AGE US EPP Cu. PARTIS CA 2 4 SS SNS Aire Sd RL dt A TL DLL LILAS SG A A ee À RES SI ITA. PE F1 4 2 LEZ XN A Le cnrs A e CET LI É SS Su SNS S SL S4 LL LL LL SL il MLÉS Éd LS TS SR LAS LAN TS Gr # 2 CALE LILAS LS ri ALES hs “ SNS NSNSS NON RRQ LL LCL LLLL CC LLLELSLAL ANS à RS CCC RPLEIS Va Lol CELL CLÉLL LL LCL A SIL SSS NS PL PL à RON MRC RS CRE Re RER NN SN « SN NX S ù WS Ÿ SAS 7 SPL CLLS EN KES NN RES. 2 CL t A LILI PAL AS à CAC LA EL ALT , AS PSRRS : LCL POULET E LILI D ALLIE KR SNS WW NS LOSRLLIIE Vo N N SNS Ne NES HIS C2 5 LALIS D. CPL SPL. LL dé 0 7 CA CA 0 ANA NN HP CL LUS RS PER LLALALS HILL CLR LL ÿ PTT E hp TL LL LL C2 MAN NS NS NNNNSONNARRRET ES SK SR QU NS NN NNS SN NN NN EN NS SNS NS NS NN Ÿ À ANS SN NN SNS \ SN RAS KW NS NS NON NO SS SNS S N NO SNS SRE RRQ NNNNÇSSS Ÿ à À 557, NS SSS NS SNS NS Ÿ SE LT er. LL CL NN SSSR SIENS SÈRNS NS NS N CELL & \ RON NES NON NON NIK ù Ÿ NS C2 LOL LR ES NN NN NS | NAS ONE NNNSS NAS KE SS N Ÿ NS Ÿ N DRE S. 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Printemps, été, automné, hiver, par Gaston Bonaier, professeur de botanique à la Faculté des Sciences de Paris. 1887, 1 volume in-8°, de 600 pages, avec 873 figures dans le texte et 30planches dont 8 en couleur, dessinées d'après Habure part, Mespièési es AN CA 24 fr. Boyer (Léon). — Les Champignons comestibles el vénéneux de la France. Avec 50 planches en couleur par G. Gaulard. 1891, ee dun RE A ee 28 fr. DenNireR. — Atlas manuel de Botanique, illustration des familles et des genres de plantes phanérogames et cryptogames, avec texte en regard, par J. Deniker, docteur ès-sciences, biblio- thécaire en chef du Muséum d'histoire naturelle. 1 volume in-4°, de 400 pages, avec 200 planches in-40, comprenant 3,300 figures. Edition de luxe en couleurs, 200 planches coloriées, l'ouvrage complet ...... éd: A Mesnil Édition en noir..... .. 30. fr De Canpozze (A.-P.) et Dugy. — Bolanicon Gallicum, sive Synopsis plantarum in flora Gallica descriptarum. 1828-1830, 2 vol. RE à A FERRY DE LA BELLONNE. — La Truffe, étude sur les truffex et les truf- ét.el Noutes Si a à Gaurier, — Les Champignons, considérés dans leurs rapports avec la médecine, l’agriculture et l'industrie, et description des principales espèces vénéneuses de la France, par le Docteur L. Gautier (de Mamers). L vol. gr. in-8°, de 508 pages, avec 195 figures intercalées dans le texte et 16 planches chromo- lithographiées, cartonné... ... a A 0 24 ir. Luesock. — La Vie des Plantes, par sir John Lubbock, membre de la Société royale de Londres, Vice-Président de la Société linnéenne de Londres, ouvrage traduit et annoté par M. E. Bordage. 1889, 1 volume in-8o, de 320 pages, avec DL OURS LR a Ole MonrTaGne (J.-F.-C.). --— Sylloge generuin specierumque cryploga- marum quas in varüs operibus descriptas iconibusque illus- lratas, nunc ad diagnosim reductas, nonnullasque novasinter- jectas ordine systematico disposait. Parisis, 1856. I vol. in-Soide H00 pages, 0.00 Re dde 124. Pautæer et Livenré. — Iconographie des Champignons, de PAULET. Recueil de 217 planches dessinées d’après nature, accom- Fee # so pagné d’un texte nouveau présentant la description des espèces figurées, par J.-H. Léverzré *1855, in-folio, 135 pages avec 217 planches coloriées. Cartonné..... sure TOUR PERAGALLO. — Dialomées de la baie de Villefranche. 1888, gr. in-8° avec Gpl..... ho io. AR re ee ue. Ou V&nLor. — Le Guide du Botaniste herborisant, conseils sur l’explora- tion des stations de plantes phanérogames et cryptogames et les herborisations aux environs de Paris et dans les départe- ments, avee une introduction par M. Naudin, membre de l'Institut. Troisième édition. 1 vol. in-18, de xv-750 pages, avec figures, cartonné...,.........,.....:..4.e Gite VuiemN. — La Biologie végélale, par P. Vuüillemin, chef des travaux d'histoire naturelle de la Faculté de Naney. 1 vol. in-16, de S8D:pages, 82 fioures... 4.2). hope 3 fr. 50 ee + = | GLASSIFICATION È HE ENE DES PRINCPALES ESPÈCES HISTOIRE NATURELLE, PRÉPARATION - L CPR LE DJ. PELLETAN [l = INTRODUCTION, PAR J. DEBY ExPOSÉ DE LA CLASSIFICATION, PAR PAUL PErTiT … Jusre pes DiATOMÉES FRANCAISES, PAR H. PERAGALLO Avec 265 gravures dans le texte et 5 planches X À Ï | : \ ) = \ 5 G 2 f . Fa PARIS LIBRAIRIE J, 2. BAILLIÈRE ET ie une 19, rue 0 près du boulevard Saint- Germain à NET F | ee Tous droits réservés è 1 Ed LI ACH és Ë © 2 B il mp TABLE SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES | _ ut i £ PAGES se ne Ve . PREMIÈRE PARTIE | | IxrRopucrIo7, nr ED Se AE D RS EE ji - Déduplication des Disonees AE ans MAR Ne da. Mouvements des Diatomées . . . . UNE AR PR a RE 3 Structure microscopique des Diatomées . . . NS ut 6 Reproduction des Diatomées. ... . . .....,... T d'hOUs * CHAPITRE I ‘ D ? CHabiregu in Re a : Histome : NATURELLE DES DrATOMÉES 2 nu top (ui 2. Mouvements des Diatomées. . . . . ae De OÙ ut to: Multiplication de Dibiomess nu 36 % { R viviscence des Diatomées A Re NE cn + fe » *. _ 4: Mode de végétation des Dont RE SA Cm à (} ME # 2° AN AR # AT PR RRESS ct À Non nos TABLE SYSTÉMATIQUE CHAPITRE III STRUCTURE DES DiaTOMÉES Sue 1 Valres. 0 HS 2. Structure intime des valves. . . . . 3. Appendices et dispositions particulières. CHAPITRE IV RECHERCHE ET RÉCOLTE DES DIATOMÉES. . 1. Les Diatomées dans la nature. . . 2. Récolte des Diatomées. . . . . L | CHAPITRE TECHNIQUE DES DIATOMÉES. . . . . . . 1. Nettoyage des Diatomées oi. 2. Triage des Diatomées 0 | CHAPITRE VI \ MonTAGE DES DIATOMÉES. . . . .. 1. Instruments et produits. . . . 2. Montage à sec. . +: . . . 3. Montage dans les baumes. . . 4. Montage dans les liquides. . . 5. Préparations systématiques. ares CHAPITRE VII. Moyens D'ÉTUDE. . . . . 1-Les Microscopes. th 2. Les Objectifs . . . . 1 8. Condensateurs et Appareils do d' Helairaee 4. 5 Mierotomes 14 te" CHAPITRE VIII CASE AMON. LU de 1. Systèmes de classifications .. 0: 2, Classification par M. Paul Petit . $ naticées. — ACHNANTHÉES. RE _ GOMPHONÉMÉES. . . | —. MAROC VMBELLEES Me, À —.. © Navicurées . î pe PNEU " AMPHIPRORÉES ne DURANT 2e AOC FA NITZSCHIBNS à 22 ‘tax Fe (NO SUBIRELLENES Le | _— HÉNNÉDRÉES. 0 à DUO Par En pe | EUNOTIÉES. . . . a Coccochromaticées. — FR:\GILARIÉES. . . at — PLAGIOGRAMMÉES . In d'A 5 TRACHYSPHÈNIÉES . . == LICMOPHORÉES . é — TABELLARIÉES. | | rs RHIZOSOLÉNIÉES . , —- CHÆTOCÉRÉES . . ri —. BiDDULPHIÉES. er, _ _ EUPODISOÉES . —— UM HELIOPEL PRES: — a d'a ASTÉROLAMPRÉES . e ë : CoSsCINODISCÉES. . nn XANTHIOPYXIDÉES. 0 ee GAILLONELLÉES . DEUXIÈME PARTIE CHAPITRE IX. DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES. . UN Li)" tribu : ACHNANTHÉES, : : : | | A DTIDU 2 ECrOMPHONEMBES 0 2 8. — 3° tribu : CYMBELLÉES. . . .. .. is CHAPITRE X | Description des principales espèces (Sue). ki rte 2 =, s Genre /Navicula #12 "1, e D de 4e fribu NaviICuLErS 0 Let [ dore ga | du DES MATIÈRES 243 245. CHAPITRE XI Re | Description des principales espèces (Suite). Rs ed ot A. — 4 tribu : NavicuLées (suite), G: Stauroneis.… oi ei 2 ar _ | Gr Scoliopleura… D ie bi 2. de ee ee Pleurosigma. . M “ 94 4, RE gi ae : G. Donkinia, Toæonidea, ESS Amphipleura, NM 2 ou. 3 mo + 20e Lente. à Le ae MDI MO Er ee en met mere ÉRRATUM 0 0 oi _ Page 197, ligne IL. — C'est par erreur que le. genre Amphiprora, qui on / à la famille des AMPHIPRORÉES est répété parmi ceux qui composent la sie de ni NirzsoniéEs, Il faut le Php à cet endroit. : | QUE OP Te VE A ABESTERNL EN 0 CAT CAN GT (Q ATMONYURE TO Lt Ales 0 TU KDE 8 MEN LT TR AT A «| a 11 PALAIS MINT a\: ( RMC RUNS CR » À "PE , NA E LA te (ah ne # 74 CRAN # MA “ti L PE : KT t l D \ Lau t PEA APN EAU AE (SE AN AU Me PRÉFACE Nous n'avons pas eu, en publiant cet ouvrage, l'intention de faire une monographie complète de la famille des Diatomées, rap- portant tout ce qui a été dit, écrit ou imaginé sur ces charmantes Algues; nous avons voulu seulement présenter un résumé de leur histoire, un tableau général de leur organisation, de leurs carac- tères, de leur classification, avec la description des espèces que l’on rencontre le plus fréquemment. Néanmoins, sans nous égarer dans les questions de détail et les discussions de systématique, nous avons cherché à donner à notre travail assez de développe- ment pour qu'il pût éveiller chez nos lecteurs le désir d'aller plus loin, d'étudier plus à fond ces intéressants organismes, et, par exemple, de résoudre les problèmes, si nombreux encore, qu'ils présentent à la sagacité, à la patience et à l’habileté des micro- graphes. C'est pour atteindre plus sûrement notre but que nous avons tenu à mettre notre livre, pour ainsi dire, sous le patronage de deux des diatomistes les plus autorisés de notre époque, qui, non seulement nous ont aidé des conseils de leur longue expérience, mais encore ont bien voulu nous prêter le concours de leur plume : M. Julien Deby, de Londres, qui a accepté la tâche de présenter notre ouvrage au public et d’en écrire l’Introduction, et M. Paul Petit, de Paris, qui s’est chargé de rédiger le chapitre relatif à la Classification des Diatomées. Nous prions les deux savants auteurs de recevoir ici tous nos plus sincères et nos plus vifs remerciements pour leur amicale as- sistance et leur précieuse collaboration. x PRÉFACE D'autre part, dans la description de plusieurs centaines d’es- pèces qui constitue la deuxième partie de ce livre, c’est particu- lièrement au D’ H. Van Heurck, d'Anvers, que nous nous sommes adressé ; c'est de sa méthode descriptive que nous nous sommes généralement inspiré, telle qu’il l’a instituée dans son bel ouvrage que tout le monde connaît, la Synopsis des Diatomées de Bel- gique; ce sont ses diagnoses et ses figures que nous avons le plus souvent suivies, comme ce sont ses chiffres que nous avons presque toujours adoptés pour les nombres de stries et autres mensura- tions délicates, chiffres qui, toutes les fois que nous avons eu à les contrôler, nous ont toujours paru remarquablement exacts. Pour le reste, c’est à MM. Paul Petit, J. Deby, À. Truan, de Gijon; J. Brun, de Genève; P.-T Clève, d'Upsal; À. Grunow, de Vienne; J. Pantocsek, de Tavarnok, et divers autres auteurs, ou à nos observations particulières que nous avons emprunté les docu- ments dont nous avons eu besoin. Ce n’est pas à dire pour cela que, devant l’autorité de ces savants spécialistes, nous ayons renoncé à exprimer les idées personnelles que nous nous sommes faites sur beaucoup de points. Loin de là. Sur un grand nombre de questions discutées, nous avons émis des opinions qui nous sont propres, et nous ne nous dissimulons pas que, dans bien des cas, elles ne seront pas facilement admises par tous les diatomistes, à qui souvent elles ne paraïtront guère ortho- doxes. Nous les avons exprimées néanmoins, et nous les mainte- nons jusqu’à plus ample informé, par cette raison toute simple que nous les croyons justes, fondées d’ailleurs sur des observations directes, faites avec le plus grand soin, dans les meilleures condi- tions et surtout en dehors de toute idée préconçue. Nous laissons au temps le soin de les confirmer, et si, au contraire, il les ren- verse, elles auront encore servi à quelque chose puisqu'elles au- ront fait travailler. Nous avons divisé notre ouvrage en trois parties. Dans la première, après un très court historique de la décou- verte des Diatomées et des travaux dont elles ont été l’objet de la part des observateurs de la fin du siècle dernier et du commence- ment de celui-ci, nous étudions ces organismes au point de vue PRÉFACE NT botanique et au point de vue micrographique. Puis nous indi- quons les procédés de leur récolte, les localités où ils se trouvent, les méthodes que l’on met en œuvre pour les préparer à l'examen microscopique; enfin, les meilleurs instruments que l’on peut em- ployer pour les étudier. Cette première partie se termine par l’ex- posé de leur classification par M. Paul Petit. La seconde est tout entière consacrée à la description des prin- cipales espèces. On comprend que dans un ouvrage que nous VouT lions faire « élémentaire » et dont le cadre était, par conséquent, limité, nous ne pouvions songer à signaler, et encore moins à dé- ecrire, chacune des dix à douze mille espèces connues, et dont Le nombre augmente d’ailleurs tous les jours. Nous ne pouvions même pas décrire tous les genres, bien que la classification de M. Paul Petit, que nous avons adoptée, en ait notablement réduit la liste. Nous avons nécessairement dû faire un choix, et nous nous sommes arrêté aux genres et aux espèces le plus généralement répandus, à ceux que l’on rencontre le plus communément dans les mers, les cours d'eaux ou les dépôts de nos pays et des contrées voisines, de préférence aux genres et aux espèces absolument exotiques, que l’on ne trouve que dans les parages lointains, ou exclusivement localisés dans certains dépôts, certains fleuves, cer- taines mers, disséminés en différents points du globe. Sans doute, cette nécessité de nous restreindre nous à forcé de passer sous silence bien des espèces remarquables et intéressantes ; mais, si nous eussions voulu les faire figurer dans notre livre, il aurait rapidement acquis l'étendue de plusieurs in-folios. Nous sommes donc obligé de renvoyer nos lecteurs, pour l'étude de ces espèces, aux grands ouvrages spéciaux et aux monographies par- ticulières qui ont été publiées sur les Diatomées des différentes lo- calités, nous bornant à signaler, lorsque cela nous a été possible, quelques-unes des formes les plus typiques. C'est pour remédier, autant qu'il était en notre pouvoir, à l'exiguité de notre cadre que nous avons donné quelque étendue à notre troisième partie, entièrement consacrée à une Bibliogra- phie aussi complète que nous avons pu la faire, et dans laquelle nos lecteurs trouveront l'indication de nombreux matériaux pour parfaire leur instruction diatomologique. | XII PRÉFACE L Nous avons néanmoins donné la description de cinq à six cents espèces, choisies dans toutes les tribus de la famille des Diato- mées ; de plus, au lieu de les énumérer les unes après les autres, comme les articles d’un catalogue, ou de les distribuer empirique— ment d’après la méthode dichotomique, qui est parfois très difficile à appliquer et établit souvent des divisions fort peu logiques, nous avons suivi un autre système que nous croyons meilleur, du moins dans un ouvrage tel que le nôtre. Nous avons, dans chaque genre, choisi un ou plusieurs types les plus caractérisés, autour desquels nous avons groupé les espèces qui leur ressemblent le plus, en in- diquant les détails qui les rapprochent et ceux qui les distinguent les unes des autres et du iype commun. Ce système, peut-être moins méthodique, est infiniment moins fastidieux pour le lecteur et permet de décrire le plus d'objets dans le moins de lignes. Nous avons, en effet, écrit pour des « lecteurs » lisant cet ou- vrage comme on lit un livre quelconqne traitant d'histoire natu- relle, et non pour des savants consultant un recueil de docu- ments scientifiques. C’est pourquoi nous avons adopté une forme tout à fait nouvelle pour les ouvrages sur les Diatomées, c'est-à- dire que nous avons renoncé au système des Atlas et des Planches, et inséré des gravures dans le texte, aux passages où elles l’ex- pliquent ou le complètent. Les planches que l’on réunit à la fin du volume ou en atlas séparé, et où l’on peut grouper un grand nombre de figures, sont plus commodes pour l’auteur; mais si elles permettent, grâce aux procédés délicats de la litho graphie, de donner des figures plus fines et plus artistiques, pouvant servir, comme nous le disions, de documents authentiques pour les savants qui les consultent plus que le texte, elles ne sont pas d'un maniement facile pour les lecteurs ordinaires, qui ont besoin d’avoir à la fois les figures et le texte sous les yeux. Il est vrai qu'intercalées dans le texte, les figures typographiques ne peuvent être que des repro- ductions par la gravure ou l'héliogravure de dessins ou de litho- graphies, que le tirage rapide des imprimeries ne permet guère de leur conserver toute la délicatesse et le fini du modèle ; maïs, telles qu'elles sont, nous avons pensé qu’elles suffisent au but que nous nous proposons, d'autant plus qu’elles nous paraissent racheter ample- ment ces défauts par l'avantage qu’elles ont de se trouver toujours . à de bus Fe. a de nos gravures un peu défectueuses au point de vue des détails, nousles prions d’être . rie en raison de. la difficulté 1 nous avions à vaincre. On + do on de nos pour les faire entrer dans le format d un in- -octavo, on comprend que certaines de ces gravures sont | venues un peu confuses lorsqu'il s'agissait d'objets très fins, et À fe autant plus qu ‘aucune n'existait, qu'il a fallu les créer toutes, : notre ouvrage étant le premier qui ait paru sous cette forme dans “a littérature scientifique de la HE française. _ Ceci dit, il ne nous reste plus qu’à à livrer notre travail à l appré- _ ciation du public et à Le prier de vouloir bien, en raison de l’inten- UD: excuser les fautes de l’auteur. o D'J. PELLETAN. DER { Et à à > PES ne Rare \ PLACEMENT DES G ! Er 0 regard de la page 195 avec la feuille de l'explic a plane ation de 1 Ie NET ke = D 233 : À na de SR a de a 5 aie Ne SE S ee ; : SECONDE PARTIE . RU ; Pi NI: — En regard de la page - À : ee A ed Pit AE VIII. — EX RTS. te ne \ it L nt 5: (l = Î AE ’ = me [ Fr s } » EE : < Le der “ l LR 0 PREMIÈRE PARTIE Le ë 2 = © HISTOIRE NATURELLE — PRÉPARATION .. CLASSIFICATION io INTRODUCTION Partout dans ce monde où il existe de l’eau, ou même de l'humidité, la vie se manifeste avec vigueur par le développement d'organismes divers dont la multiplicité merveilleuse des formes paraît presqu’inépuisable. En majorité, ces êtres ont une fort petite laille: ce sont le plus souvent des « microscopiques» que l’œil humain ne distingue pas sans l’emploi de la lentille grossissante. On a rangé les uns parmi les protozoaires où ani- maux, les autres parmi les algues ou plantes aquatiques inférieures, c’est à dire qu’on les a partagés entre le règne animal et le règne végétal. Ces deux grandes divisions ou règnes de la nature se confondent dans la région des infiniments petits et leur ligne de démarcation échappe alors au naturalisle, non pas à cause de la difficulté de la définir, mais bien plutôt parce que cette distinction n’existe réellement pas dans Ja nature. Un troisième règne, celui des « protistes » a été, dans ces derniers temps, intercalé entre les précédents pour recevoir une foule de ces organismes douteux qui sont, à proprement parler, des animaux et des plantes, mais ce subterfuge, où la science veut se sauver par un mot, n’a pas de base scientifique solide et les êtres compris dans cette catégorie ne pré- sentent pas de caractères spécifiques communs qui les différencient des autres produits vivants qui peuplent notre globe. -Parmi ces déclassés l’on rencontre, en nombre très considérable, une série de petites formes dont l'enveloppe ou carapace est formée en ma- jeure partie de silice et auxquelles on a donné le nom de Bacillariées ou de Diatomées. La beauté de sculpture, la variété et l'élégance des formes de ces petits êtres a depuis longtemps attiré l'attention des naturalistes et poussé les micrographes à les étudier avec assiduité, mais sans qu’on soit arrivé ce- pendant, à leur égard, à des résultats ientiiques satisfaisants, surtout en ce qui concerne leur biologie. # Contrairement à l’opinion de tous les naturalistes qui m’ont précédé, et contrairement même aux vues que j'ai exprimées dans des publications antérieures, je suis arrivé actuellement à la conclusion que les Diatomées «doivent être considérées, non pas comme des plantes wni-cellulaires 4 2 LES DIATOMÉES mais bien plutôt comme des algues pluri-cellulaires. Pour un grand nombre de familles et de genres de Diatomées cela me parait parfaitement clair, manifesie et démontrable par le simple examen d’une longue série de formes linéaires telles que les Zünanthidium, les Fragilaria, les Achnanthes, les Rhabdonema, les Striatella, es Melosira et beaut coup d’autres. Ces plantes croissent comme le font toutes les autres algues simples et filamenteuses, par la division transverse successive des cellules végétatives (frustules, chez les Diatomées) qui les constituent. Cette division des cellules végétatives continue pendant un temps plus ou moins long, puis tout à coup elle cesse et il se développe alors, aux dépens d’une ou de plusieurs des cellules végétatives, des fruits'ou sporanges destinés à la reproduction de l'espèce. Dans ces Diatomées chaque cellule végétative est adhérente d’une façon permanente à ses voisines. En dehors de ces Diatomées filamenteuses, il existe une multitude d’autres espèces, qui ne présentent pas ce caractère de continuité, pour cette raison que les cellules végétatives de la plante ou les frustules, au lieu de rester adhérents, se sont successivement détachés l’un de Pautre à chaque division ou déduplication des cellules, et ont mené une vie indépendante. A la longue, cependant, après une succession de cel- lules purement végéiatives, de firustules formés par déduplication, il arrive un moment où une ou plusieurs de ces cellules, végétatives produisent un fruit ou sporange tout comme cela a eu lieu pour les iormes filamenteuses. Un examen quelque peu attentii des phénomènes de la vie et de la croissance des Diatomées nous conduit à considérer les frustules des Diatomées qu’on rencontre si fréquemment libres et isolés, comme étant, dans l'immense majorité des cas, de simples cellules végétatives des- tinées à périr sans se reproduire, après avoir donné le jour à d'autres généralions de cellules végétatives dont un nombre très infinitésimal seulement donnera naissance à des sporanges reproducteurs. Les cen- jaines de millions de frustules qu’on rencontre partout où on les cherche ne sont donc pas des individualilés, ou des plantes complèles, comme on l’a cru ; ce sont les parties élémentaires à vie végétative d’un thalle qu'on pourrait, à défaut d’un terme plus convenable, appeler un thalle diffluent. D'après notre manière de voir, toutes les Diatomées sont parta- geables en deux séries : 4° les Diatomées filamenteuses proprement dites et 2 les Diatomées à frustules libres. Les unes comme les autres sont pluri-cellulaires (4) et finissent par fructifier après la production d'un nombre plus ou moins grand de cellules végétatives ou irustules. — Nous considérons les Diatomées comme des algues p/uri-cellulaires filamen-- (1) C’est à dire composées de plusieurs frustules unicellulaires. LP: ‘ INTRODUCTION o teuses, ou cryplofilamenteuses, selon que le thalle en est persistant pen- dant la vie de la plante, ou qu’il se sépare en ses éléments constitutils au fur et à mesure que ceux-ci se développent. Le sporange, dans les deux cas, est la fin d’une série. Déduplication des Diatomées. — Le mode de division des cellules des Diatomées, ou comme on l'exprime généralement, la déduplication des frustules, se fait d’après un plan spécial commun à toutes les Dia- {omées filamenteuses ainsi qu’à celles à frustules isolés, et qui difière es- Sentiellement de ce que l’on observe chez d’autres organismes (1). Nous allons tâcher d'expliquer d’une façon aussi claire que possible le phénomène de la déduplication ou de la croissance des Diatomées. Une Diatomée réduite à sa plus simple expression, c’est-à-dire la pre- mière cellule d’une plante nouvelle, représente à l'imagination une petite boîte dont l'enveloppe est formée de cellulose dont la substance est tellement imprégnée de silice que celte dernière prédomine généralement au point de rendre cette pellicule cassante, incombustible et inattaquable 2 à Fig. 1. — Frustule théorique. de Diatomée. — a, valve supérieure; Ÿ, valve inférieure ; e, connectif unique : e, noyau. — Fig. 2. — Commencement de la dé- duplication; développement du second connectif d. (Mêmes lettres que dans la fig. précédente). — Fig. 3, — Suite de la déduplication et de la formation du connectif nouveau (Mèmes lettres). par les acides. Un examen attentif sous l’objectif d’un bon microscope avec un fort grossissement, nous démontre que notre pelile boîte est constituée en réalité par trois parties distinctes : un couvercle qui s’appelle la valve supérieure, un fond de la boîte qui s’appelle la valve inférieure e un anneau qui sépare les deux valves et qu’on appelle le connect. (Fig. 1). Ce connectif adhère assez solidement à la valve inférieure, mais ne tient que très légèrement à la valve supérieure. Dans l’intérieur de la boite qui constitue le irustule de la Diatomée, on aperçoit, à travers la paroi transparente, un noyau: centralou nucleus et souvent un nucléole, puis une masse de protoplasme ou matière vivante; puis enfin, des matières colorantes, des corps gras el quelques corpuscules (1) Braun, dans son ouvrage « Algarum Unicellularium, » avait déjà, dès 1855, pressenti la pluri-cellularité des Diatomées, contrairement aux vues de Nægeli. JD; 4 LES DIATOMÉES indéterminés. Ce contenu prouve à toute évidence que le irustule d’une Diatomée n’est qu'une cellule constituée sur le même plan que toutes celles des corps organisés. En suivant avec patience l’évolution d’un frustule, on observe les phénomènes suivants : Je je Le couvercle de la boîte siliceuse ou valve supérieure sécrète peu à peu un anneau de silice tout autour de son bord interne (Fig. 2, 3. d). Fig. 4. — Suite. — Le connectif nouveau d est complet. (Mèmes lettres). — Fig. 5. Commencement de l’écartement entre les deux valves. (Mèmes lettres). — Fig. 6. Ecartement des deux valves. (Mèmes lettres). Cet anneau grandit peu à peu depuis le haut vers ïe bas de la boîte en s'appliquant étroitement à la face interne de l’anneau primitif. En fin de compte, cet anneau ou connectif nouveau atteint le fond de la boîte ou la surface interne de la valve inférieure. (Fig. 4. d). [ci son développe- ment s'arrête et nous avons sous les yeux un frustule constitué de deux valves et de deux connectifs, ces derniers superposés. Fig, 1. L’écartement des deux valves atteint son maximum. — Fig. 8. Com- mencement de la division du noyau (Mêmes lettres), — Fig. 9, Division com- plète du noyau. (Mêmes lettres). 2 Aussitôt que le connectif nouvellement formé a atteint la valve infé- rieure, les matières vivantes contenues à l’intérieur du frustule augmen- tent rapidement en volume et par leur pression forcent l’écartement des deux valves, ce qui s'effectue par le glissement graduel du connectif nouveau dans le connectif primilif comme dans une gaine ou tirant de lunette d'approche. (Fig. 5, 6.) Cet écartement se continue graduel- lement jusqu'au moment où les bords libres des deux connectifs sont très près de se rapprocher. (Fig. 7.) Un peu plus et le couvercle de la boîte ou valve supérieure avec son conneclii se sépareraient entièrement de la valve inférieure et de son connectif, mettant à nu le contenu du 7 nn INTRODUCTION (#) frustule. Mais avant ce moment critique, l’écartement des deux valves à cessé et le frustule a atteint sa largeur maxima. Après que le glissement des connectifs a atteintson maximum d'expansion, le nucléus intérieur commence à s’étrangler par le milieu (Fig. 8) et la malière de la cellule proloplasmique avec ses contenus commence à se parlager en deux portions égales. Quelques instants plus tard, le nucléus s’est divisé en deux (Fig. 9) et chaque moitié constilue un nucléus nouveau qui va occuper lune des moitiés du protoplasme qui, maintenant aussi, est distinctement séparé en deux masses par une ligne de démarcation visible à l'œil. L° Chacune des deux masses protoplasmiques commence alors à sé- créter, à sa surface nue, une mince pellicule siliceuse (Fig. 40) qui, par des accessions graduelles de silice, s’épaissit et reproduit exactement la valve qui lui est opposée. Dès ce moment la déduplication s’est effectuée et le 10 il 42 Fig. 10. Formation des nouvelles valves; a’, nouvelle valve formée dans le conneclif de Ja valve supérieure ; b’, nouvelle valve formée dans le connectif de la valve inférieure. (Mômes lettres). — Fig. 11. Séparation des deux fructules. (Mèmes lettres). — Fig. 12. Résorption des rebords du connectif ; déduplication achevée. (Mèmes lettres). | frustule :primitif se trouve transformé en un corps bi-cellulaire. Le frustule maintenant est réellement formé de quatre valves dont deux in- ternes et deux externes, le tout retenu par deux connectiis appartenant à chacune des valves primitives. Le frustule mère a été modifié de manière à ce que chacune de ses filles est constituée par l’une des valves de la mère et une valve nouvelle formée à l’intérieur de l’un des conneclifs de ces valves mères. 5° Un léger glissement final des connectifs sépare bientôt les deux nouveaux frustules l’un de l’autre (Fig. 44) et les valves jeunes vont alors se placer au bord libre même des connectils pour reproduire exactement la cellule primitive qui a commencé la série; puis, les deux frustules se séparent (Fig. 12). Chacune des jeunes valves dont nous avons suivi le développement pas à pas, va à son tour passer par toutes les mêmes phases qui l’ont formée et cette succession de déduplications se continuera indéfiniment jusqu’à ce que la fructification de l’algue y mette fin. Il est évident que, dans le cas des Diatomées filamenteuses, le glissement 6 | LES DIATOMÉES des connectifs n’a jamais lieu d’une manière complète et que les divers frustules restent attachés l’un à l’autre par l'extrémité des connectiis pen- dant toute la durée de l'existence de l’algue. Le mode de déduplication des cellules est d’ailleurs parfaitement ie même pour les formes à union per- manente que pour celles dont les éléments se dissocient à mesure de leur création. La plupart des frustules des Diatomées, pendant au moins une certaine période de leur croissance, sont couverts ou protégés à l'extérieur par une matière amorphe sécrétée par l’organisme lui-même. Cest le coléo- derme appelé improprement le éhalle par M. le D' Lanzi. Cette sécrétion est anhiste et peut prendre un- développement très considérable ou bien, dans certains cas, se réduire à une simple pellicule adhérente aux valves. Elle peut aussi, comme cela se voit chez les Schizonema, les Cok letonema, les Encyonema, former des tubes qui hébergent les frustules, ou bien des tiges plus ou moins rigides qui les supportent comme dans les Gomphonema, les Achnanthes et beaucoup d’autres genres. C'est d’ailleurs une matière morte et inerte, qui ne doit pas être confondue avec la matière vivante intérieure du frustule qui ne communique pas plus di- rectement avec l'extérieur que cela n’a lieu chez d’autres cellules orga- niques vivantes. | Nous ne pouvons nous étendre longuement sur le contenu des cellules ou frustules des Diatomées, ce sujet ne présente d’ailleurs guère de faits particuliers. Le noyau et le nucléole sont identiques à ceux d’autres plantes. La matiére protoplasmique interne tapisse tout l’intérieur du frustule et se groupe en masses centrales et souvent terminales. Elle est le por- teur des plaques ou des grains colorés ou chromatophores et présente de nombreuses vacuoles remplies d’un liquide incolore dans lequel flottent quelques globules huileux.— Avec une grande attention, on découvre des filets protoplasmiques qui s’étendent entre la couche périphérique et celle qui entoure le noyau. Dans de fort bonnes conditions d'outillage et d’é- clairage on peut distinguer même une circulation ou cyclose dans ces filets qui sont quelque peu finement granuleux. Mouvements des Diatomées. — Beaucoup de frustules de Diatomées libres sont doués d’un mouvement propre dont on n’a pas encore bien compris la cause, mais qui paraît mécanique ou due à des causes physi- ques. Nous sommes tentés de l’attribuer principalement à un phénomène de capillarité, qui se manifesterait entre les connecliis, ou le long des bords des valves. Les opinions à l’égard de ces mouvements des Diato- mées sont exträmement variées, mais aucune ne répond aux besoins de la cause. Structure microscopique des Diatomées. —- La question de la struc- ture intime microscopique des valves des Diatomées constitue depuis long- temps le champ de bataille des micrographes et sa solution est lun des [INTRODUCTION q: problèmes les plus difficiles à élucider que l’on puisse imaginer. L'on ne peut l’aborder qu'armé des meilleurs et des plus forts objectifs de notre époque et encore faut-il savoir Sen servir avec tous les ralfinements modernes. Quand l’écaille siliceuse d’une Diatomée à été vue et même dessinée, au microscope, il reste à interpréter ce qu’on à Vu, pour sépa- rer ce qui est réel de ce qui n’est dû qu'à des phénomènes compliqués d’interférence, de diffraction, de réfraction et autres causes d'illusions optiques qu’il est malaisé de débrouiller. Les fins dessins qu’on aperçoit, sous forme de stries, de côtes, de points, de réticulations se résolvent sous nos plus puissants instruments en détails si petits, si infiniment petits même, qu'on ne sait plus les apprécier avec certitude. C’est ce qui à causé tant de controverses sur leur nature qu'il m'est de toute impos- sibilité de passer en revue dans ces quelques pages sommaires. . Je ne puis que résumer mon opinion, £oute personnelle, à l'égard de la structure intime des valves des Diatomées et qui me fait croire que le dépôt de la silice se fait à l’intérieur des jeunes valves, au moment de la déduplication, par l'intermédiaire des courants protoplasmiques qui lui servent de porteurs. Ces courants ou filets cyclotiques varient de position, allant tantôt dans un sens, tantôt dans un autre. Les dépôts se font aussi en dessins sous forme d’anastomoses, dont les orifices se remplissent de plus en plus de silice tout en laissant toujours un lumen. Ge filet sili- ceux anastomosé s'adapte à une couche de cellulose homogène et con- tinue qui constitue la face externe de la valve. — À l’intérieur, lors de la maturité, le fond des petites cavités se recouvre également d’une mem- brane siliceuse, quelquefois même feuilletée. : Je pense qu’une Diatomée qui présente à la vue des points, des hexago- nes, ou d’autres dessins délicats, montre en section des cavités nombreu- ses fort petites, recouvertes au-dessus et au-dessous par une membrane homogène continue. L'une ou l’autre ou chacune de ces cloisons peut por- ter des dessins encore plus petits qui lui sont propres. Chez les Diatomées fossiles, comme dans celles qui ont été soumises à l'action du feu ou des acides, les fines membranes externes ont disparu et dans ces cas la mem- brane du frustule est bien réellement perforée de trous, et forme tamis, comme cela a souvent été décrit. Nous ne pensons pas à la possibilité d’un contact direct du protoplasme du frustule avec les milieux ambiants. La cellule prend sa nourriture par intussusception où par capillarité ; peut-être aussi par endosmose à travers ses membranes. Elle n’absorbe que des liquides et jamais il ne pénètre à intérieur du frustule des particules solides quelle que soit leur exiguité. Reproduction des Diatomées. — Comme nous l'avons dit précédem- ment, le thalle après avoir donné naissance à un nombre plus ou moins considérable de cellules végétatives ou de frustules, finit par développer un ou plusieurs fruits ou sporanges. Ces sporanges sont toujours formés au dépens du contenu d’un ou de plusieurs frustules qui ne différent 8 LES DIATOMÉES généralement des autres que par une taille quelque peu moindre. Ces frustules, après s’êlre entourés de mucus, séparent leurs valves et s’ouvrent. Leur contenu mou protoplasmique, devenu libre, s’arrondit alors et s’en- kyste pour former ce que l’on a nommé des auxospores. Après un repos plus ou moins long, ces auxospores produisent à leur tour, soit des frustu- les ordinaires, analogues à ceux qui commencent une série ou plante nouvelle, mais de forme plus grande, soit des spores, en nombre plus ou moins grand, qui sont propres à reproduire, chacun, une plante nouvelle par leur développement ultérieur. Malheureusement, malgré un nombre très considérable de faits constatés, ce que nous savons de tout ce qui con- cerne la reproduction des Diatomées reste peu compris et mal élucidé. C'est un champ ouvert à l'observateur patient qui voudra écrire l’histoire complète d’une seule des dix mille espèces connues de Diatomées, travail qui reste encore à faire, à la honte réelle des micrographes et des natu- ralistes. Une préface comme celle-ci ne peut constituer qu’un résumé bien court de ce qui va suivre dans le corps de l’ouvrage, je me vois donc forcé d’en arriver à une conclusion, en priant le lecteur de bien vouloir m'excuser d’être si laconique. Je le fais avec la certitude qu’on n’aura pas à se plain- dre du travail de notre savant ami M. le D' Pelletan dont l’érudition et la clarté de vues sont devenues proverbiales. Je ne puis, en terminant, que recommander instamment l'étude si attrayante de ces véritables joyaux de la nature, les Diatomées. Rien n’est plus facile que de s’en procurer, car il y en a partout, sur la terre hu- mide, dans les mousses des arbres et des vieux murs, sur les rochers arrosés par des sources, dans les ruisseaux, les rivières, les étangs, les fossés et les lacs d’eau douce, jusqu'au sommet des hautes montagnes et sous toutes les latitudes. Dans les eaux saumâtres, elles abondent, non seulement près de la mer, mais même dans les salines artificielles de l’inté- rieur des continents. Enfin, la mer en fournit un nombre extrêmement grand, de formes rares et belles, dont les unes sont essentiellement pélagiques et passent leur exis- tence flottant à la surface de l’océan, d’autres ne se récoltent que dans les abîmes les plus profonds qu’on ait atteints avec la drague, tandis que le plus grand nombre ne se trouvent que dans la zone litiorale. Un nombre très grand d'animaux se nourrissent presqu'exclusivement de Diatomées et les carapaces siliceuses et indigestes de ces dernières remplissent, en ce cas, leurs cavités digestives qui constituent dès lors de véritables magasins ou des boîtes à surprise pour le naturaliste. — Les Diatomées ont vécu, dans les temps géologiques, aussi bien dans les eaux douces que dans les mers anciennes, comme le témoigneut d'immenses dépôts qu'on rencontre dans les cinq parties du monde, presqu’exclusi INTRODUCTION 9 vement formés par leurs frustules impérissables. Beaucoup de ces formes _des äges passés sont de races éteintes aujourd'hui. Il y a près de quarante ans queje m'occupe pendant mes loisirs, hélas ! trop peu nombreux, de l'étude des Diatomées. J'y ai trouvé, pendant cette longue partie de mon existence, un délassement bienfaisant, une récréa- tion saine et de bon aloi, un plaisir continu, qui m'ont maintes fois fait oubliez momentanément les petites et les grandes misères d’une vie fort accidentée. Je souhaite à tous ceux qui suivront mes conseils de trouver dans l'étude de ces admirables pelits organismes autant de satisfaction que j'en ai trouvé moi-même. Un vaste champ reste ouvert pour compléter l’histoire des Diatomées, il y a donc gloire et profit à retirer de leur étude pour celui qui voudra sérieusement l’entreprendre. J. Depy. Hampstead (London), 26 sept. 1887. +. "1 A Mi nn PURÉE HISTORIQUE Le premier naturaliste qui, d’après Ehrenberg, ohserva une espèce ap- partenant à la famille des Diatomées serait Leeuwenhoek qui, en 1703, aurait vu sur des Algues vertes un organisme que le même Ehrenberg dit être le Synedra ulna. Cette découverte serait consignée dans un mé- moire « concernant les Algues vertes qui poussent dans l’eau et quelques animalcules qui se trouvent près d'elles (4), » mémoire inséré dans les Philosophical Transactions de la Société Royale de Londres pour l’année 1703. C’est là une erreur du célèbre micrographe allemand. Nous nous sommes reporté au travail original de Leeuwenhoek cité par lui : c’est une lettre, datée de Delft, en Hollande, le 25 Décembre 1702, faisant partie du n° 283 du Recueil des Transactions. Celte lettre est unifuëment consacrée à Ja description de quelques Infusoires Vorticelliens et de la petite plante que tout le monde connaît sous le nom de Zefitle d’eau (Lemna major ou minor) et qu’on appelait alors Lens palutris. La planche qui accompagne cette lettre représente d’une maniére très reconnaissable et la plante et les animalcules. Quant à la figure 8, spécialement désignée par Ehrenberg comme relative à une Diatomée qui serait le Synedra ulna, elle repré- sente très nettement une radicelle grossie de Lemna, sur laquelle sont fixés des Vorlicelles et des Vaginicoles. Peut-être la radicelle est-elle un peu trop droite et raide, le dessin de cellules peut-être un peu trop régu- lier, mais il est impossible de se méprendre sur ce qu'a voulu figurer Leeuwenhoek. | | Mais le volume 1702-1703 des Transactions contient plusieurs lettres ou parties de lettres de « M. Anthony van Leeuwenhoek. » Dans une de celles-ci, datée du 5 février 1703, (2), cet auteur raconte qu’en juillet 4702, en laissant au repos de l’eau prise dans un canal, à Delit, il y a vu des corps microscopiques réguliers et transparents, formant comme des arbo- (1) « Concerning green Weeds growing in water and some animalcula about them, » by M. Leeuwenhock, Ph. Tr. 1703, n° 283. : (2) Part of letter from M. Anthony van Leeuwerhoek containing his obser- vations on some animalcula in water, etc. — Ph. Trans. 1703, T. XXII p. 1431. M Gb nu ei nd 12 LES DIATOMÉES risations. Il les compare à des cristaux et indique comment il a cherché à les imiter en laissant évaporer des solutions faibles d’un sel d'argent, produisant en petit le phénomène connu sous le nom d'arbre de Diane. Est-ce un dépôt de Diatomées que Leeuwenhoek a observé ? — Cela est fort probable, et quelques-unes des figures qu’il donne (notamment celle qui porte le n° 4) sembleraient le prouver. Dans ce cas, il serait le premier observateur dont l'attention a été fixée sur une Diatomée. Au cas contraire, la découverte de ces petites Aloues doit néanmoins être placée dans l'année 1703 — car, dans le n° 286 des mêmes Philosophical Transactions (1) se trouvent deux parties de lettres adressées par un « gentleman in the country » dont le nom n’est pas donné, lettres dont Ehrenberg n’a pas eu connaissance non plus que de la précédente. Dans la seconde de ces deux lettres (5 juiliet 1703) il est dit : « Dans mes obserYations sur ces plantes, (racines de lentilles d’eau), j'ai souvent vu, adhérentes à ces tiges ou nn séparées dans l’eau, beaucoup de petites branches composées de pièces rectangulaires oblon- gues ou exactement carrées, réunies entr’elles comme dans le fig. VIT que j'ai dessinée aussi exactement que je l'ai pu d’après nature (2). I ya quelquelois vingt de ces pièces, ou davantage, dans une branche qui généralement adhère par une de ses extrémités aux tiges de la plante, et il est remarquable, je pense, que ces parallélogrammes rectangulaires sont toujours de la même taille, le long côté n’excédant pas le tiers de lépais- seur d’un cheveu, les carrés étant visiblement composés de deux parallé- logrammes réunis par le long côté. Ils paraissent très minces, et la struc- ture de chacun semble à peu près la même. A un très fort grossissement, ils apparaissent comme dans la Fig. VIE (3). J'ai d’abord pris ces branches pour des sels, mais trouvant qu’elles avaient toujours la même taille et qu’elles ne prenaient pas un accroissement sensible de volume tout le temps qu'elles restaient dans l’eau, qu'après avoir été un jour ou deux à sec sur une lame de verre elles ne s’altéraient pas dans leur forme, et par l'addition d’une nouvelle eau {chaude ou froide) présentaient toujours la même apparence et la même cohésion, et que leur adhérence (quoïqu'’elles ne se touchent que par les points angulaires) était si forte et si rigide que toutes se mouvaient ensemble et gardaient la même position les unes par rapport aux autres bien qu’elles fussent agitées par l’eau ; ces consi- (1) Letters from a Gentleman in the country relating to M. Leeuwenhoels letter in Transactions n° 283, — communiquées par M. C. (pas de nom). Ph. Trans. T. XXIII, 1703, n° 286, p.1499. — (La première est datée du 1% juin, la seconde du 5 juillet 1703). (2) Ce n’est pas cette figure que cite Ehrenberg comme étant de Leeuwen- hock, mais une figure 8, Planche I, qui représente, comme nous l'avons dit ci-dessus, une radicelle de Lemna. (3) Cetie figure représente trois frustules un peu plus grossis,. Par |" f 17 D x L ’ | : /4- HISTORIQUE F3 dérations, dis-je, me per süadérent qu'il s'agissait plutôt de plantes que de sels, mais comme elle sont si petites qu'aucun jugement ne peut en êlre porté par l'œil, je ne veux rien déterminer positivement. » Cet observaieur anonyme a donc été tenté de prendre aussi cette série de frustules pour des cristaux, comme il paraît d'autant plus probable que l’a fait Leeuwenhoek dans son observation de juillet 1702. Néanmoins il revient à l'idée que c'est une plante et la description qu’il en donne, comme le fait remarquer M. F. Kitton (4) est suifisante pour faire re- connaître le 7'abellaria flocculosa des diatomistes modernes et non le Synedra ulna comme la dit Ehrenberg. La figure d’ailleurs, lort bien dessinée, ne laisse pas de doutes. Puis, vint Louis Joblot qui, en 4714-1716, découvrit une espèce nommée par lui Vébrie Bacillus, laquelle semble être le même Tabellaria (Observations faites avec le microscope). En 4745, William Arderon découvrit un « animal-avoine » (oat-like animal) qu'il avait observé sus! «animal-cheveu » (haïr-like animal) et qui a été longuement décrit et même figuré dans Employment for the Microscope, de Baker, paru en 1753. Dans ce temps là, on avait assez l'habitude de désigner ces êtres mi- croscopiques, jusqu'alors inconnus, en les comparant à des objets connus. C’est ainsi qu’on avait l'animal-cheveu, qui est une Oscillaire, l’animal- trèfle, qui est un Rotateur, un Chætonotus, l’animal-lève, qui est un Infusoire cilié; quant à l’animal-avoine, c'était sans doute une Diatomée appartenant au groupe des Navicules, peut-être le Navicula sphæro- phora ou le N. amphisbæna. C’est encore un ÂVavicula, peut-être le N. fulva, que Schrank décrivit plus tard (1776) sous le rom de Chaos infusorum. Le célèbre naturaliste Otto Frédéric Müller observa, en 1773, à Pyr- mont, le Gomphonema truncatum dont il fit un Voréicella pyraria ; en 4779, l'Achnanthes brevipes, eten 1782 son Vibrio paxillifer qui n’est autre que la singulière Diatomée appelée depuis Gmelin jusqu’à pré- sent Bacillaria parodoxa. À ces espèces, il ajouta, en 1783, les Con- feroa pectinalis, qui est un Fragilaria actuel, et Conferva armil- laris, qui est un Melosira. | décrivit encore, dans son grand ouvrage posthume publié en 4786 (2), un Vibrio bipunciatus, qui est sans doute le Synedra ulna, et un Vibrio tripunctatus qui est le Navicula gracilis, espèces qu'Hermann avait observées en 1784 et désignées sous le nom d’Ænchelys. Schrank, en 1797, décrivit encore deux Navicules sous les noms de Vibréo turrifer et V. ie et un Cocconema sous celui de Xo/poda luna. (1) F. Kitton. — Early history of Diatoriaceæ, dans le Science Gossip, 1890.— Traduit dans le Journal de Micrographie, 1880. (2) O. F, Müller, Animalcula Infusoria fluviatilia et marina, ete. Hauniæ, 1786, in-4°, 50 planches. 14 LES DIATOMÉE On le voit, le nombre des Diatomées connues à l’époque ou parut le célèbre ouvrage de O0. F, Müller, était encore bien petit. Néanmoins, les difficultés étaient déjà grandes pour les naturalistes qui les avaient observées et qui cherchaient à les classer, les uns dans le règne animal, les autres dans le règne végétal, d’autres encore à les distribuer dans les deux règnes. Et les difficultés étaient d'autant plus grandes que parmi les formes microscopiques, qu'ils découvraient, il y avait non-seulement des Diatomées véritables, mais des Infusoires, des Acinètes, qui présen- tent des caractères d’animalité bien tranchés, et des Algues qui ont, au contraire, une physionomie nettement végétale. Cet embarras des classificateurs se révèle, d’ailleurs, par l'attribution qu'ils font des espèces nouvellement décrites les unes au genre Vibrio, les autres au genre Co7- ferva. C'est ainsi que Gmelin, créateur dugenre Bacillaria, qu'il mstitua, en 1788, pour le fameux Vibrio paxillifer de O. F. Müller dont il fit le Bacillaria paradoxa, rangea ses BAciLLaARIÉES dans le règne aiimal, tandis que Vahl, dans sa Æ/ora Danica, le rédacteur de English Botany, puis Roth, qui donne même une bonne figure due à Mertens d’une Diatomée dont il fait un Conferva flocculosa, les replacèrent parmi les plantes. D'autre part, vers la même époque, Schrank en jait des Vibrio et des Kolpoda, c'est-à-dire des animaux, avec Kammacher, qui, dans la Micrographia d’Adams (1798) range un Vavicula dans le règne animal (1). | À partir de cette époque, les travaux sur ces organismes devinrent de plus en plus nombreux, mais les idées étaient encore bien loin d'être fixées sur leur position systématique, car Girod Chanirans en faisait des Algues qui produisaient des animaux, et Ingenhousz, ne pouvant en faire ni des bêtes n1 des plantes, ne trouva rien de mieux que de les classer dans le règne minéral (1802). Cependant, c’est dans les Algues que la majorité des observateurs de la fin du XVII siècle classaient les organismes qui nous occupent, et notamment parmi les Conferves, en raison de la forme filamenteuse qu’af- fectent un grand nombre d'espèces. Et, en réalilé, c’est surtout les algo- logues qui s’adonnèrent à cette étude. C’est ce que firent Roth, Mertens, Trentpohl, Weber, Hornemann, Mohr, Dillwyn, Thore, Draparnaud. Agardh et, enfin, le célèbre botaniste de Candoile qui, en 1805, créa le genre Diatoma (du grec Gtarsuvw, diviser), auquel il donne pour type le C'onferva flocculosa de Roth et qu’il plaça parmi les Algues. Dillwyn (2) fit entrer aussi, sous le nom de Conferves, un certain nom- bre de Diatomées filamenteuses dans ses British Conjervæ (1809) et en (1) Roth. — Catalogus Botanicus, Fase. 1, Tab. IV, fig. A ét Tab. V, fig. 6 (1797). | (2) Dillwyn. — British Confervæ, in-4°, 1809. I. HISTORIQUE 15 donna des figures qui permettent de les reconnaître aujourd’hui (Fig. 15). L'exemple de de Candolle fut suivi par le grand algologue Agardh qui adopta le genre Diatoma, l'étendit et le fit entrer dans sa Synopsis Al- garunt (ASA7). C’est en se plaçant à un tout autre point de vue que Nitzsch se livra à des recherches approfondies, et de tous points excellentes, sur la constitu- tion de ces petites plantes dont il donna réellement les premières figures exactes dans son livre publié en 1817 (1). Il reconnut leurs formes, ob- Fig. 13. —Diatomées figurées par Dillwyn dans les British Confervæ (1809). 1. — Conferva pectinalis, Dill. (Himantidium pectinale des auteurs moder- nes). — 2. Conferva flocculosa, Dill., Roth. (Tabellaria flocculosa, aut. mod.) — 3. Conferva nummuloides, Dill. (?} — 4. Conf. lineata (Melosira lineata, aut. mod. — 5. Conf. fasciata, Dill. (Melosira varians, aut. mod.). Ces figures sont soigneusement copiées sur celles de Dillwin qui repré- sentent ces Algues sous le « sixième pouvoir » de son microscope, c'est-à- dire, à ce qu'il semble, 200 diamètres. Les ombres représentent l’endo- chrome coloré en vert dans les figures originales (2). (1) D. Ch. Ludw. Nitzsch-Bciträge zur Infusorienkunde oder Naturbeschreibung der Zercarien und Bacillarien, avec 6 pl. sur cuivre, en couleurs. Halle, 1817, in-8°, (2) F. Kitton. Notes sur les genres et les espèces des Diatomées compris dans les « British confervæ » de Dillwyn. (Journal de Micrographie, T. Vu, 1883, p. 526 et Science-Gossip, 1883.) 16 LES DIATOMÉES serva la multiplication des « bâtonnets » par division longitudinale, ce qui lui permit d'expliquer facilement la formation des filaments et des chaînes en zig-zag, et signala la persistance de l'enveloppe après la mort de l’or- ganisme. Mais il en considéra le plus grand nombre comme de véritables animaux, en raison de leurs mouvements, tandis que d’autres étaient réel- lement des végétaux. Et cependant, parmi les espèces qu'il regardait comme des plantes, plusieurs sont douées de mouvement. Puis, Lyngbye publia, en 1819, son Z'entamen Hydrophytologiæ Da- nicæ, livre très important pour l’époque et dans lequel il décrivit beau- coup d'espèces Bacillariées nouvelles, remania et compléta les genres Dia- toma, Fragilaria et Echinella. Ce dernier a disparu des classifications el renfermait des organismes qui ont été reconnus plus tard pour des œuls d’insectes. Pour Lyngbye, toutes ces espèces appartenaient au règne végétal. Ce fut aussi l'opinion de Link et de Bonnemaison. Le premier décrivit en 1820 les deux nouveaux genres Aydrolinum et Lysigonium (Melosira et Schizonema), et le second, les genres Vaginaria et CHR (Schizonema). C'est alors que Bory de Saint-Vincent établit, dans le Diohaone . Classique d'Histoire Naturelle, sa famille des ArrHRODIÉES qu’il place comme intermédiaire entre les animaux et les végétaux, et dans laquelle il fait entrer les Achnanthes et plusieurs autres genres et espèces de Diatomées. Puis, il créa le genre Vavicula qu'il rattacha à la famille des BaciLLARIÉES, laquelle, réunie aux Infusoires, forma son groupe des Psy- CHODÉES. « Mais, dit Kützing, tandis que Bory de Saint-Vincent fondait surtout ses genres sur les recherches des autres observateurs et que les quelques \w investigations qui lui sont personnelles portent op l empreinte! d’une étude!” superficielle, les travaux de C. A. Agardh sur les mêmes ‘croupes sont plus approfondis. Dans son Systema Algarum (1824), cet auteur men- tionne les Bacillariées comme un ordre spécial des Algues, sous le nom de DrarTomées, et les classe mieux et plus complètement que ses prédécesseurs, dans les genres : Achnanthes, Frustulia, Meridion, Diatoma, Melo- sira, Schizonema, Co ou et De nid ». Ce dernier genre a, depuis, été séparé des Diatomées et a formé le type de la famille ds DESMIDIÉES. Dans les années suivantes, le même naturaliste agrandit encore le ue de la famille des Dialomées qui, en 4830, ne comptait pas moins de 21 genres, la plupart conservés aujourd’hui, et contenant environ 416 es- pèces. Pendant ce temps, d’ailleurs, plusieurs botanistes éminents avaient enrichi cette famille de nouveaux genres et de nouvelles espèces : Gaillon, Link, Leiblein et surtout Greville (1827) et le célèbre botaniste Turpin, l'un des précurseurs de la théorie cellulaire et le créateur du genre Su- rirella, en 1828; puis Gray, en 1832. M I. HISTORIQUE bn « Ainsi, dit encore Kützing, jusqu’en 1839, les travaux systématiques s’arrêtèrent à ces organismes microscopiques ; beaucoup des auteurs men- lionnés les considéraient, en partie comme animaux (les formes mobiles), en partie comme végétaux (les formes fixes). Agardh, Lyngbye et Leiblein seulement se déclarèrent plus décidément pour le caractère végétal ; mais, excepié Schrank, aucun ne soutint formellement leur nature animale. De leur constitution intime et de leurs foncüons vitales, rien, en dehors des observations complètes données par Nitzsch et de quelques indications su- perficielles de Gaillon, rien n’était connu qui avançàt la question relative à leur nature » — En cette même année, 1832, parut la seconde Contribu- tion à la connaissance des organismes microscopiques de G. G. Eh- renberg. Dans cet ouvrage, les Diatomées furent décidément considérées comme des formes animales. ; Cette répartition des Diatomées parmi les Infusoires à été soutenue par Ehrenberg, dans les trèsnombreuses publications qu’il fit paraître pendant les années suivantes, et définitivement consacrée dans son grand ouvrage : Les Infusoires considérés comme des organismes parfaits A). les incorpore à sa famille des Polygastriques, regardant la matière colorée qu’elles contiennent comme des ovaires, et les globules plus clairs qui y sont répandus, par exemple dans les Vavicula, comme les diverses par- lies d’un estomac à plusieurs lobes. Les observations de lillustre micrographe eurent un immense retenlis- sement et exercérent une influence considérable sur la marche de la science des infiniments petits. Elles furent faites, d’ailleurs, avec un soin inconnu jusque là dans ces sortes de recherches, accompagnées de planches superbes et d’une admirable exactitude dans le dessin général. Ehrenberg élait, du reste, supérieurement placé pour donner à ses observations une étendue et une rigueur auxquelles la plupart de ses prédécesseurs n’avaient pu atteindre. Disposant des instruments les plus parfaits que construisaient les opticiens de son temps, profitant de ses relations dans les deux conti- nents, recevant des matériaux de tous les points de la terre, il put ras- sembler des documents en nombre considérable, étudier les formes fossiles et mème retrouver à l’état vivant des espèces considérées jusqu'alors comme éteintes. C’est ainsi que pendant de longues années, et presque jusqu’à nos jours (1875), il publia de nombreux ouvrages, notamment sa Mikrogeologie (4854) et des mémoires plus nombreux encore insérés dans lés Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Berlin. Dès l’époque où parut son grand ouvrage sur les Infusoires, il y incorporait 24 genres comprenant 144 espèces de Diatomées, nombre qu’il augmenta considérablement dans les années suivantes. Mais, pendant cette longue période, les observateurs s'étaient multipliés (1) C. G. Enrengerc : Die Infusionsthivrchen als vollkommene Organismen, 2 vol, in-fol. Leipzig, 1838. , 2 18 LES DIATOMÉES de tous côtés et beaucoup d’entr’eux avaient porté leur attention sur cette famille des Diatomées.Ce iut d’abord 'A. de Brébisson, dont nous retrou- verons à chaque instant le nom dans l’histoire de ces organismes ; et, con- trairement aux idées d'Ehrenberg, il les rangea dans la classe des Algues où, depuis lors, tous les naturalistes se sont accordés à les maintenir. — Puis, Bailey, Gréville, Küizing. — Ce dernier auteur avait, dès 4833, publié des ravaux importants sur les Diatomées ou Bacillariacées & enveloppe siliceuse, et établi une classification (4), que Brébisson adopta en grande partie. | À partir de ce moment, à mesure que ces formes si particuhères de 1 vie végétale sont mieux connues, on voitde tous côtés surgir des chercheurs qui viennent enrichir la science de notions plus étendues et plus complètes. En même temps, cette étude se spécialise, pour ainsi dire, de plus en plus, et devient l'apanage de nombreux savants qui iont des Dia- tomées l’objet à peu près exclusif de leurs recherches. Tels furent : Ralis, Harting, Pritchard, Brigthwell, William Smith, Shadbolt, Rabenhorst, Gregory, Max Schultze, Roper, Walker Arnolt, Wallich, O’Meara, Don- kin, A. M. Edwards, Janisch, P. T. Clève, Grünow, Hamilion Lawrence Smith, Eulenstein, Guinard, Paul Petit, Van Heurck, Castracane, Kition, . Flôgel, Pftzer, Ad. Schmidt, Matteo Lanzi, Cox, Julien Deby, Leuduger-Fort- morel, Otto Müller et un grand nombre de d2afomistes dont nous ne pou- vons citer ici les noms, qui ont fait de l’étude de ces admirables petites plantes une branche spéciale de l’histoire naturelle et de la micrographie. Les détails si intéressants de leur organisation, les phénomènes biolo- giques si curieux dont elles sont le théâtre, l'élégance et la finesse des sculptures dont leur enveloppe est ornée, la difficulté même qu'offre sou- vent l'étude de ces mêmes sculptures, la profusion avec laquelle ces espèces sont répandues dans la nature, suffisent bien pour expliquer l’irré- sistible attrait que les Diatomées cnt exercé, depuis qu’elles sont connues. sur tant d’observateurs qui se sont passionnés pour ces délicates recherches. Ajoutons que jusqu’à ces dernières années où l’étude des Bacitériens est venue prendre une place importante dans les travaux des chercheurs, au- cune branche de la science n’a été plus profitable à la micrographie; car, outre qu’elle a iorcé les opticiens à perfectionner de jour en jour leurs ins- trumen(s, elle a amené les physiciens à rectifier les idées qu'ils professaient depuis Galilée, Kepler et Descartes sur la formation des images dans le microscope. Enfin, elle a doté tous ceux qui s’y sont adonnés d’une in- comparable habileté dans le maniement des instruments, dans l'emploi et l'appréciation des objectifs et dans la manipulation des petits objets. (1) Kürzixc, Synopsis Diatomacearum, Halle, 1833, in-8°, 7 pl. (2) J. Pezceran, Le Microscope, son emploi et ses applications, 1 vol. in-8° avec grav. et pl., Paris, 1876. I. HISTORIQUE 19 Aussi, avions nous raison de dire dans un autre ouvrage (2) que les orga- nismes qui ont été le plus utiles à l'avancement de la science si vaste et si ardue des infiniments petits sont les Diatomées, cette joie et ce désespoir des micrographes, ces pierres de touche de nos objectiis; les Diatomées, pour l’examen desquelles ont été construits les plus parfaits, les plus admi- rables (et les plus coûteux) des instruments ; les Diatomées qui ont fait faire à l’art si difficile de la construction des objectifs plus de progrès, peut-être, que tous les êtres réunis de la création. il HISTOIRE NATURELLE DES DIATOMÉES Quelle est la position systématique des Diatomées, autrement dit, quelle place occupent elles sur l’échelle des êtres ? Nous avons vu, dans un précédent chapitre, qu’elles ont été longtemps ballottées du règne animal au règne végétal, que Leeuwenhoek, 0. F. Müller, Gmelin, Ehrenberg et d’autres auteurs les classaient parmi Îles animalcules infusoires, tandis qu'Agardh, Dilwyÿn, Turpin, de Candolle et, après eux, tous les naturalistes les placèrent parmi les Algues, sauf In- genhousz qui, en raison de leur enveloppe siliceuse, les rangea dans le règne minéral. Aujourd’hui, tout le monde est d'accord pour les placer dans le règne végélal, mais à l’échelon Île plus bas et parmi ces êtres qui forment, pour ainsi dire, le passage des plantes aux animaux et qu'on à réunis sous le nom d'Alques unicellulaires. Singulières plantes, en effet, que ces Algues inférieures dont certaines se meuvent de mouvements qui paraissent volontaires, souvent à l’aide de . cils vibratiles semblables à ceux’ des Infusoires Flagellés, possèdent un point rouge assimilable à un œil dont il remplit manifestement les lonc- tions, ont une vésicule pulsatile, organe de circulation ou d’excrétion, dont le mécanisme appartient évidemment à l'animalité. Aussi. beaucoup de ces Algues inférieures, les Chlamydomonas, les Chlamydococcus, les Gonium, les Pandorina, les Volvox, eic., sont elles réclamées par les zoologistes comme faisant partie de leur domaine. Où est, en effet, le caractère distinctif, le critérium qui permet d’at- lribuer ces divers êtres à tel règne plutôt qu’à tel autre ? En réalité, iln’en pas de certain, ni de complet, mais le plus satisfai- sant nous parait devoir êlre cherché dans le mode de nutrition. La plupart des végétaux se nourrissent grâce à la chlorophylle ou matière verte dont ils sont munis, laquelle, sous l'influence de la lumière . solaire, agit sur l'acide carbonique de l'air, fixe le carbone pour la nutri- tion de la plante et rejette l'oxygène. Tous les végétaux ne sont pas pourvus de chlorophylle, les Champignons, par exemple, et, par conséquent, ne Abe II. HISTOIRE NATURELLE 2] se nourrissent pas ainsi aux dépens de l'atmosphère ; mais on doit, à notre avis, considérer comme. des plantes tous les organismes à chlorophylle qui se nourrisssent par ce mode de nutrition exclusivement végélal et que, pour celte raison, on appelle holophytique. | Ce n’est pas qu’il n’existe un certain nombre d'êtres certainement anl- maux qui contiennent de la chlorophylle. Mais ils se nourrissent, néan- moins, à la manière des animaux : ils ont une bouche et avalent leur proie. La chlorophylle est, chez eux, disposée sous forme d'organes particuliers, assez compliqués, qu’on à appelés chromatophores, souvent en situation et en nombre constants pour chaque espèce. Nous supposons que ces organes constituent chez ces animaux, un appareil de perfectionnement des- tiné à la fonction respiratoire. Il peut arriver encore que ces organes chlorophyllés soient, chez ces animaux, doués, pour ainsi dire, d’une vie autonome. Ils ont la cons- titution histologique d’une cellule, se multiplient même par division cei- lulaire, à ce point qu'on les considère aujourd’hui comme des organismes végétaux parasites de Panimal. Il semblerait même que ces parasites sont nécessaires et que l'animal ne pourrait pas vivre sans les parasites, de même que ceux-ci, malgré certaines observations qui tendraient à prouver le contraire, ne peuvent pas vivre en dehors de leur hôte. Il y aurait là un fait d'adaptation aboutissant à une symbiose par service réciproque. On a même classé ces parasites parmi les Algues inférieures, les Palmella- cées, sous les noms de Zoochlorella, Zooxanthella, etc. Les Diatomées n’ont ni cils vibratiles, bien que certaines se meuvent, ni point rouge oculiforme, ni vésicule contractile, mais elles sont pourvues d'un endochrôme formé par une variété jaune ou brune de la chloro- phylle et disposé en plaques ou en grains, c’est à dire en chromatophores, dont: le nombre et la situation sont constants pour chaque espèce Elles se nourrissent uniquement grâce à cette chlorophylle modifiée, qu'on à ap- pelée diatomine et qui agit à la lumière solaire comme la chlorophylle des plantes vertes, décompose l'acide carbonique de l'air dont le carbone est utilisé par la Diatomée, et rejette l'oxygène. Leur mode de nutrition est donc entièrement holophytique ; elles ne possèdent, d’ailleurs, aucun des organes de l’animalité. Il y a donc lieu de les classer dans le règne vé- gétal et, par exemple, de les rapprocher des Algues inférieures. La matière colorante qui forme l’endochrome ou les chromatophores des Diatomées, bien qu’elle soit rarement verte, agit donc sous l'influence de la lumière comme la chlorophylle des plantes vertes. Nous avons dit _ qu’elle est formée par une modification de la chlorophylle, il serait plus juste de dire qu’elle est composée d’un mélange, à proportions variables suivant les espèces, de chlorophylle ordinaire et d’une chlorophylle modi- fiée que M. Paul Petit, dans un intéressant travail qu’il a publié sur ce sujet (1), a désigné sous le nom de phycoxanthine. Celle-ci est soluble (1) P. Perir, Brebissonia, 1880. 22 LES DIATOMÉES dans l’alcool faible, qu’elle colore en jaune, tandis quela chlorophylle n’est soluble que dans l’alcoo! fort, le chloroforme, etc. La phycoxanthine, que M. Frémy a apoelée phylloxanthine, soumise au spectroscope, ne donne que deux bandes d'absorption, l’une dans l’orangé et le jaune, entre les ‘ lignes B et C du spectre, l’autre qui éteint toutes les parties de l’indigo et du violet au delà du milieu de l’espace E —F. La chlorophylle donne cinq bandes, la première dans l’espace B — C, la seconde à gauche de la ligneD, la troisième au milieu de l’espace D —E dans le vert, le quatrième en E, et la dernière éteint toute la partie lumineuse du spectre au delà du milieu de l’espace E — F. La chlorophylle ou matière verte qui, chez les Diatomées est mêlée à la phycoxanthine, se comporte absolument comme la chlorophylle ordinaire des autres plantes, et les Diatomées vertes telles que les Melosira num- muloides, Navicula ramosissima, etc., agissent elles-mêmes sur la lumière comme la chlorophylle ordinaire. Les Diatomées brunes, au con- traire, ne donnent que la large bande BC de la phycoxanthine et Pétroite bande dans l’espace orangé GC —D de la chlorophylle. Elles éteignent aussi la partie lumineuse à partir du milieu de l’espace E —F, comme, la phycoxanthine. Que les Diatomées agissent sur lacide carbonique de l’air comme les plantes vertes, c'est un fait qu’il est facile de vérifier. Il est évident, d’ailleurs, qu'’étant des plantes aquatiques, elles vivent à l’aide de l'air dissous dans l’eau qu’elles habitent. Si l’eau cesse d’être aérée, les Diatomées meurent, de même que si elle renferme des gaz de putréfaction. Il est facile de répéter avec elles la fameuse expérience de Saussure, comme nous l’avons fait, il y a quelques années. Nous avons expérimenté sur une récolte pure et fraiche de Fragila- ria capucina formant une masse à peu près de la capacité d’un dé à coudre. Nous avons vidé toute la récolte dans une petite éprouvette en verre, — un tube à essai — et nous avons achevé de remplir complète- ment avec de l’eau pure de rivière ; puis, nous avons placé dans l’ouver- ture du tube un petit bouchon de liége, assez petit pour laisser un certain espace entre sa périphérie et les parois internes du tube. Celui-ci a alors été rempli de manière à ce qu'il débordât. Puis, le fermant avec le pouce, sans emprisonner de bulles d’air, nous l’avons retourné sur un vase plein d’eau, et débouché. 7 : Dans cette position renversée, les Diatomées, en vertu de leur poids, tomberaient peu à peu et, sortant du tube, viendraient se répandre au fond du vase. Mais le petit bouchon, à cause de sa légèreté spécifique, s’é- lève doucement dans le tube et vient s'arrêter vers la partie supérieure en remontant les Diatomées qui restent ainsi suspendues en grande quantité en haut du tube, reposant sur le bouchon (4). (4) On n'aurait pas besoin de ce petit artifice en opérant sur une cuve à II. HISTOIRE NATURELLE 25 L'appareil est alors consolidé au moyen d'un support à pince et placé à une vive lumière. Il n’est pas utile de l'exposer à la lumière solaire directe : le phénomène est plus rapide, il est vrai, mais l'eau, en s’échauf- fant, perd une certaine quantité de l'air qu’elle dissolvait, air qui vient “’accumuler au sommet du tube et trouble les résultats. En plaçant l'ap- pareil à la lumière vive, près d’un objet éclairé par le soleil, on voit peu à peu de la masse des Diatomées se dégager de fines bulles de gaz qui se rassemblent au sommet du tube. En quelques heures, on obtient ainsi un volume de gaz occupant un centimètre cube, si les Diatomées sont bien vivantes, la lumière solaire active et l’eau employée bien fraîche. | Ce gaz est de l'oxygène, avec une petite quantité d'air en nature rendu par l’eau. Il est facile d’en faire la preuve. On retourne le tube, en le tenant fermé avec le pouce, et, au moment où l'on soulève le pouce, on _insinue dans la petite atmosphère gazeuse une allumette éteinte et pré- sentant un point en ignition. Gelle-ci se rallume aussitôt. Ou bien, on fait passer la bulle de gaz dans un eudiométre et, après y avoir ajouté un. volume double d'hydrogène pur, on fait jaillir dans le mélange une étincelle électrique. Le mélange brûle grâce à l'oxygène, et il ne reste plus au sommet de l’éprouvette qu’une toute petite bulle formée d'azote et de l’un ou l’autre des gaz, hydrogène ou oxygène, en excès. Il n’y a, du reste, rien d'étonnant à voir cetie chlorophylle brune des Diatomées, ou ce mélange de produits dérivés de la Chlorophylle, se com- porter avec l’air, sous l'influence de a lumière, comme la chlorophylle ordinaire des plantes vertes. Nous connaissons, en effet, un grand nombre de végétaux, dits à feuillage coloré, chez lesquels la chlorophylle a subi des modifications diverses, souvent très analogues à la matière colorante jaune ou brune des Diatomées. Tout le groupe des Algues marines apparie- nant aux Fucacées est coloré par une chlorophylle d’un brun verdàtre très foncé et tout le groupe des Floridées est coloré en un rouge parfois trés vit. Les Phanérogames présentent aussi des espèces dont les feuilles sont colorées en toutes les nuances du vert ; un grand nombre, comme les Coleus, les Begonia, les Alternanthera, les Caladium et mille autres, ont toutes les nuances du vert, du rouge et du blanc; tout le monde con- naît les Hôtres et les Noisetiers au feuillage pourpre, les plantes à feuilles panachées de blanc ou de jaune, le Perilla nankinensis à feuilles presque noires, etc. Tous ces mélanges de produits dérivés de la chlorophylle verte agissent comme elle sur latmosphére en décomposant l’acide carbonique de l'air, fixant le carbone et rejetant l’oxygène. Enfin, ces modifications se produisent souvent Sur une même plante : par exemple, quand les feuilles deviennent jaunes ou brunes en automne, ou même d’un rouge de sang, comme dans la Vigne vierge. 3 Les Diatomées, se nourrissant comme les plantes vertes et exclusive mercure et en faisant passer les Diatomées et l’eau dans une éprouvette pleine de mercure et renversée sur la cuve. 24 LES DIATOMÉES ment comme elles, appartiennent donc évidemment au règne végétal; il reste à déterminer le groupe de végétaux dans lequel on doit les ranger. Incontestablement, elles appartiennent à la classe des micro-organismes et doivent être placées à côté des Algues unicellulaires. Ce sont, en effet, des organismes unicellulaires. Leur corps entier n’est, au point de vue histologique, qu’une cellule. Et quand M. J. Deby dit, dans l’Introduction de ce livre, qu'il regarde les Diatomées comme des êtres pluricellulaires, il veut exprimer que l’organisme qu’on a appelé frustule, et que l’on considère ordinairement comme formant à lui tout seul toute la Diatomée, n’en est, au contraire, qu’un des éléments, la Diatomée se com- posant d’une agrégation de ces frustules unicellulaires, comme le Volvoce se compose d’une agrégation de monades formées d’une seule cellule. C’est à dire que les Diatomées sont plurifrustulaires, mais le frustule n’est qu’une cellule. Il présente une enveloppe cellulaire ou cuticule, un protoplasma, un noyau et un nucléole. De plus, il est muni de chromatophores diverse- ment constitués. | C'est là la composition d’une simple cellule. Néanmoins, on a contesté quele frustule même des Diatomées puisse être une cellule simple. Certains auteurs se Sont fondés, dans cette discussion, sur la complexité de ces organismes, dans lesquels on trouve des différenciations trop considé- rables, selon eux, pour qu’on puisse les attribuer à un simple élément cel- lulaire. D’autres se sont appuyés surtout sur l'existence de deux proto- plasmas, le premier, protoplasma ordinaire ou incolore, et le second, pro- toplasma coloré. Nous pensons qu’aujourd’hui celte thèse n’est plus soutenable: le proto- plasma coloré, l'endochrôme, n’est formé que par les chromatophores dont on constate l’existence, non seulement chez les Diatomées, mais encore chez un grand nombre d’autres cellules, d'abord dans toutes les cellules vertes des plantes, puis chez beaucoup d'organismes reconnus comme unicellulaires. Tels sont beaucoup d’Infusoires flagellés, comme les Dinobryiens, par exemple, qui possèdent de chaque côté de la cellule unique qui constitue leur corps, une plaque colorée en jaune brunâtre, compa- rable aux plaques d’endochrôme de beaucoup de Diatomées, comme les Navieula. | Quant à la complexité de la cellule qui forme le corps des Diatomées, elle ne saurait non plus présenter un argument contre l'attribution de ces petites plantes à la classe des organismes unicellulaires. Cette com- plexité, d’ailleurs, n’est pas si grande qu’on peut le supposer ; elle réside en entier dans la faculté dont est douée la cellule diatomée de sécréler une carapace siliceuse qui double la membrane cellulaire d’une couche minérale indestructible et qui est pourvue de détails de structure, stries, perles, diaphragmes, pores, nodules, etc. fort compliqués, mais constants pour chaque espèce. Mais, quand on compare ces détails de structure à ceux qui sont réalisés II. HISTOIRE NATURELLE 25 par de simples différenciations des éléments cellulaires, chez d’autres micro-organismes, on reconnait qu'ils n’ont, bien qu’extrêmement curieux et délicats, qu’une importance tout à fait secondaire, auprès de ceux que présentent les Infusoires, les Myxosporidies et beaucoup d’autres organismes unicellulaires. Avec les simples éléments cellulaires qui les constituent, les Infusoires peuvent se créer, par des différenciations de ces éléments, des organes Jlocomoteurs, une bouche, un intestin, un anus, un appareil contractile, une cuticule parfois munie d'organes urticants ou trichocystes compa- rables à ceux des Zoophytes; on les voit se constituer des carapaces ou des coques de formes variées, voire des coquilles calcaires ou siliceuses dont les Acanthomètres, les Polycystines, les Foramifères nous offrent d’admirables exemples. Et quant au frustule siliceux des Diatomées, ce frustule composé de deux valves, dont la jointure est formée par une bande connective, n’est-ce pas un détail qui rappelle complètement la constitution des Psorospermies, (lesquelles ne représentent qu’une phase reproductrice des Myxosporidies) composées aussi de deux valves maintenues par un ruban connectif, valves qui s’écartent à certains moments pour mettre a nu le protoplasma inté- rieur en vue d’une conjugaison avec un autre organisme semblable? C'est le même phénomène qui se passe chez les Diatomées dans les cas, assez peu nombreux, où la conjugaison a été reconnue chezelles ; avec cette diffé- rence, tout à l’avantage des Psorospermies, que la bande connective n’a, chez les Diatomées, qu'un rôle passif, celui de protéger les valves de nouvelle formation dans la multiplication par voie asexuelle ou division cellulaire, tandis que chez les Psorospermies les filaments connectifs agissent comme de véritables grappins ou rétinacles pour maintenir l’or- ganisme conjoint pendant l'acte de la reproduction sexuelle ou conjugaison. Chez les Diatomées, le seul organe de fixation pendant la conjugaison est un mucilage dans lequel les deux cellules sont enveloppées pendant toute la durée du phénomène ; tandis que, chez les Myxosporidies l’état, de mucilage ou de myxome est une véritable phase biologique, phase vé- gétalive pendant laquelle se forment, dans le myxome, les Psorospermies qui se conjugueront plus tard librement (4). Nous ne voulons pas pousser plus loin qu’il ne faut cette comparaison des Diatomées avec certaines phases du cycle biologique des Sporo- zoaires, comparaison qui cependant conduit à des rapprochements très cu- rieux. Nous voulons seulement établir que la complexité de la cellule diato- mée et les différenciations qu’elle subit, ne sont point un argument contre lopinion, aujourd’hui admise par la grande majorité des naturalistes, sur la nature unicellulaire des Diatomées,; que, bien au contraire, les ana- (1) G. BALBIANI. — Leçons sur les Sporoxoaires, recueillies par le Dr J, Pelletan. 1 vol. in-8, avec figures ct planches, Paris, 1885. PE PREEET | 26 LES DIATOMÉES logies singulières que présentent ces différenciations et les phénomènes dont celles-ci sont l’objet ou le moyen, ne peuvent que confirmer cette opinion, s’il en était besoin. Si nous continuons, en effet, cette étude des Diatomées au point de vue biologique, nous arrivons à constater chez ellesune série de phénomènes très intéressants et qui se rapprochent complètement de ce qu'on observe chez d’autres groupes d'organismes unicellulaires. Les uns sont relatifs à la constitution même des Diatomées, les autres à leurs différents modes de reproduction. M. J. Deby expose, dans l’/Znéroduction du présent ouvrage, la struc- cture anatomique, parfois si compliquée, de la cellule diatomée elle-même, le frustule. Mais nous ne pensons pas que l’organisme soit tout entier constitué par cette cellule ou ce frustule. Ii y a encore un autre élément sur lequel plusieurs auteurs ont déjà appelé l’attention des naturalistes, mais auquel on n’a pas, à notre avis, accordé toute l’importance qu'il peut avoir. Nous voulons parler de ce que M. Matteo Lanzi a appelé le thalle des Diatomées. On a vu que M. Deby donne ce même nom de halle à l'ensemble des frustules qui constituent une entité biologique Algue diatomée, et forment l'appareil végétatif de cette Algue, appareil végétatif qui peut rester cohé- rent, comme dans les Diatomées filamenteuses, ou se désagréger au Îur et à mesure, comme dans les Diatomées diffluentes. Cette vue nous paraît fort juste, mais il y a quelque chose de plus. Chez un très grand nombre d’espèces, on a reconnu facilement l’exis- tence d’une substance servant de supportou d’enveloppe extérieure aux frustules cellulaires et qui a parfois une forme bien définie. Par exemple, beaucoup de Diatomées, comme les Gomphonema, sont portées par un pédicelle, c’est-à-dire par un filament, incolore, de consistance un peu mucilagineuse et doué de certaines propriétés autonomes, par exemple, de la propriété de prendre cette forme filamenteuse et de croître en longueur en se divisant et se subdivisant par bi-partitions dichotomiques. Il est an- histe, mais il n’est pas amorphe. C’est là le « thaïle » pour M. AI. Lanzi ; nous l’appellerons #halame pour éviter toute confusion.et ne rien pré- juger. D'autres fois, ce thalame est constitué par des tubes transparents, géla- tineux, d’un diamètre qui varie peu et dans l’intérieur desquels les frus- tules cellulaires s’entassent et se disposent dans une situation constante. La matière qui constitue le thalame tubulaire de ces espèces est donc douée de la propriété autonome de croître en longueur en affectant toujours üne disposition en tube. Ce n’est donc pas une matière inerte. - D’autres fois encore, le thalame ne présente pas une forme aussi nettement définie de pédicelle ou de tube, mais constitue un amas mucilagineux et transparent dans lequel sont englobés des frustules plus ou moins nom- breux ou un frustule unique. C’est le mucus matricalis des auteurs. Il II. HISTOIRE NATURELLE FAT forme une masse amorphe, une ghytoglée, composée d’une substance glaireuse semblable à celle dont sont enveloppées beaucoup d’Algues inférieures, Palmellacées, Nostocacées, Volvocinées, etc. C'est dans une couche de celte glaire, qui ordinairement devient plus abondante et foisonne pour la circonstance, que s’opèrent les phénomènes de la reproduction sexuelle et de la formation des germes observés par M. Matteo Lanzi. Il peut même arriver que les thalames à forme définie, comme le pédicelle des Gomphonema, se transforment en une large ex- pansion hyaline aux bords de laquelle, le phénomène de la reproduction accompli, poussent les pédicelles filamenteux qui portent les ee frus- tules (4). Chez beaucoup d'espèces, le thalame mucilagineux est moins évident. Néanmoins, quoique réduit à une couche très mince, et peu visible, d’ailleurs, en raison de sa grande transparence, il n’en existe pas moins. Ainsi, chez toutes les Diatomées qui affectent la forme filamenteuse, comme les Melosira, les Himantidium, et une foule d’autres, les frus- tules demeurant accolés les uns aux autres au fur et à mesure qu’ils se forment par des divisions successives, il est certain que ces frustules restent adhérents parce qu’ils sont enduits, notamment sur leurs faces de contact, d’une couche extérieure agglutinative, qui est formée par la matière hya- line du thalame. La même observation peut se faire pour les Diatomées dont le frustule est triangulaire, comme les Meridion et les Licmophora, frustules qui, restant accolés après des divisions successives forment, non seulement des cercles, mais des figures spirales comme une vis. Et, de même encore pour les espèces dont les frustules restent accolés par un de leurs angles, comme les Tabellaria. En général, chez celles-ci, - il est assez facile de voir la petite masse ou coussinet de substance hyaline qui sert à fixer l'angle d’un frustule à l’angle du frustule voisin. Enfin, même chez les espèces dont les frustules paraissent libres ei isolés, il est certain qu’ilexiste sur toute la surface extérieure une couche de subs- tance transparente, ordinairement très mince, mais dont il est néanmoins facile de vérifier la présence et qui, par exemple, masque partiellement ou complètement à l'œil de l'observateur les détails, stries et sculptures dont est ornée la surface siliceuse des valves qu’elle recouvre. C’est cette /\> couche agglutinative externe qui fixe les Diatomées libres sur les plantes, ” + les pierres, et, en général, tous les corps qui leur servent de support. Il faut qu’on la détruise pour pouvoir reconnaître les détails de structure du frustule. Nous pensons donc qu’à l’état normal et complet, l'entité biologique qu’on appelle une Diatomée se compose d’un thalame plus ou moins volumi- (1) Marreo Lanz1 — Le thalle des Diatomées (Bull. de la Soc. belge de Mi- croscopie, 1880. — Journal de Micrographie, 1880.) 28 . LES DIATOMÉES neux, à forme définie ou à forme indéfinie, et d’un ou plusieurs corpusoules cellulaires ou frustules. Le tout forme le {halle de la plante. Et nous sommes convaincu que c’est en considérant les caractères géné- raux de ce thalle tout entier, comme on le fait pour les autres Thallo- phytes, et les modes de fructification, quand on les connaîtra mieux, qu’on arrivera à une classification vraiment naturelle des Diatomées. Certains frustules présentent une structure et un aspect identiques, mais les uns appartiennent à une espèce possédant un thalame évident, filiforme ou tubulaire, tandis que les autres appartiennent à une es- pèce n'ayant qu'un thalame réduit à une mince couche péricellulaire. De sorte que si l’on examine les frustules de la première espèce, alors qu’ils sont dépourvus de leur thalame, par suite d’un accident ou par les progrès de l’âge, on est exposé à les confondre avec ceux de la seconde espèce. Et, inversement, un même frustule, suivant qu'il est encore adhérent à un thalame défini ou qu’il en est débarrassé, peut être rangé dans deux es- pèces différentes. Quelle importance doit-on donc donner au thalame des Diatomées soit dans la classification, soit dans les phénomènes qui constituent la vie de la plante? Ce sont là des questions très complexes et auxquelles nous n’avons en- core à répondre que d’une manière très peu satisiaisante. Au point de vue de la classification des espèces, il est évident que les notions tirées du thalame sont de peu de ressources. Quand celui-ci est bien défini, d’une constatation facile dans la majorité des cas, comme les thalames pédicellaires où tubulaires, il est certain qu'il peut fournir des caractères pour la distinction des espèces. On s’en est servi, en effet, dans les classifications en usage aujourd’hui. Néanmoins, comme nous venons de ie montrer, ces caractères sont dangereux à l'emploi quand il s’agit de déterminer des frustules qui se sont libérés de leur thalame. Et quand celui-ci se réduit à la mince couche pelliculaire qui revêt le frus- tule de toutes les Diatomées, il est difficile, quant à présent, sinon impos- sible, d'y chercher des caractères. Nous pensons donc qu’actuellement on a tiré du thalame, au point de vue taxonomique, à peu près tout le parti qui était possible. Quant au point de vue biologique, l'importance du thalame des Diato- mées varie beaucoup avec la constitution qu'on peut lui supposer. N'est-ce qu’une simple matière inerte, destinée à servir de support et d’en- veloppe protectrice au frustule, comme celle qui enveloppe beaucoup d’Algues inférieures, les Palmella, les Nostoc, les Gonium, les Volvox, ete., où elle ne paraît remplir qu'un rôle mécanique de protection et de réunion pour les cellules vivant en colonies? S'il en est ainsi, son impor- tance est secondaire. C’est un simple coléoderme, comme l’appelait Bré- bisson. Mais, au contraire, remplit-il une fonction plasmatique ? Intervient-il à certains moments, comme élément formateur? Est-il, par exemple, com- If. HISTOIRE NATURELLE 29 parable à ces masses plasmatiques, mucilagineuses aussi d'apparence, qui constituent la phase végétative des Myxosporodies, masses au sein desquelles se produisent par des différenciations, des polarisations dans ce protoplasma, ces singuliers corpuscules, aux jormes si curieuses, qu’on a appelés Psorospermies? S'il en était ainsi, la par! de cette glaire dans le cycle biologique des Diatomées serait considérable. On pourrait faire un rapprochement sai- sissant entr’elles et un grand nombre de Sporozoaires dans lesquels on voit d’abord une masse protoplasmique constituer l'organisme tout entier, masse dans laquelle, plus tard, apparaissent, à la suite de processus plus ou moins compliqués, des corpuscules à forme définie, forme qui rappelle - même quelquelois celles de certaines Diatomées naviculaires à ce point qu'on a appelés ces corpuscules pseudo-navicelles. Ainsi, pour fixer les idées, nous rappellerons brièvement l’évolution de ces bizarres Sporozoaires, si bien étudiés par M. Bütschli et surtout par M. Balbiani, et qu’on a désignés sous le nom de Myxosporidies : Sur les lamelles branchiales de certains poissons, de la Tanche, par | exemple, on voit de petites masses arrondies, ou bien allongées en boyau, quelquefois ramifiées, d’une matière plasmatique ou sarcodique, qui sont douées de mouvements amiboïdes, émettant même, dans quelques cas, des expansions ou pseudopodes plus ou moins longs et fins. Souvent, comme on le voit aussi chez certaines Amibes, elles ne sont le siège que de mouvements de fluctuation se propageant tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, et qui se produisent sur place, sans déterminer de progres- sion de la masse plasmatique, parce que celle-ci repose sur un support solide. Si ces masses étaient flottantes dans an liquide, on conçoit que les ondes de fluctuation, formant comme une vague qui se propage, pourraient leur imprimer un mouvement de translation dans un sens ou dans l’autre, sui- vant le sens de l’ondulation. Ces masses sarcodiques grossissent peu à peu, et varient beaucoup de dimension suivant les espèces et la phase de développement, quelques unes ne dépassant pas 8 y, d’autres atteignant jusqu’à 36 p. Peu à peu, ilse développe, dans leur intérieur, des globules d’une matière grasse colorée en jaune et des granulations qui prennent le caractère de noyaux et qui se multiplient, grossissent, et, à la suite de transforma- tions encore mal connues, acquièrent une forme elliptique, s’enveloppent d’une membrane solide ou coque transparente et constituent ce qu'on à ‘ @ appelé une psor'ospermie; ces corpuscules doivent être considérés comme des corps reproducteurs ou spores. Ces psorospermies, qui correspondent chez les Myxosporidies aux cor- puscules que chez d’autres Sporozoaires, les Grégarines et les Coccidies, on a appelés pseudo-navicelles à cause de leur forme naviculaire, sont de petits organismes très compliqués. La coque est formée de deux valves appliquées l’une contre l’autre, 30 LES DIATOMÉES comme les deux moiliés d’une coquille de noix, et la ligne de suture est visible quand on examine le corpuscule par la tranche (ou par la face con- nective, comme on dirait pour une Diatomée}. Chaque valve est garnie, tout autour de son bord, d’une fine bande ou ruban tellement appliqué contre ce bord qu’il est impossible de le voir, si ce n'est au moment de la déhiscence de la psorospermie. De plus, à l’un des pôles du corpuscule et dans son intérieur, se trouvent deux vésicules qui contiennent un filament enroulé ; on peul faire sortir de la psorospermie, à l’aide de certains réactifs, ces deux filaments qui sont deux ou trois fois plus longs que la psorospermie elle-même. Au dessous de ces deux vésicules sont deux granules brillants, vésicules polaires en expectative, et, au centre du corpuscule, un amas protoplas- mique au milieu duquel est un noyau. Telle est la période végétative de la Myxosporidie de la Tanche, pé- riode dans laquelle, au sein d’une masse protoplasmique à peu près amorphe,se forment des corpuscules figurés, très compliqués, mais que l'on peut néanmoins considérer comme de simples cellules constituant les corps reproducteurs et dont la formation inaugure la période reproduc- trice. Poursuivons donc cette analyse et voyons comment se clôt cette dernière période et se ferme le cycle biologique de ces singuliers organismes. À un certain moment, la psorospermie ou spore ayant atteint sa maturité, les rubans ou bandes connectives se décollent du bord des valves, sauf par un poini situé au pôle postérieur, et l'on voit alors qu’elles sont très longues et se prolongent en un filament pointu ou ar- rondi. Deux psorospermies voisines se saisissent, pour ainsi dire, l’une l'autre par leurs filaments et s’accrochent à l’aide de ces organes préhen- seurs; ceux ci, faisant alors ressort élastique, amènent la déhiscence des valves de chaque psorospermie qui s’écartent, mettant en liberté le globule protoplasmique intérieur. Que se passe-t-il alors? Sans doute une conju- gaison par fusion où échange des globules protoplasmiques intérieurs ; — on n'est pas encore fixé d’une manière certaine sur ces phénomènes qui sont très difficiles à suivre. Toutefois, on sait que les vésicules à fila- ment spiral se vident, les filaments sortent el se raidissent, contribuant à fixer le corpuscule à la place qu’il occupe, jusqu’à ce que le globuie pro- toplasmique intérieur, à la suite de l'espèce de fécondation qu’il vient de subir, s’anime tout-à-coup de mouvements amiboïdes et sorte de la pso- rospermie à travers les valves écartées. Or, une fois libre, cette pelile masse protoplasmique n’est autre chose qu’une nouvelle Myxosporidie qui va grossir peu à peu et au sein de laquelle vont se passer les mêmes phénomènes que nous avons décrits. Encore une fois, nous ne voulons pas établir une assimilation com- plète des Diatomées et des Sporozoaires, mais nous cherchons si les faits | REA ÿ , II. HISTOIRE NATURELLE Su que nous venons de résumer brièvement et qui sont relatifs aux Myxospo- ridies, qui se produisent d’une manière à peu près semblable chez les Sar- cosporidies et les Microsporidies, ne pourraient pas nous aider à éclaircir quelques-uns des phénomènes que l’on remarque chez les Diatomées, notamment ceux qui ont rapport aux mouvements qu'exécutent ces orga- nismes et aux divers processus de leur reproduction. C’est ce que nous -l'ons examiner maintenant. s 2. — MOUVEMENTS DES DIATOMÉES Un grand nombre de Diatomées sont douées de mouvements propres, el particulièrement celles dont les frustules affectent une forme allongée ou en nacelle, comme les Vavicula, les Pinnularia et beaucoup d’autres. Il ne s’agit pas de ces vibrations moléculaires dont sont douées les très fines particules, même minérales, suspendues dans un liquide et, qu’on appelle mouvement brownien, mais d’une motlité autonome, qui semble mime spontanée et volontaire. Cette propriété n’a pas peu contribué jadis à faire classer ces espèces parmi les animalcules infusoires,. Si l'on dépose sur le porte-objet une goutte d’eau tenant en suspension plusieurs Navicula vivants, on les voit aussitôt se mettre en mouvement et se diriger tous, comme autant de petites nacelles, dans un sens différent, ce qui prouve que le mouvement n’est pas dû à un courant établi dans le liquide. La translation se fait toujours dans le sens de la longueur du frustule. Souvent, d’ailleurs, le petit corps, après s’être avancé dans un certain sens, s'arrête, comme hésitant, et repart en sens contraire. La plupart du temps, il va, pour ainsi dire, aveuglément, se jetant sur les obstacles qui se trouvent devant lui, et c’est alors que, d'ordinaire, il re- brousse chemin; mais quelquefois, cependant, il parait se détourner, comme par un secret instinct, des corps qui peuvent l'arrêter. Cet effet, peut être dû à une petite différence dans la densité de l’eau qui se trouve un peu condensée, dans une certaine zône autour.des corps immergés, par un effet d’altraction moléculaire ou capillaire. Les Diatomées qui vivent associées en groupes sous forme de filaments, d’arborisations ou d’éventails peuvent aussi exécuter ces mouvements si, pour une cause quelconque, leurs frustules deviennent libres. Des espèces dont les frustules sont enfermés dans un tube gélatineux se meuvent aussi, c’est-à-dire que les frustules se déplacent dans l’intérieur du tube, ce qui démontre, par parenthèse, que, chez ces espèces au moins, le thalame est réellement tubuleux, ne contenant dans son intérieur que de l’eau ou une matière beaucoup moins dense que celle dont est formée-la paroi. _ Une des espèces les plus célèbres parmi les Diatomées mobiles est le Bacillaria paradoæa, Vancien Vibrio paxillifer de O.-F. Müller; cette espèce est composée de plusieurs frustules en bâtonnets, disposés parallè- S2 LES DIATOMÉES lement les uns aux autres de manière à former une sorte de tablette quadrangulaire. Bientôt, le premier bâtonnet glisse le long du second, parallèlement à sa direction, et s'arrête quand il ne touche plus la tablette que par une de ses extrémités. Puis, le second bâtonnet, imitant le pre- mier, va le rejoindre en glissant sur le troisième ; puis, le troisième va se placer sous le second, le quatrième sous le troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce que tous les frustules se soient déplacés. La tablette s’est ainsi avancée latéralement de toute s: largeur. Alors, le premier bâtonnel re- | commence son mouvement, mais en sens inverse, ef reprend la position qu'il occupait d’abord; le second le suit, puis le troisième, et tous les autres. Et le phénomène se reproduit ainsi indéfiniment. Depuis bien longtemps on cherche l'explication de ces singuliers mou- vements des Diatomées. La première idée a laquelle on a dû songer natu- rellement, en voyant tant d’Infusoires se mouvoir à l’aide de cils vibra- iles, a été d'admettre aussi chez les Diatomées la présence de cils vibra- tiles plus ou moins fins. Certains auteurs ont affirmé les avoir vus, soil naissant à la surface du frustule, soit sortant du protoplasma intérieur par des pores de la carapace. Malheureusement, aucun observateur moderne n’a pu réellement cons- tater l’existence ni le mouvement de ces appendices. On a bien vu à la surface de certains frustules une croûte hyaline plus ou moins irrégulière et présentant en divers endroits comme de petites pointes. Mais ces pointes, plus ou moins longues, outre qu’elles n'existent pas sur tous les frustules d’une même espèce et qu’elle n’ont pas de.positions cons- tantes, n’ont jamais manifesté de mouvements ciliaires ni vibratiles. Aussi, les considère-t-on seulement comme des productions parasitaires. L’explication par les cils vibratiles étant généralement repoussée, on a dû, non moins naturellement, penser à l'endosmose, car on sait que lère de l’endosmose a succédé dans la science à l’ère des cils vibratiles. On à donc dit que les mouvements des Diatomées sont produits par des courants endosmutiques qui s’établissent, par les pores et les lentes que présentent le frustule, entre l’eau ambiante et le liquide protoplasmique intérieur. C’est encore à celte explication qu’on s'arrête le plus généralement au- jourd’hui et c’est, à notre avis, un tort, car cette explication à un défaut grave : elle n’explique rien du tout. Des « courants endosmotiques », c’est un mot dont on se paie pour ne pas être obligé de chercher autre chose. Cela ne serait une explication que si l’on montrait comment ces courants agissent pour produire un certain mouvement, et, un instant après, pour produire le mouvement inverse. Des courants endosmotiques ne peuvent ainsi changer de sens d’un moment à l’autre. Aussi, beaucoup d'auteurs, sentant tout ce que cette prétendue expli- cation a d’incomplet, ont cherché à étudier de plus près les mouvements des Diatomées, et nous ne pouvons citer ici tous les raisonnements plus ou moins compliqués qui ont été mis en avant pour arriver à une explication Die. II. HISTOIRE NATURELLE 99 qui explique. Nous devons toutelois citer M. Hamilton L. Smith qui a em- ployé le procédé bien connu des milieux colorés. Il à répandu dans l’eau où nageaient des Pinnularia, espèce à orme naviculaire, de l’indigo tel que l’emploient les aquarellistes. Cette matière colorante n’est pas, on Îe sait, réellement soluble dans l’eau, mais s’y répand en particules extrêmement fines qui donnent à l’eau une teinte bleue fort mtense, et que l’on distingue au microscope. Il à vu ainsi que quand la Diatomée s’avance dans un certain sens, les particules d’indigo s’amassent au niveau du nodule central des valves, en formant une pelite masse arrondie tournant sur elle-même, comme si elle élait soumise à un « petit jet d’eau » sortant de la valve à cet endroit. Chacune de ces petites sphères tourbillonnantes, après avoir acquis un cer- tain volume, se désagrège et les particules qui la composent sont chassées le long des valves, d'avant en arrière, pour s’accumuler derrière l’extré- mité du frustule qui, dans la progression, est en arrière. Si le mouvement de la Diatomée se renverse, les particules d’indigo sont chassées en sens contraire, c’est-à-dire toujours de la partie médiane vers l'extrémité du frustule qui est en arrière, dans le mouvement. Ces par- ticules vont donc toujours comme si elles étaient soumises à un courant allant d'avant en arrière et se renversant, par conséquent, lorsque le mouvement se renverse. 5 C’est un résuliat auquel, en somme, on devait s’attendre,mais c’est un effet, et l’on ne connaît toujours pas la cause. Mais cette expérience a permis de consiater, d’une manière bien nette, l’existence, à la surface du frustule, d’une couche d’une substance hyaline qui ne se laisse pas pénétrer par les grains d’indigo et forme une zone incolore entre la surface du frustule et le liquide ambiant chargé de par- ticules bleues. C’est ce que nous avons appelé le thalame. M. Hi. L. Smith a même fait la contre épreuve, c’est-à dire qu’il a coloré la couche hyaline en une nuance assez vive de manière à la mettre encore mieux en évidence. En ajoutant, dans l’eau où nagent les Pinnularia, une très pelite quantité de rouge d’aniline soluble, il a vu la matière colorante se concentrer dans la couche hyaline périfrustulaire et la colorer en rose vif, alors que l’eau de la préparation était elle-même à peine teintée. Nous avons fait la même expérience avec de l’éosine, malière colorante pour laquelle la substance hyaline périfrustulaire présente une affinité aussi grande que pour le rouge d’aniline. L'observation de M. H. L. Smith est peu exacte quant au mouvement des particules en suspension dans le li- quide, mais la coloration rose se produit immédiatement, et, comme l’a constaté aussi M. H. L. Smith avec le rouge d’aniline, le mouvement de la Diatomée est instantanément arrêté. On aurait donc ainsi démontré, à l’aide d’un réactif colorant du proto- plasma, l’existence d’une couche extérieure de protoplasma, invisible dans les conditions ordinaires, a cause de sa minceur et de sa transparence. — S 34 LES DIATOMÉES Cette couche à, d’ailleurs, été reconnue dans un assez grand nombre de cas, et il est possible que ce qu’on regarde souvent comme une production para- sitaire sur certains frustules ne soit que cette couche accidentellement épaissie de protoplasma externe. Protoplasma externe, tel est, en effet, le nom qu'ont donné plu- sieurs auteurs à cette couche hyaline périfrustulaire. Or, cette couche, avons nous dit, c’est le thalame du frustule. | Pour nous, toutes les Diatomées vivantes et complètes possèdent cetle couche plus ou moins épaisse et régulièrement disposée. Si certains frustules libres ne la présentent pas, c'est qu’ils l'ont perdue, comme Ja psorospermie sorlie de sa gangue myxosporidique, comme la graine sorte du fruit, comme la pomme tombée du pommier. Mais si les frustules sont revêtus d’une couche de nature protoplasmique, n’est-il pas possible que cette couche soit douée, comme l’est tout prolo- plasma, de mouvements propres, de contraction, de dilatation, d’ondulation, comme on en voit dans beaucoup de cellules, dans les Amibes, dans les masses myxosporidiques ? Et, si à la surface d’un frustule naviculaire, c'est-à-dire facilement mo- bile, le thalame protoplasmique éprouve un mouvement de contraction ou d’ondulation, ce mouvement ne déterminera-t-il pas la progression du léger frustule flottant au sein du liquide, dans un sens opposé, et le rejet des particules solides qui viennent le toucher, sur les côtés ou vers l'arrière ? N'est-ce pas, d’ailleurs, un phénomène presque constani dans les mou- vements protoplasmiques que ces changements subits dans le sens du mou- vement? — Quand on observe la marche des granulations dans les pseu- dopodes d’une Amide, ne les voit-on pas entraînées d’abord dans un cer- tain sens par le courant protoplasmique, s'arrêter, puis rétrograder, le courant qui les emporte ayant changé de sens? Ces mouvements d’ondu- lations, comme une vague qui va et vient, ne sont-ils pas caractéristiques de certains organismes formés presqu'uniquement d’une masse de proto- plasma, comme beaucoup de Rhizopodes, les Pelomyxa, certains Rhizo- flagellés, etc. ? N'est-ce pas, chez certains d’entr'eux, comme chez les Acanthomètires, le protoplasma extérieur, enlouranti le squelette minéral, qui est chargé d'accomplir tous les mouvements dont est doué l’animal ? Et la preuve que ce serait bien à leur thalame protoplasmique, c’est-à-dire au protoplasma extérieur qui les entoure, que les Diatomées à frustules locomoteurs devraient leurs mouvements, c'est que si l’on détruit ce pro- toplasma, le désorganise, le coagule, par exemple, en le traitant par une matière colorante qui contracte avec lui une combinaison, immédiatement les mouvements de la Diatomée sont paralysés. Le protoplasma externe et nu, avide du réactif colorant conire lequel il n’est pas protégé, se com- bine aussitôt avec lui, se colore et, tué, perd sur l'heure ses propriétés ; — et cela, bien avant que le proloplasma intérieur du irustule, défendu par à LOU sAe a he rt RAT | | AN à & 8 + PES 1 Il. HISTOIRE NATURELLE 39 la carapace siliceuse, soit le moins du monde atteint par le réactif, et bien avant même que l’eau ambiante ait pris de coloration sensible. Évidemment, les mouvements des Diatomées ne sont pas dus à ces pro- blématiques courants d’endosmose et d’exosmose, il paraîtrait bien plus raisonnable de les attribuer à une couche protoplasmique entourant les frustules, couche qui est souvent assez abondante et douée de mouvements actiis assez énergiques pour imprimer aux frustules eux-mêmes une impul- sion à sens variable, mais toujours dans la direction où l'élément ambiant offre la moindre résistance. Telle est la conclusion à laquelle nous amènent l'étude de ces mouvements et la comparaison que nous avons faite entre les Diatomées et certains orga- nismes voisins, choisis particulièrement chez les Sporozoaires. Il faut remarquer que cette conclusion nous ramène presqu’à l’ancienne conception des cils vibratiles. En effet, on est d’accord aujourd’hui pour regarder les cils vibratiles des organismes qui en sont doués comme des dépendances du protoplasmä, pour ainsi dire comme des fins pseudopodes qui seraient constants dans leur forme. Par conséquent, les mouvements ciliaires et les mouvements protoplasmiques proprement dits sont de même nature et ont la même origine. La matière mucilagineuse qui recouvre les frustules des Diatomées est, comme les substances albuminoïdes, soluble dans la potasse caustique. D'après le prof. H. L. Smith, quand on traite une Diatomée vivante par la potasse, sous le microscope, en déposant une goutte de la solution alcaline sur le bord du couvre-cbjet, aussitôt que la solution atteint le frustule, la matière mucilagineuse se dissout et les deux valves du frustule s’écartent, s’ouvrant comme une boîte. 1 faut donc en conclure que cette couche hyaline contribue à maintenir les deux valves en contact. Elles s’écartent sous la pression du protoplasma intérieur qui se gonfle peut-être en s’imbibant, par endosmose, de la solu- tion alcaline; M. H. L. Smith pense que c’est plutôt par une pression na- turelle du protoplasma contre les parois internes des valves, pression qui n’est plus contrebalancée par la présence et la pression en sens contraire de la matière hyaline externe. D'après cet auteur, ce serait cette pression, tant interne par le proto- plasma, qu’externe par la gaine hyaline, qui déterminerait les mouvements du frustule. De plus, dans les formes naviculées, dont les extrémités sont semblables et plus ou moins pointues, cette pression déterminerait des mouvements, tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, mouvements de va et vient, puisque le frustule est semblable par les deux bouts. Et alors, la matière mucilagineuse, en s’accumulant, se trouverait prendre une orme tubulaire en raison des mouvements allernatifs de la Diatomée dans la glaire. Telle serait l’origine des tubes hyalins dans lesquels sont contenus, et se meuvent, les frustules de certaines espèces. Dans les espèces, au contraire, dont le frustule n’est pas semblable à 36 LES DIATOMÉE ses deux extrémités, et a, par exemple, plus ou moins la forme d’un coin, la pression de la matière hyaline chasserait toujours le frustule dans le même sens, la base du coin en avant, de sorte que celte matière hyaline s'accumulerait toujours en arrière de la pointe du coin où elle formerait les pédicelles ou stipes que l’on conslate chez cerlaines de ces espèces, comme les Gomphonema. C’est là une vue de l'esprit, ingénieuse, comme toutesles conceptions du savant diatomiste américain, mais à laquelle nous pensons qu'on peut faire bien des objections. $ 2, — MULTIPLICATION DES DIATOMÉES Les Diatomées, organismes unicellulaires, se multiplient comme tous les organismes unicellulaires : 1° par division ou fissiparité, mode asexuel ; 2° par conjugaison, mode sexuel. MULTIPLICATION PAR FIssIPARITÉ. — On connait le phénomène de la division cellulaire ; les détails qui l’accompagnent ont été, dans ces der- niéres années, étudiées avec beaucoup de soin, par un grand nombre d’au- teurs, sur des cellules des tissus, et l’on s’accorde aujourd’hui à admettre que le processus très compliqué de la division des cellules a pour origine la division du noyau et de ses éléments. C’est ce qu’on appelle maintenant le phénomène de la Æaryokinése. Nous n’avons pas à insister ici sur les modifications histologiques que subissent, pendant la division, les divers éléments des cellules, nous devons seulement indiquer la marche générale du phénomène tel qu'il se produit sur la cellule diatomée, et ses résultats. La cellule se compose d’un wéricule primordial, c’est-à-dire d'une masse protoplasmique contenant, au centre, un noyau, et au centre de celui-ci, un nucléole; puis un endochrome disposé à la partie superficielle en amas diversement constitués et distribués, formant les chromatophores: enfin, des gouttelettes grasses, plus ou moins nombreuses. : L'utricule primordial est recouvert d’une membrane ou culicule, ordi- nairement chargée de silice et élaborée par le protoplasma aux dépens des matériaux qui lui sont fournis par le liquide ambiant. Si celte enveloppe minéralisée, résistante, était homogène et continue autour de la cellule, on comprend que la division ne pourrait pas se aire à moins de s’accompagner de la rupture de celte espèce de kyste. Mais nous savons que la carapace siliceuse est formée de deux valves dont l’une, dans les conditions ordinaires, est un peu plus petite que l'autre. Ces deux valves ne sont pas soudées par leurs bords, comme les deux moitiés d’une coquille de noix, mais elles sont emboïitées. L'une et l’autre sont munies, sur tout leur pourtour, d’une membrane qui se silicifie plus ou YONNE EE II. HISTOIRE NATURELLE JT moins, les connectifs, zones ou bandes connectives. L'une des bandes conneclives, celle qui borde la plus petite des deux valves, entre dans l’autre qui la recouvre comme le couvercle d'une boîte. — Îlen résulte que quand la cellule intérieure augmente de volume en se doublant, l’enveloppe siliceuse s'agrandit par l'éloignement des deux valves dont les connectits glissent l’un sur l’autre. D'ailleurs, ces connectifs peuvent s’allonger eux- mêmes par leur bord, afin de se recouvrir loujours et de ne pas laisser de solution de continuité. Pendant que les deux valves s'éloignent l’une de l’autre, poussées qu’elles sont par l’utricule primordial qui s'agrandit dans l’intérieur du frustule, le noyau s’allonige et commence à se diviser en deux, chacune des parties emportant un nucléole provenant de la division en deux du nucléole pri- mitif. En même temps, le protoplasma périphérique, avec l’endochrome l'ig. 14. — Cellule diatomée (Navicule), d’après M. J. Debv. BBB'B’, protoplasma dont une couche entoure la cellule (utricule primor- dial); A, noyau et nucléole ; C, GC, chromatophores; E, E, gouttelettes d’huile; D, cavité centrale ; F, F’, valves; G, G, G’, G’, connectifs. qu'il limite, s’étrangle dans la zône médiane, sous les connectifs pro- longés, et la cellule tout entière commence à se diviser en deux autres. Cette division, se poursuivant, devient bientôt complète et l’on a deux utricules primordiaux ou deux cellules accolées, ayant chacune son noyau, son ‘protoplasma, ses chromatophores, comme la Diatomée primitive. Alors, sur les deux surfaces en contact se forment deux valves nouvelles, adossées, qui se silicifient bientôt; les bandes de connectifs qui se recouvrent et débordent les jeunes valves ne tardent pas à se résorber, les deux frus- tules deviennent libres et l’on a aeux individus au lieu d’un. Un peu plus lard, il se forme dans chaque frustule, le long du bord de la nouvelle valve, un connectif qui glisse sous le connectif de la valve ancienne, et la struc- ture initiale est rétablie dans les deux individus. {L faut remarquer que, suivant ce processus, tout frustule possède deux valves qui sont d’âge différent, une ancienne et une nouvelle, et qui ne 38 LES DIATOMÉES sont pas de mème grandeur, la valve nouvelle toujours emboïtée dans le connectif de la valve ancienne et, par conséquent, plus petite (1). Il en résulte, si, comme cela est très probable, la division se fait toujours de la même manière, que si la taille de la Diatomée s’amoindrit par des divisions successives, il persiste à chaque division un frustule qui maintient la taille primitive, laquelle est réglée par la valve ancienne qui persiste et assiste en témoin à toutes les divisions que subit le frustule qu’elle re- couvre. Ainsi, dans la figure 14 ci-dessus, la cellule représentée par le dessin ne donnera jamais naissance qu’à deux sortes de frustules. Ceux dont la taille est réglée par la grande valve emboitante K”, (le irustule de droite, fig. 46) identiques au frustule initial, et ceux dont la taille est réglée par la petite valve emboîtéeF, (le frustule de gauche). Chaque division laisse donc toujours un frustule identique à celui qui se divise et produit un frustule plus petit. e .t = KKKKKKKKK Ù LL RP ee A = snmmres ere > { . 2h: . IVe L & en ‘ Q : surface extérieure être plus ou moins creusés ES en cupule. Il en est de même des nodules ter- See minaux ; cependant sur le côlé de ces nodules, Fig. 33. — Valve brisée de que contourne ordinairement le raphé, il existe Navicula major. des points, élargissements de la fente de ce cb, fente du raphé;e, nodule raphé, qui traversent l'épaisseur de la valve median ; ad, fracture de OC à la lame supérieure de la et par lesquels on a admis jadis que sortaient Re Unontrant les cotes des cils vibratiles ou des pseudopodes, et, plus situécsaudessous de cette récemment, que se produisaient des courants Han nn se PRE). d’où résulteraient les mouvements des Diato- : mées. La première de ces hypothèses est au- jourd'hui abandonnée des diatomistes, et nous pensons qu'il doit en être de même pour la seconde. | Le prof. H. L. Smith a fondé sur la présence ou l'absence du raphé une classification générale des Diatomées qui a été adoptée par un certain nombre d'auteurs, M. H. van Heurck et M. Ad. Schmidt, notamment. Fon- dée sur ce seul caractère de forme extérieure, celte classification n’est point ce qu’on appelle une classification naturelle, c’est un système artifi- 62 LES DIATOMÉES ciel, un peu comme le serait, par exemple, une classification botanique qui répartirait les plantes suivant qu’elles ont les feuilles pointues, rondes ou divisées. Néanmoins, comme elle est employée dans plusieurs ouvrages importants, nous devons en dire ici quelques mots. M. H. L. Smith divise toutes les Diatomées en trois grand groupes. Le premier, groupe des #aphidées, comprend toutes les Diatomées qui ont un raphé évident, au moins sur l’une des faces. On peut en prendre comme type les Navicula. Elles ont, du reste, ordinairement une forme plus ou moins naviculaire, c’est-à-dire en navette ou en nacelle. (Fig. 27, 1). Le deuxième, groupe des Pseudo-raphidées,comprend les espèces qui n’ont pas de vrai raphé, mais présentent, au moins sur lune des valves, un espace lisse simulant un raphé par l'absence des stries, côtes ou dessins. On peut prendre pour type les Synedra. Elles ont sou- vent une forme plus ou moins bacillaire ou en bâtonnet. (Fig. 27, 2). Fig. 34. — Cymbella Ehrenbergü. Fig. 35. — Amphora ovulis. a, vue de profil; b, vue de face. Le troisième, groupe des Crypto-raphidées, se compose des espèces qui n’ont ni raphé ni pseudo-raphé. On peut prendre pour type les Cosci- nodiscus. Elles ont ordinairement une forme discoïde, elhipsoïde large, triangulaire ou polygonale. (Fig. 27, 3) En faisant intervenir dans ces trois grands groupes les caractères tirés de la forme des valves, de la position des nodules, etc., M. H. L. Smith établit les coupes de familles, de genres et d'espèces. ; Cette classification, on doit le reconnaître, est fort ingénieuse et attrayante. Malheureusement, elle ne considère dans les Diatomées que la matière morte, comme ferait une classification minéralogique répartissant les objets suivant la forme de leurs cristaux et la direction des axes ; elle néglige complètement les Diatomées en tant qu'organismes vivants, ayant les uns avec les autres des ensembles de caractères biologiques communs et des affinités naturelles ; elle contribue, par conséquent, dans une cerlaine mesure, à limiter l'étude des Diatomées à l'examen de leur carapace sili- ceuse, et à faire négliger les dispositions organiques et les phénomènes III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 63 s vilaux que présentent ces curieuses petites plantes dont l’histoire natu- relle est encore, nous le répélons, presque complètement à faire. Quoi qu’il en soit, et en dehors de sa classification proprement dite, M. H. L. Smith a basé sur la division des Diatomées en trois grands groupes, telle qu’il l’établit, des considérations , intéressantes Li nous devons résumer (1). Etant données ces trois formes principales, toutes les autres formes en dérivent, suivant le savant auteur américain, à l’aide de variations homo- logues dans les trois groupes. Ainsi, dans le premier groupe, par exemple, les valves sont partagées normalement en deux parties symétriques par le raphé, mais dans certains cas, les valves peuvent se développer d’un côté du raphé plus que de l'autre : elles ne sont plus symétriques de chaque côté du petit axe: c’est ce que M. H. L. Smith appelle une variation équatoriale. Le frustule, gon- Fig. 36. — Epithemia gibberula. Eh. Fig. 37. — Cymatopleura Solea. a, face valvaire; b, face connective. flé d’un côté, s’incurve de l’autre. C’est ce qui arrive dans les Cymbella, dans les Cocconema (fig. 54), qui sont des Navicula dans lesquels un côté des valves est plus dilaté que l’autre et la zone connective de ce côté s’est elle-même élargie. La Diatomée s’est, pour ainsi dire, gonflée de ce côté, qu’on appelle céfé dorsal. (L'autre côté, plus étroit et plus mince, est le cûfé ventral). La variation équatoriale peut s’accuser encore davantage que dans les Cymbella, et l’on obtient un Amphora. (Fig. 35). La même variation, par expansion équatoriale de la zone connective ya côté de la valve, se one dans le deuxième groupe donne les formes Epithemia, (Mig. 36), et dans le troisième groupe les formes £uodia. La variation au lieu de se produire à l’une des extrémités du petit axe pour se faire à l’un des bouts du grand axe, elle est alors dite axiale. (1) H. L, Surrx. — À contribution to the life history of Diatomaceæ (Pro- ceedings of the Amer. Soc. Microc. 1886).— Traduit dans le Journal de Mi- crographie, t. XII, 1888. LA 64 LES DIATOMÉES C’est ainsi que s’obliennent les Diatomées cunéilormes comme les Gom- phonema dans le premier groupe (Raphidées), Licmophora, Rhipido- dendron, etc., dans le second (Pseudo-raphidées) (Fig. 23), Podosira, dans le troisième (sans raphé ni pseudo-raphé. La dilatation axiale peut se faire aux deux extrémités, el l’on obtient des formes capitées ou dilatées en 8, dans les groupes qui comportent ces for- mes (Fig. 37). D'autres variations se manifestent encore comme la torsion du frustule en S, par exemple dans les Pleurosigma, du premier groupe, torsion qu’on retrouve chez des Mifzschia du second. Ou bien encore, certains détails de forme peuvent subir des modifications qui établissent des relalions entre tel groupe et les deux auires : l’allonge- ment, l’étirement du nodule central en une ligne tranversale, comme chez les Stauroneis, ou longitudinale, comme chez les Colletonema et les Berkeleya, et qui arrive à l'effacement à peu près complet chez les Am- phipleura; la disparition du raphé sur une des valves, ou son émigration Fig. 38 Achnantes Fig. 39.— Siauroneis Fig. 40. — Berkeleya brevipes. gracilis. Harveyi, Gr. (très grossi). graduelle vers l’un des bords de la valve, rapprochent les formes du pre- mier groupe de celles des deux autres. En un mot, en appliquant les mêmes lois de variation aux trois formes normales, on obtient toutes les modifications qui caractérisent les genres et les espèces contenues dans ces groupes, modifications qui procèdent des mêmes causes. De plus, on obtient le passage de ces formes les unes aux autres par des variations graduelles, allant parfois jusqu’à la disparition de certains détails de structure. | Certaines de ces variations se sont fixées, et onen a fait des genres et des espèces, — alors que peut-être ont n'eüt dù les regarder que comme des variétés, — mais d’autres ne sont qu'accidentelles, bien que parlois elles puissent se reproduire par la division fissipare des frustules qui les pré- sentent, et alors elles constituent des formes anormales, de véritables mons- truosités. Ainsi M. Weissflog a publié la photographie de divers Navicula chez lesquels le raphé a disparu sur la moitié d'une valve, (Fig. 41), ou même III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 65 presque complètement (Fig. 42), et où les siries composés de grains ou chapelets au lieu de rester parallèles au petit axe du frustule ont pris une disposition rayonnante. C'est le premier groupe de M. H. L. Smith qui passe au troisième, un ÂVavicula qui devient un Coscinodiscus. gs a RÉ Ne AT Fig. 41, 42, 43. — Diatomées anormales (d'après Weissflog). Dans la forme suivante (Fig. 43), on voit de même un Vavicula qui, dans Sa moitié inférieure, passe à l’'Awlacodiseus. Nous aurons à décrire par la suite un certain nombre de monstruosités, car les Diatomées, comme tous les autres êtres vivants, sont sujettes à des anomalies, à des variations tératologiques souvent trés intéressantes par- ce qu'elles peuvent nous révéler les différentes phases de développement par lesquelles passent ces organismes, les lois qui président à la formation de leurs parties et les divers états dont ils procèdent. Cr APT RC ENT QU 2 NU G6 | LES DIATOMÉES $ 2. — STRUCTURE INTIME DES VALVES Nous avons vu que les valves des Diatomées présentent des côtes, stries, grains ou perles, des détails de sculpture infiniment variés et délicats. Nous avons donc à examiner maintenant la structure intime de ces valves. C’est là une question très ardue, très controversée et le plus souvent, du Se Le) G CES F3 © 3 Fig. 44. — Cestodiscus (Coscinodiseus) obscurus. reste, extrêmement difficile à résoudre, exigeant toutes les ressources de l'optique moderne la plus perfectionnée, et une grande habileté de la part du micrographe. C’est, comme le dit M. J. Deby dans notre /ntroduction, le champ de bataille des diatomistes. Quand on examine, avec un bon objectif, une Diatomée portant des stries sur ses valves, on reconnaît que, le plus souvent, les stries se résolvent en lignes de points, el tous ces points, au premier abord, paraissent comme des grains saillants, aussi les a-t-on généralement appelés perles. Cependant, en y regardant de plus près, sur certaines espèces, comme les Triceratium, les Coscinodiscus, les Isthinia et d’autres dont les points sont plus gros, on se prend à douter, et, avec beaucoup d'attention, on admet que ces points ne sont pas en saillie, mais en creux. C’est, pour nous, une disposition à peu près évidente sur le Coscino- ; l Le û Vu A0 QI LS DT SUR TL ER DORE 2 LP DA OTMT idée "4 RO A IR A Û 0 L'QR : u w 4: Y \ » ir * (3 AE IT. