LIBRARY OF I885-IQ56 CONSIDERATIONS GÉNÉRALES SUR L'ORDRE NATUREL DES CRUSTACÉS, DES ARACHNIDES ET DES INSECTES, CONSIDERATIONS GÉNÉRALES SUR L'ORDRE NATUREL DES ANIMAUX COMPOSANT LES CLASSES DES CRUSTACÉS, DES ARACHNIDES, ET DES INSECTES 3 AVEC UN TABLEAU MÉTHODIQUE DE LEURS GENRES, DISPOSÉS EN FAMILLES. PAR P. A. LATREILLE, Correspondant de l'Institut de France , de l'Académie royale des Sciences de Bavière , des Sociétés Philomatique et Linnéenne , de celles d'Histoire naturelle de Berlin , de Moscou , de "Wetteravie , de la Société médicale d'Emulation de Bordeaux, de celles des Sciences et Arts de la même ville , de Lille , de Nantes , etc. PARIS, Ch*z F, SCHQELL, rue des Fossés S. G. l'AuXerrois, n. 29. \ «1810. \ A MONSI EUR CUVIER, MEMBRE DE LA LÉGION D'HONNEUR, SECRÉTAIRE PERPKTCEL DE LA CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET PHYSIQUES de l'Institut de France, conseiller titulaire de l'université imperiale , PROFESSEUR d'anaTOMIB COMPAREE AU MUSEUM b'hISTOIRE NATURELLE j etC. , etc. Mo NSIEUR, Comme restaurateur de la zoologie par Tordre naturel que vous avez établi dans sa méthode et par vos belles dé- couvertes anatomiques, comme écrivain aussi profond que lumineux , vous illus- trez notre siècle. Cette admiration , à laquelle vous forcez tous ceux qui con- noissent vos talens , m'inviterohvseule à vous consacrer ce fruit de mes der- nières observations générales sur une science , dont vous avez fait d'ailleurs une étude particulière. Mais un senti-, ment plus vif et plus puissant encore , la gratitude, m'en impose l'obligation. De quelles bontés , en effet , ne m'avez- vous pas honoré chaque jour depuis quinze ans ! Agréez, je vous prie, ce foible tribut de mon cœur : jamais il ne sut feindre. P. A, LATREILLE, PREMIÈRE PARTIE. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR L'ORDRE NATUREL DES ANIMAUX; COMPOSANT LES CLASSES DES CRUSTACÉS , DES ARACHNIDES ET DES INSECTES. j *Ai publié dans mon ouvrage ayant pour titre : Gênera crustaceorum et insectorum (4 vol. in-8.°, chez Amand Kcenig, libraire, quai des Augustins ) , les observations que j'avois recueillies sur les caractères naturels des genres et des principales coupes spéci- fiques des animaux nommés insectes par Lin- nseus. J'ai envisagé mon sujet sous tant de faces, je suis entré dans un si grand détail , que ce livre, n'importe son ordonnance , sera toujours , je le pense ,- un répertoire ( io) utile aux entomologistes. Nos systèmes et nos méthodes, ainsi quetoutes les productions humaines , varient nécessairement suivant les idées particulières et les talens de leurs auteurs; mais lorsque ces distributions re- posent sur une grande masse de faits, la science en retire nécessairement du fruit. J'aurai donc, en exposant le résultat de mes expériences et de mes longues études, at- teint une partie de mon but. Ma conscience me rend ce témoignage que , plus les obser- vations étoient délicates ^ plus je cherchois à éviter les surprises, et que j'ai fait tous mes efforts pour ne rien avancer dont je ne pusse garantir l'exactitude. Je ne prétends pas cependant qu'il ne me soit échappé quel- que inadvertance ; il est bien difficile de s'en préserver , lorsqu'on examine des objets microscopiques , et surtout lorsqu'il s'agit de supputations numériques de leurs par- ties , où l'illusion est encore plus dange- reuse. J'ai trouvé de plus grands écueils dans l'arrangement et la' rédaction des faits. Les matériaux que j'avois rassemblés étoient trop considérables pour ne pas fatiguer, je dirai plus , accabler mon esprit. Comment (") pouvoir , en effet , coordonner à un plan gé- néral et toujours dirigé vers l'ordre naturel , une multitude infinie d'observations ? La route, il est vrai, avoit été déjà tracée par de grands maîtres, et la série des coupes principales étoit à peu près bien établie; mais on avoit négligé l'étude de ces rap- ports d'affinité qui lient les groupes : on n'avoit presque jamais comparé les carac- tères les uns avec les autres. Frappé de ces inconvéniens, je conçus l'idée de réunir les genres par familles, et le premier j'exécu- tai ce projet dans mon Précis des caractères génériques des insectes ( 1796); ce n'étoit qu'une simple ébauche, et j'ai repris mon tra- vail sous un aspect beaucoup plus étendu et avec tous les détails dont il étoit susceptible. Ces développemens ont été le sujet du Gê- nera crustaceorum et insectorum que je viens de mettre au jour. Dessavans, dont le nom fait autorité et pour lesquels je suis pénétré de la vénéra- tion la plus profonde , m'ont représenté que j'avois , dans cet ouvrage , trop multiplié les coupes, et que mes caractères n'avoient pas toujours la concision et la rigueur néces- saires. Je ne puis disconvenir que l'excès des ( «o divisions complique et entrave la méthode; l'élève se trouve engagé dans une sorte de labyrinthe, dont il ne sort qu'avec peine ;sa mémoire même est surchargée par une no- menclature superflue. J'avoue que, pour évi- ter un extrême, j'ai pu tomber dans un autre, comme il nous arrive fréquemment. L'exem- ple de quelques naturalistes modernes qui ont introduit les distinctions de sous-classes, de sous-ordres, de sous-genres, etc., m'a entraîné. J'objecterai cependant que , le nombre des genres s'étant singulièrement accru depuis Linnaeus , il est impossible de donner à nos distributions cette belle sim- plicité qui caractérise les siennes , et que les sections ont un avantage précieux , celui d'abréger les signalemens. Quant aux ob- servations relatives à l'étendue et la valeur de mes caractères, j'ai suivi la marche en usage dans les méthodes naturelles , où les notes distinctives des objets sont prises de toutes leurs parties et plus ou moins déve- loppées. En cela, je n'ai fait qu'imiter Lin- naeus , Fabricius , et notamment M. Laurent de Jussieu. Je réponds ensuite que, pour rendre des traits communs à des groupes natu rels , l'on est souvent obligé d'employer ( i3> des caractères ou négatifs ou disjonctifs. Ces signalemens ne deviennent rigoureux et n'ont de force que par l'ensemble des rap- ports, les caractères se prêtant mutuelle- ment du secours. Je suis toutefois bien con- vaincu que mon travail est encore impar- fait. Beaucoup de données nécessaires pour asseoir solidement et circonscrire d'une ma- nière tranchée les familles des insentes , comme la connoissance de leurs métamor- phoses et de leurs habitudes, nous manquent. Tâchons néanmoins d'accélérer les progrès de la science, et lorsqu'elle sera assez riche d'observations, il s'élèvera, nous pouvons l'espérer, un esprit supérieur qui ressaisira les découvertes des diffërens âges , les ana- lysera et les disposera dans un ordre plus simple et plus exact , dans celui qui convient, en un mot, à la majesté de la nature. Tout auteur qui propose une méthode doit rendre compte des motifs qui l'ont guidé; et tel est d'abord l'engagement que je vais essayer de remplir > soit en examinant les bases sur lesquelles sont établies mes coupes principales, soit en faisant connoître leurs affinités réciproques, ou la chaîne qui les unit graduellement; je donnerai en se- ( i4) tond lieu un résumé général de ma distri- bution , ou les caractères essentiels des classes, ordres, familles et genres. J'avois déjà pressenti le besoin de cette réduction ; mais il falloit du temps pour la bien méditer et la rédiger d'une manière claire et précise. Quoique ma méthode ne soit pas encore aujourd'hui aussi élémentaire qu'elle pour- roit l'être, je me flatte cependant qu'on la trouvera plus simple, moins embarrassée, et qu'elle sera particulièrement utile pour l'étude de la seconde collection entomo- logique du Muséum, où. la plupart de mes genres sont indiqués. I. Etablissement des classes nommées CRUSTACÉS, ARACHNIDES ET INSECTES. Les zoologistes , comme on le sait, ont partagé la série des animaux., et d'après les différences les plus majeures de leur organi- sation , en plusieurs grandes coupes , qu'ils ont nommées classes. Parmi les animaux sans vertèbres , les exangues des anciens na- turalistes , il y en a qui sont pourvus de pâtes, et le plus grand nombre d'entre eux a aussi d'autres organes du mouvement , ou ' ( '5) des ailes. La plupart des naturalistes mo- dernes ont généralement désigné ces ani- maux sous le nom d'insectes, et les ont di- visés en ailés et aptères. Examinons main- tenant s'ils appartiennent tous à une seule et même classe. D'abord les aptères, ou ceux qui n'ont point d'ailes, s'éloignent des autres, par ce caractère privatif. Ils nous présentent eux- mêmes, au premier coup-d'œil , des dispa- rités assez choquantes, et qui nécessitent également deux autres divisions. Les uns sont cuirassés ou recouverts d'une croûte dure , épaisse , en partie calcaire , d'une sorte de têt; ils ont le plus souvent quatre antennes et dix pâtes, dont la première est souvent très-grande et en forme de bras. Ces animaux , appelés suivant leurs sortes , crabes , écrevisses , homards , crevettes, etc. , sont aquatiques. Nous les comprenons sous le nom général de crustacés. Les autres aptères n'ont, ordinairement, que des tégumçns minces ou peu solides. Les mieux partagés sous ce rapport diffè- rent cependant des crustacés par la forme étroite, très-longue du corps et par le nom- bre considérable des pâtes, dont il est muni (.6) dans toute sa longueur. Ceux dont l'enve- loppe extérieure est peu défendue , et qui forment , comme je viens de le dire , la ma- jorité de ces derniers animaux aptères , n'ont pas d'antennes. Le nombre de leurs pâtes ne va pas au-delà de huit. Ils ont souvent plus de deux jeux , et ces organes sont très-petits et lisses. Ces aptères que nous séparons des crustacés , renferment les mille -pieds , les scorpions , les araignées , les faucheurs , les mites, etc. Afin de nous entendre , cette seconde division Conservera le nom d'arachnides que lui a imposée M. Lamarck. Depuis Aristote jusqu'à Linnasus , les zoo- logistes non -seulement distinguèrent les crustacés des insectes , mais ils leur assignè- rent même, dans leurs distributions, une telle antériorité d'ordre, qu'ils lesplaeoient entre certains mollusques nus ou céphalo- podes ( mollia ) , tels que les sèches , les poulpes, et les mollusques à coquille (les- tacea ). Ils réunissoient les arachnides avec les insectes aptères , qui composoient leur seconde et dernière section de cette classe. Prenant pour base de sa méthode les déve- îoppemens successifs ou les transformations (•7) des animaux auquel il appliquent très-impro- prement la dénomination d'insectes , Swam- merdam néanmoins s'écarta un peu de la route de ses prédécesseurs, en faisant passer les arachnides à la tête de ces insectes. Linnnaeus ne considérant l'animal que dans son état adulte et ses formes extérieu* res , excluant avec raison de ses caractères de classes ceux qui n'ont qu'une valeur secon- daire ou qui ne sont propres qu'à signaler les genres , incorpora les crustacés avec les arachnides , et les mit à la fin de la classe des insectes. Les entomologistes postérieurs adoptèrent généralement ses idées ; les crus- tacés et les arachnides occupoient toujours le dernier rang. On avoit cependant aperçu que la respiration s'effectuoit différemment dans les crustacés et les insectes; car en traitant cette matière , De Géer s'exprime ainsi : « Pour ce qui regarde les écrevisses et les crabes , qui sont des insectes vraiment aquatiques et qui le sont toujours, il y a apparence qu'elles respirent l'eau, ou bien l'air renfermé dans l'eau, à la façon des pois- sons ; car elles ont au-dessous de l'écaillé du corcelet , de chaque côté du corps , des paquets des parties coriaces très-composées, 2 ( «8) qu'on peut prendre pour leurs ouïes ». Mém. pour servir à V histoire des insectes 3 tom. 2 , pag. 147. Il s'explique plus positivement en- core , clans sa description de l'éerevisse de rivière ( Ibid. tom. 7 , pag. 181). Cet illustre naturaliste et Roesel , sans parler de quelques auteurs plus anciens , avoient découvert le système veineux du même crustacé. Swammerdam nous avoit aussi donné l'anatomie d'une autre espèce de crustacé , celle du Bernard l'hermite, et l'existence d'un principe de circulation clans cette classe d'animaux étoft ainsi bien cons- tatée. Si l'on eût profité de ces observa- tions, et si on les eût comparées avec celles de l'inimitable Lyonet et de quelques autres zootomes, on n'eût peut-être pas confondu dans une même classe des animaux si diffe- rens quant aux principaux organes de la vitalité. Un auteur peu connu parmi nous , ou du moins peu cité , Lefrancq de Berkley , qui a publié en bollandois une histoire géogra- phique , physique, naturelle et civile de la Hollande , ouvrage dont il a paru en 1782 (Bouillon) une traduction françoise , chan- gea le premier à cet égard la distribution («9> Lînnéenne. Il fit un classe particulière des crustacés et la reporta immédiatement avant celle des insectes. Mais outre qu'il ne carac- térise ses coupes que d'une manière compli- quée, vague et souvent insignifiante, il s'éloigne de l'ordre naturel , en faisant des- cendre les testacés au-dessous des insectes , de sorte que les crustacés succèdent sans intermédiaire aux poissons osseux. De bon- nes vues, mais qui ne sont point étayées par des raisons solides et lumineuses , con- courent peu à l'avancement de nos connois- sances. Il étoit réservé à M. Cuvier d'opérer dans la zoologie , et plus spécialement encore dans la distribution des animaux inverté- brés , une heureuse révolution. Ses pré- cieuses découvertes anatomiques nous ont permis de fixer la graduation de l'échelle animale , suivant les lois que la nature a posées. Dans son tableau élémentaire de l'histoire naturelle des animaux , ouvrage qui fait époque , il commence la classe des insectes par les crustacés et les arachnides. Il dit, pag. 449, que les écrevisses et autres genres voisins ont un cœur musculaire , et qu'on ne voit rien de semblable dans les autres animaux de la même classe ; ceux-ci ont simplement le long du dos un vaisseau , divisé en plusieurs étranglemens, et dont la liqueur, par l'effet d'une contraction alter- native, va et vient d'une extrémité à l'autre, sans circulation néanmoins > à raison du dé- faut de branches ou de veines. Cet organe est ce qu'on appelle le vaisseau dorsal. M. Cuvier remarque encore que les crus- tacés sont les seuls des insectes qui aient des branchies. On ne pouvoit laisser, dans la même classe , des animaux si disparates sous ces rapports d'organisation. Aussi, M. Lamarck, dans ses leçons publiquessur les animaux invertébrés» qu'il donna en l'an 7, et M. Cuvier peu de temps après (Leç. d'anat. comp., tom. I, an. 8), formèrent-ils une classe particulière des crus- tacés. Tous ceux qui aiment la méthode na- turelle approuveront ce changement , et désormais les crustacés seront séparés clas- siquement des insectes, et auront le pas sur eux , comme ayant une organisation plus parfaite ou plus rapprochée de celle des animaux qui les précèdent. M. Lamarck ne se borna point à cette réforme , çt les atrachnides devinrent; (II ) une classe liant les crustacés aux insectes* [System, des anim. sans vertèb. pag. 171.) Les seuls caractères essentiels qu'il assigna d'abord à ces animaux furent : de ne point subir de métamorphoses et d'engendrer plu- sieurs fois dans leur vie. Mais depuis cette époque , M. Cuvier avant publié quelques observations anatomiqucs sur la circulation et la respiration des arachnides, M. Lamarck s'en est servi pour fortifier les caractères de cette classe et de la manière suivante : « Des stigmates et des trachées bornées pour la respiration ; une ébauche de circulation ». ( Philos zool. tom. I, pag. 006. ) L'ancienne classe des insectes est ainsi simplifiée et ré- duite à ceux qui ont des ailes. Certes, je n'eusse pas hésité un seul instant à suivre l'o- pinion d'un naturaliste si célèbre, qui m'ho- nore depuis long-temps d'une tendre amitié , et auquel je dois autant de déférence que de gratitude, si plusieurs difficultés ne m'a- voient pas forcé dans le principe à suspen- dre mon jugement. De crainte qu'on ne me soupçonne de prévention , je les exposerai avec cette franchise qui convientà un homme droit, et qui , dans la recherche de la vérité, se dégage de tout intérêt et de toute aHèc- (") tion personnelle. Qu'on veuille me permettre une discussion qui répandra peut-être du jour sur cette matière. Je rapporterai plu- sieurs observations ignorées ou méconnues. Il en résultera que la classe des arachnides peut être conservée , mais qu'on en doit modifier les caractères. Presque tous les naturalistes ont avancé que les insectes aptères n'éprouvoient point ces mutations de formes , qu'on nomme métamorphoses. N'ayant pas moi-même, dans des temps plus antérieurs » suffisam- ment approfondi ce sujet , j'ai partagé le sen- timent commun. Il n'est donc pas surprenant que M. Lamarck ait fait usage d'un caractère si généralement reçu ; mais la lecture bien suivie des bellesobservations de De Géer, les miennes propres m'ont détrompé. L'expérience nous a appris que la nature , nuançant toutes ses opérations , a aussi varié les métamorphoses des insectes. Ces trans- formations deviennent moins extraordinaires à mesure qu'elles se rapprochent du mini- mum qui leur a été fixé. Dans les diptères et les lépidoptères, par exemple, l'insecte en état de larve est si différent de ce qu'il sera à son dernier âge., qu'il faut avoir suivi (»3) Je cours de ses mutations, pour être per- suadé que c'est toujours le même animal. Mais les sauterelles , les punaises , etc. , ont dans tous les temps une identité de formes, et les seuls changemens qu'elles éprouvent ne consistent que dans une augmentation de volume et le développement insensible de leurs ailes. Les entomologistes ont été conséquemment obligés de distinguer plu- sieurs sortes de métamorphoses, et de leur assigner des noms particuliers. Prouvons que les arachnides ont , en général , la même destinée ; que leurs transformations sont simplement moins frappantes, etplus passa- gères , c'est-à-dire qu'elles s'effectuent dans un temps beaucoup plus limité, proportion- nellement à la durée de l'animal. La der- nière métamorphose de l'insecte ailé est aussi le dernier terme de sa vie ; les arach- nides au contraire ont acquis une forme constante , bien long-temps avant leur mort. Citons des faits. On n'en révoquera pas, j'espère , la certitude , puisque je les puiserai dans les mémoires d'un observateur aussi exact que notre Réaumur ,ceux deDeGéer, son digne émule. Il s'est assuré que les clo- portes aselles ont à leur naissance un anneau (*4) et une paire de pâtes de moins que ceux qui sont plus avancés en âge ( tom. 7, pag. 55 1 ). Dans Pïule à queue en pinceau (sco- lopendra lagura, Linnseus. ) , ces diffé- rences sont bien plus étonnantes; l'animal n'a primitivement que trois anneaux et autant de paires de pâtes : il acquiert successivement cinq anneaux et neuf paires de pâtes de plus ( Ibid. pag. 5y6 , 577 ). L'iule à bandes ( /. terrestris ) est dans le même cas; ces diverses parties se déve- loppent peu à peu avec l'âge , et dans une proportion beaucoup plus grande , puisque cet arachnide n'a d'abord que huit anneaux et six pâtes , et que vers les derniers pé- riodes de son accroissement, on lui compte environ 2,00 pâtes et une cinquantaine d'an- neaux : aussi ce naturaliste regarde-t-il de tels changemens comme de vraies métamor- phoses. J'ai fait des observations semblables sur la scolopendre fourchue (forficata ). Les araignées ayant une organisation plus simple , leurs mutations sont moins sensi- bles; De Géer remarque néanmoins que les proportions de leurs pâtes differoient avec l'âge dans les mêmes individus , et que leur corps offroit aussi des disparités de (*5) formes : on peut ajouter que les organes sexuels des mâles ne sont apparens que lorsque ces animaux ont atteint une cer- taine grandeur. Plusieurs arachnides su- bissent donc réellement des métamorpho- ses , qui consistent dans le développement progressif des pâtes et des anneaux du corps. Les crustacés sessiliocles de M. La- marck , composant le genre monoculus de Linnaeus, sont encore sujets à des trans- formations si particulières que Miiller lui- même y a été trompé , en faisant deux genres des larves des cyclopes. On se con- vaincra de la réalité de ces métamorphoses en lisant les intéressantes observations de Schaeffer sur les apus et celles de Jurine fils, relatives à Yargu\ejbliacé. Les mémoires de De Géer présentent encore des faits ana- logues. Par une conséquence bien naturelle , si les métamorphoses deviennent un carac- tère de classe , les crustacés sessiliocles ou les entomostracés de Miiller, les reptiles de l'ordre des batraciens , devront former au- tant de classes propres. La faculté d'engendrer plusieurs fois dans leur vie qu'on attribue aux arachnides est bien loin d'être générale. Un grand nombre (36) d'araignées, les tendeuses notamment , les faucheurs, les acarus de Linnaeus, etc. , ne font qu'une ponte, et la durée de leur vie ne s'étend guères au-delà d'une année. Cette propriété au surplus ne seroit jamais qu'un caractère secondaire, indiquant la proximité des crustacés et des arachnides. Portons maintenant nos regards sur l'or- ganisation intérieure des arachnides , ou examinons quelles sont nos lumières à cet égard. Les écrits où nous pouvons les puiser sont en bien petit nombre , et il faut les lire avec d'autant plus de circonspection , qu'on trouve même des erreurs ou de fausses applications dans l'anatomie des animaux . qu'il étoit beaucoup plus facile de connoî- tre. La plupart des zoologistes n'ont eu que des idées très - confuses sur la circulation du fluide nourricier des animaux sans ver- tèbres : ils ont presque tous regardé le vais- seau dorsal des insectes comme un véritable cœur. Aussi n'est-ce pas à de telles autorités tjue M. Lamarck a eu recours , pour carac- tériser la classe des arachnides. Le seul ou- vrage qui pût lui fournir des connoissances positives et lumineuses étoit celui de M. Cu- vier, sur l'anatomie comparée des animaux* (h) II a été, en effet, son guide, comme on le voit par la citation d'un passage de ce livre, relatif à la circulation des arachnides ( Leç. tfanat. compar. tom. iv ,pag. 419 ). L'obser- vation de M. Cuvier sur l'organe de ces animaux qui paroît exercer la fonction du cœur, observation que j'avois faite aussi et consignée dans mon histoire générale des crustacés et des insectes {tom. 2,pag. 18), semble indiquer, en effet, l'existence d'un système de circulation; mais si on pèse bien la manière dont il s'exprime à cet égard au commencement du passage, et surtout dans l'article subséquent, où il traite de la res- piration des insectes (Ibid.pag. 441.), on jugera sans peine que ce grand anatomiste est indécis, et qu'il a la prudence de s'en tenir à desimpies présomptions. « Quelques insectes, dit-il, paroissent manquer de tra- chées, et ce sont précisément ceux où nous avons cru apercevoir un cœur, c'est-à-dire les aranéïdes ». Ce langage n'est sûrement pas affirmatif; il annonce cette réserve que doit avoir tout homme sage dans les obser- vations délicates où il est aisé de se mé- prendre (1). (1) Le vaisseau dorsal a quelquefois sur les cot<:* ( *8) La manière dont les arachnides respirent m'offroit encore des difficultés qui augmen- taient mes incertitudes. Le même anato- miste n'ayant pas aperçu de trachées dans les araignées , soupçonne que ces animaux ont un poumon. Il donne une dénomina- tion pareille aux organes respiratoires des limaces ; or comme des mollusques très- voisins ont des branchies , comme d'autre part plusieurs aranéides sont pourvus de trachées, on en déduiroit que le caractère tiré de ces divers modes de respiration ne peut servir à l'établissement des classes, puisque des animaux très-affiliés , et qu'on ne peut dès-lors séparer classiquement, dif- féreroient sous ce rapport. Ainsi en ad- mettant que les aranéides eussent une cir- culation, elles ne seroient qu'un appendice des crustacés. Mais j'observerai que M. La- marck combat l'opinion de M. Cuvier , et qu'il voit des branchies aériennes dans les organes des mollusques que celui-ci appelle poumons. De tels éclaircissemens , je l'espère, me des expansions angulaires qu'on pourvoit confondre , au premier conp-d'œil , avec des veines. C 29 ) justifieront auprès des personnes qui , ayant adopté la méthode de M. Lamarck, et ayant remarqué entre lui et moi une dissidence à l'égard de la classe des arachnides, auroient pu me prêter un attachement aveugle et opi- niâtre à mon propre sentiment. J'en appelle à tout homme impartial : n'étoit-il pas raison- nable d'attendre, pour me décider, de nou- velles lumières ? Faisons attention d'ailleurs que je ne rompois pas la série naturelle, puisque les arachnides , malgré leur réunion avec les insectes , suivoient immédiatement les crustacés; ainsi à la transposition près de la ligne de démarcation, je m'accordois avec M. Lamarck. En rejetant l'idée présomptueuse que je pourrois enfin dissiper le nuage répandu sur cette matière , j'ai cependant fait des recherches qui n'ont pas été inutiles. Les observations dont je vais rendre compte et dont je suis certain, concernent les trachées de quelques arachnides. Il est sûr que les faucheurs ( phalan- gium de Linnaeus ) sont très-voisins des arai- gnées. Ils ont aussi deux stigmates et placés de même , un de chaque côté , à la base in- férieure de l'abdomen; mais à raison de (3o) l'union intime de cette partie du corps avec le corcelet , les stigmates des faucheurs ne sont point à nu , comme dans les araignées ; les hanches des deux pâtes postérieures en recouvrent et en cachent l'entrée. Des tra- chées très-visibles et bien reconnoissables à leur couleur d'un blanc argentin , prennent naissance au fond de la cavité aboutissant à chaque stigmate. Le tronc principal de ces trachées jette trois à quatre branches rami- fiées à l'infinie et serpentant sur la portion inférieure des viscères. Près de l'origine du même tronc part un jet moins fort, qui gagne le dos et s'y divise considérablement. Ayant soumis à l'examen le plus scrupuleux une grande quantité de ces arachnides, je puis attester la vérité de mon observation. Les scolopendres ont tout le long de cha- que côté du corps et au-dessus de la naissance des pâtes, une rangée de stigmates plus ou moins nombreuse , suivant les espèces. Dans celle qu'on nomme fourchue {forficata ), deux tiges principales de trachées, s'éten- dent dans le 9ens de la longueur du corps , et parallèlement à ses côtés. Ces vaisseaux aériens forment deux petits cordons, placés à peu de distance des stigmates. Je n'ai pu (3. ) distinguer ces organes dans les ïules; mais je ne doute pas qu'ils n'y existent, puisque je leur ai trouvé des stigmates , disposés comme dans les scolopendres , moins per- ceptiblescependant.Mes recherchesà l'égard des aranéïdes n'ayant pas été assez suivies ni assez variées, je ne puis dire positive- ment de quelle manière elles respirent; je présume cependant qu'elles ont des tra- chées , d'après une observation que j'ai faite sur une espèce de Lycose. Swammerdam dit aussi avoir vu de petits vaisseaux ramper sur les intestins des araignées dont il parle. Je conseille à ceux qui voudront se livrer à des recherches anatomiques semblables , de préférer les espèces qui composent l'an- cienne famille des araignées loups. On sait que la tarentule est de ce nombre, et qu'elle est la plus forte des espèces indigènes. De ces faits et de ces remarques sur les arachnides, je ne veux pas conclure que cette classe n'est pas naturelle , mais seulement que les caractères qu'on lui a assignés ont besoin d'amendement, pour qu'ils aient une rigoureuse exactitude. L'anatomie, il est vrai, n'a point prononcé définitivement à ce sujet \ tout nous per- (Si) suade néanmoins qu'il existe dans ces ani- maux un système de circulation , et l'on voit que M. Cuvier incline pour ce sentiment. Une observation de De Géer le confirme : il dit (tom. 7 , pag. 2>\\. ) avoir vu dans les pâtes d'une petite araignée , exposée au mi- croscope solaire , une circulation de sang semblable à celle qu'il avoit découverte dans l'aselle ou Voniscus aquaticus de Linnaeus : or cette circulation, d'après la manière dont elle est ici décrite , est très -analogue à celle que Jurine fils a trouvée dans l'argule^/o- liacé ', et que j'ai vue dans les cloportes , con- sidérés à la lumière du soleil. Les arach- nides auront des trachées comme les in- sectes , quoique moins étendues ; mais ces trachées s'anastomoseront avec des vais- seaux sanguins , et en cela les arachnides différeront essentiellement des insectes. Leurs métamorphoses en outre sont , ou presque nulles, ou très-passagères, se ter- minant, je veux dire, long-temps avant que l'animal soit parvenu à toute sa grandeur, et toujours sans changer considérablement la forme de son corps. Ainsi les animaux évertébrés et pédigères se divisent en trois classes : crustacés , arachnides et insectes. (33) La formation des ordres et leurs rapports vont maintenant fixer notre attention. 1 1 . Distinction et affinités des ordres, i. Classe des crustacés. Les genres cancer et monoculus de Liri- naeus composent la classe des crustacés, et formeront dans notre méthode deux ordres : les malacos tracés et les èntomostracés. Ces ordres répondent, à quelques transpositions près et un peu plus d'étendue , à ceux que M. Lamarck désigne sous les noms de pédioclés etsessiUocles\)'a\ dit un peu plus d'étendue, parce qu'il y joint les oniscus de Linnaeus. Ce dernier naturaliste n'avoit présenté dans cette classe, comme dans les autres, que de grands aperçus , suffisans alors pour l'état de la science. Les travaux de Miïller, de Daldorrr", de Fabricius , etc., ont telle- ment perfectionné la classe des crustacés , qu'elle renferme cinquante et quelques gen- res. Tous ceux qui dérivent du genre primi- tif cancer ont évidemment une identité gé- nérale de conformation , et se lient très-bien 3 (34) les uns avec les autres. Ils ont tous, par exemple, quatre antennes, des mandibules surmontées d'un palpe , et plusieurs paires de mâchoires. On voit dans le plus grand nom- bre des yeux pédicules et cinq paires de pâtes; ce n'est que vers l'extrémité de la série que ces organes et la situation des branchies éprouvent des changemens; nous arrivons ainsi par des nuances insensibles aux oniscus de Linnaeus. Ce grand natura- liste avoit partagé son genre cancer en deux bonnes coupes , les brachyures et les ma- croures. Un de ses plus célèbres disciples , Fabricius , a converti ces deux divisions en autant d'ordres , les kleistagnathes et les exochnates ; mais les seuls caractères géné- raux qui distinguent ces deux ordres ne re- posant que sur des différences de propor/ tions dans les mâchoires et les palpes , la qualification d'ordre me paroît abusive. Nous chercherions en vain dans les ento- mostracés, cette harmonie de rapports et ces passages graduels ; ici tout est bizarre et d'une combinaison extrêmement variée; on ne voit que des contrastes dans les formes du têt, dans les organes du mouvement r ceux de la masticatiwia et de la génératioa. (35) Ces animaux singuliers et qui sont pour la plupart microscopiques, tiennent aux mala- costracés et aux arachnides ; quelques-uns même se rapprochent des insectes hémip- tères par une sorte de bec , renfermant un suçoir et qui compose leur bouche. Les li- mules, les ealiges ont des branchies isolées et bien distinctes ; mais nous n'avons pas de certitude sur la place qu'elles occupent dans plusieurs genres. On présume seulement que ces filets, ces barbes, ces appendices , en un mot, dont leurs pâtes sont garnies, en font les fonctions : quelles seroient , en effet , les autres parties auxquelles ou pourroit attri- buer un tel usage ? Fabricius , malheureusement trop do- miné par son esprit de système , a mis un grand intervalle entre les limules et les mo* nocles. Ceux-ci sont associés aux oniscus , dans l'ordre des polygonates ; ceux-là vont se réunir avec les cancers brachyures , et terminent l'ordre des kleistagnathes. Il est clair que la nature repousse une distribution semblable , et des remarques critiques sont superflues. M. Cuvier ouvre la classe des crustacés par les monocles de Linnaeus ; Mû Lamarek , ( 36) au contraire, place ces animaux à l'extré- mité opposée, dans son ordre des crustacés sessiliocles , ou ceux dont les yeux sont sessiles et immobiles. Le caractère tiré de ces organes est très-méthodique et facile à sai- sir ; mais il me semble déranger un peu la ligne naturelle de démarcation ; car les bran- chiopodes, quoiqu'ayant des yeux pédicules, ont les plus grands rapports avec les en- tomostracés de Miiller , tandis que les cre- vettes , les chevrolles , les aselles , etc. , non- obstant la forme de ces organes, sont cer- tainement plus près des squilles et autres derniers genres de mon ordre des malacos- tracés ou des pédiocles de M. Lamarck.Les cloportes, qui unissent les crustacés aux arachnides, m'ont paru , ainsi qu'à M. Cuvier, avoisiner ces espèces d'ïules à corps ovale, d'après lesquelles j'ai établi mon genre glo- méris, et qui rentre dans la classe des arach- nides. Cet enchaînement et cette diminution graduelle de rapports excluoient les ento- mostracés de tout rang intermédiaire; il falloit donc les mettre à la tête des crustacés ; c'étoit la seule place qui leur restoit, dans ma manière de voir. Si l'on observe que tous ces animaux sont (37) purement aquatiques, que leurs pâtes sont simplement natatoires et sans crochets au bout, dans le plus grand nombre, plus im- parfaites dès-lors que celles des animaux sub- séquens; si l'on considère que leurs organes de la vue sont souvent peu développés, que le têt de quelques-uns de ces crustacés nous reproduit des formes analogues à celles de plusieurs mollusques à coquille bivalve, rap- port dont désormais nous n'aurons guères d'exemple; si l'on compare les antennes de ceux qui en sont pourvus avec les bras arti- culés des cirrliipèdes de M. Lamarck, on sera tenté de croire que les entomostracés touchent de plus près aux mollusques, sur- tout aux cirrliipèdes de cet auteur _, que les autres crustacés, ou qu'ils remplissent mieux une partie de ce grand vide que l'on trouve entre ces classes ; il me semble du moins que le saut n'est pas aussi brusque. J'abandonne au reste ces idées hasardées à l'expérience et aux méditations des hom- mes plus instruits que moi. 2. Classe des arachnides. Les ordres que j'ai formés dans la classe (38) des arachnides ont pour première base deux considérations importantes et qui me parois-, sent naturelles. Ces animaux sont tous broyeurs ou suceurs ; j'entends par là que les mandibules des uns sont simples , uni^ quement propres à triturer ou à inciser les substances dont ils se nourrissent , et que Celles des autres , lorsqu'elles existent , *ie leur servent qu'à saisir leur proie , et sont terminées par une pièce mobile , soit solitaire et en forme de crochet ou de griffe , soit accompagnée d'une saillie , mais immobile, semblable à un doigt (i). Dans ce dernier cas , les mandibules ont la figure d'une tenaille ou d'une pince double. Ces arachnides compriment avec leurs mâchoires les petits animaux dont ils font leur pâture , et forcent ainsi les sucs alimentaires à pas- ser peu à peu dans l'œsophage; ils rejettent ensuite le cadavre desséché. Dans les ara- néïdes , la griffé des mandibules a encore une autre fonction; elle distille un venin, de même que les deux crochets de la lèvre des scolopendres, et tout ainsi que l'aiguil- lon terminant la queue des scorpions. (ij Cette saillie n'est qu'on prolongement dîme pallie du bout de la mandibule. (39) Les arachnides broyeurs ont tous de9 an- tennes ; mais les arachnides suceurs, à l'ex- ception des ricins et des poux, sont privés de ces organes. Ainsi mes deux divisions principales correspondent presque à celles de M. Lamarck , ou à ses deux ordres d'an- te /mis te s et de pal piste s. Je partage les arachnides broyeurs en trois ordres : les te'tracères , les myria- podes et les ihysanoures (i). Ces derniers sont les seuls dont le corcelet soit distinct de l'abdomen , et qui n'aient que six pâtes. Ces organes du mouvement , dans les deux premiers ordres, sont au moins au nom- bre de quatorze, et disposés tout le long des côtés du corps ; chacun de ses seg- mens, à l'exception des trois derniers au plus , en porte une ou deux paires. Les té- tracères ou les oniscus de Linnaeus ont qua- tre antennes; il n'y en a que deux dans les myriapodes. Les tétracères ont d'ailleurs plusieurs mâchoires et des lames ou appen- dices foliacés à l'extrémité postérieure et (ij Le corps des thysanoures est généralement convert de petites écailles , et terminé por des filets ou par une queue fourchue , repliée sons l'abdomen dans le repos , mais que l'animal déploie lorsqu'il veut sauter, (4°) inférieure de leurs corps ; le nombre de leurs pâtes est invariablement de quatorze. Les animaux de cet ordre semblent appar- tenir sous plusieurs rapports aux crus- tacés , et c'est même avec eux que les range M. Lamarck. De Géer a observé que les aselles et les idotées, qui sont pour lui des squilles, avoient, sous les feuillets de leur queue, despièces minces très-transparentes, composées de deux membranes, et laissant entre elles une cavité qui est souvent rem- plie d'air. Chaque pièce a pour lors la figure d'une bourse aplatie ou d'une vessie : aussi ce naturaliste les nomme-t-il des vessies à air. On remarque des parties analogues dans les véritables squilles ou celles de Fabri- cius ; mais ici ces pièces ou nageoires sont découvertes, et à leur base sont annexées des branchies ( Cuv. Leç. (Tanatom. comp. tom. iv, pag. 434 ); on n'aperçoit point des organes semblables dans les aselles et autres genres voisins : s'ils y existent, un change- ment de forme en impose peut-être à nos yeux. Les cloportes, vivant toujours hors de l'eau, craignant même cet élément, n'ont point de vessie à air. Ce fluide pénètre dans leur corps par des ouvertures que recou- (4i ) vrent les premiers feuillets de leur queue, Les autres tétracères le reçoivent probable-^ ment d'une manière semblable : du moins n'ont-ils pas de stigmates extérieurs et dis* tincts, comme les arachnides des ordres sui- vans. Nous retrouvons encore dans cette classe des animaux qui habitent la mer ; mais arrivés une fois à l'ordre des acères ( les scorpions , les araignées , etc. ) , nous en chercherions inutilement : preuve de l'affi" pité qu'ont les arachnides avec les crustacés, La forme des arachnides suceurs se réduit à trois combinaisons principales, et d'après lesquelles j'établis autant d'ordres. i.° Des antennes; tête distincte du corcelet : les parasites. 2.0 Point d'antennes ; tous les segmens du corps portant une paire de pâtes ; tête distincte : les pjcnogonides. 3.° Point d'antennes ; tête et corcelet con-. fondus en un segment et portant seul les pâtes : les acères. Ce dernier ordre devroit être le premier, si les caractères n'étoient pris que de la considération de la bouche ; car ici elle est plus compliquée que dans les autres arachnides suceurs. Les acères ont deux mâchoires palpigères et le plus sou- Vent une lèvre , avec deux fortes mandi- ( 4* ) bules. La plupart des pycnogonides ont bien aussi des mandibules, qu'on a prises pour des palpes, et de véritables palpes qu'on a considérés comme des antennes ; mais leur bouche ne consiste qu'en un tuyau ou siphon d'une seule pièce. Elles est encore plus simple dans les parasites ; ce n'est plus qu'un avancement très-court, renfermant un petit suçoir, ou une cavité dont les bords se dila- tent et qui est accompagnée de deux cro- chets. Passant des arachnides antennistes aux arachnides palpistes , la série de mes ordres s'accorde avec celle que M. Lamarck a pro- posée dans sa philosophie zoologique. J'ob- serverai seulement que je ne connois pas en- core bien la place naturelle des pycnogonides et des parasites (i). 3. Classe des insectes. Deux célèbres entomologistes, De Géer et M. Olivier, avoient tellement perfectionné la distribution générale de Linnaeus , rela- tivement aux insectes proprement dits, et* (i) Les arachnides de ces deux ordres vivent sur «Tauttos animaux. (43) ceux qui sont ailés , qu'il n'y avoif pnes- qu'aucun changement à faire , si ce n'es* dans la suite des rapports. Linnse-us avoil? réuni les sauterelles, mantes et autres genres analogues avec ses insectes hémiptères. M. GeofFroi avoit isolé ces derniers, mais il avoit associé les précédens aux coléoptères, De Géer en forma , avec raison , un ordre par- ticulier , et que je désigne , avec M. Olivier, Sous le nom d'orthoptères. Les caractères des ordres de Linnaeus ne portoient que sur l'existence , le nombre et la consistance des ailes^ Pour distinguer les nevroptères des hyménoptères, il employa Seulement alors une autre considération , la manière dont l'abdomen est terminé dans les femelles. De Géer eut l'heureuse idée de faire concourir les organes de la mastica- tion avec ceux du mouvement, Outre l'ordre des orthoptères, il en établit encore trois , dont nous n'en avons adopté qu'un , celui qu'il forme du genre pulex. Les autres ordres rentrent dans deux de ceux de Lin- naeus ; l'un se confond avec les hémiptères , et l'autre avec les nevroptères. Ces premières coupes étant bien caracté- risées d'après la méthode de ce naturaliste, (44) il ne nous reste plus à découvrir que la ma- nière dont leur série doit être présentée , ou leurs liaisons naturelles. Si Ton suivoit les rapports des métamorphoses, les orthop- tères et les hémiptères seroient plus près des arachnides que les autres insectes; mais l'on sentira aisément que la nature elle- même n'a point attaché à ces rapports une si grande importance, puisque l'ordre des névroptères et celui des diptères nous mon- trent à cet égard les combinaisons les plus variées. Il faut prendre une autre marche, celle qu'elle nous indique dans la progres- sion successive des êtres qui composent les classes supérieures , et où nous avons plus de moyens d'apercevoir les affinités. Les animaux les plus fortement organisés sont toujours au premier rang, et,- par opposi- tion , ceux qui sont les plus imparfaits occu- pent le dernier. Dans les insectes, les coléop- tères et les diptères , ou plutôt nos suceurs , paroissent être , sous ce point de vue, les deux termes opposés de la série. Tâchons maintenant de saisir les points intermé- diaires. En convenant de ce que je viens de dire au sujet des deux extrémités de la chaîne, (45) ©npeut encore varier sur la manière de \ës réunir, selon la priorité que Ton donne aux caractères dont on fait usage. Supposons , par exemple , que vous accordiez la préémi- nence aux fonctions de la bouche, aux mo- difications de ses parties , comme dans les méthodes de Fabricius , de MM. Lamarck et Clairville , les lépidoptères et les hémip- tères devront précéder immédiatement les diptères ; mais subordonnez ces mêmes ca- ractères à ceux que Vous donnent les ailes , ainsi que l'ont fait Linnaeus , De Céer et M. Olivier } les hémiptères au moins re- monteront plus haut, et viendront se placer à peu de distance des coléoptères. J'ai ré- fléchi long-temps sur cette double exposi- tion ; mais quoique la première m'ait d'a- bord paru plus méthodique, je me suis dé- terminé pour la seconde, d'après les motifs que je vais présenter. Je partage les insectes ailés en deux grandes sections : les élytroptères , ou ceux dont les ailes sont recouvertes par deux élytres , et en gymnoptères , ou ceux dont les ailes sont nues et de même consistance, Chaque section est divisée en deux : les dentés et les siphonostomes ; dénominations (46) équivalentes à des caractères, et qu'il est inutile d'expliquer. Cette combinaison étoit également possible : je ne crois pas qu'on me le conteste ; voyons si la nature ne J'a pas préférée. Ne pouvant résoudre la diffi- culté par une voie directe, appelons l'ana- logie à notre secours. i.° Les organes du mouvement et ses mo- difications importantes ont toujours la prio- rité sur les autres caractères, dans les classes précédentes du règne animal. 2,.0 La plupart des hémiptères ont des étuis moitié coriaces et moitié membraneux, changement gra- duel qui nous indique le passage des ély- troptères aux gymnoptères. Ce fait est inex- plicable dans la méthode de ceux qui pla- cent les hémiptères au milieu des insectes à ailes nues. 3.° Les coléoptères et les orthop- tères se ressemblent en ce que leurs corps sont revêtus de tégumens plus fermes et plus solides; que cette partie du corps, ser- vant d'attache aux quatre pâtes postérieures, est séparée du corcelct proprement dit , et et ne forme qu'une masse avec l'abdomen ; que ce corcelet est fort grand et très- varié dans ses formes; que dans plusieurs orthop- tères spécialement, il est très-comprimé et (47) fort prolongé à son extrémité postérieure : or nous revoyons ces mêmes particularités, du moins quant à l'ensemble , dans les hémip- tères, et point ailleurs. Les insectes de ces trois ordres ont une lèvre supérieure ; nous n'en trouvons point dans les lépidoptères et les diptères; placez, entre ces deux ordres , celui des hémiptères , vous aurez à cet égard une discordance. Lès lépidoptères et les diptères se rapprochent tellement, qu'ils sont les seuls où l'on observe des nymphes ren- fermées sous une peau continue, et où les antennes et les organes du mouvement n'aient point des étuis particuliers. Les tarses de ces insectes ont constamment cinq arti- cles ; nous remarquons la même chose dans les hyménoptères , qui sont d'ailleurs les seuls avec plusieurs insectes des deux ordres précéderas , où l'on observe des larves tout- à-fait apodes et d'autres munies de fausses pâtes. C'est ainsi qu'en consultant les lois d'affinité , nous découvrons que ces trois ordres se touchent et ne souffrent point d'in- termédiaire. 4.0 Plusieurs mâles d'orthop- tères ont cela de singulier que par le frémis- sement bruyant de leurs ély très , ils invitera t- leurs femelles à se rapprocher. Ce fait ne &q (48) renouvelle , quoique produit par une autre cause , que dans les cigales , insectes , comme on le sait , de Tordre des hémiptères. 5.