1 > J %■ ^, r' /> K 74a'%«l ^*v^ • i^-:^ >.- ■f v ,>:j "S T .r 'V^ ru m Ln a □ D o a DEUXIÈME EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE (1908-1910) COMMANDÉE PAR LE D^ Jean CHARCOT Itinéraire du 'POURQUOI-PAS" ( 1908-1910) <»^ Roi Georges, i«*- ' ^ I Décepuon ar^ faute I Eléphant Ile Bridgmsnn Carte delà Cote Ouest DE L' Antarctide Sud-Américaine ^rëGnâfcot -Ç^Z&t/^-^ i^s CARTE DES RÉGIONS PARCOURUES ET RELEVÉES PAR L'EXPÉDITION MEMBRES DE LETAT-MAIOR DU " POURQUOI-PAS ? " J.-B. CHARCOT M. BONGRAIN Hydrographie, Sismographie, Gravilation terrestre, Obiervations asironomiques. L. CjAIN Zoologie (Spongiaires, Echinodermas, Arthropodes, Oiseaux et leurs parasUes), Planklon, Botanique. R.-E. GODFROY Marées, Topographie côliêre. Chimie de l'air. E. GOURDON Géologie, Glaciologie. J. LIOUVILLE Médecine, Zoologie (Pinnipèdes Cétacés. Poissons, MoHasques. Cœlentérés Vcrmidiens, Vers Protozoaires, Analomie comparée, Parasitolo^ie). J, ROUCH Météorologie, Océanographie physique, Electricité atmosphérique. A. SENOUOUE Magnétisme terrestre, Actinométrie, Photographie scientifique. OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE SOUS LA DIRECTION DE L. JOUBIN, Professeur au Muséum d'HisloIre Nalurcllc. Qf'<^> "-^i DEUXIÈME EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE (1908-1910) COMMANDEE PAR LE D' Jean CHARCOT SCIENCES PHYSIQUES : DOCUMENTS SCIENTIFIQUES OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE Par J. ROUCH Enseigne de vaisseau. MASSON ET C'% EDITEURS 120. Bd SAINT-GERMAIN. PARIS (VF) 1913 Tous droilî de traduction et de reproduction réservés Ilaf'e in Frcr.cû LISTE DES COLLABORATEURS MM. Trouessart Mammifères. Anthony et Gain Documents embryogéniques. LiouviLLE Phoques, Cétacés (Anatomie, Biologie). Gain Oisejux. * Roule Poissons. Sluiter Tuniciers. JouBiN Céphalopodes, Brachiopodes, Némertiens. * Lamy Gastropodes, Scaphopodes et Pélécypodes. * J. Thiei.e Aiuphineiires.- Vayssière Nudibranches. * Keilin Diptères. * IvANOF Collemboles . Trouessart et Berlese. Acariens. * Neumann Mallophages, Ixodides * Bouvier Pycnogonides. COUTIÈRE Crustacés Schizopodes et Décapodes. * M"e Richardsox Isopodes. MM. Calman Cumacés. * De Daday Ostracodes, Phyllopodes, Infusoires. * Chèvre ux Amphipodes. CÉPÈDE Copépodes. * QuiDOR Copépodes parasites. Calvet Bryozoaires. * Gravier Polychètes, Crustacés parasites et Ptérobranches. HÉRUBEL Géphyriens. * Germain Chétognaihes. * De Beauchamp Rotifères. Railliet et Henry Helminthes parasites. * Hallez Polyclades et Triclades maricoles. * Kœhler Stellérides, Ophiures et Ëchinides. Vaney Holothuries. Pax Actiniaires. Billard Hydrohies. Topsent Spongiairen. * Pénard Rhizopodes. Fauré-Frémiet Foratninifères. Cardot Mousses. * M'"^ Lemoine Algues calcaires ( Mélobêsiées). * MM. Gain Algues. Mangin Phyto plancton. Peragallq Diatomées. Hue Lichens. Metchnikoff Bactériologie. Gourdon Géographie physique, Glaciologie, Pétrographie. Bongrain Hydrographie, Cartes, Chronométrie. *■ GoDFROY Marées. * Mùntz ,, Eaux météoriques, sol et atmosphère. * Rouch Météorologie, Électricité atmosphérique, Océano- graphie physique. Senouque Magnétisme terrestre. Aciinométrie. J.-B. Charcot , Journal de l' Expédition. Les travau.x marqués d'une astérisque sont déjà publiés. OCÉANOGRiVPHIE PIIYSIOUE Par J. ROUCH, Enseigne de vaisseau. CHAPITRE PREMIER Installations des instruments et procédés employés. Le programme de l'Expédition antarctique (lu D^ Gharcot comijrciiail des sondages et des dragages, effectués le plus fréquemment possible, en particulier sur le Plateau Continental. Sondages. — Notre machine à sonder, système Lucas, de la Lo/ida/i TeleçjraphConstrnctinii ('ompain/, |i(>iivaii recevoir 'iOOO brasses de lil d'acier de 0°in^9 de diamètre, dit corde à piano. Un moteur électri(|ue relevait le lil. Nous devions faire avec ce fd les sondages de grande pro- fondeur, et, sur le Plateau Continental que nous devions explorer avec plus de soin, le remplacer par un câble à trois torons de 2'»ni,3 de dia- mètre (modèle de Monaco), qui pouvait permettre d'accrocher en toute sécuritéplusieurs instruments. Malheureusement l'usage de ce câble s'est montré impi^aticable. D'abord notre moteur était trop faible pour le relever ; ensuite la résistance de l'eau et le poids du lil rendaient diffi- cile, avec la machine à sonder Lucas, l'appréciation du moment où le plomb touchait le fond. Un fil intermédiaire entre le câble à trois torons et la corde à piano me paraîtrait convenable. Nous avons été forcés de nous servir uniquement de la corde à piano. Nous ne pouvions évidem- ment songer à mettre, sur un fd aussi cassable, plus d'un instrument à la fois. Pendant la première campagne d'été, nous n'avons prisdes échantillons d'eau qu'au fond de la mer et h la surface. Nous nous servions d'une petite bouteille Richard, accrochée au-dessus du plondj de sonde qui Expédition Charcot. — Rouch. — Océanographie physique. 1 ^■(^rtiR 2 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. était soit un sondeur Léger, soit un sondeur Buchanan. La température était prise en même temps que réchantillon à l'aide d'un thermomètre à renversement Chabaud ou Richter, étalonné avant le départ et dont nous avions vérifié sur place le zéro. La bouteille Richard a toujours parfaite- ment fonctionné. Les sondeurs ramenaient rarement du fond, le fond étant surtout constitué de roches. La bouteille du sondeur Buchanan a eu un fonctionnement assez défectueux, car le froid avait enlevé toute élasti- cité aux soupapes en caoutchouc. 11 serait bon d'emporter des soupapes de rechange, dont on surveillerait la conservation. Quand nous nous servions du sondeur Léger, le poids du sondeur suffisait parfaitement au fonctionnement de l'appareil ; quand nous nous servions de la bouteille Buchanan, nous chargions le fil d'un boulet en fonte de 15 kilogrammes. Pendant la deuxième campagne d'été, comme nous opérions par des profondeurs beaucoup plus grandes, nous n'avons jamais accroché do bouteille Richard au fil de sonde de la machine Lucas. Toutes les prises d'eau ont été faites à la main, soit avec le sondeur Thomson, soit avec un petit treuil fabriqué à bord, et qui contenait 1 000 mètres de câble à trois torons de 2""ïi,3 de diamètre. Nous suspendions à ce câble une ou deux bouteilles Richard avec leur thermomètre. Ces opérations étaient assez longues, et, comme le temps accordé aux sondages dans ces régions est toujours forcément limité, elles n'ont pas pu être répétées fréquem- ment. La machine Lucas ne nous servait qu'à mesurer la profondeur de la mer. Un appareil à déclenchement simple avait été fabriqué à bord, et à chaque sondage nous perdions le boulet de 15 ou de 20 kilogrammes qui chargeait le fil. D'ailleurs le fonctionnement du moteur électrique s'était montré défectueux, et la petite machine à vapeur qui l'avait remplacé était juste capable de relever le fil sans aucun poids supplémentaire. La machine à sonder était sur l'arrière du <> Pourquoi Pas? » pendant la première campagne d'été, et à bâbord devant pendant la seconde. La disposition du tuyautage nécessita ce changement lorsqu'on remplaça le moteur électrique par une machine à vapeur. Le premier poste était préférable, car le fil de sonde était ainsi plus facilement à l'abri des iceblocks, et, d'autre part, la dérive, forcément importante avec un navire très fardé et peu manœuvrant, n'avait pas INSTALLATIONS DES INSTRUMENTS. 3 l'inconvénient de faire passer le lil sous la coque et de causer ainsi presque toujours sa rupture. Nous avons fait plusieurs sondages en embarcation, le long des côtes, tandis que le « Pourquoi Pas? » était au mouillage. Nous nous servions alors d'une petite machine à main Lucas, sur laquelle on peut mettre 300 mètres environ de fil d'acier en torons de 1 millimètre de diamètre. Ce fil était assez solide pour supporter sans se rompre soit un sondeur Léger, soit une bouteille Richard. Pendant l'hivernage, nous nous sommes servis de cette machine pour sonder et pour faire des prises d'eau. Quand nous ne pouvions pas aller en embarcalioii. la machine était installée sur un traîneau, et on sondait en faisant un liuu dans la banquise. Il faut avoir soin en hiver de bien sécher le fil avant de l'enrouler sur le treuil, car sans cela l'eau entraînée se congèle prescpic ;mssil()l, et il est impossible de se servir de la machine une deuxième fois. Conservation des échantillons. — Aussitôt la remontée à Innd de l'appareil de sonde, le dépôt recueilli par le sondeur était mis d;iiis un sac en toile et séché sur le poêle du cane ou dans la chaufferie. Quand on s'était servi du sondeur Buchanau. le boudin était extrait à l'aide d'iiu mandrin en bois, le sens du sondeur marqué par une flèche ; lorsque le boudin était sec, on l'enveloppait dans un morceau de calicot étiqueté. Par suite de la moisissure qui prenait naissance et se développait avec une intensité extraordinaire, les fonds argileux étant difficiles à sécher complètement, les sacs en toile étaient mis rapidement hors d'usage, el j'ai dû les changer plusieurs fois. Le passage à l'équateur au retour leur a été très nuisible à cause du changement de température. Je crois que le procédé du sac n'est pas un procédé de conservation à reconnnander dans une expédition où il faut toujours aller vite et où il est difficile de faire sécher d'une manière absolue les échantillons avant de les envelopper. Nous avons ainsi rapporté en France 36 échantillons récoltés dans l'Antarctique et qui ont été remis à la Commission chargée d'examiner les Résultats scientifiques de l'Expédition. Les échantillons d'eau de mer, recueillis plusieurs fois |)ar jour à la surface et, en profondeur, chaque fois que l'on faisait un sondage, étaient conservés dans des petits flacons en verre, bouchés hermétique- **' 4 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. ment, et contenant environ 17o centimètres cubes d'eau. Le flacon était rincé soigneusement avec l'eau de l'échantillon et étiqueté, et conservé à bord dans des caisses spéciales jusqu'à ce que la titration soit faite. Lorsque la bouteille Buchanan avait fonctionné, Téchantillon était mis dans des bouteilles d'un litre, bouchées et paraffinées à peu près aussi- tôt. Nous prenions alors aussi un échantillon d'un litre d'eau de surface. Nous avons récolté aussi plusieurs échantillons de glace de mer. La glace était récoltée à la surface de la mer, mise dans un seau, fondue à la chaleur du poêle du carré, puis mise en bouteille comme l'eau. Nous avons pu ainsi remettre 24 échantillons d'eau d'un litre à la Commission. Nous avons nous-mème déterminé la titration des échantillons d'eau conservés dans les petits flacons. Dragages. — L'appareil à draguer consistait en un treuil pour relever le chalut et en une bobine d'enroulement à moteur à vapeur qui enroulait le câble à mesure c|ue le chalut montait. C'était le treuil des ancres qui servait à relever le chalut, et dans ce but il était muni d'une poupée spé- ciale avec compteur de tours.. Une bôme de charge faisait déborder le cable du chalut de 3 à 4 mètres en dehors de' la coque, pendant le dragage et pendant la remontée du câble. Deux bras enchaînes, amarrés sur le gaillard d'avant, permettaient à la bôme d'étaler l'effort du dragage. A l'extrémité de la bôme, un dyna- momètre à ressort indiquait la tension supportée par le câble. Le passage du câble était le suivant : poulie à l'extrémité de la bôme supportée par le dynamomètre, poulie au pied de la bôme, poupée de treuil et bobine d'enroulement. La bobine d'enroulement, munie d'un frein à friction, portait 5000 mètres de câble d'acier de 10 millimètres de diamètre. Ce système était vraiment très pratique, et deux hommes seuls suffi- saient à faire toute la manœuvre. Malheureusement, à partir de 500 mètres, le moteur d'enroulement était trop faible pour étaler le câble sur la poupée du treuil, et le relevage du filet vertical à 050 mètres fut très diUicile. Ce défaut de puissance nous a condamnés à ne pas faire de dragages très profonds. D'autres considérations d'ailleurs intervinrent, à supposer INSTALLATIONS DES INSTRUMENTS. 