi de tels faits se produire et dans des proportions plus considérables encore que celles dont vient de parler M. Bergonié. M. Bergonié. — 11 convient donc d'admettre, sinon le mot d'idiosyncnisie, au moins la chose, et de dire que le bon sens du clinicien est toujours nécessaire; que pour le moment, aucun appareil de mesure ne peut en dispenser personne et que la connaissance de l'état local, de l'élat général des malades, de leur disposition héréditaire ou acquise, constitue la plupart du temps des données avec lesquelles il faut compter si l'on vrut éviter les actions trop violentes à la suite d'applications modérées môme de rayons X. Aussi lui semble-t-il que cette discussion pourrait avoir une sanction utile si la Section d'électricité médicale du Congrès de Lyon pouvait s'entendre et voter à l'unanimité une proposition consacrant la vérité de ces deux causes d'incertitude de l'appli- cation des rayons X. Il formule de la manière suivante sa proposition : 248 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE « La Section admet, après discussion, que les doses égales évaluées avec les indicateurs actuels peuvent provoquer parfois des réactions différentes. » M. Belot. — Il ne peut admettre le mot d'idiosyncrasie et, bien que recon- naissant qu'il y ait des différences dans les réactions consécutives à des doses égales, réactions qu'il a d'ailleurs depuis longtemps signalées dans son traité, il convient de ne pas laisser croire qu'une dose appliquée pour produire un léger érythème peut provoquer une escarre profonde. M. LE Président résume la discussion intéressante qui vient de se produire ; il constate que la grande majorité de la Section est du même avis sur les deux causes d'incertitude qui viennent d'être signalées et qu'il faudrait bien peu de chose pour que l'unanimité de la Section fût obtenue pour le vote de la propo- sition due à M. Bergonié. Aussi propose-t-il à ceux dont les opinions différentes viennent d'éclaircir la question de s'entendre i)Our proposer au vote de la Section une motion réunissant tous les suffrages. C'est ce qui est iiiit. La formule suivante est proposée : « La Section d'électricité médicale du Congrès tenu à Lyon par l'Association Française pour l'Avancement des Sciences admet, après discussion, qu'avec des doses égales évaluées avec les indicateurs actuels certains individus dans des conditions spéciales peuvent présenter des réactions quelque peu différentes. » Cette proposition est votée à l'unanimité. — Séance du 3 août — Eéunion des 12* et 13'^ Sections Voir les procès-verbaux de la l'I"^ Section, page 22. — Siéance «lu 1 août — MM. LAQUERRIÉRE et DELHERM. à Paris. Notes sur V action de la haute fréquence en applications générales sur la circulation capillaire. — Les auteurs ont examiné 28 malades soumis à des applications de it ou de cage, qui ont fourni 57 examens, soit 114 tracés (avant et après la séance) . 1° Trente-six fois il y a eu augmentation marquée de l'amplitude des pulsa- tions capillaires. 2° Huit fois une augmentation légère. 3° Dix fois le tracé n'a pas été modifié. 4" Trois fois l'amplitude de pulsations a été diminuée. Les auteurs concluent que chaque application générale de haute fréquence produit le plus souvent une augmentation de la circulation capillaire. LAQUERRIERE. NÉCESSITÉ MÉDICO-LÉGALE 2'l9 M. LAQUERRIERE. Du rôle des rayons X en applications percutanées dans le traitement du fibrome utérin. — Se basant sur une trentaine d'observations, M. Laquerrière conclut que: 1° Chez les femmes encore éloignées de la ménopause, il n'y a que peu à attendre de la radiothérapie à travers la paroi; ce n'est que par des séances fortes, longtemps répétées, ([u'on arrive à des diminutions de règles ou à des aménorrhées plus ou moins transitoires. 2° Chez les femmes ayant atteint ou dépassé la ménopause et présentant encore des règles soit irrégulières, soit remplacées quand elles manquent par des troubles périodiques, la radiothérapie devient le traitement de choix. En raison de la distance qui sépare l'ovaire de la peau, on ne peut envoyer sur l'ovaire que des doses relativement faibles sans provoquer des radioder- mites; ce ne sont donc que les ovaires déjà en état de vitalité diminuée qui l)énéficient sérieusement de ce traitement. Un cas d'azoospermie chez un médecin radiologue. — Il s'agit d'un médecin manipulant les rayons X moyennement, depuis 1900 environ, et qui restait stérile à sa grande surprise. En 1905, durant les vacances, il vint consulter le D"" Laquerrière, qui lui indiqua diverses précautions à prendre (paravent en plomb, port de caoutchouc bismuthé de Gaiffe). Rentré chez lui (après être resté un mois sans approcher d'une ampoule), il lit un premier examen et constata l'absence de spermatozoïdes. Il se soumit alors aux diverses précautions indiquées d'une façon i-igoureuse ; peu à peu, les spermatozoïdes reparurent, d'aijord immobiles, puis vivants, et enfin, cinq mois après qu'il eut cessé de s'exposer aux radiations, sa femme devenait enceinte. Discussion. — M. Imbert tient à faire remarquer que les craintes nées de l'ac- tion des rayons X sur les organes de reproduction sont peut-être exagérées en ce qui concerne les opérateurs et les malades. M. Imbert a eu l'occasion de sou- mettre à la radiothérapie une jeune femme mariée, présentant une volumineuse tumeur osseuse abdominale, non opérable, qui avait conduit un de ses collègues, chirurgien, à formuler le diagnostic de sarcome de l'os iliaque et à pronostiquer une issue fatale à brève échéance. Le traitement par les rayons X a fait régresser la tumeur qui est indolore depuis longtemps ; la jeune femme est en parfaite santé, peut-on dire, et un an environ après le début du traitement (trois séances par semaine , avec quelques interruptions accidentelles) , elle est devenue enceinte. La grossesse s'est terminée, il est vrai, par une fausse couche au deuxième mois, ce qui s'explique suffisamment par l'existence de la tumeur, mais elle a été constatée par le médecin traitant et on ne peut en mettre en doute l'existence. De la nécessité médico-légale de n'être pas trop affirmatif sur l'innocuité de certaines doses en radiothérapie. — L'auteur montre que les appareils de mesure 2o0 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE si parfaits qu'ils soient ne donnent pas des renseignements mathématiques. D'aulre part, il existe certainement des idiosyncrasies dont on a signalé des cas aijsolument extraordinaires. Or, actuellement, on tend de plus en plus à employer les doses maxima, à friser la radiodermite ; il peut donc arriver que ce soit, par suite d'une erreur légère et inévitable dans l'appréciation des doses, soit par suite d'une suscepti- bilité particulière du sujet, on observe des accidents sans qu'il _v ait le moins du monde de la faute du praticien. On ne saurait donc admettre des poursuites en justice, soit pour une radio- dermite aiguë, soit pour des traces chroniques laissées par le traitement quand le médecin a pris toutes les précautions indiquées dans l'état actuel de la science. Les mesures radiothérapiques mettent presque sûrement à l'abri des accidents; mais quelque attentif que l'on soit, on ne doit leur demander rien de plus. MM. LAQUERRIÉRE et DELHERM. Les résultats éloignés du traitement par l' élcctricilé de la constipation et de la colite muco-membraneuse. — Les résultats éloignés que nous rapportons reposent sur 80 cas, dont 1:2 seulement sont de douze mois, et les autres de deux, trois et quatre ans. Malades revus 80 Résultats maintenus 6G Améliorés seulement 5 Rechutes 9 De cette nouvelle étude, nous nous croyons en di'oit de conclure que l'électri- cité est le procédé de choix, non seulement en ce qui concerne les résultats immédiats, mais aussi en ce qui concerne les résultats éloignés. M. LAQUERRIÉRE. Note sommaire sur tes résultats obtenus à la clinique Apostoli-Laquerrière dans le traitement du diabète par la haute fréquence. — 34 malades ont été soignés, 24 ont pu être suivis suflisamment. Les analyses d'urine ont été effectuées par MM. Yvon, Rerlioz, Lépinois, Michel. Aucune modification ne fut apportée au régime suivi antérieurement. Le traitement (lit ou cage) fut effectué en moyenne trois fois par semaine. De c^s cas, on peut conclure : 1° à une amélioration presque constante de l'état général (retour des forces, sensation de mieux-être, etc.); 2° à une diminution des différents signes de diabète allant parfois jusqu'à une guérison symptomatique; 3" l'intluence sur le sucre est moins constante; parfois il y a diminution, rarement augmentation, assez souvent oscillation ou absence de modification de la quantité de sucre éliminée. LA QL'Kl^iil '•:'!"•'■ — I.'kLECTUICITÉ l'.OMMI-: MOYKN l)È DIAGNOSTIC 2oi M. BARJON. ;i Lynii. Epithélioma en nappe du front à forme d'ulnis rodens avec dé nudation dn frontal . Traitement j-adiollK'rapique et présentation de malades. — Il s'agit d"iine femme de cinquante-quati'e ans, atteinte d'un épitlK'lioma du front, ayant débuté huit ou dix ans auparavant. Extension progressive, malgré divers traitements (biio- dure d'hydr-argyr e et iodure de potassium, acide arsénieux, liqueur de Czerni- Trunecek, greffes). Cet ulcère, très profond, avait mis à nu le frontal sur une longueur de 10 centimètres et une largeur de 2 à 5 centimètres, avec surface éburnée. On commence le traitement i'adiothérapi([ue dans ces condi- tions. Après la septième séance, quelques bourgeons charnus apparaissent à la surface de los qui se trouve complètement recouvert après la huitième, puis la cicatrisation marcha peu à peu régulièrement et aujourd'hui la plus grande partie de l'ulcération est cicatrisée. Il persiste encore quelques points indurés sur les bords qui tendent tous les jours à disparaître. Il est permis d'espérer une rapide guérison définitive. La dose absorbée jusqu'à ce jour est de 30 à 32 H répartis en dix-luiit séances avec des rayons n°^ 4 à 6. Le traitement a duré ciiKi mois. Discussion sur la question à l'ordre du jour du rôle du médecin électricien dans les accidents du travail. — M. le Professeur Imbert rappelle que cette discussion a été mise à l'ordre du jour afin qu'il en sorte, si possible, la matière d'un rap- port qui serait présenté l'année prochaine à la Section d'électricité médicale au Congrès qui va se tenir à Reims. M. LAQUERRIÉRE. s De l'électricHé comme moyen de diagnostic et de traitement dans certains trouble, sensitifs névropathiques suite d'accidents du travail. — Dans tout état douloureux se prolongeant (juclque temps, il peut survenir des troubles névropathiques purement psycliiques; mais ces troubles sont surfout fréquents lorsqu'il y a eu traumatisme, et, par conséquent, qu'il y a eu plus ou moins production d'hys- téro- traumatisme, La révulsion électrique avec l'étincelle ou de préférence avec le râteau de Tri- pier permet de faire disparaîli^e rapidement les douleurs purement psychiques et de les diagnostiquer parce qu'elles sont les seules à disparaître rapidement et complètement sous l'influence de ce procédé; par le même moyen, on peut faire le départ dans un trouble douloureux entre ce qui revient au psychisme (et que le traitement fait disparaître au moins momentanément après la séance) et ce qui est dû à une lésion organique. , De même, la révulsion faradique, donnant des excitations sensitives extrême- ment plus intenses que celles qu'on pourrait obtenir avec tout autre moyen sans abîmer les tissus, permet de diagnostiquer les auesth('\sies hystériques des anesthésies organiques et permet de taire rapidement la rééducation de l'anes- thésie hystérique. ELECTRICITE MEDICALE De Vimportance de Vexamen de l'articulation acromio-davicuhiire dans les trau- matismes de l'épaide. ~ Dans beaucoup de cas de traumatisme de l'épaule, on n'examine pas suffisamment l'état de l'articulation acromio-claviculaire qui, soit qu'elle ait été légèrement subluxée, soit qu'elle présente des lésions plus ou moins marquées d'arthrite chronique, est une cause de douleurs entretenant l'impotence de la région scapulo-humérale. Parfois une névralgie, suite de contusion de l'épaule, se trouve être en réalité une lésion de la région acromio-claviculaire. Quelques remarques sur l électrothérapie dans les accidents du travail. — Le plus souvent on envoie les blessés faire de l'électricité (ou un autre agent physique) beaucoup trop tard. Certaines affections, l'entorse, l'hydarthrose, par exemple, guérissent bien plus vite quand on les soigne près du début. D'autre part, on attend souvent qu'il se soit établi des raideurs articulaires, des attitudes vicieuses, des atrophies musculaires, ce qui allonge d'autant la longueur du traitement. Il est nécessaire que le traitement soit a])pliqué par le médecin ou sous sa direction immédiate, les vagues massages électriques étant aussi souvent nui- sibles qu'utiles. Il faut que le diagnostic soit exact, et, dans nombre de cas,rélectrodiagnostic et la radiographie permettent, le jour où le blessé arrive chez l'électricien, de modifier singulièrement le diagnostic posé auparavant. U électrothérapie jjrocédé de gymnastique et de rééducation dans les suites des accidents de travail. — Pour l'auteur, Félectrothérapie peut prétendre à une place pré- pondérante sur le massage et la mécanothérapie qu'on a l'habitude de lui pré- férer jusqu'à présent. Ses actions trophiques circulatoires, analgésiques, sont bien plus nettes; elle seule permet de iaire travailler les muscles, que le sujet y mette ou n'y mette pas de bonne volonté ; elle seule permet de Jeur faii'e accomplir une gymnastique se rapprochant absolument de la contraction volon- taire ; enfin, elle seule permet, en montrant de vraies contractions musculaires, en cas de paralysie psychique, de faire la rééducation du sujet. M. BERGONIÈ, Prof, à la Fac. de Méd. de Bordeaux. Rôle du médecin expert dans les accidents du travail et en particulier dans les accidents par le choc électrique. ■ — Le rôle du médecin électricien comme expert dans les accidents causés par l'électricité tend à s'agrandir de jour en jour à mesure que les applications sociales et économiques de l'électricité se dévelop- pent. Mieux que les ingénieurs électriciens, en effet, dans les cas d'accidents i»ro- LEI ILHEl \. LE ROLE DU MÉDECIN ÉLECÏRICIEX 253 voqués par les installations industrielles, il peut expliquer et évaluer la nature des désordres présentés par le blessé ; mieux que le confrère non électricien d'autre part, il peut juger de l'installation d'un tableau de distribution au point de vue de sa sécurité, d'une canalisation, etc. L'auteur rapporte un cas dans lequel une contre-expertise faite avec l'aide d'un médecin électricien fit complètement réformer un jugement attribuant de graves lésions à un accidenté par le choc électrique. L'auteur estime, d'autre part, que, dans les accidents ordinaires, les recherches d'ordre objectif que peut faire le médecin électricien aident le plus souvent à la découverte de la vérité ; mais il est des cas oii les circonstances ne permettent pas à l'expert médecin électricien d'aboutir à des conclusions fermes ; il ne doit pas craindre, dans ces cas-là, de s'abstenir, même au risque de jeter stu" les méthodes (ju'il emploie une ({(^faveur passagère. M. CHANOZ. Sur le rôle du médecin dans les accidents. — A propos de la communication de M. Bergonié : 1° Il cite le fait d'un traumatisé à la hanche qui rendait respon- sable son patron d'une atrophie de la jambe consécutive à une fulguration (i[u'il n'avouait pas) par contact avec un ]jlot de tramway. 2" Il cite le fait d'une dame présentant certains troubles sensitifs et moteurs qui disait étant dans un tramway, avoir été fulgurée par le fil d'un trolley à 500 wolts (continu). La compagnie prétendait que le fil pouvait n'avoir pas touché la malade, que la voiture était isolée suffisamment et que 500 wolts étaient bien faibles 1 Avec un ingénieur, Fauteur soutint que les expériences d'isolement faites sur d'autres voitures en une autre saison n'avaient pas grande valeur, que les essais de trajectoire du câble coupé par une pince ne prouvaient rien pour la trajectoire du fil cassé accidentellement et ([u'il fallait songer à la possibilité de survoltages énormes au moment de la période variable de rupture, à cause de la capacité et de la self de la ligne. La (lour déclara la Compagnie responsable de l'accident. M. LEUILLIEUX. Rôle du médecin électricien dans les accidents du travail. Radiographie stéréosco- pique. — L'auteur présente une série de radiographies faites à propos d'exper- tises d'accidents du travail et qui ont permis d'asseoir sur une base objective l'indemnité à accorder à l'accidenté. Le rôle du médecin radiographe est précisément de pouvoir mettre entre les mains de ses confrères et des juges des documents de la plus haute valeur clinique. 2o4 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE M. IMBERT. Atrophie osseuse calcaire comme conséqtience ées accidents du travail. — L'auteur rappelle les pul^lications qu'il a faites sur le même sujet ; il pense que, dans tout accident, on n'a pas le droit déparier de retour complet à la santé, si l'on trouve au niveau du point traumatisé, ou même (luelquefois sur des points tort éloignés, une atrophie osseuse caractérisée par la décalcification; le caractère le plus étrange que présente, en effet, cette atrophie osseuse, c'est d'apparaître quelquefois dans des régions très éloignées du point traumatisé. Il faut toujoui's avoir soin, pour être plus sur de découvrir une atrophie osseuse, même légère, de faire des radiographies des deux parties symétriques du corps. Discussion. — M. Bergonié a eu l'occasion de rechercher souvent l'atrophie osseuse et il l'a trouvée ; mais l'interprétation de cette atrophie lui paraît difficile; est-elle due à une lésion trophique dépendant de l'accident, ou bien à une immobilisation, qui peut être quelquefois volontaire, du membre Jjlessé ? M. NoGiER signale le fait d'une personne atteinte de lésion goutteuse des doigts et chez laquelle le poit de la bagué à l'annulaire avait préservé ce doigt seul entre tous les autres. M. Tmbert l'é'pond qu'il a également constaté des cas sembla])les à celui de' M. le D'' Nogier; quant à l'atrophie osseuse produite par l'ineilie fonctionnelle, il ne l'a pas constatée. En résumé, quanta la discussion qui vient d'avoir lieu, il se demande s'il n'\ aui-ait pas lieu de développer dans un rapport les idées qui viennent d'être émises sin- le rôle du médecin électricien dans les expertises des accidents du travail. Formuler un vœu dans lequel on indiquerait aux pouvoii-s publics les services que peut i-endre dans les expertises le médecin électricien, sei-ait inu- tile et peu modeste ; mais il est bon cependant de dire combien il est important que ces expertises ne soient pas confiées à des personnes extra-médicales, carde plus en plus l'éducation clinique et le contact du malade sont importants pour mener à bien ces recherches m«''dico-légales si difficiles. M, Bergonié appuie, avec l'unanimité des membre de la Section, ce que vient dédire M. Imbert ; il demande qu'au lieu d'un vote stérile la Section se borne à approuver par un vote unanime les conclusions du rapport présenté à l'Aca- démie de Médecine par M. Aciiard, conclusions cpii demandent aux pouvoirs puldics de considérer la pratique de la radiographie, de la radiologie et de la radiothérapie en dehors du corps médical comme un exercice illégal de la méde- cine. Quant au ra])port en projet, il estime que cette manière de fL Nogier. — Divers instruments de la maison Chabaud, de Paris, et entre autres : 1° un tube à anlicathode refroidie nouveau modèle, une lunette radiochromométrique nouveau modèle; 2° chiomomètre ; 3" radiochromomètre en demi-degré, de Benoist, gradué de 4 à 9 l/"2; 4° un châssis radiométrique de Benoist; o" un électrodensimètre de M. Benoist. Tous ces instruments sont présentés par M. Bergonié. — Divers modèles de tubes à rayons X. de la maison Drissler. tels que : 1" un tuJje de «juilloz; 2« un tube à 17 258 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE localisateur. — Divers autres tubes de modèle courant, présentés par M. Bergonié. — Tubes de la maison MûUer, de Hambourg, et étoffes de protection, présentés par M. Maury, représentant à Lyon. — Une discussion à laquelle prennent part MM. Imbert, Belot, Barjon, Bordier et Bergonié, sur les qualités et la comparaison des divers modèles de tubes exposés. — Tableau d'électrothérapie mobile en forme de pupitre de musicien (voir Archiv. d'électr. î/iéd.,du2o juin), de M. Guilleminot, constructeur M. Badiguet, présenté par M. Guilleminot. (Discussion : M. Laquerrière.) —Nouvelle bobine à rupture métallique, de MM. Ba- diguet et Massiot, présentée par M. Guilleminot. — Éclateur^ pour haute fré- quence, ampoule supportée par une tige isolée dans l'huile, de M. Guilleminot, constructeur M. Gaiffe, présenté par M. Guilleminot. — Appareil complet pour produire le sommeil électrique suivant les recherches de M. Leduc, constructeui* M. Gaiffe, présenté par M. Leduc, L'expéi-ience du sommeil électrique est faite avec cet appareil par M. Leduc lui-même; l'animal (un lapin) dort pendant plusieurs heures; il est réveillé instantanément lorsqu'on cesse de faire passer le courant. — Fréquencemètre d'après le capitaine Ferrierpour la mesure de la fréquence des courants de haute fréquence constructeur M. Gaiffe, présenté par le constructeur. — Interrupteur autonome marchant sur courant alter- natif, système Blondcl. pour la charge de petit accumulaleur sur secteur à courant alternatif de toutes fréquences et pour la production des rayons X sur courant alternatif, constructeur M. Gaiffe, présenté par M. Bergonié. (Discussion : M>L Broca. Gaiffe. Bergonié.) — Appareil de d'Arsonval pour produii-e du courant faradique par la décharge du condensateur dans une bobine dlnduction, constructeur M. Gaiffe, présenté par M. Bergonié. — Appa- reil du D'' Belot, el méthode sui' laquelle il est basé pour radiographie den- taire, construit par M. Gaiffe, présenté par M. le D'' Belol. — Nouvel appareil pour l'examen des radiogrammes ou radiophotoscope de M. Belot, construit par M. Gaiffe, présenté par l'auteur. — Nouveau tube endodiascopique de M. Buu- cliacourt, constructeur M. Régnier, présenté par fauteur. — Repéreur du D' Kocher pour l'echercher les aiguilles et les corps étrangers par la radiogi-a- phie, constructeur M. Régnier, présenté par AL Bouchacourt. — Filtre radiogène se montant sur le localisateur Dean, consti-ucleur M. Régnier, présenté par M. Bergonié. Lunette chromométrique du D'' Bergonié, constructeur M. Dean, présenté par M. Bergonié, — Appareil électroniécanothérapique, système de MM. les D"* Truchot et Bergonié, construit par M. Gaiffe, présenté par M. La- querrière. Cet appareil est mis en fonction et essayé par un grand nombre d'expérimentateurs. — Machine statique construite par M. François, présentée par lui-même; 1 millianqjèremèlre pour courant de haute tension est joint à la machine et mesure pendant son fonctionnement l'intensité du courant fourni par cette machine sur un tube de Ci'ookes. — Dispositif de sécurité du D'' Ber- gonié pour radiographie et radiothérapie, présenté par l'auteur. — Radiolimi- tateui--compresseur du D' Bergonié, construit par M. Maury, présenté par I auteur. — Minutier pour la mesure des temps de pose des séances de radio- thérapie et d'électrothérapie. construit par M. Gaiffe. Cet appareil a été utilisé dans le Congrès pour mesurer la durée du temps dévolu à chaque communi- cation (dix minutes pour la communication, cin(| minutes pour la discussion), et, par sa sonnerie égalitaire et insensible à toute déférence, arrêtait bien des orateurs trop prolixes. — Localisalenr du D'' Belol , constructeur M. Gaiffe. présenté par M. Belot. e BORDIER. — DES QUANTITÉS DE RAYONS X 2o9 M. BORDIER. Épila'ion par les rayons X dans un cas yraoe dliijpertrichose; préscnkUion de malade. — Il s'agit d'une personne l)rune chez laquelle des manœuvres mala- droites d'électrolyse et surtout une épilation par le thermocautère avaient pro- duit des cicatrices graves sur la face sans amener la guérison; au contraire, par des doses massives, M. Bordier a fait disparaître complètement tous les poils, et toute la Section constata l'état parfait de la peau lisse, unie, sans cicatrice et sans atrophie. — ÎSJéîince du 6 août — M. BORDIER. Inégalité des quantités de rayons X émises dans les différentes directions ixir une ampoule. — M. Bordier présente quelques expériences qu'il a faites sur des ampoules de Millier à anticathode refroidie et qui démontrent nettement que , du moins pour ces ampoules, les quantités de rayons X émises dans le plan de symétrie de l'ampoule sont différentes. Il a d'abord opéré avec des pastilles de platinocyanure collées sur un arc de cercle ayant un rayon de 2 centimètres plus grand que celui de l'ampoule; après l'irradiation, les pastilles extrêmes des deux côtés étaient moins foncées que celles du milieu. Il a pu alors remplacer ces pastilles par une bande de papier au platinocyanure enfermse dans du papier noir; en prenant le tube lui-mêm? comme support de cette bande et en le plaçant dans le plan de symétrie, l'auteur a vu la coloration du platinocya - nure être très différente : une zone plus foncée existe entre les deux extrémités qui vont en se dégradant vers le vert. Le milieu de cette zone, facile à repérer avec le chromoradiomètre, correspond à une direction faisant un angle d'environ 75 degrés avec la ligne des centres des cathode et anticathode. Cette direction peut être appelée la direction principale de l'ampoule : à partir de cette direction, la décroissance des quantités émises se fait régulièrement dos deux côtés. On arrive au même résultat avec une bande de papier au bromure d'argent. Dans le plan perpendiculaire au plan de symétrie et passant par la direction principale, la décroissance des quantités émises existe aussi, mais elle est moins rapide. Cette inégalité de décroissance des effets dans les deux méridiens prin- cipaux rappelle l'astigmatisme. Comme conséquences de ces expériences, il y a à signaler les erreurs que peuvent faire commettre les porte-radiomètres Sabouraud-Noiré et la non-coïn- cidence de la direction principale de l'ampoule et du centre des localisateurs. Discussion. — M. Belot a aussi lait la même expérience et les résultats n'ont pas été identiques à ceux trouvés par M. Bordier. M. NoGiER dit que le maximum des rayons émis par une ampoule dans les différentes directions est variable; pour sa part, il a vu que le maximum est rapproché de l'incidente . M. Bergonié demande s'il y a vraiment quelque imporLanci- dans ces fails au point de vue pratique; il pense que la question est complexe, puisqu'elle tient au mécanisme encore inconnu de la production des rayons X au niveau de l'anticathode. 260 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE M. LE Président rappelle les travaux de M. Gouy. M. BoRDiER répond qu'au point de vue pratique la question lui paraît avoir une certaine importance et que, s étant mis à l'abri de toute cause d'erreur, les résultats qu'il a obtenus lui paraissent positifs. MM. IMBERT et MARQUES. Artères visibles en radiographie ; examen au radiophotoscope du docteur Belot. — Les auteurs montrent à la Section de magnifiques clicbés dans lesquels on voilunc longue portion des artères du membre inférieur, et, en particulier, l'artère fémorale sur une étendue de 20 centimètres. Discussion. — M. Bergonié demande si l'on ne pourrait pas avoir, au moyen d'une mesure de l'opacité des artères chez un sujet, une évaluation même approximative du processus de l'artério-sclérose. M. I.mbert. — L'idée est, en effet, à creuser. Il est des cas d'artério-sclérose intermittente, par exemple chez les paysans du Midi, qui, très fatigués pendant la saison d'été par des travaux pénibles, récupèrent en hiver une meilleure santé par le fait du repos. M. "WU-LLYAMOZ, à Lausanne. Procédé radioscopique pour V extraction des aiguilles. — Placer la partie du corps renfermant l'aiguille entre l'ampoule radiogène et l'écran fluorescent. Tracer sur la peau au moyen du crayon dermatographe (muni d'une gaine métallique) la longueur et la direction de l'aiguille. Geler au moyen du chlo- rure d'éthyle la peau sur la longueur de l'aiguille, faire sur le milieu du trait tracé une incision perpendiculaire longue de 4 à 5 millimètres, injecter depuis cette incision 1 centimètre cube de cocaïne à 1 0/0 en haut et en bas dans le trajet de l'aiguille. Placer dans l'incision une pince de Rocher et alors derrière l'écran saisir l'aiguille par son milieu, crocher la pince. Incliner l'aiguille au moyen de la pince de façon à faire saillir sous la peau le bout qui en est le plus rapproché. A l'endroit oîi saillit l'aiguille, faire une incision de 1 ou 2 mil- limètres, pousser l'aiguille à travers cette incision de ftiçon à la faire sortir, saisir l'aiguille par son extrémité au moyen d'une pince plate de Péan, lâcher la pince de Rocher et tirer l'aiguille par son bout axial. Discussion. — M. Belot : A côté du très intéressant procédé que vient de nous exposer M. 