Boun/p 1240 é q LIBRARY OF THE 7 MUSEUM OF COMPARATIVE ZOÜLOGY EXCHANGE fl Wu ui LR \f Lu “au AN ; ll | un il ï L pu 1 J [A AU Ne OLE sun ie ; qi A Apr ru l Lo | NU UT AIRE We À CL AT A | ni M LRU ) nn 11 } PT { AU A | [au | jh . M 1e 1 ALAN k ou \ (le L (A | + #1 [Us TURN He PE JR dix 13 Ï JA (L Ê 3 A sie Le nil ji l { ( a art TU" EAN PR LE IL VEUX Le BE KT Ù (A Ÿ La vi) LEA nil it M nn) ü \ [ gti W ji) a ï Wa vi ph rl AU *h Wo Fi A d'en UE AA up h | a tt Ï " fl = bo" Sen of Ceinpe, Ga Zoology ro) APR 17 1939 LIBRAR I DESCRIPTION DE LA FAUNE JURASSIQUE DU PBORTEGALE | HOLLUSQUES LAMELLIBRANCHES PAR PAUL CHOFFAT Deuxième ordre. ASIPHONIDAE 1: et livraisons, pages 1 à > lanches 1 à 48-70. i pag me P / LISBONNE IMPRIMERIE DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES 1885 et-888- bi OUVRAGES PUBLIÉS Re PAR LA COMMISSION DES TRAVAUX GÉOLOGIQUES DU PORTUGAL | (COMMISSION GÉOLOGIQUE DU PORTUGAL, 1857-1868. SECTION DES TRAVAUX GÉOLOGIQUES, 1309-1936) MÉMOIRES GÉOLOGIE APPLIQUÉE Estudos geologicos: —Memoria sobre o abastecimento de Lisboa com aguas de nascente e aguas de rio, por Carlo Ribeiro. 4°, 115 pag. Lisboa, 1867. Epuisé, f VÉGÉTAUX FOSSILES À RE 4 Vegetaes fosseis :—Flora fossil do terreno carbonifero das visinhanças do Porto, Serra do Bussaco e Moinho d’Ordem Me a Alcacer do Sal (Flore fossile du terrain carbonifère des énvirons ie Porto; Serra do Bussaco et Moïnho ÿ: française en car Contributions à la Flore fossile du Portugal, par Oswald Heer. 4e, 47 pag., 29 pl, Lisbonne, 1881. PALÉOZOÏQUE sur les Bilobites et autres fossiles des quartzites de la base du Système silurique du Portugal), por J. F. N. Déleado. 4°, A1 pag., 43 estampas, sendo 3 de formato duplo. Lisboa, 4885. (Avec traduction en français). ——Supplemento. (Supplément) por J. F. N. Delgado. 4°, 75 pag., 12 estampas, sendo 2 de maior formato. Lisboa, 1888 (Avec traduction en français). RER JURASSIQUE Étude stratigraphique et paléontologique des terrains jurassiques du Portugal, par Paul Choffat. 4ère liv. Lias et le Dogger au nord du Tage. 4°, 72 pag. Lisbonne, 1880. Description de la Faune jurassique du Portugal. Mollusques Lamellibranches, par Paul Choffat. Deuxième ordre, Asiphonidae. 1# livraison. 4, 36 pag., 10 pl. Lisbonne, 1885.—2e livraison, 40 pag., 40 pl. Lisbonne, 1888. CRÉTACIQUE Recueil de Monographies stratigraphiques sur le Système crétacique du Portugal, par Paul Choffat. Pre- & mière étude. Contrées de Cintra, de Bellas et de Lisbonne. 4°, 68 pag., 3 pl. Lisbonne, 1885. LA des lacunes que j 1 (1) très rare. (2) rare. (3) ni rare, 1 “mencer par les Lamellibranches asiphonés, les autres ordres présentant Sauf avis contraire, toutes les figures sont de grandeur naturelle ébdans la position de la description, et tous les originaux font partie des collections de la Commission des {travaux géologiques du Portugal. Les chiffres entre parenthèses dans le $ Gisement, indiquent le de- gré de fréquence : La description des Mollusques jurassiques du Portugal devant for- mer des volumes indépendants les uns des autres, J'ai préféré com- ‘espère pouvoir combler avant leur publication. (4) commun. «De Zoologÿ Ÿ APR 17 1939 LIBRAKE (à) très commun. li ComHUn. VUKURE Ill. LAUIL HONIDA a. HOMOMIARIA Genre CARDINIA, Acassiz Contrairement à ce qui a généralement lieu dans le Lias des autres pays, les Cardimia sont fort rares en Portugal. Je n’en connais que quatre espèces: Cardinia sp. md. et Cardinia aff. wnioi- des, qui n’ont été rencontrés que dans les couches de Coimbre; C. hybrida, qui se trouve en même temps dans ces couches et dans les couches à Pecten acuticostatus, et enfin C. concinna qui n'a été rencontré qu'à ce dernier niveau. Nous voyons donc que ce genre occupe exclusivement les couches de Commbre dans le Lias portugais à faciès septentrional, tandis qu'il se retrouve à un niveau plus élevé dans le faciès espa- gnol, fait qui dépend peut-être du faciès pétrographique, ces deux gisements étant formés par des marno-calcaires jaunes, tandis que les calcaires argileux ou marneux de couleur grise du faciès sep- tentrional n’en ont pas présenté de vestiges, quoiqu'ils soient beaucoup plus fossilifères. D'un autre côté, ce fait est en contradiction avec ce qui a lieu dans l’Europe centrale. Les échantillons sont fort mal conservés, presque uniquement à l’état de moules intérieurs dont plusieurs appartiennent peut-être à d’autres espèces que celles que je mentionne. Vu l'insuffi- sance des matériaux, je dois être fort bref dans leur description. L'espèce que j'ai mentionnée sous le nom de Cardinia sp. ind. diffère des autres espèces por- tugaises par sa grande taille, le seul exemplaire que j’en connaisse présente une longueur de 9 cen- timètres, la région cardinale est en si mauvais état que je ne puis pas même faire un rapprochement. Il provient de Olivaes de Jericho près de Coimbre. CARDINIA HYBRIDA, (Sowerby) PI. III, fig. 1 et 2 Uno hybrida, Sow., 1819, Min. Conch. (Edit. Soleure), p. 207, pl. 154, fig. %. Unio Listeri, Sow., 1819, Min. Conch. (Edit. Soleure), p. 208, pl. 154, fig, 1-3. Cardinia hybrida, Ag., 1849-45, Myes, p. 293, pl. 12*, fig. 1-18. C. Listeri et C. hybrida, Oppel, 1856-58, Juraformation, p. 96 et 97. Cardinia Listeri, Brauns, 1871. Der untere Jura, p. 341. » » Tate and Blake, 1876, Yorkshire Lias, p. 389. Cardinia hybrida, Choffat, 1880, Lias et Dogger, p. 5 et 29. FEVRIER, 1885. ' 1 OUVRAGI COMMISSION DES TRAVAUX (COMMISSION GÉOLOGIQUE DU PORTUGAL, 1857-1868, SECTION DES TRAVAUX GÉOLOGIQUES, 1369-1996) GÉOLOGIE APPLIQUÉE Estudos geologicos : —Memoria sobre o abastecimento de Lisboa com aguas de nascente e aguas de rio, por Carlos ù Ribeiro. 4°, 415 pag. Lisboa, 1867. Epuisé, VÉGÉTAUX FOSSILES Vegetaes fosseis :— Flora fossil do terreno carbonifero das visinhanças do Porto, Serra do Bussaco e Moinho d’Ordem proximo a Alcacer do Sal (Flore fossile du terrain carbonifère des énvirons du Porto, Serra do Bussaco et Moinho d'Ordem près d’Alcacer do Sal), por Bernardino Antonio Gomes. 4°, 44 pag., 6 est. Lisboa, 1865. (Avec traduction - française en regard). Contributions à la Flore fossile du Portugal, par Oswald Heer. 4°, 47 pag., 29 pl. Lisbonne, 1881, | \ \ PALÉOZOÏQUE Terrenos paleozoicos de Portugal:—Sobre a existencia do terreno siluriano no Baixo-Alemtejo (Sur l'existence du | P terrain silurien dans le Baixo-Alemtejo), por J. F. N. Delgado. 4°, 35 pag., 2 est,, 1 carta. Lisboa, 1876. (Ayec tra- 4 duction en français). Epuisé, É Estudo sobre os Bilobites e outros fosseis das quartzites da base do systema silurico de Portugal. (Étude sur les Bilobites et autres fossiles des quartzites de la base du Système silurique du Portugal), por J. F. N. Delgado. L°, 411 pag., 43 estampas, sendo 3 de formato duplo. Lisboa, 4885. (Avec traduction en français). | ——Supplemento. (Supplément) por J. F. N. Delgado. 4°, 75 pag., 42 estampas, sendo 2 de maior formato. Lisboa, 1888. (Avec traduction en français). JURASSIQUE Étude stratigraphique et paléontologique des terrains jurassiques du Portugal, par Paul Choffat. 4ër liy. Le Lias et le Dogger au nord du Tage. 4°, 72 pag. Lisbonne, 1880. assique du Portugal. Mollusques Lamellibranches, par Paul Choffat. Deuxième ordre, aison. 4, 36 pag., 10 pl. Lisbonne, 1885.—2: livraison, 40 pag., 10 pl. Lisbonne, 1888. CRÉTACIQUE Recueil de Monographies stratigraphiques sur le Système crétacique du Portugal, par Paul Choffat. Pre- mière étude. Contrées de Cintra, de Bellas et de Lisbonne. 4°, 68 pag., 3 pl. Lisbonne, 1885. Czasse 1. LAMELLIBRANCHIAT À ORDRE 1. ASJIPHONIDA a. HOMOMIARIA GENRE CARDINIA, Acassiz Contrairement à ce qui a généralement lieu dans le Lias des autres pays, les Cardinia sont fort rares en Portugal. Je n’en connais que quatre espèces: Cardinia sp. ind. et Cardinia aff. unioi- des, qui n’ont été rencontrés que dans les couches de Coïmbre; C. hybrida, qui se trouve en même temps dans ces couches et dans les couches à Pecten acuticostatus, et enfin C. concinna qui n’a été rencontré qu'à ce dernier niveau. Nous voyons donc que ce genre occupe exclusivement les couches de Coimbre dans le Lias portugais à faciès septentrional, tandis qu'il se retrouve à un niveau plus élevé dans le faciès espa- gnol, fait qui dépend peut-être du faciès pétrographique, ces deux gisements étant formés par des marno-Calcaires jaunes, tandis que les calcaires argileux ou marneux de couleur grise du faciès sep- tentrional n'en ont pas présenté de vestiges, quoiqu'ils soient beaucoup plus fossilifères. D'un autre côté, ce fait est en contradiction avec ce qui a lieu dans l'Europe centrale. Les échantillons sont fort mal conservés, presque uniquement à l’état de moules intérieurs dont plusieurs appartiennent peut-être à d’autres espèces que celles que je mentionne. Vu l'insuffi- sance des matériaux, je dois être fort bref dans leur description. L'espèce que j'ai mentionnée sous le nom de Cardinia sp. ind. diffère des autres espèces por- tugaises par sa grande taille, le seul exemplaire que j’en connaisse présente une longueur de 9 cen- timètres, la région cardinale est en si mauvais état que je ne puis pas même faire un rapprochement. Il provient de Olivaes de Jericho près de Coïmbre. CARDINIA HYBRIDA, (Sowerby) PI IT, fig. let? Uno hybrida, Sow., 1819, Min. Conch. (Edit. Soleure), p. 207, pl. 154, fig. %. Unio Listeri, Sow., 1819, Min. Conch. (Edit. Soleure), p. 208, pl. 154. fig, 1-3. Cardinia hybrida, Ag., 1842-45, Myes, p. 223, pl. 12!, fig. 1-18. C. Listeri et C. hybrida, Oppel, 1856-58, Juraformation, p. 96 et 97. Cardinia Listeri, Brauns, 1871. Der untere Jura, p. 341. » » Tate and Blake, 1876, Yorkshire Lias, p. 389. Cardinia hybrida, Choffat, 1880, Lias et Dogger, p. 5 et 29. FEVRIER, 1885. : 1 2 v— — Historique.— Cette espèce incomplètement décrite et figurée par Sowerby l’a parfaitement été par Agassiz qui lui a consacré une planche entière. MM. Brauns et R. Tate considèrent les-Unio Lis- teri et hybrida de Sowerby comme appartenant à une même espèce. Quoique dans le texte de Sow- erby, U. Listeri précède immédiatement U. hybrida, je crois préférable de conserver ce dernier nom dont s’est servi Agassiz pour sa description et ses excellentes figures. Ce choix est d'autant plus jus- tifié que Sowerby a donné le Crag et le Portlandien comme gisement de Unio Listeri. On trouvera dans Brauns, loc. cit., une longue synonymie au sujet de cette espèce à laquelle il rattache un grand nombre de formes plus ou moins douteuses. Nombre d'exemplaires étudiés: 7. Description.—Coquille subtriangulaire, très inéquilatérale, les crochets étant situés au quart antérieur de la longueur; côté antérieur arrondi, légèrement acuminé, côté postérieur terminé en pointe. Bord cardinal déclive et légèrement arrondi ; bord palléal droit ou légèrement arrondi; il existe sur les flancs une large dépression qui s'étend des crochets vers l'arrière. Aucun des exemplaires portugais n’a le bord palléal aussi droit que c’est le cas dans les figu- res d'Agassiz; ils se rattachent par ce caractère aux formes figurées sous le noï de U. Listeri, mais en différent par leur hauteur beaucoup moindre; la dépression des flancs est aussi moins accusée que dans les exemplaires d’Agassiz. La fig. 1 rend bien compte de la forme des exemplaires des couches de Coimbre. La fig. 2 est le seul exemplaire reconnaissable que je possède des couches à Pecten acuticostatus, la dépres- sion des flancs existe, mais elle n’a pas été rendue par la photographie. Gisements.— Couches de Coimbre, Vacariça, Coimbre (Olivaes de Jericho).— Couches à Pecten acuticostatus, Thomar. Étranger.— Allemagne et Suisse, de l’assise à Am. planorbis à celle à Am. Bucklandi (Brauns,. Moesch). Yorkshire, de l'assise à Am. angulatus à celle à Am. oxynotus (Tate). France, couches à Am. angulatus et à Am. Bucklandi (Dumortier). CARDINIA aff. UNIOIDES, Agassiz PI. IL, fig. 3 Cardinia aff. unioides, Choffat, 1880, Lias et Dogger, p. à. Cette espèce dont je connais six exemplaires à l’état de moules intérieurs, privés du crochet, se rapproche de C. unioides, Ag. (Myes, pl. 124, fig. 7-9) par sa forme ovoiïde; elle en diffère par sa région antérieure plus acuminée, sa région anale relativement plus haute et subcarrée. Ces carac- tères font suffisamment voir les différences qui existent avec l'espèce précédente. Localités.— Couches de Coimbre, Vacariça. CARDINIA CONCINNA, (Sowerby) PI. III, fig. 4 Unio concinna, Sowerby, 1819, Min. Conch. (Soleure), p. 274, pl. 233. Cardinia concinna, Ag., 1842-1845, Myes, pl. 12, fig. 21-22. Cardinia concinna, Brauns, 1871, Der untere Jura, p. 337. » cfr. concinna, Choffat, 4880, Lias et Dogger, p. 29. (ee | Quoique je n'aie qu'un échantillon de cette belle espèce, je n'hésite plus à le considérer comme se te à Cardinia concinna, caractérisé par sa forme allongée et ses crochets situés près de l'extrémité antérieure. On trouvera dans Brauns la liste des espèces qui sont à considérer comme sy- nonymes de C. concinna. Gisements.— Couches à Pecten acuticostatus, Thomar. Étranger.— Allemagne, de l’assise à Am. planorbis à celle à Am. Bucklandi. Yorshire, assise à Am. Bucklandi. France, assise à Am. Bucklandi. Suisse, assise à Am. angulatus (Moesch). GENRE UNIO, PHILIPPSON D’après Sandberger !, Pohlig ? et Zittel $, les fossiles antérieurs au Purbeckien rangés dans le genre Unio appartiennent à d’autres genres. Poblig fait quelques réserves au sujet d’un exemplaire jurassique, U. distortus, Bean., des «Gristhorp plant beds» d'Angleterre, mais il déclare (p. 112 et 12%) que les preuves sont insuffisantes et que l'existence des Unio ne peut être admise avec certi- tude qu'à partir du Purbeckien. Il est donc bien intéressant de voir ce genre représenté dans le Malm du Portugal par des individus nombreux et incontestables. Mes études sur le Malm portugais m'ont amené à grouper sous le nom d'étage lusitanien tou- tes les strates comprises entre le Callovien supérieur (couches à Ammonites athleta) et le Ptérocérin. Cet étage présente à différents niveaux des dépôts d’eau douce et des dépôts saumâtres contenant des formes lacustres; les uns sont situés à la base, d’autres vers la partie supérieure, un autre enfin est même supérieur au Lusitanien et peut-être même au Ptérocérin. Ces dépôts d’eau douce contien- nent tous des restes d'Unio, ce qui est aussi le cas pour quelques-uns des dépôts saumâtres. Ces res- tes se présentent quelquefois sous forme de moules intérieurs n'ayant plus que quelques fragments de test ou n'en ayant pas du tout, mais le plus souvent la coquille est conservée soit en calcaire, soit en pyrite de fer. Ces coquilles sont généralement brisées et déformées, quelques échantillons plus favorables m'ont pourtant permis de découvrir les caractères de l’intérieur des valves, qui ne laissent aucun doute sur la place à leur assigner. Ces Unio sont pourvus ou privés de rostre postérieur; les flancs sont couverts par les stries d’accroissement, et les crochets par des rides généralement irrégulières et fortement accentuées. Le test est mince et fragile chez quelques espèces, très épais chez d’autres. La charnière de la valve droite est composée d’une dent cardinale très forte, ayant générale- ment la forme d’une pyramide tronquée à base triangulaire, la surface tronquée étant couverte de sillons irréguliers, et d’une dent latérale postérieure, lamelliforme, comprimée, à section transversale à peine triangulaire. La valve gauche présente une dent cardinale postérieure analogue à celle de la valve droite, et une dent cardinale antérieure très grêle, tantôt allongée et arquée, tantôt réduite à un petit tu- bercule. Aucun exemplaire ne m'a permis de voir l’empreinte du muscle abducteur postérieur; la tri- 11870-75, Die Land und Süsswasser Conchylien der Vorwelt. 2Dr. H. Pohlig. Maritime Unionen, Palæontographica, 1880, 27° vol., p. 112 et 124. 31884. Handbuch der Palæontologie, 4 vol., 5° livraison. 1 ple empreinte du muscle abducteur antérieur est par contre visible dans cinq échantillons. Le liga- ment n'est conservé que dans un échantillon (Unio Alcobacensis). Les coquilles brisées font voir qu’elles sont composées de lames superposées; quelques-unes ont conservé à l'intérieur leur aspect nacré. Je ne vois qu'un caractère qui distingue ces Unio fossiles des Unio actuels; l'absence de cor- rosion des crochets, ce qui provient peut-être des conditions d'existence différentes de celles des Unio actuels, ou peut-être simplement de ce que chez toutes ces espèces les crochets sont beaucoup moins saillants que dans la plupart des Unio existant aujourd’hui. ; Les Unio du Wealdien de l'Allemagne du Nord ont été dernièrement passés en revue par M. Struckmann !; malgré le grand nombre de formes décrites tant dans ce dernier pays qu’en Angle- terre, je n'en trouve pas une seule identique à celles du Portugal, ce à quoi on devait s’attendre, vu la grande différence d'âge de ces gisements. Les conchyliologistes ont reconnu que les espèces d'Unio sont sujettes à une grande variabi- lité de formes, non seulement chez les individus d’une même espèce habitant des lieux différents. mais aussi chez les individus vivant ensemble: il est donc bien facile de considérer de simples varié- tés comme des espèces nouvelles. Cette erreur est encore plus facile à commettre lorsqu'il s’agit d'Unio fossiles et surtout dans le cas présent, car les valves non déformées sont très rares, malgré le grand nombre d'échantillons que j'ai sous les yeux: on comprendra donc que je m’abstienne dans certains cas d'affirmer l'identité d'exemplaires recueillis dans des localités différentes. tout en ne les éleyant pas au rang d'espèces. Dans la monographie précitée, M. Poblig examine la question de la généalogie des Nayades qui seraient reliées aux Cyprinidae par les genres Anthracosia, Uniona et Cardinia. Cette recherche l'amène naturellement à examiner comment il se fait que les Nayades, vivant exclusivement dans l’eau douce mais devant provenir de Lamellibranches marins, n'aient plus aucun parent dans ce dernier habitat, ni même dans l’eau saumâtre. Il explique ce fait par l'hypothèse suivante: L'origine des Unio serait à attribuer soit aux Uniona de la période triasique, soit aux Cardinia de l'époque liasique:; les Unio auraient d’abord habité l’eau saumâtre et ce ne serait qu'à partir du Plistocène que l’on ‘pour- rait les considérer comme habitant l’eau douce. A l'appui de cette hypothèse, M. Pohlig admet que l’on s’est trompé en considérant les Unio du Wealdien et du Hils comme ayant habité l'eau douce, et que le mélange d'Unio et de coquilles marines que l’on rencontre dans ces dépôts n'est pas le résultat d’un flottage mais bien d’une co- existence dans des lagunes. Il invoque en outre le fait signalé par M. Wood qui a trouvé dans le red crag d'Angleterre un Unio littoralis couvert de Balanes. Cette importante question me parait avoir été tranchée un peu trop hâtivement, car ce n'est pas par des hypothèses que l’on peut soutenir une hypothèse, et le fait d'une coquille d'Unio couverte de Balanes ne prouve pas le moins du monde que ces animaux aient eu le même habitat. J'ajouterai en outre que l'avenir nous réserve certainement de nouvelles découvertes? sur les Unio et il est prudent de les attendre patiemment plutôt que d'émettre des théories sur une question encore aussi obscure. Vu l'importance de cette question, je vais faire l'examen des huit localités portugaises qui ont fourni des Unio jurassiques. Cet examen prouve qu'à cette époque déjà, les Unio vivaient en grand 1C. Struckmam. Die Wealden-Bildungen der Umgegend von Hannover. 