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 67 discus Oculis Iridis (1), entr’autres, où nous avons pu constater que les hexagones ou yeux dont sont marquées les valves ont leur centre sur un plan intérieur à celui du périmètre hexagonal. Cela est si vrai qu’en abais- sant très légèrement l'objectif, on reconnait un dessin très fin que nous avons pu représenter. De sorte que le centre de l'hexagone est le fond d’un alvéole et non le sommet d’une perle. C’est le fond qui porte une sculpture extrèmement fine, que l’on peut reconnaitre en abaissant l'objectif pour mettre ce fond au foyer. Dès 1876, nous constations ainsi que la valve des Coscinodiscus, et autres espèces dont le dessin est analogue, est composée de deux couches, la première formée d’aréoles ou alvéoles, plus ou moins semblable à un , > OCTO e ST ETS sea S f 5 CE D e : LIN CO À Ù dc x À où } æ a 4 ue ‘@ (3 ù A) ANUS, Ce CYR QE CIS | se ‘ A eaar:e ES OCL À () si Or Se à $, QT NO Q ss 36 æ AS 13 Ne | 0 û e) »}< X () An HD Ü dé) 00 / # s ) Ne h (1 Vs XY Q 10 Q di AL CCSN: BYe: GE RS COCCNENS * SON SA Fig. 45. — Isthmia enervis. gâteau d’abeilles, et la seconde plus profonde fermant ces alvéoles par le fond. C'était presque la vérité, comme nous le verrons plus loin. C’est, à ce que nous croyons, le professeur Bailey, de New-York (2), qui a démontré, en 1851, que la plupart des parties que l’on prenait alors pour des trous ou des dépressions des valves sont, au contraire, des épais- sissements, et qu'inversement les parties que l’on regardait comme épaissies ou saillantes sont, en réalité, amincies ou déprimées. / Par exemple, on considérait les nodules des Naviculées comme ! des trous et les points des /sthmia comme des perles ou des bosses. Bailey a eu l’idée de faire agir sur les frustules une solution d’acide _fluorhydrique, qui dissout la silice. Il opérait sous le microscocope, en plaçant (1) J. PELLETAN. — Le Microscope, son emploi et ses applications, in-8° 1876 p. 563. (2) 3. W. BalLev. — Amer. Journ. of Sc. and Arts, 2 série, tome XI. + DU RS HOT 1 RS LD. UE RE TS AA MAC TS 7 Ç + T4 Er": tt my 1 Fr 68 LES DIATOMÉES les frustules entre deux lames de mica que l'acide fluorhydrique n’attaque pas, et en recouvrant d’une semblable lame de mica la lentille de l'objectif pour la préserver des vapeurs acides. Il a vu ainsi que, sur les valves pré- sentant des nodules, ceux-ci résistaient le plus longtemps à l'action dissol- vante du fluor, tandis que s’ils eusseni été des parties plus minces ou des trous ils eussent disparu les premiers ou se seraient agrandis. Il a vu, de même, que les bandes longitudinales lisses, de chaque côté du raphé dans les Pinnularia, ne sont pas des parties amincies, Mais épaissies, et qu’au bout d’un certain temps, l'acide ayant attaqué la surface, elles apparaissent striées. Cette striation est donc profonde et recouverte par une couche de silice. Fig. 46. — Triceratium favus. IL à constaté encore que, chez les Zsthmia, les taches ou points de la bande transversale de la valve ne sont pas des épaississements ni des bosses, mais des parties amincies ou des trous arqués, et qu’au contraire, les travées qui les séparent, et que l’on croyait tracées en creux, SOnt des épaississements qui résistent longtemps à l’action de l'acide et disparaissent en dernier (Fig. 45). Par ce procédé ingénieux, il a pu, sur les frustules récents et même sur quelques spécimens fossiles, isoler la membrane organique de la cellule dépouillée de toute son incrustation siliceuse. Depuis Bailey, un grand nombre d’observateurs ont étudié la structure intime des valves des Diatomées, et ce sont particulièrement sel valves des Coscinodiscus et des Triceratium, dont les «yeux» sont relativement volumineux, qui ontété l’objet des recherches des diatomistes. Il faut citer Las DE NS III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 69 surtout les travaux de Flôgel (4), Otto Müller (2), J. Gox (3), Prinz et Van Ermengem (4), Van Heurck (5) et J. Deby (6). Aujourd’hui, tout le monde est à peu près d'accord à reconnaitre que les valves des Diatomées, et particulièrement de celles que nous venons de citer, sont composées de plusieurs couches, une couche supérieure et une couche inférieure réunies par un réseau composé d’alvéoles plus ou moins réguliers et souvent hexagonaux, formant comme un diploë entre deux lames osseuses. Il arrive parfois d’ailleurs qu’une valve de Diatomée se clive en ses deux lames parallèles. M. J. Cox a pu reconnaître ainsi directement que la lame inférieure ou interne de la valve d’un Triceratium portait les fines ponc- Fig. 47. — Coscinodiscus bihariensis, Pants. tuations que l’on voit au fond des yeux quand on examine la valve dans son entier, et l’on reconnaissait la trace hexagonale laissée par le réseau alvéolaire qui était resté adhérent à la face inférieure de la lame externe (7). (1) Fzôcez. — Untersuchungen über die Structur der Zellwand, etc. (Arch. f. Mikr. Anat.T. VI, 1870). (2) 0. Müzcer. — Uber der feinerem Bau der Zellwand der Bactillariaceen, etc. (Arch. f. Physiol. Reich. et Dub. Reym. 1871), (3) 3. Cox. — Structure of the Diatom shell. (Am. Month. Micr. J. 1884). (4) M. Prinz et Van ERMENGEM. — Rech. sur la struct. de qq Diat. cont. dans le cementstein du Jutland. (Ann. de la Soc. B. de Micr.T. 8). (5) H. Van Heurcx. — Bull. de la Soc. B. de Micr. 1885. (6) J. DeBy. — Sur la structure microscopique des valves des Diatomées. (Journal de Micrographie, 1886, et Journ. Quek. Micr. CI. 1886.) (7) J. DeBy. — Sur la structure microscop. des valves des Diat. (Journ. de Micrographie, 1886 p. 416). Voir la PI. IV, fig. 4, 5, 6, qui représentent les lames sup. et inf. et la coupe d’une valve de Triceratium. (4 bhA je à 4 “4 & Lo _ ent 70 LES DIATOMÉES Néanmoins, certains auteurs, comme MM. Prinz et Van Ermengem, pensent que la lame supérieure est perforée au centre des alvéoles qui sont ainsi des cavités ouvertes en dessus comme dans un gateau d’abeilles vide. M. Stephenson, au contraire, avait supposé que c’était la lame inférieure qui portait la perforation. Le D" Flôgel et M. J. Cox pensent que les alvéoles sont des cavités closes par le fond et le D' H. Van Heurck admet qu'une lame supérieure peut fermer les alvéoles en dessus, mais qu’elle existe à tous les états de déve- loppement : complètement formée, épaisse et solide, obturant entièrement les alvéoles, ou bien très mince et même manquant tout à fait, el laissant les alvéoles ouverts en dessus. M. J. Deby qui, à ce que nous croyons, à fait les recherches les plus récentes sur ce sujet, pense que la couche ou membrane silicifiée supérieure existe toujours, à moins qu’elle ait été détruite accidentellement, comme cela arrive presque toujours sur les frustules fossiles qui ont subi des frottements et qui se sont usés sur leur surface, et comme cela a lieu aussi à peu près constamment sur les Diatomées qui ont été préparées par le brü- lage ou traitées par les acides. L'observation que nous avions faite jadis sur le Coscinodiscus Oculus 1ridis était donc exacte, — comme sont exactes celles de MM. Prinz et Van Ermengem, mais, ainsi que ces auteurs, nous avons étudié une Diatomée fossile dont la couche externe, usée, avait disparu, laissant les alvéoles ouverts. Voici, d’ailleurs, les conclusions du travail de M. J. Deby. « 4° La valve de ia plupart des Diatomées est composée d’une double lame. « 2 Entre les deux lames il y a un plus ou moins grand nombre de cavités limitées par des parois solides de silice. Ces cavités sont circulaires ou hexagonales dans leur contour. « 3° Dans toutes les valves récentes vivantes et complètes, les cavités sont closes en-dessus par la lame supérieure, au fond par la lame inté- rieure, et ces lames ne montrent aucune: trace d’orifices, mais seulement des amincissements au sommet des cavités, excepté dans les cas anor- maux ou la cuticule organique a été partiellement ou totalement détruite par des causes accidentelles. «4° La membrane supérieure est, dans le plus grand nombre des cas, si légèrement siliceuse, que le de contact avec les acides la détruit et ouvre les cavités placées au-dessous d’elle. Dans d’autres cas, cette mem- brane, qui est généralement plus mince dans la partie re des aréoles, peut devenir fortement silicifiée et contenir des particules ou granules de silice fortement réfringents, placés sur ce qu’on appelle les « yeux » aux- quels cas les cavités sont complètement fermées des deux côtés, sauf pour les actions osmotiques. «5° La membrane de clôture inférieure des alvéoles porte fréquemment. STRUCTURE MICBOSCOPIQUE DES DIATOMÉES Ji des dessins variés dont la nature, en raison de leur excessive petitesse, n'a pas encore été bien établie, mais qui doivent dépendre de la structure, car aucune image de diffraction, formée par. queiqu’organisation siégeant sur le plan inférieur, ne peut les produire, attendu qu'aucune organisation n'existe sous ce fond, ni entre les diaphragmes. DO AS « 6° La fine membrane supérieure des aréoles est l’extension des bords des barres dites « en tête de clou » qui forment les parois limitantes des aréoles, comme cela a été figuré par MM. Otto Müller, Flôgel, Prinz et Van Ermengem. (Dans beaucoup de Diatoviées fossiles et sur presque tous les spécimens bouillis dans les acides, la lame externe qui ferme les aréoles a disparu et les valves sont, par conséquent devenues perlorées à la surface supérieure. Dans quelques cas, la lame profonde finit aussi par présenter des perforations.) on) « 7° Les cavités dans la valve sont limitées par des parois de silice solide. _ Fig. 48. — Coupe schématique d’une valve de Triceratium, d’après M. J. Debv. a, lame supérieure ; b, lame inférieure ; c, cavité des alvéoles ; d, piliers interalvéolaires ; m, partie amincie de la lame supérieure ; n, fond des alvéoles. cu Ces parois s'étendent souvent au-delà, en-dessus ou en-dessous des mem- branes qui ferment les aréoles, et fréquemment s’allongent en pointes ou épines, diverses de formes et de longueur, qui font saillie sur la valve entre les aréoles. « 8° Le sillon médian ou la fissure qu’on observe dans le raphé, ou ligne médiane épaissie de la plupart des Navicula, est aussi fermée en-dessus et en-dessous par une membrane organique très mince, légèrement sili- cifiée, dans toutes les valves récentes normales. Je crois cependant que de petites ouvertures peuvent exister dans ces étroites membranes de ferme- ture au voisinage du nodule central et des nodules terminaux. Mais ce point a besoin d’être encore élucidé… « 9 Les zones ou bandes connectives de certains genres, comme les {sthmia, paraissent réellement et véritablement perlorées. ; «10° Tout ce que les auteurs ont appelé aréoles, perles, pores, orifices, projections granuleuses, dépressions, hexagones, grains en chapelet, points, etc. ne sont qu’une seule et même chose mais exprimée d’après des 42 LES DIATOMÉES interprétations microscopiques diverses, des idiosyncrasies différentes ou des idées préconçues. » | Ainsi, comme nous le disions, les Diatomistes paraissent _s’accorder aujourd’hui sur l'existence de deux lames séparées par une substance aréolaire, lames dont l’externe ou supérieure peut manquer souvent, sans | doute par suite d’usure ou de destruction acci- dentelle. Pour certaines Diatomées, comme les Cos- “ cinodiscus, Eupodiscus, Triceratium, ec., } cette structure paraît assez évidente et elle / SSE donnerait, sur une coupe perpendiculaire à la LE) surface, le schéma ci-dessus (fig. 48) dans ji 2ES lequel a représente la lame externe ou supé- : EE el | EC Es rieure, 6 la lame interne pouvant porter des 75 Sn ornementations diverses, c la cavité close des ann alvéoles, d les piliers en tête de clou qui sé- | A parent les aivéoles et m la partie amincie de | EE la lame supérieure dans l'axe des alvéoles, | ==: partie à travers laquelle, si elle est conservée. L (ou par le trou qu’elle laisse, si elle est dé- b ()}e : == truite), on aperçoit le fond orné # de l’alvéole. SES Mais en est-il de même pour toutes les Dia- SZ tomées, par exemple pour celles dont les val- = ves ne présentent pas d’yeux, mais des côtes plus ou moins robustes comme les Navicules Fig. 49.— Navicula Pinnulariées, et pour celles qui présentent des TEE stries résolubles, avec de forts grossissements, raphé et nodules. en points distincts lesquels ont bien l'aspect ad, fracture mon- de grains brillants ou, comme on dit, de per-- ie à po les, les Pleurosigna, Frustulia, Amphi- se Ébtoe Dedk pleura, et mille autres ? — La chose paraît côtes manquent. bien moins évidente, et d’autant moins que D’ap.M.H.L.Smith). ces détails de structure sont ordinairement / = beaucoup plus petits et souvent très difficiles V7 4 voir. IL nous semble que jusqu’à présent ce n’est guëre que par analogie qu’on à conclu à une identité de structure chez toutes les Diatomées. Gependant, M. H. Van Heurck, grâce aux milieux réfringents à haut indice de réfrac- tion composés par M. H. L. Smith (voir plus loin : Montage des Diato- mées}, a pu vérifier l’existence des alvéoles dans les genres Raphoneiïs, Nitsschia et Pleurosiqgma. Pour nous, nous ne contestons pas la réalité de cette texture aréolaire des valve, chez les espèces à fines stries résolubles en points, non plus, par conséquent, que l'existence des deux lames, l’une supérieure . fermant les IIT. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 19 alvéoles en dessus, l’autre inférieure fermant les alvéoles au fond. Mais nous pensons que les points en lesquels se résolvent les siries sont bien des grains ou des perles, c’est-à-dire des corps en saillie et non plus en UDUDUETY OT R } E EPPPP PP ' EBK n De D DEPPRP F BLPP PE PEPEp Dh (5 D D y BRLD PP Ü CELER On DPHDLPDLE LE lo] PL? bLED D D D RBEPE REELER D BED 4 AAATTS LED PE A 6 PEPED PDG D U Î La A Aa / hs PE ms Fo e Fig. 50.,— Cocconema ASperum, Ehb. Face valvaire montrant les stries résolues en perles dans une partie de la valve, d’après MM. P, Petit et Leuduger-Fortmorel. creux ou en profondeur comme les yeux ou les taches des C'oscinodiseus ou des Zriceratium. En effet, si l’on se reporte aux figures qu'ont données les auteurs de la His 51e Coupe schématique perpendiculaire à la surface d’une valve perlée. coupe des valves (voir fig. 48), on remarque que tous ont représenté les piliers interalvéolaires sous forme de clous à tête Saillante. C’est, en effet, Ho SChana de la strialion perlée du Pleurosigma angulatum. ainsi qu’ils se présentent toujours. Dans les espèces dont nous parlons, Pleurosigma et autres, les alvéoles sont extrémement petits et les têtes de clous saillantes relativement grosses. Ce sont précisément ces fêtes de 74 LES DIATOMÉES clous qui constituent les grains où perles, réellement en saillie, qu’on ob- serve sur les valves des espèces à surlace perlée. . Siles alvéoles (o) ont une section régulière en losanges égaux disposés, par exemple, comme dans le schéma fig. 52, sur toute la surface de la valve, Fig. 53. — Pleurosigma angulatum résolu en perles à laflumière électrique, par M. H. Van Heurck. on voit qu’ils forment exactement le dessin des stries du Pleurosigma angulatum résolues en perles, alignées suivant les trois directions M7, transversale, ma et nb, inclinées l’une sur l'autre à 60°. Les alvéoles peuvent avoir un contour carré ou rectangulaire allongé, et l’on obtient ainsi le schéma de toutes les striations perlées disposées en Fig. 54. — Schémas de striations parallèles perlées. en stries parallèles, comme dans un grand nombre de Navicula, dans les Frustalix saronica, Amphipleura pellucida, dans le Surirella gemma, etc. Les alvéoles peuvent avoir des formes très diverses suivant la forme même de la valve et former, par les têtes saillantes des piliers qui les séparent, des lignes, c’est-à-dire des stries, très diversement incli- nées les unes sur les autres, et par exemple plus ou moins rayonnantes. es ARE III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 75 Cette disposition s’observe, comme on sait, chez un très grand nombre de Diatomées et particulièrement dans le voisinage des nodules. (Fig. 55, 36). Si l’on suppose que les grains formant une strie sont tellement prés les uns des autres qu’ils se touchent, confluent, la strie ne sera plus résoluble: en grains ou perles, mais ne formera plus qu’une barre saillante ou côte Fig. 55. — Schéma d’une striation perlée rayonnante. séparée de la barre ou côte précédente et de la suivante par une raie en creux. Beaucoup de Diatomées présentent des stries qui n’ont pas encore été résolues en grains. Pour quelques-unes il est possible que les moyens op- tiques nous manquent encore, mais il paraît très probable que chez d’au- tres les grains n'existent pas, qu’ils ne sont pas distincts les uns des autres et qu'ils confluent en une strie irréductible. On donne, en général, le nom Fig. 56. — Navicula tusca résolu en perles.à la lumière électrique par M. Van Heurck. de côtes à ces stries lorsqu’elles sont très fortes, comme dans les VMasreula major (Fig. 49), N. Debyi (Fig. 57), etc. Du reste, il n’est pas certain que ces côtes soient toujours formées, comme nous venons de le supposer, par la confluence des sommets des piliers de séparation des alvéoles. Dans certains cas, elles paraissent formées par des sortes de petits tubes aplatis rangés les uns à côté des autres et qui seraient creusés le long de leur axe d’un canalicule très fin. Nous considérons cette structure comme résultant de la coalescence des cavités d’une ou plusieurs rangées d’alvéoles. 76 LES DIATOMÉES Ainsi, si l’on se reporte à la fig. 54, et quel’on suppose que les perles des deux premiers rangs soient assez grosses pour se confondre entr’elles dans le rang ab et dans le rang cd et celles du premier rang avec celles du second de sorte que les deux rangs aÿ, cd ne forment plus qu'une grosse côte épaisse et saillante ; si l’on suppose que le rang d’alvéoles com- pris sous ces rangées de grains confluent aussi, par la disparution de toutes les cloisons comme ?#, n, le rang d’alvéoles formera un canalicule qui sera surmonté par la côte composée de la fusion des deux rangées de grains. En somme, cetle structure à Côles canaliculées ne serait, ainsi comprise, qu’une modification de la structure alvéolaire supposée générale à toutes les valves de Diatomées. Elle en dériverait d'une manière simple. De sorte que dans une même tribu, comme celle des Naviculées, ou mème, plus généralement, dans un mème groupe, comme celui que M. H. L. Fig. 57. — Navicula Debyt. Smith appelle les Raphidées, on ne trouverait pas des espèces dont la valve est construite de manières très différentes. Et, dans tous les groupes, la structure fondamentale serait la même, ne différant que par des variations dans la forme, la dimension, la séparation ou la réunion des mêmes éléments. Nous avons parlé de valves de Triceratium qui se sont dédoublées en une lame supérieure, à laquelle adhéraient les alvéoles, et une lame infé- rieure montrant encore l'empreinte de la réticulation hexagonale laissée par ces alvéoles ; M. H. L. Smitt a publié le dessin (Fig. 49) d’une valve de Navicula major brisée et montrant, dans la fracture ad, la lame supérieure passant par-dessus les côtes qui la débordent en un point et qui sont fixées à la lame inférieure. Deux côtes manquent tout à fait par la dis- parution des deux rangs d’alvéoles qu’elles recouvraient. La manière de voir que nous exposons ci-dessus n’est pas, nous le savons, admise par tous les auteurs. Beaucoup pensent que les stries perlées ne sont pas en saillie. Ainsi le D' H. van Heurck, d’après des études jaites sur des valves examinées dans des milieux à très haut indice de ré- ‘of I (] III. STRUOTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 10 fraction, considère ces stries comme formées non pas par les têles des piliers interalvéolaires, mais par la vue en coupe optique d’une série d’al- véoles. Il assimile, par conséquent, les points qui composent une strie de Navicula, d'Amphipleura, de Nitschia, de Surirella, etc., à ceux qui forment les « yeux » des Z’riceratium ou des Coscinodiscus. Ainsi, en se reportant à la fig. 54, ce serait la ligne »2 x qui représenterait la 2 y RS ÿ 4 Fig. 58. — Perles grossies à 2000 diamètres, d’un Siauroneis. strie dont les points seraient formés par la cavité des alvéoles eux-mêmes, cavité aperçue à travers la fine lame supérieure si elle existe, ou vue direc- tement en creux si cette lame est détruite ; les cloisons séparant les lignes d’alvéoles, cloisons qui seraient saillantes ou épaissies, ne formeraient que des lignes uniformes que M. van Heurck appelle énterstries (A). Nous avons indiqué les raisons qui nous font croire qu'il n’en est pas Fig. 59. — Alloioneis Antillarum. CI. ainsi et que les stries perlées sont bien formées par des grains en saillie, dilatation ou épaississement des « têtes de clous. » Nous ajouterons seule- ment que lorsqu'on examine ces « perles, » au microscope, sur de gros spécimens, l’œil qui a une si une grande habitude de discerner les reliefs et les creux perçoit complètement la sensation de relief. D'ailleurs, certai- nes Diatomées présentent des grains et des détails de structure qui per- mettent de les voir assez distinctement avec le microscope binoculaire ; on (1) H. van Heurc — Synopsis des Diat. de Belg. p.244. 78 __ LES DIATOMÉES peut alors apprécier très nettement la saillie que forment ces grains, saillie qui a depuis longtemps fait comparer ces frustules à une rape. (Fig. 59). Enfin, l'aspect brillant, la réfringence de ces points, quand on les examine à sec, indique bien que ce sont des parties épaissies, et réfractant plus la lumière, en raison de leur épaisseur même et de leur forme bombée, que les parties avoisinantes, lesquelles ont cependant le même indice de réfraction, étant iormées de la même substance, une silice transparenie, mais sont moins épaisses. Ce sont bien ces sommets bombés qui se piquent d’une étincelle de lumière quand on les éclaire fortement par des rayons très obliques, étincelle qu’on retrouve sur chaque perle dans les images pho- tographiques. (Voir Fig. 53, 56). Et si l’on se fonde, pour établir que les grains sont des « creux », sur l’examen des valves dans des milieux à plus haut indice de réfraction que la silice dont ils sont constitués, on a tort, car on démontre précisément le contraire de ce qu’on veut prouver, les granules devant paraître des creux en raison de leur moindre réfringence. Quand on regarde un objet trans- parent dans un milieu moins réfringent que lui, cet objet apparaît plus ou moins brillant, mais avec son relief; dans un milieu de même réfringence, il disparait complètement et on ne le voit plus ; dans un milieu plus réfrin- gent il apparaît comme un vide ou un trou. : A côté de ces diverses opinions sur la nature réelle des stries des Dia- tomées, il y en a encore une, très radicale, que nous devons signaler. C'est que ces stries n'existent pas du tout, ou, au moins, n'existent pas telles que nous les voyons. Et, en effet, le professeur Abbé a démontré, comme nous l’indiquerons plus loin (voir: Objectifs), que, suivant les conditions optiques dans lesquelles on examine, au microscope, les objets à très fine structure, on peut obtenir des images très différentes, et particulièrement très différentes de ce qui existe en réalité. M. J. Deby estime que le diatomo-microscopiste ne doit jamais perdre de vue les phénomènes de diffraction indiqués par M. Abbé. En thèse générale, cela est vrai, et il est possible, après tout, que les images que nous connaissons des structures extraordinairement fines de certaines Diatomées difficiles, comme l’Ampñipleura pellucida, le Surirella gemma et quelques autres, ne représentent pas ce qui existe réellement sur les valves de ces espèces. Cependant, cela est peu probable. Il faut, en général, se méfier des raisonnements par analogie. Toutelois, il est évidemment des cas où ce genre de raisonnement parait fondé. Ainsi, comme le fait très bien remarquer M. H. van Heurck, nous connaissons beaucoup de Diatomées dont la structure striée ou perlée est assez grosse et nelte pour qu’on puisse la distinguer parlaitement, à peu près avec tous les objectifs. C’est, en un mot, une structure connue, toujours la même, et nous pouvons êlre certains qu'elle existe réellement telle que nous la AN ON PE EAU III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 79 voyons toujours. À côté de ces espèces, il y en a une série d’autres, voisines, présentant une structure semblabfe, mais de plus en plus fine; ce n’est que dans les derniers spécimens de cette série, où les détails deviennent extrêmement fins, que l’on pourrait avoir des doutes sur la réalité des images et supposer qu’elles ne sont, peut-être, que des effets de diffraction. Mais, comme entre ces dernières espèces et les premières on trouve tout une suite de formes intermédiaires, dont la structure est certaine et analogue, on ést conduit à admettre par analogie, et avec une raison qui paraît suffi- sante, que la même structure existe bien aussi, quoique de plus en plus fine, sur les derniers termes de la série, et telle que les objectifs actuels nous la montrent en effet. D’ailleurs, même sur ces fests difficiles, la structure se montre toujours la même, pour une même espèce, quel que soit l'objectif que l’on emploie, dès qu’il présente des conditions optiques suffisantes pour la résoudre. — Avec des objectifs d'ouverture numérique et de grossissements différents, on voit la structure ou on ne la voit pas : si on la voit, elle est plus ou moins distincte, mais elle est la même, dans les mêmes conditions d’éclai- rage et de milieu. Nous croyons donc que la structure des Diatomées, telle que nous la voyons sur les espèces aujourd’hui connues, est une structure réelle, bien que nous pensions, avec M. J. Deby, qu'il est toujours utile de se rappeler les phénomènes mis en lumière par le professeur Abbé à propos des effets de la diffraction et des images illusoires, surtout quand il s’agit d'interpréter des faits nouveaux. NOMBRE ET CONSTANCE DES STRIES. — Une question se présente main- tenant à laquelle il nous paraît qu’il n’est pas encore possible de répondre d’une manière complète et certaine. Le nombre des stries sur tous les individus d’une même espèce est-il c onstant ? Si tous les individus d’une même espèce avaient la même taille, on pourrait jusqu’à un certain point préjuger la question et admettre que le nombre de stries ne doit pas changer, ou sans doute, fort peu, sur leurs valves ; — bien que, cependant, les Diatomées se présentent comme des organismes très sujets aux variations, et peut-étre serait-ce non pas les individus d’une même espèce que l’on devrait comparer, mais ceux d’une . même variété. Mais les indiviaus d’une même espèce et d’une même variété, ceux qui descendent d’un même frustule par des divisions successives, peuvent avoir des tailles très GHPrenIes, comme on le sait, et varier du Hplo au double. Un frustule strié, double d’un autre, présente-t-il sur ses valves un nombre double de stries, celles-ci ayant le même écartement sur les deux 80 LES DIATOMÉES frustules ? — Ou bien présente-t-il le même nombre de stries, celles-ci étant deux fois plus écartées que sur le petit frustule ? La réponse à cette question n’est pas, disons-nous, complètement cer- taine, car les différents auteurs ne sont pas d'accord sur le nombre des stries qu'ils indiquent pour une espèce donnée. Nous-mêmes, nous avons, il y a quelques années, compté les stries sur les valves de quelques Diato- mées éests et si les chiffres auxquels nous sommes arrivé s’accordent a peu près avec ceux que donne M. H. Van Heurck, ils ne ressemblent pas du tout à ceux qu'a trouvés M. Castracane, de Rome, qui a fait tout un long travail sur ce sujet. Nous n’élevons aucune prétention sur la valeur de nos chiftres, ayant tout simplement fait le comptage, à l’œil, dans le microscope, à l’aide d’un micromètre objectif comparé avec un oculaire divisé, par un procédé bien connu et tout-à-fait classique. Nous pensons, néanmoins, qu’il y a dans le nombre des stries des différences individuelles, particulièrement dans le groupe si éminemment variable des Naviculées dans lequel un si grand nombre d’espèces s’accompagnent de tant de variétés. Toutefois, d’après l'accord des diatomistes à indiquer le nombre des stries dans une longueur donnée comme un caractère pouvant servir à différencier certaines espèces — ou variétés — voisines, il est évident que la plupart de ces auteurs voient dans ce nombre un élément d’une certaine fixité. | Ainsi, une partie de la question que nous posions tout-à-l’heure se trouve résolue, c’est-à-dire que le nombre des stries serait três variable sur les différents individus d’une même espèce, suivant leur taille, et qu’un îrus- tule de grandeur double présenterait sur ses valves un nombre total double, ou à peu près, de stries, tandis que le frustule deux fois plus petit en présen- terait à peu près deux fois moins dans sa totalité. — Ce qui serait fixe, ou à très peu de choses près, c’est le nombre de stries dans une longueur donnée, et l’on emploie ordinairement le centième de millimètre comme mesure. Nous disons « à peu près, » parce que tout en reconnaissant la constance du nombre des stries dans une longueur égale prise sur les valves d'individus de la même espèce, nous admettons néanmoins une certaine variation due aux différences individuelles. C'est ainsi que M. H. van Heurck indique 34 à 35 stries dans 4/100 de millim. sur le Frustulia saxonica, il en irouve environ 28 sur e Navicula rhomboides, alors que M. Castracane en indique 24 ; il en compte 23 1/2 à 26 sur le Niützschia sigmoidea, alors que M. Castracane n’en trouve que 40 4/2. Nous n’insisterons pas davantage sur cetle question; comme nous le disions plus haut, la solution en est encore un peu douteuse, et nous ne pouvons la formuler qu’en disant que le nombre des stries sur un espace donné est considéré comme fise dans une même espèce, avec des varia- J'h PAT ET NT HE III. STRUOTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES S1 tions assez légères imputables, selon nous, à des différences individuelles et aux erreurs personnelles d'observation. M. Castracane considère ce nombre de stries comme ayant une valeur importante dans la caractéristique des espèces, et, en effet, on ne peut nier que cet élément n’ait une importance réelle quand il présente des différences considérables et, pour ainsi dire, typiques. Par exemple, une discussion s’est élevée jadis entre les diatomistes à propos de l’idendité ou de la non idendité de trois « espèces » les Vavicula rhomboides, Navicula cras- sinervia et Frustulia saxonica (1). L'auteur italien estime que ce sont bien trois espèces distinctes en se fondant sur la comparaison du nombre des stries dans 4/100 de millimètre. En effet : Le Frustulia saxonica à 34 siries transversales et 36 longitudinales. Le VNavicula rhomboides : 24 » ) 47 » Le Navicula crassinervia: 14 » » 24 » Ce qui représente évidemment des striations de types très différents. En raison de l’importance qu’il attache à cette donnée, M. Castracane a entrepris un long travail de comptage sur un très grand nombre de Diato- mées (2). Le procédé mis en œuvre par lui présente de sérieuses garanties d’exactitude. Il a photographié les Diatomées sous un grossissement tou- jours le même (555 diamètres) et s’est servi des épreuves négatives sur verre pour projeter, à l’aide d’un appareil convenable, les images, qui se trouvaient ainsi considérablement grandies, sur un écran. Il superposail alors à l’image amplifiée une feuille de papier donnant exactement la me- sure de 1/100 de millim. prise de même sur l’image d’un millimètre divisé en 100 parties et grossie de la même quantité ; il marquait les stries sur le papier et les comptait (3). Nous donnons ci-dessous, à titre de document, les nombres auxquels il est arrivé, et nous en ajoutons quelques-uns dus, à M. H. Van Heurck ou que nous avons obtenus nous-mêmes. Pour éviter les fractions, tous les nombres ont été multipliés par 400, et représentent, en conséquence, le nombre des stries existant sur une longueur de 1 millimètre. (1) Ces trois espèces sont réunies par M. H. Van Heurck, dans sa Synop- sis, dans le genre Vanheurckia, et les deux dernières sont portées comme une variété du V. rhomboïdes, sous le nom de V. crassinervis. (2) Comte F. CasTRacane. — Sur les stries des Diatomées et sur la valeur qui faut attribuer à leur nombre, ete. (Comm. à l’Ac. dei Nuovi Lincei. — Journal de Micrographie, t. II, 1879). (3) M. Castracone ne dit pas que l'écran était toujours placé à la même distance, nous pensons qu’il en était ainsi, car c'était une condition indis- pensable. G 82 LES DIATOMÉES NOMBRE DE STRIES COMPRISES DANS À MILLIMÈTRE Epilhemia Argus, Sm. constricla, 5m. zebra, Kz. givba, Kz. turgida, Kz. ocellata, Kz., var. musculus, Kz. ventricosa, Kz. granulata, Kz. Hyndmannii, Sm. Eunotia.undalata, Grün. Synedra thalassotrix, Clève (Messine). tetraoden, Ehb. tetraodon, Ehb.. var. diodon. tetraodon, Eh., var. diadema. incisa, Greg. indica, Grün. prerupta, Ehb. Soleirolit, Kz. sicula, Castracane. splendens, Kz. ulna, Ehb. formosa, Hantzsch. cristallina, Kz. pulchella, Kz., var. tabulata, Kz. affinis, Kz. Grammatophora marina (Kz.), SM. — angulosa, Grün., var. —— oceanica, Ehb. Nitzschia formica, Hantzsch. linearis, Sm. amphioxys, Sm. hungarica, Grün. sigmoïidea, Sm. sigmoïdea (d’après H. Van Heurck). sigmoïdea (d’après J. Pelletan| spectabilis,, (Ehb.), Sm. dubia, Hantzsch. Perrya eximia. Mastogolia Dansei, Thw. meleagris, Kz., var. Stries longitudinales Stries transversales. 1,200 1,450 1,700 1,600 900 430 1,750 1,530 900 » 1,070 1,400 2,100 2,400 1,550 1,200 1,800 1,200 1,370 835 1,030 970 1,030 1,200 . 2,150 1,320 1,450 1,600 1,350 3,850 1,550 3.000 2,000 1,800 1,070 2,300-2.600 2,500 9,750 2,000 975 1,450 2,0@ PONS PORC COR A LAC PAIN RQ PUR A GE TARA: à Lee Ton ap En, KL » PL RUE Fou je NA id MONA y \ ñ III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 83 — Braunii, Grün. var. » 1,850 = marginulata, Grün., var. » 1,600 — exigua, Lew. » 2,600 Achnanthes inflata, Grün. » 970 — subsessilis, Kz. » 970 — longipes, Ag. 1,400 » — brevipes, Ag. 1,100 1,700 Cymbosira Agardhii, Kz. » 1,250 Achnanthidium lanceolatum, Bréb. » 1,400 Cymbella pisciculus, Ehb. » 1,250 — heteropleura, Ehb. ) de 900 à 1,000 NUS KZ Var. » 1,200 —— Lhelvetica, Kz. » de 1,100 à 1,300 — Scotica, Sm, » 1,150 — kamtschatica, Grün. _ 1,200 900 — navicula, Ehb. » 1,500 — Cuspidata, Kz. » 1,175 Gomphonema robustum, Grün. » 1,230 — acuminatum, Ehb., var. coronatum. >». 1,100 — dichotomum, var. trigibbum. Eul. » 1,030 — capitatum, Ehb. » 1,130 2 — commune, Rabh. » 1,250 Rhoïcosphenia curvata, Grün. » 1,670 Navicula ambigua, Ehb. 2,600 1,900 — serians, Kz. à » 2,200 — bohémica, Ehb. » 1,700 — sculpta, Ehb. » 1,450 — limosa, Kz. » 1,900 —- quinquenodis, Grün. Ù 1,900 — relusa, Breb. : » 650 — Reinhardtü, Grün. » 900 ne slesvicensis, Grün, » 1,050 — Sphærophora, Sm. » 1.600 = amphisbæna, Kz. » (un peu irrég.) 1,500 — amphisbæna, Kz., var. » 1,300 = permagna, Bailey. » 1,275 = firma, Kz. » 1,550 = firma, var. affinis, Ehb. : » 1,900 — firma, var. amphirhyncus, Ehb. » 1,570 — firma, var. dilatata, Ehb, 1,650 1,650 — firma, var. latissima, Ehb. 1,650 1,650 — firma, var. Hitskocküi, Ehb. » 2,100 = elejans, Sm. » 1,425 — crassa, Greg. » 1,250 — quadrata, Greg. » - 1,500 — entomon, Ehb. 850 900 — didyma, Kz. sat » | 1,000 — elliptica, Kz. 15 ” 1,325 84 LES DIATOMÉES — lyra, Ehb. » (irrég.) de 700 à 800 — lyra, var. » 1,000 — major, Kz. » 630 -— oblonga, Kz. » 850 — gibba, Kz. var. » 1,000 — hemiptera, Kz. var. » 1,400 — peregrina; Ehb. Sm. 2,400 750 — viridis, Kz. » 720 — divergens, Sm. » (irrég.) 1,100 — divergens, Sm., var. » 1,100 — stauroneiformis, SM. » 1,200 — stauroneiformis, Sm., var. latialis » 1,900 — crassinervia, Breb. 2,400 1,400 — rhomboides, Ehb. 1,700 2,400 — rhomboïdes, (d’après H. Van Heurck) » 2,800 — rhomboides, (d'après J. Pelletan,. » 2,600 Frustulia saæonica, Rabh, 3,600 3,400 Scoliopleura conveæa, Grün. » 700 — tumida (Breb.) Rabh. » 1,300 Pleurosigma balticum, Sm. » 1,450 — attenuatum, Sm. 1,050 1,400 — hippocampus, Sm. » 1,750 — formosum, Sm. 1,580 1,900 — angulatum, Sm. » 2,080 Donkinia recta (Donk.), Ralfs. » 2,100 Toxonidea insignis, Donkin. » 2,250 Pleurostaurum javanicum, Grün. 1,300 1,320 — acutum, Rabh., var. 900 1,300 Endostaurum crucigerum (Sm.), Breb. » 1,400 Grammatophora subtilissima, Bail. (d’après H. Van Heurck). 3,400 3,600 — subtilissima, Bail. (d'ap.J.Pelletan) » 3,609 Amphipleura pellucida, Ktz. (d’ap. H. Van Heurck) » 3,700 — tin (d'ap. J. Pelletan) nn 4,000 == — (d’ap. Castracane) » 5,200 Surirella gernma, Ehb. (d’ap. H. Van Heurck) 2,000 2,100 = — (d’ap. J. Pelletan) » 2,600 & 3. — APPENDICES ET DISPOSITIONS PARTICULIÈRES Outre les détails de structure, côtes, stries, perles, grains, yeux, elc., que présentent ordinairement les valves des Diatomées, on trouve souvent différents appendices, soit en dehors, soit en dedans de la valve. Nous pouvons, à la rigueur, classer parmi les appendices cerlaines ondulations de la surfäcé de la valve qui produisent quelquelois comme des nervures longitudinales plus ou moins saillantes sur cette surface, III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 89 nervures qui peuvent prendre une grande extension et constituer ce qu'on appelle des aÿles. Dans le premier cas, on dit que la valve est carénée, comme dans les Vitzschia ; dans le second, qu’elle est ailée, comme dans les Surirella. Fig. 60. Coupe transversale du Fig. 61. Coupe transversale Suritella ovalis. de l’'Amphiprora baltica. Il arrive aussi que les valves ont leur surface ondulée transversalement, ce que l’on reconnaît facilement par les différences de mise au point quand on examine le frustule par la face valvaire, mais mieux encore quand on Fig. 62. Cymatopleura solea. (Face connective), la regarde par la face connective. Tel est, par exemple, le Cymutopleura solea. (Fig. 62). | Mais ce que l’on désigne particulièrement Sous le nom d’appendices, ce Fig. 63, Cyclotella sexpunctuta, J. Deb. Montrant les 6 appendices épineux auxquels cette espèce doit son nom. sont des pointes, des épines, des cornicules, quelquefois fort longues, rameuses, qui se dressent en certains points de la valve. Ces productions paraissent souvent dues à un prolongement plus ou moins considérable, en 86 LES DIATOMÉES dehors de la valve, des piliers intéralvéolaires, c’est-à-dire de ce que nous avons désigné sous le nom de «têtes de clous». On en voit des exemples S : > s @ a & A NES Se O ® Ê LA ss 4 VS CA C4 4 @ ÿ @ ÿ Ÿ # Q ‘4 6, F4 f j' / . f Fig. 64. Chætoceros atlanticus. CI. var. tumescens, Grün. (1). dans le Cyclotella sexpunctata, dans le Stephanopyæis corona ou certains piliers, disposés en cercle sur une des valves, se développent en (4) D'après M. H. Van Heurck, Syn. Diat. Belg. PI. 83 ter. III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 37 pointes égales et bifurquées formant une couronne, tandis que l’autre valve est hérissée comme un oursin. D’autres fois, ces pointes, qui peuvent être très longues, ne sont que le dé- veloppement exagéré des extrémités de valves naturellement pointues, où d'aspérités de la valve en certains points disposés ordinairement d’une manière très régulière. Ces prolongements donnent à certaines espèces, comme les Rhizoso- lenia, les Chætoceros, les Cylindrotheca, les Skeletonema, etc., les formes les plus caractéristiques et les plus singulières. Nous signalerons encore, parmi les appendices, des productions des valves qui, au lieu de faire saillie à l'extérieur, font saillie à l'intérieur et forment des crêtes ou fausses cloisons pénétrant plus ou moins profon- dément dans la cellule. On les appelle vit/æ (au singulier : vifta). Mais Le Fig. 65. Grammatophora marina. quelquefois ce sont des c/oisons complètes, sans doute perforées. On les appelle alors septa (singulier : septum). Quand on examine à plat, par la face valvaire, les frustules qui présen- tent des cloisons ou des fausses cloisons, on voit celles-ci figurant comme des lignes épaissies, et l’on ne peut se rendre compte facilement de leur profondeur qu’en examinant les frustules de trois-quarts, pour ainsi dire, en les faisant rouler dans la préparation. Les lignes ondulées, figurant des serpents, que l’on voit sur les valves des Grammatophora, sont des fausses cloisons. On en voit encore de nombreuses dans les Rhabdonema, les Tabellaria, les Striatella, etc. Nous en indiquerons de fréquents exemples et nous signalerons les autres détails particuliers de structure que présentent certaines Diatomées dans la description des principales espèces. Ÿ DispPosirions sPÉCIALES. — Nous devons ajouter que si la surface des valves, chez un grand nombre d'espèces, présente des ailes, des carènes ou des ondulations, comme nous l'avons indiqué pour le Surirella ovalis, le Cymatonleura solea, des pointes plus ou moins saillantes, comme S8 LES DIATOMÉES chez le Cyclotella sexpunctata et surtout les Sfephanopyxis, el des appendices plus ou moins remarquables, les frustules affectent quelque- fois une forme très singulière par suite de flexions ou même de torsions sur eux-mêmes. Nous avons déjà signalé la double flexion en $ iront les valves des Pleurosigma, de certains Nifzchia, comme les P/eurosigma angulatum, P. scalprum, Nitzschia sigmoidea, etc. ; mais outre Ù Fig. 63. — 1. Pleurosigma angulatum 2, Pleurosigma intermedium cette flexion dans le plan général du frustule, plusieurs Diatomées s’inflé- chissent dans Civers plans, et, comme on peut le prévoir, ce phénomène se produit surtout dans les espèces plus ou moins discoïdes, c’est-à-dire présentant une assez large surface valvaire. Non seulement les valves, au lieu de rester planes, {comme dans les Coscinodiscus, dont la forme peut être comparée à celle d’une boite de dragées), peuvent se renfler en chaudron ou en dé à coudre (Pyxidicula) ; non seulement l’une peut se Fig. 67. Surirella spiralis. renfler et l’autre rester à peu près plate, mais souvent elles se contournent de diverses façons. Ainsi, dans les Campylodiscus, le frustule qui est à peu près circulaire comme contour, serait plat s’il était étalé sur un plan, mais il se replie suivant deux courbes, en forme de selle de cheval. Enfin dans la Suri- rella spiralis, le frustule, qui serait aussi à peu près plat, se tord en spirale autour de son grand axe (Fig. 67). D'ailleurs, nous indiquerons, en décrivant les principales espèces, les formes, souvent étranges, qu'affecte le frustule de certaines Diatomées. CT ENNEMIS UT TNA en PAR ALU E A2 ia PA LAN AE or III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 39 VALVES SECONDAIRES. — Outre les cloisons, souvent perlorées, que l’on constate dans certains frustules, on trouve parlois, sous les valves, une seconde valve semblable, valve interne ou valve secondaire (Regenera- tionshülle). On en constate souvent l'existence lorsque les frustules se rompent, notamment pendant les manipulations nécessaires pour le montage en préparation. Ces valves secondaires ne se trouvent jamais sous les valves très jeunes, mais seulement sous les valves anciennes. Nous les considérons comme une sécrétion supplémentaire de la membrane de celluie, une superfétation dont le but est de remplacer la vieille valve en cas de destruction par usure ou fracture. La membrane cellulaire secrèle, en effet, de la silice d’une manière constante, et la valve secondaire est formée par une couche de silice qui ne s’est pas soudée, au fur et à mesure de sa formation, à la face inférieure de la valve. De sorte que celle-ci peut, en certains cas, subir une exfoliation, un dédoublement en deux feuillets, dont le feuillet interne est la valve secondaire. Cette production, et l’exfoliation ou le clivage naturel qui en résulte, ne se forment que chez les vieilles valves. C’est pourquoi, comme le fait re- marquer M. J. Deby, les frustules, qui sont formés d’une jeune et d’une vieille valve, se séparent toujours en un nombre impair de valves. Ces valves secondaires sont d’abord aréolaires et perlorées, mais au fur et à mesure que la silice les épaissit, les orifices se ferment. « Dans quelques cas, dit M. J. Deby, ces orifices se remplissent tout à fait d’une masse dense et saillante de silice douée d’un indice de réfraction plus élevé que celui de la substance propre du resie de la valve, de manière à paraître comme des granules rouges ou roses sur un fond verdâtre avec les meil- leurs objectils à immersion. » NoYAU, DOUBLE NOYAU, TACHE GERMINATIVE. — fmmédiatement sous la carapace siliceuse est la membrane de celluie, membrane vivante qui sécrète la silice. Elle forme comme un sac qui enveloppe tout le contenu de la cellule. Dans les espèces qui se prêtent à l’examen, on voit, dans l’intérieur de ce sac, une bande centrale, sombre, ordinairement granuleuse, géné- raiemeni appliquée à la face interne de la membrane cellulaire qui double les valves, et aussi le long des zones ; elle est contractile et extensible, et elle paraît diviser l’intérieur de la cellule en deux parties symétriques; sa surface forme des plis, quand on la regarde de côté, comme s’il y avait une fine membrane, plis qui dessinent comme des filaments. D’après, M. H. L. Smith, dans les formes discoïdes, cette bande est tout à fait centrale ; sur la face valvaire elle mesure à peu près le quart du dia- mètre de la valve, et sur la face connective elle a la forme d’une bande resserrée au milieu, en sablier. On la voit bien sur les grands Navicula et les grands Surirella, quand l’endochrôme n’est pas trop foncé. La substance qui forme cette bande est à peine colorée, mais le chloro- 99 LES DIATOMÉES iodure de zinc, qui teint en vert pâle les autres matières intérieures, la olore en brun foncé. Les extrémités des frustules se colorent de même, comme si la substance en question était répandue partout sous les valves, mais plus épaisse seulement dans la bande centrale et aux extrémités. Quand on brûle les frustules, on voit encore la trace de cette bande, bien que toutes les autres matières intérieures soient détruites. C’est dans cette bande centrale que sont placés les globules considérés comme étant de nature huileuse. Ils s’y meuvent, allant et venant depuis une extrémité du frustule jusqu’au centre, sans jamais franchir, à ce qu’il semble, cette partie centrale où est situé le noyau. Cet élément est quelquefois facilement visible, mais souvent fort obscur. Nous ne croyons pas qu’on ait jamais distingué, dans ce noyau, un nucléole bien évident. Autour du noyau, on voit souvent quelques doubles lignes rayonnantes, signalées déjà par Pfitzer. Fig. 68. — Surirella splendida. (F. minor). Cette substance incolore répandue dans tout le frustule, condensée dans la partie centrale, et qui contient ie noyau, substance qui brunit par liode, est, pour nous, le protoplasma cellulaire. C’est à la surlace de ce sac proto- plasmique qu’est répandu l’endochrôme, souvent disposé de telle sorte ou d'une coloration tellement intense que le noyau n’est pas visible. Mais, M. H. £. Smith a signalé, quant à ce dernier, des détails intéressants. Beau- coup d'espèces présentent d’une manière constante deux noyaux, même en dehors de la période de division. Tel est le Surérella splendida. Une espèce voisine, le Surérella elegans, n’en à jamais qu'un. — Dans la première, entre les deux noyaux et exactement au centre du frustule, on voit une petite tache sombre, que M. H. L. Smith appelle fache germi- native « germinal dot », tache qu’on observe aussi chez le Surirella elegans au-dessus du noyau unique, du côté de l'extrémité large du frus- tule.— C’est autour de cette tache, extrêmement plus petite que le noyau, que rayonnent des filaments protoplasmiques et des franges d’endochrôme. III. STRUCTURE MICROSCOPIQUE DES DIATOMÉES 91 Cette « tache, » que l’éminent diatomiste américain n’a vue que dans ces deux espèces, nous rappelle la « tache embryonnaire » que M. Balbiani a signalée à côté du noyau dans certains ovules animaux, — Quant au double noyau, il peut provenir, suivant nous, d’un état préparatoire, et plus ou moins prolongé, à la déduplication de la cellule. M. H. L. Smith l’a cons- 1 2 3 Fig. 69. — 1. Surirella’elegans ; —f2. S.'ovata (2 formes). — 3. S. biseriata. taté, en effet, sur, le Cocconema lanceolatum, au premier printemps, sur desifrustulesiqui venaient de subir la déduplication, c’est à dire en pleine activité de reproduction fissipare, et qui vraisemblablement prépa- raient une nouvelle division. Du reste, les exemples de cellules multinu- cléées sont très fréquents dans les organismes inférieurs, et l’on trouve même des cellules bi-nucléées à l’état normal dans beaucoup de tissus animaux. IV RECHERCHE ET RÉCOLTE DES DIATOMÉES & DL -— Les DIATOMÉES DANS LA NATURE. Les Diatomées existent dans toutes les eaux, les eaux douces, les eaux marines, les eaux saumätres et même les eaux thermales, mais non dans les eaux putrides. Il est bien évident, toutefois, que ce n’est pas au milieu du courant des fleuves et des grandes étendues d’eau qu’il faut aller les chercher: c’est, souvent mélées à des Desmidiées, sur les bords, les pierres, les plantes aquatiques, et tous les corps suhmergés, qu’on les trouve, formant un enduit plus ou moins mucilagineux, d’une couleur brunâtre ou d'un vert olive foncé. Cette couche brune se voit souvent à la surface de la vase dans les mares, les flaques abandonnées par les pluies, les fossés, au bord des étangs, sur les rochers des plages marines, les bois des estacades; souvent aussi, elle flotte à la surtace des eaux, dans les écumes soulevées par un dégagement de bulles de gaz. Bien qu’on rencontre les Diatomées sur les objets baignés par les eaux dormantes, elles ne redoutent pas les courants les plus rapides, alors qu’elles trouvent un support solide. C’est ainsi qu'elles s’attachent aux pierres et aux bois qui forment la marge des barrages ou des cascades, el . partout, en un mot, où elles trouvent de l’eau ou une humidité suffisante, et un support ou un abri. Elles se fixent sur les algues, les conferves, toutes les plantes des rivages. Îl en est même qui vivent dans la mousse humide sur le tronc des arbres, les rochers et les murs, surtout à l'exposition du nord. On les a appelées Diatomées terrestres. Comme, d’ailleurs, elles résistent fort longtemps à la dessication, on les trouve aussi sur les fonds des marais, des ornières, des fossés laissés à sec depuis plus ou moins longtemps. Elles forment, sur la vase à demi desséchée de ces fonds, la couche brune que nous avons indiquée et qui est carac- téristique de leur présence. Dans toutes ces localités, on les trouvera à l’état vivant, mais on les rencontrera aussi en grande quantité à l’état de frustule privé de matière organique, ou même à l’état fossile, dans des gisements qui s'étendent souvent sous des contrées tout entières. 94 LES DIATOMÉES est ainsi que, les algues ou les animaux marins servant de nourriture aux oiseaux de mer, elles sont absorbées par ceux-ci avec les plantes sur lesquelles elles se font fixées ou avec les animaux qui les ont avalées. Comme leur carapace siliceuse est tout à fait insoluble dans les acides et dans les liquides gastriques, leur protoplasma , leur endochrôme, tou- tes les matières organiques qui entrent dans la constitution de leur cellule sont digérées par les oiseaux, mais les carapaces siliceuses se retrouvent dans les déjections. C’est dire qu'elles existent en grande abondance dans les guanos qui sont des amoncellements d’excréments laissés, depuis des siècles, par les oiseaux marins, sur certaines îles où ils ont pris, de génération en génération, l'habitude de se remiser. ie x Diatomées fossiles, elles forment, comme nous l'avons dit, des gi ER considérables, des couches géologiques tout entiéres. Les tripolis, dont on se sert pour le polissage des métaux, sont presqu’entière- ment composés de leurs débris auxquels ils doivent la finesse et la dureté de leur grain. Le gisement de cette nature le plus anciennement connu est, à ce que nous croyons, celui des marais tourbeux de Franzensbad, près d'Eger, en Bohème, dont la terre siliceuse a été reconnue par Fischer comme formée de frustules de Diatomées. Ehrenberg vérifia cette assertion et conslala que ces frustules appartenaient à des Vavicula viridis et N. major. Ce fut la première découverte de Diatomées fossiles. Bientôt, il fut reconnu que la terre siliceuse (Kieselguhr) de l'Ile de France, la farine de montagne (Bergmehl) de Santa-Fiora, en Toscane, qu’on avait parfois mêlée à la farine ordinaire pour en faire du pain, étaient composées de frustules de Diatomées. L’immense couche de tripoli (Polirschiefer) de Bilin, en Bohême, exploitée sur une profondeür de 40 mètres est formée de carapaces de Melosira, aussi bien que le dépôt de Planitz, en Saxe. D'autres dépôts ont été trouvés à Lünebourg, à Ostie, à Oran, en Espagne, dans le Jütland, au Japon. En France, on a rencontré des gisements com- posées d’espèces marines dans les terrains tertiaires. La détermination des espèces de Diatomées fossiles permet donc de préciser la nature des allu- vions, et cette détermination est facile, car la plupart de ces espèces se trouvent encore vivantes de nos jours. C’est ainsi que l’on retrouve « des preuves évidentes, dit M. J. Girard, du séjour des eaux dans des dépôts recouverts aujourd’hui d’épaisses cou- ches de terre. Berlin repose sur une tourbe argileuse, de 7 à 20 mêtres de hauteur, composée de débris de Diatomées. Le lit inférieur de l’Elbe, jusqu’au dessous de Hambourg, est encombré de vases auxquelles sont mélangées des dépouilles organiques microscopiques. A Wismar (Meck- lembourg-Schwerin), il se dépose par an 640 mètres cubes de corps sili- ceux analogues aux Diatomées. En 1839, on a retiré du bassin du port de Swinmunde, à l'embouchure de l’Oder, 90.000 mètres cubes de vase dont le tiers se composait d'organismes microscopiques ; ces êtres vivent AR NE ee EE ape € Re à Més d ü Le LV. RECHERCHE ET RÉCOLTE 95 dans tous les climats ; les limons des fleuves en charrient des milliards ; les vases de la Mer Noire et du Bosphore contiennent jusqu’à 46 espèces déterminées par le micrographe Ehrenberg. On en a trouvé dans les eaux qui avoisinent les glaces du pôle antaretique ; les rivières et les marais salants de tous les pays en sont remplis. Dans la Géorgie (Amérique), dans la Floride, des vases diatomiféres forment des bancs d’une étendue considérable. Des organismes microscopiques ont aussi élé découverts dans le sens vertical, résultat probable du séjour des eaux à des époques prélustoriques. On signale les Diatomées par couches prodigieuses : la ville de Richmond (Virginie) est bâtie sur un lit de leurs débris, qui à 6 mètres d'épaisseur (Smith). Dans l’île de Mull (Écosse), le lac Boa, dont le fond desséché appartient à la période jurassique, a lourni au professeur Gregory 130 espèces nouvelles (1854). » Dans ces dernières années, on a trouvé un très grand nombre d’autres gisements fossiles parmi lesquels nous pouvons citer ceux de Santa Bar- bara et de Santa Monica en Californie, sans oublier ceux de Ceyssat et de Randanne, dans le Puy-de-Dôme, dont la terre siliceuse, contenant 87 pour 100 de débris de Diatomées, sert, sous le nom de randannite, à la fabrication de la dynamite (1). D’autres gisements existent dans l’Ardêche, et l’on vient encore en Amérique, dans le Maryland, en forant un puits artésien, d’en découvrir un nouveau qui a fourni des espèces inconnues jusqu’à présent (?). L'existence des Diatomées fossiles dans les couches profondes du sol devait laisser supposer qu’on en trouverait aussi dans les étages, plus profonds encore, formés des débris de la végétation qui couvrait la terre dans les temps anciens. En effet, M. Castracane, en incinérant de la houille et en recueillant les cendres, y a trouvé des Diatomées. Enfin, si la vase des ruisseaux et des rivières renferme de ces algues, les fonds marins n’en sont pas dépourvus. Détachées des plantes ma- rines qui vivent sur les côtes, emportées par les vagues, brassées par les courants et les marées, elles finissent par tomber lentement sur le fond des océans, quelquefois très loin de toute terre, et les dernières explora- tions sous-marines ont ramené dans leurs dragues, mêlés à des coquilles de Polyeystines et de Foraminifères, des débris de Diatomées arrachés aux pro- fondeurs de la haute mer où ils reposaient peut-être depuis des milliers d'années. On voit donc que,pour les diatomistes, le champ des recherches est des plus étendus et qu'il lui faudra visiter non seulement les localités où il pourra trouver les Diatomées dans leur site naturel et à l’état vivant, mais, r quand l’occasion s’en présentera, les couches profondes du sol et du sous- (1) Les gisements siliceux fosssiles de l’Auvergne ont été étudiés par MM. Leuduger-Fortmorel et Paul Petit dans un travail qui a paru, en 1878, dans le Journal de Micrographie, T. II, n°° 3 ct 4. 96 LES DIATOMÉES sol, les matériaux des forages et des fouilles, la carène des navires, les pattes des ancres, les bois flottés, les plantes aquatiques rapportées des pays étrangers pour les besoins de l'industrie ou de la pharmacie, tous les objets en un mot, qui auront été, à un moment où à un autre, en contact avec les eaux. Ce sont autant de sources où le collectionneur pourra faire de riches récoltes d'espèces exotiques. Le tube digestif des animaux marins, des oiseaux, des poissons, des mollusques, des annélides, de tous les êtres, enfin, qui se nourrissent de plantes sur lesquelles les Diatomées peuvent se fixer, ou qui vivent dans un milieu habité par elles, en contient ordinairement une grande quaniité, et la visiie de l’estomac des huîtres, des moules, des palourdes et de tous les mollusques qu’on trouve parlout sur les marchés est, à ce point de vue, toujours très intéressante. Nous donnons ci-dessous, à titre de renseignement, une liste des prin- cipaux gisements de Diatomées qui ont été découverts dans ces dernières années, non seulement dans l'intérieur des continents, mais dans les vases marines de certains golies et les dépôts formés à l'embouchure de certains fleuves. PRINCIPAUX GISEMENTS, DÉPÔTS OU LOCALITÉS DONT LES DIATOMÉES ONT ÉTÉ ÉTUDIÉES (1). Aberdeen. Berlin. Afrique Australe. ! Berndori. Also-Esztergaly (Hongrie). | Bilin (Bohême). Agoa (Baie d”). | Blankenberghe. | Boden (Lac de). | Bonne-Espérance (Cap de). Amazone (Embouchure de |). Amsterdam (Île d’). Ardèche. | Boitina Creeks. Auckland. | Brésil. Australie. | Bréhat (Ile de). Bail, Californie, (Et. Un.). | Brest. Baijtha (Hongrie). | Brohl-Thal sur le Rhin. Backer river (Aîfr. Centrale). | Buffalo. Baléares (Îles). | Cadix. Baltique (Mer). | Calvados. Barbades. | Cambridge (Barbades). - Bartholomée (Île). | Campêche (Baie de). Battaglia. j Canada. Bengale. | Carcon (Californie). Berkurn. ! Carlsbad. (1) Nous n'avons pas la prétention de donner ici une liste complète, nous indiquons seulement les gisements les plus célèbres, dont on trouve des échantillons dans le commerce, ou les localités dont les Diatomées ont fait objet de publications spéciales. IV. RECHERCHE ET RÉCOLTE Caroline du Nord. Carpentarie (Golie de). Carrighill. Carteret. Caspienne (Mer). Catanisetta. Ceyssat (Puy-de-Dôme). Cebu (Iles). Chalk Mont (Barbades). Cherbourg. Cherryfeld, Maine, (Etats-Unis). Chestu. Chicago. Christianstadt. Côme (Lac de). Constantinople. ; Cornwallis (Nouvelle-Ecosse). Corse (Ile de). Cuba. Cuxhaven. Dalmatie. Davis (Détr. de). Degarnas (Suède). Delaware. Demerara. Dolgelly (Terre de). Dolje (Hongrie). Domblitten. Dresde. Drondieim (Norw). Duck Pond. Maine, (Etats-Unis). Durrnberg. 1 East Stoughton, Massachusets(E. U.) Ebstorf (Hanovre). Eger (Bohême). Elephant Point (Bengale). Elesd (Hongrie). Erié (Lac). Exmouth. Falaise. ; Fall River, Orégon, (Etats-Unis). Fano. Falsio Esztergaly (Hongrie). Finistère (Cap). Finland. Finmark. Floride. Fosarn (Îles), Frahan. Franzensbad (Bohême). French’s Pond, Maine (États-Unis). Gallopagos (Iles). Gérardmer (Lac de). Gourvell. 97 j Gottland (Ile). Great Salt Lake Deseret, Utah (É.-U.) Habitschwald. Hacienda Escalera (Mexique). Hammeriest, (Norwège). : Harris County, New Jersoy (É.-U). Hastifiord. Haverfordwest. Heligoland (Ile). Hildesheim. Hjerkin (Norwège). Hochsimmer. Honduras. Hong-Hong. Hourdel. ) Hudson River, New-York (E.-U.) Hull. Ichaboë. ; Ipswich, Massachusets (États-Unis). Ischia. [stria (Cap d’). Jan Meyen (Île de). Japon. Java. Jenissey. Jérémie (Détroit de), Taïli. Jone Valley. Jonkoping. Karaljosd (Finmark). Kamtschatka. Kekko (Hongrie). Kerguelen {lle de). Kiel. Kinord Loch. Kinross. Klamasch (Lac de). Klicken sur Elbe. Kilkel. Korensmunster. Krungjotrap. Laconia, New Hampshire (E.-U.) Lamlash (Baie de). Lara. Larne Lough. Lillhagjon. Lima. Liverpool. Livourne. Loka (Suède). Lough Mourne. Lünebourg (Hanovre). Lyel (Baie). Magellan (Détroit de). Mahé (Îles Seychelles. a | stg 98 LES DIATOMÉES Manille. Menat (Puy-de-Dôme). Mexico. Mocar. Mogyorod (Hongrie), Monmouth, Maine (États-Unis). Monterey. Monticello, New-York (États-Unis). Moron (Espagne). Mors (Ile) jütland. Mull, Lac Boa, (Écosse). Nancoori. Naparina. Neucy (Madagascar). Niagara Falls. Nicobar (Îles). Nimes. Niwrod Sound (Chine). Norfolk. Norrland (Suède). North Providence, Rhode Isl. (É-U.. Nottingham, Maryland (Etats-Unis). Nykjobing (Jutland). Oamaru ( Nouvelle-Zélande). Oberhohe. Oldenberg. Oran. Ormesby. Ostende. Ovalau. Pabello do Pico. Para (Rivière). Pentsch (Silésie). Pernambuco. . ; Peterburg, Virginie (Etats-Unis). Planitz (Saxe). Plonchères. Plymouth. Premney. Pudasjarvi (Finlande). Puerto Rico (Antilles). Quernero. Quina, Massachusetts (Et Randanne (Puy-de-Dôme). Rappahannock. Regla (Mexique). Rhin (Chute du). Richmond, Virginie (États-Unis). Richmond River, New Hamps. (E-U.) Ringkjobing ( Quil and). Rhodes (Île de). Roquelle (Embouchure de la). Rouge-Cloître (Belgique). Rouillat (Puy-de-Dôme). ats-Unis). Rovign Saint-Paul (Mer du Sud). Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme. Salem, Massach. (Etats-Unis). Samoa (Lles). San-Andrea (Mexique). San-Dieso, Calif. (Etats-Unis). Santa Barbara. Santa Fiora (Italie). Santa Monica, Calif. (États-Unis). Santos. Savitajpel (Finlande). Séville. Seychelles (Îles). Shasta, Culit. (Etats-Unis). Sidmouth. Sierra Leone. , Sierra Nevada. Calif. (E.-U.) Simbirsk (Russie). Sodankyla (Laponie), Sodérielge Het Souih Yarra (Australie). Spalato. Spitzherg. Suplis Ranch. Stavanger (Norwège). Strat{ord Cliff. Sumaira. Swinmude sur l’Oder. Szakal (Hongrie). Szent Peter (Hongrie). Tacarigna (Lac) L Nouvelle- Zélande. Tail. Tamise ‘La) près Grenwich. Tampa (Lac) Nouvelle-Zélande. Tay (Rivière). Teignmouth. Tibre (Ostie). Tillewitz (Sibérie). Tokay. Tonga Tabou. Toome Bridge. Torbay. Trieste. Trouville. Upsal. Utah. Valparaiso. Venise Vera Cruz. Vienne. Vierges (Iles). Vocklabruk. Vogelsgebirge. IV. RECHÉRCHE ET RÉCOLTE G9 Vosges. Guanos de Bolivie. Wankarema (Cap). — de Californie: Wedel (Holstein). — de l'ile Baker. Wernamo (Suède). — des Îles Mexillones. Westerbolten. —- du Méxique. Wismar (Mecklemb. Schwerin). — du Patagonie. Yucatan. — du Pérou. Zell (Lac de). | — de Saldanha-Bay. Zurich. $ 2. — RÉCOLTE DES DIATOMÉES La récolte des Diatomées n’exige pas un matériel bien considérable ni bien gênant : quelques flacons et quelques tubes fermés avec un bouchon de liège, quelques morceaux de grosse toile, imperméable si possible, ou même des carrés de fort papier; une sorte de cuiller en étain, en fer ou ADAM Fig. 70. Sac de M. Paul Petit, Pour la récolice des Diatomées. en cuivre, permeltant d'enlever délicatement la couche diatomifére qui recouvre la vase, et de râcler les pierres, les rochers, les bois submergés sur lesquels les Diatomées peuvent être fixées; une canne au bout de laquelle peut se visser un crochet pour attirer à soi les plantes trop _ éloignées ; une bonne loupe ou, si l’on veut, un petit microscope de poche ; quelques lames de verre ou de mica, — et c’est tout. Le flacon et les tubes peuvent être très commodément disposés dans un sac de voyage, comme l’a indiqué M. Paul Petit. On peut de cette maniere en transporler aisément un grand nombre, placés sur plusieurs rangées : au fond, sont arrimés les plus grands flacons, et dans la rangée supérieure les tubes (Fig. 70) : Au surplus, comme on le comprend, chacun peut disposer comme il l'entend un appareil de transport, commode et léger, dans lequel les récipients ne courent pas le risque d’être brisés. Les morceaux de toile imperméabie ou de gros papier servent à enve- lopper les paquets d’Algues ou de plantes aquatiques sur lesquelles on a 100 LES DIATOMÉES reconnu la présence des Diatomées et qui n’ont pas pu trouver place dans les flacons ou dans les tubes, ces derniers étant destinés surtout à placer ce qu'on appelle des récoltes pures, c’est-à-dire des amas plus ou moins considérables formés, en grande partie au moins, par une seule et même espèce. | Le diatomiste expérimenté est, en effet, renseigné le plus souvent sur la nature de la récolte qu’il fait dans telle ou telle localité, dans tel ou tel Fig. 71. Filet à crochet bi-dent de M. Paul Petit, se vissant au bout d’une canne. site, soit par l’aspect même des matériaux, soit par leur couleur, soit par leur forme. Dans tous les cas, il est toujours ulile qu'il puisse, à l’aide d’une forte loupe ou d’un pelit microscope de poche, se rendre compte des espèces qu'il recueille. Comme loupe, il peut employer la loupe Coddrington, ou mieux encore la loupe de Brücke. Plusieurs opliciens construisent aussi de petits instru- Fig. 72. Filet à lame tranchaute, de M. Giraudv. ments à grossissement variable qu’on appelle diatomescopes et dont l'usage est commode. Il existe aussi plusieurs modèles de petits microsco- pes composés, très portatifs et que l'on peut aisément employer dans les herborisations. Nous reviendrons plus tard sur ces instruments. Le diatomiste recherchera donc les plantes aquatiques, ces conferves molles et comme glaireuses qui garnissent le bord des rivières, des ruisseaux, des mares. Il pourra atteindre les plantes placées hors de sa portée à l'aide du crochet monté au bout d’une canne. M. Paul Petit conseille, dans ce but, un instrument composé d'un double crochet surmonté GR { (2m À R IV. RÉCHERCHE ET RÉCOLTE 101 d’une petite drague en fil de laiton, instrument qui peut ainsi servir à deux fins el permet de ramener dans le filet les plantes que l’on a arrachées avec le crochet. On peut aussi employer utilement le filet de M. Giraudy, filet en laiton, monté sur un petit cadre métallique, dont la partie antérieure se relève en lame tranchante. Cet instrument se visse, comme le précédent, à l'extrémité d’une canne. Il est inutile d’ajouter que l’un et l’autre peuvent servir dans les herborisations pour recueillir non seulement les plantes aquatiques, mais toutes celles qui sont hors de portée. Il y aura ensuite à récolier les enduits brunâtres déposés sur la vase des marais, des ornières, des flaques d’eau. Ce travail se fait facilement à l’aide de la cuiller d’étain ou de laiton. Il faudra enlever ces croûtes, d'une main légère, en prenant en même temps le moins possible de la vase sous jacente. Ces enduits seront déposés dans les tubes ou dans les petits flacons avec un peu d’eau, pour les empêcher de se dessécher. On grattera de même l’enduit sur les parois des citernes, sur les cons- tructions submergées, les pierres, les rochers, enduits qui les rendent quelquefois si glissants et comme glaireux. Il sera souvent plus com- mode, dans ce cas, de substituer à la cuiller une petite plaque de métal, en/euivre Ou, en Zinc, tranchante sur son bord antérieur. ant ux”masses floconneuses nageant à la surface de l’eau, la cuiller, emmanchée, au besoin, au bout de la canne, ou les petites dragues dont nous avons parlé, permettront aisément de les recueillir. Les espèces pédicellées ou filamenteuses peuvent être reconnues très souvent à l'aspect qu’elles donnent aux corps qu’elles recouvrent, à leur consistance particulièrement glaireuse, en raison de la matière mucilagi- neuse qui forme leur pédicelle, leur tube ou leur thalame. Souvent, elles donnent aux plantes un aspect velouté ou irisé dû à l’accumulation de tous les pédicelles qui font comme des villosités microscopiques dont la trans- parence produit des jeux de lumière. Si l'on veut conserver ces espèces dans leur intégrité, ménager les pédicelles et les tubes, qui présentent des caractères pour la classification, . mais sont souvent lrès fragiles, on comprend qu’on devra les traiter avec les plus grandes précautions. On arrive presque toujours, en déposant dans un flacon, avec un peu d’eau, la plante qui les supporte, à retrouver intacts, en rentrant chez soi, un certain nombre d'individus; cependant, les fila- ments sont quelquefois tellement fragiles, ou les échantillons que l’on rencontre si peu nombreux, qu'il peut y avoir avantage à leur faire subir sur place une préparalion conservatrice. C’est dans ce but que Brébisson, M. Guinard et nombre de diatomistes, ont conseillé l'emploi de petites James de mica. Ces lames de mica ont la forme d’un carré de À centimètre à À centimètre 1/2 de côté, c’est à dire à peu près la dimension d’une lamelle couvre-objet ordinaire. Voici, ce que M. Guinard dit à ce sujet : « Lorsqu’au moyen du microscope, vous reconnaissez que vous avez rencontré une Diatomée pédicellée et dont le pédicelle est excessivement ! : e RD) AT NA RE RS AUTRES 2EQ? LES DIATOMÉES \ fragile, par exemple ies Cocconema, les Rhipidophora, etc., ilest de toute nécessité de rapporter ces échantillons dans leur intégrité la plus parlaite ; c’est alors que l’on a recours aux petits carrés de mica. » « Vous détachez avec de petites pinces les fragments de mucosité bru- nâtre que présente une agglomération de ces espèces ; vous les étendez avec précaution sur vos micas, en y joignant une petite goutte d’eau. Par ce mode de préparation et d'examen préalable, vous évitez l'erreur dans laquelle sont tombés plusieurs algologues qui ont considéré comme dé- pourvues de pédicelle certaines espèces qui en sont munies, et qui, mises dans des flacons, sans contrôle, au moment de la récolte, avaient été privés de cet appendice par les secousses du voyage. A défaut de micas, vous pourriez aussi vous servir de petits carrés de papier buvard ; mais le pre- mier moyen est prélérable sous tous les rapports. » « La rigidité et la transparence des micas, se prètent à un examen ultérieur sous le microscope, et de plus, sous cette forme, ils peuvent, sans qu'il soit besoin d’y revenir, être conservée en herbier. » « Comme l'on n’a pas le loisir d’aitendre que ces préparations extem- poranées soient arrivées en un élat de siccilé parfaite pour pouvoir les empaqueter, M. de Brébisson avait imaginé uu petit appareil très propre à cet usage. Nous allons donner, d’après cet auteur, la manière de le cons truire. « Pile diatomique : Ge petit appareil est formé de disques de liège ou « simplement de bouchons coupés en rondelies d'une ou deux lignes « d'épaisseur, et enfilés par une tige de laiton reployé: aux deux extré- « mités, de maniére à former un pelit bâton d’ane longueur convenable « pour être placé diagonalement dans un compartiment réservé à l’un des « bouts de la boïte destinée aux herborisations, ou, avec effort dans l’inté- « rieur du chapeau de lexploraieur algologiste. Les rondelles de liège sont « pressées les unes contre les autres par un bout de ressort à boudin placé « au milieu de la pile et s’enrouiant librement autour de la tige centrale. « On engage dans les fentes qui existent entre les rondelles un coin de la « lame de mica sur laquelle on a préparé l’espèce délicate. On peut ainsi en placer un grand nombre qui se dessèchent sans se toucher. Un morceau de liège entamé par des traits de scie peut remplacer la pile, mais avec moins d'avantages (4). » Pour terminer ce qui a rapport à la récolle des Diatomées nous rappel- lerons que l’on trouvera souvent des espèces intéressantes dans les dépôts d’alluvion, sur les objets qui ont été en contact avec des milieux diatori - îères, les cotçues de navire, les ancres, divers objets provenant des pays étrangers. M. de Brébisson a trouvé une r.che collection de Diatomées sur ce fucus connu dans les pharmacies sous le nom de #ousse de Corse (Sphærococcus helminthocorton), M. P. Petit sur ia mousse d'Irlande ES = A ES (1) À. DE BréBisson, lettre à Ch. Chevalier. | | | "1 Jia ne RAA MATE mA MAR UT" La ir Fa Vues HN 0 ALU MN + 1) NA PAT L'i A6 , Ur ir IV. RECHERCHE ET RÉCOLTE DU 103 ou Caragahen (Chondrus crispus). H y à FI tds ÿs. blantes analo- gues d'abondantes récoltes à faire. Rappelons encore qu’on en trouvera dans l'estomac des aniraux marins ou aquatiques, particulièrement des Mollusques, sur les coquilles de ces mêmes Mollusques, sur les carapaces des Crustacés, elc. Il est inutile d’ajouter que les recherches devront être faites dans les eaux douces, l’eau de mer, les étangs saumâtres, et que la matière glaireuse de certaines eaux thermales renferme plusieurs espèces de ces petites plan es. Enfin, comme beaucoup de Diatomées vivent libres, que certaines mêmes sont mobiles et, pour ainsi dire, nageuses, que d’autres sont souvent arra- chées de leur support par le mouvement des eaux, en filtrant une quantité suffisante de certaines eaux, on pourra trouver sur le filtre des Diatomées en plus ou moins grand nombre. Pour les Diatomées pélagiques, voici comment M. J. Brun recommande de les récolter et de les conserver. « Quant aux organismes pélagiques, on les prend en promenant un voile de soie au travers des couches supérieures de l'eau. L'on récolte ainsi les espèces à l’état vivant, et elles ne sont guère mêlées qu'avec un peu de poussières minérales. Le voile de soie doit être à mailles très fines et tendu sur un cadre (ou un cercle) tenu verticalement, de manière à ce que la partie supérieure effleure la surface aqueuse. Ceci pendant que, soit le bras, soit le bateau, avance érés lentement : Toutes ces espèces péla- giques restent fixées au voile sous forme d’une couche à aspect glaireux. Elles s’enlévent de temps en temps au moyen d’une lame en corne souple et mince. La meilleure manière de conserver longtemps ces récoltes consiste à les meltre immédiatement dans une solution au quart d’acétate de potasse neutre. L'alcool que l’on emploie habituellement a l'inconvénient de contracter et de déformer la plupart de ces animaux ou végétaux inié- rieurs. L'’acétate n’amène aucune déformation; il arrête toute putréfaction et s’élimine facilement par un simple lavage à l’eau, lorsqu'on veut entre- prendre l’étude microscopique (4). » Nous ne pousserons pas plus loin ces considérations, certain que pour la recherche des Diatomées dans leurs divers habitats, leur récolte et leur conservation jusqu'au moment de l'étude, chacun trouvera, dans son esprit, les ressources nécessaires pour réaliser les dispositions et les pro- cédés les plus convenables. Tous ceux qui ont herborisé ne seront jamais emharrassés pour mener à bien ces petites opérations qui, souvent délicates, ne sont pas difficiles et n’exigent que des soins, de l’attention et de la patience. (4) J. BRuN. — Journ. de A T. XI, 1887, no5. — Ce procédé de récolte s’applique non seulement aux Diatomées pélagiques, mais aux Poly- cystines, Foraminifères et autres Rhizopodes. V TECHNIQUE DES DIATOMÉES $ 1. — NETTOYAGE DES DIATOMÉES Après que les Diatomées ont été récoltées, la première opération à leur faire subir consiste à les séparer des sédiments sur lesquels elles reposent et à les détacher des plantes AAA elles sont attachées. Pour cela, on vide les tubes et les flacons dans de assiettes, des soucoupes ou des verres de montre, suivant la quantité de matière sur laquelle on opère, et, après avoir enlevé les corps étrangers les plus volumineux, on ajoute un peu d’eau pure de manière à recou- vrir le dépôt; puis, on abandonne le tout, pendant 12 à 24 heures, dans un endroit fortement éclairé, mais non au soleil. Les Diato- mées, qui sont vivantes, quittent la vase et viennent se déposer à la suriace, ou même sur les bords de l’assiette. On peut recueillir avec un petit pinceau celles qui sont venues se rassembler ainsi sur les bords, en une couche légère plus ou moins brune, et on lave le pin- ceau dans un peu d’eau distillée. Ensuite, on décante doucement l’eau qui recouvre le sédiment déposé sur le fond de la soucoupe, et on enlève la couche supérieure diatomifère de ce sédiment, avec un pinceau, si elle est mince, avec une lame fine et tranchante si elle est plus épaisse. On trempe pinceau et lame dans un peu d’eau dis- tillée dans laquelle les Diatomées se répandent. Brébisson recommandait deux procédés particuliers pour séparer les Diatomées du sédiment sans emporter avec elles une partie de la vase plus ou moins meuble dans laquelle elles sont comprises. Déposant le sédiment diatomifère dans une soucoupe ou un verre de montre, suivant la quantité, on le recouvre d’une rondelle de papier buvard qu'on y applique avec le bout du doigt, sans compri- mer cependant, ét en évitant d’emprisonner des bulles d’air qui sépareraient la face inférieure du papier de la’ face supérieure de la vase. On laisse les choses dans l’état, pendant au moins 24 heures, à la lumière. Au bout de ce temps, on lève avec précaution la rondelle 4 106 LES DIATOMÉES de papier et on la trouve couverte par dessous de Diatomées qui sont venues s’y attacher. On n’a plus alors qu'à laver le papier dans un peu d’eau pure pour avoir une récolte très propre. | Ou bien, on applique sur le dépôt une rondelle de linge un peu clair, toile ou mousseline, et on maintient le contact en posant par dessus le linge un anneau de métal d’un diamètre un peu plus petit que celui de la soucoupe. Au bout d’un où deux jours, les Diatomées se sont séparées du dépôt et, cherchant la lumiëre et l'air, se sont déposées sur le linge dont elles ont traversé les mailles. Si l’on a emporté, dans la récolte, des pierres, des morceaux der bois, des fragments de plantes garnis de Diatomées, après les avoir placés avec un peu d'eau dans une soucoupe, on les lave avec le bout du doigt pour détacher les Diatomées, qui se répandent dans l'eau avec quelques débris ; ou bien on gratte les objets avec un canif ou un grattoir. nn 1e On opérera de mème avec les algues et les plantes aquatiques chargées de Diatomées, et lorsqu'elles présentent quelque résistance, on obtient en suspension une grande quantité de Diatomées avec très peu de sédiments et de débris. Quand il s’agit de plantes très molles, et qu'il n’est guère possible de laver ou de gratter, on les réduit, avec le doigt ou une spatule, en une pulpe aussi homogène que possible, et l’on traite cette pulpe comme nous l'avons indiqué plus haut pour les vases. C’est dans ce cas surtout que l'on obtient de bons résultats du procédé de la rondelle de papier ou de linge. On peut, d’ailleurs, renouveler l'opération plusieurs fois, et autant que l’on trouve des frustules fixés à la rondelle. D’autres fois, on est obligé de détruire complètement les plantes par les agents chimiques, comme nous le verrons plus loin, pour parvenir à isoler les Diato- mées. . | | Enfin, on peut conserver très longtemps les récoltes telles qu'on les a recueillies, en les laissant dans un endroit éclairé et en ayant soin d'ajouter de temps en temps un peu d'eau. Il arrive même ordinairement qu’en gardant ainsi pendant quelques jours les récoltes, les Diatomées se séparent peu à peu, et comme elles continuent le plus souvent à vivre, elles reprennent petit à petit leurs positions normales, s’orientent pour ainsi dire, se multiplient même, revenant aux conditions ordinaires de leur existence, et l’on en obtient de véritables cultures. Les procédés que nous venons d'indiquer ont, en effet, pour résultat d'isoler, autant que possible, les Diatomées à Pétat vivant. C'est dans cet état qu'on pourra les étudier au point de vue de leur histoire naturelle, de leur classification méthodique et des phéno- mènes biologiques qu’elles présentent. Cette étude à été Jusqu'ici trop négligée, comme l’a très justement fait remarquer M. Paul Petit. 3 V. TECHNIQUE DES DIATOMÉES 107 On s’est trop borné à l’examen des frustules morts, du squelette, pour ainsi dire, de la plante, au préjudice de la plante elle-même, qui, cependant, présente tant d'intérèt. À cet état, on peut étudier la composition de la Diatomée, son protoplasma, son noyau, son endochrôme, les diverses substances qu’elle contient; — et, en particulier, c’est sur la disposition de l’endochrôme que le professeur Pfitzer et M. Paul Petit ont fondé la première classification naturelle qui ait été faite de ces organismes. C’est à notre avis, une étude féconde, à laquelle les diatomistes ne sauraient trop s'attacher et grâce à laquelle seule on parviendra à étendre les connaissances si incomplètes encore que nous avons sur les Diatomées considérées comme des êtres vivants et non plus seulement comme des petites lames de silice merveilleusement sculptées. Mais ce n’est pas à cet état, pour ainsi dire, naturel, et dans lequel il serait d’ailleurs impossible de distinguer les détails du frustule, que l’on conserve les Diatomées pour les collections et qu’on les prépare pour l’observation. Il faut les dépouiller de leur protoplasma, de leur endochrôme et de toute la matière organique qu’elles contiennent ou dont elles peuvent être enveloppées, pour conserver uniquement leur carapace siliceuse. Celle-ci, en raison même de la matière qui la compose, et qui est de la silice pure, est complètement inattaquable par les acides autres que l’acide fluorhydrique et par les solutions même assez concentrées d’alcalis caustiques. C’est sur cette propriété et cette résistance aux agents chimiques, alors que la matière organique est détruite par ces réactifs, que sont fondés les procédés de nettoyage des Diatomées. Cependant, si les espèces d’eau douce sont munies d’une enve- loppe solide très fortement silicifiée, il n’en est pas toujours de même de certaines espèces marines telles que le Pleurosigma angulatum, l'une des plus employées comme test, et plusieurs autres dont le revêtement siliceux est beaucoup moins épais et moins résistant. Celles-ci devront donc être traitées avec plus de ménagement. Le procédés employés pour détruire la matière organique des Diatomées sont, d’ailleurs, analogues à ceux dont se servent les chi- mistes pour détruire la matière organique des substances dans les- quelles ils veulent, par l'analyse, rechercher des matières minérales. Traitement par l'acide nilrique. C'est le procédé le plus simple et le plus souvent employé pour . les Diatomées d’eau douce récemment récoltées. Voici comment on l’applique : 108 LES DIATOMÉES Une certaine quantité du dépôt qui se forme dans l’eau où l’on a porté les Diatomées après les avoir séparées de la vase ou des objets sur lesquels elles étaient adhérentes, comme nous l’avons indiqué plus haut, est mise dans un tube à essai, et, si l’on sup— pose qu’elles contiennent encore quelques corps étrangers, des | orains de sable, par exemple, on ajoute par-dessus une certaine 1 quantité d’eau. Bouchant alors le tube avec le pouce, on le à secoue, de manière à mettre toute la masse en suspension dans le à liquide. Aussitôt que l'agitation a cessé, les grains de sable, qui Ga sont lourds, tombent tout de suite au fond du tube, tandis que les À Diatomées, plus légères, restent plus longtemps en suspension. | On décante alors rapidement dans un autre tube le liquide, qui contient les Diatomées en suspension, et on laisse au fond du 4 premier tube le dépôt, qui est formé des grains de sable et autres 4 corps lourds. On laisse alors reposer pendant plusieurs heures ce second tube, 4 pour donner aux Diatomées le temps de se déposer à leur tour. Quand l’eau est devenue parfaitement limpide, que, regardée par transparence, elle ne laisse voir aucun corpuscule miroitant en | suspension, on la décante de nouveau, de manière à ne conserver 3 que le dépôt avec une très petite quantité d'eau. | 1 On verse par-dessus assez d’acide nitrique ordinaire pour recou— 4 vrir les Diatomées de 3 ou 4 centimètres d'acide. S'il s'agit d'espèces peu silicifiées, on laisse la réaction s’opérer à froid, hais pour celles dont la carapace est plus résistante, Comme presque toutes les Diatomées d'eau douce, il est nécessaire de chauffer. On prend alors le tube avec une pince en bois comme celles - dont se servent les chimistes, ou avec une de ces pinces en fer qu’on appelle fers à tuyauler et dont on a enfilé chacun des mors dans un bouchon portant une encoche du côté interne pour bien saisir le tube, et on porte celui-ci dans la flamme d’une lampe à alcool. Il faut tenir le tube incliné pour diminuer la hauteur de la colonne liquide au-dessus du fond, empêcher les soubresauts ei éviter de respirer les vapeurs acides qui se dégagent. On doit donc opérer à l'air ou dans la cage vitrée d’un laboratoire, et dans tous les cas, dans une pièce où l’on n’a laissé aucun instrument en Cuivre, microscope où autre. | = On chauffe jusqu’à ébullition et lon fait bouillir pendant une demi-minute à deux minutes, suivant la nature des espèces. Puis, on laisse refroidir. On ajoute alors de l’eau et on laisse le tout reposer pour permettre aux Diatomées de gagner le fond. Quand le dépôt s’est opéré, on décante avec précaution le liquide surnageant et on ajoute encore de l’eau pour laver les Diatomées et les débarrasser de l’acide qui les imprègne. nd à A ge D: PQ TOUR AO PRE à 7 St er ts, C sène. = À 26 É n Qr 2 eine d R e Y. TECHNIQUE DES DIATOMÉES 109 On laisse encore reposer, puis on décante, et on ajoute de nou- velle eau, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'eau décantée ne manifeste plus de réaction acide et ne rougisse plus le papier de tournesol. Il faut pour cela un assez one nombre de lavages successifs et l opération est toujours assez longue. Enfin, pour enlever les dernières traces d'acide, on ajoute un peu d'ammoniaque que l’on décante encore, et on lave plusieurs fois à l’eau distillée. | | On peut alors, après une dernière décantaton, verser sur les Diatomées de l’alcool dans lequel elles se conserveront indéfiniment pour être montées au moment du besoin. M. J. Brun remplace l’alcool par une solution d’acétate neutre de potasse. Toutes les Diatomées peuvent être traitées ainsi; il faut néan- moins examiner au microscope une parcelle du dépôt, pour reconnaitre si elles sont bien débarrassées de toute la matière organique. Si les frustules n'étaient pas complètement nets, il faudrait recommencer. Les Diatomées marines devront être préalablement lavées une ou deux fois à l’eau distillée pour les débarrasser du chlorure de sodium dont elles peuvent être imprégnées. - Dans tous les cas, il faut, pour ces opérations, se servir d’eau distillée (4), parce que celle-ci a la propriété de tenir en suspen- sion les matières argileuses qui sont ainsi enlevées par décantation, tandis que dans l’eau calcaire ou saline, elles se déposeraient avec les Diatomées. Cette précaution est indispensable pour le traitement des Diatomées des estuaires marins (Van Heurck). Procédé par l'acide sulfurique et le chlorate de potasse. Il arrive souvent que les Diatomées contiennent, soit leur appar- tenant en propre, soit à l’état de matière étrangère, une telle quan- tité de substances organiques que l’acide nitrique, même bouillant, ne suffit plus pour brüler et détruire toutes ces substances ; il faut alors employer des matières comburantes plus énergiques, et par exemple le chlorate de potasse d’après un procédé 1 inspiré par celui de Schulz pour la destruction du ligneux. Voici comment M. H. van Heurck conseille démpIases le chlorate de potasse. Si l’on soupçonne dans les matières la présence de sels calcaires, ce qui arrive très fréquemment, il faut les traiter d’abord par l’acide nitrique pour dissoudre et enlever ces sels qui, par l'acide, (1) L'eau distillée peut être remplacée par l’eau de pluie filtrée, beaucoup plus difficile, d’ailleurs, à avoir pure que l’eau distillée, ee : re vai “ : RC Sat d je a © a Es Re ES DE: AN RS Me E : E > 2 _ \ Et, È : 4 AI CAR RS 110 LES DIATOMÉES sulfurique, se transformeraient en sulfate de chone insoluble et resteraient mêlés aux Diatomées. On place alors les matières débarrassées ainsi des sels calcaires dans une capsule de porcelaine et on les recouvre d’acide sulfu- rique. La capsule doit être assez grande parce que le mélange se boursoufle beaucoup. On chauffe avec précaution à l’aide d'une lampe à alcool, d’un bec Bunsen ou tout autre appareil, jusqu'à ébullition. On maintient l’ébullition pendant quelques minutes et l’on enlève la capsule du feu. On verse alors sur les matières, qui sont devenues noires et charbonneuses, une solution saturée de chlorate de potasse dans l’eau. On ajoute cette solution goutte à goutte ; à chaque goutte il se produit une effervescence. On agite avec une baguette en verre et on ajoute une nouvelle goutte, jusqu à ce qu on ait employé une quantité de solution représentant à peu près la moitié du volume de l'acide sulfurique. A ce moment, la masse doit être tout à fait décolorée et les Diatomées débarrassées de toute, matière organique. Dans le cas contraire, il faut recom— mencer. = Ajoutons que M. F. Kitton préfère à la solution saturée de chlorate de potasse le chlorate lui-même crist: ilisé et sec, parce que si l’on ajoute cette solution un peu trop brusquement, il se produit une effervescence très vive et le contenu de la capsule ou du tube peut être projeté au dehors, ce qui n'est pas sans danger en raison des propriétés extrêmement corrosives de l'acide sulfurique. M. F. Kitton opère dans un tube et, à la fin de l'opération, projette dans le mélange quelques petits cristaux de chlorate de potasse. Quand la masse est blanchie, il fait des lavages successiis à l’eau pure jusqu’à ce que toute trace d'acide ait disparu. Alors, il ajoute 30 à 40 gouttes d’ammoniaque liquide concentrée et laisse agir pendant plusieurs heures, en fermant le tube avec un bouchon. Il y verse alors 15 grammes d’eau distillée et donne une brusque secousse au tube. Lorsque les Diatomées sont tombées au fond, 1l décante l’eau surnageante, ordinairement très trouble, et continue les lavages à l’eau distillée ; jusqu'à ce que toute trace d'ammoniaque ait disparu. Procède par le permanganate de potasse et l'acide chlorhydrique. Ce procédé a été indiqué par M. Brun, de Genève. Voici com- ment il le décrit (1) : « Si l’on a un magma frais de Diatomées encore humides, on y (1) Journal de Micrographie, T. VI, 1882, p. 457. | 4 V. TECHNIQUE DES DIATOMÉES | 11] ajoute des cristaux de permanganate de potasse ec très peu d’eau (environ 4 partie de sel sur 10 d’eau); si l'on a des Diatomées desséchées, pures ou mélangées de terre ou de matières organiques, on les arrose d’une petite dose de solution du même sel concentré, et contenant même quelques cristaux en excèés. « La réaction du permanganate doit durer environ 12 heures. Il est bon de remuer quelquefois le mélange mis au fond d’une fiole de 400 grammes, en moyenne, de capacité, et de placer cette fiole sur un fourneau chaud ou au soleil. Il faut ensuite remplir à moitié d'eau la fiole, et ajouter un peu de magnésie calcinée (environ 50 centigrammes) que l’on laisse agir pendant 2 ou 3 heures en agitant quelquefois. Alors, on verse, par peütes doses de 1 gramme au plus, et de 10 en 10 minutes, de l'acide chlorhydrique pur. Lorsque tout le contenu de la fiole s'est décoloré, l'opération est terminée. Au besoin, pour faciliter la réaction, on plonge la fiole dans l’eau chaude ou bouillante. L'on procède ensuite aux lavages et décantation habituels. Rappelons que la pureté absolue de l’eau distillée, pour ces derniers lavages, reste toujours une condition essentielle de réussite. | « Dans ce procédé, nous avons d’abord l’oxydation énergique de l’endochrôme par le permanganate et la magnésie ; puis, par l’acide, il y a dégagement d'oxygène gazeux (1) qui agit comme com burant, et ensuite de chlore qui agit comme décolorant. C'est, sans doute, à ces réactions multiples et successives, à l'extérieur et à l’intérieur même des valves, qu’il faut attribuer le nettoyage aussi parfait de leur silice. « Par ce traitement les espèces délicates ne sont pas corrodées, surtout si, avant l’action acide, on ajoute assez d’eau. La surface des valves a perdu tout son coléoderme ; elle apparait avec tout son ; éclat et les moindres détails, stries ou ponctuations, se distinguent nettement. « J'ai essayé, ajoute M. J. Brun, successivement, ces dernières années, tous les différents procédés physiques et chimiques qui ont été annoncés et je puis dire que je n’en ai trouvé aucun qui réussisse ; aussi complètement et aussi régulièrement. » Procédé de M. Kilion pour les dépôts marins (2). Le nettoyage des Diatomées contenues dans les dépôts marins {1) Et même d'oxygène à l’état naissant, où ses propriétés comburantes sont beaucoup plus énergiques qu'à l’état simplement gazeux. Il en est demême pour le chlore. — (1.-P). (2) H. van HEurROKk, Synopsis des Diatomées de Belgique, p. 28. x 112 LES DIATOMÉES est plus difficile, car elles sont souvent réunies par une sorte de ciment siliceux très difficile à enlever sans détériorer les Diatomées. M. F. Kitton opère de la manière suivante : Il traite d’abord la matière par l'acide nitrique, porte à lébul- lition, pour enlever les sels calcaires, lave à l’eau distillée, et fait agir l'acide sulfurique, puis le chlorate de potasse pour brüler la masse charbonneuse. Après un lavage complet, il fait bouillir la masse dans une petite quantité d’eau contenant un peu de carbonate de soude, lave et secoue fortement le tube pour désagréger Îles matières. Si la désagrégation ne se fait pas, il fait bouillir de nouveau dans une solution de potasse caustique, et, quand la masse est désagrégée, il verse le tout dans de l’eau contenant de lacide chlorhydrique. Puis, derniers lavages. Procèdèé de M. F. Kitton pour les guanos, les sondages marins et les Diatomées fossiles. On commence par le traitement ordinaire à l'acide mitrique et quand toute trace d'acide a été enlevée par les lavages successifs, on fait bouillir toute la masse pendant trois à quatre minutes dans une trentaine de grammes d’eau contenant un morceau de savon gros comme un pois. Quand les Diatomées sont tombées au fond du vase, on décante l’eau savonneuse et on fait bouillir dans de Peau pure. Le résidu ne doit contenir que les Diatomées et du sable. Nous indiquons plus loin comment M. Kitton opère le triage des Diatomées et du sable. Procédé de M. J. Brun pour les vases marines et les quanos. « Un grand nombre de travaux récents de microscopie, dit M. J. Brun, ont eu pour but l'étude des récoltes pélagiques, celle des vases lacustres et marines et celle des dépôts fossiles. On y trouve des Polycystines, Radiolaires, Globigérines, Forami- nifères, Spongiaires, Diatomées, et bien d’autres organismes infiniment petits et très variés. Dans les vases marines que ramène la sonde, on ne trouve guère que des espèces mortes et mème momifiées. C’est à la surface des mers et des lacs qu'est la vie! là où l'air et la lumière abondent. Et, si dans les vases profondes on trouve ça et là des exemplaires en bon état, c'est qu'ils viennent de la surface et qu’il n’y a pas longtemps que leur vie à cessé. ; 1 « Le naturaliste éprouve souvent de grandes difficultés à séparer ces organismes de la masse pulvérulente ou cristalline (siliceuse, argileuse ou calcaire), qui compose la plus grande partie des LAN. NT Abe Ye Pa #7 TT 2e AN F | 4 F3 À y ; Î V. TECHNIQUE DES DIATOMÉES 113 sondages. Ces substances, souvent mélées depuis des siècles aux détritus organiques, forment ordinairement une masse pateuse ou plastique, quelquefois même goudronneuse, très génante et difficile à séparer. On y trouve aussi souvent une forte dose de cendres volcaniques. Quelquefois même le sondage n’est composé que de matières minérales sans traces d'organismes. ; « Pour l'étude des organismes à carapaces siliceuses, Polycys- tines, quelques Radiolaires et surtout des Diatomées, il est 2ndis- pensable de détruire entièrement cette encombrante matière organique. Dans les guanos, Îles détritus chitineux abondent. Ceux-ci sont extraordinairement résistants à la putréfaction et aux dissolvants, et même aux acides chlorhydrique, azotique, et au chlore. — Tous ces détritus organiques, par leurs pesanteurs spéci- fiques variées et surtout par la grande adhérence qu'ils ont contrac- tée avec les particules minérales, empêchent également de pouvoir agir par lévigation. « Le procédé suivant permet la destruction complète de toute cette matière organique, et comme ÿ ne donne pas de vapeurs acides, il a l'avantage de ne nécessiter ni un laboratoire spécial, ni une cheminée à fort tirage. Il donne aussi des résultats meilleurs que les traitements au chlorate de potasse, au permanganate ou à l'acide azotique, ordinairement employés, et qui tous dégagent des vapeurs acides et corrosives. « La masse desséchée (pulvérulente ou compacte}, est traitée dans une fiole avec de l'acide chlorhydrique aqueux, afin d'éliminer le calcaire. La fiole doit être d’une dimension suffisante pour contenir toute l’écume visqueuse que les calcaires donnent lorsqu'ils sont ainsi intimement liés à une masse organique en décomposition. La dissolution de ces sels terminée, le liquide et la vase sont jetés sur un filtre où le dépôt insoluble est lavé, puis - desséché, sur le filtre même. « Ce dépôt sec est alors mis en fiole et arrosé de deux fois son volume d'acide sulfurique concentré, qu'on laisse agir plusieurs heures en agitant quelquefois. La masse noircit. Pour les guanos il faut 3 ou 6 fois leur volume d'acide sulfurique. Get acide est le seul qui dissolve bien des débris chitineux, et on peui déjà en éliminer la plus grande partie en décantant les 3/4 du liquide - sulfurique après un repos suffisant. Sur ce brouet épais et nolrâtre on ajoute alors du bichrômate de" potasse en poudre grossière. On l’ajoute par petites doses successives et én agitant chaque fois. La masse s’échauffe et souvent il y a dégagement d'oxygène. On s'arrête quand du noir elle a viré au rouge ou qu'il y à formation de cristaux rouges d'acide chrômique. Dans. ce traitement, les matières organiques sont carbonisées par l'acide sulfurique, et 114 LES DIATOMÉES “, ; c'est l'acide chrômique à l’état naissant qui en achève la combura- tion. Le lavage préalable à l'eau chlorhydrique a pour but d'éviter la formation de sulfate de chaux. « Le liquide précédent est additionné peu à peu d’eau. La masse s’échauffe à nouveau. L'eau est ensuite ajoutée en abondance. Le dépôt restant est devenu plus ou moins blanc. On le lave soigneu- sement par décantation. Les dernières décantations se font à l’eau distillée. Il est alors prêt à être utilisé. Pour cela, on le délaye avec de l’eau distillée, et on verse ce mélange sur de grands couvre- objets (covers) sur lesquels on le dessèche. Cest sur ces covers que se trient les espèces (1). $ 2. — TRIAGE DES DIATOMÉES Dans une récolte composée d’un certain nombre d’espèces, il est utile de pouvoir trier les espèces, afin d’en faire des préparations séparées. Si ces espèces sont de taille différente, on pourra profiter de ces différences de taille pour opérer une division entre les petites et les grandes espèces. — En même temps, on pourra ainsi séparer les Diatomées des grains de sable plus ou moins fins et lourds qui ont, comme elles, résisté à l’action des réactifs, car ils sont comme elles composés de silice. | Les grains de sable formés d’une substance plus condensée, sont plus lourds que les Diatomées de même volume. Et, parmi les Diatomées elles-mêmes, les plus grosses sont généralement les plus lourdes. Tous les procédés de séparation des Diatomées et du sable et des Diatomées entr’elles sont fondés sur ce principe, qu'on opère d’ailleurs sur des matériaux déjà passés aux réactifs, comme nous l'avons indiqué, ou sur des matériaux crus, c'est-à-dire bruts ou seulement débarrassés mécaniquement des corps étrangers les pure volumineux. On comprend que, pour ce triage, on opèrera par lévigation ou décantation, en agitant les matières dans l’eau et en séparant successivement les différents dépôts qui se forment, les corps les plus lourds se déposant les premiers. Quant à l'argile, s’il y en a, elle restera au contraire en suspension dans l’eau de lavage, pen- dant très longtemps au moins, si cette eau est distillée, et on pourra l'enlever par décantation. Enfin, il existe des procédés et même des instruments ou doigts mécaniques qui permettent de choisir pièce à pièce dans un (1): J. BRUN. — Journal de Micrographie, T. XI, 1887, N° 5. 1 J'A De JETTA C7 EL NES ORAN CRE C0 CR PTE 2 à QAR CRT Bee PE AN OP LU A 7 cote AH NUTE DELA RAP A Sn hs: pin M AI D AT en) ; À L 4 Æ An #5 Ÿ y J \ li] j 4 k l + LEA à V “ 1 p À “ 4 : “ A | NUS [1 f Et } s / : TE Us ; : \ . * ! V. TECHNIQUE DES DIATOMÉES ie groupe de Diatomées les spécimens que l’on veut monter, et même de les ranger dans la préparation, suivant un ordre voulu et dans une position déterminée. On fait ainsi ce qu'on appelle des prépa- rations méthodiques. | ‘Occupons-nous d’abord des procédés de triage du sable et des Diatomées, nous verrons plus loin à l’aide de quels artifices on arrive à manier, pour ainsi dire, chacun de ces corpuscules presque invisibles et à les disposer comme on le veut dans les prépa- rations. | Qi Procèdé de M. H. L. Smith pour le triage des Diatomées. Le professeur H. L. Smith a publié les instructions suivantes pour le triage des Diatomées. Il opère sur des matériaux crus et qui n’ont pas été traités par les acides, mais son procédé est évidem- ment applicable aussi aux matériaux déjà traités par les acides. M. H. L. Smith se dispense de ce traitement parce qu'il détruit la matière organique des Diatomées en brûlant celles-ci sur la lame de verre au moment du montage, comme nous l'indiquerons plus loin. | « Les récoltes, dit M. H. L. Smith, ne doivent pas être séchées, mais conservées humides, dans des fioles, avec un peu de créosote pour empêcher les moisissures. — Je préfère de beaucoup examiner les frustules entiers avec les deux valves adhérentes, ou encore attachés les uns aux autres, si l’espèce est filamenteuse. Je possède beaucoup de fioles de matériaux pour le montage, qui sont presque aussi propres-que s'ils avaient été traités par les acides... « Supposons donc qu'on ait devant soi une fiole contenant une quantité d’eau considérable relativement au sédiment, lequel ren- ferme plus ou moins de Diatomées. Nous procédons comme 1l suit, et si la fiole est restée tout à fait au repos pendant plusieurs jours, cela n’en vaudra que mieux. « On imprime à la fiole un rapide mouvement de rotation : les matériaux les plus légers s'élèvent dans l’axe du liquide et se répan- dent bientôt dans l’eau. « On laisse reposer pendant deux ou trois secondes, jusqu’à ce qu’on ait vu les plus grosses particules se déposer ; aussitôt, on verse le liquide avec les particules flottantes qu’il contient dans une autre fiole. C’est de ce liquide que nous allons séparer les Diato- mées et le sable de l'argile et des matières organiques. « Les matériaux décantés dans la seconde fiole sont laissés au repos jusqu’à ce que l’eau paraisse simplement laiteuse ou nuageuse. Le temps varie avec la petitesse des Diatomées et l’on ne peut guère _l’apprécier que par expérience. Supposons une minute : alors, tout fl, Phen ra lhm tt. Ua ANS RES EE Pre RUE meer no M5 2! M F5 # LEE ES LUS SE que des instru ments de recherches créés en vue du laboratoire ou du cabinet de travail. Les constructeurs anglais et américains, fort habiles, nous le reconnaissons, fort ingénieux, et auxquels nous sommes certai— nement redevables de nombreuses dispositions utiles, ont, à notre avis, le tort de faire un peu trop grand (pendant que nous faisons 146 LES DIATOMÉES quelquefois trop petit). Tel objectif anglais, par exemple, représente réellement un petit obus qu’il pourrait être dangereux de se laisser tomber sur le pied, tandis que l’objectif français correspondant est plus petit qu'un dé à coudre. Il y a done, dans l'instrument anglais, une dépense de matière et de travail qui parait inutile, mais que, naturellement, acheteur doit payer. Quant aux petits modèles de microscopes anglais ou américains, comme ils ne possèdent plus, en général, les dispositions des grands modèles et que comme construction ils sont, le plus souvent, loin de valoir les nôtres, il n’y a aucun intérêt à s'adresser à eux. Ajoutons que tous ces instruments, quelqu’admirables qu'ils puissent être, — et ils le sont souvent — ont un défaut commun et sérieux : les systèmes, à lévier ou autres, employés pour le mouve- ment lent, sont très fragiles et se dérangent trop fréquemment. Quant aux microscopes allemands, il sont en général établis sur les mêmes principes que les nôtres. Les modèles actuels, en effet, datent de l'allemand Oberhæuser qui, venu s'établir en France jadis, y subit l’influence des idées alors régnantes de Ch. Chevalier, idées mises en pratique, d'une part, par Nachet père et, de l’autre, . per l'allemand Hartnack, successeur d'Oberhæuser à Paris. C'est de cette combinaison qu'est né le modèle continental. En 1870, Hari- nack qui, dans-sa haine pour la France, voulait détruire sa maison, retourna à Berlin, laissant pour seul successeur à Paris son associé, le savant émigré polonais À. Prazmowski, l’ancien professeur de physique à l'Université de Varsovie et directeur de l'Observatoire de- cette ville. Condamné à mort par les Russes, ce patriote, français de cœur, était venu à Paris où, pendant de longues années, 1} à travaillé aux progrès de la micrographie. C'est lui qui a su donner : à la maison dont il avait pris les rènes la direction si éminemment scientifique qui en a fait la valeur. Cette maison, nous l’avons dit, est aujourd'hui dignement continuée, et l’on peut dire rajeunie, par MM. Bézu et Hausser dont nous avons déjà parlé. Ce court historique montre que le microscope désigné par nous autrefois sous le nom, adopté maintenant, de microscope continen- tal, provient en quelque sorte de la combinaison des idées françaises et allemandes. Il en résulte qu’aujourd’hui c’est encore, en Allemagne comme en France, le modèle classique. Seulement, en Allemagne, 1l est moins bien construit, sous le rapport mécanique, que dans notre pays. Les prix de vente sont peut-être inférieurs de quelques francs chez certains fabricants, mais les instruments sont de facture très notablement inférieure, et, dans l'étude des Diatomées, la perfection du mécanisme s'impose absolument. C’est pourquoi nous pensons que les micrographes de notre pays “ : i D ni. VIT. MOYENS D'ÉTUDE 147 n'ont aucune raison d'aller chercher des microscopes en Allemagne. _ Nous verrons plus loin ce qu’il y a à dire à propos des objectifs. N __ Toutefois, si nous n'avons qu’une très médiocre estime pour les 4 microscopes saxons, bavarois, prussiens, etc., nous devons faire dE À Se Ed D Hs SN PORTE PRET À LE Eve . | Fig. 81. — Microscope bactériologique de M. C. Reïichert, de Vienne. R. Revolver — $S. Miroir. — T. Crémaillère du condenseur Abbé. — f. Porte-diaphragmes - du condenseur. — 7. Bouton mouvant le porte-diaphragmes, æ exception pour ceux que construit M. Carl Reichert, de Vienne _ (Autriche), et qui sont tout à fait recommandables. | Cette maison Viennoise est déjà fort ancienne, mais depuis une dizaine l’années, surtout, elle a pris un rang très important dans Ja \ à 148 LES DIATOMÉES construction des microscopes ; c’est à l'Exposition Universelle de 1878 que nous avons examiné pour la première fois ses instruments déjà fort remarquables et qui nous ont été présentés par le profes- seur Von Fleischl. | Depuis lors, elle a fait de grands et incessants progrès et ses microscopes ainsi que ses autres appareils d'optique peuvent être comptés parmi les meilleurs. Nous citerons seulement son grand modèle n° I dont la platine est à tourbillon, c’est-à-dire tourne avec le corps du microscope, et le modèle n° II b dont la platine est fixe, ce qui n’a pas d’inconvénient notable, l'instrument étant muni (comme le grand modèle, d'ailleurs) d'un éclairage d’Abbé porté sur une tige excentrique. Ces microscopes sont construits sur les principes que nous avons indiqués plus haut, montés à prisme, avec la crémaillère fixée directement sur le tube et la tête de la vis micrométrique, divisée, tournant devant un index fixe. | Ajoutons que M. C. Reichert a inventé un chariot mobile, à mouvements rectangulaires, qui se place à volonté sur la platine, à l’aide de crans d’arrêt et d’une vis de serrage prenant son point d'appui à la face postérieure de la colonne (Fig. 80). Enfin, nous devons signaler, du même constructeur, un #22cr0s- cope bactériologique, à platine carrée (pouvant recevoir le chariot mobile), non rotative, mais munie d’un éclairage du système Abbé, et qui est un fort bon instrument. La tête de la vis micrométrique est divisée et le nombre des divisions dont elle tourne est indiqué par un index. $ 2. — LES OBJECTIFS Si la construction du microscope doit être parfaite pour l'étude des Diatomées, on conçoit de quelle importance doit être l'excellence des objectiis. Nous ne pouvons faire ici la théorie de la construction des objectifs et de la formation des images microscopiques, nous rappellerons seulement que les objectifs, pour servir utilement à l'observation des fins détails de structure des Diatomées, doivent être doués d’un grand pouvoir de définition et de résolution, c'est-à-dire fournir des images dont les contours et les linéaments soient extrèmement nets et dont les parties soient bien dessinées et distinctement séparées. | Quant au pouvoir de pénétration, il est presque toujours suffi- sant pour l'examen de ces petits corps. On sait que ce qu’on appelle VII. MOYENS D'ÉTUDE | 149 le pouvoir pénétrant est la propriété que possèdent certains objectifs de laisser voir à la fois, sans changement de la mise au point, un certain espace dans la profondeur de l’objet. — Cette propriété est généralement incompatible avec une bonne définition et une fine résolution. Mais, comme l’a, d’ailleurs, très bien fait remarquer Helmholz, ce pouvoir pénétrant n'est pas absolument une propriété de l'objectif, il dépend aussi pour une bonne part de l'œil de l’obser- vateur dont la faculté d’accommodation est plus ou moins grande et qui peut distinguer à la fois des points plus ou moins éloignés au dessus et au dessous du foyer mathématique. Pour l'observation des Diatomées, il faut des objectifs ayant les plus grands pouvoirs définissant et résolvant : ce sont, d’ailleurs, les plus parfaits et les seuls qui permettent de ; juger avec certitude l'ordre de superposition des divers points dans l’épaisseur de l’objet. Quant à la pénétration, elle est ici peu utile et il ne faut rechercher que celle qui subsiste dans l'objectif dont la résolution est aussi par- faite que possible, pénétration aidée de la faculté d'accommodation que possède l’œil de l'observateur. Par conséquent, les pe doivent avoir la plus grande ouver- ture possible. Quant à l’ouverture, on sait qu’on appelait autrefois ouverture angulaire d’un objectif l’angle du plus grand cône de rayons qui pouvait entrer dans l'objectif. On comprend que, quelle que soit la combinaison optique qu'on ait imaginée pour admettre et faire con- courir à laformation de l’image le plus large cône de rayons, l’objectif agissant dans l’air comme milieu réfringent extérieur, il y avait toujours un moment où les rayons extrêmes ne pouvaient plus entrer dans l'objectif parce que leur obliquité atteignait l'angle limite au delà duquel les rayons ne pénètrent plus, en se réfractant, de l'air dans le verre, maisse réfléchissent totalement à la surface de celui-ci. Cet angle limité est de 41° 49’. C'est précisément cette impossibilité de faire entrer un très large cône de rayons dans les objectifs observant les objets à travers une couche d’air, objectifs dits à sec, qui a suggéré à Amici l’idée de remplacer la couche d’air, interposée entre l’objet et la face inférieure de la lentille objective, par un milieu dont l'indice de réfraction diffère moins que celui de Pair de l'indice de réfraction du verre dans lequel sont taillées les lentilles. Il a essayé plusieurs liquides, et s’est arrêté à l’eau, créant ainsi ce que l’on a appelé des objectifs 4 immersion. Ces objectifs, en raison du peu de différence entre les indices de l’eau et du verre, ont permis d'agrandir considérablement l’ouver- ture angulaire, si bien que le cône de lumière admise avait un angle qui Apraghait de 480°. On sait tous les services qu'ont rends et Î 150 LES DIATOMÉES que rendent encore journellement ces objectifs à immersion dans l’eau, dont la construction a rendu célèbres les noms de Hartnack et Prazmowski, de Tolles, de Powell et Lealand et de quelques autres : opticiens habiles. Néanmoins, l'indice de réfraction de l'eau, exprimé par le chiffre. 1,33, celui de l'air étant 4, présente encore une différence notable avec celui du verre des objéctifs (crowwn glass), qui est en moyenne 1,593. C’est pour cela qu'Amici avait pensé à employer la glycérine et certaines essences, comme l'essence d'anis, dont l'indice se rap- proche davantage de celui du verre. S'il n'avait pas renoncé à l'em- ploi de ces liquides, comme peu pratique, il aurait inventé ce qu on appelle aujourd'hui les objectifs à immersion homogène avec les- quels on use, pour l'immersion, de liquides qui. ont sensiblement le mème indice que le verre. Cette appellation, assez mal choisie, veut exprimer que la lumière se meut ainsi dans un milieu, verre et liquide, qui est optiquement homogène puisqu'il a partout Ie même indice de réfraction. | On sait que c'est M. C. Zeiss, d'Iéna qui, sur les calculs du pro fesseur E. Abbé. et les expériences de M. R. Siephenson, de Londres, à construit les premiers objectifs à immersion homogène, qui fonctionnent avec l'huile essentielle de bois de cèdre, dont l'indice est 1,513. Néanmoins, ce n’est pas là une découverte ni de M. Zeiss, ni de M. Abbé, ni de M. Stephenson : c'est la réalisation, conduite à bonne fin, de l'invention d’Amici, laquelle date de 1844. Comme nous l'avons dit, Amici, inventeur de l'immersion, après avoir essayé une série de liquides et entr'autres plusieurs huiles essen- elles, s’est arrêté à l’eau, liquide facile à trouver partout, dont l'indice est connu et ne varie pas. Ce progrès était immense et suffisait aux besoins des micrographes de cette époque. C'est aussi M. E. Abbé qui a remplacé la mesure de l'ouverture angulaire des objectifs, laquelle était souvent illusoire, presque tou- jours inexacte et d’ailleurs sujette à des interprétations erronées, par une autre mesure appelée ouverture numérique. Cette quantité est représentée par l'expression : O = n sin w dans laquelle x représente l'indice de réfraction du milieu ambiant, air, eau, huile, et w le demi-angle d'incidence des rayons extrèmes. Ainsi, un objectif à sec qui aurait le maximum d'ouverture angulaire, 180°, aurait pour ouverture numérique 1. En effet, dans la formule 0 = n sin w, l'indice n de l’air est 1, et l'angle w est la moitié de 180°, c’est-à-dire 90° dont le sinus est 1. La formule numérique devient done 0 —1 X 1—1. On voit ainsi qu'à cet objectif à sec, d'ouverture angulaire maximun, 480°, et d'ouverture numérique — 1, correspond, comme 1 ; e ee 4 Dr | 1 VIT SIOYENS D ÉTUDE | 151 puissance optique, un objectif à eau de 97° seulement d'ouverture angulaire. Car le sinus de 48° 1/2, moitié de 97°, est sensiblement 0,752, qui, multiplié par 1,33, indice de l’eau, donne pour valeur de P ouverture numérique : À. Et les mêmes effets optiques seraient produits par un objectif à immersion homogène, à huile, qui n'aurait que 82% d'ouverture angulaire, car dans la formule O0 = n sin w, l'indice n est 1,52 et sin & ou sin 44°, est sensiblement 0,658. D'où 0—1,52X0,658—1. _ On verrait ainsi qu'à un objectif à sec qui aurait 128° (dans l'air) d'ouverture angulaire, correspondrait un objectif à immersion dans l’eau qui n'aurait que 85°, parce que tous deux ont la même ouver- ture numérique = — 0,90. En effet, la formule donne pour l’ouver- ture numérique du premier 0 —1X sin 64° = 1 X 0,90 — 0,90 ; et pour celle du second : 0 —1,33 X sin 42° 1/2 = 1,33, X 68 — 0,90. De même encore, un objectif à immersion homogène (nr =41:52) qui n'aurait que 92 d'ouverture angulaire, correspondrait à un objectif à immersion dans l’eau (n — 1,33) de 112° d'ouverture angulaire, car tous deux auraient pour ouverture numérique : 1,10 comme il est facile de le voir par le calcul. On reconnait enfin que si, comme nous l’avons vu plus haut, un objectif à eau dont l'ouverture angulaire est de 97° et l'ouverture . numérique À, et un objectif homogène de 82° d'ouverture angulaire ou d'ouverture numérique égale aussi à 1, correspondent à un objectif à sec de 180° d'ouverture angulaire avec ouverture numé- rique égale à 1, tous les objectifs à eau qui ont une ouverture angu- laire plus grande que 97° et tous les objectifs homogènes dont l'ouverture angulaire est plus grande que 82° correspondent à des objectifs à air dont l'ouverture eue serait plus grande que 180°. Or ce résultat parait absurde. On ne comprend plus un objectif dont l’angie d'ouverture serait plus grand que 180°, ce qui, en effet, est irréalisable dans la pratique avec Îles objectifs à sec. C'est précisément ces considérations qui ont excité de longues et vives discussions entre les micrographes sur ce qu'on à appelé la question de l'ouverture. Et c’est aussi une des raisons qui ont amené le prof. Abbé à abandonner la notion de l'ouverture angulaire, laquelle n’a plus de sens à une certaine limite, pour la remplacer par celle de l'ouverture numérique qui s'applique à tous les cas. M. Abbé a inventé un instrument, dit apertomètre, qui permet de mesurer l'ouverture numérique des objectifs (4). On comprend que nous ne pouvons entrer ici dans les détails d'optique géométrique que soulève cette question de l'ouverture 4) Voir Journal de Micrographie, 1881. lon |, LES DIATOMÉES | numérique et nous renverrons pour plus de développement sur ce sujet aux ouvrages spéciaux (1). Nous ajouterons seulement que, dans la pratique, l'ouverture numérique la plus considérable des objectifs à sec est ordinairement environ 0,95, ce qui correspond à ce qu'on appelait naguère une ouverture angulaire de 440°. L’ouver- ture numérique des objectifs à immersion dans l’eau est ordinaire- ment de 4,10 à 1,20, et celle des objectifs à immersion homogène va à peu près de 1,20 à 1,40. | Pour que la défintion et la résolution soient au maximum de pouvoir, il faut que l'ouverture numérique de l'objectif soit repré- . sentée par un chiffre élevé. En effet, puisque cette quantité est le produit de l'indice de réfraction du milieu dans lequel fonctionne l'objectif par le sinus du 1/2 angle des rayons incidents extrêmes, — dans un même milieu, l'indice ne changeant pas, ce produit est d'autant plus grand que le sinus est plus grand, c’est-à-dire que l'angle lui-même des rayons extrêmes est plus grand. Et il faut que cet angle soit grand pour que l'objectif admette et superpose dans l’image un plus grand nombre des spectres de diffractions que forme la lumière en traversant l'objet à fine struc— ture que l’on examine. à On sait aussi, en effet, que le professeur Abbé a établi, sur des expériences probantes, une nouvelle théorie de la formation des images dans le microscope, théorie que nous ne pouvons exposer ici, mais que nous résumerons en quelques mots (2). On admettait autrefois que, dans le microscope, l'objectif avait pour fonction de former, par les simples lois de la réfraction dans les lentilles, une image réelle, renversée et agrandie de l'objet, ‘image que recevait loculaire et qu'il agrandissait de nouveau, fonctionnant comme une loupe. ; D'après M. Abbé, « le premier acte de l'objectif consiste plutôt dans la formation d’une image virtuelle à distance infinie avec des rayons parallèles. Le second acte comprend la réfraction ultime à travers la face postérieure de l'objectif et les autres réfractions qui se produisent dans l’oculaire, réfractions par suite desquelles (1) On doit avouer que les ouvrages où ces questions sont traitées d’une manière intelligible pour le plus grand nombre des lecteurs sont fort rares. C’est une lacune que nous avons essayé de combler dans notre petit livre : Théorie du microscope d’après les idées actuelles (sous presse). (2). Apgé. Beitræge zur Theorie des Mikroshops, ete. (Arch. für mikr. Anatomie, IX, 1873, p. 413, et Monthly micr. Journal, XIV, 1815:) Hezmnourz. Die theoretische Grense fur die Leristungs fæhhigheit des mikroskops, (Ann. de Poggendorf, 1874, Jubelband, et Month. Micr. Journ. XVI, 1876). | | E. Girray. Inleiding to het gebruik van den Microscovp. Leiden, 1885. VII. MOYENS D'ÉTUDE 153 l'image se forme, à la distance de la vision distincte, avec des rayons visuels divergents. Le premier acte répond simplement à la fonction | d’une lentille grossissante ordinaire, tandis que le second répond ‘a à la fonction d’un télescope (avec un objectif de petite ouverture) | auquel sert d'objet l’image virtuelle, à distance infinie, formée par le premier processus. » C'est ainsi que se produit, autrement qu'on l'exposait, mais toujours par les lois de la réfraction, l'image générale donnant la forme ct les contours de l’objet. Mais pour la production, dans l'image, des fins détails de structure de l'objet, interviennent des phénomènes de diffraction, analogues à ceux qui se produisent dans les réseaux. | : On appelle réseau une surface présentant des bandes ou des _stries extrêmement serrées, alternativement opaques et transpa- rentes, telles qu'on les produit, par exemple, en traçant sur une lame de verre, avec un diamant, une série de raies très rap— 4 prochées, comme cela se fait dans la fabrication des micro- . mètres ; les raies dépolies sont opaques, tandis que les espaces entre les raies sont transparents. Si l’on regarde un point lumineux, comme la flamme d’une bougie, à travers ce réseau, on ne voit pas seulement une flamme, mais une série d'images de la flamme, de chaque côté de celle-ci, sur une ligne perpendiculaire à la direction | des stries du réseau. Etces images sont étalées, colorées des couleurs du spectre, d'autant plus étalées et d'autant plus éloignées les unes 4 _ des autres que les stries du réseau sont plus rapprochées. Ce sont à des spectres de diffraction. io + PPS a trie reT Fig. 82. -- Images de diffraction d'une flamme de bougie vue à travers un réseau. Ds mi te SP à Or, pour qu'un objectif fournisse l'image des fins détails d’un objet, stries, ponctuations, — telles qu’il s’en trouve, par exemple, sur les Diatomées — il faut qu'il ait une ouverture suffisante pour recevoir, et faire concourir à la formation de l’image, le plus oran nombre de ces pinceaux diffractés par les détails de la fine structure. Et il faut admettre que plus l'objectif utilise de ces pinceaux diffractés, plus l'image qu'il fournit est conforme à l'objet, plus, par conséquent, l'objectif définit et résout. | Le prof. Abbé, à l’aide d’un objet ou test préparé artificiellement, une petite lame d’argent portant des lignes gravées à la machine à % Û f * "7 : Lt TE ass Le FA A TENTE 11 154 LES DIATOMÉES diviser, test dont la structure est ainsi connue, a démontré que : quand on arrête, avec des diaphragmes convenablement établis, tels ou tels des spectres de diffraction produits par le test, on obtient des images absolument différentes et dont aucune ne repré- sente la réalité. Quant au pinceau central qui donne une image par réfraction, il ne fournit que la représentation de la forme générale, des contours du test. Il en résulte que le même objet, à fine structure, peut fournir des images différentes selon l'objectif avec lequel on l’examine et des images qui peuvent ne pas représenter la réalité. De même, des objets différents peuvent, suivant l’objectif, donner des images semblables. Et, en définitive, on n'est pas certain que l’image d’un objet vu avec le microscope représente cet objet tel qu’il est réellement (4). Maintenant, peut-on espérer qu'en créant des objectifs à ouverture de plus en plus grande, admettant le plus grand nombre possible des spectres de diffraction fournis par un objet à structure très fine, on pourra arriver à distinguer, à résoudre, comme on dit, des détails de plus en plus fins de cette structure? — Non: il y à une limite à la visibilité. Ainsi, deux stries d’une Diatomée qui seraient à une distance l’une de l’autre plus petite que — de millimètre ne pourraient plus être résolues et l'œil ne les séparerait plus. Gette limite de la visibilité a été calculée par Helmholtz qui a trouvé qu’elle est donnée par la formule. k 9 sin & CU C'est-à-dire que €, la plus petite distance résoluble avec le microscope, est égale au quotient de la longueur d'onde À de la lumière dans laquelle on opère, divisée par le double du sinus de l’angle + que font les rayons incidents avec l'axe optique. Ainsi, si l'on prend la partie la plus lumineuse du spectre, le jaune dans le voisinage du vert, la longueur d'onde + est 0"",00055 ; (1) Consultez pour plus de détails, outre les ouvrages précédemment eités : Dippec. Das Mikroshop und seine Amoendung, 2 Ed. Braunschweig, 1882. Fr. Crise. Onthe influence of the diffraction in Microscopic vision (Journ. Quehett Micr. Club, 1878). E. Assé. Ueber die Grensen der geometrischen Optichk (Jen. Zeitsch. f. Natumoiss. T. XIV, sup. H. 1, jena, 1881). FR. Crisp. Notes on Aperture, microscopic vision, ete. (Journ, de Micro graphie VI, 1882. J. PrizeTan. Théorie du Microscope, in-8°, 1888. E VII. MOYENS D'ÉTUDE 105 à si l’on suppose un angle d'ouverture maximum, 180°, À est égal à 90° dont lesinus est 1 ; la formule donne alors les valeurs numé- riques suivantes : D T0 l nr 00002 22 il 000055 ) 215 de millim. 