° Je n'aperçois après tout, dans les pièces cons- tituant le bec des hémiptères, qu'une modi- fication de celles dont la bouche des coléop- tères et des orthoptères est composée : les mandibules et les palpes manquent; les mâchoires et la lèvre inférieure sont trans- formées en autant de soies qui s'engaînent dans un canal du menton , changé lui-même en un demi-tube articulé. Tels sont les rap- prochemens analogiques qui me paroissent fixer la place naturelle des hémiptères. Ces animaux doivent former le troisième ordre dans la série de la classe , et , comme nous avons déjà vu que que les hyménoptères et les lépidoptères s'affilioient avec les insectes à deux ailes, le rang des nevroptères est ainsi déterminé. La méthode de Linnaeus, quant aux in- sectes ailés, est donc celle qui me paroît le mieux s'accorder avec le plan de la nature, et , fortifiée par des caractères pris des or- ganes masticatoires, elle est infiniment sa- tisfaisante , soit pour la simplicité, soit pour l'exactitude. Le système de Fabricius C 49 ) est bien loin de nous offrir ces précieux avantages ; son ordonnance et ses caractères sont souvent très- défectueux > et ne pour roient qu'égarer l'élève, s'il n'avoit qu'un tel guide» ni. Rapports naturels et généraux des familles, Je ne pourrois exposer avec détail la for^- mation des familles» l'enchaînement et la série de leurs rapports , sans dépasser de beaucoup les bornes que je me suis ici pres- crites. Il faudroit presque donner l'histoire des animaux qui composent ces coupes* et on peut consulter à ce sujet mes autres écrits. Je ne présenterai donc qu'un aperçu général ou les traits principaux qui caracté- risent et lient mes divisions. Je dois préala- blement faire connoitre les élémens consti- tutifs des familles et des genres que j'ai établis. Les organes de la mastication, sans parler des difficultés inhérentes à leur étude, ne peuvent guères nous servir pour signaler les familles. Il est en effet prouvé que dans celles qui sont bien naturelles ( les genres 4 (Ôo) carabe , s taphy Un s scarabée, te'nébrion , chry* somèle de Linnseus) , la forme de la plupart des parties de la bouche varie suivant les genres. On ne peut donc caractériser les familles qu'en employant des considérations plus générales, plus extérieures, comme les organes du mouvement , la forme des antennes, celle du corps, etc. ; il faut, en un mot, imiter en cela Linngeus 3 Geoffroi , DeGéer, etc. ; car plusieurs de leurs genres sont aujourd'hui des familles. Je suppose toujours que pour former ces groupes d'une manière plus solide et plus naturelle , l'on profite des lumières que l'observation a jetées sur les métamor- phoses , l'instinct ( i ) et les mœurs des ( i ) Disposition innée de l'animal le rendant propre à faire , d'une manière spéciale et invaria- ble , ce qui convient au maintient de sa vie , et à la propagation de sa race. On n'expliquera jamais les phénomènes singuliers de l'économie des in- sectes , si on ne suppose que l'auteur de la nature leur a donné un certain nombre d'idées industrielles , relatives à leurs besoins et à l'emploi déterminé de leurs organes. Ils ont, en naissant, toutes les eon- noissances qu'exige la destination pour laquelle ils ont été créés. Soumis aveuglément aux lois de cette sagesse infinie qui veille à la conservation de tous les (S.) animaux que Ton rassemble : moyeu que l'on doit aussi appliquer à la composition des coupes d'un degré inférieur ou des genres. Ici nous nous voyons forcés de recourir à un examen plus minutieux , au détail particulier de ces organes que nous avions négligés dans les élémens des familles, et qui nous fourniront maintenant d'excel* lens caractères. La nature malheureusement ne s'est pas mise , autant que nous le désire- rions , à notre portée : elle nous présente des objets presque imperceptibles, et qui dès-lors ne sont plus soumis à la puissance ordinaire du sens de la vue. Si nous éten- dons ses facultés par des moyens artificiels, alors des illusions sans nombre peuvent nous surprendre. La prudence nous com- mande ainsi de ne faire usage des observa- tions microscopiques qu'avec une grande réserve, soit parce que l'erreur en est sou- vent la compagne et que l'on peut donner êtres, ils ne peuvent sortir de leur état , on éprouver des chan£etnen9 essentiels dans leur structure. Telle est , du moins , l'opinion qne j'ai conçue depuis long- temps à cet égard. de faux caractères , soit parce que des études de cette sorte nuisent aux progrès de la science , en rebutant l'élève. Ces difficul- tés et ces écueils, quels qu'ils soient, ne doi- vent pas néanmoins effraver le naturaliste qui se propose d'écrire sur cette branche de la zoologie; il est même nécessaire qu'il les aborde , s'il veut établir des genres naturels, puisque ces groupes ne peuvent l'être , si les espèces qui les composent ne se ressem- blent sous les rapports généraux de l'orga- nisation. Assuré une fois de cet accord , il établira ses caractères essentiels sur les parties dont l'étude est la plus facile. Telle est la marche de M. Clairville dans son beau travail sur les espèces européennes des genres carabe , cicindèle et dytique de Linnajus. Il est à désirer qu'on Pétende , ainsi que les observations nouvelles et cu- rieuses de M. Knoch , relatives à la manière dont les pâtes s'articulent avec le corps. Nous pourrons 'trouver dans cette dernière considération de bons caractères ; les em- barras, qui entravent la méthode disparoî- tront ainsi peu à peu. Grâces à M. J urine , l'ordre des hyménoptères, si intéressant par la multitude et la variété des faits extraor- (53) dinaires qui embellissent l'histoire de ces insectes , est dégagé en partie de ces recher- ches délicates, où nous a jetés Fabricius, Puis-je me refuser d'applaudir au zèle et aux heureux efforts d'un savant aussi recom- mandable par ses travaux que par ses qua- lités personnelles ? Peut-être cependant a-t- il exagéré les difficultés du système de l'en- tomologiste deKiell, par rapport surtout aux hyménoptères , dont les parties de la bouche sont plus allongées et se dévelop- pent aisément. Me sera-t-il permis encore de lui observer que plusieurs de ses genres ( ichneumon , chrjsis ,. vespa , \asius , tra- chusa, etc.) sont, sous ce point de vue, mal assortis ou peu naturels. En donnant plus d'étendue à l'application de ses prin- cipes, en faisant quelques autres coupes génériques , en divisant son troisième or- dre, M. Jurine effacera ces taches légères, et portera sa méthode au degré de per- fection qu'elle peut acquérir. Voulant moi- même ne présenter dans cet ouvrage que des siçnalemens faciles, du moins toutes les fois que je pourrai le faire sans violer les rapports naturels , j'emploierai souvent les notes dis- tinctives dont s'est servi ce naturaliste. Les (54) rigoureux partisans du système de Fabrici us pourront désapprouver cette complication de difterens caractères ; qu'ils veulent bien se rappeler que le but de nos méthodes est de nous conduire par la voie la plus simple et la plus facile à la connoissance des objets de la nature. Les systèmes sont utiles par le dévelop- pement qu'ils donnent à quelques parties dont on n'avoit pas assez approfondi l'étude ; mais ils peuvent être nuisibles, si on n'en modère l'usage. Pourquoi se borner avec Fabricius à des organes qui échappent presque à nos regards , lorsque d'autres parties nous montrent sans efforts des ca- ractères très- sensibles et certains ? Avec quelle facilité, par exemple, ne sépare-t- on pas les mantes des phasmes , les nèpes , les naucores , les notonectes , des genres voi- sins, par des considérations tirées de la forme de leurs pâtes ? Les hyménoptères de la famille des guêpes, de celle des masaris , ne se distinguent-ils pas tout-d'un-coup des autres hyménoptères à aiguillon par leurs ailes supérieures qui sont doublées dans leur longueur ? Rejetez-vous ces moyens ? vous tombez dans un dédale de petits carac- (55) tères, quevosyeuxet votre intelligence pour- ront à peine saisir. Je n'ignore pas qu'en donnant trop de latitude à la base de la mé- thode , vous n'avez guères plus de point fixe > et que l'arbitraire peut dominer ; mais je parle à l'homme sage qui n'introduit pas de nouveaux genres sans nécessité, qui appré- cie la valeur de leurs caractères , et ne les propose qu'après s'être bien assuré de la gé- néralité de leur application. Des personnes qui n'ont peut-être pas assez suivi les pro- grès de la science, qui veulent ramener la méthode à une simplicité dont elle n'est plus susceptible, si l'on veut faciliter la déter- mination des espèces, m'ont reproché d'avoir trop multiplié les coupes génériques. D'au- tres dont les études sont plus sérieuses , jugent au contraire que j'ai eu trop de ré- serve à cet égard. Dans l'impossibilité d'ob- tenir l'assentiment des unes et des autres , je me suis abandonné à ma propre impul- sion : le temps et l'expérience seront nos juges souverains. Au surplus, je serai tou- jours prêt à revenir sur mes pas et à me réformer moi-même, dès que je m'apercevrai de mes écarts. (56) i. Familles des crustacés. J'avois compliqué par un trop grand nombre de divisions l'ordre des entomos- tracés ou crustacés sessiliocles de M. La- marck ; je le simplifie, en le réduisant à trois familles naturelles : les clypéacés , les ostracodes et les gymnotes. Dans l'ordre des malacostraeés et qui répond , ainsi que je l'ai dit , au genre cancer de Linnseus , j'ar- rive aux squilles, dont les branchies sont extérieures et dont l'organisation générale est déjà différente, par des nuances insen- siblement ménagées, d'après l'allongement graduel du corps , de la queue de ces ani- maux et de ses appendices. Ce dernier ordre est composé de sept petites familles. 2, Familles des arachnides. Les tétracères offrent deux coupes assez nettes. Les uns vivent dans les eaux douces ou salées , se fixent ordinairement sur d'au- tres animaux pour sucer leur sang , et ont, à l'exception du seul genre bopyre, quatre antennes très-distinctes ; ce sont les squilles (H) de De Géer et les aselles de M. Olivier : voilà ma première famille, les aseïïotes. Les autres sont plus terrestres qu'aquatiques, aiment les lieux sombres, errent çà et là , rongent les matières putrides, et leurs deux antennes intermédiaires sont peu appa- rentes ; on connoît ces animaux sous le nom général de cloportes , et j'appelle consé- quemment cette seconde famille : clopor- tides. La bouche des scolopendres est si différente de celle des ïules que je ne puis concevoir par quel motif Fabricius a réuni ces arachnides dans un même ordre, celui des mitosates. Les ïules ont les mâchoires et la lèvre soudées ensemble , ne formant qu'un feuillet transversal, sans palpes dis- tincts, ou n'ayant du moins que des tuber- cules à leur place. Les scolopendres ont les mâchoires séparées, quatre palpes saillans, et dont les labiaux en forme de crochets et leur servant aux mêmes usages que les man- dibules aux aranéides. Ces considérations , la figure des antennes , nécessitoient l'établisse- ment des deux familles qui remplissent mon ordre des myriapodes. Le genre scutigère de M. Lamarck , où les anneaux du corps ont chacun deux paires de pâtes, de même que (58) dans les iules , fait la nuance d'une famille à l'autre. Me fondant sur les mêmes principes , je devois aussi couper en deux l'ordre des thysanoures ; de là mes lépismènes et mes podurelles. Restraints à un petit nombre de genres , les pycnogonides et les parasites sont à la fois deux ordres et deux familles. Je n'ai vu qu'un seul pycnogonide ; ces ani- maux marins et singuliers tiennent aux cyames, aux myriapodes , par les organes du mouvement; aux aranéïdes et aux fau- cheurs surtout , quanta ceux de la vue. Ils s'attachent au corps des autres habitans des mers, des cétacés spécialement, et ils por- tent leurs œufs sous le ventre , au moyen de deux espèces de fausses pâtes : caractère qui rapproche ces arachnides des tétracères et de plusieurs aranéïdes. Je n'ai pas besoin de m'étendre sur l'ordre de parasites; les animaux qui le composent, tels que les poux et les ricins, tourmentent, comme on le sait, les quadrupèdes, les oiseaux et l'homme même. J'ouvre l'ordre des acères par les scor- pionides et les pédipalpes , dont une consti- tution plus vigoureuse semble annoncer la prééminence. Les thélyphones font évidem- (59> ment le passage des scorpions aux pbrynes , et ceux-ci sont déjà très-voisins des mygales ou du premier genre des aranéides; leurs palpes sont également insérés à l'extrémité des mâchoires. La famille des aranéides, si illustrée par les travaux de Lister, de Clerck , de De Géer, et sur laquelle les recherches de M. Walckenaer ont jeté , dans ces derniers temps , un nouvel éclat, comprend aujour- d'hui une nombreuse suite de genres, dont il falloit distinguer et faire sentir les rap- ports. Observons d'abord que les aranéides sauteuses s'éloignent des autres, à raison de cette faculté et de la forme de leur cor- celet. Les aranéides loups doivent naturel- lement les précéder: par les mygales d'une part, par ces dernières aranéides de l'au- tre , nous avons donc les deux extrémités les plus opposées de la famille entière. Maintenant la direction des mandibules des mygales, des atypes , la disposition de leurs yeux, ce prolongement de deux de leurs filières extérieures, nous amènent in- sensiblement aux araignées tapissières des. auteurs : cet enchaînement est de toute évi- dence. Les araignées aquatiques , considé* (6o) réées sous les mêmes rapports , entrent dans cette division, et ne s'éloignent des autres que parce qu'ayant été destinées à se nour- rir d'insectes ou d'animalcules aquatiques , elles ont reçu du sublime auteur de la na- ture, le moyen de garantir leurs organes de la respiration contre les influences dan- gereuses de l'élément où elles vivent. Aux araignées tapissières succéderont Xesjîlan- dières , les tendeuses, les araignées crabes et d'autres espèces peu connues et qui tien- nent le milieu entre les précédentes et les araignées loups. Tels sont les liens d'affi- nité que j'ai cru apercevoir dans les ara- néides et l'ordre qui en est le résultat. Les phalangites, à commencer par les galéodes , viennent immédiatement après. Le plus grand nombre de ces animaux fu- gaces et qui sont à nos regards comme des atomes, les mites, les sirons, ou les acarus des entomologistes, se placent dans les fa- milles suivantes. Les espèces aquatiques ou les hydrachnes de Mùller, à examiner ri- goureusement leurs caractères , ne forme- roient pas un groupe isolé; mais vu leur extrême petitesse , l'impossibilité de bien connoître les parties de leur bouche , j'ai (6. ) donné la préférence à des caractères d'habi- tude, et je maintiens comme famille la coupe établie par le naturaliste que je viens de citer. D'autres animalcules confondus généri- quement avec ceux qui précèdent , mais bien distingués par le nombre de leurs pâtes , qui n'est plus que de six , animalcules tous parasites , et les plus imparfaits de tous les arachnides, terminent cette classe. 3. Familles des insectes. Nous remarquons dans l'ordre des coléop- tères quelques familles très - naturelles , comme celles qui dérivent des genres pri- mitifs : Carabe } dytique , staphylin , scara- bée , ténébrion , cantharide , cérambyx , chrysomèle , charanson , etc. ; mais il offre aussi un grand nombre de genres , presque anomales ou solitaires. Quelques savans se sont occupés d'un rapprochement général ; ces combinaisons néanmoins va- riant suivant la nature des considérations auxquelles on attachoit plus ou moins de prix , ne m'ont pas satisfait , en ce qu'elles interrompent toujours en plusieurs points la série des rapports. Dans la méthode de (6») Lînnaeus, et qui en cela a été fort suivie , les staphylins terminent les coléoptères. Quant à la brièveté des élytres , la forme étroite et allongée du corps, l'habitude d'en redresser l'extrémité postérieure , ces insec- tes ont quelque affinité avec les forficules. Les psélaphes qui n'ont que deux articles aux tarses, et qui sont cependant si près des aléochares de M. Gravenhorst , seroient dès-lors à leur place naturelle , au lieu que si l'on dispose la série des coléoptères d'après la décroissance numérique des articles des tarses , on sera obligé d'éloigner de beau- coup les psélaphes des staphylins ; mais les rapprochemens énoncés ci -dessus sont bien foibles. Plusieurs coléoptères qui ap- partiennent à des familles très-différentes , plus ou moins distantes les unes des autres, ont aussi des élytres très-courtes, tels que les atractoeères de M. Beauvois , des télé- phores, des nitidules, les escarbots , les mo- lorques de Fabricius. Si l'on compare l'or- ganisation et les habitudes des staphylins avec celles des boucliers , des nécrophores, on verra aisément que ces insectes s'avoisi- nent dans l'ordre naturel. Prenez-vous pour base de vos considérations et de vos rapports (63) les parties de la bouche, vous trouverez que les dytiques , les carabes et les cicindèles ont plus d'analogie avec les orthoptères ; car leurs palpes maxillaires internes ressemblent pres- que à cette partie qui recouvre les mâchoires des derniers et que Fabricius nomme galea. Le plus grand développement des anten- nes (i) vous semble-t-il mériter la préfé- (i) De célèbres naturalistes présument avec M. Du- mérll que la sensation de l'odorat s'exerce à l'entrée des stigmates. Les antennes me paroissent être plutôt l'or- gane de ce sens. iQ. Leur place répond à celle que le même organe occupe dans les animaux où il est bien connu. 2°. Les antennes , quoique recouvertes extérieu- rement d'un épiderme solide , sont cependant formées d'une suite de petits tuyaux , dont l'intérieur est tapissé d'une substance molle , sur laquelle les trachées et les nerfs jettent de petites ramifications j l'air peut s'insi- nuer par les jointures des articles. 3°. Les insectes dont la manière de vivre nécessitoit plus d'énergie dans le sens de l'odorat , comme ceux qui déposent leurs œufs dans les liquides , les matières putrides, soit animales , soit végétales , sont positivement ceux où les antennes sont le plus développées. La même observation a lieu rela- tivement à un grand nombre de mâles, parce qu'ils vont à la découverte de leurs femelles. Les insectes dont les habitudes sont différentes ont au contraire des antennes simples ; elles manquent même tout-à-fait dans une grande quantité d'arachnides. Les palpes sont évidem- rence , vous débuterez par les scarabées , comme on l'a fait dans la plupart des mé- thodes. Je suis d'avis, sans prétendre néanmoins m'y arrêter définitivement , que des vues plus générales et d'un autre intérêt , doivent fixer notre attention ; c'est l'observation de raffoiblissement progressif des organes masticatoires. La nature procède dans les or- dres comme dans les classes , en élevant d'abord au plus haut degré l'organisation propre à ces coupes, en la simplifiant ensuite peu à peu, pour arriver enfin à ce point où la dégradation est la plus marquée. Parmi les genres de l'ordre des coléoptères, j'en vois un , celui de clavigère, où les mandibules et la lèvre ont cessé, où les mâchoires et palpes sont très -petits, où les antennes ment , pour plusieurs de ces derniers, l'organe du tact ; peut-être ont -ils la même fonction dans les insectes où ces parties sont proéminentes. M. Jurine paroît soupçonner que les antennes pourroient être à la fois les organes du tact et de l'odorat ; la plupart de ces animaux cependant rejettent presque toujours ces corps en arrière, lorsqu'ils se meuvent, circonstance où ils auroient le plus besoin de les porter en avant , pour tâter les objets qu'ils rencontrent. (65) n'ont que six pièces, qui a des élytres très» courtes j des tarses à deux articles et termi- nés par un seul crochet. N'est-il pas naturel de placer cet insecte à l'extrémité de la chaîne, puisqu'aucun autre ne présente un appauvrissement d'organes si remarqua- ble ? Les charansons de Linnaeus s'éloignent beaucoup des autres coléoptères par rap- port à l'extrême exiguïté des parties de la bouche, qui est d'ailleurs placée à l'extré- mité d'un prolongement insolite et en forme détrompe; leurs larves sont presque apodes, et celles des plus petits de la famille ne rongent que le parenchyme des feuilles , ou sont mineuses: peut-être faudroit-il reculer ces insectes vers l'extrémité de l'ordre. Des habitudes fortement carnassières , une orga- nisation de bouche plus compliquée , une très-grande facilité dans tous les mouvemens, donnent aux cicindèles et aux carabes une espèce de supériorité sur les autres coléop- tères; ces insectes seroient dès-lors le pre- mier terme de la série. Après avoir rempli le cadre des pentamères , dans le même ordre que nous l'avons présenté, nous passe- rions des lucanes aux priones, aux capricor- nes , etc. , pax le moyen de quelques coléop- 5 (66) tères qui rongent des substances ligneuses ou dures, comme les trogossites, les lyctes , les paussus , les cucujes, etc. Mettant à l'écart les bruches, les bostriches , etlescha- ransons , nous continuerions lestétramères; nous arriverions aux diapères et aux téné- brions par les coccinelles et les endomyques. Enfin les œdemères et les rhinomacers, der- niers genres des pentamères, nous amene- roient aux bruches et aux charansons, pour finir avec les clavigères. Ces idées, je le répète , ne sont que conjecturales. Il faudra essayer bien des combinaisons avant d'en obtenir une qui réunisse tous les suffrages. Si on per- siste à maintenir les staphylins à l'extrémité de l'ordre , on le terminera, afin de ne pas vio- ler les rapports naturels , par les pentamères ; les prioneset les tétramèressuivansseroient à la tête. Des coléoptères à trois articles aux tarses, on entrera dans la section de c*ux qui en ont cinq, cinq et quatre; les bruches, les charansons , les bostriches et d'autres xylophages nous porteroient aux lucanes, aux scarabées , aux sphéridies ; les gyrins , les dytiques, les carabes, succéderoient aux hydrophiles; lestaupins, les richards vien- droi eut ensuite ; des cebrions, des omalises, des lampyres et autres malacodermes , nous parviendrions aux coléoptères qui vivent de matières animales putrides, pour aboutir aux staphylins et aux psélaphes. Les sta- ptrylins, ainsi que je l'ai dit plus haut , ne pouvant s'écarter des boucliers > des nécro- phores et autres coléoptères rongeurs de cadavres , le déplacement de ceux-là ne peut avoir lieu sans que ceux-ci ne les suivent; et comme tous ces insectes se lient de proche en proche avec les autres pentamères, leur transposition doit entraîner celle de la section entière. Ne pouvant proposer avec confiance un ordre naturel, j'ai coordonné mes familles de coléoptères à la méthode de M. GeofFroi , de De Géer , etc. , fondée sur la décroissance des articles des tarses , méthode qui a d'ail- leurs l'avantage de conserver, autant que possible, les famillesnaturelles dans leur inté- grité. J'offre d'abord les coléoptères les plus carnassiers ; ceux ensuite qui se nourrissent , du moins en état de larve, de matières cada- véreuses ; suivent les rongeurs des parties les plus solides des végétaux; enfin les co- léoptères ayant moins de force et ne vivant (68) que de la substance pulpeuse de ces végé- taux , sont reçus dans les dernières familles. Des élytres à suture droite, recouvrant deux ailes pliées transversalement, comme celles des coléoptères, plissées en éventail, de même que dans les orthoptères , carac- térisent lesforficules j et nous indiquent l'af- finité de ces insectes avec ceux du premier ordre. Leurs tarses n'ont cependant que trois articles, tandis que ces parties en ont cinq clans les blattes et les mantes qui pa- roissent devoir suivre : ce qui démontre que la série numérique et décroissante des tarses n'est pas toujours en conformité avec l'ordre naturel. Les phasmes ou les spectres de Stoll , que je n'ai pas le seul associé aux mantes, doivent, au sentiment de M. Marcel de Serres ( Mém. sur la comp. des organ. de la masticat. des orthopt. avec ceux des au- tres anim. ), composer une famille particu- lière. J'observerai à cet égard qu'il faut bien prendre garde de ne pas trop augmenter le nombre de ces coupes, surtout dans un ordre qui est déjà très-limité , et où l'on trouve d'ailleurs des insectes omnivores. J'ai , au surplus, formé avec les plias- (69) mes (i) une division spéciale , ce qui revient à peu près au même. Le genre mantispe que j'avois placé dans cet ordre me paroît aujourd'hui devoir en être exclu , à raison des ailes qui sont tout-à-fait semblables à celles des névrop- tères , des raphidies particulièrement. Ces derniers insectes , ainsi que les mantispes , se trouvent sur les chênes ; leurs habi- tudes , et probablement leurs métamor- phoses, sont identiques. M. Bourgeois, en- tomologiste très-zélé , et qui a trouvé fré- quemment, aux environs de Lyon, la man- tispe villageoise , m'a donné une larve, con- forme à celles des raphidies, mais beaucoup plus grande et que je ne peux rapporter qu'à cette mantispe. Entre les sauterelles et les criquets seront intercalés les taupes- grillons, les tridactyles de M. Olivier (ou les ocya de M. llliger ) et les grillons. Par la figure de la tête, celles des pâtes anté- rieures, du corcelet et des ailes, etc., les tridactyleSsont, de toute évidence, contigus aux taupe-grillons : ici commence la division naturelledes orthoptères sauteurs. Cet ordre (]) Divis, i/spectra; divis. y." k-> vî-k/ë, (7°) néanmoins, ainsi que le suivant, estsuscep- tible d'améliorations. Les hémiptères sont tous des insectes suceurs , mais de deux manières différentes ; les Uns ont un instinct carnassier, les au- tres sont simplement phytiphages. Ces deux sortes d'habitudes se déclarent aussi par des caractères extérieurs. Dans les hémiptères qui pompent le sang ou les substances fluides des autres animaux , le bec prend son ori- gine à l'extrémité antérieure et supérieure de la tête ; leurs élytres en général , sont moitié coriaces et moitié membraneuses. Dans ceux qui se nourrissent du suc des végétaux, le bec semble naître de la poi- trine ; les élytres ont une consistance égale et presque membraneuse; les deux sections .sont ainsi parfaitement naturelles. Les antennes des hémiptères aquatiques ou de nos hydrocorises sont très-courtes , peu apparentes, et c'est ce que nous retrou- vons aussi dans les cigales , les fulgores et autres genres de la première famille de la seconde section ; leur bec n'a plus pareil- lement que trois articles. Les hydrocorises font donc le passage des hémiptères carnas- siers , à ceux qui n'ont pour alimens que le suc des végétaux , ou lient les deux sec- tions. Si nous comparons maintenant les ca- ractères des saldcs de Fabricius , de nos pélogones avec ceux des naucores (1), on reconnoîcra que ces genres ont une affinité très-étroite. Dès-lors lessaldes de l'entomo- logiste de Kiel , ou nos acanthies, que j'ai piacées dans la famille des cimicides , join- dront cette coupe à celle des hydrocorises. Les cicadaires me conduisent aux psylles , aux thrips, aux pucerons, et ceux-ci à la famille des gallinsectes , où Ton voit une organisation et des métamorphoses si diffé- rentes , que De Géer a composé avec ces insectes un ordre particulier. La même diversité d'habitudes m'a dirigé dans la formation de la série des névroptères. Mes sept premières familles ne compren- nent que des insectes vivant de rapine. Cet instinct fut-il jamais mieux prononcé que (i) Les gerris , les hydromètres vivent sur l'eau , et sont cependant moins près des hydrocorise9 , que les saldes ; il faut se tenir en garde contre cette tendance qu'on a toujours à réunir des insectes aquatiques et un peu analogues. Les hydrophiles , par exemple, ont. été rapprochés des dytiques , quoique leur organisation soit très-différente. (7*) dans les libellules, dont les mâchoires même sont aussi fortes que les mandibules ? je mets ces névroptèresen première ligne. Les éphémères, qui succèdent , ont, il est vrai, des organes masticatoires très - différens , puisqu'elles ne prennent aucune nourriture et que l'instant de leur naissance et celui de leur mort se touchent ; mais elles ont ce- pendant avec les libeHules, avec les agrions surtout, plusieurs traits de ressemblance , dans les antennes, la forme de la tête, la grandeur des yeux , la disposition de leur ailes, etc. : leur larves sont d'ailleurs car- nassières. J'aborde ensuite la famille des panorpes, celle des myrméléons, qui appelle les hémérobes de Linnaeus et les raphidies. Suivent les névroptères rongeurs de subs- tances végétales ou omnivores. Les uns creusent des galeries souterraines , aboutis- sant au domicile général, aussi étonnant par son immense et singulière population, que par la grandeur, la solidité, la variété des bâtimensqui la renferment ; tels sont les ter- nies ou fourmis blanches , malheureusement trop renommés parleurs dégâts. Les autres habitent les eaux douces , et s'y fabriquent des tuyaux on des maisons portatives ; telles (73) sont les perles , les friganes. Les métamor- phoses des névroptères exotiques nous sont inconnues; Swammerdam, Réaumur, Roe- sel, De Géer, etc., ont observé celles de plusieurs espèces indigènes. Les larves et les nymphes des libellules, des éphémères, des raphidies sont carnassières et ambulantes; leur tête a plus ou moins de conformité avec celle de l'animal parvenu à son der- nier âge. Les raphidies vivent toujours en plein air, au lieu que les libellules et les éphémères passent leur enfance dans le sein des eaux. Les larves des myrméléons, des hémérobes , ont des inclinations sembla- bles ; mais par la forme de la tête, elles s'éloignent beaucoup des mêmes insectes en état parfait : leurs nymphes, en outre , sont immobiles et renfermées dans une coque. Les termes , aux ailes près , ne changent presque pas de figure et sont toujours om- nivores. Les nymphes des phryganes se tien- nent tranquilles dans les tuyaux où elles sont cloîtrées. Ces remarques sur les trans- formations de névroptères consolident l'éta- blissement et la suite des familles qui rem- plissent cet ordre. Me voilà parvenu à celui des hyménop- ( 74) tères, qui a été long-temps le sujet parti- culier de mes recherches. Ne nous fixons point à des idées trop systématiques ; elles pourroient nous arrêter et nous empêcher d'atteindre notre but , celui d'apercevoir les rapports généraux. Les hyménoptères forment premièrement deux grandes sections. Les femelles des uns ont un oviducte façonné en tarière; celles des autres ont une arme offensive, un ai- guillon , ou des glandes qui éjaculent une liqueur acide. La tarière des premiers n'est pas uniforme; elle est composée tantôt de deux lames imitant une scie, tantôt de trois filets. Ici c'est un prolongement corné ou écailleux de l'extrémité postérieure de l'ab- domen, formant une espèce de cône, d'une à deux valves ; là c'est un tuyau membra- neux , annelé , retractile , et ayant déjà à son extrémité l'ébauche d'un aiguillon. L'attache et la forme de l'abdomen , les antennes, les mandibules, les palpes et les aréoles des ailes nous offriront de grandes différences. J'ai saisi toutes ces considéra- tions pour signaler les familles et les genres des hyménoptères de ma première section ou des porte-tarière. (?5) Dans la seconde, celle des porte-aiguillon, nous ne pouvons plus employer l'oviducte ; la composition des antennes est plus simple et moins variée; l'abdomen est constam- ment inséré de la même manière ; mais nous avons encore des ressources : les in- sectes qui forment d'ailleurs cette section ont , en général, des dimensions plus grandes, et se prêtent plus facilement à notre étude. Les alimens des larves sont de deux natures ; ceux des unes consistent en substances ani- males, en insectes particulièrement , et quel- quefois en fruits; ceux des autres ne nous présentent que le pollen ou le miel des fleurs. Les hyménoptères porte-aiguillon sont donc ou rapaces ouanthophiles. Les premiers n'a- voient besoin pour saisir la proie qu'ils desti- nentlà leurs petits que de leurs mandibules, de leurs pâtes, et d'une grande célérité dans îesmouvemens;ces moyens même pou voient- ils n'être pas toujours nécessaires, si ces in- sectes savoient profiter du travail des autres , comme il arrive à plusieurs ; mais il falloit aux hyménoptères anthophiles des instrumens propres à récolter le pollen des fleurs et à ex- traire leur miel. Tout a été prévu par l'au- teur de la nature ; les pâtes postérieures et la (76) lèvre de ces insectesont une modification con- venable. J'ai profité de ces changemens pour distinguer mes deux divisions ; les genres euglosse, bourdon, abeille, sont les derniers des anthophiles , et semblent nous préparer, au moyen du prolongement extraordinaire des mâchoires et de la lèvre , à la formation de l'ordre qui vient ensuite , celui des lépi- doptères. Les prosopes de M. Jurine, ou mes hylées, ouvrant, avec les colletés, la division des anthophiles, dévoient, comme étant placés à l'autre extrême, se rappro- cher davantage des familles antérieures; ils m'ont paru avoisiner les masaris et les guêpes. Parmi les insectes très - agiles et fouisseurs, tels que les sphex , les bembex , les larres, lescrabrons, etc., les philanthes sont ceux qui ont le plus de ressemblance et d'affinité avec les guêpes. J'arrive ainsi gra- duellement aux scolies , aux tiphies , aux mu- tilles et aux fourmis , dont la famille est la pre- mière des hyménoptères porte-aiguillon et rapaces ou zoophages. Les chrysis ayant un petit aiguillon au bout de leur tarière anne- îée et retractile , vont se placer , quant à ces rapports , sur les confins des deux sections. Mes deux premières familles de l'ordre , ou (77) les tenthrèdeset Iessirex de Linnaeus, s'éloi- gnent de toutes les autres, non-seulement par la connexion de l'abdomen avec le mé- tathorax , mais encore sous la considération des métamorphoses ; car leurs larves ont toujours six pâtes écailleuses , et celles des autres hyménoptères n'en ont d'aucune sorte. Lesévanies etautres genres analogues accompagnent nécessairement les sirex, et précèdent les ichneumons. Les diplolèpes , les chalcis, les lencospis et autres hymé- noptères porte-tarière, achèvent de combler le vide qui nous restoit pour atteindre les chrysis. Ainsi toutes les familles conserve- ront leur rang et s'enchaîneront, sans dis- cordance dans les métamorphoses et les habitudes. L'ordre le plus brillant, le plus généra- lement étudié, celui peut-être qui inspira le goût de l'entomologie, l'ordre des lépi- doptères, est cependant le moins avancé quant à la méthode : on ne peut aussi se dissimuler qu'il ne soit le plus difficile, ses caractères de détail étant moins nombreux , trop variables et trop nuancés. Notre pénurie à cet égard est telle qu'on est forcé d'em- ployer les métamorphoses , pour pouvoir (78) distinguer les familles et les genres. Fabrî- cius , m'objectera-t-on , n'en a point fait usage; mais si ce célèbre naturaliste se fût livré à un examen rigoureux, s'il eût scru- puleusement comparé ses caractères géné- riques , il en eût reconnu l'insuffisance et le peu de valeur. Je demanderai , par exem- ple , s'il est possible de séparer , par des caractères pris seulement des antennes , de la trompe et des palpes, les bombyx de plusieurs phalènes, de celles surtout qu'on nomme prodromaria , betularia , hirtaria ? Si encore un grand nombre d'hespéries du même auteur sont bien distinguées, sous les mêmes rapports , de plusieurs autres papilions diurnes ? J'ai déjà fait l'aveu que mon travail en cette partie n'étoit qu'un simple dégrossissement, proportionné à l'é- tat actuel et trop borné de nos connoissances sur les métamorphoses. L'entomologiste deKiel, quelque temps avant de nous être enlevé , entreprit une étude plus spéciale de cet ordre. M. Illi- ger nous a donné (Magasin entomologique) la nomenclature des genres qu'il venoit de former dans les papillons et sphinx de Lin- naeus. Quoique persuadé que le nombre C79) des coupures est trop restreint, j'ai cepen- dant été saisi d'étonnement à la vue de la multitude de genres, dont Fabrieius sur- charge cette partie des lépidoptères ; j'ai appréhendé que la science ne retombât dans le chaos, où on l'entraînera infaillible- ment, si l'on ne porte pas de remède à cet abus de multiplier sans nécessité les coupes génériques. Lorsque les riches contrées des deux Indes, celles de l'Afrique, auront été visitées par desMérian, des Roesel, des Schif- fermuller, des Abbot, etc. , lorsqu'on aura 3 en un mot, une grande masse d'observations sur les métamorphoses des lépidoptères exo- tiques, alors sera-t-il possible d'établir une bonne méthode générale et naturelle dans cet ordre d'insectes. N'ayant aujourd'hui qu'un petit nombre de faits, nous devons user d'une grande réserve , et c'est la con-, duite que j'ai fait ensorte de tenir. J'ai partagé les lépidoptères en trois sec- tions ; diurnes , crépusculaires et nocturnes , répondant aux genres de Linnseus : papilio , sphinx , phalcena. De Géer avoit fait sur les sphinx et les phalènes une remarque digne d'attention : c'est que les aile* supérieures des mâles sont (8o) bridées, dans le repos , par le moyen d'un poil roide, ou d'une espèce de crin, nais- sant du bord antérieur des inférieures , et se glissant sous une boucle ou crochet, situé près de l'origine inférieure des ailes de dessus. Giorna a publié un bon mémoire sur ce sujet , dans les actes de la société linnéenne ; ce poil roide des ailes inférieures est com- mun à tous les individus des lépidoptères crépusculaires et nocturnes. J'ai employé avec avantage cette considération , pour dé- couvrir la place naturelle de quelques genres ambigus quant à la forme des antennes , tels que ceux d'uranie et de castnie de Fa- bricius. Je me suis aussi servi du même caractère dans la distinction de mes premières coupes. Les papillons plébéiens et urbicoles àe Linnaeus et tous les lépidoptères qui succèdent, ont deux paires d'éperons ou d'er- gotsaux deux jambes postérieures, savoir deux près du milieu et deux autres au bout; mais dans les autres papillons diurnes, la première paire manque. L'emploi de ce ca- ractère et de quelques autres m'a fourni le moyen de diviser le genre papilio de Lin- naeus en deux familles, les papillonides et (8.) les hespérides. Les sésies primitives de Fabrî- cius et ses zygènes sont pour moi une fa- mille propre ou distinguée de celle des sphinx. La troisième section des lépidoptères, celle des nocturnes, se compose de huit autres principaux groupes secondaires ou familles. Dans la plupart des méthodes, les genres de ma famille des tinéïtes sont à la tin de l'ordre ; mais les teignes : evonymella , padella y echiella, ou mes yponomeutes, ont la plus grande affinité avec les lithosies : com- plana, quadra, rubricollis, pulcheïïa, bella , qui sont intermédiaires entre les bombyx et les noctuelles. De ces yponomeutes, nous» passons à quelques autres genres, dont les espèces ont été rangées parmi les teignes. Mes alucites , ou les ypsolophes de Fabri- cius, réunissent les nocturnes à quatre palpes,' ou la famille des crambus , avec celles des ptérophores, qui s'isolent de tous les autres lépidoptères par les divisions de leurs ailes.' Le nombre des pâtes et les habitudes des chenilles, le port d'ailes de l'insecte arrivé à son état parfait, ses antennes, sa trompe et ses palpes , caractérisent les coupes. Celles des diurnes, des crépusculaires et des trois premières familles des nocturnes, peuvent 6 (8a ) suffire ; mais j'ai laissé une grande lacune clans les noctuelles et les phalènes , n'ayant pas encore trouvé à cet égard de bonnes divisions. On a bien du secours dans la mé- thode qu'ont donnée les auteurs du catalo- gue systématique des lépidoptères de Vienne; mais les caractères de leurs coupes sont rarement nets et bien tranchés. Puisse M. Ochsenheimer qui a mis au jour les pre- miers volumes d'un bon ouvrage sur les lépidoptères d'Europe , revoir soigneuse- ment cette partie et l'assurer sur des bases plus solides ! On pourroit, jusqu'à un cer- tain point, faire l'application de la méthode de M. Jurine à cet ordre intéressant. J'ai eu lieu de me convaincre de son utilité dans les papillons diurnes; un naturaliste anglois a même donné un mémoire à cet égard. En terminant ces observations générales sur les lépidoptères , je ferai cette remarque : les insectes de cet ordre et du suivant sont les seuls dont l'organisation masticatoire soit absolument différente dans le premier et le dernier âge de l'animal. Leurs larves ont des mandibules, ou des crochets écâilleux qui les remplacent ; l'insecte parfait n'a plus qu'une langue ou une trompe, Dans les or- (83) dres précédens la bouche des larves a tou- jours plus ou moins de conformité avec celle du même insecte , lorsqu'il est adulte ; indice de l'analogie qu'ont les lépidoptères avec les insectes à deux ailes , ou ceux de l'ordre suivant. Connexion de la tête avec le corcelet , composition de la gaine de la trompe , celles des antennes , du suçoir , saillie ou retraite de la trompe, telle est la série -décroissante des caractères d'après lesquels j'ai composé mes familles des diptères. Les n^/ctéribies sont distinguées de tous les insectes de cet ordre , en ce que leur tête est confondue avec le corcelet ; je pré- sume même qu'elles ne subissent pas de mé- tamorphoses. Elles n'ont point d'ailes ni de balanciers , et par là elle se rapprochent des puces , qui forment le dernier ordre de la classe ; sous ce rapport et plusieurs autres, elles avoisinent les hippobosques aptères des auteurs. La gaîne ou le corps extérieur de la trompe des diptères est en général uni- valve; ses bords se replient longitudinale- ment en dessus, et laissent entre eux un canal ou une gouttière, où se loge le suçoir, Les hippobosques sont les seuls diptères où cette (84) gaîne soit formée de deux pièces ou valvules» Quanta la considération des métamorphoses, ils s'en éloignent encore , leurs larves se nour- rissant dans le ventre de leurs mères et en sor- tant en état de nymphe. Ces singulières ex- ceptions, les rapports qu'ont les hippobosques aptères avec les nyctéribies, reculent natu- rellement ces diptères jusque vers l'extrémité de l'ordre. Les œstres , les mouches propre- ment dites, les conops, ayant, relativement aux habitudes , à la forme des antennes, à la réticulation des ailes , à des convenances dans les métamorphoses , plusieurs traits de similitude avec les hippobosques, venoient se ranger près de ces derniers insectes. Con- noissant ainsi les dernières familles de l'or- dre, et poursuivant la comparaison des affi- nités y nous verrons que les tipules et les cousins, sont à une grande distance des mou- ches , et qu'il faut leur assigner la première place dans la série; leurs transformations même ressemblent à celles de plusieurs in- sectes des ordres supérieurs. Les autres dip- tères, tels que les taons, les bombiles, les asiles, etc. , devenoient conséquemment des familles intermédiaires, d'autant plus que leurs nymphes ont beaucoup d'analogie avec (85) celles des tipules , ou que leur coque n'est point formée de la peau durcie de la larve, comme celles des nymphes des mouches , des syrphes, etc. A l'exemple de M. Meigen, je range les stratiomes ou mouches armées immédiatement à la suite des tipules, d'a- près les rapprochemens que m'offrent les antennes , la trompe et les ailes de ces dip- tères ; mais quant aux transformations, les stratiomes sont plus près des mouches. La rature, d'après ses vues particulières et qui nous sont inconnues , varie sa marche et ses combinaisons. Les nymphes de ces in- sectes diffèrent néanmoins de celles des mou- ches , en ce que la peau de la larve leur ser- vant de coque n'éprouve aucun changement dans sa forme extérieure. La gaine de la trompe ou du bec de la puce est composée, de même que celles des hippobosques, de deux pièces; mais ces pièces ont trois articulations, qui semblent corres- pondre , la première au coude , la seconde à la tige, et la dernière aux deux lèvres de la trompe des diptères. Les deux écailles qui recouvrent l'origine de cette espèce de bec sont probablement deux palpes; car ces organes nous présentent des variations sem- (86) folabîes dans les dolichopes et les hippobos- ques. Le corcelet et l'abdomen des diptères forment deux parties tres-distinctes , et dont la première est inarticulée , ou n'a en de- vant qu'un petit rebord ; dans l'ordre des suceurs ou le genre puce, le corps n'est qu'une sui te nombreuse d'anneaux qui sesuc- cèdent sans interruption ou étranglemens , depuis la tête jusqu'à l'anus. Pour ce qui est des métamorphoses, les suceurs s'éloignent peu des tipules. Tel est l'accord général ou l'harmonie que j'ai cherché à établir dans les animaux invertébrés et pédigères , formant les classes des crustacés, des arachnides et des insectes. Puisse mon travail avancer de quelque pas la méthode naturelle , et mériter l'appro- bation des hommes éclairés suivant la même carrière î j'oublierois , avec plaisir , les peines que j'ai éprouvées pour recueillir tant d'observations et les soumettre au cal- cul des rapports. Je ne tairai point que je laisse encore bien des difficultés à vaincre ; mais les unes tiennent à l'état de nos con- noissanees et s'évanouiront avec des nou- velles lumières; les autres sont presque in- surmontables , parce que la nature se joue (87) de nos systèmes, et que pour nous montrer son indépendance, elle semble violer ses propres lois. Si j'avoiseu moins de zèle pour découvrir la vérité, si je m'étois borné à effleurer mon sujet, si je n'avois voulu pro- poser qu'une méthode artificielle et peu rigoureuse , j'aurois aisément trouvé des caractères laconiques et simples, qui eussent satisfait l'ignorant, mais que l'homme ins- truit auroit bientôt rejetés comme illusoires, et propres à ramener ce vague et ce désor- dre où nous étions avant l'immortel Lin- nseus. SECONDE PARTIE. k-v^-T»^.-V TABLEAU MÉTHODIQUE DES GENRES D'ANIMAUX COMPOSANT LES CLASSES DES CRUSTACÉS , DES ARACHNIDES ET DES INSECTES. CLASSE DES CRUSTACES. Crustacea. Caractère anatomique. Animal sans vertè- bres , ayant un cœur , des branchies et des pâtes» Caractère extérieur. Des pâtes articulées et au nombre de six au moins ; corps aptère , crustacé j point de stigmates ; des branchies pour la respiration, soit extérieures ( sous le ventre ou aux pâtes ) , soit cache'es sur les côtes du corcelet. Nota. Des pâtes branchiales ou garnies d'appen- dices dans les uns ; toutes les pâtes ( io-l^ ) unique- ment propres au mouvement et sans appendices dans les autres ; mais ces derniers ayant des mandibules pal- pigères , plusieurs paires de feuillets maxillaires , les quatre palpes inférieurs doubles, quatre antennes , et presque toujours des yeux pédicules et mobiles. (§9) ORDRE PREMIER. Entomostracés. Entomostraca. Pâtes branchiales ou garnies d'appendices ; mandibules sans palpes ou nulles; point de palpes doubles ou formes de deux tiges ; yeux sessiles , ou pédicules , mais pâtes alors foliacées et mutiques. ORDRE II. Malacostracés. Malacostraca. Pâtes uniquement propres au mouvement et sans appendices ; mandibules palpigères j les quatre palpes inférieurs doubles \ yeux presque toujours pédicules ; plusieurs pâtes au moins , ayant la forme ordinaire , et terminées par un crochet dans ceux qui ont les yeux sessiles. ORDRE PREMIER. Entomostracés. Entomostraca, Corps recouvert d'un) • FAM[LLE L têt horizontal , en> r> , , * -j-.