5 iliToii (Ml ;iil eu le loisii'. Le Ircuil des niici-cs échappail à l'aii- liln'c et consuniinait une t-nornie quautilé deau à cause des eoiulcusalious dans le long tuyautage d'admission refroidi [uir l'air. Celle perte d'eau était pour nous très importante et contribuait à rendre ces opérations peu sympathiques. Les engins dont lions nous sommes servis pour draguer, sonder et cliu- iutcr étaient du modèle courant qui sert à bord de la « Princesse-Alice », et que M. le D' Richard a décrit en détail dans son livre V Océano- graphie. Le chalut qui, pour nous, l'nl le plus }iratique était un petit cha- f lut à étrier d'un mètre d'ouverture. Nous avions aussi (Miiporté des nasses triédriques en bois et en filet, et des filets pélagiques à grande ouverture (filets verticaux), de dimensions malheureusement tellement encombrantes (pic leur maniement était, à bord de notre petit bateau, très diflicile. .le remercie S. A. S. le Prince de Monaco de la magnifi(|ii(' iiillcclinii d'instruments qu'il a prêtée cà notre cxitédition et de l'hospitalité (pi'Il m'a offerte à bord de la « Princesse-Alice » afin que je puisse, avant le départ, me familiariser avec les procédés modernes de l'océano- graphie. .Te remercie aussi le U' Richard, directeur du musée océanographique de ÎMonaco, de tous les bons conseils cju'il m'a donnés. Enfin je dois exprimer d'une façon toute particulière ma reconnais- sance à mon collaborateur, M. Nozal, capitaine au long cours, qui, par son zèle et son ingéniosité, a contribué pour une part très grande à la réussite de mes travaux. CHAPITRE II Sondages. Les sondages que nous avons effectués à bord du « Pourquoi Pas ? » peuvent se diviser en plusieurs séries : 1° Sondages côtiers ; 2° Sondages sur le Plateau Continental de la Terre de Graham et de la Terre Alexandre- 1^' ; 3° Sondages dans le détroit de Branstîeld ; 4° Sondages dans la mer de Bellingshausen. Nous publions la liste complète de tous les sondages des trois der- nières séries. Au point de vue océanographique, ce sont évidemment les plus importants. On trouvera le détail des sondages nombreux que nous avons faits dans les baies de l'Amirauté, de Déception, dans le chenal Peltier, dans le voisinage de Port-Circoncision, dans la baie Matha, dans la baie Marguerite sur les plans particuliers publiés par M. Bongrain. Lanature du fond indiquée sur la liste des sondages n'a pas été donnée par des analyses. C'est simplemeni la nature ajjparente de l'échantillon rapporté par le sondeur. Ces échantillons, au nombre de trente-six, ont été remisa la Commission des travaux de l'Expédition, et leur con- stitution sera étudiée dans un volume particulier. Sondages côtiers. — La plupart des baies que nous avons explorées sont très profondes. Elles rappellent la formation classique des fiords. Les fonds sont composés surtout de vases et de boues glaciaires, et rare- ment de roche. La baie de l'Amirauté, dans l'île du Roi-George, n'avait jamais été sondée. Nous y avons trouvé des profondeurs de plus de 500 mètres, et, dans la plupart des anses qui la découpent, la sonde est descendue à 100 mètres, presque à toucher le visage. Le fond est de vase grise. Port-Foster, dans l'île Déception, n'avait jamais été non plus sondé d'une façon détaillée. Nous n'avions comme renseignement sur les pro- SONDAGES. 7 fondeurs au milieu du port que le chiU're de Foslcr, 97 brasses, c'est-à- dire* 17o mètres. Nous avons trouvé au même endroit 170 mètres. Le fond remonte ensuite très régulièrement jusqu'au rivage. Par- tout on trouve une vase noire mêlée de cendres et de petits cailloux volcaniques. Dans le détroit de Gerlache, à l'entrée du chenal de Schollaërt, notre sondage de 710 mètres montre que la profondeur de 695 mètres, trouvée par la « Belgica » plusieurs milles au Nord, n'est pas exceptionnelle. Tout ce détroit doit être très profond. Nos sondages dans le chenal de Roosen et le chenal Peltier complètent la carte qu'avait dressée M. Matha pendant l'expédition du « Français ». Au pied de la falaise de glace (le lilc Wiencke, la sonde est descendue jusqu'à 144 mètres; nous étions là probablement en présence d'une formation glaciaire analogue, en tout petit, à la Grande Barrière de la mer de Ross (Voir le Rapport de .)/. fiourdoit sur lu (ilaciologie (Je la Terre de Grahaai). Le chenal de Lemaire, que nous avons sondé à plusieurs reprises au voisinage de l'ile Peternicm et de l'île Hovgard (Krogman), est aussi très profond, surtout entre Hovgardet le massif du Glacier-Suspendu, où nous n'avons pas trouvé le fond par 3iO mètres. Dans la baie Matha, nous avons relevé une profondeur de oOO mètres et plusieurs supérieures à 300 mètres. La profondeur maxima a été trouvée au fond de la baie. Le fond est en général de vase verdàtre. Nous n'avons exploré la baie Marguerite que dans le voisinage de l'île Jenny. Le fond est très mouvementé et dépasse parfois 200 mètres. Nous avons trouvé cependant un profondeur de 63 mètres, avec un fond de vase verte et de coquillages, entre l'île Léonie et l'île Jenny, et il est probable qu'une exploration plus approfondie nous aurait révélé des fonds moins grands. Sondac/es sar le Plateau Continental de la Terre de Graham et de la Terre Alexandre-l^^ . — Avant l'expédition du « Pourquoi Pas?», on n'avait sur le Plateau Continental de la Terre de Graham et de la Terre Alexandre-1^'' que quelques renseignements épars : un sondage de la x Rel- gica » et deux sondages du « Français ». Pendant notre première campagne d'été, nous avons sondé d'une façon s ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. fréquente dans le voisinage des îles Biscoë, au large de l'île Adélaïde et entre l'île Adélaïde et la Terre Alexandre-pr. Le fond est excessivement accidenté, et, à quelques milles de distance, on trouve des différences de plus de 200 mètres. Parfois, tout près des terres, on rencontre de véri- tables trous, comme celui de 860 mètres par L = 67° 50' S et G =68° 08' W, au sud-est de l'île Jenny. Presque toujours le fond est de roche. A 6 milles de la falaise de glace de l'île Adélaïde, dans une ligne de sondes assez régulière, le fond dépasse 400 et même 500 mètres. Parmi les sondages que nous avons faits pendant la deuxième campagne d'été, le sondage no 57 (320 mètres par L = 63o25' S et G -- 63o55'W) montre que le Plateau Continental s'étend au moins à une cinquantaine de milles au large de l'archipel Palmer; le sondage n^ 58 (2 500 mètres par L — 64° 55' S et G ^ 68° 30' W) assigne une limite au Plateau Continental de la Terre de Graham et permet de tracer les isobathes le long de la côte d'une façon moins hypothétique. En résumé, le Plateau Continental de la Terre de Graham est très profond et très accidenté. Il s'étend parfois jusqu'à 100 milles des côtes, puisque le « Français » a trouvé 418 mètres de profondeur par L= 670 30' s et G = 73o00' W. Sondages dans le détroit de Bransfield. — D'après le sondage n» 1, où nous n'avons pas trouvé le fond par 2 800 mètres, les isobathes doivent se rapprocher beaucoup de l'île Smith. Les grandes profondeurs que nous avons relevées dans le détroit de Bransfield ( 1 i40 mètres, 1 400mètres, 1320 mètres) sont tout à fait analogues à celles qu'avait trouvées, en des points différents, l'Expédition du Dr Nordenskjold. A 1 mille à l'est de l'île Bridgman, la sonde est descendue à 600 mètres. Sondages dans la mer de Bellhujshmisen. — Nos chiffres, pour celte région, s'ajoutent à la liste de sondages qu'a rapportée la magnifique cam- pagne de la « Belgica ». A l'est, les sondages du n» 59 au n» 63 complètent nos données sur le plateau continental de la Terre Alexandre-pr et de la Terre Charcot. Au nord de la dérive de la '< Belgica », l'Océan Pacifique est plus profond qu'on ne le supposait : sa profondeur dépasse 4000 mètres par 69o de latitude sud. A quelques milles au nord de l'île Pierre-fer, nous avons SONDAGES. 9 fait descendre la sonde jusqu'à 1 400 mètres sans trouver le fdiid. (letto île monte donc presque à pic du fond de l'océan. La loi que signalait M. de Gerlache, à savoir que les fonds augmentent sur le même parallèle à mesure que l'on avance vers l'ouest, n'est i)lus exacte à partir du 105^ degré de longitude, puisque, par L = TOoO'i' S et G = 1 18^50' W, nous trouvons \v fonda 1 O.MO mètres, alors (pu- |)lus à l'est, sur le même parallèle, on a des fonds qui dépassent 3000 mètres, il y a donc là un important soulèvement du fond, et, si l'on en juge par analogie, nous n'étions pas loin du Plateau Continental, ('/est là un des résultats les plus importants de notre campagne océanographique. Enfin, par L = 66° 15' S et G = 119° 26' W, nous avons découvert une fosse de plus de oOOO mètres de profondeur. Ces divers sondages nous ont permis de dessiner deux cartes bathymé- triques (PI. I). La première comprend les sondages principaux ipi(^ nous avons faits près de la Terre de Grahani et di^s terres voisines. Beaucoup de lignes isobathes sont tracées encore d'une faron hypo- thétique, malgré le nombre assez grand de nos sondages, parce (|ue le fond est très irrégulier. La deuxième carte bathymétrique comprend tout le sud derOcéan Pacifique, que nous avons parcouru, ef {)ortc nos sondages. Pourle détroit de Drake et la région de dérive de la « Belgica >', les isobathes i[ue nous avons tracées ont été copiées sur la carte de M. Arctowski. Le tracé de notre isobathe de oOOO mètres est tout à fait hypothétique au Nord; mais il est probable que toute cette partie de l'Océan Pacifique est très profonde, puisque par L = ;i 1° S et G = 92° W on a mesuré 1 800 mètres, et que par L = 58° S et G = 100° W, o la Discovery » a trouvé des fonds de 4900 mètres. s K.rpédilion Charcot. — RorcH. — Oct'anograi)hie physique. 10 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. LISTE DES SONDAGES. 4 5 6 7 8 ■ 9 lo II 12 I3 U I5 l6 l8 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 3o 3i 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 5o 5i 52 53 54 55 56 57 58 Position géographique. Au Nord de l'île Smith Entre l'île Smith et l'île Snow Détroit de Bransfield — — (près l'île Bridgman) . Ile Déception (au milieu de Port-Foster) . . . Baie de l'Amirauté (au milieu de la baie).. — (à l'entrée de la baie) Détroit de Gerlache Chenal de Roosen Chenal Peltier Chenal de Lemaire (entre l'île Krogman et l'île Petemian) Chenal de Lemaire (entre l'ile Krogman et la Terre de Graham) Chenal de Lemaire (entre l'île Peterman et la Terre de Graham) Au large des îles Biscoë Près des îles Biscoë Baie Matha Au large de l'île Adélaïde Baie Marguerite Entre l'ile Adélaïde et la Terre Alexandre . Au large de la Terre de Graham Latitude. 62" 35' 62° 45 62" 05 62" 15 62° 20 62» SS 62° 41 62» 5*' 63» 45 04O ^^ 64» 45 b4" 50 65° 30' l6" 02' 66° 50' 66" 52' 66» 53' 660 54' 66° 54' 66° 55' 66° 40' 66° 35' 66° 42' 66° 55' 67° 10' 67° 20' 67° 45' 67° 42' 67° 40' 67° 46' 67° 50' 67° 50' 68° 01' 670 58' 68° 05' 68° 08' 68° 15' 68° 16' 68° 18' 68° 20' 68° 20' 68° 20' 68° 22' 68° 30' 68° 31' 68° 32' 68° 33' 68° 33' 68° 34' 68° 35' 63° 25' 64° 55' ude est ich. Profondeur en mètres. Nature ngit l'on de enw du fond. 3-^ " -1 0 63° 45' 2 800 Pas de fond. 62° 00' 690 57° 05' 620 56° 20' 600 58° 44' 560 57° 20' I 400 59° 35 I 440 60° 10' I 030 61° 20' I 320 170 Vase et cendre. 420 Vase. 510 Vase. 62° 40' 710 630 30' 130 Vase et cailloux. 63° 3°' 93 Vase et gravier. 82 Roche. 340 Pa. de fond. 286 Roche et sable. 66° 30' 400 66° 20' 585 Pas dt fond. 67° 35' 235 Vase. 67° 20' 397 Vase. 67° 12' 560 Roche. 67° 08' 41 Roche. 67° 02' 382 Vase et gravier. 67° 10' 200 Vase. 67° 42' 268 Roche et vase. 68° 15' 150 Roche. 68° 40' 330 Roche. 69° 02' 445 Vase. 69° 20' 400 Vase. 69° 29' 545 Vase. 68° 33' 254 Roche. 68» 28' 218 Vase et gravier. 68° 27' 63 Vase. 68° 24' 188 Roche. 68° 32' 164 68° 08' 860 Roche. 68° 00' 230 Roche et sable. 69° 12' 268 Vase et gravier. 