3636 Er L'agrandissement de l'ouverture des objectifs ne saurait d’ailleurs être indéfini. S’il augmente, comme nous venons de le voir, le #4 pouvoir résolvant des objectifs, il diminue la pénétration et réduit la distance frontale, c'est à dire la distance entre l’objet et la face inférieure de la lentille antérieure ou frontale, laquelle distance, dans les très forts grossissements, devient tellement petite que l'objectif est d’un emploi fort incommode et qu’on a la plus grande difficulté à trouver des couvre-objets assez minces pour permettre | la mise au point. | | Du reste, il y a une relation forcée entre l'ouverture et le gros- sissement. On comprend qu’une grande ouverture, qui augmente le pouvoir résolvant, n’est utile que lorsqu'elle est accompagnée d’un grossissement suffisant. Et réciproquement : un très fort gros- _sissement n'est utile que s’il est accompagné d’un grand pouvoir résolvant. M. E. Abbé a déterminé mathématiquement le rapport qui doit exister entre l’ouverture numérique et le grossissement total (par l'objectif et par l’oculaire) du microscope (1). : Il a trouvé que ce rapportest lié par une formule assez com- bn pliquée: HAN = 006 dans laquelle le nombre 1719 est une quantité constante, N, le oros- sissement total et o l’ouverture numérique de l'objectif; d et v sont deux quantités connues, d la distance de la vision distincte, que l’on évalue ordinairement à 250 millim., et l'angle visuel (en minutes) sous lequel doivent se présenter les plus petites distances à observer pour être perçues par l'œil. Pour un bon œil, cet angle peut n'être que de 4°. Quant à à, c’est la longueur d'onde de la lumière employée, et si on la pose — 0,00055, longueur d'onde de la lumière jaune- verte, la formule donne une relation, dont tous les termes sont connus, entre N, le grossissement total, et o, l’ouverture numérique. De sorte que pour un grossissement donné qu'on veut réaliser, on peut calculer l'ouverture numérique que devra avoir l'objectif ; et don 2 rt es lb ÈS EEE ES À w » K x NE (1) E. Asgk. The relation of aperture and power in the microscope, (Journ. of R. Micr. Si, IT, 1883). | -156 LES DIATOMÉES | réciproquement, pour une ouverture donnée, on peut calculer quel est le grossissement que devra fournir le microscope. | Il faut noter que dans cette relation entre Île grossissement et l’ou- verture numérique, il s’agit du grossissement linéaire total, e’est-à- dire tel qu'il est produit par l'objectif, la longueur optique du tube et l'action de l'oculaire. Il reste done à établir, dans ce grossisse- ment total, la part de l'objectif seul et le rapport qui doit exister, pour un bon fonctionnement de l’appareil, entre le grossissement propre de l'objectif et le « supergrossissement » réalisé par Île tube et l’oculaire. Rs Ce calcul a été fait aussi par M. Abbé (1) et il est trop compliqué pour que nous puissions l'exposer ici, mais en voici les résultats principaux : Pour une ouverture numérique donnée, le grossissement fourni par l’oculaire et l'allongement du tube peut être plus grand, maxi mum, avec un objectif à immersion homogène; il doit être plus petit, minimum, avec un objectif à sec. (Il faut encore tenir compte, dans la détermination de cette valeur, de l'éclairage et de la nature de l’objet.) Pour les objectifs à sec et à eau, le erossissement par le tube et l'oculaire peut être au maximum de 4 fois en diamètre, environ, et de 6 fois pour les objectifs à immersion homogène. Pour les objectifs à petite ouverture, cette limite peut étre portée jusqu'à 8 et 10 fois en diamètre. Toutes ces données sont fort utiles, non-seulement aux opticiens, parce qu'elles leur permettent de calculer l'ouverture numérique qu'ils doivent donner à un objectif fournissant tel grossissement déterminé, et réciproquement, — mais ENCOre aux micrographes, qui y trouvent les indications nécessaires pour tirer le meilleur parti de leurs instruments et établir des combinaisons satisfaisantes avec les oculaires dont ils disposent etles objectifs dont ils connaissent l'ouverture numérique et le grossissement. A propos du grossissement, ROUS rappellerons qu'il est plus orand sur l'axe optique, dans le sens de la profondeur, que dans Île sens transversal. En effet, le grossissement dans la direction de l'axe (axial) est directement proportionnel au carré du grossissement latéral, mais il est inversement proportionnel à l'indice de réfrac- tion du milieu dans lequel est l’objet. Ainsi, les objets apparaîtraient extrèmement déformés par cette (1) E. Ameé. Division of the entire power of the microscope between ocular and objective (J. of R. M.S., I, 1883, Zeit. f. wiss. Mikrosk, II, 1885). [nas MR AN IAE 21 NE sa YIL. MOYENS D'ÉTUDE 157 différence considérable entre le grossissement en profondeur et le grossissement en largeur, si on pouvait apprécier cette différence ilans toute son éléndue. et la déformation serait bien plus accusée si le phénomène sc présentait inversement, c'est-à-dire si l’agran- dissement était plus considérable dans le sens transvers En effet, dans le sens de l'axe. on l’apprécie moins, surtout avec Îles obieatifs à grande ouverture qui ont peu de profondeur. Avec les objectifs à petit angle et à foÿer profond, la déformation est très notable et est de nature à tromper tout à fait l’observateur sur la forme réelle de l objet, ce qui est encore une cause d'infériorité de ces objectifs. Quoi Jus ïl en Soit, nu ou moins marqué, le fait est réel. © Nous avons A de longuement sur ces questions parce qu’elles intéressent autant lopticien, qui construit les objectifs, que le micrographe - qui. les emploie, et qu'on Îles trouve rarement exposées d'une: manière intelligible dans les ouvrages français sur le microscope. Nous n'avons pas cru, toutefois, lo entrer dans des explications plus élémentaires, parce que nous ne faisons pas _iei un ouvrage d'optique micrographique, et que nous avons dù supposer que nos lecteurs ne sont pas complètement étrangers à la connaissance de Fa const uction et du mode de fonctionnement du microscope. | C’est pourquoi, à Hropos des objectifs, nous ne nous occuperons * pas des moyens que les opticiens emploient pour corriger ce qu'on appelle l'aberration de sphéricité des lentilles, ton qui est due à ce que ces lentilles, en raison de leur forme même, ne réfractent pas la lumière également dans toutes leurs parües, dans la partie centrale et dans les zones périphériques. Mais nous dirons un mot de l’aber ration chromatique, parce que la recherche d’un mode de correction plus complet de cette aberration a amené la construction de nouveaux objectifs, dits apochromatiques. Tout le monde sait que le prisme dévie, ou réfracte, les rayons de Ja lumière : c’est sur ce phénomène qu'est fondée l’action des lentilles, que l’on peut considérer comme composées d'éléments pris- matiques réunis. Mais, en même temps qu'il les dévie de leur direc- tion première, il les disperse, c’est-à-dire qu'il sépare le rayon de lumière blanche en divers rayons colorés dont l’ensemble constitue ce qu’on appelle un spectre. Le pouvoir réfringent des diverses substances, pouvoir en vertu duquel elles dévient la lumière de sa direction primitive, n’est pas proportonnel à leur pouvoir dispersif, pouvoir en vertu duquel elles la séparent en un spectre plus ou moins large. C'est- à-dire qu'une substance peut dévier la lumière autant qu’une autre, 158 | LES DIATOMÉES mais la disperser moins ou davantage. De telle sorte qu'on peut imaginer une combinaison de deux prismes, disposés en sens con— traire, telle que les rayons qui la traversent soient redressés dans leur direction primitive, mais restent encore séparés comme cou— leurs ; ou bien, telle que les rayons colorés soient réunis sous forme de lumière blanche, mais que le rayon blanc émergent reste encore dévié de sa direction primitive. C’est sur cette dernière combinaison qu'est fondé l'achroma- tisme, procédé qui permet de faire des lentilles composées qui concentrent la lumière, mais qui ne la dispersent pas en rayons colorés. Tel est le principe, d’une manière générale. Malheureusement, les choses ne se passent pas, en réalité, d’une façon aussi simple. C’est qu’en effet le pouvoir dispersif partiel n’est pas proportionnel - au pouvoir dispersif général. C'est-à-dire que si une substance donne, dans les mêmes conditions, un spectre deux fois plus long - qu’un autre, chacune des diverses parties colorées n°v occupera pas un espace double de celui qu'elle occupe dans Fautre spectre. Il en résulte que, dans la pratique, il est impossible de super- poser complètement, dans toutes leurs parties, deux spectres destinés à s’annuler Fun par l’autre de manière à recomposer la lumière blanche. Il reste toujours des aberrations chromatiques partielles ou résiduelles qui donnent encore un spectre secondaire, moins sensible, il est vrai, mais qüi altère encore la netteté des images. On ne peut superposer exactement que deux couleurs, par exemple dans la partie centrale, de sorte que les objectifs faits avec les len- tilles ainsi corrigées donneront encore un champ sensiblement coloré sur les bords, et des images teintées sur leur contour. De plus, ce spectre secondaire, empêchant toutes les radiations de converger en un foyer unique, donne encore naissance à une aberration chromatique de sphéricité et à une différence chromatique de grossissement pour les différents rayons colorés, résultant de la différence de réfrangibilité de ceux-ci et de leur différence de réfraction dans les diverses parties, centrale et péri- phériques, de la lentille. Dans la pratique micrographique, les objectifs formés de lentilles ainsi achromatisées ne conservent que des traces peu génantes des aberrations résiduelles, qu'ils soient swr-corrigés où SOus-COr— rigés, comme on dit, suivant que ce sont les rayons rouges ou les rayons violets qui dominent dans le spectre secondaire, l’achroma- tisation étant faite pour la partie centrale du spectre, la netteté des images est peu altérée. | Toutefois, avec les très forts grossissements et les grandes ouvertures, et surtout quand l'objectif doit servir à la micro- VII. MOYENS D'ÉTUDE 159 photographie, les inconvénients de l’achromatisme incomplet deviennent sensibles. Avec tous les verres connus jusqu’à ce jour et la construction la plus parfaite, il est impossible de les éviter et, pour y remédier, il a fallu fabriquer des verres nouveaux. C’est ce qu'a entrepris, il y a quelques années, le Dr O. Schott, de Witten (Westphalie), qui, de concert avec le prof. E. Abbé et grâce aux subsides fournis par le gouvernement prussien, à fabriqué des verres dans lesquels l'acide borique et l’acide phosphorique remplacent plus ou moins Pacide silicique et dont la composition est ‘ fort complexe. | Dans ces verres, le pouvoir dispersif partiel des divers rayons est à peu près proportionnel au pouvoir dispersif total, et d’après des rapports très divers suivant les échantillons. Plusieurs, ayant le méme indice de réfraction, ont des pouvoirs dispersifs très différents, et réciproquement. Li, Cest avec ces verres boriques ct phosphoriques que M. Zeiïss à construit ses objectifs apochromatiques. Ceux-ci contiennent une lentille de plus que les anciens, et leurs verres sont achromatisés pour trois couleurs, au lieu de deux, de sorte qu'il ne reste qu’extrémement peu d’aberrations résiduelles où qu'un spectre tertiaire extrêmement faible. L'aplanétisme, c’est-à-dire la correc- tion de l’aberration de sphéricité, est obtenu pour deux couleurs du D: spectre. | Voici d’ailleurs, d’après M. Dippel, les avantages des objectifs £ apochromatiques : 1° Utilisation de toute l'ouverture de l'objectif, c’est-à-dire en pratique, possibilité de construire des objectifs de plus grande ouverture wiile. 2° Reproduction fidèle des couleurs de l'objet. 3° Possibilité d’agrandissement considérable de l'image par l’oculaire sans altérer sa netteté, parce que les défauts de l’objecüf, qu’un fort grossissement par loculaire rend plus sensibles, n'existent plus dans ceux-cr. | Des I 4° Accoupiés avec de nouveaux oculaires, dits compensaleurs, ils donnent une coloration égale de tout le champ et la même netteté de l’image dans toutes les parties du champ. Mais le plus grand avantage de ces objectifs est surtout pour la photo-micrographie, parce qu'ils réunissent en un même point les foyers chimique et lumineux. | Les objectifs apochromatiques sont donc accompagnés d’oculaires nouveaux, dits compensateurs, qui ont, en effet, pour fonction de compenser les différences chromatiques du grossissement et Îles aberrations hors de l'axe. Ces oculaires ont la lentille de l'œil plus + : 4 $ . 160 LES DIATOMÉES large et la distance de cette lentille au point oculaire, où doit s'appliquer l'œil, plus grande. Enfin, on peut, comme nous l'avons dit, réaliser avec eux des grossissements par loculaire beaucoup plus forts qu'avec les oculaires ordinaires aceouplés aux objectifs non apochromatiques. Nous avons vu qu'on ne peut guère, avec ces derniers, sous peine d’altération dans l’image, en employant même les meilleurs objectifs à immersion homogène, grossir plus de 6 fois . avec l’oculaire ordinaire ; or, avec les ht apochromatiques on peut employer des oculaires compensateurs grossissant Jusqu'à 18 fois. | Il v a là, comme on le comprend, un avantage très séricux, car il devient possible, avec un seul objectif apochromatique, de réaliser toute une série de grossissements, limitée seulement, pour ainsi dire, par l'insuffisance de la lumière. En effet t, avec un objectif apochro= matique grossissant de 40 diamètres et avant un pouce de foyer, on peut Moon une série de grossissements par les ocukures compen-— sateurs n°% 2, 4, 8, 142, 18, de 20, 40, 80, 128 et 180 diamètres, c’est-à-dire jusqu’à 3.607 fois en surface si l'éclairage est suffisant. Les objectifs apochromatiques sont fabriqués par divers construc- teurs, notamment par MM. Zeiss, d'Iéna; Powell et Lealand, de Londres ; et Carl Reichert, de Vienne. Nomenclature des objectifs On trouve aujourd'hui dans le commerce un grand nombre de bons objectifs. On comprend que nous ne pouvons pas les passer tous en revue et les décrire en détail, nous nous bornerons à signaler brièvement ceux qui nous paraissent devoir rendre les meilleurs services aux diatomistes comme à tous les nucrographes qui s'occupent des recherches les plus délicates et exigeant Îles instruments les plus perfectionnés. C'est d' ailleurs de ces objectifs que nous pous sommes servi. | Parmi les objectifs de construction française, nous recomman- derons particulièrement ceux de l’ancienne maison Hartnack et Prazmowski (Bézu, Hausser et Cie) dont la renommée est ee longtemps faite. Ces opticiens construisent trois séries d’ objectifs: à sec, à Immer- sion dans l’eau, à immersion homogène. La première série comprend 9 objectifs à à monture fixe, Res de 1 à 9, et ayant des distances focales, en pouces, de Mae 1/2, 1/4, 1/5, 1/6, 1/9, 1/11. Ils sont tous à grande ie et ont une bonne distance frontale, c'est-à-dire qu'ils laissent un espace suffisant entre la face inférieure plane de la lentille frontale { PATENT PTS ? LR d'en: fie DT, À toc, x f 4 * 3 4 Dpt VII. MOYENS D'ÉTUDE 161 et le couvre-objet, pour qu ‘on puisse employer des lamelles facile- ment manjables. Nous pensons que les diatomistes pourront se contenter des n°° 2 et 4, comme chercheurs, n°5, qui est un bon objectif de travail avec 1/4 de pouce de foyer, n° 7 et n°° 8 ou 9. Le n° 7, 1/6 de pouce, est un des plus précieux pour les recher- ches courantes, son ouverture numérique est 0,95. Il résout très facilement le Pleurosigma CREER, ‘dans la lumière cen- trale. Le n°8, 1/9 de p., a une ouverture numérique de 0,97. Le n° 9, 1/11 de p., a une ouverture numérique de 0,98. Tous ces objectifs sont admirablement clairs, donnent un champ très plan, une image très brillante et parfaitement définie. Ils supportent sans inconvénient sensible un très fort gross issenent par l'oculaire. On peut ainsi pousser le grossissement par les oculaires jusqu’à 450 diamètres avec l'objectif n° 7 et jusqu’à 800 et 1000 diamètres avec les objectif 8 et 9. Toutefois, nous pensons qu'on peut remplacer l’objecuf n° 9 à sec par un objectif à à immersion. La série des objectifs à immersion dans l’eau comprend 5 numéros: 9, 10, 13, 15 ct 18, correspondant à des longueurs focales de 1/19, 1/16, 1/25 1/33 et 1/50 de pouce. Tous ces objectifs sont munis d’un système de correction pour l'épaisseur du couvre—objet, et sont absolument de premier ordre (4). C'est à leur aide qu'ont été faites presque toutes les découvertes dans le monde des infiniment petits, et c’est de tous ceux qui ont le plus contribué à la connaissance des Diatomées. Les trois premiers sont Les plus pratiques, et c’est le n°9, (4/12 de pouce,) que nous proposons pour remplacer le n°9 à see, quand on possède le n°8 et qu'on est obligé de réduire un peu sa collection d'objectifs. Le n°9 à immersion dans l’eau aune ouverturenumérique de 1,20. Le n° 10, le plus célèbre de tous, a 1/16 de p. de foyer et une ouverture de 1,20. Ces objectifs résolvent aisément le Surirella gemma, le Frus- lulia saxonica, l'Amphipleu ura pellucida, et tous les tests les plus difficiles. Il en est de même du n° 13, qui a 1/25 de pouce de foyer, et 1,20 (1) Voir pour les détails de la correction et autres : J. ‘pe Le Microscope, son emploi et ses applications. Paris, 1876, in-8° 300 fig. « Théorie du Microscope d'axrès les idées actuelles, Paris 1888, 162 LES DIATOMÉES d'ouverture numérique. On peut obtenir avec lui un grossissement utile de 2,500 à 3,000 diamètres. | SU La série des objectifs à immersion homogène de MM. Bézu ei Hausser ne comporte que deux numéros, ce (qui nous parait abso— lument suffisant pour les besoins des diatomistes les plus exigeanis, Es -portent-lés ne 9er 1 Ces deux instruments sont parfaits et certainement valent autant, souvent mieux, que les objectifs similaires du meilleur constructeur allemand (1). Ces opticiens ont remplacé l'huile de cèdre, pour l'immersion, par une solution d'hydrate de chloral dans la glycérine, solution qui a le même indice 1,52 que cette huile et esi d'un usage beaucoup plus commode; on peut l’appliquer sur toutes les préparations sans crainte de les gâter et d'attaquer les vernis; elle est soluble dans l’eau, ne tache pas, et tous les objets qui en ont êtè mouillés (la lentille frontale des objectifs tout d’abord) peuvent être facilement lavés. Le n° 9 à immersion homogène a 1712 de pouce de foyer et une ouverture numérique de 4,25 à 1,30; le n° 11 a 1/18 de pouce de foyer et une ouverture de 1,25. î #5 Les objectifs de MM. Bézu, Hausser, sont accompagnés d’une belle série d’oculaires dont l’un, le n° 2, est muni d'un micromètre por- tant un centimètre divisé en 10 parties et que l'on peut mettre au point à l’aide d’un collier. | Nous avons signalé M. C. Reichert de Vienne (Autriche), pour la bonne construction de ses microscopes, nous pouvons Île citer aussi pour ses objectifs dont la série est fort nombreuse. Les objectifs à sec, dont plusieurs sont à correction, Sont au nombre de 14, depuis 2 p. 1/2 de foyer jusqu'à 1/12, avec des ouvertures numériques allant de 0,17 à 0,95. Les objectifs à immersion dans l’eau, avec correction, Sont au nombre de 5, avec des foyers de 1/15, 1/18, 1/20, 1/30 de pouce et des ouvertures numériques variant de 1,10 à 1,20. Trois objectifs à immersion homogène, de 1/15, 1/20, 1/30 de pouce de foyer, ont des ouvertures numériques variant de 1,25 à 1,40. M. C. Reichert construit aussi maintenant des objectifs apochro— matiques, accompagnés d’oculaires compensateurs qui sont d'excel- lente qualité. Nous ne nous attarderons pas à la description des objectifs de cons- truction étrangère qui sont fort nombreux, mais nous pensons que tout ce qu’on va chercher à l'étranger peut se trouver dans notre pays. (1) Voir Journal de Micrographie, T. IX, 1885, p. 313. * = VII. MOYENS D'ÉTUDE 163 L'opticien qui a construit les meilleurs objectifs du monde fut R. B. Tolles, de Boston, mort malheureusement, il y a quelques années. Nous avons été jadis le zélé propagateur, en France et sur le continent, de ces admirables instruments. Aujourd’hui, le fils de son ancien maitre Ch. Spencer, de Geneva, est à notre avis le pre mir opticien du Nouveau-Monde. En Angleterre, MM. Powell et Lealand occupent le premier rang et leurs objectifs sont tout à fait SUpÉTICUrs. Nous pouvons citer sur- tout le 1/8 de p. (new formula), à immersion dans l’eau, qui est célèbre, le 1/16 à eau et le 1/12 à immersion homogène, etc. Malheureusement, les objectifs anglais et américains sont d'un prix tellement élevés qu'ils restent à peu près inabordables pour la majorité des micrographes. En Allemagne, Îles constructeurs ne font pas très cher, mais ils font grossier, et nous n'avons à citer que M. C. Zeiss, bien connu d’ailleurs, et qui a construit les premiers objectifs à immersion homogène. Ce constructeur, aidé pour la partie théorique par son beau-frère, le professeur Abbé, occupe aujourd’hui une des pre- .mières places dans l'optique scientifique. Il a certainement réalisé un progrès considérable pour l'Allemagne où, jusqu’à lui, on cons- _truisait fort mal. Toutefois, nous avons dit que, pour la partie méca- nique, les bons instruments français, tels que ceux que nous avons décrits, sont très supérieurs aux meilleurs instruments allemands, et pour la partie optique, on trouve aussi bien en France. Nous devons, cependant, ajouter quelques mots relativement aux objectits apochromatiques que construit M. C. Zeiss. Ces objectifs composent trois séries : une série à sec, une série à immersion dans l’eau, une série à immersion homogène. La série à sec comprend trois numéros : un objectif de 2/8 de pouce (16 millim.) de foyer, avec une ouverture numérique de 0,30 ; un objectif de 1/3 de pouce (8 millim.) de foyer, avec une ouverture de 0,60 ; un objectif de 1/6 de p..(5 millim.), avec une ouverture de 0,95. — Tous sont construits pour fonctionner avec une longueur de tube de 16 centimètres (tube des microscopes continentaux) et 18 centimètres en comptant la hauteur de la monture (1). [n’y a, actuellement, qu’un . objectif à immersion . l’eau (avec correction). Il a 1/10 de p. de foyer et une ouverture numé-— rique de 1,25. _ La série des objectifs apochromatiques à immersion homogène (1) Une autre série est construite pour les tubes anglais, de 25 centimètres: Elle comprend 3 objectifs de 1 p., 1/2 p. 1/4 de p. (24, 12,6 millimètres) avec des ouvertures numériques 0,30, 0,60, 0,95. 164 LES DIATOMÉES comprend deux numéros doubles : deux objectifs de 1/8 de p. (3 millim.) dont l’un a une ouverture numérique de 1,30 ct l'autre de 1,40; deux objectifs de 1/12 de p. avec ouverture de 1,30 et de 1,40. — Les uns et les autres sont sans système de correction. Il y à aussi 6 oculaires compensateurs, dont les grossissements sont respectivement 1, 2, 4, 8, 12, 18. S 3. — CONDENSATEURS ET APPAREILS DIVERS La résolution des Diatomées et particulièrement des espèces difficiles, telles que le Frustulia saxonica, le Surirella gemma. l'Anphipleura pellucida, cie., exigent non seulement l'emploi des meilleurs objectifs, mais divers artifices de lumière que lon réalisait autrefois à l'aide d’un grand nombre d'instruments divers, con- densateurs, réflecteurs, illuminateurs, éclairages obliques, parabo- loïdes, etc. — dont le perfectionnement des objectifs à immersion homogène a de plus en plus restreint l'emploi et qui sont, à peu près tous, remplacés aujourd'hui par l'appareil qu'on appelle éclairage où condensateur d'Abbé. ya, d'ailleurs, beaucoup de condensateurs, et l'idée de remé- dier à l'absorption considérable de lumière que produisent les objectifs puissants en concentrant sur l’objet un large cône de lumière a depuis longtemps été appliquée par Wollaston, Amici, Dujardin, ete. Il faut avouer cependant que, sauf un très petit nombre, les micro- eraphes français ignoraient encore à peu près, il v a quelques années, l'emploi des condensateurs. On savait bien qu'il existait chez les opticiens des instruments destinés à augmenter l'éclairage des objets, mais ils étaient en général considérés, par la plupart des microscopistes, un peu comme ces choses théoriques qui sont ins crites dans les livres et dont parlent les gens qui se piquent d’érudi- tion, mais que personne n'a jamais vues, En Angleterre et en Amérique, au contraire, tous les nncrographes se servaient depuis longtemps d'un grand nombre de ces condensateurs ou condenseurs; il ne se passait pas de jour que les Revues spéciales ne donnassent la description d’un nouvel appareil d'éclairage, et les opticiens cons- truisaient ct vendaient couramment des instruments, ‘quelquefois très compliqués et très coûteux, comme les condenseurs de Beck, de Ross, de Powell et Lealand, Tolles, etc. : Nous avons été le premier en France à donner une description VII. MOYENS D'ÉTUDE 165 détaillée de ces Instruments (1), à en adopter l'emploi et à en expli- quer le maniement, et c'est certainement grâce à notre propagande que les micrographes de notre pays ont compris les nouvelles res- sources que ces divers appareils mettaient à leur disposition. C’est ainsi que nous avons introduit en France, décrit et employé le pre- mier l'éclairage d’Abbé, pour ainsi dire dès son apparition (2), lequel a été depuis complètement adopté par nos micrographes, imité par nos opticiens, comme invention allemande, et n’est cependant, pour. le fond, qu'une vieille invention française. Nous signalerons rapidement quelques uns de ces appareils dont plusieurs sont aujourd'hui un peu abandonnés pour l'éclairage d'Abbé, mais dont certains rendent encore d'excellents services. Condensateur de Dujardin. — C'est ce que les opticiens appellent un condensateur direct. L'expression est mauvaise: c’est un condensateur central ou plutôtaxral, c'est-à-dire qu'il concentre sur l’objet un faisceau de lumière venant dans la direction de l'axe Y optique et non dans une direction oblique. | Cet instrument, composé de trois lentilles achromatiques comprises dans une monture que l’on établit sous la platine, réalise un objectif à court foyer que lon place de manière à cé que l'objet soit à son foyer. Il a été l'origine de tous les condensateurs qui ont été construits depuis et leur a servi de modèle. Il a d'ailleurs été considérablement perfectionné et son ouverture extrêmement agrandie, en même temps que grandissait l'ouverture des objectifs. Aujourd'hui, MM. Bézu, Hausser et Cie construisent un condensateur direct qui n'est autre que celui de Dujardin perfectionné et mis au niveau du progrès actuel, condensateur qui remplace complètement lappareil d'Abbé fonctionnant avee la lumière centrale, c’est-à-dire dans l'axe. Nous ajouterons même qu'en le comparant avec les meilleurs condensateurs des fabriques allemandes, nous avons trouvé celui de MM. Bézu très notablement supérieur. Aussi, nous n’hésitons pas à donner la préférence à cet instrument toutes les fois qu'il s’agit d'obtenir une concentration de lumière dans l'axe, sans faire intervenir l'éclairage oblique. Du reste, cet éclairage oblique, qui est absolument défectueux, qui déforme les objets, donne des images colorées, dénaturées, illu- soires, disparait de plus en plus des pratiques micrographiques, à mesure que les objectifs et les instruments d'éclairage se perfec- (1) J. Pezreran: Le Microscope, son emploi et ses applications. 1 v. in-8° 1876. » Etudes sur les microscopes étrangers. 1 v. in-8° 1878, D) Journal de Micrographie, 1877-1888 (passim ). (2). J. PezLeran : Le Microscope, son emploi, etc., 1876 p. 116. 166 LES DIATOMÉES tionnent. On arrive, en effet, à avoir des images exactes des objets, avec leurs détails les plus délicats, en agrandissant l'ouverture À numérique des objectifs, ce qui permet d'admettre pour la formation de l'image un plus grand nombre des pinceaux diffractés produits par le pinceau central ou axial, sans faire intervenir les images complexes et inexactes qu’amènent les rayons obliques employés e. seuls, comme dans l'éclairage dit oblique. | Me. Au lieu de réfléchir la lumière à l'aide du miroir sous le con- densateur, Dujardin se servait d'un prisme placé horizontalement afin d'obtenir, sur une des faces intérieures du prisme, le phéno- mène de la réflexion totale, réflexion qui est plus complète que sur le miroir étamé et n’est pas double. Cette disposition est fort bonne et très souvent employée, surtout par les micrographes étrangers qui se servent encore beaucoup plus que nous du conden- sateur. L'objet, quand on emploie le condensateur, doit être placé sensi- blement au fover de ce dernier, aussi est-il préférable, avec la 1 lumière du jour, de se servir pour éclairer l'appareil, du miroir plan ou du prisme à réflexion totale qui réfléchissent parallèlement les rayons solaires parallèles, déterminant un foyer fixe, le foyer principal du système. Avec le miroir concave, on aurait un foyer conjugué du foyer ‘du miroir, foyer qu'il faudrait chercher en reculant le condensateur de l'objet. Avec la lumière des lampes, on peut rendre les rayons parallèles en leur faisant traverser une grosse lentille d'éclairage au foyer principal de laquelle on place la flamme éclairante de la lampe. Les rayons émergeantis Sont alors parallèles et l’on peut opérer avec je s1 condensateur comme s’il était éclairé par la lumière du jour. MM. Bézu ct Hausser construisent le condensateur de Dujardin avec un foyer de 2 millimètres, de sorte qu’en l’élevant sous la s platine jusqu'au contact de la face inférieure du porte objet, et en employant un porte objet de 2 millimètres d'épaisseur, l’objet déposé au point optique, Sur la face supérieure de celui-ci, se trouve 4 au foyer du condensateur. On peut alors mettre une goutte d'eau 1 ou de glycérine entre le condensateur et le porte objet, pour établir une continuité optique entre les deux verres et éviter la perte de lumière par les réflexions sur les deux surfaces. : 4 C’est sur un principe semblable que sont construits le conden— ] sateur à immersion de Powell et Lealand et le #raverse-lens de ne Tolles. L'appareil est souvent réduit, comme dans les derniers instru ments que nous venons de citer, à une seule lentille (Fig. 83), presqu une demi-boule que l'épaisseur du porte-objet vient com-" pléter avec l'intermédiaire d’une goutte d’eau, de glycérine ou . rase 6 ai ao di pi ES VII. MOYENS D'ÉTUDE 167 d'essence de cèdre. C’est ce qu’on appelle des condensateurs à immersion (1). On peut transformer le condensateur de Dujardin de manière à lui faire donner l'éclairage oblique, en adaptant sous la lentille inférieure une coulisse dans laquelle on pousse une lame de métal percé d'un trou plus ou moins petit.- Si le trou est amené au centre de la lenülle, linstrument donne lPéclairage axial à l’aide d’un pinceau plus ou moins réduit suivant le diamètre du diaphragme. Mais si le tou est maintenu hors de l’axe, l’instrument ne reçoit plus qu’un pinceau oblique et d'autant plus oblique que le trou est plus excentrique. | : M. de Castracane à imaginé de pratiquer une fente latérale dans la monture du condensateur au dessous de la première lentille, la frontale; c’est dans cette fente qu'il introduit une lame de métal très mince et percée d’un trou. Le diaphragme est ainsi placé entre la première et la seconde lentille au lieu d’être au dessous de la troisième. Gette disposition est préférable. Condensateur achromatique de Beck. — Cet instrument est la réalisation anglaise de l’idée de Dujardin. I} constitue un objectif à grand angle d'ouverture, comme on disait alors, 405°, et même 160°. Le foÿer est court; on abaisse ou on élève l'instrument pour porter le foyer sur l’objet, et l’on éclaire avec le miroir plan ou le prisme à réflexion totale. On obüent l'éclairage oblique avec un diaphragme placé au dessous de l'instrument et constitué par un disque tournant percé de trous de différents diamètres et d'ouvertures ne laissant passer que les rayons marginaux ou Îles pinceaux venant d’une partie seule ment de la zone marginale. Condensateur achromatique de Ross. — Ce condensateur ne représente qu'un objectif de 2/5 de pouce de foyer avec un angle d'ouverture de 110°. On le règle et l'éclaire comme le précédent. I! donne la lumière oblique et marginale à l’aide de diaphragmes tournants placés aussi sous la troisième lentille. Il y a deux disques placés l’un au dessus de l’autre, Le premier porte 8 trous qui font décroitre l’angle au sommet du pinceau éclairant de 110° à 20°. Le second porte 3 trous obturés au centre et plusieurs trous pour la lumière latérale. La tranche des disques porte des chiffres qui indiquent la valeur de l'angle du cône lumineux réduit par chaque (1) Voir J, MayaLt. -- Les éclairages à immersion, (Jour, de Micrographie, T. IE, 1879, p. 178.) 168 : LES DIATOMÉES en Ur rou, et des lettres qui font connaitre la nature de chaque écran, à touverture marginale ou latérale, qu’on à amené dans Paxe. Condensateur achromatique de Powell et Lealand. — C'est un instrument analogue, mais réalisant un objectif de beaucoup plus grande ouverture (170°). | Nous avons dit que MM. Powell et Lealand construisent aussi UN condensateur à immersion simplifié, très bon instrument dont les détails que nous avons donnés à propos des condensateurs de Dujardin nous dispensent de reproduire la descripuon. : Nous ne disons rien des condensateurs de Webster et de beaucoup d'autres qui rentrent aussi dans le principe de celui de Dujardin. Paraboloïde de Wenham. — Cei appareil consiste en un cylindre de verre dont la base est coupée perpendiculairement à l'axe, et dont la partie supérieure est taillée en un paraboloïde de révolution tronqué à son sommet de manière que le fover du para- boloïde tombe en dehors de la troncature ét, par exemple, à 2 ou 3 millimètres au delà. De sorte que quand l'instrument est placé ver- ticalement sous la platine, on peut le disposer de manière à ce que le foyer du paraboloide coïncide avec le point optique. L'objet qu'on aura déposé en ce point sera donc éclairé vivement par tous les rayons qui, envoyés par le miroir plan du microscope (rayons parallèles), frapperont la base du evlindre normalement et pénè- treront par conséquent sans déviation dans la masse de verre. Ils viendront alors se réfléchir totalement sur la face interne du para boloïde et seront tous réfléchis vers le foyer. Mais si le sommet du paraboloïde était simplement tronqué par un plan, les rayons y subiraient des réflexions sur la face interne et des réfractions à la sortie qui les empécheraient de converger au foyer. Aussi, la troncature a-t-clle la forme d’une surface sphérique coneave ayant pour centre le foyer du paraboloïde. Tous les rayons, après s'être réfléchis totalement sur la surface parabolique interne, viennent frapper la surface sphérique de la troncature normalement à cette surface, la traversent sans déviation ct convergent au centre de la sphère qui est en même temps Île foyer du paraboloïde. L'objet se trouve ainsi vivement éclairé. | Cet instrument est done un condensateur par réflexion, et non plus par réfraction comme les précédents. Il y a seulement une réfraction accidentelle produite par l'épaisseur de la lame porte objet, réfraction qui a pour effet d’abaisser un peu le point de. \ “< er RS UN EC Ce À het es 2 1 rx VII. MOYENS D'ÉTUDE | 169 convergence des rayons. On peut, du reste, rendre cet effet très peu sensible en employant un porte-objet très mince. Le paraboloïde de Wenham n'a pas été construit tout à fait dans le but de servir de condensateur, mais pour produire un éclairage de l'objet sur un fond noir. En effet, le fond de la cupule sphérique qui forme la troncature est obturé par un disque en métal noirei dont on peut régler la hauteur et qui arrête tous les rayons venant directement de là base du cylindre, ne laissant passer que les rayons latéraux réfléchis sur la surface parabolique intérieure. Cet instrument est fort commode; il permet un éclairage très a —— ————— à = à ho | Fig. 83. — Condensateur hémisphérique de E. Gundlach. Schéma de la marche des rayons. oblique, presque rasant, tout autour de l’objet. On obtient ainsi une véritable illumination des objets, sur un champ noir, qui donne des images très saisissantes. Employé avec le microscope binoculaire, il produit des effets magiques. Malheureusement, comme on le comprend, le paraboloïde de Wenham, ainsi employé, n’est possible qu’avec des objectifs de faible grossissement et de peu d'ouverture. Il peut rendre toutefois, comme condensateur simple, de véri- tables services. M. Nachet a réalisé, avec un cône de verre tronqué au sommet, un éclairage sur fond noir qui, moins parfait au point de vue 12 D : 170 LES DIATOMÉES théorique que le paraboloiïde, donne cependant des effets assez satisfaisants. | A Reflexe-illuminateur de Wenham. (Reflex illuminator). — Ce petit appareil, peu commode, n’est plus guère employé de- puis le perfectionnement des condensateurs ordinaires. Il consiste en une pièce de verre recevant par-dessous les rayons émanés du miroir normalement à sa base et, par une troncature oblique, les renvoyant, après une réflexion totale sur la face intérieure de la troncature, suivant une incidence presque rasante sur l’objet placé au point optique. | Le Prisme de Woodward, le Projecteur oblique de Gundlach, ct autres instruments destinés à réaliser un éclairage très oblique, pour faciliter la résolution des tests difficiles, sont aussi très délaissés maintenant (Fig. 84). Fig. 84. — Projecteur de Gundlach (marche du rayon ab). Yertical-illuminateur de Beck. (Vertical illuminator). — Cet instrument se compose d’une douille qui se visse sur le micros- cope au-dessus de l’objectif. Elle porte par en bas un pas de vis sur lequel on adapte l'objectif. La hauteur du tube est ainsi augmentée de la hauteur de la douille. Celle-ci est percée, sur le côté, d’un trou devant lequel, dans l'axe du tube, est placée une petite rondelle de verre très mince (un couvre-objet) incliné à 45° sur l’axe. Si l’on place une lumiére devant le trou latéral, les rayons qui pénétreront par cette ouverture iront frapper la lamelle de glace, se réfléchiront par en bas, suivant l’axe, traverseront l'objectif, qui servira ainsi de condensateur, et iront se concentrer au foyer de cet objectif, c’est-à-dire sur lobjet. La lamelle de glace n’occupe pas tout le diamètre du tube, mais _ seulement la partie centrale, de sorte qu’elle ne gêne pas sensible- ment la marche des rayons qui, partis de l'objectif, vont former l'image dans l’oculaire. De plus, elle est très mince et parfaitement ransparente. Æ à Nr RC ete. 2 TSSÉS RAA LE ge re QE dt (RÉ 5: ET y ca ) ÿ } 4, a x 5e * 4 % 4 D: 731000 à & VIT. MOYENS D'ÉTUDE : 171 Condensateur achromatique de Swift. — Cet appareil est plus qu'un condensateur ordinaire ; il peut remplacer à lui tout seul la sous-platine des instruments anglais. Il se compose d’abord d’un condensateur proprement dit A (Fig. 85), c'est-à-dire d’un système optique de 2/5 de pouce de foyer et de 0,93 d'ouverture numérique (140° ouverture angulaire). Sous les lentilles de ce système est un diaphragme à contraction. que l’on manœuvre à l’aide du petit levier B. Le disque tournant E est percé de quatre cellules rondes, dans lesquelles on peut placer des rondelles diaphragmes à ouverture plus ou moins large ou à A = NE EN EN EN : IN NE de COL OODDPIODL Fig. 85. Condensateur achromatique avec polarisateur, de J. Swift. éclairage latéral, ou des lames de sélénite pour la lumière polarisée. On peut amener toutes les cellules dans l’axe du condensateur et les rondelles y peuvent tourner autour de leur centre. Enfin, deux cellules opposées diamétralement D (une seule est visible dans la figure) peuvent être amenées dans l’axe au-dessus du plan du dis- que E, et recevoir des rondelles de mica tournant autour de leur centre, lorsqu'on opère avec la lumière polarisée. Un prisme pola- riseur F, porté par un excentrique, peut être poussé dans l'axe optique. ; - | Cet instrument se monte sous le microscope à la place de la sous- platine, à l’aide de la crémaillère G et se centre avec les petites vis Cr Cr | KA2E 7 TS PQ UE PE MAN COS 4. PVIE FE P OI ES E L'ANPE de à Ti # 7 Me 05 AZ NUE art dd DEA UE LE N' > PAT PRO ASE EE PERRET ES USER A Q nr PE a ER, SC BAT ELA. N ji ; : sr * PR as PB Lines 3e Le € È _ L 172 LES DIATOMÉES : Condensateur ou éclairage d’'Abbé. — Nous avons déjà dit que le condensateur proprement n’est pas nouveau ; On le construisait depuis longtemps en France, lorsque M. Abbé eut l'idée d'y faire adapter par M. Leiss un système spécial pour l'agencement et la manipulation des diaphragmes. Ce système, extrèmement commode, bien que le mécanisme en soit le plus souvent assez srossièrement construit en Allemagne, a fait de l'Eclairage d'Abbé le complément à peu près indispensable de tous les microscopes destinés aux études les plus délicates. - Nous avons été le premier à en apprécier la valeur, à l’introduire Fig. 86. — Condensateur d’'Abbeé. en France, à le décrire (1) Depuis lors, cet instrume près tous les autres appareils compose de deux parties. (Fig. 86.) La première est le condensateur pro 2 ou 3 lentilles, suivant le modèle, et constituant un SYS correspondant à une lentille de 2/5 de pouce mais n'ayant que 2? millimètres de distance fron doit être monté sous la platine de manière que la lentille frontale affleure le niveau supér (1) J. PexETAN: Le Microscope, son emploi, etc. p. 115: ”: OU Gr Fodi 2 NTSE FD NU NTS PS EX FT ENS er Aie Re - L ’ APT ET LOUE N. dit qui fait partie de cet instrument et à le recommander aux micrographes. nt a été adopté partout, et a remplacé à peu modificateurs de l'éclairage. Il se prement dit, S, composé de tème optique de foyer (13 millim.), tale réelle. Ce système la face supérieure de ieur de cette platine et È gt aber Ga déni na à de vil. MOYENS D'ÉTUDE PTS vienne àau contact du porte-objet, lequel, ayant un peu moins de 9 millimètres d'épaisseur, aura le foyer du système sensiblement au niveau de sa face supérieure. On peut établir une immersion entre la lentille et le porte-objet pour constituer un milieu optique homo- gêne. | ÿ Ce condensateur est porté par un anneau T, soutenu par un bras horizontal tenant à une pièce métallique qui se fixe sous la platine et porte, en bas, un miroir Sp, plan et concave. La seconde partie de l'instrument est portée par l’anneau 7. Celui-ci est soutenu par la mémepièce métallique, à l’aide d’un excentrique qui tourne autour d'un pivot + et permet d'amener tout ce système an dehors de l'axe optique à droite de la platine. L'anneau se trouve ainsi découvert, ainsi que le plateau B qu’il supporte. Celui-ci est percé d’une large ouverture ou cellule dans laquelle on peut placer des rondelles diaphragmes percées de trous de différents diamètres ou des écrans à fentes marginales ou Jatérales. La cellule étant ainsi garnie du diaphragme choisi, on re- pousse le système sous le condensateur, dans l’axe optique. Le plateau B porte une crémaillère sur laquelle roule un pignon commandé par le bouton moletté g. Si l’on tourne le bouton dans un sens ou dans l’autre, en fait avancer ou reculer le plateau B et le diaphragme qu’il porté sur la monture 5 fixe. Le pinceau qui passe ne par le trou du diaphragme devient ainsi de plus en plus oblique en avant ou en arrière. Mais, de plus, en poussant le bouton g, sans le faire rouler sur la crémaillère, on peut faire tourner le plateau B sur l'anneau #, par un mouvement de rotation autour de laxe optique. On peut ainsi éclairer obliquement la préparation de tous les côtés, et diriger le pinceau lumineux dans tel sens que l’on veut, par exemple perpendiculairement à certaines stries de l’objet pour en faciliter la « résolution ». vo Cet instrument, dont le maniement est facile et dont on apprend très vite à se servir, est extrèmement commode, et l’on résout aisé- 5 ment à son aide les tests les plus difficiles. On le construit mainte- nant partout, et bien qu’il ait été un peu modifié dans sa forme par = les divers fabricants pour l'adapter à leurs instruments, le prin- cipe est resté le même: un système condensateur, analogue à celui de Dujardin, pouvant arriver au contact de la préparation ; et, par-dessous, un mécanisme permettant de mouvoir des diaphragmes - dans un plan perpendiculaire à l'axe optique et de les faire tourner sur eux-mêmes, dans ce plan, autour de l’axe optique comme 5 centre. ñ C’est la réalisation de ce mécanisme qui constitue l’invention de M. Abbé. | ur 1e à ESS PR À . 4 É 4 à Re 1 174 LES DIATOMÉES Chambres claires. — I] ne rentre pas dans notre plan de décrire un plus grand nombre d’appareils accessoires, qui, du reste, n’inté- ressent pas d’une manière particulière les diatomistes. Nous signa lerons, seulement pour mémoire, les chambres claires qui sont nécessaires pour dessiner ad naturam les objets microscopiques et pour en évaluer le grossissement. Il y a un très grand nombre de ces instruments et beaucoup de bons modèles, mais tous exigent de l'opérateur une certaine habitude pour pouvoir s’en servir utilement. Nous rappellerons spécialement Fig. 87. — Chambre claire d'Oberhaeuser (construite par MM. Bézu, Hausser et Cie). les modèles de M. Govi, de M. Malassez, de M. Hofmann, et celui d'Oberhaeuser qui, bien qu’ancien, n’en est pas moins un des meil- leurs et des plus commodes. Cette chambre claire s’applique à tous les microscopes disposés verticalement ; elle se met à [a place de l’oculaire, qu’on enlève, et transporte le champ sur la table au pied du microscope. (Fig. 87.) | | Nous n'avons pas à donner ici la théorie de ces instruments qui permettent de voir à la fois le champ du microscope et une feuille de papier placée sur la table et paraissent, par conséquent, #rans- porter l'image sur le papier, où-l’on peut la dessiner. Nous _ ç < SET ri rt AT AGE 3 > " patte ot so der SET 2 dde LE Nine Re rues > ML à oc NA LPS rar de DÉS SL. É he D". À ie” #7 ci al A 5 del OUT LES PA Ta et © DA : DS dis à Dai Geo hrs PR RE PP er EU + ETC UN) MERS RDS CR sun à De VII. MOYENS D'ÉTUDE | 175 renverrons pour toutes ces questions, ainsi que pour la mesure des grossissements, aux ouvrages de micrographie générale (1). $ IV. — ÉCLAIRAGE On se sert pour éclairer le microscope de toutes les sources de lumière, et nous n'avons pas à apprendre ici à nos lecteurs comment on en dirige les rayons sur l’objet. Nous ferons seulement remarquer que pour la résolution des tests difficiles et particulièrement des Diatomées délicates, comme les Surirella gemma, Amphipleura pellucida, etc., il est besoin d'une lumière très intense. La lumière émanée d’un nuage blanc fortement éclairé par le soleil est une des plus propices, mais la lumière solaire directe aide extraordinairement à la résolution des plus fines stries des Diatomées, résolution qui devient alors très facile, même avec des objectifs de qualité secondaire’ et d'ouverture numérique modérée, pourvu que le grossissement soit assez fort pour « séparer » net- tement ces stries. Lumière solaire monochromatique. — Seulement, il est indis- pensable que cette lumière solaire qui, si on la recevait telle quelle dans l’œil à travers les systèmes optiques, ne ferait qu'aveugler l'observateur, il est indispensable, disons-nous, que cette lumière soit monochromatisée, c'est-à-dire réduite à une seule des radia- tions colorées qui composent la lumière blanche, et c’est la lumière bleue qui agit le mieux en fatiguant le moins. Pour réaliser cet éclairage monochromatique, il y a un moyen très simple qui consiste à faire traverser aux rayons solaires, avant de les diriger sur le miroir, une cuve en verre à faces parallèles de quelques centimètres d'épaisseur et contenant une dissolution d’un sel de cuivre ammoniacal, sulfate ou azotate, parfaitement limpide, du reste. ; On obtient, comme on sait, cette solution en dissolvant dans de l’eau distillée une certaine quantité de cristaux de sulfate ou d’azo- tate de cuivre. On ajoute alors de l’ammoniaque, qui produit aussitôt un précipité blanc bleuâtre d'hydrate d'oxyde de cuivre. On verse de l’ammoniaque avec précaution, en agitant la liqueur avec une baguette de verre, et le précipité ne tarde pas à se dissoudre. Il ne (4) Voir J, PELLETAN. — Re Microscope, son emplot et ses applications. 1 vol. 775 p. et 300 grav., in-8, Paris, 1876, 176 LES DIATOMÉES : reste plus qu’à filtrer et à étendre, au besoin, la solution avec de l’eau distillée si sa nuance est trop foncée. | La cuve de glaces à faces parallèles est alors placée devant le miroir de manière à ce que les rayons solaires traversent la couche liquide avant d'arriver au miroir. On est frappé alors de la facilité avec laquelle toutes les Diatomées se résolvent dans la lumière oblique et même avec un éclairage axial. On a cherché à remplacer la solution de sel de cuivre par un écran formé avec une lame de verre bleu au cuivre. Les résultats sont beaucoup moins bons, néanmoins cette disposition peut souvent être utile. On a placé aussi des verres teintés en bleu plus ou moins Fig. 88. — Héliostat de Prazmowski. foncé sous la platine, sous la préparation ; puis, sur la lentille de l'œil (de l’oculaire), et cela facilite souvent la perception des fines stries. M. E. Mauler, de Genève, a même réussi à préparer des Diatomées sur une lame poxte-objet en verre bleu avec un couvre-objet pareil- lement en verre bleu, et la résolution de ces tests s’est trouvée notablement facilitée. | On se servait davantage de la lumière monochromatique autrefois, avant qu’on possédât les objectifs puissants et perfectionnés que l’on a aujourd’hui. Néanmoins, nous recommandons ce procédé commode et facile de résolution des Diatomées. On peut compléter cette installation avec l'excellent héliostat de Prazmowski(Fig.88), petit instrument fort ingénieux, le moins coûteux de tous les hélios- . RAROMEALS À INR CR PE Le + - ti. e SR ù G.» “ M Ti S ON SEC D D RSS TS ne D ne ne dé fe Ge Éd à Ta —* Ÿ SPAS VII. MOYENS D'ÉTUDE 177 tats, et qui, immobilisant les rayons solaires dans une même direction donnée, permet de résoudre immédiatement tous les tests et toutes les Diatomées imaginables sans avoir à déplacer continuel- lement le microscope pour suivre la marche du soleil. Ajoutons que nous ne saurions trop recommander l’héliostat de Prazmowski aux expérimentateurs qui font de la micro-photographie el à qui cet intrument est indispensable (1). | Fig. 89. — Lampe de Swift. Lampes. — La lumière des lampes à huile, à gaz et à pétrole est: aussi fort employée pour le microscope, et surtout celle des lampes à flamme plate. Il est utile de rendre les rayons parallèles, en plaçant la flamme au foyer principal d’une lentille convergente, avant de la recevoir sur le miroir du microscope. | | On a construit beaucoup de modèles de lampes à écrans opaques, à réflecteur, à lentille, etc., pour le microscope. Nous représentons ci-dessus la lampe dite de Swift, qui est bien comprise, montée sur un pied extensible, munie d'écrans et de tous les accessoires utiles, et ‘1) Voir Journal de Micrographie, 1877. Fos T0 178 | LES DIATOMÉES qui porte une tubulure latérale pour le remplissage, M. Deyrolle fabrique maintenant une lampe analogue. Éclairage électrique du microscope. — Depuis quelques années, on emploie les lampes électriques à incandescence pour éclairer le microscope. C’est à M. H. van Heurck que l'on doit les premiers travaux dans ce sens, {ravaux qui datent de l'Exposition Universelle de Paris en 1878, mais qui ne sont guère arrivés qu'en 1881 à des résultats pratiques (1). 06" FL nnŒa ut Fran ee | , “a 55 < ES = £: #2 EE = := .. 2. .. == 2 HE É 2 à Vrerrer pra PLU ‘ 2 ss Te ag EL ÿ 7 s ‘. . ï : HE: a =. n ñ AT n . [ H H = = SEb og : Fig, 90. — Photophore Hélot-Trouvé et Van Heurck, pour l'éclairage électrique du microscope. Ce sont des lampes Swan modifiées par M. Stearn qui ont d'abord servi à M. Van Heurck. Ces lampes étaient de fort petite dimension de telle sorte que l'arc lumineux, en raison de la petitesse du globe de verre qui l’enfermait, pouvait être très rapproché de l'objet par- dessus ou par-dessous la platine, ce qui permettait d'éclairer celui-ci (1) Voir Journal de Micrographie, T. VII, 1883, p. 244. VII. MOYENS D'ÉTUDE 179 directement d'une manière trés intense. Ces lampes n’exigeaient qu'une force électromotrice de 3 1/2 volts et un courant de 4 am père 1/4. Leur puissance lumineuse équivalait à environ une bougie, mais pouvait être poussée au besoin à 2 bougies 1/2 pendant quel- ques moments. | Ces lampes, pouvaient être fixées sur le microscope à la place du miroir par exemple ou portées par un pied muni de bras articulés qui permettait de donner à la lampe telle position que l’on voulait au-dessus ou au-dessous de l’objet, | | « L'éclairage électrique par incandescence, dit à ce sujet M. Van Heurck, surpasse tout autre éclairage. Il à la douceur des bonnes lampes à pétrole et montre les détails délicats presque aussi Fig, 91 — Pleurosigma angulatum, résolu et photographié à la lumière électrique par M. H. van Heurck. bien que la lumière monochromatique. Les stries délicates de l’'Amphipleura et le 19° groupe de Nobertse voient avec une netteté parfaite, » : | | Dès cette époque, M. H. Van Heurck avait appliqué l'éclairage électrique des lampes Swan à la photomicrographie et avait obtenu d'excellents résultats. Depuis lors, il à remplacé le pied-porte-lampe par un photophore analogue à celui dont se servent MM. Hélot et Trouvé pour l'éclai- _ rage des cavités du corps humain. _ C’est un petit cylindre nickelé A (Fig 90) portant au fond un miroir réflecteur, au milieu une petite lampe à incandescence et au sommet une lentille condensatrice dont la monture glisse à frottement doux dans le cylindre, ce qui permet de faire varier la divergence des 180 LES DIATOMÉES rayons émergents, de les amener au parallélisme et même, suivant les besoins, à la convergence (1). Cet appareil est fixé sur un pied autour duquel il peut prendre toutes les inclinaisons et les positions voulues, À, AA 2 1de manière à éclairer le microscope au gré de l'observateur: Employé comme source de lumière pour la micro-phothographie, le photophore Hélot-Trouvé et Van Heurck donne des résultats excellents, et nous reproduisons le dessin de deux Diatomées résolues et photographiées à l'aide de cet instrument. Quant à la source d'électricité, elle peut être une simple pile à treuil, de 6 éléments, comme celle que construisent M. Trouvé et Fig. 92. Navicula fusca, résolu et photographié à la lumière électrique par M. H. van Heurck. d'autres électriciens et que l'on trouve maintenant couramment dans le commerce. La photographie est certes un moyen d'étude important pou? les Diatomées, mais On comprend que nous ne pouvons, relativement à cette question toute particulière, que renvoyer aux traités spé ciaux (2). (1) Voir H. vAN Heurcx. — Journal de Micrographie, T. X, 1886, p. 29 et suiv. aphie (Journal de | () Voir entre autres : H. vaN HEURCR. — Photomicrogr Micrographie. T. VII, 1883, p. 257). H. Viaucanes. — La Photographie appliquée aux études d'anatomie microscopique. Paris, in-18, 63 pages, 1886. VII. MOYENS D'ÉTUDE 181 __ MICROTOMES GE: Microtome à levier, de Hansen. — On s’étonnera peut-être de nous voir, dans un livre consacré à l'étude des Diatomées, parler des microtomes. instruments destinés à obtenir des coupes très minces des objets destinés à l'examen microscopique. Nous le faisons cependant à bon escient. En effet, depuis quelques années l'étude, si arriérée encore, des Diatomées considérées comme des êtres vivants et non plus seulement comme de simples frustules siliceux marqués de stries, de côtes ou de perles plus ou moins fines, pré- occupe un assez grand nombre d’observateurs qui cherchent à péné- trer la structure intime de ces organismes et à élucider les phénomènes biologiques dont ils sont le théâtre. _ Or, nous sommes actuellement, en micrographie, dans ce qu'on peut appeler l'ère des coupes. — C'est par l'étude des coupes minces, exécutées avec une perfection inconnue jusqu'ici et faites méthodiquement, que l’on est parvenu non seulement à reconnaitre d’une manière exacte la structure histologique des animaux et des . plantes, mais encore à suivre, pour ainsi dire pas à pas, certains phénomènes évolutifs qu’il avait été impossible d'analyser alors qu’on ne disposait que des méthodes d’observation ën toto, de disso- ciation ou de compression. ; Il faut ajouter à la pratique perfectionnée des coupes, les progrès de la technique, les procédés nouveaux et si nombreux de coloration qui ont permis de caractériser d’une manière plus complète les élé- ments histologiques et de reconnaitre la différenciation des subs— tances qui les composent. nr Déjà, par l'étude des coupes de Diatomées, telles qu'on en trouve quelquefois dans certaines roches, quelques observateurs, comme MM. J. Deby, W. Printz, Van Ermengem, sont parvenus à élucider des détails de structure qu'il avait été jusque-là impossible de recon- naitre d’une manière certaine. D’autres observateurs ont cherché à appliquer la méthode des coupes aux Diatomées vivantes, et c'est à notre avis une excellente voie à suivre et qui sera sans doute féconde en découvertes, en ce qu’elle nous révélera la structure intime de l'organisme vivant, la disposition et la nature des matériaux orga- nisés qui composent la cellule diatomée, ainsi que les modifications que subissent ces éléments dans les différentes phases de l’évolution biologique de ces Algues. La principale cause qui a sans doute empêché jusqu’à présent les diatomistes d'appliquer tous les procédés délicats de la technique moderne, à commencer par la méchode des coupes, est l'extrème 182 È LES DIATOMÉES difficulté qu’on éprouve à pratiquer des coupes Sur ces êtres micros- copiques. La chose n'est cependant pas impossible et nous avons pu commencer, grâce à cette méthode, des travaux qui malheureusement ne sont pas assez avancés pour pouvoir {rouver place dans le pré- sent ouvrage. Néanmoins, les coupes que nous avons faites récem— ment sur quelques grandes espèces nous ont permis, par exemple, de vérifier, — et de reconnaitre pour parfaitement exacte, — la disposition de l’endochrème dans ces espèces telle que l’a décrite © M. Paul Petit (1) IL est évident d'abord qu'il ne peut pas être question ici de prendre une Diatomée au bout d’une pince et de la débiter en tranches avec un rasoir. Il faut emplover des procédés beaucoup plus délicats et avoir recours aux instruments les plus perfectionnés. Voici comment on peut procéder : On prend une certaine quantité d'une récolte de Diatomées que l'on veut étudier, en ayant soin de les débarrasser, par les procédés de nettoyage que l’on connait, de toutes les impuretés et notamment des grains de sable, même les plus petits, qui feraient déchirer la coupe et ébrécheraient le rasoir. Il est clair d’ailleurs que les espèces ou les frustules les moins silicifiés se prêteront mieux à l'opération. On délaie les Diatomées dans une petite quantité d'une solution de gomme arabique très épaisse, à laquelle on peut ajouter un peu de glycérine pour l'empêcher de devenir cassante en séchant. Les Diatomées restent suspendues dans la solution. On prend alors une forte goutte du mélange au bout d’une baguette de verre et on la dépose sur un morceau de liège ou de moelle de sureau, et on la laisse sécher à l’abri de la poussière. Quand la goutte est sèche, on peut en déposer une seconde sur la première et même une troisième et une quatrième, mais 1l n’y à pas avantage, en général, à obtenir une couche trop épaisse. Lorsque la masse d’inclusion ou d’enrobage est bien sèche, il est quelquefois utile, si les Diatomées sont assez fortement siliceuses, de la durcir encore en plongeant toute la pièce dans l'alcool à 82°, pendant 24 ou 48 heures Quand elle est suffisamment durcie, qu'elle ne cède plus sous la pression de l'ongle, il n’y a plus qu'à opérer des coupes comme on le fait dans les laboratoires d’histologie. Au lieu de la solution de gomme, on peut employer, à une douce chaleur, une solution de gomme et de gélatine, où le collodion, ou la celloïdine, qui donne de très bons résultats et permet de faire des petits blocs tenant un grand nombre Ge Diatomées en suspension, (1) P. Per: Essai de classification des Diatomées: VIT. MOYENS D'ÉTUDE 183 mais les coupes obtenues nous ont paru moins satisfaisantes et Sont plus difficiles à traiter ultérieurement. Pour faire les coupes, on ne peut espérer réussir en opérant à main levée avec un rasoir. Le coup de rasoir donné avec la main n’est pas assez rapide et fort : les Diatomées que la lame rencontre en traversant la masse ont le temps de faire bascule sous la pression du couteau, en raison de la résistance qu'elles opposent, résistance grande relativement à celle de la masse qui les entoure. | Il faut de toute nécessité employer un microtome, et même un excellent microtome, parfaitement construit, d’une marche très _ régulière et armé d’un rasoir à trempe dure. Le rasoir sera, du reste, assez vite émoussé et aura souvent besoin d’être alguisé. On se sert aujourd’hui beaucoup des microtomes allemands qui fonctionnent en général bien, mais nous pouvons surtout recom— mander un excellent instrument français, le microtome à levier, de Hansen, construit par M. E. Deyrolle, à Paris. Le maniement en est infiniment plus commode que celui des instruments allemands : la construction et la marche de l'appareil sont parfaites, et sa soli- dité éxtrème. 5 Ajoutons que cet instrument peut servir dans un laboratoire, à toute espèce de coupes et qu'il. fonctionne à volonté dans un liquide ou Sur des corps durcis par congélation. Le microtome de Hansen est à glissement pour le rasoir et à levier pour l’objet. Le rasoir est monté sur lechariot au moyen d’un dispositif nouveau qui lui permet de prendre toutes les inclinaisons pos- sibles. : La pièce portant l’objet est soulevée, après chaque coup de rasoir, par un levier sur lequel agit à l’autre bout une vis micrométrique de 1/2 millimètre de pas, dont la tête porte un cercle divisé en 90 dents; quand, à l’aide d’une petite manivelle, on fait tourner le _ cercle d’une division, la vis s’abaisse de 1/50 de 1/2 millimètre ou 17100 de millimétre et comme le bras du levier qui agit sur la pince est 5 fois plus petit que celui sur lequel presse la vis, Ja pince ne s'élève que de 1/5 de 1/100 de millimètre, c’est-à-dire de 1/500 de millimètre, cé qui représente une coupe extrêmement mince. S'il était possible de réaliser pratiquement sur les Diatomées des _ Coupes aussi fines, ce qui serait sans doute très difficile, on voit qu'on pourrait réellement débiter un frustule en tranches, puisqu'il y a des espèces qui mesurent 0°",5 de long dans lesquelles on _ pourrait faire deux coupes, et que la plupart ont plusieurs cen- tièmes de millimètres. Mais nous pensons qu'il nest pas nécessaire = d'obtenir des coupes aussi minces et qu'il suffit d’avoir une coupe dans un frustule, LU Pour cela, on monte le morceau de liège ou de sureau sur lequel on a déposé les Diatomées enrobées dans la gomme, dans la pince du microtome, en ayant soin de le fixer solidement sans l’écraser. On doit, d’ailleurs, avoir eu la précaution de placer la goutte diato- À mifère sur le liège, de manière qu'on puisse y faire des coupes ES perpendiculaires à la curface et non des coupes parallèles ou : à tangentielles qui réussissent, en général, beaucoup moins bien. En : 04 disposant la pièce, comme nous venons de le dire, il suffit de pousser d'un coup un peu Sec le chariot du rasoir, et la lourde 3 lame traverse à la fois la goutte 2ommeuse et le morceau de liège qui lui sert de support. Les Diatomées saisies entre le tranchant de À la lame et le fond de liège résistant n’ont pas le temps de sedé- 4 placer et soni traversées par le couperet, qu'on repousse aussitôt 50 en place. On fait avancer la roue de 5 ou 40 dents, selon qu'on a réglé la marche de l'instrument, ei l'on donne un second coup de rasoir. On É obtient ainsi une première coupe régulière qui a 4/100 ou 1/50 de 4 millimètre d'épaisseur. On peut en pratiquer une série d’autres, qui, , 14 même beaucoup plus épaisses, seront fort utiles. 184 | LES DIATOMÉES IE ATEN : 1 ! , Ces coupes, telles que nous les avons faites, contiennent une partie - de liège ou de sureau et une partie de gomme diatomifère. On les <4 place sur des lames de verre dans un peu d'eau; la gomme se ! tion étrangère. Si ramollit bientôt et l’on peut enlever toute la por l'on couvre d’une lamelle et qu'on examine au microscope, On ; constate qu’un grand nombre de Diatomées ont échappé àlalame; 3 mais certaines aussi ont été tranchées ct l’on a des coupes de frus- tules dans toutes les directions. Les deux faces dela préparation présentent des résultats semblables. C’est dans cet état, alors que la cohérence, que l’on peut le mieux étudier la structure des éléments constituants de la cellule diatomée, parce que: les frustules gardent leur position. Si l'on ajoute de l’eau de manière à dissoudre la gomme, presque toutes les Diatomées n'étant plus maintenues par la masse, tombent à plat sur la lame de verre et l’on n’en rencontre plus guère qui présentent Jeur section à l'observateur. Néanmoins, on faire agir.sur elles les peut encore en retrouver quelques-unes el réactifs colorants, diverses couleurs d’aniline, par exemple, et le pi- crocarminate d'ammoniaque qui colore le protoplasma en jaune, Île noyau en rouge, l'endochrome en brun foncé et laisse les gouttelettes huileuses incolores. Quand la coloration est produite, on ajoute Sur un des bords de la lamelle une goutte de glyceérine et l'on aspire du côté opposé avec du papier brouillard. La glycérine pénètre ainsi peu à peu la préparation, que l'on peut dès lors transformer en une préparation persistante. #1 CAPES ÊS L: he LÉ de Gt Le masse d’inclusion conserve sa N poid Les masi 27 pépins / 7, à MATE 4 LA RNA PIRE PSE PPT CINE Cr dd SERRE +, < & £ # > PART ED PRO NU PUS 37 Ds ré ARE À PRES PR: fe mr 4 j Xe. 4 NUT DE \ PI. IV. ‘sUEq € ‘O[01L8Q ‘UY ‘IN dd JrrapSu09 ‘UOSUEH OP ‘JOIAO] © OWOJOUIIIA g = Gi on | nn TI D = 1 ES ” = 4 SES RÊRe É LL US d j EI 7 : f. E D MEN min DAME RUE \ ) na ES M = À Si LEFE S at a pNS = mi He à As Lu » LES DIATOMÉES _ VIT. MOYENS D'ÉTUDE 185 ni Une très bonne méthode, et même la meilleure, consiste à fixer d’abord les éléments dans leur forme, par l'acide osmique. On peut exposer les Diatomées. délayées dans un peu d’eau, aux vapeurs d’une solution d’acide osmique à 2 pour 100; mais la pénétration des vapeurs à travers la carapace siliceuse est difficile. Il vaut mieux verser sur les frustules, suspendus dans un peu d’eau, _ quelques gouttes de la solution osmique. On recouvre d’une cloche et, au bout d’une heure, on jette le tout sur un filtre et on lave avec de l’eau distillée pour enlever l'acide. Puis, on reprend les frustules, en räclant le filtre doucement avec une lame de scalpel. On les met dans la gomme et l'on fait les coupes comme nous l'avons dit. La fixation par l'acide osmique n'empêche pas la coloration des coupes, sur Ja lame de verre, par le picrocarminate; on recouvre . d'une lamelle et l’on déplace le picrocarminate par la glycérine. La coloration est plus longue à obtenir, mais se produit généralement bien. Les globules huileux sont alors colorés en noir intense et l’on peut constater qu’ils sont ordinairement très nombreux. On peut, nous l'avons dit, employer pour l’enrobage le collodion ou la celloïdine (qui n’est qu'un collodion solidifié, autrement dit de la pyroxylne ; que l’on redissout dans un mélange à parties égales d’éther et d'alcool absolu), mais ä! faut, dans ce cas, commencer par déshy- drater les Diatomées dans l’alcool ordinaire, puis dans l'alcool absolu. . Après quoi, on les porte dans le collodion ou dans une solution faible _ éthéro-alcoolique de celloïdine, où on les laisse une Journée. Puis, on les plonge dans une solution sirupeuse de la matière à inclusion, et l’on opère avec celle-ci comme nous l'avons indiqué pour le traitement dans la gomme. | : On réussit ainsi beaucoup moins bien qu'avec la gomme; outre que l'alcool et l’éther dissolvent plus ou moins la matière colorante de l'endochrome et les gouttes huileuses, la masse a moins de cohésion, les Diatomées se déplacent et fuient sous le rasoir ; les coupes, que l’on doit faire avec le rasoir mouillé, s’effritent, se desséchent et se ratatinent. Aussi, est-on obligé de les faire beaucoup plus épaisses. Pour remédier au manque de cohésion de la celloïdine, on peut faire dureir la masse avant de pratiquer les coupes, en plongeant le liège et la couche diatomifère qu’on y a déposée dans l'alcool à 82° ou dans le chloroforme pendant 24 ou 48 heures, et même davantage. Les coupes sont reçues dans l’alcool et peuvent être examinées, montées dans la glycérine, sans qu’il soit besoin d'enlever la masse d'inclusion qui est parfaitement transparente et se laisse pénétrer par la glycérine. On peut même faire agir dans les mêmes conditions les réactifs colorants. | Le montage de ces coupes dans le baume ne peut, au contraire, se 13 186 LES DIATOMÉES faire qu'après traitement par l'essence de bergamotte. On aura d’ail- leurs à mettre en œuvre tous les procédés ordinaires de la technique des coupes. Mais nous devons faire remarquer que les traitements par l'alcool sont Join de conserver dans l'intégrité de leurs formes, de leurs rapports et de leur substance les éléments si riches en eau qui composent la cellule Diatomée, à moins qu'on ne les ait préala- blement fixés par l'acide osmique. Dans le cas contraire, nous pré- férons le procédé d'inclusion dans la gomme, auquel chacun peut du reste apporter les modifications que comportent les divers Cas, qui est plus commode et nous parait montrer suffisamment la disposition intérieure des cellules telle qu’elle est réellement dans la nature. (Voir PI. IV.) Nous n'avons pas à entrer dans plus de détails sur ces opérations. Cette méthode d'étude des Diatomées à l’état vivant est encore peu appliquée, pas toujours applicable, mais c'est une voie nouvelle à’ explorer qui, NOUS le pensons, peut amener la résolution de bien des uestions encore à l'état de problèmes. | Malheureusement, elle n'est pas toujours applicable, disons-nous, car beaucoup de Diatomées à carapace très siliceuse résistent complète- ment au rasoir du microtome. [1 faudrait pouvoir les incorporer dans une masse plus cohérente que la gomme, et l'on éprouverait alors de grandes difficultés à exécuter les coupes, à les obtenir suffi- samment minces et à les rendre assez transparentes pour permettre d'en faire utilement l'examen microscopique. , Ajoutons que M. 4. Deby est arrivé à faire des coupes de Diatomées _encomposarit une Masse d'inclusion dure, pierreuse, pour ainsi dire, avec des chlorures de zinc et de magnésium méêlés aux oxydes des mêmes métaux, constituant ainsi une roche artificielle dans laquelle il a pratiqué des coupes (4) par les procédés qui servent à faire des coupes minéralogiques. MM. Prin et Van Ermengem s'étaient servis de la même manière de la pierre à ciment du Jutland et de l'argile de Londres qui con tiennent des valves de Diatomées fossiles (2). . M. Flogel (3) avait aussi opéré des coupes de Pleurosigma; croscopique des valves des Diatomées. Ï) J. Dev. — Sur la structure mi p- À106 et 467.) (Journ: de Micrographie, T. X, 1886, (2) W: Prinz ET VAN ErmenceM. — Recherches sur la structure de quel- ques Diatomées comprises dans le Cementstein. du Jutland (Ann. Soc. B. de Microscopie, T. VIE, et Journ. de Micrographie; 1881, p. 100.) (8) FLOGEL, — Untersuchungen uber tung Pleurosigma. (Ar: f. Mih; Anat., VI, 1870:) die Structur der Zellwand in d. Gat- Se 100 SEPT as RSS Et Ra F4 PR ia L CR PAS Sais EE EE A Fran PT NON PR PRE LUE k $ a Dr VIT. MOYENS D'ÉTUDE 187 | MM. Otto Müller (4), 3. D. Cox (2) et H. Van Heurck avaient utilisé des valves brisées de Triceratium et d'autres espèces pour étudier la structure microscopique de ces valves. Mais on comprend que les études ainsi faites ne peuvent porter que sur des frustules morts, dans lesquels la matière organique est plus ou moins détruite, et par conséquent ne peuvent rien révéler sur l’organisation intérieure de la Diatomée vivante ni sur les phéno- ménes biologiques qui s’y produisent. (1) OrTro Muirer. — Uber den feineren Bau der Zellwand der Bacilla- rien, etc. (Arc. f. Physiol., Reichert et Dubois-Reymond, 1871. LD, Cox Serucrwre of the Diutom-Shell. (Am. Month, Micr. Journ. 1884.) ce VIII v 4 ARS GA is 54 # \ a : =. #4 }::%3 8 “ \ 7 11 ÿ ù « 1 i 2 À à $ EPS à PT VIE, M er de A RE gt CLASSIFICATION Se SYSTÈMES DE CLASSIFICATION Nous avons dit que plusieurs systèmes de classification avaient | &é proposés pour la famille des DIATOMÉES ou DIATOMACÉES ; aujourd'hui, il n’en reste guére que deux en présence; celui que le célèbre diatomiste américain Hamilton Lawrence Smith a établi sur la présence ou l'absence d’un raphé, et celui que le prof. Pfizer a proposé de fonder sur Ja disposition de l’endochrôme, système que M. Paul Petit, le plus autorisé de nos diatomistes français, à appliqué développé et complété. C’est cette classification que nous avons adoptée ici et que nous suivons dans la description que nous don— nons des principales espèces de Diatomées. | La classification du prof. H. L. Smith a été adoptée par plusieurs auteurs, notamment par le D° H. Van Heurck, dans son bel ouvrage: Synopsis des Diatomées de Belgique. Nous en avons déjà indiqué les bases, nous n’y reviendrons done qu’en quelques mots. | M. H. L. Smith divise la famille des Diatomées en trois Sous familles. 1° Les Raphidées, valves. (Frustules à face valvaire généralement bacillaire, parfois large— ment ovale, montrant toujours un raphé distinet et des nodules sur l’une des deux valves où Sur toutes les deux. Nodule médian rarement absent ou peu visible. Valves simples ou composées. Frustules toujours dépourvus de dents, d’épines ou de piquants.) ; Cette sous-famille comprend Îles cinq tribus suivantes : Les Cym-. BELLÉES, les NAvIOULÉES, Îles GoMPHONÉMÉES, Îles AcananTuées et les COccoNÉIDÉES: 20 Les Pseu moins sur l’une d'elles, raphé). ayant un vrai raphé, au moins sur l’une des l do-Raphidées, ayant sur les deux valves, ou au un espace blanc simulant un raphé (pseudo .. VIII. CLASSIFICATION 189 (Frustules à face valvaire généralement bacillaire, parfois largement ovale ou sub-orbiculaire, présentant souvent des cloisons ou fausses cloisons.) Cette sous-famille comprend trois tribus : les FraciLares, les TABELLARIÉES et Îles SURIRELLÉES ; 3° Les Crypto-Raphidées, n'ayant jamais de raphé ni de pseudo- raphé Sur aucune des valves. (Frustules à face valvaire généralement circulaire, sub-circulaire ou angulaire, plus rarement elliptique, ovale ou bacillaire ; souvent munis de dents, d’épines ou de piquants.) Gette sous—famille compte sept tribus : les CHærocéRÉES, les MÉLo— SIRÉES, les Binpuzpaiées, les Euroniscées, les HÉLioPeLtées, les ASTÉROLAMPRÉES et les CoscNopiscées. Quant à la classification de M. Paul Petit, ce savant diatomiste, après l'avoir revisée, complétée relativement à certains genres difficiles, et mise au point, pour ainsi dire, à bien voulu en rédiger, spécialement pour le présent ouvrage, un exposé général, accom- _pagné d'un tableau dichotomique qui la résume tout entière et en rend l’application des plus faciles. Nous laissons la parole à M. Paul Petit. $ 2. — CLASSIFICATION Pour classer les Diatomacées, alors que les espèces connues étaient en petit nombre, plusieurs systèmes, plus ou moins empiri- ques, furent mis en usage par Agardh, Ehrenberg, W. Smith, Kützing, Meneghini et Rabenhorst. Le cadre de cet ouvrage ne nous permet pas de faire séparément l’analyse de chacun de ces SYS— tèmes. Il suffira de dire que ceux qui ont été employés par la plu- part des auteurs indiqués ci-dessus reposent, tantôt sur la forme extéricure des frustules ou des valves, tantôt sur le mode de végé- lation des Diatomacées, qui vivent libres, ou réunies en filaments, quelquefois portées à l'extrémité d’un stipe ou enfermées dans des masses gélatineuses, ayant la forme d’un tube ou d’une fronde. En 1861, Ralfs (n Pritchard : Znfusoria), donna une classi- fication basée sur la présence ou l’absence du raphé ou des no- dules, dans laquelle il faisait ressortir l’affinité existant entre cer- taines familles. Cette classification fut reprise dix années plus tard par M. H. L. Smith, comme nous le verrons plus loin. À peu près dans le même temps, le prof. Grunow (Verhandl. 190 LES DIATOMÉES der K. K. zool. bot. Gessellschaft, Wien, 1860-1862), faisant la description des Diatomacées d'Autriche, indiquait la délimitation et l’affinité de plusieurs familles très naturelles. W. Smith, dans sa classique Synopsis, avait appelé l'attention des observateurs sur la fixité de l’endochrème, qui se présente tan- tot en lames, tantôt en granules. (Synopsis, vol. II, p. xxv.) Cette remarque de W. Smith frappa le prof. Pfitzer, qui entreprit une étude sérieuse du plasma des Diatomacées. Il publia, en 1871, les résultats de ses recherches dans un remarquable travail : Bau und Entwicklung der Diatomaceen. La conséquence de ces recher- ches fut une nouvelle classification, basée sur la disposition de l’endochrôme dans le frustule,' mais dans laquelle le prof. Pfitzer ne rechercha pas assez l’affinité des genres ei des grands groupes. L'année suivante, en 1872, le proi. H. L. Smith, de Hobart Col- lege, à Geneva (E. U.), reprenait, en la développant, la classifica- “on de Ralfs. Ce travail fut publié dans The Lens, qui périt en grande partie dans l'incendie de Chicago; mais il fut plus tard tra- duit et reproduit par M. Van Heurck, dans son livre Le Micros- cope, 1878. Le système mis en usage par M. H. L. Smith a le grave mcon- vénient d'éloigner les uns des autres des genres dont l’affinité est manifeste. C’est ainsi que le genre Gephyria, qui, par tous ses Ca- ractères, se rattache aux Achnanthes, est placé par l’auteur amé- ricain près du genre Eunotia, qui n'a rien de commun avec lui, si ce n’est la courbure des frustules. De mème les Zicirophora, que la présence de diaphragmes intervalvaires rapproche des Tabella- riées, se trouvent placés parmi les Fragilariées, etc., etc. C’est en vérifiant les observations du prof. Pfitzer, et en les com— plétant par l'étude d'espèces marines et d'eau douce, qu’il n'avait pas eues à sa disposition, que nous avons compris tout le parti qu’on pouvait tirer de la forme et de la position de l’endochrome dans le frustule pour la classification des espèces. Une étude ap— profondie d’un grand nombre d'espèces nous à permis de saisir l'enchainement des genres entre eux et de suivre une chaine non interrompue, partant du genre Cocconers et aboutissant aux Gail- lonellées. C’est alors que nous avons publié, en 1876 (Bull. de la Soc. de Bot. de France), un Essai de classification naturelle, basé sur la disposition de l’endochrôme dans le frustule. Les obser- vations, que nous avons poursuivies depuis cette époque, sont venues confirmer et corroborer notre manière de voir. Lorsqu'on observe un grand nombre de Diatomacées, à des épo- ques différentes, et en répétant souvent ces observations, tant pour les espèces marines que pour les espèces d'eau douce, on peut se convaincre, ainsi que W. Smith l’avait indiqué, que l'endochrôme pe Fa et 2 à 1 Mt 4 y : € ‘À EL. 74 A vw + L : a. TR > — 4 2 «, 3 ni a Le . MCCAOEE OR ” 2 PS AT AR Lot cr pos don en Er hs GE ie TEE VII, CLASSIFICATION 191 se présente sous deux états distincts et que, contrairement à l’opi- nion de M. l’abbé comte Castracane (1), la disposition de l’endo- chrôme est fixe et invariable chez tous les individus d’une même espèce. On peut observer une légère variation à l’époque de la divi- sion de la cellule; mais aussitôt après la division, lendochrôme reprend son état normal. Il est en même temps facile d’avoir la preuve que la division de l’endochrôme lamelleux en petite masse n’est pas, comme le pense M. l'abbé Castracane, le prélude de la reproduction, mais que cet état est le signe précurseur el cer- tain de la mort prochaine du frustule. L'observation permet encore de remarquer qu’il existe un rapport constant entre la disposition de l’endochrôme et la forme extérieure du squelette siliceux du frustule, dans toutes les espèces d’un même genre et, souvent aussi, chez plusieurs genres ayant entre eux des analogies de han ou de développement de l’enve- Joppe siliceuse. Nous sommes donc conduits à formuler les deux principes sui- vants : 1° La disposition interne de l'endochrôme est constante chez tous les individus d'une même espèce ; 2° Le rapport du frustule et de l’endochrôme est fixe et commun à toutes les espèces d'un même genre, et souvent à plusieurs genres ayant entre eux une grande analogie de constitution et de développement dans leur enveloppe sili- CEUSE. Ces deux principes permettront de classer les espèces fossiles, ou celles provenant de sondages profonds, alors que le caractère tiré du plasma fait complètement défaut, contrairement à l'opinion émise par MM. H. L. Smith et Van Heurck dans la « Synopsis des Diatomées de Belgique ». Le rapport entre l’endochrôme et l’enve- loppe siliceuse est le même que celui qui existe en zoologie entre les viscères et le squelette; et chacun sait que les zoologistes ne sont pas embarrassés pour classer à sa place un squelette fossile. … Pourquoi les diatomophiles rencontreraient-ils plus de difficulté ? Il est plus que probable que le rapport entre l’endochrôme et l'enveloppe siliceuse s'applique à la reproduction par auxospores ; malheureusement, le nombre des observations faites à ce sujet est encore trop restreint et les observations elles-mêmes ont besoin d’être contrôlées, ce qui ne permet pas d’en tirer un caractère ayant une valeur réelle. (1) Brebissonia, vol. I, p. 75. 192 LES DIATOMÉES Nous divisons, ainsi que le fait le prof. Pfitzer, la famille des Diatomacées en deux sous-familles : | 17° sous-famille : Endochrôme lamelleux : PLACOCHROMA- TICÉESZ 2 % For me sous-famille : Endochrôme granuleux : COCCOCHROMA- TICÉES. Nous sommes d'avis que toute classification naturelle doit être basée sur la subordination des caractères. Parmi Îles caractères, la disposition de l’endochrôme dans Île frustule et, à son défaut, la constitution du frustule lui-même, doivent être placées en première ligne, puisqu'il existe un rapport constant entre ces deux caractères. | Au second rang nous mettrons la symétrie dans les valves par rapport au grand ou au petit axe, ou la dissemblance des valves d'un même frustule. Puis, viennent les caractères fournis par la présence ou l’absence de diaphragmes intervalvaires, ainsi que ceux qui proviennent du raphé et des nodules ; enfin les caractères extérieurs : carène, ailes, striation, état des valves, forme et aspect extérieur. La distinction des espèces, fournie par les états frondeux, stipité, filamenteux et tubuleux, est de peu de valeur, car ainsi que M. H. S. Smith l’a constaté (et nous sommes d'accord avec, lui), ces caractères sont fugitifs et accidentels, et dépendent surtout d'influences extérieures. J'ai maintenu le genre Stauroneis, qui a été réuni par quelques auteurs au genre Vavicula, parce qu'à l’état vivant, sans voir les stries, on peut toujours distinguer un Séauronets d'un Navicula. Chez le genre Navicula, la lame d'endochrôme est lisse sur le bord, tandis que chez tous les Stauroneis elle est ondulée, de mème qu’elle est dentelée dans le genre Armphipleura. | 74 Î re sous-famille : PLACOCHROMATICÉES. Frustules munis d'un endochrôme lamelleux. 4e Tribu. — ACHNANTHÉES. Cette tribu, telle que l’a établie le prof. Grunow, moins le genre Rhoïcosphenia que nous rattachons aux GOMPHONÉMÉES, comprend les Cocconéidées et les Achnanthées de M. le prof. Pftzer. Elle renferme les Diatomacées qui ont les frustules cintrés ou courbés en genou, et formés de deux valves dissemblables, dont l’une est convexe et l’autre concave ; cette dernière seule porte PT I PP EE PT TR TT de Es État eo ar PETER re TR ne SSP R TE NR ER nt SR Le 1 LR F 1 ns RTEUrU ES Gé ORPI, PO CRE A 2 NT PS D RC DS De VII. CLASSIFICATION 193 0 un nodule ou un séauros (1), ou une striation différente de la valve ne convexe | Fig. 93 — Achnanthes brevipes, C. Ag. L’endochrôme est constitué par une seule lame très épaisse, placée sur la face interne de la valve convexe. Sur le bord de la mer, j'ai pu vérifier la disposition de l’endochrôme chez l'Achnanthes longipes, Ag. ; à l’état frais, cette espèce rentre dans la loi com-— mune, bien que le D. Pfitzer ({. c., p. 85) prétende qu’elle renferme un endochrôme composé d’une grande quantité de petits fragments. On observe, en effet, quelquefois cette disposition de l’endochrôme, mais seulement quand les Achnanthes sont depuis quelque temps hors de la mer, attendu que leur plasma s’altère très rapidement. Cette tribu renferme les genres suivants : Cocconeis (Ehr). Gephyria (Arnott). Cyclophora (Castr). Eupleuria (Arnott). Cymbosira (Kütz), Rhoïconers (Grun). Achnanthes (Ag). Fig. 94. — Gomphonema geminatum, Ag. (1) On appelle stauros une surface lisse au niveau du nodule médian. 194 | LES DIATOMÉES 2e Tribu. — GOMPHONÉMÉES, Cette tribu comprend les Diatomacées à firustules cunéiformes, munis de valves cunéiformes symétriques seulement par rapport au raphé, qui possède un nodule central et deux nodules terminaux, excepté dans le genre Rhoïcosphenta, où les deux valves cunéi- formes sont dissemblables et courbées en genou, comme dans la 4e tribu. C’est ce genre qui fait le passage, puisqu'il a le frustule siliceux des AcnnanTHÉEs, qu'il est cunéiforme et qu'il possède l’endochrome des GompHonÉMÉES : une seule lame reposant par le milieu sur l'un des côtés de la zone et recouvrant les deux valves, (Fig. 94.) Genres : Rhoïcosphenia (Grun). Gomphonema (Ag). 3e Tribu, — CYMBELLÉES.. Cette tribu comprend les Diatomacées dont l'endochrôme est formé d’une seule lame reposant par le milieu, tantôt sur la partie la plus concave, tantôt sur la partie la plus convexe, suivant Îles espèces. Les jrustules sont formés par des valves cymbiformes ou cintrées, symétriques seulement par rapport au plus petit axe ; Fig. 95. — Cymbella Ehrenbergü, Kz. celles-ci sont munies d’un raphé et d'un nodule central, avec deux nodules terminaux. | | | Genres Cocconema (Ehr). Epithemia (Bréb). Encyonema (Kütz). Cymbella (Ag). Amphora (Ehr.) VIT. CLASSIFICATION 195 4° Tribu, — NAVICULÉES. Dans cette tribu, les frustules ont les valves symétriques par rapport au grand axe, qui peut être droit ou sigmoïde; celles-ci ee sont naviculées ou lancéolées, souvent elliptiques ou panduriformes, 140 munies d'un raphé et d’un nodule central, qui manque rarement, et F de deux nodules terminaux. L’endochrôme est formé de deux lames h séparées, reposant chacune par le milieu sur la zone. Le bord de ._ l’endochrôme à l’intérieur du frustule est uni chez les Navicula; 1 / f: 12e 3, tp Î (3 AT II M] jf } J ü il FRE fl ji ! CTI |] û dE rf (IT le 1 ; TNT H il ñ A H HE FUIT HE [ ‘l ile at OT] fl Jfl \\ \ ii puare |, l cn l 1) , n 7 ï, , j D 4 ARE IH 6B/; ÿ dD) me Ë 1e it j ht Hp [] il (| ïl fét i HE il Hi LEE (l fl ji HU 4} HN RE pe ES ES RE = || A Ne al ee EN or4 PÈRE LE dE LE Ent ee Fig. 96 — Navicula major, Kz. ondulé chez les Siauroneis et dentelé chez l’Amphipleura. Le passage aux CYMBELLÉES a lieu par le Navicula sphærophora, Kütz, dont l’endochrome est disposé comme chez les CYMBELLÉES, et dont les valves présentent un manque de symétrie, par suite de : l'absence de striation sur l’un des côtés du nodule central. 4 Genres : | 4 Navicula (Bory). Stauronets (Ehr). D. Schizonema (Ag). Scoliopleura (Grun). 4 Brebissonia (Grun) Pleurosigma (W. Sm). 3 | Mastogloia (Thw). Donkinia (Ralfs). 1 Stigmaphora (Wall). _ Toxonidea (Donk). ‘2 Stictodesmis (Grev). Berkeleya (Ehr). # Diadesmis (Kütz). Amphipleura (Kütz). sd LE à ni ne re “ ER à ‘4 196 LES DIATOMÉES F4 5° Tribu. — AMPHIPRORÉES. 4 Les AMPHIPRORÉES ne forment en quelque sorte qu’une sous-tribu 1,0 des NavicuLées. — La disposition de l'endochrôme est la même 3 chez la plupart des espèces, mais la présence de carènes à la sur- à face des valves et la torsion des valves dans un grand nombre d'espèces établissent la différenciation. : e Cette tribu forme le passage des NAVICULÉES aux NITZSCHIÉES . Voici comment on peut s’en rendre compte: si l’on considère l'Am- . phiprora paludosa, W. Sm., on remarque que ses valves sont disposées en 8 de chiffre, mais tordues de telle sorte que la moitié ; à - = + ] Fig. 97. Amphiprora alata, Ehb. ; | ° supérieure est à angle droit avec l’inférieure ; de plus, la valve es, 1 tellement pliée sur la carène, qu’il existe fort peu de place entre les : deux côtés de la zone. On comprend alors que les deux lames d'en- dochrome, pressées l’une contre l’autre, se soudent entre elles et 4 que l’œil ne perçoive plus qu’une seule lame, disposition qui se : rencontre chez les NITZSCHIÉES. à Genre : Amphiprora (Ehr). he Mes | ; 6° Tribu. — NITZSCHIÉES ; 0) Les frustules, dans cette tribu, offrent des formes très variées ; 4 les valves sont munies d’une carène ponctuée et l’endochrôme est ; formé d’une seule lame portant au centre une ouverture ellip- tique. À Hu DROIT PIC TIEUT TEEN TETE ET SRE PIED ET CR ONE ECTS DRSEESS Fig, 98. — Nit:schia vivax, W. Sm. L'endochrôme se présente sous trois dispositions différentes : : 4° lorsque les parties opposées de la zone sont resserrées au point VII. - CLASSIFICATION 197 de laisser fort peu d'espace entre elles, l’endochrôme ne peut former qu’une seule lame traversant en diagonale le frustule, d’une carène à l’autre; 2° la lame d’endochrôme étant très petite se trouve com- plètement séparée en deux parties par l'ouverture centrale ; 3° enfin la lame d’endochrôme repose sur l’un des côtés de la zone et recouvre les deux valves adjacentes. Par leurs valves munies de carènes, les NITZSCHIÉES se rapprochent des AMPHIPRORÉES : d’autre part, certaines formes du genre Tryblionella se rapprochent beau- coup des Cymatopleura, qui font partie des SURIRELLÉES. Genres : Amphiprora (Ehr). Bacillaria (Gmel). . Nitzschia (Hass). Tryblionella (W. Sm). Te Tribu. — SURIRELLÉES. Cette tribu comprend les espèces à frustules dont les valves, sans nodules, sont semblables et symétriques par rapportau grand axe ; elles ont des ailes sur les bords; les frustules sont souvent contournés comme une selle de cheval. L’endochrôme est formé de deux lames reposant sur les valves. On peut établir le rap prochement de cette disposition de l’endochrôme avec celle du 3° groupe des NiTzsCHIÉES, en supposant que l'ouverture centrale s’est étendue dans le sens de la longueur jusqu’à séparer l’endo- chrôme en deux parties recouvrant chacune une valve. Fig. 99. — Surirella fastuosa. Ehb. Genres : Cymatopleura (W. Sm). Surirella (Turpin). Campylodiscus (Ehr.) Podocystis (Kütz) # A ÿ \! », vs 18p ue | ei à ” / | Fa 198 LES DIATOMÉES SA CH 4 8° Tribu. — SYNÉDRÉES. { Chez les SyNÉDRÉES, l’endochrôme est formé par deux lames re- è posant sur les valves; il est souvent dentelé sur les bords ou divisé en lanières courtes. Les frustules ont la forme de longs bâtonnets; les valves, symétriques par rapport au grand axe, n'ont pas d'ailes PL ii RS | OA A MEN M LE PR CEL UEEER Fig. 100. — Synedra fulgens, W. Sm. ni de nodules; elles sont striées transversalement et portent une ligne blanche médiane ou pseudo-raphé; on voit quelquefois un large pseudo-nodule au milieu de la valve. On observe chez cer-— ‘taines espèces un élargissement seulement à l’une des extrémités de la valve (Asterionella). # Genres : Staurosira (Ehr). ; Asterionella (Hass). Thalassiothrix (Clev). Synedra (Ehr.) Toæarium (Bail). 9 Tribu. — EUNOTIÉES. Dans cette tribu, les lames de l’endochrüme reposent par leur milieu sur les valves et recouvrent les côtés adjacents de la zone; elles sont partagées vers le milieu de la zone par un sillon profond s'étendant perpendiculairement jusqu'à la valve. Les frustules rectangulaires sont souvent réunis en filaments rubanés; les valves sont cintrées, symétriques par rapport au petit axe, quand elles ne sont pas renflés seulement à l'une des eætrémitées. TN ail —— { qi Fig. 101. — ÆEunotia gracilis, Rab. Les Eunoniées se rapprochent, par la forme des frustules, des espèces de Synedra qui ont les valves cintrées. | RU ET ES US 6 LES CRT Le Ness 7e + SE #4 1. VIII. CLASSIFICATION 199 4 , ; Genres : b Eunotia (Ehr) Arphicampa (Ehr). D Himantidium (Ehr). Clavularia (Grey). Pseudo-Eunotia (Ehr). Actinella (Grev). 9e sous-famille : COCCOCHROMATICÉES Frustules munis d'un endochrôüme granuleux. 10° Tribu. — FRAGILARIÉES. | Dans cette tribu, l’endochrôme se présente en petites lames sé- parées ou en granules distincts et épars. Les frustules sont rectan- gulaires, très rarement cunéiformes, formant des rubans ou adhé- rant l’un à l’autre par des angles alternants et prenant une forme en zig-zag, ou très rarement en spirale (Meridion); les valves Fig. 102, — Früagilaria virescens et F, mutabilis | ont une forme linéaire allongée, elles sont quelquefois comprimées, lancéolées, très rarement cintrées ou cunéiformes ; elles portent des stries fines ou des ponctuations; elles n’ont ni raphé, ni nodules ni ailes, ni carènes. Cette tribu se rattache d’une part à la tribu des EUNOTIÉES, par le genre Campylosira, dont les valves sont cintrées, et par le Fragilaria ischaboensis (Grun) etle Fragilaria dubia (Grun), à la tribu des PLAGIOGRAMMÉES, Genres : Campylosira (Grun). Meridion (Agardh). Cymatosira (Grun). Diatoma (D, C.) Raphoneis (Ehr). Denticula (Kütz). _Terebraria (Grev): Fragilaria (Lyngb). ï 11° Tribu. — PLAGIOGRAMMÉES: cAreme est constitué par des granules épars; les frus- | tules sont jé neuaRee: souvent réunis en filaments rubanés; les 200 _ LES DIATOMÉES valves sont elliptiques, souvent contractées, munies de ponctua— tions fortes, parfois carrées; on {rouve aux extrémités des valves toujours des espaces blancs ou pseudo-nodules, et au centre un ocellus ou un stauros. ie Me Cette tribu, par l'aspect de ses valves et ses frustules rectangu- laires, a beaucoup d'affinité avec la tribu des TRACHYSPHÉNIÉES. Fig. 103 — Plagiogranmma Antillurum et PI. attenuatum Genres : Dimeregramma (Ralfs), Omphalopsis (Grev). Glyphodesmis (Grev), Plagiogramma (Grev). 49e Tribu. — TRACHYSPHÉNIÉES. L’endochrôme n’a pas encore été observé dans cette tribu. — Les frustules sont rectangulaires, rarement cunéiformes ; les valves sont foujours cunéiformes, portant de fortes ponctuations, souvent carrées, quelquefois remplacées par de larges fentes submarginales, en forme de boutonnières. Fig. 104. — Trachysphenia uusträhs. Gv. LA La disposition des valves en forme de coin constitue dans cette tribu le passage des PLAGIOGRAMMÉES aux LICMOPHORÉES. VIII. CLASSIFICATION 201 : Genres : Trachysphenia (P. Petit). Opephora (1) (P. Petit). * Sceptroneis (Ehr). | Peronia (Bréb. et Arnott). À | 48° Tribu. — LiCMOPHORÉES L'endochiÜüme est granuleux, épars sur les cordons de plasma. Les frustules sont cunéiformes, largement arrondis à la partie supérieure; ils sont portés sur des pédicelles gélatineux, qui sont ordinairement ramifiés; les valves sont cunéiformes, finement siriées et portent une ligne médiane sans nodules. Les caractères se AL Fig. 105 — Licmophora paradoxæa, C. Ag. distinctifs de cette tribu sont : 4° les frustules et les valves cunéi- formes ; 2° la présence, entre les valves primaires, d’un certain nombre de diaphragmes ou de faux diaphragmes. Ce dernier carac- tère établit l’affinité de cette tribu avec les TABELLARIÉES. #4 Genres : {"° section : diaphragmes rudimentaires : Podosphenia (Ehr). Licmophora (Ag). 2° section : deux diaphragmes : Ulimacosphenia (Ehr). 14 Tribu. — TABELLARIÉES. L’endochrôme, dans cette tribu, est granuleux, tantôt épars, tantôt disposé en lignes rayonnantes autour du noyau ; les frus- (1) Genre nouveau créé (Diat. du Cap. Horn, 1887) pour réunir : Fragilaria 4 Pacifica (Grun). — Fragilaria Schwarsit (Grun). — Meridion marinum 3 Greg). — Raphoneis australis (H. L. Sm.)— P, P. 14 202 LES DIATOMÉES hules sont rectangulaires ; les valves sont elliptiques, lancéolées ou linéaires, jamais cunéiformes ; souvent renflées au centre et par- Fig. 106. — Tabelluria flocculosa, Roth. fois aux extrémités, elles sont finement striées. Entre Îles valves ; ? primaires se développent un nombre plus ou moins grand de dia phragmes ou septa. Getie tribu comprend les genres suivanis : Genres: 4" section: Frustules munis de deux diaphragmes : Diatomella (Grev). Grammatophora (Ehr). 9e section: Frustules munis de plus de deux diaphragmes : * Endochrôme granuleux disposé en lignes rayonnanies : Rhabdonema (Ebr). Striatella (Ag). * * Endochrome granuleux disposé sans ordre : Tessella (Ehr). * Tabellaria (Ehr). Tekracyclus (Ralfs). Hyalosira (Kütz). Biblarium (Ehr). Attheya (West). Gomphogramma (Braun). 13° Tribu. — RHIZOSOLÉNIÉES L'endochréme est constitué par des granules épars, dans cette ribu qui comprend les Diatomacées à frustules composés de lames Fig, 107. — Cylindrotheca gracilis, Gun. siliceuses très nombreuses, soudées par leurs bords en un tube cylindrique terminé par deux valves en forme de cojfes coniques armées de soies ou d'éperons terminaux. ; | Par ses valves armées de soies, cette tribu, composée jusqu ici. de deux genres, se rattache aux TABELLARIÉES par le genre Atiheyà et encore par ses frustules composés de lames siliceuses: | VIIT. CLASSIFICATION 203 Genres : Rhizosolenia (Ehr). Cylindrotheca (Grun). A6° Tribu. — CHATOCÉRÉES. . L'endochrôine est sous forme de très gros granules, au moins 4 dans les espèces qui ont été observées à l’état vivant ; les frustules sont lisses ou finement ponciués, simples ou réunis en filaments, armés de longues soies ou de piquants;: les valves, dans les espèces à longues soies, sont ovales ou presque cireulaires et se blables; dans les espèces non filamenteuses, les valves sont 182 dissemblables, renflées ou lobées, souvent munies de piquants ou d'autres appendices. Cette tribu, par ses espèces non filamenteuses, offre de grandes affinités avec les Binpupuiées ; le genre Syringi- dium (Ehr) présente une assez grande analogie de forme dans les frustules avec le genre Hemiaulus, Ehr., appartenant aux Brpput.- PHIÉES. | : / / Fig. 108. — Bacteriastruin varians, Lauder. 1° section : Espèces à frustules réunis en filaments à articles semblables. : | Bacteriastruin (Shad). Chætoceros (Ehr). 2° section : Espêces à frustules réunis en filaments ; à articles alternants et à valves dissemblables armées de soies, de cornes, d’aiguillons ou d’épines : Dicladia (Ehr:). Gontotheciuin (Ehr). Hercotheca (Ehr). Periptera (Ehr). Pterotheca (Grun). Trochosira (Kitt). Systephania (Ehr). Cladogramina (Ehr). Slephanogonia (Ehr). Syndendiriuwm (Ehr): Syringidiuin (Ehr). L APE L Don an eu 4 F ce : À CAS OT RE OL 2 ON ERNEST 2 ; PRET Cat: 204 LES DIATOMÉES 17° Tribu. — BIDDULPHIÉES. Dans cette tribu l’endochrome est oranuleux, disposé en lignes rayonnantes ; les frustules sont simples, très polymorphes, munis ou non d’appendices en forme de cornes où de soies ; les valves ont généralement des formes géométriques régulières, du triangle au Fig. 109. — Biddulphiä puichella, Grun. polygone; elles sont rarement elliptiques, mais jamais complètement discoïdes. Cette tribu a, comme nous l'avons dit, des affinités avec aulus, et avec les EUPODISCÉE les CHærocÉRÉES par le genre Hein par le genre Cerataulus. Genres Hemiaulus (Ehr). Eucampra (Er). Anaulus (Ebr). Dityluin (Bail). Porpeia (Bail). © Triceratiurn (Ehr). Janischia (Grun). Amphitetras (Ehr). Terpsinoë (Ehr). Biddulphia (Grun). Isthmia (Ag). Cerataulus(Ehbr). Fig. 110. — Eupodiscus Argus, Ehb.. 18e Tribu. — EÉUPODISCÉES. : les frustules sont Dans cette tribu l’endochrôme est épars d'ocelli sail- simples et les valves discoïdes ou lunulées, munies REP 1) PU Re AT Eu: à pets f. il 4 ve 4 FES 4 j S a VIII. CLASSIFICATION 205 lants, de tubercules, ou seulement d’un nodule submarginal; la surface des valves est celluleuse, granulée, ou porte des sillons ou rayons moniliformes, ou des stries en forme de barbes de plume. Cette tribu, par le genre Awliscus, se rattache aux BIDDULPHIÉES, et par le genre Acéinocyclus à la tribu des HÉLIOPELTÉES. Genres Auliscus (Ehr) (Bail). Roperia (Grun). Monopsia (Grov. et St). Eunotogramma (Weiss). Pseudauliseus (Leud. F). Cestodiscus (Grev). Huttonia (Grov. et St). Craspedoporus (Grey). Eupodiseus (Ehr). Aulacodiscus (Ehr). Hemidiseus (Wall). Actinodiscus (Grey). Euodia (Bail). Actinocyclus (Ehr). 19° Tribu. — HÉLIOPELTÉES L’endochrôme est formé de granules petits, épars sur les cordons du plasma ; les frustules sont simples et les valves sont discoïdes, quelquefois ondulées, divisées en segments plus ou moins nombreux, aternativement sombres et éclairés; on rencontre souvent un om— hilic hyalin au centre et des épines submarginales, différemment placées suivant les genres. Fig, 111. — Actinoptychus undulatus, Ehb. Le genre Actinoptychus, qui forme le passage de cette tribu à celle des Euponiscées, se distingue du genre Actinocyclus par la présence de segments bien marqués sur les valves. 206 LES DIATOMÉES Genres : Actinoptychus (Ehr). Halionix (Ehr). : Debya (Pantoc). Truania (Pantoc). - Polymyxus (Bailey). … Lepidodiseus (0. Wit). Heliopelta (Ehr). 20° Tribu. — ASTÉROLAMPRÉES. Cette tribu, dont nous n’avons pas encore réussi à observer l'en— dochrôme, renferme des Diatomacées à fiustules dont les valves discoïdes ou orbiculaires présentent des compartiments marginaux aréolés, plus ou moins nombreux, séparés par des sillons hyalins, qui partent d’une aire hyaline centrale, au milieu de laquelle se trouve souvent un ombilic allongé. Fig. 112. — Asterolamprä Weissflogüi, Gr. Genres : | Asteromphalus (Ehr). _Asterodiscus (Johnson). Asterolampra (Ehr). 21° Tribu. — COSCINODISCÉES. D'après la figure donnée par M. Schuliz (Micros. Journ. 1859, Pi. un, f. 13), du Coscinodiscus centralis (Ehr) vivant. et sur l'affirmative de Borscow (Sussw. Diat. des S. E. Russlands), l’endochrôme des CoscnopicéESs peut être considéré comme granu— leux, ainsi que celui des autres Diatomées discoïdes. Les frustules sont simples, à valves discoïdes, rarement ellipti- ques ou réniformes, leur surface est aréolée ou granulée; elles pré- sentent parfois des couronnes concentriques de texture différente et rarement des dents ou des petites épines submarginales. Cette tribu a de grandes affinités avec les tribus précédentes par Œœ n nn À NN -æ RS cs es. D Lo Et =, = o .S me DD mm = >= SNS Se \ = ie SE BE 5 [ab] a © ô : S 5 S € S œ À Fe = Ce RD PO 2 So - 5 $ eo -2 nm, mn À © KL E == Bee à A ee 4. SéS SR Fa ee Q += Ce); a VS & — £ S dames Re a à 2 S à T8 Se S +. rs © + D N AD ab) se NE) En e © (æ) ur) (eJR) Se ë 4 À È SARA D £ctos É + à as a Ù = E4 me ET à L #4 À À ne à A © 2 © La) D = = CES Ca # 2 af > ee >< ® © > & e < L à D ‘© Ÿ S on Sn) = ; presse = Sr) \ (æ) = DS (@») Ÿ © À FR ASE = | : . > SESES ee à he S TD Re re. 0 S (ch $ on © = AS a Pi ea CRE) ; EE RS à a, Us 3 de : BE a RO ee 3 ae ; 22 : AE Can! Œ œ DÉAOMENUMDRE 4 > — FE US c A. { 1 D << æ GN 1 = -Q © gel D es ê ne Sd ON 5 ES OS z RS Es La un °— D > © à na — — ep à es % A É FA DES Je hrs = TES S 2e S2SÈ Ejsie ir Re = < (ab) CS sx 22% tee a He Sss= Q.SS à à IS de + Re Fa eat SR | 5 2 : SEÈSS n RE 2 2 'S, 8, à 4 “= Me oe. S = =? Se 4 <£E ae ao : fe ï HE à 4: + , Émis Tee ns SES AN RS LRARULS SEX RPANEL OP PE TEE N D ARTS ANT TE à EE 2 TT OT ER pu) » N 4 mé ani 1 PTS Ve PT D DES D AR A USE 208 LES DIATOMÉES 93e Tribu. — GAILLONELLÉES. Dans cette tribu l’endochrôme est épars à la surface interne des frustules, il est souvent sous forme de forts gros oranules anguleux. Les frustules sont cylindriques ou olobuleux, simples ou réunis en filaments cylindriques ; les valves sont circulaires, quelquefois à Fig. 115. — Hyalodisous stelliger, Bailey. ponctuations rayonnantes, d’autres fois granuleuses, celluleuses ou ponctuées; on remarque, chez certaines espèces, des épines à la surface des valves, comme dans le Gatllonella selosa (Greville), espèce qui à une grande affinité avec les XANTHIOPYXIDÉES. Genres : Gaillonella (Bory). Podosira (Ehr). Pantocsekia (Grün). Cyclotella (Kütz). Hyalodiscus (Ehr). C’est avec une certaine hésitation que nous rangeons le genre Hyalodiseus parmi les GAILLONELLÉES. Son endochrème, disposé en étoile à quatre segments, semble devoir l'éloigner de cette : tribu, bien que la forme et la disposition de ses valves paraissent l'y rattacher. Ce genre a besoin d’être étudié plus complètement sur les frustules vivants. | Pauz PETIT At ET Se he) 3 1 Uk re AIX ‘©: * ‘S1314V1134VL {IX * © © S1340Hd0W911 UX * S3FINIHAdSARIVAL iX : *S13WWV49ICIIV1d X °° *$4314V119041 x 2 2°: S331L0NNI HIA © © ©" : SAU40ANAS HA ® 7° S31111iuIuNns IA © © ©" S13IHISZLIN A ° 7 7 S33404dI/HdUV Al "2? :S33TNOIAVN I © °° © S311138NA9 (LL RTE L'ELULCNTRE e ©" SIIHLNVNHIV soppnos 90I[IS Op SOUCI op Spsodwo9o “SonPripur[AD SOTNISN A a 1099 SouSI ue Juouoaexr ‘siedo QWQIUO0pUS ?SJUOUWBI] U9 SIU =N91 SOLCINGUCIS01 SETNISNIT *SOTCUTUAO SOA[RA SO[ ®O1JU9 XN9IQUOU SUIOUT no sud sowserqderp -TU9S 9p no SoWSCIUdUIp 9p srunuu ‘Sosodwo9 ‘SouIOFouno +: : saed9 OUWQI20pU9 {SOUOF no SOIBINAUCIO001 SO[NISNAT -IQun2 SOAIUA 939 SONISNI oser see es ss te: tt °° ‘Sodoruuomnoq 9p SUAIO} uo sojeurSJeuqns Ssojuey sep dvd quoanos soporqduor ‘sogu -xeo sroponbjenb jo sogioy suorenjouod R seuxojrouno SeAIUA ac mobiede nr eine SR ee ie ‘+ * :S9UIPAIXO XNE suryelq sooedse,p sinofnoy je exjueo nt SO1nt)s op no 1J[090,p SeIUNU { SO9A1VO JUEANOS SuOrenJouod SoJIO] & ‘sopjoeIqu0o quoanos sonbridippe Seau A SOUIOFIQUNO AU9U9 ICI ‘$991981JU09 no sonbridif -[9 SOJTBQUIT SOA A +: : + -sopmpou op sreuel ‘oyder-opnosd sues no 994% ‘S0]09 SOJIOF 0p SeIUNU JU9ANOS 39 JUOU -A[USIOASUUIR SOPIIIS ‘(WO2PI/9JI) SOULOJIQUNO NO ‘S99QUID JUOWOIEI Sop[opOUE, Sonbridipre SeArEA +: : ‘+ -Xnvur'uejqus SO[NPOU xXNop ‘Sopqin09 nod un ‘onne,| tnb sojlwpaixe Sep eun,] & SoS1T snd srozaed soaAjeA ‘souuqni SJUOWEI U9 SIUN9A srojonbonb ‘soxtemn8uvi9er SseniSniy : puoyoxd uOIIIS Un eu0z E[ ANS JUEMIOË 9818] EWQIS0pUH st + + + + * + : -sooodse,p dnoontoq Zzou9 91)U99 ne ouryefy one oun ‘sondwuomequr Sertis ‘Juewe[nes gJIup4JX0 un % So9JUIIP SIOJIEd ‘Sa)101)9 19 s093 -uore S$1)] Juewe[eIpU?S SeHOIp SOAJUA : SEIOIUET U9 9SIAIP NO Sp104 S9[ ANS S[OJUEP EWOII0PUH ; ++: : : : snp10} JUEANOS S8[NISNIF SUOENT -ouod ep no ‘sa]Shqol S009 op J9 Se[CUISIUUI SO]IU,P SOIUNU soltepnorqioqns no Ssoudoupr ‘Sonbrdite ‘SOPIOAO SOATUA ‘SO[USI9A -SUR1) SAS : SO[IU SUVUS S9ATU A ® + + + + + 0e + + + RS Re es anti 1e else io ua R lies ol one er pe nieune * : + :opnjouod ù Qu9189 ounp Selunwu sieur ‘sopnpou 1u pydexr Tu queÂt,u SeATEA nomru ne onduouequr siojied oweu 4e onbrdippe e1nyeaAno oun o9o1JU99 ne JueJuaespid ‘oWOIYI0pU9,p OU, e[NoS oeuf ‘S9XE Xnop xXne jJsoddex ed sonb - JOUÉS SOATEA | ‘SWO0IU90pPUu9,P SoW®eE Xn9 ‘Sou9189 op SeIUNU S8ATCA “eprowêts stoyaed queje oder ®[ ‘quo -oxex JJ07 Juenbueuw IOIUIOP 09 : 217009 NU 39 So1IW9IJX8 XNE Se[Npou 201 oudei unp S®oIu -nul SOAIUA : AUUI ET 9P oxjuo0 ne onbridire oan —19oAn0,p sreuefqueques -oxd ou 9woipo0pus,p |Seuer xnop no ouf] / ‘sauoi -U9 SUCS SOA[CA ne j120ddex ed sonb -HJOUAÂS uou ‘sou -JOJIQUIAO SOAICA ‘SaXU XnopP sop un, ®% 404 -dez aed senbr -guÂSs uou S8A]UA ‘eWOI20pU9,p UB[ 9[N9$ SU] > *oxe J1j0d ne Joddex ed sonb -HJouwÂs uou ‘sou - JOJIOUNO S9AIEA l -souuoyrouno srewelsonbrdrpe ‘Soxteouty SOATEA Esppinouab no Sp4U19 S9[N}SNI 4 foanorodns eAjeA ®[ Ans quesodou ‘ossredg eue] [nos eun JUBUIOY EUQIHOOPUH ‘ S21QD1QW0SSUp SOATEA NOILVOIHISSV19 V1 30 NV318VL *s9s0d : sopnisniA FOR OE steel ‘SopljuIo queul -O1UI ‘SOUMIOJIOUNO ‘SO9] -O9OUUT SEAIEA : XNOWUX se[poorpod sep ans s9310d sroronbronb ‘Sez-51z ue no suegqUI u9 JU2ANOS stungr ‘SowuSeiqdetp op srunuw ‘sosodwoo no sorduris sour1oyrouno no SoIe[n8u901 SO[NISNI ‘soqueuuoirr Sous] u9 no s1edo oWO120puR - WO09 *soul -IOJIQuN2 JUOUWOICI soi) ‘SOIIU[NSUCIDOI ‘souSerqdeip sues sorduis SopniSUIT *SaTeS -J9ASURI) SOIXIS S0p quejiod 19 Serre sues no suorenjouod op no So09 S9]107 op 99 Sejeursieu SO[IU,p SOIUNU SeA -JeA { SOATUA ST NS quesodor ewo1y20p -u9,p SoWBI Xn°( , ‘Serqe[ques SSAIPA ‘®%© SO[NISNIN ‘oonjouod ou2169 eunp no so[npou 9p 39 oudez un,p SoIunw S9A[UA. ‘ou0Z [I ANS noIl . -ru 7 ad quesodox UQIUOOPUS ,p SOU -U[ Xnop no ouf | e So[niSNLT | -nSut)991 SO[NISNIA ONYUDI-SNOS 8 S47)1LYNOUHI09909 XNITNNVY9 IWNOHHIOGN3 *‘SonduOIIOqUI SIO} -enbçonb ‘seesioAsuea} So11}S 9p no ‘ou9182 9P ‘eIIU,p no ‘SSINpou 9p je oydex un,p senaanod ‘soxe Sop un] e 110ddux sed soubraou£s ‘sorqurq =wos SOA[UA © Spqin09 no SJIOIp SO[NISNIA 08 £ So[qe[quessIp SOAJUA 8 J9 Splquro No SOIN9IU9S SO[NISUAX 01 ONYUD-SNOS" »:1 S230LHOHH90OV 4 XNn3713NY7 INOYHIOGNI ai 208 LES DIATOMÉES 23e Tribu. — GAILLONELLÉES. Dans cette tribu l’endochrôme est épars à la surface interne des frustules, il est souvent sous forme de forts gros granules anguleux. Les frustules sont cylindriques ou globuleux, simples ou réunis en filaments cylindriques ; les valves sont circulaires, quelquefois à Fig. 115. — Hyalodisous stelliger, Bailey. ponctuations rayonnantes, d’autres fois granuleuses, celluleuses ou ponctuées; on remarque, chez certaines espèces, des épines à la surface des valves, comme dans le Gaillonella setosa (Greville), espèce qui a une grande affinité avec les XANTHIOPYXIDÉES. A Genres : Gaillonella (Bory). | Podosira (Ehr). Pantocsekia (Grün). Cyclotella (Kütz). Hyalodiscus (Ehr). C'est avec une certaine hésitation que nous rangeons le genre Hyalodiscus parmi les GAILLONELLÉES. Son endochrôme, disposé en étoile à quatre segments, semble devoir l’éloigner de cette. tribu, bien que la forme et la disposition de ses valves paraissent l'y rattacher. Ce genre a besoin d’être étudié plus complètement sur les frustules vivants. | PAUL PETIT | ENDOCHROMELAMELLEUX PLACOCHROMATICÉES I: Sous-Famille 10 Frustulesgéniculés ou cintrés et à valves dissemblables; 20 Frustules/droits.ou courbés à valyvessem= blables, symétriques/par rapport à l'un des axes, ourvues d'un raphé-et Fe nodules, ou-d'aile, de carène, ou de stries transversales, .quelque- foisinterrompues: TABLEAU DE LA CLASSIFICATION Frustules àa-valves dissemblabless Endochromeformant.une seule lame épaisse, reposant. suMlamvalyessupérieure; Frustules cintrés ou genouillés;, valves linéaires, elliptiques jamais cunéiformes: Frustules à valves semblables: ÆEndochrôme 6pars ou en lignes rayonnantes, ENDOCHROMEGRANULEUX, COCCOCHROMATICÉES 2° Sous-Famille Frustules rectangu laires ou polymorphes/; simples lou composés; réunis quelquefois ent rubans, en zig-zag ou en cylindres ; valves sembli}les…ou-dissem- blables, lancéolées, li- néaires,lunulées, trian- gulaires oupolygonales, orbiculairesoudiscoïdes portant souvent.des ap- Rendre des ocelli, ou esépines. Jamais de raphé,-ni de nodules, au centre ou aux extrémités; pas d'ailes. marginales vou de “carènesponctuées: frustules rectangulaires oucunéiformes simples ou composés, munis de diaphragmes, réunis souyvént en rnbans ou en zig-zag, quelquefois ortés/surdes pédicelles rameux ; valves lancéo- lées, cunéiformes, rare- ment cintrées,… Jamais discoides. Endochrome épars ou en lignes -rayonnantes; frustules simples, po- Lnerpness elliptiquesow iScoides, réunis en fila- ments ou en zig-zag, valves souvent. munies d'appendicesoud’épi- nes; elles sont parfois dissemblables: Une ou deux la- mes d'endochrôme reposant par lemi- lieu sur la zone; valves munies «dun raphéket de nodules ou d'une carène ponctuée Deux lames d'en- dochrôme.reposant sur les valves; vale ves” munies d'ailes marginales. et. de fortes côtes. vou deponctuations ou sansailes et portant des stries transver- sales: Frustules-simples sans diaphragmes, rectangulaires, très rarement cunéifor- mes, Frustules posés: com Frustules“enfila= ments. munis de longues arêtes; ou! à valves dissem- blables: Frustules…libres zig-zag où réunis entcylindres,-à.val= ves semblables, Valves cunéifor- mes, non symétri- ques “par rapport au petit.axe, ° Une’seule lame d'entd'ochrôme; valvesnon/symé= Uneoudeux lames d'endochrômeneprée- sentant jamais d'ouver|.va ture elliptique au centre |triques par rap=,) Valves cymbifor- detla lime: valves mu- |port à. lun des les, non symétri= nies dun raphé avec «deux axes. quéspar rapport au nodules aux extrémités \éran axe. et au centre :» ce“dernier Della nies manquant fort rare Macon same sans, ca- ment;nle DR étant | alves Symétni- ènes. parfoisisigmoide: quessparsrapport /.Valves munies de aux eux axes. carénes. Unemseule lame dlendochrôme; présentant maumcentre une ouverture elliptique "et. .mèmeparfois interrompuesau… milieu, ; «valves nlayantinisraphémi nodules; mais munies dune carène PONCLUÉE NN « Homo O6 Pd oies pois Malves, ovoïdes, elliptiques, réniformes ou suborbiculaires munies d'ailes marginalesset decôtes robustes mou de ponc- tuations, frustules souvent tordus. Endochrôme dentelé sur les bords ou divisé en lanières valves droites généralement trés allon- gées et étroites, parfois dilatées à une extrémité seulement ;stries interrompues; une aire hyaline Ten au centre chez beaucoup d'espèces. +: : : .- :.- striesitrans- Endochrômelarge portant.sur la zone unssillon versales: profond"; …frustules= rectangulaires, quelquefois réunis enfilaments.rubanés, valvesMparfois plus larges à Luneldes extrémités qu'à L'autre -unspeu courbées, deux nodules subterminaux. Valves.elliptiques lancéolées rarementcintrées, Valves ou cunéiformes (Weridion), striées transyersale- ment et souvent munies de fortes côtes, avec on sans pseudo-raphé; jamais de nodules... contractées, Malves-elliptiques-souvent.contractées, à fortes rarement ohctuations souvent carrées: munies d'ocelli-ou cunéiformes ie stauros au centreettoujours d'espaces hyalins aux (éxtrémItés Ne. 0m LM CAN Re linéaires el= liptiquessou Valves -cunéiformes à ponctuations fortes ct quelquefois car- rées, remplacées souvent par des fentes submarginales en formede boutOnniÈères. Frustules-rectangulairestou cunéiformes, composés, munis de diaphragmes ou de semi- diaphragmes plus-ou.moins nombreux “entre les. valves terminales: formes; endochrôme épars Frustules rectangulaires réu- nis“enfilaments;"endochrôme épars, rarement en lignes: étoi- FSI Te Erustules cylindriques composés de-limes dessilice soudées parleurs bords etuterminés “par deux, valvesmenfonniede coiffes coniques, armées desoies ou d'épérons; endochrôme GERS Hoié déaooueveos Depus Lolo en En CS Loan o 6 Endochrôme.sous forme de gros granules., frustules munis dé poils ou de longues soies, à valves semblables; et réunis en filaments® ouàä"valves dissemblables;.alors. libres “ouen tilaments courts; les. valves sont très polymorphes et ornées de soies ou d'épines. . 4. =: 0 0. MT Endochrôme disposé en lisnesrayonnantes; frustules polymorphes; valves triangulairos oupolysonaires, très rarement. discoides munies \d'épines-ou d'appendices saillants Malves"discoides ou lunulées munies d'unsouplusieurs-ocelli oud'appendicestsaillants Malves souvent ondulées, di- 4 visées en sesments alternative- Endochra- | ment sombres ou transparents. meéen/petits Frustules li- bres, rarement réunisenzig-7a8; endochrome éparSoulenlignes TÉVODANS S. Malves polymor= hesoudiscor- Valves-à aire centrale hya- See P'eSQUE éranules line munie souvent d'un ombi- Tables CMS épars val- (ic relié parides lisnestdroites oubrisées à des compartiments ArT60lés MATGINAUX, +. Valves!, discoïdes ou ellipti- ques aréolées ou granulées, munies parois de petites dents marginales ;"souyent.leur.sur- facé “est” formée de plusieurs L Couronnes cencentniques difré « rentes en structure: : :: . …., Valvesm.fortement.bombées chargées d'aiguillons ou d'épi- nes quelquefois bifurquées Walvesmplanesoufortement bombées, munies parfois d'un large ombiliccentral;sfrustules souvent réunis en chaînes cy= lindriquess ves"discoi- des, lunu- = |]Jées ou el- liptiques” Erustules souvent réunis, quelquefois en chaînesheylins eece ou deux “à deux; valves discoides,, …souvente bombéesou“en dé à coudre, donnant au frustulemune. forme globulaire: TRIBUS ACHNANTHÉES [ "COMPHONÉMÉES... |] CYMBELLÉES . à: fi] NAVICULÉES. = - y AMPHIPRORÉES V NITZSCHIÉES. . . . VI SURIRELLÉES . .-- VII SYNÉDRÉES . .. - . VII EUNOTIÉES . : - FRAGILARIÉES- X PLAGIOGRAMMÉES= x] TRACHYSPHÉNIÉES = XII LICMOPHORÉES XIII TABELLARIÉES- + +. XIV RHIZOSOLÉNIÉES - XV CHÆTOCÉRÉES - . - XVI BIDDULPHIÉES + = XVII EUPODISCÉES . - . . XVIII HÉLIOPELTÉES . . - XIX ASTÉROLAMPRÉES: + XX COSCINODISCÉES "-xX1 XANTHIOPYXIDÉES "XII GAILLONELLÉES > XXII PA oi OS |! & SN 0 É = Cas « | » F CLAIR j ere * An A DTA EN 4 Î é (0 AT | DESCRIPTION 2 : Ha k DES PRINCIPALES ESPÈCES ÿ S. à ï 14 n EX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES en Ir sous-famille : PLACOCHROMATICÉES Endochrôme disposé en lames à la surface du protoplasma. TE TRIBE 11 ACHNANTHÉES # Les ACHNANTHÉES ont un endochrôme rc d'une seule lame très épaisse, doublant la face interne de la valve convexe, qu’on appelle | aussi valve supérieure ou dorsale. (Fig. 130, 1.) ho . Ces espèces ont, en effet, les deux valves dissemblables, et de > plus, le frustule étant plus ou moins cintré ou plié en genou, lors- qu’on le regarde par la face connective, l’une des valves est convexe et l’autre concave. — La valve concave ou inférieure présente un raphé avec un nodule médian et deux nodules terminaux. La face convexe ou supérieure n’a qu'un pseudo-raphé, sans nodules. | Les frustules, indépendamment de la courbure plus ou moins | marquée qu'ils présentent, ont, à plat, une forme naviculoide, ne. quelquefois elliptique ou même presque discoide. Ils sont parfois D: resserrés au niveau du petit axe, en forme de semelle. Quelquefois, les frustules restent réunis en séries portées par un D pédicelle hyalin. E - M. P. Petit classe dans cette tribu les genres : à 1° Cocconeis, Ehb; 2° Cyclophora, Castr.; 3° Cymbosira, Kz; k 4° Achnanthes, Ag.; 5° Gephyria, Arnott; 6° Eupleuria, Arn.; 1° Rhoïconeis, Grün. Cocconeis. — Ce genre a les frustules un peu cintrés, quelquefois presque plats, ou un peu gonflés en forme de lentille plan-convexe. 4 Vus par la face valvaire, ils sont elliptiques, assez larges et même quelquefois discoïdes, en bouclier. Les stries, ponctuées, ont une directon généralement transversale ; mais celles qui sont au-dessus 212 LES DIATOMÉES du petit axe se redressent par leurs extrémités vers le pôle supérieur de l’ellipse, et celles qui sont au-dessous de cet axe s'infléchissent vers le pôle inférieur, imitant ainsi la disposition des parallèles au- dessus et au-dessous de l'équateur sur une carte géographique mappemonde. ; Ce sont, en général, de petites espèces, qui vivent libres ou col- lées à plat, comme des parasites, sur les plantes aquatiques. Le plus commun de tous est le C. pediculus, qu'on trouve appli- qué sur presque toutes les algues d'eau douce et même des eaux saumätres, comme une punaise, qu'il rappelle un peu par sa forme et sa couleur. Il est fortement courbé. La valve inférieure, qui présente raphé et nodules avec quelques côtes sur les bords, est finement striée de lignes ponctuées transversales, arquées autour des pôles de l’ellipse comme centre: (16 à 17 stries dans 1 centième de mm., N. Héurck}) : : Sur la face supérieure, on voit un large pseudo-raphé, accompa- gné, de chaque côté, de lignes ondulées hyalines, qui coupent les stries perpendiculairement. Cette espèce mesure de 1 1/2 à 3 c. de mm. de longueur. , Fig. 116. — Cocconeis pediculus, Ehb. a valve supérieure; b valve inférieure. Le C. placentula, Ehb., commun aussi dans les eaux douces, à à peu près la même forme, un peu plus arrondie par ses deux extré— mités; sa valve inférieure est bordée d’une zone marginale formée de stries à direction rayonnante, ponctuées, plus espacées que celles de la partie centrale (15 dans 1 c. de mm.). Cette zone est sé- parée de la partie centrale par une ligne ou cadre elliptique hyalin. La partie centrale a 22 stries dans À c. de mm. La longueur du frustule varie de 1 4/4 à 3 1/2 c. de mm. (Fig. 130, 2.) Le C. dirupta, Greg, est une jolie espèce marine, finement ponc- tuée, dont le nodule médian, à la valve inférieure, est étalé transver- salement en espace blanc ou séauros, qui fait une croix sur le raphé. Mais l'espèce marine la plus commune est le C. scutelluim. C'est le géant du genre, car sa longueur peut aller de 4 1/2 à 6 c. de mm. Il est, en outre, très reconnaissable aux stries de sa valve supé- rieure, transversales, disposées comme les parallèles d’une carte ' IX. DESCRIPTION le géographique et formées de gros points. Ces points sont carrés et s’alignent en files longitudinales parallèles, de sorte que la valve pa- rait rayée longitudinalement par les interstries. Chacune des stries transversales se termine à la zone marginale par un élargissement triangulaire, couvert de très fines ponctuations (7 à 8 stries dans À c.-de mm.) La valve inférieure présente des stries transversales rayonnantes, formées de points beaucoup plus fins. Elle est bordée, comme dans le C. placentula, d'une zone formée de deux lignes claires concentri- ques, entre lesquelles est une rangée de grosses ponciuations comme les perles de certains cadres. Fig. 117. — Cocconeis scutellum, Ehb. 1, valve supérieure; 2, valve inférieure. Les auteurs signalent encore quelques autres espèces ou variétés toutes exotiques, parmi lesquelles nous citerons le C. salina, va- riété du C. pediculus, dont les lignes flexueuses longitudinales sont moins visibles, et le C. a très potite espèce, trouvée par M. J. Brun dans les lacs suisses, présentant une bordure formée par une double ligne marginale sur la valve inférieure, et deux ordres de stries, les unes atteignant le nodule central, les autres alter- nées avec les premières et de moitié plus courtes. Cette petite espèce ne mesure que { à 2 c. de mm. — Citons encore le C. costata, Grun. Jolie espèce californienne. (Fig. 130, 3 et 4.) Achnanthes. — Les Achnanthes se distinguent facilement des Cocconets en ce que les frustules sont plus nettement courbés en genou, quand on les regarde par la face connective, avec les bords dorsal et ventral généralement parallèles. Les valves, dissemblables, sont plus allongées, naviculoïdes, quelquefois étranglées en semelle ou en violon au niveau du petit axe. Les autres caractères pour la disposition de l’endochrôme, le raphé et les nodules sur la valve inférieure concavée, sont les mêmes que dans toute la tribu, mais les nodules terminaux sont moins visibles que dans les Cocconeis Les Achnanthes vivent solitaires, ou réunis par deux ou un petit nombre de frustules ; ils sont portés par un pédicelle hyalin fixé à 214 LES DIATOMÉES He l'un des angles du premier frustule. (Fig. 120, 4.) Plusieurs sont marins, d’autres se trouvent dans les eaux douces ou saumätres. Fig. 118. — Achnanthes longipes, C. Ag. 13, valve supérieure ; 14, 15, valve inférieure Les valves sont striées de stries formées de points, nettement transversales ou un peu rayonnantes autour du nodule médian. Une des plus belles espèces, marine, l'A. longipes, G. Ag., se distingue tout de suite des autres en ce que ses valves sont mar- quées de côtes transversales entre lesquelles sont deux rangées de points. Le nodule médian de la valve inférieure est dilaté transver— salement en un-espace lisse ou séawros et le pseudo-raphé de la valve supérieure est droit. Le frustule, allongé, naviculoïde, environ cinq à six fois plus long que large, est étranglé au niveau du petit axe. La zone connective est finement striée en travers avec quelques plis longitudinaux. Cette espèce mesure de 5 à 18 c. de mm. | : Les autres espèces présentent des stries transversales ponctuées, mais pas de côtes. : ; Tel est l’'Achnanthes brevipes, G. Ag., autre grande espèce marine, dont les valves sont plus larges, environ quatre fois plus longues que larges, rétrécies au niveau du petit axe. Le pseudo raphé de la valve supérieure n’est pas droit, mais courbe, et le nodule médian de la valve inférieure est dilaté transversalement ; la zone connéctive est comme dans l’espèce précédente. Les stries, au nombre d'environ 7 dans À c. de mm., sont formées d'assez grosses ponctuations, dont on compte de2 à 40 dans chaque strie, suivant sa position sur le frustule. Cette espèce mesure de 7 à 10 cent. de millim. | fl ) À e LE 4 3 4 d a 74 lé dr be) ne de à à in Ed D Sd Ce D dc Se Sd PA. “È Ÿ. We 4 A * ‘24 2, Han TASER IX. DESCRIPTION : 215 L'Achnanthes subsessilis, Ehb., diffère du précédent par ses extrémités plus arrondies, sa forme (une ellipse allongée sans cons- triction au niveau du petit axe), ses stries qui sont plus fines et sa taille plus petite. Il ne mesure ire de 3 à 5 cent. de millim. Il est \/ marin. Fig. 119. — Achnantes brevipes, C. Ag. 1, valv. sup.; 2, valve inf. ; 3, face connective. L'A. parvula, Ktz, marin aussi, est encore plus petit (4 à 4 1/2 cent. de millim.) et ses stries, ponctuées, sont plus fines.Le pseudo- raphé est courbe comme dans les précédents et le nodule dilaté en stauros transversal. Fig. 120. — Achnanthes coarctata, Bréb. 1, valve sup. ; 2, valve inf. ; 3, frustule entier, face connect. ; 4, groupe de frustules pédicelles Nous citerons encore, parmi ces espèces à stauros, les suivantes qui habitent les eaux douces : L’A. coarctata, Bréb : valves resserrées en violon au petit axe, 1 216 LES DIATOMÉES légèrement dilatées aux extrémités (capitées), avec un pseudo-raphé très excentrique et des stries ponctuées fines. Long. : 1 à 4 c. de mm. Les Achnanthes hungarica, Grun., et A. affinis, Grun., ont un pseudo-raphé droit et ne sont pas resserrés au petit axe; le raphé du premier est bordé d’une zone hyaline, qui forme une croix très apparente avec Île nodule central dilaté transversalement. Les stries sont fines, rayonnantes autour du nodule (21 dans un 1 c. de mm). Le second est plus allongé, ordinairement plus petit de taille, à strics non rayonnantes et très fines (27 à 80 dans 1 cent. de min.) Les espèces suivantes, qui toutes habitent les eaux douces, n'ont pas le nodule médian dilaté en stauros transversal et les deux valves sont semblables quant aux stries, ne différant que par la présence . du raphé et des nodules sur la valve inférieure. Aucune n’est rétrécie au niveau du petit axe. | $ Ê L’ À. biasolettiana, Grun., a une forme non plus resserrée au petit axe, maIs dilatée. Il est très petit (environ 1 cent de millim.) avec des stries un peu rayonnantes autour du nodule et fines : 22 à 28 dans 1 c. de mm. di S L’A. delicatuita, Grun. est relativement plus renflé encore au petit axe et ses extrémités sont pointues (subrostrées). De plus, ses stries sont grosses (45 dans 1 c. de mm.), et son nodule médian est entouré d’un petit cercle hyalin. Il est un peu plus grand que l’espèce précédente. | : Fig. 121. -—- Achnanthes exilis, Kz. 1, valves inférieures ; 2, valye supérieure. - L'A. microcephela, Kz, est très long, presque bacillaire, avec les extrémités{capitées et des stries très fines (30 à 36 dans 4. c. de m.); l'A. exilis, Kz, a les extrémités arrondies, mais non capitées (26 à 27 strics) ; l'A. minutissima a les extrémités un peu rostrées, et l'A. inearis, W. Sm., qui lui ressemble beaucoup, est plus arrondi par les bouts et relativement moins long. L'un et l’autre ont de 24 à 27 stries dans 4 c: de mm., mais l'A. #ninutts- sima est près de cinq fois aussi long que large, tandis que l'A. linearis n’est qu'environ quatre fois aussi long que large. Toutes ces espèces sont fort petites, mesurant de 1 à2 cent. demm., sauf l'A. eæilis, qui peut atteindre 3 c. À . . F i À 6 RTE LP E LÉ RE gr PE en A 2; & 3 LS CA * + de PE SE Se a EN STE PRE IX. DESCRIPTION 217 Enfin l’A. lanceolata, Bréb., petite espèce encore, se distingue {out de suite, non seulement par sa forme en ellipse courte et ses grosses stries (env. 15 dans 1 c. de mm.), mais encore par sa valve supérieure, qui présente au niveau du petit axe, sur un seul de ses côtés, un espace lisse en forme de fer à cheval. Plusieurs auteurs, Kützing, Grunow, H. Van Heurck, etc., ont séparé des Achnanthes proprement dits, sous le nom d’Achnan- thidium, des espèces ou variétés dont le raphé, au lieu d’être droit ou simplement courbe, est sigmoiïde, c’est-à-dire tourné en S. Tel est l’Achnanthes flexella, Bréb., ou Achnanthidium fiexel- lum, assez grande espèce d’eau douce (4 à 5 cent. de millim.), à stries rayonnantes, fines et délicatement ponctuées. L'Achnanthidium fleæellum, avec son raphé sigmoide, et l’Achnanthes lanceolata avec sa marque hyaline qui interrompt les Stries sur l’un des côtés de la valve inférieure, semblent établir le pas- sage aux Cyclophora, classés par Grunow au nombre des Cocconetis et dont M. Castracane a fait un genre, adopté par M. P. Petit. Ce genre Cyclophora, dont nous ne connaissons qu'une espèce, exotique, a une forme elliptique en écusson, comme les Cocconets, un raphé et un pseudo-raphé sigmoïdes, comme les Achnanthidium, et sur l’un des côtés des deux valves, une figure lisse comme en présente sur une seule de ses valves l'Achnanthes lanceolata. Cette figure est un petit cercle entouré d’une mince bordure, comme une moulure, avec un gros grain au centre, le tout imitant un bouton de sonnette. Fig. 122. — Achnanthidium flexellum, Bréb. Ajoutons que les valves de ce Cyclophora d'Australie sont perlées, que la valve inférieure ne présente ce bouton de son- nette que sur l’un des côtés du nodule médian, et que la valve supérieure porte de chaque côté de son large pseudo-raphé sigmoïde deux surfaces claires en forme de croissant allongé à concavité regardant le pseudo-raphé. C’est sur l’une de ces surfaces que parait appliqué le bouton de sonnette de cette valve. 218 - LES DIATOMÉES FA 92 TRIBU GOMPHONÉMÉES / Les GoMPHoNËMÉES ont un endochrome formé d’une seule lame qui repose par son milieu sur un des côtés de la zone connective, ie 123 Gomphonema Greminatum, Ag. $ s'étend de chaque coté de celle-ci de manière à doubler les deux valves jusque vers le milieu de l'autre côté de la zone où ses deux bords se rejoignent. Fig. 124. — Coupe schématique d'un Gomphonema, d'après Borscow. Les frustules, dans cette famille, sont en forme de coin, qu'on les regarde par la face valvaire ou par la face connective, mais surtout par cette derniére. Les valves, très souvent cunéiformes, en effet, ne le sont pas toujours régulièrement et présentent souvent des dilatations et des consiriclions transversales, et quelquefois même ont une forme naviculoïde plus ou moins allongée ; mais elles ont toujours une extrémité plus élargie que l’autre, quiest plus pointue. Ces valves ont un raphé et sont symétriques par rapport à lui. Elles ont deux nodules terminaux et un nodule central, qui n'occupe ordinairement pas le milieu du raphé, mais est un peu plus élevé vers l'extrémité la plus dilatée de la valve, Elles sont striées trans— JR à PR vie IX. DESCRIPTION 219 on. versalement de stries en points. L’extrémité la plus mince présente cr souvent une petite surface claire. | Les Gomphonémées ont les frustules portés sur un coussinet ou thalame hyalin, ou bien sont fixés par leur extrémité atténuée à l'extrémité d’un pédicelle. Ils se détachent d’ailleurs facilement et nagent librement dans l'eau. (Vojr PI. IT, fig. 5 et 7.) ®. Cette tribu ne comprend que deux genres : * 4° Rhoïcosphenia, Grun. ; 2 Gomphonern, Ag. Rhoïscophenia. — Ce genre établit le passage de cette famille à la précédente par ses frustules qui, bien que cunéiformes, sont courbés © L latéralement en genou comme chez les Achnanthes, et n'ont, :31000 comme ceux-ci, de véritable raphé et de nodules que sur la valve D: concave ou inférieure, la valve supérieure n'ayant qu’un pseudo— à raphé. C% = | Le Rhoïcosphenia curvata, Grun. est une assez peuie espèce, 14 _ longue de 4 4/2 à 4 cent. de mm., qui vit dans les eaux douces ; on ._ en trouve cependant une variété marine d'une taille ordinairement k un peu plus grande. Les valves, vues à plat, ont une forme navicu- : 1000 loïde, mais avec une extrémité un peu plus pointue que l'autre. La valve inférieure présente un cercle hyalin autour du nodulé central et des stries un peu rayonnantes, qui ne vont pas tout à fait Jusqu'au parue : NOTES GR Fig. 125. — Rhoicosphenia curvata, Gr. 1, face valvaire supérieure : 2, face valv. inf, ; 3, 4, face connective. raphé (env. 12 dans 4 cent. de mm.). La valve supérieure a des stries un peu plus grosses, allant jusqu'au pseudo-raphé, et un point clair à chaque extrémité. La membrane connective est lisse, bordée de deux lignes légères qui se terminent à chaque bout par une encoche. 