1880. * Les «Anales de la sociedad española de historia natural» contiennent plusieurs notes de MM. A. G. de Linares et Calderon y Arana, sur la présence dans la province de Santander, d’une formation lacustre, inférieure au Crétacique moyen et contenant de nombreux Unio avec des Paludina, des Cypris et des végétaux, ensemble qui ne peut pas être qualifié de saumâtre ! (Vol. v, 4876, actas, p. 26 et 84; vol. vr, 1877, actas, p. 148 et vol. vu, 1878, memorias, p. 487). nombre dans l’eau douce, par contre il ne permet pas de dire s’il existait en outre à cette époque des Unio habitant l’eau saumâtre. a) Couches à Pholadomya Protei Les trois localités dont il est fait mention sous cette rubrique sont: 1° le cap Mondégo, 2° Pom- bal. à 32 km. au S.E. de la première localité, 3° Pedrogäo, à 28 km. à l’ouest de Pombal, soit ap- proximativement à 27 km. au sud du cap Mondégo. Pedrogäo. Au bord de l'Océan se trouve un petit affleurement de Calovien recouvert par des marno-calcaires contenant quelques couches de lignites, quelques bancs bitumineux et une faune flu- viatile: Paludines, Ampullaires et Planorbes nombreux. un exemplaire d'un Alexia (?) et enfin des Unio Buarcosensis à test très épais, en partie roulés. Cap Mondégo. Au-dessus du Callovien se trouvent une vingtaine de mètres de calcaire com- pacte contenant de nombreuses Nérinées; au-dessus de ces derniers, 4 mètres de marno-calcaires à faune marine, puis une alternance de couches de charbon, de marnes et de calcaires. Ces deux der- niers éléments contiennent de nombreux fossiles; les charbons en contiennent aussi, mais ils y sont moins fréquents. Les charbons contiennent des Unio et en outre des fossiles en partie terrestres (oé- gétaux), en partie marins (Perna); les Unio sont tantôt à test calcaire, tantôt à test transformé en pyrite de fer, comme c’est le cas pour les Perna. Les marnes contiennent des Unio, un Ampullaria, des plantes terrestres, et en outre des for- mes marines: Cyprina, Isocardia, Cyrena, Mytilus, Perna, Avicula, Ostrea. La grande abondance d'Unio renfermés parfois dans un même morceau de marne paraît bien prouver qu'ils ont vécu dans le lieu même. Des empreintes de pas d'oiseaux découvertes dans ces mêmes bancs par M. Jacintho Pedro Gomes, naturaliste du Musée minéralogique de l'École Poly- technique de Lisbonne, prouvent que cette localité était parfois à peine sous l’eau, ou peut-être même à sec, ce qui peut faire admettre un faciès d’embouchure avec alternance de dépôts marins et de dé- pôts fluviatiles. D'un autre côté, la présence d'Unio et de Perna dans les charbons paraît prouver que ces animaux vivaient ensemble. Je crois pourtant prudent de ne pas se servir de cette localité pour en tirer des conclusions sur l'habitat des Unio, avant d'y avoir fait des observations beaucoup plus mi- nutieuses que celles qu'il m’a été permis de faire pendant les quelques heures que j'ai pu lui consa- crer, car il s’agit de démontrer si ce sont bien les mêmes lits de marne ou de charbon qui contien- nent un mélange de fossiles marins et d’Unio, et en outre s’il n’y a pas possibilité de mélange par charriage. Pombal. Quelques couches à faune saumäâtre alternent avec des couches à faune purement ma- rine; l'une des premières m'a fourni quelques débris d’Unio; les fossiles qui les accompagnent sont en partie d'eau douce: Neritina, Planorbis, Paludina, Ampullaria, en partie saumâtre, et en partie marins: Acteonina, Rostellaria, Cerithium, Ptygmatis, Natica, Nerita, Pseudomelania, Corbula, Astarte, Cyrena, Arca, Perna, Ostrea, radioles d'Oursins, et Polypiers très rares. b) Couches d’Alcobaça Les localités comprises sous cette rubrique sont toutes trois situées au sud des précédentes, Ourem à 30 km. au sud de Pombal, Batalha à 18 km. à l’ouest d’Ourem et Fervença à 49 km. au sud-ouest de Batalha. : Fervença près Alcobaça. L'original de Unio Alcobacensis provient d'une ancienne récolte d’un des collecteurs de la Section; je n’ai pas pu retrouver de traces d’Unio dans cette localité qui contient pour- Po tant plusieurs couches avec lignites. Vers la partie supérieure de l'assise se trouve une couche à fos- siles saumâtres d’où cet Unio provient peut-être. Batalha et Ourem. Dans ces deux localités, cette assise contient plusieurs couches lacustres al- ternant avec des couches marines contenant parfois un mélange de plantes et de gastropodes terres- tres. Quant aux Unio, ils se trouvent uniquement dans un lit ne contenant que des formes d’eau douce: Neritina, Paludina et Equisetum: ils y sont nombreux, mais presque tous écrasés. c) Couches fluviatiles de Setubal A la base des conglomérats qui représentent la partie supérieure du Malm dans les environs de Setubal se trouvent des couches de calcaires et de marnes avec faune purement nymphéenne. Au pied de la Serra de S. Luiz, ces couches ont fourni: Paludina, Limnæa, Planorbis, Neritina, Unio, Equisetum et Fougères. La comparaison avec le reste de la chaîne de l'Arrabida me permet de consi- dérer ces couches comme rentrant dans la partie supérieure du Lusitanien. d) Ptérocérin (?) Le Ptérocérm à faune marine qui existe dans les environs de Lourinhä fait déjà défaut au sud du plateau de Cesaréda, où il est remplacé par des grès fins d’une grande puissance. Dans ces grès se trouve, près de Casal do Mendes, un complexe de marnes micacées verdâtres et d’argiles grises, contenant des moules de fossiles nombreux mais mal conservés. La majeure partie provient de Pla- norbis et d'Unio; il y a en outre quelques petits Paludina et quelques autres formes trop mauvai- ses pour être déterminées, mais qui paraissent aussi être nymphéennes. Je ne puis pas dire si ces couches sont synchroniques du Ptérocérin ou si elles sont plus récentes. DISTRIBUTION DES ESPÈCES PORTUGAISES SUIVANT LES GISEMENTS Pedrogäo Cap Mondégo Pombal Casal do Mendes Batalba Unio Buarcosensis, Choffat.. ........ ve lHebertiiChotaite: 7 EU TERrRE . % £ 1 » Mayer Chofate- chics ; L " % » _cfr. Mayeri, Choffat. .......... D ON CZIAM (HOT. ere D HEIMEICRORAL EME PENRE AT AlUNEUS LSOW: - EE » aff. antiquus, SOW............. » aff. compressus, SOW.......... » Delcadoi, Ghoffat. D NSP A Eee ec ce x * * cfr. XX X Ok OX *# cf. x * n u=] 5 FE TT * ë LS772 x Sur les huit localités que nous venons d'examiner, cinq d’entre elles: Pedrogäo, Batalha, Ou- rem, S. Luiz et Casal do Mendes nous montrent des Unio vivant avec une faune purement fluviatile : deux autres, cap Mondégo et Pombal contiennent les coquilles d'Unio mélangées avec des formes sau- mâtres et marines, ce qui est peut-être aussi le cas à Fervença. On remarquera que la seule espèce trouvée à Pombal se trouve aussi dans le dépôt nymphéen de Batalha et que sur les 9 formes distin- guées au Cap Mondégo, # se trouvent aussi dans des dépôts nymphéens et que 3 des 5 autres se trouvent dans une marne qui ne paraît contenir que des Unio. Pour le moment je ne puis pas affirmer que les Unio de ces trois dernières localités n'aient pas vécu dans l’eau saumâtre, mais les cinq autres localités nous prouvent que les Unio les plus an- ciens actuellement connus habitaient l'eau douce et que c’est par conséquent à tort que l’on a consi- déré le Plistocène comme l’époque de leur adaptation à l’eau douce. a. Espèces allongées UNIO HEBERTI, Chofrat, 1885 PI. 1, fig. 1-3 Nombre d'exemplaires étudiés: 13. Description.— Coquille allongée, légèrement arquée, très inéquilatérale; côté antérieur très court, légèrement acuminé, côté postérieur formant un rostre long, légèrement acuminé, incliné vers la région palléale; rapport entre la longueur des deux côtés, 1:31/2. Crochets à peine saillants, se confondant presque avec la courbure du bord cardinal, bord palléal droit ou légèrement concave, ce que je ne puis pas constater, l'échantillon, fig. 1, étant écrasé au bord palléal et tous les autres échantillons étant au contraire comprimés.—Flanes passablement bombés, ornés de stries d’accroisse- ment régulières et sur les crochets de rides ondulées, concentriques, traversant obliquement les stries d’accroissement.—Un angle oblique, arrondi, part du crochet et atteint l'extrémité anale. Il est à peine saillant dans sa moitié antérieure, mais l’est davantage dans sa moitié postérieure, par suite d’une légère dépression commençant au milieu de la hauteur de la coquille et atteignant le milieu de la lon- gueur du bord palléal.—Dent cardinale de la valve droite formant une pyramide à trois pans plus ou moins perpendiculaire au plan de la coquille, la surface antérieure de cette dent est sillonnée dans le sens de sa hauteur.—Dent latérale postérieure de la même valve, lamelliforme, élevée, comprimée, à section légèrement triangulaire. Je ne connais pas l’intérieur de la valve gauche. Impressions du muscle abducteur antérieur très profondes, composées d’une impression prin- cipale, d’une seconde impression contiguë atteignant le pied de la dent cardinale et d’une troisième im- pression dont l'extrémité seule est conservée dans l'échantillon que j’ai sous les yeux; elle est située au-dessous de l'impression principale dont elle n’est séparée que par une distance de 1 millimètre. Dimensions.— Hauteur 18 mill., longueur 47 mill., épaisseur 14 mill. Variations.— J'ai sous les yeux un exemplaire aplati que je ne puis pas rapporter avec certi- tude à Unio Heberti, la valve gauche a glissé sur la valve droite et laisse voir l’atrophie de la dent cardinale, fig. 1. Rapports et différences.— Unio Heberti se distingue à première vue de toutes les espèces du Wealdien; on trouvera plus loin ses rapports avec Unio Setubalensis et Unio Mayeri. Gisements.— Couches à Pholadomya Protei, cap Mondégo; couches d’Alcobaça, Ourem. UNIO SETUBALENSIS, Choflat, 1885 PL. I, fig. 4-6 Nombre d'exemplaires étudiés. — Environ 40, la plupart à l’état de moules intérieurs; ma des- cription est basée sur une dixaine d'échantillons. Description. — Coquille fragile, allongée, peu épaisse, très inaquilatérale. Côté antérieur très court légèrement acuminé, côté postérieur allongé à bords presque parallèles, se terminant par une courbe assez régulière. Crochets très antérieurs, faiblement saillants. Bord cardinal faiblement déclive- bord palléal un peu concave vers le milieu. Flancs très peu bombés séparés en deux parties par un angle oblique faiblement saillant qui part du crochet et se perd avant d'atteindre l'extrémité posté, rieure; une faible dépression commence un peu au-dessous des crochets et atteint la partie médiane du bord palléal. Les flancs sont ornés de stries d’accroissement et les crochets de rides ondulées. Ces échantillons étant empâtés dans un calcaire très dur, il ne m'a pas été possible de déga- ger l'intérieur d’une coquille. Les caractères extérieurs ne permettent pas de douter que l'on à affaire à une Nayade; la présence sur les moules de fortes impressions correspondant aux dents cardinales, fait voir que ce sont des Unio et non pas des Anodontes. Dimensions. Exemplaire fig. #: longueur 35 à 36 mill., hauteur 19 mill., épaisseur 10 mill. Le plus grand exemplaire: longueur 47 mill., hauteur 23 mill. Rapports et différences.—Par sa forme allongée, cette espèce se rapproche de Unio Heberti dont elle se distingue par ses crochets plus antérieurs et plus saillants, par ses flancs moms bombés, plus larges, à côtés plus parallèles et moins arqués. Gisements.— Couches d'eau douce de Setubal, pied de la Serra de S. Luiz. UNIO MAYERI, Chofrat. 18835 PL I, fig. 7-11 Nombre d'exemplaires étudiés: 2. Description. — Coquille peu renflée, allongée, très méquilatérale.— Côté antérieur court, acu- miné-arrondi, limité par une ligne presque droite du côté cardinal et par une ligne courbe régulière du côté palléal. Côté postérieur formant un rostre passablement allongé, à bords presque parallèles, la ligne de charnière étant à peine infléchie; l'extrémité anale n’est pas conservée. — Crochets à peine saillants, lisses dans un des exemplaires, ornés de sculptures irrégulières très accentuées dans l’au- tre exemplaire.—Flancs séparés en deux parties par un angle arrondi partant du crochet et atteignant l'extrémité anale, la partie antéro-palléale n'est ornée que par des stries d’accroissement, tandis que le corselet présente en outre des côtes rayonnantes dichotomes. Charnière de la valve droite composée d’une dent cardinale pyramidale-triangulaire et de deux dents latérales postérieures, dont l’extérieure est courte et très mousse, la seconde lamellaire et al- longée. Empreintes du muscle abducteur antérieur très profondes, l’une des accessoires étant confon- dues avec l'empreinte principale, tandis que l’autre, étroite et allongée, est située au-dessous de la dent cardinale. D'après deux exemplaires de Pombal, la charnière de la valve gauche aurait été composée de deux dents cardinales, dont l’une fortement saillante, pyramidale-triangulaire, et l’autre réduite à un petit tubercule (fig. 8 et 9). Dimensions.— Hauteur 25 mill., épaisseur 17 mill. Variations.— Trois fragments de valves droites, me paraissant devoir être rapportés à cette espèce, présentent de faibles côtes radiantes à l'extrémité antérieure, (fig. 14); la charnière, visible dans un exemplaire, diffère par sa dent cardinale qui est coupée suivant un plan parallèle à l'axe de la co- quille (fig. 10), au lieu de l'être par un plan oblique. Rapports et différences.— Unio Mayeri diffère de Unio Heberti par sa forme plus haute, moins bombée, par le manque de dépression sur les flancs, la présence de stries radiantes sur le corselet (et sur l’extrémité antérieure?) et enfin par la présence de deux dents latérales postérieures. Gisements.— Couches à Pholadomya Protei et couches d’Alcobaça: Batalha, Pombal.—Variété ?: Batalha et cap Mondégo. UN1IO VEZIANI, Choffat, 1883 PI. I, fig. 12-15 Nombre d'exemplaires étudiés: 8 valves isolées. Description.— Coquille peu renflée, allongée, très inéquilatérale. Côté antérieur plus court que l’autre, arrondi; côté anal formant un rostre long dont l'extrémité m'est inconnue. Crochets faible- ment saillants au-dessus de la ligne de charnière qui est presque droite; ligne palléale faiblement courbée.—Les flancs sont peu bombés, ils présentent une dépression très faible commençant un peu au-dessous du crochet et atteignant le bord palléal. Dent cardinale de la valve droite très forte, dent latérale postérieure bien développée; char- nière de la valve gauche formée par deux dents cardinales dont l'antérieure est très grêle et arquée, tandis que la dent postérieure est très forte et prismatique; on voit en outre une dent latérale pos- térieure en forme de lamelle allongée. Variations.—L'’exemplaire représenté fig. 1%, qui n'est pas du même gisement que les autres, en diffère par son épaisseur beaucoup plus forte et par une plus forte saillie de l'angle qui sépare les flancs du corselet. Dimensions.—Fig. 14: longueur 70 mill., hauteur 34 mill., épaisseur 18 mill.; autre échantil- lon: longueur 67 mill., hauteur 32 mill. Rapports et différences. — Par sa forme générale, cette espèce ressemble beaucoup à Unio Mayer; elle en diffère par l'absence des côtes radiantes qui ornent ce dernier et en outre par sa plus grande hauteur, par ses crochets moins rapprochés de l'extrémité antérieure, par son côté antérieur plus long, obtus et arrondi régulièrement au lieu d'être déjeté vers le bord cardmal. Le principal caractère distinctif consiste évidemment en ce que l’on ne retrouve pas dans Unio Veziani les côtes radiantes du corselet qui existent dans Unio Mayeri, reste à savoir quelle est l'im- portance de ce caractère. Au milieu de nombreux exemplaires de Unio littoralis, Drap. provenant du Tage, s’en trouve un dont le corselet présente de faibles côtes radiantes, tandis que les autres n'offrent que les stries d’accroissement. Gisements.— Couches à Pholadomya Protei, cap Mondégo; couches d’Alcobaca. Variété ?: Batalha. Mars, 1835. 2 4û b. Espèces ovoides UNIO ALCOBACENSIS, Choffat., 15835 PI. I, fig. 16 Nombre d'exemplaires étudiés: un seul présentant les deux valves. Description.—Coquille elliptique, allongée, cunéiforme, ventrue, médiocrement épaisse, très inéquilatérale. Côté antérieur court, légèrement acuminé, côté postérieur formant un rostre allongé, acuminé-arrondi. Crochets larges, peu saillants, s’élevant très peu au-dessus de la ligne de charnière. Ligament peu saillant, allongé, droit. Ligne cardinale et ligne palléale arrondies de façon à former un oval assez régulier. Charnière inconnue. Les flancs sont ornés par les lignes d’accroissement, les crochets ne présentent pas les for- tes rides ondulées des espèces précédentes. Dimensions.— Hauteur 33 mill., longueur 58 mill., épaisseur 22 mill. Rapports et différences.—Par sa forme ovoide, cette espèce se distingue de toutes celles pré- cédemment décrites. Par son rostre cunéiforme, elle se rapproche de Unio Mantelli, Sow. du Wealdien ; elle s'en distingue par ses extrémités plus acuminées, ses crochets moins larges et moins antérieurs et surtout par le bombement de ses valves. Gisement.— Couches d Alcobaca: Fervença, près Alcobaça. UNIO sp. ind. z PI. I, fig. 17 Um exemplaire de Batalha se rapproche de Unio Alcobacensis par son rostre cunéiforme ; ses cro- chets sont par contre beaucoup plus élevés, ce qui entraine une forme plutôt subtriangulaire qu'ovoïde. Je ne le connais que par l'exemplaire figuré; le côté antérieur est effeuillé, mais la valve droite laisse voir qu'il était moins obus que l'on en pourrait juger par la valve gauche. c. Espèces ovales UNIO BUARCOSENSIS, Choffat. 1885 PL IT, fig. 18-19 Nombre d'exemplaires étudiés: 12, en assez mauvais état. Description. — Coquille subovale, très inéquilatérale, haute, peu allongée. Crochets situés au liers antérieur de la longueur, larges, peu saillants.—Côté antérieur accuminé-arrondi, côté anal 1 large, probablement tronqué. Flanes fortement bombés, la plus grande épaisseur se trouvant au-des- sous des crochets: elle diminue régulièrement vers les deux extrémités. Les crochets sont ornés de rides peu accentuées. Test très épais; un fragment de Pedrogäo mesure 6 mill. au-dessous des crochets. Ce même fragment (valve droite), roulé et privé des dents de la charnière, présente l'empreinte d’une forte dent cardinale correspondant à la valve gauche, il laisse parfaitement voir la triple impression du mus- cle abdueteur antérieur. Voyez plus lon les rapports avec Unio Delgadoi et U. Heimi. Gisements.— Couches à Pholadomya Protei: Pedrogäo, cap Mondégo. UNIO DELGADOI, Choffat, 1885 PL IL, fig. 20-24 Nombre d'exemplaires étudiés: 16, provenant de deux niveaux. Description.——Coquille subovale ou elliptique, peu renflée, méquilatérale, la proportion entre la longueur du côté buceal et celle du côté anal étant à peu près 1:21/2. Côté antérieur aceuminé arrondi, côté anal plus large. Ligne de contour formant une ellipse à peine mterrompue par les cro- chets et par l'extrémité postérieure de la ligne de charnière. Crochets peu saillants, aigus, ornés de rides très accentuées formées de deux courbes obliques. Klancs présentant une légère dépression commençant au-dessous et à Favant des crochets, et se dirigeant en s’élargissant vers le bord palléal. La valve droite présente une forte dent cardinale dont je ne puis pas voir la forme; la valve gauche à deux dents cardinales dont l'antérieure est courte et grêle. Variations.—Les exemplaires de Casal do Mendes que je rapporte avec doute à cette es- pèce, en différent en ce que les rides des crochets sont plus étendues et qu'elles présentent des on- dulations au lieu de deux courbes très accentuées. Dimensions.— Longueur 42 mill., hauteur 31 mill., épaisseur 22 mill. ; un échantillon de grande taille à une longueur de 60 mill. et une hauteur de 41 mill. Rapports et différences.—Par sa forme générale, cette espèce se rapproche de Unio Buarco- sensis, dont elle diffère par les sculptures des crochets beaucoup plus accentuées, par ses valves moins bombées, ses crochets plus épais et sa région buccale plus accuminée. Voyez plus loin les rapports avec Unio Hein. Gisements.— Couches d'Alcobaca, Batalha.— Exemplaires douteux du Ptérocerin (?) Casal do Mendes. UNIO HEIMI, Choffat, 1385 PI. IL, fig. 25-29 Nombre d'exemplaires étudiés: 6, dont un présente les deux valves. Description.—Coquille subovale, inéquilatérale, peu renflée; côté buccal arrondi, légèrement atténué, un peu plus court que le côté anal; côté anal tronqué obliquement, muni d'une légère ca- rène limitant le corselet. Région palléale régulièrement arrondie. Crochets peu saillants ornés de ri- des fines et serrées. 