^ ;. ( Clypeaces. Aspidwta. forme de bouclier. ) Corps renfermé dansl FAMILLE II. un têt bivalve. )OsTriAcoDKS.Ostracoda. (90) Corps n'ayant point de) têtcIypeace,nibi-( FAMILLE III. vajve# ( Gymnotes. Gjjnnota. FAMILLE PREMIÈRE. CLYPÉACÉS. ASPIDIOTA. Gen. i. Limule. Limulus. Têt de deux pièces ; des mâchoires ; une queue cornée , en forme d'e'pée. G. 2. Apus. sipus. Têt à une pièce ; des mâchoires ; queue de deux filets ; les pâtes foliace'es. G. 5. Calige. Caligus. Têt d'une pièce ; point de mâchoires ; un bec ; queue de deux filets ; des pâtes termine'es en crochet; les autres branchiales ou natatoires. G. 4« Binocle. Binoculus. Têt d'une pièce; point de mâchoires; un bec; queue bilobée ; deux pâtes termine'es en crochet, deux en forme de ventouses ? les au- tres natatoires. C 9.1 ) FAMILLE IL OSTRACODES. OSTRACODA. G. 5. LynciL Lynceus. Tète à nu ; deux yeux ; antennes capillaires. G. 6. Daphnie. Daphnia. Tête à nu ; un seul œil ; antennes rameuses, G. 7. Cypris. Cypris. Tête cachée ; antennes terminées en pinceau. G. 8. Cythérée. Cythere. Tète cachée ; antennes simplement poilues. FAMILLE III. GYMNOTES. GYMNOTA. G. 9. Cyclope. Cyclops. Un seul œil, sessile, et implanté sur le cor- celet. G. 10. Polyphème. Polyphemus. Un seul œil , formant une espèce de tète ; deux pâtes en forme de rames fourchues, et étendues horizontalement. (90 G. ii. Zoé. Zoe. Deux jeux , sessiles ; un bec perpendicu- laire , de la longueur du corcelet. G. 1 2. Branchiopode. Branchiopoda. Deux yeux , pédicules ( corps filiforme ; vingt-deux pâtes et toutes foliacées ). u^.^-'V'*.^'V^^'VW'»-'*^.'X-"V».'*.X'VV%>-»."»» ORDRE II. Malacostracés. Malacostraca. I. Tête confondue avec le corcelet. 1. Queue simple ou n'ayant pas de feuillets à son extrémité. m. , . j- ) FAMILLE I. Tet transversal ou a dia-f ' #1 >Cancérides. Cance- raetres presque égaux./ \ rides. J FAMILLE IL Têt plus long que large. \Oxyrynques. Oxy- 1 rynchi. 2. Queue munie de feuillets à son extrémité. Feuillets ne formante pointl'éventailjlesla-l FAMILLE III. téraux insérés plus bas/ PagurienS. Paguru. que celui du milieu. ) (95 ) Feuillets disposes en éventail , insères suri une même ligne; pé- doncule des antennes! intérieures beaucoup /Langoustines- Pali- plus long que les filets] articules qui les termi- nent. FAMILLE IV. nurini. Feuillets disposés en} éventail, insères suri une même ligne ; pe'-| doncule des antennesl FAMILLE V. intérieures plus court/HoMARDIENS' -dsta- ou guères plus long Clni' que les filets articulés qui le terminent. II. Tête distincte du corcelet. \ FAMILLE VI. \Squillares. Squil- ) lares, j FAMILLE VIL )Crévettines. Gam- Yeux pédicule's. Yeux sessiles. S mannœ. (94) FAMILLE PREMIÈRE. CANCÉRIDES. CANCERIDES. I. Têt en segment de cercle , rétréci posté- rieurement. G. l3. PODOPHTHALME. PodoplltholniUS. Pâtes postérieures termine'es en nageoire j yeux portés sur un pédicule très-long. G. 1 4. Portune. Portunus. Pâtes postérieures terminées en nageoire j yeux brièvement pédicules. G. 1 5. Dromie. Dromia. Toutes les pâtes ambulatoires et crochues j les postérieures recourbées sur le dos. G. 16. Crabe. Cancer. Toutes les pâtes ambulatoires , crochues et étendues horizontalement; second article de la division interne des palpes extérieurs ( pièces les plus inférieures de celles qui recouvrent la bouche ) obtus ; arête supérieure des mains point aiguë. (95) G- 17. Hépate. Hepatus. Toutes les pâte ambulatoires, erochues et «tendues horizontalement ; second article de la d.v.s.on interne des palpes extérieurs terminé en pointe; arête supérieure des mains tran- chante, presque en crête. II. Têt presque en demi-cercle, dilaté aux angles postérieurs ; ces angles formant une voûte où se retirent les pâtes posté- rieures {mains en crête). G. 18. Calappe. Calappa. III. Têt, plus ou moins, encœur, carre, orbi, culaire. 1. Palpes extérieurs séparés, crustacés ne vivant point dans l'intérieur des coquilles. G. 19. Ocypode. Ocjpode. Têt presque en cœur ou rhomboïdal: yeux insères près du milieu de son bord antérieur et portes sur un long pédicule. G. 20. Giupsb. Grapsus. Têt carre; jeu* insères aux angles latéraux de son bord antérieur, brièvement pëdiculës ; (96) antennes intérieures cachées sous le bord du chaperon. G. 21. Plagusie. Plagusia. Têt carré ; yeux insérés aux angles latéraux de son bord antérieur, brièvement pédicules; antennes intérieures reçues dans deux fossettes de la partie antérieure et supérieure du têt. a. Palpes extérieurs réunis g crustacés vivant dans l'intérieur des coquilles bivalves {têt presque orbi- culaire ) G. 22. Pinnotiière. Pimiotheres. FAMILLE III. OXYRYNQUES. OXYRYNCHI. I. Point de pâtes terminées en nageoire. 1. Pâtes postérieures recourbées sur le dos. G. 23. DoRiprE. Dorippe. 2. Toutes les pâtes étendues horizontalement. A. La division interne des palpes extérieurs ayant ou le second article rétréci insensiblement vers son extrémité supérieur , ou le premier très-grand ; têt ovoïde ou en ovoïde tronque. (97) G. 24. Mictyre. Mictyris. Premier article de la division interne des palpes extérieurs tiè^-grand. G. a5. Lelcosie. Leucosia. Second article de la division interne des palpes extérieurs rétréci insensiblement vers son extré- mité supérieure; antennes fort petites. G. 26. Coryste. Corystes. Second article de la division interne des palpes extérieurs rétréci insensiblement vers son extrémité supérieure; antennes extérieures avancées et de la longueur du corps. B. Division mterne des palpes extérieurs n'ayant ni le second article rétréci notablement vers son extrémité supérieure , ni le premier très-grand; tét triangulaire ( souvent très- inégal ou rocailleux ). G. 27. Lithode. Lithodes. Pâtes postérieures très-petites, comme faus- ses; jeux très-rapprochës. G. 28. Maïa. Ma/a. Pâtes postérieures conformes aux précé- dentes; yeux écartes; palpes extérieurs point 7 (98) avances ; les deux premiers articles de leur division interne larges. G. 29. Macrope. Macropus. Pâtes postérieures conformes aux précé- dentes ; jeux e'cartés ; palpes extérieurs avan- cés : étroits ; le second article de leur division interne allongée. II. Les pâtes postérieures au moins termi- nées en nageoire. 1. Toutes les pâtes insérées dans la même ligne horizontale. G. 3o. Orithyie. Orithyia. Les pâtes postérieures terminées seules en nageoire. G. 3i.Matute. Matuta. Toutes les pâtes , à l'exception des deux an- térieures, terminées en nageoire. 2. Les quatre pâtes postérieures placées au-dessus des autres ( toutes , à l'exception des deux anté- rieures , en nageoires ) . G. 52. Ranine. Ranina. ( 99 ) FAMILLE lit PAGUMENS. PAGUHII. î. Des pâtes terminées en nageoire; mains adactyles, ou didactjles , mais dont un des doigts est presque nul et forme au plus un angle saillant ( crustacés point para- sites ). l . Mains à un doigt très- distinct. G. 33. Albunee. Albunea* Pâtes postérieures petites, filiformes : les six précédentes terminées par un article comprimé, en faulx. G. 54. Remipède. Remipes. Les trois dernières paires de pâtes semblables, également natatoires; celles de la seconde paire' plus longues que les bras, terminées par un tarse conique et comprimé* 2. Mains adactyles. G. 35. Hippe. ffippa. C I0° ) II. Point de pâtes natatoires ; mains à deux doigts très-distincts {crustacés vivant dans des coquilles univalves ). G. 56. Pagure. Pagurus. FAMILLE IV. LANGOUSTINES. PALINURIM. I. Toutes les pâtes presque terminées de même et à tarses coniques. G. 37. Scyllare. Scyllarus. Antennes extérieures courtes , larges , en forme de crêtes j jeux se'pare's. G. 38. Langouste. Palinurus. Antennes extérieures très-longues etsétacées; yeux portés sur un pédoncule commun. II. Les deux pâtes antérieures en forme de bras , terminées par une main didactyle. G. 3g. Porcellane. Porcellaiia. Têt presque carré j premier article de la divi- sion interne des palpes extérieurs dilaté au côté interne. ( 'or ) G. 40. Galathée. Galathea. Têt ovoïde; premier article de la division interne des palpes extérieurs point dilate au côté interne. FAMILLE V. HOMARDIENS. ASTACINL I. Mains didactyles. 1. Antennes intérieures terminées par deux filets, A. Antennes insérées sur la même ligne. G. 41. Ecre visse. Astacus. Les trois premières paires de pâtes didactyles. G.42.Thalassine. Thalassina. Les deux premières paires de pâtes didac- tyles. B. Antennes erlérieures insérées plus bas '»f'V'X.-»rf-V.^-*.'X^'%.^.'X.-X#-^^.'7 ORDRE PREMIER. TÉTiiAcÈkES. Tetracera. Les quatre antennes très-) FATYïTT TFT apparentes ou point dis-? A ^ „ . .rr r i Asm.i.OTES.u4sellota. tinctes. ) 5) FAMILLE IL Antennes intermédiaires^ très-petites: les late'rales!/-. ^ . r \ , L.LOPORTIDES. OîllS- existant toujours et fort! .-, distinctes. ; FAMILLE PREMIÈRE. ASELLOTES. ASELLOTA. I. Les quatre antennes très-distinctes. l. appendices foliacés de la queue très ~ grands , re- couvrant toute sa partie inférieure > formés chacun d'une lame bipartie ,• ces deux lames parallèles et connivent&s. ( I09 ) Gen. i. Aselle. Asellus. Queue forme'e d'un seul segment , avec deux styles bifides ; les quatre antennes se'tace'es, et terminées par un grand nombre de petits ar- ticles. G. 2. Idotée. Idotea. Queue formée de deux ou trois segmens , sans styles bifides ; antennes supérieures fili- formes, n'ayant que quatre articles. 2. Appendices foliacés de la queue petits , latéraux s formés chacun de deux petits feuillets , portés sur un pédoncule commun. G. 3. Cymothoa. Cjmothoa. Queue de plusieurs segmens ; corps ne se roulant pas en boule; pâtes termine'es par un crochet très-fort. G. 4* Spilerome. Sphœroma. Queue de deux segmens ; corps se roulant en boule ; crochet terminant les pâtes petit ou de grandeur moyenne. II. Les quatre antennes nulles ou point dis- tinctes. G. 5. Bopyre. Bopyrus. (no) FAMILLE II. CLOPORTIDES. ONISCIDES. G. 6. Ligie. Ligia. Antennes extérieures terminées par un filet très-articulé. G. 7. Philoscie. Philo scia. Antennes extérieures de huit articles , insé- rées à nu ( premiers anneaux de la queue brus- quement plus étroits que les précédens ). G. 8. Cloporte. Oniscus* Antennes extérieures de huit articles , insérées sous un rebord. G. 9. Porcellion. Porcellio. Antennes extérieures de sept articles , insé- rées sous un rebord ; styles latéraux de la queue saillans et coniques. G. 10. Armadille. jérmadillo. Antennes extérieures de sept articles, insé- rées dans une fossette , dont les bords sont élevés ; styles latéraux de la queue point sail- lans, terminés par un article triangulaire ( corps se roulant en boule ). ( «« ) ORDRE IL Myriapodes. Myriapoda. Antennes filiformes ou un" peu plus grosses au bout , de sept articles au plus ; point de palpes distincts;' ^ f, x * /L.HILOGNATHES. Lfll- levre sans crochets. FAMILLE I. Nota. Toujours deux paires de pâtes à la plupart des an-' neaux. Antennes sëtacees, corn-' pose'es d'un grand nom-! bre d'articles ; des palpes' très distincts; lèvre ayant/ de chaque côte' un grand crochet. lognaiha. FAMILLE II. Syngnathes. Sj n~ gnatha. FAMILLE PREMIÈRE. CHILOGNATHES. CH1LOGNAÏHA. G. 1 1 . Glomeris. Glomeris. Corps crustace' , elliptique, convexe en des- sus , voûté en dessous , se roulant en boule. ( «*0 G. 1 2. Iule. Julus. Corps crustace' 3 fort long , cylindrique , serpentiforme. G. i3. Polydème. Polydesmus. Corps crustace, fort long, linéaire , déprimé en dessus , comprime' ou tombant brusquement sur les côte's. G. 14. Pollyxene. Pollyxenus. Corps mou , oblong , aplati , termine' par des pinceaux de poils. FAMILLE II. SYNGNATHES. SYNGNATHA. G. i5. Scutigère. Scutigera. Deux paires de pâtes à chaque anneau. G. 16. Scolopendre. Scolopendra. Une seule paire de pâtes à chaque anneau. ( "3 ) ORDRE III. Thysaistoures. Thysanura. Des palpes très-distincts] et sailkns; antennes FAMILLE I. composées , des la base ,\ T , , r ,, , , , .Lepismenes. Lepi$~ d un grand nombre de/ . . , . I menœ. petits articles j queue ior-1 me'e de plusieurs filets. ) Point de palpes distincts ; antennes n'ayant que quatre articles et dont FAM|LLË ft le dernier au plus est lui-\ ~ ,, , 1 , >rODURELLES. PoaU- meme compose ; une/ 7/ queue fourchue, se re-l pliant sous l'abdomen et] servant à sauter. FAMILLE PREMIÈRE. LÉPISMÈNES. LEPISMENJE. G. 17. Lépisme. Lepisma. Antennes inse'rc'es entre les yeux, qui sont petits et e'carte's; corps plat, termine' par de* filets presque égaux , ne sautant point. 8 ( »4) G. 18. Machile. Machilis. Antennes inse'rées sous les jeux , qui sont grands et contigus ; corps convexe, arque', sau- tant ; filet du milieu de la queue beaucoup plus grand. FAMILLE II. PODURELLES. PODUAELLjE. G. 19. Podure. Podura. Antennes droites, dont le quatrième article smiple; corps linéaire. G. 20. Smynthure. Smynthurus. Antennes coudées , le quatrième article com- pose'j corps court j abdomen globuleux. ORDRE IV. (1) Parasites. Parasita. G. ai. Pou. Pediculus. Bouche formée d'un petit museau , sans cro- chets. (1) Cet ordre et le suivant sont autant de petites fa- milles , auxquelles on peut conserver le nom de l'ordre qui leur est propre. (,.5) G. 22. Ricin. Ricinus. Bouche consistant en une cavité' inférieure ? accompagnée de deux crochets. •%.^'^'^'W'^^'W*»'*'^''*' "* **"^^» * ORDRE V. Pycnogonides. Pycnogonides. G. 23. Nymphon. Njmphon. Dix pâtes; mandibules termine'es par une pince double ou en tenaille ; deux palpes. G. 24. Phoxichile. Phoxichilus. Dix pâtes; mandibules termine'es simplement par un article crochu; point de palpes. G. 25. Pycnogonon. Pycnogonum* Huit pâtes ; point de mandibules. ORDRE VI. Acères. jdcera. I. Huit pâtes. 1. Abdomen implanté , ou parfaitement sessile , mais annelé au moins en dessous ; parties de la ( "6) bouche point prolongées en un museau ùu en un siphon (1). Palpes en forme de bras ( toujours termine's par article très- dilate', une sorte de main , avec deux doigts ou deux pinces , dont l'un mobile ); man- FAMILLE I. dibules didactyles ou en\ScoRPioNiDES. S cor- tenaille ; abdomen par- faitement sessile , ou ne paroissant qu'un prolon- gement annelé du corce- let ; pâtes avant la même | pionides. forme. Palpes en forme de bras\ ( très-e'pinoux ) ; mandi- bules termine'es simple- ment par un article cro- chu ou une griffe ; abdo- men implante' ( ou atta- FAMILLE IL ché au corcelet par une > Pédipalpes. Pedî petite portion de sa lar- geur ) ; les deux pâtes antérieures antennifor- mes , très - grêles , fort longues , à tarses très- articules et mutiques. palpi. (i) Je me sers de cette dénomination afin de distin- guer cet organe de la trompe des diptères. ( «7 ) Palpes ayant la forme or- dinaire; mandibules ter-l mines simplement par! rAMILLIi. III. un article en forme de\ARANÉÏDEs. Aranei- crochet; abdomen im-1 des. plante ; des filières à l'a- nus. Palpes ayant la forme or-'j dinaire; mandibules di-f FAMILLE IV. dactyles , ou en tenaille ;\Phalàngites. Vha- abdomen parfaitementl langita. sessile ; point de filières. ) a. Abdomen parfaitement sessile et sans distinction apparente dJ 'anneaux ; bouche ( le plus souvent ) prolongée en un museau ou en un siphon. tî . • . > > - ) FAMILLE V. Pâtes point natatoires ;f des mandibules. >Acaridies. Acart* ) diœ. Pâtes point natatoires ;\ point de mandibulesf FAMILLE VI. ( suçoir en forme det Tiques. Riciniœ. trompe ou de bec). J \ FAMILLE VII. Pâtes natatoires* VHydrachnelles.^T^- l drachnellce. ( »«) II. Six pâtes» FAMILLE VIII. Microphthiues. Microphthira. FAMILLE PREMIÈRE. SCORPIONIDES. SCORPIONIDES. G. 26. Scorpion. Scorpio. Six à huit yeux; une queue articule'e, avec un aiguillon au bout; deux lames pectinées à la base du ventre. G. 27. Pince. Chelifer. Deux à quatre jeux ; point de queue , ni de James pectine'es à la base du ventre. FAMILLE IL PÉDIMLPES. PEDIPALPh Nota. 6-8 yeox. G. 28. Thélyphone. Thelyphonus. Palpes courts, gros , termine's.par une main didactyle; corps oblong, cylindracëj corcelet ovoïde -, une queue. ( "9) G. ag. Phryne. Phrynus. Palpes longs , termines simplement par un article en forme de crochet; corps court, dé- prime; corcelet en forme de rein ou lunule' • point de queue. FAMILLE III. ARANEIDES. ARANEIDES. Nota. 6.-8 yeux. I. Point de pâtes propres pour sauter ; eor~ celet ovoïde , tronque' ou obtus à son extré- mité'ante 'Heure , très- plat et presque de niveau , en dessus , avec ï origine des pâtes y ou caréné ', mais incliné insensible- ment sur les côtés ; jeux postérieurs pla _. ces en deçà de la moitié de la longueur de ce corcelet. l. Yeux postérieurs ne dépassant pas l'extrémité antérieure et supérieure du corcelet : leur ensemble ne formant point un hexagone irrégulier , ni un angle curviligne , allongé et très-ouvert postérieur rement , ni de quadrilatère. A. Deux des Jîlières extérieures notablement plus longues. ( 13° ) cylindriques , saillantes ; lèvre point avancée entre le* tndchoires , ou saillante , mais au moins aussi longue que large ( mandibules le plus souvent avancées ou penchées , ne tombant point perpendiculairement ). Nota. Les quatrièmes pales et les premières ensuite ou celles-ci et les quatrième après , dans les uns , les quatrièmes et les secondes et ensuite, dans les autres « presque toujours plus longues. a. Mandibules avancées , arquées en dessus ou arrondies à leur chute , et dont le crochet est replié sur leur côté antérieur et inférieur { mâchoires t ès-divergentes , formant un angle très-prolond et très-ouvert 5 lèvre point saillante, ou sail- lante, mais t ès-étroite et linéaire ( yeux toujours groupés, en tout ou en partie . sur une élévation et dessinant une espèce de X ou de H ). Araignées mineuses de M. Olivier. G. 3o. Mygale. Mygale. Palpes insérés à l'extrémité des mâchoires. G. 3i. Atype. Atypus. Palpes insérés vers la base des mâchoires ; lèvre point saillante , presque carrée. G. 32. Eriodon. Eriodon. Palpes insérés ver la base des mâchoires j lèvre saillante , longue et linéaire. b. Mandibules penchées ou tombant perpendiculairement , droites en dessus : le crochet terminal replié obliquement sur ("« ) leur côté interne ; mâchoires droites ou inclinées sur la lèvre, et dont l'écart , lorsqu'il existe, n'est produit que par la troncature ou l'arrondissement de leurs extrémités ; lèvra toujours saillante entre les mâchoires, triangulaire ou carrée, point linéaire. Araignées tatissières de plusieurs. * Six yeux. G. 33. Ségestrie. Segesûria. Yeux disposes sur une ligne transversale , courbée en arrière t à chaque extrémité'. G. 34- Dysdère. Dysdera. Yeux formant presque un ovale , ouvert en devant. ** Huit yeux. G. 35. Filistate. Fïlistata. Mâchoires très-incline'es sur la lèvre, sans enfoncement ou sinus à l'origine des palpes ( ils paroissent inse're's sur le côté postérieur ); lèvre plus longue que large ; les quatrièmes pâtes et les premières ensuite plus longues ; veux groupes sur une e'ie'vation , sensiblement ine'gaux : les quatre antérieurs formant un demi- cercle, dont l'ouverture est en devant, et les qua- ( I22) tre postérieurs placés par paires sur une ligne transverse et presque droite. Espèce inédite trouvée aux environs de Mar- seille. G. 36. Drasse. Drassus. Mâchoires très-inclinées sur la lèvre, sans enfoncement ou sinus à l'origine des palpes 5 lèvre plus longue que large ; les quatrièmes, pâtes et les premières ensuite plus longues ; yeux point groupés sur une élévation , placés sur deux lignes transverses, presque droites, ou légère-, ment arquées : ceux de la ligne postérieure point géminés. G. 3 7. Clotho. Clotho. Mâchoires très-inclinées sur la lèvre , sstns enfoncement ou sinus à l'origine des palpes ;, lèvre pas plus longue que large ; les quatrièmes pâtes, les secondes ensuite , les troisièmes après y plus longues , mais à l'exception des quatrièmes , presque égales (yeux ramassés, disposés quatre par quatre, sur deux lignes arquées en arrière , presque concentriques : ceux de la ligne posté- rieure rapprochés par paires ). G. 38. Clumone. Clubiona. Mâchoires preque droites, ayant un enfon- ( »*») cernent ou sinus près l'origine des palpes , un peu dilate'es au-dessous , sensiblement plus lon- gues que la lèvre , dont la hauteur excède no- tablement la largeur; jeux places, quatre par quatre, sur deux lignes transverses, dontl'an- te'rieure droite , et dont la postérieure plus lon- gue, arquée en arrière. G. 3g. Araignée. Aranea. Mâchoires presque droites , ayant un enfon- cement ou sinus près l'origine des palpes, un peu dilatées au-dessous, notablement plus lon- gues que la lèvre , dont la hauteur ne surpasse pas sensiblement la largeur ; yeux places, quatre par quatre, sur deux lignes arquées concentri- quement en arrière. Remarque. J'ai réuni , provisoirement, dans ce genre, cenx d'agélène et de nysse. G. 40. àrgyronete. Argyroneta. Mâchoires presque droites , ayant un enfon- cement ou sinus près l'origine des palpes , dila- tées au-dessous , guères plus longues que la lèvre ( les quatre yeux du milieu formant un carre , les autres géminés : une paire de chaque côté et sur une élévation ). Aranèïdes vivant dans Veau. C «4 ; B. Filières (i) toutes très-courtes , presque égales, en forme de mamelons coniques , couchées en rosette rayonnèe ,• lèvre toujours saillante et plus large que longue , plus ou moins demi-circulaire. ( Mâchoires tombant perpendiculairement) leur croehet toujours replié obliquement sur. leur côté interne j. a. Yeux ne formant pas un segment de cercle 5 la seconde paire de pâtes n'étant jamais plus longue que la première , et la troisième n'étant jamais très-courte. ( Aranéïdes ne mar- chant point de côté ). * Mâchoire» rétrécies peu à peu vers leur extrémité, ou du moins peu ou point dilatées en cette partie , inclinée» sur la lèvre. Araignées filandières de plusieurs. G. 4<* Scytode. Scjtodes. Les premières pâtes et les quatrième ensuite plus longues; six yeux. G. 4?- Théridion. Théridion. Les premières pâtes et les quatrièmes ensuite plus longues ; huit jeux (2) : quatre au milieu , formant un carre' , et dont les infe'rieurs placés sur une élévation commune : deux autres gémi- ne's , et situes également sur une éminence , de chaque côté. ( 1) Et de même dans les genres suivans de cette fajnille«. (2) Le même nombre dans tous les genres, suivans. («5 3 G. 43. Latrodecte. Latrodectus. Les premières pâtes et les secondes ensuite plus longues; huit yeux, disposés, quatre par quatre, sur deux lignes transverses , droites, et parallèles. » G. 44. Pholcus. Pholcus. Les premières pâtes et les secondes ensuite plus longues ; huit yeux, disposés sur un tuber- cule : trois de chaque , rapproche's en triangle , et deux au milieu , en ayant. ** Mâchoires dilatées à leur extrémité et droites. Araignées tendeuses de plusieurs. G. 45. Ulobore. Uloborus, Les premières pâtes et les quatrièmes ensuite plus longues; jeux égaux, très -petits, dis- posés, quatre par quatre, et presque à égales distances les uns des autres , sur deux lignes transverses, légèrement arquées en sens con- traire. G. 46. Tétragnathe. Tetra gnatha. Les premières pâtes et les secondes ensuite plus longues; mâchoires dilatées seulement près ( "6 ) de leur extrémité , fort longues; yeux presque égaux , places , quatre par quatre , et presque à égales distances , sur deux lignes transverses , quasi droites et parallèles. G. -+-. Lintphie. LinvpJiia. Les premières pâtes et les secondes ensuite plus longues; mâchoires dilatées seulement vers leur extrémité , peu allongées ; les quatre jeux du milieu, et dont les deux postmeurs beaucoup plus gros et beaucoup plus écartes , formant un carré re'tréci en avant : les quatre autres placés par paires , de chaque côté. G. 48- Epure. Epelra. Les premières pâtes et les secondes ensuite plus longues ; mâchoires dilatées dès leur base , orbiculaires ou obovoïdes; les quatre jeux du milieu formant un carré presque parfait , les quatre autres placés par paires de chaque côté. b. Yeux, formant un segment de cercle j la seconde paire de pâtes ordinairement la plus longue de toutes , la troisième souvent tres-courte. (Aranéïdes marchant de côté "). Araignées crabes de plusieurs. G. 49- Episint. Eplsinus. Mâchoires droites; lèvre plus large que Ion- ( ^7 ) gue ; les premières pâtes et les quatrièmes en- suite plus longues. G. 5o. Micrommate. Micrommata. Mâchoires droites; lèvre plus large que lon- gue ; les secondes pâtes et les premières ensuite plus longues. G. 5i. Thomise. Thojnisus. Mâchoires inclinées; lèvre plus longue que large; les secondes et les premières pâtes, ou réciproquement , plus longues. •a . Yeux postérieurs dépassant l'extrémité supérieure et antérieure du corcelet , formant dans les uns un hexagone irrégulier j et dans les autres un angle curviligne , allongé et très-ouvert postérieurement ', ou un quadrilatère Araignées loups de plusieurs. A. Les premières pâtes plus longues , les secondes ensuite j y eux formant un hexagone ou un angle curviligne , allongé, et très-ouvert postérieurement. Nota. Les secondes et quatrièmes pâtes sont presque égales dans quelques-unes ; lèvre plus longue que large. G. 52. Oxyope. Oxyopes. Yeux formant un hexagone allonge', dispose* ( «8 ) sur quatre lignes transverses, 2,2,2, 2 , dont ceux de la seconde ligne beaucoup plus grands j mâchoires droites , notablement plus longues que la lèvre. G. 53. Storène. Storena. Yeux formant un hexagone large , presque égaux, disposés sur trois lignes transverses, 2, 4> 2 ; mâchoires inclinées, guères plus lon- gues que la lèvre. G. 54. Ctène. Clenus. Yeux formant un angle curviligne, allonge' , très-ouvert postérieurement ( un peu tronqué en devant ou à sa pointe ) , disposés sur trois lignes transverses, 2 , 4> 2. ( Lèvre notablement plus courte que les mâchoires ; celles-ci droites). Nota. Les aranéïdes de ces trois derniers genres semblent faire le passage des aranéïdes crabes aux aranéïdes loups. B. Les quatrièmes pâtes plus longues j yeux formant un quadrilatère ( disposés sur trois lignes transferses , 4 * a, 2 ). G. 55. Lycose. Lycos a. Lèvre plus longue que large; les quatrièmes pâtes et ensuite les premières plus longues ; 9feconde ligne tran;>verse des veux presque aussi ( I29 ) longue que celle de devant ou la première (les jeux de la seconde ligne ordinairement plus gros). G. 56. Dolomède. Dolomedes. Lèvre pas plus longue que large ; les qua- trièmes pâtes et ensuite les secondes plus lon- gues ; seconde ligne transverse des veux plus courte que celle de devant ou la première ( ces yeux rentres dans le quadrilatère ). II. Des pâtes propres pour sauter ; corcelet demi-ovoïde ou triangulaire, presque aussi large en devant que vers son milieu, corn- primé ou tombant brusquement sur les côtés ; jeux postérieurs placés vers le milieu de sa longueur (Jormant une espèce de parabole ou de carré}. Araignées phalanges de plusieurs. G. 57. Erèse. Eresus. Quatre jeux composant un petit carre, ren- fermé dans un autre beaucoup plus grand et formé par les quatre autres. G. 58. Saltique. Salticus. Yeux formant une parabole ou un fer à che- val dont l'ouverture est postérieure. 9 ( i3o ) FAMILLE IV* PHx\LANGITES. PHALANGITA. t. Yeux portés sur un tubercule commun , très-rapprochés. G. 5g« Galéode. Galeodes. Quatre jeux ; mandibules très - grandes , droites ; palpes très-grands, en forme de pâtes , sans crochet au bout ; corps allonge'. G. 60. Faucheur. Phalangium. Deux yeux ; mandibules grêles , coude'es , ou portées sur un article apparent ; palpes à forme ordinaire, termine's par un crochet ; corps plus ou moins orbiculaire. IL Yeux point portés sur un tubercule com- mun et plus ou moins écartés. ( Corps toujours orbiculaire ou ovalç. ) G. 6 1 . Trogule. Trogulus. Bouche cachée dans une cavité , sous un avancement en forme de chaperon; mandi- bules courtes. G. 62. Ciron. Siro. Bouche découverte; mandibules très-longues. ( tft ) FAMILLE V. ACARIDIES. ACARIDIM. I. Palpes saillans. 1. Z7>z appendice ou doigt mobile sous l'extrémité des palpes. G. 63. Trombidion. Trombidium. Yeux portes sur un pe'dicule ; corps comme divise en deux : la partie antérieure portant la. bouche , les yeux et les deux premières paires de pâtes. G. 64. Erythrée. JErythrœus. Yeux sessiles; corps point divisé ou d'une même venue. 2. Point d'appendice ou de doigt mobile sous l'extré- mité des palpes. G. 65. Gamase. Gamasus. II. Palpes très- courts et point saillans, G. 66. Oribate. Oribata. Corps recouvert d'une peau coriace ; un museau renfermant les organes masticatoires, ( >3a) G. 67. Mite. Acarus. Corps très -mou j bouche à nu. FAMILLE VI. TIQUES. RICINIJE. I. Corps recouvert, du moins enpartle , d'une peau coriace ou ecailleuse , et très-plat lorsque V animal na point pris de nour- riture; point d'yeux distincts. 1. Siphon et palpes apparens. G. 68. Ixode. Ixodes. Palpes engainant le suçoir et formant avec lui un bec avance' , tronqué et un peu renfle' à son extrémité'. G. 69. Argas. Argas. Palpes libres , ne renfermant point le suçoir , coniques , inférieurs ainsi que lui. 2. Point de siphon et de palpes apparens. G. 70. Uropode. Uropoda. Nota. Pâtes très-courtes ; un filet à l'anus pour s'at-» tacher aux insectes coléoptères sur lesquels ils vivent. ( '33 ) II. Corps entièrement mou , sans plaque ècail- leuse , renflé; yeux distincts. l . Palpes apparens. G. 71. Cheylète. Cheyletus. Palpes très-gros , en forme de bras. G. 72. Smaris. S maris. Palpes menus, filiformes, droits , guères plu* longs que le siphon , sans soies au bout j deux yeux ; pâtes antérieures plus longues. G. 73. Bdelle. Bdelta. Palpes menus, filiformes, coudes, longs, sétigèresà leur extrémité ; quatre yeux; pâtes postérieures plus longues. 2. Point de palpes apparens. G. 74- Sarcopte. Sarcoptes. FAMILLE VIL HYDRACHNELLES HYDRACHNELLM. G. 75. Eylaïs. Eylais. Des mandibules. G. 76. Hydrachne. Hydrachna. Point demandihules ; siphon saillant enforme ( '54) de bec j palpes avance's , avec un appendice mobile; corps globuleux. G. 77. Limnochare. Limnochares. Point de mandibules j siphon point ou très- peu saillant j palpes courbés , sans appendices j corps déprime'. FAMILLE VIII. MICROPHTHIRES. MICROPHTHIRA. I. Siphon et palpes apparens. G. 78. Caris. Caris. Corps revêtu d'une peau coriace , très-plat , presque orbiculaire. G. 79. Lepte. Leptus. Corps mou ? ovoïde. II. Point de siphon ni de palpes apparent G. 80. Astome. Astoma. ( '35 ) CLASSE DES INSECTES. Insecta. Caractère anatomique. Animal sans ver- tèbres , n'ayant point de cœur , respirant par des trachées ( manifestées au-dehors par des stigmates ) et pourvu de pâtes. Caractère extérieur. Des pâtes articule'es , au nombre de six ; des stigmates ; corps presque toujours ailé , subissant des métamorphoses qui ne se terminent qu'avec leur vie. JSota. Le9 espèces aptères ont toujours le corps distinctement annelé • une bouche composée de man- dibules et de mâchoires, ou consistant en une trompe avec un suçoir distinct; elles n'ont point de queue pro- pre pour sauter , ni plusieurs filets , avec des appen- dices , à l'extrémité du corps. ( '36) 1. Deux ailes recouvertes par deux elytres. \. Des mandibules avec des mâchoires et une lèvre \ ailes p liées. ORDRE PREMIER. Coléoptères. Coleoplera. Elytres crustacés, sans e'piderme re'ticu- laire; ailes pliees en travers et point dans la longueur. ( Palpes maxillaires n'ayant pas au- delà de quatre articles ; palais de la bouche n'ayant point d'éminence en forme de langue ou d epiglolte. ) o:rdre ii. Orthoptères. Orthoptera. Elytres coriaces, à e'piderme re'ticulaire; ailes pliees dans la longueur. ( Palpes maxillaires à cinq articles; palais de la bouche proéminent en forme de langue ou d épiglotte. ) 2. Point de mandibules , de mâchoires , ni de lèvre ; un bec articulé 5 renfermant un suçoir ( de trois soies ) ,* ailes étendues* ORDRE III. Hémiptères. Hemiplera. ( i57) II. Ailes nues ( toutes membraneuses ). l. Des mandibules avec des mâchoires et une lèvre (quatre ailes dans tous ). ORDRE IV. Nevroptères. Neuroptera. Ailes réticulées ( ou divisées en un très- grand nombre d'are'oles ) , presque toujours e'gales ; mâchoires n'engaînant point les bords latéraux de la lèvre. ( Femelles toujours sans aiguillon ■et sans tarière composée. ) ORDRE V. Hyménoptères. Hjmenoptera. Ailes veine'es ( are'oles grandes et peu nom- breuses ), toujours de grandeur ine'gale : les inférieures plus petites ; mâchoires engainant les bords latéraux de la lèvre. ( Femelles ayant une tarière composée ou un aiguillon. ) 3. Point de mandibules y de mâchoires , ni de lèvre ; bouche en forme de langue , ou de trompe. ORDRE VI. Lépidoptères. Lepidoptera. Quatre ailes couvertes d'une poussière e'caii- Jeuse ; une langue filiforme , rouJëe en spirale. ( '38 ) ORDRE VII. Diptères. Diptera, Deux ailes et deux balanciers ( manquant quelquefois); bouche forme'e d'une trompe sans articulations proprement dites ( ordinairement coude'e a sa base et bilabiée à son extrémité )> corcelet distinct de l'abdomen et inarticulé. „ ORDRE VIII. Suceurs. Suctoria. Point d'ailes ni de balanciers; bouche formée d'un siphon articulé; corps composé d'une suite de segmens continus. • t)RDRE PREMIER. Coléoptères. Coleoptera. SECTION PREMIÈRE, Pentamères. P entamera. Cinq articles à tous les tarses ( le premier presque nul dans quelques insectes aquatiques ). TRIBU PREMIERE. Entomophages. Entomophaga. Mâchoires portant chacune deux palpes. Nota. Pâtes antérieures très^rapprochées à leur ori- gine , insérées sur les côtés d'un sternum comprimé, et portées sur une grande rotule : un grand troclianter à la naissance des pâtes postérieures ; antennes fili- formes dans les uns, en massue cylindrico-ovoïde , prolifères , très-courtes , et insérées dans l'intervalle qui partage chaque œil en deux , dans les autres ; lèvre reçue dans une échancrure très-profonde dn menton. FAMILLE I. ClCINDÉLÈTES. Cititl- deletœ. ( «4o) Palpe intérieur des mà-\ choires biarticulé ; an- tennes filiformes ; extre' mité des mâchoires ar- ticulée avec un crochet; terminal. ( Mandibules très-dentées ; antennes point moniliformes. ) Palpe intérieur des ma-' choires biarticulé; an- tennes filiformes ; ex-j trémilé des mâchoires! FAMILLE IL simplement arquée en^CARABiQUES. Cara- crochet , sans articula-[ bici. tion ; mandibules entiè- rement saillantes; pâtes' seulement ambulatoires. Palpe intérieur des ma-" choires biarticulé; an- tennes filiformes ; extré-j mité des mâchoires sim-J FAMILLE III. plement arquée en cro- > Hydrocanthares. chet , sans articulation ; Hydrocanthari. grande partie des man-J dibules cachée ; pâtes 1 natatoires. J ( »4> ) Palpe intérieur des mâ- choires sans articulation ; antennes ( très courtes ) en massue ovoïdo-cylin- drique : un des articles FAMILLE IV. inférieurs très - dilaté. .Tourniquets. Gjri- ( Apparence de quatre nites. jeux; les quatre pâtes postérieures très - com- primées , foliacées , na- tatoires.) TRIBU II. Saprophages. Saprophaga. Mâchoires ne portant chacune qu'un seul palpe. I. antennes point en massue feuilletée ni pectine'e 1 . Insectes n'ayant pas à la fois des antennes de six ou de neuf articles et en massue ; les palpes maxillaires presque aussi longs ou plus longs qu'elles ; un menton grand , clypéiforme ; le devant de la tête avancé et arrondi en chaperon ; insectes rarement aquatiques. A. Insectes n'ayant pas simultanément les pâtes entièrement ou à moitié contractiles , le sternum antérieur en mentonière , les antennes terminées par des articles plus gros et le corps ovoïde. ( '4* ) tt. Sternum antérieur avançant en mentonière sur la bouche et terminé postérieurement en pointe ( antennes en scie ou pectinées ; corps elliptique ou presque triangulaire \ tête engagée dans le corcelet ). FAMILLE V. Sternoxes. Sternoxi. b. Sternum antérieur ne formant point de mentonière. * Insectes n'ayant pas simultanément un corps ovoïde , ou ovoïdo-cylindrique , épais , arrondi aux deux bouts $ la tète cachée en majeure partie sous un corcelet bombé ; des mandibules courtes et épaisses 5 des palpes très-courts ; des élytres dures , recouvrant tout l'abdo- men , et des tarses courts. -|- Insectes n'ayant pas simultanément les antennes plus grosses vers le bout ; les palpes maxillaires très-longs; la tête et le corcelet plus étroits que l'abdomen , avec cette dernière partie ovoïde et embrassée par les élytres. Antennes filiformes ( ja-' mais brisées , le plus sou- vent en scie , pectinéesi ou à articles allongés ) ouf „ . -. _IT T ,_, ,rr .& J FAMILLE VI. plus grosses vers leur ex- L__ ,. r , ? , . , .MaLACODERMES. il/û- tremite , mais n avant' , , v . , , ,, [ lacodermi. que dix articles. ( elytresj souvent molles et flexi-! blés ; corcelet presque carre' ou demi-circulaire.) . ( '43) Antennes plus grossesvers* le bout , en scie dans les uns , soit totalement , soit J à leur extrémité' , en mas-l sue obconique dans les! autres ; élytres recou- vrant tout l'abdomen ; corps cylindrique; cor- celet étroit, et resserré' à son extrémité posté- rieure. FAMILLE Vil. Clairones. Clerii. Antennes grossissant in-ï sensiblement vers leur extrémité (point en scie), ou terminées en massue perfoliée ou solide, plus ou moins ovale ; élytres recouvrant au moins la maji ure partie de l'abdo- men ; corps ovale ou en carré long; corcelet de- mi-circulaire ou en tra- pèze : son bord posté- rieur de la largeur de l'abdomen. FAMILLE VIII. •Nécrophages. Ne- crophagi. ( i44) Antennes grossissant in- sensiblement vers leur extrémité, ou en massue perfoliée, plus ou moins j FAMILLE IX. oblongue(engrandepar- Staphyliniens. Sta- tie moniliformes ) ; ély- phylinii. très recouvrant au plus la moitié de l'abdomen. ( Corps très -étroit et fort long. ) + 4. Insectes ayant à la fois les antennes plus grosses vers le bout ; les palpes maxillaires fort longs ; la tête et le corcelet plus étroits que l'abdomen , et cette dernière partie ovoïde et embrassée par les élytres. FAMILLE X. Palpeurs. Palpatores. * * Insectes ayant à la fois un corps ovoïde ou cylindrico- ovoïde, épais, arrondi aux deux bout ; la tête cachés en majeure parue sous un corcelet bombé ; des mandi- bules courtes et épaisses; des palpes très-courts ; des élytres dures , recouvrant tout l'abdomen, et des tarses courts. Antennes beaucoup plusj longues que la tête, nti-f FAMILLE XL formes , ou terminées\pTiNI0RESj pùnio- par trois articles plus/ reSt «rands, mais point réu-1 nis en massue. J ( '45) Antenne* guères plus Ion-] t? amu r F XÎT eues que la tête , termi-l ^ ^ D f * /JJermestins. Dér- ivées par une massue! ^. . grande et ovoïde. ; B. Insectes ayant à la fois les pâtes entièrement ou à demi- contractiles ; le sternum antérieur en mentonière ,- les antennes plus grosses au bout , et le corps ovoïde. FAMILLE XIII. Byrrhiens. Byrrhii. 2. Insectes ayant à la fois des antennes de six ou de neuf articles , en massue; les palpes maxillaires presque aussi longs ou plus longs qu'elles ,• le men- ton grand , clypéiforme ; le devant de la tête avancé } arrondi , en forme de chaperon ; insectes souvent aquatiques. ** Pâtes natatoires j premier! pAMïLLF XIV article des tarses beau-^TT * /Hydrophiliens. Hy~ coup plus court que lei , , .,.. second. j Pâtes simplement ambu-} p,^. T ,-, VTr , . l . . , / FAMILLE XV. latoires : premier article! 0 „ , , • . . >OPHERIDI0TES. C)VnC0- des tarses aussi louer au .,. . f \ ndioîa. moins que le second. ) 10 ( '46 ) II. Antennes en massue feuillete'e ou pec- tinée. Nota. Jambes antérieures grandes et dentées ; men- ton ou remplaçant la lèvre ou la recouvrant entièrement, dans le plus grand nombre l . Massue des ajitennes feuilletée . Antennes de huit à neuf) articles ; mandibules et/ FAMILLE XVL mâchoires membraneu-^CorROPiiAGES. Copro- ses. ( Chaperon demi-l phagi. circulaire. ) ) Antennes de onze articles/) (Mandibules toujours f FAMILLE XVII. cornées, avancées ; la- >Géotrupins. Ge'o- bre saillant; chaperon l trupini. rhomboïdal. ) ) Antennes de dix articles,-) ou de neuf, mais man-f FAMILLE XVIII. dibules cornées. ( Chape- ^ Scarabeïdes. Scara- ron presque carré oui bœides. triangulaire. ) J a. Massue des antennes pectinée. FAMILLE XIX. Luc an ides. Lucanides* ( '47) SECTION IL Hétéromères. Heteromera. Cinq articles aux quatre tarses antérieurs, et quatre aux derniers. I. Insectes aptères et ayant à la fois des antennes en tout ou en partie monili- formes et insérées sous un rebord ; des mandibules bifides ou échancrées à leur pointe; des élytrcs dures, embrassant tout ï abdomen , jusquà peu de distance de l'origine des pâtes. Nota. Mâchoires toujours onguiculées au côté interne, FAMILLE XX. PiiyiÉliaires. Pimeliarice. II. Insectes n'ayant pas à la fois des antennes en tout ou en partie monilijormes et in- sérées sous un rebord ; des mandibules bifides ou échancrées à leur pointe ; des ély très dures , embrassant tout F abdomen , jusqu'à peu de distance de l'origine des ( '43) pâtes , et ces insectes n étant pas en même temps aptères. i . Point de museau antennifére ; insectes n'ayant pas simultanément un corps linéaire , avec le cor' celet étroit et cylindracé $ des antennes sétacées ou Jtliformes , composées d'articles allongés et cylin- driques ; des palpes maxillaires terminés par un article plus grand , obtrigone } et des tarses à pé- nultième article bilobé et à crochets simples. A. Crochets des tarses entiers , ou bifides , mais antennes soit pectine'es , soit en éventail ( tête ayant rarement la figura d'un cœur et un étranglement brusaue } à sa jonction ave* le corcelet ). a. Tête plus ou moins cvale ou triangulaire , n'ayant point la forme d'un cœur , ni d'étranglement brusque à sa jonction avec le corcelet. FAMILLE XXI. Tenebrionites. Tenebrionites . Nota. Mandibules presque toujours échancrées ou bifides à leur pointe. ( '49) b. Tète co.difonne et ayant à sa jonction avec le corcclct une dépression ou étranglement brusque. Pénultième article de tous) les tarses bilobé; corps/ allonge , déprime' : ouf convexe et cvlindracë J FAIV"LLE XXII. mais corcelet étroit fP™°«iRoiDES. Py- presque en cœur, rétréci! postérieurement(éJytres souvent flexibles. ) Pénultième article des tar- ses poste'rieurs au moins entier; corps e'ievé , ar- que , comprimé latéra- lement , et terminé en pointe. ( Tète très- basse; élytres ou très- courtes, ou très-étroites et pointues au bout; pâtes postérieures grandes. ) B. Crochets des tarses bifides; antennes point pectinees ni en éventail. Nota. Tète grande , eordiforme : un cou; mandibules sans échancrure à leur pointe ; corcelet presque carré ou en cœur; élytres souvent flexibles ; articles des tarse* presque toujours entiers. FAMILLE XXIII. -MORPÎXLONES. M07*- dellonce. ( i5o) FAMILLE XXIV. Cantharidies. Cantharidiœ. 2. Insectes ayant un museau antennifère , ou sans museau remarquable f mais ayant à la fois le corps presque linéaire , avec le corcelet étroit et cylindracé ; les antennes sétacées ou filiformes ? composées d'articles allongés et cylindriques $ les palpes maxillaires terminés par un article plus grand , obtrigone , et les tarses à pénultième arti- cle bilobé et à crochets simples. FAMILLE XXV. OE démérites. Œdemeritce. SECTION III. Tétra^res. Tetramera* Tous les tarses à quatre articles. I. Tête prolongée en forme de museau ou de trompe : ce prolongement presque tou- jours antennifère, et aussi long au moins aue le reste de la tête. , .. . jl. ) FAMILLE XXVI. Palpes très- distincts, nli-f . . l , , >Bruciieles. Bruche- formes; labre apparent.* ( *« ) Palpes peu distincts , co) FAMILLE XXVII. niques; point de labre >CHARANSowiTES.(?ttr- apparent. ) culioniles. II. Tête point prolongée sensiblement en forme de museau ou de trompe. 1. Corps toujours oblong ; articles des tarses point garnis en dessous d'une pelote spongieuse et entiers dans les uns; le pénultième article des tarses bifide dans les autres , mais ces insectes ayant alors des antennes de dix articles au plus , toujours terminées en massue très-grande, solide ou formée de trois longs feuillets , et les palpes très, petits et coniques. Corps parfaitement cylin-ï drique ; tête globuleuse. (Corps globuleux ou cy- lindrique ; jambes le plus souvent comprime'es : les antérieures dentelées antennes de huit à dix FAMILLE XXVIÏÏî articles distincts, dont le }Bostrichins. Bostri- premier allonge, et les chini. deux ou trois derniers formant une grande mas- sue, le plus souvent so- lide ; palpes très-petits , ordinairement coniques, rarement filiformes. ) ( <80 Corps oblong et très- de- ) prime'; palpes conico- subulës ; antennes de] deux articles, dont le! FAMILLE XXIX. dernier très grand, irre-/pAUSSILES. Paussili. gulier , ou de dix et pres-j que entièrement perfo- liees ; élytres tronquées. Nota. Pénultième article des tarses toujours entier, ainsi que dans les deux familles suivantes. Corpfr ovoïde ou oblongl et déprimé dans les uns , linéaire dans les autres ; palpes filiformes ou ren- flés à leur extrémité ; an FAMILLE XXX. tennes toujours de dix à J-Xylophages. Xylo- onze articles, grossissant phagi. •vers le bout ou termi- nées en massue , perfo- rées au plus vers leur ex- trémité. ) Corps oblong et très-apla- j ti; tête point globuleuse ;j FAMILLE XXXI. palpes filiformes ou plus \r- „„„ s\.