4 _ Gomphonema. — Les Gomphonema se distinguent facilement he. _ des Rhoicosphenia en ce que leurs frustules, vus par Ia face con- 7150 nective, ne sont point arqués, mais cunéiformes droits, symétriques JF «€ 0 LS À Les sd AU « 220 LES DIATOMÉES par rapport au grand axe ; ils présentent, d’ailleurs, les caractères généraux de la famille, chaque valve ayant un nodule médian, unpeu remonté vers l'extrémité la plus large, et deux nodulesterminaux. Les G stries, qui sont ponctuées, rayonnent autour du nodule qu’entoure DE « souvent un cercle hyalin ou stauros, et les valves seraient complè- tement symétriques si, dans presque toutes les espèces, on ne voyait sur l’un des côtés de la valve un ou quelquefois plusieurs gros points isolés, près du nodule médian. Ils sont d’ailleurs portés dans leur jeune àge sur un thalame mucilagineux ou sur un pédicelle dicho- tomique. (Voir Fig. 123 et PI. IT, Fig.5, 6,7.) Les espèces sont assez nombreuses, vivent dans l’eau de mer ou dans les eaux douces, et fournissent un grand nombre de variétés. | On peut arriver assez aisément à distinguer ces espèces en opérant diverses coupes dans la tribu. Ainsi, deuX espèces seulement, parmi celles de nos pays, ne présentent pas de point asymétrique sur le côté du nodule médian. L'une est le Gomphonema olivaceum, Kz, commun dans nos eaux douces, et l’autre, le G. exiguum, Kz, qui est marin. id, PR tr CHAR D LOTS 2 7 A 1/7 Fig. 126. — Gomphonema olivaceum, Kz. Le Goïnphonema olivaceuin a une forme naviculoïde, mais plus atténuée à l’une de ses extrémités. Le nodule médian, remonté vers l'extrémité la plus large, est entouré d’un espace lisse et le raphé bordé d’une mince bande hyaline. Les stries sont légèrement rayonnantes autour du nodule médian, au nombre de 10 dans 1 cent. de mm. L’extrémité atténuée de la valve montre une petite surface claire. Le frustule ne dépasse pas 3 1/2 cent. de mm. Cette espèce fournit une variété souvent mêlée à l'espèce type, G. olivaceum vulgare, un peu plus petite et plus large. Le Gomphonema exiquum, Kz. ressemble beaucoup au précé- dent comme forme et comme taille, mais il est marin et plus allongé. Ses stries sont plus serrées (18 dans 1 cent. de millim.) presque parallèles, laissant ainsi une mince zone hyaline le long du raphé, Mais cette zone s’élargit peu autour du nodule. Les autres espèces présentent un ou quelquefois plusieurs gros points isolés à côté du nodule médian; mais les unes ont un frustule présentant des dilatations et des constrictions quand on les regarde 0 IX. DESCRIPTION 221 par la face valvaire, d’autres ont une forme naviculoide ou lancéolée. ‘4 Parmi les espèces dont les valves présentent une ou deux constric- 4 tions, nous signalerons les suivantes : ; Gomphonema constrictum, Ehb. Vu par la face valvaire, Île 1 frustule a la forme d’unc tête de marteau, le nodule central repré- sentant le trou du manche. ; Les valves sont en effet très dilatées au niveau du petit axe, puis resserrées et de nouveau dilatées à l’une des extrémités, qui est capitée! C’est une jolie espèce, assez commune dans nos eaux douces à cours rapide, remarquable par ses stries rayonnantes autour du nodule et qui, alternativement, atteignent et n’atteignent ‘1 Fig. 127. — 1. Gomphonema constrictum var. subcapitatum, Ebb; 1 | 2. Gomphonema constrictum, Ehb.; 3. G. capitatum, Ehb. pas le nodule ; c’est cette disposition qui produit l'apparence d’un pseudo-stauros. Le raphé est, du reste, bordé d’une zone hyaline. L’extrémité atténuée du frustule montre un espace clair au delà du nodule terminal. Les stries sont fortes, finement ponctuées ; il y en : a 10 à 42 dans { cent. de mill. et le frustule mesure de 4 à 6 cen- tièmes de null. |: His Le G. capitatuim, Ehb., est considéré comme une variété du 3 précédent. Il n’en diffère que parce que les valves sont moins étranglées ; c’est-à-dire que, malgré son nom, il est moins capité que l’autre. re LES DIATOMÉES Gomphonoma acuininatum, Ehb. Il a la même fobue générale en marteau, mais l'extrémité large est beaucoup plus élargie que le milieu de la valve au petit axe. De plus, elle se termine en pointe (rostrée). La bordure hyaline le long du raphé est très marquée, mais très peu dilatée autour du nodule médian, sur le côté duquel on voit un. point isolé. La strie correspondant à ce point de l’autre côté de la valve est écourtée. Les stries, finement ponctuées, sont un peu rayonnantes et au nombre de 10 à 42 dans un cent. de mill. Sa > longueur est de 1 1/2 à 5 c. de mm. Cette espèce, assez commune dans les ruisseaux et les mares, fournit un grand nombre de variétés, qui ne diffèrent guère que par leur forme plus ou moins large ou longue. Tels sont les Gompho- nema acuminatum laiiceps, Ehb., G. acum. coronatum, P. Petit, G. acum. elongatum, P. Petit, btC: | Gomphonema augur, Ehb. Il est beaucoup plus large que le précèdent, mais ses valves n'offrent pas de constriction; il est en forme de cerf-volant avec une pointe mousse sur son extrémité large. C'est aussi une espèce d’eau douce, dont les stries ressem- blent à celles du G. acuminalum, et sa taille ne dépasse pas 5 cent. de mill. Fig. 129, — Gomphonema augur, Ehb, Gomphonema geminatum, Ag. Il est ainsi nommé parce que ses frustules se rencontrent le plus souvent groupés deux par deux. aux extrémités de son pédicelle ramifié. Ces frustules sont renflés au petit axe, resserrés au-dessus et au-dessous, et dilatés de nou- veau aux deux extrémités, mais beaucoup plus à l’une de ces extré- mités qu'à l’autre. Sur la large surface lisse qui entoure le nodule médian, on voit, d’un côté, de 5 à 8 petits grains isolés. Les stries sont fortes, ponctuées, rayonnantes ; on en compte de 9 à 10 dans 4 cent. de mill. (J. Brun) et le frustule mesure de 8 à 12 cent. de mill. C’est une des plus belles espèces de cette tribu. (Fig. 193.) - Gomphonema micropus, Kz. Il a une forme générale navicu— loïde, mais avec une extrémité un peu plus élargie que l’autre, la partie médiane dilatée avec une très légère constriction au-dessus et au-dessous. L’aire hyaline qui longe le raphé est notablement IX. DESCRIPTION 223 _ élargie en stauros autour du nodule médian ; il n’y a qu'un seul # point latéral isolé. Les stries sont écourtées à ce niveau et un peu = rayonnantes. Il y a 10 siries dans 1 ceni. de mill. Le frustule a 1 environ 3 cent. de mill. de longueur. Eaux douces. (Fig. 130, 8.) … Les espèces suivantes présentent Souvent Une dilatation plus ou moins marquée du frustule au niveau du petit axe, mais elles = n'offrent plus de constrictions proprement dites; elles vont en # 2 9 3 24 Ë Si = 4 EE jo =, a = EE é M 4 SE Don eo > ee A EE | ‘1e + S 1 5 6 1 eo) 4 ; : CHR Fig. 130. — 1, Disposition de l’endochrôme et du plasma dans un ‘2 Cocconeis, d’après Borscow; 11 2, Cocconeis placentula, Ehb. valve inf. ; 3, 4, Cocc. costata, valve inf. et sup. ; _5, Gomphonema mamilla, Ehb.; Ds 6, Gomph. gracile, Ehb.; de 7, Gomph. Ventricosum, var. ornalum ; FF 8, Gomph. micropus, Kz.; |: RSS 9, Gomph. angustatum, Grun. (Gross. 600 diam.) 118 s’atténuant progressivement vers les extrémités, l’une de celles-ci ci toujours moins atténuée que lautre. L’aire hyaline est assez large autour du nodule médian. Ce sont des espèces d'eau douce. su ‘Le Gomphonema tenellum, Kz, ressemble beaucoup au G. micropus, et l’un peut être regardé comme une variété do ; l'autre. Les constrictions au-dessus et au-dessous du petit axe n. dilaté Sont encore moins marquées. Les valves sont un peu plus À 224 LES DIATOMÉES larges et moins longues et l’espèce est plus petite. Les frustules ont 15 stries dans 1 cent. de mill. (J. Brun) et sont portés sur un pédi- celle très court. Gomphonema parvulum, Kz. C'est une espèce assez commune, à valve lancéolée, cunéiforme, assez large, avec une petite pointe mousse sur l’extrémité large (fostrée). Il y a 14 stries dans 1 cent. de mill. et le frustule mesure environ 3 centièmes. ei Gomphonema gracile, Ehb. Cette espèce a une forme longue nettement naviculoïde, les valves allant en s’atténuant régulière ment au-dessus et au-dessous du petit axe élargi; les deux extré- mités sont presque semblables, et ce n’est guère que théoriquement que les valves sont cunéiformes. Elles sont réellement en losange très allongé. La bande hyaline le long du raphé est extrémement mince, mais elle se dilate beaucoup autour du nodule médian, où elle présente un point latéral isolé. On compte 9 à 40 stries dans 1 cent. de mill. et le frustule peut atteindre jusqu’à près de 10 centièmes. (Fig. 130, 6.) Le Gomphonema dichotomum, W. Sm., est classé par M. Van Heurck comme une variété du G. gractle. Il présente, en effet, des caractères analogues, sauf que les bords des valves sont un peu plus courbes et les extrémités un peu plus obtuses. Le frustule est moitié plus petit et les stries plus fixes (12 à 13 dans 1 c. de mill.) Le Gomphonema intricatum, Kz, est naviculoïde lancéolé, long; le frustule est dilaté à la partie médiane et de là va en s’amincissant presque autant vers les deux extrémités qui finissent par une courbe presque aussi obtuse. La raphé est bordé d’une bande hyaline assez large, notablement élargie au nodule. 8 à 10 stries dans 1 cent. de mm. Le frustule a de 4 à 6 centièmes. Gomphonema angustatum, Kz. C'est peut-être une variété du précédent, plus large, malgré son nom. Il est presque régulière- ment naviculoïde ou quelquefois avec une constriction à peine sen- sible au-dessous de ses extrémités. Les autres caractères sont les mêmes que chez le précédent, mais les stries sont un peu plus serrées (10 à 11 dans 1 centième). Le frustule est ordinairement un peu plus petit. (Fig. 130, 9.) Cette tribu des Gomphonemées contient encore plusieurs espèces et variétés, dont on trouvera la figure dans les Atlas spéciaux (1), et qui sont presque tous exotiques. Nous représentons ci-contre (Fig. 130, 5), le beau Gomphonema mamilla, Ehb., de Fall River dans l’Orégon. (1) Voir H. Van HEUROk, Atlas de la Synopsis des Diat. de Belg. ra + cn < CORTE ES DE OO PR Ta UE SP st . IX. DESCRIPTION 229 : 3° TRIBU 1 | _ CYMBELLÉES Les Cymbellées ont un endochrôme formé d'une seule lame repo— : sant par son milieu sur la zone connective, tantôt du côté le plus concave tantôt du côté le plus convexe, suivant les espèces, puis -__ doublant les deux valves adjacentes et se rejoignant sous la zone opposée. En effet, les frustules sont dyssymétriques, renflés d’un côté de manière à présenter un dos (côté convexe) et un ventre (côté # Fig. 131. — Schéma de la disposition de l'endochrôme dans un Cymbella ; 4 | coupe d’après Pfitzer. concave). Les valves sont gonflées à leur centre, et, comme on dit, : cymbiformes ou cintrées ; elles ne sont pas symétriques par rap— 1e port à leur grand axe, mais seulement par rapport au petit axe. * Elles présentent un raphé, courbe ou droit, un nodule médian et 4 deux nodules terminaux. de Fig. 132. — Cymbellà Ehrenbergit, Ky. vd 1, face valvaire ; 2, face connective. Beaucoup d'espèces de cette tribu sont, à l’état jeune, portées sur un pédicelle simple ou ramifié, ou bien contenues dans des tubes gélatineux. Plus tard, le plus grand nombre des frustules s’affran- È chissent de leur support ou de leur enveloppe, et, ainsi libérées, : | certaines espèces deviennent parfois assez difficiles à distinguer les unes des autres. 226 LES DIATOMÉES bee | 1 ARR M. P. Petit fait rentrer dans les me les cinq genres . suivants : | 1 4° Cocconema, Ehb. — 2 Æncyonema, Kz. — 3° Amphora, Ehb. — 4° Epithemia, Bréb. — Cymbella, Ag. En raison des grandes analogies que présentent plusieurs espèces 1 de ces divers genres, certains auteurs ont, comme M. H. Van Heurck, réuni les Cocconema et les Cymbella dans le seul genre Cymbella, et M. J. Brun y a même joint des espèces du genre Encyonema. Fig. 133.— 1, Cocconema lanceolatum, Ehb. ; 2, Cocconema gastrsides, Kz Cocconema. — Le genre Cocconema, Ehb., contient des espèces à frustule long, peu large, fortement cintré, de sorte œue le dos est très convexe et le ventre nettement concave, et ordinairement un peu renflé à la partie médiane, à la hauteur du nodule. Le raphé est courbe, bordé d’une zone hyaline plus ou moins large, plus ou moins dilatée autour du nodule médian. Les valves sont striées de stries perlées, en général robustes et légèrement rayonnantes autour du nodule médian et du raphé. Les frustules jeunes sont portés seuls ou par paire sûr un pédi- celle filamenteux simple ou dichotome, ce qui rappelle les Gom- phonema. Ils forment ainsi par leur réunion des couches mucilagineuses sur les objets submergés, et se is plus tard pour nager librement. +4 4 De É 4 or " : IX. DESCRIPTION 220: 10 Nous pouvons donner pour iype de ce genre le Cocconema Dre : lanceolatum, belle espèce très répandue dans nos eaux douces, présentant d’une maniere très nelte ous les caractères typiques de _ ce genre. Le bord dorsal est très convexe, le raphé très arqué, la W. zone hyaline assez étroite, le nodule médian très grand et allongé. 0 Les stries sont au nombre de sept à huit dans cent. de mm. et la | longueur du frustule est de 8 à 15 cent. de mm. RE 21 Ke { SF ÉR EL À TE Fe ess \ tres LAN 4 #4 = de Fig. 134, — C. asperum, Ehb, d'après M. P. Petit. Le Cocconema asperum est une espèce très voisine, mais qui se distingue de la précédente par la largeur de la bande hyaline le long du raphé. D’après M. Paul Petit, elle atteint 22 c. de mm. de lon- gueur sur 4 de largeur et présente 8 stries dans 1 c. de mm. (1). (1) P. Perir et LeNDuGER-FoRTMOREL. Des Grisements siliceux fossiles de l'Auvergne. {Journ. de Micrographie T. I, 1887.) mi 228 LES DIATOMÉES Le Cocconema cislula, Ehb, sur lequel M. Paul Petit a étudié le phénomène du rajeunissement des cellules diatomées. (Voir p. 48 et PI. L.) est aussi une des espèces sur lesquelles M. Matteo Lanzi pense avoir observé la sporulation ou la formation de germes. (Voir p. 50 et PI. II, Fig. 3 et 4.) Il est relativement moins long et plus large que les précédents. Il est très arqué aussi, mais le ventre est Fig. 135.— Cocconema cistula, Ehb. moins concave, et la zone hyaline le long du raphé est, relative- ment aussi, moins large etplus dilatèe autour du nodulemédian. Sur cette partie hyaline, près du nodule médian et du côté ventral, on voit de 2 à 5 granules isolés, ce qui rappelle encore certains Gom- phonema. Il est plus petit de taille, variant de 3 à 9 c. de mm. et ne présente que 7 à 8 stries ponctuées dans 1 cent. de mm. Il est commun dans les eaux douces. Le Cocconema cymbiforme, Ehb, est mince et long, mais très peu arqué, aussi le raphé est-il très peu courbe, et partage-t-il la valve en deux parties presque égales. La bande hyaline qui le borde est étroite, à peine dilatée au nodule médian, avec un grain isolé du côté ventral. La valve est légèrement bombée au centre. I] y a de 8 à 41 stries (J. Brun) dans 4 cent de mm. et le frustule a de 3 à10 cent. de mill. Getie espèce, assez commune dans les eaux douces, fournit plu- sieurs variétés, dont une, plus petite de moitié, C. cymbiforme parvum, W. Sm., est assez répandue. Le Cocconema gastroïdes, Kz, est encore une grande espèce res- semblant assez au C. lanceolatum, mais ayant le côté ventral beau- coup moins concave, presque droit, un peu renflé au centre. Le raphé est par conséquent assez peu arqué, mais la bande hyaline qui le borde est très large, peu dilatée autour du nodule. Les stries sont IX. DESCRIPTION 229 robustes, 8 dans 4 c. de mm. Le frustule peut atteindre HÉRUE 45 cent. de mm. Quant au Cocconema tumidum, Bréb, large et court, avec le dos extrêmement bombé tandis que le ventre est presque plat et que les deux extrémités se détachent comme les deux bouts d'un chapeau bicorne, il nous parait faire le passage des Cocconema aux Encyonema, bien qu'il soit pédicellé. La bande hyaline du raphé est large, dilatée au nodule et présente quelquelois un ou deux gra- nules isolés. Le nodule médian est ordinairement traversé par un sillon. Il y à 8 à 9 stries robustes dans 4 c. de mm. et le frustule mesure environ 6 cent. de mm. Encyonema. — Ce genre est remarquable par la forme du thalle ou thalame, qui contient les jeunes frustules. C’ est un tube mucilagi- neux, hyalin, dans l’intérieur duquel les frustules sont renfermés ( et où ils se multiplient par division, se poussant les uns les autres en avant et dans des positions alternativement inverses. Les frustules sont ordinairement plus trapus que ceux des Cocco- nema, avec un dos généralement très convexe tandis que le ventre est presque droit, sauf que les extrémités s’infléchissent du côté du ventre. Le raphé est droit et partage la valve en deux partes très inégales ; le nodule médian est grand et les nodules terminaux, éloignés des extrémités, se prolongent dans l'axe, oblique, de ces extrémités. Les stries sont ponctuées et raÿyonnantes. ss: 8 NN :)}fht LIENS ( NUE QUE AY QU Um ADS a = TAN ri de tt Ph A en Z - Hg pi AS GA Fig. 136 — ÆEncyonema prostratum , Ralfs. a, face valvaire, b, face connective ; c, frustules contenus dans leur tube mucilagineux. æ L'Encyonema prostratum, Ralfs, peut être pris pour type. C’est une belle espèce, sur laquelle on voit bien les caractères. Les nodules terminaux se prolongent longuement dans l’axe des extré- mités bien détachées et inclinées du côté ventral. L’aire hyaline autour du nodule central est large et certaines stries, à ce niveau, sont plus courtes que les autres, formant comme les plis autour d’un ombilic. Vu par la face connective, le frustule est large, très brus- 230 LES DIATOMÉES quement tronqué aux deux extrémités. Les stries sont très fortes, perlées, 7 à 8 dans 1 cent. de millim. Cette espèce, d’eau douce. habite des tubes toujours simples et mesure de 6 à 9 cent. de mill. de longueur. | | L'Encyonema cœspitorum, Kz, est plus court, plus trapu, a le dos plus bombé, les extrémités moins arrondies et moins inclinées vers le ventre. L’aire hyaline centrale est petite ; les stries sont plus fines (8 à 12 dans 4 c. de mm.) et le frustule est moitié plus petit. Il habite dans des tubes ramifiés. (Eaux douces.) L'Encyonema ventricosum, Kz, est un peu plus allongé, le bord ventral est droit, les extrémités presque pointues ne se recourbent LA) ! k 5 Fig. 137. — 1, Encyoneina cæspitosum, Kz. ; 2, Encyonema ventricosuin, Kz. pas vers le ventre et restent dans l’axe du raphé. La bande hyaline le long du raphé est très étroite, non dilatée autour du nodule médian. Les stries sont faibles, serrées (12 à 16 dans 1 c. de mm.) et le frustule est fort petit, ne dépassant guère 2 c. 1/2 de mm. Fig. 138.— Amphora ovalis, Kz a, face valvaire : b, face connective. Amphora.— Ce genrese distingue par la forme extrêmement dys- symétrique de ses valves. C'est ainsi que, vus par leur face valvaire, les frustules présentent un côté dorsal plus ou moins bombé ou convexe, avec un côté ventral peu concave ou même tout à fait droit; mais le raphé est très excentrique et situé tout près du bord IX. DESCRIPTION 251 ventral, quelquefois même presque tout à fait sur le bord, de sorte que le nodule médian peut etre marginal. Ce nodule médian est quelquefois dilaté en stauros. Les nodules terminaux sont situés tout à l'extrémité des valves. Vus par la face connective, les frustules ont une forme généralement ovoide, et la zone connective est souvent striée, plissée ou ponctuée longitudinalement. Nous pouvons prendre pour type l'Amphora ovalis, Kz, dont le coté ventral est un peu concave, et dont le raphé, courbé dans le méme sens, et à double courbure, partage le petit axe en deux parties très inégales qui sont enire elles environ comme 1 : 2. Le nodule médian, presque marginal, ne se dilate pas en stauros. Les stries, très légèrement rayonnantes, sont robustes, à grosses ponc— tuations, au nombre de 40 à 11 dans un cent. de mill. Cette espèce, d’eau douce, commune partout, a de 5 à 7 cent. de mm. de lon- gueur. Elle fournit plusieurs variétés, dont lune, A. ovalis gracris, Ehb., est plus étroite et plus grêle. La variété À. ovalis affinis, Kz., qui se trouve aussi dans les eaux un peu saumâtres, est aussi plus petite, avec les extrémités plus pointues et les stries plus fines (42 à 43 dans 4 cent. de mm.). L'Amphora minutissima, W. Sm. est une très petite espèce _ d’eau douce, qui vit en parasite sur d’autres Diatomées, par exemple sur les Mifzschia linearis et N. sigmoïdea (J. Brun). Elle est très renflée et les frustules vus par la face connective sont presque ronds. Le nodule médian est dilaté en un espace lisse qui coupe presque la valve dans toute sa largeur sur le petit axe. Les stries sont très fines, 30 dans { cent. de mm. (J. Brun). Sa taille n’est que de 4/2 à 2 172 centièmes de millimètre. L'Amphora lineolata, Ehb., à un frustule plus allongé, en ellipse longue par la face connective, des stries très fines (23 dans 1 cent. de mm.) et une zone connective marquée aussi de stries transversales très fines, coupées par de nombreux plis longitudi- naux. La longueur est de 4 à 5 cent. de mm. La plupart des autres espèces sont marines. Parmi les plus remarquables nous citerons les suivantes : | Amphora ocellata. Donk. dont les frustules, vus par la face conneetive, n’ont pas un contour ovale, mais quadrangulaire. Le _ nodule médian est prolongé en un stauros qui coupe la valve suivant le petit axe. Les stries sont très fines. Le frustule est grand et peut atteindre 9 cent. de mm. a Amphora lævissima, Greg. Cette espece ressemble à la précé- dente quant au nodule médian prolongé en stauros transversal, MN PAS RP APN ARE \ 1 Me ! ENNEA NE) p x À L'TaENR 232 LES DIATOMÉES | RAS mais le frustule est long et mince. Les stries sont extrémement … fines. ; an Fig. 139. — Amphora salina, W. Sm. | ‘ À \ | Amphora salina, W.Sm. Espèce longue, à raphé marginal, sans dilatation transversale du nodule médian. Les extrémités, légère- ment renflées s’incurvent un peu du côté du ventre. Les stries | sont fines, 18 à 21 dans 1 cent de mm. La taille est de 3 à 5 cent. de mm. K Ê à ! Z 3 PPT HITS Fig. 140. — Amphora cingulata, C1. L'Amphora cingulata, CI. est une grande espèce marine, des. mers des Indes et des Antilles, dont le stauros est étendu transver- 5 "à ; à. 2 à À SRE SEC EE Ho nie EU LR :Æ pb Le CP [X. DESCRIPTION | 233 _ salement, en ceinture. Elle a environ 45 stries dans 4 cent. de mm. et mesure de 8 à 10 cent. de mm. (La Fig. 140 n’en représente que le contour à un grossissement de 800 diamètres.) Epithemia. — Ce genre a été placé par le prof. Pfizer et par M. Paul Petit dans les CYMBELLÉES, parce que son endochrôme pré- sente la même disposition que dans les autres genres de cette tribu, c’est-à-dire qu'il est formé d'une seule lame reposant par son milieu sur la zone connective convexe ou dorsale-—eemme dans les Amphora), s'étendant sous les deux valves adjacentes et allant se joindre sous la zone connective concave ou ventrale, où se trouve la ligne de suture. Les frustules sont, en effet, gonflés d’un côté du petit axe, comme ceux des genres que nous avons décrits précédem- ment, présentant un ie plus ou moins convexe et un ventre concave. Mais ils se distinguent par l’absence de véritable raphé et des nodules médian et terminaux. C’est en raison de l’absence de véritable raphé que M. H. L. Smith, M. H. Van Heurck et tous les auteurs qui ont adopté le système de classification fondé sur la présence ou lPabsence d’un raphé, ont rangé les Epithemia dans une classe très éloignée des CYMBELLÉES, (qui, ayant un raphé et des nodules, appartiennent par conséquent au groupe des Raphidées), et les ont placés dans le groupe des Pseudo-Raphidées, qui n'ont qu'un faux raphé et pas de nodules. | Fig. ne Eprthemia Argus, Kz. a, face valvaire ; b, face connective Il est évident que, non seulement à cause de la disposition de leur endochrome, mais encore en raison de leur forme et de leur aspect général, les Bpiihemia se rapprochent beaucoup des Amphora. Nous avons vu, en effet, que si l’on part des Cocconema, en passant par les Encyonema et les Amphora, on trouve des frustules arqués avec un côté bombé, le côté opposé plus ou moins rentrant, et un raphé qui divise la valve en deux parties de plus en plus dis- semblables, la partie dorsale devenant toujours de plus en plus grande, tandis que la partie ventrale devient de plus en plus petite; Si bien que nous avons fini par trouver des Amphora chez lesquels 16 234 LES DIATOMÉES le raphé longe presque le bord ventral de la valve et où le nodule médian est porté tout à fait sur la marge. : Si l’on suppose que la migration du raphé vers le bord ventral continue au delà de sa position dans les Amphora, on peutadmettre qu'il finit par sortir de la valve et disparaitre. On a alors un frustule arqué, strié en travers et qui n’a plus de raphé ni de nodule. C’est un Epithemia. D'autre part, si le raphé véritable a disparu, chez beaucoup d’es- pêces on voit apparaitre une ligne longitudinale, un psewdo-raphe, droit ou Hubert qui aboutit souvent à une sorte de nodule médian. Par DAVIS ÉTLE ISIN FETE LES IE -hres EN Er . < Fig. 142 Fig. 143 Fig. 142. — Epithemia turgida, Ehb. Fig. 143. — Epithemia turgida, var. granulata, Grun. Enfin ajoutons, comme détail particulier, que les Eprthemia pré- sentent des épaississements internes, visibles à l'extérieur sous l’as- pect de côtes plus ou moins robustes. Ces côtes, que W. Smith considérait comme des canalicules, ont une direction à peu près transversale sur la valve et sont souvent dilatées aux extrémités, c’est-à-dire au bord des valves, où elles forment par leur coupe optique comme une rangée de grosses ue quand on regarde le frustule par la face connective. Entre ces côtes, on voit sur les valves des stries perlées, à peu près transversales et plus ou moins serrées. Vus par la face connective, les frustules sont souvent gonflés en leur milieu, aux extrémités du petit axe. | Les Epithemia ne sont point portés sur des stipes ni dans des tubes, mais ils vivent ordinairement accolés par le côté concave de leur zone connective sur d’autres plantes aquatiques, qu'ils 7 | Fe ; A N ‘a IX. DESCRIPTION 239 : | recouvrent d’une couche mucilagineuse. Les frustules sont le plus __ souvent isolés un par Un, quelquefois géminés, et forment rarement des séries plus nombreuses. | So L'Epithemia turgida, Ehb., est une des espèces les plus belles L et les plus communes sur les plantes aquatiques dans nos Gaux . douces. Le frustule est long et assez mince, et la valve est environ 5 six fois plus longue que large, bien que la forme de cette espèce 5 soit très variable. Le bord dorsal est assez fortement convexe, mais : le bord ventral est presque droit, sauf aux extrémités, qui sont à atténuées, un peu capitées el s’infléchissent du côté ventral. Les 5 côtes transversales sont robustes, celles du centre rayonnant : | autour du milieu du bord dorsal ; il y en a de quatre à six dans D. 1 cent. de mill., et entre elles est une rangée de grosses perles ;. oblongues composées chacune de deux petites perles rapprochées. Ces perles s’alignent aussi en séries longitudinales, ou plutôt 11000 diagonales, en écharpe. Il y a environ huit de ces séries perlées _ dans la largeur de la valve. Du bord ventral se détache un pseudo- De. raphé formé de deux lignes courbes venant se couper au centre de 15 la valve sur une demi-côte impaire partant du bord dorsal et qui marque le petit axe. Au-dessus et au-dessous de ce petit axe, les deux demi-valves sont rigoureusement symétriques. La face connective à une secüuon rectangulaire très allongée, un peu renflée au milieu. Fig. 144. — Epithemia soreæ, Kz, (d'après le D' Van Heurck.) Cette belle Diatomée peut avoir de 7 à 15 cent. de millimètre de largeur. __ On pense que l'Epithemia Hyndmanni, W. Sm., qui ressemble extrémement à l'Æ. turgida, mais qui est beaucoup plus grand et atteint 20 cent. de mill., n’est que son frustule sporangial. L'Epithemia sorex, Kz, est moitié plus petit, plus trapu, plus _arqué, avec un bord ventral très concave, des extrémités atténuees * 20 capitées, qui ne s’infléchissent pas du côté du ventre, mais plutôt de. du côté du dos. Vu par la fac valvaire, le frustule a tout à fait [a forme d’un petit chapeau bicorne. Les deux lignes courbes qui représentent le pseudo-raphé se prolongent jusqu'au bord dorsal à à À a W1; D : JY 236 LES DIATOMÉES où elles se coupent, embrassant dans leur angle d'intersection un espace clair imitant un pseudo-nodule. Les côtes sont moins robustes que dans l’Æ. {urgida ; il ÿ en a 6 à 7 dans 1 cent. de Fig. 145. Fig. 146. Fig. 145. — Epithemia sorex, Kz. (d'après M. A. Truan). Fig. 146. — Epithemia ocellata, Ehb. ‘f. conn.) mill., et elles comprennent aussi deux rangs de perles très fin es. — Vu par la face connective, le frustule est beaucoup plus épais et plus bombé au centre que dans l'E. turgida. C'est une espèce d'eau douce, assez commune et qui mesure de 2 à 4 cent. de nullim. — On connait sa forme sporangiale dont le frustule est très analogue, quoique relativement moins large, | mais dont la longueur est presque double. ik DEEE / h CALE Ë # des Fa 2 Fig. 147. — Epithemia gibberula, Ehb. (d'après M. Paul Petit. L'Epitheria gibberula, Khb. ne nous parait être qu'une variété de l'E. sorex. L'Epitheinia gibba, Kz. est encore une espèce d'eau douce très répandue. Elle à un frustule très long et très mince, presque bacil- lire, avec des valves très étroites, dont le bord ventral est droit et le bord dorsal presque droit aussi, sauf une bosse au milieu du dos. Les deux extrémités, pointues, se recourbent en crochet du côté du ventre. IE n°4 a pas de pseudo-raphé formé par deux lignes courbes qui se coupent au centre, mais une seule ligne longitu— dinale qui longe le bord dorsal. Les côtes sont fortes, 6 à 7 dans 4 cent. de mill., à peu pres parallèles, sauf aux extrémités. Elles comprennent deux rangées de stries finement perlées. Le frustule À peut atteindre 2 25 cent. de ill 13 Let CRE ne de Sn dd. ; IX. DESCRIPTION 237 7 L'Epithemia gibba fournit quelques variétés, dont V£. gibba 4 ventricosa, Gr., qui est plus petit, plus trapu et plus bossu. (Voir 1,508 À Risilds. Fig. 149. 5 F | Fig. 148. —- Epithemia gibba, K7. 4 Face connective et face valvaire ne Fig. 149, — Æpithemia gibba ventricosa, Gr. PI. IL. Fig. 4,2); et l'E. gibba parallela, Gr., qui est, au contraire, plus long, plus mince et n'est pour ainsi dire plus bossu du tout h sur Je dos. Fig. 150, — Epithemia zebra, Kz. à * L'Epithemia zebra, Kz., est une jolie espèce, plus petite, très peu arquée, presque cylindrique, à extrémités arrondies, non . recourbées, zébrées en travers de côtes presque parallèles (3 à 3 1/2 11 dans 1 cent. de mill.) comprenant entre elles, non plus deux, mais An, quatre ou cinq stries perlées. On voitapparaitre, près du milieu du Le: bord ventral, deux très courtes lignes courbes qui se coupent tout .- de suite près de ce bord et représenteut un pseudo-raphé très \ Le LES DIATOMÉES - abrégé. Vu par la face connective, le frustule donne une coupe optique en rectangle allongé, sans renflement. C'est encore une espèce d’eau douce, mais qu'on trouve aussi dans les eaux sau- matres et dont la taille varie de 2 à 6 cent. de mill. L'Epithemia Argus, Kz, ressemble au précédent, mais il est un peu plus grand, moins arqué encore, avec des extrémités arrondies, comme un cigare qui serait un peu courbé. Les côtes sont très robustes, presque parallèles, écartées (1 à 2 dans 1 cent. de mm.) contenant entre elles 6 ou 7 stries finement perlées. Le pseudo-raphé règne sur toute la longueur de la valve, formé de deux lignes qui, venant des extrémités, longent le bord ventral et vont par une courbe abrupte se couper sur le bord dorsal. — Vu par la face connective, le frustule montre de chaque côté de la zone une rangée de grosses perles ou ocelles produits par la coupe optique des côtes, très dila- iées à leurs extrémités. SATA D = 4 = Fig." « Fig. 152. Fig. 151 — Epithemia Argus, Kz. 1, Frustule vu par la face valvaire ; 2, autre frustule vu par la face connective Fig. 152 — Epithemia Argus, var. amphicephala, Grun. Cette espèce, d’eau douce, a de 4 à 7 cent. de mm. de longueur. Elle fournit des variétés à bords ondulés ou à extrémités capitées, fort élégantes, telles que l’£p. Argus amphicephala, Grun. Fig. 153 — Epithemia musculus, Kz. Ce genre renferme aussi quelques espèces marines, parmi les- quelles nous citerons le joli £Epithemia musculus, dont la face D IX. DESCRIPTION 239 Ed valvaire est en demi-lune avec des côtes rayonnantes ét un pseudo- raphé formé d'une ligne qui longe le bord dorsal et montre un petit nodule médian. La face connective est ovale. Les stries sont fine- ment perlées, et le frustule mesure de 4 à 5 cent de millim. Cymbella. — Le genre Cymbella, Ag, aux dépens duquel ont été formés les genres Cocconema et Encyonema, tend au retour à la symétrie des valves par rapportaux deux axes. Il forme ainsi le pas- sage des CYMBELLÉES, asymétriques, aux N AVICULÉES, SYMétriques. Fig. 154 — Cymbella Ehrenbergii, Kz. a, Face valvaire; b, Face connective. Ainsi, les Cocconema comprennent des espèces à frustules arqués, à dos convexe et à ventre concave, de sorte que le bord dorsal et le bord ventral sont plus ou moins parallèles; dans les Encyonema, le bord ventral se redresse, il est à peu près droit, sauf aux extré— mités, qui se recourbent souvent de manière à lui conserver une courbe générale concave. En même temps, le raphé se rapproche de plus en plus du bord ventral et les valves sont de moins en moins symétriques par rapport à ce raphé. Dans les Epithemia, le bord dorsal est toujours convexe, le bord ventral tantôt concave, tantôt presque droit et le raphé a disparu tout à fait, parfois remplacé par un pseudo-raphé de forme diverse. Chez les Cymbella, le bord dorsal reste convexe; mais le bord dorsal non seulement n’est plus concave, non seulement n’est plus droit, mais il devient convexe à son tour, de sorte que les deux bords latéraux sont courbés en sens contraire, étant tous deux convexes, mais le dos plus que le ventre, ce qui conserve au frustule une forme encore un peu arquée. Il en résulte que le raphé reparait et tend à prendre la position médiane qu'il occupe normalement dans les frustules réguliers, et, par exemple, dans les NAVICULÉES. _ Nous pouvons donc donner comme caractères de ce genre la forme lancéolée plus ou moins arquée du frustule, avec le bord dorsal et le bord ventral tous deux convexes, des valves asymé-— 240 LES DIATOMÉES triques divisées en deux parties inégales par un raphé plus ou moins courbe, présentant des nodules terminaux et un nodule médian excentrique. Pas de fausses cloisons, ni de côtes, mais seulement des siries perlées transversales, souvent plus serrées aux extré- mités que dans la partie médiane. Les frustules, à l’état jeune, sont- Fig. 155. — 1, Cymbella anglica. Lag.K 2, Encyonema pProstratum, Kz. fixés, solitaires ou par paires, ou groupés, dans une masse gélati- neuse hyaline formant comme un sac, qui se prolonge quelquefois en pédicelles portant un ou deux frustules (comme nous l’avons décrit pour le Gomphonema olivaceum, d’après M. Matteo Lanzi, PL. IL, Fig. T). Ils s’en séparent avec l’âge, et c’est à l’état libre qu'on les trouve le plus souvent. Fig. 156. — Cymbella Ehrenbergii, Kz. Nous n'avons à signaler que des espèces d’eau douce. Le démem- brement dont ce genre a été l’objet n’y a, d’ailleurs, laissé qu'un assez petit nombre d'espèces, sujettes, il est vrai, à diverses varia- tions. Il faut avouer, du reste, que certains Encyonema pour- M A PARA Ne at UE A AE RO NT | SE 4 A VA CU RU H ‘av A EN A QE ET TES &0 ë y ÉEAS : dr | FER 4 IX. DESCRIPTION 2A1 raient aussi bien être rangés parmi les Cysnbella, s'ils n'étaient dans leur jeune âge contenus dans des tubes hyalins à forme bien définie. (Fig. 155.) Nous donnerons comme type la plus belle et la plus grande espèce, le Cynbella Ehrenbergir, Kz, dont le frustule a des valves largement lancéolées, avec des extrémités un peu atténuées et rostrées, un raphé notablement rapproché du bord ventral. bordé d'une large zone hyaline très peu dilatée autour du nodule mé- dian. Les stries sont fortes (environ 8 dans 1 cent de mm), mais très finement perlées. La longueur du frustule varie de 6 à 18 cent. de mill. Fig, 157. — Cymbella cuspidata, Ky. Le Cymbella cuspidata, Kz., se reconnait tout de suite à ses extrémités pointues. La zone hyaline qui borde le raphé, courbe, est étroite, mais très dilatée au nodule médian. Les stries sont grosses (6 environ dans À cent. de mm.) mais deux fois plus serrées aux extrémités, finement divisées. Sa longueur ne dépasse pas 8 cent. de MAI): | Toutes les autres espèces sont de beaucoup plus petite taille. Ce n'est pas là un caractère bien scientifique, mais il permet néan- moins de les distinguer à première vue des deux précédentes. Le Cymbella obtusa, Greg. a une forme naviculée, à bord ventral presque droit, un raphé un peu flexueux bordé d’une étroite bande hyaline, faiblement dilatée au nodule médian. Les stries sont au nombre de 42 dans 4 cent. de mm. au milieu, 15 aux extrémités. Le frustule ne dépasse pas 3 cent. de mm. | | Le Cymbella affinis, Kz., a les frustules courts, trapus, à bord dorsal très arqué, à bord ventral un peu convexe, avec un raphé très arqué, parallèle au bord dorsal, bordé d’une zone hyaline étroite. Les extrémités sont rostrées; les stries médianes sont au nombre de 9 dans 1 cent. de mm. du côté du dos, de 11 du côté du ventre. 242 LES DIATOMÉES C'est une petite espèce d’eau douce et qui ne As guère Ne 2 1/2 cent. de millim. 1 Fig. 158. — Cymbella affinis, Kz. Fig. 159.— Cymbella amphicephala, Næg. Le Cymbella leptoceras, Kz, ales extrémitésatténuées, le dos très arqué, le ventre gonflé avec un raphé non pas courbe, mais un peu flexueux, bordé d'une large zone hyaline. Environ 8 stries dans 1 cent. de mm. Espèce d’eau douce, longue de 2 à 3 e. de mm. : Signalons encorele Cymbella sioimatophora, Gr., espèce exotique signalée par M. P. Petit aux environs de Paris, et qui se distingue de toutes les précédentes par la présence d’un ou deux points isolés dans l'aire hyaline près du nodule central, du côté le moins courbe de la valve, et par un léger étranglement au-dessous des extrémités des valves. Il y a 8 à 9 stries dans 4 cent de mm. et le frustule a 7 à 8 cent. de mm. de long. Fig. 160 Fig. 160. — Cymbella gracilis, Kz. Fig. 161. — Cymbella subæqualis. Grun. 4 Les Cymbella amphicephala, Næg, et C. gractlis, Kz, sont encore deux petites espèces de 4 1/2 à 4c. de mill., dont la première est remarquable par ses extrémités capitulées, et Ja seconde par sa forme grêle. Le Cymbella Subæqualis, Gr., a une forme Harieloile avec un raphé presque droit, qui partage Ta valve en deux parties presque égales. C'est une forme de passage des Cymbella aux Navicula. Les siries sont un peu plus serrées que dans le précédent, 10 dans 4 cent. de mm. au milieu et 14 aux extrémités. Petite espèce d’eau douce, de 2 à 3 cent. de mm. DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES | rt : 49e TRIBU NAVICULÉES | See Caractères sente ce caractère remarquable que l'endochromeest formé de deux lames séparées, dont chacune repose " _ par son milieu sur la zone connective et se relève plus ou moins sur 74 les valves adjacentes jusqu au voisinage du raphé. (Fig. 162, 3.) La tribu des NAVICULÉES pré etes QE = === € == 2 ème, EX 2 =>. LS) = TS = TZ ARE Ce ru) LL à eee LL: à 2 Sœu— + = 2 mere, mil === == s LT - = r = = 3 AR qe É; & ESS SS ÈS => == à LE : == ‘ pt Ni No an LES Ee = rene) Le Er È Sais E SE 4 Lure] a 22 LS (aie es en an | Ï FA TA HTTIAE AH co || #4 ji in 11 Eh }, F 1 3 : Fig. 162. — Navicula major, Kz. . 1, face valvaire. 2, face connective. ESS 3, Coupe transversale montrant la disposition de l’endochrôme. ë. Cette tribu, la plus nombreuse de toute la‘famille des Diatomées, ñ comprend des espèces dont les frustules ont des valves presque tour à jours symétriques par rapport au grand axe, el le plus souvent D. mème par rapport aux deux axes. Le grand axe, marqué par uñ 244 LES DIATOMÉES raphé, peut être droit ou sigmoïde : il présente toujours un nodule médian et deux nodules terminaux. Il y a toujours des stries, dis- posées quelquefois en systèmes compliqués, le plus souvent perlées, mais parfois réunies en côtes plus ou moins robustes. | Les frustules ont une forme régulière, naviculaire ou fusiforme, (en navette, en nacelle ou en fuseau), elliptique plus ou moins allongée, quelquefois resserrée au milieu, en guitare, où présentant des dilatations et des constrictions successives, mais symétriques. des deux côtés. Quelquefois enfin, le frustule, plus où moins fusi- forme, est sigmoïde, c'est-à-dire tordu en S. Quelques espèces ont, dans le jeune âge, les frustules renfermés dans des tubes mucilagineux hvalins, d’autres dans des masses géla- tineuses amorphes ; d’autres encore ne sont recouverts que d’une couche de coléoderme, pour ainsi dire individuelle. Dans tous les cas, la plupart paraissent se débarrasser de très bonne heure de leur thalame pour nager librement dans l’eau ambiante, et c’est parmi les Naviculées qu'on trouve les espèces douces des mouve- ments les plus rapides et les plus persistants. | Getie tribu, avons-nous dit, est la plus nombreuse de toutes: elle renferme une longue liste de genres, presque tous très chargés d'espèces, et d'autant plus chargés que les dfatomistes, cherchant avec raison la simplification, ont supprimé, dans ces dernières années, certaines coupes génériques qui n'étaient peut-être pas toutes bien nettement caractérisées, mais dont quelques-unes, au moins, facilitaient la détermination des espèces: M. Paul Petit admet les 14 genres suivants : Navicula, Bory. Stauronets, Ehb. Schizonema, Ag. .- Scoliopleura, Gr. Brebissonia, Grun. Pleurosigma, W. Sm. Mastogloia, Ag. _Donkinia, Ralfs. Stigmaphora, Wall. Toxonidea, Donk. Stictodesmis, Grun. Berkeleya, Ehb. Diadesimis, Kz. Amphipleura,Kz. La tribu des CYMBELLÉES se rattache à celle des Navicurges par le genre Cymbella, dont certaines espèces, comme le Cymbella subæqualis, ont les frustules presque droits et les valves presque! symétriques par rapport à leur grand axe, et se rapprochent beau- coup de certains Navicula. D'autre part, il y a dans le genre Navicula quelques espèces qui se rapprochent spécialement de certains Cymbella, par exemple le Navicula sphærophora, dont l’endochrôme est disposé comme celui des Cymbella et dont les valves ne sont pas tout à fait symétriques par rapport au grand axe, X. DESCRIPTION _ 245 en raison de l'absence des stries sur l’un des côtés du nodule central. D'autre part, les Naviculées, par les genres Donhkinia et Toxonidea, se rapprochent de certains Epithemia, avec lesquels leurs frustules ont d’évidentes analogies d'aspect. Nous ne pouvons ici, comme on le comprend, qu'indiquer Îles principales espèces de cette très nombreuse tribu, et parmi celles-ci nous choisissons de préférence celles qu'on rencontre en Europe, et particulièrement en France, en Belgique, en Suisse, en Allemagne, en Italie ou en Espagne. $ 2. — Genre Navicula. Le grand genre Navicula comprend des espèces dont les frustules ont une forme en nacelle ou en navette, naviculaire, — €ar C’est ARTE NO CA ANA AU Er FE EE FE “ed ia EE ES Le Bis IS ÊS xs FE PA LE ei és $ Le HR de Hi ÊE # La, 2e D ÉE =) d z TE Hey PE À x À 3 = gr pe TA À 2 LE Cu # DE Ets. el / HE] Fe ne 5 RUE en TR NÉ A US LE PF UIRE CORRE TER Fig. 163. — Navicula viridis, Kz. .Montrant la disposition des valves, l'endochrôme, le plasma et le noyau. k A, face valvaire; B, face connective, coupe longitudinale faite suivant le raphé, montrant la cyclose des globules huileux (d'après E. Strasburger) de éette forme mème que la tribu a pris son nom, — ordinairement beaucoup plus longue que large, quelquefois cependant assez large- ment ellipsoide. Les valves présentent un raphé droit avec deux 246 LES DIATOMÉES nodules terminaux et un nodule médian; elles sont symétriques par rapport à leurs deux axes, et sont marquées de côtes plus ou moins robustes, parfois lisses, c’est-à-dire non résolubles en perles, mais le plus souvent divisées en travers ou composées de grains ou perles séparables au microscope. La face connective du frustule a ordinairement une forme bacil- laire plus ou moins allongée, montrant sur ses bords l'extrémité des stries et au milieu, de chaque côté, l’'encoche produite par le nodule médian. (Fig. 162 et 163.) Elle peut présenter des dilatations ou des étranglements en différentes parties. | Les espèces de ce genre sont ordinairement libres et douées de mouvements très re Pour nous guider dans la description de ces espèces, nous sommes din de pratiquer parmi elles des coupes, souvent arti- ficielles, qui nous aideront à les classer. C’est ainsi que nous séparerons d’abord toutes les espèces dont les valves présentent les stries transversales robustes que nous avons appelées côtes, et qui ne sont point divisibles en segments ni réso- lubles en perles ou grains séparés. Ces côtes paraissent, en effet, réellement lisses, étant formées par la soudure des grains qui doi- vent résulter de la structure aréolaire commune, à ce qu’il semble, aux valves de toutes les Diatomées, ainsi que nous l'avons expliqué antérieurement. (Voir p. 75.) Quelquefois, cependant, ces côtes ne sont pas absolument lisses, et présentent des divisions, très peu marquées il est vrai, mais encore résolubles, indiquant que si les grains aréolaires sont soudés, ils ne le sont pas d’une manière complète et peuvent encore être discernés. Néanmoins, même dans ce cas, il s’agit encore d’une côte montrant des divisions légères et non une strie perlée, c’est-à-dire formée d’une succession de grains nettement séparés les uns des autres. Les espèces qui présentent ce caractère formaient l’ancien genre Pinnularia d'Ehrenberg, genre que lon n’a peut-être pas eu raison de rayer des classifications méthodiques. Elles ont toutes une forme longue avec les extrémités arrondies, forme en bâton très caractérisée, et une physionomie très spéciale. Elles ne forment plus maintenant, dans le genre Navicula, que le sous-genre Pinnu- laria ou le groupe des Navicules Pinnulariées. Elles se distinguent tout de suite, par leurs côtes, de toutes les autres espèces, qui sont munies de stries divisibles ou. perlées, plus ou moins fines, plus ou moins parallèles ou rayonnantes et qui constituent les autres groupes des NAVICULÉES. Examinons d’abord les Pinnulariées. Nous avons dit qu’elles ont une forme longue, en n bâton, mais elles peuvent être plus ou moins gonflées aux deux extrémités ou au © %. DESCRIPTION 247 milieu, sur la face valvaire ; quelquefois même le bord des valves présente deux ou trois ondulations ou festons. Le raphé, quoique droit dans sa direction générale, peut éprouver quelques flexuosités. On les divise en grandes et petites espèces ou, COMMÈ on dit, en majeures et mineures. Les majeures peuyent atteindre jusqu’à 40 et 30 centièmes de millim. en longueur, tandis que les mineures ne dépassent guère 10 à 15 cent. et encore pour un très petit nombre d'espèces, car la plupart n’ont que de 4 à 7 centièmes. \\ les D Del... 1 D nn AAA NULL Aie Fig. 164 Fig. 165 Fig. 164. — Navicula (Pinnularia) nobilis, Ehb. + Fig. 165. — Navicula (Pinn). major, Kz. 8 Cette distinction empirique est d’ailleurs très défectueuse, car à * méme les grandes espèces, comme le N. viridis, peuvent présenter de très petits individus, n'ayant par exemple que 5 centièmes de milli- mètre de longueur. Quoi qu’il en soit, le groupe des Pinnulariées majeures renferme HR quatre des plus belles espèces d’eau douce, et quelques-unes marines un peu plus petites. nt, Le Navicula (Pinnularia) nobilis, Ehb, esi une magnifique 248 LES DIATOMÉES | 7 | Diatomée, en bâton, légèrement dilatée au milieu, sur la face val- _vaire, et très légèrement gonflée aux deux bouts. Les côtes, très grosses, ne vont pas Jusqu'au raphé; il yen a 3 à 6 dans 1 cent. de mm. Cette espèce, d’eau douce, qui a de 20 à 40 cent. de millim. de long, donne une variété encore plus grande, le Navicula (Pinnu- laria) dactylus, moins gonflé encore au milieu et aux extrémités, à côtes encore plus grosses, et qui peut atteindre 50 centièmes de mm. de long, c’est-à-dire un demi-millimètre. Le Navicula (Pinnularia) major, Kz., autre belle espèce d’eau douce, un peu plus petite (Fig. 49, 162, 165), est plus ou moins renflée au centre, mais non aux extrémités. Les côtes, robustes, s’approchent assez près du raphé, mais laissent un large espace oblong autour du nodule médian. Il ÿ en a de 5 à 7 dans 4 cent. de mm. et le frus- tule a de 18 à 30 cent. de mm. Le Navicula (Pinnularia) viridis, Kz., ne présente plus aucun gonflement ; il a la forme d’une ellipse très allongée, avec des côtes au nombre de 7 env. dans 4 c. de mm., laissant un certain espace le long du raphé, mais moins autour du nodule médian que dans l'espèce précédente. Il est plus petit, mais de taille très variable, allant de 5 à 20 cent. de mm. (Eau douce.) (Fig. 163, 167). Cette espèce est une de celles où lon réussit le miéux à voirle mouvement intracellulaire des globules d'apparence huileuse autour du noyau. Fig. 166. — ]. Na. (Pinnu.) viridis, var. commutata, Gr. 2. Stauroneis anceps, H. 3. Nav. (Pinn.) bicapitata, Lag. d’après A. Truan. Sa variété N. (Pinn.) viridis commutata (Fig. 166, 1), Gr., a les côtes beaucoup plus fines et les deux valves ne sont pas semblables. Sur l’une, les côtes laissent un espace beaucoup plus large que sur l’autre autour du nodule médian. (Eau douce.) La dernière espèce d’eau douce que nous signalerons estle Nart- cula (Pinn.) cardinalis, Ehb. Elle est quelquefois un peu dilatée au centre, gonflée aux extrémités, mais souvent aussi ne présente aucun gonflement, avec des côtes au nombre de 3 env. dans 1 cent. de mm., laissant une large zone hyaline le long du raphé sinueux etun vaste espace lisse autour du nodule médian, qui forment une X. DESCRIPTION dy 249 grande croix sur la valve. Ces côtes sont notablement rayonnantes autour du nodule médian, et tout à fait autour des nodules termi- naux. Les frustules mesurent de 45 à 20 centièmes de mm. 44 D) h fre) jt À I SU it il \ qua Il LL QTATII il Fig. 168 fe Fig. 167. — Navicula (Pinn.) viridis, Kz. Di Fig. 168. — Nav. (Pinn.) cardinalis, Ehb. ‘à Parmi les espèces marines, nous signalerons le Navicula (Pin- . nularia) rectangulata, Greg. qui ressemble au précédent, avec les extrémités largement arrondies, et un sonflement médian ; mais les _ côtes, beaucoup plus serrées, rayonnantes aussi autour des nodules, __ ne laissent qu’une étroite bande lisse le long du raphé et un petit espace autour du nodule médian. Vu par la face connective, le frus- _tule est tronqué à angle droit à ses extrémités et resserré au niveau du nodule médian. Cette espèce ne dépasse pas 7 cent. de mm. | Les Naviculées Pinnulariées dites mineures ont, les unes, les bords unis, sans ondulations ni constriction au milieu; les autres ont, au contraire, les bords bi ou tri-ondulés et une constriction manifeste au niveau du nodule médian. Parmi celles dont les bords sont unis, nous citerons les suivantes : Le Navicula (Pinnularia) lata, Breb. Cest encore une espece # | M à 17 250 LES DIATOMÉES d'assez grande taille, et formant, pour ainsi dire, le passage dés « majeures >» aux « mineures ». Elle a des côtes très robustes, 4 ou 5 dans un centième de mm., n’atteignant pas le raphé et lais- sant un espace hyalin autour du nodule médian; ellés sont un peu rayonnantes dans la partie médiane autour de ce nodule. Le frus- tule a une face valvaire elliptique longue, tronquée aux extrémités, une face connective rectangulaire à angles mousses. Cette Diatomée vit dans les eaux douces des montagnes et mesure de 5 à 11 cent. de mill. Elle présente plusieurs variétés qui la relient à l'espèce suivante. Fig. 169 Fig. 169. — 1, Navicula (Pinn.) borealis, Ehb. Fig 2, Le même montrant les lignes de points Le Navicula (Pinnularia) borealis, Ehb., a une forme ellip- tique sur la face valvaire avec des côtes assez fortes, 5 à 6 dans un cent. de mm., mais entre lesquelles on distingue des lignes de points, plus ou moins nettement, suivant les échantillons. Les côtes, un peu rayonnantes, atteignent presque le raphé, et laissent peu d'espace lisse autour du nodule médian. Cette espèce, dont la lon— gueur varie de 3 à 6 cent de mill., habite les eaux douces, mais on la trouve aussi sur les mousses ai couvrent les rochers et les murs humides. Fig. 170. — Nav. (Pinn.) Brebissonii, Kz. Toutes les autres espèces de ce groupe ont les côtes beaucoup plus serrées, tout en ne présentant pas de bords ondulés ni de constriction médiane. Chez certaines, les côtes laissent un espace hyalin très marqué le long du raphé et autour du nodule médian. Tels sont : LCA X. DESCRIPTION PO Le Navicula (Pinnularia) Brebissonii, Kz.; jolie Navicule d’eau douce, régulièrement elliptique, marquée de côtes rayon- nantes qui manquent au milieu, laissant ainsi un large espace hyalin autour du nodule central, espace qui forme une croix avec celui qui borde le raphé. Il y a environ 11 côtes dans un cent. de mill. et le frustule varie de 4 à 5 centièmes de mm, — Elle fournit des variétés : plus large (N. Br. subproducta), et plus grèle _(N. Br. diminula). | Fig. 172 Fig. (71. — N.(Pinn.) Tabellaria, var. stauroneiformis, N. Fig. 172. — Navicula (Pinn.) stauroptera, Ehb). Fig. 175. — Nav. (Pinn.) stauroptera, Kz (d’après P. Petit). __ Le Navicula(Pinnularia) stauroptera, Grun. est plus allongé, légèrement gonflé au milieu et renflé aux extrémités. Les côtes sont courtes et l’espace lisse qu’elles laissent le long du raphé s’élargit notablement autour des nodules terminaux, beaucoup autour du nodule central. Elles peuvent même manquer tout à fait au niveau de ce nodule. On én compte 10 à 12 dans À cent. de mm. et la valve atteint 40 cent, de mm. de longueur. Elle habite les eaux douces, Le Navicula (Pinnularia) Tabellaria, Ehb, ressemble beau coup au M. stauroptera, sauf que les renflements du milieu et des extrémités sont un peu plus marqués et que les côtes au niveau du hodulémédian sont réduites à des points. Cependant, il y a des variétés (N. Tabellaria stauroneiformis, V. H.) où elles manquent com- 252 LES DIATOMÉES Po plètement et où les renflements sont très peu sensibles (4). Mais le frustule est relativement plus large que dans l'espèce précédente, les côtes sont plus serrées (12 à 15 dans 1 c. de mill.) et la taille du frustule est plus grande, 14 cent. de mm. Eau douce. Le Navicula (Pinn.) gibba, Kz. apparuent encore à ce groupe. Le renflement médian se prolonge jusqu'aux renflements terminaux. Les côtes, au nombre de 12 dans le centième de millim., très courtes autour du nodule médian, ne manquent ordinairement pas tout à fait. Fin lib 114 Fig. 174. — Navicula (Pinn.) gibba, Kz (d’après Van Heurck). Fi. 179. — Lemême d’après A. Truan). N. Tabellariu. Plusieurs petites espèces d'eau douce se rangent encore dans ce groupe; caractérisé par la large bande hyaline le long du raphé et autour du nodule médian, telles que les : Fig. 176. — 1. Nav. (Pinn) viridis, var. commutatt Gr. 2. Stauroneis anceps. 4 | 3. Nav. (Pinn.) bicapitata, Lag. (d'après A. Truan). Navicula (Pinn.) bicapitata, Lagerst., jolie espèce aux côtes rayonnantes, aux extrémités capitées, avec 10 à 142 côtes dans 1 cent. de mm. et une longueur de 6 centièmes de mm. (1) Cette forme parait plutôt un Mavicula stauroptera qu'une variété du NF Tabellaria. | | x. DESCRIPTION : 253 Navicula (Pinn.) subcapitata, Greg, plus peut de moitié et dont les extrémités sont faiblement capitées. _ Navicula (Pinn.) appendiculata, Kz, très petit (2 1/2 à 8 cent. dé mm.), aux côtes très fines (16 à 17 dans 4 ec. de mm.), aux valves elliptiques longues avec des extrémités très peu où pas capitées ni rostrées. Le NN eæilis, Kz. n’est qu'une variété à extré— mités capitulées de cette espèce. Navicula (Pin.) globiceps, Greg., et Nav. (Pinn.) Braunit Gr., petites espèces aux extrémités rostrées ou capitées, aveC un renflement au milieu, globuleux chez le premier, fusiforme chez le second. Côtes fines : 16 à 18 dans 1 cent. de mm. pour le premier, 44 à 12 pour le second. Etc. Pour compléter ce qui à rapport aux Pinnulariées mineures dont les valves ne sont ni contractées au milieu, ni bi ou tri-ondulées sur les bords, ajoutons qu'il y à encore un petit groupe d'espèces qui se distingue du précédent par ce que les côtes atteignent presque le raphé, en laissant un faible espace lisse autour du nodule médian. Ce détail de structure change tout de suite l'aspect de ces Naviculées et les différencie immédiatement des précédentes. ? ; Fig! IT. Fig. 178. Fig. 177. — Nav. (Pinn.) appendiculata, Kr, (gr. 900. diam. env.) Fig. 178. — Nav. (Pinn.) retusa, Breb. (gr. 450 diam.) C’est ainsi que le Navicula (Pinn.) sublinearis, Gr. ressemble - au, N. appendiculata, sauf l'absence de bande lisse le long du raphé, et les côtes qui sont beaucoup plus serrées ; — et que le Nav. (Pinn.) Hilseana, Jan, ressemble au Nav. bicapitata, sauf le même détail relatif au raphé. | Le Navicula (Pinn.) relusa, Bréb. ressemble aussi beaucoup au Nav. appendiculata, mais sa taille est double, ses côtes sont un peu moins serrées et il est marin. ; Toutes les espèces qué nous venons de décrire appartiennent au groupe des Pinnulariées mineures à côtes serrées et à bords non 254 LES DIATOMÉES contractés au milieu mi bi ou tri-ondulés sur la face valvaire. Nous avons maintenant à signaler les espèces dont les bords sont ondulés. Le Navicula(Pinn.) mesolopta, Ehb., a les valves très ondulées avec les extrémités rostrées-capitées. Les côtes sont assez serrées (10 à 14 dans 1 cent. de mm.), laissant très peu d’espace lisse le long du raphé et autour du nodule médian. Elles sont un peu rayonnantes autour de ce nodule. C’est une assez petite espèce d’eau douce, ayant de 3 à 6 cent. de mm. | Fig. 179 — Nav. ( Pinn) mesolepta, Ehb. Fig. 180. — Nav. (Pinn.) Legumen, Ehb. Le Navicula (Pinnularia) legumen, Ehb., est plus grand, mesu- rant de 8 à 10 cent. de millim. Il a une forme analogue avec des ondulations moins accentuées et les extrémités à peine capitées, comme une gousse de légumineuse qui renfermerait trois graines. Il se distingue surtout par la large zone hyaline le long du raphé et autour du nodule. — Ses côtes sont nettement rayonnantes. (Eau douce). : : Le Navicula (Pinn.) polyonca, Bréb., pourrait être considéré comme un N. leguinen très dilaté, globuleux au niveau du nodule médian ; 1l est un peu plus petit. Nous bornerons à ces détails ce que nous avons à dire des Navi- culées formant l’ancien genre Pinnularia, d'Ehrenberg, caracté- risé par la présence de côtes plus ou moins robustes au lieu de stries perlées. Nous pouvons résumer de la manière suivante la division que nous avons opérée parmi les espèces : _ 1. Majeures : taille généralement considérable, de 10 à 30 cen- | tièmes de millimètres. Côtes robustes et peu serrées : de 5 à 7, L ES NP EE TE D Giles 2 on Nr, he, à ee CE) EX et À 21 \ #2 ER st X. DESCRIPTION ; 259 je rarement 10, dans 4 cent de mill. (Nav. major, nobilis, viridis, cardinalis, etc). | 9. Mineures : taille plus petite, de 2 à 10 ou 44 cent. de millim. A. Côtes robustes et peu serrées (4 à 6 dans 1 c. de mm.) (Nat. __ lata, borealis, etc). : B. Côtes serrées (de 8 à 24 dans 1 c. de mm). * Bords sans contriction au milieu (sur la face valvaire) et non bi ou tri-ondulés. a. Large zone hyalino le long du raphé et autour du nodule médian (N. Brebissonii, slauroptera, gibba, Tabel- laria, bicapitala, appendiculala, globiceps, etc). b. Pas de bande hyaline le long du raphé (N. sublinearis, Hilseana, retusa, etc). | “ Bords bi ou tri-ondulés, ou resserrés au milieu (A. #1650- lapta, Leguimen, etc. Nous arrivons maintenant aux espèces dont les valves sont mar— | / quées de côtes ou de stries, plus où moins fines, résolubles en perles “à ou grains. Ce sont les Navicula proprement dits, et nous allons ne retrouver parmi eux des formes nombreuses semblables à celles que nous avons rencontrées parmi les Navicules Pinnulariées, avec cette différence que les côtes ou les stries sont divisées en travers ou perlées, ou bien, dans quelques cas, que des côtes non réso- lubles sont ‘alternées avec des stries perlées. Les diatomistes ont établi des divisions assez nombreuses pour mettre de l'ordre parmi toutes ces espèces en les répartissant en plusieurs groupes ; nous suivrons ce schéma d’une manière géné— rale, en le simplifiant autant que possible. Néanmoins, nous n'hési- _ {ons pas à déclarer que nous ne (rouvons po toutes ces divisions suffisamment fondées. Établies souvent sur des caractères de détail, elles ont le tort de séparer, dans des groupes différents, des espèces IR que l’ensemble de leurs caractères, leur aspect général tendent à Dir contraire à rapprocher. Il ÿ à, à notre avis, parmi toutes ces Navi- Le cules, quelques formes types autour desquelles les autres se grou- ï = pentnaturellement, et ces formes typiques ne sont pas aussi noM- À breuses qu'on pourrait le croire. | ni Aussi n'avons-nous pas adopté généralement la méthode dicho- à tomique qui, lorsqu'elle s’applique à un très erand nombre de sujets, est moins commode qu’on le dit et arrive souvent à créer des groupements artificiels tout à fait contraires à ceux que la nature a établis. | | 256 LES DIATOMÉES Nous nous sommes borné à décrire les quelques types que nous considérons comme primordiaux, en les accompagnant des princi- pales formes qui s’y rapportent et dont nous indiquons seulement alors les caractères diflérentiels. Nous trouvons ce système, que nous considérons comme rationnel, plus commode que tout autre pour arriver à ranger une espèce donnée à la place qu’elle doit occuper dans une classitication naturelle. Les espèces rangées par M. H. Van Heurck dans le groupe des Rauiosées ont encore l'aspect de Pinnulariées, parce que leurs valves portent de véritables côtes qui, au premier abord, semblent lisses comme celles des Pinnularia, mais examinées de plus près paraissent plus ou moins finement divisées en travers. Ce ne sont pas à proprement parler des stries perlées, formées de séries de perles ou de grains isolés et alignés dans certains sens : l'aspect est différent et, bien que difficile à définir; se reconnait très bien, car on distingue facilement, sur les Naviculées qui montrent à la fois des côtes divisées et des stries perlées, ce qui est côtes et ce qui est stries. M. H. Van Heurck répartit les Naviculées Radiosées en- trois groupes, suivant la disposition de leurs côtes : 1° Côtes médianes rayonnantes, côtes terminales convergentes ; 2° Côtes médianes rayonnantes, côtes terminales perpendiculaires au raphé, 3° Côtes rayonnantes partout, jusqu'aux extrémités de la valve. Dans Île premier groupe, nous trouvons d’abord deux toutes petites espèces d'eau douce, les Navicula costulata, Gr. et N. humilis, Donk. qui ont été jusqu’ ici décrites parmi les Pinnu- lariées, parce que leurs côtés n'avaient pas encore été résolues. C'est le D' H. Van Heurck qui a réussi à les résoudre dans le milieu à haut indice de M. H. L. Smith. Elles ont toutes deux les côtes robustes et écartées (8 dans 1 cent. de mm). Mais la première, N. costulata, a une forme lancéolée rhomboïdale, et la seconde, N. humnilis, est renflée au milieu avec des extrèmités capitées. La première n’a pas de bandes hyalines le long du raphé, mais un large espace autour de nodule médian; la seconde a une bande le long du raphé un peu dilatée au nodule. La taille de ces deux espèces ne dépasse pas 2 c. de mm. (Fig. 183, 1). Toutes les autres espèces de ce groupe ont les côtes beaucoup plus facilement résolubles, bien que les petites lignes qui divisent / Le (Er X. DESCRIPTION | ol les côtes en travers soient généralement trés délicates. Nous cite- rons les suivantes. 5 : | Le Navicula oblonga, K1.; belle espèce d’eau douce à valve longue et mince, très peu gonflée au miliéu et extrémement peu aux extrémités. Les côtes sont robusies : il y en à 5 au milieu, plus haut 7, et aux extrémités de la valve 8, dans 4 cent. de millim. Ces côtes qui, au niveau du nodule médian, sont divergentes du côté des bords, deviennent convergenies à l'extrémité de la valve, et, à une certaine distance des nodules terminaux, se brisent dans leur direction et, de droites qu’elles étaient, deviennent angulaires. Cette espèce, assez commune dans les eaux douces, montre une zonc hyaline le long du raphé avec élargissement au centre, et des côtes finement divisées. Elle mesure de 15 à 18 cent de mm. Fig. 181. Fig. 182. Fig. 181. — Navicula oblonga, Kz, d’après H. V. Heurck. Fig. 182, — Le même, d'après A. Truan. Le Navicula peregrina, Kz, est relativement beaucoup plus large, avec des extrémités plus atténuées. Il y à une étroite zone lisse le long du raphé et un espace dilaté transversalemont autour du nodule médian. Les côtes sont espacées comme dans l’espèce précédente et se rapprochent de même à mesure qu’elles sont plus près des extrémités ; mais elles ne forment à aucun niveau de ligne brisée. 258 LES DIATOMÉES Cette espèce, qui vit dans les eaux saumâtres et qui à de 8 à 11 cent. de millim., fournit quelques variétés dont certaines vivent dans les eaux douces (N. peregrina minusculus, Schum) NN) CITE ï Ut} NAUPS Fig. 183, — 1, Navicula costulata, Gr, 2, Navicula gracilis, Ehb, 3. Navicula peregrina, Ehb. 4, Nuvicula producta, W, Sm, D. Schisonema amplius, Gr. (d'après M. Truan), re Les autres espcèes de ces groupes ont les côtes plus serrées : 10 en moyenne par centième de millim. Ce sont, par exemple : ll Fig. 184 Fig. 186 Fig. 187 Fig. 184. — I]. Navicula angusta, Gr. Fig. 185. — Navicula radiosa, Kz. Fig. 186. — 4. Nav. viridula, Kz. Fig. 187. — Nav. viridula avenacea, Bréb. Le Navicula gracilis, Kz., a les extrémités en fer de lance. Toutes les côtes atteignent le raphé, les 2 ou 3 côtes médianes seulement A 1 | à | ; a À X. DESCRIPTION È 259 sont un peu écourtées et ne vont pas tout à fait jusqu'au nodule central. Il habite les eaux douces et sa taille varie de 4 à 8 cent. de mm. (2, Fig. 183). a Le Navicula radiosa, Kz., est une espèce d'eau douce assez commune et d'une physionomie très caractérisée, Les valves sont longues, lancéolées, pointues mèrne dans une variété (Pinnularia acuta, de W. Smith). Les côtes sont fortes, très nettement rayon- nantes sur une grande étendue de la valve, les terminales seule ment convergentes. Toutes atteignent le raphé et laissent un petit espace lisse autour du nodule central. On en compte 40 à 12 dans 1 cent. de millim. et le frustule mesure de 4 à 6 cent. de mm. (Fig. 485.) La variété Nav. radiosa acuta, W. Sm. est repré- sentée (Fig. 208, 5, p. 272). | : * Le Navicula viridula, Kz, a les extrémités plus obtuses, un _ peu rostrées; les côtes sont comme dans l'espèce précédente, mais moins nettement rayonnantes, sauf à la partie médiane, atteignant le raphé mais laissant un large espace lisse autour du nodule médian. C’est une espèce d’eau douce, longue environ de 7 cent. de mill. Elle fournit quelques variétés, dont une, le N. vir. ave- nacea, Bréb. a la forme d’un grain d’avoine. (Fig. 186 et 187.) Les Navicula rhyncocephala, Kz., et N. cryptocephala, Kz., sont plus petits, un peu plus larges, oni les extrémités nette ment rostrées, les côtes robustes atteignant le raphé et laissant une aire lisse autour du nodule médian; mais dans le premier, elles sont plus espacées (9 à 42 dans À cent. de mm.) et plus fortement divi- sées en travers que dans le second, où elles sont serrées (16 env. dans 4 cent..de mm.), et très faiblement divisées. et Riitanres 1 LR RSS IRIS 7) nt ŒÆ R 111) Fig. 188. — Nav. rhyncocephala, Kz. Fig. 189. — NN. cryptocephala. Le N. rhyncocephala vit dans l'eau saumâtre et mesure de 5 à 6 cent de mm.: le N. cryptocephala habite les eaux douces et ne dépasse guère 3 cent. de mm. Le groupe des Radiosées à côtes médianes raÿyonnanies el à côtes terminales perpendiculaires au raphé, est peu nombreux. 260 LES DIATOMÉES FR Nous citerons le Navicula cancellata, Donk, qui vit dans j’eau de mer où l’eau saumâtre, et le N. Reinhardti Grun, qui habite les eaux douces. Le premier a 6 ou 7 côtes; le second 9 à 10 dans L cent. de mm. Ce sont des espèces à forme elliptique ou lancéolée ; mais le N. cancellata est nettement déprimé au niveau du nodule médian, de sorte que le frustule, vu par la face connective, est con- tracté au milieu. Leur taille varie de 3 4/2 à 7 cent. de mm. Enfin, dans le groupe des Navicules Radiosées à côtes rayonnan- tes sur toute la longueur de la valve, nous signalerons les deux espèces suivantes : Navicula dicephala, W. Sm, petite espèce d’eau douce, ellip- tique en nacelle, mais avec les deux extrémités rostrées-capitées. Les côtes atteignent le raphé mais s’écourtent au niveau du nodule médian : 9 à 41 dans 4 cent. de mm. — Longueur : de 2 à 4 cent. de mm. | Fig. 190. — Nav. dicephala W.Sm. Fig. 191. — N. lanceolata, Kr. N. lanceolata, K7; autre petite espèce d’eau douce, elliptique lancéolée, à extrémités atténuées, un peu rostrées, avec des côtes écourtées au niveau du nodule médian, atteignant le raphé partout . ailleurs : 12 au milieu, 15 à 16 aux extrémités, dans 4 cent. de mm. — Longueur de 3 à 5 cent. de mm. ’ On a réuni dans une sous-tribu dite des Dédymées (nous dirons plus loin ce que nous pensons de cette division), quelques fort belles espèces, la plupart marines, et qui se distinguent facilement à leur forme en guitare quand on les regarde par la face valvaire. Quel- ques-unes sont rayées de côtes à direction transversale, entre les- quelles sont des rangées de perles; d’autres ne présentent que les rangées de perles. | ; Parmi les premières, la plus remarquable est le Navicula cra- bro, Ehb., dont la valve a en longueur plus de quatre fois sa largeur médiane. Elle est étranglée en violon et marquée de fortes côtes per- pendiculaires sur le raphé à la partie médiane, mais arquées sur les deux moitiés supérieure et inférieure de la valve, de manière à imi- ter les anneaux de l’abdomen de la guépe : 3 1/2 à 4 dans 1 cent. ne ‘ | ; | X. DESCRIPTION ; 261 de mm. Le raphé est droit, bordé d’une faible zone hyaline de cha- que côté et au delà d'un sillon étroit, longitudinal. Le nodule médian est carré. Entre deux côtes consécutives, on voit deux rangées de petites perles. La longueur du frustule est de 8 à 12 cent. de mm. #T 2 3 Pie 1e Navicula prætexta, Ehb. | 9. Nav. Crabro, Ehb., Var. pandura, Bréb. 3 Nav. Crabro, Ehb., var. multicostata, Grun. Cette espèce, marine, fournit différentes variétés, comme les N. Crabro pandura, Breb., et N. Crabro multicostala. Le Navicula interrupta, Kz, marin aussi, ressemble au précé- dent, mais les demi-valves sont plus arrondies; les cotes sont un peu plus serrées et ne comprennent qu'une seule rangée de perles, difficiles à voir. Les sillons longitudinaux sont plus éloignés du raphé et interrompent les cotes, qui dans la partie médiane s’inter- - rompent encore avant d'avoir atteint les bords latéraux de la valve. = La longueur est de 7 à 8 cent. de mm. eu mi ; Fig. 193. — Navicula inlerrupla, Kz. Parmi les Naviculécs Didymées qui ne présentent pas de côtes, ; mais seulement des rangées de perles, la plus commune est le Na- _ vicula didyma, Ehb, espèce marine assez petite, peu contractée au milieu, présentant de fines ‘rangées transversales de grains, au 262 LES DIATOMÉES nombre de 8 environ, dans { cent. de mm. et deux profonds sillons droïts de chaque côté et assez éloignés du raphé. Sa longueur est de 5 1/2 cent. de mm. A ae Le Navicula Splendida, Greg. est plus grand, avec de forts sil- lons arqués, des rangées de points beaucoup moins serrées et qui, à la partie médiane, n'atieignent pas le bord externe de la valve. Le Navicula bomboides, À. Schm., ressemble au précédent, mais les sillons sont brusquement dilatés à la partie moyenne et les stries, plus arquées, sont composées de gros grains quadrangulaires, qui se touchent presque comme des rangées de pavés. Il y a 4 à 5 stries dans 1 cent. de mm., et le frustule mesure jusqu’à 11 cent de mm. — Marin. \ Fig. 194 Fig. 195 Fig 194. — Novicula Splendida, Greg. Fig. 195. — Navicula didyma, Ehb. La sous-tribu des Ellipticées renferme des espèces dont les val- ves sont elliptiques, et qui présentent des détails analogues à ceux qu'on observe chez les Didymées. Ce sont, pour ainsi dire, des Didy= mées qui ne sont Pas Coniractées au milieu, sur la face valvaire. Elles ont les sillons longitudinaux le long du raphé, et les unes ont à la fois des côtes et des rangées de perles, tandis que les autres n’ont que des rangées de perles. | ; _ Le Navicula Sinithit, Bréb., est la plus belle espèce de ce groupe. Elle est elliptique dans sa forme générale, mais de contour variable, avec son raphé droit bordé d’une zone hyaline, de larges sillons aTqués, partant des nodules terminaux et plus ou moins éloignés du raphé. bi Le nodule médian est grand et quadrangulaire; les nodules ter Minaux sont gros, Les côtes, au nombre de 5 dans 4 cent de mm., ne Sont pas très fortes; mais soulignées par une double rangée de petites perles. Cétte espèce, marine, a de 9 à 10 cent. de mm. de longueur. | | | LR PUS OP IE NRA R TA LA Ce À NOR ee On IX CR (ONE PL CE D QI LA LEE EX A RER AS AS ST RTE RS ee MR A RCTQE A NON AE F Ses à Hp LION Le V4 DA TE SATR F Ce re LE ; : X. DESCRIPTION 263 Le Navicula fusca, Greg., ressemble au précédent, mais il est un peu plus grand, et n’a qu'un rang de perles, plus grosses, entre les côtes. Marin®#— C'est aussi à ce groupe qu'il faut rapporter Je Navicula Debyi, trouvé par le Dr J. Pantocsek, dans les dépots fossiles de Hongrie. Eig 106 Navicula Smithii, Bréb. (2 exemplaires). Parmi les Ellipticées sans côtes, nous citerons le Nawicula ellip- tica, petite espèce en ellipse large, assez commune dans les eaux saumâtres et les eaux douces. Les sillons sont très rapprochés du mnt Fig. 197. — Naviculn fusca, Greg., résolu à la lumière électrique par le D' H. Van Heurck. ! ravhé. qui est bordé d’une zone hyaline élargie au nodule médian. | pne, q ÿ Les stries, serrées (11 environ dans 1 cent. de mm.), sont formées de grosses perles. Longueur de 2 à 3 cent. de mm. 264 _ LES DIATOMÉES Y « 4 ER Le ui fé te Sail EC ESS 7 € à La Navicula oculata, Bréb., se rapproche du précédent, mais il est plus petit encore et ses stries, à fines perles, sont beaucoup plus 1 serrees : 17 dans { cent. de mm. — Eau douce. % : ; 4 À $ : 4 À Fig. 198. — Navicula Debyi, Pantoc. Nous pouvons placer à la suite des Naviculées Ellipticées les Na; vicula prætexta, Ehb. (Fig.192, 1)et N. Hennedyi,W.Sm.. espèces marines, très jolies, mais rares. Dans la première, les stries ne for- Fig. 199, — Novicula elliptica, Kz. ment qu'une bande ou un cadre autour de la valve ; elles sont à direc- Uon rayonnante, au nombre de 6 à 7 dans 4 cent. de mm., et formées de gros granules. Le long du raphé, les striés reparaissent compo- X. DESCRIPTION 265 sées de quelques gros points. Les sillons sont transformés en deux larges dépressions, demi-elliptiques, dont le fond est parsemé de points épars, et qui coupent ainsi la striation en deux parties, l’une . marginale, l’autre axiale. Le nodule médian est entouré d'une zone hyaline. Vu par la face connective, le frustule est étranglé au milieu et la zone connective est striée de 6 lignes longitudinales, formées de fins granules et disposées par groupes : une, deux, deux, une. Le frustule mesure de 7 à 9 cent. de mm. (4, Fig. 192.) Le N. Hennedyi, W. Sm. estun peu plus petit, avec les stries plus serrées, formées de granules fins,et le fond des dépressions qui re- présentent les sillons lisses est très finement granulé. Dans les espèces suivantes, les sillons longitudinaux prennent une autre disposition : ils forment une double courbe, comme deux accolades qui se regardent, et dont les milieux se rejoignent par un espace lisse, un stauros, autour du nodule médian; de sorte que leur ensemble forme comme deux lyres, plus ou moins larges, opposées par leur base et dont le raphé représente les cordes. C’est ce qui a fait donner par Ehrenberg, le nom de Navicula lyra, à l’espèce type de ce groupe qu’on désigne sous le nom de Naviculées Lyrées. À Fig. 200 Fig. 201 | Fig. 200. — Navicula lyra, Eh. Fig. 201. — Nuvw. lyra, var. elliptica (d’après A. Truan). Le Navicula lyra, Ehb. est une belle espèce marine et rare qui, outre la disposition des sillons que noùs venons d'indiquer, présente une forme elliptique large, à extrémités un peu rostrées. Les stries arquées, comme dans les précédentes espèces, autour du nodule _médian comme centre, sont au nombre de 7 à 9 dans 4 cent. de mm. et composées de granules ; quelquefois, elles se continuent, affaiblies, au fond des sillons qui, souvent aussi, sont lisses. Le frustule peut atteindre 12 cent. de mm. | Le Navicula forcipata, Grev., espèce marine moinsrare que la | 18 266 LES DIATOMÉES ë, précédente, est plus petite et a les branches des lyres plus droites, moins fermées, un peu en forme de pince à sucre par suite de l’élar- gissement en travers de leur base, c’est-à-dire du stauros autour du nodule médian. Les stries sont beaucoup plus fines: 44 à 43 dans 1 cent. de min. — La valve sèche est brune. Le N. abrupla, Greg., a les branches des lyres ou des pinces brusquement interrormpues avant d'atteindre les extrémités: il est elliptique sans rostration, et sa valve sèche est hyaline. I ya9 à 10 stries par cent. de mm. Espèce marine et rare. Le N. Truanii, Pantoc., trouvé par M. A. Truan dans le dépôt de Moron, en Espagne, et par M. J. Pantocsek (1), dans ceux de Szent-Peter, en Hongrie, appartient à ce groupe. Nous ferons remarquer, avant d'aller plus loin, que toutes ces es- pèces distribuées dans les groupes des Didymées, Ellipticées, Præ- textées (ou Hennedyées) et Lyrées peuvent se rattacher à un type commun qui, pour nous, serait le type Æiplicé. La forme SénÉ— rale de la valve est une ellipse qui, dans les Didymées, subit une dé- formation par étranglement au petit axe, et une autre, dans les Lyrées, par un allongement rostré aux bouts du grand axe. Toutes présentent deux sillons longitudinaux sur leur valve, sillons qui prennent différents aspects et des formes diverses. Toutes ont un large nodule médian qui sert de centre aux côtes ou aux stries des deux demi-valves supérieure et inférieure, stries qui figurent comme des ondes quasi-concentriques, et plus ou moins courbes, autour du nodule médian. | I est évident que cet ensemble de caractères, très topiques malgré les modifications qu’ils éprouvent, constitue à toutes ces espèces un certain « air de famille », qui permet de les rapprocher en un seul et véritable groupe naturel. | Nous placerons à la suite des espèces que nous venons de décrire, un groupe composé de Navicules qui ont aussi un air de famille très évident. Comme les précédentes, elles ont une forme générale- ment elliptique, mais avec les extrémités pointues, en nacelle, ou bien terminées par une capitation ou une rostration obtuse qui en émousse la pointe. Elles ont toutes des stries fines, perlées, rayon- nant plus ou moins autour du nodule central comme centre. Elles présentent toutes autour de ce nodule un large espace lisse, ellip- tique, naviculaire ou losangique, qui occupe quelquefois près de la moitié de la surface de la valve, réduisant les stries à une zone mar- ginale. Nous pensons qu'on peutprendrele Navicula palpebrals, (1) Panrocsek, Fossilen Bacillarien Ungurns, 1887, des 2 o “ F5 ÈS PPT DR NSP ER ESS PUS M MERS Ne BTS PR LE. > K PT ee DCE PTT SES MSP, CUT S VERS EP adee, LES - De De Lt con 20 ne at did 5 2 : | \ 4 É À & | LR nn ee MÉTRO RE ! a NS 120 LE < 2 Al sas: 2 2 A ; c \ ROC) à HN Due ; , re X. DESCRIPTION | 267 de Brébisson, pour type. Nous proposons donc de désigner sous le nom de Palpébrées les espèces qui composent cette sous-tribu (1). Dans ce groupe, nous citerons plusieurs bellesespèces, dont cerlai- nes présentent encore des sillons longitudinaux et font ainsi le passage de ces Navicules à celles du groupe précédent. Mais ces sillons, qui dans ces dernières avoisinaient plus ou moins le raphé, ont, dans le eroupe qui nous occupe, émigré vers Île bord des valves et sont presque marginaux. De plus, ils deviennent très étroits. Chez les _ autres, les sillons ont tout à fait disparu. Parmi les espèces qui présentent encore des sillons, nous signale- rons les suivantes : Gi Kf Ht DE All ji € si Et f À SAN At. A A Ya Dre | rs TT TT DES TETE a TI A BAS) 1 71 TER) 1 l QUE j DS Dour Fig. 202. — Navicula formosa, Greg. Fig. 203. — N. permagna, Bail. Le Navicula formosa, Greg., belle espèce marine et d’eau sau- mâtre, dont la valve est elliptique, avec des extrémités atténuées mais obtuses. Le raphé est entouré d’une large bande hyaline, ellip- tique, avec un nodule médian latéral. Un sillon étroit, parallèle au bord latéral et encore éloigné de ce bord, coupe les stries vers leur moitié. Ces stries sont faiblement rayonnantes, et au nombre de 40 environ dans 1 cent, de mm. Le frustule peut mesurer 14 c. de mm. | (1) Nous y faisons rentrer les sous-tribus des Formosées, des Palpébra- les, des Abréviées, des Perstriées, des Sculptées, des Affinées et des Limo- sées établies par M. H. Van Heurck dans sa Synopsis. & RE ORNE PME € AR TR DER ji PPAVE NT date 268 LES DIATOMÉES Le Navicula permagna, Bailey, a la même taille à peu près, mais il est un peu plus large, avec les extrémités plus aiguës. La bande hyaline s'étale en s’arrondissant autour: du nodule médian. Les stries sont un peu plus serrées, et le sillon, plus près de la marge de la valve, parait double parce qu'il est consttué en réalité par une dépression dont on voit les deux bords. Cette espèce vit dans les eaux saumâtres. Fig. 204, — 1. Navicula amphisbæna, Bory. 2. Naviculu subsalina, Donkin. 3. AN limnsa,\ Kz. Le Navicula ainphisbæna, Bory, est une jolie espèce, très ancien- nement connue. Elle a la forme d’une ellipse quadrangulaire dont le grand diamètre est environ double du petit, mais aux deux extrémités de laquelle s’ajoute une rostration arrondie qui coiffe le grand axe (raphé) comme le bouton d'un fleuret. Le raphé est droit, avec un espace hyalin losangique, très large, autour du nodule médian qui est latéral. Un sillon parallèle au bord des valves, sub-marginal, coupe les stries, qui sont nettement rayonnantes et au nombre de 14 dans 1 cent. de mm. Cette jolie espèce, très mobile, qui a 6 ou 7 cent. de mm. de long, vit dans les eaux douces ou légèrement salées. , ‘ . e ‘ Le Naricula subsalina, Donkin, ressemble complètement au précédent, sauf que les extrémités sont capitulées, mais atté- nuées, obtuses, imitant l’angle interne d’un œil, et la Diatomée, regardée transversalement, rappelle beaucoup la forme d’un œil vu de face. C’est de cette Navicule que nous voudrions faire le type de ce groupe. Mais elle est considérée comme une variété du N. amphis- bæna, et elle fournit elle-même d’autres variétés. (Voir PI. V.) Le Navicula Baüanler:, Pant., du dépôt fossile de Szent-Peter, est extrèmement voisin de N. swbsalina et se présente tantôt avec un sillon sub-marginal, tantôt sans sillon. Au nombre des espèces qui se rattachent aux précédentes, mais qui n’ont plus de sillon sub-marginal, tout en conservant le large espace hyalin central, nous compterons : $. DESCRIPTION 269 Le Navicula palpebralis, Breb., qui ressemble au N. subsalina, | mais à les extrêmités tout à fait pointues, bien qu'il fournisse une variété à extrémités obtuses légèrement capitées, avec nodule mé- dian Jatéral. (N. palpebralis obtusa) ; 1 imite aussi la forme d’un œil. Mais outre qu'il n’y a pas de sillon, l’espace hyalin central est elliptique très long, ayant son bord parallèle aux bords mêmes de la valve. Les stries sont au nombre de 10 dans f cent. de mm. et le frustule ne mesure que à cent. de mill. : Cette espèce fournit aussi des variétés, peu différentes du type. Une de ces variétés, cependant, a une tout autre forme; elle s’élargit carrément tout en conservant des extrèmités atténuées, obtuses, et établit un passage aux Navicula humerosa, N. granulata, N. marina, N. brevis, etc. Fig. 205. — 1. Navicula xalpebralis, Bréb. 2. Nav. marina, Bréb. 3. Nav. granulata, Bréb. : > / f Le Navicula humerosa, Bréb., a toujours le raphé droit des espèces précédentes, mais sa forme esi largement elliptique sub- quadrangulaire, avec extrémités brusquement atténuées obtuses, et l’espace hyalin central est considérablement diminué, dilaté non plus en long, mais en travers. Les stries, rayonnantes, COMposées de gros grains, sont au nombre de 9 environ dans 4 cent. de mill. La valve sèche est incolore. Cetie espèce, marine, atteint 7 cent. de mm. de long. Fig. 206. — Navicula humerosa, Bréb. Le Nawicula grañulata, Bréb., ressemble beaucoup au précé- dent : l’espace hyalin central, assez restreint, est élargi transversa- 270 LES DIATOMÉES lement, les stries sont un peu moins serrces et les grains plus gros. La valve sèche est d’un bleu purpurin. La taille est un peu plus grande (7 à 9 cent de mm). Espèce marine. Le Navicula marina est nettement elliptique, large, avec des extrémités un peu atténuées obtuses. L'espace hyalin est plus petit encore, les siries plus serrées (10 à 14 dans 4 cent. de mm). Le frustule a de 6 à 7 centièmes. Espèce marine. Le Navicula brevis, Greg., dérive comme forme du précédent, L'ellipse est plus allongée, l’espace hyalin plus grand, nettement arrondi; les stries beaucoup plus fines (14 dans 4 cent. de mm). C’est une espèce marine de 6 à 7 cent. de mm. Gette espèce est encore une forme de passage et se rallie aux Navicula palpebralis etmême au N. amphisbæna, car le D' H, Van Heurck dit qu’elle présente souvent des sillons longitudinaux. Du reste, toutes ces espèces donnent un grand nombre de variétés qui les rattachent manifestement les unes aux autres. C'est ainsi qu’on peut encore rapprocher des espèces précédentes celles qui suivent; elles ont évidemment une affinité avec le type aïphisbæna et leurs caractères se modifient graduellement pour passer à un autre type. Le Nacicula sculpta, Ehb., a la valve elliptique avec extrémités atténuées obtuses, en forme d'œil, semblable à celle des N. palpe- bralis où subsalina, un raphé droit bordé d’une hgne hyaline, et, de chaque côté, une large dépression régnant sur toute la longueur de la valve et qui interrompt les stries de maniére à ne laisser qu'un seul rang de perles le long du raphé; les stries reparaissent du côté du bord, n'ayant plus guère que la moitié de leur longueur normale, Elles sont très peu rayonnantes, formées de grosses perles et serrées (15 à 16 dans 1 cent. de mill). Sur l’un des côtés de la valve, il y à aussi une dé- pression transversale, perpendiculaire au raphé, au niveau du nodule médian, et allant jusqu’au bord de ce côté, Au fond de cette dépres- sion les stries marginales sont affaiblies, Cette espèce vit dans les eaux douces et saumâtres, et mesure de 7 à 8 cent. de millim. Le Navicula sphærophora, Kz, a une forme analogue, mais les extrémités sont plus capitées, comme dans le N. amphisbæna: il est relativement un peu moins large que le précédent; il présente la même dépression transversale, unilatérale, lisse: mais la dépres- sion longitudinale, qui dans le N. scw/pta règne de chaque côté du raphé, est remplacée par plusieurs dépressions étroites ou rides parallèles, dens le creux desquelles les stries manquent, tandis qu’elles persistent sur les crêtes, disposition qui aligne les perles 1 ere L Lt £ \ MURE r HN ù NP Me us UE k à CT ; 4 ! EE " - % à } L d 4 " (l 1g, ; DE". | \ ATK Ê À & * Ko £ f RTE | à . à 5 An | ë 1 % Le e F 4 u + 3 ' ÿ * Ficure D Rhoïconeis trImoUtS ICT UE Var a Male cuperieunes De Ph . _ db, Valve inférieure; a 4 £ den C, Groupe de deux frustules. 2 de Fieure 3. — = Gephyria media, Arnott. Mae ; DORE UE a Z ar Face connective; EAU ; FA NN A b, Face ValVaire Lin es ; FIiGvre 4 — No ob une ne À NAS Mie Pace AE oi ES rs | FiGurE Dire Navicula sphærophora. . nés PLANCHE FIGURE 1. — Cocconeis splendide. | = _ Figure fe — Re à pulchra, Bailey. jà PA CAR AS Face valvaire. Re : NES 5 mon = AP) Se à = | = Le | | x (=) < A — X. DESCRIPTION : Di sur le milieu de la valve en séries longitudinales. Ces stries, qui reparaissent entières du côté marginal, sont extrêmement peu rayonnantes, presque parallèles et serrées (46 dans un cent. de mm). C’est une espèce d’eau douce, de 6 à 8 cent. de mm. de long. Cette espèce présente cette particularité, et nous penchons à croire que les espèces voisines la partagent plus ou moins, d’avoir l’endochrôme disposé en une seule lame, comme chez les CYMBEL- LÉES (P. Petit) ; comme le N. sculpta, elle présente une certaine asymétrie en raison de l’absence de stries médianes sur un côté de la valve. On peut donc la considérer comme une forme de passage des NAVICULÉES aux CYMBELLEÉS. (Voir PI. V.) Fig. 207 — Navicula serians, Bréb. Dans le Navwicula serians, Bréb., nous trouvons une valve elliptique longue, nettement naviculaire, dans laquelle le raphé est bordé d'une bande hyaline élargie autour du gros nodule médian. Il n’y a plus de dépression transversale, et les dépressions longi- tudinales sont devenues des sortes de rides très peu profondes, ou d'espaces qui segmentent les stries sur toute la valve et alignent les perles en quatre ou cinq séries longitudinales ondulées. Les stries sont très peu rayonnantes, composées de grains allongés transver- salement, fines et serrées (24 dans 1 cent. de mm). Vu par la face connective, le frustule est assez large et dilaté au milieu. Cette Navicule habite les eaux douces, les marais tourbeux, et atteint 8 cent. de mm. de longueur. À côté de cette espèce s’en placent plusieurs, comme le Navicula exilis, Grun., dans lesquelles les stries deviennent de plus en plu fines, les rides disparaissent ; l’espace hyalin le long du raphé et autour du nodule devient de plus en plus petit, les extrémités pren- 272 au LES DIATOMÉES nent quelquefois une forme capitée ou sub-capitée. Ces transforma- tions successives nous amènent aux espèces suivantes. Le Navicula cuspidata, Kz; la valve est lancéolée naviculaire, à peu près quatre fois aussi longue que large, avec les extrémités atténuées, presque pointues. Toute la valve est couverte de stries atteignant presque le raphé, elles sont à peu près perpendiculaires au raphé, par conséquent parallèles et non rayonnantes, au nombre de 14 dans 1 cent. de mm., coupées en travers par de fines stries longitudinales plus Re C'est une élégante espèce d’eau douce, assez commune, et qui peut atcindre jusqu'à 44 cent. de mm, ta Brun) (Fig. 208. 1.) ° NN 4 s) Fig. 208. — 1. Navicula cuspidata, Kz. 2. Navicula serians, var. minor, Gr. 3. Navicula ambiqua, Ehb. 4. Schizonema floccosum, Kz. 9. Navicula radiosa, var. acuta. Le Navicula ambigqua, Ehb. est considéré par le D' H. Van Heurck comme une variété plus petite, avec des extrémités prolon- gées et plus ou moins capitées. Les stries sont parallèles, perpendi- culaires au raphé (16 à 19 dans 1 c. de mm. (Fig. 208, 3.) Le Navwicula iridis, Ehb., est une grande espèce d’eau douce, en forme de navette, six fois aussi longue que large, dont le raphé, droit, a les bouts centraux tournés en crochet en sens opposés, avec une bande hyaline élargie autour du nodule médian un peu oblique. Les stries sont fines (16 env. dans 4 cent. de mm.), presque X. DESCRIPTION : 273 parallèles, formées de perles allongées et interrompues près des bords par un sillon submarginal profond. Sa longueur atteint 17 cent. de mm. Fig. 209.— Nav. lridis, Ehb. Fig. 210. — 1. Nav. amphirhynchus, Ehb. 2, Nav. firma, Kz 3. Nav. bicapitata, Lag. Le Navicula firma, Kz, est une variété plus petite de cette espéce avec 23 à 28 siries dans 4 cent. de mm.; ainsi que le N. amphigomphus, Ehb., belle forme d’eau douce aussi, qui à 18 stries dans À cent. de mill. et peut atteindre plus de 9 cent. de mm. en longueur. Fig. 211. — Nav. Tridis amphigomphus, Eh. Le Dr H. Van Heurck donne aussi le Mavwicula producta, W. Sm. comme une variété du Navicula Iridis. Cette variété 2 (4 LES DIATOMÉES revient à la forme d’ellipse avec les deux capitations extrêmes et les deux sillons submarginaux, Les stries sont perpendiculaires au raphé et formées de grains allongés, (4, Fig, 183, p. 258.) Le Navicula amphirhynchus, Ehb., estencore, pour le D' H. Van Heurck, une variété de N. Lédis, remarquable par ses extrénmtés largement rostrées, tandis que le Navicula affinis, Ehb. reproduit pour sa forme le Navicula producta et le type amphisbæna. Toutes ces espèces, d’eau douce, dérivent, quant à la forme, du type amphisbæna. Les stries deviennent de plus en plus parallèles entre elles, perpendiculairement au raphé, et les sillons dégénèrent peu à peu en des lignes longitudinales qui coupent les stries, deviennent à leur tour de plus en plus nombreuses et serrées, et forment des stries longitudinales qui chez le Navicula producta sont au nombre de 14 dans 1 cent. de millimètre. = = CA = =. A ES Fig. 212. — Nav. limosa, Kz. C'est ainsi que, graduellement, nous arrivons d’une part au Navicula linosa et à ses congénéres, d'autre part au Navicula bacillum et à ses analogues. Le Navicula lunosa, Kz. est une jolie espèce d’eau douce, de forme bacillaire allongée, renflée au milieu comme certains Pinnularia. Le raphé est toujours droit, entouré, sauf aux extrémités, d’un espace hyalin elliptique très allongé, avec un nodule médian un peu latéral et des stries presque perpendiculaires au raphé, sauf dans le milieu où elles sont un peu rayonnantes autour du nodule central. Il y en a 16 à 17 dans 1 cent. de millim; mais elles sont coupées non loin du bord par un sillon parallèle à ce bord. Le frustule a 7 à 8 cent. de mm. de larg. (Fig. 204, 3, p. 268 et Fig. 212.) Le Navicula ventricosa, Ehb. ne nous parait être qu’une variété du précédent, car tous les détails de structure sont absolument iden- X. DESCRIPTION 219 tiques, et la différence ne porte que sur la dilatation médiane des valves, dilatation qui est moins marquée et se fait d'une manière progressive, le frustule, vu par sa face valvaire, ayant une forme presque complètement bacillaire. | 2 Le Navicula bacillarrs, Greg., a une forme tout à fait bacillaire, : surtout dans la variété Nav. bacillaris thermalis, Grun., et présente des stries partout perpendiculaires au raphé, parallèles par consé- quent, fines et serrées, mais manquant souvent sur un des côtés de la valve au niveau du nodule médian, disposition qui reproduit ce que nous avons déjà vu chez les Navicula sculpla, sphæro- phora, etc. Lo Fie. 213, — Nuv, bacillaris, var, thermalis, Grun, (a) 2 Avec le Navicula liber, W. Sm., nous arrivons à une forme tout à fait bacillaire, avec des stries exactement perpendiculaires au raphé, atteignant presque le raphé et laissant un espace hyalin étroit, elliptique, autour du nodule médian. Les nodules terminaux, très marqués, sont assez éloignés des extrémités, et les stries extrêmes rayonnent autour d'eux comme dans beaucoup de Pinnu— Jariées. Un sillon, partant de ces nodules, suit les bords de la valve en s'arquant un peu au niveau du nodule médian. Les stries sont fines, serrées (18 dans 1 cent. de mm.). L'espèce est marine et longue d'environ 8 centièmes. Fig. 214. -- Navicula bacillum, Ehb. Enfin, le-Navicula bacillum, Ehb., représente un bätonnet court, 3 fois 1/2 aussi long que large, avec des stries très faiblement rayon nantes, mais plus serrées aux extrémités qu'au centre (17 aux extrémités, 14 au centre, dans À cent. de mm.) 276 LES DIATOMÉES Pour terminer ce que nous avons à dire sur le genre Navicula nous n’ajouterons que quelques mots relatifs à une série de très petites espèces que le D'H. Van Heurck réunit sous le nom de Minu- . issimées. La plupart ne dépassent guère 2 cent. de millim. en lon- gueur et beaucoup n'atteignent pas cette dimension. Tels sont les Navicula atomus, Nægeli; N. atomoïdes, Grun.:; N. minima, Grun. ; N. binodis, W. Sm.; NN. exilissima, Grun. Ces deux der— nières espèces sont intéressantes en ce qu’elles constituent des « tests » assez difficiles. Le N. binodis présente 30 stries, et le N. exilissima 40 stries environ dans 4 cent. de millim., très délicates et péu visibles, même avec les objectifs homogènes. (H. V. Heurck.) | Nous n'avons pu, dans cet examen rapide de'ce nombreux genre, que signaler les principales espèces ; mais on voit qu’on peut les répartir en quelques groupes qui se distinguent aisément par des caractères dominants, lesquels, en se modifiant, donnent des espèces de passage. On ne peut, en effet, s'empêcher de reconnaitre certains types importants, autour desquels se groupent, par des variations diverses portant tantôt sur un caractère, tantôt sur un autre, des séries plus ou moins nombreuses de formes pour ainsi dire dérivées, et quelques autres un peu aberrantes. Nous avons indiqué plus haut les divisions qu’on peut établir parmi les espèces Pinnulariées et Radiosées ; parmi les autres, on voit combien celles qui appartiennent aux types crabro (ou didyma), elliptica, lyra, se rapprochent d’une manière étroite et passent aux types suivants: amphisbæna, serians et bactllaris qui, eux aussi, sont alliés de très près. Beaucoup d’espèces exotiques ou très rares, que le cadre de cet ouvrage ne nous à pas permis de signaler, trouveraient toutes à se placer auprès de l’un ou de l’autre de ces types originaux. | Parmi les types que nous considérons comme aberrants, nous devons citer le Navicula aspera, Ehb., pour lequel M. H. Van Heurck a créé un groupe à part, celui des Aspérées, à la suite des Naviculées lyrées, dont le type est le Navicula Lyra, Ehb. Nous pensons, comme nous l’expliquons plus loin, que cette espèce doit ètre distraite de ce genre, et nous l'avons jointe aux Stauroneis comme faisant le passage au genre Scoliopleura. $ 3. — Vankeurchia, Schizonema, Mastogloia, Diadesmis. À la suite du genre Navicula proprement dit se placent divers autres genres qui s'y rattachent de très près et offrent avec celui-ci, X. DESCRIPTION 271 entre eux, et avec les genres voisins, de nombreuses formes de pas- sage. | Vanheurckia. — Tel est, par exemple, le petit genre Van- heuwrckia, dédié par M. de Brébisson au savant botaniste d'Anvers, le D: H. Van Heurck. Ce genre est composé de quelques espèces d’eau douce, remarquables par la finesse de leurs stries, et qui CONS- tituent des tests intéressants. On trouve quelquefois les frustules réunis dans des tubes, comme les Schizonema et les Cotletonema il faut donc les considérer comme ayant un thalame tubulaire qu'ils abandonnent de bonne heure. En réalité, ce sont des Schizonema, plutôt que des Navicula. Ces espèces ont les valves elliptiques lancéolées avec des stries parallèles, quelquefois seulement un peu rayonnantes autour du nodule médian, atteignant le raphé qui forme une double ligne droite. Le nodule médian est plus long que large et les nodules terminaux, compris dans la double ligne du raphé, sont assez éloignés des extrémités. Tel est le Vanheurckia rhomboïdes, Bréb., le Navicula rhomboïdes d'Ehrenberg, jolie espèce qui vit dans les eaux douces, les tourbières, et atteint 6 à 7 cent. de millim. Ses stries sont très délicates, environ 24 à 28 dans un centième de millim. ; elles sont formées de fines perles qui s’alignent en stries longitudinales. Les valves sont un peu resserrées au-dessous des extrémités. Fig. 216 Fig. 215. — Vanheurchia rhomboïdes, Breb. (1) Fig, 216 — 1. Vanheurchia rhomboides, Bréb. 2. Vanh. crassinervis. Le Vanheurckia crassinervis est le Navicula crassinervia de (1) La partie supérieure est résolue en stries transversales, et la partie infé- rieure en stries longitudinales formées par l'alignement des perles composant es stries. 278 LES DIATOMÉES : À Brébisson, le Frustulia saxonica de Rabenhorst; c’est un test célèbre, un peu plus petit que le précédent (5 cent. de millim.) dont il n’est qu'une variété. Ses stries sont très fines et très difficiles à résoudre : 34 à 35 dans 1 cent. de mm. Le Vanheurckia viridula, Breb., est un Schizonema viri- dulum. Brébisson en avait d’abord fait un Colletonema viridulum. On. trouve souvent les frustules réunis dans des tubes. Il atteint jusqu’à 11 cent. de millim. et présente 28 à 30 stries, finement perlées, dans 1 cent. de millim. Fig. 217. — Vanh. rhomboides, fragment résolu en perles sous un gross. de 1800 diamètres, d'apres une photog. du D' Woodward. Enfin, le Vanheurchia vulgaris, V. Heurck, est le Colletonema vulgare de Thwaites. Il a les bords plus arrondis, les extrémités plus obtuses, les lignes du raphé écartées, interrompues avant d’at- tendre le nodule médian. Les stries médianes rayonnent un peu; elles sont plus fortes et plus écartées (24 dans 1 cent. de mm.) que les stries terminales (34 dans 1 cent. de mm.) Cette espèce, d’eau douce, ne dépasse guère 5 cent. de mm. Schizonema. — Le genre Schizonema est composé de Navicules qui, à l’état jeune au moins, ont leurs frustules renfermés dans des tubes mucilagineux, comme les Encyonema, qui appartiennent à la tribu des CYMBELLÉES. Nous y rattacherons l’ancien genre Colle- (onema, qui possède aussi un thalame tubulaire, et qui établit plus particulièrement encore un passage aux Æncyonema, parce que les valves ne sont pas tout à fait symétriques par rapport au grand axe. Les Schizonema sont ordinairement des espèces marines à valves peu silicifiées. Ils ont un raphé droit où, dans certaines espèces, on peut reconnaitre une double ligne. Les stries sont à direction généralement parallèle, quelquefois un peu rayonnantes autour du nodule médian; elles atteignent le plus souvent le raphé, mais non le nodule médian, autour duquel règne parfois une Zone hyeline, L'une de ces espèces, le Sch. Smithii, C. Ag., possède de véri- tables côtes ou du moins des stries très fortes, relativement espacées (13 dans 1 cent. de mm.), finement divisées, rayonnant dans la par- tie médiane, laissant une étroite bande claire le long du raphé et une à / X. DESCRIPTION 219 zone élargie autour du nodule médian, et convergeant vers les bords dela valve aux extrémités. L'espèce mesure 6 cent. de mm. de long. Le Schizonema crucigeruin, W. Sm., est très allongé et très étroit avec les extrémités aiguës. Les stries sont serrées (24 dans _ A cent. de mm.), presque parallèles, divisées en perles qui s’alignent > en stries longitudinales très fines. Pas de bande hyaline Île long du 5 raphé, mais un espace élargi autour du nodule médian, espace qui À porte deux fortes stries. La longueur du frustule varie de 7 à 8 eent. î de mm. et 4e ‘a fi va Dhs. RE Fig. 218 Fig. 218. — Schisonema Smith, C. Ag. Fig. 219. — Sch. ramosissimum, C. Ag. Le Schizonema ramosissumum, C. Ag., est elliptique lancéolé ; les valves sont couvertes de stries perlées, sans espace lisse, dont les divisions s’alignent en stries longitudinales. Il y a environ 14 stries dans 1 cent. de mm. et le frustule mesure 5 centièmes de long. — Le Sch.floccosum, Kz., est une forme voisine.(4, Fig. 205, D 212): * Le Schizonema amwplius, Grun., est une espèce un peu plus forte, de même forme, mais à stries plus grosses, dont les divisions forment aussi des lignes longitudinales. (5, Fig. 183, p. 258.) Fig. 220 — Schisonemu lacustre, C. Ag. Le Schizonema lacustre, G. Ag., estle type de l’ancien genre Colletonema, dont les frustules se forment aussi dans des tubes mais ne sont pas toujours complètement symétriques par rapport à la ligne médiane. Dans l'espèce qui nous occape, ainsi que dans 280 LES DIATOMÉES celles qui s’y rattachent comme les Schizonema (Colletonema) neglectum, Thw., Schitonema (Collet) Tnoaitest, Grun., les stries sont plus grosses, atteignant le raphé sauf au niveau du nodule médian où, plus courtes ou plus espacées, elles laissent un espace lisse élargi transversalement. Ces stries sont très rayon nantes autour du “Houule médian et autour des nodules terminaux qui sont Die loin des extrémités. Il n’y en a que 9 dans 1 cent. de mm. ; elles sont finement divisées en travers. C est une espèce d’eau doteé longue de 3 à 5 cent. de mm. Nous passerons rapidement sur . petits genres qui se placent à la suite de ceux que nous venons de décrire et qui pré- sentent moins d'intérêt, étant peu riches en ‘espèces, assez rares d’ailleurs et souvent peu connues. _ Mastogloia. — Le genre Mastogloia, Thwaites, se distingue par un caractère très curieux. Il se compose d’assez petites espèces, de forme naviculée elliptique, dont les valves présentent à l'inté- rieur, le long de leurs bords, une rangée de grosses cellules formées par des lames siliceuses internes adhérentes : à la face profonde des Fig. 221. — Mastogloia Braunii, Gr. valves. La surface supérieure de celle-ci est marquée de stries ordi- nairement assez fines. Ces espèces vivent dans l’eau douce ou l’eau saumâtre ; les frus- tules se forment au sein d’une masse gélatineuse plus ou moins volumineuse. L'une des plus remarquables est le Mastogloria Braunu, Gr., dont les cellules ou logettes sont nombreuses ; les stries, finement ponctuées, au nombre de 18 dans À cent. de mm., un peu rayon- nantes, sont interrompues par une ligne lisse se réunissant au nodule médian de manière à former un don en double lyre, comme dans le Navicula lyra. Les autres espèces ne présentent pas ce sillon lyré; tels sont les Mastogloia Smithit, Thw., M. lanceolata, Thw, M. exigua Lew., dont les bords sont courbes, de sorte que la rangée des cel- An, 72 ous 4 X. DESCRIPTION 281 lules qui les ourle est en ligne courbe aussi ; les deux premières espèces ont des cellules nombreuses, la dernière n’en a souvent que trois (H. van Heurck). Les Mastogloia Dansei, Thw. et M. Gre- villei, W. Sm., ont les côtés assez rectilignes, dans une partie de leur étendue, pour que la rangée de cellules, qui ne borde que cette partie, soit elle-même rectiligne. _ Toutes ces espèces sont de petite taille et n’ont que de 3 à 5 cent. de mm. de long. Diadesmis. — Les Diadesmis, Kz, sont des espèces encore plus petites, caractérisées surtout par ce que les frustules restent réunis les uns aux autres en longs rubans, sans être enfermés dans des tubes. Celles que nous connaissons habitent les eaux douces. Une : de ces espèces présente une disposition qui rappelle les Mastoglora, c'est-à-dire que le long des bords règne une rangée de grosses perles, mais ce ne sont pas des cellules placées sous la valve. Il s’agit du Diadesmis gallica, W. Sm., qui montre, en outre, des stries très fines, un peu rayonnantes, au nombre de 28 dans 1 centième de mill. Le frustule est elliptique allongé, à extrémités obtuses, ét un peu élargi au milieu. Il y à un petit espace lisse le long du raphé et autour du nodule médian. Fig. 222. Fig. 223. ; Fig. 222. — Diadesmis gallica. W. Sm. (1000 diam.) x Fig. 223. — Diad. confervacea, Gr. (1000 Diam). < Le Diadesmis confervacea, Gr., est une jolie petite espèce à strics rayonnantes, avec bande hyaline et aire lisse autour du raphé | et du nodule médian. | : Ces espèces ne dépassent guère { cent. de millimètre 1/2. de oi Dur din” dt ni 2 PT «Te PR ro Co Vr273 s & A De RD Re Te en Er rh ' Se ES # 19 ; # Æ LE Fr XI DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) © NAVICULÉES (Suite) $ 1. — Stauroneis Le genre Séauroneis a été créé en 1843, par Ehrenberg, pour des Naviculées dans lesquelles le nodule médian s’est dilaté trans- versalement jusqu'aux deux bords des valves en un large espace Fig. 224, — ]. Stauroneis phœnicenteron, Ehb. 2. Stauroneis gracilis, W. Sm. 3. Stauroneis spicula, Hickie. 4. Stauroneis aspera, Ehb. lisse ou stauros. Comme le raphé est le plus souvent bordé d’une bande hyaline plus ou moins large, la valve parait marquée d’une grande croix suivant ses deux axes. Les valves sont couvertes de stries perlées. = Les deux lames d’endochrôme qui forment les chromatophores XI. DESCRIPTION 283 des Stauroneis sont toujours ondulées sur leurs bords, ce qui dis- tingue ces espèces de celles du genre Navicula. Le type de ce genre esi le Stauroneis phænicenteron, Ehb., ainsi nommé parce que son centre parait souvent rouge, par un jeu de lumière diffractée. Il à une forme lancéolée longue, progres— sivement atténuée vers les deux extrémités, qui sont obtuses arron- dies. Le raphé est droit, formé de deux lignes qui se réunissent en atteignant les nodules terminaux et le nodule médian, bordé d’une bande hyaline assez large qui se croise avec le stauros résul- tant de la dilatation du nodule médian. Ce stauros est ordinairement plus large sur les bords de la valve qu’au centre. Les stries sont délicates, finement perlées, légèrement rayonnantes, au nombre de 11 environ dans 14 cent. de mm. C’est une espèce d’eau douce, assez commune, et longue de 10 à 17 cent. de mm. Fig. 225. — Stauroneis acuta, W. Sm. Le Stauroners acuta, W. Sm., a les valves plus aiguës aux extrémités, parce qu’à partir du petit axe, jusque vers les bouts, les bords de la valve se creusent en courbe concave et les deux demi- valves forment un peu comme deux fers de flèche opposés par la base, qui est le stauros. Le raphé est double aussi vers le milieu des deux demi-valves, simple en approchant des nodules. La bande hyaline le long du raphé et le stauros médian, élargi sur les bords, ont le même caractère que dans l'espèce précédente, mais les extré- mités sont doublées à l’intérieur d’un épaississement qui les coifle d’un en-bout hyalin (Zwmen). Les stries sont délicates, formées de perles peu serrées, très peu rayonnantes et au nombre de 12 environ dans 4 cent. de mm. Cette espèce, d’eau douce, longue de 8 à 15 cent, 284 LES DIATOMÉES de mm., se trouve par groupes de 2 à 6 individus. La zone connec— tive montre des plis portant des lignes perlées. Les frustules mesu— rent de 5 à 16 cent de mm. Le Stauroners gracilis, W. Sm., est plus petit, sans épaississe- ments aux extrémités, avec un stauros plus étroit, moins dilaté du coté des bords de la valve qu'il n’atteint pas le plus souvent. Les stries sont fines, perlées, assez rayonnantes. Le frustule ne mesure que de 5 à 8 cent. de mm. Il vit dans les eaux douces, les tourbières, etc. (2, Fig. 224.) Le Stauroneis spicula, W. 3. Hickie, est très étroit, à bords presque droits, en losange très allongé, avec des extrémités pointues. Le raphé n'est double en aucun point, bordé d’une bande hya- line très étroite; le stauros est très étroit aussi, non dilaté aux bords de la valve. Les stries sont à peu près perpendiculaires au raphé, délicates, finement perlées et très serrées (28 dans 1 cent de mm). C’est une espèce d'eaux saumâtres dont la taille est de 9 à 10 cent. de mm. (3, Fig. 224 ci-dessus.) Ur A 0 \\ / ms DD EI Au Fig. 226 Fig. 226. — Stauroneis anceps, Ehb. Fig. 227. — 1. Nav. viridis, v. commutata, Gr. 2. Stauroneis anceps, var. amphicephala, Kz. 3. Nav. bicapitata, Lag. Quelques espèces ont les bords plus ou moins ondulés. Le Stau- roneis anceps, Ehb., par exemple, est une jolie petite Diatomée d’eau douce à valves elliptiques avec les extrémités brusquement contractées, c’est-à-dire rostrées ou rostrées-capitées. Le stauros est relativement large, dilaté vers les bords de la valve, la bande hyaline le long du raphé très visible, les stries très rayonnantes, au nombre de 20 dans 1 cent de mill. Le frustule a de 4 à 6 cent de mm. de long. Comme la plupart des espèces à capitations ou rostrations, celle-ci fournit diverses variétés dépendant de la forme et de l'ampli- tude des capitations. Telles sontles Sfawroneis anceps var. linea- ris, Kz, et St. anceps var. amphicephala, Kz. Ces variétés ont les côtés parallèles, et, chez la première, les extrémités sont brusquement atténuées, mais non rostrées ; dans la seconde, elles sont brusque PT EN Ed En PRES XI. DESCRIPTION 1 200 ment atténuées, mais rostrées (1). L'une et Fautre se trouvent mélées au type dans les mêmes localités. Elles ont à peu près la mème taille. (2, Fig. 227.) Les bords des valves peuvent être très ondulés. Tel est le Siau- roneis legumen; Ehb, autre petite espèce d’eau douce, de 3 cent. de mm. de longueur, dont les cotés sont ondulés comme ceux d’une gousse qui renfermerait trois graines, celle du milieu plus peute. Les extrémités, rostrées, sont doublées d’un épaississement Inté— rieur. Le Stauroneis Smathit, Gr. n'en diflère que par Son stauros un peu plus étroit et parce qu'il ressemble à une gousse dont la graine du milieu serait la plus grosse. Nous signalerons encore plusieurs petites espèces d’eau douce, comme les Stauroneis pumila, Kz., le Siauroneis truncala, Schum, qui a 4 cent. de mm. de long. sur 1 4/2 de large ; et le Siau- roneis Cohnü, Hilse, jolie petite Diatomée ovale, de 3 cent. de mm. environ de long sur 2 de large et qui présente 24 à 25 strics dans À centième de millimètre. Quant au Stauroneis asper&, Ou Navicula aspera d'Ehrenberg, il n’est pour nous un Stauroneis qu’en raison de son endochrôme, dont les lames sont ondulées sur les bords, comme chez tous les Stau- roneis, autrement nous le classerions parmi les Scoltopleura; mais il forme évidemment le passage de l’un à l’autre genre. Nous avons déjà indiqué plus haut que nous considérions ce Navicula aspera comme une forme très aberrante et, à notre avis, égarée parmi les MNavicula proprement dits dans lesquels 1l formait à lui tout seul un groupe à part, les groupes des Aspérées. (H. Van Heurck.) D'ailleurs, Ehrenberg et W. Smith, à l’époque où les genres étaient plus larges et leurs diagnoses moins serrées, avalent déjà été embarrassés pour classer cette espèce, et ils en avaient fait tantôt un Sfauroneis, tantôt un Séauropter«. C’est une belle Diatomée longue, à côtés presque parallèles, avec des extrémités arrondies, des valves déprimées au centre, un raphé un peu flexueux partageant la valve à peu près par le milieu et bordé d'une bande hyaline qui s'étale, au niveau du nodule médian, en une zone lisse formant une ceinture transversale parfois complète, élargie sur les bords de la valve et au milieu de laquelle le nodule, grand et rond, est difficile à distinguer. Tout le restedes valves esi cou (1ÿ Les stries sont mal représentées dans la figure 227, 2 : elles doivent être rayonnantes et non perpendiculaires au raphé. 286 LES DIATOMÉES vert de lignes rayonnantes composées de gros grains allongés. Ces grains font, en réalité, partie de stries interrompues et sont divisés en travers par des lignes difficiles à voir. Il y a 9 à 10 de ces stries Be ES HA - ; 7 Fig. 228.— Stauroneis aspera, Ehb. interrompues dans un cent. de mm. Le frustule, vu par la face con- nective, est contracté au milieu, épais et tronqué aux extrémités. Il a de 10 à 18 cent. de mm. de long et sa valve est 6 à 8 fois plus - longue que large. ‘1 de XI. DESCRIPTION 287 $ 2. — Scoliopleura Le genre Scohopleura a éié créé par M. Grunow pour des Navi- culées à frustules libres, à surface convexe, et un peu tordus en spi- rale de manière à rendre la zone connective et le raphé un peu _sigmoiïde. | Nous ne connaissons dans ce genre que deux espèces, marines : Scoliopleura latestriata, Gr., et SC. tumida, Rab. Nous nous permettons d’en ajouter plusieurs, en donnant quelque extension à la caractéristique du genre telle qu’elle a été établie par M. Grunow. Fig. 229. — Scoliopleura latestriatu, Gr. 230. — Sc. tumida, Rab. ï C'est ainsi que nous rapportons à ce genre Scoliopleura, tel : . que nous le définissons, plusieurs espèces appartenant à un genre + Alloionetïs, créé en 4867 par le naturaliste viennois J. Schumann (1), ‘4 et qui n’a pas êté conservé. Ce sont les Alloioneis Antillarum, ! | CL et Gr., À. Kurzt, Gr., À. Grundleri, CI. et Gr., et À. curvi- ne. nervia, Gr. (2). 4 Dans ces conditions, nous pouvons définir ce genre en disant qu'il se compose de Naviculacées à frustules libres, parfois un peu tordus, à valves très convexes, marquées de stries perlées, s’ali- enant quelquefois en plusieurs systèmes, avec un raphé plus ou moins flexueux ou sigmoïde et ne divisant pas toujours la valve en deux parties symétriques. Les Scoliopleura forment ainsi le passage des Navicula et autres Naviculacées symétriques, comme celles que nous avons étudiées (1) J. Scxumann. Die Diatomeen der hohen Tatra, 1867. (2) P. T. CLève. Diatoms from the West Indian Archipelago, 1878. eV Hg ur 288 LES DIATOMÉES usqu'à présent, aux Naviculacées asymétriques ou sigmoïdes, comme la plupart de celles qui nous restent à examiner. Ajoutons que toutes ces espèces sont marines, aussi bien celles dont nous avons parlé d’abord que les dernières. Le Scoliopleura Antillarum, (CI. et Gr.) Pell., a une forme elliptique lancéolée avec des extrémités subaiguës ; la valve est un peu déprimée au centre et bombée près des extrémités, ce qui rend Fig. 251. — Scoliopleura Antillarum (C1. et Gr.) Pell. le raphé flexueux. Celui-ci est bordé sur une grande partie de sa longueur d’une bande hyaline très étroite ou même absente d’un côté, mais large de l’autre. Du côté où elle est le plus étroite, elle se dilate en une aire hyaline triangulaire qui embrasse le nodule médian, peu visible. Les stries sont rayonnantes, formées de gros grains interrompus, mais nous ignorons si ces grains sont divisibles en parties plus fines. Ces stries, du côté du raphé, sont d’inégales lon gueurs. Le frustule a 12 cent. de mm. de longueur (Grunow). C’est “Alloioneis Antillarum de Clève et Grunow. XI. DESCRIPTION 289 Le Scoliopleura tumida, Rab, a une forme elliptique lancéolée, avec des extrémités ordinairement assez aiguës. La valve est déprimée au centre, bombée vers les extrémités, ce qui rend le raphé flexueux. I est bordé d’une mince bande hyaline qui se dilate en ellipse à grand axe longitudinal autour du nodule médian, difficile à voir. Les stries, au nombre de 10 environ dans 1 ceni. de mm., rayon— pantes au milieu, un peu courbes à cause de la forme de la valve, Pete CE Fig. 232, — Scoliopleura tumida, Rab. n. sont continues, mais finement perlées. Elles sont souvent de longueur inégale dans la région médiane. Le frustule mesure de 40 à 16 cent. de mm. de longueur. Le Scoliopleura Kurzü (Gr.) Pell., est l’Alloioneis Kurzn de 4 Grunow. Il à des frustules elliptiques larges à extrémités atténuées. ‘4 Sa longueur est environ trois fois sa largeur. Le raphé est flexueux Ne et ne partagepas la valve en deux parties égales ; il est bordé d’une bande hyaline plus étroite d'un côté que de l'autre ct brusquement 290 | LES DIATOMÉES À dilatée du côté plus étroit autour du nodule médian, en raison de ce que les stries médianes restent très courtes de ce côté et à ce niveau. De l’autre côté, les stries, formées partout d’assez grosses granulations, paraissent laisser le long du raphé et autour du nodule médian une surface lisse plus large, mais ce n’est qu’une appa- - LE *œe LJ À € e, %o q % a à e- 2 Le ° ® Ÿ 0 4 de ( o 0 (] 4 , Ÿ Ce ', Q e ? 0 CURE . * D %:10 Fig. 235. Fig, 234. Fig. 233. — Scoliopleura Kurzti (Gr.) Pell. Fig. 234. — Scoliopleura Kurzii. Détails : b. Frustule entier (montrant lapartie sup. et la partie inférieure). c. Perles décussées, lumière centrale ; gross. 3040 diamètres. d, Les mêmes, éclairage oblique ; gross. 3040 diam. (P. T. Clève). rence : les stries se continuent de ce côté Jusqu'au raphé et presque jusqu’au nodule médian, seulement elles ne sont plus ponctuées et passent, dans cette parte, à l’état de côtes. Quant aux stries ponc— tuées elles-mêmes, elles sont disposées de manière à s’aligner en trois systèmes (ou décussées), un système transversal et deux systèmes obliques qui se croisent. Les stries transversales sont plus XI. DESCRIPTION 291 ns serrées que les stries obliques et au nombre de 10 à 11 dans { cent. de mm. (Grunow.) Le frustule mesure de 9 à 10 cent. de mm. Le Scoliopleura Grundleri (C1. et Gr.) Pell., est une espèce un peu plus petite, à frustule bacillaire par Sa face valvaire, avec les côtés parallèles et les extrémités presque arrondies mousses. Il est environ quatre fois plus long que large et parait un peu déprimé au milieu. Le raphé est flexueux et partage la valve en deux parties Fig. 235. — Scoliopleura Grundleri (CI. et Gr.) Pell. ps ele 7 à EG SSL UNI T0 \ très inégales. Les stries sont transversales, atteignant le raphé des F deux côtés, mais elles laissent un petit espace lisse, en ellipse à transversale, autour du nodule médian. Elles sont composées d'assez ; 4 gros grains et au nombre de 11 dans 1 cent. de mm. Le frustule : ? = ‘ L. n'a que 7 4/2 cent. de mm. de long. ‘4 | Le Scoliopleura curvinervia (Gr.) Pell., a une forme elliptique 4 lancéolée, régulièrement atténuée du milieu aux extrémités. Le frustule est quatre fois aussi long que large et parait gonflé au centre ; le raphé est flexueux et re partage pas la valve en deux parties tout à fait égales ; il est bordé par une bande hyaline qui va en s’élargissant des extrémités vers le milieu, où elle se dilate autour du nodule médian, plus d’un côté que de l’autre. Les siries sont rayonnantes et ont l’aspect de côtes, mais avec un fort grossis- 292 LES DIATOMÉES sement, on reconnait qu'elles sont formées de perles très fines et difficiles à voir. Il y a de 8 à 9 stries dans 4 cent de mm. (Grunow) et elles sont interrompues par un sillon très net, à peu près paral- lèle au bord de la valve, qui les coupe de chaque côté du raphé, à près de la moitié de leur longueur. Le frustule mesure de 7 à 41 1/2 . cent. de mm. (Fig. 236.) M À = mn \ ci | | SN | 1e) MA LT Fig. 236. — Scoliopleura curvinervia (Gr.) Pell. Le Scoliopleura latestriata, Gr., a une forme bacillaire longue avec les côtés parallèles et les extrémités peu à peu atténuées. Le frustule, environ six fois aussi long que large, parait un peu bombé vers l’une de ses extrémités et un peu déprimé vers l’autre, ce qui donne au raphé une forme non seulement flexueuse, mais sigmoïde. Celui-ci est bordé d'une très étroite bande lisse, qui s’élargit légè- rement autour du nodule médian. Les stries se présentent sous forme de côtes robustes, 7 à 8 dans 1 cent. de mm., mais entre ces côtes on reconnait, avec un bon objectif, deux rangées de perles alternées, très fines et difficiles à voir; ce qui, avec le système transversal, constitue trois systèmes croisés. Ces stries sont inter- rompues de chaque côté, dans le voisinage du raphé par un sillon PRINT, IN x dr PA de dupe SRE à re. ! Fi < 5 Ÿ à SR AMOR TR A Nr il DL EN Torres Le mr ' cd : L/ DER : ‘ 2 » FÉPR.2 + f “ 2 FRA v LES XI. DESCRIPTION 298 très marqué parallèle à ce raphé. Cette Diatomée a de 10 à 15 cent. de mm. de longueur. Telles sont les espèces à nous connues qui nous paraissent devoir être rapportées dans un même genre, lequel à notre avis doit plutôt être le genre Scoliopleura que tout autre. Nous avons peut-être insisté un peu trop longuement sur les quelques formes que nous y Fig 237. — Sc. latestriata, Gr. réupissons et dont quatre sur six sont rares el appartiennent aux mers de l'Inde ou da Mexique ; mais nous tenions à faire ressorüur les points de contact, nombreux ei variés, qui les rapprochent natu- _rellement et nous paraissent justifier le remaniement que nous avons fait subir à ce genre. Nous ferons encore remarquer à ce sujet que la position systéma- tique de ces espèces est bien où nous l'établissons, car nous Îles voyons par leur raphé flexueux, quelquefois décidément sigmoide, et même par certains détails de leur striation, offrir un passage naturel aux Plewrosigma, qui les avoisinent en effet dans le tableau de classification des Naviculacées. De plus, les lames d'endochrôme, du moius dans les espèces où elles ont été observées, présentent 294 LES DIATOMÉES un lobe saillant vers le nodule médian, comme chez les Rleuro- sigma. Et même, nous y voyons apparaître l'approche de la famille suivante, celle des AMPHIPRORÉES, dans les espèces dontles valves sont bombées vers leurs extrémités, et particulièrement dans le Scoëio- pleura latestriata, dont la valve est bombée dans une de ses moi- tiés et déprimée dans l’autre. Cette disposition est, d’ailleurs, bien Fig. 238. — Pleurosigma hippocampus,, Ehb. (stries rectangulaires). plus accentuée dans une forme qui appartient aussi aux mers des Antilles, le Rhoïcosigma Antillarum, CI. et Gr., dont nous par- lerons plus loin. $ 3 — Pleurosigma, Le genre Pleurosigma, créé par W. Smith, est un des plus. beaux de la famille des Diatomées. Ses caractères nettement tran- chés, et qui permettent de distinguer à première vue les espèces qui le composent de celles de tous les genres voisins, en font un des groupes les plus naturels que les en re aient établis. Ces espèces sont souvent de très grande taille, très élégantes de forme et marquées d’admirables systèmes de stries, qui depuis fort long— temps ont fait de quelques-unes des tests trés pratiques, très usités et très utiles. Les frustules sont naviculaires, en général allongés, mais plus où moins tordus en S quand on les regarde par la face valvaire. Pose EE e Er | RC co 4 : PA XI. DESCRIPTION 295 Le raphé suit naturellement cette courbe, mais il est souvent plus _sigmoïde, d’autres fois moins, que la valve elle-même. Ces valves ne sont ordinairement pas planes, mais un peu bombées dans le sens transversal. Les frustules vus par la face connective sont droits. M. Otto Müller a étudié d’une manière spéciale l’endochrôme de certains Pleurosigma et à trouvé qu’il est formé, comme dans toutes Fig. 239. Fig. 240, Fig. 239. — Pleurosigma angulatum, W,. Sm. (1) Fig. 240. — Pleurosigma intermedium, W. Sm. (Stries décussées). les Naviculées, de deux plaques ou chromatophores qui reposent par leur ligne médiane sur la ligne médiane de la zone connective, mais leurs bords sont déchiquetés, avec un lobe qui s’avance vers le nodule médian, et leur surface présenterait des perforations régu- lièrement disposées. (1) Dans les figures que nous donnons des Pleurosigma, on comprend que nous n’avons pas pu représenter les stries à leur véritable distance. Elles sont, en géneral, deux fois plus serrées sur les valves naturelles que dans nos dessins, excepté ie les reproductions d'épreuves photographiques. 