AYAUK GEOLOGIQUES DU Pühuwuau DESCRIPTION DES P BE LORIOL ACCONPAGNER ee Tanımau Seranıararın aum | LISBONNE Ba DR / IMPRIMERIE DE L’ACADEMIE ROYALN DES sornons EN 1396 > l OUVRAGES PUBLIES, PAR LA DIRECTION DES TRAVAUX GBOLOGIQUES DU PORTUG. (COMMISSION GEOLOGIOUR, 1857-1868. —SRCTION DES TRAYAUX GEOLOGIURS, 1869-1886, —COMMISSION DES TRAVAUX GEOLOGIGURS, 1886-1892) MEMOIRES GEOLOGIE APPLIQUBEE Estudos geologicos:—Memoria sobre o abasteeimento de Lisboa com aguas de nascente e aguas de rio, por Carlos Ribeiro. 4°, 115 pag. Lisboa, 1867. Epuise. Etude geologique du tunnel du Rocio, contribution A la connaissance du sous-sol de Lisbonne, par Paul Choffat. Avec un artiele pal&ontologique par J. C. Berkeley Cotter et un artiele zoologique par Albert Girard. 4°, 106 pag., 7 pl. Lisbonne, 1889. ETLORE FOSSILE Flora fossil do terreno carbonifero das visinhancas do Porto, Serra do Bussaco e Moinho d’Ordem pro- ximo a Alcacer do Sal (Flore fossile du terrain carbonifere des environs du Porto, Serra do Bussaco et Moinho d’Ordem pres d’Aleacer do Sal), por Bernardino Antonio Gomes. 4°, 44 pag., 6 est. Lisboa, 1865. (Avec traduetion _ francaise en regard). : Contributions & la Flore fossile du Portugal, par Oswald Heer. 4°, 27 pag., 29 pl. Lisbonne, 1881. Monographia do genero Dicranophyllum (Systema carbonico), por Wenceslau de Lima. 4.°, 14 pag., 3 est. Lisboa, 1888. (Avec traduetion en francais). Nouvelles contributions A la Flore me&sozoique, par le marquis de Saporta, accompagnees d’une Notice strati- graphique, par Paul Choffat. 4°, 288 p., 40 pl. Lisbonne, 1898. PALEOZOIQUE Terrenos paleozoicos de Portugal.—Sohre a existeneia do terreno siluriano no Baixo-Alemtejo (Sur l’existence du terrain silurien dans le Baixo-Alemtejo), por J. F. N. Delgado. 4°, 35 pag., 2 est., 1 carta. Lisboa, 1876. (Avec tra- duetion en francais). Epuise. Estudo sobre os Bilobites e outros fosseis das quartzites da base do systema silurico de Portugal. (Etude sur les Bilobites et autres fossiles des quartzites de la base du Systeme silurique du Portugal), por J. F. N. Delgado. 4°, 411 pag., 43 estampas, sendo 3 de formato duplo. Lisboa, 1885. (Avec traduction en francais). —— Supplemento. (Supplement) por J. F.N. Delgado. 4°, 75 pag., 12 estampas, sendo 2 de maior formato. Lisboa, 1888. (Avee traduection en francais). Fauna silurica de Portugal. —Descripcäo de uma förma nova de Trilobite, Lichas (Uralichas) Ribeiroi, por J. IF. N. Delgado. 4.°, 31 pag., 6 est. Lisboa, 1892. (Avec traduetion en francais). JURASSISUTE Etude stratigraphique et pal&ontologique des terrainsjurassiques du Portugal, par Paul Choffat. 4e]iv. Le Lias et le Dogger au Nord du Tage. 4°, 72 pag. Lisbonne, 4880. Description de la Faune jurassique du Portugal. —— (ephalopodes, par Paul Ehoffat. Premiere serie, Ammonites du Lusitanien de la contr3e de Torres-Vedras. %.°, 82 pag., 20 pl. Lisbonne, 1893. —— Mollusques Lamellibranches, par Paul Choffat. Premier ordre, Siphonida. 42re Jivraison. 4.°, 39 pag., 9 pl. Lisbonne, 1893. i -—Deuxidme ordre, Asiphonida. 42° Jivraison. 4°, 36 pag., 10 pl. Lisbonne, 1885.—2° livraison, 40 pag., 10 pl. Lis- bonne, 1488. —— Echiuodermes, par P. de Loriol. Ie' fascieule. Echinides reöguliers. 4°, 108 pag., 48 pl. Lisbonne, 1890.—24 faseicule et dernier: Echinides irreguliers, 74 pag., 14 pl. Lisbonne, 1891. DESCRIPTION ECHINODERMES TERTIAIRES DORFES RE a a! DEE RS Zee DIRECTION DES TRAVAUX GEOLOGIQUES DU PORTUGAL DESCRIPTION Ss ECHINODERMES TERTIAIRES OB Fr UL AT PZDETEORIOE Fr) ACCOMPAGNEE D’UN TABLEAU STRATIGRAPHIQUE J. GC. BERKELEY COTTER LISBONNE ERIE DE LACADEMIE ROYALE DES SCIENCES 1396 ge BIRFEDEE NO U YNEA INTRODUCTION J’ai deja fait connaitre, precedemment, les Echinodermes des couches jurassiques et cretaces du Portugal. Restaient & ötudier ceux des couches tertiaires. La Direction des travaux g6ologiques a bien voulu me confier encore ce travail et ‚je desire lui en temoigner ici toute ma reconnaissance. Relativement ä d’autres conirees, ä l’Algerie par exemple, on peut dire que la faune tertiaire du Portugal n’est pas riche en Echinodermes. Elle n’a fourni jusqu’ici que des Echinides. Tous apparliennent a l’&poque miocene. ' Le nombre des especes decrites pour la premiere fois est peu considerable, huit seu- lement. Celles qui &taient deja connues dans d’autres regions appartiennent & ’&tage langhien et aA P’etage helvetien, mais, comme la plupart d’entre elles se rencontrent souvent dans tous les deux, elles ne peuvent pas fournir des donnees bien utiles pour leur delimitation en Portugal. 1 Les numeros entre parenthöse qui accompagnent le gisement se rapportent A un tableau stratigraphique qui sera publie avec les eonsiderations generales. Aoür, 1896 1 ul # Kan pi ml dasipehiing an \ me “ LE un han u Mi En er a all Er 2 En Mi ALU u | Kt Br, HORSIAS vi va IN a MN Rah DESCRIPTION DES ESPEGES CIDARIS AVENIONENSIS, Desmoulins Pl. I, fig. 1-4 ‘Synonymie Cidaris avenionensis, Desmoulins, 1838. Tableau des Echinides, p. 336. Cidaris stemmacantha, Agassiz, 1840. Catal. Eetyp. Mus. neoe., p. 10. » » Agassiz, 1840. Descr. des Echinides foss. de la Suisse, ı1, p. 73, pl. 21 a, fig. 4. Cidaris avenionensis, Agassiz et Desor, 1848. Catalogue raisonne des Echinides, p. 31. » » d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. ım, p. 142. » » Desor, 4858. Synopsis des Echinides, p. 47, pl. 7, fig. 7-8. » » Tournouär, 1868. Note sur le terr. tert. de Dinan en Bretagne, Bull. Soc. geol. de France, 2° serie, t. xxv, p. 381. » » Greppin, 1870. Deser. g&ol. du Jura bernois, p. 181. (Materiaux pour la carte geol. de la Suisse, 8° livr.). » » Karl Mayer, 4872. Verzeichniss des Helvetians der Schweitz, in Kaufmann, Rigi. (Bei- träge zur geol. Karte der Schweiz, AA° Lief., p. 489). » » Manzoni, 1873. Il monte Titano, p. 17. Cidaris stemmacantha, Quenstedt, 1872-1875. Petrefactenkunde Deutschlands, ııı, Echiniden, p. 21, pl. 69, fig. 9. Cidaris avenionensis, P. de Loriol, 4875. Deser. des Echinides tertiaires de la Suisse, p. 15, pl. I, fig. 8-13. » » Cotteau, 1877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 229, pl. 8, fig. 3-7. » » Fontannes, 1877. Etudes sur les terr. tert. du bassin du Rhöne, ır, Haut Comtat-Venais- sin, p. 48, ?? Cidaris cf. avenionensis, Fuchs, 1883. Miocäne Fauna Aegyptens und der Iybischen Wüste, p. 46, pl. XXI, fig. 9-12. Plegiocidaris avenionensis, Pomel, 1883. Class. et Genera des Echinides, p. 109. Cidaris avenionensis, Bazin, 1884. Echinides miocenes de Bretagne, Bull. Soc. geol. de France, t. xı1, p. 35, pl. 1, fig. 1-14. » » Mazzetti et Pantanelli, 4885. Cenno monogr. int. alla fauna fossila di Montese, I. Atti di Soe. dei natur. di Modena, ser. ııı, vol. ıv, p. 60. » » Kilian, 1889. Deser. g6ol. de la montagne de Lure, p. 324. » » Simonelli, 1889. Terrene e fossili dell’Isola di Pianosa, Bull. del Comit. geol. d’Italia, ser. 1, vol. x, p. 233. (p. 43, tirage & part). Cidaris (Plegioeidaris) avenionensis, Pomel, 1887. Paleontologie de l’Algerie, ır, Echinodermes, p. 321. G, pl. ı, fig. 19-23. Cidaris avenionensis, Kilian, 1889. Etudes paleontol. sur les terr. tert. et cretaces d’Andalousie, p. 718, pl. 33, fig. 10. 4 Cidaris avenionensis, Peron et Gauthier, 1891. Echinides fossiles d’Algerie, fase. x, p. 243. » » Gregory, 1892. On the Maltese foss. Echinoidea, Trans. Royal Soc. d’Edinburgh, vol. 36, p- 587, pl. A, fig. 4, 2, 3 (non fig. A ce). » » Fontannes et Deperet, 4892. Les terr. tert. marins de la cöte de Provence, 2° partie, p. 5%. » » Cotteau, 1895. Deser. des Echinides miocönes de Sardaigne. (M&m. Soc. g6ol. de France, Paleontologie. Mem. n° 13, p. 7. Dimensions Longueur maximum des fragments de radioles............- 40 mill. Diametrerdesiradiolesueesterete ee re erefokeheheleterette kLa6 » Radioles dont la longueur maximum est inconnue. Tous sont incomplets, sauf un petit nombre qui coiffaient des tubercules avortes et dont la longueur est de 30 mill.; d’autres, dans le meme cas, bris6s, accusent une longueur encore plus grande. Tige &paisse, A coupe eirculaire, ou un peu ovoide, ä peine un peu resserr6e vers la collerette, puis tres graduellement et insensiblement rötrecie vers l’extr&mite. Elle est ornee de granules, tan- töt arrondis, tantöt coniques, tantöt comprimes et un peu tranchants, tantöt fins, tantöt grossiers, 6pars, ou en söries longitudinales plus ou moins regulieres. Le plus souvent lune des faces du ra- diole est un peu plus faiblement ornee que l’autre. Parfois les granules tendent & se souder peu A peu et les series de granules se transforment en cötes lamelleuses plus ou moins saillantes. Ges mo- difications dans l’ornementation se presentent sur de nombreux radioles recueillis ensemble, elles passent de l’un ä l’autre, et on peut dire qu’on trouve A peine deux radioles ornes exactement de la möme maniere. La surface entre les granules est couverte de verrues tres fines, un peu in6gales. Dans le tres petit nombre de radioles dont l’extrömite de la tige est conserv£e, elle se montre’ toujours acuminde, avec des söries de granules, ou, aussi, des cötes lamelleuses; un seul, couvert de cötes lamelleuses, est arrondi A son extrömite. Aucun des fragments recueillis ne laisse constater une terminaison en cupule. Collerette peu elevee, A peine resserree, finement stride. Bouton peu developp6e. Anneau peu saillant, finement strie. Facette articulaire non cr£nelee; sa cavite est large et profonde, annoncant un mamelon &pais et saillant. Des radioles, en nombre proportionnellement assez grand, parmi ceux que j’ai sous les yeux, n’ont pas de bouton, mais une simple cavit6 articulaire; ils appartenaient a des tubercules sans scrobicules situes pres de l’apex. Rapports et differences. —J’ai sous les yeux une cinquantaine de radioles qui me paraissent appartenir certainement au Cidaris avenionensis. Je les ai compar&s avec’ de nombreux Echantillons bien caracterises, provenant de la Ghaux de Fonds, et je ne sais voir aucune difference; c’est la m&me forme de la tige, le m&me bouton, le m&me caractere et la m&me vari6t& dans l’ornemeniation; seu- lement aucun ne presente la terminaison en cupule si particuliere. On ne peut, du reste, atlacher une grande importance a l’absence de ces radioles sp6ciaux, car, evidemment, il n’y en avait qu’un {res petit nombre sur chaque test, ainsi qu’on le remarque aussi, assez frequemment, sur des especes vivantes. M. Peron, sur un tres grand nombre de radioles qu’il a recueillis en Corse, n’a trouv& que trois cupules. Parmi les nombreux radioles de la Chaux de Fonds que j’ai examines, je n’en ai vu que deux. Du reste, comme la plupart des radioles du Portugal que j’ai sous les yeux sont bris6s, on ne peut savoir comment ils se terminaient, mais j’aurais bien voulu en trouver au moins un poS- sedant la cupule. Les radioles qui ne se terminaient pas en cupule s’effilaient A l’extremite; j’en vois un arrondi et couvert de lamelles, comme celui qu’a dejäa figur6 l’abbe Bazin, (loc. cit.). Cotteau, (loc. eit. Sardaigne) a pu examiner un exemplaire de Sardaigne muni de ses radioles, et il a constat& les variations qu’ils pr&sentent sur un möme test; l’attribution A une möme espece, et au Cid. avenionensis, des radioles que j’ai decrits, se trouve ainsi justifi6e. h) Les faceltes articulaires-ne sont certainement pas crenel6es dans les exemplaires du Portu- gal. J’ai revu avec soin mes exemplaires de la Chaux de Fonds, sur lesquels j’avais cru distinguer des crönelures; il n’y en a pas en re£alite; c’est par erreur, je n’en doute pas, que le type du Cid. stemmacantha, provenant de la Chaux de Fonds, a &te figur& avec une facette articulaire crenel6e, et, d’ailleurs, ces cr&nelures sont si fines, sur cette figure, quwelles ne peuvent guere 6tre naturelles. Localites.—Portella das Necessidades pres Azeitäo. (1) Moinho do Bezugo pres Azeitäo. (I). Localit&s en dehors du Portugal.—Les Angles pres Avignon, (Helvötien). S' Paul-Trois-Chäteaux. 5’ Restitut (Dröme), (Helvetien). Forcalquier (Basses Alpes), (Helvetien). S' Juvat pres Dinan, (Hel- vetien). Bonifaccio (Corse), (Helvetien). France. —La Chaux de Fonds, (Neuchatel), (Helvetien). S'® Croix (Vaud), (Helvetien). Suisse. —Iola (Montese), (Langhien). Ile de Pianosa, (Helvötien). Messine, (Lan- ghien). Monte Titano, (Helvetien). Mont San Mechele, etc. (Sardaigne), (Langhien). Italie.—Ile de Malte, (Langhien).—Camp-Morand pres Boghar, Amraona, etc. (Algerie), (Cartennien, Langhien). RHABDOCIDARIS SISMONDAI, Mayer Pl. I, fig. 5 Synonymie Rhabdocidaris Sismondai, Karl Mayer, 186%. Die tertiär Fauna der Azoren und Madeira. Syst. Verzeichniss der fossilen Reste von Madeira, Porto Santo und Santa Maria, p. 12, pl. 1, fig. 6. Je ne connais qu’un seul fragment de radiole pouvant &tre rattache ä& cette esp&ce. Sa lon- gueur est de 45 mill., son diamötre est de 7 mill. La tige, cylindrique A sa base, s’aplatit l&gere- ment en approchant de l’extr&mite, et prend une forme un peu polygonale; elle est arm&e d’epines courtes, aiguös, accompagn6es de nombreux tubercules 6pineux, plus ou moins serr&s, epars, ou disposes en series longitudinales plus ou moins r&gulieres. La surface, entre les &pines, est couverte d’une fine granulation. L’une des faces de ce radiole est us6e, ne laissant voir que la base des Epi- nes, le reste est bien conserve. Collerette courte; elle parait avoir &t6& finement stri6e. Bouton court; anneau peu saillant; facette articulaire us&ee, ne paraissant pourtant pas avoir &t& crenelee. Rapports et differences. —Le radiole que je viens de decrire presente tous les caracteres que font connaitre la courte diagnose et la figure des exemplaires types recueillis par M. Ch. Mayer dans l’Helvötien de Madere. Une portion du radiole du Portugal est mieux conserv6e, il en resulte qu’il parait plus epineux, mais je ne vois pas de caracteres permettant de le söparer de l’espece de Ma- dere, tant que celle-ci ne sera pas mieux connue, et qu’on n’aura pas trouv& en Portugal des exem- plaires plus nombreux. Localite.—Au S. de Lagöa d’Albufeira, (Estremadura) (VI). Localit& en dehors du Portugal. —Mad£re, (Helvetien). PSAMMECHINUS DUBIUS, Agassiz Pl. I, fig. 6-9 Synonymie Echinus dubius, Agassiz, 1840. Catal. Eetyp. mus. neoe., p. 12. Echinometra margaritifera, Nicolet, 1840. Id., id., id., p. 12. Echinus dubius, Agassiz, 4840. Echinodermes foss. de la Suisse, p. 84, pl. 22, fig. 4-6. Psammechinus dubius, Agassiz et Desor, 4848. Catalogue raisonne des Echinides, p. 65. Echinus dubius, d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. ım, p. 142. Echinus obliquus, d’Orbigny, 1850. Id., id., p. 142. Psammechinus mirabilis, Desor, 4857. Synopsis des Echinides foss., p. 420. » » Dujardin et Hupe, 1862. Suites a Buffon, Echinodermes, p. 528. » » O. Heer, 1865. Die Urwelt der Schweiz, p. 440. » » Greppin, 1870. Deser. geol. du Jura bernois, p. 181. (Materiaux pour la carte geol. de la Suisse, 8° livr.). » » Laube, 1871. Echiniden der Oest. Ung. tertiär Form. (Abhandl. der k. k. geol. Reichs- anstalt, t. v, p. 59). » » Kaufmann, 1872. Rigi und Molassegebiet der Mittelschweiz, p. 489. (Beitr. zur geol. Karte der Schweiz, 14° livr.). » » Karl Mayer, 1872. Verzeichniss der Verstein. des Helvetians der Schweiz. (Beiträge zur geol. Karte der Schweiz, 11" Lief., p. 489). Psammechinus dubius, P. de Loriol, 1875. Deser. des Echinides tertiaires de la Suisse, p. 29, pl. II, fig. 6-7. Echinus dubius, Quenstedt, 1875. Petrefactenkunde Deutschlands, Echiniden, p. 345, pl. 74, fig. 7. Psammechinus dubius, Fontannes, 1877. Etudes stratigr. sur les terrains tert. du bassin du Rhöne, ır, Haut Comtat-Venaissin, p. 48, 53. > » Rothpletz, 1893. Stratigraphisches von der Sinai Halbinsel. Neues Jahrbuch ftir Mine- ralogie für 1893, p. 103. Dimensions TDTa In E LRON SER testen tele ee 8a49 mill. Diametresmoyenwe seltene eye epeleneneteee ei ee lee ee 13 » Hauteur, par rapport au diametre........cceneeenneeenn 0,46 a 0,55 Test eirculaire, plus ou moins deprime, dans les limites indiquees. Face superieure uniform6- ment convexe. Face inferieure convexe autour du peristome. Appareil apical inconnu. Zones poriferes droites, ä fleur du test. Pores disposes par petits arcs de trois paires, obli- ques, bien definis. Chaque paire de pores est s6par&e de sa voisine par une cöte transverse saillante, emise par le tubercule faisant partie de la sörie qui borde la zone porifere. Chaque tubereule &met trois de ces cÖötes; dans chaque arc deux des paires s’ouvrent entre les cötes du tubercule immedia- tement voisin; la superieure se trouve sur la cöte införieure du tubereule superieur. Cet arrange- ment se montre le m&me depuis le p£ristome jusqu’ä l’appareil apical; tres apparent dans les petits individus, il est encore parfaitement distinct dans les plus grands exemplaires. Cä et lA apparait un gros granule. Aires ambulacraires 6troites; elles portent deux series de 12 A 14 tubercules assez develop- pes, augmentant tres graduellement de volume depuis le sommet jusqu’a l’ambitus, ä partir duquel ils diminuent insensiblement; ces tubercules se trouvent tout-A-fait contigus aux zones poriferes; le mamelon, saillant, imperfore, non cr&nele, couronne une base circulaire, saillante, d’ou partent. les trois petites cötes dont il a et& parle. La zone mediane est occup&e par des granules assez grossiers, plus ou moins serres, inegaux, dont quelques-uns, ä l’ambitus, plus developpes que les autres, et mamelonnes, deviennent, dans les grands exemplaires, de petits tubercules secondaires, qui consti- tuent une double serie. Les aires interambulacraires ont deux rang&es de tubercules principaux semblables ä ceux des aires ambulacraires, un peu plus developpes, au nombre de onze ä douze. En dehors, de chaque cöte, le long des zones poriferes, se montre une serie de tubercules secondaires tr&s petits, &cartes, n’arrivant pas ä l’apex; deux series de tubercules secondaires semblables, mais un peu plus petits, se trouvent encore au milieu de la zone miliaire; ils ne depassent pas l’ambitus, ou bien, montent un peu plus haut, sans atteindre l’apex. Le reste de la surface est occup& par des granules relati- vement grossiers, inegaux et plus ou moins serrös. Peristome circulaire, ou parfois un peu oblong, assez grand; son diametre est de 0,43 A 0,46 de celui de l’oursin; il est assez enfonce et tres legerement entaille. J’ai sous les yeux de nombreux exemplaires, qui ne sauraient se distinguer du Psammechinus dubius, Ag. Je les ai compar6es avec de tres bons exemplaires de la Chaux de Fonds, sans trouver aucune difference appreciable. Les caracteres de cette espece sont tres constants. La taille et la hau- teur relatives peuvent varier dans les limites indiquees. Les granules sont parfois serr&s, quelquefois aussi assez &cartes; le volume relatif des tubercules secondaires n’est pas toujours le m&me, dans les petits individus ils ne forment qu’une serie insignifiante dans les aires ambulacraires; mais le nombre des rangees de tubercules dans les aires ambulacraires et interambulacraires, leur position, les pelites cötes emises par les tubercules des aires ambulacraires pour loger les paires de pores, ces caracteres se montrent parfaitement constants dans tous les exemplaires, soit du Portugal, soit de la Chaux de Fonds. Je rapporte a la m&me espece deux individus de grande taille recueillis A un niveau sup6- rieur, ’un a 26 mill. de diametre et sa hauteur (16 mill.) egale 0,62 du diamötre; l’autre a 31 mill. de diametre, avec une hauteur de 20 mill., soit 0,6% du diametre; dans le premier, on compte 24 tubercules dans chacune des series ambulacraires, et 17 dans les series interambulacraires; dans le second les series ambulacraires ont 26 tubercules, tandis que les s6ries interambulacraires en ont 18. Dans les deux exemplaires on distingue deux petites rangees irrögulieres de tubercules secondaires, au milieu de l’aire, en sus des deux autres, et, de chaque cöte, le long des zones poriferes, une se- conde rangee de tubercules secondaires plus faible. Tous les autres caract£res sont les m&mes que ceux des petits individus, et on distingue encore tres bien, surtout pres du sommet, les petites cötes entre lesquelles se logent les paires de pores. Je ne sais voir aucune raison qui engagerait A envi- sager les grands exemplaires comme etant differents des plus petits. I!s &tablissent un passage entre ceux-ci et lindividu encore plus grand et plus tuberculeux de la Chaux de Fonds accidentellement deprime, que j’ai fait figurer, (loc. cit.). Il est naturel, du reste, que le nombre des tubercules prin- eipaux, et celui des rangees de tubercules secondaires, augmentent en proportion de la taille. Rapports et differences.—Le Psamm. dubius est une espece bien caracteris6e que l’on ren- contre dans bon nombre de gisements miocenes; elle est, en particulier, abondante dans la molasse de la Chaux de Fonds, (Neuchatel). Je connais trop imparfaitement l’Echinus astensis, E. Sism. et l’Echinus lineatus, E. Sism. que Desor associait au Psamm. dubius, pour me faire une opinion correcte A leur egard, mais c’est tres probablement avec raison que Desor les a r&unis. II me parait egalement probable que le Psamm. Gauthieri, Cotteau, et peut-&tre aussi le Psamm. Serresii, Agassiz, sont de grands exemplaires du Psamm. dubius. Ainsi que je l’ai deja expos& (Ech. helv., loc. cit.) le nom de Psamm. dubius doit rester & Vespece; celui d’Echinomeira margaritifera, donne par Nicolet, n’est connu que par la mention dans les catalogues des moules d’Agassiz, tandis que l’Echinus dubius, cite egalement la meme anne, a &t6 en m&me temps decrit et figure par Agassiz; c’est par erreur que Desor avait pris le nom d’Echi- nometra mirabilis pour celui d’Echinom. margaritifera; quant a l’Echinus mirabilis d’Agassiz, (Catal. Ectyp., p. 12) il est devenu le Psammechinus mirabilis. Localite.—Entre Mutella et Cacilhas (Rive gauche du Tage), (VI b). Entre Lagöa et Penedo (grand exemplaire), (VII). Costa do Rego (grand exemplaire), (VII a). Localites en dehors du Portugal.—Villeneuve, S' Paul-Trois-Chäteaux (Dröme). Les Martigues, (Helvetien). France. —Chaux de Fonds, Verrieres, (Neuchatel), (Helvetien). S'® Croix (Vaud), (Helvetien). Suisse. — Steinabrunn, Garschenthal, (Helvetien). Autriche.—Suskowa, Volhynie.— Wadi Etal ‚(Sinai). ARBACINA MUTELLAERNSIS, P. de Loriol, 1896 Pl. I, fig. 10 Dimensions Diameiremeie ste else ee elkteretenleter ekepenefeleheegetere Stets fetetekeetetsfejte 9 mill. Hauteur, par rapport au diamötre ........2cssosennoreerennnn 0,55 Test subh&mispherique, un peu renfl@ au pourtour, uniformement convexe en dessus, un peu pulvine & la face inferieure. Appareil apical inconnu. Zones poriferes assez larges, droites, un peu deprimees. Pores dispos6s par petits arcs de trois paires A peine obliques, constituant presqu’une serie verticale simple; une petite saillie separe les paires de pores. Aires ambulacraires &troites, bordees de chaque cöt6 par une serie de petits tubercules assez fortement mamelonnes, lisses, imperfor6s, 6cartes, tout ä fail contigus aux zones poriferes; on compte treize tubercules par serie, un ou deux granules entre chaque tubercule. La zone meödiane est etroite et garnie de granules relativement assez gros, peu abondants, un peu oblongs, et ires serres. Au sommet de l’aire, les deux s6ries de tubercules sont presque contiguös. Aires interambulacraires larges, avec deux series de tubercules semblables ä ceux des aires ambulacraires, au nombre de onze par serie. La zone miliaire est garnie de granules oblongs, assez gros, relativement, inegaux, &pars, {res serr&s, accompagn6s de petites verrues microscopiques. Le long des zones poriferes, outre quelques granules, se trouve encore comme une serie peu reguliere de tres petits tubercules secondaires. Peristome petit, assez enfonce, eirculaire, faiblement entaill&ö; son diamötre egale 0,44 de ce- lui de l’oursin. Rapports et differences. —Üette petite espece, dont je ne connais qu’un seul exemplaire, mais en tr&s bon etat de conservation, se distingue de suite de l’Arbacina monilis, (Desor) Pomel, par sa forme deprimee et sa granulation entierement differente. Je ne trouve,-.du reste, aucune espece, parmi celles qui ont et6 decrites, avec laquelle celle-ci pourrait tre confondue. Localite.