'Wullyamoz, il faut placer les méthodes depuis longtemps uti- lisées en Allemagne. Le professeur Perthes, de Leipzig, a fait construire une table spéciale permet- tant d'opérer sous le contrôle permanent de l'écran : ampoule et écran sont commandés au pied, quand le contrôle est nécessaire. De même Rosenthal, de Munich, a construit une table pour le même usage, dans laquelle l'image est examinée à l'aide d'un miroir incliné à 4S degrés sur un écran placé en-dessous. Ces dispositifs sont peut être préférables à celui de M. Wullyamoz si l'aiguille C. ROQUES. — RADIOGRAPHIE DU PRODUIT d'uNE GROSSESSE 261 est un peu piorondéuienl située et surtout eu place depuis longtemps. Je crain- drais en effet, qu'en lui faisant exécuter son mouvement de bascule, on risque de la briser. Il n'en est pas moins vrai que, dans les cas courants, la méthode de M. Wul- lyamoz nous rendra de grands services. M. C. ROQUES. Coxa-vara et radiographie. — La coxa-vara rachi tique des adol(>scents est extrêmement rare. M. le D'' Kirmisson, dans son traité Des déformaUom acquises, déclare n'en avoir jamais rencontré un cas certain et semble se de- mander si l'on ne peut voir des erreurs de diagnostic dans les cas publiés à l'étranger. D'autre part, il proclame la nécessité absolue de la radiograitliie dans l'étude de cette question. M. le D'' Codet-Boisse, ayant, chez un jeune hotnmc de qualorzc ans, porté le diagnostic de coxa-vara rachitique des adolescents, voulut le faire contrôler par la radiographie. Celle-ci confirma le diagnostic clinique. Le D'' Roques, qui la pratiqua, a pensé qu'étant donnée l'extrême rareté du cas, il pourrait intéresser les membres de la Section en leur présentant les radiogrammes. vVprès avoir interprété les détails curieux que l'on y remarque, il développe quelques considérations sur les difficultés du diagnostic clinique non seulement de la coxa-vara en particulier, mais encore de toutes les affections qui atteignent la région coxo-fémorale en général, et conclut par une phrase de M. Kirmisson: « Le dernier mot doit rester à la radiographie. » Discussion. — M. Imbert : Nous ne savons pas encore très bien de quoi dépend la rigidité d'un os et s'il n'y a pas, entre la substance organique de l'os et la substance minérale, des manières de s'unir différentes qui réalisent des résis- tances mécaniques également différentes. Radiographie du produit d'une grossesse extra -utérine ayant séjourné vingt et un ans dans la cavité abdominale. — C'est encore là un cas exceptionnellement rare. Le produit de la grossesse fut extrait, par M. le D"" Bégouin, environ vingt et un ans après des phénomènes rappelant ceux du travail normal, mais demeurés sans résultats. On ne pouvait développer, sans amener sa désagrégation, ce produit qui constituait un œuf à parois un peu parcheminées. La radiographie en fut donc pratiquée par le D'' C. Roques. Elle montre un fœtus parfaitement formé, bien conservé et dans la position classique gardée pendant les derniers temps de la vie intra-utérine. De tous les résultats obtenus par la radiographie, les plus nets sont donnés pour l'ovoïde céphalique, pour la région thoracique et surtout pour le rachis. Ce ne sont pas seulement les renseignements fournis sur l'état anatomique du produit qui ont décidé le D"" C. Roques à présenter le radiogramme à la Section, mais encore l'intérêt que donne à cette radiographie l'extrême rareté de son objet. Discussion. — M. Imbert a eu l'occasion de faire sur le vivant et in situ une radiographie de grossesse extra-utérine. Malheureusement la plaque est apparue, 262 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE au développement, saupoudrée de débris de verre, et il n"a pas été possible d'en tirer des positifs. Mais l'examen direct du cliché est absolument démonstratif et l'on y reconnaît l'ombre du squelette d'un fœtus de cinq mois environ. M. le D' BELOT. Le traitement des dermatoses prurigineuses par la radiothérapie. — L'action des rayons est surtout locale, dans le traitement de certaines dermatoses prurigi- neuses, parce que l'irradiation porte sur un trop petit segment pour que l'on puisse penser à un effet d'ordre général. Quant à l'action du champ électrique qui existe autour de l'ampoule, je ne crois pas que l'on puisse invoquer son action, car il ne s'agit pas d'une décharge oscillante. Par conti-e, lorsque l'on irradie une grande surface, il peut y avoir action générale. Elle a surtout été constatée dans les cas de cancers étendus. Mais, alors, on détruit des toxines, on modifie le sang (augmentation du nombre des globules rouges) et il est curieux de constater combien est parfois extraordinai- rement rapide cette amélioration. Les phénomènes douloureux sont parfois calmés dans certains cas de douleurs névralgiques. C'est là un fait bien connu ; la constance des résultats est plus problématique. Nous avons enfin, tous, des exemples de guérisons d'hystériques survenues au cours d'un simple examen radioscopique. Discussion. — M. Guilleminot a traité par la haute fréquence un eczéma, et il a constaté avec surprise qu'une plaque non traitée par la haute fréquence a guéri, ce que semble ne pouvoir pas faire la radiothérapie. M. BoRDiER, à propos de l'action des courants de haute fréquence sur l'eczéma, rapporte le cas d'un malade atteint d'eczéma des ongles et des extrémités des doigts depuis sept à huit ans, lequel avait été soigné sans le moindre succès par des médecins de Lyon et de Paris. 11 lit à ce malade une séance de rayons X sur l'extrémité des doigts de la main en appliquant la dose de la teinte I de son chromoradiomètre. La réaction commença dix jours après et ce qu'il y eut de tout à fait surprenant, c'est que l'eczéma des doigts de la main droite qui n'avait pas reçu la moindre dose des layonsX se mit à guérir spontanément sans réaction et que les ongles ainsi que les doigts eurent plus vite repris leur état normal que du côté traité. C'est là un fait qui méritait d'être rapporté et qui a été ou qui sera certainement constaté par des médecins dans des cas analogues. M. Belot: En plus des améliorations objectives des surfaces de la peau, il faut noter les résultats suggestifs produits par la radiothérapie sur les phéno- mènes douloureux. Il faut encore rapprocher de ces effets les effets psychiques de la radiothérapie. Il rappelle à ce propos la guérison soudaine d'une mutité hystérique datant d'assez longtemps déjà à la suite d'un simple examen radios- copique. M. GUILLEMINOT Traitement des rétrécissements de l'urètre par un procédé mixte mécanique et élec- troly tique.— En combinant la dilatation mécanique faite au moyen de bougies en H. BER60NIÉ ET SABRAZÈS. — ANATOMO-PATHOI.OGIK DE TUMEURS 263 gomme avec la dilafation électroly tique faite avec les bougies de Bergunié, on arrive beaucoup plus vite à un résultat durable. La règle opoMiitoire est dans presque Ions les ras la sui\anl(' : Explorer le canal avec les bougies simples. Faire passer la bougie électrolytique de un nu deux ninmios au-dessus de la dernière bougie mécanique acceptée. Terminer la séance en passant la bougie mécani([ue siuqjlc d'un nnnK-ro au- (D^ Nogier). Glycermc. . . J -- ,^ l ^ * ^•^ , . . au 10 gr. \ Oxyde de zmc. ) / Discussion. — M. Belot : Les malades auxquels vous vous êtes adi-essé n'é- taient - ils pas des nerveux, en mettant de côté toute idiosyncrasie ? On constate cependant que certains individus ont des réactions, à la suite de traite- ments radiothérapiques même légers, d'une intensité extraordinaire. M. Duperas (de Marseille) a ol)servé des dermatites chez des cimentiers et pense que chez de semblables individus les manifestations réactionnelles peuvent être particulièrement intenses. M. Blrgonié dit que les cas de M. Nogier sont inquiétants, car jamais il n'a vu de cas sendjlables, même chez des nerveux. En tout cas, la question est posée par M. Nogier et est à étudier, car nombreux sont ceux qui n'ont osé rien faire de semblable. M. DE Keating Hart : J'ai remarqué des réactions générales bonnes sur certains malades traités localement par les rayons X, mais, au lieu d'attribuer aux rayons X ces résultats, ne pourrait-on pas en accuser plutôt l'action théra- peutique due à la zone électrique déterminée par les courants autour de l'am- poule ? MM. A. IMBERT et H. MARQUÉS, à Montpellier. Pigmentation des cheveux et de la barbe. — Nous vous présentons les photo- graphies d'un malade que nous avons traité par les rayons X pour un lupus de la joue gauche. Pour des raisons particulières, il ne fut pas fait usage, lors des premières séances, d'écran protecteur, si bien qu'une certaine partie des che- veux tomba ; quelque temps après, ils repous.sèrent noirs ; de même les poils de la moustache, du côté exposé aux rayons, sont actuellement noirs, alors qu'ils .sont blancs du côté non exposé. L'un de nous qui, depuis fort longtemps, s'oc- cupe de rayons X a remarqué également que ses cheveux et sa barbe ont pris une teinte plus foncée. Ostéosarcome traité par la radiothérapie. — MM. Imbert et Marques présentent une série de radiographies relatives à un cas de sarcome du fémur chez un enfant de huit ans; les épreuves successives permettent de suivre objectivement les progi-ès déterminés par le traitement radioth(''rapique et la marche progres- sive vers la guérison, qui se maintient depuis le mois de décembre dernier. MM. J. GAGNIÉRE et H. MARQUÉS, à Montpellier. Résultats de In radiothérapie : i'^ dans un cas d'épilhélioiiia cutané ; 2° dans vn cas de lupus hyper trophique. — Les auteurs présentent une première séi'ie de 266 ÉLECTRICITÉ MÉDICALK photographies concernant un épithélioma cutané traité en 1904 par les rayons X et dont la guérison se maintient deux ans ; Une deuxième série concernant un lupus hypertrophique, dont le traitement commencé en 1904, et qui est très largement amélioré. MM. TRIBONDEAU et G. HUDELLET, à BonleaLix. Action des raijons X sur le foie du lapin. — Les auteurs ont exposé cinq lapins d'âge différent à des doses de rayons X variant sensiblement du simple au triple, mais en protégeant une moitié du foie : les résultats ont été à peu près les mêmes pour les cinq animaux. Au cours des expériences, pratiquées au laboratoire du professeur Bergonié, la première constatation a été une diminution Ijriisque de poids allant jusqu'à 200 grammes et persistant jusqu'à la fin par rapport au poids des animaux témoins. A l'autopsie, pas de différence d'aspect bien marquée ; mais le foie des animaux exposés était un quart moins pesant que celui des animaux témoins, par rapport au poids total. Dilférentes lixations et colorations ont été pratiquées : 1° coloration par l'hé- matéine-éosine après fixation à l'alcuol fort : pas de différence d'architecture ; 2e fixations au Flemming : égale répartition de graisses des deux côtés ; 3° fixa- tions à l'alcool absohi et coloration à la gomme iodée : les proportions de gly- cogène sont très comparables; 4° fixations par le Tellyesniezky, colorations à l'hématoxyline ferrique ; fixations au Flemming, coloration au rouge magenta picro-indigo-carmin et à la safranine gentiane-orange. Les noyaux gardent leur forme, mais les grains de chromatine sont moins nets. Le protoplasma est plus riche en eau, moins riche en granulations et inclusions proloplasmiques ; le reliculum cytoplasmique est plus lâche, plus apparent, et limile des mailles claires plus larges. Les auteurs conchienl : Le foie est peu sensible aux rayons X ; si les rayons agissent in vivo sur la gl}cogenèse, le fait n'est pas consta table histolu- giquement. Les altérations cellulaires sont minimes. Néanmoins, il y a une action certaine caractérisée par des troubles d'ordre nutritif (diminution (U: poids, dénutrition cellulaire constatable histologiquement). M. SEBILLEAU. Action des rayons X sur la (jestation, — Notre expérience n» 1 fut pratiquée sur une lapine couverte par un mâle sain et bien constitué. Après une semaine de gestation, nous soumettons l'animal en état de grossesse normale à neuf séances de dix minutes chacune, soit quatre-vingt-dix minutes au total, à la fin de la gestation. Nous nous sommes attachés à obtenir la teinte n^ 6 du i-adiochromo- mètre de Benoist. Au terme de la grossesse, l'animal eût deux hémorragies consécutives d'origine utéro-placentaire et ne donnait le jour à ses petits, très diminués de poids d'ailleurs, que deux jours après le terme normal. Dans les heures qui suivirent, toute la portée succombait successivement. A signaler une épilation suivie d'une radiodermite intense de la paroi abdominale mater- nelle. Après un repos de vingt jours, notre lapine est à nouveau soumise au mâle. LEUILLIEUX. — PRÉSE.NTATION d'uN RADIO-COMPRESSEUR 267 La geslalion évolue normalemeni : la portée est friite à lerine, mais succombe bientôt. Notre expérience n° :2 a poilé sur une lapine couverte par le même mâle que nous avions utilisé pour noire lapine n" 1. Après trois semaines de gestation normale, nous soumettons l'animal aux rayons X à raison d'une séance durant laquelle nous cherchons à obtenir la teinte n° 3 du chromoradiomètre de Bor- dier ; pour ce faire, il nous a fallu trente-deux uiiniiles d'exposition. Au ternie même «le la gestation, l'animal donnait le jour à des petits vivants, mais faibles de constitution, qui succombèrent également dans les heures qui suivirent. Nous désirons poursuivre ces expériences en en moditiant toutefois, et dans une large proportion, la technique; mais déjà nous sommes autorisés à con- clure que l'action des rayons X sur la gestation est très sensible, puisqu'elle est de nature à troubler et son évolution et son terme. Discii!isio)i. — M. Imbert remercie M. Bergonié, ilans le laboratoire diupiel une série de ces recherches relatives à l'action des rayons X sur les tissus sains ont été faites. Ce sont là des bases sérieuses et solides pour les applications thérapeutiques. M BORDIER. Technique du traitement radiothérapique de l'hypertrichose. Présentation de malade guérie. — M. Bordier présente à la Section une demoiselle de vingt-huit ans dont la figure et le cou étaient couverts de poils gros et drus, fournis comme chez l'homme. Après avoir suivi un grand nombre de traitements, parmi les- quels des pointes de feu au thermocautère qui lui ont produit des cicatrices pro- fondes, la patiente fut soumise au traitement radiothérapique. L'auteur a fait seulement une séance sur chacune des trois régions en lesquelles la face fut divisée. La dose appliquée dans chaque cas fut de 7 à 8 unités I, c'est-à-dire une quantité faisant virer le platino cyanure à une teinte voisine de la teinte III du chromo radiomèlre de M. Bordier. La radiodermite ainsi provoquée a duré près de six semaines ; les croûtes une fois tombées, la peau s'est reformée avec son aspect normal. Les membres de la Section ont pu se rendre compte du résultat magnilique obtenu avec cette technique. M. Bordier regrette que deux autres dames, qu'il a aussi guéries complète- ment de leur hypertrichose par la même technique, n'aient pas voulu se sou- mettre à l'examen de la Section. Ce qu'il y a de surprenant dans ces trois cas, c'est que les quelques poils qui ont repoussé, peut-être une vingtaine, sont blancs, les patientes étant très brunes ! Une forte dose de rayons X semble bien produire des effets inverses de ceux d'une faible dose (dépigmentation et repigmentation). Discussion. — M. Bergonié. — Je puis contlimer ce que vient de dire M. Bor- dier; la malade n'a plus un poil au menton, sa peau est lisse et Une, le résul- tat est parfait. M. LEUILLIEUX Présentation d'un radio-compresseur . — Il s'agit d'un cylindre de celluliu ayant une assez grande rigidilé, appuy('' par un de ses bouts sur le corps du 268 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE patient et fortement pressé sur l'autre bout par le tube produisant les rayons X. Le cellulin, corps constitué par la cellulose presque pure (extraite du bois dont on a enlevé les matières incrustantes) a de plus l'avantage de former un filtre pour les rayons X — il absorbe les rayons mous — les plus nocifs pour l'épiderme. Dhpositif pratique permettant d'écrire sur les radiotypes. — Il s"agit de lettres métalliques que l'on colle sur une bande adhésive de diacbylon, et qui permet de fixer sur le cliché même, le nom du patient, celui du médecin et la date de l'opération. De cette façon sont évitées bien des erreurs et une perte de temps considéra- bles pour se repoi'ter du numéro du cliché au registre où sont consignés ces simples renseignements. Les tribunaux où j'ai produit des clichés et des épreuves ainsi documentés m'ont témoigné leur satisfaction et ont réclamé cette manière de faire à d'autres médecins radingi'n])hes. M. Théodore GARRAUD, à Limoges. Tarsalgie et apopliyse anormale de la face inférieure du calcanéum. — C... Jo- seph, âgé de 23 ans, maréchal ferrant, étant soldat en Algérie a contracté une fièvre typhoïde qui a évolué normalement ; après la guérison lorsque le malade se lève il accuse une douleur très violente dans le talon droit ; on fait une radiographie et on trouve sous le calcanéum un développement osseux qu'on qualifie d'exostose et qu'on met sur le compte de l'infection Eberthienne anté- rieure (le malade n'ayant jamais eu, à son dire, de blennorragie). Le malade est réformé à la suite de ces constatations. Plus tard il veut être réformé avec pension. Nous faisons la radiographie du pied gauche (sain) et nous trouvons sous le calcanéum et aussi symétriquement placée que sous le calcanéum droit la même excroissance. Nous en concluons qu'il s'agit d'apophyses osseuses congé- nitales qui n'ont pas de relation avec la tarsalgie. M. ANTAUD. Localisateur de rayons X. — Il est formé par une enveloppe d'un tissu au plomb qui se fixe sur le tujje par des boutons à pression. Sur cette enveloppe fixe peuvent venir se rapporter divers localisateurs pouvant s'appliquer aux cas ordinaires de la pratique. Discussion. — M. Mollaret (de Grenoble) : Les localisateurs opaques, comme celui présenté par M. Antaud, sont dilTiciles à bien orienter au-dessus de la lésion à traiter. M. CHANOZ, h Lyon. Paralysie radiale par fracture humérale. Becherche électrique sur le nerf mis à nu. Guérison malgré un pronostic défavorable. — Un homme de 73 ans, en tomljant, CHANOZ. — COîSSIDÉRATIONS PHYSIQUES SLR LA GALVANO-FARADISAÏION 269 se fracture Thumérus, paralyse le radial. La parahsie persistant plus d"iin mois après, on pratique une intervention chirurgicale : le nerf est inclus dans un cal que l'on résèque. Suivant le procédé indiqué pai' M. Bergonié, on recherche l'excitabilité du nerf mis à nu. LexcitabilUé faradiquc est nulle. Le pronostic est donc très sombre, d'après M. Bergonié. Après quelques mois, la paralysie se dissipe. Que penser? Pendant l'anes- thésie, la bande d'Esmarch a été placée à la racine du membre ; l'ischémie a- t-elle supprimé momentanément tout résidu d'excitabilité durant la recherche? Ou bien ce fait est-il une curieuse exception à la règle indiquée par M. le professeur Bergonié ? Discussion. — M. Bergonié : il faut se rappeler que nous ne pouvons pré- dire ce qui se passera à longue échéance par les réactions électriques, même lorsque, comme dans l'expérience de M. Chanoz et dans celle que j'ai publiée, on prouve qu'un nerf mis à nu a perdu son excitabilité ; il faut simplement en con- clure que la guérison se fera attendre et qu'elle n"arrl\ era pas dans la quinzaine ou le mois qui suivent. D'ordinaire, après la libération d'un nerf ayant conservé son excitabilité, nous ne sommes pas maîtres du processus de régénération ; les réactions électriques ne nous donnent que l'état du nerf correspondant, et, actuellement, ce n'est que par notre expérience clinique, c'est-à-dire en tenant compte d'un grand nombre de variables dépendant de l'état local aussi bien que de l'état général du malade, que nous pouvons prévoir à peu yirès ce ([ui aura lieu dans la suite. M. Chanoz : La réaction longitudinale est-elle pour M. Bergonié un signe défini, fixe, de dégénérescence inéluctable? M. Bergonié ; La réaction longitudinale est obtenue par une excitation dont les constances électriques expliquent l'efficacité. Elle est, en effet, tellement efficace que, s'il existe dans le muscle dégénéré une fibre ayant conservé sa striation, cette fibre obéit à l'excitation longitudinale convenablement portée sur elle. Quelques considérations jihysiques sur la galvano-faradisation. — Indépen- damment de l'action complexe du trembleur, du métronome, clc, la galvano- faradisation est très compliquée : 1*^ Les champs dus au courant continu circulant dans le primaire et le secon- daire se superposent et le sens de la variation de flux due à la rupture du pri- maire dépend des valeurs respectives des champs : primaire et secondaire pour une bobine sans fer ; 2« Avec les bobines faradiques ordinaires à fer doux, les choses sont encore plus compliquées. En plus du fait signalé ci-avant, il y a aussi à tenir compte de l'action du fer doux: lu \ariation de fiux est sous la dépendance de \k per- vxéabililé magnétique qui çsl funclion de l'inlensilé du champ magnétique résultant de la superposition des champs: primaire -f secondaire. Des chiffres calculés par l'auteur pour une bobine médicale montrent, pour une môme intensité dans le primaire, des variations de fiux énormes. Il en résulte qu'il n'est pas possible, comme on l'a soutenu (MM. Shickelé et Bordier), de mesurer le courant faradiquc par un courant galvanique mis en opposition dans le secondaire de la bobine. 270 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE Discussion. — M. Bergonié : Je n'ai pas vu les chiffres de M. Clianoz ni examiné en détail ses résultais, mais on peut tirer de ses expériences la conclusion pratique suivante, c'est que la galvano-faradisation est une méthode complexe sur laquelle les mesures précises ne peuvent être effectuées avec cer- titude; à la faradisation dont nous ne connaissons pas les constantes, nous ajoutons encore une variahle apportée par le courant galvanique ; il n'y a pas de raison pour que nous n'ajoutions pas à ces deux électromoteurs fournissant du courant à un même circuit, dans lequel se trouve placé le malade, un autre électromoteur, de façon que la complication soit extrême et les résultats obte- nus tout à fait empiriques; il faut donc rejeter tout cela et ne se servir de plus en plus que de l'électromoteur dont toutes les constantes sont mesurables. Nous avons à cette variable biologique, fournie par les organes excités, ajouté de notre propre gré d'autres variables électriques qu'une bonne technique peut éliminer. MM. BERGONIÉ et C. ROQUES. Traitement palliatif de V otite sèche par les courants faradiques. — L'otite sèche est une maladie très rebelle pour laquelle un traitement palliatif, même quel- quefois infidèle, est désirable. Il faut commencer par bien établir le diagnostic et, pour cela, l'examen d'un médecin otologiste est indispensable. En second lieu, il faut se rendre compte de l'état de l'acuité auditive par des mesures aussi exactes que possible et fréquentes. Les auteurs indiquent l'emploi du métronome ordinaire des électriciens comme im moyen pratique de faire cette mesure. Enfin, le traitement qu'ils préconisent est basé sur ce point que l'otite sèche s'accompagne d'ank} lose de la chaîne des osselets et que la mobilisation de cette ankylose amène l'amélioration. Le muscle de l'étrier étant inerte, nous provoquons, en excitant le facial, la mobilisation de l'ankylose, par excitation médiate de ce muscle qu'un filet du facial innerve. La technique comprend donc l'emploi de tout courant faradique, rythmé ou même inversé, appliqué dans le conduit auditif externe avec une intensité sufTisante pour faire fortement contracter tous les muscles de la face, el cela pendant au moins vingt minutes. Le traitement ne provoque aucune douleur; il ne peut provoquer non plus et n'a jamais pro- voqué d'accidents d'aucune espèce. Discussion. — M. de Keating-H.\rt demande si l'emploi 'UTILISER l'oZONE 271 (levoif saiTcter, pour le moment, sont les suivantes: 4" l'électrodiagnostic peut révéler la nature névropathiquo ou organi(iue de bien des otopathies. Chez les malades névropalhiques avérés, il peut établir la part qui revient à la névro- pathic et celle qui revient aux lésions organiques; ;2<' l'électrodiagnostic permet d'apprécier l'importance, l'étendue des lésions et de déterminer quelles régions de loreille sont affectées: 3° les malades paraissent mieux que les sujets sains entendre le bruit musculaire dû à l'excitation faradique ; 4° la diversité des cas montre que telles réactions au vertige ne suivent pas forcément telles réactions auditives. Leur association, leur dissociation, leurs combinaisons paraissent permettre de délimiter l'étendue des lésions. Lorsque, après l'électrodiagnostic, on établi! un traitement, les résultats de ce dernier peuvent porter sur la surdité, sur les vertiges et sur les bourdonne- ments. A ce dernier point de vue, le D"' Roques présente une remarque qu'il croit importante. D'une part, les travaux de MM. Imbert, Marques, Dénoyès, Stoltz tendent fortement à démontrer que les applications des courants de haute fréquence constituent le traitement de choix des bourdonnements vasculairea. D'autre part, les résultats obtenus par MM. Bergonié et Roques pi'ouveraient que la faradisation rythmée, appliquée selon la méthode de M. le Prof. Bergonié, est le traitement qui convient aux bourdonnements, otitiqiies. En poursuivant les recherches, on pourrait arriver très probablement ainsi à établir les indications thérapeutiques des boni-donncmonls basées sur leur pathogénie. M. C. ROQUES Dispositi, permettant d'utiliser ou d'évacuer Vozone formé autour des machines statiques, tout en facilitant leur amorçage. — L'appareil, en laiton nickelé, unit la cage enfermant la machine statique à la cheminée à feu qui chauffe l'appar- tement. Il se compose essentiellement dans son ensemble : 1° d"un tube de 5 centimètres de diamètre; 2° d'une petite boite de chauffe que ce tube fait communiquer avec la cage ; 3^ d'un autre tube réunissant la chambre de chauffe et la cheminée. En hiver, la chaleur développée dans la cheminée à feu suflit à établir un courant allant de la cage à la cheminée et emportant ainsi l'ozone. En été, un bec de gaz, brûlant dans la boîte de chauffe, amorce le tirage dans le sens de la cheminée ; la porte de la boîte de chauffe présente une lame de mica, qui permet de voir le bec de gaz et de constater si la flamme est portée par le tirage dans le sens qui convient. Pour les emplois thérapeutiques de l'ozone, un robinet, placé sur le premiei- tuvau près de la cage de la machine, permet la prise de l'ozone. Pour que, par cette prise, il ne puisse venir la moindre quantité de gaz d'éclairage descendu de la boîte de chauffe, un clapet ferme toute comniuniralion entre lii partie supérieure et la partie inférieure du tuyau en laiton. Depuis l'utilisation de ce dispositif, l'amorçage de la machine s'est toujours bien effectué, à condition que le gaz l)rùlàf un moment avant la mise en marche. Ajoutons que delà partie inférieure de la conduite de gaz qui va à la boite de chauffe, part le tuyau destiné à porter la flamme sur l'osmo-régidaleur des atiqtoules Cliabaud-Villard. 272 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE M. Emile BORDET, a Alger. Les réactions électriques des nerfs et des nutscles chez les alcooliques. — L'auteur a examiné, à l'hôpital de Mustapha, 26 alcooliques, dont 15 étaient atteints de polynévrite et 11 ne présentaient pas de troubles moteurs. La fréquence des polynévrites traitées au service d'électrothérapie en trois ans et demi a été de 2 0/0 des affections globales et, relativement aux autres névrites toxiques, de 15 0/0. L'électrodiagnostic a montré des réactions nor- males ou très voisines de la normale dans la plupart des cas, même chez des malades présentant des signes cliniques de polynévrite et une difflculté considé- rable de la marche. La réaction de dégénérescence n'a été constatée que dans un seul cas sur 16, encore n'était-elle pas complète. L'excitabilité faradique était très diminuée et l'inversion de la formule polaire n'apparaissait légè- rement (NFS = PFS) que dans quelques muscles. Les alcooliques ne présentant pas de troubles moteurs n'offraient pas de modifications de l'excitabilité faradique ni galvanique. Toutefois, chez certains buveurs, l'auteur a pu observer quelques inodilications de l'excitabilité muscu- laire. Le seuil de l'excitation apparaissait à une intensité et à un voltage moins élevés qu'au début de l'examen, après une série d'excitations de fermeture. Ces 26 malades présentaient des troubles sensitifs cutanés. La contraction musculaire n'était nullement douloureuse, mais la sensibilité électrique de la peau était très exagérée. Discussion. — M. Bergonié demande à M. Bordet s'il a recherché les réactions dans les cas d'éthylisme aigu. M. Imbert a constaté de son côté que la réaction des dégénérescences est l'are dans l'alcoolisme. M. NOGIER. Nouveau mode de représentation des points moteurs — La connaissance exacte des points moteurs est la base de tout examen d'électrodiagnostic sérieux. Aussi l'auteur a pensé apporter une importante contribution à ce sujet en pré- sentant une nouvelle représentation des points moteurs. Comme M. Schatzki, il conserve avec soin l'indication des reliefs muscu- laires et des trajets nerveux; comme M. Guilleminot, il adopte l'emploi des couleurs pour ses tableaux. Les signes conventionnels adoptés sont les suivants : 1° Pour les nerfs sensitifs, un cercle blanc entouré d'une couronne bleue, quel que soit le nerf considéré ; 2° Pour les 7ierfs moteurs, un cercle coloré entouré d'une couronne rouge, quel que soit le nerf considéré. Ce cercle est coupé d'une bande colorée indiquant le trajet du nerf dans sa partie la plus voisine de la surface cutanée. La couleur adoptée est le violet pour les nerfs crâniens, le bleu pour le plexus cervical, le vert pour le plexus brachial, le jaune pour le plexus lombaire, Vorangé pour le plexus sacré, le noir pour les nerfs qui ne rentrent pas dans les plexus sus- indiqués ; 3° Pour les muscles, un cercle coloré muni d'un petit appendice coloré. La H. BORDIER. — l'ÉLECTRODENSIMÈTRE DE BENOIST 273 couleur de l'appendice est la même que celle du plexus d'où sort le nerf. Quant au cercle, sa couleur est identique à celle du nerf qui gouverne le muscle. En un mot, chaque muscle porte la couleur du nerf ou des nerfs qui le commandent et son appendice indique immédiatement de quel plexus émane ce nerf. Deux planches en couleur ont été présentées à la Section. Discussion. — M. Bergonié représente déjà depuis longtemps les points moteurs sur une simple statue de plâtre, mais, au lieu des points rouges ou jaunes qu'il y marque, il emploiera la méthode si simplifiée et si instructive de M. Nogiei-. M. MARQUÉS. Ineoiitiaence d urine traitée par la galvanisation. Névralgie du trijumeau datant de dix-huit ans, guérie par la galvanisation sici- vant la méthode de Bergonié. — J'ai soigné, par la galvanisation à haute inten- sité, une malade qui souffrait, depuis dix-huit ans, d'une névralgie double du trijumeau. Quatre séances amenèrent la cessation complète des douleurs, qui depuis plus de deux mois n'ont pas reparu. M. LEDUC, ;i Nantes. Étude expérimentale sur Vaction coagulante de Vion zinc et Vaction albuminohj tique de VélectroUjse. La sijmphise pleurale et son traitement électrique. Efficacité de la radiothérapie dans la leucoplasie linguale non syphilitique. M. H. BORDIER. Quelques résultats fournis par rélectrodensimètre de Benoist. — Après avoir rappelé le principe de l'électrodensimètre de M. Benoist et la valeur de l'unité employée, le franklin, M. Bordier indique les résultats que lui a fournis cet appareil après cinq mois d'expériences. Il a obtenu, grâce aux mesures faites, quelques renseignements intéressants : 1° Influence du pôle : le pôle négatif charge plus fortement le malade que le positif; 17-19 franklins pour le négatif; 11-12,5 F pour le positif. 2» Mise à la terre du pôle non actif : avec la machine à cylindres de Bonetti ; la charge du sujet placé sur le tabouret isolant tombe de 17 F à 11 F quand on supprime la communication du deuxième pôle avec le sol. 30 Influence du soulfle : comme on pouvait le prévoir, le voisinage de pointes fait diminuer la quantité d'électricité : de 22 F dans le simple bain statique, celte quantité tombe à 12 F quand on place l'araignée au-dessus de la tète du sujet. 40 Influence de la position du malade : debout, il y a une plus grande charge qu'assis. 