296 LES DIATOMÉES Les Pleurosigima se trouvent le plus ordinairement à l'état de frustules libres; cependant il parait qu’on les rencontre quelquefois dans des tubes gélatineux. Les stries, si remarquables, qui ornent leurs valves peuvent être disposées de deux manières. Elles sont composées de perles, qui s’alignent souvent en deux systèmes perpendiculaires l’un à l’autre. Les stries sont alors dites « rectangulaires ». Mais, d’autres fois, les perles sont disposées en quinconce et s’alignent en trois direc- tions, une transversale et deux obliques, qui se croisent sous des Fig. 241. — Pleurosigma anqulaitum, résolu et photographié à la lumière électrique par le D' H. Van Heurck. angles un peu variables, l’une de lignes obliques étant dirigée de droite à gauche et l’autre de gauche à droite. Dans ce cas, les stries sont dites « décussées ». Suivant le mode d'éclairage que l’on emploie et la direction de la lumière oblique que lon dirige sur la valve, on peut faire apparaitre à volonté le système des stries transver- sales, l’un ou l’autre des systèmes obliques et même parfois un qua- trième système, longitudinal, comme en le comprend en examinant le schéma que nous en avons donné. (Voir Fig. 59, p. 73.) Résolues en perles, comme on dit, les stries paraissent formées par des grains hexagonaux, mais M. Alfred Nachet a fait voir jadis qu'il s’agit là d’une illusion d'optique produite par l’entrecroise- XI. DESCRIPTION 297 went des trois systèmes d'interstries et que les grains sont arron— dis. C’est ce qu'il est facile aujourd’hui de vérifier avec les objectifs que nous possédons (1). : Cette diversité dans la disposition des stries permet de diviser d'une manière très simple les Pleurosigma en deux STOupes : ceux qui présentent des stries décussées et ceux qui ont des stries rectangulaires. à Fig 212. Fic. 243. Fig. 242. — Pleurosigma angulatum var. quadratum, W.Sm.. Fig. 243. — Pleurosigma angulatum var. Æstuarii. W. Sm. ; Parmi les espèces à stries décussées, la plus remarquable de : soutes est le fameux Pleurosigma angulatum, W. Sm., qui sert de test, depuis bien des années, pour les objectifs moyens. Il a une forme lancéolée un peu élargie au milieu, avec un raphé dont la cour- É bure suit à peu près celle de la valve. Ces stries, au nombre de 18 Le. à 20 dans 1 cent. de millim., ont la même force dans tous les sens et sont orientées dans les mêmes directions sur toute la valve. Les stries obliques sont un peu moins serrées que les stries transvér- sales. Woodward a obtenu autrefois de magnifiques photographies de ce Plewrosigma résolu en perles, à la lumière solaire mono- chromatisée, avec les objectifs de Prazmowsky et de Powell et pe Lealand, et le D° H. Van Heurck a donné aussi récemment d’admi- rables épreuves réalisées à l’aide de l'éclairage électrique. Cette belle espèce marine peut atteindre jusqu à 15 centièmes de (2) Voir J. PezLeran, Le Microscope, son emploi et son application, p.577: * 20 L% à. D 298 LES DIATOMÉES millimètre de longueur. Elle fournit un assez grand nompre ac jolies variétés, dont les plus importantes sont les suivantes : D'abord, une forme plus grande, qui peut atteindre 22 cen- tièmes, le PI. angulalum, forma major, et que beaucoup de dia- tomistes considèrent comme le type, désignant alors celle que nous venons de décrire sous le nom de PI. angulalum, forma minor. Le PI. angulatum var. quadialum est beaucoup plus large, a une forme losangique anguleuse tordue, un raphé plus flexueux. Il y a des espèces qui diflèrent moins l’une de l’autre que cette « variété » ne diffère du type. Fig. 244. — Pleurosigma rigidum, W. SM. Le Pleurosigma angulatum var. Æstuari, W, Sm. se rap proche davantage du type, quoique plus petit, plus large, avec des extrémités un peu rostrées et un raphé plus sigmoïde que la valve elle-même, aussi devient-il tangent à l’un des bords vers chacune des extrémités. M. H. Van Heurck donne encore comme variétés du type PI. an- gulatum, le PI. delicatulum, W. Sm., très long et très étroit, à stries un peu plus serrées, moins atténué aux extrémités; l'énorme PI. strigosum, qui peut atteindre 1/3 de millimètre de long, non anguleux, et obtus; le PI. elongalum, très long, très mince et dont les stries se croisent sous un angle plus aigu; V XI. DESCRIPTION 299 Le Pleurosigma affine, Gr. est une espèce voisine, lancéolée large, à peine tordue, mais dont le raphé est plus sigmoïde que la LA PIS) SH 2 TS Fig. 245. Fig. 246. Fig..245. — Pleurosigma formosum, W. Sm. Fig. 246. — Pleurosigma decorum, W. Sm. valve. Les stries obliques se coupent à angle droit, vers le milieu de la valve, où elles sont flexueuses, et à angle aigu aux extrémités, 300 LES DIATOMÉES 18 à 20 dans 1 cent. de mm. C’est encore une espèce marine qui peut atteindre 20 à 22 cent. de mil. i Le Pleurosigma intermedium, W. Sm., est très peu courbé, très “étroit et très long, avec un raphé presque droit. Les stries se coupent partout sous le même angle et les stries transversales sont plus serrées (20 à 24 dans 1 cent. de mm). Le frustule mesure de 15 à 30 cent. de mm, et les plus petits individus sont les plus sigmoïdes. (Grunow.) Espèce marine. (Fig. 240.) | Fig. 247. — Pleurosigma balticum, W. Sm. Le Pleurosigma rigidum, W. Sm., se distingue tout de suite à sa forme, qui est droite, le raphé seul est très légèrement sigmoïde. Les extrémités sont brusquement obtuses. Il a des stries compa- rables à celles des espèces précédentes; c’est aussi une espèce marine, longue de 15 a 26 cent de mm. (Fig. 224.) Nous citerons encore les deux espèces suivantes, dont le raphé . est beaucoup plus tordu que les valves et, par conséquent, coupe celles-ci en deux parties très inégales vers les extrémités. Les stries XI. DESCRIPTION 301 obliques sont plus fortes et moins serrées que les stries transversales qui sont assez fines : Pleurosigma formosum, énorme espèce marine qui atteint 1/2 millimètre dans les forts individus, et dont les stries obliques se coupent à angle droit. I y à 15 à 17 stries transversales fines et 10 à 12 obliques dans 1 cent. de millimètre. (Fig. 245.) Pleurosigma decorum, W. Sm., autre grande espèce marine, de 20 à 25 centièmes de millimètre, étroite, longue, pointue, très sigmoïde, à raphé plus flexueux que la valve, et dont les stries obliques, fortes, se coupent presque (?) à angle droit, au nombre de 14 environ dans À centième de millimètre, tandis que les stries transversales, fines, sont au nombre de 18. (Fig. 246.) Fig. 249. Fig. 248. — Pleurosigma acuminatum, Grun. Fig, 249, — Pleurosigma scalprum, Gr. Les espèces qui n’ont que deux sysièmes de stries, rectangu— laires, c’est-à-dire des siries transversales et des stries longitudi- nales perpendiculaires les unes aux autres, sont assez nombreuses. Les plus remarquables sont les suivantes : Le Pleurosigma balticum, W. Sm., esl une srande espèce marine, longue de 20 à 36 centièmes de millimètre, moyennement large et dont les longs côtés sont droits et parallèles, la courbure ne se produisant qu'aux extrémités. Le raphé est ordinairement us 3, RS ARE 7 PEN SE RR # Æ F M /. em: ist RARE LE Cage 2 N : à i 2 302 LES DIATOMÉES plus sigmoide que la valve et flexueux au voisinage du nodule médian. Les stries longitudinales s’incurvent un peu autour de ce nodule et elles sont à peu près aussi serrées que les stries trans- versales, environ 15 dans 1 cent. de millim. (Fig. 247.) Le Pleurosigma scalprum, Gr., est une espèce d’eau saumâtre ou salée, à valves assez larges, avec les extrémités atténuées et recourbées, le reste de la valve restant sans flexion. Les stries lon- gitudinales et transversales sont de même valeur, comme dans l'espèce précédente, mais plus délicates. Le frustule n’a que 10 à 15 cent. de mm. (Fig. 249.) Fig. 250. Fig. 251. Fig. 250. — Pleurosigma attenuatum, W. Sm. Fig. 251. — Pleurosigma hippocampus, W. Sm. Le Pleurosigma acuminatum, Gr., est une espèce d’eau douce, assez commune, ayant de 13 à 17 centièmes de millimètre, assez sigmoide, avec un raphé qui partage la valve en deux parties presque égales. Il est un peu renflé au milieu avec des extrémités légèrement acuminées. Les stries longitudinales et transversales sont également marquées et serrées : 48 environ dans 4 cent. de mill. (Fig. 248.) FES Dansle Pleurosigma attenuatum, W. Sm., les stries longitudi- nales sont dominantes, sans doute parce qu’elles sont moins serrées : il n’y en a, en effet, que 10 environ dans 1 centième de mm., tandis qu'il y à 44 à 16 stries transversales. Elles s’incurvent un peu con- XI, DESCRIPTION 303 centriquement au nodule médian. Le frustule est plus grêle que dans l'espèce précédente, moins large et s’attènue insensiblement depuis le milieu jusqu'aux extrémités. Le raphé partage la valve en deux parties sensiblement égales. C'est encore une espèce d'eau douce, longue de 1/5 à 1/4 de millimètre, Le Pleurosigma hippocampus, W. Sm., ressemble beaucoup au précédent pour le nombre et la disposition des stries, dont le système longitudinal domine: mais il est plus trapu, plus court et plus large, sa longueur ne dépasse pas 16 centièmes de millim. Il vit dans les eaux saumâtres, à l'embouchure des fleuves. Fie. 258. Fig. 252. — Pleurosigma curvulum, Gr. Fig. 253. — Pleurosigma Kutzsingii, Gr. Le Pleurosigma curvulum, Gr., esi une petite forme d’eau saumâtre, longue de 8 à 12 centièmes de mm., assez srêle, neuf à dix fois plus longue que large, sigmoïde, et dont les siries longitudi- nales sont plus serrées que les stries transversales, contrairement à ce qui a lieu dans les espèces précédentes. Il y a 24 à 25 stries longitudinales et 21 à 22 transversales dans 4 cent. de mm. _ Le Pleurosigma Kützingü, Gr. d’eau douce, est un peu plus grand, car il peut atteindre A4 centièmes de mill.; il est aussi relativement plus large, avec les extrémités plus atténuées. Sa lar- geur, en effet, n'est guêre que six à sept fois plus petite que sa longueur. Les stries longitudinales sont un peu plus serrées que les transversales : 22 1/2 des premières pour 20 1/2 des secondes dans 1 cent. de mm. Enfin, le Plewrosigma nodiferum, Gr., ressemble par sa forme générale au PI. hippocampus, c’est-à-dire qu'il est presque droit, avec les extrémités seulement infléchies ; mais il est plus peut, 304 LES DIATOMÉES n'ayant que de 8 à 12 cent. de mm. de longueur et environ 1 à 4 4/2 de largeur. Son raphé est assez sigmoïde et il présente la même disposition que les précédents pour les stries, dont le système lon- gitudinal est plus serré (22 à 93 stries pour 4 cent. de mm.) que le système wansversal (17 à 20 stries). Il offre cetté particularité intéressante qu'il y a un très petit espace hyalin coupant oblique ment le nodule médian, et que les stries transversales médianes sont un peu rayonnantes autour de ce nodule. Il vit dans l’eau douce. Fig. 254. Fig. 255. Fig. 254. — Pleurosigma nodiferum, Gr. Fig. 209. — Pleurosigma Parkeri, Harr. Le D° H. Van Heurck réunit ces trois dernières formes : P{euro- sigma curvulun, Pl. Kützingii, Pl, nodiferum et quelques autres voisines au Pleurosigma Spencerii, W. Sm., espèce d’ean douce, dont elles ne seraient que des variétés. Fig. 256. — Pleurosigma fasciola, Ehb. Mais le Pleurosigma Parkeri, Harr., présente une disposition particulière des stries médianes, plus remarquable encore que celles dont le P{. nodiferum, Gr., nous a donné un exemple, disposition caractéristique. Ici, ce sont les stries longitudinales qui, à la hauteur du nodule médian, décrivent de petites courbes qui se coupent en formant au frustule une ceinture de petites figures elliptiques. XI. DESCRIPTION 305 C’est, d’ailleurs, une petite espèce d’eau douce, de 8 à 10 cent. de mm. de long, assez large, à extrémités un peu brusquement atté- nuées et fléchies, avec un raphé qui divise la valve en parties iné— gales. (Fig. 255.) Quant au Pleurosigma fasciola, Ehb., il présente, exagérée, l’at- ténuation brusque des extrémités, qui se prolongent en deux rostres minces et fléchis en sens contraire. Le raphé partage la valve en deux parties égales et les siries sont disposées comme dans les espèces précédentes, c'est-à-dire que ce Pleurosigma apparüent au groupe dont les stries longitudinales sont plus serrées que les stries transversales, comme 23 est à 21, dans 1 cent. de mm. C’est une espèce marine, longue de 10 cent. de mm. et très caractérisée. Fig. 257. Fig. 258. Fig. 257. — Rleurosigma scalproides, Rab. Fig. 258. — Pl. eximium, (Thw. Les Plewrosigma scalproïides, Rab., et PF. eximium, Thw.,sont deux autres petites espèces, longues de 8 à 10 cent. de mm., appar- tenant encore à ce groupe par la disposition des stries longitudinales plus serrées. Ils ont la forme épaisse, à corps droit, avec les côtés parallèles et les extrémités seules fléchies, en lame de scalpel. Le PI. scalproïdes habite les eaux douces ; il a 6 à 7 cent. de mm. de long et les stries longitudinales sont aux transversales comme 29 est à 22, dans 1 cent. de mm. Le PL. eximium, qui est marin, ou d’eau saumâtre (embouchures), n’a que 5 1/2 cent. de mm. avec 98 stries longitudinales pour 24 transversales dans 4 cent. de mm. Ces deux dernières espèces sont remarquables par ce détail par— ticulier que leurs frustules se forment dans des tubes gélatineux, comme les Schizonema. Aussi, le Pleurosigma eximium de H. Van Heurck avait-il reçu de Brébisson le nom sénérique d'En- dosigma eximium, le préfixe Endo rappelantl’intérieur des tubes. D'autre part, Ehrenberg en avait fait un Goionema sigmoideum, indiquant ainsi le filament glaireux formé par le tube et la forme du frustule. Thwaites en fit tout simplement un Schizonema exi- 306 LES DIATOMÉES mium et Sullivant le plaça avec raison dans les PZeurosigma, mais sous le nom de P7. oblusatuin. C'est le D° H. Van Heurck qui a rectifié cette désignation en Pleurosigma eximium. Telles sont les principales espèces et variétés de Peurosigma : nous devons ajouter que les unes et les autres sont sujettes à d'innombrables variations dans la forme et la taille, mais la dis position des stries ne change pas, et leur nombre dans un espace donné ne varie que dans des limites très étroites et qui ne suffisent pas à modifier l’aspect de la striation. En résumé, on voit que ce beau genre, dont les espèces passent presque insensiblement de l’une à l’antre, se divise naturellement en deux grands groupes : 1° Espèces à trois systèmes de stries (décussées) ; 2° Espèces à deux systèmes de stries (rectangulaires). Le premier groupe se subdivise en deux types : A. Type à stries toutes pareilles, se croisant sous un angle aigu, plus ou moins voisin de 60°. Les espèces se distinguent alors par la forme : P{. angulatum, PI. quadratum, PI. æstuarü, PL. in- termedium, PI. rigidum, etc. : .B. Type à stries obliques se croisant à angle droit. On distingue les espèces par la forme : Pleurosigma formosum, PI. decorum. Les espèces de ce type à trois systèmes de stries, dont deux per- pendiculaires ou rectangulaires, forment la transition aux espèces du second groupe. Ge second groupe comprend, en effet, les espèces à deux systèmes de stries, rectangulaires. Il se divise à son tour en trois types. G. Type à stries également marquées ou distantes dans les deux sens ; on distingue les espèces à la forme, (P4. balticum, PL. acu- minatum, PI. scalprum, etc.). D. Type à stries longitudinales dominantes, parce qu’elles sont moins serrées. Les espèces se reconnaissent à la forme (PL. attenua- lun, Pl. hippocampus, etc.). , 3 E. Type où les stries transversales sont dominantes parce qu’elle sont moins serrées. Les espèces se distinguent à leur forme, à diverses particularités caractéristiques de la valve ou à leur forma- tion dans des tubes (PL. Spencerii, PI. curvulum, PL Kü lzingtü, PI. fasciola; PI. nodiferum, PI. Parkeri; PI eximium, PI. scalproïdes, etc). | XI, DESCRIPTION $S 4. — Donkinia, Toxonidea, etc. C'est ici que devrait se placer la description de diverses formes de transition qui relient les Pleurosigma aux familles VOISines ; malheureusement, le plus grand nombre sont assez peu connues, exotiques d’ailleurs, el très rares. Aussi, nous citerons seulement pour mémoire les deux suivantes. Fig. 259. — Rhoicosigma Antillarum, CI. Le Rhoïcosigma Antillarum, C., que nous avons déjà signalé à propos des Scoliopleura, est une espèce à forme pleurosigmée dont le raphé, très sigmoide, forme une crête très saillante dans une moitié de la valve et plonge, au contraire, en dépression profonde dans l’autre moitié. La valve est distinctement striée transversalement, de 14 à 45 stries dans 1 cent. de mm. Le frustule n’a que 4 1/4 cent. de mm. Nous n’avons pas d’autres détails. Du reste, cette espèce n’est pas unique, et M. Grunow en a décrit plusieurs autres. Ces formes se rapprochent beauconp des Donkinia, si même on ne doit 308 LES DIATOMÉES les classer dans ce genre, qui fait une transition très marquée aux AMPHIPRORÉES, Ou dans les AMPHIPRORÉES elles-mêmes. Les Donkinia, constituent un petit genre créé par Ralfs, en 1860, et qui contient quelques espèces chez lesquelles le raphé forme une crête saillante ou carêne, sigmoïde, au milieu de laquelle est le nodule médian, et le frustule vu par la face connective est fortement contracté au milieu. Telest le Donkinia recta, Gr., dont le frustule vu par la face val- vaire est droit, à côtés parallèles, à extrémités en lancette obtuse, traversé en écharpe par un raphé saillant. La valve est couverte de stries, sans aires lisses, à deux systèmes, rectangulaires, 21 stries Re dans 4 cent. de mm. L'espèce, marine, mesure 8 à 9 cent. e mm. Fig. 260. Fig. 261. Fig. 260. — Donkinia recta, Gr. Fig. 261. — Toxonidea insignis, Donk. C'est un Pleurosigma droit, à raphé saillant et formant deux crêtes ou carènes, l’une dans la demi-valve supérieure, l’autre dans la demi-valve inférieure, avec un nodule médian déprimé. Donkin, qui l’a découvert, l'avait nommè Pleurosigma rectum. Quantaux Toxonidea, Donkin, ils représentent encore des Pleuro- sigma déprimés, Ainsi le Toxonidea insignis, Donkin, est un Pleurosigma droit qui a une énorme fluxion sur un côté. Il en résulte une Diatomée asymétrique à raphé courbe, partant du bord droit et y revenant en passant par un nodule médian excentrique. Les extrémités se sont rostrées par suite de la tuméfaction unilaté— rale du frustule. Les stries sont restées celles d’un Pleurosigma à trois systèmes (décussées), 21 environ dans 4 cent. de mm. C’est IX. DESCRIPTION 309 une espèce marine, rare, mais que l'on trouve, comme la précé- dente, sur les moules et qui a tout à fait l'aspect d'un Epithenia. Ce serait une forme de passage aux CYMBELLÉES. Une autre forme de transition a été trouvée par M. L. Reinhard, naturaliste russe, dans des récoltes faites par M. Mereschkowsky dans A. Da Fig. 262. — Achnanthosigma Mereschowski, Reinh. A. face valvaire; B, face connective ; e, endochrôme, n noyau. la mer Blanche. Sous le nom d’'Achnanthosigma Mereschhowskt, il en a fait le type d’une espèce et d'un genre nouveaux. Cette Diatomée, vue par la face valvaire, est évidemment un Pleuro- sigma, mais par la face connective, le frustule est courbé comme un Achnanthes, d’où le nom que M. Reinhard lui a donné. 310 : LES DIATOMÉES C’est une Diatomée marine, à frustules libres, avec un endochrôme iormé de deux plaques et un noyau placé contre la valve concave. Sa taille est de 17 1/2 centièmes de millimètre. Elle est d’une grande transparence, mais la disposition de ses stries n’est pas connue (4). Cette forme, qui s’est trouvée en grandes quantités dans les récoltes de M. Mereschkowsky, établirait une transition des PZeuro- sigma aux Achnanthes, ou des NAVICULÉES aux ACHNANTHÉES. $ 5. —- Berkeleya — Amphipleura. Les Berkeleya constituent un petit genre créé autrefois par Greville, et dans lequel M. H. Van Heurck ne cite que deux espèces : le Berkerleya micans, Lyngb. etle B. Dillwynii, Ag., qui vivent dags l’eau de mer. TTL TN QUTELTEN Fig. 263. — Berkheleya micans, Lyngb. Le caractère le plus remarquable de ce genre est de présenter un nodule médian extrêmement allongé dans le sens longitudinal, s’effaçant dans la partie médiane et ne faisant saillie qu'à ses deux extrémités, de sorte qu’il parait dédoublé (2). (1) L. RernnarD. — Les Bacillariacées de la mer Blanche. Bull. de la Soc. Ï. des Nat. de Moscou, et Journal de Micrographie, 1883. (2) La figure ci-dessus du Berkeleya micans n'est pas très claire ; néan- moins, on reconnaît, avec ün peu d'attention et une loupe, les deux points extrêmes « et b du nodule médian dédoublé. 2 XI. DESCRIPTION 311 Le Berkeleya micans est extrêmement long et mince, environ 20 fois plus long que large. Sa longueur varie de 8 à 9 cent. de millimètre. Il présente des stries fines et parallèles ; 26 dans 4 cent. de null. Le Berkeleya Dilwynii est beaucoup plus petit, long de 3 cen— tièmes de millim. environ, et elliptique, 4 fois moins large que long. Il présente 30 stries dans 1 cent. de mm., raÿonnantes aux exiré— mités, parallèles au centre. Amphipleura. — Les Amphipleura constituent un genre, établi par Kützing en 1844, très pauvre en espéces, mais qui n’en est pas moins un des plus célèbres de la famille des Diatomées, grace à l'Amphipleura pellucida, Kz., l’une des plus intéressantes petites plantes qui soient au monde. Nous ne croyons pas qu’il existe un seul organisme qui ait autant exercé la patience des micrographes, ait été l'objet de plus de recherches et de plus d'efforts, qui ait plus contribué aux progrès de la construction du microscope et des objectifs, au perfectionne- ment des artifices d'observation et de la technique des préparations de Diatomées, que l'Amphipleura pellucida. Pendant de longues années, la plupart des diatomistes n’ont connu les siries de l'Amphi- pleura que par oui-dire, et nous ne craignons pas d'avancer que le jour où ils ont éprouvé leur plus grande joie est celui où, pour la première fois, ils ont vu apparaitre sous leur objectif ces stries délicates dont la résolution avait été si longtemps pour eux impos- sible et chimérique. Aujourd'hui, avec les moyens perfectionnés que nous possédons, la résolution des stries transversales de cette petite Naviculée est beaucoup moins difficile, mais celle des stries longitudinales est encore très épineuse ; elle exige non seulement d'excellents instru ments, mais de plus une grande habileté dans leur maniement ; et, en somme, l’'Amphipleura pellucida est restée le plus difficile de tous les tests. C’est elle qui forme encore le vingtième et dernier numéro du fameux test de Moller (1). Ce petit genre, qui n’a longtemps compris qu'une espèce, celle dont nous venons de parler, n’en contient encore que deux, que nous sachions. Ses caractères génériques résident dans la disposition du (1) Les tests de Moller sont maintenant remplacés avec avantage par les magnifiques préparations-types de Ch.-J. Tempere, 168, rue Saint-Antoine, à Paris, préparations qui surpassent de beaucoup celles de Moller, et coûtent infiniment moins cher. — Elles contiennent de 3 à 200 espèces. 312 LES DIATOMÉES raphé, qui est droit sans nodule médian, mais se dilate vers les extrémités pour embrasser des nodules terminaux, très allongés et occupant souvent près du cinquième de la longueur de la valve. Les valves sont fusiformes, très allongées, à extrémités atténuées et presque aiguës ; elles sont de 9 à 41 fois aussi longues que larges et présentent, d’après Borscow, une ligne saillante longitudinale de chaque côté du raphé et un peu plus loin de ce raphé que du bord de la valve. Cette disposition n’est visible que quand on voit le frustule en coupe optique transversäle. L'Amphipleura pellucida est une espèce d’eau douce, assez commune, dont la longueur varie de 8 à 15 centièmes de millimètre. Elle présente un système de stries transversales qui vont du bord jusqu’au raphé, qu’elles entament même sur ses côtés. Le nombre de Fig. 264. — Coupe transversale schématique de l'Amphipleura pellucida, Kz, d’après Borscow. ces stries dans 4 centième de millimètre est représenté par des chiffres assez différents, suivant les divers auteurs. Nous en avons compté 40 et M. Castracane 52. Le D' H. Van Heurck n’en indique que 37 en moyenne. C’est à ce chiffre qu’à notre avis on doit s’ar- rêter, car plus que tout autre il mérite confiance, M. Van Heurck ayant (au mois de novembre 1884) réussi à résoudre en perles - et à photographier l'Amphipleura pellucida. Du reste, le chiffre donné par lui n’est qu’une moyenne et n’infirme pas absolument celui qne nous avons trouvé. Quant à celui de M. Castracane, nous le croyons certainement trop fort. Ce n’est pas, en effet, parce qu’elles sont très serrées que ces stries sont difficiles à résoudre, mais parce qu'elles sont extrêmement délicates. D’autres Diatomées ont une siriation plus serrée, quoique beaucoup plus facile à voir. Ces stries sont formées de perles dont l’alignement donne nais- sance à des stries longitudinales. Celles-ci, d’après M. H. Van Heurck, ne sont pas plus serrées que les stries transversales, mais elles sont encore plus délicates et plus difficiles à résoudre. "AS 0 XI. DESCRIPTION 313 Ajoutons que la manière la plus facile de résoudre les stries de l'Amphipleura pellucida consiste à éclairer la Diatomée oblique- ment par la lumière solaire monochromatique, en faisant passer le Fig. 265. — 1. Amphipleura pellucida, Kz. 2 et 3. Amphipleura Lindheiïmertii, Gr. Var. Truam. H::v. H. rayon de soleil à travers une petite cuve à faces parallèles contenant une solution de sulfate ou d’azotate de cuivre ammoniacal, comme nous l'avons indiqué plus haut. (Voir p. 175.) M. Grunow a désigné sous le nom d’Amphipleura Lindhei- merii une nouvelle espèce d'Amphipleura provenant du Brésil et du Texas. Elle est plus grande, mesurant de 16 à 22 centièmes de millimètre. Sa forme est à peu près la même, sauf que les nodules terminaux sont plus robustes et encore plus longs, occupant chacun plus du quart, quelquefois près du tiers de la longueur de la valve. Celle-ci est, du reste, moins étroite et plus naviculoïde que celle de l’A. pellucida, car elle n’est que de 6 à 8 fois aussi longue que large. Le raphé décrit à son milieu une petite ondulation laté- rale qui indique comme un rudiment de nodule médian. Cette espèce présenterait non seulement des stries transversales, 21 er ET “ Li RE, + < { Don CR Mer Ur EEE El ae nipeé es ie Coupe à AR ‘ 5 RE, x : # UE PR A fs 1 GT ED SNENTA “a TEE “er, a OS : É < £ D A M LEE W n Ve She LP En Per AA ES fs ss Ye 314 LES DIATOMÉES mais un système de stries obliques inclinées à environ 45° sur les premières, et dans un seul sens, c’est-à-dire d’un bord de la valve à l’autre en franchissant le raphé. La résolution de ces stries est difficile. Enfin, M. A. Truan a trouvé, en 1883, dans des dépôts d'eaux ferrugineuses, dans la Trubia (Espagne), une dernière forme d’Amn- phipleura à laquelle il a donné le nom d’ Amphipleura trubriana A. Tr. Elle présente les caractères de l’espèce brésilienne, À. Lin- dheïmerii, Gr.; M. H. Van Heurck la considère comme une variété de cette dernière. Le savant diatomiste belge pense, d’ailleurs, que cet Amphipleura Lindheimerii, var, Truani, pourrait être la forme sporangiale de l'Amphipleura pellucida. TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES A Pages ON ANR ESS 2 Rire. "4192 7211 Achnanthes . . A CES ele MR nt CODE SOLS Achnanthidium, Dial. A PO AT EN SN AE AE NOR RIT LEA APS SES D Achnanthosigmas Rethel Se MURS RE Re a08 er ele GENS LU 0 A as Per RSR A ne Te ( QD chnocycius, Abba Re te Rs en, at" 208 A modiccus ON odeurs Worst) 40 20 Aotinoptychus, hp. tm, Vi un er. fa, 0206 Amphicampa,- Ehb. PS Mat ee Qu EL LAN GIRL Le Rae RU TR N 2 199 Amphinenras Kid Un NE) Nue AR NT RUE * pose STI Aorolaprara, Php)" een A etre 106 OU BEPRORE De en) ea ei pe ee) An em ets ME OT O7 Amphctetias 10hb, LE 4 0 RU RU date": 204 npiona UD EN ES 0 US ent eat 194, 230 Anaulus, Ehb. ÉD te MN Mit er NE DO Anomalies des Diatomées . . . AR OC M DE EE O7 65 Appendices et dispositions ce 2 AAA Re TA ARR LA PS 84 Arachnosdiscuss Denme ue 0e MOMENT TRE ent 4207 Sermionelias Mass. Mo etui ee eine 1) RE LOTS T98 AO URSC US AOL 0 21 0e nee Le Ne) à a nero ie et M UT 0006 Asterolampra, Hhb. + . + + 4. +. .,. +. 1 206 PE CAROL APRES ot Meet mn L eue Ne CAR RU ES CAT. 206 ES erbmphaius, BDD ana NU Ge RS TNT are 206 RE Nestes se ds ana ut ANNE tn 205 A een ED eee RAA SUR AT A AU LE Ans 208 A A ee ea ee MG eu NAN UP NE RL 208 316 Bacillaria, Gmel. Bacteriastrum, Lauder. Baumes, vernis, résines Berkeleya, Ehb. Biblarium, Ehb. Biddulphia, Grun . BIDDULPHIÉES Brebissonia, Kz. Brightwellia, Ralf. Campylodiscus, Ehb. . Campylosira, Grun. Cerataulus, Ehb. Cestodiscus, Grev. CHÆTOCÉRÉES . . .… «+ . Chætoceros, Ehb. . Cladogramma, Ehb. Classifications Classification de M. H. ie Smith Ar : SOEUR 2 : é TABLE DES MATIÈRES Classification de M.HP.'PeUt: 00 ES ER Mr RES Clavularia, Grev. . Climacosphenia, Ehb. Cocconeis, Ehb. Cocconema, Ehb. CoccoCHROMATICÉES. Condensateurs et appareils Fe Condensateur achromatique Condensateur d'Abbé Condensateur de Dujardin . CoSCINODISCÉES . Coscinodiscus, Ehb. Craspedodiscus, Ehb. . Craspedoporus, Ehb. . Creswellia, Grev. . Cyclotella, Kz. . Cyclophora, Cast. Cylindrotheca, Gr. Cymatopleura, W. Sm. Cymatosira, Gr. Cymbella, Ag. 193, 194, 197 «199 204 205 203 203 203 137 138 189 199 201 211 226 199 165 171 172 166 206 207 207 205 207 208 PA (EL 203 - 197: 199 239 TABLE DES MATIÈRES CYMBELLÉES . Cymbosira, Kz. Debya, Paut. . Déduplication des Dialoiées ‘ Denticula, Kz. Diadesmis, Kz. Diatoma, Ag. Diatomella, Grev. . Dicladia, Ehb. . RES Dictyopyæis, Bhb. . à . Dimeregramma, Ralfs. Ditylum, Bail. . Doigt mécanique Donkinia, Ralfs. Eclairage. : Eclairage d’Abbé : Eclairage électrique. : Eclairage solaire ; Encyonemä, Kz. Epithemia, Bréb. Eucampia, Ehb. Eunotia, Ehb. EUNOTIÉES : Eunotogramma, Weiss. Euodia, Bail. EuPoODISCÉES . Eupodiscus . Frägilaria, Lyngb. FRAGILARIÉES Cuie nee Boy 4 hi GAILLONELLÉES . : 194, 195, 195, 194, 194, 175 172 178 175 229 233 204 199 198 205 205 204 205 199 199 208 208 318 TABLE DES MATIÈRES Gephyria, Arn. ê _ Glyphodesmis, Grev. . Gomphogramma, Braun Gomphonema, Ag. . GOMPHONÉÈMÉES . Gonvothecium, Ehb. s Gramimatophora, Ehb. . Halionyx, Ehb. Heliopelta, Ehb. HÉLIOPELTÉES Hemiaulus, Ehb. Hemidiscus, Wall . Hercotheca, Ehb. Heterodictyon, Grev. Himantidium, Ehb. ; Histoire naturelle des Diatomées . Historique 4 "./0t Huttonia, Gr. et St. Hyalodiscus, Ehb. Hyalosira, Kz. » I Instruments et produits pour lé montage Introduction. Isthmia, Ag. Janischia, Gr. . . Lipidodiscus, 02 WNiti le Licmnophora AB ENNEMIS LICMOPHORÉES ,, Liquides conservateurs. 194, 194, 206 206 205 204 205 203 207 199 20 11 205 208 202 204 206 201 201 122 sis ( “ai dis A jar TABLE DES MATIÈRES 319 | R M Pages Mastogioia TAN RES ne. Me Ris ie ce 195, 280 MOIOR AR D me D a nn A Ven etrs Le 199 Micnoseones ee ue PAU ent SR ta ee à 138 Microtomes . . A NN An can » Lo Milieux à haut bre un Pie DNS NUST RÉ er RER MAT Mode de végétation des DD nées AN ES PU NP 02 Mono Bron cb ob ho ie en ne ri ne 205 Montice dessDiatomees) fe br MAN tr a A USE te ne 113 Nantabe à Se AR Ce dote Ne) A our ein 122 Montase dans l6S baumess #0 pete gars. 124 nHontase dans les liquides/ 14/0. ete nent. sr se 127 D te des Dia iomées à ne dd ds 00; el Moyens débude ei le mure 138 Multiplication. des Diatomées 2 2 . , 0. 36 Multiplication par conjugaison . . , . + + . + + + + 43. Muluplication par fssiparité . 0 ho. 6. 32,090 Mulüplication par rajeunissement. . . + :. ©. *+ +: . 43 N , Navicula, Bo M MRe dt ous 195, 245 ANTON D 0 DE CNE ES OC es OS ER SO 195, 243 Nétoyagendes Diatomeos ” D'Un. nier 36 Nolcschia Hassan Le as Se A CIRE A A RES US NAS CRE SE UN pe Ou AVE MUR RUES LES CNRC AU nes 196 Nombre des sities. 0 Nr A MDN SR ue Rene 0 née nRen s CfAE de 82 D ne A Une ee ait 89 Decision heure ae Rss 148 Diphalonsss AGE PP SU Rare et eee tie Rosters 200 CE Dhones be pee EN Pine) Rs rs nine fasse 201 P Pantocsekia, Grun . LA SP ER A A 208 Periptera, Ehb. . à NN 1208 Perania: -Brébit rt. us at AR LS Cou ME tt ST) DO D D UN ee du iris; 248 320 TABLE DES MATIÈRES PLACOCHROMAMICÉRS" PE" RE 2 RARE Ur Plagiogramma, Grev. PLAGIOGRAMMÉES RS ee PUS EE © ULS Pleurosigmas WNei-Sm: 1e, SAR ER SS RAD nc - Podocystis, Kz. Podosira, Ehb. Podosphenia, Ehb. Polymyxus, Bail Porodiscus, Grev. . Porpeia, Bail Préparations systématiques Mr Préparations systématiques (procédé Rataboul). Préparations dans la naphtaline monobromée . Principaux gisements des Diatomées Procédé de nettoyage par l’acide nitrique PRIME NERO Procédé de nettoyage par l'acide sulfurique et le chlorate de potasse Procédé de nettoyage par le permanganate de potasse et l’acide chlorhy- drique . RS RO dr Et RS ON M UE Li D Procédé de nettoyage pour les dépôts marins (M. Kitton) - Procédé de nettoyage pour les guanos, les sondages marins et les fossiles. "M. Kitton). de pety M Fe el ee Procédé de nettoyage pour les guanos et les vases marines. (M. J. Brun) . ED MT Pseudauliscus, Leud. F. Pseudo-Eunotia, Ehb. Pterotheca, Grev. . Pyxidicula, Ehb. Raphé, pseudo-raphé KRaphoneis, Ehb. 2 Recherche et récolte des Diatomées . Récolte MAS Reproduction des Diatomées . Reproduction par conjugaison. Réviviscence des Diatomées KRhabdonema, Ehb. Rhizosolenia, Ehb. RHIZOSOLENIÉES, Ehb. KRhoïconeis, Grun Rhpicosigma: : SFR ur RE NT RSR RE PRE Rhoosphenia, Gran "552 ES RE EMEA Roperia, Gran. RSR EE AS Nr NS AOL SES EE TABLE DES MATIÈRES 321 fais Pages Scepironeis HR 0 eo. A hu, sa 201 Séhisonenma Re vie en he. ee NAN Re ne à 195, 278 SCOhoplonra One 4 tin)" nt Sn te et Aie 195. 287 Sole ne Ori ee ee ou 20 "hi ui 207 MA ones Eh. le net D 2105 +282 Sosa bb. ee TR ee ne 4, Qu els 198 Nhanudiscus Hhbe the enr. a, 207 SE Ohananonras bb Re ee ie ns ee 2 203 NÉ Dhanopuynts hp en a NS ns tee inf 207 SOUS OTeMi NU db do LE A Mens er 2e 195 raphor as Mal nee unir A ARR se 195 Sroulonenus Green 2 cl, he... 0 A0 Striatella, Ag. Pa ae à) ee: QUI QU Stries. 77 A D id NN ee et pet nie 79 Structure intime de valves A na de lo Re ein ace 66 Structure microscopique des Diatomées. . . . . . . + . . 57 Sin e lle ADI AE AE Ne Nes cer NS re ler de 197 AE deu) nr A7 No dendennm,, bb in mue an re ei. 203 Side De ne ee en den ei ns 198 SN te à me Soda ED PE. he ed Nu are nr 203 Systephania, Ehb. 203 POS EN de EN Re EE et ne RCA 202 Re DA UN TR ARR es 7 201 Héchnique/des coUDES : (ee ete het hs eh eve 18] Vechnique des Diatomées) 0...) SU enr 105 Me mas Orevs nd De Ne tu rouen nes 199 Hérysthoe, bb on me. detre rat ere eee 204 Héssola BhD en en Ut SR eee Le taxe 202 Hetraoycus ii Raless Aer 7 NS Asset se Aie 202 D OO IE) NL A NE CONTRE EVE AS RE APE SC RS 198 MRC Dan DUR UE Pere ts AU Ne Ars An ANR ae re 198 Haconcder Donkees Aeue i ne t.nAPRRA A TA er 195, 308 R cysphenia, bb. Ve, 2e Eee ee Nes mere ei fre Cie ie || 201 TRACHYSPHÉNIÉES . . DUR A EE ra PE LE 200 Triage des Diatomées (M. “Kitton) FAN SA Re DEA ARS à Nr Triage des Diatomées (M. H. L. Smith). . . . . . . . . . 115 Triceratium, Ehb. Re RU ban, de Are. » 204 PA Ad bol un se. 208 " | : Truania, Pant. ” : Ki Tryb lionella, NV $ 1 Nas A An" Valves secondaires. . Vanheurchia, Bréb. . Vernis, baumes, résines XANTHIOPYXIDÉES . . Xanthiopyxis, Ehb. . D SRE ES PRRGITE RE. Le Es * DIATOMEES HISTOIRE NATURELLE, PRÉPARATION CLASSIFICATION & DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES > PAR LE D° J. PELLETAN INTRODUCTION, PAR J. DEBY ExPOsË DE LA CLASSIFICATION, PAR PAUL PETIT LIsTE DES DIATOMÉES FRANCAISES, PAR H. PERAGALLO Avec 464 gravures dans le texte et 10 planches : II PARIS - LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE ET FILS 19, rue Hautefeuille, près du boulevard Saint-Germain 1891 Tous droits réservés 5° Tribu. 6° Tribu. se. + 7s Tribu. TABLE SYSTÉMATIQUES DES MATIÈRES SUITE DE LA SECONDE PARTIE TES DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES CHAPITRE XII PAP R OR en A a de du ne Un 0 — Genre Amphiprora..........-..:: CHAPITRE XIII NT 2e GAS A aus. ve; — IS CINE SCI REP ere — D CB DACIARIM I D soon too —- Ge Trybhonelt Foi 0; CHAPITRE XIV RL Sn D à et de cie de ne ch tt = 2 CO CCYMAlONIONRA Re in) olsiuee DU © CHmpylOmiseus er. on. de AC SUPER ee omaithe 2e . BG POMDENUS A ane | CHAPITRE XV DE DB a Peel at nr rue meta — NO SOS UN Us At NT Ne — 2. G. Thalassiothrix, Toxarium, A sle- OO Ra Dont AN Eee ee eee ee — D CE SERRE, Lo NN fe de ne rene ve QC — 34 a oo — + G. Eunolia, no M — 2. G, Pseudo-Eunotia, Actinella . CHAPITRE XVII 25 Sous-famille : : COCCOCHROMA TICÉES. 10° Hair — FRAGILARIÉES. Fe ACENEC EEE PE CRE as CRE Peu POSE PET PSE NS PRE Ent a Fan 1 D . Cymatira, a. phonets, Mertohog, >. = 2. G. Diatoma, Denticula, Fragile. ria.. CHAPITRE XVI à 11e Tribu. — PLAGIOGRAMNÉES. . ........ Re ei a “ —- — L, G. Dimeregramma 4. ne … 0 -Clhphodesmes ee — ee 8. Ge Plagiogrammas2 2" CHAPITRE XIX 12: Lribu, == TRACHYSPHÉNIKES — de — _ Trachysphenia , Sceptroneis, Opephora, Perou es : CHAPITRE XX a 15° Tribu. + icMérsoRees = — G. PO sn == = CG: Licmophora....… ne a : — = G. Climacosphenia.. one CHAPITRE XXI PA Tribu. = TABELLARIÉES D Re Min, ee ee — 1. Tabellariées à deux cloisons (G. _ Diatomella, Grammutophora)... es . 2. Tabellariées à cloisons multiples | et à endochrôme rayonnant (G. Rhabdonema, Striatella).. =. 3. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme épars (G. Tes- . sella, ‘Talracyctus, Biblarium, Gomphogramma, Tabeliaria , HYOlOS I e NES R E 15° Tribu. a 16° Tribu. 17° Tribu. 18° 19° 20° Tribu. DES MATIÈRES | CHAPITRE | “XXII. _— RHIZOSOLENIÉES . . Ce G. D lea, Cylindrotheca . —— CHAPITRE XXIIT —— CHÆTOCÉRÉES . — L Chelocorées à le emblables (G. Bacterrastrum, Chaetoceros. 2. Chætocérées à valves dissembla- bles (G. Dicladia, Goniothecium, Hercotheca, Periptera, Syste- phanin, Stephanogonia, ie drium, Syringidium . CHAPITRE XXIV — BIDDULPHIÉES. . . A de eut asc 1. G. Hemiaulus, Anaulus. . . . 2. G. Janischia, Porpeia, Terpsinoë. 3. G. Isthmia, Eucampia. . . . 4. G. Ditylum. : 5. G. Triceralium, apache 6. G. Biddulphia, Ceralaulus . +. CHAPITRE XXV Tribu. — EUPODISCÉES . L:,G: does Pc danieués, ÉUDOL discus Le. Aube Denis. do Fo Eunotogramma . . 3. G. Ceslodiscus, Aulacodiseus, Actinodiscus, nocycins . Craspedoporus, Acli- Ho CHAPITRE XXVI Tribu. — HÉLIOPELTÉES . . . RSS AS PURE G. À oil : ‘G. Polymyaus . G. Heliopella . G. Halionyx . She e US NUS —— — —— CHAPITRE 2OCVET —— ASTÉROLAMPRÉES. _G. rentals, Asterolam- pra. e . * % VII 108 109 112 113 116 120 169 169 é + À & 2 NE j * 4 (54 Fe Ge HE 6 ir ARE à VIII _ TABLE ne Le E = ES - pe 3 Le RÉ Ee RES 14 CHAPITRE XX VIN Re Fe 21° Tribu. Lee | CoscINODISCÉES. Re h gr at PS LE — Le Arachnoïdiseus, Cost ARE OISQUST AIO Pure 2 Me ton 2. G. Heterodietyon, EC obbsoiee FRE | Craspedodiseus ,. Porodiscus, Diclyopyers >} 45 MENT RSS CHAPITRE XXIX 1 - 29e Tribu: 2= XANTHIOPYXIDHES. LL 1 ONE RRE G':Crospelia Fee G. Stephanopyxis : . . re Stephanodiseus Sen ue GC Pyxidicula , Xanthio re, Pyats, Dictyopyæis RENTE M 5. G. Skelelonema, DU A EEE : CURE nn } l | He Wo m CHAPITRE XXX 23° Tribu. — GAILLONELLÉES ou MÉLOSIRÉES ROVER tte je ges ak 1. G. Gailionella PRATien ou Melorisa. . 193 , is E — 2, “Ge Podosirass 2 | Re | | _Hyabodiscus . 202 2 La rt no "Ge Cyeiele PEU TROISIÈME PARTIE Liste générale des diatomées signalées en France jusqu'à ce jour, par: M: HS 'PARAGALEO SE PI RS NES RE Are Bibliographie générale des Diatomées. . . . Me Se te $ : = / et RE ln SE de SE PSS 1 ( 1 À AC | XII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÉCES (Suite) 52 TRIBU AMPHIPRORÉES Les AMPHIPRORÉES constituent un petit groupe d’espèces présen- tant les mêmes caractères généraux que les NAVICULÉES, et qui ne forment qu’une dépendance de cette dernière tribu. La disposition de l’endochrôme, en deux lames doublant la face connective et se rejoignant dans le voisinage des raphés, est la même chez la plu- part des espèces; il y a un nodule médian et deux nodules termi- naux, mais sur la surface, ordinairement bombée, de la valve règne Fig. 266. — Amphiprora alata, Ehb. 1, face valvaire ; 2, face connective. une crête saillante ou carène, plus ou moins élevée, droite ou tordue en S, sigmoïde, et le plus souvent formée de deux arcs, dont l’un va d’un nodule terminal au nodule médian et l’autre du nodule médian à l’autre nodule terminal, ‘de sorte que le frustule est rétréci au niveau de ce nodule ou du petit axe et que, vu par la face connective, il présente la forme d’un chiffre 8 à ventres 1 2 ST LES DIATOMÉES plus ou moins bombés, suivant que les demi-arcs de la carène sont plus ou moins saillants. De plus, de chaque côté, entre la carène et le bord de la valve, règne une ligne saillante, résultant comme d’un repli de la surface de la valve, et formant ce qu’on appelle une aile. Quelquefois, la carène forme sur toute la longueur de la valve une crête saillante, à peu près droite dans sa direction, mais le plus souvent cette crête est, comme nous l'avons dit, contournée en $S, formée de deux arcs courbés en sens contraire qui se raccordent au nodule médian. Cet aspect tient Fig. 267. — Amphiprora pulchra, Bailey. surtout à ce que la carène forme sur la demi-valve supérieure une saillie inclinée dans un certain sens, à droite par exemple, tandis que dans la demi-valve inférieure elle est inclinée en sens con- traire, à gauche. D'où il résulte naturellement que la ligne de faite de la carène décrit une courbe en S. Si les choses sont ainsi sur la valve qui est devant les yeux de l’observateur, elles sont en sens contraire sur la valve qui est par derrière, c 'est-à-dire que la crête saillante est inclinée vers la gauche dans la demi-valve supérieure, vers la droite dans la demi-valve inférieure, en sue sant bien entendu qu’on n’a pas retourné le frustule. Quant aux lignes saillantes, replis ou ailes, qui règnent de cha= 2 à AE LS NA ARE ANS EE A RAP PEUT Ce | PR ET à ‘#7, i Fe 4 4 (! à 1 XII. DESCRIPTION 0 que côté de la valve entre la carène et chacun des bords, elles suivent de loin la courbure de la carène elle-même,comme on le voit sur la face valvaire de l’Amphiprora alata, Ehb. (Fig. 266.) On comprend, d’après cette disposition, que si lon examine sous un grossissement suffisant, 300 diamètres par exemple, surtout avec un objectif à grande ouverture numérique, la face valvaire d’une de ces espèces, il faut faire varier la mise au point pour voir la ligne de faite de la carène, et la surface même de la valve. Ces parties ne se trouvent pas du tout au même niveau, et la quantité dont il faudra abaisser l'objectif, quand il a été mis au point sur la crête de la carène, pour le mettre au point sur la surface de la valve, permettra d'apprécier la hauteur verticale de la carène. | De mème, lorsqu'on examine dans des conditions semblables là face connective, laquelle à, comme nous l’avons dit, la forme d’un 8, dans ces espèces, toutes les parties du frustule ne viennent pas au point en même temps; les deux carènes, celle de la valve droite et celle de la valve gauche, ne sont pas visibles en même temps, et cha- L Fig. 268. — Coupe de l'Amphiprora baltica, Pf. (d'après Pfitzer). cune n’apparaît au point que pour une de ses moitiés, par exemple la demi-carène supérieure droite avec la demi-carène inférieure gauche, et la demi-carène supérieure gauche avec la demi-carène inférieure droite. En effet, en raison de la torsion en $ de ces carènes, les deux arcs qui composent chacune d'elles ne sont pas dans le même plan. Nous insistons peut-être trop longuement sur ces détails pratiques, mais nous le faisons parce que c’est grâce à eux que l'on arrive à se rendre bien compte de la forme souvent compliquée de ces espèces. C’est qu’en effet, la complication de ces frustules peut être encore plus grande. C'est ce qui a lieu, par exemple, dans l'Amphiprora paludosa, W. Sm, où l’on voit non-seulement une carène tordue en S, mais le frustule lui-même tordu autour de son giand axe, de telle sorte que le demi-frustule supérieur et le demi-frustule infé- rieur sont dans des plans perpendiculaires l’un à l’autre ét que si, par exemple, le premier est dans un plan orienté dé l’est à l’ouest, le second est dans un plan orienté du nord au sud. AK LES DIATOMÉES On conçoit que, par cette torsion, la zone connective se trouve considérablement resserrée et que, par conséquent, la couche d’en- dochrôme qui la double en dedans à ses deux lames appliquées l’une sur l’autre, si bien qu’en n’en voit qu’une. Voici, d’ailleurs, ce ‘1 a M. Paul Petit à propos de cette Diatomée : « Cette espèce, en forme de 8 de chiffre, est tordue de telle façon « ci la moitié supérieure se trouve à angle droit avec l'inférieure, « et, de plus, elle a les valves si “repliées qu'il existe fort peu d’es— « pace entre les deux côtés de la zone. On comprend alors que les « deux parties de l’endochrôme se soudent entre elles et que l'œil ne « perçoive plus qu’une seule lame. C’est précisément à cause de « cette disposition anormale que M. Pfitzer sépare lAmphiprora « paludosa, W. Sm., des autres espèces, tandis que je n’y trouve « qu'une simple modification de l’endochrome établissant le passage « au groupe des Nrrzscmikes, dont l’endochrôme formé d’une seule « lame est placé diagonalement dans le frustule. (1) » Mais toutes les espèces ne présentent pas une forme aussi com- plexe et ilenest de beaucoup plus simples, qui ne sont point tordues quoique ayant une carène sigmoïde, et d’autres, même, qui ont la carène droite. Toutes, d’ailleurs, montrent sur les valves des stries transversales, dont les perles s’alignent quelquefois distinctement en stries longitudinales. / Ainsi, nous pouvons définir les AMPHIPRORÉES comme des Diato- mées à frustules naviculoides ayant un endochrôme disposé en deux lames, comme dans les NavicuLées, des valves bombées parcou- rues par une carène, droite ou sigmoide, accompagnée de chaque côté par une ligne saillante placée entre la carène et les bords de la valve, Il y a deux nodules terminaux et un nodule médian situés sur la surface de la valve et aussi sur la carène, qui s’abaisse aux extrémités et au milieu pour rejoindre les nodules, formant ainsi deux arcs internodulaires plus ou moins saillants. D’où il résulte que, vu par la face connective, le frustule paraît plus ou moins contracté en 8, au niveau du nodule médian. Les valves sont striées transversalement. La carène peut être droite dans sa direction, quoique formée de deux ares internodulaires situés dans un même plan, Les espèces ainsi constituées sont les Amphiprora (Ehb.) proprement dits. La carène peut être sigmoiïde parce que les deux ares qu'elle forme ne sont pas dans un même plan et s’inclinent l’un d’un côté, l’autre de l’autre côté. C’est le sous-genre Amphitropis. Nous réunissons ces différentes formes, ainsi que le sous-genre (H) P. Perir, Essai d'une Classification des Diatomées. (Bull. de la Soc. bot. de France, T. 23 et 24, 1877. — page 104 | XII DESCRIPTION 5 Plagiotropis, dans le genre principal Amphiprora, le. seul qui compose cette tribu. "1 L'Amphiprora lepidoptera, Greg., a une forme allongée, navi- culoïde, avec des extrémités pointues. La carène est droite, assez peu saillante, bi-arquée, les deux arcs un peu déjetés d'un même coté, séparés par un nodule médian robuste, et laissant bien voir de l’autre côté le repli de la valve. Hoi Les stries sont fines, au nombre de 21 dans 1 cent. de mm. Le frus- tule, vu par la face connective, est peu contracté au milieu, avec des _ extrémités obtases, et mesure de 10 à 20 cent. de mm. C’est une 7 espèce marine. $ | ins - L'Amphiprora maxima, Greg., marin aussi, présente un Carac- tère qui le fait distinguer au premier abord : c’est une aire lisse, Fig. 269. Ex Amphiprora Lepidoptera, Greg. 1, face valvaire; 2, face connective. (Dans cette figure de la face connective la partie située au-dessus de fla ligne transversale représente la face antérieure du frustule, et la partie au-des- sous, la face postérieure.) Î se comme un stauros, laissée par les stries autour du nodule médian. 54 I n’y a que 14 stries dans 1 cent. de mm., formées de perles qui À s’alignent en files longitudinales. Le frustule est très large par la face connective, et très contracté au milieu, Il mesure de 40 à 16 cent. de mm. 6 ne LES DIATOMÉES L'Arnphiprora alata, Kz, ales valves elliptiques à extrémités pointues. La carène est sigmoïde et marquée sur sa crête de points allongés (4 points environ dans 4 cent. de mm.). De chaque côté de la carène est une aile saillante. Les valves sont marquées de stries fines et perlées, de 14 à 16 dans 1 cent. de mm. Le frustule, plus ou moins tordu autour de son axe longitudinal, est large par sa face connective, contracté en 8, avec une zone plissée en long. Il a de 5 à 15 cent. de mm. Cette espèce se trouve dans l’eau de mer et aussi dans les eaux moyennement salées. (Fig. 266.) L’Amphiprora paludosa, W. Sm., présente un aspect ana- logue, mais ses valves sont relativement plus longues et moins larges. La carène est sigmoïde et les stries sont plus fines, 19 à 20 dans 1 cent. de mm., et souvent marquées d’une manière inégale. Le frustule est très tordu autour de son axe longitudinal, très contracté au milieu, avec une zone connective à plis longitudinaux fins et ser- rés. Les ailes saillantes, de chaque côté de la carène, font vers les extrémités une ondulation en revers d’habit facilement visible sur la face connective. Cette espèce, qui vit dans les eaux plus ou moins salées, ne dépasse pas 8 cent. de mm. de long. L'Amnphiprora pulchra, Bailey, des eaux salées américaines, se trouve aussi, d’après M. H. Van Heurck, sur les côtes d’Oldenbourg. C'est une belle espèce, dont la carène sigmoïde forme des arcs très saillants et dont; par conséquent, la face connective est très con- tractée au milieu. (Fig. 276). | Citons encore l’'Amphiprora elegans, W. Sm., dont les valves, très bombées, sont longues, minces et pointues, avec une carène droite, très latérale, et un repli latéral très visible sur la face con- nective. Il y a 13 stries, perlées, dans un cent. de mm. et une petite surface lisse autour du nodule médian. La face connective est large, avec les extrémités tronquées carrément. C’est une belle espèce marine, qui peut atteindre jusqu’à 30 cent. de mm. L'Amphiprorà Van Heurchii, Grun., est beaucoup plus petit: 6 cent. de mm. de long. Ses valves sont longues et minces, poin- tues, avec une carène très latérale et un repli formant une courbe brusque vers le tiers inférieur et le tiers supérieur de la valve. Les stries sont très fines, 22 environ dans 1 cent. de mm. La face con- nective est large et elliptique, très peu contractée au milieu. C’est une Jolie espèce marine. (Voir PI. VI). | XHI DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) G° TRIBU +? NITZSCHIÉES $ 1, — Caractères Les NrrzscurËes ont un endochrôme qui n’est formé que par une seule lame, mais perforée au centre, au niveau du noyau cellulaire, d’une ouverture elliptique plus ou moins orande. Normalement, cette lame unique repose par son milieu sur le milieu d’une des zones ; elle double ainsi tout une des faces connectives du frustule et se replie sous les deux faces valvaires adjacentes, mais sans se réfléchir sous la face connective opposée. Fig. 270. — Coupe transversale schématique montrant la disposition de l’'endochrôme, 1. chez le Mitsschia palea, W. Sm. 9. chez le Nitzschia linearis, W. Sm. Mais, en raison de la forme, très variable, des frustules dans cette tribu, la forme de la lame d’endochrôme peut elle-même varier. Ainsi, dans les espèces très aplaties sur la face connective, et très minces sur la face valvaire, la lame endochrôomatique s’aplatit aussi et ne forme plus qu’un seul feuillet qui traverse le frustule diago— nalement, logeant le noyau dans son ouverture centrale. Gest ce 8 LES DIATOMÉES qu'on comprend facilement en examinant les deux coupes du Nitzschia palea et du Nitzschia linearis, représentées Fig. 270. Enfin, il peut arriver encore que la lame d’endochrôme étant très étroite dans ces espèces linéaires, elle soit entièrement divisée en deux par l’ouverture centrale. | Su On conçoit aisément comment ces différentes dispositions de l’en- dochrème dérivent les unes des autres. | ‘4 Les frustules dans cette tribu ont, avons-nous dit; des formes très ve. variées ; ils peuvent présenter une face valvaire elliptique, quatre ou cinq fois plus longue que large, ou bien représenter une aiguille plus ou moins longue, droite, courbe ou sigmoïde. SE I n’y a pas de raphé ni de nodules, quelquefois seulement un 4 rudiment de nodule médian ; mais, sur chacune des valves, existe re une carène plus ou moins saillante et marquée de points de formes diverses. Le plus souvent, les ‘arènes sont situées dans des posi- tions diamétralement opposées sur le frustule (Fig. 270). Mais, quel- quelois aussi, elles sont placées aux deux bords d’une même face connective (Niézschia Amphioxys. W. Sm). Enfin, les valves sont marquées de stries transversales parfois difficiles à résoudre en perles, et qui peuvent constituer des tests utles pour l’étude des objectifs. Ajoutons que, chez les Nitzschiées, les frustules sont ordinaire- ment libres, rarement renfermés dans des tubes, quelquefois im— plantés par une de leurs extrémités dans une petite masse mucila- gineuse amorphe, quelquefois encore réunis les uns aux autres en tablette. Libres, il sont ordinairement doués de mouvements assez vifs. M. Paul Petit admet dans cette tribu trois genres seulement : Nüzschia, Bacillaria et Tryblionella (1). M. Grunow avait établi, en 1877, le genre Hantzschia, qui présente les deux carènes sur une même face connective ; à l'exemple de M. Paul Petit, nous le réunissons aux Nzfzschia. ge it Î à RUE AS me PR Dr PMR PDP OUEN RO EE ER N | d La À + « \ KR en . pe " M No , à NES DOTE rs PE PE TU vi Ts , P + à" ANT PEN PONT RERO, PA, | $S 2. — Nitzschia Le genre Nit:schia est extréèmement nombreux et le classement : des espèces, très diverses de formes, qui le composent est difficile, M. Grunow a grandement contribué à y mettre de l’ordre en établis- sant certaines coupes, que nous con dans , À cent. de mm. Les stries, entre les côtes, sont fines, 18 dans { cent. TR NN eu pete dm | MU Fig. 200 Fig. 300 Fig. 301 Fig. 299. — Surirella biseriata, Bréb. Fig. 300. — Surirella ovalis, Ehb. (2 frustules). Fig. 301. — Surirella elegans, Fhr. de mm., et s'étendent plus que les cotes vers le pseudo-raphé. La face connective est un peu plus étroite du côté atténué des valves que du côté arrondi, ce qui lui donne une forme un peu en COIN. Les ailes sont peu visibles, étant, comme nous l'avons dit, peu sail- Jantes. C’est une petite espèce, de 5 à 8 cent. de mm. de long, et vivant dans les eaux douces où un peu salées. Le Surirella ovalis fournit un assez grand nombre de variétés dont l'une des plus remarquables est le Surirella crumena, Bréb., 4 — LES DIATOMÉES qui a des valves presque rondes, comme un Campylodiseus, el établit encore un passage entre ces deux genres. PTE Le C’est encore au Surirella ovalis que l’on rapporte les variétés S. minuta, Bréb., S. angusta, Kz., S. pinnata, W. Sm., qui vivent dans les eaux douces et sont en général fort petites. Le Surirella patella, Kz, a une forme elliptique avec une extré- mité un peu plus obtuse que l’autre. Mais il présente des côtes, au nombre de 2 environ dans 1 cent. de mm., qui rappellent celles du Fig. 302. — Surirella robusta, Ehbb. S. fastuosa, sous ce rapport qu’elles n’occupent que la moitié de la demi-valve. L’intervalle des côtes et tout le reste de l’espace cen- tal sont striés de stries fines, et de chaque côté du pseudo-raphé règne une ligne longitudinale de points allongés transversalement, comme on en voit dans le S. fastuosa. C’est une espèce des eaux douces, longue de 6 à 7 cent. de mm. Le Surirella elegans, Ehb., est une belle et grande espèce vivant dans les eaux douces, dont les valves, de forme ovale, portent des DAPYR LETTRE M ALT PANTE TE 78 A4 LORS ER LE 7 À DAS ML VA ANA D LE UE Ie Re DNS Be X Cane F1 >x ss Ut F4 à AREA AE AE AURA NN ERET L XIV. DESCRIPTION A5 côtes assez fortes, dirigées comme dans les espèces précédentes, au nombre de 4 1/2 dans 4 cent. de. mm., comprenant des stries trés fines, 22 dans 1 cent. de mm. et laissant une assez large bande lisse le long du pseudo-raphé : les carènes sont placées très près des bords et marquées par les crans qu'y forment les côtes. La face connective’est plus large du côté où les valves sont arrondies, avec Fig. 303. — Surirella splendida, Kr.(F. minor). des extrémités obtuses, et montrant bien la saillie des carènes laté- ‘rales. Cette jolie Diatomée atteint 22 cent. de mm. de long. Le Surirella robusta, Ehb. est plus grand encore, mais ses valves sont relativement plus étroites et plus longues, notablement Fig. 304. — Surirella striatula, Turpin. plus larges à une extrémité qu’à l’autre, mais néanmoins arrondies par les deux bouts. Les côtes sont très robustes, transversales, mon- trant leur coupe en grosses ondulations sur les carènes marginales, mais plus courtes que les stries qu’elles comprennent et n’allant pas jusqu'au pseudo-raphé, que les stries atteignent, au contraire, ne 46 see LES DIATOMÉES F laissant pas de bande hyaline le long de celui-ci. Cette espèce, qui f vit dans les eaux douces, atteint 28 à 30 cent. de mm. de long. Sur plusieurs exemplaires nous comptons 21,93 et 25 côtes en tout sur un bord du frustule. | Elle fournit Se a variétés, dont l’une des plus jolies, le Surirella splendida, Kz., est un peu plus petite, et a des côtes plus fines s’avançant davantage vers le pseudo-raphé. Nous lui trou- vons 33 à 37 côtes sur toute la longueur du bord. Le Surirella striatula, Turpin, est relativement beaucoup plus large ; ses valves sont nettement ovales, représentant la coupe lon- Dtudinale d’un œuf. Les côtes sont fortes, à direction rayonnante comme les nervures d’une feuille, De des crans très marqnés sur les carènes marginales et comprenant des stries. fortes, au nombre de 14 dans 1 cent. de mm. Les stries atteignent le pseudo- raphé, que les côtes n’atteignent pas tout à fait, ce qui laisse le long Fig. 305. — Surirella gemma, Ehb. » de celui-ci une surface non côtelée, mâis striée. La face connective est assez fortement en coin. : C'est une charmante espèce, qui atteint 16 cent. de mm. de long et vit dans la mer ou dans les eaux plus ou moins salées. : Le Surirella gemma, Ehb., n’est peut-être pas au premier abord la plus jolie espèce du genre, mais c'est la plus intéressante. C'est la « pierre précieuse » de ce groupe, et elle constitue le test le plus élégant que fournissent les Diatomées. Les stries qu'il s’agit de résoudre sont moins difficiles que celles de l Amphipleura pellu- cida, mais elles sont plus délicates et leur recherche est un des passe-temps les plus attrayants pour le micrographe. Cette charmante Diatomée a les valves plus ou moins longuement elliptiques; ordinairement, une des extrémités est un peu plus En + TR À, ES en VS + PR 1 Éd 2 TS mie TE cn Top RUE NUE # XIV. DESCRIPTION AT étroite que l’autre, bien que toutes deux soient arrondies, mais dans beaucoup de frustules la différence est tout à fait insensible. Il y a un pseudo-raphé droit, linéaire, sur lequel viennent aboutir, comme les nervures d’une feuille sur le rachis, des lignes fines, un peu saillantes, mais très marquées, peu obliques, et qui partagent cha— cune des demi-valves en tranches inégales, car ces lignes ne sont pas nécessairement en même nombre de chaque côté du pseudo— _raphé et sont irrégulièrement distribuées, des lignes voisines pou- vant être très rapprochées les unes des autres ou très éloignées, et celles d’un côté étant tantôt opposées à celles de l’autre côté, tantot alternes. Leur nombre est de 2 à 3 dans un cent. de mm. et par conséquent très variable dans la valve entière, même sur des frus- tules d’égale longueur, Sur un exemplaire moyen, nous en comp tons 31 à gauche et 26 à droite. | Avec un éclairage convenable, la lumière oblique dirigée parallé- Fig. 306. — Surirella gemma résolu en perles, d’après une photographie du D' Woodward (1850 diamètres). lement au grand axe du frustule, et un grossissement suffisant, on voit chacun des espaces entre les lignes se subdiviser par des stries transversales, parallèles aux lignes entre lesquelles elles sont situées. Ces lignes sont fines, au nombre de 20 à 22 dans { cent. de mm. mais en nombre très variable dans chaque espace, 3 ou 4 dans l’un, 30 ou 40 dans un autre. Elles se terminent d’une part au pseudo-raphé, qui parait alors formé d’une série de tronçons bout- à-bout et non plus d'une ligne droite uniforme, sans laisser aucune aire lisse; d'autre part, elles aboutissent au bord de la valve, où elles forment à leur extrémité une rangée marginale de petits points perlés, qui ne sont pas aussi nombreux que les stries. Cette bordure de grains séparés par des creux, rappelle les ondulations où les crans que forment les côtes dans les espèces précédentes. La sur- face valvaire se relève, d’ailleurs, peu en aile sur les bords, bien qu’elle ne soit pas plane, mais disposée un peu comme Îles deux côtés d’un livre qui n’est pas tout à fait grand-ouvert (Fig. 293). 1 48 LES DIATOMÉES Ce n’est pas tout. Avec un bon objectif à forte ouverture numé-— rique, de 1/8 de pouce de foyer au moins, une forte lumière très oblique, ou un condensateur, on fait apparaitre un autre système de stries qui divisent longitudinalement les espèces. D’une incompa- rable finesse, ces stries semblent onduleuses, et n’apparaissent à la fois qu’en des parties limitées de la valve, parce que la surface n’est pas plane et que la résolution des stries exige une mise au point extrèmement délicate. En changeant légèrement cette mise au point, on fait disparaitre les stries dans les parties où elles étaient visibles, et apparaitre dans d’autres où on ne les voyait pas. Les extrémités des frustules sont ordinairement plus faciles à résoudre que le milieu des valves, sans doute parce que ces extrémités sont notablement relevées en proue de gondole. Avec un grossissement plus considérable, de bons instruments et une disposition convenable, les stries transversales se résolvent en perles, et c’est à un alignement longitudinal de ces perles qu’est due Fig. 307. — Surirella gracilis, Gr. la formation des fines stries longitudinales dont nous venons de parler. Il y a des frustules qui sont plus ou moins faciles à résoudre que d’autres. C’est ordinairement sur les grosses lignes qui divisent les demi-valves en tranches que la perlation apparait le plus facilement. Sur un exemplaire moyen, très nettement résolu en perles à la lumière solaire monochromatique, nous comptons 60 perles sur une strie transversale (sur la demi-valve, du pseudo-raphé à la marge) située non loin du petit axe du frustule. Le Surirella gemma vu par la face connective est ordinairement plus épais à une de ses extrémités qu’à l’autre, et souvent assez notablement arqué. Le profil des ailes est peu marqué, car les ailes, nous l’avons dit, sont peu saillantes. C’est une espèce marine dont la longueur varie de 7 à 13 cent. RE À SRE TE AN re 0 7 I LS D 2 D An SR & PATES ALIEN Cod à apr RAR œ PE XIV. DESCRIPTION. 49 de mm., mais dont lés valves peuvent être plus ou moins larges, pour une même longueur. | Le Surirella gracilis, Gr. est une espèce qui rappelle le a gemma par la disposition des lignes qui divisent les valves, lignes néanmoins plus nombreuses. Le frustule est plus gréle et les deux extrémités paraissent ordi- nairement semblables ; . valves ne sont pas ovales; mais plutôt naviculoïdes longues avec des extrémités mucronées. Les ailes font très peu de saillie. C’est une espèce des eaux douces qui mesure de 5 à 42 cent. de mm. de long. Cette espèce, qui parait avoir toujours les deux extrémités sem— blables et pointues, se rattache aux précédentes, et particulièrement au Surirella gemma, qui a très souvent les extrémités semblables et arrondies, par plusieurs formes intermédiaires, notamment par le Surirella saliina, W. Sm., qui a la plus grande analogie de struc- ture avec le S. gracihs, Grun., mais a toujours une extrémité arron- die et une pointue. $ 5. — Podocystis Les Podocystis constituent un genre dont toutes les espèces, que nous sachions, sont exotiques; NOUS ne nous y arrétcrons pas. Fig. 308. — Podocystis adriatica, Kz. Nous représentons comme type le Podocystis adrialica, Kz., doat les valves sont ovales, arrondies par une extrémité, atténuées par l’autre, avec un pseudo-raphé sur lequel se branchent, comme dans les Surirella, des divisions qui divisent la valve à droite et à _ gauche et qui sont formées par une série de perles. Ces divisions se relèvent très peu sur les bords, formant une aile peu sensible, ce qui établit, sous ce l'apport, un passage à la tribu suivante, celle des no où il n’y a plus d'ailes do tout. | AR IE AR AE SON CP A DNA AE XV nor on DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 8° TRIBU one fS SYNÉDRÉES . Ti Les SYNÉDRÉES ont un endochrome disposé en deux lames qui Le doublent la surtace interne des valves, comme chez les Surirellées, mais les lames endochrômatiques sont souvent dentelées sur les + à bords ou mêmes laciniées. De plus, les valves ne présentent jamais d’ailes ni de carènes latérales; elles ont toujours une forme très allongée, en baguette, droite ou courbe, quelquefois dilatée à l'un des boule, Elles ont des stries transve rsales séparées par une ligne longitudinale lisse ou pseudo-raphé, et il y a quelquefois des pseudo- -nodules médian ou terminaux plus où moins marqués et qui ne sont que des surfaces lisses ou des centres de ligure pour les stries. : La face connective est aussi longue et étroite, en baguette. Les. frustules sont rarement réunis en bandes, mais souvent groupés par une de leurs extrémités en faisceaux rayonnants; plus sou 118% deviennent libres. | M. Paul Petit admet dans cette tribu les cinq genres : Staurosira, | Ehb.; Thalassiothrix, Clev.; Toxarium, Bail.; Asterionella, Hass.;, Synedra, Ehb. S 1. — Staurosira Le genre Staurosira, P. Petit, n’est pas tel que l'avait constitué Ehrenberg, qui l’a créé. La disposition de l’endochrôme en deux lames a nécessité l’adjonction à ce genre de plusieurs espèces ran= gées par Lyngbye dans son genre Fragilaria, ou par Kützing dans ses Odontidium. Ces deux derniers genres, malgré de notables a j | #} : $ Le ) XV. DESCRIPTION 51 affinités avec celui qui nous occupe, pour la forme des frustules et la structure des valves, en différent complétement pour la disposi- tion de l’endochrome, qui n’est plus en lames, mais en grains. Les Stawrosira ont la forme allongée qui appartient à toutes les Synédrées, mais ils se relient naturellement aux Surirella et aux Podocystis par les grosses côtes perlées qui strient les valves en travers, et qui le plus souvent laissent un assez large pseudo-raphé lisse au milieu des valves. Les frustules sont réunis en longues bandes. Ce sont, en général, de petites espèces. Le Staurosira mutabilis (Grun.) a les valves elliptiques, mar- quées de 8 à 9 fortes stries transversales, dont les perles se réunissent, laissant une ligne médiane lisse relativement large; 1l n'atteint que 4 à 2 4/2 cent. de mm. de long. La forme des valves est d’ailleurs très variable; celles-ci peuvent être beaucoup plus longues que dans le type. Telle est la variété Séaurosira mulabilis intercedens (Grun.), qui peut être deux fois plus longue que la forme principale. Ce sont des Diatomées d’eau douce. Fig. 309. — 1. Séaurosira murabilis, var. intercedens, (Grun.) 2. Fragilaria virescens. Le Staurosira construens (Grun.) se distingue tout de suite du précédent et du suivant par la forme de ses valves qui seraient elliptiques avec des extrémités un peu rostrées, (et qui se présentent en effet quelquefois ainsi), si elles n'étaient extrêmement et brus- quement resserrées au-dessous de ces extrémités, ce qui donne aux _ valves la forme d’une croix. Les stries sont plus fines que dans le S. mutabilis, perlées, et laissent une bande médiane ou pseudo- _ raphé, lisse, élargi au milieu, au centre de la croix si la valve est cruciforme. Les stries sont au nombre de 15 dans 1 cent. de mm. La face connective est large. C’est une toute petite espèce, d'eaux douces, n’ayant pas plus de 1 c. 1/£ de mm. Elle a une variété à ventre plus renflé, ellipuque avec les extré- mités un peu rostrées-capitées. C'est le Siaurostra construens, var. enter (Grun). On le trouve aussi avec un double ventre, comme les formes « legumen >» où en gousse à deux graines. Le Staurosira Harrisonii (Grun.) était pour W. Smith un AMEL. URe EU SNEE OR ATP SRI C ONERE MTERS ANA D ARE RE SPP NAS VO PERTE Ma { 15 à + LA Ler CE ke ‘ eh 52 LES DIATOMÉES Odontidiun. 1 paraît intermédiaire entre les S{aurosira mutabilis et S. construens. C’est une jolie Diatomée d’eau douce, dont les valves, dilatées au petit axe, sont cruciformes, avec 4 au 5 stries dans 1 cent. de mm., stries formées de grosses perles qui se réunis- sent en côte. L? aire du pseudo-raphé” est dilatée au centre de la croix. Cette espèce atteint 5 cent. de mm. Le Staurosira parasilica est l'Odontidium parasilicum de W. Smith ; c’est encore une petite espèce d’eau douce, renflée au centre, sur la face valvaire, mais non plus cruciforme. Elle a 17 à 18 stries formées de grosses perles dans { cent. de mm. Le Staurosira capucina, lequel est le Fragilaria capucina de Desmazières, est l’espèce la plus connue de ce groupe. Ses valves ont une forme beaucoup plus allongée que chez les précédentes, et sont décidément en bâton ou règle. Lés extrémités sont toutefois un peu diminuées, en souvenir de la forme elliptique des espèces précé- 1 2 Fig. 310. — 1. Staurosira capucina. 2. Staurosira Smithiana. dentes. Sur les bords, 11 n’y a plus de: côtes proprement dites, mais seulement une rangée de grosses perles, qui se continuent vers la ligne médiane par des stries très fines (14 ou 15 dans 1 cent. de mm.). Il y a un large pseudo-raphé, lisse. — C’est une espèce d’eaux douces, relativement grande, car elle peut atteindre 6 cent. de mm. Les frustules sont réunis en longs filaments. Cette espèce, très répandue, fournit beaucoup de variétés S. acuta, Grun., étroite, lancéolée, à bouts pointus; S. acu- minata, Grun., munie aux extrémités de rostres longs et minces ; S. mesolepta (Rab.), resserrée au milieu avec des bouts rostrés. Ces variétés ont ordinairement les stries un peu plus serrées que le type. Le Staurosèa Smithiana (Grun.) ne paraît être qu’une variété XV. DESCRIPTION 53 très longuement rostrée du Séaurosira capucina. Il a aussi 14 à 45 siries dans un 1 cent. de mm., et pour W. Smith c'était une va- riété M4j07 du type Capucine. La belle Diatomée marine décrite par M. Grunow, sous le nom de Fragilaria islandica, de l'ile de Jan-Meyen, doit être attribuée, par la forme de son pseudo-raphé (car nous ne connaissons pas la disposition de son endochrôme), au genre Sfaurosira. : Fig. 311. — Staurosirà islandica (Gr.). Elle a une forme lancéolée très allongée, avec un pseudo-raphé très élargi au centre et 14 à 15 stries dans 1 cent. de mm. $ 2. — Thalassiothrix. — Toxarium. — Asterionella. e Les Thalassiothrix (Cleve), les Toxarium (Bail), et les As- terionella (Hassal.) sont des genres connexes peu riches en espèces et que nous ne signalerons que brièvement. Les TGS O Arte « cheveux de mer », sont des Diatomées très longues ayant toujours une extrémité plus petite par la face val- vaire, et plus large par la face connective, que l’autre, qui est plus large par la face valvaire et ordinairement plus étroite par la face connective. C’est par une extrémité seulement que les frustules sont réunis les uns aux autres en étoile, à l’aide d'un petit coussinet latéral qui leur sert de point d'attache. Leur caractère le plus important consiste en ce que ces longues valves, au lieu de côtes sur leur bord, présentent, à un fort grossissement, une série de crans saillants, exactement comme un poil d'animal ou un cheveu humain. dont les cellules n’ont pas été usées par les frottements. De plus, les valves sont striées de très fines stries transversales, laissant dans l'axe un large pseudo-raphé lisse, ce qui représente bien un cheveu avec sa couche corticale et son axe médullaire ; seulement, cecheveu, ë ñ TE PRUNER Mir % D: < 04 +. LES DIATOMÉES | PE IN formé par des valves et des zones ee a une section quadrangu= à laire. — Ce sont, comme leur nom l indique, des espèces marines. Nous représentons le Thalassiothrix Frauenfeldii, Grun, dont les crans marginaux sont peu saillants, mais qui présente le en fus aude Lens sm LUI \ 2 BTE MIT “ \ sed mn nn neue pape men TE ee PP MENT 00 NA Mad Mia at rt A: Fig. 312. — Thalassiothrix Frauenfeldii, Grun. long de ses bords une série de gros points (5 1/2 dans 1 cent. de mm.). Ces détails ne sont visibles qu'avec un grossissement Consi- dérable. Les Toxarium sont aussi des espèces marines, très longues et très minces. Ils sont gonflés au centre et aux extrémités, couverts de points saillants épars ou disposés en stries transversales. Le Toxarium undulatum, Bal. a les bords ondulés, en zig-zag, et présente un pseudo-raphé, sauf dans la partie médiane renflée. Le Toxariui Hennedyanwm, Greg. n'est pas ondulé et peut atteindre jusqu’à près d’un dixième de mm. de long. Les Asterionella ont, comme les types précédents, des valves longues, linéaires, avec È extrémité libre ou supérieure plus grosse que l’autre. Les RAYARE sont, en effet, réunis par une de leurs extré- mités, en étoile. La face connective est aussi étroite et longue avec des extrémités He: mais l’extrémité inférieure est plus grande que l’autre. Les valves ne sont ni crénelées, ni ondulées, ni perlées sur les bords, mais finement striées, avec un pseudo-raphé très étroit et une surface lisse élargie sur la grosse extrémité. L'Asterionella formosa, Hass. est l'espèce la plus commune; XV. DESCRIPTION 55 | elle présente 17 swies fines environ dans 4 cent. de mm. Cest une espèce des eaux douces, longue de 7 à 10 cent. de mm. et qui Fig. 313. — Asterionella formosa, var. gracillima, Gr. fournit quelques variétés, dont la var. gracillima, Grun. à valves plus minces que le type. $ 3. — Synedra. _ Le grand genre Synedra à été établi en 1831 par Ehrenbere. 11 comprend aujourd’hui des espèces à forme ordinairement très allon- gée. le plus souvent droites, mais quelquefois courbes où même on- dulées. Les valves présentent une ligne médiane lisse, ou pseudo— raphé, souvent dilatée en siauros à Sa partie centrale, où il existe mème quelquefois un pseudo-nodule médian ; on peut, du reste, trouver aussi dans quelques cas deux petits pseudo-nodules termi- naux. Dans la plupart des espèces, les valves ont les bords droits comme une règle, ou bien elles offrent un léger renflement au niveau du petit axe. Elles sont régulièrement marquées de stries transver— sales fines, qui ne prennent jamais l'aspect de côtes. Les extrémités dé ces longues valves sont souvent capitées ou rostrées. Chez les Synedra, les deux plaques d’endochrôme sont dentelées ’ sur leurs bords, ou même laciniées ; les frustules sont libres ou im— 7 plantés par un de leurs bouts, soit isolés, soit réunis en courtes | séries, sur les corps submergés qui leur servent de support. 4 . Nous établirons d’abord dans ce genre deux groupes. Dans Île pre- 1 mier groupe nous placerons les espèces qui présentent un sillon tout ax du long du bord des valves ; Dans le second, celles qui ne pré- sentent pas ce sillon. RE RTE ARR PAU NE NN ARE CARRE à RM EN E APE AO 4 LOU TS COTES DRRSAT ES ET EU EE hu 118) VA Re €) TN CE D NC CPP DAS A DE SA UD A A «3 4 sf Le Synedra crystallina, Kz.est pu qui montre le mieux 1e At sillon marginal ; c’est une grande et belle espèce marine, qui peut attemmdre 1/2 millimètre de long, très étroite, avec des on | arrondies et un peu dilatées, ainsi que la partie centrale. Le pseudo raphé est étroit, les stries formées de grosses perles sont au nombre de 12 dans 1 cent. de mm. Elles sont Du doalce et parallèles s SUP / ; Fig. 314. — Synedra fulgens, W. Sm. toute la valve, excepté aux extrémités, où ‘elles rayonnent autour ri 4 d’une sorte de pseudo-nodule terminal. Ée Le Synedra fulgens, W. Sm., marin aussi, n’a guère que ‘re 25 cent. de mm. de long et n’a pas les extrémités renflées. Il est extrêmement peu dilaté au centre. Le pseudo-raphé est linéaire, les stries, parallèles, finement perlées, au nombre de 13 à 44 dans 1 cent, de mm. rayonnantes aux extrémités autour d’un pseudo-nodule terminal, presque virtuel. Le sillon marginal est placé tout pe du bord et assez difficilement visible. | | \ XV. DESCRIPTION | 57 Parmi les espèces qui n’ont pas de sillon marginal, certaines n'ont pas de pseudo-nodule médian, d'autres en ont un, plus ou moins marqué, ce qui nous fournit une nouvelle coupe. Au nombre des espèces qui n’ont pas de pseudo-nodule médian, nous citerons les suivantes : Synedra Gaïllonit, Ehb., belle espèce marine, droite par la face valvaire, souvent un peu arquée par la face connective. Elle est no- > liibun TOUR D Fig. 315. — Synedra Guillonti, Ehb. l. Face valvaire, — 2. Face connective. tablement plus large au milieu qu'aux extrémités, qui sont arrondies. Les stries, perlées, au nombre de 9 dans 1 cent. de mm., sont trans versales, remplacées aux extrémités par des perles plus espacées, et qui semblent rayonnantes. Le pseudo-raphé parait plus marqué . que dans les espèces précédentes. Le frustule mesure de 15 à 29 cent. de mm. Synedra investiens, W. Sm., petite espèce marine, dont les stries présentent le même aspect que dans la précédente, mais dont 58 nu DULES. DIX TOMBER Ne NU les valves ont une extrémité pluslarge que l'autre, quelquefois peu, U a parfois aussi d’une manière très notable. Lo ne Fee pas’ ris 4 à 5 cent. dé mm. Le Synedra barbatula, Kz, est encore plus petit ; ses stries sont très fines, 18 dans 1 cent. de mm. Les valves sont relativement plus larges que chez les précédents et ne dépassent pas 2 1/2 cent. de mm. de long. Elles sont un peu rostrées. C’est encore une espèce marine. rem eneneey cree TT ONE R EUR ATOS Rte ten RETINOMNN rt) Y a 1 2 Je 316. — 1. Synedra capitata, Ehb. 2, Synedra ulina, var. danica, Kz. Le Synedra capitata, Ehb., une des principales espèces de cette tribu, est aussi une des plus jolies et des plus communes dans les eaux douces. Elle a des valves longues, linéaires, à bords pa- rallèles, mais terminées aux deux extrémités par une dilatation triangulaire, ou capitation rostrée. Les stries, perlées, sont vigou- reuses ; on en compte 8 dans 1 cent. de mm.; elles ne laissent qu'un pseudo-raphé linéaire, qui parait finir dans les capitations extrêmes par de petits pseudo-nodules terminaux. Cette jolie Diatomée, en forme de sceptre, peut atteindre jusqu’à 1/2 millimètre, mais elle peut aussi n'avoir que le quart de cette longueur. QE AM DO D ; , PAL Fees XV. DESCRIPTION D9 Le Synedra famelica, Kz., est une petite espèce des eaux dou- ces, dilatée à la partie moyenne, ce qui donne à la valve un aspect naviculoïde long. Les extrémités sont coiffées par une capitation en bouton de fleuret. Il y a 21 stries fines par cent. de mm. Le frustule ne mesure que de 2 à 3 cent. de mm. Le Synedra amphicephala, Kz., est une autre petite espèce des eaux douces, très mince, avec les extrémités atténuées, mais capitées, _etun pseudo-raphé relativement large. Les stries sont fortes, au nombre de 41 environ dans 1 cent. de mm. Le frustule à de 4 à 6 cent. : Les Synedra affinis, Kz., et S. nitzschioïdes, Grun., sont des espèces marines remarquables par l'élargissement du pseudo-raphé ; les stries, qui dans ce cas ne règnent plus que sur le bord des valves, sont assez fines. Dans le S. nitzschioides, on constate un caractère particulier, un rang de perles le long des bords. De plus, les frustules se groupent en étoile comme les Asterionella. D'où 1l résulte que cette espèce n’est pas un vrai Synedr«, mais une forme de passage entre les Séaurosira, les Asterionella ei les Synedra. Il faut remarquer, d’ailleurs, que la disposition des frustules en étoile ou en éventail n’est qu'une disposition en filament ou en ru— ban. valve contre valve, dans laquelle les frustules se séparent les uns des autres par toute la surface des valves, ne restant adhérents que par une extrémité, {ouJours la même, et que l’on peut appeler inférieure. Lorsque ladhérence se maintient par Îles extrémités alternés, on obtient un groupement de frustules en zig-zag. Le Synedra affinis peut attemdre 12 cent. de mm. de long, avec 13 à LA stries délicates par cent. de mm. (4, fig. 317). Le S. n112s— chioïdes est beaucoup plus petit et n’a que 7 cent. de mm., avec 41 à 12 stries par cent. Le Synedr'a ulna, Ehb., belle espèce des eaux douces, très ré- pandue, est le type d’un grand nombre de variétés. Cette espèce cest remarquable par sa forme linéaire, droite comme une règle ou une aune à mesurer l'étoffe, et sur laquelle les stries transversales robustes figurent les divisions. Mais les extrémités de la règle finissent en pointe mousse. Les siries, au nombre de 9 dans 1 cent, de mm., laissent un pseudo-raphé hyalin assez mince, mais au centre un espace lisse quadrangulaire, un large stauros, dans lequel on ne distingue pas de pseudo-nodule. Cette jolie espèce à de 15 à 95 cent. de mm. de long (1, fig. 317). A ce type remarquable se rattachent un grand nombre de formes, pour la plupart aussi répandues, etque M. H. Van Heurck considère comme de simples variétés du Synedra ulna. Parfois, elles manquent d'espace lisse au milieu, et ne sont pas toujours abso— _lument droites. Le caractère des striese est à peu: près Je même. No citerons les suivantes, qui habitent toutes les eaux douces. = = ŒÆ Æ: = E = E 5 = ab NON E ini SEAT TU ON nl 15 e Fig. 817, — 1. Synedra ulna, Ehb. 3 2. Synedra ulna, var. longissima, w. Sue LES 3. Synedra Gaillonii, Ehb. 4. Synedra affinis, Kz. 9. Synedra ee je Synedra Splendens, Kz. Cette forme ne difiore a type que par sa longueur, qui peut être plus de deux fois plus grande : « QUE à 35 cent. de mm. ES M UE DA Le ae LU ce Me cd NES ME AT COS RL REA A Emo : ee ; 1 AN ANS XV. DESCRIPTION GI Synedra longissiüna, W. Sm., forme encore plus longue, mais d’un tiers plus étroite et avec les extrémités élargies, capitées en tête de serpent. Trés souvent, pas d'espace lisse au centre. Synedra spathulifera, Grun. Il à à peu près la taille du type, ou est un peu plus grand, avec un espace lisse central restreint et Jes extrémités un peu spatulées. | Synedra amphirhynchus, Ehb.; même taille à peu près, avec les extrémités peu à peu atténuées, mais se terminant par une petite capitation (rostrées-capitées). L'espace lisse central est très petit ou nul. | Synedra lanceolala, Kz. C’est une très Jolie forme à valves lan- céolées régulièrement, c'est-à-dire que ses côtés ne sont pas nn. parallèles, en règle, mais légèrement arqués, donnant à la valve une largeur maxima au petit axe. Les extrémités, qui vont en s’atténuant insensiblement, se terminent en pointe mousse. L'espace lisse forme un œil hyalin au centre. Le Synedra obtusa, W. Sm. a les côtés parallèles ; les extré- mités s’arrondissent par une courbe obtuse ; et le Synedra oxyrhynchus Kz., qui est plus petit, ayant de 7 à 10 cent. de mm. seulement, a une forme intermédiaire : les bords sont parallèles pen- dant une grande partie de leur longueur et vont en se terminant par une extrémité pointue et rostrée. L'espace hyalin central est cireu- laire ou elliptique. Cette jolie forme est notablement plus large que les précédentes. Il en existe une variété assez large et courte pour avoir un aspect naviculoïde. Une autre est ondulée. Le Synedra danica, Kz., est, au contraire, très allongé, très mince, avec des extrémités longuement rostrées et boutonnées d’une capitation arrondie. (2, Fig. 316.) Toutes ces formes sont classées par M. H. Van Heurck comme de simples variétés du Synedra uina. Le Synedra acus, Grun., est considéré comme une espèce distincte. C’est une très jolie forme, qui rappelle le Synedra lan- ceolata, Kz. Les valves sont, en effet, lancéolées et non à bords pa- ralléles, en règle, mais extrêmement allongées. Les extrémités, atténuées, se gonflent un peu en capitations. Le pseudo-raphé est étroit, interrompu au milieu par un grand espace hyalin, quadran- gulaire. Il y à 13 stries environ dans 1 cent. de mm. Le frustule atteint 43 cent. de mm. Cette jolie Diatomée se trouve communé- ment errante dans les eaux douces. | Elle fournit diverses variétés, dont le Synedra acus delicatis- sima, Gr. plus étroit, et le Synedra acus angusthissima, Gr., trés étroit aussi, mais un peu renflé au centre. À SAC TE Re A ; ï 7 Fe 16) w re à NES Ge “Er Ste DR Crete pus * 62 | LES, DIATOMÉES 9 IEEE & Le Synedra radians, appartient encore au même groupe. Ses Le valves sont très étroites, en aiguille, un peu renflées aux extrémités, avec 17 stries fines environ “dans 1 cent. de mm., et un large es- pace hyalin quadrangulaire, au centre. C’est, comme toutes ses congénères, une espèce des eaux douces. - Enfin, certaines espèces, avons-nous dit, présentent un pseudo— nodule central. Dans ce nombre nous citerons : Le S? ynedia pulchella, Kz., Jolie espèce des eaux douces, à valve lancéolée, le grand axe n'étant guère plus de 40 à 41 fois plus grand que le petit axe, avec des extrémités atténuées très légèrement capi- tées, un pseudo-raphé étroit, mais limité à ses deux bouts par un petit nodule terminal et coupé à son milieu par un large pseudo= nodule médian, qui occupe souvent toute la largeur de la valve. Il y a 13 à 14 siries, perlées, dans 4 cent. de mm., et le frustule a en- viron 6 cent. de mm. de long. C’est une espèce assez commune dans les eaux douces, et dont les individus se rencontrent groupés en éventail. Le Synedra vaucheriæ, Kz., est plus large encore, son grand , , æ) axe n'étant que 6 à 7 fois plus grand que le petit axe. Les côtés sont D O ë LJ parallèles, mais se rapprochent brusquement vers les extrémités en deux pointes rostrées. Le pseudo-raphé est très étroit avec un pseudo-nodule médian unilatéral, c'est-à-dire qui ne règne que sur un côté de la valve. Les stries sont fortes et au nombre de 192 à 13 dans 1 cent. de mm. C’est une petite espèce, de 3 à 4 cent. de mm., qu'on trouve dans les eaux douces, implantée sur les Algues, Conferves, Vaucheries, etc. XVI _ DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) One TRIBU EUNOTIÉES Comme dans les tribus précédentes, l’endochrôme, chez les Kt- NoTIËES, est formé de deux lames qui doublent les valves, et s’éten— dent sur les côtés adjacents de la zone connective, comme on le voit (fig. 3, 318). Mais la partie qui se réfléchit sous la zone connective est profondément divisée, vers son milieu, par un sillon qui va Jus— qu’à la surface interne de la valve (1, Fig. 318). 4 re j 3 Fig. 318. — Disposition de l’endochrème chez une Eunotiée ( Himantidium pectinale), Schéma. 2 1. Vue par la face connective. LA Ÿ e. RSS 2. Vue par la face valvaire. ne : 3. Coupe transversale suivant ab. ‘520 Les valves ne sont plus, comme dans les espèces précédentes, symétriques comme forme relativement à leur grand axe, mais seu— lement symétriques par rapport à leur petit axe. Elles sont, en gé- néral, longues et assez minces, courbes, striées tranversalement, ne présentant ni raphé, ni nodule médian, mais souvent des pseudo- 5 nodules terminaux. 64 É LES DIATOMÉES Les frustules, vus par la face connective, sont rectangulaires, relativement larges, et très souvent réunis valve contre valve en rubans plus ou moins longs. On les trouve aussi libres, ou appliqués à plat sur les plantes aquatiques. ; : Dans la classification de M. Paul Petit, la tribu des EUNoTIÉES comprend les six genres suivants, dont les plus ne ont été établis par Éhrenberg. | Eunotia, Ehb.; Himantidium, Ehb.; Pseudo-Eunotia, Ehb. ; Amphicampa, Ehb.; Clavularia, Grev.; Actinella, Grev. Parmi ces genres, les deux premiers, qui diffèrent surtout en ce que le premier comprend des espèces à frustules libres, et le second des espèces à frustules réunis en bandes, doivent particulièrement nous occuper. \ k \E De) 3 4 AE PCR « , n { FA Ye" ü nl - À L É 18e +: À \ y Li es + ; RAC TES D 6. "bd + £. n À. 7 A rndl à . - L Hoslis ,e de. à S Ï. — Eunotia. — Himantidium A Le genre Eunotia, créé par Ehrenberg, en 1837, comprend des espèces à valves courbées en are, présentant par conséquent un côté F dorsal convexe, et un côté ventral concave. Mais la courbe qui limite le côté dorsal est souvent compliquée d’ondulations ou de dentelures plus ou moins nombreuses et profondes. Les valves, striées transversalement, sans côtes, n'ont pas de ligne médiane, mais seulement deux pseudo-nodules terminaux. La face connective est large et quadrangulaire. : Les frustules ne sont pas réunis en rubans, quelquefois errants, . quelquetois appliqués sur des plantes aquatiques. : Parmi les espèces que l’on rencontre à l’état libre, nous citerons : L'Eunotia tridentula, Ehb., petite espèce des eaux douces à valves étroites, à extrémetés capitées sur le-bord dorsal. Celui-ci est Fig. 319. —- 1. Eunotia tridentula, Ehb. : 2. Eunolia robusta, var. diadema, Ralf. : marqué de trois ondulations peu profondes, tandis que le bord ven- tral, légèrement concave, est uni. Les stries, transversales et fines, sont au nombre de 15 dans { cent. de mm. Il y a deux petits | XVI. DESCRIPTION 65 | pseudo-nodules terminaux placés dans les capitations, tout jie du : bord ventral. Le frustule a 2 cent. de mm. de long. L'Eunotia prærupla, Ehb., a le bord dorsal assez convexe, sans ondulations ni dents, Île bord ventral très peu concave, les extrémités tronquées, capitées du coté dorsal, des nodules termi- naux tout à fait à l’extrémité de la valve sur le bord ventral. Les stries, transversales, perlées, sont minces, mais peu serrées, car il n’y en a que 6 dans À cent. de mm., sauf aux extrémités, où elles se tassent. La face connective est quadrangulaire et présente 12 stries à la partie moyenne. C’est une espèce des eaux douces qui atteint 6 à 8 cent. de mm. de long. Elle fournit plusieurs variétés, dont une, l'Eunotia bidens d'Ehrenberg, est une belle Diatomée, plus large . que le type et dont le dos, au lieu de former une seule courbe, est : bi-arqué. L'Eunotia on . Ralf., a le dos extrêmement dilaté, et le . ventre assez fortement concave, si bien que la valve serait semi- lunaire, si le bord dorsal n’était historié de dentelures, dont le nom- bre, de deux au moins, peut aller jusqu’à vingt (H. Van Heurck), ce qui donne à la Diatomée des aspects divers, d’où les noms de « papillon », de « diadème », etc., qu’on a donnés à ces difiérentes formes : Eunotia robusta, var. papilio,; E. robusta var. diadema, etc., dont Ehrenberg avait fait autant d'espèces. Dans ce type, en raison de la courbure extrême du bord dorsal, les stries ne sont pas . transversales, mais rayonnantes; un certain nombre, partant du Fig. 320, — Eunotia robusta, var. hendecaodon, Ralf. bord dorsal, n’atteisnent pas l’autre côté. On en compte 40 environ dans À cent. de mm. vers la partie médiane. Les nodules terminaux, _ tout à fait extrêmes, sont moins gros que dans l'espèce précédente. La face connective est quadrangulaire. Comme toutes ces a c'est une Diatomée d’eau douce; elle atteint de 4 à 12 cent. de mm. suivant les variétés. | Nous représentons les E’unotia robusta, var. Diadema (fig. 319), f 9 66 LES DIATOMÉES et E£. robusia var. hendecaodon, qui étaient les £unotia Diadema et Ë. hendecaodon d'Ehrenberg. Le premier a ordinairement 3 à 6 dents, le second 11 (fig. 320). : Les Eunotia lunaris, Grun., et E. flexæuosa, Kz., sont très allon- aés, en baguette, aussi le premier était-il un Synedra pour Ehren- berg. Leurs extrémités sont très légèrement capitées, avec des nodules bien marqués. L’Æ. lunaris est courbé en arc et ne dépasse pas 9 cent. de mm. de long, avec 15 stries perlées dans 1 cent. de mm. LE. fleæuosa est deux ou trois fois plus long, mais ondulé, et pré- sente 11 à 12 stries dans 4 cent. de mm. Toutes ces espèces vivent dans les eaux douces. Le genre Himantidium diffère surtout des Eunotia vrais, par ce que les frustules restent réunis en bandes ou en rubans plus ou moins longs. D'ailleurs, les espèces présentent la même forme arquée, par la face valvaire, avec un côté dorsal et un coté ventral; mais le dos est ordinairement moins accidenté qu’on le voit chez beaucoup d'Eunotia. Le plus souvent, il ne présente qu’une seule courbe, longue et peu convexe, qui, tout au plus dans quelques va- riétés, s’infléchit vers le petit axe de la valve et constitue une forme bèdens ou diodon. Les stries ont la même disposition, et l’on. voit près du bord ventral des extrémités, ordinairement capitées et renversées du côté du dos, deux petits pseudo-nodules terminaux. Fig. 321. — Himantidium denticula, Bréb. À propos de ces nodules, M. H. Van Heurck a observé, sur l’Hi- mantidium denticula, Bréb., qu’ils se prolongent par une sorte de ligne sinueuse sur le bord ventral des valves, dont ils occupent souvent le quart de la longueur. Quand on regarde le frustule par Sa face connective, on voit ces lignes dans toute leur étendue, imi- tant assez les deux / d’un violon; sur la face valvaire, on ne voit que les points extérieurs de ces /. M. H. Van Heurck pense que cette disposition se retrouve dans tous les Æunotia et les Himan- hidium. Les Himantidium sont généralement-plus minces et plus sveltes sur la face valvaire que la plupart des £unotia, et leurs extrémités 5) 1 XVI. DESCRIPTION 67 sont détachées du corps de la valve par un étranglement plus ou moins marqué, c’est-à-dire qu’elles sont plus ou moins capitées; mais elles peuvent être redressées en sens contraire de la valve, c’est-à-dire vers le côté dorsal, ou bien suivre la courbure générale de celle-ci, c’est-à-dire s’incliner vers le côté dorsal. Cette disposi- tion permet d'établir une coupe parmi les espèces. Au nombre de celles dont les extrémités capitées se redressent vers le bord dorsal, nous citerons les suivantes : : L'Himantidium arcus, Ehb., a le bord dorsal très convexe et le bord ventral presque droit, ce qui fait que la valve cest assez large, avec de grosses capitations aux extrémités. Les pseudo-nodules terminaux sont très petits ou du moins, la partie qui en est visible sur la face valvaire est étroite et située sur la marge ventrale même de la capitation extrème. Les stries sont à peu près transversales, finement perlées, et au nombre de 12 dans 1 cent. de mm. La face connective est quadrangulaire, présentant sur la zone des stries transversales fines (22 dans 1 cent. de mm.) et des plis longitudi- naux. — C’est, comme toutes les autres, une espèce des eaux douces, et le frustule peut avoir jusqu’à 9 cent. de mm. de long. Elle fournit diverses variétés, dont une à dos bi-arqué ou bidens. _L'Himantidium gracile, Ehb., a les valves beaucoup plus min- ces et plus longues avec le dos convexe et le ventre concave, les deux courbes étant parallèles. Les extrémités sont peu capitées, mais notablement retournées du côté dorsal. Les stries, finement Fig, 322. — Himantidium gracile. W. Sm. perlées, sont à peu près transversales quoiqu’un peu rayonnantes vers les bouts de la valve. On en compte environ 10 dans 1 cent. de mm. _ Les pseudo-nodules ne paraissent que comme un point sur le bord ventral. La face connective est quadrangulaire allongée et montre une zone striée transversalèment de lignes perlées, au nom- bre de 20 dans 1 cent. de mm. Læfrustule à 1e 8 à 16 cent. de mm. de long. — Il habite l’eau doucé. L'Himantidium majus, W. Sm., ressemble beaucoup au précé- 68 LES DIATOMÉES dent, mais il est plus grand et plus large, avec 12 stries perlées transversales sur la valve et 44 sur la zone. Il atteint 20 cent. de mm. de longueur et vit dans les eaux douces. L'Himantidium pectinale, Kz., est une espèce très répandue, dont les valves longues, minces, à bords parallèles, sont très peu arquées et les extrémités très peu capitées ; elles présentent de belles stries transversales finement perlées, au nombre de 8 à 9 dans 1 cent. de mm. au milieu de la valve, mais plus serrées aux extré- mités. Le point extrême des pseudo-nodules, visible sur la face val- vaire, est petit et tout au bord ventral. La face connective est qua- : = in drangulaire longue, avec une zone marquée d’environ 15 stries ponctuées dans 1 cent. de mm. | Elle à assez l° aspect d’un peigne, d’où le nom donné à l espèce. Le frustule mesure jusqu’à 15 à 20 cent. de mm., mais il y a des variétés longues et d’autres courtes : Zimantidium pectinale var. elongatum; var. curlum ; var. ventricosum, Grun.; var. undu- latuim, Ralf., etc. he La variété A. pectinale Soleirolii, Kz. présente la particularité dont nous avons parlé antérieurement (T. I. p. 89) des valves se- condaires ; c'est-à-dire que ses valves sont doublées intérieurement d’une autre valve, par suite d’une déduplication incomplète ou arrêtée. 7 Toutefois, l’'AÆimantidium Soleirolit de W. Smith correspond en partie à l'Æimantidium Faba d'Ehrenberg et de Grunow ; c’est-à- dire qu’on a donné le nom d’Himantidium Soleirolii à deux Diatomées très voisines, dont l’une ne serait que la variété de l'A. pectinale dont nous venons de parler et l’autre correspondrait à l'Eunotia ou Himantidium Faba d'Ehrenberg et de Grunow. XVI. DESCRIPTION 69 Cette dernière espèce, dont la valve est en forme de fève ou de haricot, sans capitation aux extrémités, avec des stries perlées un peu rayonnantes, montre très souvent, quand on examine le frustule RMC TE AT j 1 Fig. 324. — 1. Himantidium pectinale, var. undulatum, Ralfs. 2. Himantidium denticulatum, Breb. 3. Himantidium diodon, Ehb. forma minor. par la face connective, des valves secondaires internes qui doublent les valves externes. | Les unes et les autres de ces espèces et variétés habitent les eaux douces. S 2. — Pseudo-Eunotia. — Actinella. Le genre Pseudo-Euñotia ne diffère du genre Eunotia, que par l'absence des pseudo-nodules terminaux. Nous donnons comme exemple le Pseudo-Eunotia hemicyclus, Grun. des mers du Sud. Fig. 325. — Pseudo-Eunotia hemicyclus, Grun. Les Actinella ont lee valves longues et étroites, arquées, souvent avec des ondulations ou des dents sur le‘bord ventral comme sur le bord dorsal, avec les extrémités renflées, mais l’une plus que l’autre, ce qui donne à la valve une forme en massue. Ces capitations : peuvent présenter à leur sommet une pointe ou rostration. Il y a des 1 à La bpri D | È n NU EMRTE À # 1 (ei et te NS # 1 RUE E) pr « sh Ÿ à nodules terminaux très apparents sur - voa ventral, avec une mar se de points plus ou moins gros, tout autour de la valve. — CN Fig. 326. — Actinella punctata, Lewis. Les stries sont à peu près transversales. La bi connective est. “016 lengue, avec une extrémité plus large que l’autre. Le Ces espèces ont une certaine analogie avec les Asterionella. Nous donnons, comme exemple, l'Actinella punctata, Lee [a l'Amérique du Hope t » 4 XVII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) | gr Sous-famille : COCCOCHROMATICÉES Endochrôme disposé en granules à la sur face du protoplasma. 10° TRIBU FRAGILARIÉES Avec l’importante tribu des FRAGILARIÉES, nous abordons _ l'étude des Diatomées dont l’endochrôme n’est plus disposé en larges lames recouvrant le protoplasma cellulaire, mais en chromatophores granuleux répandus de diverses manières à la surface de ce proto- plasma. Dans la tribu des FRAGILARIÉES, l’endochrôme est distribué en grains épars, ou en petites lamelles distinctes qui ne semblent pas ordonnées suivant une disposition spéciale et régulière. D'ailleurs, les frustules ont des valves ordinairement longues et diversement lancéolées ou elliptiques ; quelquefois, mais rarement, elles sont triangulaires, ou, comme on dit, cunéiformes ; presque toujours droites, mais quelquelois cependant arquées, formant ainsi un passage à la tribu précédente, des EUNOTIÉES. Par la face connective, les frustules sont le plus souvent rectan- gulaires, quelquefois aussi cependant cunéiformes. Il n’y à ni raphé, ni nodules proprement dits ; néanmoins, on ob- serve souvent sur les valves une ligne médiane lisse résultant de l'interruption des stries ou des lignes de perles, c’est-à-dire un pseudo-raphé. Les stries elles-mêmes, transversales, sont plus ou moins fines, perlées, ou remplacées par des lignes de grosses gra- nulations, ou même par des granulations éparses. Il n’y a pas da- vantage d'ailes, ni de carènes, mais quelquefois des côtes. Les frustules se rencontrent réunis les uns aux autres, soit par leurs faces valvaires, en rubans, s’ils sont rectangulaires sur leur face connective, en éventail, en cercle, ou même en plusieurs tours ‘2 À LES DIATOMÉES de spire, s'ils sont angulaires ou cunéiformes sur leur face con— nective ; soit par leurs angles formant des chaines en zigzag. D'après la classification de M. P. Petit, cette tribu comprend les huit genres suivants : 4° Campylosira, Grun.; 2 Cymatosira, Grun.; 3° Raphôneïs, Ehb.; 4° Terebraria, Grev.; 8° Meridion, Agardh.; 6° Diatoma, de Candolle ; 7° Denticula, Kz.; 8 Fragilaria, Lyngb. $ 1. Campylosira. — Cymatosira. — Raphoneis. Campylosira.— Le genre Campylosira, Grun. établit une sorte de transition entre les EUNOTIÉES et les FRAGILARIÉES, par la forme arquée des valves qui présentent un bord dorsal convexe, un bord ventral un peu concave. Elles n’ont pas non plus de raphé, ni de pseudo-raphé, et elles manquent de nodules. Elles se terminent par des extrémités rostrées et sont couvertes de ponctuations perlées, ne formant pas de stries régulières. Vus par la face connective, les frustules sont arqués aussi, avec Fig. 327. — Campylosira cymbelliformis, Grun. - - une constriction au-dessous de chaque extrémité. Les frustules sont coupés carrément à leurs deux bouts et réunis en bandes rubanées. Mais, en raison de la constrietion qui existe au-dessous des extrémi- tés, les frustules ne se touchent pas par toute l'étendue de la surface valvaire, mais seulement par les parties saillantes, les dilatations extrêmes et la partie moyenne. Tel est le Campylosira c ymbelliformus, Grun, dont les valves rappellent, en effet, la forme arquée des Cymbella ; pete espèce marine qui atteint 4 cent. de mm. Cymatosira. — Le genre Cymatosira, établi aussi par Grunow, en 1862, a les valves étroites et acuminées, comme les Campylosira, mais elle ne sont plus arquées; elles sont droites, lancéolées, plus ou moins naviculoïdes. Les ponctuations répandues sur les valves ne sont plus éparses et ne couvrent plus toute la surface, mais elles laissent une ligne médiane lisse, ou pseudo-raphé, plus ou moins large. XVII. DESCRIPTION 13 La face connective est rectangulaire, avec une constriction au- dessous des extrémités, qui sont coupées carrément. Les frustules se groupent en bandes rubanées, courtes, comparables à celles que forment les Campylosira. “Tel est le Cymatosira belgica, Gr., petite espèce marine qui atteint au plus 3 cent. de mm. de long. Raphoneis. — Les Raphoneis constituent un joli genre, com— prenant des espèces à valves elliptiques plus où moins larges, ordi- nairement atténuées en rostration, couvertes de grosses perles dis- tribuées en lignes transversales et longitudinales, les lignes trans- versales souvent un peu courbes, autour des pôles de l’ellipse comme centre. Elles laissent une ligne médiane lisse ou pseudo— raphé, souvent très mince. À chaque extrémité des valves est un espace couvert de petits points qui ne s’alignent pas en stries. La face connective est mince, longue, à côtés parallèles. Ge genre a été créé par Ehrenberg en 184%, et comprend des espèces marines ou vivant dans les embouchures des fleuves. Fig. 328.— Raphoneis amphiceros, Ehb. Le Raphoneis amphiceros, Ehb., a une forme elliptique large, avec des extrémités assez longuement rostrées en pointe de cerf- volant. Les stries, transversales, sont courbes et formées de gros points, qui s’alignent en séries longitudinales, laissant un pseudo— raphé lisse très marqué et un peu élargi au milieu. Il y à 5 à 6 stries transversales dans 4 cent. de mm. Le frustuie mesure de 5 à 7 cent. de mm. Il vit sur les cètes marines et dans les embouchures. Cette jolie espèce fournit plusieurs variétés, dont une plus large encore, le Raphoneis amphiceros, v. rhombica, Grun., (qui était le R. rhombus d'Ehrenberg), chez lequel le pseudo-raphé est très étroit, mais coupé en croix à son milieu par une large 1n— terstrie aux extrémités de laquelle aboutissent deux ou trois demi— stries. | 74 LES DIATOMÉES Une variété de cette variété n’a, pour ainsi dire, plus de rostration aux extrémités et a l'aspect d’une petite gaufre. La variété californica, Grun., est losangique, à côtés droits, avec Fig. 329. — Raphoneis amphiceros, v. rhombica, Gr. les deux extrémités rostrées et les deux angles latéraux gonflés en bosse. C’est une forme de cerf-volant. Le Raphoneis belgica, Grun., est une espèce plus longue et moins large que le R. amphiceros, avec des extrémités moins brusquement rostrées. Les stries sont un peu plus serrées (de 7 à 9 dans 1 cent. de mm.), formées de grains moins gros, s’alignant en lignes transversales droites, sauf vers les extrémités, où elles se courbent, et en lignes longitudinales. I] y a un groupe de ponctuations fines éparses, à chaque pointe. Cette espèce, qui peut atteindre Fig. 330. — Raphoneis belgica, Grun. R jusqu'à 8 ou 9 cent. de mm., marine comme les autres, donne aussi quelques variétés plus ou moins allongées ou élargies. Le D° H. Van Heurck compte parmi les Raphoneis une curieuse espèce, classée par Ehrenberg dans son genre Sceptronets, le Sceptroneis ou Raphoneis caduceus. qui par sa face valvaire a une forme gomphonémoïde, avec une extrémité capitée, l’autre atténuée et la partie médiane renflée. Le pseudo-raphé est assez étroit ; les stries, épaisses, espacées (4 à 5 dans 4 cent. de mm.) , = 3 ac nt 7 7 CARE RS DE ECTS f Gant re S " s, à d fl ns: XVII. DESCRIPTION 79 formées de grosses perles, et les deux extrémités couvertes de fines ponctuations, éparses à l'extrémité atténuée, dispersées en lignes rayonnantes à l'extrémité capitée. C’est une belle espèce marine, longue de 10 cent. de mm. (Voir plus loin, p. 88). Cette espèce, par ses valves cunéiformes, établit un passage au genre Meridion. Meridion. — Le genre Meridion est trés remarquable par la disposition en cercle que présentent ses frustules groupés valve contre valve. Il confine par là aux Asterionella et aux Tha- lassiothrix. - | Cette disposition est due à ce que les frustules sont en forme de coin sur la face connective, de sorte que, restant réunis les uns aux autres par la face valvaire, ils composent des éventails, des cercles, où même des rubans formant plusieurs tours de spire. Les valves Fig. 331. — Meridion circulare, Agardh. sont aussi triangulaires, et sont marquées de côtes transversales entre lesquelles sont des stries fines. Tel est le Meridion cireulare, pour lequel Agardh à fondé ce genre en 1824. Les valves sont en coin, mais arrondies par la pe— tite comme par la grosse extrémité, et d’une forme, d’ailleurs, plus ou moins lancéolée. Elles sont traversées. par des côtes épaisses et espacées, au nombre de 3 environ dans { cent. de mm., entre lesquelles on compte 16 stries fines par centième de mm. Ces stries sont un peu interrompues à leur milieu, et il en résulte une ligne médiane lisse ou pseudo-raphé, très peu visible et souvent même tout à fait virtuelle. | La face connective est cunéiforme, et l’on voit sur ses bords les crans formés par les côtes qui traversent toute la valve, et viennent finir près de la zone connective. Quand les frustules sont réunis en éventails ou en cercles, les côtes de tous les frustules se corres- pondent valve à valve, ce qui contribue à faire une ornementation élégante à ces groupes. Entre les côtes on distingue, avec de plus 76 LES DIATOMÉES forts grossissements, le bout des stries fines, tournant sur la face connective entre les côtes. Cette Jolie Diatomée, dont les frustules n’ont guère plus de 2 1/2 cent. de mm., vit dans les eaux douces et n’est pas rare. Elle fournit différentes variétés à valves plus ou moins étroites ou larges, et qui passent les unes aux autres par tous les degrés de transition. La variété Meridion circulare constrictum a les valves Capi— tées à leur extrémité supérieure et le M. cireulare Zinkent pré- sente des cloisons internes quand on l’examine par la face connective. $ 2. Diatoma. — Denticula. — Fragilaria. Diatoma. — C’est ce genre, établi par de Candolle en 1805, qui a été pris par le célèbre botaniste comme prototype de la famille entière, à laquelle a été dès lors attribué le nom de DIATOMÉES ou DIATOMACÉES. Les espèces qui le composent ont les valves ellipti- ques longues, lancéolées, présentant des côtes transversales entre lesquelles sont de fines stries. Ces dernières ménagent, dans l’axe longitudinal des valves, une étroite ligne lisse ou pseudo-raphé. Vus par la face connective, les frustules sont quadrangulaires. On les trouve réunis les uns aux autres par les angles, formant des chaines en zig-zag. Souvent plusieurs frustules, résultant de division récente, restent adhérents valve à valve. Les espèces que l’on rencontre par chaines en zig-zag, les frus- tules parfois doubles, réunis par les angles, constituent les Diatoma vrais ; celles que l’on trouve en rubans plus ou moins longs, les frustules, ordinairement peu nombreux d’ailleurs, soudés valve à valve, constituent l’ancien genre Odontidium. Parmi les Diatoma vrais, nous citerons : Le Diatoma vulgare, de Bory Saint-Vincent, espèce commune, à valves elliptiques lancéolées, mais très variables dans leur contour et leurs proportions, marquées de 5 à 6 côtes assez fines dans 1 cent. de mm, et 16 stries délicatement perlées. La face connective est quadrangulaire longue, montrant sur ses bords l'extrémité des côtes et des stries. C’est une espèce des eaux douces que l’on trouve à peu près partout. Elle mesure de 4 à 6 cent. de mm. de long. La forme de cette espèce varie beaucoup, avons nous-dit, ainsi que ses dimensions. Tantôt les valves sont larges, naviculoïdes:; tantôt elles sont minces, bacillaires ou linéaires (Dialoma vulgare lineare, W. Sm.); d’autres fois encore, elles sont resserrées au petit axe (D. vulg. constrictum, Grun.). On trouve même des variétés à extrémités capitées qui relient le D. vulgare à l'espèce suivante. DR Re A EE RE CCS TN De ete “ F LI > à XVII. DESCRIPTION il Diatoma elongatum, Ag. — C'est une espèce plus longue et moins large, avec des extrémités capitées, en pomme de canne. Elle présente environ 7 côtes et 17 stries perlées dans 4 cent. de Fig. 332. — 1. Diatoma vulgare, Bory. 2. Grammatophora marina. mm. Par la face connective, les frustules quadrangulaires, étroits et longs, sont plus ou moins comprimés au milieu. Ils ont de 4 à 7 cent. de mm. de long. b C’est encore une espèce des eaux douces, fertile en variétés. Tel est le Diatoma tenue, d'Agardh, qui est long et droit comme une règle, avec deux extrémités capiiées, et qui fournit lui-même des va riétés plus ou moins longues et minces, avec des extrémités capitées et souvent extrêmement gonflées, beaucoup plus larges que le corps de la valve. Le Diatoma Ehrenbergiüi, Kz. qui ne diffère du D. elongatum que par ce que ses extrémités sont étranglées au-dessous des capita- tations qui les terminent, peut être considéré aussi comme une variété du D. elongatwm. C’est encore une espèce des eaux douces, bien qu’on puisse le trouver dans les eaux salées des embouchures, et qui atteint jusqu’à 8 cent. de mm. de long. Le Diatoma grande, W. Sm. serait une autre variété. Il à à peu près les mêmes dimensions que le précédent, les mêmes extré- mités capitées, resserrées au dessous des capitations, mais le corps 18": LES DIATOMÉES de la valve, au lieu d’avoir les cotés parallèles, en règle, est navi- culoide ou elliptique très allongé. Le Diatoma pectinale, Kz. est une petite espèce qu'on trouve formant des rubans de plusieurs frustules. Les valves sont elliptiques, 4 Fig. 333. — Diatomaæ pectinale, Kz. (Grossis. 1,000 diam.). longues, un peu rostrées, avec des côtes relativement assez fortes et des stries serrées, le pseudo-raphé difficilement visible. La face con- nective est rectangulaire droite. Le frustule ne mesure que 2 à 3 cent. de mm. de longueur. Le Diatoma hyemale, Heïb, l'Odontidium hyemale de Lyngbye, est une autre petite espèce que l’on trouve en rubans plus ou moins longs dans les eaux courantes des montagnes. Les valves sont elliptiques naviculoïdes, traversées par des côtes robustes, au nombre de 6 à 10 dans { cent. de mm., et par des stries très fines, 20 à 22 dans le même espace, laissant un pseudo-raphé à peine visible. La face connective est quadrangulaire allongée. Le frustule n’a pas plus de 5 cent. de mm. de long. Denticula. — Les espèces qui composent ce genre ont, comme celles du genre précédent, des valves elliptiques plus ou moins allongées, marquées de fortes côtes transversales entre lesquelles sont des stries perlées, fines, mais de plus munies d’une ligne sail- Il RATER = Ÿ (1 Q Pa At 1 ET, Fig. 334 — 1. Denticula elegans, Kz. 2. Denticula cyprica, Gr. lante ou carène longitudinale. La face connective, quadrangulaire, montre les dentelures formées par les têtes épaissies des côtes qui traversent les valves. ! Le : : } Ë } ] Al At ÿ XVII. DESCRIPTION 79 Le Denticula tenuis, Kz. , a 7 ou 8 côtes dans 1 cent. de mm. et 17 stries. C’est une petite espèce d'eau douce qui ne mesure pas plus de 4 1/2 cent. de mm, Fig. 335. — 1. Denticula frigida, Kz. 2. Tabellaria flocculosa. Le Denticula frigida Kz., autre petite forme à valves longues et étroites, ne parait être qu une variété du précédent. Il n’a que 5 à 6 côtes dans À cent. de mm. De même, le Denticula inflata, W. Sm. n’est qu’une variété à valves larges et qui n’a que 3 à 4 côtes dans 1 cent. de mm. Toutes ces petites formes sont des Diatomées d'eau douce. Le Denticula elegans, Kz., est une joie espèce à 17 stries dans 1 cent. de mm., à valves elliptiques longues et à face quadrangulaire large. Le Denticula cyprica, Gr. , belle Diatomée exotique à valves elliptiques larges, portant 11 sries dans À cent. de mm., ne parait être qu’une variété agrandie de l'espèce précédente. Fragilaria. — Le genre lite a été créé par Lyngbye; en 1819, pour des espèces dont un grand nombre ont été distraites depuis, et attribuées même à du. tribus, comme celles qui composent aujourd’hui le genre Staurosira, rangé parmi les SYNE— bRÉES à cause de son endochrôme disposé en ne tandis qu'il est en granules plus ou moins larges dans les Fragilaria. Les espèces qui constituent le genre Fragilaria ont les valves elliptiques lancéolées très longues et très étroites, sans côtes, mais avec des stries perlées transversales, fines, et ne laissant qu’une ligné médiane ou pseudo-raphé à peine visible. Les frustules sont 80 LES DIATOMÉES quadrangulaires, par la face connective, allongés et réunis les uns aux autres, valve contre valve, en longs rubans plats. Les Fragilaria différent donc surtout des Diatoma par l’absence des côtes et par le mode de groupement valve à valve, et des Stau- rosira (tribu des SyNÉDRÉES) d’abord par la disposition granuleuse de l’endochrôme, et ensuite par le peu de valeur du pseudo-raphé. qui est au contraire très accentué chez les Staurosira. Fig. 336. — I. Fragilaria virescens, Ralf. 2. Staurosira mutabilis, Gr. Le type de ce genre est une espèce très commune dans nos eaux douces, le Fragilaria virescens, Ralf., dont les valves sont elliptiques lancéolées, étroites, avec des extrémités atténuces, quel- quefois un peu rostrées, et 17 stries environ, fines, perlées, dans 4 cent. de mm. Les frustules sont quadrangulaires, assez larges et réunis valve contre valve en rubans. C’est une petite espèce qui ne dépasse guère 6 cent. de mm. de long, et qui est sujette, comme toutes les espèces très répandues, à d’assez nombreuses variations de formes, que l’on trouve souvent mélées au type dans les mêmes .ocalités. | PL VE ? LES DIATOMÉES ù trees SENTE PRE ne & = RE ETENRIE PRET Lis, à Fort TR in init XVII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 41° TriBt PLAGIOGRAMMÉES = La tribu des PLAGIOGRAMMÉES comprend des espèces chez lesquelles l’endochrôme est disposé à la surface du protoplasma en granules épars, constituant autant de chromatophores. Les frustules ont des valves elliptiques plus ou moins allongées, marquées de grosses perles rangées en lignes transversales et longitudinales. Les deux extrémités se terminent par un espace lisse, et le centre pré- sente une plage ou un stauros plus ou moins large, ou encore un pseudo-nodule. Il y a souvent dans l’axe longitudinal une ligne médiane ou pseudo-raphé assez large. | Par la face connective, les frustules sont rectangulaires et on les trouve souvent réunis valve contre valve en filaments aplatis ou bandes plus ou moins longues. Cette tribu comprend les quatre genres : Dimeregramma, | Ralf.; Omphalopsis, Grev.; Glyphodesmis, Grev.; Plagio- gramna, Grev., parmi lesquels le premier et le dernier sont les plus importants. : _Dimeregramma. — Ce genre, fondé par Ralfs, en 1861, se dis- tingue par la présence d’un pseudo-raphé, quelquefois très large, ordinairement dilaté au centre, avec des espaces lisses ou des pseudo- nodules aux extrémités. Les frustules sont réunis en rubans aplatis. Le Düneregramma mninus, Ralf. est une petite espèce marine à valves lancéolées, qui n’a rien de bien remarquable si ce n’est son extrême ressemblance avec le Fragilaria Ischaboensis, Grun., du guano d'Ischaboe, ce qui établit une relation directe entre les deux genres et les deux tribus. Mais, chez le Dimeregramma minus, le pseudo-raphé est sensiblement dilaté au milieu, et les deux extré- mités des valves se terminent par des espaces lisses. (On sait que e 82. LES DIATOMÉES chez les Raphoneïs, qui appartiennent à la tribu des FRAGILARIÉES, les extrémités se terminent aussi par deux espaces qui ne montrent plus la striation perlée de la valve, mais un semis de ponctuations fines éparses. Chez les Dimeregramima, ces espaces paraissent dépourvus de ponctuations.) La striation des valves est formée de 2erosses perles s’alignant bien en stries transversales, au nombre de 10 environ dans À cent. de mm., mais ne s’ordonnant pas distinete- ment en lignes longitudinales. Les frustules, vus par la face con— nective, sont rectangulaires, comme forme générale, mais avec une constriction au-dessous de chaque extrémité, et un ventre un peu bombé. Cette espèce ne dépasse pas 3 à 4 cent. de mm. 4 { À A 4 Le Dineregramma marinun, Ralf, est beaucoup plus grand, à valves lancéolées, naviculoïdes, simulant un peu certains Pinna- laria. 1 y a un large pseudo-raphé dilaté au milieu en un pseudo- ATEN TS $ pas G Cd à : = . = 2 Fig. 337. — Dimeregramma marinum, Ralf. ee. nodule médian et aux extrémités en deux pseudo-nodules terminaux. Ceux-ci se distinguent nettement dans les espaces lisses du bout des valves. Les stries transversales, très grosses, sont formées de fortes perles qui s’alignent difficilement en files longitudinales à cause de la grande distance qui sépare les stries transversales. Le frustule est très bombé dans sa longueur sur une deses faces valvaires, plat sur l’autre, de sorte qu'il est à peu près deni-cylindrique et que, vu par la face connective, les bords, qui correspondent au large pseudo— raphé paraissent lisses, la striation ne se montrant que le long de la zone. Il y a une légère constriction au-dessous des extrémités, sur une des valves seulement, la valve la plus plate. — C’est une belle espèce marine qui peut atteindre 8 à 40 cent. de mm. de long. « { t L po! ‘4 . ee PAP ON OL 7, ON CT V2 dé: 412 de a 6 OS rent À dit Le Dimeregramma fuleumn, Ralf, est un peu plus peut et se D. A te XVII. DESCRIPTION 83 distingue par l’étroitesse du pseudo-raphé, qui tend à disparaitre. Il n’y a pas de nodule médian, mais deux larges espaces lisses ou pseudo-nodules aux extrémités. Les valves sont lancéolées, longues, Fig. 338. — Dimeregramma fulvuim, Ralf. striées transversalement de stries à ponctuations relativement fines, qui s’alignent aisément en files longitudinales. La face connective est resserrée au-dessous des deux extrémités. Cette espèce, marine comme les autres, peut avoir de 5 à 8 cent. de mm. de long. Glyphodesmis. — Les Glyphodesinis ont de grandes analogies avec les Dimeregramma. Is présentent un pseudo-raphé lisse, quelquefois très large et réduisant les stries à n’être plus que mar __ ginales (Glyphodesmis distans, Greg.), avec un nodule médian et des nodules terminaux très bien marqués. e 204620000000 oc. a LE e Q Saxpébeeudeacgaquos CLOS 0 2 1. genunns ALFr 22 HAL Fig. 339. — Glyphodesmis Williämsontit, Grun. Le Glyphodesmis Williamsont, Grun. est une élégante espèce marine, dont les valves bombées longitudinalement sont marquées de stries formées de grosses perles carrées, qui s’alignent aussi bien dans le sens transversal que dans le sens longitudinal. C'est l'Heteromphala Himantidium, d'Ehrenberg. 84 LES DIATOMÉES Plagiogramma. — Ce genre, fondé par Gréville en 1859, est extrémement bien caractérisé par une particularité qui le fait distinguer immédiatement: c’est. un espace lisse plus ou moins large, qui divise la valve transversalement à son milieu, comme une ceinture. Souvent un pseudo-nodule apparait au milieu de cetespace. D’autres fois, celui-ci est limité en haut et en bas, par deux fortes côtes qui coupent la valve en travers et font saillie sur la face con nective. Les extrémités des valves sont aussi marquées. de deux espaces lisses, souvent séparés aussi par une forte côte du reste de … la valve, qui est couvert de stries formées de ponctuations plus ou . Fig. 340. — 1 Plagiogramma Antillarum, CI. 2 Plagiogramma attenuatum, CI. | moins grosses, alignées dans le sens transversal et dans le sens lon- situdinal. L’interstrie longitudinale médiane est souvent élargie et forme alors pseudo-raphé. Parfois le pseudo-raphé est marqué par une double ligne saillante. M. P. T. Cleve considère ces lignes comme la trace sur la valve de cloisons ou septa qui diviseraient la cellule en plusieurs compartiments. Les frustules sont réunis en bandes aplaties ou rubans. Nous citerons quelques espèces de ce genre, qui a une physiono mie très nettement caractérisée et qui parait habiter exclusivement les eaux marines. Le Plagiograinma Antillarum, Cleve, a les valves lancéolées, E naviculoides, à extrémités obtuses. La partie médiane, élargie, est traversée par une ceinture hyaline, comprise entre deux fortes : côtes transversales. Les deux extrémités sont de même hyalines et éparées par une côte. La cellule présenterait ainsi quatre cloisons 4 XVIII. DESCRIPTION 85 intérieures. Les stries sont formées de grosses perles alignées transversalement et longitudinalement, ne laissant pas de pseudo— raphé distinct, les lignes transversales sont au nombre de 8 dans A cent. de mm. et le frustule mesure de 7 à 8 cent. de mm. C'est une espèce de la mer des Antilles (Iles Vierges). Le Plagiogramma attenuatum, Cl. est plus petit, avec les extré- mités plus atténuées. La ceinture hyaline médiane est très haute et ornée en dessus et en dessous d’une ligne courbe en U. La partie lisse des deux extrémités est longue, nettement séparée par une ligne épaisse. Les stries transversales sont formées de fines perles et ne Jaissent la place à aucun pseudo-raphé. Il y en à 10 dans 1 cent. de mm. et le frustule n’atteint guère que 5 centièmes. C'est encore une espèce de la mer des Anülles. Le Plagiogramma Caribœum, CI. est une belle espèce dont les valves resserrées à la ceinture, dilatées ensuite, puis resserrées NE 0 On Ori 9NnEO0D00O C = NS COTE n0AAGNOC9D 0 De Fig. 341. — Plagiogramma Caribæœum, CI. encore, finissent par une courbe arrondie. Outre cette forme élégante, les valves présentent plusieurs motifs d’ornementation : la ceinture hyaline est marquée au milieu d’un large ocelle transversal subquadrangulaire, et du milieu de chacune des côtes qui la Hi mitent, s'étend dans l’axe de la valve une ligne formant pseudo-raphé et joignant les côtes transversales qui coupent les extrémités. De plus, deux lignes lyrées partent des bandes de ceinture, longent, S6 . © - LES DIATOMÉES les Dore des valves et vont se rattacher aux mêmes côtes des extré- mités. Les perles, grosses, arrondies, s’alignent surtout en stries transversales, de 8 à 9 dans 1 cent. de mm. Quelques-unes se pour- suivent sur les espaces lisses dés extrémités. Le frustule mesure près de 9 cent. de mm. Cette curieuse Diatomée a été trouvée par M. Cleve aux Iles Vierges. Le Piagiogramma Gregorianum, Grev. est un peu retréci à la ceinture et au-dessous des extrémités, qui sont ainsi subcapitées. L'espace hyalin central, à peu près carré, contient un large ocelle arrondi. Une ligne étroite, formant pseudo-raphé, part des bandes supérieures et inférieures de la ceinture, et va rejoindre la ligne qui limite les espaces lisses des deux extrémités. Les stries transver- sales, au nombre de 9 dans 4 cent. de mm., sont formées de gros points disposés aussi en lignes longitudinales. La face connective est quadrangulaire longue, resserrée au-dessous des extrémités. C’est une espèce marine, de 2 à 4 cent. de mm. Le Plagiogramma Van Heurki, Grun. est encore une petite espèce, qui vit sur nos côtes, à valves lancéolées, étroites, avec les extrémités légérement rostrées, une ceinture médiane très étroite aussi, limitée par deux lignes épaisses qui se fondent en une seule Fig. 342. — Plagiogramma Van Heurkir, Grun. sur la face connective. Les stries, au nombre de 411 à 12 dans 1 cent. de mm., sont formées de fines perles qui s’alignent loncitudinale- 8 8 ment. L'interstrie longitudinale médiane parait un peu plus large que les autres et figure un pseudo-raphé. La face connective est dilatée au centre, resserrée sous les extrémités qui sont larges et coupées carrément. Les frustules se réunissent en bandes qui ressemblent assez à une série de balustres. Les frustules ont de 2 à 4 1/2 cent. de mm. ‘0 nu ni à XIX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 19° TriBy TRACHYSPHÉNIEES La tribu des TRAcHYsPHÉNIÉES forme le passage des PLAGI0- GRAMMÉES aux LICMOPHORÉES et ne comprend qu'un nombre restreint d'espèces. La disposition de l’endochrôme sur les individus vivants n’a pas encore été observée, et ce n'est que par analogie que nous pouvons leur supposer un endochrôme granuleux comme dans les espèces qui précèdent et dans celles qui suivent. Les valves sont couvertes de grosses ponctuations, comme chez les PLAGIOGRAMMÉES, quelquefois remplacées par des sortes de côtes allongées transversalement en boutonnière; mais elles sont cunéiformes, comme chez les Licmopnor£es. Il n’y à pas de nodule médian, ni-ordinairement de nodules terminaux. Les frustules sont généralement rectangulaires par la face con nective, quelquefois cependant cunéiformes. M. Paul Petit compose cette tribu avec les quatre genres sui- vants : Trachysphenia, P. Petit; Sceptroneis, Ehb.; Opephora, P. Petit; Peronia, Bréb. Fig. 343. — Trachysphenia australis, P. Petit. La plupart des espèces que comprend cette tribu sont marines et exotiques. | Le genre Trachysphenia a été établi par M. P. Petit, en 1877, = AR SL A 88 LES DIATOMEBS A 4 AA ANSE ‘1 LES pour des espèces à valves cunéiformes, marquées de stries trans versales formées de gros points qui s 'alignent aussi dans le sens longitudinal. Ces stries laissent aux extrémités un espace hyalin, comme chez les Plagiogramma, et une ligne médiane lisse plus ou moins étroite. Vu par la face connective, le frustule est rectan— gulaire. Tel est par exemple le Mn OR D ninate P: je que nous pouvons donner comme type de cette tribu. | Le genre Sceptroneis, Ehb., ressemble beaucoup au précédent ; mais les frustules, vus par la face connective, sont cunéiformes. Nous donnons comme exemple le Sceptroneis caduceus, Ehb., dont les valves ont un aspect gomphonémoïde, avec une extrémité capitée et l’autre atténuée, et qui présente à ces deux extrénmtés des espaces non pas lisses, mais couverts de fines ponctuations rayonnantes. Nous avons déjà parlé de cette espèce à pont des Raphoneis. {Voir p. 74.) GUGDDUGOUUE fi 1000) 5000) D0UUOÙ v9o0n & Fig. 344. Fig. 345. Fig. 344. — Sceptroneis caduceus, Ehb. Fig. 345. — Opephora Schoarsti, P. Pet. Dans le genre Opephora, P. Pet., les valves, cunéiformes, por- tent au lieu de stries perlées, de grosses ponctuations allongées transversalement, qui ont l’aspect de boutonnières. La ligne mé- diane lisse est quelquefois très large, et la rangée de « bouton- nières » ne règne que sur le bord des valves. Les frustules sont cunélformes aussi par la face connective. | M. Paul Petit a fait rentrer dans ce genre nouveau, dont la phy- sionomie est bien caractérisée, plusieurs espèces ,qui étaient jusqu’à présent distribuées dans plusieurs genres différents, telles que les Fragilaria Schcarzii et F. pacifica de Grunow, le Meridion marinum de Gregory (qui est le Thalassiothrir marina de Grunow), le Raphoneis australis de H. L. Smith. — Telles sont | ! ll XIX. DESCRIPTION 89 les espèces qui forment aujourdhui le genre Opephora, En conser- vant du reste leur nom spécifique. Quant au genre Peronia, crée par Brébisson et Walker Arnott, en 1868, il se distingue du précédent par ce que les valves sont marquées de grosses stries transversales perlées et par des « bou- tonnières », sans ligne médiane lisse. Les deux extrémités présen— tent des espaces hyalins et des petits nodules terminaux situés à peu près sur la dernière strie. Les valves et les frustules, ordinai- rement très allongés, sont cunéiformes. | Citons le Peronia erinacea, Breb. et Am. qui est une espèce d’eau douce, longue de 4 à 3 cent. de mm. avec 15 à 16 stries dans 4 cent. de mm. et qui est signalé en Belgique par le D' H. Van Heurck. XX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 43° TRIBU LICMOPHORÉES Les LicuopHoRÉéss ont l’endochrème disposé en granules parais- sant épars, des valves cunéiformes sans nodules médian ni termi- naux, Mais présentant une ligne médiane bien distincte et de fines stries perlées transversales. Elles ont généralement la forme d’une lame d’éventail plus ou moins large. | Les frustules vus par la face connective sont aussi cunéiformes, de sorte que, comme ils restent souvent réunis les uns aux autres, valve contre valve ils forment des séries circulaires en éventail. Fig.346 — Licmophora paradoxa, E. Ag. Dans certaines espèces, ces séries flabelliformes sont portées sur un pédoncule hyalin, souvent ramifié, rappelant ainsi les Meridion par leur disposition circulaire et les Gomphonema par leur pédon- cule. | PQ CE ARR, 2 CEE QE AE RC D Te PMR A A EE] CSA ER EME ET EST RE PT NES PM PA A AU A ed, FO #48 ALMA RAI ET ae 0 ie EN Ta Are : ; . ea XX. DESCRIPTION 91 On voit que par leur forme un coin, sans nodules, les Licmo-— PHORÉES confinent aux TRACHYSPHÉNIÉES; Mais leur cellule est divisée intérieurement par des cloisons ou sepla tantôt complètes, tantôt incomplètes, et par là elles confinent aux TABELLARIÉES, Qui _ présentent aussi des cloisons. Dans la tribu qui nous occupe. les cloisons sont longitudinales, parallèles aux valves, affectant ainsi la disposition de valves secon— daires; mais souvent elles ne sont pas planes, et quand on regarde le frustule par la face connective on les voit former des lignes onduleuses, le plus souvent épaissies vers l'extrémité large ou supérieure du frustule et s'avançant plus ou moins loin vers l'ex- trémité mince ou inférieure de ce frustule. Ces cloisons, outre qu’elles sont plus ou moins complètes, sont aussi plus ou moins nombreuses. Ces caractéres, combinés avec ceux tirés de la forme des valves et de la présence d’un pédoncule ont servi à établir les trois genres conservés dans la classification de M. Paul Petit, à savoir: Podosphenia, Ehb.; Licmophora, Ag.; Climacosphenia, Ehb. Podosphenia, Ehb. — Les espèces du genre Podosphenia, d’après la diagnose de M. Grunow, sont sessiles. Ajoutons que les frustules sont profondément divisés par Îles cloisons, bien que celles-ci ne paraissent généralement pas être complètes, c’est-à-dire s'étendre d’un bout à l’autre du frustule. De plus, les valves sont ordinairement plus larges (en raquette ou en cerf-volant) que dans les genres suivants. Enfin, dans la plupart des espèces, les stries transversales sont plus grosses et plus marquées. Nous avouons être assez peu satisfait de ces caractères. On peut certainement trouver la mème espèce avec ou sans pédoncule, la profondeur des eloisons n'est pas toujours facilement appréciable, la largeur des valves est loin d'être constante, surtout dans des espèces qui fournissent de nombreuses variétés larges et étroites. Ilen résulte que beaucoup de ces espèces sont pour certains auteurs des Podosphenia et pour d’autres des Licmophora, à moins qu’elles ne soient des Rhipidophora, genre étabh par Kützing, comprenant des Podosphenia à frustules stipités (c’est-à- dire des Licmophora), et qui avec juste raison à été supprimé. Comme type du genre Podosphenia, nous citerons le Podos- phenia Ehrenbergii, Kz., belle espèce marine, présentant 8 à A0 fortes stries dans 4. cent. de mm. Elle mesure de 5 à 7 cent. de mm. de long. Le Podosphentia ovata, W. Sm. marin aussi, se distingue à la forme ovale de de ses valves qui présentent à peu près le même 92 LES DIATOMÉES Rte PPT RE ‘ nombre de stries que le précédent, dont il n'est peut-être qu'une variété large. Le Podosphena Lyngb yet, Kz, est relativement plus étroit et présente, ce qui d’ailleurs est fréquent chez les Licmophorées, des stries plus serrées dans la partie supérieure large de la valve, Fig 347. — ]. Podosphenia Ehrenbergi. Kz (gross. 