—Entre Mutella et Cacilhas, (VI b). SCUTELLA SUBROTUNDA, Lamarck Pl. III, fig. 2 Synonymie Echinodiscus subrotundus, Leske, 4778. Additamenta ad Kleinii disp. Echinod., p. 206. Scutella subrotunda, Lamarck, 4816. Animaux sans vertebres, t. ıı, p. 11. » » Agassiz, 1841. Monogr. des Scutelles, p. 76, pl. 17. » » Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 232, pl. XX VII. » » Cotteau, 1877. Deser. des Echinides tertiaires de la Corse, p. 241. (Voir dans cet ouvrage la synonymie detaillee de l’esp£ce, et ajouter:) Seutella subrotunda, Laube, 1867. Vicentin. Echiniden, (Sitzungsberichte der Wiener Akad., vol. 56, 4° partie, p- 242). » » Laube, 1868. Beiträge zur Kenntniss der Echinod. des Vicentin. Tertiär-Gebietes, p. 17, (Denkschr. der Wiener Akad., vol. xxıx). » » Taramelli, 4868. Echinidi del Friul. Atti del R. Istituto Veneto, t. 44, serie 3, p. 2167. » » Bayan, 1870. Terr. tert. de la Venetie. Bull. Soe. g6ol. de France, 2* serie, t. 27, p. 171. » » L. Lartet, 1872. Geologie de la Palestine, Ann. des Sc. geol., t. 3, p. 84. » » Fuchs, 1874. Die Stellung der Schichten von Schio, Verhandl. der k. k. geol. Reichs- anstalt, 187%, p. 132. D » Dames, 4877. Die Echiniden der Vicent. Tertiär-Ablagerungen, p. 23. » » Fraas, 1878. Aus dem Orient, ıı, p. 10%. » » Parona, 1887. Appunti per la paleontol. miocenica della Sardegna, p. 19. » » Cotteau, 1895. Deser. des Echinides miocenes de la Sardaigne, p. 45. (Mem. Soe. geol. de France, Paleontologie, Mem. n° 13). » » Fallot, 1895. Notice relative A une carte geol. des env. de Bordeaux, p. 34. Dimensions Aucun exemplaire n’est complet. La longueur du plus grand atteint environ 4145 mill. et sa largeur maximum environ 153 mill. Dans le plus petit la longueur est d’environ 9% mill. et la hauteur de 1% mill. Test arrondi, un peu &largi en arriere, legerement onduleux au pourtour; un faible sinus, plus ou moins accentue, sans &tre jamais bien profond, se montre, en particulier, en face de chacune des aires ambulacraires. Le bord posterieur n’est conserve dans aucun des exemplaires. Face supe- rieure faiblement convexe, parfois un peu relevee sous la region ambulacraire. Face inferieure plane. Appareil apical assez etendu; le corps madr6poriforme en oceupe tout le centre. Pores geni- taux 6cart6s, bien ouverts, les deux anterieurs plus rapproch6s que les deux posterieurs. Aires ambulacraires p6taloides, relativement longues et larges, egales, ou sub-egales entre elles, arrondies a leur extr&mite. Dans un exemplaire, dont la longueur atteignait environ 115 mill., la longueur de l’ambulacre impair, (33 mill.) &gale 0,57 de la longueur du rayon, prise au fond du sinus anterieur, et sa largeur maximum atteint 0,42 de sa longueur. Ces proportions sont presque exactement les mömes que celles des ambulacres de tr&s bons exemplaires de Bordeaux que j’ai sous les yeux. Dans un autre individu d’environ 400 mill. de longueur, du reste identique, la largeur de l’ambulacre impair anterieur egale 0,48 de sa longueur. Il arrive aussi que la zone interporifere est un peu plus £troite relativement ä la largeur des zones poriferes. Zones poriferes A fleur du test, relativement larges (A ?/2 mill.), chacune a une largeur egale A 0,35 de la largeur maximum de l’am- Aoör, 1896 2 10 bulacre; ä partir du sommet elles s’elargissent rapidement et forlement; pres de l’extr&mite elles se recourbent assez brusquement de maniere & fermer en bonne partie Y’ambulacre. Les sillons qui unissent dans chaque paire les pores externes aux pores internes sont excessivement fins et un peu onduleux; ä l’extrömite des zones il n’y a plus que quelques pelits sillons virguliformes et irregu- liers. Zones interporiferes tr&s legerement renflöes, lanceolees, un peu plus etroites que l’une des zones poriferes. Aires interambulacraires ötroites au sommet, puis 6largies, et l&gerement declives, suivant une pente uniforme, vers le bord, qui est tres mince et arrondi. Les sillons ambulacraires, ä la face inferieure, sont simples d’abord, sur une faible longueur ä partir du peristome, et assez profonds; ils se bifurquent ensuite, en formant deux autres sillons, de möme profondeur, d’oü partent un ou deux pelits rameaux lateraux; l’espace entre les deux sillons est, parfois, sensiblement deprime au milieu. Je ne connais, ni le peristome, ni le periprocte, des individus du Portugal. Tubercules de la face superieure extrömement pelits et serres, finement scrobicules; a la face inferieure ils sont sensiblement plus gros et plus espaces au milieu des aires ambulacraires, mais, vers les sillons, leur finesse devient excessive. Rapports et differences. —Les exemplaires que je rapporte au Scutella subrotunda sont nom- breux, mais, malheureusement, aucun n’est parfaitement complet, tous sont bris6s dans la region postörieure et le pöriprocte n’est visible sur aucun. Il manque done quelques elöments d’apprecia- tion, cependant tous les caracleres que l’on constate sont exactement ceux du Sc. subrotunda, et les dimensions proportionnelles des ambulacres sont parfaitement les memes. Quelques individus, un peu trop incomplets, me laissent bien quelques doutes, mais je ne sais A quelle autre espece il serait possible de les rapporter, et il est infiniment probable qu’ils appartiennent aussi au Sc. subrotunda. Localitös.— Portinho, (Musee national). Grillos pres Lisbonne, (VI b). Casal Vistoso, (V a). Val-de-Chellas pr&s Lisbonne, (V). Torre de San Juliäo, (III). Casal das Rölas pres Cabo Ruivo, (VILD). Albufeira (Algarve), (V), (Musöe national). Portinho d’Arrabida, (VD. Quinta do Anjo. Palmella, (VID). De Pragal a Arialva, (V). Localit&s en dehors du Portugal.—Leognan, Saucats, Dambery pres Gornac (Gironde), (Lan- ghien). S' Florent (Corse), (Langhien). France.—Schio, Altavilla, etc. Vicentin. (Couches de Schio). Dego, Piemont. Santa Manza, M'* Angelo. Isili, Castelsardo, elc. Sardaigne (Langhien). Italie.—Zu- cowce, Podolie. SCUTELLA FAUJASII, Defrance Pl. I, fig. 11 Synonymie Scutella Faujasü, Defvance, 4827. Diet. des Sc. naturelles, t. 48, p. 230. Scutella truncata, Valenciennes, 1828. Expl. des planches de ’Encyclopedie meth., pl. 146, fig. 4-5. Seutella Faujasü, Blainville, 483%. Manuel d’actinologie, p. 220. » » Desmoulins, 1837. Tableau des Echinides, p. 234. » » Grateloup, 4837. M&moires de g&o-zoologie sur les oursins fossiles, p. 37, pl. I, fig. 2 et 3. » » Dujardin, 1840. In Lamarck, 2° ed., t. ıı, p. 285. » » Agassiz, 1840. Catal. Ectyp. foss. mus. neoc., p. 6. Scutella truncata, Agassiz, 1840. Id., id. Scutella Brongniarti, Agassiz, 1840. Id., id. Seutella Faujasii, Agassiz, 1844. Monographie des Seutelles, p. 81, pl. 45, fig. 4-6. 11 Seutella truncata, Agassiz, 1841. Id., id., p. 78, pl. 16, fig. 4, 2, 3, 8, 9, 10, pl. 19, fig. 3-6. Seutella Brongniarti, Agassiz, 1841. Id., id, p. 80, pl. 15, fig. 4-3. Seutella Smithiana, Agassiz, 1841. Id., id., p. 84, pl. 19a, fig. 5-6, Scutella Faujasii, Agassiz et Desor, 4847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 77. Scutella Brongniarti, Agassiz et Desor, 1847. Id., id. Scutella truncata, Agassiz et Desor, 1847. Id., id. Scutella Smithi, Agassiz et Desor, 1847. Id., id. Scutella Faujasii, Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 233. » » Tournouer, 1868. Note sur les terr. tert. de Dinan, ete., Bull. Soc. geol. de France, 2° se- rie, t. 25, p. 381. » » Bazin, 4884. Echinides du mioc@ne de la Bretagne, Bull. Soc. g6ol. de France, 3° serie, t. x1, p. 6, pl. II, fig. 1-4. Dimensions ON SU UL ELTERN TEL Teer 90 mill. Largeur maximum, par rapport A la longueur .... 2.22.2222... 1,00 Epaisseursid. de ereeere eee laee 0,12 Test subeirculaire, aussi large que long, tr&s peu &pais, arrondi en avant, ondul& au pour- tour; un sinus bien accentu6, correspondant A l’extremite des ambulacres posterieurs pairs, determine le bord posterieur, qui est tronque droit. Face sup6erieure uniform&ment convexe, tres deprim6e. Face inferieure plane. Les cing sillons ambulacraires bifurquent a une faible distance du p6ristome; les dix sillons produits sont un peu onduleux, et assez profonds, et ils &mettent en dehors deux ou trois courts sillons lat6raux arques. Bord arrondi et assez £pais, relativement. Sommet apical subcentral. Les quatre pores genitaux sont &cartes, les anterieurs un peu plus rapproches que les posterieurs. Ambulacres ä peu pres egaux entre eux, la longueur de l’ambulacre antörieur impair est de 0,55 de celle du rayon; sa largeur egale 0,48 de sa longueur; ils sont largement ovales, arrondis A - V’extr&mit6. Zones poriferes larges, ä fleur du test; leur largeur &gale 0,33 de celle de l’ambulacre entier; graduellement elargies, elles se recourbent A peine A leur extremite, laissant l’ambulacre tres ouvert; les sillons qui unissent les pores sont presque droits, trois ou quatre A l’extr&mite sont courts et tortueux. Zone interporifere large, plane, un peu retr6cie A son extremite externe; sa largeur egale celle de l’une des zones poriferes. Pöristome central, arrondi. Periprocte petit, arrondi, relativement assez rapproch& du bord dans l’exemplaire deerit, le seul qui permette de l’observer; mais, comme le pourtour est un peu alter&, la distance qui le s&- pare du bord ne peut &tre mesuröe tout a fait correctement. Les tubercules sont partout extrömement petits et serr6s. Rapports et differences. —J’ai sous les yeux trois exemplaires qui peuvent &tre rapportes au Scutella Faujasi; Yun d’eux est bien conserve et permet une determination certaine. Ayant pu le comparer avec de bons exemplaires ıypiques de la Touraine, et avec les moules en plätre d’Agassiz reprösentant le type et ses varietes, j’ai pu m’assurer de la parfaite identit& de l’exemplaire du Por- tugal. Sous le nom de Sc. Smithii Agassiz l’avait d&ja cit&e des environs de Lisbonne, c’est, me pa- rait-il, avec toute raison, que cette espece a et& reunie au Sc. Faujasii. Plusieurs especes cr&edes par divers auteurs ont &t& r&unies successivement au Sc. Faujasit; je ne puis decider si c’est A bon droit pour toutes, n’ayant point les materiaux n6cessaires pour faire une &tude serieuse des varialions de l’espece. Je n’ai mentionne dans la synonymie que les Sc. truncata, Brongniarti et Smithii, qui, d’apres les moules en plätre et les figüres, me paraissent appartenir certainement au Sc. Faujasii, 12 mais je ne saurais me former une opinion sur les Sc. stellata, Ag., Sc. gibercula, Marcel de Serres, Sc. integra, Blainville. Localites.—Musgueira pres Lisbonne, (V). Torre de San Juliäo, (II). Localit6s en dehors du Portugal.—S!* Maure, S' Restitut, (Vaucluse). Cadenet, S' George en Anjou, S*" Juvat. (Helvetien). France. SCUTELLA LUSITANICA, P. de Loriol, 1896 Pl. II, fig. 1-3—Pl. III, fig. 1 Dimensions TONgUSUL KR ee ee 8650090000000890000 82 a 108 mill. Largeur par rapport & la longueur ...222. 2222 2uen een 1,10 Hauteur approximative par rapport & la longueur ....... 0,16 Test subcirculaire, en general non onduleux au pourtour, ou, du moins, d’une maniere peu distincte (un seul exemplaire montre un leger sinus en face des ambulacres); il est un peu &largi en arriere en face Jdes aires interambulacraires post6rieures paires. Face superieure convexe, ordi- nairement assez relev6e relativement ä l’apex, moins dans quelques individus, regulierement declive partout. Face införieure plane; les cing sillons ambulacraires sont profonds et se bifurquent, tres pres du peristome, en deux branches qui se contlinuent, en divergeant, jusque pres du bord, et n’emettent en dehors qu’un seul rameau, tres arque. Les aires interambulacraires sont plus ou moins deprimöes au milieu. Bord arrondi, relativement assez Epais. Apex un peu excentrique. Appareil apical peu &tendu, le corps madr&poriforme en occupe le centre; les pores genitaux posterieurs sont un peu plus Ecartes que les ant£erieurs. Ambulacres longs, larges, presque egaux entre eux; la longueur des posterieurs pairs atteint 0,63 du rayon, leur largeur &gale 0,44 de leur longueur. Ils sont graduellement &largis, et s’arron- dissent vers l’extr&mite. Zones poriferes (res larges (7 mill.), formant & elles deux presque toute la largeur de l’ambulacre, vers leur extr&mit& externe elles se recourbent pour le fermer; les trois ou quatre derniers sillons qui söparent les pores, dans chaque paire, deviennent tr&s courts et tortueux ne laissant entre ceux de chaque zone qu’un faible espace libre; les intervalles entre les sillons sont couveris de granules tres fins, disposes un peu irrögulierement sur une ou deux series. Zone inter- porifere exiremement etroite, lineaire, ne depassant pas 1 '/a mill. de largeur au maximum, et ayant l’apparence d’une simple petite bande qui separe les larges zones poriferes. Peristome arrondi, subcentral. Periprocte rapproche du bord, aA 5 mill. Tubercules extrömement petits, presqu’invisibles a l’eeil nu ä la face superieure, tres serr6s, ä peu pres Egaux partout, un peu plus ecartes A la face inferieure. Rapports et differences.—L’espece que je viens de decrire, dont j’ai quelques exemplaires sous les yeux, se dislingue facilement par l’etroitesse extröme de la zone interporifere, röduite A n’etre plus qu’une bande tres etroite de 4, A 1 1/a mill. de largeur. Ce caractere la distingue, A pre- miere vue, du Scutelia subrotunda, Lmk, dont elle se rapproche par sa forme et la longueur de ses ambulacres. Elle ressemble, par l’etroitesse de ses zones interporiferes, A une espece dont Tournouör m’avait donne un exemplaire sous le nom de Sc. Bonali; il provient de l’Aquitanien de Pinderes, (Lot et Garonne). Malgr& mes recherches je n’ai pu decouvrir si Tournouer avait publie quelque part cette 15 espece. ! Elle se distingue de celle du Portugal par sa forme plus ölargie en arriere, son pourtour plus onduleux, ses ambulacres plus courts, relativement, et plus arrondis ä l’extr&mit6, son p6riprocte encore plus rapproch6 du bord. Localites.— Torre de San Juliäo, (II). Foz da Fonte, (V a). Villa Nogueira, (Mus6e national). Charneca, (V a). Porto Brandäo, (Il). Bicas, (V). Cazal Vistoso, pres Lisbonne, (V a). SCUTELLA ROQUETTEI, P. de Loriol, 1896 Pl. II, fig. 3 Dimensions ON SUCULE EN RE ER EL 20 mill. Large Uran een leie ee een ee 20» Hauteurs. m ee ee ee lee 3» Test circulaire, tr&s deprime. Face superieure relevee sous l’&toile ambulacraire; la marge est plane ou meme legerement concave. Face inferieure plane. Le pourtour est A peine onduleux; en arriere deux faibles sinus correspondent aux ambulacres postörieurs pairs, et une petite &chancrure marque le milieu de l'aire interambulacraire posterieure impaire. Bord tres mince. Apex subcentral. L’appareil apical n’est pas distinct. Ambulacres courts, paraissant egaux entre eux. Par suite de la conservation un peu defectueuse de la surface, ils sont peu distinets. Leur longueur atteint A peine la moitie .du rayon; ils paraissent un peu effiles ä leur extr&emite, mais je ne puis voir jusqu’ä quel point celle-ci reste ouverte. Les zones poriferes sont relativement larges; la zone interporifere, un peu renflöe, est egale, ou plus etroite que l’une des zones poriferes. A la face inferieure, les cing sillons ambulacraires se bifur- quent A une distance du peristome relativement assez forte et logent chacun une serie de paires de pores extrömement tenus; des pores semblables, mais isoles, sont encore distincets dans chacune des deux branches. Peristome central, fort petit. Periprocte ovale, allonge dans le sens de la longueur, ouvert ä 1 mill. du bord. Rapports et differences. —La petite espece que je viens de decrire n’est encore connue que par un seul Echantillon assez fruste; elle ressemble A un Sismondia, mais le fait que les sillons am- bulacraires se bifurquent a la face inferieure oblige a la ranger dans le genre Scutella. Je ne connais aucune espece avec laquelle celle-ci pourrait &tre confondue. Une autre petite Scutella, Sc. pygmaea, Koch, est assez voisine, mais son periprocte est ouvert sur le bord dans une petite @chancrure, et sa face superieure est bien moins relevee dans la region ambulacraire. On pourrait supposer qu’il s’agit d’un jeune individu de quelque espece de Scutella, mais l’exemplaire a ’apparence d’un individu adulte, et je ne saurais l’attribuer ni au Sc. subrotunda, ni au Sc. Faujasii que l’on rencontre en Portugal, ce serait toutefois de ce dernier qu’il se rapproche- rait le plus. Il reste encore la une question A r&ösoudre. En attendant j’ai cru ne pas devoir negliger cet exemplaire qui presente des caracleres partliculiers, et qui est, en general, bien conserve, la ! M. Fallot, dans sa notice relative a une carte geologique des environs de Bordeaux, 4895, p. 19, dit que Tour- nouer a etiquete sous le nom de Sc. Bonali une espece de Scutella de Pind£res, (Lot et Garonne) (donc, de la m&me loca- lite), conservee au musee de Bordeaux; il ne dit pas si elle a et deerite. 14 surface seule &tant, malheureusement, usee. Si l’on decouvre, dans la suite, que ce n’est qu’un jeune du Sc. Faujasi, il sera bien facile de faire disparaitre de la methode le nom que je lui ai donne. Localite.—L’unique exemplaire appartient au Musee national de Lisbonne. Son Etiquettie porte simplement: «tertiaire du Portugal». AMPHIOPE PALPEBRATA, Pomel Pl. III, fig. 4.—Pl. IV, fig. 1 Synonymie Amphiope palpebrata, Pomel, 1886. Paleontologie de l’Algerie, Echinodermes, p. 280, pl. B. XI, fig. 1-4. » » Peron et Gauthier, 1891. Echinides fossiles de l’Algerie, p. 161. Dimensions Longueur „ureeeeseeeneneneneneneneneneneenenenenene 63 A 97 mill. Largeur, par rapport a la longueur .......2r2ceeeeneen. 1,10 Epaisseur, id., id. (dans le petit exemplaire)............. 0,13 Test subeirculaire, arrondi en avant, &largi en arriere dans les aires interambulacraires pos- terieures paires, Echancre, plus ou moins fortement, sur le pourtour, en face des trois ambulacres anterieurs. En arriere, le pourtour est un peu retreci dans les jeunes, avec une petite &chancrure au milieu. Dans les grands exemplaires, le bord posterieur est plus arrondi, avec un sinus median fai- ble, mais cependant distinet; ce sinus existe dans le type, M. Pomel pre&vient que la figure n’est pas exacte sur ce point, le bord n’etant pas intact. Bord tres mince. Face superieure faiblement convexe, un peu relevee A l’apex, et en avant. Face inferieure plane; les cinq sillons ambulacraires, assez pro- fonds, se bifurquent, tres pres du peristome, en deux branches divergentes qui n’emettent pas de ra- meaux; entre les deux branches le test est plus ou moins profondement deprime au milieu jusqu’au pourtour. En arriere, les branches des deux sillons posterieurs contournent les Junules en dehors. Appareil apical un peu excentrique en avant. Le corps madr£poriforme, relativement tres &tendu, et pentagonal, en occupe tout le centre, et se prolonge un peu dans l’aire interambulacraire postörieure impaire. Plaques g£nitales Ir&s petites; les quatre pores genilaux sont ecaries, bien ou- verts, les deux anterieurs un peu plus rapproches que les posterieurs. Pores ocellaires extrömement petits. Ambulacres relativement larges et assez longs; leur extremite est arrondie ou un peu efülee; P’anterieur est un peu plus long que les autres; sa longueur 6gale 0,57 de celle du rayon, c’est A dire de la distance entre le pore ocellaire et le bord anterieur; sa largeur atteint 0,30 de sa lon- gueur. Zones poriferes s’elargissant tres graduellement, avec une faible courbure, depuis leur ori- gine jusque tout pr&s de leur extr&mite oü elles se r&trecissent et se recourbent pour fermer pres- qu’entierement l’ambulaere. Les sillons qui unissent les deux pores d’une meme paire sont tres de- liös; les intervalles, bien plus larges, qui les separent, portent une seule serie röguliere de 10 ä 11 tuberecules tres petits, ires serr6ös, semblables a ceux qui couvrent toute la surface du test. Zone in- terporifere un peu renflee, lanc&olee, assez brusquement rötrecie et acuminee A son extremite; sa largeur est plus. forte dans l’ambulacre anterieur impair oü elle atteint 1,60 de la largeur de l’une des zones poriferes, tandis que, dans le m&me exemplaire, cette largeur ne depasse pas 1,16 de la lar- geur d’une zone porifere dans les ambulacres anterieurs pairs. 15 Lunules tres grandes, tr&s transverses, elliptiques, larges; leur longueur peut varier de 1% a 20 mill. suivant les individus, generalement leur largeur ögale la moiti6 de leur longueur, ou un peu moins. Toujours relativement tr&s longues et transverses, on peut observer des modifications assez profondes dans leur largeur relative. On pourrait m&me dire qu’on ne trouve pas deux exem- plaires dans lesquels elles soient exactement semblables. L’extremit6 des ambulacres posterieurs ar- rive fort pres de leur bord anterieur. Ordinairement elles sont legerement contourn6es dans une di- rection parallele au pourtour, et toujours bien plus rapprochees de l’extremite des ambulacres (4 A 5 mill. suivant la taille des exemplaires) que du pourtour; leur bord est un peu &vas6, et entour& d’un renflement & la face sup6rieure, elles s’evasent sensiblement A la face införieure. Tubercules de la face superieure extremement petits, scrobicules, accompagnes de rares gra- nnles. A la face inferieure, ils sont plus gros et plus ecartes dans les d&pressions des aires ambula- craires, et beaucoup plus fins vers le bord des sillons; sur le pourtour ils sont saillants au lieu d’ötre enfonces dans leurs scrobicules. Peristome pelit, arrondi, un peu excentrique en avant. Periprocte tres petit, arrondi, relativement rapproche du bord (de 0,19 a 0,21 de la longueur du rayon). Rapports et differences. —Üelte espece est bien reconnaissable A ses grandes lunules trans- verses, bien plus larges que celles de l’Amphiope Hollandrei, Cotteau, et arqu&es en sens inverse. Jai plusieurs exemplaires sous les yeux, mais un seul, de petite taille, est parfaitement intact. Ils presentent fort exactement tous les caracteres assign6es A l’espece par M. Pomel et par MM. Peron et Gauthier, et je ne saurais trouver aucune difference. M. Pomel insiste sur la saillie du rebord en- tourant les lunules; ce rebord existe bien dans les grands exemplaires du Portugal, mais sa saillie n’est pas tres forte; il attribue A la zone interporifere une largeur a peu pres egale a celle de l’une des zones poriferes, mais j’ai montr& que cette largeur peut varier dans le meme exemplaire, et elle a la möme largeur, en moyenne, dans nos individus, que celle que MM. Peron et Gauthier assignent ä leurs exemplaires de l’Amph. palpebrata, dont les dimensions proportionnelles, soit celles du test, soit celles des ambulacres, sont les mömes. L’Amph. Villei, que M. Pomel a decrit sans le figurer, est certainement tr&s voisin; il se rapproche de l’espece du Portugal par la saillie moindre du rebord qui entoure les lunules, mais il en differe par sa zone interporifere qui serait deux fois aussi large que l’une des zones poriferes; par ses ambulacres plus couris, les anterieurs pairs ayant une longueur egale A la moitie du rayon, puis par ses Junules relativement plus courtes et plus larges. Ges diffe- rences n’ont pas toute l’importance qu’on leur attribuerait au premier abord; la largeur relative de la zone interporifere peut varier dans certaines limites, sur un m&me exemplaire, ainsi qu’on l’a vu plus haut, et la largeur des lunules, relativement & leur longueur, est aussi sujette a quelques mo- difications, tout en conservant leur forme tres transverse. Peut-etre arrivera-t’on A r&unir ces deux especes en prenant pour intermediaires les exemplaires du Portugal. Colteau (Ech. de Sardaigne, p- 16) a deerit et figure un Amph. Lovisatoi, tres voisin de l’Amph. palpebrata, mais qui en diffe- rerait par ses ambulacres moins arrondis, ses zones poriferes moins larges, moins fermees & l’ex- trömite, avec une zone interporifere plus large, les lunules plus eloignses de l’extremite des am- bulacres posterieurs, et la face superieure moins 6paisse et moins renflee. Ges differences ne me pa- raissent pas avoir une {r&s grande importance, et, par le moyen des exemplaires du Portugal et de la description de l’Amph. palpebrata donnse par MM. Peron et Gauthier qui complete celle de M. Po- mel, on arrive A trouver des passages qui me paraissent assez concluants; ainsi, on a vu que la lar- geur relative des zones interporiferes peut varier dans de certaines limites dans un m&me individu, et on peut constater, sur la figure, qu’il en est ainsi dans l’Amph. Lovisatoi; la distance des lunules ä lextrömite des ambulacres est de 4 mill. dans l’Amph. palpebrata, d’apres MM. Peron et Gauthier; c’est la möme que celle que je trouve dans les exemplaires du Portugal, et que celle que donne la figure du type de Cotieau. Je remarque cependant que, dans ce dernier, les lunules ont une direc- 16 tion un peu difförente, et, avant de röunir ces deux especes, il convient d’attendre la decouverte d’au- tres exemplaires de Sardaigne (celui qui a &t& figure parait etre le seul connu), afin de pouvoir ve- rifier les passages. ; L’Amph. Dessii, Lovisato, egalement de Sardaigne, est encore une espece extremement voi- sine, ses ambulacres paraissent seulement un peu plus courts. Localites.