„ •• r î " ^LcujirFs. Cucuji- gros au bout; antennes/ delà mèmegrosseur(tou jours de onze articles ). ( '53) 2. Corps n'étant pas toujours oblong [hémisphéri- que ou orbiculaire dans plusieurs} ; antennes n'ayant jamais moins de onze ar'icles (l) j les trois premiers articles des tarses garnis en dessous d'une pelote spongieuse, et le troisième presque tou- jours bilobé ; corps globuleux et contractile dans ceux où il est entier [Agat h miE ) : ces derniers insectes n'ayant point des antennes terminées en une massue très grande , solide ou trilamellée , ni des palpes très petits et coniques. A, Antennes filiformes ou sétacées , ou grossissant un peu vers leur extrémité , mais sans former de massue perfoliée j point d'ongle corné au coté interne des mâchoires. Lèvre fortement e'vase'e à' son extrémité, en forme de cœur; corps <°"i°u«fFAMILLE XXXII. allonge : antennes ( lon-l. _ °. , , . /Cerambycins. Le- gues) insérées dans une! échancrure des jeux , ou ailleurs , mais corcelet alors rétréci en devant. rambycini. (1) A l'exception peut-être du genre clypeastre de la famille 55. e ( i54) Lèvre point cordiforme ; division extérieure des mâchoires ne ressem- blant point à un palpe biarticulé; corps tou- FAMILLE XXXIII. jours allongé ; antennes /Cfjocémdes. Crioce- point insérées dans unel rides. e'chancrure des yeux corcclet étroit , cylin- dracé ou carré, et sans rétrécissementantérieur.. Lèvre point cordiforme ; division extérieure de? mâchoires ressemblant à un palpe biarticulé ; corps plus ou moins ovoïde ou ovalu ; corce- let transversal, ou né- ' tant pas du moins plus long que large, ni sensi- blement plus étroif à son extrémité postérieure , lorsqu'il n'est pas trans- versal. FAMILLE XXXIV Chrysomélines. Chrjsomelinœ. ( '55) B. AnUmes en massue perfoliée ; mâchoires onguiculées au côté intérieur. FAMILLE XXXV. Erotylènes. Erotylenœ. SECTION IV. Trimères. Trimera. Tous les tarses à trois articles. FAMILLE XXXVI. Coccinellides. Coccinellidce. SECTION V. Dimères. Dlmera. FAMILLE XXXVIÏ. Psélaphiens. PselaphiL ( i56 j SECTION PREMIÈRE. Pentamères. Pentamcra. TRIBU P RF M 1ÈRE FiiM—MMii f>. Entomophaga. FAMILLE PREMIÈRE. C1CISPÊLÈTES. CICINDELE TE G. i. Mam-icore. Manticora. Corcelet presque en coeur ; abdomen très- grand , pédoncule , presque en cœur renverse , embrasse entièrement par les èlvtres , qui sont planes en dessus et carences latéralement. G. 2. Colliure. Colliuris. Corps resserre et allongé; corcelet long, très- e'troit, cylindrico conique, atténue en devant. G. 3. Mfgacêfiïa: rhala. Corcelet court , presque de la largeur de la ( >57) lete, cylindracé -, abdomen en carré long et arrondi au bout : dos convexe; palpes labiaux plus longs que les maxillaires exte'rieurs. G. 4« Cicindèle. Cicindela. Corcelet court , presque de la largeur de la tête, cylindracé ; abdomen en carré long et arrondi au bout : dos plan j palpes maxillaires externes aussi longs ou plus longs que les la- biaux. FAMILLE IL CARABIQUES. CARAB1CI. I. Corps oblong ou ovoïde; corcelet, lorsqu'il est transversal , ri étant pas une fois aussi large que long; palpes labiaux insérés sur les côtés inférieurs de la livre et écar- tés ; insectes ne se tenant jamais dans leau. l . Antennes droites , et dont les articles , à partir du quatrième , ne changent pat subitement de forme ni de grandeur. A. Jambes antérieures e'chancrées au côté Interne. m. Palpes maxillaires et les labiaux terminés brusquement ea ( i58) alêne, ou par un article cylindrique , mais labre aussi long que large , arrondi en devant ( lèvre dans ce cas coriace , arrondie sur les côtés de son extrémité supérieure , acumi- née au milieu , avec une oreillette distincte , saillante et pointue , de chaque côté ; yeux gros ). Nota. M. Bonelli , membre de l'académie des sciences de Turin , s'occupe d'un nouveau travail sur cette fa- mille. Je connois l'exactitude scrupuleuse de ce natura- liste , et je suis persuade que ses observations seront pleines d'intérêt. (G. 5. Elaphre. Elaphrus. Palpes maxillaires exte'rieurs et les labiaux termines par un article cylindrique ; labre aussi long que large 9 arrondi en avant. G. 6. Betmbidion. Bembldion. Palpes maxillaires extérieurs et les labiaux brusquement subule's. h. Palpes maxillaires extérieurs et les labiaux point à la fois brusquement subulés ( presque toujours obtus ) ; insectes n'ayant point simultanément Je labre aussi long que large, arrondi en avant, avec la lèvre entièrement coriace , arrondie aux extrémités latérales du bord supérieur , acuminée au milieu et accompagnée de deux oreillettes distinctes. ;• * Lèvre saillante au-delà du premier article de ses palpes, ou point saillante , mais mandibules très - robustes , avec des dents ou une grande saillie au côté interne. <«5g) -f. Elytres entières. ( Lèvre ayant des oreillettes dis- tinctes , ou sans oreillettes, mais large , trcs-évasée; palpes filiformes, ou terminés par un article plus large, «t mandibules alors très-obtuses dans 'es uns , poin- tues , avec un grand avancement au côté interne , dans les autres. ) Nota. Les anthies . les graphiptères , etc. devroient peut-être succéder immédiatement aux cicindélètes ; mais les larves de quelques harpales , voi.sins:dt?s scarites, res- semblant totalement , quant à la forme et aux habitudes, à celles des cicindélètes , j'ai cru devoir commencer cette division par les scarites. G. 7. Scarite. Scarites. Antennes moniliformes : second article plus long que le troisième ; mandibules dente'es au côte' interne. ( Lèvre courte , large , évase'e , sans oreillettes; jambes antérieures palmées.) G. 8. Clivine. Cliviiia. Antennes moniliformes : second article plus long que le troisième; mandibules sans dente- lures au côte' interne. (Lèvre en languette allon- gea , avec deux oreillettes ; jambes antérieures palmées dans quelques ). G. 9. Morioiy. Motion. Antennes moniliformes : second article plus court que le troisième. ( i6o) Harpalus monilicornis. Latr. ( Gen. crust. et insect. ) G. i o. AroTOME. Apotomus. Antennes point moniliformes ; mandibules pointues; palpes maxillaires extérieurs très- longs , filiformes ; les labiaux beaucoup plus courts , subulës. G. ii. Siagone. Siagona. Antennes point moniliformes ; mandibules pointues; palpes maxillaires extérieurs et les labiaux terminés par un article presque sécuri- forme. ( Un avancement très-grand au côté interne des mandibules ; menton sans suture ; corps très-aplati.) G. 1 2. Haupale. Harpalus. Antennes point moniliformes ; mandibules pointues; palpes maxillaires extérieurs et les labiaux filiformes : le dernier article obtus ou tronqué au bout. JSota. La première division de ce genre comprendra les espèces qui se rapprochent des scaritcs par la forme do corps : Bucephalus , calydonius , cephaloles , etc. (.6.) G. i3. Trëchcs. Trechus. 0 Antennes point monili formes ; mandibules pointues ; palpes maxillaires extérieurs et les labiaux filiformes , termines par un article très- pointu. Ce genre est très-voisin de celui de bembi- dion. G. 14. Licine. Licinus. Antennes point moniliformes ; mandibules très-obtuses à leur extrémité ; palpes maxillaires extérieurs et les labiaux terminés par un article presque sécuriforme. G. 1 5. Badiste. Badister* Antennes point moniliformes; mandibules très-obtuses à leur extrémité; palpes maxillaires extérieurs filiformes ; les labiaux terminés par un article plus gros , en ovoïde court. -f -f Elytres tronquées à leur extrémité. (Lèvre sans oreillettes distinctes, ou avec des oreillettes, mai» palpes labiaux au moins terminés par un article plus gros , soit en ovoïde tronqué , soit presque sécuri- forme , et mandibules alors toujours pointues et sans grande saillie au côté interne. ) Nota, Tête et corcelet plus droits que l'abdomen ; •orps souvent très-aplati. II ( & ) G. 16. Anthie. Anthia. Corcelet presque en cœur ; tète point rélré- cie postérieurement ; point de cou apparent ; palpes filiformes : lèvre en languette cornée, ovale , et très-saillante; abdomen ovale , con- vexe. G. 17. Graphiftère. Graphipterus. Corcelet presque en cœur ; tête point rétré- cie postérieurement : point de cou apparent ; palpes filiformes; lèvre presque carrée , avec les côtés membraneux et arrondis au bout; abdomen très -dép rimé , orbiculaire. G. 18. Brachine. Brachinus. Corcelet presque en cœur ; tête point rétré- cie postérieurement : point de cou apparent ; palpes filiformes; lèvre presque carrée, avec les côtés membraneux et terminés en pointe ; abdomen en carré long. G. 19. Lébie. Lebia. Corcelet presque en cœur; tête point (ou peu) rétrécie postérieurement: point de cou apparent ; palpes presque filiformes ( terminés par un article un peu plus gros , en ovoïde tron- ( >63 ) que ) ; lèvre en languette allongée , coriace , arrondie au bout (corps très-plat). G. 20. Cyminde. Cjmindis. Corcelet presque en cœur; tête point rëtrë- cie postérieurement : point de cou apparent; palpes maxillaires exte' rieurs filiformes ; les labiaux termine's par un article grand , sécuri- formes ( lèvre coriace au milieu _, membraneuse sur les bords, arrondie au bout; corps aplati ). G. 2 1 . Zuphie. Zuphium. Corcelet presque en cœur; tête point re'tre'cie postérieurement: un cou très-distinct. (Palpes maxillaires exte'rieurs et les labiaux termine's par un article plus grand , presque obconique ; extrémité' supérieure de la lèvre tronquée; corps très-aplati. ) Nota. Les articles des antennes , celui de la base sur- tout, sont proportionnellement plus allongés dans ce genre et ceux des numéros 22 , 23 , que dans les précé- dons ; cette remarque a également lieu par rapport aux palpes. G. 22. Galérite. Galerita. Corcelet presque en cœur ; tête re'tre'cie et allongée postérieurement : un cou très-distinct ( palpes maxillaires extérieurs et les labiaux ter- ( «64 ) mines par un article grand , sëcuriforme j milieu de l'extrémité supérieure de la lèvre formant une petite saillie dentiformeet tronquée j corps point fortement déprimé ). G. 23. Drypte. Drjpta. Corcelet çylindracé ; tête point rétrécie ni allongée postérieurement ; mandibules fort allon- gées et très-avancées j palpes maxillaires exté- rieurs et les labiaux terminés par un article plus grand , presque obconique : les maxillaires fort allongés. ( Lèvre en languette allongée , li- néaire, avec deux oreillettes j menton en crois- sant. ) G. 24.-Odacanthe. Odacantha. Corcelet çylindracé ; tête peu rétrécie et peu allongée postérieurement ; mandibules sans al- longement et avancement remarquables ; palpes filiformes. (Bouche presque comme dans le £enre lébie.) G. 25. Agre. Agra. Corcelet presque conique, aminci en devant; tête fort allongée et rétrécie postérieurement. ( palpes filiformes. ) ** Lèvre point saillante au-delà du premier article de 6es palpes ( très-petite , avec le bord supérieur droit et les f i65 ) angles latéraux denliformes) ; mandibules petite» , sani dents ni grande saillie au côté interne. G. 26. Panacée. Panagœus. Nota. Yeux globuleux et saillans ; un cou distinct ; eorcelet orbiculaire ; abdomen grand , presque carré. B. Jujubes antérieures sans echancmrc au côte' interne. a. Lèvre très-courte , point saillante au-delà du premier article de ses palpes ; base extérieure des mâchoires point notable- ment ciliée ; abdomen plus ou moins épais. G. 27. Cychre. Cjchrus. Mandibules très-ëtroites, fort longues, biden- tées sous leur extrémité' ; abdomen embrasse par les élytres. G. 28. Calosome. Calosoma* Mandibules n'étant ni très-e'troites , ni fort longues , et n'ayant point deux dents sous leur extrémité ; eorcelet presque orbiculaire ; abdo- men presque carre. G. 29. Carabe. Carabus* Mandibules n'étant ni très-e'troites, ni fort longues , et n'ayant point deux dents sous leur extrémité ; eorcelet presque en cœur, tronque' et échancré postérieurement;, abdomen ova* kire, ( x66 ) b. Lèvre saillant au-delà du premier article de ses palpes ; base extérieure des mâchoires notablement ciliée; abdomen très- plat. G. 3o. Nébrie. Ncbria. Lèvre presque carrée , ne remontant point jusques près du labre, ni trie'pincuse au bout; palpes labiaux n'étant point une fois plus longs que la tête; mandibules peu dilatées extérieu- rement. G. 3l. PoGONOPHORE. PogOUOphOTUS. Lèvre en languette avançant près du labre et triepineuse à son extrémité' ; palpes labiaux une fois plus longs que la tête ; mandibules très-dilate'es à leur base exte'rieure. 2. Antennes courbes , et dont les articles inférieurs diffèrent brusquement des suivans. G. 32. Loricère. Loricera. Nota, Jambes antérieures échancrées au côté interne. Ce genre pourroit venir immédiatement après celui de panagée. II. Corps en ovale court , se rapprochant de la forme hémisphérique ; corcelet près- qu'une fois aussi large que long; palpes labiaux insérés presque sous le bord su- périeur de la lèvre et rapprochées à leur ( i6t) base ; insectes se tenant souvent dans Veau. G. 53. Omophron. Omophron. Nota. Jambes antérieures échancrees ; lèvre très- petite. Ce genre fait le passage des carabiques aux hydrocanthares ; M. Clairville le place même dans cette dernière famille. FAMILLE III. HYDROCANTHARES. HYDROCANTHAR1. J.Palpes maxillaires extérieu rs et les labiaux filiformes ou presque filiformes , point ter* mines en alêne ; jmtes postérieures entier rement découvertes. i . Palpes labiaux point fourchus. G. 34. Dytique. Dylicus. Palpes maxillaires extérieurs et les labiaux termine's par un article cylindrace' ; mandibules point arquées sous leur extre'mité : e'chancrure de cette extre'mité peu profonde. ( Corps peu e'pais même dans son milieu. ) G. 35. Hyphydre. Hyphydrus. Palpes maxillaires exte'rieurs et les labiaux ter- ( '68) mines par un article presque ovalaire ; man- dibules arque'es sous leur extrémité : cette ex- trémité ayant une échancrure profonde. (Corps très-épais dans le milieu de sa hauteur, ) a. Palpes labiaux fourchus. G. 36. Notère. Noterus. II. Palpes maxillaires extérieurs et les la- biaux subulés ; une lame cljpéacêe re- couvrant les pâtes postérieures à leur naissance. G. 57. Haliple. Haliplus. FAMILLE IV. TOURNIQUETS. ÇYRW1TES. G. 38. Gyrin. Gyrinus. TRIBU IL Saprophages. Sapropkaga. FAMILLE V. STERNO.XES. ST.ERTSOX1. I. Mandibules sans échancrure à leur extré* mité ( >6g) 1. Palpes filiformes ou peu renflées à leur extrémité* G. 39. Bupreste. Buprestis. Antennes filiformes. G. 40- Aphanistique. Aphanisticus. Antennes en massue. Buprestis cmargi- nata. Fab. 2. Palpes terminés par un article notablement plus gros. G. 41 • Mélasis. Melasis. Tarses à articles entiers. G. 42. Cerophyte. Cerophytum. Pénultième article des tarses bifide. II. Mandibules e'chancre'es ou bifides à leur extrémité. G. 43. Taupin. Elater. FAMILLE VI. MALACODERMES. MALACODERMI. I. Mandibules terminées en pointe aiguë , sans échancrure ; palpes filiformes ; corps arqué. G. 44- Hammonie. Hammonius. Articles des tarses entiers ; angles poste» ( *7° ) rieurs du corcelet prolongés ; antennes en mas- sue , très-courtes. Cebrio brevicornis. Oliv. G. 45. Cébrion. Cebrio. Articles des tarses entiers ; angles postérieurs du corcelet prolongés ; antennes filiformes , un. peu en scie , longues. G. 46. Dascille. Dasciîlus. Pénultième article des tarses bilobé ; palpes simples ; corps ovale. G. 47* Elode. Elodes. Pénultième article des tarses bilobé ; palpes labiaux fourchus ; corps orbiculaire ( élytres molles ). II. Mandibules terminées en pointe aiguë > sans échancrure ; palpes maxillaires au moins plus gros à leur extrémité ; corps très-déprimé, plan. ( Pénultième article des tarses bilobé dans tous.) 1 . Antennes très - rapprochées à leur base ; palpes* maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux. G. 48« Lycus. Lycus. Bouche avancée en museau. ( '7' ) G. 49* Omalise. Omalisus. Tête de-couverte ; corcelet en trapèze ; der- nier article des palpes maxillaires tronque' ; se- cond et troisième articles des antennes plus petits que les suivans. G. 5o. Lampyre. Lampyris. Tète cachée ou couverte en majeure partie; corcelet demi-circulaire ou carre; dernier ar- ticle des palpes maxillaires finissant en pointe; troisième article des antennes de la longueur des suivans. ( Corps mou. ) 2. Antennes écartées à leur base ; palpes maxillaires n étant pas beaucoup plus longs que les labiaux. G. 5i. Teléphore. Telephorus. Palpes termine's par un article se'curiforme. G. 5a. Malthine. Malthinus. Palpes termines par un article ovoïde , pointu. ( Elytres très-courtes.) III. Mandibules refendues à la pointe ; palpes filiformes. ( Corps étroit , déprime', rare- ment ovale ; articles des tarses entiers. ) ( *7* ) 1. Point de vésicules rétractilcs sur les. côtés du corps. G. 53. Zygie. Zygia. Corps ovoïde ; corceîet en trapèze , plus étroit en devant ; quatrième article des antennes et suivans presque transversaux, en scie. G. 54- Mélyre. Melyris. Corps ovoïde ; corceîet en trapèze , plus étroit en devant ; quatrième article des antennes et suivans obconiques ou turbines. ( Crochets des tarses distinctement uniden tés.) G. 55. Dasyte. Dasytes* Corps étroit , allongé , de la même largeur ;, une petite saillie membraneuse sous l'extrémité des crochets des tarses. %. Des -vésicules rétractiles sur les côtés du corps. G. 56. Malachie. Malachius. IV. Mandibules refendues à la pointe; palpes maxillaires au moins plus gros vers leur extrémité ; pénultième article des tarses bilobé. ( Corps déprimé } point cylindri- que. ) G. 57. Drile. Drilus. Antennes pecùnéesj palpes maxillaires beau- coup plus longs que les labiaux , termines en pointe; ceux-ci cylindriques. ( Corps mou , ni très-long, ni très-ëtroit. ) G. 58. Cupès. Cupes. Antennes simples; palpes égaux, termines par un article tronque'. (Corps ferme, linéaire. ) V. Mandibules ( épaisses ) refendues à la pointe ; palpes maxillaires au moins plus gros à leur extrémité ; articles des tarses entiers. ( Corps cylindrique ; tête globu- leuse. ) G. 59. Hylecoete. Hjlecœtus. Antennes en scie et uniformes. G. 60. Lymexylon. Lymexylon. Antennes simples , presque en fuseau ou plus larges vers leur milieu ; e'lytres couvrant une grande partie de l'abdomen. G. 61. Atractocère. sftractocerus. Antennes simples , presque en fuseau ou plus larges vers leur milieu ; e'lytres très -courtes. ( '74) FAMILLE VII. CLAIRONES. CLERII. I. Premier article des tarses très -apparent, différant peu en longueur du suivant. G. 62. Enoplie. Enoplium. Palpes filiformes; les trois derniers articles des antennes très-dilatés , en scie. G. 63. Tille. Tillus. Palpes maxillaires filiformes ; les labiaux ter- mines en hache ; antennes presque entièrement en scie. G. 64. Thanàstme. Thanasimus. Palpes maxillaires filiformes ; lés labiaux ter- minés en hache ; extre'mite' des antennes plus grosse et point en scie^ H. Premier article des tarses très-court , cache' en dessus par la base du second. G. 65. Opile. Opilo. Palpes4ermine's en hache; les neuvième et dixième articles des antennes obconiques : le suivant ou dernier ovale, tronque' obliquement. ( Yeux point échancrés.) (>75) G. 66. Clairon. Clerus. Palpes maxillaires termines par un article obconique; le dernier des labiaux en hache; les trois derniers des antennes formant une mas- sue obtrigone , allant en pointe au côté interne. ( Yeux échancre's. ) G. 67. Nécrobie. Necrobia. Palpes termine's par un article obconique; les trois derniers des antennes formant une massue obtrigone , obtuse des deux côtés à son extrémité. FAMILLE VIII. NÉCROPHAGES. NECROPHAGI. I. Palpes très -apparens ; antennes ne se logeant point dans une cavit particulière du corceletf et point en massue solide {cette massuejormee de deux articles au moins ). 1. Mandibules sans échancrure à leur extrémité. G. 68. Nécrophore. Necrophorus. Antennes guères plus longues que la tète , terminées brusquement en un bouton très- ( '70) perfolié. (Tête s'inclinant; ély très tronquées en ligne droite , sans canal au bord exte'rieur ; corps en carré long. ) G. 69. Bouclier. Siîpha. Antennes à peu près de la longueur du cor- celet,en massue allongée; les quatre palpes ter- minés par un article plus menu. ( Tète s'incli- nant ; ély très ayant un canal au bord extérieur ; corps plus ou moins ovale. ) G. 70. Agyrte. Agyrtes. Antennes à peu près de la longueur du cor- celet, en massue allongée; palpes maxillaires terminés par un article plus gros. (Tête enfon- cée postérieurement dans le corcelet. ) a. Mandibules ayant une fissure ou uns échancrure à leur pointe. A. mintermes en massue de six à cinq articles ou grossissant insensiblement ,• corps épais ou élevé , arqué en dessus. G. 71. Scaphidie. Scaphidium. Palpes filiformes. (Corps naviculaire , pointu aux deux bouts; ély très tronquées. ) G. 72. Cholève. Choleva. Palpes maxillaires terminés brusquement en ( T77 ) alêne ; les deux premiers articles des antennes peu diffe'rens des suivans en grosseur et quant à la forme. G. 73. Myloeque. Mylœchus. Palpes maxillaires termines brusquement en alêne; les deux premiers articles des antennes notablement plus gros que les suivans et dif- fe'rens d'eux par la forme. B> Antennes en massue de trois ou de deux articles , ouaU ou arrondie , y eu allongée ,• corps déprimé ',• dos plan , horizontal. a. Mandibules peu ou point saillantes. * Massue des antennes de trois articles ; bouche point recouverte par un avancement en forme de chaperon. , G. 74. Ips. Ips. Tarses à articles allonges et grêles; massue des antennes e'troite. G. 75. Dacné. Dacne. Les trois premiers articles des tarses courts , larges; massue des antennes courte, large , très perfoliee. ** Massue des antennes de deux articles ; un avancemeat en forme de chaperon recouvrant la bouche. G» 76. Colobique. Colobicus. 12 ( «7* ) b. Mandibules saillantes. * Troisième article des tarses point dilaté ni bifide (ainsi que les autres ; palpes terminés par un article plus gros ). G. 77. Thym a le. Thy malus. * * Troisième article des tarses dilaté ou bifide. G. 78. Nitidule. Nitidula. Troisième article des antennes une fois au moins plus long que le suivant : massue formée brusquement et orbiculaire. G. 79. Byture. Bjiurus. Troisième article des antennes et le suivant peu diffërens en longueur : massue ovale. ( Cor- celet plus large postérieurement, avec les an- gles pointus et distincts j élytres recouvrant l'abdomen. ) G. 80. Cerque. Cercus. Troisième article des antennes et le suivant peu diffërens en longueur: massue obconique. ( Corcelet rétréci , ou arrondi et sans angles , à son extrémité postérieure; élytres très-courtes.) II. Palpes ou les labiaux au moins très-peu distincts ; antennes logées dans une ca- ( x79 ) vite particulière du corcelet, en massue solide ( d un seul article ). G. 81. Micropèple. Micropeplus. Nota. Palpes maxillaires à second article très-renflé', FAMILLE IX. STAPHYLINIENS. S TA PH YLWII. î. Bord antérieur de la tête ( portant les mandibules et le chaperon ) terminé immé- diatement après les yeux par une ligne transverse, droite, ou sinuée seulement au milieu , point arrondie ou courbe sur les côtés ; insertion des antennes placée au-dessus et vers le milieu de cette ligne. ( Corps très-long etjort étroit; un cou ; corcelet allongé; élytres ne recouvrant dans tous qu'une petite portion de V ab- domen. ) G. 82. Astrapée. Astrapœus* Palpes termines par un article presque secu- riforme. G. 83. Staphylin. Staphylinus. Palpes filiformes ; les maxillaires n'étant pas beaucoup plus longs que les labiaux, à quatre articles distincts : trois à ceux-ci. ( i8o ) G. 84. Latiirobie. Lalhrobium. Palpes subulés, dont le dernier article est grêle , aciculaire , et souvent peu distinct : les maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux , paroissant termines en massue. II. Bord antérieur de la tête circonscrit par une ligne courbe , du moins latéralement ; insertion des antennes placée en deçà du niveau du milieu de cette ligne ( toujours devant les yeux ou près de leur bord interne; corps, à l'exception dun petit nombre t terminé coniquement , ou n ayant pas une forme linéaire ; élytres couvrant souvent la moitié de V abdomen ; corcelet de plusieurs guères plus long que large ou même transversal; tête n étant pas tou- jours dégagée. ) • j? . Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux . paroissant terminés en massue : le qua- trième article ou le dernier peu distinct. ( Corps linéaire ,• tête dégagée ; corcelet orbiculaire ou cylindrique. ) Nola. Le dernier article des palpes labiaux et des maxillaires semblable. ( >8i ) G. 85. Pèdère. Pœderus. Antennes inse're'es devant les yeux , grossis- sant insensiblement ( le troisième article très- long ; yeux de grandeur moyenne )» G. 86. Stène. S tenus. Antennes inse're'es près du milieu du bord interne des yeux, termines brusquement en une massue de trois articles. (Yeux très-saillans et gros. ) a. Palpes maxillaires n'étant pas beaucoup plus longs que les labiaux , ne paroissant pas terniinés en massue : le dernier article distinct. A. Bord antérieur de la tête arrondi seulement sur les cotés , droit en devant et presque pas avancé au- delà de l'insertion des antennes ,• ces antennes insérées sous un rebord sail- lant , soitj'ort courtes et en massue perfoliée , soit com- posées d'articles presque globuleux , à partir du cinquième , ou bien formées d'articles allongés , obconiques et presque égaux , à l'exception du premier et du dernier. ( Mandi- bules fortes et au moins unidentées au coté interne , dans le plus grand nombre ,• tête dégagée ,• les articles intermé- diaires des tarses souvent très-courts . ) a. Les second , troisième et quatrième articles des tarses très- courts : le dernier presque aussi long à lui seul que tous les précédens réunis. ( Coreelet arrondi postérieuremeu.t ou aux angles antérieurs. ) G. 87. Oxypoue. Oxjporus. Antennes guères plus longues que la tête ?J eu ( i8a ) massue largement perfoliée ; palpes maxillaires filiformes : les labiaux terminés par un article très-grand, lunule'. G. 88. Oxytèle. Oxytelus. Palpes subulés. (Jambes ante'rieures très-épi- neuses , échancre'es ou re'tre'cies extérieurement à leur extrémité ; leurs tarses se repliant sur un de leurs côtés. ) G. 89. Omalie. Omalium. Palpes filiformes. b. Articles des tarses allongés : le dernier beaucoup plus court que les autres réunis. G. 90. Lestève. Lesteua. Antennes presque filiformes : le second arti- cle et les sui vans jusqu'au dixième inclusivement obconiquesj palpes filiformes. (Corcelet allongé, presque en cœur, tronqué et rétréci postérieu- rement. ) G. 91. Protéine. Proteinus. Antennes presque entièrement grenues et notablement plus grosses vers leur extrémité j palpes subulés. ( Corcelet transversal , ou court et large. ) ( '83 ) E. Bord antérieur de la tête avancé au-delà de V insertion des antennes .formant un angle ou un museau ; antennes insé- rées à nu , jamais composées d'articles presque égaux : le cinquième et suivons jusqu'au dixième inclusivement plus ou moins turbines. ( Mandibules sans dentelures internes . tête souvent enfoncée dans le corcelet ; articles des tarses toujours allongés. ) tt. Antennes très-écarlées , insérées au-devant des yeux : cin- quième article et suivans aussi longs ou plus longs que larges. ( Jambes épineuses ; tête toujours enfoncée posté- rieurement dans le corcelet. ) G. 92. Tachine. Tachinus. Palpes filiformes. G. g3. Tachypore. Tachyporus. Palpes subule's. • l. Antennes plus ou moins rapprochées, insérées près du bord interne des yeux : cinquième article et suivans plus larges que longs. (Jambes point épineuses ; tête dégagée dans plu- sieurs. ) G. 94. Aléochare. Aleochara. Tête reçue postérieurement dans le corce- let. G. 95. Loméchuse. Lomechusa. Tête degage'e postérieurement. JSota. Les psélaphes sont très-voisins des ale'ochare». ( «84 ) FAMILLE X. PALPEURS. PALPA TORES. G. 96. Mastige. Mastigus. Antennes presque filiformes , très-brisées , à articles allonges ; les deux derniers articles des palpes maxillaires formant une massue ovale. G. 97. Scydmène. Scydmœnus. Antennes sensiblement plus grosses vers leur extre'mité ; palpes maxillaires terminés par un article aciculaire , peu distinct. FAMILLE XI. PTINIORES. PTWIORES. I. Antennes uniformes } point -terminées par trois articles beaucoup plus grands. G. 98. Ptine. Ptinus. Antennes insérées entre les jeux , simples et filiformes j jeux saillans ; corcelet en capuchon ; abdomen presque ovale. G. 99. Gibme. Gibbium. Antennes insérées devant les jeux ? simples ( "85) et setace'es ; yeux point saillans ; corcelet point en forme de capuchon ; abdomen presque globu- leux; elytres connees. G. ioo. Ptilin. Ptilinus. Antennes inse'rees devant les yeux , très- pectine'es dans les mâles, en scie dans les fe- melles ; corps en ovoïde allonge' , approchant de la forme cylindrique. G. 10 1. Xylétine. Xyletinus. Antennes inse're'es devant les yeux , en scie dans les deux sexes ; corps en ovoïde court. II. Antennes terminées par trois articles beaucoup plus grands. G. 102. Vrillette. Anobium. Antennes de onze articles i les deux avant- derniers presque obeoniques. G. io5. Dorcatome. Dorcatoma. Antennes de neuf articles : les trois derniers très-grands , les septième et huitième triangu- laires et fort dilates au côte' interne. ( i86) FAMILLE XIL DERMESTINS. DERMESTINI. G- 104. Dermeste. Dermestes. Sternum antérieur n'avançant point sur la bouche , et point en forme de mentonière* (Jambes e'pineuses. ) G. 1 o5. Mégatome. Megatoma. Sternum antérieur avance' sur la bouche , et en forme de mentonière. ( Jambes point ou très- peu e'pineuses. ) FAMILLE XIII, BYRRHIENS. BYRRHII. I. Tarses ayant cinq articles très-distincts. 1. Antennes point prolifères (n'ayant point infériew rement d'article très-dilaté , en forme d' oreillette ? recouvrant une partie des autres) , et ne se logeant point dans une cavité au-dessous des yeux. A. Pâtes parfaitement contractiles . a. Antennes droites ou presque droites ■ mandibules point ou peu saillantes , petites ou moyennes. * Antennes point logées dans des rainures pectorales t de ( i87) onze articles , et dont les second et troisième ne sont pat beaucoup plus grands que les suivans. G. 106. Antiirène. Anthrenus. Antennes en massue presque solide, se lo- geant dans des cavités, aux angles ante'rieurs du corcelet. G. 107. Throsque. Throscus. Antennes en massue brusque et de trois arti- cles dilates en dents de scie, se logeant sous les angles postérieurs du corcelet. G. 108. Byrrhe. Byrrhus. Antennes grossissant insensiblement vers leur extre'mité, ou en massue très-allongée, de qua- tre à cinq articles. ** Antennes logées dans des rainures pectorales , d'environ sept articles , et dont les second et troisième beaucoup plus grands que les suivans. G. 1 09. Ciiélonaire. Chelonarium. b. Antennes coudées ; mandibules très-saillantes et plus ou moins grandes. G. 110. Escarbot. Ilister. ( i88) B. Pâtes imparfaitement contractiles': les tarses libres, oa point appliquées contre les jambes. G. m. Nosodendre. Nosodendron. Antennes en massue brusque , perfoliée , de trois articles. G. ii2. Elmis. El mis. Antennes presque filiformes : le dernier ar- ticle à peine plus grand. 2. Antennes prolifères et se logeant dans des cavités sous les yeux. G. 1 1 3. Dryops. Dryops. Nota. Je n'ai point vu le genre macronychus qui est très-voisin de celui-ci. II. Tarses n ayant que quatre articles bien distincts : le premier très court ou comme nul. G. 114. Heterocère. Heterocerus. Antennes de onze articles , dont les sept der- niers formant une massue dentée en scie. G. 1 1 5. Géorisse. Georissus. Antennes n'ayant pas plus de neuf articles distincts : les trois derniers formant une massue arrondie , presque solide. ( 189) FAMILLE XIV. HYDR0PI1ILŒNS. HYDROPHlLIJ. I. Mandibules sans dents à leur extrémité y palpes maxillaires un peu plus courts que les antennes. ( Corps oblong, presque plan en dessus; largeur du corcelet ne sur- passant jamais de beaucoup sa longueur.) G. ii 6. Elophore. Elophorus. Massue des antennes ne commençant qu'au sixième article ; palpes termine's par un article plus gros, ovale. G. 117. Hydr^ene. Hydrœna. Massue des antennes commençant au troi- sième article ; palpes termine's par un article plus menu que le pre'cedent. II. Mandibules bidentées à leur extrémité $ palpes maxillaires aussi longs 'ou plus longs que les antennes. ( Corps hémisphé- rique ou ovoïde , convexe; corcelet trans- versal. ) G. 118. Sperché. Spercheus. Antennes de six articles; jambes sans e'pe- rons sensibles. ( Chaperon echancre. ) Nota. Division extérieure des mâchoires palpiforroe. ( »9°) G. ii g. Hydrophile. Hydrophilus. Antennes de neuf articles j jambes termine'es par de forts éperons. FAMILLE XV. SPHÉRIDIOTES. SPHJERIDIOTA. G. 120. Spheridie. Sphœridium* FAMILLE XVI. COPROPHAGES. COPROPHAGI. Nota. Cette famille et les deux suivantes n'en for- ment dans l'ordre naturel qn'une seule ; je l'ai coupée , ainsi que quelques autres , pour en diminuer la trop grande étendue et pour faciliter ainsi la recherche des genres: les rapports d'ailleurs sont toujours maintenus) autant qu'il est possible, I. Palpes labiaux très - velus ; le dernier article ou le troisième beaucoup plus petit que le précédent ; pâtes intermédiaires séparées à leur naissance par un inter- valle pectoral beaucoup plus large que celui qui est entre les autres : les posté- rieures situées près de Vanus ; longueur de T abdomen ne surpassant pas sa largeur. ( Ecusson rarement et peu distinct. ) («9» ) 1. Les deux ou quatre jambes postérieures longues y gré/es , peu ou point dilatées à leur extrémité , presque cylindriques. G. 121. Ateuchus. Ateuchus. Antennes de neuf articles ; corps déprime' ; élytres formant par leur réunion un carre ; pâtes postérieures n'étant pas notablement plus lon- gues que le corps. G. 12 2. Sisyphe. Sisyphus. Antennes de huit articles; corps élevé', épais; élytres formant par leur réunion un triangle ; pâtes postérieures beaucoup plus longues que le corps. a. Les quatre jambes postérieures courtes ou peu allongées ? en cône long , très-dilatées ou beaucoup plus épaisses à leur extrémité. A. Dernier article des palpes labiaux très-distinct; corcelet plus court que les élytres , notablement plus large que long , ou presque aussi long que large , se rapprochant de la forme orbiculaire , mais jambes antérieures longues , ar- quées , sans tarses. G. 123. Bousier. Copris. Abdomen élevé , convexe ; jambes anté- rieures différant peu en longueur des autres et terminés par un tarse. ( J92 ) G. 124. Ojnitis. Onitis. Abdomen déprimé , plan en dessus ; jambes antérieures très-longues et arquées dans l'un des sexes , sans tarses. B. Dernier article des palpes labiaux presque nul ou peu distinct; corcelet plus long que les élytrcs ou presque aussi long que large , suborbiculaire ; jambes toujours terminées par un tarse. ( Massue des antennes presque aussi longue que large. ) G. 1 25. Onthophage. Onthophagus. H. Palpes labiaux presque glabres ou peu velus, filiformes , à articles presque égaux, cylindriques ; toutes les pâtes séparées entre elles par des intervalles égaux : les postérieures distantes de l'anus ; longueur de V abdomen surpassant sa largeur. ( Un écusson distinct. ) G. 1 26. Aphodie. Aphodius. FAMILLE XVII. GÉOTRUPINS. GEOTRUPim. G. 127. Léthrus. Letlirus. Massue des antennes en entonnoir : le neu- vième article ou l'extérieur de cette massue ( «95) renfermant les deux derniers. ( Tête prolongée postérieurement; abdomen ti es - court ; pâtes postérieures situées près de l'anus. ) G. 128. Géotrupe. Geotrupes. Massue des antennes ovale , à feuillets déga- ges. ( Corcelet une fois plus court que l'abdo- men ; pâtes postérieures reculées de l'anus. ) FAMILLE XVIII. SCARABÈ1DES. SCARABJEIDES. h Point de pièce écailleuse entre les angles postérieurs du corcelet et les extérieurs de la base des éljtres. 1. Corcelet presque en carré , plus ou moins transver- sal , et dont la largeur postérieure est toujours presque égale à celle de la base des éljtres , jamais orbiculaire , ou subovoïde et tronqué aux deux bouts. ( Mandibules entièrement cornées dans tous. ) A. Labre saillant au-delà du chaperon; mâchoires armées intérieurement d'un crochet corné, simple ou bifide ; corps presque globuleux ou ovoïde ; éljtres très-bombées et em- brassant tous les côtés de l'abdomen. G. 1 29. tEgialie. Mgialia. Antennes évidemment plus longues que la i3 ( '94 ) tête , de neuf articles , dont le premier cylin- drique , peu velu ; corps presque globuleux. ( Un crochet bifide aux mâchoires. ) G. 1 3o. Trox. Trox. Antennes à peine plus longues que la tète, de dix articles, dont le premier très-he'rissé, pres- que obeonique ; corps ovoïde (très-raboteux; cuisses antérieures larges , cachant la tête , dans la contraction ; un crochet simple aux mâ- choires ). B. Labre point saillant au-delà du chaperon ; corps point globuleux ; éljtres /l'étant pas très-bombées et n'embrassant pas l'abdomen de tous cotés , lorsque le corps est ovoïde. a. Labre entièrement caché. ( Chaperon en triangle , dont la pointe, soit aiguë, soit tronquée ou arrondie , est en devant- tête , corcelet , le plus souvent cornus ou tubercules 5 mâ- choires coriaces, ou cornées, mais coniques ou triangulaires et allant en pointe 5 bouche très-velue j écusson toujours tris- petit \ couleurs sombres. ) G. i5r. Suvodendke. Sinodendron. Massue des antennes point plicatile, mais compose'e de feuillets très-courts et imitant des dents de scie ; corps cylindrace'. ( Mâchoires coriaces , bilobees. G. i32. Oryctès. Oryctes. Massue des antennes plicatile ? composée d ( >95) feuillets allonges ; corps ovoïde ; côté extérieur des mandibules sans crenelures ni dents; mâ- choires coriaces ( à un seul lobe); corps con- vexe; côtés du corcelet dilatés et peu arrondis. G. i35. Piiileure. Phileurus. Massue des antennes plicatile , composée dé feuillets allongés ; corps ovoïde ; côté extérieur des mandibules sans crenelures ni dents; mâ- choires cornées , dentées; corps déprimé; cor- celet dilaté et arrondi sur les côtés. G. i 54- Scarabée. Scarabceus. Massue des antennes plicatile, composée de feuillets allongés; corps ovoïde, convexe; côté extérieur des mandibules crénelé ou denté. (Mâchoires cornées, dentées; corps convexe.) b. Bord antérieur du labre apparent, séparant distinctement le chaperon des mandibules. ( Chapcon en carré , tantôt longi- tudinal, tantôt transversal , dans les uns , en trapèze ou en demi-cercle dans les autres ; tête et corcelet rarement cornu* ou tubercules ; écusson grand dans plusieurs j couleurs sou- vent agréables et variées. ) Nota. Mâchoires toujours cornées et dentées. * Côté extérieur des mandibules saillant , déprimé , avec le bord tranchant , crénelé ou sinué. ( Corps presque toujours en ovoïde court , ou suborbiculaire , écusson ( '96 ) ordinairement grand $ corcelet toujours court , large y échancré en devant} sternum intermédiaire le plus sou- vent prolongé en pointe. ) G. i55. Hexodon. Hexodon. Corps presque orbiculaire ; bord extérieur des élytres dilate' et canalicule ; massue des an- tennes petite et ovale; pâtes grêles : crochets des tarses très-petits. G. i36. Rutèle. Rutela. Corps plus ou moins ovoïde ; bord exte'rieur des élytres point dilate' ni canalicule ; massue des antennes plus ou moins grande et oblougue; pâtes robustes : crochets des tarses forts. ** Mandibules point ou peu saillantes en dehors, épaisses, sans crénelures ni sinuosités extérieures et remarquables. ( Corps souvent ovoïde-oblong ; écusson petit ou moyen ; corcelet peu échancré en devant. ) G. 137. Hanneton. Melolontha. Elytres point sinue'es au côte extérieur, près delà base; jambes ayant des ergots, très-dis- tincts à leur extrémité'. G. i58. Hoplie. Hoplia. Elytres sinue'es au côté exte'rieur } près de la base ; jambes n'ayant point d'ergots bien dis- tincts à leur extrémité'. ( r97 ) *. Corcelet aussi long ou presque aussi long que large , se rapprochant de la forme orbiculaire , ou presque ovoïde et tronqué aux deux bouts. ( Man- dibules de plusieurs en partie membraneuses ; mâ- choires toi/jours terminées par un lobe membraneux ou coriace. ) A. Labre saillant ; mandibules entièrement cornées. (Corcelet guères plus étroit que l'abdomen ; et y très déhiscentes ou écartées à l'extrémité de la suture ■ abdomen toujours en carré plus long que large. ) G. i3g. Glaphyre. Gîaphyrus. Antennes terminées en un bouton arrondi: le neuvième article recevant les deux derniers. G. 140. Amphicome. Amphicoma. Antennes en massue ovoïde, dont les feuillets sont dégagés. B. Labre point saillant ,• mandibules en tout ou en partie mem- braneuses. (Corcelet sensiblement plus étroit que l'abdomen: cette dernière pa/tie du corps Jormant un carré plus l.irsc que long. ) G. 14.1. Anisonyx. Anisonyx. Premier article des antennes et menton ne- tant pas très-grands ; chaperon rétréci à son extrémité antérieure ; palpes très-grêles , longs, terminés par un article cylindrique: les labiaux ( '98 ) insères à l'extre'mité du menton. ( Crochets de* tarses inégaux. ) G. 142. Trichie. Trichius. Premier article des antennes et menton n'é- tant pas très grands; chaperon carre'; palpes courts, terminés par un article ovale : les la- biaux insérés sur les côtés du menton. ( Cro- chets des tarses égaux.) G. 143. Cré-yiastocheile. C rçmastocheilus. Premier article des antennes et menton très- grands: cette dernière partie concave, en forme decuelle, couvrant toute la bouche. (Angles an- térieurs du corcelet dilatés , en forme de tuber- cules; palpes et tarses presque comme dans le genre précédent. ) II. Une pièce ècnïlleuse , triangulaire, entre les angles poste' rieurs du corcelet et les extérieurs de la base des élytres. G. i44« Goliath. Goliath. Mâchoires cornées ou très -dures; menton très-grand ; corcelet se rapprochant de la forme orbiculaire; élytres point ou peu sinuées au bord extérieur, près de la base. ( Chaperon partagé en deux lobes divergens. ) ( '99 ) G. i45. Cétoine. Cetonia. Mâchoires presque membraneuses ou coria- ces ; menton n'étant pas très-grand ; corcelet en triangle , dont la pointe est tronquée ; bord ex- térieur des elytres sinue brusquement, près de la base. FAMILLE XIX. LUCANIDES. LUCAN1DES. I. Antennes coudées; point délabre apparent. 1. Corps ovoïde, élevé , convexe. G. \lfi. Lamprime. Lamprima. Corcelet et elytres rebordes ; premier article des antennes droit ; mandibules très - grandes. (Sternum intermédiaire avance en corne ; une palette e'caiileuse au bout des jambes anté- rieures. ) G. 147. ./Esale. JEsalus. Corcelet et élytres sans rebords ; premier ar- ticle des antennes courbe; mandibules de gran- deur ordinaire. 2. Corps parallélipipède , déprimé. G. 148. Platycèiie. Platycerus. Palpes courts; lèvre à divisions nulles ou très- ( aoo ) courtes. (Yeux point coupés par les bords laté- raux de la tète. ) G. 149. Lucane. Lucanus. Palpes longs , les maxillaires surtout ; lèvre à deux divisions saillantes, en forme de lan- guettes, imitant des pinceaux. (Yeux coupe's par les bords latéraux de la tête. ) II. udntennes point coudées , simplement ar- quées ( très - velues ) ; labre saillant et très- distinct. . JSota. Mâchoires cornées , très-dentées ; lèvre crus- tacée, reçue dans une e'chancrure du menton ; abdomen séparé du corcelel par un grand étranglement , em- brassé sur les côtés par les élytres , qui tombent brus- quement. G. i5o. Passale. Passalus. ( 201 ) SECTION IL Hétéromères. Heteromera. FAMILLE XX. PIMÉLIAIRES. P1MELIAR1M. I. Menton large , recouvrant l'origine des mâchoires , plus ou moins cordiforme. 1. Antennes terminées brusquement par un renflement globuleux ; jambes antérieures palmées ou dentées extérieurem ent. G. 1 5 1 . Chiroscèle. Chiroscelis. Corps parallelipipède. G. i5a. Erodie. Erodius, Corps presque orbiculaire. 2. Antennes sans renflement brusque et globuleux à leur extrémité ; jambes antérieures simples. A. Corps presque orbiculaire. G. i53. Zophose. Zophosis. ( 202 ) B. Corps oblong. a. Corcelet ( toujours convexe ) presque semi-lunaire ou pres- que orbiculaire j élylres convexes. G. i54- Pimélie. Pimelia. Corcelet beaucoup plus étroit que l'abdomen, transversal ; contour de l'abdomen presque or- biculaire. G. i55. Moluris. Moluris. Corcelet guères plus e'troit que l'abdomen r presque orbiculaire ; abdomen ovale ; antennes grossissant sensiblement vers le bout : quatrième article et suivans jusqu'au dixième obconiques, le dernier presque ovoïde. G. 1 56. Tejvtyrie. Tentyria. Corcelet guères plus étroit que l'abdomen , presque orbiculaire ; abdomen ovale; antennes filiformes , terminées par deux ou trois articles presque globuleux. b. Corcelel (presque toujours plan en dessus ) plus ou moins en cœur tronqué ou carré } élytres planes ou peu convexes en dessus. * Corcelet presque en cœur tronqué. ( Troisième article des antennes tics-long. ) G. 167. Akis. Akis. Corcelet aussi long ou plus long que large , ( 205 ) rétréci postérieurement ; abdomen ovale , ré- tréci et arrondi aux angles extérieurs de la base. G. 1 58. Eurychore. Eurjchora. Çorcelet transversal, plus large postérieure- ment ( très-échancré en devant ) ; contour de l'abdomen formant presque un triangle curvi- ligne ou un ovale largement tronqué. ** Corcelet plus ou moins carré. G. 159. Aside. Asida. Côtés du corcelet arqués, rebordés , rétrécis en devant : son bord antérieur concave; an- tennes plus grosses vers le bout. G. 1 60. Hégètre. Hegeter. Corcelet parfaitement carré : ses côtés droits et point rebordés ; antennes filiformes. II. Menton petit ou moyen , carré ou orbl- culuire. 1. Palpes filiformes. G. 161. Tagénie. Tagenia. Corps étroit et allongé; corcelet presque cy- lindrique, ou en carré long et étroit; antennes presque perforées. ( M ) G. 162. Scaure. Scaurus. Corcelet presque carre'; abdomen en ovale tronque à la base; le troisième article des an- tennes guères plus long que le suivant : les avant- derniers presque globuleux, le dernier conique. (Pâtes antérieures plus grosses. ) G. i63. Sépidie. Sepidium. Corcelet rétréci aux deux exre'mite's et dilaté au milieu de ses côtés ; abdomen re'tre'ci aux deux bouts ou presque parfaitement ovale; troi- sième article des antennes beaucoup plus long que le suivant : le onzième en coupe , et le der- nier en ovoïde court. ( Corps très -inégal en dessus. ) 2. Palpes terminés par un article plus gros ( le dernier des maxillaires sécurifor/ne\ Gf 164. Misolampe. Misolampus. Corps convexe ; corcelet presque globuleux • troisième et quatrième articles des antennes de la même longueur. G. i65. Blaps. Blaps. Dessus du corps plan ; corcelet presque carré; le troisième article des antennes beaucoup plus ( 2o5 ) long que le suivant. ( Extrémités postérieures des élytres prolongées en pointe. ) FAMILLE XXI. TÉNÉBRIONITES. TENEBRIOISITES. I. Tous les tarses à articles entiers ou point bilobés. 