18 274 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE 5° La taille a une influence très nette : la charge est fl'autant plus grande que le .sujet est plus petit : fillette de trois ans, 24 F ; de douze ans, 18 F; homme adulte, 15 F. L'électrodensimètre peut encore servir à mesurer l'isolement du malade. Les chiffres fournis après suppression de la communication du malade avec la machine ont montré à l'auteur que l'isolement de son installation pour la franklinisation était très bon ; les charges diminuent suivant une droite avec le temps. M. CHUITON, à Brest. Sur plus de cent cas de traitement des teignes par les rayons X. — L'auteur est dans une région où abondent les teigneux. Grâce à une technique très précise, il arrive sûrement à l'épilation sans produire de radiodermite. Le nombre considérable de cas observés par lui et les résultats obtenus conflrment la supériorité de ce traitement radiothérapique de la teigne. Quatre observations de traitement des cors aux pieds par les rayons X avec çjuérison. M. le D-^ de KEATING-HART, de Marseille. Présentation d'un localiseur -protecteur de rayons X et d'un support d'ampoule. — Le premier appareil que voici est un localiseur-protecteur de rayons X en caoutchouc dans la composition duquel entre un sel de plomb. Cet appareil est composé de pièces diverses mobiles les unes sur les autres. La piincipale forme un cercle qui se place sur la face active de l'ampoule, et y est maintenue à l'aide d'une pièce postérieure destinée à couvrir la surface dangereuse placée en arrière de l'ampoule. Une bretelle en complète féquilibrc. Sur ce masque se fixe une série de tubes localiseurs d'une ouverture plus ou moins large, selon le besoin radiothérapique. Cet appareil est léger, portatif, incassable et une fois arrivé à la tempéra- ture du verre de l'ampoule, ne durcit plus que très lentement celui-ci. Le support d'ampoule que j'ai l'honneur de vous soumettre est composé de trois pièces en bois, une lige droite d'une quarantaine de centimètres sur laquelle s'engagent les anneaux supérieurs de deux autres tiges perpendicu- laires à la première. Ces tiges sont elles-mêmes séparées en deux pièces par une section qui suit leur longueur et creusées, chacune à sa surface de contact, d'un demi-canal dont l'adaptation fait un conduit cylindrique. Dans ce conduit s'engagent des lils isolés, qui sortent à Textrémité inférieure des tiges descen- dantes, pour s'épanouir en deux contacts de fils fins formant balai, où doivent venir s'appuyer les deux pôles del'amiwule. Un dispositif en caoutchouc permet un contact souple qui n'écrase en rien le tîl souvent frêle des ampoules, de celles de Chabaud en particulier. Enfin, une pince flexible, serrant la portion tubulaire de l'ampoule, l'empêche de tourner sur elle-même contre la volonté de l'opérateur. L'ensemble doit être porté jiai une suspension à la cardan. L'avantage de cet organisme est de supprimer le support séparé des fils conduc- teurs. D'" BOUCHACOURT. — PRÉSENTATION DE TUBES DE RÔNÏGEN 275 M. J. GUYOT. Fracture spontanée de côtes dans révolution d'un volumineux abcès froid thora- cique. Résultat négatif de la radioscopie et de la radiographie. — Chez un sujet jeune, porteur d'un volumineux abcès froid de la partie postérieure de la région thoracique, existait une double fracture pathologique de côtes. Avec les mou- vements de la respiration la crépitation était évidente. Sous chloroforme, nous pratiquons une large intervention avec incision à volet. Ouverture de deux abcès : l'un superficiel, l'auti-e profond sous-pleural. Résection large de deux côtes, la sixième et la septième qui étaient profondément allérées et présen- taient une solution de continuité avec perte de substance. Le point sur lequel nous tenons à insister est la difliculté encore aujourd'lmi de constater des lésions aussi importantes du squelette thoracique : la radioscopie et la radio- graphie ayant été toutes deux négatives. Di'fonnalion du bassin ostéoinijélitiqne. — Dans l'ostéomyélite coxale, bien étu- diée dans la thèse de GouUiaud (de Lyon), ces ostéites sont divisées en ostéites cotyloïdiennes et ostéites marginales. Dans un cas d'ostéomyélite chronique de la crête iliaque rentrant dans la classification des ostéomyélites marginales, nous avons pu constater, chez un enfant, deux ans après le début de l'affection, des déformations très accusées du bassin. Du côté malade, la radiographie montre une atrophie manifeste, un aplatissement de la ceinture pelvienne. L'étude de cette complication n'ayant à notre connaissance pas été signalée ; nous attirons l'attention sur l'existence de cette déformation susceptible, chez la femme, de complications obstétricales faciles à deviner. M. le D-- E. MOLLARET, à Grenoble. Action générale des rayons X. — Au sujet de l'action gi-nérale des rayons X à citer le cas d'une jeune femme venue pour se faire radiographier une tumeur abdominale supposée. Pas de tumeur, mais guérison des phénomènes obtenue le lendemain et durant quinze jours, nouvelle expérience suivie d'un mois de guérison. Troisième séance avec guérison, datant de plusieurs mois. L'ampoule était à 0'",80; durée des séances : 10 minutes (1). M. le D' L. BOUCHACOURT, ancien chef de clinique à la Faculté de Médecine de Paris. Présentation et fonctionnement de tubes de Rontgen construits spécialement dans le but de permettre leur introduction dans les cavités naturelles (endodiascopie) . — M. Bergonié ayant Jjien voulu me charger d'un rapport sur cette question en 1899, à la session de l'Association, qui eut lieu à Boulogne-sur-Mer, j'ai pensé que les membres de la IS-^ section s'intéressei-aient aux progrès qui ont été réalisés, dans cette voie, depuis cette époque. Les endodiascopes se sont (I) Depuis le Congrès, la malade a élé revue; la guérison s'est maintenue. 276 ÉLECTRICITÉ MÉDICALE notablement simplifiés. Ils ne sont plus constitués aujourd'hui, dans leur partie essentielle, que par un long tube cylindrique, aux extrémités duquel sont les armatures métalliques, distantes de 20 à 23 centimètres l'une de l'autre. Ces tubes peuvent être actionnés par toute énergie électrique capable d'allumer un tube do Rontgen quelconque. Mais là n'est pas leur côté intéressant, ni le but de leur fonctionnement, qui doit être surtout intra-cavitaire. Il suffit que leur anti- cathode, placée très près delà partie terminale de l'ampoule, soit mise à la terre, pour que ces tubes puissent être mis en marche sans sensation désagréable, dans les cavités naturelles (bouche, vagin, rectum). La partie anodique de ces tubes est généralement recouverte d'une gaine métallique fenétrée, qui permet uni: bonne conductibilité électrique et calorique, assure une asepsie parfaite, et enfin protège efficacement le malade, contre les inconvénients du bris toujours possi- h\e de l'ampoule au sein de l'organisme. Pour bien vous montrer que l'endodiascopie est possible avec un outillage quelconque, je vous présente un de ces tubes en fonctionnement sur une bobine de Gaiffe, dont le pôle + a été simplement relié au sol par un très mince fil de cuivre fixé à un robinet à gaz, et un autre tube actionné par la nouvelle machine statique, d'après Tœpler, que vous présente M. Fran(,^ois, et dont le pôle + est mis de même au sol, par le conducteur métallique ordinaire des machines statiques. Ayant montré à Berlin, en mai 1905, au premier congrès de R6iti(jeit (1), en collaboration avec M. Haret, assistant de M. Béclère, que les rayons produits ainsi (par cette méthode appelée improprement unipolaire), étaient doués des' mêmes propriétés que les rayons de Rontgen ordinaires, je persiste à croire à l'avenir de rendodiascopie, et surtout de rendoradiothérapie (épithéliomas des muqueuses, hypertrophie de la prostate, etc.). J'ai d'ailleurs obtenu des résul- tats très encourageants, qui m'engagent à persévérer dans cette voie. M. BELOT Appareil jjour la radiographie des maxillaires et des dents. — Cet appareil permet la radiographie en vraie grandeur et en projection horizontale des dents : il donne des résultats supérieurs à ceux que fournissent les méthodes nou- velles. M. G. ROUSSEAUX, à Paris. Un cas de fistule à l'anus guéri par des courants de haute fréquence. Deux cas de zona guéris par Vefjluvation de haute fréquence. M. A. LAQUERRIÈRE. Présentation d'un appareil électro-mécanothérapique. — M. Gaiffe qui a cons' truit déjà le rhéostat ondulant de Bergonié et l'appareil d'induction à balancier (0 Bouchacourl et llaret, — De l'endoradiothérapie, page 170 dLi -i" volume des comptes rendus. A. LAQUKRRIÈRE, — APPAREIL ÉLECTRO-MKCANOTIIÉRAPIQUE 277 (le Truchul iiuisculaires a réalisé un appareil periaeltaut tlublenir des contnic- lions musculaires, non pas en secousses l)rus([ues comme les chocs électriques en donnent habituellement, mais analogues aux contractions physiologiques , c'est-à-dire lentes, progressivement croissantes et progressivement décrois- santes. Un secondaire d'appareil à cluiiiul monté sur glissières est soumis el soustrait alternativement à l'action du primaire par une bielle mue par un moteur élec- trique dont la vitesse peut-être graduée; de même l'enfoncement plus ou moins grand du primaire sur le secondaire est graduable à volonlé ainsi que l'inten- silé du primaire. Le courant inducteur est un courant alternatif sinusoïdal. Les avantages de cet apjiareil sont : 1» De réaliser une véritable mécanoIlK'rapie activo-passive absolument dosable, une gymnastique musculaire toiil à fait analogue au fonctionnement normal des muscles ; 2° De permettre par Feniploi du rouiant sinusoïdal comme inducteur de réaliser dans les mesures -une précision qu'il ('lait impossible d'obtenir avec les Irembleurs et autres interrupteurs. 278 ODONTOLOGIE 14" Section ODONTOLOGIE Président M. leD>-FREY, Prof, à l'Ec. Dentaire de Paris. Vice -Président M. le D' J. TELLIER, à Lyon. Secrétaire M. Henri VILLAIN, à Paris. — Séance du 2 août — ALLOCUTION DU PRÉSIDENT M. Frey prononce, avant de donner la parole aux auteurs de communica- tions, une courte allocution, au cours de laquelle il souligne l'importance capi- tale des congrès qui, dit-il, ne doivent pas seulement se borner à la mise en lumière d'idées ou de travaux nouveaux ou essentiellement originaux, mais qui doivent surtout comporter un véritable enseignement mutuel, également prolî- table à tous. Il se félicite du succès du Congrès qui ne peut manquer d'être complet, si on le mesure au grand nombre de congressistes présents, et il émet le vœu que pour assurer un égal succès dans les congrès futurs, une commission soit adjointe au président, commission où chaque Association professionnelle serait représentée. M. DELAIR, à Paris. Une pièce de prothhe restauratrice en aluminium fondu. — Il a eu l'occasion de l'appliquer dans un cas de résection totale des maxillaires supérieurs ; la mulilatien était importante, et il fallait rendre au malade la possibilité de mas- tiquer et de parler ; l'auteur décrit les difficultés qu'il a rencontrées, tenant aux grandes dimensions nécessaires de la pièce, et à la légèreté de l'aluminium qui entrave la coulée parfaite du métal en fusion, toutes difficultés qu'il a d'ailleurs successivement vaincues, en s'inspirant de procédés industriels qu'il a perfectionnés, et grâce à un tour de main absolument nouveau. Ainsi, grâce à M. Delair, on poui-ra employer plus facilement l'aluminium pour les pièces de prothèse restauratrice, dont on sait que la légèreté est une des plus précieuses qualités. M. le D'^ Julien TELLIER, à Lyon. La Septicité bucco-dentaire et ses conséquences. — La Septicité bucco-den taire est un état septique permanent et dont les effets à distance se font sentir, soit GEOFFROY. — DÉMONSTRATIONS PRATIQUES A l'ÉCOLE DENTAIRE DE LYON 279 lorsque l'équilibre qui existe à l'état normal entre les espèces microbiennes palbogènes et non pathogènes est rompu en faveur de l'une ou plusieurs d'entre elles, soit lorsque la résistance de l'organisme tout entier ou de certains organes seulement élanl diminuée pour une raison quelconque, les produits morbides de ces espèces microbiennes peuvent amener la production de troubles patholo- giques variés. Les conséquences de l'infection buccale sont ordinairement méconnues, tant par les médecins que par les dentistes; leur histoire montre que les formes graves ou les formes bénignes sont cependant étudit'cs depuis longtemps, mais que les formes moyennes n'ont pas attiré rattention qui leur est due. J^a bouche contient à l'état normal un grand nombre de micro-organismes. L'étude de l'immunité générale et de l'immunité locale explique les causes hahituelles de la résistance des tissus à leur action. Quand ces causes ont disparu, ou sont diminuées, on peut observer la pro- duction de lésions locales, de lésions à distance, ou d'infections plus ou moins généralisées. Ces lésions peuvent se produire à la suite de toutes les affections suppuratives de la région gingivo-dentaire. Ce sont les complications de voisinage, telles que les lésions du tissu cellu- laire, abcès et phlegmons circonscrits ou diffus, les myosites, les adénites ou adéno-phlegmons, les stomatites, les amygdalites, les pharyngites, les affections des glandes salivaires, des organes des sens, du sinus maxillaire. — Puis des complications à distance, affections du tube digestif (gastrite septique), des voies respiratoires, — enfin des infections généralisées, différentes formes de septi- cémie aiguë, de pyohémie, etc. Mais à côté de ces dernières, on note des septi- cémies chroniques moins bien connues, où les symptômes se groupent pour donner naissance à des types cliniques variables. Ces symptômes sont ceux des intoxications générales, et peuvent toucher tous les organes ou systèmes (trou- bles du système digestif, de la circulation, des reins, du foie, de la rate, du système nerveux central ou périphérique) et peuvent a])outir à la production d'anémies graves symptomatiques. Il résulte des faits que nous signalons que la septicité Inicco-dentaire s'observe beaucoup plus fréquemment qu'on ne le croit ordinairement; les conséquences en sont de rencontre lianale; nombre d'entre elles sont habituellement mécon- nues de la plupart des médecins ou dentistes. De la constatation pure et simple de ce fait, découlent un certain nombre de considérations pratiques, pour le médecin, pour le chirurgien, pour le dentiste, pour les malades: elles concer- nent le diagnostic et le pronostic des complicatio fde la septicité bucco-dentaire et le traitement de la cause première de ces infections secondaires. — Séance îî août M. GEOFFROY, à Paris. Démonstrations pratiques ù l'Ecole dentaire de Lijon. — • M. Geoffroy présente un Nouveau métal fusible destiné à Vestamparje des plaques. Ce métal, sans retrait, très résistant, permet d'estamper, sans se déformer sensiblement, deux plaques l'une après l'autre, et avec une très grande perfection dans les détails. Fusible à basse température, on le coule directement sur un modèle composé de plâtre et de sable. M. (jeoffroy use d'un procédé de moulage et se 280 ODONTOLOGIE sert d'un appareil à estamper de son invention qui assurent la rapidité d'exécu- tion, la netteté et la propreté du modelage, ainsi que d'autres avantages dont on se rendra un compte plus exact à la lecture de la description complète du procédé. M. Geoffroy démontre également la simplicité du procédé qu'il a le premier mis en pratique, et qui lui permet d'obtenir en un instant et d'une fai^on par- faite des plaques de Cire laminée à l'épaisseur désirée. M. PLATSCHICK, de Paris. Nouveau four à gencive continue. — On a beaucoup i"cmarf(ué le peu de retrait qui se produit dans la pâte après chaque cuisson, et qui tient k la façon parfaite dont M. Platschick la débarrasse de l'excès d'humidité; l'auteur démontre son procédé, qui consiste à percuter légèrement et rapidement l'ins- trument qui supporte la pâte; l'eau transsude et est aussitôt épongée avec un linge; on recommence ainsi jusqu'à ce que la percussion ne fasse plus sourdre d'humidité. M. DÉCOLLAND, à Paris. Masque pour l'anesthésie générale par doses très réduites. — Une vingtaine de malades sont successivement endormis, et, malgré les mauvaises conditions dans lesquelles se trouve toujours l'anesthésiste qui veut faire une démonstration publique, les assistants ont pu constater les excellents résultats obtenus par M. DÉCOLLAND : anesthésie rapide et prolongée, pas ou peu d'excitation, réveil facile, tels sont les avantages qui nous ont semblé inhérents à l'emploi de l'ap- pareil de M. Décolland. M, DALBAN, à Grenoble. Dévitalisation indolore des dents sous l'action locale du chlorure d'éthyle. MM. PONT, il Lyon, et SUTTER, à Alljertville. Moulage d'un enfant atteint d'ostéomyélite du maxillaire inférieur et du maxillaire supérieur. — Pendant le cours de l'affection, on a pu l'etirer des séquestres dont l'un intéressait le maxillaire inférieur depuis la première prémolaire gauche Jusqu'à la première prémolaire droite; un autre comprenait une portion du maxillaire supérieur gauche, allant de la ligne médiane à la première molaire. Il se produisit, en même temps, une fonte purulente des os du nez, de telle sorte que le faciès de l'enfant rappelle à première vue celui des hérédo-.syphili- liques avec nez en lorgnette. Ici il n'y avait pas trace de syphilis, il s'agissait d'une ostéomyélite à point de départ alvéolo-denfaire et dont MM. Broca, Pont et, récemment, MM. Vignard et Mouriquand ont publié quelques observations. D'" CAVALIÉ. — TROUBLES RÉACTIONNELS 281 La petite malade a d'ailleurs guéri, à la suite d'un simple traitement antisep- tique. Les séquestres se sont éliminés, pour ainsi dire spontanément, et, actuel- lement, on s'occupe de la restauration prothétique. M. GRILLON, à Philadelphie. De ITt/lité de l'Espéranto pour les dentistes. M. FREY. Vœu. — M. Frey, l'ail adopter le vœu suivant qui sera proposé à la Fédération dentaire internationale : « La F. D. I. devra élire une commission internatio- nale composée d'un ou plusieurs membres pour chaque pays; quand paraîtra, dans un journal dentaire, un travail d'intérêt général (au point de vue scienti- fique, technique ou professionnel), le comité de rédaction de ce journal en décidera la vulgarisation par l'Espéranto, et c'est la commission espérant iste qui s'en chargera. » Cette traduction sera envoyée à tous les journaux dentaires du monde; de la sorte, quand les lecteurs y trouveront un travail en espéranto, ils seront poussés à le lire, puisque a fortiori intéressant, et la langue auxiliaire se répandra dans les milieux dentaires. M. le O'^ Marcel CAVALIÉ, Agr. à hi Fac. île :Méil. de Bordeaux. Troubles réaciionnels que provoquent les infections des tissus durs dentaires; la carie dentaire, son démembrement. — Classification nouvelle. — La carie dentaire est une expression qui embrasse les, altérations des tissus durs, de l'émail aussi bien que de l'ivoire et du cément. Il est à remarquer que les altérations de ces trois tissus ne sont pas comparables, eu égard aux |»rofondes différences qui les .séparent (origine embryonnaire) : conformation inl('rieure et structure, compo- sition chimique, propriétés vitales, etc..) Il n'y a de commun que l'agent ou les agents microbiens d'envahissement. Mais les tissus réagissent d'une faijon différente ou ne réagissent pas du tout. a) Les altérations de nature infectieu.se de l'émail .sont des altérations qui intéressent une masse presque inerte (2 à 3 0/0 de matières organiques, vitalité très faible). Je leur réserve l'expression de carie de rémail dont les diverses variétés cliniques sont bien connues. Il n'y a pas de troubles réactionnels appréciables. b) Lorsque les agents infectieux envahissent l'ivoire, il y a des troubles réac- tionnels de l'ivoire et de la pulpe et môme des tissus péridentaires, qui font des altérations de l'ivoire une vraie maladie locale, à laquelle, comme l'a conseillé M. le D"" Pont, on peut réserver le nom de Dentinite. En dehors des symptômes cliniques subjectifs connus, l'histologie pathologique permet de reconnaître deux troubles rationnels de défense, véritables troubles intlammatoires que j'ai mis en évidence en ces deux dernières années : 1*' La réaction odontoclastique ; 2" La réaction odontoblastique. La réaction odontoclastique apparaît à n'importe quel stade de l'infection et vient puissamment à l'aide des agents microbiens (théorie chimico-parasitaire) 282 ODONTOLOGIE pour détruire les tissus durs. Des cellules inflanmiatoires migratrices se ren- dent au niveau des tissus altérés, se transforment en ostéoclastes pour détruire les tissus durs et pour détruire les microbes. C'est donc une réaction de défense, qui détruit en même temps. La réaction odontobi astique apparaît aussi à n'importe quel stade de l'infection de l'ivoire, quelle que soit la profondeur de la cavité cariée, pourvu que les éléments (odontoblastes) de la pulpe ne soient pas mortifiés. 11 se produit, par irritation des odontoblastes, de l'ivoire secondaire dans la chambre pulpaire, dans l'épaisseur de l'ivoire et sur les parois de la cavité cariée. C'est une Ijarrière défensive. Ces deux réactions m'ont permis d'établir deux types de deiitinite, extrêmes : Dentinite raréfiante (action microbienne et réaction odontoclastique prédomi- nante); Dentinite raréfiante (action microbienne et réaction odontoblastique qui pi'édomine); Il faut ajouter les dentinites mixtes avec troubles réactionnels qui che- vauchent. c) Il en est de même pour les maladies du cément ou cémentites. M. le Dr CAPDEPONT, à Paris. Sur rérosion, coupes microscopiques. M. le D"^ J. MENDEL et M. DASSONVILLE. Coupes d'implantations et coupes concernant la région alvéolo-dentaire. M. PONT, k Lyon. Contribution à Vétude de latrésie des maxillaires. — Après avoir donné un résumé de l'état actuel de l'orthodontie, et avoir montré que cette science nouvelle constitue, en quelque sorte, une spécialité dans notre spécialité, l'au liMU" insiste sur l'utilité pour l'orthodontiste d'être, non seulement un excellent prothésiste, mais aussi un bon anatomiste et un bon physionomiste. Il donne ensuite un aperçu général sur l'arcade dentaire normale, les causes et le traitement de l'atrésie du maxillaire. .lusqu'à présent, on a fait l'extension de l'arcade maxillaire sans aucun guide mathématique et pour ainsi dire, sans aucune base srientilique. Après avoir résumé le travail de M. Howley sur ce sujet et après avoir cité celui de MM. Campion et Bennet, il nous donne le moyen qu'il emploie. Ayant mesui'é toute une série de dentitions normales, M. Pont constata qu'il y avait un rapport constant entre le diamètre disto-mésial des incisives et la longueur qui sépare les prémolaires droites et gauches. Il totalise donc le diamètre disto-mésial des quatre incisives supérieures, il multiplie par 100 le résultat obtenu. Il mesure ensuite la distance qui sépare la première prémolaire droite de la première prémolaire gauche. Il divise la Cll.-J. FI.EISCHMANN. — DÉMONSTRATIONS PRATIQUES 283 largeur totale des incisives multipliée par 100, par ce dernier chiffre. Il agit de la même façon au niveau des premières molaires. C'est ce qu'il appelle Vinâice dentaire. Il y a donc deux indices, celui des pré- molaires et celui des molaires. Il est inutile d'insister sur tous les avantages que retirera l'orthodontiste de la recherche de cet indice, mais on se rend facilement compte de la simplicité, de lu facilité et de la rapidité d'exécution de cette méthode. — Séance du J août M. Ch.-J. FLEISCHMANN. à Lyon. Démonstrations pratiques à VÉcole dentaire de Lyon. — M. Ch.-J. Fleischmann l-.n't à l'École dentaire de Lyon une intéressante démonstration (ïïnsensibili- >ial/on de la dentine à l'aide de la seringue Wilcox. ingénieux instrument qui permet de faire ditfuser dans l'épaisseur d(^. la denline une solution de cocaïne à 5 ou 10 0/0, aqueuse ou alcoolique. Il aflirme obtenir une analgésie parfaite qui lui permet de préparer de grandes cavités sans réaction douloureuse, mais il est d'avis que l'emploi de cette méthode n'est pas de pratique] courante, (fu'elle est |)lutôt réservée à des cas spéciaux, c'est-à-dire préparation de cavités ultra-sensibles, chez des patients incapables de supporter ce temps d'opération ; il trouve son emploi rationnel, surtout pour insensibiliser la dentine et la pulpe, quand on veut mettre cette dernière à découvert, pour procéder, avec toutes les chances de succès, à son anesthésie par la cocaïne et la méthode de compres- sion. Sur une jeune fille de 19 ans souffrant d'une violente pulpite d'une petite molaire supérieure droite, il procède à l'ouverture de la cavité pulpaire et à l'extraction du faisceau vasculo-nerveux, opération rendue indolore grâce à la méthode en question. La malade n'accusa un peu de sensibilité qu'à l'ouverture de la chambre pulpaire, manœuvre presque intolérable en temps ordinaire. Les démonstra- tions en public se faisant, en général, et pour de multiples raisons, dans de mauvaises condilions pour l'opérateur, on peut adv conséquent leur durée, est inférieure à celle des inlays de porcelaine. D'autre part, ces ciments n'ont pas d'adhérence et ne coUenl pas aux parois, d'où nécessité de faire toujours des cavités rétentives. Ces ciments porcelaine ou translucides pourront avantageusement remijlacer les ciments à l'oxjphosphate de zinc, et lorsque, pour une raison quelconque, on ne pourra pas faire une incrustation de porcelaine, ils pourront suppléer à ce genre d'obturation, mais en observant bien, toutefois, qu'ils ne peuvent rem- placer les inlays. Les auteurs décrivent le manuel opératoire en insistant sur la nécessité absolue de mettre la digue et, une fois l'obturation faite, de la maintenir à l'abri de la salive le plus longtemps possible, soit en laissant la digue, soit en plaçant une couche de cire. On a reproché à certains de ces ciments de renfermer de l'arsenic et certains ]jraticicns ont observé des cas de nécrose de la pulpe, due très vraisemblable- ment à cette cause. 11 résulte des recherches chimiques que les auteurs ont fait faire, qu'un cer- tain nombre de ces ciments renferment en effet des traces plus ou moins grandes d'arsenic. Aussi est-il nécessaire, avant d'adopter un produit dans sa ]iratique courante, de s'assurer soi-même qu'il ne contient pas de substance nocive pour la pulpe. Enfin, la prise de ce ciment variant suivant que l'on emploie le Brill, l'Harwardid, l'Ascher, l'Astral ou le Smaltid, etc., le praticien devra se fami- liariser avec le manuel opératoire du ciment qu'il aura adopté, de façon à pouvoir en retirer tous les avantages pour lui et pour son patient. M. RIGOLET, àAuxeno. Tics douloureux de la face. — L'auteur a pu améliorer et guérir par le traite- ment rationnel des dents; chemin faisant, il indique un procédé qui lui a bien réussi pour soulager les malades atteints de cette affection et qui consiste en un badigeonnage de la muqueuse avec une solution alcoolique de menthol. M. RiGOLET conclut que chez les patients d'un certain âge, à système nerveux surmené, l'état local intervient fréquemment comme cause déterminante du tic douloureux. M. PLATSGHICK, de Van^. Sur la nécessité de l'emploi d'un four à pijromi'tre pour la cuisson parfaite de la porcelaine. — Après avoir démontré l'importance de la parfaite cuisson de la por- celaine en art dentaire, l'auteur rappelle que jusqu'à présent on ne s'était pas attaché à déterminer le régime parfait de cuisson donnant le maximum de soli- dité en même temps que la plus belle apparence aux travaux en porcelaine. On s'était borné, en effet, à donner seulement les degrés de vitrification de différents corps sans indiquer de quelle façon ces degrés étaient atteints, ni pendant combien de temps les corps à cuire étaient soumis à des températures variant entre celle ambiante et celle nécessaire à la vitrification. Une série d'essais est présentée aux auditeui-s ; il en résulte la notion de la nécessité de FRKY. SUR l..\ PYORRHÉE ALVÉOLAIRK ET LE TERRAIN 289 connaître, d'une façon précise, à quel régime de cuisson doit être soumis un corps quelconque pour en obtenir la vitrification. Après avoir passé en revue les différents moyens empiriques dont on s'est servi jusqu'à ce jour, l'auteur conclut en déclarant que seul le pyromètre permet de contrôler la température d'un four d'inir manière constante et précise. MM. FRET et CHOaUET. Observation clinique et description anatomo - pathologique d'un odontoine. — Cette obser\ation est intéressante à différents titres : au point de vue clinique l'odontome avait donné lieu à tous les symptômes d'une dent incluse; l'examen radiographique, en outre, avait été négatif; au point de vue anatomo-patliologi- que, il avait été constaté des lésions d'arthrite alvéolo-dentaire chronique, et l'examen de la tumeur avait montré qu'il s'agissait d'un odontome dcntinaire pur. M. .FREY. Incisive permanente traumatisée dans le maxillaire à l'àgc de 2 ans. — Il s'agit d'un petit malade de 8 ans qui, quatre ans auparavant a\ail reçu un coup violent sur la mâchoire; l'incisive de lait luxée avait été remise en place, puis était tombée normalement à 5 ans. L'incisive de remplacement poussa avec une inclinaison et une rotation telles que sa face antérieure l'egardait en bas et en dedans et sa face postérieure en haut et en dehors. L'articulation défectueuse avec l'incisive du haut entraîna des poussées de périostite, jusqu'au moment de l'inflammation aiguë qui nécessita l'extraction. L'examen (U: la dent montre qu'au moment du traumatisme, la calcification s'est arrêtée, et a repris quand les premiers ])liénomôncs inflammatoires se sont calmés. La mortification de la puliie, mise en état de moindre résistance, survint à la suite des troubles arti- culaires, avec abcès alvéolaire. MM. Claude MARTIN et Francisque MARTIN. Appareils prothétiques. — Les auteurs présentent plusieurs malades qu'ils ont lait bénéficier de leur science ingénieuse, et à qui ils ont pu appliipier avec un plein succès le traitement prothétique dans la résection du maxillaire inférieur. MM. Martin ont pu montrer des exemples de prothèse tardive par les appareils lourds. Ils ont également présenté à la section un Nouvel obturateur palatin dans le cas de brièveté du voile. M. FREY. Sur la pyorrhée alvéolaire et le terrain. — L'auteur étudie avec la méthode à laquelle il est accoutumé, le rôle, dans l'étiologie de cette affection, de l'état local et des états généraux au premier rang desquels il place l'arlhritisme, le tabès et les trophonévroses. Il conclut que le praticien, en faisant le J9 290 ODONTOLOGIE tlépart de ce qui appartienl à l'état local et à l'état général, délimite nettement le cadre de son intervention, qu'il peut ainsi rendre plus efTicace. Séance du î août — M. FREY. Réaction vaso-motrice cutanée iVorùjine dentaire. — Cette olxservation vient à l'appui de la théorie de Jacquet. Il s"a,i;it de plaques ér\th»'"mateuses du visage (•[lommettes, aile du nez), en rapport évident avec des phénomènes infectieux intradentaires.Dans ce cas. il n'y a pas de fluxion, ni d'ahcès ; quand l'infection est profonde (infection des canaux radiculaires), il y a éry thème cutané ; quand rinfection n'est que superficielle (poussée de gingivite), il n'existe pas de réaction cutanée. M. AUDY, k Seiilis. Sur remploi du chlorhydrate d'érythrophléiiie dans le traitement des dents tempo- raires. — L'auteur se déclare partisan de la conservation, jusqu'à leur chute spontanée, des dents des enfants, d'oii la nécessité, si l'on veut les traiter d"une façon rationnelle, de le faire sans provoquer de douleur. M. Aijdy emploie dans ce but l'érythrophléine dont il n"a jamais retiré que de bons résultats; notam- ment dans le troisième degré, cet agent thérapeutique permet d'aborder la pulpe, et d'appliquer facilement le traitement arsenical ; le nombre de séances nécessaires au traitement s'en trouve diminué. L'auteur cite quelques observa- tions de dents ainsi traitées, et il ajoute qu'il n'a jamais vu d'enfants se plain- dre, après l'obturation de caries du deuxièmi; degré, insensibilisées par l'éry- Ihrophléine, comme le fait se produit quelquefois chez les adultes. Dans un seul cas, l'érythrophléine n'aurait guère d'a\antages : c'est lorsqu'on a affaire à un troisième degré, sans dentine ramollie ; le médicament ne « mord » pas la pulpe, ce qui prouve, d'ailleurs, que ee n'est pas un (•ausli(pie. M. THEUVENY, à Pari:-. Sur les dents chez le fœtus et le nouveau-né sypfiilitiques. — M. Thecvenv donne une description des altérations dentaires qu'il a trouvées sur deux sujets syphilitiques héréditaires, d'âge utérin différent ; il les a rencontrées sur les neuf cas qu'il a pu étudier, mais à des degrés plus ou moins marqués. Leur intensité, l'étendue de leurs lésions, la coexistence ou la non-coexistence des altérations de l'ivoire, de l'émail, des adamantoblastes, sont d'une vaiiabililé considérable. L'auteur conclut en disant que, chez tout enfant imprégné de syphilis héréditaire, la lésion dentaire nest pas inévitable : mais que, d'autre part, il ne doit pas y avoir une dent d'Hutchinson, mais un véritable syndrome dentaire susceptible d'intéresser diversement et avec des intensités différentes, anatomiquement ou cliniqnetncnl. tout «m [larlie de l'appareil dentaire. ROSENFELD. — ACCIDENT DE DENT DE SAGESSE SUPÉRIEURE 291 MM. PAILLIOTIN et KRITCHE-WSKI, ;i Paris. De rapplication des lois de la chirurgie générale à la chirurgie dentaire. — Les iiuteurs s'insurgent, avec raison, contre le nombre croissant des médicaments destinés à aider le praticien dans la lutte contre les lésions qu'il doit guérir ; ils craignent que le dentiste, s'il met toute sa confiance dans les agents médi- camenteux, en arrive à négliger la méthode aseptique, qui est la seule pou- vant conduire à des résultats durables. Partant de ce principe, ils décrivent minutieusement les procédés qu'ils appliquent au traitement du 3« et du 4^^^ de.i;ré. M. PAILLIOTIN. Sur l'opportunité de l'extraction des dents temporaires. — Celles-ci ne doivent être extraites que dans certains cas de nombre restreint : 1° quand elles se trouvent dans les mêmes conditions pathologiques qu'une dent permanente pour laquelle l'avulsion doit être décidée ; 2° quand la dent permanente fait son évolution d'une façon manifeste, et que la dent temporaire ne joue plus que le rôle de corps étranger ; 3° dans le cas d'éruption précoce, quand l'alimentation se trouve entravée. Hors ces cas, on doit témoigner aux dents temporaires la plus grande sollicitude. M. ROSENFELD, à Sedan. Sur la Stovaiine. — L'auteur fait part des désillusions que lui a données cet anesthésique (anesthésie médiocre, hémoiTagies secondaires, eschares) ; il con- clut de ses observations que la stovaïne est plus caustique que la cocaïne. Dans les périodontites aiguës, il se sert de cocadrénaline (six gouttes d'une .solution à 1 0/00 d'adrénaline dans 2 centimètres cubes de solution de cocaïne à 4 0/0) . Avant l'injection, il applique à la place où il doit opérer un coton imbibé d'une solution de cocaïne à 10 0/0 qu'il maintient quelques instants en place. Les résultats ainsi obtenus seraient remarquables. Accident de dent de sagesse supérieure. 