—Porto Brandäo, (III). Carnide, pres Lisbonne, (III). Torre de San Juliäo, (I). Pra- gal a Arialva, (V). De Sacavem ä& Boa-Vista, (VD). Localites en dehors du Portugal.—Ras-el-Abiad, E. de Cherchell. Algerie (Langhien). CLYPEASTER CRASSICOSTATUS, Agassiz Pl. IV, fig. 2—Pl. V, fig. 1 Synonymie Clypeaster erassicostatus, Agassiz, 1840. Catal. Eetyp. foss. mus. neoc., p. 6, Q 12. » » E. Sismonda, 1844. Echin. foss. del Piemonte, p. #1, pl. III, fig. 1-3. » » Michelotti, 1847. Deser. des foss. des terr. miocenes de l’Italie sept., p. 69. » » Agassiz et Desor, 4847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 73. » » Sismonda, 1847. Synopsis meth. anim. inv. foss. Pedemonti, p. 8. » > d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. ım, p. 141. » » Desor, 4856. Synopsis des Echinides foss., p. 241. 2? » > Michelin, 1864. Monogr. des Clypeastres, p. 445, pl. 17, fig. 1, (Mem. Soc. geol. de France, 2° serie, t. vu). L » » Dujardin et Hupe, 4862. Echinodermes, suites a Buffon, p. 574. » » Karl Mayer, 4864. Verzeichniss der fossilen Reste der tert. Schichten von Madeira, etc., p. 11. Clypeaster grandiflorus, F. Roemer, 1870. Geologie von Oberschlesien, p. 395, pl. 42, fig. 1. Clypeaster crassicostatus, Laube, 4874. Die Echiniden der Oest.-Ung. tertiär Form. Abhandl. der K. K. Rei- chsanstalt, t. v, p. 63. » » Cotteau, 1877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 252. » » Koch, 1887. Die Echiniden der Obertertiären Ablag. Siebenbürgens, p. 9. (Medic. Naturw. Mittheilungen). » » Pomel, 1887. Paleontologie de l’Algerie, 2° livr. Echinodermes, 2° fasc., p. 206» pl. B, 24, fig. 1-7. « » Cotteau, Peron et Gauthier, 1891. Echinides fossiles de l’Algerie, 40° fasc., p. 235. » » Nickles, 4891. Etudes geologiques sur le S. E. de l’Espagne, I. Terr. secondaires et tertiaires d’Alicante, p. 137. » » Cotteau, 1895. Deser. des Echinides miocenes de la Sardaigne, p. 23. (Mem. de la Soc. geol. de France, Paleontologie, Mem. n. 12). » » Fallot, 1895. Notice relative & une carte geol. des environs de Bordeaux, p. 34. Dimensions On EUTIN ee Sets llene etetegetersVeFolstehetetetefeiete 115 & 425 mill. Largeur, par rapport A la longueur ....\.eereeeceer.. 0,84 a 0,88 Hauteur, id, id... ..uuue...00.. lee aha 0,31 Test pentagonal, allonge, retreci et arrondi en avant, tronque et legerement Echancre sur le bord posterieur, a peine inflöchi dans les aires interambulacraires posterieures paires. Face supe- 17 rieure elevee sans l’etre beaucoup, tronquee au sommet. Face inferieure plane autour du grand in- fundibulum du peristome. Le pourtour de la marge est arrondi, relativement assez Epais, plus aminci en arriere qu’en avant. ° Sommet ambulacraire un peu excentrique en avant. Le madreporide a la forme d’un petit bou- ton auquel les pores genitaux sont contigus. Ambulacres etroits, allonges, saillants, digitiformes, inegaux, un peu comprimes sur les cötes. L’anterieur impair est le plus long, sa longueur egale 0,72 de la longueur du rayon; dans l’exem- plaire figure il a 42 mill. de longueur, les anterieurs pairs 34 mill., et les posterieurs 40 mill. Zones poriferes assez larges (6 mill.), la largeur de l’une egale 0,55 de la largeur de la zone interporifere. Elles s’elargissent rapidement A partir du sommet, suivant une courbure faible, reguliere, ä peine plus sensible vers l’extremite, et laissant l’ambulacre bien ouvert. Les cloisons portent 7 aA 8 petits tubercules Ecart&s au point le plus large. Zones interporiferes allongees, fusiformes, fortement et uniformement convexes; leur largeur &gale en moyenne 0,32 de la longueur de l’ambulacre, elles sont un peu plus larges dans l’ambulacre anterieur impair. Aires interambulacraires tres &troites au sommet, oü elles paraissent enfonc6es entre les am- bulacres; elles sont d’abord l&gerement convexes, puis s’abaissent rapidement, en se deprimant, et se fondent dans la marge par une declivite uniforme jusqu’au pourtour. Un renflement assez accus& se manifeste a l’extremite des ambulacres. Peristome au fond d’un grand infundibulum dont les bords sont tres Evases. Pöriprocte eloign& du bord, d’une distance A peu pres &gale A son diametre. Tubercules tres pelits et assez &cartes sur la face superieure, un peu plus serres sur la zone interporifere des ambulacres, ou ils forment deux series sur chaque plaque; ils sont beaucoup plus developpes et un peu plus serres sur la face inferieure. Je ne connais que deux exemplaires, dans l’un la largeur est un peu plus forte et les ambu- lacres ont un peu plus de saillie que dans l’autre; du reste leurs caracteres sont identiques. Rapports et differences. —Les deux exemplaires du Portugal sont parfaitement identiques au moule en plätre du type de l’espece (Q 12) que j’ai fait figurer, pl. V, fig. 1. Ils en presentent tous les caracteres, et un examen {res attentif et prolonge ne me laisse decouyrir aucune difference ap- preeiable. La longueur de ce type est de 107 mill., sa largeur de 91 mill., sa hauteur de 35 mill. Le Clypeaster crassicostatus n’a pas toujours 6&t& interpr6t6& de la m&me maniere. M. Pomel estime que l’espece decrite et figuree sous ce nom par Michelin n’est pas le Cl. crassicostatus d’Agassiz, et, eroyant la retrouver en Algerie, il lui donne le nom de Cl. rhodopetalus, qui differerait du type d’Agassiz par son Epaississement considerable en avant, par le grand developpement relatif de ses tubercules, a la face inferieure surtout, et la reduction au nombre de trois des tubercules places sur les costules des zones poriferes. Les auteurs des «Echinides fossiles de l’Algerie» envisagent, ä l’exemple de M. Pomel, l’espece nommee Cl. crassicostatus par Michelin, comme etant distincte de celle d’Agassiz, mais ils estiment qu’elle n’est pas le Cl. rhodopetalus qui constituerait une Lroisieme espece. Il m’est impossible de me former une opinion personnelle sur ces appreciations, faute de mat&riaux, mais il me parait avere que le Cl. crassicostatus Michelin, n’est pas le Cl. crassicostatus d’Agassiz. Du reste, les especes du groupe (Bumactis, Pomel), ont &te s&parees par des caracteres qui ne semblent pas avoir une impor- lance majeure, et il faudrait voir ou conduirait l’examen -comparatif d’une bonne serie de chacune d’entre elles. F. Roemer croyait que le Cl. grandiflorus Bronn, &tait synonyme du Cl. crassicostatus, et que ce nom devait avoir la priorite, mais il est generalement reconnu que le Cl. grandiflorus est synonyme du Cl. Scillae, Desm. Localit@.— Albufeira (Musee national), (V). La localit& du second exemplaire n’est pas certaine, il provient probablement du me&me gisement, car sa couleur et sa gangue sont identiques. Aoür, 1896 3 18 Localit&s en dehors du Portugal.—Leognan, (Gironde), (Langhien inferieur). France. —La Su- perga pres Turin, (Helvetien). Italie.—Kemencze, etc. (Leithakalk, Helvetien). Felse-Orbo (Transyl- vanie), (Helvetien). Autriche.—Santa Manza, (Langhien). Corse.—Capo S* Ilia, Issili,.(Langhien), Sar- daigne.—Porto Santo, (Helvötien), Madere.—Tiaret, Dj. Gasribou, (Helvetien), Algerie. CLYPEASTER ACCLIVIS, Pomel Pl. V, fig. 2 Synonymie Clypeaster acclivis, Pomel, 1887. Paleontologie de l’Algerie. Echinodermes, ır, p. 210, pl. 21, B, pl. 42, fig. 1-3 (inedite). D » Cotteau, Peron et Gauthier, 1891. Echinides fossiles de l’Algerie, fasc. x, p. 182. Dimensions Longueur »eer2caeeree. NASE egeletelefige 140 mill. Largeur, par rapport A la longueur.........2cceeeeerenerne 0,85 Hauteurssid TE EL TV elteletere 0,27 Test pentagonal, tres retreci et arrondi en avant, legerement retreci, tronque, el un peu evide sur le bord en arriere. Face superieure assez &levee sous les ambulacres, puis rapidement etal&e sur une marge assez large; le sommet est deprime. Face inferieure formant une surface plane interrom- pue par le tres grand infundibulum du peristome. Pourtour un peu evide sur les. cöles lateraux. Les angles du pentagone sont tres arrondis. La marge est, relativement, peu &paisse, davantage en avant qu’en arriere, et renflee aux extrömites des ambulacres. Sommet ambulacraire legerement excentrique en arriere, (0,48 de la longueur totale). L’ap- pareil apical n’est pas conserve. Ambulacres &levös, ayant l’aspect de fortes cötes allong6es, oblongues, 6troites, digitiformes, comprime&es lat6ralement. Ils sont un peu inegaux, l’ant6rieur impair est le plus long, sa longueur ögale 0,70 du rayon, les anterieurs pairs sont les plus courts, 0,66 du rayon. Zones poriferes as- sez larges, leur largeur &gale 0,36 de la largeur de la zone interporifere. Elles ne sont point depri- mees, ni etal&es, mais appliqu6es contre les flancs du petale, et tr&s graduellement &largies, suivant une legere courbure; a leur extr&mite, elles s’arquent un peu plus et se terminent brusquement comme pour fermer l’ambulacre qu’elles laissent cependant assez ouvert. On compte 5 & 6 tubercules tres Ecart&s sur les cloisons qui separent les paires de pores au point le plus large; il n’y en a que 2 ä 3 sur le premier tiers des zones. La zone interporifere est arrondie, relev&e, relativement 6troite, sa largeur est &gale ä environ une fois et demie la largeur des deux zones poriferes r&unies. Aires interambulacraires fort &troites vers le sommet; d’abord un peu convexes, elles s’abais- sent promptement en se creusant beaucoup A mesure qu’elles s’elargissent, et en devenant de veritables fosses faisant ressortir d’autant la saillie des p6tales; le dessin n’a pu rendre suffisamment cette pro- fonde depression des aires interambulacraires, particulierement dans la fig. 26, donnant le profil. La marge se trouve aussi tres deprimse dans les aires interambulacraires, mais elle se renfle forte- ment vis ä vis des aires ambulacraires qui se terminent par une forte saillie s’evasant aux angles du pentagone. i 19 Peristome au fond d’un grand infundibulum dont les parois sont tr&s &vasees. Les sillons qui y penetrent sont assez profonds; ils commencent a une petite distance du bord. Periprocte un peu plus rapproch& du bord que son propre diametre. Les tubereules des zones interporiferes sont petits et assez &cartes, comme sur toute la face superieure; les sutures des plaques sont rarement visibles, je puis cependant affirmer que, sur quel- ques plaques, les tubercules forment deux series, je crois m&me en voir frois sur une plaque, au point median de la zone, mais je n’en suis pas sür; dans sa description, M. Pomel dit que les pla- ques des zones interporiferes portent trois series de tubercules, mais, sur la figure, on n’en voit que deux. Rapports et differences. —Je ne connais qu’un seul exemplaire appartenant ä cette espece, dont il presente tres exactement tous les caracteres. Il se distingue du Cl. crassicostatus, Ag., par ses aires interambulacraires plus deprimees, en fosses profondes, ses petales plus saillants et plus comprimes lat6ralement, sa marge plus 6talöe, bien plus amincie dans les aires interambulacraires, sa forme plus @largie. Dans le Cl. pentadactylus, Peron et Gauthier, le bord est tres Epais, la face inferieure est pulvinee, etc. Localite.—Entre Picagallo et Fonte da Pipa, (VD. Localites en dehors du Portugal.—El Biar, Beni Messour, (Langhien). Algerie. CLYPEASTER PALENCGCAENSIS, P. de Loriol, 1896 Pl. VI, fig. 1-2 Dimensions ON GUN Ne REN 112 a 132 mill. Largeur, par rapport a la longueur ................... 0,88 a 0,89 Hauteursid sd ee as ee tree 0,26 Test pentagonal avec les angles tr&s arrondis, retreei et arrondi en avant, tronque et legere- ment emargine sur le bord posterieur. Pourtour ä peine &vid& dans les aires interambulacraires pos- terieures paires, assez &paissi, et d’une maniere uniforme, sauf dans l’aire interambulacraire impaire, oü il est plus aminci. Face sup6rieure relativement deprimee, un peu relevee cependant sous la r6- gion ambulacraire, assez aplatie au sommet. Face inferieure offrant une surface plane interrompue par le grand infundibulum du peristome; les cing sillons qui y pen&trent commencent faiblement ä quelque distance du bord, puis s’approfondissent rapidement. Appareil apical presque central, tres peu &tendu. Le corps madreporique a l’apparence d’un tres petit bouton saillant, les pores genitaux, peu ouverts, sont tr&s rapproches. Ambulacres saillanis, &troits, allonges, digitiformes, un peu inegaux. Dans l’exemplaire type l’anterieur impair a 50 mill. de long, soit 0,71 de la longueur du rayon, la longueur des ambulacres pairs anterieurs est de 45 mill., celle des posterieurs est de 50 mill. Zones poriferes appliquees con- ire les ambulacres et paraissant flanquer les zones interporiferes sur leur convexite, ce que le dessin rend difficilement; elles sont assez larges, (maximum 6 mill.); la largeur de chacune &gale 0,40 de celle des zones interporiferes, mesur&e sans &gard a la projection. Au sommet les premieres paires de pores sont toujours atrophiees; les zones s’elargissent bientöt rapidement et conservent leur lar- geur jusque tout pres de leur extremite, ou elles se recourbent un peu en contractant l’extr&emite des zones interporiferes qu’elles laissent bien ouvertes. On compte 7 ä 8 petits tubercules assez &cartes 20 sur les cloisons qui s&parent les paires de pores au point le plus large. Zones interporiferes en forme de cöte digitiforme, &troite, arrondie, tr&s saillante, fortement comprimee sur les cötes; re- irecie A son extr&mite qui va se confondre insensiblement avec la marge. Vers le sommet elles sont fortement döprimees, et presque sans saillie, de sorte que, autour de l’appareil apical, elles parais- sent presque sur le m&me niveau que les aires interambulacraires. Ces derni£res, ä peine distinctes au sominet, s’ölargissent et se creusent tres rapidement et fortement, ä mesure que les ambulacres deviennent plus saillants; elles se confondent ensuite insensiblement avec la marge qui s’abaisse vers le bord par une faible declivitö, sans renflement bien sensible a l’extremite des ambulacres. Peristome pentagonal, au fond d’un infundibulum ä parois tres evasdes dont le diametre egale 0,41 de la largeur du test. Periprocte arrondi, tres rapproche du bord dont il est separ& par un espace plus etroit que son diametre. Tubercules de la face superieure tres petits, @cartes, entoures d’une granulation microscopi- que serröe; ils sont un peu plus developpes et plus profondement scrobicules sur les zones interpo- riferes oü ils forment deux series regulieres sur chaque assule. A la face inferieure les tubercules sont plus gros, plus largement scrobicules et plus serr6s. Variations.—Je connais trois exemplaires qui presentent exactement les mömes caracteres; la saillie des ambulacres est un peu moins accentuee dans l’un d’eux que dans les autres, mais, & ce degre-lä, on peut, sur un meme individu, observer une modification semblable. Rapports et differences. —Tant d’especes de Ciypeaster ont deja &t& decrites qu’il peut parai- {re inutile d’en augmenter encore le nombre. Cependant, il m’est impossible de rapporter correcte- ment celle-ci A l’une de celles que l’on connait deja. Elle est voisine du Cl. crassicostatus, Ag., et elle appartient au m&me groupe (Bunactis, Pomel); elle s’en distingue toutefois par sa forme plus large, sa face superieure plus d&primee, ses ambulacres un peu plus longs, plus deprimes au som- met, plus comprimes sur les cöles, ses aires interambulacraires ä peine enfoncees au sommet, mais ensuite bien plus creuses en approchant de la marge, qui est plus &talde avec moins d’epaisseur. Le CI. rhodopetalus, Pomel, est moins large et plus &leve, sa face införieure est assez convexe et pul- vinse entre le bord et la fosse buccale; le bord est plus &pais et il n’y a que 3 ou % tubercules sur les cloisons qui separent les paires de pores. Dans le Cl. bunopetalus, Pomel, les ambulacres sont plus larges, linfundibulum du p6ristome est plus grand, le pourtour est plus epais et plus Evide sur les eötes. Les aires interambulacraires du Cl. acclivis, Pomel, sont bien plus enfonc&es, ses ambula- cres sont moins contractss A leur extr&mite, la marge est plus mince dans les interambulacres, et plus gonfl&e aux extrömitös des ambulacres, il y a moins de tubercules sur les cloisons qui separent les paires de pores. Le Cl. intermedius, Desor., a des ambulacres moins digitiformes, moins saillants, moins comprime&s sur les cÖt&s, ses aires interambulacraires ne sont pas creus6es, l’infundibulum du peristome est plus petit. Localite.—Forno do Tijolo, (Palenga), (IV). Portinho d’Arrabida, (IV). 21 CLYPEASTER MUTELLENSIS, P, de Loriol, 1896 Pl. VII, fig. 1-2 Dimensions LOngUEUr ee ee ee De ae os. 475 mill. Largeur maximum, par rapport ä la longueur...........0.- 0,82 a 0,89 Hauteurtid;,sidi ver. anreisen eldatv ste ale 0,29 Test de grande taille, pentagonal, large, ir&s retreci et arrondi en avant, largement tronque et un peu &vide sur le bord posterieur; la marge est legerement @videe sur le bord dans les inter- ambulacres anterieurs pairs, davantage dans les posterieurs; les angles du pentagone sont fortement arrondis. Pourtour arrondi, assez 6&pais dans la region anterieure, tres aminei dans l’aire interambu- lacraire posterieure impaire, singulierement renfle en face des ambulacres, et aminci dans les aires interambulacraires. Face sup6rieure tronquee au sommet, elevee sous la region ambulacraire, mais faiblement, relativement & la taille. Face inferieure plane en dehors du grand infundibulum du p6- ristome. Sommet ambulacraire un peu excentrique en arriere (0,46 de la longueur). L’appareil apical n’existe plus. Aires ambulacraires ayant l’aspect de grosses cötes oblongues, arrondies, saillantes, @levees, non comprimees sur les bords. Elles sont relativement longues et un peu inögales, l’anterieure im- paire 6tant un peu plus longue que les paires, avec une longueur de 0,69 du rayon (65 mill.); les autres ont 60 mill. de longueur; leur largeur totale Egale 0,52 de leur longueur. Zones poriferes larges, chacune d’elles @gale 0,31 de la zone interporifere (7 mill.); elles s’largissent tr&es rapide- ment a partir du sommet, puis conservent & peu pres leur largeur en s’arquant legerement jusque tout pres de l’extremite, ou la serie de pores externes se recourbe brusquement comme pour fermer la zone, l’ambulacre lui-m&me reste assez largemenl ouvert. Elles ne sont nullement d&primdes, mais s’etalent fort obliquement en formant avec la zone interporifere une courbe ä peu pres uniforme. Zone interporifere oblongue, fusiforme, ir&s resserr6e au sommet, elargie a l’exir&mite, saillante, regulierement convexe. Sa largeur &gale 0,67 de la largeur totale de l’ambulacre. Aires interambulacraires tr&s resserr&es ei enfonc6es au sommet, un peu convexes d’abord, puis rapidement abaiss&ees en s’elargissant et en se creusant notablement vers la marge qui est, re- lativement, peu declive en s’amineissant. Peristome au fond d’un infundibulum tr&es &vas&, dont le diametre &gale 0,36 de la largeur de l'oursin. Les einqg sillons qui y aboutissent sont profonds dans son perimetre, mais s’effacent prom- ptement en dehors. Periprocte arrondi, tres rapproche du bord, dont il est separ& par une distance plus petite que son diametre. Tubercules de la face sup£rieure relativement petits et rapproch&s. Ceux qui couvrent les zo- nes interporiferes ne sont pas differents des autres. On en compte 7 A 8 sur les cloisons qui s&pa- rent les paires de pores dans les zones poriferes. A la face inferieure les tubercules sont bien plus developpes et extraordinairement serres, se touchant tous par leurs scrobicules, qui ont une forme un peu hexagonale. Variations.—Je ne connais que deux exemplaires appartenant ä cette esp&ce. Leur longueur est egale; l’un est un peu plus large que l’autre, sa marge est un peu plus amincie dans les aires 22 interambulacraires et son pourtour est un peu moins &vid& dans les aires interambulacraires poste- rieures paires; du reste ils sont identiques. Rapports et differences. — Cette grande esp@ce, qui appartient au groupe Bunactis de Pomel, se rapproche du Clypeaster crassicostatus, Ag., mais elle s’en distingue facilement par ses aires am- bulacraires en forme de cötes largement arrondies, non digitiformes, ni comprimees sur les cötes, et par ses zones poriferes plus etalees; de plus sa face sup£rieure est relativement moins elevee, ses aires interambulacraires sont plus creus&es et sa marge est plus renfl&e en face des ambulacres et plus amincie dans les aires interambulacraires. Parmi les especes de ce groupe recueillies en Algerie par M. Pomel on peut rapprocher le Cl. mutellensis du Cl. bunopetalus, Pomel, dont les ambulacres sont moins saillants, moins ouverts ä l’extremite, la marge plus &paisse dans les aires interambula- eraires, le pöristome ouvert dans un infundibulum moins @vas6, et les tubereules moins serres a la face införieure; puis du Cl. rhabdopetalus, Pomel, qui se distingue par sa marge plus Epaisse dans les aires interambulacraires, ses zones poriferes relativement plus 6troites, avec 3 a 4 tubercules seulement sur les cloisons des zones poriferes. Les ambulacres du Cl. mutellensis sont relativement bien plus larges et non digitiformes et les aires interambulacraires sont bien moins creusees que dans le Cl. acclivis, Pomel. Les tubercules de la face inferieure sont’si serres, que leurs scrobicules se touchent exacte- ment partout, c’est encore la un caractere difförentiel, assez particulier, a ajouter aux autres. Les autres espöces me paraissent s’&loigner davantage. Il est regrettable que l’on ne connaisse pas un plus grand nombre d’exemplaires de cette espece, et appartenant ä des phases de developpement differentes, mais, en ’etat actuel, je ne saurais comment l’identifier avec aucune de celles qui sont venues A ma connaissance. La determination des Clypeaster, et, particulierement, celle de ceux qui appartiennent ä ce groupe, est difficile, surtout lorsque l’on n’a a sa disposition que des figures, et möme que des descriptions. Il faudrait pouvoir comparer entre eux des exemplaires originaux ou de bons moules en plätre pour arriver a des döterminations tout & fait satisfaisantes. Et ce qui augmente encore la difficult& c’est qu’on ne connait que rarement les limites dans lesquelles peut varier une meme esp£ce. Localite.—Mutella, (VI, ce). CLYPEASTER OLISIPONENSIS, Michelin Pl. VII, fig. 1-2 Synonymie Clypeaster olisiponensis, Michelin, 1861. Monographie des Clypeastres fossiles, p. 118, pl. 20, fig. 1. (Me- moires de la Soc. geol. de France, 2° serie, t. vır). Dimensions Bongueurl ee Nehe en este see 410 a 140 mill. Largeur, par rapport a la longueur.......... 