^ 1 1 "m Si k r\ '€ u; J f^ \; r^ ^ / ^^^f!39^QU DICTIONNAIRE DES IDIOMES MÉRIDIONAUX PAR L. BOUCOIRAN ï-, douzième lettre de l'alphabet, nous vient du XufiZ^ùt grec procédant lui- même du lameth phénicien. Cette lettre a généralement dans nos idiomes, le même son qu'en français, sauf cependant qu'elle n'est jamais muette comme dans les mots fusil , coutil, ou comme dans les mots anglais half, calf. LL se redouble souvent, mais ne représente pas le son mouillé du français ou de l'espagnol, puisque dans la plupart des idiomes romans L mouillée est exprimée par Ih , comme en portugais. Jasmin après Goudouli a em- prunté au français cette forme que îes Italiens expriment par gl. En passant du latin dans nos idiomes méridionaux / s'est changée en u dans certains mois, ex : psalmus, siaume ; balsamus, baume; paltnà, paumo. La, article fém., masc. lou, plur. lat. — léu soui des hors de la Garono, l'article est employé souvent comme pronom en place de aquelo , aquesto. — En style familier, /a Margarido, la Janelo. ï.n, adv. c'est cela, assez, suffisamment. La, î s. m. lait, liquide blanC et doux Lach, I fourni par les mamelles des mammi- Layt, I fères femelles pour la nourriture de Lax, il leurs petits. — Suc blanc qui sort de de la tige de certaines plantes et de quelques fruits. Esp, lèche, Port, leite, liai, latle. — Peirouno pourlavo au marcha Un loupi de la $ur so tello. FoucauJ, 1810. — Agnel de la, agneau qui tête. — La de poulo, bouillon à la reine. — D'abord que rai parles aiisin Me rappeli f]u"êsteiil vesin Won la .sigué loun desraamaire. Vidal, 18G9. La ile burre. Il s. m. petit lait provenant Lachado, {j du lait battu ou écrémé. Lait ribot. Labn, Il V. a. castr. laver, passer à l'eau, Lava, Il nettoyer, effacer — Vendre, dépen- ser. — Lut. et Ital. lavare , Esp. lavar, limpiar. — La clieino e la moslro ai tout laM. K2. LAB — 826 — LAC Hay, souy torlo, mes quand lababi So quauque frelequct s'ùro apfiiouchat de jou Liauyoy flanquai sus pois un col do macailou . Jasmin, lt<32. Lohaeit, Labas, adv. là-bas. Lat. illac. — La-jous, là-dessous. Vnu casliga là-bas lou qao m'aura muUat. L,RbMrldo, Lacoun, s. f. boue, vase, lie. — Taudis, cave, lieu humide, sombre. — 0 bèu jour, dins ma labarido. Un aslre, un souliiu a douna ; Une chato douço e candido A pri5s la nian que li' ai pourjido, E d'amour aven tresana. Tavan, 1860. — Emé de labarido negro nous enviscavian li cambo jusqu'au ginoul. Labarra, v. n. enduire de plaire, manier de la boue. Labaaal, Ramado, LaSiecb, Labesc, Garbin, s. m. et fém. giboulée, petit orage, ondée subite, grain. (Voir ramassado). Menlre que, déplus grandos penos, Sur mi le labassi nou plau, Per aci passi quand m'en bau. Goudouli, t632. S. m. vent d'autan, du sud-ouest, vent de mer qui se lève vers midi pendant la moisson. Ital. libeccio. Gr. XiZvi, ^l?l»oî, deLybie. Lnbecbado, s. f. orage du sud-ouest. Esp. lebeche. Lnbeta, Alabels , adv. alors, donc, ainsi. (Voir odounc, alaro.) — l-abels, loutfoe e fum aterri la pepido E li fau demanda la bido. Gûud. Lnbcrinto, s. m. labyrinthe, enchevêtre- ment d'allées. — Embarras, dif- ficultés. Laboura, Laoura, Charma, Labiu, Labro, Labui', Labour, s. f. lèvre, organe extérieur de la bouclie, les bords d'une plaie. — Baiser, caresse. Lat. labrutn, Esp. labio. s, m. labeur, travail, métier péni- ble, cullure, labourage, façondonnée à la terre. Esp.labor.Ital. lavoro, AU. arbeit, Angl. labour. Pan de labour, es de sabour . V. a. labourer , retourner là terre, tracer des sillons avec la charrue. — Naviguer, parcourir. — Travailler péniblement. — . Toucher, racler le fond de l'eau. — Enrayer le sillon, passer par maille. Gr. «f»». Lat. arare, Esp. labrar, Ital. lavorare. — En pau d'ouro Diou iabouro — Siam delravaiadou que labourem la lerro. — E quand cadrô laoura, carreja quaucoumct. — Laboureiha sei costo, esclapeiba sci mourre. Labourage, Il S. m. labourage, façon donnée haourage, | à la terre. — Ait. travail du laboureur. — Pichous embarras lous agnels ! L'arc-aii-ciel de la matinado Tire lou boue de la laourado. Jasmin. Labouralre, Lahouraire, Laouraire , s. m. laboureur, ouvrier, bouvier qui laboure la terre. — Métayer, propriétaire qui cultive ses champs. — Nom du panari. Esp. labrador , Port, lavrador, Ital. aralore. — Un labouralre eisa sentent veni sa fin A seis enfanl disié, dins soun simple lengagi : Meis amis, gardas vous de vendre l'eirelagi. — Lou lauraïre en partent, eis enfant fague veire Que lei couusèu doi viéi soun toojour bon à creire. M. Buurrelly, 1870. Labri, s. m. et adj. chien de berger. (Voir farou.) Labrii, adj. lippu, à grosses lèvres. Labrut, s. m. muge à grosses lèvres. Vergado, — Mugil chelo, labrosus. (Voir chaluc.) Laça, V. a. arroser. (Voir a/aca, lama.) Laça, V. a. lacer, serrer, réunir avec un lacet. — Laça la vélo, li bounetlos. Laeco, (1 s. f. laque, suc résineux ou fécule Laka, rouge fournis par plusieurs arbres de l'Inde , savoir : l'érythrine , monosperme , la dalbergie, la butea frondosa, fam. des Légu- mineuses, ^ — Les diverses laques sont blondes, rouges ou brunes suivant leur préparation ou leur provenance. LAC Lnceo, s. f. clupée alose, poisson de mer Lacca, qui remonte les grandes rivières Coulae, pour y frayer. liai, laccia. Lncèiio, I ». f. moutarde des champs. Rabelo, Il Synapis arvensis. lancer», 1 S. m. petit reptile, saurinà quatre Lauzert, Il pattes. (Voir luzert.) — Coumo un Ucert davant sa baumo Que dau sourel bèu lou rebat. S. m. lait, liquide blanc et sucré qui se forme dans les mamelles des Il mammifères femelles. (Voir la.) — Vin sus lacli es sanlal Lach sus vin es vérin. — Sens bral, son pairi, ni mairino, Jan batejavo coumo cal Loa lach qu'aviô dinssa caniino. G. Aznïs, 1868. - Lach de vaco, de fedo, de cabro, etc. — Fém. lacho, laite ou lai- tance des poissons mâles, sperme fécondant qu'ils répandent sur le frai de la femelle. Lach, Layt, Leyt, Lncli die piito, Cagarino, Blaisan, s. f. euphorbe épurge, catapuce, lithymale, pi. fam. des Euphorbiacées à fleurs blanc-verdâtre et dont les tiges font suinter un liquide laiteux. — Euphorbia lalyris. E.Melt de Hauino, s. m. lait d'ânesse clair, doux et peu butireux comme celui des juments , ordonnés dans les cas de fatigue ou d'affai- blissement. Me '.rouvave malaute, e lou proufessou Baumo Vougué me raeltre au lach de saumo. No prengnére loal un prinlems. Tandon. Laclia, H V. a. et rec. lâcher, détendre, des- Se lâcha, f serrer, céder, laisser aller. — Se détendre, se laisser aller. Esp, laxar, Ital. lasciare du lat. laxare, relâcher. — Quand de baulres se sarrara. Lâchas un pauquet vostro ma, E sans que n'aje couneiisenço, Dal manat laissas escapa Quauquos espigos per eilà. J. Azaïs, I8M8. — Te lâches pas dei ped sans le leni dei man. Laelie, Lnclirt, Lachassoun, Lacheiroun, Cardèlo, 827 — LAC Lacliado, s. f. traite de lait. — Petit lait, — Lait de beurre qui reste dans la baratte. adj. lâche , mou , non serré, non tendu. — Amolli, sans vigueur. — Vil , poltron. liai, lasco , Esp. laxo, du lat. laxus. s. m. et fém. laiteron à grosses fleurs , laiteron des champs , plantes à cassure laiteuse voi- sines des laitues , fam. des Chicoracées. — Sonchus olera- ceus, arvensis. Ces plantes jeunes sont sur- tout la nourriture favorite des lapins et autres petits mammi- fères. Autres noms : lachiôus, lacho- lebre, larégo, liargo. LaclietRt, s. f. séneçon commun, pi. fam. Cabridelo, des Chicoracées dont les serins Serinsoun, et les chardonnerets sont très- friands. Senecio mlgaris. (Voir cardelo.) Lacliié, ad), qui aime le lait, qui se nour- Laytié, rit de lait. Lacliouis, adj. laiteux, à suc blanc comme du lait. LneBionsMcIo, S. f. Euphorbe des vallons, Jousclo, des bois, characias, euph. Ginousclo, à feuilles dentelées. — Le suclaiteux de CCS plantes est très- caustique. Eff/. lait qui brûle, du lat. ustulare, urere. s. m. et fém. laitue culti- vée, laitue pommée, laitue romaine, pi. fam. des Chicoracées à fleurons Lactuca capitata, sativa, LacEitignr, Lachugo roumano, Lachugo, Lcitugo, jaunes. crispa. — Adusc de greiîsoun, de lachugo e de mousso. S. f. plusieurs plantes sontj connues sous ce nom : la laitue vircuse , la lamp- LachugHeto, Lengo d'auco, Cicourèio, sanne comestible et quelquefois la valérianelle potagère. — La laitue amère des champs. LAC 828 — LAG Lneliiieo it'nig;o, Il s. f. véronique becca- Berounico d'aigo, \\ bonga, véronique cres- sonnéc, mouron d'eau, plantes comestibles comnae le cresson ou les mâches. LnrliiiKo r«T«», Il «. f. laitue sauvage ou Leitugo sauvajo, || escarole, endive frisée. — Celte chicoracée cultivée dans des caves prend le nom de barbe de capucin. Lncliiiro, s. f. éclusée d'eau, ouverture dune vanne. liRCo, Il s. m. et fém. flaque d'eau, bour- Lacoun, W bier, sillon. Dim. lacoutet, petite mare. — Bouge, taudis, lieu infect. — Per causo qno Oins Ici liconn, Logi en cliambro g.irnijo, ToiU Ion mounrls mi crido Que sièa un caiman, un capoan. Gela, lSti6. Lndrni'ië, jj s, f. ladrerie, léprosité. — Ladrige, ! Hôpital des lépreux. — Maladie des cochons causée pa r la présence de certains vers logés dans le lard, les viscères et sous In lan- gue. — Avarice sordide, insen- sibilité. (Voir lengueja cl cassât.) — Que serve à l'avaras, per tant de ladrarié, Ue liôus eîculs lindant, d'onfla lou caclio-maio, Per un que Ici vendra, dins m'Io gusarié Jita coumo la paio. Crousillat, 18i8. Lndre, adj. attaqué de ladrerie, sale, lépreux. — Avare, sordide, dur, insen- sible. — La^re bouffiga, plein de pustules. Là-cii8, adv. v. l. là-dedans, çà-ens, céans. ■'«B) Il s. m. grande étendue d'eau enclavée Lac, I dans les terres. liai, et Esp. lago, Lai. lacuSj Gr. huKKOi, lac. Lngn, Lagueja, V. a. et neut. inonder, répandre de l'eau, couler. — Plier, courber, onduler, se balancer. — Lou mes d'abriou am' sas ramados Veniû do refresca las prados, La vigno, à visto d'uel, iaguejabo al sourel. — Ai visi, aquestes jours sol la^, ras dan lougis. De parpallious voula, se pausa sens soucis. De bagna lous penous, sus de fioliios planieiros. Lngagnn, v.n. bruiner, mouiller. f^atcngaio, Lagan, s. f. chassie, humeur des yeux, maladie des paupières , état scrofuleux. — Tristesse, larmes. Esp. lagana. — Intro un païzan ; ero pas dins sas joios ; Encaro jouine, arrapal, vigourous, • Pccaire ! avio cadun de sous vistous Plé de lagagno, e tout bourdal d'anchoios. Florct, 1858. — Coussi nou te marides pas? Tu bines blanc e tout lagagno. Quand la nèu crubis la mountagno, .^mour es fret al païs bas. Goudouli. Lagagno, 0 s. f. euphorbe, tilhymale, cata- Ginusclo, puce. (So\r lachousclo,jousclo.) LagHgnoIo, Il s. f. giboulée, petite pluie, l,agagnoro, rosés, humidité de la nuit. — T'ame coumo l'crbo mourenio Amo un l.igagMÙu fresqueirous. Crousillat. Lugngnoiiet. s. m. béarn. roitelet ordi- Denerit, naire ou huppé, petit oiseau lieipelit, olivâtre nuancé de jaune. Chi-chi, — Regulus crislatus, mota- Ralala, cilla. — C'est un des plus petits sylvains qui fréquentent les bois, les jardins et les haies où ils sautent de branche en branche sans rester un seul ins- tant en place, afin de chasser leur nourriture presque invisible; ils répèlent en sautillant leurs petits cris qui leur ont fait donner tous ces noms imitatifs de zi-zi, chi- chi, etc. Le regulus ignicapillus a le dessus de la tête couleur de feu. — Ces roitelets suspendent leurs nids aux branches et les garnissent intérieurement de laine, de mousse ou de duvet végétal. t.n«^agiioHR, adj. chassieux, larmoyant, qui a la vue trouble. — Humide, pluvieux. LAG — 829 LAI — D'un anlro bord li' où dicli que sonn counsel Es lagagnous aulanl, saiquo mai qu'el, E tout acô treboulo sa cervcîlo. Floret. Lnsaino, Il s./", renoncule acre, bouton d'or. Lagheino, Ranunculus acris , auricomus. Jaunoun, \\ Lagarot, s. m. bourbier, gâchis, flaque d'eau. — Sauce. Lngasto, s. /".tique des chiens. {Sci\rlingasto.) — Li lagasli en tems d'esliu Dins sas aureilhos fan Jour niu. Laj^at, adj. casir. tortu, ployé. Laglii, [1 s. m. el fém. chagrin, inquiétude, Lagno, tristesse.— Querelle, fâcherie. Lagui, Il Ital. vieux lagna , contract. de lacrima, larme. — Aguèron lagno ensemble. — Vejaqui Perreto en campagno. Gagnant lou paternel lougis, Dins soun vouyage a per coumpagno Houulo 0 remor, lagno o soucis. Morel, d826. I>Rg'iin (Se), V. rec. se plaindre, se lamenter, se désoler, se fâcher. Ital. lagnarsi. — Coumo autrifés rené e me làgne ; Nous manco toujour quaucaren ! Vous dise que sièu ben de plagne ; Ai do pan, e n'ai gi5s do dent. Caslil-Blaze, 18S7. — Te iagnes d'un ami que t'aurié fa treitesEO. — Ei porto me lagnave Ansin, i'a quarante-an, Coumo un cadéu plourave Per agué 'n iros Je pan. adj. triste , chagrin , morose , découragé, inquiet, importun. Lagtious, Alaguiat, — Fai lou poire lagna. Lngoiir, I î. /". lassitude, courbature, ennui Lagousso, tristesse. Lngramiiso, s. f. ssps tridactyle, petit saurien très - inoffensif qu'on trouve, mais très-rarement, dans les prés ou les fossés humides. — Lézard gris , petit reptile ovipare très-commun dans le Midi. (Voir angîoro.) — Li luzerl o li lagramnso Venon sens brut dins lou draiôu. Aubanel, 18!i8. l^ngrainuMo d'aiieo, s. f. triton crèle, salamandre aquatique , petit batracien des lieux marécageux, dans les pays chauds. Lagreiiteja, v. n. pleurer, larmoyer. Esp. et Ital. lagrima, du lat. lacrytna. {.agrenio, Grumilho, s. f. larme, goutte d'humeur. Larme de Job, plante Graminée, — Inlron, senso res alrouva ; E tout aqui semblo couva Doulour, lagremoo sorteonnlrari. Crai. — Versalas de grossei lagremo S'approuchavias de moun oustatt ; En carnaval coum' en carèmo, Lou prcndrias per un hespiiau. Coye, 1830. Lat. lacryma, du Gr. ^«x/iuov, larme, vypyi, goutte, S.as»i, I s. m. ennui, chagrin, inquiétude, Laghi, tristesse, lassitude. Laie, \\ — Laguis sans fi, mau de damnât. — Hou fai dura a lagui. — Demande, faulo de traval. Ai proun de laie e de rambal, Moun Diou, que peso la misèro. Bigot, 1888. E.axn. — L'aigo buto. Ici rodo viron, E l'ondustrio a prés lou van ; Lei lano se cardon, s'estiron, Lou papié roulo soun riban Crousillat. — Lani, banèn,feisaelo ; La fres e bon pan blanc. Lanié, s. m. marchand de laine. — Faucon lanier, buzard, oiseau de proie. Falco laniarius. Lat. laniare. déchirer. Laulèra, s. f. joie, plaisir, divertisse- Lalliro, ment. — Refrain de chanson. — Fig. indifférence, oubli, négli- gence. — T'aurièi bien envouia déjà faire lanléro. — Un voulié leis ousiau, e lou segoun lei terro, Lou Iresen voulié tout ; e vai li fa lanlèro ! Do resoun en resoun venguèron ei proucès, Eron oncaïna, e si fagué de frés. M. Bourrelly, 1870. I^ano, ». f. béarn, lande, terrain vague. lia nous, Lanut, adj. laineux, fourni en laine. — — Hérissé, poilu. Lans, préf. élan, effort. — Champ, plaine. — Pays, contrée. Laiisa, Il V. a. lancer, pousser. — Lama la Lança, y navetto, terme de tisserand. Laiidol, Il s. m. linceul, drap de lit. — Lençou, | Grande toile pour envelopper un mort. Lansoulado, s. f. un plein drap. (Voir bourencado.) LAN — 835 — LAP Lnnaoïilado, Dlanchoun, Taraspi, s. f. iberide pinnée ou pinnatificle, pi. fam. des Crucifères à fleurs blanches étalées sur le sol. Iberis pinnata. \ Lnnaf|iienet , s. m. lansquenet , soldais allemands, mercenaires du sei- zième siècle. — Jeu de carte de ce nom. Lnnternn, |l v. n. vétiller, ajourner, ren- LanCerneja, il voyer, perdre son temps, se montrer irrésolu. I>nnternarlé, s. /". délai, irrésolution. Lanteriio, s. f. lanterne, boîte en verre et en métal pour tenir une lumière à l'abri du vent.— Petite roue à chevilles , espèce d'engrenage primitif en forme de lanterne. — Cage d'un moulin à ourdir. — Espèce de champignon. Esp. linterna, Ital. lanterna, AU. laterne, Lat. laterna, de latere, mettre à l'abri. — Arri ! arri ! moan chivau ! Que (leman anan à Saull, Piéi anaron jusqu'à Perno Coumandaren de lanlcrno. De lanlerno e de siblet Fer amusa lou nanet. Liintreso, Pissocan di hlad, Verinado, s. f. euphorbe des mois- sons, plante vénéneuse à fleurs verdâtres. Lnniisqiiet , adj. Landes Euphorbia segelalis. landais , habitant des — On entend milo cris de joyo Que respondon al lanusqupt. Jasmin, 1828. Laop, Il s. m. béarn. labour, travail de la Laour, Il terre. — Le travail par excellence. Lat. labor. Laoun, v. a. béarn. laver, nettoyer. S.aoïira, Laura, V. a. béarn. labourer, retourner la terre avec la charrue. (Voir laboura.) — Adelai foorra plus que tout un pople laouro Per gava (in qn'eis uèi cauqnci pouar à l'engrai, Aqui l'aura plus gés de riche ni depaure, Ni savent ni bestias, ni bèu garçoun ni laid. Gilu, 18K2. — A faiito de biôu fai laoura toun aie. Liinnrniliti, adj. propre à être labouré. Lnoiirndo, s. f. labourage, champ labouré. — Picbous ! embarras lous agneli ! I.'arc-an-etel de la matinado Tiro lou boue de la laourado. Jasmin, 1840. Lnoiirnire, s. m. laboureur, cultivateur. Laoïiroiin, Lauroun, s. m. sillon creusé par la pluie et par extension, tor- Lapn, Lica, rent, ruisseau, source, fontaine. n. laper, lécher, boiro, humer. V sucer. Flam. lappen, Angl. (o lap, Gr. Xmariii^ boire en léchant. (Voir lampa.) I.n|iaras8o, Ij s. f. bardane commune , Gafarot, glouteron , herbe aux tei- Alapas,- Il gneux, pi. fam. des Compo- sées à fleurons pourpres, sudori- fique et dépurative; ses fruits sont garnis de crochets qui s'atta- chent à tout ce qui les touche. — Lappa minor. B.aparèii, Il s. m. lapereau, jeune lapin de Laperéu, || deux à trois mois. l.apnM, s. m. patience aquatique, Lapaci, grande parelle, oseille épi- hengo de biôu, nard. — Molène. — Patience officinale, patience crépue, plan- tes de la fam. des Polygonacées à fleurs verdâtres. Lapasse», j s. m. et fém. molène com- Fatarasso, mune, bouillon blanc, herbe Eicoubil, 1 de Saint-Fiacre, pi. fam. des Malerbo, |; Scrophularinées à fleurs jau- nes. Verbascum ihapsus. Lnpiila, v. a. lapider, assommer, poursuivre à coup de pierre. s. m. lapin sauvage , lapin de garenne, lapin domestique, petit mammifère rongeur è chair blan- che qui creuse des terriers pro- fonds. Lepus cuniculus. La pi Counil *"' Il il, ! LAP — 836 LÂR — Lous qae té sonn mountas dessus Nous an dicb, quo», Esp. lagrima. — Uno larmo te dis ço que gouiifio moun cur. — Que de larmo per un poutoun. Que d'espigno per uno rose. — Ti lagrèmo, moun sang ! ié respoundié sa maire. Me fan pièla! Te ié menarian proun, mai que vendriés ié faire, lé vèses pas. Roumanille, 1880. Lnrroiin, s. m. larron, fripon, voleur. — hairej Bout de mèche qui fait couler Leyroun, la bougie, papier replié qui reçoit l'impression en laissant un pli blanc. Ital. ladro, Esp. ladron. — Cau raubo lou leyroun Merilo cent jour de perdoun. Foucaud. Larrouueja, v.n. faire le larron, dérober, marauder, picorer. Larrouniei, s, m. larcin, volerie, détour- Larrounio, nement. — Garda >ous ben dau larrouniei. Las, art. fém, plur. les. Syn. leis. — Sus soun frount brilho l'immourtèlo La pus presado de las flous. Mir. Las, Il adj. et interj. las, fatigué, ennuyé. Lasso, Il Ital. lasso, du lat. lassus ou laxus, lâche. — Cambo lasso, course inutile. — Ai-las, hélas. LAS 838 — LAT — Las, bello, que pol gari, - Le mal que me fa mouri. — Diguu se plagnct d'estre las. — Can ero las dourmissié sus la terro. — De guerro lasso nous sém relira. titks, Il S. m. lacs, cordon, nœud coulant qui hasset, Il sert à prendre les oiseaux ou les lapins. Esp. lazo, liai, laccio. — Aquel fion fai de las, e lou las vous aganto. — Trop lard r.riJo l'nusset Quand sy vei au lassel. Lus, s. m. côté, endroit, flanc. hay, Esp. lado, Ital. lato. — Anas lèu querro voslro filho, ■ E you de l'autre las aussi Adurray moun garçoun eyssy; Pièi ùren lou mariage escrioure, Ben amplonien dedin lou lioure Dau noiiiari, tout do sa man. Seigne Peyre, 1B76. Lasagno, Is.f. lasagne, pâle travaillée et hôusans. Il laminée en rubans, pour potages ou gratins. (Voir /azajno, kagne.) Laaanii, Il s. m. crénilabre paon, poisson de Roucau, rocher, orné de vives couleurs Rouquié, || et dont la chair est délicate. — Labrus pavo. Ital.pappagallo. — Crénilabre des roches, labrus rupestris. — Labre rayé, labrus lineatus. Lascar, ». m. matelot. Adj. hardi, effronté. Lascèno, s. f. moutarde des champs à Rabanelo, graines noires. — Myagre per- Rabeto, folié, plante fam. des Crucifères à fleurs jaunes. — Synapis ar- vensis. — Nigra. — Caquillier vivace , cakile perennis. L'ase »e qiiilhe, interj. l'âne te plante, te démonte , que la peste te crève. LaMfla, v.'a. et rec. lasser, fatiguer, en- Alassa, nuyer. — Se fatiguer, perdre Se lassa, patience, se dégoûter. Lat. et liai, lassare. Lasaado, s. f. suite de lacets, de pièges Enfilado, pour prendre les petits oiseaux. £.a«iiiiMu(, adj. lassant, fatigant, ennuyeux, Alassant, pénible. LnM«e, Lasêi, La««en; Lascèno, LaHset, Pauret, Lnsiari, s. m. gasc. auvent, abri, toit pro- visoire. (Voir vanado, suplol.) Fr, cent, lassée, lassie, bas côté. s. f. navet sauvage, caquillier vivace ou ridé, myagre i)erfolié, moutarde des champs; plusieurs pi. de la. fam. des Crucifères portent ce nom, adj, V. l. pauvret , infortuné , hélas. {\ oir pecaire.) s. m. ammodyte appât. (Voir lampre- soun.) Lassi, I s. m. lassitude, fatigue, découra- Lassige, || gement, ennui. — Lou lassige dau cors os do baume per l'amo. — Mai dau viel loui d'un cop leis cambo flaquejèron, Per lucha, per fugi lou lassi que l'a près Agué bèu reoampa sa vigour d'aulrifés. Mistral, 1882. Laiisii8, En-aut, ado. là-haut haut. au-dessus , plus — Las hiroundèlos soun tournados, Bezi mas dios al niou, lassus; Nous las an pas desseparados, Amb'elos, coumo nous-aous dus, Jasmin, 18-48. — Aro, coumpreni tout ; embas amay lassus. Tout y parlo à mous els, e las peiros s'alueon. Lata, ». a. latter, garnir de lattes, poser des lattes. Lat. latere, cacher, couvrir. Latagi, l| s. m. laitage, tout ce qui est fait Laytage, Il avec du lait, comme le beurre et les divers fromages, etc. Latas, Il s. m. planchette mince et étroite Lato, pour supporter les tuiles ou les ardoises. — Gaule , perche , échalas. Dim. latissoun. — Damb' un laias bien nouzelut Bouilbo grala soun quer pelut. Goudouli. Lati, Il s. m. et adj. latin, la langue latine, hatin, Il celle du peuple qui habitait le La- tium, qui fut conquis par les Romains et assimilé , comme province voisine à leur gouver- nement. La langue latine quoi- que langue morte, survit encore comme langue de l'église calho- LAT — 859 LAll lique, et lient une grande place dans les nomenclatures, les clas- sifications scientifiques et dans la diplomatie. Les Romains avaient répandu leur langue dans une grande partie du monde au moyen de leurs conquêtes. Sous Gharles-Magne, devenu empereur d'Occident, les tribu- naux rendirent tous leurs arrêts et les Notaires dressèrent tous leurs actes dans la langue latine, mais l'usage officiel en fût aboli sous François I"à cause des nombreuses altérations qu'a- vait subi le bas -latin de cette époque. De ces altérations continues et de leur mélange avec les idiomes provinciaux, sont sorties toutes les expressions plus ou moins • rationnelles et historiques qui font l'objet de cette longue nomen- clature, ainsi que les mots qui constituent les langues voisines, qui ont c nquis plus d'unité scientifique , comme l'Italien , l'Espagnol, le Portugais, etc. — Quau sap quant de poples enfla Qu'enlendon lou parla latin, Chascun d'eles os nostre fraire, Aven agut la mêiuo maire. Gros, 1877. — Qainte régal, à viure uno houro ou dos En bel milan de mous librels eu rengos I Dllalian, d'Espagnôu, de Lati Florei, 1862, — Vaèi si parlo pas pus vostro lengo latino, Quelo dei Gré ni mai ; es per lei médecin Orne dei Iribunau, geus de léi e degleiso. Bourrelly, 1868. La«Ié, adj. latte, couvert, garanti. Latinlaa, v. a. donner une terminaison latine à des mots d'une autre langue. — Affecter de parler latin. «. f. culte, adoration, hommage, honneur rendu à Dieu seul. Gr. httTpu». LatriM, Latrio, Lniieho, s. /". bas lim. tranche, bande de terre. (Voir fringo.) f. louange, éloge , action de Laiitlo, hausengo, grâce, prière. — Au fugairoun, filo e canlo De laudo, car n'on saup tout plen ; E filo' à la lus dou calen. Sarato. Laitgié, adj. léger, volage, inconstant, incon- sidéré, changeant. — Cerlens esprits laugiés S'en van do bello en bcllo. Fizes, 1706. Lauiol, Lirgo, Coutelo, Laiijo, Coulac, glaïeul des moissons, Laiipi, Suplo, Vanado, s, m.elfém. gladiolus segetum. — Glaïeul com- mun , petite flambe , gladiolus communis, s. f. clupée alose, poisson de mer qui remonte dans les fleuves et les rivières pour y frayer et s'y engraisser. - Sarrié-li la monstrouso laujo, La que, dins sa courrido baujo, Crebogangui, coHgoe oanis... Hou soupren léu ; d'en Capoulièro Dirias que séguis la dressiéro. Unglade. 1870. S. f. V. l. toit , abri , hangar. — Fagots, fascines, bûcher. — Avien amoulouna sus la plaço Uno laupio de bosque fasié pôu. Laura, Il v. a. labourer, retourner la terre Laoura, | avec la charrue, former des sillons. — Gnihaumé levo-téî I^er que fa ? Per vile ana laura ; Sièu malaute, pode pas. Lauraire, 1 s, m. laboureur, cultivateur. Laouraire, \ — Amé sous biôus, quand loQ lanraiia Va, ven, en curant lous silhous, E mescio, al darniéjde l'araire. Sous cants, as canls deis aucélous; Lauren, Mouak, Btrnadas, s. m. bihoreau à manteau noir. — Ardea nydicorax. — Bel oi- seau des marais qui arrive au printemps, et fait entendre de nuit un cri grave qui lui a fait donner le nom de corbeau de nuit. LAU — 840 — LAU Laureto, s. m. et fém. petite fauvette Rigau, rousse, sylvia rufa. — Bec Trauco-bartas, fin rouge-gorge, sylvia rube- cula. — Petits oiseaux qui se nourrissent de mouches et au- tres insectes. Laurië, s. m. laurier franc, laurier com- Laurel, mun, laurier sauce ; arbre toujours Lauré, vert, fam. des Laurinées et dont les baies fournissent une huile fortement aromatique et stimu- lante. — Emblème du succès, de la gloire. — Des poètes souy lou darré. Tapla, floucas mas cansounètos. As paurets bailhas de pessètos, A joa de brassais de laurë. — Sus bors de la mar oun nasqnères, £y boulgut beyre au mens touii brès Que berdèjo de tous laurès. Jasmin à Mary, 18i6. Laurië-amenlo, | s. m. laurier cerise, Laurié fer, laurier à crème, ar- Lausié baitard, Il brisseau à feuille lui- sante et persistante, originaire d'Asie. Prunus lauro cerasust fam. des Drupacées. Les feuilles et les fruits de cet arbrisseau renferment, comme les amandes amères, un prin- cipe vénéneux très-prononcé , de l'acide prussique, qui devient un sédatif ou un narcotique à faible dose. Laurié flourlt Laurié tin, Faveloun, Laurestin, s. m. laurier-tin, vior- ne-tin. — Viburnum tinus, joli arbrisseau à feuillage persistant , fam. des Caprifoliacées, qu'on trouve dans les bois montagneux des bords de la Méditerranée. Cet arbuste donne en hiver des ombelles de fleurs blanches, ce qui lui a fait trouver place dans nos jardins. Laurié roHo, Laurèlo, s. m. et fém. laurier rose, arbrisseau d'ornement à feuillage vénéneux, sa décoction sert à détruire les parasites cu- tanés. — Nerium oleander, fam. des Apocynées à fleurs doubles ou simples. Cet arbuste prospère surtout en Espagne, en Italie, en Grèce et les pays chauds. Lauriolo, s, f. lauréole, laurier des bois, purgatif. — Daphne laureola, pi. fam. des Thymélées à fleurs d'un ver jaunâtre. — Daphné paniculé, garou, Thymelée de Montpellier. (Voir canto-perdris, trintanelo.) Lauriou, | s. m. loriot, joli oiseau de Pigo-l'auriou, \\ passage du mois d'avril qui vit dans les grands bois. Oriolus galbula. Lauroun, Laouroun, s. m. sillon creusé parla pluie, ruisseau, rigole. Laus, s. f. V. l. louange. —Promesse, lois, droit seigneurial, redevance. Lnueia, v. a. et rec. louer, honorer, van- Se laustt, ter, parler favorablement. — Se vanter. — Se féliciter de quel- qu'un. Ital. lodare, Lat. laudare. — Lanses ni ta molher, ni loun chivau De pàu qu'eis autreis fasqnon gau. — Tau que si lauso s'embrutis. Lau8a, V. a. paver une cour, un chemin. LaunasBo, s. f, grosse dalle, pierre plate. Lausengo, s. f. louange, éloge, paroles flatteuses. Ital. lusinga , flatterie. — Voudrièu dire la lausengo. Mai ma lengo K'aujo gaire l'assaja. Cronsillat, 18i6. LauHido, s. f. étendue d'un fief, d'une juri- diction. Laugiho, s. f, pierrailles, débris des car- rières, cailloux. — An souleiant di blonnd roncas Dws un grés claû de lausiho, A per centuro de bancas, D'euse, de rudo e d'avaussiho. Mathieu, 18b7. LAU 841 — LAV Ijauiti, ] s. m. plur. pâte fraîche tra- Lùuzans, \ vaillée et aplatie au rouleau pour potages ou ragoûts, espèce de tagliarini ou de lazagne. Lautiaso, «./".soupente, mansarde, toit Lauvisselo, en pente. — Petit réduit sous les toits. Ely. lauvo , loubo , gueule de loup ou œil de bœuf. — Li arnbavo de la lèulisso. En davalao per la lauvisso. — Dise que se vous languissias Couine me languisse soulelo. Sérias vengu mi veire alin, Quauquei lés, sout ma lauvisselo. Bourrelly, d87I . Lauvo diiro, s. f. schiste ardoisier, schiste siliceux. Lnuvo tentiro , s. f. schiste marneux tendre, qui porte quelquefois des empreintes de végétaux ou de poissons. Laiizèro, Il s. f. la Lozère , chaîne de Louzèro, Il montagnes faisant paille des Cévennes qui a donné son nom à un département dont Mende est le chef-lieu. Est-ce l'abondance des schistes en lames qui lui a donné son nom ou celui de lauso pierre plate, est-il emprunté à la mon- tagne ? Gr. Xao;, pierre, Lat. Lesura mons. Lauzerdo, Luserno, s. f. luzerne cultivée pour prairies artificielles. Medicago saliva. — Luzerne lupuline , mignonnette. Lauzerdo Hauvajo, s. f. luzerne sauvage. Medicago falcata. Lauaet, s. m. lézard gris, petit animal qui se cache sous une pierre ou dans un trou. Lacerla muralis. Lauzeto, s. f. terrain maigre et pierreux. — 'fastarès de moun vin de lauzèto. Lauzèto, s. f. alouette des bois , des Lausèto, champs , oiseau chanteur du matin. (Voir bedouvido.) Alauda arvensis. — 0 lausèlo, beluguèto Pleno de ban, de flam, de foc. Sans jamai alassa toun alo, ï'anaussûs ; es l'amo inmourlalo Del bel naïs de Lengodoc. A. Fourés, 1876. Lauzo, s. f. pierre plate pour dalles ou Lauso, pour couverture des toits. Lava, I V. a. et rec. laver, nettoyer, dégor- Se lava, \\ ger , purifier , rincer , tremper. — Echauder. — Vendre, dépenser. — lé lavé tout, terren, basiisso e moubilbé. liai, lavare, Gr. Âova, liavado», Lavadour, s. m. lavoir , lieu destiné à laver. — Petit banc ou planche sur laquelle on savonne et on bat le linge. SB. LAV 842 — LAZ - Asseta sus lou pu il'uii couilougné saavagi. Proche d'un lavaJou, entendièu loa ramagi D'aqueli femelan, qu'éiiii! soun Ida-rlous Habilhavon cadun, e lou rcndien courous. Chailan, 1882, LavadHi'o, Il s. f. eau de vaisselle, rinçure, Lavagno, \\ lavure , délayage , mauvais breuvage. Lnvnge, s. m. lavage, action de laver. LavngM», V. a. laver souvent. — Flatter, amadouer. LavagnoiiM, adj. gluant, baveux, détrempé. Lavaire, Lavarelo, I.aTanien, Clistèro, adj. laveur, lavandière ; qui a la manie de laver. s. m. lavement , ablution inté. rieure , remède introduit dans les bas intestins. I4nvanien dei gied, s. m. lavement des pieds, pratique d'hospitalité dans les temps antiques qui devint une cérémonie religieuse. Lavaiiclio, | s. /. avalanche, lavange ; cou- Valancha, || lée de neige qui se détache d'un sol en pente pendant le dégel. — Certains couloirs des montagnes sont bien connus pour être sujets aux avalanches. Lavaiido, s. f. lavande, plante labiée à Espi, fleurs disposées en épi et à odeur très-aromatique , com- munes sur tous les coteaux incultes du Midi. — Lavandula spica. — La lavaniJo, l'isop c Iti ferigouleto Long de sei carreiroun naisson touli soulelo. Crousillat. Lavareto. Ferrât, LnTasso, Lavassi, il s. f. coregone lavaret— Core- W jonujîsa/îno, poisson demerqui remonte dans les rivières et les lacs pour y frayer et qui s'en re- tourne aux approches de l'hiver. On en mange beaucoup en Suisse et leur chair est blanche et de bon goût. s. f. grosse pluie, torrent d'eau. — Bouillon, tisane. Lavina«so, s. f. roches tendres qui se déli- tent à l'air. Lavis, s. m. lavis, dessin lavé à une seule couleur , encre de chine , sœpia, teinte neutre, etc. Lavit, il adj. prov. charmant, aimable, joli, Lavido, || agréable. Lavodent, s. m. un gros soufflet qui fait saigner les gencives. Lavoura, v. a. labourer. (Voir laoura , laboura]. — Dins pau d'houro Oiou lavouro. — Lou viel reven de soun plantié Vëire soun einat que lavouro. Lax, s, f. lait, liquide blanc et doux qui se Layt, forme dans les mamelles des mammi- Leit, fères, lors de la parturition. — A qui Pej'rct dounec un agnolel pla fayl E jou, senso reprochi, uii picharrou de layt. Goud. Laxa, I V. a. caslr. lâcher, détendre, mollir, hacha, I laisser aller, faire échapper. Layra, v. a. et n. regarder avidement, haira, admirer, dévorer des yeux. — Aboyer. — E me baqui, lairan d'uno amo escalourido - Dus moulets, dus poulils penoas. Jasmin, 1828, LuyMBo, Il S. f. tablette, étagère. — Dépôt, Laissa, || abandon. — Relais de mer ou de rivière. Layt de iioulo. Il s. m. lait de poule, Boulhoun à la reino, || bouillon chaud que l'on prépare en versant de l'eau bouillante sur un jaune d'œuf sucré et aromatisé. Laytenc, adj. v. l, laiteux, qui fournit du / lait. Lazagnos, Crouzets, Lùusans, s. f. plur. pâte travaillée et rubanée pour potages. — Régales, pâte fraîche étendue en feuilles au rouleau, assaisonnée avec du beurre et du fromage, et renfermant du hachis de viande, le tout cuit au four ouàla poêle. Gr.Aay*»»!', beignet. LAZ — 84-3 — lEC La^ngnoii, s. m, rouleau pour étendre et Bistourtié, travailler la pftte à pâtisserie. Lauvanié, — Planche pour la pétrir. LazèiEo, Il s. m. et fém. lailron des champs- Lachichou, | (Voir cardèlo, lachairou.) Lnzinii, adv. là dedans. — Afin que le cap barbelit Que s'hfo lazins dabelal , GoQdonli. Lé leî, S. /". loi, règle, prescription, obliga- tion. Esp. ley, Ital. legge. Le let, s. m. le but au jeu de boule. Celt. lech, pierre, place, marque. — Dos fés a fa leta lou lé. Lealta, s. /". v. l. loyauté, probité, bonne foi. Lebnnie, | s. m. gasc. levain, pâte aigrie. Lebat, I — Germe. Fig. fermentation, colère. — Enlentl per lou soiiquel, biro tout de trabès, E dins cailo counlrat que passo Pauso lou lebat d'un proucès. J. Azaïs, 1888. LebMildieyro, s. f. castr. accoucheuse, sage-femme. Lehiti-, I V. a. lever, hausser. — Percevoir, Leva, I prélever. — Paraître, sortir, pous- ser. — Augmenter, fermenter. — Accoucher, assisterune femme en couches. Ital. levare, Esp. llevar. — En le leban, am d'aigo fresco, Labo tous els, labo tas mas. Lelieroun, s. m. bas lim. petit lièvre, loup- garou. Leliourino, s. f. elléhorine à languette. — Serapias lingua, pi. fam. des Orchidées à fleurs violettes. Lelirnu, s. m. levraut, jeune lièvre. — Qu'yéu m'en ane haillia sulcap An' un lebraut, que dins la bigno Coniro une souco s'accoufigno. Goudouli. Lebre, s. m. et fém. mammifère sauvage à longues oreilles et prompt à la course. — Car lei lebre soun esfraiado, Es verai qu'an pas toujour tort. Bourrelly. — I^er de caniis do lobre abasle al pu naut raounl. Lebire de giiar, s. m. et fém. blennie Bavarello, lièvre, petit poisson de mer verdâtre et ocellé , qui suinte par ses écaillfs une li- queur gluante, il n'est pas un très-bon comestible. Blennius ocellaris. Lebreta, v. n. frétiller, démanger, désirer. Lebrelins, s. m. plur. bugrane arbris- Brouto-vouiro, seau. — Ononis fructicosa, dont les lièvres mangent les sommités en hiver. Lebrié, s. m. chien lévrier, agile pour courir le lièvre. Fém. lebrèto. Esp. lebrel, Ital. levrière. — Vese veni dons levrîèi Qu'an ben Ter de dous coiirrièi Que n'en porlon la nouvelo. Foucaud. Lec, s. m. lot, part, tranche, portion, ration. — Arrappn donne, enlrcmen qu'es aizit De ce niilliou que lou ciel escampiho Nosire bel le-.. . . Florel. — A plec e à lec, à gogo. L«c, Il adj. friand, délicat, difficile, avide, Lecard, \\ gourmand. Lat. lecator. Lecndo, s. f. bas lim. coup de langue, Licado, lippée, reste, petite portion, petit repas, un soupçon. Lecliatlié, j] arfj. 6a« /im. friand, gourmand, Lechodiei, licheur. Lat. lecator. Gr. x^xoi- ff.eco, s. m. et fém. trappe, piège à Toumharèu, rats ou pour les petits oiseaux Tendu, en temps de neige, trébuchet, quatre de chiffre fait avec des bûchettes et une pierre plate. Celt. lech, pierre. — Dedins un ouslalel qu'es fach à poiro seco E que, vist d'un pau liuen, reirais an une leco. Arnavielle. — A toumba dins la leco di'i inoucent. Leco, Il s. f. centronote glaycos, centronote Lico, Il vadigo, poissons de la Méditerranée, fam. des Scombéroïdes. Lectotir, s. m. lecteur, celui qui lit en Leitour, public. LKC 844 LEG — Ami Icitonr, es l'abiludo Qu.ind uiio annri'lo (lisparei Qu'on s"e:n!)rasso, qu'on se salucîo. Loii jour (le l'an ocô se vei. Leetciiiri, s. m. v. l. élixir, électuaire. l.ed, Il adj. laid, disgracieux, désagréable. Let, Il 5. f. Içude, impôt, amende, pres- tation , droit de halle, de place ou de mesurage qui se percevait en espèces ou en nature. — Mau avisât pago la IcuJo. Lcddo, Leudo, L.eclro, Leuno, s. f. lierre grimpant, arbrisseau à fleurs d'un jaune verdâlre. — Hedera hélix. (Voir èure.) îieffrn, v. a. convoiter, désirer ardemment. L<>fif:Etou«i, I adj. dédaigneux , dégoûté , Despichous, I vétilleux, imaginaire, qui a de la répugnance. LcKR, V. a. léguer, donner par testament. Lat. lex, legem, loi. Legitdis, s. m. et adj. glissant, onctueux — Lieu où l'on fait fondre les grais- ses, le saindoux. Leenl, adj. et n.prop. légal, selon la loi. Légat, Lais, s. m. legs, don, libéralité laissée par testament. Hsp. legado, liai, legato. L«gn(, s. m. légat, cardinal gouverneur d'une province dans les anciens états du Pape. Lat. legalus. Ital. hgalo. I.rgalnii, s. m. légataire, celui qui reçoit un legs. Lcgaii, adj. et n. prop. légal, loyal, permis. Lce«ieila, Il s. f. légende, tradition mytho- Ligendo, | logique, récit miraculeux des temps anciens. — Inscriptions des monnaies ou des médailles. — Titre détaillé d'un plan ou d'une carte géogra{)liique. Lat. legen- dum, Esp. leyenda. ventionncls, lire des yeux, pro- noncer, expliquer, comprendre. Lat. légère, Gr. Xeyjiv, choisir. — Tabé, grricos à moun couzi Enlro la joyo ft la Iristesso Siès mes apey sabioy legi ; Siès Dicîs apey scrbioy la messe. Jasmin, 1828. Legioiin, s. /". légion, bataillon, corps mili- taire de soldats choisis. — Légion de gendarmerie, légion de la garde nationale. — La légion étrangère, etc. Legi, ligir , V. a. lire, assembler des lettres et des syllabes. — Rassembler le sens indiqué par certains signes con- LegîfKtjiièri, Legiguère, prem. pers. du prêt, de legi. mode gascon , guarisqueri , partisquert , sentisquen. Leglt, adj. et part, lu , élu , choisi. Ligitiina, v. «.légitimer, justifier, excuser, reconnaître un enfant naturel , lui donner les droits d'un enfant né pendant le mariage légal. Legitinio, s, f. légitime, portion des biens du père et de la mère attribuée aux enfants par la loi. Lpgnié, Legnèro, s. m. et fém. bûcher, tas de bois, lieu où on le tient. Variante lignié, legnerat. Legcto, s. f. bois à brûler. Lat. lignum. Augm. legnas, grosse bûche. — La legno costo pla aquesl' iber. — Se por calendes le solelhes, per Pascosbiûlaras lalegno. Légo, S. f. lieue , mesure itinéraire dont la longueur variait, maisqui s'en- tend ordinairemcnlparuneheure de marche soit six kilomètres. — Siam-li luen de l'oustau! n'avés plus qu'une lègo. — ■ l'a à passa uao lègo de michan camin. — D'un boni de stgo à l'autre sègo ' Sa loungou gaire se desplègo ; Ci;nt alal fayon pas la lègo, Sie« linçols la capelayon. Jasmin, 18^6. — A quatre cent lego de Franco Triina trei cent railo garçons. Poudcs bon devina d'ovançe Lou sert que li prcparo à tous. FoQcaud. LÈG l'es», Ligo, s. f. envie, désir, défi, allèchement — Faire lègo, exciter l'envie. Lai. légère, choisir. ■ Lego, lego, n'auras gés . — Tourlourelo timiJo Passerais, aucelous. Que voslr' hurouso \\ào Fai lego à mas doulous. Floret, 1860. — 845 — LEN Lei, Il s. m. eifém. lait, liquide blanc et doux. Leijt, Il (Voir la, lach, layt.) Legueiia, Leguegna, V. n. couler, glisser, suinter, pénétrer. (Voir laga, lagagna.) — Aigf) dfl founs ni île ribièiro, Ni la qu'es al pouls prisounièiro, NI la que leguegno d'un roc N'an en ré demingat mouii foc. — Afi que dins soun bel esprit Ré nou legnegne de mal dit. Goudouii, 163S. l/eiKiin, s. m.semencesprovenantdesgous- Lieume, ses des pi. légumineuses et desti- nées à l'alimentation. — Herbes potagères, sommités de certaines plantes. ~ Racines alimentaires. — Jardinage. Esp. legumbre, Ital. légume. — Mancou pas agians e castagnes Arboussos, sorbos, racinun, Jaissrs e tout autre Icgun. J.Âzals. Lei, lei», 1 art. plur. les, Ital. gli, Esp. los, Lous, II, I Port. os. Lei, adv. comp. baslim. là, y. — llario-Jano sèi-lu lei ? Obé lei sei : l'ieslo-mo siei francs ? Lei séi pas, l.ei. Il s. f. loi, règle, commandement, con- Lé, Il venlion sociale. Esp. ley, Ital. legge. — Aco es un ome de ici. — Nécessita fai oublida la lei. — De ministres, darrciromen, Dambé las truffos que bailhabon, Fazion passa, debolamcn Toutes jasleys que pronpouzabon. Jasmin, lb28. — La ley sus lou sacrilège Lois a louli transpourla; Mai louli sei privilège l'a longtems qu'an déserta. Desanal, 182i. — Dins lou found n'avié pas ben tort; Jlai, conlro la lei dou pu fort Soi jeremias èron de reslo. Aulheman, 1862. — La blancou de la leil s'estend sus soun bisaige . LeinI, adj. v. l. légitime, selon la loi. Leininaen, adv, loyalement, légalement. Leiçoun, s. f. leçon, enseignement, réci- tation. Leidou^ s. f. laideur, grimace. Leio, s. f. allée de jardin, de parc. Gr. As(of, aplani. Leiroun, hairoun,, s. m. bas lim. voleur, fripon, larron. Esp. ladron. — Quéu que se frelo ad un leirou Ne rompli joinai soun gotou. Foucaud, 1810. LeiHSR, V. a. laisser, quitter, céder, per- Laissa, mettre, consentir, confier, léguer. Gr. Aima), quitter, abandonner. Ital. lasciare. — La fremo leisso ansin D'un secret confiai escapar la nouvoUo. — Es que, pecaire ! lu Marielto, Pout^s plus eslre hurouso toujour : En le lei.<3anl]counlar flouretto. Auras gngna lou man d'amour. Martelly, 18B2. — Ben que ma voués siègne blesido E que mi leisse gis d'esper Mi reslo encaro pronn de vido Per vous hou dire aquesle ser. Leittiro, s. f. lecture, instruction. — Es sei libre emé sa leituro ; Si sccodins seis escriluro, En que serve tant de talent, L'aimariaii miés se sabié ren. Bonrelly. Len, adj. doux, modéré,|glissant. — Que l'aire es len, que la lerro verdèjo L,eii, Luench, Liuen, adv. loin, à grande distance. Esp. lejos, Ital. lungi^ Port. longe. (Voir Ihont, iuèn.) — Dins un pais len, len, nju sabi pas agoun, Aban que l'orguu'e lou biouloun Benguesson bouloga lou mounde musicaire. Jasmin, 1858. Leilc, adj. v. l. courbé, cintré, fermé. LEN 846 — LEN Lenci, ] s.f. lance, harpon. — Ligne, ficelle Lenst, I de pêche armée d'un crochet. — Pesca à la lenci. Esp. lanza. Ital. lancia. Lençoti, n s. m. drap de lit, linceul, toile Linsàu, || de lin. Lat. linteolurriy Esp. lienzo. Ital. lenzuolo. — Dinqu'un lenç6u c quatre pos 0, ma mèru ! te meloguèron. Te davalèroi) dinqa'un cros. D'inqu'uD graad cros que relapèron. Bigot, ISbS. Lentlai!, Lindau, s, m. linteau d'une porte ou d'une fenêtre. Esp, lintel, Ital. listelloy bandeau. Lende, Il s. m. et fém. lente, œufs de poux Louèno, y qui se collent aux cheveux des enfants, hat. Uns. Leiidenian, Il s. m. le jour suivant. (Voii: Lendouma, || l'en sèi.) Ital. in domani. V. f. en demain, Esp. el dia siguiente. — Apey, lou lenclouma, miey triste, miey jouyous, Embrasso may e fenno ; anoutn'O un court bouyatge E part, en lous daichan soun c6 dins dus poutous. Jasmin, ISiG. Lendiés, s. m. plur. grands chenets de fer. Lendolo, Iroundelo de mar, Pei voulant, s. f. muge volant, exocet sauteur, poisson de la Méditerranée à brillantes couleurs et dont la chair est très- délicate. liendoiiR, adj. pouilleux, malpropre. Leiidroiin, | adj. indolent, paresseux, en- Lendras, \\ dormi. Leneju, v. n. v. l. glisser, échapper, éloi- Leiigado, s. f. coup de langue, médisance, calomnie. Lengadù, | s. m. Languedoc, nom de la hengod'oc, Il province où l'on parlait l'an- cienne langue Romane, designée sous les Gallo-romains par le nom de Septimanie et par les Visigoths, auV"»* siècle, parcelui de Gothie. — Segu que lou cani do monn amo, 0 Lengado, l'agradara ! Tant que ma voués aura de garao, Sempre e toujour te cantara ; Arnavielle, 1868 — Oh bil)0 nostro L'^ngo-d'oc Amé sous mots d'or e da foc. Mir, 1872. lieniicnKi, Il s. f. langage, manière de par- Lengatge, || 1er de chaque nation, de chaque peuple, moyen de s'exprimer. liai, linguaggio, Esp. lenguage. — Banto-te d'eslre le Icngalge Le plus délicat de nostre alge, Fay (laradoile las donc mis, K pey-que noun i'a Icngo al mounde Que te prime ni te secounde Fay l'apela Moundi tout blous. Boudet. — De coustumos, de luis, de sang c de lengago Pau à pau s'ùro facli un triple mariJago. Leilguiio, s. f. salicorne ligneuse, plante des sables. LeiijKarel, Il s. m. langueyeur, celui qui Lengaire, visite la langue des cochons. — Lenguejaire, \\ Indiscret, questionneur. Lenensto, s. f. la tique des chiens et des Lingasto, brebis, insecte parasite. Acarus ricinus. leneloro, Il s. f. lézard gris des murailles. Lmgrolo, jl (Voir angloro, rengloro.) Lat. lacerta muralis. Lengo, s. f. langue, organe du goût et de la parole. — Langage , idiome , manière de parler de chaque nation. — Bout, fin, extrémité. Eip, lengua, Lat. et Ital. lingua. — Eici c:iu tara la lengo ? — As agu la lengo longo. Sourtié sa lengo, avié pas ren inanja d'un briou. — Es pas que lengo deforo. — Un bel jour, bons beyren béni Dins nostrcs prats flourils escouta la mesengo, E demanda, pergraço, .i nostro bieilho lengo Un mot, uno debizo, un ayre, un soubeni !... Jasmin, 1857. — Crei-me, per alendri soun cor de diaman, Met la lengo à la pocho e la bourso à la man. — Plusieurs instruments en acier portent aussi le nom de lengo à cause de leur forme. LEN — 847 LEN Lengo d'aueo, Lachugueto, s. f. laitue vineuse, pi. fam. des Composées à petites fleurs jaunes. Lengo lie bi«>H, Il s. /". buglosse officinale, Lapaci, | Luglosse des champs, même famille. Lenso de Etou, Bourracho sauvajo, s. f. vipérine vulgaire, pi. fam. des Borraginées à fleurs bleues. Echium vulgare. LeiiKO Biouïiio , Lengo de buàu, s.f. langue de bœuf, champignon rougeâ- tre comestible qui croît sur le tronc des vieux châtaigners. — Boletus hepaticus. Lengo de cat, s. f. grande centaurée, cen- taurée jacée, pi. fam. des Com- posées. Lengo rnno, Il s. f. cynoglosse officinale, Lengo de chin, languede chien, pi. fam. des Lengo de gous, \\ Borraginées à fleurs rouges et à feuilles veloutées. Lengo de passeroun, Tirasso, Ginoulhado, s. f. Renouée Il des oiseaux, lan- II gue d'oie, cen- tinode, trainasse, pi. fam. des Polygonacées à vertus purgatives contestées et qu'on appelait autre- fois séné de Provence. s. f. ophioglosse com- mune, langue de ser- Lengo de serp, Herbo de la routo, peut, pi. fam. des Fougères. Lengrunllèro, s. f. trou de lézard. — Baraque, vieille maison. Lengu, adj. babillard, hâbleur, parleur, Lenghat, qui a bonne langue, rapporteur, Enlengat, bavard. — Aco's pas ren de lis n faire 1 Te vos laisa pichot leiiga Laisso parla ta bono maire Qu'a bèucop mai de scn que tu. Castil-Blaze, 18B7. LengiieJM, ». a. langueyer, visiter la langue des cochons pour voir s'ils n'ont pas des boutons de ladrerie. — Parler, haranguer, prendre langue. — Ion il'do i'outrié se lenguci E coumoaiçâ la lenguejci. Favre. Lenguèto, s. f. languette, petite langue ' métallique placée dans l'anche de plusieurs instruments de mu- sique. — Tenon réservé dans l'épaisseur d'une planche ou d'un montant de menuiserie. Lenli, Legne, s. m. V. l, bois, vieille barque ou chaloupe, vieux fiacre, sapin, mau- vaise voiture. Lat. Ugnum, s.m.v. l. bûcher, pile de bois, lieu où on le tient. Lenliië, Legnié, Leno, s. f. n. pr. Hélène. Lenpat, s. m. patience crépue, pa- Lengo de biôu, rel\e sauvage. Rumex crispas, Lapaci, pi. fam. des Polygonacées à fleurs verdâtres. (Voir rou- sergue.) LenH, [j adv. prov. dans, dedans, là-bas. Là-ens, Il (Voir lins, là-ins.) h'enmèi, s. m. le soir, l'en-soir comme len- demain. — Dempey l'eosèi ei languiguèron E lou lendeman couneiguéron Que quèu qu'ei cregian poressou Trobalhabo lo mai de lou. Foucaud, 1810. Leneioulado, s. f. un plein drap. (Voir bourencado.) L'ensiis, s. m. et adv. gasc. ce qui est au-dessus, là-haut. Lent, adj. lent, tardif, pesant, inactif. Lentar, v. a. prw. imprimer au marteau, repousser , graver par choc , emboutir. Lente, s. m. obstacle, difficulté, arrêt. Lente, Lentoun, Lenti, Chournèio, Caucagno, s. m. luzerne sauvage, luzerne en faucille, pi. Légumineuse à fleurs jaunes. s. m. pastel des teinturiers , vouède , plante herbacée de la fam. des Crucifères. Isatis tinc- toria, à petites fleurs jaunes en panicules. On cultivait autrefois LËN — 848 — LES cette plante dans le Midi pour la couleur bleue qu'on en reti- rait par la fermentation des feuilles , et cette culture était tellement productive que de pas- tel de coques ou de Cocagne, on avait tiré la locution d'un pays où tout abonde. Leiitilh«(!o, Flassado, Clavelado, Lentiliio, Lentiho, Mendil, s. f. raie oxyrinque, gros poisson dont le dessous est blanc et le dessus gris cendré et rougeâtre, avec des tâches foncées semblables à de grosses lentilles, le dos et la queue sont armés d'aiguillons acérés, sa chair un peu coriace est cependant comestible. Il s. /". lentille cultivée, pi. Légu- mineuse à graine plate et ronde Il pour comestible. Ervum Uns. — Verre lenticulaire, loupe. — Marque sur la peau , petite verrue peu saillante. Lentiho tl'aigo. hentihoun, Nadoun, Tirounado, Lentisele, Restincle, Restencle, s. f. lentille d'eau, des Lento u, Lentour, fossés , des marais. Lemna minor, lenticula palustris, pi. fam. des Pistiacées, (Lemnacées) dont les petites feuilles lenticulaires sur- nagent dans les eaux stagnantes. s. wi. lentisque , pistachier lenlisque, arbriss. de la fam. des Anacardiacées à fleurs rougeâtres , qui croît sur les côtes de la Méditerranée et en Afrique et fournit une résine gluante. Celle qui est appelée mastic est produite par le Pistachier de l'Atlas, Pistaccia allantica. C'est le Pistachier cultivé , Pistaccia vera qui produit les amandes vertes que les confiseurs emploient dans les bonbons et les dragées. s. f. lenteur, mollesse, inaction, retard, délai. Lepa, «. a. et n. dérober, filouter. — Fuir, s'échapper, se dérober. Lejii, s. m. gourmade, saccade. Le|tro, Il s. f. lèpre , maladie darlreuse Ladrarié, || caractérisée par des tubercules indolents ou des plaques qui se montrent sur divers points de la peau et la rendent épaisse et calleuse, comme celle de certains quadrupèdes ou comme l'écorce des arbres. Gr. M-aiç, écaille. Leqtiié, s. m. oiseleur, qui tend des pièges. (Voir leco.) Lei'guo, Il s. f. scorpène marseillaise, gros Escourpeno, || poisson armé de piquants. Lés, Lez, Les, Lest, Lèse, Lise, Il s. m. laize, largeur d'une étoffe entre Ij deux lisières. (Voir lais, lézo, fringo.) . . . Hai ! de qu'ùro devengul Aquel lez de lerros oundrados Jardins, pradarjés, Iroupelados, Tout, au found do l'abinae aviô disparcscut. Flurel. adj. prêt, disposé, de loisir , libre. (Voir lésé.) ■ Ansin charma do la parlido, M'ounle lout s'ùro bon passa, E lest à la recoumença, Nouesiro troupo s'es réunido A l'endrech d'ount kto partido. Ricard, IU6. S. m. proie, appât, viande ou animal que l'on place sur un piège pour attirer les carnassiers. (Voir lica, lécher ; alesca, allécher.) Lesco, Lisco, Leicho, s, f. lèche , tranche mince de ce qui peut se manger, liai, lisca, brin. — Ansin la losco es espoumpido Coumo aquèlû d'uno bourrido. . . . CremazI, 1868. — N'en fagu6rian bouilbir, fregir, reslir tout frès ; De lescos brifferian qu'avien dous det d'espès, E dou bouilhoun, Jleâsiés, nous laverian lei cambos. Bellot, i8S5. Leseoun, s. m. fém. dim. de ?esco, lichette Lesqueto, |] pour tremper dans un œuf à la coque. Lésé, I s. m. loisir, temps propice, disponi- Lezi, I ble. — Lut. licet, il est permis. LER — luèi soui de lésé. — Ero partit per soun plasé Touraara ben à soun lésé. — Cau se marido trop lèu Se ne repent 'a lezi. Ler, Leri, Lerio, adj. alerte, léger, glorieux, fier, hardi. — En mauvaise part : nigaud, imbé- cile. Gr. Mfia, déraisonner. — 849 — LET Le«, I s. m. but au jeu de boules, palet, Bochoun, I cochonnet. (Voir lé.) — Teni lou let, être le premier à jouer ou parler sans cesse. — Dos fes a fa lela lou let. — Au mes de mai soun leri lis al. Leslniir, s. m. et adj. marchandeur, avare. Lessiou, I s. m. lessive , eau bouillante hissiou, I rendue caustique et détersive au moyen de la potasse ou de la soude. (Voir bugado.) Ital. lisciva, du ht. lixivia. — Que vague s'escura, lou bèu, auparavan Emé de bon lession, per me touca la man. Diouloufel, iUO. — A lava la testo d'un ase L'on perd souu lems e soun lessiou. Le««fou, s. m. corrup. de essiou essieu; comme l'en deman, l'en set. Le««o, I s. f. sable, vase, dépôt d'orage ou Laissa, \i d'inondation. — Crasse laissée sur la tête ou sur le corps par le renouvellement de l'épiderme. — Se l'acabes pas jusqu'au bout. Auras pas besoun de sabou Per te faire parti la lesso. De Lafare, 1840. 0>e»i8ou, Il s. f. leçon, instruction, ensei- Leiçoun, | gnement. — Même en aquel sujet farai plà de vous dire Çô qu'arrivet un jour ; «scoutas la lessou Florel. Les», s. m. poids , charge. AU. last. — Assemblage de matières lourdes que l'on place dans la cale des navires pour assurer leur stabi- lité en mer et pour la régularité de leur marche. L«Ht» (Se), V. rec. se bourrer, se charger d'aliments. LeHte, adj. leste, agile, vif, léger, adroit. — Fourchetos e cuiés lança» d'ono man lesto, Per lou même camins'en van trouva lou resto. Mérentié, Let, I adj. gasc. laid, désagréable, repous- Laî, Il sant. (Voir laid.) — Car de l'hiber tan let que la beilhado es bello. Letanîo, Litanio, IjeteJ», Aleteja, s. f. litanie, longue prière, psal- modie, exagération, énuméra- tion de vertus et de qualités. V. n. bas lim. haleter, souffler. — voleter, battre de l'aile. Lat, halitare. — Ei bodovian lo lengo e lou sièi lelojavon. En pensant d'ovança quand lour pci coulinavon. Foucaud. Letro, I s. f. lettre de l'alphabet, caractère Letlro, Il d'écriture ou d'imprimerie. — Ins- criptiou d'une gravure pour eu indiquer le sujet. — Missive, entrelien par écrit entre deux personnes éloignées. Esp. et Port, letra, Ital. lettera, du lat. littera. — Adounc, brave pilchoué, li fau moan coumplimen Sus lei prougrès que fas dins lei lettre menudo. Se li vas d'aquèu Irin, jamai de sa man rudo Lou savent magisler sur tu basselara. Dellol, \%n. — Soun noum, en lettro d'or sara 'scri ilins l'islori. Lettrii, Lettrat, Letlro-ferit, adj. lettré, savant. — En dé- rision : Es un letlru, c'est un prétendu savant. Lat. litteratus, Ital. letterato. — Un lellru de vostro pourlado Dèu bcn pénétra ma pcnsado. Gros, 1S68. — Eici, quand l'inlérés ven brouilha Ions esprits L'ancien, lou pu lellru apaiso \èa sous cris, Dreisso soun tribunal sus un banc de verduro, Soun code es lou bon-sen, sa règlo es la naturo. Peyrot, d778. — Mas berluts que m'an fayt ome lettro-fcrit E passa' n toutis locs per un garçou d'esprit. — Per coumble fasié la letlrudo, Resounavo sus milo cas. Morel. U LËT — 850 — LEV Letrou, s. m. lézard vert, petit reptile Letroun, ovipare très-limide et rapide à Luser, la course, qui s'engourdit en hiver pour reparaître aux pre- miers jours du printemps. Lèu, adv. vite, tôt, promptement. Esp. luego, bientôt. Lèw, Il s. m. le mou, le poumon des ani- Lèous, I maux de boucherie, qui fournit une nourriture fade et de peu de valeur. (Voir molas , levatas.) Lut. levis, léger. Leiido, H s. f. leude , impôt , prestation , Leido, péage, amende. Bass. lat. levatus. (Voir leddo.) — Venès eiçi pas que per nons lira la leudo. Leuge, Il adj. et subst. léger, agile, dispos. Leugxé, || — Peu important. — Inconsidéré. — Volage, frivole. — Allège, petit bâtiment de transport qui va à la remorque d'un plus gros. Esp. ligero , liai, kggiere , Lat. levis. — Un laugé moubomen, se bey dins Senl-AIary. Leuge, Cioure, Suve, Liouge, Leiigié, Subrié, Lèiine, Eure, Èune, lièuno, Ventre$co, s. m. liège , écorce du chêne, liège épaisse et spongieuse qui se détache facilement du tronc de l'arbre et dont on fait des bou- chons, divers ouvrages d'art , des reproductions architectu- rales, etc. «. m. chène-liège à feuillage per- sistant qui ne s'élève qu'à 8 ou 10 mètres de hauteur, et croît sur les bords de la Méditerranée dans les plus maigres terrains. Lat. levis, léger. — Quercus suber. s. m. lierre grimpant, arbrisseau fam. des Araliacées, hedera hélix. — On sait que c'est un dangereux ami pour les arbres qu'il presse de ses griffes multiples. s. f. pièce de lard des flancs entre l'épaule et le jambon. — Oublie, gauffre. Leva, Il V. a. et neut. lever, hausser, porter, Leba, \\ produire. — Oter, enlever, prendre. — Augmenter, fermenter, ha- biller. — Vai leva lis enfant. — Vesès que loQ lems se levo. — Poudié pas leva cambo. — Te levarai bea dousemena. — Es lout aro mié-jour, siôs pa' ncaro levado ? — Leva boutigo, ouvrir un magasin. — Leva man, donner contr'ordre. — Leva la taulo, desservir. — Leva, faire la levo, quêter. LevAda, v. a. bas lim. creuser ou réparer les rigoles d'un pré. Levadeto, || s. f. fressure d'agneau , de Couradeto, | chevreau. Levadié, s. m. bas lim. rigole principale, la plus haute d'un pré. — Syn- dic des eaux, préposé à la sur- veillance des chaussées , des levées. Levadi«, adj. mobile, aisé à lever, à bas- cule. — Porto levadisso, herse. — Loi Capelan ti dien ; canlaras la grand messo Duran lei secula, se vas au Paradis ; Mai, sounjj qu'à l'Infer lei pouerlo soun espesso, E si passo qu'un cop su séi pouen levadis Gelu, au. Levado, Cour ado, s. f. fressure de mouton, de cochon, de veau, les parties inté- rieures prises ensemble comme le foie, le cœur, la rate, le poumon. — Trpvo lis un que van, em' un léchet Per trenlo sou, s'cslripa la levado. Mistral, 18BI. LeTado, Levo, s. f. ce qu'on élève ou soulève de terre , ramassage des fruits , prise des cartes jouées ou ga- gnées, de papiers, de lettres. — Collecte , recette. — Digue, chaussée sur le bord d'une source ou d'une rivière, bar- rage, déversoir. (Noir paichèro.) Ital. levata. LEV 8S1 — LÈZ — Nosli )iijoun soun de levailo. — lîs (iiiiTa* aqu^lo gnieu que l'Eraiil empourlé la lovado. L<'«-iiiioey, I s. m. eÀ fêm. gasc. lait, nourriture Leyt, 11 des nouveaux-nés. (Voir la, lach.) — La hliincou 'Je la leyl s'eslend sus soun bizatge. — Magre, menut, mis nourrit de houn ley Tau grandissioy coumo lou fil d'an rey. Jasmin. Leyelin, v. a. gasc. laisser, quitter, céder, léguer, liai, lasciare, Esp. dejar. Leyelio, «. f. daiiph. lèche, tranche de pain. — Puèi, per lou malurotii que deisseicho le fam Lo fharilà ii'o plus qu'uno leyclio de pan. R.Grivcl, 1862. Leyçoiiti, s. f. gasc. leçon, instruction. (Voir lessou.) Ital. lézione. Esp, leccion. Leyris, l| s. f. v. l. laisse, frîche, terrain Lairis, Il non cultivé. — Anan'mounla sur lou penne do l'iiièris. Leyl, Il s. m. caslr. lit, meuble pour se cou- Liêy, Il cher, pour dormir. — Couche, chose étendue. — Canal d'une rivière. (Voir lié.) Lè«, s. m. et prép, côté, voisinage, proxi- Vé, mité. — Lez-à-lez, tout à côté, près. Vès, — Vilonovo-léz-Avignoun ou lis. (Voir lais, lis.) LeKit, I V. a. nuire, léser, diminuer, faire Laizar, \ tort, rogner, porter préjudice. I.eatardo, | s. f. lézarde, fente, crevasse Fendasclo, Il survenue à un mur par défaut de construction. Lezë, ].ezi, s. m. loisir, temps disponible, suffi- sant pour faire une chose. (Voir lésé.) — S'appelavo Jan de lezé. Lezèiio, Luzéno, s. f. poinçon courbe des cordon- niers pour percer le cuir. Esp, lesna, Ital. lésina. (Voir alèno, alzèno,) Soun véiadou 'scranca, sa margot, si lezéno, Viel ié, vi(Mo crédanço e viel foundau grésa, Pièi dons ou 1res fripcl per lapa sa coudcSno, Vpj 'aqui sa fourtuno ; on polla suspesa. Uigot, 1867. Lèzo, Lés, s, f. laize , largeur d'une étoffe , bande de toile. — Pièce de terre étroite. Lat, latus, Rom. latz. (Voir fringo.) — Mai, nou n'irem pl6 de scgar Eislierba' no jjIu grande lèzo! Vint jardinièi no forian pa Ce qu'élo nou vôu qui fai-fa. Foncand. LHO — 852 — LIB Lhont, H adj. loin, à grande distance. luen, Il — Amai que seguen l'hont poudès auzi lous brams. LI, art. plur. et pron. les, eux. (Voir aquèli, lei, kis.) Adv. y , à lui. — Lt dirai, je lui dirai. — Neit e jour li aurià pas vu fà D'autre meitièi que de chonta. Foucaud. Li, ». m. lin, plante textile. (Voir lin.) Lj, Eli, $, m. Lys, fleur. (Voir ile.) Lia, Liga, V. a. lier, attacher, joindre, réunir, enjaveler, engerber, serrer avec des liens. — Mélanger, épaissir. — Avès doun li man liado. — F6n ana lia de fèissino. — Pichol fai e bien lia. S. m. cheville, billot pour faciliter le liage des gerbes ou des fagots. Liage, s. m. action de lier. — Mélange de matières* pour lier ou amal- gamer. s. m. et fém. lieur ou lieuse de sarments , de gerbes , d'oignons ou d'ails. Liadoii, Liadour, Liaire, Liairis, Liant, s. m. corde ou cordon, lien, gaule Liame, flexible, tige sarmenteuse, trochet Yan, de fruits. — Sangle, courroie. — Ligame, Chevaux accouplés pour la dépi- quaison. — Ditn. liamet, petite liasse. — Raisins suspendus à un fil pour être conservés. — Quart n'avès fa de yan? — Fa boun veire aquélo rodo, Fa bouii veire sous sois liams, Quand, en mesuro, à la modo, Desgavellon lous berlans. E. Gleizes, 1873. Liania, t;. o. empaqueter, lier, attacher, Enliassa, réunir, enfagolter. Liniiiado, s. f. liasse, corde, chaîne, Liagno, tresse, choses liées ou tressées ensemble. — Li ardit8 est devenu on liard. — Jamboun, aigarden, monrladello Passavon de plus en plus bello Senso jamai paga lou liard. — F6u qu'entre amis tout se partage ; Jamai lirarian pas un liard S'aro prenian pas nostn part. Favre. Liardeja, v. n. liarder, contribuer, mar- chander , se montrer avare , donner sou à sou. Liard, lar, Liardo, s. m. et fém. petite monnaie de cuivre qui valait deux ardils, ou le quart d'un sou, et qui a été remplacée par le centime. (Voir piaslro.) Liargo, Liarzo, s. f. bas litn. laitron des champs, fam. des Composées chicoracées. (So\rcardèlo,lacheiroun,lazègo.) Sonchus oleraceus, arvensis. Liarpous, Lharpous, Lagagnous, Liasoiin, Lièsoun, adj. larmoyant, chassieux, qui a la vue trouble par suite d'humeurs. Esp. laganoso. s. f. liaison, jonction, matières molles ou pâteuses destinées à lier des corps solides. — Farine, œufs et condiments pour épaissir des sauces. — Trait de plume délié. LiaiiRo, Il s. f. liasse , papiers d'affaires lasso, I réunis ou liés ensemble, menus objets liés ou enfilés, trousseau, poignée. — De qu'as fa de ta liasse de gimbelelo? Liban, s. m. corde de jonc, gaule flexible, Licau, sarment, lambrusque pour lien. Trihau, Lat. licium, Fr. cent, lican. — Veguem qu' mi va louesse aquelis amarino, Que soun liado à paquet cm' un Iros de liban, Cau lei fara peta?... aqueli vedigan Soun prin coumo Ion det, e pagon pas de mino. Bourrelly, 1870. Liiiardo, s. f. frottoir ou peigne de cordier pour affiner le chanvre. Libéra, I| v. a. et rec. délivrer, décharger. Se libéra, || exonérer. — Se libérer, se rendre libre et quitte, payer ses dettes. liai, liberare, Esp. libertar, Port. livrar. Libéral, l| adj. et subst. digne de la liberté, Liberau, Il généreux, qui aime à donner, à soulager ses semblables ; qui travaille à l'avancement de la LIB — 855 LIB morale, de l'instruction, à l'amé- lioration des classes populaires. Lut. liberalii, liai, libérale. — Libérale sazou, nous coumbles de présens. - ■ E tu, sus libérais lançabes l'analêmo Nous cridabes louljour : Bibo lou rey quand mémo. Jasmin, 1S51. — Fôu tout estermina pa founs que la racino Ençi républicain, libérau, jacoubin. Vous poudès léu muni d'un parèu d'escarpin. Desanat, lHôi. Liberalitat, s. f. générosité, disposition à donner, largesse. — Caa noun fai liberalitat Dau femelan es rejitat. Liherta, s, f. faculté d'agir, d'exercer sa Libellât, volonté, par opposition à servi- tude, captivité. — Jouissance de certains droits politiques que la constitution d'un pays accorde à chaque citoyen. — Déesse, personnification de l'indépen- dance, du libre arbitre. — Manières hardies, familières. — l'an laissa prendre trop de libertà. — Jausé se dono lei mourèno En bramen par l'egalilà; E Louis dis : me fau de cadèno Cavalisco à la libertà. J. Moral, 1828. — Jou bau tronba Ions reys que benon pas me querre, Cal que de l'uniber toqui lous quatre bouts; Cal guerro generalo, ou libertalperlout. Jasmin, 1831. — Atal yen douni quicon aro Qu'es en sa libertat encaro, E que, talèu que me beyra Al grand galop se salbara. Goudouli. — E de cadèno ansin tant et tant i'agradéron Que vouguè plus jamai agué sa libertà. Michel, 1864. Libertin, s. m. et adj. libertin, de mora- Libertinas, lité trop libre, déréglé, licen- cieux. Lat. liberlinus, liberatus. — Lou libertin se vieutant dins lou vice Crei per aqui satisfaire soun couer. LibortineJ», v. n. fuir le travail ou l'étude, mener une vie déréglée, se laisser entraîner par des passions hon- teuses. Llboiileto, s. f. appendice charnu, lan- Nigouleto, guette qui pend dans le fond Luzèlo, du gosier. liai, ugola, uvola. Dim. de uva, grain de raisin. Liboiirèio, [I s. f. livrée, habits de cou- Liourèio, leurs, vêtements galonnés des Librèio, domestiques et distribués à certaines époques de l'année. — Ornements, bijoux. — Plumage des oiseaux. Libouret, s. m. lignes dormantes enfilées dans les trous d'un morceau de bois pour la pêche au maquereau. Libra, Il v. a. et rec. livrer, délivrer, remet- Se libra, tre, distribuer. — Se remettre, se confier, s'attacher, se consa- crer, s'appliquer. Esp. librar, liai, lïbrare, du lai. libérât e. Libraire, s. m. libraire, qui vend des livres. Esp. Ubrero, Ital. libraio. — Se, coumo l'estoumao vous bourravias l'esprit Vous cadriô, dins Beziès cent ou cent bint libraires. i. Azaïs, 18S2. Librarié, $. f. magasin d'un libraire, com- merce des livres. Autrefois bibliothèque — Mes coumo n'i^ro pas tout a fet escoulié Bejet qu'ero bengut dins un pays manjaire, Ouut las gens legissien pas gaire. Mes ount bourron fort lou faffié ; Plantet aqui la librarié E n'ajel per pla se refaire Qu'à se faire bon paslissié . J. Azaïs, 1882. Libre, adj. qui n'a pas de maître, qui Libro, possède son libre arbitre. — Non obligé, non dérangé. hat. liber, Ital. libero. — La Franco libro, à boslro sepulturo Accordo anfin l'aunou que méritas. Jasmin, 1851. — Que, dau malin jusqu'au vespre, aviô pas. Ce que se dis, mémo per soun repas, Un moumenet de libre, de tranquille. Florel. Libre, s. m. livre, cahiers de papier impri- més ou manuscrits qui forment ■an-vo\uvae. Lat. liber, Ital. clEsp. libro. Port, lïoro. — Cregnissié li libre coumo lou curât Crisostbme cregnissié li viouloun ; laissas doun legl e un pau dansa. LIB — Me soabeni qa'nn jour, al foand de ma crambeto, Dins un libre esquissai, brigailhat, Legisquèri qu'un Diou jouine, escairabilhal Futquel bannit del ciel, e per uno escam|)èto, Penden das ans, lou paure maihurous Restet sur terro à garda de moulous . Jasmin, i828. — Un maihur ! que dises ? moun libre? bous l'an prés! N'an panât que moun libre ? oh ! Jano, aco n'es rés. Débat bostre acacia, sur boslre poulit siéli, Deman, un tout parié ne (roubarés. Jasmin, iUi. — Lous sabents libres en quesliu F6a pas qu'uno soulo ediciu, Tirado à cinq milo exemplaris, Luzcnts, éternals loucataris De sous taulos en acajou. Floret. LibFonien, adv. franchement, spontané- ment, résolument. — Per bous esplica libromen Coussi cal que si6 per me plaire. Sur un papié la hsu pertraire ; Car per lira quicon de bel La pluma bal bé le pincel. Goudoali . Librot, s. m. petit livre, brochure, cahier, Libret, plaquette, catalogue. — Table de multiplication. Ital, libretto. Esp, librito, librillo. Lien, Il », a. lécher, passer la langue, goûter, Lipa, effleurer. — Finir minutieusement Lecar, Il une peinture, limer. liai, leccare. Gr, Xmcùi, — Vôu mai estre lica que moussiga. — Cau ta fa que le lique. — Cau es dous que se lique. Licndo, [| s. f. lippée, reste, une bouchée, Lecado, \\ un soupçon, un peu, couche mince de plâtre ou de mortier. — Ni a pas per uno licado. Liewîre, ad;, gourmand, lécheur, pignocheur, peintre vétilleux qui polit trop ses ouvrages. LicR<, adj. léché, recherché. (Voir alescat.) Liceiroiin, s. m. liteau de bois mince Lisseiroun, sur lequel portent les fils des lisses dans les métiers à tisser. - 854 — LIÇ LiceiiMo, I s. f. licence, concession, permis- hicenço, j sion spéciale et quelquefois per- mission forcée, excessive. — Affranchissement des règles. Ital. licemia, da lat. licet. — Me fou demonda la licenso. — Singes ou gens de mauvoulenço. Se lus laissas tro de licenço, S'embriaigon de la liberla , Alor cau pot lousaresla. Félix. Liciaet, huchet, Anduzat, s. m. louchet, pelle ou bêche de jardinier pour remuer la terre. Fr. cent, lauche, louche, bande de terre. — Trouvavo bien souven soun licliei Iro pesant. Liclietn, I V. a. bêcher, remuer la terre, Lucheta, \ cultiver au louchet, Lieliië, Il s. m. béarn. purin d'étable, fumier Lichiet, | liquide, vase fétide. Licliièro, | s. f. couchette, cadre de lit de Lièchet, | campagne pour contenir la pail- lasse. — Brancard, lit couvert. Ital. lettiga. Liehièro, jj s. f. gasc. lit de paille sur Litièiro, lequel couchent les chevaux ou mulets, etc. Esp. litera, bas lat. lectaria. Rad. liech, lit, Lat. lectum. — L'avien bouta à la lichiéro, au rebut. — Douno civado e fa licliiéro, Nousmenel sus lou cop sei besu de transport. Lîclio, Lisso, Liciat, Lampugo, Lieenelotia, adj. réglé. licencieux, libertin, dé- s. f. liche vulgaire, centronote Vadigo, gros poisson de la Médi- terranée ressemblant au thon, et à chair comestible. — Scomber amia. aculeatus. Liehouira, v. a. lécher, rechercher, fure- Lichouna, ter, manger ou boire en Licouneja, cachette. Lioliouii, adj. gourmand, friand. — Re- Lichous, cherché. — Ecornifleur, para- Lico-plat, site, Gr. >^i%"(, avide, goulu. Liço, s. f. lice, lieu de promenade, cours, Lisso, boulevard planté d'arbres, champ de course ou de jeux, chemin de ronde. Esp. liza , Ital. Uaa , liecia. Lie L'esirangié liisilour qu'oubserbo Las foarlifiocioas ounl poisso l'agaboiis, Dins las liços Irabuco à las matos île l'herbo, E te picQ las mas à l'ourtigo, as cardous. Mir, 1871. Lîeofroio, Il s. /". lèche-frite, ustensile de Lecofrito, jj cuisine qu'on place sous les viandes à rôtir et qui recueille ce qui est friand, qui lèche le jus, Lieou, s. /". liqueur, poisons sucrés lors- Licours, qu'on en abuse, boissons distillées ou spiritueuses, liqueur de mé- nage. Esp. licor, Ital, liquore. — Ero uno licou de feueslro. — Car l'espriud'aquèlo licour Soulage! dau miès uostre ventre Per leis effet de sa vapour. Desanal. Liçouii, H s. /".leçon, enseignement, instruc- Leiçoun, Il lion donnéedu haut d'une chaire, ce qu'un maître fait apprendre par cœur, préceptes, exemples qui servent d'enseignement , d'avertissement. Esp. leccion. liai, lezione, du lat. légère, lire. — Lou mestre d'aquel ort un bèu malin l'aganlo E H dis : pichot foutissoun, Te vau faire donna quauco bouèno liçoun. Bourra lly. Lie, I 5. m. lit, meuble de chambre à cou- Liech, I cher, lit de gazon, de feuillage. — Litit, ! Canal d'une rivière ou d'un fleuve. Yé, \ — L'arrière faix, itrme d'accoucheuse. Esp. lecho. Port, leilo, Ital. letto, — A la vigne, emb'el me menavo. Me couchavo emb'el dins soun yé. — Avan de se coucha cbanjo l'argen de pla;o ; L'encafourno dins sa païasso, Regardo soulo lou yé, Tapo lou trau de l'ihié. Se cocho; amousso sa candèlo. Bigol, 1867. — Ere ben jouine encaro, avièn pa 'nca très an. Ma maire, dins soun lié, per lou mau aclapado Gèmissié que nonn-sai ; per nlo pregavian. Car l'ouro de sa mort èro déjà sounado, Gautier, iSBO. — Boun Diou ! coumo la som f.igio de moun perpil Quand, sur moun liey de sangio à la luts d'uno lampo. Entourai de romans qn'abioy touijour en campo, Legissioy Florian ou Ducray-Dumenil Jasmin, 1833. 855 — LIE Lièito, Il s. f. béarn. tâche, travail à faire, Jouncho, il séance de labourage. Lien, $. m, lion, animal. (Voir lioun.) Lièro, ». f. lierre grimpant, lierre des Lèdro, poètes, arbriss. de la fam. des Ara- Lèune, liacées, à fleurs jaunâtres et à baies noires, hedera hélix. (Voir èure, èune.) — Per me, n'aime mas quam In liera Que conrouno lou front soben ; (;hante loui bousquei, la bargèra Moui vers fan moun omuzomen. Foucaud, 1810. Lietto, S. f. layette, les langes et maillots pour un enfant nouveau-né , coffre en bois oij on les tient. Llègno, hièto, s. f. traîneau de montagne, caisse destinée au transport des pierres ou du fumier. Lieu, Tuèi, Ife, s. m. if, arbuste de la fam. des Conifères à feuillage persistant et à petites baies rouges. Taxus haccata. — Recuberto de pin, de mêle emé de lien Fouresl d'ome e de loup pnpiado. Gras, 187B. Lièiinie, | s. m. légume, semences destinées Legun, | à l'alimentation. — Herbes pota- gères, racines alimentaires, jar- dinage. — Aqui rouigaras plus de galeto monsido. Ni liéume mita crus, ni jamboun Irô mourfi ; S'as set, li bàuras plu tan pau d'algo pourrido, M'ounte auran dostrempa lei troué d'estocofl. Gélu, 18B2. Lieun, | arfr.loin, à grande distance, là-bas. Yeun, V. fr. léans , opposé à céans. Luen, hat. longe, Ital. lungi, Esp. lejos. — TënAs, l'autre matin, vous parle pas deliean. — Seguen de lieun se voulen plaire. — Maire lieuncho fat l'enfant bon. — S'en vai pu yeun que lou Missisipi. LIeiincliour, s. f. le lointain, au loin. Liuenchour, — Dins la lieunchour qu'alin clarèjo De féiun gabian voulasirèjo. Mistra' . Lieurar, v. a. v. l. livrer, céder. (Voir libra.) Lieiirèio, I s. f. livraie, présents de noces, hihrèio, || bijoux, ornements, noeuds de rubans. — Marques extérieures, plumage des oiseaux. (Voir libourèio, livrèio,) LIE — 856 LI6 — Té, Bonsoun, me digne, l'adusi la lieurôio, Uno crous de diaman em'an clavié d'argen. Emery, 1862. Lîey», V. a. béarn. faire glisser, rouler, traîner. (V'oir liègno.) LiflTa, V. a. castr. toucher, effleurer. I.ifTra, V. a. castr. convoiter, désirer. Lifre, adj. béarn. gras, dodu, potelé. — Que siès galharJo, rnoun amour, Agradanto e lifro touljour. Liga, V. a. lier, attacher. (Voir lia.) Lot. ligare. Gr. Xvyoa. — Ai men Je gaubi qu'un manobro Quand s'agis de ligaloufai. — Cau a pau garbo a lèu liga. Lf sa, V. a. faire déposer du limon, colma- ter , couvrirde boue. S. f. lien, branche d'osier ou de vigne, paille, tout ce qui sert à attacher, à serrer. Gr, Twym. adj. et subst. lieur, lieuse de gerbes, de sarments. s. m. ligament, cordon fibreux blanc jaunâtre; membranes, muscles, tendons qui lient et fixent certains organes et qui maintiennent surtout les os dans leurs jointures. Ital. legamento , Esp. liga- miento, du lat. ligamentum. ». f. alliance. — Ligue, union, confédération de plusieurs États. — ' Entente, complot, congrès, Ital. lega, Esp. liga. — Vivo lou rèi, vivo la ligo. adj. V. l. vassal, soumis, lié, engagé. Bass. lat. ligius, corrupt. de ligatus. Ital. ligio, AU. ledig, libre avec quoi, semblerait concorder la phrase quitte et lige. adj. liseur , qui lit beaucoup , par goût, pour son plaisir. Lisna, V, a. ligner, tracer des lignes paral- lèles sur un tronc de bois avant de le refendre. Enliga, Lîgadero, higaduro, hiaduro, Ligaire Ligarelo, Ligament Lioment, LiganHO, Ligo, hitge, Ligeire, Liseire, Lignado, Il s. f. lignée, suite, descendance, Linhada, || postérité. — Train de bois flottant sur une rivière. Ligneirar, v. a. couper du bois ou en ramasser. Ligneto, s. f. cordon de chanvre, paquets ou à fouets. ficelle à Ligno, s. f. ligne, trait, cordeau , fil qui porte un hameçon pour la pêche. — Ecriture, imprimé. Lat. linea de lineum, fil de lin. Liguoto, s. f. le linot ou linotte des Linot, vignes, oiseau de passage à bec Tarin, conique. — On recherche les mâles dont le chant est agréable même en captivité. Fringilla cannabina. — Oiseau qui aime les graines de lin ou de chanvre. — Carga lignoto, être gai, un peu gris. — 0 testo de linot ! ièu l'avlêi averli, Siès pas pus avança qu'avanl û'estra parli. Lignoii, s. m. ligneul, fil enduit de poix Lignot, pour coudre les peaux, le cuir. Lat. lineus, hneolus, fil de lin. — Me.laissarés dourmi la grasso matioado; Aïo que ses riche, vous fôn Pas leva tant matin per tira lonlignôu. Bigot, 1866. Ligo, s. f. lie de vin , limon , bourbe , himpo, dépôt, Angl. to lie , être couché. Lee, lie. s. f. lien, attache, corde, courroie. — Teni la ligolo, teni d'ament ; épier, surveiller, observer. Ligo, Ligolo, Lignolo, Ligo, Liguèto, Ligo-ligo, Légo-lègo, Ligueto, s. f. chevilière, ruban de fil. Cambo-ligo, jarretière. adv. et subst. envie, défi, pro- vocation, faire montre, faire venirl'eauàla bouche, allécher. — Dins ma vileto Li a de mourronn Blanc 0 negroun Que fan linguèto Mai crèi me ièu Bravo poule to. Cronsillat. Ligoiisiio, s. f. flamberge, rapière, rouil- larde. IJL 857 - IIM LIlu, j ». m. lilas commun, arbuste de la Linla, \ fam. des 01éacées,qui fleurit dans les premiers jours du printemps. L'écorce est tonique et fébrifuge. Syringa vulgarit. Lila de Perao, arbrisseau de la même fera, à feuilles plus allongées et dont la floraison est plus tardive. Syringa persica. Lini», V. a. travailler les métaux avec la lime. — Polir, corriger, châtier un ouvrage. Llnt«ç«d«, 1 s, f. fam. des escargots. — Limassado, 1 Fricassée, plat d'escargots en sauce. — Se dounaj sur la limassado N'aven pas per uno becado ; Fagaès pas l«i boufins trou gros. Germain, 1760. LiiiiMcb, I $. m. limaçon, non commun à Limas, tous les escargots dont on fait des Cagaraulo, bouillons mucilagineux ou que l'on mange après despréparations culinaires assez compliquées, — Hélice vigneronne ou des jardins. — Hélice némorale, etc. - Kl Il'u goosié duberl, aulant qu'un emboulaire l.oii coumplasen grapau lachei un cruah lan bèu, Uu'uno pauro limactio jntret dins soun cruvèu De tant que l'esfrayet.... Serre, 18S7. Liiiinrlioua, adj. baveux, gluant. Liiiiacié, s. m. vase ou caisse à jour dans lesquels on fait jeûner les escar- gots. Lliiaaço, Limasso, Limaus, Linialo, Limalho, s. f. limace, molusque visqueux rampant sans coquille qui se tient dans les lieux humides. Lat. Umax , Port, lesma , Ital. limaccia. du Gr. Ktif*K. Esp. limaza , s. f. particules métalliques déta- chées par la lime en travaillant les métaux. Lf nianclio, $. (. v. l. limon, boue. LluiMudo, s. f. gasc. armoire, placard. Planche, règle. — Aro qu'à louls lou cèn bous mm lo l'an lanl que eau, dins la liniando, Aro ((u'is p;is mes car le blat Hous cau refa ilau lems passai . St Salvy, 1826. LliiiMHrndo, ». f. psoralier bitumineux, Cabridouto, trèfle puant, pi. fam. des Grosso rudo. Légumineuses papiiionna- cées à fleurs bleuâtres. Pioraka bitumosa. LSninuco, Il s. f. chient-dent pieddepoule, Gramenai, pannche des prés, pi. fam. des Miliauco, \\ Graminées à épillets verdâtres. Panicum daclylon. — Plante assimilée aux limaces qui rava- gent les vignes. Lf niiijardo, | ». f. inule de Bretagne, inule AUbardo, \\ perce-pierre , plante des marais à fleurs jaunes. — Inula britannica. Liinbxrt, | ». m. lézard vert ocellé , petit Luzerl, || reptile saurien qui se réchauffe au soleil et qui s'engourdit en hiver. — Lacer la ocellata. — Bilineata. — Ren que d'avo senli lei piadds D'un gros li'iibert qu'avif^ sautai' Sus lei rens de sa inijcsiat. Houbaud, 1856. LliiiberS, | s. m. callionyme lyre, callion. Dragounèu, | Uragonneau, poisson de la Médi- terranée aux brillantes couleurs, où dominent le vert et le jaune. Callionymus dracunculus , lyra. Lltiiliert de iiiar, s. m. osmèresaure, pois- sou de la Méditerranée à corps allongé et à brillantes couleurs. Osmerus saurus. Lliiibèu, ». m. lambeau , morceau déchiré. Ltiuborou, Il ». m, ellébore blanc, verâlre, Alibor, varaire. Veratrum album, Varaire, | plante fam. des Colchicées à fleurs jaunes. Lliiieja, I V. a. et neuf, limer alternalive- Lima, ment. — Devenir gluant, vis- Limouneja, || queux. — Vider, dessécher un marais jusqu'à la vase. U. LIN — 860 — LIO — Vesc's .. ilii.s aquèa sa". iIc telo Il 'n superbe prouvesimcn De linge aiiiai iral)iliameii ! K loul aco béu es [icr èlo. Aubcrt. LiiiKe, Il adj. leste, enjoué, délié, grêle, Linde, || mince, blanc, clair, transparent. Angl. lean, Duct. I litgclro, «. f. lingère, qui a soin du linge ou qui en confectionne. lAngoi, I t. m. lingot métallique auquel on Lingoun, \ donne à la fonte une forme de grosse langue. — Ks luu corcaire ^u%a. — Lipm li pc dou drôle e li man de la Dho. ' — Lou porc de la granjo vcsino, /irribo talecan, se lipo e crido : holà ! Lipado, s. /".léchée, lippée, repas de sur- prise, coup de dent, volée. — Lou chin i'a donna sa lipado. Llfieso, Il s. f. huppe, joli oiseau de passage Pupu, Il à bec effilé, à huppe rousse et noire sur la tête, qui recherche les lieux humides et ombragés. Upupa epops. — Ces oiseaux se nourrissent de vers de scarabées, de frai de grenouilles qu'ils recherchent avec leur long bec. Rad. lip, bec. Li)ieji», V. a. lécher négligemment, dédai- gneusement. — Vôu trempa sonn monrronn dedins Lou lacb, qu'en lipi'jan bequello, Emé sa pichouno bouquello. iJaut, (8i3. Li|><>(, Liquet, adj. friand, gourmand. Gr, xiitfos. IJrelo, ». f. serpette à tailler ou à émonder. Lirgo, Coutelo, Coutelas, s. m. Iris germanique, flambe, Iris bleu, fris germanica, fam.des Iridées à fleurs bleu- violet. Lirfco Jitiiito, Coutelo de valat, Glaujol pudent, s. f. iris jaune, iris des marais, flambe bâtarde à racine vénéneuse ou émé- lique. Iris pseudo-acorus , même famille. Lirtin piidfiito, || s. f. iris fétide, glaïeul Glaujol pudent, \\ pa^ai. lus fatidissima. fam. des Iridées à fleurs d'un bleu grisâtre dans les haies et buissons. I.lri, Il ». m. lis blanc, plante bulbeuse à Yeli, i| fleurs blanches sur une haute tige. Ile, jj Esp. lirio, liai, giglio, Lat. lilium, lèry, i! Gr. Mifnv. LIR 862 — LIS — Sonn el blu se pourtet sus un liri 'spandit Al-lenent d'un rousié flouril Loa liri, bès lou cel fliromen relebavo Sous calicisdènèu embaumais de perfums. Mir, 1870. — Coumo le liri blanc parey de tout cousiat Per dessus le muguet e la mamoy nenelo. Goudouli. LIro, I s. f. instrument de musique à cordes Lyro, I qui n'est plus en usage, espèce de guitare , de <:ithare encore en usage en Orient. Gr. Xvf», Ital. lira. — Quand sus lou luth dou Troubadour E sus la francihoto liro Ta muso douçonien souspiro Lei douci peno de l'amour. Crousillat. — l'a que la lyro deis angi Que posque bente canta ; — Que sount devengus lei troubalr» Lei grand Bertrand, lei Cercamoun, Aquelei flame batailhaires Qu'avien la lyro e l'armo au poun î Granier, 1852. Llroun, i. m. ver de la viande, annelide. — Loir. — Gros rat à queue velue. LIroun-lireto, s. f. refrain de chanson, bagatelles, niaiseries. Gr. x^oî, niaiserie. Lis, art. plur. les. Ado. près. (Voir les, lex.) — Passa lis, passer sans rien dire. Lia, adj. uni, poli, luisant, lisse. (Voir Lise, Il lisquet. )Esp.liso, Port. lizo, Ital. liscio. Gr. Xirrof, uni. — Avié passa de lis eu virant lou cantonn. — Veiras plus reveni li roso, E toun front lise, ti ganto roso, Uello, dous cops flounraii pas. Tavan, 1860. — ilanjas uno soupo lito , sans légumes. Liait, H V. n. et act. glisser, couler, rouler, Lieya, || traîner, tirasser. Liaadou, s. m. lissoir, outil à lisser. Liaeo, s. f. tranche mince de pain ou de gâteau. (Voir lesco.) — Drageios, berlengols, amenlous, afain, s. m. lopin, morceau, bande, por- tion de terre, de pré. Gr. Xom;, écorce, bande. Lou|io, s. f. loupe, tumeur indolente, Lupi, I enkislée. — Excroissance ligneuse qui vient sur le tronc de cer- tains arbres. — Verre double- ment convexe qui grossit les objets. Esp. lupia. Loitril, adj. lourd, pesant, lent, grossier, malhabile. — Laid, sale. Gr. f-.tfSii, lourdeau. îtal. lordo, sale. — L'nmi, quoique lourd, siés pas mut, ' .M'esperabe à loun cop de balo. — A paraulos loardos, aurelhos sourdes. Loiicditrié, $. f. lourderic, grossièreté. Fr. cent, lourdene. adj. et subst. lourdeau, stupide, idiot, maladroit , ganache, sale. l.oiirdiiH, Doti, Loiirileja, Il v. a. et neul. salir, souiller. — Aureza, | Uriner, embréner. Ital. lor- dare, pisser. — Avié lourdcja diiis soun lech. I.oiirdiite, | s. m. pesanteur, vertige, tour- Roudige, || nemenl de tête. Fr. cent.lour- dine. LOU Lourdizo, s. f. ordure, souillure. — 868 — Loiirië , haurié, s. m. laurier commun, laurier sauce. (Voir laurel). Ital. lauro, Port, loureiro, Esp. laurel. — Aco's le prnmié Iret guerrié. Que le courounel de lourié, D'aquel que rodo à la cousino. Loiiriôii, Figo l'auriou, Louriitaii, Lingoumbau, s. m. le Loriot d'Europe, oiseau de passage d'automne, couleurd'or. — Oriolus galbula. s. m, homard, grosse écrevisse de mer armée de fortes pin- ces. Lôuroiin, s. m. ruisseau, rigole. (Voir /au- roun.) LoiiB, I art. plur. les, fém. las. Lous uns, Leis, Il las autros. — Biurols cncasenials coumo sount lous aucels. Dins UDO gabio pla daurado. Mir. LtSustniiH, s. f. p/«r. lazagne, pâte dure Laurans, | faite avec de la farine et des œufs dont sont très-friands les habitants des Basses-Alpes et qu'ils appellent aussi rayolo oh pâte royale. Lolita, V, a. partager, lotir, faire des lots, des portions. — Faire louta, mettre quelque chose en loterie. Rad. lot, portion. Loutarié, s. f. loterie, jeu de hasard où les lots sont tirés au sort. Ital. lotto. — Lou marijge es uno loularié — Tout segucl sans fripounarié Car sa faguel per loularié. Loulouii, s. m. alliage de cuivre et de zinc, 30 pour 0|o de ce dernier métal, ce qui l'a fait appeler cuivre jaune. Angl. latlen , Esp. laton, Ital. ottone. LousBR, V. a. louer, louanger. (Voir lausa) Louz«ro,g. /*. Lozère, mont. (Voir lauzèro.) Lue, n rad. de lux lumière, éclat, feu. Lus, y Gr, ^•JXJ), aube. Liiea, Lua, LUC V. a. et neut. luire, briller, allumer. — Lorgner, guetter. (Voir aluca.) Lucas H novi dins un calre Coumo babihon calignaire, Coumo se rison, douçamen. Lueado, s. f. lueur, éclaircie, rayon de soleil. — Petite flambée. Lueaire, Il adj. et subst. qui lorgne, qui Relucaire, Il guette, surveillant. liHcainbro, | s. f. ver luisant, lampyre Luca-crambo, nocturne, coléoptère , fam. Luzèto, Il des Mélacodermes dont la femelle projette une lueur phos- phorescente. Lampyris splen- dida. — La luciole d'Italie, lam- pyris nocliluca, est une mouche ailée phosphorescente qui abonde dans la campagne, pendant les belles nuits du printemps. Lucarno, fl s. f. ouverture pratiquée sur Lucano, un toit, trou, œil de bœuf. Rad. lue, AU, luke, écoutille. Lncha, v. n. lutter, s'exercer à la lutte. Lutta, — Combattre, résister. Ital. lot- tare. — Un jour, Estève emé Nourat Luchavon dedins un gara Qu'ei loucanl nosio caiteirado. Aatheman, 18B6. Liieliaire, s. m. lutteur. Lat. luctator. Luclie Lusc, E,i>clt4(, Liché, adj. gasc. louche, qui a les yeux tournés. s. m. pelle ou bêche de jardinier, dont on se sert sur les terrains oii l'on ne peut pas faire manœu- vrer la charrue. Luehet», v. a. bêcher un champ ou un jardin, remuer la terre, la cou- per par bandes, par lauches. Lueho, s. f. lutte, combat, conflit, jeu des lutteurs. — Aven la lucho, aven la targo, . . Luvi, V. «. luire, briller, éclairer. Liician, adj. ein.prop. brillant, Lucien. LUC — 869 Lueiii de ninr, s. m. cofegone marénule, poisson de mer à chair blanche et de très-bon goût. Lurre, Gazan, s. m. petit profit, intérêt, bénéfice. — Un avaras, un bramo-fam N'aguont d'amour que per Ion lacrs, V6u pas aguilre forço enfant De pôude mauja tro de sucre. Lucre, s. m. gros-bec sizerin , petite Anjouvin, linotte. FringUla linaria. (Voir Tarin, \ linol, oiseau de passage d'hiver.) — Don lucre d'or e don renanbi Imilavo de luen lou canta dindoulet. — Que moun pichoun lucre es poulil ! Seis ueilh soun rampli de malici, Counio a l'or couquin, cslourdit. De lou veire fan moun delici. H. Rolland, 1882. Lue«lt, II s. m. lieu, place, endroit. (Voir Lioc, Il loc.) Syn. logo, liogo, luègo. — Culi H luegos, ramasser les tas. — Ço que fai que lou mounde, en luègo d'avança, M'ounte s'cs aplanla, semble qu'à prés racine. — Aurias fura pertout, dcdins cado carrieiro Même dins cade oustau ; vous sérias desgonsia Dejamai veire en luech tan réqnislo bèulà. Feraud, 18S8. Luen, I adj. loin, éloigné, à grande dis- Luencho, \ tance. (Voir iuèn, len, Ihont). — Anen à sa bastido qn'éro lueneho. — Aussi, souvenii-fés, au tems de uia jouvenço, Sièu, coumo aquèu pijoun, parti de ma Provenço. Per ana courre luen, e veire de pais, Mai, lonrnavi toujonr emé joio à monn nis. Bourrelly, 1867. Luenehour, s. f. éloignement, absence, distance. — M'arribo, quand lou soul^u dardaio de veire fumeja lis aigo à set lego de luenehour ; li vèse que lou soulèu li tiro e lis acalouris. Mistral. Lnerno, Il 5. f. lueur, petit éclat. — Ver Luserno, \\ luisant, luciole. (Voir lucambro.J Luètenent, Il s. m. lieutenant, officier qui Lioctenent, || remplace le capitaine. Esp. lugartenienle, Ital. loco- tenente. LuKar, Lugran, Lugano, LUM s. m. et fém. lumière, clarté, lune, astre. — Vénus, l'une des planè- tes de notre système, la plus bril- lante. Gr. x«A:»»f. L'estèlodou pasire, lou lugra. — 0 Mar, de lei bouco sereno Gantes en poulounant l'aréno, Belrasent la lugano pleno Dins toun amisladous mirau. Krisel, 1874. LuRrejR, Lugri, V. m. briller, luire, étinceler. Gr. Kvxnvu, briller. La belo que bouidra ma lelo Lugrejara coum'uno istélo, Que pel trabC's de'l'ayre trum Fa tnosiros de soun brabe lum. Goudouli, 1634. LuBcès, Lugan, Lu go, î. f, fente, entaille, rainure s. m. les étoiles, en général les plus brillantes. — Les yeux. V.\tm, s. m. lumière, fluide subtil perçu Lume, par les yeux. — Bougie, chandelle, Lm», lampe. Lat. lumen, Esp. lutnbre, Ital. lume. — Un Inm de mai puléu qu'un plat de mens. — Di> sous mourliés s'escapo tan de fum Que dan soulel enuevoulis Ion lum. — Lou lum fazio marrido mino. V6u lou mouca... l'aaousso nel. Floret. • - Sonn fron ié suzo... es do voulnr, Vite atubo souri lun, se levo e fai lou fur. Bigot. Lunieiioun, s. m. petite lueur, p&le flam- beau, veilleuse. liuniero, Limérù, s, m. corruption de numéro, comme mémérô. Liintet, Il s. tn. allumettes, mèche, amorce, Luquet, \\ petite bougie. Luniièro, s. f. lumière, clarté, intelligence, éclaircissement, indice, rensei- gnement, trou par lequel le feu se communique dans le canon des armes à feu. Bass. lat. lumi- naria, Esp. lumhre. LumiitBiIo, ». f. flambée, grande lueur. Luniinari, s. m. luminaire, flambeau, cierge, lampe. LUN — 870 Liin, Il s. m. lundi, abrév. de dilus, dilm. Lus, Il — Lus, mar, mècre, jôu, vendre, s!Ae, mérgue. Lima, V. a. gasc. considérer, regarder avec persistance. Luna, Lunat, adj, prédestiné, lunatique, sous l'influence de la lune , de bonne lune, cheval marqué au front d'une tâche blanche. Fr. centr. lunaud. Mai, la flourelo ben lunado Elo péris ni lard ni lèu ; Es la perlolo de l'annado Es l'amigucMQ don soulèu. Crousillat, 1860. — Jouncho ben lunado, tra- vail bien commencé. Quand Diano, per soun mignoun. Entre can i; loup, sus la bruno, Enfuslel soun habit de luno. Germain, 1760. Liiiinr, Lunatic, adj. lunatique, chimérique, capri- cieux , fantasque , extravagant , changeant. Liinarl, s. m. lunaire, almanacb. Ltitielelie, s. m. et fém. gasc. gros-bec, Luneisso, linotte , oiseau chanteur de Lunoto, passage au printemps et en aulon)ne. Fringilla cannabina. — Noun y a lune'iche ni nielhcnga Cardino, arroussigiiol que tenga . d'AsIfos. Liinetaire, s. m. marchand de lunettes, opticien ambulant. Luneto, s. f. verre arrondi, miroir rond. — Plur. verres enchâssés dans une monture pour rectifier la vue. — Instrument composé de plusieurs verres pour grossir ou pour rapprocher. — Escalo, ccrco, aganlo la luneto, Lou lelesi^opo es dret sus sa taulclo. — Holà ! fagué 'n aussan si lunelo à soun fron, E vesen lou Danquié... Diou vous lou dono bon, Vesin ; Mai, quant' auro vous nièiio ? .. Pigot, 1867. Liino, s. f. lune, satellite de la terre et qui réclaire la nuit. Lat. luna, syn- cope, de lucina, lucere, briller. LUR — Vin de luno fait avec les rai- sins maraudes pendant la nuit. Vejo coumo la luno es claro, Soulo la trAio do l'ouslau Vene embé iéu t'assela 'n pau, Bigot. — Levo te Iéu. fai clar de luno : Flour di Calanc, escouto-me. Ai ! la bono fourluno Que Jésu siégue na ! Au coucha de la luno L'ange nous a souna. Sabolj-. — Que siasque vielhoo jouino, amagado, o salhento, A toulo obro la Luno es mai qu'endifferento. Ijiaiio-ratnpano, Erbo rougnero. Liiiita, Ougne, Liiqiiet, Luquèto, Brouquelos s. f. aunée, hélénine, inule , pi. fam. des Composées à racine Ionique et excitante. Inula helenium. V. a. oindre, enduire, empreindre, parer , fleurir , mouiller. (Voir ougne, tom. onher.) Ital. ugnere, Lat. ungere. Oh ! que faziô tinda mous hors aquèlo damo ! Lous luntabo de mel, per nous bien attendri. Jasmin, 1840. — D'esprit e de razo;i lunlabo tant sous mots Que sa paraulo ensourcitbabo. Al miey des castagnes lunlats per la rousado. S. m. et fém. allumette en che- nevis trempée dans le soufre, bois de pin refendu et soufré dont on se servait avant l'inven- tion des allumettes chimiques. — Que fa sens eseo, sens luquet ? Per pas reveilha l'ouslalado ; Liiii»etaire, s. m. marchand d'allumettes. Liiqueloii, Il ». m. loquet de porte, clin- Sisclet, i chelte à mentonnet, espèce de fermeture simple et primi- tive , lame de bois. (Voir lue, luquet.) Lupi, s. f. loupe, tumeur, kiste. {^okloupoj. Lupi, I s- A muflier à grandes fleurs, Tetarelo, || (Voir gulo de lou, panloufleto). Lnr, s. /".et fém. bas Zi'm. grosse bête, Luro, animal , fainéant. ~ Mannequin , Lurro, leurre, appât, ruse, bourde. Angl. lure, V. f. loire, leurre, Ital. ligoro. LUR 871 — LUS A (l'autrei, dit lou pay, 'na coanta qnello luro. Car couneisso iro ben lour jor amai lour luro, E save jusqu'au pounl ount lour bol ounour duro. R. Grivel, 1866. Lurat, Luroun, adj. rusé, adroit, fin, grivois, bon vivant. — Bail ! nous planguen jamai iIr trop de moudesllo, Laissi^n fal'envejous, lou lural e l'ardit, Lou juge qu'es uinoun, à la lï lous casiio, E lou que fai lou bè ts sempre benesit. J. Sans, 1878. Liirso, s. f. entaille, rainure. (Voir lugo). Liiri, s. f. loutre d'Europe, quadrupède Luyo, amphibie à doigts palmés qui se nourrit de poissons. Mustela lutra, (Voir louiro). ■ — Apercevias li bruno li:yo Barrula dins la founzuur bluyo, .\ la pesco dl peis, di bèu peis argentan. Mistral. Lurio, s. f. hardiesse, fierté, audace, mine. — Lou vieiîhas n'es lan fier, sa lurio iii counven. Es fier de soun fibôu qu'entre mans leo la Iraio. Laoglade. iiiirra, v. a, tromper, leurrer, ruser. Lus, I ». /". lumière, splendeur, rayon, éclat, LwOT, I bougie, lampe. Esp. luz, liai, luce, lume. (Voir luts). — Mai, lencn l'iuè dubert autant que la mémento. Vers lou libre aveni, lus que toujoar aumeoto. Mistral. Lune, Il adj. louche, qui regarde de tra- Lusquet, \\ vers. Lat. lu. eus , liai, losco , Esp. lusco. LuMi'a, V. n. loucher, avoir la vue basse. Luiteja, V. n. luire, briller, scintiller. — Vé, coumo briho la mounlagno, E lou pradûun, e la barragno ! Coumo lusèjo sus lei flous L'eigagno ! Crousillat, 1860. LuHent, adj. luisant, bri'.'.ant, éclatant. — Aquel sùro, enirainal dins de crambos luzenlos. Me troubéri selat entre de grans Moussas. Jasmin. Liioerno, jj s. f. luzerne cultivée, fam. des huzerno, || Papilionnacéps. Medicago saliva. Cultivée dans les pays chauds pour former des prairies tempo- raires. LuHert, Luserp, Liizèto, Lusenleno, Lusèto, s. m. lézard vert, reptile saurien à quatre pattes et cinq doigts qui s'engourdit en hiver. (Voir lelrou.) Syn. lezerl, hzerl. s. f. ver luisant, luciole. (Voir luca-crambo). — Dins un jardin uno lusèlo Urihavo coumo uno vihèto, L'esclat n'èro pas grand, n'iinporto, suffisié l'er faire lume à tout un fourniguié. Que couni'un astre l'admiravo. Morel, 1826. — Lusèto poulideto Preslû me toun lun. r.uffi, Il V. n. luire, briller, réfléchir la Luzir, Il lumière. Esp. lucir. liai, lucere, Rad. lux. — L'on vesiélusilis iue' di lou, — Coumo d'argen d'autros lusisson Ou de l'ordel sourel fosso autros se tapisson. Uarlhès, 1872. — Uno auro a boufa sur moun amo. De sabre an lusi davan iéu ; Ai vist dardaieja 'no flamo E raja de bro de sang vièu. Garcin, 18bO. — Vesi lusir alm un lume favourable M'assoustiTan dins quauque jas. — Despièi la leslo ei peJ lu-ies coumo un mirau. — Lou ciel n'a que de cruns, nado estelo luzis. Lusoiir, Luzour, s. f. lueur, brillant, éclat, lustre. — Apparence, apparition, clarté. Lu««i, s. m. amraodyte argenté, petit pois- son de la Méditerranée. LuRHi, s. m. luxe, magnificence, somptuosité. — Abondance, profusion. — Parure, décoration. Lat. luxus. — Un p»u d'ordre dins toun ousiau ; As pas besoun de tant de lussi. Bourrelly. — Les autres cops Auriais marcha embé d'esclops. Arc bous cal forço coumpagno E lou lussi d'un grand d'Espagno. Lustra, v. a, lustrer, unir , polir, repasser. Lat. luslrare. Lustre, s. m. lustre, apprêt, brillant, éclat. — Chandeliers en cristal ou en métal brillant suspendus au milieu d'une salle. LUS — 872 — LUZ Lustre, s. m. époque de roulement, période de cinq ans. — Purification , sacrifice. — Daichals Jir'as papiés, bous Iroublfis pas jamai ; Biourèi qualque luslre i)e mai Se sabbi pren '1 lems couiiio Dious bous l'emboyo. Ab. Nerie, 1824. Iji;8(rino, s. f. droguet de soie calandre et luisant. — Toile de coton en couleur lustrée et gommée. Liitttro, s. f. huître comestible. Lai. ostrea. Ital. ostrica, — Tiri de la lerro, Irufos au pebre De l'ayre parrats, de la mar lustros r\jil tn/% nicliiîcuc a ri/>iitat roc Del foc pastisses e poutatges Goudouli. Luth, s. m. antique instrument de musique. ItaX. liuto. Port, alaude. — Ei noço de la Casielano Soun luth engalanla de flours Disié, nouo la lei soubeirano Que deis astre reglo lou cours , Morel. Lutin, Gripé, Lutrat, Lurrat, — N S. m. et adj. petit démon, mali- cieux. — Esprit follet. — Enfant vif et turbulent, éveillé. Angl. Utile. adj. rusé, luré, leurré, fin matois, défiant. a de tout crèis, de tout lerraire, Dcspiél lou lutral cabussôu. Que se trufo tant dou cassaire, Jusqu'au gdbiaii voulastrejaire. Que semblo jamai touca '1 s6a. Langlade, 1872. Lutrin, s. m. pupitre d'église. — Agué proun de toupet per se mettre au lutrin. Lutrino, s. f. dissipation, folie, festival. Luts, Il s. f. lueur, rayon, éclat, lumière, Lu», clarté. — Bougie, lampe. Lux, I — Mes s'èlo m'oublido, A pèno auras bis Ma bito escantido, Luts del Paradis. Jasmin. — Parel al parpalhol boulatge Que sur la luts ben se jeta. Al tour del goufre biroulabi. Lutta, V. n. lutter. (Voir lucha.) Ltizèuo, Il s. f. alêne, poinçon courbe des Lezèno, | cordonniers. (Voir alzèno.) — Te vei sul tabouret, retto coum'uno espigo Am' sa bounelo o soun vaiitau, La luzèno à la palo uno grosso aounino Que li travalbo un escarpin. Floret. Luxer, 5. m. lézard vert, petit reptile sau- rien. Lacerta viridus. (Voir letrou.) — Nou n'en veiren fugi la ser Lou gropai nimai lou luzer. Foucand. Luxer d'aigo, Talabrew, s. m. salamandre com- mune. Lacerta salaman- dra maculata, que l'on trouve dans les ruisseaux ou les fossés des pays chauds, en Provence, en Espagne, en Algérie, etc. Luzer d'aigo, Salamandro, s. m. salamandre à queue plate, salamandre ponc- tuée, salamandre palmipède que l'on trouve aussi dans les mares, les fossés et les fontaines. Liizerno, n s. f. luzerne cultivée pour four- Lauzerto, rage à longue racine pivotante. Medicagt) sativa. Herba medica. plante originaire de la Médie. Luzèto, ». f. ver luisant. (Voir lusenteno)- — Luette, l'hoir nigoukto, liboU' letQ.) Luzi, V. n. luire, briller, réfléchir la lumière. (Voir lusi). — Avien, sus un mouloun de païo Vis d'asus la banco Frtmissio, dejoust lou coulel. MIr, 1870. Masinnn, s. m. ver à soie, une des transfor- mations du bombyx du mûrier , qui se nourrit des feuilles de cet arbre, qui les dévore avec avi- dité, et qui produit de la soie en devenant chrysalide. — là mi magnan, qu'es pas de créire, Coumo soun béu ! venés 11 veire. Mnsiinnarié, Il s. f. magnanerie, atelier Magnngnèiro, |) garni de claies et chauffé où l'on élève les vers à soie. MagiiHiinrelo, s. f. ouvrière qui ra- Uagnandièiro, masse la feuille des mû- riers pour la nourriture des vers à soie. - • En desfuiant vosli vcrguélo Canlas. canlas, magnanarùlo ! Mnsnnniv, Magnassiè, s. m. chef-ouvrier qui est chargé de conduire l'éduca- tion des vers à soie pour en obtenir la plus grande quantité de cocons possible. Masiiar, v. a. manger, dévorer. Lai. manducare, Ital. mangiare. ■ -. Cbasquc magnan gito soun boni. Mneiicirnl, || s. m. manche du fléau à Manairat, Il battre le blé, poignée qu'on lient dans la main. Magiièiretos , s. f. plur. gentillesses , caresses. Magnèirw, s. f. manière, façon, coutume, goût, tour de main. Lat. manus. IVIaftitotiii, adj. et n. prop. doux, mignon, délicat. Alneot, I s. m. argent caché, jietit trésor, Esquipot, I réserve. — Vilain singe , figure grotesque. {\ oir amaga.) Rad. mag, cachette. — Que gardan dins nosire magot Pcr lou besoun, uno ressourco, E qu'abcn mai diiis lou pelhol Que noslres ornes dins lur bour=o. Mnjcoialeii, adj. héarn. souffreteux, amaigri. Magrinl, Magrestin, adj. maigre, étique, efflanqué. — Las rossos de mesire Crislôu M igrialos à faire p6ii Sabon pas ouni'us la civado. — Lou corp tout magrestin, fiblat per la langu'no. Malici-fja, V. n. héarn. jurer, prolester, promettre. MAH 878 MAI Mahojo, I s. f. béarn. fraise, fruits da Majofo, Il fraisier commun. Frajarta uesca. (Voir majoufo.) Malioun, adj. doré, jaune brique. — Un poul mahouD l'acouroulaljo. Malioiina, v. a. carreler, paver avec des briques. Mikhous, Mavouns, s, m. plur. briquos cuites pour pavés ou pour construction de murs, de fourneaux, etj. Mai, May, adj. plus, davantage. — Mais, conj. Lat. magis, Esp. mas, lo mas. — Aro dis loa jouvenl, amis, vous vau canla De mi cansoan la mai que bellu. Brunel, 18b9. — Mai, quand lou jour vengué far lume a la countrado, Se reveiihet subran, perse mettre en camiu. Caillât. — Mai, niaugrà ia tempesto, eu'.ei.dièi un brut d'alo, Estoanadoj en tramblant, rcculèri d'abord. Rolland. M May î, I s. m. Mai, le cir I, I l'année. — Arbre inquième mois de de Mai, mât de cocagne. Esp. mayo , Ital. maggio , Lat. mains. — Picholo plèiijo de Mai Fai lou lauraire gai. — Tems de Mai fai e desfai. — Mariage de Mai noun es de durado. — Au mes de mai qiiito ce que te plai. — Lou printems aimo tant U roso Que s'abibo de sa coulour ; Quand Ion mes dd Mai nous arroso Plôu pas que per aquèlo flour. AubMiel, 1826i Mai-qiie-niai, adv. le plus possible, avec excès. — Li chato eron reviscoulado Galoïo e genlo mai-que-niai. Maia, Il v. n. s'enfuir, s'échapper, passer Giha, Il par maille comme les petits poissons. Main, v. a. joncher de verdure, couvrir le Maya, y sol de fleurs au mois de mai. Maiodo, s. /. béarn. jonchée de fleurs oU de verdure. Maienc, aâj. du mois de mai, la seconde coupe de luzerne. — Quand, Iranquile, asséla sur l'erbeto maienco, Faren redire ei baus la Muso maianenco Sarié certo per lèu bonur di^ Paradis. Ciou^illat, 186^. Maièt», Malheto, s. f. petit anneau dans lequel on passe le crochet d'une agrafe. Maigre, || ad), maigre, sec. — Léger, futile, Magre, || Lat. macer, Esp. magro. — Bon maigre lou matin, mai lou soir fasié gras. — Lou maigre demando de que se nourris lou gras. — La fré lei rendié pas ni maigre ni malau. adj. un peu maigre, mai- grelet. Maisriiicl, Magrou^, — Magre, menul, mes nourrit de boun ley Tan grandissioy coumo lou fil d'un Rey. Jismin, 1828. Magroii, I S. f. maigreur, exiguïté, manque Magriéro, d'ampleur. Alaîla, V. a. frapper, écraser le lin ou le Mailha, chanvre avec un maillet. Mailhiie, ». m. béarn. masse, émotloir. Maina, 1 Se maîna, V. a. et rec. mener, diriger, con- duire. — Abaisser, lâcher, mal- traiter , abuser. — Se mêler, s'occuper, s'aviser. (Voir mena.) Lat. minare. Esp. menear. — De fèt, davant lou plazé de la taulo. Tout autre dèu maina soun pavihonn. Florel, 18S6. Aquel n'a pas lou mau de tant de miechs-savens. Que fan del litclieslant la plejo c lou bel tems ; Ou que dal cabinet, sans couneisse l'araire Se mainou de douna de litsous al bouriaire. Peyrot, 1778. V. a. ménager, épargner, économiser, préparer. Mainaeheja, Meinaja, — Vouliô mamacheja la cabro e lou caulel. Mnîiiadié, Meinadié, .^lainado, Maynado, s. m. et n. prop. père de famille , propriétaire d'une ferme, laboureur. Bass. lat. masnadérius, pos- sesseur de troupeaux. I s. f. téarn. jeune fille. — Petits I enfants. — Ménage, famille, maison. MAI .Malnagièro, j s. f. ménagère, la femme Meinagèiro, \ qui dirige un ménage, une famille, économe. Bass. lat. mansio, maison. — La mainagi ro Am' la chambrièiro, A rendre sours Cridon secours. Mainnti^e, l( ». m. béarn. enfant. — Léger, Maynalge, j sans expérience, jeune garçon. Mainat, || Bass. lat. masnalicum, qui est de la maison. — Un mainaijou dira dessuilo qu'nn trabal Ou J;il lèu ou dal mèu, mai bal. Mir. S. f. la vierge de mai. Maie, déesse I II du mois de mai, du renouveau, de la nature productive. Le l*r mai on faisait à Rome des sacrifices à la bonne déesse Maia, représentant la nature fé- conde, la mère universelle. Gomme continuation des an- ciennes cérémonies païennes , on consacra le mois de mai à Marie, et on donnait naguère le nom de Maia à marida à des jeunes filles nubiles, parées et attifées, que l'on plaçait à l'en- coignure de certaines rues, ou sur une table et pour lesquelles on demandait aux passants une légère rétribution. Gr. fixix, nourrice, nubile. — \és, crese pas, ièu que vous parle, Crcse pas qua veguès jamai Maio tant bello en mes de Mai, Plus bello chalo en vilo d'Arle. Ruumanille, 1866. — Quani ven lou mes ensouleia, Lei fihelo de la Prouvcnço Fan revièuda la souvenenço De la divesso Maia. Emè lei flous deis our'oulaio Trenon de roJonlent capèu K pièi n'en courounon lei peu De la plus bello qu'es la Maio. Gaut, 1862. S. f. maille, boucle, anneau à tricot ou en filet par la répétition desquels on obtient des tissus élastiques plus ou moins serrés. — Les anneaux d'une chaîne. — 879 ~ MAI — Sur leis banos m'endreissani, E senso carello ni aiailho, D'eiri lou prouiiiié .«ourtirai, E pièi d'amount te saiarai. Leydet, 1880. — l'aven au.«si la mei.udaio Das peissous qvie soun pas de maio En aigo basso, ou ben quand plôa. Mniorco, s. f. et nom de lieu, Majorque Maiorgo, une des Baléares, se dit des oranges qui en proviennent. Esp. mallorca. — Lou basljraen ven d^ Maiorco Emé d'arange un cargamen. — E gtis de clialo aqui per garda si maiocco. Maioriiien, ado. v. l. surtout, principale- ment. s. m. ce qui contient un germe Maioii, Majôu, reproducteur , jaune d'œuf. — Crossette de sarment avec raci- nes, mailleton. Maîoii, s. m. langes, maillot. — Pantalon Malhol, collant des danseurs. Maioiita, t;. a. emmailloter un enfant, chan- ger les langes. Mai|»o-nioune ville. Esclap, i&7i. — Uno bilo, aulies cols, fièro se palayzabo Al pé d'un grand roc que cauniabo ; Aquel roc un jour s'aluquét, E débat uno mer de brazo, Que dumpey l'osioufo e l'escrazo, La bilo d'or s'abalisquet. Jasmin, 18i8. iVIara, v. n. pousser, taller, grossir. — Pres- ser, serrer, fouler. Marabilhat, adj. émerveillé, étonné. — Moun uel marabilhat admiro lous deslours D'un rajol qu'onn couneis d'autro lei que sa pento, Tanlostal tour d'un roc bcsiadomen serpenlo, Tanlost en murmuren quilo soun leit nalal, S'elanço e s'espandis en napo de cristal. Peyrot, 1780. Maraiiiagno, Malamagno, s. f. discorde, querelle, grabuge, fléau, calamité. Marnn, adj. et subst. infortuné, excom- Marrano, munie. — En Espagne juif ou arabe converti. — Fourbe, voleur. — . grognon, bourru. — Aro loutvai à la marrano. Aven perdu la bono graiio, Emé forço magnan auren gés de coucoun. Crousillat. Marano, Marero, s. f. vermine, maladie, pourri- ture.— Guignon, marasme, débi- lité. — Marchans d'enguent e de proucès Marchans de vin, marclians de granos, E de-que sabo mai !... maranos ! Oroco-sôus toutes tant que ses. Marsan. narandejn, r. a. piller, fourrager, s'écarter pour voler. Maraiidiso, s. f. espièglerie, polissonnerie, friponnerie, dégât, pillage. Naraudo, s. f. pillage, extorsion, dépré- dation. — Sus la pitance fresco e caudo, Dins aquelo sanio maraude. Las dents fasicn un tel fracas Que s'ausissié de Carpenlras. Favre. Alarbioii, Il interj. jurement déguisé, par Mardiou, || Dieu, Dieu contraire. — Mes, marbiou, s'acô se dis, Te pregarai de me dire, D'oanle vcn qu'à mous vesis Que soun touii de couquis Sans vergougno on te vei rire. A, Tandon, 1?10. Alarbrarié, s. f. revêtement en marbre. — Jamai jlus bello bouèsarii5. Ni tan requislo marbrarié, A l'admiracioun invite. Marbre, s. f. pierre très-dure. (Voir mahre.) — Siès sourdo, frejo cenmo roco Amai saches coussi m'enfioco. Quand le vese veni, toun sen do marbre blanc. Marea, v. a. marquer, timbrer, imprimer, distinguer par une empreinte, inscrire, déterminer. Ital. marcare, Esp. marcar. — Agucn jamai de counlesle Dij proucés ni de bateslo. Ni mai de papié marcat. Car savès que lis avoucat Se fan sèmpre la part dou cat. Dumas, 18S5. — Lou nègre ciel marcavo longe plutio . Marcaire, s. m,, marqueur, estampilleur. Itf arcandcja, Marcandaira, V. a. discuter les prix , débattre les conditions d'un marché, hésiter. — Qu'eiçô bous aprengue à jamai marcandeja lou iraval di bons oubriés. — Lous uns marcandejen, Tripolon, palpejon, Biùus, bacos, bedels. — Cau trop marcandeje, mai pago. MAR - 894 — MAR — Ma nostr'ome fugné sot Quan li vegué la Margot. E disse to' qaelo eiJeutatlo : Escuzd, vai, l'ai ma cridado Per m'eida charja moun fagot. AlarKOuli, s. m. boue, lie, gâcbis, bourbier. — Glue, mauvais ragoût. — Bruit, murmure. — . . . sei cambelo embrenado. De la pego dôu margouli Podon plus se despecouli. Morel, 1828. AlarKOiiIia, v. a. tremper dans l'eau, salir, barboter, patauger. Margoulièro, s. f. mare aux grenouilles. Fr. cetitr. margoille. Margoulin, adj. et subst. piètre, gueux, pauvre diable. — Mauvais ou- vrier, petit marchand. — l!no lengo de chin, un parauli brutaa. Que, ren qu'en lou parlan .sias coundamnats d'avanço Coumo de margoulins, pas dignes de la Franco. Martelly, Margoiilo, s. f. cincle plongeur, merle Margousso, d'eau. Cinclus aquaticus, cet Aigassié, oiseau brun et gris à poitrine blanche, se tient dans les ruis- seaux des montagnes, au milieu des petites cascades des torrents, ou sur les pierres glissantes d'oîi il plonge incessamment, pour chercher au fond de l'eau les insectes dont il se nourrit ; il y a plaisir à le voir se jouer dans les cascatelles ou remonter le courant, ou enfin prendre son vol rapide et saccadé lorsqu'il craint quelque danger. MarjeousHeR, Il s. m. plur. chicorée sau- Margoussis, {| vage, chondrille, plante des bonis des fossés. (Voir cicourèio de la broco, garcirous.) Margouton, Margot, n. prop. dimin. de margot, Marguerite. — Au bos Margoutoun vai soulelo, E m'entend pas ; La picholo fouleto Ris de ma cansouneto, E de ièg vôn pas faire cas. Avés eici Margot la gento doumeizello Qu'emé sei dous marit resté toujours pieucello. Margue, s, m. manche d'outil. — Un bouscatié dins la fourest, an pargne, De sa destrau avié toumpu Ion margue. Marguilharié, s. f. corps des marguil- liers d'une paroisse, confrérie, trésorerie. Margiiillié, Marguihé, s. m, administrateur du tem- porel d'une paroisse, tréso- rier, fabricien. — Madnro avant lou tems, ma testo que vies blanco, A glena cauqui grans dedins chasque garai : Miès que lou marguilhé que ronnflo sus sa banco Ai ben triha de grame ei sermoun dôu curât. Gelu, 1852. Mari, | s. m. mari , conjoint , uni à une Marit, femme par mariage. Esp. marido, liai, marito. — Cau a bon maril sus soun visage hou porto escrit. Mariage, Maridage, s. m. union d'un homme et d'une femme par le lien con- jugal, réunion, conjonction. — Noces. — Lou mariage es uno pento Que filu descendre émo l'amour, Alor es douç.o, e lou vouïage Pôu se faire sonso dangié ; Mai se iés pas, garo lou viage ! S'esvalira dins lou bourbié. Glaup, 1850. — Don vesiii saralhié ven lou J)remier garçoun Per la demandar en mariagi, Elo rigué de soun oumagi, Disen que sentie lou carboun. Diouloufet. — A l'uno proumet un galan, A l'autro un urous maridalge. As nobles un poulit maynalge ; Tout ço que dit arribo, al pun Quejamai n'a troumpat digun. Jasmin, 185S Mariila, Il V. a. unir par le mariage, allier Se marida, \\ des choses , joindre l'une l'autre. — Prendre mari ou prendre femme. — Filho à marida, difficilo à garda. — Lon baqui séduit, enlraynat, Que d'amb' Angèlo se marido, Pensant toujour à Margarido. Jasmin. — Toun drôle, marido-lou quand voudras, S'as uno chato, quand poudras. MAR — Dison que la mort es afrouso, 0 maire ! lou cresegués pas ; Nonn, noiin la mon es pas marri Jo Amé lou bon Dieu nous m^riJo. C. Rcjbauû, 18SI. — Soaven-té que plouvié quand te siés maridaJo. — Fillio qu'es mau maridado Van tant que s'èro negado. — Cau se marido per amour A bonnos nuechs e marrits jours. — Cau pauromen si marido S'en repentis touto sa vido. — Maire perqué se marida? Ma lilho per fiala, enfanta e pleura. Marinieii, s. m. douleur, affliction, peine. (Voir marri.) Marin, Il s, m. le vent de mer, le vent du Marinas, sud. — Habitué ou destiné à la mer. — Es lou marin blan que boufo. — Fenno de marin es sojeto au chagrin. — A gent de marino loco 11 la man, viro li l'esquino. Marina, v. a. mariner, saler des poissons ou des viandes pour les con- server. Marinado, s. f. sauce épicée pour manger certains poissons , assaisonne- ment aux épices et au vinaigre. — Saumure pour la conserva- tion des viandes. — Gros vent, tourmente, tempête. . — Que sies bello, quand l'alenado E dôa Labech e dou lllslrau Boufo, e qu'alin la marinado Coucho teis erso destrenado, E quand rounflo toun murmur rau — 895 — MAR Narioun, n. prop. Marie, petite Marie. M. F. 1867. Marinât, Amarina, adj. préparé, assaisonné, de haut goût. — Avarié par l'eau de mer, imprégné du goût de marée. — Assimilé à la mer. Nariueja, v. a. et neut. mariner, tremper dans le vinai^^re ou la saumure. — Vaciller , avoir le mal de mer. Harino, s. f. service de mer, navigation, odeur de la mer. — Représen- tation, tableaa des bords mari- times, des vaisseaux. — Rivage de la mer, plage. Marioiineto, s. f. marionnette , figure Marioukto, bouffonne que l'on fait mouvoir par des fils ou avec les doigts. — Poupée, petite Marie en bois ou en earton, — Petite bobine des métiers à lacets. — Dintre sous bras crousas, saravo un Ion bastou Que, tout en saulejan, ou cantan sa canson, N'en balié 'a mesuro à chaquo ritournelo. Sus lou rébor dôu tiairou. Félix. Esp. muneco, Ital. fantoccino, bamboccino , V. fr. mariole , petite sainte en bois. Marlet, s. m. parapet entre deux crénaux. V. a. brouiller, agiter, criailler. Marnia'ia, Marmalha, Marniaïo, Marmalho, s. f. troupe d'enfants, de mar- mots. Ital. marmocchio. — Piei d'autro mèno de jougaio De mendre pris, per la marmaïo. Marmando, s. f. embarras, esbrouf. Maruieia, v. a. mettre en marmelade, en compote. niarmelado, s. f. confiture mêlée, brouil- lée. Port, marmelo, coing, pulpe, ftlarniito, s. f. vase à couvercle pour faire bouillir de l'eau ou des viandes pour le pot-au-feu. Arab. marmid, cuisson. — Per gousta fou s'ataqua à la marmito de singe, aux noisettes. — Dins la Prouvinço abent trento set grans coubens, Y'aben de Capouchins per fa très régimPns ; Ë sens abé troupels, cams, bigoos, oulibedos, Trouvarias pas jatnay noslros marmitos frejos. Clerie, 1722. Slarniitoun, s. m. marmiton, petit domes- tique de cuisine. — Souillon, galopin chargé des plus basses œuvres. — Poudès pensa s'avié besoun Dou marmiioun ou d'un sermoun. lUarmot, s. m. figure grotesque, petit gar- çon qui pleure, qui braille, qui MAR 896 — MAR boude. Gr. fixffiivs, masque, épouvantail. — Croquer le mar- mot, altondrc de mauvaise humeur, s'impatienter. Marnioto, s. f. quadrupède rongeur voisin des loirs et des écureuils. — Coiffure des savoyardes avec mentonnières et bout pendant derrière. — Bers de sedo, siols d'escouliés. Cousis germas de la marmolo. Mir. ilariuoiiti, H v. n. marmotter, parler bas, Marmusa, | souffler, chuchoter. — Mur- murer. Fr. cent, marmuser, AU. mur- meln, chuchoter. — Un moumen m'a sembla que to marmoutissié, Quicon din toun oureyo e de que te disiè ? Bigot, 1868. — D'amount, d'avau, lou fa giscla, En marmoutiant dins soun parla. — Tou lei bouyei e lou lei paslre Se meteron à marmusa. Foucaud. Marna, v. a. marner, répandre de la marne pour amender un terrain. Marnage, s, m. mélange de marne propre à amender un sol arable. — Es el qu'y pourtet lou marnage, E dins Lugan cado héritage A may que doublai de balou. Debar, 18i2. Maruo, Il $. f. dépôt argilo-calcaire que Merlo, Il l'on exploite pour divers usages industriels, et entr'aulres pour modifier les terres. Esp. et Ital. marga. Maro, s. f. auge d'un moulin à triturer les olives. Maroto, s. f. batte d'Arlequin, sceptre enru- bané et bizarre surmonté d'une tête et de grelots. — Symptôme de folie, toquade, prédilection irréfléchie ou ridicule. — Renfle- ment d'un bâton défensif, d'un gourdin. — Chascun a sa maroto. — Se louti li fol pourtavon maroto. De quinte boa nous cai;J«rian. — La crinoulino es sa maroto, Panlaloun, chale el cèlera ; Lei vou, leis aura, la farolo ! Mai, per leis aie trimara. Crousillal, 18H7. Maroumbrliio, s. f. mauvaise lueur , mauvais ombrage, faux jour. Marouquin, s. m. peau de bouc ou de chèvre tannée et teinte en cou- leur, gauffrée à gros ou petits grains. — Qu'en dansan mémo la courenlo, Nuu nous caklra pa abé crenlo. Que le ros gasle por aqui Les sabatous de marrouqui. Goudouli. Marouqiiin, Maro, s. m. raisin noir précoce dont l'espèce a dû ôtre importée du Maroc. Mai-our, Il s. /".amertume. — Peine, afflic- Amarou, | tion. — Plantes amères. Arab. meroiira- — Car en louti li nièu n'aulri manjan d'erbo doiiço e en aqueslo nièu manjan marour. Ch. des Juifs Comladins. Marousflo, s. f. béarn. camomille puante. Marra, v. a. caslr. piocher, travailler péni- blement. Marrano, |I s. f. marasme, maigreur, lan- Marhéro, \ gueur, état maladif. — Desempièi que la iixHo a carga la marrano Que i'a 'plus de coucoun, faulo de bono grano. Marrego, Il s. f. cape roulière , manteau. Brisant, || grosse étoffe pour limousine. — Abriga dins noslro marrego Caminan li pé dins la rego. Marrela (Se), v. rec. se serrer comme les brebis pendant la chaleur, Marrela, s. m. plur. cépée, liges entrela- cées. Marri, adj. mauvais, méchant, vil, cbétif, triste, infime. Ital. smaritto. — Siei loujado au Casteu vesin Oante faa ben marrido cbeiio. MAR «. 