69° 12' 180 Roche. 69° 10' 109 Roche. 69° 28' 480 Roche. 70° 54' 325 Roche et vase. • 69° 25 640 Roche et vase. 69° 40' 196 Roche. 69° 42' 250 Roche. 70° 29' 310 Roche. 71° 01' 570 Roche. 70° 08' 180 Roche. 70° 09' 58 Sable et vase. 70° 10' 77 Roche. 70° 16' 325 Vase sableuse. 70° 07 280 Roche et vase. 70° 09' 299 70° 17' 166 Roche et vase. 63° 55' 320 68° 30' 2500 SONDAGES. II LISTE DES SONDAGES (Suite). o 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 Position géographique. Dans l'Océan Antarctique. (au nord de l'île Pierre-Ier) . . . Latitude. 6S0 55' bi)" II' 6qo 13' 69» 40' 70" 10' 09" 10' 68° 55' 6qo 20' 69" 15' 70" 05 68» 20' 66» 15' ■tî 3 a> ^ 74° 30' 76» 28' 76° 15' 780 10' 78° 30' 86" 25' go" 40' 99° 49' 105° 45' 118° 50' 121° 10' 119° 26' v 0) 1§I 455 535 410 540 465 3030 I 400 ;h df fond. 4 350 4050 I 050 2340 IV d' fond. 5 100 Nature du fond. Roche. Vase et cailloux. Roche. Roche. Roche et vîise. Vase. Roche. CHAPITRE m Température de l'eau de mer de surface. Pendant le voyage du » Pourquoi Pas? » dans l'Antarctique, la tempé- rature de l'eau de mer de surface a été mesurée plusieurs fois par jour. Ces observations étaient faites, en même temps (|ue les observations météorologiques, par MM. Nozal et Boland et par moi-même. Pour faire ces mesures, nous puisions un seau d'eau à l'avant du navire, en prenant toutes les précautions d'usage, et la température était mesurée aussitôt à l'aide d'un thermomètre à grande échelle, rigoureusement éta- lonné avant le départ de l'Expédition, et dont le zéro fut souvent vérifié pendant notre séjour dans l'Antarctique. Pendant l'hivernage du « Pourquoi Pas? » à l'île Petermann, la tempé- /ature de l'eau de mer de surface était mesurée une fois par jour, à midi, par M. Nozal. L'eau de mer était alors puisée dans une petite anse à proximité de Port-Circoncision. Pour chaque observation, la position du navire est donnée en latitude et en longitude à partir de Greenwich d'après les cartes de M. Bongrain. Nous donnons aussi l'état de la mer et des glaces, suivant les remarques consignées sur le journal de bord par les officiers de quart. Première campagne d'été (i 908-1 909). — Dans les canaux de la Terre de Feu au mois de décembre, l'eau est plus froide qu'au large. La tem- pérature est voisine de 7», tandis qu'au sud du cap Horn et à l'ouest du cap Pilar elle dépasse 8^. Le 10 décembre 1908, à 0 heures du soir, par L= :i()0 34'S et G = (i7o30'W, la température de l'eau de mer est encore à 8». Le 21 décembre à 2 heures du soir, par L = tifolT'S et G =: 66o22'W, la température de l'eau de mer est à 1°, et elle ne varie plus ensuite jusqu'aux terres du Sud. Comme tous les navigateurs qui ont traversé le détroit de Drake, nous observons donc une baisse rapide de la température de l'eau de mer entre le 57^ ol le (31^ degré de lati- tude. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE. 13 Il ne laut pas s'étonner que, lors(|ue nous naviguions au milieu des glaces, la température de Teau de mer ail diileré (lun degré entre des points très rapprochés, car le passage d'un iceberg ou le voisinage d'une plaque de glace en fusion causent des troubles accidentels dans la répar- tition des températures. Il faut tenir compte aussi que, prndaiil les jour- nées claires des mois d'été, dans les endroits où les glaces ne sont pas très denses, la température (le l'eau de mer a une variation diurne qui peut atteindre 1°. C'est pour ces raisons qu'une observation isolée n'a pas une grande signification et qu'il faut raisonner sur la moyenne de plusieurs observations. Dans le détroit de Branslield, au voisinage des Shetlands du Snd, et dans le nord du détroit de Gerlache, la température de l'eau de mer est voisine de 1° au mois de décembre. Au mois de janvier, le long de la Terre de Graham, à l'île Petermann, elle est légèrement inférieure à 0" (moyenne: — 0°, 3 à l'île Petermann du 4 au 12 janvier). Au voisinage des îles Biscoë et de l'île Adélaïde, elle est de II» on moyenne, tandis (lu'an large de l'île Victor-Hugo elle atteint 1°. Pour la baie Marguerite, au mois de janvier, la moyenne de 16 observations nous donne — Oo,o ; dans la baie Matha, le l^r février, la moyenne de o observations donne — 00,6. Entre l'île Adélaïde et la Terre Alexandre-I^"^, la température diminue à mesure que l'on avance vers le Sud. Au voisinage de la baie Marguerite, jusqu'au (J8e degré de latitude, elle reste dans les environs de 0», mais au sud du (ISe degré, où l'on rencontre en général le pack, elle descend rapi- dement à — |o, et, au milieu du j)acU qui entoure la Terre Alexandre-I^r, on mesure en moyenne — \°,2. La température minimum de l'eau de mer que nous avons observée pendant la première campagne d'été n'a pas été inférieure à — lo,3. Nous avons observé plusieurs fois, à l'entrée de la baie Marguerite, une sorte d'îlot d'eau relativement chaude (0°, 5 à0o,8), alors que l'eau dans la baie et au sud était inférieure à 0°. Cet îlot d'eaux chaudes est mis en évidence par la série d'observations fréquentes que nous avons prises le 23 janvier, alors que la mer était à cet endroit à peu |)rès libre de glaces et que toutes les observations étaient prises ainsi dans les 14 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. mêmes conditions. Une antre fois, auprès de la banqnise côtière de la Terre Fallières, alors que la température de l'air était de 0^,2, nous avons observé une température de l'eau de merde 1°,8. On pourrait expliquer ces îlots d'eau chaude en admettant que le courant profond d'eau a une température supérieure à 0°, dont nos observations thermométriques profondes démontrent l'existence, remonte parfois jusqu'à la surface. Mais ce n'est là qu'une hypothèse. Deuxième campagne d'été ( J909-19W). — A la fin du mois de no- vembre 1909, la température moyenne de l'eau de mer dans le détroit de Gerlache est de — 0^,5 et dans le détroit de Bransfield de — 0°, 1 . Pen- dant notre séjour à File Déception au mois de décembre, la température moyenne est de 0°. Nos observations présentent plusieurs lacunes, car notre mouillage était parfois assez près de terre pour que l'influence des sources chaudes qui bordent le rivage et qui sont à une température de 68° se fît sentir d'une façon très notable. Ainsi, dans le port des Baleiniers, à une centaine de mètres du rivage, la température de l'eau de mer de surface atteignait parfois G à 7°. A partir de 150 mètres environ du rivage, cette influence semble négligeable sur les eaux de surface. A la fin du mois de décembre, dans le détroit de Bransfield, la tempé- rature moyenne de l'eau de mer est de 0°,8, analogue à celle que nous avons observée l'année précédente à la même époque. Le 23 décembre, à 2 heures du soir, la présence du pack dense qui défend l'île Joinville et la Terre Louis-Philippe, et qui nous force à remonter au nord vers l'île Bridgman, n'a aucune influence sur la température de l'eau de mer. A la lisière du pack, nous observons des températures de 0^,8 et même de i°,A. 11 faut que nouspénétrions franchement dans le pack pour que le thermomètre descende au-dessous de zéro. 11 est probable que ce pack n'était pas à cet endroit depuis bien longtemps, et qu'il venait d'être poussé là par des causes fortuites, vents ou courants. Aux environs de l'île Bridgman et de l'île du Boi-George, la température de l'eau de mer est voisine de 1°, comme autour de l'île Déception, qui est pourtant un degré plus au Sud. Les Shetlands du Sud sont donc baignées par des eaux sensiblement à la même température. Dans l'intérieur de la baie TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE. 15 de l'Amirauté, Teau est légèrement plus froide et a une température moyenne de 0°,7. Du «j au 9 janvier 1910, au large de la Terre de Graham, nous navi- guons en mer absolument libre, et la température de la mer est sensible- ment uniforme aux environs de Oo,8. Le 9 janvier, à minuit, par L — 07° 03' S et G = 72o30' W, cette température tombe brusquement à O0.2. Aucune glace n'est encore en vue, mais le 10 janvier, à 2 heures du soir, par L = 68o50'S, nous serons arrêtés par la banquise. La ban- quise ne pouvait pas avoir une influence aussi marquée sur la tempéra- turc de l'eau de mer à 100 milles de distance. Il est probable ijue cette baisse subite de température, le 9 janvier à minuit, indique la limite ordinaire du pack qui venait d'être repoussé vers le Sud par les vents du NE. I>u 10 au 22 janvier, pendant tout notre voyage le long de la banquise, la lciii|ii''ialmM' de l'eau de mer est voisine de — 1°. Elle descend parfois iiis(|ir;i — l'J.S ; elle monte parfois ius(|irà I". Elle a des variations très iiil(''rcssantcs. Chaque fois (pie la banquise présente une indi'ntatioii importante vers le Sud, la température de l'eau de mer devient voisine dr 0° e| même supérieure à 0°, comme si ces indentations étaient causées par lin comaiil d'eau relativement chaude venant du Nord. Ainsi, le I 2 janvier, à mesure que la banquise s'infléchit vers le Sud, la température de l'eau de mer passe de — 1^,2 à 0° et même l»,!. Dès que la banquise remonte vers le nord, le 12 janvier, à (> heures du soir, la température retombe à — 0^,8 et à — lo,2. 11 ne s'agit pas là d'une observation isolée, mais de 6 observations consécutives supérieures à 0». Sur la ligure 1 j'ai porté à la limite de la banquise les températures de l'eau de mer que nous avons observées le 9, le 10, le 11 et le 12 janvier. On y verra une illustration des remarques que nous avons faites précédemment sur la variation de la température de l'eau de mer à l'approche de la banquise, et aussi d'une façon très nette cet alllux d'eau chaude du 12 janvier. Le l'irt le 1() janvier, alors (\v\o nous pouvons gagner un degré de latitudevers le Sud, la moyenne de nos observations pendant trente heures est de — 00,1, supérieure de près d'un drgié à la température moyenne i6 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. de l'eau de mer des autres jours. Là encore il doit y avoir un courant d'eau relativement chaude venant du nord. Le 19 janvier, cependant, tandis que nous atteignons notre latitude extrême 70° 22', la température de l'eau de mer ne présente aucune variation et reste inférieure à — 1°. Il en est de même le 21 janvier, où nous franchissons encore le 70e degré. 11 faut attribuer ces températures 70 Figure i. basses à hi présence d'un pack au large. Nous étions probablement alors dans une petite mer libre au milieu de la banquise, dans laquelle nous avions pénétré le 18 janvier et dont nous sommes ressortis le 23. Je reproduis textuellement les remarques inscrites sur le journal de bord par les officiers de quart. Mardi 18 janvier 1910 {officier de quart : M. Roiich). — A 6 heures du matin, aperçu dans l'Ouest derrière la banquise un watersky très net. , A 7 heures du matin, trouvé une faille praticable vers l'Ouest, alors que le pack remonte à perte de vue dans le Nord (à 6 heures du matin : L=: 69o06'S,G- 105o23'W). DimancJie 23 janvier 1910 [officier de quart: M. (iodfroy). — 7 heures TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SUREACE. 