50000 0,83 a 0,91 Kenang, oh, Mlasoonaonsa0au0000000800 00000 ER 0,30 a 0,39 Test pentagonal, avec les angles tres arrondis, relativement large, retr6ci et arrondi en avant, tronqu6 et plus ou moins &vid& sur le bord posterieur, sans l’ötre fortement. Les cötes lateraux sont 23 presque rectilignes, toujours @vides, tantöt faiblement, tantöt d’une maniere assez accentuee. Face su- p6rieure assez fortement relevee, sa hauteur est de %*/ıoo & ?7/ı0o de la longueur, en moyenne, le som- met est toujours aplati, et, le plus souvent, un peu enfonce. Face inferieure plane, mais largement creusee au milieu par le grand evasement du peristome. Le bord est arrondi, plus ou moins £pais, parfois assez fortement, et toujours davantage en avant qu’en arriere. Appareil apical un peu excentrique en avant, rarement subcentral. Le corps madreporiforme est relativement grand, pentagonal, &toile, un peu renfl&, et couvert de granules tres serr6s. Les pores genitaux sont ouverts aux cing angles, il n’est pas possible de distinguer les pla- ques genitales. Par contre les plaques ocellaires sont tres visibles, arrondies, appliquees contre le corps madreporique; le pore est central et tres petit. Aires ambulacraires ni tr&s longues ni tres larges, ovales, lanc&olees, renfl&es, peu inegales, les anterieures paires un peu plus courtes que les autres. La longueur proportionelle des posterieu- res paires est en moyenne de °4/oo de la distance du sommet au pourtour. La largeur des aires am- bulacraires, y compris les deux zones poriferes, peut varier de 0,43 a 0,51 de leur longueur; dans un möme exemplaire cette largeur peut varier de 0,47 a 0,51 de la longueur. Zones poriferes assez larges (6 mill. au maximum), tres graduellement Elargies, en suivant une courbure reguliere et uni- forme, des le sommet, jusqu’a une faible distance de l’extrömite, oü elles se retrecissent et se res- serrent graduellement, laissant l’ambulacre tantöt tres peu ouvert, tantöt davantage. Elles ne sont point deprimees. On compte au maximum 8 a 10 ires petits tubercules Ecarles sur les cloisons qui separent les paires de pores. Les zones interporiferes sont arrondies et renflöes, plus ou moins ele- vees, mais sans se retr&ecir en devenant digitiformes; leur largeur egale 1,25 A 1,50 de la largeur des deux zones poriferes r&unies. Aires interambulacraires deprimees entre les aires ambulacraires, et tres etroites au sommet; elles s’elargissent bientöt en prenant une certaine convexit6 souvent a peine sensible, et s’etalent vers la marge qui s’abaisse vers le bord par une declivit& plus ou moins rapide suivant l’epaisseur du pourtour. Pöristome petit, pentagonal, ouvert au fond d’un infundibulum tres profond et tres largement 6vase. Les eing sillons qui viennent y aboutir, nuls vers le pourtour et sur une partie de la surface, restent peu profonds sur tout leur parcours. Periprocte petit, arrondi, la distance qui le separe du bord est A peu pres egale a son diametre. Tubercules de la face superieure tres pefits et &cartes dans les aires interambulacraires et sur la marge, un peu plus volumineux et plus serres sur les zones interporiferes oü ils se trouvent former deux series paralleles sur chaque plaque. Toute la surface, entre les tubercules, est occupee par des granules tres serrös et d’une grande finesse. A la face inferieure les tubercules sont un peu plus gros et plus serres, surtout dans la region ant£rieure. Variations.—J’ai eu de nombreux exemplaires sous les yeux appartenant incontestablement au Ciypeaster olisiponensis, espece deja anciennement connue qui ne parait pas s’elre retrouvee ail- leurs qu’en Portugal, car, malgre mes recherches, je ne la trouve mentionnee nulle part. Elle pr&- sente des caracteres tr&s constants, qui la font aisement reconnaitre. Toutefois la hauteur relative du test et sa largeur peuvent varier dans les proportions indiqu6es; le bord, epais dans les exemplaires bien typiques, ainsi que lindiquait Michelin, peut s’amincir assez fortement par suite de la declivite plus rapide et plus uniforme des aires interambulacraires. Les aires ambulacraires varient un peu de largeur et de longueur dans les proportions que j’ai indiquees; les zones interporiferes, toujours renflöes et bien arrondies, ont un peu plus de saillie dans certains individus que dans d’autres. Ces diverses modifications se relient entre elles par des passages serr&es qui me paraissent .si evidents qu’il m’est impossible de s6parer des exemplaires typiques, de beaucoup les plus nombreux, ceux qui paraissent s’en &loigner par les quelques particularit&s que j’ai indiquees. Rapports et differences.—Ainsi que Michelin Pavait deja indiqu6, le Cl. olisiponensis se dis- 24 tingue du Cl. altus, Lamk, par ses aıres ambulacraires moins larges, dont les zones interporiferes sont, par contre, plus renflees, et aussi par ce que les cloisons qui s@parent les paires de pores sont moins larges et garnies de tubercules plus petits et plus nombreux; ce dernier caractere le separe aussi du Cl. intermedius, Desmoulins. Localites.—Entre San Juliäo et Forte do Junqueiro, (I). Porto Brandäo, (III). Torre de San Juliäo, (I). Entre Porto Brandäo et Pragal, (IN). Foz da Fonte, (V). Bicas, (V).Costa de Picagallo, (V). Ouest du Fort d’Almada, (V). Torre pres Charneca, (V). Albufeira (Algarve), (V). CLYPEASTER ALTUS, Lamareck PI.X, fig. 1 Synonymie Clypeaster altus, Lamarck, 1816. Animaux sans vert®bres, tome ım, p. 14. Clypeaster portentosus, Desmoulins, 1837. Etudes sur les Echinides, p. 218. Clypeaster altus, Grateloup, 4837. Memoire de geo-zoologie sur les oursins fossiles de Dax, p. #1. (sans figures). | Clypeaster turritus, Agassiz, 1840. Catal. Ectyp. foss. Mus. n6oe., p. 6. Clypeaster altus, Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 72. » » Philippi, 1851. Ueber Clypeaster altus, ete. Palaeontographica, vol. 1, p. 324, pl. XXXIX. » » Desor, 1858. Synopsis des Echinides, p. 240. Clypeaster turritus, Desor, 1858. Id., id., p. 240. Clypeaster altus, Michelin, 18614. Monogr. des Clypeastres fossiles, M&m. soe. geol. de France, 2° serie, vol. vr, p- 122, pl. 25. ; Clypeaster portentosus, Michelin, 1861. Id., id., p. 125, pl. 28. Clypeaster altus, Cotteau, 1877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 263. » » Pomel, 1887. Paleontologie de l’Algerie, Echinod., ı, p. 264, pl. B, 41, fig. 1-7. » » Kilian, 1889. Etudes pal. sur les terr. er6t. et tert. d’Andalousie, p. 718. » » Simonelli, 1889. Terrene e fossili dell’Isola di Pianosa, Bull. del comit. geol. d’Italia, ser. ır, v. A0, p. 224 (tirage A part p. 3%). » » Cotteau, Peron et Gauthier, 1891. Echinides fossiles d’Algerie, fasc. x, p. 224. » » Gregory, 1891. On the Maltese foss. Echinoidea, Trans. R. Soc. Edinburgh, vol. 36. p. 593. (Voir dans cet ouvrage, ainsi que dans Cotteau, Echinides de la Corse, la synonymie detaillee, qui n’est pas toujours absolument certaine, l’espece ayant donne lieu a beaucoup de confusion). Clypeaster altus, Cotteau, 1895. Description des Echinides mioeenes de la Sardaigne. (Mem. de la soc. geol. de France. Paleontologie, t. v, p. 23). Dimensions TON SU EUN ER RT rec ea feketeiere$]e 96 mill. Largeur, par rapport a la longueur..........ereeeeceseeen en 0,83 Hauteurss1d.s01d Vase res RE Let tele 0,39 Test allong&, subpentagonal avec les angles tres arrondis, plus ou moins evid& sur les cötes lat&raux, tr&s rötreci et arrondi en avant, retreei et tronque sur le bord posterieur. Face superieure assez &lev6e, renfl&e, aplatie au sommet. Face inferieure plane, legerement pulvinee dans les aires interambulacraires posterieures paires, graduellement declive dans le large infundibulum du peristome. Bord tres &pais, surtout en avant, et tres arrondi, plus aminci en arriere. Sommet ambulacraire un peu excentrique en avant. Appareil apical peu etendu, place dans 25 une depression peu sensible; le corps madreporiforme est en forme de bouton, arrondi, assez sail- lant; les pores genitaux sont ouverts a peu de distance de son bord, plus pres que dans l’individu figure par Michelin, (loc. cit.); les plaques ocellaires, par contre, sont tres petites, arrondies et ap- pliquees contre lui. Ambulacres allonges, ovales, un peu lanc6oles, ne faisant pas, relativement, une forte saillie, un peu inögaux; l’anterieur impair, qui est le plus long, a une longueur 6&gale ä 0,65 de la distance du sommet au bord; les posterieurs pairs sont a peu pres de me&me longueur; les anterieurs pairs sont un peu plus courts, leur longueur @galant seulement 0,62 de la longueur du rayon. Zones po- riferes assez larges, etal6es, legerement deprimees, graduellement 6elargies en suivant une courbure tres uniforme, A peine un peu plus prononcee A l’extremite pour fermer un peu le p6tale; leur plus grande largeur (5 mill.) egale 0,28 de la largeur totale maximum de l’ambulacre. Les cloisons qui separent les paires de pores sont assez larges, et portent 6 A 7 tres petits tubercules. Zones inter- poriferes en forme de cötes arrondies, fusiformes, un peu contractees ä l’extrömite, peu saillantes relativement; leur largeur maximum 6&gale 0,53 a 0,55 de leur longueur. Aires interambulacraires presque planes, tres rötrecies, et, relativement, longuement rötrecies au sommet; en s’largissant elles gagnent peu ä peu une faible convexit& qui ne se fait plus sentir sur la marge; celle-ci est paisse, &troite, fortement declive, un peu plus &talee dans l’aire interam- bulacraire posterieure impaire. Peristome dans un infundibulum profond, largement &vas£, tres entaill& par les cinq profonds sillons qui y penetrent. Periprocte arrondi, s6par& du bord par une distance @gale A son diametre. Tubercules des zones interporiferes serres, assez apparents, formant deux rang6es paralleles sur chaque plaque; ceux du reste de la surface de la face superieure & peu pres de m&me volume, mais plus ecartes. Les granules qui les s&parent sont tres fins et tres serrös. A la face inferieure les tubercules sont plus gros, plus fortement scrobicules, et plus serres. Rapports et differences. — Je ne connais qu’un seul exemplaire pouvant €tre rapporte au Clypeaster altus; il est, relativement, de pelite taille, et un peu anormal, l’un des cötes latöraux etant plus &vide que l’autre. Il presente parfaitement les caracteres de l’exemplaire appartenant ä la variete trapue, A bord &pais, et A face superieure moderement renflee, qui a 6t& figure par Michelin, et les mesures proportionnelles se rapportent fort bien. Michelin a indiqu& 10 a 12 tubereules sur les cloi- sons des zones poriferes, mais il n’en figure que 6; M. Gauthier, (loc. eit.) en donnant des rensei- gnements tr&s precieux sur l’interpretation du Cl. altus, a deja fait.remarquer qu’il n’y en a que 7 a 8 dans les grands individus. Localite.—L’exemplaire decrit, dont la localite precise n’a pu Etre indiquee, appartient au ni- veau V, a. Localites en dehors du Portugal.—Bordeaux, Dax, (Helvetien). Aleria Vadina, (Corse), (Lan- guien). France. —La Superga pres Turin, (Helvetien). Montalene pres Reggio, (Helvetien). Italie.—Ei- senstadt, (Hongrie), (Leithakalk, Helvetien). Autriche.— Cagliari, Sardaigne, (Languien). Ile de Malte, (Helvetien).— Madere, (Helvetien).— Nemours, Renisaf, (Helvetien), (Algerie).— Pianosa, (Pliocene d’apres Simonelli). Le Clypeaster altus a &t& diversement interprete, de sorte qu’il n’est pas possible de garantir l’exactitude de tous les gisements indiques. SEPTEMBRE, 1896 4 26 CLYPEASTER DELGADOI, P. de Loriol, 1896 Pl. IX Dimensions Tongueur. en seeeeteleetete steleetersteiein eier ee reeiee 140 a 485 mill. Largeur, par rapport ä la longueur .........eee ro... 0% 0,91 a 0,9& Hauteur, id.,id...2...2222200.- 0000000 000000600008 0,25 a 0,30 Test elliplique ou subpentagonal, retreci en avant et arrondi & l’extr&emite, arrondi ou lege- rement tronque& sur le bord posterieur. Sur les cÖötes lateraux la sinuosile, qui se remarque sur un grand nombre d’especes du genre Clypeaster, est A peine indiquee, et m&me nulle, sur quelques in- dividus. Tantöt la face superieure est presque uniformement convexe, tantöt elle se montre plus ou moins soulevee sous la region ambulacraire, avec le sommet plus ou moins aplati; ce soulevement peut &tre plus ou moins brusque. La face inferieure constitue une surface parfaitement plane inter- rompue seulement par le tres faible evasement du peristome. Le bord est relativement tr&s mince, pas plus Epaissi en avant qu’en arriere; la marge n’est pas, proprement, 6talee, mais elle est rögu- lierement et uniformement declive, tout autour sans l’&tre fortement, et sans que les aires ambula- craires se marquent sur elle par des renflements. Appareil apical un peu excentrique en avant. Le corps madreporiforme, qui en occupe le cen- tre, est en forme de bouton, peu d&velopp& et peu renflö. Les pores genitaux, fort petits, s’ouvrent tres pres de son bord. Aires ambulacraires largement petaloides, &largies et arrondies vers leur extrömite, un peu inegales; l’anterieure impaire et les posterieures sont un peu plus longues que les deux anterieures paires, mais cette difference est peu sensible et varie legerement suivant les individus. Elles sont, relativement, longues et tres larges; dans le grand exemplaire de 185 mill. de longueur, leur lar- geur totale atteint 37 mill. et leur longueur 67 mill. En general la longueur des aires ambulacraires est de °%/ıoo du rayon, soit, de la distance du sommet apical au bord du test. Zones poriferes fort larges, (9 mill.) etal&es et lögerement deprim6es; vers l’extr&mite des ambulacres elles s’arquent for- tement, en laissant les p6tales relativement tres peu ouverts. Les pores des deux rangees sont unis par un sillon peu profond dans chaque paire, les &troites cloisons qui s6parent ces dernieres portent au maximum de leur longueur (9 mill.) jusqu’a 16 petits tubercules tr&s serr&s. La largeur maxi- mum de l’une des zones poriferes egale les */ıoo de celle de la zone interporifere. Celle-ci est con- vexe, parfois ä peine renflee, d’aulres fois un peu plus, mais sans prendre jamais un aspect digi- tiforme. Les aires interambulacraires, tr&s resserr6es et deprimees vers le sommet apical, restent re- lativement 6troites A cause de la grande largeur des aires ambulacraires; planes au sommet elles se renflent bientöt plus ou moins fortement, puis, A peu de distance de l’extrömite des petales, elles se fondent avec la marge qui se montre uniform&ment declive partout. Peristome relativement petit a parois abruptes, et tres peu &vas& en infundibulum, dont le diametre ne depasse guere !/ de la largeur de l’oursin. Les sillons ambulacraires qui viennent y aboutir, en l’entaillant, sont relativement assez larges, et assez profonds; ils disparaissent vers le bord. Periprocte tr&s petit, circulaire, ouvert A une distance du bord egale a son diame£tre. Tubereules tres petits et tr&s serrös, presque contigus aux environs de l’apex; ils forment 27 deux rangees sur chacune des plaques des zones interporiferes; en approchant du bord ils s’&cartent sans se developper davantage et l’espace intermediaire est alors rev&tu de granules extremement fins. A la face inferieure les tubercules sont un peu plus de&veloppes, mais tres serr6s, et leurs scro- bicules sont s&par6s par une mince cloison sans granules intermediaires. Variations.—Au cours de la description j’ai dejä indique les modifications individuelles que presentent les exemplaires nombreux que j’ai eu l’occasion d’examiner; elles se relient entre elles par les passages les plus evidents. La forme generale varie en ce sens que, de subelliptique, elle peut devenir subpentagonale; elle est toujours r&tr&cie en avant, avec les cötes lateraux A peine un peu &vides et le bord posterieur paraissant toujours arrondi ou & peine tronqu£, lorsqu’il est com- plet. La face superieure varie dans son elevation, surtout dans son renflement sous la region ambu- lacraire, qui, presqu’insensible a l’une des extr@mites de la serie, se montre, a l’autre, assez pro- nonc&, sans l’&tre beaucoup. Les caracteres des aires ambulacraires se montrent tres constants; une faible difference se fait parfois remarquer dans leur largeur proportionnelle; la zone interporifere est aussi un peu plus renflee dans certains individus que dans d’autres; les variations sont de peu d’importance et se relient entre elles de la maniere la plus &vidente; tous les autres caracteres sont sans variations. Rapports et differences. —Parmi les tres nombreuses especes de Clypeaster fossiles qui sont deja connues, je n’en trouve aucune avec laquelle celle que je viens de decrire pourrait re identi- fi6e. Elle se fait remarquer par sa forme subelliptique, arrondie en arriere, avec les cötes lateraux a peine sensiblement e&vides, ses aires ambulacraires tr&s larges, allong6es et relativement peu ren- flees dans la zone interporifere, par ses aires interambulacraires renflees, et par sa face inferieure dont la surface, parfaitement aplatie, est A peine interrompue par le faible &vasement d’un petit p6- ristome. Le Clypeaster olisiponensis, Michelin, est plus nettement pentagonal, ses zones interporiferes sont plus renflees; ses aires interambulacraires ne le sont point du tout, et son peristome est au fond d’un infundibulum bien plus &vase. Les exemplaires dont la face superieure est le plus aplatie au sommet rappellent le Cl. gibbosus, Marcel de Serres, et particulißrement la variete A laquelle Desor avait donn6 le nom de Cl. dilatatus, mais leur face sup£erieure est moins relev6e en döme, la marge est plus grande et plus 6talee, les aires interambulacraires sont moins renflees, la face inferieure est plus plane, avec un infundibulum bien moins @vas6; il y a jusqu’a 16 tubercules sur les cloisons qui separent les paires de pores, au lieu de 7 & 8. L’espece la plus voisine est certainement le Cl. sub- ellipticus, Pomel, et, j’jai meme ete& tent& d’y r&unir celle que je viens de decrire, cependant la des- eription tres d6taillee, donnee par M. Pomel, m’a permis de saisir des differences qui m’ont engage a les separer. D’apres la description du Cl. subellipticus, sa face inferieure serait pulvinee, deprimee autour de la fosse buccale, or, elle est absolument plate partöut dans le Cl. Delgadoi, dont la forme est notablement plus retr&cie en avant, et dont les zones poriferes sont relativement plus larges et plus resserrees & l’extremit& des aires ambulacraires, les laissant moins ouvertes, de plus les cloi- sons qui separent les paires de pores portent jusqu’a 15 a 47 petits tubercules au lieu de 10 a Al, les tubereules de la face införieure ne sont pas «doubles de ceux de la face superieure», le peris- tome est distant du bord de la longueur de son diametre et non pas du double diamötre. Une com- paraison immediate de s6ries d’exemplaires des deux esp£ces serait ä desirer, mais, en l’&tat actuel, il ne m’est pas possible de les r&unir. L’exemplaire type de M. Pomel a 164 mill. de longueur. Le Cl. myriophyma, Pomel, est plus arrondi, plus renfle, ses petales ambulacraires sont plus fermes A l’extrömite, ses tubercules sont bien plus petits et plus serr6s a la face sup£erieure, for- mant quatre series transverses sur les plaques des aires ambulacraires, au lieu de deux. Le Cl. pa- chypleurus, Pomel, a le bord plus 6&pais, plus arrondi, ses zones poriferes sont, relativement, bien moins larges, les cloisons qui separent les paires de pores ne portent que 6 & 7 petits tubercules. 28 Le Cl. suboblongus, Pomel, est plus pentagonal, ses zones poriferes sont plus 6troites relativement, les cloisons separant les paires de pores ne portent que 7 A 8 petits tubercules. Localites.—Marvilla pres Lisbonne, (VI, c), Entre Sacavem et Boa-Vista. Helvetien, (VI, c). Un exemplaire mal conserv&, mais appartenent probablement a cette espece a &t& recueilli entre Areeiro et Porto Brandäo a un horizon un peu inferieur, (V). L’exemplaire figur6 est le mieux conserv6, et celui qui est le plus rögulierement elliptique, avec la face sup6rieure soulevee, assez abrupte. CLYPEASTER TAURICUS, Desmoulins Synonymie Clypeaster tauricus, Desor, 1847, in Agassiz et Desor, Catalogue raisonne des Echinides, p. 73. » » Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 240. » > Michelin, 1861. Monogr. des Clypeastres fossiles, (M&m. Soc. geol. de France, 2° serie, t. vor, p. 108, pl. X et XL, fig. a, a’, e). 27 » » Wright et Adams, 186%. On the fossil Echinidae of Malta, Quart. Journal Geol. Soc. of London, vol. xx, p. 477. \ » » D’Archiac, 1866. Deser. phys. de l’Asie Mineure par Tschihatscheff, Paleontologie, p. 307. pl. 18, fig. 1. » » Fraas, 1878. Aus dem Orient, ıı, p. 10%. » » Cotteau, 1895. Descr. des Echinides miocenes de la Sardaigne, p. 23. (Mem. Soe. geol. de France, Paleontologie, Möm. n° 5). Dimensions ONE 1060er 140 mill. Largeur par rapport a la longueur ....2ercceeceeeeeeeneen 0,8% Hauteur tres approximative id., id.....ecs2esceeeeeeeeeene. 0,32 Test pentagonal, allong&, tres retreci et arrondi en avant, tronque et Evid6 sur le bord pos- terieur. Les angles sont tres arrondis, les cötes lateraux fortement 6vides. Face sup£erieure &levee, renflöe, mais deprimee sur le sommet; dans l’exemplaire que je decris les petales sont comme cou- des et döprimes A leur sommet, non par cassure, mais par deformation, ce qui fait paraitre le som- met particulierement aplati. Face införieure formant une surface plane interrompue seulement par le large infundibulum du peristome. Le bord est tr&s Epais el arrondi en avant et sur les cötes, mais en approchant des ambulacres, et du bord post£rieur, il s’amincit considerablement. L’appareil apical n’existe plus. Ambulacres fort larges, tres allong6s, tres ouverts A l’extremit6; je ne puis apprecier la lon- gueur de l’ambulacre impair; la longueur des anterieurs pairs egale 0,76, celle des posterieurs egale 0,77 du rayon. Zones poriferes tres etroites au sommet, graduellement et assez rapidement ölargies suivant une courbe uniforme, ils se contournent tres peu A l’extr&mite, laissant le petale tres ouvert; leur largeur (8 mill.) egale 0,33 de celle des zones interporiferes. Les cloisons qui Se- parent les paires de pores sont larges, et portent une serie de neuf petits tubercules; les sillons en- tre les cloisons sont tr&s 6troits. Zones interporiferes tres Etroites au sommet, puis assez brusque- ment &largies, relativement peu resserrees ä leur extremit6; elles ont la forme de cötes oblongues, arrondies, relativement peu renflees; leur largeur maximum &gale 0,58 de celle de l’ambulacre entier. 29 Aires interambulacraires tres etroites au sommet et conservant longtemps leur faible largeur, sous la forme d’une longue bande tres £troite, plate, deprim6e entre les zones poriferes, ne portant que deux series de petits tubercules; elles s’elargissent ensuite assez brusquement, deviennent for- tement declives et vont se r&eunir a la marge, sans se renfler. La marge elle-m&me est fort &troite, renflee, er rapidement declive vers le bord. Peristome au fond d’un infundibulum &vas6 dont le diamötre maximum ögale 0,33 de la largeur de l’oursin; il est fortement entaill@ par les sillons qui sont profonds mais s’effacent de bonne heure. Periprocte petit, ovale, rapproch6 du bord d’une distance egale A son diamötre. Tubercules des zones interporiferes serres et petits relativement ä la taille de l’oursin, ils for- ment deux series paralleles sur chaque plaque. Les tubercules des aires interambulacraires ne sont guere plus forts, mais plus @cartes. Ceux de la face inferieure sont assez volumineux, largement et profondement scrobicules, et tr&s serr&s, surtout vers les bords. Rapports et differences. —L’exemplaire que je viens de döcrire est le seul qui ait &t& recueilli, il n’est pas de grande taille pour l’espece, mais ses proportions sont les m&mes que celles de l’indi- vidu figure par Michelin, auquel il est du reste identique par tous ses caracteres, qui sont tr&s par- ticuliers, et ne laissent pas confondre l’espece avec d’autres. Sa surface est alteree, et ce n’est que sur des points restreints que l’on peut observer les tubercules. Il est interessant de retrouver cette espece en Portugal. On la connait du Taurus, de I’De de Crete, suivant le tömoignage d’Agassiz. Wright la cite de I’Ile de Malte, il en existait des &chantillons dans sa collection et dans celle de Lord Dueie, mais M. Gregory n’en fait pas mention dans son m&moire sur les Echinides fossiles de Malte. M. Cotteau, dans son dernier ouvrage sur les Echinides miocenes de la Sardaigne, en cite deux exem- plaires. On a rapporte au Clypeaster tauricus une figure de Kundmann (Rariora naturae, pl. 5, fig. 15); d’Archiac, (loc. cit.) affirme qu’elle doit appartenir & une autre espece. Localite.—Portinho d’Arrabida, (V). Localitös en dehors du Portugal.—Perdo de Migrania, Capo della Fresca. Sardaigne, (Lan- ghien).—Ile de Crete.—Mont Taurus. CLYPEASTER MICHELOTTI, Agassiz Pl. X, fig. 2 Synonymie Deren: Seilla, 4752. De corporibus marinis lapidescentibus, pl. 40, fig. 11. Clypeaster scutellatus, Desmoulins, 1835-37. Tableau des Echinides, p. 216, 217, 504. Clypeaster Michelotti, Agassiz, 1840. Catal. Eetyp. foss. mus. n&oc., p. 6. » » Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 73. Clypeaster scutellatus, variete, Desor, 1858. Synopsis des Echinides fossiles, p. 242. Clypeaster Michelotti, Michelin, 1861. Monogr. des Clypeastres fossiles, (M&m. Soc. geol. de France, 2° serie, p-. 132, pl. XXXIV, fig. 1). » » Laube, 1867. Vicentin. Echiniden, (Sitzungsberichte der Wiener Akad., vol. 56, 4° par- tie, p. 242). » » Laube, 1868. Beiträge zur Kenntniss der Echinod. des Vicentin. Tertiär-Gebietes, p. 18, (Denkschr. der Wiener Akad., vol. xxıx). » » Bayan, 1870. Terr. tert. de la Venetie. Bull. Soc. geol. de France, 2 serie, t. 27, p- #71. » » Fuchs, 1874. Die Stellung der Schichten von Schio, Verhandl. der k. k. geol. Reichs- anstalt, 1874, p. 132. 