897 — MAR — Vcici la fcsoun m.'irrido, Ei champ plus d'erbo flouriilo. Au bnsc plus Jo roiissignùu Rojbaud, ISiiO. Marra ii^sal, s. m. couteau de boucher, Marransan, coutelas, couperet, tran- choir. Marrèro. s. f. maladie, débilité, marasme. ITIarrias, 1 adj. et subsl. mauvais sujpt, Marrklns, | fripon, mécliant garnement. — Soulomen quaml lou vrnt bouff.ivo E que lùu marri.Tï passavd Long dûu canal, De pou qui! s'en ani'sse aval, Embé sas dos mas lou sarravo. G. Azaïs, 180S. IVIarrible, j s. m. marrube commun, mar- Marroufo, \ rube blanc, faux diclame, herbe du bon homme pi. fam. des [.abiées, marrubium vulgnre, à fleurs blanches et à odeur forte) remède populaire contre la toux. Au siècle dernier cette plante était estimée comme sto- machique, pectorale, Ionique et fébrifuge. IVIarrible iie);;:re. s. m. marrube noir, ballotte fétide, plante à odeur forte, à feuillage rugueux cl sombre, stimulante et carmina- live. Ballotta fœdda. Marrifiesso. s. f. mauvaise action, lâ- cheté. JTIarrimen, s. m. chagrin, souci, embar. ras, Lat mœrens. ITIarri «ouver, s. m. mauvais mémige, mauvaise conduite, désordre, négligence. Marrimenteja, v. a. mettre en peine, affliger. mtarro, s. f. marre, houe de vigneron, pelle courbe pour piocher. Gr. ftxpfov. s. f. tuf, conglomérat qui forme croûte au-dessous de la terre végé- tale. s. m. bélier, le mâle de la bre- bis, raenon. —Ver, larve des fruits. — Coumo vai esire amount, lou marro Tounibo mal, e sens fin, fôu qu'escale aquèu lù, Marro, Taparas, Iflarrou, Marret, marroun. s. m. grosse châtaigne arrondie, fruit du châtaignier greffé. — Couleur de ce fruit. Marroun, Il s. m. fruit du châtaignier Castagno d'gse, || d'I.ide, très amer, qui n'est consommé que par les chèvres ou les moutons. Marroiina. v n. et act. grogner, se fâchrf. — Friser les cheveux en grosses boucles. Alarronnié, s. m. marronier d'Inde, bel arbre d'ornement originaire d'Asie, à (leurs blanches ou rouges. Œscuhis hippocastanum. L'industrie n'a pas encore lire grand parti de ses fruits, très amers, qui contiennent de la fécule pour amidon. On a eu pourtant l'idée d'en extraire une huile astringente et tonique con- tre la goutte, et qui se vend d'aut;,nt plus cher que son effi- cacilé est très problématique. — Li marrouniê s'pscrancavon Soulo SI p ramido en flour E dou j-.rdin li milo audoiir Se mcsclani dius Ter, embairaavon. I!oumieu\. Marronsseja, v n. travailler des bras, s'agiter. Mars. âlar, s. m. Mars, dieu de la guerre ; troisième mois de l'année. — Au mes de mars mels Ion calcn à bas. — Au n'is de mar lanlos nivo, lanlosclar. Marsau, n. prop. Martial, vaillant. Marseja, v. n. faire un temps variable, comme au mois de mars. — Vouguè 'nsaja soun cervoulanl Aquèu jour que marstjavo. Marsen, ad/, du mois de mars, semailles ou travaux de ce mois. - Manjon soupo au caulel e van toutes cssens. Sus un rasioul biral semenat de marsens. Peyrot. Fr. cent, marseche, orge de printemps. Marsiado, Il s. f. temps variable, giboulée Marzeneado, \\ du mois de mars, - I/on beziô perleja sul lap ; pes brols. pel c?.D, Las grunos qu'uno marzeneado Iiegn6 d'escampjlha sul la lerro en pissan. Jasmin, 1840. MAR ^ 898 MAS Marsionre, s. m. Ellébore fétide, pied de Mausnble, griffon ; helleborus fœtidus. Pisso-can, Elléiwre noir, rose de Noël. Ellébore vori, plantes de la fain. des Renonculacées à pro- priétés drastiques, employées dans la méilccine vétérinaire. — Rouge e blan caralacas, Jusqu'à la flou panludo tlou mar'ioure. niarsouran, s. tn. Centaurée scabieuse, Escabiouso, pi. fam. des Composées à fleurons pourpres. martagoun, Il s. m. Lys niartagon à fleurs leli-rouge, |1 rouge-oraiigé et à pétales recourbés. jnCarteian, Il s. m. mercuriale annuelle, Cagarello, j) foirolle, pi. fam, des Euphor- biacées à fleurs verdâlres et à odeur féli.ie. martel, j s. m. marteau en fer ou en acier Marteu, \ avec mancho en bois, dont la forme ou le poids varient selon l'emploi. Heurtoir de porte. Souci. liai, marlello. Esp. mar- tUlo. Ang. hnmmer. — Fai go que fazeii loiiis, sauiièjo, E sens peyrelos ni marie! Se baslis un poulit easlel. Jasmin. — Avié mai d'un marlel en leslo. martelage, s, m, martelage, marques faites aux arbres que l'on veut couper ou réserver. — Soucis, inquié- tudes, Martela, v. a. marteler, assommer, frapper à coups de marteau. -- Tra- vailler péniblement. — Mars marlclo, Abriou espélo, Mai un pau reven Ou luo quand s'enJeven. — Tu. del miey d'uno c.auso ouscuro, Fas souni la berlallan puro, Que .«a luis nous fai ckica Tel ; Ma jou, nou trouban que mentidos, Traci de lignes insipiilos E me marleli lou cerbel. Jasmin, iS^2. Jllarteleja, Il o. a. marteler, battre à coups *"*"» Il redoublés, frappera outrance. itlartelièro, Marlïlhèro, s. f. épanchoir de canal ou de bassin, et par extension gros robinet, vanne. — Counio."*'enlendja3 une martilliéro Alandado dôu bassi de san Ferriol. TIartiiiet, s. m. gros marteau d'une fon- derie mu par une chute d'eau ou par la vapeur. — Petit fouet à plusieurs lanières. — Hirondelle de muraille à longues ailes, que l'on voit voler en poussant des cris autour des vieux édifices, des arènes, où elles nichent dans les fentes des pierres, aux places inaccessibles. (Voir baluslrié). Cypselns mura- nus. iVIartire, s. m. martyre, soulfrance, peine de cœur. — Toul moun gauhi n'es pas prou forl l'er lou lira d'aquùu marlire. Martyrs, s. m. plur. ceux qui ont souffert des tourments ou la mort pour une doctrine religieuse ou scien- tifique, — Lous liouns qu'an lalen lous galTon, lous tsquissoii, E lous niarlyrs, à ginouls, tout", Nuu so sauboa qu'un bras pclsinne de la crouls. Jasmin, iSiJ. Martiiisalo, s. f. 'courroie bifurquée qui sert à modérer les mouvements de tête d'un cheval trop ardent. — Double mise dans les jeux de hazard. — Grand Piou ! fai baccara, peid lou cop e palis, Lous uns en bezilan, lenton lous parolis ; Lous autres, alTougals, jogoii la martingalo, E lou banquié chagrin crei d'eslre à foun de calj. Jasmin, 1825. Marto, Il s. f. marte, petit mammifère car- Mariro, |J nassier qui vit dans les bois et qui cherche à s'introduire de nuit; dans les poulaillers pour y sai- gner la volaille. (\ o\r motistelo). Lai. mustela maries, liai, martora, Slas, s. m. métairie, enclos, maison ru- Masage, raie, l'ensemble, les dépendances d'une ferme. Bas kl. mansio, mansus. — Cresiéi qu'éro anal à soun mas Passa quauques jours de vacanço. MAS 899 MAS mas, s. /". abrév. de madame. liai, mia signora. C'était le litre honorifi- que que l'on donnait dans la cam- pagne aux femmes de moyenne classe. (Voir masîèiro, qui habite un masV IVIas, adv. plus ; mas-que, plus que Slaaanta Masenta, V. a. bercer, balancer, soupeser taler, cahoter. — E tle lems en letns s'espassavo, E Sii pi'Ciinio masenlavo. — Tout bandit qu'es pourtant, la poioacho l'aganlo , Quand la lerro s'aluencho c l'oumio lou masanlo. Hejmonenc. masanteja, v. a. fréq. porter, secouer, brandir. — Tamben coumo lei boulegari, Couino vous lei masantejavi. Masauri, n. pr. Bas lat. mansns ad rivnm. — Mas au riott, mas près d'un ruisseau. Mase, s. m. sorcier; fém, masro, sorcière. naseag^na, v. a. charcuter, découper Massaura, maladroitement, gâter, dé- truire, déchiqueter. Mascara, v. «. noircir, barbouiller, char- bonner, machurer, FI. Maschc, tache. Esp, mascara, masque. — Slascaro torço papié. — Lou jieirôu mascaro la sarlan. — Très mascara, proche do lîrianroiin. En gros esclop, raeclèta pendoulado A la braïolo, o senso auiro fiçoun, D'un Iros de pan, d'.iigo à la régalalo, Fasien ensem un superbe rtp.is. F. P , 18U0. jHascaraarei«!ii. Pisso:o, Pissogol, itlassou, Muçonn, s. Hi. champignon véné- neux ou plantes véné- neuses , comme la fausse oronge, le champignon sanguin, le bolet pernicieux. — Ellébore fétide, euphorbe, etc. s. m, maçon, ouvrier qui emploi les pierres et le mortier pour construire des murs, des digues. — Es ardil, trop ardil. fal Iramlila lous mas.'ous ! liay sus eplahloniens, marrho sus cabirous ; Kils quan.l mounio, rils quand dabalo. Jasmin, i^ii. Massoiila, v. a. assommer, frapper. — Mnlulha, Emotter un champ. liai, mazzolare. HlasBoularié, s. f. boucherie, étal. ItasHoiin, s. m. botte de lin ou de chan- Masseto, vre qu'on met à rouir dans l'eau. (Voir manat.) Massujaro, 1 s. f, massue, bâton noueux. Messugo, \ — Masselte d'eau. — Ciste cotonneux. — Dins li massugo roso 8 li blu barjavoun. iVFaBsiiKo lilaneo Mugo blunco, s. f. arbrisseau fam. des Gislinées à fleurs roses et jaunes à la base des pétales. (Voir badafro), .Massiiito nevro, Mugo, s. f. ciste de Mont- pellier , plante des bois, fam. des Gislinées à fleurs blanches et jaunes. Masta, V. a. et rec. hisser, dresser, mon- Semasla, ter. — S'élever, s'étaler, s'étager. — Oh ! mes passen Bourdèus l'ensorcilhaire Grandos bilos, grans pouns que bous maslas perloul, Aney, sur moun cami, passe coumo l'esclalre. Jasmin, l^i^. — Tout d'un col, se maslo, sa boues touno, La ûebre parlo. . . un noum aimât razoiino. An tout apprès. Jasmin, 1846. — E lou clouclié maslal, n'aniry pas, moussus. Me creiro rcs.sennblen en aqnol grec famus. Qu'en sounan de sous bori basiiquct uno bilo. Mastaneco, adj. balour. coilr, gros nigaud , Mas(ejg;a, v. a. mâcher, broyer, triturer. Moustriga, — Ruminer. Port, masligar. liai, masticare. — Envales [as sens mailega. — I''açié lou délicat o lontems ma?lpgavo. Mastegrado, Maslegage, s. m. et fém. morceau mâ- ché, bouchée, pâtée qu'on donne à avaler. .\Iastejçaîre, adj. mâcheur, rabâcheur. .ilastegouKna Mastiilha, V. n. mâchonnur, man- ger avec répugnance, pignccher, éplucher. Uastie, s. m. mastic, enduit gras pour bou- cher les fentes. Gr. fiXTTix-n, gomme, pâte. .Uastiea. v. a. joindre, boucher, coller avec du mastic. Mastin, Matin, adj. rusé, madré, éveillé, qui se lève malin. Esp. mastin. liai, maslino. — Lou l'oun responudiè pas, e coumo la mounino Sabic que quand parlas ei gens que fan la lei, FAu pas lout dire au cop, si laisé, la maslino, E fouico âdrccbamen prengué coungié dou rei. Bourrelly, 1873. MAT — 90Î — MAT mastiniira, I v. a. manier, tripoter, tou- Mastrotda, \ cher iodiscrèteraenl, patiner, froisser, écraser. Mastia, ». m. gros chien de garde ou de ber- ger. Adj. gros, lourdeau. Mastresseja, v. n. béarn. commander, gouverner, contenir, influencer. Esp. maestrar. mastoe, adj. lourd, épais, engraissé. AU. mast. Mastro, s. f. pétrin, caisse à farine, huche. Gr. ftUKTfX. — Aqiièlo fés la calo niino S'anii \iéula ilins la farino, E souriel d'aliii 'iné lou peu Tanl l)lanqninous coumo la ni'iu, Ptr s'ana 'scoumire dins la maslro. Bourrelly. IVIasuro, s. f. habitation ruinée, abandon- née. Bas ht. maiisio, mansura. — Dins squelo pauro masuro Chacun souilisué de sei trau, Marto, furet, lapin, Ictrau. Mat, adj. sot, insensé, triste, abattu.— Fadat, Pâle, sans éclat, blafard, massif, compacte. RIat, s. m. pièce de bois ou assemblage Mast, de plusieurs pièces élevées verticale- ment sur un navire pour porter les voiles. Esp. masto. Port, mastro. Ilal.mastU. Paupras doun qu'aquèu nial-aliot Yen, cmti souii masl dt-bouprol, De mVsvenira ma Caroulino, Que dins lou porl n'èro vesino. P. Carbc, t87i. L'aigo sourris, foulùjo c lou bjlèu l)alanço, Mai de dex niillo mais fan uuo coiilro-ilanso Au i^oun dci fifre dei marins. Mat-de-niaî, s. m. viorne cotonneuse. (Voir talinié, latié.) Mata, Il v.a. humilier, abaisser, abattre. — Mataia, H Frapper. — Tuer, étourdir. Lat. mactare. liai, maltare. Esp. matar. — E tout malat, l'el plourinous, Coiuitemplabi ma sanio ampoulo. Mir. Mata, V. n. et act. surpasser, dominer. — Pousser, drageonner. -^ Placer les bas mâts à un navire, dres- ser une bigue. 'Tatable, s. wi, ballant d'une cloche, Matai, marteau suspendu qui sert à la faire sonner. (^Voir hatal battre.) — Siès qu'uno campano scnsmaiai. Matador, s. m. ce'.ui qui donne la mort Porlo-espazo, aux taureaux dans les courses Gouapo, et dont le riche costume anda- lous à fait varier le sens en homme riche, puissant. — Caries supérieures au jeu de l'hombre. Lat. mactare, tuer. Matarani, [ s. tn. pâle frite à la poêle, Casso-Tnhn, \ beignets, fouasse peu cuite. Matage, s. m. action de mater un métal, de le refouler dans un joint. Matago, I s. m. sorcier, magicien, escamo- MataL/Oun, ' leur, astrologue de carnaval. Mataia, I adj. affaissé , abimé , étourdi , Malabla, \ battu. — Quand la cam|ano maiaiido, l'er lou segoun cop gansaiado. Matalas, s. m. matelas, couche remplie de laine et piquée. Lat. masta. AU. matte. liai, materasso, Esp. aJmadraque, almohadUla. .Matanso, s. f. massacre, extermination, Matarié, s. f. imbécililé, innocence. Had. mat, Irisle. Matas, s. m. buisson, haillier, haie. Barlas, Esp. mata, arbrisseau. Uatarraflo, s. f. cépée, liges sortant d'une même tige. Mntech, i pron. calai, le même, pareil, sem- Medich, blable. Lat. mel-ipsum. Meleis, \ liai, medesimo. — Lou lems datti-'dcl niedicli counsumis lo.ilo causo. Matelot, s. m. marin de grade inférieur. — Camarade de lit, de chambiée. AU. matrose. Dan, maat, compa- gnon. MAI' 903 — MAT — Ouani! la miocli fuge il.ivant l'aiibo, (Jiie lou soiil(^ii .'ouorlo dei floi ; Uuaiiil lou Mli'nço si deraubo Au Ijrul que fan lei matriol. Ferauil, 1850. Mateloto. s. /". camisole de moleton, espèce de corset grossier, gilet de laine. — Espèce de bouilleabaisse ; mets composés de poissons et assaisonnés au vin, à la manière des matelots. (Voir peiroulado). Materi, N s. f. matière, ce qui a forme, ou Matièro, épaisseur, ou longueur. — Cause, occasion. Ital. maleria. — N'osli' ineslié es arrcsla fanlo de malièro Material, j arfy. et s«6s<. lourd, épais, gros- Alateviel, | sicr. — L'ensemble, le corps, le gros œuvre, les munitions. Matériau, s, m. matériaux employés Maleriah, dans la construction d'un édi- fice, d'un navire, d'une machine. — Documents pour composer un livre, un tableau, etc. Fr. centr. matheraux. Lai. et /(()/. maleria, materiale. Materouii, «. prop. maçon, matériel, épais. — Amenlo materouno , grosse amande. iVIatèu, s, m. matleau, botte, poignée ; Manel, assemblage de plusieurs écheveaux de foie grège, dont le poids varie selon les provenances. Esp. mata, cépée, faisceau. — Desnousas dous maléu de sedo. •Mati, s. m. malin, les premières heures Malin, du jour. Ital. mattino. Matinado, — Dono malinado avanço la journado. — Coucho-lo de boii'ouro e ievo le malin Paras la journado e la de loun vesin. — Al malinet, i[uanl primes aporl l'albe. — Li dos raïolo p:oso au jas, l'"asien en s'haliilian : Coiiquin de gai, veiras ; Nous fus k'va mali.T, mai nous lou pagaras. liigut. Matinié, ndj. matineux, alerte, laborieux. — Aqueslo es loujour al trabal. N'es ni banjo ni despi^nsièlro, Aimo souii orne, es iralinièiro, Ijigilenlo e len soun ousial Propre 8 lusenl coumo un mirai 1. Aiaïs, 1836. Matinos, s, ^. les prières du malin, l'office do la nuit. — Livre d'église con- tenant ces prières. Esp. maitines. Port, malinas. — Pren aqueslei porlo, lei plego conmo unei malino, e te lei cargo subre lou cou coumo s'aguesse pourla un cabrit. . l.ou Sermoun dei judièu. 1724. Matissa, v. a. nuancer, diaprer, tacheter, orner, assortir. Esp. matizar. .\fato. Malado, s.f. touffo d'herbes, buisson touffu, cépée sortant d'une même souche. — Quinio malo de ferigoulo ? Matocan, s. m. garçon équarisseur, qui abat ou capte les chiens errants. .Matofan, Matafam, s. m. grosse omelette ou bei- gnet, abat-faim. .Matolo, s. f. petite moite factice qui cache un piège pour les oiseaux. lUatoucliin, s. m. et adj, idiot, nigaud, burlesque, ridicule. Matras, s. m. cornue, vessie, creuset, vieux pot. — Fig. lourdeau, stupide. Angl. matrass. — Dessus la pounclio d'un roucas S'estendcgué coumo un malras. Matraissa, v. a. malmener, frapper, mal- traiter. iMatrasitat, adj. froissé, meurtri, abimé, moulu. Matraissiuo, s. f. Qèche, Irait, dard. Matricari, Boutoun-d'aryen, Camomilo, s. f. matricaire camomille, pi. fam. des Composées à fleur jaune pâle. Matriseio, Malriço, s. f. viscère creux des femelles des mammifères, oii s'élabore la conception, jusqu'à la mise au monde. — Poinçon gravé, moule servant à reproduire une effigie en relief, Esp. malrix du grec M^ift mèra. MAU — 904 ~ MAU — Mas lie mayros on vocli (\ui quant Tefan an facl), En loc lU lou nouyri lour denegou lou lacli. Kl quani e-q!iannue l'an lirai île lonr m;ilrisso I.ou fan |)fysst!S puurla en uno aulr.) nouyrisso. Noun pas que ièu me vu'gue ayci boussi facliia Conlro aquelos que n'an île lacli l'Cr alarliia ; Aquelos que noun an, elos soun escusablos ; Mas loulos Us qu'an iach, iùu Irobi nii-crablos Quant non ne ilounon poun al mayual),'e qu'an farli, Hersoqu'elos tourna volon cni.uli la maili. Ang Gaillard, IS)"8. Matnîlli. s. m. béarn. masse, émolloir, maillel. Maturo, s. f. ensemble des mais d'un navire, machine à mâler. — Car l'esprit jinslou jujomen Es counio un Laissel suns maturo. Mattissel. s. m. dentelaire d'Europe à Catussel, fleurs bleues ou pourpres,. Erbo-dou-diab!e, pinmbago europœa. — La denlelaire croit en touffes épais- ses dans les rochers et montre ses jolies fleurs en automne. Mau, arfy. et s»6sï. nuisible mauvais, con- Maou, traire, désavantageux — Douleur Mal physique, maladie, dommage, cala- mité, perte, inconvénient. Esp. mal. liai, wia/odu lai, malus. — Se fa mau, se blesser. — Cau a mau noun pot rire. — A H mau, en mal d'enfant. — Ounle i'a ges do mau f6u pas de rtmedi. — Cau mau me vôu, s'en ri<, Cau me v6u Len, m'hou dis. — Dire de mau, jurer, blasphé- mer. — Prendre mau, s'encalharrer. — Cau mau fai, mau Irouvara. — Men'asaupegu mau, il s'est fâché. — A lou mau de ièu, elle fait comme moi. IKan-avisa, ad/, étourdi, imprévoyant. Alan-beriia, n. pr. Bernard le mauvais. Maubé», adj. mauvais, méchant, nuisible, vicieux, dangereux. liai, malvagio, ifidiavolato. Esp, malo. — Dis qu'une bonne fenno e qn'nno bonne mnlo, E qu'une bonne crabo, es cscricli c se sap, Qu'aco soun animais qu'an un fort manbés cap. Aiig. Gaillard, 1570. Maubis, s. m guimauve officinale , Mauvin, mauve blanche, double mau- Maugo'blanco , vc. Althea of/îrMalis,{am. des Malvacées à fleurs blanches ou roses. IUaubo8, «. pro/). mauvaise forêt, mauvais Malbos, pays, mal fréquenté. Maiibre, s. m. pierre dure ou calcaire à Marme, grains fins et susceptible d'un brillant poli pour décoration ou monuments. Esp. mormol. liai, marmo du ht. marmor, — Perdu d ns lis anbre D'un bouscas ra-nui, Picbel banc de maubre, Perqui! restes mut. Ronmieux. Mau-cuud, S. m. chaud mal, fièvre mali- gne. — Vai loumba de febre en mau-caud. llaiioliîgra, Machiga, V, a. mâcher , mâchonner, écr&ser avec les dents. (Voir Machvga). Dins Ion liarquet ère saussado E pcr mai l'assoupli, macliigadoal caissau V. a. décourager, détourner, illaueoiira. Descoura, — Oh ! quinte voie ; es maucoura Per assaji lant grande cause. dégoûter. Mau-eonrous , adj. sale , malpropre , maussade. — Malheureux, misé- rable. — Lou panto mi mène perloul, E de li fa irojva la vido maucouroaso, N'en peuèJe pas venir à bout. Mau-erezent, adj, mécréant, incrédule. iMan-de-la-terro, Epilensi, s. m. épilepsie, ma- ladie cérébrale qui se manifeste par intermittence. Mau-d'enduro, s. m. mal qu'on supporte avec patience, petit mal. MÂU 905 - MAU s. m. nosta'gie, lan- gueur occasionnée par Maii-des|(ièelt. interj. Dieu préserve , malheur, prenez garde. — Auben, amay scran [lu grosses, (les noces) liélùu que vous nou vous pensas ; Mau-U'spiocli si vous ié faulas. Si-igno : Pi-'yre, 1H7G. Mnu «le ventre, s. vi. dévoiemenl, flux de ventre, coliques, flullosilés. IMaudire, v, a. et n. maudire, s'impatien- Maldire, 1er, faire des imprécations, réprouver. Esp. mal decir. Port, mal dizer. — Nous es-ti doun permés de maadire la viJo. ]\fnii tlou pays, Languimen, le souvenir du pays natal. — Barré lou sous ïeuls emljlouïs, Counio la lourtouro avéusado, Que languis luèn de sa nisado, E qne mouerl dau mau dou païs. De Lafare, 1842. Mau-estre, s. m. gêne, misère, malaise. — léu que souy bon, equ'hou souy Irop, S'es ben poussible d'hou trop-e> s. m. Mai, le cinquième mois de l'année. — Arbre entouré de fleurs. Esp, mayo. MAZ — 907 MEA Maya, Gihu, As bi'ii May, «. f. mère. (Voir maire). — Qu'èroii poulils, que la niay n'èro flèro, Touijuur bestils d'uno eslofo parièro. Jasmin. — L'anel que per de pa, bendel ma pauro may Ma> -qne-niaj , adv. laul et plus, avec excès. — Dins un bausquel ncglijî, Miy-que-may n'avié planta; Tandon. V. n. filer, glisser, courir, s'enfuir, passer par maille. — Secous, sea dous orne perdu ! Mayen Sézé, miyen te dise ; lé tires pas, lou manquariès, resoun, mayen ; sièi tout d'avan-d'arriés. Uiijol, 18C8. Ma> eiic, adj. du mois de Mai. — La bouadlio pcl pral se repauso Ou gouludamen à liels cnys. De riurbo m.iyeiico se pjys. Goud., 103Î). Mayiiado, s. /".jeune fille, paysanne. .tlaynal, s. m. enfant du hameau, petit paysan. IMayne, s. m. hameau petit village. — Baci lou mayne enfin, ftslo carrado ! Déjà cadun s'allano per inlra. — Vous cal beu dire qu'arunan La jouyno o lendro Ma'garido Del maync ùro la pu pouli''o, li liatisio cro soun galan. Jasmin, 1845. Mays, s. m. demeure, maison, château. ilaysou, Fr cenlr. les Mées. — Lay ôro moussur de Valance, Moussur du Suze et d'aulrey mays, Qu'you nou saurioy nouma jamays ; Do grans moussurs d'amounde France, Ë de cliivaus en aboundancc, Que venian d'abas, cuyde you, Dâu camp de moussur lou gran pryou. S. Jouan, 1376. May«i-liuey, 1 adv. à dater d'aujourd'hui, à Més-huey, \ présent, dorénavant. — Mas, quant es d'aquô que veigne Lou rey vàu qu'aqueslo pax teigne, E qu3 mays-huey sian en repaus E déliourals de tan de maus. S. Jouan, 1370, Mazado, Masariéy Masage, s. f. le tour de la ferme, les en- virons, les champs qui entourent une métairie, (Voir mas, masage.) s. m. l'ensemble d'une ferme, les I dépendances. — Se dit quel- quefois pour gile, relais. Esp. venta, oustal, [\o\r oustelarié). MaxuutMv, n. prop. fermier, habitant d'un mas. n. pr. boucher, banc, étal de bou- cher. Lat. macellum, boucherie. — La place du raazel en plu- sieurs lieux. ;. a. charcuter, dépecer la viande. V. a. presser, patiner, entasser la pâte pour faire le pain, la diviser avec la raclette. MuKel, ilutèn. IVIazela, .Mazela, ilazera. .Ylazelo, s. f cabane, petite maison des ihiot, champs. (Voir ma^e^, maset.) — Loii fun lie la maaèlo, allai dessus l'anlnro A l'uundjro dul naut mount pau-à-pau s'cspandia. Unzcr, s. m. vase en bois précieux, mase- Maser, lin, lunap. (Voir jnadre.) AU. maserholz, bois madré. .Mazcrer, s. m. héarn. boucher, charcu- MazcHé, tier. Celui ou celle qui tue à domicile dans les villages. Mazet, Il s. m. (letite maison d'une ou deux Mazelet, || pièces bâtie dans une vigne pour y enfermer les outils. — Vide bou- teilles où les ouvriers des villes vont passer le dimanche. Dimin. de mas. (Voir masei.) — Proche (lalvas avié'n mazet, Au milan d'uno belo vigno ; Trento au i 'avié lima si dut IVr leva de peiro ed'espigno. liigot. Mazeto. s./', et adj. maladroit, gauche, mau- vais ouvrier. — Mauvais cheval, chélif, malingre — Mauvais joueur. F. cent, maselte, fourmi. conj. et adv. mais. (Mé, pron. poss. moi). il ai, — Mai, se noslro pauro canJulo s'amousso un cop, es per loujour. Mé, dins lei crûs dou cemenlèri Le! mor se venon d'enfounça. . . Reybaud, 1830. — 'me pour emé, avec. i1I<'Hlliu-ui*nauflencu, Medalho, s. f. monnaie de province , arnaudenc ducastera. Esp. medalla.Bas lai. medalea du lat. metallum. V. fr. maaihe, maille, monnaie, MEC ■- 908 — MBI Mee, adj. héarn. bègue, nigaud, slupide Kleeanico, Mkanico, s. f. iiisliument, oulil, ma- chine appliqués à toute sorte de travaux. — Trabaïadoi qu'a fugi la pratico, Vou lagné plu ; soun dubert mei clianlié ; Ih ! Ici bachin ! au fué lei mecanico ! Vengue de bras ! toit un mounde d'ouvrle. Gelu, 1S40. — Per faire ana la mecanico N'es pas besoun d'esiro sourcié. Mécanisa, v. a. persifQer, se moquer, abu- ser, duper, faire accroire, Mcclieiroun, s. m. petite bobèche en mé- tal, petit tuyau qui soutient la mèche d'une lampe, lamperon. Meeliino, s. f. fressure, les parties intérieu- res des mammifères, comme le foie, le cœur, la rate, les lobes du poumon, etc. Meclio, Il s. f. mèche de lampe imbibée Meco. Il d'huile ou d'autre liquide inQam- mable. — Cordon souffre pour faire brûler dans les tonneaux. Ital, miciia. Esp. mecha. — l'iio iBcco le peu, de canefco. — Cepcnden Guilliaumct, d'un calel en lelou Arroso bislomcn la meo de coutou. J.ismin. Mecho, Meco, s. f. morve, sécrétion visqueuse qui découle des narines. — Mu- cilage, pourriture de certaines plantes potagères, — La moelle de certains bois. Meeo de piot, Couo de rat, Meclions, Mecous, s. f renouée amphibie, renouée persicaire, pi. fam, des Polygonées à fleurs roses, — L'amaranlhe à épi porte aussi les mêmes noms, adj. morveux, qui ne se mou- che pas. — Enfant morveux, négligé, paresseux. Fr. ceiitr. morvas, morvous. Mccre, Dimècre, s. m. mercredi, troisième jour de la semaine. Esp. miercoles. Ital. mercoledi. Medalhonn, s, m. bijou à charnière ser- Medaïon vant de reliquaire, ou bien à enchâsser un portrait, du lat, metallutn Ital. mfdaglione. Médecin, Il s. m, celui qui exerce la mé- Mege, || decine. Lat. medicus. — L'amour es un bon mcge. — Quand ero medeci finissià bosiro bido : Aro qu'es campante bous souno la fiiiido. Goudouli. — Saviès qu'ère malau : i 'a proun lem qu'aco duro, Tou tou mounde es veugu me veire, e sies ésla Tus sont, tus médecin, que m'as pas fa visilo. Bigot. Medeeino, s. f. l'art de connatlre et de traiter les maladies ; potion , purgalion. — Es ièu que t'ai jouga tou tour ; Es l'apoulicari Traslour Que m'a fourni la medeeino Que t'a fach blanqueja la mino. riiadaii, 1880. Meg, adj. vl. le milieu, la moitié. Cat. meg-dias, midi. Mege, s. m. médecin do campagne, rebou- Meg'té, leur, mauvais chirurgien. (Voir melge.) — Ma gran voulic béure ; ia pas rcn, Gés de lisano, gés d'argen ! Car, peradurreile reniedi Lou iricgc avié refusa credi. Ducros, 1870. Megié, s. m, métayer, celui qui fait valoir Mïtadïé, une propriété moyennant la moitié des produits, — Un malin dcforo, à l'espéro, Escoundu soulo tou vergié, Ausé la fremo dou mcgié. Mei, Il s.f. fce'arn. huche, coffre, pétrin. Meit, I (Voir jnasiro.) Meifisen^atf;'. 6as/»m. méfiant, soupçonneux, Meilh, s. m, millet commun, plante gra- Mïl, minée à fleurs d'un jaune verdâtre et à petites graines. Esf. mijo. Ital. migiioda lat. melitim, à mille grains Panicum miliaceum. — Aco es lin gran do mil dins tou be d'un ase. Meillieniçre, s. f. héarn. mésange, oiseau Sarayé, chanteur du printemps qui se nourrit d'insectes et de menus grains. Parus major, parus cris- talus. MEI 909 MEI ItfeilhenKiieto, Picho sarayé, Hfeilh neg^rc, Bla nègre, s. f. béarn. petite mé- sange charbonnière qui niche dans les trous d'arbres on de rociiers, et comme elle se laisse facilement prendre au piège on a donné le même nom au trébuchet- s. m. blé noir, renouée- sarrasin. Polygonum fago- p)/r!^>ibi\e. Ital. malinconia. ' tingendravo pas la melancounié. — Lou binaigre seco, amagrio, E dono la melaneolio. J. *zaïs. niele, Mèuie, s. m, mélèze d'Europe, bel arbre de la fam. des Conifères à fleurs rouges. Laris Eiiropœa, qui fournit la térébenthine de Venise. IVIeleto, s. f. nadelle, espèce de petite sar- dine. s. f. plur. menu fretin, toute sorte do petits poissons mêlés, — Alhérine Boyer. — Feuilles d'olivier mêlées avec les olives ramassées pour la trituration. fl'/y. de Melgueil, melgo- rien. — Mounedo melgoui- riso, monnaie que faisaient bat- tre les évêqaes de Maguelone qui étaient comtes de Melgueil. — Un sol melgouirès qui était d'argent valait huit sous tour- nois, et une livre melgorienne valait huit livres tournois. Meletos, Jieul, Biu-l'oli, melgouirès, Mauyhiolen, Helguel, n. prop. Mauguio, lagune des en- virons de Montpellier et village de pêcheurs au bord de l'étang de ce nom. — Maughiolens il'ioi, dau viel Melguel As ben lou drech d'un pan l'encreire, Mes, cau pas, que dan lems nouvel T'enlève lausidoe lou velre. Laiiglade, 1875. ITIellionra, v. a. et n. rendre ou devenir meilleur. — Cau souven chanjo, noun mclhouro loujour. mtelliouranso, Mel'mranso, s. f. amélioration, per- fectionnement. Melianco, $. /".chien dent pied de poule, Miliauco, millet sauvage, panache des Gramenas, prés. Pankum dactylon,melica cœrulea, fam. des Graminées à épillets verdâtres. ITIelîeo, s. f. miellée, exsudation sucrée Mièlado, des végétaux, sirop, jus sucré et aromatique dans lesquels entre le miel, ou qui ressemble au miel. — Digue d'abord qu'AlessI, soan clien N'avié qu'acô, lou paure, per tout ben, E que li mousco, en manjanl sa melico I.'avien reducli à la piéla publico !. . . Misiral, 185». ITIelieouH, adj. doux, suave, semblable au miel. — D'onnt lou cant melicous, agradièu vous encanlo, Au prinlems, dins lei boues, mounte jour e nué canto, Bourrelly. Uleli-melo, s. m. mélange, mic-mac, pêle- mêle, confusion. IVIelîngre, s. m. grimpereau famillier, Raté, oiseau de passage du prin- temps qui recherche les insec- tes ou les larves sous l'écorce des arbres. Certhia familiaris, mello, s.f. bearn. amande. (Voir ame/Zo). llele, s. f. mélange, fusion, combinaison. ]TIeIoudio, s. f. accord, harmonie, cantilène douce et agréable. Gr. fitXait». — Per célébra lou mes de mai Qu'aben counsacrat à Mario, As libres sants emprunlarai Soaa adffiirablo meloudio. J. Azaïs, 1866. MEM ]?Ielon(Iioui», adj. mélodieux, agréable. — Te siès un mounienfl pansado, Piéi, nicloudiouso fusaJo Tomes mounta bès lou soiilelli. Fourés. mieloHii. S. m. melon, fruit du cucumis melo, originaire d'Asie el dont on cul- tive plusieurs variétés. C'est en Provence et surtout à Cavaillon que l'on cultive cette Cucurbita- céesur une grande échelle. Gr. fiHXav, pomme. Esp. melon. Port, melân liai. 7nellone, popone. — Cavaiomicn, seinenas mai que mai Je meloun. ■- Venès veire mi bèu meloun E rausissés (lins lou mouloun. — Ma maifi', avès resouii, lei fau louli sounda, E manjen lei meiour, senso n'en gé'< garda. Tlio'jron, 1803. 9Ielouuenco, s. f. courge qui a goût de melon. ItEelounièro, s. /".champ de melons à por- tée d'un canal. — Marchande démêlons. — Aqui lou coudounié mosiro si rons coudoun, Ella, la melounièro cscound si gros meloun, L'art placo alin sa rodo, e la Sorgo la vire. Tavan 186.4. Slelsat, e. m. saucisse ou boudin blanc fait avec du lait, de la farine et des œufs, et quelquefois avec de la viande de porc. — ManjareD an lonr demelsat. — 9i2 - MEN société. — Une chambre, une pièce, une cuisine, Jtat. membro. Esp. miembro. — Aven Ires membre tout d'un van. — Un jour émé l'eslouma dou manjaire, Loi membre agui! on quaucaren Uno lagno, quasi per ren. Bourrelly. Mèufo, s. f, la rate, viscère, mou situé entre l'estomac el les fausses cotes. (Voir bescle). — Fig. fantasque, indo- lente, ennuyeuse. Douni, quand nou pol escapi La melso que lanl que eio vibo Li fara béni la sallbo. A. Gaillard. menibrat, Membru, adj. fort, trapu, solide, ragot. Fr. centr. membret. Heinbre, s. m. partie agissante du corps de l'homme ou des animaux. — Le gigot, la cuisse. — Une personne faisant partie d'un corps, d'une ITIfine. adj. pareil, semblable, identique. Mémo, conforme, assimilé. (Voir matech, melech, medesmo.) Du lai. melipso. Esp. mismo. liai, medesimo. — Homes, abion coumo del lems maynilge Mémo bizalge E mémo corp ; Soun ressemblons couoio soun dios eslèlos, Dios pimparôlos, Dus pimpouns d'or. Jasmin, 180i. — T'afach al mémo, il l'a attrapé. lleinento, s. f. mémoire, souvenir. Memori, Fr. cent, membrance. — Dou moussu que n'agel la glori Lou noum ven pas dios ma memori. Favre. IHemoy, s. f. violelle. (Voir mamoy.) Men, adv. moins, peu, pas autant. iMens, Esp. menas. II. meno du lai, mïmis. — Au mai serès, au mens farùs. A-men-que, à moins qne. .TIena, v. a. mener, diriger, conduire. — Maina, Se mettre à la tête, gouverner. — Projeter, avoir le dessein. — Abaisser, maltraiter. — Abuser, tromper. — Faire valoir. Esp, menear, liai, menare du lai, minore. — Tout camia meoo à Boumo. — Fôu pas mena de brut. — Te menarai per un camlo senso peiro. — Au caire de moun fiô, Ion soir qaand l'auro méiio, Sens mula'n rés m'asséie e me boule à sounja, Ma douço Muso alor me ven poutouneja, E moun amo eilamoun s'en vai e se prouméno. Reybaud, 1840. — Lou bounur ! es lou près dou paire de familho Que, bonrnanl sei désir, méno sei propre camps, li. que, luen dôu Iracas, marido &ia e filho, Per prépara loa ois de sei picbois enfanis. nie Berard, 18Si. Men 915 — MEN — Noos boulcgan e Dioa noas meno. — Sas li marqués, li capelau Quand sa lergo pren lou balan Fôu entendre couaio li meno. J. Canonge, 1800. — Paurelà meno laghi. — Cau filio gardo e qu'ase ntèno Es pas segur sens gés de pêno. Meiiado, s. f. conduite, flottage des bois, radeau. — Portée d'une truie. Menadou, Menai, s. m. manivelle, brancard, timon. — Véhicule, Iraineau, petit char. Ap'js un moumen de counsel, L'un ié passo, prcn lou calel. Renionio à sa canibro, se coclio ; L'autre dau menadou s'approclio, S'aves uno plaço arreslas. . . Flore',. IMenainen, Canounado, Ulenaire, s s. m. béarn. canal, conduite. (. m. celui qui mène, qui est garçon de noce, chevalier d'hon- neur. — Maître valet qui conduit les chevaux sur l'aire pour le dépicage. — N'ausisson ni coumandon.en. Ni la cridado dâu menaire, Anpilcn per toul lou lorraire. Lhnglade. Menât, adj. béain. assemblé, appareillé. — Trace de pas sur le sol. (Voir meno. ) JUendaire, s. m. rétribution, amende. Mendi, s, m. berger, mendiant, pauvre homme. Lat.mendicus. — Din» lous clars e lous eslagiiôus Lous mendits e gardians de bi6us, De lout branle vous faii la casso. Mendielio, s. f. rabais, le contraire d'en- chère. Mendieoun, dim. apprenti berger. Mendil, | «. m, lentille cultivée, pi. de la Lentiho, |) fam. des Papillionacées à fleurs bleuâtres. Lens esculenta. Mendire, v. a. rabattre, rabaisser, dire moins, mésestimer. Mendolo, j s. f. mendole commune, petit Cagarel, \ poisson dont la chair a mauvais goût. Mœna vutgaris. Mendre, Mindre, adj. comp. moindre, plus petit, moins important, moins bon, moins lourd. — Es délicat, uiai i\'\c noun pourrie! dire, Lou mendre miu li causarié la mort ; Pourra ben mai endura de martire Quand sara grand e que saia plus fort. Saboli . Mendrigoul, 1 dimin. mince, fluet, chélif. Menudet, malingre. Coumo un poulet qu"! tiauco e sonrtis de sa coco. Es en d'aquéles tems, couga per lous plejas. Que prim, mond.igoulet, soursfje de ma roco. Félix. Afenèbre, Mendre, adj. moindre, inférieur; gros- sier, bourru, sauvage, revêche. — Laisse li mount meniibre e s'en vai à la baisse, Meneiral, j. m. fouet, lanière. Ueneito, s. f. bas lim. sœur cloîtrée, dévote, bigote. — Obii per lou sou l.ir.l, obit per la maneito Obil de jour-bran, mai de feilo. Foucaud. Menequet, I adj. vétilleux, minutieux, dif- Minimous, \ ficile, fantasque. — Un fin reynard, tant sié pau menequet. Meneseomte, s. m. erreur, manque, dé ception. Lai. minus computare, Menespreza, v. a. v. l. mépriser, dédai- gner, rabaisser. — Toun vers deveii Ira pur e libre E souriira da i nu'nesprés. Menestral, Mestieirau, s. m. ouvrier, artisan, hom- me de métier. Uenestrié, s. m. joueur de violon, musi- Menestrui, cien de village qui fait dan- ser. Bas lai. minislerialis, servi- teur, chanteur. — Lou nienesirui roump lou silenei, Hen iuèn d'alTicla l'iiisoulcnci, \é dis • Moussu lie qu'ai doun fa ! . . Meun indusino es tout moun bon, Dins lou mounde i)ous>t!Je rcn, L»issaroo donn gagna ma vide- Desanat, 1831. Meneatro, Mineslro, s. f. breuvage , bouillon , potage, mixture, mauvaise joisson. hal, minetira. MEN — 914 - MEN — Digas-me quèlo menesiro 0 chalo vous an veja, Qae soulo vosli feiieslro S'ausis lant cacaleja . Aubanel, 1860. Menié, s. m. qui conserve l'espèce, sou- Brouquièiro, che mère du chèlaigner dont on recèpe les jets. Menié, 1 s. m. mineur, celui qui fouille les Minié, \ rochers à la recherche des miné- rais. — Insectes ou mammifères qui fouillent la terre. — EmW lus lanços à la mari BourjouDon l'encrousla dau Un aire cndessoalo, Au van dau tioc driebon la roulo. Menitt, adj, malingre, chétif, faible, lent, Meningo, paresseux, petit enfant, petite fille. Menino, s, f. grand'mère, marraine, rado- teuse. — Coupes lou cap, bielllio incnino. Menlet, s. m. raisin blanc à grains allongés. Meno, s.f. race, espèce, qualité, greffe, plant. — Soun pas de trop bono meno. — As fusils nous que lusisson, As cbins de meiio que scgujsson, D'un bout de la Prouvénco ciijusqu'à l'aulrc bout, Dison que sis enfant, dison que ml neboul, Soun d'ome de la bono meno. Dumas, 1860. Menor, adj. v. l, mineur, moindre, frère Menas, mineur, religieux cordelier. Menoun, s. m. bouc, mâle de la chèvre, conducteurs des troupeaux lors- qu'ils vont pacager dans les mon- tagnes. — En teslô de l'avé II fôu mettre un menoun Lei corno sur la teslo e la barbo au meutoun . Chailan, 1862. — Un arabe barba coum'un menoun de Crau Qu'avié leissa fusa davant . f. lunettes, besicles. Merieouea, v. a. émailler, peindre, orner, enluminer. Meridièno, s. f. sommeil que certaines personnes font après roiJi. Merilho, s Merilliou, Erses, f. iéarn. raisin rouge. s. m. ervilier cultivé, ers pi. fam. des Papilionacées à fleurs violacées. Vicia Ervilia, sativa. Merilhonn, Il s. m. héarn. faucon émeril- Mouicé, Il Ion, oiseau de fauconnerie. Ital. smeriglione. Merindolo, s. f. jeunes plants de laitues Menudo, que l'on mange en salade. Merinjano, s. f. morelle mélongène, au- Ouberyino, bergine, pi. fam. des Sola- nées à fleurs blanches ou purpu- rines. Solanum melongena. liai, melangolo. Esp. berengena. — San-Roumiéiron arrousas vosti merinjauo. — Valc nt baroun de Carmejano, Ren despichous ni latounié, Voulés lasia mi mérinjano. Voulus manja de mi bajano. Servès-vous sens ceremounié. Gui de M. P., 1878. Meritapo, s. f. boite, creux en argile que Icsenfanls font éclater en le lan- çant conti e une pierre plate. Meritous, adj. méritant, qui a du mérite. Merlan, s. m. gade merlan, poisson de mer à chair blanche, légère et agréa- ble. Autrefois c'était le surnom des perruquiers à cause de la poudre. (Voir enfarina.) Merlato, s. f. merle noir femelle, mer- Merle nègre, letle. Turdusmerula. La femelle Merlo, diffère du mâle en ce qu'elle est brun foncé et en dessus grisâtre tacheté de roux. — Le merle s'apprivoise faci- lement, siffle el chante tous les airs qu'on veut lui apprendre. — Oh ! dis Nanoun, la bello mcrlalo ! Es un merle, le fai Barrau. — Vint sôu, es pas cher se sonn de merlo d'Uzès. Merle d'aigre, Margoulo, s. f. cincle plongeur, merle d'eau, agassière à gorge blanche, cindus aquaticus, joli oiseau brun et gris cendré que l'on voit plonger et se jouer MER - 9!7 — MER dans les cascades des pays mon- lasçneux pour chercher sa nour- riture. — Cet oiseau ordinaire- ment solitaire pousse des petits cris ou siffle comme le merle noir. Merle bl»iie, s. m. merle albinos, ou qui de noir devient blanc, ce qui est toujours une chose rare, puis- que le merle est l'oiseau noir par excellence. — Moun gran mo disié rju'uii viel capelan Aurié ben vougu veire un soûl merle bUn, Avant de mouri, conmo causo raro. Roum., 1860. Merle blu, s. m. merle bleu, merle de Blavet, roche qui vit dans les lieux Merle roucassié, sauvages, peu fréquentés, à proximité des bois et des tor- rents. — Tuî-dus cyaniis. Merle » eoaëto blaneo, s. m. tra- Merle de roco, quel rieur, saxicole qui habite les mêmes lieux que le précédent et qui se laisse difficilement approcher ; le mâle a un chant agréable, qu'il répèle à chaque saut où à chaque station sur les rochers. — Saxicola cachinnans. Merle de nioantagno, Merle à peitral hlan, «. m. merle à plastron, mer- le à collier dont le chant est très agréable. — Turdus torqualus,. — Ce merle habite, comme les précédents, les contrées monta- gneuses et sauvages, et ne pa- rait dans la plaine que lorsque la neige persistante l'en chasse. VIerle roniiuié, Couo rousso, s. m. merle de roche, joli oiseau moins sau- vage, puisqu'on le voit nicher quelque fois dans les vieux édifi- ces, au sein des villes. — Le chant du mâle ressemble à celui de la fauvette. — Turdus saxatilis. Merle roMo, Il s. m. martin roselin, à Eslournel d'Espagno, I) huppe noire, joli oiseau des pays chauds, qui se nourrit d'insectes et de sauterelles; d'un naturel gai, vif et pétulant, ces merles ne cessent de chanter ou de siffler. Acridotlwres roseus. — Ces oiseaux viennent en troupes au mois de mai ou juin et se livrent à la chasse aux sau- terelles dans nos plaines, en fai- sant entendre leurs chants joyeux. Merlero, 1 s. f. marnière, carrière de Marliéro, 1 marue. — SIro Ion rey, noun es uno mar- liéro, vésès. . . Merlet, s. m merlon, parapet entre deux Marlet, créneaux d'une tour, d'un mur de château ou d'abbaye. Merleta, v. a. festonner, découper en cré- neaux. Merletoun, s. m. merlaud, jeune merle. Fr, centr. marlaud. — Coumo canio lia merle Canlo lou merleloun. JTIerlo, s. f. béarn. marne, terre grasse, argile. Merluissado, s. f. plat de morue à la poêle. — La merlussailo, a grand platas N<)klo dins l'oli e douno Joio A la bouco e peréu au nas^, Gaut. merluHSO, s. f. morue, gade merlus, Alarlusso, poisson de l'océan septen- Lingar, Irional à chair blanche et lamelleuse que l'on sale et que l'on sèche pour la consommation lointaine. — Es d'aigo de merlusso, cela ne fait ni bien ni mal. — Gadtis morrhua. 11. merluzzo. — Sérié lems de su meure à laulo E lie lasta lou goust dou vm. l'a 'n bon fricot de cagaraulo, l'a de mcilusso e de lapin. Roumieux, 1867. — Sans me douta de soun astusso, L'esperi, d'amour iraspourtal. Quand me sentissi régalât D'un platat d'aigo de merlasso. * J. Azaïs. MES — 918 MES nierina, Il v.act. et neut. diminuer, baisser, Verma, 1 amoindrir. Slerniee, adj. béarn. faible, amoindri, infé- rieur. Mero, s- f. mère, femme qui a enfanté. — . Maire, Peau qui recouvre un liquide en fermentation. — Vapeur hysté- rique chez les femmes, qui se manifeste par des bâillements successifs. — Aubergiste homme ou femme qui loge les ouvriers d'un corps d'état. — La bono merof la Sainte Vierge. — Sempr' asiousio, o bono maire I ou lerraire prouvençau ; Fai qae nautri, tis amaire Devengutn jamai vassau. Tavan. — Erbo de lo mère, matricaire camomille. 9Eerca, v. a. marchander. ]|f ertio, s. f. bas hm. remède, mixture. Mervèio, 1] s. f. merveille, prodige, chose Merbelho, Il rare, étonnante. — Lou roasslgnôu sus soun nis véio, Canio, se laguo, e de sa voués, Graciouso e brihanlo mervéio Gilo li perlo dins lou boues. Casiil-Blaze, 18S2. Mes, s. m. mois de l'année. liai, mese du lat. mensis. — Rey des mes porlo courouno E de plazés s'embirouno Es tournât lou mes de may. Jasmin. Mé», adv. plus d'avantage, mieux, beau- Miés, coup. Mes, Il co«y. mais, pouvu, en cas. jVfai, Il — Mes que, mai que, pourvu que. méii, adv. moins, peu, pas autant. Préfixe Mens, déprécialif des verbes mescreire, mes- fisa, etc. raesado, .«. f. durée du mois ou salaire du mois. — lé seren dius la mesado. lleoaii, Il ai], béarn. milieu, moyen. — Siejan, \\ Lannemeean au milieu des Landes mescla, Il V. a. mêler, mélanger, brouiller. Uela, Il liai, mischiare. Esp. mesclar. Lat. miscere. - Ma muso vôu loescla soun mèu à l'embrousio Que ilenian toumbara de tels alcio d'or. — Boudrioy mescU ma bouiis a loun cant amisloas. — Une mitât de peu lis e lonng Mesclat de mirto, entournejo soun froQnt. Iffeselado, s. f. mélange, réunion, archipel. — E regardas coumo ac6 's bèu ! I 'a cent poples dins la mesclado, Chascun, dms touti lis isclado, Vous dis qae gardo soun toumbèu • Dumas, 1887. meseladis, s. m. mélange, assortiment, Mesclo, amalgame, pèle-mèle, croise- ment. Esp. mezcla. — De tout Caire, de prais e de flous e d'aubrage ! Toun jas sabla menu, treluscn moscladis De grésils d'or, d'argen, de cristal, de rubis ! Féliï. — Méteil ou mélange de grains en mouture pour faire un pain économique. Jflescoula, c. a. cocher, entailler un Mescûulouna, fuseau, canneler en spirale. (Voir couco). Mescoule, s. f, cannelure d'un fuseau. nieseouloun, I s. m. crochet qui est au Mouscouloun, \ bout supérieur d'un fu- seau. INEescouneisse, v.a. eirec. méconnaître. Se tnescouneisse, désavouer , manquer d'égard. — Montrer de l'arro- gance, de la suffisance. — Aco 's un parveugu que se mescounèi. Mescresent, adj. mécréant, incrédule. Mescresen^o, s. f. incrédulité, doute reli- gieux, liai, miscredenza. — Car per toujour, la mes"respnço Coumo un tum, avant jour fali. Vai s'esvali. Roumieux . Hesflsa (Se), v. rec, se défier, douter, pren- dre bien garde. — Ouncle mesurais bous, es un pourtié lurrat. inesftsenço, s. f. méfiance, prudence ré- serve. — Tout, aro es inlerè», engano, mesfisenço ; Cadun fa bando à part. . . l'argent b'a tout gastat, Mit. MES — «19 — MES inéM-liuey, adv. de suite, doréaavaDt, Més-léu, désormais, à présent. — Sur' tout. — La chièro seritS bouano si ero Que fuguessen mes-liuey en pax, Aulromen nou noun vive» pas, Mas languissen dessus la lerro Seigne, Peire. RleBo, s. /'.mise au jeu, enchère. Jtlesoiilo, Il s. f. la moelle des os longs, iiezoulo, Il tissu ou organe particulier contenu dans l'étui médullaire des végétaux. Lut, medulla. — E lournamai lou chin giogoulo, Tournamai resloniiiis coume un iron senso uiau, Soun crid que jalo li niesoulo. Aobaiiel 1858. Mesponlié, |l s. m. néflier d'Allemagne, Nesplié, y mespilus germanica, arbris- seau de la fam. desPomacéesà fleurs blanches. — Le fruit tnes- potilo, mispoulo. Gr. f*imi>i>i, Mesprene (Se), v. rec. se méprendre, se tromper, faire erreur, s'oublier. mefiprèfB, H s. m. dédain , antiphathie , Mespris, | absence d'estime , d'égard , marque d'indignité , d'abaisse- ment. Esp. menosprecio. — Se vesiès moun mesprés, ausariés ^'as beléu.. Jouga davaos mis iuè parièro coumedio !. . . Roumieux. MeapreB», v. a. mépriser, haïr, dédaigner. JHespresaire, adj. hautain, dédaigneux, orgueilleux. — E fayoy ta pla que dins gaire, Minjayoy tout moun amassât, E de ricli?, fier, mespresaire, Tournayoy paure e m«sprezat. Jasmin, 1836. IHedqiiin, adj. pauvre, misérable, chétif, malingre. Ital. meschino. Esp. mezquino. — Saiqne diras qu'es lèu ? Oh noun pas mala peslo, Me digue luu mesquin, en se gratiant Ja le&li>. — Asseiado, ben à l'oumbrino, Fasié pansilo, la mesquino. 9Ie«qainarié, s, f. mesquinerie, avarice, économie outrée. •— Soun viesti moBStravo la mesquins rié. mesqaineja, v. n. pratiquer l'avarice, se priver du nécessaire. Messajarié, s. /'. bureau et cour d'où Messatgério, parlent les voitures publi- ques, diligence. — Mandé, de vouJr! ben, d'aiiaval l'adressa, Per las messajarlés, paquebot ou frégate, En partenso lou pu pressa, Dous ou très sinjoaneis de son pais di datte. Félix . mesBagî, s. m. commission expresse, mes- sage particulier. — Communica- tion officielle. Ital. messaggio du lut. mittere envoyer. — Conmo rei, fet venir louti sei gens de cour K demandé counsèu per aver de secour, Cp.dan fuguct d'avis de faire un grand messagi Per dire ei médecin de louèi leis animau. Que v«nguesson en diligenci. Leydet. MesMaKié, U s. m. messager, celui qui porte Messalgé, \ les paquets, les commissions, les nouvelles. — Avant-coureur. Ital. messagiere. — Del bosc, à soun détràs, ansis lous auzelous E dos paloumbos messagèiros, A soan davani, alos laugeirus. Floret. — Esprit mestatgi, divination , pressentiment. MeBsar^ v. a. v, /.passer, employer, placer. Lat. mittere, mettre. — Messet touto U nioch à ploura. nieHsi, I s. f. plur. béarn. frais, gages, dé- Messios, I pens. — Mesure, compte. Meiiisio, s. m. le Messie, le Christ promis, envoyé d'api es les prophéties. Lat, messias. — Fôa qu'eiço siégue lou Mossio Que lei paires avien proumès, Dins lou libre dei proufecio. — An I dau pastourèu e pastoaro, Parten tonli per Betelen ; Anen adonra lou Messio, Qa'esbriaudo coume nn souléa. Saboll. Sle»mo,s, f. cérémonio de l'Eglise catholique, sacrifice avec prières et cérémo- nies Esp. misa. Port, missa, liai, messa. — Avant de tira an sort aoaras & U metso. MES 920 MES — Avésfa longo messo, lou dins sera coart. — A la paroisso es U premièiro, Entenil la mcsso roalinléiro, La messo graado e lou ïermoun ; Porto la crous p lou courdoun. J. Azaïs, 1886. messoungrié» Il s. m. et aij. béarn. men- Messouryé, |{ leur, imposteur. Syn. messonrguié. (Voir mentur.) — N"a\és menlil, gens de malnslre, Cap de vautrts val pas Bascol ; Messoiirguiés, n'es que vuslr'envejo Qu'am du paraulos lou negrejo. G. Azaïs, 1880. MeHSounJo, i s. f.béarn. mensonge, men- Messorgo, \ lerie, dissimulation, impos- ture. Fausse doctrine. Fiction, illusion. Ital. menzogiM. — Soungl soun mensoungi. — Dinavo de mensounge e soupavo per ruso. — Un après un lé tenon sorgo, En d'acô, quand an débita Ce que savon de vérlla, Ven léu lou tour de la messorgo. Langlade, 1873. — Teins de guerro, setoun dl messorgo. Meste, s. m. maître. (Voir mestre). Jtlestibos, s. f. plur. héarn. moisson. (Voir segazous, meissoun.) s. m. exercice d'un art mécani- que, machine , instrument de travail, occupation quelconque pour gagner sa vie ; besoin, né- cessité, profession. Lai. minis- terium. Esp. es menesler, il faut. Ital. mi e mesliere, il me faut. — Michan mestié lou que nourris pas soun mestre. — Es de tout mestié, a péao gagno sa vido. — De ta! troompor mestié non mevoli flqaa. — Nostre pais s'apelo Itaco, Souy lou payre de Tëlémaco, Ai forco esprit, souy bon guerrié, E mounarco de mouu mestié. . Favre. "— Mai, dounas nn mestié à vosti très enfant. Car Ion joar que poadrien plus coumta sua von* aolri. Poudran coumta dessus sel dos man. — Can SB pas sodd mestié que barre bontigo. IHestièirau, s. m. artisan, ouvrier. Mestiérau, — Fau veire aiio sout il piboulo Lt meitiukH endimtiubt. mestié, Meilié, — Part ; e ben lèa rescontro un mestiérau Que iédis : Eh ! m'ounte aoas cimarado ? Mistral. mestre, s. m. maître, celui qui commande, Mesle, qui a des domestiques ou des ouvriers. — Propriétaire d'im- meubles, savant, émineni, prin- cipal. II. maestro. (Voir maghtre.) — Mesle Simoun, quilliat sus la couètde soun ai, Ven dedins la fourest per li faire soun fai, Eslaco souu roussin t la premit^iro ribo, E piéi va reballiar e mesode varai. D'A^tros. — Lou ben nourris loujour soun meslr'. Quand lou païsan ié vôu cstre. — Pan coupât a gés de mestre. — Moun fil estacaras l'aso ounte vAu lou mestre. — Marcho avans, fin que ir:)nliaras En liutant las cabros per cheslres, Lous pasires dins las tendos-meâlres Kesquet. — Cau vôu ben servi soun mestre De vailei un jour deven mestre. KEestre-autar, s. m. maîlre-autel placé dans le chœur, ordinairement plus élevé ou placé sous un bal- daquin. — Ab'as lèu, abras li cire, lion curai, au nic-tre-aular. Siam preissa, qu'es pas de dire ; Mandas- nous ;.. . se fai lard. Aulianel, 1877. JMIestreJa, v. a. commander, faire le maître, se rendre maître. liai, maeslrare. — Sies-cent milo Francés s'en anavon, jouïous, Mtslreja fieromen toulos las capitalos. — As per milbou nous meslreja Cors de fenno, cat d'ange e ta boues de Séréno. Jasmin, 1857. mCeetresso, s. f. maltresse de maison, épouse qui dirige et gouverne un ménage. — Maîtresse, amante recherchée en mariage. — Ah 1 cantu mai per la mestresso, Te doune touto ma tendresso, E tonn cant dons conme lou sièu Me Iroumpo, ... u semhlo que lou vièu. Rolland, 1853. — Creses-ti qu'i la cour trunvarièi ta tendresso. Que lou bonnur alai on pot l'aiia cerca? Coumo t'enganariès, ma diviiio mestresso, Aco's causo^ moun Diou I qu'un rei pot pas douna, Perq. de Gembloux, 1840. Meiitaret, i, m. c2. IVlicliour, s. f. moiteur, tiédeur, humidité, mollesse. Lat. mucor. - Micbour que dins lou sang avèno. — I.ou lions zéfir que se counfoun Dins la micbour de toun halèno. .\lico, Il S. /■. mie de pain, petite partie qui Uigo, 1 s'en détache en le coupant. — Ce qui est moins cuit, sous la croûte, le milieu. Lai. mica. — Paure dilal qu'ey sagul oucupa, Coumo cacliel, le baillnbi d'oubralge, En l'eniprima!) siil la mico de pa. — Mico bal rés e la ciro bal mai. Mon cacbel d'or es bsngui, e ni'in serbi. Jasmin, 1848. Micttt, ad/, tassé, serré, plein de mie. Mié, Il adj. demi, moitié, milieu. Pem. mièjo. Miech, Il Syn. mey. Lat. médius. Gr, fttS»s. — Es mié sed» e mié couloun. — Nous ariesl.n à miécamin. S. m. muid, ancienne mesure de capa- cité qui variait suivant les usages provinciaux. Lat. modius. MièJo, s. f. chopine, demi pot, demi mesure. Gr. ftla-ty. Mièjo-neit, s. m. minuit, le milieu de la Me-joney, nuit. — Es miHJo-neil, lou som me gagne, Fôa mous adius à la campagne. Barlhés, 18B9. — Mcjoiiey sono, . . ah senti dins mas benos, Dambé plaz^ coula loa glas mourtel.. Jasmin. iVIicJour, s. m, milieu du jour. — Les pays méridionaux. Esp. mediodia. liai, mezzodi. — Cerco miijeur ii qualorxe outoi. MIG 923 MIL Miés, Milhou, adv. mieux, davantage, plus conve- nable, meilleur. Ital. meglio. iVIi^o, jj s. f. crollin de brebis, fiente de Migoun, \\ volaille ou de vers-à-soio; guano. — Es un sot qu'a qui!a lou ben per eslre niiés. ItlièlRilo, I s, /". miellée, transpiration de Melico, I sève de certains végétaux. — Liqueur aromatique où l'on fait entrer le miel. Mié-souié, s. m. soupente, réduit prati- Tristet, tiqué dans la hauteur d'une pièce, demi étage. — Açà, m'ounlc lou me lire, 8ou-iiis , aque.'le argen ? souio lis oscaié ? Dii.sla paia.îso î au miùsouié? liigol, iSCO. Alietoun, s. m. autour, faucon, oiseau de Miaula, proie dont le cri est faible et langoureux. — Un foQcouriié /ju"un jour cassavo. Preiigué pur lou rey un tnieloiin. )lièu, pron. poss. mien. (Voirmiow.) MifTa, V. a. cast. aspirer, renifler. — (.ou nas, (le lou milTa, lou Irobo à soun agr.it li l'embojo al poumou que nVs rebiscoulal. — Farlù miffa las gens lous pus earaumassals. Mij^nardizo, s. f. affectation, manières carressantes, — Petits œillets. — Soulache , petit galon. — Garniture de lingerie. Alignaturo, I s. f. sorte de peinture fine Minialuro, j et délicate qui se fait au pointillé. — Toute chose de petite dimension. Lettres au minium. E$p. et ital. mimatnra. — En (l'aquel bal en mignaluro Tout vai, boulego, viro e danso à la mesure l^élix, 1S70. — Mllu llbrels en minialuro. — Dèu agué per lou mal sege ans, Dison qu'es uno mignaluro Tavan. .Miirnot, adj. ami, sympathique, gracieux, mignon, choyé, chéri. lUiKiiouta, V. a. gâter, caresser, dorloter. Migo, s. f. mie de pain (Voir mjco.) Miljro, abrév. de amigo, amie. — Vé,.lanlque durara l'aurage Aîné- lu, ma inigo, reslarai ; S'un cop lou ciel es sans nuage, Cruélo, bûulo, [larlirai. — La canebiéro es preslo, amai lou canabou, La lerrado ei coufido amb'un pau do migou. Peyrot. Alijé, adv. de moitié, à frais communs. — Douna à mièjo, louer à mi fruit. — Aze de niijtS n'esjamai ben embasta. Mil, H adj. numér. mille. Satisk mil, rassem- Milo, I blemeni, grand nombre. Milanto, s. m. un million, un nombre indé- terminé. — Milanlo fus iliguel, en soupirant : Oh ! qu'ouio Dal repaia arribara l'ouro. Mir. — Qu'avio per testimoni Les saps, e per sinfoni Milanlo aucels ; le niount Per prtire, e piéi amount Amoun-d'aul, per candelos Las luscnlos e.-telos. Gourdou. Mil ineuut, i s. m. petit millet, plante Pichot mil, \ graminée à très petite graine pour les oiseaux. Pànicum miliaceum. haï. miglio, du lat. tnilium, mille. MilU monroii, Mil nègre, Miles, Milliés, s. m. béarn. blé noir, renouée sarrasin , re- nouéo de Tartarie, fam. des l'olygonées, s. m. phr millier, plusieurs mille, considérablement. — Dins boslro bello crambo, un bel mali qu'inirabi. Desquèri de mile» de libres arrengais, E toulluzens c loul daurals. Jasmin, 18i2. IVIilliarso, s. f. maïs coupé pour fourrage. Millias, s. m. pain de millet ou de maïs. Milhado, — Farine do maïs pour potage cuite au lait ou à l'eau. — Si bos coquo ou milhado You l'en darey. Ou !.'aim«s mey calhado Vou l'en harey. DespDurrios, 1760. Milliasso, s. f. paille de maïs, glumes. — Palho de mil, — Tiges de maïs. Millieyro, s. f. casl. terre à millet, champ de millcl. — La milbeyro verdejo pla. MIN Millioc, I s. m. blé Je Turquie, maïs Blad'Espagno, \ cullivô, pi. annuelle fam. des Graminées à fleursjaunes. Million, Il ttdj. compar. meilleur, plus oppor- Meiour, \i tun, plus convenable. — l'a ren ilc milhou juo ço qu'es de nostre gousl. — Car n'es pas, coumo dits ma niay, La quo parlo mdhou que sal ajnia louBiay. Ja?min. Millioiinari, s. m. millionnaire, richissime. Juges, avoucals e noularis, Paures ou riches milliounaris, Maridals c celibalaiis, Lous sabeius libres en qiiesliu, F6u pas qu'une soulo ediciu, Tirado à diiq milo exeniplaris. Florel, 1S72. Miliauco, s.f. chiendenl, pied de poule. (Voir (jramenas, meliauco.) Milord, s. m. anglais très riche. — Cabriolet à quatre roues, — My lord, mon seigneur. — Hem ! moussu lou milotd, regarde ; Coumo m'alroves d'ciUibas ? Lou goddem pauso sus lou nas Lou loutgiioun qu'à soun cùl ponjavo, E reluco lou bedigas Qu'acimerla lou|Our brauiavo. Beumieiix. Iilina,| V. ad. creuser, défoncer, sous- Se mina, caver. — Consumer, ruiner. - S'inquiéter, se cliagriner. Ital. minare. Esp. minar. Minable, adj. misérable, pauvre, dégue- Mindre, nillé, pingre. — Court, élroil, infertile. — N'es pas frucho ni ben minable. Minéral, s. m. pierres et substances ter- Minerau, reuses ou combulibles qui cons- tituent les mines. Rad. min, montagne, rocher. m. Au minerau boulent sas oundos escaufados. Ti mountagnolo an de trésor Qu'enrichisson la l''rinço enlièiro, Jas carbounié, peiro argontièiro, Or, ferre, couife. . . tout n'en sort. Arnaviclle. Minet, 11 s. m. petit chat. — Peau de chat, Miné, Il fourrure. — lii'rcn ilins la boutigo d'un niar- clian de miné. _ 924 — MIN Minestro, s. f. breuvage, bouillon, mau- Menestro, vaise boisson, mixture, liai, minestra. — Sarié 'fia ren, s'èro pas qu'un mousquié. Sus la mcnestro en zounzounant s'acampo, Pus afama que l'arpo d'un uissié, E rnllo cop pus espés que li pampo. Mistral, 18S4. Minsanelo, Il s. f. mine, grimace, façons, Minelos, 1 simagrées, agaceries. Gr. ^'f<«?,mime, bouffon. — Faguct de tours, de minganelos, Piéi milo grimaços nouvelos Qu'avié pouzados au fi*irau, Talomen qu'à la fin, tout lou puple animau, Encatita de soun saupre-faire, Lou noumel soun rcy e soun paire. A Couret. !8i2. Minso, Il adj. était', aucun, nul, rien, point Gés 1 du tout. Corr. de Vital, ninguno. Mingouu, s. m. i^ueux, mendiant, qui n'a rien. Mingonnia, v. n. mendier, exciter la pitié. adj. iTiince, allongé, fluet, chélif, malingre. Mingronlet, Mendrigoui De mingre, minus, — Entendias ti \ioulori, la llulo picboutelo, Jusqu'os au najoulet qu'à la voués mingrouleto. Ministre, s. m. ministre, ambassadeur, pasteur protestant. Lai. minister, de minus. — Moun paare gran savié qu'au bout Di capelan e di ministre, la lou bon Diou pu grand que tout. liigot. V. a. bas lim. manger, absorber, dévorer, ronger, avaler, se nourrir, dépenser, — Dins aqui'^lo famino se miugel ço que s'èro jamai minjat. — Dins noslrc pilil ousiau Si noslro cliaro ei pu minço Nou lo minjen on repau. «ichard, 1810. — Vûu la 'm guardabi su la prado, l'enden la sazou de las flous, You la 'm hazie la pus beziado, You la minjabi de poutous. Despoutrins, 1768 . Minjan^o, s.f.héarn. plantes ou insectes parasites, mauvaise herbe. Minja, Manja, MIR — 925 MIO Mino, «. f. miue, apparence, visage, moue, grimace, accueil, geste, conle- nance. liai. mina. Esp. semblante. — Es bon amai pagne |ias de niino. — Lou roarchani nous fagmi pas bono mino. — M'as fa la mino, àmé GlauJe à Tislel. — Nonn, \i respond, se le l'avièu facho l'auriès milbouro. — Non dôu pas toojour juja li gen sur la mino. — Aurias dich en vesent Jour mino. Que ié fusiigavon l'esqulno. Favre. — Fou doun que pir un cal qu'avié tant laido mino, Végue p!u3 mei verdcl ni mai mei cardclino. Desanal. Mino, S. f. souterrain, excavation, galerie par laquelle on extrait des nainé- rais ou des combustibles. — Cavités pour faire sauter des murs ou des rochers au moyen des substances détonnantes. — Monnaie. — Lingot. Ital. et Esp. 7mna, Rad. min, montagne. — L'eudusirlo di cerco-mino Que, pas jamai sadouls, de tout biai fôu qu'arrivon A cobre cent fés mai que ço que sacrifion ; Jugcn-ne per lus grans chanliés, iForo-lerro e dedins 1 lus armados d'ouvriés. Vé\i\, 1868. — Soun cofre-fort loujour vessabo, Taleus e minos palejabo. De linos de bi recoullabo. Azaïs. |Mino-t«rto, s. f. grimace, physionomie bizarre, affectation, moue, mau- vaise humeur. — Daban la porlo Yèu fau la mino-lorlo. Mes jamay ta pielal nou me counforto, Ijèuut aymado Guignome, se nioun er l'agrado. Goudouli, 1752. [Minouès, s. m. joli visage, jeune, éveillé, piquant. — Car voussemblo for de la voués, A de vous l'er e lou minouès. Es vrai qu'a pas l.in de jouinesso. Mes per la mino e la noublesso Vous poudris bé touca la man. Favre. fMinons, adj. minaudier , prétentieux , affecté, boudeur. Fr, centr. minaud, gracieux. Minur, s. m. qui travaille dans les mines. — Plus petit, jeune. — Fai ben cbourh sa faniihcio, Canio di minur la ransoun, E pi^i dessus vosti bouquclo Douçamenel paus 'un poutoun M. Lacroix, 18B2. Mioelt, s. m. muid, ancienne mesure de Miteg, capacité pour les solides et les Muey, liquides, qui variait selon les usages provinciaux de 440 à 470 litres. Fig. giosse futaille, gros, ventru. /iouii, s. f, opinion motivée, proposi- tion, récit, avis. liai, mozione, Esp. mocion du lat. movere, mou- voir. — AnsinJo cliascun fa.«ié sa moucioun, lèu dise que fi !.. . le dise que noun. Mai parlaren pas de tant d'oupinioun, Gar sarié Irop long de vous li redire. Roumanille, 1860. Afoudela, || v. a. représenter un modèle au Se moudela, \ moyen de la terre grasse ou de ia cire, faire une maquette ou un médaillon avec de l'argile. — Se régler, se conformer. Moudele, || s. f. objet à imiter, à copier, Moudele, Il exemple. Lat modus. Bas lat. modellus. — Enfanis, dou savoyard couplas lou moudele ; Es per vaalres qu'ai facb aquèu pnrlrèl fidèle. Cailbi, 1882 Moudelou, s. m. bas lim. petit las, petit Moulelon, monceau. Bas lat. modïllo, mololon. Uondera, v. a. et rec, modérer, calmer, Se mondera, atténuer, diminuer. — Se cal- mer, se retenir. Moudeiste, adj. modeste, modéré, simple, sans éclat. MOU — 933 — MOU Alouilet, s. m. pelil (as de pèle, maïs cuit sous la cendre. Mouduln. V. n. chanter, composer des Modula, accords, improviser des airs. liai, tnodulare, dim. de moins, — Tendrei flous, filio Ji-i prailouii, De long (loi riju, su 'no canèlo Mou lula soi prouniié frodoun Crousillal, 1834 Aloufeto, Fen sauvaye, Moiift'a, Mou/lut, s. f. petite mousse , crclelle hérissée , cynosore à crôte. Petite Graminé&donl la panicule fine et serrée ressemble à de la mousse. adj. dru, touffu, mollet, rem- II bouré. — Couvert de mousse. — Pepièu moufflu Jin 3ei babouclio. MoufTo de iiiar, s. f. coralline de Corse, algue marine. Giijarlïna helminlhocorton. Moufla, V. a. fluirer, mordre, se fourrer, espionner. Moufle, adj. gros, épais, dodu, potelé, rebondi. Moufle, s. m. double système de joues à poulies et de cordes pour soule- ver des fardeaux. lUouflo, s. f. gros gant de laine ou de peau, espèce de manchon. — Petit four des émaillears, des porcelai- niers, des essayeurs Bas lai. muffula. AU. muffel. s f. mousse, sorte de plantes qui recouvrent les troncs d'arbres, les toits, les murs bumid^'s ou les rochers. Ecume, moisissure. — Sus lel fabano dei cabrié La nèu lapo la iiioufo gtiso. Moufo de niar, s. f. mousse de nner, zostère, algue que la mer rejette et dont on se sert pour emballer ou rembourrer. Zostera marina. IVIouTo, tlousso, Moufo de garric, Mousso dou chaîne, s. f. mousse de chêne blanc, pul- monaire du chêne, espèce de lichen d'apparence réliculaire. Sticla pulmonaria. Moufo ne^ro, s. /■. mousse noire, polytric pilifère. Moufo de valut, Mousso de valut. s, f. bysse des fossés, plante cryptogame filamenteuse. — mcanus . Mougre, s. m. ciste blanc. (Voir mugo.) Mougrna, v. a. taper sur le nez, moucher. Mougné, Mounié, s. m. meunier, maître ou garçon de moulin. Esp, molinero, Ital. molinaro. — P.è\ se lougué 'nc6 il'uii mougrié, Mai Irouvii \èa que la farine Ensanlissié trop soun esquino. Bigol, 1866. Un mounié 'mé soun fièu, un vièi e l'autre enfao, Anavon au inarcat per lé vendre soun ase. Routnieux. — Es coumo l'ase dou mounié que s'arreslo en chaquo porlo. Mougno, s. f. moue, grimace, trogne. — Bougno, Contusion, enflure, bosse. — Poisson à grosse tête, Irigle grondin. Moug:noun, «. m. moignon, grosseur. — Excroissance ligneuse sur cer- tains arbres. Mouïa (Se;, v. rec. se mouiller, recevoir la Bagna {Se}, pluie. Esp. mojarse. Port, molhar de mollis, mou. — Aco's pas rés, eau se mouïo se seco. — Vai, reven, plounjo, csquiho e fuso en cent nianièro, Se mouïo de loulo façoun, E nado autant ben qu'un peissoun. Mouié, s. f. femme, épouse. (Voir mo/Aer.) Mouièii*08, s. f. pliir. étangs, flaques Molhéiros, d'eau, lieux bas et humides. Fr. centr. mollange. — Jaroai, d'ailaval las mouièiros, Palunsdi- Camargo, cslans, besaus, ribièiros Que boulojon la m^r, n'ëro saique mounta De nivoulun aulan carga. Félix, 1S;2. Mouinaio, s. f. terme de dénigrement. Monacaille, moinerie, la classe des moines. — E surtout la sanlo mouinalho De quau fau doubla la bitalho ; Quand seran sadouls, dansaren E dcman nous en lournaren . Favie . MOU - 934 MOU Moiiine, s. m. moine, religieux faisant Mounge, partie d'un ordre, cénobite. — Petite caisse pour chauffer un lit. Ital. tnonaeho. Bas ht monialis du Gr. fioiis, seul. _ L'abi fai r»' lou mou:ne. — Un vespre, fraire Bourloumièa, Frés courae un barbéu. gaiarci, jouine, Floura coume lUu l'estre un niouine, Per lou uecile dou couvenl Venié de courre li bourgsdo, E lournavo, mai que counicnl Dou renikmeii de si camhado. Roumieux, 1862. Monire, v. a. moudre, écraser. (Voir moldre, maure). Mouire, s. jn.échalotle, ail doux, ciboule. — Per adraia la set Porri, cebo, monire, aiél, Suce, pièi masiegue. Casiil-Blaze, 1857 mroiiissé (Grand), Faucoun, Monissalet, Mouïssau, SJousquihonn, s. m. moucheron, petit dip- tère du genre cousin dont le bourdonnement est aussi s. m. epervier. — Autour, oiseau de proie cruel et sanguinaire, tou- jours en chasse, et qui attaque même les poules et les pigeons. Fako palumbarius. Itlouissé di gros, Mollisse gris, incommode que la piqûre. — E quand l'auro, eivib'un bru de viéio pousaranco S'acous'o sus mi branco, Me qudio sus mi caml)o, e louli si foulrau Me fan pas mai branla que l'alen d'un mouissau Bigot — Un mouissalet vonnvouiii'javo A soun nas, e lou carcngnavo. IVIonisHe? adj. émoussé, écourlô. — Humide, ramolli. .Mollisse, Il s. m. faucon émerillon, oiseau Mouisset, Il de proie, fam. des Rapaces. qu'on employait jadis pour la chasse aux oiseaux des bois ou des marais. Fnko œsalon. — Achas aqutl l)ol de lauzeltos Que bresihon cent cansounclos, la pas qa'un moument, un mouisset la pensât coupa lou silliit. Houvière. !\foiiissc casso-gril, s, m. faucon à pieds rouges. Falcorufipes, o'isean des Rapaces, de passage au printemps, qui fait la cha.sse com- me les Crécerelles aux Coléoptè- res et aux petits oiseaux. s. m. faucon pèlerin ou voyageur, qui vit dans les montagnes et s'attaque aux poules, pigeons et petits mammifères. Falco peregrinus. — Ce faucon quitte ses monta- gnes en automne et parcourt en chassatfl de très grandes dis- lances. Mollisse «ris, Esparbié, mollisse roiis Plchol mouissé. s. m. éporvier commun, oiseau de passage en automne, ordre des Rapaces, il se nourrit de petits oiseaux, de mammifères, et niche sur les grands arbres des bois. Falco nisus. Mollisse inoiistacliu , s. m. faucon hobereau. Falco subbitleo. Oiseau de proie qui a les mêmes mœurs que les précédents. — Son plu- mage est varié de brun et de roux, la gorge blanche, avec une banle noire de chaque côté du cou en forme de moustache. s. m. faucon Crécerelle, Fako tinnincubis , qui habite les bois, les rochers et môme les vieux édifices. — La crécerelle, qui vit de sauterelles, de scaraliées et de petits oiseaux. — Ces Rapaces nous viennent du nord de l'Afrique ou de l'Espagne. Mauisselo, s f. grapillon de raisin. (Voir agi.) s. m. grapilleur, ra- Mouisselejaire, Grapihaire, âpre Il masseur de raisins ,_ la vendange, maraudeur. | — Se sap bé qu'uno \igno, enlr'eslrc vernie niado. De la mouisselejairo es bien léu visllado. 3 1 MOU — 9^5 MOU ITIouiMMeto, s. /'. œillet barbu, bouquel-fail, fam. des Silénées. Dianthtis barbalus. JTIouisfiioiin. MouissarouH, s. m. petit inoucheroa du vinaigre et des liquides alcooliques. Syn. mouscalhou. — Els fan la mal coumo lous inouissarous Que '1 vin agre laisson e van al dous. Moula, V. a. et neut. mollir, lâcher une corde pour faire glisser un far- deau, fléchir, faiblir, diminuer, — Lou cani dei cig.ilo nioulavo. — Cliiie e me roumpo pas ! pcr vous aviîs jusqu'aro Tsngii bon; espéras, quiftcareii se preparo ; Bessai que moulirès. Houmanille. nioulado, Moulât, s. f. et m. tas, monceau. Airée, gerbes à dépiquer. Pôi, dins lou tenis que susl'èiro Lous ornes fan lou moulai, Lon lenguèire à la ribièiro Abéuro soun tronpelat Gleizes, 1873. Monlaire, .<;. m. moulin. meunier, ouvrier de moalan, Moulus, Moulen, adj, mou, tendre, très mûr. — Molasse, fade, pâteux, langou- reux. — Mouvant, humide. — De pessègue moulan, per lou jour de la feslo, Leielo, un plen gourbin pourr?. le regala. Crousillat. Moular, s. m. grosse meule horizontale. 9Ionlari, Mouleri, n. piop. pierre à meule, meu- lière, carrière d'où on tire les meules. Hf onledas, s. m. gros morceau de mie de pain, pâte peu culte. Gr. fiviXxiiK semblable à la moelle. Hlonledo, Il s. f. mie de pain qui se trouve Mico, Il eniro deux croûtes, milieu, moelle. Lat. medulla. Mouleire, s. m. pilon, rondin de bois dur Piloun, pour piler, broyer, tasser, diviser. — Moun croupatas... l'avléu per veire S'es verai que \ivon cent an. Mai Babèu, un freto-sarlan, L'ensuqué d'un copde mouleire. Am. Piehot, 1860. Moitlesan, I adj. lent, noncbalent, mou, Palel, I fleiimalique. Syn. moulas. ITIoulesiso, s. /'. mollesse, indulgence, oisi- veté, manque de vigueur. Lnt. mollitia. iTIouleto, s. f. cône de marbre ou de cristal dont se servent les peintres et les pharmaciens, pour broyer les couleurs ou les drogues. — Poulie en bois des cordiers, garnie d'un crochet, pour retor- dre les brins de chanvre. — Petite meule. — Instrument garni de feutre pour polir les glaces. — Petit disque dentelé d'un épsron. — Collyonyme lyre, petit poisson aux brillantes couleurs, fam. des gobioïdes. ]fIouletoitn, s. m. étoffe de laine ou de coton dont le poil est tiré d'un côté ou à double face. Du lat. mollitus. — Uno bono doubluro de moulelonn. Mouilla, V. a. et rec. mouiller, rendre Semouia, humide, arroser, — Se jeter à Se bagna, l'eau. — Se baigner, plonger. — Ai vistaquesles jours sul lag, ras dau lougis, De parpalbous voula, se pausa, sens soucis De moulha sous penous, sus de fiullios planièiros. Floret. Moullté, s. f. femme, épouse, {\o\vmolher.) Mouié, Lat, mulier. Esp. muger. — Perço-que nou porli pas Cent flouris entre las mas, Me dits ; se vole moulhé Que n'en cerque pel paihé. Goudouli. — A Dioa siats, ma noulhé, peysque boun anats doun, lèu m'en bau rejoui un pau am lou viouloun. Aug. Gaillard, 1860. Mouli, I s. m. moulin, machine composée Moulin, 1 de meules et d'engrenages pour moudre les grains ; moulin à eau ou à vent. — Moulin à tordre la soie ou la laine. — Petit moulin à café ou à peivre. — Lou premié au moulin engrano. — Yàu mai ana au moulin qu'au médecin. — Trop grev'erott li saco e tro iada loa moalio. — 936 - Mouliné, Moulissou, MOU — Coulrèjes ti gara, venilemies li rasin, Derrabes li garanco, e galoi, au moulm De-fas 13 oulivo moiistouso. Tavan,1869. Moulisné, s. m. ouvrier qui travaille au Mougné, moulin à soie, ou meunier des Moulinié, moulins à mo'dre. Lat. molinarius. Esp. molinero. — Per fariiieja soui meslre, Nasquèfi ilins lou lic-tac ; Mûuliiiié, lai crei Je Testre, Que n'es pas qu'un cresio-sac. t Gkizes, 1872. Moulina, v. a. et neut. retordre la soie, lui faire subir diverses opérations de doublage et de retordage. — Moudre, réduire en poudre. — Glisser, s'ébouler. Moulinas, s. m. vieux moulin ruiné. s. m. petit moulin, moulin por- tatif, moulin à poivre. Petite roue à palettes que les enfants placent sur une rigole de pré. Moulinet, s. m. levier de cabestan, de treuil; bâton ou sabre que l'on agile autour de soi. — Mouve- ment circulaire. — Sauto sus un basioun, proche ciel gabinet, •î foun sus la Hirouno en fan iou moulinet. Jasmin, 1828. Monlino, s. f. petite roue horizontale e' découverte des moulins à touril- lon, où une rigole verse l'eau dans des godets circulaires. Lat. molina, Moulla, Il V. a. mouler, donner une forme Se moulta, Il dans un moule, imprimer, Syn. mounla. — Touto per Diou moulla'lo au gral de moun bonhur. — Sa raubo ié mounlavo la taio. Moullaire, Il s. m. mouleur en sculpture Mounlaire, || ou en poterie. Mouleur de fonderie. Moulou, Il s. m tas de foin, de fumier, de Itiouloun, I pierres, monceau, las, troupe, multitude. — Aco prouve que Ion mouloun Es p«s tan poali que la moitro. MOU — Crilavu famino sus un mouloun lie blaJ. — Uno poumo gasla'lo fai perdre lou mouloun. — Gros mouloun toujour euliro. Dimin. moulounet, petit tas. Moulounado, s. f. attroupement, foule, rassemblement. Monlsa, v. a. tondre, rogner. Moult, adv. cat. beaucoup, longtemps. Moulze, Il V. a. castr. traire. — Effeuillera Motdgue, pleines mains, presser, exprimer. — Que moulgucs forso d'alhs JeJins uno escuflello. Moumen, s. m. petit intervalle do temps, instant. Lai. momunlum, contract de movimenlum. Ital. hâter i'occhio. AU. augen-blkk. — Aura dios ler.gos el ; las prendra p. r moumens L'unopel sans fayssou. l'aulro pcl la bizilo, Coumo bous-aous fazès de dos babilbomens Jasmin. Moumôu, s. m. terme enfantin pourdési- Moumoun, gner tout animal poilu ou bourru : un bœuf, un bélier, une brebis, un chat, un singe, une mascarade grotesque, une perruque, une tête mal peignée. Fr. centr. moume, bourre, enve- loppe. Moun, pron. poss mon, à moi. Lat. meum. Ital. el Esp. mio. A toul moumen, emé soun poun Tabassavo su moun poucboun, Per e.scouia se cascaiavo. Aulheman. Moun, Mount, s. m. mont, montagne, éminence. Lat. montis. Ital, monte. Mouna, v. n. bouder, faire lamine. Monaeo, || s. /". poupée, marionelte, singe. Mouneco, I Esp. muneca. Mounaire, s. m. et ad;', boudeur, grognon. Mounar, s. m. gros matou, vieux chat, gros singe. — Ud fier mounar senso oadeno, Noun fa degon mal à las gens. Car el rebound unglos e dens DIds uno pounao qu'eDiemeoo. MOU — 937 MOU Mounareo, s m. chef d'une monarchie ou gouverneraent par un seul chef. Gr. ficf»! «f;»:»"». gouverner seul. — Quanil lou brul prengué Gn.lei gens recoumenciron ; LeI Dieu à Jupitor, tout d'unosi plagnfron. Lou mdunarco Jigaé que picarié pu fouet Su lei gens scnso fé, Icis ome scnso coner. Boiirrelly, 1S67. — Mcsprrseiil l'ainhicioun, e fier dins la disgraco, De l'intègre Carnet marchavo sus lei traça ; Dcleslavo coum'èu lei mounareo oupressour, La charlo perd dins eu soun pu grand desfensour. Oesanat. Mounastie, Uounacal, adj. concernant les moines ou appartenant aux moines. — Touto la bando mounastico Trouvel la pcnsailo erouïco, E chasque léoulougian La sooslenguel mai qu'en creslian . Fa\ re . Alonnastîë, | s. m. couvent, monastère, Mounestié, D habitation des moines ou des religieuses. Gr. ««««rTiffio». — L'avien basii (an aut aquel mounastié viel Salque per que seguesse, aqui proche del ciel. Aroavielle. — Lou vagoun dou camin de ferre Vai pas pu vite !. . . apercevié Déjà de liueo soun mounastié Espeli sus lou bout di serre. Roumieux Mounda, v. a. cribler, nettoyer, séparer, Pourga, débarrasser les grains ou se- Gruda, menées de leurs enveloppes. Lat. mundare. liai, mondare, de mundus, arrangé, disposé. Moandasout, n. pr. de lieu. Mons Augusti. Meundaire, g. m. van, crible, gros Curbelaire, tamis. — Celui qui est chargé de cribler sur l'aire. Monnde, ii s. m. monde, espace, immen- Mond, site, l'univers, le globe terrestre. Mcun, Il — Les gens, la société, la civi- lisation. — Une grande quantité de personnes. — La famille, la maison, les domestiques. Esp. et Port, mundo. liai, mondo, du lat. mundus, l'univers. — Joa n'en sauryoi amar alcuno En aquesi' monnde, sinon qu'uno, Pajre, si vous hou trouvas bonan, Qu'es la filho de Seigne Jouan. S. Peyre, 1876. — Mas nou cal pas que persoano se fonode Qu'on sid jamay aymat de tout lou monnde, Encaros bé qu'on visquo coamo cal. Augié Gaillard, 1S68. — Car tout lou moun s'aten, an aquesto vegado Que la noubùlo px\ sera milboo fargado. — Pramo qu'on bey sur mer de grans oastals (rimayrci, Glitsa sul l'aigo mono, ou sul flot amalit, E dins an autre mounde empourU l'home ardit ; Pramo qu'on bey bouyulja dins lous ayres. Jasmin, 1837. — Veus menaren onnte voudrés ; Pourrës faire lou tour dou mounde Sans louca Ion sôu. — Coumo farès doun î. . . Bigot. Moiindi, s. m. langage toulousain ou du Ramoundin, Haut-Languedoc, syncope de Raymond. — Lors de la guerre des Albigeois (xu°>e et xni'»» siècles) les partisans de l'indé- pendance languedocienne se re- connaissaient des Prancimins au langage rdyraondin, gascon ou béarnais des comtes de Toulouse. — Aqui la pesso goudoulino Endimenjado à la moundino, Gaignec sou alTa del bonnet . — Douncos, 0 belos monndinelos. Or, soulels, perlos e flourelos, Agradats qu'un bon coumpagnon Parle toatjoun en bosir'aunoa. Goudouli, 1658. — Boli dire quicom del moundi que m'ey prés : Le lali n'es pai grec, ni le moundi francés, Cado lengo a soun tic, ambé sas beziaduros. Hillet, 1784. MoundilboH, Il s. f. plur. criblures des Grapié, | céréales, de diverses se- mences ou des fruits. — De louto mèno de moundilhos, De vilaniés e d'eicoobilbos. Afonnedat, adj. gasc. monnoyé. — Muni, Argenlat, pourvu d'argent, de richesses, de monnaie. Mounedié, adj. et tubst. monnoyeur, ou- vrier qui travaille à la monnaie. — Fau-mounedié. — Oustau mounedié. Ital. monetiere. Esp. monedero. Moanedo, s. f. monnaie, disque métallique frappé au coin légal et servant aux menus achats. liai, moneta, Esp, moneda. MOU 9J8 — MOU — Laisso-me fini nioun Icbrau ; Mes à curious de loun csjèço lé eau mounedo de sa poço. — Oyda de mesprets e de minos Fredos, e foro de jouïnos. Mounedo que jamay nou cour Entre gens que se fan l'arnour, Goudouli, 1C32. — Un viel banquié nega dins l'or, Jaune e maigre, darriès si bèu riJèu de sedo, De longo, en aissejan couulavo sa mounedo ; Carculavo lou jour, carculavo la gnieu, Surprés que très e cinq faguesson pas que liieu. Bigol, 1808. Monneisto, s. /'.averlissement, observation, remontrance. Moiinëu, s. m. bouderie, caprice, inégalité d'humeur. — Uno fenno à mounéu. Mouuse, s. m. v. l. moine, abbé, chanoine. — LoQ couven es bcn paure quand lei mounge vanglena. Moiiiiseto, Il s. f. haricot blanc. Phaseolus Moungils, |j vulgaris, pi. fam. des Papi- lionacées à fleurs blanches ou violettes. (Voir [aviou, esclopets). Etym. mongeto, petite religieuse ; légume ainsi nommé sans doute, parce qu'on le consomme sur- tout dans les jours maigres. Mouni,a(jy. laid, sombre, grognon, grincheux. Mounicioun, n s. f. provisions de bouche Municioun, |j ou de guerre, poudres et balles. — Munitions d'amour, cosmétiques et pommades. — Veguerian ben qu'eici s'agissié pas de rire. Que foulié fa sa soumicioun, En aquèu que coumando e qu'a lei roounicioun. Leydel, 1857. — Incounlinen la pus part de las gens Soun bien estais grandomen diligens. Que per voua els an fachio porvisiou De blats, de vis e forço moniciou. De cibado, e de fens, e de palho. Aoger Gaillard, 1868. Mounié, s. m. meunier, (Voir moulinié.) — Bonjour, brave mounié, venwu faire farine; Ai vist apcralln Vira vosie moulin. Rieu, 1883, Mounil, Einbounil, Embourigo, lUouninarié, Mouninado, s. m. nombril, petite cavité ou cicatrice laissée sur l'abdomen des mammifères par l'ablation du cordon ombilical. Jtal. ombelico. Esp. ombligo, s. f. smgerie, momerie, caprice, incartade, fan- taisie. Mounin», s. f. guenon, singe, laide femme. — Gaieté. — Monnaie de singe. — Ivresse. Esp. mona, — Vai, la pel d'our sera cauquo pel de mounino. — La rusado mounino I.0U regardo, si gralo, e piéi Ir fa la mino ; Aurias dicb, cadcnoun, que si tiufavod'èii ! Beilot, 1830. — Traval de mounino, pau e mau. — Après qu'aurés lroub.it tout aquelas mouninas, Uoubias-nc, se vou es, vostres matitels d'herminas, lèu n'y prétende rés ; . . RouJil, 1810. .Uounitoucro, Monitori, Mounjo; Mourgo, .Uounjoio, Mounjàu, s. m. moniloire, admoni- tion, citation juridique ou canonique qui précède l'exco- municalion. s. f. religieuse vêtue de blanc; et mourgo religieuse velue de noir. s. m. borne, limite, calvaire. — iV. pr, Montjau, Mont-joie, Montjouic, du lat. mons-jovis ou monsgaudn, — L'un de l'autre envejous, chascun de soun leriau, Vougué replanta li mount-joio. Gras, 1871. Mounla, |l ndj. moulé, parfait, imprimé. Motilla, Il — Vou lo balie toutomounlado Per votro pèço de dou sôu. Foucaud . Uoun-niar, n. pr. Montmartre. Lat, mons martis. Moano, s. f. chatte. — Grimace, moue. Alountiieîrous, n. pr. montagne pier^ reuse. Monnt , Mont, s. m. élévation , escarpement rocheux. Esp. et Ital. monte. MOU - 939 — MOU Moiint', adv. où, en quel lieu. Mouille, — Mai (l'aquÙH lems savièu beii niounl'anavû . Monntn, v. a,, rec. et neulr. aller plus Semounla, haut, dominer, planer. — S'élever , se hausser. — Se munir, se pourvoir. — Li miôu soun ariirsca, lis encamban, e d'aiit, A Iravés précipice escarlimpan li baus ; Mounlan, mounlaii loiijour jusqu'au pieu San Girome. — L'aigo ansin mounlo Jiiis lou iiivo, Reloumbu, e vers la mar s'abrivo Per mai remonula de la mar. Koumieux. Mountado, Il s. f. montée des oiseaux, des Mounto, Il poissons, des vers-à-soie. — Le beau temps. ~ Chemin de montagne. — Rampe ou escalier d'un édifice. — Travcsso li coulau clafi Jo roucassoun, Li gaudrc rihassu, li vasii claparedo, E déjà s'espangouuo i mounlado lan réJo. Jlisiral, 1871. — Après la mounlado ven la davalado. — Encaro, s'allondios la mounlado dol lems. Denioro un mes de mai, crei-me iéu, que te prcsso ? Mouiitagre, s. m. nclion de monter, de dis- poser les pièces d'une machine, d'un métier à tisser cl de les mettre en état de fonctionner. Moiintaii^nar, 1 s. m. gros bec soulcie, Favar, | moineau des bois et des lieux montagneux dans les con- trées méridionales, de passage en hiver, lorsque le froid trop rigoureux le chasse de ses lieux d'habitation. Fringilla petronia. ■Mouutasnèro, Il s. f. tramontane, vent Mounlanièro, il du nord qui passe sur la neige. — L'iver s'es en ana ; la frejo mounlanièro Fai plaço à l'eisserù, douço anro prinlanièro. Crousillal, ISSS'. .Moutagno, s. f. montagne, élévations ro- cheuses par suite de soulève- ments volcaniques. — Moun lendre ami, lu, qu'ei na£cut Sus lou lounibanl de lu luounlagno Ounle niaduro la chasiagno. Chasienel, 1877. — S'un bùu jour un brigand sourli de la moualagno Vmié me Iraire de l'ousîau '! adj. montagnard, qui habile Mountag^iiol, Motinlagnar, plastron. Turdus torquattts. les montagnes. — Merle à .\Iountaire, Mountouer, s. m. montoir, banc, borne, élévation pour monter sur une bêle de somme, un cheval. Moiiiitair«^u, Mouloun, s, m. monceau, tas ; mon- ticule. — Toul en Iroulinejant sus un mounlairôu d'ordi, lUountalet, n. pr. petite montagne, col- Mounlel, Une. Ital. monlile, monlkello. Mounlilho, - .Me scmhlo veiro encaro en naut de la mounlilho. .Uountan, adj. et siihst. m. ce qui monte, ce qui s'élève. — La marée, l'inondation. — Pièce de me- nuiserie, de charpente ou de maçonnerie placée verticale- ment. — Le total d'un compte. — Haut goût, odeur, esprit, épiées, condiments. Mountaren, n. pr. montagne sablonneuse. .Uountau, n pr, mont escarpé. Alount an ciel, s. m. allante, vernis du Japon, arbre de reboisement. Mount-an-ciel, Castagnolo, Bisquerlo, Mounto, Monlo, s. f. fauvette cislicole, petit Sylvain qui arrive au printemps et s'éta- blit dans le voisinage des étangs ou des dunes maritimes. — Cet oiseau s'élève verticalement et par ricochets, en poussant un cri d'appel qui se fait entendre d'assez loin. On connaît son nid, arlistement tissé en forme de quenouille ou de bourse, avec des carex, des joncs et des mousses. Sylvia Cisticola, s. f. accouplement des animaux dans les haras ou les fermes. Saillie. — La montée des vers- à-soie sur la bruyère. Fr, centr. montée, pousse, prin- temps. — Mesure de bois de chauffage. MOU 340 — MOU Mounto-dAvalo , s. m. montée et des- cente ; ascenseur, monte-charge. — Nous fougue travessa mai d'un monlo e davalo per arriva au Gardoun. — De toun mounio.davalo ai per dessns la lesio. Monnto-davalo, Tou7nbo-levo, s. m, espèce d'écope à levier formant rigole et fixée sur un pied vertical, dont on se sert, au bord des fossés à eau courante, pour puiser l'eau d'irrigation. — Filets de pêche mus par le courant de l'eau sur l'Adour. Monntou, $. m. colline, tertre, ballon. — Aco 's aici lou grjup de mountous c de gorjos D'ounI partis lou gigaut que fa maure las forjos, Moulis e pouiripos à milhés. Florel, 18î)8. Mounturo, s. f. cheval ou mulet de selle. — Corps d'outil, d'arme ou d'instrument qui reçoit les di- verses pièces accessoires. — Métal précieux destiné à com- poser un bijou, une parure. — Changorian de mounluro ou devenguen pielouns, Segun lei difTerenls besouns De la mounlaJo ou de la pcnlo. Ricard. lUounuiiien, t. m. grande construction qui doit perpétuer le souvenir d'un haut fait ou d'un illustre per- sonnage. Chapelle, église, restes d'antiquité, tombeau, — Grands ouvrages littéraires ou scienli- ques. — Te sies pausado sus la cimo D'aquel sublime mouiiumen. — Ey bis lonn triple poun al miey de la caœpagno, Ey bis ta grando Tour sul cap de la mountagno. Ta Capèlo e ta bello Foun. Jasmio. — Veirem lou Lazaret, mouiiumen de Irislesso, Founda per la vertu, la sublimo sagesso, A l'oumbro dei jours de la pax. Granier. Monquet, iîoucous, adj. mouché , sot , penaud , maté, attrapé. Dim. de moue, mèche de chandelle. — Mouquot de \eire plus personne, Foaimi, me vire d'autre biai E m'endonrmisse lournà-mai. — Alor quitteri monn ousial, Testo basso, l'amo mouqueto, Per ana faire moun iraval. V. Heltner, i878. Monqueta, v. a. tondre, rogner, retran- cher. — Mortifier, humilier, faire avanie à quelqu'un. Mouqueto, s. f. étoffe pour meubles ou tapis en velour de laine rasé. Rad. moue, parce que ces tapis sont composés de petites mèches de laine de couleur formant un dessin. Monr, s. f. prov. mœurs, coutumes, usages. Gen. M. morh. — Vous faren veire l'Americo, Aquèu brès de la Répnblico! De Rei de tout! li coulour, E poudrés esludias'i mour. — Menavo uno vido ben mourado. Mour, but lïm. pour amour. — Capouiieja per 'mour do Diou De que brouia deich 'o l'esliou. Foucaud. lUouracIio, s. f, fauvette à tète noire, Teslo-negro, bec fin. Sylvia atracapilla, (Voir bouscarido). Mouracut, adj. humide, moisi. — Bruni, halé. Moural, adj. moral, qui concerne les mœurs, l'esprit, l'intelligence. Lai. moralis. — 1 'adresse! aquesto mouralo Senado, aco 's segn, mis tout just' amiealo. Mouralisto, s. m. et adj. auteur qui écrit sur les mœurs. Rhéteur, pédant. — Celui qui enseigne la morale. — Lou calalogo es long ; i'aurié lou mouralisto, Lou filosofo, l'avoucal, Que volon loujour direejamai escouta. Félix. Mourancltouno, s. f. joli minois, jeune visage. — Aime ta blanco mouranchouno. Monrano8, s. f. plur. bémorrhoïdes. Esp. almorranas. Monrastel, s. m. raisin noir ; le teinturier, le noiraud . i MOU U\ - MOU Monrau, «. tn. muselière, sac ou filet que Mourial, l'on fixe au museau des ani- maux pour les empêcher de mordre. — Sacmourau, sac à avoine sus- pendu aux babines d'un cheval au repos. Esp. morral. (Voir mourralho.) iUourbin, s. m. ressentiment, dépit, colère. — Plouro, que n'oro avugio, e fouèlo de mourbin, Espesso loul, jojn banc, sa laulo e soun gourbin. Poney. adj. morveux, quia la morve au nez. — Jeune enfant. Monrbons Mourbut, Mourelto, s. f. crasse d'huile, dépôt, lie. Mourdadnro, Uonrdidttro, s. f. morsure, coup de dent, meurtrissure. - Souven l'ai caligiia cûumo un friand moucèu, E l'ei dent m'avien facl» mai d'uno mourdiJuro. Richard. Mourdallios, s. f. plur. morailles, grosses pinces en bois et à charnière avec lesquelles on serre le nez des chevaux rétifs pour les ferrer ou les tondre — Ficados ni'an, las mourdalhos al nas, Coumo al chibal, e m'in menai al mas. Monrdassos, s.f. plur. grosses pinces pour remuer le feu, ou pour pincer le fer rouge. Mourdeii, s. m. et adj. ce qui mord ou qui ronge. — Acide ou alcali destiné à lubréfier ou à décaper. Mourtli, V. a. mordre, serrer, pincer. (Voirtnordre). — Mourdis la lengo ou parles pus , Aloure ponnvlin, Mourenghu, Moare, Mourre, s. m. museau, figure, minois. — — MufQe, naseau. Esp. morro. — Quand s'endeven que mourre à mourre Embv- E d'AUs, sens pause ni muzo GaloDperian devers Anduzo. mnzel, Mus, niiizeto, Museto, s. VI. museau, trogne, grimace, laid visage. Muselière. s. f. cornemuse , instrument champêtre et joyeux pour invi- ter à la danse. — Sac de toile garni de foin ou d'avoine pour distraire les chevaux au repos. — Sac militaire dans lequel les cavaliers serrent leurs outils de pansage, oii les libérés du ser- vice emportent leurs effets. Mysteri, s. m. mystère, cérémonie secrète, dogme religieux, article de foi, ce qui est surnaturel et ne peut se démontrer. Gr. ftvrrtifttK liai, misterio. — N'abièi pas quinca rés, esperave qu'un tems Esc!aririé belèu lou mysieri que len. IHyste, adj- rusé, dissimulé, insinuant. Myfsto, s. m. prêtre, prélat, initié aux mys- tères. Ifflysto, Barbeu, s. m. cyprin barbeau, poisson de rivière. Myrobolaii, s. m. divers fruits exotiques qui étaient employés dans les officines, préparation merveil- leuse qui guérit tous les maux. Gr. f*vf»Zct>^os , gland odorant. Myrro, s. f. myrre, gomme résine des Indes employée dans les céré- monies religieuses. — Très reys qu'un Ingrat meno Porlon a Diou l'estreno D'encens de myrro e d'or. Goudouli. ar, quatorzième lellre de l'alphabet et la onzième des consonnes, corres- pond au nu grec, v. Au commeBcement d'un mot ou d'une syllabe celte lettre a le même son qu'en français, et elle devient nasale à la fin, et dans certains cas, d'une nasa- litô beaucoup plus prononcée. Dans gn elle est gulturo- nasale, comme dans ligne ou dans l'italien ognunn ; ce même son se rend en espagnol par n et en portugais par nh. Ka, nad, adj. aucun, nul. Lai. not unus. Wa, s. f. abrév. de dona, madame. ]¥a, part, de naisse, né, qui vient de naître. li'aba, s. m. riche étranger, nabab, enrichi dans l'Inde. (Voir milord.) IVabal, adj. caslr. naval, qui concerne la marine. ]Vabé, s. m. navet, racine fusiforme du Nap, Brassica napus esculenta, pi. Cruci- iVoi;é«, fère cultivée pour la nourriture de l'homme et des animaux. — An de rabos e de nabés. Do eougourios e de canlés D'un goust e d'iino sabo esquiso. Favre. 60. Wabeto, Colza, IVabeto, Naveto, s. f. chou-navet dont la graine fournit de l'huile employée pour l'éclairage ou la savonnerie ; pi. Crucifère, Brassica napus et Cnmpestris oleifera. s. f. navette de tisserand. — Petit biscuit ayant une forme analogue. — Petit vase allongé dans lequel on place l'encens pour les cérémonies de l'Eglise. IVabi, s. m. et adj. nœud, collet d'une plante ou d'un arbre, point d'intersec- tion entre les racines et le tronc. — Nabot, contrefait, idiot. s. m. gasc. navire, bâtiment à voiles, vaisseau. Lat. navis. Esp. navio. Ital. navUe. — Qa'aquèlo mar es grando, e sens fl pcl nabion, D'aigo aulan que de ciel, l'home n'es rés aciou. Jasmin, 18S0. IVable, s. m. psaltérion, instrument de musi- que à cordes pincées ou frap- pées. — Cheville , noyau , moyeu. — Bouchon de bois qui ferme un trou. JVabire, Nabiou, Wabra, Nafra, V. a. blesser, frapper, percer. — Navrer, attrister. Ital. naverare. — Se bi'sias un jour la misèro Que nous acablo o nous oubâro, bosire cor ne sario nabrat. NAD — 9U — NAF Na«ara, s. m. et adj jaune orangé, rouge clair. Esp, nacarado. — Soun jasle do velous nacara. Naetae, v. n. béarn. naître, venir au monde, Nakhe, pousser. (Voir naisse). — Aciou fazen loul naydie en graupignan la terro. Kaerat, adj, nacré, qui a les reflets de la nacre. Esq. nacarado. Nacro, s. f. nacre, coquille blanche irisée Nacar, et chatoyante employée dans les bijoux, les camées et les incrus- tations. Esp. nacar. Naeioun, s. f. nation, territoire, pnuple, communauté d'origine ou de langue liai, nazione. Esp. nacion. — I,'ome lou pus urous, lu'i pus couniciil Jou mounJ.;, El aquèu que lo ijour Invallio, fai, rcfounle, l'ir IjU .'ulul ddal. Nadalé; s, m. les huit jours qui précèdent la Noël. IVadalen, adj. concernant la Noël. — Souc nadalen, grosse bûche de la Noël. Xadelo, s. f. clupée alhérinoïde, espèce de sardine de l'Adriatique. Xadieul, s. m. orvet fragile, serpent des Nadicel, haies, anguis. — Petit reptile Anieul, inoffensif de 32 à 35 cent, de long. Ses paupières clignotantes recouvrent des yeux impercep- tibles , il y en a même une variété tout-à-fait aveugle. Ety. privé d'yeux. A cause de celte conformation anormale le peuple des campa- pagnes en a fait un animal légendaire. — Se lou iiadh'ul avié d'ioul, Se lou serpcn avié ilc denl l'aurié ni bes'io, ni gfn. — Es lou nadieul que s'y viv■«», nager. — Vengon lei cop de rnar e bramon lois aurasso, La naa Iranquilanien entre lis erso passo. Oarnier. - Lou tron brasis e lou pescaire Tiro sus lou sable sa nau. Nau. Nôu, IVanco, Nouio, adj. béarn. et subsl. neuf, opposé à vieux. — Neuf, nom dénombre. s. f. auge , cuvier , récipient allongé. — Vasque, bassin. Ital. nave. — Al mitan d'uno nauco oun l'aigo canto e ris. Naneado, Naucat, s. f. une pleine auge, fosse, grande rigole. une Nauiiuet, s. m. b''quel, auge, cuvier. — Oant el-nielis, plé d'atcourelos Para del nas cent candeletos, En fouzilhantcoumo un pourquet Que manjo bren dius un nauquel. Goudouli, 1G3». Nant, Naou, adj. haul. Lat. uUe, élevé, dessus, liai, et Esf. alto. au- — Avitîu esealeja au pu naou Que noun avié fa tout Inu reslo. Félix. pron. nous, nous autres. Esf. nos otros. Nautri, Naulres, Nout-aou, — Foù qu'an de nautri, ieui, sans demanda sonn resto. Sus lou sonc d'un bonclié laisse coupa sa testo. — E jou plonri ! jou me lourmenli ! Lou malur de ché lu s'es ipudat chez nous-aou Aben nostre pay bien malaou. Jasmin. NaTeJa, ii Naviga, || Navaeel, Navakl, V. n, naviguer, avancer, conduire sur l'eau en mer ou en rivière. n. pr. nautonnier, marinier , passeur. -— Moine. Naveto, | s. f. récipient allongé en forme de Nabeto, \ barque. — Vase d'église ou d'office Oulil de tisserand qui renferme l'espoulin chargé de la trame à lisser, — Navette en os ou en ivoire pour les ouvrages à nœuds ou en filet. • - Fousen la vigno e pou?san la navelo, lialten lou ferre e Iravaian lou bos. Bigot. — Diran que foriô miex, ignouren coumo siéu Oe poussa ma nkvelo e de passa lous ûéu, R. Grivel, 1^67. Naveu grou, s. m. grosse navette, colza d'hiver à fleurs jaunes. (Voir nap, nabeto). IVaya, ji v. act. immerger, baigner, rouir, Naia, || faire macérer le chanvre dans un bassin ou une rivière. Nay, petite ville des Basses-Pyrénées où l'on fait rouir le chanvre dans le Gave. Nazie, adj. pourvu d'un gros nez. Nazilla, ii v. n. naziller, parler du nez, Narreja, |j renifler, fouiller du nez, fouiner. IVe, n'en, prép. ne, en, de cela, delà. — Ne vese cap, je n'en voisaucun; — Per ne tira quanque proufit Es-li segu d'avudro lou débit. — N'en vos, vai ié, n'en vos pas, mando ié. — N'avian pas proun de carriéiro à Marsiho, N'avian pas proun de gran camin poussoos. Gelu. Neba, il v, n. neiger, se dit de la neige qui Neva, Il tombe. Nebaira, v. n. blanchir, grisonner. — Neiger faiblement. Nebla, v. n. obscurcir, couvrir de brouil- lards, — Bruiner. — Gâter, brouir du froid. — Es un vol de foucos que neblo lou sonrel. Neblo, I s. f. brume, brouillard, humidité. Niblo, I Jtal. nebbia, Esp. niebla. — Apo, pecaire ! ablasigado, Se fau m'enlourna, mourirai ; Monrirai de neblo plegado ; Lis iue vira vers ma bourgade, Sus voslre verglas loumbarai. Gaussen . NEC — 958 - NEG Nebloua, Neous, adj. brumeux, nébuleux, obs- cur. Itahnebbioso — Loa soulèu tout neljlous, li'inlre II grand vala Dou cairé de Piaaié venié de f écoula. Serre. — Troves à", nostro valounado, L'er mau-san, nsblous, esladis ? IV'ebout, s. m. neveu, fils de frère ou de Neps, sœur, pelil-fils, la postérité. liai, nipote du lat. nepos. — E lou neboul gagnan l:i crouls Cuuni'un ileiiioiin cruchlra louis. Jasmm. Née, 11 ad;', étonné, ébahi, confus, penaud, Neco, Il niais, ignorant. Syn. candi. — Faible, sans force. — De qu'escoundes aqui de béu î Un rouman, dis enca 'n pau nfco. — Quand ié faguère oubserv'aco La paaro musc sigaé neco. Neen, v. a, étonner, surprendre. — Tromper, nuire. — Nier. — Ah ! ben laissas me faire ièu. Que vole, aqueslo lesprenaJo, lien ncca tou'o la meiiiado. Crousillat. Aveatuiisi, adj. nuisible, fatal, meurtrier. — Soun pé loco la lerro, e soun bras necatussi brando U'eici d'eilà uoo desirau d'infer. Gareln . Neeli, Il s. f. nuit, obscurité. Nuech, Il (Voir neit.) — Mes ièu tout soûl al lech cridabo nech e jour. — Que dèu faire en a^uel jour de feslo Quand las filhos lou van irouba la oech, Tani per dansa que fadeja sul lech. Aug. Gaillard. Neei, jj ad;, niais, nigaud, imbécile, innocent. Baou, Il Lat. neseius. Esp. necio. — Sies un pau neci dôu creire. — Sies pas neci defoun, se n'en fàu pas de gaire, — Toati li oeci soun pas a Sen-Remy . Neeias, adj. gros nigaud, slupide, lourdeau. — Eron pas l.'op countent d'ana coare li fieiro Coumo do lonis, de necia's, Dins de barracos engabias. Félix, 1873. Neeiye, i. m. bêlise, imbécilité, sottise. Necite, adj, et subtt. nécessaire, urgent, presMQt. — Coumo \ous, pense qu'es necile. De n'en dcsbaras^a iuu veissèu au pus vile. — Per lou necile dau couvent Venié de courre li bourgado, E lournavo, mai que countent, Dou rcndemen de si cambado. Roumieu\. Neeessari, s. m. cassette, itui, trousse, coffret, boîte. — L'essentiel, l'indispenscible. iXeeessitous, adj. nécessiteux, besogneux, indigent. — A jouinesso peressouso vicillesso necessilouso. Ned, adj. net, clair, transparent, pur, franc. Port, nedeo. Ital. nelto. Nedeiar, v. a. v. l. nettoyer , purifier , racler, blanchir. Neda, v.n. nager. (Voir nuda.) — Dau cùu ounio nedo loun amo, Es, inclio au fjrigas ounle sièu, Escouto la voués que le bramo E que le dis : Pngo per ièu. Crousiliat. rS'edo, (. f. nage, natation, sueur. V. a. nier, contester, désavouer, refuser, li'sp negar.ltal. negare, du rad, me, non pas. \eKa, I Neya, \ iXega, Se nega, Se neja, V. a. et ree. noyer, submerger, faire périr sous l'eau. — Se perdre, se ruiner. Ital. negare, du lat. necare, tuer. - Car iéu ère bagnat d'uno lalo manieyro. Que semblave un ralou quand son d'uno oulibieyro ; Lou moussu me disec : tu l'es pensa nega, Ta cal ben mettre al liecb per le faire eissuga . Aug. Gaillard. — Nejado, redesido e mudoe sens coulour. — Aco dich, coumo uno graooulho, D'un bound si lango dins lou gour, Lou pauri) manco de vigour, Si nego e l'oundo a sa despoulho. Aubert. Neitable, adj. niable, contestable. Negadis, Negous, adj. marécageux , détrempé , bon à noyer, à inonder. — Dei negadis veses lis amo Que Irepon autour dei roucas. Nesadoy «. f. noyade. —Chose niée. NEG 9S9 - NEr NeK«-eliin, Il s. m. périssoire , batelet Negofol, étroit et long dont se servent les chasseurs pour atteindre ou cerner les troupes de gibier aquatique , canards , macreu- ses, etc. F, centr. gnole, tignole, yole. Loii lenJeman Je bon malia Iti laissel fiire un ncgo-chin, Que dins quatre jours seguet preste. — Dins Bien d'un lés, a d'aigo jusqu'au col. Ou se fai fresc, conris au nego-fol, E calo, pcsco, orjo, poujo e ben Irimo ; Mes canio, ris, et bbre, se peitimo. Fiorel, 1873. Negoei, «. m. négoce, commerce, trafic, industrie. — Affaires, embarras, soucis, liai, negozio. Esp, négocia. Lat. nec otium. — Ai nioun found de mllo .«a, A cinq sou piço lei loghi l'ir kl ni'goucian de hla. Gelu- Negrinèu, Neyre, adj. noiraud, brun, brunâtre. Lat. nigrans. adj. noir, obscur, meurtri, livide, triste, méchant. Esp. negro. liai. nero. — QuVys un peiil dcinoun qu'o| pelon poulo neyro, Qiie fai lour cuumissious ben miés qu'uno cliambriejro. H. Grivel, 18C2. — lôii souy counienque sio la negto coumo un gorp, Car quand la bajsaroy, clucarey coiiino un borp. XegresHo, s. f. et adj. femme noire d'Afri- que, négresse. — La bouteille. — En m'alrouva» au descubcrt U'avé boustiga la negresso. Gelu. ^VlSprasMO, Il S. f. canard double macreuse, Brunasso, |j de passage en hiver, qui va nicher dans le Nord. Anas fusca. V. a, et n. noircir, rendre noir, devenir noir, obscur. Negria, Negreja, Negrezi, — Louscainis pertoul negrejabon. L'un auriô dit qu'eron pabals De fournigos que carrejabon Lous graiis pet sol cscatnpilbats. Negril, s. m. colespe barbare, petit coléop- tère noir et pubescent qui dévore les jeunes tiges de la (luzerne. Colaspiê aln. \egrou, s./", noirceur, obscurité. — Tris- tesse, humeur noire. — Intrigue, médisance. -- Tache, noircis- sure. Xegroiin, Negrous, ad), noirâtre, brun ou violet foncé. liai, nericcio. — De figo negrouno e de cacbodcnt. iXeitTroun, Il s. m. canard morillon de pas- Boui-negre, \\ sage en hiver, dont quelques individus nichentdans les marais du Midi. Anas fuligula. X'eyro |>eIi88o, n. pr. de lieu, peau noire, manteau noir, robe noire. Neija, V. n. béarii neiger, blanchir. Neoua, i^Voir neba, neva.) ^'esun, Il adj. personne, aucun, aucune. Negtis, Il Esp. ninguno. liai, niuno. — IVr peniioiisii o '|ut alniosno Ni jjcr iifguno t'u^o buno. Xeîelieuso, |j s. f. naissance, extraction, AMssenço, \\ oiiginc. — Germination , source. liai, nuscenza du lat mscenlia. — lùu soiiy lou pu j.iuyoïis ilc l.i voslro naycbeiiso 1 Q le de cap de pel I que siô janiay iia^cul. Aiig (ïaillard. Neissoun, s. m. source, eau naissante. (Voir tissour, sourgent). Neijo, I s. f. neige, eau congelée qui tombe Néu, Il en flocons. Pétales des fleurs blan- ches qui simulent la neige. Esp. nieve.llal. neve, du lal.nix. — Lou pays de la fré di' l'aiiro e de h néj. i\eit, s. f nuit, espace de temps d'un Nioch, crépuscule à l'autre. ~ Obscurité physique ou morale. Esp. noche. liai, nolte. Ang. nighl. AU, nacht, — Dourmis tn pas jusqu'à dema, Perque loun cu-ps noun se refrége, Touio la neil lapo le pla, E quand l'aubo pounchcjar.n, Hai l-e:i sens que digus le b»ge. J. Azaïs, 1888. — Ks (ias qu'un sounge inesplicahlo Que |0U1 lous iols, ai neil e jour, Floret. NES — 960 - NÊU NemaiiMa, s. f. Nimes, ville antique. — Narbouno o soun mèa bloand, La vièio Ncmansa qu'es louto cenlurado De moutiumens roumans, Vei Irima, cade jour, dins loulo l'encountrado Sous pus viels rachalans. Nequelit, Necarit, adj. amaigri, exténué, sans force. Lat. neclus, souffrant. ~ Tout escas se vese ta draio Nequelido per las calou's. Nequelimen, Necarimen, s. m. inanition, faiblesse, maigreur. T'amarai coumo un bon regali Après un long nequelimen. IVer, s. 7n. nerf de bœuf, gros ligament iVerM, élastique desséché et préparé pour Nervi, instruments de musique. Ital. nervo. Esp. nervio. Lat. nervus, Gr. vswfov. — Surnom donné à Mar- seille aux tapageurs, gamins, mauvais sujet. — Oh perqué Bënedit espoulis plus lei nervi ? PerqueGelu qu'avié dins sei dels tant de nervi, Nous fa plusfrenesi 'mé sa coucrdo d'aran. Gaut. — Lou nervi souerlo plus, vo souerte d'escoundoun. — Conmo va que v' eria fa nervi, E coumo vous n'en s'es lira. IVerbons, Il adj. nerveux, vigoureux, solide, AWvous, Il résistant. — Irritable, coléri- que. Itd. nervoso. Esp. nervioso. — Un roure esp^s, nervous, brancaru e tant grand, Que semblavo uno lourre, uno cou6lo, un gigant, Pas trop lucn d'un canié, dins leis or s'enaussavo. M Poutrelly, Nepto, n s. f. myrte commun, arbrisseau Murto, I toujours vert à feuilles et fleurs aromatiques, consacré à Vénus. (Voir erbo dôu laghï) . -~ Garrigue, colline à arbres verts. — Belle vous pre?enie la nerlo, Nostre paure amour vai à perlo. Neseî, adj. niais. (Voir neci.) Nespié, Nesplié, UespouUé, s, m. néflier d'Allemagne, arbris- seau de la fam. des Pomacées à fleurs blanches et à fruit astrin- gent. \espo, Nesplo, Mespoulo, s. f. nèfle, fruit de couleur grisâtre, très âpre, à cinq noyaux osseux, que l'on fait mûrir sur la paille. Esp. nispola. Ital. nespola, du Gr. /iiTTiiXti, — Emé Ion lems e «as la palho Lei nespo s'amaduraran. IVestonn, A^astoun, s. m. cresson alenois, nasitor, plante potagère fam. des Cru- cifères. Lepidium sativum, nas- lurtium. Net, I adj. net, clair, propre, poli, sans tache. Ned, I Ital. netto. Esp. nelo. Port, nedeo^ du lat. nitidus. — Crei me, l'image mislo e nelo Retrais un pau ma chatouneto. — Entre arriva a fa plaço neto. IVeteJa, v. a. rendre net, propre, brillant. Neddar, — Secouer, balayer, purifier. Ital. nettare. Lat. nitidare. Neti^e, s m. propreté, netteté, éclat. — Savès l'ourguei que l'Arlalenco Plaço dins la telelo o lou netige. S. f. neige, eau congelée qui tombe en petits flocons blancs. Pétales des fleurs blanches. Esp. nieve. Ital. neve. — Triste coumo li gran nèu. — (ver de néu, prinlems es bèu. Vai veire un gro serpeu sur lo nèa eitendu, MerQ, jola, rede, perdu. Foucaud. Nejo, Netar , s. m, nectar, agréable. liqueur douce et Nèu, adj. nouveau, qui n'a pas servi, Nàu, récent, moderne. Êsp. nuevo. liai, nuovo, novello, du lat. novus. (Voir nouvel). — Sul sol mouflet, touijour pé-nudo troto Per espargna jusqu'il bal de la boto, Lous souliés néons que porto dins sas mas. Jasmin, 1843. — Baci l'oustal, l'an habillât de nèu. Nèulo, Noulo, s. f. nouille, pâte légère, oublie, gauffre, AU. nudel. — Aquèu tourroun à la pistacho quicha en're dos nèulo blanco que fan tant gau eis enfant. NIA — ÔGl - NIC Neva, V. n. neiger, blanchir, tomber comnne de la neige. Ital. nevare. Esp. nevar. — Quand nevo dins li mounlagno Fai ben fro dins nosli vau. — En ivcr quand jalo e que nevo Cau lou rfscaufû dins soun lie. Crousillal, lti. nrible, n «. f. brouillard, vapeurs qui S9 con- Neblo, densent sur le sol ou sur les arbres. — Qa'el brilho o Irovcr de lo nible Que li sen couoio de inaniéu. Foucaud. nrielio, s. f. enfoncement, réduit, retraite, NUso, cage à chien ou à singe. liai, nicchia. Esp. niclio, KielioH, s. f. phr. malice, plaisanterie, Nicos, grimaces, espièglerie, geste rail- leur. Holl. nyck, nuk, raillerie. IVieliouIo, s. f. engoulevent ordinaire, Boupolo, oiseau de passage à large Chaucho-grapau, bec qui se nourrit d'insectes et de scarabées, comme les mar- tinets. Cuprimulgus Europœus. Béarn. nitolo, Esp. chotacabra. Wieo. s. f. malice, raillerie, critique, défi. — Qu'os bel de saupre la musico, Lou col m'a fa présent d'un famous gargalhol Qui gausariô me fa la nico. Mir. Kieroelio, s. f. arme à croc, gaffe, hame- çon. — Embarras, opposition. NIL — 962 — NIN Kiecli, Neit, Nué, ]Vieiro, Nièro, Gneiro, s. f. nuit, temps obscur d'un cré- puscule à l'autre. Gr. ï«|. H noite. Esp. noche. Port, noite. Angl. night. (Voir nioch, nueeh.) — Aqaesl' an sen eici servitur, l'an que von, liome libre dins la terro d'Israël, qu'es dilTerenciado aqnesio nué do louli lis aulri nué! eu. des Juifs Comtadins. Obro de nuech, vergougno de jour. S. f. puce, petit insecte aptère, parasite de l'Iiomme et d'autres mammifères. Pulga hritans. Lat. nigra. liai. nera. — Li a d« gens qiie per lua lei niero an pas hesoun De ren, e nia d'aulri que cercon nn canoun. Bourrclly. — Per iéu u que noço c fi'sliii ; Figuro le lei caj' ponpudo, Lei formo courchoiinado o druilo Dei dous cresiian, d'ouni senso fin lèu pessugue lou casaquin, le dis la nioro sa coumaire ; Véses que palifse pas gaire. J. Morel, 1828. IVieiroiiii, s. m. puceron, petits insectes Nièrun, des jardins qui rongent les feuilles des plantes potagères. ]!Vi«iroat!, a(/;'. couvert do puces, sujet aux puces. IKielo, s. f. gravure marquée par un émai| noir. Lat, nigella, àm. de nigra nient, Il adv. v. l. néant, rien, peu de chose. Nint, Il liai, niente, du lat. ne entis. mietso, s. f. nièce, fille de frère ou de sœur. Esp. nieta. Wieiieliado, Nuechado, s. f. pendant la nuit, toute la nuit, nuitée. — Ma mio es dins soun lié couchaJo Que plouro touto la nieucliadu. niiifla, v.n. flairer, sentir, respirer fortement. nifleja, V. n. écornifler, chercher indiscrè- tement, épier. Lat. nasiflare. liai, fiutare. IVIflo. Il i.f. morve, humeur visqueuse qui Mecho, Il découle des narines. Nillin, V. n. hennir en parlant du cheval. — B'a reslounli qualco nilhado Vès l'eslable qu'es alandal. Fourés. Xillio. s. f, safran printanier. Crocus vernus. s. f. colchique d'au- tomne, safran bâ- tard, narcisse d'automne. Colchicum aulumnale. IVillio d'autouno, Bramo vaco. Nijçaut, Nigadouio, adj. nigaud, sol, niais, simple ; variante de maisaud. liai, nidiace. Nigouicto, s. f. luette, appendice charnu Liboukio, du fond du gosier. Ital. tigola, Luseto, du lat. uva. Esp. campanilla. Port, campanha. — Ifadavo. e de soun bé coumo cmbé de mouch'lo Sans ié tuuca la iiigoulélo Dins lou gousié dou loup cabussé jusqu'au fonnd. 13igol. M-niai, adv. non plus, pas davantage, Nou-ma, aussi peu, ni plus ni moins. — Ne laslavo jumai riou-ma do la fumado Que II mounlavo dins lou oa. Foucaud . Niniansen, | s. m. eiadj. nimois, habitant Nimouês, 1 de Nimes, némausien. — Lou nimouès se souven D'oslr'osla un pau Ruuinen. Nîmes, n. pr. de ville, Nimes, autiefois Nemse, Nemausa, chef-lieu du départe- ment du Gard. — Cau s'en vai de Niiie A perdu tout l'ime : Cau quilo Avignoun K'a pas sa rfsoun. — Nous vejaqui ; sen lis enfan de Nime, Lou viel luser hous gardo e cren pas rés, Sans s'alassa. Dieu nous mando à bol ime Gla dins la baisso, c rasin sus lou grés. Bigot, d872. — Princesso Oel Miljour, Nimes lan encanlado, Gilo al grand sourel, ai ciel bin, Pel'egi la graudou sui la poyro pinlrado, Calhô que Longuessi cliè tu. Jasmin, 18-47. Nil», Niou, Nin, Nenet, s. m. héurn. nid, . couche, berceau, j gite. (Voir nis.) s. m. nain, petit de taille, rabougri, {Nolrnanet.) Lat. nauvs. Nina, Il v, n. dormir, bercer, tourner en Se nina, \\ dormant (se dit d'une toupie) se balancer. Esp. ninear. I — Sa faire nina la baudafo. NIP - 963 — Amoureuses veneia a tni Lfs que non pomlels pas dourmi ; Ca- quand on a prés la mounino, Aco's Sfgiir que l'amour nino. Goudouli. i\inarel, adj. enfant au berceau, chélif, souffreteux, pleurard. IVinéio, s. f. troupe d'enfants, jeunes Ninoio, lilles. — Nain, naine. Ital. nirtnola. Esp. nifieria. — Toute la nineio Envèjo loun sort. Auras per licîurèio Anéu e cros d'or. Crousillai, 1802 NIS Sièu la rcino de l'er, lu vives dins la fousco Se trevi lei pal,iis e niounl! dins lei mèu, Se m'asseli de fés à la laulo dei dieu, Ti tirasses au s6u, e siés touto ninoio. Bourrelly, 1869. Nineto, Naneto, Ninfo, Nimfo, s. f. niaise, innocente, simple. — Naine, rabougrie. Gr. i«.na*. s. f. nymphe, jeune beauté, divi- nité des fontaines, des bois, des prés. lat. nympha, du Gr. vvfc„, jeune fille. — Torno cluca lousels, al biel ridèu s'altrapo, E crei du reteni la nirnfo que s'oscapo. Jasmin, 1842, — t ong di massugo, en fino taio, Dins lou crislau pur coum' argent, 1' a 'no ninfo que se miraio I fros cacaKis d'un sourgenl. P. Arène, 1871. iVioeb, s. f. nuit, les heures d'obscurité. (Voir nué, neit, niech, gnieu.) — Davan que siègue nioch auren quauque groupes. IVioiso, s. /'. nuisance, dommage, obstacle. — Querelle, noise, liai, nocenza. .\ioH, Il s m. nuage, brume, vapeur, Nioure, (Voir niho, niboul.) Nioule, Il — Nioure de vespre Iroumpo varlet. Mouleto, s. f. luette, [^oxrnigoulelo.) Nipa, I V. a. fournir de nippes, de vêle- Prouvesi, | menls. — Te cresiéi pas tan bon nipa. XipoB, s, f. plur. vêtements, hardes, gue- nilles. — Ounie trouvères lant de mobles e de nipos. !Vîs, Il s. m. nid d'oiseau. — Berceau d'en- . Niou, il fant. — dite, réduit, demeure. Ital. et Esp. nido. Lat. nidus. Angl. et Ail. nest, du Gr. »s«f, petit. — Tant es vrai que do cliasq' oucel Lon promié nis es lou pus bel. Favre, ISIO. — Vai lou pouli nis que bastisse Es dous e mollet que nonn sai. — Passeronnô, que sies nrous ! Do pau de jour ta vido es facho. Se 1,1 branco rufo le cacho, Oins la mousso as un nis pu dous. Bigot, 1835. Xîsa, Nta, , Il V. n. nicher, se cacher, se blottir, se \\ loger haut. Fr. eentr. niger, faire son nid. Esp. anidar. Jusl' an moumon ount' desespcravian. Fan nosli genl, en pican sus la taulo, Aven trouva l'orne qai; cercavian !! . . . Sen dins l'ouslau m'ounio lou bonur niso. Gautier, 1880. — Soûl' uno tan bollo lournuro Dèu nisa, segur, forço esprit. — Mes souven sus aqueslo terro Lou serpen niso sout lei flonr. — Lou poulit aubr'onnle ch^aqu'an Anavon nisa li bisquerlo. iVisado, s. f. nichée, couvée. — Portée, Niserado, — Troupe d'enfants. (Voir niado). Mdado, Ital. nidata. Esp. nidal. — Quand ère pichot cercave li nisado, — La nisado e lei boulet Soun al premié que i'a lou det. — Que s'en sauve pas un de loulo la nisado, Fasés lé prendre la voulado. Hardi, lou cabus dins la mar. Félix. — Aqui tas amours e tajoio, E por fa toun bresilhamen. Te eau l'oumbreio de la fièio. Ta nisado e lou firmamen. GuiralJenc, Nisaié, s. m. las d'œufs, couvain d'insectes parasites, tas d'immondices. iXisan, s. m. ouverture qui conduit au nid. — Boulin, pot de terre pour faire nicher les pigeons et autres oiseaux. Xisera, augm. de nisa, nicher, percher. NIV - 964 NIV Nisdn, $. m. œuf fa.;tice laissé au nid Nisairôu, pour inviter les poules à aller poudre. Béarn. nmi, nisau. Nispoulié, s. m. néflier d'Allemagne. (Voir nespouhé). Niveirdu, Qitin^arnevious, s. m. gros bec neivrole, Nissar, Niçor, Nissôu, Bhoc, adj. de Nice. — Orange de Nice, bouquet ou Oeurs, etc. Nissardarié, s. f. niaiseries, bagatelles. Xissardeja, v. n. badiner, niaiser, pale- liner. s. 711. terre-noix, bunion-bulbeux, châtaigne de terre, pi. ombeilifère à fleur blanche ; sa racine forme un tubercule dont les pourceaux sont très friands. Duniiim lulbocastanum. N'iîisonloiiis, Arcielous, Brtigtiet, s. m. plur. bolet comestible, cèpe, gyrole ; gros cham- pignon bronzé dessus et verdàtre dessous. Boletus edulis, bovinus. Nist, Nistoun, adj. et subsl. enfant curifux, ques- tionneur, petit oiseau. — Dei prepaus di moussa, dei cansoun cU fumelo, Dei qucsiioun di nistoun, surlout me sièu nourri ; Tani qu'un secret nouvèu couligo sa cervelo, Lou seni-gran v6u pas mouri. Gelu, t8b2. Nista, Nisteja, Mto, Il Limo, Il V. n. et ad. chercher des nids. — Fureter, épier, regarder de côté. s. /"vase, limon, boue, terre d'allu- vion. Nitolo, s. f. engoulevent. (Voir nic/tou/o.) Nitouclio, s. f. simple, innocent, hypocrite. Nitou», adj limoneux, boueux, vaseux. — Aco dit, noslo vanilouso, Cabusso dins i'aign nitou>o, E bOu mai, o tan mai vous bèu, Qua s'eoredounis dins sa ).âu. Crousillat, 1802, Ni tu8 ui vous, indécis, irrésolu, sans vice ni vertu. NîvaHie, s. m. nuées, nuages, brouillards. — Counlemple labé lou nivage Que dins l'aire pousso lou veut, E l'aubre que pord soun fulhago, P»r lou reprendre l'an que ven. pinson des neiges qui habile les montagnes élevées, dans le voisinage des neiges. Quelques individus égarés nous arrivent parfois pendant les hivers rudes. Ces oiseaux nichent dans les trous profonds des rochers. — Fringilla nivalis. Nivel, Il s. m. niveau, ligne parallèle à l'ho- Nibel, Il rizon ; instrument pour l'observer. Esp. nivel. Port livel. liai, livello. — Mes iucn de la mouiilngtio T'cmmi-no lou nivtl ; Cliaquo jour pial nouvel E nouvelo campagno De l.afaro, 1840 i\ivo, S. m. et /■. nuage, vapeurs suspendues Nivol, dans l'air. (Voir niboul). Ital. nube. Lai. nebula. — Toujour de fré, lonjour de nivou, 1'?. 