17 du matin. Traversé un pack de dérive eu (loes épais s'éteudant à perle de vue dans l'Est et dans l'Ouest. Les icebergs étaient très nombreux avant de traverser le pack. A 8 heures du matin, nous en avons seubMuent, trois en vue. Observé aussi, après le passage dans ce pack, une diflerence très marquée dans la coloration de l'eau de mer (à 7 heures du matin: L=06o50'S,G= 111)0 50' W). il faut remarquer que Bellingshausen venant du iioi'd avait été juste- ment arrête'' au même endroit par un pack infranchissable. A|)rès notre passage dans cette ligne de pack, le 23 janvier, la tempé- rature de l'eau de mer passe au-dessus de 0° .et remonte lentement avec la latitude. Le 2 i janvier, par L = 61° 30' S et G = H^oSO'W, nous observons des températures voisines de 1°, que nous avons rencontrées en 1008 dans le détroit de Drake par G 1 0 S. Le 2<» janvier, au moment où nous apercevons le dernier iceberg, par L = 51)0 8 et G = lOio ;]{)' W, la température de l'eau de mer est de 1o,7. Au voisinage immédiat de la Terre de Feu, elle est supérieure de près d'un degré à celle que nous observions plus au large. Cette hausse de tempéralure le long des rivages de la Terre de Feu est due à la branche sud du courant de llumboldt. Les remarques qui précèdent nous ont permis de dresser, d'après nos observations, une carte d'isothermes de l'eau de mer pendant les mois de décembre et janvier pour les régions que nous avons parcoui'ues (PI. II). Le tracé des isothermes entre nos deux itinéraires d'aller et retour est tout à l'ait hypothétique. On voit, sur cette carte, que les isothermes sintléchissent au Nord autour de l'Amérique du Sud. e| ;ui Sud autourde la Terre de Graham. Elles présentent, au Sud, dans la mer de Bellingshausen, à l'Est et à l'Ouest de lile Pierre-I^r, deuxintlexions très nettes, dues probablement à un courant sud, qui, à la rencontre de l'île Pierre-I^r, se divise en deux branches, s'inclinant vers l'Est et vers l'Ouest. Température de letm de mer priKhinl rhioerna L G = 67° 39' G = 67° 27' G = 67° 15' G = 67° 02' G = 66° 49' G = 66042' G = 660 43' G = 660 ^5' G = 660 22' G = 650 32' G = 64042' G = 630 52 G = 630 02 G = 620 00' G = 61° 20' G = 60° 35' G = 610 00' G = 610 20' G = 610 40' G = 620 40' G = 620 -o' G : G : G G G G G G G G G 670 42' G ■■ guérite: ' L = 67° 45' G L = 670 47' G L = 670 50' G L = 6.0 00' G : 65O 30' : 65O 50' : 66° 20' : 660 24' : 660 30' = 660 45' : 67O 00' = 67O 54' = 690 lO' : 69O 30' = 680 32 = 68° 28 = 68° 33 = 68° 32 = 68° 32 = 690 00 8.2 État de la mer cl des glaces. 7-4 7-3 7-5 7.0 7.0 7.2 8.0 8.0 6.5 5-7 5.0 4.0 2.8 2-5 2.6 Mer plate. Houle d'Ouest. Mer très belle. Grande houle de l'Ouest. Houle du NE. I 1 .0 i.y 0.8 1.8 2.0 1.9 2.0 -1 .0 0.0 2.0 0.0 -0.8 0.4 0-3 -0.5 0.0 -1 .2 -0.8 0.0 0.1 -0.8 0.2 -0-7 -0.4 1-5 1 .1 0-3 0.0 -0-3 0.0 0.0 o 1 .0 0.0 -05 -o. 7 0-3 -0.2 -0-3 -1 .0 Petite houle du NE. — En vue de l'île Smith. Quelques icebergs en vue. Mer très belle. — Nombreux iceblocks. Quelques icebergs, Pack lâche. Icebergs nombreux. Houle de SW. 4 icebergs et i iceblock en vue. — Icebergs près des îles Biscoi. Houle longue de l'WSW. Pack et icebergs. Petite houle d'Ouest. Nombreux icebergs. — — et pack. Xombreux icebergs. Quelques icebergs. .\marrés à la banquise côtière. Pack et icebergs. Pack assez dense composé de grands floes épais. 20 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (Suite). Dates. |6 janvier 1909. 17 janvier. 18 janvier. 19 janvier. 21 janvier. 22 janvier. 23 janvier. 25 janvier. 26 janvier. 27 janvier. 28 janvier. 29 janvier. 3i janvier. 1" février. 2 février. 25 novembre 1909. 26 novembre. 6 m. 10 m. 6 s. 10 s. 2 m. 6 m. Midi. 2 s. Midi. 6 s. Midi. 2 s. 6 s. 10 s. 2 m. 6 m. 2 s. 6 s. 8 s. 10 s. 2 m. 6 m. 10 m. Midi 30 Midi 45 1 s. I 10 s I 20 s I 30 s 1 40 s, 1 50 s, 2 s. Midi. Midi. Midi. Midi. 6 s. 10 s. Midi. 2 m. 7 m. 9 m. 11 m. 2 s. 4 s. 7 s. 10 s. •Midi. 3 s. 6 s. 8 s. 2 m. 6 m. Midi. 6 s. 10 s. Position. L = 680 15' L = 58» 20' L = 68° 18' L = 68" 00' L = 670 50' Baie Marguerite. L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = Baie 67" 46' 68° 01' 67° 55' 68° 10' ( 8" 20' 68" 35' 68" 25' 68" 20' 68" 16' 68" 10' 68" 05' 670 58' 67" 50' 67" 49' 67048' 67" 47' 67" 46' 67° 45' 67" 44 67" 42' Marguerite. L = 67" 47' L = 67" 20' L = 67" 10' L = C6" 55' L = 66" 42' L = 66" 35' L = 66" 40' L = 66» 55' Baie \ L = Matha : / L = Il = L = 65" 30' L = 66» 05 L = 65" 43' L = 65" 10' L = 65" 00' G G G G G G G G G G : G : G : G = G : G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = : 69" 28 69" 40 69" 25 69" 00' 68" 30' = 68» 24' = 68» 00' = 58" 12 = 69" 10' = 69" 40' = 70" 17' : 70" 22' = 70" 29' = 70° 54' : 70" 20' :69"45' : 69» 12' : 68" 50 : 68»-47' : 68" 44' 68» 4 : 68" 37' : 68» 34 68" 30' 58" 28' — 1.2 — 1 .2 — 1 .2 —0.8 0.7 —0.9 • — 1 .0 —0.8 —0.7 — 1 .0 —1 .1 1.8 —0.7 0-5 o. I — 1 .2 — 1 .2 — 1 .2 —1-3 — 1 .2 — 1 .0 0.0 0-5 0.0 0.4 0.6 0.0 0.0 0.2 0.8 0.0 — o. I — o. I —1-3 — 0-5 — 0.2 —0.8 État de la mer et des glaces. G G G G G G G ■■ G : 66" 55' G : 66" 52' G : 66" 49' G = 56" 47' G : G = G = G = G = G = = 69" 10' : 69» 29' = 69» 20' = 69" 02' = 68» 40' = 68" 15' : 67" 42' : 67» 10' : 67" 10' : 67" 20' ■ 57" 22' ■ 57" 25' : 67» 40' : 67» 30' : 67» 05' 65" 00' 64» 20' —0.6 0.0 Pack assez dense composé de grands floes épais. Pack moins dense. Pack très lâche. Amarrés à la banquise côtière. Mer calme. Quelques icebergs. Le long de la banquise côtière de la Terre Fallières. Pack et icebergs. Quelques iceblocks et débris. Rubans étroits de glace de dérive. Banquise compacte formée de grands floes épais. Pack assez dense. Sur la lisière du pack. Très nombreux icebergs en mer libre. Quelques rubans de glaces de dérive. Mer libre. Amarrés à la banquise côtière. — 0-5 . I . I . I -o — o — o o — 0.6 — 0-3 —1-3 — 1.3 —0.7 —0.4 —0.8 — i.i — o.i 1 .2 1.6 1 .2 Pack abondant mais lâche. Icebergs nombreux. Pack à l'Ouest. 240 icebergs en vue. Icebergs au milieu de mer libre. Icebergs rares. Très grands et nombreux icebergs autour de nous. Quelques icebergs. Pack lâche. Contre la banquise côtière. Mer libre. Pack. Glace de dérive très lâche. Mer libre. Quelques icebergs. — Deu.x icebergs. Deuxième Campagne d'été. Minuit. 4 m. 8 m. 10 m. Midi. 4 s. Chenal de Lemaire. Entre Wandel et Hovgard. L = 64" 50' G = 63» 35' Chenal Peltier. Chenal de Roosen. Pack dense. Beaucoup d'icebergs. Pack très dense. Pack dense. Qiielques icebergs. Mer libre. Quelques iceblocks. TEMPERATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE. 21 TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (Suite). Dates. 26 novembre 1909. 27 novembre. 28 novembre. 2g novembre. 3o novembre. I ' décembre. 2 décembre. 9 décembre. 10 décembre II décembre. 12 décembre. i3 décembre. 14 décembre. |5 décembre. lO décembre. 17 décembre. 18 décembre. IQ décembre. 20 décembre. 23 décembre. 24 décembre. 25 décembre. 26 décembre. 27 décembre. 28 décembre. 29 décembre. 30 décembre. 3i décembre. 6 janvier iqio. 7 Janvier. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 10 s. Minuit 2 m. 4 m. 6 m. 5 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. Midi. Midi. Midi. Midi. Midi. 6 s. 5 s 10 s Minuit. 2 m. 4 m. 6 m. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. lom. Midi. Position. L = 64O41' L = 640 35' L = 640 28' L = 64» 20' L = 64" 07' L = 630 50' Lï= 63038' L = 630 25' L = 63° 15' L = 630 05' Ile Déception. L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = Baie 63» 00' 630 00' 620 58' 620 55' 62" 40' 62° 25' 62° 24' 62» 18' 620 17' 62" 15' 62° 15' 62° 04' 62° 05' 62» 06' 62» 15' de l'Amirauté. L = 62" 20' L = 620 30' L = 62» 35' L = 62" 40' L = 62" 47' L = 620 55' Ile Déception L = 630 05' L = 63" 12' L = 630 17" L = 630 19' L = 630 22' L = 630 24' L = 630 27' L = 63" 29' L = 630 32' L = 630 35' L = 630 37' L = 63» 40' G G G G G G G G G. G = 63° 15 = 62» 55 = 62" 30 = 62" 00 = 61° 50 = 61» 25 = 610 15' = 600 55' = 60" 45' = 60" 35' G G G G G G ■■ G : G : G : G : G : G . G : G = G '. G G G G G G = G G : G : G : G : G = G = G = G = G = G = G = : 60" 10 : 590 30 ■■ 58° 50 : 580 13 ■■ 57° 45 : 57O 20 ; 57° 00 ■■ 56° 45 ■ 56° 25 56° 20 56" 20 : 56» 30' 57° 05 57° io 580 00 = 58° 44' = 59° 05' = 59° 15' = 59° 30' = 59° 50' 60" 10' : 60O 45' : 610 08' :'6lO 30' :6i»43' : 61° 56' : 62» 09' ; 62° 22' ■ 62O 35' : 62° 48- 63° 01' 630 15' 63° 30' O. I 0.6 0.0 0.1 0.4 0.0 —0.7 —0.4 0.0 0.4 o. 0.2 O.I I .0 0.8 O.I o. 0.8 o o.s 1.4 0-5 —0.9 0.0 0.4 0.2 0.2 0.4 I 0.9 i.i 0.2 O.I 1-5 0.9 0.9 0.7 0.7 1 .0 0.8 o 0-5 0.7 1 .0 1 .0 0.9 0.9 1 .0 0.8 0.8 0-5 o o 0-5 o État de la mer et des glaces. Quelques iceblocks. Quelques icebergs et quelques iceblocks. Mer libre. Petite houle. — Houle. Mer libre. Pack lâche qui s'étend jusqu'à la Terre JoinvLlle. Le long du pack. Mer libre. Mer libre. Mer absolument libre. Petite houle du NW. Houle et clapotis. 22 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (SuUe). Dates. 7 janvier 1910. 8 janvier. 9 janvier. 10 janvier. II janvier. 12 janvier. i3 janvier. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit, 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. Midi. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit, 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. Position. L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L, = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L = L : L : L = L : L = L ; L : L : L : L -■ L : L . L : L L ^ L L L L = 63° 37' = 63° 34' = 63° 31' = 630 28' = 63» 25' = 63° 32' = 63° 39' = 63» 46' = 63° 53' = 64° 00' = 64° 07' = 640 15' = 640 21' = 64» 28' = 64» 34' = 64» 40' = 64° 47' = 640 55' = 650 02' = 6 "09' = 65" 17' = 650 25' = 65° 33' = 65» 40' = 65» 54' = 6 008' = 66" 22' = 66° 36' = 66» 50' = 67° 03' = 67° 17' = 67" ^l' = 67° 45' = 67° 59' = 68° 14' = 68° 28' = 68» 42' = 680 55' = 680 55' = 69° 00' = 69° 05' = 6q" 07' = 69° II' = 690 II' = 69° II' = 69» II' = 69" 12' = 69° 16' = 690 21' = 69» 27' = 69" 33' = 69° 40' = 69° 49' = 690 59' = 70" 09' = 70" 05' = 70" 02' = 70Û 04' G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G : G . G : G : G : G : G -. G G : G G G G G G G G G 700 05' G 70" 07' G 70" 06' G 700 04' G 69° 55' G 69° 45' G 63° 35' 63° 40 63° 45' 63» 5. ■ 63° 55' 64» I8' 640 41 ■ 65" 04 : 65" 27 65» 50' : 66" 15' : 66" 40' : I 6» 58' : 67° 16 : 670 34' : 67" 52' : 68" 10' : 68" 30' : 68" 45' : 69" 00' : 69" 15 : 69" 30 = 69" 45' ; 70" 00 = 70" 25' : 70" 50' = 71° 15' = 71" 40' : 72" 05' = 72" 30' = 72° 55 = 73° 13' = 73° 31' = 73° 49 = 74" 07' = 74" 26' = 74" 28' = 74° 30' = 74° 32' = 75" CI = 75° 30 = 75° 59' = 76» 28' = 76» 28' = 76" 28' = 76" 28' = 76" 13' = 76" 37' = 77" 01' = 77° 25' = 77° 49 = 78" 10' = 78" 12' = 78" 20' = 78" 32' = 78" 47' = 79" 00' = 79" 40' = 80" 28 = 81" 02 = 81" 50 = 82" 40 = 82" 49' = 82"57- 0.8 0.8 0.7 0.7 0.7 0.6 0.7 0.6 0.5 0.4 Mer absolument libre. Houle et clapotas. — Houle de SW. — Petite houle. o. I . I . o. o. I . o. I . o. 0.8 1 .0 0.8 0.8 0.8 0.7 1 .0 0.7 0.8 0.9 0.2 0.3 0-3 —0.6 —1.6 — o. —0.9 —1-5 —1.6 —1.6 —1.6 — I — I — I — I — I o I État de la mer et des glaces. Iceblink à l'Est. Houle. A 3 heures, iceberg à l'Est, puis iceblocks, pni lisière de la banquise. A la lisière du pack. Icebergs. — — — Petite houle. 5 2 2 2 2 o o -0.7 i.i 0.0 0.7 0.9 -0.8 -i -1 .2 -1 .2 -0.2 -1-3 -1 .1 -1.6 Mer plate. — — Le pack remonte au Nord. Amas d'icebergs très grands à la lisière de la ban- quise. A la lisière du pack. Icebergs. Mer très belle. 25 Icebergs. Glaces de dérive.' Icebergs. Petite houle du NE. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE. 23 TEMPERATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (Suite) Dates. i3 janvier igio. 14 janvier. i5 janvier. 16 janvier. 17 janvier. 18 janvier. I o m . Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. o m. 5 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 10 s. Minuit 2 m. 4 m. 0 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s, 10 s. Minuit 2 m. 4 m. 6 m. 5 m. Midi. Position. f9''37' 69" 29' 69° 29' 69° 29' 69° 20' : 69O 12' : 69° 10' : 69" 02' : 680 53' : 68" 45' : 68" 43' L = 68" 40' 68" 37' .68" 35' 68» 42' 68» 49' 68» 55' 68" 50' : 68" 40' 68" 23' : 68" 06' : 68" 06' : 68" 06' = 68" 14' = 68" 23' : 68" 29' = 68" 35' = 68" 36' = 68" 37' = 68" 44' = 68" 51' = 68" 58' = 69" 05' : 69" 12' L = 69" 19' L = 69" 25' L = 69" 19' 4 s. L = 69» 18' 6 s. L = 69" 15' 8 s. L = 69" 12' 10 s. L = 69" 09' Minuit. L = 69" 06' 4 m. L = 69" 00' 6 m. L = 69" 02' 8 m. L = 69" 04' 10 m. L = 69" 05' Midi. L = 69" 06' 2 s. L = 69" 12' 4 s. L = 69" 18' 6 s. L = 69" 24' 8 s. L = 69" 29' 10 s. L = 69" 35' 2 m. L = 69" 28' 4 m. L = 69" 18' 6 m. L = 69" 06' 8 m. L = 1 9" 06' 10 m. L = 69" 10' Midi. L = 69" 15' 2 s. L = 69» 25' G G G G G G G G G G G 83" 12 83" 27' 84" 15- 85" 00' 85" 40' 86" 20' 86" 25 86" 30 86" 45' 87" oo' 87" 27 G = 87" 54' G = G = G = G = G = G = G = G = G : G : G : G : G : G : G ■■ G : G G G G G = G = G = G = 88" 21' 88" 46' 89" 24' 90" 02' 90" 40' 90" 42' 90" 45' 91" 20' 92" 00' 92° 35' 9j" 10' 93° 50' 94" 31' 95" 00 95° 25' 96" 00' 96° 35' 96" 52' 97" 09' 97" 26' 97° 42' 97° 59' 97° 15' 98" 30 G = 99" 48' G = G : G : G : G : G : G : G : G : G ■- G : G G ; G G G G G G G G G 100° 10 100" 14' 100" 18' 100" 22' 100" 25' loi" 10' loi" 28' loi" 46' 102" 04' 102" 23' 102" 46' : 103" 09' ; 103" 32' ■■ 10305V ■■ 104" 18 : 105" 00 : 105" 25 : 105" 23 : 105" 40 : 105" 43 : 105" 47 ■■ 106" 17 0.2 1 .2 0.9 —0.3 0.7 —1.8 —1-5 —1-7 —1-3 — 1 .0 — 1 .1 —0.9 0.0 — 0.2 0.1 — 1 .1 —1-5 — 0.8 — 1 .1 État du la mer et des glaces. -0.2 0.3 0.2 o.i -0.4 -0.8 -0-5 -o.i 0.0 -0.2 -0-3 0.0 — o . 