30 Clypeaster Michelotti, Dames, 4877. Echiniden der Vicent. Tertiär-Gebbietes, p. 25. > » Seguenza, 1880. Le form. terz. nella prov. di Reggio, Atti della Acad. dei Lincei, 3* ser., vol. 6, p. 59. Dimensions LOngueur- este ereelelele elek ereterterelefieek: Re LET 123 mili. Largeur, par rapport & la longueur ............. AREA En 0,95 Hauteurs loss Nr ekefeteyeiefefer ee et leere 0,24 Test largement pentagonal, avec les angles tres arrondis, retreci et arrondi en avant, faible- ment retreci et tronque sur le bord posterieur. Les cötes lat6raux ne sont que legerement &vides. Face superieure peu &levee, un peu renflee sous la region ambulacraire, du reste assez uniforme&- ment convexe. La face inferieure forme une surface plane, interrompue par le large &vasement de Finfundibulum du peristome. Le bord est arrondi, mince, sans renflements sensibles aux extr&mites des ambulacres. Sommet ambulacraire subcentral; l’appareil apical n’existe plus. Ambulacres larges, relativement assez courts, faisant tres peu de saillie, et peu inögaux; l’an- terieur impair a une longueur de 0,66 du rayon, les anterieurs pairs, 0,64. Zones poriföres assez etroites, non deprimees, etalees, tr&s Etroites vers le sommet, peu ä peu &largies jusqu’a une largeur maximum de 5 mill.;.elles s’arquent regulierement, et assez fortement, jusqu’a leur extr&mite, oü elles se recourbent brusquement sur trois ou quatre paires, pour former l’extremite du petale qui reste cependant encore notablement ouvert. Les cloisons, tres 6troites, qui separent les paires de pores, portent 9, au plus 10 tubercules tr&s petits. Aires interporiferes oblongues, convexes, mais point renfl&es, ne faisant qu’une faible saillie; leur Jargeur maximum atteint presque trois fois la lar- geur de l’une des zones poriferes, prise A son maximum. Aires interambulacraires presque nulles au sommet, oü elles se confondent avec les zones in- terporiferes, se trouvant presque sur le m&me plan; elles s’elargissent ensuite tr&s graduellement, en suivant une courbure A peine sensible, mais uniforme, jusqu’au bord; la marge, assez &tendue, presente donc une declivit@ peu rapide, mais parfaitement uniforme. Peristome au fond d’un infundibulum peu profond, mais largement &vase; les sillons qui y penetrent sont profonds. Le periprocte n’a pu Etre degage. Les tubercules des zones interporiferes sont un peu plus developpes que ceux qui couvrent les cloisons des zones poriferes; ils forment deux series paralleles sur chaque plaque. La surface des aires interambulacraires est exceptionnellement bien conserv6e; les tubercules qui la couvrent sont tres petits, a peine un peu plus gros que ceux des cloisons, et ils paraissent comme noy6s dans une granulation relativement tres saillante, il ne sont pas beaucoup plus &cartes vers le bord qu’ailleurs. A la face inferieure les tubercules sont un peu plus volumineux, plus profond&ment scrobicules, et plus serres, mais loujours entoures des m&mes granules. Rapports et differences. —Je ne connais qu’un seul exemplaire du Portugal appartenant A cette espece; sa surface est d’une parfaite conservation, mais des cassures, passant par le milieu des ambulacres, alterent un peu la forme; l’apex est en mauvais etat. J’ai pu comparer cet individu avec un exemplaire du Clypeaster Michelotti, provenant de Schio, qui m’a &t& donn& par Desor; il l’avait eliquei® «Clypeaster scutellatus var. Cl. Michelottiv. L’exemplaire du Portugal, de taille un peu plus forte, presente identiquement les memes caracteres; il me serait impossible de le s&parer. Sa forme est un peu plus large proportionnellement (0,95 de la longueur au lieu de 0,94), mais cela peut te- nir aux cassures que j’ai mentionnees, ou bien, aussi, n’&tre qu’une lögere variation individuelle. La surface de l’exemplaire de Schio est assez us&e, on ne peut voir si une granulation identique entou- 31 rait les tubercules de la face superieure; on en compte neuf, tres petits, sur les cloisons des zones poriferes. L’individu que je viens de d6crire correspond non moins exactement ä la figure et ä la des- cription du Cl. Michelotti donnees par Michelin (loc. cit.); cet auteur dit, dans la description, que les cloisons des zones poriferes portent 5 & 7 petits tubercules, et la figure en donne 10, c’est ce der- nier chiffre qui doit etre exact, si on les compte au point le plus large des zones poriferes; c’est le meme que celui que j’ai indiqu& pour l’exemplaire du Portugal. Parmi les especes qui peuvent öire comparees, il faut citer le Cl. latirostris, Ag., dont le p£e- ristome se trouve dans un infundibulum beaucoup moins 6vase, et dont les cloisons des zones pori- feres ne portent que six A sept tubercules, puis, le Cl. placenta, Michelotti, encore plus deprime, avec des ambulacres plus longs, et le pourtour plus sinueux; enfin le Cl. Martinianus, Desmoulins, dont le peristome se trouve au fond d’un infundibulum ä peine &vas6; ce m&me caractere &loigne le Cl. laganoides, Ag. Localite.—Praia das Bicas, au nord du cap d’Espichel, (V). Localites en dehors du Portugal.—Sclıio, Santa Libera di Malo, Monte Sgreve, Collalto di Mor- fumo. (Vicentin), (Couches de Schio). Italie. CLYPEASTER LATIROSTRIS, Agassiz Synonymie Seilla, 1759. De corporibus marinis lapidescentibus, p. 53, pl. 10, fig. 2. Clypeaster latirostris, Agassiz, 1840. Catal. Eetyp. foss. mus. neoc., p. 6. Clypeaster Scille, pars, Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 73. Clypeaster scutellatus, pars, Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 242. Clypeaster latirostris, Michelin, 1864. Monogr. des Ulypeastres fossiles, (M&m. Soc. geol. de France, 2° serie, t. vu, p. 137, pl. XV, fig. 2, pl. XXXVI, fig. 2). » » Wright et Adams, 186%. On the fossil Echinidae’of Malta, Quart. Journ. Geol. Soc. of London, vol. xx, p. 279. » » Laube, 1871. Echiniden der Oest. Ung. Tertiärschichten, (Abhandl. der k. k. geol. Reichs- anstalt, t. v, p. 65). » » Cotteau, 4877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 259. » » Seguenza, 1880. Le form. terz. nella prov. di Reggio, Atti della Acad. dei Lincei, 3° ser., vol. 6, p. 43. » » Gregory, 1891. On the Maltese foss. Echinoidea, Trans. Royal Soc. Edinburgh, vol. 36, p- 628. Dimensions ON U ee eeteterete ker AetRcle 125 mill. Largeur, par rapport & la longueur ........cueeeeeeeerenen- 0,94 Hauteur, approximative, id., ide. ...:..2c2eeceeeeeeeeeeenen 0,21 Test deprime, large, subpentagonal, retreei et arrondi en avant, a peine, ou nullement &vide sur les cötes. Face superieure relevee sous la region ambulacraire; la marge, assez &tendue, et 1&- gerement declive l’est uniform&ment partout. Face inferieure plane. Bord arrondi, mais tres mince. Sommet ambulacraire subcentral; l’appareil apical n’existe plus. Ambulacres tres peu saillants, ovales, allonges, assez fermes & l’extremite, peu inegaux, les 32 deux anterieurs pairs un peu plus courts que les autres. La longueur de l’anterieur impair egale 0,69 du rayon, sa largeur &gale 0,53 de sa longueur. Zones poriferes 6talees, un peu impression- ndes, assez 6troites, (45 mill. dans le plus grand exemplaire); tres resserr&es au sommet, elles s’elar- gissent tr&s graduellement jusque vers leur extr@mite, pres de laquelle elles se retr&cissent brusque- ment, et s’arquent pour fermer en partie l’ambulacre. Les sillons qui unissent les pores sont 6troits, mais les cloisons qui s&parent les paires sont larges et portent, en moyenne, six ä sept tubercules trös pelits, au point le plus large. Aires interporiferes 6troites, oblongues, convexes, tr&s peu saillan- tes, ä peine renflöes; leur largeur 6gale 0,50 de celle de l’ambulacre avec les deux zones poriferes. Les aires interambulacraires sont tres 6troites, et un peu renflöes au sommet; vers la moitie de la longueur des ambulacres leur renflement atteint A peu pres la hauteur des zones interporife- res; elles s’abaissent ensuite et viennent se confondre avec la marge qui est presque plate. Peristome petit, dans un infundibulum peu profond, et tres peu @vas£. Les sillons sont larges et profonds, surtout pr&s de l’infundibulum, oü ils font paraitre les aires interambulacraires comme de legers renflements. Periprocte invisible. Tubereules des zones interporiferes de m&me grosseur que ceux des cloisons des zones pori- feres, serres, entoures d’une {res fine granulation; ils forment deux series un peu irrögulieres sur chaque plaque. Sur le reste de la face sup£erieure les tubercules sont encore plus petits, &cartes, comme noyes dans une granulation assez grossiere relativement & eux-memes, et tr&s serres. Les tubercules de la face införieure sont plus gros, plus largement scrobicules, et peu &carles. Rapports et differences. —Les deux exemplaires que je rapporte au Clypeaster latirostris, Ag., ne sont pas dans le meilleur &tat de conservation, toutefois ils sont assez complets pour permettre une determination correcte, et je ne pense pas me tromper en les attribuant ä celte espece. Dans un, la face sup6rieure est tres usee et altör6e autour de l’apex, dans l’autre elle est enfoncee par suite de cassures, de sorte que le renflement de la face sup6rieure ne peut Etre exactement apprecie. ° II y a quelques differences a observer dans les descriptions qui ont et& donnees. Ainsi Miche- lin dit, que les ambulacres n’atteignent que la moitie de la distance du sommet au bord, et, dans la figure qu’il a donnee, la longueur de l’ambulacre anterieur impair &gale 0,70 du rayon, la description indique 9 & 10 tubercules sur les cloisons des zones poriferes, la figure n’en donne que six. Dans le moule en plätre d’Agassiz, type, (60) la longueur de l’ambulaere impair &gale 0,64 du rayon. Tres voisin du Cl. laganoides, Ag., le Cl. latirostris s’en distingue par sa face superieure un peu plus bombee, sa largeur proportionnelle plus forte, ses zones interporiferes relativement plus etroites, les tubercules des cloisons des zones poriferes moins nombreux; les tubercules de la face superieure me paraissent aussi plus fins. Localite.—Foz da Fonte, (V). Localites en dehors du Portugal.— Santa Manza. Corse, (Langhien).—Gaudendorf pres Vienne. (Leithakalk, Helvetien). Autriche.—Moree. 89 CLYPEASTER LAGANOIDES, Agassiz Pl. XL, fig. 1 Synonymie Clypeaster ambigenus, E. Sismonda, 1844 (non Lamark). Echin. foss. del Piemonte, p. 42. Clypeaster laganoides, Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 73. » » E. Sismonda, 41847. Synopsis meth. anim. inv. foss. Pedemonti, p. 8. Clypeaster ambigenus, Michelotti, 1847. Deser. des foss. des terr. miocönes de I’Italie sept., p. 65. Clypeaster laganoides, d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. ım, p. 141. Clypeaster sculellatus (pars), Desor, 1858. Synopsis des Echinides fossiles, p. 242. Clypeaster laganoides, Michelin, 1861. Monogr. des Clypeastres fossiles, Möm. Soc. geol. de France, 2® serie, vol. vu, p. 141, pl. 36, fig. 1. » » D’Archiae, Fischer, de Verneuil, 1866, in Tschihatscheff. Deser. phys. de l’Asie mi- neure. Paleontologie, p. 309. » » L. Lartet, 1872. Geologie de la Palestine, Ann. des Sc. geol., t. 3, p. 85. » » Cotteau, 1877. Deser. des Echinides tertiaires de la Corse, p. 261. Dimensions Kanals 00004 4008000499 000000 > On BEREIT 97 a 110 mill. Largeur, par rapport ä la longueur...........creee00.. 0,92 laute ussidard ee REN hentai etete 0,18 a 0,19 Test subpentagonal, retreci et arrondi en avant, un peu retr&ci en arriere; la plus grande largeur se trouve en face des ambulacres anterieurs pairs; les cötes lateraux sont A peine legere- ment &vides. Bord arrondi et tr&s mince partout. Face superieure deprimee, cependant un peu relev6e et bomb6e au dessous de la region am- bulacraire. Face inferieure plate, un peu d&primee tout pres du p6ristome. Sommet ambulacraire l&gerement excentrique en avant. Les pores genitaux sont ouverts A peu de distance du corps madreporiforme qui est arrondi, et un peu renfl&; les plaques ocellaires, tres petites et arrondies, sont appliquöes contre lui. Ambulacres relativement courts, ovales, faisant peu de saillie, arrondis A leur extremit& qui est relativement peu fermöe; l’anterieur impair est sensiblement 6gal aux posterieurs, les anterieurs pairs sont un peu plus courts. Dans un exemplaire de 97 mill. de longueur les ambulacres poste- rieurs ont une longueur de 29 mill. et une largeur de 16 mill.; les anterieurs pairs ont 27 mill. de longueur. L’anterieur impair a une longueur Egale a 0,62 du rayon. Zones poriferes commencant au sommet par quelques pores imperceptibles, puis, rapidement elargies, sans prendre cependant une srande largeur (4 mill.); elles s’arquent faiblement, mais uniforme&ment, jusqu’a l’extr&emite, oü elles se recourbent davantage pour fermer un peu l’ambulacre. Les cloisons qui separent les paires de pores sont plus larges que les sillons qui les unissent, et portent 8ä 9 tubercules tr&s petils, entou- res de granules. Zones interporiferes oblongues, convexes, mais peu renflees; leur largeur egale 0,56 de la largeur totale de l’ambulacre. Aires interambulacraires tr&s &troites au sommet, ei renflöes, parfois assez fortement, jusqu’aux deux tiers environ de la longueur des ambulacres, atteignant presque le niveau de leurs zones inter- poriferes; elles s’aplatissent ensuite et arrivent au bord en suivant une declivite faible, mais tres SEPTEMBRE, 1896 5 34 uniforme; la marge, assez &tendue, relativement irös aplatie, est done fr&s r&guli&rement declive sur tout le pourtour. Peristome £troit, au fond d’un infundibulum tres peu &vase, et de faible profondeur; les sil- lons qui y penetrent commencent pres du bord, et deviennent tr&s profonds. Periprocte rapproche du bord. Tubercules petits et peu serres, relativement, sur les aires interporiferes, ot ils forment sur chaque plaque deux rangees parall@les. Ils sont de m&me dimension, mais plus serres et entour6s de nombreux granules sur la marge, un peu plus volumineux et plus serr&s Ala face införieure. Rapports et differences. — J’ai sous les yeux deux exemplaires appartenant a cette espece dont ils prösentent fort exactement tous les caracteres. Compar6s ä de tr&s bons individus du Cly- peaster laganoides provenant de la Corse, j’ai pu m’assurer de leur parfaite identite. Voisine du Cl. marginatus, Lamk., cette espece s’en distingue essentiellement par ses ambulacres plus longs, l’in- fundibulum de son peristome beaucoup moins 6vas6, et ses aires interambulacraires renflöes au sommet. Localite.—Penedo, (V). Un exemplaire tres typique, dont la localit& exacte n’a pu ötre preci- see. Un aulre exemplaire imparfait, mais appartenant tres probablement ä cette espece, entre Trafa- ria et Murfacem, rive gauche du Tage, (V). Localites en dehors du Portugal.—Santa Manza, (Corse), (Langhien).—Superga pres Turin, (Helvelien).—Mor6e.—Mont Taurus. CLYPEASTER MARGINATUS, Lamarck -PI. XI, fig. 2 Synonymie Clypeaster marginalus, Lamarck, 1816. Animaux sans vertebres, tome ı. » » Agassiz, 1835. Prodrome d’une monographie des radiaires, M&m. Soc. se. nat. de Neuchatel, t. 1, p. 187. Clypeaster tarbellianus, Grateloup, 1836. Memoire de g&o-zoologie sur les animaux fossiles des environs de Dax, p. 40, pl. 1, fig. 5, 6, (Actes Soc. linn. de Bordeaux, t. 8). Clypeaster marginatus, Grateloup, 1836. Id., id., id., p. 40. » » Agassiz, 1840. Catal. Ectyp. foss. Mus. neoc., p. 6, (M. 57). » » Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonne des Echinides, p. 73. » » Wright, 4855. On fossil Echinod. from the Island of Malta, Cotteswold Club Report, t. m, p. 68. » » Desor, 1858. Synopsis des Echinides fossiles, p. 242. » » Michelin, 1861. Monogr. des Clypeastres fossiles, Mön. soe. g6ol. de France, 2° serie, vol. vır, p. 130, pl. 19. fig. 1. ” » Coiteau, 1877. Echinides lertiaires de la Corse, p. 257. ” » Seguenza, 1880. Le form. terziarie nella prov. di Reggio. Atti della R. Accad. dei Lin- cei, 3° ser., vol. 6, p. 88. » » var. tenuipetalus, Seguenza, 1880. Id., id., p. 88, pl. 10, fig. 3. Clypeaster marginatus, Parona, 1887. Appunti per la paleont. miocen. della Sardegna, p. 19. » » Gregory, 1891. On the Maltese foss. Echinoidea, Trans. R. Soc. Edinburgh, vol. 36, p. 596. 39 Clypeaster marginatus, Cotteau, 1895. Description des Echinides miocenes de la Sardaigne, P- 21, (Mem. de 2 la soc. g6ol. de France. Paleontologie, n° 43). (Voir la synonymie plus complete dans Cotteau, Echinides de la Corse, et Gregory, Maltese foss. Echi- noidea). Dimensions Tongueurgav.r rerteie Seretentere rare ker sehtasteleg jeher ste 80 a 120 mill. Largeur, par rapport A la longueur (petit exemplaire).... 0,9% Hauteursnds did an) ee 0,19 Test elliptique ou subpentagonal, sinueux au pourtour, retreei en avant, ordinairement &yida sur le bord posterieur. Face superieure assez brusquement relev&e sous la region ambulacraire, oü elle se trouve plus ou moins saillante, l’ensemble restant toujours d&prim6, relativement. Face infe- rieure plate. Bord arrondi, tr&es mince, ä peine un peu plus &pais, en avant, et en face des ambulacres. Sommet ambulacraire subcentral. Corps madreporiforme relativement petit, arrondi et peu saillant; les pores genitaux s’ouyrent a une faible distance; les sutures des plaques gönitales ne sont pas distinctes. Ambulacres courts, ovales, relativement etroits, peu saillants, inögaux, l’anterieur impair est le plus long, les anterieurs pairs et les posterieurs sont A peu pres egaux; dans un exemplaire de 111 mill. de largeur, l’ambulacre impair a 32 mill. de longueur, les anterieurs pairs 27 mill. et les posterieurs 28 mill. La !ongueur de l’ambulacre anterieur impair est de 0,51 de la longueur du rayon; ce caraclere est tres constant dans les exemplaires du Portugal; dans un tres grand exem- plaire de Dax, ce rapport est de 0,52. Zones poriferes un peu deprimees, relativement etroites; elles s’elargissent rapidement des le sommet, en s’arquant ä peine, et conservent leur largeur jusque tout pres de leur extremite ou elles se recourbent pour fermer en bonne partie l’ambulacre; leur largeur ne d@passe pas 3 mill. dans les plus grands exemplaires du Portugal. Les sillons qui r&unissent les deux pores d’une möme paire sont larges; les cloisons qui les separent sont 6troites et portent 8 & 9 tubercules tres petits. Zones interporiferes convexes, peu renflees, 6troites, oblongues, ou plus ou moins lanceoldes A l’ex- tr&mite. Leur largeur peut varier entre 0,61 et 0,65 de la largeur de l’ambulacre avec les deux zo- nes poriferes. Aires interambulacraires extr&emement 6troites et deprimees A leur sommet, entre les ambulacres, ol elles ne sont que faiblement convexes; elles s’elargissent bientöt rapidement, et s’abaissent vers le bord, suivant une declivit@ peu rapide, uniforme, et tout ä fait reguliere. Comme il n’y a pas de renflements aux extrömites des ambulacres, la marge, qui est tres &tendue, se trouve uniformement declive tout aulour. Les sutures des plaques des aires interambulacraires sont, ordi- nairement, assez visibles pour donner ä la surface un aspect tesselle. Peristome tres petit, au fond d’un infundibulum profond, mais, relativement, pas tr&s &vase. Les cing sillons qui y penetrent sont faibles pres du bord, ou ils commencent, puis ils s’approfondis- sent rapidement et fortement, de maniere ä faire paraitre les aires interambulacraires renflöes dans Vinfundibulum. Periprocte arrondi, ouvert ä une distance du bord a peine egale A son diametre. Tubercules des zones interporiferes tres pelits,serr6s, formant deux series paralleles sur chaque plaque; sar le reste de la face superieure ils sont a peu pr&s de meme dimension, mais &car- t6s et separes par une granulation {res fine, serr6e, et saillante. A la face inferieure, ils sont plus largement scrobicules, un peu plus d&veloppes, et plus serres. Variations.—Sauf un seul, de petite taille, les exemplaires que j’ai examin6s sont incomplets, leurs caracteres peuvent etre apprecies fort exactement, mais je ne puis rien dire au sujet des mo- difications de la forme generale, qui pourraient avoir exist. Souvent les zones interporiferes s’effilent 56 sensiblement A leur extr&mits, tandis que, d’autres fois, elles demeurent bien arrondies. Ces modifi- calions, que l’on retrouve sur les figures donnees par Grateloup (loc. cit.), peuvent s’observer sur les ambulacres d’un möme exemplaire. J’ai d&ja indiqu& quelques differences possibles dans la largeur relative de la zone interporifere. Il faut noter encore que la face superieure peut Etre plus brusque- ment soulevse sous la rögion ambulacraire dans certains individus que dans d’autres, la marge est, consöquemment, plus declive ou plus etalee. Rapports et differences. —Les exemplaires du Portugal, que j’ai pu comparer avec un excel- lent öchantillon des environs de Dax, presentent fort exactement tous les caracteres du Olypeaster marginalus, anciennement connu et bien reconnaissable. Des espöces voisines ont &t6 reconnues par M. Pomel en Algerie, je ne saurais leur rapporter aucun des exemplaires que j’ai sous les yeux, lesquels sont bien typiques. Localites.—Fonte da Pipa, (VI b). Pera de Cima, pres Costa de Caparica, (VII a). Penedo au S. de Lagoa d’Albufeira, (VII). Aldea do Meco, (VI). Localit&s en dehors du Portugal. —Dax, Narosse, (Landes), (Helvetien). Santa Manza, (Corse), couches inf., (Langhien). Gozo, (Helvetien). Capo S' Elia, (Sardaigne), (Langhien). HERETOCLYPEUS SEMIGLOBUS, Cotteau (Lamarck) Synonymie Galerites semiglobus, Lamarck, 1816. Animaux sans vertebres, t. ıı, p. 22. » » Grateloup, 1836. Memoires de geo-zoologie sur les oursins fossiles, p. 53, pl. II, fig. &. Echinolampas semiglobus (pars), Desmoulins, 4837. Tableau des Echinides, p. 344. Conoelypus semiglobus, Agassiz, 1840. Catal. Eetyp. foss. mus. neoc., p. 5. Echinolampas semiglobus, Agassiz et Desor, 1847. Catal. raisonne des Echinides, p. 108. Echinanthus semiglobus, d’Orbigny, 185%. Magasin de zoologie, 2° serie, t. v1, p- 23. Echinolampas semiglobus, Leymerie et Cotteau, 1856. Catalogue des Echinides des Pyrences, (Bull. Soe. geol. de France, 2° serie, vol. xııı, p. 335). Conoclypus semiglobus, Desor, 1856. Synopsis des Echinides foss., p. 322. » » Cotteau 1863. Echinides fossiles des Pyrendes, p. 414. » » F. Roemer, 1870. Geologie von Oberschlesien, p. 395, pl. 43. Hypsoclypus semiglobus, Pomel, 4883. Class. meth. et Genera des Echinides, p. 63. Conoclypus semiglobus, Mazzetti e Pantanelli, 1885. Cenni monogr. int. alla fauna fossila di Montese, Atti di Soc. dei natur. di Modena, ser. ııı, vol. ıv, p. 95. Hypsoclypus? semiglobus, Pomel, 1887. Paleontologie de l’Algerie, 2° fasc., Echinodermes, p. 163. Heteroclypeus semiglobus, Cotteau, 1891. Paleont. franc., Terr. eocene, ı1, p. 194. » » Cotteau, 4895. Descr. des Echinides miocenes de Sardaigne, p. 30. (M&m. Soc. geol. de France, Pal&ontologie. M&m. n° 13). Conoclypeus simiglobus, Mazzetti, 1896. Catal. dei Echini foss. della coll. Mazzetti, p. 34. (Mem. Accad. sc. di Modena, t. x1). (J’ai omis plusieurs citations des aneiens auteurs qui me paraissent douleuses ou erronees). Dimensions Diamötre approximatif „.cecsceeeecereeneneenenenennenene 145 mill. Je ne connais qu’un seul exemplaire, il est deform6, de sorte que des dimensions pre&cises ne sauraient ötre donndes, mais il est cependant assez bien conserv& pour que l’ensemble de ses ca- racieres puisse etre parfaitement appr6eie, permettant de le determiner correctement. Une compa- raison immediate avec un excellent exemplaire de Dax m’a permis de m’assurer d’une identit& par- faite. La face superieure 6tait conique, sans Etre bien &lev6e; la face införieure est parfaitement plane. Ambulacres fort longs, sans tendance marquee ä se fermer A l’extrömite. Zones poriferes fort &troites (2 mill.), composöes de pores internes petits et arrondis et de pores externes plus ou- verts et allonges en fente en dedans; une serie de granules assez r&guliere se trouve en dedans, le long des zones poriferes internes, quelques autres sont dissemin6s ca et la. Zone interporifere plane, fort large (10 mill.), eing fois la largeur de l’une des zones poriferes. Dans celui des ambulacres que je puis observer nettement jusqu’ä son extremite, une des zones poriferes est plus courte que l’autre de 2 a 3 paires de pores, cela se remarque aussi sur l’exemplaire de Dax. Peristome pentagonal, petit, entour& de cing bourrelets granuleux tr&s reniles, dont l’extre- mite, arrondie, surplombe un peu dans l’interieur. Dans l’intervalle &troit et profond6&ment creuse qui separe les bourrelets, se distingue nettement un phyllode nullement petaloide compos& de six series de pores dont les externes se prolongent dans deux sillons divergents peu accentues qui s’effa- cent avant d’arriver au bord. Tubercules petits, A fleur du test, enfonces dans de profonds scrobicules, assez 6cartes, 6gaux partout. Rapports et differences.