2 D'après un fragment que je crois devoir lui rapporter, la dent cardinale de la valve droite se- rait médiocrement élevée et applatie au lieu d'être triangulaire comme dans les espèces précédentes. Dimensions.— Longueur 51 mill., hauteur 35 mil. Rapports et différences.— Par sa forme générale, cette espèce se rapproche beaucoup de Unio Delgadoi, dont elle diffère par une hauteur plus grande, les extrémités plus obtuses et les crochets plus centraux, ce qui lui donne une forme rhomboïdale, tandis que Unio Delgadoi affecte une forme ovale. Elle diffère de Unio Buarcosensis par ces mêmes caractères, et en outre, en ce que ses valves beaucoup moins bombées le sont plus régulièrement, à cause de la position plus centrale des cro- chets. Gisements.— Couches à Pholadomya Protei, cap Mondégo. UNIO INDÉTERMINÉS a.) Cap Mondégo. Quelques morceaux d'une marne gris cendré avec débris de végétaux contiennent une grande quantité de moules d'un Unio de taille moyenne; je ne puis pas les rattacher aux espèces précédem- ment décrites dont ils pourraient être des échantillons n'ayant pas atteint leur taille complète. Fig. 30 représente un exemplaire unique non déformé, qui certainement ne se rattache à au- cune des espèces précédentes ; il se raproche de Unio aduncus, Sow. (595, fig. 3 4) du Wealdien de l'Angleterre. Fig. 31 et 32 nous montrent une autre forme triangulaire dans laquelle la ligne palléale est con- vexe au lieu d'être concave; cette forme se rapproche de Unio antiquus, Sow. (59%, fig. 3-5) du Weal- dien de l'Angleterre. Fig. 33, 3% et 35 ont quelques rapports avec Unio compressus, Sow. (59%, fig. 2), la première surtout, tandis que les deux suivantes sont beaucoup plus ovales. Ces figures montrent la ligne du manteau bien indiquée. b.) Casal do Mendes. Les moules intérieurs de cette localité permettent de reconnaître trois formes bien différentes, en outre de celle que j'ai rapprochée de Unio Delgadoi. UNIO Sp. £ Cinq exemplaires de cette localité appartiennent à une espèce de taille probablement plus grande que celle de toutes les espèces vues précédemment. Les crochets sont passablement rappro- chés de l'extrémité antérieure, les flancs sont fortement bombés à l'arrière et non au-dessous des crochets comme c'est le cas pour les autres espèces. 15 UNIO Sp. PI. IL, fig. 36 Espèce allongée, peu renflée à la région antérieure, passablement longue et fortement amincie: crochets peu proéminents, ornés de rides ondulées; le reste des flancs n'était orné que par les stries d'accroissement. Je ne connais que trois exemplaires de cette espèce. UNIO Sp. j PL II, fig. 37 et 38 La majeure partie des Unio de Casal do Mendes sont de très petite taille, j'hésite à les con- sidérer comme des jeunes des deux espèces précédentes, car j'en ai une certaine quantité d'exem- plaires sous les yeux, et ils sont à peu près tous de la taille des exemplaires figurés. Leur forme est plus allongée que celle des jeunes exemplaires de Unio Delgadoi avec lesquels ils se rencontrent. Au moment de mettre sous presse, j'ai connaissance d’une espèce probablement jurassique qui diffère de toutes les autres par sa grande taille (longueur 10 ctm.). Elle est représentée au musée de l'Ecole polytechnique de Lisbonne par qua- tre exemplaires portant l'indication « Valle Mitäo». GENRE TRIGONIA', BRUGUIÈRE C'est à Agassiz que l'on doit le premier travail d'ensemble sur les Trigonies (1840). Il les par- tage en huit groupes: Scaphoïdeae, Clavellatae, Quadratae, Scabrae, Undulatae, Costatae, Glabrae et Pectinidae, le dernier groupe ne comprenant que l'espèce existant actuellement. D'Orbigny ? ne voit par contre que deux groupes pour les espèces fossiles, les Costatae qui comprennent les Costatae et les Glabrae d'Agassiz, et les Clavellatae qui réunissent tous les autres groupes. Cette division en deux groupes paraît avoir été admise par Bayle % qui les élève au rang de genres, à en juger du moins par les planches dans lesquelles il figure de vrais Costatae sous le nom générique de Lyrodon, et des Clavellatae sous celui de Myophorella. Pictet® maintient par contre les groupes établis par Agassiz; il en est de même de Lycett, dans sa magnifique monographie des Trigonies de l'Angleterre *, l'ouvrage le plus étendu existant Afin qu'il n'y ait pas de confusion possible sur le sens des termes employés, je donne ici l'explication de ceux qui sont à peu près spéciaux aux Trigonies. Le mot area s'applique à l’ensemble de l’ornamentation de la région cardinale postérieure, c’est à dire La fosse li- gamentaire, l’écusson et le corselet ; ce dernier est limité du côté des flancs par la carène marginale, et du côté de l’écusson par la curène interne. Le corselet est parfois divisé longitudinalement en deux, soil par une dépression, soit par une carène médiane; dans ce cas, on peut en d'stinguer la partie marginale et la partie interne. Les premières côtes sont naturellement celles qui sont près du crochet. 2 D'Orbigny. Terrains crétacés, t. ur, 1843, pag. 129. 5 Bay'e. Explication de la carte géologique de la France. Fossiles principaux des terrains, 1878, pl. exix et cxx. 4 Pictet. Description des fossiles des Terrains crétacés de Se Croix, 3° part., 1864-1867, pag. 359. ® John Lycett. British fossil Trigonice. Paleonlographical society, 1872-1883. 14 actuellement sur ce genre. Dans cette publication, Lycett propose l'adjonction d'un groupe nouveau, les Bissiferae, et en outre quelques modifications aux caractères des groupes, ainsi que le transport de certaines espèces d'un groupe dans un autre. Les nombreux matériaux qu'il a eus à sa disposi- tion lui ont fait voir que les sections d'Agassiz ne sont que des groupements facilitant l'étude, mais ne pouvant nullement donner lieu à l'établissement de genres. Munier-Chalmas exprime aussi la même opinion {. L'étude des Trigonies portugaises a pleinement confirmé les vues de Lycett quant à l'incerti- tude des caractères séparant les groupes les uns des autres: néanmoins j'ai cru devoir apporter quel- ques modifications au groupement des espèces, en partant du principe de tenir le plus possible au type dans les groupes bien définis. Quoiqu'appartenant à un nombre d'espèces relativement petit, les Trigonies du Portugal m'ont pourtant présenté des faits d'un haut intérêt, tant par la présence de caractères nouveaux, que par l'abondance et la magnifique conservation de certaines espèces, ce qui m'a permis de suivre les varia- tions que subit une même espèce dans un même niveau géologique. Ces variations portent sur la relation entre la longueur, la hauteur et l'épaisseur de la coquille, sur l'aspect anguleux ou arrondi, sur l'emplacement des crochets, ce qui détermine un bord antérieur tantôt droit, tantôt courbe: sur le plus ou moins d'aplatissement, d'élévation ou de courbure des crochets. Ces variations de formes ont du reste été admises par Lycett; elles sont en outre reconnues chez divers autres genres de Lamellibranches, tandis que les variations de lFornamentation sont moins généralement admises. Après avoir étudié plusieurs centaines d'exemplaires appartenant aux Trigonia Lusitanica et muricata, je puis dire que je n'en ai pas rencontré deux parfaitement sembla- bles et que j'en aurais fait plusieurs douzaines d'espèces si les différentes formes qu'elles présentent avaient été trouvées en un petit nombre d'exemplaires, ce qui ne m'aurait pas permis de les relier les unes aux autres. Plusieurs exemplaires montrent même une telle différence d'ornamentation d'une valve à l’autre qu'en les rencontrant séparément, on serait porté à les considérer non pas seulement comme des espèces distinctes, mais même comme faisant partie de groupes différents. (PI. X, fig. 5 4 et 5 b). Par analogie, je conclus que les espèces décrites d'après un petit nombre d'exemplaires sont fort sujettes à caution, et qu'une grande partie des espèces établies devront être supprimées si l'on parvient à en trouver un nombre suflisant d'exemplaires bien conservés; cet inconvénient ne peut pas toujours être évité en paléontologie. Le nombre de côtes est variable chez des individus de même taille appartenant à la même es- pèce; en règle générale, le nombre de tubercules augmente avec le nombre de côtes, tandis que leur taille diminue, ce qui est une conclusion presque forcée du rapprochement des côtes. Les lignes de tubercules peuvent même être remplacées par des côtes simples, soit en partie, soit en totalité. (PL V, He MAMAN MINIME MEET) D'autres fois, les tubercules S'effacent, ce qui donne lieu à des surfaces lisses (pl. IX, fig. 19 et 20) ayant parfois causé un grand étonnement (Trigoma radiata, Benett). L'allure des côtes est aussi sujette à de grandes variations; de parallèle ou à peu près paral- lèle au bord palléal, elle passe peu à peu à une direction perpendiculaire à ce même bord (pl. VE. fig. 14-15), et l'on a ainsi des formes voisines des Scaphoïdeae; au lieu de suivre une courbe régu- l'ère, elles se brisent en coudes plus ou moins accentués, et montrent les caractères des Urdulatae. Je viens de citer un exemple où l'on voit des côtes à courbes régulières sur la valve gauche et for- tement coudées sur la valve droite. Une variation dont la portée est peut-être encore plus grande. consiste dans le prolongement des côtes à travers le corselet et l'écusson. Chez Trigonia muricata et chez Trig. Neumayri, les côtes dépassent rarement la moitié de l'écusson: c’est par contre pres- ! Bull. Soc. géol. de France, 3° série, t. x, p. 495. 15 que toujours le cas chez Trigonia Lusitanica, comme le fait voir la fig. 7 b de la pl. VIE la fig. 8 a, de la même planche nous montre un exemplaire chez lequel cette ornamentation n’a existé que pen- dant la jeunesse, tandis que chez l'exemplaire 2 b l'ornamentation à cessé et reparu à deux reprises. Je vais énoncer brièvement les modifications les plus importantes apportées aux caractères des groupes par létude des Trigonies du Malm portugais. Scaphoïdeae. Les Undulatae ayant accidentellement les côtes disposées suivant deux direc- tions perpendiculaires, il est nécessaire d'écarter de ce groupe les espèces s’éloignant beaucoup de la forme triangulaire à face antérieure aplatie de Trigonia navis. Parmi les espèces de ce dernier type se trouve Trigonia Lorioli, Choffat, dont l’area est fortement ornementée, contrairement à ce qui a lieu chez les espèces connues jusqu'à ce jour. Clavellatae et Undulatae. Les espèces portugaises demanderaient la réunion de ces deux groupes en un seul. L'écusson est parfois orné, ce qui annule l'affirmation suivante de Lycett: «A clavellated Tri- gonia having an ornemented escutcheon becomes an infallible indication of the presence of the Cre- taceous rocks» (p. 225). Les Trigonies de ce groupe offrent des caractères appartenant aux Clavellatae, aux Undulatae, aux Scabrae, et même au groupe qu'a proposé Lycett, les Bissiferae. En débarrassant le groupe des Scabrae de Trigonia Lusitanica, on lui rétablit sa valeur stra- tigraphique, les espèces qui le composent ne se trouvant que dans le Crétacique. Glabrae. J'ai été porté à étendre ce groupe, en y PEER des formes n'ayant pas de bande lisse en avant de la carène marginale. Les terrains jurassiques du Portugal m'ont fourni 20 espèces de Trigonies, dont 45 ont pu être déterminées avec certitude, les 5 autres n'étant pas suffisemment représentées pour permettre une détermination. | Une seule espèce, Trig. duplicata, du Bathonien, appartient indubitablement à une espèce du reste de l'Europe: deux autres, Trig. cfr. Phillips et Trig. efr. Baylei sont probablement dans le mème cas, les 17 autres ne sont jusqu à ce jour connues que du Portugal. CLASSIFICATION PAR GROUPES Scaphoideae Trigonia sp. ind. Assise à Am. Aalensis. Thomar. » Renevierr, Choffat. Bathonien. Arrabida et Massif de Porto de Moz. » Macphersoni, Choffat. Callovien supérieur. Cesaréda. » Lorioli, Choffat. Lusitanien. Cesaréda. » cfr. Baylei, Dollfus. Lusitanien. Cap Mondégo. Clavellatae, s. s Trigonia Thomarensis, Choffat. Assise à Am. Aalensis. Peniche et Thomar. » cfr. Phillipsi, Mor. et Lyc. Assise à Am. Aalensis. Peniche. Undulatae Prigonia duplicatu, Sow. Bajocien. Arrabida. Sous-groupe du TFrigonia Lusltanuica Trigonia Beirensis, Choffat. Couches à Pholadomya Protei. » muricata, Goldfuss. Couches à Phol. Protei (?) couches d’Alcobagça, couches à Lima alternicosta (C). » Alcobacensis, Choffat. Couches d’Alcobaga. Neumayri, Choffat. Couches à Lima alternicosta, à Sobral da Lagoa. Ribeiroi, Choffat. Lusitanien inférieur (RR). Couches à Lima alternicosta. Torres Vedras et Cesa- réda. (R). , Lusitanica, Sharpe. Couches d’Alcobagça (?). Ptérocérin. (CC). Freixialin (RR). » sp. aff. Lusitanica, Sharpe. Ptérocérin. Alverca. » » Glabrae Trigonia Freirialensis, Choffat. Freixialin, partout. » Kobyi, Choffat. Freixialin. Lignes de Torres. Costatae Trigonia Malladae, Choffat. Assise à Am. Aalensis. Peniche et Thomar. » cfr. hemisphaerica, Lycett. Callovien supérieur. Cesaréda, Mollianos. » pseudo-Meriani, Choffat. Lusitanien. (RR). Couches d’Alcobaga. (C). TABLEAU DES TRIGONIES PORTUGAISES D'APRÈS LEUR DISTRIBUTION DANS LE TEMPS I Lias. Assise à Am. Aalensis. Faciès à Lamellibranches et à Coraux. Il Bajocien. Faciès calcaire de l’Arrabida. III Bathonien. IV Callovien inférieur. V Callovien supérieur. Faciès subcorallien de Cesaréda. VI Couches d’Abadia. VIT Lusitanien inférieur. . .{Calcaire subcorallien de Cesaréda. VIII Calcaire à Pholadomya Protei. IX C. d’Alcobaça. Dépôts marno-grézeux. X C. à Lima alternicosta. Faciès calcaire. Du Tage à Sobral da Lagoa. XI Assise à Pterocera oceani. Dépôt marno-grézeux. XIT Assise de Freixial. Il DC | TTE TVA VS VC SV EE VITE | DK) EXC EXT EXT TrijoniSpA(Scaphoideab) ee NE ere R » Thomarensis, Choffat. (Clavellatae).….. .... AR » cfr. Phallipsi, Morris et Lyc. (Clavellatae).. | R » Malladae, Choffat. (Costatae)............ R » duplicata, Sowerby. (Undulatae) .. ....... PAR » Renevieri, Choffat. (Scaphoideae)... ..... : . | AR | RR » Macphersoni, Choffat. (Scaphoideae).... ê ë ï nn RRR » cfr. hemisphaerica, Lycett. (Costatae)....…. é : . | RR|RR » Lorioli, Choffat. (Scaphoideae) .......... , : j ; : - R » cfr. Baylei, Dollfus. (Scaphoideae). ... : < 3 : > - RAR » Beirensis, Choffat. (Undulatae)........... ; Ê c 5 ; - ; C » muricata, Goldf. (Undulatae)............ : : : J ë : ; 7 | CC » pseudo-Meriani, Choffat. (Costatae)....... : : É x ; ? 2 Ë C » Ribeiroi, Choffat. (Undulatae) . .......... : 6 5 ; . JR 0 : ; R » Neumayri, Choffat. (Undulatae).... APR ô ; : 5 : : 6 à R » Alcobacensis, Choffat. (Undulatae)........ s ë ; ï 0 ê : : R » Lusitanica, Sharpe. (Undulatae) ......... ! . : : 0 - - - R . | CC | RR » aff. Lusitanica, Sharpe. (Undulatae). .. $ o : L . ; : © ; SHIIRR » Freirialensis, Choffat. (Glabrae).......... ; : : . ; o : : ; : ë C » Kobyi, Choffat. (Glabrae) ............... : ; - = ; . - è a . | AR ELLE ét CONSIDÉRATIONS SUR LA DISTRIBUTION DES TRIGONIES PORTUGAISES DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACE Le Lias qui à fourni en Espagne des Trigonies si remarquables, n'a pas encore présenté de vestiges appartenant à ce genre en Portugal, si ce n’est à sa partie la plus supérieure, dans les cou- ches que j'ai désignées du nom de Couches à Am. Aalensis; el encore n'est-ce pas sur toute leur extension, mais seulement dans les deux points, Peniche et Thomar, où elles présentent un fa- ciès en partie corallien, mélange de la faune toarcienne et de la faune bajocienne. Fy ai rencontré # espèces, deux d’entre elles ont de grandes analogies avec des espèces occupant en Angleterre la par- tie la plus inférieure du Bajocien. Le Bajocien n'a fourni jusqu'à ce jour qu'une seule espèce, et seulement dans l’Arrabida, c'est Trig. duplicata, qui se trouve au même niveau dans le reste de l'Europe. Le Bathonien n'a aussi fourni qu'une espèce; elle provient de l'Arrabida et de deux locali- tés du Massif de Porto de Moz. Cette espèce est nouvelle. Vu le peu de recherches effectuées dans le Bajocien et le Bathonien portugais, il est assez probable que ce nombre sera augmenté par la suite. Callovien. La partie supérieure du Bathonien du massif de Porto de Moz, qui est un faciès du Callovien, à fourni Trigonia Renevieri et un échantillon en assez mauvais état de Trig. cfr. he- misphaerica. Le Callovien supérieur ma fourni deux espèces, probablement nouvelles toutes deux, et provenant du plateau de Cesaréda où ces couches présentent un faciès à moitié corallien. Malm. Dans les étages qui précèdent, le genre Trigonia n’est représenté que par quelques rares échantillons, n’apparaissant même que dans quelques localités présentant exceptionellement une tendance au faciès à Coraux et à Lamellibranches. Dans le Malm, ce faciès prend le dessus, non pas simultanément sur toute l'étendue du Malm portugais, mais tantôt dans une contrée, tantôt dans une autre. Le genre Trigonia est intimement lié à ce faciès et en suit toutes les vicissitudes. L'étage lusitanien est calcaire dans l'Arrabida: il y contient de nombreux Lamellibranches et quelques Coraux et n°y a pourtant pas présenté de Trigonies: je ne sais pas comment expliquer Mars, 1385. 