2 -O.I -0.3 -I.O -o.g — 1 .0 — 1 .0 — 1 .0 — 1 .0 — 1 .0 —1.2 A la lisière du jack. Icebergs. Petite houle du NE. — — Grands icebergs tabulaires. Quantité considérable d'icebergs. Houle du NNE. — — et de débris d'icebergs. Quantité considérable d'icebergs et de débris d'icebergs. Xombreux icebergs en dehors du pack. Dédale d'icebergs. Clapotis. .\ccumulation d'icebergs en nombre considérable (plus de mille). Le nombre des icebergs diminue. Mer grosse. Icebergs et gros iceblocks. Quelques icebergs. Grosse houle. Amas d'icebergs très grands. A la lisière de la banquise. Icebergs. — — 20 icebergs. Mer belle. Pas de banquise en vue. Quelques icebergs. 76 icebergs en vue. Quelques bandes de glaces de dérive. 76 Icebergs en vue. Quelques bandes de glaces de dérive. Très nombreux icebergs en vue. Quelques bandes de pack. Très nombreu.x icebergs en vue. Quelques bandes de pack. Icebergs. Mer très belle. i.i 0.0 0-3 0.2 0.7 1 .1 1.2 •i.i ■1.2 ■I .0 i.i •I .0 •I .0 •i.i ■I .0 -i.o . la lisière de la banquise. Icebergs. — — Léger clapotis. — — Icebergs. Mer très belle. — — Petite houle du NE. 24 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (Suite). Dates. Position. t. État de la mer et des glaces. i8 janvier 1910. 4 s. L = 69° 25' G = 106» 17' —0.9 A la lisière de la banquise. 6 s. L = 690 35' G = 106° 40' — 0.3 Aucune glace en vue. 8 s. L = 690 47' G = 107» 00' —1.4 A la lisière de la banquise. Quelques icebergs. 10 s. L = 69° 59' G = 107» 19' — 1 .0 — — Minuit. L = 70» 10' G = 107° 38' — 1 .0 — — 19 janvier. 2 m. L = 70» 16' G = 108» 00' —1.6 _ _ Houle du NE. 4 m. L = 70° 22' G = 108» 40' —1-5 — ■ — 6 m. L = 70» ï8' G = 109° 10' —1-3 — — S m. L = 690 55' G = 109» 45' —1-3 — — 10 m. L = 69° 50' G = 109° 37' —1-3 — — Midi. L = 690 43' G = 109° 28' —1-3 — — Mer grosse. 2 s. L = 69» 37' G = 1090 28' — 1.2 — — 4 s. L = 690 30 G = 109» 28' — 1 .0 — — 6 s. L = 69" 22' G = 1090 23' I.O — — 8 s. L = 690 14' G = 109» 18' — 1 .0 ' — — 10 s. L = 69» 07' G = 109° 14' — 0.8 Aucun pack en vue. 5 icebergs. Mer grosse. . Minuit. L = 690 00' G = 109» 10' — 0.2 . — 20 janvier. 2 m. L = 68" 52' G = 109° 30' — 0.3 ■ — • Quelques icebergs. Houle del'E. 4 m. L = 68° 35' G = 109° 50' • — 0.6 — 6 m. L = 68° 34' G = 110° 35' — 1 .0 — 8 m. L = 68° 33' G = 111° 20' —0.8 — 10 m. L = 68» 32' G = 112» 02' —0.6 Nombreux icebergs, mer belle. Midi. L = 68° 32' G = 112° 45' -1.6 — • — , 2 s. L = t8°34' G = II 3» 30' —1-7 — — 4 s. L = 68° 36' G = 114» 15' —1.6 — — 6 s. L = 68° 37' G = 115° 00' ■ — 0.6 — — 8 s. L = 68° 38' G = 115° 40' —0.8 . — . — 10 s. L = 68° 46' G = 116° 05' — 0.9 — . — • Minuit. L = 68° 55' G = 116° 30' —1.0 — — 21 janvier. 2 m. L = 69° 04' G = 117° 00' —1-3 5o icebergs en vue. Mer très belle. 4 m. L = 69° 13' G = 117° 28' —1-3 — — — 6 m. L = 69° 21' G = "7° 55' • — i.i — ■ — . — ■ 8 m. L = 69° 30' G = 118° 20' — i.i — — — 10 m. L = 69° 41' G = 118° 37' — i .2 La banquise est en vue. Midi. L = 69° 53' G = 118° 54' —1-3 — — 2 s. L = 70° 05' G = 118° 50' — 1 .2 A la lisière de la banquise. 4 s. L = 70° 05' G = 118° 50' — 1 .2 — — 6 s. L = 70° 00' G = 118° 44' — 1.2 Quelques plaques de glace de dérive. Quelques ice- | bergs. 8 s. L = 69» 45' G = II 8» 36' — 1.2 Quelques plaques de glace de dérive. 10 s. L = 69° 30' G = 118° 28' — i.i — — — Minuit. L = 69° 20' G = 118» 20' — 1.0 — — — 22 janvier. 2 m. L = 69° 12' G = 118° 55' —0.9 Léger clapotis. Nombreux iceberges. 4 m. L = 690 05' G = 119° 30' — — Bandes de pack. 6 m. L = 68° 50' G = 119° 35' — 1 .1 — — 8 m. L = 68° 35' G = 1190 40' — 0.9 — — 10 m. L = 68° 30' G = 120° 00' Quelques icebergs en vue. Mer plate. Midi. L = 68° 24' G = 120° 18' — 0.6 -._ — 2 s. L = 68° 20' G = 121» 00' —0.7 Quelques icebergs en vue. Plaques de glac dérive assez épaisse. e de 4 s. L = 68° 18' G = 121» 00' — 0.5 Quelques icebergs en vue. 6 s. L = 68° 06' G = 121° 00' — 0-5 — — 8 s. L = 67° 54' G = 120° 50' —0.5 Beaucoup d'icebergs en vue. Aucun pack. 10 s. L = 67° 39' G = 120° 40' — 0- 5 — — Minuit. L = 67° 28' G = 120° 30' — 0-5 — — 23 janvier. 2 m. L = 670 17' G = 120° 20' Icebergs assez nombreux. Mer belle. 4 m. L = 67° 06' G = 120° 10' — 0.7 — . — . — 6 m. L = 66° 55' G = 120» 00' —0.5 Bande de pack assez dense s'étendant de l'W àl'E. 8 m. L = 66° 44' G = II90 50' — 0-3 5 à 6 icebergs en vue. 10 m. L = 66» 33' G = 119° 38' O.I — . — Midi. L = 66° 22' G = 119° 27' 0.8 — _ 2 s. L = 66° 15' G = 119» 26' 0.6 — . — 4 s. L = 66» 15' G = 119° 26' 0.6 — — 6 s. L = 66» 02' G = 119° 04' 0.4 — — 8 s. L = 65° 50' G = 118» 34' 0.4 . — — 10 s. L = 650 37' G = 118° 04' 0.8 ~ 4 TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE. 25 TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (Suite). Dates. 23 janvier 1910. 24 janvier. 25 janvier. 26 janvier. 27 janvier. 28 janvier. 29 janvier. Position. Minuit. 2 m. 4 m. 6 m. 5 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 0 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 m. Minuit 2 m. 4 m. 6 m. 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit. 2 m. 4 m. 6 m . 8 m. 10 m. Midi. 2 s. 4 s. 6 s. 8 s. 10 s. Minuit 2 m. 4 m. 6 m. 5 m. 10 m. = 65" 24' = 650 II' = 640 58' = 64045' = 64» 32' = 64° 19' = 64" 07' = 63" 54' = 630 40' = 630 26' = 63" 12' = 62» 58' = 62° 44' = 62" 30' = 62" 17' = 62" 03' = 61° 50' = 610 36' = 61" 23' = 61» 12' = 610 01' = 60" 50' = Oo" 39' = 60" 28' = 60" 1 7' = 60" 07' = 59° 56' = 59° 45' = 59" 35' = 59° 25' = 59» 15' = 59° 04' = 5«° 52' = 58° 40' = 58» 2h' = "sS" 16' = 58» 04' = 57° 52' = 57° 40' = 57° 28' = 57° 16' = 57° 04' = 56" 52' = 56° 47' = 56° 42' = 56° 37' = 56» 32' = 56° 27' = 56" 22' = 56" 17' = 560 12' = 56° 08' = 56° 03' = 55° 58' = 55» 54' = 55° 50' = 55° 45' = 55° 40' = 55° 36' = 55° 31' = 55» 27' = 55° 22' = 55° 18' = 55° ï3' = 55° 09' = 55° 04' G = G -. G = G G ^ G -. G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = (i = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = G = 17° 34' 170 04 16° 34 16° 04' 15° 34' 15» 04' 14" 34 14" 04' 13° 34' 13° 04 12° 34 12» 05 11° 35' II" 06 10° 3O' 10" 07 090 37' 09»o8' 08" 39' 08» 19' 08" 00 070 41 07° 22 07° 03' 060 44' 06" 25' o o 06 05" 47' 05" 28 05" 09' 04" 50 04" 28' 04" 05' 03" 43'. o V' ^o 02° 57 02" 34 02" 1 1 01" 48' OIO 25' 01" 02 00» 39 00» ib' 99° 52 99° 27 99° 03' 98° ^8' 98° 13' 97° 49' 97° 25' 97" 00' 96° 36' 96° 1 1 ' 95° 47' 95° 22' 95° 00' 94° 39' 94° 17' 93° 55' 93° 34' 93° 12 92° 50' 92» 28' 92" 06' 91° 44 gi" 22' o. o. o. o. o. I . 2 2. 2. 2. 2 2.: 2. 2. 2 . 2. 2. 2 2. 3 3 3 3- 3- 3- 3- 3- 3- 3- 3- 4 4- 4- 5- 4- 4- 4- 4- 5' 4- 5. 5- 5- 5. 5- 5. 5' 5' 5 5' 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 6 6 ■7 État de la mer et des glaces. 5 à 6 icebergs en vue. Houle d'Ouest. Houle d'Ouest et de NE. Houle de N\V. à 3 icebergs en vue. Petite houle du N\V. 2 icebergs en vue. .\ucun iceberg en vue. I iceberg en vue. .\ucune glace en vue. Houle d'Ouest. I iceberg et un gros débris d'iceberg. \ucune glace en vue. Houle d'Ouest. Mer grosse. Lames déferlantes. Mer assez grosse. Mer grosse. * Mer très gross". Grande houle de l'Ouest et de l'WSW. Houle d'Ouest. et du S\V. Expédition Cliarcot. — UoucH. — Océanographie physique. 26 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE (Suite). tr. Dates. Position. î5 État de la mer et des glaces. 39 janvier 1910. Midi. L = 550 00' G = 91° 00' 6.6 Houle d'Ouest et du SW. 2 s. L = 54° 54' G = 900 35' 6.6 Houle du SW. 4 s. L = 54° 48 ■ G = 900 08' 6.7 . — . 8 s. L = 540 38' G = 89» 15' 6.6 — 10 s. L = 54° 32' G = 88» 50' 6.7 Minuit. L = 54° 26' G = 88» 25' 6.7 — 3o janvier. 2 m. L = 54° 21' G = 88° 00' 6.9 Houle d'Ouest. 4 m. L = 54° 15' G = 870 35' 6.8 — 6 m. L = 540 09' G = 87» 10' 6.7 ^ 8 m. L = 54° 04' G = 86° 44' 6.7 10 m. L = 53° 58 G = 86° 18' 6.7 Midi. L = 53° 52' G = 85053' 6.8 — 2 s. L = 53° 45' G = 850 25' 6.9 Houle de 1"WNW. 4 s. L = 53° 38 G = 84° 55' 6.8 — 6 s. L = 530 30' G = 84° 27' 6.9 Assez forte houle de 1"VVNW. 8 s. L = 53° 23' G = 83° 59' 7.0 — 10 s. L = 53° 15' G = 8^° 31' 7.0 — il janvier. 2 m. L = 53° 00' G = 82034' 7.2 Mer grosse. 4 m. L = 52° 53' G = 82° 06' 7-1 h va. L = 52° 46' G = 81° 37' 7-1 Mer très grosse. 8 m. L = 52° 39' G = 81° 08' 7-3 10 m. L = 52" 32' G = 80° 39' 7-5 Midi. L = 520 25' G = 80» 10 7-4 — 2 s. L = 52» 22' G = 79° 4< 7-5 Houle du N'W. 4 s. L = 52» 20' G = 79° 24' 7.6 . — 6 s. L = 520 18' G = 79° 02' 7.2 — 8 s. L = 520 16' G = 78° 40' 7-4 — lOS. L = 52° 14' G = 78° 18' 7-9 Minuit. L = 52° II' G = 77° 56' 7.8 i" février. 4 m. L = 52» 25' G = 77° 30' 8-3 — . 6 m. L = 52° 31' G = 76° 34' 7-9 — 8 m. L = 52° 37' G = 76° 06' 7.8 Mer très grosse. Midi. L = 520 50' G = 75° 10' 9.2 . — 2 s. L = 52° 48' G = 75° 10' 8.7 Mer grosse. 4 s. L = 52° 44' G = 75° 10' 9.2 Houle d"W. 6 s. L = 52» 40' G = 750 10' 8.8 — TEMPE RATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE. 27 TEMPERATURE DE L'EAU DE MER DE SURFACE PENDANT L'HIVERNAGE A L'ILE PETERMA.W (L = 65° 10' S. G — 64" ii'W.) Dates. > 'c3 c -»-> JJ .3 0 0 1 ^■J s < <^ •— i '5 ' — 1 < t. 6 > y. I 0.7 —0.8 — I 7 —1.8 —1.9 —1-7 —1-7 — 1.2 —1.4 3 0.2 — 0 6 6 — I 8 — I 9 — -i 8 — I 7 — I I — I.O 3 —1-5 0.4 — 0 8 — I. 6 — I 8 — I 9 — I 8 — I 4 — 0 9, — 0.7 4 0.0 0. 1 — I 0 — -i 6 — I 7 — I 9 — I 7 — I 7 — I 2 —1-3 S 0.9 — I I — I 6 — I 8 — I 9 — I 7 — -i 8 — ^i 6 • — 1 .0 6 — 0.2 0.8 — I 7 — I 7 — I 9 — I 9 — I 7 — I 9 — I 7 — i.i 7 O.I — 0.9 — I 6 — I 7 — -i 8 — I 9 — I 7 — I 9 — I 7 — 1.2 8 0.6 — -I 4 — I 7 — I 8 — I 9 — I 8 — I 9 — I 3 —1-5 9 1 .1 O.I — ^I 4 — I 7 — I 8 — 1 9 — I 8 — I 9 — I 2 — 1.2 10 —0.3 0.3 — I 3 — I 7 — I 8 — I 8 — I 8 — I 9 — I 0 — 1 .0 II — 0-3 — 1 3 — I 6 — I 8 — I 7 — I 9 -^i 9 — I 7 —1-3 12 — 0.6 —0.7 — I 4 — I 6 — I 8 — I 8 — I 9 — 1 8 — I 7 — 1.6 l3 0.1 — 0-5 — I 6 — I 8 — 1 8 — I 8 — I 9 — I 8 — I 7 — 1.2 ■4 0.0 —0.6 — I 7 — I 8 9 — I 9 — I 9 — I 8 — I 4 — 1 .0 ■ 5 0.2 — 0.7 — I 8 — I 9 _ 8 — I 9 — I 9 — I 8 — 0 9 — 0.3 ■6 — 0.2 —0.6 — I 8 — I 8 — I 7 — I 9 — I 8 — I 8 — 0 8 — 0.8 17 0.2 — 0.3 — I 8 — I 8 — I — I 9 — I 9 — I 8 — I 0 —0.7 18 — 0.4 O.I — I 8 — I 9 — I 8 — I 8 — I 9 — I 8 — I 2 — 0.7 «9 20 0.1 O.I — I 9 — I 8 — I 8 — I 8 — I 9 — I 7 — ^i 5 — 1.0 0.2 — 0.2 — I 8 — I 7 — I 8 — I 8 — I 9 — I 7 — I 7 — 1.2 21 0.0 — 0.2 — 1 9 — I 8 — I 8 — I 7 — I 9 — I 7 — I 6 ^'s 22 0.1 — 0.5 — I 9 — I 8 — I 8 — I 8 — I 9 — I 8 — I 0 23 0.0 0. I — I 9 — I 8 — I 8 — I 8 — I 9 — I 8 — I 2 — 1.0 24 0-5 —0.6 — I 9 — I 9 — I 8 — I 8 — I 9 — I 7 — 0 5 —0.9 25 0.0 — 0.5 — I 9 — I 8 — I 8 — I 7 — I 8 — I 6 — I 3 —0.9 26 0.0 — 0.5 — I 9 — I 8 — I 8 — I 8 — I 9 — I 6 — I 0 27 0.2 — 0.2 — I 8 -^l 8 — I 8 — I 8 — I 9 — I 5 — I .0 28 — 0.4 — I 7 — I 8 — I 9 — I 8 — I 9 — I .7 — 0 .8 29 — 0.9 — I 7 — I 8 — I • 9 — I 8 — I • 9 — I .8 — 0 •7 3o — 0.5 — I 7 — I 8 — I .9 — I .8 — I • 9 — I .8 — I •3 3l 0.4 I 8 — I .8 — I .8 — I .0 Moyenne — 0.09 —0.23 -1.56 I •75 — 1.81 '' .83 .84 —1.75 .22 —0.99 CHAPITRE IV Température de l'eau de mer à diverses profondeurs. Toutes les températures d'eaux profondes ont été prises aux stations de sondages à l'aide de thermomètres Richter ou de thermomètres Chabaud, dont l'étalonnage avait été fait par les soins du Laboratoire océanographique de Monaco, et dont nous avons souvent vérifié le zéro. Nous possédions plusieurs de ces thermomètres, et presque tous ont toujours parfaitement fonctionné. Les températures que nous avions à observer étaient toujours très voisines de la temi)érature de l'air, et le thermomètre se mettait, par suit(^, très rapidement en équilibre. Le thermomètre était accroché à la bouteille Richard, qui servait à prendre l'échantillon d'eau de mer. Cette bouteille était munie d'un système à déclenchement à hélice. Pendant la première campagne d'ét('' du » Pourc|uoi Pas? », les tempé- ratures furent prises seulement au fond de la mer. Pendant la deuxième campagne, le moteur de la machine à sonder pouvant tout juste relever par les grands fonds le fil de sonde, nous nous servions pour prendre les échantillons d'eau de mer d'un treuil à iiiaiii, et nous avons pu prendre ainsi quelques séries verticales jusqu'à ."iOO mètres, et même, mais excep- tionnellement, jusqu'à 1000 mètres. Enfin, pendant l'hivernage, à proximité de l'oi'l-Circoncision, dans le chenal de Lemaire, nous avons pris (pielques séries de température jus- qu'au fond, c'(>st-à-dire loO mètres. P/'inci/jaux résultats. — Les températures d'eaux profondes que nous avons observées dans le dcMroit de Bransfield, le 20 d(M'(Mnbre lOOS.