--Le genre Heteroclypeus, cr&& par Gotteau pour y comprendre l’an- cien Conoclypeus semiglobus, est voisin des Echinolampas, dont il se distingue par ses ambulacres non petaloides, son floscelle extrömement developp6, sa forme circulaire; on peut dire aussi par ses pores qui ne sont pas distinctement conjugues. Il est tres voisin des Hypsoclypeus, Pomel, qui ont des zones poriferes encore plus greles et des pores parfaitement conjugues. On trouve certainement des passages qui relient ces genres aux Echinolampas. La synonymie de l’espece est assez embrouil- lee, elle a ei& souvent confondue avec le Conoclypeus conoideus, aussi ne saurait-on avoir de con- fiance dans les citations anciennes que l’on peut rencontrer, et il faut regarder la figure donnee par Grateloup (loc. eit.), comme e6tant celle du type de l’espece. Il est assez admis que c’est bien la le type de Lamarck, cependant Lamarck, dans sa diagnose, dit: Vertice excentrico, ce qui ne s’appli- que guere A l’Heter. semiglobus; son type provenait de Plaisance. Localite.—Penedo, (VII). Localits en dehors du Portugal.—Narosse, Dax, (Landes), (Helvetien). Cagliari, (Sardaigne), (Langhien). ECHINOLAMPAS HEMISPHAERICUS, Agassiz (Lamarck) Pl. XI, fig. 3 Synonymie Clypeaster hemisphaericus, Lamarck, 1816. Animaux sans vertebres, vol. ıı, p. 293. Echinolampas hemisphaericus, Agassiz, A835. Prodrome, Mem. Soe. sc. nat. de Neuchatel, t. ı, p. 187. Clypeaster hemisphaericus, Grateloup, 1836. Mem. de geo-zoologie sur les oursins foss. des env. de Dax, Actes Soc. linn. de Bordeaux, t. vıı, p. 4%. Clypeaster semiglobus, Grateloup, 1836. Id., id., p. 43, pl. 1, fig. 7, Echinolampas hemisphaericus, Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonn& des Echinides, p. 107. Pygurus hemisphaericus, d’Orbigny, 1850. Prodrome, t. ıı, p. 140. Echinanthus hemisphaericus, d’Orbigny, 185%. Revue et mag. de Zoologie, 2° serie, t. vı, p. 23. Echinolampas hemisphaericus, Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 307. 98 Echinolampas hemisphaericus, Gaudıy, 1862. Geologie de I’IIe de Chypre, p. 301. » » Cotteau, 1863. Echinides foss. des Pyrenees, p. 108. » » d’Archiae, Fischer, de Verneuil,1866, in Tschihatscheff. Deser. phys. de l’Asie mineure. Paleontologie, p. 310. » » Desmoulins, 4870. Speeification de six espöces d’Echinolampas. Actes Soc. linn. de Bordeaux, t. xxvır, p. 9. » » Laube, 1871. Die Echinoiden der Oest.-Ung. tertiär Ablag., Abhandl.derk.k. geol. Reichsanstalt, t. v, Heft. 3, p. 68, pl. XVIIL, fig. 2-3. » » Cotteau, 1877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 275. » » Fontannes, 1877. Etudes sur les terr. tert. du bassin du Rhöne, ı1, Haut Com- tat-Venaissin, p. 49. 2 » » Manzoni, 1880. Echinodermi foss. della molassa serpentinosa, Denkschr. der math. naturw. Glasse der Akad. der Wissenschaften, vol. 42, p. 4, pl. I, fig. 1-3. » » Manzoni, 1880. Echinod. foss. plioceniei, Atii della Soc. Tosce. se. natur., Iv, p- 332. Palaeolampas hemisphaericus, Pomel, 1883. Classification des Echinides, p. 62. Echinolampas hemisphaericus (var. Rhodi, Laube), Koch, 1887. Die Echiniden der Obertertiären Ablag. Sie- benbürgens, Medie. Naturw. Mittheilungen, 1887, p. 15. » Rn Gregory, 1891. On the maltese fossil Echinoidea, Trans. R. Soc. Edinburgh, vol. 36, p. 605. (Voir dans cet ouyrage la synonymie detaillee de l’esp£ce). » » Fontannes et Deperet, 1892. Les terrains tert. marins de la cöte de Provence, 2e partie, p. 5%. » » Cotteau, 1895. Deser. des Echinides miocenes de la Sardaigne, (M6m. de la Soe. geol. de France, Pal&ontologie, Mem. n° 13, p. 32). » » Fallot, 1895. Notice relative A une carte geol. des env. de Bordeaux, p. 34 et 39. » » Mazzetti, 1896. Cotal. dei Echin. foss. della Coll. Mazzetti, p. 32. (Mem. Accad. sc. di Modena, t. xı). Dimensions ON SU EUL ee tee ekleree reiste zeereterefefereler. 85 a 110 mill. Largeur, par rapport ä la longueur. ....ucencenneeeene 0,92 a 0,96 Hauteunidsideer er ee nee Selecee nel atealelseigeresotie 0,33 a 0,42 Test subcirculaire, arrondi en avant, legerement rostr& en arriere. La plus grande largeur se trouve au milieu des aires interambulacraires post£rieures paires, et, sur ce point, le contour est souvent legerement anguleux. Face sup£rieure presque toujours uniformement convexe, plus ou moins ölev6e, rarement un peu conique. Face inferieure pulvinee, deprimee au milieu, autour du p£ristome, tantöt plus, tantöt moins, jamais fortement. Le bord est tres arrondi. Apex excentrique en avant, au 0,45 de la longueur totale. L’appareil apical, peu etendu, un peu quadrangulaire, lögerement renfle, en occupe tout le centre; les quatre pores genitaux, relative- ment petits, s’ouvrent aux quatre angles. Ambulacres nettement p6taloides, longs, larges, inegaux, s’avancant pres du bord; les zones poriferes sont lögerement deprimees, et la zone interporifere est un peu renilde. L’anterieur impair est un peu plus 6troit que les aufres; sa longueur est lögerement inferieure a celle des ambulacres antörieurs pairs. La zone porifere de droite a quatre paires de pores de plus que celle de gauche. Ambulacres anterieurs pairs notablement plus courts que les posterieurs, leur largeur atteint 15 mill. dans les grands individus, soit, en moyenne, 0,11 de la longueur totale de l’oursin. Les zones inter- poriferes ont quatre fois, ä quatre fois et demie la largeur de l’une des zones poriferes. Les zones poriferes anterieures sont souvent presque droites, tandis que les post£rieures sont fortement arquees, resserröes vers leur extr&mil6, et plus longues; le nombre des paires qu’elles comptent de plus peut 5) varier de 7 a 15, et cela, dans le möme individu. Les ambulacres posterieurs pairs sont plus longs que les antörieurs, et aussi un peu plus larges; leurs zones poriferes sort tantöt de longueur pres- qu’egale, tantöt un peu in6gales, les internes ayant 3 & 4 paires de pores de plus que les autres; elles sont ordinairement un peu moins arquees que les anterieures, mais 6galement resserröes ä lextr&mite. Peristome excentrique en avant, transverse, entoure d’un floscelle assez d&velopp6. Les pores des phyllodes sont ä peine multiplies, les bourrelets plus ou moins accentu6s. Periprocte fort grand, tout & fait inframarginal, entierement ouvert & la face inferieure, mais sur une sorte de replat un peu declive, de sorte qu’on peut apercevoir l’orifice lorsqu’on regarde l’oursin sur le profil, du cöl& posterieur. Tubercules tres petits, profondöment scrobieules, epars et serres; l’espace intermediaire est garni de granules microscopiques d’une finesse extr&öme; A la face inferieure les tubercules sont un peu plus developpes. Ils sont, en general, exactement semblables ä ceux des exemplaires de l’espece provenant du Dep!. de la Dröme, et pas plus pelits, comme le sont ceux de l’Echinolampas subhe- misphaericus, Pomel. Un exemplaire provenant de Foz da Fonte, oü se trouve l’espece, lui appar- tient, suivant toute probabilite, et repr6sente le peristome et une partie de la face interne de la re- gion inferieure du test d’un individu. Un rebord eleve entoure le p£ristome, qui est pentagonal, sans aucune trace d’auricules; les pores des cing ambulacres viennent tres pres du bord superieur de cette saillie; ils ne sont pas precisöment multiplies; quelques uns seulement devient de l’alignement; les bourrelets ne laissent en dedans qu’une lögere impression, .mais on distingue la saillie externe par l’orifice peristomal. Variations.—Les exemplaires que j’ai examines sont nombreux; leurs caracleres paraissent tres constants et je n’ai que des modifications peu importantes a signaler. Presque tous sont de grande taille et leurs dimensions proportionnelles peuvent varier dans les limites assez &troites que jai indiqu6es. En general la face inferieure est un peu pulvinee et largement deprimee autour du p£&- ristome, quoique jamais tr&s profondement, mais l’etendue et l’imporlance de cette depression peu- vent varier. Dans certains individus, la face inferieure se montre presque convexe, avec une faible depression autour du peristome, et la declivit& sur laquelle s’ouvre le p£riprocte s’accentue; ces individus ressemblent alors beaucoup A un exemplaire de l’Echinol. Linkii, Goldfuss, provenant de Kalksburg pres Vienne, que j’ai sous les yeux, comme les autres caracteres sont ceux de l’Echinol. hemisphaericus, je pense que c’est avec raison que les deux especes ont et& r&unies. Les dimensions relatives des ambulacres pairs sont legerement variables, et il peut arriver que dans le möme exem- plaire, !’un des ambulacres d’une m&eme paire est un peu plus large que l’autre; on peut faire la möme remarque relativement ä la largeur des zones poriferes par rapport ä celle des zones inter- poriferes. La difference de longueur des deux zones poriferes dans les ambulacres pairs peut varier tres sensiblement, et cela aussi dans un m@me individu, comme je l’ai deja indique. Rapports et difförences.—Les exemplaires du Portugal sont parfaitement identiques & de bons echantillons de l’Echinol. hemisphaericus provenant de Bollene et de S' Paul-Trois-Chäteaux, avec lesquels je les ai compar6s, et je n’ai aucune hesitation sur leur determination. L’espece, depuis longtemps connue, se rencontre dans de nombreux gisements de l’&poque miocene. Elle devrait &tre comprise dans le genre Palaeolampas, Bell, mais je ne saurais trouver des caracteres qui permettent de l’eloigner du genre Echinolampas; du reste il ya tant de passages qu’il ne me parait pas possible de separer ces deux genres, et d’etablir pour le premier une diagnose ayant une valeur solide. Localites.—Foz da Fonte, (III). Entre Odivellas et Olivaes, (III). Oeiras pres Lisbonne, (II). Quinta de Silva, A Palma de Cima, (II). Praia de Palenca, (I). Torre de San Juliäo, (II). Albar- quel, (V). Pedreira do Coväo, (V). Alferras, (Setubal), (V). Palmella, (V). Casal Vistoso, (V, a). Localitös en dehors du Portugal.—Leognan (Gironde), (Langhien inf.). Narrosse, etc. (Lan- 40 des), (Faluns bleus, Helvetien). Bollene (Vaucluse), S* Paul-Trois-Chäteaux (Dröme), Cap Couronne, les Martigues, ete., (Bouches du Rhöne), (Helvötien). Cavelabra (Corse), (Helvetien). France. — Monte Titano, (Langhien). Castel Arquato, (Plaisancien). S. Maria Vigliana, pres Montese, (Langhien). En- virons de Bologne (Mollasse serpentineuse), (Helvetien). Environs de Sassari, de Cagliari (lle de Sar- daigne), (Langhien). Italie.—Kalksburg, ete. (Leithakalk, Helvetien), Autriche-Hongrie.—Ile de Malte, (Helvetien). Marrospylios, Ile de Chypre, (Pliocene). ECHINOLAMPAS HEMISPHAEFERICUS, Agassiz (Lamarck) var. MAXIMA Pl. XII, fig. 1 Dimensions KANN oa oo eeerennoeennuoauonougd‘ 158 mill. Largeur (446 mill.), par rapport & la longueur .....er.reu0. 0,93 Hauteur (60 mill.), id., id. -.......euneeeensornaneeonnnnne. 0,34 Jai sous les yeux de {res grands individus, qui, sauf la taille, bien superieure ä celle qu’at- teint ordinairement l’Echinolampas hemisphaericus, presentent si exactement les caracteres de l’es- pece qu’il m’est impossible de les en separer, en avouant, toutefois, qu’au premier abord ce rappro- chement parait peu probable. Les proportions sont les m&mes, la forme est identique. La face supe- rieure est presque regulierement convexe, un peu relevee ä l’apex. La face inferieure est, relalive- ment, assez deprimee, en general, et tres largement autour du peristome dans l’exemplaire figure; celle d’un autre l’est beaucoup moins et se montre m&me pulvinde comme cela arrive frequemment dans l’Echinol. hemisphaericus. Les ambulacres sont absolument identiques, soit dans leur forme, soit dans leurs proportions relatives; ainsi la largeur des ambulacres anterieurs pairs est de 0,11 de la longueur totale du test et les zones interporiferes ont quatre fois et demie la largeur d’une zone porifere. L’excentricite de l’apex est la möme (0,43). Aucune difference dans la structure du p£eris- tome et la position du periprocte. Quant ä la taille, qui parait si disproportionnee, il y a plusieurs passages entre les individus de 110 mill. de longueur et celui de 158 mill., de sorte qu’il m’est im- possible de trouver aucune difference, aucun caractere A invoquer, pour conduire A une separalion, et que j’arrive forc&ment A envisager ces g6ants comme appartenant A l’Echinol. hemisphaericus. Got- teau a deja eu A s’oceuper d’un individu de Sardaigne, (Sardaigne, loc. cit.) de dimensions a peu pres semblables, (long. 147 mill., larg. 134 mill., hauteur 60 mill.) et il est arrive & la möme con- elusion que moi, c’est ä dire qu'il le rapporte & l’Echinol. hemisphaericus. Localitös.—Marvilla, (VI, c). De Forno do Tijolo a Pragal, (V). Cazal das Rolas, (VII, b). Palma, au N. d’Alcacer do Sal, (VI). Alto dos Buxos, (Trafaria), (V, a). 2 ECHINANTHUS AREMORICUS, Bazin Pl. XII, fig. 2 Synonymie Echinanthas aremoricus, Bazin, 1884. Echinides miocönes de Bretagne, Bull. Soc. geol. de France, 3° serie, t. xır, p. 40, pl. I, fig. 26-30. Dimensions EONGUEUR-T leere ee erslehelsielekhetniehereletekerelotstetsteteh-tehe 36 mill. Largeur, par rapport a la longueur .......2uecceeeeennenenne 0,81 Hauteurid Side ee et heteerepegrkteteteletefepereketen niet: 0,55 Test ovale, allonge, arrondi et retreei en avant, puis graduellement elargi, suivant une courbe reguliere jusqu’ä un point assez rapproche de l’extremite des ambulacres posterieurs, ou se trouve le maximum de largeur, il est ensuite graduellement retreci, et legerement rostre sur le bord posterieur un peu &chancre par le periprocte. Face superieure uniformement convexe, sans aucune carene dans l’aire interambulacraire impaire. La face inferieure n’a pu etre degagee. Pourtour renfl& et arrondi. Appareil apical excentrique en avant, aux **/ıoo de la longueur. Les pieces de l’appareil lui- meme ne sont pas visibles. Ambulacres inögaux, relativement peu p6taloides, assez larges; la zone interporifere est un peu plus large que l’une des zones poriferes. L’anterieur impair est plus long que les anterieurs pairs, et atteint la declivit@ du pourtour; il a 24 paires de pores. Les anterieurs pairs en ont 18. On en compte 22 dans les posterieurs qui sont un peu moins divergents. Je ne connais pas le peristome. Periprocte ovale, ouvert au sommet de la face posterieure qui est un peu rentrante, de sorte qu’il se voit lorsqu’on regarde l’oursin en le placant sur la face sup6rieure; il &chancre legerement le bord, ainsi qu'il a et& dit. Tubercules relativement {res petits, serres, etroitement scrobicul6s, egaux partout sur la face superieure. Rapports et differences. —Je ne connais qu’un seul exemplaire que je ne saurais distinguer de l’Echinanthus aremoricus. On ne connait encore qu’un petit nombre d’Echinanthus dans les cou- ches miocenes, aucun ne pourrait &tre eonfondu avec celui-ci; je n’en vois aucun non plus, parmi les especes eocenes, bien plus nombreuses, avec lequel il soit necessaire de le comparer. Localite.—Portinho d’Arrabida, (VD. Localitös en dehors du Portugal.—S! Juvat pres Dinan, S' Gregoire pres Rennes, (Helve- tien). France. {er} SEPTEMBRE, 1896 BRISSOPSIS LUSITANICUS, P. de Loriol, 1S96 Pl. XIII, fig. 2 Dimensions BONSUEUN. nee rer lee Melle seneisscidize 25 mill. Largeur, par rapport a la longueur .........2er2eceeceennen: 0,84 Hauteuradsidn een leeren 0,60 Test oblong, retreei et &chaner6 en avant, retreci et tronque verticalement sur la face poste- rieure. La plus grande largeur se trouve au milieu des aires interambulacraires posterieures paires. Face superieure uniformement declive en avant, a partir de l’extremite de l’aire interambulacraire posterieure impaire, oü se trouve l’apex. Face inferieure renfl&e sur le plastron. Pourtour tres arrondi. Appareil apical presque central. Quatre pores genitaux bien ouverts, les deux anterieurs con- tigus. Le madreporide, tres etroit d’abord, passe entre les deux pores genitaux posterieurs, et s’elar- git en arriere en devenant pyriforme. Ambulacre impair court, compos& de pores tres petits; il est log& dans un sillon &troit mais rapidement et profond6ment creuse, puis affaibli pres du pourtour qu'il echancre cependant assez fur- tement; ses parois sont presque abruptes. Ambulacres pairs spatuliformes, surtout les anterieurs, relativement courts, &troits, et tres creus6s. Les anterieurs, assez divergents, sont tres faiblement arques en dehors; les zones poriferes anterieures ont 16 paires de pores, dont les sept premieres sont atrophi6es et presque invisibles, les zones posterieures ont 15 paires de pores bien ouverts. La largeur de la zone interporifere est egale A la moitie de la largeur de l’une des zones poriferes; celles-ci sont larges. Les ambulacres postörieurs sont un peu plus courts que les anterieurs, et plus rapproches; leurs zones poriferes sont droites; on compte, dans les zones anterieures, 14 paires de pores bien developpees ei une atro- phice; dans les posterieures, onze paires et deux ou trois atrophices. Les ambulacres n’etant pas separes au sommet par les aires interambulacraires, il en resulte un espace enfonce, au milieu du- quel se trouve l’appareil apical. Aires interambulacraires anterieures paires en forme de cöte &troite et assez renfl&e vers les bords du sillon; les posterieures paires ne sont ni renflees ni gibbeuses vers leur sommet qui est plutöt deprime, et forme un angle aigu; la posterieure impaire, tr&s &troite, n’est nullement carenee. A la face inferieure, les avenues ambulacraires sont tres larges et lisses. Le plastron, fort r&- duit, est elev& et renfl&, de sorte que la face posterieure se trouve beaucoup plus &levee que la face anterieure. Je ne connais pas le p6ristome, le test &tant detruit dans sa rögion. Le periprocte est grand, ovale, allonge, ouvert immeödiatement au sommet de la face post£rieure. Fasciole perip6tale assez large; il traverse l’aire interambulacraire impaire A peu de distance du periprocte, puis serre de tres pres les ambulacres pairs; il s’allonge en avant dans les aires an- terieures, en se rapprochant du sillon anterieur par un fort sinus, et il le traverse en ligne droile assez pres du pourtour. Le fasciole sous-anal, distinet par places seulement, entoure le talon en pa- raissant passer A mi hauteur de la face posl£rieure. Tubereules tres petits et serres sur la face sup6rieure, plus developpes et plus Ecartes au pourtour, surtoul en avant; ils sont gros et {res Ecartes a la face inferieure. Rapports et differences. — Je ne connais qu’un seul exemplaire, dans lequel, malheureuse- 43 ment, la region autour du peristome se trouve tres alteree; il est, du reste, tr&s bien conserv6. Voisin du Brissopsis Borsoni, (Sismonda) Agassiz, il s’en distingue par son appareil apical central et non excentrique en arriere, son sillon anterieur plus 6troit, ses ambulacres anterieurs pairs plus courts, formant, entre l’anterieur et le posterieur de chaque cöte, un angle moins ouvert et plus aigu; les anterieurs pairs sont aussi moins arqu6s en dehors, plus divergents, et ä peine plus longs que les posterieurs; les aires interambulacraires sont aussi moins saillantes. M. Pomel a decrit des es- peces du miocene d’Algerie qui sont 6galement voisines du Briss. Borsoni, mais n’ont, malheureu- sement, pas 6t& figures. Un examen attentif des descriptions ne m’a pas permis de reconnaitre, parmi elles, l’espece que je viens de decrire. Dans le Briss. Tissoti, Pomel, le sillon anterieur est large et 6vas6, les ambulacres sont larges et courts, les anterieurs rejet®s en dehors, la forme generale est plus large, (0,94, au lieu de 0,84). Le Briss. Delagei, Pomel, est tronqu& obliquement en arriere et non verticalement, le sillon anterieur est &vase, @largi en avant, le plastron est moins renfle. On ne peut confondre l’espece du Portugal avee le Briss. Nicoleti, Desor. Localite.—Grillos, pres Lisbonne, (VI a). SCHIZASTRER SCILLAE (Desm.), Desor Pl. XII, fig. 3-4 Synonymie Echinus spatagus compressus et lapidescens in melitensi topho. Seilla, 1753. De corporibus marinis lapidescen- tibus, Index, p. 2, pl. 7, fig. 1. Spatangus Scillae, Desmoulins, 4837. Tableau des Echinides, p. 392. Schizaster eurynotus, Agassiz, 1840. Catal. Ecetyp. Echinod. foss. mus. neoc., p. 2. Schizaster graecus, Agassiz, 1840. Id., id., p. 3. Schizaster eurymotus, Sismonda, 1843. Memoria sugli Echinidi fossili del Gontado di Nizza, p. 31, pl. 2, fig. 2-3, (Mem. Acad. de Turin, t. vr). » » Agassiz et Desor, 1847. Catalogue raisonn& des Echinides, p. 127. Schizaster Scillae, Agassiz et Desor, 1847. Id., id., p. 127. Schizaster graecus, Agassiz et Desor, 1847. Id., id., p. 128. Schizaster eurynotus, Wright, 1855. On fossil Echinoderms from the Island of Malta, p. 102. Schizaster Scillae, Leymerie et Cotteau, 1856. Catal. des Echin. des Pyrenees, (Bull. Soc. geol. de France, 2° serie, t. x, p. 3%2). » » Desor, 1858. Synopsis des Echinides fossiles, p. 389. » » Cotteau, 1863. Echinides fossiles des Pyrenees, p. 134. » » Karl Mayer, 1872. Verzeichniss der Verstein. des Helvetians der Schweiz. (Beiträge zur geol. Karte der Schweiz, 11' Lief., p. 489). Schizaster eurynotus, Quenstedt, 4872-1875. Petrefactenkunde Deutschlands, ıı, Echiniden, p. 672, pl. 89, tie. 6. Schizaster Scillae, Cotteau, 1877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 292. » » Cotteau, 4881. Deser. des Echinides tertiaires de la Belgique, p. 69, pl. VI, fig. 3. » » Mariani et Parona, 1887. Fossili tortoniani di Capo S. Maria in Sardegna, p. 55. ” » Cotteau, Peron et Gauthier, 1891. Echinides fossiles de l’Algerie, fasc. x, p. 109. » » Gregory, 1891. On the Maltese foss. Echinoidea Trans. R. Soc. Edinburgh, vol. 36, p. 617. » » Cotteau, 1895. Deser. des Echinides miocönes de Sardaigne, p. #2. (Mem. de la Soe. geol. de France, Paleontologie, M&m. n° 13). » » Mazzetti, 1896. Catal. degli Echin. foss. della Coll. Mazzetti, p. 23. (Mem. Accad. sc. Mo- dena, ser. Ir, vol. x1). (Voir dans Cotteau, Echinides tert. de la Belgique et dans Gregory, On the Maltese foss. Echinoidea, pour eompleter la synonymie). 