'no malan Jro dms lis er ; Qu'ouro eniendrcn canla la grivo, E vciren courre li luzer. MaMin, tS7S. — L'aigo ansin mounlo dins lou nivo, Bcoumbo, e vers la raar s'abrivo, Per mai remounla do la mar. Crousdial, 1867. Nivonlatlo, || s. f. nuées d'orage, giboulée, Trounado, | grêle. Dim. de nivouleto, petit nuage. Esp. nublado. Port, mivem. — Veires léu sus la nivoulado, Butado per l'alo dii venls, Veni la fado das avens. De Lafaro, 1842. Xivoulas, Ni vas, s. m. augm. de nivo, gros nuage, b'ume noire, menace d'orage. Lat. nubes. Esp, nublo. — Se tu le fas l'aigoèto lindo lèu me farai lou nivoulas, E liu m'en anarai ançindo A l'Américo, por abas. Mistral, 1859. — Pioi de nivasses gréu», negrus coutnc lou fum. J i\ivou8, Il adj. nuageux, nébuleux, vapo-' ?fivoulous, Il reux. Fig. vague, obscur. , Ititl. nmoloso. Esp. nebuloso. l Porl. nublado. l — Pamens la lerro toujour viro f Dins soun céucle souveii 'nivous. NOI No, adv. nig. non, néant, rien. Non, (Voir nani, noitn.) — Noun pas que siégue [lei maliço. — Car quant no me Jariô qu'un caussal d'estoupas Toul-jour me dara mai que nou merili pas. A G. Nobi, s. m. fiancé, promis en mariage. Novi, nouveau marié. Lat. novus, de ntibo, Esp. novio. — Las carreras diouyon tlouri Tan bcllo nobio bay sourli ; Diouyoïi flou ri, diouyon graiia, Tan bello nobio bay passa. Jasmin, 1833. Noble, adj. cl subst. distingué, privilégié par la naissance, par les sentiments, par les services. Généreux , élevé, libéral. — Cochon. Lai, nobilis. Ital. nobile. — S'en dèurien bien ana, s'els abion lou cor noble, Noun pas de lurnienla, courao fan, voslro poble. Aug. Gaillard. — Que l'en soavengue bon, lei spgnour e lel noble Soun eïla do loul lems leis iruge dou poble. Desanal, 184-2. i\oc, S. m. béarn. trou, issue, ouverture. Noulet, — Conduit en planche pour franchir un fossé. A'o^o, Il s. f. noce, mariage, festin, assem- Nosso, blée, réjouissance. Ital. nozze. Noceiamen, Il Lat. niiptiœ, de nubo, novus. — Quand à Cina noços y aguel En vin l'aigo se ié chaiiget ; Mes à la noço de Bèu-l'Aigo, Es lou vin que se clianjo (n aigo. Nod, rad, nœud, grosseur, tumeur. (Voir mujau.) Ital. noceiolo. Nogal, s. m. béarn. noyau, substance li- gneuse qui contient une amande. Nueidis, amende, de nux, noix. (Voir noujal.) NoKO, n s. f. béarn. noix, fruit, à coquille Nose, Il dure recouverte d'une écale verte. (Voir nougo, esqtàllot.) Noio, s. f. ennui, souci, déplaisir, chagrin. Lat. odinm. Noiso, 1 s. f. noise, querelle, dispute, pré- Nouiso, judice, nuisance. — Perte, impor- Nouéso, I lunité. Lat noxii. Esp. noxa. — Mandet à cbascun sa rasado, La nouùso ansin fuguct passado. FavT« . — 965 — NOS NoI, adv. abrév. de non lo, cela non. \oniina, v.a. nommer, désigner, choisir. Nouma, (Voir noumenta.) Lat. nominare. Esp. nombrar. Port, nomear. Nonaiito, adj. nnmér. neuf dizaines ou qudtre-vingt-dix. Xono, terme famillier des nourrices, som- Dodo, me'i\. Jtal. far a nanna, s'endormir. — Nono nounel, enfanlounet, Dourmis dins labressolo. — Vi'gué dessus un t.ipis veid, Ourobra per la Iramo d'nn ver. Un g.irçouncl que fasié nono. De Lafare, I8i0. Xono, S. f. nonne, religieuse. Bas lat. nonna, variante de doîïa, madame. — Entre que la campaiio sono Au couven iniroii li nono. — Se diiu couven passes II porto Touli li nono Irouvaras, Qu'à moun onlour seran per orlo. Xdu, nom de nombre, neuf. Ital. nove. Esp. niieve. Lat. novem. iVoii, adj. neuf, nouveau, non usé, qui Nèn, vient d'être fait ou d'arriver. — Escoubo novo fai bel ousiau. \oiie, s. f. noix, fruit du noyer. Amande Nogo, renfermée dans une coque dure et Nouyo, ligneuse. — Pièce de viande prise près du jarret ou de l'épaule. Ital. noce. Esp. nua. — l^oubin savié vania si nose. Xoro, s. f. bru, belle-fille, la femme du fîls. — Poutoun de noro, amour de gendre, Aco soun bugados sans cendre. iVoste, Il pron. poss. nôtre, le nôtre. Nostre, Il Esp. nuestro. Ital. nostro, du lat. noster. — E dins noslro bilo dumfcy Penden Ironl' ans an bis l'inoucento paurelo A nostro carilat para las mas, souben. Jasmin, t8i8. XostradaniuH, n. pr. Michel de Notre- Dame, médecin et astrologue, né à St-l\emy en 1503. Après avoir beaucoup voyagé, il s'éta- blit à Salon où il composa le recueil de ses prophéties nébu- leuses et alambiquées , qui NOU — 966 — NOU obtinrent un succès d'autant plus certain, qu'elles pouvaient s'appliquer à toute sorte d'évé- nements. FI fut à une certaine époque le médecin de Catherine de Médicis et de Charles IX; il mourut en 1566. Un de ses fils qui voulut suivre la même voie mourut victime de ses préten- dues prédictions. Per coamble de bonur la coumeto parci ; E piei Nosirrtdamus, Ici vision e lois astre Anounçon tour à tour, il'azar e de desastre ; De veire tout ac6 i'aurié ren d'estounan. Desanat, 1835, Noto, Il s. /". marque, observation, coramen- Notos, n taire. — Caractère de musique. Minutes des notaires, paperasses, archives. — Tout nous mosiro sa prièro e soun cris, Sa voués, sa noio de musico, Souncani, soun mine, soun canllco ; Toute la création a soun slleluia !! Félix. part. nég. non. (Voir nani, nonn.) Non, No, — Me ié Irouvarés un jour e l'autre nou. — En lioc de me fa mal, ièu nou podi pas creire Qu'elis n'agion désir grandoroen de me veire. Xoit ma, Il part. nég. non que, si ce n'est Sinoun, || que. — Ne tastavo jomai nou ma que la fumado Que li mountavo dins lou nà. Noubîatj^e, s. m. vêtement nuptial, toilette de mariage. — Trousseau, dot. — Coumo tout a cambial, iêr abiô soun noubialge Amay d'or dins soun gabinel ; Aney n'a plus rés al tour d'elo. Qu'un Irubés, un didal, un csluch, un rondct. Jasmin. iVon-arré, adv. béarn. rien duloul, absolu- ment rien. \oiialliou8, Il s. m. plur. cerneaux, noix Notigalhous, 1 non mûres dépouillées de l'écale verte. IVoubel, Il ad;', nouveau, peu connu, inusité. Nouvet, Il It. novello. Lat,novelhts, denovm. — L'esprit noubel es lou rey de ma festo ; A sa santal ! D'amb'ol coumpreni Piou, E moun dinna n'es qu'un banquet d'adiôu. Jasmin. — Poutico ramel de la souco noubelo Hous que pourlas de frul tau bou. Noubelo, Notivelo, — Marrido nouvclo lou vent la porto ». ^. avis, renseignement, récit, aventure fictive. Cercas dins aquesto nonvelo La provo de ce qu'aurai dit. i\oiibiaa, Nouviau, adj. nuptial, qui se rapporte à la noce, à la fiancée. — A la fi, lou noubial refrin La torno à .soun nègre chagrin. Nonbiei, s. m. novice, apprenti, niais. — Maladroit, inhabile. ^'oubelari, s, m. et «4/. diseur de nou- Nouvelari, velles, conteur, romancier, grizetier, almanach. Noublesso, s. f. noblesse, grandeur, élé- vation, dignité, rang élevé soit par la naissance, soit par les services rendus à l'Etal. Esp . nohleza. Ital. nobilezzo. — Noublesjo sansaigen es. coumo un lum sans oli. — El disio que noubleFSO ven De gran vertu pulèu que de l'argen. — Mas ièu vous die que fat es lou que ciei Que siô milhou de fa qualquo mcstresso En terro siô, qu'en lerro de noublesso. Ang Gaillard, 1B69. .\«»neailo, Naucado, s. f, tourteaux de noix détrem- pés à l'eau chaude, dans une auge, pour abreaver les pour- ceaux. \oué, Nouvé, Nouèi, s. m. Noël, nativité de J.-C. — Can- tique en langue vulgaire que l'on chante en ce jour, (\o\rnadal). — Canlo Noué, Pcyret ; l'admirablo noubelo Que Dins s'es f.iyt efan d'uno mcro piùcelo. Goudouli, KiS-t. Noiiicat, S. m. sorte de friandise méridio- nale ; amandes ou noix pressées entre deux oublies, au miel ou au caramel. — Nougat à la rose, aux pistaches. Cr. tayaK» , gâteau de noix au miel. — De nose quichado dins de figo qu'apelavian nougat de caponchin. — Chascopasiouro iécarrèjo D'tou, de foug.isso e de nougat. NOU Xouieat de Pnris. s. m. pain d'épice, petits gâteaux faits avec d s amandes, de la farine et du miel. Esp. nogado. NouKalIia, v. a. cerner des noix, prépa- rer des cerneaux. KoiifralH, s. m. plur. cerneaux , noix Xougalhous, fraîches détachées de leur coque verle. XwiiKaredo, || s. f. noseraie, lieu planté Xouziiiro, s. [. noseraie, de noyers. Xoiiiraret, Il s. m. vesce velue, plante four- Nouarel, ragère, rampante et nuisible Vessarudo, \\ dans les champs de luzerne. Graceu minor. Noa^atic, s. m. celui qui fait ou qui vend du nougat. Nouj^o, s. f. bass, Alp. noix, fruit du Nouèio, noyer. — Pièce de viande prise Nouyo, dans le jarret. — Amas dégraisse qui se trouve sous l'aile de la la volaille. — Aquelo auco à la nougo. — Un gourbin k\A pu fresqui nouèio Per Wure emé lou vin nouvèu. NouKdié, s. m. noyer commun à coque Nouyé, dure ou à coque tendre, arbre de la fam. des Jnglandées à fleurs verdâtres, originaire de la Perse. — l!n nouyé dins uno vigno v6u pas Maiqu'uno iruéjo clins un blaJ. Nouiri. V. a. hcarn. nourrir, alimenter, Nourri, sustenter. — Allaiter, élever. liai, nutrire. Esp. et Port, nulrir. — léu vous voii mousira daban que de raourl, A bous qu'atels d'efans, coussi lous cal nouiri. A. Gaillard. Noujau, s. m. noyau, partie dure et Nogal, ligneuse de certains fruits, qui contient la semence ou amande. — Partie centrale de certains minérnux. — Pivot d'un escalier en hélice. Lat. nodellus. V. fr. noiel, nœud. — Ouvrisses lou n^ujalpet n'en lira l'amello. - 967 - NOU — Tu qu'as mes lou noujau de la francho verlà Uins do brave i liei donieisunge Foucaud, 1802. Xoulet, s. m. canal, rigole, petite auge. Xouiii, s. »n. nom, appellation, désignation, titre, qualité, — Réputation. Ual. nome. Esp. nombre, du lat. nomen. Gr. o»«j««. — Aquel cachet me faî noble, ça disou, I 'ei l'escussou dambé nioun pergamin ; Que n'en souy fier ! Toul dus immorlalison, Bcyrey luzi lou noum de Jansemin. Jasmin, IS'iS. — Lou noum triplo Ion pris de l'ome e de la chauso, Dius-mi, quant li o de gens sens venu, sens ounour. De eau lou noum brdhant fai toulo la valour ; Un b(Su noum embellis la laido marchandiso, E'ren n'empanmo miès lou paure brando-biso. Roch Grivel, 1862. — Voudries beleu saupre soun noum E me lou faire dire?. . . Ah noun. . . . Car, se sabiès lou noum de la tafatarello Qu'en me donnant soun cor vôu me donna sa man, Sngur la raubarios ; moun amigo es tan bello, Que, s'un rci la vesié, sarié reino deman. Joaveau, 1876. [Voiinia, V. a. nommer, désigner, faire Nomina, connaître. — Elire, choisir. Jtal. nominare. Esp. nombrar. Port, nomear. — Uno aulro doumayselo abio noum Angervillo, Que vouldriô pla marit en qualco bouno villo. — Nous arreslan uno minuto, A la luts d'un marchan de fruto ; Daban moun fineslrou bczi quatquis amils, Lous y loqui la ma, m'an noumal, s'en partits. Jasmin. Xounienta, il v. a. surnommer, désigner, Noutnina, | appliquer une épithèle. — Soun d'autres libres fols que l'anlur lous noamino Lunetosde cristal fachios de roco lino, E tant d'autres mayssans que sauguerels Irouba, Quejamai coumpausats nou soun dins Mounlalba. Aog Gaillard, 1B67. Nonn, Nou, part. nég. non, point, rien. Ital. elEsp. no. — Aquèu trésor, noun lou vendrai ; Coumo cbascun de vous a dré de ié prétendre. An un di très lou baiaiai. Roumanille. Noun-plus, adv. abattement, au plus mal. — Ero à noun plus quand lou lalssère. Nouu puH, nég. ni, non plus. NOU — 568 NOU Noun-sai, périph.nég.oainterr.ie ne sais pas, que sais-je ? on ne peut plus. — La piquro d'ano abclho Te fai soufri que r.oun-say, Diiis lou cor d'uno pasloiiro, Que l'escoulo à la vesprouro Latiouno es bcn qiiicon mai. Nonnats, | s. m. plur. joël alherine, petits Sauclets, poissons que l'on mange en Uelelos, I fritures et que pour cette raison on appelé aussi bèu-l'oli. Atherina minuta. Ety. non-nés, à peine nés. Ils sont si abondants sur cer- taines côtes qu'on les donne aux animaux domestiques. \onii80, s. f. ansonce, publicatico, avis. — Anals e lournata me incouniinen respounso Per IjI que pousquen fa dimenche qualquo nounso. Noun-euranso, s. f. incurie, négligence. Neuneiieo, s. f. ou adj. abbaye de nonnes. iXouneu (I>e), adv, doucement, sans secousses. Kouio, Il s. f. béarn. noue, eau morte, terrain Nouo, Il bas. —Conduit, rigole. — Baquet, mauvaise barque. AU. noch. Lnt. navis. IMonrrî, v. ad. nourrir, alimenter, élever Nauiri, des bestiaux. — Entretenir, ren- forcer. Ital. nutrire. Esp. et Port. nutrir.Angl. nourish. AU. nahren. — Aqui sens 'anibiciûun, sensû negfocabalo, Nourris soun escabouel, sei lapin, sei pijoun. — Que vostro vido es Irailo e voslre sort catiou ; Es vosiro car que nourris la lerr» iiccarido, Mourets utilaraen, voslro mon fach la vido Ansin es mort lou Fièu deDiou. Otlivier, 1882. Nourridou, || s. m. cochon d'un an, petit Nourrigoun, \\ pourceau qu'on acheté pour l'engraisser. Pr. cent, nounain. Nourrigat, s.tn. et n. pr. nourrisson. NourriKuié, odj, nourricier, nourrisseur. Nonrriase, || s. m. nourrissage, glandée, Nourrigage, \\ récolte, engraissement des cochons. N«urrii»«ent, adj, nourrissant, nulrilif. IVourrisso, s. f. nourrice à gages qui Nouirisso, allaite l'enfant de la mère. — Es esla un enfant de 1res nourrisse. — Las nouyrissos, Plalon grandomen admounesto De nou lour dire pas paraulo deshoumslo, Afin que 1 >ur esprit nou secourroumpe pas. Au((. Gaillard. .Vourrituro, s. f. nourriture, aliments, subsistance. — . Allaitement. — Car l'orne, d'aquel lims, à la saju naluro Foursabo pas la man, ni per sa nourrituro, Ni per d'autres besouns que n'esprouvabo pas. Florel . — Aciou, lan que l'orne duro, Pel Corp prtstis nourrituro, Apey, soun ange del ciel Nourris noslro amo de mel. Jasmin à Iteboul, Htë. Nous, I s. m. nœud, ganse, enlacement, Nousel, I piège, lien, jointure. — Intrigue. Esp.el nodo. Lat. nodus. Pr. cent. noud. (Voir nus.) — Sa pato éro airapado em un nous de ficùlo, D'jquéu las que li a\ié servi de cabucèlo. — Fstrogne diiis ma man uno douço manétu Coumo per de l'imen fjurma lou proumié nous. Xonsa, I V. a. nouer, joindre, réunir. — Nousera, \ Engager, envelopper, fixer, lier. Lat. nodare. — La cousignoiro agantel un basluun li ié mandat diSsusTc-quino, D'ac6 que chascun pot pourla Sans lou tene e san< ou nous». Tandon, 1842. L\ou8-eoureiit, s. m. nœud qui serre à mesure que l'on lire. Nouse, Il s. f. noix, fruit du noyer. Nouyo, Il (Voir nouèio, nose, nougo). — Soun quatre doumayseletos, Cbascuno dms sa cambreto, E dins lou mem' oustalel . — Mes quanti luslassals lombou sus lou nouyé, l.a l.iio fa 11 guerro à la nouse tesludo, Que de forço ou de gral cal que sios qu'abillodo. Peyrol,1778. Xouseleto, s. f. petit anneau, bouclette. iXoutaire, Noutari, s. m, officier public chargé do rédiger les contrats et actes de transactions. Ital. notaio. Esp. notario du lat. notare. — Hou vésès ben, se potren faire Sens médecin e sens noulaire. XouBtral, Nottral, pron. et adj. nôtre, à nous. liai, noilrale. NOZ — 969 — NYM Nouvé, I s. m. Noël, anniversaire de la nais- Noué, I sancede J.-C, cantique composé pour celle fête. — Per noun langui long dou camin, Counlen quauco sourneto ; Sus lou fifre e lou lambourin, Diguen la cansoundo ; Canlcn noiivé sus la niusolo. Saboli. .\oHvel, adj. nouveau. (Voir noubel). — AIToDga'lo travaïarello Ligibo lei garbo nouvello. Noiizat, adj. noué, cagneux, racbilique. Nouzadiiro, s. f. rachitisme, gonQemenl des articulations, courbure des os. Nouzel, Il s. m. noyau, nœud. — Partie Nousel, Il charnue d'une épaule de veau, d'un gigot de mouton. Lou pa counféciounat ani' la flou de farino, Lous rougiious, la cerbello e surloul lou nousel, 1,'iôu que sourlis dal quioul de la galino, Quechà la coquuamb' un givel. J Azaïs, 1838. ad;, noueux, rugueux, rabo- teux. Lai. nodosus. V, fr. noileiix. F. cent, nouasseux. IVonzièiro, s. f. noseraie, bois de noyer. s. f. roitelet, troglodyte, petits oiseaux des buissons qui se nourrissent d'insectes et de larves. (Voir caslagnolo, trauco-bartas.) s. m. et f. promis, fiancé, engagé. Lat. novus marittis. Nouzelut, Nouzilious, Noiizillio, Chi-chi, Zi-zi, Novî, Nov\o, — Penden que seloun lour usage, Loui novi fogian lour tapage. Foucaud . — Très ans apey uoo jouino noavièto Per soan pairi d'auuou me causisslé. Nozer, Il v. a, v. l. nuire, causer da tort. Nocer, Il Lai. nocere. Noser, Il Ital. nuocere. 61. IVuatge, Xivo, Niboul, s. m. nuage, vapeur. — Pous- sière qui trouble la vue. — Grande troupe d'oiseaux. — Incertitude, chagrin, mauvaise humeur. — Passo a.'sabal coumo un nuaige, Pol pas counla snl lendema, E se crebo p-r amassa De bés d'ouni sap pas faire usalge. J. Azaïs, 1858. HTaeo, s. /'. nuque, partie creuse derrière le cou. nrudeza, s. f. v. l. nudité, dépouille. arué, Il s. f. nuit, obscurité, ténèbres. Nuech, Il (Voir nieu, niech, neit.) — S'avés besoun do nautri, n'aurias qu'a demanda. De nue coumo de jour nous poudès conmsnda. — A ounz' ouro de nué sounado Coumençavo à varaia. Nnèeliado, s. f. nuitée, toute la nuit. — Anen bùure lou eafé caud, Per ben passa nosiro nuèchado. IVuèJo, I s. f. noix, petite noix. Nouzilho, I {Yo'ir nose,noiiyo, nouèio.) STuenço, s. f. nuance, variété de couleurs comme dans les nuages. — Dégradation. — D'ount benon lan de differenços Dins las coalous, dins las nneneos. Xnm, Il adj. nu, non couvert, non vêtu, Nut, Il déguenillé. Lat. nudus. Ital. nudo. — I.a bouco es un ben piohot trau, Fai ana nus amai descau. STus, Il s. m. nœud, enlacement, jointure. Nous, Il liaison, allachement, intrigue. liTuta, V. n. pencher , osciller , branler , balancer. STyinfo, s. f. nymphe. — Jeune beauté. (Voir nimfo.) liai, et Esp. ninfa. — Dins uno prado frescoulelo Pinlado de gaihi coulours, Uno nymfo gea'.o e fouleto Courre, saulo, acatnpant deflours. O, quinzième lettre de j'alphahcl et quatrième des consonnes, n le son franc et ouvert qu'elle n ilan^ la plupart des autres langues mérUiontiles. Celte lettre, pnr son émission fréquente, rend les mois plus sonores, mais aussi plus durs, tandis que dans les langues où Va domine, les intonations sont plus douces et chantantes. A la fin des substantifs fémi- nins \'o prend un son plus adouci et remplace Va de l'ita- lien et de l'espagnol, ainsi que l'e muet du français. Dans les idiomes des Ceven- nes, du Rouergue, du Quercy, de l'Auvergne, du Limousin el du Dauphiné Vo remplace sou- vent l'a, ce qui rend ces idiomes plus durs à l'oreille. Exemple : — Loui veiqui Ion ilou oriba Dovan fo mnjosu fourrailo E lou dou, or Ao so pouriaJo, I cocimencoNian loiir ili.'iba E fogian do hru connio quaire. Foucaiid. L'o doux représentant l'e muet final est souvent remplacé en Provence par ou diphthongue, prononcé comme une simple voyelle , ce que les Anglais représentent par oo. Tu, ilo quaii lei vers soun cila Dins nostou Proavençou inoudcrnou. 0 dur final prend un accent grave pour le faire distinguer de l'o adouci. Oi n'est pas une diphthongue comme en français, mais chaque voyelle garde sa valeur propre et se prononce séparément excepté dans les mots empruntés au français oii celti' diphthongue suit la prononciation française. Dans quelques cas l'o rem- place Il et se prononce ou, c'est la tradition de eç grec qui est devenu la terminaison latine us qu'on devait prononcer ous. Nous en trouvons ici un exem- ple dans l'inscription de la Fontaine de Nimes, ainsi conçue : BIP. CiESARI. DIVI. F. AVGVSTO. COS. NONVM. DESIGNATO. DECIMVN. LMP. OGTAVOM. 0 ou 4 sont aussi des émis- sions involontaires qui indiquent l'étonnement, la joie, la douleur ou la colère. OBR - 971 - OC Vo, Lo, O, Oc. Oi, conj. ou. Lat. aut. — l'anarin uéi o douma A irénos, per moulouiis, à (locs vo per renguièllos. — Aguèssias vous d'cscula 1res o quatre panids. art. V. l. le, cela. — II, au, à lui. — 0 vo fa so cour o no jasso Que II fii;lic> do pcl-o-cu. FoucauJ. Se nou sabels qnal souy, ièu vous o voli dire. part, affirmatives qui répondent à oui français. Le nom de noire ancienne province de Languedoc vient de ce qu'au lieu de dire oui, oil, on disnit 0, oc, — D'aquelaubre ramu, la leiigo rrancliimanilo En jiiello cscapé ; sei souerre l'Iiahano, L'Esp;ignolu perèu, lou Rou.nan l'au-à pau Uevcnguii lengo d'o, lengo dei iT^uvençau. l ouriilly. Obau, s. m. daupk. lus de gerbes. Obé, Il adv. el conj. oui vraiment, cerlaine- Okn'oc, I ment oui, assurément. Ou bien, si. — Obc se Irop à cor o prcnon loulis quatre Vengon à Habaslens o ben à .Moanialhi. Aug' Gaillar I. Obetlir, v. it. obéir, consentir, se soumet- tre. — Céder, plier. Lut. obediie. liai, ubbidire. Obenc, s m. éveiil, cavité, précipice. (Voir aven). Obernùii, s. m. bas Ihn. bunion bulbeux, terre-noix, châtaigne de terre (Voir bisoc, abernoun). Obist, Il s. m. casl/-. messe de mort, anni- Obil, Il versaire funèbre. ta< ofti/'ts. Oblaire, j. m. fcas Z«m joueur de haut-bois. — Kicieliavo coum' un obiaire 0 cri )avo coum' uu bèn sour. l'ouciu,!. Oblio, s.'f pâtisserie mince et ronde, gauffre. Lai. oblalitm, offert, offrande. Obrailor, Obrier, s. m. V. l. ouvrier, celui travaille de ses mains. Esp, obrero. Porl.obreiro. Obrnii, Il adj. de travail, de semaine. Oubran, || — Jorn obran. Obranda, v. a bas lim. allumer, embraser, éblouir. — l/uno crido loujour, plouro, gémis e souffre, E fai fugi tou loui chalan, E l'autre obrando loni galan. Foucaud. Obrel, s. m. bas lim. arroche des jardins, Armol, arroche épinard, chou d'amour, Onrmêu, bonne dame, Atriplex hortensis, plante potagère à fleurs verdâ- Ires, fam. des Chénopodées. I s. m. et f. œuvre, travail, occupation, composition. — Besogne, souci, embarras. — Façon qu'on donne à la terre, labour. Esp. obra. liai, opéra. — Fai mai' de brut que d'obro. - Aven loujour forco obro. — Obro facho ié fai gaa . Micbant' obro, se nourris pas l'oubrii. — lion jour bon' obro. — Aquélo bcRO tneinagiéro Acabo sis obro avan'. jour. S. m. bord, rive, ravin, précipice. Obi Obro Abrà. Obroca, Abraca, — Al obrô d'un nou. qui adj. bas lim. rogné, ébranché, diminué. Fig. rompu, accablé. — Un lioun qu'ovio fa tou irambla Din loui bo de soun vesinage, Obroca sou lou pèa de l'âge, Per-li sen ([ue n'y po pu'na. Foucaud. Obs, Il s. m. V. l. besoin, nécessité, désir. Ops, Il Oe, pron. démonst. béarn. cela, celle chose là. — Sliiij' oc, mange cela. Oc, adv. oui, certainement, vraiment. Lat. hoc, ceh. — Ob bé, mes oc ou nou. Vos gari ? — La ilemando es bello ! Escou'o me du:]i]C, cmperit ! l'er vite assana ta prunello, Uenoudcio au pis de la canello. Flore t. 185 S. OGL Oelio, Agrimoulié, s. f. groselicr h maquereau, ar- brisseau épineux de la fam. des Grossulariées à ûeurs blanches. — Ribes grossularia. — 972 — OU Ogrumi, adj. haslim. blotti, pelotonné. Oclio, Aucho, Oeho, Oco, Oeo, Cardouio, s. f. oiseau aquatique plus gros que le canard. — Anser cinereus. (Soir auco).Esp. oca. Qne chascun fase soun meilièi E l'ocho seran bien gardado. Foucaud. S. f. clavette d'un essieu, d'un arbre, cheville. — Hache. s. f. carline acaule, carline blan- che, caméléon blanc. — . Carlina acaulis. Orro, s, f. terre argileuse colorée en jaune plus ou moins vif par un oxide de fer. Gr. «iA:f«», couleur d'œuf. Odi, s. m. haine, aversion, enuui, dégoût. Lat, odimn. — tlanja toujour de pci, me vcn en odi. Odioha, interj. bas lim. adieu, salut. Odioe, adv. cantal, certainement, en effet. Odonba, Adouba, apprêter, réparer, tanner, pré- parer. — Un jour un vièi jau se caravo En la plume qu'oviè rauba D'un superbe pan que mudavo ; Noua say coumo s'éro odouba. Foucaud. Odoune, Adounc, conj. dauph. alors, donc, en ce temps-la. — Soun paire odounc sourligué per l'y counvia;. Oëi, Ogan, Oglian, Aylan, adv. dauph. a présent, aujourd'hui, à celte heure. (Voir onei). — Lo joro d'oiJi. S, m, bas lim. gland, fruit du chêne. Lat. gJans. Ital.ghinnda. Tan niai li pense, tan mai véze E lo cilroulho e iou rouvei. Tan mai dize que foulh' ovei Mci lo couyo, quoiqu'un n'en dize, Enle quel ogiiau fugué mei. Foucaud . V. a. arranger, assaisonaer , — Un bèu Icbrau irei-cart, que se tcgno ogrumi Din soun ni Entre se meimo reibossavo ; Foucaud. Ollio, S. f. brebis. (Voir ouelho). Ollto, Oulo, s. f. marmite. — Potage espagnol composé de viandes et de légumes. Pot au feu, alla podrida. Lat alla. Oire, s. m. remous, flux, vague, courant. — L'eslanc es dins soun espandido, L'oire vai e ven en palus, L'autouno es eslado aplùugido, Touls tous rajôus soun rev ngus LangUde. Oli, S. m. huile, liquide gras et onctueux que l'on retire, par expression, de plusieurs semences ou de cer- tains fruits. — Oli d'oulivo, de nose,d'amenlo. — Huile dans laquelle l'on fait infuser des fleurs. — De l'oli blonudiu vengue la raiado, De m'en regala sieu jamai s.^dou ; L'aime em' un cebal dins la rcmoulado, L'aime em' un aièt dins Iou trissadou. Marlelly, 1809 — Cau loco l'oli counolio si man. — Oun nai l'aubre que dono l'oli Li pampo que donon Iou vin? Méry, 1858. — Ero Iou capouchin que venié faire TouU lis an la qiieslo do l'oli. — Tu dévia 'vei o tou moumen Tou fege din l'oli bulien, Pertout le boliavon lo chasso. Foucaud. Oli de cade, s. m. huile de cade puante et caustique extraite du genévrier à baies rouges. On l'emploi comme anli-belminlhique dans les pustules des animaux. Oli de lié, s. m. huile de pied de bœuf, liqueur visqueuse que l'on extrait, par l'ébulilion, des join- tures des quadrupèdes. Elle est destinée à graisser les articula- tions pour en entretenir le jeu souple et facile. ONE - 973 — OR Oliverar, Oulivié, Olmeras, Aumeras, Oli de sirnienB, s. m. le vin. — Oii lit! sirmens Béni bislomeu Uedins ma lasso Dailha la cas5o A mous pessomens Daubasse, 169i. Olifan, Il adj. glouton, goinfre, avide, gros Gulefre, || mangeur. Corne de bouvier, de berger. s. m. cat. olivier, arbre toujours vert qui produit les olives. (Voir ouliou) s. m. gros ormeau, orme des champs. — Ulmus campeslris. Oni, pron. on, syncope de homo, homme. Plur. oms, ons. Oui, s. m. orme, bel arbre à bois dur que Oume, l'on emploie surtout pour le char- ronnage et la marine. Lat. ulmus. — Lou mas del om, la métairie de l'ormeau. Onte, Il s. m. homme, mari, individu. Hom, 1 Lat. homo, liai, uom,o. — Es pas aquci qu'es monn orne. -- Aqui bé se counouys quant es l'Iionie mal salge, De refusa la fenno à cause del maynatge. — ■ Me lichès plus en Caire 'ile voslis Espagnou ! Aven d'ome à Uèucaire, D'ome per ana 'i biôu. Misiral, IS'JO. — Lou pichol orne l'arrapo (le sommeil). — A luscouneisse dounc, cliasqu'ome, >e [Ot dire, Es un grand animau que dono proun à rire. HoudjI, Oniedo, » s. f. ormaieouormoie, bois planté Oumedo, || d'ormes. Omenagre, s. m. v. l. hommage, soumission, dévouement, — Acte de servi- tude d'un vassal envers son seigneur. Onder, s. m. bas Um. ombilic, nombril de venus. [\o'ir escudet). Oneste, arf;. honnête, poli, civil. Onlier, v. a. v. l, oindre, enduire, frotter. (Voir ougne.) liai, ungere. s, m, estime, considération, dignité, devoirs funèbres. Onor, Oneur, inei, Aneit, s, m. bas Um, aujourd'hui. Syncope du lat. usque ad noclem. Esp, anoche^ Onei per nou, démo per v'aulrei. — Tant per ovei lei grans onour, Tant per lou pâli de velour. Onsonelos, s. f, plur, senelles, fruits de l'aubépine. Opiei, Il s, m. bas lim. outil, plane, charrue, Apleit, Il lame. — Savès pas mania ni 'I Irencha ni l'oplei . Oplo, interj. bas lim. certainement, en effet. Oprei, conj, bas lim. après, ensuite, à côté. — Un mor s'en 'navo trislomcn Poga so rendo à la naturo, Un curai plogal, plo counlen, Chinlavo cprei de lii veiluro. KoQcaud. Ops. s. m. V. l, besoin, convenance, abon- dance, commodité. — Adv, per ops. tout de bon. Lai. opus. Oqnin, adv. dauph. de lieu, où, en quel Oun, endroit. Lat. inquodloco, — M'an ditqu'ero donla d'un (louder eifrouyable ! Fay clieire lou lounerro e lo grélo oquin vàu, Sus souii ordre, lo trèvo, en vous gloçanl de pou, Dedins voslo meyzou bouto loul pei panlarro ! K. Grivel, 1863. Oquâ, pron. démonst, dauph, cela, celle Acô, chose là, cette action. — En coulèro d'oquo, vougué pas inirar dins lo meisou. Oquo, odt). chez, parmi, au logis de. Encô, Ad quod teclum, ik oix». Or, s. m. or, métal précieux dont on fabrique de la monnaie el des bijoux. — Richesse. Ësp. el liai, oro, du lat. aurum, arum. — Or, viu, amie e servitour, Lou pus viel es lou milhour. — Clau d'or drouvis perloul. — L'or d'ailliur, lou gardayoy mal, Sibi pas soulomcn conserba de pesselos. — Sous crounipayres louijour fan la boulo de néou ; Aney n'a bmt, douma n'a cranlo ; El louijour l'or, plèou Dabat soun arcèou. Jasmin, ISii. ORD — 974 Orar, v. a. et n. prier, invoquer. Orb, adj. v. l. aveugle, privé de la vue. Lat, orbus, Orboulion, s. m. petit boulon sur la peau. Oreliolet, s. m. petit bouton au bord des Ourjolel, paupières. — Grain d'orge. — Cruchon, petit vase d'argile à anse et à bec. ORR — Oy fau de si.rs quand ay la cagno, E quand l'ay |j1us fau d'orcliolels. Peyrolles, 1859. — Amour que nioinajo pas gaire Ni la cabro ni lou caulet, Fay qu'en barjan emb'un fringairo Filho tsp»uils soun orcholel. Ordal, Troupo, Orde, Mèno, I s. m. troupe, rangée, volée. I liai, ordine. s. m. espèce, famille, genre, origine. Lat. ordo. Ordenat, adj. gat>c. bien ordonné, mis en ordre. Ordi, Orch, s. m. orge commune, plante grami- née que les bestiaux mangent en vert ou en grains. Hordeum vulgare. Ordi earrat, s. m. orge d'hiver à six rangs. Hordeum hexastieon. Ordi pelât, s. m. orge céleste, barbue, orge nue, orge d'Espagne, orge de Mars, que l'on torréfie comme succédané du café ou que l'on prend en tisane. — Zeocr. distichon. Ordi perlât, s. m. orge perlé, orge de Uussie, riz rustique, riz d'Alle- magne dont on fait une tisane rafraîchissante et légèrement nutritive. On en fait aussi dans le Nord des potages, des crèmes de la polenta, etc. Or
  • rtoIeza, rtos, s. f. légumes, jardinage. (Voir ourtoulaio). )rtojirraf o, s. m. l'art d'écrire correctement. Gv. ofhi yç*^!»». — Ortografas-ou pla, que la lellro sie nello. — So ma musj fai quauco gafo. Se le trouvas Irop de ressau. S'a mei vers ia pau d'ortografo, Perdounas me, sièu Prouvençau. Desanal, 182S. Ou, I ». m. partie dure ordinairement blan- Oues, I che qui forme la charpente du corps des animaux, et par assimilation les noyaux de certains fruits, (Voir clos). — I.0U pu bèu moutonn marche pas sans os. — Lis ossaïo, (les os). — Dins vosli hos, gâchas, manjas pa'n bon moucel, Embé li bouscalié s'ès à cop de coulel, Per un os de bedigo azarias voslro pel ; Venés servi 'mbé ièu, aurés mihou cousine. Bigot. — N'aulri rouigan de car e d'ouès, E Ion pan a trop de farino ; Se voulès me segui, venés, vous menarai. Ob bcrtran. s. m. coxis, extrémité infé- rieure de la colonne vertébrale. Osco, Il s. f. coche, entaille, marque taillée Ovesco, W sur le bois. Gr. oy»»/, crochet. Adv. presque. Lat. êccare, couper. — Aussa d'une osco (d'un cran). — Te farai uno osce à l'aurèto. Obsos, I s. f. plur. ossements, carcasse. — Osses, I — Le dos, les épaules. — Clino à tout vent toun osso linjo e flaco. OsBUB, n adv, bas lim. là-haut, au-dessus, Lassus, Il au ciel. — Gros-Jan, Gros-Jan! te meile pus De ce que fay quèu qu'ey ossus. Foucaud, 1810. Ostal, s. m. cat. auberge de village, cabaret. Oiite, s. m. hôte, aubergiste. — Bi\i festin, bono earo d'oste Prevon sa generousità. Morel. — Chanjamen de mes e d'oste Mes toujour en appétit. — Sias pas ben caie, moussu l'esté. Dis lou rusât : Eici me poste, Per m'embreiga de bon perfum. Prunac. Ostraniar, s. m. outremer, pays lointain. — Couleur bleue provenant du lapîs lazuli. Ostri, s. m. huître comestible, molusque bivalve hermaphrodite qui se multiplie en grande abondance sur toutes les côtes et à l'em- bouchure des rivières. OUB — 976 OUB — Lou paure avie pa 'ncaro ManJa soiin cop de deni, qii'aqncl osiri se sarro, Loa qaicho per la leslo, e lou raloun, ai las ! Mouére estoufa din< aquèu las. Bourrelly, 1874, Ou, Il interj. holà, fi donc. Hou, Pron. relat. cela, celle chose. Oubado, Aubado, s. f. sérénade, cris et chansons, huées. Onbar, |l s. m. peuplier blanc. (Voir piboul.) Aubal, Il Lat. populus alba. Onbaresto, l| s. f. taupière, piège à laupes. Aubareste, || — Evènemenl , accidenl , aventure. — Pièi, lou lems tourna beu lei cassaire vetiguèron ; Quatre de cliifro, leco, oubaresto o fialat De cade caire se tescron, N'i avié d'eici, n'i avié d'eilà. Bourrelly. Oubran, adj. de travail, de semaine. Onbelifiique, s. m. obélisque, aiguille quadrangulaire en pierre dres- sée sur un piédestal. — Se d'uT cop d'alo, dins soun courre, Envesso oubelisqu?, auto lourre ; Tourre, oubelisquc s'aiisson mai, Dessus d'uno vilo espoutido Uuo aulro vilo es lèn bastido, Pu llourissento que jamai. Crousillat, 1860. Oubeloan, s. m. houblon grimpant , Auberoun, vigne du Nord, pi. fam. des Tantaravel, Cannabinées à fleurs d'un jaune verdâtre et fortement aro- matiques. — Humulus lupulus. Outre l'emploi des baies du houblon pour confectionner les meilleures bières, on en mange au printemps les jeunes pousses, cultes comme les asperges, soit en sauce, soit en salade. Onberj^ino, j s. f. morelle méiongène , Aubergino, \ merinjane , pi. importée d'Amérique, fam. des Solanées à fleurs blanches ou pourpres. Le fruit ou baie pendante, de couleur violette, que l'on mange dans tout le Midi après avoir exprimé le suc visqueux et acre qu'elles contiennent, fournit une précieuse alimentation pendant plusieurs mois d'automne. (\oir vié-d'ase, solanum melongena. Ouberjo, s. f. auberge, hôtellerie. It. albergo. Rad. bergen, parquer. — Vivo l'ouberjo de mounlagno. Par ié faire de bon repas ; Tout es del:cious dins li mas. Tout es milhour à la campagne. Desanal, 1828. Ouberjo, | s. /• alberge, sorte de pêche Auberjo, \ dont la pulpe est adhérente au noyau, et la peau adhérente à la chair. — Amygdaltis persica, fam. des Urupacées. s. f. la première aube du jour, le bon matin. Oubeto, Aubeto, Oubièri Aubièri, s. m vigueur, force, dextérité, ardeur, ruse. (Voir voio). — Sa pas se donna d'oubièri. Oublado, s. f. obiade commune, poisson Blado, dont la chair n'est pas très recherchée. — Sparus melanurus, Oublida, v. a. oublier, ne passe souvenir. Esp. olvidar, liai, obbliare. — Per qu'es uu crime de li escrioure Digo-li que loutjour .\ndré saguet l'aima. Que nou pot l'oubllda per bioure. Que bay mouri perl'oublida. Jasmin. Oublidenço, s. f. disposition à l'oubli. — Ob ! lous gascouns aney, pecon plus d'oublidcnço, La Garono acambia sous bents amay sous flois, Abcn cambia tabé - n'os plus coumo autres cots, Aro d'uQ rire amil gardau la soubenenço ; Nou saben plus menti — pertout trouban crezenço. Jasmin, ISSl. Onbliga, | v. o. obliger, rendre service, Oublija iga, H V. a. , 1 faire plaisir. — Exciter, engager. liai, obbligare. — Nosto cacalauseto es presto sus lou cop Saup qu'en oubligan vile, elo oubligo dons cop. Boudin. — Vej'aqui lou nebout qu'avié coumta sans l'oste, Oabllja de coumta dos fés. Bigot. Onblios, s. f. gauffre, pâtisserie légère faite entre deux fers chauds. Ba. lat, oblata, chose offerte. — Brassadèus, oublios e gimbeletos, E tourtihouas e fougassetos. OUB 977 — OUÉ Ouboi, s. m. hautbois, instrument à vent Auboij, et à anche pour musique cham- pêtre. Syn. outre. — Au soun de l'ouboy, d'escouiidouii, Ddnsavûii un g:ii rigouJoun. — Soignas lou soupa que se coi, La broclio au fiù ; lougis l'ouboi Que tout moun oustau sii'gue en feslo. Bigot, 1860. Oubra, v. a. faire, opérer, préparer, fabri- quer. Oubrndou, s. m. atelier, lieu de travail. — A Roumo, un jour, dins un oubradou d'esculluro. Un roinard s'enlrauquel, que cercavo avcnluro ; E ccilo n'aguel [las grand gau Onbrage, s. m, action ou résultat d'un Oubralge, travail manuel ou intellectuel. Production de l'art , travail d'artiste. — Li 'a tant de bèus, de bons oubrsgi Oeis antiqu' c de! Douveu sagi, E tant es court noueste passagi, Que serian bcn foulas d'en Irgi de marrll. Crouslllal. Oubrespi, s. m. aubépine commune. (Voir aubespin). Oubrié, Il s. m. ouvrier, qui exerce un Oubrwro, \\ métier manuel. Esp. obrero. liai, operaio. — Parèi qu'ancien lem, quand lis our Nisavon dins nosli garrigo, Coumo yèui, i 'avié mai d'ouvrié que de bouligo E que U grand' fabrico anjvon pas toujour. Digot. — Escriben, oubrié, cadun es trabailliaire ; Fincel, plumo, roarlel, loul-acà soun d'uotis... Oubrilio, Il s. f. les arbres en général, bos- Aubriho, i| quel, fourré. Oubsiecos, s. f. convoi funèbre, suite de deuil, funérailles. Esp. obsequias, du lat. sequi, suivre. — Çà, coumpagnous, fasqoen-li sas oubjecos En fa ploura la barrico per et. Goudouli . Oubserva, Il v. a. et ree. considérer, exa- S'oubserba, \\ miner, épier, prendre garde, se conformer, remarquer. — Veiller, être circonspect. — L'eslrangé bisilou qu'oubserbo Las fourliQcacious ount pouseo l'agabous, Dins las licos Irabuco à las malos de l'erbo E se pico las mas à l'ourtigo, us cardous. Oiieasioa, s. f. occasion, rencontre favo- Oucasioun, rable, conjoncture, moment, occurrence. — Laissés pas passa l'oucasioun. — Aquèlo oucasijun me lou fjgué couneisse. — Anen, pf r pau de cas vous dounan proun Irofi, Mes, coumo aven loujour bon plcsir de vous vdire Quand n'aven l'oucosioun, lo leyssan jsmai cheyre. R. Grivel. Oueel, Il ». m. oiseau, animal ovipare ailé. Ozel, Il (Voir aucel). Lat. avicellus. — Vôu mai oslre oucèu de clia:np qu'oucéu de gabio. Oueiprès, s. m. cyprès, arbre de forme pyramidale, fam. des Conifères, emblème de deuil. liai, cipresso du Gr. nvtictfiimt. — La tourre qu'isso en aut la lesto, La pouncho dou viel ouciprès Es ce qu'a'.isso la lempesto. Ouei, Il s. m. aujourd'hui. Lat. hodie. Ouey, Il (Voir huey, ioi. V. fr. hui. — Boun jour doun loulis, amay mai, Ouey que lou poulil miSs de m»y Oundio la lerro de flouretos. Goud. Oaeilb, s. m. béarn. œil, organe de la vue. Huelh, H (Voir iol, hiuelh, uelh.) — La clareyanio flammo Aluco dins moun amo, Lous butes la dangeirous De tous cbarmans oueilhous. Dcspourrins. s. f. bearn. œillade, regard furlif, amoureux. Mir. 1870. 63 Oueilhado, Ulhado , Oueilhardo, s. f. béarn, orgelet, boulon sur la paupière. Ouelfios, Il s. f. brebis, agneaux, d'où Oihos, Il ouailles. Lat. ovilla. — Tas ouellios dab las mies nou se degnon mescla E tous superbs moulons despuch enca Nou s'appresson d.s mies qu'em lous luma. Despourrins. — Màsquins géans intrépides. De pel d'ouilhos capelals, S'dbancon à fiais rapides Sur d'escassos cnnarlats î Jasmin. Onèa, s. m. os. (Voir ce mot.) — Lindor avalo tout ! nous autri anan rascla. . . Lei gai soun ben de plagne ounle l'y a 'n cbin de CUiO, Lipo tout, manjo tout, ouùs, espigno, carcasso... Aubcrt, 18^. Oueit, béarn, nom de nombre, huit. OUL Ottèu, s. m, béarn. œuf (.VoirtoK). — 978 - Oiièuliai'olo, Mitjôu, oronge alimentaire s.f. qui ressemble à un jaune d'œuf. — Amamlp aurantiaca. Ongne, Oancha, V. a. oindre, froUer d'huile, de pommade. Lai. el liai, ungere. Esp, unlar. Oitllic, Olhe, Otiira, I V. a. frapper, meurtrir, préparer Sabiila, 1 une outre pour contenir du vin. — Lorsque le boucher a égorgé une bète, il frappe la peau à coups de bâton pour en déta- cher le corps et il retire les chairs et les os par l'ouverture du cou et des jambes, après cela la peau est préparée pour qu'elle ne communique pas de mauvais goût au liquide que l'on veut y renfermer, — L'autre ié bramo alor : que lou diable t'ouire. OuirAsso, s. f. sac à vin, ivrognesse. m. el f. outre, peau de bouc pré- Ouire, Ouiro, Ouire, Carhmuso, parée et cousue pour contenir un liquide, vin ou huile. On en fait aussi en peau de vache. — Griffon. Lal.uler, titricula. ■— C'était aussi dans les temps pré-historiques ou chez certains sauvages un moyen primitif de navigation. s. m. musette, corne-muse, ins- trument de musique champêtre à vent et à anche. OUL s. m. tourteau, marc d'olives, résidu des graines ou des fruits dont on a exprimé l'huile. Oulliièro, Vilhèro, Oulado, s. f. une pleine marmile, grande soupe. Oulaïue, s. m.prov. faucille. (Voir tou^unie). — Eiilre la dalho e l'oulam Lou paysan moaris do fam. Ouleto, s. f. petite marmite, petit pot. Oullia, Il V. a. ouiller, entretenir plein un Ulhar, Il tonneau, remplacer l'évapora- lion d'un liquide, remplir jus- qu'à la bonde, oueil. — Bien boire, se griser. s. f. huilier, bouteille à l'huile, burette, buire. — El voulgucc fa raigia d'oli d'uno oulibièiro. Onliiiipieo, adj. jeux et fêles célèbres à Olympie. — Amislanço oulioipico ! p.rdenli cliaradisso A chivau sus Pégase, o foti bramadisso Aïo sias bon en ren. Oulion, I s. m. olivier, arbre loujoars vert, Oulivié, I type de la fam, des Oléacées à fleurs blanches. Ulea Europœa. Gv. iXaiii. — Oulivié de loun grand, Caï'agné de loun payre, Amourié qu'as planta. - Ta frucho, que sié pebrado ou couQdo, Eigado au fenoun emé d'aigo sau, Senso me^ouioun, d'anchoyo farcido, Etnbaimo la bouco, e semprc faigau. Poney. — Son bois sert aux tourneurs, aux ébénistes et aux marque- teurs. — Dans certaines provinces de la Chine les fleurs de l'olivier répandent une odeur suave et servent à parfumer le thé el certaines liqueurs de table. — Sa flouresoun Irespiro une aleno de mèu Que lou frès ventoulel emporlo sus soun alo E dirias qu'a mousu de soun goonfle mamèu Lou la courous qu'eœbainio en lerro prouvençalo. Gaut. - Ma sur que Iricontavo enabé soun er sounjairc, E iéu, qu'avièi pas ren à faire Regardave landa li fiedUo d'oulivié Bigot. Onliva, Il v. n. cueillir les olives sur les Ouliba, Il arbres ou gauler celles qui sont hors de portée, — Lei filio, lou panié sus l'anco, An poulil biais pcr ooliva ; La man culis, la iengo va. An peno à mouse cbasco branco. Gaul, 1869. Oulivados (Lis), s. f. plur. l'olivaison, saison pendant laquelle on cueille les olives. OUL - 979 OUM — Vers li set ouro s'es levalo A prés sa capo e soun panié, Per despacha leis oulivado Es la promkiio à souii vergié. Oulivairo, Il s. f. oliveuse, journalière Oulivarelo, | louée pour la cueillelte des olives au mois de novembre. — Aqui Jrole gaiarJ, gcnlis oulivarello Tout en mousenl lou frut ncgrous c beii maJur, Mandon Jins lou cèu blu si cansoun riserdlo, E lou cùa resclaiitls d'un cant galoi e pur. Sl-R. Taillandier, 1872. Oulivastre, Il s. m. Iroëiie commun, pîiy- Okaslre, |1 laria à feuilles étroites. — Couleur olive foncée. — Olivier sauvage, Onlivcdo, s. f. champ ou enclos d'oliviers. — Per vignos e per oulivcdos, Man dins la mati, avica trevat ! N'avien 'scalat de rancaredos. Au soûl' las, en hberlat. Duls. OuIivOj S. f. fruit vert ou noir à noyau, dont on extrait l'huilJ de table. On sait que l'olive n'est comestibie qu'après avoir été débarasséede son amertume par une immer- sion prolongée dans une lessive alcaline et des lavages répétés. ~. L'olivier était l'arbre sacré de la Grèce, qu'il n'était permis d'arracher que dans de rares circonstances. Lat. et liai. oUva. Gr. 6A«i«. — E tanihen, oulivié, lu perèu as ti festo ; Quand d'un mouloun de frut negrejon ti vergié, Quand, d'oulivo maduro es culierlo la leslo, Uun venon li droulas carga de plen panic. St-B. Taillandier. — A la Toussant l'oulivo à la man. — Lou Nord aura tout ço qu'avié, D'ordi, de blad e de civado, Mai n'aura pas lis oulivado E gatdarcn lis oulivié. A. Dumas, 18!i7. Oulo, S. f. marmite, pot de tcrrre. O'/io, Lai. liai, et Esp. ollu, — Chascuii sap co que bout dins soun oulo. — L'aigo, iéu l'aiine dedins l'oulo Quand es coylo d'amb' uno poulo. Goud, Oiiin, Il s. m. ormeau, bel arbre que l'on Ourme, ll plante le long des routes et sur les promenades. Ulinus campeslris. — Toumban, levan, s'agandiguôron End' uno font ountc buguoron ; Ero à fintrado dau faubour E i 'avié cinq ournes autour. Favre. Onniado, s. f. ormoie, berceju de verdure. Ounibrage, s. m. ombrage, réunion de branches ou d'arbres qui inter- ceptent les rayons solaires. — Défiance, inquiétude. — biou couino nous aimaren Touii dous soulo Toumbrag-s ; Dins lou bouscage LoM poiilil nis que farcn. — Aubre aiinat, te fau mousadius ! Abio ca'gut un siùele à Dius Per le cri'a rei de l'oumbralge ! Mir. 1875. Oanibre, s. m. l'ombre commune, ombre d'Auvergne ou des lacs, poisson des eaux vives et qui rivalise pour le goût avec la truite. — Salmo umbla, Tliymahis, Ounibrello, s. f. ombrelle, petit parasol. Esp, sombrilla. liai, ombrella. — La palho Iressado pérèu Dou souléu assouslo uno bello, E se n'en pouarlo un gran c.apéu De segur s'espragno l'oumbrello. liousquel, 1832. Ounibrene, Il aij. sombre , ombrageux , Oumbrotis, || peureux, soupçonneux. — De la fam oumbronco e mourrudo Ai scnlit la ruslo mourdudo, Ai sentit l'alcn de la mon. Langlade. Onnibrilto, s. f. ombre légère, pénombre. Ounibro, s. f. obscurité, — Retraite, soli- tude. — Fantôme, revenant. liai, ombra du lai, timbra, — Vous parle franc, rce y' alendiéi Ye icspond l'oumbro, mes voudriei. Avant d'inira, voudriei bé saupre Ount' an cabit uno femno qu'a\iéi. Tandon, 1810. Ouitieletto, Il s. f. omelette, œufs battus et Uùu-melats, || cuits dans la poêle avec de l'huile ou du beurre, œuf mêlés d'herbes. liai, frillata, tortilla. OUN - 980 — OUN Oamenns, s. m. avgm. de orne, grand el vilain homme. Ital.uomaccio. Esp.homhrazo. — lèu n'en souy qu'un paure oumena! Que lou sort mcno per lou nas ; Cargal de misèro e de pùno ; M a gés Ouniené. Ouminkhot, de noble de ma méno. Favre. S. m. petit homme, laid, con- trefait. — Figurat-bous un onminichot aui de 1res piels e miey. Onmenen, Il adj. m. et f. hommasse, qui OimenencQ, \\ lient de l'homme. - Garçon- nière, quirecherche les hommes. Oumera», 11 5- m. etn. pr. avgm. de oume, Olmeras, H ormeau, grand orme qui om- brageait autrefois la place d'un grand nombre de villages. Oumorno flourido, s. f. don qui porte bonheur. _ Vole ben, digue !ou chin, aco's oumorno flourido. Oumouino, Il s. f. aumône, don volontaire, Oumorno, \\ secours, libéralité, bienfait. Oamounié, s. m. ecclésiastique chargé de distribuer les aumônes. adv. de lieu, où, en quel endroit. Ital. ove. Esp. donde. Lai. uhï. — Dezi la prado oun sauticabi ; Bezi rillioi oun broucailhabi, Oun èy plourat, oun èy rigut. ■ Jasmin. Ounelia, Il v. a. oindre, graisser, huiler, LmtOj II enduire. Lat. ungere. — Ouncho me !ou p6 T'ouncharai lou bé. Ouncliuro, s. l graisse, huile ou beurre, ce qui sert à garnir un ragoût. — Lou pan sens' ouncburo S'en vai senso mesure. Ounele, s. m. parent, frère du père ou de la mère. _ Se passes sus lou pont cmbé lou diable, digo ié, moun ouncle. Ounfo, s. /". phtr. jointures des phalanges. Qr. i>n%, griffe, ongle. — Ancien poids Valant 31 gram. Oand», ad/, onde, moiré, formant des ondes, des courbes. Ouudado, Il s. /". ondée, vague, bouillonne- Uevoulm, 1 ment. —Grosse pluie d'orage, averse, un grain. — Qain(o rambaïouso journado, Que ds mau fagué soun ouftdado. OundeJajV.n. ondoyer, se soulever, flotter. — Vé ; jà las bladariés oundéjon Coumo au souledre lous eslanci. Dulc. Oundo, I S. f. bouillonnement, flot, onde. Boul, I Uni- onda, du lat. unda.. — Lou cros boul à grandis oundo. — Soun oundo se rf-voulumavo De loul cûusla lan n'en rojivo. Onndrw, v. a. orner, parer, décorer, em- bellir. De qu'ero dovengal Aquel lez de lerros oundrados ? Jardms, pradariés, troupelados, ïoui, aufoundde l'abime aviôdisparcscut. Floiet, 1860. — Ero ac6 lou diaman qu'oundrabo tout lou reste; Oaneste, adj. honnête, poli, affable. — .\d:et, rusa, tant que perfide, Mi prengué dins sei bras en dianl : Ai tant \àa que loun cur ui'oublide Que plouri ren qu'en li pensant ! ku lou cresièu ounoslec franc, lioure, 18!)7. Otinlla, V. n. gasc. renfler, grossir, exagérer, (Voir enfla.) Oungan, adv. cette année. Lat. hoc annum. — Hiber d'oungan, grando mizèro, Mounde aganit, Puple en coulèro, Castclbutil !! Jasmin. Onnslado, s, /■. égratignurc, coup d'ongle. Ouiifflet, Oiinslo, Q\).nd, m. onglet, pli sur une bande de papier, coup d'ongle, assem- blage d'angle, entaille pour placer l'ongle. s. f. lame cornée et blanchâtre qui pousse à l'extrémité supé- rieure des doigts. — Griffes de plusieurs animaux. Ital. unghia. Ëtp. una. Lat. unguis.dim. mgula. Gr. onl, ongle et onyx, couleur d'ongle. OUN — 981 OUR — Soun ainils coumo la cat c l'ounglo. — Boato, voiras qu'amai sièguo niaUu Al d'oungl' encaro, amai do boa queissau. — Tout d'un cop lou lioun sus lou loup parligué, D'un lavo den l'estourdigué E davan que.se ropreiiguesso Dins qualie cop de den c d'ounglo, sans coalel, Criera, i' agué leva la pel. BIgol. Ouiislonii, s. m. enveloppe cornée des ruminants et autres mammifères à pied fourchu. Oansnen, s. m. médicament graisseux Enguen, qui s'applique à l'exlérieur pour guérir les plaies ou les tumeurs. Lat. unguentum de «ngere, oindre; autrefois huile ou essence parfumée. s. m. onguent mercu- riel pour détruire les acarus de la gale ou toute sorte de vermine parasite; le mercure y est divisé et vivement incor- poré dans le saindoux. Oanou, Il s. m. honneur, estime, considé- Ounour, | ration, réputation, démonstration. — Vertu, probité. — lèQ VOUS vonldrio prega de me fa tant d'ounour De me da del vi blanc qu'abcis en voslro cabo. Giillard. Ounonra, v. a. honorer, favoriser. — Li liclie lonjour seran doun li riche ? Eici mémo, eici soun li préféra, Li mai encensa, li mai ounoura ! Roumanille, ISiiS. 0uni:uen-srÎ8, Enguen de Aaplo, Oan«io, Ounço, Onnze, Vounze, I s. f. once, poids variable qui a été I la douzième partie de la livre gallo-romaine et du Midi de la France , représentant tantôt 25 grammes tantôt 32 grammes. — Monnaie d'or d'Espagne et d'Amérique. Ital. oncia. Esp. onza, lonza. — Chat once , quadrupède carnassier du Brésil et de la Perse, que l'on parvient à appri- voiser et qui sert à la chasse. nom de nombre, dix plus un. Lat. undecim. — Aurai v'ounz' an à Pasco. OapÎRt, s. wi. opiat, sorte do pâte pour net- toyer les dents, oij il entre de l'opium. — Médicament narco- tique et calmant. Ital. oppial. Esp opiala. — End' ac6, maugrat soun audaci, I' avion tant jilatsus la faci D'oupialas, de lavadens, Dolus, medecinos, cngucns, Favre. Onpila (S'), t;. rec. s'étudier, s'efforcer, s'astreindre, se passionner. — M'oupilère à bouffa dins l'eslrumen. — A chascan fasian gau, mes de marridi gen Do nosii plesi s'oupilèron. E 1er de rediis scpareron Ce que lou pichol Dieu maridavo (an bcn. J. Morel, 1826, Onpina, v. n. exprimer son sentiment, son opinion, acquiescer. La/, opinari. — Oupiné dos tés per se mcllre à laulo. Ou|iiuionit, s. f. avis, sentiment, résolu- tion, tendance, croyance. — Eiçô regardo un pau Icis ome en poulilico Que se soun fa 'no pousicioun, Siègue soulo lei Rei ou sont la Bepublico, Uno fés qu'an d'argent an plus gés d'oupinioun, Bourrelly. Oupreissa, V. a. presser la poitrine, ser- rer, gêner, abîmer, opprimer. — Pode plus leni ! l'aire de la vilo Trop lourd e mau san oupreissomoun cor, E d'un vilajoun la vido tranqoilo. De louti mi som es lou faniai d'or. Tavan, 1874. Onpalen, adj. riche, orgueilleux. — Lou pais ero riche e li villajouès oupulons. — Oupulens, imitas lou boun Paire del mounde. Donnas, mes que la mas se sarre, se roscounde. Onpulenço, s. f. abondance de richesses ou de récoltes, Lat. opes, biens. — Soun bèu ciel, soun climat soun er pur, santarons. Soun puple, alor dins l'oupulenço Votes 9 festivals, ourféouns e counccrs ; Télix. S. m. mammifère plantigrade à longs poils. Fig. grossier, farouche, mal élevé, Ital. orso. Port, urso, — L'ours ero dei bèu e dei grand, AquiJlo pi!u vallé cent fr^>nc, Aleslido, la poudien vendre. Quatre cop mai, eisaiomen. Bourrelly, OUR — 982 — OUR -^ Cé que me Oisié ? t'iiou vau dire ; Bouto, m'a pas fa 'n long discour. M'a du que fouillé pas vendre la pel do 1 our Sans agudie d'abord canarda lou bon sire, _ Quand m'a parla, mi counsèiavo De pas vendre la peu de l'ours, un aulre coup Avant de l'avô mes au son . Bourrelly. Onraele, s. «.réponse de la divinité con- sultée ou d'une personne savante ou sage, vérité cachée, lot. orare, parler, répondre. _ Se legissiès un pau lei sanli predicioun Belèu dilleremmen farièi loun adicioun ; Aven inleriouga lei devin, lis 'ouraclc, Nous an dil qu'aquesl' an veirian de gran miracle. Desanat. Oitrasan, s. m. tempête, orage, tourmente. _ Un fron jjla de p6u que pressen l'ouragan, Un paure vanilous que se lai arrougan. Un nclias égoïsio e que vous mando jaire, Lei paure mespresa qu'apelo de manjaire. Kej'baud. Ourase, ii s. m. grosse pluie avec vent et Awai^e, 1 tonnerres. — Agitalion, tumulte, désordre. Lai. aura, vent. _ Ebé ! l'un dès, un jour d'auralge, framboulet, se liblei, acatcl soun feiUiaigs Lou col d'el n'eu fusquel gaslat. Jaiinui. OuralUo,| s. f. les bords, la lisière d'un Ourièro, \ champ, d'un bois. Lat. ora, bord. Oraiori, Oiiraton, s. m. oratoire, place, station indiquée pour la prière, cha- pelle, petit temple. Lat. arare, parler, prier. liai et Esp. oralono. — Jouyous de camina foulo Icis ouralori, Qu'avien laiiha Ta tems nosliarries grand-pays. Hicard. ;. m. orateur, maître en beau langage, avocat, prédicateur. _ S'es ben dich d'ambc gran razou. Que l'esludi fa l'ouralou E la naluro lou pouùio. Ourliito, s. f. cavité, place de l'œil. — Course d'une planette. Ourcaneto, il s. f. orcanette, racine tiuc- Recaneio, 1 toriale d'un rouge brun, pro- venant de VAnchusa lincloria. — Buglosse tinctoriale, grémil ou herbe aux perles, fam. des Borraginées. Oapcancto Jauno, Il s. f. orcanette jau- Recanelojamo, \\ ne, même famille. — Onosma arenaria. Ourde, Il s. m. ordre, arrangement, dispo- Ourdre, | sition. — Rang, file. Esp. orden. Ital. ordine. Oardena, v. a. Uarn. ordonner, arranger, disposer. (Voir ourdouna.) Ourdi, v.a. disposer parallèlement les fils de chaîne pour faire un tissu. Fig. tramer un complot, machi- ner une intrigue, Ital. ordire. Esp. iirdir. Ourdidon, 1 s. m. ourdissoir, moulin placé Ourdissou, \ verticalement sur son axe, ayant six lames ou ailes sur les- quelles on dispose les fils d'une pièce pour le tissage. Ourdilhos, s. f. plur. les rebuts du lissage, fin d'une pièce, franges, gue- nilles. Ourdinari, Il s. m. nourriture journalière, Ourdenari, | ration , portion pour un repas. liai, et Esp. ordinario. — Aqui rcbiou aquel dous tems Ouni, à l'abric des pessomens, Tout ero an un ourdmari ; Toutis lous bés eron enblol, E cadun preniô del pilot Co que 11 ero necessari. Hellies, 1718. Onrdou, s. m. rangée, troupe, file. (Voir ourde, ourdre.) — L'eslanc es lis coumo un mirai. De muges belèu per aval, Quand vendra l'ouro de la caumo Poudrai! capita cauqu'ourdou, Que snparan se Diou-z-hou vôu. En fasen de bravos saulados. Langlade. Ourdoun. Il s. m. un andain, espace que Ourdre, 1 parcourt la faux d'un faucheur. — Bande de terre que chaque vigneron laboure sans empiéter sur les rangs de ceux qui sont à ses côtés. — Rangée de ceps de vigne. Esp. orden. II. ordine. (Voir andan, cambado). OUR — 983 OUR i OurdoiiiiR, Il V. a. ordonner, commander. Ourdena, || — Arranger, disposer. — Prescrire, décider. Lat. et liai, ordinure, mettre en ordre. — Lou rci ourdouno E Dioa perdouno. Oiirdouuauço, s. f. ordre, arrangement, injonction de l'autorité supé- rieure— Prescription médicale. — D'aqui Ici bon rouyau, per sousicni l'assaul, Marchavian sur Paris, y crian dedin qu'un saul, Sauvavian Polignac, la Religioun, la Franco, E fasian accoumpli loi bellis ourdounanço ; Tout oro déjà losldins lei déparlcmen. Desanat, 1830. — S'avias segui moun ourdounani;o Lou malau forié 'sta garit, L'aviél ben jnedi d'avanço, Avés pas fa ço qu'aviei dit. Oureiètos, Il s. f. plur. pâtisserie de vil- Aurelhetos, \\ lage, beignets secs saupou- drés de sucre. Ourèio, fi s. f. oreille, organe do l'ouie. Aurelho, Fig. attention, intérêt. Esp. oreja. liai, orecchia. — Venlre qu'es afama n'ajamai gés d'ourelo. — Laissas me vous bouffa dous mol dins voslo ourèio. Ourela, v. i. ourler, coudre le bord d'une Ourla, étoffe en y faisant un rempli. Lat. orulare, liai, orlare. Ouresoun, s. f. discours, assemblage de Orasoun, phrases grammaticales. — Prière, invocation humble ou mentale, Esp. oracion. liai, orazione. — Per cami dounc, lanlos pregavoD Tanlos, pecaire, renegavon, E diguéron pas l'ourezoun Qu'en arribani dins Avignoun. Fâvre. Ourlet, s. m. dim. de orle, rempli cousu au bord d'une étoffe pour retenir les fils. Ourfanèu, s. m. et adj. orphelin. Oursuèno, s. f. sirène, nymphe de la mer et des fleuves, dont le chant étaii irrésistible. — Perqué cantas coumo un' ourguèno Aucéu dins lis aubrs voulant. Aubanel. Onrvul, s. m. orgueil, opinion avanla- Oiirguel, geuse que l'on a de soi-même, confiance exagérée en ses pro- pres qualités. — Fierté, inso- lence, vanité. liai, orgoglio. Gr. ciyyi, passion, orgueil, of/»/», être enflé. — Ai agut trop d'ourgucl, mes aro souy guarit, Aquélo malaulié n'ero pas dangeirouso. Car sabcls que mo rcslo encaro un pau d'esprit. Gainer. — Rouhcr en l'escoulan, se couflJ dins sa pel E lou fum de l'ourgul it troublé lou cervel. — L'ourgul Icvo pas lou remor. Onriçulhous, adj. orgueilleux, fier, vani- teux, hautain. — L'ourgulhous e lou vanilous, Quand Diou v6u abaisse li dous. — Mars venlous Abriou plùujous. Fan lou païsan ourguliious. Ourièlo, Il s. f. chardon étoile, Centaurée Ouruèlo , Il du solstice. (Voir uuriolo, auruelo.) Ourîzoun, s. m. horizon, ligne où se ter- mine la vue, soit sur terre, soit sur mer. Gr. ofi^uv, borner. — AnGn veson de iuen blanqueja de muraio, Ni 'a de brut, mai de fum, loul boulego e varaio ; Un moulounasd'ousiau parei à l'ourizoun Se vei de mounumen, do gleizo, de prisonn. Onrjat, s. m. sirop avec émulsion de diver- ses sortes d'amandes, de bulbes, d'orge, etc. Esp. orchata. — Vous ié faguel bèure d'ourjac Que se trouvel ben nn pau flao. Favre. Ourjau, s. m. organeau, anneau d'un cable ou d'une ancre. — Mossi drosso l'ourjau. Ourjou, Il s. m. cruchon, petite vase d'ar- Ourjoulet, || gileà anse etàbec. (Voir crugue/). — Petite tumeurqui vient sur la paupière. (Voir ardiol). — Orcholet, grain d'orge. — Cliasco malin se Dious bon vôu. Van aqui rampli soua ourjôu. — S'en anavo à la font en quilhant sus sa trslo Un pouhl oufjoulet que lenien sks dos mans. Bringuier, i 870. OUR 984 OUR Oiiripel, Auripel, s. m. oripeau, clinquant, étoffe brodée d'or ou d'argent, vieilles étoffes, vieux habits. Ourîpela, v. a. dorer, couvrir d'or, cha- marer. Ourifièlo, Ouzipèlo, Ourla, Moula, s, f. érysipèle, tumeur inflam- matoire à la peau. V. n. hurler, pousser des cris. liai. uHare, ululare. Esp. aullar.) Ourlado, s. f, hurlement, cris désespérés. — Quinte sabbat, ai ! quinl' ourlaJo, Quinl' orre e vilen cliapladis. Ouriue, I s. m. ormeau, arbre. Outne, I Dimin. ourmin, jeune ormeau. — Ultnus campeslris. — Senlour pougnenlo di badasso, Aspre perfum di roumanin, Frescour di nai soûl li bauniasso, Oudour sutilo dis ourmin. Bagnol, 1878. — Jamay nou mu vej riais jouga de la pigasso A l'encounlro dels ouruis m coolro lous garrics. Ourineja, v. a. organiser, installer, agen- Armeja, cer. — Jeter les ancres, se cramponner, se fixer. Ourmillio, || s. f. orraaie, bois d'ormes. Ourmarié, \\ Esp. olmedo. liai, olmaia. Onrua, t». a. orner, embellir, garnir, parer. Lat, elltal. ornare. Onrne, Otirdre, s. m. sillon, bande de terre rele- vée, rangée. Fr. cent, orne, radical de ornière. OarnièiroM, (\ s, f, ornières, trace des Ourgnèiros, roues dans la boue ou sur les routes. (Voir ourne). — Dins qu'aquel leras, de ^rans bâchas, De fango, de caraus, d'ourgniè ros, Mounte carelos carbougnèiros S'enclapavon jusqu'au bouloun. De Lafare, iStâ. Ouro, Houro, s. f. heure, division de la journée ou de la nuit, temps marqué, propice. Lat. hora. Gr. af». — D'ouro, adv. de bonne heure, bon malin. — 0, la pu gcnlo dci paslouro. Pos(]ue-ii, lou Diou deis amour, Escampa sus louli leis ouro La courbcio de sei favoiir. More), 182». — Setudo al bord del riou, dcliat d'abelaniis, Doumaizelcio, aqui, tant d'ouro, que fasès 1 Jasmin, 1841 . — Plan-plan mi bras le bressaran ; La uieu, lou jour, o lard e d'ouro, Se s'endor, sa ris vo se plouro, Sarai loujour 'nié mounenfml. Aubanel, 18S1. — Es pas lou loul de parti d'ouro, mai fou arriva à lems. — Es aqui que dis sis ouro (ses prières). Our<|ueste, s. m. orchestre, partie basse au-dessous de la scène où se tiennent les musiciens. — Ensemble d'instrumentistes. Gr. tfx>i\ Paielièro, s. f. chaussée, levée de terre, Paissièro, retenue d'eau au bord d'une rivière, digue. — Aro chapo lou mors, escumode coulèro ; Lous cairous ajassals de la nobo paicliiro DjsCson tous rousfgomens. Mir., 1878. Paièiro, s. f. grenier à paille ou à foin. — Fenièiro, Grand hangar. Paien, 1] s. in. et adj. sectateur du paganisme, Pagan, idolâtre, impie, incrédule. Ital, el Esp, pagano. PAI 992 — PAI — S'escoutes pas que lavoulounla sics un païen. — Quant Caries veil que luil snnl mon [..-•ïïii, Alquant occis e li plusior neïet. Ch de Rolland. Paimens, Pamen, conj. cependant , loulefois , néanmoins Paillia, fl V. a. béarn. couvrir de paille, don- Palha, ner la paille aux bestiaux. Paio, s. f. lige sèche des Graminées. — Pailho, Défaut, fissure. Palho, liai, paglia. Esp. paja. — S'aloungutl, per dourmi, dejousl nno garbièiro, Ambë de pallia per liliéiro Ë d'uao couberto se lapel. — Crotis de paio, juron, croix de paille. — Lou cbin sort Je la paioe l'eslranglo net. — La palllio, amis, serve d'ousiau Eis gens de mai d'uno counirado, A l'ouvriâ un llech i fa gau Quand es bien las de sa journado. Bousquet, 18S2. — Car anfln deis esculs souven l'amour se raillio, E perféi couifo d'or prend Ion cbopcu de pailho. Paiolo, s. f. filet à petites mailles. — Paillon. — Paillette de métal. Dimin. de paio. — Manco pas belo e sicelando Que dôu Martegue, a beli bando, S'eovan 'mé si paiolo embourgina li peis. Mistral. — Gaillard d'arrière, payol, plancher d'une barque, d'une chaloupe. Paida, Il s. m. sol, aire; tas de paille, Patousias, || litière. — Vè, soQto aquèu paioassas i'a un chin enterra. — L'erbo creis pluj souto li baumo, E li fedo, coumo li saumo Manjon plus que dis paioussas. Aulheman, 18!i7, Pairage, s. m. paternité. Pairal; Pairotdau, adj, qui vient du père. — Oustau pairoulau , maison paternelle. — Dins aquesle oustau pairoulau Filbos, barlets, bouyras e pastres. l 'aven de pan mai que n'en eau. Tandon. i'nira««trc, 1 s. m. pariilfe, second mari Peirastre, \ d'une femme qui a des enfants d'un premier. — .Mauvais père. Exp. padrasiro. Cat.padastre. s. m. père, celui qui a un ou plu- sieurs enfants. Paire, Pay, Paire, Pnyre, Paire nourrissië nourrice. I s. m. maîlre-valet dans une ferme, celui qui dirige les travaux. s. m. le mari de la Paireja, v. n. appeler son père, impor- Payreja, tuuer. (Voir maireja.) Pairin, il j. m. parrain, celui qui lient un Payrin, \ enfant sur les fonts baptismaux. Esp. pudrino liai, palrino. — Quand l'enfantes bateja manco pas de pairin. Pairol, n s. m. grand chaudron. — Maî- Peirùu, || tresse branche d'un arbre. (Soir mar.) — Coumo d'au tems d'Esopo un' oulo arab'un pairou. Païs, s. m. pays, région, contrée, province. Pays, — Patrie, lieu de naissance. — Camarade, condisciple. II. paese. Esp. pais, du ht, pagus, canton. — En nous counlant acô fasio ben veire qu'èro de soun pals. — Vous vendrai d'oli de pais, de vin de pals. Lou porlon au pais d'ounl lès n'es revengu. — Mes soun el curious s'alaindabo Per layra tout ço que passabo, Carboulhô dire à soun païs Las belos causos qu'abiô bis. Jasmin. Pa¥sag:e, Peïsage, s. m. étendue de pays, site pit- toresque, — Représentation d'un certain lieu champêtre. — Adessias parpaioun vonlagi, Genii floureto, verd gazoun, Bèu souléu d'or, fres paysagi, Juex fouligaud, douci cansoun. Ciousillat. Païsan, s. m. gens de la campagne, pays, villageois. du Esp. paisano, Ital. paesano. — Païsan, la patrio es en premié toun nis, Onnte an viscut tous viels, ounte viouras la vido. PAI — 993 — PAL Paisniitlarié, s. f. simplicité, rusticité, grossièreté. — Dialogue entre gens de village. Pnisnntnllio, s. f. les gens du village. — Troupe de paysans. — Nous aoires e lous debanciés Sion tralals coumo gens groussiés, Slon pacans o paisanlalho. Mir. Pnigise, Il V. n. se nourrir, manger l'herbe, Peisse, 1 brouter, mener aux champs. Esp. pacer. liai, pascere. — Riclie, ce iiu'as île trop dono al paure toun fraire, Talo es la voulounlat de iioslre coumun Paire. E tu que par pâli seniblos eslre uascul, Nou murmures pas mai, paure, seras pascul. Poyrot, 1778. — Que de sei graci Dieu te paisse. — Vax le faire paisse, se dit avec colère ou impatience. — Cau dono a naisse dono à paisse. — L'agnel que m'as dounal. Se n'es anal paisse dins la prado, L'agnel que m'as dounal. Se n'es anat paisse dins lou prat. Se n'es anal sur l'orbo, pecairc. Se n'es anat per cerqua sa maire. Paisse, Paissou, s. m. pacage, lieu de pâture, ter- rain en friche. — L'ase Irobo lou paissei bou Ma gn' ovio pa 'n piau de chardou. Foucaud. Paissejaire, s. m. gardien, berger. Paissei, s. m, échaias, pieu auquel on Paichel, attache les plantes grimpantes ou sarmenleuses. Gr. vecTt-a^tç, Lai, paxillus, paisseau. — Coamo lous jardiniés qu'as albres joubencels, Per lous fa croisse drels lour baylon de payssels. Auger Gaillard. Que souy bien dins ma bigno ! oh ! n'y bau jamay prou, Per elo me souy fey poèlo bignairou, Daych'i mémo las cansounetos ; Non rebi que paychels, que flajos, que bidots ; Pel cami Irobi de peyrelos, Las porti dins ma bigno e n'en fau de pilots. Jasmin, iS^S. Paissela, v. a. échalasser la vigne, attacher les sarments avec des liens d'osier. Fr. cent, paisseler. Painseuf o, s, f. pâturage, dépaissance. 63 Paissièîro, Il s. m. digue, chaussée, levée Payssiéro, \\ de terre au bord d'une rivière retenue par des pieux. (Voir paichèro.) — Bjlardeau, barrage, déversoir fait, par extensionen maçonnerie. — Remberso molos e raoulis, Uulo loul ço quL- fa barriiJro, Abal le poun, roump la payssiéro E fa sauta le passo-lis. Goudouli. Pajo, s. f. page, la face d'un feuillet. Lai, et liai, pagina. Gr, OT«v<», assemblé. — Li escribel de sa ma dios gr^ndos p.ijos plcnos De coumpiiviens, quo li dizjon Qu'ero noumat d'aquès que de ley nous fazion. Jasmin. Pal, Pau, s, m. barre, perche, pieu, pièce de bois pointue. — Bâton ferré servant de défense. — Aviron. Esp. et liai, palo, du lai. palus. — Pals sémaliés, bâtons à cor- nues, à comportes. Dimin. palsoii, petite perche. Palabës, Puladan, Palalan, ■. m. bêche, outil de jardinier muni d'un fer carré et d'un appui pour le pied. n. pr. V. l. homme de peine qui remue la terre à la pelle, ter- rassier. Palado, s. f. pelletée, pellée. (Soir palo). Palafernié, s. m. palefrenier, celui qui Palafrenié, avait soin des chevaux, des palefrois. — Valet d'écurie. Il.paUafreniere E»p. palafreniero, — La forço del vi cla, digus nou pouriô crcyre, Que de sa gran bounlal saulabo dins lou veyre ; D'aquels que lou bebion nou n'y abib pa'n soûl, Laquays, palifriniés ne bebion lour sadoul. El quant iro lou lems, las laulos pla cuberlos De toulo rouonturo e das aulros de..è\ tout aloungat, N'augi Iroula ni cat ni rat. Goudouli, 1638. Palliassonn, j s. m. panier sans anse fait Paiuroun, \ en tortillons de paille, dans lequel on met la pâte à lever et oià elle prend la forme d'un gros pain. — Natte de paille pour servir d'abri. s. m. pailler, tas de paille, grenier rempli de paille. Augm. palhèiras. Pallié, Païé, Pallieja, v.a. remuer la paille. Pallio, Paio, Paihôu, Paiôu, s. f. paille, tige sèche des Grami- nées. Lat.palea. Esp.paja. U.pnglia, — U» sol embegious Ressembl' an un gous Qu'ero sus un fays De forl bouno palho ; Mas uno caballio Vouliô soui repays. Aug. Gaillard. 1s. m. gaillard garni de paille. — Hangar pour la paille. — Bou- teille ou flacon empaillé. - PAL - 996 — PAL — L'antre assela sus lou palhôa Lous pés lanças au carcagnôu A rèmo proun lùu se boulego. Langlade. — Brandon de paille que l'on éclaire pendant la nuit. — Jalon ou signal en paille. Palhoun, il s. m. paillon, lame mince en Paiolo, I cuivre coloré pour bagues et bijoux. — Clinquant. P»H, Il s. m. dais portatif des processions, Port, Il poêle. It. palio.Lat. pallium. — Ma Ui\o es moun pâli d'eslièu. En rtnan lou mislrau l'emporlD, E per mi récréa, que vièu 1 Un bJn mouloun de fuelho morlo. Conslans, 18ÎJ0. — Tant per lou pâli de volour. Tant per lou drèl de U fabrico. — Vène, sabe va endrè m'ounte Icis euse vcrd A la calo d6u vent fan coum'uii large pâli, Aqoi, de noslre libre cnscm faren rcgali. Crousillal, 18Gi. Palié, Il s. m. aire plaie, plate-forme qui Palhé, Il termine un étage. — Lieu où l'on dépose un paillasson. Ely. palho. — D'argcn massi foù l'ouslau de moun paire, Topaio en biô soran seis escaliés ; Tout en diaman la cambre de ma maire, De queiroun d'or calade Ion palié. Gelu, 1?84. Paligot, Il s. m. castr. gros bâton noueux, liabigot, 1 pieu, échalas. — Massue. Palina», |j s. m. et fem. scirpe des bois, Palinasso, || employé comme litière et embal- lage, Scirpu» sylvaticus, fam. des Cypéracées. Pali8, s. m. pieux, échalas formant clôture. (Voir pal, pnu.) — De flous à proufusioun, en palis en arcados, Courounos e festouns, guiilundos, coulounados. De toutes lous climas, de (ou [os las scsous. Félix. Palisisa, v. a. étaler les branches d'un arbre contre un mur ou sur des pieux. s, f. arbustes en haie, suite de pieux formant clôture. ,?sj). palizada. Ital. palizzata. — Ven de ce que lou poul es trop court ou trop bas Coumo vousaurié dit Moussu de la Palisso, Oa coumo vous dirien toutes lous avoucas. Félix. Palisisado, Palisso, Palistre, s. m. linaire rayée, rampante. Linaria slriata. Palissou, s, m. coup de férule ou de plat de main. — Petit gâteau que les enfants font cuire sur la pelle. Palissouna, v. a. assouplir les peaux sur un palisson ou cheville fixée horizontalement. Rod, pal, palis. Palle, Panle, adj. pâle, couleur. blême, débile, sans — Sa carnaciu es bello amai es pallo, Semblo la roso à l'ouro ount se passis Sul jouine sen que li a servi de nis. Floret. Palleja, v. n. pâlir, devenir blême. Fr. centr. palezir. Pallia, V. a. couvrir, cacher, masquer, dis- simuli^r. Lot. pallium, manteau . Palniarès, s. m. liste des lauréats dans une distribution de prix. Lat palma. Palmié, s. m. espèce d'arbres dont le pal- mier dattier est le type. Esp. palmera. — Loo joc de paimo a lou palm'é crescut Per lai de vous o per gagna l'escul. Gaillard. Palmo, S. f. palme, branche de palmier. — Variété de dessins dans les châles des Indes et figurant des palmes. — Attribut des saints et des martyrs qui défilent dans les processions. — Paume ou creux de la main. — Jeu de paume oià l'on se renvoie la balle avec des battoirs. (Voir paumo). — Elis n'avien dounc pas à la palmo jougal. Mi mai cap de mousquet am lous dels n'an moucat, Palnio, Ase, s. f. gade lotte, poisson de rivière à corps allongé et serpentiforme, qui aime les eaux claires, où il guette entre les pierres, les vers ou les petits poissons dont il se nourrit. La chair de la lotte est excellente lorsquelle est parve- nue à 15 ou 20 décimètres. Gadus Iota. Le foie de la lotte est regardé par les gourmets comme un mets très délicat. PAL — 997 — PAM Palo, s. f. pelle, inslrument de cuisine qui sert à prendre la braise. — Pelle pour changer la terre ou le fumier de place. Lat. el IL pala. — En esppratil, preiiiié meslro de palo Bi'ins lei four que couisiin nouestre pan ; Per teis amiis saiivo quauco limbalo, Quand te visiiaran. Crousillal. Pâlot, adj. lourdaud, pesant, maladroit. — Débat uno casquelo, en capel, en plumet, Mai d'un pâlot se carro e se crèi quaucoumel. Paloutainen, adv. lentement, à pas lents. — Piùi li mouloun lanu que van paloutamen. Paloiimbo, s. f. pigeon ramier, colombe Bisel, ramier, oiseau de passage Pouloumo, qui voyage par troupes sur les plateaux moyens des Pyré- nées, oià on leur fait la chasse au moyen de grands filets verti- caux tendus entre les grands arbres, el qu'on nomme des pan- tières Columba palumbus. — D'oun vénes ? ounl' vas, paloumljùio ? Las essenços e l'aigo-ros Que degouton de toun alelo, Oun las as prèsos? Palouso, s. f. raie bouclée, poisson qui rampe sur le sable. Palp, s. m. le toucher, contact. — Barbillon. Palpaire, adj. indécis, irrésolu, qui louche, qui essaie. Palpos (A), adv. à talons, sans y voir, Paupos (A), I à l'aveuglette. Palpuira, V. a. palper, later, manier, lou- Palpa, cher. Lat. palpare. — f.'enibejo me pren aula-lju Do paipuga sas mas duucolos, E de sonn sen plo d'amourelos. Les dous grumicelets de néu . Goudouli, 163i. Palsièiro, s. f. (Voir paissieiro), digue. Paltrado, s. /".couche de paille, fumier. Paître, Paulre, Palan, Palus, s. m. chenil, grabat, lit en désor- dre. — Gâchis, margoulis, boue. s. m. marais, terrains envahis par la mer, ou à'où la mer se relire. — Enlemcnen aqui dessus Un flascou do vin de palus. Favre. Palunaio, Il $. f. cl adj. marais, maréca- Paluselo, Il geux. — Mes yengue das Mudaisounen l.a lièlro que se descourd'do, Per alin din ment, figure du quadrille. — Cau vou< dira tous couiilhouJ, Lei bas, lei panlalous, Per ièu mAs en cslrasso ? O'Astros. Pantela, v. n. haleter, palpiter, respirer Pantacha, avec effort. Pantenaire, s. m. chasseur au furet ou au filet. Gr. ir»>i>ifou — Soun de cimbels qu'un pantenairo Dins sas pantos a cavilha ; Qu'en vous vesenl dins la drechiéro De soun rescoundoun de brancun, Tiro à tout cop la cimbelièro. Langlade. Panteno, s. f. filet en poche, en sac, pour la chasse au furet. — Entre que las aigos soun plenos, Cassaire, plaço las pantenos, E laisso me ta barco au pau, E tus pescadour, reslo siau. Langlade, 1874. Panferno, ». /". éblouissement, illusion. (Voir parpanlelo.) Panti, adj, étonné, stupéfait, immobile. Candi, liai, spantare, étonner. Pantièro, ». f. filets tendus verticalement entre des bouquets d'arbres pour la chasse aux palombes et aux bécasses dans les montagnes» Les palombes parcourent les plateaux inférieurs des Pyrénées par vols considérables ; on les attire au moyen d'appeaux pla- cés sur des arbres élevés à l'entrée des couloirs de monta- gnes où leurs troupes ne man- quent pas de passer ; lorsque les guetteurs appostés dans les huttes, avec les appeaux, les voient venir, ils les signalent à ceux qui sont placés auprès des 61ets en les effrayant par leurs cris ; les palombes, en se déban- dant se précipitent contre les filets, qui, lâchés par des res- sorts, enveloppent tout le vol. — Sentier, couloir, issue pour les pâtres ou les douaniers. Ety. lat. pendere, liai, paniera, pendre. PAP — 1002 — PAP Panto, Pento, Pantoufleto, Tetarello, Pantiina, v. a, former les échevaux de soie, en isoler un certain nombre au moyen d'un fil lâche, afin qu'ils ne se mêlent pas enlr'eux pen- dant les opérations de la teinture. Gr. riftcm, apprécier. Panto, adj. plaisant, farceur, jovial. — Tout panle, noste loup rticulé de 1res pas. L'espéïas repelé 'n aj uyaii l'aulrc panto, E piëi après, coumo un mantcl, Toulo cando cargas ta pcl. Bigot, 1879. S. f. pente, ce qui pend autour d'un lit. — Bande, baldaquin. — — Filet vertical. — Fig. plaisanterie, caprice. s. f. muflier à grandes fleurs, mufle de veau, gueule de lion, à fleurs rouges, jaunes ou roses. Pantouflo, s. f. chausiure de chambre. liai, panlofola. Piémont, patoflot Genev. patottlle, pied à l'aise. — Voudrièi estre anfin pantoufleto ; Aurics hia me cliauctia, Lisetlo. «- Un jour, uno pantouflo enibé souen acibaJo, Qu'uno damelo csperalio à l'oustau, Dins so'jn barquel se trouvabo saussado, E per miis l'assoupli, mauchigado al caissau. Floiet. adj. calai, pantois, penaud, étonné, essouflé. — Piuro mesquino pantouquelo, Bello vlerginello bianquelo. Crousillat. Pantoastié, s, m. v. l. boulanger. Panturle, s. m. vaurien, estafier, mauvais plaisant. Paou, s. in. oiseau domestique à beau plumage. (Voir pa/ioun et povoKn.) Paouat» i, m. béarn. pavé, pierre carrée. Papa, Il s m. terme enfantin, père, petit paire, || père. Gr. Tr»waccç, celui qui donne à manger. Papa, I s. m. la poche d'une volaille, ou pre- Pifach, I mier estomac dans lequel les grains ou Insectes restent en macéra- ration avant la digestion dans le gésier. Papa, Papar, Pantouqnet, Panlex, V. n. manger, goinfrer, absorber. Lai. et liai, pappare. Esp. papar. Digos, abare, que l'abanso De tout le plagno, dejona? Sabes que lou qu'après bendra, S'amusara, (ara boumbanso, E tas espragnos papara. J. Azaïs, 1859. Papa blu, Bisquerlo, Papag:ai, Papogai, s- m. bec fin gorge bleue, Sylvia sueciea, jolie fauvette de passage au printemps et en automne, qui recherche les stations humides, le bord des rivières ou des marais où elle trouve des insectes en abon- dance. s. m. ancien nom du perroquet. — Oiseau de carton pour servir de but. Esp. papagayo. liai, papagallo. — l/aiglo a la forço e lou couragi, Lou ratiè la lougètrclà, Lou papagai a lou lengagi E deguns'es pas plang d'esire ansin mautrala. Bourrelly. Paparafiiso, s. f. vieux papiers, inutiles. Paparel, Ij adj. celui qui appâte, qui fait Papaire, \\ manger ou qui mange beaucoup. Paparîno, s. f. étoffe de soie chatoyante, dont la trame est de couleur différente de la chaîne. Fig, éblouissement , mirage , Tapeur. — La lerro souleto camino, E vouestro visto a pas resoun Si perde dins lei paparino. — Vôu miés avé sus leis esquino La simplu raubo de coutonn Que de raubo de mousselino. De denlello, de paparino, Senso lou sou dins lou boussoun. M. bourrelly, 1870. Paparogno, | s. f. inule dyssenterique, Paparoiigno, I pi. fam. des Composées à fleurons jaune orangé. — Fan- tôme, vision. — Siègue fado, démoun ou pire, Gripé, paparagno, vampire. Paparot, J. m, ragoût mal préparé. PAP — 1003 — PAQ Paparry, s, m. grenadier sauvage, arbris- Baloufié, seau à fleurs rouges de la fam. des Myrlacées. — Papier mélai- lique, clinquant. — On donne aussi ce nom au pavot som- nifère. Paparudo, s. f. morgelline, steliaire inter- médiaire, pi. fam. des Alsinées à fleurs blanches. — Véronique àfiuille de lierre. Papassar, v, n. v. l. papoter, médire, jacasser, — S. wi. paperasse, manuscrit ennuyeux, galimatias. Pape, $. m, grand- père. Béarn. papier. Papelino, ii s. f. papeline, étoffe primitive- Pspelino, || ment fabriquée à Avignon, à chaîne soie et trame filoselle ou fleuret. — Plus tard !a popeline s'est fabriquée dans le Nord, en soie et laine ou tout laine, et même avec mélange de coton. Etym. papal, en pays papal. Papié, s. m. papier, composition de toute Pape, sorte de fibres textiles réduites en pâle et étendues en feuilles pour écrire , dessiner, imprimer , plier, etc. Gr. zmzivfô;, parce que le papier était fabriqué anciennement avec les tigps du souchet papyrus, roseau d'Asie. — En fel dii noubéutals las abîô lou prémié • Teniô que de boun' ancro e del milhou papié, E pourlanl dins cinq ans se roainel, pécaire.' — Ma fenno, qu'abiô la couslumo En premié, quand lous bers n'eron pas argenlous, Da sara mon pape, de brigallia ma plumo, Me présen'o louijour, d'amb'un ayre granious, La plumo la pu fino e Ion pape pu dous. Papié marea, s. m. papier timbré sur lequel on écrit les actes publics. — Aulrcs cops, quand moun riou pauromen argeniabo. Un de bostres papiés m'arribavo limhrat ; Oh ! que de pessoraens aquel ché jou cauzabo. Jasmin. Papihoto, Papilhoto, s. f. pelit papier dont on enve- loppe les mèches de cheveux. — Bonbon enveloppé de papier frisé. Etym. papihoun. Papo, s. — Sièi ja'ous do li papihoto, Sufis que locon loun col blan, Jalous dou ruban verd que flolo Sus toun coursage da quinze ans. bigot, ISU. — Ob ! paurot ! conmo al sonn d'aqnel Irul de campano, Aguèri Ifiu biarda! et renjal mous affas ; Piels, embourrissa-bûus, papijholos loumbas ! M'embau fa lou moussu penden mèjo semmano ; Tournarey dissalle, adichas. Jasmin, 1858. Papisto, s. m. nom que les protestants don- naient aux catholiques romains. — Car la noblo princesso aimo fort grandomen Las damos que counouys qu'an de l'enlendomen, Coumbé qui slan papislos o ilue sian hugounaudos. Aug. Giillard. Papihoun, s. m. papillon, insecte ailé Parpaiottn, qui subit diverses transfor- mations. — Coiffe à larges ailes. — Epingle de cheveux en perles ou en diamants. Gr. a^«^^«, s'agiter. — Ai bé counegut que ma filio Vous avié preslal sa manliho. Sa ganaclio, soun papihoun. Sa camiso o soun coutihoun. Favre. m. pape, l'évêque de Rome, le chef spirituel do la catholicité. — Pinson ou serin du Canada, bel oiseau à camail violet et orné de brillantes couleurs. Gr. -actwactf, père,' — Quand expedihet proumiamen Un ordre à vint soldats don Papo, Per anî, mouyennan lestapo. Sens aliendre un moumen pus tard, A Cadarousso, de sa part. Favre, 1769. — Nous sera pas poussible de faire nisa li papo. Papolo, s. /•.pâtée, bouillie. F. cent. papoue. — La vido viro coumo bolo, E quand la car es en papolo, Lou sang, lis os soun pouveriu. Paquet, s. m. paquet, botte, faisceau. — Caquetage, mauvais propos. — Boutabjn tout bourrin-bourran, Mallo, paquel, tout ero en campo, E jou, lou miou débat lou bras, Saludi la jouino damcio. Que risio de moun escampeto. Jasmin, 1838. Paquetié, adj. médisant, piquant. Gr. -anx"!, grossier. Paquo, s. f. faisceau, assemblage, éche- veau../<. pacco, du ias lat.pacçus. PAR 1004 — PAR — De flihos, de goayais s'espes'clon loas dits E pressadomcn grumelejoo De paquos de liai Finél coumo pial. Jasmin, 1840. Par, S. f. partie, portion. (Voir part.) Para, v. a, parer, orner, embellir, apprêter. — Fouler , nettoyer , racler , préparer, encoller. — L'oandade ie la mai, l'ecô de la tnonntagno, Tont cù qoe crido ou canto, ou paro la catnpagno, E la planio que fiucho ou verdèjo ou Souris. Félix. Par», V. a. recevoir, conserver, soutenir, présenter. — Protéger, préser- ver, défendre. — S'un jour s'endeben qu'alge set, Aqueslos qu'an para la plèjo. Me la roantenon fresco al founs d'ua goubelei. — Paro la boalo. — Paro la man, lou panié. Para, (1 v. n. calai, s'arrêter, se reposer. Parar, |) Esp. parar, aboutir. — Los très reys de mil y dia Caniinèron sens parar, Teninl l'eslrella per guia Per poder lo adorar, E li ferrint de bon grat Los sèus dons devotamen. Ooig, 1734. Para (Se^, v. rec. se mettre à couvert, se garantir. — Faire toilette. — Un jour un viel jai se paravo Em' Ifi pluKO qu'oviô roba D'oi superbe pan que roudavo. Foucaud . Paraltando, s. f. gardefou, parapet, balus- trade, rampe. — Car soun iroufel aviô per parabando La roundinaire mar qu'en pargue lous Kniô. Florei. Parabas, adv. en bas, (Voir perabas.) Paraba«ta, 1 v. a. bouleverser, retourner, Parabissa, \ déranger, secouer. Parabafltado, ii s. f. une grande quantité, Banastado, || à pleine corbeille. — Que mous bers déJA counescuts Fayon plôure dins ma bouliro De parabasiados d'esculs. Jasmin, 1843. Parabelat, adj. gros, formé, presque mûr. Pambia-paralias, adv. dessus-dessous. Parabinèto, s. f. groseliier épineux. Parabolo, s, f. allégorie, sentence morale, comparaison mystique. Gr. zlUftiiithXài, comparer. — Enfant, vous ai legi touto la parabolo, Perque seguès couuteo de pas fourbia l'escolo. Paradelo, Il s. f. prèle des champs, queue Cassàudo, Il de cheval. Equisetum arvente, pariétaire officinale, pi. fam. des Urticées. (Voir e»curelto, freladou, etc.) Paradiëro, s. f. filet à grandes mailles. {NoiTmascounieiro.) Paradis, s. m. jardin ou parc agréable, séjour des bienheureux. — Les plus hautes galeries d'un théâ- tre. Esp. paraiso. liai, par adiso, du Gr. wtcf»hins, jardin. — Quau a pacienso vai en Paradis. — Avès ben entendu parla dou Paradis T l'a pas géé de vivens, se sap, que l'ajon vis, Aqui perqué ctiascun lou fai à sa pensado. Vie, 1888. — Es berial qu'aci bas noslr'amo es lourmentado, Qu'ai miey des pessomens l'ome souflro e gémis ; Mes, se pren un poutou sur uno bouco aimado Aquesle mfer se cambio en Paradis. Jasmin, 1837. Parado, s. f. étalage, montre, farce, osten- tation , exhibilon , toilette. — Revue. — [Accumulation de nuages. Ëtp. parada, station. ~ Tabé te tenes en parado Per estre toutjour desirado. Gottdouli. — Fai nine ; lou bal se vai dorbl. l'anan, ièu vesli de parado, Migoouoo em' uno raubo bi- garrado. Roumieux. — L'esprit e la bèutat soun que per la parado, La berlut soulo es de durado. Paradou, Il s. m. abri, station, tonnelle, Paredou, Il café, auberge. — Déjà dou Paradou vian la blauco cascado Que bouiouno eraé grand fracas, Countournejan Crapouoo, enfilaa Ièu l'Arcado E nous vaqui sus Ici roucas. CrousiUal, 1848. Paradou, Il s. m. et adj. foulon, foulerie. Paraire, || — Coutel paradou, couteau à PAR — 1005 - PAR parer des tanneurs, des gantiers, des sabotiers. — Moulin paraire, moulin à foulon où l'on dégraisse les draps et les grosses étoffes de laine. Une chute d'eau fait mou- voir plusieurs marteaux dans des auges avec un bruit parti- culier. Paradras, s. m. béarn. bardane commune, Lapya minor, Parafelli, il s. m. latte de sciage, panneau Parafuel, \\ lambris, châssis. Parafulha, v. n. couvrir de lattes, lam- briser, abriter. Paragaro, s. f. réprimande, algarado. Parafe, s. m. côte, étendue abordable, abri. — Pays, contrée. - Extraction, naissance. — Ra- » clage, préparation ; labour, sar- clage. — Ad pus lèu ropread toun oubrage, Horous que dins tout lou parage Rigon pas mai à loun despens. — Emé loun fres e bon carage Toun esprit gai, loun couar de fué, Près dei damo de l'aul parage Pouès-li manca d'avé bèu jué. Crousillat. Parai ? syncope de pas vrai. Paransonn, s. m. comparaison, exemple, modi'le, étalon. — Bijou, dia- mant. — Entre li chalo enribanado S'en trovo de pu» fourtunado. Mai, de (an genlo o tan senado, Oh ! pas uns à pousque li mettre en parangoan. Crousillat. 'aragno, I Tie'iro, \ s. f. rangée, enfilade, rang, sillon. Paralîsa, v. a. frapper d'inertie. — Lou fré m'ayié paralisa, Au sôu, dins moun tarabastage, Avièu dou lié loumba lis «- catage . Roomieux. Param, il s. f. haie vive, abat vent, clôture, Parage, \ abri, rocher. — Au ont dou roussignàu qu'alim dins la param, Cad'an çai vcn cabi soun nitet sus lou ram. Langlade. Parainen, s. m. parement, ornement. (Voir faromen.) Paramelo, s.f. paumelle, penlurede porte. Farandié, s, m. ouvrier des foulons. Parapel, Parapèu, s. m. parapet, gardefou d'un pont. Ital. parapetio, qui garde la poitrine. — Sas lou camin qu'es de nivel Dau tbrren e dau parapel. ParapèU; Parpel, s. m. pavot, coquelicot, pavot rouge des blés. (Voir rouselo, gatigalin.) Per responso à moun amour vivo Baissères la teslo, pensive, E roujo coumo un parapèu. Bigot, Paraplojo, Paraplèjo, s. m. ustensile portatif, bien connu. Esp. para agms. — En iver siei écran ou piraplojo Quand ven i'estioa sioi parasol. Parasol, s. m. pavillon portatif pour se garantir du soleil. Esp, quitasol. — La brigado s gué lèu presto ; Partisson, un fifre à la teste, Chascun soun fusil sus lou col, E munit d'un grand parasol. F'avre. Paratallio, s. f. pariétaire (Voir paretage), Para-tron, Il s. m. paratonnerre, verge de Paro-tron, Ij fer placée sur le sommet d'un édifice. — Sauvavo de la mouert, fasiè fugi Ion mau, Coumo lou para-tron planta sus la tèubsso Dei casiéu, dei palai e dei grandi bastisso. Paravlasso, s. f. grossièreté, saleté. Parauli, Paroli, s. m. babil, verbiage, conversa- tion, langage, confidence. — Tant roso èro sa caro e dous soun parauli. Sa bouco ero tant fresco e soun rire pouli. Lou pavoun si p'agnié à la bello divesso D'avé 'n Uid parauli ; pregavo sa mestresso De li donna la voués mémo dou roussignôu. Bourrelly, 1869. Paraulié, adj. verbeux, babillard. PAR - 1006 — PAR Paraulo, s. f. parole, articulation, sen- tence, discours, — Convention, engagement verbal. Esp. palabra. Lat. parabola. — Mai de si plagne avanco gaire, Paraaio longo fan joar coarl. — Pîatnos e paraulos lou vent leis enauto. Pardi, interj. affirmative, certainement, Pardiou, où-bien. — Pardi pas, certes non. Pardou, Il s, m. bas lim. pardon, excuse, Perdoun, \\ rémission. — Prières en pèle- rinage. — Vioure em' un poriei grifou ! Modamo, vou fo bjpn pardou ; Quèlo eiprovo sirio iro rudo. Foucaud. Paredou, Il s. m. abri, tonnelle, banc, Paradou, || siège, lieu de repos où l'on s'arrête. — Plaque de foyer, âtre. (Voir acol.) — Petite mu- raille, dim. de paret. — .Trop hurous quand sul paredou, 0 cap e-cap al courredou Vèu le disioy : Bello nicstresso, Fayme sourli de la Itistesso Que lou jour me ten pensaliou. Goudouli, 1652. — Soubcn un paredou joui lou lerren succoumbo. Quand a proun panscjai, se fendillio pièi loumbo, Descargas lou dcl fais se lou voules sauva. Peyrot, 1778. Paredoiino, s. f. sorte de châtaigne. Pareisee, Il v. n. paraître, se faire voir, Pareche, || intervenir. — Sembler, avoir l'apparence, briller, ressortir. Esp. parecer. Lat. parère. — Noslro joyo as bis crcclie, Quand luzis lou sourel, libé. cado dimeche, Quand le bezen pareche, Nous fas uiay plazé qu'el Jamin, 1840. Parent, s. m. parent, membre de la famille. Ital. parente. Esp. pariente, du lat. parère, engendrer. — ■ Ni a pas milhour parent Qu'ami fiiéloe prudent. — Lei bei premié seniiras Ici parent, T'escarassa de sm dent de viijéro. Ansin iei lou, quand la ragi Ici prend, Manjon lei sien que loumbon en courrent. Gelu, Iblii. Parentatre» Parentelo, s. m. suite des aïeux ou des parents, descendance, con- Paréeli, Paret, sanguinité. — Un lioun de gran parenlage Possant per un cerlen prai, Trobo uno bergeiro o soun gral K lo demando en niaridage. Foucaud. — Proncès de tulelo rouino parentelo. Parergo, s. m discours diffus. — Orne- ment de mauvais goût. Esp. parergon. s. m. muraille, paroi. — Côté, bord. — Paré de faisso, mur de soutènement. Parei88oun,s.m.échalas. (Voir pa/eissoun.) Pareissouna, v. a. échalasser. Rad. pal. Parel, s. m. et adj. pareil, semblable, Parelhat, paire, couple. — Croumpas un parel de poulets. — Vaqui un pouli parel. Paresso, s. f. et m. fainéantise, négli- Pigrige, gence de ses devoirs, horreur du travail et de la peine ; non- chalence, lenteur. — Sus un lié d'édredoun. Sens façoun, S'estend émé moulesso Uno guenoon ; Sens vous dire soun noutn Devignas la Paresto. Morel, 1S2S. Paretage, I s. m. pariétaire officinale , Panatalho, \ perce muraille, pi. parasite, fam. des Urlicées à fleurs ver- ddtres. Paretaire, Il s. m. ouvrier qui fait les petits Mttraiaire, Il murs à pierres sèches. Parfet-amour, s. m. liqueur. — De sa poulido man, Amenais boujavo, A soun oste que II paravo Galantomen soun go, pu souven qu'à sonn tour, Lou netar, lou champagno, ou lou parfet-amour. Félix. Parft, conj. enfin, en dernier lieu, en un Perp, mot. Parflla, t;. a. défaire fil à fil de la vieille pas- sementerie, des vieux galons d'or ou d'argent. PAR - 1007 - PAR Parfum, Il s. m. odeur ou vnpeur aromali- Perfum, I que. — Fumigation pour désin- fecler. liai, profumo. Esp, perfume. — Lei creslo dei mouniagno eroD de jaidin ver, Plouvié que de parfum sus lou jouine univer. Rcjbaud. — Voslro voués es la flour qo'escampo sel parfum Sus leis avelanlés que bordon lei rieu soumbre, Es lou gai prioulel, sus lei riche déconmbre, Qu'en Mai l'acacia balanço eiroucas brun. Conslans, 18S5. Parga, Il v. a. parquer un troupeau en plein Pargueja, \\ champ pour le faire manger et fienter sur place. Parga (§e), v. rec. se camper, se pavaner. Parsani, s. m. parchemin. (Soir pergam.) — Lei mioérau, leis aubre, e lei planio e lei flour, E lei bèu pargamin ei superbi coulour. Pargamentié, s. m. tanneur en parchemin. Pargue, s. m. parc à brebis, clôture faite avec des claies, dans lequel l'on fait paître les bêles à laine. Esp. parque. — Un bouscalié, dins la fourest, an pargue, Da sadesirau a\ié perdu lou margue. Bourrelly. Pari, s. m. dais portatif. (Voir pâli.) — Per aquèlo, m'en souvendrai }. . Ni 'aura per la vido dei gari, Avans qu'eici me veguès mai ! Mi vpndri,.s querre emé lou pari. Que jamai midéciJarai. Thouron, 186*. Paria, v. n. faire un pari, une gageure. — Affirmer, soutenir. Parié, adj. pareil, égal, semblable. — Se troavarié pas sonn parié, — Moun enfan, fai le embé li parié. Parla, v. n. perler, articuler, causer, s'ex- primer. Ital. parlare, du ht. paraholare. — Quan Irop parle, ren noun dis. — Avant de parla coumenço per te regarda. — /'ffWagiou, parler bas, — Ac6 s'apelo parla, ce que parler veut dire. — Patlas-mc J'Arle per li soucissot. — Car n'es pas, coumo dit ma may, La que parlo milhouquesnt aima lou mai. Jasmin. — Ma moulhé parlo prou, se me semblo, per mi ; Quand \iu voli parla, dis que m'ane dourmi, 0 que m'ane mayla de garda la liouligo. Aug. Gaillard. Parfaire, s. m. causeur, parleur, discou- reur, babillard, liai, porlatore. — Grand parlaire es pau Iravaiaire. — A Moonpelhé dins lou lems flourissié Un médecin coumo se n'en vci g ire, Franc, simple, round, sabenl e pau parlaire ; Sens lou cercà lou iraval li plouvié. Floret. Parladisso, Parlamen, s. f. façon de parler, con- versation, entrelien, bavar- dage, médisance. — Quant trouvas pas de Franchiman Escapa de Hezonço o ben de san Ceeari, Que per avé passa quatre mes à Paris, Sâbon pas pus parla, quand tornon au païs, Lou galant parlamen que tenon de sa maire. Roumieux. Parlouteja, v. n. caqueter, bavarder, conter des secrets, des confi- dences. — Quand Jau e Jano parloutejon E touti dous se poutounejon, Pot arriba, s'arribat n'es. Que dins n6u mescs seran très. Goudouli. Parluflé, Peloufié, s. m. blagueur, médisant^ rap- porteur. — Ounte, coumo à Beziès, trouberi E flanaires e parlufiés, E blagaires e cancaniés. Azaïs, 1882. Paro-fio, s, m. garde-feu, écran, grillage. Paro-fré, s. m. palelol, manteau, gros vêlement. Paroli, Il s. m. langage mielleux, flatteur. Parauli, || — Jeu sur parole Carte mar- quée. — Noueslre esquirôu force plus lest Sisauvosus un frai. Maitat de l'avanturo. L'antre, pamens, v6u fa bouèno figuro, E per sonn parauh vôu mai l'embabouina. Arriès, dis l'esqnirôu ; maufaian de nature ! Uno liçoun vAnes de mi donna Ti dirai à nioun tour nno causo seguro : Es que fin conlro fin volon ren per doublpro ! D'Astros, PAR — 1008 ~ PAR Paronien, Il s. m. parement, ornement, Paramen, \\ revers des manches. — Le côté visible d'une pierre de taille. — Chaperon, garantie. Ital. paramenlo. — La vertu del mari me sert de paromen. Paroqaial, Parrouquial, adj. qui appartient à la pa- roisse, ou qui la concerne. Ital, parrochiale. Parpni, Il s. m. bas lim. sein, poitrine, jabot. Parpal, \\ Fr. cent, parpet. (Voir perpunt, perpounl, pourpoint.) — Moun parpai Âimo mai Dons ou trei Gru de mei. Foncaud . — Loa linol qu'a taca de rouge soua parpolh. Parpaiolo, s. m. papillon, insecte ailé. Parpaioun, — Coccinelle. (Voir papihoun.) — Parpillote, ancienne monnaie. Ital. farfalla. Gr. w«AA«, s'agiter. — Ensem s'espasseja per draio e per draiolo Voala de ilour en floar emé li parpaiolo. — Lou parpaiouo que rode autour dou lum, Fmis per se rousti lis aie. — Rressat sus uno flour de maibo Per un bentoulet amonrous. Un pichou parpalhol, espelit despëi l'albo Chncabo lou mel sabourous. Mir. — Tus qu'as foundu tei parpaiolo A suceja pagju e solo, Loup e merlan ; Lei plonraras tei béa moumen de poumpo. Gelu, 18B8. Parpaiouua, v. n. papillonner, voleter. — Quant ni avié pas que te belavoo, Que de longo parpaiouoavon En vounvouoan à toua enlour. S. f. béam. flocon de neige, plume ou papier emportés par le vent. Parpalheto, Il s. f. berlue, éblouissement, Il vertige passager, mouve- ment rapide des yeux. Parpalbeja, Il v. n. papilloter, remuer les Parporclha, U yeux par suite d'affection nerveuse involontaire. Parpaioro, Parpaliéro, Parpantelo, Parpalhol, I adj. et sub. léger, volage. — Parpallié, \ Papillon. — Ancien sermon des Calvinistes à cause de Perrin de Parpaille, Calviniste décapité à Avignon en 1602. Esp. parpayot, impie. — E loun filhol, l'amo laugèro, N'aura jamai la bilo améro ; E toun filhol, grand faribol, Sera poëto e parpalhol. Jasmin. — Mas ièu veguAri peys que vous, d'uno coolero Metéreta dins Ion foc touts aquels libres fols, E lous fércts brnlla coumo do parpailhols . Aug. Gaillard, 1868. Par palhoulej a, Parpaiouneja, V. n. papillonner, vol- tiger, folâtrer. — Parpaioonejo, vai ! que tis alo espoampido T'adugon de flour en flottr. — Toujour fariboulejes E quand parpalhoulejes, La foulo que mestrejes. Sur louD cami se met E te siét. Jasmin. Parpaiouna, Il v. n. percer, éclore, pro- Parpalhouna, || duire un papillon, se dit des cocons. — Qu'a prou papilhoutat e que bâi papilhouno. Parpantelo, s. f. éblouissement, mouve- Parpaiolo, ment involontaire des yeux. (Voir parpalheto.) — Quand ié vau ; à moun pensamen Que de causo fan parpantelo ! E Diou ssp quanti bon moumen Ai passa dins ma capitelo. Reboul, 1881. — Se cocho, amousso sa candelo . . . Mai, sis ieul ié fan parpantelo, Bigot. Parpel, s. m. et f. cil, paupière. — La Parpelo, chassie, cire qui suinte des glandes lacrymales. — Vint ans e lou visage frés. De grans lué, de longhi parpello E sabès pas coumo a'apelio ? Vous lou dirai uno aotro fés. Ad. Dumas, 1886. — Loa ciel pareisset ièu tout picoula d'ealellos, Aquèn soaer avié mes soun viesti de l'estièu. E quand l'ouro vengué per pluga leis parpellos, Mettet sei bras eu crous, fet sa priâro à Didn. CailUt, 1880. PAR — 1009 PAR Parpeleja, v. n. clignoter, remuer les pau- pières. (Voir parpalheja ) Parpeloiis, Il adj. chassieux , qui a de Lagagnous, || l'humeur eux yeux, qui a les paupières grosses. Parrabin, s. m. cash: bruit, fracas. Parabissa, v. n. bouleverser, déranger, renverser. Parraniiiiet, s. m. à cloche pied, pour péranquet. — Pol sorl en fan al parMnqaet. Parrasino, Perrouiiio, s. f. poix, résine du pin, résidu de la térébenthine. — Lon souléu quefasié bonli la p.rrasino Sus la rusco ilci pin, au pas gros de l'csllou. Parrat, s. m. moineau, pierrot. Parrouquet, Il s. m. perroquet , oiseau Perroiiquet, || vert d'Amérique, à gros bec qui imite la voix humaine, Ital. parrttchetto. — 'Cô d'un marchan de parrouquetJ Un jour, per hazard, me Iruuvèro Bounomen Iouj inlerroujére, E chascun, sans estre enireprés, En quatre mots sachet me dire Ce que, jouine, i 'avien apprés. Tandon, d812. Parrosegro, s. m. pipi farlonse, pipi des Grasset, buissons, alouette des prés, Cki, petit oiseau de passage que l'on chasse en automne dans les prairies où il cherche les vers et les insectes qui composent sa nourriture. Anthus pratensis. Parsounié, s. m. bas lim. associé, co-par- tageant. Part, s. /■. partie, portion. — Lieu, endroit. ' liai, parte, du lai. partis. — Per reslabli l'égalilat N'en manget un moucéu, e de la part trop grosso N'en fagué lou pus pichol floc. — Car l'autre jour, en uno pari, Ne manderi croumpa miech quart. Que loul lou mounde lou vantabo, Quant per la vilo s'encantabo ; Mas l'boste mayssaut es estât Que m'a vendul de vi gastat. Aug. Gaillard, 1S69. Pnrtase, s. m. division, attribution. 64 — Douna nous mai nouestre froumage, So nnisslas no-tlre partage Vesen que nous restarié ren. Tliouron. — D'aulri, si'gu, moun Diou ! volon pas lou jarlagc Mai fan landa soun lioc di gavcl dou vcjin. Digot. Partaja, Parti, V. a. diviser en plusieurs paris, attribuer, séparer. — N'aguet un que digiic, nous lou f6u partaja Mai, quau put faire lou partage? Se lou fau, serHS pascounteot. — Paràiié un peu en dous. — Es lenis, ou jamai noun, que s.ungen au partage ; Avant que d'esire au despimpage, Parlagen, e coumo sa déu, Per pas nous enfangi dins quauquc picidejago. Roumanille, Partegro, s. f. perche, aviron, croc. Lit. partica. — Es pas toujoiir aqiièu que de longo vancgo Qu'aganto lou timoun e que icn la partfgo. Partenari. Parsounié, s. m. associé au jeu, vis-à-vis. Angl. part ner, qui est on part. ParteiiHo, s. f. départ, partance. Parterro, s. m. terre-plain, aire auprès d'une habitation, jardin divisé en compartiments symétriques, partie basse d'une salle de spec- tacle otjt l'on se tenait debout. — Lou vent, l'ouragan, lou lounerro, Entendian tjut dins lou parterro. Parti, V. n. partir, s'en aller, quitter ua endroit, une place. {\oir partaja). — T'endourmiras dau darnié som ; Partiras pci aquci quicom, M'ounle i 'a de joio un abounde. Arnavielle, 1876. — Or sus, à veyre lou bagage Que pourtas, Seigne Jouan, jou gage Que venés dau Mountebmar. Yuu n'en partiguey hier tout tard. — Pourvu qu'aguesse sa fricssso Quand voulié parti per la casse, Se chaulavo pas dàu restant. Rouniieux. Parti, Il s, m. condition, traitement, avan- Partll, Il lage, allocation. — Résolution; moyen, expédient. — Troupe, faction, ligue. — Marldo-Ie, se troves un bon partit. — Fôu saupre n'en prene soun parti. PAS - 1010 PAS — Lou9 uns soui) per, lous .lutros conlro. Se fourrné Lien Iju dous parii. Lacombe, i7ii. Ptirlieulié, s. m. personnage, individu, ôlre inconnu, sournois. — Apci noslris pailiculiés Efculloron sas valonlios Cadiin parlel en coun?equenço, Pna'tido, s. f. parlie, portion, état, occupa- lion, projet, entreprise. — Tout aro joiigaran la segoun'Jo parlido. — N'iaqu'i forço de clianja Anjin, loin lou tems Je fa viilo E dVnletnona cenl parlido Uoron avant des'arrenja. Uourrelly. Partidou.. s. m. couperet, hachereau de cuisine, couteau de boucher. Partiisan, s. m. attaché, dévoué à une per- sonne. — Amateur. — Al lems passai cri partisan de Ronsard, Mas n'y vau aroi pus, car niiidal mo souy aros Ver Moussur DelUarlas qu'el milliou dis cncaros. Partîzou, s. /". division, séparation, borne, limite. Lai. pa^lilio, partage. Paruii, s, m. débris de peau, blanches. — Crème du lait. Parun, 1 s. m. et f. parure, ornements, Paruro, | atours, garniture. — Quand tout dins la nature Aiestis sa paruro, Quand renais lou piinicms. Parvel, 5. m.alysson maritime, plante des sables. Parteni, v. n. arriver au but, atteindre, s'élever. — I 'ai dit qu'un gros moussu, bien ou mau parvengo Se trouvavo pas mai que lou Jariiii vcngu. Grivcl. - Des paibcnguls boudroy sli'gre la mudo ; Hilèu bou.lroy glourious, fierous, ICscaugnayoy lous grands signons. Jismin, 1836. Va», s. m. pas, enjambée, marche, passage, entrée , brêciie , ouverture , détroit liai, passa. Esp. paso. — Tcn-lc à toun pas, jamai brouiicaras. — A ma bigno n'ey pas de porlo. Dios ronniits n'en bsrron lou pas. Jasmin. — Lou pas Je la porto es lou pu matrit. Pas, adv. neg. piis, point, nullement. Pa, Pas-mai, nenni, non plus. Pas-cap, point, aucun. — Es pas prou ne',i per pas veire Que, sans s'en poudre dispensa 1 'aura d'argen à despensa, Forço mai que ço que pourrie crcire. lù'lix. — 1,011 rcmo;d di!vourant(S coumpagnoun dou \ice, A l'Iiivau es en crou|io, eis veisseus rnounto à bord ; Cau fugesoun pais, fuge pis lou remord. Thouron, I8ÎJ2. Pa8 fl'as<>, s. m. pas d'âne, tussilage, pi. Droiiyo, fam. des Composées dont les fleurs sont employées pour infu- sions adoucissantes. Pascado, s. f. omelette de Pâques, repas sur l'herbe, chômage. Pascnio, s. f. oxalide alléluia, pain de coucou. (Voir crousadelo). Paseau, odj. et 7t. pr. pascal. — Qui se rap- porte à la fête de Pâques. liai, pascuale. Esp. pascual. — Raisins conservés dans l'eau- de-vie. — En passant Ici cascarcleto Quiclion lei gros grun dei pascaa Dinirc sei labro risouleto, E si soulajon de la caud. Gaul, 1871. Paseo, Il s. f, Pâques, fête de la résurrection Pttscos, W de J.-C, fête du renouveau, du printemps. — Vcici Pasco cmbauscmado, Vtici la fresco aleoado, l/alenado dùu bùu lenis ; Eu.é si galanlis ouro, Veici la bello tempouro Qu'aiouncio lou gai prinlems. liorel, 181)8. — Fif,os secos e sermouus Apr.!: i'ascos nou soun bouDS. Pasfor, s. m. v. l. le printemps, le renou- veau. — Oh manlt jorn! prats e fuelhalge Ont auccllos cantan pascor. Lais de rossinhol e boscatge Hes no pot te ligar lo cor ? liernard. Pasiiuen» s. m. brique, carreau en terre cuite, en ciment. Pasimenta, v. a. carreler, daller. Lat. pavimenium. PAS 1011 PAS V. n. crier, glousser. — Cri des cailles. — Sifflet d'appeau pour ces oiseaux. s. m. déversoir de canal ou (le moulin, trop plein. — Allée, gslerio, promenoir. Pnsifliirja, v. n. faire Pâques, rompre le Carême. Pnspaia, Paspalha, Pas-perilii. Paisolis, P«i9f|iieto, Jusiauvo, s. f. narcisse des prés, fleurs jaunes qui s'épanouissent à Pâques. — Narcisse des pcëtes, {vci\T anedo) fam. des Amarylii- dées 5 fleurs blanches. Pasquctos, s. f. plur. Pâques closes, le dimanclie de quasimodo. Pasfiuié, s. m. pacage, pâturage, nourri» lure, gazon vert à Pâques. — Cliarmanlo p.isloiiro Ln llour iloii pasi|uic, Digo-mo ben qu'ouro Sarai loun bergiè. Crousillat, Pasiquiu, s. m. etn. pr, pasquin, bouffon, satirique, valet de comédie. Passa, f . «. et act, traverser, quitter, cesser, discontinuer, finir, mourir. — Préparer, accommoder, tamiser. — Employer, consumer. Esp. pasar. Ital. passare. — I.a fougno i 'aguc IcJu passa. — Pas-a la feslo, aJiou lou sanl. — Passo lé soun aguïo. — Nous pensan esire forl counlens Quand passan doussouien le tems ; Mes sens que n'en bejcn la Irasso En passant le teins, el nous passo. Goudouli. — Un auralge d'amou sur es dus a passai, Scmblon forls, mes on bey que se nal d'es nou plouro, Abion pluural. Jasmin. — Pecairc, amie, que passam léii ! Nosiro vi{lo es un fioc de pallio : Dins qualie jours aqui la nèu, Sem iransils, e la oiorl nous dalbo. Florct, 1858. — Fou pas dire de mau doa jour qoo noun sièguo passai. — Passavo foun lems pas qu'a legi. — l'araulo passo, escril res'o. — Darrieyromrn, la socrmano païsado, Lous cncniiv 1'' sralo abioii pausado ; Quand saugéron i\w, jén oil ilfdins Quiteron tout counio hellis badins. Aiig. Gairard, 1509. Passa (Se), v. rce. se passer, se priver» s'abstenir. — Cesser, suivre son cours. - Perdre sa fraîcheur, se flélrir. — Oi'i sumi, (loi pe>-onl n'èro gairc bcsonn No;is S'.rian bi"i passa d'aquelo pougncsaun. Uourridly. Passa«lis, s, )«. terrain vague, jachère. Passndo, s. f. un moment, intervale de Passadelo, temps limité ; courte durée. — I 0 1 inandiant ravi do soun or UilVo e niarcbo uno passado ; Toul d'un cop li ven la pensado D'aumcnla soun piclioun trésor. Auberi, 1831. - Vos paiti ; siès dounc ben pressado ? lieslo mé 'ncaro uno passado ; T.i maire to vai pas souiia ; Douno-nii, per calma ma crento Un mot de ta bouco ri.enio, L'n pouloun, se vos t'en ana. Senes, i8S2. — Lou scnlo ben qu'a viouro ai pas qii'uno passado. — Nosire avoucal, sojn noum mo passo, Cassaira al mounde ero vengul. Passailoii, s. m. passage, trouée à travers un mur ou une haie. Pa s s a f 1 o itïro , Pussouiro, s. f. passoire, ustensile de cuisine, châssis à pas- ser la farine. — Passerelle pour passer un ruisseau, un torrent. Passage, s. m. action de passer, voie, chc- PassaUjc, min, rue, couverte, tout lieu oîi l'on passe. — Changeaient de saison, moment de l'année où les oifeaux ou les poissons émigrent pour éviter les climats extrê- mes. — Citation d'un ouvrage de liltérature ou de musique. — Court moment. — Lou passage di caio, dis ourloulan. — Siro, iéu ey troub.il dins San-Jan un passatge Que m'a poussai à vous escrioure dahantalge. Aug. llail'ard. — Vai la bèu'à n'a qu'un |)assag9 Counio leis oussèu dou prinifins ; Lei charme de toun bèu visaga Se passiran dms pau de lems. Desanat, J828, PAS — i012 — PAS Passagié, adj. et suhst. passant, passager, voyageur qui s'embarque. — Un pasagié snsprés dessus la grando piano Per l'aurage, en ausent peu lei iron dins Ter. Pafi«iar, s. m. le turbot, la plie, poissons de mer. — Lou passar, lou rouget, U solo. Passarés, Il sorte d'avertissement que don- Passo-rés, | nent les servantes en jetant le soir une potée d'ordure et qui signifie : Passcrez-vous ; ou : Passe-l-il quelqu'un ? — Vase de nuit. — La bello a\iô responndu a'n aquùlo galanlarié en ié jelanl sug la teslo un alTtous passarés. PassarillioB, Passerihos, Pansos, s. f. plur. raisins secs que l'on prépare en les ébouil- lantant dans une lessive et en les faisant sécher au soleil. Passavant, s. m. certificat de passage, ordre de laisser passer des mar- chandises qui ont acquitté les droits. Passegrié, s, m. pécher. (Voir pessejrje). Passeja, Il v, rec. se promener, aller et Se passeja, || venir, parcourir, tt. passeggiare. — S'aoavon passeja vers lou mas de Granoun . — Lou bliJ jusqu'au ginouh mouii'abo Dtl mestre que loa passejabo. G. Azaïs, t87i. Passejado, s. f. promenade. It. passeggmla. — A la passejado de la Pradarié, nous rencounlrcn e i'agradére. — Emé soun galanl biais, soun noble passeja. Sa laio primo e lougeirelo. ' Crousillat. Passerai, Il s. m. et f. moineau, petit Passera, | oiseau en général, bec fin ou gros bec. Lai passer. — Ambé grand suen, l'un das dous passerais Vespt' e nna'.i lous Icnio recalais, Enlremen que, qui bals dins la lamado, L'aulre faziô linda lou g^rgalhol, Pei réjoui la pacien camarade. Floret, 1860. Passero, [I s. f. et m. accenteur mou- Trauco-bûuissoun, (| chel , fauvette d'hiver , traîne buisson. — Accentor modu- laris. Petite fauvette qui nous arrive au commeucement de l'hiver et qui fait entendre son petit cri souvent répété, en sau- tillant de branche en branche pour cherche sa nourriture au vol ou sur l'écorce des arbres. — Passe inetle. — Canio, li dounayas l'amo de la lourlèro ; Parlo, li dounayas l'esprit d'un angelel, Danso, li dounayas las alos de passèro ; E caiitel c parlet, e dauscl aquel sèro, Oh .' mes a fa bira lou cap al pu taget. Jasmin, 1840. Passeroan, s. m. gros bec cisalpin, variété du moineau domestique, plus commune en Sicile ou en Afri- que que chez nous. — Fringilla Cisalpida. Passeroun de trau. Il s. m. gros bec Sausin, \\ friquel , oiseau qui se perche sur les arbres pour frétiller et sauter avec des mouvements de queue ; ils cichent dans les trous de mu- raille ou d'arbres et volent en compagnie des pinsons, des verdiers , chardonnerets , etc. Fringilla montana. Passeroun de tèule , s. m. moineau franc , gros bec domestique ^ Fringilla domestica, petit oiseau à plumage gris, qui niche dans des trous de muraille ou sous les toits des habitations. Uim. passe- ronnel. — Passeroun se dit aussi indistinctement pour petit oiseau quelque soit son genre ou son espèce. (Voir passerai). — Lei gent, per s'amusa, an besoun de mounino, ,Uc chis, de papagii, de cal, de passeroun. Uourrelly. — Aquel pople d'à mii saunage N'a gès de vdo ni vilagc ; Dins lous rocs vous fan soun nizau Coumo de passerons de trau. I'"avre. Passi (Se), Il v. rec. se faner, se flétrir, Frounzi (Se), Il ternir, prendre des rides, sécher. liai, appassire. I PAS — 1015 — PAS — Quinlo vido, pamens quanti plesi qujgous ! La paurelo à U lin, per Je plesi lan dous Vegué fruuuzi sa bi>lla caro. Rcybaud. Prssî, adj. fané, flétri, terni, desséché. Passit, — Maladie des vers-à soie, la mus- cardiue, la gattine, qui les fait périr en les desséchant. — Paurol ! bas accourchi la bido ! Lou malis, vas tspeli flour ! A la neil seras lleur passido Car la roso duro qu'un jour. Mir., 1870. Pnssiflo, Il s. f. savate, vieille pantoufle. Passifle, \\ (Voir grounlo), — Coun hi di laloun à l'esquino S'iiare au foyer des IlaUens, E sus li (apis de la Cliino, Perœene un passifle insoulenl. Caslil-LlUze, 18S5. Passioun, s. f. passion, souffrance de Passiu, J.-C. avant sa mort. — Tor- tures des martyrs. — Mouve- ment de l'âme pour le plaisir ou pour la peine. — Désir, avidité, excès d'amour, de colère. It.passione, du lat.pati, souffrir. — Flour de la pasitow», s. f gre- nadille comestible. Passiflora cœrulea, ainsi nommée à cause de ses organes floraux dans les- quels on trouve figurés les ins- truments de la passion. -- ICro drecho, la pauro maite ! Conlro la crous ounic, pecaire ! Souii fiéu ero pcnduula. Aulheman. — Per nous canla la passioun Prenon leis arpos de Sioun Qu'as viels sanses leissavon pendre. Gaul, 1832. Passo, s. f. situation, position, avantage. — — Figure de dunse, terme de jeu ou d'escrime. — Permis ou secours de passage. Pa^tso-dreit, s. m. injustice, irrégularité. — Passiounat per la pax, béni, earis amies, Puni luus passo-droils, que sonben as pelils Fai. lous grosses d'aquesle moun le. Mir., 1868. Passolis, Il s. m. rigole en bois à pente qui Barquetou, \\ conduit l'eau sur la roue d'un moulin radier. Passelil, lit arti- ficiel jeté pour franchir un fossé. — Elo fumo, lerapeslo, luslo, Brumo, iroiino comr' nuo fuslo, Bembcrso raolus e moulis ; bal loul ço que l'y (a barrière, Abal le pouul, roump la paissièro, E fa saula le passolis. Guudoali. — D'aqui Jr leins en lenos, le faguen escaletos De barquetous e de paleios, liedoulaues a regnssols, Per aîaga das orls l'ourlaleasio aboundouso ; Lous balenls jardinier abun l'amo jouïouso Eu besen grimpa lousfabols. Mir.. 1874. Passomenta, v. a. orner, galonner. — Préparer des peaux. PasHo-iuuscat, s. m. espèce de raisins secs très doux. Passos, s. f. pltir. les passes d'un ruisseau, grosses pierres plantées de dis- tance en distance, sur lesquelles passent les gens à pied pour tra- verser un torrent. — Raisins secs, (y o\r passarilhos ) Pas80-|iertout, s. m. passe-parlout, clef commune à plusieurs personnes. — Cadre à charnières pour des- sins ou pour gravures. — Sorte de hache de fendeur de bois. — Scie à grosses dents des scieurs de long. — Carré de molleton que les femmes du peuple font p^sser sous leurs jupes comme piège à parasites. PasHo-roso, s. f. rose trémière, mauve rose, plante do jardin à fleurs pyramidales, Alcea rosea, fam. des Malvacées. PaRBO-teiiis, s. m. passe temps, occupa- lion agréable et momentanée, jeu, amusement. — L'oussiîu (iro per la paurelo Un passo-lems dei pu cliarnians ; Dessus soun fronl èro une eigreto, Ero un jonguil dedins sel n,an. Morel, 1828. — Toul lou niounde parlio counlea Pensan prene lour passo-lems, E gagna l'Espagno d'ausiJo Senso cop ni perio de gens. PAS — i014 — PAS Passouer, Il s. m. et f. ustensile de cuisine Passouiro, Il ou de pharmacie percé de trous pour écraser les farineux ou faire égoulter les herbages. PaHSo-vnlat, s. m. défoncementdes terres. Pasta, V. a. pétrir, détremper de la farine, Pestri, la manipuler pour en faire du pain. Presti, — Former, composer, façonner. — Aco 's soun pare tout paslal. — S\èa fier e noble c île reqiiisto, Quaml sieu coume pasla |iei- l.i man d'un arlislo. Allegro, 1871. — Anan fsfla loa moorlié. Pastado, s. f. farine pétrie dans une opéra- lion, cuite, cuisson. — Ni a por uiio bono pasIaJo. Pastadou, s. m. étuve près du four, oîi Glourielo, l'on pétrit la pâle pour qu'elle Paslandléiro, lève plus facilement. Pastarot, Il s. m. ragoût composé de diffé- Papurot, Il rets mets. — Pâtée peu ragoû- tante. —Galimatias, amphigouri. Pasteeo, s. f. melon d'Amérique, fruit Citre, plus gros que le melon ordinaire, dont l'éeoree est verte et lisse. On en confit les tranches avant sa maturité dans le sirop de raisin ou de sucre. Lat. pasius, aliment végétal, S'uvicn pas (oui culhi Jiri^u qu'es ta louinesso Qu'on passan-.. avicn soi ; mai lois an louli proso. l,oi vonlur ! tel brigand I que vous an loul rauba ! Qu'an pourla Ici pasl co o qu'an loul deriaba. Thouron, I8G3. Pastel, S. m. crayons de diveràes couleurs que l'on mélange par le frotte- ment des doigts ou des estompes. Gr. OTWcTTOf, en poudre. s. f. gâteau, tourteau, résidu des graines oléagineuses. PaNtellio, Pasléii, — Ban lasla, mai d'un cop, las pasiellios dcl mel. Pasten, «. m. pâture, pâturage. s. f. panais cultivé, pasle- nade. Pastinaca saliva, pi. fam. des Ombellifères à fleurs jaunes. — Panais sauvage, Pastinaca sylveslris. Pastenargo, Paslanaryo, Girouio, PaBten)ii;a, v. a. béarn. faire paître, mener au champ, Pastèii, s. m. tourteau, résidu des noix après l'extraction de l'huile. On s'en sert pour engraisser les cochons et la volaille. Pasteja, Il v. a. partager la pâte, la manier, Pastka, Il façonner. Pastequièro, s. f. melonnièro, champ ou planche de melons. — E.'ian au lems qu'oi pastcquièro La frucho es p;ts lanl du bouen goust Car (loi nué senlian la frosquiùro. Vidal, ii^M. Pastieiro, s. f. la huche, le pétrin, coffre allongé qui sert à pétrir et à serrer le pain. — Cin pos junlados en pasiiéiro babni;ani sus uno cadjoiro. Pastîlli», s. f. petites gouttes de sucre aro- molisé. (Voir lablelto.) Vamtinga. , Pastisseja, V. a. pétrir, confectionner, façonner. — Patrouiller , patauger. — Ah ! se coumo vous pasiéjavc, CliasquB jour me benciirias. Caslil-Blaze. — L'onclume pcr poude fourja Le grand sujet que ba pa.oun Iroupéu. Crousillat. Pastriho, s. /'. la classe des pâtres. «■■ Emé ièu ei Santi Mario Cau vàn veni de la pastrilio ? Pastrou, Il s. m. petit pâtre, aide berger. Pastrihoun, \\ — Aro's uno pilhardo qu'aven louga per paslroono. — La paslrouno en plouran fai rinlra sous moulous. Pastrouîa, v.a. et n. patrouiller, gâter, Patrouin, déranger, grouiller, crolter, éclabousser. Pasiura, v. a. ramasser la pâture, les feuil- les ou les fourrages. Pastural, Il s. m, et adj. herbage, pâture, Paslurgan, || pacage, étendue de pays où croît l'herbe dans les montagnes. — Veici nostre besliau que vcn del pastural. PaNturya, v. n. pâturer, paître, manger en paissant. — Faire manger un enfant. — .Mes se palis au paslurga Lou vin es de bon maslega. De Lafare. Pasturgrat^e, s. m. droit ou permission de pacage, lieu où pâturent les bestiaux, les troupeaux. — Mei fraire van ben Ièu reveni dou scgage, E moun paire enlourna l'avé dou paslurgage, Crousillat. Pasturié, adj. et suhsl. destiné au fourrage. — Bouren oulençàupasturié, drap de grosse toile dans lequel on transporte le fourrage. — Li ajudére a empli soun pasiurié. Pasturo, s. f. pâture, fourrage, plantes fourragères que l'on fait sécher pour la nourriture des bestiaux, des chevaux. Esp, et //. paslttra, du lat. pastiim. — Lou poslûurel soupiro dins lou camp L'agnel prés d'cl oublido sa pasturo. Jasmin. — Vénès briûa dins la verduro, Prinés n'en ben per vojeslr'escol, Car es bcssaï lou derme cot Que vous régalis de pasturo. Olbvier, 1882. Pat, Pato, s. f. tique des brebis, des chiens, ver- mine. Esp. patio, garapallo. Pata, s. m. double denier, petite Pata di clau, monnaie de cuivre qui avait cours dans le comtat vénaissin et était marqué au coin du pape qui en était le souverain. Dira. patacoun. — On dit d'une chose de nulle valeur : Acô vôu pas un pata d'Avignoun. Ital. patacca. Esp, pataca. — De drolos que n'an pas un paia d'Avignoun, DIries, ma fé, que souu filhos de maquignoun . Pata, Pataca, giffler, souffleter, frapper. Gr. 7i«T«r«iv, frapper. Patae, s.m.gasc. coup, choc, chute, soufflet. Pataebo, s. f. vieille barque ou chaloupe. — Ancienne voiture mal sus- pendue. Pataelan, (voir bataclan), hardes, nippes. PAT 1017 - PAT Pat»elet, s. m, petit poisson plat. — La canclû à la man, cspéri la jiilddû, Te dirai pas d'an thoun, mai bcn d'un palaclcl. Bollot. Patado, (I s. f. claque, coup du plat de U Paulado, \\ main, palmée. — Coup de pied. Patafloula, v. a. baptiser, bénir dans un sens plaisant. — Que lou bon Diou te pata- fiole, que le bon Dieu ouvre Ion intelligence. Patalloc, [1 adv. onotn, bruit d'un corps qui Patapoun, tombe. Eboulement, écroule- Patatrac, U ment. Syn. pataflèu. — Coumo fasien la firandoulo, E dansavoii loulis en round, La cordo pelo. patapoun ! E lua cal II toumba d'un bouud. Bourrelly. — Un vespro, an moumen de soupa, Cargal d'assièlos, ven, s'a\anço, Brounco, toumbo, las laissa ana, E palalrac, bonjour fiïanço !.. . — Quand viro lou canloun, une aurasso se lévo S'acousso sus lou chaîne, en bramant lou soulevo, lé fai lou tour de bras : aï, hisso ! palaflou ! Nosle chaîne carnu fagué la uro-passo ; L'auro l'espandigué rede-morl sus la plaço. Bigot, 1860. — As pas ras bisi ; gueilo-me faire ; Pren ban, se lanço e pilaflau Petel coum'un esclop sul cairo d'un calhau. Mir., 186S. Patanteîno, i s. f. course sans buf,désor- Palenteino, | donnée. Fr. prétentaine , vagabondage. — De sa raubode néu des]ielho la bettaf, Se la cargo o s'tn ba rouda la patanteino. Mir. — Em soun lyrse de luen oundrat Danso, rodo la patanteino. Au cantfgaloi d'un frosc jouvenl. Flore I, 1846. Patapan, s. m. onom, tambour des enfants. Patapouf, s. m, gros homme, lourd, épais. Patar, | v. a. et neut. frapper à tort et à Pataqueja, \\ travers, giffler. — Craquer. — Tout palo, lineslros, ponrtals ; Dirion que tout s'esparabisso. Fourés. Pataras, ii adj. sale , débraillé , taché , Pataram, \\ souillé, déchiré. — Qu'es lems do n'en fini, qu'a pioun broucanleja ; Que fùu que Zouné (larlc. . . Es uno palarasso, Uno grouio, un cliauchoun quo n'a ni biai ni biasso.' Gasio tout ce que loco, e diyas quo l'oustau Es lou rocilalou di bougntto e di trau ! Glaup, 18bl. — La bello Agiielo es uao pata'asso ; E quauque jour, la paslo e lou reprin. Que iui^i di'gaio au bor de soun pcslrin, Faran grand fjulo à soun levanx^ prim. Mistral, ISSG. Pataras, i. m. cordage de secours employé dans les gros temps. — Coin de fer emmanché dont on se sert avant de calfater les joints des bordages d'un navire. Pataraug:no, s. /". guivre, vampire. Pataroeom, s. f. plttr. chiffons attachés au Pataioun, bout d'une perche pour balayer le four. — Ecouvillon. Patarot, s. m. motte déterre, mamelon. Patarri, s. m. ancien nom des Albigeois et qui, détourné de son sens, a été employé pour vagabond, songe- creux, rêveur, fou, gueux. — Patarri ! jusqu'à! jour nous as fay la pabano ! As cantal, déclamât, digirn n'a ducat Tel. Jasmin. Patati-patata, H onom. babil, jacasserie, Patalin-patatan, Il raisons absurdes. Esp. patarala, sornette. Patato, Il s. f. patate d'Amérique ou de Patalûs, Il l'Inde, excellent tubercule cultivé en Andalousie comme aliment. Convolvulus batatas. — Pomme de terre, topinam- bours. Pategue, s m. patis, vaine pâture, sen« Pasten, lier, carrefour, gile. Patelet, s. m. merluchone, petite morue. Pateleto, s. f. pâte d'une poche ou d'un collet de manteau. Patelo, Il s. f. patelle, genre de molusque Arapêdo, \\ univalve à coquille conique, qui s'attache aux rochers et dont la chair est un peu coriace, mais pourtant comestible. Lai. patella, petit plat. — Faulo d'arceli manjan de palelo. PAT 1018 — PAT Pateiio, s. f. patène, pelile assiellequi sert à couvrir le culice. Lat. patena, petit plat. — As oublida Je baisa la pateno. Pater, s. m. prière, oraison dominicale qui commence par peler nosler. Grains de chapelet que l'on égraine en disant la prière. Intervalle de temps. — Support pour les rideaux de lit ou de croisées. Paterneja, Paterouneja, V. n. dire des patenôtres, marmotter des prières, gro- gner, grommeler. Paterito8ter,s. m. lila de Perse, des Indes, arbre à chapelet, Melie azedarach. Paterou, adj. béat, dévot, dévote. — Pateiouno, Hypocrite, mielleux. Paternitat, s. f. qualité de père. — Titre donné aux religieux, moines ou confesseurs. — .Avans de n'en liia veijcnso Fas«s me sauprc ço ijue pensa Toulo voslro paleniilal D'jfiuol gros iracli it'iinquilal. Favre, 1709. Patetique, adj. décidé, convaincu, ému. — Mai, au mens que cliascun s'esplique D'un style nel e palel que, E noun anés vousqucrela l'er revesi eau ûèa jaila. Fa\re. Patet, n adj. lambin , indécis , irrésolu , Patian, timide, minutieux, simple. — Es patel dins loul cô que fal. Pati, V. n. souffrir du froid, de la faim. Lat. patire. Gr. ^ttênv, souffrir. — Loo fré, la fam, n'en fôu avé pâli Per saupre plagno un paure dins «ei pèuo. Gelu. PÂti, s. m. cour, cloître. Esp. patio. Pati. s. tn. esplanade, grande place, marché. — Se tonl lous alhs e seboj do Gaillac E on en un mounl sul pal! de Calssac. Patiaire, Il s, m. ramasseur de chiffons, de Fataire, \\ papiers, de vieux fers. — Gagne peti(. Patibularî, s. m. gibet, crochet, potence. Lat. patibulum. Esp. patibuto. — Vei dreissa d'avans d'eu quauqui palibularl M'ounl 'avieii pi>n loula vml sorlo debesliari. Patifar, Patricot, s. m. galimatias, discours dilfus; médisance , commérage , insi- nuation. Patillious, adj. minutieux, tatillon. Patinien, s. m. souffrance, supplice, dou- leur, peine, affliction. — Mes piel, quand vogue de délai Lob paliincn que l'espéra» 0, Las Irigos qu'amour 11 garJavo, E tout aquel mounde lanl laid. De Lafare, 1842. — Fai marril eslre viti, se disié 'no macholo ; Mesprés e palimen tenon couinpagao cis ans. Boudin. Patin, s. m. chaussure en bois et cuira arti- culation, que les femmes por- taient autrefois. — Semelle en bois garnie d'une lame de fer pour courir sur la glace. — Sabot d'une voiture. Gr. ar«T(i», fouler, marcher. — Aura; meis ounour c moun trin, Se vos me beisa lou palin. Patina, Patineja, isser, racler. — V. a, et neut. _ Traîner des savaltes. — Manier indiscrètement , caresser en secret. — Pousser, insinuer. Patin coufln, adv. enfin, bref, brisons là dessus. — Trop grèvo ùron li saco e trop iuèn lou moulin, K palin e coulin ; Tant i 'agué que planté tournamai la barraco. Patinelio, s. f. cheval fondu, jeu d'enfant. — De la placelo ounlé, nisloun veniéu Fa la patincho e jouga là-ii vieu ! Gelu. Pati-pata-parés, adv. à peine, presque rien. Amplification négative. — • Lon papié marcal ? .