1 . jintennes moniliformes , de la même grosseur ou insensiblement renflées vers leur extrémité } point perfoliées j ni en scie. (Mâchoires toujours ongui- culées. ) G. 166. Pédine. Pedinus. Corps ovale ; palpes maxillaires termine's par un article notablement plus gros ; antennes fili- formes : les avant derniers articles globuleux ou turbine's. G. 167.OPATRE. Opatrum. Corps ovale; palpes maxillaires termine's par un article évidemment plus gros; antennes gros- sissant insensiblement vers l'extrémité': les avant- derniers articles transversaux, comprimes. G. 168. Ténébrion. Tenebrio. Corps étroit et allongé ; palpes maxillaires légèrement plus gros à leur extrémité. ( 206 ) 2. Antennes soit en massue , soit perfbliées ( en tout ou en partie ) ou terminées en scie , point monili- formes. A. Corps linéaire ou presque linéaire {long et fort étroit). a. Corcelet presque carré, n'étant guères plus long que large ; antennes en massue. ( Mâchoires onguiculées. ) G. 1 6g. Toxique. Toxicum. Antennes termine'es en une massue ovale , comprimée , de quatre articles. ( Mâchoires on- guicule'es. G. 170. Orthocère. Orthocerus. Les six derniers articles des antennes formant une massue presque en fuseau , grosse et velue. b. Corcelet beaucoup plus long que large. ( Corps parfaitement linéraire ) ; antennes grossissant insensiblement depuis le troisième article ( et per.oliées en grande partie ; mâchoires inermes. ) G. 171. Hyfopiilée. Hypophlœus. Nota. Ici commencent les genres de la famille que j'avois nommée dia^ériale. . B. Corps eu ovale ou presque orlncufaire , quelquefois en carré , un peu plus long que large. a. Antennes point terminées par des articles imitant par leur lorn.e et leur avancement des dents de scie. * Tète point cachée sous un corcelet demi-circulaire ou ( 2°7 ) clypéiforme; corps n'étant jamais très-plat, ni fortement débordé par les élytres. G. 172. Phalérïe. Phaleria. Antennes grossissant insensiblement ou peu en massue , insérées sous un rebord : les seuls avant-derniers articles lenticulaires et transver- saux , ou l'extrémité seule perfoliée. ( Jambes antérieures le plus souvent triangulaires, épi- neuses, et propres pour fouir ; corps ordinai- rement déprimé, peu bombé, ovale, ou en carré allongé. ) G- 1 75. Diapère. Diapèris. Antennes grossissant insensiblement, insérées sous un rebord, perfoliées depuis le quatrième article. ( Corps presque hémisphérique, très- bombé. ) G. 174. Eustrophe. Eustrophus. Antennes grossissant insensiblement, insérées à nu, et dont aucun article, à partir du troisième, n'est lenticulaire. ( Corcelet grand , presque demi circulaire, incliné sur les côtés ; tête très- pericnéè. ) G. 175. Tétratome. Tetratoma. Antennes terminées par une massue de qua- ( 208 ) tre articles : les "précédens très-petits. ( Corps ovale; jambes point épineuses. ) G. 176. Léiode. Leiodes. Antennes termine'es brusquement par une massue de cinq articles: le huitième ( le second de la massue ) très-petit. ( Corcelet presque he'- misphérique ; jambes épineuses. ) G. 177. Trachyscèle. Trachyscelis. Antennes terminées brusquement par une massue de six articles, très-perfoliees (à peine plus longue que la tête ; corps arrondi , élevé'; pales fouisseusses ; jambes très-épineuses. ) ** Tête cachée sous 1111 corcelet demi-circulaire , clypéi- forme ; corps Irès-plat, fortement débordé par les ély- tres. (Les cinq derniers articles desantennes formantune massue perfoliée ; palpes maxillaires terminés par un article sécuriformes. ) G. 178. Cossypiie. Cossjphus. t. Antennes terminées par des articles imitant, par leur forme et leur a\ancement, des dents de scie. G. 179. Elédone. Eledona. Palpes filiformes : le dernier article des maxil- laires presque cylindrique. ( Antennes arque'es ; corps ovale , peu bombe', ine'gal en dessus j cor- celet transversal. ) ( 209 ) G. 1 80. Epitrage. Epitraglis. Dernier article des palpes maxillaires plus grand , obtrigone ; les quatre avant - derniers articles des antennes dentiformes ; menton très- grand. ( Corps elliptique ou oblong ; corcelet en carre', ou en trapèze.) G. 181. Cnodalon. Cnodalon. Dernier article des maxillaires plus grand , en forme de hache; les six avant-derniers arti- cles des antennes denti'fornes ; menton n'étant pas très-grand. (Corps ovale, très-bombé; cor- celet transversal. ) 3. Antennes simplement filiformes ou presque fili* formes^ point grenues , et jamais perfoliées ? ni en scie , à leur extrémité. Nota, Cette division et la suivante comprennent notre famille des hélopiens. ( Gêner, crust. et insect- ) A, Mandibules échancrées ou bifides à leur extrémité'. G. 182. Hélops. Helops. Palpes maxillaires termines par un article plus grand, en forme de hache; antennes de la lon- gueur du corcelet au moins , inse're'es presque toujours sous un rebord. ( Corcelet presque carré ou demi-circulaire ; corps convexe. ) 14 ( 2I° ) G. i83. Pythe. Pytho. Palpes maxillaires terminés par un article plus grand , presque obtrigone; antennes plus courtes que le corcelet , insére'es à nu. ( Corps déprime' • corcelet presque orbiculaire. ) G. i84- Hallomène. Hallomenus. Palpes presque filiformes : dernier article des maxillaires presque cylindrique. B. Mandibules sans échancrure à leur extrémité. ( Crochets des tarses dentelés. ) G. i85. Cistèle. Cistela. II. Pénultième article des quatre tarses an- teneurs au moins bilobè. ( Dernier article des palpes maxillaires toujours plus grand , en hache ou obtrigone. ) 1. Tarses postérieurs à articles entiers. G. 186. Serropalpe. Seropalpus. Antennes filiformes. ( Corps presque cylin- drique et très-long. ) G. 187. Orchésie. Orchesia. Antennes en massue. ( Corps elliptique. ) ( 2I1 ) 3. Pénultième article de tous les tarses bilobé. G. 188. Mélandrye. Melandrya. Antennes simples , filiformes ; palpes maxil- laires termines par un article très- grand, en hache allongée. ( Corps presque elliptique ; cor- celet trapezoïde, plus étroit en devant.) G. 18g. Lagrie. Lagria. Antennes simples , grossissant insensiblement vers l'extrémité' ; palpes maxillaires termines par un article en hache courte. (Corps e'troit et allonge' j tète et corcelet plus étroits que les ély- tres ; corcelet cylindrique ou carre'. ) G. 190. Nilion. Nilio. Antennes simples, presque grenues, delà même grosseur ; palpes maxillaires termine'spar un article obtrigone. ( Corps he'misphe'rique» ) G. 191. Galope. Calopus. Antennes en scie ( filiformes \ corps e'troic et fort allonge'). Nota. Palpes maxillaires terminés par un article en hache, ( 212 ) FAMILLE XXII. PYR0CHR01DES. PYROCHROIDES. I. Antennes en scie ou pectinées dans les uns y branchues dans les autres. G. 192. Dendroïde. Dendroides. Antennes branchues ou dont les articles se prolongent latéralement en de longs filets. ( Cor- celet conique , re'tréci en devant. ) Genre forme' sur un insecte du Canada; collection de M. Bosc. G. 195. Pyrochre. Pyrochroa. Antennes pectinées ou en scie. ( Corcelet or- biculaire. ) II. Antennes simples. G. 194. Scraptie. Scraptia. Palpes labiaux terminés par un article semi- lunaire ou en triangle large. ( Corcelet presque demi-circulaire. ) G. 195. Notoxe. Notoxus. Palpes labiaux terminés par un article for- mant une petite tête et tronqué. (Corcelet pres- que en cœur , rétréci postérieurement. ) ( 3i3 > FAMILLE XXIII. MORDELLONES. MORDELLONJE. > G. 1 96. Rhipiphore. Rhipiplioi'iis. Tous les tarses à articles simples; palpes presque filiformes ; antennes pectinées ou en c'yentail , du moins dans les mâles. G. 197. Mordellje. Mordella. Tous les tarses à articles simples ; palpes maxillaires termines par un article beaucoup plus grand ? en hache ; antennes simples ou lé- gèrement en scie. G. 198. Apuspe. Anaspis. Pénultième article des quatre tarses ante'rieurs bilobé. (Point d'ecusson.) FAMILLE XXIV. CANTHARIDIES. CA1STHAR1DIM. I. Antennes en massue ou grossissant trm- sensiblement vers leur extrémité. G. 199. Cérocome. Cerocoma. Antennes ( irrégulières dans les mâles ) cfe (2>4) neuf articles , dont le dernier fort grand. ( Ely- très horizontales. ) G. 200. Mylabre. Mylabris. Antennes de onze articles , terminées en une massue arquée et finissant en pointe. ( Elytres en toit arrondi. ) II. antennes de la même grosseur, ou plus menues à leur extrémité. 1. Antennes de la longueur du corcelet au plus } composées d'articles courts , plus globuleux que cylindriques ou qu'ob coniques. A. Pénultième article de tous les tarses bifide. G. 201. Tétraonyx. Tétraonyx. B. Tous les articles des tarses entiers. a. Elytres couvrant tout l'abdomen, en carré long, et à suture droite. G. 202. Horie. Horia. Antennes droites, comprimées, insérées de- vant les yeux ; dernier article des palpes ovale, ( Crochets des tarses dentelés en dessous; corps épais. ) G. 2o3. OEnas. Œnas. Antennes coudées , insérées entre les yeux ; (ai5) dernier article des palpes cylindrique. ( Corps e'troit et allonge. ) i. Elytres ne couvrant qu'une pnrlie de l'abdomen , courtes, Ovales, divergeantes à la suture. ( Poiut d'ailes; idtdoro.cn trèa- grand et mou ; antennes souvent irrégulières dans les ulules. ) G. 204. Mej.oe. Meloe. 2. Antennes plus longues que le corctlet , formées d'articles cylindracés ou obeoniques. G. 2o5. Cantharide. Cantharis. Elytres point subitement rétrécies vers leur extrémité ; mâchoires point prolongeas à leur extre'mité en une pièce très -longue, filiforme et courbée ; premier article des antennes plus grand que les suivans : le second très-court , transversai : les suivans obeoniques : le dernier ovoïde. G. 206. Zonitis. Zonitis. Elytres point subitement rétrécies vers leur extrémité; mâchoires point prolongées à leur extrémité en une pièce très-longue, filiforme et courbée ; premier article des antennes aussi long que le troisième : le second un peu plus court seulement que celui-ci , obeonique : le troisième et suivans cylindriques : le dernier en fuseau , terminé brusquement en une pointe courte. (mô) G. 207. Nemognathe. Nemognatha. Elytres point subitement rétrécies vers leur extrémité ; mâchoires très - prolongées , fili- formes et courbées, au moins dans l'un des sexes, G. 208. Apale. Apalus. Elytres resserrées brusquement vers leur ex- tre'mité ; les deux premiers articles des antennes beaucoup plus courts que le troisième : le se- cond très-petit : le troisième et suivans obco- niques, un peu dilate's ou dentiformes à l'angle interne du sommet : le dernier article fort allon* gé , presque linéaire , terminé brusquement en une pointe longue. Nota. Il faut réunir à ce srenre mes sitaris. FAMILLE XXV. OEDEMERITKS. QE DE MERITES. I. Antenne s filiforme s ou sètacées ; museau n'étant point très-plat et élargi à son ex- trémité. G. 209. Œdémère. Œdemera, Antennes insérées près du bord antérieur et interne des veux. ( 2*7 ) G. a 10. Stenostome. Stenostoma. Antennes insérées au-delà des jeux , sur un museau ; dernier article des palpes cylindri- que. ( Corps allonge' ; corcelet e'troit , presque cylindrique ; e'ijtres longues , e'troites et flexi- bles. ) Leptura rostrata. Fab. G. 211. Rhinomacer. Rhinomacer. Antennes insérées au-delà des jeux , sur un museau j dernier article des palpes beaucoup plus large, obtrigone. (Corps ovale; jeuxtrès- saillans ; corcelet en trapèze j éljtres dures. ) II. Antennes plus grosses à leur extrémité'; museau très-plat et dilaté à son extré- mité. i G. 212. Ruinosime. Rhinosimus, (218). SECTION III. TétrAmères. Tetramera. FAMILLE XXVI. BRUCHÈLES. BRUCHELJE. G. 21 3. Anthribe. jdnthribus. Antennes en massue ou plus grosses à leur extrémité' j yeux entiers. G. 21 4' Bruche. Bruchus. Antennes filiformes (souvent en scie ou pec- linees ) j jeux e'chancre's. FAMILLE XXVII. CHARANSONITE3. CURCULION1TES. I. Pâtes postérieures jamais propres pour sauter ; antennes droites ou peu coudées , et toujours insérées sur la trompe (i). (l) Cette expression devroit être changée f afin que le mot de trompe fût exclusivement appliqué aux dip- tères. ( QI9 ) 1. Antennes de dix à onze articles ', filiformes ou en massue ovale ; pénultième article des tarses bifide* G. 2 1 5. B rente. Brentus. Antennes filiformes ou presque filiformes, ( Corps linéaire et très -long. ) G. 21 6. Cylas. Cylas. Antennes terminées en une massue formée seulement par le dernier article (le io.e ). G. 217. Apodère. Apoderus. Antennes termine'es en une massue formée de trois articles (9. 10. n), et insérées à 1'ex- tre'mite d'une trompe courte, large, dilate'e à son extrémité ( tète dégagée ; un cou distinct) ; jambes termine'es par un seul et fort éperon. G. 218. Attelabe. Attelabus. Antennes termine'es en une massue de trois articles ( g. 1 o. 1 1 . ), et inse're'es sur une trompe courte , large , dilatée à son extrémité ( tête reçue postérieurement dans le corcelet ; point de cou apparent); jambes terminées par deux forts éperons. G. 219. Rhynchite. Bhyncliites. Antennes terminées en une massue de trois ( 22o ) articles (9. 10. 11 ), et insérées sur une trompe allongée et dilatée à son extrémité ( tête reçue postérieurement dans le corcelet; point de cou apparent); éperons des jambes très-petits ou presque nuls ; abdomen carre. G. 220. Apion. j>4pion. Antennes terminées en une massue de trois articles (9. 10. 1 i.),et insérées sur une trompe allongée, cylindrique ou conique ( tête reçue postérieurement dans le corcelet ; point de cou apparent) ; éperons des jambes très-petits ou presque nuls ; abdomen très -renflé, presque ovoïde ou presque globuleux. 2. Antennes de nevf articles , et dont le neuvième' forme une massue obconique ,* tous les articles des. tarses entiers. ( Corps très-raboteux. ) G. 221. Brachycère. Brachy cents. H. Antennes coudées ; ou droites , mais insé- rées hors de la trompe , entre les yeux , et pâtes postérieures propres pour sauter. 1. Antennes ayant au moins dix articles distincts 9 et dont les trois derniers au moins forment la massue terminale. A. Point de pâtes propres pour sauter. ( 221 ) a. Antennes de onze articles. G. 222. Brachyriiine. Brachyrhinus. Antennes insérées à l'extrémité de la trompe (toujours courte et épaisse ) : premier article de la longueur de toute la tète au moins , la trompe comprise. G. 223. Lixe. Lixus. Antennes inse're'es près du milieu de la trompe : massue de quatre articles , en fuseau allongé et formé presque insensiblement. ( Corps souvent étroit et allongé. ) G. 224. Lipare. Liparus. Antennes insérées près du milieu de la trompe : massue de quatre articles 3 plus ou moins ovale et formée brusquement. G. 225. Charanson. Curculio. Antennes insérées près du milieu de la trom- pe : massue de trois articles ( plus ou moins ovale et formée brusquement) ; trompe point appliquée contre la poitrine. G. 226. Cryptorhynque. Cryptorhynchus. Antennes insérées près du milieu de la trom- pe : massue de trois articles ( plus ou moins ( 222 ) ovale et formée brusquement ) ; trompe appli- quée contre la poitrine. ) b. Antennes n'ayant que dix articles distiûcts ( massue de quatre articles ). G. 227. Cione. Cionus. B. Pâtes postérieures propres pour sauter. G. 228. Rhynchène. Bhynclicenus, Antennes insérées près du milieu de la trom- pe , de dix articles, dont les trois derniers for- ment la massue. G. 229. Ramphe. Ramphus. Antennes inse're'es entre les yeux , hors de la trompe , de onze articles , dont les quatre der- niers forment la massue. St. mintermes de huit à neuf articles , et dont le der- nier forme seul la massue ( la partie spongieuse ou membraneuse qu'il renferme et qui se prolonge quelquefois au-dehors , non comprise ). G. 23o. Rhine. BJiina. Huitième article des antennes formant une massue très- allongée, en fuseau, ou cylindrace'e : le premier inséré vers le milieu de la trompe. ( 223 ) G. 23 1. Calandre. Calandra. Huitième article des antennes formant une massue presque globuleuse ou triangulaire : le premier insère à la base de la trompe. G. 232. Cossone. Cossoîius. Neuvième article des antennes formant une massue ovoïde ou obconique ( le premier inséré près du milieu de la trompe ou vers sa base , d'après les diminutions graduelles de la lon- gueur de cette trompe j corps souvent cylin- drique. ) FAMILLE XXVIII. EOSTRICHINS. BOSTRICHWI. I. Palpes très petits , coniques ?* antennes en massue solide ( plus courtes ou guères plus longues que la tête ). 1. Massue des antennes commençant plus bas que le neuvième article. G. 253. Hylurge. Hylurgus. Pénultième article des tarses bifide ; massue des antennes commençant au huitième article ( peu ou point comprimée ). ( "O G. 234. Tomique. Tomicus. Articles des tarses entiers , courts; massue des antennes ( très -comprimée ) commençant au septième article, distinctement annelée. ( Corps point linéaire. ) G. a35. Platype. Platypus* Articles des tarses entiers , longs ; massue des antennes ( très - comprimée ) commençant au sixième article, à anneaux peu ou point dis~ tincts. ( Corps linéaire. ) 2. Massue des antennes commençant au neuvième article. ( Pénultième article des tarses bifide. ) G. 236. Scoltte. Scolytus. Massue des antennes comprimée, obovoïde, plus large et arrondie au bout. G. 237. Hylésine. Hylesinus, Massue des antennes peu ou point compri- mée, ovoïde , pointue au bout. II. Palpes très-petits , coniques ; massue des antenne s formée de trois feuillets très- allongés. ( Pénultième article des tarses hïlobé. ) G. 258. Pjhloiotribe. Phloiotribus. ( 225 ) ÏH. Palpes filiformes; massue des antennes perfoliée ou en scie, quelquefois pecti- née. ( Corps allongé; articles des tarses entiers. ) G. 20g. Bostriche. Bostriclius. Corps convexe; corcelet ëleve' , globuleux ou cubique. ( Mâchoires à deux lobes. ) G. 240. Psoa. Psoa. Corps plan en dessus; coredet presque carre'. ( Mâchoires à un seul lobe. ) FAMILLE XXIX. PAUSSILES. PAUSSIU. G. 241. Paussus. Paussus. Antennes de deux articles, dont le dernier très-grand, irrëgulier. G. 242.Ceraptère. Cerapterus. Antennes de dix articles, perfbliees. i5 ( 226 ) FAMILLE XXX. XYLOPHAGES. XYLOPHAGI. I. Antennes de dix articles. G. 243. Os. Cis. Antennes en massue perfolie'e , de trois arti- cles , plus longues que la tête ; corps ovale , déprime'. G. 244* Némosome. Nemosoma. Antennes en massue perfolie'e , de trois arti- cles , guères plus longues que la tête; corps linéaire; tête presque de la longueur du cor- celet. G. 245. Cérylon. Cerylon. Antennes en massue d'un à deux articles / presque globuleuse. ( Corps étroit et allongé ; corcelet beaucoup plus long que la tête, pres- que carré. ) II. Antennes de onze articles. 1 . Mandibules peu ou point saillantes. A. Massue des antennes de deux articles au plus. G. 246. Ditome. Ditoma. ( 227 ) B. Antennes en massue de trois articles au moins , ou gros- sissant insensiblement. a. Premier article des tarses beaucoup plus long que le suivant.' G. 247. Mycétophage. Mjcetophagus. Nota. Corps ovale ; antennes grossissant insensible- ment vers le bout , on en massue perfoliée de plus de trois articles ; palpes maxillaires toujours saillans. b. Premier article des tarses guères plus long que le suivant. * Palpes très-courts : les maxillaires peu ou point saillans. Nota. Massue des antennes brusque, de trois articles; corps étroit et allongé. 4- Antennes guères plus longues que la tête. ( Corps linéaire. ) G. 248. Colydie. Colydium. -f. + Antennes de la longueur du corcelet au moins. G. 249. Latridie. Latridius. Second article des antennes plus grand que le troisième : celui-ci et les suivans beaucoup plus menus. ( Tête et corcelet plus étroits que l'abdomen. ) G. 25o. Silvain. Sïlvanus. Second article des antennes et suivans jus- qu'au huitième presque égaux. ( Corps de la même largeur. ) ( 228 ) ¥V Palpes maxillaires saillans. (Corcêlet prestpae en cofciir.!) G. 25 1. Méryx. Meryx. 2 . Jlfandibules saillantes ou entièrement découvertes, G. 252. Lycte. Lyctus. Mandibules petites ; massue des antennes de deux articles ( corps très-étroit ) ; corcêlet long et linéaire. ) SECTION II Trimères. Trimera. FAMILLE XXXVI. COCCINELLTDES. COCClNELUDES. \. Antennes pins courtes que le corceJet ; palpes maxillaires terminés par un article très-grand et sécuriforme. ( Corps hémis- phérique , corcelet transversal.) G. 291. Coccinelle. Coccinella. II. Antennes plus longues que le corcelet ; palpes maxillaires point terminés par un article à la jois très-grand et sécuriforme. ( Corps plus ou moins ovoïde; corcelet presque carré. ) G. 292. Eumorpiie. Eumorplius. Troisième article des antennes très - long ; palpes maxillaires filiformes : les deux derniers articles des labiaux formant une tète obtrigone. G. 295. Exdomyque. Ejulomychus. La plupart des articles des antennes courts ? C«M ) presque cylindriques : le neuvième beaucoup plus long que le précèdent ; les quatre palpes plus gros à leur extrémité. G. 294. Lycoperdine. Lycoperdina. Antennes moniliformes , grossissant presque insensiblement vers l'extrémité : le neuvième article à peine plus long que le précédent ; pal- pes maxillaires filiformes : le dernier article des labiaux plus grand , presque ovoïde. 16 ( M* ) L-W-V^.^.1-*.V%.^.-VV»- rON V. SECTION ; - Dimères. Dimera. FAMILLE XXXVII. PSÉLAPHIENS. PSELAPHII. Nota. Coléoptères très- voisins des staplivîmiens ; élytres très-courtes. G. 295. Psélaphe. Pselaphus. Des mandibules; antennes de onze articles, dont les deux ou trois derniers beaucoup plus grands, l'apical ovoïde ; quatre palpes, dont les maxillaires très-avances ; un seul crochet au bout des tarses. G. 296. Chennie. Chennium. Des mandibules ; antennes de onze articles , aont les dix premiers à peu près égaux et lenti- culaire : le dernier plus grand , presque globu- leux ; quatre palpes très-petits ; deux crochets aux tarses. G. 297. Clavigère. Claviger. Point de mandibules; antennes de six arti- (243) clés : les intermédiaires demi-globuleux :1e der- nier plus grand , brièvement cylindrique; palpes maxillaires très -petits : les labiaux manquant avec la lèvre. ( Un seul crochet au bout des tarses. ) (^44) L\\^\\>\\V\M\t.\«~ ORDRE IL Orthoptères. Orthoptera. \. El j très et ailes horizontales. {Pâtes posté- rieures n9 étant propres pour sauter que dans un petit nombre. ) Ailes pliëes transversale- ment , et plissées longitu- dinalement en e'ventail j! deux grandes pinces à\ l'anus. ( Corps linéaire ;( élytres crustacées, très- courtes , à suture droite ; tarses à trois articles. ) FAMILLE I. Forficulaires. For- Jicularias. Ailes simplement plissées dans leur longueur ; tar- , ses à cinq articles; corps] ovale ou presque orbi-j FAMILLE II. culaire j tête cache'e sous >Blattaires. Blatia- un corcelet cljpe'iforme.l riœ. (Palpes longs, terminés! par un article presque en I hache allongée. ) J (2*5) Ailes simplement plissées} dans leur longueur; tar-[ FAMILLE III. ses à cinq articles ; corps /Mantides* Manti- e'troit et allonge' ; tête de'- 1 des. couverte. ) Ailes simplement plissees dansleurlongueur ; tar-i ses à trois articles. ( Cha-j que aile formant dans le? FAMILLE IV. repos une espèce de la-rGnYLLONES. Grylli- nière , prolonge'e au-delàl des. des e'lytres ; pâtes pos- térieures propres pour sauter.) II. El j très et ailes en toit. (Pâtes postérieures toujours propres pour sauter. ) Tarses à quatre articles \ FAMILLE V. antennes sétace'es. >Locustaires. Locus- ) tarice. Tarses à trois articles ù FAMILLE VL antennes filiformes ou; A * •,. _, ... , , i Acrydiens. Acry ai renflées a leur extrémité.) ( 246) FAMILLE PREMIÈRE. FORFICTJLAIRES. FORF1CULARIM. G. 298. Forficule. Forficula. FAMILLE IL BLATT AIRES. BLATTAR1JE. G. 299. Blatte. Blatta. FAMILLE III. MANTIDES. MANTIDES. I. Point de pâtes ravisseuses ; partie nue du corcelet formée de deux segmens , dont V antérieur plus court que le suivant. ( Les Spectres de Stoll ; les Némides de M. Serres. ) G. 3oo. Phasme. Phasma. Corps filiforme. G. Soi. Phyllie. Phyllium, Corps oblong , très-déprime , plus e'troit en devant ; abdomen ovale ou elliptique , mem- braneux. ( >47 ) II. Pâtes 'antérieures ravisseuses ; partie nue du corcelet formé d un seul segment. (Les Mantides propres. ) G. 3o2. Empuse. Ernpusa. Antennes pectinees dans les mâles ( tête cor- nue ) ; les quatre genoux postérieurs appendice's, ou garnis d'un petit feuillet. G. 3o5. Mante. Mantis. Antennes simples dans les deux sexes; tous les genoux sans feuillets. FAMILLE IV. GRYLLONES. GRYLL1DES. I. Pâtes antérieures fouisseuses ; point de tarière dans aucun sexe. G. 5o4- Courtilière. Gryllotalpa. Antennes se'tace'es , forme'es d'un grand nom- bre d'articles ; les jambes et les tarses des pâtes antérieures fouisseurs : les deux premiers arti- cles de ces tarses très-grands, en forme de dents : les autres tarses conforme's à l'ordinaire ; pâtes postérieures peu saltatoires. G. 3o5. Tridactyle. Triàactylus. Antennes moniliformes ( très-courtes ) , de dix articles ; pâtes ante'rieures n'ayant point d'autres parties fouisseuses que les jambes: leurs tarses ainsi que les intermédiaires conformés à l'ordinaire : les postérieurs remplacés par des lames ou appendices mobiles , étroits, crochus , des espèces de doigts ; pâtes postérieures très- propres pour sauter. II. Point de pâtes fouisseuses ; une tarière dans les femelles, G. 5o6. Gryllon. Gryllus* Nota. Antennes sétacées , longues , composées d'un grand nombre d'articles ; pâtes postérieures propres, pour sauter. FAMILLE V. LOCUSTAIRES. LOCUSTAR1M. G. 307. Sauterelle. Locusta* FAMILLE VI. ACRYDIENS. ACRYD1I. 1. Sternum antérieur point creusé en men- tonnière et ne recevant point la partie in- (=49) fèrieure de la bouche; antennes ayant au moins seize articles ; une pelote au bout des tarses \ . Toutes tes pâtes plus courtes que le corps ; petits yeux lisses placés à égales distances les uns des autres. ( Abdomen vésiculeux. ) G. 3o8. Pneumore. Pneumora. 2. V aies postérieures plus longues que le corps ( très- propres pour sauter} ,• petits yeux lisses placés à des distances très inégales les uns des autres. G. 3og. Truxale. Truxalis. Antennes comprime'es, lancéolées. ( Tète s'elevant plus ou moins en pyramide. ) G. 3 1 o. Criquet, ^dcrydium. Antennes filiformes ou terminées en bouton. II. Sternum antérieur creusé en mentonnière et recevant la partie inférieure de la bou- che ; antennes de treize à quatorze articles; point de pelote entre les crochets des tarses. G. 3 x i . Tétrix. Tetrix* ( a5o ) ORDRE III. Hémiptères. Hemiptera. SECTION PREMIÈRE. Hétéroptères. Heteroptera. Bec prenant naissance de l'extrémité' anté- rieure de la tête ; élytres ayant presque toujours leur moitié supérieure coriace ou crustacée , et l'autre ou la postérieure membraneuse ; seg- ment antérieur du corcelet , ou celui qui porte la première paire de pâtes t beaucoup plus grand que le suivant, et étant seul découvert. I. Antennes découvertes ou apparentes , in- sérées devant les jeux. ( Hémiptères vivant hors de l'eau , ou se tenant au plus sur sa sur- face ou sur ses bords. ) Bec de quatre articles dis- tincts et découverts , à partir de l'extrémité de la FAMILLE I. saillie recevant le labre;} Corisies. Corisiœ. labre très-Jong, fort pro- longé au-delà de la tête , aciculaire , strié en des- FAMILLE I. Corisies. Corisiœ. ( *5« ) sus. ( Tarses ayant tou- jours trois articles dis- tincts, dont le premier allongé , plus long ou presque égal au second. ) Bec n'ayant que trois oif deux articles distincts et apparens , à partir de l'extrémité de la saillie recevant le labre ; labre court, point ou peu pro- longé au-delà du museau ou de l'origine de la par- tie saillante du bec. ( Tar ses du plus grand nom- bre ayant le premier ou les deux premiers arti clés très-courts. ) IL Antennes point ou peu apparentes } ca- chets sous les yeux. ( Hémiptères vivant dans l'eau. ) FAMILLE III. Hydrocorises (punaises d'eau ). Hydrocorisce. FAMILLE II. ^■Cimicides. Cimici" des. ( as* ) SECTION IL Homoptères. Homoptera. Bec prenant naissance de la partie la plus in- férieure de la tête , ou près de la poitrine ; êlytres de même consistance ; les deux premiers seg- mens du corcelet à nu : le second plus grand ou aussi grand que l'ante'rieur. ) FAMILLE IV. Tarses à trois articles. >Cicadaires. Cicada- ) rice. Tarses à deux articles très- distincts ; antennes del dix à onze pièces : la der- 1 * AMILLL V. nière terminée par deux /Psyllides. PsylU" soies. Nota. Des patcs propres pour sauter dans tous. Tarses à deux articles ,^ mais dont le premier peu j distinct , et le dernieri terminé par deux cro-[ FAMILLE y( chets, ou sans crochets et/* . A 7.7.. , . , . ( Amibiens. Aphuta. vesiculeux ; antennes dei sept à huit pièces. ( Des] individus souvent aptè- res.) ( 253 ) Tarses à un seul article et' un seul crochet. ( Mâles sans bec , sans élytres et n'ayant que deux ailes ; femelles aptères,se fixant pour toujours et pre- nant la forme d'une galle au moment de la ponte , du moins dans le plus grand nombre. ) FAMILLE VU. Gallinsectes. Gal- linsecta. ( ^54) SECTION PREMIÈRE. Hétéroptères. Hcteroptera. FAMILLE PREMIÈRE. CORISIES. CORJSI&. I. Antennes de cinq articles. G. 3 12. Scutellère. Scutellera. Ecusson couvrant tout l'abdomen. G. 3 1 3. Pent atome. Pentatoma. Ecusson ne couyrant qu'une portion de l'ab- domen. II. Antennes de quatre articles. 1 . Tête trigone , enfoncée 7 sans cou apparent. A. Antennes filiformes ou renflées à leur extrémité. G. 3 14. Coré. Coreus. Antennes inse'rëcs au-dessus d'une ligne tire'e des yeux à l'origine du labre ( presque toujours renfle'esà leur extrémité), droites. ( 255 ) G. 5 1 5. Néïde. Neides* Antennes insérées au-dessus d'une ligne tirée des jeux à l'origine du labre ( renflées à leur extrémité), coudées. G. 3i6. Lycée. Lygœus. Antennes inse're'es au - dessous d'une ligne tirée des jeux à l'origine du labre ( filiformes ). B. Antennes se'Cacées. G. 317. Capse. Capsus. Antennes brusquement sëtacees. G. 3 18. MiRis.Miris. Antennes insensiblement setace'es. 2. Tête ovoïde, allongée, portée sur un cou très\ apparent. G. 519. Myodoque. Mjodocha. FAMILLE IL CI MIC IDES. CIMICIDES. I. Labre engaînè ; yeux n étant pas très- grands ; pâtes simplement ambulatoires dans les uns , propres pour ramer ou pour marcher sur Veau , dans les autres. ( a56 ) 1. P ates insérées au milieu de la poitrine , très*rûp* . prochées ou presque contiguës à leur naissance t terminées par deux crochets distincts et partant du milieu de V extrémité du tarse {point propres pour ramer ou pour marcher sur Veau ). A. Sec arqué, entièrement découvert ; tête portée sur un cou formé brusquement ,• antennes coudées , insensiblement sé- tacées. ( Corps n'étant jamais très-aplati. ) a. Corps ovale ou oblong , point linéaire; pâtes point filiformes. G. 3 20. Nabis. Nabis. Antennes inse'rées au-dessous d'une ligne tire'e des jeux à l'origine du labre ; extrémité posté- rieure de la tête point distinguée de l'antérieure par une impression transverse; corcelet unifor- mément plan ou convexe , point bilobé. G. 32i. Reduve. Reduvius. Antennes insérées au-dessus d'une ligne tirée des yeux à l'origine du labre ; tête et corcelet comme bilobés. Nota. Les premier et second articles des antennes sont réunis par une très-petite articulation ou un genon. h. Corps linéaire , les quatre pâtes postérieures très-longues et filiformes. G. 522. Zélus. Zelus. Pâtes antérieures semblables aux autres , à hanches courtes. (a57) G. 323. Ploière. Ploiaria. Pâtes antérieures ravisseuses , à hanches fort allonge'es. B. Bec droit, engaCné ', du moins à sa naissance ; point de cou brusque y antennes droites , filiformes , ou en massue dans les uns , brusquement sétace'es dans les autres. ( Corps sou" vent très-aplati.~) a. Antennes brusquement sétacées. G. 3^4. Punaise. Cimex. b. Antennes filiformes ou en massue. * Fates antérieures ravisseuses. ( Corps point entièrement aplati. ) G. 5:a5. Macrocéphale. Macrocephalus. Antennes toujours à nu , ne se logeant point dans une cavité , sous les bords du corcelet ( ter- mine'es par un article très-grand; e'cusson dis- tinct , couvrant la plus grande partie du dessus de l'abdomen ). G. 326. Phymate. Phymata. Antennes se logeant dans une cavité', sous les bords du corcelet (prolongé en unécusson, ne recouvrant qu'une partie du dessus de l'ab- domen ). ( 258 ) ** Toutes les pales semblables et à forme ordinaire. (Corps entièrement aplati. ) G. 02 7. Tingis. Tingis. Antennes termine'es en bouton : le troisième article beaucoup plus long que les autres. G. 5,28. Arade. Aradus. Antennes formées d'articles cylindriques , dont le second plus long que le troisième ou peu différent en longueur. 2 . Paies propres pour ramer ou pour marcher sur l'eau : les quatre postérieures {toujours très-grêles et fort longues ) insérées sur les cotés de la poitrine ; très- écartées ent/elles à leur naissance : crochets des tarses très-petits , peu distincts , insérés oblique- ment dans une fissure de l' extrémité latérale du dernier article. G. 329. Hydromètre. Hydrometra. Antennes setace'es , le troisième article beau- coup plus long que les autres ; pâtes ante'rieures point ravisseuses. ( Tête prolongée en un mu- seau long , cylindrique , recevant la trompe dans une gouttière inférieure. ) G. 55o. Vélie. Velia. Antennes filiformes : le premier article plus long ; pâtes antérieures ravisseuses -, bec n'ayant que deux articles appareils ; pâtes du milieu presque également distantes des autres , et n'étant pas une fois plus longues que le corps» G. 53 1. Gerris. Gerris. Antennes filiformes, le premier article plus long; pâtes antérieures ravisseuses -, bec à trois articles distincts ; pâtes du milieu très-écartées de celles de devant et très-rapprochées des pos- térieures , une fois au moins plus longues que le corps. II. Labre entièrement saillant ; yeux très- grands ; pâtes ambulatoires etsaltatoires , point propres pour ramer ou pour mar- cher sur leau. ( Hémiptères riverains. ) G. 332. Acanthie. slcanthia. Antennes filiformes ; bec droit. G. 333. Leptope. Leptopus. Antennes sétacées ; bec arqué. ( 2Ô0 ) FAMILLE III. HYDROCORISES. HYDROCORISM. I. Tous les tarses presque semblables , cy- lindriques 3 biarticulés et onguiculés. G. 554. Pelogone. Pelogonus. Pâtes antérieures semblables aux autres , point ravisseuses. G. 535. Galgui.e, Galgulus. Pâtes antérieures ravisseuses : deux crochets au bout de tous les tarses ; antennes simples. G. 336. Bélostome. Belostoma. Pâtes antérieures ravisseuses et termine'es par un seul crochet ; antennes demi-pectinées. II. Tarses différant entre eux par leur forme , le nombre des articles et les crochets. 1. Jambes et tarses des pâtes antérieures réunis , for- mant un grand crochet , se repliant sous les cuisses. ( Corps déprimé ou linéaire. ) G. 337. Naucore. Naucoris. Les quatre pâtes postérieures ciliées et nata- toires : leurs tarses à deux articles distincts. (ril ) G. 338. Népe. Kepa. Les quatre pâtes postérieures point ou peu natatoires : leurs tarses n'ont qu'un article ; corps ovale ; bec courbe'} hanches courtes. G. 33g. Ranatre. Ranatra» Les quatre pâtes poste'rieures point ou peu natatoires : leurs tarses n'ont qu'un article j bec avancé ; hanches antérieures longues. 2. Jambes et tarses des pâtes antérieures point réu- nis pour former un grand crochet. ( Corps épais j cylindrico-ovoïde. ) Nota. Pâtes postérieures natatoires , terminées pas des crochets très-petits ou pen distincts. G. 34o. Notonecte. Notonecta. Tous les tarses à deux articles : les quatre an- térieurs courts , coudes , à deux crochets j un e'cusson. G. 341. Corise. Corixa. Pâtes ante'rieures très-courtes, courbes : leurs tarses à un seul article, comprimé, cilié , et sans crochets : les autres pâtes allongées , à tarses bi- articulés : crochets des intermédiaires très -longs ; point d'écusson. ( 2Ô2 ) SECTION II. Homoptères. Homoptera. FAMILLE IV. CICADAIRES. C1CADARIM. I. mintermes de six articles distincts ; trois petits jeux lisses. ( Les cicadaires chan- teuses. ) G. 3/p. Cigale. Cicada. II. Antennes de trois articles ; deux petits yeux lisses. ( Les cicadaires muettes et sauteuses. ) 1. Antennes insérées immédiatement sous les yeux. A. Antennes point insérées dans une échancrure des yeux y beaucoup plus courtes que la tête. G. 343. Fulgore. Fulgora. Antennes entièrement découvertes ; jeux saillans , globuleux , situes sur les côte's du front (souvent avance' en un museau plus ou moins long). ( 263 ) -* G. 344- Tétigomètre. Tetigometra. Antennes logées entre les angles postérieurs de la tête et les antérieurs du corcelet ; jeux se perdant dans la surface de la tète , à ses angles poste'rieurs , trigones. B. antennes insérées dans une ëchancrure des jeux , de la longueur de la tête au moins. -1 G. 345. Asm a que. Asiraca. Antennes de la longueur du corcelet au moins : le premier article n'e'tant pas plus court que le second. G. 546. Delpmax. Delphax. Antennes de la longueur de la tête : le pre- mier article notablement plus court que le second. 2. Antennes insérées entre les yeux ou immédiate- ment au-dessous de V espace qui les sépare, A. Corcelet point transversal : son Bord postérieur plus ou, moins prolongé en arrière , en forme d'angle tronqué ou de pointe. G. 347. ^Etalion. JE talion. Antennes insérées au - dessous de l'espnçe compris entre les jeux 3 ou rapprochées de la poitrine. 064 ) G. 348 Cercope. Cercopis. Antennes frontales ou inse'rées entre les yeux : leur second article une fois au moins plus long que le premier : le troisième , la soie terminale non comprise , en forme de cône très - court. (Corcelet point dilate'. ) , G. 34ç> Lêdre. Ledra. Antennes frontales ou insérées entre les jeux : les deux premiers articles presque de la même longueur : le troisième ou dernier en cône al- longe'; corcelet dilaté sur les côtés. G. 35o. Membrace. Membracis. Antennes frontales ou insérées entre les yeux les deux premiers articles presque de la même longueur : le troisième en cône allongé j cor- celet dilaté postérieurement. B. Corcelet transversal , beaucoup plus large que long : son bord postérieur droit. '• G.' 35 1. Tettigone. Tetligonia. FAMILLE V. PSYLLIDES. PSYLLJDM. G. 352. Psylle. Psylla. Antennes de la même grosseur ou insen- siblement sétacées , de la longueur du corps. ( 265 ) G. 353. Livie. Lwich Antennes beaucoup plus grosses inferieure- ment qu'à leur extre'mité : leur longueur ne sur- passe pas celle du corcelet. FAMILLE VI. APHIDIENS. APHIDIL G. 354. Tiirips. Thrips. Bec très-petit, peu distinct; tarses terminés par un article ve'siculeux , sans crochets ; élytres et ailes horizontales, line'aires. G. 355. Puceron. ^4phis. Bec très- distinct; tarses termines par deux crochets; élytres et ailes en toit , point line'aires, de grandeur ine'gale ; antennes longues , de sept articles , dont le troisième fort long ; jeux en- tiers. (Abdomen ayant un tubercule ou une saillie en forme de corne de chaque côte'. ) G. 356. Aleyrode. ^ileyrodes. Bec très-distinct ; tarses termine's par deux crochets ; ely très et ailes en toit , point line'aires , de la même grandeur; antennes courtes, de six articles ; yeux partage's en deux. ( 266 ) FAMILLE VIL GALLINSECTES. GALLINSECTA. G. 357. Dorthésie. Dorthesia. Antennes de huit articles dans les femelles t les individus de ce sexe ne prenant point la forme d'une galle , et continuant de marcher après la ponte. G. 358. Cochenille. Coccus. Antennes de dix à onze articles dans les deux sexes ; les femelles prenant la forme d'une galle et se fixant pour toujours au moment de la ponte. [8%) ORDRE IV. Nevroptères. Neuroptera. SECTION PREMIÈRE. Subulicornes. Subidicornes. Antennes subule'es , guères plus longues que la tête , de sept articles au plus , dont le der- nier en forme de soie; mandibules et mâchoires couvertes ou par les lèvres ou par l'avancement ante'rieur de la tête. ( Ailes toujours horizon- tales ou eleve'es perpendiculairement , très- finement réticulées : les intérieures jamais plus longues. ) Tarses à trois articles ; des] mandibules et des mâ-f tt aiyttt TFT choires cornées et très-\T T i t :LlBF,LLULIiXES. LjLVCI- fortes : ailes égales. ( Ab-/ -, ,. domen point termine? par des filets. ) ( a68 ) Tarses à quatre articles ;1 bouche entièrement] membraneuse etpeu dis-l -,.«-,,•••• « ., . /;. FAMILLE 1T. tinctej ailes intérieures!,-, , , _, , . . . /Ephemerines. hjplie- beaucoup plus petites oui presque nulles ; abdo-j men termine' par des1 filets» mérinos. SECTION IL Filicoiujïes. Filicornes. Antennes non subule'es , beaucoup plus lon- gues que la tête , d'un grand nombre d'articles y dont le dernier point sétiforme ; mandibules et mâchoires point couvertes par les lèvres ni par un avancement antérieur de la tête. ( Ailes pres- que toujours couche'es horizontalement ou incli- nées : les inférieures plus longues dans ceux qui ont ces organes étendus horizontalement. ) L Tête prolongée antérieurement en un mu- seau étroit , imitant un bec. FAMILLE III. Panqrpates. Panorpatce. ïï. Tête point prolongée sensiblement en un museau étroit et imitant un bec» 1 . Ailes inférieures égales aux supérieures ou plus petites , point doublées ni plissécs longitudinale- ment. A. Ailes de la même grandeur ,• six à quatre palpes distincts. ( Tarses ayant au moins trois articles. ) a. Premier segment du corcelet très-court, ne formant qu'un simple rebord transversal : le second segment composant la masse principale de ce corcelet. ( Taise* ayant toujours cinq articles. ) Antennes renflées vers) FAMILLE IV. leur extrémité ; six pawFouRMiLioNS. Mj r- pes. ) meleonides. à ,,., ) FAMILLE V. Antennes filiformes ouf , )Hemerobiens. He- setacees ; quatre palpes. l . . ) merobim. h. Premier segment du corcelet grand, carré ou cylindrique, formant la niasse principale de la portion de ce corcelet qui est découvert*. ) FAMILLE VI. Tarses à cinq articles. /Mégaloptères. Me- gai optera. s ( 270 ) Tarses à quatre articles) distincts , dont le pe'nul-J tième bilobé ; antennes! presque sétacees ( de FAMILLE VII. trente articles et au-delà); Raphidines. Raphi- reticulation des ailes (quil dinœ. sont en toit ) formée de mailles très-apparentes et plus ou moins grandes.. Tarses n'ayant que trois articles bien distincts , et , dont le pe'nultième n'est point bilobe'; antennes! moniliformes ( n'ayant! FAMILLE VIII. guères plus de dix-huit/TERMiTiNEs. Termi- articles ); ailes ( cou- tinœ. chees horizontalement ) n'offrant pas de mailles ou de cellules bien déter- minées. D. Ailes inférieures plus petites que les supérieures ( les unes et les autres à mailles peu nombreuses); deux palpes : les labiaux nuls ou tuberculifoimes. ( Tarses n'ayant presque toujours que deux articles : trois dans une seule espèce.) FAMILLE IX. Psoquilles. Psocjuillœ. FAMILLE X. ( V1 ) 2. Ailes inférieures plus larges que les supérieures , doublées ou p lissées longitudinalement. Tarses à trois articles ; des mandibules distinctes premier segment du cor- celet grand. ( Ailes cou- YPerlaires. Perla- che'es horizontalement ;| rice. palpes maxillaires peu allonges. ) Tarses à cinq articles ; point de mandibules bien distinctes ; premier! segment du corcelet pe-j FAMILLE XL tit, ne formant quun>FniGANiTES. Phrj- simple rebord transver-1 ganites, sal. ( Ailes en toit ; palpes] maxillaires très-longs et] pendans.) O ( 372 ) SECTION PREMIÈRE. Subulicornes. Subulicomes. FAMILLE PREMIERE. LIBELLUL1NES. LTBELLULIN&. G. 35g. Libellule. Libellula. Tête hémisphérique j ailes horizontales ; une vésicule très- distincte près du derrière de la tête et portant les petits jeux lisses , qui sont disposés en triangle. ( Abdomen presque tou- jours lancéolé , déprimé, ou quelquefois terminé en massue. ) G. 3 60. iEsHNE. JEshna. Tête hémisphérique ; ailes horizontales ; point de vésicule distincte près du derrière de la tête ; yeux lisses placés sur une ligne transverse , pres- que droite. ( Abdomen cylindrique ). G. 56 1. Agrion. yigrion. Tête transverse ; ailes élevées perpendicu- lairement. ( Abdomen cylindrico-linéaire. ) O ( ^ ) FAMILLE II. EPHÉMÉRINES. EPHEMERES M. G. 362. Ephémère. Ephemera. 18 ( *74) SECTION IL Fu.icornes. FUicomcs. FAMILLE III. PAKORPATES. VANORPAT.E. G. 363. Némoptère. Nemoptera. Ailes étendues ( à réticulation très-fine ) : les inférieures très-étroites et fort longues, longi- tudinales ; point de petits jeux lisses. G. 564* Paivorpe. Panorpa. Ailes couchées horizontalement , égales ; de petits yeux lisses ; abdomen des mâles terminé en queue articulée, dont l'extrémité plus grosse et en pince ; abdomen des femelles conique et très-pointu au bout; pâtes peu allongées: tarses terminés par deux crochets et une pelote. G. 565. Bittaque. Bittacus. Ailes couchées horizontalement , égales ; de petits yeux lisses ; abdomen presque cylin- drique , et à peu près semblable dans les deux (375) sexes ; pâtes très-longues : tarses termines par un seul crochet. FAMILLE IV. FOURMILIONS. MYRMELEONIDES. G. 366. Myuméléon. Myrmeleon. Antennes grossissant insensiblement , beau- coup plus courtes que le corps; abdomen très- long, linéaire. G. 367. Ascalàphe. Ascalaphus. Antennes terminées brusquement en un bou- ton ; abdomen guères plus long que le corcelet, en ovale allongé. FAMILLE Y. HEMÉROBIENS. HEMEROB1NL G. 368. Hémérobe. Hemerobius* Point de petits yeux lisses distincts. G. 369. Osmyle. Osmylus. De petits yeux lisses distincts. ( *76 ) FAMILLE VI. MEGALOPTÈRES. MEGALOPTERA. I. Pâtes semblables : les antérieures point ravisseuses ; antennes beaucoup plus lon- gues que la tête , pectine'es , ou simples , mais sètacèes; premier segment du corce- let carré , n étant pas plus long que large. G. 570. Corydale. Corydalis. Ailes couchées horizontalement ; antennes simples ; mandibules très-longues et dirigées en avant. G. 571. Chauliode. Chauliodes. Ailes couchées horizontalement ; antennes pectinées ; mandibules n'étant ni très-longues ni dirigées en avant. G. 372. Sialis. Sialis. Ailes en toit. ( Antennes simples ; pénultième article des tarses bilobé. ) II. Paies antérieures ravisseuses ; antennes guères plus longues que la tête , monili- f ormes ,• corcelet étroit et long: ( utiles en toit. ) G. 373. Mantispe. Mantispa. ( 277 ) FAMILLE VII. RAPHIDINES. RAPHID1NM. G. 3y4- Raphidie. Raphidia. Nota. Tète ovale, allongée et rétrécie postérieure- ment ; antennes insérées entre les yeux ; trois petits yeux lisses en triangle; corcelet très-étroit , fort long , cylindracé ; deux filets réunis en un , à l'extrémité de l'abdomen dans les femelles. FAMILLE VIII. TERMITINES. TERMITW&. G. 5 7 5. Termes. Termes. Nota. Tète courte , arrondie postérieurement ; an- tennes insérées devant les yeux , courtes , grenues j un petit œil lisse près du bord interne de chaque œil; cor- celet orbiculaire ou presque carré ; ailes très-longues ; abdomen court , sans filets à sou extrémité , dans les deux sexes. FAMILLE IX. PSOQUILLES. PSOQUILLJl. G. 376. Psoque. Psocus. Nota. Corps court, bossu , sautant; tète grosse; trois petits yeux lisses en triangle ; antennes sétacées ^ longues , d'environ une dixaine d'articles. Le psoque pulsateur a trois articles aux tarses. (278) FAMILLE X. PERLAIRES. PERLARIM. G.5jj. Némoure. Nemoura. Labre très-apparent ,. presque demi-circu- laire j mandibules cornées; palpes filiformes; tarses à articles allongés et presque également longs; point de filets bien distincts à l'anus. G. 078. Perle. Perla. Labre peu apparent, transverso - linéaire ; mandibules presque membraneuses ; palpes presque sétacés ; les deux premiers articles des tarses beaucoup plus courts que le troisième 1 deux longs filets à lanus. FAMILLE XI. FRIGANITES. PHRYGANITES. G. 379. Frigane. Phrjganea. Nota. Ailes couvertes de poils on soyeuses : les infé- rieures très-plissées. ( 279 ) ORDRE V. Il Hyménoptères. Hymenoptera. .. SECTION PREMIÈRE. Porte-tarière* Terebraritia. Oviducle en forme de tarière , soit lamelle'e ou filiforme, soit tubulaire ; abdomen parfaite- ment sessile, ou implante' sur le niétathorax par une portion de son diamètre transversal , mais ces insectes ayant alors ou des antennes composées de treize articles et au-delà dans les deux sexes, ou les ailes inférieures sans ner- vures bien distinctes. Nota. Antennes très-variables quant à la forme et au nombre ( 3~4o ) des articles. Abdomen parfaitement' sessile ; tarière des femel- les composée de deux FAMILLE I. lames dentelées en scie et ^Tenthrédines. Ten- reçue dans une coulisse? tliredinetœ. bivalve , sous l'anus ; mandibules plus ou. ( 280 ) moins longues , termi-^ nëes par une ou deux for-/ FAMILLE I. tes dents j cellules margi- VTenthrédines. Ten- nales des ailes supérieu-l thredinetœ. res complète». ) Abdomen parfaitement^ sessile; tarière des fe- melles filiforme, saillan- te, ou roulée en spirale dans l'intérieur de l'ab- domen ; mandibules!, FAMILLE II. courtes , épaisses , à dent/UR0C]É^TEs. Uroce- terminale peu avancée ;| rata. cellule marginale des ai- les supérieures, ou la] dernière , lorsqu'il y en a plus d'une, incomplète. Abdomen implanté sur le^ métathorax par une por- J tion de son diamètre! „.