4' G-roupe. SCIENCES ÉCONOMIQUES 15' Section. AGRONOMIE PRÉSIDENTS D'HONNEUR MM. SCIILŒSIXG, membre de llnslitul; LYDTIiN, membre du Conseil d'byg. de l'Empire Allemand. Président M. ARLOING, Corr. de rinstilut, Direc. de l'École vêt. de Lyon, Prof, à la Fac. de Méd. Vice-Présidents M. GAUDET, insp. des Eaux el For. à Lyon ; M. FAURE, Prof, à l'Éc. vét. de Lyon ; M. DEVILLE, Prof, départ, d'agr. â Lyon ; M. DURAND, Direc. de l'Éc. d'agr. d'Écully (Rhône). Secrétaires M. PORCHEREL. Chef de travaux à l'Éc. vét. de Lyon ; M. RAJAT, Doct. ès-sc, Prép. à la Fac. de Méd. de Lyon. — Séance du 3 août. — M. DEVILLE, Prof. dép. d'agr. à Lyon. Boisement et reboisement. — Rapport présenté à la Section. M. GAUDET, Insp. des Eaux cl For. à Lyon. Note sur le reboisement dans le département du Rhône. — C'est surtout une mise en valeur des terrains improductifs. Resté absolument libre, mais subven- tionné par l'État et le département : 5.200 hectares reboisés ainsi depuis 1860. Opinion publique absolument acquise en Reaujolais. Résineux spontanés : Sapin, Pin Sylvestre. Résineux introduits : Épicéa, Mélèze, Pin Laricio, etc. Comparaison des massifs obtenus : supériorité du Sapin. AUDIN. — LES ESSENCES FORESTIÈRES DE REBOISEMENT 293 M. le Commandant AUDEBRAND, à Grenoble. Lm question sylvo- pastorale et l'initiative privée, état actuel de la question. — L'auteur de la communication expose les résultats déjà obtenus par les associa- tions nées de l'inititive privée avec la conservation de l'armature végétale du sol comme objet. 11 montre qu'il y a plus d'intérêt à user des lois existantes et à les améliorer qu'à en créer d'autres. Incidemment il signale la crise qui menace les châtaigniers de France par suite de l'extension des usines à extrait tannique; il montre qu'une crise semblable est à prévoir pour les arbres à papier et signale à la section les efforts de l'Association dauphinoise pour l'amé- nagement des montagnes récemment créé. M. Paul DESCOMBES, Dir. lion, des Manuf. de l'État, à Bordeaux. L'nménar/ement des montaf/iies. — L'auteur constate que l'élevage du bétail est la seule industrie des montagnards et que l'écueil du reboisement dans les mon- tagnes pyrénéennes a été jusqu'à présent une incompatibilité apparente entre la forêt et le troupeau. Il constate que quand on déboise, le bétail diminue dans les montagnes et la dégradation s'accentue de plus en plus. Dans ces montagnes il faudra gazonner les terrains en pente modérée, et reboiser les parties fortement inclinées où l'herbe ne suffit pas à maintenir la terre ; grâce à l'Association pour l'aménagement des Montagnes, qui fonctionne à Bordeaux depuis 1904, on a obtenu déjà de très beaux et excellents résultats. M. AUDIN, à Lyon. Les Essences forestières de reboisement dans le Massif montagneux du Lyonnais et du Beaujolais. — Après avoir expliqué que la dissémination des végétaux à la surface du globe n'est pas l'œuvre du hasard, et montré comment, à son sens, cette dispersion s'est opérée dans la région lyonnaise, l'auteur étudie spéciale- ment la zone supérieure du massif montagneux, occupée par les forêts. Il fiiit ressortir le contraste singulier que présentent les deux parties extrêmes du massif, au point de vue forestier : al)ondaiice du Sapin dans le Beaujolais où il occupe une large zone entre 600 et 950 mètres, son absence dans le Lyon- nais; et il explique les causes de cette dissemblance qui résident uniquement dans la très grande disproportion des précipitations pluviales, d'où un état hygromé- trique complètement différent dans les deux régions voisines. L'auteur montre ensuite combien elles sont inégalement boisées et s'étonne que la montagne lyonnaise soit presque entièrement livrée au régime impro- ductif et précaire de la vaine pâture. Il voit les causes de cet état de choses dans différentes considérations sociales, parmi lesquelles l'insécurité de la petite propriété foncière, née d'un régime fiscal extrêmement lourd, aggravé par une législation successorale parfaitement défavorable à son développement. M. AuDiN envisage ensuite, sous le bénéfice de ces réserves, les essences qui peuvent être le plus avantageusement employées pour constituer des boisements parfaits et durables, et il s'arrête à trois espèces avec lesquelles on peut les réa- 294 AGRONOMIE liser : le Sapin argenté, 1"Épicéa et le Pin Laricio qui, à son sens, répondent à toutes les exigences d'une reconstitution forestière parfaitement raisonnée. Il termine en appelant l'attention des reboiseurs sur des espèces de sous- étage — spécialement le Noisetier — qui, au point de \ue du rôle des forêts sur la réception des pluies, atteindraient le même but que les futaies, sans avoir, comme celles-ci, le désagrément de cette longue période d'attente qui décourage tant de volontés hésitantes. M. MOUGIN, Iiisp. des Eaux el For., à Chambéry. Le Reboisement en Savoie. — Les torrents de Savoie ont la plus fâcheuse influence sur le régime de l'Arc et de l'Isère d'abord, et sur celui du Rhône; en certaines années même (1866) leur action sur notre grand fleuve méditerra- néen a été prépondérante. Ce n'est que depuis 1894 qu'ont été commencés les travaux de reboisement proprement dits. D'après les observations faites dans la région sur la limite supérieure actuelle de la végétation forestière et sur la zone que peuvent atteindre les neiges persistantes, on peut fixera 2500 mètres l'altitude maxima à laquelle on [leut exécuter des plantations. Pour faire les semis dans les pépinières et sur le terrain même, l'administra- tion forestière a édifié à Moutierset aux Fourneaux deux sécheries solaires pour extraire les graines des cônes de résineux recueillis dans les forêts de la région. Ces établissements ont fourni jusqu'à ce jour plus de ,30.000 kilogrammes de graines. Les pépinières sont établies sur les terrains mêmes qui doivent être reboisés. Actuellement l'État a reboisé 1.071 hectares sur 8.155 dont la restauration a été déclarée d'utilité publique. Cette proportion est trop faible et, avec le reboise- ment intégral de ces surfaces, on ne saurait espérer agir sur le régime des cours d'eau. 11 faudrait pour cola transformer en forêts les terrains en friclie ou incultes : c'est l'œuvre des particuliers. Discussion. — M. Boucher demande quelles sont les essences à cultiver dans les terrains calcaires, indépendamment des feuillus. M. Ferrouillat. — Il faut tenir compte du terrain, de l'altitude et de la température ; il conseille comme feuillus, le chêne, le hêtre, comme conifères le pin, le pin sylvestre, le pin noir d'Autriche. M. Sagnier est partisan du reboisement, mais il craint que Ion ne trouve pas l'argent nécessaire. M. Faure demande d'attirer l'attention des parlementaires, du public, pour montrer que le reboisement est d'un intérêt général. M. Durand dit que les paysans refuseront toujours de boiser, parce que l'ar- gent qu'ils dépenseront ne leur rapportera intérêt que dans un temps très éloigné. M. Arloing rapproche la question du reboisement de celle sur la police sani- taire des animaux domestiques. Là aussi la question budgétaire avait retardé l'application de la loi. — Après discussion, les vœux suivants sont adoptés : VOEUX PRÉSENTÉS PAR MM. DEVILLE ET FERROUILLAT VŒUX PRÉSENTÉS PAR MM. DEVILLE ET FERROUILLAT (I) ^«r vœu. — Vu le rapport présenté au Congrès par M. Deville; Vu la discussion qui a suivi cette lecture; Vu l'impérieuse nécessité de procéder sans retard au i-eboisemonl partout oij il s'impose, La Section émet le vœu que toutes les fois que des propriétaires, des communes ou des établissements publics posséderont des terrains situés en montagne ou ailleurs, susceptibles d'être dégradés par le ravinement des eaux et pouvant occasionner des érosions ou des inondations, ils soient obligés (à moins qu'ils le fassent de leur propre initiative) de procéder d'urgence à l'opération du rega- zonnement ou du reboisement, la seule capable de donner une valeur vénale élevée à ces terrains tout en assurant la sécurité du voisin. A cet effet, il sera nommé une commission composée comme suit : Un représentant du Préfet; Un représentant du service forestier; Le Professeur départemental d'agriculture ; Dettx délégués du Conseil général ; Un délégué du Conseil municipal de la commune dans laquelle sont situés les terrains ; Deux représentants de l'industrie locale. Cette Commission examinera le cas et donnera son avis. Dès que cette formalité aura été remplie, le service forestier sera chargé de mettre l'intéressé en demeure de procéder au reboisement du terrain visé dans un délai d'un an. Il sera tenu de planter ou de semer immédiatement au moins le quart de la surface libre. A l'expiration du d(''lai d'un an, si l'intéressé n'obtempère pas à l'injonction qui lui aura été adressée, la Commission provoquera l'expropriation du terrain pour cause d'iililité pui)lique, conformément aux dispositions de la loi du 18 juillet 1860. 2^ vœu. — 1" Toutes les Associations qui se formeront pour l'aménagement des montagnes, conçues sur le modèle de celles qui existent à Bordeaux et à Grenoble, seront reconnues d'utilité publique et assimilées, pour tous les travaux de conservation des terrains en montagne et de reboisement, aux communes et établissements publics procédant aux mêmes travaux, notamment en ce qui concerne la iaculté d'acheter les terrains incultes, fie les louer et de les assu- jettir au régime forestier ; -2" Elles pourront lecevoir tous legs ou donations ayant cette même affec- tation ; 3° Elles seront autorisées à recevoir, sous le contrôle de l'État, des prêts faits par les Caisses d'épaigne publiques et des placements des réserves des Caisses des Compagnies d'assurances, sous la réserve expresse que cet argent sera immédiatement et intf'gialement consacré à l'achat de terrains et à leur reboi- sement immédiat, sous la direction et le contrôle du service forestier. (1) Ces vœux, n'ayant pas été soumis au Conseil d'administration, n'ont pu être adoptés par lui. 296 AGRONOMIE — Séance «lu 4 août — M. Emile BELLOC. Variations de débit des cours d'eau Pijrénéens. — Comme tous les cours d'eau (le montagnes, régis ou tout au moins alimentés par les glaciers, les rivières pyrénéennes subissent des fluctuations parfois très accentuées. La régression glaciaire et la déforestation des versants montagneux les ont progressivement atTail)lis. Il y a un siècle à peine, la Neste d'Aure était encore flottable depuis Sarran- colin jusqu'à Montréjeau, où elle se jette dans la Garonne. De Montréjeau à Toulouse les marbres et les bois descendaient librement le long du fleuve sur des radeaux. Aujourd'hui, c'est à peine si la Neste et la partie haute de la Ga- ronne seraient en état de transporter quelques bois llottés : leur débit a donc incontestablement diminué. Quelques chiffres à l'appui, donnés par M. Emile Belloc, mettent ce fait hors de doute. M. E. DURAND, Direct, de 1 l'c. d'Agric. d'Écully. La production fruitière dans la vallée du Rhône et les coopératives de vente et de transformation. — Résumé du rapport présenté à la Section. La production fruitière a pris en France une extension considérable dans les vingt années qui viennent de s'écouler ; les fruits ne sont plus seulement pro- duits pour les besoins des marchés locaux; ils s'expédient maintenant sur tous les points de la France, et figurent pour un gros chiffre à l'exportation. Avec le mouvement d'extension des cultures fruitières, stimulé, d'une part, par les bénéfices que procurent ces cultures, et de l'autre, par la crise qui a sévi sur la vigne d'abord, qui sévit sur le vin en ce moment, les producteurs de fruits ne tarderont pas à arriver à la surproduction, et à côté de la crise du vin, nous aurons la crise sur les fruits. Pour parer à ce danger, il faut que les cultivateurs visent à la diminution des frais énormes qui grèvent les fruits entre la sortie du verger et l'arrivée sur le lieu de consommation, et d'autre part qu'ils arrivent à appuyer leurs cultures sur des industries capables d'utiliser une partie de fa récolte pendant les années d'abondance, de fai^on que rien ne se perde, el que le marché ne soit pas encombré. Ils arriveront à ce résultat par la formation de coopératives pour la vente, le transport et la transformation des fruits, qui prendront la place des intermé- diaires, trop nombreux le long de la route qui mène les fruits du verger aux centres de consommation. Ces coopératives auront leurs emballages; elles feront ou surveilleront le triage, remballage, l'expédition, apposeront leurs marques propres, encaisseront les fonds, et donneront à chacun au prorata des quantités de fruits livrées dans chaque catégorie. Suivant les années, elles indus- trialiseraient ou non une partie de la récolte (fruits desséchés, fruits conservés) ; elles étendront les débouchés au loin, et permet front de faire progresser la cul- ture par la diffusion des bonnes méthodes. Api'ès s'être fédérées, elfes seront des organismes puissants capabfes de résoudre toutes les difficultés qui se pré- E. PROTHIÈIÎt;. — LA CONSOMMATION DES CHAMPIGNONS 297 -senteront et que le cultivateur agissant isolément ne peut même aborder. En un mot, les Sociétés coopératives pour la vente des fruits frais, leurs utilisations sur place par les industries, sont les véritables organes capables de conjurer la crise qui menace la production fruitière, et de donner à cette nouvelle cul- ture la possibilité de prendre toute l'extension que permettent nos sols et nos climats si variés. Vœux : pour l'abaissement des tarifs de transport, la création d'un tarif réduit pour les expéditions par wagons complets, pour la création de trains de petite vitesse accélérée, et pour l'établissement d'un tarif d'exportation plaçant nos producteurs sur le pied d'égalité avec leurs ronciu'i'cnts des pays voisins. M. Eugène PROTHIERE, Pliarin., Prés, de la Soc. des Sciences Naturelles do. Tarare. La consoinitialioa des champignons comestibles et les offices mijcologifjucs. — La consommation des champignons par le grand public, qui y trouve un aliment bon marché et souvent exquis, va toujours augmentant ; les empoisonnements aussi . Etant donnée l'action toxique du cluuupignon vénéneux, qui ne se manifeste que fort tard, après une transformation de ses principes constituants dans l'organisme humain, toute médication devient inutile. Il importe donc seule- ment de ne consommer que de bons champignons. Ceux-ci sont innombrable et c'est seulement à cause du polymorphisme de certaines espèces que surviennent tant d'accidents mortels. Seule la connais- sance botanique des sujets fongiques est capable d'éclairer à coup sûr les consommateurs. Les e.s.sais de vulgarisation tentés ju-squ'ici ne peuvent donner de bons résul- tats. L'enseignement par l'image est une utopie souvent dangereu.se, et le rêve de faire, des instituteurs, des professeurs de mycologie n'est qu'une illusion. Peut être les écoles de pharmacie pourraient-elles donner à leurs élèves les connais- sances nécessaires et faire, des pharmaciens, de bons mycologues ; mais, en attendant, il faut parer à une situation grave. Les oflîces mycologiques crées, comme celui de Tarare, par les Sociétés sa- vantes, peuvent rendre les plus grands services. Ils distribuent aux récolteurs, aux vendeurs et aux consommateurs, des fiches contresignées par des botanistes compétents, ne procédant pas, à la fiiçon de certains prétendus inspecteurs des champignons, par l'empirisme. A Tarare, en 19Ûo seulement, 706 apports ont été faits par le public à l'office de la Société des Sciences naturelles. Sur ces 706 apports: 553 étaient comestibles, 48 suspects, 104 nettement vénéneux. Grâce à cet office, pendant cette même année, 154 espèces différentes ont été vérifiées et 112 très bonnes consommées par le public. Ce seul fait que, dans une petite ville de L2.000 habitants, où l'on mangeait 4 espèces, il y a cin(j ans, avec des accidents mortels trop nombreux, la con- sommation des champignons porte aujourd'hui sur 150 espèces environ, sans qu'un seul empoisonnement .'^e .soit produit depuis cinq ans, est l'éclatante justification des olflces mycologiques el la garantie des services qu'ils sont appelés à rendre à la santé publique. Conclusions. — La 1.5^ Section estime qu'il y a lieu, dans toutes les Sociétés scientifiques qui s'occupent de vulgarisation d'imiter la Société des Sciences 298 AGRONOMIE naturelles et d'enseignement populaire de Tarare, et de créer des offices mycolo- giques fonctionnant gratuitement. Elle met en garde le public contre les procédés empiriques de détermination et prévient que seule la botanique doit guider les déterminateurs. M. Paul DROUET, à Croissanville fCalvados). Sur les moyens de destruction du ver blanc et de la chenille du poimnier. — Vous rf)nnaissez tous les ravages causés par le ver blanc ou mon du banneton et par le bannetiju lui-même ; je n'insisterai donc pas sur la nécessité urgente de s'occuper de sa destruction, ou, tout au moins, de tenter d'en amoindrir le nombre. En Normandie, en toute saison, nos pommiers sont mutilés, dans leurs ra- cines, par le ver blanc, et, au printemps, la cbenille spéciale an pommier, la cbématobie, ronge les feuilles et les tleui-s de ces arbres; et beaucoup de pom- miers sont infertiles et meurent prématurément. Or, ces insectes résistent aux petits moyens que nous pouvons employer poul- ies détruire, c'est-à-dire au ramassage des bannefnns et aux pulvérisations, etc. Il y a donc lieu de recbercher im moyen radical de destruction des larves. Au mois de mai dernier, lors du « Congrès de Cliimie appliquée» qui vient d'être tenu à Rome, M. le professeur Vivien, de Seine-et-Marne, qui présidait alors la section de chimie agronomique, nous annonça que l'on s'est occupé, l'écemment, avec succès, de détruire le \er blanc en lui inoculant une sorte de pébrine prépai'ée secuiidum artem, en un mol, un germe d'épidémie : et M. Vivien offrit de Ibuiiiir des renseignements plus précis aux personnes que cela ])ouiTait intéresser. Étant donnée cette découverte, qui paraît être très rationnelle, et que j'appelle de tous mes vœux depuis longtemps, je désirerais que le Congrès de FAssocia- lion Française pour l'Avancement des sciences émit un vœu formel pour que l'Institut Pasteur qui est éta])li à Lyon, et qui est plus à proximité qu'aucun autre laboratoire dn même genre pour se procurer de là pébrine et de la muscar- dine de vers à suie, recherche les moyens de produire aux agriculteurs et aux arboriculteurs une poussière microbienne morbigène quelconque susceptible d'être inoculée à des vers blancs et aux chenilles du pommier, afin de produire chez ces larves des ravages semblables à ceux qui désolaient nos éducateurs de vers à soie, il y a quarante ans. Voici le vœu que je proposerais: Considérant les ravages exercés, notamuient par le ver blanc, le lumnelon et la cbématobie ; Considérant que les moyens de destruction de ces deux fléaux ont été abso- lument insuffisants jusqu'à présent ; Considérant ({ue des chimistes ont utilisé, avec succès, une poussière mi- crobienne morbigène qui peut être inoculée aux larves nuisibles ; Émet le vœu : Que M, le Directeur de l'Institut Pasteur de Lyon soit prié de bien vouloir s'intéresser à cette question et de faire faire des essais, notamment avec la pébrine et la muscardine des vers à soie, ou tout autre germe d'épidé- mie, essais calculés pour produire cet élément morbigène tant désiré. Le vœu a été adopté par la Section (1). (I) Ce vœu n'a pas été présenté au Conseil. ALREGGIO. — CONFÉRENCES AGRICOLES AUX SOLDATS 299 M. FERROUILLAT, \>iv. du Lijtin liépubiicain. Récompenses pour le reboisement. — M. Fekrouillat propose à la Section le vœu suivant : La Section émet le vœu qu'à Tavenii-, l'Élat crée des prix en argent, mé- dailles et diplômes, pour être distribués dans les concours légionaux spéciaux et autres de Sociétés et Comices, aux propriétaires (jui auront gazonné, boisé ou reboisé des terres nues et incultes. Le vœu a été adopté par la section. M. LARUE. Carte géologique base de la Carte agronomique. — M. Larue traite des exagéra- lions commises et faciles à commettre, en prenant le tracé de la carte géologi- que comme base pour la carte agronomique. Il ne nie pas que ce tracé ne soit parlait pour des cartes assez étendues devant renseigner le savant. Mais pour des cartes communales, devant renseigner le praticien, les détails prennent tant d'importance qu'il vaut mieux ne pas parler des étapes géolo- giques. MM. Henri RAJAT et G. PEJU. Relations entre la sécheresse et le développement de certains insectes nuisibles à r agriculture. — Dans la période de sécheresse dans les environs de Lyon, on a pu constater l'invasion de Thrips cerealium, Caloptenus italiens, Caloptenus fémur rubrum, Polyphylla fullo et Chenille du Pavonia saturnia major. On peut en tirer les conclusions suivantes que la nature du terrain, l'éléva- tion de la température d'une façon constante et le manque d'eau pendant un certain laps de temps peuvent influer sur le développement des insectes nuisibles en agriculture. — Séance du 6 août. — M. AUREGGIO, vétérinaire priiiripal de 1" classe, à Lyon. Conférences agricoles auif soldats dans les casernes. — Le but de ma communi- cation est de faire ressortir l'utilité des conférences agricoles aux militaires dans les casernes et leur rôle important grâce à l'entente des Ministres de l'Agricul- ture et de la Guerre à partir de 190â. Le point essentiel qu'il importe d'exposer fréquemment par les conférenciei's consiste à engager les soldats paysans à retourner à la campagne après leur libération du service militaire. Les travaux sur les conférences agricoles ont été communiqués par M. Aureg- gio aux régiments par l'intermédiaire des généraux commandant les 8«. 13«^, 14*^ et 15e corps d'armée. Ils comprennent : 1° Un ouvrage sur les conférences hip- piques illustrées traitant de l'élevage, de la ferrure rationnelle, etc. 300 AGRONOMIE 2° L'histoire des maladies des animaux de la ferme, représentées en dessins noirs et coloriés et formant un album de 90 planches intéressant les maires, les écoles communales, les infirmeries régimentaires et vétérinaires. 3" Tableaux muraux en couleurs des viandes de boucherie dont l'achat par les régiments est autorisé par décision ministérielle du 24 septembre 1906. M. A. LADUREAU. Le Soja hispida, son acclimatation dans le Midi. — M. Ladureau étudie le pois oléagineux du Japon (soja hispida) et montre que les agriculteurs du Midi, auraient grand intérêt à pratiquer la culture de cette excellente légumineuse qui peut leur procurer un bénétice élevé qu'ils ne trouvent plus actuellement dans la production vinicole. Discussion. — M. Durand demande si les animaux consomment volontiers le soja hispida à l'état frais. M. Ladureau : Les animaux mangent avec avidité cette plante. Le Soja hispida a été distribué à des chevaux, des porcs, des oiseaux de basse-cour, etc. Les grains de Soja hispida remettent rapidement les animaux fatigués, en raison de sa composition chimique, de la grande proportion de matières azotées, de ma- tières grasses, phosphatées, etc., qu'ils renferment. M. Faure : Il convient d'attii-cr l'attention sur un certain nombre de plantes à peu près négligées. Le Soja hispida convient aux terrains légers. M. Deville demande sous quel état le Soja est conservé. M. Ladureau a fait de l'ensilage et le recommande. M. Durand : Le Soja hispida redoute les tei-rains humides. M. RIGAUX, Prof. dép. d'Ag. de la Lozère. L'agriculture en Lozère au \\° siècle. M. CH. PORCHER, Prof, a VEc. vél. de Lyon. De l'état actuel de la question qui traite de rinfluence que peuvent avoir les modi- fications apportées dans V alimentation sur la composition quantitative et qualitative du lait. — Résumé du rapport présenté à la Section. M. Porcher appelle l'attention sur la nécessité d'étudier les fonctions physio- giques de la mamelle avant de chercher à résoudre les questions qui ont fait l'objet de ce rapport succinct. Entre l'aliment et le lait, le tissu mammaire constitue un intermédiaire que l'on a réellement trop négligé jusqu'ici. L'étude des matières minérales du lait n'est également qu'ébauchée; l'auteur a déjà montré quel était le rôle du chlorure de sodium dans ce liquide naturel. Mais il serait des plus intéressants de connaître l'état exact de toutes les matières minérales dans le lait, notamment du soufre et du phosphore. EMILE BIROT. — SUR LA DESSICCATION DU LAIT 301 M. RIGAUX. De Vinfluence de l'alimentatioti sur la composition du lait. M. EMILE BlROT, à Lyon. Sur la dessiccation du lait. — Il n'est pas d'aliiïi.ent plus précieux et par contre plus altérable que le lait : aussi de toutes parts cherche-t-on à résoudre le pro- blème diflicile de sa conservation. La dessiccation est la solution vers laquelle on paraît s'orienter. Satisfait-elle aux conditions de conservation d'un produit tel que le lait? A cette occasion, M. Birot résume l'état actuel de nos connaissances sur le lait dans et hors la glande mammaire. D'après l'illustre Pasteur et son timinent disciple Duclaux, le lait n'est qu'un mélange de principes immédiats, nullement vivants, qui resterait inaltérable s'il était mis à Tabri des germes de l'air. Les laits des différentes espèces animales ne différeraient que par la pro- portion diverse des mêmes éléments. Cette opinion, ipie la grande autorité de ces maîtres avait imposée, en dépit de vives protestations que Ion ne voulut pas écouter, est aujourd'hui démontrée inexacte, bien qu'elle ait encore cours auprès de nombreux agronomes. Le lait dans la glande mammaire n"esl pas une simple émulsion : c'est un liquide vivant. Depuis la découverte de l'amylase du lait par Béchamp, un des contradicteurs de Pasteur, on a découvert dans le lait de très nombreuses dias- tases impliquant l'existence dans ce liquide d'éléments vivants. Le lait ne se substitue-l-il pas,du reste, insensiblement au colostrum reconnu vivant, et ne redevient-il pas insensiblement colostrum toutes les fois que l'allaitement est suspendu ou la mamelle incomplètement vidée? De plus, il y a autant de types de lait que d'espèces : ilsdilïrrcnl notamment par les diastases et par les matières albuminoïdes nombreuses qu'ils renferment. La réaction de Bordet est la démonstration catégorique de ce grand lait. Voilà la preuve de l'obligation pour toute femme de nouriii- de sdu propre lait son enfant et du droit de l'enfant au lait de sa mère. Au sortir de la glande mannnaire, le lait, même à l'abri des germes de l'air, s'altère spontanément, il meurt, en ce sens que ses principes immédiats, jadis par destination en état d'équilibre instable se dissocient et que ses éléments vivants évoluent différemment, donnant des produits ditïérents. Babcok, après d'autres, a établi, à rencontre de Duclaux, celle altération spontanée. Quant au lait exposé à l'air, il est rapidenK-nt la proie d'innombrables microbes, nocifs ou autres, le lait consliluanl un des meilleurs bouillons de culture des microbes. Il ressort de ces faits : 1° Qu'on ne peut songer à conserver [lendant un leinps prolonge' le lail \i\ant, puisqu'il s'altère spontanément. 2" Que, pour une conservation prolongée, on a intérêt à tuer le lait complé- ment: le lait mort, pis-aller pour les enfants du premier âge, restant un ali- ment de premier ordre pour les adultes. 3'' Que le procédé de conservation le meilleur est celui t|ui, en tuant le lail, modifie le moins ses principes immédiats et surtout leur digestibilité. 