\h ! per moïo ; Lou croumpan en gros, à la fés, E nous reven ansiu la fluïo Presque à paii-pata-parés. — Uno préfaço es quauqui fés Prcsqu'un pali-païa-parés. Moquir.-Tandon. PAT 1019 Patîn-pntonrlo, Il onom. pour exprimer Palali-puiatti, \\ la volubilité d'un im- bécile, jacasseries, absurdités. — Moquerie. Pâtiras, s. m. souffre douleur, meurt de faim. Fr. cent, patirat, chétif. Pato, Pauto. s.f. patte d'un animal, d'un insecte, des crustacés, etc. — Petit crampon coude ou droit pour fixer un montant à la muraille. — Lou lem iè seniblavo pas long, Li ferigoulo seiuien bon ; Eulre que n'en vesié 'no inalo, Per faire aua si den areslavo si palo. Bgol. — Ablasigal de Iruc!, l'aurelho endabalado, Une palo mièjo Iroussado, Azor, en ganiilant, gagnabo à ped-ranquci, Lou palhat de soun oualalet. Mir. Patd, s. m. et adj. grosse brique à bâtir. Lourdeau. Patoe, s. m. béarn. las, monceau, cône. Pato de gralino, Fragoun, Grame rouge, s. f. potealille ram- pante , quintefeuille , plante à fleurs jaunes, fam. des Rosacées Pato de lionii, Il s. (. alchimille com- Cistro, I mune, pi. même fam. à fleurs verdâtres. Pato de lou, s. f. renoncule acre, renon- Bûulound'or, cule rampante, fam. des Renonculacées à fleurs jaunes. Patoi, Il s. m, gâchis, patrouillis, mare bour- Paioul, Il beuse. Bad. poi, pied. Pato d'ours, Branco oursino, s. f. acanthe pourpre, acan- the molle, brancursine. Pato de iiasseroun, s. f. pied d'oiseau, ornilhope comestible, fam. des Légumineuses. Rliagadiole co- mestible, plantes qui se mangent en salade. Patofla, V. n. caqueter, médire, babiller. {\oiv petou/îa), Patolo, Il s. f. taloche, coup sur la tête. Patac, Pato «inèolio, Pasto ciicilo, PAT s. f. pâte de sarrasin ou de maïs bouillie dans l'eau avec graisse ou beurre. — Car Ions voulur soun de lo gen Qu'ainion lié bien l'or e l'argen. Ma q'.e no mor.jon pa souven Ni bigo.TO ni pato-qu^clio. FoucauJ. PMtouès, Pat lies, Putois, s. m. langage vulgaire des per- sonnes illettrées, ouvriers ou paysans. 11 est probable que les patois so sont formés simultanément avec les langues, car cha- que pays comme chaque époque historique a eu des dialectes locaux nés ou déformés, sous l'influence de la diversité des prononciations. Les patois de langue d'oc qui ne sont que des corruptions des langues qui se parlaient au pied des Alpes, des Apennins et des Pyrénées, étaient le reflet de celle langue romane qui avait reçu une très grande culture, sous l'influence des poètes ou des troubadours du moyen-âge. Quoique formés en même temps que l'Italien, l'Espagnol et le Portugais, ils onl obéi à révolu- lion constante des prononcia- tions locales en s'éloignanl par des règles qui leur étaient pro- pres, de leurs patrons d'origine. Us sont devenus plus lard le Provençal, le Languedocien, le Gascon, le Béarnais, l'Auver- gnat, le Limousin, le Dauphi- nois, incessamment modifiés par les frontières auxquelles ils lou- chent. Il en est de môme pour ceux de Langue d'oil, qui sont le Normand, le Picard, le Wallon, lo Lorrain, le Champenois, le Bourguignon, le Tourangeau, le Saintongeois, le Franc Comtois, véritables corruptions du Frari' cais. PAT — 1020 — PAT — Bal mai parU [alouès qu'escourja lou francés La Itngo das lalis, de la noslro es la mairo, E t'apprendrai, se l'en sios pas doutât, Que, del lali lou paloues Oabalat N'a rplengul la lil)erial, Coumo l'italien qu'es soun fraire. J. Azaïs, 18S2. — Tout en lous roignoulan, lous fasésian souna. Que lous espiandissés dedins loulo la Franco, Al pun que ful las flous que jièlon al patouès N'en rcben à l'écd cent fés mai qu'à la bouis. Jasmin, 18i3, Patonflé, Palrifassié, adj. médisant, paquelier, insi- nuant. — Ta fenno es une paloufièro. — En tout pais passe per plaidejaire, Palrifassié; vous dirai pas de noun. Na\os. V. a. patauger, marcher dans la boue. — Bredouiller, hébiler. Fatonia, Patoulha, Fatouiarîé, s. f. saleté. —Lieu où on lave la vaisselle. Patouionn, adj. gâcheur, ouvrier qui tra- vaille l'argile, bredouilleur. Patouioiis, adj. bourbeux, gâcheux. Patoul, Patoil, s. m. bourbier, gl\chis, patrouillis, eau sale. Fr. cenl. patouille. Patraco, s. f. vieille machine, viel outil, objet détraqué, personne de mauvaise santé. Patrieots, s. m. pliir. tracasseries, com- Palrifassi, mérages, calomnies, faux rap. ports, intrigues. Patrieonlia, il v. n. troquer, brocanter. Pairimila, || — Dissiper, gaspiller. — Intriguer, jacasser, calomnier, médire. Patrîeouliaire, s. m. brocanteur, Iro- queur. — hilrigant, tracassier. Patrimoni, s. m. patrimoine, bien direct, héritage paternel ou maternel. Esp. el Itai. patrimonio. Patrio, s. f. lieu, pays où l'on est né, la nation. Lat. et liai, palria, — Triste desenlnsit, torni prés de ma foun ; Aro, per jou, moussu Dumoun, La piehouno pairie es bien abanl la grando. Jasmin, 1S57. — La palrio es aqui oun sias toati countent. Surtout quand perdounas li faulo d'autri lems. Dumas, tSHS. Patri-patra, adv. cahin-caha, clopin-clo- pant, de travers, par détours. — Sens perdre tems l'achoufo e s'encamino, Cûïo bâsso, palri'palra, Urcch au pourlau re^seguis lacarrièiro, Floret. — Lou mazélid que nous guétavo, Palri-patra, douçamené Coumo an calas, de nautres se sarravo. Tandon. Patroeina, v. n, parler, déblatérer, em- brouiller. Patrouia, v. ». aller en patrouille, patauger, remuer la boue. — L'orgue di grapau, di granouio Sens ié boutTi toiijour brusi, Pople que jacasso e patrouio, E que fai pas loujour plesi. Caslil-Ijlazc, 1880. Patroun, s. m. patron^ modèle, calibre. — Maître de maison, d'atelier, de chaloupe, — Maître spirituel. It. padrone du lal.pater, paironus. — Vous moussu lou bourgés, coumprenùs : lou patroun Cargo de vous adurre aqucllo marchandise Pol pas eslte fourça, mardiou de h garda. Félix. — Sant Ounourat, patroun de l'crmilage Que vencran dins aquesie sant jour. — I.on lendeman, sur l'augo humido, Lou patroun, lou corps senso vido, Proche la ribo èro estendu ; Sa famiho aviù tout perdu. Patronnai, adj. du patron, du saint d'une localité. — Ero abant la feslo patrounalo. Patronn-fangruet, Besucotts, adj. minutieux , mou, vétilleux, em- Patteja, Pacheja, Patna, Patnsda, pétré, mot à mot, maître boueur V. n. pactiser, faire un pacte ou un accord, transiger. (Voir pache). V. a. fouler, courir, s'enfuir, esca- lader, déguerpir. — Vous la fagué palua lèu-lëu per la baslido, Enco de sei parent, au fin foun de la vau. Patun, adj. misérable, triste, pâle. Patus, s, m. patis, terrain communal» PAU — 1021 — PAU Patut. n adj. pallu, lourd, qui a des grosses Pautu, Il pâlies ou des plumes aux pâlies. — S'avançavo coumo un pijoun palut. Pnu, s. m. pieu, pièce de bois poinlue que l'on enfonce dans la terre, gros bâton ferré, échalas, pal. Ital. elEsp. palo. Port. pao. — En Iravaiani, la clialo DiJo, Toujour len d'amenl la cabriJo, Qu'cslacado an un pau lança dins lou ga!Oun N'a, per loundre l'erbo menudo, Que de soun licôu l'eslendudo. Crousillat. — Me meimo en quèu pau de rouvei Lo inaiiglièi l'annaJo passado. Pau, Il adv. et subst. peu, guère, pas beau- Pauc, Il coup. Esp. et liai. poco. — Entre Irop c pau mesuro ié eau. — Pau a pau, a cha-pau. Dim. patiquet, presque pas. — Tan pau quedouno fôu qu'a^uel pause partage, Basio, vole eslre aima coumo aimère toujour. Pau, S. m. nom de ville, Pau, Basses-Pyré- nées. — Bilo de Pau, bilo jouyno e floucado Bilo oun la poùzio essentido, es aimado,. . Adiou ! parti douma, zou cal, mis podes creire Que déjà me cosles de plo:is ; E quand le quillarey, per may lounlems le beire. M'en anirey de reculous. Jasmin, 18i0. Pan, n. pr. Paul; Paulet, petit Paul. Pau-balé, 1| s. m. castr, vaurien, mauvais Pau-vau, sujet, fripon, fainéant. — Pau-vaio, » Chose de peu de valeur. — Te semoundeçô qu'ai, s'es causo de pau-vaio, Regardo soulamen à la bono enleiicioun. Se le faliè d'argen, n'ai ni dénié ni maio. Crousillat, Paubre, adj. feéarn. pauvre. (Voir paure.) Pan de sen, adj. insensé, étourdi. Pauferre, s. m. levier. (Voir pal-fer). Pau-liie, s. m. béarn. pieu, échalas, brin appointé pour tuteur ou pour palissade. Hic,ficat, fiché. Pauma, v. a. peloter, secouer, maltraiter. — Jouer à la balle. — Lou pren a brasso corps, dedins sous bras l'enferro, E de sa redo furco, à terro, jLou paumo débat el, cruchit, estabournil. Jasmin, 1840. Paumelo, s. f. paumelle, penture coudée pour les portes légères. — Mor- ceau de cuir des cordiers pour garantir les mains en filant le chanvre. — . Oulil de bois dos corroyeurs pour grainer le cuir. Paniiiilio, s. f. raquette sur laquelle on fixe un apppau, une chouette pour la chasse au filet. Pannio, | s. f. paume, plat de la main. — Palmo, I Balle à jouer que l'on renvoie avec la paume de la main ou par une raquette — Tape, coup appliqué avec le plat de la main. — Ouvrissié d'iuel coumo de paumo. — Mas élis n'an pas dounc à la palmo jougal Ni may cap de mousquet n'an am Ions dels moucil î A la palmo, qu'ambé qu'on : glo houu couralge. On a crenio louijour dois els o del vjsalge. Augir Gaillard, 1570. Paumoulo, s. f. paumelle, orge distique, Poumoulo, à longs épis pour la prépara- tion de la bière. Hordeum disti- chum. (Voir ordi). V. rec. s'admirer, faire parade , faire la roue , s'étaler. (Voir pahoun, pavoun.) Paupa, I V. n. palper, loucher, manier, Paupeja, \ caresser, épargner, flatter. hal, palpare. — Es que la mon noun paupo ros E pico senso dire garo. — Aro, qu'es, digas-me, lou Baile de la maire. Que la paupo laul ben, coumo clo soun lelaire. Le proutejls la nué, noun l'oublido lou jour, Malauto la garis, l'envirôuto d'amour. Crousillat. Pauftado, s. f. attouchement, sensation. — Moment, instant. Pau-parlo,ai/;'. discret, sournois, taciturne. — la anlin moussu Prade!, un orne drul e un pau-patIo, que a 1res lilio à marida. Paupeja, v. a. pincer, caresser palper. — Didon lou pren de las dos man Lou soulève, lou poutounejo '. L'enfant l'embrasso, la pauptjo. Pauperlo8, s. f. plur. paupières, cils, Paouna (§e), Pavouna (Se), PAU - 1022 - Panpos (A), adv. à talons, sans y voir. Paiir, peur, crainte. (Voir po«). — Per aco itiu ey panr que se l'on me mariJ.i, Que peys m'amusarcy louijour am la moulhé ; Quand iiSu voul Irey Ifgi e fa do l'escoulié, Elo se mclara de me lira la briJo. Aug. Gaillard. Pauput, adj. joufflu, potelé, gras. Pauralho, {. f. gueusaille, DDullilude de gens pauvres. — Aussi, dins quéu quarliè II a que de paurallio Que lei gens que soun drus oppelon de charpalho. Uoch Grivi.1, 1870. PAU Panronien , adw.naisérablement, tristement. ' ■ ' ■ s'embriaygo n dins l'ai A. Gaillard. — Car aqucl fat quf- cado jour semuriaygo Me fec loumba forl pauromen dins l'aigo. A. r.aill.ird. Panrons, Pattiuc, adj. peureux, timide, craintif, poltron. — Triste, effrayant. — Mes aro que Ireni' ans sur acos an passât, )iegnoi querre ché lu quauco islouèro pauruco A fa dressa lous picis sul cap del mai ardit. Jasmin, IbiS. Pans (à), adv. en repos, en calme. Panras, adj. vilain pauvre, misérable. Ital. poveraccio, — Jamai veiras veni lou lucre Sa pausa 5us loun del, car noun siès qu'un pauras. Misiral. Paure, adj. elsubst. pauvre, mendiant, mal- heureux, gueux. — Apey m'en anirey chcl' medeci des paures Li pourla de bouquets c h tourna d'argen. Jasmin. — Lou mes terrible de décembre Es l'eneml dci pauri gens. — Ansin disié la pouro folo. Sa voués doulenio s'onlendié Dins lou valeun, dfs^us la colo. Mal l'écho soulet respoundié. Marlelly, iiU. — Açà venjaij, voulés pas que m'endiable En ve-en qu'eici, coumo avau tamben, I.i riche soun tout, e li paure ren ?. . . Cresès que sièu sourd ?... aqueli campano, Per quau li brandas, per eu o per ièu. Roumanillc. Pauret, Paurot, Paurillio, Paurièiro, Pauretat, adj. pauvret, petit malheureux ou malade. s. f. pauvreté, misère, man- que, dénuement. — Sul caminol tout peirous, al couslàt Des bords du la Garomio oun nny la pimparclo, Anfiiiperlout se vcy glouriolo v paurclal. Jasmin, 1849. — Pauretat mono lagno. — Creban de fam e de pauiilho Joui aqucste teulal cscut. Gros. — Dansan davani la chiminièiro, E nous mouquan de la paurièiro, Fau pas pamin sVn mouqua trop, favre. Pansa, Se pausa, V. a. et rec. poser, placer, mettre, quitter, déposer, reposer, établir. — Se placer, se mettre, se reposer. Ital. posare. Esp posar. Port, pousar, du lat. ponere, pausare. Sus ma testo que Iremoulavo Pause sa man pleno de gran, Me disunl emé sa voués gravo : Ueu léu li germe grciaran, Uernard. — Dieu que jaises pensatièu Sus lou loius blanc dou rièa. Tu, de quau Iju del se pauso, Sempre sus ta bouco clauso. Bon Wyse, 1867. — Quand lous merchans n'an ço que fa mestier Tant sabaiiés se pauson quand n'an cuer Tant lous faures quand n'un carbou ni fer. Auger Gaillard, 1370. — Anam pausa lou dôu. Pansado, || s. f. le repos, la reposée, lieu Pauzado, Il de repos des animaux, des oiseaux. — Tiraren à la pausado . Pansadonien, adv. posément, lentement, doucement. Pausailon, s. ut. repos, retraite, port. — Segnoiir ! fasùs qu'arrive anfin au pansadon Que moun cor malrassa Irove un refrescadou Dins la tenilresso de ma liho. Tavan, 18C9. Pansaire, s. m. poseur, qui poic ou qu' dirige. — Homme d'équipe. — Fig. affecté, qui attire l'atten- tion par sa mise ou son main- tien. Panseto, s. f. petite pause, repos, PAV — 1023 — PAX — AssolaJo ben à l'oumbrino, A l'oiiro ou» Ion jour Jt^clino Fasié pausfto la mepquino, E lou libre à la man, ii'ausiii vcni degun , Crouslllal. Pausito, s. f. pesée, parcelle. Pauso, Patizo, s. f. séjour, visite, pause, ioter- ruption, repos, silence. Esp pausa. liai. posa. Gr. ziaum. — Ui'S belles fa quatre ou cinq pauzos Sus hors de la Gaiono, as bès jours de l'esliou Bi'yrés que lou Irabal do Diou En loi n'es (an bol coumoaciou. Jasmin Paiiso-belo, Il adv. et s. f. patience, tout Belo-paiiso, \\ beau, attendez, arrêtez. Pantado, s. f. poignée, griffée, claque, marque. — AquI devigno à las paulados Cau soun lous que venon Ireva, Couro se auso la casslho, Se l'a bono ou pauro manjiho. Langlade. Pauteja, v. a, tripoter, manier, patiner. Pauto, s. f. patte. fVoir palo.) — Pougiiés lou per deslro o seneslro Pas mal avança n'en seros ; Jilas un cat j ur lafeneslro, Toumba de pauto lou veirés. Castil-Blaze, 1832. Pautrado, Paulre, s. f. boue, bouillie, margoulis, gâchis. Pautri, V. a. fouler, pétrir, patrouiller. Fr. centr. pautrer. - Dau mémo ped la mort paulris sens differenço La cabane dou paurn' e lou palai di rei. Pantu, adj. à grosses pattes, lourd, lent. — Venié darriés, à la ca leno, Paiitudomen, la bago au nas, Un ours brun, à lourdo degueino. Sus soun mestre réglant soun pas. Paaza (Se), v. lec. se poser. (Voir pausa). — Mes tu, jamai nou te pauzabes ; Ou belèu fizioi trop de brut, E quand me bczios t'emboulabes. Jasmin, 18^8. Pava, V. a. paver, aplanir, couvrir le sol Paua, avec des dalles, du marbre, etc.. Lat. pnvire, niveler. Pavano, s. f. d -use de cour. (Voir pabano). — Per ansindo jusqu'au dilus Vous fouhié balro la pavano Dous jours en roulo e 1res en pano. Lafare. Paves, s. m. pavois, 'grand bouclier, large. — Tenture, banderole, s. m. pavillon, étendard, drapeau placé sur un lieu élevé. — Petit bâtiment conique placé dans un jardin ou sur un édifice. Esp. pabellon. Ital. padiglione. Malur au trop goulut que, sens pauso à la guerro, Das quatre milo vents risco soun pavilhoun. Florel. Pavîllioun, Pavihoun, Pabilhoun, Pavio, Sarreto, Sagno, Pavot, Pabot, Pavoun, Pahûttn, s. f. massette d'eau à larges feuilles, rame de jonc, roseau des marais. — Typha latifolia, à fleurs noirâtres. Fr. centr, pavas, paveis. s. m. pavot blanc originaire de Perse, de ses graines on extrait l'huile d'œiilette. Papaver somniferum, s. m. paon domestique, bel oiseau à voix criarde et désagréable, originaire des Indes orientales. Pavo cristattts. — Vaqui coumo degun es countent de souii sort, Sian louli do pavoun, e tout acô si lagno ; Un casso lois ounour, l'autre von de trésor ; Leis ounour, loi ticsor passon coumo l'eigagno. bourrelly. Pavouna (Se), Il v. rec. se présenter, se Pahouna (Se), \\ montrer avec complai- sance, faire l'orgueilleux comme le paon lorsqu'il fait la roue. — As beu te pavouna glaufido De diamans e de pendens. Pax, Il s. f. paix, tranquillité, concorde. — Pats, Il Repos, calme. — Silence. Esp. paz. Ital. pace. Gr. sj«f. — Mas, siro, s'el vous play , daban que fa la pax. Vous pregan humblomei, d'enebi lous souldats Qu'els n'agion poun à fa deguno courregudo Sul bestial cabalin, ni sut bestio cournudo, Aug Gaillard. — Alabets l'amporur qu'entrounabo la guerro, Encrumi.ssiô lou noum das raay famus souldals, Faziô fibla lous reys, batsacabo la lerro, Apey li jelabo la pats. Jasmin . PAY — — Digas me sans mai de facoun Coumo s'apélo aqueslo lerro ; Se i aymon lapax ou la guerro. Favre. Pay, Il s. m. père, celui qui a (3es enfants. Payre, Il liai, et Esp. paire du ht. pater, — Aqui lour payre e mayre, élis cal qu'agion Tel, E se foun orfelins, lour tilour o lour bel. Aug. Gaillard. — Assès souven lou dimeche Quuan sous lusens palays Begno, sans se fa couneche, Al coufiu de noslres pays. 1024 - PEB Payasso, Palhasso, s. f. paille de maïs dans deux toiles en sac. liai, pagliaccia. Port, palhaça. enferaiée forme de — Lou giiafre uno fés soûl : Açà, m'ounle lou nnète, Soudis, aqueslc argen ?. . souio lis escayé ! Dins la payasse? au inié souyé ? A forço de vira lou mes dins la credanço. Peilo, empocho la clau, dou véiadou s'avanço. Higol. Payelièro, jj s. f. digue, chaussée. (Voir Payssieyro, || paissièro). Levée de terre au bord d'une rivière. — lèu »ymi de boun cor unocaimo ribieyro Oue jaroay n'aige pas roulo cap de payssieyro. Payeii, adj. et subst. idolâtre. (Voir paien, pagan). ■ — Un paytri à nous touls, am.iy à la noublesso, Kl cal que nous aprengue à dreissa la jouinesso. Aug. Gadiard. Payrin, Pamn, s. m. parrain, celui qui présente un enfant au baptême. — Grand père. liai, patrino. Esp.padrino. — Porqui^ daycha de pichous que l'adoron ? Oun bas payri ? Moun ûl, à l'espital : Aco's aqui que :ous Jansemins nioron. Jasmin, 1832. Pays, Péys, s. m. région, contrée, lieu de la naissance. (Voir pois.) — Quand la nèu crnbis la mountagao Amour es frel al pays bas. Goudouli. Paysan, i s. m. et adj. homme ou femme Péysan, \ de la campagne, villageois, gens du pays. £sp.paisono Il.paesano. — Abiô l'ayre tan G, que dins aquelos pianos, Paysano, ero damelo al miey de las paysanos. Jasmin, 18'i2. Payrolo, s. f. chaudière, grand chaudron. (Voir pairol, peirou.) Pays-aut, s. m. la montagne, les Cevennes, d'où les cours d'eau descendent. Pays-bas, s. m, la plaine, terrain uni. Paziinenta, v. a. paver, carreler une chambre. Pé, Il s. m. pied, terminaison de la jambe. Ped, Il — Ancienne mesure, le tiers du mètre. — Le fond d'un bain de tein- ture, d'une couleur. — Support d'un meuble, d'un ustensile. — Tronc d'un arbre, le collet. — Le bas d'une montagne, d'un mur, d'une colonne, d'un mât — Pé de bugado, sellette, trépied. Porl, pe. Esp. pie. Ital. piede, du Lat. pes,pedis, du Gr. tncSos, — Uno bono purjo l'a mes sus pé. — Pé nus c sans pan courrian sus l'ennemi. — Se ié laissas prese un soûl pè Lou veirés lèu n'en preude quatre. — Aqueli gens pastals de vici Per tems que li rendels servici A voslrei peds si bontaran ; Pièi, quand seran foucîro de pèno, Per vous pagar la bouiino aubjuo. Se vous fàu pendre. . . liraran. Leidet. — Au lems de mei^ amour, Me Irouvère un bèu jour Au pé du la lourrello D'un antique chastèu. Quand uno doumeisello Me lancé soun cliapéu. Monard . .— N'a per farda soun pouli nioorre Ben qu'un marri Iros di mirau ; Dis que lei gla(o la fan courre Quand se l'y vei dei pés en au. Cbalvet. — L'ai sauta à pé jount. — l'anarai à pé couquet, à clo- che pied. — Pé de bourdo, pied-bot. Peberino, s. f. béarn. vanneau gris, oiseau de passage qui se nourrit d'insec- tes et de baies. Vanellus melano gaster. Peberôu, l| s. m. piment d'Inde, piment Pebrino, des jardins. On mange les Pcbroun, petits poivrons avant leur Coitral, 1 maturité , hachés menus , PEB — 1025 - PEC comme condiment apéritif, ou on les confit au vinaigre comme les fleurs du câprier. Les poivrons deviennent d'un rouge de corail en mlir'issanl, on les fdit sécher alors en longues liasses et on les pulvérise pour la consomaialion de l'Espagne. s. m. et f. euphorbe ôpurge, calapiice j Enphorbia latyris, espèce de lilhymale acre et à vertu purgative. (Voir ginousclo). hva, V. a, poivrer, épicer, assaisonner. — Vendre cher. — Communiquer une maladie honteuse. Peberùii Pebereto, La de ptito, i ^^K — Ta fruclio, que sié pcbraJo, coulilo, ^HF Eigado au feiioul èiné d'aigo-sou, ^V Seiiso iiKsouioun, il'anchoio farci'lo, (^" Embainio la bouco, o scmpre fai gau. Jlartelly, 1869. Pebrado, «. ^. sauce au poivre et à l'huile. — I-a pebraJo fasié lou fuun D'aquel dina doa grand saloun. Pebre, s. m. poivre, les baies noires du poivrier , Piper nigrum , em- ployées comme assaisonnement stimulant. Gr. asssf», — Es un pau chi-r, cinquanîo s6us, Pas que de pebre ; car lous iùus, La car, lou gai el lou pouiag ■, Tout aco's pas que l'enlourago. DeLatare, I8i2. Pebre d'aï, Sabruèjo, Pebre d'aijs^o, Erbo de la plago, s. m. sarriette des jardins, pi. fam. des Labiées à Oi'urs rougeâtres, S(i/»re(a horlensis , montana. s. m renouée ècre, pi- ment aquatique , persi- caire brûlante, fam. des La- biées à fleurs verdâtres. Pebreja, v. n. avoir le goût du poivre. Ce qui est fort ou acre. s.f. nigelle de Damas, barbe de capucin. Nigelia cœrulea , pi. fam. des Renonculacées à fleurs bleues. s. f. thym commun, sous- arbrisseau fam. des Labiées à petites fleurs violettes ou pur- purines. Thymus vulgaris. 6S Pebreto, Barbudo, Pebriaiio, Ferigoido, Prigoulo, Pebric fer, >. m. gallilier commun, poivre sauvage, Vilex agnus-castua, ar- brisseau de la fam. des Verbe- nacées à fleurs violettes. Pebrièiro, s. f. boîte en bois pour mou- Pebriero, dre le poivre, petit moulin à noix d'acier et à tiroir. — M visl qu'à la carrièro Avias tout fa pa sar, Tout fin qu'à la | cbriéro. Pebrino, s f. pébrine, malaJie des vers-à- soie; efflorescenco brune sur leur peau causée par un crypto- game. Pebroun, Pimenlouii, Pé d*aucel, Amarelo, s. m. piment vert que mange comme condiment. l'on Pé d'aloncto, Péd'alauseto, s. m. ornithope comprimé, pied d'oiseau, pi. fam. des Papilionacées à fleurs jaunes ou rosées. s. m. dauphinelle d'Ajax, pied d'alouette, pi. fam. des Renonculacées à û. bleues, blanches ou roses. Pé «le biùii, m. grosse figue violette. Pé d'escau, s. m. pied nud, va-au-pied, misérable. Dans les montagnes on désigne ainsi le loup, qui rode en traître et de nuit. Pé verd, s. m. chevalier Sylvain, cheva- Coiirriolo, valier guignetle, échassiers do Pluvieiroto, passage au mois d'avril, dont la chair est excellente. Tolanus glareola. Gallinula porzaiia. Pec, adj. niais, imbécile, sot, lourd, per- Pech, dus. (Voir pechin, peg.) — ilan peco, mains engourdies. — Quant d'esprits bâton la campagiio, E quant de pccs mau abisais En projets se ié soun rouinats. Peca, V. n. commettre un péché, trans- Pecha, gresser les lois religieuses ou mora- les. — Manquer, faiblir. Esp. pecar. liai, peccare. — Cau perd pcco e cati raubu .se damno. — Cau dorl noun peco. PEC — 1026 — PEG Peca, s. m. péché, faute, aciion ou pensée Pecat, coupable. — Dommage, faute. Esp. pecado. Uni. peccato. — Pecal viel difficile à gari. — Pecal courifcssal es mié pcrJounat. _ Es pecal de ié douna quicon. _ Es un pecal de loumba aquel aubre. — Quand nostre abb(5 nous dil de sa Iribuno Grands pccadous, descargi-bous del mal ! l'agas Ion ciil ! en Carùnio qui june, l'"ai perdouna pecal de Carnabal. Jasmin, 185(1. Pecadou, s. m. pécheur, viveur, débauché. Pecai, I s. m. et mlerj. pécheur, lerma qui Pecaire, exprime la commisération, la sym- Pechaire, \ pathie, comme hélas, l'infortuné. liai, poverino, poverello. — Car quand soun orne ero présent De pôu de lou fâcha, pecaire, Prenié loujour un er risenl. Tandon. 1812. — Dem,mdo-li ièui per loiin paire, De traval per gagna, pecaire, Lou pan qu'onscm manjin lou souer. — Quand desclapèron la paurelo. Ai ! fugué folo, pec lire'o. Jl. Girard. Peeaii'is, s. f. pécheresse. Esp. pecalriz. liai, peccalrice. Pcceto, Pesselo, s. f, petite pièce de monnaie. — Pièce d'Espagne valant 1 fr. 05. — Quand vai veire tant de peccio ! tù que disié loujour de iéu Qu'ère bon que per prega Dieu, ben manja, ben bèure e ren faire. Roumieux, 18B9. — L'or, Moussu, Ion gardayoy mal, Sabi pas soulomen counserba do pe'setos. Jasmin. Peel», s. m. béam. poisson. (Voir peis, pei.) Pccli, n s. m. pic, montagne, élévation. Pioch, Il (Voir pie, pitJHcft). Pecliau, s. m. la poitrine, le ventre. Pèche, Il V. a. béarn. paître, pâturer. Pechaure, 1 (Voir paisse). — ïe vau manda pechaure. Peeliede, s. m. béarn. pâturage, pâlis. Peeliîé, Pesseguié, Peelia, Pechia, V. a. bas lim. fendre, mettre en pièces, briser, casser. — Un pechia-boi que perdel so deilrau, Vous aurid bé fa piéia de l'entendre, l'oucaud. Pecliarro, s. f. broc, vase conique pour les liquides. Peeliarrado, s. f. un plein broc. Peeliié, Pichié, s. m. amandier pêcher, pêcher commun dont le noyau se détache delà pulpe ; arbre de la fnm. des Amygdalées, originaire de Perse, dont on cultive plusieurs varié- tés. Perska vulgaris. s. m. chopine, pinte, litre, pot, vase à contenir un liquide. — Escoundé lou pecbié soulo sa jargo. — Miello, uno baslidano Cambo deliado e jarret prim, S'en anavo long dou camin Em'un pechié de là qudha subre la leslo, Per l'ana vendre lou malin. Bourrclly. Peeheirado, s. f. un plein pot, un plein broc. Peeliin, Pechil, adj. sol, niais, mesquin, malin- gre, petit, rabougri. Peeliineliiii, j| adj. chiche, mesquin, scru- Pichkhi, I puleux, vétilleux, chagrin, hargneux, querelleur. Peeliincliinarié, s. f. inquiétude, mau- vaise humeur. Peclio, s. f. pêche, fruit du pêcher com- pressée, mun dont les plus estimées sont celles qui sont faciles à peler. — Senso coumla qualque panié D'aquelos prnnos lani presadss. De pechos d'ilho pla flourados, Bengudos ta neil pel courrié. Abbé Nerie, 1825. Peco, Il s. f. faute, manque, absence, défaut. Pecco, Il — Prene peco, prendre mal. — Peco-lebre, apprenti chasseur. — Un paslouril disi6 ; qu'ay feyl uno grau peco De douni moun amour à qui nou lou bol pas, Pecoro, Il subsl. et adj. pécore, bête, idiot, Pecolo, Il lent, flegmatique. Lat. pecora, bête de troupeau. FED 1027 - PEG Peronio, Petoulo, Pecoul, Il s. m. queue, pédoncule d'un fruit. Pecouy, Il — . Pied d'un lit, d'une table. — l'a li'esjiigno au pecoul di roso alangouriilo. — Eiilro qua re pecouls d'un bici lieil en sargolo. l'écoaquet, adv. cloche pied, d'un seul pied. s. f. crottes, excréments durs et arrondis des mamnaifères, lièvres, lapins, chèvres, mou- tons, etc. Lat. pecora. Peeoura, v. n. faire du crottin, fienter. Peeouyet, Il s. m. et adj. pédoncule des Pecoulet, Il petits fruits. — Ridé, flétri, desséché. — Anen cuti li figo pccoulelo. Pcctoiiral, adj. qui concerne la poitrine, bon pour la poitrine, calmant, émolient. — Que les ministres d'Ipoucrato Digon que le bi blous ta mal Lou trove un sirop pecloural Que nouyris lou cor c la ralo. Bign., 1701). Pecunio, Il s. m. et f. espèces, monnaie, Pecugno, argent comptant. Lat. pecunia, Pecun, Il du lat. peciis, troupeau, repré- sentant la richesse comme ave, — E d'en prumié, cresent que la rucliosso, Soulelo pôu proucura lou bonhur, S'en van pica, per eslro pu segur, Eis ouslau ounl' la pecunio es espesso, Voulent-à-dire ei pono di ricbas. Gauller, 1830. Pe«l, s. m. pied. (Voirpe). Bas lim. pei. Ital. piede. Lat. pedis. Gr. za^oi. — De Conloubriéro, un jour paru de grand malin. Un famous bracounié nouaia l'icrre Martin, Counio mellet lou ped dms luu soumbre bouscagi, Vegué venir sns éa dous singlars pi ns de ragi. Fournier, t8S2. Pédalo, s. f. pédale, levier en bois que l'or- ganiste touché avec le pied pour obtenir les notes basses et graves des gros tuyaux, et par exten- sion, les sons graves des instru- ments en cuivre. — Pédales des harpes, des pianos qui modifient les sons des cordes par l'effet de la pression ou de la tension. — Pédale de tour ou de meule. Pe d'alauseto, s. m. pied d'alouette, dau- phinelle, f. des Renonculacées. Pfdas, s. m. pièce, lambeau d'étoffe. — Lange, maillot. (Voir pelas.) — L'ai vougudo, l'ai prôso, ai fa lou bedigas. Ah! vôsc qu'aurai pas pleura tout au pedas. PedasBoun, s. m. petit maillot. Pedent, s. m. pédant, qui fait parade de Pédant, son savoir. Ital. pédante. — k^u blâme eici mai d<î gcn qu'on nou penso. Tout botilhar, lout ablur, loul pédant, Diria que lOu boun Diou n'o bencizi l'ongenço. Carde segur lou noumbre n'ei plo grand. Foucaud . Pé-d'escau, Pé'terrous, s. m. va-nu-pieds, gueux, — Religieux - pénitent, — Le loup, le renard, le blaireau. Pedestau, s. m. piédestal, support d'une Piedestar, statue ou d'un vase. — De penoui, sous fils apilats, Layron, sul pé d'eslal mj.slals, L'homme que prcfiSret la gloiio à la fourluno. Jasmin. Pedoii, s. m, béarn. bruant proyer, Chinchourlo, oiseau. Emberiza miliaria. On l'appelle aussi terido à cause de son chant : tri, teri, tri. Pe«louiro, s. f. bas lim. vessie, ampoule, Pedouéiro, gros ventre. — Elo s'uflé coumo pedouéiro Elo peté coumo un chauve. Foucaud. Pedoun, I s. m. dim. de pe, ped, petit pied. Peloun, 1 — Piéton, facteur rural. Pefowna, v. n. plaisanter, railler, gausser, bouffonner. Pegr, Pec, adj sol, emplâtre, fâcheux, imbécile, désœuvré. Pega, I V. a. etn. poisser, enduire de poix. Empega, \ — Un marque quelquefois les mou- tons et les brebis avec de la poix. Peg^adou, s. m. marque pour les bêtes à laine. Pegal, I s. m. broc, mesure de vin de trois Pegau, \ litres environ. Esp, pozal. — Elo il drch ans viret l'esquino A l'ourjôu, à la gourgoulino, Per poutouneja lou pegau. Roudil, 18i2. PEG — 1028 - PEI Pesarelo, s. m. marmite, pol à ragoût. — Nou sabets pas aysso madouoiaysello léu ey routo béleu la ptgarello E nous sabi cou«si me g.iuberna. Aug. Gain. Pesas, Il s. m, emplâlrc de poix, remède Pegoumas, Il employé par les médicaslres de campagne, Dim. pegassou, Pegiii, s. m. inquiétude, tristesse, mauvaise humeur. — Perte, avarie. — Snbran li mando un cop de pato E l'cscarpioo emé pcgm ... Peyinn; "• n. grogner, murmurer. — Vn orne avié prcs uno fremo Que fasié renque pogiua. Peso, S. f. poix noire provenant de la distil- lation des copeaux de pin et des résidus de la térébenthine. — Poix jaune ou galipol. Suc résineux qui découle naturelle- ment de tous les arbres résineux. — Excrémtnt noir cl épais qui s'atnasse dans les intestins, du fœtus par l'alimentation inté- rieure, pendant la grossesse. — A fa la pego, se dit de l'enfant dans les premiers jours de sa naissance. — Lo Ro de la pego, rochers bitumineux d'où découle de l'asphalte lorsqu'ils sontchauffés par le soleil d'été. Pego doiiço, Ikgalisso, s. f. jus de réglisse extrait du glycirrhiza glabra, pi. Pegot. Pegourté, sarmenteuse, fam. des Légumi- neuses, qui croît au bord des rivières dans les pays chauds. s. m. terme de dénigrement appliqué aux cordonniers parcequ'ils manient la poix noire. — Nosie pogol coum' uno ourguèno, Canlavo en planlanl sa lezèno. — tous pegols quo venien après, Vole dire tous courdouniés. Favro. — Accenteur des Alpes, fau- vette grise et noire qui habite les froides régions des monta- gnes et dont nous voyons ici quelques individus, lorsque les ouragans des longs hivers les dispersent. Aceentor alpinus. Pesoulado, 5. f. promenade aux flam- beaux, procession avec des tor- ches allumées. — La populasso à grsnd goulado Gisclavo cûunie i jour de pcgoulado. Pe^ouleja, v. n. poisser, se dit de tout Pegueja, ce qui suinte ou est imprégné d'une matière gluante. — Faire le fâcheux, l'importun. Pesoulièro, s. f. marmite oij l'on fait fon- dre la poix noire pour calfater les barques et chaloupes. Pegoumas, s. m. emplâtre, ce qui est enduit de résine. — Croûte sur une plaie. Pesonn, Pesons, Peguin, s m. torche de résine, môche de chanvre qui en est enduite. adj. poisseux, enduit de matière , fâcheux, désœuvré. gluante. — Importun, fâcheux, ennuyeux, parasite, Esp. pegote. Pesitesso, s. f. héarn, sottise, ineptie. Pegueypo, s. f. fourneau à poix, fabrique de térébenthine dans les Landes. Peliiis, s. m. pays, contrée, région. Pei, I s. m. poisson, animal aquatique pour- Pekh, vu de nageoires. Lat. piscis, Esp. pez. Peis, I liai, peste. — Lou pichoun pci manjo jamai lou g'os. — Avien chascun darriiS l'esquino Un grand panié rampli de peï ; Sa pesco n'èro pas mesquino, Venien countenl coumo de rei. Desanal, 1832. — Lou pan gousious fou quo se gagne, Cau vôu do peis, f6u que so bagne. Pei, s. m.has litn. poux, vermine. Pei, s. m. 60s lim. pied. (Voirpe, ped,) — VeiquI doun mei gen que s'en vao Sur loui tré pei clopin-clopan. Foucaud . PEI — 1029 ~ Pei, Pm, Afïfi adv. puis, ensuite, après, enfin, du lat. post. liai, poi, poscia. Peiral, Rouvii, — E peys liri prou bé, se cal, do l'arcobuzo. Peiran, Peiai Peilhot idros, s. f. plur. chiffons, haillons. (Voir pelhandro,) Peiroulau, Pelrard i'eiclias, s. m. dauph. bouts de fils d'une pièce de tisserand, fin de la cbatne. Peielie, v. a. béarn. paître, brouter. Pei-esiiaso, s. m. espadon, poisson de mer, fam. des Scomberoïdes. Xtphias gladius. Pei-Judiou, s. m. squale marteau, ros de Peila, Pestela, Claba, la lisse poisson de mer , espèce requin. Zygœna maliens. V. a. fermer à clef, pousser gâche, la barre ou la cheville. Gr, Kras-o-oeAîi/iK, cheviller. Peiladiiro, s. f. serrure, fermeture. Peilc, il s. m. pêne, bec en fer qui Peslel, Il dans la serrure. Gr. 3;«iro-i«A((j», cheville. Pei' no, part, nég. bas lim. contraction de pas une, aucune, point. — Din l'innado doa grand iver Son 'vé gagna pei' no journado E minja lo 8é mai loa ver. Foucaud. S. /. lambeau, pièce d'étoffe, chiffon. Gr. wtAAa, écorce, peau, raclure. Sans pourla crous ni roujo pèio, L'ounour dins soun cor èro viéu, Qu'ero drôle mesire Malii-u, yuand suujiavo souio sa tii>io.. J. Bcboul, \U9. Peio, Pelho, Peiôu, Péinun, Peiradii^, Peiroiis, Peirado, Roucado, Peiral, Peirigal, s. m. pelures, coque, enveloppe, chiffon. (^Voir peloufo pelhou). adj. pierreux , couvert de pierres, raboteux. s. f. montagne éboulée, chaos près de Gavarnie ou de Hôas. — A dèz ouro de malin passavian la pcirado. S. m. pierraille, cailloutage, agglo- mération de pierres. PEI s. m. longue pierre, margelle d'un puits, seuil de porte, couverture de fenêtre. adj. paternel, qui vient du père. (Voir pairal, pairoulau.) Pelrard, s. m. pierre à feu, quartz, silex. Peirastre, s. m. parâlre. (Voir pairastre.) Peiraubo, n. pr. pierre blanche. Peire, ». pr. Pierre. Peiregado, f>. f. chute de pierres ou de grêle, avalanche. Peirelo, s. f. patellaire parelle, orseille de terre, espèce de lichen. Lecanora parella. Peireto, s, f. petite pierre, gravier. — Quand lou bounur li es pas, loul vous fai la camb3lo. Mai quand II es, mi dires ? es aulro cau-o alor, Senienas de peirelo e reeoullarès dV.r. — Pei cami Irobi de peirelos Las porti dins ma bigno e n'en fau de pilols. Jasmin. Peirétié, s. m. aubépine commune, Perié de Sen Jan , épine blanche, arbrisseau à fleurs blanches fam. des Pomacées. Peirié, s. m. et adj, carrier, ouvrier qui travaille à extraire des pierres. Peirieiro, s. f. carrière, banc de roches Peyrieiro, d'où les carriers ou les chau- fourniers tirent leurs pierres. Peirigal, s. m. pierraille, débris de la taille des pierres, carrière épuisée. Peirijjçno, s. f. région pierreuse, grève des Landes. Peiriii, s. m. parrain. (Voir pairin). — Pis- senlit, pi. fam. des Chicoracées. Peiro, n s. f. corps dur de composition di- Peyro, \ verse qui forme la croûte solide du globe et que l'on tire du sol pour bâtir ou pour différents usages industriels. Esp. pïedra. Il, pietra. Gr. -aiTf». — Basti à peiro seeo, bien man- ger et peu boire. — Cau ie jetara la premieiro peiro, PEI — 1030 — PEI — Manda la peiro e rcscondre lou bras. — A lou mau de la peiro, il aime la bâtisse. — (Juarid aurès camina ceumo dirian dos ouro Uins ii clapas de peiro c II barlas d'»mouro Poudrés ben vous trouva vers lou mas de Plasin. Digot. — Sus de peiro sonn asseta Ë reslon aqui sens mula, Au souleiaii que venon bèure. Boubaud, — La peiro encapado s'abrivo, Pcr Irissa lou gran e l'oulivo. — Peiro à peiro, clapié se fai. — Cau manejo li peiros s'esquicho Ii dels. — A Irouva de poiios sus soun camin. — Toulo peiro iè fai cantoun. — Peiro d'acau, pierre calcaire. — Peiro de fit), silex, pierre à fusil. — Peiro ficado, peiro di fado, pierre levée Dolmen, menhir. Peiro-ltate, v. a. béarn. fracasser, écraser. Peiro escrieho, inscription lapidaire. Peiro frejo, 1] s. f. pierre calcaire grise, Peiro marmo, espèce de marbre pour la lithographie, pour le carrelage. Peiro grrnvado, s. f. pierre dure portant des dessins relief. en creux ou en Peiro-inalo, s. f. n. pr. de lieu, roche escarpée, passage dangereux, montagne qui domine la ville d'Anduze. — Passage dans les Alpines. Peiro de luolo, s. f. de moulin, pierre meulière. Peiro negro, s. /. schiste argilleux dont se servent les maçons pour tracer. — Aérolilhe, pierre météorite. Peirol, Peirôu, s. m. chaudron, petite chaudière à anse qui sert à faire bouillir de l'eau ou d'autres prépara- tions. — Creux dans les rochers 011 l'eau bouillonne à certains moments, comme le creux de la Fontaine de Niœes. — Cavité nommée Ion Bou- lidou de Peirols, près de Mont- pellier, où le dégagement d'acide carbonnique donne à l'eau un semblant d'ébulition. — Lou peirùu vôu mascara lasarlan. — C'est la parabole do la poutre et de la paille sous une autre forme. Peirôu parait dérivé de peiro, pierre, parce que les premiers récipients ou ustensiles culinai- res ont été creusés dans des pierres ou fabriqués en argile cuite. Peirolo, s./", chaudière, grand vaisseau en cuivre ou en tôle. Peiro plantado, s. f. pierre milliaire, cippe ou colonne, limite de pro- vince ou de circonscription. — Poteaux indiquant le tracé des routes en temps de neige dans les hautes montagnes. — Pierres druidiques, menhir. Peiro pourrido, s. f. argile à polir. Peiro rassieiro, Peiro pastouièro, s. f. pierre brute , quartiers de pierre dure de toute grosseur qu'on emploie pour la grosse bâtisse, les fondations et les remplissages. Peiro roiijo, s.f. sanguine, argile ocreuse. Peiroiilado, s. f. un plein chaudron. — Lou boul d'uno peiioulado. — Matelotle de poisson qu'on mange au bord de la mer, après une bonne pêche. — Dins la sezouii lous gens de cour Anavon alay faire un leur Per if', maiija la peiroulado. Favre. Peiroulan, adj Peiroulet , s. m Augm. peiroulas. — Mars aurons Abriou pifjous E Mai caudel Fan bouli lou peiroulet. paternel. (Voir pairoulau.) petit chaudron. — PEI Peîroiileto, s. f. pelil chaudron. — Popu- lagc des marais, — Cnltha palus- tris, pi. fam. des Renonculacées à fleurs jaunes. (Voir buscasel, ardiol). Peiroiilié, s. m, chaudronnier, artisan qui travaille le cuivre. Peirounene, adj. pétrifié, pierreux. - lOSl — Peissel. s PEI Peirouiielo, Peiroutouno, s. f. n. pr. de dénigrement, pour Pierrette, Perelle. — A la cazo ilo Peirounello CaJuii l'orto soun escudello — En saulican lo Peirouni Fogné sautica lou couissi. Peirons, adj. pierreux, rocheux. — Pro- Peyrou, menjJe de Montpellier établie originairement sur une colline pierreuse. — Dins lou chomi peirous qu'o lo toumbo nous mèno, Fosen perfeis de Uours uiio pelilo gif no. R. Grivel. Peis, I s. m, poisson, animal aquatique. Peich, I (Voirpei, peisoun.) — Vene ; de peis, de couquilhagi T'en pesoarai loun plen foundau. Senès. — PIchol peis que dins l'aigo lindo IJesplegas d'alelo d'argenl. En vous espas.'ejanl ansindo Venès veire ma belio à l'aire sonrrisenl. Bourrelly. l'èïs, Il s. m. pays, contrée, région. Pehis, Il (Voir pais). — Tel resouno de tout ce que n'a jamai vis, Tel pren Rousseau per un péïs Ou rindo per un fliosofo. Peïsan, s. m. prysan, villageois, habitant delà campagne. Ital. paesano. — Lou qu'ansin nit parlavo ero un peïsan moussu. — Es un humble peïsan Que bénis la naluro ; Sourlcii de s» masuro El va fouire soun cham. PeÎHHaio, Il s. f poissonnaille, menu fretin, Jietil, Il Nadelle, athérine Joël, petits poissons de la Méditerranée. PeisHe, V. n. paî re, s'alimenter et par ana- logie pousser sous la meule pour faire écraser les olives. (Voir paisse). m petit pieu, échalas. (Voir paissel, peje) billot, tronc d'arbre. Peissent, s. m. gite, auge circulaire dans laquelle tourne la meule. Peissièiro, s. f. petite chaussée , digue formée ou maintenue par des pieux, claie d'un étang. (Voir paichèro, paissièro). — Cregncs-li l'arroft de quauco peissièiro, Uti que la resclaujo e la mariilièiro Desviron loun aigo à l'aise ou |er saut, Dins lou recantoun d'un proufouii agau. Langlade. Pei«)soiiii, I s. m. poisson de rivière par Peis, \ opposition à poisson de mer, (Voir pei). liai, pescione. Port peixe, du lat. piscis. — D'acô me souben pla, qu'ùro un jour de dibendres Qu'en tout boslreduina n'abias bouci de carn, Soun que de peys de roar e de peyssou de Tarn. Aug. Gaillard. — Que la !>aaco jamai coste mai que lou peis. PeisBounarié, s, f. poissonnerie, marché au poisson. — A pas mai de credi qu'un cliin à la peissounarlé. Peissounié, s. m. marchand de poissons, — Se fagné peissounié per la veilho de Pascos. Peissonnieiro,^. f. poissarde, harangère, femme mal embouchée. — Plat long à poissons. — Lei [icissounieiro, lei peirolo, Enjusquo le: grandi cassolo. Tout servie dins aquèu moumen. Desanal, 1832. Peissonnoiis, adj. poissonneux , qui abonde en poissons. Peita, V, a. pétrir. — Peigner, étriller, maltraiter. Gr. wincx. Peitonr, s. m. bas lim. boulanger, pétris- seur. Lat. pistor. — Tout loui peitour ovian jura Sur l'eiloufoir e sur la ma Qu'ujan, dingu, per loui Rei, M'aurio de deirei. Foucaud. Peitrau, Peitral, s. m. bas lim. poitrail, poitrine, estomac, fanon des bœufs. Catal. pitral. Esp. petral. Ital, pettorale. Port, peitorale. PEL - 1032 PEL — Noire peilrau n'en ei l'eimage, E s'o cjuauque dcirfi loul lou cor s'en risscn. — A IVslrerli caussailo As ruins [ila cluglado, El descoulelaJo Jusquos al polirai. Azaïs, l«tiO. Peitrino, s. f, partie supérieure du corps contenant les poumons et le cœur. — Esperan ben de vcire à loun retour Ijriha de liuon su8 la fioro peilriiio La iioblo crous de la lég:oun d'hounoar. Peje, I s. m. étai,étançon, mesure au jeu Pige, I de boules, tronc d'arhre, grosse branche. — Massue, billot. (Voir peisselj. Lai. pes. Gr. srovi. Ital. piede. — Arma d'un pe|e lourd, d'un sapin ou d'un roure. — Aro Dieu m'a douna l'amour dei cacalauso Que dins de palais founs s'ocoundou soûl de lauso, E soûl la mousso umido, c dins lei p ji asch. Car cregnoo lou soulèuque lei pou besuscla. Roubaud, 1830. S. f. peau, tissu membraneux qui recouvre le corps de l'homme et des animaux. — Cuir, écorce, enve- loppe, dépouille, superficie. Lut. pellis. Esp. piel. liai, pelle, du Gr. viXX». — Pel de fîgo, pel d'irange. — Alboulangié douni la pel Par ne fa doubla soun mankl. Aug. Gaillard. — Se noun Iramblas per boslro pel, Moun jujaœeo es sena appel. — Per un os do bedigo azarlas voslo pel ; Venés seru en.bé iéu, aurès meiour cousino. Pel, Peu, Pel, Pial, s. m. chevelure, barbe, poil des ani- maux, organes filamenteux des végé- taux, liai. pelo. Lat.piltis. Gr. Tji^of , - Aqui de sas mas n.vi, coques. (Voir eulefos.) Pelliot, s. m. vieux chiffon, magot, argent caché, poche, bas. — Es tout rejoun diiis moun pelhol. Pclh«ta, S. m. coquille d'œiif, pelures de châtaignes, de noix. Pclhous, a^j. déguenillé, pouilleux. Pelisan, s. m. pélican, grand oiseau pal- mipède dont le bec est muni d'une grande poche pour rece- voir les poissons dont il se nour- rit, Pelecanus onocrotalus. — Surnom de secte du temps des guerres des Albigeois comme Manichéen, Pelis»n«o, Il s. f. peau, membrane de la Peligousto, \\ viande de boucherie. — Vilaine peau. — Voudrici d« poupe, aco's pas que de pel>ganlo. — De ré paurels, nou nous serbis, La duro peiro que cubr s Las peligouslos e les osses. Goudouli, 1040. S. m. fourreur, peaussier, mar- chand de fourrures. PelÎMnié, Pehgantié, Pelisao, s. f. manteau de fourrure, caban, veste garnie de peau. II. pellicia. — Coumo a verma la pelisso Conme vous avez maigri. Pelleea, v. a. choyer, caresser, pourlécher. Fr, cent, perlicher. Pelleret», s. m. p^ttr. cabrioles, sauts. — Kl ressemblai! aqui, lan besinos del ciel D'anges catifouletsqu'uD Diou rJzen eniboyo Ter fa lous pelkTcls, tl nous pourla la joyo. Jasmin, 1855. Pcloco, Il S. f peau des fruits. — Pellicule Peluègno, Il qui se forme sur la bouillie de mais, gratin. Pelo-ltigo, s. m. béarn. gobe mouche, bec figue. — Musicapa lucluosa , albkollis , oiseaux insectivores qui nichent dans les trous des arbres. Peloto, s. f. tas, amas. — Boule de chêne. — Coussinet à épingles. Pelone, s. m. et f. bogue , enveloppe Peloufo, piquante des châtaignes. Peliofo, Syn. pelons. — Dévcnguel à plagne, al poun Qii'aurié devoural «Jounc Las peloufos que dounavo As porcs quand li gardavo. Tandon, 1812. Pelouiro, s. f. vilaine peau. — Tendons, membranes des viandes de bou- cherie. Peloun, s. m peaufine, peau d'agneau. PelouniEO, Il s. m. oiseau échassier, héron Bulor, Il rayé, Ardea minuta. Syn. routaire, Pelou4ue«, adj. pauvre, chétif, paltoquet, rustre, grossier. Pelons, Il adj. poilu, velu. — Sale, vilain, Pelut, Il mal propre. Esp. peloso. Peltira, v. a. tirer, tirailler, détourner. Peltiraiiien, s. m. plur. tiraillement, ébranlement.— Peine, embarras. Peluca,v.a. becqueter, picoter, peler, trier. Pelueha, v. a. pelucher, tirer le poil d'une étoffe, velouter. Peu, adj. has lim. aucun, nul, pas un, point. — Pen bri de verme, de mouscani Fôu plô que 16 more de fam. Pen, S. m. suffocation, cauchemar. — Pente. Pen, Pend, Pena, Peneca, s. m. gasc. élable, écurie ; pente où l'on met à sécher les feuilles de tabac. V. n. prendre de la peine, se fati- guer, peiner. PEN 1035 - PEN Peiinble, arf/'.qui prend beaucoup de peine, laborieux. — Gamin penable, chemin mon- tueux. Penndo, s. f. trace, empreinte des pieds. Pennilh, s. m.gasc. petit balai de genêt ou de plume. Lat. penna. Penaillio, s. f. béarn. libellule, papillon. PeiiMÏsto, Punaisa, s. f, punaise, insecte de l'ordre des hémiptères à odeur fétide. — lis alor qut", moustre eisccrable, lia gdiapachoun l'avang.inl, Agarrissos lou misérable, E l'arounJisses de soun sang. Dapioti. Peiiau, s. m. bas Im. genêt, plante Légu- Gineslo, mineuse à fleurs jaunes. — Buis- son, lande, colline. — Aquel bru fugué lou signau Dà vile gigna sa tanieio Qu'ero au bèu milan d'un penau. Foucaud . Penche, Pigne, Pienche, s, m. peigne à démêler les che- veux, peigne de tisserand, de cardeur. Esp. peine, liai, petline, du lat. pectere. Gr. rosi**, — Aco la pressavû un pauquel, E sans faire gés de paquel. Vue se dono un co|j de penclie. Prend sas panlouQjs dou diincni;lie, Cargo 9d cinluro d'argen, E s'assiilo dessus un ven. Favre, ISOS Pencliiiia, v. a. peigner, démêler, arran- Pigna, ger les cheveux, les crins. — Peigner le chanvre, la laine. — Arranger, laver, polir, lustrer. — Battre, prendre aux cheveux, déchirer de la viande peu cuite. — Coumo si dent [jeochinavon. — Quanle raau pencbina. — le sen arrivais ounte louscliisse pencbinon. — Las de se veire à l'abanJoun, Se maridé 'mé Couloumbino, Que se penobino eni' un cardoun, Que se miraiu à la rouLiino. Mislral, I8U0. Peneliinado, Il s. f. volée, combat, prise Penchenadû, Il aux cheveux, coup d'é- trillé, de peigne. — Laine ou chanvre ramassés sur le peigne descardeurs. Baslim.pentsenado. It. pdlinalura. — Gro marci de lo pcncbenalo Quand \ou m'uvei si bcn loundu, 16 ai, per lou s.gur. mii gagna que perdu. Foucaud. Peiieliiiiaire, s. m. cardeur, chanvreur. — Métier servant à carder les matières textiles. Penehinat, s. m. et n. pr. touffe de laine ramassée sur le peigne des car- deurs. — Grosse étoffe de laine dont on fait des capes et des couvertures grossières. Penehinedo, s. f. chardonnière, champ de chardons. Pencliinilliat, Penchinilho, Pendeire Pendart, s. m. barbe à vache, hydne hérisson, cham- pignon comestible qui vient sur les branches mortes du chêoe, llydnum srinaceum. s. m. pendeur, bourreau. — Ouvrier qui suspend les mo- rues, les harengs. — Cordage terminé par une ganse ou uu croc. — Pendard, vaurien. Pendeloto, s. f. pendeloque, boucle d'o- reille, prisme d'un lustre. Penden, s. m. boucle d'oreille. — Emé d'argen on a cheinos e pendons. Penden, durant, pendant. — Poi cmbourrissa-bous, paplllolos loumbas M'en bau fa lou moussu pendeu miejo scmmtno Tournarci di.°satc, adichas. Jasmin. Pendent, s. m. penchant, pente, déclivité, — Lou pople dou terraire aujourd'uei es en feilo E di pendent e di valoun Escalo a bel cime lou mounl. Bon. Wyse. Pendialoufil, Pendillions, adj. penchant, incliné, en pente, suspendu. — Dins un prat pendialous, cafû de tlous poalidos Dous ainourous, un souer venien si fresquieira, E tout en proumonan, amour vrai si jura Per toujour ; quand subran, seis aurelhos ravidos Auzùron dms leis ers lou cant d'un routsignôti. Serre, J847. PEN Pendigonïonn, Pendihoun, dille. • s. m. lanabeau, vieux linge, chiffon qui pen- Dégaenillé, dépenaillé. H pendre, faire balancer. Fr, cenlr. pendoler. — A l'cnlour (oui li pcndigoulho. Pendivoullia» | v. a. pendiller, laisser Ptnjoula, Pendillmdo, Penjado, Pendillio, Pendoulho, s. f. raisins suspendusdans Il un fruilif r. — Fruits sus- pendus pour être conservés. Il s. /".croc à suspendre la viande, I barre, traverse à laquelle on suspend les animaux morts pour les dépouiller ou les dépecer. — Bfcsi lobraats à la pendillio, Bonn cambsjau sul la grazillio, Callios à l'asl e pordigals Per nous escura les cayssals. Goudouii . Pendis, Pen, s. m. pente, inclinaison. — Pen- dentif, vallée en pente, escarpe- ment, versant. — 0 jardin d'oulivié qu'arroso la Durenço, Fres valoun, fertile pendis 0 champ resplendissent de la basso Prouvenço Psrquè aoun sias lou Paradis. Crousillat, 18«. — Se Irobon on camin , uno draio pendudo, Uno roco esirassado e dins Ter suspendudo, Ouiite vous li tendrias ni dei ped ni dei man, Lei cabro II van en sautant. Bourrally. PendiN«iou, s. f. pendaison, exécution d'un pendu, corde, poulie. — La malo pendissiou le prengue. Pendouleja, v. n. pendiller, balancer. Se pendoulia, v. rec. se suspendre, se balancer, s'agiter. — Dedins un boues, dessus un pin D'uno br^nco à l'aulio saulavo, A »eis brouls pièi si pcniloulavo, E piei, loul coumo un biUdin Sus sa couerdu, si ba'ançavo. D'Astros. Pendonlié, adj. incliné, penché. — Es un lerrtn tout jendoulié. Pendouliëro. s. f. escarpolette, balan- çoire. — Chaîne de coudes vil- lageoises. — 1036 — PEN Pendre, v. a. suspendre, soutenir en l'air. Pêne, attacher, accrocher. — Traîner Peiija, ' en longueur, être en jugement. Ital. pendere, — Aven penja l'oulo. — Sonn enfan li es toujour penja après. — Mas lou tyran, el abiô conmandal Qu'uno espazo fous pengiado aI plancal ; Sul cap d'aquel l'espazo ero pendudo, E nou tcnio que d'un piel loulonudo. Augcr Gaillard, 1S70 — Ma bien souven oquiu qu'ei lou pendu Es lou que s'y devio lou mens attendre. FoucauJ. — An la lei e IVngarebi ; e per fin que mai rende Fan que li ague unoenqueslo e que lou procès pende, Piùi quand lei dus soun fa, qu'es l'argent despondu, Souveol dei dous coiisla lou prouccis es perdu, 'lliouron, 1801 . PendrouilliB, s. m. plur. béarn. loques, vêtements déchirés, tout ce qui pend. Fr. cenlr. pendilloche. Peneca, v. n. peiner, fatiguer. — Roupil- Penequeja, 1er, sommeiller. — Traîner péni- blement l'existence. — Se flé- trir, se faner. — Coumo souffrisse e que peneque Foù que mo caufo e que me seque. — A moun castèu mounte penacarai Su mci couissin calTi de loso. Gelu, 1892. Peneja, Il v. n. gambiller, agiter les pieds, Penouteja, H les jambes. Penelo, s. f. héarn. coureuse, 611e perdue, bonne à pendre. Penelo, s. f. pinelle, barque chaloupe. (Voir pineh.) Rad. pin, arbre résineux. — Viran la proue su sei tristi penelo Jamai l'Angl's n'en pourra gés coula. Gelu, ISÎO. Pé de eau., Margarideto, s. m. chrysanthème des blés, grande marguerite, fam. des Composées à fleurs jaunes. Pc de lèbre, s. m. dacti'e pelotonné pi. fani. des Graminées, Dromns glomeralHs. Pé-négre, Il s.m.lraquel motteux, bec fin, Qniou blan, \\ Saxkola œnanlhe, qui niche dans led lieux arides el montueux. PEN — i037 - PEN Pé de iierdriii, s. m. érodie bec de grue, géranium des vignes à Qeurs lila. Pé de ponlo, s. m. trêQe des Âlpps, fausse réglisse, Trifolium Alpinum,p\. fam. des Papilionacées à fleurs purpurines. Penetinet, s. m. petit sommeil, repos. — Aqu^u fasenl soun i)cniquel Li loumbavo dessus ; mai digun caiciimvo. Penet, Penou, s. m. dim. de pé pied, petit pied, pieds d'agneau. Penlioro, s. f. béarn. saisie avance d'une dette. garantie , Peniten-blu, Cebouioim, s. m. muscan a toupet, vacier, muscari Ijolroïde, ail des chiens, plantes bulbeuses communes dans les vignes, dont la tige porte un bouquet de fleurs bleues. 'PeniteMf o, s. f. pénitence, repentir, expia- tion. — Selon Ion pecat la penitenso. Pénitent, adj. pénitent , repentant. — Membre d'une confrérie, d'un ordre religieux. Penja, I v. a. pendre, suspendre, accro- Penjoula, cher, se balancer, s'agiter. Pendoula,\\ (Voir pendre.) — De la sartan grai^souso au'un cro pendouhdo De sa sorre del fiuc, grasiho mau rasclado. Penjo-col, s. f. figue pendante, mûrie sur l'arbre. Penna, Pennica, V. n. gasc. ruer, regimber, jouer des pieds. Pinquals sus de cliibais liar^lils Que pennicon e que rcguinnon. Jasmin, 185!). Peno, s. f. peine, souffrance, souci, embar- ras, difficulté, punition. — A malo peno, a grand peine. — Rcn de bun se hi sans peiio. — Un jour de plesi iué jour de peno. — Souven la peno passo lou plosi. — l)e ren noun vous meuès en pèno Auron toujour la biasso pleno. — S'uii jour n'aven la péno. 1 eno, Il s. f. bas breton, cime, tête, rocher Pdno , Il escarpé, pic. — La peiiio de Lhicris. — Dins li peno Que di Bans formoii la cadeno. — Chef de pièce des tisse- rands, les fils qui restent attachés à l'ensuple. Penollio, s./', pivoine officinale, pi. fam. Piouno, des Renonculacées à grandes Roso d'ase, fleurs roses et purpurines. Pœonin ofpcinalis, peregrina. — La penoibo poumpouso cnroujo lou Iruquel Dcmest las tanlos flous que lou boun Diou semcno. liarillés. Penoun, s. m. pied d'enfant, lobe du pou- mon, foie de porc. — Aven manja un penoun. Penouteja, v. n. gambiller, s'agiter, pié- tiner. Pensa, v, a. et n. penser, trouver, imaginer, combiner, supposer. Lat. pensare. — Soigner une plaie, panser une blessure. — Aies, à prepaos de nostro casso Que pensi-jou qu'un lebrau fasso En mici de lant do brabos gens A qui nou manco cap de dens ? Goudouli . — L'an passa, quand dessus l'erbeto Dins lou bosanavian dansa lèu vesièi pas res que Nanelo Elo ero moun soulet pensa. Fh. de Girard, I80i. Pensado, Pensamen, s. f. pensée, chose imaginaire, rêverie, opinion, projet, souve- nir, méditation. — A monn aimai me soui dounado, Vers el vo lou'o ma pensado. Fcsquel. — Dins un bos espès, clafi d'oumbro Menave moun ponsonjcn cla. Toul ero siau, e la nuiù soumbro Trasié soun maniel csicla. Gaussen, 1870. Ni a que disbn que la premieiro pensalo es la milbouno. — Aney, donma, toulo l'annado lioli bous dire aici Lou darnié mot do ma pensado. Jasmin. PEN — 1038 — PEP — Tus me fas la pensado douço, Lou cor coimtdil, et l'iol sccat, Quand per l'ausi, ai prés l'escoussû K de loun canl soui cmmascal. Guiraldonc. Penisado, Il s. f. pensée, jolie fleur à cinq Panseio, pétales, violels et jaunes. — — Pensée sauvage, Viola arven- sis, tricolor, Pensaire, s. m. et adj. sournois, rêveur. — AU que lus fas beri moun afairc Me sounge alor, e m'adressan Au niaichan Quant n'en vouliis, Moussu, d'aqucl pen^aire. A. Tandon, 1810. Pensadis, Pensaliou, adj. soucieux, inquiet, préoc- cupé, rêveur. — Lèu, dôu fonns d'uno bjasso, emé grand benvoulenci Au jouvent pensatieu pouerpe sti prouvisioun. Crousillat. Peiisanien, Il s. m. souci, embarras, peine, Pessomen, || inquiétude, sollicitude. Esp. pe7isam\etUo, conlr. de pena in menlem. — Besonn d'ana devcn lourmen ; Avié loujour de pensamen, E nuecli e jour revass.javo. Houmanllle, IStia. — Lou pu grand pessomen que truque l'homme aci, Aco's quand noslro may, bieillio, feblo def-fejto, S'arremozo touto, e s'alliejto, Cuundamnado pel medeci. Jasmin. — Poudié pas se desfaire dou pensamen de la mon. Penseio, Il s. f. pensée cultivée dont on a Panseio, \\ obtenu de nombreuses variétés. Viola tricolor. Pensioiin, s. f. rente, redevence, somme annuelle ou semestrielle pour services rendus, somme donnée pour le logement et la nourri- ture.— Maison d'éducation. Esp. pensioti. liai, pensione, du lût. petidere, estimer, payer. — Vtiren sa nouvclo fénneto Sourlido de pcnsioan, jouino doumaiselelo. Peiisiounat, adj. pensionné, qui reçoit une pension. Pensioiiiiari, s. m. celui qui reçoit une pension de l'Etal. — Elève d'une maison d'éducation. Pensonien, s. m. pansement d'une plaie. Penti, V. a. punir, faire repentir. — Quauqui fés soun ourgui besllau, Per penli l'issam cascaïaire, Davanl sa barho, e sans coumaire Tout soûl cuungreio un piclioliôu. De Lafare, tSiO. Pcnti (Si), V. rec. prov, se repentir, avoir regret. Pciitino, s. f. dim, de penlo, bande, bal- daquin. Pento, Il s. f. pente, inclinaison, penchant. Pendo, Il — Toit incliné sous lequel on met à sécher les feuilles de tabac. — Bco que la pcnio siège forlo Es bon poussiblc que, soudis, Ague camina de la so.'to. Itoumleux. — Vese dii.s la piano inlinldo La (cnlo de toun c'ar courent, Eilai d'uno gracdo espandido, liici pnm coumo un liou d'argent . I.angladc. Pento-couMto, Pantecousio, s. f. Pentecôte, fêle qui se célèbre cinquante jours après Pâques, en mémoire de la descente du St-Esprit sur les apôtres. Gr. 7ie»ri)K«îT«, cinquante. — Eibo de pentacouslo, s. f. or- chis mâle. — Chèvre feuille. Pentons, || adj. repentant, puni, attrapé, Pentit, Il étonné. — N'en soui tout pentit. Pepeleja, v. n. rabâcher, ergoter, bal- butier. Pepereja, v. n. béarn. clignotter. Peiièit, s. m. pipeau. (Voir pipèu). Pepezuc, s. m. statue en pierre placée à l'angle d'une maison à Béziers et à laquelle se rapporte une légende locale. adj. sot, imbécile, vétilleux, rado- teur, avare. Fem. mijaurée, précieuse. Pepiaii^e, s. m. radotage , affaiblissement d'esprit ; par analogie du cri des poules. Pepi, Pepio, PER 1039 PER Pepido, Il s. f. pépie, maladie des poules Pepidos, Il ou des oiseaux, consislanl en une pellicule blancliâlre qui leur vient au bout de la langue. — Pltir. pellicules nerveuses qui se soulèvent à la naissance des ongles. Bas hl. pipita. Angl. pip. — Save ben qu'ai begul bùucop, Sentisse cnc.iro la pepiilo, Ah ! fai me beore un aulie cop. Pepidoun, s. m. pou de poule. Pepig^nèiro^ $. f. pépinière, lorrain préparé pour les jeunes plantations, pour les semences. — Réunion de jeunes gens, collection. — Pramo qu'aimas (oujuur nostro lengo prumièro, M'cnsegnas des bicis mois la grando pepign^ro, Jasmin. Péoun, s. ?n. péon, soldat à pied, fantassin. — Fases beu resclanti di creslen e di coumbo Voslis imne, o péoun valent. Peouno, s. f. pivoine ofâcinale, pi. fam. Pivoni, des Renonculacées. Angl. peony. Peponli, I s. m. pas d'âne, tussilage far- Paoulo d'ase, || fara, pi. fam. des Composées à fleurs jaunes. - Pequin, Pequiou, s. m. et adj. péquin, mesquin. - Susceptible, irascible. Fr, cent, petit chien. Per, prép. par, p^ur, à cause de. — Per elo me souy fey poëlo bignairou. Per, Il adj. égal, semblable. Par, Il — Contr. de péril, danger, perte. — Per me qun iravesse la mer Sôurai me tira dou per. Foucaud , Per abas, adv. par là-bas, bien loin. Per ail f|ue, conj. afin que, pour que. Per aeà, adv. poLjrlant, néanmoins. Per aîssô, Per alau, conj. pour ceci, c'est pour- quoi. Per anior que, conj. à cause, parce que, afin que. Contr. permo, pramo. — Lou prumié Iros lou dev' ovei Per l'omour que soy votre rei. Per aqai, conj. presque, par ci par là. Peras, || s. m. poirier sauvage à fleurs l'erus, Il blanches. Pijrus nmygdaliformis. Perasso, s. f. poire sauvage, d'élranguillon. Perat, s. m. marmelade de poires. Per atau, conj, pour cela, ainsi. Per avanii, conj, auparavant. V. a. gasc. pourvoir, fournir, munir. Lat. providere. Perbesi, Prouvai . Perbost, Prebost, s. m. prévôt, commissaire, sur- veillant, chef de chambrée, de salle d'armes. Lat. prœpositus. Esp. prehoste. Péril, Il s.m. et/èm. perle, privation, man- Perdo, Il que. (Voir;)er). 7(o/. perdile. Fr. centr. parde, perle. — Lou courdounié f6u que tout l'an s'esquicbe De nieu de jour, d'esiiou amai d'iver Tan soulomen per se lira dùu perd. PerbAHca, v. a. reboucher, recrépir, en- duire, recréer. Perbouli, adj. ébouillaalé, échaudé. Percalo, s. f, toile de coton fine et serrée qui venait autrefois des Indes orientales. Perlas, s. m. recherche, poursuite. — Fréquentation. — Jerusalencos, se Iroubas L'amie, causo de moun perças, Poudès li dire, qu'amourouso, A caujo d'el soui malurouso. Fesquel, 1874. Pereassa, v. a. rechercher, poursuivre, Perchossa, fourrager, pourchasser, pico- rer. Ital. procacciare. — N'en perchaisse per cai per lai. Percassarié,. s.f. recherche, perquisition. Pereatori, Precatori, s. m, purgatoire, lieux d'ex- piation, de purification. Pereepita (Se), v. rec. se hâter. (Soir se précipita), — Vile, vite, courrès vite, Dis Ion tems dins l'armana, Avant que me percepite Dins l'oubli d'ounte sien nat. Chalvct, 18!i6. PER _ 1040 - PER Pereo, s. f. perche de rivière, poisson très bon à manger. P«rca ftuviatilis. liai, pescepersico. P«rco fie niar, s. f. petit poisson de la Médilerranée. Serranus scriba. Pereura, v. a. ijasc. procurer, rechercher. (Voir proucura.) Percussi, i;. a. frapper, percer. Per darré, adv. par derrière, en traître. Perde, i v. a. perdre, égarer, être privé. Perdre, \ _ Ruiner, endommager, gâter. Perdeire, adj. celui qui a coutume de perdre ou d'égarer, négligent, désordonné. Perdieioun, I s. f. perdition, dégât, dis- ?erdesou, \ parition, dissipation, ruine. — Per qu'a la fin la veguen derroucado La que nous a menais a perdesou. Perdigpaire, s. m. béarn. faucon pèlerin. Gros mouissé, oiseeau de proie qui habile les régions escarpées des mon- tagnes et qui fait la chasse aux gallinacés, canards, perdreaux, pigeons. Falcoperegrinus. Pei-iligral, I s, m. perdrix rouge, oiseau à Perdris, queue courte, des Gallinacés, Verne, \ qui nichent dans les herbes ou les broussailles oii la femelle pond une douzaine d'œufs. Esp. perdu. Ital. pernice. — Un gousset sabi jou pla, meslre Que nou ba gajre pel campesire, E pren calhos e perdigals, Amay s'apelo cranlo riais Goudouli. Quand nous sert tout d'un cop de merlusso en brandado, iJn gros poulet ronsli, un merlan per inlrado, uno lino saladoem' un bèu perdigau. Desanat. — A San-Remy tout perdigau es gros perdris. Lei vejaqui rendiils deJins la capilalo M"ounte lei penllgiu loombon touli rousli, Soun loul juste arrihals que n'en volon parti. Chîilan, ISiiO. Perdijtpal grig, Perdigau, g. m. perdrix de n)on- lagne, petite perdrix qui voyage en troupes nom- breuses. Perdix cinerea. Gai coum'un perdigau ; tré que l'aubo cliauriho, ijarie en cansounejan. 1 maire de si fièu, J clialo di jouven, i fringaire di fiho Aause de nouvelo,... e lou ben-venga sien. Jou veau, pedonn. Perdij^alhou, Perdigat, s. m. jeune perdrix, un petit poussin, un jeune petite enfant. — Petit magot, pièce d'or. Pcrtliiçolo, s. /". aigrette ou duvet soyeux qui entoure certaines semences et les fait emporter au loin par le vent. Perdij^onleto, Catarineto, Galineto, s. f. coccinelle, bête du bon Dieu, petit scara- bée rouge et noir. — Coccinella punctata. — Perdigoulelo del boun Vt'tia Ounte me niaridarai ièu, En çai, en lai, Al cel ou sus la lerro ? — Fai coumo uno perdigoulelo, Cerco 'uno mouio au mendro brut. PeiMlisoiino, adj. f. et subit, couleur de perdrix. — Espèce de prune rougeâlre ou violacée que l'on fait sécher, moins estimée que les pruneaux d'Agen. Perdion, ad;, chanceux, sujet à perte. Perdo, Il s. f. perle, dommage, privation, Paio, Il destruction, disparition, ruine, non payement. liai, perdita. Esp. perdida. — Pertont i'a si peno e si perde. -- Car passât cinquani' ans so qu'on vion dabantalge Se passo en plours e dois ou perdos de maynatga Ou de perdos de bé, o de cent inllo mais E l'on es acablat de penos, de trebals. Ang. Gaillard. Perdoun, s. m. pardon, rémission. [Voir pardou). — Per gros pccat, gios pcrdoon. — Quand me jite a si ped per ié demanda graci, M'escampo fieramen moun perdoun à la f»ci. Boumieux. — Toun amo avii^s toulo engausido Quand, de ta plumo benesido, Rajavo l'or e lou perdoun. Crousillal. ■r^Ê PER — 1041 — PER Pertiouna, v. a. pardonner, excuser, épar- gner, tolérer, remettre. — Tus, io vogues pas ma», coiiiio fa< Diou fara. Se perJouncs, un jour Diou le pordounara. Digol. Perdris, s. /'. perdrix rouge. {\ o'ir perdigal.) — Noun d'aqueli sounet que lauson la bouaibanço Perdris e carnbajoun, lou soulas de la panso, Lou vin frés, calouteu \V. U. Wjse. Perdre, v. ad. et rec. égarer, ruiner. Se perdre, gâter, déchoir, diminuer, dispa- raître. — Cau perd peco, e eau raubo se damno, — L'aigo de loun fonrnèu vai perdre sa frejour. — PiiSi quand lei fres soun fa, qu'es l'argent despendu, Souvcn de! dous cousial lou proucès es perdu ; Dcgun s'en va counlent, e per enlendre dire. Quand gagnas va pas ben, mal quand perdes es pire. Thouron, 1860. IcPerdn, adj. perdu, risqué, avarié, détruit, Perdudo, disparu. — Ecarté, égaré. — — Buiué, deshonoré. — Per un cal perdu recoubren un gous. J-- Lei cable lei plus fort se roumpun i^oum'an fiou, Lou veissàu vogo à la perdudo . Pereîlalin, adv. par là-bas, bien loin. ^erengo, s. f. biset, pigeon sauvage. ^er-ensen, adv. ensemble, de concert, Pereirado, s. f. buisson d'aubépine, haie vive. Perequita, Il v. n, péricliter, être en péril, Periquita, \\ courir un risque, être com- promis, en danger. Lnt. periculum. — Un jour un rei avié 'n enfanlounè Qn'ero touljour, que mai malaulouné ; De mai eu mai l'enfanl periquilavo, Telavogaire ei de longa plouravo. Gautier, d880. Pereto, il s. f. dim, de pero, petite poire, Poumeto, Il fruit de l'aubépine. — Li pereto de Sen-Jan. Peresiino, s. f. poix noire, résidu de la Perouïno, distillation des résines de pins lorsqu'on fabrique la térében- thine. Poix jaune, poix sèche, la colophane, qui découle nalu rellement des pins sur pied. 66 Pereso, s. /'. paresse, fainéantise, noncha- lance. Lat, pigrhia. — nouias se me veses cici, CrfSiîguès pas qu'es per plcsi, Ni mai que siegue per pereso ; Demande faulo de Iraval, Ai proun de laie c de rambal ; Moun Diou que la n.isero peso. I^igol. Perèu, adv, peut-être, probablement, aussi. — Marsiho e Seloun mandon si cigalo , Sus mis amelié jouga si cansoun ; li d'Ais ven perèu, despleginl sis alo, A travès li nivo un brillant quinsoun. A. Glaize. Perezos, s. f. plur. cals, durillons qui sur- viennent aux genoux, aux cou- des ou aux autres parties expo- sées à de fréquentes compres- sions. Perfeît, adj. parfait, accompli, réel, achevé. Esp. perfecto. liai, perfello. Perferi, Groussa, V. a. crépir un mur, appliquer du mortier pour unir et boucher les joints. Perfl, Il conj. afin que, à cette fin, en dernier Par(i, Il lieu. Fr, centr. à la parfin. — La rose à la paifin devient un gralccu. — Per loui noblei, per loui ricliar I.i 0 loujour 'gu do corbilhar, E péril que degu n'en grounde, Oro 11 en o |.er tout lou mounde. Foucaud. Perflala, v. a. raconter minutieusement, fil à fil, en détail. Perflla, v. a. effiler, délisser une étoffe ou un galon, faire de la charpie. Perfoseire, s. m. ouvrier qui prend un Prefaché, travail à la tâche, à prix convenu. Perfum, s, »n. parfum, odeur agréable. Esp. perfume. liai, profume. — Toun esprit es pas pus a las planlos aimalos. Au jardin, à la baumo, al perfum de tas flous. Florel, 1800. — Brilhaiitû de coulous, boularas jouis lou cel, Respirant de las flous lou perfum c lou mel. Mir. PER — 1042 — PER Pei-ruiua, V. a. remplir de bonnes odeurs, brûler des essences , des aromates. — L'anchoio dou barriéu, Je vinaigre lavaJo, Counservo sa coulour. e reslo pc-rfuaia'lo, Coumo se sourlié dcis airesl. Crcm. P«rg:aiii, Pergamin, s. m. peau de mouton ou d'agneau, préparée pour recevoir des encres ou des couleurs. — Charte, manuscrit, vieux litres de noblesse. Esp. pergamiûo, du lat. pergamen. — Car aulrifés, cav.nn diiis aquelo masure léu trouvère un pcrgam d'iirio aniico escrituro, Que counlenio l'eslal de l'or c de l'argeti Que fuguel aqui mes pour quauqu'eslranjo gen. Roudd, 1810. — Oh ! pcr aquelo, moun ami, La tene dins un pt-rgami, E n'en save pas l'e<|iaiidido. Car l'ai pas enraro Icgidu. Favre. Persaminié, Pergamenlié, s. m. lannourqui prépare ou qui vend du parchemin. Per^o, Lato, Péri, Aureza, s. [. perche, bâlon, baliveau, brin, latte, échalas. Esp. percha. liai, pertica, — Es coumo un grand pergan. V. a. salir, souiller, tacher, gâter, détruire, tuer. — Prend gsrdo de peii raoun coulihoun. Des franc. Moussu liadino, Ali diantre sié de vous, de voslro medccino ; Si fasé tant paga per me ,'aver péri. Quant vous faudrio baila se me l'avia gari. R. Grivol. Perica, v. a. becqueter, picorer, grapiller. Perîclado, Periglado, s, f. orage, tonnerre, gros temps, périlleux. Periduro, s. f, salissare, tache, boue. Perié, Perieiro, s. m. et f. arbre de la fam. des Rosacées dont on cultive un grand nombre de variétés. Pyrus commnnis. Perié de San-Jan, Atibrespi, s, m. aubépine commune , épine blanche, petit néflier. — Cralœgus oxiacantka, arbris- seau qui fleurit à la fia d'avril. Perié, s. m. le gésier des oiseaux et des Peine, gallinacés, le second estomac où l'on trouve de la chaux cl du gravier, ce qui leur facilite la digestion des graiuset baies. Perieiro, s. f. carrière d'où l'on extrait les pierres. (Voirpeiro, peirieiro). Perig^la, v. n. béarn. tonner, venter fort. teri^ourdiiio, s. f. danse ou évolutions à deux acteurs. — Vous veircn dansa la perigourdino. Péril, s. m. dévidoir sur un pied en Escoulaire, pierre. (Voir casquijlo. Perlie, s. f. perdrix rouge ou grise. (Voir perdigal). — Cal cstre un gros moussu per croumpn la perlic. PER l'erlo, Perno, s. /".perle, substance dure et nacrée qui se forme en globule dans cer- tains coquillages. — Emaux coloriés et étirés que l'on coupe de diverses longueurs pour orne- ments ou amusements des en- fants.—Chose précieuse et rare. Esp. et Ital. perla. Port, perola. Bas lat.perna, pernula. — Siam pas cici per enfila de per'o. -- Dison ben que lei rièu, susl'erbo de sel bord Dei mouiiiagno a la tnar carrejon de gran d'or • Uu aqui pescon de bleu qu'an de perlo tan bellô gue d uno n'aunan proun per nous eroumpa 'n ousiau. A. Bayle, 1875. — Coumo la bandissW de caire, Uno galino sa coumalre, Li dis : Li pensas plus, tnoun rei ? Es nno perlo ! — M'en cbau galre ; D'un tèu diaman que n'ai a faire ? Bourrelly. Permena, n v. a. et rcc. promener, faire Se permena, || aller, transporter. — Abuser, lasser, promettre. — Marcher par désœuvrement ou par dis- traction. Lat. prominare, aller devant. — l'cr mesura si ciinibo e per m„rca si bras. Ta raan sus lou carloun pernieno lou coumpas • Sies toul releni, siès loiu en aio ' Tavan, 1868. Permenado, s. f. marche, distraction. — Lieu où l'on promène. — Mes aro es l'houro que jou clabe Per unis 1res o qualre jours Le pourianti de monn dis"ours, Per dnilii pey la permenado Coumo l'aben imagmado. Goudouli. Moussu, sul bel milan de nosiro permtnado Toul aqucs ourmes b.els, qu'Agen a bis fourma, bemblon, en nous iressan uno bollo ennarlado. De géans arrengals que se locon la ma. Jasmin, 1837. remue, s. m. nom de nombre, premier. aMy 1866. PeMsuK», V. a. pincer, serrer avec les doigts ou les griffes. — Toucher une friandise. Esp. pecilgar, pincer. — Amenlo pessugaudo. — Figuro le lei car poupudo, Lei formo courcbounado e drudo Dei lous cresiii.n d'ouni, scnso lin Ièu pussugue lou casaquiii. Morel. 1822. Pesfiug^aire, s. m. pinceur, mâchoire d'ou- til, pièce en bois du chasseur au cimeau. Pesta, V. 11. pester, jurer, crier, maudire. Pestel, Il s. m. pêne, petite tige en fer carré Peile, Il qui glisse dans la serrure et qui entre dans la gâche pour tenir une porte fermée. Variante peslet, pesclet. Lai. pessulus. Esp. peslillo. Pestela, i;. a. fermer à clef ou au verrou. Peila, Gr. zn-aniya., fixer. — Uno cisicrno peslelado Un frés jardin tout enclaosi. Peatelli, || s. m. v. l. pilon, maillet, rondin Pestil, Il de bois pour fouler les mottes. Pesto, s. f. peste, fièvre mortelle, maladie contagieuse, chose pernicieuse ; gens désagréables. AU. pest, du ht. pestis. — Vai-i'en, ou t'escrase la teslo, Vengues pas mettre eici la peslo. — La peslo sié dau maridagi Quand nous gardode marri joDr. — Mi mandon de manans, de booyouns e de peslo. Mai que ce qu'un curai n'en pourrie beoesir. Richard. Pestre, s. m. v. t. boulanger, pâtissier. Pestri, Presti, V. a. pétrir, détremper la farine, la mêler ; du bas lai. pi$trire. (Voir pasia). Pet, Peto, s, m. cat. vent qui s'échappe avec bruit, petite explosien du bois qui se casse ou qui brûle. II. peto. fort, peido. — Se fonil la nèu di las sierras, Rumbejan los vtolers, Esclata un axam de rosas A cada pelo del vent. Mdili, 1873. PET — 1048 — PET Pe*, Il s. m. puy.pic, montagne, élévation. Pech, Il — Pels e coumbos se clauflsson De miles de campagnars ; Lous grans cainis se ramplissoa De pielouns amay do chars. Jasmin, 1829. Pet», V. n. lâcher des vents avec bruit. — Claquer, éclater. — Se casser, se rompre. — Manquer. — De (iPla sus li banc, la iiué, lou jour souspire, Qu'ouro ié revendrai? pode pas le ioa dire. Gaslil-Iilaze. — Lou basioun pelo toujour ai \m fible. — Aimo trop défaire pela soun fouel. — Lou loup disié que lou rcinard Li avié fa pcta 'no galino, La veio au sero, sus lou lard En inlranl dins l'escuresino. M. Bourrelly, 1870. _. Loclour, sièu d'avis, quant à lèu Que deven pas pela pu niul que nosie quièu More! , Petaclio, s. m. rapièceur, cordonnier en vieux. Petado, Il s. m. foire, fiente liquide des Petarrado, || vaches ou des chevaux. — Aco's pas que peterros e que fum Petadis, l| s. m. gite, lieu que fréquentent Petarèu, || les lièvres ou les lapins et oii ils ont coutume de fienter. (Voir petoulié). Petairolo, s. f. digitale pourprée, gantelée, Digitalis purpurea, pi. fa m. des Scrophularinées à fleurs roses. Petar, I «. m. boîte remplie de poudre pour Petadûu, I produire une exp'osion, coup de pistolet, canonnière d'enfant. — Saillie. — S'un prince nay, lou canou lou salado ; Aquel salut annoiinço lou bounhur ; Mes jou, pauret, fil d'un paure lalhur, Nat peladou n'announcel ma bengodo. Jasmin, 1852. — Per lous défendre l'esCdlado Poulios bi-n layssa sul ramparl Mostro gougio qu'a buuii pelarl. Aug Gaillard. Pétard», v. a faire jouer la mine, enfoncer, miner un rocher, une partie de muraille, une porte assiégée. Petardié, s. m. mineur, artificier. Petarrà, Poularas, s. m. broc, vase de terre, pot à eau, mesure à vin. — Coumo se ilisias qu'à Maiano, léu, Roumanilio émé Mislra, .^navian bùure au pelarra E manjaviau uno gardiano. A. Dumas, 1857. Petarel, s. m. Lychnide dioïque, silénée Petarèu, des prés, pi. fam. des Silénées à fleurs odorantes. Petas, s. m, pièce, morceau d'étoffe, vieux ou neuf. — Dim. petassou. Esp. pedazo. Lengo de pe/as, critique, coup de langue. — Car Ioa Irauqueri lùu de mai de quatre passes An dos balosdedins, qu'el calguec dous pétasses, Car d'eslre espasassiou es moun purmier estât. Aug. Gaillard. Pctassa, V. a, rapiécer, réparer un vête- Petossa, ment. — Recti6er, justifier, excuser. — Aco's petassa emè de fiou rouge. — Cau pelasso soun tems passo, Cau repreii perd soun tems. Petassarié, ?etassage, !. f. et m. rapiéçage, rapié- cetage, réparation. — Coums Arlequin lou letassa Qu'en badinan disié la verila. Petassau, s. m. gros coup de poing ou de bâton, taloche. — Mes jugerian pas à prepau D'espcra d'autre petassan Que nous aurié mes en coumpote. Favre. — I 'aven ficha un rede petassan. Petavet, s. m. martinet, hirondelle de clo- cher. — Engoulevent, oiseau crépusculaire. ler-sero un petavet pourtavo au clar de luno. Un enf?.nl dessout' eu ; s'ero voslre pn'houD, Subre lou vièu clouchié Ion troubarés amoua . Bourrelly. Petavin, s. m. ronce bleue des buissons. Amouro de rastoul, le fruit. Pe* e» l'er, s. m. vêtement négligé de femme, courte robe de chambre. Petev», V, n. travailler, peiner, s'agiter. PET - 1049 — PET Petegros, I s. f. plur. embarras, inquiélude, Petelhos, \ bruit. —Transe, élonnemenl. Petegou8, adj. pollron, peureux, foireux. Petegoun, (\ o'ir petoucho). Peteirolo, s. f. terme de tisserand, rup- Primacholo, ture d'un ou de plusieurs fils de chaîne, défaut ou inégalité d'un tissu. PetejB, Il V. n. craquer, pétiller, éclater, Peleneja, Il craqueler. — La San pctejo dins lou fîoc. — Que pièi s'aiele la carrelo E que peirje dur Ion fuDit. Girard, 1875. - D'ano vivo clarlà que brilie la cousino, Que la broundo pe!eje au fioc. Petela (Se), v, rec. rouerg. s'inquiéter, s'impatienter , se renfrognei' , bouder. PeteleKo, || s. f. démangeaison, impatience, Petego. Il envie, désir. — Peur, frayeur. Peteliu, I s. m pistachier térébinlhe, ar- Pudis, I brisseau des garrigues, à petites fleurs rougeâtres. Pistacia tere- hinthus. (Voir petourlin). Peteto, Il s. f. poupée, personne mal ajustée, Petilo, Il mannequin, figure en plâtre. — A veire l'Immoubililal D'aqueles gens, en verllal Dirlas de peleles de ciro, Loas prendrias toutes per de muls. G. Azaïs. Petiaire, s. m. vératre blanc, ellébore, Baraire, varaire, pi. à fleurs d'un jaun-- pâle , fam des Mélanthacées. Vératrum album, Petié, s. m. genêt à balai, arbrisseau de la Sabagol, fam. des Papilionacées à fleurs Légumineuses jaunes. (Voir ginesto). Petilha, M v. n. retentir, énlater, jeter un Pelrilha, || éclat, subit. — Montrer de l'ar- deur, de la joie. — L'argen !... es que l'argen es quaucoumet aeô, Per un ome que sent pelrilha dins soua c6 La boulugo de poésio. Jaaniia, 18S6. «6. Petima, j] y. a. et rec. choyer, gâter, mignar- Se petima, i der. —Se délecter, se réjouir. — .Mes canio, ris, es libro, su pelirao. Petiii, Il S. m. petite cu.scute qui détruit les fiasco, Ij luzernes, pi. f. des Convolvulacées. Cuscutaepitkymuin, Petitoiin, dim. adj. très [dit, mignon. Peto, s. f. crotte, petit écliit de boue sur les vêtements. — Crollin , fiente , ordure des petits animaux. — — Peur, frayeur. Dim. petoucho. — Gervais 'anavo i pelo eirié sa saumo. — A loujour pelo ou fouiro. Peto-barau, s. m. creux d'argile que font claquer les enfants. Petoufla, V. n. faire des mauvais rap- Pitoupeja, ports, médire, accuser. Petoflo, s. f. médisance, billevesée, bali- verne, idée creuse. Petouire, || s. m. bruit, tracas, embarras, Petego, Il inquiétude. Petolagrano, Mourre-pourcin, s. f. et m. pissenlit, florion d'or, dent de lion, pi. fam. des Composées à fleurs jaunes. Leontodon taraxacum. Petoto, H s. f. poupée d'enfant. Peteto, Il fillette. — Mal au doigt. Jeune Petouelio, Petego, Petoulié, Peloiirié, s. f. et adj. peur, frayeur, émoi. — Lâche, poltron , peureux. s. m. gite, lieu que fréquentent les lièvres ou les lapins pour fienter, — S'enchau pas se sonn pé se councho Soun pé nus au petoulié frés. Petoulo, s. f. crottin, fiente des brebis, Pelouro, des lièvres et autres quadru- pèdes. — Saleté qui s'attache à la toison des bêles à laine. — Camarade, parei que vous pourlas pas mau ! Devès pas vous nourri de peloulo de libre ; Lou chin re.^pond : Despend pas que de vous, foulran, D'estre gras coumo iôu, quilas vosto cassino ; Dins vosti bos, gâchas, manjas pa 'n boa moucel, Embè li bouscatié ses à cop de coutel. Bigot, 1802. PÈT — lOSO - PEU Peloun, Penel, s. m. pelit pied. -Pied d'agneau, de chevreau. Petouneja, v. n. regimber, répliquer, dis- cuter, murmurer. — Pétiller, éclater. — L'amoufiè pelouncj i au fioc, Petonrié, s. m. vidangeur, ramasseur de crottes. Pctourliii, Il s. m. pistachier lérébinlhe, Pudia, Il arbrisseau des garrigues sur lequel on voit des longs cornets rouges remplis d'insectes ailés. Pistacia ierebinthus. Petonrlino, s. f. cujulier, mauviette, Coulelou, alouette des bois, lulu. Alauda nemoraUs. — Oiseau de plissage en automne, qui se tient p.ir petites troupes dans les lieux boisés, broussail- leux, et nous quille au priniemps pour aller nicher dans les mon- tagnes. Pctourroun, s. m, vétille, bagatelle, crottin des petits mammifères. Petons, adj. péteux, péteur, grossier, incon- gru. — Grêle, menu. — L'an coaclia coumo un petous. — Lèu-doun Jupiter pren 'iio baro, E coumo de petou, Lei chasse lou. Foucaud. Petouflo, Il S. m. et adj. petite fille, équi- Pelouo, valant au mot péteuse, mer- Petoué, Il deuse. — Petit oiseau, bec fin, fauvette, grimpereau, roitelet, troglodyte. — La pclouc si bindousso Pendudo an uno vis, (vigne) Pensan pas que la vido le sera léu ravido. Peto-vanto, Peiet, s. m. las lim. vantard, or- gueilleux. Patelin, déconfit. — Queu pelo-vanio Olor se planlo K dil tout bas ; N'en vouliô pas. Foucaud. Petriea, v. n. mendier, quêter, glaner. Pétrifia, |l v. n. pétrifier, changer en pierre. Sepelri/ia, \\ Fig. étonner, surprendre. — Devenir pierre. Lat. petra fieri. P<>trîlha, V. n. pétiller, étinceler, briller ; Petilha, manifester de l'ardeur , de l'esprit, — Aqucsio, riche, en malbre, es pichounelo. Et pel milan pctrilho uno busquelo Oun justomcn nous caufan un arlcl. Jasmin. Petroli, s. m. huile minérale à odeur forte et bitumineuse. Lat. petrœ oleum, Petuerrî, s. m. vacarme, tapage, tracas, Petouire, embarras. {\ oiv petego.) Petiig:o, s. f. huppe, joli oiseau de passage Pupu, qui vient d'Afrique en mars et Lipego, disparait en octobre. Il est remar- quable par la huppe de plumes droites sur la tête. Son plumage est d'un roux vineux avec l'ab- domen blanc. Les huppes fré- quentent de préférence les lieux bas et humides pour y chercher les insectes ou les vers dont elles se nourrissent. — E lou coche s'en va gai coanio uno pelugo Sigueni lois esso de la vau. Petngo, Belugo, s. f. crochet de bois tournant sur une vis et servant à fermer, lors- qu'on ne veut pas employer un verrou ou une serrure. Petun, s. m. tabac à priser. Peu, I s. m. poil, chevelure, filament. iel, I (Voir pel,) Lat. pilus. Piel, Peu, Pel, — Un brin, un peu, — De tout peu marido bestio. — Me coslo li peu de la teslo. — Sérié femno a parti un peu. — Peu fouletin ou fouladh, poil follet. s. f. peau, surface extérieure qui enveloppe la chair, — Cuir, écorce, enveloppe, superficie. — Se dou diable ven l'agnèu Au diable s'en vai la pèa. PEZ — 1051 PIP l'ènlhous, adj. pouilleux, vermineux. Pezotilhous, Pènlino, Il s. f. espèce pouilleuse, vermine, Pezoulino, \\ engeance. Pèulut, adj. poilu, velu. Pèutira, v. n. tirer les cheveux. Pey, adv. ensuite. ( Voir pei, pièi). — El regarilabo pcys do vioure conmo cal. Pejj s. m. poisson. (Voirpeis, peissoun.) Peyouii, s. m. enveloppe, balle des grami- nées,étuiclesgrains. (VoirpeiJu). Peyrassil, s, m. jasc. persil cultivé, plante potagère. Peyrenc, i adj. pierreux , rocailleux , l'eyrut, \ hérissé. Peyreto, s. f. petite pierre. (Soir peireto, peiro.) — Loas cls oubers saanejo, El sans peyretas ni martel Se bastis un pichou casicl. Jasmin, 18i0. PeyriKOS, s. f. plur. terrains pierreux, mauvais chemins. Peyrou, 1 adj. et subst. lieu pierreux, pro- Peirou, | menade de Montpellier établie autrefois sur un plateau pier- reux. — Banc de pierre. — Quand ai mounla sus l'Esplanado Quand ai bisi luun famus Peyrou, Touio ma pou s'en es anado. Jasmin, 18"48. — Lou vesès abal selut su! peiruu. Peza, V. ad. peser, déterminer la pesanteur d'un corps, examiner. Pezado, ri s. f. pesée, quantité de denrée ou Pesado, || de marchandise pesée. — La trace, l'empreinte du pied sur le sable ou la neige Esp. pizado. Gr. ^i{», pied, semelle. Peza^no, i s. f. maladie des moutons, bou- Pezogno, \ tons qui survienneutaux pattes, maladie de peau produite par un acarus. PeaBe, s. m. pois, légume. (Voir pesé). Pezel, Il s. m. bouts de fil ou de cordes. — Peiil, Il Peigne, les fils de chaîne qui restent sur l'ensuple, lorsqu'une pièce de toile est finie. — Les cordons d'une émou- cbette qui pendent sur les flancs du cheval, et terminés par des nœuds en forme de pois. — Un loun silenço se faziô, El debanan lou pezd que nouzaben Nous-aus seluis sul souquel, escoutabon Lous counles biels qu'une bieilho diziô. Jasmin. Pezeft;iio, s. f. l'enveloppe sèche des pois. PesKena, w. n. grésiller, grêler, comme s'il tombait des pois. Pezenado, s. f. petite grêle, giboulée. Pezieiro, s. f. champ de pois. Pezolo, s. f. terme de tisserand, petit poids accroché pour la tension des fils. Pezoul, Il s. m. pou, insecte parasite. Pouilh, Il (Voir peso»/). — Es uu pezoul revengut, un par- venu, un gueux retapé. Pezoulièro, s. f. sale taudis, mauvais cabaret. Pezoulino, || s. f. vermine, race pouil- Peoulino, \\ leuse, pucerons parasites des plantes. — Punaises qui s'atta- chent sur les feuilles ou les liges de certains végétaux. Pezuc, adj. lourd, pesant. (Voir pesuc.) — Fuguet I ezuc, un pau panard N'avi6 pu< soun ardou passado. Azaïs. Pi, i»in, s. m, pin, arbre résineux, fam. des Conifères, qii fournit, par une incision longitudinale sur le tronc, les diverses résines em- ployées dans l'industrie. — Les pommes du pin pignon, pigne, renferment des amandes bonnes à manger et à faire diverses friandises. PIN — 1052 — PIA Pi, Pko-bos, Pi blu, Piqué, s. m. pic, oiseau grimpeur dont on connaît plusieurs espèces qui se nourrissent d'insectes et de lar- ves. Ils ont le bec fort et la lan- gue longue, et frappent l'écorce des vieux bois pour en faire sortir les insectes, delà leur nom de famille : Picus. Les pics dépo- sent leurs œufs dans les trous des vieux arbres. Il s. m. silelle lorchepol ou d'Europe. Il Sitta Europea. Petit oiseau grim- peur à plumage d'un bleu cendré dessus et jdunâ'.re dessous. On l'appelé aussi pic maçon, parce qu'il arrange le trou de son nid avec de la boue. Cet oiseau court rapidement le long des branches, comme les pics, et frappe l'écorce pour en faire sortir les insectes, il se nourrit aussi de noisettes, de baies et de semences diverses. Pi Pi col de ser, Tiro lengo, Fourmihé, s. m. torcol d'Europe, oiseau grimpeur dans le I genre des pics, qui se nourrit d'inssctes et de piéfé- ren e de fourmis. Le torcol a des mouvements onduleux du cou à la manière des serpents, dépluie sa queue en éventail et redresse les plumes du haut de la tête. Lat. yunx torquilla. Pi nesre, s. m. le grand pic noir qui habile ordinairement les montagnes où il se nourrit de guêpes, d'abeilles, de chenilles. Il est tout noir, sauf la tête qui est rouge. La queue des pics est composée de 10 à 12 pennes roides et élas- tiques qui leur servent de point d'appui pour grimper et se fixer verticalement, et ils ont comme les perroquets deux doigts devant et deux derrière. Ils ont la voix grave et forte qui retentit au loin dans les bois. Picus martius. Piado, Pezado, , m. pic vert, Picus viridis, bel oiseau vert dessus, blanchâtre dessous, avec culotte rouge et croupion jaune. Cet oisenu à la voix forte et pousse parfois des cris comme des petits éclats de rire. Le chasseur l'entend sans le voir, car comme tous les grim- peurs, il s'abrite derrière les branches. Il y a d'autres pics qui ont les mêmes mœurs, comme le pic épeiche, Picus major. Le pic mar, Picus médius. Le pic epeichette, Picus minor. s. /■. trace, pas, empreinte, vestige des pas d'un homme ou d'un animal. Piado, Il s. f. Bernard l'Ermite, crustacé Biou arput, \\ qui sert pour appât de pêche. Piaffa, V. n. piaffer, sauter, se réjouir, faire le beau. — Prumiéromen, per pla piaffa Un manléu iiôu me faré fa D'un drap de bint esculs la cano Doublât de beluus o d» pano. Goudouli. Piaffo,s. f. ostentation, s. m. vaurien, noceur. Piagna, v. n. béarn. folâtrer, gouailler, plaisanter. Pial, Il s. m. poil, cheveu. Adv. un peu, un Piel, Il brin. Lim. pen piau, pas un cheveu. — L'ei bé, coumo un so, meinogiéro, Ua !o n'ei peu piau eizuriéro. Foucaud, Piala, v.a. peler, écorcher. (\o'\r pela, piela.) Pialat, s. m. et n. pr. cime pelée, sommet de montagne. PialUa, V. n. piailler, gronder, se plain- Piaula,- dre, siffler. — Gris des petits poulets. — Loui voulur an mai pou de mi que d'an arctiei Quant un me piaulo sei alerte, La porlo o bèu resia deiberle Jomai no laisse entra d<'gu. Boucaud. Pialo, s, f. pile, las, monceau. — Auge en pierre. PIB 1053 - PIC Pialos, Il «. f. plur. auges en pierre du mar- Pielos, Il ché aux grains ; mesures publi- ques et légales scellées pour la garantie des acheteurs. Pialoun, Pieloun, Piftnelio, Pibouès, s. m borne pour fermer un pas- sage, pour garantir un mur ou un angle , pilier, étançon. s. f. terme d'argot, le vin, la boisson. — Jamai piancho sonfisticado Nou me idvara la cuurado. GouUouli. PiasBO, S. f. hache, cognée. [Voir pigasso.) Pinstro, || s. f. ancienne monnaie d'argent Liardo, \\ espagnole. — Pièce de deux liards, quatre ardits, ou à peu près deux centimes. Piastro, s. f. la bouvière, petit poisson d'eau douce à corps plat et mince, qui se tient dans la vase et dont la chair est amère. — Cyprinus amarus. Piatadons, adj. gasc. compatissant, sym- pathique. Piatat, s.f. pitié, compassion. Piatgre, s, m. gasc. péage, droit de passage. Piatre, adj. masc. piètre^ chétif, mesquin, misérable. Piau, s. m pinte, mesure. — Petite pie. Piblo, Il s. f. peuplier blanc, tremble, arbre Piboulo, Il de haute futée dont le bois est blanc, tendre et facile à travailler. - Populus Iremula, fam. des Salicinées. Autres noms : pibo, pivo, piboul. — Li mol ? crésc que lis ausié Cania, la niué, drdiii.s II piblo, Coumo lou vent de niar que siblo Dins uno lerro lie lausié. Ad. Dumas, l»b7. — Aro lou vent fai davala Li fu»io morto di fiiboulo, Que barrulant en faramloulo, Jaunisson l'aigo dl valat. Niviere, 1866. Pibot, |] s. m. pivot. — Grosse racine ver- Pivot, Il licale, appui, soutien. — Sas racinos abion tanrat Milanlos canos en carrai ; Soun )jibut. . . dcguii sap oDOl'ero. Mir. Piboulado, s. f champignons comestibles qui poussent en nombre sur les racines mortes des peupliers. Agaricus altenmtus, tnelleus, etc. Pibonlièro, s. f. lieu planté de peupliers. Pie, «. m, coup, choc, coup de cloche, son. — Brocard, lardon. — E sut p'C de mièjuur al vilage arribèroii Toulis abtjzigais per lou gran caliinas. J. Sans. — Coamtes, baronn?, rudes guerriés, D'ount la laiiço, a loul pic fa-io larjos enlalhos, Mousirais bous as inerleis de las brunos muralhos. Mt. Pic, «. m. instrument de fer des carriers, bec, houe. — Roche verticale, montagne inaccessible. Pie, s. m. pivert, oiseau fourmilier. (Voir pi). — Quand lou pic plcassejo .\u bos plôu ou beniejo. Piea, V. a. frapper, heurter, cogner, battre. Gr. wuxa, frapper. AU. piken. — Pica uno daio, rabattre une faulx. — Quant' ouro pico f quelle heure sonne. — L'ermilo a souna la campano L'aubo a daura lou Luberoun, Li caliro an pica '>e si baoo. Fou 11 mena dins luu valuun. Casiil-tilaze, IHtiS. Piea, V. a, piquer, faire des points d'aiguille sur plusieurs étoffes superposées. — Pica uno vano, piquer une couverture. Piea (Se), v. rec. se moisir, s'aigrir. — Se blesser avec un objet aigu. Fig. se sentir offensé, prendre en mauvaise part. — Quau se pico se fai mau. Pieaeonano, t. f. ipécacuanha, racine exotique à propriétés éméliques. Fig. le pharmacien. — Lou picacouano, lou tauQiè S'ajudoti à toun aguunié. Gela. PIC — iOU — PicndiH, «. m. coups, volée, roulée. Piendis, adj. frappanl, battant. Pieavn», v. a. chercher noise, picoter. Pieagrnoas, adj. querelleur, taquin. Pieaio, s. f. argent, monnaie, espèces son- nantes. — Quand fe ftigur'ron proun bâta, Aquéu que gagné la balaio, Allé rambaia ii picaio Que tasié lasi lou soulèa. Gautier, 18SI. Pieaioun, s. m. ancienne monnaie du Picalhous, Piémont, de peu de valeur. — Un ardit, un pata, un pieaioun. — Se Diou me dono un cor counten E cauqui picaioui, de resto. Vendrai mai à vous l'an que ven, So louriiamai taès la fesio Autheuiun, 18 . — Dissatp hès de là Toulouso, CrouDjpére quatre-ceu moutons ; Costou prou bé de picalhous, Lano fîuo ! coslo graissouso. Glaises, 187^. Pieanien, s. m, frappement, battement, claque des mains, coups de marteaux, de cloches. Pieardan, s. m raisin noir dont on fait du vin blanc estimé, espèce de muscat. Picarel, s. m. picarel commun, espèce de sardine, poisson de la Méditer- ranée, gris dessus et argenté dessous. Smaris vulgaris. — A Venise on l'appelé menola hianca. — Soui temouen que jamai t'a pas escainboulat Picarel de sus la grilho. Picarel blavié, Gerle blavié, s. m. martin pêcheur de mer, ainsi nommé à cause des lignes bleues dont son corps est orné. Pieasfla, v. a. tacheter, marbrer. — Becque- ter.— Donner des coups répétés. Pieassal, s. m. coup, claque, choc. Picassau, Picasso, s. f. cognée, hache. (Voir pigasso]. PIC hachette. — Petits Pieassonn, s. m. Picolo, coups. — Endura lou picassou, recevoir l'orage, la grêle. Pirata* Il adj. tacheté, mouchnté, grivelé ; Picasso, j) se dit di'S plumes d'oiseaux ou de la peau de^ quadrupèdes. Pieayzon, Il s. f. et m. picotement, prurit, Pruzige, || démangeaison à la peau. Pieli, s. m. gasc. pis, urine. (Voir pis.) Pieha, v, n. pisssr, couler, uriner. (Voir pissa). Pîeliarou, ». m. bouteille, broc, cruche, Pichero, pinte. Piché, s. m. mesure de vin, chopine, pinte, litre, Esp. pichel de eslaflo. Celt. picher, pot, cruche. Pieheroan, Picharroun, s. m. petit broc, petite cho- pine. Syn. pichero. Picliin, s. m. buveur, ivrogne. Pichols (à), aJv. à gros bouillons. (Voir pissol). Pieliot, Il adj. et subst. petit, petit garçon. Pichoun. Il — Un pichot cantoun, une petite vigne. — Pou faire pichouné, il faut économiser. — Lou pichot-ome tarrapo, envie de dormir. — Et Ion pastre, qu'avjé 'no gabio touto presto, Y enibaré .-^an piatat lou croupalas manchot, Per faire amusa .si pichot. Uigot. — Pichoun fâi taniben de luen peso. Pichot chaîne, s. m. germandrée of6ci- nale, sauge amère. — Véronique petit chêne. — Teucrium chamœdris, fam. des Labiées. — Veronica chamœdris. fam. des Scrophuluriuées. Piehoulinos, s. f. plur. olives confîtes avec delà saumure, mot dérivé de pichot, petit {Ital. piccolino) parce qu'on choisissait en les PIC — 1055 — PIC cueillant, les olives petites et vertes, tandis que pour l'appa- rence et une consommHiion prompte, on choisit aujourd'hui les plus grosses. Après la cueillette, on laisse tremper les olives de six à sept heures dans une lessive alcaline de soude ou de potasse, pour leur faire perdre leur amertume, après quoi on les laisse séjour- ner dans l'eau claire pendant deux ou trois jours. On les met ensuite dans une eau saturée de sel où elles peuvent se conser- ver de cinq à six mois ; plus tard elles deviennent molles. C'est ce que l'on appelle dans le nord, des olives pochées. Il y a une variété de grosses olives d'Andalousie que l'on farcit aux anchois ou aux câpres. Piehonnet, Il ad/, trèspetil, mignon, gentil, Pichoulin, || gracieux, délicat. Pieo, s. f. pique, lance, fer aigu emmanché sur un long bâton. — Une des couleurs du jeu de cartes. — Brouillerie, aigreur, inimitié. — Depico, He dépit. — Pico dardeno , pico-menut , grippe sou, escamoteur, avare, serré. — Pico-resto, qui reste en place au jeu de boules. — Degun boufTo — pan .' pico-reslo ; Brave ! cridon Ici dous-cint lesio, E iou ciucle si fermo mai . Poney, 1876. — Car sabon hé que la pralico Amai que jouguesse de pico, Ailiur pot pas se prouves!. D^- La tare, 18^2. Pieo-erousto, s, vieille m. mauvais lame. couteau, sous, leurs ailes longues et la queue fourchue les fait ressem- bler à uni' grosse hirondelle. Ces oiseaux voyagent par troupes de 15 à 20 individus, ils arrivent dans les dunes ou les marais au milieu d'avril et y séjournent jusqu'au mois d'août. Ils frap- pent fréquemment la terre de leur bec, et tout en courant ils piquent les insectes ou les vers qu'ils rencontrent. Pieolo, «. f. bécbe, marre, pioibe. (Voir picoun). s. m. carrier, traceur de pierres. Pico rouquié Rocassié, Pieo-poulo, Belicoco, — Dounquos, cher Omlinot, vous poudès manda qaerre Quauques pico-rouqmers em' de palo" de ferre. Roudil. iSlO. Pieo-pebre, s. m. et adj. caustique, mor- dant, piquant, rabâcheur. Pieo-poul, s. m. espèce de raisin noir à petits grains dont on fait spécia- lement du vin blanc. s. f. micocoule, fruit de l'alisier qui n'a presque que la peau sur le noyau et que les enfants sucent comme une friandise. Se dit aussi des petits grapil- lons avortés que les vendan- geurs abandonnent sur les sou- ches. (Voir falabréguié.) PieoisHo, s. f. cognée, hache de bûcheron. — De marinosièu cliarpanl'é, Lou malin, quand vaa au chantié Mi aoun déplume aisso e ptcosso. Gela. Pi«ot, t. m, point, marque, tache, repaire, épine. Picoto, s,f. petite vérole dont les boutons causent des picottements et des marques sur la figure. Pieomi, s. m. binette, petite bêche dont la lame est large et se termine en pointe. — Pic, barre de fer aciérée des mineurs. PIE — 1056 - PIE Pîeonno, Sounaio, r s. m. sonnette attachée au cou des béliers, des menons, clarine. Pieoureia, Il v. a. et n. onaraudcr, butiner, Picoureja, |1 voler. Du lai. pecus. — Res de picourpjal non voli veire .licl, El pej'S, jeu nVy ijue fa d'eslrt; vantât bouci. Ciimcstre es pruu vantai quant a fa bel oubralge. A. Gaillard. Pîconrèio, s. f. picorée, maraude, larcin. — En loc de irabalha siés jours, coumo DIou vol l/on s'alend à pana, joiiga v. fa del fol ; l^ou dinicnge on non col, coumo ma/ido la gleyo, Aquel jour niay que cap, van à la picoiireyo. Aug Gaillard, 1802. Pieourelo, s. f. serpettede bûcheron. Picoureynr, s. m. picoreur, maraudeur, voleur de fruits. — Quand des picoureyurs pel trau bezl lou nas En toc de nt'arma d'uno endorlo Me rebiip, m'en bau per qu'y posquen tourna, Lou que jouyne panit, biel se daycho paoa. Jasmin. Pieoussa, v. n. becqueter, picoter du grain. — Ona picoussa un-o un tout queu gru. Pieoussin, s. m. hachette, petite cognée. — Car pas pu-léu l'autre a soun picoussin Mai enmari.'a, que dins la fourest courre Per bacria sus lei pLi e lei roure. Bourrelly. Pieouta, v. n. ad, et rec. picoter, becque- Se piga, ter. — Agacer, provoquer, s'at- taquer, se disputer. Pieoutat, adj. tacheté, marqué de la petite vérole, becqueté, meurtri. Pieoutin, s. m. picotin, petite mesure dont on se sert pour donner l'avoine aux chevaux. Pié, s. m. pied, mesure qui équivaut à 32 centimètres. — Briu, li^e de chanvre, base de certains usten- si les. pié, s. m. puy, montagne, colline, Piech, Lai. podium. Pioch, ' — ?iech-aurous, mont venteux. — 1.011 pié de Sen-Loa. — Un jour qu'esquichavian, ver Ion pié de la Grnyo, Uq c6 de saliberno embé de fourmo bluyo. Higot. '~ Dimencbe aoan gousta proche dou pié dou Tbel. N. pr. ?iech-agut, Piech-aut. Piei, |iei, Apei, adv. puis, ensuite, après, tantôt, dans peu de temps. (Voir pci, apei). — Pièi sus la terraso, .asscta Chiman la carlajéno e fuman la boufar !o. Bigot. — Fasès veiro la pcl d'abor, E piei veiren de nous mettre d'acor. Pièi, Piêgi, adj. comp. baslim. pire, plus mauvais. Car n'y o ré de milhour coumo n'y o ré de pièi Per un garçou, 'mai per no filho. Que l'eizemple de so famiiho Foucaud, 1808. Pièi, s. m. ventre, estomac, sein. — Pies, Mamelles de la vache. — Dins ma cauno, à la conèlo Mangi maigre, es vcrai, mes ce que me counsouélo, Vivi segur e siau... irobi qu'ai-.ô vau miès Que touli li fricot que ti boutes au piès. Leydet, 1831. Pieyi, s. m. machine ou lieu disposé pour prendre les animaux nuisibles, engin de chasse. Gr. OT«yx, piège, s,!