600 d.) 2. Podosphenia Ehrenbergii, face connective. (gr. 300 diam.). 3. Podosphenia ovata, W.Sm. où l’on en compte 14 à 45 dans 4 cent. de mm., que dans la partie inférieure étroite où l’on n’en voit que 12. Il est marin et atteint > cent. de mm. de long. Licmophora. — Ce genre, crée dès 1827 par C. Agardh, contient plusieurs espèces fort élégantes, particulièrement par la disposition en éventail des frustules, qui sont portés à l'extrémité d’un pédicelle hyalin, simple ou ramifié. Les valves sont en général longues et relativement plus étroites que chez les Podosphenia et tout à fait en lame d’éventail, arrondies à l’extrémité supérieure, très atténuées à l'extrémité inférieure, qui s’insère sur le stipe, quelquefois resserrées transversalement vers leur tiers supérieur. (Licmophora cons ricta, Grun.) Le pseudo-raphé parait ordinairement plus large et mieux marqué que dans le genre précédent, et lesstries beaucoup plus fines. Les valves montrent souvent vers leur extrémité supé- XX. DESCRIPTION | à 93 rieure une ligne courbe qui correspond à l’épaississement de la cloison incomplète qui est située au-dessous. Nous rappelons que nous faisons rentrer dans ce genre les Rhipt- dophora de Kützing, qui n'avaient guère comme caractére qu'un _stipe simple et court. Le Licmophora splendida, de Gréville, qui est le même que le Liemophora flabellata de C. Agardh;' est enfin l'ancien Echinella flabellata de Carmichael. C’est une fortbelle espèce marine, à valves très longues et très étroites, un peu renflées et arrondies à leur extrémité d'insertion sur le pédoncule, et délicatement striées. Le frustule, qui est très plat dans là face connective, peut atteindre 12 à 15 cent. de mm. Le Licmophora angustata, Grun. est encore, Comme son nom l'indique, une espèce à valves éuroites, quoique moins que la précé- Histo Licmophora angustata, Grun: dente. Son extrémité inférieure n’est pas capitéc. La face connective est beaucoup plus large, fortement cunéiforme, avec les extrémités coupées presque carrément. Les cloisons intérieures sont faibles et peu marquées. Il y à 10 à 11 stries dans # cent. de mm. et le frustule atteint de 10 à 12 cent. de mm. ’ Le Liemophora paradoæa, C. Ag.,ales valves un peu plus étroites que le L. Ehrenbergii, c'est-à-dire formant un angle plus OL INA LOU EDR PME NRA T LCR GE e FAQ Ru Le <- S SA le (ri ee : £ 1° + EU Li h "ty ) Ai \ “ { F 1h 5 LT UT Des Fe Le j A ls “at pe ’ 4 LES DIATOMEES SCC ETATS aigu avec les côtés plus droits et l’extrémité supérieure en ogive plus ouverte. Les stries sont au nombre de 95 environ en bas, 27 au milieu et 30 en haut, dans 4 cent. de mm. C’est une fort pan gril Nil 2 ET RE me Al il b 1 TU PAS É D UT ON Ê DIU gone) Fig, 349. Fig. 350. Fig. 349. — Licmophora Ehrenbergi Kz. Fig. 350. — Licmophora paradoxa, C. Ag. espèce, qui, comme la précédente, vit dans l’eau de mer ou dans les embouchures. : : Le Licmophora anglica, Grun., est une petite espèce dont les valves étroites dans leur tiers inférieur se dilatent en palette dans les deux-tiers supérieurs. Il y à environ 25 stries dans 1 cent de mm. La face connective est fortement cunéiforme. Il mesure de 2 à 5 cent. de mm.. Marin. Le Licmophora dalinatica, Grun. est une autre petite espèce dont les valves sont nettement angulaires à angle très aigu, par en bas, ogivales par en haut. Elles ont 30 stries environ dans cent. de mm.. La face connective est large et très fortement en coin. Marin. Le Ziciophora Jurgensii, C. Ag., a une forme analogue et une taille semblable, bien qu'il présente des variétés plus petites. Il a 18 à 19 stries dans 1 cent. de mm: Ce genre renferme encore un assez grand nombre d'espèces, qui ont été, comme les précédentes d’ailleurs, transportées successive= ment ou simultanément dans les Podosphenia et les Rhipido- phora. C’est ainsi, par exemple, que le Licmophora anglica dont nous parlons plus haut était pour Kützing un RAipidophora, tandis qu'une forme qui n'est qu'une variété un peu plus allongée de la même espèce était, pour le même auteur, un Podosphenra. Certaines de ces espèces est une forme un peu spéciale ; c’est ainsi que le Zicmophora constricla, Grun., présente deux constrictions transversales des valves, qui donnent à celles-ci un aspect bi-ondulé. Le Zicmophora renulus, Grun. présente très exagérée la dis- position en palette du Z. anglica, si bien que la valve ‘a la forme XX. DESCRIPTION Da k, d’une rame ou d’une pagaie, c'est-à-dire d'une palette elliptique pue au bout d’un manche deux fois plus long. Une autre espèce voi- sine de celle-ci, le Liemophora Crozierti, Gr., présente un manche Fig. 351. — Licmophora Jurgensi. C. Ag. | 4 encore plus long, si bien que le frustule peut avoir plus de 80 cen- | tièmes de mm. de longueur. . Climacosphenia. Ehb. — Nous avons peu de choses à dire de ce genre, pauvre en espèces, mais qui présente un caractère distinc— tif très net; chaque frustule contient deux cloisons, ni plus ni moins et cescloisons sontcomplètes : chaeune d’elles double une des valves, formant valve secondaire. Ces cloisons peuvent présenter des épais- sissements, par exemple sous forme de barres transversales en échelle. On voit très bien sur la face connective Îles deux cloisons avec leurs épaississements réguliers. Les valves sont très longues ettrès étroites, ainsi que la face connective. Nous citerons le Cimacosphenia monilifera, Ehb., dont les deux cloisons sont très visibles, avec leurs échelons réguliers, sur la face valvaire et aussi sur la face connective, où elles figurent deux chapelets tendus dans toute la hauteur du frustule. XXI DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 14° TRIBU TABELLARIÉES Chez les TABELLARIÉES l’endochrôme est granuleux, le plus sou- vent épars sur le protoplasma, mais quelquefois affectant une dis- position rayonnante autour du noyau cellulaire. — Les frustules, vus par la face connective, sont quadrangulaires allongés, réunis les uns aux autres en rubans qui se disloquent en groupes de plu- sieurs individus, restant groupés en tablette. Ces tablettes demeurent adhérentes entre elles par les angles et forment ainsi des filaments // # Gp. # à, “à SES Fig. 353. — Tubellaria flocculosa, Kz. en zig-zag. On voit sur cette face connective de fortes lignes longi- tudinales, variables de forme et de longueur, et qui représentent des cloisons, diaphragmes ou septa qui divisent l'intérieur de la cellule, parallèlement aux valves, en une série de cases communi- cantes. La face valvaire est ordinairement elliptique, plus ou moins longue, souvent avec des renflementau milieu et aux extré- mités, et marquée de fines stries transversales ; il y a souvent un pseudo-raphé et des nodules terminaux, mais pas de nodule médian. Les genres qui composent cette remarquable tribu, sont nom breux. Le caractère dominateur est la disposition et le nombre des diaphragmes qui segmentent la cellule. Nous pourrons donc, avec M. Paul Petit, répartir ces genres en deux grands groupes. Le premier comprend les espèces dont les frustules sont divisés ÿ à D Lg © a « u DAC ARR ET DS PUIS Lor L Dar D Le RL XXI. DESCRIPTION Hi fe Us par deux diaphragmes, et constitue les deux genres Diatomella, Greg. et Gramimatophora, Ehb. : Le second groupe se compose d'espèces dont le frustule est di- visé par plus de deux diaphragmes, espèces qui sont réparties dans neuf genres. k cr, Parmi ceux-ci, il en est deux dont l’endochrôme présente cette dis- position spéciale que les granules sont placés en lignes rayonnantes autour du noyau : ce sont les deux genres Rhabdonema (Ehb.) et Striatella (Ag.). | * Chez les sept autres, les chromatophores sont épars comme dans les Coccochromaticées que nous avons étudiées jusqu'ici; ce sont les genres : Tessella, Ehb.; Tetracyclus, Ehb.; Biblartium, Ehb.; Gomphogramma, Braun.; Tabellaria, Ehb.; Hyaloswra, Kz.; Attheya, West. Fig. 354. | Disposition rayonnante de l’endochrôme granuleux chez un Sériatella (schéma). Rappelons que la première Diatomée qui ait été observée par les naturalistes est une Tabellariée, le Conferva flocculosa de Roth. SL Tabellariées à deux cloisons. - Diatomella. — Les Diatomella(Grev.) comprennent des espèces dont la face valvaire est elliptique, renflée au milieu, finement striée en travers, sans nodule médian, mais avec des pseudo-nodules : F { 98 ré te LES DIATOMÉES 1 terminaux lisses. La face connective plus large, quadrangulaire, montre la projection ou la trace (1) de deux cloisons longitudinales, une de chaque côté de la zone, formant comme deux lignes épaisses parallèles. Ces deux lignes sont interrompues au milieu et manquent aux extrémités, parce que les cloisons ne vont pas jusqu'aux bouts du frustule et s’interrompent au milieu. Les frustules se réunissent par leurs angles, formant des filaments en zig-zag. Le Diatomella Balfouriana, Gr., était un Grammatophora pour W. Smith. C'est une petite espèce mesurant au plus 5 à 6 cent. de mm. et vivant dans les eaux douces des régions montagneuses, MM. J. Brun et E. Mauler la signalent dans les Alpes suisses. Grammatophora. — Les Gramimatophora constituent un genre très anciennement établi, car il a été créé par Ehrenbers, dès 1839, pour des espèces dont le frustule plus ou moins large par sa face connective, face sous laquelle il se présente le plus souvent en raison même de sa largeur, est quadrilatère avec les angles mousses et présente quatre lignes épaisses, sinueuses, de forme différente suivant les espèces. Ces lignes longitudinales représentent la trace de deux diaphragmes flexueux qui divisent la cellule dans sa lon- gueur, et qui sont interrompus dans la partie moyenne, mais qui vont jusqu'aux extrémités, ainsi qu’on le reconnait sur la face valvaire. : Cette face valvaire, ordinairement elliptique plus ou moins _ allongée, peut présenter des renflements soit au milieu, soit aux ex trémités. Celles-ci sont arrondies. La surface des valves estmarquée de stries très fines, que l'on voit faire retour sur les deux cotés de la face connective. Il y a un pseudo-raphé très fin, et deux pseudo- nodules terminaux hyalins ; du reste, il n'y à pas du tout de stries aux extrémités des valves. Les stries sont généralement formées de perles difficilement résolubles. Les frustules se groupent en filaments en zig-zag, comme les Diatoma. Ce genre diffère donc surtout du genre Diatomella par ce que les cloisons sont sinueuses et non droites, et vont jusqu'aux extré- mités du frustule. L'une des principales espèces est le Grammatophora marina, découvert autrefois par Lyngbye. Les lignes ondulées de la face con- nective forment une courbe à concavité interne (de sorte que les concavités des deux lignes voisines se regardent), puis reprennent leur direction initiale et se continuent en ligne droite jusque dans le (1) Nous employons ici le mot trace dans le sens qu’il a en géométrie descriptive ; c’est, dans le cas actuel, l'intersection du plan d’une cloison avec celui de Ia face connective. is Re ei 4 . D XX | DESCRIPEION 99 " voisinage du centre, où elles se terminent par un épaississement en 58 bouton. Les stries de la face valvaire, qui font retour sur les côtes de la face connective, sont très fines, au nombre de 18 à 91 dans 1 cent. de mm. Les perles qui la composent sont difficiles à résoudre et constituent un bon test d'exercice pour le maniement des objectifs un peu forts (1). Elles sont alternes, c’est-à-dire s’alignent en trois systèmes à 60°, dont l’un transversal et les deux autres obliques (disposition quinconciale). | | La taille de cette belle Diatomée, qui est marine, comme son nom l'indique, varie beancoup avec les nombreuses variétés qu’elle four- A ES VE Fig. 355. — Grammatophora marina, Kz. 1, face connective ; 2, face valvaire. Fig. 356. — Diatoma vulgare. nit. La variété major (Grun.) varie de 6 à 40 cent. de mm. de long, avec 3 à 4 cent. de large sur la face connective et 1 1/2 sur la face valvaire. Le Grammatophora oceanica, Gr.estune variété du G. marina qui fournit elle-même deux types. Le type communis (Gr.), à frustule un peu plus étroit et à valve un peu renflée au milieu ; il est plus petit et mesure de 6 à 7 cent. de mm. de long, sur 0,9 à 1,4 c. de mm. de large sur la face connective. Il à 23 à 24 siries _ dans 4 cent. de mm. Le type vulgaris (Gr.) est aussi plus étroit, mais les valves sont 4 (1) Voir les tests préparés par M. J. Tempère, à Paris. 100 LES DIATOMÉES resserrées au-dessous des extrémités. Il peut atteindre la longueur du G. marina major, mais il est beaucoup plus étroit sur la face connective comme sur la face valvaire. Les stries sont aussi très fines : 23 à 24 dans 1 cent. de mm. Les Grammatophora macilenta, W. Sm. et Gr. subtilissimu, Bailey, sont aussi, pour M. Van Heurck, des variétés du Gr. marina. Ils ont seulement des valves un peu rétrécies sous les extrémités. Le dessin des lignes flexueuses est le mème, mais le Grammato- phora macilenta peut avoir 10 cent. de mm. de long sur 1 1/2 de large sur la face connective, et 1/2 sur la face valvaire : il a 23 à 31 stries dans À cent. de mm. Le Grammatophora subtilissima est très petit, souvent presque carré, avec 84 à 36 stries perlées, et très difficiles à voir, dans À cent. de mm. — C’est un test très intéressant. Le Graminatophora serpentina, Ehb. est une espèce très voisine, dont les valves sont elliptiques longues et présentent des stries, au nombre de 17 dans 1 cent. de mm., composées de fines Fig. 397. Fig. 358. Fig. 357. — Grammatophora serpentina, Ehb. (faces connective et valvaire). Fig.358. — Le mème, deux frustules plus petits. perles en quinconce. Ces stries font, comme dans toutes les autres espèces, retour sur les bords de la face connective. Celle-ci est quadrilatère et montre, de chaque côté de la zone, les lignes flexueuses, serpentant et formant de 1 à 4 ondulations, sui- vant la taille des frustules, et l’on voit par transparence, sur la face valvaire, les cloisons intérieures onduleuses qui s’avan- cent jusque près du milieu de la valve. Les dimensions en lon- gueur de cette espèce sont très variables, depuis 2 4/2 jusqu'à 15 centièmes de mm. La Jlergeur de la face valvaire et de la face connective varie beaucoup moins. La valve mesure toujours à peu près 1 1/2 cent. de mm., et la face connective de 3 à 4 centièmes, æ à XXI. DESCRIPTION _JO0I é de sorte que l’on peut trouver des frustules très courts qui sont presque carrés. Le Grammatophora angulosa, Ehb. ressemble beaucoup au précédent, mais ses stries sont moins serrées, 43 ou 14 dans A cent. de mm., et les perles ne sont pas disposées en 3 systèmes obliques à 60°, ouen quinconce, mais en deux systèmes perpendiculaires l’un à l’autre, l’un transversal, l’autre longitudinal. Les lignes flexueuses sont plus anguleuses et forment des ondula— tions abruptes finissant par une courbe en crochet. C'est une petite espèce qui varie de 2 à 6 cent. de mm. Le nombre des ondulations des cloisons varie aussi avec la longueur du frustule. Dans une variété, le Gr. angulosa hamulifera, Kz. le dernier crochet a absolument la forme d’un hameçon, dont la pointe est ! tournée vers la zone connective. Toutes ces espèces sont marines. & 2. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme Ÿ : _ rayonnant. Les deux genres Rhabdonema et Striatella appartiennent aux TABELLARIÉES dont les frustules sont divisés par plus de deux cloisons longitudinales. Mais, de plus, l’endochrôme présente cette \ Fig. 359. — Striatella unipunctata, Ag. “À {Schéma montrant la disposition rayonnante des granules de Yendochrôme.) * particularité remarquable qu’au lieu d’être répandu en granules paraissant épars à la surface du protoplasma, il est disposé sur des je lignes rayonnantes autour du centre de la cellule, région sans doute occupée par le noyau, dans le plan de la face connective. 102 LES DIATOMÉES Rhabdonema. — Ce genre a été établi en 1844, par Kützing. Les espèces qu'il renferme présentent, outre les caractères que nous avons décrits, des valves elliptiques allongées, à pseudo-raphé distinct, avec de fortes côtes transversales ou des rangées de grosses perles. Les extrémités sont ordinairement lisses. La face connective est extrêmement large et forme des quadrilatères dont les quatre angles, représentant les extrémités des valves, sont lisses; on y voit des lignes longitudinales interrompues correspondant à la pro— jection des cloisons, interrompues elles-mêmes, qui divisent le frustule dans sa longueur. Ces frustules sont réunis en courts fila ments, mais chaque filament où série de frustules est porté sur un süpe ou pédicelle hyalin, court, inséré à l’angle du dernier frustule. Le Rhabdonema arcuatum, Kz. est l’une des espèces les plus communes. Les valves, elliptiques, dont les extrémités sont lisses, sont couvertes sur le reste de leur surface de fortes côtes, au nombre Fig. 361. Fig. 360. — Rhabdonema arcuatum, Kz. 1, face valvaire ; 2, face connective. Fig. 361. — Rhabdonema adriaticum, Kz. 3, une cloison vue de face; 4, face connective. de 9 dans 4 cent. de mm., composées de grosses perles et coupécs par un pseudo-raphé très apparent, lequel ne dépasse pas la région des stries et ne s'étend pas sur la partie lisse des extrémités. La face connective représente un large quadrilatère ou un carré, sur le- quel on voit partir du bord supérieur et du bord inférieur des lignes L : x "4 2 ? 1 XXI. DESTRIPTION 103 épaisses longitudinales, au nombre de 6, 8, 10 ou davantage, qui sont la érace des cloisons intérieures. Celles-ci présentent une large ouverture dans leur milieu et ne sont pleines qu’en haut et en bas. C'est pourquoi leur #race est plus marquée en haut et en bas du frustule, et beaucoup moins accentuée dans la partie centrale, où s'étend la perforation. Entre ces traces de cloisons, la surface du frustule est marquée de côtes transversales, au nombre de 7 environ dans À cent. de mm., et entre deux côtes successives sont deux rangées de très fines perles alternées. — La longueur de la valve est de 4 à 6 cent. de mm. et la largeur du frustule par la face con nective peut être aussi grande, et même davantage. C’est une espèce marine ou d’embouchure. Le Rhabdonema adriaticum, Kz. est une espèce voisine, plus orande et très remarquable par ce que les cloisons, extrèmement nombreuses, 40, 20, 30 même, qui partagent l’intérieur du frustule en cases parallèles aux valves, sont elle-mêmes munies de cotes transversales et d'un pseudo-raphé, comme de véri- tables valves ; comme les valves, elles n’ont pas de côtes aux extrémités, mais de plus sont percées de trois ouvertures, dont une au centre et une au-dessous de chaque extrémité, au niveau où finis— sent les côtes, comme on le voit dans la figure 364, 3. Il en résulte que sur la face connective, les traces de ces cloisons forment des lignes trois fois interrompues, au cenire et au-dessous de chaque extrémité. Entre ces lignes, la surface du frustule est marquée de fortes côtes transversales, 7 à 8 dans À cent. de mm., et entre ces côtes, de rangées de très fines perles. La face valvaire est marquée, ‘comme les cloisons, de côtes transversales, mais sans pseudo-raphé bien distinct et sans ouverture. Elle a seulement les extrémitéslisses. Sa forme est celle d’une ellipse très allongée. Le frustule peut atteindre 9 à 40 cent. de mm. de longueur et plus de 20 de largeur sur la face connective. C'est aussi une espèce marine. Striatella. — Ce genre est aussi de création ancienne ; il a éte établi par Agardh en 1832. Les espèces qui le composent ont des frustules divisés intérieurement par une série nombreuse de cloisons qui paraissent continues d’un bout à l'autre du frustule, pas toujours droites d’ailleurs. La face connective, entre les lignes formées par ces cloisons, est finement striée de stries perlées transversales et longi- tudinales, et les valves, elliptiques longues, ne présentent pas de côtes comme dans les Rhabdonema, mais une striation perlée, “extrémement fine, coupée par un pseudo-raphé. Les frustules sont portés sur un long pédicelle hyalin inséré à un de leurs angles. Tel est le Sériatella unipunctata, Ag., qui a des frustules di- 104 LES DIATOMÉES RES SA SENS visés par de très nombreuses cloisons continues et parallèles, dont les traces sur la face connective sont séparées par une fine striation perlée s’alignant dans les deux sens transversal et longitudinal, au nombre de 23 stries dans 1 cent. de mm. — Les valves, elliptiques, | assez larges, avec un pseudo-raphé distinct et des extrémités lisses. : Fig. 362. — Sfriatella unipunctata, Ag. sont couveries d’une striation perlée compliquée et difficilement résoluble ; aussi, le Séiatella unipunctata peut-il constituer un test utile. Les frustules peuvent avoir 6 à 8 cent. de mm. de long . | sur 8 à 10 de large sur la face connective.—- Cette espèceestmarine. 4 al $ 3. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme : granuleux. Nous avons peu de choses à dire des genres Tessella, Ehb., Tetra- / cyclus, Ralf., Biblarium, Ehb., Gomphograrmma, Braun. qui nc k renferment d’ailleurs pas un grand nombre d'espèces. — Avec ces . espèces nous revenors à l'endochrôme granuleux épars, et ne présentant plus la disposition regulière rayonnante que nous avons trouvée dans les genres Striatella et Rhabdonema. | Comme, d’autre part, ces espèces offrent des cloisons multiples du : frustule, ils représentent plus ou moins des Rhabdonema où des Striatella a endochrôme épars, et quelquefois avec quelque caractère secondaire particulier. C'est ainsi que les Tessella, Ehb., sont des Sériatella dont les cloisons trés nombreuses, séparées sur la face connective par une perlation très fine, ne vont que jusqu'à la moitié du frustule, les unes partant du bord supérieur, les autres du bord inférieur et alternant avec les premières. Les frustules sont quadrangulaires par la face connective, elliptiques par la face valvaire. Tel est le Tessella interrupta, Ehb., dont la face connective montre entre les côtes longitudinales alternées, qui représentent la RÉ Re LE dire 0 A de ne :5 XXI. DESCRIPTION 105 hace des cloisons, une perlation quinconciale, extrémement fine (22 dans À cent. de mm). — C’est une Diatomée marine, longue de 3 cent. de mm. et large de 4 à 7 par la face connective. Les Tetracyclus ont ordinairement un petit nombre de cloisons incomplètes, s’avançcant dans l’intérieur du frustule, un peu comme celles des Grammatophora, et dont les traces sur la foce con- néctive forment aussi des lignes épaissies par le bout ; celles parties du bord supérieur n'atteignent pas celles qui partent du bord infé- rieur. Ces lignes épaisses sont souvent plus ou moins obliques, et non directement longitudinales. — La face valvaire est elliptique, traversée par quelques fortes côtes, entre lesquelles existe une fine striation perlée. Pas de pseudo-raphé ni de nodules. Là Les frustules sont solitaires ou réunis en courts rubans. Le Tetracyclus rupestris, Grun., estune petite espèce qui vit sur les rochers humides dans les montagnes. Elle à ordinairement 4 cloisons incomplètes, dont on voit les traces courtes et épaissies terminées par un bouton sur la face connective, et 2 à 5 côtes trans- versales sur la face valvaire gvec de fines stries perlées (18 dans 1 cent. de mm.). Cette Diatomée n'a que 4 ou 2 ceni. de mm. de long, mais peut être 3 ou 4 fois plus large. à Quant aux Biblerium, Ehb. et Gomphogramma, Braun, ce sont des formes à valves élargies et qui établissent le passage des précé- dentes avec les Tabellaria, d’une part, et de l’autre ont de l’affinité ‘1 avec des tribus voisines, par exemple avec les FRAGILARIÉES. j Du reste, parmi les Tetracyclus, qui ne sont pas nombreux, lun, le T. rupestris ou T. Braunii de Grunow, est un Gompho- 1 Fig. 363 — Tetracyclus rupestris, Gr. _ grammarupeshre pour Braun ; un autre, le T. lacusiris, de Ralfs, î &tait un Béblarium cru pour Ehrenberg (à cause de là forme en croix de ses valves). ; | Ce sont des espèces rares, dont la plupart vivent dans les marais, é dans les mousses humides et sur les rochers des hautes montagnes (Alpes suisses). _ Tabellaria. — C'est, nous l'avons dit, à ce genre qu’appartient la pote Rene o on première Diatomée connue, observée en 1703 (et peut-être, par Leeuwenhoek, en 1702), décrite et figurée par Roth en 1797 sous le 106 LES DIATCMÉES di nom de Conferva flocculosa, et en 1800 par Dillwyn. (Voir T. [. p: 18 et 15 et Pis. 143,2) | o C'est Ehrenberg qui a fondé ce genre, en 4839, pour des espèces présentant les caractères généraux que nous connaissons, possédant de nombreuses cloisons longitudinales qui ne vont que jusqu’à la moitié du frustuie et alternent avec celles de l’autre moitié, ce que l’on reconnait facilement sur la face connective. Les valves sont longues et minces, dilatées aux extrémités, mais plus élargies encore ; au milieu. Elles sont parcourues par un pseudo-raphé lisse et pré- sentent des siries transversales perlées et fines. Zes frustules sont beaucoup plus larges sur la face connective que sur la face valvaire ; ils se réunissent par les angles en filaments en zi7-zag. Le Tabellaria jiocculosa, de Kützing, qui est le Conferva flocculosa de Roth., à la face valvaire dilatée aux deux bouts, et surtout au milieu, en forme de croix, parcourue par un pseudo raphé lisse, très élargi dans le renflement médian. Les stries, TE Fig. 364. — 1. Tabellaria flocculosa, Kz. transversales, finement perlées, sont au nombre de 13 dans 1 cent. de mm. — La face connective est rectangulaire, divisée par les lignes épaisses qui indiquent les demi-cloisons internes, alternées, plus ou moins nombreuses, de 4 à 8 ou 10. C’est une Diatomée d'eau douce, dont les frustules longs de 2 à 4 cent. de mm., se groupent par les angles, formant des filaments en zig-zag sur les plantes aquatiques et les corps submergés. Le Tabellaria fenestrata, Kz., est une espèce plus grande, mais beaucoup plus étroite ; les valves sont très minces, renflées aux deux bouts et au milieu, mais bien moins que dans le 7. flocculosa. Le pseudo-raphé, étroit aussi, est dilaté dans les renflements. Il n'y a que 10 stries dans 4 cent. de mm. La face connective est quadri latère, mais de peu de longueur, car elle ne présente qu’un petit nombre de demi-cloisons. Sa longueur peut aller à 40 cent. de mm. mais sa largeur est environ quatre fois plus petite. C’est aussi une Diatomée d’eau douce. Hyalosira. — Attheya. — Nous n'avons pas à insister sur les Hyalosira, Kz. et les Attheya, West. Les espèces qui CoMpo- sent le premier de ces genres ressemblent beaucoup aux Striatella, { f; , RE He RULES SC à Fe SRE RTS TS ‘0 UE : XXI. DESCRIPTION 107 abstraction faite de la disposition de J’endochrème. Les cloisons, moins nombreuses, vonten s’amineissant jusqu’au milieu du frustule 2 Fig. 369. — Hyalosira delicatula, Kz. et alternent avec celles de l'autre moitié. Les valves sont elliptiques, et finement striées en travers, — 36 stries par cent. de mm. dans le Hyalosira delicatula, Kz., petite espèce marine, dont les frustules, très peu chargés de silice, n'ont pas plus de { cent. de mm. de long, mais sont un peu plus larges. | Quant aux Attheya, West., ce sont des TABELLARIÉES qui pré- sentent aux quatre angles de la face connective des épines ou des _soies, longues et fines, et qui forment, par conséquent, un passage de cette tribu aux suivantes, les RHIZOSOLÉNIÉES et les CHÆTOCEREES. XXII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 45° TriBu RHIZOSOLENIÉES Avec les RHIZOSOLÉNIÉES nous arrivons à des Diatomées dont la forme paraît tout à fait aberrante, mais qui se relient cependant assez naturellement à celles qui précèdent et à celles qui suivent. Nous avons vu que chez les TABELLARIÉES, le frustule est sub- divisé par des cloisons plus ou moins complètes, plus ou moins nom- breuses, qui se révèlent à l'extérieur par leurs lignes d'insertion sur la face connective. On pourrait admettre que le frustule, ainsi sub— divisé, est un frustule composé, et que son enveloppe extérieure est formée de plusieurs pièces successives, soudées les unes aux autres. Nous avons vu aussi que, chez certaines de ces formes, chez les Attheya, les pièces extrêmes qui composent le frustule ainsi envi- sagé portent à leurs angles des épines ou soies plus ou moins longues. C'est ce plan, dont les TABELLARIÉES dont il s’agit présentent l’ébauche, qui parait se réaliser chez les RaizosoLÉNIÉES. C’est-à- dire qu’on peut considérer les frustules comme composés de deux valves extrêmes, coniques ou pointues, réunies l’une à l’autre par une série plus où moins nombreuse de pièces soudées ou articulées les unes aux autres. Ces pièces ne paraissent pas non plus être en nombre fixe, et nous pensons même qu’elles peuvent se multiplier par dédoublement dans la longueur du frustule, qui croit ainsi comme un filament d’Algue, d’Oscillaire par exemple, s’il n’y a pas séparation des pièces après dédoublement. Mais il peut aussi v avoir séparation, et les deux pièces qui se séparent, acquièrent une pointe et prennent la forme d’une pièce terminale, tous ces segments étant homologues, comme ceux d’une Annélide. Aussi, la séparation peut elle se faire en n’importe quel point de la longueur du frustule. On peut, si l’on veut, considérer ces pièces ajoutées les unes aux autres comme des valves secondaires, qui se forment successivement et s'ajoutent en attendant que la cellule soit disposée à la dédupli- / Li 4 à 4 4 | . | xXxII. DESCRIPTION 109 cation. Cette déduplication opérée, les valves entre lesquelles elle se produit prennent leur forme définitive. Quoi qu'il en soit, les RzosoLÉNIÉES ont en général la forme d’un cylindre, composé de la série de pièces siliceuses dont nous 2 \ PHP A Li 11 jui JA LL Fig. 366. — Rhizosolenia styliformis, Brightw. avons parlé, et terminé par deux valves coniques qui coiffent les ex- ‘4 trémités et se prolongent en une pointe plus ou moins longue et aiguë. L'endochrôme, dans les Rhizosolenia, est composé de gra- nules allongés dans le sens de l'axe du frustule, et non pas épars, 110 LES DIATOMÉES mais disposés à la surface du protoplasma en lignes droites longi- dinales, et alternant d’une ligne à l’autre.—Les frustules sont parfois assez peu chargés de silice et souvent réunis plusieurs ensemble, par leurs bouts, par une sorte d’emboitement réciproque des pointes qui terminent les valves. | Cette tribu ne comprend actuellement que deux genres ; Rhizo— solenia, Ehb., et Cylindrotheca, Rab. | Les Rhizosolenia étaient connus d'Ehrenberg, qui a créé ce genre en 1843. Ils sont formés de frustules cylindriques, composés d’une série de pièces qui semblent s’emboiter ou s’imbriquer l’une l’autre, pièces polygonales, mais le nombre des côtés et les angles varient suivant les espèces. Aux deux extrémités, sont deux valves en forme de coiffe conique, à profil oblique, taillé en bec de plume à écrire : mais les deux extrémités sont taillées en sens inverse, et les frustules, en se réunissant en filaments, s’assemblent par les bizeaux. Ces ex- trémités sont munies d’une pointe qui semble ernchässée dans une sorte de bourrelet de la valve. Les pièces qui forment le corps du frustule sont ordinairement couvertes de stries fines. Le Rhizoselenia styliformis, Brightw, présente les caractères que nous venons @e décrire ; à peu près cylindrique, de 6 à 20 fois aussi long que large (H. Van Heurck), il comprend un nombre très variable de pièces siliceuses, qui sont marquées de stries perlées au nombre de 20 dans 4 cent. de mm. et qui s’ordonnent en trois systèmes obliques les uns aux autres à 60°, dont un transversal. La pointe qui arme les extrémités est raide, élargie et aplatie à la base. C'est une espèce marine, dont la longueur peut atteindre 40 cent. de mm., mais qui se brise très facilement, étant d’ailleurs assez faible ment incrustée de silice. Le Khizosolenia setigera, Bright. est plus petit, et les pièces qui composent le fût du cylindre sont beaucoup plus difficilement visibles. Les appendices des extrémités n’ont plus la forme des becs d'une plume à écrire, mais représentent une longue soie, raide et légèrement courbée, creusée en gouttière à sa base. Les stries sont très fines. Il vit dans l'eau de mer. | Ce curieux genre renferme encore plusieurs espèces intéressantes qui ont été décrites par Brightwell (4), et M. H. Peragallo en a dé- couvert récemment plusieurs autres très remarquables dans la baie de Villefranche (2). Cylindrotheca. — Ce genre, établi en 1859 par Rabenhorst, ne renferme, que nous sachions, qu'uneseule espèce, le Cylindrotheca 1) T. Mic. Journ, Month. VI. 2) H. PÉRAGALLO. —- Les Diatomées de Villefranche, 1889. ( ( XXII. DESCRIPTICN 111 gracilis de Grunow. C'est le Ceratoneis gracilis de Brebisson, le Nitzschia Tœnia de W. Smith et le Cylindrotheca Gerslen- bergeri de Rabenhorst. Le frustule est cylindrique, terminé par deux valves coniques en forme de coiffe, très allongées et quelquefois un peu renflées par le bout. Le fût est composé de pièces quadrila- tères soudées, et dont les côtés sont situés sur des lignes spirales Fig. 367. — Cylindrotheca gracilis, Grun. il qui tournent autour du cylindre en sens inverse. Ces lignes spirales sont marquées de points saillants, comme les points carénaux des Nitzschia, et dont on compte 20 à 22 dans 1 cent. de mm.— C'est en considérant ces lignes spirales comme des carènes que l’on à pu rapprocher ce genre des Nrrzsomises. — Le Cylindrotheca gractlis est une Diatomée d'eau douce, qui peut atteindre 8 à 9 cent. de mm. XXHIL DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite). 16° Triss. CHÆTOCÈRÉES Les CHÆTOCÉRÉES constituent un groupe de Diatomées fort curieux par la forme bizarre, et comme aberrante dans cette famille, qu’affectent un grand nombre d'espèces. On n'a pu encore, jusqu’à présent, les re toutes à l’état vivant, de sorte qu'on ne connait [a disposition de l’'endochrôme que chez certaines d’entre elles et qu'on n’a pu conélure que par analogie chez lesautres. Dans toutes les CHÆTOCÉRÉES où l’endochrôme a pu être étudié, on l’a trouvé disposé en tres grosses granulations, quine pos présenter d'arrangement he R Les Ho sont tantôt groupés en filament, tantôt isolés et formes par deux valves qui ne présentent pas de siries régulières, mais sont seulement ponctuées, aréolées, ou même lisses. Ces valves ne sont pas toujours semblables. Quand les deux valves d’un même frustule sont semblables, elles sont ordinairement de contour elliptique ou circulaire, mais souvent plus ou moins bombées, et munies de proinesneer ou soies en nombre variable et ire longues. | Souvent aussi les valves ne sont pas semblables : leur contour est toujours à peu près arrondi, mais par exemple, une valve est très bombée et l’autre presque plate ; la première porte des soies, des cornes, des pointes parfois ramifiées, tandis que la seconde en est dépourvue. Lorsque les frustules ainsi constitués se groupent en filaments, valve contre valve, les filaments paraissent naturellement formes d'articles dissemblables alternants. Malgré ces formes bizarres, la tribu des CILETOCÉRÉES constitue un groupe naturel, quise trouve à sa place entre les RHIZOSOLÉNIEES, à formes non moins bizarres et à valves munies de pointes, et les BIDDULPHIÉES, aux valves bombées, à la surface aréolée, et qui sou— vent aussi portent des pôintes. Le genre Syringidium ressemble e à F XXII. DESCRIPTION 113 beaucoup par sa forme, comme le fait remarquer M. P., Petit, au cenre Hemiaulus, qui appartient aux BIDDULPHIÉES. Cette tribu comprend les 13 genres suivants : Bacteriastrum, Shad.; Chætoceros, Ehb.; Dicladia, Ehb. ; Goniotheciwm, Ehb.; Hercotheca, Ehb.; Periptera, Ehb.; Pterotheca, Grun.; Trochosira, Kitt.; Systephania, Ehb.; Cla- dogramma, Ehb.; Stephanogonia, Ehb.; Syndendrium, Ehb.; Syringidiuin, Ehb. Dans un premier groupe se placent les genres que l’on trouve réunis en filaments et dont les valves sont semblables ; ce sont les Bacteriastrum et les Chætoceros. | Dans un second, ceux dont les frustules ont les valves dissem- blables et se réunissent en filaments à articles alternants, ou bien vivent isolés. — Ce sont les 11 autres genres. : $ 1. — Chætocérées à valves semblables. Bacteriastrum, Shadb. — Les espèces appartenant à ce genre ont, COMME NOUS l'avons dit, les valves semblables. Celles-e1 sont circulaires, plus ou moins aplaties, granuleuses et bordées d’un rang de longs filaments divergents comme les rayons d’un soleil, Fig, 368. — Bucteriastrum varians, Lauder. Le Bacteriastrum varians, Lauder, que nous donnons comme type, a les frustules en forme de cylindre, ordinairement plus haut que large. Les deux bases de ce cylindre, qui représentent les faces valvaires, sont couvertes de granulations, avec une partie centrale lisse, et le plus souventun point au centre. Tout autour de ces deux bases s’insèrent les longs filaments rayonnants, en nombre variable, de 40 à 20, à ce que nous pensons. Ces filaments se bifurquent quand le frustule vieillit, et quand les frustules se groupent en séries, ceux - 8 114 LES DIATOMÉES des extrémités, qui paraissent plus jeunes, ont des filaments simples, tandis que ceux du milieu ont des filaments bifurqués par le bout. Quand les frustules sont ainsi groupés en série, valve contre valve, ils figurent un cylindre portant le long de son fût une série de cou- ronnes de cils, Comme un brin d’Algue à ramusceules verticillés. — Entre deux valves accollées, les filaments rayonnants de l’une se placent dans l'intervalle des filaments de l’autre, de manière à ne former qu'un seul verticille. Cette élégante Diatomée est marine et se trouve sur nos côtes. Chætoceros, Ehb. — Ce genre a été créé en 1844 par Ehrenbers, mais il à été beaucoup modifié depuis. Les espèces qu'il comprend ont les valves bombées, convexes, à section circulaire ou elliptique, à surface granuleuse ou rugueuse et portant en deux points opposés, aux deux extrémités du grand diamètre de Pellipse par exemple, un ou plusieurs filaments ou piquants pointus ou boutonnés par le bout. Les frustules se groupent en filaments, valve contre valve, les fila- ments d’une vaive se mêlant aux filaments de l’autre. Le Chœætoceros armatus, West., est une espèce qu’on trouve sur nos côtes marines, dont les valves sont elliptiques, assez molles et peu silicifiées ; elles sont rugueuses, grenues, et portent à leurs ex— trémités un ou plusieurs filaments droits ou diversement contournés, pointus ou boutonnés. Souvent, on voit de ces filaments implantés A Fig. 369. — Chc«ætoceros armatus, West. jusque prés de la zone connective. Les filaments les plus courts ont ordinairement la forme de poils aigus et piquants, tandis que les plus longs sont boutonnés. Quand les frustules sont 2Troupés en série, ils figurent comme une tige annelée et hirsute. Nous citerons encore, pour la singularité de son aspect, le Chætoceros atlanticus, CI., dont les valves n’ont que trois appen- dices : un au centre, court et épais, et un à chaeune des extrémités 4 5 # XXIII. DESCRIPTION + ll» D du grand diamètre de la valve. Ces deux derniers ont la forme de 4 deux Hana énormes, dix à douze fois longs comme le frustule D Fig. 370: - - Chætoceros atlanticus, C1. var. tumescens, Gr. tout entier, sillonnés d’une ligne axiale dans toute leur longueur, et striés en travers, ayant l'aspect de deux antennes de Crustacé. Le 116 LES DIATOMÉES frustule lui-même a, du reste, l’ apparence de cle NE. ou de quelque Crustacé à quaire longues pattes. : Les piquants présentent à leur base une inflexion formant comme une encoche, Lorsque les frustules sont groupés en bande, c’est dans cette encoche que s'engagent les piquants du frustule voisin, par à une encoche semblable, ceux d’un frustule croisant ceux de l’autre. De cette manière, les individus restent accrochés les uns aux autres | par la base de leurs piquants, formant une chaine dont chaque arti- - culation est marquée par un verticille de quatre piquants. 4 Le Chœætoceros diversus, CI. est une espèce qui présente quatre piquants, comme le C. atlanticus, mais ceux-ci, d’abord large ment divergents, se redressent vers leurs extrémités, et deviennent parallèles, comme les cornes d’un taureau. De plus, ils sont sensi- Fig, 371, — Chætoceros diversus. , D’après une récolte de surface faite au Croisic par M. J. Tempère, blement dilatés dans leur partie courbe, c’est-à-dire vers le deuxième tiers de leur longueur. Cette espèce est beaucoup plus pos a la précédente. Ajoutons, en terminant Ce qui a rapport à ce genre, que les Chætoceros se trouvent particulièrement dans les récoltes faites à la surface de la mer, non loin des côtes. “ «à $ 2. — Chætocérées à valves dissemblables. Es Parmi les genres dont les frustules ont les valves dissemblables, nous ciicrons les suivants. XXII. DESCRIPTION 117 : d Dicladia, Ehb. — Le genre Dicladia a des frustules elliptiques par la face valvaire. L'une des valves est plate ou seulement un peu bombée au centre, l'autre est extrémement gonflée, proémi— nente, et présente à peu près aux pôles de l'ellipse une corne longue et ramifiée en corne de cerf. De sorte que vue par la face connective, 4 Fis. 312. — Dicladia capreolus, Ebb, la valve a l’aspect d’un bonnet à deux cornes. Tel est le Dicladia capreolus, Ehb. Les cornes ne sont pas nécessairement semblables et souvent l’une d’elles est plus ou moins atrophiée. Les Goniothecium, Ehb. ont les valveselliptiques : l’une d'elles est bombée, et, dans le Goniothecium odontella, Ehb. du dépôt de Mors, hérissée de très petites dents pointues, échinulée. L'autre valve présente tout du long du bord un large sillon en gouttière, et est gonflée au centre. La partie gonflée est couverte d’une fine per- lation réguliére, nettement disposée en stries perpendiculaires au grand axe de la valve. Dans certains frustules, cette valve est plane ou mème Concave. Les frustules sontordinairement plus épais d’un côté que de l'autre, sur la face connective, de sorte que lorsqu'on en trouve plusieurs réunis ensemble, ils forment un filament courbe. Les Hercotheca, Ehb. ont une valve plus gonflée que l'autre, . mais toutes les deux sont bordées d’une rangée marginale de piquants ou de soies dressées. , Les Periptera, Ehb., ont une valve plate et lisse, et l’autre bordée d’une couronne de longs piquants, bifurqués par le bout dans le P. tetractadia, Ehb. du dépôt de Nottingham. Le genre Systephania, Ehb. comprend de très jolies espèces, dont ies valves sont circulaires, à peu prés également bombées, mais suivant une courbe dont la forme n’est pas la même. Ces valves sont couvertes d’un dessin hexagonal en gâteau d’abeilles d’une excessive régularité; mais l’une porte, plus ou moins près de son bord, une couronne de pointes dressées, tandis que l'autre en est dépourvue, ou bien est munie de petites épines éparses. Dans le Systephania corona, Grun. des dépots de Nottingham DR se 4 . : « 3 f M + nn É 118 LES DIATOMÉES et de Richmond, en Virginie, l’une des valves présente une couronne de 16 à 18 pointes dressées, quelquefois simples, quelquefois bifur- quées, et dontles branches se réunissent à celles des pointes voisines de maniére à former un cercle complet, comme une sorte d’auréole de saint, au-dessus de la surface bombée de la valve. Cette cou— ronne nest pas marginale, mais située à peu près au tiers externe du rayon de la valve. L'autre valve est hérissée d'épines inégales, dont les unes sont aiguës, les autres capitées en tête de clou, les autres même légèrement bifurquées. Souvent aussi cette valve est lisse, peut-être par usure de ces pointes délicates, car toutes ces espèces se trouvent dans des dépôts fossiles, dans les guanos, etc. Le Systephania aculeata, Gr, présente la couronne de pointes sur le bord même de la valve. Les pointes sont plus nombreuses, plus rapprochées, mais moins hautes que dans l'espèce précédente ; elles paraissent, en général, s‘mples. Les Stephanogonia, Ehb. ont les valves à peu près circulaires. L'une est presque plate ; l’autre s’éleve en pyramide à un orand nombre de facettes (10 à 18), à sommet aigu ou tronqué comme _+ 3 Fig. 373. Fig. 344. 1. Sfephanogonia actinoptychus, Ehb. 3. Stephanogonia danica, Ehb. 2. — —— — 4. Periptera tetracladia, Ehb. la tablette d’un diamant taillé. Chaque facette est encadrée par une côte saillante. Toute la surface est parsemée de granulations éparses. Autour du bord de la valve plate règne une couronne de dents droites, longues et pointues, et tout autour de la tablette de l’autre valve est une autre couronne de dents semblables, divergentes. L'espèce la plus connue et que nous venons de décrire plus par- üculiérement, est le Sfephanogonia actinoptychus, Ehb. des dépôts de Nottingham et de Monterey. KXXIIT. DESCRIPTION 119 Les Syndendrium, Ehb. n’ont qu'une valve épineuse; quant aux Syringidium, Ehb., ils présentent une forme tout à fait particulière, laquelle a une grande analogie avec celle des Hemiaulus et offre une transition bien évidente avec les BIDDULPHIÉES. Chez ces Syringidium, les frustules sont allongés, à peu près cylindriques, composés de deux valves, qui s’emboitent sous une large membrane connective criblée de ponctuations. L'une d'elles se termine par deux cornes ou lobes, tandis que l’autre valve n’a ordi fo: s { f | “fe Fig. 375. Fig. 375.— Syringidium eximium, Gr. Fig. 376. — Hemiaulus Kitionu, GE. nairement qu'une corne, par atrophie ou inégal développement de l’autre corne, ce qui donne au frustule une extrémité plus ou moins en bec de flûte. Cette disposition, lorsque plusieurs frustules sont réunis les uns au bout des autres, sous leurs membranes connecti- ves engainantes, donne à l'ensemble un peu l'aspect a’une flute (ou plutôt d’une clarinette) ; d’où le nom du genre. : Nous donnons comme exemple le Syringidium eximium, Grun. des dépôts des Barbades. - Nous ferons remarquer que toutes ces curieuses Chætocérées, dont les frustules ont des valves dissemblables, proviennent des dépôts d’alluvion de l'Amérique du Nord, du Groenland, des Barbades, où parfois se trouvent dans les guanos des iles de l'Amérique centrale XXIV DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPECES (Suite) 47° TrIBU BIDDULPHIÉES La tribu des BIDDULPHIÉES constitue un groupe considérable d'espèces dont les formes sont très diverses, mais présentent toutes un endochrôme disposé en granules rayonnant autour d’un point central où parait être situé le noyau, — du moins, d'après les figures données par M. Schulze et W. Smith. Les granules sont placés sur des filaments protoplasmiques partant du centre d’où ils s'irradient, non pas toujours sur des lignes droites comme les rayons d’un soleil, mais en formant un réseau anastomosé, à mailles allon— gées, du centre à la périphérie; les granules sont situés sur les nœuds de ce réseau. De plus, le plan du réseau est parallèle à la face connective des frustules, comme chez les TABELLARIÉES à endo- chrôme rayonnant, les Striatetla et les Rhabdonema. : Fig. 377. — Amphitetras antediluviana, Ehb. montrant la disposition de l’endochrôme (d’après W. Smith}. Les frustules, vus par la face valvaire, ont une forme elliptique présentant souvent plusieurs étranglements. Ils sont très rarement. circulaires, mais très souvent polygonaux, avec des formes géomé— triques, triangulaires, quadrangulaires, pentagones. Ces valves présentent souvent des cornes ou lobes, comme des boursouflures, notamment aux points qui forment les angles des frustules, et parfois aussi des épines ou piquants simples ou ramifiés. — De plus, elles sont, dans un très grand nombre d'espèces, marquées à leur surface: CRETE AMOR NE CET OR T OR AE Verte VIRE DENTS d’un dessin formant un résea nales ou hexag dessin analogue, mais non semblable, à cel nr D lv Pa \ É 1 ‘1% 102 # à XXIV. DÉSCRIPTION 121 u à mailles quadrangulaires, penta20— onales. Ce réseau est souvent coupé par des côtes lus ou moins fortes, pouvant provenir de cloisons complètes où incomplètes qui divisent l’intérieur du frustule. connective marquée d'un Les valves sont réunies par une ZOne ui des valves. Au moment ÉDOCLES 11e coconce PSE AGE DÉG COCO lo DE er Nan E ; a 1 OI dE TS à a 50 ge DE FéSdoe et 5 0 0 EC a i AS TE M See" 4 < "2 An EC COCO ape tboee Le CE et Le a pulchella, Grun. (face connective). id. (face valvaire d'un frustule plus le | grand). sidérablement et forme au frus- l'abri de laquelle la division tent parfois plus ou larges connec— de la division, cette zone s'étend con tule comme une large ceinture sous s’accomplit, et les deux frustules nouveaux Fef moins longtemps réunis valve contre valve dans ces tifs comme dans une sorte d’étui. | D'ailleurs, on rencontre ordinairement les frustules hbres ou réunis les uns aux autres, en chaines plus ou moins longues, par leurs angles. : Fig. 379. — Isthmia enervis. (Frustules réunis en chaîne.) La plupart des espèces qui appartiennent à cette tribu sont extré- mement élégantes, tant par leur forme, souvent bizarre, quo par Îles sculptures dont leurs valves sont ornées. Rappelons, du reste, que la structure intime des valves de certaines espèces, comme Îles A ee AG # ER NE SE re Nr A LL XXIV. DESCRIPTION 139 à fait différente et correspondant auxschémas que nous avons donnés. plus haut. Les alvéoles s’éloignent les uns des autres et ne restent plus au contact, séparés par une mince cloison, mais par un espace plus ou moins considérable. Leur fond, bombé et épaissi, s'élève de sorte que chez diverses espèces il fait une saillie plus ou moins mar- quée au-dessus de la surface générale, l’alvéole se réduisant alors à un sillon qui entoure à 5 base cette petite lentille de silicé vitreuse enchässée dans la valve, et qui produit en réalité l'effet optique d’une lentille. Il arrive souvent, en même temps, que la valve pré— sente un dessin varié ef symétrique, formé par des lignes saillantes ou creuses ; la surface parait ainsi gaufrée ou estampée, divisée en compartiments ou lots sur lesquels sont placées les granulations ou les ponctuations siliceuses. Le plus souvent ces granulations présentent un point à leur cen— tre, lorsqu'on règle l'objectif sur le plan le plus superficiel de la valve. Ce point parait être, dans certains cas, le sommet plus ou Fig. 400. — Une valve du Triceratium succinctum. Tr. et W. moins aigu de la eranulation saillante ; d’autres fois, il résulte, au contraire, d’une petite dépression en ombilie, placée au centre de l’élevure. (Voir les schémas de la fig. 396.) Très souvent encore, lorsqu'on fait jouer l'objectif sur ces granu— lations, on y voit non seulement le point central, quand l'objectif est au plan supérieur, mais un cercle qui s'agrandit où se rétrécit quand on abaisse ou qu'on élève l'objectif. Cet effet peut être produit par la diffraction qui transforme le point central de la granulation, quand ce point existe, en un cercle de diamètre variable, ou bien par la coupe optique de la eranulation elle-mémeà ses différentes hauteurs quand elle est notablement bombée. | Nous savons qu'en soutenant celte thèse des granulations sail- lantes à la surface de certaines Diatomées, — non pas de toutes, — et particulièrement de certains Triceralium, nous sommes en désaccord avec beaucoup de diatomistes, qui voient partout des alvéoles creux, et traitent « d’eflets de diffraction » toutes les appa- rences contraires. Nous n’en persistons pas moins dans notre Opi- nion, par cette raison que si l'on ne peut rien affirmer tant qu'on se borne à examiner à plat la surface des valves, dont les dessins, en effet, varient d'aspect suivant le mode et la nature de l'éclairage 140 LES DIATOMÉES # (Surtout quand on emploie les condensateurs), il n’en est pas de mème du tout lorsqu'on peut examiner les valves de profil. Or, il y a beaucoup de Diatomées sur lesquelles cette étude est possible, et qui montrent d'une manière très nette au « tournant », ou sur le bord des valves, le profil. quelquefois très peu saillant, mais souvent aussi tout à fait conique, des granulations siliceuses. Et il n’y à pas d'effet de diffraction qui puisse transformer un feston creux en fes ton saillant. ae | | ° Le groupe des Triceratium, dont les valves ont une stucture granuleuse, est extrèmement nombreux. Nous citerons seulement Fig. 401. — 1. Triceratium Punciatum, Bright. (Forme triangulaire). 2. Le même, forme quadrangulaire. les espèces suivantes, qui sont toutes marines. — On peut en trou- Ver un assez grand nombre, et des plus élégantes, en Javant les Algues, la mousse de Corse, les coquillages marins, les tubes des Sabelles et autres Annélides. Comme les précédentes, d’ailleurs, elles sont polymorphes et les angles forment toujours une saillie assez considérable sur la surface valvaire. La face connective est ordinairement plus étroite que la face valvaire, aussi est-ce presque toujours par cette dernière que Fig. 402. — Triceratium Punñctatum, Bright. (Forme pentagonale.) le frustule se présente. La membrane connective est souvent fine ment striée, ou bien plus ou moins largement aréolée ; il arrive sou vent qu'elle persiste et recouvre l’une des valves, ou quelquefois deux frustules récemment dédoublés. de 1% Ke d : au HU à Hi Re A de LE ESC TONT: VAE FER SAN Se SR NN ALP EN dd XXIV. DESCRIPTION 141 Un grand nombre de ces espèces, dont plusieurs fournissent des exemplaires discoïdes, avaient été rangées par Greville dans le genre Stictodiseus qui, à notre avis, méritait d’être conservé. Le Triceratiuin punciaium, Bright., présente sur ses valves, dans sa forme triangulaire, des granulations arrondies ou ponctua tions qui le couvrent dans toutes Ses parties et paraissent assez irré- gulièrement distribuées. Les angles sont saillants et couverts de _ponctuations plus fines et plus serrées. [1 fournit différentes variétés, dont une de forme quadrangulaire, qui présente les mêmes caractères dans la ponctuation, et une de forme pentagonale, dont les côtés sont notablement courbes et con— caves. Le Triceratium replelum, Grev., est une petite espèce trian- gulaire à angles mousses, avec les cotés un peu convexes. Au centre de la valve est une granulation, autour de laquelle rayonnent d'autres granulations plus grosses, arrondies, disposées en séries qui vont jusqu'au bord de la valve, où l’on voit leur profil légère- ment saillant, et d'autant plus facilement que la surface valvaire est sensiblement bombée. Il y a quelques petites ponctuations fines semées çà et là sur la surface. Le coté de la valve triangulaire a environ 8 à 40 cent. de mm. Le Triceratium parallelum, Ehb., est une jolie espèce, dont la surface est couverte d’un réseau de nervures rayonnantes à partir d’un groupe central composé ordinairement de trois tubercules, et anastomosées de manière à former des ilots, sur chacun desquels est placé un tubercule ou grain. Ces grains, assez clairsemés au mi- lieu de la valve et un peu épars, sont, à partir de la moitié externe du rayon, disposés au nombre de 6 à 8 en séries parallèles les unes aux autres. On voit parfaitement sur le bord le profil assez aigu des granulations, qui sont coniques. Les angles sont plus finement ponce- tués et présentent des sranulations longues et pointues. La valve est entourée d’un bord hyalin formé par la projection optique de la sur- face connective. — Cette forme mesure de 8 à 45 cent. de mm. de cote. On attribue à cette espèce une variété, Tr. parallelum sparsum, dans laquelle les grains ne sont pas rangés en lignes parallèles, MAIS épars sur la valve. Elle donne aussi une très jolie variété tétragone, dont les côtes sont nettement concaves, comme dans les Armphitetras. Cette _ variété présente admirablement la structure estampée ou chagrinée dont nous parlions plus haut. Les valves, à quatre côtés, côtés courbes et concaves, montrent un reticulum formé de sillons symé- triques, ravonnant autour d’une maille ou ilot central et s’anasto- 142 - LES DIATOMÉES mosant les uns avec les autres. Il en résulte un réseau de mailles . légèrement saillantes, de formes polygonales, comme un gauirage. La maille ou l’aréole qui occupe le centre de la valve porte en son milieu un petit tubercule saillant, quelquefois accompagné d'un autre plus petit. Tout autour, la surface de la valve ne présente que le gaufrage réticulé. Vers la moitié externe du rayon, chaque maille ou aréole, de forme irrégulièrement quadrilatère, porte à son milieu un petit tubercule saillant. Il y a ainsi le long du bord de la valve quatre ou cinq rangées parallèles de tubercules, et l’on distingue très nettement à son bord extrême, qui est bombé, la saillie conique des tubercules formant une autre rangée en profil fuyant. Aux coins, qui paraissent un peu gonflés, les tubercules sont plus serrés, plus | hauts et plus aigus, se projetanten dents de peigne au delà des bords. — Le tout est encadré par le profil de la zone connective. — C'est une fort élégante Diatomée, qui mesure 10 à 12 centièmes de mm. de côté. Le Triceratiuin Harrisonianum a les valves triangulaires avec les côtés extrèmement peu convexes, légèrement déprimées au centre. La surface est chagrinée ou gaufrée, divisée en mailles irrégulière ment hexagonales, mais dont un grand nombre deviennent penta ou tétragonales par l'extinction d’un ou de deux côtés. Sur chacun de Fig. 403. — Triceratium radiatuin, Bright. ces ilots est un tubercule légèrement saillant et même conique. En mettant au point sur le plan le plus superficiel, chacun des tuber- cules présente un point à son centre ; ce point est le sommet du petit cône. — Les tubercules sont rangés au nombre de 10 à 46 en lignes rayonnant du centre à la périphérie. Quelques-uns, plus petits et plus hauts, formant comme de petites épines, sont disséminés à la surface de la valve. | Cette espèce mesure 10 à 16 cent. de mm. de coté. Le Triceralium radiatu, Bright, présente au milieu de la valve, régulièrement triangulaire, un petit espace lisse, autour duquel rayonnent des lignes qui partagent la surface en secteurs XIV. DESCRIPTION 143 angulaires, d’autres lignes plus épaisses, comme des côtes, partent des bords et ne vont pas jusqu'au centre. Les espaces compris entre les lignes, qui font comme un gaufrage rayonnant à la surface, sont couverts de lignes, rayonnantes aussi, de ponctuations fines. Les angles sont marqués de ponetuations plus fines encore et plus serrées. Le Triceratium pentacrinum, Wall., — dont nous ne COnnNnaIs- _sons que des spécimens à cinq côtés — à les valves gaufrées d'un rétieulum chagriné résultant de lignes qui partent en rayonnant d'un ilot central, s'étendent vers les angles des valves en formant un dessin symétrique, régulier et fort élégant. Chacun des ilots ou mailles de ce réseau porte plusieurs séries de grosses ponctuations, disposées en lignes rayonnant du centre à la périphérie de la Haies Les angles de celle-ci forment un appendice saillant au-dessus de la surface valvaire, qui, du reste, esi partout plus profonde que la bordure, mais particulièrement aux angles. D'un angle à l'angle opposé, la valve mesure de 3 à 8 cent. de millim. Le Triceratium crenulalum à les valves triangulaires, chaque côté présentant trois dentelures aiguës saillantes, limitant quatre festons concaves ; la région triangulaire centrale est plus élevée que les trois angles. Au centre est un cercle d’une vingtaine de granula- tions irrégulières de forme, et autour sont rangés d’autres cercles concentriques de. granulations arrondies. Dans les trois angles, les arains paraissent SOUVEnL disposés en séries rayonnantes ; les som- mets de ces angles sont seulement ponctués. Entre toutes ces séries de granulations courent des lignes sinueuses qui les distribuent en ilots irréguliers. Sur chacun des grains apparait un point central, qui sur certains semble une petite saillie et sur d’autres une légère dé pression en ombilic, autant qu’on en peut juger sur le profil. On voit quelques petites épines le long du bord. La valve mesure 19 à 16 cent. de mm. de côté. Nous ne poursuivrons pas plus loin lénumération des espèces du genre Triceratium, auquel il faut rattacher celles qu'Heiberg avait classées, en 1863, sous le nom de Trinacria, espèces à forme triangulaire, à côtés non ondulés, mais présentant souvent des som- mets capités, avec des valves finement ponctuées. Ces espèces n'of- frent, à notre avis, aucun caractère important qui puisse les séparer de notre second groupe de Triceratiwm. ; Nous rappellerons seulement que ce genre, extrêmement nom- breux, renferme des espèces très polymorphes et dont plusieurs res- semblent complètement, par la structure de leurs valves, à certains 144 LES DIATOMÉES ‘ Î Coscinodiscus, dont elles se rapprochent mème souvent par leur forme, grâce aux variétés polygonales, tendant au disque, qu’elles peuvent fournir. D’autres paraissent exactement représentées par des formes trigones du genre Biddulphia. Amphitetras. — Ehrenberg a établi, en 1840, le genre Amphi- tetras pour une belle espèce fossile à quatre côtés, et il avait créé le genre Arrphèpentas pour une forme à cinq côtés, qui depuis a été reconnue comme n'étant qu'une variété pentagone de la même espèce. L'Amphitetras antediluviana, Ehb., dont il s’agit Ici, à été trouvé depuis à l’état vivant et établit une transition bien nette des Triceratium aux Biddulphia vrais. Cette belle Diatomée a, en effet, une forme qui la rapproche beau- coup des Biddulphia. Sous sa variété la plus commune elle a, envisagée par sa face valvaire, une forme quadrangulaire avec les côtés droits ou concaves, un appendice saillant à chaque angle et un centre déprimé. Sa surface est marquée d’aréoles circulaires disposées en lignes rayonnantes et, en même temps, en cercles con- centriques. Le diamètre de ces aréoles varie beaucoup suivant les individus. Elles ne paraissent pas sensiblement en relief, mais, dans Fig. 404. — Amphitetras antediluviana, Ehb. tous les cas, sont extrêmement peu profondes, bien qu'elles présentent assez l'aspect des aréoles des Triceratium favus, grande, et autres, moins la forme hexagonale. Comme celles-ci, elles laissent voir, par une mise au point à la surface supérieure, un cercle in- térieur, et montrent, quand on abaisse un tant soit peu l'objectif, un dessin profond, vague, qui rappelle celui dont est orné le fond des al- véoles du Triceratium favus. Les valves étant très bombées, on voit sur les bords le profil fuyant des alvéoles, et l’on reconnaît qu'ils sont à peu près au même niveau que la surface générale de la valve. AE 1 ; ne LS Le et du (de ht ie nt el de à dÉÉE be) XXIV. DESCRIPTION ‘145 Les appendices des angles sont finement ponetués et se terminent par une surface elliptique lisse qui ressemble à un trou béant. La face connective est quadrilatère, plus large que haute. Les valves y font retour et les séries d’aréoles des faces valvaires s'y continuent; elles présentent un étranglement brusque tout autour de leur bord au voisinage de la zone connective. Cette dernière est formée d’une membrane marquée de lignes parallèles d’aréoles cir- Fà culaires qui donnent à cette membrane laspect d’un tamis. Ce ne sont cependant pas des pero rations complètes, car lorsque dans une préparation un fragment de la membrane se trouve superposé à un corps étranger, on ne voit pas celui-ci plus distinctement à travers les aréoles qu'à travers la surface hyaline. De même, quand on monte ces fragments, que lon trouve souvent isolés, sur un fond Fig. 405. — Amphitetras antediluviana, Ehb. Deux frustules à l’état vivant vus par la face connective. coloré, ils conservent la même coloration sur toute leur surface et l’on ne voit pas le champ plus foncé à travers les aréoles, comme cela devrait se produire si ces aréoles étaient des trous. Les frustules, à l’état vivant, se groupent par leurs angles en filaments en zig-zag. La largeur des valves, d'un angle à l’angle adjacent, est très variable et peut aller jusqu’à 15 cent. mm. Ce genre était autrefois assez nombreux en espèces, mais beau— coup ont été classées depuis parmi les Triceratiumn. S 6. — Biddulphia. — Cerataulus. + Biddulphia. — Ce genre créé par Gray, en 1831, a été depuis lors démembré en plusieurs autres par les auteurs qui en ont suc cessivement détache les genres Odontella, Pleurosira, Zygoceros, Denticella, Triceratium, Heibergia, Trinacria, Porpeia, En- togonia, Hydrosira, Amphitetras, Amphipentas, Solium, Ce- ralaulus, etc. — Néanmoins, il est encore très chargé en espèces, et nous avons dit que plusieurs diatomistes font rentrer parmi les Biddulphia les espèces dont leurs prédécesseurs avaient fait des Odontella, des Triceratium, des Amplhitetras, eic., tendant ainsi à refaire le genre Biddulphia, tel que Gray l'avait constitué. 10 DT px pile = CM | Pr . 146 LES DIATOMÉES Pour nous, nous considérons ce genre comme composé d'espèces à frustules libres ou réunis en filament continu ou en zig-zag, à valves elliptiques ou suborbiculaires, présentant souvent des ondula- tions sur les bords et portant aux deux sommets de l’ellipse des appendices saillants sous forme de protubérances, quelquefois accompagnées d’épines. Il y a parfois aussi quelques épines au centre de la valve ou de fines pointes répandues cà et là sur la sur- face. La face connective, coupée par une large zone connective, est irrégulièrement quadrangulaire, montrant en profil les appendices des sommets. Le Biddulphia pulchella, Gray, est l'espèce la plus commune. de ce remarquable genre. Elle se distingue tout de suite des autres à la présence, sur les valves, de nervures hyalines que l’on considère Fig. 406. — Biddulphia pulchella, Gray. (Face valvaire) comme des côtes, et qui ont l’apparence de plis de la membrane cellulaire, suivant des lignes hyalines, plis qui étranglent le frustule en travers à différentes hauteurs, déterminant, sur les bords, des on- dulations en nombre variable. Ces nervures, toujours en nombre pair, de 2 à 6, divisent la valve en 3 à 7 bandes transversales, dont la bande centrale plus large et plus haute et les deux parties termi-- nales montrant de face l’appendice du sommet. La surface de ces valves est bombée, au milieu, où se dressent souvent deux ou trois petites épines. Elle est gaufrée d’aréoles à peu près circulaires, disposées en lignes rayonnantes autour d’un petit groupe central et aussi en cercles concentriques, du moins dans la division médiane de la valve. Les appendices gonflés des extrémités sont finement ponciuës. : SN AE La face connective est quadrangulaire, ordinairement plus large que haute, sauf dans les frustules jeunes. Elle présente à ses quatre XXIV. DESCRIPTION 147 angles la protubérance conflée qui les termine et qui est marquée de ponctuations de plus en plus fines à mesure qu'on s’avance vers l'extrémité. Les valves, sanglées par les côtes qui les traversent, montrent le profil de leur gonflement central. Elles sont étranglées près de leur bord, le long de’la zone connective, par un sillon pro- fond. La membrane connective forme ordinairement une large cein— ture, et l’un des connectifs recouvre souvent une des valves presque tout entière. Souvent encore deux frustules sont réunis, valve contre valve, sous une membrane connective considérablement agrandie. On voit sur les valves les séries transversales d’aréoles dont chacune forme une petite surface réfringente, légèrement bom- bée, et entourée d’un sillon à sa base. On compte, en moyenne, A5 à 50 séries transversales d’aréoles sur les valves d'un frustule adulte. do La membrane connective est entièrement couverte de séries trans- Fig. 407. — Biddulphia pulchella, Gray. | (Face connective.) versales d’aréoles semblables à celles des valves ou un peu plus petites, et ornée le long de ses deux bords valvaires d’un cordon plus saillant d’aréoles régulières. Les frustules, qui ont l'apparence d’ane outre gonilée, mesurent de 6 à 18 centièmes de millimètre de largeur, sur 6 à 10 de hau- teur. On les rencontre souvent par groupes de deux sous une membrane connective élargie, groupes réunis par les angles en 212-ZaS. | Le Biddulphia pulchella est, comme tous ses congénères, une espèce marine. | On a trouvé dans des dépôts marins de Java une variété curieuse de cette espèce dont les valves sont presque carrées (sauf les ondula- _ tions des bords déterminées par les nervures), et qui présente un appendice proéminent non seulement à chaque extrémité du grand axe de la face valvaire, mais encore à chaque extrémité du petit axe. | 148 LES DIATOMÉES Le Biddulphia obtusa, Ralfs, a une face valvaire régulièrement cHiptique avec des appendices saillants aux extrémités du grand axe, mais qui rentrent dans le contour de la valve bien qu’ils soient en saillie assez proéminente. Le centre présente un gonflement ellip- tique, mais cette élevure est elle-même déprimée à son milieu. Toute la surface valvaire est ponctuée de granulations très fines en lignes rayonnantes, el l’on voit sur certains échantillons quelques petites épines disséminées. — La face connective est quadrilatère avec les quatre angles saillants et le milieu des côtés valvaires bombés. Les valves ont un étranglement tout du long de leur bord près de la zone connective, qui esi “finement ponctuée et souvent agrandie de ma nière à recouvrir toute une valve ou les deux valves opposées d’un frustule en division. C’est une assez petite espèce, qui ne mesure ouère que 6 cent. de mm. de haut. Le Biddulphia aurila,Bréb. est une jolie espèce, dont les valves en ellipse longue et étroite sont terminées à chaque extrémité par un appendice très saillant, conique. Elles sont gonflées au centre, et à ce centre s'élèvent deux ou trois épines assez fortes et hautes. Souvent ces épines manquent, sans doute parce qu'elles ont été cassées. Toute la surface est couverte de granulations fines, en stries perlées rayonnantes autour du centre dans la partie médiane bombée, et paraissant concentriques au sommet du cône sur les appendices coniques ou « oreilles » du frustule. Fig. 408. — Biddulphia aurita, Bréb. La face connective montre ces longues oreilles qui. donnent au frustule une forme en croix de saint André. Elle est traversée par une zone connective très haute, dépassant de beaucoup les bords des valves, et très finement striée de deux systèmes de stries à angle droit. Comme dans toutes les espèces de cette tribu, cette ae peut s'étendre de manière à abriter deux frustules récemment divisés. [ La l hdd El in à dos ds tisse M, dis thé à à déche, XXIV. DESCRIPTION | 149 _ Cette très élégante Diatomée, qui fournit aussi diverses variétés, peut avoir 10 à 12 cent. de mm. de haut sur le double de large, quoiqu’on la trouve le plus souvent beaucoup plus haute que large par sa face connective. Ai. Cerataulus.— Les Cerataulus sont des Biddulphia dont la valve est discoïde, et qui présentent non seulement un appendice à chaque extrémité d’un même diamètre, mais des épines en forme de corne sur un autre diamètre perpendiculaire au premier. D'ailleurs, la structure du frustule estla même. Ce genre a été établi par Ehrenberg en 1842. Les caractères sur lesquels il est fondé ne nous paraissent : Fig. 409. — Ceraiaulus Smithii, Ralf. Face connective et face valvaire. pas bien solides, car il y a des variétés de Biddulphia dont la valve est absolument discoïde, et un grand nombre qui portent des épines en différents points de leur périphérie, alternant avec les appendices. D’autres, comme le Biddulphia Weissflogü, Grun. ont deux épines, l’une à côté de l’un des appendices et à droite, l’autre à côté du second appendice et à gauche. C'est donc des Biddulphia qui passent au Cerataulus. | De même, le Biddulphia rhombus, dont la valve a une forme en losange arrondi, en raquette où en cerf-volant, se rencontre aussi souvent avec des valves discoïdes : il présente deux appendices saillants tubulés, pointus, flanqués à leur base de deux épines, alternant avec deux groupes de 1 à 3 fortes épines plus ou moins rapprochées. Cette espèce peut donc être considérée comme un Cerataulus rhombus. La surface valvaire est couverte de très fines granulations rayonnantes, entremélées de très petites épines do # 150 : LES DIATOMÉES disséminées. — La face connective, très finement striée de stries perlées en travers, sur la zone, a l’aspect ordinaire aux Biddulphia. Le Cerataulus Sinithii, Ralf., a le plus souvent les valves tout à fait circulaires (aussi W. Smith en avait-il fait un £wpodiscus) avec deux longs appendices coniques aux deux houts d’un diamètre, et deux fortes épines sur un diamètre perpendiculaire. La surface est couverte d'aréoles en lignes rayonnantes. Sur la face connective les lignes d’aréoles deviennent transversales, et la zone est ornée du même dessin, mais plus fin. Le Cerataulus polymorphus, Kz., est une jolie espèce à valves presque circulaires, recouvertes d’une striation perlée, qui rappelle” celle du Pleurosigima angulatum et hérissées de petites épines tricuspides. Sur la face connective, qui présente l’aspect ordinaire. des Biddulphia, on voit une zone à striation fine, quinconciale, comme celle du P7. angulatum. Cette jolie Diatomée mesure 9 à 12 cent. de mm. de haut. Citons encore le Cerataulus turgidus, Ehb., petite espèce qui nest pas rare sur nos côtes normandes, à valve presque ronde, Fig. 410. — Cerataulus turgidus Ehb. marquée aussi d’une fine striation perlée, présentant deuxappendices alternant avec deux cornes en forme de champignon, mais sans spinules sur la surface. La face connective montre un frustule qui parait gonflé, turgide et coupé par une zone assez curieuse par la forme un peu tordue qu’elle affecte et son inclinaison en sautoir. Nous n'avons pu présenter qu’un tableau très abrégé de cette nombreuse tribu des BIDDULPHIÉES ; mais on peut voir, par les détails dans lesquels nous sommes entré, que c’est un des groupes les plus naturels qui aient été créés dans la famille des DIATOMÉES. A partir du genre Hemiaulus, que nous avons placé en tête des douze genres que nous lui avons attribués, on voit que les espèces, et même les genres, rentrent les uns dans les autres, grâce à un polymorphisme plus étendu qu’on ne le voit dans tous les autres * " ar COTE PTT OT ET PR PR EE GR r XXIV. DESCRIPTION | 151 1 groupes d’Algues unicellulaires. C’est à ce point, comme nous l'avons fait remarquer, que, pour tenir compte de toutes les formes, les diatomistes ont été amenés à créer un très grand nombre de genres et un plus oran nombre encore d'espèces, qu'il a fallu peu à peu émonder, puis sacrifier tout à fait quand on a reconnu que Ces formes n’offrent aucune fixité et passent, pour la plupart, les unes aux autres sans que l’on puisse toujours savoir quelle est la forme fondamentale et la variété. | Aussi, la révision des espèces et des genres de cette tribu est-elle extrémement difficile, et l’on s'explique le parti radical pris par plusieurs classificateurs, pour mettre un peu d'ordre dans ce chaos, de supprimer presque tous ces genres, qui se confondent par leurs variations, pour ne laisser subsister que quelques grandes divisions, comme les genres Hemiaulus, Isthmia, Eucampia, Triceratium et Biddulphia, qui fournissent évidemment les formes fondamen— tales de cette tribu. | Ajoutons que, non seulement pour les Triceratium et les Am- phitetras polygonaux à nombreux côtés, Mais encore pour les Bid- dulphia et les Cerataulus à valves discoides ou même tout à fait circulaires, nous trouvons parmi les BinpuLemées des formes qui nous amènent aux Diatomées discoides, à commencer par les EUPO- DISCÉES ; de plus, pour la structure des valves, la constitution des alvéoles, la disposition même de certains appendices, plusieurs Eupopiscées et COSCINODISCÉES ressemblent complètement à des Bmouzenrges dont les valves et le frustule entier auraient subi un aplatissement plus ou moins considérable, de manière à faire de la cellule gonflée comme une outre, que l’on connait aux Biddulphia, le disque plat ou lenticulaire que nous allons trouver dans les tribus que nous avons à examiner maintenant. + D oem men meer LS pe erereeeemertees XXV | DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 18° TriBu EUPODISCÉES Les EUPODISCÉES ont un endochrôme disposé en granules dissé- minés sur les filaments du réseau protoplasmique. ; Les valves sont ordinairement circulaires, suborbiculaires ou quelquefois taillées en croissant, « lunulées ». Elles sont presque toujours assez bombées, beaucoup moins que chez la plupart des BIDDULPHIÉES, mais plus que chez les tribus suivantes. Elles peu- vent porter des appendices saillants, rappelant ceux de la tribu pré- cédente, ou des épines. Leur surface est gaufrée de ponctuations, de granulations ou d’aréoles plus où moins grosses, de lignes ou ner vures de différents aspects, de stries ou de sillons, et présente par- fois un nodule submarginal. | | en La face connective forme le plus souvent une ellipse traversée, suivant son grand axe, par la zone ornée de stries ou de dessins divers. Elle montre, de profil, les appendices saillants des valves. Cette tribu se rattache, de la manière la plus naturelle, à la pré— cédente, notamment par les genre Awliscus, Pseudauliscus, Eu- podiscus, de même qu’elle s'allie avec la suivante par les Actino- discus et Actinocyclus. Nous la divisons en quatorze genres : Auliscus (Ehb.), (Bailey.) Roperia (Grun.) Monopsia (Grov. et St.) Æunotogramma (Weiss.) Pseudauliscus (Leud.-Fort.) Cestodiscus (Grev.) : Hutiontia (Grov. et St.) Craspedoporus (Grev.) Eupodiscus (Ehb.) Aulacodiseus (Ehb.) Hemidiseus (Wall.) Actinodiscus (Grev.) Euodia (Baiïl.) Actinocyclus (Ehb.) Quelques-uns de ces genres, notamment les genres Monopsia et Hutllonia, sont de création récente et composés d'espèces rares et encore peu étudiées. 2e "EE AREAS Di TN fc . " Ë À j + - NE (! É F ” #” k [A é a < us . 5 1e ee k- Je È g kr L se Liber a ex D: ce Sn ez vor LM ee a ; x Vs Si 0 Me ET M Lust & ir PPT Me Sete ONE RTE MO PR A SOU PE EN 722 2, A RC A a O7 CRE ef SRE dust. 54 RIRE LMI L2 1 ES Bi A2? € HAVE NEA FAN AS U FeE ‘4 ire ÉE D'ATARR ESS er PATL D DU UE k À FOOD i ï XXV. DESCRIPTION : 155 $ 1er. — Auliscus. — Pseudauliscus. — Eupodiscus. Auliscus. — Ce genre, créé à l’origine par Ehrenberg, a été revisé par Bailey en 1854. Il se compose d'espèces à valves orbicu— laires, le plus souvent en ellipse large, portant deux appendices larges et plats, dont la coupe optique est représentée par deux cercles contenant un cercle intérieur ; on les appelle souvent des « ocelles ». Ils sont submarginaux, placés aux deux extrémités d’un diamètre qui coincide rarement avec le grand axe de lellipse, mais est un peu oblique. Ces valves montrent, en sénéral, au centre un espace lisse, qu’on appelle souvent « ombilie » bien que cette partie ne soit pas une dépression, mais au contraire une élevure. La sur- face est arcolée ou marquée de nervures raÿonnantes, COMME des plis, qui forment des dessins variés. La face connectixe représente un cylindre ordinairement assez bas, coupé suivant son diamètre par une zone marquée de lignes parallèles plus ou moins nettes, et montre le profil des appendices aros et courts, tronqués au sommet, el l’élevure centrale. Nons donnerons comme exemple de ce genre l'Aultiseus seulptus, Ralfs. (qui était un Eupodiscus pour W. Smiu). Les valves sont en Fig. 411. — Auliscus sculplus, Ralfs. 1. Face valvaire. — 2. Face connective (une seule valve et la zone). ellipse très large, présentant les deux gros ocelles submarginaux _ placés sur un diamètre un peu oblique au grand axe. Les bords de la valve sont marqués de lignes ou plis rayonnants, laissant au centre un large espace losangique, encadré par uue ligne ondu-— Jeuse, et lisse au milieu. Quatre groupes de sillons occupent les quatre angles de cet espace : ces sillons rayonnent irréguliérement du centre à la périphérie ; mais dans les deux groupes qui confinent aux ocelles, la direction des sillons est modifiée aux extrémités, parce qu'ils $e terminent au bord des ocelles mêmes. 154 Av, LES DIATOMÉES Cette espèce mesure de 4 à 10 cent. de mm. dans son grand axe. Elle est marine. Pseudauliscus. — Ce genre a été créé par le D" Leuduger-Fort- morel, en 1879, pour trois belles espécesfde l'ile de Ceylan (4): les Pseudautliscus nebulosus, Ps. Debyi, Ps. Petiti (Leud. Fort.) Ce sont des espèces à valves cireulaires, montrant trois ocelles submarginaux, plus petits que chez les Auliscus, reliés entre eux par un cordon de tubercules placés tout autour de la valve, presque au bord, et en nombre variable. Le Pseudauliscus nebulosus, Leud. Fort., a la valve couverte d'un dessin aréolé fin. Le Ps. Debyi, dont les ocelles sont plus saillants, a les valves couvertes de lignes perlées rayonnantes. C’est une belle Diatomée de plus de 15 cent. de mm. de diamèire. Le Pseudäuliscus Petili, Leud. Fort., plus grand encore, est tout entier couvert de stries piquetées rayonnantes. Sa surface, très bombée sur le bord, se déprime légèrement dans la partie cen- trale. Eupodiscus. — Le genre Eupodiscus a été établi par Ehrenberg en 1844. Il se compose d’espèces à valves orbiculaires, souvent circulaires, plus ou moins convexes, et à frustules peu épais. Elles présentent de trois à cinq appendices peu saillants, submarginaux, et une surface valvaire entièrement couverte d’un dessin aréolé ou perlé uniforme. Telle est, di moins, la diagnose ordinairement donnée pour ce genre; mais nous ferons remarquer que le nombre des appendices est extrêmement variable et dépend souvent de la taille du frustule. Tel spécimen de grande taille d’un Zwpodiscus peut avoir vingt appendices marginaux, tandis qu’un petit individu n'en aura que quatre ou cinq. La face connective a, le plus souvent, la forme d’une ellipse tra versée, suivant son grand axe, par une zone diversement striée, et montre le profil saillant des appendices. Comme les précédentes espèces, celles du genre Eupodiscus sont marines. L'Eupodiscus Argus, Ehb., est un des plus connus. Ses valves sont circulaires, assez convexes, munies de trois à cinq appendices saillants, ressemblant à de petits bâtons terminés par un renflement, et qui, sur la face valvaire, forment trois ou cinq petits ocelles presque marginaux. La surface de ces valves est couverte d’alvéoles irrégulièrement circulaires, au fond desquels on aperçoit des gTranu- (1) LEUDUGER-FORTMOREL. — Catalogue des Diatomées de l'ile de Ceylan, St-Brieuc, 1879. — Ce genre avait été mentionné par M. Ad. Schmidt dans son Atlas der Diatomaceen Kunde, mais sans description. » D D ME st ér R-Sie ns ct tu sinon tte tele al. dhre fast Dis RS XXV. DESCRIPTION | 155 lations assez fines, disposées suivant des lignes rayonnantes autour du centre de la valve. C’est, en somme, une structure qui, sauf Ja moins grande régularité des alvéoles, rappelle celle des valves des Triceratium favus, Tr. grande, etc. Cette disposition à, du reste, été mise en évidence sur des individus où l'on à trouvé la valve clivée en deux couches parallèles : l’une grenue, opaque, formant une lame criblée d’alvéoles perforants, un peu coniques; l’autre, semée de granulations en stries rayonnantes. De sorte que la struc- ture que l’on voit sur la valve à l’état normal, représente la lame profonde à stries perlées rayonnantes vue à travers les trous de la lame superficielle eriblée. | La face connective est une ellipse large, presque circulaire, tra versée, suivant son grand axe, par une zone ornée, sur ses deux Fig. 412. — Eupodiscus Argus, Ehb. bords, d’une rangée de courtes siries transversales et parcouruc dans sa partie moyenne par des lignes longitudinales ponetuées plus ou moins serrées. Cette belle Diatomée peut avoir jusqu'à 20 cent. de mm. de diamètre. L'Eupodiscus radialus, Bailey, est une grande et magnifique Diatomée à valves circulaires, avec de trois à cinq appendices for— mant des ocelles marginaux relativement petits. La valve est tout entière couverte d'alvéoles hexagonaux disposés en lignes rayon— nantes et présentant les mêmes dispositions que dans les Tricera- hium favus, granite, etc. _ La face connective est relativement plate, sauf les saillies margi- nales formées par les appendices et une petite protubérance qui s'élève au centre de la valve légèrement convexe. — Cette espèce peut acquérir 30 cent. de mm. de diamètre (1). (1) Il ne faut pas confondre l'Eupodiscus radiatus, de Bailey, que nous dé- crivons ici, avec l'espèce désignée sous le même nom par W. Smith, laquelle est aujourd’hui le Cerataulus Smithii, de Ralfs, que nous avons décrit anté- rieurement. : Fe CT NA AU PR ST ET TT PEL UE TES STORES ; : ER “ 5 Gars x e F | F0 156 LES DIATOMÉES | PR as Ce genre comprend plusieurs autres espèces très remarquables, mais nous ne citerons que l’Ewpodiscus Roperii, Ralf., fréquent Œ (| l Va D a } THE 4 Les COLLON os see. 0 e0 26 LES D,2?, en A RQ bee DS FEI BU) LEEDS Fig. 413. — Eupodiscus radiatus, Ehb. sur nos côtes normandes, et qui présente une forme et une structure intéressantes. Ses valves ne sont pas circulaires, mais elliptiques Fig. 414. — Eupodiscus radiatus, Ehb. (Face connective : une valve et une zone.) larges, munies, le long de leur bord, de 6 à 20 appendices s’élevant tout droit sur la surface comme autant de petits boutons sur lesquels XXV. DESCRIPTION ur serait planté un clou. Les valves sont couvertes d’une striation _perlée rayonnante extrêmement fine, et sont CONVEXEeS. Par la face _connective, elles présentent le relief d'une écuelle vue de profil. C’est une jolie petite espèce de 3 à 8 cent. de mm. de grand diamètre, qui pourrait sans doute être distraite du genre Æupodis— cus pour être rapportée au sous-genre Micropodiscus, créé par M. Grunow en 1883 pour une seule espèce, le Micropodiscus Weissflogit, qui offre avec celle qui nous occupe de notables ana- logies. | $ 2. — Hemidiscus. — Euodia. — Roperia. — EunotogTramma.: Les genres Hemidiscus et Euodia, créés, le premier par Wallich en 4860, et le second à la même époque par Bailey, sont peu nombreux en espèces, et se distinguent immédiatement des précédents et des suivants par la forme de leurs valves, qui au lieu d’être circulaires ou elliptiques sont lunulées, c’est-à-dire en À 1 croissant. Néanmoins, malgré cette forme, qui semble iél un peu : . aberrante, bien que l'on en relrouve des exemples parmi les Coscnonisckes, les espèces qui les composent présentent la même structure valvaire que les autres EUPODISCÉES. Les Hemidiscus ont ordinairement les valves aréolées avec le centre lisse. Les Euodia n’ont qu'un petit espace lisse au centre, Fig. 415. — Euodia producta, Grun. autour duquel rayonnent des lignes d’aréoles ou de ponctuations plus ou moins serrées, ou bien Îles aréoles sont distribuées en lignes longitudinales peu régulières. Tels sont l'Euodia producta, Grun., au bord dorsal régulière _ ment arrondi, avec deux extrémités saillantes, et l'Euodia Fig. 416. — Euodia Brightwelli, Ralf. Brightwellü, Ralf., triangulaire, avec l'angle dorsal arrondi, comme un chapeau de gendarme. UV L'Euodia Weissflogii, Grun., dont la forme se rapproche un 158 . LES DIATOMÉES LATE peu plus de l’ellipse, présente souvent un petit pseudo-nodule, dont la présence rattache cette espèce au genre Roperia. Les Roperia ressemblent, quant à la forme, aux Eupodiscus, mais présentent un pscudo=nodule marginal. Fig. 417. — Roperia tessellata, Grun. Tel est le Roperia tessellata, Gr., dont la surface est entièrement couverte d’alvéoles hexagonaux. - Quant aux Eunotogramma, ce sont des espèces lunulées, ressemblant d'une part aux Anaulus, aux dépens desquels ce genre à été en partie formé, et de l’autre aux Euodia. $. 3. — Cestodiscus. — Craspedoporus. — Aulacodiscus. — Actinodiscus. — Actinocyclus. Cestodiscus. — Ce genre, établi par Greville en 1865, com- prend des espèces dont plusieurs étaient naguère des Coscinodiscus Fig. 418. — Cestodiscus obscurus, À. Sch. ou des Eupodiscus. Leur caractère principal est d’avoir des valves circulaires ou arrondies, présentant le long de leur bord une cou- XXV. DESCRIPTION 159 ronne de petits tubercules ou d’épines, quelquefois d’ailleurs assez peu visibles. La surface de ces valves est couverte d’aréoles plus ou moins fines, ordinairement disposées en lignes rayonnantes. L'une des plus belles espèces est le Cestodiseus obscurus, A. Schm., présentant une structure valvaire analogue à celle de l'Eupodiscus argus, d'Ehrenberg, sauf l'absence des ocelles, et la présence de la couronne de petites épines marginales. C'est, du reste, une magnifique Diatomée, aux alvéoles en tourbillon, qui peut acquérir 45 cent. de mm. de diamètre. Nous en dirons autant du Cestodiscus radialus, Ehb., dont les alvéoles sont plus petits et plus nettement hexagonaux. Les Cestodiseus pulchellus et C. hirtulus, Grun., celui-ei n étant peut-être qu'une variété du premier, sont de charmantes petites espèces, présentant une double couronne marginale, occupant environ le tiers du rayon de la valve, couronne ornée d’une striation perlée rayonnante et quinconciale des plus fines, sur laquelle font saillie les épines au nombre de & à 20, et au centre un espace couvert de grosses granulations en lignes rayonnantes dans le Fig. 419. — Cestodicus hirtulus, Grun. Cestodiseus pulchellus, et en ordre moins régulier dans Ces{o— discus hirtulus. | Les genres Craspedoporus, Grun., Aulacodiscus, Ehb., et Actinodiseus, Grev., ont les valves circulaires ou arrondies, et présentent des caractères distinctifs peu saillants, et il 0 certe nement une révision à faire parmi les espèces qu’on leur à attribuées. di | | Les Craspedoporus ont des ocelles placés dans des comparti- ments de la valve. | à Les Aulacodiscus ont des ocelles, tubereules ou appendices, généralement grands, reliés entre CUX par des côtes ou des sillons bien marqués. | | Les Actinodiscus présentent un disque fort élégant, marqué de lignes hyalines ou côtes, rayonnant dans la partie périphérique de la valve, et couvert d’aréoles ou de ponetuations en lignes rayonnantes, avec un centre ponctué. 160 42 LES DIATOMÉES Quant au genre Actinocyclus, créé par Ehrenberg en 1840, il: renferme quelques espèces qui peuvent être comptées parmi les plus belles Diatomées. On lui donne pour caractères génériques des valves circulaires, présentant ordinairement un pseudo-nodule marginal ou submargi- nal, et une couronne de petites dents ou d’épines le long de la bor- dure, souvent avec une rangée simple ou double de points en forme de >. La surface est rayée de ponctuations disposées en lignes régu- bères rayonnantes, laissant quelquefois entre elles des espaces blancs. | à EYE L'Aciinocyclus Ralfsii, W. Sm., est le type le plus remar- quable de ce beau genre, et certainement l’une des plus jolies Diatomées qui existent. | Fig. 420. — Actinocyclus Ralfsii, W. Sm. Les lignes de points partent d’un espace clair, au centre, sur le- quel sont semées quelques ponctuations, et pour la plupart ne vont pas jusqu’à la bordure, tandis que d’autres partant de la bor- dure ne vont pas jusqu’au centre ; les unes et les autres s’arrètent à des hauteurs différentes, laissant entre elles des espaces blancs, faisant comme les rayons d’une « gloire», rayons dont les plus longs correspondent aux épines de la bordure. Le diamètre de la valve est de 10 à 13 cent. de mm. C’est, comme presque toutes celles de cette tribu, une espèce marine et qui n’est pas rare sur nos côtes. L'Actinocyclus Ehrenbergii, Ralf., est une espèce analogue mais un peu plus petite, avec des espaces hyalins moins larges et moins marqués, une ponctuation plus fine et plus serrée. Il a de 6 à 10 cent. de mm. de diamètre. L'Actinocyclus crassus, Ralf.. présente un type un peu diffé- ai PI. VIII. ESS £ RÉEL C1 A DS 03, G, HAN 20030 ù OO) AN VUE 25 358 89 DE 2 TPS ENT GER TPE LI 146 je Rave XXV. DESCRIPTION te 161 _rent, ses ponetuations sont relativement beaucoup plus grosses, les espaces hyalins plus étroits et plus rares, et parsemés d’élar-— gissements, qui font comme des « manques » dans la ponctuation rayonnante. Très souvent aussi, un certain nombre de lignes ponc- tuées rayonnantes, allant du centre jusqu'à la bordure sans in- terruption, semblent diviser la valve en sept ou huit secteurs à peu près réguliers. | Fo Cette espèce ne mesure que 4 à 8 cent. de mm. de diamètre. 11 XXVI DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 19° TRIBU HÉLIOPELTÉES Chez les HéLioPeLTÉEs, l’endochrôme, disséminé en petits granules sur les filaments du réseau protoplasmique, rappelle complètement ce que nous avons vu dans la tribu précédente. Les valves sont dis- caïdes, divisées en secteurs ou compartiments plus ou moins nom- breux, à surface souvent ondulée dans le sens du rayon. Il y a sou- vent un ombilic hyalin polygonal ou étoilé au centre et des épines submarginales. Il résulte de ce plissement de la valve que celle-ci ne peut jamais être mise au point dans son entier et qu’on ne voit à la fois que les compartiments alternants. Les frustules sont aplatis et libres. | : : En somme, le caractère principal de cette tribu est la division de la surface valvaire en compartiments angulaires comme les parts d’un gâteau. | Elle comprend actuellement les sept genres suivants : Actinoplychus, Ehb.; — Debya, Pantoc.; — Polymyxus, Bail. ; — Heéliopelta, Ehb. ; — Halionyæ, Ehb.:; — Truania, Pantoc. ; Lepidodiscus, O. Wit. pe Le genre Actinoptychus établit un passage naturel des Euponrs- CÉES aux HÉLIOPELTÉES, le principal caractère distinctif étant la division de la valve en compartiments angulaires. Les genres Debya et Truania ont été créés récemment par M. Pantocsek pour quelques espèces fossiles trouvées dans les dépôts de Hongrie, et le genre Zepidodiscus pour des formes rencontrées dans les tripolis d’Arkangel, Actinoptychus, Ehb. — Ce genre, établi autrefois par Ehrenbere (1838), contient des espèces à valves circulaires, dont la surface est ondulée dans le sens des rayons et divisée par les arêtes de ces on- dulations en compartiments angulaires plus ou moins nombreux. Il peut exister de petites épines visibles dans les compartiments al- XXVI. DESCRIPTION 163 ternants ; mais ces épines peuvent manquer. La surface de la valve est marquée d’alvéoles hexagonaux, et par une mise au point un peu plus profonde, de deux fins systèmes de stries perlées croisés à 60°. La réticulation alvéolaire ne va pas jusqu’au centre du disque, mais laisse un ombilie hyalin, qui est polygonal dans les espèces ou variétés n'ayant qu’un petit nombre de compartiments valvaires, et paraît étoilé quand Îles compartiments sont plus nombreux. — Il peut exister des espaces hyalins dans la partie submarginale du com- partiment valvaire. Ces espaces hyalins nous semblent représenter, le plus souvent, la saillie de l’ondulation valvaire. Ces ondulations, en effet, ne s’étendent pas toujours jusqu’à la bordure. Celle-ci est souvent un cercle plan, plus ou moins épais, appartenant à la face connective du frustule, qui encadre la valve ondulée, Les espaces submarginaux paraissent représenter alors la coupe de l’ondulaton, coupe un peu oblique, au-dessus du plan de la bordure. L'Actinoptychus undulatus , Ehb. n’a ordinairement que six compartiments, dont trois, alternants, présentent souvent une petite épine au milieu de leur bord. Les ‘alvéoles hexagonaux sont relativement grands, et on ne les voit distinctement à la fois que sur Fig. 421. — Actinoptychus undulatus, Ehb. trois des compartiments alternes. Ainsi, la mise au point est très différente sur ceux-ci et sur les trois autres. Il semble même que la surface valvaire n’a pas le même dessin sur les deux systèmes alternes de compartiments. Sur trois d’entre eux, il semble qu'on voit la réticulation hexagonale d’abord, et au travers de celle-ci la striation quinconciale perlée; et sur les trois autres, la Us D APE OT ENT RO SR TO TR TR TR î à ARR à D DU UE VAE * TOR ON RESQUIE EE) MERE RE LA s 164 LES DIATOMÉES couche striée d’abord et, à travers celle-ci, la couche réticulée. Dans beaucoup de cas même, si l’on voit les épines sur le milieu de la marge de trois compartiments, il semble qu'on voit par trans- parence l'insertion d’épines semblables dans les compartiments - alternes, par-dessous. — C'est-à-dire que la structure valvaire parait. inverse sur les deux systèmes alternes de compartiments. L’Actinoptychus undulatus a de 4 à 49 centèmes de mill. de. diamètre. Il présente 16 stries dans un cent. — C'est une Diato— mée marine qu’on rencontre sur nos côtes. — On trouve des variétés qui ne différent que par le nombre de compartiments valvaires. L'Actinoptychus splendens, Ralf, a de 12 à 20 compartiments, séparés les uns des autres par une ligne bien définie formant côte, Fig. 422, — Actinoptychus splendens, Ralf. avec une petite épine marginale au milieu, de deux en deuxcompar- üuments, épine reliée au centre du disque par une ligne formant côte. — De deux en deux, les compartiments paraissent terminés près de la bordure par un espace lisse, qui représente, comme nous l'avons dit, une différence de niveau dans la division valvaire. Au centre est un espace lisse étoilé par les angles des compartiments. — À propos de la structure de la valve, nous ferons les mêmes observations que XXVI. DESCRIPTION 169 pour l’Actinoptychus undulatus ; ajoutons seulement que la cou— che alvéolée est peu apparente, tandis que la couche à fine striation perlée quinconciale est très distincte et présente environ 12 stries dans 1 cent. de mm. Cette belle Diatomée marine, qui setrouve aussisurnos côtes, peut mesurer jusqu’à 48 cent. de mm. de diamètre. L'Actinoptychus vulgaris, Grun., ne nous parait guère distinct de l'A. spiendens; il a le plus souvent 19 compartiments et la couche à alvéoles hexagonaux est peut-être plus apparente. On lui a rapporté d’ailleurs un grand nombre de variétés locales, qui ne ‘différent que par la forme de l'étoile hyaline centrale ou des espaces lisses submarginaux, mais ces caractères mêmes nous SemM- _blent avoir peu de fixité. L'Actinoptychus hexagonus a, au contraire, une forme bien distincte. Sa valve est très fortement ondulée, constituant Six com— partiments, trois en relief, trois en creux, qui ne sont pas séparés les uns des autres par une côte, mais seulement parce qu'ils sont en creux ou en relief, Leur forté saillie donne à la valve une appa— rence hexagonale. Au milieu du bord de chaque compartiment en relief est une épine relativement forte. La surface valvaire est cou verte d’une striation perlée quinconciale à plus grosses perles que chez les précédentes espèces, et la couche à alvéoles, devenue très peu importante, ne montre que quelques grosses cellules (une dou- gaine), irrégulièrement distribuées dans chaque compartiment. Les espaces hyalins marginaux sont très larges et forment comme une seconde bordure à la valve. C’est une assez petite espèce, qui ne dépasse guère 10 cent. de mm. de diamètre. Il peut arriver, dans les formes à six compartiments, que le con- tour hexagonal s’accuse d’une manière assez sensible pour que la valve paraisse non plus discoïde, mais tout à fait hexagone. Cet effet peut se produire par suite des ondulations très profondes, en relief et en creux, de chaque division, la surface ainsi ondulée donnant sur un plan une projection hexagonale. Mais il peut arriver aussi que la valve prenne réellement une forme à six côtés distincts et même avec des angles proéminents, c'est-à-dire une forme étoilée. . Tel est l'Actinoptychus Wittianus, C. Jan., qui présente à l’état type la forme étoilée, et fournit une variété simplement hexa— gone. Polymyxus, Bailey. — Les Polymyxus sont des Acti- noptychus chez lesquels la couche alvéolée a entièrement ou presque entièrement disparu et où la surface valvaire est très profondément _ondulée, avec un appendice au milieu de chaque compartiment en ‘relief. La striation perlée est très fine et quinconciale. Les comparti- 166 LES DIATOMÉES © 4 relief, Il ÿ a au centre un ombilic hyalin étoilé. Tel est, par exemple, le Polymyaæus coronalis, très jolie espèce qui présente ordinairement douze compartiments, dont six en relief, Fig. 428. — Polymyxus coronalis, Bail (face connective). Ondulations de la surface valvaire. ments en saillie montrent à leur bord marginal la coupe de leur portant à leur sommet périphérique un petit appendice boutonné. La striation perlée est extrêmement fine et délicate, et quand la mise au point la fait voir croisée en travers sur un système de comparti- ments, elle apparait en lignes rayonnantes sur l’autre système. Cette élégante Diatomée ne mesure guère que 8 à 10 centièmes de mm. Heliopelta. — Ce genre a été établi, en 1844, par Ehrenberg, pour une magnifique espèce, l'Heliopella Metii, qui présente tout autour de sa bordure une série d'épines marginales et un ombilie hyalin, ordinairement étoilé. La valve, discoïde, est partagée en compartiments ou secteurs angulaires, qui ne sont pas situés dans le même plan et ont la structure à alvéoles hexagonaux et à striation perlée que nous avons plusieurs fois décrite. L'Heliopelia Metri, Ehb., a ordinairement 8, plus souvent 10 com- COUT SENe ie Fig. 424. — Helopelta Metii, Ehb. Figure un peu schématique. partiments, alternativement en creux et en relief. Les compartiments .€R creux sont sur un même plan et paraissent à peu près plans, car XXVI. DESCRIPTION 167 ds viennent sensiblement au point en même temps avec un objectif assez fort (1/6 de pouce); les compartiments en relief sont au con- traire un peu bombés. C'est sur le milieu de ces derniers, c’est-à-dire sur l’arête saillante du dos, que se prolongent en lignes hyalines, et quelquefois assez loin, les rayons de l'étoile lisse formée par l’ombilic. Les compartiments sont d'ailleurs séparés les uns des autres par une ligne un peu saillante, un rayon, dont on voit la coupe op tique en élévation près de la bordure, sous forme d’un triangle hya- lin irrégulier. Les compartiments en creux — un pe plus creux à leur partie médiane — montrent une belle réticulation hexagonale, avec un petit grain brillant à chaque angle des hexagones. Dans cette réticulation, et même paraissant passer par-dessus, on voit une striation perlée quinconciale, dont les perles s’alignent facilement, surtout dans le voisinage de l'ombilic, en stries rayonnantes. Il y a de 4 à 6 stries de 4 à 6 perles dans chaque hexagone. Dans le voisinage de la bordure Fig. 425. — Heliopelta Meti, Ehb. Schéma représentant les onduiations de la surface valvaire. les hexagones disparaissent et il ne reste que la striation, parce que le niveau de la valve se relève en ce point. — Dans les compar— timents saillants, on voit, par une mise au point sur le plan le plus élevé, l'espèce de nervure, Taÿon de l’ombilic étoilé, qui s’avance jusque vers le tiers interne du compartiment, marquant le dos du pli formé en ce point par la surface valvaire, pli qui s’abaisse en s’arrondissant. Cette surface est couverte d’une striation perlée, se croisant sur un réseau d’alvéoles beaucoup moins distinct, Comme s'il était situé en-dessous de la surface, et au milieu de chaque alvéole est un gros point brillant, qui parait comme le fond de cet alvéole, vu par transparence. Sur le bord qui confine à la bordure, au lieu d’une lunule hyaline indiquant la coupe de l'élévation formée par le compartiment, comme il en existe sur les espèces que nous avons précédemment décrites, on voit un espace de même forme, mais strié et non hyalin. La bordure circulaire de la valve est relevée comme les bords d’un plateau. Elle porte le profil des épines submarginales et est de plus guillochée de fines divisions, avec une couronne de petites épines dirigées dans le sens des rayons. a. nc L SN R ," RM RON TM A Te è 5 ER 2 , 228 bg" DR Fr 168 _ LES DIATOMÉES Il peut arriver que les deux couches siliceuses qui forment Ja valve de l’Heliopelta Metti se séparent, se dédoublent, par une sorte de clivage, phénomène qui se produit chez beaucoup d’autres espèces et permet de voir assez nettement la structure de ses couches. Cetie magnifique Diatomée, l’une des plus belles, si ce n’est la plus belle, de toute la famille, fournit des variétés qui ne nous pa- raissent différer du type à 10 compartiments (5 plis creux et 3 plis saillants) que par le nombre des compartiments, 8 par exemple, ou par la taille, qui peut varier du simple au quadruple en diamètre. c'est-à-dire de 4 à 16 en surface. Les grands spécimens ont environ 15 à 16 centièmes de mm. de diamètre. Cette espèce et ses variétés se trouvent notamment dans le dépôt de Nottingham. | Les Halionyx, Ehb., ne nous paraissent être que des Ae/io- Delta où des Actinoptychus dans lesquels l'espèce de nervure qui marque, dans les compartiments en saillie, le dos du pli, et qui est formée par un rayon de l'ombilic central étoilé, s’avance Jusque près de la bordure, rejoignant une épine marginale, au lieu de s’éteindre vers le tiers interne. | Dans une espèce, l’Jalionyx vicenarius, Ehb., il y a deux com- partiments plans voisins pour un seul compartiment en saillie. On là trouve dans le guano du Pérou. Du reste, nous pensons, avee M. M. Van Heurck, que la plupart de ces formes ne présentent pas des caractères suffisamment tran— chés pour en faire des genres. Ce ne sont guère que des espèces, ou tout au plus des sous-divisions du seul genre Actinoptychus. XX VII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite). 90° TRIBU ASTÉROLAMPRÉES La tribu des AsTÉROLAMPREES est une de celles dont l’endochrôme n’a pas encore été observé à l’état vivant, et ce n’est que par analo- gie qu’on le suppose distribué, comme dans les tribus voisines, en sranules sur les filaments du protoplasma. Les espèces comprises dans ce groupe ont les valves discoides ou elliptiques, orbiculaires, divisées en compartiments submarginaux perlés ou granulés. La partie centrale est hyaline, divisée par des nervures ou des sillons en compartiments lisses, qui sont ordinaire ment alternes avec les compartiments granulés. : Cette tribu a été divisée en trois genres : Asteromphalus, Ehb.; — Asterolampra, Ehb.; — Astero— discus, John. : Les AsréRomPHaLus, Ehb., ne sont pas toujours discoïdes, mais souvent ovales ou orbiculaires, et le centre de leur ornementa- tion valvaire n’est pas constamment le centre de figure. Le centre de la valve est hyalin, parcouru par des lignes qui rayonnent en ESS E TE SNS GPA" Or HS PATES € 0 0 éd ernue = Fig. 426. — Asteromphalus reticulatus, CI. zigzaguant et aboutissent au milieu du bord central d'autant de com- partiments marginaux granulés ou perlés. Deux de ces lignes et les deux compartiments granulés qui leur correspondent sont trés 170 LES DIATOMÉES rapprochés et symétriques par rapport à l'axe de figure de la valve. Les autres lignes et les compartiments correspondants sont séparés les uns des autres par de larges sillons hyalins. Tel est l’Asteromphalus reticulatus, CI., qui a les valves ovales avec le centre d’ornementation au niveau du centre de gravité de l’ovale. C’est une jolie espèce de Java, à fine perlation quinconciale, mesurant 5 à 6 cent. de mm. de large sur 6 à 7 de haut. Tel aussi l’Asteromphalus flabellatus, Bréb. ovale aussi, MAIS dont les lignes hyalines ne forment pas les zigzags et les crochets que l’on voit dans le précédent et dont la striation perlée, quincon- ciale, est encore plus fine. L'espèce est un peu plus petite. L'Asteromphalus Brooker est circulaire, avec un dessin et une striation perlée très analogue à ce qui existe sur l'A. reticulatus. C’est une très jolie petite Diaromée : nous comptons dans un de ses compartiments 6 perles sur le bord interne et 9 sur un bord radial, ce qui, en raison de la disposition quinconciale (en pile de boulets), donne 90 perles pour le compartiment entier. Cette espèce n'a que 6 à 7 cent de mm. de diamétre. Les Asterolampra, Ehb., sont circulaires et ontune ornemen— tation partout symétrique, et non plus seulement symétrique par rapport à son axe, comme les Asteromphalus. D'ailleurs le dessin Fig. 427. — Asterolampra Weissflogii, Grun. est très analogue. D'un centre hyalin rayonnent des lignes, droites chez ces espèces, qui aboutissent au milieu du bord interne des compartiments marginaux perlés ou simplement granulés. Le reste de la surface peut présenter des espaces hyalins diversement, mais symétriquement disposés. Chez l’Asterolampra vulgaris, les granulations des comparti- ments marginaux, d’abord très grosses, deviennent de plus en plus fines en se rapprochant du bord. ., présente un ients, par un tubereule qui est 4 el : bord interne de ce compartiment. C’est une division lots de l’un des comparti- Fe but RENE RER AN Mia © 42 RO At Le FREE Sd AS NEA TM Se FFT A LE dur Le TENESTRE ve DS ON PV PRET SE DESESES ter si | 8: DZ UE 2# SN PÉARS | FLN PO PRE PETER RESTE - # NT. Th. = F ne 3. . XXVIIT DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 24° TrIBU COSCINODISCÉES Les CosciNoniscéEs, d’après M. Schulze et E. Borscow, ont l’endochrôme disposé en granules sur les nœuds d’un réseau de filaments protoplasmiques rayonnant du centre à la périphérie e sur un plan parallèle à la surface valvaire. Elles comprennent des espèces à valves circulaires, quelquefois elliptiques ou même réniformes, à frustules plats, c’est-à-dire pré- sentant une face connective étroite. La structure des valves rappelle beaucoup celle que nous avons trouvée dans les tribus précédentes, et particulièrement chez les Triceratium, ei souvent même elle est absolument identique, c’est- à-dire qu'elle présente tantôt des alvéoles plus ou moins creux, en général hexagonaux, tantôt des granulations plus ou moins sail- lantes. : Par ces caractères cette tribu se rapproche donc non-seulement de la précédente, mais des précédentes jusqu'aux BppuLPHIÉES, et par le dernier de ses genres elle confine aux X ANTHIOPYXIDÉES. Nous lui attribuons, avec P. Petit, les sept genres suivants : Arachnoïdiseus, Deane: "2 Coscinodiseus, Ehb.; — Hete- rodictyon, Grev. >; — Brighhvellia, Ralfs; — Craspedodiseus, Ehb:; — Porodiscus, Grev., — Dictyopyæis, Ehb. Toutes les espèces qui composent ces genres sont remarquable ment élégantes par la délicatesse et par la richesse de leurs seul- Ptures, mais nous devons avouer que plusieurs de ces genres exigent une révision attentive, notamment le groupe extrêmement nombreux des Coscinodiscus, dans lequel il nous parait qu’on a rejeté. un peu confusément et souvent Sans pouvoir invoquer des caractères distinctifs suffisamment tranchés, une grande quantité de formes qu’on ne pouvait faire rentrer dans les autres genres. XXVIIT. DESCRIPTION 173 $ 1. — Arachnoïdiscus. — Coscinodiscus. Arachnoïdiseus. — Ce genre a été établi par Deane en 1847. Il comprend des espèces à valves circulaires, dépourvues d’épines où de dents, présentant des lignes ou « côtes > rayonnant du centre à la circonférence, divisant ainsi la valve en secteurs angulaires, comme des « parts de gâteau ». Ces secteurs sont subdivisés en deux par une ligne partant du bord et n’allant pas jusqu’au centre. Et cette subdivision est partagée de même, sur le bord, en deux par une ligne plus courte encore; — el cette dernière division encore divi- sée en deux par un trait sur la bordure. Entre ces lignes à directions rayonnantes, sont des cercles concentriques de granulations irrégu- lièrement arrondies. — Le frustule est plat avec une zone connec- tive mince. | Tel est l’'Arachnoïdiscus Ehrenbergii, Bail. et Harv., l’une des ‘ plus belles Diatomées qui soient. La valve, bien qu’elle ait le centre un peu déprimé et qu'elle présente des sillons rayonnants, est assez plate cependant pour qu’on puisse, avec un grossissement même fort, en avoir une vue d'ensemble suffisamment nette. On constate que la valve est divisée en « paris » angulaires (au nombre de 25 à 40) par des lignes qui sont des sillons, des plis rayonnant de la surface. Ces plis correspondent à une sorte de nervure, de côte faisant saillie à la face inférieure de la valve dans l'intérieur du frustule. La part est subdivisée en deux par un sillon semblable partant du bord et qui s’avance quelquefois assez loin vers le centre de la valve, entre les granulaüons, mais qui n'est doublé en dessous par une côte (ce à quoi il doit sa réfringence con- sidérable) que pendant un parcours beaucoup plus court. La « demi- part » ainsi déterminée est séparée en deux, sur la bordure, par un cillon doublé d’une côte beaucoup plus courte encore, et cet espace est subdivisé par un trait plus petit; ce huitième de part est divisé, tout à fait sur le bord, en deux parties par une strie, et celles-ci enfin èn deux encore par une strie plus fine et plus courte. Le sec— teur se trouve ainsi correspondre sur la marge à trente-deux stries. D'autre part, la valve est ridée en cercles concentriques, en creux et en saillie, et sur chaque ride est un cercle de granulations sail- Jantes, à surface grenue, irrégulièrement arrondies. Ces granula— tions sont aussi alignées en rayons qui se distribuent régulièrement dans les parts et les demi-parts. On voit distinctement leur profil dans le pli des sillons rayonnants. Il est d’ailleurs facile de constater que ces granulations font une saillie notable, car elles peuvent jouer le rôle de petites lentilles con- 174 LES DIATOMÉES vexes. Si l'on place un corps opaque mince, le bout du doigt par exemple, entre le diaphragme et le miroir du microscope, on voit (avec une mise au point soignée) apparaître un petit bout de doigt dans chaque perle. Et si l’on agite le doigt doucement, on voit aus- sitôt tous les petits bouts de doigt s’agiter dans les perles. C’est une petite expérience que nous avons indiquée jadis à propos des facettes cornéennes de l’œil des Insectes (1). Elle réussit d'autant mieux que les perles sont plus bombées, Il y à des variétés ou des spécimens d’Arachnoïdiscus dont les granulations sont plus plates : il faut alors chercher avec l’objectif le plan des foyers des petites lentilles, qui est de 1/2 ou 1/3 de y plus haut que la surface valvaire. Autour du centre, qui est hyalin, un peu déprimé en ombilic, règne un premier rang de granulations; celles-ci sont allongées dansle sens des rayons, et en même nombre que les secteurs compris entre les grands sillons primaires. Dans un second rang, les granulations, en même nombre encore, sont élargies ; dans le rang suivant, elles sont divisées en deux grains qui deviennent plus gros sur les cercles Fig. 428. — Coupe perpendiculaire à la surface d’une valve d'Arachnoïdiscus indiquant les sillons et les perles. (Schema). suivants, à mesure que ceux-ci s’agrandissent en s’éloignant du centre. Puis, ces grains se divisent en deux, toujours s’alignant en lignes rayonnantes, et ainsi de suite. De sorte que le nombre de grains compris sur les différents arcs concentriques d’un même secteur va toujours en augmentant et que ces grains sont de plus en plus petits. — (Sur l’exemplaire que nous décrivons, nous comptons 36 rangs concentriques ; les derniers, sur les bords, comprennent 12 petites perles dans un secteur.) — A la bordure, les rangs de perles sont plus serrés et un peu plus confus. À une certaine distance du centre (entre le 6° et le 7° rang de perles dans l’exem- plaire qui nous sert de type), la surface valvaire s’enfonce un peu en ombilic et l’on voit dans sa profondeur un épaississement de la valve formant comme un cerele festonné. On obüent l'explication de cette apparence si l’on examine la valve par sa face inférieure (ce que l’on peut faire en retournant la prépa- ration et en l’examinant à travers le porte-objet avec un objectif de 2 mm. environ de distance frontale). On voit alors nettement les épaississements de la valve le long de la bordure et autour du centre (1) J. PELLETAN. — Le Microscope, son emploi et ses applications, in-8. Paris, 1876. (P.- 7312 PNR MR AR LED pe SU EUR EN æ XXVIIL DESCRIPTION 175 hyalin, épaississements qui sont reliés par des rayons formant les côtes doublant les sillons. On voit ainsi directement le cercle festonné qui entoure la région centrale, et qu’on ne distingue que par {ranspa- rence quand on examine la valve par la face supérieure. Sur un plan plus profond, entre les nervures de cette espèce de charpente gothi- que, en rosace de cathédrale, on voit la lame supérieure avec ses ares de perles dans chaque travée. (Voir PI. VIIL.) L'Arachnoïdiscus Ehrenbergti, Bail, et Harv., peut dépasser 17 centièmes de mm. de diamètre ; il présente un grand nombre de variétés, parmi lesquelles nous citerons VA. Ehrenbergüit, var. Californicus, ordinairement un peu plus petit, moins délicat de structure, avec des perles plus grosses, plus plates et moins nom— breuses. Ces jolies Diatomées se trouvent à l’état fossile dans les guanos, | mais aussi à l’état vivant sur les Algues marines et particulièrement sur celle qui forme en grande partie les fameux nids d’hirondelles Salanganes chers aux gourmets chinois. Les auteurs attribuent quelques espèces à ce genre, tels que les Arachnoïdiseus japonicus, Ehb., A. éndicus, Ehb., À. ornalus, Ehb., À. Grewilleanus, Hard., À. Nicobaricus, Ehb.; mais nous croyons que les trois premières, au moins, ne SON que des variétés de l'A. Éhrenbergü. Coscinodiseus. — Ce genre, fondé par Ehrenberg en 1838, est, contrairement au précédent, très nombreux en espèces, quoiqu'un grand nombre de celles qui lui ont été attribuées à différentes épo- ques par certains auteurs en aient été distraites plus tard et placées dans d’autres genres, par d’autres auteurs, à mesure qu'on leur dé-— couvrait quelque caractère particulier. Le genre Coscinodiscus ne nous parait présenter, en effet, que des caractères négatifs, parmi les Diatomées discoides. Les valves n'ont pas de rayons pleins ni de côtes, non plus que d’appendices, d'épines ou de dents. Tels sont du moins les caractères donnés par les auteurs, avec la forme discoïde du frustule et la structure alvéolée ou ponctuée des valves. Ce qui n'empêche, comme nous lé verrons plus loin, que certains Coscinodiscus ont une Couronne d’épines le long du bord, et même parfois un appendice. Quant à la structure des valves, nous retrouverons ici les mêmes particularités et les mêmes distinctions que nous avons signalées à propos du genre Triceratium ; c’est-à-dire que nous pouvons - partager les espèces en deux groupes : celles dont les valves ont une structure alvéolaire, avec des alvéoles ou des aréoles plus ou moins creuses, exäctement de mème nature que celles dont nous 176 LES DIATOMÉES avons donné le schéma à propos des Triceratiwm ; et celles dont les valves sont nettement ponctuées de granulations saillantes. Il est évident que la plus grande analogie existe entre les Cosci- nodiscus et la plupart des formes Biddulphiées. Le fru stule, chez ces dernières, ordinairement épais dans le sens de la face connective, plus ou moins étroit, relativement, sur la face valvaire, avec des valves extrêmement bombées, à section polygonale (dont le triangle n'est Qu'un Cas particulier), elliptique ou orbiculaire, le frustule s’est aplat dans le sens bilatéral ; les valves se sont aplanies, bien que conservant encore parfois une convexité notable, perdant une . 