302 AGRONOMIE 4" Que pour juger duu procédé de conservation du lait, l'expérimentation est seule juge, et que la pierre de touche la plus sensible est l'enfant. M. Birot expose un essai d'alimentation d'enfants du premier âge à l'aide de lait desséché par le procédé Just et Hatmaker, entrepris sur son initiative en décembre 1905 par la Société protectrice de l'Enfance de L}on dont il est prési- dent, sur des enfants de la consultation de nourrissons de la Société dirigée par le D'" Gauthier. Il résulte des rapports et communications de ce dernier que ces essais toujours en cours donnent les résultats les plus encourageants, mais ([u'au lait desséché complet, il a substitué avec avantage, pour les enfants de moins de six mois, un lait desséché par le même piocédé, mais moditié par la soustraction préalable de moitié du beurre et l'adjonction de lactose, M. Birot. tant que l'expérience n'est pas close, ne veut pas conclure en faveur du lait desséché par im procédé quelconqnc. mais il émet le vœu que l'agricul- ture française étudie les diveis procédés de dessication et arrive à en tirer bon parti. En dehors même de l'alimentation des enfants du premier âge, problème d'une importance capitale, les procédés de dessication du lait sont pleins de pro- messes. Les produits obtenus semblent avoir gardé presque intactes leurs quali- tés primitives : point do mauvais goût, digestibilité remarquable, stérilité com- plète, contamination ultérieure facile à éviter. Heconstitution du lait licpiide aisée et immédiate dans l'eau chaude à 60 degrés au minimum, ce qui permet d'assurer la stérilité au moment même de la consommation. Produits pouvant être exportés, sous volume réduit, dans tous les pays chauds qui en sont trop privés d'ordinaire. Possibilité dedessécher le lait écréméactuellementpresquesans valeur, en lui donnant une plus-value notable et en assurant en même temps aux classes peu aisées l'équivalent de la viande à un prix bien inférieur: par suite, débouchés nouveaux, rémunérateurs et presque sans limites. Enfin, possibilité pour l'Etat d'utiliser ce produit, pur ou mélangé à d'autn'S aliments, comme réserves, d'une cunsfr\aliun facile, à destiniitioii des armejes en campagne ou en manœuvi-es. Discussioit. — M. Ladijreau, à la suite de reclierches, d'expériences sur les différentes races de vaches, a pu constater que la pi'oportitjn de beurre est plu- tôt sous la dépendance de la race, que de l'alimentation. M. Boucher : Indépendamment de l'influence de la race, il faut faire inter- \enir l'individualité et la nature des aliments. M. Boucher a obsei-vc- une vache, de race liressiiiic qui loiiiiiissiiil un lait très pauvre en beurre. La montée de la crème peut être intUiencée par riilimcnlalioi). Il \ a trois ou quatre ans. un marchand offrait à des cultivateurs des graines devant fournir un grand rendement. Or, ces graines étaient simplement Visite des membres de la Section à lu Station viticole et de pathologie végétah' fondée pur M. Vermorel, à Ville franche. Séance du 7 août M. AUDIN, il Lyon. De l'Influence des Oxi/des de manganèse du sol sur la production des Èthers dans le Vin. — Apirs imc [)i-emièi'e coinniunication à fAradéinio des Sciences (Comptes rendus de l'Académie des Sciences, p. 69(5) et un iïi(imoire paru au Bul- letin de la Société des Sciences et Arts du Beaujolais (190(3, p. 06), M. Audin revient, à la suite d'observations nouvelles et tout à fait confninatives, sur cette intéressante question du nii)[)ûrl du végétal avec la composition chimique du sol sous-jacent. Rappelant brièvement les faits qui ont donné lieu à ses pre- mières obser\ations, soit la présence des meilleurs crus beaujolais sur des terrains riches en manganèse, l'auteur rapporte que, sur le territoire de la commune de Saint-Julien-sous-Montmelas, au lieu dit Les Espagnes, les vins se font remarque)' par une bonification très sensible de leur qualité, laquelle se traduit par une majoration des prix atteignant, pendant les années noi-males, jusqu'à ;20 0/0 de leur valeur commei'ciale. Or, il se trouve que ce vignoble des Espagnes est installé sur un sol où fut autrefois exploité une mine de manga- nèse, sous forme d'acerdèse, et où l'on trouve encore de nombreux blocs de cette substance métallique. M. H. de MONTRICHER, à .Marj.eillc. L'œuvre sociale de l'Union des Syndicats des Alpes et de Provence. — Les Syndi- cats des Alpes et de Provence, fédérés en Union ayant son siège social à Mar- seille, ont pour ol)jet principal l'achat des matières premières et la suppression des intermédiaires, et comportent comme œuvres complémentaires l'emploi col- lectif du matériel agricole, le crédit agricole, les associations coopératives de consommation, de production et de vente; les assurances mutuelles contre l'in- cendie, la grêle, le gel, la mortalité du bétail; l'organisation des secours mutuels, des retraites, des récompenses agricoles, de l'enseignement agricole mutualiste, des bureaux de placement, des réunions de banquets et fêtes, enfin de la soli- darité .sociale .>iir à l'Université de Friboiirg (Suisse). Sur l'action des tourbillons dans les turbines. VOEU PROPOSÉ PAR LES 8« ET 15^ SECTIONS Ce vœu a été adopté, voyez page 22. — îSéauce du 6 août — M. HENRIET, Ing. civ., à Marseille. Sur un projet de voie ferrée, à transit rapide, de Marseille A la vallée du Rhin par Genève, Lausanne, Berne et Bâte. Discussion. — M. de Vîllemereuil : La solulion que propose M. Henriet coïnci a lieu d'insister sur la nécessité d'établir des communications rapides et directes (réclamées d'ailleurs de divers côtés, entre la Suisse et le Sud-Est de la France, non seulement au point de vue de la dii'ection de Marseille, mais aussi celle de l'Esjjagne, et, pour un avenir peut être assez rapproché, de l'Amérique du Sud. Aussi je crois devoir expiimc!- le souhait : l*' Que le projet proposé par M. Henriet soit dès maintenant soumis à une étude approfondie en vue d'aboutir promptement ; 2° Qu'en atli^ndant sa réalisation on utilise dès maintenant, la ligne Valence- Grenoble-Chambéry-Culoz, c[ui se prèle à un tralîc de grande ligne, puui- la création de trains rapides de Marseille en Suisse, avec wagons directs allant au moins jusqu'à Zurich, trains corresjtondant à Tarascon a\ec Barcelone; S" Que dans ce but, l'on hâte le doublement de la voie Valence-Moirans, dont l'exécution est en retard de plusieurs années. 310 GÉOGRAPHIE Sur un projet de voie fluviale à grande section pour chalands de 1.000 tonnes, de Marseille à la vallée du Rhin, par Lyon, Besanvon, Mulhouse et Strasbourg. Discussion. — M. A. de Villemereuil : La création de voies na\ igalïles .suscep- libles d'un grand trafic est probablement le seul moyen d'assurer à Marseille, au point de vue des relations avec le continenl. un avantage incontestable sur Tiênes. sa redoutable rivale. Aussi serait-il bon de compléter par des at'lluents la grande voie que propose M. Henriet. Or. il y a longtemps qu'on a pensé à créer une voie navigable i-elianl la Suisse au RlKjne inféi-ieur. On pouriail reprendre cette idée d'autant plus quon songe séi-ieusement en Suisse à réaliser d'une façon pratique la navigabiliti- du Rhin non seulement jusqu'à Bàle, mais jusqu'au lac de Constance. Celte nouvelle voie navigable détournera sans doute vers la mer du Nord une partie du transit qui se fait actuellement par voie ferrée vers la Méditerranée, principalement vers Gênes. Or une voie navigable vers la Méditerranée maintiemlrait les courants existants, mais précisément en les détournant vers Marseille. De plus il serait très facile de réunir le lac de Genève avec les lacs de Neuchâtel et de Bienne. De là on pourrait, par la vallée de l'Aar, arriver au cœur de la Suisse industrielle et rejoindre la voie rendue navigable du Rlun. créant ainsi une deuxième voie répondant aux desiderata formulés par M. Henriet. Études sur les voies ferrées françaises pour l'accès du tunnel du Siniplon : les illusions et la réalité. Discussion. — M. de Villemeureuil : Depuis que l'on attend vainement en Fi-ance la solution de cette question (retardée indétînimenl pai- de stériles rivalités d'influence) s'est produit un événement qui. apporlani de nouvelles lumières, devrait être de nature à lever toutes les hésitations. C'est le vole du parlement bernois décidant la traversée des Alpes bernoises par le Lœtschberg — vote suivant, avec une promptitude qui peut être donnée en exemple, la fin des travaux de la Commission spéciale qui s'était ralliée aux conclusions de l'ingénieur ZoUingei-. Celui-ci a démontré que par l'emploi de la traction élec- trique, les inconvénients résultant sur une grande ligne de l'existence de fortes déclivités disparaissent en grande partie, à tel point que l'exploitation par la traction électrique d'une ligne avec déclivités de 27 millimètres par mètre revient à celle d'une ligne avec déclivités de 15 millimètres par la vapeur. Ces conclusions sont de nature à renvei'ser le calcul (d'ailleurs foi't sujet à caution) des distances virtuelles, et à diminuer l'écart de celles-ci d'avec les distances réelles. Du même coup tombe le principal argument en faveur du tracé de la Faucille, argument basé précisément sur les faibles déclivités de ce i)r(>jel. On peut aussi remarquer que la ligne actuellement existante par Mouchard et Pontarlier est depuis plusieurs années parcourue sans arrêt entre ces deux stations, au moins dans un sens par certains trains à une vitesse moyenne de 70 à 71 kilomètres à l'heure. Il est vraiment difficile de soutenir qu'une telle ligne est impropre à un grand trafic. E.-A. MARIKL. — CREUSEMENT DES VALLÉES ET ÉROSIONS GLACIAIRES 311 Je suis donc d'avis que les Pouvoirs publics devraient assurer sans plus larder l'exéculion immédiate de la section « Fi'a.sne-Vallorbe », ou de sa variante « 1^ Joux-Vallurbc », qui constituerait par le chemin le plus court une ligue très sa- tisfaisante, dont les projets sont prêts depuis longtemps, et qui assurerait le plus économiquement et dans les plus bi-efs délais les communications rapides de la France avec le Simplon. M. Joseph ETSSÈRIC, ii Paris. Observations sur les températures de la mer à la surface dans l'Océan Arctiqiœ.. — Ces tempéialures, observées avec soin, ont été prises au cours d"une croisière au Spilzberg en 1905. Le point extrême de l'itinéraire, au bord de la banquise, atteint 80" 33' de latitude nord. On a lemarqué que les chiffres trouvés sont un peu inférieurs aux moyennes qu'on avait données précédemment. L'auteur discute ces résultats, ainsi que les méthodes d'obser\alii)n. Séance du 7 août — M. V. TURQUAN, ;i Lyon. Densité de la pojjulation par comynune en France. Présentation de la carte d'ensemble de la France, pour les 36.000 communes. Répartition des Suisses et des Itcdiens en France, par canton. M. F. BONJOUR, dépulé au Grand Conscrl du canton de Vnud. Les origines de la ligne de Jougne. M. le comte J. de l'ESTOILE, linit. au :;9" d'infunl., à Pamiers. Une excursion en Andorre. M. Paui LEMOINE, l'rép. de Géol. à l'Uiiiv. dp Paris. Foninations et phénomènes récents dans le nord de Madagascar. — Leur âge relatif déterminé par des méthodes géomorphogéniques. M. E. A. MARTEL. Creusement des vallées et éi-osions glaciaires. — Ces deux questions ne peuvent être traitées séparément. Une réelle synthèse est nécessaire pour les résoudre. D'une longue compilation des auteurs qui s'en sont occupés, de ses recherches 312 GÉOGRAPHIE personnelles, et surtout de sa descente du grand canon du Verdon, en 1905, M. Martel n'hésite pas à tirer les conclusions suivantes, si hardies et absolues qu'elles puissent paraître. Il les a déjà exposées à Grenoble, en 1904. Les cluses ou klamme des Alpes sont l'œuvre non pas des glaciers, mais de l'érosion aqueuse el, dans certains cas, des eaux sous-glaciaires (Briançonnais, Suisse, etc.). L'école allemande (Penck-Brûckner) de la force creusante de la glace elle- même est complètement dans l'erreur. La réaction qui se dessine contre elle est parfaitement justifiée. Le creusement des vallées a commencé dès le tertiaire, peut-être même dès le crétacé. Dans les régions montagneuses on observe des étapes de creu- sement ou crans de descente (au moins trois principaux), de plus en plus étroits. Ils attestent (comme les rivières souterraines des cavernes) la déchéance progressive des eaux courantes. Les vallées mortes en sont les corollaires dans les pays de plateaux. Ils sont liés aux oscillations eustatiques des rivages méditerranéens, recon- nues par le général de Lamothe et admises par M. Depéret ; ces oscillations ont laissé leurs traces jusqu'au fond de la mer Noire, dans le Caucase occidental (rivage et vallée de la Mzimta). Les cassures et l'érosion sont les deux facteurs prépondérants de la forma- tion des vallées. Les écroulements de cavernes y participent aussi dans les régions calcaires. Le Verdon montre combien le pouvoir de l'érosion rapide est colossal, même actuellement. La distinction enlre les vallées en U (glaciaires) et en V (fluviales) est mal fondée et illusoire : tous les canons ou klamme du calcaire sont en U ; c'est la lithologie et non l'érosion (aqueuse ou glaciaire) qui détermine la morphologie. Le Verdon le démontre irréfutablement, et le Colorado aussi. Les remblaiements sont dus à la diminution du pouvoir érosif des rivières : ils n'existent que dans les élargissements sans pente et jamais dans les cluses inclinées, qui se creusent encore. Le pouvoir érosif de la glace ne saurait être nié, mais il faut le limiter aux polissages et aioutonnages. J. Vallot a eu parfaitement raison de dire que l'action glaciaire a été exa- gérée par certains géologues. De même D. Martin a très bien montré que des klamme peuvent se former sous les glaciers, uni(|uement du fait des eaux de fonte. Et J. Brunhes a mis en relief le rôle capital des tourbillons, que le Verdon montre mieux qu'aucun cours d'eau. En général, les lacs n'ont pas pu être excavés par les glaciers; les cavernes pas davantage. Les paliers des vallées alpines sont d'anciens lacs comme le voulait Surrell. Dans ces vallées, les glaciers, si grands qu'on les suppose, n'ont été que des accidents, des épisodes, superposés au phénomène général de l'érosion aqueuse, qui n'a été que fort peu modifié; mais, après la fonte des glaciers, la continuité de l'érosion aqueuse a bouleversé toutes leurs traces au point de les rendre méconnaissables ; aussi il est impossible de dis- tinguer s'il y a eu plusieurs périodes glaciaires, parce qu'on a trop souvent confondu des manifestations d'érosion aqueuse avec de soi-disant traces gla- ciaires. La boue dite glaciaire a presque toujours été remaniée par les tor- rents, après son dépôt; elle présente des stratifications fluviales bien plus E.-A. MARTEL. — CREUSEMENT DES VALLÉES ET ÉROSIONS GLACLMRES 313 fréquenles qu'on ne le croit. Les fragments iréboulenients ont été aussi liop souvent pris pour des portions de moraines (Brianronnais). Les stries peuvent être faites aussi par les eaux courantes ou même souterraines (Stan. Meunier) ; — il est i)rouvé que les mcirmites ne sont pas glaciaires, mais torrentielles (J. Vallot) et lourbiilonnanles (J. Hrunhes). Bref, toute l'étude du glaciaire doit être reprise de fond en comble sur une nouvelle base, parce que, jusqu'à présent on a surlout raisonné sur des témoins atrophiés et sur des traces Aagues. Cette base nouvelle est l'élude, difficile et dangereuse, mais matérielle au lieu de théorique, de ce que l'érosion effectue de nos jours encore dans le fond même des cluses ou klamme, dans le lit même des rivières torrentielles. C'est là qu'il faut descendre et discuter pour trouver la vérité. C'est là qu'on acquerra les preuves que nombre de formes et manifestations attribuées aux glaciers sont en réalité l'œuvre des eaux courantes seules. 314 ÉCONOMIE POLITIQUE ET STATISTIQUE 17' Section. ÉCONOMIE POLITIQUE ET STATISTIQUE Président M. ISAAC, Presid.delaCh.de Com.de Lyon. Vice-Présidents M. COIGNET, Présid. d'hon. de la Soc. d'Écon. polit. deLyon, M. TURQUAN, Percept., à Lyon. M. GODARD, député du Rhône. Secrétaire M. TUMERELLE, à Crcil. — Séance du 3 août — M. J. HENRIET, Ing. civ., à Marseille, Considérations économiques et sociales sur les causes qui provoquent l'accroissement des villes et la dépopulation des campagnes. Séance du 4 août — M. J. GARÇON, à Paris. De la nécessité pour chaque industrie de posséder son Répertoire bibliographique . — Cette nécessité ressort et de l'importance des intérêts industriels et techniques en jeu, et du développement merveilleux du mouvement industriel chez les nations les plus éloignées. Les documents intéressants, utiles ou même néces- saires à connaître, se multiplient d'une façon incroyable dans les pays les plus divers. Pour citer quelques faits typiques, le « Patent Office » de Londres a publié, à lui seul, près de 5.000 volumes, que tout chercheur doit commencer par consulter. Celui que la question des tannins industriels préoccupe doit savoir qu'en dehors des brevets les principaux instruments bibliographiques y relatifs ont été publiés à Philadelphie, à Washington, à Sydney, à Paris, c'est-à-dire sous des latitudes bien différentes. Le métallurgiste français ne prêtera pas moindre attention aux publications anglaises et américaines. C'est aux États-Unis que se publient et la meilleure bibliographie de la chimie, et la meilleure bibliographie des sciences médicales. Le désuinteur européen ne négligera pas ce qui se passe aux New South Wales, à la Queensland, à la République Argentine. Et pour Unir par le Japon, les habitants méritent à un point élevé l'attention de leurs concurrents tant industriels que commer- ciaux, ses écoles, ses Sociétés savantes, comme celles des New South Wales, publient des documents intéressants ; son Office des Brevets les donna in-extenso, plusieurs années avant nous ; enfin, le Japon se plaçait déjà en 1900, au sixième rang des nations i)af le nombre de membres de ses Sociétés chimiques. U. DUBOIS. l«Ér.M'Mi:\TATl()N l'HYSIOLOGIQIlE DU TRAVAIL 315 11 existe donc pour chainie industrie des milliers de documents ([ue l'ingé- nieur, l'industriel, le travailleur ont le plus grand intérêt à connaître. L'œuvre des Ré|)ertoires industri(^ls. fondée en 1900, a jxnir but de donner aux travail- leurs lesextrails textuels des documents originaux : en ([uel{[ue sorte, leurs esquisses photographi(iues. Elle vient leur fournil' un insirumeni roinoteur a appelé l'outil hibUographique. M. TURQUAN, à Lyon. Densité de la population en France, sa répartition par cbmmune. Dismssion. — M. le D'' Papillon pense qu'il serait utile de faire reproduire cette carte et demande que l'Association la fasse tirer en photogravure. — Séance du 6 août — M. LACOUR, Ane. élève de l'Éc. pulyL, ii Paris. Considérations sur le système métrique et la monnaie. Discussion. — M. le D' Papillon trouve la communication rationnelle, inté- ressante, mais peu pratique actuellement. Il demande que la question soit mise à l'ordre du jour du prochain Congrès. L'extension de plus en plus considérable des relations internationales ont porté les nations à adopter des mesures conununes. C'est un honneur pour la France de voir le .système métrique choisi d'instinct et sans qu'aucune ques- tion d'amour-propre en ail [tu arrêter le courant, en ce qui touche au moins le mètre et le kilogramme. Il n'en a pas été de même pour le temps et la mon- naie. Pour le temps, cela tient à ce que sa division sexagésimale est presque suivie par le monde entier ; elle a beaucoup de diviseurs. Pour la monnaie, la raison en est que l'étalon est une monnaie d'argent de beaucoup trop petite. Il conviendrait conformément aux lois de Vendémiaire an II et de Thermidor an III, d'adopter comme étalon une pièce d'or pesant 10 grammes à laquelle on ferait subir les divisions décimales et on frapperait les monnaies d'argent et de ]}illon .^elon les besoins. M. Raphaël DUBOIS. De la réglementation phijsiolo(ji supérieure de commerce de Paris, permettant de faire marcher de pair l'ilude de la géographie physicfue et celle de la géo- gi'aphie économique; il étudie ensuite l'enseignement des langues vivantes ce qui l'amène à comparer les divers systèmes préconisés : Y. N. Ooblef, Berlitz, journal d'études, clubs d'écoliers, voyages à l'étranger' correspondance étrangère entre écoles, échanges internationaux entre élèves, participation aux concours de langues hors l'école, etc.: entln, l'enseignement de la conqitahilité, où il préco- nise les collections de documents commerciaux relatifs à la procédure com- merciale, aux transports, aux impôts, etc. Parmi les innovations que M. Renouard voudrait voir comnumes à tontes les écoles, il indique les visites industrielles, les voyages industriels de Pâques et ' même de grandes vacances à l'exemple des Allemands, les coui's d'élocution en pu])lic une fois par mois à, l'exemple des Américains, la création de biblio- thèques commerciales ou techniques, etc. Il termine enfin en étudiant les coui's à réduire, à condenser, ou même à supprimer. M. CA.DENAT, Prof, au Collège do. Valence. Comptes courants d'Etat. M. E. BOUVIER, Pror. à la Kac. de droil de Lyon. La municipalisation des services publics devant la loi et la jurisprudence françaises. 318 PÉDAGOGIE ET ENSEIGNEMENT 18*^ Section. PÉDAGOGIE ET ENSEIGNEMENT Président d'honneur M. le Prof. LOMBROSO. Président M. le D' BÉWLLON, Prof, k l'Éc. de Psych. ViCE-PRBSiDENT M. le D"- BEAUVISAGE, Prof, à riniv. de Lyon. Sbcrétaires >IM. le D"- FEUILLADE, de Lyon. GÉNIN. Instit. — Séance du 3 août — ALLOCUTIOxN DU PRÉSIDENT M. Charles CHABOT, Prof, à l'Uni v. de Lyon. Rapport sur l'éducation du caractère au lycée. — M. Chabot étudie successive- ment les principes, l'état actuel de l'éducation du caractère au lycée, les amé- liorations à tenter. Au dressage mécanique créant des habitudes tyranniques et qui n'est néces- saire que contre les anomalies, il préfère une éducation libérale qui fait appel à l'initiative et à l'effoil de l'enfant en lui en procurant les moyens et en en sou- tenant la continuité. Dans l'état actuel, l'éducation du caractère n'est pas nulle au lycée : elle a même, grâce à l'esprit de justice qui y domine, une valeur qu'on ne doit pas mécon- naître. Mais elle résulte surtout des limites imposées ; personne n'a la charge et la responsabilité d'une éducation positive, même dans l'internat. Le régime actuel est donc tout à fait InsufTisant. Pour l'améliorer il faut surtout, par un enseignement et un aiiprentissage pédagogiques, former des éducateurs ; puis il faut que les programmes enfin allégés fassent ou laissent place aux moyens positifs (physiques et moraux) d'une éducation des sentiments et de la volonté. M. le D-- BEAUVISAGE. Prof, à la Fac. de Aléd. de Lyon. Influence de l'éducation intellectuelle sur la formation du caractère. — La mé- thode d'éducation intellectuelle peut jouer un grand rôle dans l'éducation du caractère, c'est-à-dire la formation d'une personnalité morale consciente, libre et éclairée, douée d'une volonté ferme et résolue. La méthode actuelle est mauvaise, parce qu'elle a pour base l'étude des mots, des phrases, des textes, des livres, par la lecture cl la récitation, l'écriture, la LUCIE BÉRILLON. — LA ÏLMIDITK AU POINT DP: VUK SCOIAIIU': ^519 dictée, la copie, l'orthograplie et la grammaire, et quelle n"a pour complément t(ue l'étude de raritimiéliquc, i|ui forme les esprits à la pratique exclusive du raisonnement malliématique n priori, plus nuisible qu'utile dans la vie sociale : d'où la foi habituelle dans les textes, les phrases et ibrmules toutes faites, et de soi-L' ÏHAVAIL INTELLECTUEL 327 M. Joseph DEPOIN. Présicl. de l'Inst. Slénog. de France, à Paris. Tm sténographie envisagée comme un auxiliaire du travail intellectuel et un facteur de l'avancement des sciences. — La question (iiii fait lobjet de cette com- munication a été soulevée en 1897 au Congrès des Sociétés savantes, où M. Emile Levasseur signala les avantages que tiraient, aux États-Unis, les [directeurs des grandes entreprises industrielles, de l'emploi combiné du phonographe, de la sténographie et de la dactylographie. M. Cailiemer, doyen de la Faculté de droit de Lyon, montra par son exemple personnel, quel facteur puissant l'écri- ture sténographique est pour le développement de Tintelligence et l'acquisition des connaissances humaines. M. Cheysson, membre du Comité des travaux scientifiques, ajouta qu'un chef d'administration recourant à la sténographie pour dicter ses lettres ou ses rapports, s'oblige à une gymnastique intellec- tuelle qui donne à l'esprit plus de vigueur, de précision et de vivacité. De cet intéressant débat se dégageait déjà cette conclusion ([ue la sténographie, en favorisant l'acquisition plus rapide cki savoir, concourt à l'émancipation des intelligences; elle fait plus, elle les mûrit et les fortifie. Une enquête faite depuis auprès des membres de l'Académie française, MM. E.-M. de Vogiié, Houssaye, Claretie, Sully-Prudhomme, etc., ont émis des opinions concordantes avec celles qui viennent d'être relatées. Emile Faguet se prononça pour l'enseignement obligatoire de la sténographie aux élèves dès qu'ils savent écrire. Des membres fort distingués de l'Université se déclarent les chauds partisans de l'introduction de cet enseignement dès l'école primaire. Quatre Congrès successifs de l'enseignement, le Congrès du commerce en 1905, comme celui de l'Enseignement technique en 1900, se sont prononcés en faveur de cours obligatoire de sténographie dans les écoles de tout ordre, primaires, secondaires, professionnelles, commerciales. Le Congrès (les Sociétés savantes en 1906 a consacré plusieurs heures à examiner le rôle de la sténographie pho- nétique dans l'éducation intellectuelle de la démocratie. A l'Étranger, l'opinion s'est formée depuis longtemps dans le même sens. Un grand nombre d'exemples le montrent. Parmi ceux qui sont cités, se distingue celui de M. Marc Kuchct, président de la Confétiération helvétique en 1905, qui attribue à l'emploi qu'il fit dès sa jeunesse de la sténographie, le développement de son activité intellectuelle et la source de sa fortune politique. La sténographie, pour répondre à toutes les exigences du problème, doit réaliser un certain nombre de conditions essentielles que l'Académie des sciences en 1787 a formulées dans un rapport rédigé par Condorcet. Elle doit représenter les sons de la langue par des signes fixes dont chacun coiTespond à un seul et même son ; les signes doivent être le plus réduits possible, et la vélocité ne peut être obtenue qu'en sauvegardant la lisibilité. Un rapport détaillé du secrétaire de l'Alliance française aux Etats-Unis montre quel parti les Américains ont tiré, pour l'instruction de la jeunesse, de la phonographie Pitman, base d'un système sténographique universellement enseigné. Discussion. — M. Beauvisage : Outre les avantages très sérieux que M. Depoin vient de nous exposer dans son intéressante communication, la sténographie en pi'ésenterait un autre qui est. à mon avis, d'une importance capitale : elle dis- penserait très lieureusement les enfants, pendant la plus grande partie de leurs études, de s'hypnotiser sur les sul)tililés de l'orthographe, dont la connaissance 328 PÉDAGOGIE ET ENSEIGNEMENT est absolument inutile à la plupart d'entre eux, dont l'étude les ennuie sans profit, et dont la continuelle préoccupation finit par en abrutir un grand nombre. M. Depoin propose à la section d'adopter le vœu suivant : La section, considérant qu'une écriture réalisant la formule de Condorcet : Phonétisme, condensation, vélocité, lisibilité, constitue un précieux auxiliaire du développement des connaissances humaines et du travail intellectuel. Émet le vœu que, pour tous ceux qui veulent s'instruire, l'acquisition de la sténographie soit facilitée par tous les organes dont la fonction est de concourir à l'avancement des sciences. M. le D'" BÉRiLLON, déclare, ainsi que plusieurs des membres présents, qu'il tient à s'associer aux conclusions présentées. Le vœu est adopté à l'unanimité (1). M. LAISANT, Doct. ès se, Examin. à l'Éc. Polytechnique. L'initiation mathématique. — La pratique pédagogique suivie pour enseigner aux petits enfants les premiers éléments de la science mathématique exige une réforme totale. Non seulement elle est inefficace dans ses résultats; mais con- traire à la nature des choses, elle déforme les cerveaux au lieu de les déve- lopper; elle méconnaît les facultés intellectuelles de l'enfant, ignore sa psycho- logie, et elle arrive ainsi à inspirer le dégoût. Ses deux vices essentiels — je pourrais dire ses deux crimes — sont l'abus monstrueux de la mémoire, et le parti pris de présenter à l'élève des raison- nements fondés sur la logique formelle, et qui par cela même lui sont complè- tement inaccessibles. De là résulte la nécessité de séparer l'enseignement mathématique en deux périodes très distinctes : initiation, et étude proprement dite ; la première s'éten- dant en moyenne de quatre ans jusqu'à onze ou douze ans, et la seconde au delà. Il faut commencer l'initiation mathématique à l'époque où commence l'en- seignement de la lecture et de l'écriture, ou même auparavant. Les premières notions doivent reposer sur des données concrètes, sans aucun appel direct à la mémoire, sous la forme de jeux et non de leçons, en excitant sans cesse la curiosité de l'enfant; on doit essayer de lui donner constamment l'impression qu'il découvre ce qu'on se propose de lui faire connaître; et c'est beaucoup moins une illusion qu'on ne pourrait le croire. On doit, enfin, ne jamais le fati- guer ni l'ennuyer; sinon, tous les efforts antérieurs sont perdus. Beaucoup d'opérations peuvent être faites et comprises, avant qu'on sache seulement tracer un chiffre; et l'emploi des chiffres doit arriver à son heure, comme une chose toute naturelle, dans le but de rendre plus faciles et plus rapides des opérations déjà connues. Des notions de géométrie et d'algèbre peuvent ainsi être données avec grand profit dans cette période, toujours avec l'aide d'objets concrets. La division artificielle des éléments : arithmétique, algèbre, géométrie, par exemple, est absurde et néfaste lorsqu'il s'agit d'initiation. Tout se tient, tout .s'enchaîne; il y a partout des réactions mutuelles sur lesquelles il suffit d'appeler l'attention pour qu'il en résulte un gros bénéfice pédagogique. (1) Le vœu n'a pas été soumis au Conseil d'administration. MOUKAC. — l'enseignement AGRICOLE A LA CASERNE 329 Je ne saurais ici rentrer dans le détail; je ne veux pas rééditer mon petit volume Initiotioii mothémat/quc ni sortir des limites étroites dans lesquelles doit à mon avis se tenir une communication écrite. Mais il me parait utile d'insister en terminant sur deux considérations importantes : l'une a été indi- quée très brièvement dans mon volume; l'autre ne m'est venue à l'esprit que depuis sa publication. Elles sont l'une et l'autre de nature à intéresser tous ceux qui s'occupent sincèrement des progrès pédagogiques, et je les soumets avec confiance à l'attention de mes collègues. Tout d'abord, les idées que je défends en matière d'enseignement mathéma- tique peuvent tout aussi bien s'étendre à tous les autres domaines de nos con- naissances, et plus particulièrement aux domaines scientifiques. La physique, la chimie, l'astronomie se prêtent plus facilement encore que la science mathé- matique, aux méthodes d'initiation que j'indique et que je recommande. Il en est de même pour la géographie; et je ne vois a priori aucune impossibilité à ce qu'il en soit de même pour l'histoire. Des récits anecdotiques, des images, des projections, vaudraient mieux qu'un fatras de dates, de noms et d'événements comme celui dont on accable encore nos pauvres petits écoliers. En second lieu, et pour revenir à l'enseignement mathématique, il m'a été donné de constater que sur un certain nombre de points tout au moins, les méthodes dont je parle peuvent trouver une application, non seulement dans la période de l'initiation, mais aussi dans celle de l'étude, qui doit lui succéder. Je n'en citerai pour exemple que la théorie de la division, celle de la racine carrée, et la détermination de la somme des termes d'une progression pai* quotient. Sur ces trois points, j'ai vu l'esprit d'élèves, qui ne pouvaient arriver à comprendre, s'illuminer soudain en présence du concret qui venait dissiper les nuages et tout (Vlnirer. J'ai donné comme sous titre à mon «Initiation mathématique « la, qualifica- tion : Ouvrage étranger à tout programme, et j'ai ajouté : Dédié aux Amis de l'enfance, en pensant aux instituteurs et aux familles. C'est également à des amis de l'enfance que je le présente en ce moment; et je ne saurais rendre un plus noble hommage à mes collègues de la section de pédagogie. L'enfance, c'est la bonne graine d'où sortira l'humanité de demain. Aimons-la, protégeons-la; faisons tout au monde pour qu'elle se développe normalement suivant ses lois naturelles. Délivrons-la des tortures que lui imposent encore la routine et l'igno- rance. M. Harold TARRY. Une lacune dans- l'enseignement de l'arithmétique. — Progressions média)ttes et racines carrées. — Application à la représentation des incommensurables : n, e,\/n. M. MOREAU, Prof. sptc. d'iigr. à Reiras. L'enseignement agricole à la caserne. — L'idée d'occuper les loisirs des soldats en temps de paix n'est pas précisément nouvelle. Sous les Romains, les légions furent occupées à des travaux remarquables qui subsistent encore. Probus les utilisa à planter la vigne dans les Gaules. Après les guerres de l'Empire en 1822, la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne, mit au concours la question suivante : « Moyens d'utiliser les loisirs du soldat en 330 PÉDAGOGIE ET ENSEIGNEMENT temps d(3 paix». Des mémoires intéressants furent adressés, mais bien peu d'auteurs songèrent à Fagriculture. Depuis quelques années, sous presque toutes les nations d'Europe on cherche à relever le niveau intellectuel et moral des soldats, en les instruisant par des conférences, et à les ramener \ers l'agriculture par des causeries agricoles. Les officiers comprennent de plus en plus leur rôle social. En Italie dès 1887, en Belgique en 1890, en France, depuis 1900, des confé- rences portant sur divers sujets et notamment sur l'agriculture furent organi- sées. Cette œuvx^e qui en France a pris en quelques années une grande exten- sion, reçoit les encouragements des ministères de la Guerre et de l'Agriculture, et de diverses sociétés. Les conférences agricoles sont particulièi'ement appelées à réussir, car elles s'adressent à des jeunes soldats, en majeure partie originaires de la campagne. Dès 1901-1902, elles ont été organisées à Reims, au 22^ régiment de dragons, par le colonel Prot. Les conférences portaient sur des sujets d'agriculture géné- rale ou d'agriculture spéciale à la région d'où provenaient les hommes, sur la mutualité agricole. Chaque auditeur recevait le résumé de la conférence. L'en- seignement était complété par des projections, des tableaux animés, des collec- tions, l'organisation d'un cliamp d'expériences, et des visites de fermes. Continuées en 1903-1 904- 190o dans le même régiment, elles furent en 1906 données dans trois corps de troupe, au 22^ et au 16^ dragons, au 7^ bataillon d'artillerie à pied; en 1907 elles seront organisées en outre au 132<^ de ligne et données dans cinq casernes. Pour porter tous leurs fruits, les conférences agricoles doivent être faites dans chaque corps de troupe les jours de repos, en hiver et au printemps; les audi- teurs doivent y venir spontanément, et recevoir toutes facilités pour y assister. Des projections, les résumés des conférences, des collections diverses, et pen- dent la belle saison des visites d'exploitations agricoles viendront avantageuse- ment compléter l'enseignement donné par les professeurs d'agriculture. M. de MONTRICHER. Ing. civ. des Mines, à Marseille. L'enseignement populaire et l'Université féminine à Marseille. Fondations de l'Association j)ohj technique de Marseille. M. le D-^ BÉRILLON. Les applications de la suggestion hypnotique à l'orthopédie morale. — Les princi- pales applications de la suggestion hypnotique dans le domaine pédagogique, doivent tendre : La guérison des tics, de l'onychophagie, de l'incontinence d'urine, de l'ona- nisme, des habitudes impulsives et des défauts du caractère. Dans l'enfance, la guérison de ces défauts est relativement facile à obtenir par l'emploi de la suggestion hypnotique. Ce procédé, essentiellement médical, doit être i-éservé aux cas dans lesquels les procédés d'éducation familiaux ou sco- laires se sont montrés impuissants. Entre les mains de médecins compétents, ils ne comportent aucun inconvénient. G. BUREAU. — PUOCÉDKS \)E PRODUCTION DU FROID 331 lO*^ Section. HYGIÈNE ET MÉDECINE PUBLIQUE Présidents d'honneur M. le U'' IIEMIOT, iMr. do l'Éc. de Méd. de Reims. M. le D-- LYDTIN, Membre du Cens. sup. d'hy;,'. d'Allemagne. Président M. le D'- J. COURMO.