3 18 ce fait. Dans la contrée des lignes de Torres, cet étage est représenté par les couches d'Abadia c'est- à-dire des marnes contenant une ou deux couches de calcaire à Polypiers. Quelques rares exemplaires appartenant à deux espèces y ont été trouvés; l’une, Trigonia Ribeiroi à son niveau principal dans les strates immédiatement supérieures de la même contrée. La seconde espèce n'est représentée que par un fragment appartenant ä un Costatae; or, les Costatae ne sont pas fréquents en Portugal, je n'en connais que trois espèces: la première du Lias, la deuxième du Callovien, sont certainement dif- férentes du fragment des couches d'Abadia; la troisième est Trigonia pseudo-Meriani auquel parait appartenir le fragment en question; mais cette espèce n'est connue que des environs d'Alcobaca, des couches que j'ai désignées de ce nom; je reviendrai plus tard sur ce fait. Dans la contrée de Cintra, cet étage a un faciès analogue à celui de la contrée de Torres Ve- dras; il ne m'a pas fourni de Trigonies. Le faciès à Coraux et à Lamellibranches de Cesaréda n'a fourni qu'une espèce déterminable, bien intéressante il est vrai, Trigonia Lorioli, vrai type de Sca- phoideae. Cette même contrée m'a en outre présenté un fragment pouvant appartenir à Trig. Bei- rensis. Les couches à Pholadomya Protei qui occupent la partie septentrionale du Malm portugais, nous présentent pour la première fois une certaine abondance de Trigonies, quoiqu'elles soient en- core fort loin d'être en aussi grand nombre que dans les assises suivantes. Sur les trois espèces rencontrées dans ces couches, Beirensis, muricata et cfr. Baylei, la pre- mière seule est fréquente, les deux autres sont très-rares. Trig. Baylei est voisine de Trig. Lorioli de Cesaréda. Couches d’Alcobaga. Les Trigonies sont extrèmement fréquentes dans ces couches qui sont peut-être un faciès de la partie supérieure des couches à Pholadomya Protei, plus probablement un faciès des couches à Lima alternicosta. Ces lits à Trigonies alternent souvent avec des lits de li- gnites, fait qui a son analogie dans la province de Teruel, où les lignites de l'Aptien sont aussi as- sociés à des gisements de Trigonies. D'un autre côté, il est à remarquer que dés lignites se trouvent au cap Mondégo, mais que les Trigonies y sont fort rares. La forme la plus fréquente est Trigonia muricata, ensuite vient Trigonia pseudo-Meriani; ces deux espèces et Trigonia Alcobacensis ne montent pas dans des couches plus récentes, ce qui est par contre le cas pour Trigonia Lusitanica. Couches à Lima alternicosta. Comme je l'ai dit plus haut, ces couches sont probablement un faciès des précédentes occupant une aire située au sud de la première. Les Trigonies y sont ra- res, ce sont Trigonia Ribeiroi, dans la contrée des lignes de Torres Vedras et de Cesaréda, et Trig. Neumayri qui le remplace à Sobral da Lagoa. Ptérocérin. Dans la contrée des lignes de Torres Vedras, de Maceira et dans l'Arrabida, le Ptérocérin contient Trigonia Lusitanica en quantité considérable. Ici se présente la question soulevée à propos de Trigonia pseudo-Meriani. Les gisements d’Al- cobaça sont séparés de ceux de Maceira et de Torres Vedras par une distance de 40 km.: le Malm est découvert sur toute cette étendue, et pourtant il n°y existe pas trace de Trigonia Lusitanica. Nous venons pourtant de voir que cette espèce existe à un niveau inférieur, à Alcobaça, où elle a pris nais- sance; pour arriver à Torres Vedras et de là à Maceira, elle n'a pu suivre qu'une seule route, la contrée qui s'étend au sud de Rio Maior et qui est actuellement recouverte par les terrains tertiaires. Il est à remarquer que cette migration a eu lieu du nord au sud, tandis que ce serait le con- traire qui aurait eu lieu pour Trigonia pseudo-Meriani, que nous trouvons d'abord dans les lignes de Torres Vedras et plus tard seulement à Alcobaça. On peut, il est vrai, émettre une autre hypothèse, c'est que Trigonia lusitanica se serait déve- loppé simultanément à Alcobaça et à Consolaçäo, où Trig. muricata est aussi fort abondant. Trigonia Lusitanica est la seule Trigonie rencontrée dans le Ptérocérin ; elle y affecte par con- tre une très grande variabilité; j'ai cru devoir distinguer une de ces formes, Trigonia aff. Lusitanica, parce que je n'ai pas d'exemplaires la reliant aux formes principales. Couches de Freixial. Trigonia Lusitanica se montre en rares échantillons dans cette as- 19 sise dans laquelle il s'éteint. Il y est par contre remplacé par deux espèces se rattachant presqu'au- tant aux Undulatae qu'aux Glabrae, Trigonia Freixialensis et Trig. Kobyi, la première y étant fréquente. Les espèces du sous-groupe de Trigonia Lusitanica sont les seules pour lesquelles on puisse établir une filiation. Quoique Trigonia Beirensis soit plus semblable à Trigonia Lusitanica que T rig. muricata, t'est entre ces deux dernières espèces que j'ai trouvé une série de passages. Les Trigo- nia Ribeiroi, Neumayri, Alcobacencis et muricata sont des espèces représentatives entre lesquelles je ne connais pas de séries bien complètes. a. Groupe des Scaphoidene Agassiz a pris comme type de ce groupe Trigonia navis, forme des plus caractérisée par son aspect triangulaire et sa face antérieure tronquée suivant un plan perpendiculaire à l'axe de la co- quille et couverte de côtes qui ne la dépassent pas. Il à par contre commis l'imprudence de donner le nom de scapha à un moule dont il ne connaissait pas le test; la découverte de ce dernier n'a pas confirmé la troncature de la face antérieure que faisait prévoir le moule, aussi le nom de Trigonia scapha peut-il induire en erreur. Je reproduis ici la description qu'Agassiz a donnée de ce groupe: «Les Scaphoïdes sont caractérisées par leur forme triangulaire et la troncature de leur face «antérieure; les bords supérieur et inférieur sont arqués et convergent de manière à se terminer en une pointe tronquée; le corselet est grand et lisse; vers les crochets seulement on observe quel- «ques plis transverses; la carène qui sépare le corselet des flancs est peu marquée; les angles anté- crieurs sont pourvus de grandes varices qui se prolongent sur la face antérieure; les flancs portent «des côtes transverses ornées de varices plus où moins distinctes; les lignes d’accroissement sont «très marquées sur le corselet et sur la face antérieure et aplatie de la coquille; on les aperçoit aussi «sur les flancs, quoique moins distinctement». Lycett spécifie davantage ce que cette diagnose laisse sous-entendre au sujet des côtes: «Les «côtes forment deux séries, la plus grande, ou série postérieure, passe presque perpendiculairement «de la carène marginale au bord palléal; la plus petite série, ou série antérieure, a une direction gé- «nérale horizontale ou à angle droit avec l’autre série; ces dernières côtes sont courtes et parfois ter- aminées par une large varice, comme c'est le cas pour Trigonia navis». Parmi les Scaphoides portugaises se trouve Trigonia Lorioli qui, par sa forme triangulaire et la troncature de sa face antérieure, l'aplatissement de ses flancs et la divergence de ses deux séries de côtes, pourrait servir de type à ce groupe; l'écusson et le corselet sont par contre ornés de plis vigou- reux qui donnent lieu à de gros tubercules sur les carènes. Dans la diagnose de ce groupe, on devra donc intercaler le mot généralement dans les expressions: ccorselet lisse» et «carène marginale peu marquée» . Lycett range dans ce groupe Trigonia duplicata et quatre espèces voisines provenant toutes du Dogger. Ces espèces ne se rapprochent de ce groupe que parce que leurs côtes postérieures sont parfois verticales, tandis que les autres caractères les en éloignent incontestablement. J'ai cru plus juste de les ranger parmi les Undulatae qui présentent aussi accidentellement des côtes verticales, comme on le verra surtout dans les formes anormales de Trigonia muricata. TRIGONIA sp. Le Toarcien de Thomar m'a fourni un exemplaire en très mauvais état, présentant de gros- ses côtes verticales où légèrement obliques, au nombre de 8 sur une longueur de 38 mill. La région antérieure n'est pas conservée. 3 * 20 TRIGONIA RENEVIERI, Choffat., 18835 PI. IL, fig. 5 Cette espèce m'est connue par deux échantillons à l'état de moules, présentant tous deux les deux valves étalées à côté l'une de l'autre. J'y rapporte avec doute trois échantillons de plus petite taille provenant de l’Arrabida. Coquille triangulaire arrondie. Région buccale très étroite, ne formant pas un plan perpendicu- laire à l'axe de la coquille, mais passant peu à peu aux flancs; elle est couverte de côtes horizonta- les. Région anale se rétrécissant peu à peu et se terminant par une pointe tronquée. Corselet large, couvert de stries fines, très serrées, limité par une carène marginale fortement accentuée; il parait être divisé en deux parties à peu près égales par un faible sillon. Ecusson inconnu. Bord palléal for- mant une courbe régulière se reliant par un angle à peine sensible à la courbe que forme le bord buccal. Flanes faiblement renflès présentant une faible dépression parallèle à la carène marginale, couverts d'une quinzaine de côtes légèrement obliques et légèrement courbées se dirigeant vers l'avant. Ces côtes sont formées par des tubercules de petite taille, non visibles dans l’exemplaire figuré, l'es- pace entre deux côtes est au moins le double de l'épaisseur de ces dernières. La valve correspondant à celle qui a été figurée montre une côte se bifurquant vers la moitié de la hauteur de la coquille. Dans l'exemplaire figuré, on remarque des traces de côtes dirigées en sens opposé qui occupent la dépression à l'avant de la carène marginale, ce qui le rapprocherait des Undulatae; ces côtes n’exis- tent pas dans les autres exemplaires. Variations.——Le Bathonien de l’Arrabida m'a fourni trois exemplaires incomplets qui ne pa- raissent différer de cette espèce que par une taille un peu plus petite et par les côtes un peu plus rapprochées les unes des autres. Rapports et différences.— Comme on le voit, cette espèce s'éloigne beaucoup des Scaphoidae typiques (Trigonia Lorioli, T. Baylei, ete.), car sa face antérieure ne forme pas un plan perpendicu- laire à l’axe de la coquille, ses flancs ne sont pas aplatis, et il n'existe pour ainsi dire pas d'angle à la jonction du bord buccal et du bord palléal. L'espèce qui s’en rapproche le plus est Trigonia Spinifera, d'Orb., représenté pour la pre- mière fois par M. de Loriol, (H® Marne, p. 317, pl. XVUL, fig. 1-2). Trigonia Renevieri s'en distin- gue par sa forme moins renflée, sa carène marginale plus saillante, ses tubercules beaucoup plus pe- tits et plus serrés, et enfin par la dépression qui accompagne la carène marginale, dépression qui ne parait pas exister chez Trigomia spinifera. Gisements.—Strates supérieures du Bathonien de Porto de Moz: Bolleiros, Amaxeira.—Batho- nien de lArrabida, au N. E. de Cezimbra. TRIGONIA MACPHERSONI, Choffat, 1885 PI. JUL, fig. 6 Cette espèce ne m'est connue que par un moule intérieur, sur lequel quelques fragments de test cristallisé laissent voir la direction des côtes. Ne connaissant aucune espèce qui puisse se confon- dre avec elle, je ne vois pas d'inconvénient à la décrire comme espèce nouvelle. Coquille triangulaire arrondie, peu renflée. Région buccale très étroite, la commisssure des valves formant un angle aigu et non pas un plan perpendiculaire à l'axe de la coquille; l'échantillon ne permet pas de voir les côtes ayant couvert cette face. Région anale se rétrécissant rapidement. Corselet large paraissant avoir été partagé longitudinalement par un sillon. Bord buccal formant une courbe se reliant sans former d'angle au bord palléal qui est à peu près droit. Flanes faiblement ren- flés, couverts de côtes verticales assez étroites, séparées les unes des autres par un intervalle dont la largeur n'excède pas celle des côtes. Le caractère des côtes est beaucoup mieux visible dans l’ori- ginal que dans la figure. Dimensions.—Longueur 30 mill., hauteur 25 mill., épaisseur 12 mill. (?). Rapports et différences.—Par sa face antérieure aigue et non plane, cette espèce se rappro- che de Trigonia Renevieri, dont elle diffère par sa forme plus allongée, son bord palléal moins courbé et par ses côtes beaucoup plus rapprochées. Gisement.— Callovien supérieur, Cesaréda. TRIGONIA LORIOLI, Choffat. 12835 PIN fe ta, b;ce, et fs18 Nombre d'exemplaires connus: 7. Description. —Coquille triangulaire, comprimée, très inéquilatérale. Région buccale très étroite, formant un plan à angle droit avec l'axe de la coquille; la commissure des valves forme un angle rentrant près des crochets; elle est sur le même plan vers le milieu de la face et forme un angle ob- tus, saillant, vers le bord inférieur. La face buccale est limitée par de grosses varices qui se pro- longent horizontalement jusqu'au bord de la coquille en formant des côtes fines, irrégulièrement tu- berculeuses: d’autres côtes fines n'atteignant pas les flancs sont en outre intercalées entre celles qui se terminent par une varice. Région anale brusquement rétrécie et se terminant en une pointe tron- quée.— Corselet plus large que la région buccale, concave, s’élargissant vers le bas, limité par une carène marginale et une carène interne peu arquées, très fines près des crochets, mais grossissant rapidement, couvertes de gros tubercules irréguliers, arrondis, qui donnent naissance à de nombreu- ses côtes étroites, mais passablement saillantes, qui couvrent l’écusson et le corselet. Ecusson long et large, au milieu duquel la commissure des valves forme un angle saillant. Fosse ligamentaire très courte, mais proportionnellement assez large.—Bord palléal formant une courbe très accentuée à sa partie antérieure, peu accentuée vers le milieu, et légèrement concave vers l'extrémité postérieure. Crochets aigus, aplatis, assez fortement courbés vers l'avant. Les flancs sont couverts de fortes côtes au nombre de 16 à 18, surmontées de lamelles très saillantes, mais minces et obliques, ce qui donne à la côte une certaine apparence de spirale. Les 5 à 6 premières côtes sont concentriques, légèrement courbées, à concavité tournée vers les crochets: les suivantes forment une ligne oblique, presque verticale, dirigée vers l'avant: elles présentent une légère courbe dont la concavité est tournée vers l'arrière; elles deviennent peu à peu franchement verticales puis légèrement obliques, dirigées en sens contraire, c'est à dire vers l'arrière. Les 9 pre- mières côtes se joignent très régulièrement aux côtes qui couvrent la face antérieure, les autres se terminent contre le bord palléal. Dimensions: Longueur 32 mill., hauteur 28 mill., épaisseur 43 mill. 22 Rapports et différences.—Par ses côtes à concavité tournée vers l'arrière et les fortes carè- nes de son corselet, cette espèce se distingue de toutes les autres formes de ce groupe. Gisement.— Etage lusitanien. Couches à grandes oolithes de Cesaréda. TRIGONIA efr. BAYLEI, Dollfus PI. JUL, fig. 9 Trigonia Baylei, Aug. Dollfus, 1863. Faune Kimméridienne du cap de la Hève, page 65, pl. X, fig. 4-5. Les couches à Pholadomya Protei du cap Mondégo, m'ont fourni un moule incomplet d'une Trigonie différant de Trigonia Lorioli par ses côtes à concavité tournée vers l'avant. Les ornements de l'area ne sont pas visibles. Par l'étroitesse des côtes et par sa région antérieure formant un plan perpendiculaire à l'axe de la coquille, cet exemplaire s'éloigne de Trigonia Spinifera et se rapproche de Trigonia Baylei, du Kimméridgien du Hâvre. b. Groupe des Clavellatne, s. s. Lorsque l'on a sous les yeux des exemplaires typiques appartenant aux Clavellatae et aux Un- dulatae, les caractères de ces deux groupes paraissent bien tranchés. Les espèces du premier groupe ont en effet des côtes concentriques passant régulièrement de la carène marginale au bord antérieur, tandis que celles du second groupe ont leurs côtes brisées ou anguleuses, soit vers le milieu de leur parcours, soit vers la carène marginale; tandis que les côtes du premier groupe sont toujours tuber- culeuses, celles du second sônt souvent simples, soit sur la totalité de leur parcours, soit vers une ou vers les deux extrémités. Lycett fait remarquer que les limites entre ces deux groupes ne sont nullement aussi tran- chées qu'elles en ont l'air, car il arrive fréquemment que certaines espèces appartenant aux Clavel- latae présentent des côtes ayant une sorte de coude ou d'angle vers le milieu ou vers la carène. J'ajoute que ces caractères doivent tout au plus servir à la séparation d'espèces, et que la distinction de Clavellatae et d'Undulatae n'a d'autre valeur que celle d'une coupure commode pour le groupement des espèces. L'étude d'espèces portugaises basée sur un grand nombre d'individus, m'a montré que ces caractères peuvent non seulement être rencontrés dans le même groupe, mais qu'ils peuvent même l'être dans la même espèce, dont la forme moyenne peut présenter un passage entre ces deux grou- pes, tandis que les extrêmes pourraient être pris comme types de l'un ou de l'autre. Peut-être des matériaux abondants démontreront-ils que c'est le cas pour la plupart des espèces paraissant actuel- lement bien tranchées. En attendant, il me semble préférable de ranger toutes les espèces douteuses parmi les Undulatae et de ne laisser aux Clavellatae que les formes à côtes bien régulières. Ce groupe ne comprendrait en Portugal que deux espèces liasiques, et encore est-ce grâce à la modification que Lycett a fait subir aux Quadratae. On sait qu'Agassiz rangeait dans le groupe des Quadratae toutes les Trigonies à formes éle- vées; Lycett a fait voir que ce groupe ne peut subsister qu'en le basant sur des caractères plus sé- rieux, et qu'en en excluant toutes les espèces qui n'y sont rangées qu'à cause de leur forme, il ne contient que des Trigonies crétaciques. 25 TRIGONIA THOMARENSIS, Choffat, 1885 PI. IUT, fig. 10 et 11 Trigonia Phillipsi, Choffat, 1880, page 31, non Morris and Lycett. Nombre d'exemplaires étudiés: 11. Description.— Espèce imparfaitement connue, plus haute que longue, inéquilatérale, moyenne- ment convexe. Région buccale beaucoup plus courte que l’anale; son bord forme une courbe faible. régulière, qui se joint au bord palléal sans former d'angle. Région anale se retrécissant rapidement: l'extrémité n'est qu'imparfaitement connue, mais elle paraît avoir été coupée carrément.—Le corselet est large; il est séparé des flancs par une carène aigue, légèrement courbe, couverte de petits tuber- cules naissant à l'intersection des côtes du corselet avec cette carène; ces tubercules sont tantôt plus ou moins espacés, tantôt très rapprochés les uns des autres. Il ne sont pas conservés dans l’échan- tillon représenté fig. 10 et sont très imparfaitement rendus par la fig. 11. Un sillon faiblement indi- qué partage le corselet en deux parties à peu près égales; il est couvert de côtes très étroites, sail- lantes, obliques, plus rapprochées vers les crochets que vers l’autre extrémité, se terminant sur la ca- rène interne par un tubercule très petit, et sur la carène marginale par un autre tubercule tantôt aussi faible que celui de la carène interne, tantôt beaucoup plus fort. Ces tubercules sont surtout bien développés vers l'extrémité postérieure, mais alors ils ne correspondent pas à une seule, mais à plusieurs côtes. Ecusson étroit, atteignant les ?/3 de la distance entre le crochet et l’extrémité pos- térieure.—La forme exacte du bord palléal m'est inconnue. Bord cardinal très rapidement déclive de chaque côté. Crochets saillants, fortement infléchis en dedans. Flancs peu convexes, ornés de côtes obliques très arquées, régulières, à peu près égales, finement tuberculeuses; les intervalles sont plus larges que les côtes, mais la proportion n’est pas toujours la même; ils sont en outre un peu plus larges vers le milieu qu'aux deux extrémités, ce qui est aussi le cas pour les côtes. Les tubercules sont très étroits, à peine séparés les uns des autres. Je ne puis pas me rendre exactement compte du nombre de côtes; dans l’exemplaire le mieux conservé il est supérieur à 15. Rapports et différences.— Trigonia Thomarensis est voisin des Trigonia formosa et striata qui en Angleterre se trouvent dans le Bajocien et le premier en outre dans les «supraliasic sands»; il s’en distingue par ses côtes beaucoup plus relevées à la région antérieure et moins espacées, et par sa forme plus élevée. Par ses côtes et son corselet, il se rapproche de Trigonia Phillipsi, du Bajocien, mais il S'en distingue par sa forme générale, ce dernier étant allongé et non élevé. Gisements.— Couches à Ammonites Aalensis, Peniche et Thomar. TRIGONIA efr. PHILILIPSI, Mor. and Lyc. PI. IL, fig. 12 Trigonia striata, Agassiz, 1840, Trigonies, pl. IV, fig. 12 (non fig. 10 et 11). » Phillipsi, Mor. and Lye., 14853, Great oolite, pl. VI, fig. 1, pase 62. » » Lycett, 1872, Trigoniae, pl. VL fig. 3-4. » » Choffat, 1880, pag. 26. 