à proximité de l'île lloseason, et le t\ décembre U)00, près de l'île Bridgman, confirment le résultat déjà signalé par l'expédition du D^'Nor- denskjold: à partir d'une profondeur voisine de 500 mètres, la tempéra- ture de l'eau de mer est constante et assez basse, ce qui laisse supposer que le délroil de Bransfield forme un bassin spécial fermé par un seuil TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER 29 (li)iit la profondeui' serait voisine de "500 à (iOO iiii'tres. (le seuil existe entre l'ile Smith et l'île Snow, on nous avons trouve'' !<• fond à (i!M) mètres, et il ejiisteaussi |)robal)l('iiH'iil mire Tilc Lovv et l'ilr Uialiaul. Dans la baie de rAmiranlé 1 ile f •* 1 Figure 3. — Courbe des températures de l'eau de incr. Courbe n» 1. Courbe n« 2. Courbe n" 3. Courbe n" 4. Ile Adélaïde : Terre Alexandre-I" : • L = 69<'30'S. L = 69''30'S. L = 67"S. L = fi8'>S. 0 = 80" W. G = 103<>\V. G = 69<'W. G = 70'>W. 200 mètres de profondeur, en eflet, la température de l'eau de mer est de lo,6, et de 100 à 200 mètres, la température varie de — 1^, 1 à lo.O. Jus- qu'à 1 000 mètres, la température monte ensuite lentement. Ces résultats sont mis en évidence par les séries que nous avons prises le Kl janvier parL = ()0o20'SelG = OG^WW, lel7 janvier par L = 01>o3o'S et G = lOio K' W .>t le 18 janvier par L = 01)o 15' S et G = lO:!" 17' W. Plus à l'ouest, le 21 janvier, par L = 70oOO' S et G = I IS" i i' W. à 200 mètres la température est au-dessusdeO°, mais elle est bien plus faible qu'aux sondages précédents (0o,3 au lieu de 1°, i). Le minimum a toujours lieu vers 100 mètres et b^ maximum vers 500 luMi'es. A partir de 32 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. 500 mètres, la tompérature do l'eau de mer décroît jusqu'au iond, que nous avons trouvé à \ 030 mètres. Le 23 janvier, 'i° plus au nord, les températures que nous obser- vons à 100 et à 200 mètres de profondeur sont presque les mêmes. Ce dernier sondage se rapproche beaucoup de ceux qu'a faits la « Belgica » dans le détroit de Drake. Afin de mettre en évidence les remarques précédentes, j'ai tracé sur la figure 3 les courbes moyennes des sondages thermométriques que nous avons faits au sud du cercle polaire. J'ai groupé mes résultats de la façon suivante : La courbe no 1 comprend les sondages du 31 janvier 1900 le long de l'île Adélaïde. Ils se rapportent donc à la position moyenne suivante : L = G7o S et G = 69° W. La courbe no 2 comprend les sondages faits entre l'île Adélaïde et la Terre Alexandre I^r le 10, le 21, le 22 et le 23 janvier 1900. Ils se rapportent à la position moyenne suivante L = 68° S, G = 70° W. La courbe no 3 comprend nos sondages du 1 1 , du 12 et du 13 janvier 1010 pris par environ L = 00° 30' S et G = 80° W. La courbe n^ 4 comprend nos sondages du 10, du 17 et du 18 jan- vier 1010 pris par L= 09° 30' S et G = 103° W. Nous avons tracé en pointillé la courbe du sondage du 21 janvier lOlOprispar L = 70^00' S et G =^U8o44'W. Les séries de températures d'eaux profondes que nous avons prises dans le chenal de Lemaire, pendant l'hivernage du « Pourquoi Pas? », à Port-Circoncision, doivent être considérées à part. Elles donnent la variation annuelle de la température jusqu'à la profondeur de 150 mètres. Cette variation est très sensible. En hiver, à 150 mètres de profondeur, on observe une température de — 0^,7, tandis qu'en été on observe 0^,4. L'anqditude est donc de 1»,!. A la surface, l'amplitude de la variation annuelle de la température de l'eau de mer est de 3°. TEMPÉRATURE DE L'EAU DE MER. 33 TEMPÉRATURE de L'EAU de MERâ DIVERSES PROFONDEURS. Dates. Heures. Position. Profondeur en mètres. Température 29 décembre 1Q08. I m. L = 630 45' (Détroit de Branslk-ld.) G = 610 20' Surface. I 320 1.8 —0.55 II m . L = 64" 33' (Détroit de Gerlache.) G = 620 40' Surface. 710 1.9 0-55 28 décembre. Chenal Peltier. Surface. 53 78 —1 .0 o.u 0.2 Chenal de Koosen. Surface. 87 0.0 0.2 29 décembre. 3 s. Chenal Peltier. Surface. 92 2.0 0. I i5 janvier 1909. 6 m. L = 670 42' (Baie Marguerite.) G = 6S0 28' Surface. 21S —0.7 — 1 .1 3S- L = 67045' (Baie Marguerite.) G = 680 33' Surface. 254 0.3 — I.I8 4 m. L = 68" 15' G = 690 28' Surface. 480 1.2 0.8 16 janvier. II m. L = 680 20' G = 690 40' Surface. 196 1 .2 1.6 5 s. L = 68» 18' G = 690 25' Surface. (•40 1 .2 0.9 17 janvier. 2 s. Baie Marguerite. Surface. 116 176 • — I .0 0.2 0.2 21 janvier. 2 s. L = 670 46' G = 68» 24' Surface. 18S 1 .1 "•5 6 s. L = 68001' G = 680 00' Surface. 230 1.8 0.4 22 janvier. 2 s. L = 680 35' G = 70017 Surface. I!j() — 1.2 —0.8 8 s. L = 680 20' G = 700 29' Surface. 310 — 1 .2 0.2 10 s. L =-. 680 16' G = 700 54' Surface. 325 —1-3 0.6 11,30 s. h = 68022' G = 71001' 570 0.7 23 janvier. 10 m. L = 67058' G = 69" 12' Surface. 265 0.0 0.8 il janvier. 0 m. L = 670 20' G = 690 29' Surface. 545 1 .2 8,30 m. L = 670 10' G = 690 20' Surface. 400 ^:ï II m. L = 660 55' G.= 690 02' Surface. 445 O.I I . t 2 s. L = 660 42' G = û8o 40' Surface. 330 0. 1 I .0 Expédition Charcol. — Rouen. — Océanographie physique. ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. TEMPÉRATURE de L'EAU de MER à DIVERSES PROFONDEURS. {Stiilf.) Dates. Heures. Position. Profondeur en mètres. Température. 3i janvier 1909. 4 s. L -= 66035' G =68» 15' Surface. 150 —0.6 0.0 7 s. L = 66<> 40' G = 670 42' Surface. 196 268 0.4 0.8 !"■ février. 3 s. L = 66° 52' G = 670 20' Surface. —0.7 (Baie Matha.) 397 I.O 27 mars. Chenal de Lcmaire. Surface. 68 240 270 —0.7 —0.4 0.38 0.4 3 juin. Chenal de Lemaire. Surface. 50 100 150 156 —1.68 —0.4 0.2 0.31 0.30 12 septembre. Chenal de Lemaire. Surface. 50 100 150 —1.8 —1-3 —0.8 —0.7 17 novembre. Chenal de Lemaire. Surface. 50 100 150 —1-3 —0.6 0.0 0.4 26 novembre. Chenal de Roosen. Surface. 50 O.I 27 novembre. Ile Déception (anse des Baleiniers). Surface. 10 20 30 40 50 0.4 0-3 0.1 0.0 0.0 0.7 9 décembre. 2 s. IleDéception(au milieu dePort- Poster). Surface. 50 — 0.2 — 0-3 100 150 —0.9 —1-3 21 décembre. 10 m. IleDéception(au milieu de Port Poster). Surface. 50 100 150 0.9 — i.i —1-35 24 décembre. 8 m. L = 620 15' G = 560 20' Surface. 0.2 (Près de l'île Bridgman.) 100 200 500 0. 1 0.1 —0.6 26 décembre. 4 s. Baie de l'Amirauté. Surface. 100 200 300 0.1 0.6 0-3 0.2 0-3 6 s. Baie de l'Amirauté. Surface. 75 1-5 0.2 TEMPERATURE DE L'EAU DE MER. 35 TEMPERATURE de L'EAU de MER à DIVERSES PROFONDEURS. Dates. Heures. Position. Profondeur en mètres. Température ■ ■ janvier 1910. 1,30 m. L = 5<)" 1 1 ' G = 76" 28' Surface. 100 300 -1.65 —1-7 0.8 500 12 janvier. 3 m. L = 6y" 40' G = 78° 10' Surface. 100 200 —0.7 — 1.6 —1-5 i3 janvier. 10 s. L = 690 10' G = 860 25' Surface. 100 —1-5 —1-5 16 janvier. I s. L = 69" 20' G = 99° 49' Surface. 100 200 500 —0.9 — i.i 1.6 1.9 17 janvier. 10 s. L = 69" 35' G = 1040 iS' Surface. 100 200 500 — 1.2 1 .2 1.8 18 janvier. Midi. L = 69" 15' G = 1050 47' Surface. 100 [ 200 750 I 000 —0.9 — 1 .1 1-4 1-7 2.0 21 janvier. 0 s. L = 70" 00' G = 118044' Surface. 100 200 500 750 I 000 — 1.2 1-.5 I-I5 23 janvier. 2 s. L = 60" 15' G = 1190 26' Surface. 100 200 300 500 0.6 — I.O 0.3 1-75 1.9 CHAl'ITRE V Chloruration et densité de Teau de mer. Les échantillons d'oau do mer que nous avons récoltés pendant le voyage du « l*ourquoi Pas? » étaient conservés dans des bouteilles à fer- meture hermétique, du modèle employé au Laboratoire océanographique de Christiania. J'avais l'intention de déterminer la chloruration à bord, pendant le voyage, mais les nombreux essais que j'ai faits ont été infruc- tueux. Quoique cette mesure soit très facile à l'aide des pipettes et des burettes de Knudsen, que j'avais emportées, sur un bateau aussi petit que le nôtre et aussi encombré, où l'on n'a à sa disposition qu'une petite quantité d'eau et pas toujours pure, où l'on sent que l'on gène partout où l'on s'installe, on rencontre mille difficultés que j'avoue n'avoir pas pu surmonter. Et plutôt que de m'entêter à faire des mesures dans des con- ditions de précision peu satisfaisantes, j'ai préféré garder toute ma col- lection d'échantillons et ne faire la détermination de la chloruration qu'au retour, dans le premier laboratoire confortable. Au mois de mars 1910, j'ai trouvé à Montevideo, dans le bureau météorologique national, un laboratoire où chaque jour on fait des mesures analogues, pour étudier la salinité de l'eau du rio de La IMata. M. Hamlet IJassano, directeur du service météorologique de l'Cruguay, a bien voulu mettre ce laboratoire à ma disposition, et j'ai pu ainsi déterminer avec précision et sans hâte la chloruration de plus de 200 échantillons que j'avais rapportés. Cette méthode a eu au moins l'avantage de faire toutes les mesures absolument dans les mêmes conditions. J'ai fait les analyses de la façon suivante : j'ai dosé le chlore contenu dans 20 centimètres cubes d'eau de mer (mesurés avec une pipette de Knudsen), au moyen dune solution titrée de nitrate d'ai'gent (mesurée avec une burette de Knudsen), en me servant du chromate de potasse comme réactif indicateur. Toutes les dix analyses d'échantillons, je fai- sais une analyse d'eau normale. Cette eau normale m'avait été fournie CHLORU RATION ET DENSITÉ DE L'EAU DE MER. 37 |iai' lo Laboratoiri' C.i'iilial de Christiania cl (Mail conservôo dans des iiilics de verre scellé. La tilr;dion des échanlillons étail corriiit'c d'a|»n's la diirér(>nce entre la titration diroctf de l'eau iiorinalc ainsi ohtenne d \r litre de cette (\aii normale donné par le Laboratoire Oïdial. Eidiii la plii- jiart des tilrations ont été faites deux lois. Je n'insiste pas snr les ddails de la méthode, ni sur les précautions qu'il Tant prendre, car toute cette tpieslion a été lon!.;uem(Mit traitée déjà dans des ouvrai^cs spt'ciaux. en particulier par ^1. L.-Cî. Sabrou dans son « |{ap[)orl sui' les iiM'Iliodes d'analyse en usaj^e dans les laboratoires du Conseil inl<'rnati(iiial pcrma. nent pour l'exploration de la mer » [Bulletin du Muaéc ucranoiiruiiliniiip (If Monaco, 30 décembre 190i). Dans les tableaux qui suivent, je représente par : Cl, le poids de chlore en i^rammes contenu dans 1 000 grammes d'eau de mer. Salinité, le poids total en graimnes de la matière solide dissoute dans I OOOgramnK's d'eau; 17?, la densité à 0°, en jirenanl comme base l'eau distillée à '1" C. (ces deux dernières valeurs, salinité et oi, ont été prises d'après Cl dans les tables de Knudsen {Hydro(jraphical Tahle^ Copenhagen, litOl) ; c', la densité à la température m situ 9, calculée sur les courbes de dilatation de I'cvtu de mer de ^L Thoulet; /.c', la densité in si/u, en tenant comjjte du coeffîcientdc compression n correspondant à la profondeur à laquelle l'eau a été puisée (J. Tbonlet, Ocêanof/rap/iit' statique, p. 