^T, Prof, àla Kac. de Méd. de Lyon. Vice-président M. le D^ G. HOUX, Dir. du Biir. d'Iiyg. de Lyon. Secrétaire M. le D-- LACOMME, Prép. au lab. d'Iiyy. de la Fac. de :\réd. de Lviin. — Séance «lu 3 août — M. Georges BUREAU, Ing. dir. de la Soc. Lyonn. du Froid Industriel. Procédés de production du Froid et ses applications à la conservation des denrées alimentaires et des produits agricoles. — Toutes les machines produisant indus- triellement le froid peuvent se diviser en deux catégories : les machines à absorption ou à affinité et les machines à condensation ou à compression. Description, avec projections de dessins schématiques, de ces deux types de machines. Différents systèmes de refroidissement des locaux de conservation : 1° Circulation d'eau salée; 2» Détente directe; 30 Frigorifères : 4» Système mixte. Comparai.son entre la conservation par la glace et la conservation par le froid industriel. Durant de longues années, le seul moyen connu de conservation par le froid fut le « timjjre » ou glacière, dans lequel la fusion de la glace produit un abaissement de température. Malheureu.sement Tair y est souillé et humide et la température excessivement variable et pas sulÏÏsamment basse; aussi la viande qui y est conservée est-elle molle, sa surface est terne et à peine exposée à l'air se décompose-t-elle par suite de la présence de microbes qui trouvent sur cette surface humide un terrain excessivement propre à leur développe- ment. Au contraire, dans la réfrigération par le froid industriel, dans des entrepôts frigorifiques, l'air est séché et purifié, la ventilation dos chanilires de conserva- tion et le renouvellement de l'air sont assurés mécaniquement, enfin la tempé- rature est absolument constante et à un degré approprié à chacun des produits, si bien que la viande de houcherie et autres denrées alimentaires peuvent se conserver pendant des semaines et des mois sans subir la moindre trace d'alté- ration. La viande, .soumise (|uelques heures à l'action du froid industriel, se « rassit » et est beaucoup plus saine et plus digestive ({u'une \ iande IVaiche. 332 HYGIÈNE ET MÉDECINE PUBLIQUE Les entrepôts frigorifiques existent par milliers à l'étranger. Certains gouver-. ncments les subventionnent. L'industrie du froid, presque inconnue en France, doit y être encouragée. Les usines frigorifiques, appelées à rendre les plus grands services à l'alimen- tation, doivent être classées comme établissements d'hygiène et d'utilité publique. Discussion: M. Brémond fait remarquer que les traumatismes les plus légers peuvent, chez les ouvriers travaillant dans les chambres froides, avoir des suites longues et graves. M. le D'^ LACOMME, Lie. ès-sc.', prûp. à la Fac. de Méd. de Lyon. La stérilisation des eaux par l'ozone. Rapport présenté à la Section. M. Léon GERARD, Bruxelles. Contrôle du fonctionnement des ozoneurs au point de vue de la stérilisation des eauxpotahles. — Le très remarquable rapport de la bonne eau potable. M. Albert LADUREAU, in;.'. Cliim., ;i l'aiis. Les éleclrostérilisateurs. — M. Ladureau démontre les avantages qu'on retire des appareils électrostérilisateurs Otto au point de vue de la stérilisation des eaux tant dans les villes et grands établissements généraux que chez les simples particuliers. La destruction des microbes dangereux par ce traitement est abso- lument complète. Discussion. — M. le D"" H. Henrot : Dans la recherche des eaux potables on se préoccupe souvent trop de rechercher des sources plus ou moins constantes, on ne recherche pas assez les cours d'eau souterrains. M. Henrot donne un exemple très démonstratif : à Reims, on cherchait de tous côtés des sources susceptibles d'être utilisées, on avait même étudié des prises d'eau dans des cours d'eau éloignés comme la Suippe, quand le hasard fit trouver un véritable trésor ; à Reims même en creusant un trou, pour prendre la grève, on vit une eau bleue superbe, on chercha avec une pompe à incendie à tarir cette eau, ce fut impossible. Par des sondages on put exacte- ment délimiter cette nappe d'eau absolument pure au point de vue chimique et au })oint de vue bactériologique. C'est-elle qui sert actuellement à lali- mentation de la ville de Reims (108.000 habitants) ; elle fournit journellement de 16 à 18.000 mètres cubes par jour. Ce sont les eaux de la montagne de iieims, distante de 15 à 20 kilomètres qui lalinientent. 334 HYGIÈNE ET MÉDECINE PUBLIQUE Le hasard seul la fait découvrir, M. Henrot se demande si de semblables découvertes ne pourraient pas être faites en recherchant systématiquement sur le versant des montagnes le point oîi les eaux aboutissent en suivant les pentes naturelles du terrain, sans alïirmer leur présence par un ruisseau courant à la surface du sol. Cette précieuse découverte due au hasard a doté la ville de Reims d'une eau excellente et abondante qui suffit pour l'alimentation et pour l'aiTO- sage. M. Bellier : La séparation des matières organiques en suspension est insuflisante ; il serait utile de détruire celles en dissolution; l'oxydation par l'ozone deviendrait sans doute possible, si l'on parvenait de le produire à meilleur marché. La non-destruction provient de ce fait que l'on ne fait réagir qu'une très faible quantité d'ozone sur une assez grande quantité de matières. organiques. En augmentant la quantité d'oxydant et en le faisant réagir beaucoup plus longtemps on obtiendrait sûrement, en même temps que la stérilisation microbienne, la destruction presque totale des matières organiques existant à l'état de dissolution dans l'eau. M. le D'" MrcHAUT : A propos des eaux nouvellement amenées à Dijon et qui, incontestablement, sont des plus impures, je trouve qu'il serait d'une mauvaise économie de stériliser par l'ozone toute l'eau arrivant à un réservoir unique. La création d'une deuxième canalisation exclusivement destinée à l'alimentation,, réduirait singulièrement les dépenses annuelles de l'ozonisation. M. DE MoNTRiCHER fait observer que la colonne de stérilisation des appareils Marmier et Abraham contient non des graviers, mais des cailloux roulés,, etlesses; chacun de ceux-ci se recouvre d'une couche liquide très mince,, sur laquelle l'ozone agit par contact. 11 serait inexact de dire que l'ozone n'agit pas sur les matières organiques dissoutes ou en dilution dans l'eau brute. L'ozone est un oxydant énergique, et il nitrifie l'azote des matières organiques, mais dans les proiîortions très fiiibles où il intervient et qui est suffisant à stériliser l'eau ; c'est pourquoi une préfiltration grossière sera généralement nécessaire, autant pour clarifier l'eau que pour la débarrasser des matières organiques par les réactions connues provoquées par son passage intermittent en filtres à larges mailles. Répondant à une observation de M. Ladureau, M. de Montricher estime ([u'il serait inexact de dire que le prix de re^ient des divers procédés de stérilisation par l'ozone serait de trois centimes environ. Cette estimation serait dans la plupart des cas trop élevée, et pourrait détourner les municipalités de l'emploi du procédé. Rien n'est variable comme le prix de revient. Il se réduit considérablement si l'accès de l'eau brute dans la colonne de stérilisation est obtenu par la gravité (et, dans bien des communes, les eaux de consommation ai'rivent sous charge), ou si l'on peut se servir des chutes naturelles pour actionner les moteurs électriques. Le prix de i^evient dépend aussi de l'importance des contingents à traiter. On est dans la vérité en disant que le prix de revient, amortissement compris, peut varier de 1/2 à 3 centimes par mètre cube d'eau stérilisée. M. le D'^ J. CouRMONT : Résumons la question en deux mots. Pour alimenter une ville, deux cas peuvent se présenter : l*» On a une véritable nappe souterraine (Hambourg. Berlin, Reims) ; dans ce cas, il n'y a qu'à la capter ; D' G. ROUX. — RÉSULTATS QUE PEUT PRODUIRE UN BUREAU d'hYGIÈNE H30 2" On ne possède que- des sources. Il n'existe pas de sources véritablement pures pour une ville un peu importante ; ce ne sont que des eaux de surface. Il faut les purifier artili(iellempnt. Les filti'os à membrane biologique (filtres anglais, de Hambourg) ont conslitué un premier progrès. Les filtres à mem- brane cbimique (filtres américains au ferro-chlore, etc.) ont détrôné les premiers. Ensuite, la stérilisation chimi(juc ou physique s'est révélée comme la méthode d'avenir devant détrôner ou mieux s'ajouter à la flltration. L'ozone, l'iode sont entrés en scène. L'ozone est actuellement à l'ordre du jour ; c'est ])Our cela que j'ai fait traiter de son action devant vous. La question est encore à l'étude. En tous cas, pour les villes, l'éclectisme s'impose : flltration, ozonisation^ etc., suivant les cas. L'ozone stérilisera les eaux claires, les eaux de source ou des eaux filtrées au préalable. M. le D' Gabriel ROUX, de Lyon. Résiillals ([nc peut produire un bureau muiiicipdl d'hygiène. Quinze ans de fonctionnement à Lyon. Rapport présenté à la section. Discussion. — M. le D"" Henrot félicite M. Roux de son intéressante commu- nication ; il signale dans l'organisation de ce service deux points importants ; l'établissement de médecins de l'état civil pour la constatation des décès, et l'organisation de casiers sanitai)"es pour chaque maison. M. Henrot regrette qu'on n'applique pas plus strictement les lois d'hygiène ; les Bureaux d'hygiène sont admirablement placés pour appliquer toutes les mesures d'hygiène, mais il faut poui- cela que le directeur, à la fois homme de science et administi'ateur, ait la haute main sur tous les services. M. Henrot a usé de son autorité de maire pour centraliser tous les services ayant trait à l'hygiène entre les mains du directeur du Bureau : c'est une chose nécessaire, indispen- sable. Le directeur du Bureau d'hygiène, lorsqu'il constate la présence d'une maladie contagieuse, n'a qu'un ordre à donner pour que l'isolement, la désin- fection et toutes les mesures de préservation soient immédiatement prises. M. Henrot réclame depuis longtemps l'installation de Bureaux d'hygiène départementaux ; le préfet n'a pas les connaissances suffisantes pour diriger un service de ce genre; il faudrait dans chaque département un chef de service compétent et responsable : quand il y a un ])ont ou une route à faire, ce n'est pas le [n-éfet, mais l'ingénieur en chef qui dirige les travaux ; pour l'hygiène, il devrait en être de môme. Ces chefs de service départementaux seraient chargés daii|>liquer dans toute sa rigueur les lois protectrices de la santé publique. M. Ferré : A propos de l'intéressante communication de M. Roux, je rela- terai brièvement l'œuvre accomplie par les municipalités bordelaises qui se sont succédé depuis vingt-cinq ans, dans l'établissement des services de l'hygiène à Bordeaux. En 1883, création du service de vaccination gratuite et du parc vaccinogène. En 1886, création du service d'inspection des écoles avec aùt. — M. AUREGGIO, Vêler, principal, à Lyon. Hygiène de l' alimentation : Inspection sanitaire des viandes dans les grandes agglomérations. M. MOROT, Vét. sanit., h Troyes. Le contrôle sanitaire de la production du lait destiné à l'alimentation Itumaine. — Quelques municipalités et préfectures ont tenté de fonder cette bienfaisante constitution. Elles nont abouti qu'à d'assez médiocres résultats. C'était inévi- table avec le vice organique des inspections vétérinaires, condamnées, par leur triplicité administrative, à une incohérente division de leur action. L'unification des services de prophylaxie animale, par la i-emise à l'État des pouvoirs sani- taires que les communes et les départements utilisent mal, permettra seule la création et Texercice d'une surveillance efficace de la salubrité de l'alimentation lactée. M. de MONTRICHER. Le Congrès national d'hygiène et de salubrité publique de Marseille. Exposition coloniale de Marseille. D"" BONDET. — LA REMISE EN EAU DES ÉTANGS DE LA DOMBES 339 M. BELLIER, liir. du Lab. mon. de Lyon. Le In il à Jjjon. M. le D' BONDET, Prof, à la Fac. de Méd. de Lyon. La remise en eau des élaïujs de la Doinbes et la Malaria. — Cinq ans ne se sont pas écoulés depuis la promulgation de loi du 15 novembre 1901, autorisant la remise en eau des étangs de la Bombes, que déjà ée en Italie est absolument impossible, cest la destruction des larves d'.\nophèles que l'on peut seule tenter. Une équipe de quatre hommes pétrole toutes les mares, même les plus petites, tous les réservoirs, même les cruches placées dans les habitations et servant à rafraîchir l'eau. Toutes les mares sont comblées avec soin. Un résultat vraiment merveilleux est atteint rapidement, de telle sorte qu'en 1904 il n'y avait plus que deux cas de paludisme. En moins de deux ans le paludisme a donc disparu avec les eaux stagnantes indispensables aux Anophèles. Et (lire ([ue ce sont ces eaux stagnantes qu'on rétablit de gaieté de cœur dans les Oomijcs! Mais on aura jeté, sur le marché de Lyon et de Paris, d'innombra- l»les tanches hydroi)iques, portant pour la plupart — certaines années du moin« — de répugnantes Ligules enroulées dans leur cavité péritonéale. On nous dit qu'à présent les conditions hygiéniques ne sont plus les mêmes que celles des habitants d'il y a quarante ans, (|u'il y a beaucoup plus de bien- être dans les Dombes. C'est possible, mais c'est une grave erreur de croire et d'enseigner que le bien-être suffit à préserver du paludisme. Tous les faits prou- vent le contraire. Une seule cliose peut mettre à l'abri de l'infection paludique : se préserver par tous les moyens possibles de la piqûre des Anophèles et détruire partout les eaux stagnantes qui permettent aux Anophèles de se multiplier. Et malheureusement, on peut l'aflirmer, sur les vastes étendues des étangs, les procédés de lutte employés à Ismaïlia ou en Italie ne seront probablement pas applicables, et, d'ici à peu d'années, les Anophèles infectés se multipliant de plus en plus, on verra de nouveau les fébricitants trembler au soleil devant les fermes, et nos services hospitaliers se peupler de cachectifiues. M. le D' M. NEVEU-LEMAIRE, l'rof. agr. k l;i Fac. do Mûd. de Lyon. Les Anophèles et le paludisine dans la Dombes. — M. le jtrofesseui' Courmont et M. le professeur Bondet viennent de décrire d'une façon très exacte l'état actuel du i)aludisme dans la Dombes et les ravages qu'il y exerce depuis la promulgation de la loi autorisant la remise en eau d'un assez grand nombre d'élangs, malgré l'avis des médecins et hygiénistes compétents consultés à ce sujet. M. le doyen Lortet vous a ensuite montré ce que peut être la prophylaxie de la mahuia. lorsqu'elle est bien conduite, en vous exposant les expériences auxquelles il a assist(; à Ismaïlia. Suivant les conseils de ces maîtres, j'ai i-ésolu d'entreprendre une campagne dans la Dombes afin de me renseigner sur l'état actuel du paludisme dans la région et pour y étudier la faune des Culicides. Il me semble tout d'abord utile de donner à ceux d'entre vous qui ne le connaissent pas une idée exacte de ce [)ays. La région appelée la Dombes ou les Dombes est située dans le département 344 HYGIÈNE ET MÉDECINE PUBLIQUE de l'Ain à une vingtaine de kilomètres de Lyon, et limitée par le Rhône, l'Ain et la Saône. Le pays est peu accidenté, et son altitude varie entre 250 et 300 mètres. Le terrain riche en matières organiques est peu perméable et l'eau séjourne à la surface du sol sur des espaces parfois considérables. Les habitants ont d'ailleurs tiré parti de cette particularité en favorisant le séjour des eaux stagnantes, qui forment des étangs oîi ils élèvent diverses espèces de poissons. Les étangs de la Dombes sont des étangs temporaires ; l'eau y est entretenue suivant les cas, pendant un ou deux ans et l'on y met au début un certain nombre de poissons : tanches, carpes, truites, brochets. Ceux-ci en un ou deux ans ont doublé ou triplé de poids; on vide alors les étangs au moyen de vannes munies de grillages et Ion recueille tous les poissons qui s'y trou- vent. La pêche étant faite et l'étang une fois desséché, le terrain est lalwuré ; les détritus de matières végétales qui s'y trouvent suffisent comme engrais et on y sème du blé ou de l'avoine. A l'heure actuelle, dans la plupart des exploita- tions, le terrain est recouvert d'eau pendant un an : c'est ce qu'on appelle l'évolage, et, pendant l'année suivante, on y cultive des céréales : c'est ce qu'on appelle Vassec. Cette alternative se reproduit régulièrement. Voyons mainte- nant ce qu'est le paludisme dans la Dombes. Nous serons très bref, puisque M. le professeur Bondet vient de vous donner à ce sujet de nombreuses explications; j'ajouterai simplement que tous les ren- seignements que j'ai recueillis çà et là dans le pays concordent avec ce que vous venez d'entendre et le paludisme y subit depuis quelques années une recrudescence très sensible. Ainsi les Trappistes, qui ha])itent depuis quarante-trois ans dans la région et qui ont tous eu plus ou moins à souffrir de la malaria, font actuellement une consommation de quinine à peu près double de ce qu'elle était les années pré- cédentes et ils font également une distribution deux fois plus abondante aux gens du pays, qui viennent leur réclamer ce précieux médicament. Le paludisme, qui règne dans la Dombes, sévit en tout temps, mais particu- lièrement aux mois d'août et de septembre, et les fièvres qu'on y observe sont tantôt quotidiennes, tantôt tierces, tantôt quartes, ces dernières étant plus rebelles au traitement que les deux autres. Ces faits permettent de supposer que les trois espèces d'hématozoaires actuel- lement connues vivent dans la Dombes. Nous nous étendrons davantage sur la faune des Culicides. Pour ces recher- ches, notre quartier général a été le village de Villars-en-Dombes, situé au milieu d'une région où les étangs sont encore nombreux. Nous avons parcouru cette région à trois reprises différentes les 10, 24 et 30 juillet 1906 et nous avons examiné onze étangs. Chaque étang, ses dimensions étant d'ailleurs variables, présente à peu près le même aspect : il a une profondeur d'environ 1 à 2 mètres, près de la vanne et il s'en va en pente douce du côté opposé, de sorte que sur les bords de cette partie, il n'y a que quelques centimètres d'eau. Excepté dans la partie pro- fonde, de nombreuses plantes aquatiques dépassent la surface de l'eau, et il n'est pas rare de voir des bestiaux, bœufs, chevaux, porcs, dans l'eau jus(|u'à mi-jambes, rechercher cette maigre pâture. Des troupeaux d'oies et de canards barbotent également dans cette eau stagnante. On sait que la récolte des moustiques adultes en plein air est à peu près impossible, car c'est surtout dans les habitations ou les bois touffus qu'on les 1)'' M. NEVEU-LEMAIRE. — LES ANOPHÈLES ET LE PALUDISME 345 rencontre ; aussi notre intention était seulement de recueillir les œufs, les larves ou les nymphes, qui sont aquatiques. Pour cette récolte, nous avons employé deux engins : un filet en soie à l)lut('r à mailles très fines, adapté à l'extrémité d'une gaule de moyenne dimen- sion et à l'aide duquel nous péchions à la surface de l'eau dans les endroits profonds; d'autre pari, un simple tube de verre, qui nous permettait de recueillir les larves à la surface des tlaqucs d'eau, dès que nous les avions aperçues. Sur les onze étangs, dans lesquels nous nous sommes livrés à cette pêche, nous avons trouvé, dans neuf d'entre eux, des larves de moustiques ; nous n'avons vu ni œufs, ni nymphes. Ces larves, plus ou moins nombreuses suivant les endroits, se trouvaient souvent au bord des étangs, dans les petites flaques où l'eau était peu profonde. Dans certains cas, à l'aide du tube, dont nous avons parlé tout à l'heure, on pouvait aisément en recueillir une douzaine par minute. Ces larves, d'après leurs dimensions, leur forme, leur attitude horizontale à la surface de l'eau, appartenaient au groupe des Anophèles, c'est-à-dire des moustiques capables de propager le paludisme. Nous n'avons trouvé dans aucun étang des larves de Culex, c'est-à-dire de moustiques qui ne transmettent point la fièvre ; mais en compagnie des larves d'Anophèles, nous avons observé dans l'eau une faune très variée, composée de Planaires, de petites Hirudinées, de divers Kntomostracés, d'Hydrachnides, de larves d'Insectes, de différents Coléoptères aquatiques, etc. Il est hors de doute que les larves d'Anophèles ont parmi les représentants de cette faune d'impla- cables ennemis. En eflet, les larves que nous avons recueillies vivantes et que nous avons conservées dans des bocaux en compagnie de tous les animaux que nous venons de citer, ont été rapidement tuées ou dévorées. D'autre part, celles que nous avons isolées dans des tubes ont survécu. Il résulte de ces faits qu'un petit nombre de larves seulement doivent arrivfu* à leur complet développement et se transformer en nymphes et en adultes ; toutefois, cela n'empêche pas la puUulation des Anophèles, puisqu'une seule femelle adulte peut pondre deux cents à trois cents œufs. Il est facile d'expliquer que nous n'ayons rencontré (pie des larves dans le laps de temps si court que nous avons consacré à l'étude des Dombes, car les Anophèles ont un développement beaucoup plus lent que les Culex, leur évolu- tion, d'après le professeur Grassi, dure au minimum cinquante-deux jours. Il est actuellement difficile à l'examen de la plupart des larves de moustiques d'alTirmer à quelle espèce elles appartiennent, mais la diagnose générique n'offre aucune difficulté. Nous sommes donc sûrs qu'il existe dans les Dombes, des larves appartenant au genre Anophèles et nous pouvons supposer, sans crainte d'erreur, que certaines de ces larves, d'après leur aspect général sont celles d'Anophèles maculipennis, espèce la plus répandue en France. Il est d'ailleurs possible que certaines larves plus petites et plus foncées, que nous avons trou- vées aussi en abondance soient des larves d'Anophèles bifunnltis, espèce qui vit aussi dans la région lyonnaise et que M. le professeur Blanchard a rencontrée en grand nombre à Charbonnières. Ces deux espèces, Anophèles maculipennis et Anophèles bifurcatns. étant actuel- lement les deux seules espèces d'Anophcles signalées en France, nous sommes à peu près certains que les larves recueillies dans les Dombes appartiennent à l'une ou à l'autre de ces espèces, peut-être aux deux. 346 HYGIÈNE ET MÉDECINE PUBLIQUE Les larves, que nous avons rencontrées sont vraisemblablement nées des œufs pondus par les femelles ayant hiverné après avoir été fécondées à la fin de l'automne dei-nier ; c'est donc la première génération de l'année et nous pou- vons ajouter qu'étant donné l'état de l'évolution de ces larves, ce n'est guère qu'à la lin d'août ou au commencement de septembre qu'elles donneront nais- sance aux Anophèles adultes, que ceux-ci pourront alors piquer- des paludiques et propager la fièvre à des individus sains, ce qui est parfaitement conforme avec la recrudescence des fièvres signalées au mois d'août et de septembre ainsi que nous le disions tout à l'heure. Personne n'ignore en effet aujourd'hui le mode de propagation du paludisme; depuis la mémoralde découverte de Laveran, on sait que cette affection est causée par un protozoaire microscopique, qui vit dans les hématies et qui par sa multiplication, dont la périodicité varie suivant les espèces produit des accès de fièvre, qui se reproduisent aussi périodiquement. On sait encore, depuis les expériences du major Ronald Ross et du professeur Grassi que ce sont certains moustiques, les Anophèles, qui, après avoir absorbé en même temps que le sang des paludiques les protozoaires pathogènes, les inoculent ensuite à des individus sains et sont par conséquent au premier chef, les propagateurs de la malaria. Ces connaissances sur cette question si importante nous montrent d'une façon très nette que deux conditions sont nécessaires et suffisantes pour que le palu- disme existe dans une contrée : 1» Présence de paludiques, c'est-à-dire d'indisidus hébergeant les hématozaires de Laveran ; 2° Présence d'Anophèles, c'est-à-dire de moustiques capables de transporter ces hématozoaires d'un individu à un autre. Or, nous avons \u. dans les précédents raitporfs et dans le cours de celui-ci, que ces deux conditions sont remplies dans la Duadjes. Le paludisme y existe à l'état endémique. Les mousti([ues capables de propager l'affection s'y trouvent en abondance. Devant des faits aussi précis et aussi concluants on s'étonne que des personnes qui devraient être au courant de ces découvertes scientifiques passées actuelle- ment dans le domaine public, aient osé, malgré les justes récinminations des gens compétents, voter une loi dont les conséquences peuvent être la ruine d'une région. Discussion. — M. Crespin (Alger) : Connaissant le paludisme depuis long- temps, je ne puis qu'être satisfait des opinions si autorisées de MM. les profes- seurs Lortet et Bondet qui estiment que les moyens de protection (grillages,, pétrolisation, costumes spéciaux, etc.) dus aux grandes découvertes modernes ne doivent pas nous faire trop illusion. Ils sont d'une réalisation difiicile et coûtent très cher, s'ils valent conmie expériences. Telle est aussi l'opinion des Italiens, du professeur Celli. en particulier. Il faut donc protester contre la remise en eau des plaines de la Doinbes, et ne pas croire que les moyens actuels- de préservation antipaludéenne suffiraient pour enrayer le fléau, s'il se déve- loppait à la faveur des marais. Mais il y a peut-être plus à faire contre le paludisme, en s'engageant dans la voie des réformes sociales. En Italie, une loi oblige l'entrepreneur à soigner à ses frais l'ouvrier tombé victime des fièvres paludéennes sur un chantier de l'entreprise. Ne pourrions-nous pas, chez nous, assimiler la malaria aux mala- D' M. NEVEU-LEMAIHK. — LKS ANOPIIÈI.KS KT l.K PALUDISME 347 dies professionnelles, et faire rentrer celle-ci dans le cadre des maladies pour lesquelles la loi établit une protection spéciale, en un mot, assimiler le palu- disme aux accidents du ti-avail, c'est-à-dire étendre le bénéfice de la loi de 1898 aux >ictimes de la malaria? Sur remarque de M. le professeur Cazeneuve qui fait ressortir les difficultés de réaliser immédiatement pareille réforme, M, Crespin renonce à son vœu, tout en disant qu'il serait désirable qu'en France la législation hygiénique en uiatière de paludisme soit aussi favorable qu'en Italie. M. le professeur Gourmo.nt estime qu'il y a avantage à réserver les questions d'ordre général intéressant le paludisme, en se préoccupant seulement pour l'instant de la remise en eau de la plaine des Bombes. Le D'' Henrot ne saurait tropa]ipuyer la protestation de ses collègues de Lyon; On connaît mieux maintenant la façon dont se propage le paludisme. A Mada- gascar, nous voyons que cette maladie remonte la côte et suit, les ouvriers qui travaillent aux routes ou au chemin de fer, qu'elle menace très sérieusement Tananarive. On peut admettre que, comme pour le choléra, un seul malade infecté, vivant dans un milieu où il y a des moustiques, puisse propager la maladie à toute une région. Il ne s'agit donc pas ici d'une question locale, mais d'une question générale : qu'un paludique vienne travailler dans les champs ré- mois d'irrigation agricole où depuis vingt ans on ne constate pas de fièvre palu- déenne, les 600 hectares constamment imprégnés d'eaux d'égoùt pourraient devenir un vaste champ de développement ]jour le paludisme. M. Ileniot pense qu'il faut combattre le paludisme comme le choléra et sup- primer partout où cela est possible les causes de la maladie. Nous avons beau- coup de mal à faire appliquer les lois favorables à l'hygiène générale, effor- çons-nous de ne i)as laisser appliquer des lois dangereuses pour la sécurité de tous. Le D"- .Jules Guiart tient à joindre sa protestation à celle de ses maîtres de Lyon et de son collègue Neveu-Lemaire poui' demander la non-remise en eau des étangs des Bombes. Il est plus facile, en effet, d'empêcher de reconstituer les étangs que de lutter ensuite contre le paludisme par la quinine ou contre les moustiques par le pétrolage ou les toiles métalliques. Il demande si les larves trouvées n'étaient pas des larves de Dixa. M. Neveu-Lemaire : Les larves de Dixa, comme d'ailleurs celles d'autres Néma- tocères, n'ont avec les larves d'Anophèles qu'un seul caractère commun, c'est leur position horizontale à la sui'face de l'eau ; le simple examen des caractères morphologiques de ces larves permet de différencier très nettement les larves iVAnopheles de toutes les autres. M. le B'- Cazeneuve, député, s'associe aux vœux de son collègue M. le pro- fesseur Bondet d'intervenir pour annihiler les effets de la loi néfaste de 1901, sur la remise en eau des étangs dans la Bombes. Il estime que l'abrogation de la loi parait diflicile, sinon impossible. Il est partisan d'amender la loi et d'y introduire que chaque décision administrative autorisant la remise en eau soit précédée d'une comultation non seulement du Conseil départcmmtaUVhijgiène dr l\iin, mais encore du Conseil supérieur d'hygiène de France. La remise en eau devrait être subordonnée à l'opinion favorable et affirmative de ces corps compétentes. Toute décision défavorable aurait un effet suspensif. Telle est, à l'avis de M. le professeur Cazeneuve, la véritable voie à suivre pour atténuer les effets désastreux de la loi de 1901. 