__„.„ „T , ., . c.\ FAMILLE III. transversal ; ailes infe-\ _ , , Evaniales. Evania- neures ayant des nervu-/ , j. . les. res très -distinctes ; an-J tcnnes de treize à qua-j torze articles. j (a8i ) Abdomen implante sur le mëtathorax par une por- tion de son diamètre transversal ; ailes infe'- neures ayant des ner- vures très- distinctes ; an- tennes d'une vingtaine d'articles et au-delà. FAMILLE IV. , IcHNEUMONIDr S. Ich- heumonicles. Abdomen implante sur le mëtathorax par une por- tion de son diamètre transversal ; ailes infé- rieures sans nervures dis- antes; corps ne se con- tractant point en boule ; FAMILLE V. abdomen comprime' , ou ÎDiplolépaires. Di- dëprime', mais care'në en dessous , du moins dans les femelles ; tarière fili- forme ; palpes très- courts ; antennes filifor- mes , droites , de treize à seize articles. ploleparice. ( 282 ) Abdomen implanté sur le métathorax par une por- tion de son diamètre transversal; ailes infé- rieures sans nervures dis- tinctes ; corps ne se con- . tractant point en boule ;J p^MlLLE VI. abdomen comprimé ) ou ' çmlpsèRES. Cynip- déprimé , mais caréné en ( sem% dessous, du moins dans! les femelles; tarière fili- formes ; palpes très- courts; antennes en mas- sue ou grossissant vers le bout, brisées, de six à douze articles. Abdomen implanté sur le métathorax par une por- tion de son diamètre transversal ; ailes infé- rieures sans nervures dis-[ tinctès; corps ne se con-^ tractant point en boule ; abdomen comprimé , ou déprimé, mais caréné en dessous , du moins dans j FAMILLE VII. Proctotrupiens. ProctotrupU. ( a83 ) les femelles : son extré-^ mité postérieure prolon- gea en une pointe ou queue tubulaire , uni- valve ou bivalve , for- mant la tarière ; palpes maxillaires longs et pen- dans. Abdomen implanté sur le métathorax par une por- tion de son diamètre transversal ; ailes infé- rieures sans nervures dis- tinctes ; corps se contrac- tant en boule _, l'abdo- men formant un demi- ovale , concave ou plan en dessous, et s'appli- quant contre la poitrine; tarière composée des derniers segmens de l'abdomen , articulée , re- tractile, s'allon géant ou se raccourcissant , et por- tant à son extrémité un petit aiguillon. FAMILLE VH. PrOctotrupiens. PrùctotrupiL FAMILLE VIII. *Chrysidides. Chry- sidides. c m) SECTION II. Porte-aiguillon, udculeata. Point d'oviducte en tarière; un aiguillon ou des glandes ve'nénifères dans les femelles ; ab- domen implante sur le me'tathorax par une por- tion de son diamètre transversal, et ailes inté- rieures ayant des nervures très- distinctes. Nota. Antennes du plus grand nombre de treize arti- cles aux mâles et de douze aux femelles : de huit à onze dans quelques-uns , mais les derniers formant un bouton arrondi au bout. I. Pâtes postérieures point pollinigères : premier article de leurs tarses cylindri- que , n étant ni beaucoup plus grand que les suivons , ni très - comprimé. ( Lèvre n'ayant jamais la forme d'une langue sé- tacèe ou linéaire, ni celle d'un fer de lanc. Larves carnassières ou omnivores. ) 1. Individus /es plus communs ( les neuires on les femelles ) aptères , n'ayant pas de petits yeux lisses très-distincts. Nota. Lèvre toujours très-petite , et ordinairement en forme de cuiller on de coqueluchon ; premier segment du corcelet toujours prolongé en dessusjusqu'à l'origine des ailes supérieures. ( 285 ) Insectes vivant en sociétés nombreuses; les neutres aptères , les mâles et les femelles ailes ; pédicule del'abdomen formébrus- quement d'une e'caille ou d'un à deux nœuds; antennes grossissant veis longueur du le bout premierarticle(du moins dans les neutres et les femelles ) égalant la moi- tié ou le tiers de la lon- gueur totale de^'anten- ne : le second obconi- que , aussi long que le suivant. Nota. Labre grand , corné , perpendiculaire. FAMILLE IX. •Formicaires. Formi- carias. Insectes solitaires ; point1 de neutres : les mâles ai- les, les femelles aptères j] antennes filiformes , vi- bratiles : les premier et! troisième articles allon- gés. FAMILLE X. 'MllTILLAIRES. MutU- larice. ( 286 ) 2. Point d'individus aptères ; petits yeux lisses très- distincts dans tous. À. Ailes supérieures jamais doublées longitndinalement ,• an- tennes toujours de treize ( mâles ) ou de douze ( femelles ) articles , point à la fois brisées et en massue. ( Lèvre n'ayant jamais quatre points glanduleux et noirâtres à son extré- mité , ni jamais composée de quatre ou de deux filets j insectes ne vivant point en société. ) Premier segment du cor- celet formant un arc ou un carre' transver- sal , prolonge' en dessus jusqu'à l'origine des ailes supérieures ; pâtes cour- tes ou moyennes ( les pos- térieures n'e'tant pas une fois plus longues que la tête et le tronc ) , grosses , très-e'pineuses ou forte- ment cilie'es , avec les cuisses arque'es près du genou ; antennes sensiblement plus cour- tes que la tète et le tronc , dans les femelles ; cellule marginale des ailes supé- rieures détachée du bord à son extrémité' ou ou- verte , dans les mêmes individus. j FAMILLE XI. Scoliètes. Scolietœ* FAMILLE XII. Sapygites. Sapy- gitce. (287) Premier segment du cor- celet formant un arc ou un carré transver- sal, prolongé en dessus jusqu'à l'origine des ailes supérieures ; pâtes cour- tes ou moyennes , grêles , point épineuses ni forte ment ciliées ; antennes des deux sexes aussi longues au moins que la tête et le tronc ; cellule marginale des ailes su- périeures appliquée con- tre le bord dans toute sa longueur et fermée. Premier segment du cor-' celet formant un arc ou un carré transver- sal, prolongé en dessus1 jusqu'à l'origine des ailesj FAMILLE XIII. supérieures; pâtes Ion- 1 PoMrnviENS. Pom^ gués : les postérieures pilii. une fois aussi longues quel la tète et le tronc. Nota. Antennes le pins sou- vent grêles , formées d'articles allongés et pen serrés. ( 288 ) Premier segment du cor-' celet ne formant qu'un simple rebord transver- sal, line'aire, et distant en dessus de l'origine des ailes supérieures ; pâtes longues : les poste'rieures une fois au moins aussi longues que la tête et le tronc re'unis. Nota. Antennes le plus sou- vent comme dans la famille précédente ; abdomen toujours pédicule. J FAMILLE XIV. Sphégimes. Sphegi- mœ. FAMILLE XV. Premier segment du cor- celet ne formant qu'un simple rebord transver-i sal , line'aire , et distant! en dessus de l'origine des! ailes supérieures ; pates>BEMBÉciDES. Bem- courtes ou moyennes ;i becules. labre entièrement décou-j vert ( souvent très-grand, ' triangulaire ou coni- que). FAMILLE XVI. Larrates. Larratœ. (289) Premier segment du cor- celet ne formant qu'un simple rebord transver- sal, line'aire, et distant en dessus de l'origine des ailes supérieures ; pales courtes ou moyennes ; labre entièrement cache ou peu découvert ; tête vue en dessus , parois- sant transverse , ou no- tablement plus large que longue ; yeux prolonges jusqu'à son bord poste- rieur. / Nota. Antennes insérées près de la bouche et à premier article obovoïde , ou insérées près du milieu de la face , mais lèvre à trois divisions , très-distiuctes ; mandibules nnidentées au plus à leur côté interne. Premier segment du cor-' celet ne formant qu'un simple rebord transver- val , line'aire , et distant \ en dessus de l'origine des ailes supérieures ; pâtes courtes ou moyennes ; labre entièrement caché FAMILLE XVII. Crabronites. Cra- bronites. ( 29° ) ou peu découvert ; tête ,' vue en dessus, parois-! sant presque carrée , oui FAMILLE XVII. presque aussi longue que , Crabronites. Cra~ large; yeux ne s'éten-l bronites. dant pas j usqu a son bord postérieur. Nota. Les uns ont les antennes insérées près de la bouche , avec le premier article allongé , cylindrique ou conique, et les mandibules pluridentées ; les autres ont les antennes insérées près du milien de la face , avec le chaperon trilobé à sa suture, et les divisions latérales ■de la lèvre très-petites ou presque nulles. B. Ailes supérieures presque toujours doublées longitudina- lenient ,- antennes ayant quelquefois moins de douze arti- cles , mais toujours brisées et en massue. ( Lèvre ayant à son extrémité quatre points glanduleux et noirâtres, ou sans points glanduleux , mais formée de quatre ou de deux filets. Insectes vivant en société. ) Nota. Premier segment du corcelet formant toujours lin arc , prolongé en dessus jusqu'à la naissance des aile» supérieures. Antennes de douze àtreize articles distincts , en mas- sue allongée , plus grèlef FAMILLE XVIII. et pointue à son extré-l Gu£PIAIRES.. yespa- mite; lèvre à trois divi-{ sions glandulifères, ouf partagée en quatre filets' longsetplumeux. ( 29* ) Antennes n'ayant que huit à dix articles dis- tincts, terminées en un bouton arrondi au bout ; lèvre sans points glandu-)MASARiDEs. Masari- FAMILLE XIX. leux , formée de deux filets,reçus dans un tuyau long, cylindrique et ré- tractile. des. II. Pâtes postérieures ordinairement pollini- gères : premier article de leurs tarses très- grand , fort comprimé , en carré long , ou obtrigone. (Lèvre du plus grand nombre en, forme de langue sétace'e ou linéaire , imi- tant un fer de lance dans d autres. Larves vivant exclusivement du pollen ou du miel des fleurs. ) Division intermédiaire de la lèvre ( ou sa pièce principale ) plus courte quesagaîne, repliée en dessus dans les uns , presque droite ou sim- plement inclinée et cour- be dans les autres , soit en forme de cœur , soit figurée en fer de lance. (Palpes ayant toujours leur forme ordinaire.) FAMILLE XX. Andrenètes. An- drenetœ. ( 292 ) Division intermédiaire de^ la lèvre aussi longue au moins que sa gaine , flé- chie en dessous et appli- quée contre cette gaîne , en forme de langue sé- tacée ou linéaire. (Palpes labiaux ressemblant le plus souvent a des soies éca illeuses > comp ri mées, et terminées par deux articles très-petits. ) FAMILLE XXL Apiaires. ^ipiariœ. \ ( *& ) SECTION PREMIÈRE. Porte-tarière. Terebrantia. FAMILLE PREMIÈRE. TENTHREDINES. TENTHREDINET&. I. Labre apparent ; tête, vue en dessus , pa- raissant plus large que longue ou trans" verse. ( Antennes ri * ayant pas au-delà de quatorze articles , ou en ayant seize et plus , mais pennées dans les mâles. Larves munies de pâtes membraneuses. ) 1. Antennes n'ayant pas au-delà de sept articles y terminées en bouton ? ou par un article beaucoup plus long y formant presque une massue cylindrico- prismatique , partagée en deux branches dans quel' ques mâles. G. 38o. Cimbex. Cimbex. Antennes de cinq à sept articles distincts , ter- minées en bouton, ou en massue épaisse et obovoïde. G. 38 1. Hylotome. Hylotoma. Antennes n'ayant que trois articles distincts ? (^94) dont le dernier beaucoup plus long, formant presque , dans les mâles , une massue grêle ? prismatique , quelquefois fourchue. 2. Aîitennes de neuf articles au moins. G. 38s. Tenthrede. Tenthredo. Antennes simples dans les deux sexes ( com- munément de neuf articles , rarement de dix à quatorze ) ; deux cellules marginales j quatre sous-marginales. G. 583. Dolère. Dolerus. Antennes simples dans les deux sexes (de neuf articles ) ; deux cellules marginales ; trois sous-marginales. G. 384. Nemate. Nematus. Antennes simples dans les deux sexes ( de neuf articles ) ; une cellule marginale; quatre sous-marginales. G. 385. Pristiphore. Pristiphora. Antennes simples dans les deux sexes ( de neuf articles) ; une cellule marginale ; trois sous- marginales. ( Mandibules bidente'es. ) G. 386. Cladie. Cladius. Antennes rameuses dans les mâles , simples dans les femelles ( de neuf articles ; mandi- bules bidentees. ) G. 087. Lophyre. Lophjrus. Antennes penne'es dans les mâles , en scie dans les femelles ( de seize articles et au-delà ; une cellule marginale ; trois sous-marginales ; mandibules tridente'es. ) II. Labre caché ou peu apparent; tête, vue en dessus , parois s ant presque orbiculaire ou carrée. ( Antennes ayant toujours seize articles au moins , le plus souvent sim- ples, brièvement pectinées dans les autres; deux cellules marginales ; quatre sous- marginales. Larves sans pâtes membra- neuses (1). ) G. 388. Mégalodonte. Megalodontes. Mandibules longues, étroites et fort cro~ chues ; point de cou allongé ; tarière point sail- lante ; antennes en scie ou pectine'es. (i) C'est sans doute par inadvertance que M. Jurine dit que les larves des céphaléies ( les lydes de Fabri- cius on mes pamphi lies )n' ont pas de pâtes écaillcuses, sons les trois premiers anneaux du corps $ voyez les observations de De Gccr. (296) G. 589. Pamphilie. Pamphilius. Mandibules longues , étroites et fort cro- chues ; point de cou allonge'; tarière point sail- lante antennes simples dans les deux sexes. G. 390. Céphus. Cephus. Mandibules guères plus longues que larges ; un cou allongé ; tarière saillante; antennes insé- rées près du front, grossissant vers le bout. G. 3g 1 . Xiphydrie. Xiphydria. Mandibules guères plus longues que larges ; un cou allongé ; tarière saillante ; antennes insé- rées près de la bouche , sétacées. FAMILLE II. UROCERATES. UROCERATA. G. 3g2. Orysse. Oryssus. Mandibules sans dentelures au côté interne ; palpes maxillaires longs et pendans ; antennes insérées près de la bouche ; une cellule margi - nale ; deux sous-marginales, dont la dernière incomplète. ( Tarière capillaire , roulée en spi- rale dans l'intérieur de l'abdomen. ) ( 297 ) G. 3g3/.URocÈRE. Urocerus. Mandibules dentelées au côté interne ; palpes maxillaires très petits (les labiaux terminés par un article très-gros et très-velu ) ; antennes in- sérées près du front } sensiblement plus grêles vers leur extrémité ; deux cellules marginales ; trois sous-marginales complètes. ( Abdomen ter- miné en pointe ; tarière saillante , de trois filets , dont celui du milieu , ou la tarière proprement dite , composé. ) G. 3g4« Tremex. Tremex. Mandibules dentelées au côté interne ; palpes maxillaires très-petits ( les labiaux terminés par un article très-gros et très-velu )j antennes in- sérées près du front , filiformes ; deux cellules marginales ; deux sous-marginales complètes. ( Abdomen comme dans le genre précédent. ) FAMILLE III. EVANIALES. EVA1S1ALES. G. 5g5. Evanie. Evania. Abdomen très-petit , très-comprimé, trian- gulaire ou ovoïde, à pédicule brusque et im- planté au-dessus du métalhorax. (298 ) G. 3g6. Foene. Fœnus. Jambes postérieures en massue ; un cou j ab- domen en massue allonge'e. G. 397. Pélécine. Pelqcinus. Jambes postérieures en massue ; point de cou apparent ; abdomen très- grêle, fort long, fili- forme. G. 398. Aulaque. u4ulacus. Abdomen ellipsoïde , comprimé , dont la base est amincie insensiblement en un pédicule , in- séré à l'extrémité d'une élévation pyramidale du métathorax. FAMILLE IV. ICHNEUMONIDES. ICHNEUMONIDES^ I. Mandibules terminées en une pointe en- tière ou sans e'chancrure bien sensible ( tête globuleuse ). G. 399. Stéphane. Stephanus. Corcelet très-aminci en devant; métathorax cylindrique , droit ou horizontal ; abdomen inséré à son extrémité postérieure et supérieure, paroissant presque sessiîe. ( 299 ) G. 400. Xoride. Xorides. Métathorax convexe et arrondi à sa chute ; abdomen msere au-dessous de son extrémité postérieure et supérieure } distinctement pédi- cule. II. Mandibules bidentées ou échancrées à leur extrémité , étroites , allongées et croisées. 1. Abdomen , vu en dessus , ayant au moins cinq anneaux très-distincts. A. La première cellule sous-marginale très-grande ; les deux cellules discoïdules placées longitudinalement , ou l'une sur Vautre. G. 401. Ichneumon. Ichneumon. Articles des palpes maxillaires à forme très- inégale ; base de la tarière point recouverte par une lame grande, en soc de charrue et sail- lante. Nota. On divisera ainsi ce genre nombreux. I. Abdomen peu ou point complique'. 1. Extrémité de V abdomen dès femelles Ires-épaisse et tronquée obliquement ; tarière saillante. A. Abdomen cylindrique : son pédicule très-court ou presque nul. Les pintrits de l'abi icius. ( Soo ) B. Abdome* subovoide : son pédievle allongé , grêle et arque. Le» crï»*»» de Fabricius. s. Extrémité deTabdomen n'étant pas tret-ipaisse , ni tronquée ebliqrtenztnl f tarière cachée on peu saillante. A. Abdomen cylindrique , paroissant presque sessîle. Les «ÉTe-yiw de M. Fawer , on les pslt>s7Z« de M. Illigcr. B. Abdomen presqueen fuseau rm cylindracé , nn peu rétréci à sa base T maie sans former de pédicule grêle et arqué. Les tiosru de M. rames. C. Abdomen ellipsoïde oo e-vaîaire , ayant nn pédicule grêle et arqué. I»e* 1CBMIUHOKS de Fabiicius. II. uébdomen très-comprimé. !, Abdomen ea faucille : tronqué an bout dans les femelles. Les omioh»- d'e Fabricius, ï, Abdomen peu ou point en faucille , pointa au bout dans les femelles. Les brirchcs de Fabricius. G. 402. Acoenite. jdcœniteS". Articles des palpes maxillaires peu diffe'rens pour la forme; une grande lame, en soc de charrue et saillante, recouvrant la base de la tarière. B. Première cellule sous -marginale petite ou moyenne ; les deux cellules discoïdales placées sur une ligne Uansver&e , l'une à coté de l'autre, G. 4° 5. Bracon. Bracon. Bouche avancée en bec ; les deux pre- (Sa») snières cellules sous-marginales presque égales, carrées. G, 4°4» Agatiiis. Agatlùs. Bouche avancée en bec ; la seconde cellule sous-marginale très-pelite. G. 4° 5. Microgastre. Microgaster. Bouche point avancée. ( Abdomen très-petit , aplati et paroissant presque sessile. ) 2. Abdomen , -vu en dessus , paroissant inarticulé ou formé au plus de trois segmens. G. 406. Sigalphe. Sigalphus» III. Mandibules tridentées à leur extrémité f formant un carre' irrégulier , grandes et écartées. G. 4° 7« Alysie. Alysia. FAMILLE V. DIPLOLEPAIRES. DIPLOLEPARI.E. I. Abdomen très -brièvement ou presque point pédicule ; antennes ayant treize articles au moins. ( 502 ) G. 4^8. Ibalie. Ibalia. Abdomen très-comprimé dans toute sa hau- teur, cultriforme. G. 409* Diplolèpe. Diplolepis. Abdomen comprimé seulement danssa partie inférieure , trigono - ovoïde ; antennes filifor- mes : articles cvbndracés. G. 4IO« Figite. Figites. Abdomen comprimé seulement dans sa partie inférieure , trigono-ovoïde ; antennes grossis- sant vers le bout , moniliformes. II. Abdomen ayant un pédicule très-distinct et allongé ; antennes de onze à douze ar- ticles. G. 411* Eucharis. Eucharis. FAMILLE VI. CTNIl'SÈRES. CYJSIPSERA. I. Pâtes poste' rieur es à jambes très -arquées ( embrassant dans leur concavité le bord injérieur des cuisses : ces cuisses très- grandes ). ( 3o3 ) G. 4r2. Leucospis. Leucospis. Abdomen paroissant sessile , comprimé dans toute sa hauteur , arrondi au bout ; ailes supé- rieure doublées longitudinalement ; tarière re- courbée sur le dos. G. 4 1 5. Chalcis. ChaJcis. Abdomen ne paroissant pas sessile ( quelque- fois même très-pédiculé) ovoïdo- trigone, ter- miné en pointe; ailes étendues; tarière cachée et très-petite. II. Pâtes postérieures à jambes droites* i . Segment antérieur du corcelet spacieux , en carré transversal y ou en triangle tronqué à sa pointe. A. Segment antérieur du corcelet point ou peu rétréci vers la tête }- mandibules à trois ou quatre dents. a. Antennes de huit articles au moins. G. 4i<4« Eurytome. Eurjtoma. Antennes à article grenus , très-distincts les uns des autres , garnis de poils verticillés dans les mâles. G. 4i5. Cinips. Cynips. Antennes à articles cylindriques , serrés les- (3o4 ) uns contre les antres., sans poils verticille's dans les deux sexes. 5. Autennesde six. à sept articles , et dont quelques-uns ratneux dans les mâles. G. 416. Eulophe. Euloplius. B. Segment antérieur dit corcelet ressert é ou aminci vers la tête ,• mandibules bidente'es. G. 4i7^Cléonyme. Cleonymus. Antennes insérées vers le milieu de la face de la tête. G. 4^ S. Spalangie. Spàlangia. Antennes insérées tout près de la bouche. a. Segment antérieur du corcelet très-court , ne for-" mant qu'un petit rebord transverso-linéaire. A. Mandibules presque carrées , à trois ou quatre dent* distinctes. G. 4T9- Péril ampe. Perilampus. Dentelures des mandibules très-fortes ; tige des antennes ( ou sa massue) courte ? en fuseau. G. 420« Ptéromale. Pteromalus. Dentelures des mandibules petites ; tige des antennes allongée ? cylindrique. ( 3o5 ) B. Mandibules terminées en pointe et bidentées au plus. G. 42I« Encyrte. Encyrtus. Mandibules terminées par une seule dent j abdomen très-court, trigone. ( Tète très-con- cave postérieurement j e'cusson grand.) G. 422- PiatygastrEo Platygaster. Mandibules terminées par deux dents; abdo- men allongé , déprimé , en spatule ; antennes n'ayant que dix articles ( du moins dans l'un des sexes ) : le premier et le troisième beaucoup plus longs que les autres. ( Tète grosse, ainsi que dans les genres suivans. ) G. 42^« Scélion. Scelio. Mandibules terminées par deux dents ; ab- domen allongé, déprimé, en spatule ; antennes n'ayant que dix articles : le premier et le troi- sième peu allongés. G. 424. Téléas. Teleas. Mandibules terminées par deux dents; ab- domen allongé , déprimé , en spatule ; antennes de douze articles dans les deux sexes. ao ( 3o6 ) FAMILLE VII. PROCTOTRUPIENS. PROCTOTJiUPII. I. Corcelet point Jornie' de deux nœuds : son segment antérieur toujours court , trans- versal et arque'. 1 . Antemies brisées y du moins dans l'un des sexes* À. Antennes insérées près de la Bouche. G. 425. Sparasion. Sparasion. Antennes de douze articles dans les deux sexes ; abdomen sans pédicule notable ( ellip- tique et déprime' ). G. 426. Antéon. Anteon. Antennes de dix articles , du moins dans les mâles ; abdomen distinctement et brusquement pe'diculé , ovoïde et déprimé. G. 427« Céraphron. Céraphron. Antennes de onze articles , du moins dans l'un des sexes ; abdomen pe'diculé' , ovoïde et comprime'. B. Antennes insérées vers le milieu àe la face de la tête, ou près du front. G. 428. Diaprie. Diapria. Antennes de quatorze articles dans les mâles ? (5o7 ) de douze dans les femelles , entièrement moni- lifornies ; ailes supérieures n'ayant aucune cel- lule complète. G. 429. Bélyte. Belyta. Antennes de quinze articles dans les mâles , de quatorze dans les femelles : les intérieurs au moins allonges ; ailes supérieures ayant des cel- lules complètes. a. Antennes point brisées. G. 4^o. Proctotrupe. Proctotrupes. Antennes de treize articles dans les deux sexes; mandibules sans dents j ailes supérieures n'ayant que trois cellules complètes j abdomen presque point pédicule, et termine en une pointe plus ou moins prolonge'e. G. 4^1. Hélore. Helorus. Antennes de quinze articles, du moins dans l'un des sexes ; mandibules dente'es ; ailes supe'- rieures ayant plus de trois cellules complètes ; abdomen distinctement et brusquement pe'di- culë, point termine' par une pointe. II. Corcélet formé de deux nœuds , ou dont le segment antérieur au moins est presque en carré long. G. 4^2. Dryine. Dryinus, Antennes droites , de dix articles ; mandi- ( 3o8 ) bules ayant plusieurs dentelures; corcelet formé de deux nœuds; pâtes ante'rieures fort longues, terminées par deux crochets très-longs , ravis- seurs _, et dont l'un est replié. G. 453. Béthyle. Bethylus. Antennes brisées , de treize articles dans les deux sexes; mandibules bidente'es au plus; cor- celet point forme' de deux nœuds : son segment antérieur presque en carré long; pâtes sembla- bles et à forme ordinaire. FAMILLE VIII. CHRYSIDIDES. CHRYSIDIDES. I. Corcelet rétréci en devant ; abdomen près- que ovoïde , point voûté y ayant quatre à cinq segmens appareils ; point de pro- muscide ( espèce de trompe ). G. 4^4' Clepte. Cleptes. II. Corcelet point rétréci en devant ; abdo- men demi- cylindrique ou demi-circulaire , voûté, n'ayant que trois segmens appa- reils , soit dans tous les sexes , soit au moins dans les femelles ; une promus- cidedans les mâles qui ont quatre segmens. (3o9) 1. Hlilleu du métathorax prolongé en une pointe scute L li forme. A. Second segment de Uabdoinen beaucoup plus grand que la» autres y point de promus cide ,• palpes pluriarticules. G. 435. Elampe. Elampus. Mandibules dentées ; abdomen termine' en pointe^inermeySans bourrelet ou cordon trans- versal , à la base du dernier segment. G. 4^6. Stilbe. Stilbus. Mandibules sans dents ; abdomen (bombé) tronqué et dentelé au bout , avec un bourrelet ou cordon élevé x transversal , à la base du der- nier segment. B. Troisième ou quatrième segment abdominal ( le terminal extérieur ) plus grand que les autres ; une promuscide ,• palpes ( très-petits ) rtayanl que deux articles. G. 437- Parnopès. Parnopes. 2. Milieu du métathorax point prolongé en une pointe scutelliforme. G. 438. Euchrée. Euchrœus. Mandibules n'ayant qu'une seule dent au côté interne; abdomen demi-cylindrique, al- longé: segment terminal traversé brusquement par un bourrelet ou cordon élevé ( une rangée (5io). transverse de gros points enfonce's entre ce cor- don et le bord postérieur, comme dans le genre suivant. ) G. 4^9. Chrysis. Chrysis. Mandibules n'ayant qu'une seule dent au côte' interne j abdomen demi -cylindrique, al- longe' : segment terminal sans bourrelet trans- versal , brusquement déprime' ou comme divisé en deux plans , près du bout , avec une rangée transverse de gros points enfoncés. G. 44°* Hédychre. Hedychrum. Mandibules bidentées au moins au côté in- terne '7 abdomen presque demi-circulaire , ar- rondi au bout : tous les segmens unis. <5u ) SECTION II. Porte-aiguillon. Aculeata, k.'VX'*.^.-».^-^ FAMILLE IX. FORMICAIRES. FORMICARIJE. G. 44 l' Fourmi. Formica. Pédicule de l'abdomen formé simplemene d'une e'caille j point d'aiguillon dans aucun in- dividu ; antennes insérées près du front. G. 442' POLYERGUE. PoljergUS. Pe'dicule de l'abdomen formé simplement d'une écaille ; point d'aiguillon dans aucun in- dividu ; antennes insérées près de la bouche. G. 443. Ponère. Ponera. Pédicule de l'abdomen formé simplement d'une écaille ou d'un nœud ; un aiguillon dans les femelles et les neutres. G. 444- Atte. Atta. Pédicule de l'abdomen formé de deux nœuds (. un aiguillon dans les femelles et les mulets , (5b) ainsi que dans les genres suivans ) ; antennes entièrement découvertes ; tous les palpes très- courts : les maxillaires ayant moins de six ar- ticles distincts. ( Tête très- grosse dans les neu- tres. ) G. 44^- Myrmice. Mjrmica. Pédicule de l'abdomen formé de deuxnœuds ; antennes entièrement découvertes ; palpes maxil- laires longs, de six articles distincts. G. 446* Cryptocère. Cryptocerus. Pédicule de l'abdomen formé de deux nœuds ; premier article des antennes se logeant dans une rainure latérale de la tête. FAMILLE XII. MUTILLAIRES. MUTILLARI/E. A. Antennes insérées près de la bouche ( premier article fort long ) ,* tête petite ; abdomen cylindracé , et dont le premier article ou presque trigone , avec les côtes supérieurs plus élevés , ou transversal , arrondi en dessus et séparé du suivant C 5i5 ) par une incision. ( Jambes toujours grêles et point épineuses. ) G. 447- Labide. Labidus. Premier segment de l'abdomen presque tri- gone , avec les côtes plus élevés en dessus ( en forme de selle à cheval)- trois cellules sous- marginales. G. 44&\ Dorylf. Dorylus. Premier segment de l'abdomen transversal, arrondi en dessus, sépare' du suivant par une incision ; deux cellules sous-marginales. II. Antennes inse're'es près du milieu de la face de la tête; tête forte ; abdomen soit conique y soit ovoïde ou elliptique : les premiers segmens semblables aux sui- vans dans les uns : le premier en forme de nœud turbiné , et le second presque en cloche : ou les deux nodulif ormes , dans les autres. ( Jambes souvent épaisses et épineuses. ) 1 . Les deux premiers segmens de l'abdomen noduli- formes ; une seule cellule sous-marginale. G. 449- ArrÉROGYNE. Apterogyna. (5.4) 3. Le premier segment de l'abdomen au plus noduh- forme } trois cellules sous-marginales. A. Palpes maxillaires aussi longs au moins que les mâ- choires. ( antennes ordinairement plus longues que la tête , et dont le second article n'est pas reçu dans le premier. ) G. 45o. Mutille. Mutiïïa. Abdomen des deux sexes ovoïde et convexe : son second segment grand (presque 3,i cloche ); corcelet des femelles cubique , d'une seule pièce apparente et point noueux. G. 45 1 . Méthoque . Melhoca. Femelles ayant l'abdomen ovoïde et con- vexe, avec le second segment grand; corcelet noueux ou articule'. G. 4^2. Myrmose. Myrmosa. Abdomen elliptique et déprimé dans les mâles , conique dans les femelles ; corcelet ( point noueux ) forme' dans les deux sexes de deux segmens distincts , dont l'antérieur trans- versal. G. 453. Scléroderme. Sclerodermus. Femelles ayant l'abdomen conique j corcelet ( point noueux) divisé en trois segmens par deux sutures transverses : le dernier allongé. (5,5) B. Palpes maxillaires beaucoup plus courts que les mâ- choires. ( antennes guères plus longues q\ie la tête , et dont Je second article est reçu dans le premier.) G. 454. Myrmécode. Mjrmecodes. FAMILLE XI. SCOLIETES. SCOL1ETM. î. Palpes maxillaires longs , et dont les arti- cles sont notablement inégaux ; le premier des antennes obeonique. G. 455. Tiphie. Tiphia. Mandibules sans dents. G. 456. Tengyre. Tengjra. Mandibules bidentees. II. Palpes maxillaires courts y à articles presque uniformes ,• le premier des an- tennes allongé , presque cylindrique. 1 . Second article des antennes retiré dans le pre- mier. G. 457. Myzine. Mizine. Mandibules bidentees. ( 3x6 ) G. 458. Même. Mena. Mandibules sans dents. 2. Second article des antennes point retiré dans le. premier. G. 4^9« Scolie. Scolia.. FAMILLE XIL SAPYGITES. SAPYGITJE. G. 4^o. Sapyge. Sapyga. Mandibules très-fortes , trigones , pluriden» tees ; antennes grossissant vers le bout* G. 461. Polochre. Polochrum. Mandibules très-fortes , trigones , pluriden- tees ; antennes filiformes. G. 462. Thynne. Thynnus. Mandibules ( des mâles au moins ) e'troites ,. arquées ? unidente'es au plus. ( Antennes grêles ^ presque setace'es. ) FAMILLE XIII. POMPILIENS. POMPILII. ï. Trois cellules sous-marginales complètes. G. 4^3. Pepsis. Pepsis. Palpes presque également longs : les deux der- niers articles des maxillaires et le terminal des labiaux beaucoup plus courts que les précédens. G. 464* Pompile. Pompilus. Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux : l'article terminal de ceux-ci et les îrois derniers de ceux-là peu différens en lon- gueur des pre'ce'dens ; labre entièrement caché ou peu découvert; antennes contournées et à articles peu serres dans les femelles. G. 4^5. Céropale. Ceropales. Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux : l'article terminal de ceux-ci et les trois derniers de ceux-là peu différens en lon- gueur des pre'cédens ; labre entièrement décou- vert; antenne0, presque droites ou simplement un peu arquées et à articles très -serrés dans les deux sexes. (3,8) II. Deux cellules sous-marginales complètes* G. 4^6. AroiiE. yiporus. FAMILLE XIV. SPHÉGIMES. SPHEGIMM. I. Mandibules dentées au côté interne. G. 467. Ammophile. Ammophila. Antennes insérées vers le milieu de la face de la tête j mâchoires et lèvre formant une promuscide beaucoup plus longue que la tête, fléchie dans le milieu de sa longueur ; palpes très- grêles, à articles cylindriques. Nota. J'y réunis la première famille des miscus de M. Jurine. G. 468. Sphex. Sphex. Antennes insérées vers le milieu de la face de la tête ; mâchoires et lèvre guères plus lon- gues que la tête , et seulement fléchies vers leur extrémité ; palpes maxillaires à articles presque tous obconiques et allongés. G. 469. Prônée. Pronœus. Antennes insérées près de la bouche, à la base d'un chaperon très -court et fort large; palpes maxillaires filiformes, guères plus longs que les labiaux ; lobe terminal des mâchoires lancéolé'; division intermédiaire de la lèvre étroite et allongée. G. 470. Chlorion. Chlorion. Antennes insérées près de la bouche , à la base d'un chaperon très-court et fort large ; palpes maxillaires filiformes , guères plus longs 'que les labiaux; lobe terminal des mâchoires court et arrondi à son extrémité; lèvre à divisions courtes , comme quadrilobée. G. 47 1 • Dolichure. Dolichurus. Antennes insérées près de la bouche , à la base d'un chaperon très-court et fort large; pal- pes maxillaires sétacés, beaucoup plus longs que les labiaux. II. Mandibules sans dents au côté interne. G. 472. Podie. Podium. Antennes insérées au-dessous du milieu de la face de la tête; chaperon plus large que long; mâchoires entièrement coriaces ; palpes presque également longs. G. 47^. Pélopee. Pelopœus. Antennes insérées au milieu de la face de la ( 320 ) îète; chaperon à diamètres presque égaux; ex- trémité des mâchoires en partie membraneuse ; pajpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux. Famille xv. BEMBECIDES. BEMBECIDES. G. 474* Bembkx. Bembex. Labre en triangle allongé ; mâchoires et lèvre formant une promuscide fléchie ; mandibules simplement unidentées au côté interne ; palpes maxillaires très-courts, de quatre articles; la cellule marginale et la dernière des sous- marginales presque conniventes à leur extré- mité , séparées simplement par un angle très- court. G. 475. Monédule. Moneduïa. Labre en triangle allongé ; mâchoires et lèvre formant une promuscide fléchie ; côté interne des mandibules ayant deux ou trois dentelures; palpes maxillaires atteignant au moins l'extré- mité des mâchoires , de six articles ; cellule mar- ginale et la dernière des sous-marginales sépa- rées par un intervalle remarquable. (5« ) G. 476. Stize. Stizus. Labre court , demi-circulaire ; mâchoires et ièvre ne formant point de promuscide. ( Palpes à articles très-ine'gaux. ) FAMILLE XVI. LARRATES. LARRAT&. ï. Trois ou deux cellules sous-marginales complètes , ou sensiblement ébauchées* 1 . Yeux entiers ou point échancrés. A. Mandibules sans échancrure au coté inférieur, a. Antennes grossissant vers le bout ; yeux écartés. G. 477* Goryte. Gorytes. Antennes inse're'es au-dessous du milieu de la face de la tête ; mandibules uni dentées au côte interne ; seconde cellule sous -marginale sessile. G. 478. Nysson. Njsson. Antennes insérées au-dessous du milieu de la face de la tête ; côté interne des mandibules sans dentelures ; seconde cellule sous-marginale petiolee. ai ( 522 ) G. 479- Psen. Pscn. Antennes insérées au milieu de la face oie la tête , vers le front. ( Pédicule de l'abdomen al- longé et forme' brusquement. ) b. Antennes filiformes ; yeux très-rapprodbés ou contigus pos- térieurement. G. 480. Astatf. Astata, B. Mandibules éperonnëes ou c'chancrées au côte inférieur , près de la base. ta. Trois cellules sous-marginales. G. 48 1 . Palare. Palarus, Antennes ( très-courtes ) grossissant vers le bout; chaperon divise' en trois, par deux lignes imprimées; jeux très-rapproche's postérieure- ment et renfermant les petits yeux lisses ; se- conde cellule sous-marginale petiole'e. G. 482. Larre. Larra. Antennes filiformes ; la troisième cellule sous- marginale étroite , presque lunulée ; mandi- bules sans avancement denliforme au côté in- terne. G. 485. Lyrope. Ljrops. Antennes filiformes; la troisième cellule sous- marginale étroite, presque lunulée; côté in- (325 ) terne des mandibules ayant une saillie denti- forme. b. D.eux cellules sous-marginales. G. 484* Dinète. Dinetus. Antennes des mâles moniliformes inférieure- ment , terminées par des articles plus allongés €t cylindriques , très-contournées ; mandibules unidentées au moins au côté interne; cellule marginale appendicée; les deux sous-margi- nales sessiles. G. 4^5. Miscophe. Mlscophus. Articles des antennes , à partir du troisième , semblables, dans les deux sexes j mandibules sans dentelures distinctes ; la seconde cellule sous-marginale petiolée. 2. Yeux échancrés. G. 486. Pison. Pison. Trois cellules sous-marginales distinctes ; ab- domen conique , à pédicule très-court ou comme nul. G. 487. Trypoxylon. Trypoxylon. Les deux dernières cellules sous- marginales simplement ébauchées; abdomen terminé en massue, grêle et rétréci en un long pédicule à sa base. C &4 ) IL Une seule cellule sous marginale com- plète. G. 488. Nitèle. Nilela. Antennes filiformes, plus longues que la tête , presque droites, à second et troisième articles e'galement longs j mandibules bidente'es à leur extrémité. ( Jambes point e'pineuses j pelotes des tarses très-petites. ) G. 489. Oxybèle. Oxybelus. Antennes grossissant vers le bout, guères plus longues que la tête , coude'es : le second article beaucoup plus court que le troisième ; mandi- bules sans dentelures sous leur extrémité'. (Jam- bes e'pineuses ; tarses termine's par une grande pelote j écusson épineux. ) FAMILLE XVII. CRABRONITES. CRABROJVITES. ï. Une ou deux cellules sous-marginales complètes. \. Mandibules très-étroites et simplemeiit bifides à leur extrémité ; une seule nervure récurrente* G. 490 • Crabron. Crabro. Antennes fortement brisées : premier article ( 525 ) Hong et cylindrique ; une seule cellule sous- marginale complète. - G. 49 !• Stigme. Stigmus. Antennes point ou peu brisées : premier arti- cle obconique; deux cellules sous-marginales complètes, 2. Mandibules fortes , presqu'en cuilleron 5 multi- dentées ,• deux nervures récurrentes. G. 49 2« Pemphrédon. P emplir edon. II. Trois cellules sous -marginale s complètes, l. Antennes insérées près delà bouche , filiformes ou ne grossissant pas très-sensiblement vers leur extré- mité ; chaperon point trilobé , et dont le bord pos- térieur ne remonte pas jusque sous l'origine des antennes. G. 49^- Melline. Mellinus. Toutes les cellules sous-marginales sessiles ; abdomen distinctement pe'dicule'; tarses termi- nes par une grande pelote. G. 494* Alyson. Alysoru La seconde cellule sous-marginalè petiole'e ; abdomen point rétréci à sa base en un pecli'- cule allonge ; pelote des tarses petite. ( 3a6 } 2. Antennes insérées au milieu de la face de la tête r grossissant sensiblement vers le bout; chaperon trilobé : lobe du milieu remontant jusque sous l'ori- gine des antennes. G. 495. Cercéris. Cerceris. Antennes très-rapproche'es, grossissant insen- siblement _, beaucoup plus longues que la tête ; mandibules ayant une saillie dentiforme au côté interne; la seconde cellule sous-marginale pé- tiolée. G. 496. Philanthe. Philanlhus. Antennes e'carte'es , brusquement renfle'es , guères plus longues que la tète ; mandibules sans saillie au côté interne ; toutes les cellules sous- marginales sessiles. FAMILLE XVIII. GUÊPTAIRES. VESPARIJE. I. Mandibules très-étroites ou beaucoup plus longues que larges , rapprochées en de- vant en forme de bec ; division intermé- diaire de la lèvre étroite et très-allongée ; chaperon presque en cœur , dont la pointe est en avant et plus ou moins tronquée. ( Guêpiaires solitaires. ) ( 327 ) 1*. Lèvre sans points glanduleux à son extrémité 7 partagée en quatre divisions linéaires , très-longues et plumeuses. {Mandibules des mâles très-grandes , en forme de cornes* ) G. 497- Synagre. Synagris. Nota. Abdomen ovoïdo-conique, à pédicule presque nul. 2. Lèvre ayant quatre points glanduleux à son extré- mité , partagée en trois pièces y dont celle du milieu- plus grande , évasée , et échancrée ou bifide à son. extrémité, A. Ailes supérieures doublées : trois cellules sous~marginales complètes ; palpes maxillaires de six articles , et n'étant pas notablement plus courts que les labiaux. a. Abdomen ovoido-couique : son premier segment ne formant point un pédicule étroit et turbiné : le s.econd point campa- nuliforme. G. 498. Odynère. Odjnerus. Nota. Ce genre offre trois divisions principales» I. Dernier article des palpes maxillaires ne dépassant presque pas l'extrémité des mâchoires ; lobe terminal de ces mâ- choires étroit et allongé ; palpes labiaux presque glabres , à quatre articles très-distincts. — Le G. Rygchie. Rjrgchium. Spiûola. II. Dernier article des palpes maxillaires ne dépassant presque pas l'extrémité des mâchoires j lobe terminal de ces ma.- ( 328 ) choires étroit et allongé ; palpes labiaux poilus, et dout 1b quatrième article est obsolète. — Le G. Ptérochile. Ptéro- chile. Klùg. III. Les deux ou trois derniers articles des palpes maxillaires dépassant l'extrémité des mâchoires ; lobe terminal de ces mâchoires court ( brièvement lancéolé). — Le G. OdtkÈre. Odynerus. u. Premier segment de l'abdomen formant un pédicule turbiné : le second en cloche. G. 499- Eumène. Eumenes. Chaperon longitudinal , prolongé antérieu- rement en pointe ; mandibules formant par leur rapprochement un bec long, étroit et pointu. G. 5oo. Zéthe. Zethus. Chaperon aussi large ou plus large que long, sans prolongement antérieur remarquable ; man- dibules formant au plus à leur extrémité un angle trés-ouvert , point fortement sillonnées *en dessus ; seconde cellule sous-marginale par- faitement triangulaire. (Palpes maxillaires beau- co up plus courts que les mâchoires. ) G. 5oi. Discoelie. Dlscœlius. Chaperon aussi large ou plus large que long , ans prolongement antérieur remarquable ; ( 329 ) mandibules formant au plus à leur pointe un angle très-ouvert, fortement sillonnées en des- sus ; seconde cellule sous-marginalé en triangle tronque'. ( Palpes maxillaires dépassant l'extré- mité' des mâchoires. ) B. Ailes supérieures étendues : deux cellules sous-margina^es complètes ,• palpes maxillaires ayant moins de six articles et beaucoup plus courts que les labiaux. G. 5o2. Céramie. Ceramius. Nouveau genre très-distinct , découvert aux environs d'Aix , par M. Hypolite de Fonsco- lombe. II. Mandibules guères plus longues que larges , en carré long, obliquement et lar- gement tronque'es au bout; chaperon presque carré ; division intermédiaire de la lèvre peu allongée , presquen cœur. ( Les guëpiaires sociales. ) G. 5o3. Poliste. Polistes. Portion apicale du bord interne des mandi- bules ( ou celle qui est au-delà de son angle) plus courte que le reste de ce bord ; milieu du bord antérieur du chaperon avance' en pointe ou en une dent ; abdomen ovalaire ou diver- sement et distinctement pédicule. ( 33o ) G. 5o4- Guêpe. Vespa. Portion apicale du bord interne des mandi- bules plus longue ou aussi longue que le reste ce bord ; milieu du bord antérieur du chaperon largement tronque' et unidenté de chaque côte' ; abdomen ovoïdo-conique, tronqué en devant à sa base. FAMILLE XIX. MASARIDES. MASAR1DES. G. 5o5. Masaris. Masaris. Antennes aussi longues que la tète et le tronc r n'ayant que huit articles, dont le dernier for- mant un bouton obconique \ abdomen fort al- longe'. G. 5o6. Célonite. Celonites. Antennes à peine plus longues que la tête,, ayant plus de huit articles distincts : le huitième formant avec les suivans un bouton globuleux j abdomen à peine plus long que le tronc. (35. ) FAMILLE XX. ANDRENÈÏES. ANDRENETJE. \. Division intermédiaire de la lèvre évasée et presque en forme de cœur. G. 507. Colleté. Colletés. Pâtes postérieures pollinigères ; trois cellules sous-marginales ; troisième article des antennes plus long que le second. G. 5o8. Hylée. Hylœus. Point de pâtes pollinigères ; deux cellules sous-marginales ; second et troisième articles des antennes presque également longs. II. Division intermédiaire de la lèvre lan- céolée. i . Division intermédiaire de lèvre repliée en dessus dans le repos. G. 509. Dasypode. Dasjpoda. Mâchoires fle'chies au milieu de leur longueur ou plus bas : leur lobe terminal aussi long ou plus long que leurs palpes; pâtes postérieures à premier article des tarses aussi long ou plus long que la jambe. ( Deux cellules sous-margi- nales complètes.) ( 55a ) G. 5 1 o. Andrène. jd.nd.rena. Mâchoires simplement fléchies près de leur extrémité : leur lobe terminal notablement plus court que leurs palpes ; pales postérieures à pre- mier article des tarses plus court que la jambe. ( Trois cellules sous-marginales complètes, dans le plus grand nombre. ) 1. Division intermédiaire de la lèvre courbée infé- rieurement , ou presque droite. ( Trois cellules sous- marginales complètes dans tous. ) G. 5i i. SriiÉcoDE. Sphecodes. Division intermédiaire de la lèvre presque droite , guères plus longue que les latérales , et n'étant pas , sa gaine comprise , une fois plus Ion* gue que la tête. G. 5 12. Halicte. Halictus. Division intermédiaire de la lèvre courbée, beaucoup plus longue que les latérales , sur- passant , sa gaîne comprise , d'une fois au moins 9.. la longueur de la tête , lancéolée , peu soyeuse ; pâtes postérieures différant peu des autres dans les deux sexes. (Une fente longitudinale à l'anus , dans les femelles , ainsi que dans le genre sui- vant. ) ( 333 -) G. 5i3. Nomie. Nomia. Division intermédiaire de la lèvre courbéej beaucoup plus longue que les latérales , sur- passant , sa gaîne comprise _, d'une fois au moins, la longueur de la tête , très-ëtroite, fort longue et soyeuse ; cuisses et jambes des pâtes posté- rieures renflées ou dilate'es dans les mâles. FAMILLE XXL APIAIRES. API ARME. I. Premier article des tarses postérieurs point dilaté à V angle extérieur de son ex- ■trémité inférieure : milieu de cette extré- mité donnant naissance à V article suivant. l . Palpes semblables. G. 5i4- Systrophe. Systropha. Mandibules bidéntées; antennes des mâles recoquille'es à leur extrémité; trois cellules sous- tnarginales complètes. G. 5i5. Panurge. Panurgus. Mandibules sans dentelures au côté interne ; (334) antennes droites dans les deux sexes ; deux cellules sous-marginales complètes. 