^», entrave. — Ei paï? fourasiié, m'oante li a, Dieu merci I Piegi ni trebuquet à cen logo à la rouado. Bourrelly. Piègre, s. m. mésange pendulineou rémiz. Pi^re, (Voir debassaire). Pièja, I V. a. étayer, étançonner, appuyer, Pija, I soutenir. Gr. ans^*, retenir. Pièjo, Il s. f. étaoçon, appui, buttoir. Pijo, Il Lot. pes, pied. Piei, n s. m. poil, chevelure, barbe. — Peau, Peu, Il écorce. (Voir piu et pel). — Es bray que jou, panrecansounejayre, Mu cal pei bioure accoumouda de piels. Jasmin. Piela, V. a. peler, enlever la peau ou l'écorce. Pielaehoan, s. m. pellicule, filament. Pielat, adj. et s. m. pelard , bois pelé, écorcé. PielRt, Pittlat, a. m. et adj. ciaae pelée, sommet d'une montagne. I PIE — 10ÎJ7 - PIG l'irlo. Il s. f. auge en pierre, pelil lavoir. — Piahf II Massif de maçonnerie qui porte les arches d'un pool. Gr. =i/iXo?, nuge, bassin. — Coumo li picio pran lo c liruto Doa l'onl espcliiclous qnVnrambo loii Ganloun. MIsiral. Pieloiin, Pialoun, s. m. colonne, bu le roue. pilier, borne, — Enire li poiro e lis oorligo Ai un mazel anelo, Il s. f. pimprenelle des jar- Frayssinelo, \\ dins , plante aromatique employée comme condiment. Sariguisorba ofpcinalis, fam. des Rosacées. Plinpanelo (Ciranilo), s. f. pivoine officinale, plante des Alpes Suisses à racine émétique. Pœonla offmnalh. Piniparelo, Pimpanelo, Briolo, s. f. marguerite des près, pacjuerdle vivace. BeUis parennis, pi. fam. des Com- posées. {Voir margarideto.) — En atlendcn, ma mu.so se rappelo Qu'ai ir.csd'abriou, quind bcyron de noubcd Sul ber gazoun flouri la pimparelo, Uiben luurna dins loun poulit casttl. Ja?min. Piniparin, I s. m. petite mésange, oiseau Lardeireto, \ de passage qui vient du Nord au commencement de l'hiver et qu'on voit sautiller de branche en branche à la recherche des insectes, des punaises et des larves cachées dans les écorces. — Parus aler. (Voir saraie, sinserigaio.) — E lou pimparin pren soun vol, Pasio lou Rhoso d'un cop d'alo ; Lou seguis!e de lluen, escalo, Escalo dins l'aire en pieutant. Rouniieux, 1860. Piinpoun d'or, s. m. boulon d'or, fleur de la renoncule acre ou des près. — SooD ressemblens coumo soun dios eslelos, Dios pimparelos, Dus pimpouns d'or. Jasmin, 18'i6. Pinipoana C^e), v. rec. s'orner de pom- pons, s'ajuster, se dorloler. Pin, s. ?n. sou, argent, monnaie. Pata, iVoir quatrin.) — S'en anèron rasclal et sans avudrc un pin. Pin, Il s. m. pin, arbre résineux, dont les Py, W diverses espèces ont servi à reboiser les montagnes et les landes ; de la nombreuse fam, des Conifères. — Annay li mandarey que lou py cl val may ijue noun |as cap d'albrel que sio nascut jamay ; l'ruinlryronen del py ne .'orl la Iremenlino, Que ptr gari d'un pic es une medecino. Aug. Gaiihird. — VoH(lriè:i Uimben un pral au pé d'uno mounlagno, Garnido de moulou.s, de pins e da laragno. Chailan, iWi. Pigncîi'cdo, I s. f. bois de pin, lande boi- Pinedo, \ sée. — Gratepi«e(/o, s'enfuir. Pinacle, s. m. pinacle, comble terminé Pinnnt, en pointe et surmonté d'un ornement en forme de pin. — Clocheton, pyramide d'un édifice religieux. adj. et sttbst. serré, dru, riche, bien fourni de bien ou d'argent. Pinar, Pignat, — Un peizan qu'éro un boiin pinar, Sur lou 1 ouenl do quila lo viilo, Tiro soui mcinagei o pari, E lour di : • Mous efiiis, garda-vou bien de vendre Lou lié que io vou vô leissa. Fouciud . Pinamso, s. f. barque, (\ o'iv pinello.) liai, pinaccia. Pinatelo, s. f. ancienne pièce de fix liards du nom de Pinatel, officier delà monnaie, qui fut pendu pour en avoir fabriqué de fausses. — Quatre cent milo francs tant a pé qu'a cbival. Sans counta tous niquets, sieyzenos, pinatelos, Prelingos, carolus e d'auiros bagalelos. Koudil, 1812. PIN — 1061 - PIN Pinat, adj.baslim.sevvé, dru, fourni. — Lou clitrbe souriiguô pinat. Piiiateu, s. m. jeune pin, échalas. — Coumo un aubra courous entre do pinalâii. Pin-bastard, s. m pin maritime, pin des Landes. - Plnus pinaster-, Pin^a, t;. a. pincer, serrer fortement entre Pinsa, deux doigts. — Surprendre. Gr. ■sniiiai, Pincardo, s. f, pintade, poule d'Afrique, Pinhrdo, oiseau domestique , (poule peinte) ressemblante la perdrix, de la fam. des Gallinacées, dont le corps gris cendré est tout parsemé de taches blanches. — Las pincarilos, moun clier, fan rounlla lou leiior, Lous mclars fan la hasso lallio ; lèu canli lous soies e ranforci lou cor. Mir. Pîneat, adj. gasc. perché, juché. — Fasès carapaneja soun cloiuliô naul ijincal. Jasmin. Pîneel, Pincéu, s, m. poils fixés sur une hampe ou dans un tuyau de plume ser- vant à éteridre les couleurs. Lat. penicellns. — Oh ! boli bous pinlra, lanJis qu'ey lou piiicf I, Nosire pais aymal de! ciel. Jasmin. Pini^Iioii, S. m. coup d'œil furlif. — Oeilins soun blan lençou s'eigri'jo e de sa leslo, Fai pinchou, ris, p.r qu'a vis la raubo de feslo Que diiu aiudre loin lou jour. Arnavielli-, 18G8. Pinelionna, v, a. épier. (Voir espincha). Pindonla, Pindouleja, V. n. pendiller, se balancer, flotter, être pendu. — Per lan pau que trémousse aussarés l'hameçoun E vcirés au crouquel pindoula luu peissoun. Peyrol, 177«. — La cal bese l'iber, de nèu loulo coumoulo Lous glassous pindoulanl à sous pu bicls ramels. Piyrouuel, 1873. Pindonlet, s. m. gland, grelot, flocon, clo- chette. — Aquestos fan al bcn dansa 'ours pindoulels. Pindourlo, s. f. pendaison. — Coumo la» falos que ban à la piudourlo garnido de binasso. Piiiello, Il s. /". barque plate qui va à la Pinasso, || voile et à la rame. — En bois de pin. •* — Lou veni que bulo la pinello MiSno au porl ou mi>no à l'eslèu. Aubanel Pîitjirraulo, s.f. petit saut, gambade, ruade. — Quèu plosci Peirouno, em lo gaulo De II fo faire lo pingraulo 0 cinq 0 sei pili vcdèu E de poudei dire : i soun mêu. Eoucaud, 1810. Piniastre, adj. têtu, opiniâtre, obstiné. - Un autre, qu'ero un sarra-piastro E de l'umou la pus piniasiro. Favre. — Quand lenés, sias piiiiaslre e lâchas pas d'un cran. Pinié, Il s. m. pin cultivé, pin pignon, pin Pigné, \\ doux, Pinuspinea, dont les amandes sont comestibles. Pin-pan, subst. et inlerj. coups, soufflet. — Lou mestre sus lou fo Pren un veje, e pin-pan t'espousso moun Jacô Que vesiasde perlout voulastr, ja de plumo. Cassa n. Pinsan, i s. m. gros bec pinson, oiseau de Pinsar, passage en octobre. Fringilla Quinsar, cœlebs. Les chasseurs au filet se servent des mâles pour appeaux, à cause de leur ramage. Pînso, s. f. pinastre, pin sauvage. Pinso, 1 s. f. pince, levier en fer. — Bout Pinfo, Il du pied de certains animaux. Pinson, s. m. filou, voleur. — Uins l'oucasiou, toulis en foulo Piiisûus, jougaires, fénéans, Macari'ls, pulos e brégans, Tout de ma raubo s'amanlon'o. llellies, 1718. Pinson ronyal, || s. m. gros bec nive- Gros-bé di nejo, |j rolle, pinson des nei- ges, oiseau des montagnes que les plus grands froids ou les orages font descendre dans les plaines. Il se nourrit d'insectes, de baies et de semences, et sa femelle niche dans les crevasses des rochers escarpés. Fringillanivalis. PIN — 1062 ~ PIO Pinta, Pimpa, Pinta, Pintra, V. a. et n. boire s'énivrer, boire à la régalade. Gr. »»»•. — Té, té, la lioiouuado fresco t Coumo la pinton à galel ! Jasmin. V. a. peindre, représenter une per- sonne ou un paysage sur toile ou sur papier. — Décrire, repré- senter par le discours ou par écrit un sujet ou un site. Lat. pingere. Esp.pintar. — Aco 's bessai uno chimèro, M»i, vese un auge sus la teio Dins toulo chalu de vint ans, Que iéu counlemple en U pinlant. B. Laurens, 1888. — Inlras ; vcirés sus li nmmio De tablèu rudomen pinla, Un gianil noufrage, uno bataio. Pans e louii si bCutat. Roumieus . — Car de fort bellos causes a mi l'on m'a ir.ouslrado-, Que, so m'an dich, Madarao, elo las a pintrados. Que jamay ré nVy vist que fous milhou pintral, Ê peys dedms sa orambo ièu souy cent cops inlcal Que jamay cap de cop nou l'ey IrouDado en pauso. Aug. Gaillard. Pintaire, «. m. eladj. ivrogne, gros buveur, pinteur, Roger-Boulemps. s. f. pintade, pou'e d'Afrique de couleur ardoisée avec des taches blanches. — Numida meleagris. — Quand tout lou mounde seia '1 leil, Anan toumb» sus las pouhirdos. Sus plots, sus canards, sus capons Sus las aucos e las pinlardos. Pinto, Il s. f. pinte, ancienne mesure de vin PtcAe, I variant entre un litre et demi à deux litres. — Per recoumpi'nso me mandets De vi uno petito pinio. Mes lèu gasieri may de tinio A fa la rmio qui; sabels, Que de vi mandai nou m'abels. Aug Gaillard. Pinto, Il s. f. prêle rameuse, queue de che- Escureto, || val, plante des fossés humides. Equisetum urvense. Pintoarleja, V. a. peinturlurer, barbouiller. — Vt'iie, ma ùarco es armcjailo, E tout de nùii pmiourlejado, L'i ai mes l'iiiiagi dou bon-Dieu Per la préserva dis ouragi ; Vene, de peis, de couquilhagi. T'en pescarai loun pleii foudiou. Sénés, 18S2. Pintardo, Pincardo, Pintradnro, «. f. peinturlurage, barbouil- lage. — Marque, enseigne. Pintre, s. m. peintre, qui applique les couleurs. Lat. pictor. — Laisso veni Moussu Laurens, Lou pintre dci prouvencalelo. Eu si, nous fara quaucaren. Que sara la flour dei brunelo Crousillai. Pinturo, Pintruro, s. f. peinture, l'art de peindre. — Description vive et colorée. — Débat lou rira ey bis 1 1 iristesso en pinturo ; Talon'cn ([u'a parti d'aney Non Jirai plus jamay : Es hurous coumo un rey. Jasmin. Pioeh, Il s. m. colline, élévation. Pieu, I (Voir pie, piec/i). — Après cado couinbo se tiobo un pioch. A toute chose il y a sa peine. Pioi, conj. ensuite, après. (Voir piei, apei.) Piolo, s. f. hache, cognée des bûcherons Destrau, ou des charpentiers. Piot, s. m. dindon domestique. — Butor, stupide. — l'a pas mai d'une mesado Qu'en m'en anan passeja Soulel dins l'aprés dinado, Sul caaii de Pal.ija, Rencouiiireri sus mous passes, Uno renjeiro de piots, Cauzigueri les pus grasses Eu pagani coumo diriois. Samary, 1787. Piote, s. f. dinde. — Vieille ridicule, pim- bêche. — En faço d'aquel piot IruHat Qu'ai Irisie souluni m'agiio. Jasmin. Piou-piou, Il s. m. piolement, plainte, cri Piu-piu, || des moineaux. (Voir ptèKj. — Piou-piou loujour se pl»n K loujour viou. — S'entendié d'autre brul que lou pieu-pieu que fan Lis aucéu qu'à la nicu se coucbon dins lis aubrc. Pioucel, adj. virginal. (Voir pièucel.) Pionla, Il V. n. pioler, pépier, crier. — Pmda, Il Geindre, se plaindre. — Siffler, appeler. — De vols de passerons, vengns s'cnrambaia Dins Ions aubres ramas fan pas que piouleja. Félix. PIP Pioiilaire, s. m. canard siffleur, oiseau Siblaire, de passage en automne que l'on entend siffler d'un cri clair, pendant la nuit. — Pieulaircs, cacharèns, brusens, Gafelos, sardiiiaiis, pndens Ciilhifirals, lipègo. cabrelo, Kuniel cassaire, gai pcsquié. Pioiilel, s. m. appeau, sifflet. l'ionleta, v. n. attirer, appeler les oiseaux. Pioan, s. m. pion, la plus petite pièce du jeu d'échec, jeton, jalon. —Sur- veillant d'étude. Pionno, I s. f. pivoine officinale, pivoine Pivouni, I femelle. Pœonia offidnalis, fam. des Renonculacées dont les graines sont émétiques. Pioutado, i. f. couvée d'une dinde. Pioutaire, adj. oiseau en cage, appeau, Pioulaire, — Inquiet, criard. Pions, adj. pieux, religieux, respectueux. Piouzo, s. f. puce, insecte parasite de l'homme et de plusieurs mam- mifères. Pulex irritans, Pionzons, adj. plein de puces. Pipa, V. a. et n. fumer du tabac dans une pipe. ~ Enivrer , fasciner , attirer, tromper. — Mes un soûl hers de bosiro beno Me pipo de milo douçous. Gùudouli. Pipado, s. f. une pleine pipe de tabac. Pipalha, v. a.gasc. tacheter, moucheter. Pipardo, j. f. barique, tonneau, futaille de 600 litres. — Anen, campagnards, campagnardes, Tuston assemals et pipardos, Tuslen, car lou bourrou de raay ; Pléno lou ci-'^ol el lou chay. Jasmin, 1837, Pipaiidonn, s. m. nouet de toile dans lequel on renfermait quelque chose de sucré pour amuser les enfants au maillot. [Pipejaire, s. m. oiseleur, chasseur à la pipée. - 1063 - PIQ — End'un mirai o de scdou Un pipeiaire de clie nou, Trapavo u:i jour dei oz]liou. Fouoaud. Pipeto, Il s. f. une petite pipe, petit ton- Pipot, Il neau, feuillette. Pipèw, s. m. pipeau, flûte champêtre. Pipi, s. m. terme enfantin, la pisselte, l'action d'uriner. Pipi, Il s. m. pipi farlouse, pivote ortolane, Cici, K oiseau de passage d'automne qui va nicher dans les montagnes. (Voir crasse.) Anthus pratensis. Pipiëu, s. m. pupille, enfant mineur , orphelin. — D'aqni qu'aguen lou dot loujour reclamaren, Un pipièu toujour pièuto, e loujour li^ularen. Thouron, 1862. Pipin, s. m. béarn. parrain. (Voir payrin), — Abiey deguens la bilo un pipin Canounge que s'apelavo Perin . Pipo, S. f. pipe à fumer. — Grande futaille dont la capacité varie selon les localités depuis 400 jusqu'à 800 litres. — Lou mau de pipo, VWresse. — Aco vôu pas nno pipo de tabà. — De lai tronmpur meslié nou me voli fica ; Touls tous que fan aquo mal de pipos toua vire. Aug. Gaillard. Piquet, s. m. petit pieu, bftton, jalon Jeu de cartes à deux personnes. — Lou piquet e lou reversi Soun jouga per lei gen d'esprit. Piqueta, v. a. planter des piquets, des jalons pour observer un aligne- ment. s. f. denai vin un peu aigre. — Eau rougie que l'on tire, après ledécuvagedu vin, en versant deux ou trois fois de l'eau sur le marc, et que l'on soutire à mesure. Piquièro, s. f. empressement, acharne- ment, hâte. — Querelle, débats. — Urousomen per ia qu'une Aigio bonscalièro, Coniro lou lardaras, que meiié de piquièro A lou persêgre, ven donna barro à l'aacèn. Bourrellyi Piqueto, Trempo, Aigado, PIS — 1064 PIS Piraniidalo, s. f. campanule pyramidale qu'on cultive dans les jardins à cause de ses jolies fleurs bleues. Piran, Il s. m. raisin de table à peau fine. Pejrfl», Il (Voir espiran). — Vùirés pas madura ni peiran ni clareto Emb' aquelis ouliv' anarès pa' au muuliu. J GaiJan, 1870. Pirato, s. m. écumeur de mer, corsaire, pillard, voleur. — Mai se vouliam que lou fassnm Douilhesse iljns noucsirei pignalo, Auriani qu'à faire lei piralo Coumo se n'en vei mai que (i'un. Ciarcin, t8Hl. Pire, adj. plus mauvais, plus nuisible. — Lou pire dei proucès Es que d'un n'en ven Ai\s, Pirouea, v. n. gasc. paraître, germer, percer. Pirontelo, s. f. ancienne pièce de monnaie. Pis, s. m. urine. — Sein, gorge. Gr. -aizinica), faire boire. Pisar, ti. a, secouer les châtaignes. (Voir pizar). Pîseino, s. f. piscine, bassin, vivier. — Car Jesu-Crist passée al-prep de la piscino Et i'aguet lèu gaarit sens aulro medecino. Aug. Gaillard. Piseoutino, s. f. piquette, mauvais vin. Pisaa, V. a. et n. pisser, évacuer l'urine, jaillir. AU. pissen. ~ Quand lou chin pisso, la lebre gagno camin. — Esp'ro que vau escoDia lou gendre? Car louschis. quand sian monarls pisson dessus l'ovare, Coumo dessus lei gens que se soun fa pleizir. R. Grivel. Pissadou, ». m. urinoir, vase de nuit. PiHSsasno, «. f. urine, liquide excré- Pwifm, mentiel qui sort de la vessie. Pîsiitarato, 1 Ruio-penado, [j chauve-souris murine, oiseau à ailes merabraneusos. Piissaîre, Vissarel, adj. pisseur, qui pisse au Ht, qui a une incontinence d'urine. Pissarado, fxssaroto, s. f. grande quantité d'urine, traînée liquide , tache sur les draps. ri»iM»ràU) $, m. pissoir public, coin, rédait. — Li-'vi6 no fé no pissurolo Que se cougné coumo 'iio solo, Dm l'ouRi.TU de soun enemi, lo vole dire din lo ni De cauco ceriaino helelo Que n'amavo pi lo souri- l'oucaud . Pisisoean, 1 s. m. potiron rouge, fausse Pissogot, j oronge, anamile à verrues, champignons vénéneux. Pissocaudo, s. f. mal vénérien qui cause une irritation brûlante dans le canal de l'urêlre, blennorrhagie. Pisso-fré, Pisso- prin, Pissol, Pissourtet, PisBoulié, Pisso-au-liech, Mourrepourcin, adj. mou, lent, flegmatique, indécis, méticuleux. s. m. jaillissement, bouillonne- ment. — Petit jet, filet d'eau. Pisso-pallio, s. m. tarare, crible à large maille. s. m. dent de lion, florion d'or, espèce de chicorée employée comme apéritive, fam. des Composées. — Taraxatumdens leonis. — Enfant qui pisse au lit sans le sentir. Pissouria, i v. n. pissoter, uriner à plu- Pissourleja, | sieurs reprises, jaillir en petits filets. Pissons, I adj. mouillé, trempé d'urine. — Pissarous, | — Taché, souillé. Pistaeliié, s. m. arbre qui produit les pistaches dont les confiseurs font usage pour les dragées, iista- chier cultivé, Pntiwia vera, fam. des Anacardiacées. — Lou pislachié granela d'amendoun. Ftg. vieux barbon, coureur, libertin. (Voir gourirt, rou/ïan). — Lei Diou de ia Miloulougio Eron toHU de pisiachiii, E lei Diveî^so, dins l'ourgio Vivien foui:ro d6u benichié. Bourrelly, 1S58. — Fai-ti .'ensau dei dévot pislachiè, Lou subre-jour irevo-DÙ ben la gleizo. Gela. PIS 1065 — PIT Pistaclto, s. f. amande verle du pistachier cultivé en Provence. — Amande à coque tendre pour la table. Pistel. s m. jet, scion, pilon, bâton, Pivèu, jalon, manche de bie. — E nosie sauio-lcsle enfounço soun capel E part sus lou mouloun ude coumo un pistel. Bigûl. Pisto, s. f. piste, vestige, trace. — Odorat laissé sur le passage de certains animaux. Gr. -avims, recherche. liai, pisla. -- Car, quand s'agissié d'un repas N'avié pas besoun que dau nas ; Lou ciel en ié levan la vislo, 1' avié fourtifia la pislo. Favre. Pisto, adj, fem, sèche, vide, dépouillée. — Caslagnos pislos. Pi«itolo, s.f. pistole, ancienne monnaie d'or d'une valeur de 10 fr. Pistori, Pistre, s. m, V. l. boulanger. Lat. pistor, qui écrase le grain. Esp. pislar, piler. Pis(o«tla«Io, s. f. coup de pistolet, portée de l'arme. — El sabels-vous per-qué '! elos d'uiio lailhaiio Sourliguiiron pel pral, leii d'uno pislouhido ; lOu lcni6 douâ k-brié», que me pri'guèron fort Que lous laissess' ana per lus douua la njorl. Pistoiilet, s. m. pistolet, petite arme à feu que l'on tire d'une seule main. — Carré de moleton qui sert aux femmes du peuple comme piège à puces. ~- Emé lou fioc d'un pisloulet Te parle d'esclaira la salo. — Lou tambour k la teslo embé la chalamino, Fasien, tout caminan, pela lou pistoulet. PiiBtoun, s. m. soupape mobile dans un cylindre. — Instrument en cui- vre dont on tire des sons variés, au moyen de plusieurs de ces organes. — Que nous faran alor sei beli micanico ! Sei bounibo, sei veissèu, sei globo, sei vagoun ! Sei pisloun, sei vapour, sei sounaio eleitrico .' Gelu, i8îi2. — Es lou courné-pisloun qu'entouno seun solo Coumo dins l'opéra nounia Fra-Diavolo. Félix. Pit, s. m. coupure, écorchiire, blessure, piqûre, coup de bec. — Trisle, blassal c tout s.innous, N'ey pourian pla soulTerl paurasso ! Aquel pit bengiiei birenous. Jasmin . Pita, I V, a. becqueter, ouvrir le bec, IHtassa, \ piquer les grains ou les miettes. — Donner dans un piège, dans le panneau. — Pitosoulet, il mange seul. — Pilassaul dins lei flous, lei paifum e loa vaia, — Passi mci longbi matinado A pilassa, tant que noua sai, Lei verinc que lou caud coungreio. Gaut, ISfil. Pitaduro, s. f. piqûre de puce, de mouche, d'oiseau. Pitaneeto, s. f. petit repas, faible nour- riture. Esp. pitancica. Pitaneié, s. m. et adj. celui qui fait la dis- tribution de la nourriture. Pitansa (Se) Coumpaneja {Se), V. rec. manger suffisam- ment du pain avec la viande, ménager les mets plus chers que le pain. — Ab ! lou bèii toms passa ! manjavian de pitanço, Aro aven de pan dur e sian dins la soutîranço. Cliailan, 18bC. Pitanso, Il s.f. vivres, provisions de bouche, Pitanço, || mets hors le pain et le vin. liai pielnnza. Esp. pitanza. — Maiijavo soun pan sans pilanso. — Sus la couelo erbourouso acampe ma pitanço, Aliinen senso apprest, emai scnso vérin, Proun d'aubro saiivagùu me pouerjon ma suUanço, Ai, coumo lou inanja, lou bèurc en aboundanço ! Crousitlat. — Un fscoulhé, qu'apelaren Fanfan, Dou pas di cacalauso anavo à soun escolo, Uedins sa pocbo avié sa (iolo, D'uno man sa pitanço e del'aulro soun pan. J. Morel, 1828. — Simoun, birat bes la paret, Tenio sus sous ginouls un siéloii de falanço Oun nadabo, sans sal, uno magro pitanço. Mir. — De traval gn'avié à boudru e Je pitanço à péno. 67. Pitit, Péliot, adj. et subst. petit, fils, garçon, en- fant. — Mousse, novice, goujat. PIT 1066 — PIZ — Mij, dovan lour pilil si se coumpourlen niau Un jour venilr6 que l'y aiirô dou mau. FoucauJ, L-OS. — Ti souvènes, Viihu, Je ileseu^î-cen-trenlo ? D6u lem qu'éri'S piloué dei p^ilronn [loscadou ! Ml courrii^s à l'aprè, luen d'.uè p6u ni crento Dôu sourcié mau pigna, l 'espouvamau dau gou ! Gdu, iSU. — AJoun, brave piloué, ti fau nioun coumplimen Sus lei prougrèd que fas cliii-î la l^tlro menudo. Ballot, 1831. Pito, s. f. V. l, pile poilevine, petite mon- naie de cuivre qui valait la moitié d'une olwle ou le quart d'un denier. — Mallea pictavicia, monnaie de Poitiers que l'on frappait au marteau. Pitonëto, s. f. jeune fille, servante, grosse dondon. Pitoun, s, m. vis ou clou dont la tête forme un anneau — Sommet d'une montagne. Pitons, adj. pileux, triste, malheureux. Fr. centr. jiilletix, attendrissant. Pitra, (I v. n. et act. se fncher, se dépiter, Pima, Il endêver, piétiner. — Admonester, morigéner, chapitrer. — Es vrai, m'as fach pilra, mai crezios per azar Do la couqtiinarié sousla li rccoumpcnso. Horel, 1840 Pitraeo, s, /'.vieille matrone, bohémienne, Pitrassa, v, a. gâter, gaspiller, mal agencer. Pitre, s. m. souffre douleur, bateleur. — Le poitrail des bœufs, le fanon. Pitre, Il s. m. ploigeoii i.nbrim, grand plon- Flau, Il geoii,beaii palmipède du nord dont quelques individus viennent en hiver sur nos étangs. Colymbus glacialis. (Voir cal-marin). Pitrou, s, m. solive, poutrelle. {\o\r cabirou). — Roitelet, oiseau. (\oir ratata). — Bâtonnet, jeu d'enfant. Pitnito, s. /'. pituite, mucus nasal et sécré- tion visqueuse provenant des bronches ou de l'estomac. Piueelo. Pièucelo, s. f. jeune fille, vierge. Lat.pmlla. liai, pulcella. — Dins uo estable de Bplléem An bist j;isen uno piuct'lo ; E nous, porqu ; les reys s'y van Adouren ouey le li?l efan. Goudou'.i . Pin-pin, Il s. m. ploiement, cri de joie des Pioupiou, Il oiseaux. — De passerats uno laifo amourouso Rejouis Ter de plus pius triounfants. Florel, 181)0. Pivela, V. a. dominer, fasciner, attirer. — Vous que lentes nosir' amo pivelado. Se voulias bon, l'ami'Ur sarié pas mort. Boillat. Pivello, s. f. brindille, scion, jet, pousse. Pîvèn, I s. m. bout diirbre, le sommet, Pistel, I cime, pointe, jalon. l'ivo, s. m. peuplier, arbre de haute futée Pibou, des terrains humides, fain. des Sjlicinées. — ?opulus alba, Vaubo. — ■ Populus tremnla, le tremble. Pivoni, I s. m. bouvreuil commun, oiseau Pivouèno, du nord à gros bec et à joli plu- Siblnr, \ mage, que l'on revoit en automne, surtout dans les contrées mon- tagneuses, où il trouve les grai- nes et les baies dont il se nourrit. Pyrrhula vulgaris. Fr. centr. pivune. Pivouer, s. m. poitrine, gosier, voix, cri. — En gounflan moun pivouer, en fourçan moun halen. Pivoutonn, Cici, Pivoueto, s. m. pipi farlouse, pipi des buissons, oiseaux de pas- sage en automne. (Voir grasse) . Anthus pralensis , arboreus . — Un aucelairo aganlavo au miraa De pivoutonn, de CQ, de rigaa E de bouscario ; arribo uno calandro. Bourrelly. Piza, V. a. battre, secouer les châtaignes desséchées à la fumée ou à réluv(^ pour en séparer la peau. Itd. pigiare. Esp. pisar, fouler. Pizadon, s. m. et adj. sac à battre ou à secouer les châtaignes. PLA — 1067 -> PLA Piznire, s. m. et adj. batteur de chftta'gnes. — Souc de pizaire, billot à battre. Pizo, s. f. auge en pierre, bassin pour Pielo, laver ou pour faire abreuver. Pi», adv. bien, beaucoup, certainement. Plo, Lai. plane, assurément. — N'ai pas lou letns, souy pla pressado. — 0 pla, oui bien, en effet. Plaça, V. a. appaiser, calmer. — Appliquer, coller du bois mince. — K la sor qu'ero risouleto, ^'0 la vpqiii dins lois plours !. . . Mai Didu [ilacara seis rloulours , El la laissara pas soulello. Ciousillat, 18S0. Pla^a, V. a. placer, mettre en un lieu, don- ner un emploi à quelqu'un. — Es d'urgen bcn plaça. — Vcsen acô d'aqui, iéu lou laisseri csia, E di'jousl un garric lou m'aneri plaça. Placar, v. n. s'enfuir, courir, s'échapper. — Pichots que iilacals de l'escolo E v'escoundels aperavau. Placar, s. m armoire à fleur de mur pour dissimuler certaines irrégula- rités. — Conmeiiças vous d'abord per vous tene à l'escar, E venguès pas foutra lou nas dins moun placar. Placard, s. m. écrit ou imprimé qu'on Placart, affiche au coin des rues pour avis ou information. AIL plaçât. — Quant ey entendu pla qu'ahets fayt emprima t)e, placarts, per lous mettre as cantous de la plasso O'aquesle Mounlalba, onn i^u niounde s'amasso, Per lous veni legi quasi detoulos parts, Per entendre et sabé que dison tais placarts. Aug. Gaillard. Place, s. m. place, emplacement. — Marché, comptoir, ville de commerce. — Tabé sur isun placé tout l'unlbcr .s'apilo ; L'or y plèude touts bors, per lous fils, per tous frays, Ta bdo es en irabal d'uno mai grando bilo, Aplatisses lous rocs et piaules de palays. Jasmin, 18-40. Placeto, s. f. petite place. Plan, liai, piazzeita. — Anarés au b.il de la placeto Plaeo, s. f. tablette unie de métal ou de verre. — Décoration de diffé- rents ordres. AU. plack. Pla^o, Plasso, s. f. espace libre dans une ville ou un vill.ige. — Charge , emploi , fonction. Esp. plaza. — lèu lou feri loumba quant et quant sur la plaço. — Ta plaço, imai siègne geinanio, La ramplirascmè passioun, Vesli de la raubo Irenanto Te vcircn à la proucessioun. Desanat, 1830, — V6u mai amiis en plaço qu'argen en bourso. Plafoiin, s. m partie supérieure d'un lieu couvert. — Le dessous d'un pliincher garni de lattes et de plâtre. — Surface inféreure d'un canal. Pla», Plait, s. m. V. l. procès, plaidoyer, chicane, plainte en justice. Piagne, Plange, V. a. plaindre, avoir compassion, avoir pitié. Donner à regret. — Sega, plagne ben la misèro Mai, vé, pode pas faire mai. Helas, Angié, de que te planges ? N'abios-lu pas un cent d'iranges, En que te fousses defei.dut Se l'enemic fousso vengul. Balado, 1575. — Per la coslo ou per la piano Si bos maisou ? You l'olîn ma cabano, D'ab liore aunou. En loc feras plagudo D'ab may d'affeciion Ni tapoc recebudo D'ab lan d'amou. Despoiirrins, 1760. Plaine (Se), v. rec. se plaindre, se la- menter, porter plainte. — Sa t'éres pas plagnigul T'anave esloufa, pécaire Sans t'agudre enlendut. A. Tandon, 1812. — Quant es per mi, n'ey pas loc de mo plange, Cadojoiir ey la p-rlic am l'irange, Amay lou tourt e la grosso alauzello Eu despilan Moussur do la Valetto. Aug. Giillaid, 1562. Plaji^nol, n. pr. complaisant, compatissant, débonnaire. Plagnuii, s. in. plainte, lamentation. PLA - 10G8 — Mes s'airobes jnmay Uno vieilho, urio raay Qu'es cinlado île lano, E que per niounis e piano Vai plouranl soun plaj,un, E deman'lo en cailiiii ; Sauprias pas, per top d'aslre Un jouve e poulit pasiie. . . Gourdou. Plaso, S. f. plaie, blessure, entaille. Plai, I s. m. el f. bas lim. haie vive, cl6- Plaisso, I lure d'un champ. Fr. centr. plaix, plesse. Lai. pkclum, entrelacé. JV. pr, Plessis. s. m. érable, faux platane, sycomore, Acer psetido-platantis, érable à feuilles d'osier, Acer opulifoluim. L'éra- ble du Canada, Acer saccha- rinum, est l'arbre le plus pré- cieux des Acérinées à cause de la grande qaantité de sucre qu'il fournit. Plniileja,^ v. n. plaider, avoir procès. — Pleideja, Hésiter, lanterner. V. l. plaigar. Pian, Planié, — (luau plaidèjo malaulejo E ce que nianjo i' amarejo. — Lou secret, per pas perdre, es do pasjlaideja, Counlas-mi voslr' afaire, e sans lanl bourdej-». Tlionron. Plaijo, S. f. caution, engagement écrit, transaction. — A'al sans s'escrasa l'on plaijo à la campagno La iusliço as palais, es Madamo Loiingayco. l'eyrol, 1778. Plaire, Il v. n. plaire, agréer, trouver bon ; Se plaire, || v. rec. se plaire, se convenir. (Voir plaze). — Solz lo cel negrczit d'auralge Perquc l'en vaz, mci dolz amor ? No le filalz paus sobre l'erbage, Ko te l'iaiz lo bHÏz amador? Dernard. Plajo, S. f. plage, bord de mer, rivage. — Mai tu, luen de l'auro couscnto. As trouva lou prinieins courous Alin su 'no plajo ris( nio De longo le châles iirous. Crouzillat. Plan, s. m. surface plane, superficie, petite place, aire. — Dessin géomé- trique d'une ville, d'un pays, d'un monument. — Dous tnaçoon, sans traval, an plan de l'Avesca, PL4 adj. uni, tranquille, horizontal, — Terrain en plaine. Venion b,igna sous pés sus de fiolhos planièros. Plan, Plan bagasso, s, m. flegme, air tranquille. — Audace, sang-froid. — E sul balcoun, embé souii plan-baga5so, Noslc houlandiis furno soun cachimbau. Florel, — Nous dis ac6 embé soun plan-pan jal. Plana, v. a. et n. planer, voler haut et Planeja, horizontalement. — Niveler, être de niveau. — Unir à la plane. Planas, s. m. large place, plate-forme. — Mes tout en fasen la chamado, Toun aigo vai eslre a'rivado A l'inlrado dou grand planas. I.anglade. Planasso, s. f. grande plaine, plaine liquide peu profonde. — Quand en planasso navigavon Et qu'au Grau d'Aiguomorlo anavon. Plan-plan, Plan-pliineto, adv. lentement , tranquile- ment, mollement, doucement. — Souven ai vis de fiolhos replrgados, Jouguel dau vcni, plan-plan nada sus las onndaJos. — Gamines plan-plané d'uno cambo arrampido, E bonfosen prenen !i mounlado rapido. Auberl, 1868. — S'aprocho en escirlan li branco tout plan-plan ; Uo que vegué ras de si man ? Dous nis que quasi se toucavon. l'.igoi. Planeat, s. m. solive, poutrelle de parquet. Plancliar, s. m. longue el épaisse planche. Planeltic, Planché, Planclio, Planco, s. m. plancher, pavé en plan- ches. s. f. planche, bois refendu pour menuiserie. — 1 ont volant sur un ruisseau. Planclio «le flèiro, s. f. tréteau fait à la hâte, étal. Planciionn, n. pr, petite planche, petit tréteau. Plané, Planeto, s. m. et f. une petite place ou une petite plaine. Planeto, s. f. corps céleste qui tourne autourdu soleil. PL A - 1069 PLA — Moiinlan, tnonnlan tonjoiir île planclo en planplo ; Doiicamin de San Ji,|uc m phino ilou soulèii, Lfissan à man senfco un cla[m) d.' counjelo, E su chaqu'eslaciouii siam pu fouar e pu bèu. Gclu, 1852. Planesteii, s. m. grande plaine, haut plateau, cime aplatie. — E (lesimpi^i, lou planesléu, Dinlrc sa peiro lisco e iluro. Es Irauquiha coum' un crevèu. ViJal, 1S64. Plan payii, s. m. la plaine, pays de Païs-bas, vallée, voisin de la mer. Plan-pisso, s. m. imbécille, nigaud. Planli, s. m. plainte, complainte populaire. Piano, s. f. terrain plat et uni. — Plaine. — Lirjo ero a')uèlo jilano e vasio la counlrado. — Dins la piano e sus la mountagno Dins las hrugos, Ions amargals, Cassavo lourd ré, perdigals. Piano, s. f. outil de charron qui sert à unir et aplanir le bois, couteau à deux manches. — Colombe , instrument de tonnelier, var- loppe renversée et fixée sur un établi en pente. — Ciseau de tourneur. Piano, Il s. f. la plie, la limande, poisson Plalo, Il plat, rude au loucher, qui a les yeux à droite. — Bon comesti- ble à chair blanche qui abonde dans la Méditerranée et les étangs. — flatessa limanda, fam des Pleuronectes. PlaniionnjKT, Manal, s. m. poignée, abondance, quantité, nombre. Plansar, Plansou, s. m. jeune plant, scion d'osier, de saule. — Jeune homme imberbe. Planta, v. a. planter, mettre en terre des jeunes arbres ou des plantes au moment où la sève est endor- mie... — Ficher, enfoncer. — Quitter, abandonner. — Quant planlesses lourv paire, copo li la leslo. — Noslre pegot, coumo nno ourguôno, Canlavo, en planlan sa lezéno. Bigol. - Darrl(S la boclio, n'i a que fan do saut ilo cabro, D'aulri rosion planta redo coum' un piquet. Poney . — A planta Tesculo amai l'ouslau, — T'ai vis Tauire jour mens fresquelo. Eres planlado dini soun sen. Planta.XSc), v, rec. s'arrêter, cesser de marcher , discontinuer son tra- vail. Plantado, s. ^. plantation régulière, terrain planté. Plantage, Planlalh, s. m, plantain à grandes feuil- les, plante à fl>-urs blanchâ- tres, fam. des Plantaginées. — Plnntago major. s. m. plantain lan- céolé, Phntago lan- Pichot plantaire, Lengo de biôu, ceolala, même famille. Plantié, s. m. plantation de jeunes vignes. — Escapade d'un enfant indis- cipliné. — Lou viel reven de soun plantiè Veire soun einal que lavouro. Uigot. Plantin ili mares, Plantalh d'aigo, Erbo de cinq coslos, s. m. plantain aquatique ou flu- teau, Alisma plan- tage, la fléchière ou sagittaire, plantes à rhizome charnu et astringent, Plantogo aquatica. Planto, s. f. plante, végétal herbacé. — De pknto, adv. de naissance. — Jouino plaiilo, planto embaumado, Que visite scro e matin, Te doutes pas que siés aimado, Coumo l'ounour de moun jardin. Crouzillat. Planto-poFto, s. m. dard, morceau de bois armé de quatre ailettes en plume dont s'amusent les enfants. Plantoun, s. m. soldat de service. — Plantm, Jeune plan à repiquer, plantes potagères que l'on transplante ; semis en excès que l'on vend pour salade. — Sauprès que l'autre jour. . . undilun, Aoave à barbenl?.no acheta de planlun Per faire quauqui 'z-ourloulaio. Roumanille. PLA — 1070 PLA Planto-vit, n. pr. vigneron, planteur de vigne. Plannro, s. f. plaine, étendue de terrain. — Vent-.-ié ; jouiras de veire la plaiiuro QuVsletiJ soulilis iué si rai)i|iau île verduro. Tavan, 1887. Plap,s. m. béarn. lâche de rousseur, marque. Plasé, s. m. gase. plaisir, contentement, grâce, faveur. — Elo nous pono uno brassado De boti fago'. si'C à (jlasé, Car sa|j beri qu'uno fliinbadu As paures biïls fa Un du bé. Plasent, adj. aimable, flatteur, agréable. — Doua e plasent rs per lia touii parla. — Un jour un moussor se pré-enlo ; L'ouslesso, quVi loujour plaseiilo Fai se reveranço, d'abord Plasso, Il s.f. place, espace libre. — Charge, Plaço, I emploi. — Cau suivis la casse perd .«a plaço — El segu reslarié sus plasso Jusqu'à la mon boun cbi Je lasso A soun arresl resio fidel. A zaïs . Plaatroun, s. m., pièce de cuir rembourrée des maîtres d'armes. Plat, s. m. pièce de vaisselle plus ou moins plate pour contenir les mets sur la table. — Tabé la lesco ensafranado, Chonpin, à nosire grau noumado. Qu'ai founs del plal ou d'assetous. Es un quicon de lant goiisluus. G. A zaïs. — Dion garde qu'uno talo Iroupo Tourobesse sus un plal ds soupo ! L'envalarien bé, quand lou plal Sérié de la grandou d'un pral. Favre. Plat, ai] plat, mince, maigre, affaibli. Platarns, s. m. un grand plal, un plein Platounal, plal. — Dim. platet, un petit plal. Platelo, Il s. f escargot des vignes à chair Vère, Il amère et coriace. Hélix Algiru, hélice algérienne. Platèu, s. m. tablette de bois ou de mêlai servant à différents usages. • Madrier, pièce de bois de forte épaisseur. — Terrain plat et élevé. Pintina, || v. a. barder une volaille, garnir Barda, || de plaques de lard une pièce de gibier. — Lou roasii segnet milhou larda que [ilatina. Platino, s. f. organe servant à plusieurs outils ou à des armes. — Lan- gue, volubilité. — Vlat'ino peissounieiro, langue poissarde. PlatisBou, s. m. coup de batte, de plal de sabre. Plato, s. f. bassin d'étaim, prix que l'on donnait pour les fêles, les joules ou autres jeux. — Pièce de la charrue, versoir. — Vase plat. — Se quaucun aleslis lanl ben emé sei palo De bresco counio naulri, e fai d'aulanl b.n màa, Aquèu aura gagna la plato ; A la buèno salui !.. . sara lanl iniês peréu. Hourrelly, 1870. Platounieo, adj. affection désintéressée, qui recherche la perfection. — Mai moun amour rcn ma' que [ilalounico. Tan soulamen es pas.\jonn anisticu. LaureDS. Plâtra fié. Plastrarié, s. f. plâtrage, ouvrage en plâtre. — Carrière ou moulin à plâtre. Plaiiclia, V. a. fouler la terre, s'embouer, marcher lourdement. Plaiiclioit, s. m. pigeon pallu. Plaueo, s. f. plongeon, gros canard, oiseau palmipède qui vole difficilement. (Voir flau, pitre). Plazé, Pied, s. m. gasc. plaisir, satifaction, bon- heur, joie, contentement. — Lou pu pichul plazé nie sembla uno abaniuro — Dison que lous burous al Paradis enlendon De musicos que fan nada dins lou plazé. Jasmin, i&i^. Plazeiiço, S. f. plaisance, lieu agréable, maison de campagne. Nom de ville. Plaxentarié, s. f. plaisanterie, raillerie, dérision. i PLE — 1071 — PLE Plé, Il adj. plein, rempli. — Ucpu, rassasié. Pkn, Il — Complet, eiilier. Gr. aXnpis. A plec, adv. abondanunenl, à foison . Plebi{$:na, v. n. bruiner, pleuvoir légère- ment. — Tabé quaml plebigrio N'en perdes nal gioul. Ja.-:iiiiii. Plebiynado, s. f. ondée, pluie fine. — L'ayre b«n fret et quauco plebignado Ben enfanga la pousco delcarri. Jasnii 1. Plec, Il s. m. pli d'une étoffe, courbure. — Pleg, Il Habitude , tournure. — Bandeau , échappe. Plecha, V. a. plier, bander,' envelopper, Plega, cercler, garnir un baril. — Es revengu enibé la leslo picchado. Pleelio, s. f, cercle, bande, cerceau. Pleclioun, s. m. douvaia, bois de chêne ou de châlaigner. — Jupe, fourreau. Pleiça, Il V. a. plier, doubler. — Serrer, ran- Plecha, Il ger, fermer. — Fléchir, courber. — Lou marclian a plega boutigo. — Pie! louli sourlen à la filo, La nue, quand lei gens an plega ; Serrian lel meslro de la viio S'ero (-as lei côuquin de cal. Thouron, 1866. Plega (Se), v. rec. se pencber, se baisser, se courber. — Cals àsoun fray, André, Irisle so plego. Plegadis, adj, pliant, flexible, articulé. — Tu, pipg.ilisso ei bon counsèii, Noun demargant l'tslrado drecho. Plei^adoairo, s. f. outil à plier les cercles. Plegag;e, s. m. pliage, doublage, cintrage. Plegro, s. f levéo au jeu de cartes, tâche. — Mesire, t'ai amarra su l'ancro d'isperenço, Vai acaba ta plo- > enir»- leis affiirna, E qujnd auras feni la >ido de iy iffranço Vone trouva Cassian ei p^ys embaima. GelH, lf'b2. — Sa plego, va fau (lire, es perfé* un pau lourdo. Plego, Clugo, s. f. bandeau, étui en cuir pour les chevaux qui fout tourner un maiiège. Plegonn (De), Ptugoun [De), adv. avec les yeux ban- dés, sans y voir. Pleideja, v. n. plaider, contester. {\ o\r plaideja). — So, quand avès lou drôl f6u faire lant de cause Pleidej.i dous, 1res cops, senso uno ouro de pauso, ^ E faire, per gagna soun prouc-s, tant d'e.«fort, Vous demandi ço qu'es, nioun Dieu, quand avès tort. Bourrelly, 1870. Pleidejaire, s. m. plaideur, chicaneur. — Barrarien lou Palais faulo de pleidejaire De jugi, d'avoucal, s'enlondrié plus [larla : Faudrié dounc plus si baire e plus si querela. Thouron, lb60. Plejo, Plèujo, s. f. pluie. It. pioggia. Lat.pluviaàs a-Ai*. — Acos égal ; moun ousial nous proutéjo Comro lou ben, conlro la rjlfjo ; Es bray que sul darré n'es qu'à mitai coubert. Jasmin, 1851 . — PIchoto plèjo d'Abrioa fai bello segado d'estiou. — Pluèio de Mai fai creisse encaro mai. — Liiu soorel le rabino e la pléujo te bagno, La pu pichoto auro lo lagno. Plejoire, || s. m. averse, grosse pluie, Plejas, Il orage, ondée. — Levo-li, soudis, moun aimado, La sazou d'iver es pissalo ; Des plejoïres si'U delieurals, Li'o de flouretos dins lous prals. . . Veni, qu'arc periout si canio. Fesquet, 1875. Plena, v. a. gasc. remplir, accumuler. Gr. aAwsa, emplir. — Canten, car lou bourrou de may Pleno Ion cabot et Ion chay. Plenié, adj. ample, abondant, entier, absolu. Un jour lou eurat en cadlêiro, Fai assaupre à cado filel, Qne Ion Paiio, à la lerro entlAiro, Acrordo un jubilé nouvel Embé l'iudulgenço plenieiro. Floret, 1861. Plénitude, Plenou, s. f. plénitude, abondance. Plento, s. f. plinthe, plate-bande, soubas- sement. Gr. wAiv^of. Plesi, Plasé, s. m. plaisir, joie, contentement, bonheur. PLO — 1072 — PLU — Adieu donne lei plesi de la vido rampistro, Lou cham n'ts plus per iùu qu'un lal.lèu que moun eslre Euciidro, gai lablèuque me fai gm loujour, Mai, la pauro doulenlo aro, a loui moun amour. Crousillal, 1864. Pleti, tnt. plait-il, que désirez- vous ? Pardon. — Aura bèu prcga, faire pleli, ' Reslara riblado à soun seli. De Lafare. Pleure, Il v. n. imper, pleuvoir, tomber en Plôiire, Il abondance. — Oh! de flous, de laurès ! courao se n'en plebiô ; Aney, mai que jamay, per e), lou pais flambe. Jasmm. Plènjous, Pluejous, adj. pluvieux , humide mouillé. — Ben lou lapavo ambé sa roupo S'eroloa tems frech ou pluejous. Plissa, 1 t). a. plisser, doubler, chiffonner Pleca. I (Voir plecha.) PIo, s. m. bloc, billot, souche de bois sur Blo, laquelle les bouchers dépècent la viande. PIo, Il conj. bien, oui, cerlainemenl. Pla, Il Lut. plane, assurément. — PIo counlen de l'avei finado. Plo de eaviliaire, s. m. rondin, brin de bois fixé dans le sol sur lequel on place les chevilles pour étirer el lustrer les matières textiles. Ploujous, Plouvinous, adj. pluvieux, qui amène la pluie. — Mars venions, Abriou pWujous Fan lou bouvier jouyous. Plouin, s. m. plomb, métal pesant. Plounia, flumi, Ploumba, v. a. garnir de plomb. — Serrer, joinler avec du plomb. — Sonder. V. a. plumer, dépouiller. Peler, écorcer. Plonniet, s. m. touffe de plumes, balai, plumeau. Plounjoan, s. m. bassine à tirer l'huile des jarres. — Vase en terre pour le transport de l'huile. Plounjouu, s. m. oiseau palmipède. {Soir fiau, pitre, plauco.) Ploumo, s. f. tuyau garni de duvet qui couvre le corps des oiseaux. — Plume à écrire. — Pour orne- ment ou pour coiffure. — Aro, m'offro loujour emh'un ayre gracions, La plumo la pus fino el lou papié pus dous. Jasrnin. — Li parles pas de raubo en sedo Que vous sarron coumo d'escrou ! Aimo miès lei plumo de fedo, Que, quand marcho, fan pas frou-frou. Chalvel. Plour, Il s. m. pleur, larmes, affliction, Plours, I chagrin. — La maire alor à forço de poulous Aviè fini per amaisa sous plous. — Entendras dire : Hesi d'amour Finis en plour. Ploura, V. n. pleurer, avoir du chagrin. _ En naissenl l'orne plouro e chas- quejour de sa vido dis lou perqué. Ploitragiio, Il s. f. moue, tristesse, pleurs, Plouradisso, | lamentations — Alor, oh per alor 1 plouro que plouraras ! Sa plouradisso lout escas N'éro en coumparesou qu'un rens, qu'uno fougno. Plouraire, s. m. et adj. pleurard, importun. Ploureja, v. n. pleurnicher, geindre. — Laisso lou ploureja s'aco le fai plesi, Car per ièu me fai ren qu'oquèlo mita ploure. Ploureto, s. f. moue enfantine, fâcherie. — Auras ben Ièu fini de f .ire la ploureto. Ploure , 9 V. n. pleuvoir, tomber en abon- Plèure, Il dance. Plouvinas, s. m. rosée, brouillard. — Pièi dins lou plouvinas, ei fiô de l'aubopanlo, Li vei'aqui parti, lou fusil sus l'espanlo. ' Bigot, 1868. Plouvineja, v. n bruiner. (Voir rouzina). Plouvînejado, || s. f. bruine, pluie fine, ?louvino, rosée, brouillard. _ Trimant per draio e perdraiôu, Descaus, sens biasso e sens lou sôu. Couchant à la plouvino. Plu, Il ad«- ^ <^f^P- P'us, davantage. ?lus. Il Veses, le done per counsèu De plu nn dire d .van eu, Se vos la pax dms lou meinage. Cassan. PLU — 1073 — POC Pliièio. Pluéjo, s. f. pluie, eau condensée qui tombe des nuages. (Voir ple'jo). — Aqui, passo jr,iiiai de nivo Jins lou oi'mi, Gis (le iroii e il'uiau, g,H ilu plucjo c adv. les yeux bandés, à l'aveuglelle, Plugrueto, s. /'. assoupissement, somme. Pluma, V. a. arracher les plumes, préparer la volaille. — Tricher, extorquer de l'argent. — Oh se dins la cour plumpgiao Un reynar ero recauput, Toul naut diiiey à l'aucdino Que per eslro rey cro nascut. Marlin. Plumage, Il s. m. toutes les plumes d'un ?lumo, Il oiseau, — Bec métallique. — Bello plumo fai bel aucel. Pluiiiaekou, s. m. plumet, panache. Pluniaïet, s. m. volant garni de plumes. Plumai, s. m. aile d'oie dont on se sert pour nettoyer. Plnresi, s, m. pleurésie, maladie inflamma- toire des membranes de l'es- tomac. Pluvié daara, s. m. pluvier doré dont la chair est exquise ; oiseau de passage. — Charadriuspluvialis. Pluvié «ris, s. m. vanneau pluvier, oiseau de passage en automne, peu méfiant, qui préfère les lieux marécageux, et se laisse facile- ment approcher ou prendre aux pièges. Vanellus melanogaster. Pinvié «rand, Picho pluvié, s. m. grand pluvier à collier, petit pluvier à collier. (Voir eouriolo). 68 Oiseaux de passage du prin- temps et de l'aulomne, — Ckaradrius hiaticula, — Ckaradrius minor. Picliot |>luvi«', j s. m. cl f. lourne pierre Pliivieirelo, | y eoliier qui ressemble au vannciiu. —Strepsilascollaris. Cet oiseau court sur la plage des marais, des lacs et des rivières, el retourne les pierres pour manger les vers el les molus- ques qui s'y trouvent; Buffon l'apelle Gotilonchaud. — Arenarit interpres. Roux. Pluvierotu, Sourdo, s. f. pluvier guigtiard , oiseau des marais qui se laisse prendre facilement lors du passage d'hiver. — Ckaradrius morinelius. Pluvioso, adj. et subst. pluvieux. — Cin- quième mois du calendrier repu- blioain, du 20 janvier au i9 février. — Poudrés veni pluvioso o venloso, Passerouneb-, crésès que la bâtirai, A moun casléu, m'ounle ponicaral Su de coulssin loul poumpouna de roso. Pluyau, s. m. le couchant, le vent de pluie. — Mogia l'iiulo, n.ogra lo bizo, Mogia lou pluyau, l'armonjo. Foucaud. Poble, Ptiple, s. m. peuple, gens, multitude. Lat, plebs. — Que lestât es, so me semblo plus noMe, Car en riman fau rire forso pob'e, El del dansa noun sourlis que dibai. Aug. Gaillard. Poblican, j. m. terme injurieux. Publicain, usurier, financier. Pocho, s. f. petit sac attachée un vêtement. — Grande cuiller à long manche. — Blouse, espèce de filet pour la chasse au furet. — L'on pot pas lira de sa poclio Ce que l'on i'a pas mes. — Eli bon, gâchas, aco fai veire Que lou tems viro, el que l'argen Chaiijo do pocho ben souven. Bigot. PON - 1074 — Potier, V. a. pouvoir, être capable, surpasser POR — S'aprenes, saupras ; Se sabes, auras ; S'as, pondras, Se poJcs, balilras. — Que bos qu'alengul le rcspounde, Al coumba! de l'espril tu podcs tout lou mounde. Jasmin. Poilorelo, s. f. patience officinale. ftiiimx paticntia. Poëino, Pouème, s. m. poème, ouvrage en vers divisé en plusieurs chants, récit. Gr. uToi^fi», faire, inventer. — Aussi percoumcnça, mi senti pas de voie ; Igiiouren lou francès, lou grec e lou latin l'ouèJe vous débita qu'un poemo mesquin, l'ournier, 18S! . Poësio, s.f. poésie, ouvrage d'imagination Pouesio, de forme rilhmée et cadencée. Gr. 710IS1», inventer, façonner. — Tu qu'an bi.s, coumo jou, d:ns Agen ta patrio, Su! lauiet d'un tailliur rebi de pocsio. Jjsmin. Poîar, V. n, et «cf. v. l. monter, puiser. (Voirpouya). Poilo, j s. m. poêle, voiie, manteau, couver- Poile, I tu re, caparaçon. Lat. pallium. — ICs l'ouro d'einhasa l'asc, Bardo l.irjo, bel peilral, lîndel floucal, lou viédaso Ks tout llocs, poilo e moiiscal. K Uleize, 1872. Poile, s. m. et udj. gueux, fainéant, mal propre, pouilleux. Poinar, v. n. s'étudier, s'appliquer, faire effort. (Voir pucinar). Polge, s. m. et n. pr. tertre, élévation. Ponge, liai, poggio. Poncu, Il s. m. grosse selle d'âne bourrée de Bardo, Il paile. Bardelle. — lo m'occuze, se disse. l'an Qu'em 'mo cbarjo sur moun ponèil l'o.'-san ver un prj' de beguino Seniigueri d'un cop dciminja ma norino. Foucaud. Pont-levadis, s. ?n. pont-levis. — Mal souiijo qu'à l'infer la porlo es proun espesso Que SI passo qu'un cop su .«oun pont-levadis ! Pon^ullio, s. f. dauph. balai de four, chif- fons fixés au bout d'une perche. Popar, V. a. dauph. tôler, sucer, aspirer. Poiielino, s. f. étoffe à chaîne soie et trame , fantaisie fabriquée à Avignon. (Voir papalino.) Popi, s. m. fourgon, tisonnier. Pople, Puple, s. m. peuple, gens, nation. Lat. populus. Esp. ptteblo. It. popolo. — Es vous que de loutisei peno Vostre pople libérâtes, E tant lèu roumpra sei cadeno Qu'en bon draiôu l'endraiarès. Crousillat. Poporri, s. m. grenadier sauvage, grenade aigre. (Voir paparri). PopulaHSo, Populaço, s. f. le bas peuple, la foule, nom collectif. Lat. populus. — Entre que touquèron lou sou, Ou per poulitesso ou de p6u. Princes, bourgcs ou populaço, Touli i'o céderon la plaço. Favre. — Se dou Irailc Marmoun avièu rampli la plaço Fasièu estcrmina loulo la populaço. Desanal. Pop, s. m. cochon. (Voir pouer). Porc, Lat. porcus. Ital. porco. Esp. puerco. — Quau fiibo gardo e por meno Es pas lontems senso peno. — Voulès eslre urous uno semmano, tuas lou por. Porcatîé, i s, m. et adj. celui qui fait le Pourcaiié, \ commerce des cochons. Pop mari, s. m. cochon d'Inde, petit Porquê de mar, mammifère rongeur des pays chauds, cabiai, cobaye, petit animal remarquable par sa fré- quente multiplication (quatre à cinq portées par an) ; sa chair est molle et de mauvais goût. Porfla, s. f. calai, altercation , querelle , dispute. — Tol« los que estan en terra Pelean al gran porfia, En esia tant cruel guerra Que tenem en cada dia. Ooig , 1745. Porge, s, m. porche, vestibule, passage étroit à l'entrée d'une maison. POR 1075 ~ POT Porre, Porri, Poueri, s. m. ail-poireau, plante potagère, fam. des Liliacées à fleurs blan- châtres. — Porluscn, vanlas vosli porri. Por singla, s. m. sauglier, porc sauvage qui habile les grandes forêts montagneuses, la portée de la femelle est de cent-vingt jours. Port, s. f. port; abri, anse de mer, lieu de départ ou d'arrivée des navires. — Passage entre deux monta- gnes, col. Esp. puerlo du lat. portus. — Saupras dounc qu'aqucu nial-aJrel Ven, eiuB soun iiiasl de bùuprel. De m'esvenlra ma Caroulinu, Que dins lou i,orl n'iuo vesino. . . Me vau plagiic au Consc tout dréi. P. liarbe, 1873. Port'-aigro, s. m. aqueduc en arcades. — Alin, lusis la inar, e vers lou Iremount loui Lou potto-aigo gigaui dcsroulo sa denlello Port'-esfrai, s. m. épouvantail, manne- quin, homme de paiUe, personne laide à faire peur. — Pédant, rabat-joie. Port'-esiiaiso, s. m. militaire, spadassin. Porto-f'ni, s. m. porte-balle, crocheleur, homme de peine. — CuUivalour e fourgeiioun Grouiihié, potlo-fai ou maçoun Que cuumiiauïas la pupulaço, liiço vuui dono uno leiçuun. Mord, 1»18. — l'orlo-fals lerrenau, veses-li ren >e[ii ? Porto-feîg;nan(, s. m, siège de charre- tier, natte, hamac Porto-fullio, s. m. porte-feuille pour serrer les papiers que l'on lient dans la poche. Porto-mourtié, Ils, m. planche ou cuvette Gamatoun, || des aides - maçons, petite auge. Porto, Il s. f. porte, entrée, ouverture. Pouerlo, Il Esp. puerta, du lat. porta. — Lou pus marri jja.s es aquci de la porlo. — Ai Irouva, counio d'ourdiiiari, Uavan sa porlu un faciouiiari. — Jmre, pièi duerbe uno aulro porlo, Piùi uno autro. uno aulro. . . de forlo Qu'ai lafura l'aparlamen Perlout, n)ai inulilamen. P. Uarbo. Pois, s. f. planche, ais, bois de sciage. Po8, s. f. V. l. puissance, force, pouvoir. Posto, s. f. relai de chevaux pour le service des voyageurs. — Bureau pour la réception et la distribution des lettres et paquets. — I^a ponte d'une poule, le nombre d'oeufs qu'elle fournil avant de se reposer. ~ Corps de g^rde. — A grand cop de pé dins lei coslo Te ié faguè courre nno poslo Que se n'en pnrlara loiilems. Desanal. Pot, S. m. pot, vase culinaire, terrine. Phir, pas. Lat. pottis. — Trouvan de licli dins de grans pos l)e lerro c'e Scn-Jan de Fos, E de butre do bono iiiino Dins de banastos de jounquino. l'avre. — El quatre pots, coubers dam de papii de traço, Pareclion daban joii ; jou, sans bouiji de plaço, Lebi lou bras ; mous d,ls d'un pol îocoun lou bord ; M'alounglii mal, liri pu fort, A miey sur jou lou pat s'abouco, Lou pape craque, cl quaucoumel, Mol et n.gre coumo jayft. Sur mouu cat loumbo etcoulo à l'enlour de mabodCO. Jasmin, tSô2. Pot, Pois, s. m. lèvres, bouche, baiser. Lat. potus, boisson. — D'esprit et de razou lunlabo lan sou3 mot!". Que sa paraulo cnsourciHabo ; Pcrios, musico el flous, loubavon de sous pots ; Jasmin. Pot esse, adv. peut être, possible. — Liia, pec.lire ! douma pot-esse l.a blanco flou del caste amour, Qu'un jour fa naisse e disparesse, Se despaiiara sens retour. Desjardins, 1878. Poti, s. m. et adj. lourdeau, maladroit, antithèse de poêle. Poti, s. m. dclle faite au cabaret. — La nue jamai dmlre l-ii loti I^assado ix béjre c fa de poti, Gelu, POU 1076 — POU Poto, s. f. méduse de mer, ortie erranle, Poiifre, espèce de pelil poulpe qui Dolle dans les claiigs cl sur les bords de la Méditerranée. Zoophylc (fam. des Acalèplie.'-) gélatineux en forme d'ombrelle et bordé d'une frange pendante qui a l'air de se mouvoir sans cause apparente. Leur attouchement cause de l'cnûuresur les muqueuses — Tiron Ion jol qu'es tant gousious, A boudre, umbé la caratnoto, lioussignôu. sarguel vcrinous. Tout es aqiii, franc de la po'.o. Langlade. l'oto, Il S. f. thym commun, sous arbris- Ferigotilo, |) seau fam. des Labiées à petites fleurs purpurines. — Thymus vulgaris. Potoflo, s. f. bas lim. billevesée, baliverne. (Voir pelofio). — Qaia counle n'ei ija no pelofio. s. f, peur, frayeur, crainte. Lai. pavor. liai, paiira. — Grand e picbol, su queslo lerro Oins lei palais, coumo en galéro, Aven louli pùu do mouri ; Se siaui malaut, voulen gari. M. bouriclly, 1S70. V. a. puiser, tirer un liquide de bas en haut, extraire. s. 711. crabier roux, bihoreau, espèce de héron, Ardea nycti- corax ; corbeau de nuil. Pouado, s. f. montée, poussée, côte. Pouaire, s. m, seau à puiser de l'eau. Gr. ïToiijfioï. Pùn, Patir, Pona, Pouza, Pouacre, Mouac, Dins U>u ]ioiiairc Je niiraio, liino biai se fa lei be.dèu. Poualo, Pouèlo, Ponan, Poucn, Pount, s. m. poêle, appareil de chauffage en brique ou en fonte. — Four- neau de cuisine. Mci loul acô nous f,ii veire (Jue i'a loujour de savan (Jue loudrieu nous faire creire Ou'un pouab es une sarlan. A. liigoi, 1800. S. m pont, viaduc à arches bâ.i sur un cours d'eau. Pouar, I s. m. dauph. cochon, animal domes- Pouer, I tique dont la saleté est prover- biale. (Voir por). — Lou mandel dins sa fernio Per ana garda lei pouars. Poucanarié, s. f, obscénité, grossièreté. Poucel, 1 s. m. petit pourceau, cochon de Poucètt, Il lait. Lai. porcellus. — l'oucou délicat veu jamai gras. Poueela. v. n. cochonner, se dit de la Iruie qui met bas sa portée. Poucelado, s. f. cochonnée, portée d'une truie, de 16 à 18 petits. Poueelet, s. m. goret, petit pourceau. Poueeliero, s.f. matrice de la truie, tétine. Poucelo, s, f. une jeune truie qui n'a pas porté, femelle. Poucet, s. m. suffocation, maladie des brebis. Pouelia, Pûucheja, V. a. et n. empocher, tenir en poche. — Pousser sous le vent, faire enûer les voiles. — Reculer, lâcher. Poiieliado, s. f. une poche pleine. — Une poucliado d'oulivo, de dindoulo. Poiieliioti, s. m. gasc. embarras, trouble, pénurie, désagrément. — Fugen de! Nord lou tyran en furio ; Becebe-nous ! bous faren pas poucbiou. Son touts d'auzels niaihurous', sans patrio. Que l'aigle lug'e a cas al de lour niou. Jasmin, 1832. Pouclioii, Pouchoun, s. m. gousset, petite poche. Petit vase à mesurer le via. Sus lou burèii luu paure ga\ouclioun l'foun à regret vejei loul souu pouchoun.. Poiiciou, Pourciou, s. m. ctable à cochon. Lai. porcinnm. — M.ii sabes pas perquè s'es boulydj en couliiro It m'a l;aia île loul. . . d'escapa de galiîro ? ts que de sa cousino avièu fach un pouciou, En fasent escampa un pau de suun lessiou. Poucioun, s. f. breuvage pharmaceuti- Polits, que , remède qui s'admi- nistre à petites doses. i POU 1077 - POU l'ouda, V. a. tailler la vigne ou les buissons. Esp. podar. Lat. piitare. — Mes que rl'oulis prt's al rcbés Méi tliie (lo liigiios iinu |iOUilndas, Oue Je lircjicos inau rebngados Kl que de regos de Irahès. Jasmiii. Poiicladonîro, s, f. serpe à tailler la vigne que l'on remplace avanla- gcusemenl par de forts sécateurs à deux lames. — So rosigno a boiisca soun vioure sauvagèu, Loiij; (loi nlias, sus loi clapou'ro ; La lanibrusco tirassadouiro Que iiQuii couneis la poudadouiro. Crousi lat. Pouflnire, s. ni. vigneron, journalier. — Vole lan soulonien Que drayssès à moun noum un Hoc de moBnumcii Ôuiite pii-liot e grand, goiiulliume c poulaire Legisque uno e|iilafo en leiigo lio ma maire. Koudil, 1810. Poudar bartassic, Il s. m. grande serpe Poudas, Il emmanchée d'une longue hampe qui sert à tailler les haies et les arbustes. Ponde, Couiel poudadou, Poudic, Ponde, Poudre, Poder, s. m. serpette à greffer ou à émonder, couteau recour- bé des vendangeurs. V. a. et subst. pouvoir, être capa- ble ou puissant. — Puissance, autorité, crédit, ascendant, supé- riorité. — Sono sa sur, e ié dis D'uno voués limidu e basso Pregas Diou, qu'en Paradis Un jour, pogue trouva place. Tandon, 1812. — Poudès pas sourli sans coumpagnoî. . . Pondérons, adj. puissant, fort, vigoureux. PondillioB, s. f. plur. brindilles, menues branches émondées. (Voir rebaudun). Pondrèja, v. n. tirailler, user de la poudre, tirer aux moineaux. — Quand poadié d'esroundoun aganla lou fusil Anavo poudrèja perloul dins lou campesire. Bourrclly. — Souvenli-fès lou fusil sus l'cspanlo E de l'arloun lou carnié piouvesi, M'envau en guarro, e scnso pou dei balo, D'amounI, d'avau, poudrèje à tout plesi. Crousillal. Pondrin, s. m, poussière des cribles. Pondro, s. f. poudre, substance pulvérisée. — Composition médicale, pous- sière, amidon pulvérisé et par- fumé. — Mélange détonnant. — Vermoulure. — 0.1 bey labé d'aulros fabricos D'engu«ns per freia les crilicos. De poudros per faire bourai, De sirops per (aire dourmi, li de drogos per faire rire. Saïuary, 178i. Pondrouer, s. m. boîte à poudre, récipient pour souffrer la vigne. Poudrons, adj. couvert de poussière. Ponf, s. m. coiffure ou appendice bouffant dans la toilette des femmes. — Sorte de siège. — Bruit pour simuler la chute ou l'explosion d'un corps. Pouffa, Se pouffa, V. n. et ree. enfler, souffler. — Se piquer, se dépiter, bouder, éclater. Bas. lat. bvffare, souffler. Esp. brofar. liai, bu/pare. Poner, Il s. m. porc, cochon, animal domes- Por, 11 tique. — Se dit aussi des vers-à- soie malades. Pem, pouerco, truie, femme mal- propre. Pouerge, v. a. remettre, donner, présenter. (Voir baila). Lat. porgere. Ponergo, s. f. béarn. montagne, colline. {\o]r pouje,pièch). Ponerto, Porto, s. f. prov. porte, ouverture pour entrer ou sortir d'un lieu. — Veici ce que ii a ; lou jugi s'es Ironmpa ! E per SI counsoula dou tort qu'aco vous porto, l'^au jassa per aqui, vo passj per la pouerlo. Thouron, 1862. Ponfre, s. m. poulpe, ortie de mer. . (Voir poto.) Ces deux mots signifient aussi enflure parce que le contact des poulpes faitenfler les muqueuses. POU — 1078 POU Poujiaa, Il s. m. congre, grosse aa- Anguielo depalun, | guille qui remonte dans les fleuves ou que l'on pêche dans les étangs. Ceux de l'Océan sont plus gros que ceux de la Méditerranée. Gr. way»», en forme de queue. — Grigrioulavo dos ou Irèj iiose En espérant que h cabol, Li pougau ou II bouliar rose Vcnguèsson beca l'aslicol. Roumienx Pousn» CSe), V. rec. has lim. se gorger, prendre à peignées. Pougna, V. n. rouerg. tarder, différer, aller lentement. Pougnadoresso, s. f nom de lieu près d'Uzès. Bas ht. pugna duritia. s. f. poignée, ce que peut con- 1 tenir la main fermée. — Cous- sinet pour tenir des fers chauds. larder. — Pongnat Pougnado, Pougiie percer, V. a, piquer, Irriter. — Houissun que noiin pouu quand n i Noun poiignira j mai. Poii^n*^; Pottgneja, V. n. terme de boulanger, piquer la pâte avec les poings, la tra- vailler pour lui faire absorber de l'eau. Pouf^nèro, s. f. petite mesure à grains Pougnadièro, équivalant à une poignée. Pougnesonn, s. f. désir, ardeur déman- geaison, piqûre. Pougrnet, s. m. poignet. — Partie de la chemise qui s'arrête à la main. Pougueto, Il s. f. coup de poing, menace, Pougnetero, \\ juron catalan. Poniçnitiuro, s. f. piqûre, blessure faite par un insecte, un instrument. — Mo fai veire la mourdiduro En descubrenl sei denl de niju ; Dou inouïs oun vièu la pougniduro. Ma bouco la bassi,.o léu. Gaul, 1852. P*ugno, S. /'.poing, la main fermée, force, — Sorte de gâteau, Urôme. — Quinio bono pougno ! — ( ar uno fes que Ion es mor L'on n'a plus ni pougno m cor. Pougrnoun, s. m. déception, amertume. Poitîlia, Il V. a. injurier, pouiller. — Chan- Pûulha, Il 1er pouilles, faire des reproches. Esp.pulla. — Lou sarraié qu'ero un rusai Au liogo de ié canla poulhos. Pouilli, s. m béarn. pou, vermine. Pouint, Pount, adv. point, nullement. Subsl. piqûre dans une étoffe, coulure. Pouinta, v. a. pointer, viser, hincer une boule vers un but, porter un coup d'épée. — Lei vièi, pu malicious, que soun de fino-lamo l'ouiulon à cop segur, e inareon pu somen. Poney. Ponire, Pottyre, Poiiisouii, Pouysou, V. n. pourrir, sentir mauvais. S. m. pus, humeur corrompue. s. m. poison, venin, potion nuisible, substance délétère. — Ah 1 lou paure ! noun se doulavo Qu'ero la mon qu'engargantavo De U pouisoun Di cliampignoun. Pouitre, s m. grosse bedaine, gros lx»yau. Pouja, V. a. pousser, faire avancer, faire monter, aborder, virer de bord, cingler. — Tourner le dos, se désister. Poujado, s. f. montée, pente rapide, côte. Poiijet, Il s. m. monticule. (Voir pie, pioch). Pujel, Il liai, poggiolo. — Malho poujezo, petite monnaie du Puy, lorsque les évêques bat- taient monnaie. Poul, Galet, s. m. gasc. coq, mâle de la poule. Esp. polio. — Lou jioul c.inio de fret, cl l'Iiibor en coulèro Gèlo dnissouii cami la goulo de l'ajguùro. Jasmin, 18:2b. Poulaco, S. f. poulie, [\o\r poulejo.) Esp polea. — Lauren fai passa la poulaco. Poulaere, adj. et subst. gros poulet. Lâche, timide, qui craint froid, la peine. le POU - 1079 - POU Poiilaio, Poulalho, s. f. volaille, les oiseaux de basse-cour. OunlVs Moussu r, lou loms passai Quand iéu ère for pla Iratat ! Touijour moun sailoul de |iûulallio, Sens ne paga dénié ni malho ; Aro nou mangi dins l'houslal Que forso sebos e fors' als. Aug Gaillard. Poulalhèro, Poulassièro, s. f. poulaillère, marchande de volailles et de victuail- les à plumes. — Anavo ver sa poulassièro Pcr parla, car êro pas mut : — N'as ren que se gasie Bouyèro ? Quaui]ue lourdrc, un merle, un courlu. l'ou?, ISaii. Poulardo, s. f. poularde, jeune poule grasse. — D'osses de poul e de poulardo, E de lems eo lems de,pinlardo. Tandon, 1812. Poulas, \l S. m. gros poulet. Poulaslre, |) Esp. pollaslre. Poulet, s. m. poulet, cochel, jeune coq. — Cadun pourlec sa br(-sso pleno De datils, d'ious e de poulels. Good. Poulbeyro, Pauverèu, s. f. rouerg. poussière, sable. — Poul vérin. Peulejo, Il s. f. poulie, disque à gorge pour Tirolo, H puiser de l'eau ou monter des fardeaux. Cr. a-«X8<»), tourner. — La poulejo d'un pons cava din^ nn enclau, Poudié pas se mètre à l'oubrage. Sens ensourda (oui lou vilage. Reboul, 1868. Ponleno, s. f, l'avant d'un vaisseau. — Que l'astr'a l'iol de flamb' esclaire la poulèno ! Que lou rei das zefirs soûl le mène à boun port. Ponllio», s. f plur. reproches, injures, raisons, brocard. Esp.pulla. — Et peys quand II nn countal o vcrlat o mensoungio, La mayre quant-e-quani, sens fosso de vergoungio. S'en va canla poulhos al paure maridat. En II disent : Maissint, t'es la fort oublidal De menaça a a fillio aylal d'aquèlo sorto, Am la bouno ami^ial que la pauro le porto! Poulidamen, adv. gentiment, agréable- meul. Pniilîfli«e, Il s. m. et f. beauté, gentillesse, Poulidesso, Il agrément. — La poulidesso es uno flous Que briho foueço passagièro. Poulidet, 1 udj. gentil, joli, charmant, Potilit, Il mignon, délicat. — Un jour .^ la Capelelo Anavi mi proumena, Uao filho poulidelo Snr mon banc ven s'asseln . Chailan, 18S0. — La bculà d'uno fiho Noun la marido pas ; « Mai aco ié noui paii • Respondon li poulido. • Poiilin, s. m. poulain, le petit d'une jument. — Pièce de charpente pour faire glisser des fardeaux ou pour les traîner. — Cau noun Iravaio poulin Risro de trima roussin. — Mounio soun blaii poulin que cour conmo gazello. Poulina, v. n. pouliner, mettre bas, se dit des juments et des ânesses qui déposent leur fardeau. Fig. échapper, manquer à l'ou- vrage ou à l'école. Ponlinado, ii s. f. escapade d'écolier, Plantié, H course dans la campagne, école buissonnière. — Peine, faute. — Tout lou counsel decreito en masso Qu'ei pourtara la poulinasso ; Oquéu molhurous pcccatà Pagué tout soûl l'eicot dôu coumità, Foucaud. Poulit, Poulido, adj. joli, gracieux, agréable, plai- sant, avantageux. — De Ions depans las peiros renoamados Ban ouni se fan de poulidos maisous . Caslela, 1874. Ponlino, s. f. chevalet des scieurs de Cabro, long. — Le baudet, petite pou- tre qui soutient le rondin à scier. Poulitesso, s. f. bonne manière, civilité. — Su! toumbani de la neit brullo la poulilesso A soun viel picagnous e, sans se revira Gagno la prumieiro travcsso. Floret. POU — 1080 POU Poulitieo, s, f. occupation ou connaissance des affaires publiques. Gr. w«Ano pas de brut, f^oumieux. Poumoulo, H s. f. paumelle, orge distique Paumoulo, à longs épis. Zeocriton dislichon. Ponniouniisto, adj. et suht. pulmonique, phtisique. Pouuipi, V. a. heurter, frapper. (Voir boumbi.) Ponmiiido, s. f. coup, bruit, retentissement. Ponnipidou, s, m, petit bruit, cboc. «8. Poumpil, s, m renflement, mollet, gras de la jambe. — Sibragos de basin goufral lé tibavon sus poumpils. Poumilina, v. a. béarn, palper, tripoter, froisser. Pounipo, Il s. f. galette de ménage, gâteau Pougasseto, Il mince fait à l'huile ou au beurre, que l'on fait cuire à l'entrée du four. (Voir (lambado, girudo, coco, pougno), Poumpo, s. f. pompe, machine pour élever l'eau et la déverser. Gr. -sc/i-aïuu, conduire, lancer. Poumpouu d'or, Il s. m. bouton d'or, Pimpoun d'or, Il renoncule des prés, patte de loup. Ranunculus acris. — l'oumpouns J'ur e matgaiiJelos. Poumpouna, || v. a. orner, parer, faire Flouca, Il toilette, farder. (Voir pimpounu). — Mes aquel mounJe à la pel satinailo Bon lèu pcr jou si^ faguei de cri-^lal ; Que de Irislcsso en joio poumpounado, Toul menlissi6, lou palay e rousial. Jasmin, 18i9 Poumponneja. v. a. dorloter, caresser, mignarder. — Counio, alounga sus lou coulonn. Se poumpounejo, lou nisloun. Poun, Il s. m. pont, construction en arcades Pount, Il sur une rivière. - Point de couture. Adv. de négal. point, nullement. Pouna, V. a, et n. poater, mettre au jeu, poser. — Boire, fluler. Pouncliado, s. f. coup de pointe, de pique. Pouucliau, s. m. pointe, bout. — Calariné, vé! loun soullé s'abeno ; Porge me lou per li mellr'un pounchiu. Pounclieira, v. a. appointer, rendre aigu. Pounclieja, v. n. poindre, apparaître, se montrer à peine. — Jouino cbalounelo Mounle vas rouJeloja ? L'eslello tan bello Tout béa just vai pouncbtja. — L'aubo pounchojo, lou giu can'o, Ben lèu se levara lou jour. Gounel. POU - i082 - bout de bois. Ponncliic, [1 s. m élançon Pottnché, (Voir travelo). Poiiiiclio, Il s. f. pointe, bout aigu, piquant, Fissou, Il aiguillon, épine, clou sans tête. — Pointe d'étoffe, gousset. — Donna un founchou, une piochée, défoncer un terrain durci. — Laissas ié (aire sa pouncho, il faut que jeunesse se passe. — Anère poussa uno pouncho dins lou pays-bas, dans la plaine. — Ma mairo au coulège in'avié lengul A la pouncho de souii aguïo. — I-'asien vcire la pouncho Je si mourc ver. — Chasco erholo Fal sa poiincheli). Pouiiiire, Poune, POU V. a. pondre, faire des œufs, déposer, lâcher. Ponncliouiia, Pouncha, V. a. piquer, aiguillon- ner. — Secouer, exciter. (\ o\r pongne, pouni.) — Agacho au mens que s'ensouvengue Pouncho lou rede jusqu'au sang. Pouneliounado, s. f. piqûre, blessure, coup, poussée. Poiincliu, adj. pointu, aigu, malin causti- que. — Vétilleux, susceptible. — Cau nai pounchut pol pas mourri carrai. Pouneis, s. m. dessin piqué sur lequel on passe du charbon ou une cou- leur en poudre. Ce nom s'ap- plique par extension au rouleau de feutre qui sert à tamiser la couleur. Pouiicirailo, il s. f. mélisse citronelle, Limouneto, \\ plante officinale à odeur de citron, fa m. des Labiées à fleurs jaunes. — Coquette par- fumée. — A nostro bello pouncirado Fouyé quiuque gros de l'endret, Un jouirie esvcnla de l'armado Ou bon un esludianl en dret. J. Morel, 1828. Poun^o, adj, fem. pumite lapillaire, pierre poreuse volcanique qui sert à polir et à frotter. <— Sar soun liai passa la peiro pouQCO. — Frèule u lusenl tant pla qu'un i6u Que von de puundre la galino. Fourés. Ponnent, s. m. et adj. posant, plaçant. — Le couchant, le sud-ouest. — Li basilmen e II pinello Fusavon dàu pounent, de l'uba dou lovant, E courncn veja l'or pcrioul à pleni nian. Uourrelly, 1807. Poiini, V. n. et ad. piquer. {\o\r pougne). Pounsonn, Il s. m. poinçon, petite pointe Poimçoun, Il d'acier qui sert à percer, autre instrument qui sert à marquer les métaux précieux ou les bijoux. Poiinsouna, v. a. poinçonner, marquer. Pount, s. m. pont, construction en arcades sur un cours d'eau. — Point, degré, marque. — Faulo d'un pount Marlin PerdegUB soun asé. Pounta, I V. a. couvrir en forme de Pouna, I pont. — Viser une boule, cou- vrir le but. — Tenir le jeu contre le banquier. Pountanado, s. f. intervalle, interruption. Pouutanié, Pountié, s. m. commis aux ponts pour de percevoir les droits passage. Pountefleat, s. m. puissance, prospérité, dignité de pontife. - Tu, jouine bartavèu, que me fas la bramado, Dins loun pountefleat lusisses e fas gau. Pountel, s. m, étançon, bout de bois. Pountet, Pounlil, s. m. ponceau, petit pont. — Morceau de bois formant poulie employé sur la corde des anciens bacs. De la terrasse on vei l'arcado Que sousto lou pichol pounlil, Ounte toun aiguelo esquichado Fai ressoanii soun âous bresil. LftogUde. POU — i083 — POU Pountîn, Potin tis, s. m. perron, lillac, escalier extérieur avec palier, parapet, balcon. — Ansin sus lou pounlin de maubre Vcnié dansa la bello enfanl. Pount-levadis, s. m. pont ievis sur un fossé, sur un abîme. — Lou cipelan le dis : Cantaras do gran-messo Duran Ici semla, so vas en paradis ; Mai sounjo qu'à l'infer la pouerlo es pronn espcs o, E si passe qu'un cop sus sei pouen-levadis. Gelu. Poupa, V. a. sucer, têter, boire, aspirer, àagr. ntfinivai, pomper, aspirer. — Bous que dedins sons prals oun nay la pimparello, Abés poupal sa loyi, marchai dam sa troussello, Houpilhat dins sous bras, rcccbul sous poulous, Saulat à sous roun.Ieous, sisclat à sasc.ansous. Jasmin, l^iO, I oiipel, Poupèu, s. m. le bout du sein, mamelon, trayon, letin. — A pas pougu lia lou poupèu . Poupeto, s. f. dm. de poupo, la petite soupe, la bouillie. — Joli sein, petite mamelle. — Ai d'iàu, do farino e de la Emai uno casscio ; S'aviOu de Oô, li aurièu lèu fa Uno bono poupeie. Saboli Poupin, aJj. gras, dodu, joufflu. — »u noum d'uno jimai loun cor a Iresana ; Ti bouco de jouven an jamai poul»una. Uno gaulo roso e poupino. Tavan, 1869. Poupina (Se), v. rec. s'engraisser, man- ger de la viande. N'auras per cinq à sieis dina, E II vas pas mau poupina ; Aco vaa mai que do \enlresco. liourrelly, 1871. Poupis, S. m, le mou, le charnu, le gras. Poupo, s. f. pulpe, substance charnue des fruits. — Chair des animaux, le filet qui se trouve le long de la colonne vertébrale des animaux. — Plur. les joues. — Lou pan, qunnd esirop dur n'on poudès fa la soupe, Fasi^s loujour liouyé I.ms ouès orné la poupo Quand voulcs faire uu bon bouioun. — E se calqu'un li dis : Tu de nas as,pas gayre, Sabels perque ? dis cl, la< poupos de ma mayre Kron tan duros alor quand iéu poupabo trop ; Car si-ns aqu6 moun nas seri6 conmo uu esclop. Aug. Gaillard. Poupo, S. f. l'arrière d'un vaisseau. — Fôu ave de bounur, emiS lou venl en poupo, E se ii 'ajudas pas, lou vent e lou bouuur Venen j;imai soûlot. . . Poupo-cabro, Caprifuelli, Poupoio, Poupeto, Poupoio, Poupeto, Poupoun, Potipar, s. f. chèvre-feuille des bois, arbrisseau fam, des Caprifoliacées à fleurs odorantes. s f poupée pour amuser les enfants, petit mannequin. — Figure qui sert de but au tir. — Filasse sur la quenouille. s. f. la soupe des enfants, bouillie de maïs. s. m. et adj. enfant au maillot, grosse poupée. — Gras, dodu. — Soulo aqueli ridclel Llu Qu'es aqiiéu poufioun mita-nud Dins sa bressolisqueto. Crousillal. Pouponna, v. a. choyer, gâter, dorl'jler, Poupouneja, complaire, passera un enfant tous ses caprices. — Atal lountems', tant bcn me poupounéron, Alal m'an dii que mous set ans bengiioron. Jasmin, 1832. Poupouna C**^)> v- ''««• chercher ses aises, se traiter délicatement. Poupre, s. m. poulpe, polype de mer, de la clisse des molusques. Poupulaço, s. f. le bas peuple, la foule. (^oirpopulasso.) — Ere pas bon luen de la plaço Ounte s'ero pourla lou mai de poupulaço. Félix. Poupnlarita. s. f, popularité, bienveil- lance, faveur publique. — Aro esi'ouias la verlla : Tout ce que dison me fai rire. Aime, lou pople, acô vôu dire ; Aime la poupularila. Ad. Dumas, 1837. Ponput, adj. charnu, potelé. — Plein de pulpe. — Coudqun poupul. POU 1084 - POU Poura, Pouria, V. a. et n. croître, grandir, réus- sir. — Naîlre, germer. — Mettre bas. De potere, poder, pouvoir. Ponrado, s. f. gain, profit, bénéfice, Ponrrado, produit. — Durée, réussite. — foire pourrado, faire l'impos- sible. — A pas fa longo pourrado, il n'a pas tenu longtemps. Pourcado, s. f. troupeau de cochons. — — Portée, cochonnée. Pourcaio, Potircino, s. f. les cochons en général, la race porcine. — La crapule, la saleté. — Dinq'aquiMo cassino, lînire l'asc e lou liiiiu. Au iiiié lie 1,1 pourciiio, Troubarès 11 jassino Dau farfadel raiôii. De Lafarrc, 1852. Ponrcairolo, Pourcmij s. f. et m. toit ou élable à cochons ; marre oîi ils se vautrent. Poiircarié, Pouercarié, Pourquige, s. f. viande de porc, — Cochonnerie, saleté, ordure. — Obscénité, sales propos. adj. et subst. gros pourceau, vilain sale, malpropre. Pourcas Pourcat, Ponrcatié, s. m. marchand de cochons Pourehié, Il s. m, porcher, qui garde ou Pourquié, || élève des porcs. — Lou rei sérié pas souii pourchii!. — N'es jas ])Ourquié que sous por gardo. Pourcllin, Por mari, s. ?n. cochon d'Inde, cobaye, petit rongeur très prolifique. Poureliineln, Prouchinelo, Pourichinelo, s. m. polichinelle, per- sonnage bouffon et con- trefait. — Marionelte grotesquemeiU vêtue. — Sorte de danse bouffonne. — Mounilc à l'ourcliinelo, MouiiJe au marcliaii de simbclo, Mounde pertout. Jasmin, ISiS. — Quand avien cresigu penja Pourichinelo Toul au tcbous, es ol que pcnjo lou bourel. Kélix. Poitrciii, s. m. pissenlit, couronne de Pissaulié, moine, fJorion d'or. — Taraxacum officinale, pi. fam. des Composées à fleurs jaunes. Pourra, V. a. cribler, passer, filtrer, Mounda, tamiser. Lai. purgare. Pourgri; I f. a. présenter, apporter, faire Pourja, I passer, tendre, avancer. P«^ui*oiis, adj. peureux, craintif, timide, Pntirous, (Voir paurtic.) Poariioiirin, ndj. de pourpre, haut en couleur. — Ouute sias beiii ferno e beu jour pourpoarin ? Pourraco, Pourraeho, Alapedo, s. f. asphodèle rameux, bâton blanc, bâton royal, pi. fam. des Liliacées à fleurs blanches, — Asphodelus ramosus. — Subrc lou païs di pourraeho, Eitfti, parler avant. — De proufelos nous abion dit : Hyber d'oungan, grande misero. Jasmin, 1847. Prouflcitous, adj. ménager , économe, chiche. s, m. profit, avantage, gain, gratification. ProuflePli, ?roufily — Duvès avé de proufië clar e benezil. — Emplegas voslre lems par un milhou proufit. — L'embegious es tal Qu'el li sap grand mal Quand un fa proufiecb, El s'el put, el en/pacho Uuo causo pla facho, Tant el n'a despiech. Aug Gaillard, 1»72. Prouflta, [| V. a. faire un gain, tirer avan- Prouficha, \\ tage, être utile, faire des pro- grès. — Ben mau acquisl nonn prouflto. — De vespre prouûchen de l'oucasioo qu'es bello Fôu que nous preparen, es besoun de gourbello. Tbouron. — La vido passo, lou lems courre Urous cau proufilo dou lems, Pronfeitnda, Vrefoundiy V. a, précipiter, jeter au fond. (Voir |)re/bunrfre.) ProuKenituro, s. f. les enfants, la des- cendance, la filiation. — Aguès creis per qu'un |our vosiro prougenituro Se posquo coumpara eis estellos dou côu. Prougrrès, s. m, progrès, avantage, avan- cement. — Dei villo l'habitant viou pas coum' au villagi Lou prougrès li coumando un lassi générous, Leis usagi nalau région tout, lou sauvagi Dedins lou foun dei boues secounlenloà soungous, Ricard, 18B2. PRO lOOG PRO Pronjet, s. m. projet, dessein, entreprise, intention. — Tan (le bei souhét. Tan de gr,in proujél Que s'en van en fum. Gelu. Prounienailo Permenado, s, f. promenade, mar- che, jardin ou cours où l'on promène. (Voir permenado , passejado.) — Aulamben à la isroumcnado Quand ven cmé sa camarado Touti lis iaé li fan l'amour. — Tabès fasio sa l'esplanado Le plasù de la proumenado. PronniesBo, s. f. promesse, assurance, engagement. — Compio sur sa finesso A mai sur sa proumesso. — Bolli proumesso fan li neci jouyous. — Proumesso de grand es pas ben paternau. ProuiMetre, v. a. promettre, annoncer, s'engager, prédire. — Cau proumels s'cndiiulo. — L'un proumelio, l'aulre donnabo, E mai d'uno boui^s se croumpabo Coumo las fedos al mercat. J. Azaïs, 1888. — Eh hé Moussa perqué lan bous boa proumfiteri Bous bau racounia tout, m6mo conmo nesqueri. Jasmin. Pronmié, Premié, adj. et s. premier, hâtif, pré- coce ; le premier étage. Proumierage, s, f. prémisse, proposition, anticipa lion. Pronn, at^v. assez, suffisamment. — Trop e noun proun soun fouero de resoun. — Toajonr l'amour vous mêno Proun cbagrin e proun pèno. — Sem proun per manjaço qu'avem. V. a. prédire, juger, devi- ner, conjecturer, annon- Prounestica. fromouslka, cer. — Ida laissi lour esaro e lour prouneslica De lai Iroumpur meslié nou mu voli fica, Touis lous que fan acô, mal de pipos lous vire. Aug, Gaillard 1868. Pronnte, adj. vif , bouillant , emporté, brusque. Prountitiitlo, s. f. promptitude, vivacité, irritation. ProMiionreiou, s. f. proportion, conve- nance. — Rabais , escompte , convention. — Ounco», tarnaiis, tout se complo au milhou Sans profourciou, sans liouro «le dessoulo. De Lafare, 18/tO. Prouva, Protiba, V. a. prouver, établir, marquer, découvrir. — Eprouver, essayer. — Aprùi Tavudre prouva, veiren. Proiiven^alo. Il s. /". pervenche, plante Prouvenco, || et Qeur. Vinca major. (Voir pervinco.) — Baslo, pronvcncalo o viouleto Ispiravan mi dous panlai ; Dins mi pichol vers cantarai La prouvencaloc la vioulclo. Prouvençaii, s. m. et adj. langage de la Provence, habitant de l'ancien comté. — Lou noumas un jargoun e loa tralas for mao, Respc-cias lou putèu ! caspi ! lou prouvençau Es uno lengo maire, e de grando ressourço Lei lengos d'Ourian an pesca dms sa source. Guiraud, 1808. Prouvenço, s. f. Provence, ancien comté. — Entr' arriba dins la Prouvenço Eti villo enciano d'Avignoun, Pelrarco passé sa jeuvenço A faire de belli cansoun. Bourrelly. Ppouverbi, s. m. proverbe , maxime , sentence. Prouves! (Se), Prouves! (Se), V. rcc. se pourvoir, se fournir, se munir, s'ap- provisionner. — Souventi fes lou fusièu sus l'espa'io, E de l'arlonn lou carnié prouvesi, M'envau en gucrro, o senso pou dei balo, D'amount, d'avau, poudr6je à moun plesi. Crousillal, 1862. Prouvidenço, s. f. providence, suprême sagesse, heureux destin. Lat.pro videre. pourvoir. — L'orne que dins soun ignourenço Doniavo de la Prouvidenço, Vai irouva l'auir' orne, e ié dis Tant «e qu'a vis. Bigot. PUA — 1097 PUD Prouviii^o. s. f. province, étendue de pays, contrée conquise ou an- nexée à un état. — Dous poplos séparais n'eron qu'un aquel jour Car la nobia a promcs sa prouviiiçcr en berquieiro. Arnav. — Genlos clialounos prouvençaudos Lus couifés en btndêus, gansas em tan de biai Que vous charinavon que noun sai. Félix. Prouvîsioun, s. f. provision, réserve de comestibles, de linge, de hardes. Prouveto, s, f. éprouvctte, pl'se liqueur, cloche, fiole, tube gradué. Provo, s. f. preuve, assurance, marque, témoignage. — Noun creiras jaii ai que sus bono provo. Prud'onie, s. m. prud'homme , expert , capable de juger, arbitre. Prnnelo, Prttgnoun, s. f. prunelle, petite prune sauvage. — La pupille de l'oeil. — Etoffe de laine de coijleur foncée ou noire. — Tous iols fach du velous, e las nrgros prunelos, I-ou nacra de las dens e sous coiinlours rouduts, 'i'oun sourire divin e las longos parpelos, Toun peu nègre e lusen. Prunié, i s. m. et f. prunier, arbre à fruit, Prunièro, \ fam. des Rosacées. — Aubre flouril, poulido lièro Gai pcsseguié, blanqui prunièro. Pruuo, s. f. prune, fruit du prunier. — Fa béni sus prunes de pruiios à quinlals. Prnment, adj. irritable, impatient, hargneux. Prusi, Il V. n. démanger, picoter, éprouver Pruze, Il une légère irritation. — Lou grales ben ounle ié prus. Prasour, n s. m. elf. démangeaison, picot- Prusige, 1| lement , impatience , désir , besoin. Puado, Pujado, Puât, Puio, s. f. montée, côte, pente rapide. (S'oir pouj ado, mountado). s. m. et f. dent, peigne, râtelier, pointe. Esp. pua. pointe, épine. Paatié, s. m. ouvrier qui fabrique les pei- gnes des tisserands. 69. Publiea, v, a. publier, crier, faire savoir. Piieli, Il s. m. monticule, élévation, colline. Puech, U Dimin.puchol. {\'o\rpiech, pioch). Pudeut, udj. puant, qui a mauvaise odeur, repoussant, orgueilleux. — Arrive! que dins aquel lems Milo barcados de pudons Anoron quére nno viléno Qu'apelavon Madain' Ilëléno. l'Havre. — De que me toudra faire ? Presque pas rcs, eaipaclia qu'un pndenl Se sarre irop de la cousine. Tandon. Pndesisino, s. f. puanteur, infection, Pudentiso, saleté. — Vile delivro-le d'aqncio pudecino, Envalo-lou n.a n.igo o n'en paricn pas pus. Pudi, Il f.n. puer, sentir mauvais. Pudre, Il Gr. nva. Lat. putere. — Soun iuel ero triste e sa lengo muJo Ë tout ie pesavo, e tout ié pndié. bigot, 1862. — Lis enfai.s dis auln ié pudien. Pudifii, H s. m. putois, espèce de belette ou Gatpudis, I de martre qui exhale une odeur fétide. Elle vit dans les troncs d'arbres et s'insinue dans les colombiers. Muslela putoria. — Tonmbèron dessus la farlaïo Coum' un pudis sus la voulaïo. Pndis, Il S. m. térebinthe, pistachier sau- Pelelin, || vage, arbrisseau résineux qui croît dans les lieux pierreux et exposés au soleil, il porte pour fruit des longs cornets rougeà- tres formés par la piqûre d'un puceron ailé. — Bois puant , Anagiris fœtida. — La rue, pi. d'une odeur très forte, fam. des Rutacées. Pudour, s. f. pudeur, retenue, modestie, Pudicital, appréhension. Lat, pudor, honte. — Santo pudeur, lunii^ro puru De la vertu reflet divin, Den plus preciouso alreucadaro Que l'or, la sedo e lou salin. Crousillat, 1848. — 0 quin parlerro de flourelos Scran aquelos dos gautelos ! Mes sur tout y sera plantai Un broulou de pudicital. Goudouli. PUN - 1098 — PUR Paé, I s. m. puy, montagne, élévation, du Piicch, lut. podium. Gr. r. o^io». Pech, Dim.pn^e/, moindre élévation. Puch, 1 Syn. pug,puig, pioch. Pugrnal, Il s. m. gasc. poignard, slylel. — Piignau, y Coup de poing. Png^nar, v. n. gasc. bas lim. tarder, hési- Opougna, ter, demeurer, balancer. Poina, Lat. pugnare, combattre, faire effort. Rom. punhar , ponhar , s'empresser, se hâter. Esp. puneto, coup de poing. — E lou lioun coumoom pot pla creire Ne pugne gro o veni lou darnieifc Foucaud. Pngnat, s. m. poignée, abondance, quantité. — L'uno risenio, sauticabo En pourtant un pugnal Je flous ; L'aulro, chagrine caminabo Lou cat baychal, tous ets en ptous. Jasmin. Piigiiera; v. a, béarn. prendre à poignée. — Saisir, colleter. Pugiièro, s. f. biarn, prix de la mouture, payement en nature. Pugrni, V. n, poindre, apparaître. Piiiar, Il V. n. v. l. monter, s'élever, escala- Pujar, Il der. Puio, s, f. pointe, dent, arête. — La desembouio embù las puios Do sous cinq Jélés arromlis. De Lafare, «840. * Pitleii, adv au plutôt, bien vile, de préfé- rence. — Ic'm voli dûun pulèa acaba aquesl' oubralge Entre que la mou!hé nou me fa proun d'empacli, Mas tout Inoounlinen que moun libre si6 facti Me voii mariJi pcr tal d'abé maynaige. Aug. Gaillard, 1S62. Pulgra (Se), V. ree. s'épouiller, chercher ses puces. — Mes aqucl sot se puigabo al soulel, E li disiô qu'ero pus riche qu'el. Aug. Gaillard. Pnnîaie, Puniayre, adj. querelleur , pointilleux , batailleur. Puii, Poting, Pu 11, Ptint, s. m. poing, poignet, main fermée. Lat. pugntis. s. m. point, piqûre. — Centre, lieu Point, rieD. fixe. — Signe. — Car nous vesen souben forso fcnnos puniaygos Que la mitai dil lems estan loiilos embriaygos Et counouyssen que soun de fennos ses razou, Mes un home ses lenno el fa pauro maysou. Aug. Gaillard. Puntat, s. m. flocon , masse , poignée , écheveau, gland. Piinteja, v. n. poindre, paraître. — L'albo punlejo. Punteto, s. f. pointe des pieds. Pupîtlos, Pepidos, s. f plur. pellicules qui se sou- lèvent à la naissance des ongles. Piipla, V. a. et n. peupler, multiplier. Pu|ile, Pople, Pupiit, Lipego, s. m. peuple, foule, multitude, rassemblement. s. m. la huppe, oiseau échassier qui nous arrive d'Afrique au prin- temps. — Upupa epops. Punaisié, adj.'el sttbst. infecté, garni de punaises. — Claie à punaises. Punaiiso, s. f. punaise. (Voir penaiso). Pur, adj. pur, sans mélange, chaste. Lat. punis. Pura, V. n. périg. pleurer, verser des larmes. — Mes si fau se quita dins quèu triste monmen, Dissel-elo en purant joui sa couèifo de telo. En souveni de ièu prends aco dau men. Chaslenet. Purèio, s. f. purée, extrait farineux des légumes cuits. Pnrehel, s, m, montant qui supporte une Pounché, traverse horizontale ou inclinée. Puresi, s. m. pleurésie, inflammation de Pluresi, la plèvre ou membrane qui tapisse les parois de l'estomac et des poumons. Puretat, s. f. pureté, intégrité, chasteté, innocence. — Correction, exac- titude. Pnrsa, Purja, V. a. purger, donner médecine, faire sortir des intestins les ma- tières impures et malfaisantes. — Nettoyer, purifier. PUT — 1099 - PT V. rec. prendre une purga- lioD. Purga (Se), Purja (Se), Purgfntori, s. m. purgatoire, lieu d'expia- lion. {\o\r préeatori.) Pus, adv. plus avec négalion, moins, rieD. (Voir/)/»). Pus, s. m. malière corrompue qui sort d'une plaie. Purgo. Purjo, Pus-aut, s. m. grenier, soupente, galetas. Pus-que, conj. rien que. Puto, s. f. femme de mauvaise vie, pros- tituée, corrompue. Putaîrio, s. f. corruption, puanteur. — Fig. prostilulion. Gr. -nua, pourrir. Putanel, s. m.ei aâj. mauvais lieu, quar- tier souillé. s. f. purgation, niédicamenl qui procure des évacuations. — S'enquicon mai qoauco querolo Avio troublai la pus d'au cor, ïoul finissié de bon accord A la l'ont Pulanolo. Putani «'1 adj. masc, qui fréquente les Putaasié, | mauvais lieux, les filles ou fem- mes de mauvaise vie. Putis, adj. puant, corrompu. Swist. putois, Pudis, martre, animal carnassier. Pu(z, 1 s. m. béarn. puits. Pux, 1 Putza, puiser de l'eau. Puyar, || v. n. monter, élever, tirer en Puiar, Il haut. Py, s. m. pin, arbre toujours vert dont on tire la résilie, la térébenthine. (Voir pin.) — En tout lou Glb;iuda amai lou Lemousi Quant els volou fa lum, d'un py vous fan d'estelos, E s'en serbou ts pla coumo s'eron candelos. S.-ns py l'on nou pot fa bels houstals ni castels. Sens el ou nou pot fanabiris ni vayssels. Aug. Gaillard. Q, dix-septième lettre de l'alphabet cor- respond au C dur ou au K et s'emploie le plus souvent suivi d'un U qui devient muet. Cette lettre , de formation latine, provient de la fusion du G et de ru. Les latins écrivaient dans le principe cuis, cucb, ctiod ; acua pour aqua. Tous les linguistes connais- sent les débats et les procès sou- levés au xvime siècle à propres de cette lettre prononcée dans qvis, quamqunm, ce qui donna crédit au mot cancan a propos des discours frivoles el des médisances. Qu'atoalîsco, Il interj. que le diable l'em- Cavalisco, || porte. (Voir abalisco). Quadrat, s. m. carré, terme d'imprimerie.- Quaker, s. m. secte religieuse anglaise Caker. qui n'admet pas les sacrements ni aucun culte extérieur. Angl. lo quake, trembler. Quai, pron. relat. qui, lequel, laquelle. Qitalitat, s. f. qualité, disposition, titre, mérite. — Abio tournuro de bergeiro. Port de damo de qualilal. Qnalfiue, Quauque, adj. quelque, certaine chose. — Environ, à peu près. Qiian, Quand, conj. lorsque, en quel temps, tandis que. Esp. cuando. — Quand pièi cubert de si manlèu Li paslre van, la canibo lasso, Davaus la lourre larjo e basso. b^rnard. Qaantiiiani, s. vi. vacarme , dispute , tapage. — Cancan, médisance. — Cri des canards. Quant, adj. combien, quel nombre. Lat. quantum. Quante, pron, relat. et interj. qui, lequel, laquelle. Quaranteii, adj. qui croît pendant qua- rante jours. Quaranteito, s. f. à peu près quarante. — Séjour passé au lazaret pour .éviter toute contagion en temps d'épidémie, — Uins uno quaranteno d'an. Se lou bon IMéu nous pres.o vido, Aureu lonii dons li peu blaii, Ltins uno quaranleno d'an. Roumieu\, 1866. — Ribejabo la quaranteno, A se farda perdié soun tems amal sa peno. QUA — 1101 — QUE Quart, s. m. la q.uatrièrae partie. — La garde du bâlimenl pendant la nuit, veille, surveillance. — Petite mesure à boire. ItaL quarto, du lat. quartus. Quartano, adj. fem. fièvre quarte qui sur- vient tous les quatre jours. Quartau, s. m. la quatrième partie d'un muidou 67 litres. —Un petit fût. Quarteirado , s. f. ancienne mesure agraire équivalant à 20 ares. Quarteiroiiu, s. m. le quart d'une livre ou quatre ouces. Qnarra (Se), Il v, jpron. mettre les poings Carra {Se), Il sur les hanches, prendre un air provoquant. Quartié, s. m. quatrième partie, certaine étendue de ville, des rues. — Logement des troupes. — El lou (linna finit, el me souhin que peyssos A vostro crambo un foc furl grand fcrets basli, Que iôu penfabi pla qi;e voulgufsscls rousti Qualque quartié de biou tanl graaj lou foc cl ero. Aug. Gaillard — Allcnd, vau couvida^li gens de moun quarlié. Quarto, Carlo, s. f. ancienne mesure pour les grains. — Coup d'épée ou de fleuret par le poignet en dehors. Quarral, Il s. m. carrelet, fi'.etde pêche en Carelet, || forme de nappe et suspendu au bout d'une perche. Quarrat, adj. carré, épais, gros. — Uno granouio envisajavo un tiôu Au |jé paulul, à la laio quarrado, t.lo qu'aurié dansa dins lou cruvol d'an iôu, S'on lrou\ê mai qu'umiliudo. Tandon . Quasi, Quasimen, adv. presque, à peine,.à peu près. ~ Un peu, un soupçon. Quateean, Quant e quant, adv. tout aussitôt, bien vite, à l'instant, autant que. — Augié, se vous vesials la que vous voulen da, Vous dinals quaiil e quant me voli marida, Kn tout aquest pais iioun la cap de tau bcllo. Quaterno, s. m. qui vaut quatre points ou quutre numéros. Quatren, Il s. m. quatre vers faisant partie Quulrin, || d'un sonnet ou d'une sentence. — Chardonneret qui a quatre taches blanches à la queue. — Mestre Jan Carabasso escriv^s ié dedins. En formo d'epilafo, aquesti dous quatrins. Quatr'-ieul, s. m. canard garrot, palmi- Boui-blan, pède plongeur de forme trapue. Anas clangula. Quatre de oliifre, s. m, piège à rats ou à petits oiseaux ayant le pro6l d'un 4. Qnatreto, s. f. sorte de jeu de cartes qui se joue à quatre. Quau, I pron.re/. qui, lequel. Cau, I Lat, qualis. Syn. quai. Quaucaren, subst. indéf. quelque chose, un peu. — Urous lou paire, cour lou prendre, E vai ié dire quaucaren. Quaucouiiiet, adj. quelque petite chose, un petit peu. Quancnn, adj. suhst. quelqu'un, une per- sonne. Quauque, adj. ind. quelque, plusieurs, à peu près. — Despiey quauquijour lou vent Icrrau bouffavo. — Li pouli pichol, dins soun lié, Durbiguèron si bé, pecaire, Cresent d'abor qu'ero sa maire Que i'ailusié quauque grihel. Hagnol. ■ Quauque cop, adv. quelquefois. Jtal. qualche volta. Que, pron. inter, quoi. Lat. quid. — Que dison li viei croupatas Davant II crous dis ouratori. Queeli, od/. cuit, bouilli. (Voir couei(.) Qneco, s. f. queue, bout, appendice. Queeou, s. m. vaurien, gueux, bohème. — E vous counfoundrès plus dedins voneslro censuro Lou nervi buen-vivan, pistachié, bambouchur, E lou queeou duu port, maufatan e voulur. Cbailan, 1852. Queirado, Vedel, s. f. mur écroulé, télfraltt éboulé, lavange. QUE H Qaeire, v. n. choir, tomber, glisser, de cadere. Queirié, s, f. vigie, niche carrée, poivrière. — La lourre de la queirié. Qneiro, ii s. f. bas lim. coin, angle, niche. Queirio, | (Voir cantoun). — Un suer d'iver, Warcoraau dins la queiro, Ero selut sur un sucliou. Se tasiavo lou pouls, se plagnô de la gleiro, En gueilan daus wr6us qu'entre cenlre e charbon Roustissien dins la charainiîio. Chaslonel, 187t). Queirouii, s. m. quartier, bloc, éclat de pierre, bule-roue, gros pavé. S'en marchan, au queiroun, per nialur m'embrouncave. Queissei, Queiçei, s. m. bas lim. branche morte, cheville, bout de bois. — Un bèu jour, meilre grollo, Pausal dessoubr' unqueirei. Ravel, 1850. QueisBoun, s. m. caisson, coffre de voi- Caissoun, lure, de charrette, petite caisse. Queit, ad), cuit, rôli, bouilli. (Voir cuech,) Queitivié, s. f. saleté, fumier, ordure. Ital, cattivezza. Queli, s. m. habit, vêlement de toilette, basque. AU. keule, gigot. — Quii.o soun queli nou per se mettre en defenso. Quenin, Quatrin, s, m. petite monnaie. — Chiffon, guenille. — N'en reçaupras cent croquignolos, E l'un d'eli d'un er malin Te dira, gardan tel pistolos, Agues siuen de nosli quenin. Morel, 1828. Que-noun-sai, adv. beaucoup, le plus possible, tant et plus. — Ma maire dins souu llecti per lou moundi^ aclapado, Gémissié que-nouu-sai ; per elo pregavian, Car l'ouro de sa mort ero adèja sounado. Gautier, 1850. Qiientino, s. /'.cantine, coffre à bouteil- Quintino, les, boutique ou chambre où l'on vend des boissons ou des comestibles. Esp, et Ital. cantina. Que-que, Il c.onj. quoique, bien que, quoi De que-que, || que ce soit. — Que-que fague ié trouvas à redire. s. m. cuir, peau tannée d'un animal. Lat. corium. 02 - QUE Que — Quel annour per noslro famiho E quel bèu jour per nons-aus. Qneta, Il v. a. et n. quêter, demander l'au- Quitta, Il mône. Lat, qœritare. Qnetaire, j] s. m. quêteur, demandeur, Quistaire, || fureteur. — Fray quetaire. — Cbin quistaire. Qnets, Il s. m. plur, rangée, file, ligne. Tieiros, Qn'houro, Qu'ouro, adv. quand ? à quelle heure ? liai, a che ora ? — Un jour, sabe pas qn'ooro, uno ralo-penado Dins un trau de mouslelo intret desvariado. Qniala, Il v. n. crier, hurler, glapir, piail- Quila, Il 1er. (Voir chiscla, kiala.) Gré x(tXt». — Savié pluma la poulo sens' la fa quiala. Qnialet, || s. m. cri, plainte, effroi, peur. Quiktf II Syn. quilado.) s. m. petit oiseau, pinson. Pringilla cœlebs. (Voir quinsar.) De m'ounle, senso quichaduro Pourrie miés d'alin s'en ana. Qnichaire, s. m. levier de pression, frein. Qniohet, s. m. targette, petit verrou que l'on pousse avec les doigts. Quieliié, || s. m. et adj. importun, indis- QukUero, || cret, nourrice, nourricier. — Quand li venié caoqu'un, qaichié vo ben quichièro, Li fasié boueno caro e perèu boueno chièro Autan ben que poudiè. . . Leydel. Qniehiépo, s. f. caresse, étreinte. Quieho-elau, s. m. guichetier, geôlier. — S'escapé sens' espéra loo quicho-clau. Qnielion, Quinsou. Qnicolo, Il s. f. coquille, enveloppe des Cruvèu, Il marrons, des noisettes. Qniconi, || pron. quelque chose. Caucaren , || Lat. quis ou qualit homo. - Embé li jouine saviè rire, Embé li viel ero sérious ; Avié toujour quicon à dire Per connsoula li maluroas. Bigot. — Quicom ia quand lou gai canto. — Quicom ni'houdisiè. Quicouiuet, dira, quelque petite chose. — Presto-me qnicoumel vai, Ben-segur te lou reudrai. Qnièisso, s. f. cuisse, quartier de noix. — Lou menestrié pico de l'anco. Se copo la quièisso e lou bras. Qniera, v. a. chasser aux petits oiseaux, Chioula, à la pipée, au cimeau. — Siffler, contre faire, tromper. {\oir quiala). Qoieuebo, s. f. fournée de pain, ouissoD au four. QUI — noi ^ Qnihot, s. m. motte, tas, monceau. Quièn, Il s. m. cul, derrière, postérieur, les Quioitl, . Il fesses. Ital, et Esp. culo. — D'orne urous, sarié ben dificile d'en veite, Pourrien tout! dansa subre lou quièu d'un veire. Quilado, s f. criaiileries, clameurs. — ■ De grougnamens, de loDgos idoulados. De cris, de sioules, de quialados. Quilar, Quiela, V. n. crier, piailler, glapir. (Voir quiala.) Gr. K<«Ai*,j'appelle. — Per li dos man pren la chalouno Que, d'esfrai quilo e s'amoulouno. V. rec. se percher, se jucher, se dresser, se Qaillia (Se), Quiha(Se), poster, se camper. — Dous bravi bourgadio que venien d'en jonruado, Chascun sus soun ase quilhal, Trootavon plan-planel de long di bouissounado. Roomieux, 1889. — D'onnle venès, tan ant quihado, Demandi' la cigale à la mousco pausado Sus li bano dou biôu qu'anavon ab'^ura. D'ounle vène? Perdiou ! vi-nen de laboura. Qnilho, I s. f. quille, morceau de bois Quiho, I cylindrique qui sert de but au jeu de boules. Angl. heel. Esp. quiUa. — Longues jambes, guiboles. Qnillio-boninbo. s. f. bas lim. chute, culbute. — Se souslènes pas moun esfor, Ai pôu de fa lo quilho-boumbo ; E pei lo mar sero mo toumbo. Lacombe, 1748. Quilliol, R s. m. bâtonnet, bouchon, jeu Quilhou, Il d'enfant. — Se lenio tan dré coamo nn quilhol. Quin, Il pron. dém, quel, lequel, qui. Quinte, || — Quin es aquel. s. m, quinquina, écorce amère astringente, employée pour arrê- ter les fièvres d'accès. Etna, Quinar, Quinaut, adj. penaud, honteux, maté, gueux, vagabond. — Ptrqué mai que de coustumo Soun panles tous higanauts? Aco's la malo fourtuno Qae lous len alal quinauts. RéalmoDt, 1621. Quinaredonn, Kinm-edoun, QUI s. m. rosier sauvage ou desh.3ies, rose de chien. Rosacanina. (Voir galancié.) — Mes vile el manget de coudoiia. De soibûs, de quinare loun, Qu'eron à lu cimo d'un sére. Favre . Qninca, v. n. sonner, tinter, résonner, Muta, souffler, murmurer, ouvrir la bouche. — De lonlcms ros quinquel plus. Qnincairolos, Il s. f. plur. suprême de Béatilhos, l volailles, abatis, extré- mités, foie, têie. Qnincallio, s. f. quincaillerie, marchan- dise composée de toute sorte de métaux ouvrés, ce qui résonne, ce qui fait du bruit. Qnîiicalié, Qiiincalhaire, Quincanelo, Quinqicinelo, s. m. quincaillier, marchand de quincailleries, d'ustensiles. s. f. banqueroute, cession de biens, abandon aux créanciers. Lat. quinque annum, répit de cinq ans, attente accor- dée par le juge à des débiteurs insolvables. — Car boudrioi pas que macfrbelo Tournesse Bie faquincinelo. Flore! . QuincarlotH^ s. m. plur. haricots bariolés. Quineba, v. a. viser, mirer, tirer au but. Quinclia (Se), v. rec. bas lim. se pencher, regarder de travers. — Ho pôu de perdre un cop de den Se siquinchouu pitit moumen. Foucaud . Quinobaro, s. f. béarn. houe à fer étroit pour remuer profondément la terre, Quinebon, s. m. but, petite boule. f^uinge, adj. num. quinze. Qnîngrenado, || $. f. quinzaine, le salaire Quinzèno, || de deux semaines de travail payé aux ouvriers. ^niuO; s. f, litorue, sorte de grive. QUI — 1108 - 4[}uin "■ ^'^<^- se cabrer, s'enlêter, Quilha (Se), s'opiniâtrer, se percher. Quintal, s. m. quintal, ancien poids de Quinlau, cent livres qui variait, ainsi que la livre, d'une région à l'autre. Quintalié, adj. et subst. acheteur ou ra- masseur de denrées à tant le quintal. f^uintano, adj. fem, qui revient tous les cinq jours. Quinte, pron. démonstr. quel, lequel. Quintino, s, f, cantine, boutique ou l'on Quentino, vend certaines denrées ou marchandises de première né- cessité aux soldats, aux prison- niers ou aux ouvriers. — Petit coffre divisé en compartiments pour y loger des bouteilles. 70 Quinzenailo, Quinzeno, QUI s. f. quinzaine, le tniviiil ou le salaire de deux semaines. Qnio, Qucco, s. f. queue, appendice des oiseaux et de certains mammfères. — Manche, poignée de plusieurs ustensiles. (Voir co, couelo). Quiou-blan, Quillw-monlo, Clapeirot, lienaubi. s. m. traquet motleux , saxicole, bec-fin qui niche dans les lieux arides el montagneux. Ces oiseaux descendent dans la plaine au mois d'août et courent dans les sillons pour y chercher leur nourriture, lis se placent sur des pierres ou des mottes en faisant leurs mouvements de tête ou de queue. Autres noms: pé-ncgre, laureto. Quiou-blan île riou, s. m béc;isseau Pié-vcrd, de rivière, clie- vulier cul-blanc qui habite les bords des marais et les fossés qui y aboutissent. On en prend beaucoupau filet, et leurchairest très délicate, Tolanus achropus, Quioulau, s. m. le gros boyau des porcs qui sert d'enveloppe pour les gros saucissons. Quiorassaire, s. m. corroycur, tanneur, marchand de cuir. Quiseabel, s. m. grelot, boule creuse en Cascavel, métal contenant une balle en fer. — Plantes dont les capsules sont en forme de grelots et qui résonnent. (Voir cascave/o). — Aro sur l'herbeto dalliado Fan quatre sauls dam' l'agulhado, Aro cercon de lonrs noubels Al bralle gay de.s quiscab.-ls. Goudoub, 1636. Quissan, Il s. m. dent molaire, chicot, dent Quinsau, || rompue. Quissoun, Il s. m. artison, ver du bois, Cussoun, Il larve fam. des Gurculionites. Quissouna^ adf. pourri, rongé, vermoulu. QUI — 1106 — QUtJ Quista, V. a. quêter, demander, recueillir Quistar, des dons, des aumônes, impor- tuner, quémander. — De porto en porto qutsiavo soun pan. — L'an canlan, l'autre quisian, Per rebasti sa gleizo. f^uistaire, Quisian, s. m. frère quêteur, qui de- mande, qui mendie. — Anen ! digue nosle quistaire. N'en sarai quite per !a pôu, E vers lou couven, sens mau-traire Me gandirai, se Diou z-ou vôu. Roumieux, 18S8. Quiisto, S. f. quête, demande, cueillette des fruits par les religieux. Quistoan, s. m. importun, chercheur, fureteur. Quita, V. a. laisser, abandonner, se défaire, se débarasser, céder, se désis- ter, oter une partie de ses vête- ments, se retirer. — QailaD souven lou bon Per cerqua lou milbou. — Dins un moumen tout segué not lé quilciou pas un caulet. Favre. — Ebé dounc, tu me quites aro, Noun pas per cap bici ni taro. Mes per cô j^u'un pijoun noubel S'es alrapal à toun cimbel. Goudouli, 1632. Quita (Se), v. rec. se quiter, se séparer. Quitansta, v. n. donner quittance, recon- naître un payement par écrit. 4[fuitarro, s. f. guilarre, instrument de musique à six cordes. Gr. xiiaf», — Vaqui que d'au milan do louli, un jouvent Sort 'mé la quitarro liblado. Prunet, Quite, adj. seul. — Tranquille, qui a tout payé, libéré, débarrassé. — Dins aquel grand casai oun la foulo passèjo Ey passai, repassai ; nou couneicbi digun ; Pas un quile ogenés, la foulo noun es mudo. Mes digun toco ma, digun nou se saludo. Jasmin, 1842. — Pa 'no quilo poumo de lero, Jomai s'ei vis lalo miséro. Quitran, s. m. v. l. goudron dont on fait divers enduits résineux. Quitrana, v. a. goudronner, enduire un bâtiment avec du goudron, de la térébenthine ou de l'huile de poisson, faire des mèches, des torches. — Per faire lume à l'entour dou balèu, L'on se prouvis d'aqueli long flambèu, Fach en estoupo quinlranado. Pelabon . Qno-eliaelia, Grivo demountagno s. m. grive litorne, grive de montagne, oiseau de passage d'hiver' qui fait entendre un cri particulier, surtout pen- dant la nuit. Quonoullio, Il s. f. quenouille, canne à Counoulh, Il filler la laine ou la bourre de soie. Lat. colus, It, canocchia. — Daichet sa quounouibo de lano E soun fusèu qne n'ero charjat. y Qu«u-rou8, s. m. rossignol de muraille, Cuou roussel, espèce de fauvette dont le croupion est d'un roux très vif, petit oiseau de passage qui niche dans des trous d'arbre ou de muraille. Sylvia phœnicorus. Quotidièno,' s. f. journal légitimiste. — Fou que de bon malin la sanlo quolidièno T'aguo gargalisa de qaauco bono antiéoo. Desanat. Qu'ouro, ativ. quand, à quelle heure. — 0 digo-nous ben qu'ouro, Entendren tinda l'houro Oun l'amistousaras. Qu'un, Qu'uno, pron. dém. quel, lequel. — Qu'un, qu'une. Sera la reino de la fcslo E la reino de mis amour , Ai pôu de n'en vira la teslo ! Qu'le bonurequ'bèu jour. Castil-Blaze, 18S1. x I lIEi La lettre R est la quatorzième des consonnes. Elle a une prononcialioii rude qui l'avait fait appeler lettre canine, à cause de son émission dans le grognement du chien. Elle présente en outre une cer- taine difficulté à l'articulation de certains gosiers, ce qui fait que les enfants et même les adultes l'émettent avec un gras- sayement Yariable. Il y a quelques idiomes pro- vençaux et languedociens dont les infinitifs se terminent en r, suivant la dérivation latine , mais on peut affirmer que dans la plupart des patois du Midi le r final n'existe plus. Cette désinence romane de l'infinitif des verbes a bien pu avoir un certain degré de géné- ralité dans les idiomes du moyen-âge, mais cette r était- elle prononcée partout? cela devient douteux. Elle ne peut servir aujour- d'hui qu'à mieux accentuer l'in- finitif et à le discerner des subs- tantifs. Au commencement des mots ou des syllabes, celte lettre garde sa prononciation rude et même on la redouble dans bien des cas. Lorsqu'elle est suivie de h elle représente une aspira- ration qui dérive de certains vocables étrangers ; grecs, espa- gnols ou arabes. On opère quelque fois une interversion dans les syllabes suivantes : bre, cre, dre, pre, tre, en ber, der, jier, ter ; et r se substitue à l dans nousera, mu- sela, nouer, etc. Ra, Il s. m. petii quadrupède rongeur et Rat, Il parasite des habitations. (Voir rat.) Lot. vado, je ronge. Fig, fantaisie, caprice, enfantillage. — Romigo-lard, grato coudeno, Caolio-nosp. grignolo-aubeno, Y'a de ra de touti li mono Que vivou à nosli despens. Bigot, 1860. Ra, Ras, prép. contre, auprès, joignant, à niveau. — Ra de vous, auprès de vous. Rabâcha, \\v.a, bearn. baisser, diminuer de Rabaissa, Hprix. Fig. divaguer, répéter souvent. BÂB — 1108 - B\B Rabacié, Il s. m. porcher qui mène des Rabassié, \\ cochons à la recherche des truffes, Raba^na, Il v. ». grogner, murmurer, res- Roundina, || sasier. fuiasia. Rabaïa. v.n. amasser, rassembler, soigner, réunir , entasser. — Vas rabaia l'or a pion pous. Rabaïoun, s. m. fourgon, crochet en fer Rediable, emmanché pour réunir la braise. Rabaja, v. a. jravager, détruire, raviner. Rabal», v. a. ravaler, crépir, restaurer un mur. Rabaia (Se), v. ree. s'abaisser, s'amoin- drir, s'humilier. Rabalha, v, a. froisser, chercher, tâtonner, ramasser, emporter, entraîner. — Qoaml monn csprii panlaîho E que ma man rabi.llio La simplo flour Jti cliarr.ps. Raballionn, s.', m. rac'ello, planche 5 racler. Raballiun, s. m. rumassage, rognures, balayures. Rabaii, s. m. corde, amarro, garcelte Rabau, pour filet de poche. Rabanel, s, m, petite rave. Esp. rabanillo, rabmo. Rabanelo, [1 s. f. raifort sauvage, gros Ravanelo, radis, rave. Raphamis rapha- nislrum. Moutarde des champs. Sinapis anensis. — Lou blal s'esloulTo onire la rabanelo Loas agnilous palisson il'herbo al prat. Jasmin. Rabanelo, Rubiiielo, s. f. châlaignes rôties, grillées. Syn. custagnado. Rabanenco , s. f. ombre , poisson de rivière, variété de truite. s. m. vieux mouton à laine pen- dante. Rabas, Rabal, llabas, s. m. blaireau, petit mammifère car- nassier. — Putois, Rabasseja, v. n. biarn, rêvasser, penser, songer, méditer. Rabassié, s. m. porcher, chercheur de truffes. Rabassièro, il s, f. truffière, bois où l'on Rabaçiero, || trouve des truffes. — Cor- beille à pommes de terre, Rabasso, s. f. truffe noire , espèce de champignon souterrain savou- reux et odorant, sans feuilles ni racines, dont les cochons sont très friands. — Tuber cibarium. — Vémlrès lasta ma dindo adoubaJo i rabasso. — Genl dou Venlour cavas vosli rabasso. Rabasiiot, it adj. courtaud, trapu, nain, Bouirol, Il ragot, contrefait. Rabast, s. m. lutin, esprit follet, apparition. Rabastaîre, Rabastejaire, s, m. et adj. tracassier, re- muant, chercheur, farfouil- leur. Itabasteja, v. a. et n. ravauder, cher- Faifoullia, cher, fouiller, mettre sans dessus dessous, en désordre. Rabastina, Il v. a. griller, rôtir, risfoler, Rabina, \\ brûler ; interversion de barbasto, gelée. — Las fi'ilhos des canlds per la biso toucados As calô< jaunissen ppnjon nbasiinados D'un gibre devouren Ions aubrts soun poudrais Peyroi, 1778. — Layss^s pas rabasiina la suiço. Rabasto, Dasto, s. f. pièce de charpente, som- mier , lambourde , traverses d'une charrette. Rabastos, s. {. plur. restes, débris, déchets, rebuts encombrants, embarras. Rabastraire, Rambalha, V, a. persécuter , tour- menter, déranger, impor- tuner, troubler, tracasser. — En riiiUot per un soupirail. Se dijj'ns per aqui bciiiô pas rabaslraire. Mir., 1870. Rabat, s. m. petit plastron de toile que por- tent les gens de robe et d'église. — Diminution de prix. RAB — 1109 RAB Rabafagre, s. m. reliage des futailles, ser- rage et réparation des tonneaux. Raliatos, s. m. plur. brebis qu'on mène paître sur les montagnes. Rabe, Il s. m- r.tdis cultivé, racine charnue Rabanel, el rouge à l'extérieur, Rafe, Il Raphaniis sativus. f«i'i rafinarié. Giîlu, l«b2. Ralistoula, v. a. rajuster, réparer, remet- tre à neuf. Fr. c. rafistailler. Raflt, adj. ridé, ratatiné, desséché, havi. Rufal, — Vieux, o-oisi, froncé. Rafla, V. a. enlever, emporter lestement, ramasser, racler. Rafle, s. m. repas, régal, ravage à table ou à la cuisine. — Lou rafle duré ben quatre ou cinq ouro au mens. Rafle, s. m. osselet, jeu d'enfants, petits Rabidot, os des jointures du mouton. Raflo, s. f. rafle, grappe sans grains. —Jeu de dés, ou aux osselets. Rafo, s. f. état de marchand ambulant, tablette, corbeille, paquet. Rafonla, v. n. raffoler, être passionné. Rafresqui, Il v. a. et rec. rafraîchir, cal- Se rafresqui, \\ mer, améliorer, rogner. — Boire un coup, se restaurer. UAI 1113 - RAI Kariidn (Se), v. rec. se refuser, se priver. Ilaitraeli, || s m. goujat, valet, domestique.' Ikgas, Il liai, ragazzo, jeune garçon. ! »Knja;noui«, adj. mboteux, noueux, inéL;al. iUtKas, s m. iroj, ccvité, fonte creusée Ragagi, pnr le mouvement des eaux, re- traite des |)ois5ons. Gr. fuyct!, crevasse, liai, ragadi. — Auson de brut, la (lOU lei ^agno, E ditis lou ragas sauton lèii. Oh, cil ! .si (lis nui'Siro baniouio, Aro ièii fan piij ei granoiiio, Per eli siôu uii porlue.-frai '1 M. Doiurclly, 1870. Hasneso, s. f. domestique de ferme, din- donnière, servante. ltRji;i, s. f. rage, délire. (Voir rabï). lî HKiio, s f, araignée, insect-.; bien connu qui file sa toile à pièges. Gr. icfa^it- — Filet tendu dans les bois pour prendre les merles, les grives, etc. — Vai pcrioul l'eiiinuiiç.!, lua renoountro en clioini 'Nu Mgno que fai soraiilelo, Se vo approiiclia lio ptèi d'elo. Foucaud . Ilagot, adj. trapu, gros et court, nain. UaKouat, s. m. ragoût, mets apprêté pour exciter l'appélit. IVagrioule, Il s. m, rat d'eau à queue Garri d'aigo, || ramée, surmulot. Mus decu- manus, (Voir ro^) Rai, s. m. rais, r-iyon, les pointes d'une étoile, rail des chemins de fer. Toutes baguettes entrant dans un moyeu. Rai, s. m. troupe, bande, multitude. — Qu'onro me plaise à veire sus la coaèlo Fûulastieja mon rai de cabridoun, Vo meis agnèu despounctia l'erbo mouelo. Tout ea jougani péréu sas ton pradoun. Crousillat, 1862. Rai, adj. adv. facile, vrai, aisément. Contracl. de vrai. — Lou prnmié jour dioet ou soapet, aco's rai, Lou segoun nouvel pas que d'osses. Raia, Il v. n. couler, glisser, descendre, Raya, \\ circuler, s'écouler, s'échapper. * (Soir raja.) 70. — luiras pauri ;'.iéI d'ounl l'amo se lagno ! Un liiiu Leiiri.eiii il} ralo d'un gour, Ouille lou sjuIlmi ilins l'azur so bagno, E lou rous-it,'!!!)!! lé caoto loujour. A. Ulcize, 187^. Raiatlo, Rajado, llaîtla, Giha, s. f. un filet, petite quantité d'un liquide qui coule. - En; 10 uno r.ijado d'oli. V. n. s'échapper, so dérober, s'in aller. Tondre, brouter. — Ou mouiiis e colos Irenpassant Coumu la gazelo raidaiit. Fesquel. Raiiiart, Reinard, s. m. renard, espèce de chien sauvage à longue queue et re- nommé par sa ruse. Canisvulpes. — Per li bon luui ilo ruso es pas scnso rosoun Que luujour II lOinardan agu lou reiioun. Raiiieto, s. f. raine verie, rainette, petilo grenouille qui se pose sur les feuilles dans les lieux humides. Quelques personnes la croient venimeuse parce que sa peau suinte une humidité visqueuse qui fait cuire les yeux. — Petite crécelle en bois qui imite le cri de 1 1 grenouille. Rainets, Il s. m. phir. petite joubarde des Raiinels, 1| toiis , sedon , petits raisins , plante grasse à fleurs jaunes. Raino, s. f. rainure, raclette. (Voirreno). Raio, I s. f. raie, trait, ligne, rayon de Rajo, I soleil.— Séparation des cheveux. — La tajo bcniô d'espeli. Raiol, Il adj. et subst. raiol, dévoué au parti Raiàu, Il du roi. Habitant des vallées et des versants méridionaux de la Lozère jusqu'à St-Ambroix et Mais. C'est là une contraction du qualificatif de royaliste qui leur fut donné pendant. les guer- res de la Ligue au milieu du XVI""> siècle, lorsque cette con- trée montagneuse prit parti pour Henri (V. — De vers Presicailou, coumo uno ganlounado, Davalon lous Ilalàus, rago mau penchinado. En veslo cassarelo, en guèlos de cadis. De Lafare, 1840. RAI 1114 R\J Rniâii pour Rnjoti, s. m. jel d'une fon- taine, tuynu c;innelle. Raiouii; s. m. rayon, Irait de lumière, émanation. — Planche, tablette hcrizontalo, — Espoussanl ta nch o criniOro Quesemijlo facho de raioun, Clines la bello lesto liéio I ped d'uno jouvo, u liuun ! . . . Auli:mel, 1878. — Camini sens esfrai ilms iou fluvc Ouci'an E, sens bi'issa "n mounicn soi parpolo Iranquilo, Passa dins Ici raiouii que jiMilori de soiiii ilo. lîoyliacul . Raira. Il v. n. briller, rayonner, rayer, Haia, Il étinceler, — Aco's un ebel t que rairo, Aco's un lum que boi esclairo, Dema s'atudo al inendre benl. Cailhùs, 18/8. — Quand per soun ordre un jour, au niié de la balaio Rounflavon lous canons, laiavo la niilraio, Quand landivo, empourla sii'^re soun dilval blan, Enibé sous fitrs souIJats qu'onlrcinavo soun van. Ab rlenc, 187i. Rairesteu, Il s, w». ganince des teinturiers, Rastélé, Il pi. fam. des Rubiacées à fleurs jaunâtres. Rubia tinctoria. Rais, s. m. panic vert, pl.inle Graminée. — Setaria vindis. Rais-passî, s. m. euphraise à feuille de lin, pi. funa. des Scrophulari- nées. Raiïisalhado, Rajal, s, f. ravin, terrain dé- charné par les pluies. Raitsseja, v. n. tergiverser, balancer, hési- ter, rechigner. — T'oucupus pas de ce que f6u, Sens rai,i|(çna, Il v n, gronder, grommeler, Rampigneja, || im|)orlui)er, murmurer, cri- li()uer, répéter, ressasser. Kainplega, v. a. faire un pli au bord Embèure, d'une étoffe sans en rien couper, remplier. Kanipli, Il v. a. remplir, combler, complé- Rempli, || ter, abonder, s'étendre. Raïuplinien, s. m. complémeni, suffi- Sadoul, \ sance, satiété, replélion. RAN i119 RAN liaitipo, s. f. crair.|ie, lension suhile el Crampo, convulsive d'un nerf, ciusnl une vive dculeur. llaiii|tOKno, Il s. f. noise, querelle, diffé- Rampougno, \\ reiit, ruse, détour. ilanipouKna, v. n. et ant. gronder. (Voir ramptgna.) Ilaiii|iouiieIio, s. f. campanule raiponce, plante comestible , espèce de navet. Ranipous, adj. qui est sujet aux crampes, souffrant. Fig. négligent, pares- seux, indifférent. Ramut, adj. alnndaiit en branches et en feuilles. (Voir ramat). Ran, n «. m. rocher, monticule, élévation. Rans, Il — Val de rans baumelus, ou fonnzo rambaiouso, Reniisado de loii| s, lourrens d'aigo quand plôu. Kana, v. n. coasser, grogner. (Voir rena.) Rane, adj. boiteux, contrefait, rachilique, Garel, goutteux. Gr. fdyy,, rupture Ranea, v. n. peiner, fatiguer, travailler. Ranearedo, s. f. rocher escarpé, roide, fatiguant. Gr. ficKTn, escarpement. luèi us loujour aluba Lou ventre dau mount, mai, foro, sa rancaredo Es, coumo d'en davans, tournado frejo e redo. Arnavieille, 18ê8. Ranee, Rançun, Ranelié, Ranchié, adj, rance, fort, de haut goût ; vieille fille. Lai. rancor, rancidus. s. m. pieu mobile, longues che- villes qui maintiennent les ridelles d'une charrette. Raneiduro, s. f. rancidilé, goût nauséa- bond. Raneiô, s. m. vin cuit, vin d'Espagne. Ranoioun, s. f. portion, ration, mesure; de ratio, règle. Rançouna, v. a. extorquer, soustraire par force ou par ruse, faire contri- buer en temps de guerre. Itaiieo, s. f. cheville, bec, ridelle, pieu, perche. Angl. rach. Gr. fvyxa, bec, nez. Haneountm, Rencontre, s. m. rencontre, événe- ment, aventure. — Occa sion, hasard. — Car lèu me souy troubal eti beucop d'escalados, En rcncoun(ros, assauts, cubert de pisloulados, Amay me souy iroubat assiejal fort soubcn, Que n'abiaT souaque d'aygo e qualqnc pauc de bren. Aug. Gaillard. Raneoulun, s. m. racaille , valetaille , canaille. Gr. f«xof, guenille. lianeour, s. f. amour, passion, jalousie, ressentiment. — Pièi moun Andriou l'y porlo fouar Grosso rancour dedin lou couar. Seigne Heyrr, 1576 Raneaii, Rancuro , s. m. et f. rancune, haine, res- sentiment , plainte , souvenir d'une injure. Uaneura, v. a. gasc. réclamer, exiger, contredire, reprocher. Kand, de radollus, bâton, pieu. Ital. randello. Handa, v. a. raser, racler, passer le rouleau, la radoire. Kandal, i s. m. groupe d'arbres, clôture, Randuro, \ pieux, haie vive, buisson. (Voir baragnado). — Ja las randuros risoulejon De nisous e de pignels blancs. Randat, adj. rasé, raclé, aplani. Randisso, || s. f. bas lim. clôture faite avec Randissado, || des pieux et des branches entrelacées. Rando, || s. f. haie vive, buisson, entourage, Randuro, || clôture, rampe. Rando (à), adv. autour, en cercle. — Un jour Mario e Jausé Eron setut per aqui à rando, Li agué un avugle que passé Dins la misèro la pus grande. Chalamel, 1878. Randonl, s. m, coureur, rôdeur. V. fr. ranion$r. RAN 1120 - RAP Randonleja, Randotiireja, V. a. rôder, tournoyer, courir, vaguer. — Qu'us aqucsie labjii, qu'a Ions ik'U jout do culo-, Que ranilouli'jo lan ■j\ lour il'ai)ui Io^ liulos. Peyrut. Kandoaleto. Il s. f. hirondelle, oiseau de Dindouleto, || passage qui arrive aux premiers jours du printemps. Kandoun (à), adv. de suite, sans relâche. Mandouna, v. n. courir, faire des circuits, des détours. Pr cent, randonnée, course, tournée. Handura, Randalma, V. a, environner, entourer, enclore de haies, de pieux. Hanee, s. m.gasc. coassement, gémissement. Kaneto, s. f. peliie grenouille verte, rai- nette. Uanfort. $. m. augmentation de force. — Pièce de cuir, de bois ou de fer qui sert à renforcer. - Un che- val de supplément pour monter une côie. liai. rinforiM. Rangr, s. m. cri, plainte, de roncnre^miauler, grogner. RaiijKranel, ^angougnoiis, adj. grognon, hargneux, ra- bacheur, rechigneur. — Amen, anen, \itfl rangougnous, N'y aurô pas loujour lan pur tous. FoucauJ. Rangle, s. m. pilier, poteau, support. Ranjfoal, ^anguil, s. m. râle, difficulté de respi- signe rer enrouement d'agcmie. Rangonleja, RanjoBJo, 'R.angoula, V. n. râler, s'enrouer, respirer péniblement, être oppressé, avoir le hoquet. — Zou loujour ! dis lou viel, e l'alen que ié manco Rangoulejo e brusisdins soan gonsier abrat. Rangonlous, adj. râlant, étouffant. Raniissat, adj. languissant, maladif. Ranima, Il f . a. et rec. rendre à la vie, re- Se ramma, || conforter, encourager. — Re- pi-epcjlre de Qouvelles forces. — Plus saupre qu uque itms se U icrro nie porlo, Oiibliila dinssfi bras lui pcno uiica mai fono, K souio soun alun loujour ma ranima. Crous. Raille, Il s. m. râle de genêt, oiseau de l'or- Rusc/^, )J dre des échassiers, dont le cri rappelle un râlement. Ranoitnelo, s. f. renoncule des champs, Tirasseto d'aigo, grenouilletle. — Ranunculus aquatilis. RanoHH, adj. grognon, mécontent, grin- ^enous, cheux, inquiet, malade. Syn. renaire. Kanqueja, v. n. boiter, clocher. — Gro- gner, geindre. Raniiuin, adj. grognon, inquiet, rustre. Kaiitelo, Rautialo, s. f. toile d'araignée. Syn. tala- ragno , tararagno. (Voir esteri- gagno.) Fr. cent, arantele, araneœ tela. Rantiala, v. a. secouer les toiles d'arai- gnées, épousseter. Uanvés, I s. m. envers d'une étoffe, d'un Envés, I vêtement, d'une feuille. Râpa, V. a. gasc. ravir, saisir, prendre. Itaparèlo, Il s. f. gaillelgrateron, pi. fam. Arrapo-man, || des Rubiacées à fleurs verdâ- tres. Galium aparine. Rapatèu, adj. avare, rapace. Rad. rap. — Per miès vous veire, vous enlouron Jdoino chato, viel rapalèu. Rapel, Il S. m. appeau, chasse à la pipée au Rampe/, |1 moyen des oiseaux placés sur un cimeau ou à terre. (Voir aubret). s. m. appeau, oiseau dressé, siflet de chasseur. Rapelaire, Rompe/aire. Rapalhoun, || s. m. gasc. roidillon, petite IXampalhoun, |j montée , côte roide et courte. Rap«Keaii, adj. hérissé, poilu, laineux, collant. Rapequîou, Sanno-lengo, Rubi, i. m. garance des teintu- riers, pi. fam. des Rubia- cées à fleurs jaunâtres. RuMa tinctoria. RAP - 1121 - RAS Rapiho, s. f. pillage, vol, grapillage. Uaiiîna, Il v a. rapiiier, voler avec adresse, Rupignii, Il prendre injustement, abuser. Rapinau, s. m. gasc. pio épeiclielte, petit oiseau grimpeur qui reste dans les forêts de pins ou do chêne ; il se dispute avec les mésan- ges et les fauvettes, et vit de larves et d'insectes. — Picus minor, Kapinur, 1 s. m. et adj. pie grièche ccor- Tarnagas, \ theur, oiseau de passage qui vit ilans les bois et qui imite le cri de plusieurs petits oiseaux pour les surprendre et les dévo- rer; elle s'attaque aussi aux insectes et aux lézards. Celte espèce disparait en automne. — Lanius coUurïo. — Toul fai crfgne un nioiimen île gros-so ileslrussi6u, Loiis auccis ripinurs, Jins lous ers Iravessavon, D'autres, d'un .labrc à l'aulreen pioulan s'envoulavon. Félix. Rapantinat, Il adf. rebondi, enflé, en- Bopoutinat, \\ graissé, refait. — Semblo que l'on pr mliiô las rosos à maoîJos Sur sas gaulos r ipauiiuados. Jasmin, IbiO. Rapidu, S. m. farandole au son du tambour, roulement. Rapo-tout, s. m. épervier, filet de pêche. — Filet dragueur. BapusA) V. a. grapiller, cueillir, ramasser les grappes oubliées pendant la vendange. — Dins li vigno rapugado e poiidado. Rapusaye, Ji s. m. et fem. petites grappes Rapugo, |j de raisin, grapillons, restes. — Vin de tapugo. — Me foudrié vioare anQn de rapugo e d'oumorno. BapuKaire, s. m. grapilleur, ramasseur de grappes. R»4ueja, v. a, égrapper, enlever les rafles. 71 itaiiiielo, s. (. raquette, instrument dont on M' sert pour jouera la paume ou ; u volant. — Cactus, plante gra'so. — Sorte de piège pour les nolils oiseaux. Ra(|uin, s. m poisson de mer très vorace, Roucliié, rou>si'lte. Scyl catuhts, requin. — Sias prouvciiilo .i t '[uin se la p6;i vous de.-amio. Rar, Il adj. clair semé, ville, rare. — Glai- Clar, Il rière dan-, un champ semé. Raretat, s. f. rareté, singularité, miracle. — Quai a i iilral aquel lablùu te facli I M Tardais ([ue besi ? Raro, s. f. sentier laissé dans un champ sen'.i' pour passage ou servitude. Ras, Il adj. |)lein , comblé, rasé jusqu'au bord. Rasle, Il Lat. rasw^, court, ras, tondu Ras, Rez, prép, près, à côté, contre, à niveau, à fleur. le lerro, de cuvo, dàu sou. — U. — Car Dem i^ieno e Cieeroun, La flou do Roumo e do la Criîço, Se veira q lo, ras de iiîu soun Coumo ail vioutoun un brut de resso. J. lilasi. Ras, S. m. pour rcs, resl, tresse, corde, ran- gée d'aulx, chapelet d'otrnons. Rasa, V, a. ras r, tondre, couper le poil. Se rasa, — Abattre, arraser. — Passer avec rapidité. - Niveler, — Se tapir, se cacher. — En Ti arribanl, perque lou rase Senso bridoun, embandis l'ase, Que, dàu pral s'alargo au milan En ié fasen soun cbamalan. M. Boatrelly, 1870. Rasado, t. f. un verre de vin plein jus- qu'au bord. — Que lou souar, quand l'an a fa 'no bono jourriado. L'on pol sans s'empcga bèure quauqui rasalo, Que la sel vôu lou bèure, e qu'un bon cnp de vin Manlen miel l'eslonma que quinze médecin. iiigoi, i870. Rasado, n s. f. terrasse. — Bord, rivage, Raso, I ravin, digue, levée, rigole. — Jouis uno raso de bint passes Uno ilouts nivisible court, Ounl las fîlhelos d'alentour Se seolon bagna les debasses. Goudouli. RAS — i122 RAS — Sus loti barlas de ta lasado S'ailr^ico lu fresco bugiJo, Luscnio coum'un bbiKt ridèu. Lan^Ude, Rasadouiro, s. f. bâton à raser lesgraios. Rasai, s. m, épervier, filet de pêche de Capeiroun, forme conique, qui -^^ s'arrondit sur la surface Je l'eau lorsqu'on le lance. — Gramecis, nioas braves félibres ! Pur vous hou dire coumo cal. Me caidrio, d'un cop de rasai, Pesca ious mots dins votlres libres. G. Azaïs, i»Gi. Kagant. adj. ras, plein, à plein bord. — La soupo ero servid' escudelo rasairo. Raseagna, v. a. égraligner, ratisser. RaBcala, Il v. a. tondre ras, raser la tète. Rescala, \\ — Epuiser, pressurer. — Racler, écaler des noix ou des amandes, raser, couper les che- veux, ratisser. — ]'an lan fripa, tan envala, Que Ténédos es ra.scala ; Seniblo l'ilbo de M. galouno Fa\ ro . Rascalaii, s. m. petite prune violette com- mune et très abondante. — Vulg. à cochons. Petites noix ou amandes de mauvaise qualité. Rascas, Il adj. paleux, teigneux, vaurien, liascûus, Il mal propre, malingre, souffre- teux. Raseasso, s. f. petit arceau pratiqué au- dessus d'une ouverture pour décharger le linteau du poids supérieur. — Arceau dans un puiis. — Mur en terrasse pour retenir les éboulemenls. R nseaaso, s. f. scorpene poisson de la liaspecoun, Méditerranée a grosse tête et' à aspect dégoûtant qu'on appelle aussi diable de mer. Kn liulie pesce capone, scrofanello. — Scorpena porcus. — UiiO rascasso un pau grosselo, Quatre sarran, dos galincto, • Lou lir;gouslouii douno bon gous, ii l'aurado rende courous. tjouillab. . . . Rascaaao blaiico, Rapecoun, s. f. poisson à chair dure et de mauvais goût, r.ipeton ou rat de mer, pesce prête. RasenssoiiH, Rascns, iidj, gueux, galeux, nieii- dianl, décrotteur. - (lus- tre, grossier, vaurien. — Es que l'on pc parla, canla, sibla m rire Sans qii'un la df raica» vous lro\on à redire? rtascla, V. a. racler, ratisser, enlever la supt rfivio. — I aser, frôler , p s.«rr à côlo, (lisparaiire. liai, tasrhiare. — Quand Ious autres gagnon lour litit, Eles, en nsc'ant la nuiralho, S'tn van, sl^iis, an un' escoundalho, Oiinl souven re Ion jusqu'à! jour, (j. Azaïs. Ra^clatlo, s. f, giiffade, égralignure. — Volée, secousse. Itaselwduro, s. f. raclure, débris qu'on enlève d'une surface en raclant. Rasclaire, s. m. racleur, mauvais joueur (le violon. Rasclauiso, s. f. retenue de moulin , Rescl.tuso, chaussée qui sert à élever l'eau d'un ruisseau pour la diri- ger sur les auges d'un moulin. — Porte d'un canal qui sert à retenir les eaux à un niveau supérieur. - Deux écluses for- mant un bassin entre deux niveaux. s. m. ondée, petit orage, grain. Raaele, Raisso, Rasele, Rasclet, s, m. raie d'eau, oiseau, espëce d'échassiers qui vivent sur le bord des marais, dont la chair est exquise. (Voir raie.) Raselet, m s. 7n. racloir, paroir, instrument Hasclelo, de tanneur ou de mégissier. — Rasclo, Il Ralissoire. coupe pâte, raclette. Raselet, s. m. bouquier, le mâle du lièvre. Adj, teigneux, galeux, fat, insolent. RAS — 1123 — RAS Kaseleto, s. f. filel qui racle le fond de l'eau, Iruble, Raseo, s. f. teigne, maladie de la lêle, inflammalion du cuir chevelu piocuranl une vive démangeai- son à la peau, ei des croûtes à odeur fétide. — Petit fromage. — Maladie de l'écorce des oli- viers, qui produit une exsuda- lion de sève. i4ngi. rasch. Esp. rascar, gratter. llaseo, «. f. cuscute, plante parasite, petit liseron à fleurs blanches qui s'en- lace Gux tiges des autres plan- tes. Esp. rascalino. Rasicoitalho, s. f. gasc. provision, vivres, grains, subsistance, économie. — Dins ma bilo oun calun Iraballio Dajcha m'csla lioun l'ouiiio sey, Cuilo csliiu mai counli'n qu'un roy Gagne ma picliouno rascoiialho. Ja niin, 1850 Itascous, adj. galeux, gueux, vaurien. l^aHeJa, v. a. olJi. raser, effleurer, marcher au bord. Uaset, s. 7». bravade, course devant un taureau. — C'iiiro larnpon Juan lou Ijiou En fasenl lou rabct cuié .-a lambrusiiuiùro. Uasetaire, s. m. coureur qui vient faire une bravade au devant des bœufs, dans les courses. Béarn. cardeur de laine. — Sièu couneigu per luu palruun Di loucailou, ili rasulaire ; 'i'rdve la Caniargo, ll^ucniru, Vauverl, .Nmie amai Ta.ascoun. Houmicux. Uaisero, Raser ol, s. f. et m. gasc. petite charrue à biner le maïs. Rasin, e. m, raisin, fruit de la vigne don ton coniiait une grande variété, ftasiin de fardo, s m. raisin d'Améri- que, phytolaque, plante à racine vivace dont les tiges rameuses s'élèvent à hauteur d'homme, et produisent des baies rouges abondantes en un suc corrosif qui brunit bientôt au contact de l'air. Phytolaca decandra. Ilasinat, s. m. raisiné, marmelade de fruits cuits dans le moût. Ravinât d'espiran , s. m. gelée de spirans. Itasiiiet, «. wj. grapillon, Irochet. s. m. sedum des toits et des li.'ux incultes. Rasinet, Fiasin de serp, Ra««ouiro, Radouiro, Kasoitn, Resoun, Raseto, s. f. ratissoire, ébauchoir des potiers. Raseto, s. f. serge, étoffe de laine croisée. Rasil, s. m. clairière, petit ravin, rigole. Ra^iniat, Enrasimat, adj. couvert de fleurs, de grap- pes,se dit des oliviers en fleurs. î. f. radoire, racloir, règle, Il Kime. s. f. raison, faculté de connaître, de comprendre, de juger. — Intelligence, bon sens, devoir, opinion. — Différent, contes- tation. Rasoun, 1 s. m. rason ordinaire, poisson à Rasour, \ tête comprimée et dont la chair est un bon comestible, fam. des Labroides. Xirichlus moracvla. A Rome pesce pettine. Uasonna, v. a. et n. raisonner, murmurer, grommeler, se fâcher. Rasonnable, adj. doué de raison, équi- table, convenable. — Anen sias rasounable, e quiies pas toun fraire. Que sens tu mouririô, peciirc, Rasounadou, s. m. défenseur, prolec- teur. Rasonnaire, s. m. raisonneur, moraliste, importun, critiqueur. — Quanil l'a lanl de rasounaires Marchou pas miltiou lousafaircs. Aïars,il870. RAS - 1124 - RAS Rasonr liawuer. s. m. rasoir, lime d'acier pour faire la barbe. Ital. rasojo. — Tabé, quand moiin rasouer q lo ma tiîan counduisiô A la bimbolo ssu'm .bo, Que Je irabucailiis fazio. }.\".n,i\, — Uno plumo, un razouer, s'uii!>nl trotte-menu. Le rance, le moisi. Rau, adj, rnuque, enroué. — Sourd, grave. Lut. rudcus. Esp. ronco. It rauco. — Lonlems s'entend plus nu. il canoua rau, Lou bos que craciuo e la mar que biaino. Mk^lral. Itau, raut, adj. rôli, cuit à la broche. (Voir rost.) Raub, rad, cell. dépouille, rapine. AU. raub, rapine. Rauba, Il v. a. voler, dérober, escroquer, Pana, |j ravir le bien d'aulrui, dévaliser, piller. AU. ratiben. Gr. afzrx^ai. Lat. rapere, ravir. — Que freino ai caiùla, quinle diable sus lerro. Me disié Janel, l'ouïra jour, Eu la rauban crei-nie, raubère la misèro!... Ah, de fes que coun.«eio mau l'amour !• . Glaup, l«Bfl. — Sies gl.iuriouso ; mes ta bellesso, Per la croumpa, d'ount liraras ; N'as pas d'argen, lou raubaras?... Noa, sens rauba serai beii me$so. Guiraldenc, 1802. Raubadis, adj exposé 'i être volé. Ranbaire, adj. voleur, ravisseur. Rauba torî, s. m vol, larcin, .soustraction. Raubiho, s. f. bardes, effets, vêtements. — Uei nus.', tillio ou castagoo La raubihu couvris la magagno. Raubit, adj. dérobé, ravi, enlevé. Raubo, s./". robe, jupe, long vêtement des femmes, des ecclésiastiques, des magistrats , etc. — Provision , bagage, marchandises. liai, rvba. Etp. ropa. Itaugna, Raumiha, — Aven fa uno raubo mau laiai!o. — Dins sa poulido raubo blanco, Semblavo pas touca lou sôu, E parlavo d'uno voués franco Un parauli qu'^ro tout n6u. Gleizes, I87K. Kauea, v. n. roter, renvoyer des gaz de l'estomac, avoir la voix rauque. Kaacons, adj. rauque, rude, enroué. Itaudel,s. m.v l. roseau, plante aquatique. Kaufel, s. m. ràlemeiit produit par les lioufel, mucosités qui gênent la respi- ration. Ranfeleja, v. n. racler, rendre un son rauque, agoniser. — Dindo coumo uno campano raufcloaso. ti. n. mâcher, ruminer. - Ré- fléchir, pressentir. — Se pri- ver, retrancher. Kaiihari, Il s. m. brouhaha, bruit confus, Ravari, | tumulte. — Dau gros rauhari que menavon Las aurelhos ben me cournavon. Scigne Jouan, 1576. Banja, v. n. béarn. enrager, délirer, être Rauya, furieux, quereller. KauJouB, adj. colère, furieux, rageur. Kaulet, $. m. roseau, plante aquatique. (Voir rouzet). Kaunias, il s. m. rhume, inflammation des Roumas, \\ bronches. Gr. ftvf*», fluxion. Rauniatie, Il adj. rhumatismal, douleurs Roumatk, || des arti. ulatious. Rauinit, Il adj. roussi par le feu, broui, Roumit, I flétri par la gelée. — Li castagoo soun raumido dessus li canis. Rauqueja, v. n. devenir rauque, s'en- rouer. — Lou paloum qu» rauquèjo e la douço lourlouro Dessus l'oume que lèn lou nivas toucara, L'un l'autre roudilbant, gemiran à touto ouro. Fesquet. Rauquise, ». m. enrouement, altération de la voix. B»aiii», V. a. rogner, raser, éoimer. RAV - 1128 RAY Kansado, s.f. rosée, humidité. Kausit, adj. flétri, brûlé, broul, rissolé. Kaufio, s. f lie, tartre. — G<'lée blanche. KauaouB, adj Idrlreux, boueux. Banzat, Il adj. enduil de larlre, c lausiiros se miialho, D'un (iriii'ailir que tas amallio A Ira^ô» nosir ciel seren, Grubos, auco- en duuble ren. Rava, V. a. gratter, secouer. — Mesurer, . jauger. Ilavaire de boutos, s. m. jaugear de tonneaux. navaja, v. a. ravager, détruire, renver- Bttbatja, ser, ruiner, démolir, raser. — Tan de counribai . lan de bataibo, Tan de beu pais ravaja, E lan il<' vllos sens muralho L'an rendu que mai eniaja. Foucaud. — Uns larmesoulo rabaijad» Di-I biel mounarco bejetal, Abiô funzig^l un oiislal Ouot lous chois (lassabon belhado. Mir., 1870. ï. f. terre à terre, ventre à' terre, en rasant. «. f. petits poissons, alevin, fretin.