348 HYGIÈNE ET MÉDECINE PUBLIQUE M. le D- Gabriel ROUX, de Lyon. Les moustiques à Lyon. —Depuis quelques années les moustiques sont devenus extrêmement fréquents à Lyon; ceci tient à des modifications de ce qu'on pourrait appeler Fétat biologique des fosses d'aisances. Les effets d'eau dans les water-closets s'étant multipliés, les opérations de vidange, pour chaque immeuble auraient dû être plus nombreuses ; afin de les éviter, beaucoup de propriétaires lyonnais ont établi des communications clan- destines entre les fosses et l'égout le plus proche, d'où, étant donnée, d'autre part, l'existence réglementaire d'un tuyau d'évent, une ventilation extrêmement énergique. Cette ventilation, jointe à la dilution plus ou moins grande des matières, favorise la ponte des Culex, qui sont beaucoup moins délicats que les Anophèles, et permet le développement des larves et des nymplies, comme a pu s'en assurer lui-même, pour nombre de fosses, M. le D"^ G. Roux. Les moustiques femelles descendant pour pondre par le tuyau d'évent, un moyen prophylactique très simple consisterait, indépendamment de la condam- nation du système de communication clandestine, dont il a été parlé plus haut, à imposer l'apposition, sur l'orifice libre et supérieure des tuyaux d'évent, d'une toile métallique en laiton, à mailles suffisamment fines, protégée contre l'exté- rieur par une sorte de mitre ; on arriverait très vraisemblablement de la sorte à diminuer dans de très grandes proportions le nombre des Culex lyonnais. Discussion. — Le D'" Guiart fait remarquer que les observations de M. le D'' Roux sont d'accord avec celles qui ont été faites dans l'Amérique du Sud et aux Antilles où il a été constaté que les Stegomya peuvent parfaitement se développer dans les eaux chargées d'urine et de matières fécales. MM. LESIEUR et MATHIEU de FOSSEY, à Lyon. Isolement du bacille tijphique par les milieux au vert malachite. YQEUX PROPOSÉS PAR LA SECTION Voy. page 22. J. HENRIET. — LES ORIGINES DES COULEURS NATIONALES 349 Sous-Section ARCHÉOLOGIE PRÉSIDE^T M. DISSARD, Cons. des Musées de la ville de Lyon. Secrétaire M. BENOIT, Archil., à Lyon. Séauee du 3 août M. Paul DISSARD, à Lyon. Plombs antiques trouvés à Lyon. Sceaux, tessères, monnaies et objets divers de la collection Récamier. — En présentant le catalogue de la collection de plombs antiques formés à Lvon par M. Etienne Récamier, M. Dissard donne quelques explications sur les diverses séries qu'elle renferme et sur l'usage que les anciens faisaient de ces petits monuments et en particulier de l'emploi des sceaux qui proviennent .souvent de localités situées aux extrémités de l'Empire et étaient apportés par le commerce à Lugdunum. Il signale, en même temps, les nombreux documents que peut offrir cette précieuse collection pour les études historiques et surtout pour l'histoire locale. M. le D' Edouard REVEIL, k Hillicux (Ain). Note sur les sculptures préhistoriques de Panossas (Isère). — Découverte à Panossas (Isère), mas du Girerd et mas du Loup, de deux pierres; sur chacune d'elles un personnage nu, vu de face dans la position ithyphalliquc, dessin très barbare. Au-dessus du numéro 1, une roue, qui est la roue solaire; à gauche, un animal, taureau ou baudet, marchant à droite. Hauteur du personnage 23 centi- mètres. A la droite du lunnéro 2 (hauteur 29 centimètres), un serpent occupant toute la hauteur; sur sa tète, un baudet ; à gauche, un porc légèrement fouillé; en bas, les traces d'un quatrième animal. On peut dater ces sculptures de l'époque préroinaine. Le but de cette mani- festation reste une énigme. M. J. HENRIET, k Marseille. Les origines des couleurs nationales de la France. 330 ARCHÉOLOGIE Séance du 4 août MM. DELORT et CARRA, à Cosne. Découvertes au pays des Ségusiaves. Séance du 5 août M. le Dr Joseph BIROT, à Lyou. Mosaïque du chœur de l'église de Saint-Martin-d' Ainay (Lyon). — Le chœur de l'église de Saint-Mailin-d'Ainay de Lyon était orné, au début du xii^ siècle, d'une mosaïque somptueuse représentant des figures d'oiseaux et divers ani- maux. Devant l'autel, on admirait l'effigie d'un évéque en ornements pontifi- caux offrant l'image de l'église nouvelle. C'est cette dernière partie seule qui nous est parvenue; tout le reste a, à peu près, disparu. Quel est cet évêque? Depuis 1675, on y reconnaissait le pape Pascal II qui en 1107 était venu consacrer l'église édifiée par Amblard, archevèqae de Lyon (1078), puis achevée par Gauceraud. (Ir, la mosaï((ue ne peut représenter un con- .sécrateur, mais l)ien un donateur. Il faut donc admettre que c'est un évêque qui est représenté sur cette mosaïque, ainsi que l'avaient indiqué les premiers histo- riens (Paradin 1573), et démontré Steyert, et faire disparaître des ouvTages cette fausse attribution à Pascal II. Quant à la mosaïque primitive, on est obligé de reconnaître fpi'elle a subi de nombreuses mutilations et même des inversions qui ont altéré son aspect primitif. Quoi qu'il en soit, cette mosaïque est une œuvre bien intéressante, puisqu'elle est datée par la consécration de l'église par Pascal (1107). Elle est un des der- niers exemples de la vitalité de l'ancienne école des mosaïstes qui a brillé d'un si vif éclat depuis répo(|ue romaine. — Séance du 6 août — M. Emile CHANEL, Prof, au Lycée de Bourg. Un atelier de céramique gallo-romain dans VAin. — M. Emile Chanel signale la découverte d'un atelier de céramique gallo-romain dans l'Ain, à Peyrieu, à 12 kilomètres au sud de Belley. C'est la première officine de ce genre qui soit signalée dans ce département. Il a été trouvé une grande construction, un four construit en briques et voûté en ogive, de très nombreux débris de poterie qui sont des déchets de fabrication, une urne en terre noirâtre, signée Jidius fe (Julius fecit) une belle coupe en verre à côtes, deux monnaies, l'une d'Antonin le Pieux, l'autre de Claude II le Gothique, des torches, un pondus de métier, etc. La marque Julitis, en lettres en relief sur la base et en dehors, est celle des potiers âllobroges exclusivement. L'une des urnes récoltées offre un grand intérêt, d'abord par ses dimensions et ensuite par son décor : ce sont des médaillons représentant le buste de Mer- cure, coiffé du pétase ailé. AUDIN. — ESSAI DE BIBLIOGRAPHIE BEAUJOLAISE 351 En avant de la face, une bourse pleine dont les cordons pendenl ; derrière lu tête, un caducée. Des fouilles ultérieures amèneront sans doiilc d'autres découvertes intéres- santes. Fouilles de Moatrëal-Lacluse, Ain (Gallo-romain). — M. Emile Chanel expose les résultats de fouilles qu'il a faites sur remplacement d'une petite agglomé- ration gallo-romaine (emplacement que recherchèrent beaucoup d'écrivains locaux) et son opinion est basée : 10 Sur la tradition; les gens du pays ont conservé le souvenir d'une ville, disent-ils, qui aurait existé là ; 2» Sur un document existant aux archives de l'Ain et provenant de l'abbaye de Nantua, document qui, il est vrai, contient des interpolations faites par les moines pour attribuer à saint Amand la fondation de l'abbaye; 3° Sur l'affirmation du baron de Mornay qui habitait non loin K M. HENia T.VVEHNIEK 361 Honneur aux amis de la science dont vous êtes la phalange d'avant-garde et ilunt vos travaux, au 35*= Congrès pour l'Avancement des sciences, marqueront une étape de plus dans l'inlini. La science aura sa part et noti-e commune le souvenir le plus agréable et le plus durable, d'une excursion improvisée qui nous aura néanmoins fourni l'heureuse occasion d'une hospitalité trop courte. Le souvenir que vous nous en laisserez sei-a le plus précieux que vous ayez pu nous appoi'ter : Cette magnifique plaque commémorative à la mémoire d'un des plus grands génies de la France et de notre immortel compatriote — André-Marie Ampère — que nous venons d'inaugurer solennellement et que je reçois avec reconnais- sance, entouré de toute la Municipalité, d'une Association aussi grande que la vôtre, sera ro])jet de notre constante préoccupation et conservation. Ce sera, permettez-moi cette comparaison, elle exprime trop le rêve depuis si longtemps caressé et le désir si légitime des habitants de cette paisible com- mune, de voir s'élever un jour un monument, une statue à Ampère, sur le sol même qui fut le sien, dans cette solitude qu'il habita longtemps et affectionna toujours : Ce sera, dis-je, le phare de l'Espérance ! Je salue M. le Préfet Alapetite, qui nous procure l'agréable surprise d'une visite imprévue, et je lui en exprime tous nos remercîments. Je remercie publiquement M. Emile Guimet, qui par son initiative a peut-être lionne à l'Association française pour l'Avancement des Sciences, la délicate attention de marquer ainsi son passage, heureux présage pour ce Comité d'amis dévoués, d'hommes généreux et d'admirateurs d'Ampère, constitué ce matin sous les auspices de la Municipalité et qui a aujourd'hui devant lui un horizon sans bornes de collaborateurs français et étrangers. Sous le haut patronage qui le guide, sous la présidence flatteuse et si quali- fiée de M. Edouard Aynard, membre de l'Institut, dévoué toujours et partout lorsqu'il s'agit de grandir son pays ou de servir ses concitoyens; Sous l'égide de cette grande Université si bien représentée ici, avec le gracieux concours que la Presse accorde sans marchander à toute bonne cause ; Nous entrevoyons le jour prochain où Ampère, dans la sérénité d'une immor- taUté, sur un socle élancé, tourné vers la vallée de ses pures amours, perpétuera pour toujours la mémoire de celui dont Poleymieux est fier et la France honorée. Ce jour-là. Mesdames et Messieurs, l'Association française pour l'Avancement des Sciences sera, de nouveau, présente ici. M. Hemu TAVEUNIER Président de l'Académie de Lydii. A l'appL'l (|ue NOUS m'avez adressé comme président de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, pour assister à notre fête d'aujourd'hui et pour faire partie du Comité de patronage du monument (|uc vous voulez élever à la mémoire d'Ampère, je ne pouvais que répondre avec plaisir et empressement. M. Aynard, le président d'honneur de votre Comité, tout «-n appartenant à 362 DISCOURS DE M. HENRI TAVERNIER l'Institut, ne fait-il pas partie de noti'c Compagnie aux séances de laquelle nous avons parfois le plaisir de le voir? Le Mécène de ce jour, M. Guimet, est également Tun des nôtres et nous a souvent donné la primeur de ses remarquables travaux. Enfin et surtout, les premières années d'Ampère ont été liées assez intime- ment à l'Académie de Lyon. La coopération de tous les âges contribuant à rehausser l'éclat de votre fête, notre Académie y repi-ésente sans conteste la plus grande vieillesse, ayant plus de deux siècles d'existence et étant depuis plus de cent ans l'hôte de la ville de Lyon, qui lui ilonne ainsi un témoignage d'estime à laquelle elle est très sensible. Au xvni« siècle, les plus grands écrivains, pour ne citer que D'Alembert. Rousseau, Voltaire, ont été en relations suivies avec l'Académie tic Lyon. A une époque plus récente et dépuis la mort d'Ampère, nous avons compté ou comp- tons parmi nous les grands noms scientifiques des Thénard, Chevreul, PasteuT-, Bertrand, Cornu, Chauveau, Arloing. Ampère n'avait que treize ans lorsqu'il a adressé à l'Académie, sur la qua- drature du cercle, un mémoire qui fut jugé digne d'être examiné par des commissaires. Il en avait à peine trente lorsqu'il a été élu à l'Académie, au moment où, après un court stage à Bourg, il venait d'être nommé professeur de mathématiques au lycée de Lyon. C'est ainsi que nous avons l'honneur de pos- séder ses premiers manuscrits. La mort prématurée d'une jeune femme adorée l'ayant déterminé à quitter Lyon, Ampère fut bientôt après nommé à Pai'is où son génie a pris tout son essor; mais il n'en a pas moins continué des relations d'amitié avec plusieurs de ses anciens collègues. De son côté, l'Académie de Lyon a toujours conservé la mémoire d'Ampère. Peu après sa mort, en 1837, son éloge a été prononcé en séance. L'un des nôtres, M. Valson, a étudié son œuvre philosophique. Pendant longtemps, puisque ses premières tentatives remontent à 1862, l'Aca- démie a poursuivi le projet d'élever à Lyon une statue à son illustre conci- toyen, mais toujours sans succès. C'est à M. Aynard, alors qu'il faisait partie du Conseil municipal de Lyon que revient l'heureuse initiative d'une proposition dans ce sens, qu'il a pu faire aboutir brillamment en faisant adopter comme emplacement de la statue à éle- ver l'ancienne place Henri-IV, devenue place Ampère, où notre grand physicien semble souhaiter la bienvenue aux étrangers qui pénètrent dans noti'C cité. Plusieurs d'entre nous se souviennent certainement de la façon magistrale dont, à l'inauguration de la statue d'Ampère, après le discours du président d'alois de l'Académie, M. Cornu, membre de l'Académie des Sciences, a retracé la carrière scientifique de notre concitoyen, d'abord comme géomètre, élu à ce titre à l'Académie des Sciences alors qu'il n'avait que trente-neuf ans, et ensuite comme l'un des plus grands pliysiciens qui aient existé. Quel plus haut témoignage d'admiration peut-on imaginer que celte appré- ciation, rappelée par M. Cornu, d'un grand savant anglais : « Ampère est le Newton de l'électricité »? Son illustre collaborateur, Arago, disait encore de lui : « On dit les lois de Kepler, on dira les lois d'Ampère. » Le grand physicien André-Marie Ampère, qui était aussi un philosophe, a eu le bonheur de voir hériter de sa grande intelligence son fils Jean-Jacques, qui a appartenu à l'Académie française et que notre Académie lyonnaise a eu l'hon- neur de compter aussi parmi ses membres associés. EXCURSION FINALE 363 Le nom d'Ampère nous est donc doultlcnirnl clici-. Il Trsl d":uiliint puisqu'on ouli'i'dr l'illustration de i-énie ce nom nous ;i \:dii l'une de nos tnudations les plus intéressantes. En 1866. M. et M'""^ Cheuvreux, lé^'alaires universels de Jean-Jacques Ampère, avec le patrimoine dont ils ont hérité, on! fondé, sous le nom d'Ampère-Cheu- vreux. un |ii'i\ d'une sonnne annuelle île l.SOO francs à d(''cerner lous les trois ans et pdui' trois années consécutives à un jeune homme peu favorisé des dons de la t'oi'tune. r\r dans dans le département du Rhône, ayant donné des preuves d'aptilu«'<• reil . . KlatiidN . . Règlejnent Bieufaiteui-s de rAssociatioii Membres Cuiida leurs Membres à vie Liste générale des membres. LISTES I III Vil XVI XV H XXV XLII 1 1 2 18 18 CONFÉRENCES FAITES A PARIS EN 1906 Seuiiat. — Uuc mission zoologique à Tahiti Capitan (1)';. — Les gravures et les peintures préhistoriques sur les parois des cavernes DuKAND. — Un voyage à Madagascar Cherv[N fD""). — Les troubles de la parole BÉniLi-ON (!)'■ Edgardi. — Excursion psychologique à travers les anomalies et les p.xceniril ;tés humaines Desi.axdres (H.i. — Sur les éclipses du soleil MATUUCHOr. — La culture des champignons comestibles 18 Calmette (Dr Léon). — Les dispensaires antituberculeux 18 CONGRÈS DE LYON DOCUMKNTS OEFICIKI.S. — LISTES. — P R O CE S - VE R B A U X at Assemblée générale du 7 août Conseil d'administration. — l'.ureau. — Anciens Présidents 2^1 DéhVués de l'Association. — Présidents et délégués des sections 25 . Commissions permanente: Secrétaires des Sections . néli''gués odiciels. . . . Bourses de session 29 30 30 Liste des Sociétés savantes et institutions diverses représentées 31 Programme général de la session 32 368 TABLE DES MATIÈRES SÉAXCE GÉNÉRALE SÉANCE d'ouverture DU 2 AOUT Présidence de JI. Gabriel LIPPMAN'N, membre de l'inslilut. Herriot, maire de Lyon. — xMlocution 33 LipPiMANN (G.). — Discours d'ouverture : l'industrie et les universités 3ô BouRLET (G.)- — L'association française en 1905-1906 42 Galante (E.). — Les finances de rAssociation 48 PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES DE SECTIONS PREMIER GROUPE. SCIENCES MATHÉMATIQUES fre et S'' Sections. — .MatliéiiiaU(|iies. Astronouiie, CicoUésîe et Méeaui(|ue. Bureau 53 Guillaume. — Sur l'époque du maximum actuel des taches du soleil 53 PuiSEUX. — Un épisode méconnu de l'histoire lunaire 53 AuRic. — Sur l'annonce des crues 53 Lebon (E.). — Recherche des facteurs premiers d'un nombre 54 P£llet(A.'i. — Sur les fonctions ^ ,54 — Problème de géodésie 54 — Sur l'équation de Kepler 54 Tarry (G.). — Table des facteurs premiers d'un nombre inférieur à N 54 WiCKERSHEiMER. — Communications diverses relatives à la géométrie .55 Tarry (H). — Prédiction du temps à longue échéance. La lune Djegud 55 LuizET (M.). — Étude des étoiles variables (Rapport) .55 — Observations et courbes de lumière de l'étoile variable S U Cygne. 55 Guillaume. — Instructions pour les observations du soleil par projection et leur réduction . 55 Portier (B.\ — Sur les carrés diaboliques 55 Dubois (R.). — La scintillation des étoiles 56 Lallemand. — Règle logarithmique à calcul 56 — Sur un nouveau cercle azimutal 56 Maillet. — Sur les nombres de Liouville 56 Brocard (H.). — Bibliographie de la géométrie du Triangle 56 Tarry (H.). — Sur la statistique céleste ."j6 3" et 4° Sections. — liavigation. Ciénie civil et militaire. Bureau 58 Vau.x (de). — Sur le pilotis simplex 58 Cote. — Sur l'exposition des petits moteurs électriques dans leurs applications aux usages domestiques 58 Tavernier (H.). — Sur un pont à arcs de pierre de taille articulé, à la clef et aux naissances avec joints coulés en zinc 59 Tellier (Ch.). — Sur un moteur isothermique et la production éconumique du froid basés sur les mêmes principes 59 Boissonnas. — Sur le transport d'énergie de Moutiers à Lyon i,Rapportj .... 59 Discussio7i 59 Visite de la Section 60 TABLE DES^MATIERES 369 Raymond (D';. — Suf la matérialité de l'éther 60 Uateau. — Sur les travaux de la commision d'essai dos turbines hydrauliques relatifs aux coups de bélier dans les conduites forcées 60 V'isiTES de la section 60 Henriet.— Le port et la ville de Marseille dans leurs développements successifs 61 r.EUARD (L.). La traction électrique des bateaux (Rapport) 61 AuvERT. — Sur la traction électrique sur les chemins de fer (Rapport) .... 61 Visites de la section 61 Eysséric (J.). — Recherches expérimentales sur un al)ri saute-vent 62 Belloc (E.). — Le barrage d'El-Bathan (Tunisie) — Hydrologie du plateau de Lannemezan Balay (J.). — La protection et la lutte contre le feu .Michotte. — La science du feu 63 Disctission : M. Henriot 63 IMarchena (de). — Application des turbines à vapeur aux stations centrales d'électricité (Rapport i 63 Disaission : MM. Ra teao et de Marchena 63 DEUXIEME GROUPE. — SCIENCES PHYSIQUES ET CHIMIQUES 5" Section. — Physique. O' Section. — < liimie. 6-2 62 63 64 64 6i Bureau - RoTHÉ et Grégoire de Bollemont (E.i. — Recherches sur la photographie des couleui's Thovert (J.-.M.). — La diffusion dans les solutions et la théorie cinétique des fluides Vautier (Th.). — Sur un réfractomètre inlerférentiel et son application à l'étude de la propagation du son 65 — Sur un appareil pour la mesure de la résistance des manchons employés dans l'éclairage à incandescence par le gaz .... 65 Bkoca (D"" André). — Sur la durée d'émission des Hayons X 65 — Oljservations sur divers aspects de l'étincelle de décharge . 65 MoNOYER (Dfj. — Théorie des systèmes dioptriques stratifiés Em.ie (R.). — Stéréoscopie combinée ; effets variés de perspective. Formules et abaque de mise au point Guébhard (Dr A.). — Sur l'interprétation physique de la couronne des éclipses solaires GOBY (Pierre). — Épreuves radiograpliiques Visites de la section Blondel. — Interrupteur redresseur de courants alternatifs 68 Leduc (D'' S.) etMoRiN. — Étude photographique des ondes électriques induites, oscillantes et de haute fréquence P.LANC (G. A.). — Sur la radioactivité des sels de thorium HiGOLLOT (IL). — Mesure du degré actinique des sources lumineuses J'iLLiE (R.). — Sur la i)uissance limite de définition des objectifs photographiques 69 «'■ossART. — A propos du centenaire d'Antoine Masson Mémoires envoyés à la section publiés antérieurement 66 66 67 67 67 68 69 69 69 Bureau Hugounenq (L). et Muuei. ^A.). — Rapport sur la constitution des albumines . . 70 24 370 TABLE DES MATIÈRES KossEL (D' A.)- — Nouvelles recherches sur la structure des protones et des pro- tamines; existence du groupe diarginyl dans leur molécule 71 HuGOUXENQ (L.) et Galimard (J.)- — Recherches sur l'ovalbumine; existence de groupements simples où entre l'arginine "l Camous (L. V.). — Sur la nomenclature atomique écrite ou parlée "1 Discussion : MM. Cazeneive et Camous ~'^ Causse (Dr H.). — Sur les émétiques '- Tanret (G.)- — Sur le mélézitose et sur le turanose "'2 Barral (Dr E.). — Sur une transformation du bitartrate de potassium en bicar- bonate de potassium '-^ Morel (D'A.). — Nouvelle méthode de dosage des corps réducteurs dans les liquides albumineux (sucre du sang) "3 _ Nouveau procédé de dosage de la fibi'ine du sang 73 CoTTON (S.). — Nouveau procédé de différenciation des taches de sang en méde- cine légale ' * _ _ Production d'une gomme sous rinfluence d'un micrococcns de la nature des viscoses "^'^ — Matière colorante de l'urine obtenue à l'état cristallisé 74 Barral (Dr E.). — Réaction colorée de l'hvdroquinone 75 — Réaction colorée du gluc i.) Sur la détermination de l'acidité de l'iirine 1'> /.> 7tj 78 Lahousse. — Principe d'une préparation industrielle de l'hydrogène Chavassieu (H.) et Galimard (J.). — Un réactif indicateur nouveau dérivé de la tyrosine ■3^ Section. — :»létéorolosie et l»liysi«|ue «lu blube. Bureau .■■ ' ' '' Moureaux (Th.). — Comparaison entre la température moyenne des minima et maxima diurnes et la moyenne des vingt-quatre heures 77 Zenger. — La théorie électro-dynamique du monde et les éruptions volcani(infs de 1902 à 1906 "'' Raclot (Abbé). — Sur la prévision du temps à longue échéance d'après les moyennes mensuelles barométriques et thermométriques 77 Garrigou-Lagrange iP.j. — Le calcul des anomalies appliqué à la prévision du temps Durand-Gréville. — La cause des phénomènes de Falbe ou second crépuscule 78 Guilbert. — Le premier concours international de prévision du temps .... 78 Bruishes (B.). — Sur la théorie des règles de M. Guilbert appliquées à la prévi- 78 sion du temps • • David (P.). — Sur l'origine probable des dalles du temple de Mercure au som- met du Puy-de-Dome "^ Luizet. — Sur les orages des l'' et 2.août 1902 et 4 et 5 septembre 1902 .... 79 — — Sur les variations de la plus grande distance à laquelle le tnnnerrc se fait entendre ''' David. — Étude magnétique du rocher d'Aiguilhe au Puy-en-Velay 79 Garrigou-Lagrange (P.). — Les mouvements généraux de l'atmosphère en hiver _ _ Les trous de glace de Pontgibaud SO Durand-Gréville. — Malentendus à propos de crochets de grain et d'orage . . 80 Raclot (Abbé). — Relevé des observations niviométriques de trente années (1876-1906j, sur le plateau de Langies Gadot. — Le baromètre dynamométrique décimal • . • ^l Teissehenc 13E Bort. — Résultats princiiiaux de l'étude de l'atmosphère libre. 81 Marchand. — L'électricité atmosphérique au Pic-du-Midi ^'^ 9 81 TABLE DES MATIÈlîKS 371 Duband-Grévii.le. — Les couloirs df ^rain et la pn''\isiuii du temps 82 Tarry (H.). — La prévision du temps à longue échéance au moyen de la lune Diégud. — Opinions d'Arago, Demtsinsky, Poincaré, etc. Formule pour calni- Icr à ravance riinlinais.) et David. — Sur l'enregistrement des orages par le cohéreur à l'observatoire du Puv-de-Dôme 83 TROISIEME GROUPE. — SCIENCES NATURELLES 8« Section. — Ciéolog'ie et .Hiiii'raloi;ie. Bureau 8t CossMANN. — Description de quelques Pélécypodes jurassiques de France ... 84 Peron. — Les Pélécypodes rauraciens et séquaniens de l'Yonne 84 Savornin. — La dépression de FOuennouglia-Medjana 8j Discussion : MM. Kilian, Savorxin et Depéret 8.') Peron. — Les éboulements de terrain du (irand-Mont, par Cliilry (Yonne). , . H^t Discussion : I^IM. Depéret et Kilian 80 Camols. — Quartz léger de l'Oisans 86 — — Quartz améthyste de l'Oisans 86 Discussion : M. Kilian 81 Parât (Abbé). — Sur la dénudation du Morvan 87 Kilian. — Sur l'âge des mouvements orogéniques de la bordure du Vivarais . XI Discussion : MM. Savormn 87 Depéret 88 et Kilian 89 — — Fouilles de Cobonne, Rencurel et Beillon 89 — — Marbres et brèches liasiques (c(uiglomérats) de Villetle en Tarentaise 89 DoLLFUS (G.). — Faune malacologique du Miocène supérieur de Beaulieu » (Mayenne) 89 Excursion des sections de géologie et de géographie au Mont Veidini .... 0(1 Brosse (R. de la). — Opérations de topographie glaciaire dans les Alpes fran- çaises Chabrand (E.). — Les venues métallifères des Alpes Delphino-Savoisi. nnes. — Essai de synthèse métallogénique 9(t Belloc(É.,i. — Lacs et glaciers .• 91 Gadot (Ad.). — Le baromètre dynaniométrique décimal et la pié\i>iim des tremblements de terre 91 LoRY. — Sur un exemple d'érosion directe par les animaux 9"2 — — L'érosion tourbillonnaire comme cause directe du recul des eascadcs. 92 — — Observations Ssur le siircreusenient glaciaire 92 Savor:>jin (.1.). — Le trias gypseux dans une partie du Tell méridional .... 92 GuÉisHARD (Dr A.). — Présentation de radiographies géologiques exécutées par M. Pierre Goby 92 Leriche. — Revision de la faune ichthyoiogique des terrains néogènes du bassin du Riiùiie 93 — — Sur hi faune ichthyoiogique de FAquitanicii niai'in îles en\irMi:sde Montpellier 93 Peron (A.). — Les rivages des mers crétat;ées dans le sud-est du bassin iiari- sieu DEvniER (M.). — Sur une nouvelle espèce de Pecten de la Mollasse de Cucuron (Pecten Deydieri) 99 93 93 372 TABLE DES MATIÈRES Ferrasse (E.). — Sur l'hydrographie des bassins de la Cesse et de l'Ognon (Minervois) ^"^ Combes (fils). — Sur les minéraux de Targile plastique et du calcaire grossier d'Auteuil et de Passy Dubois (R.)- — Coupe de perles Voeu présenté par la section 93 94 94 )6 9'' Weetion. — itotanique. Bureau ^-^ Serjot. — Les bourgeons de cerisier 9'> Magnin (A.). — Les diverses époques de l'histoire de la botanique à Lyon et dans l'Est de la France 95 Beauverie. — La maladie des platanes 96 Chiffjlot. — Les glandes septales chez les nymphéacées delà section Lytopleura Casp • — — Sur la déhiscence comparée des fruits de nymphœa et de nuphar 9G Guilliermond (A.). — Sur la structure des Bactériacées et des Cyanophycées. . 96 CoRDiER. — Action des alcaloïdes sur les végétaux 96 Guilliermond (A.)- — Quelques faits relatifs à la cytologie des graines de Gra- minées lors de la germination 96 Beauverie (J.). — Étude de faits nouveaux concernant les réserves de la graine et leur évolution pendant la germination 97 KiMPFLiN (G.)- — Remarque sur la forme attribuée aux corpuscules métachro- matiques 97 Discussion: M. Guilliermond 98 Magnin (A.). — Sur quelques problèmes de géographie botanique concernant la végétation du Lyonnais et du Jura 9B Bonnet (D"' Ed.). — Le voyageur Jean de Thévenot et son herbier de FHin- doustan 99 Laurent (J.). — Les facteurs de la structure chez les végétaux 99 — — Une nouvelle hypotlièse sur la déterminisme du sexe 99 Clos (Dr D.). — Les sténophylles staminiformes de Brunnichia cirrhosa. . . . 99 Gain (E.). — Diinorphisme floral chez la primevère officinale 99 Danguy (P.). — Visite des collections du Parc de la Tête-d'Or 100 Rajat et PÉju. — Quelques observations nouvelles sur le polymorphisme des bactéries 100 Kimpflin (G.). — Sur les affinités des Boraginacées et des Lamiacées ... . 100 Chifflot. — Anatomie comparée des Barclaya oblongifolia Wall, et des Barclaya Moltleyi 101 — — Floraison de l'agave coccinea Rœze et sur les anomalies qu'elle présente 101 Lefévre (J.). — Epreuve de poids sec sur plantes vertes développées à l'abri de CO- en sol artificiel amidé 101 — — Épreuve d'obscurité sur plantes vertes développées à l'abri de CO- en sol artificiel amidé 101 — — Sur les échanges gazeux des plantes vertes développ:fes à l'abri de CO^ en sol artificiel amidé 101 Ray. — Sur le passage du Saprophytisme au Parasitisme 101 GÉRARD. — Sur les fleurs de Dahlias 101 Houard. — Sur les caractères histologiques d'une cécidie de Cissus discolor produite par l'Heterodera radlcicola 101 Marchand et Bouget. — Observations faites au jardin botanique alpin de l'Observatoire du Pic-du-Midi 101 AuDiN. — Essai sur la géographie botanique du Beaujolais 102 MÉMOIRES NON COMMUNIQUÉS fautc de temps 102 TAIiKE niiS MATlKliliS 373 fO" «ectioii. — Zoologie. .%iia(oiiiio et iMiysiolosie. Bureau 1^3 KœHi.ER (Président de la Section). — Allocution 103 FoRGEOT (E. -H.). — Composition histologique de la lymphe des ruminants. . . lt>3 Discussion: MM. Bugnion, Forgeot et Viault 1Ô4 FoREL (A.)- — Mémoire du temps cliez les abeilles 10'4 Vaney (C.) et Maignon (F.). — Influence de la sexualité sur la nutrition du Bombyx mori 104 Discussion: M. Bugnion 105 Dubois (R.*. — Sur la présence de certaines substances fluorescentes chez quelques animaux marins 105 — — Recherches sur la prétendue génération spontanée par les radiobes (éobes ou microbioïdes du professeur Dubois). . . . 105 Couvreur (Ed.). — Destinée des microbes du tube digestif chez les insectes à métamorphoses pendant la nymphose (ex : Bombyx mori) 106 Conte. — Rapport sur quelques maladies des vers à soie : Pebrine, Muscardine, Flacherie • ^^^ Roux (D-^ G.). — La question des moustiques à Lyon ; lieux d'éclosion ; prophy- laxie ll^ Bugnion. — Le faisceau spermatique chez les Mammifères H'î Roule (L.). — Le repeuplement des eaux douces. — 1° Le dépeuplement et ses causes. — 2" Le repeuplement et sa méthode rationnelle ll'i' Allemand (A.), dit Allemand-Martin. — La culture et Facclimatation des éponges en Tunisie • • ^^"^ Gaillard (C). — Les Musaraignes momifiées de l'ancienne Egypte 118 Neveu-Lemaire (M.). — Un nouveau cas d'opodymie chez le chat 118 — et Grandidier (G.). — Les Cervidés de la Cordillère des Andes.- H8 Crettiez (J.). — Sur la reproduction artificielle des Corégones 118 — — De la culture de FOmble-Chevalier du Léman à l'établisse- ment de pisciculture de Thonon, — Métis et hybrides de ce Salmonidé 119 Lesbrk (F.