2. Palpes inégaux ; les labiaux séliformes. A. Labre transversal ou presque carré , et n'étant pas plus long que large ,- mandibules presque en cuilleron , frès- obtuses et tridentées à leur extrémité. ( Trois cellules sous~ marginales complètes. ) G. 5i6. Xylocope. Xylocopa. Labre transversal, fortement e'paissi à sa base, caréné ; antennes filiformes et fortement bri- sées. G. 5i 7. Céràtine. Ceratina. Labre presque carré, uni et perpendicu- laire ; antennes grossissant insensiblement , pres- que en massue cvlindrico-obconique , et point fortement brisées. B. Labre plus long que large , incliné perpendiculairement sous les mandibules , en carré allongé ; mandibules très- avancées etfourchues ( en pince ) , ou trigones , incisives et fortes, souvent multidentées . ( Deux cellules sous-margi- nales complètes ] dessous de Vabdomen des femelles le plus souvent soyeux et pollinifère. ) a. Les trois premiers articles des palpes labiaux venant bout à bout dans une direction longitudinale : le qua- (335 ) Trièrne seul inséré obliquement sur le côté extérieur du troisième , près de son sommet. G. 5i8. Rophite. Rophites. Mandibules triangulaires j palpes maxillaires de six articles. G. 519. Chtslostome. Chelostoma. Mandibules étroites , arquées , fourchues ou echancrées à leur extrémité' , avancées; palpes maxillaires de trois articles, b. Troisième article des palpes labiaux inséré obliquement sur le côté extérieur du second et près de son sommet. G. 620. HÉRiADE, Heriadcs. Second article des palpes labiaux beaucoup plus long que le premier. ( Corps fort étroit , cylindrique. ) G. 52i. Stélidk. S teli s. Second article des palpes labiaux n'étant pas beaucoup plus long que le premier ; palpes maxil- laires de deux articles, dont le premier une fois plus long ; mandibules fortes. ( Extre'mité de la cellule discoïdale inférieure avancée au-delà de la dernière sous-margina)e ; abdomen convexe en dessus : le dessous peu ou point soyeux. ( 356 ) G. 522. Antiiidie. AnthidiunU Second article des palpes labiaux n'étant pas beaucoup plus long que le premier; palpes maxillaires d'un seul article. ( Extrémité de la cellule discoïdale inférieure avancée au-delà de la dernière sous-marginale ; dessous de l'abdo- men des femelles ordinairement très-soyeux. ) G. 523. Osmie. Osmia. Second article des palpes labiaux n'étant pas beaucoup plus long que le premier ; palpes maxillaires de quatre articles. ( Extrémité de la cellule discoïdale inférieure point avancée au- delà de la dernière sous-marginale; abdomen convexe en dessus , soyeux en dessous dans les femelles. ) G. 524. MÉGAciiiLE. Megachile. Second article des palpes labiaux n'étant pa» beaucoup plus long que le premier; palpes maxillaires de deux articles , dont le second plus long ou n'étant pas du moins sensiblement plus court que le premier; mandibules très- fortes. ( Abdomen triangulaire , plan en dessus , très-soyeux en dessous dans les femelles.) (337) G. 5;25.Coelioxyde. Cœlioxys. Second article des palpes labiaux n'e'tant pas beaucoup plus long que le premier ; palpes maxil- laires de deux articles , dont le premier une fois au moins plus long que le second; mandibules e'troites ou peu fortes dans les deux sexes. (Ecus- son épineux ; abdomen conique ou triangu- laire } peu ou point soyeux en dessous. ) Nota. Les ailes des insectes de ce genre , celles des mégachiles et des hériades , sont les mêmes que dans les o$mies. C Labre notablement plus long que large, incliné perpendU culairement sous les mandibules , rétréci vers la pointe , en triangle tronqué ; mandibules étroites , pointues , uni- dentées au plus au côté interne. ( Corps simplement pubes- eent j jamais plus de deux cellules sous-marginales com- plètes.. ) G. 526. Ammobate. udmmobates . Palpes maxillaires de six articles. G. 527. Philérème. Phileremus. Palpes maxillaires de deux articles. D. Labre n'étant pas notablement plus long que large , pres- que demi-circulaire ou en demi-ovoïde; mandibules étroites, pointues , unidenlées au plus au coté interne. { Dessons de l'abdomen jamais pollinifère. ) 22 ( 358 ) a. Divisions latérales de la lèvre beaucoup plus courtes attelés palpes. ( Corps simplement pubescent. ) G. 528. Nomade. Nomada. Trois cellules sous - marginales complètes ; palpes maxillaires de six articles. G. 529. Epéole. Epeolus. Trois cellules sous - marginales complètes ; palpes maxillaires d'un seul article et à peine distinct. G. 55o. Pasite. Pasites. Deux cellules sous - marginales complètes ; palpes maxillaires de quatre articles. b. Divisions latérales de la lèvre presque de la longueur de ses palpes. ( Corps très-velu par places ; écusson souvent épi- neux ; trois cellules sous-marginales dans tous. ) G. 55 1 . Oxée. Oxœa. Palpes maxillaires d'un seul article, ou près- que nuls. G. 552. Crocise. Crocisa. Palpes maxillaires de trois articles. (Ecusson prolonge , e'chancre'. ) G. 555. Mélecte. Melecta. Palpes maxillaires de six articles , ou au moins de cinq distincts. (339) iï. Premier article des tarses postérieurs des jemelles , ou des neutres au moins , dilaté 2>ers l angle extérieur de son extré- mité inférieure: second article inséré près de l angle interne du précèdent. ( Pâtes postérieures toujours pollinifères ; labre n étant jamais longitudinal. ) ï. Pâtes postérieures des femelles au moins garnies entièrement sur le côté extérieur des jambes et sut celui du premier article des tarses , de poils très- nombreux et très -serrés. A. Palpes maxillaires de quatre articles au moins. p.. Divisions latérales de la lèvre aussi longues ou plus longues que ses palpas. ( Antennes fort longues dans les uaàles. ) G. 534. Eucère. Eucera. Palpes maxillaires de six articles distincts j deux cellules sous-marginales complètes. G. 555. Macrocère. Macrocera. Palpes maxillaires n'ayant que cinq articles distincts : le sixième presque nul ou peu appa- rent ; trois cellules sous-marginales complètes. '/. Divisions latérales de la lèvre beaucoup plus courtes que ses palpes. (Trois cellules sons-marginales coinplètes dans tou*. ) (B4o) 'Palpes labiaux semblables aux maxillaires. ( Tige des antennes presque en massue obeonique dans les mâles. ) G. 536. Melitturge. Melitturga. n* Palpes labiaux différens des maxillaires, sétiformes. G. 537. Anthophore. udnthophora. Mandibules unidentees au côte interne; pal- pes maxillaires de six articles ; le troisième des labiaux insère obliquement sur le côté extérieur du précédent et près de son extrémité. G. 558. Saropode. Saropoda, Mandibules unidentees au côté interne; pal- pes maxillaires de cinq articles, dont le dernier presque pas distinct ; les palpes labiaux terminés sans interruption en une pointe, formée des deux derniers articles et qui sont à peine distincts. G. 539. Centris. Cent ris. Mandibules quadri dentées; palpes maxillaires de quatre articles. ( Les labiaux comme dans les anthophores. ) B. Palpes maxillaires d'un seul article. ( Trois cellules sous- mai ginales complètes. ) G. 540. Epicharis, Epicharis, ( 3/,t ) z. Paies postérieures de tous presque glabres ou par- semées seulement de poils clairs , sur le côté extérieur des jambes et du premier article des tarses. ( Un enfoncement sur le même côté de ces jambes , et un duvet soyeux à la face interne du premier article de ces tarses , pour recevoir le pollen , dans les neutres au moins. Apiaires vivant en société , formée de trois sortes d'individus : de mâles , de femelles ? de neutres on de mulets. ) A. Jambes postérieures terminées par deux éperons ; trois cellules sous-marginales et complètes dans tous : la dernière n'étant ni linéaire ni oblique. G. 54i. Euglosse. Euglossa. Labre presque en carré parfait; promuscide de la longueur du corps. ( Ecusson avance'. ) G. 542. Bourdon. JBombus. Labre transversal ; promuscide beaucoup plus courte que le corps. 33. Jambes postérieures sans éperons à leur extrémité ',• deux cellules sous-marginales complètes , ou trois , mais dont la dernière est oblique et linéaire, G. 543. Abeille, jépîs* Premier article des tarses postérieurs en carré *ong : duvet de sa face postérieure strié dans les mulets ; trois cellules sous-marginales com- plètes, dont la dernière oblique e.t linéaire. (340 G. 544- Mélipone. Melipona. Premier article des tarses poste'rieurs rétréci à sa base, ou obtrigone ; deux cellules sous-mar- ginales complètes ; mandibules sans dentelures remarquables. G. 545. Trigone. Trig'ona. Premier article des tarses postérieurs rétréci à sa base , ou obtrigone j deux cellules sous- marginales complètes j mandibules visiblement dentelées. (343) ORDRE VI. Lépidoptères. £epidoptera, SECTION PREMIÈRE. Diurnes. Diurnat. ■ Les quatre ailes ou les supérieures au moins élevées dans le repos : point de crochet ou de frein au bord extérieur des inférieures T pour retenir les précédentes ; antennes plus grosses vers leur extrémité',. Jambes poste'rîeures n'a- yant qu'une paire d'er- gots , savoir celle du] bout ; extre'mite' des an-| FAMILLE ï. tennes n'étant point fort/pAPiLLONiDES. Papi- crochue , un peu arquée! lionides, au plus. ( Les quatre ailes] toujours élevées dans le repos. ) (344) Jambes postérieures ayant deux paires d'ergots (i), une au bout et l'autre près du milieu ; extré- mité des antennes près- FAMILLE IL que toujours très - cro- chue ou fort recourbée. ( Ailes inférieures sou- vent presque horizon- tales , dans le repos. ) )Hespéripes. Hespe- rides. SECTION II. Crépusculaires. Crepuscularia. Les quatre ailes horizontales ou en toit dans le repos : un crochet ou frein au bord extérieur des inférieures , pour retenir celles de dessus ; antennes en massue allonge'e , prismatique^ ou en fuseau. Palpes larges , vus en de- vant, couverts d'ecaillesi très-nombreuses: le troi-l FAMILLE III. m-me article peu distinct ;lSpij[INGIDES# Sphin- antennes en massue pris-/ ., manque , toujours ter-J minces par une petite houppe. (i) Et de même dans toutes les familles suivantes. (545) Palpes grêles, comprimes, cylindraces ou cylindri- co-coniques } barbus ou] Hérisses : le troisième ar-l FAMILLE IV. ticle très- distinct ; anteny Zygénidf.s. Zygce- nes en fuseau ou en cornel nides. de bélier, et termine'es] rarement par une petite houppe. SECTION III. Nocturnes. Noctmna. Les quatre ailes horizontales ou en toit : un crochet ou frein au bord extérieur des infé- rieures , pour retenir celles du dessus ; antennes setace'es. I. Ailes sans fissures. l . Deux palpes. A. Chenilles point renfermées dans des fourreaux détachés . ou traînant avec elles ceux qu'elles se construisent ,- une queue longue et fourchue , lorsque les deux pâtes anales manquent- ailes jamais en chappe ; palpes /l'étant point à la fois grands , recourbés sur la tête , lorsque ces ailes forment un triangle allongé et presque plan. C346) eu Chenilles ayant seize* à quatorze pâtes; nymphes renfermée* dans des coques d'un tissu plus ou moins serré ; corps épais r ou grêle, mais ailes roulées autour de lui. ( Ailes inférieure* aussi larges que les autres , souvent même plus larges , très- plissées au côté interne : les quatre formant souvent un toit à vive arête ou moulées sur le corps. ) Antennes toujours pecti- nées, en scie, oumoni- liformes ; point de vesti- ges sensibles de trompe. ( Ailes horizontales ou en toit ; corcelet laineux , FAMILLE V. en toit ; corcelet laineux ,\ sans crête; abdomendesf BovaYcrrES. Bomby femelles gros , ovalaire : chenilles à seize pâtes ; les deux dernières rem- placées dans quelques par une double queue. ) ciles. Antennes pectinées ou ci- liées ; une trompe ( sou- vent courte et peu cor- née) ; palpes cylindracés, peu ou point comprimés, toujours courts ;' ailes en j FAMILLE VL toit : les supérieures en ^ •r»o»»l» A~S\ 1 -INoCTUO-lOMBYCITESo tnangle,dontla longueur n'excède ' pas plusieurs \ Noctuo-bombycites. fois la largeur. (Corps des} bomby cites j cependant' plus grêle et plus allongé dans quelques ; chenilles à seize pâtes. ) FAMILLE Vil. ' Tineïtes. Tinettes. (347 ) Antennes ordinairement' simples ; une trompe ; palpes cylindraces , peu ou point comprimes et courts, dans les uns , très- longs , en forme de cor- nes recourbe'es, dans les autres ; ailes moulées sur lecorps ou roulées autour de lui : les supe'rieures très-e'troites et longues. ( Chenilles à seize pâtes , en ayant rarement deux de moins, vivant en socie'- té sous une tente soyeuse: ou solitaires , et les unes rongeant le parenchyme des feuilles , où elles se tiennent à couvert y les autres se fabriquant des tuyaux , servant de do miciles et portatifs. ) Antennes ordinairement simples; une trompe A FAMILLE VIII. palpes très- comprimés. >Noctu£utes. Noc* ( Ailes horizontales ou en | tuœlites* toit; corps plus squameux (348) que laineux ; corceîet et\ abdomen ayant souvent! des écailles relevées, dis-) FAMILLE VIII. posées en crête ou en for- )Noctuélites. Nqc- me de dents; abdomen tuœlites. conique ; chenilles ayant seize à douze pâtes.) h. Chenilles ayant de dix à douze pâtes ( arpentenses ) ; nym- phes presque nues; corps grêle. ( Ailes inférieures plus étroites que les supérieures , ou à peine de leur largeur, peuplissées , •u côté interne : les quatre souvent étendues , ou en toit large et écrasé. ). FAMILLE IX.. Phalénites. Phalœnites* B. Chenilles renfermées dans des fourreaux fixes , qu'elles s* construisent le plus souvent avec des. feuilles qu'elles rou- lent : point de queue longue et fourchue dans celles dont les pâtes anales manquent ; insectes parfaits ayant les ailes en chappe , ou en triangle allongé , presque plan , et ayanth- en même temps des palpes grands , recourbés sur Ja tête, ( Port des phalénites dans un petit nombre. ) FAMILLE X. Pyralites. Pyralites, ( 34g ) 2. Quatre palpes. FAMILLE XL Crambites. Crambites. Nota* Ailes en triangle allongé , écrasé, ou roulée.* autour du corps. II. Les quatre ailes ou deux au moins fen- dues» FAMILLE XII. Ptérophomtes. Pterophor itest ( s$° ) SECTION PREMIÈRE. Diurnes. Diurna. FAMILLE PREMIERE. PAPI LLONIDES . PAPILIONIDES. I. Chenille allongée , cylindracée ; chrysa- lide allongée , anguleuse , ou lisse, mais renfermée dans une espèce de coque gros- sière ; dernier article des palpes , ou le troisième , lorsqu'il est distinct , aussi couvert d'écaillés que le précédent ; cro- chets des tarses très-apparens, de gran- deur moyenne au moins. 1 . Chrysalide attachée dans son milieu par un cordon transversal , ou renfermée dans une espèce de coque ; les deux premiers articles des palpes presque éga- lement longs ; toutes les pâtes semblables dans les deux sexes. ( Ailes inférieures de plusieurs con- caves ou échancrées au bord interne. ) A. Bord interne des ailes inférieures ëchancré ou concave , crocliets des tarses simples. G. 546. Papillon. Papilio. Palpes très-courts } atteignant à peine le cha- ( 55i ) peron , obtus à leur extrémité : le troisième ar- ticle ou le dernier, point ou très- peu distinct, G. 547. Parnassien. Parnassius. Palpes s'élevant sensiblement au-delà du cha- peron , cylindrico - coniques , à trois articles très-distincts ; bouton des antennes court , pres- que ovoïde et droit. ( Une poche corne'e à l'ex- trémité de l'abdomen des femelles. ) G. 548. Thaïs. Thaïs. Palpes s'élevant sensiblement au-delà du cha- peron , cylindrico-coniques , à trois articles très- distincts ; bouton des antennes allongé , obco- nico-ovale, courbe. B, Ailes inférieures point échancrées au bord interne , em- brassant Vabdomen par dessous y crochets des tarses urii- dentés ou bifides. G. 549- Piéride. Pieris. Palpes cvlindracés, point fortement compri- més : le dernier article presque aussi long au moins que le précédent. G. 55o. Coliade, Collas. Palpes très-comprimées : le dernier article beaucoup plus court que le précédent. ( 35a ) 2. Chrysalide suspendue seulement par son extrémité postérieure ? et jamais renfermée dans une sorte de coque$ second article des palpes évidemment plus long que le premier ; pâtes antérieures plus courtes et ne servant point à marcher, au moins dans l'un des sexes. ( Ailes inférieures embrassant presque toujours l'abdomen en dessous et lui formant un canal , jamais échancrées ou concaves au bord interne. ) A. Toutes les pâtes semblables et ambulatoires dans les fe- melles : les deux antérieures très-courtes et en palatine dans les mdles seulement. G. 55 1. Libythée. Ubythea. Nota. Palpes formant un bec très-avancé. B. Les deux pâtes antérieures très-courtes et enpalatine dans les deux sexes. a. Palpes ( ne s'élevaut souvent presque pas au-delà du cha- peron ) tiès-écartés , grêles et cylindracés j ailes inférieures n'embrassant point ou presque point l'abdomen en dessous, (Crochets des tarses toujours simples. ) G. 55 a. Danaïde. Danaus. Palpes ne s élevant presque pas au-delà du chaperon : le second article à peine une fois plus long que le premier; bouton des antennes courbe à son extrémité. G. 553. Héliconien. Heliconius. Palpes s'elevant notablement au-delà du clia- ( 353 ) peron : le second article beaucoup plus long Dolichopodes. Doli- ( Antennes en palette.) ) chopodes. ) FAMILLE VI. Palpes point saillans. >Mydasiens. Myda* ) su. ** Trompe presque cylindrique ou conique , à lèvres très- petites ou peu dilatées. Corps e'troit et allonge' y ailes couchées ; tête trans- verse ; trompe avance'e et antennes de trois piè-| ces , dans tous. FAMILLE VIP. Asiliques. udsilici. Corps étroit et allonge ;] ailes couchées ; tête he'-l misphërique y trompel FAMILLE VIII. perpendiculaire _, ou/ Empides. Empides. avance'e x mais antennesl de deux pièces. J Corps court , ramasse ;\ ailes écartées ; trompe/ FAMILLE IX. avancée ; antennes disAANTHRACiEivs. An- tantes ; tête de niveau I thraciù avec le dos. (374 ) Corps court , ramasse -A ailes écartées ; trompe! pAivfïT T F X avancée: antennes pres-lr» -r» r }Jdombyliens. jBom- que continues à leur nais-/ , ,. .. ? , , I byharii. sance ; tête plus bassel que le corcelet. J Corps court , ramassé \\ ailes écartées ; trompe! s 'étendant le long de lai FAMILLE XL poitrine , ou nulle. ( Ab-/ Vésiculeux. Inflata. domen renflé, commet vésiculeux. ) ) h. Trompe tout-à-fait retirée dans la cavité orale , lorsqu'elle est en repos. FAMILLE XII. Syrphies. Syrphiœ. B. Suçoir ayant moins de quatre soies (deux communément ). Trompe saillante , près--} que cylindrique ou coni- 1 FAMILLE XIII. que , sans dilatation re- >Conopsaires. Conop- marquable , à son extré- 1 sariœ. mité. ) (375) Trompe ( quelquefois, nulle ) retirée dans lai cavité' orale , termineel FAMILLE XIV. par une grande dilata-nVIusciDES. Muscides, lion ou celle des deux! lèvres* SECTION IL Eproboscidés. Eproboscidea. Tête distincte du corcelet , du moins par une suture; deux valvules servant de gaîne au suçoir. FAMILLE XV. Coriaces. Coriacece. SECTION III. Phthiromyies. Phthiromyias. Tête confondue avec le corcelet. ( Un petit tube , renfermant le suçoir et place' sur le dos de cette dernière partie du corps ; point d'ailes ni de balanciers. ) (576) L.^r'V*^X<^'Xi^.%rW».*l SECTION PREMIÈRE. Proboscidés Proboscidea. FAMILLE PREMIÈRE. TIPULAIRES. TIPULARIM. I, antennes grêles , filiformes ou sètacées r plus longues que la tête. ( Corps allongé et menu. ) 1. Point de petits yeux lisses, A- Antennes très-garnies de poils , du moins dans les malts. ( Yeux ordinairement très-grands et contigus postérieure- ment ,• ailes jamais écartées , n'ayant que des nervures longitudinales , point réticulées postérieurement. ) a. Une trompe tubulaire , avancée et longue j palpes dirigés en avant. G. 602. Cousin. Culex. b. Trompe à tige très- courte et terminée par deux lèvres dila- tées , ou étroite , allongée et cylindrique , mais perpendi- culaire j palpes courbés. ¥ Les deux pâtes antérieures éloignées des autres et comme insérées sous la tête ; poitrine grande et renflée. G. 6o5. Corèthre. Corethra. Antennes d'environ quatorze articles , dont (^77) les inférieures conico-ovoïdes 9 garnis de fais- ceaux de poils dans les mâles , simplement poi- lus dans les femelles : les deux derniers articles amiucis et allonges. G. 604. Tanype. Tanypus. Antennes d'environ quatorze articles , très- plumeuses , moniliformes infe'rieurement et fili- formes à leur extrémité' 3 dans les mâles: pres- que entièrement moniliformes y avec le dernier article plus grand et ovoïde , dans les femelles» G. 6o5. Chironome. Chirojiomus. Antennes d'environ douze articles, très-plu- meuses , moniliformes infe'rieurement et fili- formes à Pcxtre'mile' , dans les mâles : de sept articles , dont ceux du milieu presque obturbi- ne's , et le dernier allongé , cylindrique , dans les femelles. ** Toutes les pâtes placées à une distance presque égale les unes des autres : les antérieures point insérées pi es du cou; poitrine ni grande ni renflée. (Trompe formant une espèce de petit bec. ) G. 606. Culicoïde. Culicoides. Ailes en toit ; un bec conique, plus long que la tôle ) antennes de quatorze articles ? velus : (578) le second et les six suivans cylindrico-ovoïdes s les quatre ou cinq venant après plus allonge's , presque cylindriques : le dernier plus grand , cylindrico-ovoïde. G. 607. Psychode. Psychoda. Ailes en toit ; bec plus court que la tête; an- tennes de quinze à seize articles , globuleux ? pëdicelles, et garnis de verticilles de poils. G. 608. Cératopogon. Ccratopogon. Ailes couchées sur le corps ; articles inférieurs des antennes ovoïdes ou presque globuleux : les supérieurs plus grêles , plus longs et cylindraces: les premiers garnis de longs poils et dispose's en un grand faisceau , dans les mâles. G. 609. Cécidomyie. Cecidomyia. Ailes couche'es ; antennes en grande partie moniliformes et simplement poilues dans les deux sexes. B. Antennes ayant au plus quelques poils courts et e'pars , ne formant jamais des plumets ou des verticilles remarqua- bles. ( Yeux ovales et entiers ; ailes écartées dans plusieurs , et réticulées postérieurement dans tous. ) a. Dernier article des palpes très-long , el comme divisé en uo. grand nombre de petits articles , ou noduleui 5 ailes écar- tées. (379) * Lèvres relevées. G. 610. Cténophore. Ctenophora. Antennes filiformes , pectine'es dans les mâles , en scie dans les femelles : le second article court ; le troisième allonge'. G. 611. Pédicie. Pedicia. Antennes presque se'tace'es , simples : les deux premiers articles plus grands , allonge's: les trois suivans turbines : les trois qui succèdent globu- leux , et les sept derniers amincis , cylindracés. G. 612. Tipule. Tipula. Antennes presque se'tace'es , simples : le pre- mier article plus grand, cylindrique : le second presque globuleux : les autres cylindriques : le troisième allonge'. G. 61 3. Népiirotome. Nephrotoma. Antennes presque se'tace'es , simples : la plu- part des articles cylindriques : ceux du milieu arques. ** Lèvres inclinées et très-longues. G. 614. Ptychoptère. Ptychoptera. ( 38o ) b. Dernier article des palpes guères plus long que le précédeaK et simple ; ailes couchées. G. 61 5. Limonie. Limonia. Antennes de seize à quinze articles , en tout ou en grande partie grenues. G. 616. Hexatome. Hexatoma. Antennes de six articles , dont le troisième et les suivans jusqu'au dernier très-longs et cy- lindriques* 2. Des petits yeux lisses. {Ailes toujours couchées.} A. Trompe cylindrique , en forme de bec. G. 617. Asindule. ^dsindulum. Trompe beaucoup plus longue que la tête , dirigée en arrière , sous la poitrine. G. 618. Rhyphe. Rhjphus. Trompe pas plus longue que la tête , avance'e. B. Trompe à tige très-courte , terminée par deux lèvres for- mant un empâtement ou une tête, point rostriforme. G. 619. Céroplate. Ceroplatus. Palpes très-courts, ovoïdo-coniques , parais- sant inarticule's ; antennes en fuseau comprime 9 ou en forme de râpe. ( 5gl ) G. 620. Molobrf. Moïobrus. Palpes presque filiformes , distinctement ar- ticules ; antennes presque se'tacees; yeux pres- que lunules ; jeux lisses très-distincts, rappro- che^ sur le vertex. G. 62 1 . Mycetophile. Mycetophila. Palpes presque filiformes, distinctement ar- ticulée ; antennes p resque se'tacëes ; jeux entiers , o\alesj yeux lisses à peine distincts, e'carte's, dont deux place's , un par un , derrière chaque œil. 'II. Antennes épaisses , formant une espèce de massue cylindracèc oufusiforme , per- folie'e t guère s plus longues que la tête* ( Corps court épais. ) 1. Trois petits yeux lisses, A. Antennes de neuf articles. G. 622. Bibion. Bibio. Point d'e'pines ou de dents à la partie anté- rieure du corcelet ; jambes poste'rieures prolon- geas en un fort crochet. G. 625. Dilophe. Dïlophus. Devant du corcelet , milieu et extrémité des ( 382 ) jambes antérieures pectines , ou ayant des petites opines dentiformes et dispose'es en range'es transverses. B. Antennes de onze articles. G. 624. Penthetrie. Penthetria» Yeux entiers. G. 625. Scatopse. Scathopse. Yeux lunule's. 2 . Point de petits yeux lisses apparens. G. 626. Cordyle. Cordyla. Antennes de douze articles , plus grosses et obtuses au bout ; jeux entiers. G. 627. Simulie. Simulium. Antennes de onze articles, pointues et cro- chues à leur extre'mite' ; jeux lunule's. FAMILLE II. STRATIOMYDES. STRATIOMYDjE. I. Antennes point terminées par un fil ou un stylet long et comme formant un ap- pendice. ( 585 ) 1. "Trompe point retirée sous un avancevient poïntn de la tête. A. Dernier article des antennes de huit anneaux* G. 628. Hermétie. Hermetia. Dernier article des antennes en palette allon- gée, très-comprirnëe et e'tranglée au milieu. G. 629. Xylophage. Xylophagus. Antennes cylindraces,le dernier article allant en pointe ; palpes très-apparens et saillans. G. 63 o. Béris. JBeris. Antennes cylindrace's, le dernier article allant en pointe j palpes très-petits , point saillans. B. Dernier article des antennes ayant six anneaux au plus. a. Dernier article des antennes presque en fuseau , ou cylin» drico-conique et terminé par une alêne courte. G. 65 1. Stratiome. Stratiomjs. Antennes beaucoup plus longues que la tête : le premier et le troisième articles très-longs : celui-ci en fuseau comprime', de cinq anneaux. G. 652. Odontomyie. Odontojnyia. Antennes guères plus longues que la tête : le dernier article cylindrico-conique , de six an- ( 334 ) n^aux , termine brusquement en une alèhe courte. i. Dernier article des antennes conique, terminé en une lon- gue alêne. G. 635. Ephipfie. Ephippiimu 2. Trompe retirée sous un avancement pointu ( imi* tant U7i bec ) de la partie antérieure de la tête. G. 654. Némotèle. Nemotelus. II. Antennes terminées par une soie ou par un stylet , formant comme un appendice G. 655. Oxycère. Oxycera. Antennes termine'es en une massue presque en fuseau , avec un stylet sëtiforme , imberbe ? et n'e'tant pas plus long que l'antenne. ( Ecusson épineux. ) G. 636. Sargus. Sargus. Antennes termine'es en une massue arrondie ou ovoïdo conique , avec une longue soie : pre- mier article allonge'. G. 657. Vappon. Vappo. Les deux premiers articles des antennes ( 385 ) transversaux : le second formant avec le dernier une tète presque hémisphérique. FAMILLE III. TAONIENS. TABANU. I. Tige de la trompe très-courte , à lèvres relevées ; ailes couchées; écusson épineux . G. 638. Cenomyie. Cœnomjia. II. Tige de la trompe longue et saillante , dont les lèvres, lorsqu'elles sont dis- tinctes , s étendent dans la direction de la trompe, ou sont presque longitu- dinales ; ailes écartées; écusson mu- tique. ■î. Trompe beaucoup plus longue que la tête, en forme d'un syphon , long, grêle, cylindrique ou cylin- drico-conique ; palpes très-courts , relativement à -sa longueur. G. 63g. Pangonie. Pangonia. 3. Trompe plus courte ou guères plus longue que la tête, terminée par deux grandes lèvres; longueur des palpes égalant au moins celle de la moitié de la trompe. G. 640. Taon. Tabanus. Antennes plus longues que la tête : le der- 25 ( 386 ) nîer article lunule ou en croissant vers sa base , terminé en alêne. G. 641. H^matopote. Hœmatopota. Antennes notablement plus longues que la tête : le premier article un peu plus court seu- lement que le troisième , renflé ,' ovale - cylin- drique : le second très- court, en coupe : le der- nier en cône allongé, subulé. G. 642. Hept atome. Heptatoma. Antennes notablement plus longues que la tête : tous les articles cylindriques et allongés : le second le plus court de tous : le troisième fort long. G. 643. Chrysops. Chrysops. Antennes notablement plus longues que la tête : les deux premiers articles presque égale- ment longs : le dernier de la longueur des deux précédens , cylindrico-conique. FAMILLE IV. RHAGIONIDES. RHAGIONIDES. G. 644* Pachystome. Pachjstomus. Antennes cylindracés : le troisième annelé , sans soie. ( 38? ) G. 645. Rhagion. Rhagio. Antennes moniliformes : le troisième ( le dernier) article point annelé , avec une soie api- cale ; palpes avances. G. 646. Athérix. ué.therix. Antennes moniliformes : le troisième article point annelé , avec une soie terminale ; palpes relevés. G. 647. Ortochile. Ortochïle, Antennes terminées en une tête globuleuse (avec une soie terminale). FAMILLE V. DOLICHOPODES. DOLICHOPODES. G. 648. Dolichope. Dolichopus* Ce genre peut être subdivisé ainsi : I. Antennes de la longueur de la tête au moins : le dernier arti- cle fort allongé , avec une soie au sommet. — Les Platypèzes et les Cali.omyies. II. Antennes sensiblement plus courtes que la tête : le premier article très-apparent , assez allongé : le troisième trigoner , avec une soie vers sa base. ( 588 ) III. Antennes sensiblement plus courtes que la tête : le premier article très-petit , peu distinct : le dernier trigone, arec une soie apicale. Ces considérations et quelques autres peuvent servir à former plusieurs genres. FAMILLE VI. MYDASIENS. MYDASII. G. 649. Mydas. Mydas, Antennes plus longues que la tête : le dernier article fort allongé , terminé en massue , dont le sommet renferme dans un ombilic un stylet très-peu distinct. G. 65o. Thérève. Thereva. Antennes de la longueur de la tète au plus : le dernier article ovoïdo-conique , avec un stylet apparent , conique et sétigère. FAMILLE VIL ASILIQUES. ASILIC1. I. Tarses à deux crochets et deux pelotes. (389) l. Antennes guères plus longues que la tête , et nt partant point d'un pédicule commun. G. 65 1. Lapiirie. Laphria. Premier article des antennes plus long que le second : le dernier presque ovale ,. sans stylet apparent ou saillant. G. 652. Asile. Asilus. Premier article des antennes plus long que le second : le dernier en cône allonge , avec un stylet se'tiforme^ très-distinct. G. 653. Dasypogon. Dasypogon. Les deux premiers articles des antennes pres- que égaux : le dernier presque cylindrique , terminé en alêne, avec un très-petit stylet, en forme d'article. 2. Antennes notablement plus longues que la tête partant d'un pédicule commun. G. 654» Dioctrie. Dioctria, II. Tarses terminés par trois crochets, sans pelotes. G. 655. Gonyfe. Gonypes, FAMILLE VIII. EMPIDES. EMPIDES. I. Trompe perpendiculaire ou penchée. G. 656. Empis. Empis. 4 Antennes à trois articles apparens : le dernier termine par un stylet ; palpes relevés. G. 657. Sique. Sicus. Antennes de deux articles : le dernier ter- mine' par une soie ; palpes avancés. IL Trompe avancée. ( Antennes des siques. ) G. 658. Hybos. Hybos. FAMILLE IX. ANTHRACIENS. ANTHRACII. G. 65g. Némestrine. Nemestrina. Palpes extérieurs y trompe beaucoup plus lort* gue que la tête. G. 660. Mulion. Mulio. Palpes retirés dans la cavité de la bouche j trompe n'étant pas plus longue que la tête » C(3ft! ) très-saillante ; les deux premiers articles des antennes presque également longs : le dernier allongé, cylindrico-conique, en alêne courte : stylet du sommet peu distinct. G. 66 1. Anthrax. ^Anthrax. Palpes retirés dans la cavité de la bouche ; trompe peu saillante j premier article des an- tennes sensiblement plus long que le second : le troisième en poire ou en cône court, terminé brusquement en une longue alêne, avec un sîylet distinct. FAMILLE X. BOMBYLIEB-S. BOMBYLIAR1I. I. Trompe jamais plus longue que la tête , renflée au bout; premier article des an- tennes le plus long et épais. G. 662. Cyllénie. Cyllenia. Antennes plus courtes que la tête : premier article n'étant pas fort gros : le second de l'é- paisseur du précédent, en coupe : le dernier ovoïdo-conique ; abdomen étroit et allongé. G. 663. Ploas. Ploas. Antennes un peu plus longues que la tête : ( 3cp ) le premier article très-gros : le second grêle et cylindrique : le dernier cylindrico-conique , aminci vers le sommet, qui est tronque' ; ab- domen court, large, triangulaire. II. Trompe évidemment plus longue que la tête , cylindrique ou terminée en pointe ,* troisième article des antennes plus grand que le premier. G. 664. Bombille. Bombylius. Palpes distincts et apparens ; premier article des antennes beaucoup plus long que le second- G. 665. PuTHmiE. Phthiria. Palpes distincts et apparens ; les deux pre- miers articles des antennes courts et égaux* G. 666. Usie. Usia. Point de palpes distincts. FAMILLE XI. VÉSICULEUX. IJSFLATA. t. Une trompe très-apparente 9 dirigée le long de la poitrine. G. 667. Panops. Panops. Antennes plus longues que la tète , de troi* C 5g3 ) articles distincts , dont le dernier allongé, cylin- droïde , sans soie. G. 668. Cyrte. Cyrtus. Antennes très-petites, de deux articles, dons le dernier ovoïde t avec une soie. IL Point de trompe apparente. 1 . Antennes de la longueur de la tête au moins f de trois articles , dont le dernier presque en bou- ton allongé , comprimé^ sans soie. G. 669. Astomelle. slstomella. 2. Antennes très-petites , de deux articles, dont le dernier ovoïde , sétigère. G. 670. Acrocère. jicrocera. Antennes insérées sur le vertex. G. 671. Ogcode. Ogcodes. Antennes insérées au-devant de la tête. FAMILLE XII. SYRPHIES. SYRPHIsE. I. Trompe aussi longue que la tête et le corcelet , reçue sous un prolongement de la partie antérieure de la tête, formant (394) un bec , avancé , conique , presque aussi long qu'elle. G. 672. Rhingie. Rhingia. Nota. Une proéminence nasale ; aile9 couchées. II. Trompe beaucoup plus courte que la tête et le corcelet ; prolongement antérieur de la tête 9 formant au plus un bec court et perpendiculaire. 1. U ne proéminence sur le nez . avantla cavité orale. ( Ailes écartées } ou couchées , mais antennes soit environ de la longueur de la tête et portées sur un pédoncule commun ? soit séparées à la base ? avec les deux premiers articles presque égaux et le troi- sième cylindrico-conique. ) A. antennes beaucoup plus courtes que la tête ; ailes écartées. G. 673. Séricomyie. Sericomyia. Soie des antennes ( plumeuse ) insére'e à la jointure dorsale des second et troisième articles : ce dernier presque orbiculaire. G. 674. Volucelle. Volucella. Soie des antennes ( plumeuse ) insérée à la jointure dorsale des second et troisième articles : ce dernier allongé. G. 675. Eristale. Eristalis. Soie des antennes ( simple ou peu plumeuse ) ( 395 ) insérée au-delà delà jointure dorsale des second et troisième articles; antennes presque conti- guës à leur base ; avancement ante'rieur de la tète formant une apparence sensible de bec ; troisième article des antennes plus large que long. G. 676. Elophile. Elophilus. Soie des antennes ( simple ou peu plumeuse ) ïnse'rëe au-delà de la jointure dorsale des second et troisième articles ; antennes presque conti- guës à leur base ; avancement ante'rieur de la tète formant une apparence sensible de bec ; troisième article des antennes plus long que large. G. 677. Syrphe. Syrphus. Soie des antennes ( simple ou peu plumeuse) inse're'e au-delà de la jonction dorsale des second et troisième articles ; antennes séparées par un écart sensible (presque parallèles ) \ avancement antérieur de la tète très-court et fort obtus. B. Antennes presque de la longueur de la tête ( portées sur un pédoncule commun , ou séparées , mais ayant les deux premiers articles presque égaux ) ,• ailes couchées ou peu écartées. G. 678. Parague. Paragus. Antennes séparées à leur base: les deuxpre-* (396) miers articles presque e'gaux j soie de la palette simple, sans articulations distinctes. G. 679. Psare. Psarus. Antennes portées sur un pédoncule commun : le second article plus grand que le premier; soie de la palette épaisse 3 styliforme 9 distincte- ment bi-articulée. C. Antennes notablement plus longues que la tête. ( Ailes or- dinairement écartées. ) G. 680. Chrysotoxe. Chrysotoxum. Antennes presque cylindriques : le dernier article sétigère à sa base. G. 68 1 . Cérie. Ceria. Second article des antennes formant avec le dernier une massue ovale 7 terminée par un stylet. G. 682. Callicère. Callicera. Second article des antennes formant avec le premier une massue allongée ? terminée par une soie. 2. Point de proéminence sur le nez : cette partie droite ou concave. ( Ailes toujours couchées g antennes toujours séparées à leur base ? plus courtes ou plus < 397 ) longues que la tâte , et n'ayant pas leurs deux premiers articles presque égaux , et le troisième cylindrico-conique. ) G. 683. Apiiiute. Aphritis. Antennes beaucoup plus longues que la tête ( le troisième article en palette conique , allon- gea et sétigère à sa base ). G. 684. Mérodon. Merodon. Antennes beaucoup plus courtes que la tête : le troisième article en palette presque trigone , re'trécie et plus ou moins terminée en pointe. (La cellule terminale du bord poste'rieur la plus voisine du sommet de l'aile, ayant un sinus très- profond au côte' extérieur. ) G. 685. Milésie. Mïlesia. Antennes beaucoup plus courtes que la tête : le troisième article en palette plus ou moins demi-ovoïde , comprimée , arrondie ou très- obtuse à son extrémité'. ( La cellule terminale du bord poste'rieur la plus voisine du sommet de l'aile , ayant son côté extérieur droit ou sans sinus profond. ) (%3) FAMILLE XIII. CONOPSAIRES. CONOPSARIM. I. Second article des antennes aussi long ou plus long que le troisième y et faisant avec lui une massue en fuseau , ou ovoïde et comprimée • corps étroit et allongé. G. 686. Conops. Conops. Trompe simplement coudée à sa base , et ensuite dirigée entièrement en avant ; antennes beaucoup plus longues que la tête, terminées en, massue ayant la forme d'un fuseau. G. 687. Zodion. Zodion» Trompe simplement coudée à sa base et en- suite dirigée entièrement en avant; antennes plus courtes que la tête , terminées en massue presque ovoïde. G. 688. Myope. Myopa. Trompe coudée à sa base , dirigée ensuite en avant , et se repliant en dessous , près de son milieu , en formant un second coude. Nota. Antennes comme dans le genre précédent. (399) II. Second article des antennes beaucoup plus petit que le troisième ou le dernier: celui-ci en palette; corps court. G. 689. Bucente. Bucentes. Trompe coudée à sa base et près de son mi- lieu , repliée en dessous , après le second coude. G. 690. Stomoxe. Stomoxys. Trompe simplement coude'e à sa base et en- suite dirigée entièrement en avant. FAMILLE XIV. MUSCIDES. MUSC IDE S. I. Point de trompe distincte ?* cavité orale Jermee , et ayant trois tubercules ou trois petites saillies ( rudirnens des palpes et de la trompe ). G. 691. OEstre. Œstrus. II. Une trompe très-distincte, 1 . Antennes insérées près du front ; palpes se retirant avec la trompe dans la cavité orale. ( Ner- vures longitudinales des ailes le plus souvent fer- mées par des nervures transverses. ) (4°o) A. Cuillerons grands , couvrant la majeure partie des 4a- lanciers. a. Ailes écartées ,* palpes presque filiformes ou peu dilatés vers leur extrémité. * Longueur des antennes égalant presque celle de la face antérieure de la tête ( depuis leur insertion jusqu'au bord supérieur de la cavité orale ). G. 692. Eciiinomyie. Echùiomyia. Second article des antennes très-sensiblement plus long que les autres. G. 6g5. Ocyptère. Ocyptera, Second et troisième articles des antennes al- longes : celui-ci un peu plus long. G. 694. Mouche. Musca. Le troisième article des antennes ou la pa- lette beaucoup plus long que les autres : ceux-ci fort courts. ( Soie souvent plumeuse. ) ** Antennes fort courtes : leur longueur n'égalant qu'en- viron la moitié de celle de la face antérieure de la tête, G. 695. Phasie. Phasia. Antennes e'carte'es à leur naissance, presque parallèles. ( Corps court; ailes grandes; abdo- men déprimé , presque demi- circulaire. ) G. 696. Métopie. Metopia. Antennes contiguës à leur naissance , diver- (4»t ) gentes : palette oblongue. ( La cellule terminale du bord poste'rieur , la plus voisine du sommet de l'angle formé par la côte et ce bord , aussi avance'e que la cellule longitudinale et exté- rieure à laquelle elle est contiguë ; cuillerons fort grands. ) G. 697. Mélanofhore. Melanophora. Antennes contiguès à leur naissance , diver- gentes : palette guères plus longue que large s presque lenticulaire. ( La cellule terminale du bord postérieur la plus voisine du sommet de l'aile n'atteignant pas l'extrémité postérieure de la cellule longitudinale et extérieure à laquelle elle est contiguë ; la cellule terminale de ce bord postérieur succédant à la précédente , ou la seconde prenant son origine vers le milieu de l'aile.) i. Ailes couchées j palpes dilatés à leur extrémité, en forme de spatule. G. 698. Lispe. Lispe, B. Cuillerons petits ou moyens ; balanciers presque entière* nient découverts. a. Pâtes antérieures ravisseuses , ou d'une forme différente et semblables aux autres, mais antennes sans soie, ou 26 (403) très-petites , n'ayant que deux articles distincts , dont le der- nier subulé à sa pointe. G. 699. Ochthère. Ochthera. Pâtes antérieures ravisseuses ; une soie aux antennes. G. 700. Scénopine. Scenopinus. Point de pâtes ravisseuses; antennes de trois articles distincts , dont le dernier presque cylin- lindrique , comprimé , sans soie. G. 701. PiruNcuLE. Pipunculus. Point de pâtes ravisseuses j antennes très- petites , n'ayant que deux articles distincts , dont le dernier subulé à la pointe. b. Point de pâtes ravisseuses; antennes toujours séligères , et n'étant jamais très-petites , ni Inarticulées et subuléesa *Diptèies n'ayant pas simultanément une tête presque globuleuse , des antennes très-courtes et terminées par un article globuleux ou semi-orbiculaire, les ailes couxhées, et les pâtes postérieures fort grandes etarquées en dehois. -J- Ailes toujours couchées ; yeux portés sur un pédon- cule , ou sessiles , mais antennes alors insérées pres- que dans la ligne borizontale du plan supérieur de la tête : bauteur verticale de cette tête se rapprocbanl de sa longueur horizontale ou n'étant pas deux fois plus grande : vertex spacieux. {\ Yeux sessiles ; tête hémisphérique ou globuleuse; antennes contiguës à leur base ( dernier article ( 4o3 ) toujours plus long que le second , en carré" étroit et allongé , ou cylindrico-trigone. ) G. 702. Antnomyie. ué.nihomyia.i Antennes plus courtes que la tête, qui est hé- misphérique et transverse : son vertex incliné en devant ; corps peu allongé relativement à son épaisseur» G. 703. ScATOPHAGE. ScdtOphdga. Antennes plus courtes que la tête , qui est ronde , ou presque globuleuse : vertex horizon- tal 5 corps notablement allongé, relativement à son épaisseur. G. 704. Loxocère. Loxocera. Antennes beaucoup plus longues que la tête : dernier article linéaire , avec une soie épaisse. ( Corps très-étroit, linéaire.) A A, Yeux sessiles 5 tête vue , en dessus , paroissant pyramidale ou triangulaire; antennes écartées à leur base ( le second article souvent plus loug ou du moins guères plus court que le dernier ou le sui- vant^ G. 705. Sépédois". Sepedon. Antennes beaucoup plus longues que la tête , insérées sur une élévation : le second article très-long , cylindrique. (4o4) G. 706. Tétanocère. Tetanocera. Antennes de la longueur de la tête: les second et troisième articles presque également longs. G. 707. Oscijve. Oscinis. Antennes beaucoup plus courtes que la tête : le troisième article sensiblement plus long que le second ; corps et pâtes peu allonges 3 point filiformes. G. 708. Calobate. Calobata. Antennes beaucoup plus courtes que la tête : le troisième article plus long que le second ; corps et pâtes longs et filiformes. A {S. C\ Yeux pédoncules. G. 709. Diopsis. Diopsis. Antennes insérées à l'extrémité des pédicules circulaires. G. 710. Achias. Achias. Antennes insérées sur le front. J^- Jf* Ailes souvent écartées et recevant un mouvement de vibration; yeux toujours sessilesj antennes insérées' au milieu ou au-dessous de la face antérieure de la tête, qui est très-comprimée transversalement, ou dont la hauteur verticale excède plus de deux fois 1» (4°5) longueur horizontale : verlex très- court. (Cavité oral» ayant souvent un arceau coriace et saillant. ) A Ailes écartées , vibratiles. ( Abdomen trigone ou conique, terminé par une pointe, dans les femelles. ) G. 711. Platystome. Pîatystoma. Corps et pâtes peu allonge's ; corcelet cylin- drique; abdomen point notablement rétréci à sa base; trompe très-grosse et dont l'extrémité au moins fait une saillie au-delà de sa cavité'. G. 7 1 2. Téphrite. Tephritis* Corps et pâtes peu allonge's ; corcelet cylin- drique; abdomen point notablement rétréci à sa base ; trompe entièrement retire'e et n'étant point très-grosse. G. 713. Micropèze. Micropeza. Corps et pâtes allongés; corcelet presque ovoïde; abdomen sensiblement rétréci à sa base. ÙkÙ^ Ailes couchées. G. 714. Mosille. Mosillus. Antennes plus courtes que la tête. G. 715. Lauxanie. Lauxania. Antennes beaucoup plus longues que la tête» ( 4o6 ) '■** Diptères ayant à la fois une tête presque globuleuse, des antennes très-courtes et terminées par un article globuleux ou semi-orbiculaire , les ailes couchées, et les pâtes postérieures fort grandes et arquées en dehors. G. 716.THYRÉ0PHORE. Thyreophora. Antennes entièrement reçues dans une cavité frontale : dernier article globuleux. G. 717; Spii^rocère. Sphcerocera. Antennes presque entièrement découvertes : dernier article plus large que long , semi-orbi- culaire. 3. Antennes insérées près de la cavité orale $ palpes toujours extérieurs. ( Nervures longitudinales des ailes point fermées postérieurement par des nervures transverses. ) G. 718. Phore. Phortio. (4«7) '*1>W*'VWiV».l SECTION II. Eproboscidés. Eproboscidea. FAMILLE XV. CORIACES. CORIACEjE. G. 719. Ornithoimyie. Ornithomyia. Des ailes ; jeux très-distincts ; des yeux lisses ; antennes lamelliformes et avance'es. G. 720. Hippobosque. Hippobosca. Des ailes ; jeux très- distincts; point de petits jeux lisses ; antennes en forme de tubercules , reçues dans des fossettes. G. 721. Mélophage. Melophagus. Point d'ailes ; jeux peu distincts. ( Valvules du suçoir plus longues que la tète. ) (4o8) SECTION III. Phtiiiromyies Phthiromyiœ* G. 722. Nyctéribie. Njcteribia. Nota. Ces deux dernières sections pourroient peut- être former deux ordres. ( 4og ) ORDRE VIII, Suceurs. Suctoria. G. 7 2 3. Puce. Pulex, (4io) ADDITION S. Classe des insectes. Page 1 55. En avançant dans les caractères de cette classe , que les insectes sont privés d'un système de circulation, je veux simplement dire qu'ils n'en ont point de sensible à nos yeux. Mon in- tention n'est pas de mesurer les forces de la na- ture d'après celles de nos sens. G. i . Manticore. Pag. 1 56. Aux caractères indiques , on peut ajouter que le pénultième article des palpes maxillaires extérieurs est plus long que le dernier. Si M. Clairville avoit pu examiner en nature un individu de ce genre , il se seroit épargné une discussion à cet égard. Consultez mon Gênera crust. etinsect. tom. 4? pag- ^72. Famille des carabiqles. Pag. i5y, Division A. Jambes antérieures échan- crèes au côté interne ; lisez : Jambes anté- rieures échancrées près du milieu de leur côté interne. ( 4*5 ) Ibid. Pag. i65. Division B. Jambes antérieures sans échan^ crure au côte interne ; lisez : Jambes anté- rieures sans échancrure près du milieu de leur côte' interne. Celte échancrure , lorsqu'elle a lieu , est alors placée à l'extrémité de ce côte'. G. Clivine. Pag. 1 5g. Lisez : Mandibules sans dents bien remar- quables. On pourrait distraire de ce genre les espèces dont les jambes antérieures ne sont point palmées extérieurement. G. i2. Harpale. Pag. 160. J'y réunis provisoirement les genres zabrus> sphodrus et stomis de M. Clairvilie , renvoyant l'examen approfondi de leurs caractères , à l'e'po- que où M. Bonelli aura terminé son travail gé- néral sur cette famille. Ces coupes génériques de M. Clairvilie ne séparent des harpales qu'un très-petit nombre d'espèces , et il n'en résulte pas un grand avantage pour la science. Je pense qu'il ne faut employer les considérations prises des proportions relatives des parties , qu'avec beaucoup de réserve, si principalement elles ne s'appliquent pas à un grand nombre d'es- pèces. On ne doit établir des genres que lors-» ( 4'7) Famille des OEdémerites. Pag. 2ï6. M. Ziégler , garde clu cabinet impérial de Vienne en Autriche , a eu la bonté de m'envoyer^ sous le nom de calopus testaceus, un insecte découvert tout récemment , et qui me paroît devoir former un nouveau genre dans la famille des œdémérites. Il est distingué de celui d'OEdé- mère : i.