— Restes, rebuts, débris. Ravaleto, Rebaleto, Ravalho, Ravnnilho, RavalioH, j. m. récolte de raves, las, amas d'herbages. Ravan, s. m. mouton à laine grossière. — havat, Guenilles , débris de chanvre , rebut, déchet. RavanaaHo, n s, f. grand raifort, raifort Rovanelo, || sauvage, moutarde des ca" pucins, pi. fam. des Crucifères. — Cochlearia armoricia. Ravaneneo, s. f. able, ablette, petit pois- son blanc — Cyprimu alburnus. — On arestoan, un cabarihaa. Un eslranglo-cal, uno lenco, Uao agulho, uno ravaneneo. G. AmU. 1866. Havaudeja, Ravauda, Kavanets, s. m. plur. petits radis, Ravaniscle, s. m. et adj. mal venu, mai- gre, exténué, chélif, grêle, souffreteux. RAvaselado, s. f. averse, ondée. (V. ra'mo). Ravasseja, v. n. rêver, rêvasser, penser vaguement. V. n. ravauder, arranger, farfouiller, tournoyer, tra- casser. Uavaudia. i/. «. ravager, faire des dégâts, marauder, dérober les fruits. Havelin, s. m. petit ravin, fossé, rebord. Havello, s. f. espèce de dorade de passage au printemps dans la Méditer- ranée. — Spams hurla. Ra venta, v. a. rebuter, rejeter, refuser — Es miu marchandISo raventsdo. Ravidas, adj et subst. rabougri, hérissé, buisson épineux. Ravissano, H s. f. clématite des haies, Ruvouerto, || vigne blanche, barbe à Dieu, herbe aux gueux. — Clemalis vitalba. (Voir entravadis). Ravî^outa, || v. a. restaurer, renforcer, havigouira, || donner de la vigueur, du sang, du nerf, de l'appétit. — Ravigote, sauce piquante. Ravinase, s. m. fondrière, résultat d'un débordement, d'un orage. Raviolo, s. f. rissole, viande hachée ea- Raiolo, veloppée de pâte frite à la poêle. En Italie on y met de la viande el du fromage. — Boulettes de pomme de terre avec hachis, cuites au four. RaviMConla, v, a. ranimer, remonter, ra- gaillardir. Ravoi, I adj. content , gai , vigoureux , Revoi, I satisfait. Lat. rabidus. Ray» adv. facilement, aisément. (Voir rat). — Aeo't roy, cela va bien, RAZ 1129 - Uay. s. m. jet, coulant, Irait do lumière, rayon de roue, de miel. — Lou vin lion prumié rny. Itaya, V. n. couler, suinter, fuir, sVchap Rajn, per, glisser, descendre. l'.aya, V. a. rayer, raturer, pff.iier Lat. radïare. Itayado, s. f. filet, petite quai.lité d'un Rajado, liquide qui coule. Ilayna, v. n. gasc. braire, grogner, geindre. ilaynar, 1 s. m. renard, quadrupède car- Bcinar, \ nassier. - Canis vulpes. Animal rusé qui vil de chasse et de rapine. Rayoulado, Il s. f. lourde facétie, grosse Rayolado, Il plaisanterie , chanson ou légende des montagnes. Rayre, adj. arrière, loin, en retard, ancien. Raz, R adv. près, contre, à niveau, à fleur, Ras, Il au bord. — Lou lendennan, au raz Ae ma pauro basiido, Jouis un rousié flourll l'atroubère endourmido. Raza, V. a. couper ras, tondre, recéper, racler. — Effliiurer. Razadouiro, Il s. f. radoire, rouleau de Ravouiro, \\ bois qui sert à raser en mesurant les grains. Razal, Il s. m. épervier, filet de pêcheur; Capairoun, || longue bourse conique bordée de balles de plomb, qui s'arron- dit sur l'eau à mesure qu'on la lance. Razeja, v. a. effleurer, raser, côtoyer. — Lou cer-voulan razejavo Lou sôu, lanl qu'ero tirai. Mes quand l'enfant s'areslavo Fouli^ que loumbesse à plat. Tandon. Razet, s. r». ride, pli, frélilllement de l'eau. — L'auro en siblan fasié de fln razél, Dins lou rou.sé. Razié, adj. rampant, bas, traînant. Uaziiua, Il v. n. fleurir, pousser des grap- Rima, | pes de fleurs, se dit particuliè- rement des oliviers. Lat. racemus, petit rameau. 71. RE A f. lambrusque, vigne sau- llazlinit'îro. v.i^^ ■ Uazo, s. f. roii.iiiiit-, rouannette, instrument de : hsrpenlier, de sabotier. Itazou, s. /. 1 ison, intelligence, bon sens, Rfisoun, desi i', opinion, justice, mesure. - ! iffôreiit, contestation, argu- nu i.l. — As mots que liiiiicl abio daiicliat touniba, Maliro bij: «, pauro soullrento, De perdre sa r /. n per nou plus la Irouba. Jasmin, 18i6. Razoïina (Se), v. rec. se défendre, sou- tciir son droit, répliquer. Razzo, s. f. I .:ie ronce, poisson plal, car- Raio, tillapii'.cux, qu'on pêche dans les foiiils vaseux. Raia bicoloi-, rubiis. (Voir clavelado). Re, iter. augmiiilation, répétition. Ré, rés, Ren, gés. adv. lien, peu de chose. Lai. nullares. — E peys sap que logus nou pot fa ré de bel Quand paurelai IVsiren am soun inayssan courdel. Ré, S. m. roi, maître, souverain. Rey, Lat. rex. liai, et Esp. re, re\i. — Per acô dounc, o H, y magnifie o lan noble, Agiats un pau pieiil du vostre paure poblo. A. Gaillard. Reable, s. m. rable, le dos du lièvre ou Rèble, du lajiin, le filet, le rein. Real, adj. v. l. royal. Lat. regalis. — Petite monnaie espagnole valant 25 cent. Réalisa, v. a. réaliser, rendre évident, certain. — Poudrés pas suppausa qu'uni argen réaliso, Aquèu que des nmans espleito la souliso. Realine, || s. m. royaume, état, monarchie. Rialme, Realo, Rouzelo, s. f. coquelicot, pavot sauvage qui croit au milieu des blés ; la fleur sèche est sudorifique et som- nifère. Realo Jauno, s. f. pavot cornu, coque- licot jaune qui pousse dans les décombres. REB - il 50 - REB ReliR, Il V. a. et n. rêver, songer, méditer, Rêva, I désirer. — Etre distrait, dérai- sonner. — Nou relji que paychels, que flajos, que bidols, Pcl cami trobi de peyrtlos. Las porli Jiiis ma bigno e n'en fau do pilota. Jasmiu, ISiO. Rebabèu, adj. radoteur, extravagant. Itebndis, adj. sujet aux rêves, qui rêve habituellement. Rebaia, v. a, rabrouer, gronder, repousser, relever, eotriiîner. Kebaiado, s. f. enlèvement, accaparement de marchandises. Réprimande. Rebaïre, s. m. et adj. rêveur, distrait. Itebais, s. m. long baiser, double baiser. — Rabais. Rebaissa, v. a, rabaisser, diminuer, dé- précier, ébrunoher. Rebaia, Tiras^a, Se rebaia, V. a. et rec. traîner, emporter, rouler, mener de force, ramper, s'humilier, se traîner. — L'iver raljalo li jalaiîo. Mai i'esliuu meno luu lièu leins, Un pau de mau, un pau île ben, E nos 10 piço es débaiiado. Uijjol, 1860 — Lou Rei le niamlo querre el fou quo t'cmmcnen. Et se vos pas marcha, vei, le rebalaren. Rebaladis, l| s. m. embarras, remue mé- Rehalun, Il nage , train , tumulte. — Soucis. — Accessoires, hors- d'œuvres, ragoût compliqué. — Lou capiiani d'au navire, Furious d'nqutl rébaladis De brut, de nres c de cris. Fébx. — l'anaren dejuna, naés n'auren sus la laulo. Ni perdigal, ni crèmo, ni pasli.?, NI lan de délicat rebalaâis. Rebalado, s. f. femme de mauvaise vie, coureuse traînée, gourgandine. Rebalaire, s. m. filet de pêche à râteau. — Vigue aranion dont le raisin touche terre, rnnce rampante à mures comestibles. — Pourlcn tainben lou rebalaire, D'aqueste lems ia de béehel, Aquèu De'.at n'vn iaisso gaire, Scgoundat fer quauqui bourjairc. Liesanat. Ilebaleto (de), adv. terre à terre, en rampant, avec soumission, avec respect. — Lo'.is gnians tnancon pas, qoand in« saupran souleto A nous pése.i vrndran louli do rebalelo. Rebarbèu, s. m. barbillon de hameçon, pointe à rebours qui retient le poisson qui a mordu. Rebardela, v. a. battre les gerbes pour en secouer les grains. Rebarî, || v. a. melire 5 l'abri, renfermer, Recala, \\ rassembler, conserver. Hebarra, || v a. ramasser, relever, em- Rebak, Il porter.— Rembarrer, rebuter, rabrouer. arf;. courtaud, r'gol, trapu. iiebasset, Rehoiilel, Rebasso, s. f. cadre mouvant d'un métier de tisserand. Rebasti, v.a. rebâtir, relever, réparer. Rebat, s. m. réverbération du soleil, de la lumière sur un mur blanc. — — Contre coup. — Kegaidas coumo trelusis Soulo aquciu bandéu de cuutùlo, E coumo soun front blanc s'usièlo D'un bèu rebal dôu paradis De Lafare, lUi. Ilebatase, s. m. remontage reliure d'un tonneau. Ilebatre, v. a. hourder, enduire, crépir. Groussa, — Réverbérer , réfléchir, — Refaire, répéter. Rebatun, s. m. rondin, gourdin, branche gourmande. — Aquel, maugrat la cargo de soun âge Dis que ié vai, aganto un rebatan. Rebaudin, s. m. argousier rhamnoïde, Agranas, faux nerprun, saule épineux, arbrisseau de la fam. des Eléa- gnéesà fleursd'un vert jaunâtre, Hippophae rhamnoides, qui vit de piéférence dans les dunes de sable. Rebausisa, || v. a. relever, retrousser, éla> Rebounda, || guer un arbre du pied, REB — H3i — REB Rebansset, s. m. tertre, montée, élév&tion. Hebe, || s. m. l'êve, songe, illusion, imagina- Rebadis, \\ tion. Gr. fi/iZn, songe, inquiétude. — Lou prouverbi n'es pas mentur, Grauii rebe acampo Ion bonhur, Picho rebe louijoiir l'atliro. Jasmin. Rebee, s. m. ancien violon à trois cordes. Ribec, — MHUvais violon de village, nasil- lard liai, ribeca Esp. rahel. — A l'exlréniilé du manche du rebec était souvent sculptée une figure grotesque à bec de griffon. Dimin. rebequet. - Car d'aulrcs coiimo ini ilemamlabon l'alnioyiip, Nonn pas am' Iju rebec, ni mai ain la sansoyno. Aug. Gaillaril. Hebeca, Il v- n. rétorquer, répondre, ouvrir Rebrka, || le bec, répliquer. — Malur se per le rebeca Ouauqu'iT ptuilenl vai s'embrounca ! Janiai s'es visl eis.-aiu d';ibilio. Tan pougnonl e lan brnsissent. Que ço que iii fan, en risonl, Flôure fimo, bacèu e fibo. J. Canonge, 1870. Uebeeoiis, n adj. hargneux , raisonneur , Rebecaire, Rebelh, répliqueur, hardi, insolent. m. réveil, résurrection. — Son- nerie de trompette. — Machine d'horlogerie. Uebelha (se), v. rec. se réveiller, se ranimer. Itebelhaire, RebelhouS) s. m. veilleur de nuit, ré- veilleur autrefois chargé de la sûreté des rues , après le couvi'e-feu. Rebella (Se), v. rec. se révolter, se ca- brer, résister. Uebenant, s. m, fatilôme, esprit qui parait ' la nuit. Rebeni, v. n. revenir, se remémorer, se rappeler. — liesi de gins. c!"a islals, de nulos, un falol ; La nuçu nie ri lien, uno porlo s'alando, Cride da'jan un grand buri^u : Sen à Fougarolus béléu. Jasmin. Reberta, v. n. v. l. ressemblera, avoir du rapport. itébès (à), adv. à verse, en masse, en foule. — Do sul roc e do pel la coumbo, De Mountagnal, Sanio Couloumbo Y toumbo De Œounde à rébus. Jasmin, tSiO. HebesHÎna, v. n. relever, gonfler, être proéminent. Rebeti, Il v. n. rebondir, tomber à revers, Reboundi, || éclater, revenir. — Pan des paares de l'Evangile, 0 ma casi.igno ! l'aime iéii, Aulanl que l'aimavo Virgile ; Te canianèu cou no se dèu, S'un ressoun de sa vouùs latino Venié, vers ma muso bloundino, Esib' armounio rebeli Arnavielle, 1818. Rebias^e, s. m. raccommodage, répara- Rebilhage, tion de vieux vêtements ou meubles. Rebiehouna, v. act. gasc. peigner, friser, boucler, attifer. Rebifa (Se), v. rec. regimber, refuser, s'irriter, se cabrer. Rebilba, v. a. raccommoder , rapiéjer , réparer. — Lancer, appliquer, relever. l\ehilUou.n»t, adj . gasc. enroulé, retourné, recoquillé. Rebira (Se), Il v. rec. se reiourner, reve- Ravira (Se), || nir sur ses pas, prendre un autre biais. Rebirado, Revirado, s. f. réplique, répartie, dé- tour. — Accès, secousse, ma- ladie, fâcheux retour. Rebiseolo. s. f. détour, adresse, subtilité, voile -face. Rebiscoula, j v. a. et rec. remonter, ra- Serebiscoula, \ guillardir, ranimer, — Se réjouir. Lat. reviviscere , ravi' gorar. — Quau roulo uno glaço à la roso Uins soun palai rcbiscoulat. — l'ouden bé per un jour rebiscoula sa bilo, Mé.s, hèlas ! aney biuu per s'escanli douma. REB — 1132 - REB Rebla, v. a, remplir de blocage, garnir, doubler, renforcer. — Rebla li reiis il'uno vonlo. Reblage, s. m blocage on moellons ou en briques, renjpiissage entre les parements d'un mur. Reblat, adj. dodu, gras, fort. — lèu que courrisse lo.i pais, t.ou diable sié se n'ai gos vist Que séguèsson antau leblados. Favr . Reble, Il s. m. dos, rable, filet, rein. — Rable, Il Caillou, pierre brûle, remplissage. — Es qu'encaro degus aviô pas, beu ou inau, Alrouba UQ eslec per s'azarla sens crento Sus lou reble lan ilac d'une inar Ircboulenlo. — Couysso dû lebti', Reble de lebraui, Blanc de perdus, Soun loas milliuus boucis. Reborcat, adj. v. l. hébété, obtus. Rebosto, s, f. provins, s.irmenl couché en terre, bois nouveau. Rebdn, s. m. masse, gerbier, amas, remous, contre courant. — Mes coumo causi lous liraires Dins aquel reb6u de c.issaires Qu'alin fan muralhu Jo car. Laiiglude. Rebouca, v. a. et neut. jointer, enduire, cimenter. — Refluer, remonter, retourner. — ReboucaJo coumo une tino. Au l'iment de la Valajiliiio, Ero unido coumo la man. Reboniclia, v. a, gasc. couper en biais, en talus, rogner. Reboiiielié, Reboussié, adj. gasc. renfrogné, mécon- tent, acariâtre, contrariant. opposant. Reboulet, i s. m. gras-double, membrane Reboiilo, 1 de l'estomac. Adj. courtaud, trapu. Rebouletaire, ilanoulhinre, s. m. tripier, qui pré- pare ou qui vend des tripes, fressures, têtes et oreilles de veaux. Rebouli, 1 v. n. fermenter, s'agiter, rénal- Rebouhi, I tre, se fortifier, s'échauffer, fati- guer, travailler, forcer, s'in- quiéter. — Us afrouii que pcr lu bevièu de rescoundonn. Tout ço qu'ai icbouli per l'a\udre per femo. Mi niuc veuso de som, mi jour plen de lagremo. Roumieux. Rebonlidon, s. m. tourbillon, gouffre, rafale. Reboulinien, s. m, tourment, émotion, souci. — Effervescence, effort, impétuosité. — Vosie conte m'a fa passa de bon mounieri ; E n'aviJu de iiesoun, ami pode lou dire, Qu'aquesl'an ai agu proun de reboulimen. Roumieux, 1878. Reboiilo, s. f. aspérule des champs. — Aspérule des sables, fam. des Rubiacées. Rebounibela, v. n. rebondir, ressauter, faire des bonds. Rebonnibelat, Mouflet, adj. bouffi, dodu, enflé, pansu, ramassé, ragot. Reboninbo, s. f. cloche, sonnaille, grelot. Reboun, s. m. contre-coup, répercussion. Rebounbeto, s. f. bond, saut, ricochet. Rebounda, Se rebounda, V. n. et rec. retrousser, rele- ver. — Elaguer, retrancher. — Retrousser ses vêtements, relever la jupe. — Anan rebounda li souco, li gavol. — Avant d'inira dins faigo fôu se rebounda . Rebonndi, i v. n. rebondir, revenir, res- Reboumbi, \ sauter. — Hetentir, éclater. — Un jour dins nostro bdo un crit reboumbisquel- — Ta bocho a rebounibela vers ièu. Reboundin, adj. revêche, rétif, indocile, désobéissant. Reboundo, s. f. veste courte, blouse, camisole. Reboundre, Rescondre, V. a. ensevelir, cacher, en- terrer, enfoncer. Lat, reponere. REB _ 1153 - REB — Per so que Plino dis que lous del tems passai Couroinabon qualqH'uii quaml éro ircspassat, Ed'aiiu'lo fuyssuu l'anabon peys rebouiulre. Aiig Gain., !«()«. Rebouuflun, s. m. élagago, branches re- tranchées. Reboundiit, adj. enterré, caché, enfoncé, coiivei l. — Jusqii'os al mariîuilhé que s'y d'gjrgaiTnlo Pereicai.la M riiiscl, |irouQch de la cap.'lj, Qae sorbis à prcgu pcs |iaïirn rehoi iiduls. Cl. Poyrourict, 1874. Rcbonr, 1 adj. et adv. envers, le sens con- Rebous, 1 traire; revêche, hérissé. Lût. reburrus. IteboiiBsié, | adj. contrariant, opposant, Rebouichié, | acariâtre , méconlcnl , re- vèche. — SuiviSisés loujour la riviiiro; Un aulrc lé diguè : mes noun, la in,iiiquaria< ; Li feiino souii lan reboussuMO Qu'a r vira camin ; vejà-qui moiin avis. Koiimieux. — Ma Lh'IIo amigo .l'ouiile siés Qu'as la leiigo iaii rebou'Sièro ? llebouisteri, s. m. dérangement, héberge- ment. — Kepas donné à ia suite d'un convoi. UeboustilliA; Reboustia, V. a. retrousser, relever, nmonler. — Semonccr, morigéner, ru.loyer. Rebouta, v. a. remettre, replacer, réparer. Reboutigna, il v. n. bouder, fdire la moue, Pougna, || rebuffer, répliquer, ré- sister. Rebouto, s. /■.digue, barrage, levée. — Aurias plus biu l'aigù esfapa.lo Quand li reboulo souii cri bado. MIsIrai. Rebree, s. m. v. l. haillons, chiffons, restes. — De boun-houro se lebon lou trafi- quant e souQ serbidou , de qui Us iTiarchandisos à la modo , nou soun pas de rebrecs ni de rutals. Goudouli, 1659. Rebresa, v. a. chiffonner, froisser. Uebrica, Reboutiga, V. n. répliquer, rétorquer, ré- sister. — A ginools daban sa mesiresso Lou sirben, sans reboutiga, SVni|iressibo d'é\écula Las bjulounlats de sa princosso. J. Azaïs, I8«8. Rebricnr, j adj. hardi, répliqueur, inso- Rebecaire, | lent, raisonneur, effronté. Uebriseoula, v. a. ranimer, ragaillardir. Rebrotar, v. n. cal. repousser, revivre, Regria, ren;)îlre, refleurir, bourgeon- ner. Rebroua«lo, s. f. rebuffade, mauvais accueil. Uebroufa, v. n. se moquer, tourner en ridicule. Rebrounda, v. a. émonder, tailler, éla- guer, ébrancher. s. m, et f. émondes, fa- gots , branches super- Hebroundai^e, liebroundo, ûues. Rebrous, Il «. m. fromage fort, refennenté, Caclia, Il poivré et vinaigré, sorte de régal des campagnards. Rebuea, v. n. ressauler, rebondir ; de rebu- cudo, par coi Ire-coup. Uebufa, v. a. repousser, brusquer, décou- rager. Rebufado, s. /', mauvais accueil, aigreur, reproche. Rebul'al, s. m. brusquerie, résistance, opposition, mauvaise humeur. Rebuil'ela (.Se), v. rec. se hérisser, se uiesser, se relever. Rebuta, Il v. a. tailler, émonder, relever Rebrounda, || .es branches. — Mes qur île bignos mal poudidos, Que de nreucos mal rebugados, E que de regos de irabès. Jasmin. Rebugo barta», Boulan, s. m, croissant, fau- cille emmanchée pour émonder les haies. Rébus, s. m. assemblage de figures, de dessins ou de lettres exprimant des phrases ou des proverbes. BEC - MU — REC ftebuM», V. «.réfléchir, se recueillir, penser. — Risièi loin soûl, n'en rebusave, Embé la mâmo idèio en leslo, avièi fini A la longo per m'enilourmi. FéliJt. Rebnssa, v. a. frapper à coups redoublés, cogner. Bebnt, «. m. sans valeur, vil, méprisable. — Sounja qu'un di-i rebut de l'univer Me pol mespreza de la sorlo. Rebuta, Il v. a., neut. et rec. rejeter, refuser, Se rebuta, Il reculer, décourager, se dégoûter. Adonne voulés que lèu vous porte un brinde Quand von nioun leur, nouu si'i; nbula ; Vaqui moun got, vejas-ié lou vui linde, Vau pourla 'n brinde à !a fralernit» Michel, 1870. Itebnto, s. f. obstacle, digue, batardeau, contrefort. Hee, s. m. ruisseau, courant. Fr. cent. riau. — Ligne droite. Recmniral, ruisseau principal. Recqucl, pelil ruisseau. — Long del rec de Libroun. — Lou rec de ma basiido. Ueea, v. a. porter, présenter, aviser, avan- cer. Reoabala, v. a. remonter, minir, fournir. Reeabala (Ke), v. rec. remonter ses ca- baux, s'équiper, se remettre, se rattraper, se refaire. ReeabuBsa, v. i<. rei buter, retomber en maladio, replonger. Reeadela, v. n. n-parnître, reverdir, bour- geon a ■ t. Reeala, v. a. affermir, assurer, calmer. Recala (Se), Recavala (Se), per, se refaire. V. rec. se rattraper, se pourvoir, se munir, s'équi- Reealeitra. v. n. ri'gimber, résister, re- pousser. Reealiba, Hecaliva, V. 0. rHiiumer , réchauffer, ranimer, vivi6er. Eilabas, dins lou Iuun5^ '^oii irau de Pajoulivo, Troubarés lou bonur sens fi que re.v.livo. ArDavielle, i868. Reealibado, ». f. bouffée chaude, prinla- nière. neealioa, s. m. cendre chaude, menue braise. — Creses-li donne qu'en amoussen la flamo ié resio gés de rccaliou ? Recalissi, s. f. reglisse. (Voir regalisso.) Recaiiibia,!^». "• recbanger, remplacer. Itecampa, v. a. ramasser, recueillir, ser- Acampa, rer, réunir, assembler, rece- voir. — Souy d'avis de pica lénébros Per fa reeampa forço gens. Kecanipa (Se), v. rec. se réunir, se ras- sembler, rentrer. — I.a fieiro sera proun bono, il marchand se recampon déjà. Heeaneto, s. f. orcaneite, pi. faiii. des Bor- raginées dont la graine fournit une teinture rouge. Reeantoun, s. m. recoin, lieu caché, Recouen, écarté, enfoncement, ruelle. Esp. ricon. Port, recento. — Remarcarés alor uno vastu cafourno IMcno de recanloin, umido, escuro e sonrno, E vous creirés, au found d'aquel orre séjour, Eisila, lueu de loul, de la lirro e dau jour. Lis Esptlucos, 187(). iieeaiita, Rejougne, V. a. V. l. receler, recouvrer, resserrer, recueillir. tieeara, v. a. rétablir, refaire, régulariser. llecarjBca. v. a. elrec. charger de nouveau Se recarga, un f.irdeau, une arme, imposer un ordre, reprendre une charge, un poids. — Noun, acô vAu dire uno cau'o, E lou bon Dieu sap (o que fai. Jainai un orne se repaiiso, Que per miés recarga sonn fai . A. Uumas, I8!)6. Kecassa, ». a. attraper, recevoir dans la main, saisir au bond, au vol. — L'ai recassa k la voulado. Reeata, v. a. serrer, cacher, soigner, rece- ler, recueillir, recevoir. REC 1155 — REC Rpcnta (Se), Cabi (Se), V. rec. se vêllr, se pour- voir, se rapiécer. — Se caser, se mm ier, s'éliiblir. Esp. recalar. cacher. — Monii Diou, SI» la mor me pregnié, Ma feuno, mis eiifan, i|uau li rt-caUirii^. Reeatadou, s. m. refuge, retraite, asile, réunion. - Protection, secours. — Giîsto tout ce que loco, o iliya que l'oiislau Es lou recatadou di bougiicto e ()i tr;iu. Ulaup, Wo\. Reeataire, Il s. m. et adj. soigneux, éco- Recatous, |) nome, rangé. — Jamai lêu nou sarai d'aqueles recalaires. Reeate, s. m provisions de bouche qu'un Recapte, journalier porte aux champs. Ital. recare. — Manjas vosire recale et laissas me loa miou . — A peno an sourti lou recale, Cervelas, nnchoio, missous. Qu'on eni<.a cruci lus Irissous. De Lafare, \U2. Reeauea, Il v.n. achever de remplir, rêve- Oulhia, Il nir à une chose, doubler la dose , remettre par dessus , cuiller. Reeaueadou, s, m. gros entonnoir de marchand de vin. Reeaud, s. m. réchaud ustensile de cuisine ou de table pour tenir les plats chauds. Reeaufa, v. a. réchauffer, ranimer. Re^aupre, Il v. a. recevoir, accepter, tou- Recebre, || cher , prendre , recueillir , contenir. — Graci noun allendudo Es la miès reçaupudo. Reeauq[uîlha (Se), v. rec. se remettre, rétablir ses affaires, se rem- plumer. Reeava, v, a. recreuser, approfondir. Reeavado, s. f. recherche, défrichement. Reeebut, Il adj. et port, reçu, accueilli, Btçuuput, U accepté, choyé. - Mds loul abiô cambial, fosquel pas rocebiu KaMluèroi) loul* s... I>lan i- nou pas lott couneche, La fluiu lii-gno île p;ir. rbc, E lou liiel flajoulel, mesiT.zal, reslel mul. Jasmin. Reeélar, v.act. recel, r, rerevoir ou cacher un obj t ou une valeur, garder, détourner. - Contenir , ren- fermer. Reeélur, s. m. reréleur, qui cache ou achète un objet volé. — SV.icroiimpa la ■ larchandiso, Prés coiirem ei lia voulur Qn'aii flcira Mins ma rt-mlso L'enlrepau d'un ecélur. Geiu, 1882. Recensa, v. a. recenser, vérifier, exami- ner, constater. Reeerca, v. a. rechercher, lâcher d'obtenir, désirer, fréquenter. — Quanl eri riche, à moun ouslal Besprc e rrali la coumpagno aboundabo, Toul lou mounde me recercaho, Abioi d'amies, mai que noun cal. Axais, ISfiO. Reeereat, adj. recherché, rare, exquis, cher. — Li rabasso soun un mis recercal. Reeeta, v. a. recevoir, admettre, accepter, visiter en détail, vérifier une marchandise. Reeeto> «. f. recette, formule, procédé. — Recouvrement. — Au camin de la Joullelo, De Franciol, de Breguecian Fabricon la drogo secrelo. Ne counouisse pas la recelo. Gela, 1882. neeevur,|||s. m. receveur, agent chargé de recevoir les deniers publics. Heebanta, v. a, v. l. répéter, faire écho. Ital. rieantare. Reehouneliouii, s. m. régal, petit repas. ■ -Réjouissance. — Basse viande ou morceau d'os. ReehutO; s. f. rechute, réapparition d'une maladie, retour à une faute. REC il36 - REC Reeima, v. a v. l. remonter, aller plus haut, Reeit. s m. narration, réc 1, relation. — Mes, que l'i nf;inloiinet que 'lor' Ims ■•» bressolo Se dmvelh" en ploiifaiii, lèii lo'i r cil s'envolo. Toutes arian scci sous pleurs. Kous, I87(). ICeelaea. Resclantt, V. n. retentir, pmduiredu bruit, claquer Lai iinnire. — Dal mulatié, qu^rn) arr Imvo Lou Jouii. uianclie cour! reclacavo. Reelania, v. a. réclamer, redemander, protester, insister. Reelaro, s. f. pèche au filet à grandes mailles, pour les gros poi.ssons, en clôture. Reclaure, I] v. a. et rec. renfermer, re- Se reclaure, tourner. - Serfcuir, bêcher la terre, biner. — S'enfermer, se cacher, se cloiirer. Reelaim, adj reclus, enfermé. — Bêché. — Rfc'anso, arroiisado, abarkto, D'uni, vivamen coulour'do, Diiis sei meno dlverso à meis uei fasiin gau. Reelava, v. a. v. l. renfermer, fermer à double tour. Reeobre. Recoub'a. Reeoîre, Recoser, Reeolto, Recordo, V. a. V. l. recouvrer, gagner, acquérir, rentrer en possession. Lat. recuperare, V. a. et neut. recuire, cuire une seconde fois. — Piquer, picoter. «. f. récolte, réunion, amasssage des fruits ou des céréales. Reeombolit, adj. v. l. rétabli, remis en état, guéri, Reeontre, n s. m. hazard, rencontre, occa- Reicûntre, , || sion, aventure. — Faguerian un micbaa recentre. Reeor, s. m. recors, aide témoin d'un huis- sier. — Lou Bei en coulèro d'acô, lé dis : as proun fa Ijuno vido, E moun argen me fai besouo. Zou recors, fasès ié sesnlo, Gendarmo, méiès-lou 'a prisoan. Bigot. ^999rr9, V. n. recourir, avoir recours. Reeoubri, i v a. béarn. recouvrir, cacher, Recurbi, \ masquer, dissimuler. Kecouen, .S', m recoin, enfoncement, ruelle. — Bu'l e cruflill, l'auiro siècle ii'ab ô Qii'jin pan I d'ans a passa soi 1; Icrro. Quand :il ri cuueii d'uiio bieilno carrt^ro, Uins un ou^>lal uun mai d'un rai liibiô. Jasmin, t8!>2. Kecotièu, s. m. gasc. rebut, sans valeur. Recouide, s. m. tournant, angle. — Quand liul en un cup soun lioun fraire An lin rertouide i'ei.lrevei Reeonia, v. n. roucouler, gémir, se plaindre. Heeoulinos, s. f. phir. déchet de chanvre ou de lin, étoupes pour emballer. Recoulta, v. a. récolter, reeueillir les liecollar, fruits ou les grains. Reeouiiiensa, v. a. recommencer, repren- dre, refaire. — fasien un Irin d'anfer jusqu'à la negre-gnieu, E l'endinian malin, lou irin recoumençavo. Reeouiupenso, s. f. récompense, dédom- magement, salaire. — Mandas II de papié, cregnés pas la d^spenso; Quand seren à la fin, aurés la recoumpenso. ReeoiineiBse, v. a. reconnaître, consla- ^ecouneitre, ter, observer, remarquer, Recouneche, considérer, distinguer. — Lou mémo jour que lou cromperi. De suito ièu recounegueri Qu'ero sourti d'un bon ousiao. Rceounfonrta, v. a. réconforter, fortifier, consoler, — Noslro fé brdio enca plus forlo, E Mounipelié nous recounforlo En nous cridanl : S'es escoundul, mai noun es mort. Monné, 1879. Reeountra, v. n, réussir, rencontrer. Reeoupa, v. a. reprendre, redoubler, re- commencer. Reooupo, Recoupe to, s. f. recoupe, son qui contient encore de la farine. (V. repasso). Reeouponien. Redoublomen, s. m. accès de fièvre, redoul)leraenl, accroisse- ment, augmentation. Reeonreliouiia, v. a. entortiller, rape- tisser, recoquiller. REC 1137 - RED Itrfourda (Se), v. rec. se rappeler, se souveoir. Ital. recordarsi . — Toiilos iri.l .11 iiiisericorilo, Mji il'uno panieiis se n'corJo Qu'i'S pouli'lo, equ.' lourrié bon Pri'iiu un Gri'c fjulu iluii Troujeii. Reeourtiura, v. n. recoudre, réparer. Esp. recoaer. liai, recucire. Heeourre, R v. a. repasser, parcourir, re- Recoure, \\ chercher, examiner. Réparer un couvert, vérifier les luiles. Ramasser les châtaignes, les oli- ves, les champignons. — F6u ben recoure lou lerreii per trouva de bouleis. Ileeouraa, v. a. replier, relever, rendre plus court, retrancher. Uecoiirsou, s. m. sentier, raccourci, im- passe, repli de terrain. — Coumo (lins la flour de moun ago Mené la vido de garçon, Despei qu'ai quil-i moun vilage Dernoure dins un recoursou. Foucaud. Heereisse, v. n. recroître, prendre une nouvelle croissance, repousser. Reerespî, v.a. enduire, réparer. Recrida (Se), v. rec. se recrier, se fâcher. Reerountilhos, s./', p/ur. restes, reliefs, croûtons, raclures. Recru, adj. relent, renfermé, moisi. Reerusa, v. a. recreuser. — Reprocher, donner mal au cœur. Reeneeh, 1 adj. gasc. recuit, brûlé. Recoueit, \ Esp. recocido. Lat. recoclus. Reeneebo, Il s. f. fromage frais, caillebotte, Brousio, Il grumeaux de lait caillé que l'on mange avec du sucre. Reeitelli, Il s. m. recueil, collection de pië- Reculh, Il ces écrites ou imprimées. Recula, v. a. et neut. reculer, reporter der- rière, ajourner, différer. — A soun paire, très cop ai vougu n'en parla ; Siéa pas lâche, pamea IrAs cop ai recala, Quand lou leoi d'ameiit per veire m'ounic passa, Tr«moli coanio an joonc, d'abord qae l'ai en faço. n Reculiii, v.a. nmasser, recueillir, rassem- bler, recevoir chez soi. Keeulhi (Se), v. rec. se recueillir, fixer son attention, ses pensées sur un ulijet, méditer, prier. Reeuloun (Mf)» Il a^"- à reculons , en Reculons (De), || arrière, en s'éloignant. — li quand loquii.u.y, per niai lounlen le beyre M'en aiiir. y de reculou.s. Ja.'min, 18.40. Keoura, Il v. a. émonder, tailler un arbre, Rebrounda, \\ coup, r les branches mortes ou parasites. — Siéu pas galaboiiiiieiDS, sabi fouire, lauia, Sigue, fau If-i cabus, siei boa per recura ; Ço que sabi pas lieu, l'apréac, ai bono leslo, E quand siéu au iraval, iravaié, ren m'arreslo. Thourron, Hlii. Reeurado, Il s. f. émondage, retranche- Recurage, \\ ment, nettoyage, diminution, éclaircie. Reeurun, Poudilhos, Rede, Rette, s. m. émondes, élagures. (Voir recurage). adj. roido, ferme, tendu, froid. Adv. vite, beaucoup, vivement. — A lusla Irop rèdc. Redenier, Se redimer, V. a. béarn. racheter, délivrer, s'affranchir. Lat. redimere. Redesir (Se), v. rec. se roidir, se tenir ferme, résister. Redeveiiso, s. f. redevance, dette à ter- mes fixes. — Charge, rente. Rediable, s, m, fourgon, longue perche des boulangers pour remuer la braise. Redié, adj. dernier, tardif, lent, en arrière. Redinda, v. n, résonner, retentirij — Lou mislrau rugissié pu fort E la campaao redinJavo. J. Cancnge. Redire, v. a. redire, répéter, révéler. A nosli ped li tascalello, Semblavon redire en canlan, Aqueli eslrofo tant bello Qa'Oaraci i'avié dicho anian. RED Rcdito, s. f. redile, répôiilion, faux rapport. — Ce qii'aiien ilii, de cor i.">ii f.isien la ic.lilo. Kedorto, Il s. f. lien véi.'étal, gaule, liane, Endorlo, || scion d'osier. — Clémalile des haies. Lat, retortus. Fr. cent, riorte. Redou, s. m. suroac des corroyeurs, Redoul, roure, iubrisseau fam. des Iserto de roudoti, Térébintliacées à fleurs blan- châtres, doul les baies conlien- neiit un poison sonniiifère. Redoubla, v. a. réilcror, aui;ii;enler, re- mettre une doublure. — Rtiloiiblés pas ma pino amaro. Rcdouin, V. n. rouler, glisser, flégringo- Rotida, 1er, errer, v.iguer. Itedoulat, adj. bas lim. coureur, vagabond. Rcdonleiit, adj. puani, odorant. Redoulesso, Redoulelo, Redoulet, s. m. roul.uie, tournoiement, glissade. Redoulié, s. m. chemin escarp(^, en pente. Redouloun (De), adv. en roulant, en lournani, en dégringolant, — H58 — REF Hedrain, v. a. cribler de nouveau. s. f. bas lim. traîneau , brouette, glissoire. Redonn, I adj. rond, cylindrique, circu- liedoundo, j laire. liai, rolondo, du lai. ro- tondus. Esp el Port, redondo. — Grus.'o, gra'iso, reljoumliJa l'.clouiido couuio uii SLinau. Redoiin, i »n. sonnette, clarine. Rrdouiia, i'. a, rendre, donner de nouveau. iiedouiido, s. f. anneau de joug, redonde de limon. Redouiio, s. f. el adj. rebondie, arrondie, dodue. — Squale à nez cornu, gros poisson de la Méditerranée. Jlcdoula, V. a redouter, craindre, appré- hender. Redouto, «. f. redoute, réduit fortifié, petit fort qji défend les approches d'une porte. — Héunion, club, bal public. Uni. ridotto. Esp, reduclo. Redressa. Il v. a.cl'ec. redresser, relever. Se redressa, || organiser, remettre en bonne place ou en bon chemin. — Corriger, rectifier. — Redevenir droit, se mettre debout, se camper. — l'cjs, qnaii I cron sailuul.', n ilri.esahaii un tal. l'er lal que lou n'iiiiga nou lo'ir fes |i.t! Je mal. Aug. GaillarJ Uedelos, s. f. pltir. ridelles, les côtés d'une charrette //. lidollo.Esp. laderas. IledurBi, Beduil, s. 711. réduit, relrailo, bosquet, niche, petit logement. Redui're, v. a. v. l. réduire, résumer, di- minuer, résoudre. Iledut, mlj. lassé, fatigué, rendu. Refncii, adj. refait, réparé, rétabli, remonté. — S'aiitf liriilla la cir\elo Qii.uiJ liéic'u se .MTié ri'f^cli. Refaire, v. a. refaire, réi>arer, recommen- cer, remettre en bon é( t. Ilefaire (f*c), v rer,. se refaire, reprendre du crédit, de la sanlé, se dédom- mager, se récupérer. V. a. repasser, n taper, remet- tre à neuf, rhabiller. Reranfa, Re(uclin, llefaiifa (Se), v. rec. se remonter, s'équi- per, se rajeunir, se maquiller. RefastigiiOH», Refastigous. adj. dédaigneux, fan- tasque, difficile, capri- cieux. Lal. faslidium. Refaudi (Se), v. rec. se réfugier, se ca- cher, se blottir. — L'Mi cap joiisl l'alirou, refauil'l su! branquel, l.'uuct-l a perJu aoun caquet. Ilcfendre, v. a. refendre, diviser en lon- gueur, scier. Refernî, v. n. frissonner, être ému. Refestue, s. m. assert, friche, jachère. ~ Se tal camp es garach ou s'es un refesluc. Reflnlat) adj. refilé, retordu. REF - 1139 - REG Refleeièu, Il s. f. réflexion, méditation, Heftexiou, H considération, pensée. — Be- jaillissemeiit, réverbération. — Remembro le sempre, o jouv.^nl, Que la viilû n'es qu'un passage. Mis que la reflocièu renJ >age Conmo l'esluili rend savent. J. Sans, 1870 Keflouri, t>. n. refleurir, renaître, repren- dre de l'éclat. Ital. rifiorire. Kefln», V. n. remonter, revenir, inonder. Lat. reftuere, couler en arrière. Uefoire, Il v. n. rabâcher, répéter, repro- Remena, H cher. — Biner, fossoyer. Ref oudié, Il adj. rabâcheur , ressasseur , Refometre, || qui répète souvent. Itefoufa, V. n. regorger, abonder, regon- Refounfa, fler, remplir le fond, déborder. — Es lou (um que refounfo. — Tani que lou vi refoufara Do lous vaissels e de las linos. De mai eu mai tout plaiilara, Faralges, alros, coundaminos. Gleizes, 1877. Ilefrejaiiien Refreidamen s. m. rhume de poitrine, refroidissement, suspen- sion d'amour ou d'amitié. Refoula, v, Refouleri, a. refouler, repi^usser. s. m. caprice, fantaisie. — Se quauque rel, (jer escasi nço, De ièu vegn' aniuurous, pàu arnba bessal, Subre-loul s'erojoulne el leri, Que senso lanl de refouleri, Me loissesse per 6a mena dins soun palai. Mistral. Refonlun, s. m. surabondance, grande quantité, reflux. Refournia, v. a. réformer, redresser, re- faire, corriger. — Per refourma ce que \ai niau, Itegardo ben dins loun oustau . Refourmaîre, s. m. réformateur, qui cor- rige, qui rétablit. — Quant de refourmaire d'abus. Que len counlenlavo qu'à mièjo, Après s'esire engraissa coumo nosto poulcjo, Uublidun lis anii que soun resta l. "• '"«c v. l. s'allier , se liguer, se plier. Rellio, s. f. soc de charrue, fer qui ouvre la terre, bande de fer, rail. — Dos ap.iriado e longo relho S'alongon «ns lou sou peirous. Relia, v. a. lier de nouveau, coudre un livre, réparer un tonneau, join- dre, réunir. Ital. religare, coudre ensemble, Relîaîre, s. m. relieur de livres, ouvrier ndinr, qui rebat les tonneaux. Fr, centr. relieux. — Vous veguerian inira encô do lous libraires Araai dins Ions Iiousials de Ionisions reliaires. Que fasias dol niaichian, pensan de lous Ironmpa, Lour discii que vouliats forço libres croumpa. Aug. Gaillard, 1B67. Rclicari, Beltquari, s. m. reliquaire, chasse à reli- ques. Lat. reliquo, reliquarium. Itelieo, s. f. relique, débris d'os ou de vêlements d'un saint vénéré, souvenir que l'on conserve de la jeunesse ou d'un voyage. Relig^ionn, s. f. relipinn, culte rendu à la divinité, croyance, foi, piété, du lai. religare, relier, rattacher, rapports entre l'homme et l'in- sondahle, 1 inconnu. — Théorie philosophique appropriée à chaque peuf)le ou région. - Ten- dance ou a.^pirulion au bonheur des individus, ou au perfecUon- nemcnl d( s sociétés. — Se Diou os a.lau que dc^eende. . . Jan-Louis, la religioun défende De roau I aria quand fai de Mous. — Lajssals-lous, se vous play, vioure en lour religiou. Car de vous pla servi, els an bouno inlencion, Mas de lous fa mouii, conmo vous fan eniendre, Lous paures soun cousirens, cailun de se défendre. Aug Gaillard, 1567. — Sabeîs que d'aulro pari a fa f.iire unu ctido Que pas pus de .souldal, à peno de la vido, Sio papist'i, s'enlen, ode la religiou, N'algio pus a leba cap de couninbuciou. 1.0 nuîme. Reloue, s. m. horloge, machine qui sonne Relogi, ou indique les heures qui s'écou- lent. — Personne systématique, réglée dans ses actions. Gr.â'fo^oyioi', qui indique l'heure. Relopi, adj, rude, revêche, capricieux, re- belle, paresseux, sale, méchant. Reloiigie, ». m, horloger, celui qui fait Ourlougié, ou répare les montres, les Reloujur, horloges. Gr. *f« Myin indi- _ quer l'heure. Fr. centr. relouge. Esp. relox. liai, orologio, — Es Ion relougié que régis tont aquel c(>rs Embé de conlropés, de rodo, de ressors, Per lou raouien dei quais fôu que tout marche et vire. — Nous calhd pas d'autre reloge Per sabé l'houro del dinna. En qaino carrièro qu'il loge. Goudoull. Reluea, v. a. épier, observer avec indiscré- tion. Elym. re-lucar, regarder souvent. — Elo en s'aubouran relucavo, So rés aqui laremarcavo. REM 1147 - REM Itrlnsi, V. n. reluire, briller, élinceler. Elym. re-lucere, re briller. Fr, cent relmer, reluire. Hem, s. m. rame, aviron. — Branche, rameau. IteniB, V. n. rainer, glisser, naviguer. — Rama, Prendre de la peine, fatiguer. Reinagra, v. a. remanier, remettre en Hemaneja, ordre, repassera la main, chan- liemania, I ger de place ou de disposilion. Iteiiiaisa, v. a. cl rec. adoucir, apaiser, Se remauza, calmer , s'adoucir , devenir plus calme. (Voir ((cala). — Car piT remais.i !ou Ijisbil Ploiiiaho sens brucli, sens babil. Itenianda, v. a. renvoyer, congédier. Ileniarclie, s. m. Iruble, filet er forme ùe poche traversé par un manche. Itemarida (Se), v. rec. se remarier, con- voler à de nouvelles noces. neinasteea, v. a. remftchcr, repasser, redire, ruminer. ieniaseilhos, s. f. restes, reliefs, débris. rieiMbitalIia. v. a. ravitailler, pourvoir une pla^e de vivres ou de mu- nitions. l'embouia, Il v. a. renvoyer, retourner, Renvouya, H congédier , remettre , re- pousser. Itemboursia, v. a. rembourser, restituer. Heniedî, s. m. remède, médicament, prépa- ration pharmaceutique , fah» soigner. — Loiis remeilis soiin cbeis, poudeii plus n'en crolimpa, A peno aten, moussu, per un bngal île pa ! Jasmin. Keniena. j v. a. et rec. redire, rabâcher. Se remena, \ ramener, remuer, agiter, sou- lever. — S'élever, se manifester. — ni'Tiieiio sa fricasso cm* un cuié il" bos. — I,a vlfio barjo e remeno loujour. — f^dus que rimenan pas l'argon ennlî'uno palo l'ouili n sousia pamens de bouncor quauqui sAii. — Al cor lie gens J'aquélo mono, Jaiipri's que rés d'humiuj, rés do boute roiiieiio. Remenadis, n. m. remue ménage, trouble, désordre, attroupement, foule. Itenienda, v. a, réparer, remplacer, faire des provins, rectifier, redresser,, replanter, reconstituer. Lai. etnendare. Esp. remendar. Henieiubranso. s.f. soùveoir. Esp. remembranza. — Ii5u vole te canla, lloureto bon aimado, De moan bounur fali remcmbranço embaimado Qn» jamai périra. Reiueuiouria, Il v. a. rappeler au souve- Remena. \\ nir, répéter, rabâcher. Lat. rememorare. Reniiauniia, Remietiteja, V. n. ruminer, remâcher, grommeler, marmotter. Remièuteja, v. n. grommeler, se plaindre. — Jan Renosi remleui^jo de longo, e sp plan que Ion bla vai eslrt- à dou- nacionn. ReinilTa, v. a rebuter, souffler, égratigner. Iteniilliat, i adj . trempé , mouillé , en Remoulia, \ sueur. Syn. remulhat. R eiiii ra, V. a. considérer, observer, regarder. Remisa, Il v. a. et rec. héberger, loger, Se remisa. Il recevoir. — Se mettre à l'abri, à couvert. — Evincer, éconduire. — Nous anen remisa dins nno capitelo. Remisa, s. /".'gîte du gibier, des perdrix, — Hangar des voitures. Remo, s. f. rame, aviron. (Voir rem.) Renioire, v. a. retourner la terre, refouler, Reniolin, Il s. m. gouffre, tourbillon, re- RemouHn, Il mous, eau qui se détourne. Remouo, s. m. remorque, traction. Remônca, ». a. répliquer, répondre verle- ment. — Remorquer, traîner. Remoneliinado, s. f. réprimande, mer- curiale, offense. Rcnioulado, s. f. sauce piquante auK jau- nes d'œuf, à l'ail, persil, mou- tarde, etc., bien brassée et retournée à la cuiller. REN — H48 — REM Renionlaire, s. m. remouleur. (Voir amolaire), Reinonli, v, a. rendre mou. (Voir ramouli). Remoulina, v. n. lourbilloDuer , tour- noyer, glisser. Renioulinado, s. f. et m. tourbillon de Remoulis, vent ou d'eau, rafale. Renionlissent, adj. émolienl, adoucissant. Renioulinien, Revoulun, s. m. ramolissement. — Tournoiement , remous , tourbillon. — Lou Rliose court, floucal d'escumo, Reben plé de remoulimens. De mournjouls o d'avalimens. Fourés. Reniounda, v. a. émonder, tailler les Recura, arbres, couper les branches parasites. Renioundillio, s. /'. émondage, broussaille Reiuoundun, s. m. débris, bois mort, fagots. Remounta, Il v. a. et rec. monter de nou- Se remounta. Il veau, réparer, restaurer, rétablir, refaire. — Se munir de nouveau, reprendre des forces. — Sauprès que cent escu me pourien remounla. — Aviès besoun d'un veire de la Per remounla toun eslouma. v.a. remoudre, brasser, mêler. — Labourer de nouveau. Reinôure, Remolze, Remous, s. ?n. remous , tournoiement , bouillonnement des flots qui s'entrechoquent. Rentoustra, v. a. remontrer, représenter, reprochiT. Remplaça, v. a. faire place, succéder. — Paures parens que iioiis laissais. Que ses onblidals lèu, que ses lèu remplaçais, loux. V. a. rempiler, redoubler, rentrer un bord d'étoffe en cousant. Reniuda, v. a. rechanger, emmailloter, re- lever, rasseoir. •-• Changer de vase, transplanter. Rein|ileg;a, Embèure, Remndase, s. m remplacement, change- ment. — DoHS lemudagi valon un ferre nôu. Rcinulhat, adj. béarn. mouillé, trempé. Ren, Il s. m. rien, nulle chose, peu de chose, Res, Il guère. Lat. nulla res. — Cau ren noun vei, ren noun cren . — Cau n'a ren e que àèa ren es pas riche. — Onnle ia ren la lei perd si drels. — S'as ren dit, as counsenli. Ren, Reng, s. m. rangée, disposition en ligne droite, place assignée, file. — Darrieyronien Petrarco, uno fort longo pauso El dibispc em' mi, amai ci me disiô Que Desportos an el. un grand tort li fasiô : Disiô qu'el li panet cent vers, el dabanialgc Que lous a louls de renc fiquais eu soun oubralge. Ang. Gaillard, 15)70. Rena, v. a. racler, ramener, entrainer la Rema, terre pour niveler un champ, une prairie. — Avian ben besoun de rena aquel l'.amp. Rena, n v. n. grogner, geindre, se plaindre, Gespina, || murmurer. Esp. renir. Porl. rosnar. — Entendes reiia lei poucels. Adounc, se lou bon Diéu nous douno d'oli fin [i se d'un crano niuust la boulo es embugado. Que rené ,1a sarian ! e nargo dau chagrin ! Buguen uno rasado. Crousillat, 18i8. — Jan, que fai la femno ? Cauqui lés manjo e loujonr reno. Renaire, adj. pleurard, grognon, gron Renous, deur, rechigné, rabâcheur. — Fcmnos, rodos e carrélos Se noun soun ounchos, soun renarelos. Renadiou, adj. renaissant, plante qui repousse après avoir été coupée ; qui germe tardivement. Esp. renadio, qui repousse. — A\en de boni cebo r^nadivo. Renais«»e, Renaître, Regrèia, V. n. renaître, reprendre vie, santé ou courage. — hepous- ser, germer. Renaisseran lei noble Cllis perduls, Seran melhors qu'en ta vido vivent Los aialz visl, mas encaro creiguls A milhere pei un cent. REN 1149 REN llenarié, s./", grognement, mauvaisehumeur. Uenat, ad/, guindé, tendu (Voir arrena.) Renaiibi, adj. et suhst. jasi'ur, rieur. — Traquel molleux. ^V. reynaubi.) Ueneo, | s. f. bouioir ou bouille, longue Ranco, Il perche pour troubler l'eau et faire entrer les poissons dans les filets, ou pour brasser la chaux des tanneurs. fleneontre, 1 s. m. occasion , hasard , Rescontre, \ événement fortuit, accidont. Syn. rancounlro. -■ Nnste licch es pas nôu, os de rencontre. — Quinte bon rescuntrc do vous trouva. Rencoiintra, Se rescountia, V. a. et rec. rencontrer, trouver, deviner, réussir. — Se trouver, exister, paraître, arriver. — Ai assês beii rencounlra. — Renconnlraré* jamai un cor coumo lou mièu ; Quau pourrie >ous aiiin coumo vous aime, ièu ? — Nous sen rencounlra à la fieiro de Lunel. — Lei mounlagnos se regardon e lei gens se renconlron. Kencnra, Il v. a. et rec. regretter, être Se rancura, \\ fâché , récriminer , garder rancune. — Ne rencnrei pas vostro peno, Vira tout san dessu dessou, Dessegu Irouborei lo veno, Qu'a io fi pot vou rendre urou. Foocaud. Renenro, Il s. f. rancune, ressentiment, Rancuro, || souvenir d'une injure, d'un tort. Rende, v. a. gasc, rendre, restituer, reje- Rendre, ter. — Produire, devenir. - Se Se rendre, rendre, arriver, se transporter. — Soun canlagril ié ren pas inés ié costo. — M'as touca, Mai le lou rendrai. — Rendes vosli vinl ans se n'en savés ren faire. Rendemen, s. m. produit, bénéfice. — Venié di; courie li bourgado. E lournavu mai que rouleii Dou rendemen de si canibado. houmieux. Hendié, Rentié, s. wi. fermier, locataire, celui qu* lient à louai^e une maison ou une niéuiirie, cf ui qui rend sur l'immeuble |>'êié en jduissance, tandis que celui qui prend de la rente rcçoil l'intérêt sur la capital qu'il a versé. Uendîèîreto, Canto perdrix, s. m. lande, friche, désert, (Voir arm-is, hescan.) ItenilisHo, Randuro, s. f. haie vive, buissons, clô- ture champêtre , pjlissade. — Unu juuino lieulal nous pari tout d'ahor, Eru plcno de graço e liluundo coumo l"ur, Enibé lou col leudul, dau bout de la rendisse, Avauco doucoiuen e seinblo peusadisso. Kendo, Il s. f. fermage, prix convenu sur la ReiHo, Il jouissance d'un champ, métairie ou maison. — llevenu annuel d'un propriétaire. Esp. renta. II. rendita. AngL rent. AU, rente. Lai. renditiis, produit. — Avian peno a n'en paga la rento. Renebre, Rousefbe, Reniblet, s. m. patience crépue, parelle sauvage. Patienceaigue, oseille, épinard. Plante des fossés, des lieux incultes. (Voir lapas, pana- delo, lengo de biou). Itendut, adj. rendu, fatigué, barrasse, arrivé au but. {\o\r arredut.) Renée, s. m. v. l. juron, blasphème, im- Reneg, précation. Esp. reniego. liai, rinnegamento. itenesa, v. a. et neut. jurer, pester, blas- Arnega, phéiner, renier, désavouer. — Renega sa vida, s'emporter. — Amai ai bu razou de fa qu.iuqui légal A tontes mous amics qun m'a» |ias renégat. Roudd, 1812. — Despar el cranejo, lou pescairc, Rcnefc'u quant a rés à f.iire, Quand la fogn r' ncgo mai ; lien mai, se l'ausissias quand prego, Per ma fé, iliria.s que r>-nigo ; De que Vuulés, acù 's soun biai. Lai.gtade, 1873. Renesaire, s. m. et adj. qui jure, qui blasphème. BEN — 11 SO Ren», Rengo, Henjeiro. s. m. et f. rang, file, rangée, ordre sur une même ligne. — Disposi- tion, suite, allée. - Li prenié dins si baumo e II métié 'n renjc iro, E zou dlB» bu toupin, ilin« l'onlo ou la sar'an A van de lis uscla, noslo gruio ûnoctio, Avié toujour lou souen tle ié cura li poclio. Car à loui pris, bon' ouro ou lar, lé fouie J'argen e de car. Bigot, 1878. — Quinte régal de viure un' houro on dos An bel mit:in de mous librels en rengos D'italian, J'espagnôu ;porl<>r Im Raino, lerre et niveler tme prairie. -• Espèce de râteau qui sert à entraîner la terre pour niveler ou les grains sur l'aire pour le criblage. Reno, I s. f. courroie pour tenir en main un Renos, \ cheval attelé, pour le diriger. Ital, redina. Port, redea. Esp. rienda. Reno, s. f. plainte, gémissement, grincement — Saique crésos que siei loujour d'imou D'entendre vostro reno e vous coumpliire en lout. nenosi, Renous, REP adj. pleurard , grondeur , har- gneux, bourru. Benouj. coumo uno pous à, ranco. Kennuni. Renoumado, s. m. et f. renom, réputation, célébrité. Venes lasla nioun vin claret Qu'a lalomcn de renoumado. Que de bi'n luonrh d'eslo counirado M'arribo mai de laslo-mous Que ce que mi ven d'aiiourous. FL'raud, 1856. Renonn^a Renottncia, V. n. et act. renoncer, quitter, se désister, dé.savouer, renier. Esp. renunciar. Ilenonès, s. m. plur. restes , rogatons , graillon, s. f. renoncule aquatique, srenoiiillelte. (Voir tirasselo d'aigo, tiego-fol.) s. m. plur. les reins, partie infé- rieure du dos. — Les cfltés retom- bants (l'un voûte, r.entié, s. m. celui qui a des rentes consti- tuées sur l'Etat, celui qui vil du revenu il? ses imtnfubles, sans négoce ni industrie. l>ento, s. /".rente, revenu annuel, fermage, Reiido, prix convenu. — Douiiavo per vint sou ce que coustavo trenio, l' ro pas lien l'esté per s'acampa.dd rento. Ilenonnele Ranouncl>;, liens. Reins, Rento, Reinto, s. f. effort des reins, course, pente d'un chemin, d'une colline. — Manjavn lou prnnfii, !ou panre. à loulo renio, A van d'agndr.' fa la venlo. Bigot. n entraire, v. a. renlraire, joindre deux bords d'étoffe de façon à ce que la couture ne paraisse pas. Iienvoaya, v.a. v. L renvoyer. (Voirremftoujrt). Uepaira (*e), v. rec, se retirer, se réfii- g er, s'abriter. Repaire, s. m. repaire , retraite, trou , grotte, fourré. — Çenfo pas naai qn'aquel roudaire De neil, que niarcho jamai soûl, Lou loup venilr.i. de soiin repmre, Per ne manja lout soun sailoul. G. Aznïs, 1872. REP — i\M — EÈP n épais. Il «. m. repas, nourriture prise à Repasl, Il certaines heures rég'ées. Lat. pastus, nourriture, de s**, manger. — Vai lion, fai l'aulrc, malapesto ! Per mas nariihos qaiiito fesio, Oli ! quanle bon repais vau fa. Repaisse (Se) , v. rec. se repaître , se nourrir, s'entretenir. Gr. ^xcfitti. Ital. respascere, — Aurias visl aquel caniarailo, A l.is porlos, coumo loos cliis, Se repaisse Je la fumado Que de las coiisinos sourlis Prunao, 1863. Ilepapia, v. n. radoter, revenir, répéter Repepia, sans cesse, perdre la raison. AU. pappeln. — Repapio bavo, Imijour plouro, Languis que \ciigiie soun ouro D'ana veirc encô de Pliitonn Se l'on es niiliiou qu'aiçaraoun. Favre. — Repapio a. ant d'eslrn viel. Repapige, s. m. radotage, rabâchage. — Vieilliige, repapige. Repara, v. a. réparer, rétablir, raccommoder. RepareisBe, v. n. paraître de nouveau, renaître, revenir. Repartido, s. f. répartie, réplique, saillie. — Graç' en aquèlo ruso eraai sa repartido, La couquino poosqué sauva dos fes sa vjjo. Repassa, v. a. et n. repasser, revenir, tra- verser. — Lisser, frotter, polir. — Biner les terres. — Sasser. — Maltraiter. — Aqui d'.irgeii, \ûus Moussu l'oste, Dins qtiauqui jour repassnrai. Se quii'on manco hou baiarai. Bigot. S. f. réprimande, correction, volée de coups. Bepassado, Espoussado, Repassagre, s. m. repassage , lissage , aiguisage, cardage. Repasso, s. f. repasse, farine qui contient du petit son. — Eau-de-vie de marc. — Petit vin. RepnMMonn, s. m. collation, petit repas. R*p»»sa«o> I. f. repasseuse, lisseuso. Repasta, v. a. repétrir, refaire, reconsliloer. — Qnau sa s'an pas qnauqiio ruso nouvelo, Qn:iiique sccrel per lepasla l'argélo De Sen-Quenli ; coumo se U, hé prou Dm ferre viel araai d'au ferre roui. De Lafare, 1840. V. rec se remplumer, se refaire, se nipper, se Repatiha (Se). Reputina {Se), pourvoir. — l.oa brave-OMio se repalihé coumo se dêu. Repatria (Se), v. rec. se réconcilier, se raccommoder. — Retourner dans son pays. Repau, s. m. repos, cessation de mouvement ou de travail, sommeil, tranquil- lité. Ital. riposo. Gr. ■a»vns. — Sus torro de loul on s'alasso, Dou ben islre amai dou repau. Repaiisa (Se), v. rec. se reposer, cesser de travailler. Ital. riposarsi. Repansoir, s. m. autel provisoire sur lequel on porte le Saint Sacre- ment pendant les processions. Kepantinat, adj. rebondi, refait, engraissé. Kepeta, v. a. et n. répéter, redire. — hepetouria, Ruer, regimber. — Lancer les pieds, des crottes. — Perqne lou parrouquet, tout ço qn 'entend répète, [■; perque dins la mar la ribièiro finis. Laforgue. nepedassa, il v. a. rapiécer, raccommo- Repetassa, | der, recoudre en ajoutant des morceaux. Esp.pedazo. Repeissudo, s. f. ripaille, bon repas. Repentenci, s. f. repentir, regret, repen- lance, douleur morale. Repenti (Se), v. rec. se repentir, être fâché. — Lou repenti coumençavo de me pougne. — Cau soulet se counselho, tout soûl se repentis. — Li femo nou son gens, soun d'orre fanlasti, Que de lis adoura nous fan lèu repenti. Repentous, adj. repentant, regrettant. Repepiegn, v. n. murmurer, se plaindre. Repeti, v. a. redire, répéter, recommencer. REP ~ H52 REP Kepetié, Il s. m. revendeur de place ou des Revendaire, Il rues, celui qui répèle, qui attire raltenlion. Repetilho, Repeissudo, s. f. ri\m\\f' , repas, collation. réfection — Après aquelos repetiihos Chascun prcn soun sac e si quilhos. Hepetit, Reipetit, s. m. roitelet ordinaire, ou à moustache. (Voir chi-clii, ratatas.) — Aqui loa rf[)i>iii, l'auriol.. lou ruu ignol Joui un iiiiissint fulhage uûon lou gargalhol. Lou merle, Uiu piiisanj, la grivo, la fauvelo, Lou gacli que vol parla, l'agas^o que caquelo, Toui musicjen alal freijouno à sa I'hssou, A l'ounou tU'l priiiltiiis, sa pichoto cansou . Poyrol, 1780. Repie, s. m. ailion de répéter, seconde Repig, sonnerie. — Bruit, carillon. — Repic au piquet. Repîea, v, n. sonner de nouveau, répéter l'heure. Repinso, s. f. pince ou pli que les ooulu- rières font aux étoffes pour en modifier les formes ou les dra- peries. Repint», v. a. repeindre, passer de nou- velles couleurs. Replanta, v. a. replanter, repiquer, trans- planter. Replei!;a, il w a. et rcc. replier, doubler. — Se replega, | Se replier, se courber, se dou- bler, se rouler, se retirer. Replena, v. a. remplir une seconde fois, Repleni, faire verser. Repliea, v. n. répliquer, répondre avec humeur. «. m. campanule rai- ponce, rave sauvage. Reponnelionn. Rampouchotm, Rabeto, Campanula rapunculus, plante qu'on mange en salade en hiver. Reponpet, || s. m. ripopée, mélange de Ripoupet, Il plusieurs sauces ou de plu- sieurs vins, mauvais ragoût. Repourtié, s. m. celui qui a l'habitude Rapouriié, de répéter ce qu'il a vu ou entendu. — Journaliste qui prend des notes. Repousea, v. a. arroser, asperger, écla- Espousca, bousser. — Produire un contre-coup. Repoussadou, s. m. repoussoir, chasoir, ciseau, cheville. Repousso, s. f. bourrade, attaque, écla- boussure. — Bouture. Repoutega, 1 v. n. marmotter, répliquer, Gespina, \ pester, contester contredire, murmurer. (Voir rena.) Rcpouti, I s. m. béarn. reproche, dispute, Repoti, 1 horion, injures. Repoiitîna, il v. a. et n. faire des repro- Reprovcha, || ches, blâmer. — Causer des renvois aigres ounidoreux. — Mas se nosire boun Rey Je Franco e de Ponlongoo Me voulio secoari, ièu farléy de besougno, Noun pas coumo fan els, mas bé n'aproucliariù NI mai Petrarco pouu nou nie reproucliariô Que ièu ague pana^ cap de vers de sas obros, Car ièu n'ey prou per mi, amav n'en faude sobros. Aug. Gaillard, 1S70. Keprazima, Il v. a elrec. réprimer, arrê- Se réprima, || ter, empêcher. — S'arrê- ter, se contenir. Reprin, s. m. recoupe, son remoulu dont Repasso, on a retiré la farine. Reproelies, s. m. plur. reproches, objec- tions , raisons. — Renvois , aigreurs, flatlosilés. Rfproubat, adj. réprouvé, rejeté, maudit. — Aljujomen Ions reproubals traidous Nou seran pas niesclats demesl lous bous. Republieo, s. f chose ou intérêts publics, du lat respublka. Etal dans lequel un peuple se gouverne au moyen des députés élus par le sulfrage universel, et d'un pré- sident choisi pour un temps limité. — Anûu que vous dirai î sièu pas marrido leslo. Mai, couniprcnés, Moussu, qu'acô pôu pas tent... Va pau de Républiro. . . e loul série fini. Thouron, 1862. — Se Philippe manten lei liberià publico Sera per lei Francés la miyou répuhlico. Desanat, 183t. — De féâ, quant on es ben, l'on ié sa pas resta. . . Li granouïo, ancien lems, se venguèron en odi De vioure en Hépubhco. . un vespre, aprés-soupa, Long doit Vaiat-dou-Bau, vous fasien un sinodi I... BIgol, 1876. RES — 1185 - RES — An embandi lou Rey ; la Républico ven,... Es un Iri^ie d'acô, d'unis n'eu sonn counlen, Van saula île (jeriout. el faire farandoulo. Keiinest, adj. bas lim. requis, recherché. — Abalis de volaille, d'oie, de dinde. Requinea, Il v. a. el rec. parer, affubler. Requinquilha, — Se dresser, s'élever, se Se requinquiha, Il parer prélentieusemenl, s'af- fubler , attirer l'attention, se regaillardir. — Agacho lou coussi se requinquilio, Semble un gardian toujour dérebclhal. — Aulri fés me requinquibave Perço qu'à l'ome qu'airnave Acô poudié faire plesi. — Coalias es un pouli vilage, Reqninquiba, frés, agradiou. — Elcno noun si requinquiho, Noun cerco lan li couinpiimen. llequinqueto, s. f. détour , labyrinthe d'une bourdigue. Reiiuiocli, ai;, recuit, très cuit. Lat.recoctus. Etp. recocido. liai. slracoUo. Requioula, Se requtoukt, V. a. et arrière. rec. reporter en — Ajourner, dif- férer. — S'éloigner, se désister. Requiouloun (De), adv. en s'éloignent, en arrière. — Do requiouioun li chin silot se relireron, E dou liouo alor li crin s'esfoulisseron. Reiiuîst, Requiste, adj. recherché, exquis, délicat, rare, excellent. — Requis, exa- miné, vérifié. — Aurias fura perioul, dedins cado carriero, Mémo dins cad' oustan; vous sérias desgousia De jamai ve'ire en lioch lan requislo béuta. Serre, 18S8. — Lou boulhabaisse marséiès Douleur, es un roanja requiste. — Uno vegado l'an lodas las mesuros e pés De las mercaderes seran requislos. Ke», Ren, s. m. rien, néant, personne, peu de chose. Lat. ret. — Se n'es pas fougu de res . — Savié ben qu'un rei sans argen Es pas capable de rés faire ; Qu'ac6 's lou soûl mouyen de gouverna lei gens. — Crésegué cause fort ulilo D'avudre per pas rés uno Usto civilo. Courei, 18i0. 7t. Re», s. m. tresse, chapelet, corde d'ognons Rest, ou d'ails Lai. reslis alliorum. ïicaaifsa, v. a. arroser de nouveau. Resauna, v. a. prov. saigner do nouveau. Remcalfa, v. a. et rec. réchauffer, exci- Se rescaufa, 1er. — Reprendre de la cha- leur, s'animer. — Es de touto sezoïiii e de tout! lis âge, Vous refresco l'isiiéa, vous rescaufo l'iver. Tout li (S boui'fi ; lei roucas, lou sablas dci ribage. La piano, K'i i:un)n bourda dtS gazoun vcrd Poney, 186t. Resean, s. m. réseau, filet pour cheveux. Reseata, v. a. ivicheter, recouvrer, ratlniper. Reseauda (Sc), v. rec, s'échauffer, tour- ner à l'aigre, se gâter. ReHcaussa, v. a. mettre de la terre au pied d'un arbre après l'avoir fumé. Resclantî, :;. n. retentir, résonner, ré- Esclanti, fléchir, faire écho, produire un bruit. — L'ern'cn rescl:iiiiira dins touto la counIraJo, De valoun en \alunn ausiraii b bravado. — Lou canoun n seUntis, an bissa lou signau ! . . . Lei marin sus Iju port s'acampon de toutcaire. — F6u que lou louca per que dinde, Tout es ri'sclarilissenl e lis. Sus la manilio in cristau liade Un satyre s'agruumoulis. P. Arène Reselari, v. a. éclairer, briller. Reselaure, v. a. enfermer, arrêter, rete- nir, entourer. Ital. rechiudere. Reselaus, Resclatwo, s. m. et f, bassin ou parc aux coquillages pour les réserver ou les engraisser. (Voir réserva]. Reselausado, Il s. f. éclusée, un plein Gourgado, || bassin d'eau pour faire fonctionner un moulin pendant un certain temps. Reselauso, | s. f. écluse , chaussée de Restanco, \ moulin ou de canal pour retenir ou lâcher l'eau, barrage, digue. — Dins la rcsclauso d'un moulin Poudés pas ié pesra baleno. RES — Cregnes-li l'arrest de qu.iuco peissièiro, Ou que la resclauso e l:i marlelhiéiro Desviroii loun aigo, à i"aise ou per saut Oiiis lou recanloun d'un proufounij agau. Langlade, 1872. Keselauza, v. a. et n. moudre par éclu- sées. — Clore, fermer, arrêter l'eau du moulin. Peselita, Reicolar, V. n. bas lim. glisser, couler, laisser aller. — Rejaillir, écla- bousser. Rescondre, Il v. a. cacher, couvrir, chan- S'escoundre, \\ ger de place, dissimuler. - Se mettre à l'écart. Iteseontre, Rencontre, s. m. rencontre , hasard , occasion. — Conjonclure , événement, choc imprévu. — Bon, du enlr' eu, vaqui dequé faire boumbanço; Mi fouliétau rescoiilre, affama coumosièu. IteyiEondenc- — L'achelarai au preinié bon rencoulre. Rescos (De), Rescoundoun (De), adv. en cachette , secret, à la dérobée. — L'aulre s'ero fourra vers luu foun dau tialre, Ue rescos, e deiras un ridolet grisaslre. en — Quand es per se dire quicon " De rescoundoun van à h font. Reseoumpassa, v. a. enjamber, sauter, empiéter, s'élancer. — Rescoumpasseri lou canal Qu'es, per ma fi,lo, nn grand bezal. G. Âzaïs. Reeeoundudo, Il s. f. cligne musette , Rcscotmdal, Il cachette, les yeux fer- més, jeu d'enfants. Rescouiidut, part, du verbe rescomdre , cacher, couvert, dissimulé. — Sire, save motin resounamen seguissc? ben lou fiou. liespalha, v. a. graUer, froller, frôler, Frisa, écorcher, racler. lte«ipaIlieto, s. f. ricochet, saut, bond, traînée. Respausaa, v. a. vanner, cribler, soulever la poussière. Respeit, Il s. m. respect, déférence, égard, Respet, Il considération , obéissance. — Ficelle à fouet. — Cni que j.imai cop de fouel M'a pas louca de .soiui respcl. Respîolia , v a. relardor, ajourner. — Admettre, observer, pratiquer. — F6u V ire un pau soui II piboulo l.i Hipslierau endimenclii '. Toul t>u lerraire es per li boulo, Touli II jo soun respirl) 1 . Respieir, s. m, délai, répit, grâce. — Respiech, U Mauvaise liqueur, piquette. Respinla, v. n. bas lim. rejaillir, éclabousser Respira, v. n. respirer, prendre, haleine, se reposer. Gr. «■;: « mi^«, aspirer l'air. - Flous que desiracon lou cerbel Dit (halurous que Un) res,iro. Respiral, s. m, soupirail, petite ouverture. Resplandi, v. n. Ixiller , resplendir, éclairer. As lou counienlaiie., que resplendis en m Quand vbses toun obro acoumplldo. Resplandour, >. f. éclat, gloire, lustre. Respondre, v. a. et n. répondre, assurer, être caution. — Répéter les sons. — Correspondre. — Lou croupalas tout moncons, Respoandet dins soun langage. Qu'un atrapat n'en vôu dous. Responso, s. f. réponse, répartie. Esp. respuesta. Uni. risposla. Respons, 1 s. m. mépris, morgue, arro- Respousc, I gance, atteinte. — Eclabous- sure, poussière. Voir espousc. — Fugiguem dau richas la croio e lou respons. — Per pas reçaupre lou respous De pluèio, d'uiau e de grélo. Nous enconriguen louti dous Dessouto nosio capilèlo. J. Reboul, 18H0. — Dou jus que rend dedins la licofroio, Quatre ou cinq fés fôu qu'ague lou respous, Ed ié foundenl d'oli, d'aiel, d'anchoio, Lou soupiquel ié dono un meiour gous. Desanal, iiZi. Respousea, v. n. rejaillir, éclabousser, ressauter, salir. — Aime pas que li galejado Vengon mai sus ièu respousea... Respoutî, V. n. rétorquer, afflrmer. Resqniha, v n. glisser, s'abandonner, faillir tomber, faire un faux pas, patiner. — En tel lartant moun pé resquillé sus l'escorso, Mi revesseri au sàu e mi feri uno enlorso. Thouron, 1805. — Bèu lems de ma jouinesso. Gai coum' alléluia. Quand mancave la messo Per ana resquiha. Castil-BIaze. Resf|uilhado, Escarlimpado, s. f. glissade, faux pas, chute. Resquihadou, s. m. glissoire , lieu où l'on patine. Resquihan (En), adv. en glissant, en s'évadant. Resfinillieto, Resquiheto, s. f. glissade, pente unie ou boudin sur lesquels les enfants glissent par derrière. — Ricochets. RES — 11S6 — RES — Mandavo leis eseal, em' eli lei pecelo, De la feneslro en tas fasien la resquihelo, E leis aurien passa, se Ion mcstre en inIran, Aguesse pas mes fin à soun pichol iran-tran. Bourrelly. ReiBquilhoufl Resqiiihous adj. glissant, en pente. — Mouillé, glacé. — Au founs (Ki carreirouns resquitious coumo veire, Soulo lei pislachié me semblo iVnlrevpire. llesftuita (Se), v. rec. se racquiller, payer une dette Bas. lat, aquielare, ren- dre tranquille, quitte, du lat. quielus. liai, acquelarsi. liens», V. a. scier, refendre, partager. (Voir serra. Gr. farr», partager. Kessadon, s. m. banc ou chevalet des scieurs de long. Ressnire, s. m. scieur de long. — Mauvais violoniste. Ressansoutn, v. a. bas lim. rassainir, ren- dre la vigueur, ravigotter. Ressarra, Se ressara, V. a. et rec. resserrer, res- treindre, rétrécir. — Consti- per. — Se rétrécir, se retran- cher. — Devenir plus froid. ResHo sagno, il s. f. fauvette des roseaux, Boiiscarido, effervalte, becfin, rous- Cra-cra, Il serolle très abondante le long des canaux et des marais. Cet oiseau est sans cesse en mouvement et fait entendre son petit cri habituel. — Sylvia arundinacea, ResMan, s. m. saillie, proéminence, inéga- lité, cahol, contrecoup. — Sou- bresaut, réveil subit. It. rinalto. Ressaupre, Recebre^ V. li. recevoir, toucher ce qui est dû ou donné. — Accepter, faire accueil. Ressauta, v. n. faire des ressauts ou des sursauts, s'éveiller en sursaut, éprouver un contretemps. — Aquelo nuavtllo loa figuo ressauta. IWsBaiitela, v. n. sursauter, trépigner, Resmulïlha, bondir, liai, risaltare. Esp. resallar. Resiseea, v. a, recéper, émonder, rogner. Resset^a, Il v. a. scier, diviser, écourter. Resseja, || — Chipoter, rabâcher. Ressesado, s, f. coup de scie. Ressego, s. f. scie à débiter. Ressejaire, s, m. scieur de long. ReHseJoun, Resset, s. m. petite scie, scie à main de jardinier, de serrurier. — Ai un poudé per vosli griffo, Ai un ressel per vosli den. Ressesre, Ressegui, V. a. repasser, resuivre, her- ser, grapiller. — Rechercher, revenir sur un ouvrage. Ressembla, Se ressembla, V. n. avoir du rapport, même forme, même apparence. — Mas lous mayssans, lou mémo ben n'auran. Car à la pallie eds ressemblaran. Qu'es forl nienudo eque lou ven l'emporlo. Resseniblanien, Il s. m. rassemblement, Rassemblamen. || foule , attroupement de personnes. Ressemble!!, adj. semblable, pareil, con- forme. — Jou me fau lei que souy, rës de mai, rés de mon, Se nou souy pas poulit, mo boli ressemblen . Jasmin. ResBe!i!ela, RessoiUa, V. a. mettre des semelles neuves à de vieilles chaus- sures. Re8sen!e!!a, Ressamena, V. a. semer une seconde fois pour remplacer une récolte peidue. Ressenti (Se), v. rec. se ressentir, éprou- ver une contrariété, une perle. — Vous autres me parlais d'une cause forl juslo Mas caiJrià bien que i>!u fourés un tros de fusto, Ue gairi(;, de nouguii^, d'alho ou bf* de fau, Per nou me ressenti de la perdo que fau. Aug. Gaillard. Res8e!isa, Ressança, V. a. laver et triturer le marc des graines oléagineuses pour en retirer l'huile qui y était restée. Ressensage, s, m. extraction des huiles, moulure et compression des marcs en tourteaux. RES — HS7 RES ReHii«nisaire, s. m. ouvrier qui manipule les résidus des semences oléa- gineuses. Resset, t. m. petite scie à main des vigne rons, des charcutiers. Ressiho, s f. sciure de bois, débris de Ressun, la scie. Keaso, s. f. scie, lame en acier taillée à dents ou portions de mailles. Lat. retia. — UoDO la casso à la voulado, Ëi inuusco. à la mouissaladu, Que fai la resso, as jours d'esliou, Sus la riblëro ou sus lou riou. Cavalié . Itesson, Il s. m. retentissement, bruit, écho, Kenovin, Il répercussion. — Un bèu soarel que se levavo Au ressoun d'aquel gai refrin. Ilessor, i. m. lame de métal qui se détend lorsqu'elle cesse d'être retenue ou comprimée. — Ce qui sort ou fait saillie. — Force, énergie, activité. Esp. ressorte. — Cercas aqoi segur, li dis la bestio fine ; L'autre que crei déjà pousseda lou irosor, Se met à gralassa, fai parti lou ressor, E lou ferre lou pren au mitan de l'esquino. Courei, \U0. ResHÔn, s. m. four tombant , chaleur modérée. ItesHoula, I V. a. ressemeler, raccommoder Rassoula, \ les vieux souliers, réparer le bas d'une porte, y mettre une sole. KesBoundi, |j v. n. retentir, faire écho, Ressounti, || résonner. — Tus l'esulesà l'oumbro, e lou bos ressoundis De la c.iii-ou lau^aiil la bellesso acoumilulo De la rt'iiio d'eici, de loun Amarillis. Fesquet ReSHOunsa. v. a bas lim. tailler, rogner, façonner. Reaflour^o, s. f. moyen, expédient, recours. — >:oumu l'oHie airil)at à U ù de sa courso, Que pei sauva sa vido a fach ç6 qu'a pouscut, Levo lous els amoun, 5a iti! béii lems chaco jour m'cnsouvene. — L« moustardii au nas ié niounlavo, Mai dinq' aco se nlcngué. Jiigol . Itetevne, [1 v. a. reteindre , retremper , lielinla, remettre à neuf. - Moim capel reiinlai, mouii frac blu du^ Culs nia Kl ma cainit«o en grosmi'n R««eriB, adj. tordu plusieurs fois, ccoeb*. - Fin, raséi ItetorMe, Il v. a. retordre, tordre deux ou Retordre, | plusieurs fois. Ital.rilorcere. — Marlro autres cops fialabo, aro relonsais. — Sa gou;ato ni en dono à retordre. — La veirés que lavo, que bacélo ou retoussis. Uetowe», V. a. retoucher, corriger, repasser un travail, améliorer. lletoumba, v. a, recbater, recommencer. — Décanter un liquide. Retouinbet, s. m. Euphorbe cyprès,. Eu- phorbe piquant , tithymale à fleurs jaunes ou rougeâttes. Retoundils, Il s. m. plur. Qocuns de laine Ploucals. Il salis ou ramassés dans les buissons. Retour, s. m. retour, arrivée, changement d« direction. — Mestrs Roussel es- de retour ; Que de catesjo e de mamour ! L'aBimau per ié faire festo, Japo e crido à fendre la teslo. Roumieux. Retourna, v. n. retourner, revenir, arriver. — Uno iresièmo iés dounc retournan au viagi, An bout d'un vira d'iea, qu'à peno aven doarmi. Nous râveian adau, ben pu. fier o pu >agi, Au firmamen de l'enQni. Retra, Retrat, s. m. portrait, représentation, res- semblance d'une personne. ^ iDange, description. - n59 - RET — Sas la tepo ffoarrdo anen nous asseta, Ë canieiH perquê Diou- no»» douno lou canta, l.a naluro fai gaa : dins nusiro parladuro Kncadren lou relra de laii bello naluro. Tavaij. Ketra-earto, ». m. carte portrait. Retraeh, Il s. m. et f. drageon, recépage, Retracho, y vieux tronc qui repousse, sar- Oient oublié; Retraeh, Il s. m. et ad;, diminution de vo- Ritrassegut, || lume par suite du froid, de la sécheresse. — Renvoyé, ajourné. — Retiré, rétréci. — FièUo reiraesegndo es miéjp tenguda. RetracBrr, v. n. repousser, regermer. Retraire, v. a. et «. faire le portrait de quelqu'un, chercher la ressem- blance. — Retracer. — R*jeter, renvoyer à plus tard- — Retirer. — Ressembler, imiter, avoir du rapport, approcher, rappeler. — Lou JQJariSs, s'atrouvas d'avanturo, due teirais pas mau la. naluro. — UauTo.que boufo e siblu, en rasclani ti CQUWiisso Reliai- lou cbamalan, relrais la cridadisso 0i manobro qu'anlan vengueron t'auboura. Charvel, 186». — Lou. loup davans elo s'aculo. Mut, badaiaiil que pouerto esfrai : 'Mê soun long bé, de l'orro gulo Elo tout d'ono l'oués relrals CïousHmt, 1880. Retraaca^ v, a. percer an nouveatt trou. Retrazer, v. a. cat. rappeler, redire, citer. — Bocca que diz, e que vol retrazer Lo'Vielh ec6 de no8tra»aberr«iiBM. RetreMip», n v. a. et ree. retremper, re- Se retrempa, | plonger dans un liquide , reteindre une étoffe. — Donner de la force. — Reprendre de l'énergie. Retretat, «. m. et adj. vieux 'soldat ou fonctionnaire qui jouit d'une pension de retraite. Retreto, || «. f. marche en arrière. — Balte- Retràto, || rie de tambour indiquant la ren- trée des soldats au quartier. — Action de se retirer du monde, du affaires, etc. — Refuge, RÊU 1160 - REV lieu où l'on se relire pour se reposer. — Pension accordée après lie longs services. — Temps consacré à des exercices pieux. Esp. relreta, liai, ritirata. — Gercon Ion souPr uno reireilo, Prr f'ajafsa, per sVndournii ; Aco's naisse, vionre c mouri. Retrel, Il i. m. bëarn. piessurage, vin tiré Retrouilh, || du marc, résidu du pressoir de vendange. — MeUrés aqui lou retrel per paga lou désiré. Retroua, Il s. m. restes do foin, de paille, Retrouil, || de comestibles, ce qui se perd, ce qu'on remet au râtelier. — Nosie miôu fai forço rctrous. Retroussa, Bebounda, V, a. retrousser, relever, re- monter, retenir en haut. Retroussa (Se), v. ree. relever ses man- ches ou sa robe. Retrouva, Se retrouva. Retroussit, adj. flétri, ratatiné, rapetissé. V. a. etrec. retrouver, recon- naître.— Revenir, reparaître. — Reconnaître son chemin. Rettanien, adv. v. /. extrêmement, juste- ment, sûrement, vigoureuse- ment. Rette, adj, raide, tendu, vigoureux. (V. rede). Rèusnot, s. m. bas lim. bûche, dîme préle- vée par les scieurs ou les mon- teurs de bois. Rèumatie, adj. qui a rapport au rhume. Réunie, s. m. rhume, inflammation des bronches. Rèunio, «./".humeur des yeux, cire qui découle du coin des paupières. Réuni, Se réuni, V. a. et rec. réunir, rejoindre, ras- sembler,^réconcilier. — Se rejoin- dre, se réconcilier, se rendre en un même lieu. Rennioun, s, f. réunion, assemblée, rap- procbement. Bbusos (à), adv. à reculons, en arrière, en fuyant. KeuKsi, I V. a. et n réussir, avoir du suc- P'ouspera, Il ces. — Bien venir, donner des fruits, bien faire, exécuter heu- reusement. iJien tourner. V. fr. is$ir Lai exire. II. riuscire, — Un viel avoucal de Touluuso, Home générouj, plaidcjet Per nno fenno malliurnuso, Et lou proucès réu^siguet Moq. Tandon, 1850. Reussito, s. f. bon succès. — Combinaison de cartes que certaines person- sonnes essayent pour augurer du succès d'une entreprise, d'une demande. Rêva, Il V. n. rêver, délirer, être distrait, Revasseja, \\ penser, méditer. — Désirer ar- demment, faire des projets. — Aqael ome revassejo Quand tout soulet se passejo. — Dins lou lemp» qu'aquel galejavo L'autre disié ren, revassejavo. Revaire, adj. et subsl. rêveur, songeur ima- ginaire. V. /.collecleurdela rêve. Revarié, s. f. rêverie, imagination, idée chimérique, délire passager. Reveire, || v. a. et rec. revoir, examiner. Se reveire, || corriger. — Se voir de nouveau, se réunir. II. rivedere. Port, rêver. — Aquesie de longo panlalo ; Coumo dôu tems ount ero viéu, Bevei soud inh agradièu, Dôu castéu lis auli murale. Roumieux. — S'uno eslelû lusis, subran nous ven l'esp^ro Que l'endeman malin reveiren lou soulèu. Reveia, || v. a. et rec. réveiller, exciter. Se revelha, || ranimer. — S'éveiller, se rani- mer, se renouveler. II. riivegliare, — Solo, ourloulan, pluvié. merlan, Flatlon lou gous e reveion la faoï. — QuBU viéu, dort sus la terre, E quaumort se reviho. Revéié, t. m. fête de nuit, sérénade noc- turne, aubade, collation. Reveioun, ii s. m. réveillon, petit repas Revelhonn, || improvisé pendant une nuit de travail ou de plaisir» BEV 1161 - REV lle%eif88ina (Se), v. rec. se redresser, se relever, se hérisser. Révéla, | v. a. révéler, dévoiler, déclarer Se révéla ;l une vérité cachée, découvrir un secret. - Se faire connaître. Itcvelh, s. m, réveil, interruption du som- meil. — Horloge à sonnerie qui éveille à heure fixe. — A loun revelh, preii bon counselli, Per lou traval de la journado. nevelhur, n s. m. religieux chargé de Reveyur, \\ réveiller les moines pendant la nuit. — Celui qui réveille les ouvriers dans certains ateliers. — Autrefois garde de nuit an- nonçant les heures et le temps. Revelin, s. m. pavillon avancé, tonnelle, rebors, saillie. Revena, v. a. creuser ou approfondir une source, fouiller. Revenant, s. m. revenant, esprit, fan- Revenen, lôme, être imaginaire, âme en peine. Revendaire, s. m. revendeur au petit Revendeire, détail, épicier, détaillant, Uangounié, petit marchand de denrées alimentaires ou de merceries. Ital. revenditore. Port, revendào. Revendarié, s.f. petit magasin de détail, boutique où l'on vend des den- rées alimentaires. Revendeja, v. a. revendre, brocanter. Revenir^; « m, revanche, dédommagement de la perte ou du mal subis. Esp. venganai, liai, vendetta. — Loa German eovejous, rena en sarrani lei dent, Car vei, l'espaso en man, sus soun chival ardent, Vers el s'aaboara loa revenge. Revencu, s. m. revenu, rente, pension annuelle. — Es ana à Paris manja si revenga . Revenant, a^;. revenu, retourné, repoussé. — Ranimé , orgueilleux. — Blanchi, à demi cuit* — L'iver es revengul loul hérissât de glasso ; Loa soul«l « la luao an lous pielses jalats. 7S Reveni, I v n. revenir, revivre, reparaître. Tourna, j croîii'e denouveau, recommencer le môme sujet. — Se rétablir, se remettre. — Plaire. — Arri- ver, survenir. — Talèu q.ic- lis fuelhos rcvenon, tilal s'aiiolon, eilal s'avenon Lous auicluus muis loul l'iver. HouJ. — Quand tic Marselho revendrai Ddvan s.i porlo passarai ; D 'inanilarji à sa vesino Coussi se porlo Calarino. Reveni (Faire), v. a. faire suer la viande dans une casserole, lui donner une demi cuisson au beurre, sur le gril ou dans l'eau bouil- lante, blanchir des herbes ou autres légumes. Reveni (Se), v rec. se convenir, s'accor- der, sympathiser, — Se rappe- ler, se ressouvenir, arriver. — Filhos qu'a \aiilres vou 'n ssuvengue De pôuqu'juMnl vous n'en re\engue. Revenja (Se), Resquila [Se), V. rec. prendre sa re- vanche, se défendre, se venger de quelqu'un, se racquil- ter au jeu. Ital vendicarsi. Reventa, v. a. éventer de nouveau, exposer au vent. — Lutter, fatiguer, prendre de la peine. Revente, s.f. revente, seconde vente. Reverdeja, Il v. n. reverdir, rajeunir, se Reverdi, renouveler, se ranimer, re- Reverdesi, Il prendre vigueur. — Hepein- dre en vert. Lat. revirescere. Ital. riverdire. Esp. reverdecer. — Plus gés de flour sus nosU colo. Plus gés J'agnèu dins nosti prat, E dins lis er pus d'aiiro niolo. Que reverdigon li garât. Mathieu, 18S8. Reversa (Se), Il v. a. v. l. se redresser, Revertega (Se), || se retrousser, se relever, se replier. — S'es revertega jusqu'au couide. Reversi, s. m. jeu de cartes. —Toutes les levées. Reverta, v. n. ressembler, rappeler. (Voir retrairej. REV — 1162 ~ REV s. m. et f. revers, repli du drap de lit sur la couverture. Rc*ès, I s. m. envers, revers, l'opposé de Envès, I l'endroit, côté non exposé à la vue. — Disgrâce, accident, mdlheur. Lat. reversus, retourné. Esp. reverso. liai, rovescio. Revem, s. m. averse, ondée, pluie d'orage, Revessado, chute, tourbillon. — CoQDio an revès de floc sus l'eslrangié louaiberon, Revessaduro, Revesi, v. a. décider, arrêter, déterminer. — Saïqiie anarès vous querela Per revesi quau déu parla ? lievessa, Il v. a. et n. renverser, boulever- Se reversa, || ser, jeter par terre, rouler. — Etre pire, surpasser. — Lou paire es un sarral e sonn fil lou revesso. — Av(5s ris per calma soun affrouso couleio, E s'es mai revessa per dourmi dins soun lié. Uevesseto (Oe), adv. à l'envers, sur le dos. — Sabcs nada a la revesseto. Bevesti, v. a. revêtir, fournir des vêtentients. liai, rivestire. Esp. revestir. Revestidou, s. m. dépôt, vestiaire, lieu de réparation, de radoub. — Mal, veici l'endrë difficile Aprouchan d6u reveslidou ; Bèu chivalas, anas Iranqaile, E tenes ben Ion irépadou. Delille, 1882. Reveatiiiieii; s. m. v. l. revêtement, placage. Revieil, s. m. profit, avantage, prix coûtant. Revièuda (Se), Il v. a. raviver, renaître, Reverdiga, ressusciter, se renou- Revioure, Il vêler, rappeler au sou- venir, à la vie, ravigoter. Lat. reviviscere, Esp. revivir. — Regardo amount, doulenl felibre, E lûuii cor se revièudara, De si pa«sion devengu libre, Vers lou bonhur s'envonlara. Tavan, 1860. — Vai, per lou reviénda n'as pas grand' cause à faire. Revihet, Il s, m, chanson de nuit, aubade, Revihoun, \\ concert et collation qui s'ensuit. — Li jouvent, dintre si foulié, Coumo à vauiri, emé si guitarro, lé canlavon de revihet La nieu quand la luno ero daro. Gleize, 1869. Revioure, Il s. m. regain, le foin d'arrière Rouhibre, |j saison, seconde pousse des feuilles de mûrier. — De segnr jamai lou revioure Noun pol valer !ou fen maïenc. Revira, Il v. a. et rec. retourner, discuter, Se revira, \\ traduire, détourner, rabrouer, relancer, faire volte-face. — As vis coumo l'ai sachu revira. — Tan vireron el revireion, Que lou marchan louca per si pouli discours r avancé quinze sôu sus aquèlo pel d'ours. Bigot. — L'as pas bon revira de l'anglés en francés. Revira eamin, v. n. rebrousser chemin, remonter, retourner en arrière. — A revira caniin, vpjaqui moun avis, Dcn que la pento siégue forlo Es ben poussible que.soudis, Aguc caoïina de la sorlo. Rouinieux. Revirado, s. f. accès prolongé d'une mala- die, revers de fortune, disgrâce, maladie. — Se connoui qu'a agul uno bono revirado. Reviro-iueinagi, s. m. remue ménage, dérangement, déménagement. Reviro-menut, s. m. asclépiade blanche, dompte-venin. — Vincetoxicum officinale. Reviro-pèu, s. m. rebrousse poil, répri- mande, reproche. Revireula (§e), Il v. rec. s'enrouler, s'en- Reviroma (Se), U tortiller, se mettre en spirale, s'attacher. Reviroun (De), adv. en so retournant, en regardant derrière. — Eu lampant, Ion reynard li dis de reviroun : Perquè m'en vau ? aqui m'en dises uno bello, E s'aqueli dous chin sabien pas la noubello ! . . . Bourrelly. Revis, pari, de reveire, revu, examiné, corrigé. Revi8eoto,s. f. détour, subtilité, volte-face. Reviseoula, v. a, ranimer, raviver, ra- gaillardir, réjouir le cœur, don- ner des forces, de la gaieté. — Respiro nu er que reviscoulo, Cgumo unoaareto de jardin. REY — 1163 — REZ Rev«, Il s. /'.imposition, octroi, droit prélevé Reivo, I sur les fruits et sur certaines den- rées ou marchandises. Kevoi, Il adj. agile, bien portant, leste, dis- Ravoi, Il pos, gai, content. Revolver, v. a. v. l. tourner, mouvoir en rond, pivoter, liai, rivolvere. llevôu, s. m. circuit, tournant, tourbillon, détour. — Lou vcguorian loumba dins lou niiose E s'esvali dins un revôu. Kevdudeja, || v. n. faire des tours, des Revoudia, || circuits, remuer des meu- bles, des bardes, aller et venir. Revouira, v. a. et n. raser, aplanir, doler. — Regorger, déborder. Revoulueioun, s. f. révolution, retour, changement de direction, chan- gement brusque dans le gouver- nement des étals. Du lat. re- volvere, retourner. — Asire, nièu, Iron, uiau s'enibouiun Jii.s l'espaci Trasen sci rcvoulun e sei revoulueioun. — Toulo revoulueioun semblo au puple une aubSno, Uurous, se Iro souvcn n'aurneiila pis sei peno. Revoulun, H s. m. vent impétueux, tour- Revoulidou, || billon , rafale , vacarme , fracas, tumulte. — Un tnousirous revoulun cnvoùlo lou pinas. V. n. abonder, se mettre en monceau , en foule , se Revoulnnia, Revotiluna, rassembler, refluer. — La misêro, la fouriuno, Eieavau loul revouluno, Ben s'arrcsio, ren n'aUend. Chalvel. Revoulnniado, i. f. bouffée, tourbillon, retour. — Foule, abondance. — Lou fum venié a belli revoulumado, Revàuto, s. f. remue ménage, révolution, tournant, remous. — Les lacets d'ui e roule ascendante. Rey, Rei, s. m. roi, monarque, prmce souve- rain de certains états. — La princi- pale pièce du jeu d'échecs. Ital. rege. Esp. rey. Du lat, rex. — Jou ban troaba lous reys quobenon pas me querrc ! Cal que de l'uniber loqui lous quatre bouts. Cal guerro généralo, ou liberlat pin Ièu que l'oundado Lou porto en Itiro, agan'o un autissou. .. Riehamen, adv. richement, magnifique- iDenl. RID — 1166 — jRIG Riebe, Il adj. richfi, opulent. — Abondant, Riehas, Il fertile. It. ricco Esp. rie, rico. AH. reich. Angl reach. — Anfia an jour, ma niay iolro coum'iiDo folo, Jacquef bein, moun fil, que le men' à l'cscolo ! A l'escolo ! ma may, reprlen sur; rJs ; Sen beniîuls riches doun ? — Pauroi, y bas per rés. Jasmin, 1832. Riehesso, Pourtuno, s. f. abondance de biens ou de numéraire, trésor, fortune. — Couoteniomeii passo ricbesso, Vioure, mouri per ma meslrciso, Aqai tout ce que vôu moun cur. Floret. — Li a ren de tau que la rie', -«o ; Mai la fourluno bou fai esprés. Es fremo, e coumo uno mesiresso, Coorre quand li anus après, liounelly. L« ricliesso es fort houno ei ièu nou n'ey deguno, Per ao qa'elu demoro am Uadamo fourluno, El la donsio sonlien al que n'en jouis8i6, Per la mettre en las mas d'un que n'èro pas siô. Aug. Gaillard. Riehonneja, v- n. rire sous cape, gogue- narder, se moquer en cachette. Rieoneliet, 1 «. m. béarn. bond, saut, rioo- Ratatel, | chel. — Roilelel ordinaire, très petit oiseau qui saule de branche en branche dans les haies et buissons. — Regultu crislalus. (Voir chi-chi ) Rida, V. a, causer des rides, produire des plis, des ondulations. Gr. pny, déchirer, fru, ride. Riilèit, s. m. rideau, longue pièce d'étoffe servant à garantir du soleil. Gr, fVTcs, tiré, plissé, de fu«. — A très liels fierlangous, siés biels riJèus de telo Peojabon pauron:en, et quand eron barrats, Auyon gouufla coumo uno belu Se lou tems et la deni de.i rais Noa loDi abion pas mes à jour coumo uno grelo. Jasmin. Ridorto, Il s. f. lien, gaule, liane, sarment. Bedorto, |) Lat, rilortus. Ridonlet, 1 s. f. arbre à fraises, à pomme Darhoussié, | épineuse; arbousse, fruit rouge très indigeste. Arbusius unedo. Arbrisseau de la fam. des Eri- cinées à fleurs blanches, qui pousse spontanément dans les bois au bord du Gardon. Rié, interjection des charretiers, en arrière. Ki«se, s. f. grille, grillage en barreaux de fer. - Treillis en mailles des cou- vents. Esp. reja. Lat. riga, raie. Rieiflso, $. f. regain, dernier foin de la saison. — Re eissir, sortir de nouveau. Riëjo, s. f. pluie que l'on voit tomber au loin d'un nuage. s. m. ruisseau, rigole, courant d'eau. Uièu, Riou, Riëvo, j ». f. droit d'entrée sur les fruits et Revo, I denrées, remplacé par l'octroi des villes. Rif , rad. rude, dur, âpre. AU. reif, frimas. Rifanfaro, s. f. ritournelle, refrain. •- Lei bourgei an ton cauco laro Quan fôu 'na défendre l'eità ; Tou joui an, meimo rifanfaro, Lei ricbe n'an pus de santà. Foucaud. Rifla, f. s. racler, ratisser, aplanir, effleurer. Itiflar, s. m. gros rabot en fer arrondi pour dégrossir le bois. Ciseau den- telé des plâtriers. Riflo-ventre, ndv. a plein ventre, à plein gosier, à foison. Loo bestiari lesiard Agroumandi p^r aquèu bon mèu clar Seiiso branda pipavo à nflo-venlre, Ë n'en veiiié .' que de la nialo pari, Auria-' ben dit que semblavi.n lou .seiitre. F. li. V. 1858. iUfort, Il s. m. raifort ou radis cultivé, pi. Reifort, (j fam. des Crucifères à fleurs blan- ches. On mange à la main, comme hors - d'œuvre , celte racine charnue et apéritive. (Voir rabe, rafe.) RlfT) Il rad. raide, droit. — Rouge. Reg, Il Gr. fiyct, froid. Riga, V. a. v. l. arroser. Jtal. rigar». RÏKanën, Reganèn, $. m. chêne kenmés des bois, taillis; chêne au vermillon. — Quercvs eoccifera. (Voir garroulho, avau, abahes). RIG - 1167 - RIM IHkrii, Il s. m. rouge gorge, fauvette dont Roubau, le chant se rapproche de celui du Paparous, Il rossignol, et qui nous arrive en octobre, pour remonter dans le Nord au mois de mars. — Sylvia rubecula. — M'en anarai, pichot rigaa, Ausi Ils amourous prépau Di roussignôu dins la catnpagno. Cavalié, 1872. — Es lou rigau, voués galoio, L'esperiloun de l'iver, Lou rigau valenci e joio, E dôu reviéare l'esper. J. Gaidao. RiiTol, S. m. satiété, réplétion. EViso-iuico, s. f. intrigue, réticence, arrière- pensoe, embarras. — Sabi proun que lou monde es plen de rigo-migo. Rîco-raso, s. f. crécelle, moulinet de bois qui fait un bruit strident. — Grognement, murmure, dispute. — Que de gen que per uno blago, Soun chaquo jour en rigo-rago, Coumo l'eoclume el lou martel. Bigot. RiKOU, ». f. rigueur, dureté, âpreté, sévé- Ri§our, rite, austérité. Lat. rigor. Gr. f'Ytt, froid. — Que poudrioi le manda dins aqueslo sazou, Amie per n'adouci la tan grande rigou? Ricoudoun, 1' s. m. rigaudon, sorte de Bourréxo, || danse à deux temps vive el animée. — Rincée, volée. — Emb' aqoesle bastoun Te farai dansa un bdu rigoudoun. — Daaso loi) rigoudoun d'aunoa Toute soulo d'amb' Estieinou . Ricoulu, V. n. plaisanter à table, tenir des propos libres, boire et manger. Ital. rigodere. Ricouleja, v. n. ruisseler, serpenter, for- mer des rigoles. Ital. rigare, rigolare, arroser. RÎKoalonn, RigouUt, s. m. petit ruisseau, petite rigole. Rigoau, adj. rond, enflé, gros, dodu. Risoiindel, «. m. gftteau rond au beurre, en forme de couronne. Riho, Rilho, Rim, Roum, Rima, Rtme;a, i. f. soc de charrue. (Voir relho.) rad. de brûler, roussir, rissoler. V. n. rimer, s'accorder, avoir rap- port - Faire des vers, chercher des rimes. — C«di doun, plus de resistenço, Toulo ma bido rimarey ; E sur un terren sens semenço Un jour belèu reconltare; . Jasmiu. — N'en counvene, tvièi tort de vous faire redire Uno proumesso en Ter, que rimavias per rire. Rima, U «;. o. brôler, roussir, rissoler, gra- Rtmor, 8 tiner, charbonner, enfumer. (Voir rabina). — Rimaras pa> ta caio à l'nscle dôu soalèa. Rimado, 1 Utelado, I Rimaire, ^imalhur, ». f. dégât fait par le feu ou la fumée, action de brûler. $. m, rimailleur, mauvais poète, chercheur de rimes. — Se d'un viel rimalhaire on pot pa» tira réi De vautres el pot prendre, au mens, un bon eitemple. Vesy . — Despey que souy amb' el souy assé» bonn rimaire, S'agis d'agudre prou per paga l'emprimaire. Rimalièro, $. f. machine à rimer, veine poétique, facilité. — A forço de rimalheja D'ustré monntado e remonntado Ma rimalhero es demargado. Azaïs. Rimar, Raiima, Rimât, lioumi, V o. fleurir, montrer beaucoup de fleurs en grappes, comme font les oliviers. adj. brûlé, roussi, rissolé, gratiné, Il charbonné. — Oh que de beleis «arboanados Aquel souer fugueron rimadoi. Rimieiro, Il t. f. lambrusque, vigne sao- Roîimjeiro, || vage qui grimpe sur les arbres dans les bois. Bimo, t. f. rime, consonoance, uniformité. — Lei felibre sus tout fan de belli cansoun Qu'an de Ui boao rimo e (tire de reioun. iuo — 1168 - RIP — Qui me vol bUynoa QuaiiJ voli rima, El rs un grand fol ; Es coQDio lioo liœo, Cuiitro lou fer mol. Aug. Gaillard. Rimsto, s. f. beignet, pâle frite boursoufflée. — Aco 's déjà bran lil, et bi blanc el rimolog Toumbon en boujoulan dins beyres e calolos, En lançanl un fnnipt burlen. Jasmin. Rin, Il s. m. raisin, fruit de la vigne. Rifw, Il Syn. ringin, rasin. Lat. racemui. — Un béu p»nié de rins, dôu lerradoa la flour, Qa'avié ben embala per poun' a soun tulour. — Coumo l'avès trouba Iau paoié de ringins qu'à voslre fil laisser! . Rînard, || s. m. renard, quadrupède car- Reynard, || nassier, tiès rusé, qui ne chasse que la nuit. Canisvulpes. — Es lou chin de Janet, qu'au liogo de lou prendre Es prés per lou rinard, un fin eslaiisihur. Rinçado, ». f. averse, ondée. — Volée de coups. — Lavage, nettoyage. Rflntra, v, a. et n. rentrer, revenir, reculer. — Recommencer, reprendre une charge, une fonction. — Mes lai oumbros s'avaliguéron Dins lou boues la muso rmtrel, Lons rouves gigants frésiguéron, La lano panio se moustret. P. Gaussen, 1878. — Pièi quand lorno lou lems De rinlrar en meioage, Se ié parlas mariage, Vons fai un cacalas. Rintrado, t.f. rentrée, retour, reprise des études. — Réapparition d'un acteur sur la scène. — Encaisse- ment des rentes ou des comptes. Rintradaro, t. f rentrure, rentraiture. — Etoffe cousue en dedans sans être coupée. — Transport des planches dans l'impression à plusieurs couleurs. Riose, Il I. m. mésentère, membrane ou Ro^e, I repli du péritoine auquel le canal intestinal est suspendu. Rloato, t. f. bat on que l'on passe sur une in«sure pour igaliier 1« grain. — Contrefiche, pièce de bois placée obliquement pour soute- nir un pied droit. Esp. riostra, jambe de force. Rioto, s. f. dispute, querelle, rixe, émeute. — Coin, carrefour. Ital. riotta, — L'ai vis souven au milan di riolo, Parla de drét, de justiço, de lei. . . . Riou, interj. par hazard, par aventure. Riou, Il s. m. ruisseau, courant d'eau, fon- Rtau, Il taine, petit canal. Lat. rivulus. Esp. rio. — Lou riou, dins lou draiôu proumeno soun aigaelo, Entre 11 courbidono e li margaridelo. Saunier. — Te lebos quand lo plai, sourlisses quand t'agrado. As de bUl, as de milh, de besso pla triado El lou riou es ta clar qu'on y héu per plasé. A. Gallier, IUO. — Un frayel, uno so, tan de causos anQn, Que quand y saunejan, cado i^ero, al coufin, Senten un nou de mel oun noslro amo se bagno. Jasmin, 1857. Riou ehiou ehioa, s. m. chant d'oiseau, fredon. — Se me canlo ono cansouneto. D'amour e de plasé soui fol, Lou riou chiou chiou del roassignol Bal pas la boues de serinclo Que sourlls de soun gargalhol Azais, 18!S8. Riou pregoun, nom de lieu , ruisseau profond. Rionsset, s. m. petit ruisseau, un filet d'eau. Riouata, v. a. passer le rouleau sur une mesure de grains. — Pla«er des jambes de force. Ripalho, Il s. f. ripaille, bombance, repas Ripaio, Il à la campagne au bord de l'eau, de ripa, rive. — Aqui jamai gis de rlpaio, Jamai gis de tour de bastoun. — Coussl, vous qu'avés l'er ardit, Poudes soufri que du canaio, DIds \osir' ouslau fagon ripaio. Kavre . Ripla, V. a. river, aplatir, fixer. (Voir ri&/a.) — Un loup lou nplet al siou punh, Per te fa dinira coumo un cunb, Dias las r«ogos languedouciaaos. Fouré*. RIS — 1169 - RIT lliquet, Il s m. {>rillon des vignes, petit Rie, I insecte orlhoplhère qui se tient à l'entrée d'un trou exposé au soleil, pour guetter les petits insectes. Kiquîqui, s. m. la goutc d'eau-de-vie, de cognac, de rhum, prise après le repas. Rire, v. n. rire, montrer de la gaieté, se Rite, divertir, railler, badiner. Lat. ridere, montrer des rides, des fentes. — Bison s'un lavan iii passo davan E counio d'eiifani rison de soun lire. — Oh que sian jouine, MIounelo, Qu'aven fa de lion cacalas. . . D'un chin, d'un cat, d'uno brouquelo. De paren... rire que riras. Bgol, 1862. — N'ia dounl l'ued vous fa pôa, lanl la coulèro l'abro, D'aulri que loujour rison, e sans saupre perquè. Poney. — Ti culolo rison au ginoul. — Sa raubo lisié de peitoul. Ui«, Hit, lUs, Rit, I. m. riz. lui. riso. Lat. orysa tativa. Gr. tfv^» Port, et Esp. arroz. Plante céréale, fam. des Grami- nées, que l'on cultive dons les pays chauds, en plaines arro- sées qu'on appelle rizières. s. m. bandes de toile à œillets qui ser- vent à augmenter ou diminuer la surface des voiles. Risele, Areicle, t. m. caisse arrondie qui entoure la meule des moulins à farine. Riseoas, adj. imprudent, hasardeux, péril- leux. Ris de vedel, s. m. pi. glandes ovoïdes du veau jusqu'à la deuxième année; Thymus, 'corps oblong placé derrière le sternum, for- mant deux lobes allongés qu'on suppose faire subir au sang cer- taines modifications. Ces glandes constituent un manger assez délicat. Ri«eire, || adj. rieur, plaisant, facétieux, Ritouiet, g moqueur. 75. Risouleja, t>. n sourire, rira à peine. — M'ounl venés risouleja, Uenlu {loulido 0 grando falo. Risoulet, Il adj. et subit, riant, gracieux, Riient, Il enjoué, content; sourire, rictus. — Es baulies, perlos de las flous, Qu'abés luii cor de l'aniourou», Ainay sa oaro rlsoulelo. Que souM'ii fasés la bouquelo. — Paure bon viel, dorioes encaro, Vin lou souer o dormes pu fori, Risoul J'> la bruno caro, Ks lou lisoa'el de la ui^rt. J. Canonge, 1868. Itispet, s. m. icbouteur, renoueur. (Vuii' adoiibaire). Uispo, s f. pelle pour remuer la terre, pelle à feu. Riapo, Il s. f. vent sec et froid, bise glaciale Sisampo, || qui passe sur la neige des mon- tajfnes. — La risj:o ou lou vent que fasié Nous loiisiegavo ounle voulié ; Dins miiis d'uno houro aquelo folo Nous liuii'l jusqu'encil d'Eolo. Favre, 1810. Risqua, v. a. risquer, hasarder, exposer. — Cau ren nom ri*quo noun pren peys. Rissolo, s. /. viande hachée enveloppée de pèle, sorte de beignet gras cuit dans la poêle et doré. — Ataulats jousi un marrounié, Engulhabou dins soun gousié Lou passar, lou rouget, la solo, L'builro, lou graliu, la lissolo. Azais. RisseulR, V. a. rissoler, rôtir, dorer un mets. Riate, t. m. surtout, blouse, manteau. — Capilani, ièu sony pus Irisle Que s'on m'aliiu («nat moun riste. Et d'aissô me resspnlirey, Vous pioumeiti, tant que viourey. Aug. Gaillard, 1B75. Riatoun, s. m. garniture d'une quenouille en chanvre ou en laine. RiteboH, s. m. béaru. roitelet. (Voir rialou). Riteliouna, v. n. rire, goguenarder, se moquer, railler. — Parel al ben foulel que rilcliouno et s'escanpo Talèu qu'a fey louoiba l'orne dius uu faogis. Jasmio, 18i2. m — H70 li\itoii, s. m, curé de villai^f, d'une paroisse, RitoiiFiielo, s. f. ritournelle, refntin qui suil ou qui précède un chant. Rivaclioun, Il s. m. petit ruisseau, cours Rhoulet, Il d'eau lorscju'ij pleut. Rivnîrenc, adj. riverain, sur le bord de l'eau. Ilivau, s. m. et adj. riv.il, de même rive, concurrent, couipétiteur. llivcta, V. a. planter des rivets pour fixer des semelles. Rivieîrolo, Il s. f. grand pluvier à collier, Counolo, Il joli oisciiu de passage au printemps cl à l'automne. Os oiseaux courent par petits vols, en faisant entendre un cri perçant, le long des fossés ou des berges, au bord du Gardon ■ ou du Yidouile, aux affluents du Jthône ou dca marais; toujours près des eaux où ils trouvent une abondante nourriture. Charadrius hialicula, minor. Rivonerto, il s. f. clématite des haies , Enlrevadis, || vigne blanche, plante sar- menleuse. Ciemalis vilalba. Riz h»Ht»T, i. m. sédon à feuilles ép jaunes. Rizièro, s. f. rizière, plaine marécageuse disposée pour la culture du riz. Ro, roc, s. m. roc, rocher, bloc de pierre fixé au sol. II. rocca. Lai. rupes, Esp. et Porl. roca. Gr. fa^, crevasse. — l'or counleDla César, lous eaclaus eaipourlavon Lous rocs de Biriilcl e \i\6\ lous tmpielavon. Lou grand cirque uaiouaJau lauuiilavo à vistod'Ieul. Abtriciic, 1875 — Sus lou versaiil d'un ruc, au lullan di broussaio. D'un \lirl lemple pagan se vesoa li niuraio, ïoul semblo abousuuiia, niés saupiés que lou Icms ^'a pas lout rousigd de sa cruello deil. Eaux, lti76. Rocnirol, Houcairol, Hociisniiiia, lioenllio, lioiicalho, Rueunkbolo, Aiel d'Espagno, Les dérivés de roc sont le noms (les lieux suivants : Raca- fort, Uocaplano, liocaperlus, Roco- dnr, Roquedols, Rocavuire. s. m.elndj. roc.iileux, héri>sé de rocher-'. U:'caux des ro- chers ; poissons de roche. Syn. local , roucau , rouquté , roucan. s f. rocaille, pierres percées, gercées ou tourmentées dont on se sert pour la décoration des grottes artificielles ou do.5 bas- sins rustiques. S- f. espèce d'ail cultivé, f.ioi. des Liliacées, e stn bien reviscoula, D'abor tl levo un pnu la leilO, Piaulo, s'eilen. .se lo-, s'areilo. E pren soun eilan pcr saula. Foucaud. Roqnedolf, s. m. château des pleurs, du deuil. ROU - 1173 — ROU RoB, roufl, rad, de ros, roris, rosée, eau nocturne. R»s, rous, rad de rosa, rose, fleur. Rom, s. m, v. I. cheval. AU. ros$. Rose Rliose, s. m. le Rhône, fleuve rapide qui vienl des glaciers do la Suisse. Lai. Hhodanus. Rosel s. m. v. l. roseau. — Rosier. Roscto, H s. f. nœud de rubans en forme de Rouselo, Il rose, insigne des officiers de la Légion d'Honneur — Pelil fleu- ron guilioché qui serlà fixer au manche, les lames de couteaux ou de rasoirs. Itnsino, s. f. dim de rose, n. pr. de femme. Uoso, s. f. rose, fleur dont on connaît un grand nombre de v iriélés. Gr. foioi Lai. rosa. — Mai la mon, qiu' Hk ros agiiei proun ris C'a* ronbiquels que s'oron Jils. Roubisso, s. f. adonide d'été, pi. fam. Rub'tsso, des Renonculacées à Oeurs d'un rouge vif. Adonis œstivalii, arvensis. Roubit, adj béarn. frotté, raulé, battu. Roueairol, 0^7. rocheux, qui vil dans les rorhers. Rouenlhous, adjl ro ailleux , raboteux , inégal, hérissé. Ronean, udj. hérissé de rochers, chaos de grosses pierres. — Avés passa au ruuCdU do Mialet Roueari^, *. f. mine de rochers, carrière de pierres. Roueas, s. m. gros rocher isolé, grosse pierre. — Au foun de mci ruucas, au n.iian de nii pas re, Faliga delà terra, e.spinche vers lis astre. Roueassîé, s. m. ouvrier carrier, traceur de pierres. Roueassilho, s. f. débris des carrières, pierrailles. Roueat, adj. pétrifié, solidifié, gelé. — LiOU gibre es per camis, las algos £Oun rourados. Roueaii, ad;', qui vil dans les rochers. — Rouquié, Nom commun à plusieurs espè- ces de poissons qui cherchent leur proie dans les récifs où ils trouvent une abondante nour- riture de molusques et de crus- tacés. Le creniiabre paon labrus lapina, pavo, beau poisson aux couleurs chatoyantes, et très recherché pour la table. Ital. papagalh, papagello. Raneanto, s. f. et nom pr. roche élevée. Itouchassié, s. m. traquel stapazin. — Rorassié, Fauvette des Alpes. -- "S"'» Accenteur mouchet Accen- tor alpmus, modularis. — Jolis oiseaux, chanteurs des solitudes sauvages et accidentées, qui ne s'éloignent des hautes montagnes que quand ils en sont chassés par la persistance des neiges. Itouehié, Il s. m. petite roussette, chien de Pichet raquin,\\ mer , poisson vivipare très vorace. Scylltutn calulus. Rouei, s. m. monture, cheval lourd, ragot. (Voir roussi.) — Regardats un OMiié .s'el se fachio buuci Quant rouinp un aurinril loumbani de s:d rouci. Roucoula, V. n. roucouler comme font les pigeons. — Chatiter, murmurer. — De cops, soulo, k soiin ai.se, a'ouiigado en Iriivé-, l.a llulo tignoulcjo on b,.'iï/.oiiji'n runcou o, D'iiulris cops es l'aiiliol qu'un pau pu furi bnndoulo, De sa loue? do cigdo un amisluu.s ri'){r(!.s. Fé.n, 1870. Rouda, V. a. et n. roder, tourner autour, Roudeja, courir, errer çà ellà. Lai. rotare. Esp. rodar. — Lou mesire qu'e.s en niicch, amb' un fouet en la ma Tout lou j lur autour d'eis lous oubhju à lOucU. Peyrol. — Alor se tncsclon dnis la irotipo Que roudavo autour de la .'.oupu. Favre . Kondaire, s. m. et adj, rôdeur, coureur. — inflammation sous cutanée qui fait lelour de l'ougic. — Penso pas mai qu'uqucl roudaire De iieit. qu'! marcho jainai .soûl, l.ou loup vendra, de .'oun repaire, Per ne m inja tout soun sadoul. G Azaïs, 1870. Roudan, s. m. ornière, trace de charrette, flaque dechemin. Mauvaise roue. — Per te fa passa dins l'eslreclio Irapo Qu'un nioulniié pigre à lésé deiiiapo, b boUMibi, bru.'onl à (lacgrumejous Sus lou viel rouilan d'un moulin pous.sous. Laiigladn, «872. Roudau, s. m. gasc. place , étendue , entourage. - Nout hi'gU"! lra\e=>3 un grrtn roudiu de buec. ROU — n?» - ROTI Itoudeln, Il v.a et n. enrouler, contourner. Houdoula, Il — Glisser, déijringojer, rouler. Uondejn, 1 v. n. roiter, tourner, épier, Ronàouleja, \ aller et venir, guetter avec inieiilion secrète. - Lou gripel J-il lios nègre enla-praciou rouilejo. Houdel, s m. rouleau de parchemin, de gros papier, rôle, liste, placard. Roudelet, s. m. ronde, rondeau, refrain répété en chœur. Roudelet, s. m. petite place, réunion, banc autour d'un arbre. Itoudelo, «./■. rouelle de veau, de mouton, Roundelo, de Ihon, rondelle. Roupie, s. m. charron, artisan qui fait des charrettes, des roues, etc. — lîn rimaire noubel, noumai Augié Gail'ard, Dil hoc lie B.ibasleiis, el rondii} At sounail. RoudilKa, h v. n, etn. regarder autour de Roudiha, || soi, tourner les yeux, sur- veiller, épier, guetter. — Maire lou cal mo roudillio. Cal ruudillius pas ma Qlho. Uoiidomeni do testo, Il s. m. lournoie- Rûudige, || ment de tête, vertige, signe de congestion du cerveau. Itoudet, s. m. rouet à filer, à dévider. — Petite roue. — Pièce tournante d'un feu d'artifice. — froche d'uno laulelo uno escoubo de brus. Un roudet, la fialouso ounle pendié lou fus, E n'en falié pas laat per «enli U sourcièro. Ilourrelly . Hondou, Il s. m. corroyère à feuilles de Redoul, . I myrthe, sumac des corroyeurs, roure, tan. Corioria myrtifolia. Rhus coriaritt, arbrisseau que l'on emploie pour tanner les peaux. — Ni de Castres em soun Villogoudou, Em lou» merchans de qners e de ruodou, Car ièu sab: (jue louis soun gens rusiics. Que noa fan pas ga^rc d'aulres trafics. Aug. Gaillard, 1K78. Rouersas» *-m. elaôj. qui est du Rouer- Rouergau, gue. — Vent glacial qui passe sur les neiges du côté de l'Avryron. RouHa, v. a. ronger, dévorer. Gr. ft. Roufinn, s. m. enlremelleur, souteneur, boule donne. Esp. rufian. liai, rttffiano, maquereau, qui vil au dépens. ltoait**8ma, || v. a. ronger, briser, dévorer, RoHjiga, Il racler, rogner, écorcher. Lat, rodere. - MiSs lalùu que se crci seguro dins luu jas, La laiaragno sort d'uuiil noun se Iracho pas, Pièi l'istroupo les pés e le cjp II roujjagno. Uoudouli, 163St. Housairnonn, || s. m. v. 2. morceau, reste, Rougagnou, || rogaton. — Racleur , vieilleur. RougazouM, (. f. plur. rogations, invoca- tions , prières et processions pour les récoltes. Rouye, adj. rouge couleur de sang, de feu, de rouille. — Itouge don malin, l'aigo es'per camin. Rouge de sero, bèu mms espèro. Roii|ir«to, s. f. sédon rouge à fleurs d'un blanc rosé, fam. des Crassula- cées. Sedum rubens, Rouseirolo, |l s. f. a'.ernle, petit fruit Rotigirolo, 1 rouge et aigrelet à deux noynux, dont on fait une gelée d'uD goût exquis. — Li bourg dièiro fan li folo En sd j>'tam de rougeirolo. Roaveja, v. n. paraître rouge, tirer sur le rouge. RAuget, s. m. poisson de mer du genre des muiles. 4/«//«s surmuletui, petit surmulet. Streglia à Gènes. Tria irigha di fango à Venise. Rouget barbeau, tnullus barhatus, fu$ealu». Rouvi, V. 0. et n. colorer en rouge, devenir rouge. — Madamo, zoa bézès, à monn passât m'entorni Sans que moun froun n'aige rougit ; Que boules ? çà qu'ey prés zou toroi. Et ion lorni d'ambd proufit. iaamio, 184B. ROU n«usina, V. ». grincer, gripper, froncer. Se dit (les éloffeà froissées ou des métaux lubrifiés. — {'lit M'iis giays l'ais lie sa f»rrelo llougin» mai qu'uno trouMi|i>-ici. KouxinouM, adj. rougeâtre, qui lire sur Roiy'asire, le rouge. Syn. rouginèu, rougenc. Rouf iroulié, Il s. m. aubépine azerolier, Azeroulié, || arbuste originaire il'Afri- qur, plus élevé que l'aubépine commune el à fruits plus gros. — Aiarolus craloegus. Housna, v. a. rogner, retrancher, dimi- nuer, égaliser, regratler, faire des réductions. Roagruaduro, n «. /. rognure , raclure , Viougnuro, \ ébarbure, reste, excé- dent d'étoffe ou de papier. noucneto, i, f. renette, instrument de maréchal ferrant pour rogner le sabot des chevaux. Hau^no, Il «. (. gale invétérée, maladie de Gûlo, Il peau contagieuse qui se mani- feste par des érupiions pustu- leuses el de vives démangeai- sons. Elles sont causées par une espèce d'acarus, le sarcopte de la gale qui se multiplie avec une grande rapidité. Les ani- maul donffistiqaes ont aussi la gale causée par divers acarus. Kousnonlet, aij. el tuhit. trapu, ragot, coartatid. - Cheval nain. i. m. rognoD, le rein des aDioiaax , organe double aécrétam l'urine , et placé de chaque cdlé de la colonne ver- tébrale dai 8 la région lombaire. Lat. rotoniuê, rond. — lèa voli ilounst se lour play, Ai palfriniè et A Uquay, Lou felge ama; tous doas rouiiious Per to que soun bous coumpahiotis. Attg. Gaillard. Rtt'ttirnottnado, il t. f. et m. longe de Rougnounal, | mouton ou de veau qui conlient les rognons et lei reins. _ 1176 - BOU — Aloyau de bœuf. — C'est dans les reins que se fait la sf"']).!- ralioii do l'urine et du sang, et que la première est portée dans la vessie par les urétaires. Hounrnous, adj. galeux, rogneux. Houlianés, «. m. petite monnaie que le duc de Rohan faisait battre à Nimesen 1622. Kouisa, Il V. a. ronger, griguotter, couper hottïina, I avec les dents, môcher, brouter. Lat rodeie. — T'aviùii proumés d'ana dins loun pouli villa(ie, Tuuniba cuuai' uuo boumbo e rouiga toun froumage. liellot Kouiiçaduros, s. f. plur. choses rongées ou mâchées, restes, débris. HouisoHn, s. m. trognon, rogaton. RouigouH, adj. rongé, écorné, criblé. Rouillt, Rouvil, s. m. rouille, oxidalion, croûte métallique. — Maladie des végé- taux, des blés. Houffnoaii, RdtinMti, Rouina, | i^. a. et r«c. ruiner, détruire, Serouina, \ démolir, dévaster, tomber en ruine. — Pt-rdre son bien , s'user, se détériorer. - L'un basiis soun o islau quand l'autre loa touino. RouinoB, n «. f. plur. décombres, plâtras, Eicounibroi, || démolitions, excavations. Lat. Ilal.BiEtp. ruina. Rouire, || s. m. chêne rouvre, à trochets. Rouret, || Syn. roire. Quercua robur. Ital, rovere. Esp. rohle. Rontre, ■ v. n. bat lim. ronger, mâcher, Roire, I mordre.— Grogner, bougeonner. Rouisso, Il t. f. busard harpaye, des ma- Rutto d'aigo, | rais, de couleur brune ou cho- colat, oiseau de proie qui se nourrit de petits oiseaux, de grenouilles et de poissons. — Falco rufus. Palco eineraceut, Roal(> I. m. rouet, poulie, pignon. ROU 1177 - ROU Rouito, Rouilou, s. f. rougeur, vermillon dos joues, incarnai, couleur rubiconde. — Lou lems que loujoiir courre e que priupo pcrsouno, l.i 'empourlet sa ii'uial e sas roiiiious perçu. Tout lou milhou panel, resk* ren que la laro. Ronjolo, Senépiou, s. f. rougeole, maladie conta- gieuse qui se manifeste par une éruplion de petites taches rou- ges avec fièvre. Ronjoiir, s. f rougeur, laclies rouges sur la peau, émulion. Iloul, s.m.v L rouleau, cylindre, rondin, Roulh, fut. AU. rolle. liai, rullo. Esp. rollo. — Va hia roulh Je iclo lilanco. Roullta, V. a, scier un tronc d'arbre ou des grosses branches pour en faire des tronçons ou des rouleaux. lloula, V. a. rouler. (Voir ro//ar, tourner.) Ronlase, s. m. roulage, facilité de rou'er, de cheminer, transport de far- deaux par voilures. Iloulan, adj.el s. qui roule aisément, bien uni, bien graissé. Rouleto, s. f. petite roue ou boule qui roule sur un axe pour faire rouler un meuble. — Mesure métrique. — Instrument dentelé pour les pâtissiers, les relieurs, les cor- donniers. — Jeu de hasard qui se joue avec une boule d'ivoire. Roiili, Il s. m. balancement d'un navire de lîoulis, Il gauche à droite, et vice-versà. Le tangage est le balancement dans le sens de la longueur. — Pas l'oumbro dôu rouli do San-Miquèu à Pasco, Encà men d'ouragan à l'efcrasa lou poucn ! Vcnl d'à poupo loujour, semiras la bourasco Qu'en paulaïan, dios lei soupn Gelu, 18S2. Roulièro, s. f. manteau ou blouse de rou- lier, de berger. Ronlur, i, m. rôdeur, fainéant, désœuvré. l\outn,rad. de roumi, roumec, ronce, piquant. 74 Rouni, s. m. rhum, liqueur alcoolique oble- nuo, dans les Colonies, par la distillation de la mélasse cl des résidus de lu canne à sucic. — Alor s? daiisabo, K pièi se ju;i);alio, li luu roum llumbavo, Kn iHWicli ira^foiinnal. Azaïi. Roiiinnilnn, s. m. ch.irivari, vacarme, Roumanage, assemblée bruyante de pô- Ramadan, Icrins , miaulement des chats, bourdonnement. — Jeûne des Musulmans, des Arabes. Itouiiindnu, s. m. cap: icc, mauvaise hu- meur, verligo, folie momentanée. Rouiiinn, s. m. langue rustique formée Roman, des débris ou des corruptions du latin et du grec, cl dont sont dérivés tous les patois du Midi. — Uonian, récit fictif des divers incidents de la vie, et surtout des épisodt's de jeunesse, d'a- mour, de galanterie. — Apcbbon ma lengo, uno Icngo roumaiio. S'en ilisioii ainourous, me iiouiriibuii .-a iii.iy. Sa 30, ta cousiiiu germaiio ; El jou n'en caiiubi que mai. Jasmi.T, Mil. IXonman, ad j. slylc ou architeclure romane, règles ou ornements employés dans les édifices du Moyen Age. .— Davaus la lourre larjo e ba.'îso Emé souri grand arcèu roum;>n. — Es un brounze rouman, un picliounel Diou Terme, Sut punh d I gsz.ilha, pla quilli.il, rcde e ferme, Semblo dire : ïenels coundnii le camp graniou. A. Fouriis. Rouinaneié, s. m. auteur, écrivain de romans, conteur. — Grand roumancid, [icliol rimaire, Patroun, marin, mus-i, remairc, Slan II fiùu de la mémo inairo. Girard. Roiiiiianel, Dourguet, Rotimengal, s. m. oronge franche, cham- pignon comestible dont le dessus est orange vif et le ROU — !i78 — BOO dfssous (le couleur jonquille. — On dohne que'qucfois le môme iir.ni à la fâie. — liosmnriitus officinalis. Ilonniaiiiseo, s. f. forle de danse libre, échpve'ce , d'escholiers , d'élu- fliint';, de bohôrnes. — f>ti]n «•op f|ue ii^ii vnn sniina la toiimanisco, iVr lalofa i]iio louij iKiiis aiiiiin ri'joui, r.ouiiiano, s. f, insirunient de pesage d'origine romaine, qui consiste m un levier gradué sur lequel glisse un rurseur portant un poids mobile. — I.'ai |ias pi>s»i, nii.'s n'y a ik'K qiiinlam larjomen, Ilou [luilcs rigir'la, lu lais-o mu roumaiio. noaiiiaii80, Il «. f. romance, cbanson len- lloumanço, \\ dre et plaintive divisée en couplets. — Ancienne légende ou récit écrits en largue romane limée. ■ — N'e« amourons qu'en \erf. d'un lulli alTi.'mell A [itT (l'aiilro (|iio lu ;oi|,ira la ruumauso — Casiellaiios, Ik'IIos nicsiressos, lli'iiils piisrarlaiiila ion Iraini lîpl Iroiibaitour, (Jiio rcjuiiiis Ions l'ois i!e sa jja'O rounianço. Mir. Itouiuatièro, s. f. pôclie au turbot faite avec une enlrcmaillado. Itouiiiatïgnie lloutnaiime, «• m. rhumatisme, dou- leurs continues ou inter- milleutcs qui affectent les mus- cles et les arliculalion». l'ouiiinTagrc, liuumibalye, s. m. pèlerinage, pardon. fèlo patronale, lieu de dévotion. Syn. roumeirage, rou- mioulage. — N'en lîuves veirc, rtins li ving-», De casielas, île hoc »auvr.gc, D'i'iiilrii do toi, (le rouiiiavai;e !■ . Nautri sourien janiai Je noste |iijiiuni(i. Mi>iral. itouiaibn, V. n. gasr. rouler, avancer. Gr. fo^Ssai, faire tourner. s. m. barre on croisière de fer hérissée de pointes pour fermer une petite ouverture. s. m. ronce des haies, le fruit mure sauvage, fam. des Rosa- cées à (leurs blanches ou rosées. (Voir urounze, roume, ainouro de b-irtas). liubus vulgaris). — A ma bigno n'ey pas île porto Dios rouiiiels n'en barroii lou pas. Jasmin. Iloninec*o, Il s. f. la sorcière, l'ogre, être Faramaitco, Il imaginaire des bois, des lieux incultes. Itoumr lioumet, Roiiinee, Roumest, lloumils, Rounie-eeunii, [ioumiouvo, s. m. ronce de îepin, asperge sauvage. — Asparagus aculifolim. Rounicclîei'o, Itoumegas, lloumxas, bouissounado.) RoniMcn, adj. et s. romain, blé d'Italie. s. m. et f. hallier, lieu rempli de ronces, buissons épais et touffus. (Voir Froment, Ronnieto, s. f. raie raboteuse, poisson de llasat, mer dont la chair est filan- dreuse et coiiace. Roiiitii, V. a. griller, roussir, flamber. (Voir raumi). Rouiiii; lioumiou. s. 7/1 pèlerin qui a fait le voyage de Rome. — Ay ! ilirien, vejo nosir' Infanio, Dro parlulo emlié Dian.anio, De maiis en aiian al riou, K s'en reiourao enih' un roumiou. Favre. Rouniii», Il V. n. ruminer, remâcher les fhumiga, | aliments. — Repenser, réfléchir. — Eiiiro:! en <\ae vengue la raud L'agneloa Irepo fouligaud, La loilo rounnu, meus cuurriolo . — Panlaiabo fonven, routniabo uuo pensado, bru à l'alTiil d'un plan per iravessa l'agau. Flore! . ROU — 1179 - ROU Roumiassado, s. f. égralignure, déchi- rure faite par les ronces. Roumiho, s. f. buissons, hallicr. — K» l'ouro. ou vesés ben mu fillio, Uiiis II campas, long di roumillio, D'aiia [laisse la cabto <'mou, quilm aulwno, Qu'bouro s'i'S visi un |iu bèu tem«. Roampr« busqiteto, v.n. se tirer d'af faire, tirer son épingle du jeu. — Cadiin crrro à roumpre b«.-ta Knié suiiu mestié, l"U \u lanl ; Roumpad, Il odj. rompu , brisî , roué. Houmput, Il Fig. homme vil, fouibe, de sac el de corde, en souvenir de l'ancien supplice delà loue. Rvuna, v. n. gasc. gronder, grogner. Roane, rad, de fiyx*^", ronfler. Roniica, liouncha, V. n. ronfl-r en dormant. Gr, fiyKx, renifler, sangloller. — Rouncavo sou!el coamo uncanoun. — Ma lanlo es viAio, e per sarci, PiT coiiriliira, .souu col ié tililo, Mùino luu sonar, ijuani! «au Irgi S'tiiJor e rounco su» U bii>lo. bigot. Rouilla (Se), v. rec. bas lim. se ruer, Wounsa (Se), se lancer, se pousser, Rouiieadissu, Il t. f. rondement, bruit Ronncage, || sourd et saccadé. — A''0 partis lou rouncamenl Jtl Jiabe. Ronii^o, Rounde, s. m. et/", roncp. (Voir roumesU) Bas Uni. roitmec, rounze.) — I.ou bisoufii i|«e Ion! d.é lou guiJo, l'tr U soun hi de bruuq iillion, l'ani|ui loniid:'!, cauqii bJlion l)ou louCi uur q l'o na s.ivo à lerro. Fuu'^a id . Round, Il adj. rond, de fortne circulaire, Redoun, \\ renflé en boule, relwndi, gras, potelé, Dim. ronndelet, un peu rond, do lu. — D.ou alor loco nno i-siillo I)uU pirlijl dr'l sou'ouuii. K la lumi ronii lo c b' liu Se |cim<'iio au li n^nicn. — \i sonn | eoj'. mignonn, Ciiu«sa dn saiin b'an, Si br . Ftdix. Roiiiidaiiien, || aJv. ronJemciil, très vile, Roundomen, || sans tergiverser, franche- ment, prouipleuient. Ronndeja, || Rotideja, I ». n. ro.ler, épier, guetter, faire la ronde. Roundelejn, v. n. rod'r autour, faire le toor, errer çà el là. Roundeleto, s. f. s lie toidue, arrondie par la tirsion. — Fil de soie rond. — Tojlc à voile. Roundelo, s. f. aniicau plat de métal, de carton, de cuir, etc. Rouelle, tranche de viande ou de poisson. Roundèu, s. m. rondeau, [«ctite pièce de vers à deux rimes. ROU 1180 — ROU Ronniicto, s. f. rondelelte, lierre terres- lioundulo, lie, pi. de la f . des Labiées h fleurs d'un rouge foncé et à odeur forle. Glechoma hederacea. ronndi, v. n. murmurer, grincer, gro- liounJina, gner, bourdonner, geindre. — Lou lion rounilino sus sa li'slo. Itounilin, s. m. rondin, branche ronde, bois non refendu. Uounilinaire, I] adj. pleurard, grognon, lioundinous, |{ inquiet, méconlenl. — L'otne es miclian, rtar, rouniLnoire, l'eriso ciu'al mal, quanj n'eu fai pas. Itounilolo, s. f. hirondelle de mer, liaiidottlo, cxrc.'l, poisson volunl. lUnndonlcto.M s. f. grande hirondelle de Oahinn, mer, oiseau nux grandes F"incl, Il ailes, fam. des Palmipèdes, dont le vol est luiut, rapide, cl le cri perçant. On les voit ou bord do la nier ou sur les étangs plonger ou se balancer sur 1rs vagues. Slerna h'nundo. rouniloiir, s. /". tirconférence, rotondité. Itoiiiinn, Ij i;. n. ronfler, renifler, râler, lloiinca, Il s'ébrouer, tonner, liai, ronzare. Es]\ roncar. — l'asloiiros, abi'ls prou rounca, l)''jà ilfuri.is eslre kliados, lén vou^ crczio iliTi-liellia.tos, l)^-^l:^'y que luu |iûul a can'a. Daiibian, 1790. Rounflaire, s. m. qui ronfle, qui éclate. r.onnflant, adj. rundant, bruyant, sifflant. lîounnoun, s. m. sabol, toupie creuse. Uounflngi, fi s. m. et f. ronflement, bruit Uonncûdisso, \ do la respiration. — Gro- gnement, enrouement. Rsunlu, V. a. e. !/. rouler, fiiire avancer, roder. — Battre, rosser. ItoHniiiirJn, Koiinsa, V. n. ronfler en dormant, grogner, murmurer, grin- Rnunsn, liovnz-a, cer Gr. fitija. V. a. jclfr, pousser, renverser, faire courir, abattre, faiie tom- ber, l.mcer. — El roguinno e mnnnlis qiian) reslo dins IVsiablc, Aniay quaml es as cams, que siinitjjo lou grau diable; Me voulias fa niounla sus aquri roussi f. I Que iii'aurlé pla ruunzal incouriiimn pel sol. Aug. Gaillard, 1570. nounsndo, Dulado, s. f. poussée, pressée, se- cousse, choc, coup de poing. Hountau, s. m. tertre, butte, colline boisée. — Coumo à la calo di rounlau \isis varaia l'alabreno, Drns II clapouiro dou coulau, Péréu ma vigno so pcrnjeno. Mallilcu, 18S6. Itouiizas, lioumias. s. m. hallier, fossé, bord de chemin, buisson de ronces, d'épines. Itotinzo rcbalailotiîro, s. /".et masc. Pclavin, ronce bleue, petite ronce des prés, des jachè- res, arbrisseau rampant do la fam. des Rosacées à fl. blan- ches cl à fruits noir bleuâtre, dont on pi ut faire une confiture ressemblant beaucoup à celle de groseille. Ruhns cœsiiis. (Voir aviouroderasloulj, bien différente de la ronce des haies. Rubui discolor. Roupat, adj gasc. vêtu, couvert, cmmanlelé. — lèu, pasiouro, la mau roupaiio, Nou nicrile d'aua dab' \ous, Laicha 'ni'esla dab mous moulous. Rou|tilta, Roupilha, V. n. sommeiller, dorciir d'un sommeil léger, ronfler douce- ment, grogner en dormant. — Au lio de roupilla su la bauto, ci fenièiro, l.i mcndrc ib varlel dourniiran assousia Diiis de supcrbi salo, à fenrslro en crousièiro, Sus de lié pu nioulbi qu'aqu^u de FoureMa ! (jéiu, I8Î)2. Roiiiiiliado, i s. m. et f. somme, sieste, [ioupikage, | sommeil après midi. — Vfjaqul \osli cent escu ; Kl iidés nie mi caiisouu ei inoun bon roupiliage. lil|jUl. — Après lou grand béure, l'esliéu. Quand loubel f.isié scnliiièlo, Quinli roup.liage ai fa ièu, E'paudi dins ma capikio. J. Hebuul, l^Sl. ROU — 1181 — ROU noapiho, s. f. guenille, vieux vôlement, chiffon, bardes usées. — Qu'à la cimo ti'un pal, quauco viellho roopillio Vooliigei al gral des veiils, aco Iojs escampilho. l'pyrol. Roiipio, s f. Iiumeur qui coule du cerveau ])ar le nez. — Monnaie des Indes. Foupo, s. f. gros manteau de roulier, do berger, hal. pastrano. V. l. raupa, robe. — Senso façoun cli.irravo, amag» clins sa roupo, D'uno causo o tl'uno aulro, in aiilmuranl sa coupo. W. U. Wjse. Rouf|act, s. m. bobine à dévider le fil, la soie, etc. — Surplis à manches des fcclésias-liques. — Petit chien enroué. Fem. rouquèlo. RoiKineto, s. f. roquette cultivée dans Nastoun, les jardins et qui croit spon- tanément dans les praiiies ou les fossés humides. Ëruca ou Brasi)ica saliva, f. des Crucifères. Esp. ruqueta. Ilal.rucheUa, Itontiiicto sauvaJo,|| s. /". roquette des nahïcau, vignes, des coteaux calcaires , employée comme épinards ou salade, sisymbre roquette. Drassica erticastrum, même famille. s. f. sisymbre à peti- tes feuilles , qui pousse sur les murs. Sisymbrium tenuifolium, môme famille. s. m. et adj. nom commun à plusieurs poissons de mer qui vivent dans les rochers, pour y chercher leur nourriture. — Lois auruou, Ici fii-ras, Ici roiiqnié, k-i sartKno, t.