1 rs Les couches à Am. Aalensis de Peniche m'ont fourni 3 échantillons d'une Trigonie ne diffé- rant de Trigonia Thomarensis que par des côtes un peu plus espacées et par une forme allongée, ce qui les rapproche de Trigonia Phillipsr. c. Groupe des Undulatne. Les Undulatae étaient déjà considérés par Agassiz comme un groupe de passage. J'y range Trigonia duplicata, Sow. qui n'a ni la forme triangulaire, ni la face antérieure plane des Scaphoïdae, quoiqu'ayant des côtes dans deux directions, ce qui arrive fréquemment chez les Undulatae; (voyez Trigonia subglobosa, Lye., pl. XIE, fig. 8-10; voyez aussi les diformités de Trigonia muricata, et Sur- tout Trigonia Alcobacensis). Les autres espèces portugaises que je rapporte à ce groupe forment un sous-groupe bien dis- tinct, comprenant entre autres Trigonia muricata, généralement rapporté aux Clavellatae, faute d'être suffisamment connu, et Trigonia Lusitanica, forme mixte que Pictet range parmi les Quadratae et Lycett parmi les Scabrae. Cet auteur en faisait un sous-groupe des Scabrae, caractérisé par la pré- sence simultanée de l’écusson orné de ces derniers et du corselet des Clavellatae. Tai déjà dit que l'écusson des Undulatae est par fois orné; en outre, la liaison entre Trigonia Lusitanica, Trigonia Bei- rensis et Trigonia muricata est trop intime pour que l’on puisse les ranger dans des groupes diffé- rents, et ces deux dernières espèces présentent pourtant un écusson généralement lisse. Un caractère des plus importants éloigne du reste Trigonia Lusitanica du groupe des Scabrae, c'est la position du ligament qui est franchement en arrière des crochets, tandis que d'après Lycett, sa position entre les crochets est un des caractères principaux des Scabrae. De même que les espèces portugaises du groupe des Glabrae, ce sous-groupe présente, à l'in- térieur de la coquille, le bourrelet longitudinal qui sépare le canal excréteur du canal respiratoire, (pl IX, fig. 21, pl. X. fig. 11), caractère bien marqué dans les Scabrae; suivant les échantillons, ce ca- nal se traduit au dehors par une ouverture allongée (pl. VIE fig. 2 b et 7 b, pl. VUE, fig. 16 b, pl. X, fig. 7). Ce sous-groupe présente encore un autre caractère commun avec les espèces portugaises du groupe suivant: la présence d’une petite échancrure en avant des crochets, échancrure très variable suivant les individus (pl. VII, VIIT et X). En ne prenant en considération que les exemplaires à côtes peu ou pont coudées, on devrait ranger ce sous-groupe dans les Clavellatae, mais leurs passages aux échantillons à côtes fortement coudées sont trop insensibles pour les considérer comme appartenant à deux espèces, à plus forte raison à deux groupes différents. Ce sous-groupe présente en outre quelques formes anormales qui se rapporteraient au groupe des Scaphoideae. TRIGONIA DUPLICATA, Sovw. PL. IL, fig. 13-16 Trigonia duplicata, Sow., 1819, Min. Conch., pl. 237, fig. 4. » » Mor. and Lyc., 1854. Great Oolite, pl. VE, fig. 2. » » Lycett, 4872. Fossil Trigoniae, pl. L fig. 8-10, p. 14. Je ne connais cette espèce que des calcaires compactes qui forment le Bajocien de l'Arrabida, d'où les collections en possèdent 18 exemplaires, quelques-uns en empreintes extérieures, laissant 25 parfaitement suivre tout le détail des côtes, les autres en moules intérieurs laissant entrevoir leur di- rection générale. Ces exemplaires sont tous plus petits que ceux que représente Lycett. Le plus grand a 27 mill. de long sur 21 de haut. Un autre plus élevé a 22 de long sur 20 de haut. Il y a donc une variation dans le rapport entre la longueur et la hauteur. Lycett s'exprime de la manière suivante au sujet de cette espèce: «Peu de Trigonies ont au- «tant de variabilité que Trigonia duplicata, autant dans la forme générale que dans l'arrangement des «séries de côtes...» Malgré cela, il en sépare Trigonia gemmata et T. recticosta provenant du même niveau et qui ne sont probablement que des variétés géographiques d’une même espèce. Les rares exemplaires portugais qui laissent distinguer l’ornementation ne m'ont pas permis de constater la bifurcation des côtes que l’on observe dans les fig. 8 et 9 de Lycett; ils se rappor- tent plutôt à la fig. 10 de la même espèce, et à la fig. 6 de Trigonia recticosta. Ces diverses formes se présentent ensemble dans le même morceau de roche; il n'y a donc aucun intérêt stratigraphique à les distinguer les unes des autres, ce qui pourrait peut-être se faire si l’on parvenait à en recueil- ir un nombre suflisant d'exemplaires discernables. Gisements.—En Portugal, cette espèce n’a été rencontrée que dans le Bajocien de l'Arrabida; elle se trouve au même niveau en Angleterre et en France. TRIGONIA BEIRENSIS, Choffat, 1885 PI. III, fig. 17-21 Cette Trigonie ne m'est connue que par des moules intérieurs et des contre-empreintes, sauf un exemplaire qui à conservé son test mais qui s'éloigne de la forme la plus commune. J'en connais 20 exemplaires, presque tous en mauvais état, je ne puis donc pas me faire une idée bien nette de ce qu'elle devait être; je lui donne pourtant un nom à cause de son importance stratigraphique et parce que l'ensemble de ses caractères ne permet pas de la confondre avec les autres espèces du même groupe. Description. —Coquille allongée, peu haute, paraissant avoir eu peu d'épaisseur, très inéqui- latérale. Région buccale extrêmement courte, arrondie. Région anale en général très allongée, très peu rétrécie, arrondie à son extrémité. —Le corselet est séparé en deux par un sillon peu profond, il est séparé des flancs, au-dessous des crochets, par une carène qui se perd pour être remplacée par un angle très arrondi. Il est couvert de rides fines, se relevant sur les deux carènes et au bord du sil- lon sous forme de lamelles ou tubercules allongés. L’unique exemplaire qui laisse voir les détails de l'écusson, montre les lamelles du corselet le traversant dans sa partie supérieure, tandis qu’elles at- teignent à peine le tiers de sa largeur à l’autre extrémité.— Bord palléal peu arqué; bord cardinal très déclive du côté buccal, à peu près parallèle au bord palléal et légèrement arqué du côté anal. Cro- chets aigus, très peu élevés. Les flancs sont peu convexes et ornés de séries de tubercules dirigées d'abord presque verticalement vers le bord palléal, puis changeant brusquement de direction pour courir horizontalement ou même se relever en sens contraire. La partie marginale est parfois formée par une côte simple ou faiblement tuberculeuse. Dans quelques exemplaires, la différence de la par- tie marginale et de la partie médiane n'est que très faible, ou bien les côtes s’infléchissent fortement pour se relever sous le même angle. Vers la région antérieure, elles se bifurquent en formant un coude plus ou moins marqué. Ces côtes sont en général assez espacées et sont au nombre de 14 dans plusieurs exemplaires. Dans d’autres, elles sont au contraire fort rapprochées et composées d'un plus grand nombre de tubercules. Comme variation en sens contraire, je citerai l’exemplaire repro- duit fig. 20, qui est muni de son test. Avril, 1885. 4 26 Variations.— Trois exemplaires du cap Mondégo présentent des côtes ployées en V, la bran- che antérieure étant fréquemment bifurquée; ils ont une forme beaucoup plus haute que ce n’est le cas pour les autres échantillons (fig. 19). Rapports et différences. — Par la différence entre la partie marginale et la partie médiane de ses côtes, Trig. Beirensis se rapproche de Trig. Lusitanica dont il diffère par sa forme peu élevée, à bords postérieurs presque parallèles, et par ses tubercules de taille beaucoup plus petite comparati- vement au nombre de côtes. Les variétés sub-cylindriques de Trigonia Lusitanica (pl. VIE, fig. 16) se distinguent de Trig. Beirensis par une épaisseur beaucoup plus grande et des tubercules plus forts. Trig. Beirensis se rap- proche de Trig. muricata par ses tubercules faibles, mais la forme de ce dernier est beaucoup plus élevée, sauf dans la variété subeylindrique. (PI. VI, fig. 17). Gisements.— Couches à Pholodomya Protei. Cap Mondégo; San Jorge près Batalha; route de Leiria, à environ 10 km. d'Ourem; Alcobaça; Massif de Porto de Moz: Matta de Rei, Pragoza, Livra- mento. Exemplaires douteux: Pombal, Plateau de Cesaréda. TRIGONIA MURICATA, (Goldf.) PL. V, pl. VI, fig. 14-17 Lyrodon muricatum, Goldfuss, 1834-1840, Petrefacta Germaniae, 2° part., pag. 201, pl. CXXX VI, fig. 4. Non Trig. muricata auctorum, non Sharpe, pag. 173 et pag. 191. Nombre d'exemplaires étudiés.—Près de 300, munis de leur test, mais ne présentant souvent qu'une seule valve. Description. —Coquille plus longue que haute, en général passablement allongée, peu épaisse. ayant sa plus grande épaisseur à {/3 au-dessous des crochets. Région antérieure très courte, coupée carrément au-dessous des crochets, où elle forme une petite face à peu près plane: arrondie vers la région palléale. Région postérieure allongée, rétrécie, acuminée, tronquée très obliquement à son ex- trémité qui est formée par une ponte mousse. Une carène très oblique, à peine arquée, limite le corselet; cette carène est fortement saillante vers les crochets où elle est formée par des tubercules aigus; elle S'affaiblit en se rapprochant de l'extrémité postérieure où elle est complètement mousse. Le corselet est partagé longitudinalement en deux par un sillon profond, vers lequel est mcli- née la partie interne, tandis que la partie marginale tombe brusquement dans le sillon, mais est in- clinée vers les flanes. Il est couvert de rides obliques, fortement saillantes vers les crochets, tandis qu'elles sont plus serrées et moins fortes vers l'extrémité. Leur force varie du reste d’un échantillon à l’autre. Dans quelques exemplaires, ces stries sont renflées au contact du sillon médian, formant ainsi des lamelles saillantes ou plutôt des tubercules allongés, qui ne donnent pas lieu à une carène. La carène interne porte des tubercules très étroits, aigus, se prolongeant en lamelles obliques, en sens inverse de celles qui couvrent le corselet, c’est-à-dire dirigées vers le bas. Ces lamelles vont gé- néralement mourir vers la moitié de la largeur de l’écusson; chez quelques exemplaires, elles le tra- versent complètement, tandis qu'elles sont atrophiées chez d’autres, de sorte que l'écusson de ces dernières est complètement lisse, ou bien ne présente que quelques rares tubercules irréguliers (fig. 8). — Bord palléal légèrement arqué, passant au bord antérieur par une courbe régulière. Les flancs sont couverts de tubercules coniques, aigus, très serrés, se prolongeant parfois vers le bas par une arrête étroite se perdant peu à peu; ils forment de 18 à 25 séries dans les exemplai- 21 res adultes; ces séries partent des tubercules de la carène marginale avec laquelle elles forment un angle variable; elles se dirigent suivant une courbe régulière en travers de la coquille, mais prennent une direction moins oblique, soit à la moitié, soit aux deux tiers de leur parcours. Ce changement de direction est accompagné pour quelques côtes d’une bifurcation, donnant souvent lieu à un angle plus ou moins accentué; cet angle se présente parfois sans qu'il y ait bifurcation. Les côtes qui se rap- prochent le plus du bord palléal se continuent parallèlement à celui-ci par des rangées de tubercules étroits se confondant l’une avec l’autre. Les trois ou quatre dernières côtes meurent contre le bord palléal sans avoir de prolongement: celles qui sont au-dessus se terminent contre la partie inférieure du bord antérieur, en présentant jusqu’à la fin des tubercules plus ou moins bien formés, tandis que celles qui aboutissent à la partie plane de la face antérieure se rétrécissent rapidement en formant une arrête à peine tuberculée, et se terminent avant d'atteindre le bord de la coquille. L'espace qui sépare les côtes est de la même largeur que ces dernières, ou parfois un peu plus large ; il est cou- vert de stries concentriques assez fortes. Variations, difformités et passage à Trigonia Lusitanica.—Les couches à Lima alternicosta de Consolaçäo contiennent des exemplaires dont la taille et les dimensions rappellent Trig. Ribeiroi, dont ils se rapprochent encore par le peu de largeur de l’écusson. Je n'hésite pas à les classifier comme Trig. muricata, car leurs côtes sont plus obliques que chez Trig. Ribeiroi, et elles sont formées par des tubercules aigus et bien détachés les uns des autres qui existent jusqu'au bord antérieur, ce qui n’est jamais le cas chez ce dernier. J'ai déjà appelé lattention sur les différences que l’on remarque dans l'allure et le nombre des côtes, le rapport entre la hauteur et la longueur de la coquille, et dans la position du crochet. Les fig. 1 à 10 nous montrent les formes fréquentes de cette espèce, tandis que celles qui suivent re- présentent des faits exceptionnels. Les fig. 9 et 10 sont déjà plus allongées que de coutume, la pre- mière ayant les crochets plus médians que ce n’est généralement le cas, la deuxième ayant les derniè- res côtes formant un angle aigu avec la carène marginale, comme c’est le cas pour Trig. Lusitanica (cette figure a fort mal réussi). Les fig. 18 à 23 montrent ce caractère encore mieux prononcé; ce sont de vrais passages à Trig. Lusitanica, dont quelques rares exemplaires typiques se sont du reste trouvés mélangés à Trig. muricata dans le gisement d’Alcobaça. On verra plus de détails à leur sujet dans l'explication de la planche. Les uns proviennent des couches d’Alcobaça, les autres du Ptérocérin. Il me reste à parler de quelques exemplaires rencontrés avec les formes normales, et que l'on devrait classifier comme espèces particulières si les passages ne montraient pas qu'on n'a affaire qu'à des difformités. Les uns présentent des contours anguleux, une élévation plus grande que la forme normale, des crochets plus élevés et des côtes plus étroites, à tubercules plus serrés, passant parfois à des cor- dons à nœuds à peine indiqués; ils ont en général une carène marginale aiguë. L'exemplaire représenté fig. 11, nous montre déjà les lignes de nœuds remplacées par des cordons, quoique dans le reste de ses caractères il ne se distingue pas de Trig. muricata normal. Les fig. 12 et 13, tout en présentant de grandes analogies avec la précédente, montrent des crochets plus aigus et des côtes plus melinées. Les coudes formés par les côtes se trouvent l’un au- dessous de l’autre, composant une ligne verticale qui présente l'aspect d'une rupture avec compres- sion dans le sens antéro-postérieur. J'ai 2 autres exemplaires appartenant à ce type, mais ils sont moins bien caractérisés. Fig. 14 montre une forme encore plus élevée; les côtes sont par contre noduleuses, leur coude est très rapproché de la région antérieure. Fig. 15 se rapproche de la précédente par sa forme générale et par ses côtes droites, mais comme elles vont buter contre le bord inférieur, on pourrait au premier abord la prendre pour une Trigonie du groupe des Scaphoideae. Les flancs sont par contre arrondis, ce qui détermine une face 4 x 28 antérieure ovale, à commissure aiguë, et non pas étroite, plate et à côtés presque parallèles comme c'est le cas pour ce groupe. Les fig. 16 et 17 montrent des formes très basses, la dernière subeylindrique, à crochets si- tués à l’avant, ce qui la rapproche de Trig. Beirensis. Historique.—Il est certainement bien peu d'espèces qui aient donné lieu à autant de confusion que Trig. muricata. Dans ses Petrefacta Germaniae, Goldfuss figure deux Trigonies provenant du Por- tugal et se trouvant au musée de Bonn. Il considère l'une comme une variété de son Lirodon litera- tum, et, comme provenance, indique «Torre Vedras». Il indique deux niveaux pour son Lirodon lite- ratum, le Dogger et l'Oxfordien. Le deuxième échantillon figuré par Goldfuss est nommé Lyrodon mu- ricatum, et indiqué comme provenant des environs de «Torre Vedras», sans mention de l'étage. En 1839, Roemer applique le nom de Trig. muricata, Goldfuss, à une espèce du Portlandien de Goslar, mais sans en donner de figure et en se bornant à reproduire la diagnose donnée par Goldfuss. En 1840, Agassiz mentionne Trig. muricata, Goldfuss, parmi les Clavellatae, comme espèce ju- rassique dont l'étage est inconnu. En 1849, Sharpe décrit Trig. Lusitanica, en y rapportant avec doute les fig. 5 ec et 5 d de Gold- fuss. Se basant sur le gisement indiqué par Goldfuss, il considère les variétés de Trig. Lusitanica à côtes nombreuses comme appartenant à Trig. muricata, constate que les deux espèces se trouvent dans les mêmes gisements, et émet l'opinion qu'elles pourraient bien appartenir à une même espèce, la seule différence qui les sépare consistant dans les tubercules plus petits chez Trig. muricata et for- mant des rangées en nombre presque double de celui que l'on observe chez Trig. Lusitanica. Plus tard, de nombreux auteurs rapportèrent des Trigonies clavellées à Trig. muricata. Je ci- terai Agassiz, Thurmann et Etallon, Dollfus, Seebach, Bayle, Lycett. L'exemplaire figuré sous ce nom par Thurmann et Etallon (Lethea, pl. XXV, fig. 1), présente des tubercules serrés, formant des rangées à courbe faible, parfaitement régulière, ne présentant ni coudes ni bifurcation. Celui qu'a fait figurer Bayle (pl. CXX, fig. 3 et 4) diffère de l'espèce portu- gaise par des tubercules beaucoup plus espacés, formant des rangées espacées elles mêmes, et n'abou- tissant pas à la carène marginale, ainsi que par la régularité des stries qui couvrent le corselet et surtout par la régularité des nœuds formant les carènes interne et médiane. Lycett (pl. IX, fig. 1 et page 51) a fait figurer des exemplaires fort incomplets qui présentent aussi des rangées de tubercules beaucoup trop espacées; les carènes portent en outre des nœuds ar- rondis et non pas de simples renflements allongés comme c'est le cas dans l'espèce portugaise. La forme hanovrienne, assimilée par Roemer au Trig. muricata n'a pas encore été figurée, mais Struckmann à reconnu qu'elle correspond au Trig. Alina et non au Trig. muricata (1878, p. 87). Les deux Trigonies portugaises que Goldfuss à fait figurer faisaient sans doute partie d’une an- cienne collection: elles portaient probablement toutes deux l'étiquette: «Œnvirons de Torre Vedras» sans désignation de niveau. Il n'y a aucun doute que le Lyrodon literatum provienne du Ptérocérin des environs de cette localité, et qu'il appartienne à Trig. Lusitanica. Quant au Lyrodon muricatum, j'ai la conviction qu'il ÿ a eu erreur dans la désignation de provenance, et qu'il est originaire des en- virons d'AlcobaÇça ou de Batalha. Dans les environs de Torres Vedras, il n'existe de Trigonies tuberculées que dans les couches à Lima alternicosta et le Ptérocérin. Dans les couches à Lima alternicosta de cette contrée, on ne trouve que de très rares exem- plaires de Trig. Juntoensis empâtés dans une roche dure, tandis que l'exemplaire de Goldfuss a con- servé les délicates lamelles du corselet; les caractères de l'espèce et ceux de la conservation nous montrent donc que ce n'est pas de cette zone qu'il a pu provenir. Dans le Ptérocérin, on trouve en grande abondance Trig. Lusitanica qui, dans ses formes extrêmes, passe à l'espèce d'Alcobaça; mais, quoique j'en aie examiné plus de 500 exemplaires, je n’en ai trouvé aucun qui ressemble à celui qu'a 29 figuré Goldfuss; ceux qui ont les tubercules petits, comme c'est le cas dans cette figure, en diffèrent par la partie marginale des côtes, qui est droite au lieu de former une courbe régulière avec le reste de la côte; ceux qui ont une courbe à peu près régulière en diffèrent par la grosseur des tubercules. Un autre caractère qui me porte à adopter cette manière de voir est l’ornamentation de l’area, forte sur le corselet et faible sur l'écusson, caractères que je n'ai jamais trouvés réunis dans l'espèce du Ptérocérin. Il est à peu près certain que l’exemplaire de Goldfuss ne provient pas de Consolaçäo, car Trig. muricata se présente dans cette localité en exemplaires relativement petits et encroutés, caractères qui ne correspondent pas à l’exemplaire figuré. Si le voyageur qui a récolté les exemplaires décrits par Goldfuss était un touriste, il est pro- bable qu'il se sera rendu de Lisbonne à Batalha en passant par Torres Vedras et Alcobaça, d’où l'on voit la facilité de confondre les gisements. Il découle de ce qui précède que l'original de Trig. muricata [provient des environs d’Alco- baça ou de Batalha, et que c'est done aux formes de ce gisement que l'on doit appliquer le nom de muwricata; et en outre, que Sharpe n’a pas connu le véritable Trig. muricata. Croyant qu'il provenait de Torres Vedras, il lui à rapporté les exemplaires de Trig. Lusitanica présentant des côtes et des tu- bercules serrés. Rapports et différences.— J'ai suffisemment parlé des Trigonies que l’on a rapportées à Trig. muricata, pour ne pas avoir à revenir sur les Trigonies analogues du reste de l'Europe. Quelques exemplaires anormaux pourraient, il est vrai, être rapportés à telle ou telle espèce, mais je ne vois au- cun intérêt à faire ces rapprochements. Parmi les espèces portugaises, les formes les plus voisines, Trig. Beirensis et Trig. Lusitanica, s’en distinguent par la différence d'allure entre la partie marginale et la partie centrale des côtes. Trig. muricata se distingue en outre de la première par une forme plus élevée, et de la seconde par son écusson plus étroit, à peu près lisse, et son corselet orné de stries fortes, tandis que l’écusson de Trig. Lusitanica est fortement orné et que son corselet ne l’est que très faiblement. Certains exemplaires ne peuvent pas être rapportés avec certitude à l’une ou à l’autre de ces trois formes. Gisements.— Couches à Pholadomya Protei, partie supérieure: Alcobertas (4). Couches d’Alco- baca, partie supérieure (5): Alcobaça, Porto de Moz, Batalha. Couches à Lima alternicosta, Fort de Consolaçäo (3). TRIGONIA ALCOBACENSIS, Choffat., 1885 PL. IV, fig. 136 Nombre d'exemplaires étudiés: 50, munis de leur test, mais fréquemment encroutés. Description.