° par ses antennes insérées dans une profonde échancrure des jeux, avec le premier article beaucoup plus long que les suivans ; 2.0 en ce que le corcelet et les élvtres sont également larges dans leurs longueurs. 3°. Le troisième article des quatre tarses antérieurs et le second des postérieurs sontbilobés. Cet insecte a d'ail- leurs les autres caractères des œdémères. Je suis redevable au même savant d'un autre insecte de la même famille, Xenothus ( d'abord pelecina, maintenant osphya, de M. Illiger ) clavipes. Les antennes sont insérées comme dans le calopus testaceus ; mais le dernier article des palpes est très-grand, en forme de hache et transversal ; le corcelet est presque de la largeur de la base des élytres, carré , avec les bords latéraux relevés. Le genre nothus est ainsi bien distinct. Il faut y rapporter le dryopsfemorata de Fabricius ? espèce fort rare *7 (4«3 ) que M. Walner (i) , de Genève , m'a fait par- venir. Famille des Xylophages. Pag. 226. En ne donnant que dix articles aux antennes des genres qui composent la première division de cette famille , je ne tiens compte que des ar- ticles bien apparens. G. Ammophile. Pag. 3 18. J'ai rapporte à ce genre la première famille des misques , miscus , de M. Jurine. Ces hy- ménoptères, en effet, ne s'en éloignent absolu- ment que par la figure de leur dernière cellule cubitale qui estpétiole'e, caractère qui me paroît d'autant moins important , que cette cellule varie suivant les espèces , comme on peut le voir sur les ammophiles, sabulosa, artnata, etc. Mon ami, M. Bonelli, vient de me communiquer un misque de la seconde famille, et l'examen de cet insecte me prouve de plus en plus que (i)Les naturalistes qui désireront acquérir les espèces indigènes ou exotiques les plus recherchées, peuvent s'adresser à lui avec confiance. J'ai vu peu d'hommes qui aient autant de zèle pour l'entomologie , et une corres- pondance, à cet égard, aussi générale. Il prépare actuel- lement des collections d'étude , pour l'usage des profes- seurs d'histoire naturelle, attachés aux académies et aux lycées. (4>9) M. Jurine, en restreignant trop sa base systéma- tique, contrarie, dans plusieurs cas , les rapports naturels. Ces derniers misques ne sont que des pompiles qui offrent relativement aux ailes, la même particularité que nous venons de voir dans les ammophiles; ils font le passage aux apores de M. Spinola , hyménoptères où la troi- sième cellule cubitale a tout à fait disparu. En adoptant rigoureusement les principes de M. Ju- rine , il faudroit établir un genre particulier pour les misques de cette seconde famille ; l'espèce que j'ai reçue de M. Bonelli ressemble beaucoup au pompilus pulcher , dans lequel la dernière cellule cubitale est triangulaire. Pag. 32i , lig. i5; lisez : Toutes les cellules sous- marginales sessiles. Dans le G. Pison , pag. 323, la seconde de ces cellules est pétiolée. G. Melitturge. Pag. 3/to. Je dois aussi à M. Bonelli la connoissance d'un individu femelle de ce genre. Les anten- nes ont la même forme que dans mes antho- phores femelles. Une des e'pines terminales des jambes postérieures est dentele'e dans toute sa longueur ; .l'autre épine l'est simplement. à son extrémité. Les mâles , de même que dans les xylocopes , les abeilles , ont les jeux beaucoup (420) plus grand* que ceux des femeIles,etconvergens à leur extrémité postérieure. Les ailes de dessus donnent encore un caractère qui peut servir à distinguer ce genre : la première nervure récur- rente est insérée à l'extrémité postérieure de la seconde cellule sous-marginale , ou au point de réunion de cette cellule avec la troisième. G. Erycine. Pag. 355. Les divisions que j'ai indiquées dans le qua- trième tome de mon Gênera crust. et insect. pag. 2o5 , répondent presque à autant de genres. La première comprend les lemonias de M. Illi- ger ; les autres forment les genres : nymphi- dium , emesis , erycina et helicopis de Fabri- cius. Celui qu'il désigne sous le nom de myrina offre des insectes distingués de mes potyommates par l'allongement remarquable de leurs palpes. Je n'ai pas mentionné quelques genres établis depuis peu par MM. Illiger , Duftschmid , etc., soit parce que je n'ai pu me procurer les insectes d'après lesquels ces genres ont été formés, soit parce que le temps ne m'a pas encore permis de vérifier leurs caractères. J'espère néanmoins que cet ouvrage mettra les élèves au courant de letatactuel de l'entomologie; on peut le considé- rer comme une sorte de supplément aux traités généraux que j'ai publiés sur cette science. TABLE DES GENRES AVEC L'INDICATION DE L'ESPÈCE QUI LEUR SERT DE TYPE \ CLASSE DES CRUSTACÉS. Crustacea. Ordre I. Entomostracés. Entortiostraca, Famille I. Clypéacés. Limule. Limulus polyphe- ruus , Fab. Aptis. Monoculus apus , Fab. Calige. Monoculus piscinus , Fab. Binocle. Monoculus argulus , Fab. Famille II. Ostracodes. Lyncé. Monoculus brachyu- rus , Fab. Daphnie. Monoculus pulex , Fab. Cypris. Monoculus concha— ceus , Fab. Cythérée. Blonoculus yiri- dis , Fab. Famille III. Gymnotes. Clyclope. Monoculus quadri- carnis , Fab. Polyphème. Monoculus pe- diculus , Fab. Zoë. Zoe pelagica , Bosc. . Branchiopode. Branchiopoda stagnalis , Lam. ; gamma - rus stagnalis , Fab. 1 On sera sans doute frappé «le cette discordance que présen- tent ma nomenclature générique et celle de Fabricius ; mai* si l'on suit les progrès de la science, on jugera sans peine qu'il est l'auteur de ce bouleversement. Je n'ai pas cru que sa répu- tation dût prévaloir sur les bonnes règles établies par lui-même, J'ai marqué d'un astérisque les genres qui me sont propres , du. moins quant aux. dénominations, en remontant à l'époque ( 1 796) cùje publiai mo o Pm'cisdes caractères génériques des insectes* (422) Obdke II. Malacostragés. Malacoslraca, Famille I. Caitc^rides. Podophthalme. Podoplithal- rnus spinosns , La m. ; por- t un 11 s vigil , Fab. Fortune. Portunus pelagicus , Fab. Dromie. Dromia Rumphii,Fab. Crabe. Cancer pagurus , Fab. * Hépate (Jalappa angustata , Fab. Calappe. Calappa granulata , Fab. Ocypode. Ocypode ceratoph- thalnia , Fab. Grapse. Cancer grapsus ,Fab. * PJagusie. Cancer depressus , Fab. * Finnothère. Cancer pisum , Fab. Famille II. Oxyrynques. Dorippe. Dorippequadridens, Fab. * Mictyre. Mictyris longicar- pus , La t. Leucosie. Leucosia nucleus , Fab. * Coryste. Albunea dentata , Fab. * Lithode. Inachus maj'a, Fab. Maïa. Parlhenope horrida , Fab. ] ejusd. Inachus sagit- tarius. * Macrope. Inachus longiros- tris , Fab . Orithyie. Orhhyia memmilla ■ ris , Fab. Matute. Jifatuta victor , Fab. Ranine. Cancer raninus , Fab. Famille III. Paguriens Albunée. Albunea symnista , Fab. *Remipéde. Hippa adactyla ? Fab. Hippe. Hippa emeritus , Fab. Pagure. Pagurus Bernhardus , Fab. Famille IV. Langoustines. Scyllare. Scyllarus arctus , Fab. Langouste. Palinurus (juadri j cornis , Fab. Porcellane, Cancer hexapus , Fab. Galathée. Galathea strigosa , Fab. Famille V. Homardiens. Ecrevisse. Astacus fluviatilis , Fab. x Thalassine. Thalassina scor- pionides , Lat. ] Herbst. Cane. tab. 62; astacus sca- ber ? Fab. Alphée. Alpheus avarus, Fab. Pénée. Penœtis monodon, Fab. Palémon. Palœmon sr/uilla , Fab. Crangon. Crangon vulgaris , Fab. Famille VI. Sqdillares. Squille. Squilla Mantis , Fab. * Mysis. Cancer pedatus, Otl>. Fab. Famille VII. Crevettines. * Phronyme. Cancer sedenta- rius , Forsk. (4^3 ) Crevette. Gammarus pulex , * Corophie. Gammarus longi- Fab. cornis , Fab. Talitre. Oniscus gammartl- Chevrolle. Cancer linearis, L. lus , Pall. * Cyame. Pycnogonum ceti , Fab. CLASSE DES ARACHNIDES. Arachnides. Ordre I. Tétracères. Tetracera. Famille I. Asellotes. Famille II. Cloportides. Aselle. Idotea aquatica , Fab. Ligie. Ligia oceanica , Fab. Idotéé. Cymothoa entomon . * Phtloscie. Oniscus sylves- Fab. tris , Fab. Cymothoa. Cymothoa asilus , Cloporte. Oniscus murarius , Fab. Fab. * Sphaei ome. Cymothoa ser- * Porcellion. Oniscus asellus , rata , Fab. Fab. * Bopyre. Monoculus cran- * Armadille. Oniscus arma- gon, Fab. dillo , Lin. Ordre II. Myriapodes. Myriapoda. Famille I. Chilognathes. Famille II. Syngnathes. * Gloméris. Juins ovalis , Lin. Iule. Julus terrestris , Fab. Scutigère. Juins araneoides , * Polydême. Julus complana- Pa.ll. tus , Fab. Scolopendre. Scolopendrafor- * Pollyxène. Scolopendra la- ficata , Fab. gura , Fab. Ordre III. Thysanoures. Thysanoura. Famille I. LépismÈnes. Famille II. Podurelles. Lépisme. Lepismasaccharina, Podure. Podura plumbea,¥ab' Eab. * Smynthure. Podura viridis , * Machile. Lepisma polypoda, Fab. Fab. Ordre IV. Parasites. Parasita. Pou. Pediculus humanus,¥&b* Ricin. Psdiculus corvi , L:n. C4H) Ordre V. Pycnogonide». Pycnogonides. Nyniphon. Nyniphon grossi- Pycnogonon. Pjcnogonumba- pes , Fab. Icenarum , Fab. * Phoxichile. Pycnogonum spinipes , Oth. Fab. Ordre VI. AcÈres. Acera. Famille I. ScoRPioNiDESt Scorpion. Scorpio européens , Fab. Pince. Scorpio cancroides , Fab. Famille II. Pédipalpes. * Thélyphone. Tarentula cau- data, Fab. Pliryne. Tarentula lunata,Fab. Famille III. Araneïdes. Mygale. Aranea avicularia, F. Atype. Aranea subteiranea , Rœm. * Eriodon. Genre formé dans, le nouv.Dict. d'Hist. nat., sur une aranéïde de la Nouvelle- Hollande, et que M. Walrke- naer a nommée depuis Mis- sulène herseuse. ( Missu- lena occatoria ). * Ségestrie. Aranea flore ntina, Eoss. * Dysdère. Araignée erythri* ne, Walck. ( Faun. Paris ). * Filistate. F. testacea. Es- pèce inédite des environs de Marseille. Drasse. Drassus lucifugus , Walck. Clotho. Clolho Durandii , Walck. ( Manuscrit commu- niqué ). * Clubione. Aranea Jiolosgri- eaa, Lin,. Araignée. Aranea domestica , Fab. * Argyionète. Aranea aqua- tica, Fab. * Scytode. Araignée thoraci- que , Lat. ( Hiit. nat. des crust. et des insect. ) Théiidion. Aranea rcdimita , Lin. Latrodecte. Aranea iS-gut-* tata , Fab. Pholcus. L'araignée domes- tique à longues pattes , Geoff. * TJlobore. Uloborus TT^alcke- nœrius , Lat. * Télragnathe. Aranea exten-. sa, Fab. * Lyniphie. araignée renver- sée sauvage , Degéer. Epcïre. Aranea diadema, Lin. Episine. Episinus truncalus , Walck. ( Manuscrit commu- niqué ). * Micrommate. Aranea sma- ragdula , Fab. Thomise. Araignée, citron , De Géer. — Aranea levipet, Lin. * Oxyope. Araignée hétéro/>li~. thalme , Lat. [Hist. nat. des crust. et des insect. ) Storèue. Storène bleue, Walck. Ctène. Ctène douteux ..Walck. * Lycose. Aranea tarentula K Fab. — L'araignée - loup , Geoff. (4*5) Doîomède. Araignée - loup bordée, De Géer. Erèse. araignée rouge , Oliv. Saltique. Aranea scenica , Fab. Famille IV. Phalangites. Galéode. Solpuga araneoides, Fab. Faucheur. Phalangium cornu- tuni <5 ; opilio 2 , Lin. ¥ Trogule. Phalangium trica- rinatum , Lin. * Ciron. Siro rubens , Lat. Famille V. Acaridies. Trombidion. Acarus holoseri- ceus , Lin. * Erythrée. Mitte faucheur , De Géer. ¥ Gamase. Acarus coleoptra- toruni , Lin. * Oribate. Acarus geniculatus, Lin. Mite. Acarus siro , Fab. Famille Vï. Tiques. Ixode. Acarus Ricinus^Uxn. * Argas. Acarus marginatus Fab. * Uropode. Mitte végétative , De Géer. ¥ Cheylète. Acarus eruditus , Schr. * Sniaris. Acarus Sambuci % Schr. * Hdelle. Acarus longicornis , Lin. * Sarcopte. Aoarus passeri- nus , Lin. Famille VII. Hydrachnelles. * Eylaïs. Trombidium exten- dens , Fab. Hydiachne. Trombidium geo- graphicum , Fab. * Limpochare. Acarus aquati- cus , Lin. Famille VIII. Microphthires. * Caris. Caris vespertilionis , Lat. * Lepte. Acarus Phalangii , Fab. *Astome. Mitte parasite , De Géer. CLASSE DES INSECTES. Insxcta. Ordre I. Coléoptères. Coleoptera. Sectiok I. Pentaaières. P entamera. Famille I. Cicindelètes. Manticore. Manticora maxil- losa , Fab. * Colliure. Colibris longicol- lis , Fab. * Mégacéphale. Cicindela me- gucephala , Fab. Cicindèle , Cicindela campes- tris , Fab. Famille II. Carabiqces. Elaphre. Elaphrus riparius, F. * Bembidion. Elaphrus gut* tu la, Fab. Scarite. Scarites gigas , Fab. * Clivine. Scarites arenarius , Fab. * Morion. Harpalus monilicor- nis ; Lat. (4*6) Apotome Scarites ruf us, Ross. * Siagone. Cucujus rufipes , Fab. * Harpale. Carabus ruficornis, Fab. Tréchus. Trechus meridianus, Clairv. * Licine. Carabus cassideus , Fab. Badiste. Carabus bipustula- tus , Fab. Anthie. Anthia sex-guttata,Y. * Graphiptère. Anthia varie- gata , Fab. Brachine. BrachinuS crépi- tons , Fab. * Lébie. Carabus [\-macula- tus , Fab. * Cyininde. Carabus humera- lis , Fab. * Zuphie. Carabus olens, Fab. Galerite. Galerita americana , Fab. ¥ Drypte. Drypta emarginata, Fab. Odacantlie. Odacantha mela- nura , Fab. Agie. Agra œnea , Fab. * Panagée. Carabus crux-ma- jor , Fab. Cycbre. Cychrus rostratus , "Fab. Calosome. Calosoma syco- phantha , Fab. Carabe. Carabus auratus,7nh. * Nébrie. Carabus brevicoltis , Fab. * Pogonopliore. Carabus spi- nibarbis , Fab. * Loricère. Carabus pilicornis, Fab. * Omophron. Scolytus limba- tus , Fab. Famille III. Hydrocanthares. Dytique. Dytiscus margina- lis , Fab. Hypliydre. Hydrachna gibba , Fab. Notère. Dytiscus crassicornis, Fab. * Haliple. Dytiscus impres- sus , Fab. Famille. IV. Tourniquets. Gyrin. Gyrinus natator , Fab. Famille V. Sterwoxes. Bupreste. BupreStis chrysos- tigma, Fab. *Aphanistique.i?u/;/-e.jfà emar- ginata , Fab. Mélasis. Melasis flabellicor- nis , Fab. "Cérophyte. Melasis elateroi- des , Lat. Taupin. Elaler ferrugineus , Fab. Famille VI. Malacodermes. * Hammonie. Cebrio brevicor- nis , Oliv. Cébrion. Cebrio gigus . Fab. * Dascille. AtopaceiVina,Fab. * Elode. Cyphonpallidus, Fab. layons. Lycns sanguineus,Tab. Omalise. Omalisus suturalis , Fab. Lampyre. Lampyris splendi- du la , Fab. Téléplior*. Cantharis fusca , Fab. * Malthine. Cantharis 1-gut- tata , Fab. Zygie. Zygia oblongu , Fab. Mélyre. Melyris vindis , Fab. Dasyte. Dasytes ater , Fab. Malachie. Malachius œneus , Fab. T)ri!e. PtilinusJlai>escens,Vab. * Cupes. Capes capitata, Fab. * Hylœcete. Lyinexylon der- mesto ides , Fab. (4=7 ) Lymexylon. Lymexylon na- vale , Fab. Atractocère. Lymexylon ab- breviatum , Fab. Famille VIL Clairones. *EnopIie. Tillus ïVeberif&h. * Tille. Tillus elongatus , Fab. * Thanasime. Clerus J'ormica- rius , Fab. * Opile. IVotoxus mollis , Fab. C|airon. Trichodes alvearius , Fab. * Nécrobie. Corynetes viola- ceus , Fab. Famille VIII. Nécrophages. NécTOphore. JYecrophorus ves' pillo , Fab. Bouclier. Sil/jha littoralis , Fab. ; ejusd. obscura. Agyrte. Mycetophagus cas- taneus , Fab. Scaphidie. Scaphidium \~ma- cnlat uni , Fab. * Cholève. Catops sericeus , Fab. ¥ Milœque. Milœchus brun- neus, Lat. ] catops brevicor- nis ? Payk. Ips. Dermestes cellaris , Fab. * Dacné. En gis humeralis , Fab. * Colobique JYitidula hirta , Ross. — Dermestes lunatus , Payk. * Thymale. Peltis ferruginea, Fab. Nitidule. JYitidula 2-puslu- lata , Fab. * Byiure. Le dermeste velours- jaune , Geoff. ; D. tomento- sus, Fab.; Dermestes obscu- rus t ejusd. *Cerque, Dermestes urticce , Fab. * Micropèple. Staphylinus porcatus , Payk. Famille IX. Stapttïliniehs. Astrapce. Staphylinus ulmi- neus , Fab. Staphylin. Staphylin. maxil- losus , Fab. Lathrobie. Pœderus elonga- tus , Fab. Pédère. Pœderus riparius,Fub. * Stèue. S tenus i-guttatus , Fab. Oxypore. Oxyporus rufus , Fab. Oxylèle. Staphylinus piceus , Fab Omalie. Staphylinus rividaris, Payk. Lesiève. Staphylinus a/pinus , Fab. — Carabus dimidia- tus , Panz. "Protéine. Proteinus brachyp- terus , Lat. ; cateretcs gra- vidus ? Illig. Tachine. Oxyporus rujipes , Fab. Tacbypore. Oxyporus chry* somelinus , Fab. Aléochaie. Staphylinus i-pus- tulatus , Lin. Loméchuse. Staphylinus emar- ginatus , Fab. Famille X. Palpeur*. Mastige. Ptinus spinicornis , Fab. * Scydraène. Anthicus Hell- ■wigii, Fab. Famille XI. Ptiniores. Ptine. Ptinus fur , Fab. Gibbie. Ptinus scotias , Fab. Ptilin. Ptilinus pectinicorms . Fab. ( 4*8 ) * Xylétine. Ptilinus lœvis , Illig. Vi illette. Anobium pehtinax , Fab. Dorcatome. Dorcatoma dres- dense , Fab. Famille XII. Dermestins. Dermeste. Dermestes larda- rius , Fab. Mégatome. Dermestes serra , Fab. Famille XVI. Coprophages. Aleuchus. Ateuchus sacer , Fab. * Sisyphe. Ateuchus Schœf- feri , Fab. Bousier. Copris lunaris , Fab. Onitis. Onitis Sphinx , Fab. ¥ Onthophage. Copris Taurus, Fab. Aphotlie. Aphodius Jimeta- rius , Fab. Famille XIII. Byrrhiens. Famille XVII. Géotrupins? Anthrène. Anthrenus verbas- ci , Fab. * Throsque. Dermestes ad- strictor , Fab. Byi'i'be. Byrrhus pilula , Fab. Chélonaire. Chelonarium Beauvoisi , Lat. Escaibot. Hister unicolor,Tab. * Nosodendre. Sphœridium fasciculare , Fab. * Elrais. Dytiscus Volckmari, Pan?. Dryops. Parnus prolifericor- nis, Fab. Hétérocère. Heterocerus rnar- ginatus , Fab. Géorisse. Pimelia minuta , Payk. Famille XIV. Hydrophiliens. Elopliore. Elophorus aquati- cus , Fab. Hydraene. Hydrama riparia , Illig. Sperché. Sperchœus emargina- tus , Fab. Hydropbile. Hydrophilus pi- ceus , Fab. Famille XV. Sph^ridiotes. Sphéridie. Sphœridium scara~ bœaides, Fab. Léthrus. Lethrus cephalotes , Fab. * Géotrupe. Scarabatus ster- corarius , Fab. Famille XVIII. Scarab/eïdes * jEgialie. Aphodius globosus , Illig. Trox. Trox sabulosus , Fab. Sinodendre. Sinodendron cy- lindricum, Fab. Oryctès. Geotrupes nasicor- nis , Fab. * Phileure. Geotrupes didy~ mus , Fab. Scarabée. Geotrupes Hercu- les , Fab. Hexodon. Hexodon reticula- tutn , Fab. * Rutèle. Cetonia chrysis, Fab. Hanneton. Melolontha vulga- ris , Fab. Hoplie. Melolontha Jarinosa , Fab. * Glaphyre. Melolontha Car~ dui , Fab. * Amphicorae. Melolontha ab~ dominalis ,¥ab. * Anisonyx. Melolontha cri- nita , Fab. Trichie. Trichius fasciatus > Fab. (4*9) Cremastocheile. Cremastochei- lus castanea , Knoch. Goliath. Cetonia Goliath,Fnh. Cétoine. Cetonia aurata, Fab. Famille XIX. Lucanides. * Laroprime. Lethrus œneus , Fab. AEsale. Msalus scarabœoidts, Fab. * Platycère. Lucanus caraboï- des , Fab. Lucane. Lucanus cervus, Fab. Passai e. F assidus interruptus, Fab. Section II. Hètéromères. Heteromera. Famille XX. Piméliaibes. Chiroscèle. Chiroscelis bife- nestra , Lara. Eiodie. Erodius gibbus , Fab. * Zophose. Erodius testudina- rius , Fab. Pimélie. Pimelia 2-punctata, Fab. * Moliiris. Pimelia striata,Tab. * Tenlyrie. Akis orbiculata, F. Akis. Akisreflexa, Fab. Euiychore. Eurychora cilia- ta , Fab. * Aside. Opatrum griseum , Fab. * Hégètre. Blaps elongata , Oliv. * Tagénie. AkisJîliformis,Fah. Scaure. Scaurus striatus, Fab. Sépidie. Sepidium tricuspida- tum , Fab. 'Misolampe. Pimelia gibbula, Herbst. Blaps. Blaps mortisaga , Fab. Famille XXI. Ténébriqnites. * Pédine. Blaps glabra , Fab. Opatre. Opatrum sabulosum , Fab. Ténébrion. Tenebrio molitor, Fab. * Toxique. Toxicum richesia- num , La t. ' Orthocère. Sarrotrium muti- curn, Fab. Hypophlée. Hypophtœus bi- color, Fab. * Phalène. Tenebrio culinarist Fab. Diapère. Diaperis Boleti, Fab, Eustrophe. Mycetophagus dermestoides , Fab. Tétratome. Tetratoma fungo- rum , Fab. * Léiode. Anisotoma fcrrugi- nea , Fab. * Trachyscèle. Trachyscelis apliodioides , Lat. Cossyphe. Cossyphus depres- sus , Fab. * Elédone. Bolitophagus aga- ric ola , Fab. • * Epitrage. Epitragus fuscus , Lat. * Cnodalon. Cnodalon viride , Lat. Hélops. Helop? lanipes , Fab. * Pythe. Pytho cœruleus, Fab, Hallomène. Dircœa humeralis, Fab. Cistèle. Cistela sulphureaJPaib . Seiropalpe. Dircœa barbata , Fab. * Orchésie. Dircœa micans , Fab^ Mélandrye. Melandrya ser- rata , Fab. Lasrie. Lagria hirta , Fab. * Jfilion. JEgiihus marginatus, Fab. 5 ejusd. Coccinellavil- losa. (45o) Calope. Colopus serraticoi nis, Mylabre. Mylubns Cichoni , Fab. FaL- * Tétraonyx. Telraonyx octo- Famille XXII. PyroChroïdes. maculalum , Lat. Horie. Horia niaculata , Fab. * Dendroïde. Dendroides ca- OEnas. Lytta afra , Fab. nadensis , Lat. Meloë. Meloe proscarabœus , Pyrocbre. Pyrochroa rubens , Fab. Fab. Cantharide. Ljtta vesicalo- "Scraptie. Scraptiafuscajjal.; ria , Fab. serropalpus fusculus , Mig. Zonitis. Zonitis prœusta,Fah. Notoxe. entichas monoceros , Némognathe. Zonitis roslrata, Fab. Fab. Apale. Apalus %-maculatus , Famille XXIII. Mordellohes. Fab. — Sitaris apicalisj-tât. Rhipiphore. Rhipiphorus pa- Famille XXV. OEjiemérites. radoxus , Fab. Moidelle. Mordella aculeata , OEderoère. Ifecydalis cceru- Fab. lea > Eab. Anaspe. Mordella frnntalis , ¥ Stenosome. Leptura rostra- Fab. ta • Fab. Rhinomacer. Rhinomacer cur- FamilleXXIV- Cahtharidies. culionoides , Fah. * Rbinosime. Anthribus ro- Cerocome. Cerocoma Schasf- Loris , Fab. Jcri , Fab. Section III. Tétramèriis. Tetramera. Fami-lle XXVI. Brccheles. Rhyuchite. Attelabus Bac- chus , Fab. Antbribe. Anthribus latiros- Apion. Attelabus frumenta- tris , Fnb. rius , Fab. Bruche. Bruchus Pisi, Fab. Bracbycère. Brachycerus bar- bants , Fab. Famille XXVII. Charakso- * Bracbyrhine. Curculio viri- niTEs. dis , Fab. Lixe. Lixus paraplecticus , Brenle. Brentus Anchorago , Fab. Fab. Lipare. Liparus germanus , x Cylas. Brentus brunneus , Oliv. Fab. Charanson. Rhynchœnus nu- Apodère. Apoderus coryli , cum, Fab. Oliv. Cryptorhinque. Rhynchœnus Attelabe. Attelabus curculio. pericarplus , Fab. noidea , Fab. Cione. Cionus scrophulariœ , (4*« ) Lat.; Rhynchœni : Thapsus, Scrophulariœ, Vtrbasci, F. Rhyuchsne. Mhynchœnus al- ni , Fab. Rhamphe. Bharriplius jlavi- cornis , Clairv. * Rhine. Lixus barbirostris , Fab. Calandre. Calandra abbrevia- ta , Fab. Cossone. Cossonus linearis , Fab. Famille XXVIII. Bostrichins. ¥ Hyluige. Hylesinus ligni- perda , Fab. * Totnique. Jiostrichus typo- graphus , Fab. Platype. Bostricus cylindrus , Fab. Scoljte. Hylesinus scolytus , Fab. Hylésine. Hylesinus crenatus, *Fnb. *Phloïotribe. Hylesinus oleœ, Fab. Bosiriclie. Apate capucina , Fab. Psoa. Psoa viennensis , Fab. Famille XXIX. Padssiles. Paussus. Paussus microcepha- lus , Fab. Céraptère. Cerapterus Ma- eleaii , Donov. Famille XXX. Xtlophagis. * Cis. Anobium boleti , Fab. Nemosome. Colydiumfascia- tum , He!w. * Cerylon. Lyctus histeroides, Fab. Ditonie. Lyctus crenatus , Fab. Mycétophage. Mycetophagus 4 - maculatus , I'ab. Colydie. Colydium elonga- tuni , Fab. Latridie. Latridius porcatus , Herbst. * Silvain. Dermestes uniden- tatus , Fab. * Méryx. Meryx rugosa , La t. Lvcte. Lyctus canaliculatus f Fab. Trogosite. Trogosita caraboi- des , Fab. Famille XXXI. Ckcujipes. * Parandre. Tenebrio brun- neus , Fab. Cucuje. Cucujus depressus , Fab. * UJéïote. Brontes jlavipes , Fab. Famille XXXII. Ceramby- CINS. Spoiidyle. Sdondylis bupres~ toides , Fab. Prione. Prionus coriarius ,Fab , La mie Lamia textor , Fab.— ejusdem Saperdce. Capricorne. Cerambyx cerdo , Fab. Callidie. Callidium bajulus , Fab. — Son genre Clylus. Nécydale. JVecydalis rufa,ïab. — Son génie Molorchus. Lepture. Jikagium mordax , Fab. — Son génie Leptura. FamilleXXXIII. Criocérides. Mégalope. Megalopus nigri- cornis , Fab. "Orsodacne. Crioceris cerasi, Fab. Sagre. Sagrajemoruta , Fab. (432) Donacie. Donucia sagittariœ , Chiysomèle. Chrysomela po» Fab. puli , Fab. Criocère. Lema merdigera , * Prasocure. Helodes phellan- Fab. drii, Fab. Colaspe. Colaspis Jlavicomis , Famille XXXIV. Chrtsomé- EuntoIpe. jru„l0fpus vitis ,F. E ' Gribouri. Cryptocephalus se- riceus , Fab Alurne. Alurnus grossus, Fab. Clytlne. Clytra \-punctata , Hispe. Hispa atra , Fab. Fab. Imatidie. Imatldiuvi thoraci- Chlamide. Clythramonstrosa, cum , Fab. Fab. Cnsside. Cassida eauestris , Fab. Famille XXXV. Erotïlène». Adorie. Adorium 2-functa- tum , Fab. Erotyle. Erotylus gibbosus , Galéruque. Galleruca Tana- Fab. ; ejusd. /Egithi. ceti, Fab. Tritome. 7'ritoina i-pustula- Lupère. Crioceris Jlavipes , tum , Fab. — Son genre Fab. ; ejusd. ntfipes. Triplax. Altise. Galleruca oleracea , * Langurie. Trogositabicolor, Fab. Fab. Paropside. Paropsis Austra- Phalacre. Anisotoma bicolor , lasiœ , Oliv. Fab. Doryphore. Doryphora punc- Agathidie. Anisotoma nigri- latissima } lllig. pennis , Fab. Section IV. Trimeres. Trimera. Famîlle XXXVI. Coccinel- marginatus , Fab. lides. Endomyque. Endomychus coccineus , Fab. Coccinelle. Coccinella ypunc- * Lycoperdine. Endomychus tata , Fab. bovistee , Fab. Eumorphe. Eumorphus im- Sectjon V. Dimeres. Dimera. Fam. XXXVII. Psélaphiems. * Chennie. Chennium bituber- culatum , La t. Psélaphe. Anthicus sanguL- Clavigère. Claviger testaceus , neus , lab. Preys. ( 433 ) Ordre II. Orthoptères. Orthoptera, Famille I. Forficulaires. Tridactyle. Xia variegata > Forficule. Forûcula auricula- n iî^" ^ » ria Fat ttryllon. Acheta campestns t ria , Fab Famille II. Blattaires. Blatte. Blatta orientales , Fab. Famille III. Mantides. Phasme. Phasma rossia, Fab. Phyllie. Mantis siccifolia,Fab. Empuse. Mantis pauperata , Fab. Mante. Mantis religiosa , Lin. Famille IV. Gryllones. Courtilière. Acheta gryllo- talpa , Fab. Fab. Famille V. Locustaires. Sauterelle. Locusta viridis- sima , Fab. Famille VI. Acrydiens. Pneumore. Gryllus inanis , Fab. Truxale. Truxalis nasutus . Fab. Criquet. Gryllus stridulus , Fab. * Tétrix. Acrydium subula- turn , Fab. Ordre III. Hémiptères. Hemiptsra. Section I. HâTÊROPTÈRjES. Heteroptera. Famille I. Corisies. Myodoque. Myodocha ser- ripes , Lat. Scutellère. Tetyra nigro linea ta , Fab. Pentatome. — • Les genres : edessa , cimex , œlia , ha- lys , cydnus de Fab. Coré. Coreus marginatus,Fab., Reduve. Reduviut personatus et plusieurs espèces de ses Fab. genres : Ifgœus , alydus et Zelus. Zelus lungipes , Fab. Ploière. Gerris Vagabundus , Fab. Famille II. Cimicides. * Nabis. Reduvius apterus , Fab. gerris * Néï'de. Berytus tipularius , Fab. Lygée. Lygteus apterus, Fab.; ejusd. salda atra. Capse. Capsus spissicornis , Fab. Miris. Miris striatus , Fab.; Punaise. Acanthia tectularia , Fab. Macrocéphale. Syrtis mani- cata , Fab. ''Phimate. Syrtis cassipes , Fab. et quelques espèces de ses Tingis. Tingis cardui, Fab. genres : salda , lygcsus. Arade. Aradus betnlce , Fab. 28 (454) * Hydromètre. Hydrometra * Galgule. Naucoris oculata , stagnorum, Fab. Fab. * Vélie. Hydrometra rwulo- * Bélostome. Nepa grandis , rum , Fab. Fab. Gerris. Hydrometra lacustis , Naucore. Naucoris cirnicoi- Fab. des , Fab. Acanthie. Lygœus saltatorius, Népe. Nepa cinerea , Fab. Fab. Ranatre. Ranatra linearis , * Leptope. Leplopus littora~ Fab. lis, Lat. Notonecte. Notonecta glauca , Fab. Famille III. Punaises d'eau. Corise. Sigara striata , Fab. * Pélogone. Pelogonus margi- natus , Lat. Section II. Homoptères. Homoptera. Famille IV. CicadAires. r'Tettigone. Les genres : cicada Q ei'iassus de Fabricius. Cigale. Tettigonia plebeia \, Fab.. ' Familles V. Psyllides. Fulgore. Fulgora europœa , ^ „ Chermes alni , Fab. ■ m A " r> . * Livie. Liwia iuncorum , Lat. * létigomètre. fulgora vires- " cens, Panz. Famille VI. Aphidiens. * A^iraque. Delphax clavicor* nts , Fab. Thrips. Thrips physapusJzb. Delphax.. Delphax striata , Puceron. Aphis millefolii , Fab. rab. "J * .«talion. Lystra reticulata , "Aleyrode. Tinea proletella, Fab. Lin- Ceicope. Cercopis sanguino- Famille VII. Galunsectes. /lenta , Fab. Lkdrè. Ledra aurita , Fab. Dorthésie. Coccus characias , Membrace. Les genres : mem- Fab. bracis/Ûarnisetcentrotus Cochenille. Coccus persicœ , de Fabricius. Fab. ; ejusd. C. ulmi. Ordre IV. Névropïeres. Neuroptera. Section I. Subulicornes. Subulicomes. Famille I. Libellclines. Agrion. Agrion virgo , Fab. Libellule. Libellula !\ - macu- Famille II. Ephémèri nés. lata , Fab. ^Eschne. Msehna forcipata , Ephémère. Ephemera vulga- Fab. ta, Fab. (435) Section II. Fieicornes. Tllicomes. Famille III. Panorpates. * Némoptère. Panorpa coa , Fab. Panorpe. Panorpa communit , Fab. * Bittnque. Panorpa tipularia , Fab. Famille IV. Fourmilions. Myrméléon . Myrmeleon for- micarium , lab.' Ascalaphe. A 'scalaphus barba- rus , Fab. Famille V. Hémérobiess. Hémérobe. Hemerobius perla, Fab. * Osmyle. Hemerobius macu- latus , Fab. Famille VI. Mégaloptères. * Corydale. Hemerobius cor- nutus , Fab. * Cliauliode. Semblis pectini- cornis , Fab. ¥ Sialis. Semblis lutaria , Fab. Mantispe. Mantis pagana,F»h. Famille VII. Raphidines. Rapliidie. Raphidia ophiop- sis , Fab. Famille VIII. Termitines. Termes. Termes fluvicollt , Fab. * Famille IX. Psoqcilles. * Psoque. Psocus 2-puncta- tus , Fab. Famille X. Perlaires. "Némoure. JYemouranebulosa, Lat. 5 De Géer. me'm. tom 2 , pag. 373, pL iZ,jig. 16, 17. Perle. Semblis bicaudata, Fab. Famille XI. Friganites. Frigane. Phryganea grandis , Fab. Ordre V. Hyménoptères. Hymenopterai Section I. Porte-tarière. Terebrantia. Famille I. Tewthr^dines. Cimbex. Cirnbex lutea , Fab. * Hylotome. Hylotoma cceru- lescens , Fab. Tlienthrède. Thenthredo scro- phulariœ , Fab. ( allantus , J urine ) Dolère. Dolerus gonagef, Jur. ÎSTémate. Nematus septentrio- nal is , Jur. * Pristiphore. Pteronus testa- ceus , Jur. Cladie. Tenthredo difformis , Panz. * Lophyre. Hylotoma pini , Fa * Mégalodonte. Tarpa cepha- lotes , Fab. * Pampbilie. Lyda sylvatica , Fab. * Céphus. Cephus pygmœus , Fab. (436) v XipMrie. Xiphydria dro- Diplolèpe. Cynips quercus -Iaa*4*i* . Fab. folii , Fab. * Figite. Cynips scutellaris , medarius , Fab. Famille II. Urocérates. * Orysse. Orfssus coronatus , Fab. Urocère. Urocerus gigas, Fab. Tremex. Tremex fuscicornis , Jur. Famille III. EvAniales. Evanie. Evania appendigas- ter , Fab. Fœne. Fœnus faculator , Fab. * Pélécine. Pelecinus polyce- rator , Fab. Aulaque. Aulacus slnatus , Jur. Famille IV. Ichhedmonides. Ross. * Eucharis. Eucliaris ascen- dens , Fab. Famille VI. Cinipsères. Leucospis. Leucospis dorsi- gera . Fab. Chalcis. Choisis sispes , Fab. — Ejusd. C. minuta. Eurytome. Cynips serratulœ, Fab. Cinips. Diplolepis Bedegua^ ris , Fab. Eulophe. Diplolepis ramicor- nis , Fab. * Cléonyme. Diplolepis de- pressa , Fab. * Spalangie. Spalangia nigra , Lat. Stéphane. Bracon serrator , Fab. * Xoride. Xorides indicalo- rius , Lat. Ichneuraon. Pimpla manifes- tator , Fab.; ses genres : Ophion, banchus , et diffé- rentes espèces à'ichneu- mons et de cryptes ( cryp- tus ). * Acceriite. Cryptus dubitator, Fab. Bracon. Bracon desertor , F. ; ejusd. B. denigrator. " Agatlns. Ichneumon Panzeri, Jur. * Microgastre. Ichneumon de- Famille VII. Proctotrupie primator , Fab. * Sigalphe. Cryptus irrorator, Fab. ; ejusd. Ichneumon oculator. * Alysie. Cryptus manduca- tor, Fab. Famille V. Diplolépaires * Ibalie. Banchus cultellator , Fab. * Périlampe. Diplolepis vio- lacea , Fab. 5 ejusd. D. ru- iîcornis. Ptéromale. Diplolepis galla- rum . Fab. ; ejusd. cleples coccorum. *Encyrte. Ichneumon injidust Ross. * Platygastre. Platygaster ru- Jicornis , Lat. * Scélion. Scelio rugosulus , Lat. * Téléas. Teleas clavicornis , Lat. ENS. Sparasion. Ceraphron cor- nutus , Jur. Autéon. Anteon Jurineanum , Lat. Ceraphron. Ceraphron sulca- tus , jur. * Diaprie. Chalcis conica , Fab. Bélyte. Belyta bicolor,Sur C4 * Proctotrupe. Codrus palli- pes , Jur. * Hélore. Sphex anomalipes , Panz. * Dry i ne. Dryinus J"ormica^ rius , Lat. * Bétbyle. Betliylus hemipte- rus , Fab. FlMILLE VIIF. ChRYSIDIDES. ¥ Cleptes. Cleptes semiaurata, 3?) Fab.; ejusd. C. splendens. Elampe. Ghrysis Panzeri,Fzb. Stilbe. Chry sis calens , Fab. Parnopès. Parnopes carnea , Fab. *Eucbrée. Chry sis purpurata , Fab. Clirysis. Chry sis ignita , Fab. * Hédyclne. Ghrysis lucidula, , Fal). Section II. Porte-aiguillon . A~culeata. Famille IX. Formicaires. Fourmi. Formica herculanea , Fab. ; ejusd. F. rufa. * Polyergue. Polyergus ru/es~ cens, Lat. * Ponère. Formica crassinoda, Fab. Atte. Atta cephalotes-, Fab. — ejusd. F. juvenalis. * Myrmice. Formica rubra , Fab. * Cryptocère. Cryptocerus atratus , Fab. Famille X. Mutillaires. Labide. Labidus Latreillii,lnr. Doryle. Dorylus heh>olus,7ab. *Aptéiogyne. Apterogina Oli- vierii , Lat. Mutille. Mutilla europœa,Tab. * Myrmose. Myrmosa ephip- pium , Jur. *Métboque. Mutilla formica- ria , Jur. Scléroderme. Scterodermus domesticus , Klug. * Myrmécode. Tiphia pedes- tris , Fab. Famille XI. Scoliètes. ïiphie. Tiphia femorata,T ah. *Tengyre. Tcngyra San\>italit Lat. * Myzine. Tiphia maculata , Fab. fem. — ejusd. namea , fera.; ejusd. élis sexcincta , mas ? Mérie. Bethylus Latreillii , Fab. i ejusd. élis cylindrica, mas ? Scolic. Scolia^-punctata,Fab^ Famille XII. Sapygites. * Sapyge. Hellus 6-puncta- tus , Fab. Polochre. Polochrum repan~ dum , Spin. Thynne. Thynnus dentatus , Fab. Famille X1ÏI. Pompiliems. Pepsis. Pepsis stellata , Fab. Pompile. Pompilus viaticus , Fab. * Céropales. Ceropales macu- lata , Fab. Apore. Aporus bicolor, Spiu. Famille XIV. Sphégimes. Ammophile. Sphex s»bulos«.% Fab. (438) Sphex. Pepsis flaviptnnis , Fab. * Prônée. Dryinus œneus , Fab. * Chlorion. Çhlorion lobalum , Fab. * Dolichure. Pompilus corni- culus , Sjjin. * Podie. Podium rufipes , Fab. * Pélopée. Pelopaeus spirifex, Fab. Famille XV. Bembécides. Bembex. Bembex rostrata , Fab. * Monédule. Bembex signata, Fab. * Stize. Larra ruficornis, Fab. ; ejusd. çrabro tridens . Famille XVI. Larraxes.. "Goryte. Mellinus mystaceus, Fab. * Nyssou. Mellinus tricinctus , Fab. * Psen. Trypoxylon atratum , Fab. ; ejusd. T. équestre. * Astate. Tiphia abdominalis , Panz. * Palare. Philanthusjlavipes , Fab. Larre. Lirra ichneumonifor- mis , Fab. Lyrops. Laira tricolor , Fab. Dinète. Dinetus pictus , Jur. Miscophe. 31iscophus bicolor, Jur. 5 le larre douteux de M. Panzer (106, i^) est de ce genre. Pison. Alyson citer., Spin. ; tachybulus niger , La t. * Trypoxylon. Trypoxylon figulus , Fab. "Nitèle. IVitela Spinolœ,1L^tr. * Oxybèle. Oxybelus uniglu- mis , Fab. Famille XVII. Crabronites. Grabron. Crabro cribrarius , Fab. Stigme. Pemphredon minutus, Fab. * Pemphredon. Cemonus uni- color , Jur. Melline. Mellinus ruficornis , Fab. — M. pratensis , Jur. Alyson. Pompilus lunicornis , Fab. — ejusd. P.fuscatus. *Cerceris. Philanlhus ornatus, Fab. Pbilanthe. Philanthus pictus , Fab. — Ejusd. P. coronatus. Famille XVIII. Guêpiaires. * Synagre. Synagris cornuta , Fab. * Odynère. Vespa parietina , Fab. ; ejusd. V. aucta. * Eumène. Eumenes coarcta- ta , Fab. Zèthe. Zethus cœruleo-pennis, Fab. * Discœlie. Vespa zonalis , Panz. *Céiamie. Ceramius Fonsco- lombii ,.Latr. *Poliste. Polistes gallica, Fab. Guêpe. Vespa crabro , Fab. Famille XIX Masarides. Masaris. Masaris vespifor- mis , Fab. * Célonite. Celonites apifor- mis , Fab. Famille XX. Andrenètes, * Colleté. Andrena succincta:, Fab. fem. ; ejusd. megilla calendarum , mas. * Hvlée. Prosopis annulata,, Fab. ¥Dasypode. Dasrpoda hirti pes , Fab. féru. ; ejusd. D. hirta , mas. Andrène. Andrena cineraria , Fab. * Sphécode. Nomada gibba , Fab. ¥ Halicte. Hylœus 6-cinctus , Fab. mas. — ejusd. andrena, rufipes , fem. ¥ Nomie. Megilla curvipes , Fab. mas. — Lasius diffor- mis , Panz. mas. Famille XXI. Apiaires. Systrophe. Hylœus spiralis , Fab. mas. Panurge. Dasypoda lobata , Fab. mas. * Xylocope. Xylocopa viola- cea , Fab. ; ejusd. X.femo- rata , mas. * Cératine. Prosopis albila- bris, Fab. — ejusd. megilla callosa. Rophite. liophites 5 spinosa, Spin. * Chéloslome. Anthophora truncorum, var. B. F. Hériade. Anthophora trunco- rum , Fab , hormis la va- riété. Stélide. Stelis aterrima , Panz. Anthidie. Anlhidium manica- tum , Fab. Gsmie. Anthophora bicornis . Fab. Nota. Les macropis de M. Klug ne me paroissent pas dif- férer essentiellement des os- mies , autant du moins que je puis en juger d'après les rap- portsde Vosmie de la serratule , avec le macropis labiata, figuré par M. Panier. ( 439 ) * Mégacliile. Xylocopa mura* ria , Fab. — Ejusd. Antho- phorœ : lanata , argentata , centuncularis. ¥ Cœlioxyde. Anthophora co- nica , Fab. fera. ; ejusd. A. (\-dcniala , mas. ¥ Ammobate. Ammobates ru- Jxventris , La t. ¥ Pbilérème. Epeolus puncta- tus , Fab. Nomade. Nomada Fabriciuna , Fab. ¥ Epéole. Epeolus variegatus Fab. Pasile. Nomada Schottii, Fab Oxée. Oxœajtavesccns , Klug Crocise. Melecta histrio, Fab. ¥ Mélecte. Çentris punctata Fab. Eucère. Eucera longicornis , Fab. * Macrocère. Eucera antenna- ta , Panz. ¥ Mélitlurge- Melitturga cla- vicornis , Lat. ¥Anlbophore. Megilla pilipes. Fab mas. — Ejusd. M. acer- vorum , parietina. * Saropode. Megilla rotunda ta, Paiiz , nias. ; ejusd. M. •i-maculata , fem. Centris. Centres hœmorrhoida- lis , Fab. ; ejusd. C. versi- color. Epicharis. Centris hirtipes Fab. ¥ Euglosse. Euglossa dentata, Fab. ; ejusd. Centris surina- mensis. Bourdon. Bombus teriestris . Fab. Abeille. Apis mellifica , Fab. Mélipone. Apisfavosa, Fab. Trigoue. Apis Amallhea,'Fab ( 44o ). Ordre VI. Lépidoptères. Lepidoptera» Section I. D-iurnes. JDiurna. Famille I. Papillonides. Papillon. Papilio Machaon , Fab — Ejusd Zelima Pe- lades. Parnassien. Doritis Apollo , Fab. Thaïs. Thais rumina , Fab. Piéride. Pontia brassicœ , Fab. Coliade. Colias Rhamni, Fab. Libythée. Libythea Celtis , F. Danaïde. Pap. : Idea, Plexip- pus , Fab. , entom. System, y gen. idea, euploea, ejusd. , System, glossat. Héliconien. Pap. : polymnia , horta , Fab. , entom. Sys- tem. 5 gen. : mechanitis , acrœn, ejusd., s y stem, glos- sat. Célhosie. Celhosia Cydippe , F. ; ejusd. pap, Juno, Cram. Arçynne. Argynnis paphia , Fab. } ejusd. , melitœu cin- xia. Van esse. Vanessa Atalanta , Fab. Biblis. Pap. : undularis, biblis, Fab., entom. system. ; ejusd. gen. : melanitis, biblis, {sys- tem. glossat ). "Nymphale. Pap. : Dido ,ace- ris , populi , Achilles , Fab., entom. system.; ejusd. gen. : apatura , neptis , limenitis , morpho, (system. glossat ). * Satyre. Pap. : Teucer, Phi- dippus, Sophorœ,Piera,Ga- lathcea, Mcera, Fab., entom. system. ; ejusd. gen. : ama- thusia , brassolis , liœtera , hypparçhia , (system. glos- sat ). Erycine. Les pap. de Cramer : Lamis, Patitna, Melander : etc. ; les pap. Lrsippus,Mc libœus , etc. de Fab. , entom. system. * Polyommate. Les pap. : be- lulœ, quercus, bceticus, Ai'- gus , etc. , de Fab. , ibid. Famille II. Hespérides. Uranie. Urania Lcilus , Fab. , s y stem, glossat. Hespérie. Hespe'ries de Fab. : Proteus , Malvœ Steropes , etc. , entom. system. Section II. Crépusculaires. Crepuscularia. Famille III. Sphingides. Castnia. Castnia Icarus , Fab., system. glossat. Sphinx. Sphinx euphorbias , Fab. Smérinthe. Sphinx ocellata, Fab, , entom. system. Famille IV. Zygénides. Sésie. Sesia apiformis , Fab. , entom. system. * iEgocère, Bombyx venulia., Fab. Thyiide. Sphinx fenestriiia. Fab. (44« ) Eygène. Zygœna filipen- dulce , Fab. Syntomide. Zygœna quercus, Fab. , entom. s y Hem. Procris. Procris Statices,T&h.t system. glossat. Atychie. Sphinx Chimœra , Hùbn. Glaucopide. Glancopis polf* mena , Fab. , system. glos- sat. Aglaope. Zygœna infausta , Fab. , entom. system. Stygie. Bombyx terebellum , Hiibn. Section III. Nocturnes. Nocturna. Famille V. Bombycites. Hépiale. Hepialus humuli , Fab. Cossus. Cossus ligniperda , Fab. * Zeuzère. Cossus œsculi, Fab. Bombyx. Bombyx pavonia , Fab. ,• ejusd. B. quercus , mori , etc. Famille VI. Noctco-Bomby- cites. Arctie. Les bombyx de Fabri- cius : salicis , russula , pur- purea, caja , etc. * Callimorphe. Les bombyx de Fabricius : hera , dominulu, senecionis , rosea , etc. Famille VII. Tinéïtes. Litbosie. Lithosia quadra , Fab. ; ejusd. Bombyces , rubricollis , pulchella , etc. * Yponomeute. Tinea evony- mella , Fab. * OEcophore. Tinea linnella, Fab. * Euplocame. Tinea guttella , Fab. Teigne. Tinea pellionella , Fab. * Adèle. Alucita Reaumurella, Fab. Famille VIII. Noctcélites. * Eièbe. JVoctua crepuscula- ris , Fab. Noctuelle. JVoctua pronuba, F, Famille IX. PhAlènites. Phalène. Phalœna Sambuca- rîa , Fab. Famille X. Pyralites. Platyptéryx. Platypteryxfal- cataria , Laspeyres. * Herminie. Crambus barba- tus , Fab. ; ejusd. C. tenta- cularis. Pyrale. Pyralis _fagana , Fab. Famille XI. Crambites. * Botys. Phalœna purpuraria, Fab. ; ejusd. P. potamoga- ta : quelques-uns de se ta ,• quelques-uns ;es crambus. * Ag'osse. Crambus pinguina- tis , Fab. Gallérie. Galleria cereana , Fab. Crambu9. Crambus carneus , Fab. ; ejusd. C. pineti , cul- morum , pratoruni , etc. Alucita. Ypsolophi , Fab. : nemorum , vittatus , dorsa" tus , etc. ( 442 ) Famille XII. PteroPHoRites. * ti aéode. Pterophorus hcxe dactylus , Fab. Ptérophore. Pterophorus di- dactj lus , Fab. Ordre VII. Diptères. Diptera. '^Section I. Probosci&âs. Proboscidea, Famille I. Tipolaires* Cousin. Culex pipiens , Fab. Corèthre. Chironomus gibbus, Fab. Tanype. Chironomus cinctus , Fab. Chironome. Chironomus plu- mosus , Fab. '* Culicoïde. Culicoides punc- tata, Lat. * Psychode. Psychoda phalce- noides , Fab. Cératopogon. Chironomus bar- bicornis , Fab. * Cécidomyie. Chironomus j'u- niperinus , Fab. Clénophore. Ctenophora atra- ta , Fab. * Pcdicie. Tipula rivosa, Fab. Tipule. Tip*ulaoleracea,F»ï). Néphrotome. Tipula dorsalis , Fab. Ptychoptère. Ptychoptera contaminata , Fab. Limonie. Les tipules de Fab. : picta , sex-punclata, eriop- tera , etc. * Hexalome. Hexatoma nigra, Lat. * Asindule. Platyura fasciata, Meig. j tipula punctata,F ab. * Rhyphe. Sciara cincta , Fab. Céroplate. Ceroplatus tipuloi- des , Fab. " Molobre. Sciara Tîiomœ , F. Mycélophile. Sciara lunat.a , Fab. Bibion. Hirtea hortulana. Fab» Dilophe. Dilophus febrilis -, Meig. Penthétrie. Penthetria fune* bris, Meig. Scatopse. Scathopse albipen ■ nis , Fab. Cordyle. Cordylafiisca^lti^. * Siruulie. Scathopse reptans , Fab. Famille II. Stratiomydes. * Hermétie. Hermetia illucens, Fab. Xylophage. Xylophagus ma- culatus , Fab. * Béris. Stratiomys clavipes , Fab. Stratiome. Stratiomys Cha- mœleon , Fab. * Odontomyie. Stratiomys vi~ ridula , Fab* *Ephippie. Stratiomys ephip- pium, Fab. Kémotèle. Nemotelus uligino- sus , Fab., nias.; ejusd. JV. marginatus , fem. Oxycère. Stratiomys hypo- leon , Fab. Sargus. Sargus cuprarius, Fab. * Yappon. f^appo ater, Fab. Famille III. Taoniens. * Cœnomyie. Sicus ferrugi- neus , Fab. , fem. ; sicus errans , ejusd. mas. ( \ i * Pangonie. Paiigonia macu- lata , Fab. Taon. Tubanus bovinus , Fab. H^ematopote. Hœmutopota pluvialis , Fab. Heptatome. Eeptatoma bima- culata , Fab. Cbrysops. Chrysops eœcu- tiens , Fab., fem. } ejusd. C. lugubris , mas. Famille IV. Rhagionides. * Pachystome. Rhagio syr- phoides , Panz. Rhngiou. Leptis scolopacea , Fab. Albérix. Atherix maculata , Meig. * Orlochile. Ortochile nigro- cœruleus , Lat. Famille "V. Dolichopodes. * Dolichope. Dolichopus un- gulatus , Fab. Famille VI. Mtdasiens. Mydas. Mydas fîlata, Fab. * Thérève. Bibio plebeia, Fab. Famille VII. Asiliques. Lapbrie. Laphrla gibbosa , F. Asile. Asilus crabroniformis , Fab. Dasjpogon. Dasypogon dia~ dénia, Fab., mas. ; ejusd. D. punctatus , fem. Dioctrie. Dioclria œlandica,F. * Gonype. Asilus cylindricus, De Geer. Famille VIII. Empiues. Einpis. Enipis pennipes, Fab. * Sique. Tcichydromyia cimi- coides , Fab. Hybos. Stomoxys asiliformis , Fab. Famille IX. Anthraciens. * Nemestrine. Nemestrina re- ticulata, Lat. * Million. Cytherea obscura, F. J J Anthrax Anthrax liottentota , Fab. Famille X. Bombyliers. "CjlJénie. Cyllenia maculata t la t. * Ploas. Ploas v ires cens , Fab. Bombil'e. Bombylius maj'or,F. Pbtlurie. Volucella minuta,!?. ¥ Usie. Volucella Jlorea , Fab. Famille XI. Vésicui.eux. Panops. Panops Baudinijljarii, * Cyrte. Acrocera gibba, Fab. Astomelle. Astomella maigi- nata , Dufour. Aciocève- Acrocera globulus , Meig. * Ogcode. Henops'gibbosus, F. FamilleXII. Syrphies. Rhingie. Rhingia rostrata, F, Séïiconiyie. Syrphus lappo- num , Fab. Volucelle. Syrphus inanis , F. * Erislale. Eristalis uarcissi, Fab. ; ejusd. E.fucij'ormis. Elopliile. Eristalis tenax,Fab. Syrphe. Milesia conopsea , Fab. ; ejusd. Eristalis Jes- thms , scœva Ribesii , etc. * Psare. Psarus abdominalis , Fab. *Parngue. Mulio bicolor,Fab. j ejusd. scœva thymiastri. Cbrvsotoxe. Mulio bicinctus , Fab. Cérie. Ceria clauicornis , Fab. Callicère. Callicera cenea , Meig. * Aphrite. Mulio apiformis , Fab. Mérodon. Merodon clavipes f Fab. ; ejusd. Milesia lunala. * Milésie. Milesiœ : pipiens , diophthalma , Fab. ; ejusd. eristalis œneus. Famille XIII. Conop9Aires. Conops. Conops aculeata, Fab, (444) * Zoà'iO'n. Zodion conopsoi- Loxocère. des, Lat. Myope. Mjopaferruginea, F. * Bucente. Musca geniculata, De Geer. Slomoxe. Slornoxys 'calci- irans , Fab . Famille XIV. Muscides OEstre. OEstrus equi, Fab. Echinomyie. Tachina grossa , Fab. * Ocyptère. Ocyptera lateralis, F.;ejusd. tachina rotunda ta. * Phasie. Thereva subcoleop- trata, Fab. Mouche. Musca vomitoria, F. Métopie. Musca leucocephala, Panz. Mélanophore. Musca roralis , Fab. * Lispe. iïlusca tentaculata , De Geer. * Ochthère. Tephritis mani- cata , Fab. * Scénopine. Scenopinus J"e- nestralis , Fab. * Pipuncule. Musca cepludo- tes , Bosc. Anihomyie. Musca pluvialis , Fab. Scatophage. Musca merdaria , Fab. Loxocera ichneù- monea , Fab. Sépédon Baccha sphegea, F, jj ejusd scatophaga rufipes. Tétauocère. Scatophaga mar- ginata, Fab.; ejusd. dictya umbrarum , oscinis plani- fions. * Oscine. Musca formosa , Panz.; oscinis lineala,¥ah. ; ejusd. tephritis strieula. Calohate. Culobataûïiformis t Fab. Dirpsis. Diopsis ichneumo- nea , Fab. Achias. Achias oculatus, Fab. Platysiome. Dictya semina- tionis , Fab. * Tëphrite Tephritis cardui , Fab. Micropèze. Tephritis cynip- sea , Fab. * Mosille Mosyllus arcuatus j, Lat. — Musca cellaria, Fab. * Lauxanie. Lauxania cylin- dricornis , Fab. Tbyréophore. Thyreophora c\ nophila,Meig. — Musca Jurcata , Fab. * Sphoerocère. Sphœrocera cur* eipes , Lat. * Phore. Tephritis aterrima , Fab. Section II. Eprobosci&és. Eproboscidea. Famille XV. Coriaces. ïlippobosque. Hippobosca equina , Fab. "Ornithomyie.. Hippobosca * MéJopbage. Hippobosca " auicularia^Y&h. ovina , Fab. Section III. Phtiiiromyijls. Phtliiromyicç. . * Nyctéribie. JVycteribia vespertilionis , Fab. Ordre VIII. Suceurs. Suctoria. Puce Pnlcx irritons , Fab. FIN. s