'MW ). La longitude est conqttée à partir de Greenwich. C/t/oruratio/i et densité des eau. r ilc nier de surface. — L(s par le voyage de la " Belgica » et celui du <( Français ». Uans le d»Hroil de Di'ake, la densité /// situ de l'eau de mer va en crois- sant jusqu'aux Shetlands du Sud. Au voisinage Aw cap Ibun. pai' L = aSolO'S et C. = 67oO'2'W, elle <'st de 1.02031. et, en vue de lil.- Smith, |)ar L = 02ol:rS et rT=r)3o02'W, elle est d." 1,02730. Tout près du cap llorn, à une vingtaine de milles des terres, la densité de l'eau 38 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. tlo mer est plus faible : 1,02575 par L = 5()0 3i'S et G= (wo.'ÎO'W, le 10 décembre 1908. Dans notre traversée de retour, le l^r février 1!»10, h une vinij,taine de milles du cap Pilai-, nous avons noté aussi une dinii- nution très appréciable de la densité, 1,02500, alors que plus au larye nous observions 1,02020 et des chiffres plus forts. Ces deux échantillons du 11) décembre 1908 et du 1^^ février 1910 étaient à des tempéra- tures assez élevées, et ce n'est pas simplement le voisinage des terres qui diminue leur densité, mais probablement aussi l'intluence de la hranche sud du courant de Humboldl, qui suit de très près le rivage du Chili et de la Terre de Feu, et qui amène jusqu'au sud du cap llorn les eaux plus légères et plus chaudes du Nord. Dans les canaux de la Terre de Feu et le détroit 1!I, valeur sensiblement analogue h celle (jue l'on observe dans la baie Matha. On peut résumer les remarques qui précèdent de la façon suivante : Du cap Horn à la Terre AIexandr(>-ler^ le maximum de la densité' de l'eau de mer a été observé dans le voisinage du détroit de Hransfield. La densilc' diminue le long de la côte de la Tei'r'c de riraham juscpi'aux environs des îles Uiscoi", et entre leOIÎ^ et le (iti^degré de latitude la densité passe de 1,02730 à 1,02()30. (^ette difVérence de densité explique le cou- rant nord souvent très fort ([ue l'on observe le long de la cAfe. Ce cou- rant se fait sentir encore dans le détroit de l$ransfield. el nous avons 40 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. l'ait à ce sujet une observation très nette le 27 novembre 190U; malgré un très fort vent de NE, nous sommes remontés vers l'île Déception bien plus rapidement que nous ne Taurions fait dans des conditions analogues si nous n'avions pas eu un fort courant pour nous. Au large de la Terre de Graham, la densité ne varie pas avec la latitude, et il est probable que ce courant n'existe pas. Au sud des îles Biscoë jusqu'à la Terre Ale.vandre-1'^'', la densité moyenne reste à peu près constante, sauf au voisinage immédiat de la banquise. Il ne doit donc plus y avoir le long de la côte de l'Ile Adélaïde un courant nord. Nous n'avons pas fait à ce sujet d'observations pré- cises, et l'existence d'un courant quelconque ne nous a pas frappés d'une façon particulière. Dans la baie Marguerite, entré l'île Jenny et l'île Adélaïde, nous avons souvent observé un courant sud, très naturel puisque tout le nord de cette baie était recouvert d"un(> banquise compacte. C'est là, d'ailleurs, une loi qui semble générale : à la lisière d'une banquise compacte, par calme, en été, on éprouve un courant souvent assez fort, qui tend à écarter de la banquise. Nous avons observé ce courant dans la baie Matha, dans la baie Marguerite et près de la Terre Fallières. Enfin, comme la densité est bien plus forte au large qu'entre l'île Adélaïde et la Terre Alexandre-T*^"", il doit y avoir un courant Ouest, et c'est bien ce que nous avons remarqué dans le pack, au nord de la Terre Alexandre. Les observations que nous avons faites pendant notre deuxième campagne d'été, au mois de janvier 1910, dans la mer de Bellingshausen, peuvent être groupées suivant la latitude : Entre (38° et 69» de latitude Sud, la densité moyenne de l'eau de mer de surface est de 1 ,0270 1 ; Entre 09° et 70° de latitude Sud, la densité moyenne de l'eau de mer de surface est de 1 ,02676 ; Enfin au sud de 70°, nous avons une observation de 1 ,02651. Les conditions étaient à peu près toujours les mêmes ; nous étions entourés d'icebergs en nombre parfois considérable, et la banquise, com- posée de lloes épais et compacts, était voisine. CHLURVRATIOX ET DENSITE DE E'EAU DE MER. 41 La dnnsiti'' (.liiiiiiiuc ddiip en moyonno Iim's ncllninciil à iiicsui'c (|ii"<>ii avance vers le Sud, cl elle est supérieure à (' 20, la densité est encore supérieure à 1,02700. Pour observer des densités aussi fortes, il i'aiidia, le 23 et le 21 janvier, (pudques degrés plus à l'ouest, remonter de .'io i)lus au nord. Là encore il y aune inflexion importante des lignes d'égale densité. Dans notre traversée de refour à la Terre de Feu, la densité de I'cniu de mer croît d'une façon à peu près constante jusqu'au 2(1 janvier, on ikuis observons i)ar L = :;8o0i'et G = 102o31' une densité de 1, 02721. C'est ce jour-là que nous apercevons notre dernier iceberg, et nous avons eu d'ailleurs un courant nord assez fort jusqu'au 2^) janvier. La densité diminue ensuite jusqu'au (bdroit de Magellan, au voisinage diupiel, à (iO milles environ du cap Pilar, nous observons 1, 02020, et seulement 1,02;)(»0 à une vingtaine de milles de la côte. Nous avons Iraci", d'après nos observations, une carie des densités de l'eau de mer de surface jiour la région que nous avons parcourue (Fi. Tl). Kiilre le (b'Ii'oil de Drake el notre itiiu'raii'e de reloiir au détroit de Magellan, le tracé des lignes d'égale densité est évidemment hypothétique. 11 ressort de cette carte (pi'entre la mer de Hellingshausen et les mers du cap Horn il existe une ligne de densité maximum (envi- ron 1,02730). Celte ligne passe par lO.'iode longitude ouest etOO^dc lati- sud. Elle doit s'infléchir fortement vers le Sud et pénétrer ainsi dans la mer de Hellingshausen; elle remonte au large de la Terre de GrahauT et passe au voisinage des Slietlaiids du Sud. Autour du cap Ilorn, les lignes d'égale densité suivent le contour des Expéd'tihin Cli.irpul. — Uon;n. — Oi-6anijgi-a|>liii> pliysiiiue. " 42 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. côtos ; dans rAntarclicjuo, elles suivent aussi, approximativement, le con- tour des terres et celui de la banquise. Elles présentent, dans la mer de Bellingshausen, des inflexions remarquables qui causent probablement un alllux deau du Nord au Sud, divisé en deux branches après avoir heurté le socle de Pierre 1^^. Les observations que nous avons faites pendant l'hivernage du « Pour- quoi Pas? ))à l'île Petermann sont portées sur les figures 4 et 5. Lachlo- ruration et la densité de l'eau de mer de surface croissent jusqu'au 1.02J20 2.0Z-J00 3 02680 <^ -N, r \^ \ 1 V \ / / Figure 4. • Variation anneulle de la densité de l'eau de mer. Figure 5. Variation annuelle de la chloruralion de l'eau de mer. mois d'août ; elles restent encore ensuite très élevées jusqu'au mois de novembre. L'observation assez faibb» du 12 septembre est sans doute anormale. Cette variation annuelle s'explique naturellement par la for- mation de la glace de mer qui enrichit l'eau de mer en sels pendant les mois où la congélation se produit d'une façon continue. Toutes les densités que nous avons observées pendant l'année dans le chenal de Lemaire sont inférieures à celles que nous avons observées en été dans le détroit de Bransfield (1,02730). Il est d'ailleurs probable que, dans le détroit de Bransfield, la densité de l'eau de mer doit augmenter pendant l'hiver. Le courant nord, que nous avons si souvent observé pendant l'hivernage, tant dans le chenal de Lemaire qu'au large cte l'île Petermann, et cela malgré la fréquence extraordinaire des vents de NE, est donc normal et trouve son explication dans cette différence de densités. Chloruration et densité des eaux de mer profondes. — Les densités m situ sont évidemment plus fortes au fond qu'à la surface, à cause de l'énorme pression des couches d'eau superposées. Dans les remarques qui suivent, nous ne considérons que les densités c°, sans tenir compte du coellicient de compression. CHLORURATION ET DFXSITl': DE L'EAU DE MER. 43 NormaUMiionl la chloi'iiralion ol la ilciisitc auj^iiiciilciil avec la [)roron- (Unir. A |)artir de 300 nièlres de profondeur au large de l'île Adélaïde ci de la Terpe Alexandre l^^", elle semble rester stationnaire. Nos observations ne sont pas assez fréquentes, et le fond est trop tourmenté |)((ur (prou puisse en déduire la loi de la circulation profonde. Dans la mer de Bellingshausen, la chloruration et la densité augmentent aussi d'une façon générale avec la profondeur. Par()!lo (-nvi- ron de latitude, nous retrouvons, entre les échantillons pr-is par 77" de longitude et ceux pris j)ar 1 10^', des différences analogues à celles ipie nous avons signalées pour les températures. A l'est de la mer de Bellings- hausen, par 200 mètres de profondeur, les eaux sont froides et peu salées, et à la même profondeur, à l'ouest, les eaux sont plus chaudes et plus salées. Enfin, entre les deux stations du 21 et du 23 janvier 1!)10, nous observons en profondeur des densités (jui semblent prouver (pril y a un alllux d'eau du Nord au Sud à partir de lOOmèti'CS de |)rofondeur. 44 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. CHLORURATION ET DENSITÉ DE L'EAU DE MER. u 3 0 tn i Dates. Heures. Positions. 0 "".-S 1 Cl. Salinité. a';- i\- n.«- 1 ' = ■ 9 déc. 1908. 6 m. Baie Ponsombv. Surface. 8.0 16.93 30-59 1.02457 1 .02383 1.02383 6 s. L = 56° 34' G = 67" 39' — 8.0 18.31 33-08 2658 2575 2575 20 décembre. 6 m. L = 580 10' G = 67" 02' — 5-0 18.41 33-26 2672 2631 2631 21 décembre. (1 m. L = 60° 36' G = 66" 45' — 2.6 18.85 34-05 2736 2715 2715 0 s. L = 61037' G = 65" 32' ■ — ■ i.i 18.74 33-86 2720 2714 2714 22 décembre. 6 m. L = 62» 13' G = 63" 02' — 1 .0 18.85 34-05 2736 2730 2730 6 s. L = 630 00' G = 61" 20' — 1-3 18.91 34.16 2745 2739 2739 25 décembre. 6 s. L = 6 3° 06' G = 60° 35' . — 1.8 18.85 34' 05 2736 2724 2724 10 s. L = 630 25' G = 61° 00' . — • 0.8 18.96 34-25 2752 2747 2747 26 décembre. I m. L = 630 45' G = 61° 20' I 320 —0.6 19.29 34-85 2800 2804 34.36 2 m. L = 63» 45' G = 61" 20' Surface. 1.8 18.91 34.16 2745 2734 2734 6 m. L = 64° 06' G = 61" 40' ■ — • 2.0 18.85 34-05 2736 2722 2722 II m. liiiniii i|p,L = 640 33 'G = 62° 40' ■ — 1.9 18.80 33-96 2729 2715 2715 II m. IImIji'Iic 'L = 64° 33 ' G = 62" 40' 710 0.6 19.29 34-85 2800 279; i^i'^ 28 décembre. Chenal Peltier. Surface. — 1 .0 18.20 32.88 2642 2647 2647 — 53 0.0 18.69 33-77 2713 2713 2739 . — 78 — 0.2 18.75 33-87 2722 2723 2755 Chenal de Roosen. Surface. 0.0 18.64 33-68 2706 2700 2706 — 87 0.2 18.75 33-87 2722 2721 2762 29 décembre. .î s. Chenal Peltier. Surface. 2.0 18.20 32.88 2642 26^0 26^0 — 92 — 0. 1 18.86 34-07 2738 2738 2782 i3 janvier 1909. II s. L = 660 10' G = 66" ^o' Surface. — 0-3 17.89 32-32 2597 2598 2598 loni. L = 65° 48' G = 65" 50' — I . I 18.38 33-21 2668 2660 2660 6 s. L = 66» 02' G = 66° 24' 0.0 18.01 32-54 2614 2614 2614 L = 66" 05' G = 66° 28' . — — 1 .0 18.12 32-74 2630 2633 2633 14 janvier. 2 m. L = 66° 20' G = 66" 45' — 0.0 18.00 32.52 2613 2613 261^ 6 m. L = 66° 35' G = 67° 00' — 0.0 17.79 32-14 2582 2582 258i Midi. L = 66° 36' G = 67° 54' — 0.7 18.25 32.97 2649 2644 2644 6 s. L = 670 05' G = 69° 10' — • 1 .0 18.25 32-97 2649 2643 2643 |5 janvier. 2 m. L = 670 52' G = 68° 32' — — 0-5 17.87 32.29 2594 2596 2596 Baie Marguerite. — —0.7 17.87 32.29 2594 2596 2596 — 218 — 1 .1 18.96 34-25 2752 2760 2865 L = 670 45' G = 68° 33' Surface. 03 18.09 32.68 2626 2625 2025 L = 670 45' G = 68° 33' 254 — 1 .2 18. 9[ 34.16 2745 2750 2873 6 s. L = 67" 47' G = 68" 32' Surface. — 0.2 17.48 31-58 2537 2538 2538 10 s L = 670 50' G = 68" 32' — — 0.3 17.87 32.29 25M 2595 2595 16 Janvier. 2 m. L = 68" 00' G = 69" 00' . — I.O 17.81 32.18 2585 2589 2589 4 m. L = 68" 15' G = 69" 28' 480 0.8 19.02 34-36 2761 2757 2987 6 m. L = 68" 15' G = 69" 28' Surface. — 1 .2 17.87 32-29 2594 2600 2600 11,30 m. L = 68" 20' G = 69" 40' ig6 1.6 18.64 33-68 2706 2696 2789 5s- L = 68" 18' G = 69" 25' 640 0.9 19.02 34-36 2761 2756 3063 17 janvier. 2 s. Baie Marguerite. Surface. — 1 .0 18.09 32.68 2626 2631 2631 • — 176 0.2 18.86 34-07 2738 2737 2821 21 janvier. 