— Coquille plutôt ovoide que triangulaire, renflée, très inéquilatérale. Région buc- cale très-courte, arrondie. Région anale faiblement rétrécie à partir du crochet, formant un angle ar- rondi à son extrémité. Corselet étroit, limité par une carène anguleuse près du crochet, très obtuse sur le reste de son parcours, formée par le ploiement des côtes qui couvrent les flancs, sans qu'il soit accentué par un tubercule; il est à peine arqué; un relèvement des côtes analogue à celui de la ca- rène marginale le sépare de l’écusson. Un sillon profond le partage en deux parties mégales. Sa sur- face est couverte de fortes rides ondulées présentant l'aspect de lamelles chez quelques échantillons. Ces lamelles sont le résultat soit du prolongement, soit de la bifurcation des côtes qui couvrent les flancs: elles traversent le corselet et s’avancent jusqu'à la moitié de l'écusson, chez quelques exem- plaires, elles le traversent complètement. Ecusson lancéolé, couvert de rides d'accroissement et des lamelles précitées. Bord palléal arqué. Bord dorsal abrupt du côté buccal, déclive du côté anal. Gro- chets généralement renflés, parfois comprimés. Les flancs sont couverts de côtes arquées, nombreuses, rapprochées, commençant à la carène marginale par un simple cordon, souvent recourbè vers le bas au contact de la carène; à une faible distance de la carène, elles se transforment en séries de tubercules pour passer de nouveau à l'état de cordon sur la région antérieure. Dans quelques exemplaires, les côtes qui couvrent les crochets présentent des tubercules jusqu'à la carène marginale. Les premières côtes sont en général simples» les côtes médianes se bifurquent ou se trifurquent en arrivant vers le milieu de la coquille; les côtes provenant de cette division présentent souvent des chevrons parfois fortement accentués. Les derniè- res côtes sont généralement simples. Le nombre de côtes se détachant de la carène marginale varie de 25 à 35. Dimensions.—Exemplaire fig. 18: longueur 53 mill., hauteur 45 mill., épaisseur 35 mill. ; au- tre exemplaire: longueur 48 mill., hauteur #1 mill., épaisseur 31 mil. Rapports et différences. —Par ses côtes divisées en trois parties, Trig. Alcobacensis Se rappro- che de Trig. Ribeiroi, dont il diffère complètement par la finesse de ses côtes et leur nombre beau- coup plus grand. Gisements. Couches d'Alcobaca partie supérieure. Avec Trig. muricata dans les environs d’Al- cobaça, principalement à Fonte Santa et à Fonte do Ouro. J'en ai trouvé plusieurs exemplaires à Sal- gados (10 km. W. d'Alcobaca) dans des couches qui appartiennent probablement au même niveau. Un fragment présentant tous les caractères de cette espèce provient en outre de Maceira, des cou- ches à Lima alternicosta. TRIGONIA NEUMAYHRI, Choffat., 1885 PL. IV, fig. T a, b,e Nombre d'exemplaires étudiés : 4. Description.— Coquille plus longue que haute, très renflée, ayant sa plus grande épaisseur au- dessous des crochets. Région antérieure très courte, renflée, sauf au-dessous des crochets où se trouve une petite face à peu près plane. Région postérieure allongée, rétrécie, acuminée, tronquée très obliquement à son extrémité qui est formée par une pointe mousse.—Une carène très oblique, à peine arquée, limite le corselet: cette carène est formée par un cordon vers les crochets; elle s’af- faiblit en se rapprochant de l'extrémité anale où elle est complètement mousse, ne présentant pas même de tubercules. Le corselet est partagé longitudinalement en deux parties inégales par un sil- lon beaucoup plus rapproché du bord interne que du bord marginal. Il est couvert de rides obliques, très fortes, ondulées, se terminant contre l'écusson par un petit tubercule: elles forment le prolon- gement des côtes qui couvrent les flancs, sauf quelques-unes qui sont intercalées. L’écusson est lisse dans le seul exemplaire qui le présente. Bord palléal arqué, passant au bord antérieur par une courbe assez régulière. Flanes couverts de tubercules proéminents, arrondis, formant environ 25 séries par- tant de la carène marginale pour se diriger suivant une ligne courbe vers le bord palléal et vers la face antérieure. Les premières côtes traversent la face antérieure sous forme de cordon, les côtes médianes se bifurquent et les dernières côtes aboutissent régulièrement au bord palléal. Dimensions. — Longueur 60 mill., hauteur 47 mill., épaisseur maxima 38 mill. Rapports et différences.— Cette Trigonie appartient au même groupe que Trigonia muricata dont elle forme une espèce substituante. Elle s'en distingue par sa forme beaucoup plus renflée, par ses tubercules arrondis et formant des lignes beaucoup plus régulières et plus rapprochées les unes des autres, et enfin par la force des rides ondulées qui couvrent le corselet. Les différences avec Trigonia Ribeiroi et Trig. Alcobacensis sont trop sensibles pour être signalées. Gisements.— Couches à Lima alternicosta; je n'en connais que 4 exemplaires, provenant tous quatre de Sobral da Lagoa. TRIGONIA RIBEIROI, Chofrat. 1885 PI. IV, fig. 8 et 9 Nombre d'exemplaires étudiés: 23, dont la plupart en mauvais état. Description.—Coquille inéquilatérale, peu renflée. Crochets situés en arrière du tiers anté- rieur de la coquille: région buccale arrondie, région anale peu acuminée, très obtuse à son extrémité. Une carène oblique fortement accentuée sépare les flancs du corselet: cette carène est formée par le passage des côtes, accentué par un petit tubercule aigu. Le corselet est partagé en deux parties in- égales par un faible sillon, il est couvert de rides très fortes formant le prolongement des côtes qui couvrent les flancs; ces rides s’arrètent au contact de l’écusson sans former de carène. L'écusson est très étroit et lisse.—Bord palléal arqué, se réunissant à la ligne buccale sans former d’angle. Flanes présentant une dépression étroite au contact de la carène marginale; ils sont couverts de côtes se détachant de la carène et dessinant une courbe régulière jusqu'au milieu des flancs; de là, ils remon- tent brusquement en formant un angle plus ou moins aigu, ou bien ils présentent une partie médiane horizontale plus où moins irrégulière. Les côtes sont composées de tubercules mousses, de petite taille vers la carène et très gros vers le milieu, tandis que la partie antérieure, qui occupe au moins 1/3 de la longueur de la coquille, n’est plus tuberculeuse mais est formée par un simple cordon. Dimensions; Longueur 42 mill., hauteur 37 mill., épaisseur maxima 26 mill. Rapports et différences. —Comme Trigonia Noumayri et Trig. Alcobacensis, Trig. Ribeiroi est une espèce substituante de Trig. muricata. I se distingue de ces trois espèces par le peu de renfle- ment des flancs, la position moins excentrique des crochets et son extrémité anale large et obtuse. D'autres différences existent en outre dans l’ornementation des flancs et de l’area. Chez les trois espèces substituantes, les rides du corselet sont beaucoup plus accentuées que chez Trigonia muri- cata. Trigonia Ribeiroi S'en distingue en outre par son écusson étroit, par sa partie antérieure des cô- tes qui est simple, ce qui n'arrive qu'exceptionnellement chez Trig. muricata, qui de plus a des tu- bercules aigus, tandis qu'ils sont mousses chez Trig. Ribeiroi. Un exemplaire de Buffarda présente la forme allongée de Trigonia Neumayri; il est par con- tre moins renflé. Par la finesse et la régularité de ses tubercules, il se rattache aussi à cette espèce, tandis que la partie antérieure des côtes, qui est formée par des cordons, me le fait classifier comme Trigonia Ribeiro. Trigomia Alcobacensis S'en rapproche par ses côtes formant des cordons à l'extrémité buccale ; il s'en éloigne par la partie marginale des côtes infléchie et beaucoup plus oblique, par ses côtes plus fines, plus serrées, couvertes de tubercules plus petits et aigus, et enfin par son écusson orné. Trigonia Ribeiroi à de grands rapports avec les Trig. geographica et Parkinsoni, Ag., mais il sen distingue par la partie marginale de ses côtes qui se rétrécit, présentant des tubercules beau- 32 coup plus petits où formant même des cordons, tandis que chez Trig. geographica les tubercules gros- sisent au contraire en se rapprochant de la carène marginale. Gisements.— Trois exemplaires en mauvais état me paraissant appartenir à cette espèce, pro- viennent du niveau corallien d'Amaral, de la localité de Panasqueira. Les couches à Lima alternicosta forment son niveau principal; j'en ai 2 exemplaires de Cesaréda, 2 de Buffarda, 4 d’Athouguia, 18 de Ja chaîne du Montejunto (Casaes gallegos), et un exemplaire de Fetaes, au NO. d’Arruda. Cette espèce occupe done une aire géographique située au sud des gisements de Trigonia Neumayri et, à plus forte raison de 7rig. muricata, sauf toutefois le gisement de Consolaçäo. TRIGONIA LUSITANICA, Sharpe PI. VI, fig. 18-23 (?), pl. VIL, pl. VI, pl. IX, fig. 19-21 Lyrodon literatum. Goldfuss, 1834-1810, p. 200, pl. 436, fig. 5 c et d;, non Phillips. Trigonia Lusitanica, Sharpe, 1849, p. 190, pl. XXIL, fig. 4 a et b. » muricata. Sharpe, 4849 (non Goldfuss), p. 173 et 194. » Lusitanica, Pictet, 186-1867. Crétacé de Ste Croix, 3° partie, p. 385. » Lusitanica, Lycett, 1875-1879, p. 415 et 227. (Ces deux derniers auteurs considèrent cette espèce comme crétacique). Sur 500 exemplaires de cette espèce que j'ai eu entre mains, je n'en ai pas trouvé deux qui soient parfaitement semblables; la diagnose d’une espèce aussi variable doit donc laisser une grande latitude; le caractère auquel on la reconnaitra toujours, sauf quelques formes extrêmes liant cette espèce à Trig. muricata, consiste dans la différence qui existe entre la partie marginale et la partie médiane des côtes. La première est étroite, soit simple, soit portant des tubercules très petits, diri- gée presque perpendiculairement vers le bord palléal, tandis que son prolongement a lieu par des rangées de tubercules devenant presque subitement beaucoup plus gros que ceux de la partie mar- ginale et ayant une direction oblique, quelquefois même horizontale. J'ajouterai à cela, comme caractère essentiel, le corselet couvert par des stries d'accroisse- ment très fines, tandis que l’écusson présente de grosses arêtes transversales. Description.— Coquille présentant un rapport variable entre la hauteur et la longueur, géné- ralement ovalo-triangulaire, très inéquilatérale. Région buccale très courte, coupée carrément au-des- sous des crochets où elle forme généralement une surface à peu près plane, parfois même concave dans les exemplaires à côtes espacées, tandis qu'elle est arrondie dans les exemplaires à côtes nom- breuses (pl. VIIE, fig. 16). Région anale allongée, graduellement rétrécie à partir des crochets, légè- rement arquée, tronquée obliquement à son extrémité.—Près des crochets, le corselet est séparé des flancs par une carène aiguë, légèrement tuberculeuse, qui disparait peu à peu pour faire place à un angle très obtus, couvert seulement par les rides d'accroissement. Ces dernières couvrent le cor- selet qui est séparé en deux par un sillon assez profond. Près des crochets, le corselet présente des arêtes transversales assez vives. Ecusson plus où moins large, couvert par de fines rides d’aceroisse- ment et par des arêtes transversales qui le parcourent généralement dans toute sa largeur (pl. VIH, fig. 7 b). Chez quelques exemplaires, ces arêtes ne se sont formées que dans la jeunesse (fig. 8 4), ou bien elles ont subi un arrêt temporaire pour faire une nouvelle apparition passagère (fig. 2 b). Fosse ligamentaire lancéolée, ligament court.—Bord palléal plus ou moins arqué; bord cardinal très déclive du côté buccal, parfois abrupte (fig. 2 à), formant une ligne légèrement arquée du côté anal. Crochets élevés, plus où moins éloignés du bord antérieur. Les flancs sont plus où moins bombés, couverts de côtes simples ou à peine tuberculées aux (x | O1 deux extrémités, se dissolvant en séries de tubercules vers le milieu. La partie marginale de ces cô- tes est presque verticale, tantôt dirigée vers l'avant (fig. 13), tantôt vers l'arrière (fig. 4 à G partie médiane présente parfois des tubercules ne formant pas de rangées bien définies (fig. 6 e généralement ils forment des rangées obliques, plus rarement horizontales (fig. 2 et 5). Dans chaque exemplaire, une ou plusieurs de ces côtes se bifurquent en s’approchant de la face antérieure. Cette bifurcation à généralement lieu avec un coude plus ou moins prononcé, parfois même très prononcé (fig. 17). Les tubercules médians sont très proéminents, aigus. parfois prolon- gès vers le bas sous forme d’arête. Leur grosseur est en rapport inverse du nombre des côtes, leur nombre. en rapport direct. En arrivant à la face buccale, les côtes passent subitement à une arête mince, atteignant le bord antérieur, ou se perdant à une faible distance. Le nombre des côtes, comptées à la région mar- ginale, varie de 1% à 271; sur la face antérieure il varie suivant le nombre de côtes qui se bifur- quent. La grosseur des tubercules étant en proportion mverse du nombre de côtes, il s'en suit que la face antérieure est limitée par des nœuds très proéminents dans les exemplaires n'ayant qu'un pe- tit nombre de côtes (fig. 8 b), tandis qu’elle est plus arrondie dans ceux qui en ont un grand nom- bre (fig. 16 c). )Etla (JDE Variations.— L'explication des figures fera voir les nombreuses variations que présente cette espèce: j'aurais pu en faire représenter d’autres encore, en multipliant le nombre des figures d’exem- plaires formant passage, si Je n'avais craint d’aumenter hors proportion le nombre de planches. Le passage des formes à côtes régulièrement arquées, et qui devraient figurer parmi les Cla- vellatae, aux formes se rattachant aux Urdulatae, est suffisemment expliqué par les figures, autant pour les formes à côtes espacées que pour les formes à côtes nombreuses. J'ajouterai que les formes à côtes nombreuses se trouvent mélangées aux autres dans les mé- mes lits et en aussi grand nombre, aussi bien dans les lits les plus inférieurs que dans les lits les plus supérieurs du Ptérocérin supérieur. C’est cette circonstance qui a conduit Sharpe à les considé- rer comme représentant le Trig. muricata de Goldfuss, parce que cet auteur l’a indiqué comme pro- venant de Torres Vedras, ainsi que je l’ai expliqué plus haut (p. 28). Les fig. 22 et 23 de pl. VI font voir les exemplaires qui se rapprochent le plus de Trig. mu- ricata; la différence est encore assez grande, et l’on remarquera que Trig. muricata présente plus de formes se rapprochant de Trig. Lusitanica qu'il n’y a de formes de cette dernière se rapprochant de Trig. muricata. Ce fait est facilement expliquable, car quelques exemplaires typiques de Trig. Lu- sitanica Se trouvent à Alcobaça au même niveau que Trig. muricata, tandis que je ne connais aucun exemplaire de ce dernier dans le Ptérocérin. J'appellerai encore l'attention du lecteur sur les formes subcylindriques pl. VI, fig. 22, et sur les fig. 19 et 20 de pl. IX. Dans l’exemplaire représenté par la fig. 19, on voit qu'il y à eu trois arrêts dans la formation des nodosités; l’un situé au tiers supérieur n’est presque pas visible dans la figure ; le deuxième, qui se trouve aux deux tiers de la hauteur, est plus visible quoique bien moms accentué que dans l'ori- ginal; le troisième occupe le bord palléal. Ces trois bandes lisses commencent à la carène marginale, tandis que dans fig. 20, on voit une partie glabre vers le bord pall’al antérieur. Je ferai remar- quer que cet exemplaire est parfaitement entier, que les deux valves pr.sentent la même partie gla- bre, et que l’on ne peut par conséquent pas l’attribuer à une mauvaise conservation de la coquille. Cet exemplaire, ainsi que le précédent, vient donc établir un passage à Trig. radiata, Benett, (de Loriol, Boulonais I, pl. VIIL fig. 1) dont Lycett conteste la possibilité (page 73). Ce n'est peut-être ! On peut en compter 44 sur l’exemplaire figuré par Goldfuss et 19 sur celui de Sharpe ; on doit augmenter ce nom- bre de 3 ou 4, pour tenir compte des petites côtes cachées par la courbure des crochets. AveiL, 1885. 5 34 qu'un accident de Trig. Carrei, mais c'est un accident qui peut avoir existé. Plus tard, ce savant a du reste reconnu (p. 208) que l'échantillon figuré par de Loriol est intact. Rapports et différences.— J'ai déjà indiqué les rapports et les différences de cette espèce avec Trig. muricata et Trig. Beirensis. Parmi les espèces du reste de l'Europe, quelques-unes ont une vague ressemblance dans leur ornementation, tels sont Trig. Painei et producta du Dogger de l'Angleterre, et Trig. Goldfussi, Ag. (Lyrodon literatum, Goldfuss non Phillips). Gisements.— Des anciennes récoltes dont l'exactitude ne me paraît pas pouvoir être mise en doute, présentent quelques exemplaires rencontrés dans les couches d'Alcobaça; cette présence est un fait exceptionnel, autant en ce qui concerne le niveau qu’en ce qui concerne la position géogra- phique, car, sauf cette localité, Trig. Lusitanica ne se rencontre que dans le Ptérocérin qui ne pré- sente de fossiles que bien au sud et à l’ouest d’Alcobaça, le long de la mer à partir du nord de Ma- ceira, et dans la contrée de Torres Vedras. Dans l'introduction à ce genre, j'ai déjà appelé l’atten- tion sur ce fait. Cette espèce est très commune partout où les grès du Ptérocérin supérieur présentent des fos- siles, c’est-à-dire dans les environs de Maceira, la contrée des lignes de Torres Vedras, et l’Arrabida. Les couches de Freixial m'ont fourni un ou deux exemplaires rabougris de la variété à côtes nombreuses. TRIGONIA sp. aff. LUSITANICA, Sharpe PI. IX, fig. 22 Un exemplaire trouvé à la partie la plus supérieure du Ptérocérin diffère des variétés à côtes serrées de Trig. Lusitanica par ses côtes dirigées vers le bord palléal et la carène anguleuse qui sé- pare les flancs du corselet. Je ne connais pas de passages entre les deux, mais n'en ayant qu'un exemplaire, je ne puis pas le décrire comme espèce nouvelle sans savoir si ces caractères sont cons- tants. d. Groupe des Glabrae Le mot de «glabre» s'appliquait à l'absence d’ornamentation qu'Agassiz admettait comme ca- ractéristique de ce groupe. Les matériaux trouvés plus tard ne confirmèrent pas cette supposition ; bien au contraire, ils prouvérent que l’ornamentation est constante dans cette section. Lycett base la sé- paration de ce groupe sur la présence d’une bande lisse en avant de la carène; il y distingue deux sous-groupes, dont l'un, celui de Trig. eæcentrica, est caractérisé par l'absence d’écusson distinct et par un corselet sans carènes ni dépression centrale, et le groupe de Trig. gibbosa, qui présente un écusson et un corselet analogues à ceux des Clavellatae et des Undulatae, la carène marginale n'étant pourtant fortement marquée que vers les crochets. En tenant au principe que les Glabrae doivent nécessairement avoir une bande lisse en avant de la carène, ou sera fort embarrassé au sujet de Trig. truncata, Ag. qui se présente tantôt avec, tantôt sans cette bande !. Je crois préférable de baser ce groupe sur la forme arrondie ou ovoïde de Voyez P. de Loriol, Haute Marne et Yonne; il est vrai que ces variétés ont été élevées au rang d'espèces par M. Munier-Chalmas (Bull. Soc. géol. de France, 3° série, t. X, p. 496 et suiv.); les matériaux qu'il cite me paraissent insuffi sants pour établir plusieurs espèces. 35 la coquille, et sur ses côtes concentriques, généralement peu proéminantes et généralement réguliè- res, mais parfois ondulées. L'exemplaire de Trig. Freirialensis figuré pl. X, fig. 5 @, b, e, montre le peu d'importance de ce dernier caractère, car l’une des valves présente des côtes régulières, tandis qu'elles sont fortement coudées sur l’autre valve. Ainsi défini, ce groupe comprendra Trig. costatula Lyc. (pl. XV, fig. 8-10 et pl. XII, fig. 6) que cet auteur place parmi les Undulatae. Le Jurassique du Portugal ne m'a fourni que deux espèces appartenant à ce groupe; toutes deux présentent un passage aux Undulatae. Comme Trig. Lusitanica, elles ont une légère échancrure en avant des crochets, ce qui les rapproche du groupe des Bissiferae proposé par Lycett. Comme chez cette même espèce, l'intérieur des valves présente en outre une dépression cor- respondant au canal excréteur. Dans ce groupe, cette dépression donne lieu à une ouverture beau- coup plus accentuée que dans le sous-groupe de Trig. Lusitanica : elle est généralement ovale, parfois assez large, parfois réduite à une simple fente (Voyez pl. X). TRIGONIA FREIXIALENSIS, Choffat, 1885 PL X,fig.1à8 Cette étude repose sur l'examen d'environ 200 échantillons munis de leur test, en assez bon état, mais généralement réduits à une seule valve. Ils proviennent tous de la même assise. Description.