-X.) etMAiGNON (F.). — Sur la part qui revient au spinal dans les propriétés physiologiques du pneumo-spinal 11^ Bordier (H.). — Action des rayons X sur les vers à soie 120 Couvreur (Ed.). — Les albuminoïdes du lait et la caséification 121 CoRDiER (M.). — De la toxicité générale des alcaloïdes 121 Fauvel (P.). — Alimentation et acide urique 121 Gautier. —Recherches sur la coagulabilité du sang hépatique 122 Sellier (Dr). — Existence d'une diasfase présurante dans le suc digestif des Crustacés '^^ Cuenot. — Sur l'hérédité (Rapport) '22 Coutagne. — Sur l'hérédité '23 Roux(D'' G.) et Lacomme (D-- L.).— Action trypanolitique de l'extrait de rate et des cultures de staphylocoque 12* Conte (A.) et Levrat (D.). — La grasseriedesvers à soie 125 Chifflot, Conte et Vaney. — Kyste de l'ovaire ciiez le Cyprinus auratus. . . . 125 Conte et Vaney. — Présentation du Limnocodium Sowerbyi Rey Lankester. . 120 — — Méduse d'eau douce trouvée à Lyon dans la serre à Victoria du Jardin botanique au parc de la Tète d'Or. . . . • ■ 125 Vaney (C). — Deux nouvelles Holothuries incubatrices 125 Giard (A.^i. — L'Institut général psychologique 126 AuREGGio. — L'Inspection sanitaire des viandes 126 374 TAT^r.E DES MATIÈRES Lkduc. (D'' s.)- — Production par dilTusion des liquides et dans leur ordre régu- lier, des forces, des mouvements et des figures de la Karyokinèse 126 Bonnet (A.). — Sur les organes génitaux mâles et la Spermatogenése chez les Ixodes 126 Yl:ng (E.). — Le sens de l'humide 127 FoREL (P.)- — La blastophthorie 127 Conte et Levrat. — Étouffage des cocons par l'acide cyanhydrique 127 Pei.i.egrin (Dr J.i. — La présence de Nandidés en Afrique 127 — — L'incubation buccale chez deux Tilapia de rOgôoué. . . 127 Kareff. — 1° Effet de l'ablation du foie sur la fibrine du sang. — 2" Effets de la destruction du foie par les poisons sur la fibrine du sang 128 Gautier (C.)- — 1° Du rôle de l'intestin dans la fibrinogenése. — 2° Nécessité du foie pour la régénération de la fibrine 128 DoYON et Morel (D"). — Destruction et régénération de la fibrine du sang . . . 128 Ra.iat (H.) et PÉJi' (G.) — Relations entre les variations de forme et de taille des Mollusques aquatiques et la température du milieu ambiant 129 Henry (Ch.). — Sur l'évolution, avec l'âge, de l'opacité des os aux rayons Rôntgen et des pourcentages de piiosphate de chaux 129 Villeneuve (D'). — Contribution à l'étude des diptères du genre Sarcophaga . 129 Rabaud (E.). — Spina bifida tératologique et Spina bifida pathologique .... 130 — Sur la signification des monstres doubles parasitaires 130 TouRNEux (J.-P.). — Sur l'existence d'un extenseur propre du médius 130 GuÉRiN (J.). — Note préliminaire sur les gisements de coquilles comestibles des côtes de France. — La baie de Bourgneuf et les côtes de Vendée 130 Excursion de l.\. Section aux étangs de Dombes 131 41 e section. ^ Aufl>ro|>ulojj;ie. Bureau 132 LoRTET. — Silex taillés dans les montagnes de Tlièbes 132 Discussion : MM. le D"^ Jacques et l'Abbé Parat 132 — Cimetière de singes sacrés dans les montagnes de Thèbes .... 132 BÉROUD (Abbé J.-M.). — Age de la terrasse quaternaire de Villefranche-sur- Saône 133 Pagès-Allary. — Le tumulus Bellevue entre Ségur et Ventacon (Cantal). . . . 133 — — Le tumulus du Monteil (Cantal) 134 — — Les outils en fer d'une case en pierre sèche dans l'éboulis des roches de Laval avec poteries et blé carbonisé 134 — — Une cachette ou fabrique de meules à main à Neussargues. 134 — — Un vase gaulois peint polychrome 134 Discussion : MM. le D"^ Marignan et Mûller 134 Dramari). — Industrie de la poterie 134 Mayet (D' L.). — Les alluvions à Hipparion gracile delà région d'Aurillac et les gisements d'éolithes du Cantal 135 Discussion : MM. Jacques 136 et Chantre 137 Lombroso (D-^). — Note sur les crânes d'assassins décapités 137 Discussion : MM. E. Pittard 138 Delort. — Documents nouveaux sur les palafittes 138 VisrrE de la Section au Musée du professeur Lacassagne 138 — des collections anthropologiques du Muséum 138 Carra (J.). — Études sur le Préhistorique du Beaujolais 138 Discussion : M. Chantre 139 Mortillet (de). — Le niveau d'Aurignac et la grotte du Placard 139 Grosjean (H.j. — Sur une pointe de flèche en fer, de la Tène II, trouvée à Clairvaux (Jura) 140 TABLK DKS MATIKRKS 375 MiiLLEii (H.) et Fm'sin (G.)- — Une petite grotte sépulcrale préjugée de l'âge du Bronze, à rKcliaillon (Isère) 140 JuLLiEN (D") et MûLi.ER (H.). — Fouilles d'une petite grotte fontaine et d'un fond de cabane à Beaulieu 141 Chauvet. — Sur une serpette en métal 141 ScHAi'DEL (L.). — Les stations et sépultures des époques halstattlenne et inar- niennedc la Savoie. . . • l'il BoicHEiiEAV (U'). — Le l\ pe de la population actuelle de la l'égion Lyonnaise. . 142 Discussion : M'Sl. Chantre et E. Pittard 14^ SruDER (Th.). — Sur une station rnoustérienne dans les Alpes 142 Gi'ÉBHARD (D'' A;. — De l'universalité de l'existence et de la généralité des carac- tères des enceintes préhistoriques 143 GoRY (Paul). — Présentation d'une série de documents photographiques ayant l'apport aux enceintes à gros blocs de l'arrondissement de Grasse (Alpes- Maritimes) 143 .Ji'LLiEN (D' J.). — Céramique des stations du Vivarais 144 RE(;.\AULr (D" F.). — Les récentes fouilles de M. Gandin, à Smyrne 144 GoRY (Paul). — Les dolmens de « Ja Graou » et de « Lou Serre Dinguille » à Saint-Cèzaire (Alpes-Maritimes) 144 — — Contribution à l'étude des moulins primitifs. — Découverte d'une pierre à écraser et de sa mollette dans les fouilles du camp du bois du Rouret (Alpes-Maritimes) 1^5 Discussion : M. A. Guérhard 145 Martin (Abbé). — Les langues du centre de l'Afrique 146 Demker. — La taille en Europe 147 Discussio)! : M. Pittard 147 DiROis (D' R.). — Sur une pointe de lance en silex rubané faille 147 Discussion : M. Mùller 147 PicAUD (A.). — L'origine de la poulie 147 PiTTARD (D"). — Le développement de la mâchoire et des dents en fonction de la capacité crânienne Ki? ScHAUbEL (L.). — Découverte d'une station lacustre de l'âge de la pierre au lac d'Aiguebeletle (^Savoie) 148 Parât (Abbé). — Les Aggéres de Montapot, Arcy-sur-Eure 148 ScHvvEtxFURTH (G.). — Lc sigue allemand-français pour les termes techniques employés ])0ur décrire les pierres travaillées et taillées 148 Savoye. — Recherches préhistoriques en Beaujolais 148 MiiLLER. — Une nouvelle sépulture de l'âge du Fer dans l'Isère, à Saint-Michel- les-Portes 148 — — Station néolithique de la tuilerie Pcloux au Monétier-Allemunt (Hautes-Alpes) 149 — — Examen d'un os gravé représentant un mammouth trouvé à Saint- Marcellin 149 — — Rectification d'une communication faite au Congrès de GrenoV>le au nom de M. i'aljbé .\rnaud d'Agnel 150 PiTTARL). — luiluence du milieu géographique sur la taille humaine 150 Cartaii.hac. — Les mains roages et noires de la grotte de Gargas, commune d'Avenlignati Hautes-Pyrénées) 150 Reg^ault (F.). — Empreintes de mains humaines dans la grotte de Gargas . . 150 Capitan (Dr) et Pevrony. — Nouvelles fouilles à la Micoque 150 — et BouDY (P.j. — Nouvelles recherches préhistoriques dans le Sud Tunisien 151 — et Passemard. — Nouvelles recherches sur la taille du silex. . . . 151 — et Clergeau. — Éolithes ou pseudo-éolithes dans une argile à silex de l'Orléanais 152 376 TABLh: DES MATIÈRES Dalloni. — Nouvelles stations préhistoriques en Oranie , 152 EsTOiLE (Comte J. de 1';. — Souterrain refuge du château de Montségur (Ariège). 152 Leroy (J.). — Sur un osseraent de Rhinocéros et d'autres ossements fossiles prove- nant des alluvions quaternaires de Saint-Germain (Eure) 152 Coutil. — Inventaire des monuments mégalithiques du département de la Manche 152 — Exploration et restauration du tumulus de Fontenay-le-Marmion. . 153 Dumas (U.)- — r)es différents vestiges qui accompagnent les dolmens 153 Rivière (É.). — Trente-sept années de fouilles préhistoriques et archéologiques en France et en Italie . 153 Martin (D.)- — Fouilles d'un tumulus à la Freissinouse (Hautes-Alpes) .... 1.53 Cotte (Ch.j. — Procédés de fabrication de la céramique néolithique 153 Discussion : MM. Cotte, Dumas et D"^ Jullien 154 Peyrony. — Une nouvelle station aurignacienne à Gorge-d'Enfer, aux Eyzies. . 154 Vœux 154 18^ Sectiou. — Sciences niétlicales. Bureau 155 Allocutio.x du Président. (M. le P"" Teissier) 1.55 Nicolas (J.). — La syphilis. — État actuel de son étude expérimentale (Rapport i. 160 Discussion : MM. Hallopeau 160 Ferré et Rappin. 161 Bossi (L.-M.). — Immunisation vis-à-vis de la syphilis par la conception. . . . 162 Manquât. — Rapport sur la prophylaxie de la syphilis et des maladies véné- riennes dans leurs rapports avec la prostitution • 163 Discussion : MM. Balzek, Gaucher 163 Verchère 164 Granjux, Salomonsen, I)'' Carle 165 Lassar, Descour, Manquât 166 Etienne 167 et P'' .1. Teissier 168 Voeu 169 Balzer. — Sur le vœu 169 Belot (Dr J.). — Les rayons Ronfgen et les affections des organes liéniatopoié- tiques (leucémies et pseudo-leucémies) I Rapport! 169 Barjon (F.). — Influence des rayons de Rôntgen sur le sang et les organes héma- — topoiétiques. — Traitement de la leucémie (Rapport) .... 169 LÉPINE. — Sur les deux phases d'action des rayons X 169 Vaquez. — Mode d'action de la radiothérapie dans les maladies du sang. . . . 169 Lagriffoul et Marquez. — Traitement des leucémies par les rayons X 170 Regaud et Blanc. — Mode d'action des rayons X sur les tissus et en particulier sur l'épithélium séminal 170 Bordier. — Action des rayons X sur le sang in vitro 170 Maragliano (V.). — Radiothérapie et paludisme , 17t LiBORio Giuffré. — Sur le traitement de la leucémie chronique par les rayons X et sur le mécanisme de leur action sur les leucocytes et sur les organes héma- topoiétiques 171 DouMER. — Courants à haute fréquence et tension artérielle (Rapport) 172 Chanoz. — 1° Les courants de haute fréquence, leur action sur la pression san- guine, application au traitement de l'hypertension artérielle et ac- cessoirement au traitement du diabète (Rapport) 172 — — 2° Recherches physiologiques et cliniques sur l'action de la d'Arson- valisation dans Tathérome expérimental chez les animaux, Thy- pertension artérielle et le diabète chez rhonnne 172 TABI.K l)i;S MATIÈHKS 377 M.VRAdi.iANO iV.K —Sur linllueiiee des r;i\on3 X et du couiMiit de haute fré- quence sur le pouls cérébral 172 Henrukam. — Médicaments hjpertensil's 173 Imbïrt. — Inlluence des courants de haute fréquence 174 ViDAr, et Chali.amli.. — Les courants de haute fréquence et le diabète 175 — — Recherches sur les échanges chlorurés et azotés chez les hypertendus avec ou sans albuminurie, soumis aux courants de haute fréquence 175 Vaqui;/.. — Ad ion des capsules surrénales dans rhypertension 175 AfouTiF.K (A.'i. — Les courants de haute frcqueiu^e et riiyperleiisiou 176 Tnuc (IL'i, Imukut (A.) et .NfARyUKS (H.). — Traitement du t;laucoiMe [lar les cou- rants de haute fréquence I"i7 OuDiN et Verchère (Di"*). — Action du radium ru gynécologie 179 Discussion : MM. Pierre Tkissieh, I»olmer l'9 et P'- J. Teissier ' . . 180 Ferré (!.i. — Contribution î l'étude du séro-diagnostic de la luh. iculose (Rap- port i 180 CoL'RMONT (,P.). — Valeur séméiologique de la réaction agglutinanh' chez les tuber- culeux, séro-diagnostic, séro-pronostic (Rapport) 180 AsTROS (L. d') et Hawthorn (Ed.). — Le sérodiagnostic de la tuberculose chez l'enfant 180. IlAwrnoRN (lui.). — Quehiues considéi'ations sur la valeur diagnostique de la séro-réaction tuberculeuse 182 Boisson. — Utilisation dans l'armée delà séro-réaclioii agglutinante pour déceler les iiomrnes suspects de tuberculose 184 Bezançon. — De la séro-réaction tuberculeuse en typhique 185 Discussion : M. Guinard 185 GuiNARD (L.). — La séro-agglutination. 186 Teissier iJ.i. — Sur le séro-diagnostic 186 Discussion : M.M. He>'rije.4n, Charrin, Denys 186 ChARRIN. P. COURMONT, LaGRIFEOUE et WlDAf 187 Weiei.. — Diagnostic de la broncho-pneumonie infantile tuberculeuse 187 Lagrii'eoiji.. — Le séro-diagnostic de la tuberculose 193 Arloi.ng (S.). — Le séro-diagnostic 194 PiAPPix. — L'immunisation contre la tuberculose 194 Arloixg I.P.). — L'immunisation antituberculeuse i.Rapportj 194 Denys. — Traitement de la tuberculose. Discussion et communications afférentes. 194 LA(iRiiFOLE. — Essais de vaccination antituberculeuse par les cultures de tuber- culose homogène 193 Vaillant. — Contribution à l'étude de la séro thérapie antituberculeuse . . . 196 Maragliano. — La thérapie spéciGque de la tuberculose 197 Arloing (S.J. — L'immunisation lubeiculeuse 216 Delore iD"',!. — Immunisation tuberculeuse 218 Discussion : M.M. L. Uuinard 219 et Pi- .1. Teissier 220 Chalveal'. — Télégramme 220 PoicKL. — Importance chirurgicale du coefticient acétonuri(iiie chez les diabé- tiques 221 Mayet. — Du cancer expérimental 222 Discussion : M. Rappin 222 Poncet (A.) et Leriche (R.j. — Pathogonie des ankyloses spontanées et particuliè- rement des ankyloses vertébrales (Rapport i 222 LÉRi. — Ra[)port sur h; même sujet 222 Discussion : M.M. J. Lépink 222 Leriche 223 * 378 TABLE DES MATIÈRES Discussion : MM. Léri 224 et P- J. Teissier 225 Patelle. — Origine cndotliéliale des mononucléaires du sang . 225 Discussion : MM. Barjon et Patella 226 Barjon. — Calculose rénale diagnostiquée par la radiographie 226 GuiART. — De l'appendicite vermineuse 226 Claude et F. Martin (Dr»). — Nouvel obturateur dans le cas de brièveté du voile. 226 Martin (Dr F.). — Traitement prolhétique dans les résectionsdumaxillaii-e infé- rieur. Prothèse immédiate et anté-opératoire ; prothèse tardive par les appa- reils lourds 227 Fhenkel(H.) et Garii'Uy(E.). — Recherches sur la tension artérielle des cataractes. 227 GiLLOT (V.). — De la persistante vitalité de rhématozoaire de Laveran dans le cadavre humain 228 — — La fièvre de Malte ou fièvre méditerranéenne en Algérie .... 228 Bérakd et Patel. — Tuberculose du gros intestin; indication et l'ésultats de l'intervention chirurgicale (Rapport) 228 LoisoN. — Rapport sur le même sujet 228 Cadéac. — La tuberculose humaine se propage-t-clle aux animaux domestiques? 229 — — Innocuité des poussièies provenant de la dessiccation des crachats tuberculeux 229 J'ujo. — Du traitement par les bains tièdes prolongés des affections intestinales aiguës, appendiculaires ou ap[)endi(:iformes 229 — — Du traitement des néoplasies malignes par la papaïne 229 PÉJU et Rajat. — Modifications morphologiques et biologiques des bactéries dans les milieux salins. ; 230 MoNTAGNON. — Rcchcrchc et signification de la réaction albumineuse dans le liquide céphalo-rachidien pathologique et particulièrement dans la méningite des enfants 230 Eloui Pacha. — Revaccination des élèves des écoles du Gouvernement égyptien. 230 Pic. — Épilepsie et tuberculose 231 Lesieur. — Nouvelle technique pour la recherche de la toxicité urinaire. . . . 233 Weill, Lesieur et Mouriquand. — Recherche du bacille de Koch dans le sang de l'enfant par le procédé de la sangsue. 233 RoYET. — Sur quelques rapports entre les maladies du rhino-pharynx et la menstruation 233 Ladureau (A.). — Traitement du chalazion 233 Cadé. — Valeur séméiologique de l'examen cytologique des épanchements péri- lonéaux 234 Mencière. — Recherches expérimentales sur la création de tendons artificiels. — Application chez l'homme 234 GuYor (J.). — Des absences congénitales du péroné 235 — — Des malformations congénitales de l'œsophage . 235 — — Volumineuse encéphalocèle occipitale 235 — — Sur un procédé de cerclo-suture de la rotule 236 — — Spina bifida latéral de la région sacrée 23G — — De la valeur du signe de J.-L. Faure dans le diagnostic des affec- tions chirurgicales de l'abdomen 236 — — De la ligature de l'hypogastrique comme temps préliminaire dans le traitement des anévrismes diffus de la fesse 236 — — Abcès postostéomyélilique de la diaphyse de l'humérus 236 — — Torsion de la verge par bride cicatricielle de la région inguino- crurale 237 Roux et Ninot. — La ponction lombaire comme moyen précoce de diagnostic et de prophylaxie des lésions syphilitiques des centres nerveux 237 Crespin. — Pathogénie de la perniciosité dans le paludisme 237 TABLE DES MATIÈRES 379 Massini. — Action des sérums physiologiques et thérapeul,i(jU('S sur la phago- cytose "^^^ FiGAïu. — Du rôle des agglutinines spécifiques tuberculeuses cliez rhomnic et chez les animaux et de la bactériolysine et de leur relation 238 Leuuc (S.)- — Danger, dans les maladies infectieuses et fébriles, du passage brus- que de la position horizontale à la position verticale Rivière (Ém.). — Chirurgiens-barbiers et apothicaires parisiens au xvie siècle . Mayet (D'- L.). — La fiche médicale des enfants envoyés dans les colonies de vacances et la valeur moyenne du coefficient de robusticité chez les enfants de treize à seize ans d'après l.%0 observations et 5.000 mensurations 240 t3« Section. — Éleotrieitc médicale. Bureau 239 239 241 Allocution uu présidEiNT. — M. le Prof. Imbert 2'il Chanoz. — Rayons de faible pénétration donnés par les tubes de Crookes. ... 242 Roques. — Miroir radiométrique "-^^ BoRDiER. — Nouveau radiochromométre -'*3 Dhritsuion : MM. les D'» Belot, Bordier, Nogier, Chanoz, Imbeut, Bergonié . 244 et Chanoz 245 Belot. — Nouveau dispositif pour la mesure de la qualité du rayonnement . . 245 Dàcustiion : MM. les Dr» Trossat, Belot, Bergomé et Imrert 245 BoRuiER et Galimard. — Une nouvelle unité de quantité de rayon X ; l'unité I . 245 Discussion : MM. les Di» Belot, Nogier, Chanoz, Bordier 246 Bergonié, Michaud 247 Belot et Imbert 248 Laquerrière et Delherm. — Notes sur l'application de la haute fréquence en applications générales sur la circulation capillaire 248 Laquerrière. — Du rôle des rayons X en applications percutanées dans le trai- tement du iibiome utérin 248 - _ _ Un cas d'azoospermie chez un médecin radiologue 249 Discussion : M. Imbert 249 — - De la nécessité médico-légale de n'être pas trop afflrmatif sur l'innocuité de certaines doses en radiothérapie 249 — et Delherm. — Les résultats éloignés du traitement par l'élec- tricité de la constipation et de la colite muco-membraneuse. _ _ Kote sommaire sur les résultats obtenus à la clinique Apostoli- Laquerrière dans le traitement du diabète par la haute fréquence Barjon. - Épithélioma en nappe du iront, à forme d'ulcus rodens avec dénu- dation du frontal. Traitement radiothérapique et présen- tation des malades - -Discussion sur la question à l'ordre du jour : Rôle du médecin électricien dans les accidents du travail Laquerrière. - De l'électricité comme moyen de diagnostic et de traitement dans certains troubles sensitifs névropalhiques suite d acci- dents du travail ; • ■ - - De l'importance de l'examen de l'articulation acromio-clayicu- laire dans les traumatismes de l'épaule - - Quelques remarques sur Télectrothérapie dans les accidents du travail _ - L'électrothérapie procédé de gymnastique et de rééducation dans les suites des accidents de travail Bergonié. - Rôle du médecin expert dans les accidents du travail et en i.arli- culier dans les accidents par le choc électrique ^o4 250 250 251 251 252 252 252 380 TABLE DES M^iTIÈUES Chanoz. — Sui- le rùle du médecin dans les accidents 253 Leuilleux. — Rùlc du médecin électricien dans les accidents du travail. Uadio- gi-aphie stéréoscopie 253 I.MiiERT. — Atrophie osreuse calcaire comme conséquence des accidents du travail. 254 Discussion: MM. Bergonié, Nogier, Imbert, Belot, Michaud, Bouchacourt, Laquerrière, Chanoz 254 et Bergonié 255 CuRCHOD. — Traitement des dermatoses par l'électricité statique selon la méthode du D' Suchier, de Fribourg-en-Brisgau 255 NoGiER. — La lampe Cooper-Hevvitt à vapeur de mercure ; son utilisation pour le diagnostic des érupti(»ns cutanées naissantes et de l'érythème radiographique 255 Discw.ssiow; MM. Chanoz, et le D'' Belot 256 IN'OGiER. — Les lampes Cooper-Hewit à vapeur de mercure et leurs emplois en thérapeutique 256 — — et Thévenot. — La lumière des lampes Cooper-Hewit possède-t-elle un pouvoir bactéricide? 257 Visite à l'exposition d'appareils 257 BoRDiER. — Épilation par les rayons X dans un cas grave d'hypertrichose ; pré- sentation de malade 259 — — Inégalité des quantités de rayons X émises dans les différentes directions par une ampoule 259 Discussion : MM. Belot, Nogier, Bergonié 259 Imbert et Bordier 260 Imherï et Marqués. — Artères visibles en l'adiographic ; examen au radiopho- toscope du D'- Belot 260 Discussion : MM. Bergonié et Imbert 260 Wullyamoz. — Procédé radioscopique pour l'extraction des aiguilles 260 Discussion : M. Belot 260 Roques (C). — Coxa-vaia et radiographie 261 Discussion : M. Imrert 261 — — Radiographie du produit d'une grossesse exira-ulérine ayant séjourné vingt et un ans dans la cavité abdominale 361 Discussion : M. Imhert 261 Bet.ot (1)''i. — Le traitement des dermatoses prurigineuses par la radiothérapie. 262 Discussion : MM. Glilleminot, Bordier et Belot 262 Guilleminot. — Traitement des rétrécissements de riuetre i)ar un piocédé mixte mécanique et électrolytique 262 Discussion: M. Caré 263 — — Autoconduction par les spirales de haute fréquence en action sur l'hypertension artérielle 263 Discussion : M. Laquerrière 263 NoGiEi!. — Résultats éloignés de la radiothérapie 263 Bergonié et Sabrazès. — Anatomo-pathologie de queh^ues tumeurs du se'in en- ' levées chirurgicaleinent après radiothérapie 263 NoGiER. — Un cas de radiodermite grave remontant à jikis de deux ans non encore guérie 264 DiscMSsJo/j; MM. de Keating-Hart et Belot 264 NoGiER et Barjon. — Nouvelle et curieuse action des rayons X. Éruption géné- ralisée sous l'influence d'irradiations localisées 26'j Discussion : MM. Belot, Duperas, Bergonié et Keating-Hart 265 Imbert (A.) et Marqués ^H.). — Pigmentation des cheveux et de la barbe . . . 265 — — Ostéosarcome traité par la radiothérapie . . . 265 G-iGNiÈRE (J.) et Marqués (H.). — Ri'sultats de la radiothérapie: 1° Dans un cas d'épithélioma cutané; 2" dans un cas de lupus hypertropirique 265 TABLE DES MATIEKES 381 268 268 272 Tribondeau et Hudellet (,G.). — Action des rayons X sui- U- loie du l;i|iin . . . 266 Sebilleau. — Action des rayons X sur la gestation 266 Discussion : yi. Imbert 267 BoRDiER. — Technique du traitement radiothéra pique de l'hypertricliosc. — Présentation de malade guérie 267 Discussion : M. Bergomé 267 Leuillieux. — Présentation d'un radio-compresseur 267 — — Dispositif pratique permettant d'écrire sur les radiotypes . . . . 268 Gauraud (Th.). — Tarsalgie et apophyse anormale de la face inférieure du calca- néum Antaud. — Localisateur de rayons X Discussion : M. Mollaret 268 Chanoz. — Paralysie radiale par fracture humérale. Reclierche électrique sur le nerf mis à nu. Guérison malgré ua pronostic défavorable .... 268 Z)tscwss/o>i.- MM. Bergonié et Chanoz 269 — Quelques considérations physiques sur la galvano-faradisation . . . 269 Discussion : M. Bergonié 270 Bergomé et Roques (C). — Traitement palliatif de l'otite sèche par les courants faradiques 270 Discussion : M. de Keating-Hart et Livon 270 CROQUES. — Electro-diagnostic dans les otopathies 270 — — Dispositifif permettant d'utiliser ou d'évacuer l'ozone formé autour des machines statiques, tout en iacilitant leur amorçage 271 Bordet (E.). — Les réactions électriques des nerfs et des muscles chez les alcoo- liques Discussion : MM. Bergognié et Imbert 272 NoGiER. — Nouveau mode de représentation des ]ioints moteurs 272 Di<ini<'. 383 292 293 293 Bureau Deville. — Boisement et reboisement (Rapportf ^92 (Iaudet. — Note sur le reboisement dans le département du Rhône 292 AuDEBRANu (C). — La question sylvo- pastorale et l'initiative privée, état aetuel de la fniestion Descomhes (P.)- — L'aménagement des montagnes AuDiN. — Les essences forestières de reboisement dans le massif montagneux du Lyonnais et du Beaujolais 293 MouGiN. — Le Reboisement en Savoie '^94 Discussion : MM. Boucher, Ferrouillat, Sagnier, Faure, Durand et Arloino 294 Vœux présentés par MM. Deville et Ferrouillat 295 Beli.oc (É.). — Variations de débit des cours d'eau Pyrénéens 296 DuRAM) (E.). — La production fruitière de la vallée du Rhône et les coopéra- tives de vente et de transformation (Rapport) 296 Prothière (E.). — La consommation des champignons comestibles et les offices ■ • '297 mycologiques ' " * Drouet (P.). — Sur les movens de destruction du ver blanc et de la chenille du ■ " 298 pommier Ferrouillap. — Récompenses pour le reboisement 299 Larue. — Cai te géologique, base de la carte agronomique 299 Kajat (U.) et PÉju (G.). — Relations entre la sécheresse et le développement de certains insectes nuisibles à l'agriculture 299 A UREGGio. — Conffîrences agricoles aux soldats dans les casernes 299 Ladureau (A.). — Le SoyV/ /(/sp/d«, son acclimatation dans le Midi 300 Discmsion : MM. Durand, Ladureau, Faure et Deville 300 RiGAUX. — L'agriculture en Lozère au xx"= siècle 300 Porcher (Ch.). — De l'état actuel de la question qui traite de l'inlluence que peuvent avoir les modifications apportées dans l'alimentation sur la compo- sition quantitative et qualitative du lait (Rapport) 300 RiGAux. — De l'influence de l'alimentation sur la composition du lait 301 BiRor (E.). — Sur la dessiccation du lait 301 Discussion : MM. Ladureau, Boucher et Porcher 302 VisrrE des membres de la Section à la Station viticole et de pathologie végétale, fondée par M. Vermorel, à Villefranche 303 AuDiN. — De l'influence des Oxydes de manganèse du sol sur la production des Ethers dans le Vin ''"^ MoNTRicHEK (H. dp'i. — L'œuvre sociale de l'union des Syndicats des Alpes et de p,,(,,,^,„,,, . 303 Boucher (H.) et Porcherel (A.j. — Recherches sur l'économie de l'emploi des iéculenis et des préparations phosphatées dans l'alimentation des veaux (Rap- 304 port I Lydtin — De l'emploi des féculents et de la poudre d'os dans l'alimentation 304 ratioiuielle des veaux Gadot. — Baromètre dynamométrique • • ''"' Dubois (R.). — Sur l'emploi des anesthésiques généraux dans le forçage des , , „ 304 OuvRAGi.s iMi'RiMÉs présentés à la Section 384 TABLE DES MATIÈRES lO"^ Section. — oéograpliie. Bureau 306 David (P.). — Sur rorigine probable des dalles de domite du Temple de Mercure au sommet du Puy-de-Dôme 306 Clerget (P.). — Le Rhin comme type de fleuve navigable. — Comparaison avec le Rhône 307 Breittmayer (A.). — La navigation du Rhône et le Canal latéral 307 Tavernier. — Les voies ferrées et les voies fluviales en concurrence, spécialement à propos du Rhône et de Lyon 307 Ramond (G.) et Combes (P.) fils. — Un intéressant phénomène de capture aux environs de Paris : la Bièvre, l'Yvette et rOrge 307 KiLiAN (W.) — Sur le surcreusement des vallées alpines et sur la formation des terrasses 308 Tavernier (R.) et Brosse (de la). — Proposition de vœu 308 Excursion au Mont- Verdun 308 Brunhes (J.)- — Sur de nouveaux travaux sur Térosion tourbillonnaiie .... 309 Fleury (E.). — Sur une forme particulière de l'érosion par les eaux courantes : le chaudron latéral 309 Brunhes (B.). — Sur le sens de rotation des tourbillons produits dans l'écoule- ment des liquides ' 309 Dalemont (J.). — Sur l'action des tourbillons dans les turbines 309 Vœu PROPOSÉ par les 8' et 15' Sections 309 Henriet(J.).— Sur un projet de voie ferrée à transit rajjide, de Mar.-eille à la Vallée du Rhin, par Genève, Lausanne, Berne et Bàle .... 309 Discussion : M. A. de Villemereuil 309 — Sur un projet de voie fluviale à grande section pour chalands de 1.000 tonnes, de Marseille à la Vallée du Rhin, par Lyon, Besançon, Mulhouse et Strasbourg 310 Discussion : M. A. de Villemereuil 310 — Etudes sur les voies ferrées françaises pour l'accès du lunncl du Si m pion : les illusions et la réalité 310 Discussion : M. A. de Villemereuil 310 EvssÉRic (J.). — Observations sur les températures de la mer à la surface dans l'Océan Arctique 311 Tbrquan (V.). — Densité de la population par commune en France. Présentation de la carte d'ensemble de la France, pour les 36.000 com- munes 311 — Répartition des Suisses et des Italiens en France, par canton . 311 Bonjour (,F.). — Les origines de la ligne de Jougne 311 EsTOiLE i.C"' J. de l'j. — Une excursion en Andorre 311 Lemoine (P.). — Formations et phénomènes récents dans le nord de Madagascar. Leur âge relatif déterminé par les méthodes géomorphogéniques 311 Martel (E. -A.). — Creusement des vallées et érosions glaciaires 311 19^ Section. — Kconoiuio politi(|HC et .Statistiiiiic. Bureau 314 Henriet (J.). — Considérations économiques et sociales sur les causes qui pro- voquent l'accroissement des villes et la dépopulation des campagnes 314 Garçon (J.). — De la nécessité pour chaque industrie déposséder son Répertoire bibliographique 314 Turquan. — Densité de la population en France. Sa répartition par commune. . 315 Discussion : M. le D' Papillon 315 TABLE ItKS MATIÈRES 385 Lacouu. — Considérations sur le système métrique et la monnaie 315 Discussion : M. le D' Papillon 315 Dubois (R.). — De la réglementation piiysiologique du Travail 315 Discussion : JIM. Ke.\ouaiu) 315 Dr Papillon et R. Dcbois 316 Grison-Poncelet. — Ressources sans impôts 316 Discussion : M. le D"^ Papillon 316 Henriet (J.). — Justification de la réduction des heures de travail dans l'indus- trie par les applications faites en Angleterre, en Amérique du Nord et en Australie 316 — Les origines des couleurs nationales en France 316 Re.nouard (A.). — Des réformes à adopter dans le programme d'enseignement des Écoles supérieures de Commerce 31G Cadenat. — Comptes courants d'État 317 RouviER (E.)- — La municipalisation des services publics devant la loi et la jurisprudence françaises 317 XH" Section. — l*éli<''oIos'ie. BriiEAU 349 DissAiiD (P.i. — l'iombs antiques trouvés à Lyon. Sceaux, tessères, monnaies et objt'ts divers de la collection Rrcamier 3A9 Heveil (D»" Ed.). — Notes sur les sculptures préhistoriques de Panossas (Isère). 349 Henriet (J.^. — Les origines des couleurs nationales de la France 349 Delout et Caura. — Découvertes au pays des Ségusiaves 350 BiROT (!)■■ 3.). — Mosaïque du ciiœur de l'Église de Saint-Martin d'Ainay (Lyon). 350 Chanel (E.). — Un atelier de céramique gallo-romain dans l'Ain 350 — — Fouilles de Montréal-Lacluse (Ain) (gallo-romain) 351 AuDi.N. — Essai de bibliographie beaujolaise 351 BizoT (E.). — Etude ou monographie du Temple antique d'Auguste et Livie, Vienne (Isère") 352 Gadot. — La coudée sacrée des Egyptiens • . 353 Jamot (Ci. — Inventaire général du vieux Lyon: maisons, sculptures, inscrip- tions 353 EiiANUELi.t [V.) et Quo.NiAM (C.-Th.j. — Les Acadiens à Cherbourg pendant la Révolution 353 — — — La méthode historique chez Taine et les troubles de la lin de Juillet 1789 à Cherbourg 354 Ouvrages imprimés présentés à la sous-section 354 SÉANCE GÉNÉRALE 355 EXCURSIONS Excursion générale du 5 août 356 Discours de M. E. Guimet 359 — du Maire de Poleymieux 360 — de M. H. Tavernieh 361 Excursion finale des 8, 9 et 10 août 363 Discours de M. Martelin 365 Table des matières 367 Plan de la ville de L\on. ERRATUM ERRATUM Dans le rapport de M. Manquât, publié à part et distribué avant le Congrès, sur la ])rophylaxie de la syphilis, page 19 : Ligne 19 au lieu de 13 à 15 p. 1000 lire : 13 à 15 p. 100. — :20 — 16 p. 1000 — : 16 p. 100. — 22 — 13 p. 1000 — : 13 p. 100. IWI'ni.MERIE CH4ÎX, BUE I ERGERK, '20, lAFU . — 1 ',1 'i/.-Q Ofi. Association Framgaise T.xxy^y/ LEGENDE A Hôtel de Ville B Université C École de Santé militaire D JV//(Tis ^/cs.'lfKw'Mf/st^ff Mtisét/m E /'l/CCf ^ F Htilais (/f Coni/nercf ' G Pre/ec^uy^e - H /h.vtfw f*/ fA/êf/fftp/if'V J CJiari/e' , Hopùalmiltf^-^ F K InsMut de- Cfyïrru.e. 11 1 1— '^'^'^ nv^n^^^^^^ PLAN DE LYON New York Botanical Garden Librar 3 5185 00293 3685 ii^^tilii: .rnsMi ^■)S m^M •m l'.V'i.lii'-'I.W i w»:: m M'i wk 'SÊiÊ il W'.IV.'.Ia'i'.'.'V Y,''!A'.y'