(;i loup que II 'an plan'.a lou founie Jins l'cjiiiiino^ Rouqueto Jattno, Rouqueto d'ase, Rouquié, lioucau, Rouiinié, Cono-rousso, s m. merle de roche, dont le chant est aussi agréable que celui des fauvettes, niche dans les lieux inaccessibles et môme dans les trous des vieux édifices. Roufiuilhous, ndj. rocheux, rugueux. Rèitrat, adj. roussi, lôti, trop cuit, doré. Ronre, 1 s. m. chêne blanc, à trochels, Itouie, I chêne commun, ÇnercMs sessf/f'/îora, bel arbre de la fam. des Cupull" fères, Quercusrobur. Roureelioiîii, Il s. m. cheneau , jeune Garbassat, \\ plan de chêne droit et vigoureux. (Voir reganèu.) Rotis, adj. roux, couleur entre le jaune elle rouge. Gr. fnuinti. Lot. tussem. ' — Herbo rousso, Andryaie de Nimes, fam. des Chicoracées. Roasa, v. a. rouir, tremper le lin, le chanvre. Rousado, s. f. rosée, humidité de nuit. Dini. rousadeto. I^onsarelo, Il s f. pavot coqu;licol, pi. des Rouselo, Il blés, à fleurs rouges. Pa/niver rhœas. — Sas sa bouquelo a la rouselo Lou bouloun d'ur dins si |éu rous. RouMari, i s. m. rosaire, grand chapelet Pater, \ composé et récité en l'honneur de la Vierge, Ave Maria, Ronsau, s. m. vent du libône, qui suit le courant. — 0 senoun, au miiijour fiau Qu^iid s'aaiai>o lou rousau E quâ lou griliel nouii mulp. Rou8eiit,ad[/. ardent, rougissant. Gr. fo»riÇ«. Rouserg^ue, s. m. racine de patience Rouserbe, trépue. — Rumex crispus, Serbe, (Voir lapas). — Moutarde des champs, moutarde sauvage. Synapisurvensis. (Voir laceno). Roiiset, Il s. m. roseau des marais, souchet, Triangle, |] jonc triangulaire. Cyperut longus, plante fam. des Cypéracées à fleurs jaunes. — Ounle anau acjinpa lous rouseti. Roiiscto, s. f. fleurette, petite rose, nœud rouge, insigne. Roupie, s. m. rosier, ])lante dont on connaît un grand nombre d'espèces ou variétés , à (leurs blanches, I oses et rouges, odorantes ou non . Gr. fthcc. — Touii 1i roussijjnôu soun pas au mémo nis ; Sus lou uiômo rousié son pis louti II roso. ROU 1182 ROU Ransis») Il v. a. ronger, miner, corroder, liouzi^, I grigooUer, mordre, gruger. — Inquiéter, lourmenler. V. l. rui- gar. liai, rosecchiare, rosicare^ — 0 ben, es verai qu'encaro Dins Taigo «a bello caro, Si (leiiU'Ho, si t'iisoun, Roiuiga perli peissoun, Doa Rhose tocoii lou foun. J. Caaongf. Kffnfliyaire, I s. m. el adj. rongeur, gru- JÎOBw'^u*, I geur. ital, rosicante. RoùAina, V. n. boii Utn. bruiner, la rosée condensée qui tombe. Rouaaiiri, s. m. pourpre, maladie grave qui se manifeste sur la peau par des petites taches rouges. RtfttfiBat, aif/. fatigué, moulu, endolori. — Sob; spgaro que s'e* roassado Diu Iraval d'aquesto journado. Savié ben que disié pas vrai. Mes à la cour i2iro rouzo, Dèu 'vei l'erbo plo sobourouso, L'ase trobo lou paissei b'U. FoQcaud. Rouzent, nij. rougissant, ardent. Rouzet, Il t. m. roseaux des marais, jonc Rousel, Il triangulaire. (Voir triang/e.) Cyperus longus. — Aici coumençon lous rouzels, E 'i 'acampan la raslagagno. Rouzerlie; «. m. patience crépue. Syn. rousergue. Ronzica, n v, a. ronger, entamer, mordre, Rouigar, || mâcher, manger, diminuer. — Inquiéter, tourmenter. Rouzil, s. m V. l. rouille. (Voir rjouvil.) Rouzino, s. f. v. L résine, substance inflam- mable qui découle de l'aubier des pins. Lat, re$inndnGr. f>iTi»i. 7i. — Sur soun bisiige un flambéu de rouiino Jeio sa luts et ben m'enduulouri. Jasmin, 18^9. RoazinouM, adj. enduit de résine, plein de suif, de rouille. — Un cindelic tout roaiinous, Vn mirai sans cadre et crumoas, Quatre cadiiJiros dcsclissados, Uno blaço penjadu, un gabinet sans clall, Uaqai toul (à qn'avian, et tout acos per nau. Jasmin . Rouzolos, i, f. azeroles, fruit rouge. (Voir rougirolo). Royre, s. m. v. l. rouvre, chêne. (V. rouve). Rozado, s. f. V. l. rosée, brouillard du malin. Rozan, adj. v. l. rosé, couleur de rose. Rubarbo, $. f, plante médicinale à racine purgative. Etp. ruibarbo. liai, reobarbaro. Rubarbo sauvajo, s. f. ruo des prés, fausse rhubarbe, pi. fam. dos Renouculacées à (leurs jaunâ- tres. Thaliclrum flavum. Rabî, s. m. marrube blanc, f. des Labiées. Rubi, [j s. m. et f. garance des teinturiers, Garanço, || plante à racines rouges traçantes, de la fam. des Rubiacées, que l'on cultive en Provence pour en extraire la garancine. Lat. rube. Esp. rubia. Port, luiva. Rubis, s. m. diamant rouge, pierre pré* cieuse. — Oiseau mouclie à plu- mage rouge. — La coulou del rubis es la pus relebado, En Ter briibo dins l'arc-an-ciel, Al fîoc dins la brazo allumado, Al foafui de la mar sul coural, Al galinit!, sus la creslo del gai. Azaïs, t8t>2. — Toun jas sabla menu, irélusent mescladii', De grésils d'or, d'argen, de cristal, de rubif. De tout caire, de prats e de flous e d'oumbrage. Rubrieo, s. f. craie rouge, marque rouge. — Programme, date ou pagina- tion. — Ruse, finesse, expé- dient. Rubrica du lat. ruher. — Lou farfanlaire eu ûeiro, à-bout do sa rubrieo, A souD mounde fal faite un graui'ur de tnaiico. RUJ - 1183 — las Illico, s /■. cheiiil!e, 'arve lie papillon. Lut eriica. (WAr loro). n jflio, s. f. p.inxr en forme d'i cloche con- icn.ini un essaim. - Caisse per- (6e pour ( onserver le poisscn. — Tul!e ou étoffe plissée pour iijuslerrieni. Ritdc, a('j, rude, âpre, raboleu.x, violcnl, rigiJe, diffici e. llutlrja, V. u. rudoyer, gronder, Irailer vertt meiil. lluiieia, j V. n. desccn Ire , dégringoler , Roudela, \ louler, se précijii;cr. Ilitdelo. s. f. V. l. dtsccnle, glissade, culbute. llititiiHciit, s. m. rudinioul, olcnicnl, com- meucemenl. Lut. rH^is, hrut. lluilo, Il s. f. rue féUdc, rue à feuilles olroi- Itiilo, Il tes, rue de nionlagne, pi. fam. des Uulaccps à (leurs jaunâtres. Hiila graieolciis, anfjust, moiituna. — L.1 .'^auljiu bouliilo ;uii hi riulo, ICs uiiu lisnriu buuriulo, Qu'ullp' 1 il Kl lltblIluUK II . lliKloiMcn, ((/'. ruJrni^nl, bnisqueincnti loasidéiablt'inent, beaucouj). llufloitr, s. f. rudesse, lirusijuirie, gros- sièrtlé, raideur. Ilnfe, aJj. lude, raboteux, hérissé. — Rustre, grossier. liai, riivido, bourru. RiiftetH, s. m. p/«;-. îcopeaux de menuisier, éclats de bois. UiiflaiijS. m.v. l. mol \njiii\eux. It. rufpuno. Esp. rufian, enlMmel-leur, ma- quereau. liciea, /{ aca, V. n. ruer, sauter, lancer les pieds. — Que boulcis, lou btsli,il que rugo I ei linço!*, sans eousia 'ii ariUl, . Ka las fojiicious de ii sangsugj ; l'.s à (ou bwlèii qii'os iiiaiidit. SJir. Uiig;Io, s.f. raie bordée, poisson de mer. lU«so, I s. f. V. l. ride, pli de la peau, Uaco, I anneau des chenilles ou des vers. IVuisso, s. f. busard méridional, oiseau Ruiso, rapace d'un biun cendré avec lâches blaiichi:s, fjui se nourrit de |)elits oiseaux ou de [letils mammifères. Cmm ou (ako pathdiis. UiiisBO d'aij^o, [i s f. busard harpaye, ou Buso dipaluii, \\ des marais, rapdced'uii blanc jaunâtre avec taches bru- nes, se nouirit de [)etil gibier d'eau, de grenouilles ou de poissons t'ulco rufus. lliijar, V. a. v. l. nclioyer, émonder, cribler. Itulla, V. n. rouler, dégringoler, se préci- Ihmla, piter. (Voir baroula). — l'^onno', raiôu, loiii ruiilo vers iV-i.Jril (Juiil'i.'s i'aigt'iil, ci\jsiiil i'aiia luiil Jtel. Ilnile, adj. plein, comble, surabondant, Itunle, repu, ivre. — Zoij, l;i leiin) Je las fluus, Al buii nioumenl ({nliot la viilo liulle Je proàens ei d'aunous. IHorel, 1840. Ilullo, S. f. tournant, mrulc de moulin. UuiiiaJiiro, s. /'. brûlure, roussi. Uuiuina, v. n. ruminer, remà.her les Iloumia, aliments. — Réfléchir, méditer, repasser dans son esprit. lUiiiiouf, s. f. rumeur, bruit sourd, raécon- tenlement. Ilufia, V a. V. l. dresser, hérisser. llusat, adj. rusé, adroit, expérimenté. Uuse, s. m. bois recourbé, cercle de tamis, archure, écorce. Ruseado, Biujuda, s. f. lessive, dégraissage, mani- pulation. — Perle au jeu. — Disoii que se gagng la bido . , A fa ruscado tout uung.^n. • • boudouli. Riiseat*, V. a. v. l. tanner, faire tremper les p.aux dans la fosse à tan, lessiver, essanger. Uusiclial, Criivel, s. m. dauph. écale, coque, en- veloppe des noix, amandes, châtaignes, etc. RUS 1187 - RUS Hiisele, s. m. appelil tlévorant, f.iim canine. — Averse, pluie. Hiigco, Il s. /". ôcorce, enveloppe, liin du liiikho, Il cliône liège, lannée. — Li panre arampon ili- liusco, Aitiii II ru-ico Dis aubre p( r soiin foiijj.iu. Auliancl nu8«|uejn, V. n. ccorccr un arbre, peler. IUiafiii«t, s. m coin à ccorcer. I(iia, Pcr ne lira ferre, carboun. — Savés que sabavo du, Noslre viel incslre d'tscolo Digol. Sabacha, v. a. bas lim, tasser dans un sac, secouer, agiter. Sabagol, s. m. genêt à balais. (Voir gineilo.) Sabariiau, | s- m. savetier, cordonnier en Sabernau, vieux qui travaille dans une Groulié, ' échoppe ou une cave, de sabar, frapper. — lé vengué 'n idéio : prtngué Cent escut dinqu'un sa de lelo E vers l(>u sibarnau, cosus-ctp s'envcngué. tfigol, 1866. Sabartés, v. l. nom d'une petite province de l'ancien comté de Foix. SAB — 1189 — SAB SMliat, rad. bas lim. lame, semelle, de sapala, soulier. Sabat, Il adj. ballu, assommé. — Gelé, Saba, Il gâlé, se dit des racines ou des fruits où la sève a été ai rêlée par le froid. Sabatar, v. a. v. l. fouetter, battre, secouer. Sabatarié, s. f. nom de rue habitée par les cordonniers, les savetiers. Sabatelo, s. f. sabatelle, gros champignon comestible d'un brun foncé. Sabatié, s. m. savetier, cordonnier, rapiè- celeur. — Epinoche aiguillonné, petit poisson des fossés, des ruisseaux. Sabato, s. f. soulier, chaussure, pantoufle. E»p. lapato Port, ciahala. Pol pas irouba sabaio a soun pé. Toulo sabalo devcn gronnio. Sabatoun, Il s. m. petit soulier d'enfant, Sabatelo, \\ petite pantoufle. — Fins sabatous de marouqui . Sabbat, s. m. sabbat, le samedi, jour de repos des Israélites. — Réunion bruyante, assemblée nocturne des sorcières sous la présidence du démon. Bruit, tapage. — Quand ma femiio dourmis Aco 's l'eofant que crido, E quand l'enfant s'es laisa Nosiro ftmiio Margarido Coomenco soun sabbat. Sabbnteja, v. n. faire du bruit, du tapage. Sabedor, s. m. v. l. informé, savant, ins- truit. Sabelin, adj. de martre zibeline. — Ero atîubla d'un mantel sabelin. Sabenso, s. f. v. l. savoir, science, instruc- tion. — Amai aguesse de sabenso N'avié pas mai de vaniià. Sabent, Il adj, sachant, qui sait beaucoup, Saberu, \\ instruit, informé, byn. sabi. — Apreoguéri qu'aciou, Ions sabens, len del brut Fasion la jouitiesso satenlo. — Sian sabent quand lou vouleti oslte, E Wi libre nous mancon pas, Lei rouigan ; fen nilùs quu sci meslre. Que leis an per Ici regarda. Tbouron. Saber, Saupre, V. a. savoir, connaître, être ins- truit, habile, exercé, liai, sapere. Esp. saber. — Aco es a saber. — A»anl de prenire la fillio Saches (0 qu'cru la maire. S. m. science, érudition, raison. — Lou gai saber, la poéjie, l'art des vers. SMbino, B s. f. genévrier sabine, arbrisseau Cade sabin, | conifcre des coteaux exposés au midi. Jvnipertis sabinu. (Voir barben). Sabla, V. a. sabler, couvrir de sable. — Boire comme du sable, absorber, saturer. — La roulo e3[per:out ben sablado. Sablas, î. j». terrain sablonneux, carrière à sable. — Après uno l»n rudo Irolo Abourden uno iibo pirliolo, >ûus y ajassen sus un sablas. Favre Sablié, s m. boite à contenir du sable. — Compteur ou horaire qui mesure le temps au moyen du sable con- tenu dans des tubes ou des fioles de verre. Sablièro, s. f. sablière, lieu d'oîi l'on retire le sable. — Pièce de bois horizontale placée ou bord d'un toit. Sabloun, s. m. sable fin, poussière. Sablonnons, Il adj, sablonneux, abondant Sablons, Il en sable, graveleux. — Uno pero sablouso. Terrcri sablous fai mau marcha. Sabo, s. f. sève, suc puisé par les racines ce qui produit l'accroissement des végétaux. Lai. sapn. Esp. savia. — Pol n'allendio Que d'estre anfiii, al retour do la .sabo. Libre del son, per se fa suun escUbo Et la fa fio . Jasmin. SAB 1190 — SAC Sabot, Esclot, Sabou, Sabotir, Sabor, s. m. ouverture sur la muraille d'un vaisseau, par laquelle tire un canon. Saborar, v. a. v. l. savourer, goûler avec plaisir, humer, Saboro8oiuen, adv, savoureusement, dé- licieusement. s. m. sabot, chaussure en bois. — Corne du pied des botes de somme. — Plaque de fer ou de bois qui fait glisser les roues d'un véhi- cule. — Toupie creus3 qu'un enfant fait tourner au moyen d'un fouet. s. f. saveur, bon goût, appétit. liai, sapore. Esp. sabor, — Kn mes coumo en amoiir Chaiijamcn mono sabonr. Saboun, s. m. savon, combinaison d'un alcali avec un corps gras pour oelloyer et blanchir. — La cour ero uno pos freindo de saboun. — Réprimande, gronderie. liai sopone. Esp. jabon. Sabounntlo. s. f. dissilulion de savon dans l'eau chaude. — Correction, rossée. s f. saponaire officinale, pi. delà fam. des Silénées à fl. roses, qui sert à nettoyer le linge. Saponaria offtcinalis. Sabonneto, s. f. savonnette, boule ou pain de savon parfumé pour la barbe. Saboiinié, s. m etorf;' ouvrier qui travaille dans une savonnerie. — Muge labcon, poisson de petite taille dont la chair est do médiocre qualilé. Sabonnous, ndj. savonneux, glissant. Sabonra, v. a. savourer, manger ou goûler Saboureja. avec sensualité Assaisonner, Ital. saporare. Lnl. saporire. — Lors que mnstegiie uno becasso Et que la sabonre à [ilesi. , . — Per jeu qu'ei bis laol (lorfja, Tanl scniil, lant sabourrja Tonn ramelel, que jou l'ailori, Pasiros. Sabonnelo, Sabouneto, Sabounièiro, Saboural, Il s. m. assaisonnement du pota- Sabourun, )| ge, lard ou légume, os de bœuf, cochon salé, tout ce qui sert à en relever le goût. Sabourons, | adj. savoureux, qui a bon Gonslous, Il goûi, juteux. /«.saportfo. Esp sabroso. Saboutit, adj. secoué, moulu, ébranlé. Sabra, v, a, sabrer, pourfendre, faire vile et mal un ouvrage. Sabraco, s. f. chabraque, couverture do cheval, housse. Sabraire, s. m. et adj. sabreur, mauvais Sabrur, ouvrier.— Fanfaron, bravache. Sabre, s. m. sabre, épée courte cl recourbée pour frapper du tranchant. Ital. sciabla. AU. tabel, — Que sert que lou .«oiiMai se cabrp, Que seil que lire à niipy sooii sabre. Jasmin. .'^abrièujo, s. f. sarriette des jardins, Sabnièjo, savourée herbe de Sl-Julien, Sûdrèio, pi. de la fam. des Labiées, k Sajigrièjo, Oeurs rougeâtres, qui sert comme condiment. — Salureia hortoisis, monlana. Sabiit, adj. gasc. su, connu. Esp. sabido. Sac, I s. m. sac, grande poche, récipient Sa, I pour les grains ; sac de soldai, de chasse , poche , enveloppe à papiers, à procès. Ital. sacco. Esp. saco. AU. sack, du lat. saccus. — Dins soun ousial en dol, un conscrit mainrous, Jacques, la larnno à Tel et lou sac sur l'esquino, Disiô, d'un ayre pièladous.. . — Raubavo pas, mes lénit! Ion sac. .^aeabelailo, Sacado, s. f. séquelle , kyrielle , grande quantité, une pleine sache. s, m. abondance, bonne récolle. — Bouleversement. Saeasc, Saccage, Sacal, s. m. coup, batterie, choc. Saeanian, Sacomnn, s. m. voleur, Oibuslier, bri- gand coupe jarret, coureur. SAC 1191 SAD Saeainanilo, s f. mendiante, coureuse, enlreiiïclleuse, folle. Saear, v. a. serrer, fourrer, iulroduirc, cacher, mettre en sac. Sacat, s. m. gros sac, un plein sac. — IIju crese iiioun enfani, moiinlarios Jiiis la luno liiiilj'un sac.il ilcsculs que vouilnos eiiipourla, L'er de l'aris, sigu le fjriô pla canla. Cotla. Saeeado, 11 s. f. secousse, brusque mouvc- Drandida, 1 ment, agiiution, rôprimai'de, corrcclion. Saeearallio, Il ». f. vive, poisson de mer Aragno, || dont les épines dorsales sor.l très aiguës et qui est dan- gereux à manier à cause de cela. TracMnus draco. Ce poisson vil assez long- temps, après avoir é;é tiré de l'eau, et on, ne le met en vente qu'après lui avoir coupé sa pre- mière dorsale. Sacearal, ». m. amandes relies et sucrées. Sacearalliar, v. n. verrouiller, secouer une serrure, des clefs, etc. Sacearan, iid;'. desséché, vide, creux. — Nose, amenio saccarano. Saecoelio, s. f. longue poche, sache suspen- due en travers d'une bêle de somme, — Conio l'argen do la saccocho. . . Lou compte i'és ; lourna se coclio. Uigot. Saeeol, Il ». m. pelit sac, poche pleine de Cabessau, | paille pour porter un f.irdeau sur les épaules. Saeeo^n, ». m. petit sac, sachet. Saeco-pautrait, ». m. sac à fumier. — Ivrogne. — Caio-U', pauio foulasse, Calo-le, tacco-paulras, Sneerdot, s. m. abbé, curé, prêtre. Lai. sacer, sacré, vénérable. Saeher, Saber, V. n. savoir, connaître, être bien informé. liai, iapere. Eip, taber. Sacietat, s. /'. saliélé, plénitude, saturation' rôpléiion, dégoût. Saera, Il v. n. jurer, blasphémer, pester, Sacreja, f crier. — Contrarier, briser, abimer. — Au Hioiis vcnguessiaiicel9. Aug. Gaillard. I!$6B. Sag;eaao, g. f. prudence, discrétion, modé- ration, retenue. Ital. saviezza. — Vaqui perquë vau réjouïJo, Moun bel enfant ; dins eslo vido, Es pas tout d'or ço qu'as lusenl ; Ounonr e brut soun pas sagesso, Counlunlouen pasjo ricbesso, E quand sian gai DIou es counient. caui., i^eo. Sagi, Sagin, s. m. V. L saindoux, panne de porc, graisse blanche. (Voirsain). Sagna, v. a, rempailler des chaises. Sagneto, s. f. petite masselte, souchet. Typha tninima. Sagnié, Saunié, Sagno, Sagnas, s. m. et n. pr. nattier, ouvrier qui emploie les roseaux, qui tresse des nattes. — Saunier. s. m. et f. marais, terrains bas en- vahis par la mer, saignée. — En passant proche d'une sagno r avié de grauouïo au soulèu. Sagno, Il s.f. masse d'eau, roseaux dont les Bolo, tiges servent à faire des nattes ou Sesco, Il à rempailler les chaises, les dou- ves. — Typha lalyfoha, paluslri$. — Sparaginum erectum, ramotum. SAL — 1193 SAL SniKno de rilio, Il s. f. pi. laicho ou carex Singno de pnit, || des rives, plantes qui croissent d;ins les fossés ou les terrains humides. S«so, Saïo, Sagarés, Sagougna, Sagouti, s. f. saie, sayon, surtout de grosse laine. Lat. sagum, casaque militaire. s m. et fem. brouillard, vapeur. (Voir neblo). s. m. sagou, fécule que l'on retire de la moelle de plusieurs palmiers, du sagus raphia orig. d'Afrique. V. a. secouer, tirailler, bran- dir. — Inquiéter, tourmenter. — Sagoulit pei un benl jalat. Sayoulia, v. a. secouer, agiter un liquide. Sasoutido, s. f, secousse, ébranlement. Sagut, Il part, gasc su, connu, de saber, sa- Sachut, Il cher, saupre. Sagat, I s. m. sureau noir, arbrisseau de la Stthut, fam. des Caprifoliacées à fl. blan- Chagut, j ches et à baies noires. Sambucus nigra. Syn. sahulié, sambuquié, sauc. Sahin, || s. m. saindoux, graisse de cochon Sam, Il foadue, panne de porc. Syn. sagin. — Anas enco lion revendaire Me qtterre un moucel de saliin Saïa, V. a. hisser, tirer, élever, — Sus loun esquino escalarai E pièi te mandarai la traio, Ëm' aco iôu te saïarai , Croasillat. — Mai lOQ darnié badal pas pu lèu nous escapo. Que sian saia 'pet amoun sen^^o cro ni palan ; Aven entemena nostro spgoundo elapo, Piéi anan espeli sus un gloho pu grand . Gelu, 1882, Saï-que, adv. que sais-je, peut-être, appa- remment,- sans doute. — S'ero endènta, save pas coumo Saïque s'ero aJouna au jô. Saiaseto, Sehseto, Sal, Sau, g. f. gros froment à épi sans barbe , louselle. — Trilicum hybernum. s. f. sel marin, chlorure de sodium tiré de l'eaude la mer par évaporation. n Salabicoiis, || adj. piquant, salé, savoii- Salabrous, \ reux, odeur ou goût de poisson, de marais. Sainbido, s. f. petit poisson de la Médi- Sauclet, terranée. (Voir melelo). — Vu auire pot pas alrapa La mil.'i d'une s;ilabido. Salabre, s. m. Iruble, filet attaché à un mail he. Saladelo, s. f on connaît sous ce nom plu- sieuis plantes de la fam. des Plombaginées que l'on trouve sur nos rôles maritimes, la slalice, la dcntelaire, qui viennent sur !es terrains imprégnés de sel. Saladeto, s. f. petite salnde des champs, mâche, valerianelle, etc. Salado, | s. f. salade, jilantes ramassées EnsaladOy || dans les champs ou que l'on cultive dans les jardins pour être mangées crues et assaison- nées au sel, huile et vinaigre. Salado fero, s. f. salade du printemps, Ensalado de champ, menues herbes des fossés et dt s vignes, mâches, doucettes, salsifis, chicorées, etc.. Salaniandro, Luzer d'aigo, s. f. salamandre crélée, reptile batracien qui a quelque ressemblance avec le lézard et qui vit dans les ruis- seaux i;t les fossés marécageux , — Trilon crislalus. — Lasjlamandre maculée et la salamandre noire sont terres- tres ; une humeur visqueuse qui transude de leur peau a fait croire pendant longtemps que ces petits batraciens pouvaient résister à l'action du feu. adj. salé, terrains des bords de la mer, saturé de sel. — San Troupes e Frejus eion fort renouma Ter ranclioio salado e lou tonn marini. Sala (pielio-), s. 7n, viande de porc salée, parties grasses et charnues, comme les joues, les oreilles, la ventrée. ». m. et f. saloir, planche ou table qui sert à faire les salai- MDS. Salan, Salât, Saladoa, Saladouiro, SAL 111) i — SAL Salari, s. m. salaire, payement, récompense 1 pour un travail, solde. ital. ei l:sp. sulaiio du bas lui, iuldanum. — nicpp-inc iluiiiic ; lerios me Irijjo Que lu ni'algcs ilins lu bouiigo l'tr m'assi'jjura '.m i' esii« : K ii'algi's jùii (le tnoui. salari. Udsi os 11)4!). S.ilariat, adj. salarié, lémunéré, employé aLix iippoiniemeiits. S^lat, adj. fig. cl er, ( haul, ex( essif, inter- dit, impossible. S«Iba, Il v.a. rt rec. ccst. auver, délivrer, Si salba, Il ép.irgner, éviter, se sauver, s'é- cbapper, se retirer, fuir. SallintfKC, ndj. (jnsc. sauvage, agreste, inculte. — Biusque, bourru. Salbajarino, s. /'. sauvagine, nom collectil S'Mvogiiio, des oiseaux d'étangs ou des animaux des bois , à oJcur Sabels que li 'a forso Je salbaginos, Cuumo sûun luups. layuarls o JVsiiuiruls, l'^ofo Ifbriiuls, siiiglaN •■ rabiruls ; l)'ac6 i'a nmi que (l'anru< on galinos. Aui Ga:liar.l. "algar, v. a. v. l. saler l,i [>Atc en pétrissant S:tI9iai*, Sui/i, Salbio, S'l!(î')0, Salltio fci'O, Sa»vio demounlagno, Sa/&fo folo s. f. sauge oflicinale, sauge do- mestique, pi. fam. des Labiées à fleurs d'un l)leu violet. Sahiu offîcinalis. s f. ni.irrube blanc. (Voir mentaslre). — Pklomis liclinite, pi. fam. dos Labiées à 11. jaunes. Saleîssié, s. m. charcutier qui fait des sauciïses. Sal^o, s f. source d'eau s.ilée. — Le fort de Sdlcts (Pyrénées-Orientales). Salciro, j « f. salière, petit récipient pour Halero, | le sel fin. — Grand plat à trem- per la .soupe. — Jamai le niio chaco vint pas, l)c caillés, do b'ms tamaris, lî de 'ain ) is lo'Ui llouris. Langlade. Saiiibet, I s m. appeau, oiseau dressé Sambic, | pour en appeler d'autres au pas- sage. — Sifflet pour coati efaire le cri de certains oiseaux. Sniiibîea, Sambilha, V. n appeler, attirer les oiseaux à la chasse au filet. Samboiisiio, s. /■. cornemuse, guimbarde, chalumiîuu. SAN 1196 — SAN Sainbouti,f. a. secouer, ébranler, brandir. Saiiibro, s. /. creux (ie rocher, réservoir naturel. Syn. cliambro. S.iiiibroun, s. m. secousss, ébranlement, écho, roulement, — Tout d'un cop, à l'ouro souiiailo La pensado es ilestrus-ouiulo Pcr lou sambroun e U bourjuu Qu'en barrubn fai la vapoa. Langlade. Sanibaca, v. a. arrêter, voler, attendre au passage. Sanibneo, «. f. passage étroit, élrangle- menl de roule, brèche, col dan- gereux demo.itagne, souterrain. Sainena, Il v. a. gasc. ensemencer un Samoiid, Il champ, répandre du grain sur la terre. — Jeter, disséminer. (Voir scmena.) — Fôu ben scmeDa per rccnli. — l-,i nué dourmié pa« forço, e de longo pcnsavo A semena d'argen pcr faire vciii d'or. Saniiiallta, v. a. répandre, éparpiller, écarter, Sanipo, s. f. égoul, canal, fossé. — Emplaslras lou surlout d'aquelo llmpo grasso Que la pMjo en Iver dins la saiiipo raiiiasso. Pi- j roi Saiiiponna, Il v. a. renlruire, raccommoder. Sorti, Il rapièceter un vêlement. — Me seniblo qu'éro iùr, e paiiii'iis ia long temps, Moun frero dourmiss é, ma iiiOro sampounavo, Dius noste paure fiuc l'oulivié pcléjavo. Bigol. San, s. m. sang, liquide rouge qui circule dans les arlères et dans les veines. Lat. sanguis. Esp. sangre. liai, sangue. — Souii San perloul rigolo e lou sol n'es trempât. San, Sunce, Suiicliié, adj. gasc. bas l'un, sain, entier, en bon état. V. fr. sancere. entier, neuf, sincère. — Quùu tùupi de lero en bandiéiro, U MO iiioralo bien sancliiéro. SnuRdelo, s. f. oseille sauvage. (V. agradelo). Sauaduro, s. f, guérison, réparation. Sanaire, Il s. m. chatreur des animaux que Crestaire, |j l'on veut engraisser. Sananien, adv. sainement, raisonnablement. Sandau, s. m. sandal, bois odorant pour l'ébénisterie et la teinture, pro- venant des Indes ou de l'Afrique. Sande, Il s. m. v. l. samedi, jour de sabbat. Samde, || (Voir dissate), Sanetat, Il s. f. santé, propreté, salubrité. Sanita, || Lat. sanitas. — La ganelat del rors es hi fort à laasa, Car tout cncountJD n que lou Dial nous arrapo, La pauro sanelat quant e quant nous escapo. Sanfeli, s. m. phalène, papillon nocturne. San-fla, s. m. et adj. lâche, indifférent, sans coeur. — Del pas.'an m'euchau pas de prendre l'abihagc, Kespoundel lou bouisiioun Amé l'er d'un sanfla. Me counlenle de l'esira'isa. More!, 1828. Sanfloura, Esfloura, V. a. déQorer, écumer, choi- sir le meilleur, ôler le dessus. — Aco's la soupo, aigo grai-souso, Qje loul lou n)ati, lou eu hé, Sanflouro | er chaco rouillé. San-frecli, s. m calme, Iranquililé, pré- sence d'esprit. — Al legil en quicon qu'un filo«ofo, un .«âge Qu'ané mes in colero un varlel raau-adrecb, N'auzel pas lou pica, Couino ero soun usage, Per la .'^oulo mzou qu'ero (las de san frech Tandon, 1812. San frusiinin, s. m. argent, linge, bar- des, meubles, avoir. — Avié la cervelo un pau ba'.irho Aquel drolle ; à soun san frusqum Agué proin li>u douna ca nin, Embé la braffo e lu débancho. Sansagna, Il v, p. remuer, .secouer, bran- Tusla, Il dir, agiter, frapper. — In- quiéter, importuner. — Li diable soun per l'er, e que i'enilnu en eu, Lou roure sang:igna crecino, A soun fton dius li nivo, e soun ben founs si pé. Sangar, | s. m. petit cyprin, gardon, Eslranglo-vurlé, y meunier, la rosse, poisson de rivière à ventre rougi âtre et à corps comprimé; c'est un mau- vais comestible à cause de ses arêtes. — Cyprinus rntilus. SAN — 1197 — SAN SanKnrî, $, m. anscrine bon Henri, Efpinar bastar, épiiiard sauvage, plante que Bley, \cs habitants des œontagnps mangent à l'assaisonnemonl des épifiards. — Chenopodium bonus henricus, fam.des Salsolacées. Sansl», V. a. sangler, serrer, ceindre, opprimer, étouffer. — Aqaelo pàu me sanglu lou cd. — Estoufct unsouspir dios soun amo sanglado. Jasmin. Sanglaea (^e)^ v- ^ec. prendre un fort rhume, un froid subit au cou- rant d'air. — L'aigo fumo l'iber, c l'estioa sanglacojo. SanKlonta, v. ». sanglolter, pleurer par intermittence, avoir le hoquet. — D'umpèi que per soun bien li ai tlil ma voulounta, N'o pas cessa de geme oniay de sa glou a Sanyoulia, v. n. saigner, piquer, percer. Sansu, Il s m. bas lim. hoquet, mouvement Sanglou, || consulsif de l'esioinac qui produit un son inarticulé. — Aviéi lou sangiout, Uiou me la rout. Sanguin, || a^/'. sanguin, temp'ramentdans Sangumèu, \\ lequel le sang domine, est trup actif. — Rouge, couleur de sang. Lai. sanguineus. Sansain, s m. coumouiller sanguin, bois punais. — Cornus sanguinea. fort, sanguinho. Sanfirninatlo, s. f sanie, sang mélangé de pus, h'imeur fournie par les plaies, les contusions. Sanffuinari, adj. sanguinaire, cruel. Sansuineilo, s. f. lieu où croissent les cornouillers sanguins. Sang^nino, s. f. sanguine, oxiJe de fer dont on fait des (rayons rouges. Sanicio, || s. f. sanicle d' Europe, plante Saniclet, || .'ulnéraire , plante ombellifére qu'on trouve dans les bois. — Sanicula Europœa, Sanifl, I 0(2/ sain, en bon état, non altéré, Sant aqucio m gro roco San^ado ea plé per un rounzas. Sanli, n V. a, et rec rendre sale. — Blesser S« sanli, 0 l'honneur , la réputaton. — Se rendre sale. San»nii(iaca, $.m. St-M iou mercà pissé dins ma farino. Grivel. — As oublida louio la ]i<\no Que per tus ièu me suuy donnât, Car dins inuun cor n'y o pas 'no beno. Que pei moun rey n'atgê sannai. Sannado, s f. saignée, écoulement du sang par une veine. — Bigole ou canal fait sur un cours d'eau. — Somme exigée ou extorquée. Sannadou, $. m. et adj. banc sur lequel oa saigne, le bout saignant, le cou- teau du boucher, la boucherie. Sanno-l«nyo, sf. garance des teinturiers. Sannous, adj. saignant, sanglant. — I£l lou trobo ioumbal de sul l'ecbaf;iu('jge, ^ Eslendut, presque mort, sul le ren loi i saonoas. Jasmin, 18iS. Sannouso, Tirasseto, Lengo de passeroun, s. f. renouéa de oiseaux, traînasse , pla ite ram- pante f. des P lygonées. Polygomim aviculare. Sanjilus, adv. uniquement, beulemeut. SAN — 1198 — SAN Sanquet, s. tn. sang de poule, d'oie, de dinde cuits à la poêle. — Sou-Jis en f^scn un saulet, la rèj de bun coumo un sanquet. Favio. Samsisuol, s. m. et adj. maquignon, cour- tier, agent, intrigant. — l'er aqui passo un san-ignol, I^xaniino la baco, i pal|>o la coudeno. Mir. Sanso, s. /'. écope, pelle en bois. SansoA^uo, Il s. f. musique discordante, Sansoyno, Il chant désagréable , endor- mant. — Raisonnement iibsurde. — Vielle, insirumnt de mu- sique. — Car d'aulres coumo mi dcmandabon l'almojno Noui: (las am lo:i rcbcc ni mai am la sansuj'no. Sanaon, s. /'. chanson, refrain savoyard. — Hrar l'allueio m'a sanla Duo sanson per me soleio, Iliar l'alliiilo ma sanla Sanson d'amour e degaila. Sanseusna^ f- n. labâcher, importuner, redire, répéter un refrain. SauBonynaire, s. m, rabâcheur, endor- meur. •- Joueur de vieille, de cornemuse. SansoiiKnets, Il «. m. p/ur. glands oupen- Pendils, || dant des chèvres, des brebis. — Appendices rouges des coqs. Sansonire, Il s. f. salicorne herbacée , Sounsouiro, || casse pierrej pi. fam. des Salsolacées, fleurs en épis. — Halicornia herbacea. — A travèj 11 code et li sable E 'i grand bansouireahi»<'ablu Li canéu, li triangle, ealage dj mouisi'Oun. Crousdiat. Sansoniro, I s. m. et f, plaines de laCa- Sausouire, \ margue qui se couvrent d'ef- florescences salines pendant les chaleurs de l'été. Snnsnra, v. a. presser, importuner, tour- menter. Lot. sanguis sugere sucer le san^. ^auaaro, s. f. sangsue, petite annélide qui suce le sang au moyen d'une ventouse, liai, tangui titga. — Cru couquin ! hèurici pas dons de^ou d'aigo puro. Que voulés, aurièi pôu dVnvala de sansuro, Chacun a soun idéio, e la miounO'S ansiii. Kigot. ^ant, San, s. m. saint, pur, parfait, conforme à la loi de Dieu, à la foi, à la piéié, à la religion révélée. — Digne de respect, de vénération. Esp. ellt'jl. xnnlo du lai. sanctu$. — Jaipai sani a fa mincie dins soun cndri't. — Precliavo bon per soun sanl — Tunio la sanio df la neil. Sania, s. f. santé, élat sain — Souhait ou Santal, vœu que l'on fuit en buvant. • - Lon malaul espèro la sanla Qu;ind l.)u gaiar lé pi-ii^o pas. — Sanla sans argf n es mitjo inalaulijl. — Enircmen agne? la sanla, Q l'es la I u belle di fouriuno, Toul lou reslo es reii à cousta. Roumifux, 1860. Sant»dinr, ïiauti dex, inlerj. o Dieu ! hélas ! cor- bleu ! cènes ! par la morl Dieu! — Sanladme ! aqui se laisel, E 1res rasudos q'ie bnguet Aurien f .cb oublida l'afaire Favre. Santadous, Il adj. robuste, s^in, vigou- Sanlarom, Il reux, en pleine santé. Santagno, s. f. disscnterie, inflammation des intestins. Saiitaliinen, Sanlanimen, adv rien du tout, pas seu- lement, rien de plus, cor- ruption de tant seulement. Santé batnn, adv. tout le long, la durée. — Toul le Siinle balan del jour Dabaii sa fonestro jou rodi l'er II guigna de Tel, se podi. Car le siou m'aluuo d'amour. Gouduuli. Santi l»elî, «. m. plur. beaux saints , Simbelo, comme certains mouleurs itiiliens crient dans les rues, en offrant des grossières figures en plâtre, SAQ 1199 — SAR Sautiften, v. a. sanctifier, glorifier, consa- crer, célébrer. Sauto nitoueho, s. m. et f. hypocrite, bon apôlre, faux dévot. Santonlino, ri s. f. santoline à feuilles de Gardo raubo, \\ cyprès, plante odorante et amère h fleurs jaunes que l'on plante en bordure. Santoun, Il s. m. petit saint, petites figures Etpiritoun, \\ en plâtre coloriées que les fem- mes achètent pour les crèches, à la fêle de Noël. Santountems, t. m. bonheur, satisfaction, réussite ; par opposition à mou- tons lems, calamité, désastre. Santuari, ». m sanctuaire, chapelle sur la montagne, lieu saint, consacré. — Aganlerian aiifin la croilo que aubaumo l.a roco VIVO, en II servent d'fscaumo, E luu sanluari qii'ero vesin duu buuèi. Sap, Il rad. du latin sapere, savoir, connaître. Soi, Il Esp. saber. Sap, s. m. sapin blanc, arbre résineux Sajd, toujours vert. Pinus picea.Syo. sapinet. Sapa, V. a. saper, attaquer par dessous, démolir. Sapajou, s. m. petit sioge d'Amérique à queue prenante. — A mai môeio, l>'iiéi', emb'un s.ul n'auritSi prou. Un siiijoiii:é (le rés, un picbol sapajou. Qu'au besuuii, dii>a la pocho en pic^que lOD r scoodra. Félix . Sapieufo, s. f. savoir, érudition. Sapineto, s. f. petit sapin à feuilles d'if. Sapino, s. f. barque, bateau plat. — L'agon.niz*-n al foun d'uoo sapino Et esicnJul ; voulen IVscalouri ; Sur soun bizatge un flarabèu do rouzino Jelo sa luis et ben m'endoulouri. Jasmin. SBpoura,v.o. déguster, apprécier, savourer. Sapur, s. m. sapeur, soldat armé de la hache qui sape, brise, démolit. Saciueja, v. n. tasser, secouer un plein sac. Saqueltt) prép. malgré cela, nouobitant. Saquetado, ». f. secousse. — Une pleine s iche. (Voir sequetudo ) Saqueto, s. f. petit Sac à provisions à denrées. — Japan après li paure e mourd«n si boulel , Quand, ci> se grouinilliaiit au sonrel, vers la grdio, itfbalon chin, ..aijuoio. e cougourlo et bequdio. K ptii apri'is, niarijan, buven, Bud*iau, acassan de oioa^co e dourmitsoa. Uigot. Saquièro, ». f. moites, chaumes, brnus- Sarqiiièio, sailles que l'on fait brûler dans les champs pour écobuer. Sarabando, ». f. ancienne danse espagnole. — L'Espagnol perd cor e caqnel E quito lou pés del mousquet l'er pla dansa la sarabando. Saraduegrno, Sarojuegno, Dindoulièro, Saraié, Picho suraié. Saraiv blu, Guingaroun, ». f. chelidoine majeure, grande éclaire, herbe aux verrues, pi f. desPapavé- racées à fl jaune». — Chelido- niumtnajus. ». m. mésange charbonnière, petit oiseau vif et toujours en mouvement. (Voir «arrai'''). — Parus major, parus ater. s. m. mésange bleue très pétulante, comme ses congé- nères, et toujours à la recherche des insectes ou des araignées. Saralheja, v. fl. tourmenter une serrure, s'efforcer pour l'ouvrir. Sarampie, Il s. m. gasc. la rougeole, mala- Sarampioti, || die contagieuse des enfants, qui se manifeste par dts taches rouges accompagnées de fièvre. (Soir iinépiou). Sarasiné, ii » m. gros bec ciai, serin de Sarrasiné, \\ Provence, oiseau chantaur que l'on accouple facilement avec le serin des Canaries. — Fringilla terinus. Sareelado, ». f. petit filet de pèche. Sareelo, Caneto, ». f, sarcelle d'été, espèce de petit canard sauvage très abon- dant dans les étangs, de passage au printemps et qui niche dans it8 jooci. — Ami qit*tquidul9. SÂR — 1200 SAR Sareelo (l»ieli©to),s. f. sarcelle d'hiver, petite sarcelle qui reste toute 1 ann(^p dans les étangs ; elle construit aussi dans les joncs des nids bien doux et noatelassés à l'abri de l'eau. Sareèn, s, m. sarcloir, instrunoeni pour arracher les mauvaises herbes. — Aiiria 'gii ploiédelou veirb Mcnii) lo fourcho, Ion raièu, Lo jiuio, la Saret. Sarro te>lo. s. m. bande, bonnet de nuit, serre tôle. Sargr, j s m. sarguet, poisson de la Médiler- Sarget, \ ranéo peu délii'at. — Sparus sargus. Ital. sargone. §ar||;aii*c, s. m. sergier, ouvrier qui fait l'étoffe appelée serge. SarjKasBo, s. f. fucus, plante marine dont on retire l'iode et la soude, et qui sert aussi d'engrais. — Sargassum vulgare Sargeto, s. f. petite serge, étoffe de laine légère. — Arc lout me reben, sa graço de biergelo, Dfbal la lelo ou la .«argeti>, Sa p6a quand passabo un souIJal, Me fasquerun (jensa que la pauio Maltrclo Autres cots aguel sa razou, E qu'eio un mariire d'amon. Jasmin, 18ti. «argo, Sarjo, Sarjifou raseas, Rat-mari, s. f. serge, étoffe de laine croisée, serge moitié coton, moitié laine. s. m. poisson de la Mé- diterranée. — Lei rascasso, lei sarg, lou pourpre sens' espigno. SariçouIIia. || v. a. secouer , brandiller, Sargoula, Jargonner , Sargoun, Bouy blanc, Siariènjo, EntrevadiSy verrouiller, marmotter. s. m. canard garrot peu abon- dants sur nos étangs. - Anas clangula. s. f. clématite des haies, vigne blanche. (Voir ravis$ano.) Sarjan, s. m. sous-officier d'infanterie. (Voir serjan.) Sarnalho, | s. f. rebut de papiers de cou- Sarni/fto, i leurs. — Lézard gris. (Voir angloro). Sarniha, v. n. fureter, fouiller, chercher. Sarpananzo, s. f. apogon rouge, poisson de la Médit«rranée, bon comes- tible. Sarpelièro, Il «. f. serpillière, grosse toile Serpiliiro, \\ d'emballage, vieux tablier, torchon, chiffon. SAR — 1201 - S4R Ssrri», Il v. a. el rec. serrer, élreindre, Sesarra, |j presser. — Contraindre, lourmen- ler. — Joindre, réunir, attein- dre, poursuivre, mettre en lieu sûr, cacher, enfermer. — Se presser, se serrer, se cacher, s'approcher. — Reliro-le pnlèa dinlre mouo ermiugo D'ount la pono es jamai sarrado au malurous, Veiie fairo pauselo e re( rendre courage ; Davaas l'aubo, se vos, le remelra^ en viagt>. Crousillal. — Prit des hors qoe loa Lut, sans briil, cade muunien, Poulounejo fresqueloman D'aotbé soun aigo fino claro, Débat d'oarmis feilhuls an ooslalet te sarro Jasmin . — Aqai, moun Dieu ! anridi vougu Que la plttéjo durésse encaro ; Ere counlen, ère esmougu, Fraocoun de pôu veis ièu se sairo. J Reboul, 18»0 Sarrado, «. /', pression, étreinte, bouscu- lade. — Enduit de mortier con- tre un mur mitoyen pour ren- voyer la pluie. — Me vciras dejout la sarrado E d'aqni prendrai la voulado. Sarradoiuen, \). V. . étroitement. Sarraduro, || s. f. serrée, pression, con- Cachaduro, | tusion, froissement. Sarraié, l| s. m. serrurier, artisan qui fait Sarralhé, || des serrures, qui travaille le fer. — De tout cousta se bastissié ; Sarraiés, macouns, menuisié, Chascun à derré le mindabo, E le besougno s'enianchabo. Bouvière. Sarraié, n s. m. mésange charbonnière , Testa negro, bec Gn de la fam. des passo- Lardièro, \\ reaux. Parus major. Mésange huppée. Parus crislatut. Sarralha, ii v. n. tourner la clef dans la Sarraièjp, || serrure sans pouvoir ouvrir, remuer des ferrures, des ver- roux. Sarramen, s. m. serrement, oppression, inquiétude. Sarrar» v. a.prov, &cier. (Voir strrar.) 7K. Sarraalu, || s m. serin de Provence. Frin- Sarrasini, | gilla serinus. Oiseau chanteur qui s'accouple facilement avec le serin des Canaries. Sarrasino, n s. f. aristoloche ronde, pi. Fauterlo, || des vignes et des lieui incultes. Sarrasino, s. f. grille ou herse à poii.les de fer s'élevanl ou s'abaissant dans des coulisses. Sarrat (Al), adu. en cachette. Sarreta , v. a. scier, couper maladroile- Resseja, mont, ébrancher un arbre. Sarrcto, t. f petite scie à main. Sarreto, || s. (. masselte d'eau à larges Sagno, || feuilles, roseau des marais. Typlia latifolia. Sarriiha, i'. u. racler sur un instrument n c nies. Sarrillio, s. f. sciure de bois, débris. Smrro, iuterj. imp. desarra, arrête, au voleur. Sarro, s.f. étreinte, consolation, satisfaction. Sarro-piastro,s. m. avare,cuislre,éguïsle. Sarrot, s. m. sarrau de berger, de roulier. Sarroan, s. m. petite faucille à mai i. — Récipient, baquet pour garder le poisson. Sarsifl, s. m. salsifî blanc, racine comestible. Sartan, H t. f. poêle à frire, ustensile de Padelo, cuisine. Espèce de filet de pêche- — Dessus souii poulagè d'i>rgèlo, El mémo melié l'ejcuilèlo, Ou lou loupin ou la sartan, Es vous dire qu'à toul méiié la naa. Bïgol. — Tenièi peusioun, vendièi soupo e lalin k (an, Uetièi d'oli d'infir au foun de U sartan. Sartanado, Il s. f. une pleine poëlc de Padelado, || châtaignes ou d'autres objets comestibles. Sartan eastai^iiièiro, s, f. poêle percée pour faire rôtir les châtaignes. — La pigoto l'avié triuca coumo uno tartan ea>lagnetro. SAT — 1202 — SAT Snrtî, V, a. sertir, serrer, retenir, rabattre un rebord sui' les pierres pré- cieuses ou les (li;imants. Sartis, s. m. haulbans, grosse corde pour fixer les mats. SartîsBiiro, s. f. sertissure, procédé pour fixer les pierres précieuses sur l'or ou l'argml. Sartre, s. m, tailleur île village, de cam- Saslre, pagne, liai, sarlore. Sni^oiin, Il s, f. saison, séi ie de plusieurs Sesoiin, Il mois, du lat. statio. — Une des quatre parties de l'année. Le printemps dure 93 jours, l'été 93 jours, l'automne 90 jours et l'hiver 89 jours. Sassi, I s. m. moment, occasion. - Dé. Sas^igado, \ goût, satiété. Saiiso, s. m. ('cope, pelle creuse dont se Egoutal, servent les bateliers pour rejeter l'eau qui filtre dans leur bateau. Sala, V. a. affaiser, fouler, tasser. Satan, s. m. ennemi, tentateur, orgueilleux, l'ange rebelle. — Quand saian droini-i la gulo. Sa voués, couoii) un Iron barullo, K inel li dialj'c m coiri lioiir ; Dinn II valuuii, ni> la colo, Kn l'ausisscn lout Iri'molo ; Ven lie mau 'i lou Tignour. — Se i'a ilins un ou$laii dos ftmo. es lia iiifer, QuîiiJ ni 'a Irtf, Ta Sa!an lielzplju, l^ucifcr. lîoiimieux. Satitnati, s. ?n., méchant homme, démon. — Se ses don diable, a>alisi'o satanas, Se !>(5j de boiio causo parlas. Sati, s. m. satin, étoffe de soie fine et lus- Satin, trée, obtenue par une disposition particulière de la chaîne, imitée des anciens tissus importés de la Chine Lat. sela sinencis. — Mai, moussu, doinas vous la péno De veire dins lou magasin; Seii assourli de loulo mi'nio IJ' drap, de lelo, de salin, l'e bourreto, de larlalauo, I^! niadapolain, de basin, l>e piT'alino, d'ourginsin, lij reps, de njérinos, d'indiario, l>e cQuiouii, de Ijuu e do lano. ttouœieax. - Disnié, ignal is ai|uel que pourri6 se vaiila D'accoiimpli loiis dcsirs d'una fenno glourlouso, l'^oudr é loul lou velou.», lou sali de Toulouse. Satina, v. a. satiner, lustrer des étoffes ou des papiers Satinage, s. m. lissage du papier, lustre du salin. Satineto, s. f. étoffe de soie très mince imitant le satin. Satire, s. m. satyre, dieu champêtre à oreil- les et jambes de bouc, comme les faunes, les sylvains. — Au fûuns de sa cafourno e sus un lié de pampo, Uu satire assela, proclii la laulo acampo Sa fremo e sei pichol, per maiija lou bajan. Satiro, «./'.satire, pièce de vers qui a pour but de censurer ou de tourner en ridicule les vices, les passions ou les ridicules d'une époque. — t.a saliro qu'abés logido De ma closco n'es pas sourlido. SatÎBfa, V. 0. satisfaire, contenter, payer complètement quelqu'un, indem- niser, dédommager. — Veirès pas dins louli li classo, (luaucuii salisfa de sa placo ? Siégue d'en aut, sii?gue d'en bas, l.ii gens soun ben m'ouiile sonn pas. Ikiurrelly. SatiMf'aclt, adj. satisfait, content, résigné. Salisfeit, H. soddisfallo, Esp. satisfecho. Sau, s. f. sel commun, hydrochlorate de Sal, soude que l'on retire des eaux de la mer ou des sources salées. — lé couron coun o li fcdo à la sau. — Le sel gomme est le sel solide decertaines mines, (à Car- dona, Espagne) (Salies, France). Sanba, v. a. sauver, conserver, réserver. Saiibadoii, Sauvadou, s m. sauveur, défenseur, libérateur. — S'abioy la bouco d'or, loun parli que lan brilho Te diyoy que dius la grandou De l'eslal, de U gleizo c de cado fannilho Fusqa4rc3 aquel jour lou triple saubadoa. (Jasmin à Lamartine). Saubatye, s, m. et adj. sauvage, inculte, non civilisé. Lat, iîlvalimi. SAU rios — SAU Saubertons, n aàj. obscur, profond, ef- Souverlous, | frayant. Sanbio, s. /". sauge officinale. (Voir sauvio). Sauciaso, n s. f. saucisse, boyau rempli de Satusissot, Il viande crue, hachée et assai- sonnée. Lat. salsus, salé. Saueisset, 1 s. m. saucisson, grosse sau- Saussissol, \ cisse dehaulgoûl. — Pioi devislel un saucissol E vous touniliet sus loa fricol ; l'avié lan de lem» que junavo. Favro. Sauelet, s. m. et f. joël athérine, petits Mdelo, poissons que l'on prend sur les Cabassotts, côtes avec des filets horizontaux. Par un temps calme ils se ras- semblent par masses et en quan- tités inombrables. Esp. chucleto. liai. laltarina. Lat. alherina hepselus,' Sancletièro, s. f. filet a mailles fines pour prendre les petits poissons. Snueleto, i,. f. sarcloir, pelie boue à long manche. Sauce, Il s. f. sauce, apprêt culinaire coni- Sausso, Il posé de plusieurs condiments de sel et d'épices pour relever cer- tains mets. — Que la sauço jamai cosie mai que luu peïs. — Cliaeo cjusini(5 fai gousU sa saugo. Sauda, il v. a. souder, fixer deux pièces de Sèuda, Il métal au moyen d'un plus fusible. — Knibé d'argeu (.n |joI loul faire, Enibé d'argen on saudo lout. TanJon. Sando, Il «. f. soude commune, salicor, pi. Saussoniro, || des bords de la mer dont on re- tire la soude du commerce. Lat. sahola soda. Sauduro, s. f. métal fusible qui sert à joindie deux pièces ensemble ou à boucher les fuites. •Saiij^o. s. /'. bateau de pêche ou pour le transport du sel. saugras, Avelatié, s. m. gainier siliqueux, arbre de Judée, fam. des lé£umineu- ses .*) ûeurs rouges. — Cercis siliqnaslrum. Saula, V. a. saturer, abreuver, colmater un champ ou un pré au moyen des eaux troubles. Saule, H s. m. saule, arbre des rives, des Sauze, Il prés. — Salix alba. Sauinado, s. f. salmée, ancienne mesure agraire et de capacité, équiva- lant à la charge d'une bête de somme, 'i>-morlo A, per vous cassa Icui >aunié'<, Tau tltsubrats eu >:r/ijn iiorto, Loos gondrimaiis, liii- rabauiès Lai'gl .'io Sanno g^nrrî, s. m. b.rlion de Provence, pi. fam. d<;.s Graminées. — Andropogon Saupetrièro, s. f. sal, èirière, lieu d'où l'on relire le y.ilpêlre, nitrate de pelasse. Saupiea, I v. a. saupiii lier, assaisonner ioupica, I avec excès, meltre des épices, garnir un lou'iûl. — Secouer, gourmandei SaufileaKe, s. m. salure, action de sau- poudrer. Satipisnagrc» Il s- "i- jusquiame noire, Saupignustre, || herbe e.iuiculaire , hyos- riantis nigei. pi. fam des Sola- néesdonl l'i .\'r;)U est un poison. Saiiitiif nastre daurat, $. m. jusquiame majeure ou dorée ù corolle pourpre. Saupiquet, I s. m. sauce ou ragoût liquide Saupiquet, | qui eXcile l'appélit. Sanpo, Il «. f. saupe, poisson de mer peu Sopi, Il estimé, Spams salpa. liai, sarpa. Esp. pampano. Saupoudra, v, a. jeter du sel ou du poivre. Sauponse, s. m. secousse, ricochet. — Se Ion saupouse nous mando un ploun dins l'alo, Pichot inalur, au coumbal lou pus doui Toujour se sap, ia cauque cap saiinous. Floret, 1863. Sanpre, v. a, savoir , connaître , être exercé, capable, savant. lat. sapere, Esp. saber. — Iti'S de naulri sérié proun for', Sl' nosir'amo irop avcriido Saviii Irup liiu (0 qu'es la mort, Uu sa savié ço qu'es h vide, l'rous coumo lu eau l'oublido, li sens ren cregrw, en Diou se fldo. J. CanongP, 1868 - Uuvpn nous ajuda louli coumo de fralre, K s'avfn de varie! sauprguen li paga. — Piei mort coumo aviéi prtSs neii-stoçù, Sabe pas ben couoio ai viscut ; D'US lou souhge de l'cisislenco Ai tout apprOs, ai ren sachm . l'Dussel, 1888. ^^anpre niau (Se), v. rec. avoir regret, être fâché, se repentir. ^aupre faire, s. m. adresse, in(Jastrie, habileté, aptitude. — Tauibi-n dins nosti rcng Iro ibaren uosir' affaire l'ur esire cuunséié fôa pas grand saupre faire. Saupresado, l'ourquet, Saupudent, Samhu bastar, s. f. cochon salé, cervelas épicé, mortadelle s. m. hièble, petit sureau, pi. f.im. des Gaprifoliacées à fleurs blanches. — Sambucus ebulut. Sauifuèno, Il «. f. petite dorade, poisson Saucatielo, || de la Méditerranée ou des étangs salés. Sparuê aurala. Saurel, Sauret, adj. jaune, blond, un peu brun ; poisson salé et séché à la fumée. G 'nard sauvage. Saurengado, Saurhigiido, s. f. potage de divers légumes au poisson 1 1 de haut goAl. SAU - 1205 - SAU Saureto, 1 s. f. gnaphale d'Orient, immor- Sotirelo, \ telle jaune. Saiiri, V. a. saler et sécher des poissons. Snuro, s. /. picarel, alcyon, poisson, Smart» alcedo. — Régal. Sause, s. m. saule blanc, osier blanc. — Vege, Salix alba. liai, êalice. — Salixvimi- Vergan, nalis, osier des vanniers. — Salix vitellina, osier jaune. Sanse de paradis, s. m. olivier de Bohême. Sansen, \\ s. m. gros bec friquet, Saustn, I oiseau qui niche dans les Pa$seroun de trav, \\ saules ou qui sautille au bord des chemins avec des mou- vements rapides. — Pringilla montana. Sanse ploiirous, s. m. saule pleureur, saule de Babylone dont les branches sont pendantes au bord de l'eau. Sanserino, Il s. f. verderolle, bec fin des Douscarido, Il saules, jolie fauv«lle (|ue l'on trouve dans les saules et les peupliers, dans le voisinage des marais. — Sylvia palustrit , luêcinoides Sausiho, il s. f. saussaie, taillis de saules. Sausièro, y Esp. salceda. Sanssa, v. a. saucer, tremper du pain dans une sauce. — Se salir de boue. Sausseto, ». f. trempette, portion de sauce ou de vin dans laquelle les enfants trempent du pain ou du gâteau. SauHsièro, ». f. saucière, soucoupe ovale à contenir la sauce. SaiisBo, s. f. sauce, préparation culi- Sauço, naire liquide, oià il entre du sel, du beurre et des épices. Saussolo, I ». f. sauce abondante, ragoût Chnucholo, \ liquide diversement composé. — Soupe au vin. Sant, s. m. saut, action de sauter, bond, chute. Lai. sallus. — Toul il'un cop lou rayon dro davan ol rogardo. . . Fiii 1res pas en arriës el tnaio espouvenla, (l'un l'aulre, em iré.'saul, pari dd l'aulre cou>n greffée, lige venue de semence. Sauve, s. m. inlérèl, convenance, allrail. Adj. saufjcnlier, hors de danger. Sauveelaro, n. pr. de /leii, belle forèl. Sauvert, adj- obscur, sombre, ténébreux, Souvertous, effrayant. — Counirailo pu sauMTio c pus escalabrouso Que Caronovo e la Mialouso. Sauvio, Il « f. sauge officinale, pi. Labiée, Saub'to, Il qui vient dans les lieux arides, de salvare, sauver, guérir. — Cau a lie sauvi dins soun jardin A pas besoun dt; niedccin . Sauiio bouseaoiio, s. f. germandréo, petit chêne. Teucrittm chamœdris. Saveso, s f. senne, filet de pêche de la Méditerranée. Savent, aaj. savant, instruit, informé. — Vn I arbié que dison liibli', (Jue passo per un g. os .«avini, E que jujo qu^nd sVndevin, Li proucés li pus difQclle. Savèu, s. m. sablon, sable jaune, gravier. Savi^ adj. sage, prudent, savant. SaAt, liai, savio. Esp. sabio. Suviiias, adj. ivrogni'', sac à vin. Savonr, s. f. saveur, goût, agrément. Savouyar, adj. qui est de la .Savoie. — Sale, mal|)ropre. Sayoul, ij «. m sarrau de paysan, blouse en Sarrot, \\ toile écrue. (Voir «uio, so^oi. Gr. rxya;, Saziat, adj rassasié, lepu, plein. Saxon, I s. /" saison, l'une des quatre par- Sesou', Il ties de l'année. — 't'ou'o l'erbo de lo noluru El per .se loujour prou inpluro Et faucho de touio sozou. Kouaud. Scèu, s. m. disque en métal sur la face du Se//(, quel sont gravés des initiales ou des armoiries. Esp. sello. 11. sigillo. Seieniio, s. f. science, savoir, instruction. ' é, conj. si, pourvu que, en cas — Se n'en vos val lé, sinoun, mando ié. Se, pron. si ou se, lui, cela, on. — Aco s'es dit au counstd. — Ses Liunibi Jus fis. SEC — 1207 SEC Sé, «ee, adj. sec, aride, cassaiil, brusque. — Empipgavo lou ver amai lou sé. Sé, «en, s. m. sein, poitrine, buste. — l'no raubo Je seJû fino Laissavo sonn sé mila nus, Sa caro sernblavo divino, Crésiiii de rencountra Venus. Gaussen, 1878. Sé, set, s. f. soif, envie, désir, besoin de boire. Sebaire, «. m. marchand de graines ou de plants d'oignons, — Anarés veire lou sebaire. Sebas, s. m. ragoût aux oignons. — Ti serviriùi spgur un sébas Ae sieuclets Que quand l'aunès tasia l'en lipariès lei dets. Chailan, 1852. Sebene, (1 s. m. clou, furoncle, boulon, Sebencou, | excroissance, tutneur. Sebenea, v. a. béarn. ébourgeonner, retran- cher, aveugler. Sebencboun, s. m. bourgeon, pousse gourmande. Sebettos, s. f. petits oignons de Provence. Sebeyouns, 1 jî. m. pîur. petits poireaux Porideviyno, | des vignes. (Voir pourrigal). Sebisso, il s. f. haie, clôture vive de bran- Barragnado, | chages ou d'aï bustes épineux. Rad. seb, sève. Sec, adj, sec, sa. s humidité, sans suc, cas- Sé, saut, aride, stérile.— Brusque, élique. — Alor me veirés fa couro la lourlourelo, Que quand la femo mori, Ion mascle lourno fol, K sus cauque brin sec, s'en va mouri de dol. Seea, v. a. sécher, mettre à sec, tarir, épui- ser. — Ennuyer, fatiguer. Seeadoa, s. m. séchoir pour les toiles, les peaux, etc. Esp. secadero. Seealh, s. m. bois mort, branches sèches. — Lou vespre que fai bon souto la clilininelro M'ounte brulo un flô clar fourni fer un seealh. Seean,s. m. lieu sec, sécheresse. Esp. secaral. — lén qu'ai ma bastido an secan. Seeanso, s. f. et m. ennui, importunité, Seccugi, insistance. SeearesMo, s. f. sécheresse de l'air, de la Secado, terre. — Manque de dou- eeur, di lensibilité. — Aquel brav' orne aiecariSio Amai que plogue loul lou jour. Seearoiia, adj, sec, aride, altéré. — De long d'un mourre secaious VisajanI de vers lis Aupiho, S'estalouiro fier e courous Au gai souleu que lou grasiho. Secatori, Il s. m. importun , ennuyeux , Secafege, || fâcheux. Syn. secaire, secun. liai, seecatere. Seco, a. f. écueil, banc de sable ou de roche. — Piège, chute, danger. Seeoudre, v. a. secouer, agiter, ébranler, Secoutir, repousser, renvoyer, rejeter. Rec. se jeter, se lancer. liai, saccudire. Espsacudir. — Enlrelenis las flous creisseran, Lous roussignolss'accourdaran. Las herbos se faran pu n'aulos, E ièu m'y secoutré de paulos. Goudoali. Seeoududo, s. f. bas lim. secousse, ébran- lement, agitation, émotion. — De la prenilèiro seeoududo, VeiquI que lou mur eibercha Toombo emb' un trésor que l'y tro côclia. Foucaud. Seeoupo, s. f. soucoupe, sous tasse. Ital. sottocoppa. SeeeuM, s. m. aide, assistance. — lèu d.ns ma man tene l'espaso, Fùu la guerro en aiman la pès, 1 puple qu'un tyran escraso. Porte secous, me pause après. Bigot, 1860. Secret, s. m. secret, ce qui est caché, peu Sicret, connu. — Silence, discrétion, sor- cellerie, prédiction. liai, et Esp. seerelo, datât, secretum, secernere, cacher. — Menavi l'escabouet de lous de la Verruno, Dei couelo de la Nerto à la Baumo Bourboun, Lou souer qu'ai Hevigna lei secret de la iano. Sus la batarié de Niouloua. Gela, i8ti2. SeeuKi; s. m. ennui, importunité. Secata, v. a. poursuivre, importuner. Steeutarié, s. f, poursuite, démarche. — De mei tecatarié noun siégues enfeiado, Ten me conile puléu dei pas qne fau per lu ; Moan «ma vers la tiouno es de loogo butado ; Cerco loulu e forço ei rai de ta vertu. Crouiillat, l«tSO. SEG — 1208 — SEG Sed, Il rad. de seta, soie. Sat, Il liai, seta. Esp. teda. Seda, Il V. a. ensoyer, meltre un crin à un Enseda, j| ligneul. Sedarié, s. f. soierie, tout ce qui a rapport à la soie. Sedaa, || s. m. lacets de crin ou de soie pour Sedou, Il pièges. — Tissu de crin lendu sur un cerceau pour tamiser. §eda«sa, v. a. sasser, passer au tamis, — Examiner, éplucher. Sedat, adj. appaisé, calmé. Sedié, s. m. ouvrier en soie. Sedo, s. f. soie, fil délié et brillant produit par le ver à soie. — Fil rude du cochon. Lat. seta. — Sur de moufles lapis coulas beziadomen Ijoslro bilo de sedo ou de mel on d'encen Sedoum, Setoun, s. m. seton, petite tresse ou mè- che passée à travers la peau pour établir une suppuration artificielle. Sedons, adj. soyeux, brillant, léger. — La loio s'eadourmis dina soua sedous coucoun. §edut, I adj. assis, au repos. Setut, I (Voir assetat). Seca, Il V. a. faucher, couper les foins ou les Dalha, || blés, moissonner, Sesado, « s. f. fenaison, moisson. Saison Segazous, || où l'on coupe les céréales. 8cK>KC» *• ">. fauchaison, moisson. Secaire, », m. faucheur, moissonneur. SeKaîrol, i.m. faucon cresserelle, oiseau de proie qui habite les vieuxéditices. Sevaironii, s. m. épervier, filet de pêche. (Voir ratai). .^«cal, I s. m, seigle cultivé, céréale de la Begol, Il fam. des Graminées. Syn. tigal, ieguiol, segue. — Damori donn jouyous et paure D'auibé moun pa de spgio et l'aigo de ma foua. Secala, fl s. m. terrain maigre ou sablon- Segalas, | neux qui ne peut produire que du Migla. Sese, n. de nomb. seize. Uno ugèno. — Me semblo qu'es aier que nous fasian l'amottr, Sfge ao ! c t'aime vuéi coumo lou premié jour. Segnadou, s. m. bénitier, grande coquille. Se^nal, s. m. signe mystérieux, signal, incantation. Secnar (Se), v, rec. faire un signe, un mouvement conventionnel. Se^ne, Segnour, s. m. seigneur, maitre, chef. Lat. senior, vieillard. Esp. senor. Ital. signore. — Moun paire a soun caslèu sus lei bords de Darenco, Es un riclie segaour, a gés d'enfant que ièu ; E sei cham, sei fourest d'uno eslendudo imroenso, E le! vilo que soua souto sa d^pendenço. . . Seirne «ran, || s. m. grand-père, aïeul. Senigran, || Se^no, s. f. puits à roue. (Voir pous à ranco). 8e{?noreJa, v. a. v. l. dominer, s'élever. Sego, £. f. moisson, sillon. — Clôture. — D'un bor de sego à l'aulro »ego, Sa loungou gaire se desplego. SeKO«8eso, Int. chaut de cigale. — En ausissent soun sego-scgo. Tout à l'obro quau se boulego. Sesoun, n. de nombre, second. — Selon, suivant. It, seconda. Esp. segundo^ Sesounau, | s. m, ségonnaux , terrains Segounèu, \ submersibles compris entre les digues du Rhône, que l'on fauche à mesure qu'il y pousse du foin. Sesounda, f . a. seconder, aider, suppléer. Seffoundarî, i. m. suppléant, remplaçant. Secrat, Sacral, Stegre, ! Segui, adj. sacré, béni, terrain consacré, cimetière. V. a. suivre, escorter, accompa- gner.—Observer, épier.— S'aban- donner, se conformer. liai, seguire. Lat. sequor. — Aro es franqnit lou œarri pas, Çô qu'es à faire coumto pas, N'an qu'à segui lou ûal de l'aigo. Ch. Gleizes. — Digas me biste ounl' a passa Per ijue peiqa* ugai M piitst SKI — 1209 — SEL — Ùli nio l ! cùiiro bendras pcr tini iiioun suplice, Passa, marcho daban, garo que le seguisso. — Per sanla de valal, i]er escala de mourre. Passa dins de gara, traversa Icis abroués, Sanl-omf, vesés ben qu'uiio canibo de Itoaii Per spgui lou gibié, m'ein()ach«rii! de courre Emery, IgCO. Secre (Se faire), v. rec. se faire sui- vre, être en rûl, en amour. Segren, il s. m, chagrin, inquiétude, afflic- Trébau, || lion. — Dépit, colère. — L'ome n'a lubr' aqueslo lerro Mai que segren e qae doulour. Secrenous, adj. sombre, obscur, secret. Seguen, [1 s. m vent du sud-ouest favora- Garbin, y ble aux moissonneurs pour éventer le blé sur l'aire. î^eyuenoî, s. f. suite, escorte. Secuent, s, m. bas lim. jeune animal qui suit sa mère. Secueto, s. f. haie, rebords, barrière. — Que la lauzelo et la mourengio Sur la seguelo louis en renglo. D'Astros. Sesuids, s. f. suite, file, rang. Sesuido (De}, adv. de suite, sans inter- ruption. Secnièro, s. f. v. l, courant, fossé, canal. Secur, Il adj. eladv. sûr, certain, sans dan- Sigur, H ger. — A cop segur, à coup sûr. Ital, tkuro. Esp. tegiiro, sans doute. — Se voules vioure bé segnr Vous cal pas dire à digon Qu'avès boa vi e femno belo, Ni forço argeii dins l'escarcello. Securaire, s, m. assureur, garant. Se^uranfo, s. f, assurance, garantie. Sesareto (A la), H adv. en toute sûreté. Seguramen, — Vàa mai anar à la scguro qu'à l'avanlaro. Seifner, || s. m. v. l. seigneur, sire, sieur. Seignor, || Angl. sir. Lai. stnior, senex. V, l, mossen, tnesser, messire, Seignièro, ». f. enseigne, bannière du seigneur. 78 SeiynoreMso, s. /'. r. /. femmo duseigneu''. Seisnoril, adj. v. I. seigneuria', domaine Seignouriau, noble, priviléi^ié. Seffurtat, s. f. r. L s.'curité, sûretés 8eiado, || ». f. un plein soau, un plein Selhado, || baquet. — L'eliou s'atabo, briho, el lan liJu amoussa. Tout ce qu'alor «'es ama«sa D'aigo. escapo, davalo en longos eourde'ados, lit las gens de se dire : Aro plôu à seiado'. Félix. Seio, n t. f. givre, frimas, brouillards, tour- S^o, Il billon de neige. SeÏB, aieys, n, de nombr. six. SeÎB, I pron. poss, ses, les siens. Si», I liai. suoi. Esp. sus. Seisaanto, n. de nombr. foixanlo. SeÎHse, s. f. sexe, différence physique entre le maie et la femelle, liai, sesso. Esp. sexo, du kl. sexus, sectio, division; du Gr. s|(?. — Save que vous siis nn Fr; ncés dins l'amo, Per loa bèu seisse avé* un cor de llamo. Seisseto, s. f. froment. (Voir saisselo.) — Aven fa la seisselo fer lou |.a;i ralenrlau. Seitaire, i.m. scieur de bois, faucheur. — Secliiiro, d'une secte. Seize, v. a. el rec. asseoir, s'asseoir. — S'assela, Fonder, se poser, se placer. Seizen, adj. sixain, sixième partie. Seje, n. de nombr. seize. Séjourna, v. n. séjourner, demeurer quel- ques jours en un lieu, s'arrêter, se reposer, faire escale. Selh, Il pron. dém. v. l. celui qui, celui-là. Aquel, Il — Sceau, empreinte. (Voir seèu). Selhado, $. f. bat lim. un plein seau. Selbo, f. m. et f. baquet, seau, vase à Selhoun, traire le lait, cruche. Syn. ferrât, Seioun, lachouiro. — Ero Janeto la lacheiro Que s'enlournavo d'un bon pas, Soun sclhounet sus la testiéiro, Lou drapel mes en bandouliéiro, Au grat dau vont, Qoacjii délrai. Langlade. SEM — i210 SEM Sellar. v. a. v. l. seller, placer une selle sur un cheval, sur une mule. — Touts cops que sello brido pas, -, ou Part pas Inu jour qu'embaslo ; se dit de quelqu'un coulutnier d'indécision. Selleto, Il s. f. petit banc, pelil siège por- Seleto, Il talif. — IJanc des accusés au Palais de Justice. — Appui du limon d'une charrue. — A la gli'iso. jusqu'au |iouriaa, l/avien pourtailo à la sellelo, E lie la glei*o à soiin ousiau, La vièio cami :6 sonlelo. A. Outnas 18CI. Sello, s. f. selle, pelil siège en bois et cuir qu'on met sur le dos d'un che- val , autrefois chaise percée, garde robe. Lat. sella, sedula, de sedere, s'asseoir. — A tout cliivil ié fou sa sello. — I.ou mestre douno Kisl à qiiau vou pas «ello. Selen, Il prep. selon, suivant, eu égard. Seloun, I Lai. secundiitn. (Voir segoun.) — ,1eloun lou du de la senlenco N'en fubiguti la counséfiucnço. Selouiro, Contre, Soloiin. .<;. s. f. espèce de charrue qui déverse la terre d'un seul côté. m. petite ville de Provence, patrie de Noslradamus. Selvo, s.{. bois, forôl. Lal.sylva. Seiivo, Sylvereal, forôl royale. Srni, pr. pers. ind. de estar, nous sommes. — Si'm ooumo lo:is aussels de pahage, lèai sap sem, d man sai setn plus, Seni, adj. privé, dépourvu, vide, maigre. Seine, — Calme, paisible. Lat. semaliis. liai, scemare, diminuer. — Sian en vislo d'uno aigo semo K lusento coumo un mirau. Sema, v, a. v. L diminuer, retrancher, sous- traire, tirer un liquide, le moût d'une cuve trop pleine. liai, scemare. Semai, s. m cuvier, baquet, tinette, réci- Semav, pient en bois pour la vendange ou la lessive Uim. semaloun, — Prénés hanaslos e desquelos, Lcvadous, semais c tinelos. Semnnado, Il .>:. f. durée de la semaine, Semmamdo, || paie des jours de lra»ail. Seiiianîé, s. m. semainier, ce qui indique les jours de la semaine. Seniano, s. f. semaine composée de sept Semmano, jours. Lai. septimana. — Dins qu'un jour a manja sa semmano. — Un lebrië de itii ramarado ICs mon d'endigoslioun la semano pa^sado ; Sa plaço es loulu caudo, c loa rainplac^rés, NVu sérés pa^ lâcha Tami, e pièi vcirés. Uigol. — l''resco bilolp de la piano. Qu'as per Iroiio un sieli de lluus, Qu'nouro doun bendra la gonnu.no Uun ma muso poiiyra le souiia dnis canwm. Jasmin, 18i7. Semhel, Il s. m. bas lim. appeau, oiseau Cimbel, | atlachôsur une baguette mobilf. Sembla, v. n, ressembler, avoir du rapport, paraître. Lat, simulare. — Me semble que loumbavo de neijo. — t'ii auraige d'aniou sur es dus a passai, Semblun fotls, m. s on liey que se nal des nou plouro, Abion plourat. Jasmin. Semblant, s. m. ressemblance, comparai- son, apparence, feinte. — !é faguiire pas que lou semblant. Semclage, s. m. assemblage d'une semelle. Semeiia, n v. a. ensemencer, répandre du Samena, | grain. //aL seminore. Esp. setnbrar. Port, semeur. ~ Mes la foulié deslimbourlado, Un pau pcriout r»i scmenado ; Uiris ma leslo aro fji beii siiu. Laiiglade, 1871. — Lou sourel apereilalln Kmé SI tai d'or ennimbavo, Un giganl vers la lerro aclm, Qii'iimii si granii br.is semenavo ; E lagraniho que jii.ivo S'esvalissic 'm' un brul d'aram. Iternard. — L'on rcculls ce qu'on semeno. — Perqné a? semena ma vido de la ni i!c soucis e de penosî — Quau someno Irop espès Uouydo suun granic dos Sis. Semeiiadon, s. m. sac a ensemencer Semenaire, s m. semeur. — Dépensier, perdant, insouciant. SEN — 1211 - SEN Sentenari, s. m. fiéminaire, collège des Seminari, jeunes ecclésiastiques, Lat. semtnarium, pépinière. — Soulo lis oulire seculari, Dins la souliludo c la pas. Un pan pu Ijucn, Ion semenari • Es asselat sus li roncas. Malignon, 1878. Semenat, adj. et part, semé, ensemencé, répandu, couché, enterré. — Ça, que d'un Irnc desleimenat, I6n le bire del semenat, Sounqne me demande la bilo. Goudouli. Seineneîllos. s. f. plur. menues graines, Esp. semenlilla. Senien^o, s. f. semence, graines, causes de naissHnre, sperme. Semen contra, n s. m. barboline, poudre Barboulino, | contre les vers produite par diverses espèces d'armoises, — Artemida vulgaris,judaica. Seniie, s. m béarn. punaise des lits. (Voir snmi). Semo, ad/, calme, Iranquilc, serein. — Snr sa figuro vicrjo p semo Perlejon de douci lagremo. AuLerl, 1868. Semoulo. Il s. f. semoule, pâle à grains Soumoulo, Il fins, faile avec la plus belle farine, Ital. semola, semoHno. Senionn^o, s. f. avertissement , somma- tion, réprimande, Lat submonitio. Senionndre, v, a. v. l. avertir, inviter, convier, offrir, proposer, Lat. submonere, — To femounde ço qn'ai ; s'es causo de pau-valho, Regarde soulomen à la bonu iiilencion.'i ; Se te falhé d'argent, \é n'ai dénié ni malho. . . Crouiillat. Senipre, adv. v. L toujours, sans cesse. Lat. semper, — Prince, l'amonr ilôu grand me méno. Ma devise ei : • Semprc plus ant. > Kxcfisior, Sen. s. m. contr. di) segne, mossen, monsei- gneur. Sen, s. m, sein, poitrine, gorge. — Fond, concavité. Lat. sinus. ItaL et Esp, seno. Sen, I s. m. sens, jugement, appréciation. Sens, I raison, sagesse. Lat. sensus. It. senso. — Grosse lesio pau de sen , — Lo major .«on qn'om pot aver, Es ainar Dieus, fort cl Icmer, Gardar lots ses somaniro, Viravo la senec en uiouniau dins la vaii , Bourrelly. Seneiflsonn, Senissou, La'-.heto, I s. m. séneçon commun, pi. de la fam. des Compo- sées corymhifères dont les fleurs jaunes s'épanouissent en aigrettes ; syn. lachelet, herbo di canari, di cardclino, parce que ces oiseaux en sont très friands. SEN — 1212 ~ SEN — Senecio lulgaris. Ely, senescere, blanchir en aigrelles qu'emporte le vent. — Sie* à la ralo dis iver, Ui vent terrau c ili jalado ; As loujour de frtsco casalailo, Ut) biu ;rneissoun jnine e verd. Mailiiiu. Seniyret, il 5. m. trigonelle Tenu grec, pi. Fenigré, jl fam. des Papi ionacécs à fleurs d'an jaune pâle. Elym. foin grec pour les bœufs. adj. gaucher. Lat. sinisiT, qui Senecinié, Senestrié, Senepîou, SarrampioH, se sert de la main gauche. »s. m. rougeole, maladie in- flamoiatoiro de la peau, se manifestanl par des lâches rou- ges avec accompagnement de fièvre. s. f. clou à souliers. — Pièce d'argeut, monnaie. — Tache. ». m. bien , argent , avoir, patrimoine, bar- des ; de frmliis, frucha, produire. — Duu» bous oints reslan au Vonumuiapa, S'siroavou île bouno unuiia L)>- tout lour seii fru«qncii ■ e fogian de iiuiu. l'oucau J , SenKln> (1 v. a. sangler, serrer, ficeler, cor- Senglouna, || der, emballer. — Voslro plaço es douii roiiiigudo K vostro malo founzrlii 1o lis scnglonnado per paru. Senepo, Tacho, Sen fruequîn, Senfrusquen, Senhoreja, v. n. v. l. commander, domi- ner, gouverner. Senylnr, Sin^'ar, ». m. sangUcr commun, mam- mifère de 1,1 fam. des Pachi- dorincs, tri'.î rare aujourd'hui dans le Midi. — Ely. singulus, qui vil seul. Seni^lo, «. f. sangle, courroie, bande. Lai. cingula, ceinture. Esp. cincha, s. jn. hoquil, étreinte, spasme de l'estomac. Lat. tingiiltiis. liai, singhioiio. SeMSounaîre, s. m. rsi)ccede filet. Seuhil, Il s. m. béarn. gros bec verdier, Cini, \\ serin, oiseau chanteur d'un vert jaunâtre, que l'on peut accou- pler avec le serin jaune des Canaries. — Fringilb Morts. Senglon, Scnglnt, Seni-gran, Seigne gran, s. m. grand-père, doyen, ancien. — Souries mi mon capôu, nici debas de ninkin, Monn cour.'é de coulouno émé mei< escarpin, Voueli sur moun tient' un esire tout d'uno peco. Fou tonjour faire ounour an' une poulilesso, Di.sié moun fcni gran, dins lou paradis sic. Chaildn, li<52. Sciiiho, S. f. atome, poussière, corpuscule. — Aciucli sant de pacoulilu Oarisseire, médecin fer, S'esvarlon coumo la sinilio Souio lou vent, dins Ui deser, Uourrelly, Senieelet, s. m. ansérine fétiile, arrocbe puante, pi. de la fam. des Sal- solacées à Heurs verdâlres. — Chenopodium vulvaiia. S«nodi, Il s. m. brouhaha, tumulte. — Ac- 3»nodJ, Il ceplion injurieuse donnée par les papistes aux assemblées des reformés. — Assemblée d'ecclé- siastiques ou de pasteurs. Seus, R prép. sans, marque do privation. Senso, I Lat. sine. liai, ser.za. Esp. sin. — Si'n'o fourest moun foug.iu fimio, Sins' oli moun calou f'alumo, Meissôune scnso s mena, Sensû tcrro, ai loujour de renlo, Es prouh riche quau fe counieiilo De la part que IJiou l'a douna. Caul., 18(50. — Sens' argen lou capelan canio pas ncsso. — Se»so bioi, maladioil. — Senso son, élourdi. Seiisal, s. m. courtier, maquignon, domes- tique. Ital. iensale. — Kiifan d'un varié d'eslable, Senwl dei carreliiJ, Ml sièu iirassa minable Lon tems coumo rasselié. Gelu, 18!>2. Sensat, Sentit, Sensio, Sienço, adj, scns^, qui a du l)on sens, conforme au bon sens, «./■. savoir, e.xpérience, adresse, science. — Et cap de louts n'an pas d'cspf ril ni ci'rbelo P(T .our aduen dou Langiiodo Milo besliau per nuesiro iiourriluro, lirulan lou !cou, mai gardan Iri g'^'ul. Uelu, 1859 Seitn, V. a. recéper, couper, retrancher, Siipa, étéler Rad sup, tôle. Sepadel, s. m. lacel fait de lianes, de scions d'osier. Separn, M v. a. cl rec. séparer, désunir. Se sépara, \\ ôtcr, déplacer, diviser. — Se désunir, s'éloigner, se partager, se détacher. Lai. et II, separarc. Separti, v. a. diviser, séparer, détacher. Sepio, Il s. f. seiche commune, espèce de Supio, Il Céphalopode muni de bras qui lui servent de suçoirs et do moyens de locomotion. — On la recher- che aulant pour sa chair qui est comestible, que pour sa coquille (l)iscuil de mer) et sa bourse à encre, erhalge. Guy, I71C. erbc, Il s. m moutarde officinale a graines Laceno, || noires. Synupis tiigra. Serbi, t; a. servir, fi^urnir, avoir des Servi , attentions, faire la cour. — l'er fi le jenli coumpagnou Serbis nno doumaizeleio Que nou l'aimo ni pau ni p'ou Guudoiili. Serbiei. |l s. m. seivice, fonction de do- Servke, || me.siique d'employé, de soldat. — Nombre de plais diins un repas. — Bons oftiies, secours, assistance. — Ey bis .serbi, sans res enleniena, Trenio diniias dun aquel soûl dinna. Serbi«inl, Il s. m. et f servante à la jour- Serfcict/tt, Il née , garde malade , garde couches. Serbidou, s. m. serviteur, amoureux zélé, fidèle. — Adiou. 00 de iigresso, pasionro sens aniou, 'Jambio ; I os l>é camhia de serbidou ; Jainai nou 'u Iroubara- un lau conm jou. Uespourrnis, I7b7 Serbièto, s. f, linje qui fait partie d'un Servielo, couvert à table, liige de toi- lette. Enveloppe en cuir pour renfermer les papiers d'affaires. SER ISIS SER f.a laulo l's messu à l,i grando ^liqui5(o, rial« r.slrangt>s, iloquelus de parfum, Tr-^s g.,ubcl'is en cti-hil per cadnn, Kl carlu noum escnl siil 'a scrbii^o. Jasmin, l^iH. Serilin, s. m. genévrier de Lycie, arbris- seau île la fam. des Conifèics. — Jiiniperus lycia. Serbo, s. f. réfsive, bdssin, réservoir à poisson, vivier. — Aven iranguielo ilins la serbo. Serho-niaire, Il s. f. chèvrefeuille des Maire'sièuvo, i| hsies, des jardins, arbris- seau à fleurs odorantes , faui. des Caprifoliacées. Sere. |j s. m. colline, lerlre, monticule. Serre, il Bas' ht. serretum. Esp. sierra. Port, serra. Dim. seriehou, colline. — Oh ! vpjo-lou coucha coumo un gigam boussu l.oii serre ; an nivou blanc cencho soun nègre su ; A Roun grand pé dinsl'oumbro c «oun frontdinslou nion Seren, ii ». m, serein, vapeur froide et mal- Aigognau, \\ saine qui se faii sentir au coucher du soleil. — San» lou seren e la fresqnièiro, Annan pa^^a la nei' eniièiro Dnij luu biinnui', dins lou r^pau. Seren, adj. clair, doux, calme. — Ce que lan plai e lan eslouno, Ks que, soulo Un decourouno, Toun fruni dimore lan seren. Serena (Se), v. rec. s'exposer au serein, à l'bunnidité. Serenado, s. f. sérénade, concert de nuit d'un amant s»us les fenêtres de sa maîtresse. Sereno, n s. f sirène, être fabuleux à voix Sera verdo, || harmimieuse, famille de Mammi- fères marins — Guêpier vul- gaire , joli oiseau qui quille l'Afrique au mois d'avril ; très friand des guêpes, abeilles et mouches. — Uerops apiaster. — Dioa garde la nau del canl de la screno Et del rencontre de la bilena. — E sereno de n,ar, dins sa glori agradivo. Venus en s'aubourant fé veire qu'èro divo. Car soao front trelusié dei rai de la bénla . Gant. Serpnto, s f épicéa, sapin rouge, pesse. Abet, Abies exceUa, fam. des Conifères. Serceto, | «. f. petite 'serge, étoffe croisée Serjeto, \ en laine. SerÏKat, Il s. m. buse palue, oiseau de proie liimo, Il qai se tient dans les lieux soli- taires des montagnes, et les bois situés près des étangs. Elle refuse toute nourriture en capti- vité, et son instinct féroce ne l'abandonne jamais. Serigot, s. m. rancune, ressentiment, fâ- cherie, bouderie, gravité Serineto, s. f si rinelte, petit orgue à ma- nivelle pnur exciter à chanter les oiseaux captifs, ch.»nieuse de rues qui répète le même air. — Mal toujour bresiltiani la ii'èmo consonneto, S« pàu brn qu'à la fin, couoiu uiio serineto U'enoeye emé sa bello voués. Cronsillal. Sering^a, t;. a. seringuer , injecter un liquide, donner un lavement. Serinyott s. m. seringat odorant, arbris- seau de la fam. ues ilyrtacées. Seriolo, s. f. caranx, joli poisson de la Méditerranée . et d'un goût exquis. — Seriola Dumerili, rafînesq. fam. des Scombéroïdes. Serions, adj. sérieux, grave, cère, non simulé. vrai, sm- Serjaii. Il s wi. sergent, serviteur, officier Sarjan, \\ de justice. Sous-officier d'in- fanterie. — Main de fer propre à serrer 'es pièces de bois pour les travailler ou les assembler. Serjo, Il s. f. étoffe de laine croisée, à chaîne Sargo, || coton. Serina, v. a. tremper le vin, y ajouter de l'eau. Affaiblir, modifier. Ital. scemare, diminuer. — Aquèu que noun jouis de nous veire chima, Fau que loutu sa vido, N'agae begu que d'aigo, ou que loa vin lerma O'ono Iwuto pour- du Mistral, IStSO. SER 1216 SKR Seriuoun, s. m. sermon, discours prononcé ea chaire pour l'inslruclion morale du public. — Remon- trance importune. — Fai Ion bail, fugis lou n-au, D'auire sermoan noun !e fau. Serniounari. s. m. sermonnaire, recueil de sermons. Moraliste ennuyeux. — T'ai eiivouya lou tnilhou Sermounari iiu'ai trouva. Seriia, v. a. sasscr, lamiser (Voir aedassa). Semallio, s, f. lézard gris des murailles. Sernudo, t. /. rebut, restes du tamisage Stero, s. f. béarn, selle de cheval, de mulet. Sero, Serado, s. f. soir, soirée, veillée. — Lou ser de la vido, la vieillesse. — Bouge (le sero, t eu lems cspéro, Rougi- (lou malin arroso Ion vesin. — p. nden qu'un gran coumbal s'apresto, Un sero (Je poulido ney, André blassat, garil a miey, Se fai soulel foro del can, E Tel il ciel, aial se plan. Jasmin. Sero, Il s. f. grive draine, oiseau de passage Sesero, |j en automne et au printemps, que l'on peut conserver en cage. — Turdus viscivorus. Sero.. s. f. paon de mer, labre louche, labre saxatile, poissons de la Méditer- ranée, nommés aussi vieilles de mer. flero cavoto, || s. f. merle litorne qui Grivo de mounlagno, nous visite en novembre Quo-chacha, \\ pour passer l'hiver dans les plaines ou les champs d'oli- viers, remonte en été dans le Nord. — Turdns pilarii, Serondelho, H s. f. seigle de mars cultivé Serroudelho, \\ dans les montagnes (serre). Serp, Il $ 771. et f. nom commun à tous les Serpe», i petits serpents et aux couleuvres, Lat. serpere, ramper. Gr. ifstt, — Instrument à vent ondulé, en usage dans les églises pour renforcer les chœurs. — Oh ! pftDre iéu ! m'an prés per on troabaire ; Uo, ehanire de lalriD, embé moun groi serpen. D'OriiguM, 184S. Serpatan, || s. m. et /. charlatan, boiié- Sierpalano, \\ mien, femme de mauvaiss vie, entremetteuse, Serpatas, s. m. gros serpent qui effraie. Serpatié, s. 77». butor , grand héron , Galejoun, héron pourpré, oiseaux ordre Bilor d'atiro, des échassiers qui se nourris- sent de poissons, de grenouilles, lézards et petites couleuvres. Leur voix est grave et s'entend de loin pendant la nuit. — Ardea purpurea, stellaris. Serpatiero, s. f, trou à serpent, repaire à gueux, antre, caverne. Serp de luar, s, f. serpent de mer, nom commun à plusieurs espèces de serpents ou poissons de mer, qui ont la forme ondulatoire. Hydrides, platuret, hydrophis, etc. Merpeja, v. a. serpenter, contourner. — Serpfjan li mouni, iravessan li prado. N'en trouvirian de ri^u dins aquAlo countralo. Serpelheiro, Serpihèro, Serpias, s. m. et /". grosse toile d'emballage , guenille , chiffon, de serp, traîner, ramper. — Ailà su 'n serpias ia 'no chalo malauto, La febre ia passi li rnso de si gaulo. Sa mair ed'escoundoun fai que se desoula. Roumaoïlle, 1860. Serpentino, s. f. branle, chaîne, farandole. — l'avié l I jour nno belle gaudino Que me fasiô jouga la serpenlino. En lani que iéu n'eri loun de dex p»«. Que devon fa quand las tenon pes bras. Aug Gaillard. — Pierre fine tachetée comme une peau de sirpent, ophite vert, jaune et noir. — Sorte de plante fam. des Apocynées. Serpige, s. m. dartre, efOorescencc. Serpoul, Sarpoulet, s. 771. thym serpolet , thym bâtard, sous arbrisseau fam. des Labiées. Thymui ierpillum. ■•rr»ir»i «.m. scieur de long(reMatr«). SKIl - 1217 — SKS Serran. Uerou, s. m. holocenire marin, Perça marina ; holocenire jaune, Purca cabrilla, poissons de la Méditer- ranée fam. des Percoïdes. Serrât, \\ s. m. labre plombé, labre noir, Girelo, || Labrus livens, rnerula ; poissons delà Méditerranée appelés aussi vieilles de mer, à cause de leurs lèvres et de leurs dents. Serre, s. m. cime, colline, nionlicule. Eip. sierra. Port, serra. Gr. nif», chaîne, — Bosi^ garrigo, f-f rre venlous, Toul me rcmembro aqui la viJo, Mi Irobixin lus quand, regrt'luus, Vau (lins la draio qu'as segaido G. Azaïs. Serreiredo, s. f. montagne escarpée près de l'Aigoual audessus de Valle- raugue. Serreiro, i s, f. crête dentelée, chaîne de Serriero, | petites collines. Port, serrania. Serrilho, Ressun, s. f. sciure de bois qui tombe sous le trait de la scie. Serro, i. f. serre, action de serrer, de pres- ser, d'enfermer. — Les griffes d'un oiseau de proie, — Lieu clos et vitré dans lequel on en- ferme des plantes pendant l'hiver. Il s. f. scie, lame d'acier taillée à dents Il pour diviser le bois, le fer. s. m. vent du couchant, occident. Lut. circius. Serro, Re$to, Sera, Cert, — Quand lou cet eu plen jour s'amanloulo d'oumbratge, E le sers e l'aula se gourmoa louti dous, Le bestial espanrit d'un la rabent auraige, Se cour agourruda dins sous amagadous. Goudoati, 163». Serti, V. a, servir, faire usage. (Voir $ervi.) — A de que tertis, à quoi bon. Sertit, adj. enchâssé, fixé, incrusté. Servase, ». m. soumission, servitude. — Poudièi las autramen nouni de moun servage, M irauba 'n lioc un Dion mai qu'aquel amistous. 70. Ser»i, V. a. n. et rer. servir, ôtre aux Seieni, oidns d'un maître. — Kendre giiVv, oblij.'aiion, bons offices. — l'.iire l'iiimable, faire la rour. — Agir par soi-même , faire usage. — L'argcu ei facli fer s'en servi. — Il de counsel> la.i lois que f^u jas s'en servi. — Cau «e ;erl dùu .-iou fai Url à l'ijun. — A la fin un \\A :>inge, cspcrl dins soun n «slié, Que de grimaças savié fusso, Per(0 qu'avié sci vo-u Su< nulto eyrelo tricouia Bigot. Sibillo, s. f. sibylle, sorcière, devinere.'ise. Gr. rii'^XK». — Del sibillo n islerio; »o Vcsian Ion icmple .-oufne e mut, U'un mouoasiié la rroU' piouso Mountavo ainoun dihs lou ci^u blu. Slbla, V. a. et n. sifOer, proJuire un son aigu. — Chanter un air en sif- flant. — Dét approuver. — Tin- ter, bourdonner, grincer. Lit, cl Ital. iibilare, Esp. silbar. — Aqui l'un sib!o, l'autre ranlo, Aquel councer es ben fljtous ; Mes dins ta bouqutto cbarmanio Cauton tous tendris auzelous. Germain, 17C6. — Auras bèu à sibla se l'a;* i.ojn \oa béuie. Sîblaîre, Pioulaire, Siblaire, Bergeireto, — Quant lou iroupel es lieun se siblan forlarocn Siblan alor pu doussomcu Quai.d las beslios, moussu, se trobon près de naulrrs. J. Azaïs, 1883. Sibladis, | s. m. sifflement, chant d'oiseau, Siblamen, || son aigu. — Protestation de colère, de mépris. — Ausissès-là ! dînas, galoio, amalinado, Perdudo dm» lous ers, caiita la couquibaJo, Quand soun prin sibladis a:,fin s'es arredul E que de per amoun vou< semblo que davilo. Félix, 1872. S. m. siffleur. — Canard siffleur des étangs dont le cri perçant lui a fait donner ces divers noms. (Voir bout.) Anas Pénélope, canard tête rousse. s. m. bergeronnette printanière, hoche queue, oiseau de passage du printemps, Molacilla (lava, flaveola. Bergeronnette flaveole. Ces oiseaux ne craignent pas l'approche de l'homme et des animaux, car on les voit souvent voleter dans les pâturages au milieij des troupeaux. Siblaire, Il j. m. merle mauvis, oiseau Tourdre rouge, \\ de passage au printemps et en automne qui fréquente les bois d'oliviers, les haies et les buissons, à la poursuite des insectes, des larves, des baies et des graines de genévriers. Siblaire, s. m. on a donné aussi ce nom à certains poissons de la Méditer- ranée qui font entendre une petite explosion des lèvres. — Le luljan ou crenilabre rougeâ- tre, le lutjan verdâlre, colta, lamarck, etc. Siblarelo blaneo, Il s. f. chevalier Charlotino griso, || aboyeur, barge va- riée, chevalier aux pieds verts, grand palmipède à plumage varié de gris, de brun et de blanc. Sa voix est forte et rau- qne, ce qui l'a fait assimiler à l'alioiemenld'un petii chien. Les chasseurs tachent d'imiter ce cri pour attirera leur portée ces oiseaux, d'ailleurs peu défiants. SIC 1221 SIË Siblet, Il (. m. sifflet, petit tube en bois ou Sublel, U en métal, percé de trous, qui sert à produire un son plus ou moins aigu ; instrument d'appeau. — Improbation , méconlenternent. (Voir fioulel). Siblo, Il t. f. cible, but sur lequel on lire CiWo, Il avec une arme à feu, disque, rond. Gr. rKpXcs, raillerie. AU. scheibe, but. Siblur, s. m. bouvreuil commun, char- Pivoueno, mant oiseau à gros bec et beau p!uinage qui ne vient dans le Midi que chassé par la neige. En captivité on lui apprend à siffler des airs et à roucouler ceilains sons agréables. — Pyrrhula vulgaris. Siea, I (. m. jugement, libre arbitre, esprit, Sicap, Il chef, tête. Ely. ioun cap, suo capite, de sa tête. Sieelando, s. f. espèce de barque cotlière d'Italie ou de Sicile. Gr «rocifio». Sielnire, s. m. bas lim. mesureur de bois. Siele, $ m. bas lim. mesure de bois compo- sée de quatre barres en fer pour le retenir en masse cubique. Gr. kvkXk, circonférence. Sieo-sneo, $. m. et f. une grande quantité, une masse, des pleins sacs, en grand nombre. — Veiiés uno sico->aco dVslcIos. Sieoareio, s. f. chicorée sauvage. (V. cicori). Sieret, || s. m. secret, ce qui est caché, in- Secret, Il canlation, discrétion. — Moyen connu d'une seule personne. — Ressort, leviers de serrure. liai, et Esp, secreto, — Es esta gari dau sici'^l. — Quand tout bas, em' sa paraulo Yen interroiija la maulo Sus lou graa sicrei del cros. De Lafare, 18i0. — Dei prepau dei moussu, dei cansoiiii dni fumelo, Dci queslioun dei nisloun, surloul uio situ nourii , Tant qu'un secret nouvèu couiijo sa cerxciu, Lou ()aiir<) gran vôu pas inouri. Gclu, i85(. Sidounen, adj. de Sidon, ville et port. - Poumo sidounenco, orange de Pbéiiicie. Sié, adv. et conj. que cela soit, j'y con- Siéche, sens. Troisième personne du sing. du présent du subj» du verbe esse, estre. (Voir «t'a, siègue.) Siècle, s. m. espace de cent ans, ou long intervalle. — Eh-bé ! Moussu, perquè lan bous hou prometeri, Itous bau racounta tout, irdmo coumo nasqueri, Did e cruchit, l'autre siècle n'abiô Qu'un pare! d'ans a paissa sur la terro. Jasmin. Sîeiri, Il s, m. les opérations d'une armée Sieli, Il devant une place de guerre. — Chaise, fauteuil, banc, trdne. — Fresco biloto do la piano Qu'as per Irono un sieli de flous. Sieirre, v. a. suivre, aller et venir. Lat. sequi. Sièi, Siés, Siei, Souy, 11. denomb. six. Syn. siey, $iez. Lat. sex. liai. sei. première pers. du prés, de l'ind. verbe estre, (Voir sié, sieclie). du Sieire (Se), Sie/ar (Se), V. rec. bas lim. s'asseoir, se poser, se placer, s'établir. — Rodilhar sieial sur soun eu, Restavo cauco vé tout un jour à l'offu. FoucanJ. Sièirôus, s. m. plur. vrilles de la vigne qui servent à fixer les sarments. Sier, s, m. v. l. sieur, seigneur. Siesto, s. f- siesie, court sommeil fait après midi. Esp. sietta. Lat. sexta hora. Sîetado, s. f. une pleine assiette. Sièto, s. f. assiette, vaisselle de table qui désigne la place des convives. Dim. iiétoun, soucoupe. SlealB. n V. n. crier, chanter, moduler, Sio«/a, Il glapir, siffler. — Embé ta., de gau cascalbejts, Embé lan d'amuur pos siëula, Emlé tan de pluurs raspalhijes. Que MS lus digun vôu quiala. Guiraldeoc, tSiO. SIG — 1222 — SIL Sieule, s. m. cri, son, musique. — Kntende un siAule de la chat a Qui', vergougnoMSO vile acalo bm' sa niancio, soun se nus, Espincbo, aies vèi pas iigiis. Cavalié, 1874. Sieapre, s. m. soufre, minéral fusible. Sifei, adv. oui, en cffel. Lut. sic faclnm. Sigalas, Sisal, Sial, adj. ni.iis, godelureau, lôte légère. (Voir cigalas). Syn. sigau. s. m. seigle cultivé fum des Grami- nées. Syn. seyal, segol, seguiol. Sise marrit, s. m. taminier commun, pi. fam des Dioscorées à ûeurs verdàlres el pulpe éméliqje el purgative. — Tamus communis. Signa, ti. 0 et rec. signer, affirmer, s'en- Se signa, gager, mettre son seing sur un acte ou une lettre. — Ecrire son nom, sa signature. — Faire le signe de la croi.x. — Senso ligi signes pas reii, Senso l'y vcire mauves ren. Signau, s. m. signal, moyen de communica- tion télégraphique, — Avertis- sement. — L'uno ilei dos v(.ués, fado eslrang!', Per soun apui cerco lou iiiau, E l'aulro, puro coum' un ange Oau ben fai lusi lou signau. II.IJ.. I8SI. Signe, I s. m. indice, marque, preuve, Smne, || tache, démonstration, lat. signum. Esp. senal. — SoUvBn loû signe vôu lou top. — Jouilie que \eilho C vici quo dori, Soun casi signe de mon. — Noui) se ssuvon qu'un bras prr .'ini c de la crouz. Signet, s. m. marque, luban attaché à un livre. Signoeo, Il s. m. et f. nœud, faille, fénle Signoun, | provenant de la naissance d'une branche. (Voir «t/i). — Ferouj, del puiih asc o 'no roco, Gar'aqui. q'ie de la -ignoco, Sul cop rajo 'u gnfoulel viou. Foutes, 1877. Sigo eendrouso, il s. tn. et f. bruant fou, Chic cendrous, || oiseau de passage en hiver. Emberiza cœsia, cia. Sigo de niountagno, I s. f. bruant des Cliic mounlen, \ neiges, joli oi- seau à plumage noir mêlé de l)lanc roussâtre, très rare dans nos contrées, car il habile les l)ays froiils el montagneux de la Russie, l'Allemagne et de la Suisse. Emberiza nivalis, laponica. Sigrtour, Il s. m. seigneur, possesseur d'un- Segnour, \\ fu-f.d'un château, d'un domaiùe. Lai. senior, vieillard. — Saupres qu'un signou de | apié Maiijarit' un péjsan d'acié. — E quand lou vei d': luen parle conm' un canoun l'er i'ana demanda s'avié fa^h un bon viage, S'avié visl lou signour. Ii respounde que noun, Qu'aMP Uuuba que. soun piehiinn. Hoybiul, 1-50. Sigolen, adj. v l puant, crasseux. — Lano sigolento, laine en suint. Sigougna. Il v a. brandir, ébranler, trS' Cigougna, Il casser, inquiéter, faire un bruil intermittent. — Gripé, paparangiio, vampire, Lou .'igoiignar.in 'au renior Knjusqu'a l'ouro de sa mor. Félix . S. m bruant mitilène qui est rare dans le Midi. — Bruant des roseaux moins rare. — Emberiza lesbio. Sigoiin, aie, Siguèron, Il troisième personne du préle- Ftiguéron, || rit du verbe être ; ils furent. Silefïei, s. m. calme, cessation de bruit de voix, de son, de lettres, de re- lations. Gr. nyn- Lat. silcnliumf de silere. se (aire. — Largo me li doun, Sllend ! Ë laigo ne lei au noum De l'ausiiire San-Hrunoun, Que buU-qué la quléludo lii pus aspri soulitudi. lien Wjse, 18C7. Silha, V. a. tracer, sillonner, marquer le passage du soc. — Quilu soun ou Uu, sa palrio, Vogo, sillio, se d(Kvario, Sens poj'Jre aganla mousso en Fioc. Fioul, 1840. SlM — 122 ,-> — SIN Siliiado, Sillio, Silhoiin, Bego, s. f. sillage, Iracc ou vitesse d'un ïiavirc. s. m. sillon, longue Irace que fait le soc de la charrue. — Rison qu'en nioarenl Irissan gii* cl.; iraço De noucslro camin ; quesiam oulilMa, Quo m'oiinlc passam, nouesire \iet\ sVsfaço, Coumo lou silhuun rtou pois qu'a ueda. Maurel, 1830. Siinn, V. a. boire à petits coups, avec sen- Chima, sualilé, siroter. Fr. centr. simer, s'inGllrer, boire. — Mes se jouvegnen pas di bon veire li'assenlo, Di bonleio de biero, e di cop de vin eau Qu'avien sirta mau à prèpau, Dau lems que ilarlo finlavo. Uigot, 18(i8. Siniai^rèio, s. f. simagrées, minauderies, manières affectées. Lat. simius, singe. — Toula sa simagreio sogué seguido D'un gran bel cacalis. Sinibel, s. m. appeau, oiseau empaillé, Rampel, enseigne de cabaret. (Voir cimie/, ramèn.) Lat. similis, semblable. — Un autre ii) mes uno boulelho, D'aulres, per servi de simbel, Nouo y luellon ren qu'un ramel. — Vé, ço qn'alisso la lempcsto, Es l'aulirc gelant, fier e bel, La lourré qu'isso trop la Icsto, Lou grand pieu qu'au Iron fai simbcl. Floret, 18ÎÎ2. Sintbela, i v. ». être en l'air, être perché, Cimbelar, | exposé au vent, au froid. - Attendre quelqu'un, languir. Simbelo, ». f. poupée, pigeon en plâtre. (Voir santi beli). — Mounde à Pourch nelo, Moande al marchan de simbelo, Mounde periout. Jasmin, 18^2. Sinièa, Cimèu, s. m. arbre isolé sur lequel les oiseau.v viennent se percher. Siiuilor, s. m. alliage de zinc et de cuivre auquel on donne l'apparence de l'or. Lat. similis. — Ramplls per elo ras dau bor IJo large but de slmilor. Sinions, Orle, s. m. rempli, lisière, bord d'une pièce d'(^aoffe, le bout, la cime. SiiiiouBso, $. f. lisière de tisserand, le bout (l'une pièce de drap, de toile, etc. — IDs llac coumo une simouMO. ^^îiniiatie, aij/. sympathique, attractif, amical. — Ai l'album, libre simpali, Ounle ai acaropa vosil caro, Touti vaiiiti que vese enoaro, Vautri tamberi ipie sias p:irii. De Gagnauil, 1880. SiiMplas, adj. dépréc. niais, crédule, benêt. Simple, adj. simple, non composé, seul, unique, facile, innocent. Siinplesso, Il s. m. et f. simplicité, inno» Simplicitat, || cence, ignorance. — Ra(0 forto, pasire, paslresto, A clar visage, à parla fran. Moundo bounias, plen de simpUtsp Que porlo soun cor sus la man. Bagnol, 1878. Siiuplige, s. m. niaiserie, bêtise, nullité. (Voir néàge). Sin, n s. m. nœud dans le bois provenant de Sinne, || la naissance des branches. — Voadiias bélèu uno plancbo sjiis sin ? Sina, Il V. a. bas lim. flairer, aspirer forte- Sinsa, || ment. — Epier, fureter, chercher. — El s'en meifio d'obor, oprèi d'ocô la sino, Oprei lo viro sur l'ekhiDO, Opiei lou sen dessou lou nà. Foucaud . Sinagoso, s. f. église ou temple des juifs, lieu de réunion pour les prières ou conférences religieuses. — La sinagogo douno eizemple A la sequèlo dei moutoun ; Balle inounedo dins lei temple Embc lou pater de Pluloun. — T'aspère coumo ni 'a qu'esperon l'amnislio, Coumo la sinagogo espero lou Messio, Coumo vautr' espéras vosire pijoun panar. Sinégré, || s. m. trigonelle fena-grec, pi. Senigret, || fain. des Papilionacées à fleurs jaune pâle. Médecine vétérinaire. Trigonella, fanum grœcum. SIN — 1224 SiO SinKc II s. m. animal qua'irumane qui a Mounïno, || certains rapports avec l'homme el qui est surtout imitateur et grimacier. — Te (lounara mouncdu de singe, — D'enlremtn fôa nourri loulo aquelo nisado De singes man aisis per tous assadouU ; Lons vendra pas tan bien coumo soun ctiocoula. Félu, — MVn dira» tint qu'aro II sien ; As piés segur lou singe per moan fiéa. Sinylar, Il s. m. sanglier, cochon sauvage. Cingla, IJ La(. sin^u/am, qui marche seul. liai cinghiale, — Sabels que li a forso de salbaginos, Coumo soun loups raynars el esquirols, Forso lebraus, singlars e cabirols, D'acO n'y a mai que d'aacos ou galinos. Aug. Gaillard. — Quand, sut causse amé sous lébriés, Cassavo cervis e slngliés Sus l'Andalous, fier sous sa cargo. Gleizes, 187i. Sinsloan, $, m.ba$ lim. petite sangle. SiiiJ»rié, $. f. singerie, grimace, malice. Sinna, v. a. signer, parapher, faire un signe. — Guida, tiinquen e siiinen-nous. Sinne, R s. m. seing, signature. — Geste, 2igne, g mine, mouvement. Signet, marque. — ^'en rougisses ; aro 's un sinne, Que prouvo qu'avian ben résoun. Sinnons, aij. noueux, bossu, taché. Sinoun, conj. sinon, sans quoi, à défaut ^noun, de, autrement, si ce n'est. Simsa, v. a. timbrer, cacheter, marquer. Sina, — Eblouir, brûler, éclairer, rem- plir. — Sentir, humer, savourer. — Chercher, sonder, flairer. — Per moDS amits bau faiiga la posto, E de bilhets aro la sinsarey . — F ruts e cabels, bignos, prados, troapels, Tout acà 's riche à bous liusa tous eis. — Loa président Aqui l'assèlo, e piéi 'mé s' connfraiie SiDio QDO prèso, en parlait d'autr'afaire. Sinaaire, t. m. et aij. chercheur, jeune homme qui frappe à plusieurs portes pour sa marier. Sjnsillio. Sinserignio, Giiingaioun, s. f. bis lim. mésange bleue, oiseau de passage en octobre qui voltige dans les haies et les jardins jusqu'au printemps, en faisant entendre son petit cri. (VoWbluiet). — Paru$ cœruleus. — Car la sinserigaio Pu fino qu'uno paio Couin' un biôu pesara. Du LaFare. Sinso, Il s. f. linge à demi brûlé qui servait Esco, Il autrefois à donner du feu à l'aide du briquet. ~ Boulet amadou- vier — Boletusigniariu$. Syn. campairol amadou. Sintilba, v. n. briller, élinceler, reluire. — Abiô la tallio facho al tour, Lous els nègre que sinUlhabon, Niés que la lengo me parlabon Lou dous lengalge de l'amour. Aiaïs, 18t)8. Sinze, Il s. m. et f. punaise de lits, insecte Sumi, Il parasite de l'homme. (Voir chincho, cinzé). Fr. centr. cinsé, sale, dégoûtant. Sioto, s. f, lame de fer emmanchée qui sert à tracer le marbre en ligne droite à l'aide du sable. Siou, Il pron. pois. sien, sienne. Sioiine, || Lat. suus, sua, suum. — A cadun Ion sioa. Siouela, || v. a. sarcler, arracher les herbes Sèucla, Il parasilesd'un champ ensemencé. Siouelan, s. m. sarclage, mauvaises herbes. Sioula, Siic/a, V. n. glapir, pousser des cris, siffler, crier. — Foulé nous veire alor coumo escarpinavian, Coumo arpalejavian, badavian, sioulavian. En nous espandissen sus la pus n'auto placo. De Lafare, 18iO. Sioulet, s. m. sifflet d'oiseleur, de chasseur. Sioure^ || t. m. écorce du chêne liège qui ] Suve, Il sert à faire des bouchons. - Quercus $uber. Ptov. subrié. (Voir cioure, lèuge. liai, tughero. Sioata, v. a. tracer le m. rbre avec le sable et la sciotte (lame d'acier). SIS 122! SOB Sî-wii-|ile4. Se vous plui, iitteij. s'il Vdus pliiil, il volie voloiil*^. A^ilro hiillKiiU ('. |iiirile l.t cioiiUit niniimliiui l'enJoiinariis, si-oii-ple: à nui muso niuiinn Aijiii'l aiiarginl houlaili». Mir, \»7i. Sirlieiito, Sirvento, s. f. servanlo, domeslique, Pelilclable, consolo. i — lis bûsiro voii'Vs coiimpaiissento. Qu'en courisoul.uil boslro sirbonio, Jusqu'à soun cor a ponelral. J. Azaïs, li:'58. Siriiteii, s. m. sarment, le bois des ceps de vigne. — Branches sèches réu- nies en faisceau pour allumer 1« feu. Esp. sarmiento. II. sermento^ Sirop, s. m. sirop, li(iueur composée de sucre cl du suc de diverses substances, vin doux. — Touii 5irop lie qualre ans revelho moun esprit. — Moussu Relioul es licourisio, Despiéi lon'erns en gran renoun, Fai (le licc'U |ier lis ailislo, E soun sirop es, | cr ma fisio, Dous coumo loun dernié louloun. Sirnnta, v. a. et fi. siroter, boire à petits coups, humer avec sensualité. Sisaïuiio, Il s. f. grand froid, vent du nord- Sizampo, Il ouest, (emps de neige. Syn, cisampo. - Helas ! lout es perdu; noslre bonhur flesuampo Coumo un nivo l.iugié, couch.i per luu mislrau, E iiosl' amour que pèrissié de cauil, Fai soun darnié baJal, piéi mort de la sizampo. Worel, i82C. — Sus la massugo e dins la pampo, Fugissent connglas e sisanipo, Das pais d'aut as lous ivers, D'aucels d'aigo à helos cenlenos, Ç'ai venon de Iras las Cevenos Cerca beccago e caud souiel. L;.nglade, l!j78. Sisela, v. n. pousser des cris de joie, crier en chanlanl. Gr. m^ai, sifûer, — Nùs'ros faribûlos Pel las caminolos Ban coumo de folos Touljour en sisclan. Siacle, s. m, martinet noir, criard. (Voir balustrié). Siselet, s, m. cri de joie, cri perçant. — Loquet de porte. 77 Kici8olo, s f. p.intoulle sans quartier. — E viineu ballredii .-is.«olo l.ci 'n.'-so don ijr.in-scignour, Uur j "igariin dei casiagnoio. Sistonii, Il s. m. et adj. quêteur, piteux, Quisloun, Il iMiuffe, mendiant. Sistouiin, V. Il Sistre geindre, gémir, se plaindre. Sistre, m (loudingue, congiomcrat argi- hux. — Cailloux engagés dans uno espèce de mortier sablon- neux. m. mcum alhamalique, fenouil des Alpes, pi. fam. des Ombelli- foics à (leurs blanches. Sitto, Il s. f. sitcllc torchepol, oiseau de Pï Mu, Il l'ordre des passereaux d'un cendré blouAtre,qui grimpe le long des arbres comme les pics. — Silta Europœa, Siveco, s. f. vent do bise, air glacial, Cizampo, , vent du nord-est. — Impatience. — Prendre la siveco, faire le pied de grue, attendre inutilement. Fr. cent, civot, couleur verte, espér;ince. Sizo, s.f. assise, rangées de pierres sur une bâtisse. Si», flJv.de cette manière, de celte façon, ainsi. — .Mas vous m'i'scusarcif, quand cl fs de la sorlo \\é pus nou s'y put S-t, lou Urradou so porlo, l'iu souy eounio InU cain que n'es pla labourai, Qu'el jello miclianlo licrbo e noun pas de boun blal. Aug, (jaillar.l. Sô, I pron. dém. ce que, ce qui, cela. Ço, I Angl. Ihat Efp. lo. liai, queslo. — Aco 's la Icy coumnno, à sô qu'a do valou, La fourluno fanlasco escraso dal lalou, E pey d'un tour de rodo etnporto vers la glorjo. Laforgue. Su, S. m. abréviation de sorre, sœur. — Cadû jour, gauzan pas lo zoj-d le, Coumo uno sô Me zou diziô. Jasmin. Sobrar, ||' v. n. surmonter, être de reste, Soubra, || de trop, abonder, ménager. Sobravinen, adj. v. l. très avenant, très convenable. SOF — 4226 — SOL Sebre, prép. v. l. sur, dessus, surplus, Soiro, trop. Lof. s«pro, — Vôu mai n'avè de sotiro que Je manco. Sobre, adj. sobre, discret, lempéranl. Sobre cAber, v.a. v. l. remplir, surpasser. Sobre eavgo, s. f. charge en surplus, en excès. Sobre eilli, s. m, v. l. sourcil. Lai. supercUium. Sobre dieh, adj. v. L sus dit,dit ci-dcssus. Sobre nouni, s. m. v. l. surnom, sobriquet. Soc, s. m. soc, pointe. Lat. soccus. — Lou soc d'un viel araiie ero mes en oubli Tant soun ferre ero enrouveli. Morel. Soci, s. m. et adj. ami, compagnon, cama- rade intime, associé. — L'argen e la beula vaii pas toujour d'accor E l'esperit souven es pas soci de l'or . Soeors, s. m, impie, sans cœur, dur. — La !A pcr l'ome es nccessari, Candis inipio dis soeurs, La naiiiro a sei drel e siinpre le! reclamo ; Lou pan es la \iou((leio lYndigenso. Seiiffli'tado, s. f. batterie, plusieurs souf- flets appliqués. sou — 1250 — SOU Soufflets, Il s. m. plur. sourûet, instrument Bou/fels, Il de cuisine qui aspire l'air pour le renvoyer par un mouvement inverse sur les combustibles que l'on veut attiser. Soufflar, s. m. soufQeur de théâtre, celui qui est chargé de secourir la mémoire des acteurs. — Ouvrier verrier. Soufflur, 1 s. m. souffleur, nom commun Dou/in, Il à plusieurs petits cétacés de la Méditerranée. On voit sortir de leurs évenisdes petits jetsd'eau, lorsqu'ils nagent à la surface de l'eau. — Delphinus tursio, Risso, Demaresl, etc. Soufflaro, s. f. bulles d'air qui sont res- tées dans le verrC) dans la fonte ou le cuivre, et qui par leur dilatation y laissent des trous ou des fentes. Soufrayna, v.n. jeûner, pètir, rogner. Soufraito, l| s. f, souffrance, faute, man- Soufracho, \\ que, besoin. SoufFrenço, ». f. douleur, peine, suspen- sion, tolérance. — Es pas jnsie que l'iiinouccnso Visque toujour diiis la souflrinço. Soufl'ri, V. (1. et «. ressentir de la douleur, éprouver de la peine, endurer. supporter, résister. Ital. soffrire. Port, soffrer. — Aloungaren la n a i f-er lei mdlrr à lalui, Alor à sei despens autan senli la proio Que l'ome es ren s'a |>as soiitT:!. Trou\as que lous I6u mau, I.elèu ? Mes foù sculTri per vcni bèu. Soufrièiro, «. f. étuve à soufre pour blaa- chir les tissus. — Filons à soufre près des volcans. Soubet, s. m. souhait, vœu, désir, aspira- tion au mieux. Soulieta, V. a. souhaiter, désirer, faire un vœu favorable. Lot. suh oplare. Sonia rd, Soinihard, adj. sale, malpropre, cochon. Lai, suillus. Souîardo, s. f. et adj. petit réduit de Souyardo, cuisine où se lave la vaisselle. Sonido, s. f, repas donné aux ouvriers d'un moulin à huile à la fin d'un travail. — Régal de nuit. Souié, Il s. f. soulier, chaussure du pied qui Sonihé, Il s'attache par dessus. Lat. solea, solarium. — Cau espèro li soulhé d'un mort A pédcscau loanleons camino. — Mi Uraio mancon de bon'.oun, M.i bluilo es louto esteiandrado. Mi suuié soun sans conrejoun, Ma cainisu es endatalado. Uigol. Souiro, s f. antre, trou, creux à fumier. — Truie. Lat. suilla — Mos qnauque gripet rafala Sourtis phii-planot de sa souiro, E dins soun got rn^iourcela Me fai bèure d'endourmidouiro. ^OUtSSO, Soul, Sol, Souisse, s. m. suisse, soldat mercenaire. — Domestique de grande mai- son en livrée. — Bedeau d'église qui précède les enterrements ou les processions. s. m. soleil, foyer de lumière et de chaleur. — Se Ion sont e'o prou fort Per .seca noslros démons, NosTos vala's. loslros boros, Soul, adj. seul, unique, simple, sans aide, Soiilel, sans appui. — L'abiho, la pichoiino abilio Que vounvounpjo dins lou vcnl, E-né si lougeiris alelo, Fai mai de brul lunlo soulelo Que touti II César ensem. C. Hugues. Soula, V. a. ressemeller, garnir une roue. Soulado, s. f. airée, grains sur le sol. — Provision, iibondance, dégât. Soulairat, Soulairàu, 'Soulaja, Soula tja, Sonlami, Soulomi, ad), et s. ensoleillé, éclairé, exposé au soleil. — Pavillon, vestibule, abri, V. a. soul,iger , débarrasser , diminuer la peine, le souci. s. m. psalmodie, chant triste et monotone, fredon, sol la mi. Gr. K-.XtvTft», chant des rameurs. à sou — 1231 — SOU — Aa lioc de me calma, loun soalami tn'enc»rro, Es que l'ai proun ausi despuey desévué mes. — Entendian alla bas Ion soolomi di pasire . SoulRU, S. m. pente exposée a a soleil. Soular, adj. ivrogne, gorgé de vin. Soulari, ad), solaire, qui a rapport au soleil. Lou giraflor es pianto soulari. SouiRS, Il S. m. soulagement, consolation, So/os, Il diminution de douleur, aide, pro- tection, distraction Ang. solaee, allégement. Esp. solaz. — Pélrarco, grand poëlo, o soubeiran soûlas ! Descato mé loun cor, car loun cor es un vas Ounie l'amour au founs clarèjo. Monné, 1872. — [.a casso ero soun grand soûlas, Parlavo pas lora que cassavo. De n'en parla ero p.is las, E la neil n'en revassejavo ; Toul endourmil fasiô 'n varal A desirassoun» tout l'ouslal. G. Azaïs. Soulassia (Se), v. rec. se récréer, se distraire, se reposer. Soulassiou, Soulalièu, adj. soulageant, tant, consolant. réconfor- — S'es bon lou mèa don cémenléri, Es que dins si flour an pas»a Li vertu, soulalièu misieri, Di sant qu'eici an repausa. J. Canonge, 1868. Soulat, s. m. bns lim terrain vacant, lieu sale. — Seuil de porte. Sonlbut, adj. savoureux. Esp. sabroso. Souldat, Sourdat, s. m. soldat, militaire sans grade. It. soldato, de solda, paye. — Soulomtn Ions picbous que de rés n'an pielat Que rison de lonl çô qu'es Irisie, Li cridabon : Mallro, un %ov,ldat ! E Mallro qu'abiô pôu des souldals, fugiô bisie. Aro sabès perque tramblabo an aque» mois. Jasmin, 1848. Sonldatalho, s. f. troupe de soldats, sol- datesque. Sonledre, s. m. vent d'ouest, vent de pluie. — Mai se de la mort, lou souljdre M'emporlo amouni, ai pôu d'av^dre La languitudo en Caradis. ArnavieiUe, 1868. SouleiouH, adj. exposé au soleil. Fr. cenlr. sokitlant. — Ah ! vivo lou céu clare dous, E li valouii e li cnusiiéro, E 11 virl calanc souleiou!) De moun vibged'Eigalléro. Soalel, Sourel, ». m. soleil, l'astre qui nous éclaire et nous échauffe. — L'esiiou, dou Icms dou garbeirage Toujourovans soulèo leva. Arribe à l'i^ro émé mu un viage Que fai li bano o qu'es clava. Rieu. — Vesié veni la niué, belèu Coumo l'aucèu dessus la branco, Que fai pièu-piëu vers lou souléu, E s'endor quand la voues ié manco. Ad. Dumas, 18ti8. t>. rec. s'exposer au so- leil, se réchauffer. Soulelha (^e), Soureia (S«), Soulelhado, | s. f. rayon de soleil, coup fjoureiado, \ de soleil, chaleur, élaircie. Sonlelliet;, R s m. dim. bon soleil, agréa- Souréiet, \\ ble, bienfaisant. — LoD soulrlhet al ciel de nilios s'escorcis, E sus lerro la roso es d'espignos cargado ; Perqué le plagniriés, orna bello afflijado? A touli, la naturo a douna sous soucis. Laforgue, 187!». Sonlen, adj. abâtardi, avorté. Souleiteo, 1 s. f. fête de la moisson, repas Palhado, \ fait au soleil couché, au mois d'août. — Jeux sur la paille. — Mes eici lou giand jour, lou jour de lasoulenco. Soulensue, Soulinguet, s. m. le filet de la langue, membrane inférieure qui lui sert de frein. Soulèa, Il s. m. hélianthe annuel, tournesol, Sou/et, Il pi. à fleurs jaunes fam. des Com- posées. Syn. tourne $ouléu. Soulflna, V. a. et n. flairer, sentir bon. Fig. prévoir, pressentir. — Pau à pau, en effet lou loup vers el s'approche, Ven embé soun musel li soul&ua la pocho. Sonlliardarié, s. f. malpropreté, salissure. Soulboan, || s. m. et f. servante de vais- SouJoun, Il selle. — Sale, malpropre. Svnlid») V. 0. rendre solide. (V. amulidtii. sou — 1252 - SOU Soulidità, s. f. solidité, rcsislance. — Unissié l'esplanJour à la souliililà, Jamai rcn de Un bi-ii sus niar sVs avajla. Sonliero. s. f. bas Hm. vent du midi. Soulipo, s. f. bévue, sottise. Soulis, s. m. seul de porte, entrée. — Trouvère bon pu dous soun liai e soiin aspel Desplèi qu'a soun soulis aviéi pausa lou pe.l. Soulitari, I] s. m. merie do roche, oiseau Merle rouquié, de passage du printems qui nous quitte en automne et qui vit dans les lieux pierreux , les rochers ou les vieux édifices. Turdus saxalilis, Soulitarî, s. m. solitaire, anachorète. — Vieux sanglier. — Diamant monté seul. — Ganlo-le moun enfant, responJ lou soulilari, De l'ana dins lou boues engaja lout soulet. Soulitudo, g./", solitude, lieu désert, éloigné. Soullieitn, v. a. demander instamment, prier.recommaiider, persécuter. — Boli qu'a'iuelos doumaiselos, Ptr nii desiren tslre belos, E nou me sorion d'aleniour, Sens me soulliciia d'amour. Goudouli. Soullieîta C^e), v. rec. s'empresser, se dépécher. — Es pas que noun ainne la vido, Es pas que s'ero à moun causi Me sojllirile.0,7iM/l«. — l'er ri'« ni i pas d.' Imno | lac , Dii bi'M q i ■ noun clnn^'! de man, I'. por lo 'tr II VI. lo pas.-o Co.imo II 1 siun^'o d'iuoi à donian . Souiija, V. a. < I n. rêver, songer, penser, Pantaiza, se rappeler, réOécliir. — L'aulro neil ai >oan;al l'n pai vc«e"t ma lilbo, Que quanqiie gia 1 1 iniliir fojnlriô sur ma farnillio. Sounjaîre, adj. lèveur, préoccupé, — Din* Ici l)Oiii< que carosso l'aire, linfanl, ss nie vésès passa, L'iui'l en plour o lou l'ronl baissa, Oli ! drivibés pas lou sounjaîre. Gausscn, I8()(;. Sounjo-f'esto, s. m. et adj. paresseux, fainéant. Syn. cerro-fcslo, — Souiijo feslo aqui repauso ; Ajimai fa n' aulro causo. Sonnlèu, s. m. soulèvement, soupir, émotion. — La bono viiio, eaib'un sounl'u Vous manda dire, vénès lùu. Sounqiie, adv. excepte, si ce n'est, au lieu de, sauf que. Lai. sine qm. — Tool se ve..del à la crid .do Quand fuguol mort, sjiin'in'un couissi Milat verl, inilal cremeii, Que vougiiet pas croiiiniia 'n pelliaire G. Azaïi. — Vous la cal oubli la, car boun siben uno aulro Qu'es cscarabilbado, e n'a so mq le viiil an--. li) (|ue vous pourtara cent escuts toul.s counUns. sou - 1254 SOU — r.ûiissi ? quailo liûun ronmi'.ignim Aura n eslresso, foiirique jou ? Quadun traubara sa qnaili^r.o, K jou nom iroubaré pas uno. Gouiluuli. Sonnnr, s. m. sonneur, chanteur, joueur d'instrument. — Rabelès disque sonnurs d'eslurmens M 'a 11 lasjamay las goulos à las deiis ; Nou parla pas contro lous gens oaneslos Sounque d'aquols que van scgui las feslos. Ang Gaillard, ISCC. Soupa, V, n. prendre le repas da soir pré- cédé de la soupe. — lieslés pas mai à Ver, so»p:is ■ m d'eiisalado, bu\ès quauqui bon rop de liliul eau c duus, Riniras bcn lèu e couclia vous. — Lor que la femno \ôu ço que l'ome vôu pas, Quaud la foupo es pas leslo c que voudiié soapa, Per si melre d'accord l'on a bon proun de pcno ; B (au crci coumanda que si femno lou mèno. Thuuion. Soupailo, s. f. lieu où l'on soupe en voyage. — Souper dextra lorsqu'on a des invités. — Vei aqucl nis d(^ ron'|uibado, l'.emarro bcn lou rode ounl' es ; Li vendras quéro diiis un nifs, K n'auras ben per la .scupado. l'aignol . Sonpnpo, s. f. soupape, languette d'instru- ment ;i veut, tampon conique qui sert à boucher un trou, cou- vercle de luy. u qui laisse échapper un liquide ou qui le relient, suivant qu'on l'abaisse ou qu'on le soulève. Gr. irn»a, aspirer, imbiber. s. f. petite soupe, bouillie pour un enfant ou pour un malade. Soupeto, Poupeln, SoniiÏKnnstre, Erbo de moii, s. m. jusquiame noire, herbe caniculaire , pi. fam. des Solanées. — Uyosciamus niger, Soupinago blaiico, Endourmidouiro , s. f. jusquiame blanche, pi. fam. des Solanées. Hyosciamus albus. i^oupiiiiiet, s, m. sauce piquante, épicce. Sotipiraili, Espiial, s. m. soupirail, ouverture en talus pour éclairer une cave Souple, (Il/y. souple , flexiltle. Docile , accomodanl. — Leste, &gi!e. Soupleeh, H s. m. abri contre la pluie, Souploeh, Il couvert, hangar, Soupo, s. f, potage, aliment composé de bouillon et de tranches de pain. Esp. sopa. Itat. zuppa, AU. suppe, de saufen, boire. — Vous vesfu proun de fés touniba dliis lou fricoi Ou vous nega souien dins \:> soupo bouieiilo ; Loi iiiouu pan pu bl.in, lou vin pu vicl. Fan pas que l'on .se porlr miil ; li luu boiiur .1 pas sa sourço Uins lou Toun di pu g-andi bourso. Hijrot . Sourdaii, nilj. un peu sourd, distrait. Sonrdat, «. m soldat, niiiilaire de grade inférieur. (Voir sonldal). Sourdet, I ,<;. m et f. petite bécassine, Sourdo, oiseau des niarai.s qui se laisse Berassoun, ' surprendre facilement par les chasseurs. — Scolopax gnllinuln. Sourdine, s. m Siirdité, privation plus ou moins complèledu sensde l'ouïe. ' ourdino, s f. ce qui fait rendre un son sourd dans un instrument. — Do fés 08 lou ba«souii, que rono à la sourdino. Ou l'allô, vioTi'.oucié, ly e sus ciii) courdillious li-liras, au glr.s.sa de l'arquol que caniino Coumose pot pjs niiés, charino tous ausidous. VéU\. Sourdo, ». f. pluvier guignard qui se laisse facilement approcher. — Charadrius morinellus. Sourdo, I s. f. combattant variab'e, Gabideulo sourdo, Il machette, oiseau échassier qu'on a désigné ainsi parce qu'il ne fait entendre aucun cri. Sourdre, v. n. surgir, sortir de terre. Sourel, Il s. m soleil, .source de lumière et Soulel, Il de ciialiur. /(■, ero de nostres gus Sempre abrjimts, la sourno poulilico. G. Azaïs. , Il adj. sournois, d I turne, bourru. issimulé, laci- Surnarut, Sourneco, — Lou paure mas, aro es ben sourne A jourfili, quand mo i'entourne Vése plus ros sus lou lindau. Sourneto, s. f. conte frivole, niaiserie. — T'dspcri, lou vespre, al saloun, Oun le I' gissioi las sournetos Qu'aiei suu 'scrichos tout de loun, G. Aiaïi, 1872. — Per r.oun langui bug dou camin Conio me doun cauco sourneio rourniero, Sournuro, s. f. obscurité, privation d'éclat, de lumière, ombre. Vé, U1.1 vertu n'es ([Uo de veiro, K que suuruiéru tna riisoun. sou t:236 sou — La sournicro cspolis ailojà ilins la piano La macboio a sibia, voutivoiinoii II lavan, I a naluro es en Hôa e li (las di cannpano Kan reslouiili Us ers de «oiin balin-balan. Crrin, l«ùl. Sournugi, s. m. Irisiesso, sauvagerie, mé- lancolie, misantropie. Souri'o, s f. sable, terre, gravier. Sourrouii, s. m. sac de cuir, sacoche. Sourti, V. n. sorlir, s'éloigner, se séparer, s'écarter. — Pousser, naître. — Toun bilalge, E.lilo, D'oiint bo'.jJrius fourli l'ai mai que la bilo ; Crei-nie, reslo èjon lo si i,>(iialo. l'uili Grivel. adj. scupçonneux , dé- fiant, ombrageux. Sotiiipîclious Suspkhous, Sonsiiir, s. m. soupir, respiration, souffle, émoiion. Il sospiro. Esp. suspiro. • - Sjbes ç6 que lou vcnl cunlo . i inei-sotin . brounzido, (".ô que dis lou soupir di cuIj rfliouscassiJo. (j .>1>S> u. Son«»|(ira, v. n. soupirer, pleurer, regret- ter, désirer ardemment. — Fols suusjiiruii, sages acampun Souspiralh, [j s. m. soupirail, ouverture Espiralh, || de cave en talus pour don- ner de l'air el du jour. — Ou- verture de tonneau, de foudre. Souspirant, udj. el iubsl. amant, sigisbée. Soiissela, v. a. chatouiller, gratter. Sousselegue, «. m. chatouillement. Sonsta, V. a. el rec. assister, secourir, Se sottsta, garantir, ;if(ranchir, dispenser, pardonner, faire grâce. — Sou- tenir, appuyer, protéger. Lai. snb slare, se mettre sous. — S'abriter, se mettre à couvert. — De touio ]'art l'aulourilà decbno. De loulo pari la souciela cracino. . . E s'ero jias l'ounourable barrèu (Jue ten sousià la veuso e l'ourfanèu, E que n'eu l'.i guihoutina de béu, Ah ! de perloul n'en veirian lèu de bando. Misual, 18bi. — De la lerrasso on vei l'aicado Que sousio lou pictiol pounlil. — Es moun acliviià que ma sonsto dou mau. Soustat, adj. el part. gardé. Soustene, Soiisleni, Se soustene, soutenu, garanli. V. a. et rec. soutenir, suppor- ter, appuyer, résister, secou- rir. — Assurer, confirmer, se maintenir. Esp. sostener. — tlison que lou vin sousien l'onie E mai n'eu buve e mens me podu sousicni. Sou»tclo, S, \. subtilité, ruse, finesse. Sousteneire, s m souteneur. Es/), rw/îan. SouBtet, Il s. m. petit appentis, petit hangar, TTK'-é, 1 /.«/. JH^ (ec^Kin, sous toit. Sousteto, Il s. /■. cale, fond de barque, coin, Soustilho, Il coffre, soutien, support. SouHtino, Il s. f. Iwquel, tinelte, auge de Camaloun, | maçon, de plâtrier. Sousto, !.. f. abri, hangar. — Dessous, à couvert. — Pardon, impunité, grâce, ménagement. — Agrado au pasireanial ei fcdo, Que plougue ou néve, i 'es fgau ! Au luun» dou jas, d.nlre lui cleJo, Trovo la sousio lou rigau. Gaui, 186t. — Prendre à sousio, prendre à ciédil. sou — 1237 — SOU SoHStOS, j Soiistrat, Souslrach, f. plur. cordes pour lier une chara;e, supports. s. m. soustrait, morceau de muraille fait par épaulée, bâtisse en sous œuvre. Souatre, s. m. gasc. litière d'étable, paille, Sousie, roseau. Lat. sub s(;in garçoun, Sonto, s. f. soute de navire, magasin des i>grés, des munitions, des vivres. Souto eapo, adv. h part soi, en soi même. — Doimet encaro un cop la pas grosso dei Jo«, E soulo capo si regalo De veire que ni 'a gés d'egalo. Thouron. Souto iiian, adv. en cachette, en secret. Soutoul, s. m, cave, cachette, silo. — Soun assemblas dinsnn soutoul Onn fan festin de Capitoul D'uno en alado ou d'uoo anchuio. Hellies, 1718. Soutourniou, Soutaras. adj. sournois, sinistre, taciturne, pensif, caché. Soutonrun, s. m. reste, dépôt, bourbe. Souven, Souventi fés, adv. souvent, plusieurs fois, fré- quemment. Lat. subinde. liai, sovente. — En vérità, IravaiuD pas souven '. Mai, per aco, fO>u-li que manjen ron î Lou fioc iiegre de fum, em' peno s'enlusi» E louven la clariat per l'oumbio es atapado. Laforgue, 1878. Souvenen^o, Sonvenenso, s. f. souvenir, faculté de la mémoire, réminiscence. — Lors, me donné sa flour d'amour. Sa blanco flour de souvenenso ; Deis amour de oostro jouvenso, S'un cop s'atnoussavo l'ardour. Me disié : Vei aquelo flour. De Villen Erclap, 1872. Souvi (Se), V. rec. rappeler. se souvenir, se — Oh ! lous viels, viven pas que per nous souveni, E quand nou 'n fan parla, n'avcn jamai fini, Félix. — Nous parlavo de la Prouvenço, Mai ié poudié plus re\eni , Cercavo do se souveni, E il) manqué la souvenenso. A Dumas, 1858. Souverèn, s. m. s.iurei. (Voir SMvar^.j Souvertous, Souloumbrous, adj. sombre, obscur, sau- vage , effrayant , désert , agreste. (Voir saubertous ) Sonyardo, Il s. f. évier, pierre ou pièce où riouirasso, y on lave la vaisselle. Adj. fem. sale, malpropre. SUB 1238 SUB Soyo, n interj. ou impér. que les mariniers Saio, Il empioyent pour régler leurs mou- vements. — Tire, pousse. Gr. »XKit roi/f, courage. Spet, I «. m. sphyrène de la Médilerranée, Ësfet, Il poisson dont la chair est assez com- mune, liai, lucio di mare. Su, sus, prép. Lat. super, sur, dessus. Sn, g, m. suc, jus de viande, extrait, sève. Su, s. m. tête, crâne. (Voir sup). — Sas dos manetos escarl^ion Un malas de buuis calonssa, E Ires oumbros n'en sourliguèron, Emb' uno flimo sus Ion su. Uausiin, I87!j. Suau, Il adj. adv. et subst. doux, suave, sou- Suat, Il pie. — Doucement, tranquillement. Lat. suavis. — Cuir doux préparé au suif. Snb, prép. sous. Lat. siibtus. Gr. va», It. $otto. Snbasta, v. a, v, l, mettre à l'encan, enché- rir. Lat. iubhasta. Subannia, v. a et n. surplomber, dominer, couvrir. — Aganterian anfln la ciotio que subaiitno La roco vivo, e que li seri d'e.