22 __— PART RL L LD RER UN) 5 7 LA LIN F CELUI à LU LL LIL FL AS API PPPIIP L Wn 47 Dre l) COL PRE £ VA É DS e mn ie A G AA / Fe Suez À k É, Lac AT. ENS (4 CA « 3 » = CALAIS IPN ty PSI É PS DRE ÉnR se LL PR A LS 9: A AGIR Fig. 429. — Schémas divers de la structure des valves des Coscinodiseus. grande partie de leur hauteur sur la face connective, et s’élargissant sur la face valvaire : la cellule a pris la forme d’une loupe bicon- vexe, d'une lentille, ou même d’un disque plat comme un pion du jeu de dames. | Dans cet aplatissement du frustule Biddulphié pour passer à la forme Coscinodiscée, le dessin et la structure histologique des valves n’ont pas changé, et nous les trouvons les mêmes dans les deux tribus, comme nous les avons le plus souvent rencontrés dans les formes de passage Eupodiscées et Héliopeltées : — EFupo- discées , à valves encore fortement convexes et ayant conservé, tout en les diminuant, leurs appendices ou leurs épines ; ITéliopeltées, où les valves extrêmement bombées, turgescentes, à très vaste surface, des Biddulphiées, en s’aplatissant, se sont di- XXVIIT. DESCRIPTION | 177 versement gondolées, ondulées et plissées. — C’est ainsi que dans cette transformation du frustule boursouilé en frustule plat, _ certains accidents de détails se sont produits, et ces accidents ont donné naissance à différents types collatéraux, type Eupodiscé, type Actinoptyché ou Héliopellé, type Astérolampré, pour arriver enfin au type Coscinodiscé, dans lequel tous les acci- dents de détails s’effacent et où il ne reste plus qu’un frustule discoïde aplati, présentant quelquefois un reste des appendices an- cestraux, mais ne conservant le plus souvent que la texture his- tologique des valves. Ce genre Coscinodisceus, le plus important ei même le seul im— portant de cette tribu, est, nous l’avons dit, extrêmement nombreux Fig. 430. — Coscinodiscus Asteromphalus, Ehb. (Fragment de valve). en espèces, parmi lesquelles beaucoup sont, fossiles , et d’autres LA appartiennent/à des parages spéciaux ; un assez orand nombre se trouvent en France ou dans les contrées voisines. D'ailleurs, ce sont toutes des Diatomées marines. \ 12 178 LES DIATOMÉES Le Coscinodiscus Asteromphalus, PER Dei être pris pour type des espèces à valves alvéolées. Cette belle espèce, que l’on trouve à l’état fossile dans les guanos, et vivant dans les mers de l’Inde, a les valves circulaires, assez bombées dans une large région centrale, à peu près plates près de la bordure, couvertes d'une réticulation à mailles hexagonales en lignes rayonnantes et tourbillonnantes. Au centre est un groupe de 7 à 8 alvéoles, plus grands et plus irréguliers de forme. Les alvéoles qui couvrent les valves sont séparés par des cloisons relativement épaisses ; ils sont assez peu profonds, car on voit presque à la fois, et par une même mise au point avec un objectif de 1/6 de p., les travées hexagonales, et à l’intérieur des alvéoles, le long des cloisons elles-mêmes, un premier rang de perles, plus facilement visibles dans les alvéoles centraux, et rangées tout autour de l’alvéole, au nombre de 12 à 16. Si l’on abaisse un peu l'objectif, on voit apparaitre au milieu de Fig. 431. — Coscinodiscus Asteromphalus. (Schéma de la coupe des alvéoles, perpendiculaire à la surface.) a. Alvéoles dont le tubercule central n’est pas résolu en perles. b. 5. Alvéoles dont le tubercule central est résolu en cercles de perles concentriques. l'hexagone un tubercule central, et celui-ci, sous un fort grossisse- ment, se résout en un amas de granulations plus fines que celles du pourtour, et rangées en cercles concentriques autour d’une perle centrale, — C’est, à notre avis, une disposition de ce genre, que présentent tous les Coscinodiscus appartenant à ce type. Cette belle Diatomée marine, que l’on trouve sur nos plages sableuses, peut mesurer 35 à 36 cent. de mm.; sa taille est d’ailleurs très variable. Le Coscinodiscus Oculus Iridis, Ehb. peut être considéré comme une variété du C. Asteromphalus, dans laquelle les alvéoles du centre, groupés en étoile, sont beaucoup plus grands que les autres et ceux du bord deux fois plus petts. Les travées sont relativement épaisses et d’une structure un peu grenue, qui leur donne une certaine opacité, comme chez certains Æupodiscus. Le dessin des alvéoles, dont nous avions jadis donné un schéma assez ÿ Fe ÿ + XXVITIL. DESCRIPTION T0 exact (1), est le même que dans le Coscinodiseus Asterom- e phalus. — Cette espèce, ou variété, peut atteindre 38 cent. de mm. de diamètre. : | = Le Coscinodiseus radiatus, Ehb., est une forme généralement plus petite, n'ayant euère plus de 10 cent. de mm. de diamètre ’et le plus souvent 5 à 7. Elle a ses alvéoles centraux, groupés en étoile ou non, à peine plus grands queles autres, et ceux du bord à peine plus petits. La disposition des alvéoles hexagonaux en lignes rayonnantes est plus marquée que dans les espèces précédentes, du moins sur certains spécimens, car il y a beaucoup de variations. Du reste, cette espèce est considérée par M. H. Van Heurck comme une espèce type, dont le OC. Oculus Jridis serait une Fig. 432. — Coscinodiscus bihariensis, Pantoc. variété et les C. Asteromphalus, C. concinnus, des sous-variétés. Il est certain que ces formes, entre lesquelles on rencontre toutes les formes possibles de transition, appartiennent à un type commun, et l’on est souvent très embarrassé pour attribuer un spécimen à telle espèce plutôt qu’à telle autre. Aussi M. Grunow à proposé (2) de réunir toutes ces formes au type du Coscinodiscus radia- «dus qui a été décrit le premier. Nous pensons qu'il serait préférable . de prendre pour type le Coscinodisceus Asteromphalus, grande espèce facile à étudier et qui présente plus nettement que toutes les _‘ autres les caractères distinctiis de ce groupe. C'estàa ce type, en cffet, qu'appartiennent les Coscinodiscus (1) J. Pezreran. — Le Microscope, son emploi et ses applications, in-8°, 1876. (p. 563.) (2) À. Grunow. — Die Diatomeen von Franz-Josef’s Land, Wien, 1884, 180 LES DIATOMÉES KE marginatus, C. Woodwartü, C. biangulatus et un grand nom- bre d’autres formes qui ne peuvent guère se distinguer que par Ja que p grandeur des alvéoles des régions centrale et marginale com- parés à ceux du reste de la valve, à moins qu’on ne puisse pas les distinguer du tout. : C'est évidemment aussi du type du Coscinodiscus radiatus qu'il faut rapprocher le Coscinodiscus bihariensis, trouvé par M. Pantocsek dans les dépôts fossiles de Hongrie, et dont les alvéoles, séparés par d’épaisses travées, ont une forme bien nettement en. hexagone aplati, disposés en lignes rayonnantes autour d’un groupe d’alvéoles centraux plus irréguliers et plus grands. Les alvéoles marginaux sont de même taille que ceux du reste de la surface. Le Coscinodiscus centralis, Ehb., que l’on trouve en France, notamment sur les bords de Ia Manche, peut aussi être rapproché de ce type. Les alvéoles du centre, groupés en étoile, sont sensiblement plus grands, mais ceux de la marge ne sont guère plus petits que les autres. Ces alvéoles en hexagones arrondis, séparés par des travées épaisses, sont peu profonds et montrent aisément la première rangée de perles intérieures, surtout au centre. Le tubercule du fond des alvéoles ressort aussi facilement, et par une mise au point un peu trop profonde, la valve apparaît comme la cuvette d'une montre ornée d’un dessin en tourbillon. Les grains brillants placés aux angles des hexagones et représentant les som- mets des « têtes de clous » paraissent assez saillants. Cette espèce mesure environ 16 cent. de mm. de diamètre. : Le Coscinodiscus concavus, Greg., est une Jolie petite espèce qui nous paraît faire le passage du type Asteromphalus ou radia- tus au type Zineatus. Elle présente une large bordure avec des spi- nules submarginales ; mais les alvéoles, relativement grands, nette- ment polygonaux, quoique pas toujours hexagonaux, séparés par des cloisons épaisses, laissent assez facilement voir des perles inté- rieures. Et même, en employant un diaphragme à petite ouverture, on peut obtenir, avec un fort grossissement, une image de diffrac- tion dans laquelle la réticulation alvéolaire a disparu et est remplacée par une surface entièrement perlée. Cette espèce a de 3 à 5 cent. de mm. de large. On la trouve assez communément sur les côtes de la Manche. Mais, quant à son épithète spécifique concavus, elle ne la mérite pas plus que plusieurs autres dont les valves présentent une forme analogue. Il faut d’ailleurs remarquer que beaucoup de prépa- rations de ces Diatomées discoïdes, dont les valves se séparent aisé- ment, sont faites avec une seule valve, laquelle peut se présenter la face supérieure ou la face inférieure en dessus. En raison de la transparence ordinaire de cette mince lame siliceuse, le dessin sera & Si ee | de | f) PACE ë à IAE | M SE sÈ Lt £ Mi HET F tort dat ñ dr ssh Ÿ A 24 us pen , * ati il ss 4 récup PTE de le Te Le A de dat dE CS hi dt due dr YA Sc Sd SL le do dd db 4 XXVIIL. DESCRIPTION 18È _ à peu près le même, mais la forme de la surface, concave où con- ‘_ vexe, sera naturellement inverse. Le Coscinodiseus minor, W. Sm., ressemble beaucoup au pré- cédent et se (rouve aussi dans les mêmes localités ; il a la même forme et la même taille. Le Coscinodiscus lineatus, Ehb. est une espèce indigène qui s'éloigne du type Asteromphalus ou radiaius, par la présence d’une couronne de petites épines submarginales tout autour de la bordure, puis par la direction des rangées d’alvéoles hexagonaux, qui ne sont ni rayonnantes ni tourbillonnantes, mais forment des lignes droites rayant toute la valve en travers. Les alvéoles submarginaux sont plus petits que ceux de la région moyenne, mais il nv à pas — £a ” l oo O9! ef ren SEone TRS MOSS Fig, 433. — Coscinodiscus lineatus var. leptopus. a d'alvéoles centraux différents des autres. On compte environ | 7 à 8 alvéoles dans À cent. de mm. et la valve mesure au plus 10 cent de mm. Cette espèce fournit une variété qui non seulement présente les épines submarginales, mais même un petit appendice : c'est le Cosc. lineatus, var. lepiopus, Grun. Quant au Coscinodiscus excavatus, Grev., il présenterait un passage des CoscrNoDiscËEs aux HériopeLrées. Sa surface est mar- quée d’alvéoles hexagonaux qui paraissent aller, contrairement à Ce que nous avons vu dans les types précédents, en diminuant de la cir- conférence au centre, où se trouve cependant un groupe d’alvéoles un peu plus grands que ceux qui les environnent, mais plus petits néanmoins que ceux de la région marginale. Autour de ce centre, la surface forme trois enfoncements établissant entre eux comme trois compartiments en relief. Ges excavations ne vont, d'ailleurs, que jusqu’à la moitié du rayon. Cette espèce mesure 7 à 40 cent. de mm. Le Coscinodiscus symbolophoïus est une curieuse espèce très ns #: nue” : “ : à ÿ ne: 182 LES DIATOMÉBS 0 caractérisée, Les valves sont couvertes d’un dessin d’aréoles hexa- gonales très fines, d’une admirable régularité, et dont les aréoles centrales ne sont pas plus grandes que celles du reste de la valve. je Elles sont plus fines vers la région marginale, sans doute parce que, 04 la valve étant notablement bombée, on ne voit pas les aréoles de face, mais en projection fuyante. Avec un grossissement moyen, le dessin est assez fin pour prendre l'aspect perlé. Rayonnant du centre, sont, non plus des excavations, mais quatre, cinq ou six craquelures, de petites lignes irrégulières, lisses, figurant comme de courts espaces interaréolaires un peu élargis. D'autre part, les aréoles sont bien disposées en lignes rayonnantes parfaite- ment droites, mais par bandes qui ne se raccordent pas. C'est-à-dire | que la surface valvaire rappelle la vue d’un parapluie qui serait. fait avec une étoffe à petits pois, mais dont les pièces angulaires auraient été cousues (comme, en effet, cela ne pourrait se faire. autrement) de manière que les lignes longitudinales de pois se ren- contrent à angle aigu le long des baleines. Il y aurait ainsi seize à vingt coutures ; et de plus le parapluie présenterait cinq à six petites déchirures près de son centre. Les déchirures sont les sillons lisses dont nous avons parlé. — Cette très jolie espèce à de 8 à 12 cent. de mm. de diamètre, mais parait devoir être rapportés aux Stephanodiscus. | à Le Coscinodiscus concinnus, W. Sm., est encore une jolie espèce à ponctuations extrémement fines, disposées en lignes ayon- nantes autour du centre, où est une étoile hyaline de laquelle se détachent des interstries plus larges que les autres et faisant ainsi de minces rayons hyalins allant jusqu’à la marge, en ligne presque droite, comme les baleines d’un parapluie. La valve présente, tout autour de son bord, une couronne de petits tubercules auxquels aboutissent les lignes hyalines. Elle est, d’ailleurs,- très bombée, et comme elle est mince et fragile, elle est presque toujours brisée, écrasée entre les deux verres des préparation microscopiques. Cette espèce, qui mesure de 15 à 22 cent. de mm., avec huit à dix lignes de ponctuations dans 4 cent de mm. au bord, se trouve sur nos côtes. Nous avons dit qu’on veut en faire une variété du Cosct- nodiscus asteromphalus, nous pensons que c’est à tort. Elle a. bien plutôt l'aspect d’un Ewpodiseus ou d'un Actinocyclus. Le Coscinodiscus excentricus, Ehb., rentre, comme le précé— dent, dans le groupe des espèces entourées d’une couronne de tubercules. Mais ici ce sont de petites épines faisant une saillie notable et irrégulièrement distribuées, L'espèce est, d’ailleurs, ca— ractérisée par le dessin alvéolaire qui couvre ses valves. Ce sont : des alvéoles hexagonaux, nettement ponctués au centre, et disposés non plus en lignes rayonnantes, comme dans toutes les formes du 183 pe eee © KXVIIT. DESCRIPTION type radralus où asteromphalus, non plus en lignes transversales comme dans le type linealus (duquel cependant cette forme se rap- proche), mais suivant trois systèmes de courbes dont les centres seraient placés en dehors de la valve, et distants les uns des autres ss. AU ne és ee are 0 GPA sex S A J “ Fig. 434. — Coscinodiscus excentricus, W. Sm: d’un angle de 120°. Les alvéoles, très réguliers, vont un peu en diminuant du centre à la périphérie. Les valves sont sensiblement et uniformément bombées. C'est une petite espèce qui a de 8 à G cent. de mm. de diamètre. Le Coscinodiscus lacustris, Gru sroupe, une espèce des eaux douces. de W. Smith. Il se rapproche beaucoup, cannus, W. Sm., dont il a les ponctuations fines disposées en lignes rayonnantes, avec de très fines intersiries qui divisent le cercle en secteurs égaux. Il y a une couronne serrée de petites n., est, chose rare dans ce C'est le Cyclotella punctata comme aspect, du C. con- Ste. 2 2e : ASE ET Le] ES ‘4 de Fix. 435. — Coscinodiscus excentricus. - Structure à 1600 diam. (H. v. H) ; épines marginales et quelques épines plus fortes submarginales. Il a de 3 à 6 cent. de mm. de diamètre, avec dix à onze lignes de ponetuations dans À cent. de mm. au bord de la valve. LE à Nous citerons encore le Coscinodiscus perforatus, Ehb., parce que c’est aussi une espèce indigène. Il à le centre hyalin, par- EE EAN TOR UP TS à É. : 58 7 4$ En ÉÈR PR Éd &i 6 & , 4 EE REP FAR. E = . £ PAPA AP IME CEE | ISERE HET ASS É # 4 === LES DIATOMÉES fois avec quelques petits 2rains. Autour de ce centre rayonnent des lignes de forts alvéoles hexagonaux, plutôt un peu plus petits dans la région centrale, paraissant assez profonds et dans lesquels on voit nettement un gros tubereule piqué d’un point médian. Est-ce une perforation de la valve ? — Nous en doutons. La valve est un peu déprimée au centre, se relève ensuite et s'abaisse encore dans la région marginale, formant, en somme, une surface convexe avec un léger enfoncement en ombilic au centre. Elle peut mesurer 7 à 10 cent. de mm. de diamètre. So = Heterodictyon. — Brightwellia. — Craspedodiscus.— Porodiscus. — Dictyopyxis. Les Heterodictyon, Grev., sur lesquels nous ne nous arréterons pas, sont des Coscinodiseus qu’on pourrait en général rapprocher du type Asteromphalus, mais dont les valves, couvertes d’un des- sin à mailles hexagonales, présentent dans la région marginale un cercle d’alvéoles beaucoup plus grand que les autres. Le Coscino- discus heteroporus, Ehb., forme un passage à ce genre ainsi qu’au suivant. Les Brightwellia, Ralf., présentent le même caractère d'inéga— lité dans les alvéoles, mais les alvéoles plus grands forment un cercle situé à peu près à la région moyenne entre le centre et la bordure. Ces deux genres ne présentent, du reste, que quelques espèces. Le genre Craspedodiscus, fondé par Ehrenberg, en 1854, com- prend, au contraire, un assez grand nombre de formes, toutes fort élégantes. Fig. 436. — Craspedodiscus elegans, Ehb. Coupe du frustule, perpendiculaire à la valve. Comme dans les genres précédents, les diverses régions de la valve ont un dessin différent ; la surface valvaire forme de profondes ondulations concentriques. LISE Nous citerons comme type le Craspedodiscus elegans, Ehb., belle espèce, qui présente d’abord une bordure guillochée an peu * XXVIII. DESCRIPTION 185 relevée, puis une couronne ouvragée de mailles à peu près quadri latères. Concentriquement à cette couronne, la surface valvaire fait une inflexion et forme une seconde couronne dans un autre plan, couronne marquée d’aréoles hexagonales plus petites, ponctuées à leur milieu. Enfin, la surface valvaire se relève encore, formant un dôme central orné d’hexagones qui vont toujours en grandissant jusqu’au groupe central, composé de 5 à 6 grandes aréoles, avec un tubercule ponctué intérieur rappelant le groupe central des Cosci- nodiscus asteromphalus et auires. , Cette belle Diatomée, qui ressemble à un plat estampé et fine ment ciselé, se trouve dans les dépôts du Maryland, d'Haïti, etc. _ Elle mesure 8 à 10 cent. de mm. de diamètre et présente quelques variétés. . Le Craspedodiscus robustus, Grev., à les alvéoles plus grands, mais il est moins élégant. Les genres Porodiscus, Grev., el Dictyopyxis, Ehb., compren- nent des espèces à valves discoïdes, mais extrémement bombécs. Les Porodiscus présentent, envisagés par la face valvaire, un aspect qui rappelle, par ses zones concentriques, celui des Craspe- dodiscus, mais montre au centre une large surface arrondie et lisse ayant l'apparence d’une ouverture. Tel est le Porodiscus interruplus. Les Dictyopyxis, Ehb., ont aussi les valves très bombées, sans pseudo-ouverture centrale. Ils présentent un dessin fortement alvéolé, mais pas d’épines ni de dents. Ce genre qui, non plus que le précédent, ne comprend qu'un très petit nombre d’espèces, forme un passage de la tribu des Coscnopiokes à cellé des XANTHIO- PYXIDÉES, où nous allons trouver des espèces à valves convexes, mais rarement alvéolées et, au contraire, pourvues de nom breuses épines. XXIX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES A 292€ TRIBU XANTHIOPYXIDÉES | Nous pensons que la disposition de l’endochrôme dans les frus— tules vivants n’est pas connue, et ce n’est que par induction qu'on le suppose distribué en granules sur le réseau protoplasmique. Les principaux caractères de cette tribu résident dans la forme ordinairement très bombée des valves, dont le contour est circulaire ou elliptique, et dans la présence, sur ces valves, de nombreuses épines, le plus souvent très hautes et quelquefois bifurquées par la pointe. La convexité des ne est parfois si grande que celles-ci ont la forme d’un dé à coudre, et les épines tellement hautes qu’elles constituent comme un pinceau plus long que le frustule lui-même, et que les frustules restent réunis l’un à l’autre par l’enchevêtre- ment des filaments qui composent ces pinceaux. Cette tribu ne comprend qu'un nombre très restreint d’° espèces, réparties dans les sept genres suivants : Creswellia, Grev. — Stephanopyxis, Ehb. — Sehanats : eus, Ehb. — Pyxidicula, Ehb. — Xanthiopyxis, Ehb. note gulonema, Grev. — Skeletonema, Grey. Les genres Cresiwellia et Stephanopyais se rapprochent beau- coup du genre Dictyopyxis qui clôt la tribu des Coscrnoniscées, et en différent surtout par la présence des épines, qui manquent dans ce dernier. D'autre part, certaines espèces du genre Skele- tonema, telles que le S. smirabile, aux valves hémisphériques, confinent aux GAILLONELLÉES (ou MÉLOSIRÉES). Creswellia, Grev. — Ce genre à été détaché par Greville du genre Stephanopyxis, d'Ehrenbere, pour des espèces à valves très convexes, en dé à coudre, à contour circulaire et munies à leur XXIX. DESCRIPTION CLS sommet, c’est-à-dire dans la région centrale de la valve vue de dessus, d’épines hautes et fortes, quelquefois disposées en couronne. Tel est le Creswellia turris, Grev., très jolie espèce du guano péruvien qui présente une valve en forme de dé à coudre couvert d'une réticulation hexagonale extrémement régulière, avec des alvéoles ponctués au centre, et une garniture d’épines dressées sur le sommet. C’est une très petite espèce de 2 1/2 à 4 cent. de mm. | Tel est encore le Creswellia valida, Gr. plus belle espèce encore, qui, vue par la face valvaire, laquelle est moins convexe que dans la précédente, ressemble à un beau Coscinodiseus (du type lineatus) présentant une magnifique réticulation formée de grands alvéoles hexagonaux montrant tous dans leur intérieur un gros tubercule à surface guillochée. Ces alvéoles sont disposés en séries parallèles, au nombre de 16 à 18, qui traversent toute la valve d'un bord à l’autre. Ces lignes se forment dans trois directions, Fig. 437. — Creswellia (Stephanopyxis) turris, Grev. (Une valve vue par la face connective.) c'est-à-dire que les alvéoles sont disposés en quinconce autour de l'alvéole central. Le premier et le dernier alvéole de chaque ligne, près de la bordure hyaline de la valve, sont un peu plus petits, pentagonaux, et forment un cercle submarginal un peu séparé du cercle plus interne. Les épines sont peu nombreuses, assez courtes, droites et pointues ; elles forment une couronne qui, dans. cette vue à plat, se projette non loin de la bordure. Cette élégante Diatomée mesure de 7 à 9 cent. de mm. | Les Stephanopyxis n'ont qu'une zone submarginale réticulée ou rayée de lignes rayonnantes. Le centre est hyalin et toute la surface est couverte d’épines éparses souvent bifurquées. Les valves peu- ventavoir un contour elliptique. . | ose Tel est le Stephanopyæis limbata, Ehb., du dépôt de Santa- Monica, en Californie. | Un grand nombre des espèces composant ces deux genres sont, suivant les différents auteurs, classées tantôt parmi les Creswellia, tantôt parmi les Siephanopyæis, les Pyxidicula, où même les Dictyopyæis,. lorsque les épines des valves sont cassées. Le genre Stephanodiseus, fondé par Ehrenberg en 1845, est 188 LES DIATOMÉES plus nombreux. Il comprend des espèces à valves moins bombées, ne présentant plus d’alvéoles hexagonaux, mais des granulations en lignes rayonnantes autour d’un centre hyalin ou granuleux. Les bords présentent une couronne d’épines assez longues, simples et aiguës. Les valves sont circulaires. Nous donnons comme type le Séephanodiseus Niagarcæ, Ehb., jolie espèce américaine qui mesure de 3 à 7 cent. de mm. de dia- mètre. | | ie L'espèce que nous avons décrite sous le nom de Coscinodiscus Symbolophorus pourrait être classée parmi les Séephanodiscus. _ C’est, du reste. ce qu'avait fait Ehrenberg. C’est surtout aux dépens du genre Pyxidicula, qu'Ehrenberg avait établi en 1833, qu'ont été formés les genres précédents, aussi bien que les suivants : les Xanthiopyxis et les Dictyopyxis. Fort Fig. 439 Fig. 438. — Siephanodiscus Niagaræ, Ehb. (face valvaire). Fig. 439. — Le même, face connective. nombreux autrefois, 1l ne contient donc plus qu’un nombre assez restreint d'espèces, caractérisées par leurs valves circulaires, bom- bées hémisphèriques, à surface marquée d’un réseau de mailles, non plus hexagonales, mais irrégulières, ordinairement assez fines. Le bord valvaire est le plus souvent muni d’un cercle de petites dents. ; k Nous ne citerons que le Pyxidicula mediterranea, Grun., qui, vu par la face valvaire, se présente sous la forme d’un disque bombé, couvert d’une élégante mosaïque de mailles polygonales irrégulières. La surface de ces mailles est marquée de fines stries perlées qui rappellent celles des alvéoles du Triceratium grande. Autour de la valve est un cercle de bordure étroit à petites stries rayonnantes et une couronne d’épines courtes, obtuses et serrées. La valve mesure environ 8 cent. de mm. de diamètre. Les Xanthiopyxis, Ehb., ont les valves circulaires souvent com- XXIX. DESCRIPTION 189 plètement hyalines et sans dessin réticulé, alvéolé, ni granulé, sans rayons, Mais couvertes d’épines éparses. Quant aux Skeletonema et aux Strangulonema, ce sont deux genres créés par Greville, en 1865, pour deux ou trois espèces des Barbades, et qui aujourd’hui n'en comprennent guére plus. Chez les Szeletonema, les valves sont très bombées, hémisphériques ou même en dé à coudre, portant sur leur bordure une couronne de dents, plus ou moinslongues, par laquelle les frustules, ellipsoïdes, restent accrochés les uns aux autres. Ces dents peuvent, nous J'avons dit, s’allonger au point de former comme un pinceau deux 2 Fig. 440. — Skeletonema mirabile. pu LM e À * fois plus long que le frustule lui-même, comme dans le Skeletonema penicillus, Grun., et être munis à leur extrémité de petites rami- fications bi ou tricuspides, comme dans le SX. mirabile, Grun. La face valvaire présente une ponctuation très fine, peu régulière, quelquefois cependant rayonnanie, et, sur le bord, la couronne de dents ou de poils. s | Les Strangulonema, Grev. présentent, quand on regarde les frustules par la face connective, un étranglement de la valve au dessous de leur point d'union. A 190 : _ LES DIATOMÉES On voit que ces formes, dont plusieurs sont assez étranges, pré— sentent de notables analogies avec certaines autres, appartenant à des tribus très différentes. Si parmi les Creswellia et les Stepha- nOpyXiS, on trouve des formes qui, sous un point de vue, se … 1e rapprochent des Déciyopyæis, des Craspedodiscus, des Coscino- ; discus, d’autres, ou les mêmes examinées sous un autre point de vue, se rapprochent des Systephania, des Dicladia, des Periptera, qui appartiennent aux Chætocerées. Puis, parmi les Sheletonema, des formes aux frustules cylindriques, munis de long filaments mar- ginaux, rappellent dé loin les Pacterrastrum, tandis que d’autres, par le dessin de leurs valves, le mode d’agrégation de leurs frustules, se rapprochent tout à fait des Melosira ou Gaillonella. C’est qu'il n’est pas possible, nous l'avons dit plusieurs fois, d’éta- blir une classification qui, partant d’une forme, aboutit par une série unique de transformations à une autre forme extrême. Ce n’est pas même en partant de plusieurs types qu’on peut arriver, par des sé- ries parallèles de transformations, à autant d’autres types extrêmes. C'est dans tous les sens que se font les modifications, et les séries | qu'elles constituent s'anastomosent, pour ainsi dire, les uns avec les autres. ; Aussi, chaque fois que les naturalistes ont cru pouvoir établir des types bien définis, absoluments distincts, ils n’ont pas tardé à trou- ver des formes de transition qui passent insensiblement des uns aux autres, et bouleversent leurs classifications. Ces faits se retrouvent dans toutes les classes d'êtres vivants, mais surtout parmi ceux dont le multiplication est très active, et les Diatomées sont de ce nombre ; dans ces conditions, en effet, il se produit très facilement des variétés: variétés accidentelles qui peu- vent se fixer aisément lorsque la reproduction se fait par division cellulaire et sans intervention sexuelle : variétés d'adaptation dans lesquelles certaines modifications s’affirment de plus en plus, quand l'espèce se trouve transportée dans un milieu notablement différent de celui au sein duquel elle s’est formée. Et, lorsque plusieurs espèces, appartenant à des types très divers, 4e trouvent transpor— . tées et se reproduisent, pendant une longue suite de générations cellulaires, dans un même milieu différent de celui où elles se sont originairement constituées, il n’est pas étonnant que, pour s'adapter à ces nouvelles conditions, désormais communes, ces espèces subissent des modifications de même ordre : ainsi peu à peu s’éta— blissent des formes à caractères communs, entre tous ces types pri-_ mitivement divers, donnant ainsi naissance à des multitudes de variétés, ou même d’espèces de transition, pour la plus grande con- fusion des classificateurs. XXX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 23° TRIBU : CAILLONELLÉES où MÉLOSIRÉES | Il est d'habitude parmi les naturalistes, lorsque plusieurs auteurs, au fur et à mesure de leurs découvertes, donnent des noms différents à des êtres qui, plus tard, sont reconnus comme identiques, de conserver un seul de ces noms: celui qui est le premier en date. Le groupe de Diatomées qui constitue la tribu dont nous nous occupons doit son nom à un genre important qu'Agardh, en 1824, avait appelé Melosira, d'où la désignation de MÉLOSIRÉES SOUS laquelle cette tribu est assez généralement connue. Mais, avant Ne Aoardh, le célèbre naturaliste français Bory de Saint-Vincent avait noinnie plusieurs de ces espèces el, les dédiant au botaniste Gaillon, les avait appelées Gaillonella- ot | Conformément à l’usage dont nous avons parlé et en raison du droit de priorité :ncontestablement acquis à Bory de Saint-Vincent, il convient donc de rétablir le nom du genre Gaillonella et de dési- _gnerle groupe auquel il sert de type sous le nom de GAILLONELLÉES. — C'est ce que nous avons fait. Cette tribu comprend des espèces qui, sauf celles appartenant au genre Hyalodiscus, dont nous parlerons plus loin, présentent un endochrome disposé en oranules quelquefois fort gros, anfrac- {ueux, où plutôt en plaquettes angulaires, à la surface du proto- plasma; aussi, on pourrait les considérer comme des Placochroma- ticées dont l’endochrème est divisé en plaques multiples | Les frustules ont une forme cylindrique ou ellipsoide ; souvent réunis par groupes de deux sous une membrane connective élargie, en filaments plus ou moins longs, ils ont assez l’aspect d’un brin d’algue, surtout lorsqu'ils sont, ce qui arrive le plus souvent, recou- verts d’une épaisse couche mucilagineuse. | Chez les Gaillonella les valves, bombées, présentent souvent à leur centre un espace lisse plus ou moins large ; souvent encore } Pr 192 LES DIATOMÉES elles sont couvertes de granulations éparses ou bien disposées en lignes rayonnantes. Ces granulations ont un aspect bulleux et sont parfois mélées de gros grains réfringents épars et en nombre Ne riable. Vues par la face connective, les valves peuvent présenter, outre les granulations disposées en lignes plus ou moins régulières, une rangée de belles perles le long de la ligne de suture, ou bien un sillon. La zone elle-même montre souvent une véritable striation perlée extrêmement fine. Il se forme souvent entre les frustules, à leur point d'union, un épaississement annulaire, fréquent dans les Gaillonella. On peut ren- contrer aussi, sur la longueur des filaments, des frustules beaucoup plus gros que les autres, “d'un diamètre quelquefois double, qui sont des frustules sporangiaux. Fig. 441. — Gaillonella varians : il 1. Filament ordinaire, forme végétative. | : 2. Filament avec articles sporangiaux et endochrôme. La face valvaire des frustules est discoïde, plate ou bombée, ou présentant diverses élevures ou bosselures de la surface, avec des stries, des ponctuations rayonnantes où éparses, des pointes, etc. La face connective est ordinairement ponctuée ou finement striée sur la zone ou dentée sur les bords. | Certaines espèces confinent de très près aux XANTHIOPYXIDÉES. Tel est, en particulier, le Gaëllonellà setosa, Grev., qui présente la plus grande analogie avec les Skeletonema, comme le SZ. mrrabile, Grun. Chez d’autres espèces, comme les Cyclotella, les frustules sont discoïdes plats, comme un pion du jeu de dames ou une lentille, avec des valves à surface diversement bombée ou ondulée, et ordi- nairement libres les uns des autres. Chez les Podosira, ils sont \ D | xxx. DESCRIPTION 193 ordinairement plus épais, groupés en un filament fixé aux corps étrangers par un Court pédoncule. Quant au genre Hyalodiscus, M. Paul Petit a reconnu la dispo- | gition de l’endochrôme chez plusieurs espèces, les Hyalodiscus _ maculatus et . hormoëdes. De ses observations il résulte que ce genre n'appartient pas, en réalité, au groupe des Diatomées Coccochromaticées. L’endochrôme est étalé à la surface interne de jJ’une des valves sous forme d’une large plaque ronde étoilée. Les _ extrémités des rayons de cette étoile sont arrondies et se réfléchis— sent sous les bords de l’autre valve, le frustule étant naturellement | assez plat. Les Hyalodiscus appartiennent donc aù groupe des Pla- cochromaticées. De plus, vu par la face connective, le frustule est 7 plat, comme nous l'avons dit, mais non pas plan : il est légèrement : .cintré, courbé en genou, comme celui des Achnanthes et des Cocconeis ; d'où il résulte que, pour la disposition de leur endo- chrome au moins, les Hyalodiscus se rapprochent des ACHNAN- rues. D'ailleurs, la tribu tout entière des GAILLONELLÉES devrait 3 être rapprochée des Placochromaticées, car l’endochrôme n'y est | _ pas en grains, mais en plaques plus ou moins nombreuses (voir 2, 4 fie. 441). | nu Nous considérerons dans cette tribu les cinq genres suivants : 4 Gaillonella, Bory; — Pantocsekia, Grun. ; — Hyalodiscus, Ehb.; — Podosira, Ehb.; — Cyclotella, Kr. Ste. Gaiïllonella. - il Le genre Gaïllonella a été créé en 4823 par Bory de Saint-Vincent, et dédié au botaniste Gaillon, de Dieppe, son émule dans l'étude des organismes inférieurs, qui avait établi une famille de NEMA- ZOAIRES ou CONFERVES, dans laquelle Bory classait ce nou— veau genre. Cette famille comprenait un grand nombre d’Algues appartenant à différents groupes, parmi lesquelles plusieurs Dia— tomées filamenteuses, Himantidium, Tabellaria, etc., divers Gaœillonella, qui comptent ainsi parmi les espèces les plus an— # ciennement connues. Nous avons dit ailleurs (voir t. E, p. 15) que, ro dès 4809, Dillwyn avait représenté dans ses British Confervæ, des Conferva nummuloides, C. lineata, C. fasciala qui sont ‘aujourd’hui des Gaillonella parfaitement reconnaissables. (Voir t. , fig, 13; 3, 4, 5.) ; : En 1824, Agardh désigna sous le nom de Melosira des espèces appartenant à ce groupe, el ce nouveau nom, fondé sur le caractère filamenteux de ces espèces (1), ne tarda pas à remplacer dans la (1) Du grec Msos articulé, et Zapa, corde. 13 194 . LES DIATOMÉES } + LAS science celui de Gazllonella. Nous avons expliqué plus haut qu’il convient néanmoins de revenir à ce dernier nom, auquel appartient la priorité. | Fig. 442. — Gaillonella setosa, Grev. Le genre Gaillonella comprend des espèces assez nombreuses dont les valves sont circulaires, très bombées, hémisphériques, les frustules ellipsoïdes ou cylindriques, avec une zone connective large et qui s’élargit ordinairement assez pour recouvrir deux frus- tules. C'est le plus souvent ainsi par groupes de deux frustules, compris sous une même zone élargie, que se forment des filaments composés d'un nombre plus ou moins grand de ces groupes. Ces filaments sont recouverts d’une couche mucilagineuse souvent assez épaisse, qui constitue entre les frustules ou entre les groupes de trustules, une sorte de coussinet, de disque ou d’anneau de jonc- XXX. DESCRIPTION : 195 _ tion. Parfois aussi, les valves présentent à leur jonction des points ou dents qui peuvent même concourir à réunir les frustules .entre eux, comme cela a lieu chez plusieurs XANTHIOPYXIDÉES, Chez Îles Skeletonema, par exemple. C'est ce que nous montre le Gaillonella setosa, Grev., dont nous avons déjà fait remarquer l’affinité avec le Skeletonema mirabile, Grun. p. “: Nous pouvons, pour la commodité de la description, distinguer _ parmi les Gaüllonella des espèces qui ont les valves convexes, hémisphériques, et d’autres qui ont les valves cylindriques. Parmi les premières, l’un des types les plus remarquables est certainement le Gailonella nummuloides, Bory, l'un des plus anciennement connus. _ Cette belle espèce a les valves hémisphériques, les frustules glo- buleux ellipsoïdes coupés par une large zone connective, réunis par paires sous les connectifs élargis et formant ainsi de longs filaments. Elle présente un caractère très net, qui permet de la distinguer Fig. 444. — Gaillonella nummuloïdes, Bory (face valvaire). no immédiatement de toutes les autres : ses valves sont munies d’une crête circulaire, très saillante, abrupte, (carène), formant comme une collerette vers le tiers de la hauteur de la valve, collerette dont la concavité regarde le sommet convexe de la valve. Sur la face val- vaire, cette collerette se projette en une crête circulaire, assez irré- gulière, ayant un peu l'aspect d'un prépuce. Cette crête correspond à la couronne de dents ou de pointes que l’on trouve sur d’autres espèces, et c’est elle que nous allons retrouver, un peu différente de _ forme, dans le genre Cyclotella. | Le centre de la valve est lisse. Le pourtour est couvert de fines granulations bulleuses, disposées en. lignes concentriques ondulées. Il y a 18 à 20 grains dans { cent. de mm. Le Gaillonella nummuloïdes est une espèce marine, commune d’ailleurs, et qui couvre quelquefois les pilotis et les estacades dans DE les ports. Comme la plupart de ses congénères, elle est très variable 1 dans sa taille. Le diamètre de la valve est d'environ 3 cent. de mm. Le Gaillonella Westi (W. Sm.) présente deux crêtes saillantes concentriques sur les valves, l’une au premier tiers, l’autre au 196 LES DIATOMÉES second tiers du rayon. Le centre est lisse, le pourtour couvert d’une fine granulation quinconciale, avec un rang de gros grains ou de petits appendices le long de la crête externe. C’est aussi une espèce marine de 3 à 4 cent. de mm. de diamètre. Chez le Gaüllonella setosa, Grev., la crête saillante est devenue un rang d’épines souvent ramifiées, qui s’engrènent avec celle du frustule voisin. On trouve souvent des frustules qui montrent à l’in- térieur des cloisons incomplètes, peut-être des frustules sporangiaux dont le développement commence. C’est une petite espèce marine qui forme des filaments en chapelets et dont les valves n’ont guère que 1 à 1 1/2 cent. de mm. de diamètre. Fig. 445. — Gaillonella setosa, Grev. Le Gaillonella Boreri, Grev., est une espèce voisine. — C’est le Melosira moniliformis, d'Agardh, et, à ce que nous pensons, le Conferva lineata, de Dillwyn et des anciens auteurs. Les frustules sont relativement gros, épais, formés aussi de valves très gonflées, mais moins convexes sur la face de jonction des frustules, de sorte que ceux-ci sont plutôt cylindriques qu’ellipsoïdes, souvent plus larges d’ailleurs dans le sens transversal au filament que dans le sens longitudinal. Les valves sont couvertes d’une fine ponctuation irré- gulièrement quinconciale, parsemée de points plus gros. Cette ponctuation est plus fine encore au centre, où elle parait même manquer parfois, surtout sur les gros frustules. Il n’y a ni crête sail- lante, n1 dents, n1 épines. La zone, qui s’élargit de manière à recouvrir deux frustules, est rayée, dans le sens transversal à l’axe du filament, de bandes lisses et de bandes formées de 3 ou 4 jolies stries perlées. Cette espèce, qui est marine, mesure jusqu’à 4 cent. de mm. de diamètre, mais les frustules sporangiaux pars être deux fois plus larges. Bien qu’elle ne présente, avons-nous dit, ni dents ni épines, il existe une variété hispida, Castr., dont les valves sont parsemées, principalement sur la surface de jonction des frustules, de petites spinules aiguës et même rameuses. RAD DESGREBDION + Vie | 197 : Le Gaillonella varians, Agardh, est aussi une espèce ancienne, sans doute le Conferva fasciala de Dillwyn. Elle a les valves cylindriques, presque plates à la surface de jonction des frustules, couvertes d’une fine ponctuation entremèlée de gros points bulleux, avec une rangée de ces points, ou de perles très espacées, non loin de la ligne de suture de Ja valve avec la zone connective. Gette ran— oée n’est par conséquent bien visible que quand on regarde le. _frustule par la face connective. —La zone, qui s’élargit de manière à couvrir deux frustules, est finement striée. On peut trouver, dans Ja continuité des filaments, des frustules sporangiaux beaucoup plus gros que les autres et presque sphériques. 1 Fig. 446. — Guillonella varians, Ag. 1. Filament avec endochrôme et frustules sporangiaux. >, Filament végétatif ordinaire. C’est une petite espèce, très commune dans Îles eaux douces et dont le diamètre ne dépasse pas 3 1/2 cent. de mm., sauf dans les frustules sporangiaux, qui peuvent avoir ÿ cent. de mm. Parmi les espèces dont les valves sont tout à fait plates à leur surface de jonction, et dont les frustules sont, par conséquent, tout à fait cylindriques, nous citerons les suivantes. Ajoutons que toutes : ces espèces présentent ordinairement un coussinet où anneau de jonction mucilagineux assez épais entre les frustules. Le Gaïllonella distans, Ehb., est une petite espèce des caux douces, à valves épaisses, parsemées de ponctuations éparses ct pré- sentant un sillon profond le long de leur bord sutural. Elle n’a que 1 à3 cent. de mm. de diamètre et une de ses variêtés, subfleæilis, _ Kz., a la face valvaire plus bombée. | À 198 ILES DIÉROMÉES (2 0 he Le Gaillonella crenulata, Ehb., a ordinairement les frustules beaucoup plus hauts que larges, avec des valves cylindriques, mais rétrécis vers le disque, couvertes de fines ponctuations éparses sur le disque de jonction, et présentant un sillon peu marqué le long du bord sutural. La face connective présente des ponctuations à peu près quinconciales, disposées en stries bien nettes. Le caractère le plus saillant de cette espèce réside dans une couronne de dentelures sur le bord du disque des valves. Lorsque les frustules sont réunis, les dentelures des frustules voisins se correspondent et forment sur la face connective des filaments une crénulation à la ligne de | Fig. 447. — Gaillonella distans, Ehb. jonction des frustules. Cette espèce ne mesure guère que 2 cent. de mm. de diamètre, et le plus souvent moins. Elle vit dans les eaux douces et n’est pas rare. | Les auteurs décrivent plusieurs variétés dont les plus remar- . quables sont les Gaillonella orichalcea, Ehb., dont les frustules sont beaucoup moins longs, et les valves présentent une dentelure marginale très proéminente ; et le Gaslonella crenulata, var. vahida, Grun., dont les valves portent des côtes ponctuées courtes, mais fortes, et dont les articles sont à peu près aussi larges que hauts. La dentelure marginale est aussi très marquée. Fig. 448. — Gaillonella granulata, Ehb. Le Gaillonella lirata, Ehb., appartient au même groupe et présente aussi un sillon près du bord sutural des valves. Celles-ci montrent une ponctuation très fine et sont bordées d’une dentelure délicate. La face connective est marquée de ponctuations qui s’ali- XXX. DESCRIPTION + 109 de gnent en stries longitudinales et transversales, au nombre de 10 environ dans À cent. de mm. | . Ha Sa variété béseriata présente une rangée de perles au bord su- tural de chaque valve et une autre rangée au bord du disque. _ Ces espèces n’ont guère que 4 à 4 1/2 cent de mm. de diamètre. Au même groupe encore appartient le Gaillonella granulata, Ehb., dont les valves présententsur le disque de grosses granulations __ éparses avec une dentelure marginale. La face connective porte LÀ aussi de grosses granulations disposées en lignes longitudinales. | C’est encore une petite espèce des eaux douces ayant de À à 2 cent. de mm. de diamètre. | | Le Gaillonella arenaria, Moore, est une des plus grosses et des plus belles espèces du genre. Les frustules, cylindriques, bas, ont exactement la forme d’une boite ronde, ce qu’on appelle une 4 : « boite à pilules ». Le disque qui en constitue la face valvaire pré- Fig. 449. — Gaillonella arenaria, Moore. Face valvaire. sente un espace central assez petit, couvert de granulations éparses, autour duquel rayonnent des stries ou côtes, de plus en plus fortes à mesure qu'elles s'avancent vers le bord où elles finissent en den— telures. Quand les frustules sont oroupés en filament, les dente- lures d’une valve s’engrènent avec celles de la valve contiguë appartenant au frustule voisin. Ces frustules, comme nous l'avons dit, envisagés sur la longueur du filament, sont beaucoup plus larges que hauts. Ils montrent sur le bord sutural des valves une rangée de petites perles, et sont recouverts d’une admirable stria— tion ressemblant à celle du Pleurosigma angulatum et qui lutte de finesse avec celle de cette dernière Diatomée: Ils ont des parois épaisses et sont très fragiles. R Cette espèce vit dans les eaux douces ei limoneuses ; on la trouve même dans les mousses qui bordent les ruisseaux sableux. Elle peut atteindre jusqu’à 12 cent. de mm. de diamètre. 200 LES DIATOMÉES | Le Gaillonella sulcata, Ehb., a, comme l'espèce Dre UE à ; ne _ les frustules cylindriques, avec des valves dont la face valvaire, cie plate, présente une rangée marginale de grosses perles alternant ra avec des perles plus petites; puis concentriquement, une large Fig. 450. — Gaillonella arenaria, Moore. 1 Fragment d’un filament (1). bordure à fine ponctuation en quinconce, séparée par un cercle lisse d'un large espace central couvert de stries rayonnantes très fines. On voit que, par l’aspect du disque valvaire, cette espèce se rap : proche, comme la précédente d’ailleurs, mais davantage encore, du type des Cyclotella. Les frustules, sur la face connective, ménirent | le long du bord sutural une rangée d’aréoles alternant avec une autre rangée composée d’aréoles plus petites. C'est une espèce marine, mesurant de 3 à 5 cent. de mm. de dia mètre. M. Grunow y reconnaît deux variétés : l’une, var. radiosa, Fig. 451. — Gaillonella suleate, Ébba ro ee ee présente des stries rayonnant au centre, comme nous l’avons s décrit; l’autre, var. genuina, a le centre lisse. Enfin, le Gaillonella Sol, Ehb., étaitle type le plus nt du genre Orthosira, que Thwaites avait établi en 1848 pour tout ce groupe de Gaillonella qui ont l’aire de jonction des frustules, c’est- (1) Les deux rangées de perles qui bordent les valves le long de la suture sont figurées ici trop éloignées l’une et l’autre. {H. Van Heurck.) XXX. DESCRIPTION 4 201 _ à-dire la surface du disque valvaire, plate, avec une bordure den- | {elée. C’est une fort Jolie espèce, à centre hyalin et à côtes rayon nantes devenant plus fortes à mesure qu’elles s'éloignent du centre et se terminant en dentelures sur la marge du disque, qui est bordé d’une mince couronne finement striée. Cette striation, quinsonciale, fine comme celle du Pleurosigma angulatwm, s'étend sur la face _connective du frustule ; celui-ci est plat, épais de parois, et dans les filaments les frustules paraissent séparés les uns des autres par la ligne de leurs dentelures qui s’engrènent. Cette espèce, marine, américaine, peut avoir 4 ou 5 cent. de mm. de diamètre. On voit que, par sa forme, le Gaillonella Sol est un Cyclotella ; par la réunion de ses frustules en filaments, c’est un Gaüllonella ; Fig. 452. — Gaillonella Sol, Ehb. ]. Face valvaire. 2. Filament. mais des filaments composés d’un certain nombre de frustules sont eux-mêmes portés Sur Un COUT{ pédoncule, et par là c'est un Podo- sira. Gette espèce établit donc un passage naturel entre ces trois genres, dont les limites sont, d’ailleurs, loin d’être bien nettes; un grand nombre de formes ont, en effet, été successivement ou simul- tanément classées dans chacun d’eux, ou même dans d’autres genres _ encore : Lysigonium, Liparogyra, Melosira (1), Orthosira, Paralia, Druridgia, Sthephanosir«, Discoplea, Arthrogyra, et (1) Le genre Lysigonium, créé par Link dès 1820, et qui comprenait certaine- . ment des Gaillonellées, aurait donc encore la priorité sur le nom de Gaillonella que nous avons préféré à celui de Melosira, précisément parce que ce dernier est le moins ancien. Mais les descriptions données par Link sont tellement imparfaites qu'on ne peut savoir au juste à quelles espèces elles appartiennent, Le genre Melosira, créé par Agardh en 1824, a été conservé pendant un cer- tain temps concurremment avec le genre Gaillonella, de Bory Saint-Vincent, 1823, et l’on trouve encore l’un et l’autre dans les catalogues. l'ours En : À FÉ 202 LES DIATOMÉES plusieurs autres encore, qui menaçaient de constituer autant de genres qu'il existe d'espèces, ce qui parait être le rêve des classi- ficateurs, et surtout des dt de cabinet. $ 2. — Podosira. — Hyalodiscus. Podosira. — Le genre Podosira a été créé par Ehrenberg, en 1840, pour des espèces Gaiïllonellées réunies en filaments, et dont es filaments sont portés eux-mêmes par un stipe court et central. Ajoutons que les valves, plus ou moins convexes, sont couvertes d'une ponctuation ordinairement en lignes rayonnantes autour d’un centre étroit, irrégulièrement ponctué, et quelquefois entouré d’une petite bordure. Pour nous, nous pensons que ce genre ne devrait pas être con— servé; le seul caractère positif qu’il présente, en effet, est ce stipe court et central. Or ce stipe, qui n’est qu’un prolongement par étire- ment de la couche mucilagineuse qui enveloppe les filaments dans toute cette tribu, est accidentel; le plus souvent il ne peut être cons- taté, et Les frustules ainsi séparés de leur support restent des Gail- lonella, à moins qu'ils ne soient des Hyalodiscus. Il ne faut pas oublier que l’endochrôme est en plaquettes dans ce genre comme dans les Gaillonella, tandis qu’il forme une seule grande lame dans les Hyalodiscus. D'ailleurs, le nombre des espèces rangées dans le genre Podo- sira diminue tous les jours, êt nous pensons qu’il n’en contient plus que six ou huit, parmi lesquelles il faut citer les Podosira hormoïdes, Mont., Podosira ee Kz., Podosira Febi- geriti, Grun., etc. Le Podosira hormoïides, Mont., est une espèce marine, dont les valves sont couvertes de fines stries ponctuées. rayonnantes, Fig. 453. — Podosira Febigerii, Grun. 1. Face connective. 2. Face valvaire. coupées par un autre système oblique qui paraît tourbillonnant, et parsemées de grosses ponctuations. L’espace central, finement : ponctué, est très petit. Les frustules, vus par la face connective, sont ellipsoides, avec le grand axe en travers du filament. Cette espèce mesure de 4 à 5 cent. de mm. de diamètre. XXX. DESCRIPTION 203 = Le Podosira Montagnei, Kz., a Îles valves extrèmement con- à vexes avec une très fine striation perlée, rayonnante et tourbil- à Jonnante, parsemée de très gros points. Les frustules ont une paroi épaisse et soni ellipsoides, avec le grand axe dans le sens de la lon- gueur du filament. Il est marin et mesure # à 3 cent. de mm. de 10 diamètre. Le Podosira Febigerii, Grun., est une petite espèce califor- - fornienne, dont les valves, beaucoup moins convexes, portent une _ {rés fine striation perlée, rayonnanie et oblique, et n’ont guère que 9 ou 3 cent. de mm. de diametre. : ‘ : Hyalodiscus. — Nous avons dit plus haut que la caractéristique ho du genre Hyalodiscus, créé par Ehrenberg en 1854, pour des | espèces qui n6 différaient des Podosira que par leur espace central à lisse et hyalin, tandis qu'il est ponctué chez ces derniers, s’est aug— 4 mentée d’une donnée nouvelle et très importante par suite de la ne disposition de l’endochrôme observée pour la première fois par M. P. Petit. Tandis que chez les Podosira et les autres GAILLONELLÉES l'endochrôme est disposé en grains anfractueux ou en plaquettes anguleuses à la surface du protoplasma cellulaire, chez les Hyalo- discus, il forme une large lame étalée sous l’une des valves et divisée sur ses bords en lobes rubanés qui lui donnent une forme étoilée. Cette lame étoilée est plus orande que la valve qu’elle Sn UT m7) . double intérieurement, de sorte que l'extrémité périphérique des 4 lobes se replie sous la seconde valve. Gette disposition rapproche- ; rait le genre Hyalodiscus de la tribu des ACHNANTHÉES, et d'autant 4 plus que, d’après M. P. Petit, le frustule assez aplati des Hyalo- 4 discus ne serait pas plan, mais arqué comme celui des Achnanthes 1 et des Cocconeis. | i Ce genre formerait donc un groupe de passage entre les Diato- 4 mées à endochrôme granuleux et les Diatomées à endochrôme * lamelleux. Les autres genres de la même tribu continueraient le passage en presentant des formes à endochrôme dissiminé, mais dissiminé en petites lames plus ou moins nombreuses et non en granules. Quoi qu'il en soit de celte vue, il est certain que le genre Hyalodiseus est fort intéressant, en raison de cette particularité tout à fait inattendue et qui a fait dire à M. P. Petit : « Je suis forcé de ranger les Hyalodiscus près des Podosira; mais, comme Galilée, je dis : Et cependant leur place est près des Achnanthées. __ Le temps me donnera peut-être raison (1). » La découverte de la disposition de l'endochrème a fat passer (1) P. Per, in du. 204 LES DIATOMÉES parmi les Podosira plusieurs espèces que l’on considérait jusqu'ici comme des Hyalodiscus, et réciproquement. Aujourd'hui, le 4 nombre de celles qui composent ce dernier genre est très restreint : six, d’après M. Grunow et M. P. Petit, parmi lesquelles les Æyalo- discus maculatus, W. Sm., Hyalodiscus maximus, P. Bebe | Hyalodiscus scoticus, Grun., sont les plus connus. Hi Nous devons ajouter que chez les Podosira le disque valvaire | est uniformément bombé et que le petit espace central granulé ct non strié est au même niveau que la partie environnante du disque, tandis que chez les Hyalodiseus, l’ombilic, qui n’est pas lisse mais granulé, est sur un plan un peu plus profond que la partie du disque qui l’entoure, et creusé dans cette partie, dont il est séparé Fig. 454. — Hyalodiscus maculatus, W. Sm. par une ligne anguleuse abrupte. Cette disposition rappelle ce qui existe chez certains Gaiïllonella à « carène » et chez les Cyclotella. Le Hyalodiscus maculatus, W. Sm., est le même que le Zya- lodiscus stelliger de Bailey. C'était, d’ailleurs, pour W. Smith, un Podosira. Il présente une division très nette de la valve en cOMpar- timents angulaires, par des côtes rayonnantes émanant de la ligne anfractueuse qui circonscrit l’ombilic. (Il y a une trace de cette division, résultant de la disposition des stries, chez les Podosira hormoïdes et P. Montagnei.) Dans ces compartiments existe une striation qui se résout en grains disposés en quinconce, avec 16 à 17 stries dans 1 cent. de mm. L’ombilic est limité par une ligne 5e anguleuse et très finement granulé. C'est une belle espèce marine, ri dont le diamètre varie de 3 à 9 cent. de mm. a Le Hyalodiscus scoticus, Grun., (qui était le Podosira hor- S. moïdes de W. Smith), est une petite espèce dont l’ombilic, assez grossièrement granulé, est limité par une ligne déchiquetée et a a XXX. DESCRIPTION 205 relativement profonde. C'est par cette partie ombiliéale que les frustules, souvent réunis par paires, Sont en contact sous une Zone élargie et striée transversalement, en filament. Le reste de la valve est recouvert d’une fine striation perlée, rayonnante et oblique. Le diamètre de cette espèce est de 4 1/2 à 2 1/2 cent. de mm. Le $3. — Cyclotella, Kz. Ce genre, fondé par Kützing en 1833, a pour principal caractère de présenter des valves circulaires divisées en deux Zones : une _zone de bordure-lus ou moins large, striée ordinairement de stries _rayonnantes, lisses ou perlées; une zone centrale lisse ou granulée. La face connective est étroite, quelquefois ondulée, parce que dans | ce cas la surface valvaire n’est pas plane, mais ondulée elle-même, __ lazone connective restant droite. Les frustules sont le plus souvent. ï libres et non soudés en filaments. Quant à la forme de la valve, c’est celle d’un Gaillonella qui . s’est aplatie. (Fig. 456.) k Les Gaillonella operculata, K7., Gaillonella sol, Ehb., parais- sent former le passage naturel des Gaillonella aux Cyclotella et semblent, en effet, des Cyclotella dont les frustules sont groupés en filament. k ; Le Cyclotella striata, Kz., est une jolie petite espèce marine, assez commune sur nos côtes, aux embouchures des fleuves, pré- jh fl ÿ 5 SO: Fig. 455. — Cyclotella striata, Kz. sentant une zone marginale, large environ du tiers du rayon, ornée de stries rayonnantes fortement marquées (de 7 à 12 dans 1 cent. de mm.) Cette bordure striée ou côtelée n’est pas plane; sa surface va en s’élevant de la circonférence vers le centre, de sorte que le cercle qui la limite en dedans est à un niveau plus élevé que le bord lui-même, plus élevé que l'espace central auquel il forme comme un cadre. L'espace central est couvert de granulations éparses. — Cette jolie espèce ne mesure que 6 à 8 cent. de mm. de 206 LES DIATOMÉES ne diamètre. — C'est la même que le Cyclotella Dallasiana de W. Smith. | | M. J. Deby a découvert en 1883, près de Séville, en Espagne, un dépôt considérable de «farine fossile » ou dialomépélite (Naumann) Fig. 456. — Coupe diamétrale perpendiculaire à la surface d’une valve de Cyclotella striata. | qui parait être anciennement formé dans des eaux douces ei presque entièrement composé des débris d’un Cyclotella nouveau qu'il a appelé Cyclotella Sevillana, 3. Deb. (1). Cette espèce se rapproche du C. sériata, Kz. Elle présente aussi un bord strié de fortes stries ou côtes, lisses ou indistinctement résolubles en perles, au nombre de 10 à 41 dans 4 cent. de mm. L'espace central est couvert, dans sa partie périphérique, de gra- nulations dont les premières sent contiguës et font suite immé- diatement à la partie lisse des stries du bord, et sont suivies de 2, 8 ou 4 autres granulations qui leur succèdent en rayonnant vers le centre, mais isolées les unes des autres, et inégalement espacées. mr Fig. 457. — Cyclotella Sevillana, J. Deb. À. Face valvaire : (grossiss. 1,000 diam.) B. Face connective : (grossiss. 1,000 diam.) C. Détail de la ponctuation : {grossiss. 2,000 diam.) Au centre du disque est un espace arrondi et lisse, à bord externe irrégulier, limité par les granulations isolées ci-dessus mentionnées, et présentant quelquefois de 2 à 10 grains isolés très réfringents, épars. s (D Dry. — La Diaiomépélite de Séville (Journal de Micrographie, T. VIII, 1884.) XXX. DESCRIPTION | 207 | (Cette espèce mesure de 4,4 à 5 cent. de mm. Cependant. _ M. J. Deby a trouvé, mélés aux frustules de dimensions moyennes, 3 des exemplaires atteignant 8 cent. de mm. et qu’il suppose être des # frustules sporangiaux. Leur disque central est entièrement lisse. Le Cyclotella sexpunctata, 3. Deb., est une autre espèce nou- velle que M. J. Deby a trouvée, mêlée en trés petit nombre à la pré: Fig. 458.— Cyclotella sexpunciaia, J. Deb. A. Face valvaire. B. Face connective (grossiss. 1,000 diam.) cédente, dans le dépôt fossile de Séville. Elle a un bord strié, de % e à 9 stries dans 4 cent. de mm., et un espace central lisse présen- tant à la périphérie, tout près du bord strié, un cercle composé de 6 ou 8 gros points isolés, qui correspondent à autant d’épinessaillantes. dont on voit clairement le profil sur la face connective. — Les valves sont notablement et régulièrement bombées et ne mesurent que 1,4 à 4, 7 cent de mm. C’est donc une trés petite espèce. Nous n'avons pas connaissance que ces deux dernières formes aient été trouvées ailleurs que dans le dépôt de Séville. Le Cyclotella antiqua, W. Sm., est encore une petite espèce des eaux douces, à bord strié, mais les stries sont entremèlées de grosses ponctuations ou d'épines.. L'espace central est finement _ ponctués avec 6 à 15 pointes, grosses élevures de forme triangulaire, _ disposées en rosette. Les valves ne mesurent que 3 cent de mm. au plus. Le Cyclotella comta, Ehb., a un bord strié sur lequel chaque LS Rare Fig. 459. — Cyclotella bodanica, Eul. Vue perspective d’une valve troisième ou quatrième strie est plus fortement marquée que les . ' ,- 4 ° 2 autres. L'espace central est couvert de granulations fines en lignes à peu prés rayonnantes. Comme toutes ses congénères, c'est une Ke - 208 : LES DIATOMÉES petite espèce des eaux douces ayant au plus 3 cent. de mm. de diamètre. | Le Cyclotella bodanica, Eulens, est une des plus belles espèces de ce genre. Elle présente une très large bordure striée, s’élevant assez fortement du bord de la valve vers le centre, où elle forme une crête circulaire saillante comme le bord d’un petit cratère. Du fond de celui-ci, consütuant l'espace central, s'élève un dôme couronné par une petite plate-forme et couvert d’une striation Fig. 460. — Coupe diamétrale Rd à la surface d’une valve de Cycl. bodanica (Schéma.) rayonnante formée de grains qui s’alignent aussi en cercles concen- triques. — Les fortes stries qui ornent la bordure portent vers leur extrémité submarginale un cercle de gros points ou d’épines; on voit par transparence dans l’intérieur du frustule des petits appen- dices en forme de clous, ordinairement au nombre de trois et placés alors à 120° les uns des autres, quelquefois plus nombreux, et qui paraissent situés sous les stries de la bordure. La partie connec- Fig. 461. — Cyclotella bodanica, Eul. Forme et relief de la valve. tive de la valve est finement striée en travers. Cette jolie Cyclotelle peut atteindre 5 à 7 c. de mm. On la trouve dans les lacs de Constance et Léman. Le Cyclotella operculata, Kz., peut être considéré comme le type d’un autre groupe d'espèces dans lesquelles les valves ne sont plus planes, mais ondulées, gondolées dans le sens du rayon; de sorte que lorsqu'on trouve plusieurs frustules groupés, comme cela se présente parfois, ceux-ci s’emboitent par leurs surfaces, la partie saillante de l’un s’engrenant dans la partie rentrante de l’autre. Le Cyclotella operculala présente une large bordure striée por- tant quelques épines régulièrement disposées, et 16 à 17 stries dans { cent de mm. L'espace central est finement ponctué. Dans une variété les grains sont épars, c’est la variété mesoleia, Gr, ; dans D on ca DESCRIPTION 209 ries rayonnantes, c'est la variété radios, dit, la surface de la valve est ondulée de la face connective parait tordu. C’est _ : l'autre, ils s’alignenten si nn hrGr. Comme nous l'avons _. sorte que le frustule vu par \ AA ja Fig. 462. — Cyclotella operculata, Kz. pe Mode de groupement des frustules. ( \ |. une espèce des eaux douces, assez commune et large de 3 cent. D dam +. : ME core le Cyclotella Meneghiana, Kz. dont la bordure pré- Me Cionsen sente de très fortes stries, 1 à 9 dans À cent. de mm., mais résolu- n. bles en perles, et un espace central couvert de fines ponctuations, ts vers le milieu du rayon. — La face | avec un ou deux gros poin connective est tordue. C’est une fort petite espèce des eaux douces : _ {à 2 cent de mm. de diamètre. . Enfin, le Cyclotella Kutzingiana, Chauvin, présente une large bordure striée avec 19 à 44 stries dans 4 cent de mm. ei un ESpace central couvert d’une fine ponctuation éparse, de laquelle se déta- | Fig. 465. es Cyclotella Kut:ingiana, Chauvin. chent quelques plus gros grains. La face connective est très forte ment tordue et la valve mesure de 1 à 2 1/2 cent de mm. C'est une . espèce des eaux douces assez commune. . EE 210 LES DIATOMÉES Nous terminerons ici la description des principales espèces de Diatomées, celles que l’on trouve le plus communément autour de soi, dans les ruisseaux ou au bord de la mer et que l’on rencontre le plus aisément dans le commerce. C'était là un sujet fort aride et monotone, mais que nous n’avons trouvé traité d’une manière pour ainsi dire élémentaire dans aucun ouvrage français; nous nous sommes efforcé de l’exposer d’une manière claire et aussi brièvement que possible. Naturellement, nous n'avons pas pu le faire d’une manière com- plète : nous espérons, néanmoins, grâce aux développements dans lesquels nous sommes entrés, être utile aux commençants, aUx ama— teurs micrographes et à tous ceux qui s'intéressent aux chosés de la nature, nulle part plus curieuses que dans le monde des infini ‘ ment petits, nulle part plus admirables que dans la famille des Diatomées. h S } ” g Here x ] es | TE DES DIATOMÉES FRANÇAISES | PR RSA PR NT à, © BIBLIOGRAPHIE ; js En MAT ÉNTE NE PN SCA ENTRE PÉNTE vées les premiers auteurs. :- LISTE DES. DIATOMÉES FRANÇAISES Par M. H. PERAGALLO HISTORIQUE On peut considérer le mémoire de MM. de Brébisson et Godey sur les Algues des environs de Falaise (1835) comme l'origine des travaux relatifs aux Diatomées françaises. Bien qu’à cette époque les premiers travaux d’Ehrenberg et la première édition de l’ou- vrage de Kützing fussent parus, les instruments étaient encore si inférieurs, les figures publiées si incorrectes, les méthodes de clas- sification si mal établies que les plus grossières erreurs étaient commises journellement dans la détermination des formes. Les rivalités mesquines qui, séparant Kützing d'Ehrenberg, les condam- naient à ne tenir presque aucun compte de leurs travaux mutuels, avaient tellement embrouillé la synonymie qu'elle était presque inextricable, et que ses voiles n'ont été levés que lorsque de bonnes figures ont été publiées, qui ont fixé les noms anciens sur des espèces qui souvent sont bien différentes de celles qu’avaient obser- Aussi est-il bien difficile d'établir d’une façon sûre la synonymie des espèces mentionnées par M. de Brébisson en 18385, et cet ouvrage n’at-il pour nous qu'un intérêt purement historique. Il en est à peu près de même du second ouvrage du même auteur, paru en 4838 sous le ütre de : Considérations sur les Diatomées et essai d’une classification des genres et des espéces de cette famille. Cet opuscule, qui mentionne toutes les formes signalées alors, nous montre d'une facon bien saisissante l’état _d’enfance des connaissances sur les Diatomées à cette époque. Néanmoins, l'attention était appelée sur les Diatomées. L'étude de ces admirables organismes devenait, surtout en Angleterre, une distraction d'amateurs éclairés et riches, qui par leurs demandes aux opticiens les lançaient dans la voie des merveilleux perfection— nements qu'a suivie le microscope depuis quarante ans. En Angle- 214 | LES DIATOMÉES terre, Où ce mouvement a pris naissance, et où il s’est continué avec tant d'éclat jusqu’à nos jours, l’un des premiers construc- teurs, M. Beck, sentit le besoin de développer le goût des Diatomées, et 1l fit les fonds de l’ouvrage de M. W. Smith, qui a marqué une ère nouvelle dans l’étude des Diatomées. Le premier volume de la célèbre Synopsis parut en 1853. It voir à tout le monde le néant et le vide des ouvrages antérieurs, qui ne pouvaient guère servir qu’à ceux qui les avaient publiés ou qui possédaient des types authentiques des auteurs. Il lança alors les observateurs, surtout les Anglais, dans une nouvelle voie, d’où sont sorties les belles planches de Diatomées publiées dans le Journal Micrographique et les Transactions de la Société Royale de Londres par Gregory, Gréville, Roper, Brightwell, O'Meara, etc., et qui ont ouvert une deuxième période dans l'étude des Diatomées. Partant, en eflet, de bases sérieuses et pouvant hardiment aller de l'avant, les micrographes arrivent peu. à peu à débrouiller la synonymie allemande et à fixer les formes. M. de Brébisson publie, dans cette période d’une vingtaine d'années, ses Notes sur quelques Diatomées marines, rares ow peu connues, du littoral de Cherbourg (1854, revues et augmen- tées en 1867), avec une planche passable; ses Notes sur quelques Diatomées françaises (1870); en anglais dans le Quekett Mücr. Club.); et enfin son étude swr les Diatomées de la mousse de Corse (1872, avec une affreuse planche), que la mort ne lui laissa pas le temps de revoir et qui fut publiée par son fils. À n’envisager que ces trois opuscules, l’œuvre de M. de Brébisson parait bien peu importante; en réalité, elle fut considérable, mais s’exerça pour ainsi dire par réflexion. M. de Brébisson fut, en effet, l'inspirateur et le conseiller de tous ceux qui s’occupérent de Diato- mées pendant sa vie. Son amabilité et sa complaisance étaient iné- puisables, sa collection réunissait des types de tous les auteurs avec qui il était en relations, ses conseils et ses déterminations étaient d'une merveilleuse justesse, et il faut rechercher le complé- ment de ses travaux dans ceux de MM. Guinard, Manoury, Van Heurck et tant d’autres. | Mais nous avons mieux que cela ! A sa mort, sa bibliothèque et ses collections furent vendues, et le Muséum acheta son herbier. Les Diatomées de cet herbier constituent une mine inépuisable de renseignements. Malheureusement il était en grand désordre : M. Guinard a bien voulu se charger d’un premier travail de coor- dination, sans trop se rendre compte de la tâche énorme qu'il assu- malt, et qu'il continue depuis plus de cd ans avec une inépuisable patience. EN RD PNA CUT # 1 ï x LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 210 Dans la formation de sa collection, M. de Brébisson procédait de la façon suivante : trouvait-il une récolte présentant cinq à six formes intéressantes, il en faisait autant de préparations, qu'il étiquetait sous chacun des noms des espèces intéressantes. Il ‘en résulte un nombre énorme de préparations sur verre, et un nombre presque incaleulable de micas en portefeuille. Le premier travail de M. Guinard a été de relever toutes les indications des étiquettes de cet herbier, ce qui en constitue une espèce de catalogue, dù tout entier à M. de Brébisson, dont M. Guinard a bien voulu me laisser prendre connaissance, et dont j'ai pu extraire ce qui est relatif aux Diatomées françaises. Cette espêce de flore des Diatomées françaises de l'herbier de M. de Brébisson m'a donné un nombre considérable de formes, qui n'avaient été signalées par aucun des auteurs qui 5€ sont occupés de flores locales. Actuellement, M. Guinard contrôle toutes ces indications par examen des préparations, Marque les espèces types, souvent fort rares dans la masse, et en établit la synonymie actuelle. Quant à l'étude détaillée de toutes ces préparations, il y aurait sans doute là bien des choses à trouver, mais la vie d’un homme n’y suffirait pas. Quoi qu'il en soit, il faut c’estimer heureux que cette riche collec- tion ne se soit pas perdue, qu'il se soit rencontré un naturaliste assez patient et assez désintéressé pour la mettre en ordre, et émettre le vœu que ce travail ne sera pas perdu, et que, lorsque tous ces matériaux d'étude seront rentrés au Muséum, ils donne- ront lieu à d’autres travaux intéressants pour la flore de nos Diato- mées françaises. Parallèlement aux mémoires cités de M. de Brébisson, il faut en mentionner deux autres, qui doivent leur importance à la compé- tence toute particulière de leur auteur. Ce sont les notes sur les Diatomées récoltées en France par le Rev. W. Smith, pendant deux voyages qu'il fit chez nous en 1854 et 1856. Le premier donne la liste des formes recueillies par W. Smith dans la Méditerranée, à Cette, Agde, Frontignan, dans les eaux douces du Languedoc, à Montpellier, Nimes, la Lozère et les plateaux infé— rieurs de l'Auvergne, enfin celles recueillies à une grande altitude dans l'Auvergne. | | | Le deuxième donne les espèces récoltées en compagnie de M. de Brébisson sur nos côtes de l'Ouest, et par W. Smith à Bordeaux, Biarritz et dans les Pyrénées. | Ces mémoires, très intéressants, Et signalant plusieurs espèces ct variétés nouvelles, sont accompagnés de deux bonnes planches; on trouve dans l’'herbier de M. de Brébisson des préparations de W. Smith des espèces qui y sont décrites. : | En 4867, les frères Crouan faisaient précéder leur Florule du L'PNAS LRO PT NS CNE RENE AR AE 2. ; ie Des RE 562 ‘à "4 4 216 LES DIATOMÉES Finistère, d'une liste des Diatomées observées dans cette contrée. Cette liste me semble d’une valeur contestable : les quelques espèces nouvelles qu’elle établit, notamment dans le genre Schi- zonema, manquent complètement d'authenticité ; elles ne sont ni figurées ni décrites avec des détails suffisants pour qu’on puisse se former une idée méme approximative à leur égard. | Neuf années plus tard, en 1876, M. Guinard publiait, dans les Annales des Sciences naturelles de Montpellier, une liste des espèces marines et d’eau douce récoltées par lui dans les environs de Montpellier et de Gette. Cette liste, établie sur un grand nombre de récoltes faites avec le plus grand soin, est la base de nos connaissance sur les Diatomées du Languedoc; elle est tellement complète que c'est à peine si les récoltes faites depuis dix ans par M. Guinord et par moi ont pu y ajouter une cinquantaine d’espèces. En 1886, M. Guinard a bien voulu me donner communication des espèces trouvées par lui dans ces mêmes régions depuis la publica= tion de sa liste. En 1877, M. P. Petit publiait, dans les Annales de la Société Botanique de France, son Essai de classification des Diato- mées, suivi de la liste des espèces recueillies aux environs de Paris. Cette liste, très complète, fixe la flore diatomique du bassin parisien. | En faisant sa communication, M. Petit annonçait que M. le doc- teur Leuduger-Fortmorel publierait prochainement une liste des Diatomées marines de l'Ouest de la France, et en effet, en 1877, paraissait dans les Annales la liste des Diatomées marines des côtes du Nord. se Si J'ajoute à ces mémoires celui de M. Manoury sur les Diato- méêes de l'embouchure de la Seine, qui ne donne guère que des espèces communes et qui parut en 1879, j'en aurai fini avec les travaux de ce que j'appelle la deuxième période de l'Etude des Diatomées. | Vers cette époque, en effet, il se produisait un double mouve- ment en avant dans les instruments optiques et dans la littérature diatomique. Le grand perfectionnement des objectifs entre les mains des Tolles, des Powell et Lealand, des Zeiss, Hartnack, Nachet et autres opticiens, l’invention des objectifs à immersion homogène, le perfectionnement des stands et des appareils d'éclairage ve- naient montrer les Diatomées sous un jour souvent tout nouveau. Les figures, estimées si parfaites jusqu'alors, de Smith et de ses contemporains, étaient jugées jusqu'à un certain point incorrectes, ce qui nest pas étonnant si on se représente la manière dont elles étaient faites sur des croquis des auteurs par des dessinateurs de profession. Les progrès de la photogravure et des procédés hélio— LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES Li I graphiques rendaient facile la reproduction des dessins originaux des auteurs, et c’est alors que commença la série des belles publi- cations sur les Diatomées. Le grossissement des figures porté au moins à 600 diamètres permettant de reproduire des détails trop fins pour le grossissement antérieurement admis de 400, ainsi que les procédés de réduction par la photographie rendant facile le _ dessin de ces détails, amenaient l’établissement à un prix relative ment bas des belles planches de MM. Schmidt, Van Heurck, Gru- now et Clève. Avec le grand nombre des formes figurées, surtout par Schmidt, les listes publiées prenaient une précision inconnue jusqu'alors, et lorsqu'elles étaient établies sur des observations faites au moyen de bons objectifs, les déterminations devenaient singulièrement sûres. !/ : . Ces travaux sont inaugurés en 1880 par la belle étude de M. Brun sur les Diatomées des Alpes et du Jura, ouvrage précieux où les espèces d’eau douce sont soumises, au point de vue de la syno- nymie, à une critique éclairée. Ce travail a été complété en 1884 par un mémoire sur les Diatomées pélagiques du lac de Genève. En 1880, M. Comère publiait une liste des Diatomées des envi- rons de Toulouse, et moi-même, en 1881, une étude bien incom- plète sur celles du Midi de la France. Le nombre de nos récoltes personnelles était insuffisant, et surtout faites dans des conditions telles que je ne pouvais guère v trouver de raretés. Le mémoire de M. Lemaire, en 1881, nous donne le Catalogue des Diatomées des environs de Nancy et de la plaine vos- _gienne. ; En 1885 parait le texte du bel ouvrage du docteur Van Heurck qui détermine les Diatomées de la Belgique. Les types publiés par le célèbre diatomiste donnent, en outre, plusieurs préparations pro- venant de France, principalement de la Normandie et des Vosges. M. Paul Petit a publié plusieurs petites listes locales très intéres- santes sur les Diatomées de la Rhune, des Ardennes, de l'ile de Ré, des eaux thermales de la Boutboule et des lacs des Vosges. M. Guinard a signalé les espèces recueillies dans une excursion aux gorges du Tarn, et M. Belloc une liste de celles des Pyrénées. M. Tempère publie actuellement des séries de préparations des Diatomées françaises. _ Enfin, j'ai publié une liste de Diatomées saumâtres du Médoc et une étude sur les Dialomées de la baie de Villefranche (Alpes-Maritimes), où grâce aux sondages et aux récoltes pélagiques faits pour moi par le laboratoire de Zoologie maritime, J'ai trouvé un assez grand nombre de formes rares ou nouvelles. J'ai, en outre, en portefeuille plusieurs listes assez intéressantes de Diatomées : celle des espèces du golfe de Gascogne, établie sur 218 Ta LES DIATOMÉES une belle série de récoltes que M. P. Petit à eu l’obligeance de me communiquer ; celle des espèces de la France centrale, établie sur les récoltes que j'ai faites aux environs de Bourges et sur les très nombreuses récoltes que m’a adressées M. le chanoine Durin, de Moulins et de l'Allier: enfin, une liste assez incomplète, mais très intéressante, de Diatomées d'Auvergne, faite sur des préparations envoyées par M. Roux, du Buisson (Puy-de-Dôme) Si l’on y ajoute les quelques espèces que l’on peut glaner comme françaises dans les ouvrages de Smith, Rabenhorst, Grunow, etc., on aura une idée des documents que j'ai eu entre les mains pour la rédaction de la liste ci-après. On voit notamment qu'outre les documents imprimés, j'ai mis à contribution un certain nombre de documents inédits : le catalogue de l’herbier de M. de Brébisson, les listes complémentaires qu'ont bien voulu me fournir MM. Gui- nard et Leuduger-Fortmorel, et celles que je n’ai pas cru devoir publier et que je possède. Si tous les Diatomistes français qui ont de semblables listes inédites veulent bien s’en servir pour compléter ce travail, nous aurons sous peu une liste assez complète de nos richesses diatomiques. 2s En résumé, nous connaissons comme espèces d’eau douce: celles de la Belgique, qui doivent bien ressembler à celles de la France septentrionale ; — celles des Vosges et des Ardennes, par les tra- vaux de MM. P. Petit et Lemaire; — celles des environs de Paris (P. Petit); — celles de la France centrale et de l'Auvergne (W. Smith et moi); — celles des Alpes et du Jura (Brun); — du Lan- euedoc (Guinard, Comère et moi), et des Pyrénées (W. Smith, Belloc et moi). — Les espèces d’eau douce étant sensiblement les mêmes partout, nous avons bien des chances de connaitre toutes celles de France. Pour les espèces marines, nous connaissons bien celles de Bel gique (V. Heurck), de la Manche et du Finistère (Leuduger-Fort- morel), de la Normandie (de Brébisson), du golfe de Gascogne et de l'embouchure de la Gironde (M. P. Petit et moi), du bas Languedoc (Guinard et moi), de la côte de Provence et des Alpes-Maritimes (de Brébisson et moi). Il semble qu’il n’y ait guère plus à explorer que les côtes de Vendée et celles des Pyrénées-Orientales pour avoir une idée complète des Diatomées de nos côtes ; 1l n’en est rien cepen- dant. | Cela tient à ce que, jusqu’à présent, on n’a guère exploré que les rochers et les sables marins accessibles, et que l’on a peu recherché les espèces données par les sondages et les récoltes pélagiques. Les sondages sont moins importants sur l'Océan, où la marée laisse à découvert des espaces considérables, que dans la Méditer- ranée, où l’on n’a pas d’autre moyen de connaïtre les espèces de PR RS Pr EE ET LISTE DES DIATOMÉES GRANÇAISES 219 fond. Les Diatomées ainsi récoltées sont généralement remarquables, mais difficiles à isoler. Les récoltes pélagiques ont donné et donne- ront encore de belles espèces, et surtout en abondance des espèces réputées très rares jusqu'ici, puisque l'on n'en connaissait que les quelques échantillons ramassés par hasard sur les algues ou au fond de la mer. _ Quoi qu'il en soit de ces restrictions, les données que nous possé- dons aujourd'hui sur les Diatomées françaises m'ont paru assez complètes pour qu'il y ait intérêt à les fixer, ne füt-ce que pour servir à mesurer plus tard l’espace parcouru. Le L'établissement de cette liste a soulevé à chaque pas d’embarras- sants problèmes de synonymie, la même espèce étant désignée différemment par plusieurs auteurs. J'ai cherché à les résoudre de mon mieux, mais j'ai éliminé de ma synonymie les noms hors d'usage des premières listes de M. de Brébisson, qui n'auraient fait qu'allonger inutilement mon travail. | On ne doit pas perdre de vue, d’ailleurs, qu'il ne s’agit pas ici d'un travail critique, mais simplement d’une liste aussi complète que possible des Diatomées françaises ; aussi les observations sont- elles aussi rares que possible, et les espèces plutôt augmentées an détriment des variétés. | Dans l'établissement d’une liste méthodique, il y aura à refondre bien des espèces et à éliminer certaines variétés fondées sur des caractères bien faibles, mais que J'ai maintenues ici parce qu'elles étaient données par les auteurs. V'ai fait une chasse scrupuleuse aux doubles emplois, et j'ai serré ma synonyme autant que possible; il y a néanmoins un certain nombre d'espèces sur le compte desquelles je n’ai pas pu m'édifier complètement. Je serai infiniment reconnaissant aux diatomistes qui auraient des additions ou des corrections à faire à ma liste de vouloir bien me les adresser pour un travail ultérieur. \ L à H, P. ABRÉVIATIONS Je n’ai mentionné pour chaque espèce que ou de la ‘figure ta qu'il me Po le plus utile de consulter. 7 A. S. Ail. — Ad. Schmidt, Atlas der Diatomaceenkunde. À. S. Nords. Diat. — Ad. Schmidt, Nordsee Diatomaceen. Bréb. D. G. —- Brébisson, Diatomées de Cherbourg. | Brun. À. J. — Brun, Diatomées des Alpes et du Jura. E. Mikro. — Ehreubere, Mikrogeologie. : Greg, D. C. — Gregory, Diatoms of the Clyde. Cru 1860, 63 ou 65. — Mémoires de Grunow à cette date dans la Botanische Gesellschaft. J. de M. — Journal de Micrographie. K. K. Bacc. — Kuützimg, Kieselschaligen Bacilarien. K' SA) 2 Kützino SL Algarum. M. J. — Micrographic Journal. O. M. I. D. — O’Meara, Zrish Diatomaceæ. H. P. Villefr. — H. Peragallo, Diatomées de Villefranche. Sm. B. D. — W. Smith, of British Diatomacecæ. T'::M,S: A of the Roy. Microscopical Society. V. Syn. — Van Heurck, Synopsis des Diatomées de Bet gique. HP: Nota. — Les r noms d'espèces écrits en italiques sont considérès comme synonymes. — Les espèces d’eau douce sont marquées d’un astérique MP celles qui ont êté signalées comme vivant dans l’eau douce at l’eau salée du signe °. La Lettre M désigne les espèces marines. 7 A2 PR AE NE ER BA Le AN, DC TA ER der 7 RE TENTE Le RARE OR RER RD NS PA De PUR LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 291 | ACHNANTHES : Areinis Grun. —(V. H. Syn. 27, 1.39, 40).— Belgique, V. Heurck. : AcezuriNans Grun. — (Cleve, 1880, p. 19), embouchure de la : Somme, Leuduger. - Alvestris Breb. — Achnantidiwm flexellum var. *Buassozærriana CL. (V.H. Syn.27,f.27, 28).— Belgique, V. Heurck; Auvergne, Toulouse, H. 2. ? previes Ag. (V. H. Syn. 26, f. 10, 12). — Très répandu. | *CoarcrarTA Breb. (V. H. Syn. 17, f. 20). — Belgique, V. Heurck ; D Normandie, Breb.; Centre, Peragallo; Auvergne, Smith. D Conrortia, Var, OTRANTINA Rab. — Normandie, Brebisson. * CoARCTATA, Var. SIGMOIDEUM Breb. — Normandie, Breb. Cryptocephalum Naeg. — A. minulissima Var. *DeccaruLum K. (V. H. Syn. 27, f. 3, 4). — Répandu. D © PuusK (V. H. Syn. 27, f. 16, 19, = 4. Lerblent Ag). Du Très répandu. > *GieserurA Cl. (V. H. Syÿn. 97, f. 41, 49). — Pyrénées, H. P. ù “Hunearrca Breb. (V. H. Syn. 27, f. 1,2). — Belgique, V.H.; ’ Centre, Toulouse, H. P. *inrermenrA K. (K. Bacc. 20, f. 6). — Falaise, Breb. È *LanoroLaTUM Breb. (V. H. Syn. 27, f. 8-11). — Très répandu. 4 Leiblenii Ag. = A.emilisK. | $ *Lineare Sm. (V. H. Syn. 27, f. 31, 32). — Vaucluse, Sm.; À Belgique, V.H. 1e LoncrPes Ag. (V. H. Syn. 26, f. 13, 16). — M. — Très répandu. _ *MICROCEPHALUM Ke OVH Suni2rit 20,28) Paris, Petit; eo Médoc, H. P.; Pyrénées, Belloc. à *Mmumssma E. (V. H. Syn. 27, - 87, 38). — Répandu. 4 *MnurissmMa, Var. CRYPTOCEPHALA (V. H. Syn. 27, f. 41,42 — 4. cryptocephalum). — Toulouse, Pyrénées, H. P.; Nor- mandie, V. H. : Parvuza K. (V. H. Syn. 26, Î. 25, 28). M.— Océan, assez répandu. SaLrNA K. (K. Bac. 20, f. 5. — À. brevipes !!) M. — Cherbourg, Bréb. SuBsEssiLis K. (V. H. Syn. 26, f. 24, 24). M. — Très répandu. *TRINODE E. (V: H. Syn. 27,2. 0-52) — Pyrénées, Sm. ACHNANTHIDIUM l *FLEXELLUM Breb. (V.H. Syn. 26, f. 29-31). — Très répandu. *FLEXELLUM, Var. ALPESTRIS Brun. Alpes et Jura, Brun. ES RAS YSS AN EEE DOS FU ÈCLES DIATOMÉESS 2 FT TRS ACTINOCYCLUS Crassus Sm. (V. H. Syn. 124, f. 6-8). M. — Assez répandu. EHRENBERGII Ralfs. (V. H. Syn. 193, f. 7). M. — Répandu. FULYUS Sm. (V: H. Syn. 195, f. 2). M. — Océan, Méditerranée C2). 1 Moniliformis À. S. — A. nt Re 3 Ovalis Roper. — À. Roperit. 1504 Razrsir Sm. (V. H. Syn. 193, f. 6). M. — Répandu ; le type est rare | dans la Méditerranée. RALFSH, Var. sPARSUS Greg. (Greg. in M. J. vol. IL, 4, f. 41 et T.M.S., vol. V., 1, f. 47). — . répandu. | RoPpEeru Grun. (V. H. Syn. +25: f. D, 6. — Coscinodiscus et pie nocyclus ovalis — Eupodiscus Roperii, Breb. ).M 2 S Sugricis (Greg.) Ralfs. (V. H. Syn. 124, f. 7). — Très nantes Se TEXELLUS Breb. (Breb. D. C.f.9, sub Eupodiscus). M — Cie du- Nord, Leud.; Cherbourg, Breb.; Villefranche, H. P. ACTINOPTYCHUS AREOLATUS E. (A. S.Atl., 4, f. 9; 29.4). M. — Côtes- du-Nord, Leud. FA Ehrenbergii. = ACTINOCYCLUS. - | SENARIUS E. — M. — Répandu; n’est qu'une variété de l'undu- latus. SPLENDENXS Shadb. (V. H. Syn. 190, f. 1. — — Actinosphænia). — Calais, Dalton; Finistère, V. Heurck ; Villefranche, H. P. rÈ SPLENDENS, Var, HALYONYX (V. H. ae 119; É:3):2 __ Villefranche, 4 HP, 54 UXDULATUS E. (V. H. Syn. 22, f. 1-3: A. S. AtL., LE 4 et varié— | tés 6, 8, 40, 19-44, 16, 18, 20-narius. — Très rss HS (et v. snicrosticta, Villefranche). 32 ACTINISCUS | # Sexfurcatus, Biseptennarius, etc. = Bacteriastrum varians.- AMPHIPENTAS | | Alternans E. = Aiïnphitetras antediluviana var. AMPHIPLEURA Danica K.— Navicula fusiformis var. Infiexa Breb. — Okedenia inflexa. ne er “PELLUCIDA K. (V.H: Syn. 17, Ï. 14, 15). resté pandus ee LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 223 Rigida K. — (Nitzschia sigma, Var. rigida). _Sigmoidea — (Nitzschia sigma, Nar. rigida). AMPHIPRORA Aremoota Breb. — NAVIC ULA. s / ALaArA Sm. (V. H. Syn. 22, f. 44, 12). M. — Très répandu. _ Compexa Greg. (Greg. D. C., 4 f. 62). M. — Cherbourg, Brebis- son ; Côtes-du-Nord, Leud. Consrriora Sm. (Sm. B. D., 15, f. 196). M. — Normandie, Cher- bourg, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud.; Finistère, Crouan. ConTRAGTA (11). — Languedoc, Guinard. | Decussara Grun (V. H. Syn. 22, Î 13). — Le Groisic, H. P.; Temp. et Petit. Dinvma Sm.(Sm. B. D., 15,f. 195). M.— Carteret, Cherbourg, Breb. Durcex Donk. (V. H. Syn. 22 £ 48). — Normandie, Breb. ; Côtes-du-Nord. Leud.; Belgique, V. Heurck. Ececans Greg. (V. H. Syn. 22, f. 45, 16). M. — Belgique, V. A; Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefranche. H. P. | : { Crrcorrana Greg. (Greg. T. M. S., 1857, 1, f. 51). M. — Côtes-du- | Nord, Leud.; Villefranche, H. P. Koranœu Breb. (K. S. A., p: 93)! — Cherbourg, Breb.; emb. de la Seine, Manoury. | Latestriata Breb. = SCOLIOPLE URA. | _ LeprpoPTERA Greg. (V.H. Syn. 22,1. 2,8— A. Quarnerensis Grun). . — Très répandu. ne Maxima Greg. (Greg. D. C. 4, Ê. 61) M. — Belgique, V.H.; Nor- mandie, Cherbourg, Breb.; Mousse de Corse, Villefranche, H. P. . MEDITERBANEA Cruns (V. A Syn. 99, D 14) — Côtes-du-Nord, Leuduger; Villefranche, H. P. OnNara Bail. (V. H. Syn. 225, f 5). — Belgique, V.H. °PazuposA Sm. (V. H. Sÿn. 29, f. 10). — Subm. — Répandu. Pricara Greg. (V. H. Sÿn. 99.bis f, 41). M. — Côtes-du-Nord, Leuduger. PusizA Greg. (Greg. D. C. 4 f. 56). M. — Assez répandu. Quarnerensis Grun. = À. depidoptera. *RrvuLarts Breb. in litt. — Falaise, Breb. Van Heuroku Grun. — M. — Belgique, V. H. Vrrrea Sm. (V. H. Syn. 22, f. 7, 9). M. — Répandu. | : AMPHITETRAS ; ANTEDILUVIANA E. (V. H. Syn. 109, f.4, 5). M.— Très répandu. ANTEDILUVIANA E. Var. Ê CRUCIFORMIS Sm. — M. — Midi de la France, Smith. 224 _ LES DIATOMÉES ANTEDILUVIANA E. Var. Y PENTAGONALIS. — Amphipentas alter— nans. — Répandu. ï | ANTEDILUVIANA Æ. Var. À. S. ATL. 99 f 4 Villefranche, H.P.,°01e, AMPHORA ABBREVIATA Bleish. — À. affinis K. | Aer ACUTA Greg. (A. S. Atl. 26, f. 19, 20). — Côtes-du-Nord, Leudu— ger; Languedoc, Guin.; Villefranche, H. P. : | ACUTIUSCULA K. (V. H. Syn. 1,f. 13), M. — Cherbourg, Breb. ; Belgique, V. H. : : “AFFINIS K. (V. H. Syn. 1, f. 2. — 4. abbreviala).— Très répandu. Af finis Sm. nec K. = À, commutata. de cie J ALATA H. P. (Diat. Villefr., 2 f. 11). M. — Villefranche, H. P. ANGULARIS Greg. (V. H. Syn. 1, f. 21: À. S. At]. 95f. 83). — Bel- gique, V. H.; — Villefranche, Languedoc, H. P. ANGULARIS Var, HyBRIDA Grun. (V. H. Syn. 1, f. 21). — Belgique, V.H. | ANGUSTA Greg. (A. S. Ail. 96, f. 65).M. — Languedoc, Guinard, ARENARIA Donk. (A. S. Atl. 40, f. 8, 10, 12). M. — Répandu. Atomus K. = Navicula atomus. | BIGIBBA Grun. (A. S. Atl. 95, f. 74, 15). M. — Côtes-du-Nord, Leuduger. : : | BiNonis Greg. (Greg. D. C. 4, f. 67). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Méditerranée, H. P. hu BOREALIS K. (V. H. Syn. 1, f. 20: À S. Al. 26, Ï. 98). M — | Cherbourg, Breb.; Belgique, V. H.; sub A. saina v. minor. .… BRIOCENSIS Leud. (Soc. B. Micr., 1876). — Côtes-du-Nord, Leud. CINGULATA CI. (A. S. Al. 26, f. 7). M. — Emb. dela Somme, Leud. COFFEAEFORMIS K. (A. S. Al. 26, f. 56-58). — M. — Normandie, Breb. COFFEAEFORMIS, Var. FiscHERI K. — Normandie, Breb. CommuTATA Grun. (V. H. Syn. 4, f. 14. — A. affinis, Sm. nec K. — Répandu. ; COMPLEXA Greg. (Greg. D. C. 5, f. 91). — Côtes-du-Nord, Leud. COSTATA Sm. (Greg. D. C. 55, f. 99). M. — Assez répandu. CRASSA Greg. (A. S. Ail. 38, f. 16-20). — M. Côtes-du-Nord, Leud.; Manche, Villefranche, g. de Gascogne, H. P. CRASSA, Var. PUNCTATA Grun. (AS SA 284 30-33). — Côtes- du-Nord, Leud. ; Villefranche, H. P. CRASSA, Var. À. S. ArL. 89, f. 27. — Villefranche, H. P. CRASSA, Var. A, S. ATL. 39, f. 30. — . LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 225 CymgirerA Greg. (A. S. Atl. 95, f. 17-19. — 39, f. 18). M. — Répandu. on DuBia Greg. (A. S. Ail. 27, fn 20 20 MS Côtes-du-Nord, Leud. Ecuprica K. (K. Bac. 5, f. 31). M. — Carteret, Breb. ELoncara Greg. (Greg. D. C. 5, f. 84). — M. — Villerville, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud.; Mousse de Corse, Breb.; Méditerranée, ; H. P. Ercanensis Greg. (Greg. D. C. 4, f. 71). M. — Côtes-du-Nord, Leu- duger. | - Excisa. Greg. (Greg. D. C. 5, f. 86). — M. — Côtes-du-Nord, Leuduger. | ExiquA Greg. (Greg. D. C. 5, f. 75). M. — Si-Waast, Breb.; Côtes- Le du=—Nord, Leud.; Golfe de Gascogne, H. P. Fascrara Greg. (Greg. D. C.8, f. 71). M. — Villefranche, H. P. FcexuosA Grev. (A. S. Atl. 25, f. 82). M. — Chausey, Leud. FLoumnensis Grun. (A. S. Atl. 25, f. 24). — Languedoc, Guinard. *GLoBuLosa Shum. (A. S. Al. 26, Ï. 100). — Toulouse, H. P. *GLOBULOSA, Shum. Var. PERPUSILLA (V. H. Syn. 1, f. 11). — Toulouse, H. P. Gracuus E. (V. H. Syn. 4, f. 3. — A. S. Ai]. 96, f. 97). — Belgique, V. H.; Toulouse, Médoc, H. P. ‘ GRANULATA Greg. (A. S. Aïil. 27, f. 66). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. GRANULATA, Var. Greg. D. C. f. 96e. — Villefranche, H. P. GreviLuiANA Greg. (A. S. Atl. 95, f. 41). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. Humicola Gr. = À. Normanni. : HyaziNa K. (A. S. Al. 26, f. 52-55). M. — Répandu. Incurva Greg. — À. ovalis. InrLarA Grun. (A. S. Ail. 95, f. 29). M. — Villefranche, H. P. INFLExA H. L. Sm. — Okedenia inflexa. ; Lagvis Greg. (A. S. Atl. 26, f. 8). M. — Normandie, Breb.; Côtes- du-Nord, Leud.; Manche, golfe de Gascogne, H. P. Lagvis, Var. à Greg. — Côtes-du-Nord, Leud. | LagvissrmA Greg. (V. H. Syn. 1, f. 15. — A. S. Ail. 26 f. 13, 14). — Belgique, V. H.; Côtes-du-Nord, Leud.; Normandie, Breb. LanceoLaTA CI. (M. J., 1874, 8, f. 8). M. — Normandie, Breb. 4 LingaTa Greg. (A. S. Atl. 26, f: 59). M. — Répandu. 4 LiNgoLATA E. (V,H. Syn. 1,f. 23.— A.S. At. 26, f. 51.— A .tenerakK. | — À. plicata Greg.). — M.— Cherbourg, Normandie, Breb.; ni. Emb. de la Seine, Manoury ; Languedoc, Guinard. ï. Lirroraus Donk. (A. S. Atl. 26, f. 45). — Normandie, Breb.; Chau- 1 sey, Leud. 226 LES DIATOMÉES LyrarTa Greg. (V. H. Syn. 1, f. 22. A. S. Ail. 26, f. 2). — Me - Répandu. Le MaciLenTA Greg. (A. S. Atl. 26, f. 60). M. — Languedoc, Guinard. MARINA Sm. (A S. Atl. 27, f. 14). M. — Répandu. Minutissima Sn. = À. pediculus Grun. MEMBRANACEA Sm. (Sm. B. D. 2, Ï. 29. — 4. ostrearia??). — Cè- tes-du-Nord, Leud .; Norniandie Breb. Mucronäta H. L. Sm. = AURICULA H. P. ; Nana Greg. (A. S. Atl. 27, f. 67, 68). M. — Normandie, Brebisson; Villefranche, H. P. | | Nogizis Greg. (Greg. D. C. 5, f. 87). — Le Léjon, Leud. NorMANNt Rab. (V. H. Syn. 1, f. 12. — A. S. Ail. 26,f. 90,92. —A. humicola).— Belgique, V. H.; Centre, H. P. : OgTusa Greg. (A. S. Atl. 40, f. 4-7). M. — Méditerranée, Breb.; Guinard HP}. OgrusA. Var. A. S. 40,f. 17. — Villefranche, H. P. *OceLLATA Donk. (V. H.: Syn. !, f.: 26). — Belgique, V. H; Falaise, Breb. nue °OsTREARIA Breb. (A. S. Atl. 26, f. 33). M.? — Normandie, Breb.; golfe de Gascogne!!, H. P. °OsrREARIA Breb. Var. BELGICA Grun. — Belgique, V. H. °OvaLis K. (V. H. Syn. 1, f. 1). — Très répandu. °OvaLits K. Var. ELLIPTICA. —- Paris, Peut. *PepiouLus Grun. (V. H. Syn. 1, f. 6, 7). — Répandu. *PepicuLus Grun, Var. ExILIS. — Toulouse, Auvergne, H. P. *Pgpicuzus Grun. Var. MINUTISSIMA. — À. ninuhssüna SM. — Répandu. PELLUCIDA Greg. (A. S. Atl. 27 f. 41, 37, 65). — GORE TO ROpe Leuduger ; Médoc, H. P. PerpusiziAa Grun. (V. H. Syn. 1, f. 11). — Belgique, V.H. Plicata Greg. = A. lineolata E. PorceLLus, Kitton. (A. S. Ail. 39, f, 15-17). he HD: PoRcELLUS. Var. NOVA CALEDONICA (A. S. Atl. 26, f. 16-24). — Vil- lefranche, H. P. 1: 64 PRoBoscIDEA Greg. (Greg. D. C. _ Ÿ: 98). — Villefranche, H. P. ProrEus Greg. (A. S. Ail. 27, f. 2, 8, 5, 6). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; volle de Gascogne, H. d. Villefranche, H. P. PusizLa Greg. (Greg. D. C. 6, f. 95). M. — Normandie, Breb, QUADRATA ce. a D. C. 3, f. 85). — Côtes-du-Nord, Leud. RHOMBICA Kitton! (A (A. S. Atl. 40, f. 39). M. — Villefranche, H. P. RoBusTA Greg. (A. : AL. 21, f. 39, 40). — M. — Répandue. RoBusra. Var. A. S. Atl. 27, f. 38. — Villefranche, H. P. SALINA Sm. (V. H. Syn. 4,.f 19.-— À. S. Ail. 26 f. 81), M. — Répandu. | LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES Dour SARNIENSIS Greg. (A. S. Ail. 25,f. 80). — Côtes-du-Nord, Leu— _ duger. ta SpsoTaBiuIS Greg. (A. S. Atl. 40, f. 20-23). — Côtes-du-Nord, Leu- duger ; Mousse de Corse, Breb.; Villefranche, H. P. AR _SPECTABILIS, Var. MINOR. — Côtes-du-Nord, Leud; Villefranche, HP: Suerruis CL. — Embouchure de la Somme, Leud. SuLcara Breb. (A.S. Ail. 27 f. 19, 18). — Répandu. Tenera Sm. = À. lineolata K. Turcrna Greg. (A. S. Atl. 25, f. 31). — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, Médoc, H. P. : de Varina H. P. (H. P. Villefr. 8, f. 25). — Villefranche, H. P. VENETA K. (V. H. Syn. 1,f.17.— A. S$. Ail. 27,f. 46).— Midi, H. P. VenTricosA Greg. (Greg. D. C. 4, f. 68). — Côtes-du-Nord, Leud.; Languedoc, Guinard; Villefranche, H. P. ie de À Se All O7 49, = Nilletranche,; H:-P, 6n A 5, Ai 271,98. — ” SP. A: S7 AU. 281: 18: — . SP-: À. S. At. 89 f 24. — ASTERIONELLA BLEAKELEYI Sm. (V. H. Syn. 52, f. 1). — Villefranche, H. P. *Formosa Hass. (V. H. Syn. 51 f. 19, 20). — Normandie, Breb.; Alpes et Jura, Brun. : *Formosa. Var. gracrzuMma Grun. (V. H. Syn. 51, f. 22). — Belgique, V. H. | iv | *Formosa. Var. iNFLATA (V.H. Syn. 51, f. 23). — Belgique, V. H. Razrsir Sm, (V. H. Syn. 52, f. 2). M. — Le Croisic, Villefranche, H. P. tbe ASTEROLAMPRA Grevizzer Grev. (Grev. T. M. S., 1860, 4, f. 21). M. Nille— franche, H. P. : Grsvizzer, Var. apriaricA Grun. (V. H. Syn. 127, Î. 12). — Ville- Au franche, HP. Ÿ _ GREVILLET, Var. EXIMIA Castr. (Castr. Chall. Exp. 5, f. 6). — Ville- franche, H. P. à MaryLanNDIca E. (T. M. S., 1860, 2, f. 13). — Le Croisice, Cette, Vil- lefranche, H. P. k MarvranDica. Var. masoR. (T. M. S., 1860, 9, f, 14). — Villefranche, H. P, 228 LES DIATOMÉES ASTEROMPHALUS ARACHNE Breb. (A. S. Atl. 38, £. 3). — Villefranche, H. P. RoBusTus Castr. (H. P. Villefr. f. ). — Villefranche, H. P. ATTHEYA | DEcora Wist. (T. M. S., 1860, 7, f. 15). — Normandie, Breb. AULISCUS Cœrarus Bail. (A. S. All. 32f. 19-20). — Villefranche, H. P CŒLATUS, Var. LATECOSTATA (A. S. Atl. 392). — Côtes-du-Nord, Leuduger; Villefranche, H. P. _ CŒLATUS, Var. (A. S. Atl. 39, f. 12). — Villefranche, H. P. LeuouGern H. P. (H. P. Villefr. 4, f. 32). — Villefranche, H. P. Scuzprus Ralfs. (Schm. Atl. 30, f. 8). — Répandu. AURICULA AMPHITRITIS Castr. (H. P. Villefr. f. 18). — Villefranche, H. P. MUCRONATA (H. L. Sm.). —H. P. — (H. P. Villefr. 6, f. 48. — Ain- phora H. L. Sm.). — Villefranche, H. P. BACILLARIA Cursoria Donk. = Nitzschia cursoria. Paranoxa Gmel. (V. H. Syn. 61, f. 6. — NITZSCHIA). — Très répandu. SoctALIS Sm. (V. H. Syn. 61,f. 8. = NITZSCHIA). — Côtes-du- Nord, Leuduger. | BACTERIASTRUM Curvatuim Shdb. — B. varians. Furcatum Shdb. = B. varians. Hyaznum Laud. (Laud. T. M. S., 1864, 37, f. 7). — Cetie, H. P. VarIANs Laud. (V. H. Syn. 80, f. 3, 5. DR furcatum ei curva- tum). — Cette, Guinard ; Cette, Villefranche, H. P.; Belgique, V. H. BERKELEYA Dizwinur (Ag.). Grun. (V. H. Syn. 16, f. 15. — SCHIZONEMA Ag.). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Finistère, Crouan.; Médi- terranée, Grun., H. P. | * pie LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 229 Fracrcis Grev. (V. H. Syn. 16, f. 12). — Normandie, Breb.; Finis- l: tère, Crouan.; Méditerranée, Guin., H. P.; Midi de la France, 0 Smith. | Fracrus, var. ADRIATICA K. (K. Bacc. 22, Î. 4). — Normandie, Breb.; Finistère, Cr. ie Micans Lyngb. (V. H. Syn. 16, £. 11. = Raphidoglœæa K. = Ho- : mæocladia penicillata). — Normandie, Breb.; Côtes-du-Nord, : Leud.: Belgique, V. H. | Oprusa (Sm.). Grun. (V. H. Syn. 16, f. 16. — Schizonema. — ne Coôtes-du-Nord, Leud.; Finistère, Crouan. ParasrriouM (V. H. Syn. 16, f£. 19. — SCHIZONE MA). — Côtes- _ du-Nord, Leud.; Finistère, Crouau. | Pumrza (Ag.). Grun. (V. H: Syn. 16, 1. 13. — SCHIZONEMA et HOMŒOCLADIA). — Normandie, Breb.; Finistère, Crouan., Villefranche, H. P. RuriLans (Ag.). Grun. — Schizonema rulilans et implicatum. — Répandu. RUTILANS, var. viRiDis. — Belgique et Normandie, V. ff. Biblarium. Crux, Glans, speciosum. — Tetracyclus lacustris. BIDDULPHIA AurirA Lyngb. (V. H. Syn. 98, f. 4, 9). — Très répandu. AURITA, var. MINIMA (V. H. Syn. 98, f. 11-13). — Belgique, V. H.; % Villefranche, H. P. : | Barsevs Sm. (V. H. Syn. 10, f 4, 6. — B. mobiliensis, Bail.). M. he — Répandu. se F GranuLarA Roper. (V H. Syn. 99, f. T, 8). M. — Belgique, V. H. L Lagvis Roper. (V. H. Syn. 104, . 8, 4). M. — Normandie, Brebis- son; Languedoc, Guinard; Belgique, V. Heurck. Mobiliensis Bail. — B. Barueyti, Sm. __ Ogrusa Ralfs. (V. H. Syn. 100, f. 11-14). M. — Côtes-du-Nord, 1 Leud.. _ PuLcxELLA Gray (V. H. Syn. 97, f. 1-5). M. — Trés répandu. Raprira Roper. (V. H. Syn. 105, f. 12. — Cerataulus Smithit | — Eupodiscus radiatus). M. — Répandu. 4 Regina Sm. (V. H. Syn. 98, f. 1). M. — Villefranche, Languedoc, É H. P. 1 Ruompus Sm. (V. H. Syn. 99, f. 1-3). M. — Assez répandu. RHoMBUS, var. rrréonA Cl. (V. H. Syn. 99, f. 9. — Tr. sériolatum et T. Biddulphia, E.). — Languedoc, Guinard; Belgique, V. Heurck. 8 230 LES DIATOMÉES Roperrana Grev. (V. H. Syn. 99, f. 4-6). — Languedoc, H. P. Tuomevt Pritch. (V. H. Syn. 98, ï. 2, 3). M. —_ Mousse de Corse, Breb.; Villefranche, H. P. | TURGIDA Sm. (V. H. Syn. 104, f. 1, 2. — Cerataulus turgidus E.). — Cotes-du-Nord, ue | Finistère, Crouan; Belgique, V. Heurck. BREBISSONIA Bock TI (E.).Grun. (= Navicula, Cocconema et Doryphora Bœc- kii). À. D. — Languedoc, Guinard. CAMPYLODISCUS AprraTicus Grun. (A. S. Atl. 16, £. 13). M. — Villefranche, H.P. ADRIATICUS, Var. MASSILIENSIS (A. S. Ail. 46, f. 14). M. — Ville franche, HP; ADRIATIOUS, Var. A. S. Atl. (16, f. 18). M. — Villefranche, H. P. ANGuLarIs Greg. (A. S. Ail. 48, f. 7). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Mousse de | Corse, Breb.; Villefranche, H. P. | Argus Bail. — C. echeneis E. BicostTATus Sm. (A. S. Atl. 55, f. 4, G). LS bhobo Breb.; Bor- deaux, H. P.; Océan, Sm. CLypeus E. (A. S. Al. 54, £. 7, 8). M. — Belgique, V. H.; Nor- mandie, Mousse de Corse, Breb.; Embouchure de la Seine, Manoury. #*Cosrarus Sm. (A. S. Atl. 54, f. 9-16. — C. hibernicus E. — C. noricus var.). — Répandu. *CoSTATUS, var. B. — Pyrénées, Sm. CREBRECOSTATUS, Var. SPECIOSA (A. S. Ail. 15, f. 16). — Villefran- che, HP: CrIBrosus Sm. — C. Echeneïs E. Decorus Breb. (A. S. Atl. 14, f. 14, 15). M. — Répandu. DECORUS, var. PINNATA H. P. (H. P. Villefr. 1, f. 1). — Villefran- che, H. P. Ecneners E. (A. S. Ail. 54, f. 3-6. — C. Argus et cribrosus). — Répandu. Exmius Greg. (A. S. Atl.. 15, f. 8). — Côtes-du-Nord, Leud.; Mousse de Corse, pre VHCRARENRS H. P. Exmius, var. Grun., 1862 ExIMIUS, Var. BRIOCENCIS (A. s. AL 5 2) — EGées du-Non Leud.; golte de Gascogne, H. P. FLUMINENSIS Grun. (A. S. Atl. 14, £ $. — Villefranche, H. P. Hibernicus E. — C. costatus Sm. Hopesonis Sm. (Sm. Brit. Diat. 6 f. 63). — Assez répandu. =) & rt pe RAS EN EE 71 FU AS SES Lee SES GPA RARE Es DE LV 0 > NO PAR Te CT Le NUL ET RUN D Vie RÉPONSE NT ie AA BRAS API REa SE 1 À ”. HAT ON ARR ND ARS ARTS CAGE 4 D s RAT Ce ue # Je 3 a Ÿ Ron é RNA A: At Tee A OP : : LS LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 231 Horologium, var. Mediterraneus. = C. Mediterraneus, Grun. Imperialis Grun. (A. S. All. 52, f. 7). — Mousse de Corse, Ville- franche, H. P. ImPERIALIS, Var. À. S. (53, f. 7). = Villefranche, H. P. Impressus Grun. (A. S. Atl. 51, f. 10). — Languedoc, H. P. Limgarus Breb. (Greg. D. C. 3, f. 55). — Répandu. Lorenzranus A. S. (A. S. Al. 44, f. 24). — Côtes-du-Nord, Leud.; _ Manche, Villefranche, H. P. MepiTeRRANEUS Grun. (A. S. Al. 7, f. 7. = C. Horologium, Var.). — Villefranche, H. P. #*Norious E. (A. S. Atl. 55, f. 8). — Répandu. Parvuzus Sm. (A. S. Al. 77, f. 2). — Répandu. Productus Johnst. — Surirella lata. Punctatus Bleish. — C. noricus. Radiosus E. — C. noricus. | Razrsu Greg. (A. S. Atl. 14, f. 1-3). — Répandu. Samognsis Grun. (A. S. Ail. 15, f. 49, 20). — Mousse de Corse, Vil- lefranche, H. P. | SimuLans Greg. (A. S. Al. 17, f. 12-14. — C. Thuretii, Breb.).— Répandu. | br : Spiralis Sm. — surirella spiralis. Thuretii Bréb. — C. simulans, Greg. CAMPYLONEIS Voyez COCCONEIS. G CAMPYLOSIRA CYMBELLIFORMIS Grun. (V. H. Syn. 4, f. 43).— Belgique, V.Heurck. .CERATAULUS Pozvymorpaus K. — Biddulphia lœævis. Smiran Ralfs. — Biddulphia radiata. TurciDus E. — Biddulphia turgida. | | CERATONEIS *Arcus E. (V. H. Syn. 87, f. 7). — Très répandu. *ARCUS, Var. AMPHIOXYS Rab. — Alpes et Jura, Brun. CHAETOCEROS ARMATUM West. (V. H. Syn. 81, f. 1-4). — Villers-sur-Mer, Leud.; Belgique, V. H. 2 __ LES DIATOMÉES ATLANTICUM CI. (Cleve, 1873, 2, f. 8). — Yillefranche, H.P. CoarcrarumM Laud. (T. M. S., 1864, 8, f. 8). — Villefranche, H. P. à # " DroxoetA E. — Méditerranée, Guinard, H. P. à D Disrans CI. (V. H. Syn. 82, f. 4). — Villefranche, H. P.. | LE Drversus Cl. (V. H. Syn. 81, f. 5). — Villefranche, H. P. CEST Lorenzranus (V. H. Syn. 82, f. 2). — Villefranche, EH. P. Laupert (T. M. S., 1864, 8, f. 3). — Côtes-du-Nord, Leud. Messanexse Castr. (Castr., 1875, f. 1). — Villefranche, H. P.; Cette, Guinard. 4 Parapoxum Cl. (V. H. Syn. 82, f. 9, 10). — Languedoc, Villefran- che, H. P. PeruvranuM Br. (Br. M. J., 1856, 7, f. 46). — Villefranche, H. P. PERUVIANUM, var. ROBUSTUM Cl. (Cleve, Java, 3, f. 16). — Ville- franche, H. P. | Razrsir Cl. (Cleve, Java, 5, f. 15). — Villefranche, H. P. Waucaamn Br. (V. H. Syn. 82, f. 5). — Répandu. CLIMACOSPHENIA Australis Bail. — CL. moniligera. ELonGara Bail. (Grun., 4862, 6, f. 22). — Répandu. (id. sub Rhi- Ë pidophora et Podosphenia). | 2 MoniniGeRA E. (Grun., 1863, 14, f. 11 — CI. australis).— Mousse :# de Corse, Breb.; Languedoc, Guinard; Villefranche, H. P. À COCCONEIS À Adriatica K. — Cocc. Scutellum, var. ampliata. ALLMANNIANA (Greg.). Grun. (Greg. D. C. 4, f. 20, sub Navicula, peut-être = Cocc. Quarnerensis??) — France, Rab. AmvépaiNa Breb. (V. H. Syn. 30, f. 5). — Normandie, Breb., HP: ‘ Arcus Grun. [CAMPYLONEIS] (V. H. Syn. 98, f. 15, 16). — Nor- | mandie, Breb.; Golfe de Gascogne, H. P. | ARRANIENSIS Grev. (M. J., 1859, 6, f. 2). — Côtes-du-Nord, Leud. Atomus Rab. — Naricula pelliculosa et seminulum. Es Binotata Roper. — Orthoneis binotata. Brirannica Naeg. (V. H. Syn. 30, f. 1, 2). — Villefranche, H. P. Cosrara Greg. (V. H. Syn. 30, f. 11,12). — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. DenricuLara Leud. (Leud., Ceylan, 1, f. 2). — Marseille, Guinard. Depressa K. — Cocc. salina, Rab. DrapHana Sm. (V. H. Syn. 29, f. 15). — Répandu. # l \# t Ù St y Le * 0 1 À \ L, - N'Node EP OP A PET + À 2 re A 3 Ÿ k fs, ds À i 6 ? uf} LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 233 DraprranA Sm. Var. STAURONEIFORMIS (— Cocc. dirupia, var. du- bia). — Assez répandu. 0 | Diruera Greg. (V. H. Syn. 29, f. 13, 14). — Répandu. DiruprA, var. FLEXELLA (V. H. Syn. 29, f. 18, 19). — Mousse de Corse. Breb.; Villefranche, H. P. * Dirupta, var- dubia, Grun. — C. diaphana. Dirupta, var. genuina, Grun. — C. diaphana. Drsrans, Greg. (Greg. D. C. 9, f. 23). — Côtes-du-Nord, Leud.; Vil- lefranche, H. P. Drsrans. var. minima (A. S. Nords. 3, f. 23). — Villefranche, H. P. Excenrrica Donk. [ANORTHEIS| (M. J., 1858, 5, Î. 14). — Norman- die, Breb.; Le Havre, Temp. et Petit. Fimbriata — ORTHONEIS. Flexella Jan. = C. dirupta, var. GreviLer Sm. [CAMPYLONEIS]. (V. H. Syn. 28, f. 8, 9). — Très répandu. : “Hecvemca Brun. (Brun. À. J. 2, f. 1). — Alpes et Jura. Hereronea Hiz. (Hiz. Hond. Diat, Î. 10). — Mousse de Corse, Breb. | | *Lunata — C. placentula, var. Lorenzrana Grun. (H. P., Villefr., Ê. 38— RAPHONEIS Grun.).— Villefranche, H. P.; Cotes-du-Nord, Leud. Major Greg. = C. pseudo-marginala. Marcinara K. (?). — Cherboure, Breb. MEDITERRANEA K. = C. Sceutellum, var. ampliata. *Mouesra K. (V. H. Syn. 30, f. 18-28). — Toulouse?? H. P. Morrissii Sm. — Orthoneis splendida. +NinuLans K. (K. Bac. 4, f. 16). — Falaise, Breb. Nitida Greg. — Raphoneis liburnica. ORnara Greg. (Greg. D. C. 4, Î. 24). — Côtes-du-Nord, Leud.; Vii- lefranche, H. P. + *pgprcuLus E. (V. H. Syn. 80, £. 28-30). — Très répandu. PenicuLus, var. salina — C. salina, Rab. PerLucnA Htz. nec Grun. (Hiz. Rab. Beitr. 6, f. 11). — Dieppe, Temp. et Petit. Pellucida Grun. in Verb. — C. pseudo-marginaia. Peruviana K. = C. Scutellum, var. ornata. Pinnara Greg. (V. H. Syn. 80, f. 6, 7). — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. *PLAGENTULA E. (V. H. Syn. 80, f. 26, 97). — Très répandu. PLACENTULA E. var. cosTATA Br. — Alpes el Jura, Brun. PLAGENTULA, E. var. zingara (V. H. Syn. 30, f. 29-31 — C. lincata). Toulouse, H. P.; Montpellier, Guinard, Donnadieu. PLACENTULA, Var. MINOR. — France centrale, H. P. 234 DES DIATOMÉES PSEUDOMARGINATA Greg. (V. H. Syn. 29, 6 0,210: major Greg. — Répandu. D EE: = Coce. placentula, var. Punctatissima Grev. — Orthoneis splendida. QuaRNERENSIS Grun. (A. Schm. Nords. Diat. 3, Î. 16). — Ville- jranche, H°b° REGALIS Crée var. (H. P. Villefr., 2, f. 19). — . Villefranche, HP: REGINA Johnsi. (?) (H. P. Villefr., 4, f. 84). — Villefranche, H. P. SCUTELLUM E. (V. H. Syn. 29, f. 1-3). — Très répandu. SCUTELLUM E. Var. AMPLIATA = C. Mediterranea). — Mousse de Corse, Breb. SCUTELLUM E. var. 6. Sm. — Var. stauroneiformis. SCUTELLUM E. var. GENUINA — C. éransversalis (Greg. M. J., 1857, 4T. 7). — Côtes-du-Nord, Leud. SCUTELLUM E. Var. ORBICULARE. — Mousse de Corse, Breb. SCUTELLUM E. var. ORNATA (V. H. Syn. 929,f. 6,1 — C. peru- viana K.).— Côtes-du-Nord, Leuduger; Golfe de Gascogne, Villefranche, H. P. SCUTELLUM E. Var. $. STAURONEIFORMIS (V. H. nn 29, £ 10, 41): — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, Splendida — Orthoneïs hiendida: Stauroneiformis Roper. = C. scutellum, var. * Thvaitesii Sm. — Achnantidium flexellum. Transversalis Greg. — C. scutellum, var. genuina. ViLLosA H. P. (H. P. Villefr., 4, f. 35). — Villefranche, H. P. * COCCONEMA Voyez CYMBELLA. COLLETONEMA Exrmium Tw. (Sm. Bret. Diat. 56, f. 350 — PLEUROSIGMA).— Normandie, Breb.; embouchure de la Seine, house Médoc, Agde, H. P. Neglectum — SCHIZONE MA. Subcohærens — SCHIZONEMA. Vulgare = SCHIZONEMA. COSCINODISCES ASTEROMPHALUS Ehr. (A. S. Al. 63, f. 12). — Cette, H. P.; Bel- gique, V. H. CENTRALIS Ehr. (V. H. Syn. 103, f. 13). — Assez répandu. Concavus Greg. (A. S. At]. 59, f. 16). — Assez répandu. Ga LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 235 | CONCINNUS Sm. (M. J., 1858, pl). =—\êe Croisic, H. P.; Belgique, V. H. | Curvaruzus Grun. (A. S. Ail. 57, f. 35).— Golfe de Gascogne, H.P. Deciprens Grun. (A. S. Atl. 59, f. 418). — Médoc, H. P. Denarius À. S. (A. S. Atl. 57, f. 20, 21). — Languedoc, H. P. Devius À. S. (AS. Atl. 60, f. 4-4). — Golfe de Gascogne, Ville franche, H. P. Drvisus Grun. (Grun. Fr. Jos. Land. 4, f. 46). — Villefranche, Hf. P. Fxcenraious E. (A. S. Al. 58, L 49). — Très répandu. - F'ASCICULATUS À. S. (A. S. Atl. 57, f. 9, 10). — Manche, Leud.; Bel- gique, V. H. | Poerrarus-LmBaTus E. (A. S. Atl. 63, Î. 3). Languedoc, H. P. Gros E. (A. S. Al. 64, f. 1). — Villefranche, Languedoc, H. P. Grisaus Grev. (A. S. Ail. 58, f. 1). — Manche, Leud. Lacusrris Grun. (V. H. Syn. C. Î. 42 — Cyclotella punclata). — Assez répandu. LacusTris Grun. var. SEPTENTRIONALIS Grun. — Villefranche, H. P. Lingarus E. (A. S. Al. 59, f. 26-30). — Assez répandu. Margmarus E. necK. (A. S. Aïl. 65, f. 3-6). — Cherbourg, Breb.; Manche, Leud. | Minor E. (A. S. Ail. 58, f. 40 — Melosira angulata Greg.). — Ré- pandu. | : Nimnus Greg. (A. S. At. 58, f. 17). — Assez répandu. Opscurus À. S. (A. S. Al. 64, f. 16-18). — Villefranche, H. P. Ocuzus-mints E. (A. S. Atl. 65, Ê. 4-9). — Villefranche, H. P.; Bel- que, V. H: Ovalis Roper. — Actinocyclus Roperü, — PerroraTus E. (A.S. Atl. 64, Î. 19-14). — Manche, Leud.; Ré, Petit. Punoruzarus Greg. (Greg. D. C. 2, f. A6 — Hyalodiscus stelli- ger??). — Manche, Leud. Raprarus E. (A. S. Al. 50, f.5, 6, 10). — Très répandu. Raprarus E. var. A. S. (Aïl. 60, Ê. 8).— Villefranche, H. P. RaproLaTus E. (A. S. Atl. 60 . 11). — Côtes-du-Nord, Leud. SGINTILLANS Grev. (A. S. Nords. Diat. 3 f.38).— Villefranche, H.P.; : Manche, Leud. | | - Rothi Grun. = C. subtilis, Ehr. Striatus, K. — Cyclotella Dallassiana, Sm. DS Sn Ehr. (AS. At 57, © 1. "0: Rothi, Grun. — Ville- franche, Golfe de Gascogne, H. P.; Belgique, V. H. Gp. À. S. 57, f. 38. — Golfe de Gascogne, H. P. SAS DT. [. 39-— Villefranche, H. P. Sp. À. S. Nords. Diat. : 5, f. 49. — Manche, Leud. LES DIATOMÉES CYCLÔTELLA" eo *ANTIQUA, Sm. (V. H. Syn. OA, 1). — Alpes et Jura, Brun. ; Bel- ' gique, V. H. *BopanicA, Eul. (V. H. Syn. 98, f. 40). — Lac Léman, Temp. et Petit. “ComEnsis, Grun. (V. H. Syn. 93, f. 16, 17). — Lac de Genève, Brun. “Comra, Ehr. (V. H. Syn. 99, f. 16-22). — Pyrenées, Fr. centrale, Toulouse, H. P.; Belgique, V. H. : COMTA, Var. PAUCIPUNCTATA, Grun. (V. H. Syn. 93, f. 20). — Lac de Genève, Brun. | COMTA, var. RADIOSA, Toulouse, Pyrénées, Fr. centr ale, H. P. — Dallassiana — C. striata. “KUTZINGIANA, Ther. (V. H. Syn. 94, f. 1-4). — Très répandu. *MENEGHINIANA, K. (V. H. Syn. 93, f. 11-13. — Très répandu. MENEGHINIANA, Var. RECTANGULATA, Breb. (V. H. Syn. 94, f. 17-19). — Normandie, V. H. MENEGHINIANA, Var. STELLIFERA. (V. H. Syn. 94 f. 22). — Gerardmer, V. H. MENEGHINIANA, Var. VOGESICA. (V. H. Sÿn. 94, f. 14). — Gerardmer. Minutula = Stephanodiscus astrea, var. minutula. *OPERCULATA, K. (V. H. Syn. 93, f. 29, 93). — Très répandu. OPERCULATA, Var. MESOLEIA, Grun. (V. H. Syn. 93, f. 25-98). — Nimes, Falaise, V. H. O. operculata, Sm. nec. Ag. re nodiscus astrea. Punctata, Sm. — Coscinodiscus lacustris. *RECTANGULA, Breb. (V. H. Syn. 94, f. 17-19). — Normandie, Breb. Rotula, Sm. — Stephanodiscus astrea. “STELLIGERA, CI. et Grun. (V. H. Syn. 94, f. 22-96). — Gerardmer, V.'H. ; STRIATA (K). Brun. (V. H. Syn. 992 f. 6-19 — Coscinodiscus stri- atus — Cyclotella Dallassiana Sm.). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Belgique, V. H. STRIATA, Val. INTERMEDIA. (V. H. Syn. 99, f. 10). — Manche, Leud. SUBSALINA [STRIATA var.] (V. H. Syn. 92, f. 11). — Médoc, H. P. CYLINDROTHECA *GRACILIS, Grun. (V. H. Syn. 80, £. 1,2 — Nitzchia lænia). nt Répandu. CYMATOPLEURA Apiculata, Sm. = C. solea var. LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES V 227 Ezcprica, Breb. (V. H. Syn. 55, f. 1.— C. nobilis). — Répandu. ELLIPTICA, var. constricTa, Grun. (V. H. Syn. 55, f. 2). — Alpes et Jura, Brun ; Auvergne, H. P.; Belgique, V. H. *HiserNica, Sm. (V. H. Syn. 55, f. 5, 4). — Normandie, Breb.; _ Midi de la France : Sm. Fr. centrale, H. P. Nobilis, Hass. — C. elliptlica. *RecuLA, Pritch [soLEA, var]. — Paris, Petit. ; Nancy, Lemaire. Alpes et Jura, Brun. *SoLeA, Breb. — (V. H. Syn. 55, Î. 5-1). — Très répandu. | SOoLEA, var. APICULATA, Sm. — Très répandu. SoLea, var. Regula, Grun. = C. regula. CYMATOSIRA | BELGICA, Grun. (V. H. Syn. 45, f. 38-41). — Belgique, V. H. LorenzraNA, Grun (V. H. Syn. 45, f. 42). — Villefranche, H. P. À CYMBELLA +*AgquaLIs, Sm. (A. S. Atl. 9, f. 69). — Pyrénées, Sm. +*Appnis, K. (A. S. Ai. 71, f. 28, 29). — Très répandu. *ALpINa, Grun, (A. S, Atl. T4, f. 44, 45). — Alpes, Brun. *AmpHiICEPHALA, Naeg. (A. S. Al. 9 f. 62-66). — Répandu. *ANGLICA, Lag. (A. S. Ail. 9 f. 63). — Normandie, Breb.; Fr. ne centrale, H. P. | | _ *AsperA, Ehr. [COCCONEMA] (A. S. Ail. 10,139, 33. = Coc- mexicanum). — Alpes et Jura, Brun ; Normandie, Breb.; _ Pyrénées, Belloc, Fossile en Auvergne. Bremii Naeg. [COCCONEMA] — C. lanceolata. | #Cisruza, Hemp. [Cocconema]. (A. S. Atl. 40, f. 24-26. — Cymb. minor). — Répandu.. . | CisruLA, var. (A. S. Ail. 44, f. 24). — Auvergne, H. P. Coffeæformis, Breb. = Cymb. cymbiformis. *CusprpaTA, K. (A. S. Atl. 9, f. 50). — Répandu. CUSPIDATA, Var. ROSTRATA. (Cymb. rostrata, Rab.). — Languedoc, Grun. ; *CymBrroRME, K. [COCCONEMA] (A. S. Atl. 10, Ê. 18 — C. coffeæ- formis — C. helvetica K. nec. Sm.). — Très répandu. *DeicATULA, K. (A. S. Atl. 71, f, 54, 55). — Normandie, Breb. ; Belgique, V.H. *EnrenBerGut, Greg. (A. S. Al. 9 f. 6-9). — Répandu. *EHRENBERGII, Var. MAJOR, GTun. — Charleville, P. Petit. Elegans, Cram et Rab. — C. gastroides. | | *ExosA, K. (A. S. Atl. 71 f. 35, 36), — Toulouse, Fr. centrale, _ H. P.; Paris, Petit. (M. Petit donne cette espèce comme une _ variété du C. turgida, Greg. Or ce Cymbella est un En- 238 LES DIATOMÉES cyonema, qui n’a rien de commun avec la forme en question, qui serait plutôt une variété du C. affinis.) *GASTROIDES, K. (A. S. Atl. 9, f. 4, 2). — Très répandu. *G1BB4, E. [COCCONEMA]. — France, teste Rab. *GRACILIS, E. [COCCONEMA 1. (V. H. Syn.3,f.16— C. scotica Sm.). — Normandie, Breb.; Nancy, Lemaire ; Alpes et Jura, Br.; Pyrénées, Belloc. *GRACILIS, Var. LAEVIS. — Normandie, Breb.; Pyrénées, Belloc. *HELvETICA, Sm. (A. S. Atl. 20, f. 48-21). — Répandu. *HuxGaricA, Brun (A. S. At]. pls 9, 40 et 71). — Fr. centrale, H.P.; *LaEvis, Naeg. (A. S. Atl. 10,f, 23 = C. gracilis, var.).— Répan- du. *LANCEOLATA, E. [COCCONEMAT (A. S. Atl. 10, f. 8-10). — Très répandu. *LANCEOLATA, var. Sm. (A. S. Atl. 10, f. 4). — Paris, Petit. * LBPTOCERAS, E. (V. H: Syn. 2 £ 18). — Répandu. *LEPTOCERAS. Var. ELONGATA. — Languedoc , H. P.; Belgique, V6. *LEPTOCERAS, Var. GRACILIS, E. — Midi, H. P. Lunata — Encyonema gracile, var. *MAcuULATA, K. [COCCONEMA] (A. S. Al. 10, f, 6 = C. variabilis.) — Répandu. | Maxima, Naeg. — Cymb. gastroides. Mexicanum [COCCONEMA] — Cymb. aspera. | *MrcrocePHALA, Grun. (V. H. Syn. 8, f. 36-39). — Midi, H Pyrénées, Belloe. Minor, Ag. — Cymb. cistula. Minuta, Milse — Encyonema ventricosum, fa minuta. *NAVICULIFORMIS, Auersw. (V. H. Syn. 2, f 5). — Normandie, Breb.; Béziers, rite H. fe *OBTUSA, Ce (A. *PARVA, Sm. FGOCCONEMA] (v. H. 2, f. 14). —_ Assez répandu. *PARVA, var. CYMBIFORMIS, Sm. — Tarn, Grun. Pediculus, K. = ENCYONEMA. *PusiLLA, Grun. (A. $S. Atl. 9, f. 36, 37). — Belgique, V. H. *Scorica, Sm. (A. S. Atl. 10, f. 22). — Centre, Pyrénées, Toulouse, H. P.; Pyrénées, Sm. *SCOTICA, VAR. B. Sm. — Pyrénées, Sm. *STOMATOPHORA, Grun. (A. S. Atl. 40, f. 28-30. = 0. tumida ?). — Paris, Petit; Fr. centrale, H. P. *SUBAEQUALIS, Grun (. H. Syn. 3. f. 2). — Belgique, V. H. : Truncaia, Greg. — Cymb. affinis. *Tumipa, Breb. [COCCONEMA]. (V.H. Syn. 2,f. 10). — Assez ré— pandu. FR { LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES | 239 *TUMIDA, Var. PACHYCLADIUM, Breb. — Falaise, Breb. Turgida, Greg. — Encyon. turgidum. Turgida, var. ExcISA, P. P. = Cymb. excisa, K. *TurcrpuLA, Grun. (A. S. Ail. 9 f. 23-26). — Assez répandu. Variabilis, Wartm. — Cymb. maculäta. *VenrricosA, Ag! nec. Breb. nec. K. — Paris, Petit. V. Heurck dit que le C. ventricosa, Ag. nec. K., d’après des échan- . tillons authentiques de l’auteur, n’est autre que l'Epithemia _gibberula, var. minuta. Le Cymbella ventricosa, K., d'un autre côté, serait un ÆNC YONE MA. Cependant Schmidt dis- tingue un Cymbella ventricosa K. (Aïl. 9, f. 32) et un Encyonema ventricosum (K.) Grun (10, f: 59). #Venrrrcosa, K.!! (A. S. Atl. 9, f. 32 — ENCYONEMAT? voir la note précédente). — France méridionale, Sm. Ventricosa, Breb. nec. Ag. nec. K. = Cymb. affints. DENTICULA Crassula, Naeg. = D. inflala. *ELEGANS, K. (V. H. Syn. 49 144 19 — Den ocellata, Sm.). — Alpes et Jura, Brun ; Auvergne, H. P.; Pyrénées, Sm. *FRIGIDA, K. (V. H. Syn. 49 f. 35-38 —D. tenuis, var.). — Assez répandu. £ *FRIGIDA, Var. CAPITATA. — Alpes .et Jura, Brun ; Fr. mérid. É GUINEA - *FRIGIDA, Var. CUNEATA. — Alpes et Jura, Brun; Fr. mérid. Guin. ; #inrcata, Sm. (V. H. Syn. 49 f. 32-34, — D. tenuis, var. — D. crassula, Naeg.). — Très répandu. Kutzingü, Grun. = D. obtusa. Obtusa, Sm. nec. K. — Nitzschia denticula. Oceliata, Sm. — Dent. elegans. Sinuata, Sm. = Nitzschia sinuata. Staurophora, Grég. = PLAGIOGRAMMA. — Brebisson dis- tingue cependant les deux espèces. Tabellaria, Grun. — Nitzschia tabellaria. #Tenuis, K. (V. H. Syn. 40 f. 28-31). — Très répandu. *TENUIS, Var. INTERMENIA. — Auvergne, H. P. ù *TENUIS, Var. MESOLEPTA. — Auvergne, H. P. *THerMALIS, K. (V. H. Syn. 49 f. 17, 18. —.D. elegans, var.). — Auvergne, eaux thermales, Breb.; Olette, eaux thermales, HP. : Desmogonium Kutzingii, Grun. — Synedra rumpens. 240 + 11 (LES (DIATOMENS" 020 Pa MUR DIADESMIS ie “Bioers, Arnott. (V. H. Syn. 14 F. 81. nn oo — Nor- mandie, Breb., V. H. | Contenla, Grun, EUR biceps. *FLOTOWIANA Grun. (V. H. Syn. 14f. 41). — Normandie, Y. H. *GALLICA, Sm. (V. H. Syn. 14 f. 39). — Assez répandu.- *OgrusA, Arnott. (Sm. spec. typ. 182). — Normandie, Breb. Williamsonii. — DIMEREGRAMMA. | L DIATOMA *ÉHRENBERGII, K. (D. elongatum, var.). — Très pote * EHRENBERGII, var. ventricosum. Grun. — Tarn, Guin. ° ELONGATUM, Ag. (V. H. Syn. 50, f. 18-22). — Très répandu, quel- quelois marin. Gracillimum. = D, elongatum. Un F2 *GRANDE, Sm. (D. Ehrenbergüi, var.). — Répandu. 3 Hyalinum, K. — Fragilaria hyalina. 1 à A : ï k 4 1 + Dre LES DIATOMÉES HamuLirEerA, K. [angulosa, var.] (V. H. Syn. 53, f. 4). — Golfe | de Gascogne, H. P.; Belgique, V. H. LoxGIssIMA, Petit (V. H. Syn. 532, f. 1). — Golfe de Gascogne, Villefranche, H. P. MAcILENTA, Sm. (V. H. Syn. 53, f. 16). — Très répandu. MACILENTA, var. SUBTILISSIMA (V. H. Syn. 52, Î. 16). — Marseille, Mousse de Corse, Bréb ; Cette, H. P. Marixa, K. (V. H. Syn. 53, É 12). — Très répandue. MARINA, Var. LATA ( ? ). — Antbes, Bréb. MEDITERRANEA — G;:. Serpeñntina. NopuLosa, Grun. [macilenta var.] (V. H. Svn. 53, f. 14). — Golle de + Villefranche, H. P. | OCEANICA, = Es marina, inacilenta et nodulosa. ee Ralfs (V. H. Syn. 53, f. 1-3) — Gr. nediterranea et anguina). —- Très répandu. UNDULATA, E. (V. H. Syn. 531is, f. 19). — Mousse de Corse, Bréb. Loone Grun. (V. H. Syn. 53 bis, f. 10).— Villefranche, H. P. Su — Gr. inacilenta var. Grunoiwia Voyez NITZSCHIA. HANTZSCHIA *AmPHIOxYS (E) Grun (V. H. Syn. 26, f. 1, 2). — Très répandu. *AMPHIOXYS, Var. MAJOR (V. H. Syn. 53, f. 3-11). — Auverene, Fr. centrale, H. P. *AMPHIOXYS, Var. vivax (V. H. Syn. 56, i. 5, 6 — Niz. rivax, Hiz. nec Sm.). — F. centrale, H. P.; Belgique, V. H. *ELONGATA, (Htz.) Grun. (V. H. Syn. 56, f. 7, 8). — Assez répandu. Marixa (Donk) Grun (V..H. Syn. 57, f. 26, 27 — Nrzschia et Epithemia marina). — Répandu. VIRGATA, (Roper) Grun. (V. H. Syn. 56, f. 12, 13). — Assez ré- pandu. HIMANTIDIUM *ARCUS, E (V. H. Syn. 34, f. 2). — Très re à *ARCUS, Var. BIDENS, Grun. (V. H. Syn. 34, f. 7 = . bidens, E. et Sm. nec Greg). — Pyrénées, Sm.; Belgique. VE *ARCUS, Var. CURTUM, Grun. (Grun. 6, f. 46). — Alpes et Jura, Br. ARCUS, var. #najus — H. majus, Sm. *ARCUS, Var. MINOR (V. H. Syn. 34, f. 3). — Due, NE *ARCUS, Var. UNCINATA (V. H. Syn. 34, f. 143). — Belgique, V. H. | LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 253 Bidens, E. Sm. nec Greg. — H. arcus, Var. Bidens, Greg. — H. majus, var. #*DENTICULATUM, Breb. (V. H. Syn. 35, f. 44). — Falaise, la Trappe, Bréb. | a #Nionon, E (V. H. Syn. 33, m0) — Alpes et jura, Brun; Pyrénées, Sm. *Exquum, Bréb. (V. H. Syn. 34, f. Abe Normandie, Bréb.; Belgique, V. H. Faba, E. — H. Soleirolit. *GraCILE, E. nec Syn. (V. H. Sm. 33, f. 1, 2). — Très répandu. *Magus, Sm. (V. H. Syn. 34, f. 14). — Assez répandu. | *Magus, var. bidens (— H. bidens Greg. nec E.). — Alpes et Jura, Brun ; Nancy, Lemaire ; Pyrénées, Belloc. *MarINUM, Sm. (Sm. Ann. nat. 1857, 55, f. 14). — Biarritz, Sm. *Minus, K. (V. H. Syn. 28, f. 20, 21). — Répanüu. *PARALLELUM, E. (V. H. Syn. 34, f. 16). — Toulouse, H. P. *PgcriNaLe, K. (V. H. Syn. 33, f. 15,16). — Très répandu. *PECTINALE, Var. ANGUSTATUM. — Normandie, Bréb. *PECTINALE, Var. DIATOMOIDES. — Normandie, Bréb. *PEOTINALE, Var. PARVULUM, Arnott, in litt. — Normandie, Bréb. #PBOTINALE, Var. STRICTUM, K. (V. H. Syn. 33, f. 18 — H. Stric- tum, K.). — Toulouse, H. P. #PROTINALE, Var. UNDULATUM, K. (V: H. Syn. 33, F. 17 — IT. undu- latin, K.). — Répandu. *PECTINALE, Var. VENTRICOSA (V. H. Syn. 33, f. 19b). — Toulouse, H. P.; Belgique, V. H. *Pozvopon, E. |3, 4, 5, 7, 8 opon] V.H. Syn. 33, f. 12 = E’unotia | robusta et diadema). — Répandu. *SoLerRoLn, K. (Sm. Bréb. Diat. 35, f: 282 — H. faba). — Répandu. Striclum, K. = H. pectinale var. *UnDULATUM, K. — À. pectinale var. Williamsonii, Sm. — Dimeregramma Williamson. HOMOEOCLADIA Anglica — H. martiana. *BUHLNHEIMIANA, Rab. (V. H. Syn. 68 f. 50 — Nitzschia frustu- um var.). — Toulouse, H. P. Fiurrormis, Sm. (Sm. Bret. Diat. 55, f. 348). — Assez répandu. Marrrana, Sm. (Sm. Bret. Diat. 55, f. 345). — Assez répandu. MARTIANA, Var. DILATATA, K. — Normandie. Bréb, Manipulata, K. — Berkeleya fragilis, Grev. Penicillata, K. — Berkeleya micans. 254 LES DIATOMÉES Pumila = Berkeleya pumila. SIGMoIDEA, Sm. (V. H. Syn. 66, f. 41-13 — Nitz. neo — Nitz, fasciculata). — Répandu. Védomiche Grun, (V. H. Syn. 67. f. 7). — Antibes, mousse de Corse, Bréb. Zosterae Mencgh. — Berkeleya pumila. HYALODISCUS MacuLaATUs, Sm. (H. H. Syn. 84, f. 1, 2. — Podosira maculata). — Très répandu. STELLIGER, Bail. (V. H. Syn. 84, f. 12). — Golfe de Gascogne, . Mancfe, H. P.; Belgique, V. H. | | Scoticus, Grun. — Podosira hormoïdes. | HYALOSIRA Voir STRIATELLA. ISTHMIA ENERvIS, E. (V.H. Syn. 96,f. 1-3). — Assez répandu dans l'Océan. Nervosa, K. (Types V.H. 485). — Normandie, Breb. ; Méditerranée, Guin., H. P, à Obliquata, Ag. = TI. nervosa. LAUDERIA ANNULATA, (CI. Java 1, f. 7). — Villefranche, H. P, DELicATULA, H. P. Villefr. 6, fr. 46). — Villefranche, H. P. | MEDITERRANEA, H. P.—(H. P. Villeïr. 6, f. 45). —_Yillefranche, H.P: LICMOPHORA ABBREVIATA, Ag, (Rhipidophora Lynbyei, var.— Normandie, Bréb. ANGLIGA, K.|PODOSPHENIA] (V.H. Syn. 46f. 14). — Assez répandu. ANGUSTATA, Gr. [PODOSPHENIA] (V. H. Syn. 46 f. 6, 7). — Côtes du Nord, Leud. A | GLAVATUM, Crouan !!! —— Finistère, Crouan. ComMunis, Heib. (PODOSPHENIA) (V. H. Syn. 48, f. 8, 9). DALMATICA, K. [RHIPIDOPHORA] (V. H. Syn. 47, f. 7). Ré : Petit, Languedoc, H. P. — Assez répandu. Divisa, K. (V. H. Syn. 46, f. 4, 5). — Assez répandu. Elongata, K. — Licm. divisa. | EHRENBERGII, E. [PODOSPHENIA] (V. H. Syn. 47 f. 10, 11). — Répandu. | ; ELEGANS, Sm.!!! — Méditerranée, Sm. Re di à ÉTUDIE OR D AD TRS LUE PRET RSET AR Ld: AN Re D nan re ra OUT eee Ÿ Li CU RE PE AUS UE DR NUS ; Le 74 é CET R QE, at Ai « PE UNE A SP WU LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 255 Elongata, Bal. — CLIMACOSHENIA. | FLABELLATA, Ag. (V. H. Syn. 46, f. 2, 8). — Très répandu. FLABELLATA, Var. SPLENDIDA, (Z. splendida et splendens). _ Méditérannée, Sm. | Gracrcis, E. [PODOSPHENIA] (V. H. Syn. 46, f. 18). — Répandu. GRACILIS, Var. 6. MINOR. — Normandie, Bréb. Grandis, E. — L. tincia. Hyazina, Gr. [PODOSPHENIA) (V. EH. Syn. 48, f. 67).—Marseille, Sm. Jurcensir, Ag. [PODOSPHENIA] (V. H. Syn. 46,f. 16, 11). — Normandie, Bréb. ; Cotes-du-Nord, Leud. ; Midi, H. P. Lyxesver, K. [PODOSPHENIA] (V.H. Syn. 46,f. 1).— Très répandu. Meneghiniana, &. = L. tincia. NuBECULA, K. [RHIPIDOPHORA| (V. H. Syn. 48, {18}: — Nor- mandie, Bréb. . Oceanica. = L. tincta. Orpipus, K. [RHIPIDOPHORA) (V. H. Syn. 47 f. 1). — Normandie, Brèb. Ovara, Sm. — Podosphenia Ehrenbergit, var. (V. H. Syn. 47, f, 42). Midi, H. P. ; Villefranche, H. P. ; Finisterre, Crouan. | ParapoxA, Ag. [RHIPIDOPHORA] (V. H: Syn. 48, f. 10, 12). — Répandu. Splendens, Grev. — Licm. flabellata, var. Splendida, Grev. = Licm. fiabellata. Superba, K. — Licm. tincla. TENELLA, K. [RHIPIDOPHORA] (V. H. Syn. AT, f, 7). — Cherbourg, Bréb. ; Finisterre, Crouan. ; Belgique, V. H. TncTA (Ag). Grun. [RHIPIDOPHORAT (V. H. Syn. 48, f. 13-15 — Rhip. oceanica et superba). — Normandie, Bréb ; Finisterre, Crouan. ; Cette, H. P.. | LITHODESMIUM UnpuzaruM, E. (V. H. Syn. 116, Î. 8 2 11). — Belgique, V. H. MASTOGLOIA ANGuLATA, Lew. (H. P. Villefr. 3, f. 22). — Villefranche, H. P. APICULATA, SM. Bréb. Diat. 62, f. 387). — Répandu. BisuzcaTAa, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 28). — Villefranche, H. P. BISULCATA Var. CORSICANA, Grun, (V. H. Syn. 4, f, 28) — Ville- . franche, H. P. SR | Braun, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 21, 22). — Médoc, Villefranche, EH. P, ; Belgique, V. H. Ve BrAUNIT var. PUMILA (V. H. Syn. 4, f..238). — Belgique, V. H. 256. | LES DIATOMÉES + Corsicana — M. bisulcata, var. ‘Danser, Thw. (V. H. Syn. 4, f. 18). — Méditerranée, Sm. Guin. Médoc, H. P. >: ELONGATA, Lewis (Leud. Ce ns 3, f. 31). — Les Martigues, Brun. ERYTHREA, Grun. (Grun. 1860, 5. f. 4). — Villefranche, H. P. °Exicua, Lew. (V. H. Syn. 4, f. 25, 26). — Médoc, H. P.; : Belsique, V: H. EXIGUA Var. GALLICA ( ? ) Roches de Carolles, Leud. GREVILLEI, Sm. (V. H. Syn. 4, f. 20). — Alpes et Jura, Brun; Pyré- nées, Smith. HORVATHIANA, Grun. (Grun. 1860, 5, f. 13). — Villeiranche, H. P. Laminaris, Ralfs. (CI. et Moll. n° 153). — Corse, Clève. Marina, Grun. = Orthoneis marina. OvarA, Gran (V. 1. Syn7 28, 45) .— Villefranche, H. P. Parapoxa, Grun. (CI. et Moll. n° 153). — Corse, Clève. QUINQUECOSTATA Grun. (Grun. 1860 5, f. 8). — Languedoc, H. P., Grun. ; Villefranche, H. P. RETICULATA Grun. (M. J. 4877, 195, f. 4). — Villefranche, H. P. °SmiTait Thw. (V. H. Syn. 4, f. 13). °SMITHI, Var. AMPHICEPHALA (V. H. Syn. 4, f. 27). — Médoc, HP. ° SMITH, Var. LACUSTRIS (V. H. Syn. 4, f. 14). — Belgique, V. H. UNDuULATA Grun. (Grun. 1860 1, f. 5). — Villefranche, H. P MELOSIRA Angulata Greg. — Coscinodiscus minor, Greg. °. *ARENARIA, Moore [ORTHOSIRA] (V. H. Syn. 90, f. 1-3 — Gaillo- nella undulata,varians, biseriata. — Très répandu. * BINDERIANA, K. (V. H. Syn. 88, f. 16). — Belgique, V. H. Borrert, Grev. (V. H. Syn. 85, f. 5-7 — M. moniiformis). — Très répandu. BoRRERI, var. HisPIDA, Castr. (V. H. Syn. 85, f. 8). — Villefranche, HP: *CRENULATA, K. (V. H. Syn. 88, f. 3-5 — Mel. italica, aurichal- cea, crenulata). — Très répandu. *CRENULATA, Var. LAEVIS. (V. H. Syn. 88, f.. 19). — Auvergne, Fr. centrale, H. P. $ *CRENULATA, Var. TENUIS, Grun. (V. H. Syn. 88, f. 9, 10). — Auvergne, Fr. centrale, H. P.; Lac de Genève, Brun. — Belgique, V. H. *CRENULATA, Var. VALIDA, (H. V. Syn. 88, f. 8). — Auvergne, H pis POP Peñits VAT, NN LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 291 *DEcusssATA, K. (K. Bac. 3,49) Ardèche et Ariège (fossile), Breéb. | ; *DEcussara, var. B. oRDINATA (K. Bac. 8, Î. 7:). — Ardèche et Ariège (Fossile), Bréb. *Droxrt, K. (V. H. Syn. 90, f. 10-16). — FT. centralé, Auvergne, H. P.; Belgique, V. H. * Disrans, E. (V. H. Syn. 86, f. 21-23). — Assez répandu. _ XDISTANS, Var. ALPIGENA. (V. H. Syn. 86, f. 28-30). — Auvergne, HP. > #DisraNs, var. NIVALIS, Sm. (V. H. Syn. 86. f. 20:97 — M: niva- lis Sm.). Alpes et Jura, Brun. | | _ Globifera, Hardm. — Podosira Montagnet. * GRANULATA, E. [ORTHOSIRA]. (V. H. Syn. 87, Ê. 9-12 — M. punc- tata Sm.). — Assez répandu. *CRANULATA, Var. CURVATA. (V. H. Syn. 87, Ê. 18). — Belgique, NH. *GRANULATA, Var. SPIRALIS. (V. H. Syn. 87, Î. 19-22). — Vosges, petit. Hiserna, H. P. (H. P. Villefr. 2, f. 16). — Villefranche, H. P: Hormoides, Mont. — Podosira hormoides. Italica, K. = M. crenulata. Jurcensu, Ag. (V. H. Syn. 86, [. 