4 Dimensions KERN D.G 0 0.0000 0.008.400 0000000008000‘ 43 a 80 mill. Largeur, par rapport a la longueur.........eeeeeeeennen 0,88 a 0,91 Hauteunimaximum,Sids.1de es. nee yore eat 0,57 a 0,60 Test largement cordiforme, profondement &chancr6 et r&tr&ci sur la face anterieure, tr&s r&- treci et rostr& en arriere. La plus grande largeur se trouve vers le milieu de la longueur. Face su- perieure fortement declive en avant, A partir de l’apex, qui se trouve vers le milieu de l’aire inter- ambulacraire impaire. Face inferieure presque aplatie sur le plastron, declive vers le pourtour a partir des avenues ambulacraires. Le pourtour lui m&me est tres arrondi. Appareil apical tres excentrique en arriere, aux trente trois centiemes de la longueur du test. Deux pores genitaux. La plaque madre&porique, granuleuse, se trouve entre les deux pores, on ne distingue pas ses sutures, les perforations sont peu nombreuses. Aire ambulacraire impaire log6e dans un sillon qui, tres large et tr&s profond, presque des le debut, se retrecit A peu de distance du bord anterieur, entame profondement le pourtour, puis s’af- faiblit brusquement et disparait en arrivant au peristome. Le fond du sillon est plat et couvert d’une granulation extr&mement fine et serree, sans tubercules. Les parois sont abruptes et excav&es; l’ex- cavation, limitee par un angle aigu qui est le bord de l’aire interambulacraire, est divisee en petites loges verticales söpar6es par d’etroites cloisons, et correspondant chacune A une paire de pores. Dans un petit exemplaire les sutures des plaques ambulacraires sont visibles; elles sont fort &troites, ca- renees au milieu jusqu’a leur extremite interne de sorte que la suture mödiane est fortement denti-. culee; au dela des zones poriferes, elle se coude verlicalement dans la partie excav&e des parois du sillon que leurs sutures, un peu relevees, font paraitre comme divisee en autant de petites loges correspondant chacune A une paire de pores, ainsi que cela a &t& mentionne. Les zones poriferes s’allongent immediatement au bas de l’excavation des parois; elles cessent d’etre regulieres un peu avant le passage du fasciole. On compte quarante paires de pores, dispos6es sur une seule rangee, dans chacune des zones du plus grand exemplaire, vingt six dans le plus petit, dans chaque paire un gros granule separe les deux pores, dont linterne est triangulaire et tr&s petit, l’externe arrondi et bien ouvert. Au delä des paires de pores apparentes l’ambulacre se continue jusqu’au peristome par des pores microscopiques, dispos6s par paires tres &loignees. Ambulacres pairs, longs, etroits, profond&ment creuses, divergents, sans l’Etre tr&s fortement, legerement inflechis en dehors vers leur extr&mite, qui est arrondie. A leur origine, ils sont dejä profonds, mais retrecis, et fortement coudes. On compte 32 paires de pores par zone dans les plus grands exemplaires et, de plus, 8 a 40 paires beaucoup moins apparentes dans le coude £troit et bref qui marque l’origine de l’ambulacre. Les zones poriferes sont larges, de möme largeur a peu pres que l'aire interporifere; dans chaque paire les pores sont &carles; les paires elles memes sont s6parees par une cloison qui forme le bord interne, releve, des plaques ambulacraires. Ambulacres posterieurs tr&s courts, un peu moins divergents et plus &troits, ä peine legerement inflechis en de- hors A leur extr&mite. On compte 19 paires de pores pour chaque zone porifere dans les plus grands exemplaires, plus, trois ou quatre paires tres peu apparentes dans l’etroit canal un peu coude qui commence l’ambulacre. Les aires interambulacraires anterieures paires sont fortement car&ndes au milieu, entre les ambulacres pairs et le sillon anterieur, avec un replat prononc& du cöte de ce dernier; ceile carene s’efface vers les deux tiers anterieurs de l’aire; toujours sensible, elle est plus ou moins aiguö sui- vant les individus. Le sommel des aires interambulacraires posterieures paires est arrondi, peu sail- 45 lant, mais un peu gibbeux. Aire interambulacraire impaire, tr&s courte, fortement relev6e en carene au milieu, et formant un rostre qui surplombe notablement le periprocte. Peristome en croissanl, rapproch@ du bord, aux vingt trois centiemes de la longueur du test; la levre, lögerement bordee, est pro6minente. Periprocte ovale, allonge, ouvert sous le rostre de l’aire interambulacraire, au sommet de la face posterieure qui est abrupte. Fasciole peripetale large; il traverse en ligne droite l’aire interambulacraire impaire, serre de pres les ambulacres pairs, en marquant quelques angles peu accuses; parvenu A l’extr&mite des am- bulacres anterieurs pairs, il traverse, un peu obliquement, les aires anterieures, se coude brusque- ment pres du sillon anterieur pour aller le traverser ä peu de distance du bord. Le fasciole p£rip6- tale s’embranche vers le milieu de la longueur des ambulacres anterieurs pairs, puis descend obli- quement vers la face posterieure, en s’infl&chissant fortement au dessous du p£eriprocte. Tubercules petits, peu saillants et tres serres A la face superieure, un peu plus developpes en avant et au pourtour, et suriout A la face inferieure; ils sont series sur le plastron. Les avenues ambulacraires sont lisses et fort elroites; un angle obtus limite, sur leur bord, le contour du plastron. Variations.—A part les modifications dans la taille et les proporlions que j’ai indiquees, je n’ai pas de variations de quelque imporlance & signaler, bien que j’aie eu de nombreux exemplaires a examiner. Dans les petits individus les ambulacres anterieurs pairs sont presque droits, c'est, du reste, ä peine s’ils sont legerement arques en dehors, vers leur extrömite, dans les plus grands in- dividus. Rapports et differences. —Les exemplaires du Portugal sont tres typiques, parfaitement ca- racterises, et idenliques a des exemplaires de Corse avec lesquels je les ai compares. L’espece est tres voisine du Schizaster canaliferus, Lamk., vivant dans la Mediterrande, mais, ind&pendamment d’autres caract£res, elle s’en distingue A premiere vue par la structure de son ambulacre impair, dans lequel les pores sont disposes par paires simples, ne formant qu'une seule serie, et nullement dedoubles comme dans l’esp&ce vivante. Localites.—De Fonte da Pipa & Costa de CGaparica, (VII, a). Pera de Cima pres Costa de Ca- parica, (VII, a). Penedo, (VII). De Picagallo a Fonte da Pipa, (Vli). Grillos pres Lisbonne, (VI). De Mutella a Forno da Cal, (VI, b). Ginjal-Arialva, (V). Au S. de Lagoa d’Albufeira, (V). Localites en dehors du Portugal. —Perpignan, (Plaisancien). Bonifaccio, S'* Manza, (Corse), (Langhien et Helvetien). France.—Nice, Palerme, Sasso del Magno pres Bologne, (Plaisancien). Italie.— Cap San Marco, Sassari, Ile de Sardaigne. (Tortonien). —Baden pres Vienne, Autriche, (Tortonien).— Anvers (Scaldisien), (Pliocene). Belgique. —Oued Soubella, Tizi Ouzou. Algerie, (Langhien).—Moree. OPISSASTER COTTERI, P. de Loriol, 1896 Pl. XIII, fig. 1 Dimensions LONG UT TOR eTeter trete here seterelentetene 93 mill. VEN ne DAR RER EED EOS OA 90 » Hauteunse re ee feasteieratererereetekeletletsfeleteteteretette 57» Quelques cassures de l’exemplaire unique, type de l’espece, ne permeitent pas de donner des dimensions proportionnelles suffisamment correctes. 46 Test de grande taille, subeirculaire, ou plutöt tres largement cordiforme, presque aussi large que long, arrondi et l&gerement &chancere en avant, r&treci et un peu rostr& A l’extr&mite posterieure. Pourtour tres arrondi. Les cassures ne permettent pas de se faire une id6e absolument exacte de la forme veritable de la face superieure; elle parait avoir 6t& assez uniformement convexe; l’apex se trouve vers Je sommet des aires interambulacraires anterieures paires, done excentrique en avant; A partir de ce point le test s’abaisse uniformement vers le bord anterieur; la declivit& de l’aire inter- ambulacraire impaire est &galement reguliere, mais moins rapide. Face inferieure faiblement et uni- formement convexe, aplatie sur le plastron. Sommet apical relativement peu excentrique en arriere, au */ıoo de la longueur du test, en- fonc& entre les sommets des aires ambulacraires. L’appareil lui-m&me est detruit. Ambulacre anterieur impair, log& dans un sillon relativement assez large, tr&s profond & son origine, mais graduellement affaibli vers le pourtour, qu'il n’&chancre que faiblement. Les parois sont tres abruptes et legerement excav&es sur une faible hauteur; les petites loges formees dans l’exca- vation par les plaques ambulacraires sont 6troites; A chacune correspond une paire de pores s&pa- rös par un granule; je ne les vois pas d’une maniere suffisamment nelte pour en donner un grossis- sement. Le fond du sillon est plat et finement granuleux. Ambulacres anterieurs pairs tres creuses, tres longs (36 mill.), tr&s divergents, fortement et uniform&ment arques en arriere sur toute leur longueur; leur largeur est notablement inferieure A celle du sillon anterieur. Les zones poriferes sont un peu plus 6&troites que l’aire interporifere. On compte 30 paires de pores dans chaque zone porifere, non compris celles de la partie coudee A l’ori- gine, que je ne puis distinguer. Ambulacres post£erieurs pairs egalement fort longs proportionnellement (26 mill.), arques en S, divergents, un peu moins toutefois que les anterieurs. On compte environ 25 paires de pores dans chaque zone porifere, les premieres, a l’origine, ne sont pas distinctes. L’extremite des ambulacres est arrondie. Aires interambulacraires anterieures paires tr&s elev6es, renflöes et tres retrecies A leur ori- sine, un angle peu sensible, accompagne d’un m£plat interne, se montre pres du sillon, mais sur une faible longueur. Les aires interambulacraires posterieures paires sont moins resserr6es, et beaucoup moins elevees. Il en est de m&me de l’aire impaire qui se releve un peu sur sa ligne mediane, mais en demeurant convexe, sans carene; elle s’avance legerement, de maniere A recouvrir le periprocte. Les avenues ambulacraires a la face inferieure sont larges et lisses. On distingue incomple- tement les pores aulour du peristome. Peristome assez rapproche du bord, £troit, en forme de croissant; il s’ouvre aux 26/100 de la longueur du test. La lövre est tres pro@minente, largement bord6e, anguleuse au milieu. Periproete ouvert au dessus du leger rostre forme par l’aire impaire. Le fasciole peripetale est large; il forme un angle obtus, pronone£, en traversant l’aire inter- ambulacraire impaire, puis serre de pres les ambulacres pairs avec un angle aigu au milieu des ai- res interambulacraires post6rieures paires; il traverse, en ligne droite, les aires interambulacraires anterieures jusqu’a une faible distance du sillon; la il se coude A angle droit, et court parallelement au sillon; je ne puis le suivre que jusqu’ä une faible distance de ce point. Point de fasciole lateral, ni de fasciole sous-anal. Tubereules petits et ir&s serres sur la face superieure, plus developpes vers le pourtour. A la face inferieure ils sont volumineux et &cartes dans la region anterieure; ceux du plastron sont plus petits que ces derniers, et disposes en series chevronnant sur la ligne m6diane. Partout oü les tubercules ne sont pas tres serres, la surface est couverte de granules d’une grande finesse. Rapports et differences. —L’Opissaster Cotteri, sauf une forme un peu insolite dans le genre, presente absolument tous les caracteres des Schizaster, A l’exception du fasciole lat&ral qu’il ne pos- sede pas; c'est donc un verilable Opissaster. Il se rapproche de l’Opissaster Jourdyi, Peron et Gau- BR 00 thier, mais il s’en distingue par son sillon anterieur plus large, ses ambulacres pairs plus longs, d’allure differente, plus larges, tout en restant plus &troits que le sillon anl£rieur, par des differences dans le cours du fasciole peripetale, et par le renflement des aires interambulacraires anterieures paires. Dans l’Opissaster insignis, Pomel, espece &galement de grande taille, qui, malheureusement, n’a pas et& figuree, et qui parait certainement {res voisine par sa forme, l’appareil apical est ä peine excentrique en arriere, les ambulacres anterieurs pairs sont flexueux, les posterieurs droits et bien plus courts, puisqu’ils n’ont que la moilie du rayon, le fasciole peripetale forme un ample sinus ar- rondi dans les aires ambulacraires posterieures paires au lieu d’un angle aigu arrivant presque a l’ambulacre. Localit6.—Tertiaire du Portugal, sans indication precise. Collection. —Musee national de Lisbonne. SPATANGUS CORSICUS, Desor Pl. XIII, fig. 3 Synonymie Spatangus corsicus, Desor, 1847, in Agassiz et Desor. Catalogue raisonn& des Echinides, p. 113. » » Requien, 4847. Catalogue des coquilles de l’Ile de Corse, p. 96. UO » d’Orbieny, 1850. Prodrome, t. ım, p. 139. Spatangus delphinus, variete, Desor, 1858. Synopsis des Echinides foss., p. 421. Spatangus corsicus, Pictet, 1858. Traite de paleont., 2° ed., t. ıı, p. 200. » » Cotteau, 1877. Echinides tertiaires de la Corse, p. 333, pl. 17, fig. 1-3. D » Mazzetti e Pantanelli, 1885. Cenno monogr. int. alla fauna fossile di Montese, p. 67. » » Cotteau, 4895. Deser. des Echinides miocönes de la Sardaigne, p. 52. (M&m. de la Soe. geol. de France, Paleontologie, Mem. n° 13). » » Mazzetti, 1896. Catal. degli Echin. foss. della Coll. Mazzetti, p. 11. (Mem. Accad. se. di Modena, ser. ıı, vol. xI). Dimensions ONE UNE TEE ee errterr: 77 mill. Largeur, par rapport ala longueur...2.. 2.222220 eeeeneeenn 0,93 Hau be uni Siyeererere eelrletereteletetelsteteietelogete 0,48 Test plus long que large, cordiforme, fortement @chancr6 en avant, retreci et obliquement tronque en arriere. Face sup6rieure peu &levee, carenee au milieu de l’aire interambulacraire poste- rieure impaire. Les aires interambulacraires paires ne sont point renfl&es au sommet; dans les an- terieures paires un m6plat assez prononc6 existe de chaque cöte du sillon anterieur. Ce dernier, {res peu accuse au sommet, s’elargit et se creuse graduellement jusqu’au pourtour qu'il echancre pro- fondement; une carene legere le limite de chaque cöte. Face inferieure {res faiblement convexe, un peu deprimee autour du p6eristome et lögerement renflee sur le plastron. Pourtour arrondi. Appareil apical excentrique en avant, aux *5/ıoo de la longueur totale; il est tr&s finement granuleux. Les quatre pores genitaux sont bien ouverts et fort rapproches; les deux posterieurs un peu plus &cartes. Le madr&poride commence entre les pores genitaux et s’etend un peu en arriere. Les pores de l’ambulacre impair, extrömement petits, sont disposes par paires tr&s Ecarides. 48 Ambulacres anterieurs pairs petaloides, divergents, assez &troits, longs, sinueux; leur lon- gueur &gale 0,36 de la longueur totale du test. La zone porifere posterieure est plus droite que l’an- terieure qui est arquee et compte 29 paires de pores dont les dix premieres sont atrophiees. La zone interporifere a une largeur &gale ä 0,14 de la longueur de ”’ambulacre. Ambulacres posterieurs pairs un peu plus longs que les anterieurs pairs, moins @cartes, plus effilös, lögerement arques en dehors ä l’extr@mite; ils comptent 32 paires de pores dont les six pre- mieres sont atrophiees. Peristome fortement labie, eloign& du bord. Periprocte transverse, au sommet de la face posterieure qui est &lroite, un peu evidee et rentrante. Gros tubereules perfores, ereneles, scrobicules, petits et peu apparents, mais tres nombreux. Ils sont disposes en chevrons plus ou moins r&guliers dans les cinq aires interambulacraires, et sont un peu plus developpes dans les aires anterieures paires sur lesquelles on en voit jusqu’ä l’ambitus; ils se montrent aussi dans le sillon; ils ne depassent guere l’extr&mit6 des ambulacres dans les au- tres aires. Toute la surface intermediaire est couverte, sur la face sup6rieure, de petits granules scrobicul6s, &pars, serr6s, d’une grande finesse. La face införieure est couverte de petits tubercules, crenelös, perfores, mais ä peine scrobieul6s, &cartes et plus developpes en avant, bien plus fins et plus serr&s en arriere. Sur les larges avenues ambulacraires les granules sont microscopiques et tres &cartes. Fasciole sous-anal assez large, annulaire. Rapports et differences. —L’exemplaire decrit est parfaitement identique soit A un exemplaire du Spatangus corsicus provenant de Santa Manza, (Corse), soit a un moule en plätre d’un type de Sardaigne, donne par Cotteau; il est particulierement semblable ä ce dernier. Dans ces trois indi- vidus le sillon anterieur &chancre davantage le bord que dans la figure donnee par Cotleau (Ech. de la Corse, loc. cit.), qui, sous ce rapport n’est pas Ires exacte, elle n'indique pas non plus le me- plat qui existe, de chaque cöl& du sillon, dans les exemplaires dont je viens de faire mention. Voisin du Spat. delphinus, Defr., le Spat. corsicus s’en distingue par son sillon anterieur &chancrant le bord plus profondement, par sa forme plus retrecie en arriere, sa face sup6rieure moins renflee, son sommet ambulacraire moins excentrique, ses ambulacres posterieurs plus droits, sa face posterieure rentrante, ses gros tubercules plus abondants et autrement disposes. Localite.—Bassin du Tage. Collection. — Museum national de Lisbonne. Localit&s en dehors du Portugal. — Santa Manza, Balistro, (Corse). (Helvetien).— Sardaigne. (Langhien). CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES ECHINIDES TERTIAIRES DU PORTUGAL Le nombre des Echinides recueillis jusqu’ici dans les couches tertiaires du Portugal se monte a 28 especes, dont les noms suivent: Cidaris avenionensis, Desm. Rhabdocidaris Sismondai, Mayer. Psammechinus dubius, Agassiz. Arbacina mutellensis, P. de Loriol. Scutella subrotunda, Lamarck. Scutella Faujasi, Defrance. Scutella lusitanica, P. de Loriol. Scutella Roqueltei, P. de Loriol. Amphiope palpebrata, Pomel. Clypeaster crassicostatus, Agassiz. Clypeaster palencaensis, P. de Loriol. Clypeaster acclivis, Pomel. Clypeaster mutellensis, P. de Loriol. Clypeaster olisiponensis, Michelin. Clypeaster altus, Lamarck. Clypeaster tauricus, Desor. Clypeaster Delgadoi, P. de Loriol. Clypeaster Michelotii, Agassiz. Clypeaster latirostris, Agassiz. Clypeaster laganoides, Agassiz. Clypeaster marginatus, Lamarck. Heteroclypeus semiglobus, Cotteau, (Lamarck). Echinolampas hemisphaericus, Agassiz, (Lamarck). Echinanthus aremoricus, Bazin. Brissopsis lusitanicus, P. de Loriol. Schizaster Scillae, Desor, (Desmoulins). Opissaster Cotteri, P. de Loriol. Spalangus corsicus, Desor. Huit de ces especes seulement sont deerites ici pour la premiere fois. Parmi celles qui etaient deja connues, une seule, le Clypeaster olisiponensis, Michelin, n’a pas encore et& citee en dehors du Portugal. Les dix-neuf autres, par contre, peuvent ötre prises en consideration pour fixer l’äge des couches dans lesquelles elles ont &t& recueillies. Toutes appartiennent A l’&poque miocene; un petit nombre seulement se sont continuees jus- que dans l’6tage plaisancien de l’epoque pliocene. OCTOBRE, 1896 7 50 Aucune n’a encore 6t& cite dans l’etage aquitanien. En se basant sur les donnees que peu- vent fournir les Echinides, les couches miocenes du Portugal appartiendraient a l’etage langhien et a l’etage helvetien. Malheureusement il n’est pas possible d’arriver a quelque conclusion plus serr&ee. Quelques unes des especes, prineipalement les Clypeaster, ont et& assez diversement interpretöes, par cons6e- quent on ne peut se reposer entierement sur les citations de localitös qui ont &t& donnees. Ensuite, la plupart du temps, le niveau de la localit@ dans laquelle les especes ont &t6 recueillies, n’a pas &t6 precise, l’auteur s’est contente de l’indication «miocene». En dehors de certains gisements classiques, pour lesquels on peut suppleer ä ce manque de precision, sans courir de grandes chances d’erreur, il en est plusieurs dont je ne saurais affirmer qu’ils appartiennent a l’Etage helvelien ou a l’etage langhien, sans crainte de me tromper. Enfin, incontestablement, plusieurs esp&ces peuvent Etre envisag6es comme appartenant, ala fois, a ces deux etages. Les indications suivantes feront facilement saisir ces causes d’indecision et permettront de se rendre compte du peu de secours que peuvent fournir les Echinides pour la s&- paration correcte des &tages du miocene du Portugal. Cidaris avenionensis, Desor. Gisements prineipaux dans l’etage helvötien. Cite egalement dans quelques localites dans le langhien. Rhabdocidaris Sismondai, Mayer. Madere. Dans l’helvetien, d’apr&es M. Ch. Mayer. Psammechinus dubius, Agassiz. N’a &t& eit@ jusqu’ici que dans l’etage helvetien. Si, comme Desor le pensait, l’Echinus astensis, Sismonda, est la möme espece, elle remonterait jusque dans le pliocene. Scutella subrotunda, Lamarck. Les gisements oü se trouve cette esp&ce, dont le niveau a 6t& precise, appartiennent au langhien. Scutella Faujasii, Defrance. Etage helvetien. Amphiope palpebrata, Pomel. Etage langhien. Clypeaster crassicostatus, Agassiz. Gisements prineipaux dans l’etage helvetien. Cit& aussi dans le langhien. Clypeaster acclivis, Pomel. Etage langhien. Clypeaster altus, Lamarck. Les niveaux les plus certains oü l’espece a &t& rencontr&e appar- tiennent ä l’etage helvetien. Elle a &t& aussi recueillie dans l’&tage langhien. Elle se trouverait möme dans le pliocene de I’Ile de Pianosa. Peut-&tre n’a-t’elle pas toujours 6t6 exactement comprise. Clypeaster tauricus, Desmoulins. Etage langhien. Clypeaster latirostris, Agassiz. Etage langhien. Clypeaster Michelotti, Agassiz. Couche de Schio, &tage langhien? avec Scutella subrotunda, Agassiz, etc. Indiqu6 aussi par Michelin de Kalksburg et de S! Paul-Trois-Chäteaux, peut-6tre par erreur. Clypeaster laganoides, Agassiz. Etage langhien. Etage helvötien. Clypeaster marginatus, Agassiz. Etage langhien. Etage helvetien. Heteroclypeus semiglobus, Cotteau. Etage helvetien. Echinolampas hemisphaericus, Agassiz. La plupart des gisements dans l’ötage helvötien. Se trouve aussi dans l’etage langhien et remonte möme dans le plaisancien. Echinanthus aremoricus, Bazin. Etage helvötien. Schizaster Scillae, Desor. Etage langhien. Etage helvötien. Etage tortonien. Abondant dans quelques gisements pliocenes du plaisancien. Spatangus corsicus, Desor. Etage langhien. Etage helvetien. La faune miocene du Portugal n’est pas riche en especes d’Echinides, surtout si on la com- pare avec celle de l’eEpoque miocene de l’Algerie, dans laquelle les Echinides abondent et avec laquelle elle n’a que six esp&ces communes. Il est ä espörer que les recherches qui se poursuivent si aclive- ment par les soins de la Direction des travaux g&ologiques amöneront peu A peu la d&couverte de nouvelles especes qui pourront peut-ötre trouver place dans un supplöment. b. Sables, gr& (2) IV III II . Sables fins . Galeaire m . Grös caleai . | . Gres fins a . Mollasse A . Sables et g . Sahles, mo) > NO Franc . Argiles bleu, pP FUREMENTS PARALLELES AU SUD DU TAGE DISTRIBUTION STRATIGRAPHIQUE DES ESPECES D’ECHINODERMES DETERMINEES ET DECRITES PAR M. P. DE LORIOL HORIZONS te; Povoa. ıfeira; Penedo. !ica; Pera de Cima; Pera de oso; Sacavem de Cima; Oli- \de; Quinta dos Bonecos, Se- rata; Poco do Bispo; Quinta | do Bispo. aparica (en partie). de-Chellas; Cruz da Pedra; osta de Picagallo. ; Val-de-S!°-Antonio et Val- ncelha. accn „.jacem, Trafaria. Molz23. do: Broma (Chellas); Quinta hpo Grande); Torre pres Lu- pcca do Vento; Alto dos Bu- a; Alto do Pina (base); ‚rrabida (en partie). eixinho; Nossa Senhora inqueiros; Bairro Andrade; d’epaisseur); Alfanzina; Pa- te de Murfacem A Trafaria; Mollasse a D Mol Sescah fans Chagas, Lisbonne; En- Vista (route militaire); Torre da Costa; Trafaria; Bacellos | q A] able s\ en : Sables fin ; du nouveau Colisee; Bairro auN. de Gap d’Espichel. Mollasse a ß & avenue Estephania; Torri- /orte do Duque; Caxias; Ter- cellos (en partie); Sant’Anna, Conglomerat sous, 0) mötres. hmmm nn | Formation basalti Cretacique. Rhabdocidaris Sismondai, Mayer; Psammechinus dubius, Agassiz; Arbacina mutellensis, P. de Lo- | riol (sp. n.); Scutella subrotunda, Lamarck; Clypeaster marginatus, Lamarck; Heteroclypeus semiglobus, Cotteau (Lamarck); Echinolampas hemisphaericus, Agassiz (Lamarck), var. ma- xima; Schizaster Scillae (Desmoulins), Desor. vo Psammechinus dubius, Agassiz. Scutella subrotunda, Pomel. Amphiope palpebrata, Pomel. vI/ Clypeaster acclivis, Pomel; Clypeaster mutellensis, P. de Loriol (sp. n.); Clypeaster Delgadoi, P. de Loriol (sp. n.); Clypeaster marginatus, Lamarck. Echinanthus aremoricus, Bazin. Brissopsis lusitanieus, P. de Loriol (sp. n.) \ Schizaster Scillae, (Desmoulins), Desor. ——- Scutella subrotunda, Lamarck; Scutella Faujasi, Defrance; Seutella lusitanica, P. de Loriol (sp. n.) Amphiope palpebrata, Pomel. Clypeaster crassicostatus, Agassiz; Clypeaster olisiponensis, Michelin, (2); Clypeaster Delgado:, P. de Loriol (sp. n.); Clypeaster Tauricus, Desmoulins; Clypeaster Michelotti, Agassiz; Cly- pleaster latirostris, Agassiz; Clypeaster laganoides, Agassiz. Echinolampas hemisphaericus, Agassiz (Lamarck); Echinolampas hemisphaericus, Agassiz (La- marck) var. mazima. Schizaster Seillae, (Desmoulins), Desor. V ıv (Elypeaster palengaensis, P. de Loriol (sp. n.) (Plusieurs formes ind&terminables) Scutella subrotunda, Lamarck; Scutella Faujasi, Defrance; Scutella lusitanica, P. de Loriol (sp. n.) Amphiope palpebrata, Pomel. III A Pen Clypeaster olisiponensis, Michelin. Echinolampas hemisphaericus, Agassiz (Lamarck). u ameasn olisiponensis, Michelin; Glypeaster eir. lativostris, Agassiz. Cidaris avenionensis, Desmoulins. Schizaster, probablement 8. Seillae, Desor. Il faul aussi mentionner les especes suivantes, qui sont representees par des exemplaires uni- alt nd 2 i ques dans les collections du Musee de Lisbonne et dont la provenanee preeise est inconnue: Scutella Roquettei, P. de Loriol (sp. n.) Opissaster Cotteri, P. de Loriol (sp. n.) D’apres la gangue cet exemplaire parait provenir de l’horizon VI ou VII. Il porte l’etiquette: «Tertiaire du Portugal» comme l’exemplaire pre- eedent. Spatangus corsicus, Desor. L’ötiquette porte seulement: «Bassin du Tage». un u Rx Pt Din {nNen k Ana, N EN n 2 HE INLENUKIE N . Mer a VorkoH M ANEEUN 1a ran 1 N Kuna) A IN RN LU NICNEN ll nun IRB Ba l EN NUN u hn Fin . } DIA ON Lee Be, GABEN EL ii $ CN NE RR Zoe) B n u 3 jdR By U Mine: e Dar AR \ EN R B! ei ale { Bar ai u nam u BANN, wu Pre ö a BR UATRETR BERLIN IR DO Ra Na TABLEAU DE LA SUCCESSION DES HORIZONS MIOCENES DE LISBONNE AVEC L'INDICATION D’AFFLEUREMENTS PARALLELES AU PAR J- ©. BERKELBY oOTTER (Dress& ponr servir ä la description den Echinodermes tertialres du Portugal de M. do Lorlol) SUD DU TAGE Conglomörat sousjacent aux couches marines des environs de Lisbonne (Couches de Bemfica) ........-...