—Coquille subovale, parfois subtriangulaire, plus ou moins haute, la longueur dé- passant pourtant toujours la hauteur ; généralement assez épaisse, rarement comprimée.—Région buc- cale plus courte que l’anale, régulièrement arrondie. Région anale plus ou moins allongée, rétrécie, tronquée très-obliquement à l'extrémité. Le corselet est séparé des flancs par une carène aiguë vers les crochets, mais devenant plus ou moins mousse suivant les exemplaires. Il est précédé d’une lé- gère dépression parallèle existant toujours vers les crochets, mais se perdant généralement à une fai- ble distance. Il est partagé en deux parties inégales par un sillon profond, et est séparé de l’écusson par une carène analogue à la carène marginale. Ecusson lancéolé, plus ou moins large suivant la lar- geur de la coquille. Fosse ligamentaire généralement très étroite, souvent réduite à une ligne. Le li- gament parait avoir été très étroit et très court, il était accompagné de deux petites plaques vertica- les. Bord palléal régulièrement arqué. Bord antérieur généralement presque abrupte, formant un an- gle avec le bord palléal, rarement arrondi, et se reliant au bord palléal par une courbe régulière. Crochets assez élevés. Les ornements consistent en une trentaine de côtes concentriques élevées et étroites vers les crochets; à mesure que l’on se rapproche du bord palléal, elles s’élargissent sans augmenter de hau- teur, de sorte qu'elles deviennent de plus en plus mousses. Le côté tourné vers le crochet est tou- jours à peu de chose près abrupte, tandis que le côté tourné vers le bord palléal n'offre qu'une pente douce. L'intervalle entre deux côtes est à peu près égal à leur largeur. Ces côtes commencent par- fois au bord buccal, elles en sont pourtant généralement séparées par une petite zone ne présentant que des stries d'accroissement. Elles courent jusqu'à la carène marginale en formant des courbes con- centriques, très régulières dans la jeunesse, plus tard légèrement ondulées; d’autres fois elles sont coudées soit vers le milieu, soit vers la carène marginale; il arrive parfois que quelques-unes se bi- furquent avant d'atteindre cette dernière. Vers les crochets, les côtes traversent la carène marginale et ne s'arrêtent qu'à la carène interne, ou la dépassent à peine, laissant l’écusson lisse, ou pour mieux dire orné par les rides d’accroissement seulement; sur le reste de la coquille, elles s'arrêtent à la carène marginale, ou plutôt s’y dissolvent en rides d’accroissement plus où moins nombreuses et plus D + 36 ou moins fortes. Il est important de remarquer que les côtes ne sont pas toujours semblables sur les deux valves d’un même échantillon. Les fig. 5 a et 5 b nous les montrent régulières sur la valve gau- che et coudées à deux reprises sur la valve droite d'un même exemplaire. À l'intérieur des valves, on remarque à la partie supérieure de l'extrémité postérieure, une dépression correspondant à l'ori- fice anal: elle se traduit à l'extérieur par une ouverture ovale, parfois il est vrai très faiblement im- diquée. (Fig 1 b et 7). Test épais. Dimensions.— Taille du plus grand exemplaire: longueur 65 mill., hauteur 61 mill., épaisseur 43 mill.—Taille d’un exemplaire moyen: longueur 53 mill., hauteur 50 mill., épaisseur 32 mill.— Taille d’un exemplaire allongé: longueur 58 mill., hauteur 48 mill., épaisseur 36 mil. Variations.— Deux exemplaires récoltés au sud de S* Cruz avec des exemplaires typiques, pré- sentent de très petits tubercules à la partie supérieure des côtes. Ces exemplaires sont assez mal con- servés, mais les caractères discernables paraissent les rapporter à Trigonia Fraxialensis. C'est avec doute que je rapporte à cette espèce un fragment indiquant une forme beaucoup plus haute, à côtes fortement coudées (fig. 8). Rapports et différences. — [ans sa jeunesse, Trigonia Freirialensis correspond parfaitement à Trig. truncata, Ag., tel que l'a défini de Loriol (Yonne et H° Marne). Je ne crois pourtant pas que ces deux formes puissent être réunies, en premier lieu à cause de la grande différence de taille, et en second lieu parce que la forme décrite par M. de Loriol présente quelquefois une zone lisse en avant de la carène marginale, ce qui rattache cette espèce au groupe des Glabrae tel que l'a dé- fini Lycett, tandis que cette surface n'existe chez aucun des nombreux exemplaires portugais que j'ai étudiés, et pourtant on a plus de raison de l'y attendre, les côtes diminuant de force avec l'âge et sa taille étant plus grande. Je ne connais pas les différences entre Trigonia truncata et Trig. concinna, Roe.; Struckmann les considère comme appartenant à la même espèce. Trigonia costatula, Lyc., du Bajocien de l'Angleterre, paraît aussi présenter de grands rap- ports avec notre espèce; Lycett le range parmi les Undulatae. Dans le Crétacique des environs de Mafra se trouve une Trigonie très voisine de Trigonia Frei- æialensis dont elle ne parait différer que par des côtes plus espacées, plus régulièrement et plus for- tement coudées, l'extrémité postérieure n'étant ornée que par des côtes verticales. L’ornementation de Trigonia Freirialensis le rapproche de Trig. Sanctae-Crucis, Pict. et Camp., du Valanginien, dont il se distingue par la présence d’une area limitée. Gisements.— Couches de Freirial. Très abondant dans les lignes de Torres, assez rare de Ce- zimbra au cap d'Espichel, et sur le pourtour de la Serra de Cintra. TRIGONIA KOBYI, Choffat. 1885 PL. X, fig. 9-11 Nombre d'échantillons étudiés: 25, dont un seul présentant les deux valves. Cette espèce, très voisine de la précédente, s’en distingue par sa taille beaucoup plus petite, par sa forme toujours arrondie quoique plus ou moins allongée, et surtout par ses côtes beaucoup plus serrées, au nombre d'environ 50. Je ne connais aucun exemplaire présentant des coudes aussi accentués que c’est le cas chez Trigonia Freixialensis; presque tous ont les côtes régulièrement con- centriques, un bien petit nombre les ont ondulées, comme dans la fig. 10. Le test parait beaucoup plus mince que chez Trig. Freirialensis. Les autres caractères sont conformes à ceux que j'ai indi- PLANCHES Fig. Fig. Fig. PLANCHE 1 UNIO HEBERTI, Choffat. Page 7.— Couches à Phol. Protei et C. d’Alcobaga. . À a. Cap Mondégo. . À b. Le même exemplaire vu obliquement pour montrer la sculpture des crochets. . 2. Fragment d’une valve droite ayant la dent cardinale très forte. En avant, on remarque une des impressions museu- laires accessoires et l'impression principale, au-dessous de laquelle se trouve le bord de la 2° impression acces- soire. Ces caractères n’ont pas été rendus bien clairement, quoique dans l'échantillon ils soient aussi bien con- servés que dans une coquille fraîche.—Même gisement. . 3. Exemplaire dont la valve gauche a glissé et laisse voir la charnière de la valve droite.—Même gisement. UNIO SETUBALENSIS, Choffat. Page 8.—Lusitanien supérieur. . &. Moule privé de son test, laissant voir la forme générale, l'impression du manteau et une forte impression corres- pondant à la dent cardinale de la valve droite.—Serra de S. Luiz. . >. Exemplaire muni de son test, brisé à la région buccale.—Même gisement. 0: » » » » » anale. » » UNIO MAYERI, Choffat. Page 8.— Couches à Phol. Protei et C. d’Alcobaça. . 7 a et b. Valve droite dont le bord palléal a été brisé et repoussé vers le haut, ce qui le fait paraître plus épais qu'il n’est réellement et ce qui diminue un peu la hauteur de la coquille. La dent cardinale est beaucoup plus saillante que ne le fait paraître la figure. La profondeur de l'impression principale du musele abducteur antérieur à déter- miné une brisure du bord de la coquille.—Pombal. 8 et 9. Fragments de valves gauches laissant voir les dents cardinales.— Même gisement.—Il n’est pas certain que ces deux exemplaires appartiennent à Unio Mayeri. UNIO cfr. MAYERI, Choffat. Page 9.— Couches à Phol. Protei et C. d’Alcobaca. . 10. Fragment d’une valve droite montrant la charnière et les impressions musculaires.— Cap Mondégo. . AL. Fragment d’une valve droite montrant les stries radiantes de la région antérieure.—Batalha. UNIO VEZIANI, Choffat. Page 9.— Couches à Phol. Protei et C. d’Alcobaca. . 42. Valve droite brisée à la région postérieure et à la région palléale.—Cap Mondégo. ig. 13. Intérieur d’une valve gauche, montrant la dent cardinale antérieure grêle et arquée.— Même gisement. . 1%. Grand exemplaire que je rapporte avec doute à cette espèce. L’extrémité postérieure est brisée, l'extrémité anté- rieure et les flanes sont privés de la majeure partie du test.—Batalha, Couches d’Alcobaca. UNIO cfr. VEZIANI, Choffat. Page 9.— Couches à Pholadomya Protei. 15. Exemplaire à région antérieure acuminée.— Cap Mondégo. UNIO ALCOBACENSIS, Choffat. Page 10.— Couches d’Alcobaca. 16. La valve droite est en partie brisée ou érodée, mais les valves ont conservé leur position normale. Le ligament est légèrement comprimé; il ne ressort pas bien dans la figure.—Fervença. UNIO sp. ind. x. Page 10.— Couches d’Alcobaça. . 17. La valve gauche à glissé et s’est emboîtée sous le crochet de la valve droite. L'extrémité antérieure de cette même valve est un peu effeuillée, ce qui la fait paraître plus obtuse qu’elle n’est réellement.—Batalha. FAUNE JURASSIQUE DU PORTUGAL Paul CHOFFAT Lamell.asiph. 27 Z Clicheé NCA. Santos Le L _ PRIE 2 4 dt vga ‘ ul 00 ul GLS. MER Far ni ‘28 12 «. aish =) Li] han pie as ni 54 Lu Li a dinsti fih 4 fan I ft Ai Gulitiun 1 Gisele es ré ven ‘Ne NOT LU € tin, aug . MURS oi mn Mutter] dut LR ELTIECE TT Te à tu Nr " us nl pinertaf du ou DU UT tra 1. RO ATT OU Cu, OL nf, TE RUE Mur il 4 dures ar pu ay LOMME P Dee 1$ Lau NO TS oi mac ih = cu 7 | L ee | ani a da ii él CP D LA meta Gin 4 ; me Ï | DEN is PNUL e DATE nv À 111 nid idufihs 4} PT Maur | 106 aix to OL qu ae ‘ | SATA U DUIRTEN tu false Mi vint du | k PUS 31 ù | 7 = pen | + « Ë parent 1 la dre \l 1 1 la | + | l HSE 214 | D EE” | | sort 9 D 1e tent nénbbatotf & mitbai)s2t NN CU 24 CSS | LL M i | : L | | | - | 7 { UE. ,: = 1 : dé | . f | NU QUIL ENT x! ci NEC Minh au UMP Ladete LC PUIS Auf AL Dustin ni MA ANR AT NOMBRE ITS NT MENT ET IS | : . P'LTOPT ! DUR à ASSET un LE PARTIE TPE IORNT REP à ) | Wrn dun Ho Guuiiigs Je A. LE TE th OA AU [PEU | M De”. |" FAT à muctiud dééral ni Li A MONtnt LS É LE L il | | s 11 « | ü 6 mn Ste N hu von ni | s œil ir Des /E 4 Faut DEEP VENS DL von à be | | : | : 1 Ter | | és Lau æ (| 52 FUILORE RTL 1! 1 Anar se ï cd LS ca = ï [l ll | | Er ET à A rot PE ANMANONAENT veut fut AUYONNMRR | de | Ru À ei due | e | | | | l | 1 TARN TR EPA RTIIE TENTE Ù Late Due NC pdienitéss à Eu er arme entr ! te ee hétuWt A vubuinxt n AT | INF UENERIS € y 112] tie HIT … " CEA à FU LeuéI 14 Y ME qu 1 LATU PET TOP DEL LD AUN [ œil ni! ani | 8 | + ’ ah Te dm” LL ALL nl ” sta dribét OUT TUTO Me OBS CRTE pa Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Es Fig. Fig. © n© nrg 1 19 19 e PLANCHE Il UNIO BUARCOSENSIS, Choffat. Page 10.— Couches à Pholadomya Protei. 18. Exemplaire dont la couche intérieure du test a été transformée en pyrite de fer; le reste du test n’est conservé que vers les erochets. L'extrémité anale est brisée.— Cap Mondégo. 19. Exemplaire muni de son test, brisé à l’extrémité postérieure, mais laissant bien voir la forme de la région anté- rieure et le renflement des valves. La valve gauche a glissé, mais ne laisse pas voir la charnière.— Même gisement. UNIO DELGADOI, Choffat. Page 11.— Couches d’Alcobagça. ig. 20. Valve gauche.—Batalha. . 21 a et b. Exemplaire comprimé, laissant bien voir la sculpture des crochets.—Mème gisement. UNIO cfr. DELGADOI, Choffat. Page 11.—Ptérocérin (?). . 22. Fragment d’un individu adulte.—Casal do Mendes. . 23 et 24. Individus jeunes.— Même gisement. UNIO HEIMI, Choffat. Page 11.— Couches à Pholadomya Protei. © . Moule intérieur présentant les deux valves ouvertes.—Cap Mondégo. . Moule extérieur laissant voir l’arête mousse qui limite le corselet.— Même gisement. 1 . Jeune individu montrant la sculpture des erochets.—Même gisement. . Charnière d’une valve droite d’un exemplaire pyriteux.—Même gisement. . Valve droite d’un individu très jeune.— Même gisement. UNIO aff. ADUNCUS, Sow. Page 12.— Couches à Pholadomya Protei. 30. Moule intérieur avec fragment de test du côté cardinal.—Cap Mondégo. UNIO af. ANTIQUUS, Sow. Page 12.— Couches à Pholadomya Protei. 31. Moule intérieur montrant la forme générale. 32. Moule intérieur montrant l'impression laissée par la dent cardinale.—Cap Mondégo. UNIO af. COMPRESSUS, Sow. Page 12.— Couches à Pholadomya Protei. 33-35. Moules intérieurs.—Cap Mondégo. UNIO sp. ind. Ÿ. Page 13.—Ptérocérin (?). g. 36. Moule intérieur brisé aux extrémités et à la région palléale.—Casal do Mendes. UNIO sp. ind. j. Page 13.—Ptérocérin (?). 37 et 38. Moules intérieurs.—Casal do Mendes. FAUNE JURASSIQUE DU PORTUGAL Paul CHOFFAT. Lamel | É asiph. 70 7) CE A) 0 mn 2 L n MEN (f | n a 4 LE À 3 . : 1 \ : / | l'OIT AT TUNIS ( Le .1M MAY | L ï | ER, ; à Une Ahonemoursrl 4 MR TANT haut} j bug afttuns à Nain x rent 1 Lai?) Xi ul air tyall À ON I IWOEE) LA LIEN ALPTGITM } rit Art sis À MP LU estate fi i FAT & dote : HUNQLTTEENX LPPEE LORITEMEAU 1 LE FT | | TAUPE V rl } AE ' AN En 79 à il : _ ; _e à Ke : : ASS QUI TONNCMIEN HT ENT TUE #4) 0 Ai . h La PE à A À | = (OUTÉ 14) Nu WCT WIR A, < ha lune 4 re ei 1 - LR î : ' À nr ” ï _ FRE. 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Eh E Ke Le PA Le had. 4 Ann sortes mb dti nthtt eût dcr MENT TT tr TN TEE A CRIS LuN I M ": \ Lee MON one AT ton mil aaet durre on Ti) MALE ENter ti “it \ gl à Pc a Al 00 M D sl 1 : [l : A IN \ L Ï | , 4] F L l | Î 5 [ POUTEURE PAAELALAUITATT Alay4i eur CU OT HOITAATONNNE Mt (A Ù A res 11) _ 2 > adfranttonMe Gardner lon des Métnneste lin MONET dAtAE ag di LES ou van Men uretau’t mont donne à eiupit Elie LAURE | QHANTTE L OPA UUA Mere din 4Eriur, ali ni] dr arme & MP cpu sr PA ET it; ) \ LA . DIET EE { 1 ITA A sn ha une WA Gt | L ÿ ï | ; DE niet) PE \ M: | l ' ’ ET OU TR ET PPOUTET ” à . k k \ cd l 3 | (l e to { h ' l L Ah ha) it À tre M ' a . - ” : Fig. PLANCHE III CARDINIA HYBRIDA, (Sow.) Page 1.—Sinémurien et Charmouthien (?). . 4. Assise de Coimbre, Olivaes de Jericho, près de Coimbre. . 2. Assise à Pecten acuticostatus, Thomar.— La photographie n’a pas rendu la dépression qui existe sur les flancs. CARDINIA aff. UNIOIDES, Ag. Page 2.—Sinémurien. . 3. Moule intérieur.— Assise de Coimbre, Vacariça. CARDINIA CONCINNA, (Sow.) Page 2.—Charmouthien (?). g. k. Moule avec fragments de test.— Assise à Pecten acuticostatus, Thomar. Groupe des Scaphoidae TRIGONIA RENEVIERI, Choffat. Page 20.— Bathonien et Callovien. g. à. Moule intérieur.— Bolleiros. TRIGONIA MACPHERSONI, Choffat. Page 20.— Callovien. . 6. Moule intérieur avec fragments de test en spath calcaire. Cette figure ne reproduit pas complètement ce qui reste des côtes.—Callovien supérieur, Cesaréda. TRIGONIA LORIOLI, Choffat. Page 21.—Lusitanien. . 7. Exemplaire montrant la forme générale de la coquille, mais dont les tubercules sont usés.— Cesaréda. . 7 c. Face antérieure, encroutée vers le bas. . 8. Autre exemplaire du même gisement ayant les tubereules bien conservés. De même que dans la figure 7 a, on ne distingue pas bien les côtes fines qui relient les deux carènes; on les voit un peu mieux dans la figure 7 b.—Ces deux échantillons sont munis de leur test. TRIGONIA cfr. BAYLEI, Dollfus. Page 22.— Lusitanien. 9. Moule intérieur.—Calcaire à Pholadomya Protei, Cap Mondégo. Groupe des Clavellatae TRIGONIA THOMARENSIS, Choffat. Page 23.—Toarcien. g. 10 et 11. Cette dernière figure laisse à peine apercevoir les tubereules de la carène, qui sont bien saillants quoique très petits.— Assise à Ammonites Aalensis, Thomar. TRIGONIA cfr. PHILLIPSI, M. et L. Page 23.—Toarcien. g. 12. Exemplaire dont le test est transformé en spath calcaire; il ne laisse pas voir les tubereules des côtes ornant les flancs ; le corselet est par contre couvert de côtes très fines et très régulières, mal rendues par la figure, de même que les tubercules de la carène interne.—Couches à Am. Aalensis, Peniche. TRIGONIA DUPLICATA, Sow. Page 24.— Bajocien de l’Arrabida. . 13. Photographie d'une empreinte extérieure. - 14. Figure un peu plus grande que nature, d’après une empreinte extérieure. De même que dans la figure précédente, les côtes sont indiquées par le trait foncé et les parties claires paraissant en relief représentent au contraire l’es- pace qui les sépare. g. 45. Moule intérieur, forme haute. Les deux traits noirs qui se trouvent vers l'extrémité anale proviennent de ce que l'on a trop fortement retouché sur la photographie les deux empreintes des bandes qui séparent les côtes. - 16. Moule intérieur, forme allongée. TRIGONIA BEIRENSIS, Choffat. Page 25.— Couches à Pholadomya Protei. . 17. Contre-empreinte d’un exemplaire à séries de tubereules bien distinets.—Pragoza. + 18. Contre-empreinte de l'exemplaire sur lequel on peut étudier l’ornementation du corselet.—S. Jorge. ; 19. Contre-empreinte d’un exemplaire à côtes serrées et fortement coudées.— Cap Mondégo. . 20. Exemplaire muni de son test, dont les deux valves sont un peu ouvertes. Extrémité anale et crochets endomma- gés.—Matta de Reï. TRIGONIA cfr. BEIRENSIS, Choffat.— Couches à Pholadomya Protei. 5. 21. Exemplaire à forme haute, avec côtes fortement ployées.—Cap Mondégo. a 20 À anlos (CHCR oj ] 1 f | } | î Î | L î 1 I ï J fl 1 E | DIR, Lien La: . LA " | AC Cu! | ent tre { IP Li Li | out ne ne, f | (l On (l (l ni " Ir [l | L 1 [l a LU L (LR ï 1 MIT Lure No = ï Dur £ | DPAta, | Hit ï ani ni vi ie ï | | LR D NN + qu Le 021 VIN PEN | 1 4 ee # (l (l | l j à pi Es: 1 4 | F :. LL nl Teuf ” IL in [EE ë ' DUMONT * se ( L , Ù : : LMI : | e l Fa | 1 HU oi | T : n ' + ñ UT DATLE L L | ' ms ( ou. BOUM ), ATH TEU Aon 1 (DU LE 1 ' : ï ï ( . ay 4 ni UNE en ke db ni Horn oanni tt Cas: fl x jui Looyt dut none dh 4 Full et nh “tip Ja “1 TA "r DENT UN (ut Net. (1 ts rt ü hoso toit Te) RTE Lou dk dé dell nl 2 D MAN E UN OS RTE " nm : AO SpA DNA ET bon COTON Lait pualiaantieen MR, NU sub € MALE De A ‘A D 1: hi! he | 1 ; COUT ET Nacy Ni un DRAUTT aa Lite) | = « ue ALT OU DA RALENEE lol Alain ONIT AN Non roi kibraste ME A a ne TT AUL PU RUES ir ra tai ne NUL NN LOT CERAES VO ARE CNT ETTE en An 0 anne Du WT IUT EN DMC TALTEN| à CTOTRUTE nés à Ann traits eni | { #\ AAA ANTON En N ! î LS | fut SA Shift Ava ri un LS ! Û RM ; | | L 1 TT 1 L “1 | : F I 1 pe | 1 t ï 2.1 : | LL ï 4 ë £ . nn \ " FR + . 1 | (l jee 1 à : ï ù ' gt A ik) PAIE +: f HE LRHELUT. A MN AN MAD AT il Mont Ÿ {} aa: ue AI ut Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. PLANCHE IV TRIGONIA ALCOBACENSIS, Choffat. Page 29.— Couches d’Alcobaga. À a, b, ce. Exemplaire à tubercules un peu usés. L'écusson est orné de rides faibles, le traversant complètement sauf vers le bas où se trouve une intercalation analogue à celle que présente l’exemplaire de Trigonia Lusitanica, fig. 8 a de pl. VIT. 2. Exemplaire à noeuds plus accentués, dont l’écusson est presque lisse. 3. Exemplaire à côtes plus fortes et plus espacées, plus droites dans leur partie postérieure, forme allongée, très rare; je n’en connais que cet échantillon. 4. Exemplaire présentant le maximum d’espace entre les côtes. 5. Area d’un exemplaire ayant les ornements de l’écusson très accentués. 6. Face antérieure d’un exemplaire à crochets peu renflés. Tous ces exemplaires proviennent des couches d’Alcobaça et des environs immédiats de cette localité. TRIGONIA NEUMAYRI, Choffat. Page 30.— Couches à Lima alternicosta. 7 a, b, e. Sobral da Lagoa. TRIGONIA RIBEIROI, Choffat. Page 31.— Couches à Lima alternicosta. 