5-8). — Normandie, Breb. ; Villefranche, H. P.; Belgique, V. H. * JURGENSIT, Var. OCTOGONA, Con (ve H Su. 96 670) — Bel pique, NH Lineata, Ag. = M. Boiïreit. *Lirara, K. et FarenuISs, (V. H. Syn. 87, f. 45). — Gerardmer, V.H., Peut. k *LIRATA, Var. BISERIATA, Grun. (V. H. Syn. 87, f, 6). — Gerard- mer, V. H., Petit. *LIRATA, Var. LACUSTRIS, Grun. (V. H. Syn. 87, f. 3). — Vosges, Petit ; Fr. centrale, H. P. Marina, Sm. — Melosira sulcata, K. *MinuruLA, Chauv !! Falaise, Breb. Mirabilis, Sm. — M. Ræseana var. dentroteres. Moniliformis, Ag. = M. Borreri. Nivalis, Sm. = M. distans var. NummuLoines, Ag. (V. H. Syn. 85, f. 1, 2 — M. salina). — Très _ répandu. é *ORicHALCEA, Mert. (Br. Alp. T, f, 9 = M. Thompson), — _ Répandu. lt *ROBSEANA, Rab. (V. H. Syn. 89, f. 1-6). — Répandu. *ROBSEANA, Var. DENDROTERES., (V.. H. Syu. 89, 19-183 = M, mirabihs Sm.). — Yvetot, Breb. \ 258 | {LES DIATOMÉES *ROESEANA, Var. SPINOSA. (Sm. B. D. 61, f. 386 — M. spinosa). — Assez répandu. " | | *RogsEANA, var, spéralis. (N. H. Syn. 89, f. 10). — Belgique, NSH: | _Salina, K. = M. nummuloides. Spinosa, Grev. — M. Ræseana, var. Subfexitis — M. varians, var. SULCATA, K. (V. H. Syn. 91, f. 19 — M. marina). — Très répandu. SULCATA, Var BISERIATA, Villefranche, H. P. (V. H. Syn. M, f. 23). : SULCATA, Var. CORONATA, Villefranche, H. P. (V. H. Syn. 94, f. Li Re *TExUIS, K. (V. H. Syn. 88, f. 9-10). — Fr. centrale, H. P. Thomzæsontii, Hardm. — WW. orichalcea. | *Varrans, Ag. (V. H. Syn. 85, f. 10-15). — Très répandu. *VARIANS, Var. AEQUALIS, Bory ( ? ). — Alpes et Jura, Brun. ; Normandie, Breb. *VARIANS, Var. SUBFLEXILIS. (Sm. B. D. 51, f. 331). — Répandu. WesTi, Sm. (V. H. Syn. 91, f. 11, 19). — Normandie, Breb. ; Côtes-du-Nord, Leud. ; Villeir., H. P.; Belgique, V. H. MERIDION *CIRCULARE, Ag. (V. EH Syn. 51, f. 10-12 — Mer. vernale et flabellatwin). — Très répandu. | *CIRCULARE, Var. ZINCKENI, K. (V. H. Syn. 51, f. 17 — M. cir- culare var. 6 — Meridion Zinckeni, K.). — Assez répandu. *ConsrricTUM, Ralfs. (V. H. Syn. 51, f. 14, 15). — Très répandu. Marinuim, Greg. — Sceptroneis marina. | À _Vernale, Ag. — Meridion circulare Zinckheni, K — Meridion circulare var. | MICROPODISCUS WEIssFLOGI1, Grun. (Types V. H. n° 11). — Belgique, V. H. NAVICULA ABRUPTA, Greg. (A. S. Atl. 3, f. 1, 2 — N. lyra var.), — Répandu. ABRUPTA, Var. À. S. ATL. 3 F. 1. — Villefranche, H. P. | *ACROSPHAERIA, Breb. (A. S. Atl. 43, f. 16 — N. gibba et Tabel- laria var.). — Répandu. | | | u. Eu { N: . De. ; : e THEN LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES | 259 *AcuMixATA, Sm. nec. K. (Sm. B. D. 16, f. 164). — Normandie, Breb.; Auvergne, Sm. *ACUMINATA, Var. OBTUSA, Breb. ( ? ). — Normandie, Breb. M LT Acus, E. = Synedra sublilrs. | ia +*AcurTa, K. nec Sm. (Type V. H: 86). — Paris, Petit; Normandie, Breb.; Pyrénées, Belloc. | | Acuta, Sm. = N. radiosa, var. - Acutiuscula, Greg. (T. M. S. 1856, 5, f. 21). — Côtes-du-Nord, Leud. Agsriva, Donk. (A. S. Atl. e, f. 26). — Normandie, Breb. V. H.; Côtes-du-Nord, Leud. | *Appinis, E. (V. H. Syn. 13, f. 4). — Très répandu. *ARFINIS, Var. AMPHIRHYNCHUS = N. amphirhynchus. *APFINIS, Var. PRODUCTA = N. producta. s *ARFINIS, Var. UNDULATA, Grun. (V. H. Syn. 13, f. 6). — Belgique, V. H. | Le Allmanniana, Greg. — Cocconeis allmannian«. *AcLpesrris, Grun. (V, H. Syn. 12,f. 30). — Vosges, Petits (Pyre= nées, H. P. *Aupina, Sm. (A. S. AU. 45, f. 1-4). — Falaise, Breb. *AmBrauA, E. (V. H. Syn. 19, f. 5). — Très répandu. *AmBiqua, F2 crATICULA. (V. H. Syn. 12, Î. 6). — Alpes et Jura, Brun. ; Nancy, Lemaire, k + AMERICANA, E. (V. H. Syn. 19, f. 37). — Belgique, V. H. *Ampriceros, K. (A. S. Ail. 47, f. 25, 26). — Toulouse, H. P. *AmPHIGOMPHUS, E. (A. S. Atl. 49, f. 32-34). — Très répandu. *Ampæioxys, E. nec West. (Shum 1864 2, 21). — Falaise, Breb. | Amphioxys, West — Hantzschia amphioxys. : *AMPHIRHYNOHUS, G. (A. S. Atl. 47, f. 27-29). — Très répandu. + AmprmisBæna, Bory. (V. H. Syn. 11, f. 7). — Très répandu. *AMPHISBŒNA, Var. & SUBSALINA. (V. H. Syn. 11, f. 6). — Répandu. Ampliata, Schm. = N. firma var. scoliopleuroides. oAnGricA, Ralfs. (V. H. Syn. 17, f. 11 = NV. tumida Sm.). — Répandu. | ANGLICA, Var. y, GENUINA Grun. — Fossile en Auvergne. ANGLICA, Var. SUBSALINA. (V. H. Syn. 8, f, 31). — Villefranche, | H. P. AnGuLosa, Greg. (V. H. Syn. ,11 f. 10). — Répandu. *ANGUSTA, Grun. — N. radiosa. . *AnqusrarA, Sm. (A. S. Atl. 47, f. 23, 24). — Répandu. AprouLarTa, Breb. (A. S. Atl. 46, f. 56). — Assez répandu, 260 LES DIATOMÉES. Apts, E. (A. S. Atl. pls 12, f. 16-23 et 69, f. 41). — Assez répandu. Apis, var. A. S. ATL. 19, f. 22. — Villefranche, H. P. *APONINA, K. (V. H. Syn. 12, f. 15). — Normandie, Breb. *APPENDICULATA, K. (V. H. Syn. 6, f. 18-20). APPENDICULATA, Var. eœilis = N. cryptocephala. ARENARIA, Douk. (A. S. Atl. 47, f. 38-41). — Répandu. ARENICOLA, Breb. (!!) [AMPHIPRORA!. Emb. de la Somme : Leud. — (Je ne trouve pas cette espèce mentionnée dans Habirshaw ; peut-être est-ce l'Asrphiprora arenaria, Breb.). AsPERA, E. (V.H. Syn. 10, f. 13. — STAUROPTERA ei STAU- RONEIS). — Très répandu. | *ATMOIDES, Grun. (V. H. Syn. 14,f, 12). — Béziers, H. P.; Bel- gique, V, H. | + Atomus, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 24 — SYNEDRARab.). — Toulouse, H. P.; Belgique, V. H.; La Bourboule (eaux ther- males, Petit. * Avenacea, Breb. — N. radiosa, var. *BaciLLaRIs, Greg. ( V. H. Syn. 12, Ï. 28). — Auvergne, H. P. *BaciLLuM, E. (V. H. Syn. 13, f. 8). — Très répandue. . *BACILLUM, Var. MINOR. (V. H. Syn. 453, f. 10). Fr. centrale, HP: BaILEYANA, Grun, (A. S. Atl. 6, f. 26, 27). — Villefranche, H. P. - * BALNEARIS, Grun. (V. H. Syn. 10, f. 8). — Biarritz, H. P. BarcLAyANA, Greg. (A. S. Atl. 6, f. 26, 27). — Cherbourg, Breb.: Finistère, Crouan ; Belgique, V. H. BEYRICHIANA, À. S. (A. S. Atl. 69, f. 16, 17). — Villefranche, H. P.; Marseille, Rataboul. *BicAPITATA, Lag. (V. H. Syn. 6, f. 14). — Normandie, Breb.; Pyrénées, H. P.; Ardennes, Petit. | *Brcers, E. (Schum. 1864, 2, f. 26 — N. sphaerophora, var.). Fr. centrale, H. P.; Normandie, Breb. BicuxEATA, Greg. (A. S. Atl. 50. f. 37). — Côtes-du-Nord, Leud. *Bixonis, Sm. (V. H. Syn. Suppl., f. 33). — Répandu. BIRoSTRATA, Greg. (Greg. M. J. 1855, 4, f. 15). — Villefranche, H°æP: BisuLcaTa, Lag. (A. S. Al. 49, Î. 17). — Manche, Leud. BLANxDA, A. S. (A. S. Nords-Diat. 2, f. 27). — Manche, Leud. *BonemicA, E. (A. S. Atl. 49, f. 43-47). — Normandie, Breb. BoMBoIDES, A. S. (A. S. Atl. 13, f. 36-38). — Villefranche, H. P.; Belgique, V. H. Bomgus, E. (A. S. Atl. 69, F. 28, 29). — Répandu. BOMBUS, Var. MAJOR. ( | ). — Villefranche, H. P. *BorEALIS, E. (A. S. Atl. 45, f. 15 — N. Hebridensis, Greg. = N. latestriata, Greg.). — Très répandu. | LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 261 *BOREALIS, Var. CARRACANA, E. ( ). — Alpes et Jura, Brun. - *BracaysiRA, Breb. (V. H. Sn , 31). — Belgique, V. H. . BRAUN, KZ. (A. S. Au. 5 AU 7, 18). — Normandie, Breb.; Belgique, V. H. | | * BREBISSONTT, K. (A. S. Atl. 44, Î. 17- 19). — Très répandu. *BREBISSONII, Var. ANGUSTA, Grun. on 1860, 3, f. 18).— Paris, Petit * BREBISSONI, Var. DIMINUTA (V. H. o Dot 8). — Fr. centrale, _ Auvergne, Pyrénées, H. P. *BREBISSONIL, var. OVALIS, H. P. (A. S. Al. 44, Ï. 17). — Auver- one, HP: * BRBBISSONIT, Var. SUBPRODUOTA (V. H. qu De 0) pen, H. P.; Belgique, V. H. BREVIS, Greg. (NH Syn, ALT. 19). nn Guin. ; 1 Gates: du-Nord, Leud. ; Belgique, V. H. Brevis, var. ELLIPTICA (V. H. Syn. 11, Î. 18). — Belgique, Y. H. *Boaesera, Grun. fY. H. Syn. 14, À 6): — Béziers, H: P.; Belgique, V. H. | Use, Grev., var ELLIPTICA, H. P.). (H. P. Villefr. 2, f. 7). — G. de Chscogne, HP: CALIFORNICA, Var. & S. ATL. 3, F. 16. — Villefranche, H. P. CANGELLATA, Donk. (V. H. Suppl., f. 16 — N. éruncata). — _ Répaudu. | | CANCELLATA, Var. SCALDENSIS (V. H. Syn. Suppl., f. 17). — Bel- gique, V. H. *Carassius, E. (A. S. AtL. 6, f. 30 — N. lacustris). — Midi, Guin. ; Normandie, Breb. *CARDINALIS, K. (AS. Al. 44, f. 1). — Falaise, Breb. ; Alpes et Jura, Brun. ; Belgique, V. H. CARIBŒA, F2. À. S. ATL. T0, F. 48. — Villefranche, H. P. CARIBŒA, var. À. S. NORDS. DIAT. À, F. 40. — Villefranche, H. P. CariniFERA, Grun. (A. S. Atl. 2, f. 42). — Villefranche, H. P. CARINIFERA, Var. DENSESTRIATA (A. S. Atl. 70, f. 49). — Ville- franche, H. P. Carracana, E. = N. borealis, E. var. *Cesaru, Rab. (V. H. Syn. 8, f. 55). — Belgique, V. H. *Cinora, E. (V. H. Syn. 7, f. 18, 14). — Assez répandue. *CINCTA, Var. LEPTOCEPHALA, Breb. ( ). — _CLavara, Greg., nec. E. (A. S. Ail. T0, f. 50). — Répandu.) CLAVATA, var, ELLIPTICA, À. S. (À. S: Atl. 8, f. 18). — Manche, Leud. CLAVATA, Var OLONGATA, H. P. (Villefr. 5, f. 37). — Villefranche, HP | SR RS STE SE en of ed er ia, 2 he > Le = A 1 CRT "ROIS Care 262 LES DIATOMÉES SR CLAVATA, var. A. S. NoRDS, 1. F. 33. — Villefranche, H. P. CLAVATA, Var. DONK. BR. DIAT. 1, F. 8. — Villefranche, H. P. Clavaia, E. nec. Greg. = N. lyra. CLepsyprA, Donk. (Y. H. Syn. 48, f. 39 — N. pectinalis, Breb.). — Cherbourg, Breb. ; Côtes-du-Nord, Leud; Languedoc, N. P. CLUTHENSIS, Greg. (Greg. D. C. 1,f. 2). — Côtes-du-Nord, Leud. Constricta, Grun., nec. E. (A.S. AU. 19 , f. 65). — Villefranche, PAL Contenta, Grun — Diadesinis biceps, Arnott. Convexa, Sm. = Scoliopleura latestriata. Costulata, Grun. (V.H. Syn. Suppl., f. 15). — Belgique, V. H. CRABRO, E. (A. S. Atl. 69, f. 1). — Répandu. * CRASSINERVIA, Breb. [VAN HORS (VE Sy AT, ES Répandu. Crucicuza (Sm.), Donk. (V. H. Syn. 10, f. 1 — STAURONEIS Sm.). — Assez répandu. | CRUCICULA, var. PROTRACTA (V. H. Syn. Suppl., f. 17). — Belgique, V. H. *CRYPTOCEPHALA, K. (V. H. Syn. 8, f. 5 — N. Ehrenbergri, K.; N. appendiculata, var exilis, Grun.). — Très répandu. TN *CRYPTOCEPHALA, var. angustata — N. angustata, Sm. Ça *CRYPTOCEPHALA, Var. INTERMEDIA (V. H. Syn. 8, Î. 10). — Nor- mandie, Breb. *CRYPTOCEPHALA, Var. LATA ( ). — Norman- | die, Breb. ; | | *CRYPTOCEPHALA, Var. PARVISSIMA (V. H. Syn. 8, Î. 2-4 ?. — Nor- mandie, Breb. | *CusPipATA, K. (V. H. Syn. 19, f. 4). — Très répandu. : *CUSPIDATA, Var. CRATICULA (V. H. Syn. 12,f. 6). — Normandie, È Breb. à : *CUSPIDATA, Var ALPESTRIS, Brun. (Br. Alp. 6, f. 6). — Alpes, 4 Brun. | 1 *CUSPIDATA, Var. 6. FULVA ( — N. fulva, E.). | ee Breb.; Paris, Petit. | *CUSPIDATA, Var. HALOPHILA (V. H. Syn. Suppl, f. 30). — Médoc, | -H. P.; Belgique, V. H. Cyprinus, E. (V. H. Syn. 7, f. 3). — Très répandu. #DacTyLUS, K. (A. S. At. 12, f. 6). — Assez répandu. Le ; Dazmarica, Grun. (A. S. Atl. 8, f. 58, 59). — Villefranche, H. P. 3 *DicepHALA, K. (V. H. Syn. 8, f. 34). — Très répandu. re : *DICEPHALA, Var. LAEVIS ( ). — Normandie, 4 Breb. S *DICEPHALA, Var. MINUTA (V. H. Syn. 8, Ï. 33). — Fr. centrale, HE: P. LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 2063 Dinvua, E. (A. S. Al. 13, f. 1-3). — Très répandu. Dirrusa, À. S. (A. S. Ail. 2, f. 28). | Drciro-Raprara (V. H. Syn. 7, f. 4). — Golfe de Gascogne, Ville- franche, P. P.; Belgique. V. H. Drrecra, Sm. (A. S. Atl. 47, Î. 5). — Répandu. Dirhynchus = N. rlyncocephala, var. amphiceros. *DrssimILIs, Sm. (Sm. ann. 4855, 55, Î. 6). — Pyrénées, Sm. Disrans, Sm. (A. S. Al. 46, f. 11-14). — Répandu. *DrverGens, Sm. (A. S. Atl. 44, f. 6, 7). — Répandu. *DuprA, E. (A. S. Atl. 49, f. 24 = N\. Peisonis, Grun.). — Midi, H. P.; Belgique, V. H. Ehrenbergii, K. = N. cryptocephal«. ! ELecans, Sm. (Sm. Brit. Diat. 40, Ê. 187). — Cherbourg, Breb. °ELuiprica, K. nec. Sm. (A. S. Ail. T, f. 29-39 = N. ovalis, Sm.). — Très répandu. | °ELLIPTICA, var. EXTENTA, Sm. (Sm. B. D. 46, {. 153). — Tou- louse, H. P. | UE. ° ELLIPTICA, var. MNUTISSIMA (V. H. Syn. 10,f. 11 — N. parmulx, : Breb. et puella, Shum). — Répandu. oELLIPTICA, var. OBLONGELLA (V. H. Syn. 10, Î. 19). — Pyrénées, H. P.; Belgique, V. H. Ecxprica, Sm. nec. K. = N. Smithii, Breb. Elongata, Greg. = N. pandura, var. ENTomon, E. Fa, À. S. ATL. 13, Î. 48. — Villefranche, N. P. Enromon, F2 A. S. norps. nraT. À, f. 13. — Manche, Leud. Eupoxra, A. S. (Atl. 3, f. 89, 40). — Villefranche, H. P. ExcavaraA, Grev. (A. S. Ail. 3, f. 22-95). — Villefranche, H. P. ExXCAVATA, var. À. S, ATL. 9 F. 23. — Villefranche, H. P. Excenrrica. Grun. (V. H. Syn. 50, f. 6, 7 — N. liber, var.). — Côtes-du-Nord, Leud.; Languedoc, H. H. ExemrA, À. S. (A. S. Nords. Diat. 2, f. 5). — Côtes-du-Nord, Leud. Exemra, var. À. S. ATL. 69, Fr. 13. — Villefranche, H. P. *Exrqua, Greg. (V. H. Syn. 8, Î. 32). — Normandie, Breb. #Exuuis, K. (V. H. Syn. 12, f: 41, 12). — Assez répandue. *Exrussrma, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 30). — Belgique, V. H. Extenta, Sm. = N. elliphica, var. *Fazarsensis, Grun. (V. H. Syn. 44, f. 4). — Falaise, Belgique, V. H.; Auvergne, H. P. * Fenzlii, Grun. = N. Grunotwti. * Firma, K. (A. S. At. 49, f. 8). — Répandu. * FirmMA, Forma sporangialis — Perizonium Braun. #*FIRMA, VAT. SCOLIOPLEUROIPES (A. S. Atl. 49, f. 4 — N. ampliata). _ — Normandie, Breb.; Paris, Petit. — Fossiie en Auvergne. *Firma, var. 6, Sm. (Sm. ann. 1865, 63, f. 1). — Auvergne, Pyrénées. 264) LES DIATOMÉES “ *FirMA, var. y, Sm. ( : _)— nes Sm. *FrrRMA, var. <., Kitton { our ). — Normandie, Follis, E'— Niniata. *FonTiNALIS, Grun. (V. H. Syn. 12, f. 33). — Belgique, V. H. ForcrpATA, Grev. (A. S. Atl. 70, f. 17). — Répandu. FORCIPATA, Var. DENSESTRIATA (A. S. Atl. T0, f. 14-15), — Ville franche, H. P. FORCIPATA, var. VERSICOLOR (A. S. Al. 70, f. 18). — Villefranche, HP. | FORCIPATA, var. À. S. ee 10, Fr. 18. — Villefranche, H. P. °ForMosa, Greg. (A. S. Atl. 8, f. 12). — Normandie, Breb.; Médoc, H. P.; Belgique, V. H. on Fortis, Greg. (A. S. Atl. 46, f. 49-99). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Languedoc, Guin. Fulva, E. — N. cuspidata, var. FuscA (Greg.), Ralfs (A. S. Atl.7,f. 2-4 N. Smith, var. 6 — N. hyperborea, Grun.). — Très RS FUSCA, var.: DEnICATA, AS CAS SOA 0e PRE dore H. P. Fusca, var. À. S. ATL. 7, F. 7. — Villefranche, H. P. FuscaTA, Shum. (0’Meara, J. D. 32, f. 4). — Côtes-du-Nord, Leud. nt Fustrormis (Grun. M.J. 1877. 195, f. 11). — Marseille. Grun. FUSIFORMIS, Var. OSTREARIA, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 33). — Mar- seille, Grun. i Fusiformis, E. = Pleurosigma acuminatum. | *GasrruM, Dônk. (V. H. Syn. 8, f. 25). — Belgique, V. H. GEMINA, A. S. (A. S. Atl. 18, f. 4-9). — Manche, Leud.; Golfe de Gascogne, Villefranche, FL. P. GEMMATA, Var. MEDITERRANEA, Grun. — Villefranche, H. P. *GenTicis, Donk. (A. S. Atl. 49, f. 2). — Bourges, H. P. *GiBBA, E. (A. S. Atl. 45, f. 46-51). — Très répandu. î *GIBBA, Var. BREVISTRIATA. V. H. Syn. 6, f. 5). — Normandie, Breb.; Belgique, V. H. Gibberula, K. = N. limosa var. *CLoBicePs, Greg. (V. H. Syn. Suppl. f. 43). — Belgique, V. H. *GracILISs, E. nec Sm. (V. H. Syn. 7, f. 7, 8). — Très répandu. *GRACILIS, Var. LAEVIS, K. (= N. laevis K.). — Alpes et Jura, lac _ de Genève, Brun. Gracilis, Sm. = NN. lanceolata K. *GRACILLIMA, Pritch. (V. H. Syn. 6, f. 24). — Assez répandu. GRANULATA, Breb. (A. S. Ail. 6, f. 15, 16). — Répandu. *GREGARIA, Donk. (V. H. Syn. 8, f. 19-15). — Normandie, Breb. ; Toulouse. H. P.; Belgique, . H. L { ES 7 A _. 4 re E 5 à % Ne “x. ni ü Ge : x À n D LCEN Le F AUTRE Fast" EE CRT EE Des AE ; ; ee & “ r 7 we * DS LE CE OST Fes T'ES M? pee ï = Fe LS RELATED UE = AR. Le a) CE tes ROULÉ CES Fe }, = ORPI AN ie Son LE LME ES Per NRC) Sp ee US € TRES MP En te is PSP ER TNT ER EU É SORTE RSS RAS D PR PR Ni 20 LE ere Vo te dé ed ER L - | nn A CT te # LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 265 GREGORI, Ralis. ce S. Nords. Diat. 9, f. 22). — Ré, Petit; Ville- franche, H. P. Gregoriana, Grev. — N. lyra. _Grunowu, 0. Ab. (Q. Ab. J. D. 81, f. 47. V. H. Syn. 11, f. SN nor — Côtes-du-Nord, Leud.: passe Hi. P.; Bel- gique, V. H. Hebes, Ralfs — N. obtusa Sm. Hebridensis, Greg. — Borealis. * HemrpTERA, K. (A. S. Atl. 43, f. 26, 27). — Très répandu. Hennepyr, Sm. (A. S. Ail. 3, f. 18). — Très répandu. HENNEDYI, Var. GRANULATA oui (AS A2, 9) Ville franche, H. P. . HENNEDY1I, var. MANCA À. SU (AU STAR .3; 10), — Villefranche, H. P. HENNEDYI, var NICEÆNSIS H. P. (Villefr. H. P. D le 39). — Ville- anche, HP *HeurLerr, Grun. (V. H. Syn. 7, f. 12-15). — Très répandu. *HiLsEaNA, San. (A. S. Ail. 46, f. 65). — Belgique, V. H. HumEerosA, Breb. (A. S. Atl. 6, 3-5). — Très répandu. *Humuus, Donk. )V. H. Syn. 1, f. 23). — Assez répandu. eHuncaricA, Grun. (Grun 1860 1, f. 30). — Emb. de la Somme, Leud. | : Hvazna, Donk. (A. S. Al. 70, f. 4-4). — Cütes-du-Nord, Leud\; Bretagne, H. P. | Hyperborea, Grun. = N. fusca, (Greg) Ralfs. IcosrauroN, Cl. et Grun. (CL. et Gr. Arct. Diat. 4, 14). — G. de Gascogne, H. P. Incerta, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 45). — Belgique, V. H. INCURVATA, Greg. (A. S. Nords. Diat, 4, f. 10, 11). — Côtes-du- Nord, Leud. . Ixcus, Grun. (A. S. Atl. 47, f. 7). — Villefranche, H. P. *INFLATA, K. (Donk. Brit. Diat. 3, RON yos hi) Assez répandu. Inflata, Grun. necK. = N. ie Var. IxrLexa, Greg. (A. S. Ail. 46, f. 69, 70). — Côtes-du-Nord, Leud. Ixsragiuis, À. S. (A. S. Atl. 13, HEe 40). *INTEGRA, Sm. (A. S. Ail. T1. f. 64-66). — Normandie, Breb. : Belgique, V. H. *[nrerMEDIA, Lag. (Lag. Diat. Spitz 4, f. 8). — Paris, Petit. INTERMEDIA, Var. LAG. LOC. CIT. À F. 8 À. — Ré, Petit. *INTERRUPTA, K. (A. S. Atl. 19, f. 10, 11). — Assez répandu. Interrupta, Rab. = N. Räbenhorstii Ralfs. | Interrupta, Sm. = N. mesolepla var. 266 é | LES DIATOMÉES *Iridis, &. (A. S. Al. 49, £. 2). — Normandie, Breb.; Charleville, Petit; Belgique, V.H * | Jennerii, Sm. — Scoliopleura tumida. Johnsonii, Sm. = N. scopulorum, Breb. #*KorscaLana, Grun. (V. H. Syn. 10, f. 22). — Normandie, Breb. Lacustris, Greg. = N. Carassrus. Laevis, K. = N. gractlis var. *LagvissrMA, K. (V. H. Syn. 13, f. 13 = N. minustissima et per pusilla). — Répandu. * LAEVISSIMA, Var. TRINODIS Sm. (V. H. Syn. 14 f. 31 — N.irino= dis Sm. nec E.). — Très répandu. #*LarTA, Breb. (A. S. Ail. Fr. 1 12). — a répandu. *LATA, Var. ANGUSTIOR. ( ). — Nor- mandie, Breb. LaTissiMA, Greg. (A. S. Au. mp Cbtes-du-Nord, Leud ; Normandie, Breb. Latestriata, Greg. = N. borealis E. Latiuscula, K. — N. patula. *LEGuMEN, E. (A. S: Atl. 44, f. 47). — Assez répandu. *LEGUMEN, Var DECRESCENS. (V. H. Syn. 69, f. A6). — Normandie, Breb. *LEpIDULA, Grun. (V.H. Syn. 14, f. 42). — Belgique, V. H. *LeprocepHALA, Breb. (V. H. Syn. 7, f. 46). — Tarn, Guin ; Bel- gique, V. H. Leptocephala, E. = N. rhyncocephala, var. #LeproconayLa, E. (A. S. Atl. 46, f. 27,28). — Normandie, Breb. Libellus, Greg. = N. rhombica. Lrser, Sm. (A. S. Atl. 50, f. 16-18). — Très répandu. Lier, var. eæcentrica, Grun = N. excentrica, Grun). | LiBER, var. LINEARIS (V. H. Syn. 19, f. 35). — Villefranche, H. P. LiBer, var. maæima — N. maxima, Greg. Ligurnica, Grun. (V. H. Syn. 11, f. 8). — Golfe de Gascogne, Médoc, H. P.; Belgique, V. H. | *LimosA, K. (V. H. Syn. 19, f. 18). — Très répandu. *LimosA, var. ALPINA, Brun. ( ). — Tarn, Guin. Re #LIMOSA, Var. BICUNEATA, Gr. (Gr. 4860, 3, f. 7). — Paris, Petit. *Limosa, var. CURTA, Gr. (V. H, Syn. 12, f. 23). — Pyrénées, H. P. *LimosA, var. GENUINA, Gr. (Gr. 1860, 8, f. 85). — Paris, Petit. *Limosa, var. GIBBERULA, K. (V. H. Syn. 12, Ê Be gibberula, K.). — Très répandu. *LIMOsA, var. INFLATA, Grun. (V. H. Syn. 19, f.20). — Répandu. #*LimosA, var. SUBINFLATA (V. H. Syn. 12, 20). — Béziers, Médoc, H:P. se LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 267 v *LIMOSA, var. TRUNCATA, Grun. (Grun. 1860, 3, f. 8,9). — Nor- mandie, Breb. Hu *Limosa, var. uNDuLATA. Grun. (Grun. 1860, 12, f. 22), — Bé- ziers, Fr. centrale, H. P. * Linearis, Grun. (V. H. Syn. 42, f. 85). — Répandu. Linearis, Greg. = N. gracillima. Lineara, Donk. (A. S. Al. 7, f. 48). — Assez répandu. LINEATA, var. À. S. NORDS. DIAT. 4, 5. 46. — Villefranche, H. P.: Lingara, var. À. S. ATL. 47, F. 10. — Villefranche, H. P. : Lineotata, E. = N. serians. Lrrrorauis, Donk. (A. S. Ail. 8, f. 25). — Assez répandu. LITTORALIS, Var. PUNCTATA ( ). — Normandie, Leu- duger. | Lonca, Greg. (A. S. Atl. 47. f. 6). — Assez répandu. LORENZIANA, Grun. (Grun. 1860, 1, f. 8). — Marseille, Guin. LuMEN, H. P. (H. P. Villefr. 2, f. 19). — Villefranche, H. P. | Lyra, E. (A. S. Al. 2,f. 16 = N. gregoriana Grev.). — Très répandu. : | LyrA, var. ATLANTICA. A. S. (A. S. Nords. 2, f. 84). — Manche, Villefranche, H. P. LyrA, var. ELLIPTICA, À. S. (A. S. Ail. 2, f. 29). — Villefranche. LyrA, var. REOTA, Grev. (H. P. Villefr. 4, f. 36). — Villefranche, HP: LyrA, var. sugrypicA. (A. S. Atl. 2, f. 24). — Villefranche, Lan— .euedoc. H. P. + Lyra, var. À. S. Norps. DIar. 1, F, 839. — Villefranche, H. P. Poor var AS. Atn.9,F.8. — Villefranche, H. P. | Po tar À SAT 2, p.24; Villefranche, H. P. ÉvRa var À 5. Arr. T0, 47 — Villefranche, H. P. Macra, Grun. (A. S. Ail. 44, f. 54). — Villefranche, H. P. MacuLosAa, Donk. (Donk. B. D. 5, f. 1). — Languedoc, Guin. #Mayor, K. (A. S. Aul. 49, f. 17). — Très répandu. MAjoR, var. cRAssA, Breb. (Rab. p. 210). — Normandie, Breb. Marina, Ralis. (A. S. Atl. 6,f.9 — N. punctulata Sm.). — Très répandu. *Mauzert, Brun. (Br. À. J. 1, f. 18). — Alpes et Jura, lac de Genève, Brun. Maxima, Greg. (A. S. Ail. 54, f. 19-87 — N. liber var.). — Répandu. MaxIMA, var. BICUNEATA, Grun. (A. S. Nords. 2, f. 44). — Ville- Mirncne, HP. MaAxIMA, Var. UMBILICATA. (V. H. Syn. 50, Î. 32, 38). — Côtes-du- “Nord, Leud. . : | MEDITERRANEA, var. A.S. Norps. DIAT. 2, F. 10. —Villefranche, H. P, NE : ve * : . 4 D Ah É A Cu à 0 À 268 À ES SDIATOMEES 506 0) FRA ‘in *MENISCULUS, Shum. (V. H. ne pe 20). = Béziers, H. P.; bei à gique, V. H. *MENISCULUS, Var. UPSALIENSIS. (V.. H. Syn. 8, 1:29. 21). — Béziers, H. P.; Belgique, V. H. *Menisous, Shum. (V. H. Syn. 8, f. 19). — Be nr. *MEsoLEPTA, E. (A. S. Atl. 45, f. T0). — Très répañdu. *MESOLEPTA, var. INTERRUPTA. (A. S. Atl. 45, f. 12 — N. inter— _rupta Sm.). — Répandu. L | *MESOLEPTA, Var. MESOLEPTA, Sm. (Brun. Alp. 8, f. 220). — Alpes et Jura, Brun. No | *MEsoLepTA, var. NIVALIS E. (Brun. Alp. 7, f. 31). — Alpes et Jura, Brun ; Pyrénées, H. P. fe *MESOLEPTA, var. NODOSA, E. (Brun. Alp. 7, f. 29). — Normandie, Breb.; Alpes et Jura, Brun. | ‘e *MESOLEPTA, Var. PRODUCTA, Grun. (Grun., 1860, 2, f, 229). — Paris, Petit. *MESOLEPTA, Var. STAURONEIFORMIS. (V. H. Syn. 6, f. 15). — Assez répandu. | | *MesoryLa, E. (A. S. Atl. 45, f. 54, 55). — Normandie, Breb. *MinimA, Grun. (V. H. Sy 44, f. 15). — Normandie, Breb. ; Bel- Dique, NH | os Minor, Greg. (V. H. Syn. 41, f 11). — Assez répandu. *MINUSGUUL, Gran. (V. H. Syn. 14, f. 3). — Languedoc, H. P. Minutissima, Grun. = N. Laevissima. Minutula, Sm. = N. pygmæa. MuLTICOSTATA, Grun. (A. S. Atl. 11, f. 14-9). — Corse, Rab. ; Villefranche, H. P. | tee MULTICOSTATA, var. À. S. ATL. 19, F. 71. — Villefranche, H. P. MULTICOSTATA, var. À. S. ATL. 19, F. 72. — Villefranche, H. P. Musca, Greg. (A. S. Nords. 1, : 15). — Côtes-du-Nord, Leud. ; | HD : *MUTABILIS, Grec. (T. Ab. S. 1855 9, [. 18). — Normandie, Breb. *Murica, K. (V. H. Syn. u f. 19). — Assez répandu. | *Murica, var. Connit Hilse. (V. H. Syn. 10, f. 17 Siauroneis | Cohnii). — Assez répandu. *MuTICA, var, GOEPPERTIANA. (V. H. Syn. 10, f. 18). — Belgique, V. H. *MurTicA, var. UNDULATA. (V. H. Syn. 10, 1.20 = Si. undulata Hilse). — Normandie, Breb., V. H. Nana, Greg. = N. pygmæa K. | NEBuLOSsA, Greg. (A. S. Al. 3, f. 14). — Assez répandu. Negtecta, Breb. — SCHIZONE MA. : NiceÆNois, H. P. (H. P. Villefr. 2, f. 8). — Villefranche, H. P. NicoBARICA, Grun. (A. S. Ai]. 8, L5 7). — Villefranche, H. P. LE] f LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES | 269 Nrrescens, Greg. (A. S. Atl. 17, f. 87-40). —— Languedoc, Gui- nard ; Villefranche, H., P. NrripA, Greg. T. Ab. S. 1856, 5, £ 12 = N. Crabro ??). __ Cher- bourg, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud. *Nivauis, E, (V. V.H. Syn. 10, f. 21 — N. quinquenodis). — Alpes et Jura, Brun: Pyrénées, H. P.; Belgique, V. H. *Nopruis, E. (A. S. Ail. 43, f. 1). __ Très répandu. #Noposa, Sm. (A. S. Atl. 15, f. 56). — Auvergne, Sm. Nodulosa, Breb. = N. termes, E. ? Norraumerica, Donk. (A. S. All 47, f. 19, 20). — Cherbourg, Dives, Breb.; Côtes-du-Nord, un NoTaBILts, var. ExPLETA. (A. S. Nords. Diat. 1, f. 20). — Manche, Leud. NOTABILIS, Var. À. S. ATL. 8, F. 51. — Villefranche, H. P. *OBLonca, K. (A. S. Atl. 57, 63-68 — N. polyptera). — Très répandu. | | os *OBLONGA, Var. MACILENTA, E. (Rab. p. 213). — Normandie, Breb. *OBLonGA, var. À. S. Az. 47, f. 65. — Béziers, H. P. * OBLONGELLA. (V. H. Syn. 10, f. 12). — Normandie, Breb.; Biarritz, H. P. *Ogrusa, Sm. (Donk. B. D. 2, f. 12 = N. Hebes). — Normandie, Breb. ; Languedoc, Guinard; Emb. de la Seine, Manoury. *OCULATA, Breb. A HeSyn-9 10h Répandu. *ORDINATA,. Breb. (Rab. p. 199 — N. aponina var.). — Falaise, Ostrearia, K. = N. fusiformis, var. ; *Ovauts, Hilse nec Sm. (A. S. Au. 7, f. 33 — N. elliptica, var.). = Centre, H: P. Ovalis, Sm. ue elliptica. Ovuzum, Grun. (A. S. Atl. 70, f. 63). — Languedoc, Guinard. Oxyptera, K. = N. radiosa, var. acula. PaLPEBrauis, Breb. (V. H. Syn. 41, f. 9). — Répandu. ‘PALPEBRALIS, Var. OBTUSA. (V. H. Syn. 11, L 8). — Belgique, V. H. . PanpurA., Breb. (A. S. Atl. 11, f. 1-9). — Répandu. PANDURA, Var. ELONGATA, Greg. (Greg. D. C. 9, f. 22). — Mousse de Corse, Breb. . Have PapuLA, A. S. (A. S. Atl. 7,f. 45-47). — G. de Gascogne, Ville- tranche, H. P. ‘ Parmula, Breb. — N. elleptica var. minima. Parva, E. = N. stauroptera var. *ParuLA, Sm. (V. H. Syn. suppl. Î. 296 — N. latiuscula K.). — Côtes-du-Nord, Leud.; Normandie, Breb.; Alpes et Jura, Brun. PATULA, Var. BICUNEATA Sm. À. S. Manche, Leud. | 270 LES DIATOMÉES Pectinalis, Bheb. —N; clepsydra Donk. *Pesonis, Grun. (A. S. Ail. 49, f. 24). — Fr. centrale, H. P. *PELLICULOSA, Hilse (V. H. Syn. 14, f. 33). — Paris, Petit ; Nor- mandie, Breb. ; Pyrénées, Belloc. | PEREGRINA, E. (A. S. Ail. 47, f. 57-60). — Répandu. ° PermaGna, Bail. (V. H. Syn. 44, f. 1). — Belgique, V. H. Perpusilla, Grun. = N. latissima. | °PHyLLEPTA, K. (V. H. Syn. 8, f. 40). — Cherbourg, Breb.; Nor- mandie, Breb.; PAIE I. | *Prscrcuzus. E. ( | ). — Falaise, Breb.; Rabenhorst dit ne pouvoir le distinguer des N. gracillima et dicephala; peut-être est-ce le Cymbella pisciculus. °PLACENTULA, E. (V. H. a. 8, f. 28). — Belgique, V. H. Pricara, Donk. (Donk. B. D. 9, f. 2). — Côtes-du-Nord, Leud. *PozyoncA, Sm. (V. H. . DL f. 414). — Normandie, Breb. ; Languedoc, H. P. ; Belgique, V. H.; Marseille, Sm. Potyptera B= NN. oblonga K. PozysricrA, Grev. (A. S. Atl. 3, f. 27). — Manche, Villefranche, H. P. POLYSTICTA, var. CIRCUMSECTA. (A. S. Nords. 1, f. 36-42). — Manche, Villefranche, H. P. Power, Lewis. H. P. Villefr. 1, f. 9 — N. Vidovichü. — Ville- franche, H. P. PRagTExTA, E. (A. S. Ail. 3, {. 30- — Répandu. Prisca, A. S. (A. S. Al. 42, f. 67, 68). — Villefranche, H. P.: PRISTOPHORA, Jan. __ Villefranche, HP: PROBABILIS, À. S. (A. S. Atl. 50, Ï. 46). —_ viletanché, HP: *PRropuora, Sm. (A. S. Ail. 49, f, 57-59 = N. afjinis, Nat) Très répandu. | *ProDucTA, var. À. S. ATL. 49, f. 40. — Fr. centrale, H. P. * PSEUDOBACILLUM, Grun. (V. H. Syn. 13, f. 9). — Beloique, V. H. PueLrA, À. S. nec. Shum. (A. S. Ail. 12, Lt). “pd Gascogne, Villefranche, H. P. Puella, Shum. = N. elliplica v. minutissima. Poccuea, Gres (TM. S 16569, 7) Côtes-du-Nord, Leud. Punctata, Breb. = N. unie. Ki Punctulata, Sm. = N. marina Ralis. * PupuLa, K. (V. H. Syn. 18, f. 15 = Siauroneis rectangularis Greg.). — Répandu. A °Pusiza, Sm. (V. H. Syn. 11, f. 17). Ta Repas °PusiLLA, var. b. Donk. (Grun. 1860, 2, f. 43 b, c). — Norman- die, Breb. LA | LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 271 *PUSILLA, Var. ALPESTRIS Brun. (Br. Alp. 8, f. 12). — Tarn, Guin. ; Alpes et Jura, Brun. PremzxaA, K. (V. H. Syn. 10, f. 7 = N. nana, Greg., minuiula, Sm.). — Répandu. | *PyYRENAICA, Sm. (Sm. ann. n. H. 4857. 9, f. 5). — Pyrénées, Sm. Belloc. He À QuanrarTa, Greg. (T. M. S. 1856, 5, f 5 — N. humerosa??). — = Côtes-du-Nord, Leud. | A QuanraraReA, A. S. (A. S. Nords. Diat. 2, f. 26). — Manche, Leud. QuaprisertaTA, Cleve. (CI. 1880, 7, f. 72). — Villefranche, H. P. QUARNERENSIS, Grun. (Grun. 1860, LES), — Marseille, Guinard. Quinquenodis, Grun. = N. nivalis E. *RABENHORSTIT, Ralfs. (Grun. 1860, 2, Flo) — Normandie, Breb.; Languedoc, H. P. *RADIOSA, K. (V. H. Syn. 7, f. 20 — N. avenacea Breb., angustla ” Grun., séesiaca Blersh.). — Très répandu. #RADIOSA, Var. AVENACEA, Breb. (V. H. Syn. 7, f. 27 — N.avenacea Breb.). — Normandie. | #*RapiosA, var. ACUTA, Grun. (V. H. Syn. 7, f. 19 = N. acuta Sm. nec K., amphioxys, E. oæypiera, K.). — Très répandu. #RADIOSA, Var. SILESIACA, Bleish. Rab, p.214 — N. Silesiaca Bleish.). — Normandie, Breb. REcTANGULATA, Greg. (V. H. Syn. suppl. f. 7). — Normandie, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud ; Finistère, Crouan ; Belgique, V. H. #*RernaarDrir, Grun. (V. H. Syn: T, f. 3, 6). — Belgique, V. H. Rerusa, Breb. (A. S. Atl. 46, f. 45, 46). — Répandu. Raomgica, Greg. (M. J. 1855, #, f. 16 = N. libellus — Schizo- nema Grevillet ?) — Côtes-du-Nord, Léud; Villefranche, H. P. *RHOMBOIDES, E. [VAN HEURKIA] (V. H. Syn. f, ide Frustulia saxonica). — Répandu. *RyncocerrrALA, K. (V. H. Syn. 7, f. 31). — Très répandu. *RHYNCOCEPHALA, Var. AMPHICEROS. (V. H. Syh. 1,41. 9088 N. dirhynchus). — Paris, Petit ; Toulouse, H. P. * RHYNCOCEPHALA, Var. GENEVENSIS, Brun. ( ). — . Alpes et Jura, Brun. * RHYNCOCEPHALA, Var, LEPTOCEPHALA, Rab. (V. H. Syn. TAG — NN. leptocephala). — Alpes et Jura, Brun. RoBerTsIANA, Grev. (A. S. Atl. 2, Î. 7). — Manche, Leud.; Ville- l*ranche; HP. sn ROSTELLARIA, var. À. S. NORDS. DIAT. 2, p. 31b.). — Villefranche, ‘HD 210 | LES DIATOMÉES *ROSTELLATA, K. (A. S.'Atl. 47, f. 27). — Normandie, Breb. ; Fr. centrale, H. P.; Belgique, V. H. | is FROoTÆANA, Rab. (V. H. Sue 1 f. Lo — Fr. centrale, Tou— louse, H. P. * ROTÆANA, var. OBLONGELLA, Grun. (V. H. Syn. 14, f M). — Béziers, H. P. *ROTÆANA, Var. MINUTA, K. av. H. Syn. 14, £. 18 — Stauroneis Cohnià). — Pyrénées, H. P.; Alpes et Jura, Brun; Toulouse, Comère. | “RUPESTRIS, Htz.(A. S. AU 45, f. 38-44). — Normandie, Breb. ; Auvergne, Fr. centrale, Biarritz, H:P: SALINARUM, Grun, (V. H. Syn. 8, f. 9). — Normandie, Breb. | Médoc, H. P. À _SANDRIANA, Grun. (A. S. At. 8, f. 10). _— Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefranche, H:P. * SAUGERI, Desm. (V. H. Syn. 14, £. 8). — Rd) Pb. SciTA, Sm. (Sm. ann. n. H. 1857, 2, f. 4). — Pyrénées, Sm.; Belloc. | °SCOPULORUM, Breb. (V. H. Syn. B, f. 28 — N. Johnsontii). — Normandie, Breb. SCOPULORUM, Var. BELGICA V. H. (V. H. Syn. B, f, 29). — Côtes- du-Nord, Leud.; Belgique, V. H. cp eSOULPTA, E: (NH Syn. 19, & 1 = NN, jumens, 5m Répandu. | | SCULPTA, Var. BOHEMICA. (Rab. p. 228). — Normandie, Breb. SCUTELLUM, O. M. (V. H. Syn. 9, f. 11). — Belgique, V. H. *ScuTum, Shum. (V. H. Syn. 11, f. 14). — Normandie, Breb. ; Belgique, V. H. Em) SEDUCTILIS, À. S. var. I, P. VILLEFR. 2 1 20: Me Villefranche, H21b; *SEMEN, E. (A. S. Atl. 72, f. 1). — France (ubi ?) Rab. *SEMINULUM, Breb. (V. H. Syn. 14, f. 8, 9 — Synedra atomus K., Cocconeis atomus, Rab.). — Assez répandu. *SEMINULUM, Var. FRAGILARIOIDES. (V. H. Syn. 14, f. 10). — Fr. centrale, H. P. | SEMIPLENA, Greg. (Donk. Brit. Diat. ä, Ï. 5). -- Côtes-du-Nord, | Leud.; Villefr., H. P. : *SERIANS, Breb. (Y. H. Syn: 42, 171 UN lareblae Répandu. | é SHUMMANIANA, Greg. (V. H. Syn. 11, f. 21). — Biarritz. H. P. ; Belgique, V. H. | Silesiaca. Bleish. = N. radiosa, var. | | *SILICULA, Grun. (V. HSyn. 19, D 91 = NN Mmosa., Nan) Toulouse, Médoe, H. P. | | POTA LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 273 *SLesvicensis, Grun. (V. H. Syn. 7,1. 28, 29). — Auvergne, H. P.; :_ Belgique, V. H. -Smiranu, Breb. (A. S. Ad. D 100 Nelliplicarsm) | Très répandu. SMITHIT, Var. À. S. ATL. 1, EF. 18. — G. de Gascogne, H. P. Suit, var. A. S. ATL. 7, F. 21. — Villefranche, H. P. È Siret, var. A. 8. ATL. 7, F. 9. — Villefranche, H. P. SPecragtus, Greg. (A. S. Atl. 3, f. 20, 21). — Répandu. * SPHAEROPHORA, K. (A. S. Ail. 19, f. 49, 50). — Très répandu. SPLENDIDA, Greg. nec E. (A. S. Al. 12, f. 21-24). — Côtes-du- Nord, Leud. ; Stauroneiformis, Sm. = N, Brebissontt. *STAUROPTERA, Grun. (A. S. Ail. 44, f. 39-41). * STAUROPTÉRA, var. GRAOILIS, Grun. (V. H. Syn. 6, f. 7). — Bel- gique, V. H.; Fossile en Auvergne, | STAUROPTERA, Var Enter rupia — ur mesolepla, Var, *STAUROPTERA, Var. PARVA. (N. H. Syn. 6, f. 6 = NN. par va). — Normandie, Breb.; Toulouse, EH. P. * SToMATOPHORA, Grun. (A. S. Atl. 44, f. 27-29). — Ardennes, Petit. * SUBCAPITATA, Var. PAUCISTRIATA. (V. H. Syn. 6, f. 23). — Bel- gique, V. H. SUBCAPITATA, Var. STAURONEIFORMIS. (V. H. Syn. 6, Î. 22). — Normandie, Breb. ; La Bourboule (eaux enter Petit; Bel- gique, V. H. | Suecica, E. — N, lata. SugcrncTA, À. S. (A. S. Nords. Diat. 2, f. 7). — Villefranche, H. P. SUBCINCTA, Var. GRUN. FR. J08. LAND. À, F. 39. — Villefranche, HD: Subcohærens — SCHIZONE MA. | \ Sugprvisa. Grun. (CI. 4880, 4, f. 20). — Normandie, Grunow. *SUBHAMULATA, Grun. (V. H. Syn. 13, f. 14). — Belgique, V. H. *SUBLINEARIS, Grun. (V. H. Syn. 6, f. 25, 26). — Belgique, V. H. SUBORBICULARIS, (A. S. Ail. 8, f. 3-5). — Côtes-du-Nord, Leud. ; 7 Villérville, HP: | *SuBRETUSA, Grun. (V. H. Suppl. f. 10). — Belgique, V. H. Subsalina, Donk. N. amphisbæna, var. SUBTILIS, Greg. (A. S. Nords. Diat. 3, f. 5, 6). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefranche, HA OUE SUPERTMPOSITA, AS: (HF) Villefr if 29). — Villefranche, H. P. *TaBeLLaRIA, K. (A. S. All. 43, f. 4 = N. acrosphaeria et punc- tata). — Très répandu. * TABELLARIA, Var. STAURONEIFORMIS. Cu SA] to teh— Nor- mandie, Breb. ; Vosges, Petit. 274 | LES DIATOMÉES #*TeneLLA, Breb. (V. H. Syn. F1. 91,99 = V. raiost, var.). Répandu. Tenuis, Greg. = Nav. gracillima. Termes, E. (A. S. Atl. 45, f, 6, 1—N, nodulosa, Breb.). — ° TERMES, var. STAURONEIFORMIS. (V. EH. Syn. 6, f. 49, 43). — Vil- TREVELYANA, Donk. (V. H. Syn. Suppl. f. 6). — Cherbourg, Breb.; Normandie, Breb.; Médoc, H. P. lerville, Médoc, H. P. Belgique, V. H. _ Trinodis, Sm. = N. laevissima, var. Truncata, Donk. = N. cancellata, bonk. Tumens, Sm. = NN. sculpta, E. Tumida, Breb. nec Sm. — N. Jennerii, Sm. Tumida, Sm, = N. anglica. * TUSCULA, E. (V. H. Syn. 10, f. 14 — Siauroneis puncial«, K.). — Assez répandu. *Unposa, E. (Donk. Br. Diat. 6, f. 1). ? VACILLANS, À. S. (A. S. All. 8, Ê 61). — Belgique, V. H. VeneTa, K. (V. H. Syn. 8, f. 3). — Répandu. *YenrricosA, Donk. (V. H. Syn. 12, f. 24 — N. Zmosa, Var). — Fr. centrale; Biarritz, H. P. ; Belgique, V. H. VETuLA, A. S. (A. S. As. 19, f 19). — Villefranche, H. P. *VicHiensis, Haime et Petit. ( ? ) — Vichy, Petit. Vidovichii, Grun. = N. Powellii. *Vrriis, K. (A. S. Atl. 49, f. 19-20). — Très répandu. #*VIRIDIS, Var. ACUMINATA, Sm. (Brun. he 8, f. 15). — Alpes et *VIRIDIS, Var. COMMUTATA, Grun. (V. H. Syn: 5, f. 6). __ Répandu. Jura, Brun. Vrripis, var. hemiptera = N. hemiptera. *VrripuLA, K. (A. S. Atl. 47, Ï. 48— 54). — Répandu. Viridula, E. = N. viridis. Viridula, Rab. — NN. lanceolata, K. Vulgaris = Schizonema et Van Heurchia or is. Vulpina, E. — N. cuspidata. WerssrLocnt, A. S. (A. S. Al. 19, f. 26-39). — Assez répandu. Westü, Sm. — Scoliopleura. ZostereTnr, Grun. (A. S. Al. 47, f. 49-44). — ptet H. P. SP. SP. DIE SP. DIE SP. A. 8. ATL. 8, £. 30. — Villefranche, H. P. À. S. ATÉ, 8 f. 31. — Villefranche, H. P. a. s. ATL. 10, f. 67. — Villefranche, H. P. A. $, ATL, #4, f. 82. — Manche, Leud. | A. S. NORDS. DIAT. 9, f. 38. — Manche, H. P. ‘A. S$. NORDS. DIAT. 3, f. 8 — Villefranche, H. P. Ve LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 270 NITZSCHIA *AcicuLaRIS, Sm. (V. H. Syn. 70, f. 6). Répandu. *AomusCuLA, run. (V. H. Syn. 68, f. 19-22 — N. amphibia et thermalis, var.). — Centre, Pyrénées. ; Toulouse, H. P.; Languedoc, Guin. | Le *AcuLaA, Hz. (V. H. Syn. 68, Î. 4). — Belgique, V. H. Acuminata = TRYBLIONEZLLA. *AmparBia, Grun. (V. H. Syn. 68, . 15-17). — Languedoc, H. P. ; Belgique, V.H $ Amphioxys — HANTZSCHIA. AnGuLARIS, Sm. (V. H. Syn. 62, f. 11-14). — Répandu. ANGULARIS, var. AFFINIS, Grun. (V. H. Syn. 62, f. 16). — Belgique, | No | *ANGUSTATA, Grun. —(N. H. Syn. 57, f. 22). — FT. centrale, H. P. *AnausraTA, var. CURTA. (V. H. Syn. 57, 29-24). — Belgique, VE * : Armoricana, Grun. = N. Brebisonnii. Bilobata, Sm. (V. H. Syn. 60, f. 1). — Assez répandu. Bilobäta, var. minor. (N. H. Syn. 60, f. 2). — Normandie, Breb. ; Belgique, V. H. : BrrostRaTa, Sm. (V. H. Syn. 70, f. 1-2). — Répandu. *BREBISSONIT, Sm. (V. H. Syn. 64, Î. 45 — Ntz. et Synedra armoricana). — Répandu. *BREBISSONIT. Var. brevis. ( ? . — Normandie C) 2 _ Bréb. oBrævissimMA, Grun, (V. H. Syn. 67, f. 4. — N. obtusa, var.). — Belgique, V. H. | Buhinheimiana, Grun. — HOMŒEOCLADIA. *Cazina, Grun. (V. H. Syn. 59, f. 4-5). — Auvergne, H. PP: Belqique, V. H. °CiRCUMSUTA, Pritch. (V. H, Syn. 57, Ê. 8. — Tryblionella Scu- … tellum Sm. = Surirella circumsuia, Bail). Répandu. _ *Crausn, Htz. (V. H. Syn. 66, f. 10, NV. sigima var. subcapitata). | — Assez répandu. CLosrerIuM, (V. H. Syn. 78, Î. 6). — Répandu. CoarcraTa (V. H. Syn. 57, Î. 4). — Villefranche, H. P. *Communis, Rab. (V. H. Syn. 69, f. 82. — Synedra notala K).— PC Répandu: *COMMUNIS, Var. ABBREVIATA. (V. H. Syn. 69, f. 35). — Belgique, Voir | #*COMMUNIS, var. oBrusa (V. H. Syn. 69,f. 38-34). — Belgique, V.H, RER ‘ PA AO LES DIATOMÉES *CommurTaTA, Grun. (V. H. Syn. 57, f. 13-14 N. dubia var. f). — Répandu. Consiricta, Grun. = TR YBLIONELLA. Cons on Si — N1z. dubid.: | Cursoria, Grun. (V. H. Syn. qe 110 = PACUTILEMRPALES Normandie, Bréb. | : | Curvula, Sm. — D sig act | * DELOGNET, Grun. (V. H. Syn. Suppl. fr. 38). hou V. I. *DENTICULA Grun. (V. H. Syn. 60, f. 9-10. — Denticula obtusa). — Répandu. *DENTICULA,- Var. DELOGNEI. (V. H. Syn. 60. f. 9). — Belgique, V. H. | | *DISSIPATA, K. (V. H. Syn. 63, T. 1). — Répandu. DISTANS, Greg, (V. H. Syn. re 10). — Côtes-du-Nord, aude ; Villefranche, H. P. Durs Ke (V1: Syn:50 1 0-19). — Très répandu. DüugrA, var. 8 = N. commutata. | | ?ELEGANTULA, Grun. (V. H. Syn. 69, f. 22). — Belgique, V. H. Elongata, Hass. — Nix. sigmoidea. ? EPITHEMIOIDES, Grun. (Nov. Syn. 60, f. 6— _8). — Normandie, te Breb. Fasciculata, Grun. — Homæocladia sigmoidea. *FonricoLa, Grun. (V. H. Syn. 69, f. 15-20). — Très répandu. FLUMINENSIS, Grun. (V. H. Syn. 692, f. 8-5). — Villefranche, H. P. ?FRAUENFELDH, Grun. (V. H. Syn. 68, f. 18). — Normandie, Breb. *FRUSTULUM, Grun. (V. H. Syn. 68, f. 28, 29). — Assez répandu. *FRUSTULUM, var, INCONSPICUA, Grun. (V. H. Syn. 69, f. 6). — Languedoc, Guinard. *FRUSTULUM, Var. MINUTULA. (V. H. Syn. 69, Ï. 5). — Belgique. NV. EL * FRUSTULUM, Var, PERPUSILLA. (V. H. Syn. 69 Ï. 8). — Belgique, V. H. | | ? GracILis, Grun. (V. H. Syn. 78, f. 11, 12). — Normandie, Breb. ; Médoc, H. P. . Granulata, Grun. = TRYBLIONELLA. *HEUFLERIANA, Grun. (V. H. Syn. 68, f. 13, 14). — Normandie, Breb. ; Toulouse, Auvergne, H. P. Homer Heïib. — Homaæcladia once °HunGaricA, Grun. (V. H. Syn. 38. f. 19-29). — Assez répandu. HUNGARICA, Var. LINEARIS. (V. H. Syn. 58, f. 23-25). — Normandie, Breb. ; Médoc, Villefranche, H. P. HYyALINA, Greg. (V. H. Syn, 62, f. 9). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Belgique, V. H. INCRUSTANS, Grun. (V. H. Syn. 68, f. 5, 6). — Dieppe, Grun. \ ed ce à dnécr n dlce sad ARC Dé" cd à cote cs AT CESR ER US \ ne ‘ LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES Arr _ INSIGNIS, Greg. (V. H. Syn. 61, f. 4). — Côtes-du-Nord, Leud. ; G. de Gascogne, Villefranche, H. P. INSIGNIS, Var. MEDITERRANEA. (V. H. on GET 4) —_ Villefranche, HS PEER ET Jenineckit, Grun. (Grun. 1863, 14, f. 4). — - Côtes-du-Nord, Leud. *Korzn@n, Rab. (V. H. Syn. 69, f. 24-26 — Synedra parvula). _— Normandie, Breb. ; Midi, H. P Kutzingiana, Hilse — Nix. palea. Lamprocampa = Ntz. vermicularis. LANCEOLATA, Sm. (V. H. Syn. 68, f. 1, 2). us | Latistriata, var. panduriformis = . panduriformis. *Linearis, (Ag.) Sm. (V. H. Syn. 67, f. 13-15). — Très répandu. * LINEARIS, var. MAJOR. (Types V. H. 103). — Auvergne, H. P. _ *LiNEARIS, Var. SUBSIGMOIDEA. (Types V. H. 405). — Fr. centrale, no DS | : *LINEARIS, Var. TENUIS. (v. H. Syn. 67, f. 16). — Fr. centrale. H. P. | ?LirroRea, Grun. (V. H. Syn. 39, f. 21). — Normandie, Breb. Lirrorauis, Grun. (V. H .Syn. 59, f, 1-8). — Assez répandu. ?Lonaissima, Grun. (V. H. Sÿn. 70, f. 1-8). — Normandie, Breb. LoNGISsIMA, var. PARVA. (V. H. Syn. 70, f. 2). — Normandie, Breb, Midi, H. P.; Belgique, V. H. La LorenzrANA, Grun. (V. H. Syn. 70, f. 12). — Villefranche, H. P. MAGILENTA, Greg. (V. H. Syn. 64, f. 6, ‘ so Breb.; Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefr anche, H Marginata = TR YBLI ON E LLA. MarainuLara, Grun. (V. H. Syn. 58, f. 12). — Mousse de Corse, . Cleve; Villefranche, H. P. “MARGINULATA, var. DIDYMA. (V. H. Syn. 58, f. 14). — Agde, Ville- franche, H. P.. Marina — HANTZCHIA. Media, Hz — Nfz, tenuis. ne | | *Microcephala, Grun. (V. H. Syn. 69, f. 1). — Belgique, V. H. *Minura. (V. H. Syn. 69, f. 23). — Paris, Petit; Toulouse, H. P. . *Monunissema, Sm. (V. H. Syn. 68, f. 1). = Nfz. dissipata). — Assez répandu. _ Nawvicularis, Grun. — — Tryblionella nrgina te. Noragiuis, Grun. (V. H. Syn. 61, f. 5). — Villefranche, H, P. °OgBrusA, Sm. (V. H. Syn. 67, Î. 1). — Répandu. OBrusa, var. NANA. (V. H. Syn. 67, f. 8). — Normandie, Breb. ; OBTUSA, var. SCALPELLIFORMIS. (V. H. Syn, 67, f. 2). — Médoc, H. P.; Belgique, V. H, . [!OBrusara, Grun: (?)( a! L ). — Languedoc; Guinard. 5 DTe LES DIATOMÉES | *OvaLis, Arnott. (V. H. Syn. 69, f. 36). A *Parea, K. (V°H: “ 69, f. 22. — Ni: Kutzingiana). — Très répandu. | #PALEA, Var. DEBILIS, Grun. (V. H. . 69, Le 28-29 — eu ne debilis K). Normandie, Bréb._ *PALEA, Var. EXILIS, Grun. 4 À —_ Normandie, Bréb. ; La Bourboule (Eaux thermales), Petit. *PALEA, var. MINUTA, (V. H. Syn. 69, EAU Normandie, Bréb. *PALEA, Var. TENUIROSTRIS, (V. H. Syn. 69, f. 31). — ARERLe H. P. ; Belgique, V. H. * PALEACEA, Grun. (V. H. Syn. 68, Î. 9 40). aude Y. H. PAnDURIRORMIS, Greg. (V. H. Syn. 58. f. 1-3). — Mousse de Corse, Bréb. ; Golfe de Gascogne, Villefranche, H. P. Pan due var. MINOR, (V. H. Syn. 8,1: 4). __ Villefranche, HP, ee. Paradoxa = BACILARIA. °PARVULA, SM. (Sm. B. D. 43, f. 106). — Répandu. Pecten, Brun. = Synedra cr ie : *PerpusiLLA (V. H. Syn. 69, f. 8). — Normandie, V. H. ; Paris, Petit; Pyrénées, Belloc. Perirtana, Grun. (V. H. Syn. 62, Ê 6). — Emb. de js Somme, Leud. | nd PLANA; Sm. (V: H. Syn. 58 f, 10, 11). — Répandu. Punctata —TR YBLI ONELLA. . QUARNERENSIS, Grun: var. 6. (Grun. 1869. 49; A6 dis tans ?). — Villefranche. . *Racta, His. (V, H. Syn. M Rs er Normandie re Centre, Auvergne, H. P.; : Belgique, V. H. A $ Réversa, Sm. (V. H. Syn. 10. 4, — Répandu. Fr °RrarpA, (K), Grun. (V.H. Syn. 66.F. 2-5. Amphipleura signoiteu + et rigida. = — Niz. sigma, var.)..— Répandut. oRidrbA, VaŸ, RIGIDULA, Grun. (V. HE ne 66,1. 8). — Médoc H, P.; Belgique, V. H. RosgrraTa, Grun. (V. H. Syn. 10, Le 10, 11). + ns de Breb. | oSALINARUM, Grun. (V. H. Sun f. 48). — Normandie, Breb. ; Belgique, V. H. HT * SCALARIS, Sm. (V. H. Syn. 60, f. 14, 15). on *SERIANS, Rab. (V. H. Syn. 59, f. 23). —— Normandie, V. H. SO HARAS Gran. (V. H. Grid: 3). — Normandie VA ©. Breb. ; Manche, Leud. 5 SIGMA, (K) Sm, {V. H. Syn. 65, f. 7 8). _: Frs Ed SIGMA, var. GENUINA. (Types V. H. 195) — Normandie, V. H. SIGMA, Var HABIRSHAWIL. (V. H. Syn. 66, f. 4). — Villefranche, ee 3 7 i 3 É 1 4 ; à É Î É a 6 : LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 219 SIGMA, Var. INTERCEDENS, Gun. (V. H. Syn. 66, f. 1). — Ville- franche, H. P.; Belgique, V. H. *SIGMA, var ane à —N. Claus. °SIGMATELLA, Greg. (V. H. Syn. 66.10 N;cur “vula, Sn)! — Répandu. SIGMATELLA, Var. SUBRECTA. 4 H. Sr. 66, f. a Paris, Petit; Biarritz, H. P. *S1GMOIDEA. (K) (Sm.). (V. H. Syn. 63, f. 5-7 — Ntz. elongata, Hass.). — Très répandu. *SIGMOIDEA, Var. UNDULATA, Petit, (Petit, Paris, f. 6). — Paris, Petit. : | EUR *SINUATA, SM. (V. H. ne 60, Î. 11 = Denticula sinuata). — Répandu. | - 4 Smithii, Pritch. = N. 1 Socialis, Greg. — BACILLARIA. SPATHULATA, Breb. (V. H. Syn. 62, f. 7, 8). — Répandu. SPATHULATA, Var. HYALINA. (V. H. syn. 62, f. 9). — Normandie, Breb. in SPECTABILIS, Sm. (V. H. in { pi 0,0 — Ne, due — Assez répandu. *STAGNORUM, Rab. (V. H. Syn. 59, nr 24). — a Toulouse, H. P.; Toulouse, Comère. *SUBTILIS, (K), Grun, (V. H. Syn. 41,18). no _ *TaBeLLARIA, Rab. (V. H. Syn. 60, L 19, 18 = Denticula T abel- .laria). — Répandu. *TABELLARIA, Var. CAPITATA . (Brun, Alp. 0 . 20). ii. et Jura, Brun, Taenia, Sm. = Cylindrotheca g: acilis. ATENUIS, Sm. (V. H. Syn. 67, f. 16). — Très répandu. *TENUIS, VAR. MEDIA. (V, H. Syn. OR DS = NT. Media). — Assez répandu. | *THERMALIS, Auessw. (V. H. Syn. 59, f. 20). — Répandu.. THERMALIS, var. Actiuscula— Ntz. actiuscula. Tryblionella, Hi. = Tri ‘yblionelta Hantz zschian«. Tumida, Htz. —= Ntz. SÉRUQEQ. : VazipA, CI. (V. H. Syn. 64, f, 4, 5). — Villefranche, H. P. VERMICULARIS, K. (V. H. Syn. 64, f. 2). — Assez répandu. | Virgata — — HANTZSCHIA. 3 °VirrEeA, Norm. (V. H. Syn. 67, f. 10). — Répandu. VIVAX Sn. nec Htz. (V. H. Syn, 62, f. 1). — Assez répandu. Pons Hiz. = N;amphionuys, var < ODONTELLA = BIDDULPHIA. PA PA PE ve UE ju 4 duc ARTE a AR HERVE ns ar en D AD AR QR pur nine y Fe Ad Re, Va he Le, " 280 LES DIATOMÉES | Tes ODONTIDIUM *Ancers, Gran. (V. H. Syn. 51, f. 5-8 Odontidium capt- tatum et Fragilaria capitata). — nn. et Jura, Brun.; Pyrénées, H. P.; Belgique, V. H. ou var, ANOMALUM. (V. H. Syn. 51, f. 9 = Od. anomalum — Fragilaria anomala). — Assez répandu. Anomalum, Sm. = Od. anceps, var. Cr ÿ Capitatum. — Od. anceps. Glaciate, K. = Od. hyemale, var. D Harrissonii = FRAGILARIA. ee #HyeuaLe, Lyngb. (V. H. Syn. 54, . 1, 2). — Très répandu. *HYEMALE, var. MESODON. (V. H. Syn. 54, f.5, a — Od. mesodon, K.). — Très répandu. | *HYEMALE, Var. TURGIDUM, K. (Rab. D. 115 — Od.. turgidum et glaciale). — Alpes et Jura, Brun ; ; Pyrénées, H. P. HER Vi Informe — = Eragilaria Ro VAT à) | _MaRINUM, Grun. (Grun. 1862, &. f. 23). — Cûtes- du NL Leud. Mesodon, K. — Od. hyemale, var. Mutabile, Sm. — FRAGILARTA. Parasiticuin, Sm. FRAGILARIA,. Pinnatum, K. = Fragilaria mutabihs. _Tabellaria — Fragilaria construens. Turgidum —= Od. hyemale, var. OKEDENIA Inflexa, Eul. (V. H. T. ne 167 — AMPHIPLEURA, Breb.). Normandie, Breb., V. H.; Chaussey, Biarritz, Leud. ORTHONEIS one Grun. W. H. . 28, (A Les répandu. FimBRiaTA, Br. (V. H. Syn. 28, f. 3). — Méditerranée, Breh. Gain: HP FrupriatTA, Br. (V. H. Syn. 28, f. 3). _— Méditerranée, Breb. ; Guin, H. P. s Maxima, Grun. (Grun. 1863, 15, Fi ire MASTOGLOTA). — Lan- guedoc, Guin. SPLENDIDA, Greg. (V. H. Syn. 28, f. 9 = on Morissui Sm). — Répandu. | Orthosird = Melosira, LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 281 Perizonium Brauni = Forme sporangiale du Navicula firma. PERONIA ERINACEA, Breb. (V. H. Syn. 36, f. 16. — Gomphonema fibula).… — Normandie, Breb. ; | Belgique, Y. H. | PLAGIODISCUS oh D Grun. (Grun, M. J. 1877, Le f. 9). — Palavas, Gui- nard. LR ie PLAGIOGRAMMA GREGORIANUM, Grev. (V. H. Syn. 86, Î. 2 — do stauro— phora Greg). — Assez répandu. INÆQUALE, Grev. (M. J. 1859, 10, f. 40). — Côtes-du-Nord, Leud. ORNATUM (Greg). Ralfs. (V. H. Syn. 36, f. 3). — Marseille, Gui- Omar : À FE PyGMAEUM, Grev. var. H. P. YILLEFR. F. — Villefranche, H. H. Van HeuroKIT, Grun. (V. H. Syn. 86, f. 4). — Belgique, V. H. | | PLEUROSIGMA Fete *ACUMINATUM (K), Grun, nee Sm. (V. H. Syn, 21, f, 12 = PL. lacustre, Sm.). — Très répandu. À Acuminatum, Sm. = PI. scalprum Grun. _ AgsruaRtr, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 8). — Très répandu. AFFINE, Grun. (V.H. Syn. 48, . D — Manche. Leud. ; Belgique, Sue : : ANGULATUM, Sm. (V.H. sd 18, f. 2-4). — Très nendb *ATTENUATUM, K. (V. H. Syn. 21, f. 11). — Très répandu. | BazriouM, Sm. (V. H. Syn. 20 f. 1). — Très répandu. . BazTicuM, var. £. — PI. Brebissonnii. BazricuM, var. y. Sm. (Sm. B. D. 22, f. 207). — Normandie, Breb. ; BREBISSONNIT, Grun. (V. H. Syn. 21. f, 6 — Pé. balticum, var. 6. — PI. scalprum, Ralfs nec Grun.). — Assez répandu. Compactum — DONKINIA,. \ CuRvUuLUM, Grun. (V. H. Syn. 21, f. 3). — Assez en LE _ DecoruM, Sm. (V. H. Syn. 19, f. ee Très répandu. Decorum, var. DazmarTicum. Grun. — Villefranche, H. P. _DELICATULUM, Sm. (Sm. B. D. 21, f. 202). — Très répandu. DisrortTuM, Sm. (Sm. B. D. 20, f. 210). — Répandu. _ ELONGATUM, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 7). — Répandu. ©: De D We a = FA pd ne SEE CAT, gt RES A es PACA ET A TON RE 282 LES DIATOMÉES Eximium — COLLETONEMA. FASCIOLA, Sm. (Y. H, Syn. 21, 1 8}: — Répandu, FascioLA, var. sulcata, CI. . ci ). — Emb. de la Seine. : Formosum, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 4), — ee GIGANTEUM, Grun. (Grun. 1860, 4, Î. 1). — Gôtes-du-Nord, Leud. Gracilentum, Rab. — PI. Kutlzingu. Hippocampus, Sm. (V. H. Syn. 20, f. 3). — Répandu. INTERMEDIUM, Sm. (V.H. Syn. 18, f. 6). — Côtes-du-Nord, Leds *Kurzinqu, Grun. (V. H. Syn. 21, f. 14 == Pl. gracilentumn, -Rab.). — Répandu. | * LaCUSTRE (V. H. Syn. 21, Î. F. on panda, ie LanceoLaTUM, Donk. (Donk. T. M. S. 1858, 3, f. 4). — Normandie, Breb. ; Côtes-du-Nord, Leud. ; ÉITTORALE, Sm. (Sm. B. D. 929, f. 214). HAN Re MARINUM, Sm. (V. H. 91, is 9). —- Normandie, Breb. Bel- pique, V. H. | | MaRiNUM, Donk. (T. M.S. ape 31 Bi — Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefr. : H. P. : a Minutum = DONKINIA. NavICULACEUM, Breb. (V. H. Syn. oi (35 p} — Répandu. Nicogaricum, Grun. (V. H. Syn. suppl. f. 34). — Belgique, V. H. NobiFERUM, Grun. (V. H. .. 21, f. 13). — Normandie, Breb. ; _ Belgique, V. H. : : D NuBECULA, Sm. (Sm. B: D. HE 204). — Cherbourg, Breb. OBscuruM, Sm. (Sm. B. D. 20, f. 206). — Assez répandu. Parkernr, Harrisson. (V. H. Syn. 214, f. 10). andie, Breb.; Belgique, V. H. : À PROLONGATUM, Sm. (Sm. B. D. 22, f, 219), — Gôtes-du-Nord. Leud.; Cherbourg, Breb.; Languedoc, Guin. QuaDRATUM, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 1). ru Rectum = DONKINTA.. | ReversuM, Greg. (Greg. D. C. 6, f. 10). _—_ Médoc. H. P.!! Rinieum, Sm. (V.H. Syn. 19, f. 8). — Répandu, RogusTuM, Grun. — Cannes, Menton, H. P. SCALPELLUM (K). Ralfs. (??). — Normandie, Breb. | | *ScALPROIDES, Rab. (V. H. Syn. 24, f. 1). — Assez répandu. *ScaALeRUM, Grun. née Ralfs. (V. H. Syn. 20, f. 4= R. acwninatuin Sm. nec Grun.). — Toulouse, H. P.; ne Guin. : *SCALPRUM, Var. GALLICA, Gr un. (Type V. H. n° 172). — Norman= 10 2 die, Grun. 8 Al : Scalprum, Ralfs. nec Cou ru B; ebiesonnr. LISTE - DES DIATOMÉES FRANÇAISES 2 283 SPECIOSUM, Sm. (Sm. B. D. 20, f. 197). — an Leud.; Villefranche, H. P. Spencer, Sm. (Sm. B. D. 29, f. 215). Hépande. SrriGrnis, Sm. (V. H. Syn. 20, f. 2). — Côtes-du-Nord, Eee ; Cherbourg, Breb.; Emb. de la Seine, Manoury, | STRIGOSUM, Sm. (V. H. Syn. JON Répandu. | TENUISSIMUM, Sm. (Sm. B. D. 22, Î. 2138). — Lui oo Leud..: | Languedoc, Guin., H. P. Tr nue. St — 0 naviculaceum, nu EG 4 Ne PA Wanssecxnr, Donk. (T. M. S. 1858, 3, Î. 7). — Normandie, Cher- bourg, Br eb.; aie ent Leud. | rat PODOCYSTIS ADRIATICA, K. (. H. Syn. 55, Î. ne cour Spañlatune = Doryphora elegans, Roper). — Assez répandu. . PODOSIRA. ADRIATICA de Grun. (V. H. Syn. 84, f. 20 — Pyxidicula). — _ G. de Gascogne, Villefranche, H. P. DericaruLA, Grun. (V. H. Syn. 84 f. 19). it, de Gascogne, H.P. HORMOIDES, K. (V. H. Syn. 84, f. 3). — Répandu. MacuLATA, Sm. — À YALODISCUS. MonTAGNEt, K. (V. H. Syn. 84, Î. 11, 19). — Très répandu. Nummuloides, E. — Podos. hormoides. PYXIDICULA Adinatica, E. = = PODOSIRA. nr MAJOR, K. { ). — Cherbourg, Breéb:: - ‘! MEDITERRANEA, GTUn. (V.H. os 95, f. 15, 16). —G. de Gascogne, Villefranche, H. P. Operculata — CYCLOTELLA. | Raphidoglea . — Berheleya. | RAPHONEIS AMPHICEROS, E. (V. H. Syn. 86, Î. 29, 23). — Océan, Leud., V. H., oo BeuGrca, Grun, — (V. H. Syn. 36, f. 25). — Belgique, V. H. FasoroLaTA, E. (Jan. et Rab. 1, f. 18-20). — Côtes-du-Nord, Leud., _ Ré, Petit. : PA AS AR PE CR AT A NEA k ee NO LS TEA FE 284 No LES DIATOMÉES . GEMMIFERA, E. (V. H. Syn. 46, Fo — Mousse de Corse, Cher : 4 ‘bourg, Breb. ET Lasurnica, Grun. (V. H. Syn. 86, Î. Dee Cab ou nitida,-". 100 Greg.). —— Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P.; Bel- ALES pique, Ne He jt LorenzIANA, Grun. — COCCONEIS. LUSITANICA, Rab. ( ! LUN) ons guedoc, Guinard. | PreriosA, E. (V. H. Syn. 86, f. 25). Re Breb. MEDITERRANEA, Grun. (Grun. 1802/1727); a Grun. RHomBus, E. (V. H. Syn. 36, f. 20. 91). — Assez répandu. SCUTELLOIDES, Grun. (Grun. 1862, 7, f. 34). — Côtes-du-Nord, Leud. | : SurIRELLA, Grun. (V. H. Syn. 36, f. 26, 27). — Cherbourg, Breb.; * | © Villefranche, H. P.; Belgique, V. H. | ns SURIRELLA, Var. AUSTRALIS. (V. H: Syn. 306, Î. 9 b,). — Belgique, NH RHABDONEMA ST AprraTICUM, K. (V. H. Syn. 54, f. 11-13). — Très répandu. ARcUATUM, K. (V. H. Syn. 54, f. 14-16). — Très répandu. MINUTUM, Grev. (ie H. Syn. BA, f. 17-21). — Très répandu. à RINAOSOLERTA CasTRACANI, H. P. (H. P.Villefr., 6, f. 42). — Villefranche, H. P. Formosa, H. P. (Villefr., 6, f. 43). — Villefranche, H. P. | ImsricarA, Br. (V. H. Syn. 79, f. 5, 6). — Villefranche, H. P. Kopusra, Norm. (Pritch. Inf. 8. f. 49). — Villefranche, H. P. | SericerA, Br. (V. H. Syn. 78, f. 6-8). — Villefranche H. Pi bel gique, V V.H. | ee SaruBsoLit, CI. (V. H. Syn. 79, f. 11-43). — Saint-Jean de Luz, Temp. et Petit. STOLTERFOTHIT, H. P. (H. P. Villofr. ., 6, 1. 44 = Eucampia striata iStolt). = Wiletr, Dh SryLIFORMIS, Br. (V. H. Syn. 78, f, 1-5). — Manche, Loud. ; Villefr., H. H. ; Belqique, V. H. TEMPERI, H. P: (HP. Nilir te f. 40). — Villefranche, H. P. 1 : Le 1 ! , Le PU ni & £ à 4 À LES ‘ $ ; ” à ? | A, * : Pre AS à ; al 4 L , 6 fo à Fe Re FA x) ! : ee E YERERE “ : dat $ex Det: : L'e F UE RE gr 5 : Late 2 ge RSR : L, Ke k, j g - PRE ii 4 + « SRPETRS Se PR RE Ve t POS DNO ED LE e RPRFE LISE : ER RRUP R M E T TX de SL 2e hp PR, ds EE LEA. LES pe bo LE nl ME à 4 PET A ESA RE POTTER OT AR DR pe DES PT TR LOT ND PN eV ER PV ee RTE DEN TR A OO ne M TR PA PA VE NE oo ee nt nc Da hi DE do dd ed dS Ts | | RHOICOSPHAENIA *CURvATA, Grun. (V. H. Syn. 26, f. 1-3). — Très répandu. *FracTa, Shum. ( ) Paris, Peut. no Marina, Grun. (V. H. Syn. 26,f. 4 = Kh. curvaïa, var.). — Très répandu. es Li | LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES : 7.280 #Van Heuroxu, Grun. (V. H. Syn. 26, Î. 5-9). — Belgique, V. H. SCEPTRONEIS Capuceus, E. (V. H. Syn. 37, f. 5). — Villefranche, H.P. ; Belgi- ‘que. N. H. Marina (Greg). Grun. (V. V. Syn. 87, f. 2 = MERIDION, Greg). — - Côtes-du-Mord, Leud. SCHIZONEMA AMPLIUS, Grun. q. H. Syn. 15, f. 3 = Sch. ructilans var} Brun, V. H. ; Finesterre, ou. jp Ve (N, HSyn, 16, L 40) — Normandie, Breb. ; Finisterre, Crouan. _ Balticum — Berkeleya rutilans ? ? Comoipes, Sm. (V. H. Syn. 16, f. 3). — Normandie, Breb. ; Finis- terre, Crouan. ; Côtes-du-Nord, Leud. | _ CoNFERTUM, Sm. (Sm. BD. 57, f 309). _— Languedoc, Hp. _Guin. ; Finisterre, Crouan. | CORYMBOSUM, Ag. (V. H, Syn. 40, f. 21). __ Normandie, Breb. ; . Finisterre, Crouan. CRINOIDEUM, Hart. ( ? _). — Finisterre, Crouan. CRINOIDEUM, Var. TORTUOSUM, Crouan. ( } — Finisterre, Crouan. CRUCIGER, Sm. (V. H' SV. 16,1 19). — Assez répandu. Dilhoynii, Ag. = BERKELE YA. FLAVUM, K. ( ? Finisterre, Crouan. FLoccosum, K. (V. H. Syn. 15, f. 12). Trouville, V. H. Grevizzer, Sm. (V. H. Syn. 15, f. 2 — Sch. quadripunctatum). — Répandu. Hecmnrmosum, Chauv. (Sm. B. D. 36, f. 355). — Normandie, Breb. ; Finisterre, Crouan. | HOFFMANNIT, Ag. ( de = Sch. rutilans, var!). — Finisterre, Crouan. HYALINUM, K. (Y. H. Syn. 15, f 5). — Finistcrre, Crouan. Implicatum — Berkeleya ne | Lacixarum, Hart. (V. H. Syn. 15, f. 25). — Finisterre, Crouan, Lacustre. Ag. —\S0), subcohærens. LADIPICOLA, Cu. (V. H. Syn. 45, f. 29). — Cherbourg, V. H. LINEATUM, K. ( ? ). — Finisterre, Crouan, : LUTESCENS, K. ( 4 ). — Finisterre, Crouan. MesocLoroipes, K. (V. H. Syn. 15, f. 27 — Dicheia pinnala). — PUIS RUE Leud. FH Le DA . LL 2 286. ou LES DIATOMÉES Maurum, K. (V. H. Syn. 15, Î. a). — Cette, H. P. MozLe, Sm. (V. H. Syn. 15, f. 22-24). — Finisterre, Crouan. Mucosum, K. (V. H. Syn. 15, 1. 19). — Assez répandu. *NEGLECTUM, Breb. (V. H. Syn. 4 , 1. 10). — Répandu. *NEGLECTUM, Var. ACUMINATUM, Br. (Alpes et Jura É Obtusum — BERKELE YA. < | Parasiticum = BERKELE YA. Penicillatum — Sch. ramosissiniuin. Prostratum — BERKELE YA, Quapripunctatuimn — Sch. Greviller. Ramosissimtm, Ag. (V. H. Syn. 15, f.4 — =: Rene K. }: — Répandu. RAMOSISSIMUM, var. SETACEUM (V. H. Syn. 15, f 13). — Calr ados, V. H.; Finisterre, Crouan. Re Rutilans = BERKELE YA. us Surrait, Ag. (V. H. Syn. 15, f. 33). — Répandu. SORDIDUM, K. ( ? ). — Finisterre, Crouan. #*SUBCOHAERENS, Thev. ((V. H. Syn. 15, L 40). — de et COLLETONEMA. Tawarresn, Grun. (V. H. Syn. 15, Ê. 38, or à Vileranhone PB. TorQuATUM, Sm. (V. H. Syn. 15, £ 21). — Côtes-du-Nord, Lud. ; | Finisterre, Crouan. — *VuLGARE, Heib. (V. H: Syn. 17, Î. 6 — VAN HEURCKIA). — Très répandu. ë. | VULGARE, Var. LACUSTRIS, Brun. ( Ÿ— Alpes et Jura, Brun. ; : SCOLIOPLEURA ADRIATICA, K. (V. H. Syn. — Se, tumida, var.). — Nor- mandie, Breb. Jennertii — Scol. 7 LaATESTRIATA, Grüun. (V. H. Syn. 17, f. 1 = —_ Nr. CONTeLA, Sm.). Océan, Breb., Leud, H. P. | Tuwina, Rab. (V. H. Syn. 47, f. 11-12 — Navicula et Scohopl. "es JenNer tt). Tres répandu. te PT WEsru, Sm. (Sm. B. D. 16,1. 1835 — NAVICULA) — Répandu. : STAURONEIS *Acura, Sm. [PLEUROSTAURON] (V. H. a 4, 3. — Nor- mandie, Breb. ; Belgique, V. H. * AMPHICEPHALA, K. (v. H. Syn. 43, f. 6 — St. anceps, var. {near in). © Normandie, Breb.; re Petit. Pyrénées, pee Belgique, Ÿ.H::2 | HP + LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 281 AMmPHIoxYs, Greg. (V. H. Syn. Suppl., f. 4 = St. Gregorü). - Côtes-du-Nord, Leud. ; Golfe de Gascogne, H. P. ; Belgique. NH *AncePs, E. (V. H. Syn. 4, f. . — Répandu. | *ANCEPS, Var. ELLIPTICA (V. H. Syn. 4, f. 5). — Répandu. *ANCEPS, var. GRACILIS (Brun. Alp., 9, f. 2). — Alpes et Jura, Brun. ; Nancy, Lemaire. : ANCEPS, var. linearis, E. — Sl. amphicephala, K. Aspera — Navicula aspera. BirorMiS, Grun. (Grun, 1863, 18, Î. 7). — Côtes-du-Nord, Leud. Cohnii — Navicula mutica, var. Crucicula, Sm. = NAVICULA. #*Dicara, Sm. (CI. et Grun. Arct. Diat. pl. 8, f. ). — Alpes et “Jura. Brun. : Nancy, Lemaire. ; Auvergne, SIM. ; Re CU ?’Dusra, Greg. (M. J., 1856, 1, f. 37). — Normandie, Breb. - *GRACILIS, Sm. nec E. (Sm. B. D. 49, f 186). — ue et Jura, Brun. — Toulouse, Concère ; Not mandie, Bieb. : racitis, E. — St. lanceolata, K. Gregorit, Ralfs. — St. amphioæys, Greg. Inanis. Perty — St. linearis, E. #*LANCEOLATA, K. (K. Bac. 80, f. 24 — St. dre ‘On, var). — : Répandu. | *LEGUMEN, E. (V. H. -Syn. 4. bé 2 prés répandu. *LEGUMEN, var, PARVA. (V.H. Syn. 4, f. . — Médoc, H. P. #*LinaRis, E. nec Sm. (V. IH. Syn. #, ÈT LS = Di. 2NANIS PETIV): — Languedoc, Guin. ; H..P. Linearis SD =" #7, Smithôi. *MacrocEPHALA, K. (!!) (Rab. p. 247, ). — Falaise, Breb. Minuta, K. = Navicula Rotaeana, var. *PHŒNICENTERON, E. (V. H. Syn. 4, Î. 2 —_ Très répandu. *PHŒNICENTERON, Val. AMPHILEPTA — forma minor). — Nor- mandie, Breb. : *PLarysromA, E. (CI. et Gr. Arct. Diat. 5, f 61). on et Jura, Brun. PoLymorPHA, Lag. (Lag. Spitz. 1 f. 12). R dt *PRODUCTA, Grun. (V. HE Sÿn. 4, f 19). — de H. P. Puichella, Mm. = N. aspera. *Pumica, K. (K. Bac. 30, f. 48). — Paris. Petit; Dieppe, Grun. Punctata, K. — NN. UN AT Rectangularis, Greg. — N. pupula, K. SALINA, Sm. (V. H. Syn: 40, f. 16). — Très répandu. *Scorica, À. S. (A. S. Atl. 48, f. 9-11). — Fossile en Auvergne. *Suiranr, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 40 — Sf. linearis Sm. nec E). — 088 RU DU ALES DIATOMÉES Alpes et Jura, Brun ; ; Pyrénées, Sm. ; : Belgique, NE ere °Spicula, Hickie (y. H. Syn. ” f. 9). — Médoc, H. P.; Belgique, | V. H. TruNCATA, Ralfs. (Shum. 1864, 9 f. 28). — Assez répandu. Undulata = N. mutica. var. | | *VENTRICOSA, K. (Ÿ. H. Syn. 4 fl b.). — Normandie, Breb. STENOPTEROTIA Le ANCEPS, Breb. (Sc. Goss. 1867, f. 184). a Normandie, Breb. STEPHANODISCUS *ASTRŒA (v. H. Syn. 95, f. 5 — Cyctotella rotule) — Normandie, Breb.; Pyrénées, Sm. *ASTRŒA, Var. MINUTULA (V. H. Syn. 95, f.7 1, 8 — Cyclotella minutula). — Répandu. ie *HANTZSCHIANUS, Grun. (V. H. Syÿn. 95, f. 40). — Fossile en Auvergne; Belgique, V. H. | STEPHANOPYXIS Syn. 83, f. 10. 11). — Cette, Guinard. Syn. 83, £. 12). — Cette, HP. CoroNA, E. (V. H. TurRis, E (V. H. STRIATELLA Arcuata, Ag. — RHABDONEMA. nie DericaTuLa, K. (V. H. Syn. 54, £ 5,6) — He SM. ; Belgique, V4" INTERRUPTA (E.), Grun. (V. H. Syn. 541. 8. — Tessella. inter- rupta). — Côtes-du-Nord, Leud._ RECTANGULA (K.), Grun. (V. H. Syn. 54, f. 3. — HYALOSIRA). — Cherbourg, Breb. . UnipuncraTA (Lyngb.), Ag. (V. H. Syn. 54, f. 9, 10). — Très répandu. HUE SURIRELLA *AMPHIOXYS, Sm. — Falaise, Breb. — Ce n'est probablement qu'une petite formedu S, biseriata. | *ANGUSTA, K. (A. S. Atl. 93, f. 39-41, = S. apiculata SM.) — Très répandu. + “ | *ANGUSTA, Var. CONTORTA, ‘Petit (A: S 56, £ 2 27). —. La Bour—! boule, Petit. Apiculata, Sm. — S. angusta. es LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 289 Bifis ons, E. — S. biseriata. kBISERIATA (E .), Breb. (A. 5. Ail. 22, ‘. 13, A4. ni S bifrons, E.). . — Très répandu. #*BISERIATA, Var. ACUTIUSCULA,. Breb. { ’ ). — Normandie, Breb. | | Y*BISERIATA, Var. ALPESTRIS ( me ). Nancy, Lemaire. *BISERIATA, Var. ELLIPTICA, Petit (Vosges f. 12). — Gérardmer, Petit. à *BISERIATA, Var. ELONGATA, Breb. ( ? ). — Nor- . mandie, Breb. *BISERIATA, Var. LINEARIS, Breb. (Brun NI 9, . 9). — Normandie, Breb. *BISERIATA, Var. MAJOR SUBACUMINATA (V. H. Syn- 1 F2 Fr. centrale, H. P. | * BISERIATA, var. minor, K. (V. H. Syn. 12, f. 3). — Normandie. Breb. | | BRIGHTWELLIT, SM. — Sur. ae *Capronir, Breb. (A. S. Ail. 23, f. 10, 11). — Normandie, Brcb. : clerc. ,Circumsuta, Bail. — NITZSCHIA. CoLLARE, A. SUN SIA A TS TA) = Vibétranche, H. P. Con icta Si. nec E. — Sur. Smithii, Ralfs. Craticula, E. — Navicula ambiqua, var. *CRUMENA, Breb. (A. S. Atl. 24, 159; 10 = Sur. By on ee Très répandu. Cuneata, Breb. — Sur. striatulu. - : *CYMATOPLEUROIDES, He D (Millet LP RNGR = Villefranche, Médoc, H. P. | | *ELEGANS, E. (A. S. Ai. 21, f.18). — Normandie, Breb. ; Médoc, H. P. ; Vosges, Petit. ; Belgique, V.H. ELEGANS, var. NORWEGICA, Brun (Petit, Vosges, Î. 15) — Gerard- - : mer, Petit. Elliptica, Breb. = C YMATOPLEURA. FasruosA, E. (A. S. Atl. 5, f. T, 8). — Très répandu. FASTUOSA, Var. ABLUDENS, À. S (AS AN 49 4) — Villefran: che, HP, | Fausra, À. S. (A, S. Ail. 19, f. 44). — Golfe de Gascogne, H. P. FLUMINENSIS, Grun, (A. S. Aül. 4, f. 9). — Villefranche. H. P. *GEMMA, E. (A. S. Atl. 24, f. 26, 27 ), — Très répandu. *Gracs, Grun. (V. H. Syn. 75, f. 16). — Alpes et Jura, Brun. ; Nancy, Lemaire. -Guisarbir, H. P. (Villefr., 4, f. 5). — Villefranche, H: P. *Hezverica, Brun. (Brun. Alp. 2, f. 4). -- Alpes et Jura, Brun. INTERCEDENS, Grun. (A. S. Al. 19, j LAS _— Villefranche, H. P. 290 “LES DIATOMÉES LATA, Sm. (A. S. Atl. 5, Î. F = Cainpylodiscus productus, Johnst). — Très répandu. : LepipA, À. S. (A. S. Atl. 4, f, 8). —- Côtes-du-Nord, Leud. ; G. de 4 Gascogne, Villefranche, . be LEPIDA, var. A. S. ATL. 4, F. 4. — Villefranche. H. P. ÉEPIpA; var 4 S ATL:4; 1 É. — Golfe de Gascogne, H. P. *Linearis, Sm. (A. S. Al. 93, f. 27-33). — Très répandu. *LINEARIS, var. CUNEATA (Sm. B. D. 8558 a”). Paris, Peut. LORENZIANA, Grun. (A. S. Atl, 5, f. 5). — G. de Gascogne, HP: *MinuTaA, Breb. (A. S. Ail. 23. . 42-47 = S, LS, Desn. nece Sm.). — Très répandu. MinuraA, var. B. Pinnata = Sur pinnata Sur, Nobilis, Sm. = Sur. robusta, Noriea, K. — CAMP YLODISCUS. *OBLONGA, E. FA S. Atl. 29, f. T). — Ardennes, Petil. OPULENTA (A. S. Al. 29, f. de S. fastuosa, var. ). — Côtes-du- Nord, Leud. ; Villefr., *Ovazis, Breb. (A S. AtT. A € 1-4). — Très répandu. *OvarTaA, K. (A. S. Atl. 23, f. 49-55). — Très répandu. FOVATA, var. AEQUALIS (NI Sins ee ire Normandie, Breb. Hs ù *OVATA, Var. MARINA | = S. sulina ). —. Normandie, Breb. : D on *PAnDURIFORMIS (V. H. Syn. 73, f. 11). — Normandie, Breb. ; Pyrénées PP AE “PATELLA; E. (A. S. Ai. 93, f. 62). — Paris, Petit.; Auvergne, H;; P: k | | . PATENS, À. S. (A. S. At]. 4, f. 16-17). — Côtes-du-Nord, Leud. *PinNaTA, Sm. nec Desm. (A. S. Al. 73, f. 12). — Très répandu. PINNATA, var. panduriformis =. pandur os Pinnala, Desm. = Sur. minutla. Re QUARNERENSIS, Grun. (Grun. 1862, 9, f. 10). Côtes dieNord, Leud, 2 nn) NET *Rogusra, E. (A. S. Atl. 29, f. 34 = S. nobilis, Sm.). — Vosges, _ Petit. ; Normandie, Breb. | er tee. ROBUSTA, Var. ELLIPTICA, Petit, — Gerardmer, Temp: et Petit. *SALINA, Sm. (A. S. Atl. 93,.f. 61 — S. ovata, var). — Assez . répandu. - Fe Lee Le Poe SCHIMIDTI, Witt. (A. S. Al. 5, £. 2). — G. de Gascogne, H. P. SuiTaur, Ralfs. ( = Sur. constricta). — Normandie, Breb. Océan, Sm. D on pid *SPIRALIS;K, (A. 8: At, 56, f, 25796 — GAME YLODISCUS). — res répandu. | HR ue “SPLENDIDA, (E). K. (A. S. At]. 29, f. 157), — Très répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES LA | STRIATUIA, Turp. (A. S. Al. 24, f: A7). — Très répandu. ?STRIATULA, Var. BIPLICATA (V. H. bou 1-0 Lie | V. H. | SuBsALsA, Sm. (Sm. B. D. 31, f. 259). — À Breb. Suevica, Rab. = Sur. ovalu. ?*TENERA, Greg. (A. S. Atl. 23, © 7-9). — Normande die Belgique, V. H. se ; | _*TENERA, var. NERVOSA, À. S. (A. S. Al. 93, f. 15-17). — Médor, Thermatis, K. = NITZSCHTA. Turcipa, Sm. (A. S. Ail. 22, f. 10). — Méditerranée, Sm. Undata = Cymatopleura elhiptica. - Undulata = Cymatopleura elliptica. . SYNEDRA Acicularis, Sm. — = Su Sinithi. Acicularis, K. = Nitzschia acicularis. *AoULA, K. le H. Syn. 39, f. 3). — France, tesie Rabenhorst. *Acus, K. (V. H. Syn. 89, f. 4 a. — Synedra gracillima, Rab. et Sm.; apriculata, Rab.; tenuis et tenuissima, K.). — Très répandu. *ACUS, var. ANGUSTISSIMA , Grun. . H. Syn. 39, f. os — Fr. cen- _ trale, H. P.; Belgique, V. H. *ACUS. Var. DELICATISSIMA, SA. (v. H. Syn. 39, f. T. — Syn. deli- catissima Sm.). — Répandu. *Acus, var. FossiLis (V. H. Syn. 89, f, 5). — Auvergne, H. P. #Acvs, var. SUBTILES, K. (V. H. Syn. 11, f. 18). — Alpes et Jura, + Brun. *ACUS, var. TENUIS, K. (v. H. Syn, 4, f. 17) = Syn. tenuis, K.). “ _— Normandie, Breb. | *Acus, var. TENUISSIMA, K. (V. H. Syn. 89, f. 4. = Syn. lenuis- sima). — Normandie, Breb. | *Acura, E. (Brun. Alp. 4, f. 25. 26). — Assez répandu. Aequalis, K. = Syn. obtusa, Sm. Arrmnis, K. (V. H. Syn. 41, f. 13). — Très répandu. APFINIS, Var. AOUMINATA (V. H. Syn. 41, Î 14). —0G. de Gascogne. = H.P. Arrinis, var. GRAGILIS (V. H. Syn. 41, f. 15°). — Médoc, HP. AFFINIS, var, ayBRiDa (V. H. Syn. 41, f. 9, 10). — Médoc, H. P. Amphirhynchus = Syn. una, Var. Apiculata, Rab. = Syn. acus. Armoricana, K. = Nitzschia Brebissonir. *Arous, K. (V. H. Syn. 41, Î. “ — Normandie, Breb.., ou — Languedoc, Guin. : rate : 292 | LES DIATOMHESS UV FUN 200 Atomus, Rab. = Navicula atonus. ec D tan BacuLus, Greg. (V. H. Syn. 42. 9). Côtes-du-Nord, Leud.; G. de Gascogne, Nillefr HP: ee GE *BARBATULA. K. (V. H. Syn. 0, f, 6). — Normandie, Breb., V. 16. Biceps, Sm. — Eunotia bicapitala. Le Bilunaris, E. — S.lunarts, Var. Capensis, Grun.— Syn. Gaillontii, var. *CaprraTA, E. (V. HSyn. 38, { 1). — Très ne | *CoMMuTATA, Grun (V. H. Syn. 40, f. 4). ri ete H. P. Contrista, K. — NITZSCHIA. 3 *CROTONENSIS, EdW. (V. H. Syn, 48, f. 10. Ne et Fragile oe ria pecten — Fragilaria CrOÉOnEN SES, V. H.). — Alpes et Jura, lac de Genève, Brun. ; Belgique, V. H. HE CROTONENSIS, Var. PROLONGATA (V. H. Syn. 48, f. 10). — Belgique, V. H. CRYSTALLINA (AY), K. (V. H. Syn. 49, f. 10). — Répandu. DaLmaTIcA, K. (V. H. Syn. 43, f. ai _— Assez répandu. . Debilis K. — Nitz. ue vais Delicatissima, Sm. — Syn. acus, var. Dissipata, K. — Nitzschia palea. *Fazzax, Brun (V. Syn. 39, f. 16). — Languedoc, H. P. Falcata, Breb. — Eunotia lunaris, var. falcata. He Famelica, K. — Nitzschia palea. | F *FamiriaRis, K. (V. H. Syn. 40, Î. 13, de — Normandie, Breb. ; Médoc. H. P. | ni °FascicuzarTA, K. (V. H. Syn. 41, f. 15). — ae : *FonTINALIS, Sm. (Sm. Ann. Nat. H. 1, Î. 9). — Pyrénées, Sm. Belloc, H. P: Ve FORMOSA, Hi. (V. H. Syn. 4, . 8). — M. de Corse, Breb. : “ e de .. Gascogne, Villefranche, H. P: | FüLGENS, Sm. (V. H. Syn. 43, f. 1-4). — Trés répandu. FULGENS, var. CONSPICUA, Grun. ( ? ). — Languedoc, Guin. de GaiLLonNtt, E. (V. H. Syn. 39, f. 18). — Très répandu. GAILLONII, Var. CAPENSIS, Grun. (V. H. Syn. 49, f. 4). — Languedoc, HP: Gibbosa, Pritch. — Ceratoneis arcus. te GIGANTEA, Lob. (Syn. f'ulgens, var.). — Normandie, Breb. °GRACILIS, K. (V. H. Syn. 41, f. a — Très répandu. 7 GRACILIS, Var. GENUINA ( _). — - Côtes-des-Nord, Leud. à Gracillima, Sm. = Syn. ACUS . CN PNR AR CEE 0 HAMATA, Sm. (Sm. B. D. 30, f. 264). — Normandie, Breb. LISTE DES DIATOMÉES FRANCAISES 4 208 . HENNEDYANA, Le (V.H. Syn. 49, f. 3). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefr., Belgique, V.H. Interrupta, “ — SUN Vie. INVESTIENS, Sm. (V. H, Syn. 40, f. ce — Languedoc, H. P.; Bcl- : gique, V4 | ï Lazvis, E. (V. H. Syn. Hi. f. 2,9, 14). Normandie, Breb. ; Cette, H. P. | *LANCEOLATA, K. (V. H. Syn. 88, f. 9, 40). — Toulouse, H. P.; Pyrénées, Belloc; Belgique, V. H. Lunaris, E. = Eunotia lunaris, Grun. | *MINUTISSIMA, Sm. (V. H. Syn. A, f. 7). — Très répandu. *OBrusa, Sm. (V. H. Syn. 38, f. 16 = 5 yn. æqualis). — Répandu. *OxYRHYNCHUS, K. (V. H. Syn. 89, f. 4 a). — Assez répandu. Pachycephala, Breb. — EUNOTTA. ?PaRvA, K. (V. H. Syn. 41, f. 28). — Normandie, Breb.; Belgique, V. EH. | Parvula, K. = Nitzschia Kutzingit, Rab. °PerpusiLLA, K. (K. Bac. 3, f. 81 ). — Languedoc, Guinard. ProvincraLIS, Grun. (V. H. Syn. 40, f. 8, 9). — Cette, Grun. PucconeLLA, K. (V. H. Syn. 40, f. 27). — Très répandu. PULCHELLA, Var. GENUINA, K. de H. Syn. 40, f. 28, 29). — Médoc, Var. PULCHELLA, var. LANCEOLATA. O’Meara (V. H. Syn. 41,1. 4). — Médoc, H. H. | ; PULCHELLA, var. NAVICULACEA, Grun. (V. H. Syn. 41, f. 8). — Médoc, H. P. - | Purcxerrima, Hiz. (Rab. Beitr. 5, f. 2 = S. robusta, var.). — .. Mousse de Corse, Breb. | *PusizLA, K. (V. H. Syn. 14, f. 16). — Paris, Petit. ; D'après Gru— now in V. H. Syn. ce serait le N. Saugeri. _ *Rapraws, K: nec Sm. (V. H. Syn. 39, f. 11). — Répandu. Radians, Sm. = Synedra Danica. RogusraA, Pritch. nec E. (V. H, Syn. 49, f. 6. ne — Mousse de Corse, Breb. ; Villefranche, H. P. Robusta, Ehr. = Syn. vitrea. * RUMPENS (K). Grun. (V. H. Syn. 40, f. 14 = Desmogonium Kutzingii). — Toulouse, H. P. | Salina, Sm. = (Forme Me du S. una). SiCuLA, Castr. (Castr. 1875, f. T }). — Villefranche, H: P. *SnrrH, Pritch. (V. H. Syn. 41, Ê 2 — Syn. acicularis Sm.), — Répandu. *SPATHULIFERA Grun. (V. H. Syn. 38, f 4 = Si ulna var). — de V. H, G 294 ne LES DIATOMÉES ie *SUBAEQUALIS, Brun. (V. H: Syn.:38, D 13 = S'w/na var) 1 Belgique, V. H. Pac * mr Subtilis, K. — Nitzschia. ; : SuperBA, K. (Sm. B. D. 19, f. 102). — free répandu. TABULATA (A2). K. (V. H. Syn. #1, f. 90). — Très fépandu.,, 25400 *TENERA, Sm. (V. H. Syn. 39, f 49). — Normandie, Breb. ; Pyré- Le nées, SM. Tenuis, K. — Syn. acus. Tenuissima, K. — Syn. acus Var. *ULNA, E. (NV. H; Syn, 38, 1 7). — Très répand *ULNA, var. AMPHIRHYNCHUS, E. (V. H. Syn. 38, 1.5 — S. ampli rhynchus). — Très répandu. ; 1 *ULNA, var. DANICA, K. (V. H. Syn. 38, L 14—= = Syn. radians Sm.). — Très répandu. *ULNA; var. ARQUALIS (V. H. Syn. 38, f: 44, 12 — Sy. inter rupta, robusta, vitrea). — Très répandu. tra "ULNA, Var. LANCEOLATA Ne H. Syn. 38, f. 9 ). — Pyrénées, Sm. *ULNA, Var. LONGISSIMA, SM. (V. H. Syn. 38, f. 3). — Très répandu. *ULNA, var. MARINA Rab. = Syn. salina, Sm.). — Répandu ; ne diffère du type que par l’habitat marin. | *ULNA, var. SPLENDENS, R. (V. H. Syn. 67, Ï. 2). — Répandu. *ULNA, var. UNDATA (Toulouse, H. H.). do UnpuLara, Sm. (V. H. Syn. 42, f. 2). — Très répandu. *VAUCHERIAE, K. (V. H. Syn. 40, f, 49). — Très répandu. *VAUCHERIAE, Var. PARVULA, K. (v. V. H. Syn. 40, f. 29). — be et. Jura, Ho *VAUCHÉRIAËE, Var. TRUNCATA sv V. H. Sonia A0, F. 20). — Noumoudiel a Breb. ru Vertebra, Greg. = Syn, pulchellu. Vitrea = Syn. ulna, var. æqualis. 0] Systephania = STEPHANOPYXIS. | TABELLARIA *FENESTRATA (V. H. Syn. 592, f. 6-9 — T. trénodis, E.). — Très répandu. | *FLoccuLosA, Ag. (V. H. Syn. 52, f. 10- 12). — Très répandu. *FLOCCULOSA, Var. VENTRICOSA ( a TT: ventricosa, K.). — Alpes et Jura, Brun.; Normandie, Breb. ; Pyrénées, Belloc. ag LA \ LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 295 Frinodisi DT. Jenestruta. : Ventricosa, K. = T. flocculosa, var. Tessella Catena, E. — Rhabdonenwa àreualum, E. Interrupta = Strialella interrupta. _ Pedicillata = Striatella unipunctata, TERPSINOE Musica, E. (Pritch. 11, f. 47). — Villefranche, H. P, TETRACYCLUS “BRAUN, Grun. (V. H, Syn. 592, f. 13-14. —"Tetrac. et Gompho- gramma rupestr'e, Pi} —_ Normandie, Breb. ; Alpes et Jura, | Brun. ; : Pyrènées, Din. Bolsique, V. H. — *LACUSTRIS, Ralfs, (Sm. B. D. 29, f. 308. — Biblarium crux, gläns et speciosum). — Normandie, Breb. — Alpes et Jura, Brun. ; Pyrénées, Sm. _ Rupestris, Brun. — Tetracyclus Braunii. \. : . THALASSIOTHRIX ELONGATA (V. Hr Syn. 37, f. 9). — Villefranche, H. P. FRAUENFELDIH, Grun. (V. H. Syn. 37, f. 11, 19). — Villefranche, ue EP. LonGissiMA, CI. (V. H. Syn. 37, f. 10). — Villefranche, Cette, H. P. NiTzCH1oIDES, Grun. ( V. H. Syn. 43, f. 7-10). — Belgique, V. H. NITZCHIOIDES, Var. LANCEOLATA (V. H. Syn. 43, f. 8, 9). — Ville- franche, H. P. TOXONIDEA FALCATA. Rab. (M. J. 1861, L, f. 4). — Normandie, Breb. GREGORYANA, Donk. (T. M. S. 1850, 3, f. 1). — Dives, Bréb. INSIGNIS, Donk. (V. H. Syn. 17, f. 10). — Assez répandu. TRICERATIUM ALTERNANS, Br. (A. S. Atl. 78, f. 9-20). — Répandu. ARCTICUM, Br. (A. S. Al. 76, f. 80). — Villefranche, H. P _ARMATUM, Roper (M. J. 1854. 3, f. 1). — Villefranche, H. P. BALEARICUM, Var. A. $. ATL. 98, f. 21. — Villefranche, H. P. Biddulphia — Biddulphia rhombus, var. trigona. 206 | R LES DIATOMÉES 0 Brenrwezu, West. [DYTILIUM] (V. H. Syn. 14, f. 3-9). — Belgique, V. H. ê PR ELONGATUM, F® À. 8. ATL. 80, Fr. 12, — Villefranche, H. P. | Favus, E. (A. S. Atl. 79, . 1-4). — Très répandu. a FormosuM, Br. (A.S. Atl. 79, f. 2-4). — Mousse de Corse, Bréb.; Villefranche, H. P. 4 VUS FORMOSUM, Var. PENTAGONALIS ( ? ), — Villefranche, Inrricarum, West. [DYTILUUM] (V. H. Syn. 114, f. 2). Belgique, Villefranche, H. P. \ Mazzeus [BELLEROCHEA] (V. H. Syn. 114, f. 1). — Belgique, | VAL. : OrBicuLaTUM, Shadb. (M. J. 1856, 17, f, 20). — M. de Corse, Breb. PARALLELUM, Grev. (A. S. Atl. 75, f. 8-5). — Cannes, Temp. et Petit 2 PENTACRINUS, E. (A. S. At!. 98, f. 7-13). — M. de Corse, H, PB: 4 Puncraru, Br. (A. S. Atl. 16, 19-20). — Côtes-du-Nord, Leud. QuinqueLoBaruM, Grev. (A. S. Ail. 79, f. 8). — Villefranche, H. P. : SouLpTuM, Shadb. (A.S. Atl. 79, f. 11-31). — Villefranche, H. P. Belgique, V. H. ma SHADBOLDTIANUM, Grev. (A. S. Atl. 80, f. 13-20). — M. de Corse, Villefranche, H. P. SprnosuM, Bail. (A. S. Ad. 87, f. 2-7). -— Villefranche, H. P. Striolatum, E. = Biddulphia rhombus, var. trigona. Undulatum, Bail. = Tr. intricatum (?).— Villefranche, H. pi? TRYBLIONELLA Acumnara, Sm. (V. H. Syn. 58, f. 16-11), — Très répandu. +*AncusrarTa, Sm. (V. H. Syn. 57, Î. 22-23). — Répaudu. Apicucata, Greg. (V. H. Syn. 58, f. 26-27). — Répandu. | Consrriora, Greg. (V. H. Syn. 58, Î. 8. — Tr. soleiformis, Sm.).. Répandu. | fe CONSTRIOTA, var. SUBCONSTRIOTA (V. H. Syn. 58, f. 1). — Ville- franche, HP: | TES Deus, Arn. (V. H. Syn. 57, f. 19-21). — Normandie, Breb, 2 Belgique, V. H. | | Gracilis, Sm. = Tr. Hantzschiana, var. De AE GranuLaATA, Grun. (V. H. Syn. 57, f. 5). — G. de Gascogne, Ville- franche, I. P. | pu GRANULATA, Var. ELONGATA H. P. (H. P. Villefr. f. 27). — Ville: . franche, H. P. *HanTzscHrANA (V. H. Syn. 57, f. 9-10. = Nitzschia Tryblio= nella Grn.). — Répandu. dress *HANTZSOCITIANA, Var. GRACILIS; Sm. (V. H. Syn, 68, f. 21: — TR gr'acilis, Sm.). — Répandu. | 4 a = . . LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES ie due ne (v. H. Su 51, be Assez répandu. MARGINATA, Sm. (V. H. Syn. 5 51. Le 1). — Très répandu, Navicularis. : Le marginale. ss à PUNOTATA, Sm. (Y. H. Syn. 57, f. 9). _ Très Fépandu. :; é | | Poxcrama, Var. ELONGATA (V. H. Syn. DIE L 3). — G, de Gascogne, à He Po Belsique, VE ne é AE à _ SOLEIFORMIS, SIN, Fri Consiricto, Grev. Serum, Sm. dr. circumsuta. | WreroRnaE, Grun. (V. H, . 57, f, 14). — Fr. centrale, Médoc, | Ge de > Gascogne, HP. | 4 Van ee = — NAVICULA. | Viridula, Breb. — Navicula to. A | ZYGOCEROS | _ Sur, E = RAPHONEIS à no | .. Mobihiensis, Bail. — PBiddulphia Baileyi. Fe BIBLIOGRAPHIE DES DIATOMÉES Apan (H. Ph.). — Les Diatomées. (Le Microscope. — Coup d'œil discret sur le monde invisible, in-8, Bruxelles, 1873. — Diatomées, traduit de l’Anglais ; analyse des fanulles et des senres. (Ann. phil. et micr. de Belgique). AGARDH (C. A.). — Species Algarum rite cognitæ cum synonymis | differenciis specificis et descriptionibus suceinctis, in-8, = Gryphiswaldiæ, 1824. — Systema Algarum adumbravit C. A. Agardh, Lundæ, 1824, — Conspectus criticus Diatomacearum, 4 part. In-8, Lundæ, 1830-1832. ANDRES (A.). — Relazione critica sulle Diatomee. (Nwovo Giornale Bot. Ital., 1871). — La teoria del incapsulamento... delle Diatomee et i recenti studi sulla natura del contenuto delle medesime. (Nuov. Giorn. Bot. Ltal., 1877. ANTHONY (G. 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RIT Che 73 LR RS LE re Er p ù PAS SC ER = À ST < ÈS : SR Pas METEN Ets APPENDICE APPAREIL MICRO-PHOTOGRAPHIQUE DE MM. BÉZU, HAUSSER ET Cie Les habiles constructeurs qui continuent, à Paris, l’ancienne et célèbre maison Prazmowsky, viennent de terminer un appareil pour la microphotographie qui nous parait être ce qui s’est fait de mieux jusqu’à présent. Nous en donnons ci-dessous la figure et la descrip- tion : : L'appareil est vertical et se compose de trois parties : 1° La première, est un solide tabouret formé d’une planche de noyer de 35 centimètres de long sur 45 de large, supportée par quatre pieds en fonte, hauts de 20 centimètres environ. Ce tabouret porte à son centre le microscope établi sur un sup- port en cuivre, à quatre pieds, qui s'élève et s’abaisse par un mouvement parallèle à l’aide d’une vis à large tête, placée entre ses pieds. Le microscope est fixé sur ce support par son pied en fer à cheval, serré latéralement dans des coulisses et arrêté en arrière _par une vis de pression. Ainsi maintenu, l'instrument ne peut avancer ni reculer, mais seulement s'élever ou s’abaisser avec le support, de manière à ce que la partie supérieure de son tube vienne s'em- boîter dans le tube de la chambre noire. % Sur le tabouret est fixée la table qui porte la chambre noire. ‘Cette table, formée d’une planche de chêne de 35 centimètres de long sur 25 de large, est portée par quatre pieds inébranlables en fonte, hauts de 45 centimètres. Elle est percée à son centre d’un trou que traverse le tube de cuivre, garni intérieurement de velours noir, dans lequel s’engage le tubé du microscope. 3 La chambre noire est composée de trois parties : une petite caisse cubique en bois ayant 12 centimètres de côté, un soufflet et 354 | LES DIATOMÉES le chässis portant la glace dépolie. Celui-ci est maintenu par deux fortes règles en fer, qui continuent les pieds postérieurs de la table et portent des glissières qui règlent la course du chässis lorsqu'on le fait monter et descendre à l’aide d’une double crèmaillère, le soufflet s’allongeant et se raccourcissant en même temps. Ces règles ont un L TRE ÿe £ a [hi u il Î Es NTre ï se ; A. Î ke. —— il he | : = = + a? MT i Fig. 464. — Appareil Ne de MM. Bézu, Hausser et Cie. p* mètre de hauteur au-dessus du niveau du tabouret. Quand le chàs- # sis est au point le plus élevé de sa course, l’image atteint 18 centi- 1 mètres de diamètre. oe Pour juger de cette image et régler la mise au point, la petite caisse placée à la partie inférieure de la chambre noire est munie in d'un volet, derrière lequel, quand on l’ouvre, est une ouverture 2 ronde munie d’une glace dépolie. Contre le fond opposé de la petite caisse est dressée une glace faisant miroir; à l’aide d’un petit levier latéral on incline la glace à 45° et l'image, interceptée, vient se pro- APPENDICE dos jeter au milieu de la lame dépolie de la petite fenêtre. On peut alors établir la mise au point d’une manière très précise, et d'autant mieux qu'on à sous la main le bouton du mouvement lent du microscope. _ On relève alors la glace réfléchissante, et l'image, qui n'est plus interceptée, va se projeter sur le châssis supérieur. C’est là qu’il faut encore rectifier la mise au point, surtout si l’on opere avec un fort grossissement et une grande amplification par allongement du soufflet. C’est alors qu'il faut une disposition spéciale pour mettre le bouton du mouvement lent du microscope à la portée de l'opérateur penché sur le chässis. — MM. Bézu ei Hausser ont inventé un dispositif très ingénieux et qui a l'avantage de s'adapter à tous les microscopes. Le bouton moletté du mouvement lent est remplacé par un bouton denté. — La table, qui porte la chambre noire, est, à sa partie pos- térieure, percée d’une fente, et dans cette fente est engagée une pièce métallique qui peut avancer ou reculer, s'élever ou s’abais— ser. Cette pièce porte une tige verticale, traversant ainsi la planche de la table, et terminée à sa partie inférieure par une roue dentée d'assez grand diamètre qu’on engrène avec le bouton denté du mi- ! croscope; et, à sa partie supérieure, par un bouton que l’opérateur a devant lui, à portée de la main, commandant ainsi le mouvement lent du microscope. Le grand diamètre de la roue qui s'engrène avec le bouton du mouvement lent, permet d'imprimer à l’objectif des déplacements extrêmement petits, ce qui donne une mise au point d'autant plus délicate. Le double mouvement de ce système dans le sens vertical et dans le sens antéro-postérieur, permet, comme on le comprend, de faire marcher tous les microscopes que l’on voudra employer, quelles que soient leur forme et leur dimension. Tel est le nouvel appareil que MM. Bézu, Hausser et Cie viennent de mettre dans le commerce ; il est inutile de faire remarquer qu'il est établi avec une grande solidité, en état de résister aux ébranle- ments et à la trépidation, et fonctionne avec une extrême précision, comme tous les instruments qui sortent des ateliers de cette célèbre maison. | | Nous pensons qu'il est en état de répondre à tous les desitderata des microphotographes. FIN EXPLICATION DES PLANCHE { su a PLANCHE VI. D . ue. sp. nov., de Madagascar. _ 2, 8. Eucampia (Cor ina) elegans. . Gomphogramma rupestre. qe 4e. Striatella unipunctula. VAE _ 6, 7. Zygoceros quadricornis. Le | PLANCHE VI Le Surirella cymatopleuroides, H. Per. 2. Navicula nicecæensis, H. P. | 2e ourrele Guinaror,, De P 4 " 4. Euodia atlantica, P. Pet. 5. Mastogloia angulata, Lew' OO dame) + Eure 6. Auricula Araplatritis, Castr. : PLANCHE VIII . | 1480 aus A due Ho be Jit, sur une ont d'Algue marine, 1 | ! : . A a ie un dessin de M. R. Beck. VUS | su. | La figure supérieure représente une välve vue par sa face infè- LUS is rieure : la figure inférieure une autre valve vue par sa face supérieure. Je à côté est un frustule entier vu par . face connective. | as Ji 0 PLANCHB IX | a 0 pa ur oi splendida, montrant les deux noyaux : le « germinal Ki dot » et la disposition de l’endochrôme. (D'après H. L. Smith). Do: 2. Surirella elegans, montrant le noyau, le « germinal dot » et la | “a _ disposition de l'endochrôme. (D'après H. L. Smith). À «TR 8. Stauroneis phænicen ‘eron, montrant le noyau, es membranes ut intérieures et l'endochrome. (D' après H. id Smith). : 4. Hemiaulus ornithocephalus, Grev. (D' nn. AR Lea ACL NA #80 0. RES HA ANUS | # | ES ‘. RS or LANCE | | COR mA ù dr microphotographique de MM. Bézu, Hausser et Ci°. ER Ne j née Ra DER Re A PS Te MEL (VE ATEN Ji JE ÉRAE AGE ANR TOUS MR MEN TN TE he” » . “HABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME Il: Abréviations. Achnanthes . _ Achnanthidium Actinella, Lew . DIS SN UD ee NU RL Re td de ue et Res nt oi " Ms RocyC LUS DD te eee AR Ar is AA ee an sre re 160, AICPPROG SOUS CIREN ARR UNE PRE HR NE Seal CRT AE sr mt Heopipchus Bb dd tee nl last "162, Amphicampa, Ehb. - Amphipentas. Amphipleura. AR ee Mure ee DEA IR AT TPE Eve AR DNA RO ID Ne EN Ce ie EE St Ne Se NACRE D, AMPHIPRORÉES. OP SAC EP A A PS SA Po Care A IDheUeIas RD D lin, een ape cs 191,144, AMOR EESN SU AUS UE è Anaulus, Ehb . . Appareil de MM. Bézu, Hausser et Cie pour la :mierophotagraphie Arachnoiïdiscus, Deane. . . ë Asterionella, Haies. RP NRA LAN RQ VANNES EMEA lea Asterodiscus, John. RCE à ne AL, PORTERA GER PER Er AU TRS nolampra END: A Ven EAN AN ten ITO, ASROROLAMPRÉES 0e AT) A ANA PAU Pt NnE Ed Er nue QU CAT a AbrompRalus; Eh, 20 AE ONE ANR XLR 25169, A en Test. à CONS AND ie te eV) ROGS Arlacauisctss END ne ARR ARS rie EU de Nat UAE es ARS RUES A SAONE COTE A EU SC Re EC A LE Auricula, H.-P., . un 5. .. KP ? et: EX E LP ; à ÿ Las LA Les : ne se 7 VLA TT F & 14 2] rx L % , Sa EM 5 LE ape Ne o; ro : | Hs SAR PRESS > Ë k pe FO | PR ARS NES LES NERERSS Ÿ3 CNE ! = PME: 360 TABLE DES MATIÈRES ki ta Pre =: | F4 Sie "(+0 ; : Ê F MTS KB à + FA 4 . a { (4 AU AT TS 5 | #4 s : ; > ee" s Fate PBacillaria: Gone Nr Ter ner LA A nn no RARE RC UNE ES LT à : PBérheéleye ss RER PRET PAPAS CRETE Briblariune, ADRESSE RTE ARS ENNN ee NA RP 2 Bibliographie des Diatomées. RTE : A: e ds ni | Bulduiphia ray EN re LEA Lee AE PTS US BiIbDULPÉTÉESN ES PAS Hate À FR TR Brebissonia. : . PE PS A NUE TR RS € à vu Me RACE TR EE AN Brightwellia, Ralf, PUS PS COR NEO LOUE MEN LE £ #, | k : à Ÿ RO Ne | -Campylodiseus -Ehb.7.."" Re es RL SE Campyloneis. . . ere 2 He Campylosira, Gr. DURS 27 RAT ERA HOME NE | Ceraiaulus, Ehb. 6 LM. CErRGIONPIS ST UP ENS SRE Su Cestodiscus, Grev … ‘Id j CHATOCÉRERS LE Pre Me TP ESr nARCTES : “ IS: Ohætoebnos, END A NEC TERRE RE Eee PR CAE Cladog hand: he 52 ESS OR ra Ga Clavularia, Grev. . . ae * Climacosphenia, Ehb. SR ; : CocCcOCHROMATICÉES. CRAN RTS re Fe He VE Cocconeis. Fa j Cocconema . . PERS TER 12 co Colletonema. . . ; Ve | FE LA CascnbnisCEEs se CR Re PÈRE , Coscinodiscus, Éhb. à ù j / 3 Craspedodiscus, Ehb. . Fi nie ” Craspedoporus, Grev. |, : ; : ae CS. Orasiwelhia,: ter 2 RATE ALES ANS ï à + Oyclotelas Res ENS CT re Le CE UE , D EST... Oulindretheca, Rab-*. "2 FES AREAS TO £ REC Cymatopleura, W. Sm. SAS SC he GANTS 24, Fe Es qe KR Cymatosira, Gr, ? . | Fu | … Cymbella. s L . . . . . . . Fe | ls TA ÿ: 07 Debya. Pant : . rs Pa NS de Ne ee ENT ©. Denticula, Kz. . : EE Ets Desmogonium . . . RL DAS AIR NEC AT PAIN STE es RER _ Diatoma, D.-C, 3 D RUAL. ALAN ; 158; 244 ire MT NAN DUR A ENS 722 2e ES A ! A4 s 47 #1 sax reg TN sa ; PEN CA SN Fr VU LS 4 Suhre 2 LA CE j | ÿ \ PO FERA" mx à D'AIE 4 \ < EU EN Re / SCI «4 25 F2 * NS de SAN EE MEN ns % £ ge FR Ù) d { CA Ê \ & 7 ne FSLIOPELTÉES "0 te eee Henuaulus Ehb: EMA 0e A ru Hemidisous) Wallen Use pe | Hercotheca, Enb, he LE à it Heéterodyction, Grév.r, = 41 à - RER À RAS Himantiqinm, HhbAUNEE.. REA NE NM RRS RS Homeocladias anna à AR UT AE La Re. Huttonia, Gr. et SU . Mn ete Hyalôdiseus, SÉnb a. SRNRstCS Hyalosire, KLAUS. Re Isthmia, Ehb. . . . . di ve Janischia, Gr. Ï E L E ? LOuderias NE NAN NES Ne Leépidodisous, OWNER AR Lienophore, Ana Eee ARR At LICMOPEORÉRS 1, 0 Pan Liste des Diatomées observées en France . Lithodesmium . Lits M e e e Q e e e e e e |” Mastogloiæ . MOST a AGE INRA ER a eut MEÉLOSIRÉES . . Meridion A. rt : Micropodiscus . SRE PT Ent s Monopsia, Gr. et St. FR Navicula. Nitzschia. Lise ENQ CARS RE te 4 NITZSCHIÉES . Odontella AVC e cn e e e e. e e SNL e Odontidium, Kz . = . .. e CREER T e < Ë — Li k = 4 - { \ Î Î _ £ va Fr kR Le # LPPR US SRE NE (NU EE ; à e PS ET Pen OASIS AE FEU STI ASS ERREUR PRES ARMES Meme ee NE de aa Omphalopsis, Grev. Opephora, P. Pet. _ Orthoners. : Orthosira. Pantocsekia, Grun. Periptera, Ehb. Perisonium. . _ Peronia, Bréb. Plagiodiscus. +". Plagiogramma, (Grev. PLAGIOGRAMMÉES. . Pleurosigma. + + Podocystis, Kz. : Podosira, Ehb. . _Podosphenia, Ehb. Polymyxus, Bail. Porodiscus, Grev. Porpeia, Bail. Principales publications périodiques traitant des Diatomées. D Pseudaulisèus, Leud-F. . . Pseudo-Eunotia, Ehb. Pterotheca, Gr. . . Pyxidicula, Ehb. . Raphidoglæd.. 4 Raphoneis, Ehb. Rhabdonema, Ehb. Rhisosolenia, Ehb. RHIZOSOLÉNIÉES . Rhoicosphtænia . Roperia, Gr. . Sceptroneis, Ehb. Schizsonema . . Scoliopleura. . Skeletonema, Grev. Stauroneis . . : Staurosira, Ehb. . Stenopterolia. . . . “HO Stephanodiscus, Ehb. OA) RAC Ehb. TABLE DES MATIÈRES 4 / e + ee ee ter rie . ° Fe in HES 193 117 281 281 281 281. 81 281 283 283 91 165 . 185 125 391 154 69 283 283 283 284 284 108 284 158 289 285 286 189 286 50 288 238 118 ati cn RU Surirella, Don jé un /SURIRELLÉES. . Re _Syndendrium, Ehb. ; Synedra, Ehb. Fa + SANÉDREES- 0) DER Syringidium, Ebb. À Systephania, he) ee Mbelarins Ehb. Dre TABELIMRIRES ee a een _ Terpsinoë, Ehb. en At 'Pesel Bb AN : Tetracyclus, Ehb. Sn Thalassiothriæ, CL . . . Focartum, Ball 00802 Ve Toxonidea RARE q : Trachysphenia, p. ai a RACHYSPHÉNIÉES. An AR Triceraiium, Ehb. . He LrochosirO Rata ere ane LUDO) PANNE Ur CE Tryblionella, W. Sm. . . Van-Heurckia . RARES PA te A NDMIOP ER IDRES à 24 ee ls EE Aanthiopynis, Bbe ee nome K4 1 ÿ “al 1e e à La à | 4 LES SAMGOCETOS LS à Th. À Ne 4 DES LIVRES DE BOTANIQUE ANCIENS ET MODERNES 18e ni DRE Eee ANS MT EE al nn & FILS. 19, ne HAUTEFEUILLE, 19, PARIS 0 ATLAS MANUEL DE BOTANIQUE | ILLUSTRATION ne pou ET DES GENRES RTE Avec lu en es ce qe Par J. DENIKER à Docteur ès Sciences, Bibliothécaire en chef du Muséum d'histoire naturelle, Dessins par RiocREUx, Cusin, NICOLE, CHEVRIER, Cueptac, etc. Fniroduetion par M. le professeur CAUVE ï | ÉDITION DE LUXE EN COULEURS LIRAGR LIMITÉ À 50 EXENPLAIRES ju . est Lo. en in failles comprenant ie 40 die et paraissant : no) _ tous les mois depuis le 15 avril Ari de chaque fascicuie te. 2050. 20 fr. A Prix ge la ne à ete de a SES TL RUE 10 JE 1 oi achèvément de l'ouvrage, le prix en sera augmenté ÉDITION EN NOIR | Ouvrage complet 3 ! no Gi PIARe. a oile...,..,..,...,,.........,, 30. Mie Manuel de Botanique comprend 200 planches ai font face au texte tif, À la représentation fidèle des types choisis, se joignent des deseriptions bien _ des caractères de chaque famille, les divisions des familles en sous-fa- s ou en tribus, un exposé des genres les plus importants, la mention des espèces us utiles considérées au point de vue de leurs usages ou de leurs applications édecine, dans l’industrie, dans l'alimentation, etc. Deniker a adopté pour ‘les phanérogames un ordre basé sur les méthodes de u et d’Endlicher; pour les cryptogames, ila suivi la méthode de M. Van Tieghem. ire que la classification est claire et précise. tion en couleurs que nous meltons en vente cette année a nécessité un travail | : & La plupart des plantes ont été coloriées d’après nature dans les serres ou du Muséum d'histoire nalurelle. | ont donc de la plus rigoureuse exactitude. Malgré les dépenses considé- les une publication de cette importance nous a entraînés, nous sommes er environ 3,500 figures coloriées pour 100 francs, soit 4 figure coloriée U avait jus été fait de publication aussi luxueuse à un prix re- u élevé. / f NE Ne ENVOI RRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTE ‘ Des ne expériences de l'auteur ut 1 ee ingénieuses. Di 0 moin les études sur les moyens chimiques et mécaniques de défense des pla animaux, sur la protection de certains végétaux par lés animaux el de ceux qui lui soptutiles. Ou verra même que les plantes ne se born _ une vive résistance aux animaux et qu elles prennent quelquefois l'offen ‘les plantes carnivores. Cette étude des relations amicales ou hostiles des [ animaux offre un champ immense d'investigation. Ce livre écrit par u Sax sciencieux doublé d’un profond. philosophe inspirera aux jeunes intelliger es: des sciences naturelles et fera HASRCRIE les spas De us ayant a es sances sr es étendues. BIS 4e . BIOLOGIE. VÉGÉTAL | Par P. VUILLEMIN ou ché des travaux d'histoire naturelle de la Ale de te ï vol in-16, de 380 Des 82 fig. (Bibliothèque scientifique aides 26 Pour connaître la vie de la plante, il faut d’abord connaître. la stru priétés de la cellule végétale. L'auteur consacre donc la première partie de la vie cellulaire des plantes. Puis il étudie leur vie individuelle : leur corp par le groupement des cellules, les fonctions dont l'exercice est essentiel à le leurs organes de fixation, de soutien et dé protection; les. phénomènes sic U si complexes de l'absorplion, de l’excrélion et de la respiration. sont mi exposés; l'étude des transformations internes des plantes, de leur rénov leur multiplication, de leur fusion, de leur conservation et de leur dispersion la deuxième partie. La troisième est consacrée à la viesociale des plantes et. mp d’une part les relations sociales ou sexuelles entreindividus d’une même espèc! l'autre les relatious de lutte, Do An ou de po sue ne is ne jte, © PRINTEMPS. — ÉTÉ — AUTOMNE — . i Face Par Gaston BONNIER CSN Me. Professeur de botanique à la Facuté des sciences de Paris ee 1887. 1 volume in-8, de 600 pages, avec 873 figures dans Je Par BERGERON-HÉRINCO, CLÉMENT, MiLLoT, RIocREUx, etc. et 30 planches dont 8 en. couleur, dessinées ue te di É Mi : Broché. ..22. 124 îre | Gartonné...... 26 fr. RAR e RACE men Tes botanistes amateurs de tout âge, simples promeneurs Dors qui Her ‘ est un prétexte à exCursiOD, OU jeunes gens, préludant, par la reconnais ance - plantes, à des études plus sérieuses, sauront gré à M. Gaston. BONNIER d'a à eine d'écrire à leur adresse un livre pratique, dans Vunique préoccupation ÿ des difficultés dont certaines connaissances, qui. devraient être à la He ie ous 80) cependant hérissées, faute de bon livre. ; / ge Le plan de celui-ci est simple et bien concu. ii Se suppose des diverses époques de l’année : printemps, été, automne, hiver, daus les pr bois, le long des routes et des vieux murs, où dans le Voisinage des nomnie, décrit etdessine Les plantes qu’on rencontre dans ces différentes _ C’est un excellent ouvrage de vulgarisation et d'initiation : on se croye lement pour herboriser, et. sans déclarations de principes scientifiques sans classifications arides et interminables, suivant les progrès insen exposition dont le RNA ne parait jamais technique, on se trouve avoir botanique. Never LME FRA 2 e— BNVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR ne ‘ > "| ne su us, de 1972 pages, avec vi e eat... de ie 20 fr. | NAT EU CAUVET si . Professeur à Ja Faculté de HA “qe La jésus, avec 717 figures, AO NQE ee A LENS 10 fl SAR | Séparément : AU MN Le te hysiologie écrase, Falsontologie. dictus, Géogra- pour la classe, de philosophie et le baccalauréat ès! lettres): s, de 316 pages, avec 404 figures... À Re PE Il es plantes (pour la classe de 4, les. Écoles dant Poe et les de p . se . vol. in- 48 ee ‘s 468 pages, avec 373 oi s F Par M. Bernard ane dE dé l'École holaniqe à au Muséum avec une introduction Par MT. NAUDIN, membre de Dinstitat 2 vol. in-is, de cartonné, Lu AE 18 fr. Ÿ 1 nn fs ve à Te ET SCHRIBAUX MCE et Bt 7: NANOT seu ii NAsue d'agriculture de Joinville. Répétiteure à l’Institut nationnal agronomique, Professeur à l'École municipale Ne AOTIEON ture ne Paris | 7 tr : eau Don ire de bot tanique, en la description des n les naturelles, les propriélés médicinales el les usages ‘économiques des plantes, rphologie et la biologie des végétaux, suivi d’un glossaire des mots lalins em- es ouvrages descriplifs, avec leur traduction francaise et leur définition ERMAIN (de Saint-Pierre), président de la Société lé botanique de France. 1 vol. VI-A, 388 DIE avec 1 néstenenerenee ss onéesseresheseee. 25 fr. e Die tee de Do G et de familles AAtue Lacoo et JuiLUx tr, L vol, in-8. (9 fr. ARR $ a _ Essai sur la végétation. 4809,4 vol in-8. aAvée 2 pie (GR). ee LR ets fr : Brongniart. Cas de monstruosités | végétales, propres à éclairer la structure du pistil et l’origine des ovules. 4844, ine4 22 plravec2inl ve) Nora, 50 Brousse. Etude des fruits. 1880, in-4,156 p., avec 46 pl....... _4fr. Chatin (G:-A.). Anatomie comparée des végétaux, par G.-A. Chatin, membre : de l'Académie des sciences. 1856-1867. Livraisons 4 à 13. Prix de chaque livrai- son gr. in-8, 48 p. et 10 pl.... 7 fr. 50 Les livraisons 4 et2 traitent des plantes aqua- tiques. Les livraisons ? 2.à 15 traitent des plantes | parasites . VADRI — De Vanthbee Recherches sur le dé- veloppement, la structure et les fonctions de ses tissus. 1870, gr. in-8, 135 p., avec 36 DA MC Een NT AT Er à Couvreur. Le microscope et ses applications à l'étude des végétaux et des animaux, par E. Couvreur, chef des tra- vaux de physiologie à la Faculté des sciences de Lyon. 1888, 1 vol. in-16 de 350 p., avec 112 fig. (Bibliothèque scien- tifique contemporaine)....... 3 fr. 50 . Dutrochet. Mémoires pour servir à l’histoire anatomique et physiologique des végétaux et des animaux. 1837, 2 vol. | in-8, avec atias de 30 pl. (24fr.). 12 fr. Duval-Jouve. Etude anatomique de quelques graminées. 1870, ino-4, 96 D: Û avec SDL TN UE Gta tr ten à — Des comparaisons hisiotaxiques et de leur importance dans l’étude des es-. pèces végétales. 1874, in-8, 50 p. 2fr. — Diaphragmes rasculifères des mono= cotylédones aquatiques. 1873, in-4, avec 7 Mo) PA ee d'A AMATEURS At A fr. Espardeilla. Les trachées des vé- gétaux. 1874, in-8 .............. 1 fr. Gaudichaud. — Organographie, physiologie et organogénie des végétaux. 1841, in-4, avec 18 pl. col, (28 fr). 20 fr. Noire A UN 13).fr. Germain de Saint-Pierre. Histoire iconographique des anomalies de l'organisation dans le règne végétal. 1855, in-fohk> avec JO pla nr 0 fr. —_ Archives de biologie végétale, 1°° ei 2° livraisons. 1856, in-4, avec 7 pl. col. (tout publié). ....\. ni ee TO NES à Girou de Buzareingues. Evolution des plantes et accroissement en grosseur des exogènes.1831 ,in-8, 20p.1fr. Godron. Contributions à l'étude de l'hybridité végétale et de la tératologie végétale. 4 vol. in-8, cart......, 10 fr. — Histoire des Ægilops hybrides. ci _in-8, 58 p. mosnessesreseneseseer 2f | ENVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SUR LA POSTR a Aobert du Betit-Thouars. \ da gie A 4870, 107 mém | ligneuses. 1870, in-8, avec : (7 fr. 50) Éoatont De dans les êtrès organisés, 2 2 Vol inSS ALL cncseene) — Mémoire sur la mo Jacquin. ‘Collectanea a an spectantia. Vindobonæ, 4786-1796.4 vol in-4, avec 406 pl. col. (190 fl Laurent (P.) Etudes sur les animalcules des_ in tales, comparés aux organe des végétaux. 1854-1858, 2 v 1e D TA0 En) un Lavy (0) Etat général es x originaires, ou moyen pour juge salubrité de l'atmosphère, de la du sol. Paris, 4830, 4 vol in- à eess.res os. 0e esse se Lestiboudois (Th. jp l'anatomie et la physiologiede 1840,1 vol.in-8 de292 p. avec21 pl. 1-7 Ph ylotaxte, anatomique ou re ches sur les causes organiques d à distributions des feuilles. 1848, ir D: 2980 9 DIRE L IEEE Lortet. 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Historique. — Il. Nature de la tent d'étude technique micrographique, étude histologique. IN. 0 de la truffe. — V. Variétés culinaires, commerciales et botaniques, — — VII. Description des différentes espèces. — VIII. Usages. — x. relles, truffières artificielles. — X. Création des truffières artificielles - — des terrains, de Pair. de la lumière, etc. — XII. Truffes d'été et truffes d’ XIII. Récolte. — XIV. Commerce des truffes . — XV. La trufre devan les tri nmteléten(ast| us seine ES Bel Gaules) Les champignons comes- | “Gillet. Tableau analyti tibles et vénéneux du Tarn. 4889, 4 vol. | ménomyebies. ou in- Br 99 in-8,/avaci2e plhrcol.: 2124 0" (en: Boudier (Em.) Des Champignons, au point de vue de leurs caractères usuels, chimiques et toxicologiques. 1855, in-8, 140/n04 phares tr 00 Bresadola (S. -J.). Fungi Tridentini novi vel nondum delineati, descripti et iconibus illustrati. Fascicules I à. “VIT. | 1882-1887, in-8, avec 405 pl., col. 50 fr. Brongniart (Ad.). 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Paulet te -J,) et éveillé nographie des champignons, de Recueil de 217 planches dessinées nature, accompagné d’un texte présentant ladescription des es, rées, leur SyYDonyÿmie, l'indi leurs propriétés : utiles ou vénéne | l’époque et les lieux où elles er par J. -H. LÉVEILLÉ, Paris, 1855, avec 113 Hi Col (110 fre) LR 90 fr. Séparément chacune des. Fries (E.-M.) Syslema mycologi- | planches in-folio, col. ........ cum. Gryphiswaldæ, 1821-1829, 3 vol. |. Roumeguèëre. Cryptogamie in-8. — ÉElenchus fungorum, sistens | trée. Champignons. Paris, 18 commentarium in systema mycologicum. 164 p.,avec 1,100 fig. — Index Gryphiswaldæ, 4828, 2 tomes in-8 en 1 | mique. Paris, 4873, n-4, ODA RAS vol. Ens. 4 vol. in- CARS ME BTE LUE More mycologique du départ — Epicrisis systemalis mycologici seu | de Tarn-et-Garonne. Agariciné Syuopsis hymenomycetum Upsaliæ,1836- | 1 vol. gr. in-8, avec 8 pl. 0... 1838. 4 vol. in-8 de 610 p.....… A45fr. | Saccardo (ESA Sylloge — Hymenomycetes Europæi. ‘Editioal- rum omnium hucusque cognito tera. Upsaliæ, 1874, 4 vol. in-8 . 27 fr. | I à VII, ei SPDBISRIQREE 1882 à à Gillet (C.-C.). Les champignons | in-8.......... FEU (Fungi Hymenomycèles) qui croissent en | Schaeffer Gi 6 jh Fun France. 14878, 4 vol. ïin-8, de 828 p. | in. Bavaria. et Palatinatu . circa et 4 atlas. de 433 pl. col., cart. S80fr. | nam nascuntur Icones. Rati . — Champignons de France. Les Hy- 1770, t. Là IT, in-4,avec 300p “ménomycèles. Planches supplémentaires. | Commentarii in hoc opus, Séries 1 à 14, in-8, comprenant chacune | H. Persoon. Erlangæ, 1800, 25 pl. col. Chaque Série A2 D'ACLA NE Sécrétan (L.). Mycographie s . — Champignons de France. Les Disco- | Genève, 1833, 3 vol. in-8.. mycètes. 1879-1888. 4 vol. in-8, de 238 | Seynes (J. de). Essai ‘d'u psravec AOL pl "cartisees nt 10 fr. | mycologique de la région de Mont} — Discomycètes. Planches supplément. | et du. Gard. 1863, ee Mol “er. in-8, ave Sér. 1et2,de24 pl.col.in-8, chaq sér, t4fr. | 6 pl....................... Ati ENVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT SÛR LA oc M ; !| ROLREN ES MU EE hu. he à nfin les p 7 nerssesseeosesssertetsessess ; cet ouvrage essentiellement pratique, l'auteur étudie je el la physiologie générale des champignons, leurs | leur rôle utile et. nuisible dans la nature, les à leur usage alimentaire; enir les "sinistres causés par leur usage inconsidéré, empoisonnement résultant de cet usage et le traitement les ne médico- légales ane peut pie naître fre les préceptes d'hygiène pu- do de Yhi K re dela science mycologique. | ales classifications qui. président à an aigemenl ie Puis id dont les tribus, genres et Ress les que utiles (OR " a a ndæ-Gryphiæ, 1820- 1328, nee (LS En) A Afr. on ni genera el 1848 - 1880, RPM te | or ee Man ei HER des nes 200p 00 2 logique de la Nouvelle HS OPA DUO ie _bryologique des Antilles \gr ins, 95 p. .... ” bryologiæ Mexicanæ. iatomacées.. a Ù CG. Un do . L CEA ent : Suvrlémen. ni ABB à bia 28 Di lichens doivent-ils cesser de asse distincte des autres | ALGUES, MOUSSES, 1 ‘ pictae. -Napoli, \ ropæ. Bruxelles, _austro- africaines de. l'océan de 16 fr. +30 6rs DO Dire Liu mousses du Mexique. 6 rer eo ‘pl. msi a in-4, avec 279 De col., es os le 0. à el fr. nl à fr. ; | Rdue contemporaines RAS SUR LICHENS, ETC. ie = ‘ Delle Chiaie {s. Je Fr regni Neapolitani ; descriptiones et icones 162094 vol. in- -fol. , AVEC. 100 pl. col., rel. (200 Fin) CARTES. 120 fr. Dumortier (B:-C.). Hepaticee Eu-. 4875, t vol. in-8, de 203 p, avec 4 pl. HO PRE t 8 fr. Duval- Jouve (). Histoire natu- relle des Equisetum de la France. 1864, 1 vol: in-4 de vin-296p.,18pl.,33 fig. 20 fr. Esper (E.-J.-C. a -Teones fucorum. Nurnbers, 4797-4802, 2 part. en 1 vol. in> 4 avec “pra col. rel. Goo SON — Dic Planzenthiere und Fortsetzung der Planzenthiere. Nurnberg, 1791- 1797, 150 fr. Ln(419#)68 nl. de I (1794), ——, Suppléme ns Hs GDi Ta Fée (A.-L.-A.). Mémoires sur la fa- mille des fougères. 1844-1857, mémoires AID ALT cryptogames des Latin Pa veeplhiemn ne _ Essai | sur les. | écorces exotiques jofficinales. 1824-1837, î de part., in-4, avec 43 pl. COPINE — Flore de la Guadeloupe. Gong her- bier, de fougères et lycopodiacées, récol- tées par M. Lherminier et classées par M. Fée. Collection d'environ 430 espèces naturelles, dans un cart. in-fol.. 50 fr. Garnier (L.). Ferments et fermenta- Hofis, Etude biologique des ferments. Rôle É des fermentations dans la nature et l’in- dustrie, par L. Garnier, professeur à la Faculté de Nancy. 4888. 1 vol. in-16 de 318 p., avec 65 fig. (Bibliothèque scienti- 3 fr 50 L ‘2 vol. In- 8, avec 103 pl. col. cart, | dpi K As 4 vol. in-fol., de avec 53 pl...... mic Flora, or Coloured figures and des- criptions of. cryptogamic “plants belon- | ging chiefly to the order Fungi. Edin- | 828, 6 vol, gr. in-8, avec. burgh, 1823- 360 pl. gr., fig. noires, -cart.... 125fr, Grrognot ainé. 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Li The British Ferns, or coloured figures and descriptions of the Ferns of Great Britain. London, 1861, 1 vol. gr. in-8,taves 661: Cobicarti te MIO: fre — Garden Ferns, or coloured figures and descriptions. London, 1862, 1 vol. gr. _ in-6, avec 64 pl. col. , cart. ou DE) Hooker (W.-J. y et Gréville (R.- K.). Icones Filicum (figures and descrip- tions of Ferns, etc.). Londini, 4829-1831, 2 vol. in-fol., avec 240 pl...:.. 490 fr’ (IL manque à cet exemplaire pl. 221- 240, avec leurs descriptions ; Index, 9 p. ; 5 Titre et table du t. Il.) Kuetzing (F.-T.). Tabulae phycolo- | gicae oder abbildungen der Tange. Nord- _bausen, 1845-1857, 7 vol. in-8, avec 700 pl. noires, Car io AA 1 200 ET Kunze. Die Farrnkraüter in kolorir- ten Abbildungen naturgetreu erläutert und beschrieben, Schkuhr s Farrnkraüter supplément. Leipzig, 4840-1847, 3 vol. in-4, 440 pl. col. et 4 port., cart. 100 fr. Laurent (P.). 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SCHIMPER à Ja Facullé des sciences et directeur du Musée d'histoire naturelle de | gr. in-4, Mae UNIS a I, do in-8, 880 p., avec Ci de 20 planches k VÉGÉTAUX. FOSSILES | RRAIN HOUILLER DE LA FRANGE. Par R: ZEILLER, Ingénieur en chef des Mines. de 185 ee avec atlas an 18 oo lithographiées. 18 Te 450 fr. ose Par Ad. Le . di “pu BASSIN DE PARIS | WATELET De de texte let 4 as de 60 pl. lithographices, cartonnés Co n art. Éheciee intérieure elégans, comparée à celle pl. Col... 10 fr. sur les graines fossiles A A ANA PA SU PA Ur d. Seeds of the London 1840, gr. 10-86; Eee Des nn neenis ee 0e 42 ir: Q d. Synopsis des. végétaux l vés LEE les formations se-. NN Ne Ne Flora der Va di cart. …. de OISE (TH). Végétaux ie) des. der transition du Beau Des 8, avec 11 pl. etcarte. 6 tr 3, A.) 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He Boéry, Les plantes oléagineuses et leurs produits (huiles et tourteaux) et les plantes alimentaires des pays Chauds (cacao, café, canne à sucre. ëtc), par Boéry. 1 vol. in-16 de 60 p.. avec figures (Petite Bibliothèque scientifique). . lafrs Brunel (A.). Sur l'Eucaly plus g globu- US. A8T2, 18 DD pr aie nee 2m Cauvet. Nouveaux éléments d'his- toire naturelle médicale, comprenant des _ notions générales sur zoologie | et la botanique, l’histoire e: les . propriétés des animaux et des végélaux : utiles ou nuisibles à l’homme, soil par eux-mêmes, soit par leurs produits, par | D. Cauvet, professeur à la Faculté de mé- decine de Lyon. Troisième édition. 1885, 2” vol. in- 18 és dver 622 h0.2 4 7124, — Nouveaux éléments de malère médi- Cale,comprenantl’histoire des drogues sim- ples d'origine animale et végétale, leur. constitution, leurs propriétés et leurs fale | sifications. 1887, > vo p., avec 704 fon RE Le PE AE Tour . — Des Solanées. 1864, 1 vol. in-4, 152 p., avec 6 pl. D PA PRE B fr. — Procédés pratiques pour l'essai des farines, caraclères, “allérations, falsifica- tions, moyens de découvrir les. fraudes. in- 18 jés. de 1730 1886, 4 vol.in- -16 jésus de 9% pages, avec 74 figures L'és L'E L'ÉCRU CES SPORE por. Chatin. Eludes botaniques, chimi- ques et médicales, sur les Valérianées. 1872, gr. in-8, 148 p., aveci4 pl. AOfr. — Du siège des substances actives dans les plantes médicinales. 18:6, in-8, 173 pages avec 2 pl. 415 fr. d0 avec 400 pl. col... _relle et médicale des Ca _ ployés en médecine. 1 la minéralogie, Ca 1864, in-4, 173 p. médicale. 1742-1770. 17 vo etdes effets thérapeutiqu "1? Ecole pus ue Chaumeton, 1820, 8: So in- _8 avec De col. — Le même, 1841- 1816, 7 Colladon (ne 1 25: lièrement dela ‘casse De Candolle. Es priétés médi cales des pla es in-8 de 367 AE sant : Decharme, De op . avec 2pl. Derosne, Henry , , Examen. chimique et Die al. 1841540284 fr) 50 PAT LS Florence (A.). Les al solanées. 1886, gr. in- -8, 423 D Garsault. 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PES ADR Roques. Phytographie médicale, 1821,2 vol. in=4, avec 180 pl col., rel 80 fr. — Plantes ‘usuelles indigènes et exo- tiques. Paris, 1809, 2 vol. in-4 avec 133 DÉCO Tan nnes e S 90 fr. Roze (L.). La Monte poivrée, sa culture en France, ses produits, falsifica- | tions de l'essence. 1868, Thielens (A.). Flore médicale belge. 5 fr Van der Coilme. Hisioire bola- | nique et thérapeutique des Salsepareil- les. 1870, gr. in-8, avec 4 pl. col.3 fr. 50 _ Weddell (H.-A.). Histoire naturelle des quinquinas. a 1 vol. in-folio, 60 fr. ‘Woodville. Médical Bolany, Lon- don, 1810, 5 t. rel. en 3 vol. in-4, avec | si pl. Cor or une AUON ER, ea cine es: rendus de ps 888. 74 vol. in-4, NA cie : “e fr. pe, Séries ïé oi NI age -1884). À 300 fe. error ee ee Pr Meceaue Fete = 1:° série, vol. 1/2 45 (1703 à Are en 28 No: ) vol. 41 à 10 12 à 17 (1827 à 839 à 44), 16 vol. in-8. — 3° série, à 23 (1845 à 1867), 23 vol, in-8. our les 53 pr. Ju 1828, 1 vol. Ensemble... 1 500 10. ie des serres ‘ét ‘des jar- 600 fr. reseeresesesersese Tone il A “XVI, 1873- 1888. 110 fr. 2e se. ee 4 0e ee + not années ï 871- -1888. olorices. us SAME ‘600 fr. uséum d’ histoire nai = ais (Nouvelles Archives du). Ain vol. Far avec pl. Collection de. - Paraît tous les | 1871 à 1888, 35 vol. in-4.(390 fr.). in-8, pl. col. — Années 1883 à 1886. Ensemble . ASTON td NT SRE > ST. in- 8 avec nombreuses | 90 fr. FAST AN RNA ARS AIRSAAUe Li + LTSË TS 23 vol. in-8: 1: RES Muséum d'histoire natu- relle de Paris (Mémoires du). Paris, ‘1815-1830, 20 vol. in-4, avec fig. 170 fr. Revue mycologique. Anuées . 1879 à 1888. 10 vol. in-8 avec fig. 150 fr. : mois. Prix de Pabonnement an-: nuel. 15 4 (Revue. scientifique. 215 Er. Société botaniquede France (Bulletin de la). Paris, 1854 à 1883, t. I à XXX, 30 vol. in-8, rel. neufs. 350 fr. Société botanique de Lyon (Annales de la). Années 1871 à 1886. T. Ià XIV. gr.in-8.Comptesr endus des séances. oO TEE Société botanique de Bel- gique (Bulletin de la). Bruxelles, 1862 100 fr. Société d' histoire naturelle de Paris (Mémoires de la). 1813-1830. t. [ à V, 5 vol. in-4, avec plus de 400 pl. HOërés CPEDIORIO8S MONT AR 100 fr. Société linnéenne de Bor- deaux (Bulletin d'histoire naturelle et Actes de la). Collection complète de l’ori- gine 1826 à 1855. T. [ à XX, 20 vol. gr. in-8, avec pl. noires et col., ret: 900, fr. Société linnéenne de Nor- mandie (Mémoires de la). Golleclion complète de-Vorioine 14824-41415832 "TT I à IX, in-8 et in- À avec pl. (Bulletin de à IX. En- 200 fr. Société des sciences natu- relles de Cherbourg (Mémoires de la Te III à XV, XVII à XXV. 1893- 255 (0 AN 0 la). Années 1856 à 1866. TT. MANDAT SUR LA POSTE PL EUn de in-12, 41 fe 50 \Er réales. 1833, in-18, 36 p......... NES Sur la cuscute, plante parasite qui. 48389, 1 volume in-18 jésus, de 350 pages, avec 158 figures, cartonné. | PRESS des connaissances Here sf } so Berlese. Iconographie du genre Ca. in‘folio, avec | mellia, 1841-1843, 3 vol. 300 pl, col., rel_ 1. PM EE MATE 300 fr. Coutance. Histoire de Chêne, ses applications à l’industrie, aux Construc- tions navales, aux sciences et aux arts, etc. 14873, 4 vol. in-8, de 558 p.,avec ta- bleaux et cartesl RE PUR JPA ru Decaisné. Le jardin fruitier du Rp ecsen Museum. 1857-1878, 9 vol. in-4, publiés en 129 livraisons (600 fe ee ODA ”* Séparément: Livraison 1 à 71 (2B5 ape sa 2 D cale eee ASF OBDCEE, Duhamel du Monceau. Traité des arbres fruitiers, Paris, 1768, 2 vol. in-4, avec 180 pL. col., rel...:... 60 fr. Dupuis, Gérard, eic. Horticul- ture. Végétaux d'ornement. 4868, 4 vol. gr. in-8, avec atlas in-4 de 52 pl., col., Cart. cs en soso ne nee ele, e 0 Gayffer. Herbier forestier de la France. 1868-1873, 2 vol. in-folio, pu- bliés en 40 livraisons (500 fr.) 350 fr. Séparément, livraison 1 à 24. 1490fr. Herpin. La vigneet le raisin. His- toire botanique et chimique. Effets phy- siologiques et thérapeutiques. 1 vol. in- 46 de 362 p. (Bibliothèque scientifique contemporaine) OR AE a OU — Recherches sur le son ou l'écorce du froment et des autres graines cé- Air CRCECE NC attaque le lin, te trètle, la luzerne. 4850, LEE Ce CT D LUN PP PE ME fr. Humboldt et ‘de) et Kunth Distribution méthodique de la famille des ÉANOSe 1835, 2 vol. in-folio avec OÙ D CAP A AN Îr. . Séparément : Texte seul 100 fr. seseeoe Jordan (A. } Origine des diverses | variétés ou espèces d'arbres fruitiers. 1899, M4 097 D. oran D Er 20 — Ægilops trilicoïdes, 1857, gr. in-8, hobr Sn rANEL LIDIL “9fr. 50 ce. Ru 1 | CULTURE ET ENTRETIEN “: pi Fe LE JARDIN D ’AGRÉMENT, LE JARDIN FRUITIER, LE TARDIN | | LES TRAVAUX DE CHAQUE MOIS ï LES MALADIES DES PLANTES ET LES ANHIAUX NUISIBLES | Par D. BOIS PAR Aide. naturaliste au DIR hn d'histoire naturelle Ÿ Le es par Alph. Lavallée, présid 100 fr. | talogue des plantes cultivées da serres du prince À. de Demidoff in-4, 4 atlas in-folio de 6 pl. col 800 HÉtebes grandes cultures. 1849, 3 ee 31 Me EN (oc SES graphie des camelias. "nt 184: e le ï COR j GTA STE Tours, — Imprimerie DesLis FRÈRES É: Se enr ce arme rom Le pc roc por r ; Lavallée (a. Arbo: ee cum in “hortis. Segrezianis côll des espèces nouvelles, ra. de l’Arboretum de Segrez. in-4 de 424 p., avec 36 ] taille douce, noires et col., Publié en fô livraisons : em mi vies ere CRE ot vor Segrez. 1877, 1 vol. DAGÉS RU LS , — Les Clématites à grandes fleur galanthès). 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Icones ns ineditæ. niæ, 1820-21,2 part.in-4,av.20pl 12fr. - Séparément : Fo fascicule. Holmiæ, i lavec 10 pl... 4 fr. s algarum ineditæ. Editio 1846, 2 parties in-4, avec Di MIT He ua De l'algarum Scandinaviæ. 1817, in-4?, TARDE D NON LES Algarum Decades I- IV. Lundæ, 1812- j,in-4, 56 p., AN EL DD ae Ar air. R on der Algengaltang Macro- Bonn, 1835, in-4, 36 pe ATEN ET 4 fr. 50 F der Charen. In-4, 50 P.; ue x pl. | Veber die Biniheilung der AE ë den Kotyledonen. Bonnae, 1826, 4, 24 p.. avec 1 pl. A tre 50 Nachtreglich zur Abhandlung ueber Zauberkraft der Denise Bonuae, MA pee due 90 c. ja dh (J.-G.). Species, genera et “ Algarum. Lundæ, 1848 - 1880, M6, DATES INA. 20.0 10) ( Dai a re Slee 41, in-4, avec 7 pl. col. 6 fr. A ie CAE 3 fr. ANCIENS ET MO DERNES EN VENTE A LA LIBRAIRIE BAILLIÈRE & FILS 19, RUE HAUTEFEUILLE, 19, PARIS © BOTANIQUE CRYPT OGAMIQ UE pr mus. Lincopiæ, 1798, 1 vol. -8 de X V-264 du nee 2 pl col. cali ne 04 pe avec, Le DL. N2 fr: milia. Lundæ, 1836. in-8, 16 p... in; -8, avec 40 pl. Lundæ- sent autour et dans - avec 7 pl. col. ( fi Rée Ne Lee Su EE L'in-4, _ 1858, in-8, 110 p., avec 26 pl. c rinées. 1 PA UNE de Capska arterna af slägtet. | Paris, 4880, gr. in-8, avec 1 EN Feio nes HAE 1872, in-4, |. spiralis. Paris, 1879, g Agardh. On chatham- -varnes Alger. 1810 10-822 0/24. fr. 50 Lo — Recensio | specierum generis Pte- ridis. Lundæ, 1839, in-8, 86 p:.. 3 fr. . — Propagation des algues. Paris, 1836, ‘1128, 20 pe avec 4 pl ent 9 fr. . — Mn systema algarum hodierna adver- saria. Lundæ, 1844, in-8, 56 p. 2fr. 50 — Germination des Prêles. In-#, avec LED PR Ne de RTE TOO à __ Novae species algarum. In-4, 50 c. — Novitiæ florae Sueciæ ex Algarum fa- {5 AA — Aigæ maris Mediterranei et Adria- tici. Parisiis, 1842, in-8, 164 p... 6 fr. — Nya alger fran Mexico. 1847, in-8, AT Da ne FN AE EL de bot Un canestro d'Imenomiceti raccolti nella valle di Sella nell’ Agosto. 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Paris, 1872, gr.in-8, 81 p., avec pl. 3 fr. 50 Carbonneau Le Perdriel. L'Ergot du froment. Montpellier, 1862, in-8, 40% D iavecA”plar rare 2 fr. Cavalier (A.) et Sechier (P.). Des- cription d’une nouvelle espèce de cham- pignons. Gr. in-8, avec 4 pl. col. 50 c. Centralblatt fur Bactériologie und Parasitenkunde. Année 1888, 4 vol. Sr.Lin-8 (36060). 2e et ÉLeG te 0 AT. Chaboiïisseau. Sur le Nitella syn- carpa et le Chara connivens. Paris, 1871, gr: in-8, avec Dir col nrrese 1 fr. Chalon (P.). Lichens récoltés à Béziers, ou dans les environs, pendant l’année 1877-78, gr. in-8........ 30 c. Chatel (V.). Maladie de la pomme de terre. Caen, 1860, in-8, 19 p...... lite Chatin ‘(Joannès). Parasites animaux et végétaux. 1878, in-8, 20 p..... HD. Chauvin (J. E. k Organisation, fructi- fication et classification de plusieurs genres d'algues avec la description de quelques espèces inédites ou peu con- nues. Caen, 1842, in-4, 132 p..,. 6 fr. Observations microscopiques sur. la Conferva zonata. 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Bruxelles , 1845, in-8. 20 p...... POUCAT, Du Puits. Le parasit: de la vigne. Oïdiuin Tuckeri. 1861,in-8,10 p... 50 c. | n cfyplogami- |. caruin Dtstntes fascieuli quatuor. Lon- | 8 fr.’ Diflentus (J.). Historia muscorum. Edinburghi, . 11717 Le Jait. Etudes chi- 90. nn (Tes LT in- 8. éte Souossrose — Nouvelle espèce : Paris, 1859, gr. in-8....... — Apparition ue et inva ue 1873 gr. in- 8. D'Urville (J.). Distril gères sur la surface du ; Paris, 1895, in-8, 24 p...... Dutrochet. Cerbte chez le Chara fragilis Dés 1838, in - = 56 p. avec 2 pl. ; EC À tag] aire Lit Lune lang booter. oups Le Alwtel be don terrier Ru ere nt des Equisétum de la France, 4 vol. in-4 de VI11-296 p ,av partie col. et 33 fig. — RE Te des Losiera Merin na Ekart (T. Pa). an piarum. _Goburgi, 1832, in avec 13 pl... Esper (E.-J 0: ). Icones fuco Nuruberg, 1797-1802, 2 parties en 1 vo in-4 avec 177 pl.col.rel. , (120 fl Le Dic Planzenthiere ur d Fc zung der Planzenthiere. Nurnbere, : 1197, 3 vol. in-4 avec 279. rel.. es rennes everest. s C3 1 (1791), 68 na UE | 109 pl. — Supplémenil, (4797), Farre-Guillarmod (L.). pignons comestibles du canton châtel. 2% livraison. Neufchâtel in-4, 48 p., avec 20 pl, col..... Fasce (L.). Parassiti dell” lermo. 1868, in-4, 36 p. avec Fée (A. ae ). Mémoire s | des fougères. Premier mé Examen ‘des bases adoptées dan sification des fougères, et en ] de la nervation. — Deuxième Histoire des Acrostichées, 1844 fol., 198 p., avec 66 pl. — mémoire. Hisloire des Viltar Pléurogaminées. — Quatrième mémt Histoire des Antrophyées, 1851-1852, i fol., 54 p.. 5pl. — Cinquième r Genera. Filicum. Exposition des £ e 1832, in-4, 388 P., _Sivième mémoire. Descri] — Séparéent à Ft 8° mém. 4 ENVOI FRANCO CONTRE UN MANDAT sun (Dé POSTÉE / la F dé fougères et lycopodiacées, s P Lhérminier et classées ée Collection d'environ 130 es- relles, dans un cart in-fol. 50fr. spèces re See 8 fr. ire sur l'ergot ‘du seigle et sur agames qui vivent parasites sur de cette céréale. Strasbourg, 1843, fr. a 6 p. avec bleue air ois espèces nouvelles de Sphaeria (a avec Hiple, 4.4 SD €. x pour une flore ‘lichénolo- il. Deuxième article. Paris, SL IT A 50 ©. sur la laxonoïmie des Fougères. Pa. 18 3, gr. in-8.. DEN Ut SUR 04 nographie da genre Paulia, fa- Lichens,in-8,avec1 pl.col. Sc. CI générations alternantes (règne 1a RES ou ee ARTS «de ee fr. S sur db truffes et les nos. par DE FERRY DE LA BELLONE, membre société mycologique de France, pré- du comice agricole de l'arrondis- d’Apt. Paris, 1888, 1 vol in-16 de Ô p., avec fig. (Bibliothèque Scienli- que contemporaine).. 3 fr. 50 ble des matières. Lay Historique. Nature de la truffe. — III. Moyens ‘étude, technique micrographique, étude is que. — IV. Organisation géné- a truffe. — V.Variétés culinaires, rciales el botaniques. — VI. Clas- ion, — VIl. Description des diffé ntes espèces. — VIII. Usages. — IX. s naturelles, truffières aritfi- — X. Création des {ruffères arti- — XI. Influence des terrains, r, de la lumière, ete. — XIL s d'été et truffes d'hiver. — XIIT, e. — XIV. Commerce des truffes. — V truffe devant les tribunaux. - Du mycélium des champignons pogés en général et de celui des tubé- s en. : particulier, 1885, in-8, avec EN A Ve el La an “AD AE: es Ooster Die fossilen Fucoï- der Schweizer Alpen. Bern, 1858, D CO TS DL a al, A 0 14 fr. lagey (C.). Flore des lichens de omié et de quelques localités Besançon, 1885, 1 vol. : ‘pl. ntan hi) el Joly (N.. Nouvelle nalcule infusoire, qui colore Me de Salies ghien (Seine-et- ii Toulouse, 1844,in-8, tlore de Ta nid Petit her- | gr. in-4, 166 p., avec 6 pl..... ; _Ens. 4 vol. in-8, rel..… AA De AU règne végétal du règne animal. rouge les sources SUITE NRES accidèn+ laute-Garonne) et d'En- Avec A DES CDR Me de Lo e DR fr. Fournel et Haro. Tableau des champignons observés dans les environs de Metz, in-8, 45 p. avec 1 pl.. 1 fr. 25 Fournier (P.-V. Es. Mission scienti- fique au Mexique et dans l'Amérique centrale. Recherches botaniques. Cryp- togamie avec la collaboration de M. Nyÿ- lander et E. Bescherelle. Paris, 1872, 14 fr. Frauenfeld (G. ). Die Algen der Dal- matischen Kuste, Wien, 1855, gr. in-4, xvur-78 p., avec 24 pl. ee . 40 fr, Frémineau. (H.). Anatomie du sys- tème vasculaire des cryplogames vascu- culaires de France. Paris 1868, in-8, 80 p, avec 7 pl. in-4 | M0" br Fries (E.-M.). Systema mycologieum. 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Pavia, 1812; 2t:;1n-8, 09: D..44.2.18 — Manzania cantiana, novum liche- num angiocarparum genus. 1866, gr. in-4, avec 1 pl....... 1 fr. 50 — Thelopsis, Belonia, Weitenwebera et Limboria. Mediolani, 1867, gr. in-4, AVEL 2 pl HS UE Enr HE 9 fr. Gautier (A.). Des fermentalions, Pa- ris, 1869,40-2,21234p0 0 pers UT, Gautier Cr ). Les Champignons considérés dans leurs rapports avec la médecine, l’hygiène publique et privée, l’agricullure et l'industrie, et description des principales espèces comestibles, sus- pectes et vénéneuses de la France, par le docteur L. Gaurier (de Mamers). Paris, 1884, 1 vol. gr. in-8 de 508 pages avec 195 fig. intercalées dans le texte et 16 pl. chromolithographiées, cart... 24 fr. Dans la première partie de cet ou- vrage essentiellement pratique, l’auteur étudie succinciement l’Organograpkieet la Physiologie générale des champignons, leurs caraclères physiques et chimiques, leur rôle utile et nuisible dans la nature, les règles qui doivent présider à leur usage alimentaire ; les préceptes d’hy- giène publique indispensables pour préve- nir les sinistres causés par leur usage inconsidéré, les symptômes produits par 14 empoisonnement résultant decet usage et le traitement propre à les combattre, enfin les considérations médico- légales que peut faire naître cet empoisonnement. Suit un exposé rapide de l'Histoire de la science mycologique. L'auteur étudieenfin les principales clas-. sificalions qui président à l’arrangement méthodique de ces plantes. Puis il décrit les tribus, genres et espèces les plus utiles à connaître. Un vocabulaire des termes techniques et une tableanalytique détaillée terminent l'ouvrage, j Gilgencrantz (Ph.). Algues mariti- mes et la manière de les préparer pour es collections, 1831, in-8,....... 50 c. Como e nella Valtellina. Como, 1837, 3 1 TE. | ad croi (noires), 1 vol. in- re ries 4 à 14, 9 &re 30 ‘Mediolani, _in-4 de 284 p., : mic Flora, or Colour Gillet {c. 0. 8. ne Cham) et vent pere dit] be finahe-yntate eee urypmhimtentloaff demon pre istpatesn gg utaleiten Cart’. — On € à 828 fin avec les planches — Champignons de France. nomycètes. Plarches suppléme in-8, compre 25 pl. col. Chaque’ série... — Tableaux analytiques < mycètes, 1884, in-8, 199 p... — Champignons ‘de Fran. e. mycètes. 1879- re in Vo noi ÉNE L E D RRP TC AERSE TE — SRE nr sA1ÿ de 28 p. et 6 pl. col. ch à, JiNrAÏSONS LEP RE AA RUES — Planches ne S col. Ch: Éviter dal pommes deterre. Paris, 1845, in- Gleditsch (J.-G.). Methodu rum,exhibens genera,species € et Berolini, 1753, in-8, 200 pi CAPE LU. AIT inge) (T4 4 D'Udékem IDaUX vivants. Bruxelles, si 17 p.,avec 2 pl. COL AE Gobley. 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BAILLIÈRE ET FILS cellulaire. Paris, 1 vol.in-8 avec atlas de 20, DLCOL EL EN EEE" T'ES . 40 fr. — Le même : planches noires. 25 fr. Hooker (W.-J.). Musci exotici, con- taining figures and descriptions of new or little Known foreion Masses and other cryptogamic subjects - London, 1820, 2 vol. in-4, avec. 176 -pl:eol. (ODA RE AE 120 fr. — À century 6! Ferns,being figures with brief descriptions of oue Hundred new , Or rare, or imperfectiy Known species of Ferns. London, 1x54,1 vol gr. in-5 avec 100 pl. noires, cart... 80 fr. — The British Ferns,or coloured figures and descriptions ofthe Ferns of Great Bri- tainz. London, 1861, 1 vol. gr. in-8 avec 66 pl. col., Re CT ARS 50 fr. — Garden Ferns, or coloured figures and descriptions. London, 1862, 1 vol. gr. 1n-8 avec 64 pl. col .cart. 50 fr. — Species filicum. Séparément : AR fasc. 4. in-8, contenant les p. 195 à 245 avec. les pl LX ALAN ETES RE b fr. Hooker (W.-I.) et Baker (G.). Sy- nopsis Filicum or Û Synopsisof all Known Ferns. 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Upsaliæ, 1855, in-8, symesica pinnulata ; Halyme-nia lioulatas 6 p.22 RE SRE Chondrus Adriaticus; Schimme:mania or- — Dispositio muscorum frondosorum nata; Ulva myriotrema. Ensemble, 8 pl. | in monte Kinnekülle nascentium. Upsa- in-4, avec texte explicatif... ...... 8 fr. l'hiæs; 41854, 1n=8 120 D. 22 dr: — (ïystoscira corniculata ; Callitham- Ziegler. Lutte pour l'existence entre nion bhirtellum; Halymenia Corinaldii: | l'organisme animal et les-algues micros- Delesseria crispa; Grateloupia proteus ; | copiques. Paris, 1878,in-12,80p. 92fr.50 Crüuoria cruciata; Rhizophyllis dentata: Chætomorpha torulosa. Ensemble, 8 pl., in-4, avec texte explicatif... ..... 8 Îr. Académie des Sciences (Comptes rendus del). Collection de 1859 à 1870 CODE Eee Me RAI 190 fr. Annales des sciences naturelles. Botanique : Séries I à VI (1824-1884). 130 vol. avec environ 2350 pl. (complet). MTS MATOS eee NET 1,500 fr. - Séries I à IV (1824 1863). 90 Vol. in- pie de 20 pl. de la 1°° série 900 fr. Botanical Magazine, by Curtis. — 17° série, vol. 1 à 45 (1793 à 1819) rel. en 23 vol. in-8, pl. col. — 2° série, vol. 11 à 10 ; 12 à 47 (1827 à 36, 1839 à 44), 16 vol. in-8 — 3° série, vol. 1 à 23 (1845 à 1867), 23 vol. in-8. — Index pour les Société linnéenne dé Bordeaux 53 pr. vol.1828, 1 vol. cart.. 1500 fr. ! (Bulletin d’histoire naturelle et Actes de Flore des serres et des jardins | la). Collection complète, de l’origine 4826 de l’Europe. Gand, 1845-1870. T. Là | à 1855. T. I à XX, 20 vol. gr. in-8, avec XVII, gr. in-8 avec nombreuses pl. co- À pl. noires et cotoriées, rel...... 200 fr. IHASER. «0 Den de au NA Ar 600 fr. Société linnéenne de Normandie Journal of botany by Hooker | (Mémoires de la). Collection complète de (W.-J). 3° série, t., I à IX. London, {À l’origine 1824 à 1553. T. I à IX, in get 1849 à 1857. 9 vol. in-8, cart.. 350 fr. | in-4 avec pl. (Bulletin de la). Années Muséum d'histoire naturelle de | 1856 à 1866. TI à IX. Ensemble 200 fr. Société botanique de France (Bulletin de la). Paris, 1854 à 1883, t. I à XXX 30 vol. in-8, rel. neufs.... 350 fr. Société botanique de Lyon (An- nales de la). Années 1871 à 1886. T. I à XIV, gr. in-8. Comptes rendus desséances. Années 1883 à 1886. Ensemble.. 150 fr. Société botanique de Belgique (Bulletin de la). Bruxelles, 1862 à 1876ou LA CXN "Li PR PR RE 100 fr. Société d'histoire naturelle de Paris (Mémoires de la). 1813-1830. t. Ià V, 5 vol. in-4, avec plus de 100 pl. noires ét colriéésiet | 21 AU SCENE 100 ‘fr. DRE EEE EE EEE Paris (Archives du). Paris, 1840-1858, Société impériale des Natura- 10 vol. in-4, avec 300 pl. noires et colo- | listes de Moscou (Bulletin de ia). Col- MAOÉS M ARS RS RNREE TE 600 fr. | lection 1830 à 1849. Ensemble 21 vol. in-8 Muséum d'histoire naturelle de | en livr.................... RE Paris (Nouvelles Archives du). Paris. Société des sciences naturelies 1865-1874, 10 vol. in-4, avec pl. noires | de Cherbourg (Mémoires de la). ©. I, Et colonies PURE 500 fr. | IILà XV, XVII à XXV. 1853-1887, 23 vol. Muséum d'histoire naturelle de | in-8.......................... 350 fr. Paris (Mémoires du). Paris, 1815-1830, 20-VOI- 1B-Layec Here se 170 fr. ——— ——— — —— Toute commande doit être accompagnée de son montant d’après les prix portés au catalogue : à Pour la France et les Colonies françaises, en un mandat sur la posie dont la souche sert de quitanee à l’expéditeur, ou en timbres-poste de 15 centimes jusqu’à concurrence de ë francs. 2° Pour Pétrandde en un mandat postal international, une valeur à vue sur Paris ou sur Londres, ou en coupons de valeurs payables à Paris. Pour l'Espagne, ou accepte les timbres de 25 centimes jusqu’à concurrence de 5 francs : Mais on devra adresser 5 °/, en plus pour les frais de change. Pour la Russie, on accepte les roubles en papier : 4 rouble — 2 fr. 30 c. environ. Tours. — Imprimerie Desuis FRÈRES A ÿ M V RP la | Ne ! 1 iv L'ASITE } ti } \A NAT AU EA 4 À PL 4 CC un ot " “ ht UNIVERSITY OF (LLINOIS-URBANA 0112 069161 831 .