- ++ a Formation basaltique I —————— u. | Crötacique. e 8 route de Linda-a-Velha. Au S. du Tage— Azeitio; Portella das Necessid au N. de Cezimbra. Au NO. de Lisbonne, sur la ligne de ceinture (route de Bemfica), l'&paisseur est de 50 A 60 mötres. E seur variable depuis quelques centimötres jusqu’& quelques centaines de mötres. Jades; Moinho do Bezugo, Bacellos (en partie); Sant’Anna, Schizaster, probablement S. Scillae, Desor 1 faut aussi mentionner les especes suivantes, qui sont reprösentees par des exemplaires uni- ques dans les collections du Muse de Lisbonne et dont la provenance pröcise est inconnue: | 5 EDAISSEUR 2 A 2 S SURDIVISIONS APPROXIMATIVE LOCALITES S DISTRIBUTION STRATIGRAPIIQUE DES ESPECES D'ECHINODERMES = A LISDONNE 5 DETENMINEES ET DECRITES PAR M. P. DE LORIOL e = de C 31122 [AuN. dur. Nas Rol Papa-Leile; P £ h i n inella Stephaniae de Cabo Ruivo ........ 2142 u N. du Tage—Casal das Rolas; Olivaes; Beirollas; Sacavem; Papa-Leile; Povoa. > m b. Sables, grös argileux et mollasse ä Pecten all: opercularis et Marginella Stephaniae Lu Aus Rzdhin ae & nurtie) Adle: nk ook Albufeira: Penedo AU an Geiameen, Mayer; Bsammechinus dubius, Agassiz; Arbacina mUlalEnU, P. de Lo- | r . n DEE rec... 19a 21 Au N. du Tage—Desterro; Olivacs; Sacavem. vr rıol (sp. n.); Seutella subrotunda, Lamarck; Clypeaster marginatus, Lamarck; Heteroclypeus a. Sahles fins (areolas) jaunätres A Pecten tenuisulcatus de Brago de Prata Para Tage _Mutelln (partie ee =): Fonle Ja Pipa a Costa de Caparica; Pera de Cima; Pera de semiglobus, Cotteau (Lamarck); Echinolampas hemisphaericus, Agassiz (Lamarck), var. ma- en ; zima; Schizaster Scillae (Desmoulins), Desor. c. Calcaire mollassique de Marvilla A Ostrea crassicostata Sow. var. gigantea „2. ....uussunesneneenenennne 9440 |AuN. du Tage—Poco Bine: Oi eb Mieniteten pres Val-Formoso; Sacavem de Cima; Oli- Psammechinus dubius, Agassiz. Au S. du Tage—Mutella (partie inf.“); Quinta do Pombal, route de Piedade; Quinta dos Bonccos, Se- Scutella subrotunda, Pomel aba. /impkiope palpehrala, Pome) ; ne Si an vI ER = a TS ENERETERR RER teen iR [; —Tr: 7 *hemin iy o Marvilla ei aco de Prata; Pocı ispo; a 'ypeaster acclıwıs, Pomel; Clypeaster mutellensis, P. de Loriol (sp. n.); Clypeaster Delgadoi, P. b. Grös caleaire et argilo-caleaire de Grillos .........-uuuuneeseneennnnnnnennene 1al AuN. du Tage Eee au che ma RENIEEMAIN neun je Prata; Pogo do Bispo; Quinta] VL‘ "de Loriol (sp.nJ; lm ar anaSTAmarelh (sp. up Au S. du Tage Mutella (partie inf.*) ; Margueira; Quinta do Anjo. En, ano bınn en) E argileux et argiles bleues de Xabregas. - 17818 |AuN. du Tage—Fundäo; Quinta das Veigas; Quinta dos Paios pres Pogo do Bispo. | Gut s, P. de Loriol (sp. n (ER On ZBBBTES GBESCHENALTEES z |Au S. du Tage— Au S. de Margueira (400°); au S. de Pragal; Costa de Caparica (en partie) \ ter Scillae, (Desmoulins), Desor c. Mollasse A fossiles spathiques et couches A Anomia de Estacada .......uesuneseesnnennneneneeunenenen 14442 |AuN.du Tage—Alto das Conchas et tranchde du chemin de fer a Val-de-Chollas; Cruz da Pedra; Cazal do Saragossa; Camarate, (A I’E. de). Si DRS 5 an I Au S. du Tage—Pragal; Almada; Fonte Santa, pres de Porto Brandäo; Costa de Picagallo. le aueunde) Lunarck; Scutella Faujasi, Defrance; Scutella Iusitanica, P. de Loriol(sp.n.) tg Hassissin HlERSTEN a9: -sereaenezsBgoe EEE 3523 ( — Tranchee du chemii al-de-Chellas; S. Vicente; -Sto-Antonio et Val- Imphiope palpebrata, Pomel. : 5 : V(b. Sables et grös a Ostrea crassissima de Val-de-Chellas ............+..- 35238 |AuN. du Tage Tranchee du. chemin de nn N ‚Yal-de ‚Shell N Balı ‚Yale Sto-Antonio et Val Clypeozler erusstantälus) Apassiz; Olyeaster olitipenenas, Michelin, (1); Ciypeanter Dlgadot, Au S. du Tage—Cacilhas; Bocca do Vento A 1’. dAlmada; ialva; Murfacem, Trafaria v > 2 Teil (ep a); rn OR, Denn Iypeaster Michelotti, Agassiz; Cly- | Ealen ch zäE R Ni a a L nl 5 aloe &. Ioto; Broma (Cheilas): Quintz „ ,.pleaster latirostris, Agassiz; Clypeaster laganoides, Agassiz. 2 \a. Mollasse calcaire et grös A Pecten aff. scabriusculus de Casal-Vistoso et Musgueira ...... 4225 |AuN. du Tage Penha de Fr Sal er eh pereab AI Ks: Broma) (Al 1 gu eh Pe (an ann air lige miar; Öharneca; Camarate. NE En. Au S. du Tage—Bicas; Foz da Fonte (en partie); Portinho d’Arrabida; Bocca do Vento; Alto dos Bu- ter Scillae, (Desmoulins), Desor. xos; Palmella (en partie); Albarquel (Setubal). a. Sables, mollasse sableuse et calcaire A Ostrea crassissima et A empreintes vegetales de Quinta de Bacalhau...| 34436 |AuN. du Tage—Castello de San Jorge 1 Senhora do Monte; Penha de Franga; Alto do Pina (base); Route de Portella; Campo Grande; Quinta da Cruz. w |Au S. du Tage—Mi-cöte entre Pragal et Forno do Tijolo; Olho de Boi; Arrabida (en partie), b. Argiles bleues A Pereivaea Gerraisi d’Areeiro .....22.20022easnssenenennennennneannnennenneen 19420 |AuN. du Tage— Station d’Arieiro (chemin de fer de ceinture); Quinta do Peixinho; Nossa Sonhora ER en do Monte et Penha de Franga (base); Rua dos Fanqueiros; Bairro Andrade; | IV ( lypeaster palengaensis, P. de Loriol (sp. n.) Ameixoeira. (Plusieurs formes Indöterminables) Au S. du Tage—Forno do Tijolo A I'E. d’Arrabida (localit& typique, 40° d’epaisseur); Alfanzina; Pa- lenca; Ba »t Porto Brandäo (en Partie); route de Murfacem A Trafaria; N Torre Velha (Lazareto). sse calca ite: Banca ala j Ei ‚asleı a ibra S unennner 4 B —_— inta 1a es s La Leäo; \ ari: 2 K 1agas, sbonne; En- 0 5 Y 2 7 e IT| Mollasse calcaire dite: Banco Real A monles innombrables de Gastöropodes et Lamellibranches 14216 |AuN. du Tage N areitl, Alt das (Ehe A Eur, Br Seutella subrolunda, Lamarck; Seutella Faujasi, Defrance; Scutella Lusitanica, D. de Loriol (sp. n.) de San Julifo et Oeiras (en partie). R ; 2 u alt EEE Ban KorBanalıc Arne postı 5 ia: Ba Iypeaster olisiponensis, Michelin. _ Au S. du Tage en nn Portinho da Costa; Trafaria; Bacellos Echinolampas hemisphaericus, Agassiz. (Lamarck) II| Sables fins (areolas) A Pecten pseudo-Pandorae de l’avenue Estephania 24525 |AuN. du Tage—Bairro Linhares; Campo de Sanl’Anna; mi-cöfe au-dessus du nouveau Colisdez Bairro Alto; Palma; Lumiar; Torre de San Juliäo; Oeiras. IL | Clypeaster olisiponensis, Michelin; Clypeaster cfr. latirostris, Agassiz Au 8. du Tage— Porto Brandäo (base de la falaise A PE.); Foz da Fonte, au N. de Cap d’Espichel. I| Mollasse a Venus Ribeiroi, Ostrea aginensis, Pyrula Lainei et Achelous Delgadoi de Prazeres.....-..---- -| 30235 [Au N. du Tage— Tunnel do Rocio; Nua da Imprensa; Entre l’abattoir et avenue Estephania; Torri- n A el A EEE. aAlges Korlo/do Dügue;Läxins;/Ter- 1 | Cidaris avenionensis, Desmoulins. Seutella Roquettei, P. de Loriol (sp. n.) Opissaster Cotteri, P. de Loriol (sp. n.) D’apres la gangue cet exemplaire parait provenir de Yhorizon VI ou VII. Il porte Wötiquette: «Tertiaire du Portugal» comme l’exemplaire pre- | eedent 'Spatangus corsicus, Desor. L’stiquette porte seulement: «Bassin du Tage». Dh —: iger sa u a | 2 an a i en Mine De ee Er =“ >, Anis # PLANCHES PLANGHE I Fig. 4. Radiole du Cidaris avenionensis, Desm., de grandeur naturelle. Moinho do Bezugo. Fig. 2. Autre radiole de la m&me espece de grandeur naturelle. Fig. 2 a, fragment de l’une des faces grossi. Fig. 2 b, le meme, vu sur l’autre face, avec les granules series. Fig. 2 c, fragment grossi. M&me localite. Fig. 3. Autre radiole de la m&me espece dont le sommet est intact. Grandeur naturelle. M&me localite. Fig. 4. Autre radiole orne de lamelles avec le sommet intact. Grandeur naturelle. M&me localite. Fig. 5,5 a. Radiole du Rhabdocidaris Sismondai, Ch. Mayer, vu sur deux faces. Grandeur naturelle. Fig. 6, 6 a, 6 b. Psammechinus dubius, Ag., de grandeur naturelle. Mutella. Fig. 6 c, fig. 6 d. Grossissements du möme individu. Fig. 7,7 a. Autre exemplaire de la m&me espece, uu peu plus renfle. Grandeur naturelle. Mutella. Fig. 7 b, tubereules ambulacraires tres grossis, pour montrer les cötes entre lesquelles les pores se trouvent loges. Fig. 7 c, fragment de l’une des aires ambulacraires, relativement etroite, grossi. Fig. 7 d, fragment de l’une des aires interambula- craires du m&me individu, grossi. Fig. 8,8 a. Autre exemplaire de la m&me espöce, de forme deprimee. Grandeur naturelle. Mutella. Fig. 9, 9 a. Grand exemplaire de la m&me espece. Grandeur naturelle. Entre Lagoa et Penedo. Fig. 9 b, fragment de l’une des aires ambulacraires, grossi. Fig. 9 c, fragment de l’une des aires interambulacraires, grossi. Fig. 10, 10 a, 10 b. Arbacina mutellensis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 10 c, 10 d, aire ambulacraire et aire in- terambulacraire du m&me, grossies. La disposition des pores, par petits arcs de trois paires, quoique tres faible- ment indiquee pourrait cependant ötre un peu plus accentuee dans le dessin. Fig. 41, 41 a, 41 b. Scutella Faujasii, Defrance, de grandeur naturelle. Musgueira. Pde LORIOL. Echinides, Pl 1. % e> an VLunel ‚Deb. er. Ah Imp Turks Key, Genewe, NRIEN ARE N Ne Sy RE ae PEN RA LER Hi BEN Th AN it 1% N Gi ON AL VE ng N N ö ; x N \RlRR & IR F ENT RN DER HRG RR, R Re N " u) Y Lat ? 0 B PN; N Pa v2 OR NN IM a an " TR ; EL En TEN i 1 ? BEN IT 7 Br 0% ? Ar Lie IM . h ‘ Y ' Mi hi Ri un SER aan Una 1%, SR "Bir an Fi v II | IE ENNG AR H) EI "LhRE N he Pa" 2 fü Pa a a! en y a au ar rH PLANCHE I] Fig. 1. Scutella lusitanica, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Exemplaire un peu altere sur une partie du contour. Foz da Fonte. Fig. 1 a. Le m&me vu sur la face inferieure. La granulation est plus fine que celle de la figure. Fig. 2. Autre exemplaire de la möme espöce vu de profil. Grandeur naturelle. Foz da Fonte. Fig. 3. Autre exemplaire ineomplet du pourtour, mais avec l’appareil apical bien conserve. Il n’a pas &te dessine dans sa position normale ä cause du manque de place. Porto Brandäo. Fig. 3 a, appareil apical et ambulacre anterieur du me&me, grossi. Fig. 3 D, fragment d’un ambulacre grossi 6/, pour montrer la granulation qui couvre la surface entre les sillons des ambulacres. Fig. 3 c, granules de la surface du test grossis ®/.. FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL. des, U. inı Ech P.de LORIOL. br) ne) Eng = X. Lunel, deb:eb WHh, Ba j HIN U f Walenen 1 Sum Bau MR Elke NIEREN AT U TORE M% : N TEN TE Be RL Een E Dre B RR “ At Atos a er And) Ban .- PLANCHE III Fig. 4. Seutella lusitanica, P. de Loriol, exemplaire de grandeur naturelle dont le pourtour est, en bonne partie, intact. Torre de San Juliäo. 2 et 2 a. Scutella subrotunda, Lamarck, individu incomplet vu en dessus et en dessous. Grandeur naturelle. De Pra- gal a Arialva. .3,3a,3 b. Scutella Roquettei, P. de Loriol, de grandeur naturelle. La surface etant assez fruste, les ambulacres n’ont pu ötre dessines avec preeision et un grossissement n’aurait rien donne de correct. Fig. 3 c. Face inferieure du m&me individu grossie. .&,& a, 4 b. Amphiope palpebrata, Pomel, de grandeur naturelle. Individu de petite taille parfaitement conserve. Fig. % c. Ambulacre grossi. Fig. % d. Tubereules grossis. Fig. % e. Appareil apical grossi. Porto Brandäo. Echinides,//. 4. we Impuls Rey, Gen | SS Qt 2 _ BER TERTIAIRE DU PORTUGAL, fm Li Jo FAUN PdeLORIOL. SO. Allline N . 4 & Ä N NS ‚Delrel Uk. AN. Y un N NEN DR UNE } f \ H , N Kara EEE, \ D x h Isar DAN URR \ u In run EN KO ROVREAN u Ba) K Br Kr Di Ba ART RUN SER POS urn, NRDEN BODEN I Mi EANaR elelRk TUNER TIERE ae a } a, va R Ba N y f N an, ERS PS N 3 BE f hie UN ala It Sea RU ER Aa Hl ie Di KR KT Ben NN Kan LEN Say Äh DEN Pt Fe us N e. PLANCHE IV Fig. 1. Ampliope palpebrata, Pomel, vu sur la face inferieure, de grandeur naturelle. Boa-Vista. Fig. 2,2 a, 2 b. Clypeaster crassicostatus, Agassiz, de grandeur naturelle. Les aires ambulacraires devraient avoir un peu plus de relief. La fig. 2 b a ete retournde par le dessinateur, le bord posterieur (qui se trouve en avant) pour- rait ötre un peu plus aminei relativement ä Vanterieur. Fig. 2 c. Tubereules de la face superieure grossis. Fig. 2 d Tubereules de la face inferieure grossis. Fig. 2 e. Fragment d’une zone porifere grossi. Localit& ineonnue, pro- bablement Albufeira dans l’Algarve. DU PORTUGAL. FAUNE TERTIAIRE des, Pl. W 1nl Ech Pde LORIOL. 4 a o ES < EN = Ya % Eu Ip Tales Kay, Iende, Ü eo or u pe EC vo un 3 ° ( are 2 2a ‚Del UM. a er, AU. OAl: B Te ® en j % NY VRR I Kae! a EN N N Nah RUE, Ai Kal RN EN he 2 1 N f SRH “ BR N Je Kroner Da LM Jr N 14 el ” 4 PN, . De DE De a } TERN al NL PLANGHE V Fig. 4, 1 a, 1 b. Clypeaster crassicostatus, Agassiz, eopie du moule en plätre original Q. 12, un peu reduite. Fig. 1 c. Tu- bereules de la face inferieure grossis. Fig. 2,2 a, 2 b. Clypeaster acclivis, Pomel, figure reduite aux /g. Les fosses des aires interambulacraires devraient parai- tre encore plus ereusdes prineipalement dans la fig. 2 b, oü le replat de la marge n’est pas suffisamment indiqu6, effet, du reste, difficile A rendre. Fig. 2 c. Fragment d’une aire porifere, pris vers le milieu de sa longueur, grossi. Fig. 1 d. Tubereules de la face superieure grossis. Fig. 2 e. Tubercules de la face inferieure. (C’est par suite d’une erreur non corrig6e que, sur la planche, au lieu de 2 d se lit 1 d et au lieu de2 e,2 d). FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL. Pde LORIOL. Echinides, #7.7 ke res D HN M Bu T= = = SE rg at Inap Tales Rey, Genöwe UL URHEn Aal ß \ MODE AN ER Me vo ah H RE RN nn 1 al) ER RAN Kae 8 DB RN BEER TERN BR I un) g RENNER INA SH I fie SEE DD na ern, i : ER PIE ANGEHEN Fig. 1, 4 a, 1b. Clypeaster palengaensis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Les aires ambulacraires ne paraissent pas aussi saillantes qu’elles le sont en realite, c’est un eflet tres diffieile A rendre; les zones poriferes paraissent aussi plus etroites qu’elles ne le sont en realite, mais il faut se les representer comme appliquees contre la saillie de l’aire, et elles sont donc vues un peu en raccourei. Fig. 1 c. Fragment d’une aire ambulacraire grossi; la zone interpori- fere est representee comme developpee, ce qui la fait paraitre plus large, aussi la proportion des zones poriferes ala zone interporifere, que l’on trouve de 0,40 lorsqu’on prend la mesure sur la saillie, se trouve-t-elle ici bien plus faible; dans la figure le nombre des tubercules est exactement compte. Fig. 1 d. Fragment de la marge de la face supdrieure grossi. Fig. I e. Tubercules de la face inferieure grossis. Fig. 1 f. Fragment grossi d’une zone porifere. Fig. 2. Appareil apical et sommet des aires ambulacraires d’un autre exemplaire, grossis. FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL. Pde LORIOL. ° —— Echinides,Pl.V1 NER N >, EEE ra “Y 7 Sunel, Del. Luk, ImpFules Rey, Gertaser a KEUON ae N ne Bin, R 3 Ki \ Nah h nn "0 EN B Wars Ri N j SR ı\ la DEN Ra U 1 ul N J PLANCHE VII Fig. A. Clypeaster mutellensis, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 4 a. Le m&me, vu de profil. Fig. 2. Face inferieure d’un second exemplaire relativement un peu plus &troit et plus evide dans les aires interambula- eraires postörieures paires. Grandeur naturelle. Fig. 2 a. Fragment de Y’une des zones poriferes au maximum de sa largeur, grossi. Fig. 2 b. Tubereules de la face sup6rieure grossis. Fig. 2 c. Tubercules de la face inferieure grossis. RE DU PORTUGAL. | FAUNE TERTIA VI. des, Pl. 1 ın Ech 4: Pde LORIOI x ER TER jr Ki 1% Ai Eee Ben KW. Lunel; deli ev lilhr SD KR KO 2% Der re u D% ET, t an SEN Na 1 Sn = 5 2 ie R' ie PLANGHE VIII Fig. 1, 4 a, A b. Clypeaster olisiponensis, Michelin, de grandeur naturelle. Individu donnant l’idee de la gengralite des exem- plaires, la surface de la region ambulacraire est un peu usee, de maniere & effacer les tubereules. La profondeur de !’infundibulum du peristome n’est pas sufisamment rendue. Fig. 2. Appareil apical et ambulaere anterieur impair grossi et 6tale, pris dans un exemplaire de Foz da Fonte apparte- nant au Musee National, dont le test est parfaitement conserv6; les tr&s petites plaques ocellaires arrondies, n’ont pas te indiquees. Fig. 2 a. Fragment du test de la face sup6erieure du möme individu, grossi. Fig. 2 b. Fragment du test de la face inferieure grossi. Fig. 2 c. Fragment d’une zone porifere dans sa plus grande largeur, grossi. au FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL. PdeLORIOL. Echinides, PLUH Br ® at NEE : Be ze] ; REICH En a N. Lunel. Ael.v irh, N] RS a IN a HNER 1 \ un ER DAN BLUMEN Deren Bay A j RR Mor INK a I Dee ‘H ui { Br ah { Y Sl RE In) N) PLANCHE IX Fig. 4, 1 a, 1 b. Clypeaster Delgadoi, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 4 c. Deux plaques de l’une des zones inter- poriferes grossies. Fig. 4 d. Fragment de la face superieure grossi. Fig. 1 e. Fragment de la face inferieure grossi. Fig. A f. Fragment de l’une des zones poriferes grossi. FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL. Echinides, Pl /X. de LORIOL. B SER PASS 2 = Nano. ‚Se 14 „AM ib ıh. A A. Sunel, debert DR Re D KIN EE LTR EOS Lan MO! ANBUN a \ ; N en A Ri KORAN 1 $ EUREN SD AAN 3 %% RR Dar N NL ; YORE rn Ko | h J BEE 1 DR AREA U a DER EN i WE $ } uyan ; , h 2 Bin Reh DIR Ki A ae BEN INN IR R } ) Yo 5 Er 4 Y BE RD RT Ti NAH GN i EN A BAER IND HRS Urn Da Br IN NEL RR Ne N a UNTEN I INN RB NE ON WE 45 ALL KAT RN OT HER & dis 0 N f (i i) ART N ne BERN ah: y PLANCHE X Fig. A, 1 a, A b. Clypeaster altus, Lamarck, de grandeur naturelle. Fig. 4 c. Deux cloisons dans les aires poriferes grossies Fig. 1 d. Fragment de la face superieure grossi. Fig. 1 e. Fragment de la face inferieure grossi. Fig. 2, 2 a. Clypeaster Michelotti, Agassiz, de grandeur naturelle. Bicas. Fig. 2 b. Gloisons dans les aires poriferes grossies. Fig. 2 c. Fragment de la face superieure grossi. Fig. 2 d. Fragment de la face inferieure grossi. Fig. 2 e. Frag- ment d’une aire interporifere grossi. FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL. BE Kagprs; des,PIX. ini Ech ae “ : . 2 Zaag P.de LORIOL. Irap Faber Hey, Geneve; NW. Suned,del.erlih. Dt von PARIS NAEN, RN Kun KRORE NEN N Uran 107 ve Kay HR s Di N DO " In wi „ RE ur, A| h I a N N RR ae HH N EN x FR Ian M 300 DH NG “ EEG ASK, Kr ae Inn nah Rn A une A a AND SELL RN Hin van Hl & “ ni N Apr an u N N AD El) „ Ir ” INN IE AN Ra, Aa ME Kl N 1 i m 2 {N RL A uf VAN ll Wu HR. NR N, al Fig. A. Clypeaster laganoides, Agassiz, de grandeur naturelle. Penedo. Fig. 2, 2 a. Clypeaster marginatus, Lamarck, de grandeur naturelle. Penedo. Fig. 3, 3 a, 3 b. Echinolampas hemisphaericus, Agassiz, de grandeur naturelle. Bacellos. Fig. 4. Pourtour du peristome ä la face inferieure d’un autre exemplaire, un peu grossi. Foz da Fonte. Fig. % a. Le meme, vu de profil, egalement grossi. Fig. % b. Un des ambulacres du m@me, grossi. ae FAUNE TERTIAIRE DU PORTUGAL Pde LORIOL. Echinides, A N. S = 3 ; u} 22a Ro: m) A Hg aan! BEE EX Et Ban No a Seal f DENE EN KRE 3% iR KUREN ii xR una N PLANGHE XII Fig. 1. Echinolampas hemisphaericus, Agassiz, var. maxima, de grandeur naturelle. Marvılla. Fig. 2,2 a, 2 b. Echinanthus aremoricus, Bazin, de grandeur naturelle. La face posterieure devrait &tre un peu plus ren- trante. Les tubereules ne se voient pas & l’eil nu et n’existent que sur des espaces trös restreints & cause de l’usure du test. Fig. 3, 3 a. Schizaster Scillae, Desor, de grandeur naturelle. Fonte da Pipa. Fig. 4. Bord du sillon anterieur d’un autre exemplaire, grossi. Grillos. Les plaques ambulacraires dans l’original se rele- vent presque verticalement, en se ereusant un peu, et formant comme de petites loges. Fig. 4 a. Fond du sillon anterieur du möme exemplaire laissant voir la suture mediane denticulee des plaques amhula- craires. RITAIRE DU PORTUGAL. TI H 4 FAUNE TI des, Pl XW ını Ech P.de LORIOL. ram 5 2 2 3% ga x kr a fg, ar Tan zei oa 4 L 5 Pe 9% Sa RL ” Sr x er #% A Sunel, Dekret Lıth. A ERIEAR! NN NT But uh, Für ER ; Katie ar, HN R } s UL ARL #0 5 t ni BUHN, RL \ Rt vory EA RG Bu: Adnan heit Ban ah an { ae j j Aue 4 Ban N u MR , U in ) h, B Koh ad N ER at uk Rn) > A) , Ri NERGRNEL OH ö N Ri DIR NT Bla, hi Nun EN Se, a er PLANCHE XIII „4,1 a, A b. Opissaster Cotteri, P. de Loriol, de grandeur naturelle. 2,2 a, 2 b. Brissopsis lusitanieus, P. de Loriol, de grandeur naturelle. Fig. 2 c. Deux ambulacres pairs grossis. Fig. 2, Fig. 3, 3 a, 3 b. Spatangus corsicus, Desor, de grandeur naturelle. Fig. 3 c. Ambulacre anterieur pair grossi. Fig. 3 d. Po- res du m@me, grossis. ATIAIRE DU PORTUGAL. TI H u FAUNE T Echinides, AM PdeLORIOL. E war ann AA aan 200.009 ER RNR, aan 5 < N Er aus # ee 32 ‚Del, cv Dirk, A. CORETACIQUE Redueit de ee stratigraphiques sur le Systeme cretacique du Portugal, par Paul Choffat. Pre- miere etude. Gontr&es de Cintra, de Bellas et de Lisbonne. 4°, 68 pag., 3 pl. Lisbonne, 1885. Recueil d’Etudes paleontologiques sur la Faune cretacique du Portugal. Vol. I. Especes nouvelles ou peut connues, par Paul Choffat. Premiere serie. 4°, #0 pag., 18 pl., dont 2 doubles. Lisbonne, 1886. NV. I. Description des Echinides, par P. de Loriol. 4 fascieule. Echinides reguliers ou endocyeliques. 4°, 68 pag., 10 pl. Lisbonne, 4887.— Second fascicule et dernier. Echinides irr&guliers ou exocycliques. 4°, 5% pag., 12 pl. 1888. CENOZOIQUE Molluscos fosseis:—Gasteropodes dos depositos terciarios de Portugal (Gasteropodes des depöts tertiaires du Portugal)» por F. A. Pereira da Costa. 4°, 252 pag., 28 est. Lisboa, 1866-1868. (Avec traduetion francaise en regard). Description des Echinodermes tertiaires du Portugal, par P. de Loriol. Aceompagnee d’un Tableau stratigra- phique par J. C. Berkeley Cotter. 4.°, 50 pag., 13 pl. Lisbonne, 1896. Estudos geologicos :—Deseripeäo do terreno quaternario das bacias do Tejo eSado (Description du terrain quaternaire des bassins du Tage et du Sado), por Carlos Ribeiro. 4°, 46% pag., A carta, 1866. (Avee traduetion en frangais). Estudo de depositos superfciaes da bacia do Douro, por Frederico A. de Vasconcellos Pereira Cabral. #°, 87 pag., 3 est. Lisboa, 4831. PREHISTORIQUE Da existeneia do homem em Epocas remotas no valle do Tejo:—.Noticia sobre os esqueletos humanos deseobertos no Cabeco d’Arruda (Notice sur les squelettes humains decouverts au Cabeco d’Arruda), por F. A. Pereira da Costa. 4°, 40 pag., 7 est. Lisboa, 1863, (Ayvee traduetion frangaise en regard). Epuise. Da existencia do homem no nosso solo em tempos mui remotos provada pelo estudo das cavernas:—No- tieia äcerca das grutas da Cesareda (Notice sur les grottes de Cesareda), por J. F. N. Delgado. %°, 127 pag., 3 est. Lisboa, 1867. (Avec traduction francaise en regard). Epuise. Monumentos prehistoricos:—Deseripcäo de alguns dolmins ou antas de Portugal (Deseription de quelques dolmens ou antas du Portugal), por F. A. Pereira da Costa. 4°, 97 pag., 3 est. Lisboa, 1868. (Avec traduetion en francais). Descripcäo de alguns silex e quartzites lascados encontrados nas camadas dos terrenos terciario e qua- ternario das bacias do Tejo e Sado, por Carlos Ribeiro. 4°, 57 pag., 10 est. Lisboa, 1871. (Avec traduction en frangais). Epuise. Estudos prehistoricos em Portugal: — Noticia de algumas estacoes e monumentos prehistoricos (Notice sur quelques R stations et monuments prehistoriques), por Carlos Ribeiro. 2 vol. in-4°: 1.° vol. 72 pag., 21 est. Lisboa, 1878; 2.° vol. 86 pag., 7 est. Lisboa, 1880. (Avec traduetion en francais).. Publications diverses Communicacoes da Seceäo dos Trabalhos geologicos de Portugal. 8°. Tom. I. Fasc. 1. 168 pag., 3 est. Lisbca, 1885.—Fase. II. 176 pag., 6 est. 1888. Tom. II. Fase. I. 128 pag., 14 est. 1889.—Fase. II. 159 pag., 6 ai 1892. Tom. II. Fasc. I. 128 pag., 13 est. 1895-1896. Carta geologiea de Portugal, levantada por Carlos Ribeiro e J. F. N. Delgado. Escala 1/soo000. Lisboa, 1876. Epuise. Congres international d’Anthropologie et d’Archeologie prehistoriques:—Compte rendu de la neuvieme ses- sion tenue A Lisbonne en 4880. 8°, 723 pag., 45 pl. Lisbonne, 188%. Relatorio äcerca da arborisacäo geral do paiz, por Carlos Ribeiro e J. F.N. Delgado. 8°, 317 pag., 1 carta. Lisboa, 1868. Epuise. Relatorio äcerca da sexta reuniäo do Congresso internacional de anthropologia e de archeologia prehis- toricas verificada na cidade de Bruxellas no mez de agosto de 1872, por Carlos Ribeiro. 4°, 91 Pag. . Lisboa, 1873. Epuise. Relatorio da commissäo desempenhada em Hespanha em 1878, por J. F. N. Delgado. %°, 24 pag. Lisboa, 1879 ; ; Relatorio e outros documentos relativos & commissäo scientifica desempenhada em differentes cidades da Italia, Allemanha e Franga em 1881, por J. F. N. Delgado. 4°, 73 pag. Lisboa, 1882. Epuise. Relatorio äcerca da quinta sessäo do Congresso geologico international, realisada em Londres no mez de setembro de 1888 por J. F. N. Delgado. 4°, 62 pag., Lisboa, 1889. Relatorio äcerca da decima sessäo do Congresso internacional de anthropologia e archeologia prehisto- ricas, por J. F. N. Delgado. %°, 46 pag. Lisboa, 1890. Octobre, 1896. TITUTIO & ul 00754