8 a, b, c. Cesaréda. 9. Exemplaire fortement encrouté au bord palléal.— Casaes Gallegos (Monte-Junto). FAUNE JURAS, : : ot 0 F : nr: M k u L L il L L L = 1 | 5 " EL] Me L 1 j À ‘ + | ON :METINIT se 1 ‘ L Ï 0 îl ñ NT a bi | ; L | n r ® ST U : ur MP # (I [ “ L "1 [I LI À J Se EE 5 IR un dU Nid: \T AITIPITEN2 VAN à L x Fe 1 } f n h jl \ L ' D") P D Las LH bnineg, ji tronc nt dAl4S tire Al nthtrely QE APT A rallier à [atialtentt, uit ” | = MR CN | en "1 r | ! pe An D Hd ont th ny dvnberis our qrrtttherttiitaunne dirt) Lin ri 0 1. : . | 7 Lis 0 > T : ñ : | | : - 1 ï 1 D RME AA Er cru _ ‘ Tr NS CU Dr + à . 1 nt) HP un LITE UE Ur uit LL LL QU M l MAO va nb nt NL ON à L d° Fr YEN TT UE ET Au did. A0 fran ture CN | Le CN Er POSTALE MUR dd: 01 y tdi POINT TE TOUL UN AMENER EN CRE ET "a ; pts 3 ALLER TNT i AIT LRU " | 1 A Û : ï Ti _ | dé he nn | nn 14 Ù PNEU L Lo D _ . L u _ ; = { id 2er que Die ji] f enter NU igmel L'OMPERCNT BCLIT © MA | Qu D 2e = | me DOI MANN UE | _ 1 "| , 1 = # lus atatf T0 . q 1 } h f CII] JE 1 ; | ft l nil [1] 1 If LEA ETITERTE | deg LA ALLUPTOPT t 1 É. : | I AU Ne Ê f { { | : LR LOI Le 1 | ni. NA ‘th VE sui (Op IS M AECITSNITIUS ETS CERTSTETREE NOTA SITE Il { l À . is nul j [A] LITE UE PE ue À le sion Le NC Qt sol nf. L 4-0 RO TE TAN ETENTT EEE tag dre habits gite ut Met hp frite di dry : dl ï = (US Ù Ë 0 | «! 7 U ses | 1 à | 1 A ES LE D OR À 4 ot LU ot ] 1 abatel gif Mat Cris 4 { N'a ont L mt x ) Len | { d \ nr in il ñ Î 4 : à AE | NAS enr DOTE ny GUN pur AT OUT " RTE | mimi TER QU da Ne PRNITIN RTC RNA Lu TN dit À MOMENT AL ATUN 1} è ' = Ï - : : . : L ' OL Ut, faut! db taf 4 CARRE À) TAN EU ETINEN LD 00 En | ' ! a # Ë un k DA on | ñ _ - ! ce CIEOULUT ENTIER OT T0) CNE | D =: : E | L [A re 1 ï à | ù | Lo î ñ | ” = 4 un MES (a ! ! Sr TA * Le L ; PAT MEN UNEIL CODES LL ALLER NET ESEE SESENT RAT ANTOU 2 LIPLN DATANT ne: PAU (Hu " RDA ONEETTE n ü à gt ! La ne l { L ae Lo La ..« NE ” si AL ETRE l * D 2 na L ï D lo = < ' I A fr (2. oO î fl 1 L ï | ' : \ LT Ù ï n ' L 1e , 0 Fe 0 ee > | 3 2 L L : L Fig. PLANCHE V TRIGONIA MURICATA, (Goldfuss). Page 26.— Couches d'Alcobaca. . Aa et b. Exemplaire le plus semblable à la figure donnée par Goldfuss. Le corselet est légèrement comprimé. Cet exem- plaire, qui provient d’une ancienne collection, ne portait pas d'indication de gisement; il paraît provenir des en- virons d’Alcobaça. . 2. Exemplaire dont l'angle de la partie médiane des eôtes est plus marqué que dans le précédent. Comme dans ce der- nier l’écusson est lisse.— Alcobaca. ce . Exemplaire ayant la forme générale de fig. 2, mais ayant les côtes et les nodosités plus espacées et plus épaisses. Vers les crochets. les côtes présentent au contact de la carène une légère concavité tournée vers le bas. Quelques- unes des côtes du corselet traversent l’écusson.—N?. S*. do Livramento (Porto de Moz). g. 4. Exemplaire à forme courte, présentant des côtes aussi serrées que celles de fig. 2.—Alcobaça. 5. Exemplaire à forme courte, ayant les côtes plus espacées que le précédent, et les crochets plus antérieurs. —Re- guengo (Batalha). 6. Exemplaire très élevé, ayant les côtes espacées et se dissolvant vers le milieu en séries irrégulières. Un peu brisé vers l'extrémité postérieure.—N?, $?, do Livramento. 7 a. Exemplaire un peu écrasé, mais dont le test bien conservé montre que presque tous les tubereules se prolongent vers le bas, ce qui n’est presque pas visible dans la figure.— Golfeiros (Batalha).— Les exemplaires représentés par les fig. 4,3 et 6 montrent aussi ce fait, mais dans quelques tubereules seulement. . 7 b. Area du même exemplaire, montrant les rides du corselet se prolongeant jusque vers la moitié de l’écusson. 8. Area d’un échantillon semblable à celui représenté par la fig. 2.—Alcobaça. . 9. Exemplaire jeune, à côtes peu infléchies.—Rino (Batalha). . 10. Exemplaire jeune, à côtes recourbées vers la partie médiane et au contact de la carène.— Même gisement. 11, 12, 13. Exemplaires anormaux, voyez page 36.—Fig. 11, Outeiro Pragño (Batalha); fig. 12, Golfeiros (Batälha) et fig. 43, Fonte do Ouro (Alcobaca). Par suite d’un oubli du photographe, les figures contenues dans cette planche se trouvent inverties. SIQUE DU PORTUGAL su ln ds sn pélet: snouf 2. LL 7 et (Ni TT LD: su ue "I auf CL AIT un Hi 4 UE os Da N. um op e TENTE je gs SL] CA {l M dj 1h re - LL fl Û RU mrLali pui rot L il “is di du De _ DPATEC di | ee v D: nl anti atafthens 415 8 dire AUS nié DST Te CRT Et FD fe Ai sr SET ty eee 9 PANNE QNT ou eur el UE LAN “ut ei il ne D ph AT tend ATATE MONT ELLES 400 AUIMONIATN Riuiil Le Vi “phegntlé D'aviqn. po ml vu ÿ f pi jn) pt ne ue » | SAS: L met me LOU . must il ie ALL A \ We VOL A 4 ba F VAE ui * A mr n'ajü à Ljfiire Waul tA ni bivy al tac CONTE \f E nr (il. ss # ff nt rent AUTANT aude au nu FUNDS} È le A DD NT PTT | WE Uh au : — a | d L . ml É L il _ ht. " 11] dar hell a 1h) AR à Mol - Fig. Fig. Fig. Fig. Fig, Fig. Fig. Fig. P LANEREOMN TRIGONIA MURICATA, (Goldfuss), anomalies (suite). 4%. Forme plus élevée que les deux figures précédentes. Les côtes sont formées par une série de noeuds, la figure les g. 16. © 18. 19. 20 21 22 23 fait paraître plus pleines qu'elles ne sont réellement, ce qui est dû à ce que cet échantillon était fortement en- crouté et qu'il n’a pas pu être complètement nettoyé. Le coude des côtes est rapproché de la face antérieure. Alcobacça. . Forme générale de la figure précédente avec côtes droites allant se butter contre le bord palléal, et se divisant à la région buccale de facon à prendre l'apparence des deux systèmes de côtes des Scaphoidae. Fig. 15 b fait parai- tre la face antérieure plus large qu’elle n’est réellement; la eommissure des valves y a lieu sous un angle aigu, tandis que la figure pourrait faire supposer qu’elles se réunissent dans un même plan.—Outeiro Pragäo (Batalha). Exemplaire très bas, à crochets passablement médians comme c’est le cas pour la fig. 9.—Mendiga (Batalha). . Exemplaire très bas qui, par la disposition de ses côtes, forme passage à la fig. 19. Formes entre Trigonia muricata et Trig. Lusitanica a) Provenant de la partie supérieure des couches d’Alcobaça. Côtes dirigées vers le bas, devenant ensuite horizontales. Ecusson lisse.— Ourem. Partie marginale des côtes plus inclinée que dans Trigonia muricata et moins que dans Trig. Lusitanica. Arêtes transversales dépassant la moitié de l’écusson. Bord palléal brisé à l'extrémité inférieure.— Aleobaca. . Exemplaire très bas, subeylindrique, dont la partie marginale des côtes forme un angle avec la partie médiane — Lameiras (Alcobaca). a et b. Côtes s’élargissant brusquement comme dans Trigonia Lusitanica, quoique la partie marginale soit moins. droite que ce n’est le cas dans cette espèce. Corselet analogue à celui de Trig. Lusitanica.— Alcobaça. b) Provenant du Ptérocérin. a et b. Exemplaire analogue à fig. 19.—Matto da Cruz. a et b. Exemplaire dont la partie marginale des côtes passe insensiblement à la partie médiane, comme dans fig. 21. Corselet ayant les stries d’aceroissement fortes, comme dans Trigonia muricata, tandis que l’écusson a les aré- tes de Trig. Lusitanica.—S» Thiago dos Velhos. SIQUE, DU PORTUGAL, JURAS al Fi) FAUN Lamell. asiph. VENT Paul CHOFFAT FN © ) Santos. IC O) Cliche \# AT A LRO : , rs L rt L L SAT in 1 PTE Le eu "I ia TR Le con ee . 1 4 om L | à | : LL. Ï 1 a vi L dal | + re DU en” VA 1 D AE Pa Re o 4 Ve …_ | À ca | fl nl où eh 1 Mine LL 1 n sf (rE) a ul mi, sg rhin b nt date uf sua EE | "1 “UT den in ONE 1 TR i bal 4 ee ee ù ET LH MON tutti EN F1 71 ares oi ETUIS CT del larg cote IN il AT si aa) wi foug älns réanentai rtf TARA M d n! .) du TL EE “tif dou 1" qui WA | | 110 T4 an DR EU dr té LUTTE Van 1e 11 " tu Line ur fé LM chün Eu D'OPR tu ml Ca ae A +. r SU ui db db CIM Ù nul TON EAU en is AU OLTE Mt ur QUAI" NL'MNON f 4, 1 KR Qi Ni LL ot Mini grur Mi DOME (RUR EN F pis Mt & : “ “ul af ki ” vais hu d NL QUE fe h : En 1 Her A TOUTE GE] Heat Ui d'un ant - boul 1 di si Per Le | Fab van at d V6. n h': ur, Fn re fs II in | ii mi h VA 1 msi Ah : : s in 4 219 D ill a flyon dons ses di À it | si NN QUE } PATES MTS ” is QUO LL Eu ( A . PLANCHE Men TRIGONIA LUSITANICA, Sharpe. Couches à Pterocera oceani. Page 32. PI. VE VU, IX. a) Formes à côtes peu nombreuses. . A. 45 côtes. Côtes marginales simples, serrées et très développées; côtes médianes obliques. Cet exemplaire est un peu brisé à l'avant et à l'arrière du bord palléal.—S* Cruz. . 2 a. 15 côtes. Côtes marginales tuberculeuses et plus espacées que dans la figure précédente; côtes médianes horizon- tales. Bord antérieur droit.—Même gisement. . 25. Area du même exemplaire présentant une ornementation anormale de l’écusson, pages 15 et 32. . 3. 48 côtes ayant une direction mtermédiaire entre celle des deux exemplaires précédents; la partie médiane des cô- tes supérieures est coudée.—Mème gisement. . &. 20 côtes. Partie médiane des côtes inférieures coudée.— Même gisement. . 3. Exemplaire à forme très rare. 16 côtes composées de noeuds très petits malgré le petit nombre de côtes. Partie mé- diane coudée.—Forts de Telhadouro. . 6. 19 côtes. Exemplaire très élevé. Côtes marginales tubereuleuses se continuant par des séries de gros tubereules as- sez rapprochés, inégalement éloignés les uns des autres.—Environs de Torres Vedras. .7 a, b, c. 19 côtes. Côtes marginales fortement tubereulées, se continuant par des séries de gros tubercules très rap- prochés et se touchant par leur base.—Boiçäo. . 8 a et b. Exemplaire dont le corselet présente un arrêt dans l’ornementation, pages 15 et 32. FAUNE JURASSIQUE DU PORTUGAL Paul CHOFFAT Lamell.asiph. /7 F7 ee Eliche NCQ. Santos. [l & Fra TES nu PE D Da NALTTE pile mn 4 at: 2 mn di D umthes AE NE eu ni ue Hi a HR 2 Lu N 6 TARN nd Ve Ne : "n ru AMONT MAT EN {UN Hunt Hi) " L 10) 4 il pa M nn M A4; es Sn ” jt pu qu 1e Ê nage: ait : | « : fi Nat .. mi tante tes, | il D CS Sésin omis To TN ni. 4. [ on tal ENT TR Leon do: tpm: © \ _ Ps Eths à arret MIN ufgnirt 4 18 dl ay = Lt sb, sc ve CEE) LU} sratqrnaut WE ut” : . É ii a AO sttl hf TT ne jet . | QU L 1 | L 1 Lt ul simor, auto FT [IS AO, airs ou es a Cart és ain anlelqutt “ à in . A : Ce Le , As FN olfubaD = mat ul sent ñ CUVE aq Le FO ÿ du: tdi ot wronnis QU URL. | F | 1 : 1) r 10 . A LOL: LE ” Ê 4 . : on 1 | . . hu mn ï à 11 . (} À L mi | 1 L " | LOTS or E | . | : PLANCHE VIII TRIGONIA LUSITANICA, Sharpe. (Suite). Ptérocérin. (Tous les exemplaires figurés dans cette planche ont le corselet orné de stries fines et l’écusson orné de for- tes rides). Fig. 9. 17 côtes médiocrement espacées; partie médiane formant un léger coude.—Forts de Telhadouro. Fig. 40. 22 côtes dont plusieurs se dédoublent.— Castello Picäo. Fig. 41. Petit exemplaire brisé à l'extrémité postérieure; côtes fortement coudées quoique passablement espacées.— S? Cruz. Fig. 12. Exemplaire analogue mais à côtes encore plus coudées.—Maceira. Fig. 43. 27 côtes. Partie marginale moyennement tubereuleuse. Le plus grand exemplaire connu.—S" Thiago dos Velhos. Fig. 14. Exemplaire de moitié plus petit ayant aussi 27 côtes. Un peu érodé vers les crochets et brisé à l'extrémité pos- térieure. Les premières côtes sont légèrement recourbées en arrière.—S" Thiago dos Velhos. Fig. 45. Exemplaire à côtes plus espacées que celles du précédent, quoique tout aussi fines; elles se bifurquent ou se tri- furquent et forment des coudes à leur partie médiane—Louriceira. Fig. 46 a, b et c. Exemplaire de forme allongée à côtes formant des coudes très accentués.—Forts de Telhadouro. Fig. 47. Exemplaire de forme haute dont les côtes présentent les coudes les plus accentués que j'aie pu observer.— En- xara do Bispo. Fig. 18. Exemplaire un peu brisé à la partie postérieure, paraissant avoir eu 27 côtes comme la fig. 13, mais de forme beaucoup plus haute et à côtes beaucoup plus serrées et fortement coudées.— Castello Picäo. L'ATIN | L'AUIN EJURASSIQUE DU PORTUGAL 721. | Lamell. asiph eng TE CA - LL. v. ts : r : | re à L Du. à, È CRE * : ré DA. TLPRRTT EL anti mu + À - 4 ne ü LL Es HA pt FER OM Eure HO dirnat QUI AU | Nils A 4) EVA Hu " tien # (tool dant 78 uit ui | NÉ Ar : PAPE D FL ATTIAUT PAU ere | qu in NS D 1 DUAL TCLR ETAT ILIE PLU OX CAT .. à D - De re alig ta, L MU dub En = : L ET. # va: moi huit É TIRE 1e si ill F # | : | PAT L CR é : | Dea = sil DAT fut où ail M dur le INC DE Ai Le _ : me L . | o en _ : : » . L = : Ce : Al a ni gun " _ E L Dr . L fl La | ADS nu . | il ER Dati 1 Max M ef dl AU LE D :S : FA “, re pif niliné ai NH. Liban aie, fai TIR os mi uboih Lu L ‘à pd ) De... ab ei UE AN R a ae patte Tggurr | : -" " D | il DT #] af unique 11 PS UNNT En" RUE Li BIEN LA ‘ si HAN | —. Û D CRAN PTOUNTE Hp a mn 8 fr Al: | | Û OUNITTONE AT TRUE ATOUT todii LA Lit FE (EP rm ice ri ÉTÉ | ù Les ALU rl (pr : Lu … CH uit : A .. Lu = : nm OUT ail DEA TE DOTE LU ui, NUM Queue 110 _ ana D OU SUN ETEUT EE TA pal 14 pu il AMEL NE DA : iv uit - api 0 thin AR ii | 1 MON _ (AU ÿ : æ DRE où à œil nil dub à . ( : Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. PLANCHE IX TRIGONIA LUSITANICA, Sharpe (Suite). Ptérocérin. 19. 20. Exemplaire présentant trois arrêts dans la formation des tubercules, voyez page 33.—Forts de Telhadouro. Exemplaire dont le bord palléal antérieur présente un arrêt d’ornementation, voyez page 33.—S" Sebastiäo près N:. S:. do Soccorro. . Valve droite vue de l’intérieur. Les dents de la charnière sont fortement usées et il manque un petit morceau à la région postérieure du bord palléal. TRIGONIA sp. cfr. LUSITANICA, Sharpe. Page 34. 22. Valve gauche provenant du lit le plus supérieur du Ptérocérin.—Arsena. Groupe des Costatae TRIGONIA MALLADAE, Choffat. Page 37.—Toarcien supérieur. 23. Valve droite montrant toute la longueur des flanes, mais brisée par contre en haut, en bas et au corselet.—Thomar. TRIGONIA PSEUDO-MERIANI, Choffat. Page 38.— Couches d’Alcobaça. . 24 a. Exemplaire à côtes non infléchies à l'approche de la carène marginale.—Environs d’Alcobaga. . 24 b. Le même placé obliquement pour faire voir l’area. . 24 c. Face antérieure du même exemplaire. . 25. Exemplaire à côtes infléchies vers le bas à l'approche de la carène marginale, et bifurquées vers le bord palléal. — Même gisement. . Exemplaire présentant une grande irrégularité dans l'élévation des côtes.—Même gisement. . Exemplaire montrant les côtes les plus rapprochées que j'aie pu observer. . Exemplaire très allongé. —Même gisement. Même gisement. Par inadvertance, les figures 21 et 24 b ont été placées suivant la station normale, au lieu d'être placées sui- vant la description. fr tn ‘4 | à Pn En in die . | ane d bi sl El 1 PA Carl ne MO NO 0 NAN il ( le) MrAfLra pare in Mie ir Jus SAETIENS lle ( | ; sp Agde Llin LS #0 di ï sGutqne Ne Se; 1Q é Roigfl de 2 cri risique déc su LES é nt _ in d à UT ati ere | Jak « ke amet _… sis EU 10 Eté, ve À sm — nt en 7 « DE de ME à its ts AL “a Fe i vatoit tracts A Ah me Fo ERA l PLANCHE X TRIGONIA FREIXIALENSIS, Choflat. Page 35.— Couches de Freixial. (Les n°* 1 a et 2 ont été intervertis). Fig. 2, 4 bet À c. Exemplaire de forme ovale, moins renflé que ce n’est généralement le cas, à fosse ligamentaire très étroite. — Environs de Villa Franca do Rosario. Fig. 4 a. Exemplaire de forme triangulaire à bord antérieur très arrondi.—Même gisement. Fig. 3. Exemplaire dont le bord antérieur forme un angle avec le bord palléal.—Même gisement. Fig. 4 Exemplaire ayant les côtes très espacées et formant un angle vers la carène. Les crochets sont usés, ce qui dimi- nue un peu sa hauteur.—Entre Villa Nova et Freixial. Fig. 5 a, b et c. Cet exemplaire a été photographié avec le prisme, de sorte que les trois figures sont inverties.—3 4, valve droite montrant une ornementation différente de celle de la valve gauche, 5 b.— Même gisement. Fig. 6. Exemplaire à côtes exceptionnellement irrégulières, brisé à l'extrémité postérieure— Environs de Villa Franca do Rosario. Fig. 7. Area du plus grand exemplaire connu.—Atalaya, près Enxara dos Cavalleiros. TRIGONIA cfr. FREIXIALENSIS, Choffat— Couches de Freixial. Fig. 8. Près de Valle de Porcas (Cintra). TRIGONIA KOBYI, Choffat. Page 36.— Couches de Freixial. Fig. 9. Forme la plus fréquente.— Environs de Villa Franca do Rosario. Fig. 10. Exemplaire à côtes fortement ondulées.—Même gisement. Fig. 41. Valve droite d’un exemplaire allongé, vu de l’intérieur, pour montrer le passage du canal excréteur. La dent la- térale postérieure est brisée.— Même gisement. FAUNE JURASSIQUE DU PORTUGAL Paul CHOFFAT. Lamell. asiph. PAC Cliché 10O Santos. Thotolyp. 3. Leipofd. sent Recueil d'Etudes paléontologiques sur la Faune crétacique du Portugal. Vol. I. Espèces nouvelles où peu connues, par Paul Choffat. Première série. 4°, 40 pag, 18 pl., dont 2 doubles. Lisbonne, 1886. —Vol. II. Description des Echinides, par P. de Loriol. Premier fascicule. Echinides réguliers ou endocycliques. 4°, 68 pag., 40 pl. Lisbonne, 1887. CÉNOZOIQUE Molluscos fosseis :—Gasteropodes dos depositos terciarios de Portugal (Gastéropodes des dépôts tertiaires du Portugal), por F. A. Pereira da Costa. 4°, 252 pag., 28 est. Lisboa, 1866-1868. (Avec traduction française en regard), Estudos geologicos :—Descripçäo do terreno quaternario das bacias do Tejo e Sado (Description du terrain quaternaire des bassins du Tage et du Sado), por Carlos Ribeiro. 4e, 164 pag., 1 carta. Lisboa, 1866. (Avec traduction française en regard). Estudo de depositos superficiaes da bacia do Douro, por Frederico À. de Vasconcellos Pereira Cabral. 4°, 87 pag. 3 est. Lisboa, 1881. PRÉHISTORIQUE Da existencia do homem em épocas remotas no valle do Tejo :—Noticia sobre os esqueletos humanos descobertos no Cabeco d’Arruda (Notice sur les squelettes humains découverts au Cabeço d’Arruda), por F. A. Pereira da Costa. Lo, 40 pag., 7 est. Lisboa, 1865. (Avec traduction française en regard). Da existencia do homem no nosso solo em tempos mui remotos provada pelo estudo das cavernas : —No- ticia âcerca das grutas da Cesareda (Notice sur les grottes de Cesaréda), por J. F. N. Delgado. 4°, 427 pag,, 3 est. Lisboa, 1867. (Avec traduction française en regard). Epuisé. Monumentos prehistoricos :—Descripçäo de alguns dolmins ou antas de Portugal (Description de quelques dolmens ou antas du Portugal), por F. A. Pereira da Costa. 4, 97 pag., 3 est. Lisboa, 1868. (Avec traduction française en regard). ; Descripcäo de alguns silex e quartzites lascados encontrados nas camadas dos terrenos terciario e qua- ternario das bacias do Tejo e Sado, por C. Ribeiro. 4°, 57 pag., 10 est. Lisboa, 1871. (Avec traduction en fran- çais). Epuisé. æ Estudos prehistoricos em Portugal: —Noticia de algumas estacôes e monumentos prehistoricos (Notice sur quelques stations et monuments préhistoriques), por Carlos Ribeiro. 2 vol. in-4°: 4. vol. 72 pag., 21 est. Lisboa, 1878; 2.0 vol. 86 pag., 7 est. Lisboa, 1880. (Avec traduction en français). PUBLICATIONS DIVERSES = Relatorio âcerca da arborisaçäo geral do paiz, por Carlos Ribeiro e J. FE. N. Delgado. 8, 317 pag, 1 carta. Lisboa, 1868. Epuisé. Relatorio âcerea da sexta reuniäo do Congresso internacional de anthropologia e de archeologia prehis- toricas verificada na cidade de Bruxellas no mez de agosto de 1872, por Carlos Ribeiro. 4°, 91 pag. Lisboa, 1873. Epuisé. Carta geologica de Portugal, leyantada por Carlos Ribeiro e J. F. N. Delgado. Escala 1/560000. Lisboa, 1876. Epuisé. Relatorio da commissäo desempenhada em Hespanha em 1878, por J. F. N. Delgado. 4°, 24 pag. Lisboa, 4879. Relatorio e outros documentos relativos à commissäo scientifica desempenhada em differentes cidades da Italia, Allemanha e França em 1881, por J. F. N. Delgado. 4e, 73 pag. Lisboa, 1882. Congrès international d'Anthropologie et d'Archéologie préhistoriques:—(Compte-rendu de la neuvième ses- sion, tenue à Lisbonne en 1880. 8°, 723 pag., 45 pl. Lisbonne, 1884. Communicacôes da Secçäo dos Trabalhos geologicos de Portugal. Tom. I. Fase. 1. 8°, 168 pag.. 3 est. Lisboa, 1885.—Fasc. IL. 176 pag., 6 est., 1888. MATE | HE * 4 NE [TS a Un + n TE AT 74 \ ra A OUT 1e ol (LA oil ut ERNST MAYR LIBRARY OUT 3 2044 110 320 868