2 s. L = 67" 46' G = 68° 24' Surface. 1.8 17.88 32-30 2595 2585 2585 L = 67" 46' G = 68° 24' 116 — 0.2 18.97 34-27 2754 2755 2809 L = 67" 46' G = 68° 24' 188 0-5 19-35 34-96 2809 2806 2895 6 s. L = 68° 01' G = 68° 00' 230 0.4 19.18 34-65 2784 2781 2892 22 janvier. 2 s. L = 68° 35' G = 700 17' Surface. • — 1 .2 17.98 32.48 2610 2616 2616 L = 68° 35' G = 70" 17' 166 —0.8 18.03 32-57 2617 2622 2700 6 s. L = 68" 35' G = 70° I -/ 295 19.05 34-42 2765 8 s. L = 68" 20' G = 70° 29' Surface. — 1.2 18.03 32.57 2617 2623 2623 L = 68" 20' G = 70" 29' 310 0.2 19.07 34-45 2768 2767 2917 10 s. L = 68" 16' G = 70° 54' Surface. —1-3 18.0g 32-68 2626 2633 26i., L = 68° 16' G = 70" 54' 325 0.6 19.13 34-56 2777 2774 2930 11,30 s. L = 68" 22' G = 71° 01' 570 0.7 19.07 34-45 2768 2764 3036 23 janvier. 2 m. L = 68" 10' G = 70° 20' Surface. — 1 .2 17.98 32.48 2610 2617 2617 6 m. L = 68" 05' G = 69° 4.5' — — I .0 18.25 32.97 2649 2654 2654 10 m. L = 67" 58' G = 69° 12' — 0.0 18.37 33-19 2667 2667 2667 L = 67058' G = 69" 12' 265 0.8 1S.75 33-87 2722 2717 2843 2 s. Baie Marguerite. Surface. 0.0 18.09 32.68 2626 2626 2626 3i janvier. 6 m. L = 67" 20' G = 69" 29' ^ 545 1 .2 19.18 34-65 2784 2777 3038 8,30 m. L = 67" 10' G = 69" 20' Surface. O.I 17.18 31.04 2494 2494 2494 L = 67° 10' G = 69" 20' 400 1 .0 19.13 34-56 2777 2772 2963 II m. L = 66" 55' G = 69" 02' Surface. — 0. 1 18.20 32-88 2642 2642 2642 L = 66" 55' G = 69" 02' 445 I . I 19.13 34-56 2777 2772 2985 2 s. L = 66» 42' G = 68" 40' Surface. 0.1 18.14 32-77 2633 2633 2633 CHLORURATION ET DENSITE DE E'EAU DE MER. 45 CHLORU RATION ET DENSITÉ DE L'EAU DE MER (Siiilr). ■ 3 , Dates. Heures. Positions. Profond en mètre s Cl. Salinité. a»- ri- m''- 3i janvier iqop. J s. L = 66° 42' G = 68" 40' 330 1 .0 19.18 34-65 1 .02784 1.02779 1.02937 4,15 s. L = 06° S5' G = 68° 15' Surface. —0.6 18.25 32.97 2649 2653 2<'53 L = 60" 35' G = 68" i.t' 15" 0.0 18.83 34.02 2734 2734 2S0O 7 s. L = bô" 40' G = 67" 42' Surface. — 0-3 17.98 32.48 2610 2612 2612 L = tib" 40' G = 670 42' 2C.8 0.8 19-13 34-56 2777 2773 2i)OI !<■' février. 3 s. Baie Matha. Surface. — 0.7 1S.17 32-83 20^8 2643 26.(3 — 3S0 1 .0 19. 16 34.61 2782 2776 2952 18 avril. Chenal de Leniaire. Glace de mer. — 2.0 12 .42 22.45 1803 26 avril. — Surface. —1-7 17-95 32 - 43 2606 2616 JliHi 21 mal. — — —1.8 18.12 32-74 2630 2640 2(140 3 juin. — — —1-7 18.39 33 - 22 2670 2680 26S0 — 50 — 0.4 18.70 33-78 2715 2717 2741 — 100 0.2 18.85 34.02 2734 2733 2781 — 150 0-3 18.83 34.02 2734 2733 2805 — . 156 0-3 18.96 34-25 2752 2751 2825 4 juin. — Glace de mer. — 2 .0 8.24 14.90 1197 28 juin. — Surface. —1.9 18.61 33-62 2702 2712 2712 20 août. — — — 1-9 18.72 33-82 2718 2728 272S — Clacr \lrl . 8.91 16.11 1294 12 septembre. — . Surface. — 1.8 18.59 33-58 2699 2709 2709 • — ■ 50 —1-3 18-75 33-87 2722 2729 2753 — 100 — 0.8 18. 80 34-07 27.38 2743 27<)I 24 septembre. — ■ Surface. — 1.6 18.31 33 -08 2658 2667 2667 4 octobre. — ■ — —1.2 18.58 33-57 2697 2703 2703 S octobre. — Glace de mer. 8.80 15-91 1278 i5 octobre. — Surface. —0.9 18.64 33-68 2706 2712 2712 7 novembre. , 50 — 1 .0 18.58 1S.91 33-57 34.16 269- 2745 2703 2703 — 100 18.91 34.16 2745 . — 150 19-13 34-56 2777 17 novembre. • — Surface. — 1-3 1S.53 33-48 2690 2697 2697 — 50 — 0.0 18.81 33-98 2731 2735 278(1 — 100 0.0 ig.o8 34-47 2770 2770 2S1S — 150 0.4 19.08 34-47 2770 2769 2841 26 novembre. Midi. Chenal de Roosen. Surface — 0.2 18.86 34-07 2738 27.39 27.59 - — • ^ ,5° 0.1 18.97 34-27 2754 2754 2778 18 novembre. 6 m. Ile Déception. Surface. — 0-3 18-53 33-48 2690 2691 2691 2 s. ■ — — O.I 18.96 34-25 2752 2752 2752 9 décembre. 2 s. — — — 0.2 18.15 32.79 2635 2636 2636 ■ — 50 —0-3 18.80 33.96 2729 2730 2754 ■ — • 100 —0.9 18.86 34.07 2738 2744 2792 — 150 —1-3 19.02 34.36 2761 2767 2841 Détroit de Bransfield : 23 décembre. 10 m. L = 63° 00' G = 60" lo' Surface. 0.7 18.95 34.23 2751 2747 2747 4 s. L = O20 55' G = 58" 15' — 1 .0 18-75 33.87 2722 2716 2716 24 décembre. 2 m. L = 62» i 8' G = 56» 45' — 0.0 18. S() 34.07 273S 273S 2738 S m. L = 62" 15' G = 56° 20' — 0.2 19.08 34-47 2770 2769 2769 L = 620 15' G = 56" 20' 100 0.1 19.18 34-65 2784 2784 2S32 L = 62° 15' G = 56» 20' 200 0. 1 19-13 34-56 2777 2777 2873 L = 620 15' G = 56020' 500 —0.6 19.24 34-76 2793 2798 3038 3-s- L = 62» 07' G = 57" 45' Surface. 0.9 19.02 34 -.36 2761 2756 2756 26 décembre. 4 s. Baie de l'Amirauté. — 0. 1 19.08 .34-47 2770 2770 2770 — 50 0.6 19.02 34-36 2761 2757 2781 — 100 0-3 19.02 34 • 36 2761 2758 2806 — 200 0.2 19-13 34-56 2777 2800 2776 2872 — 300 0-3 19.29 34-85 2798 2942 6 janvier 1910. S s. L = 63° 19' G = 610 43' Surface. 0.9 18.86 34-07 2738 2733 2733 7 janvier. Midi. L = 630 40' G = 630 30' — 0.8 18.96 34-25 2752 2747 2747 8 janvier. Midi. L = 64° 15' G = 60" 40' — l.o 18.48 33 -.39 2683 2677 2677 8 janvier. Minuit. L = 64° 55' G = 68» 30' — 0.7 18.48 33-39 2683 2678 2678 9 janvier. Midi. L = 65° 40' G = 700 00' — - 0.8 18.75 33-87 2722 2717 2717 8 s. L = 66° 36' G = 71° 40' — • 0.8 18.75 33-87 2722 2717 2717 10 janvier. 4 m. L = 67031' G = 73" 13' 0-3 19.13 34-56 2777 2776 2776 46 ROUCH. — OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE. CHLORU RATION ET DENSITÉ DE L'EAU DE MER (Suite). € Dates. Heures. Positions. i Cl. Salinité. '4 <■ -1- 0 Ë P^ t^ lo janvier 1910. Midi. L = 68° 28' G = 74° 26' Surface. 0. 1 18.69 33-77 1.02713 I. 02713 I. 02713 Il janvier. 2 m. L = 69" II' G = 76° 28' . — . —1-7 18.37 33-19 2667 2676 2676 L = ôgf II' G = 76° 28' 100 —1-7 18.64 33-68 2706 2716 2764 L = 69" 1 1 ' G = 76° 28' 300 — 0-7 18.97 34-27 2754 2759 2903 L = 690 1 1 ' G = 76° 28' 500 0.8 19.18 34-65 2784 2780 301g 12 janvier. 4111. L = 69° 33' G = 77° 49' Surface. 1 .0 18.70 33-78 2715 2710 2710 5 m. L = 690 40' G = 78° 10 • — —0.7 1S.37 33-19 2667 2672 2672 L = 69° 40' G = 78° 10' 100 — 1.6 18.85 34-05 2736 2745 2793 L = 690 40' G = 78° 10' 200 —1-5 18.54 33-49 2691 2700 2796 i3 janvier. Midi. L = 69° 29' G = 83° 27' Surface. — 1 .2 18.14 32-77 2633 2639 263g 10 s. L = 690 10' G = 86° 30' — —1-5 18.20 32.88 2642 2650 2650 L = 69° 10' G = 86° 30' 100 — 1-5 18.75 33-87 2722 2731 2779 14 janvier. Midi. L = 68° 35' G = 88° 46' Surface. — 0.2 18.42 33-28 2674 2675 2675 i5 janvier. 4 m. L = 68° 06' G = 92° 00' — — 0.2 18.70 33-78 2715 2716 2716 6 s. L = 68° 36' G = 96° 00' — — 0. 1 18.75 33-87 2722 2723 2723 16 janvier. 4 m. L = 69° 05' G = 97° 42' — — 0.2 18.42 33-28 2674 2675 2675 L = 69° 20' G = 99° 49' — —0.9 18.10 32.70 2627 2632 2632 L = 69° 20' G = 99° 49' 100 — I . I 18.96 34-25 2752 2758 2807 L = 69° 20' G = 99° 49' 200 1.6 18.54 33-49 2691 2681 2776 L = 69° 20' G = 99° 49' 500 1.9 19-13 34-56 2777 2765 3004 17 janvier. 10 m. L = 690 05' G = 02° 04' Surface. — 0-3 18.47 33-37 2681 2683 2683 10 s. L = 69° 35' G = [04° 18' — — 1 .2 18.37 33-19 2667 2674 2674 L = 69° 35' G = 040 18' 500 1.8 18.81 33-98 2731 2720 2959 ■ 8 janvier. Midi. L = 690 15' G = [05047' Surface. —0.9 18.70 33-78 2715 270g 2709 L = 69° 15' G = 05° 47 100 — I . I 18.86 34-07 2738 2744 2792 L = 69° 15' G = [0.,° 47' 200 1.4 19.02 34-36 2761 2754 2850 L = 69° 15' G = [05° 47' 750 1-7 19.03 34-38 2763 2752 3111 L = 690 15' G = [05° 47' I 000 2.0 19-35 34-96 2809 2793 3272 IQ janvier. 4 s. L = 69° 30' G = [09° 28' Surface. — 1 .0 18.64 33-68 2706 2713 2713 20 janvier. 6 m. L = 68° 34' G = [io° 35' — ■ — 1 .0 18.53 33-48 2690 2697 2697 4 s. L = 68° 36' G = [14° 15' • — — 0.8 18.58 33-57 2697 2703 2703 21 janvier. 2 m. L = 69° 04' G = Il 7° 00' — —1-3 18.47 33-37 2681 2690 2690 6 s. L = 70° 05' G = [18° 50' — ■ — 1 .2 18.21 32-90 2643 2651 2651 L = 70° 05' G = [18° 50' 100 —1-3 18.93 34.20 2748 2758 2807 L = 70° 05' G = [i8°5o' 200 0.3 19-15 34-60 2780 2779 2875 L = 70° 05' G = 118° 50' 500 1-5 19-35 34-96 2809 2798 3037 L = 70° 05' G = 118° 50' 750 1-3 19-35 34-96 2809 27gg 3159 L = 70° 05' G = Il 8° 50' I 000 1 .15 19-35 34.96 280g 2800 3278 22 janvier. Minuit. L = 670 28' G = [2o" 30' Surface. — 0-5 18.27 33-01 2652 2656 2656 4 s. L = 68° 18' G = 121° 00' 200 18.91 34.16 2745 ' 23 janvier. 2 s. L = 66° 15' G = 119° 26' Surface. 0.6 18.36 33-17 2665 2661 2661 L = 66° 15' G = [19° 26' 100 — 1 .0 18.64 33-68 2706 2713 2761 L = 66° 15' G = [19° 26' 200 0-3 18.42 33-28 2674 2672 2767 L = 66° 15' G = [19° 26' 300 1-75 19.02 34-36 2761 2748 2882 L = 66° 15' G = [190 26' 500 1.9 18.97 34-27 2754 2739 2978 Minuit. L = 65° 24' G = ti7°34' Surface. 0.8 18.63 33-66 2704 26g8 2jg8 24 janvier. Midi. L = 640 07' G = "4° 34 — 2.2 18.74 33-86 2720 2703 2703 25 janvier. Midi. L = 61° 23' G = 108° 39' — 2.6 18.81 33-98 2731 2701 2701 Minuit. L = 60° 17' G = [o6° 44' — 3-0 18.86 34-07 2738 2714 2714 26 janvier. Midi. L = 59° 15' G = [04° 50' — • 4-7 18.96 34-25 2752 2710 2710 Minuit. L = 58° 04' G = [02° 34' — ■ 4.2 19.02 34-36 2761 2724 2724 27 janvier. Midi. L = 56° 52' G = [00° 16' — 5-4 18.81 33-98 2731 2687 2687 Minuit. L = 56° 22' G = 97° 49' — 5-0 18.75 33-87 2722 2681 2681 28 janvier. Midi. L = 55° 54' G = 95° 22 — 5-7 18.97 34-27 2754 2704 2704 Minuit. L = 55° 27 G = 93° 12' — . 5-6 18.86 34-07 2738 268g 268g 29 janvier. Midi. L = 55° 00' G = 91° 00' — ■ 6.4 18.97 34-27 2754 2690 2690 Minuit. L = 54° 26' G = 88° 25' — 6.7 18.81 33-98 2731 2662 2662 3o janvier. Midi. L = 53° 52' G = 85° 53' — 6.8 18.97 34-27 2754 2686 2686 Minuit. L = 53° 07' G = 83° 00' — 7-3 18.86 34-07 2738 2665 2665 3i janvier. Midi. L = 520 25' G = 80° 10' — 7-4 18. Si 33-98 2731 2660 26O0 Minuit. L = 52° II' G = 77° 56' — 7.8 18.59 33-58 2699 2620 2620 I" février. Midi. L = 52° 50' G = 75° 10 — g. 2 18.32 33-10 2659 2560 2560 S février. 10 m. Long Reach (détroit de Ma- gellan). 8.5 16.20 29-27 2352 2274 2274 ROUCH. — OCÉAXOGRAPHIF. PHYSIQUE. Pl. I 65 .^V ~»-;,- W ««00 oyjt-'-- , DE BRANS/iC-'O" iro (iO' -M) i-ti Carte bath3Tnétrique d'après les sondages de La Belgica et du Pourquoi-Pas? MASSON ET C'^ ÉDITEURS ROUCH — OCEANOGRAPHIE PHYSIOVE. 90 V 80, Pl. II. Carte des densités de l'eau de mer en Décembre et Janvier. MASSON El C'«. ÉDITEURS OUVRAGE PUBLIE SOUS LES AUSPICES DU MINISTÈRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Sous LA Direction de L. JOUBIN PROFESSEUR AU MUSÉUM DHISÏOIKE NATURELLE DEUXIÈME EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE (1908-1910.) COMMANDÉE PAR LE D' Jean CHARCOT SCIENCES PHYSIQUES : DOCUMENTS SCIENTIFIQUES OCÉANOGRAPHIE PHYSIQUE Par J. ROUCH Enaeigne de vaisseau. MASSON ET C\ EDITEURS 120. B. CRUSTACÉS Crustacés isopodes, par H. Richardson ; Crustacés parasites, par Ch. Gravier; Amphipodes, par Ed. Chevreux ; MallO' phaga et ixodidœ, par L.-G. Neumann ; CoUemboIes, par IVANOF. / fascicule de 204 pages 16 /"/■. PYCNOOONIDES . . Par E.-L. Bouvier ; Ostracodes marins, nar E. Daday du Dées ; Phyllopodes anostracés, par E. Daday de Dées ; Infusoires nouveaux, par E. Daday de Dées ; Copépodes parasites, par A. Quidor ; Diptères, par Keilin. / fascicule de 232 pages avec fig. {6 planches), 13 fr. MOLLUSQUES Gastropodes prosobranches, Scapbopodes et Pélécypodes, par Ed. Lamy; Ampbineures, par Jon. Thiële. / fascicule de 84 pages [i planche) 4 />■. POISSONS Par L. Roule, arv'ec la coUabora'iion de MM. AngelcIR. Despax. / fascicule de 32 pages {4 planches en noir el en couleurs) 8 /;•. BOTANIQUE Flore algologique antarctique et subantarctique, par L. Gain, y fascicule de 21 S pages [8 planches) 24 />•. * Révision des Mélobésiées antarctiques, par M"» Paul Lemoine. i fascicule de 72 pages (2 planches; 1 fr- OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES, par J. Rouen. / fascicule de 260 pages {16 planches} 34 fr. ÉTUDE SUR LES MARÉES, par R.-E. Godfrov. / fascicule de 74 pages (/ / planches) 16 fr. OBSERVATIONS D'ÉLECTRICITÉ ATMOSPHÉRIQUE, par J B- r :■ / fascicule de 40 pages (7 planches . 9 //•. CCÉANOQRAPHIE PHYSIQUE, par J. Rouen / fascicule de 46 pages [2 planches) 8 />•. EAUX MÉTÉORIQUES, SOL ET ATMOSPHÈRE, par A. Munt/ ol E. Laine. / fascicule de 47 pages avec figures 6 //•. •■■i ::3'^\:i^ïim^sms^!^^:u::i^^ ■ 'M ',s:!*:.- CoRBEiL. Impiiincrie CRiirt.