°caumo. Ricard. Subenca, v. a ébourgeonner. (V. esbrouta). Suberan, Il adj. qui a plus d'un an. Anon Subran, || ou mulet. Subi, V. a. subir, supporter, souffrir. Subie, adj. supérieur, plus élevé. Lat. superius. — Val subie, vallon élevé. Subit, adj. prompt, vif, agile, soudain. — Aqueslo fugué plus bcllo ; Uo ange foundel en bas Plus i.ubit qu'uno Iroundello Se pausel sua un r^uca». Saboli, 1660. Subitonien, (ic'r. subitement, tout-à-coup. Sublaire, s. m. (Voir sit/aire.) Siffleur. Snblaire, s. m. sublet rougrâlre, d'un goût savoureux, que l'on trouve toute l'année sur les côtes rocheuses et peu profondes. Sublet, s. m. sifflet, gosier, conduit. Sublime, adj. sublime, élevé, supérieur. — Moun Oiou, de loun «ublimi esUri Sus la chalounoagues Icis ué, Lou mounle es pieu d'achapalori, Gardo la de jour e de nué. Crouslllat. Subran, adv. soudain, sur le champ, de suite, aussitôt. Lat. tuper annum, dans l'année. — El s'oulieisses pas subran, Vé, te mande jougne ti sant. — A Irespassa subran, e quand lou médecin Es arriba 'n courent, i 'avié pins rcn à faire. Snbre, prép. sur, dessus, proche. — A l'im- provisle, avant le temps. — Sian arrivais un béu mail Subre la roco avignounenco SnbreearKo, s. m. fondé de pouvoir, man- dataire qui opère la vente et fait les retours dune cargaison. Esp. subrecarga. Snbreeel, s. m. ciel de lit, dais. Snbredent, s. m. surdiint, dent qui pousse en dehors de l'alvéole des autres dents, dent avortée. Subr'eseot, s m. extra, en sus de service. Subrejour, s. m. au milieu du jour. Snbrenneeh, s. m. au milieu de la nuit. Subr'onro, s f. avant l'heure. s. m. surplis, tu ment des prêtres officiants. Subre|i Surpelis ipelis, H s. m. surplis, tunique, vêle- SubrepèM,s. m. surpoids, excédant depoids, surplus. Subresaut, s. m. sursaut , mouvement rapide, nerveux. •- l.ei doumeslico, en subresaut, D'rnlen're ana In cacipaneio, Sauton dô» lié, fan luzi ta brouquelo, E d'aul tn bas tioun fan qu'un saut. Thourou, 1867. Subre seniano, s. m, sur semaine. Subretout, adv. surtout, principalemenl. Susioul, — Se boulet dins lou cap désire un «ibnn E subrcloul d'at udre forço cspril. suc — 1239 — SIÎF Subrié, s. m. chêne liège, bel arbre de la Suve, f. desCupellifères Quercui luber. SubroB, $. m. tumeur osseuse qui survient sur un os fracturé, exoslose. Subrounda, v. n. surabonder, surpasser. — Dins louii viel itias li iloulour qiii> .«ubroumlo. Subruniat, adj. couvert, enveloppé de brume, sombre, obscurci. Sue, H s m. tète, caboche, courge, citrouille. Cap, Il liai, zucca. Sue, ». m. suc, jus, liqueur, sève, saveur, liquide exprimé ou découlant des plantes, des fruits ou des viandes. — Substance nutritive. Sue e mue. Il adv. suo et morve, ni bon ni Ni suc ni mue, \\ mauvais —Indécis, irrésolu, incertain. Suf», Chuca, V. a. sucer, soutirer par les lèvres, pomper, boire, gruger, soutirer, pressurer. Esp. chupar. Ital. succiare, succhiare. Su^aire, Suçarel, s. et adj. suceur, gourmand. — Hochet d'enfant.- Importun, qui soutire, qui soustrait. — fîrancosHcarc/o, drageon. Sueado, s. f. choc, coup de tête. Sueal, s, m. faite, sommet, hauteur. — Coumo la flèjo que loumbo, Rajo pcriout à bel lai, Tant pcr abéura la coombo Qao leis autres del sucal . Villie, 1870. Sueardo, s. f lessive forte pour débarras- ser la laine du suint. Sue«i rous, s m, succin, ambre jaune, espèce de bitume qui surnage dans les mers du Nord et qui provient des intestins des ca- chalots. — Partis nno fino eitaluo Talhadu dins lou !ucci rous, A sus l'anquié 'no peco bluo. Fourés. Sueeous, adf, plein de suc, de jus. •• Lono iuccouto, laine en suint. Suée*, Suçopego, Sueet, Lainpiè, Suehou, So«c, ». m échénéi'ie rémora, naucrate, poisson qui se cramponne par la bouche sur les rochers ou contre les parois des navires. s. m. pelromyzon sucet, petite lam- proie des fleuves, des rivières, qui s'attache aux pierres, aux bois submergés et aux poissons dont elle fait sa nourriture. s. m. tronc, petite souche, bloc, collet de racine. Sueo-ineu. Il ». m. muOier des jardins, des Susso-mèu, Il vieux murs ou des toits. {Voir panloiifleto, lelarel.) gnerarié, s. f. douceurs, bombons, confi- tures, dragées. Suerat, adj. sucré, très doux. - Mielleux, doucereux, affecté. Saere, s. m sucre, provenant de la cristal- lisation des sucs de la canne à sucre, de la betterave, de cer- tains fruits et végétaux, liai, zucdiero. Esp. azucar. Angl. sugar. Arab. sekkar. Suere candi, ». m. sucre cristallisé des confiseurs. Suèio, s. /. prov. suie, sueur du bois brûlé. (Voir sujo). Suèio, Il ». f. cloaque, fumier, immondices, Huelho, Il litière, étableà cochons. — S'en vai trouva lou chin d'un mas Que roupibavo sas sa suèio. Suen , I ». w». soin, précaution, prévoyan- Souen, I ce, adresse, attention, application. Suegnat, adj. peigné, soigné, lissé. — Un mot tabô per aquèlos filbelos Al pie) suegnal, al sourire amistous. Al côu pincal, a las gaulos fresqueloi, As els flumbens coumo de luquetous. Castela. Suf fi-que, conj. parce que, par la raison que. Suffisent, adj. sufSsanl. hautain, insolent, arrogant. §ufro, ». f. surdos, dossière, large courroie qui porte sur la sellette du che- val. Lat. tuffrago. SUP Sus, <**, sous. Suppliée, s. m. supplice, tourment, douleur. — Lou mau d'aaiour es un supplice (îounjo l'infer hissai n'a gis, Mai le (liran qu'es un délice Coumo ii'i a gaire en paradis. Marielli, 18ti7. Sur, Su«, Sur, Sorre, Surye, Surjo, s. m, petite source, rejeton d'une racine. prép. sur, dessus, au-dessus. Syn. snbre, sobre. s. f. soeur. — Religieuse, fille d'une communauté. Surdaura, t;. a. redorer, dorer doublement. ». m. et f. suint, sécrétion grais- seuse des botes à laine. — Fiala de lano surjo. Surgent, Surjoun, Surjet , I «. m. surjet, point de coulure Svrget, | pour réunir deux étoffes l'une sur l'autre. Surjeta, v. a. coudre deux étoffes en surjet. Etym. jeter sur. Snrmounta (So), t;. rec. se surmonter, se maîtriser, se vaincre. Surmountat, jj s. m. livêche officinale. Api bastar, || ache de montagne, pi. fam. des Ombellifères à fleurs jaunes. — Levisticum officinale. SurpréiB, ^usprés, adj. surpris, trompé, abusé. — Brûlé par un feu trop vif. Sursaut, s. m, sursaut, réveil brusque. Sus, Il prép. sur, au-dessus. — En sus. Sur, Il — De sus en sut, eu choisissant. sus — 1241 — SUZ Sasa, V. n. su«r, travailler, s'agiler, se Suza, fatiguer. — Se donner de la peine. — La larlugo ero au »6u, plalo Coum' uno lourlo Fa?i(* jouga si pato courlo, S'entacliavo (an que pouilié, E s'esliravo e susa\o e boufivo. lligol. — I.OU biùu e lou chabal, en «usanl arribêron, Diseol qu'es al Irabal qae s'eron retardais. Snsaire, adj. qui sue, qui transpire. Susarent, Il adj. suant, en sueur, qui sue Sutent, Il facilement, liai, sudante, SuMari, s. m. suaire, linceuil dans lequel Suzari, on enveloppe un mort pour l'en- sevelir. Lat. sudarium, — E pièi la plegaras dins soun su'arl blan, Senso su crinouiino e scnso si voulan, Per l'adurre à la gran ftsio. Aulliemati, 1858. — Véjire loulo uno journarlo Moun suzari dins chaqu'oundado. Un Dion me faguet abuurda Car, gramecis, savièi nada. Favre. Suaflla, v.a. faufiler, bàlir par un pieinier point de couture, SuHfloura, v. a. écrémer, choisir. Susino, s. f, sorte de prune rougeâlre. Suaou, s. f. sueur, humeur sécrétée par Suzou, les pores. Ital sudore. Esp, sudor. Port, suor. — A moun cor parlo la razou, Soui connien, se irabalhe e mange Lou pan gagnai per ma suzoa. Peyroues. SuspeMa, V. a. soulever un fardeau , essayer, apprécier. - Coumo tout bon crézenl que sap que sei pensado Per lou DIou d'eilamoun sempre soun suspesado. Suspeta, V- a- suspecter, soupçonner. SuMplanta, v. a. supplanter, prendre la place, remplacer. SuMploamba, v. n. surplomber, avancer. Susqaetoat, adv. par dessus tout, prin- cipalement. 78 SuMfleleKo, s. /. chalo'iillemeDt, sensation ngrôahle. Sustenta, v. a nourrir, entretenir la vi(. — Aqui lei gnind paiimitS (lespli'iton di- 'o'il Caire Sei rainp.aii vcrd rnrgi de daii .siisli:nl;iire, Bayle. Sutile, adj. fin, délié, agile, mince. Sutta, V. a. h vigno, avant que de pirti Cal rampli les s mais |)>'l lendeniaii mati, E que per aco fi, n'an pas de tems de ri'Sto, Alabd sutton rcdi', e las cargos soun prcsio. Peyrot, 1778. — Tant suite à las ojnous l'oiie courrij tabé. Suvarèu, s. m. saurel commun, maque- Suverèu, reau bâtard, poisson fa m. des Laurel, Scomberoïdes à chair fade. Caranx trachurus. Rom. suaro. Esp. jttrel. Angl. horse macrell. Le corps du saurel est d'un bleu plombé dessus et argenté des- sous. Sitvarèu, s. m. saurel magnifique d'un SauTèti, bleu d'azur foncé, argenté et nacré sous le ventre avec tache noire à l'opercule et d'un goût plus délicat. — Caranx Itina. — Trachurus imperiaiis. — Sicil tauru imperiali. Suve, s. wi. écorcedu chêne liège. Cioure, Lat. suber. Gr. ru nVn pas laissa gés. Tableto, s. f. p.istille au sucre, goutte de sirop cristalisée sur une table de marbre. Tablèu, s. m. t;d)leau, pointure exécutée sur panneau, sur car'on ou sur loile. — Plaque de bois noircie pour démonstration dans les écoles. Feuille, liste, catalo- gue, Lat. tabula. TAF Tnboasea. v. n. fuir, déguerpir, s'envoler. V. n. V. l. frapper, tempêter, faire tapage. Tabut, s. m. bruit, querelle, tapage. Tae, Il omm. battement automatique d'une Ik-tac, Il montre ou d'une pendule. Taea, v. a. el rec. tacher, salir, souiller. ?c tara, — Taclier ses vêtements. Taean, adj. rustre, fourbe, coquin. Taeandarié, s. f. fourberie, taquinerie. Taelia, laehouna, Taeheto, Tacho, V. a. garnir de clous à têtes. — Viser à, faire effort. s. f. petits clous, broquetics. - Marque, tache sur le cuir. Taeo, s. f. tache, empreinte d'huile, de gr.-iisse ou d'encre, souillure, salissure. — Défaut, imperfec- tion, lare. — Cé que \c! ou l'a fach. Aiig GaiHarl. Talba, 1 v. a. et rec. tailler, entailler, cou- Se laia, \ per, trancher, disposer, préparer, diviser. — Tenir les cartes, être banquier au jeu. — Se blesser. liai, tagliare. Esp tajar. — Ero un bousquel lalhat en cintre. — Pertoutouote i' abiô de trabal maa talliat. Talhado, Il t. f. et m. taillis, petit bois où Talhadis, || l'on fait des coupes par périodes réglées. — Talhado de pan, tranches de pain. — Charro touto la matinado La bousea'lo diiis l'aubcspin, E dôu ciire de la lalhado LoD quinsoun canio dins lei pin. Bourrelly. — Ponrian, dins lou bos que berdejo Lou roussignol que cansounèjo A bel esire pel lalbadi.s, Glitsan sur la lerro Iriouzado, Sans que moun pi dayche de piado, Quand l'cy bouigui beyre, l'ey bis. Jasmin, tSiS. Talhadou, Il s. m. tranchoir, hachoir, ins- Partidou, y trument de cuisine, de bou- cherie. Talhadaro, s, f. entaille, coupure, bles- sure, Talhandarié, s. f. atelier d'outils et d'ins- truments tranchants pour tous métiers. Talhan, Taian, s. m. tranchant, outil de tailleur de pierres, de maçon. TalheroB, s. f. ridelles de charrette, grands râteliers pour retenir le char- gement. TAL — 1246 TAM Talha, Il s. f- taille, coupe des arbres, des Taio, Il pierres, d'une étoffe. — Hauteur du corps humain, longueur du dos dans un vêlement. — • Ba- guette de bois fendue en deux parties égales, sur lesquelles le vendeur ou l'acheteur font des coches pour marquer la quantité de pain livrée en compte. Talho, «./". V. l. taille, imposition qui était levée sur les personnes non nobles, ni d'Eglise. Talhonn, Il s. m. morceau de viande, de Taiott», Il gâteau, de pâtisserie. — Alignavo sus la grasiho Per lèu dous uïouii >le l>ou<]in. — lèa tastpri de cailan un lalhou, Per coiineisse qaai cro Ion milhou. Aag Gai. Talhnea, v.a. couper à petits morceaux, déchiqueter, diviser. Taltaur, Il s. m. tailleur d'habits, artisan ou Tatur, Il maître qui confeclionnc les vête- ments. Fem. lalhuso. — D'un pay lalliur, lu lou soûl liirelHigc, Paure didal, qu'ey sagm onccup.i, (.'ounio cachet, te bail abi d'ouhra'ge En t'emprlman nul la mico de pu Jasmin, 1?^8. — Talhur de li nos, lalbur de peiro. Talibourno», ». f. pJur. fariboles, bouf- fonneries. Taleeho, Il s. f. taloche, coup de main sur Caloto, Il la tête. Bass. lat talore, tabti- lare, battre. Fr. cent, tabottler, caloller. Talos, Il s. m. gasc. gros ver de trrie. — Talabar, | Morceau de bois suspendu au cou d'un cochon, d'une vache pour entrave. Fig. nigaud, slupide. — L'ii jouine enfant proun galavar E qu'èro pa« des niuns lalos»es, Troa\el en nisiejan, un picho Louioumar. A. Tandon, 1812. Taloun, s. m. to'on, partie postérieure du pied et partie de la chaussure sur lequel il porte. — Cartes qui restent sur la lablc après celles reçues par les joueurs. — Crossolle, chicot, racine. — An aquel mol toulo la bande Que se caufavo lous laluus, Se lève, e déu l'eslable lando. G . Azaïs. Talonna, v. n. et rec. reculer, donner du Se lalouna, derrière, toucher le fond ou le bord de la mer. — Poursuivre, presser, importuner. — Se trom- per, se moquer, plaisanter, attraper. — Vésès un pau coussi lou pu fin se laloano. Talounado, s. f. vanterie, fanfaronnade, bourde, défaite, mensonge. — Touli rision que mai d'aquelo talounado. _ lîaste si.'gue pas el, emlé sas lalounados Talpa, V. a. fouiller comme les taupes. Talpat, adj. brun, noir comme une taupe. Talpièïro, s. f. piège à prendre les taupes. Talpinado, M s. f. taupinière, petit mon- l'ulpa^o, Il ceau de terre qu'une taupe a élevé en fouillant. — • Petite construction dans la campagne, basse ou provisoire. Tal iiount, adv. dès que, aussitôt que. Tains, s m. talus, pente donnée à la sur- face verticale d'un mur ou d'un terrain. Bas lai. lalnlum, petit talon Talnsaa, v. n. avoir de la pente, obliquer. Talvirat, adj. émoussé, faussé. conj. bas lim. alors, aussiidt, là-dessus, en ce lemps-là. l'ani (Ab) Temî (AI), — Se vou fuziô loumo nautii, l.i disse ab lam lou chi, Vuu Joria la gra coumo mi Tamarin, s. m. tamarin, pulpe acide et laxalive contenue dans les sili- ques du lamari ier. Arbre de la fam. des Légumineuses qui croît en Orient. — Tamnrindus indica. Tamaris. Ij s. m. et f. arbrisseau des bords Tamarisso, Il de la mer ou des étangs dont les fleurs sont en épis. — 'înmarix qnlhna, afr'vona. TAM 1247 - TAM — Calo Ici las ; dei Tamaris Çai vai \eiii de casso blanco, Ooumo home viou n'a pa 'nca vis. UngUde, 187b. TaniRBelo, s. f. gasc. motte de (erre, tran- che de gazon. Tainben, Ta-pla, adv. aussi bien, également, soit, tout de même. — YaquI perque lamben demore loul crenloos, Coomo un pichot enfant cscapa de l'escolo. Tnmbouio, s. f. provisions, vivres, festin. — Lei tranclio que se^^ieIl d'assiélo, Loa gros flasiiae, tout ié passé, Kin qn'à la darriéro briguèio, La tambonïo dispareissé. Tambour, s. m. tambour, caisse cylindri- que en cuivre dont les fonds sont garnis de peau d'âne forte- ment tendue. — Coussin pour faire de la dentelle, des brode- ries, Ital. lamburo. Esp. iambor, du Gr. TticTxirra, je frappe. Tambour de basco, s. m. espèce de double cercle en bois d'éclisse entre lesquels est tendue use peau et orné de grelots el de disques métalliques. Ety. basca, biiscayna, de Biscaye, instrument primitif des bohé- miens. Tambourin, s. m. tambourin de Pro- venco étroit et allongé sur lequel on ne bat qu'avec une seule baguette en s'accompa- gnant du flageolet. Tambourina, v. a. et n. battre le tam- bour ou le tambourin. — Répan- dre bruyamment une nouvelle, divulguer un secret. — Al loc des tambouris nou je pren lebre. — Dôa mai Lramo lou charlalan, I)ôu mal lis anlri s'enverinon, E dàa mai cl tampi'slo, e dôu mai lambonriuon. Tambourinado, $. f. bruit importun e*^ prolongé. — Loacant dou galoubet c la tambourinado. Tamboarinet, s. m. petit tambourin. — Pastous de la razo piano. Al soun del lambourioet Ab«ti riaoquit toDJos e brtmoi. Tanibourinet, adj. et i. enfant vif et emporté, impatient. Tambonro, s. f. réduit vitré qui garantit du vent, portique, vestibule. — ' Ségnet Ion iendeœan que .lou campanié descubrigui! l'alumaire dins la grosso tambouro, oon s'dro en- douro'il. liir. Taniia, v. a, prov. tamiser, passer la farine. Tamîadoniro, Passadouiro, s. f. tamis, châssis à sasser remplacé aujour- d'hui par le blutoir. Tamis, Il (. m. double cercle en bois Estamino, \\ d'éclisse sur lequel est tendu un tissu de crin, de soie ou de métal et servant à passer les grains, les matières pulvérisées, les sirops, les conBtures, etc. Du Gr. ttfuet, séparer. Gr. mifnif, tissu. Lat. stamen, Tamisié, $. m. boisselier, qui fait des tamis. Tamisié, Volour, Tamiso, Tamito, ». m, vautour fauve, griffon â grandes ailes. VuUur fukut. — On appelle ainsi ces rapaces parce qu'ils paraissent immo- biles dans les airs, ou qu'ils semblent tamiser en battant des ailes pour guetter leur proie. s. f. réseau, résille, filet, chaîne de tisserand. — Teloa, deotelos e tamitos. Tamous, s. m. dorycnie sous-frulescenle, pi. - delà faiii. des Papilionacées à fleurs blanches. Tampa, Topo, V. a, boucher, fermer, arrêter. (Voir tança). Tampadour, Tancadou, s. m. bouchon conique en bois formant soupape. Tampal, «. m. vacarme, bruit, carillon. Tampino, Tampouno, s. f. bruit, vacarme, débauche. — Paire tampino, faire du train. — K quand eici toati doarmen, Ktl bevoo « lin tampino. ÎAN — 1248 — TAN Ti»inpo, Il s. m. bouchon, vanne, soupape. Tanco, || (Voir gourjo). Bassin, réservoir. Tampoun, t. m. tampon, bouchon d'étoupe, de linge, charpie, amadou. — Tête rembourrée pour amor- tir les chocs. Tampoun», *. o. tamponner, boucher. — Frotter, polir. Tan, Il adv. tant, autant, aussi. Lat. tantum. Tant, Il Ital. et Etp. tanto. — Es que l'ourme abiô inaogra sas breneos bieilhos. Tan de racino» que de fi. illios, E prigoandos a fa trambla . Jasmin. — Jamai s'est vist eissam d'abihoi Tant poagneiil e tant brusissent Que çb que fan loul en risenl flôure femo, bacèu e &hos. J. Canonge. Tan, s. m. tan, écorce de chêne pulvérisée. Tana, v. a. tanner, préparer les cuirs avec le tan, pour les rendre flexibles et imperméables. Fig. ennuyer, fatiguer, rosser, battre. Tanarido, Ij s. f. tanaisie commune , Barboulino, l herbe aux vers, pi. fam. des Composées à fleurs jaunes. — Tanacelum vnlgare. Tanarido, |l s. f. tanaisie balsamile, grand Baume, | baume, même famille à fleurs jaunes, à odeur forte. Tanarié, s. f. tannerie, fosse à tan, atelier de tanneur. Tane, rad. qui fixe, qui arrête, obstacle, chicot d'arbre, racine, roche. — A rancoDnira un tanc que l'a fach toumba. Tanea, jj v. a. et rec. arrêter, fixer, retenir, S« tança, || fermer. — S'arrêter, se fixer. Ital. ttangare, barricader. — Qui troubara la porto tancado, Deforo pouiia démoura, M'en souy jusiomen en anado. Se troubas que noan y soo; pa. Goud. — An rauba l'aï, tanco l'eatablc. Taneado, «. f, station, pose, attente, arrêt. Tancadonr, H ». m. bouchon en bois ser- Tap, I vaut de soupape. Taneaduro, s. f. la sole du pied de cheval blessée par un corps étranger. Tanease, s. m. action de fixer, d'arrêter, de fermer, de boucher. Taneat, || s. et adj. barrage, écluse, rete- Tanquet, || nue. Fig. étonné, interloqué. Tanebo, || s. f. tanche d'eau douce à fines Tanco, | écailles dont la chair est un peu fade. — Tincn vulgnris, Taneo, s. f. barre de fer ou de bois, arc- boulant. Ital. stanga, barre. — Lou fenesiroun renous coumo uno pousaranco, E Ion vent dôu pourtau fai boulega la tanco. Taneo-biôu, n s. m. ononis des champs, Arresto-biôu, bugrane commune, arrête Agavoun, || bœuf, pi. de la fam. des Papilionacées à fleurs roses. — Ononitcampestris. Taneonna, v. a. fixer, consolider, étan- çonner. Tandignen, Tandirian, tan adv. tant vaut dire, s'en vaut. Tan fa «an ba, adv. ce qui vient par la flûte s'en va par le tambour. Tantgage, $. m. mouvement alternatif d'un navire de l'arrière à l'avant. Tanoe, | s. m. épi de maïs dépouillé, tro- Ca/o», I gnon, chichot, racine, cœur d'un fruit. Tanpan, || adv. pas plus, aussi peu que, Tapo«, Il rien que cela, pas davantage. Tanqnet, ». m. petite barre, chevillette. 4(fy. courtaud , bout d'homme. Tanqaetan, |l adv. bat lim. aussitôt , Tateean, | d'abord, à l'instant. Syn. catecan, sur le champ. Tansipau, adv. un petit peu, tant soit peu, un tantinet. Tant, adj. et adv. tant, autant, aussi grand, Tant, tout cela. Lat. tantum. — Es tant bon qae sa ren réfuta. — Mangé tant que n'en crébé. — Bél^u jamai pus de ma vido A fenno n'etcriourey pus ija. Tant que soun marlt aéra vidu. Aug. Gain. — Tani s'«n teria, autant en arrive-t-il. TAN — 1249 — TAP Tautnlori, iidj. el s. rôveur, poêle, séduc- teur, mystique, enlhousiaslc. — Quau vouilrié (ler soiin calignaire Quaucun sens or ni sens casteu, Un Lèu tanlalori, un Iroubaire, Paure e vagant mai que l'aucùu. Dulc, l!?7S — La glori m'a dii : tanlalori, Itcslo Iranquile diis la bori, lèu grallgno meis amuurous. Tavan, 1860. Tantaravel, Ouheloun, Tantaro, Tampino , s. »i. houblon des'jhaies, vigne du Nord, pi. grim- pante, fam. des Cannabinées, à fleurs jaune verdâtie. s. f. bruit, sauts, ébats. — Ins- trument culinaire en ébulilion. — Kn pa\ aro poudrés dourmi Ainai que fague pas lanlaro. Azaïs. — Aco 's le loc oun may que may Lou petit Diou pountié se play, Sounque se ha fa la lanlaro Su! pu bel moble de la caro. Goudouli. Tant à tant, adv. à égalité, à parité. Tant e mai, adv, encore plus, beaucoup. — N'en couneisse din moun vilage Que voudrien bé per tant o mai Abandouna lou bourdeirag' Qu'ei tenen de lour paubre pai. Fuucaud, 1808. adv. en attendant, pendant ce temps-là. Tanterin, Ententerin, Tantîneja, v. a. tracasser, pousser, per- sécuter, talillonner, exciter. Lai. tanlum agere. ■ - M'an lalomen lantincjal D'ana beyre Paris, que n'en burli d'embejo. Jasmin, 18i2. Tan l«n, aiv. sitôt, dans peu de temps. Tant y a que, conj. de sorte que, après tout, enfin, en un mot. Tanto, s. f. tante, sœur du père ou de la mère. — Vieille fille. Tantos, lanloch, conj. el s. tantôt, un moment ou l'aulre, l'après diner, sur lo soir. — Aro ma fenno sios charmanto, Insupounablo un pau aprc^s, Tanlos sirèno, lanios ganio, Tantos as l'esprit juste e tanlos de trahis. Azais, 1850. 78. s. f. sparo canliiône, poisson do la Méditerranée à chair délicate. — Spams canlliarus. s. m. tanneur , corroycur , qui tanne ou qui vend des cuirs. Tnnutlo, C an te no, Tanur, Coiralié, Tap, s. m. tertre, coteau, butte. — Ma bigno os un sièli d'aunou. Car plani de siil lap oun la groio s'entrouno Sul l'aradis d'Agen, la coumbo île Uérouno. Jasmin, li^iS. Tap, Il s. m. bouchon de lit'ge ou de bois, Tomp, Il boadon. Esp. Utpon. liai, tappo. — Argile jaune ou bleuâtre qui sert à boucher à cause de son imperméabilité. Tapa, V. a. boucher, fermer, couvrir. — Boucha, Frapper. Gr. 6xnr;a, cacher. Esp. tapar. liai. Inppare. — La blanco nèu a lajia tout Km sùu. — D'uno peu de berbis tapo soun rasaquin, llougno sout! rastflié, coupo ^ci dos auidbos. Tapa (Se), v. rec. so couvrir, se vôlir, s'enfermer, se garantir. — L'iver dins s.'i nian rni caufavo, La nuo dins soun lié mi lipavo, Si revibavo à tout nioumiii En sursaut, por teni d'amen, S'aviiSu lou som dous e Irariquile |:enodit, 1850. Tapado , s. f. hélice naticoïMc, rycloslome, Tapel, cspèceà île colimaçons dont l'ouverture est munie d'un opercule qu'ils ferment à vo- lonté; fam. des TrochoïJes. Tapaduro, s. f. bouchage, fermeture, cou- vercle. Esp. lapadura. Tapaipe, s. m. bruit, vacarme, tapage, esclandre, reproches, coups. Gr. w»T»yùi, par transposition de T en ■a-. Tapaire, s. m. et aij. ouvrier qui bout he les bouteilles, qui frappe. Tapairùu, laparrot, s. m. gasc. monticule, tcrlre, mameloi!, laupinée. Tapajur, s. m. et aJj. tapageur, querelleur. Tapantlro, s. f. jeu d'enfant, boîte d'ar- Meritapo, gilc qu'ils font taper sur la pierre. Syn. chicarrol, pimpàu, tipo-lapo. TAP — 12S0 - TAR Taiiaras, Il s. m. poudingue, conglomérai Cislre, || ou concrétion l'orméi; de pi lils cailloux réunis pur un ciment pierreux. Syn. lap de roc, ce que l'on trouve au-dessous de la terre végétale. Taparcl, s. ?«, battoir, maillet, niasse. Tapasiau, adj. sournois, caché, dissimulé. Tapau, adv. alors, aussi, également. — Feslejal e floucal n'cri plus jou lapau, E (lins mous pr.ils quand m'entourneri, Me disioi douçoinen : lou poelo gascon Es lan urous que lou pa?tou !. . . Tapérié, Tapenié, s. m. câprier épineux arbris- seau rampant cultivé en Pro- vence, fam. des Gapparidées à fleurs bleues. Gr. tx^hvs;, ram- pant. — Le câprier croit natu- rellement en Espagne dans les lieux incultes, ainsi qu'eu Italie, en Grèce, etc. Capparis spinosa. Xapero, 'ïapeno, Tapi, lîapio, s. f. boulon des fleurs du câprier que l'on confit dans le vinaigre pour condiment et sauces. Esp. tapara. Hat. cappero. s. f. boue, turchis, argile, mortier. Hutte, cachelte, caverne. £sp. tapia. Urous lou nieinagié qu'escounJu dins sa lapi, A la gardo de Diou. . . . Tapi (à), adv. en secret, en cachette. Tapiii, s. m. taloche , calotte, coup de tambour. Tapiua, v. a. frapper, tapoter, donner des coups, tambouriner. — Un jour s'escrioura dins l'islori Que Caderousso a lapiiul Las troupos d'un \ice Irnal. l-'avr'!. 1779. Tapis, s, m, forte étoffe dont on recouvre une table, un bureau, un par- quet; àuGr. rcctstjs. Lai. tapetis. — Sur de moufles iapis coulas beziad-men Bostro biio de sedo, c de mel e d'enccn. Jismin. — Quand sur un lapis de flouretoa On nou pcnso qu'as amourolos," Goud. Tapissa, v. a. tapisser, couvrir les murs de lissus en couleurs ou de papiers peints. Esp. tapezar. II. tapezzare. — Nobles murs tapissas en lissus do serjeto. Tapissarié, s. f. tapisserie, étoffe en cou- leur, cuir ou papiers peints dont on couvre les murs d'un appar- tement. Hat. tapezzeria. — Li sofvien de courlino o de lapissarié. Ta pla, Tabé, adv. aussi bien, tout de même. — Vous nou reslarets pas d'el prene eu bouno pari Tapla que se venio de Peyres de lîounsart. Aug. Gail. Tapo, s. f. lape, petit coup, caresse. Tapoe, adv non plus, pas d'avantage. Tapo-cal, s. m. bas lim. Irébuchet, piège à rats. — Bascule, tournure. Tapo CHOU, I s. m. fruit de l'égîanlier Gralo quioul, \ dont le duvet séminal pro- duit de l'irritation à la pean. Tapouii, n s. m. petit bouchon. — Nabot, Tapouchoitn, \\ bout d'homme. Tapouna, v. a. boucher, bondonner. Tapoussat, adj. lassé, serré, comprimé. Tapouta, v. a. tapoter, frapper à petits coups. — Agiler. Tapoutejado, s. f. clapolement, agitation. — Fasiô de sa lapoutejado Trima dos rodos neil e jour. Qu'au un ramai d'oubriés dounabou la pilanso. Mir. Tapurlet, s, m, (jase, tertre, revers de fossé. Syn. taparrot. Taquet, s. m. tasseau, support, cheville. Taifueto, s. f. petite tache, salissure. Taquina, v. a. taquiner, contrarier, exciter. Taquinarié, s. f. taquinerie, querelle, avarice. liai, taccagno, avare. Tar, rad. du gr. tit^xh, tourner, trouer, grincer, diminuer. Tara, v, a, gasc. percer, faire un Irou. TAR — 1251 TAR Tnra, v. a, rabaU>'e, causer do la tare, du déchet, avarier une marchan- dise. — Peser un vase vide, afin de savoir le poids des denrées qu'il doit contenir. Tarnbast, s. jn. crécelle, petit moulinet Tairabas, en bois pour faire du bruit. Gr. êtfvisa, faire du bruit. — Suun Ici frairo quisloun emé si liir.ib.iil. Taraboatado, Parabastado, s. /". uno grande quars- tilé, une pleine corbeille, une batelée, une charretée. — Vous pronielen uno t.ir;ibAsla lo île ransoun . Tarnba«ite1, s. m. polit bAton, entrave Tantaravel, que l'on mi t au cou des oies, des cochon ., etc., pour les empêcher do pnssrr à travers les haies. Taraba»!tteja, v. n. tarabuster, boulever- ser, ravauder, importuner, agiter, secouer. Tarabasto, Tarabusle'o, s /■. bruit, tapage, vacarme. — Crécelle remplaçant les cloches. — I.as l'arcù.s saii-i piclal, liiron Ion ilcbaiiel, Uaii coumo uno t-uab:isli'lo. Tarabasto, 1 s wi. cl f. tracaS, embarras, Tarabasteri, j rncombremenl , vieilleries. Tarabero, j s. f. gasc. tarière, outil à per- Taraouèvo, | cer des trous ronds. — Or- gane de certains insectes qui percent le bois. Gr. rifia, percer. Tarabin-tarabast . aàv. cou|) d'ici, coup de là. Taraboitl, s. m. dévidoir pour les ma- Trnboul, tièr<^s textiles. (V. dctonaire). Tarabusta, v..i. bouleverser, renverser, Tarnbasicja, remuer, déplacer des meu- bles, f.iire du bruil, agiter. Gr. rctpcc^tio-a-ai, troublcr. Tarabiistevi. Tarabasteri, s. m. bruit, tumulte, va- carme, embuT.is, cla- meuts, train. Gr. tofvloç, bruil. — Cro-'ôs l"anlri: rcs|o..il, crosiîs il. un limiani' n Qui- iou van me raigi il'.Kinc I larabu'li'n ? l'u \i\i loul viou, la niar t'slri- niouii ccn)orUcri. — IVûun snui'ili aquel be'i;,'an (Juo f.i l.iiil (le larabusIeriT (J'ialqu'escapal do Sanl-Uberi. A zaïs . Taradel, Il s. m. Phillirea aure tediga!, Vus faire l'aigle c siiis qu'un lainagis. More!. S. m. un gros, un petit poids, une petite quantité, un scrupule. Lat. ternalis, troisième partie. Lon mau ven a quinlau K s'en vai à larnau . J'arni (Se), v rec. se ternir, perdre son éclat, s'obscurcir. Taro, s. f. tare, déchet, déduction de poids. — Vice, défectuosité, faute. — Vigno en taro, vigne en sève. — I,,!u ou lard, loul si s;.p ; [ler aro file dous, Un jour seran posca l.'ls amour de la laro, La jusiiço vendra plus tard, sVs pas peraro. Thourpn, 18G3. Tarrabiistclo, Terribustelo, s. f. fumeterre en épi, pi fam. des Pumaria- cées à fleurs purpurines. — Pumariii spicala. Tarrado, s. f. jonchée, abatis, branchages. Tarradoniro, s. f. cheville d'attelage, de charme. Tarral, s. m. molle de terre, terrain, sol. J'arrallioun, s. m. terrassier, journalier. Tarrani^oulatlo, Tarabaslado , Tarrassan, | s. m. héli Cagaraulelo, Il la chair e: s. f, grande quantité, g.rgée, ventrée. ice némorale dont est comestible. Tarrastoullio, s. f. violette de chien, /leurs d'un bleu pâle. TarrciroH, s. »n. corbeille de terrassier. Tarribustado, s. f. querelle, secousse, bruit, ébranlement. Tarrinado, s. (. terrinée, une pleine sou- pière. Tarrissa, ii v. a. battre, fouler la terre ou Terrissa, | l'argile pour faire des murs en pisé. Tarron, s. m. urne, jarre, cruchon. — Oun portes aqucl larron, Qu'usp^ndis tan bono audou ? Tarsa, v. a. elv. gasc, tarder, différer. — Labouter à l'arrière saison. Tarseladiiro, s. f. bas lim. rousseurs, mouchetures, marbrure^ TAR 1234 - TAS Tarselat, adj. taché, marqué, grivolé. Tartalli, s. m. gasc. gazouillement, bé- gayemcnt, trouble. Tartallia, v. n. v. l. !::azouiller, brerlouiller. Ital. tarlagliare. Esp. tarlalear. Tartalièjsre, Tarlariege, s. m. crête de coq, Rhinan- Ihe majeur, pi. fam. des Serophulariacées à fleurs jaunes. — Rhinanthus crista galli. (Voir quiscabel.) Tartanas, Il s. m. et f. nom de plusieurs tartarasso, || oiseaux de proie, milans, fau- cons, buses, éperviers. Tartano, s. f. lartane, petite chaloupe plate à voile triangulaire, ser- vant à la poche ou au cabotage. — Grand filet à manche. — Chariot couvert et non suspendu. Tartanoiin, ?. m. filet de pèche à mailles fines pour les petits poissons, Tartarasso, s. f. milan, geifaul, faucon, oiseau de proie qui se nourrit de proies vivantes ou mortes. — Fako milvus. — Alor inçaval davalij Pus vile qu'uno larlarasso Que plounjo sus un nis il'ag.is^o Kavrc. — Per coussaia la lail.irasso Arrapis louli lou fusièu. Tartavèu, adj. étourdi, tracassier. Tartclctn, s. f. petit gâteau, petite tarte. Tartifle, s. m. pomrre de terre, topinam- bour. Tarto, Il s. f. tarte, gâteau plat renferniani Tourto, Il de la crème ou de la confiture. — Pâte feuilletée. Lat. tracta, lorta, étirée, tordue. Tartre, s. m. dépôt salin déposé contre les douves par la fermentation du vin dans les tonneaux. — Sédi- ment qui se forme au collet des dents. Tartufai'ié, s m. hypocrisie, affectation. Tartufeja, v. n. flatter, cajoler, faire l'hypocrite. Tartngro, s. f. tortue d'eau douce, reptile amphibie à quatre pattes et recouvert d'une dure écaille. — Tesludo lutaria, grœca. — Noslo tartugo on l'er, lout ieul « lont ourôio, Oiiljliilavo la se, la faligo 0 la fam. — F6u s'csiouna de ren, mai veiro ilins lis er Lei larlugo voula, lan dire lei cougourlo, Digot. Tartug^o «le niar, s. f. tortue caouane commune dans la Méditerranée. — Chelonia caouana. Tas, s. m.prov. renoncule en faulx. Tas, s. m. monceau, amas. — Billot de fonte. Tas (à), adv. en quantité , abondamment. Tasco, s. f. ancien droit seigneurial, ter- rage ou champart. — Cens, redevance, impôt. Tascouleja, v. a. cogner, heurter, frapper. Tasconn, Il s. m. coin en bois qui fixe le Tacoun, || soc de la charrue. Tasqueto, s. f. poche, besace, corbillon. Tassa, v. a. Taussa, tas. - Tasselat, adj. tacheté, marbré, moucheté. Tasseto, s. f. petite tasse, petit gobelet. Tassèu, s. m. tasseau, support d'étagère. lassié, s m. souche mère de châtaignier franc, drageon à greffer. Tasso, s. f. tasse, polit vase à boire, épren- dre le café ou le thé. — Aprouûlpn l'ouro que posso, Pûulil anjoun blanc coumo nôu, baillio me ma pus hcllo tasso Tasso, Il s. f. tâche, mesure, travail imposé Tausso, Il dans un certain temps. Gr. ra^is, taxe. Tasta, V. a. et rec. goûter, manger, cs- Se tasta, sayer , éprouver , déguster. — Sonder. — Se tâtcr, s'examiner, se toucher, se palper, — Aquesie n'en lasio c l'autre s'en passo. — Filho d'oslc ou figuieiro de c.imin, Fs lastado lou vesjirc, se noun lou malin. tasser, presser, mettre en - Taxer, fixer. Gr. rasça. TAU 12S5 - TAU Tttstnirr, s. m. goûte sauce, aide cuisinier. Tatiiteja, Taslouni'ja, Tnstejaire, Tastounaire, V. a. palper, manier, chercher, lambiner, talonner, hésiter. s. m. el adj. talonneur, irré- solu, lambin, qui essaie, qui touche, qui palpe. Tnsto, s. f. dégustation, échantillon de vin, d'huile, de fromage, de me- lon, etc. — Vé que bôu frut Jins la baiiaslo, Ou'en passant prendrés à la laslo . Tastu-moust, adj soiffeur, buveur. Tasto *iii, s. m. tâle vin, petit flacon ou Tiro-vin tube que l'on fait plonger par la boude pour gouUcr le vin d'un tonneau. Tastoun (à), adv. à tâtons, à la sourdine. Tastouna, v. n. lâtonner, chercher dans l'obscurité, marcher avec pré- caution. Tastiifineja, v. n. tàter avec dédain, pigno- cher, manger sans goût, avec crainte. Tatarot, s. m. petit pol, petit trou, fos- sette à jouer aux billes. Tateeant, adv. incontinent, aussitôt, sur ces entrefaites. — D'ouigul e de plesi la lusetlc n'en bavo E trovo talecant quo dins aquel endret Sei talent soun trop à l'eslret. Morel, 1828. Tatié, Tatinié, s. m. viorne cotonneuse, arbrisseau fam. di.s Caprifoliacées à fleurs blanches el baies rouges. — Vibttrnum lanlana. Tatino, i. f. fleurs el baies de la viorne. — Coumo li grano de latino Que s'escampon au ventoalet. P. Arène. Tatarèu, adj. nigaud, niais, stupide. Tau, «al, adj. lel, pareil, semblable, quel- qu'un. Taulado, s. f. tablée, nombreux convives. Tauleja, v. n, banqueter, s'attabler^fesliner. Taulejairc, s. m. ami de la table, gai convise. — D'aici \enJrai de lems en tems M'hazutila de Innca cmhi li taulejairc. D'OrlIgucs. Tanlet, | s. m. tréteau, établi, banc, la- Taulié, Il blette. — Etal de marchande aux halles. — Soulilo sus soun taiiyé l'iiu lilieiQ ûahivo ICt loul en fi laii canI:i\o, l<î loul en canlan illsié, Que siôs urouso, iroundèlo. BIgi.l. Taulissa, v. a. couvrir en planches, faire un toit. (Voir tèuHssa), Tanlissoun, s. m. hangar, logea cochons, à lapins, poulailler. Taulo, s. f. table, meuble en bois à quatre ou six pieds, servant 5 différents usages. Lat tabula. liai, lavola. — l^'umc n'a ren que sa paraulo, Quo vôu may qu'argcn dessus laulo. — lica vrai, davan ioa plazé de la laulo. Tout autre dèu niaina soun pavillioun, Aco '.s lou soûl que toutes nous enjaulo. Florel. Taupièro, s. (. taupière, taupinière, trou Darbounièro, à ta^jpe. Taupo, Il s. f. taupe commune, petit mam- Darbonn, inifcre qui habite snus terre et qui Ralo, Il passe pour aveugle, parce qu'il a de très petits yeux recouverts de poils. La taupe creuse de longues galeries à l'aido de sou museau en boutoir et de ses pattes antérieures armées de grirfes en pelles. Les taupes sont douées d'une faim insatiable el consomment une quantité pro- digieuse de larves, de vers et d'insectes nuisibles à l'agricul- ture. — talpa Europœa. Esp. tapo. liai, talpa, — Sies doun avugio coumo uno laupo î Taural, s. m. bas Alp. planche inclinée, bord d'un champ ou d'un fossé. Tauro, «./'. génisse, femelle du bœuf. — Fier o tancat coumo un lucbairo De l'iol seguis la teuro que fugis. Langitde. TAV — 1256 TEB TauMSR, : Tanteno, Supioun, Tansièro, s. f. plantation de chênes noirs. Tausin, s. m. chêne tauzin à racines tra- çantes qu'on emploie à fixer les dunes de , sable sur les côtes de la Méditerranée et de l'Adriati- que. — Quereus tauza. . 0, taxer, régler, fixer un prix. Gr. rectsa, évaluer, liai, tassare. 1i. f. sèche calmar, sépiole, mo- lusque qui abonde dans la Méditerranée, et dont la chair est peu comestible ou indigeste. - Sepiola vulgaris. Gr. Tivia. Tavan, s. m, hanneton, insecte à vol lavot, bourdonnant [dis tonus , bruit Escarbot, d'ailes), ces scarabées vivent cinq à six semaines à l'état parfait, mais les larves qu'on appelle vers blancs restent deux ou trois ans dans la terre. Lat. tabanus, taon. — I.a roso ts Len amalugaJo ; Sa cour cargara loti dou. Ai ! uo gros lavan l'a liis^aJo Touli si faeillio souii au sôu ! A. Boudin, 1870. Tavan, il s. m. taon, grosse mouche qui Taban, || pique les bœufs, les bêtes de somme. — Tabanus bovinus, — Ero nn tavot, bélèu duo mouscasso. — Udo mousco ié semblo un tavan. Tavan bauaru, s. m. capricorne, insecte coléoptère qui vil sur le tronc des vieux arbres. Tavan nierdaneié, s. m. bousier, co- prophage, gros scarabée qu'on trouve fréquemment sur les che- mins et roulant des boules de fiente dont il se nourrit. Scarabœus stercorarius. Tavaneja, n v. n. tournoyer, roder autour, Habaneja, | bourdonner, voler avec bruit. — Une troupe, davan sei pé Tavanejo, saulo, babibo Se vièutouto ou jogo ei goubiho. Reybaud. Tavardoun, s. m. frelon, grosso mouche. Tavayolo, s. f. serviette, lange de parade pour le baptême des enfants. Tavel, s. m. pile de bois, de planches. Tavel, I s. m. Tavel, village du département Tat;è«, | de Vaucluse dont les environs pro- duisent un vin clair et capiteux. — Au gauLi de la vilo aleslis soun langage Entre la carbounado e lou vin de Tavèu. Tavelât, adj. barré, bariolé, par bandes. Tavelo, s. f. bâton arrondi, manche. — Asple pour dévider. Lat, tabella. Tavelu80, s. f. devideusede soie. — Save |)as bon s'èro uno laveluso, Uno lirairo, uno esliruso, Ou la chambrièiro que savés. Tayan, s. m. taillant, outil d'acier avec Ta/tion, manche pour tailler les pierres. — Tranchant d'un couteau , d'une hache. (V. talhan, taian.) — Anein J'aut, avan l.i dcslrau, li rabot, Il marlet, li layan., Tayolo, s. f. ceinture en laine ou en soie, Taiolo, bande d'étoffe qui entoure la taille. Esp.faja. Tayoun, s. m. petit morceau de viande. — Un bon tayoun de fricasséio I 'a ren de :au per ben dina. Tay», s. m. blaireau. (Voir teissoun.) Té, pron. personnel, le, toi.Excl. tiens, écoute, — N'abios-lu pas un cent d'iranges En que te fousses défendu!, Se l'ennemie fousse vengul ? Aug. Gail. Té, prép. tiens, voilà. Gr. ni, prends. — Te tus, té iiu, h toi, à moi. Té, thé, s. m. infusion chaude des feuilles de thé, arbrisseau du Japon. Téatre, il s. m. théâtre, comédie, tréteau tiatre, || élevé. Gr. Harfn, enceinte réser- vée. — N'ai Dion merci prou fréquenta De tiatie, que slOgue à Lioun, à Marseio, A Toulouse, à Hoordèus et surtout à Paris, Suffis qua la musico on ague un pau l'ouiéio Per n'estre catliva, créses mé, mous amis. Félix. Tébeja, v. n. tiédir, devenir tiède. V. l. tebeiir. TEI 1257 — TEL Tebès, adj. tiède, peu chaud Lat. iepidiis. Esp. tibio. — Monn vesi qoe soiitié rcgoula dins soun col Un rajûulel lebtfs de quicom que lou liagno, SVsgroumiliavo prou, gulavo couin' un fol. Fiilix. Tee, adj. slupide, idiot. Tech, s. m. morceau, fragment, portion, goutte. (Voir îesco.) — Voudrici un tecli de mi;ilusso. Teeliinié, s. m, teinturier, Esp. tintorero. — Lons sarles e lom Irecli'nés. Techo, s f. coup, bosse, contusion, soufflet. Teeo, s. f. gousse, enveloppe. Gr. 6>ik»i. Lai, légère, couvrir. Teeou, s. m. truite saumoiiée, petit saumon. Tedo, ». f. torche, bois résineux. E&p. ledero, chandelier. Telle, Il s. m. quignon, gros morceau de Techou, Il pain. — Adj. lourdaud, balourd. Tegue, Il V. a. teindre, fixer une couleur Tenchura, \\ sur une étoffe par immersion. It. ligr.ere. Port, {ingir. Esp. Unir. Tesniduro, | s. f. teinture, décoclion des Tenchttro, \ matières colorantes. — Art. de teindre. Tei, Il s. m. cercueil, bière, caisse mortuaire, Tuei, I fosse. — Coffre, réceptacle. V. l. tecl. — Quel que davalo au tel quand sa vido coumcnço Fai coumo lou jilou quo Irauco sa somenço. Teiro, Tièifo, s. f. V. l. rangée, sillon, série, allée. J'eihous, Telhous, adj. filandreux, filamenteux, coriace, nerveux. Téiëiro, s. f. théière, cafetière à Ihé. Teilli, s. m. tilleul à grandes feuilles, ar- Tilhot, bre fara. des Tiliacées à fleurs blanc jaunâtre qui fournisseul une infusion sudorifique. Syn. tilhul, tiol. Teilha, Teiha, Destelha, Teïo, Telho, V. a. teiller, briser, détacher les filaments de chanvre ou de lin, en brisant la çhenevotle. — Purger, nettoyer. s. f. teille, tille, fibre ligneuse du chanvre ou du lin. — Filasse brute. 79 Teisse, v. a. tisser, fabriquer une étoffe. liai, tesserc. Esp. léger. — A la macliino que lisso Tels 0 fiOlo, vcn o val Eu rfspoiid de canladis.-o Que rajiiilon au Iravui. Rouniii'ux. l'eîsseire, Teissedor, s. m. V, l. tisserand, ouvrier qui tisse la toile ou diverses étoffes. Port, tecedor. 11. tessilore. Teimmié, s. m. v. l. tisserand, ouvrier qui Telatié, pousse la navette sur le métier à tisser. — Talliurs, niouniés, leissivSs de lelos. Teissoun, s. m. taisson, bliiireau. (Voir lai-chinen.) Teissouuièro, s. f, terrier du blaireau. Teissiit, ady. lissé, fabriqué sur le métier. Teit, s. »n. toit, abri, m liso;), demeure. Teito, s. f. bas /r». tête, sommet. (Voirca/), teilo.) — JiiUas si quôa discour 'car nret Marléu en lei^o. Telado, s. f. rouleau de toile sur le métier de tisserand. — Lcngueur à blanchir sur le pré. Telngc, s. m. la tissure, le degré de force d'uiie étoffe. Telandro, Telasso, I s. f. loili 1 ba liage , e grossière pour em« jjc , mauvaise étoffe , vieux chiffon. Telarié, s. f. toilerie, marchandise ou ma- gasin de toiles. Teleto, s. f. loile mince, légère, membrane, pellicule, obscurcissement de la vue. — Toilette des marchands do drap. Teleto, s. f. petite toile, fin tissu, petit Toualelo , tapis orné de franges ou do den- telles que l'en étend sur une table pour y déposer tout ce qui sert à l'ajustement des fem- mes, et par extension, acii n de TEM 1258 — TEM se parer , lie s'habiller pour paraîlre en public, en sociélé. — Au souliiu II flour nsoiilolo Drouvis si labro de salm, K di plé fin de sa lolelo Perlejoii de plour diani;iiilin. — Sanlo loualclo ! loi fih to Urulon jier tu de canddelo Qu'usclon de cliaquo Ijout. Gaul, Telieros, s. f. plur. ridelles, bàlons de chanelle qui supportent une loile, une bâche. Telo, Il s. f. ci pi. loile de lin ou do chanvre, 'ïeios, Il voile de navire, le rideau d'un théâ- tre. - Filets tendus sur la terre pour la chasse aux petits oiseaux. — Panne de porc fixée aux rognons. — ïelo cruso, bono lelo d'ouslau. — Toi!e préparée pour la pein- ture à l'huile. — Einai lu sies felibre, o noble CourJouan, Vene douii le louca l.i rran ; Tu faspria li icio c iùu patla mi libre, liuumani'ile. Teni, s. «i. temps, durée, période, délai, Teins, terme. — Saison, température. — Occasion, conjoncture. Lai. temptis. Lsp. tiempo. liai, el Povl. tempo. — Lou tems que pasjo iioun reveii | lus. — la faî miclian lenis que noun passe. — Selon Ion lom la \clo Tenie, || v. a. craindre, redouter, avoir 'ïeiner, || peur. Lat. leme. Esp. el Port, temer, Teiiicnso, s. f. crainte, peur, faiblesse, lâcheté. Tciiioueii, I s. m, témoin, présent, spec- Teslimoni, \ taleur. Lat. testis, présent, qui affirme. — I.aiisarguo, endrecli de uia naissenço, ïemouen de ma folo jouveiiço, Lie mous bèus jours dispaiesculs. Lauglade, 1870. Tenipeira, v. a. tremper la terre, abreu- ver la terre, pleuvoir abondam- ment. Tempérât, adj, tempéré, modéré, douxi Teniiicri, s. m. humeur, tempérament, caniclère. — Malheur, calamité, éclat. — Verbe modérer, Teniiiesta, Il v. .n. faire du bruit, gron- Tempesteja, | der, menacer, tonner. — Sa grosso bjiiés lempcslejavo coumo Uiio marlillitro duu bassin de San-Ferriol. — Ilelas ! médirai iiu, plôu, fai neil e lempesto. Qui sip se muun fraire se dol, Qui sap s'es triste ou se fui festo. Teiupesto, s. f. agitation de l'air, vent Aurige, violent, pluie, grêle, ton- nerre. — Bruit, fracas. — Très loupisdisoii qu'es fi:»to, E très feniios fan la lempesto. — Soun yatagan luscnl coumo uiau de tempeslo, Uuu peiraslie jalons a davula la testo. F. Gras. Tenipestous, adj. tempétueux, orageux. Teiupié, s. m. pluie fine el continue, humi- dité du soi. Temiiiouu, i s. m. peigne dont se servent lemploun, \ les tisserands pour tenir récartemenl du tissu sur le métier. 'l'einiile, s. m. temple, édifice consacré au culte, aux prédications. — 1,'anarès trouva dins lou leraple. En miedi de IVncens dei perfunis. Teinpouras, 'iempouro, s. m. et f. tempête, gros temps , orage , mauvais temps. Gigant à ped d'aram, afrountant loi tempouro, Siéu lou pople, l'antique e lou nouvèu Allas. Tenipoura, Tempourisa, V. n. temporiser, retarder, différer, attendre, patienter. Teiu|iourau, Tempouriou, lempourous. s. m. et adj. saison, temps propice pour semer ou planter. — Nièu semo, douço e tempourivo Pleno d'oslelo e de belu. Tempourel. adj. et s. temporel, périssa- ble, propriété ou autorité sécu- lière de l'église. Teiupraduro, s. f. v. l. adoucissement, diminution de froid ou de mau- vais temps. TEN 1239 - TEN TenipraiiBO, s. f, v. l. tempérance, mo- dération, sobriété. Teniprat, adj. v, l. tempéré, adouci. Tenis, Il s. m. temps, dé'ai, terme, occa- Tem;>, || sion, saison, état de l'atmosphère. — Quau a toujours lenis, lou lems \& m.inco. — Lou tenis es un granj meslre, e loujour nous aprenJ. — r a loujour mai d'oljro que de lems, — Lou lems a bèu, rude segairc, Sega, ressega Ici nîi'ioun ; Soulo souri riai desverdrgairo RegreioM lei gencraciouii. Crous. Tenal, s. m. clou, crochet, pince. Tenainen, s. m. grande étendue de tenemen, terre , domaine , métairie , propriété rurale. Tenancîé, s. m. tenancier, celui qui culti- vait les terres d'un seigneur auquel il payait des droits et redevances. — Fermier d'une petite métairie. Teneli, part, du verbe legne, teinl. Tenelia (Se), v. rec. se teindre , se colorer. — Vcsian loun aiguelo lindo, sano e clarino Que se Icncliavo lèu d'uiio coulour sanguino. Tencliié, s. m. pot a encre, seau à marquer. Teneliura, v. a. teindre une étoffe. Teneliui*o, s. f. teinture, décoction colorée Temco, s. f tanche, poisson d'eau douce à fines écailles qui abonde dans les lacs et les étangs, où il se tient dans la vase, ce qui rend sa chair un peu fado. Itnl. tinco. Esp, et Port, tenca, Gr. nm'/os, vase, limon. Tenda, Il v. a. tapisser, tendre des toiles, Tenta, |1 des draperies contre les murs, sur le passage d'un cortège, d'une procession, bâcher, cou- vrir un chargement, se garantir du soleil ou delà pluie, — Au pont do Novo, ai vist 1res carrelo lendado, Vcnleu di; Sani-Amliou, de la Peiro-planiaJo, Ou vcnien di quatre canioun. Dumas. Tcadeire, s. m. teridoir, tout co qui sert 5 tendre. Eip. lendedor. Tendeict, s m. petite lento, petit pavil- lendoulel, Ion de chaloupe. — Petit ri- deau. Ven. falpe. Esp, tendnl. Tendîl, s. m. piège, petit filet pour Teco, prendre le.^ petits oiseaux, ba- guettes. Tendilha, v. a. tendre, tirer, bander, dis- poser un filet. — Présenter, avancer, suspendre. — Sian al, r an cur do i'esilou, l.'aire cro frc se, me regilabi, LVl e l'aurellio lendilhal)!. Mes riis al lour pareissiô bioti. A. Oleizes, 187C. Teudilliern, s. f. ar.orçoir, petite larièra des charpentiers. Tendillin, s. f. lige en fer qui sert à fi.xerle soc de la charrue. — Suspension. — Anas veiro dins Ion jirlin Nosiros tindilhos de rasin . Tendo, s. f. tente, p.iviilon de campe- Tenlo, meiii,tnile tendue pour s'abriter du soleil. — Bikhe, couverture imperméable. Ital. tenda. Esp, tknda, lendal. Tentloun, || s. m. tendon, partie fibreuse Ner, Il qui forme l'extrémité des muscles. Tendre, Il v a. tendre, tirer, bander, dé- Bendar, Ij ployer, disposer, poser, avancer. — Lou rei, per niés deima, do cadeno'î fo tendr', l'er lom |0uiis o per louscamis. Fesquet. Tendre, adj. tendre, mou, mûr, léger, sen- sible, liai, lenero. Esp. lierno. Tendreiiso, Tendrour, s. f. affection, caresse, ten- dre sentiment d'amour , sensibilité. — Couneisses louii li Icr.dresso Di bouicarido c di quinsoun ; Çô que pieulon dins si cansoun, Ç6 que dcson dins si cares?o. Kouinieux, 1877, Tendret, Il adj. mollet, délicat, douillet, Tendrin, Insensible, susceptible. TEN - 1260 - TEN Tentlroun. s. m. et f. bourgeon, rejeton. — Jeune fille ou garçon. Tenditt, adj. tendu, élire, déployé. Tene, v. a. cl n. tenir, garder, saisir, Tener, serrer, conserver. — Posséder, Tcni, occuper un lien, une profession. — Se coutno avant vos hen manja Teti-le I rosic à loin carr^ j-». — Cadun 8elui sus sa cadiôiro, Tenon la grandu cliiinnii^iro KIoucado, c sens giis de p elal, Gupit.'in Ion inaicli..n de cousiat, Penson ; as a ié fa re |iliiço. G A zaïs . — Qui loi vol tenir, loi lo ferd. Tenebrons, adj, ténébreux , sombre , obscur. Tenenso, Tenso, s. f. maiiilien, tenue. — Ten- sioi, résistance, force. — Fai ressali pcr sa voio e sa Icnso Li muscle di bras luouvcnçiu. Tenent, adj. tenace, collant, gluant. Tenents, s. m. phir. tenants, confins, confronls. Tenesoun, s. f. fermeté, solidité, résis- tance des fibres des matières textiles. Teng;oun-tensuèto, adj. et adv, liens et prends, tenant-tenu. 'J'eiigneiro, s. m. le berger qui lient, qui garde. — Pièi dins lou lc:ii- (|iie sns IViro Lous ornes fan Im moulai, Lou lenguèireàli rd)ieirj, Abùuro lou lrou|i lai. IC. Gleizes. Teniçudo, j s f. Iciiue, maintien, fermeté, Sesiho, constance, persévérance, du- Tengiidos, pi. \ rée. — Capacité, contenance. — Séance, réunion. — Habi- tude, fréquentation, cercle, café. — Apprenès-mi5 oanU foun si lenguJo. 'l'eiisut, adj. tenu, assidu, obligé. Teiisutlo Cl'^)^ "dv. avec suite, de durée. — Coumo sabeis que lous cfins iN'an pas couli-ro do Icugudo. (joud. Teni, v. a. tenir, saisir, pos.séder, occuper. Lat. et liai, tenere. Esp. tener, Teni (Se), ; . rec. se tenir, ne pas varier, rester ferme. Teni tl'nnient, Tent à l'ieul, V. a. surveiller, opter, suivre, observer, pren- dre garde. — Tenere ad msntem, ad oculum. — l'a de darboim que nous labou- ron noslis ourlou'aios c sièi lici que li tene d'ament. — L'ai visl inouri doujour au lendoman, E Ion lenenl d'amcnl e io prencnl la mai), S.ib'R pas ço que ié digut'ro ? Lou bon Diou prend li bon e laisso li marri, Es lou bon Diou que vous ven querre. Dumas, 1860. Sabo dins lou bouscas un nis de lonriourelo, Inoucenlo, genlouno, c coumo lu fldelo, l'a dous pouli picb6 qu'an lou fit fouiclin, Li lendrai lan d'.imenl, boulo, qu'un bèu malin, A\anl que, vouladis, s'etc-ipon dnis lis aire, Vole te lis adurre, e n'en seras la mair(!. Crousillat, Tenilio, Tenilho, s. f. petit poisson, petit crustacé, arénicole des pécheurs, espèce d'annélide de couleur rougeâlre, qui vil sous le sable. Tellina incarnata. [ Voir verme). Cau casso cardounilios K que pe'co Icnilio', Dis un prouverbi ancian, Croumpo ni cjms ni vignos, li \iou coumo nn boumian , Azjïs. Tenillio, TeniliO, s. f. telline, petit coquillage qui vil dans les sables, fam. des Cardiacés. — Vesias pis mai qnc de roucaïo, li pcr aqui quauqui buscaïo ; A l'ciiibas pir se refresca, Pas U'io lenilio .à pc'ca. l'avre. Tenoun, s. m. extrômilc d'une pièce de bois ou de fer taillée du manière à pouvoir entrer dans une mortaise. — Cheville, clavette. Tensonar, v. n. v. l. disputer, contester. Tensoun, s. f. tenson, pièce de vers dialo- guée sur une question d'amour, du lai. conteiilio, dispute . TER 1261 TER — Aqui jamai n'a (a calanno Lou sirvenles, o la lonsouii Toajoiir rmpiiro, au fouus ilia &mo. Sa gi'iilo mt'sclo (le caiisoun. Gaul. Tentn, t». o. essayer, éprouver, hasarder. — E pamen?, avani, sempre lenlo e relenio D'acipa ion llj pur e h.u fru (]ue Ion lenlo, K siiniiro maucoura, iJi\oro sa iloiilour. Tentn tori, adj, lentanl, tentateur. Tento, Tendn, s. f. lente, abri, pavillon, petit filet. — Tendon, norf, attache. — PiiX senic que nioun cor Ircmôlo Quanii soungo qu'oisamt'ii se pôu, yu'en courren Ici mounl e Ici colo Te roumpes Ici tenilo ilou côu. Morel. Te|ia. V. a. gazonner, appliquer des mottes de gazon. Tepet, s. m. petit coteau gazonné. S\n.. leparrot. Tepo, s. f, motte, gazon, herbe, pelouse. Lat. siipes, Terceirolo, s, f. tierçon, pelilo mesure Tercié, ancienne. — Le tiers d'une futaille. Terceja, v. a. liercer, diviser en trois parties. 'l'ergiversa, v. n. tergiverser , varier , changer , hésiter. 'lericlo, s. /. bruant proyer , oiseau Trirfo, chanteur sédentaire dans le Chinchourlo, .Midi, très remuant, et qui se jette contre les obstacles si on veut le priver de sa liberté. — Emberisa miliaria. — S'ausisses la IriJo canla, Cerco l'oustau pcr l'abriga, li Je boi pcr le caufa . ïerigo, s. f. embarras, ennui, importu- Trigo, nité, tracas, déplaisir. '1 erigolos, s. f. pi. terrains ravinés, creu- sés par la pluie. Terlintintin, o^.om. bruit confus, refrain dérisoire. Terine, s. m. limite, borne d'un ehamp, pierre plantée. — Temps i\xé, date, délai. — Mol, désignation, expression juste. — Resté aqoi planla coumo an terme. — Cau a terme, ren noun àéa. Termenal, Il adj. qui termine, qui 6xe les Terminau, \\ confins, les limites. Teriiientiiin, s. f. térébenthine. (Voir lotirmentino.) Termina, v, a. Irrininer, limiter, finir, achever, ôlreà la fin. — Aqui lou \i3i{c m; Icrmino, leui es per i<>u, deman pcr lu. — Ensin charmais ilc la partido, M'ounic tout s'éio lien passa, Lou \oulag(' ero icrmina, Que sinni lesl a recoumença. Terne, Il adj. terne, sans éclat, sans bril- Ternit, \\ lant. Fig. obscur, diffus. Terne, s. m. terne, trois numéros sortis à la fois. Terneneo, s. f. génisse de trois ans. Terra, Il v. a. répandre de la terre sur un lerraja, Il champ , la changer de place , ameublir. Terrado, s. f. terre ensemencée ou plantée. Terrasai**lo, s. f. sauvegarde, défense. Terra^nas, s. m. rocher efQorescenl, cal- caire ou schisteux qui se délite. Terrai, '['errot, Terralado, s. m. et f. terreau, terre de bruyère de feuilles mortes, d'al- luvion. Terraioun, s. m. terrassier, piooheur, Terralhoun, journalier qui transporte les terres. — Gourtilière, taupe, grillon. Terraire, Il ». m. territoire, étendue de terradou, {| pays autour d'une ville ou d'un village, région, contrée. — Ûli ! vene lèu ; ai per le plaire Ç6 qu'as aiini duis loun pais, Uespiéi Touloun jusqu'à Ucucairo Moun terraire es un paradis. Aberlonc, 1871. — Tus qu'adores tanl loun pais, Val, prccho dins loul lou lerrairo Ta lengo, que pauro, languis. Uaussen. Terrallia, v. n, remuer de la vaisselle . TER — 4262 — TER Terrnlhé, Terraié, s. m. marchand de poteries, polierde terre. Syn. terralhaire. — Lou m^slié (jue fasio nioun paire Lou fan ièu, cnr sioy lerralhé. Terralho, fl s. f. poterie, vases el usten- Terraio, Il siles culinaires en grès ou en terre cuite. Terrassa, v. a. terrasser, niveler, accu- muler de la terre. — Jeter par terre, fouler, accabler. Terrasso, Il s. f. terrasse, levée de terre, lerro-pkn, Il plate-forme retenue par des murs. Terraw, Il s. m. terreau, terre formée par Terrai, || des débris organiques, fumier décomposé. — Vent de terre, du nord-ouest. — Paure aufèu, senso riis |i;èulni]l ilins 1,1 raiiiiho, Sus li bor iloa Verdoun que fouïto lou Icrrau. 'f erreja, v. n. toucher la terre, se salir. Terren, ». m. terrain, fonds, superficie, certain espace destiné à la cul- ture ou à des constructions. Terrenal, adj ce qui lient de la nature Terrenc, de la terre, ce qui concerne le sol, le pays. Terret, t. m espèce de raisin de garde. Terreto, ! s f. petit champ, petite pru- Cantoun, \ priélé. — Lierre terrestre. (Voir roundeld). Terribnstado, s. f. tracasserie, poussée, espièglerie. Terribasteri, TarrahuslelOy s. m. embarras, tracas, déménagement. — Fu- meterre en épi. Terrié, s. m. trou, cavité dans la terre. Terrilho, 1 s. /. terre ou poussière rejetéo Pous, I par les crit)les ou les blutoirs. Trrrin, || s. m. gasc. petit vase de terre, petit pot de chaufferette. s. f, terrine, plat évasé muni d'un couvercle dans leqiicl on prépare dos mets, et où l'on conserve certaines provisions d'hiver. (Voir''/a«(ia(/o). Tes, Terrino, TerrisiOHfi, Terro, s. f. le sol qui nourrit les végétanx, champ, domaine, propriété, sol aralile, alluvion, détritus des pierres el des végétaux. — — Pays, contrée. — Avant eio euro, se fngmi médecin, .Mando mai que jamai lou paurc moundo en lerro. — lil ^u'a l'ausi parla c lou vcirc, crogniii Ni Ici chiri ni Ici cal, ni rcii sulire la lo ro, Fusécouino un uiau, quand vegué lou dangié, E dfgiin sache plus uiouiii'eio. Uourrelly. — Uegun es jamai salisfa Sus lerro, dou nieslié que fa. Terro-Krepo, Il s. f, piéride commune , Escarpoulelo , \\ plante qu'on mange en salade, fam. des Composées, à fleursjaunes. " Terro-lremo, s. m. tremblement de terre. 'l'erros baitsseiicos, s. f. villages et hameaux qui dépendaient au- trefois des possessions des sei- gneurs des Baux. Terroun, s. m. motte de terre, tertre. 'l'erroiis. Poussons, adj. terreux, sali par la terre, couvert de poussière. Quind \ei vci.i d-His el, am la teslo sannouso Lous dous flancs esquinsals, sa bello pcl lerrouso, Soun c'Iii loul ma'rassa. . el d-.inuro à l'esearl. S. m. le tiers, la troisième partie, petite mesure pour les liquides. Ters, adj. nettoyé, essuyé. Lai. lenus. Tcrs, Tercie, Tersan, Tersa, v. a. v. l, nettoyer, frotter, essuyer, Tersaii, Il adj. fièvre tierce, qui revient Tersano, || tous les trois jours. Tersol, s. m. bas llm. la troisième farine. Tés, Il s. m. petit pot de terre. — Tesson, lest, Il débris de pots ou de bouteilles. Tés, (I adj. V. l. et s. étendu, touché. — Estes, Terro ou sable déposés au bord des eaux. — Kn seuvo, en té.*, dins lou sauvage, l'erioul palirc'S dou rarnafe Tesa, V, a. tendre, ban 1er, roidir, résister. Esp. tesar. Portentesar, — De que reven de lari icsa IVsquino, S'aviù plrg.a, eau .s'imagino Lous ans qu'éncaroaurié viscm. I.anglado. TES Teseo, t. f. orâne, lêle, cxjue. Teaeoun, s. m. coin, hausse. (Voir tascoun.) Teso, s. f. allée d'arbres, guirlande de feuil- lages, buissons à Hlels,à lacets. — Cinrie, sonuiiel. — Ai diiis inouii jarJiii uno verdo Icso ; L'aura pouiieiiUso lu cailla à l'cniaur. Mislral. — Di Icso en flour, li prouvcnçalo Fasien liiiguelo i parpaïoim Que li fruslavon de sis aie, Beluguejaiilo de pallioun. Houniieui. Te8o, S. f. thèse, proposition soutenue, preuve écrite , dispute ; du gr. 6l(r:;. TesouireD, s. m. p/. gros ciseaux à tondre. Tesquîèro, Il g. f. têtière, pivot d'une teslièiro, \\ porte rustique, d'une claire- voie. — La traverse supérieure. Teaseyre, s. m. tisserand. (Voir tdtsié.) — S'un tessejre faben no fa que d'esloupas, NVs pas piesal coumo el que fa la lelo primo. Tessio, s. f. repas du matin, premier déjeuner. — An aquel bruch loules les Irabalhaires Quiion la lessio, e sus l'airo, à grand Irin, Van fa la rodo, e canlon lus rcfrin. TeMSOun, Nourridotin, s. m. cochon de lait, petit pour- ceau d'un an. TesHonuRdo, s. f. cochonnée, portée d'une truie. TeBt, s. m crâne, coque, écaille, coquille. Testa, f . K. lester, écrire ou dicter ses der- nières volontés. Lat. teslis, témoin . Teistttire, ». m. testateur, qui a fait son testament. Teatamen, I] s. m. testament, acte par Testomen, lequel on exprime ses der- nièr«s volontés. — Les livres consacrés qui ont précédé ou suivi la naissance de Jésus- Christ. — Miis tout acà ri e fasiô pensamen, Peys que n'abiô, iéu pas fach testamon ; D'acô Umbé ièu me fachabi fort, Met Dion voulguet que revengtteri al bord, i Aug. Gail, 1263 — TES — t.ou paire moucrl, van encô don nooiari. Si f,i legi (OUI un long Itslamen ; L'onie d>' léi, dins aciuel coumenlari, M diguii mai, n'y cuumprenguii pas ren. Tetitar, I adj. el t. têtu, revêche. — Gros leslaidoun, \ marteau. — Larve aquatique des grenouilles. — Muge à grosse tête, grondin. 'resturdeja, Il v. n. s'opiniâtrer , tenir Testeja, \\ tête, soutenir. — Remuer la tête, nier ou approuver, Teatardiso, s. f. entêtement, obstination, opiniâtreté. festarut, adj. têtu, lourd, épais, à tête dure. Testasso, «. f. grosse lêle, mauvaise lêle. TeMte, s. m. texte, paroles ou écrits vrais, certains. — Un passage des livres consacrés par une religion. Lat. texius, tissé, tracé. Ital. lesto. Esp. texfb. — Diou nous a dil Moussor en qualque lesle, Qu'ils pas Un mal, coumo luu pensas vous. Testeto, », f. petite tête, petit esprit. — Tête d'agneau ou de chevreau. Testièro, 1 «. /. têtière, courroie de bride. Testieiro, | — Chevêl, côté du lit où se place l'oreiller. — Petite coiffe d'enfant. Xestilli, s. m. v. L rognon, glande, testicule. 'f eistintoni, s. m. témoin, celui qui rend compte en justice de ce qu'il a vu ou entendu. — Témoignage, déposition, affirmation. TeMto, s. f. tête, la partie supérieure de l'homme ou des animaux. — Sens, esprit, raison. — Individu, personne, animal. — Sommet, souche. Lat. testa, tesson, crâne. — Ero coumo lis aïet, iravaïavo de tuslo. — L'as enteuda quand parlavo de teilo ! — Se trases de peiro, le louxbaran sus la teato. — Se l'un s'en vai, se l'autre resto. Me foudra doun parti demao, Foudra mai revira la lesto. Après s'estre touca la man. Dumas. — Ce que disié ma gran dins ma tetto es resta. Se vos qa« t« loa conte, «h b«n, ilioo Vta coanta. TES 1264 — TES Testo d'ase, Cabussolo, s. f. têtard, larve aquati- que de la grenouille ou du crapaud. TefBto bluïo, Il s. f. mésange bleue, joli Saraïé, || oiseau qui arrive en au- tomne et repart en janvier, — Parus cœrulem. Testo duro, Testouriat, s. f. personne d'intelli- gence obtuse , stupide , entêté. — Cau dis qa'a grosso teslo fauto loa sen, N'a.iiienli ben .-oaieiii. Testo de loup, s. f. houssoir, araigaoir. Testo negro, Boutcarido, Ca-negre, Testo negrro, Pimparin, Pichot taraié. s. f. fauvette à tête noire, oiseau chanteur d'autonnne et de printemps, qui vient nicher dans les grands jardins des propriétés rurales, dans les bois et les broussailles. — Sylvia atracapilla. s. f. petite mésange char- bonnière de passage en automne. -- Parus ater. — Se nourrit d'insectes et de graines, mais on peut la garder en cage. — Espèce de jonc des marais à fleurs brunes. Teato isouto, s, f. tète basse, hypocrite, sournois. Te«to verdo, s. f. gros bec verdier. Fig. étourdi, évaporé. Testoalo, t. f. le fatte, la chaîne du toit. TeBtoun, s. m, calotte , taloche. — Gasc. teton, mamelle. Testoun, s. m. teston, ancienne pièce de monnaie à l'effigie de Louis Xll ; le leston de cuivre valait 48 cent. et le lésion d'argent 4 fr. 50. — Disecqu'el me bailliéa cent escuts del soulel, E lèu de cinq lestous li fasio la demando ; Car noa voulioy pas d'el une soamo ta grando. Aug. Gain. — Gougiat, te darey miech testou ; Vai cerça mestrc Jan Boulou, Qae vengae preoe l'estrumen D'uQ qae vol fa soun testamen • Testnt, l'esludo, udj. et s, têtu, à grosse tête, tête dure. — Gros marteau de maçon. — Hache à marteau. Tet, Il ç. m. toit, abri, couvert. Lat. tectum. Ted, Il fr. cent, le tel aux oies, aux cochons, aux vaches, etc. Teta, Poupa, V. a. têter, sucer le lait des mamel- les d'une femme ou d'une femelle d'animal. - Sucer des châtai- gnes bouillies. — Se toucher, s'appuyer. — Au mai lou lirai rc n'en pico, Au mai lou pouintuire s'aplico A faire lela lou bochuun. Poney. Tetado, I s. f. traite de lait, repas d'un en- Atessado, \ fant à la mamelle. — l'avié douna uno michanlo lelado. Teta-dou8, «. m. caresse intéressée, flat- terie, hypocrisie. — Lei graci île soun tela-dous, Soi gestes caressant c scis ièus amistuus. Telanos, s. m. tétanos, contraction violente des muscles, rigidité. Tetarel, || s. m. hochet des petits enfants, Tetaire. |[ nourrisou qui tête beaucoup. Tetarelo, || s. f. flacon disposé pour l'alai- 'ietarel, \\ lement artificiel. — Biberon. — Tige gourmande qui pous.se au pied des arbres. P. c. teterole, Tetarelo, s. f, muflier à grandes fleurs Gulo de loup, Pantou/leto, qui vient sur les vieux murs, plante fam. des Scrophula- riacées à fleurs rouges, blanches ou jaunes. Anihirrinum majus. Tetin, e. m. le sein d'une femme. Syn. tetoun. Tetiu, s. f. mamelle des mammifères. — Le pis de la vache ou de la truie. — Lampsane commune, herbe aux mamelles. Teto-Iebre, Cauliehoun, s. m. lychnide, fleur de cou- cou, œuillet des prés, coque- lourde. Lychnii ftos cuculi, alba. TÈU — 1265 — THO Tetos, s. f. plur. chôlaignes bouillies, cas- taneœ molles. — Ai de fresco ramaflo, ai de frucho mailuro, De lelos, de calliailo ; e vii, Jéji souriis Lou fuin de la masado, alai dessus l'aussuro, E l'oumbro dcl iiaul mounl paii-i-pau s'espanJis. Fesquel. Tèu, j] ipron. pers. Ion, le tien. Tiou, Il Plur. tèus, tious. Esp. tuyo. TëuKne, adj. pâle, blême, décoloré,' mai- liune, gre, mince, maladif. Lai. tenuis, Angl. thin, Tènla, Ij v. a. couvrir, faire un loit, placer Téulùsar, Il des tuiles en pente. Tèulase, m «. m. et f. toiture, abri, cou- tiulado, vert, hangar. Syn. tèulisto. Tiulat, 1 Ital. letlo. Esp. tscho. — Uno eslelo d'un grand esclal Passel drecli sus noslre tèulal, E nous mouslrel embé sa couèto Lou camin de la descaœpelo. Favre. — Las pareîs soun d'argen, aci, là Las, de lay L'or biiltio de perloui, l'or grimpo dins las ruyos Jusquo sul las tèulados bluyos. Jasmin, iU2. Tèule, Il ». m. tuile, goutière en argile cuile Tiouk, Il pour couvrir les habitations. En Italie on se sert encore des tuiles plates à rebords recou- verts par des tuiles creuses. Lat. tegula de légère, couvrir. liai, legola. Esp. teja. Angl. tile. — Quand lou gai segué mon, litamen lou plumèron ; Lou viiïen nieire à cuire e lou manja... dessegu Que la viéïo n'uurié pas mai vis que de blu, Mai, diguiron, es viel, belèu sérié trop du... E sas li léule l'esuampèron. Uigot. Tëulié, I s. m. tuilier, ouvrier qui fait des Cûurnaire, 1 tuiles, des rigoles, des cornières. Tèulièro, Il s. f, tuilerie, briquelterie, tèuliéiro, || atelier et four oîl l'on travaille l'argile. — Eh Jben Rousct, que fasés doun ! Digué 'n iulran dins la lënlidro, A sa chalo qu'jro sus l'ièro ;... Lou vésè-, paire, de roaloun, Dd téule, de bournèu, de brico, £ de goigo pcr li fabrico. . . Jouveau. T]>aliuo, *. f. carreau, pavé d'appartement. 7». Tëuliasa, v. a, couvrir de tuiles une construction. TènlisHo, s. f. toiture, couvert, abri. — L'autre qu'a \is, au bor dj la lèulisso, Un toupinas planta de basali, Musc doo paÏ8an o raïou patchouli. De L?.fare, tSiO. 'f èume, s. m. couvert, tillac, pavillon. Lat. legmen. — Dins uno birco senso léunie Faren la guerre is allcbran. Coye. Tëane, adj. pâle, blême, mince, timide. — De sas lounos flous, las sourrelos, An lou tniSmo parla courous, . . Sus toun clol las pausi, pleurons ! G. Azaï:i, 1870. TëuneMÎ, v. n. baslim. maigrir, se débiliter. Tënnezo, s. f. v. l. maigreur, pâleur. Të*, I s. m. tesson. — Petit plat en terre Tè», Il pour recevoir de la braise. Tezat, adj. prov. étendu, tendu, étalé. Tezo, s. f. chasse au filet. — Torche, ûambeau. Tezuro, ». f. :'. l. piège, engin tendu eu bandé. Tboun, I «. r». thon commun, gros pois- toun, I sons dont la chair ressemble à celle du veau, et dont on fait des conserves à l'huile. — Thynnut vulgaris. Ital, lonno. Esp. alun. Arab. loun. Thounairo, || s. f. tbonaire, grands filets Madrago, || de pêche que l'on déploie dans la mer au moyen des bar- ques, en les fixant à la pointe avancée d'un rocher, sur le pas- sage des scombrts que l'on veut pêcher. — La madrague est un labyrinthe de filets terminé par le Garpou ou chambre de mort, où on pousse les poissons en les effrayant. Tliouu blanc, ». m. germon à longues pectorales, delà même fam. des Scombéroïdes, dont la chair est plus blanche que le précédent. - Orcynus alalonga. TIB — 1266 — TIF Thouno, s. f. auxide, poisson plus petit, Tottno, de la même fam. Auxis bitus. Ti, pron.pers. deuxième pers. toi, à toi. Te, Lai. libi. — Ti farai veire, ti levaras, etc. . . Tia, Il V. a. tuer, faire mourir, ôler la vie, Tuia, Il assommer, détruire, fatiguer, Tiadou, s. m. abattoir, boucherie. (Voir tuadou). Tiamoun, 1 s. m. terrine, cassole dans lianoun, \ laquelle on fait cuire au four des ragoûts montagnards, des hachis, des pâles aux œufs ou au poisson. Tian, s, m, terrine pour faire cuire certains mets au four, pour gratins ou viandes rôties. — Grande écuelle , soupière, liai, tegame. — Anas tasia lou lian de Carpeniras. — Eici lou boa tian de merlusso. — N'es pas per un lau tian que prendrièi ma fourcheto. — A rout lou tian, a fa un mancamen. Tiano, 1 s. f. grande terrine évasée pour Cassolo, I laver les petits linges. Syn. tinoim. Tiatre, s. m. théâtre forain, tréteau de Triate, saltimbanque. — Veguen lou mounde s'acampa A l'enlour d'uu piclio tiaire. Mouilla, noun pas en biai d'ousiau, Erobé de peiros e d'acau. . . Tiba, I V. a. tendre, tirer, raidir, allonger. Tibia, Il — Gonfler, remplir. Tibaduro, s. f. tension, force, pression. Tibage, s. m. plénitude, réplétion, excès Couflige, de nourriture. Tibauèu, s. m. lente, abri improvisé, TubanèUf chaumière, cabane en planche ou en toile. Tibel, s. m. fouace, nourriture lourde qui g.nfle. Tibio, s. f. boulon ou cheville qui passe dans une boutonnière. Tibia, n V. a, tendre, étirer, allonger. — Tt6a, Il Remplir, serrer. Trotter, marcher. — > lutré ùtt, jariet tiblantp lou na* en l'er» Tiblado, s. f. une pleine truelle de mortier. — Quanio liblado de soopo. Tiblo, s. f. truelle, outil de maçon ou de plâtrier servant à prendre le mortier, à l'étendre et l'unir. Esp, trubla. Port. Irolha. — Siés ben nueslre, siés ben la joio dôu terraire, T'aprenen ben avant de mena tiré l'araire, Avant de maneja la tiblo ou la destrau. l'oncy. Tibonn, s. m. tison, morceau de bois allumé. Tibouna, v. a. tisonner , remuer les charbons. Tic, Il s, m. habitude vicieuse, mouvement Tis, Il nerveux, manie, caprice, grimace, geste contre nature. Ital. ticchio. — L'a prés à tic que pot pas loa veire. Tic-tae, || g. m. battement du pouls, d'une Tico-laco, Il montre. — Palpitation, batte- ment déréglé. Tieh, s. m. savoyard, décroteur. Ticoiiaueo, s. f. bas lim, chiquenaude, petite caresse. Tieous, adj. capricieux, hargneux, quinleux- Tieoiitarié, s. f. mesquinerie, niaiserie. Tièi, Tiex, s. m coque, coquille, cupule, étui. — Goutière, canal, rigole. Tièiro, U s. f. rangée, enfilade, sillon, ligne, Tièro, I rigole, troupe. Syn. canso. — Uno tièiro de vignos. — Uno tièiro de gats en aut se penchinavon. Tiercelet, || 2. m.éperviermâle, plus petit Mouissé, Il que la femelle. — Palco nisus, Tièu, pron. pots, le tien, ce qui est à toi. Ttou, Lat. tuus. Ital. tuo. Esp. tuyo. Tièure, || s. m. tuf, pierre dure et poreuse lioure, |1 qui se trouve sous la terre végétale. — Soun aigo de cristal nays aqui sout lou tièuie Tan fresco, que quand sort tout escas se pot bèare. Tifasnoun, s. m. chignon, cheveux réunis derrière la lôte< TIL — 1267 — TIM Tifo, Tifou, s. m. el f. colère, mauvaise humeur, chagrin, marotte, caprice, dépil. Ital, tifolo, cris, tapage. Tignasso, s. f. chevelure mal peignée, éloupe, filasse, perruque. Tigno, s. f. engelure, inflammalion atoni- que de la peau, gonflement et démangeaisons causés par le froid. — Teigne blanche, mala- die du cuir chevelu. TiynouH, adj. teigneux ou qui a des engelures. Tigrat, aij. tigré, moucheté comme un tigre. Tii^re, s. m. tigre, bêle féroce à peau mou- chetée, type des félins. — Cadun paili'l en counscquenço, Lou tigre vanict sa bountal, L'ase soun sauprc faire e soun espcrienço. M. Barlhés. Tigresso, s. f. femelle du tigre. Fig. cruelle, inexorable. — Traspourla per sa folo ivrcsso, Lou paurc Tony jouïssié ; Mai la bello ero uno tigresso Que de sa flamo s'en risié. Dosanat, 1828. Tilh, s. m. V. l. glu, résine visqueuse tirée de l'écorce ou de la sève du houx. — tjluau, branche enduite de glu, pour prendre les petits oiseaux. Tilba, V. n. filer comme de la glu. — Plier, fléchir. Tilhent, Il adj. gluant, visqueux, filant, ']ilhous, Il glissant, suintant. — Fantasque, capricieux. Tilhol, s. m. tilleul à grandes fleurs, Tilhul, arbre à bois blanc ei à moelle, Tiyeul, lam. des Tiliacées à fleurs jaunâ- tres, dont on fait des infusions sudorifiques. Esp. lilo, Ital. liglio du lat. tiliola. Autres noms : tiol, tiot, tièi, lil, — Von de passa sus lui lilhus La lourdu capo de l'aurage. Conslans . Tiiii, iin, H s. m. thym commun, sous ar- Ferigoulo, \\ brisseau de la fam. des Labiées, à petites fleurs purpurines et très odorantes. — Quinte atreit a per lus lou lim Que te vèseansin apegado. Tandon. Timbalo, s. f. timbale, sorte de tambour d'orchestre. — Gobelet ea ar- gent. — Petite raquette pour jouer au volant, à la balle.— Gâteau rond, couronne. Ital. limballo, du lat. tympam, du gi', TVfiTuttoy. — tous aulres an représ au cop de la limbalo, Lou bugle en quialassaut lou cor em soun raufel, E dôu mai fan de bru, d6u mai l'cr seinblô bel. Tintboal, adj. prov. courtaud, ventru. Tiiiibonleja, v. n, pencher, chanceler, dodeliner, balancer. Tiiubourlo, s. f. grosse sonnaille. — Vessie. Timbrât, Timbrous, adj. timbré, toqué, capricieux, maniaque, fou, écervelé, inégal. — Me caura mai d'un jour rebala n>as pesados. Servi 'n meslre limbrous c fini mas annados. Tinioan, s. m. flèche de voiture, de charrue. — La barre du gouvernail dans un bateau ou un navire. — Es un palroun pilolo, e Dion segur lou mando Per que lei noufraja revegon soun pais, Aganlo lou limoun désempara, coumando D'enaussa lou gran foc ; la fregato oabéVs. Poney. Tiniounié, s. m. timonier d'un vaisseau qui manœuvre le timon sous les ordres d'un pilote. — Vidau, i'a qualorze ans parties coamo noavica A boid dou Suuvcren, révénèa timounié ; Un marin de l'Eslat dèu avé de judice. En, que sus tan d'esièu a vist la broufounié. Gelu, IStiO. Tiniour, s. f. crainte, respect, déférence. Tinipan, s. m. cavité irrégulière du fond de l'oreille. — Coumo parlave ansin, dou naul de sa guerlto, Jacoumar émù soun pimpam, Oei gens turlavo lou linipan, Per averti dou terni, de i'ouro e de sa fuilo. Maurel. TIN — 1268 — TIN Tiniplat, adj. bas Um. tendu, élargi. — Calmé, tempéré. Tin, Il s. m. son, tintement d'une cloche, Tin-(tn, Il d'un métal, d'un instrument. Lat. iinniUis. — Lon gibach niosiro 5a bourseto, E fai faire a-, cscuis lii.-lm. — 0 pla sondis, iéu pagne ansin ; Me counlente de la fuiiiado, Moussu, counUnlas vous dou lin. Prunac, 1802. Tinado, || s. f. une pleine cuve de linge, Tinalado, \\ de vendange, etc. Tinal, || j. m. cuvier à lessive, cuve vinaire. Tinfltt, I — Bassin de tanneur. Syn. Hno. Ital. tino. Esp. tinoja. Tineirouii, s. m. petit cuvier. Syn. tineto. Tindn, || v. n. linler, résonner, sonner, Itnla, H jouer un air. D'unpey lou mes de may, quand lou bel liras s'alindo, PcnJen siéi mes dins Tayre uno musico Hudo ; A milo roussignols cent paslous fan rampèu E louts canton l'amou, l'amou qu'es loujour nèu. Jasmin, Ib^S. _ Car coumo dis lou conle, aquèu es nioun cousin, Que fai lima la bourso e pago lou bon vin. Aibrairl. _ Es Socralo que dis dtdins sa^ pouliliros. Que lous que p:»rlon luiil senbloii bigios barricos. Que lindon b.'l-cop mai quand n'an pas rés dedins. Tindal, s. m. tenle, tonnelle, abri. Tindalli, s. m. Lruil, sonnerie, coup de cloche. Tindelo, s,f. trébuchel, piège, fossette. Tindinna, Ti«/tnna, 11. u. tinter, résonner, reten- tir. Syn. tinda, tinta. — Cai cent milo-railliés enquèro y passaran Amay sounaran e lirulinnaran. Jasmin. Tindouls, s. m. plur. pièces de bois évi- TindoMî, dées pour recevoir les ton- neaux dans la cave, paillassons, appui. _ Vous fau présen d'un meloun dins un sac, Coonserva sur dous liudous à Galhac. Tineirol, s. m. cellier, lieu où l'on tient les tonneaux. Tinel, s. m. cuvier, auge. — Cuvette, petit fossé. Tinel de moulin d'oli , «. m. petit bassin qui reçoit l'huile et l'eau bouillante pressées dans les cabas. Tinelado, s. f. un plein bassin. Tinelet, | s. m. dimin. de tinel, petite cuve, Tineloun, I petit bassin. Tineto, s. f. cuveau à ordures, eaux saies. Tino, s. f. cuve à lessive ou à vendange. Ilal.tina. Esp, iinaja. Pcr compléta l'eiTel de sa vilcno mino Aurias dil que sa voués mounlavo d'uno lino. R. Grivel. Tino de moulin, s. f. cuve de moulin à farine dans laquelle tourne la roue horizontale. Tinol, Il s. m. fcasHm. cuvier à lessive, cuve Tinoun, || à saler le cochon. — Réservoir à huile. Dim. iinoloun. Tinta, v. a. teindre. V. n. tinter, résonner. Tintaina, v. a. tèter, questionner, sonder. Tintaino, s. f. échelelle horizontale dres- sée à l'arrière des bateaux pour joutes. — Grande femme dégin- gandée, fille de joie. — Hanca la tintaino, perdre l'équilibre. Tintamare, s. m. tintamarre, bruit, fracas. — Car, dive, amies vous counfessa Qu'en sounge crcse de cassa, Dison que f6u gran linUmaro, Qu'à mous chis sone la fanfarro. Tintamarado, s. f. caprice, boutade, fantaisie. — Fôu lou veire quand sa linlamarado loupren. Tinteino, s. f. fantaisie, caprice, soins exigés par un nourrisson, veille, , embarras, tracas. La linleino me mouniet al cap. _ Faren linleino alor, festin e farandonlo. _ Se fas linleino la nicnchado Finiren per loumba malaut. Tintineja, | v. n. résonner, tinter, sonner Oinda, I souvent, le son des cloches ou des espèces. TIP Tintln martin, s. m. son métallique, espèces sonnnntes. — I,ou houi:hiè n'a l'amo alupido, Voudriù be prou fa lou malin, Coiilro el a trop forlo ^.ariido, E lou pago tiniin-mariin. G, Azaïs, Tintinterro, s. m panic sanguin fam. des Graminées. — Panicum sanguinale. Tinto, s. f. noir, encre J» écrire. Esp. tinta. — Car Un gasleri mai do tinio A fa la rin o i]uc vcseiz Quo de VI mandat nou m'abelz. Aug. Gaill. — NVy pas mai de papiô ni linlo. Mes ai 51 bé de culoqumlo. Gou'l. Tintonlia, v. a. et n. chanceler, !)alan- Trantalha, car. Dorloter, bercer, faiie Tintourleja, sauter un enfant. — M'a liniourla dins moun enfanço. — Nouii ! sarai jamai as.'oulado, 0 muun rei, de te liiituurla ! Tant qu'aurai un digout de !a, Te n'en dounarai la goulado. T. Aubauel, 1850. — Quand porlo au bras souii pichoi fraire. Quand lou ilniou.lejo en riseni , Tintoun, s. m. bruit , bourdonnement , embarras. Tintoarleto, s. f. balancement, balançoire. — Fai noiiO, moun bel enfjnloun, Dins la liressoiu fai neneto 1 T'ai beo piouu fa la tiiiiuurloto, Endourniis le, moun angtloun. Tîntaro, s. f. teiniure, liqueur préparée pour teindre. — Marcel al cap de tout» mmo tout, sa lîguro A del secret plazé la licento linluro. Tiou, Il pron. poss. le lien, à toi, lieu, I — Tout ce qu'os miou, un jour dcvenJra tiou. Tionre, s. m. tuf, incrustation , dépôt calcaire. Tipa, V. n. gasc. enrager, bouder. Tape, s. m, modèle, forme, échantillon. Esp. et liai. dagr. rvats. — Aqui de la Prouvenco csludiartis Ici lipo, Fouèço brun, quanqui rons, de blan coumo un lençôu. — 1269 - TIR Tipejn, V. a. laper, fustiger, frapper. — Fau loJ rous,s>giiôu, Ouii se crauipuunu e sVntrlgasso Ben miés que sus II clapeirôu. Tirage, ». m. devidage de la soie. — Ate- lier où l'on file la soie des cocons. — Etirage des métaux. — Résistance , difficulio. — Tirage au sort pour le recru- tement. — Tamben dms iiosie ve. ». m.gnitc. nasse, pifege en osier ou en jonc, serv;inl à prendre les poissons de fonlitine ou de rivière, Tiatet, n. pr, d'enfant, abréviation de li$loun, Balistet, petit Baptiste. Tité, Il ». m. figure, image, poupée, enfant litei, Il au maillot. — Ero aqui, aachen plus que faire, Si reviravo de loul caire, Quanil P'-r az.ir aperçiigiié, Uno grarido u inaiitro liié Dessus la mursiu pjniado. Achard — Aco's l'enfani de quauque rei, D'ahord qu'aiisiii el me parci ; E lou vesent. brib ml litei, Dins l'or e dins la sodo. Titet, t. m. poulet. Tito, $. f. poulette. Titi, t. m. petit oiseau. Gr. rtnt. Titonlet, s. m. point, signe, marque, accent. — D.ns l'axur eiiflni, de qu'ai visl np^treja, Escoumo un liioulel qu'à pèno se dotriho. AroBvieille. TiulRt, I. m. toiture, couvert. — }iet\i6 Crlsl6u en furou conrriguel ; Mes la niacaco degourdido, Deforo, e sul liulat en quatre saui fouguet. Floret. To, Souc, Toecnr, Touca, Toeeat, loucat. ». m. racine, souche d'arbre, bûche, quartier, aiorceau. quignon. — As pôa de deveni un to de branco morto. Toe> «. m. coup, heurt, marque, tache. — Coup de marteau, graia de folie, Toe & toe, adv. joignant, tout près. V. a. V. l. loucher, mettre la main dessus, tfiier, manier. — Battre, châtier. ad}. V. l. toqué, capricieux, un peu fou, insensé, chagrin, T*eb, Il adj. imbécile , hébété, nigaud , TocW, |, abruti, balourd. — Lous panres tochous me sounavoQ A norsuro que s'eu anavon, Mes digas me s'ere pruu hau Per lous segui din.s aquel Irau. Favre. ToeO) I. f but, terme, point de départ ou d'arrivée. •^ Mou e«nnoris«nd« loDgo toeo. ToeoMBen, H i. m. bruit de cloches, cla- Tonuen, \\ meurs, effroi produit par le lorsin — Lou loro^sen qu'es pês clouchiés Es beii pus foit dins lous jouquiés. Quand lott reinard ten la rampagno. Goud. Todi, Il s. m. petit réduit, maisonnette, To/i, Il capilèle, petit cabaret, vide bouteille. Toisni, Il nom déprécialif d'Antoine. — Tegno, 1 Adj. grossier, butor, stupide. Ital. tonio. Syn iouias, toniai. — Per ie faire grand plesi Vi's aqui cinquanio loni. Que ra.«clon à II gausi l,a coido de xi fanfonj. Aulheman. Tolo, t. f. fer réduit en feuilles minces par ie laminoir. Tolo-tolo, onom. du bruit du fer en tôle, tumulte, cancan. — Aco faziô perlout un bien gran tolo-lolo Que brounzinet lounten apey De catiano en ouatai e de prals enbarey. Tolzan, adj v. l. toulousain, monnaie de Toulouse. Syn. touliat. Toupa, V. a. et n toper, frapper dans la main en signe de consentement ou pour accepter une proposition. Rud. top, coup. i Topazo, s. f. pierre précieuse de couleur jaune, chrysolithe. — Tus parles de l^aris, de sel lume d'agazo ? Deis Indo e dei trésor de la Califournié ! j Lei tiatre de courau, lei palai de topazo Serien nosli poueiou, se lasian de fomiè. , Gelu, 18»i. Tor, ». m. gelée, grand froid. > e — Tabè quand l'alo del priulems, i beii eysuga les prals goulous < E cassa le tor e la bizo. < Toreli> Il adj. tordu, roulé, de travers, bossu, \ Tort, I contrefait. Syn. tort. ^ Toreo, Il s. f. torchon, chiffon roulé, lortil- | lorcho, I Ion, tresse, p&iisserie de campagne. ^ feuillage, guirlande. — Flam- beau de résina. TOR — 1273 TOU — r anra Je lorco amai de gimbclelo. — I^oa baslimen ven de MaïorcOi Emé d'arangi un cargomeii ; An courouna de verdi torco L'aubre meslro dou baslimen. Mistral, 18S9. Tordre, il v. a. tordre, tourner, tortiller, St tordre, | plier, détourner. — Se tourner, se contourner. Syn. torse, tosse. Esp. forcer. — Image don michan qu'on vei loujour se lordre, Per lou malin plesi ou de pougno ou de mordre. TornadÎH, adj. v, l. tournant, qui peut tourner. Torn' atrae, int, retourne-toi, recule-toi. Tornar, Il v. a. et n. v. l. tourner, façonner Tourna, || au tour. — Mouvoir en rond. — Donner en retour. Toro, «. f. chenille, larve des papillons. — Sorbier des oiseleurs, fam. des Pomacées. Toro, Il ». f. acomil napel, pi. fam. des Re- Touèro, y nonculacées à fl. bleues; plante vénéneuse. Torou, n s. m. tronçon, rondin, billot. — Torrou, Bourrelet, toron. Torrado, t. f. v. l. forte gelée. t. f. torsion, déformation, entorse. — Torsade. adj. tordu, tortu, contrefait, con- tourné, déformé, détourné, de travers. Toraeduro, Torsiduro, Torsut, Tourdu, lort, — Sabié tan ben moustra lei leis à fau, E sus soun ban pica tant à prépau. Qu'en ié pourtant la causo la pn lorto, Se faste bon de n'en tira redorto. Mistral, 188S. Tort, «. m. tort, dommage, préjudice. Ital. torto, du lai. torlus, tordu. Tortejaire, t. m. .boiteux, contrefait. Tortel, t. m. v. l. tourteau, gâteau, galette Tortieoli, >. m. torticolis, douleur au cou. Tortilhado, Tourtilhoun, s. m. et f. gâteau au sucre fait avec de la fleur de farine et des œufs, tordu ou tressé eo rond. 80 Tortissa, Tourtissa, Tortis, Il s. m. bas lim. torchis, mortier fait Tourlts, Il avec do la terre grasse et do la paille. — 'Gros cordon de laine de plusieurs couleurs. V. a. et», bâtir en torchis, en- trelacer delà paille et du mor- tier dans une charpente garnie de traverses. ToruBa, v. n. baguenauder, battre le pavé. ToB, adj, tordu, déformé, de travers. Tost, adj. V. l. rôti, roussi, brûlé. Tostems, adv. toujours, constamment. ToBto, s. f. rôtie, tartine de beurre, tranche. — Perdounats-mc, cl manget un pan caud De quatre sôus, quand fouget ! tille, plante de la fum. des Rosa- cées à racine astringente et à fleurs bleues. — Tormentilla erecta, sylveslris. Tourmentiii*, termcntino, s. f. térébenthine, suc, sève qui découle des arbres résineux, tels que pins, sapins, mélèzes, et dont on retire l'essence et les vernis. Tonrmeiito, Tempesto, s. f. tempête, orage, bou- rasquc, vent violent. — Crentavo ni venl ni lourmenlo, Mes à pèno es sourlll del port, Que bouflo un eissalop tan fort, Qu'ai vaissel derrabo l'empente. G. Azaïs. Tourna, Il v. a. tourner, façonner au tour Tornar, Il d*s ouvrages de bois, d'ivoire ou des métaux. - .Mouvoir en rond. — Diriger, manier. — Remettre sa place. -— Donner en retour. — Rendre, traduire. - Revenir. It. torniare. Esp. volver in torno. Lat, lornare, du gr. rofHva. — M 'S l'amoii nou perd rés s'un mounien l'on se quilo, Quand on se torno beyre apcy l'on s'aimo mai. — I.as hiioundelos soun lournados, licsi mas dios, al mou lassus. — Madame zou bézès, à moun jiassal m'enlorni. Sans que moun frounl ii'alge rougit ; Que boulé» ? ç6 qu'ey prés zou lorni, E zou lorni d'ainbé iiroufii. j'asmin, 1846. 'J'ourna, Tourna-mai, adv. encore, de nouveau, une autre fois. — Mes lournamai au bout d'un pan, Sus soun lié se levo en sursaa. — Lou solas a lourna toumba. Tournado, s. f. tournée, voyage d'affaire ou de plaisir, visite, course, ronde aux buvettes. Tournairc, s. m. tourneur de roue. — Dévidoir qui tourne sur un pivot. Tournai, s. m. tambour de courroie mo- Tournau, trice. — Meule qui tourne par l'eau. — Des tournais de Creissel veirès lèu las cascades. Tournasin, Tournezin, s. m. oulil de fayencier, ébauchoir , racleite pour polir l'aigilesur la tournette Tourneja, v. a. façonner au tour, entourer. — ïournejo-mé 'no damo-jmo. lingot que siô pas brico esquer. — Dedins un p'al lournegat de nonrallios. Tournejaire, 1 ournur. s. m. artisan qui fait des ouvrages sur le tour. — Celui qui tourne rapidement sur lui-même. Tournet, s. m rouet à filet ou à tordre. Esp. tornillo. Tournéii, s. m. tournoi, fête militaire. Esp. et Jtal. torr.eo. Port, lorneio. roLi 127!) TOU — Te (lirai Ifi feslo, Ici ilaiiso Dt'i (lanio érné li'i il>iriii<èii, Lei cliivaliè roumpcnl Je laiiço, Loi loiirnés, jiis^o u caiou-cSu. Crous. Tourneto, s. f. pelil plale nier , déranger, fati- guer, importuner. Gr, TXf:i!rira, eiubrouilief. Tracnssarié, s. f tracasserie, chicane, dispute, impoiluniié. Tracnssié, adj. brouillon , indiscret , 'iracassaire, rapporteur, agité, tourmenté, remuanl, intrigant. — Aijuiîs flots Iraoajsiés nou sabon oun se niellre; E, sans pôi, ilabanl e-f, lu (!aiiziî"'s l'asseUre, E J'unpcy 1rs niilo ans cscarauKuon lous pé«. ' Traeli, adj. lancé, jeté, ti'é. Lat. tractus. — Païaulo dicho ts pciro Iraobo. Traeli, s. m. v. l liait, coup, jet, traite, distance, espace. Soin, occasion. — Dau dicli au fach i a un grand Irach. — Ploù. fai fn^ ; s.èi malau e Iri.-tc coumo un sauso, Au oanloiin de iiiouu fio^; Iracliele agremouh Traelielet, il s. m petit flocon, petit pelo- Tracheu, |j ton, tresse, petite lige. — Toun pi'-u disuena ilavalo Ue loun pii-nche à I iiij; irachéu. Traebi, v. n. jeter, pousser, croître, gran- dir, profiter. — LVspril ii'nno nacioun gisclo de fouu parla, Su^luul Iracliis IVnfanl que leto de lion la, Veire Ici li.Hi d'acor I fji gau e reco'iuforlo. Mai lou ri'sjjel di \ièi lin la fa'Miho forlo. Tavan. Traço, «. f. trace, vestige, empreinte, Trasio, |j marque, sillon, raie, exemple à suivre, liai. Iraccia, Esp. trata. — Lis abor lo en lé dimandan Se ilou cor de sa feicno an |!a 'uca vis la Iraço, Pas geii, ié respond lun, niés cercas la pu bas. Suivisses loujour la rivièiro. . . ltou:iiieu\. Tradiiiien, s. m. v. l. trahison, perfidie, méchanceté. liai. Iradimenlo. Tradueh, adj. v. l. traduit, interprété, expliqué. Tg-ndiiîre, Iradurre, V. a. traduire, changer, tour- ner, expliquer, commenter. — L'ai iraducb d'au ialin lan ben que l'ai pouscut. Trafee, Il s. m. trafic, intiigue, industrie. Trayî, y — Tracas, sollicitude. — Moussu lou marséiès, vostro sanlo danriio. En roulo m'a douna, mai que n'avés idéio. D'eu odi, d'embarras, de trafi, de souci, En toul ûcô, pau de prouQ. Félii. 'J'rafega, v. a. brouiller, bouleverser, tourmenter. Trafcgous , adj. brouillon , inlrigaul , indiscret. Traflea, v. a. et n. trafiquer, commercer, échanger, fréquenter, voyager, ravauder. Bas lat. traficare , troquer. TRA 1283 — TRA Trafleace, «. m. et /". commerce, indus- Irafico, trio, affaires , mouvement , occupation, échange. — Amie uno eiiibcjo mo pico, De 010 gila Jins la traflro. Trafleaire, adj. remuant , changeant , empressé. Trafleant, Il t. m, et aij. trafiquant, mar- Iraficous, Il chand, troqueur, industrieux, intrigant. Trafleho, t. f. gros clou à crochet. Trafl^a, \v. a percer, Iraver. er, trans- Trafura, || percer, blesser. Lai. Ira figere. — Aro Mu'as l'amo Irafigado, Que la ilouluur l'a iiiaJuraJo Uins souii ousiau poiles Inlri, E podon n'en tlouri la porlo ; Per eslre fcmo siès pruun forlo. Roumaiiille, 1856. — Em' aquel Ireil ben apounclia L'ané Irauca, mai Irafura. Trafusa, v. a. étendre, éparpiller, dé- brouiller, démêler. — Asen à Irafusa forço escagno. Trarusage, %. m. débrouillage, éclaircie du fils, recherche, mise en ordre. — Mes lournamai, au bout il'un pau. Sus foun lié se le^o en 5ur.^au ; Zou de luu e de Irafusage, Espoussii jusqu-eis (CaUge. . . bigot. Trag, [| s. m. v. l. trait, corde, courroie. — Trat, Traite , train , allure. — Dard , Iraxl, il arme de jet. Tragita, v. h. t). /. jongler, bateler. Tragitaire, s. m. sauteur, baladin, esca- moteur. Tragoun, Il s. m. armoise estragon, pi. Etlragoun, || potagère excitante et aromati- que. Coudimenl des salades. — Artemisia dracunculus. Tralii, v. a. trahir, trora|)er, abuser. — Ronger, mâcher, couper. Traliina, v. a. charrier, voilurer, traîner. Traîna, Il v. a. et n. traîner, tirer à soi, Trei'na, || faire rouler. — Languir, dépérir. — Parler lenlenienl. — Allon- ger, différer, — Pendre, oublier. Trainfja, Rebala, l'raïno, Traïsso, Tragino, V a. et n. mener lentement une affaire, lanterner, lan- guir, ôire malade depuis loog- tem|)s. s. f. traînasse, long Blet de pêche dont on entoure les poissons, et que l'on ramène au bord en le faisant traîner. Traio, Il s. f. cable, corde tendue en tra- Tralho, \\ vers d'une rivière, coidede puits, chapelet sans fin d'un puits à roue. (Voir triau). Lai. Irahere, — Sus Ici liaiio ni'aubourarai, D'.iqui déforo saularai, E piéi te iiiandarai la traio. Traire, v. a. gatc. traire, presser la ma- Trojt, melle, faire couler le lait. Traire, v. a. jeter, lancer, répandre, tirer, mener, entraîner, enlever, arra- cher, porter. Lai. Irahere. Esp. Iraer. — Ne siilis lin au sôu, l'escampo, Dcx Uii lou Irais, dci fés l'acampo, Lou fai linda, tant qu'à la Qii Louincstre ié-Jis : Camarado, Couru me pagis la dinado ?. . . Pranac. — Cadun gardo siis ans, »en! poudre s'en desfaira Moussu pagarias pla lou que vendrié vou 'n traire. Mes aco se pot pxs, . . cal doun vioura counteni E coumo Diou zou \ul, laissa couric lou lems. Azaïs. — Ere '.oui csmuugul, Irefouli, respirave l,ou porfuin aiiii.stous qu'à soun entour Irajié. — Quand noun vijnù-i \ers ièu gtan mal mi fasii Iraire. — Es alor que Iragiièie p6u per moun amo. Trait, Il s. m. trait, flèche. — Corde, cour- Treit, || roie. train, allure, jet, portée, ligne tracée, action, fait hiïlori- que. (Voir Ira, trag.) Traite, adj. traître, perfide, dangereux. — L'uundo la pus traite es aqudio que dort. TraiteMSo, s. f. trahison, inSdélilé, trom- perie, fraude. — Te lagm^s d'un ami que l'aurlé fa traitetso, Ou de la durela du ta liera inesiresso. Traliica, Il v. n. éclairer, éblouir, percer "îreluca, || le nuage en parlant du soleil ou de la lune. m. tran$lucere, briller. TRA 1284 — TRA Trama, v. o. lisser, passer la trame entre les fils de chaîne au moyen d'une navelle. — Ourdir, ma- chiner une intrigue. Tramalhado Entremalhado, Trambla, Iramhoiila, s. f. filet de pêche à po- ches, ii plusieurs réseaux. V. n. trembler , frissonner , être agité, avoir peur, osciller, chanceler. — Roso, qae le disi6 dins sonn poulit loiigalgo ? Bélêu que l'adourabo, e l'aimiriô louijour ? Per ço que lus fasios Irambuula loun feilhalge Pus amonrousomen que iioun fas dins lou jour. Barbe. Tramblaire , s. m. et adj. trembleur , craintif, prudent, circonspect. Tramblanto, s. f. gelée de viande ou d'os, Tramble, Tremouli Tramble, Tramblomen, Iramblun, $. m. peuplier tremble à feuil- lage tremblant. Populus Iremula. s. m. tremblement, frisson, agitation, vive émotion, révo- lution, émeute. — Mai vendra ben Ion lraml)lomen Per nous lira de la misèro. Tramblouta, Trampela, Irampaleja, V. n. trembler, grelotter de froid, vaciller, tituber. — Languir , attendre avec impatience, — Tontis an uargal la raounino, Si fan un aJiou amical, E caJun devers soun ousial. En trampalejan s'aeamino. G. Azaïs. — Me fagué Irampala dos ouros. Trametre, v. a. envoyer, faire parvenir. — Al [innt oun l'albo se rebeilho. Un poul, en se gralian l'aurcilho, Tramelec aquesie psquel, A soun amie lou bourriquel. Goud. Trambloinen de teri-o, s. m. secousse subite du sol produite par la chaleur centrale ou l'électricité. Tramo, s. f. fil de soie ou de laine, de coton, etc., destiné aux espou- lins de la navette, pour tisser une étoffe. — Jonvent proufilas vosll ben jour Qae soun la Iramo de la vido. Tramonntano, s, f. tramontane, côté Tremounlano, du nord, vent du nord, l'étoile polaire. — Fig. vanité, présomption. — Gagnavo, counlent soun ousial. Quand un grand vent de Iramounlano lé lou mando dins lou canal, Del naut de' pount de Founsérano. Aiaïs. Tramitalh, s. m. tremblement, vacillement. Trampalbeja, Trantalha, V. n. vaciller, chanceler, remuer, s'agiter. Trampelun, s. m. attente, impatience, frisson, effroi. Trampol, s. m. tumulte, tapage. Tran, s. m. train, allure, suite, voie. Trana, v. a. traîner, tirer. — Traverser, nager. Lat. tranare. — Dins la fonlo Iranavo fiéro, Semblavo pas louca lou sôu. Tranca, v, a. couper, tronquer, déchirer, briser, navrer. — Si cris me Irancavon lou cor. Trancha, v. a. trancher, couper court, ras, tailler.— Décider, résoudre, Tranehado, s. f. tranchée, fossé creusé pour l'écoulement des eaux. — Coupe de terrain pour y faire passer une route ou un chemin de fer. — Fossé sinueux pour l'approche de.s places fortes. Tranchet, s. m. lame d'acier dont le Trinchet, tranchant en biseau sert à couper le cuir. — Noslr'ome un bel mati l'agsnlo lou Irinchet, Ero aguzal de fresc, couni' un r»zouer lalhabo. Tranebo, s. f. tranche, morceau coupé mincci — Ciseau ou burin pour couper le fer. Tranebo-lard, s. m. couteau de cuisine à large lame. Traneho-le^co, s, m. grand couteau à lame mobile pour tailler la soupe. Trancina, languir, s'ennuyer, s'inquiéter. Trandol, Trandotd, TRA t. m. balancier échappement. - escarpolelle. 1285 de pendule, - Balançoire, — Ranquino fa h dolicado E nou la baiso pas qui bol, Soun se la rend alal sucrado Que ne bal couino bel iraiidol • Goud. TrRndoula, v. a. balancer, mouvoir, faire pencher. — Mes tu non tramblf j pas quand nay un gros auralge, Regayios irandonla lous milo basiimens. Tranlero, s. f. joie, imprévoyance. Tranleto, s. f. et adj. coureuse, légère, évaporée. — Fagucs pas coumo forso fan, De nosti chalo un pau Iranlelo. Traniiuile, adj. calme, sans reproche. — Se sentes loun anio iranquilo Siés sus lou camiu dou bonhur. — . Mai pagaren e mai seren Iranquile, Demandan pas qu'ac6 ; Tranquilila vôu mai que liberla. Transailho, s. f. Irémois, menus grains que l'on sème au mois de mars pour produire du fourrage vert. — Trilicum Irimense, — Yéu cneilhere ben do transailho Touis lous ans may dedous sesliers, E d'aglans dous couinoul» entiers . Seigne Peyre, 1576. Transido, s. f. saisissement, surprise. Transir, v. a. et h. transir, saisir de peur, serrer, engourdir de froid, Tranflit, adj. engourdi, saisi de froid, de peur, d'émotion. Faible, débile. — Mes ièu ey fach »iss6 per lai de counsoula Moun paure cor Iransile ma pauro ccrbelo, Ucl irai que m'a donnai aquelo doumaiselo. Transo, s. f. crainte, appréhension. Trantaia, Il v. n. chanceler, vaciller, être Iranlnlhn, || en balance, en hésilation. Barro un ieul, pièi n'eu barro dous, Clino sa leslo que Irantaio, E s'entlor coumo un benurous. Trantalhèro, s. f. pierre branlante, ter- rain mouvant. Trantanel, Vergne nègre, Tranteja, Traiitel, Il Trantol, | Tranto. s. TRA s. m. nerprun bourdaine, aulne noir, arbre fam. des Uhammées à fleurs verdàtres. lihnmmus frangula. V. n. hésiter, ânonner en lisant. s. m. solive ou poutre formant bascule. — Balançoire, hamac. f. hésitation , indécision. — Balance, instrument de pêche. — Corbeille à poisson, réserve. — Maugral qu'aguesson prés do pèno, Souu iranlo n'cro gaire plen, Trouveron pas la boucno véno. Pas mémo émé lei bourloulon. Desanal. Trantoul, Il s. m. étagère suspendue au Brandoid, || plafond pour y tenir le pain, tréteau, balançoire. Trantoula, v. n. balancer, tituber, chan- celer, pencher. — Pesant e Iranloulenl, sus la terro el camino, Soun cor es cscrancat ; al bouissou que llouris, Al traite que lou fl.ito el se bbro e péris ! . . . Bonnefous. Traii-tran, s. m. train ordinaire, occupa- tion journalière, besogne du ménage. — Marche lente, amble d'une monture, cahots. Au Iran-Iran dei revoulueioun, Que de reïaume, que d'emperi, A l'oumbro dei couslitucioun, Soun enlerrals au cementeri. Gaul. Trantu«i, s, m. balancement, mal de mer, roulis, agitation. — Es lou Iranlus que lous «llanco. Trapa, a. attraper, trouver. saisir, rencontrer, — Lou loniloma dos fouguiiron Irapados Pas mai qn'auibé lous osses e la pel. Trapailelo, s. f. sourricière, piège à rats. — Dous lardons Uuissicn dins uno Irapadelo, Caduno enfilo lou irauqupt. M>r. V. n. piétiner, fouler, s'agiter sur place. — Froisser, déchirer. Irapeja, Trepeja, Se coHchon ren qne per veïa : A gcinl passon la niué picno, Sei nian fan que lavancja, Sei p'i fan pas que Irapeja. Maure!. TRA 1286 TRA Trapelo, s. f. marchepied en talus, pelil plancher, Trapet, s. m. lulin, esprit fullel, drac. — Maire, lou Irapet me fai )j6u ! Trapo, s. f. trappe, ouverture horizontale Trnppo, ou de niveau. — Abal-foin, — Piège dissimulant un trou. — Petite porte à coulisse. Trapou, s. m. trou, soupirail, évent. Trapounièro, ii s, f. trap[)e, ouverture Irappolièro, \\ sur un plancher, abal- foiu. II. trabocchetto. Esp. trompa. — Pièi qu.ind a vis, de la cavo au palhié, Chaco feiieslro, arqiiiéiro, Ir.ipuunièiro, Coutiio en pleii, coumo uoo pépiniéiro. . Traqneja, v. a. poursuivre, tracas3er, harceler, fatiguer. Traquet, s. m. ressort, va et vient, piège. Traquet, Bistratra, s. m. traquet rubicole, bec-fin qui habile les bois et les pays montueux. — Saxicola ruhkola. Traquo, ». f. trace, culture, plaine. — De la lîiuio de la coualo La mar pareil dins lou lucn, E lou ugaid s'arrégalo Su leis aigos, su lou ben D'uno Uaquo pa^touralo Hicard. Tra»pour tranH, rad. au delà, après, der- rière. — De tras en trat, adv.^peu à peu, pelil à pelil. — PiT fa soun gousiadet, {ai \en de Iras en tras. Tras, I adj. mauvais, usé, vieux, faible, Trasso, \ malade, débile. Trasana, v. n. palpiter. (Voir tresana.) Trasealan Jaune, Il s. m millepertuis Casso-diable, 1 perforé, pi. fam. des Hypéricinées à fl. jaunes; vulnéraire et fébrifuge. Trasealan rouge, i s. m. petite cen- Fel de terro, \ taurée , gjutiane centaurée à fleurs blanches. — Gentiana centaurium Traaeoula, Jre$coulii, V. n. dispaïaître, passer au delà. Lat. trans collem. Trasrournia, [] v. a. et rec. changer la Se lru7ufounnn, \\ forme, le caractère, se changer, se déguiser, se refaire, — Souiijivc qu'un sabuun, un ban Tra>;foijriiiarion hen la paurt-ssu, Kmb'un pau il'ur iuùi ou d'Hisn, N'en pourriiii faire uno duquesso. Dauriac. Trasport, s. m. changement de lieu. — Chariot, camion, âne, mulet. — Exaltation, enlhousiasme. — Es alor qup nosie aubtTgi>lo Nous 11:6:. é .sus luu cop scis liesiio de irasporl. Traaia Trapo, , \ V. a. tracer, percer, pénétrer, I sillonner, tirer des pierr«s d'une carrière. Trassegue, «. m. charme, philtre amou- Irassegun, reux, breuvage qui fait suivre, qui attire. — D'au secret Ira'Sigun voulés saupre lou goust ? Trasseja, v. n. ravauder , réparer , rap- piéceter. Trasteti, Trassaiiés, s. m plur. restes, débris, gue- nilles, fumier, loques. Trasaimafli , s. m. proposition , projet , caprice, idée. — Lors vous dirai entre nous dous, Quauquo Irassimas qu'ay vn testo Oc luiiifo mail ;... un jour de fe lo Qu'auren la semmano que ven. Seigue Joan. Trastoulino, s. f. terrain pierreux, argi- leux, lande maigre. {Noir Irestoulièro.) — .Narbouiié», quai l'arreslara Dins la draio uunt' ara caniioos 7 Se ven pas lou filoussera, Kaspa vigiials e Irasloulino^. Gleiies, 1>S77. Tras virât, adj. iroublé, bouleversé, effrayé. Trata, v. a. traiter, négocier, discuter. — Recevoir, héberger. — Régaler, donner à manger. — Qualifier, reconnaître. - lèu vous ai dit qu'eici souy |ila Iralal. Trataire, s. m, courtier, négociateur. TRA - 1287 TRA Trntninen, 'ïralomen. * m. l)onne réception, ac- cueil. — Indemnité, appoin lennenl. — .Mai o.iilcin richurniMi me Inlalio. Acô ■l'aqui n'es (ms ('ucaiiiunieii, Kl'js à mi fiisioii un ira'oiiicn Williou rciil coiisqu'aeù 11(111 miriljbo. Ang. Cdill. Tratat, s. m. accorJ, convention— Mélbode. — Lou tigre, l'ours e lou lioon, un jour F.'ijufron eiKemble un Iralat il'.iniiMaiiso, l'ousquet finnat, e caJnn à fuun io;ir, l'aiosul cor, ne jurcl l'ousstrvanso. 0. Aziïs. Tratnr, fl s. m. traiteur, cuisinier, restau- Iretur, || râleur. — Négociateur, intermé- diaire. Trau, I s. m. trou, petite ouverture, creux, Trauc, || blessure, cavité. — Petile habita- tion, mauvais gite, laid village. Gr Tfcta, percer, ivf» porte, valve. — Dins tous rocs vous fan soun nizau, Coumo de passcrouns de Iran. - Lou brau sus el d'un soûl bound s'élançanl Lou Irai al sol emb'un Iraucdms la panso. — Car la murai'o es tan esposso, Lou Irau lan prim ; . lan verinous, Lou dard gn rdian do la rirlieso Que d'approtlia n'es dangeirous. J. Canonge, I86G — Sens besouii de faire escalado Passeron per un pichol Irau, ?ouio la porlo d.-riubado. — Lou rai es pas lanl bau l>e se bza ren que d'un Irau. Trauea, Iràuca, V. a. trouer, percer, pénétrer, miner, forer, mettre en perce — Quand la mar fai mounlagno à louca lou nualge, Eque de caisi lu dins sa coulero ben, Li dises fieromen, d'amb'un rizen bizalgo. As bel IraucD moui pés, n'aniras pas may Via. Jasmin, iSSU. — Nous dones de resouns Iraucados. — Mes boli dire loui, daban, à gaucbo à drélo, Bezi mai d'uno sijjo espresso qu'ny iraucat; Mai d'un poumié qu'ey debreneal. Traaeadero, s. f. gasc. percée, conduite d'eau dans un champ ou un jardin potager. Traueadouira, «. f. vrille, percerelle, forêt. Traaeaire, ». m. perceur, foreur* Trauearië, i. f. assemblage de irous. — I.oii i-op que ri'Sclaulis ois autri donno p6u IC dins SOI Iraucarit* louli cuurron »'escouiidre. 'l'raucas, ». m. grand trou. Trauquet, petit trou. Traneat, adj. troué, percé, criblé. — Vai lira d'aigo omb'un panie Iraucat. S m. maraudeur, pillard , perce 'Iraiieo-baragnado, Sattlo-barlas, haies, saute buisson. '1 rauco-bartas, Il ». m. troglodyte ordi- Caslagnolo, \\ naire , petit Sylvain très vif qui sautille dans le» haies en poussant son petit cri d'appel. (Voir bouscarido). Traueo-nèu, ». f. nivéole printanière , perce neige, pi. fam. des Araa- ryllidées à fleurs verdâlres. Traaeo peirau, Clabelado, ». f. Iribule terrestre, croix de Malte, pi. rampante, fam. des Zjgophyl- lées à fleurs jaunes. Ti'aueo-peiro, n ». f. blennie vivipare» Bavarelo, || lièvre marin , poisson qui se retire dans les fentes ou les trous des rochers. Traneo-Ma, Il s. m. brome stérile, pi. fam. Bauco, Il des Graminées. — Bromut stérilis. Traulin, || v. a. fouler, piétiner, so rouler Uroulha, il dans l'herbe, sur le gazon. — Aben de rocs beslits en belour que berdcjoo. De pianos que touijour daurejon. De coumbos oun beben un ayre sanilous, E quand nous passejaa, (erloul traulian de flous. Jasmin, iUH. Trauqnillia, Artizouna, V, a. faire des petits trous, cribler de trous, perciller. — Tout proche d'uno plaço, à quauquij pas del Iwrri, S'élévo un viel oastau tout trauquilba dai garri. Trava, v. a. arrêter, attacher mettre en travers. Travado, ». f. travée, espace entre deux poutrelles. — A la clartat d'un lum penjat à la Iravado, Sut baue qu'es-à J'enlour s'«s«eto rhoasl«l«d9. TRA — 12S8 — TRÉ Travaî, Il s. m. travail, ouvrage, fatigue. traval, | (Voir Irabal). — Vai-l'en il'eici, lou Iraval us foursa, E li bras soun pas prouii forl pir lou faire. — Vésès, nous-aulrl rlous Siaiu pas coussu, mal s'am de travaiairo, E rusliquçm ; lou iravai, ben ségur E la santa fan -il pas lou bonliur. Gaulier, — lèu à moun pichotpas, m'enlorne d'or ma borio Onnle ai, per moun iraval, lou pan ilt; cada jour. Oui) Irobi liberlat/in' la pals e l'araour. Travaïadou, s. m. journalier qui travaille aux champs, aux vignes. — Lei Iravaïailou soun plus sagi, Soun bon paure, mai m'es egau, Relourni mii dins moun vilagi, Vole mai veire moun oustau. Thouron, 1803. TravaVaire, s. m. travailleur, laborieux. — Mes, créses que siéi pas sonlomen qu'un sounjaire ; lèu, semène lou gran que fai vioure l'aucel ; Cade jour fau ma rcgo, e siéi un iravaïaire ; Siéi gimbla sus la lerro e regarde pa 'au cel. Travaieja, v n. Irimer, faire un ouvrage peu productif. — En travaj'cjan, mange encaro. Tombe ou levo, de baisso en grès, Viveu pas qu'un jour a la fés. Travala, v. n. descendre, abaisser. — Fai (ravala la boulo à la cavo. Travalha, Il v. n. faire de l'ouvrage, exé- Travaya, \\ cuter quelque chose, s'occu- per, produire. — Vas plus, lou long dou biau, amourous de la plego, Travaïa sus lou vegc ou lou joun que se plego. Méry. — Ben Iiavaibo c«n fai lou ben. — Toan cizel fa l'image en iravalbant l'ivori, — Dimcnche ou feslenal, jamai dins Maurelha, Quand tout se brauziriô, dins aquelo journado, Degas> naui, degus n'a voulgut iravalha. J. Sans. Travasa, Traveja, V. a. transvaser, soutirer, dé- canter, verser doucement. Traversino, «, f. pièce de bois employée dans les fondations ou dans l'eau pour retenir les terres. Travéa, Il s, m. travers, le biais, le flanc, Traoués, la largeur. — Colline, hauteur. Troft««, Il Lat, trans versus. (Voir triviés.) — I,ei poscain^ île bono classo, Aqueli que soun pas palel, Au grand lra^ès que prengon place Vis à vis lou Ma? de Moût l. Desanal, 1851. Travé» (Oe), Rebottssié, adj. contrariant, bizarre, capricieux, vicieux. Fr. centr. travarsieux. Travessa, v. a. traverser, passer à travers. — Lous aucfis rapinurs dins lous ers s'en aussabon, D'aulres d'un aubre à l'aulre, en quialan iravessavon. Travesiliado, «. /■. traversée, trajet par mer. Traversai!, «. m. raccourci, à travers champ, — Pièce de bois, assem- blage horizontal. P. c. travarse. Travessièro, s. f. raie traversière, sillon dans un pré. Travessin, s. m. oreiller qui s'étend sur toute la largeur du lit. — Es-li verai Bellot, fastoun som, viel canlaire Dessus loun iravcssin de terre e de frejau. Gaul. TraveBsié, Il s. m. filet de pêche qu'on Travessau, ij place en travers d'un petit cours d'eau. TravesBo, s. f. rue secondaire, raccourci. Dim. travesseto, ruelle. Travesti, Se travesti, V. a. déguiser, contrefaire. — Parodier, rendre burlesque. — Se travestir. Travetoun, s. m. soliveau, pièce de bois refendue. Travetto, s, f. solive, pièce de bois carrée qui porte d'une poutre à l'autre et qui soutient le plancher. Travira, v. a. v. l. bouleverser, mêler. — Effrayer. Travoul, s. m. petite corde. Syn. tiroun. Trazag (à), adv. gasc. à travers. Trazeyre, adj. gasc. qui jette, qui lance. Tré, H prép. dès, depuis, à partir, aus- Entre que, || sitôt que. I TRE — 1289 - TRE — Tré que l'aiicéu es espcii Li iiKiirc biïo la bccailu. — Detnan ccrc.iri J« loul raire, Tré que lou j'ur sera lengii, U'ouvragi; per elo, pecaire ! Du |jan per lu. D'Anselme, 1820. Treba, Il v, a. fréquenter, hanler, prali- Treva, |j quer, visiter, examiner, s'agiter. — I.ous que l'abarecio lous pico E qu'ai' abson île gratis trésors. Les amaguii illns la burrieo Per y Ireba quand seran morls. — 0 bous que irebats la sc;ei!ÇO préciso, 0 uoblu amie, le proubl. me escur liiru à boslri) gui.«u. Uourdou. Trebal, Il s. m. pro». peine , tourment , Irebau, || souci, trouble, fatigue, travail. — Ei Irebau de l'amour as respounilu de noun. En gés de chato as dit : Cliaiouiiu à lei gmoun Laissu-ine bèure l'alle^resso. Tavaii. — M'esiransioe loujour, e vese à bellis ouro Dins un trebau sens 6d, ma vida s'abena. Trebasta, v, a. et n. frov. détruire, démo- lir. — Trébucher, s'écrouler, tomber, rouler, disparaître. — Quand César moungué, que sa Roumo do mabre 'Trébaslé per lou sôu, e inilo pople alabre lé passeron dessus, e^crllchant soûl si peu Lou front dou pople rei . . . . Bagnol. — Dariiès lou mount lou soulèu Irebasiavo. Trebe, Irehle, ai}, trouble, qui n'est pas clair, obscurci. — Aigo irebo noun faimirau. Trebelit, ndj. gasc. usé, déchiré, affaibli. Gr. T(iiSi}. usure. Trebira, Il v. a. bouleverser, mêler, re- Iravira, |) tourner. Lat. trans-girare. Trebla, Treboulha, V. a. bai lim. et prov. troubler, biouiller, agiter, remuer, inquié- ter, tourmenter. Bas lat. Irebolar. — Aigo fado, licou maudilo, Flaco i.ourrisso des moulis Nou ircbli-s jamay nosires bis, Que quand seren las de la bito. Bign., 1709. 81. — Quand l'ai mes sus la lerro, cro-li pas pouliJo ? Umi', d.iliiis ciiri lions as Uissa lii fanisido. As inboula lou iiiouiide '. es ièu qu'ai fa la yi !u E tus lonj lur cerqiie» la mort. Uarcin. — Tus sentes pas l'.cno r que Irttoulo loun amo. Trebo, «. f. trêve , reiftclie , cessation Trevo, d'hobtilités, de dispute, de com- pliments. — Dab^n d> fa la pa\ fasels un pau de trelio. Car à lous paures gens lou cor a inuts lour crebo. Quand els veson pana lou besiial del pages, E per aco la pax nou la relardart'i A. Gatll. Trebolaiiien. s. m. v. l, agitation, lem- Ureboulun, pèle, iDUibilloii, effroi, trebouleri, inquiéiuilo, chayrin. Treboul, adj. il subst. trouble, nuageux. AV. centr trebou ouragan. Esp. tiirbio. Ital. lorbido. Treboulino. Treboulun, s. f. fond, lie. — Brouil- lard, brume. — Alarme, effroi, frayeur. — Airco miés souto d'uuo lino Un marrit | ignoun d'aubr:cui Que louli loi ragous mescla do tieboulino. Tbouron. — Lei Houman, csloiina d'ausi dins l'asseinblado Un ome que disié crudamen sa pen-^ailo, Coumo aqueu. srnso pàue senso trelunlm, b.n lue do l'emin^Mida lou noumoron Iniinn. bourrelly. — La lingousto palndo o lou peis Iri'boulmo. Treboulit, ad}, troublé, agité, vaseux, Entrebouli, fermenté, aigri. Trebue, s. m. faux pas, ressaut, point de mire. Ely. Ire au-delà, bue trou. Trebnea, ». n. trébucher, broncher, faire un faux pas. Lat. Ira buccare, sur le trou. f- El bulo li roucas, per li viu, per 11 colo, A la forço d6u poun, en irehucant regolo. Mistral. Trebueliet, \ s. m. Irébuchet, petit piège Irebuquet, \ en foniie de cige ou do boîte pour prendre les oise.nux ou les souris, basé sur un Doau h bascule. — Petite balance très sensible. — 1 'aven pas demanda peiqué S'es laissa prendre .lU Irebuquel. TRE 1290 - TRE Trecol, Irecouel, s. m. le point culminant, le haut du col, le bout de i;i montée. - Passage, défié. Trecoula, v. 7i. arriver au sommet, s'en Irascoula, aller, (lisp.irdître, se précjpiter. Irtscoula, Lai. trans collem, au delà du mont. — Lou soulèu toul lirblous, dintre Ion granj valal- Dôii Caire do l'idni venié '11' Iroeuul.i. Serre. Trefel de prat, Trefoul, trèule, s. m. trèfle commun, grand trèfle rouge, pi. fani. des Pepiliona- cées à fleurs d'un rouge violet. — Trefolium pratense. Trefouli, v. n. sursaulor, tressaillir, gril- ler, désirer ardemment, mourir d'envie, folâtrer, jouir. — Auzès aquel parla que \uus fal licfouli. — Sa maire, àsoiin cousia, coiinluravo en cantanl, Trefoulissié d'amour ren qu'eu la lugaidaiit. — Mes ly veyrias loiar la leslo Quand ly parloii de M)slr' AnJriou, li ly njounk", mi pirduune D.ou, Uao coiilour en cliasquo jauio ; Kilo \ous ry, ello vuus saiilo, Que dînas ([iio vay irefouli. Jotian, |376. Tre^ran, Gobi, Trege, Treje, s. m. goujon do rivière, lotte, gardon. — Cyprinus gobio. nom de nombre, treize. — Iregen, troisième. Trcsiii, s. m. transport, Irafic, trajet. Tpeginié,s. m. voilurier, messager, roulier. — Es yuci Moussu, li dis-e juu. Que pir Lious réjoui milliou, Lou iréginie de tfouan bous porto Mar^io de ca luiio sorlo. Guud. Tregirat, adj. troub'é, effrayé, ému. Tregit, s. m. jet. — Traget, passage. Trcgita, v, a. jeter à travers, par dessus. Se tregila, —Gesticuler, s'agiter, se remuer. Tregitaife, $. m. sauteur, baladin. Treî, très, nom de nombre, trois, Treillia, v. n. bas Hin. yriniper, s'étendre, s'étaler. — Gioiser, entrelacer. 1 reio, Trelho, s m. treille, ceps de vigne en berceau soutenu par un treillage. — Ceps en espalier. — Asscla louli 1res soulo uuo granjo irèio, Cliicun dou Frounligfian louiiibavo sa bonti^io. Treissa, v. a. égruger, piler, pulvériser. TreiNsoiin, s. m. pilon de cuisine, (Voir trissoun). Trejala, v. n. trembler de froid, greloller. — Vésés l'eiifant que rebalo Qu'aco broco d ■ bos se, Dius l'ouslau lou vie! trejalo, Lou lias ié coulo de hé. liouslan, 1820. Trèjo, Trègw, Trel, Triot, s. f. truie, la femelle du porc. (Voir trnijo) s. m. bas lim. treuil, vis de pres- soir, pressoir a vendange, à huile. Lat. torcultun. Bas lat. troltum. — Trel courredis , pressoir ambulant. Trelepa, Trelima, V. n. frétiller, démanger, gril- ler, tressaillir, s'impatienter. — Klis vûulien s.i pari de nosires canis de festo K leris, Ire'c'pa, quand nauUes les dirian. Treillage, s. m. treillage, assemblage de lattes formant berceau, tonnelle. Lat. trichila. Trelliat, Irelïar, s. m. bas lim. treillage, tonnelle, berceau de verdure. (V. trihard.) Trelliau, Il s. m. corde de jonc ou despar- Treiau, || terie , de vigne sauvage, (Voir Iriau). — Pcr l'en sourli n'ai ren, ni treiau ni carrelo. Trelliero, Lambrusco, s. f. vigne sauvage, qui grimpe aux arbres. Syn. trellms. Trellii», s. m. treillis, grillage en fil de fer ou en lattes de bois pour former des clôtures. Trelliissa, v. a. Ireillisser, griller, mailler. Trcllio, s f. treille, ceps de vigne grim- Tréio, pant sur un arbre ou sur des poteaux. Lai, trichilum, — La trelho ti auto Moun rcinar^sauto, Sattio que saularaa. TRE — 1291 — TWK Trelintnn, adj. empressé, ardent, dévoué. — \in farièu por tu, Irdiman La courso île Soloun eo A rie, Emé II sabalu > la man. ViTllol. Treliiisa, v.a. Irélinguer, lier à plusieurs cordes, fixer un rable à triple liure. Trelis, s. m. Irélis, grosse toile gommée. 'Freine, Il s. m. rayon de soleil, éclat, splen- Trelus, || deur. Lat. translucere, briller. — Pièi n'ai plus xis que lou souliSu E SI Irélus sus Paigo amaro. Aubaiifl. Treluea, v. n. briller, percer le nuage. Trelnsent, adj, brillant, éclatant, luisant. — Coum' un grand [eis vesiil d'escaumo, Es Irelusi'nt de loul cousial. Trelusi, v. n. briller, percer le nuage. — Cado ounibro cnlrc >ous bras pourlavo Un libre que trelusUsié. — Alci la niannadvj J.incio, iJ'ouf] l'i'lh arnislou
      ntlon, s. m. bassin, cuvier. Trempassa, v. a. sauter, traverser. — Cal en iiadaiil lou lrabes.sa, Oa d'un linse lou tremp.'',ssa. Ilartbcs. TRE — 1292 - TRE Trempe, adj. mouillé, trempé par la pluie. — Arriven louli ircmpe à l'onstau. Treiniiic, adj. destiné à la piquette. — l'oiilo irempièiro. Trein|io, Aigado, Treniuda, Se tremuda, s. f. demi vin, lisane vineuse que l'un obiipnt, en faisant pas- ser de l'eau sur le marc. V. a, et rec. changer, trans- former , convertir. — Se transformer, changer de vête- ments ou de lieu. Treii, 1 s. m. prov. fourche, trident pour Trin, | traîner ou tourner le fumier. — Train, bruit, tapage, allure. — Suite de domestiques, de che- vaux, de voilures. — Radeau de bois flotté. Trena, v. a, et n. tresser, natter. — Se lamenter, faire traîner la voix. Lat, Irahere. — Vé ! lou bc'U roudilul de fiho Que babiho ICn Irenam di- tés d'aié. Trcna (Se), r. rec. se traîner avec peine, Treiiaisa {Se), ramper, se glisser. — iN'ts j)as sans faire d'oui e d'ai, CJue lou pauri-l te lé iniiasso ; S'i'tliro, e de guingoi lé vai. buudiii. Trennisse, v. a. irriter, impatienter. Treiiat, adj. tressé, tortillé, natté. Treiica, Trtdca, Jrenqueja , V a. couper, trancher, rompre, fendre, diviser. — Travailler la terre à la bêche. — Voslcis |ieds d'ouliviù, n'en slouciaral l'crbage, Tioi co|is, cmi| cojjs de l'an vous lois Ireuqmjarai, .E cuiilio l'aspre géu vous lei< acaiarai. .Visual, 1852 Treneatliiro, s. f. coupure, fracture. Treiicha, v. a. bas liin. trancher, diviser, Trcneo, I s. f. pioche, liouo, bêche. TreneLo, | Lat, iruncare, diviser. — Vai fa juga lou pi, lo irunclio oniai l'oplei. 'J'venco l'aig;o, s. m, lambre de la Médi- terriinée, espèce de crabe qui rampe dans le sable ou sur les rochers. Trenco taio, il s. f Trenquetaille, fau- Trinco taio, || bourg d'Arles à la pointe de la Camargue. — l'a plus ni piéla ni remor ; Soulo lou i-loumb que Iraucoe motd Lou bèii novi de Trenco-iaio, t)s loumba fiança 'iné la morl. Vfrdol. Trenello, s. f. tresse de cheveux, de rubans. — Es per me scdurro, o Venus,- Es per m'abasima, crudelo. Que laisses ti longlii irenelo Toumba sus louri sen mlla nus. Trenellos, s. f. commandes, bouts de Gansettos, corde tressés et bouclés. Treneto, Cadeneto, Treno, s. s. f. petite tresse de cheveux sur les tempes ou sur la nuque. f. tresse. — Ceinture, cordage qu'.n laisse Irainer dans l'eau. — Tresse en sparterie pour les pressoirs. — Claie, traîneau. Trenquejaire, s. m. piocheur, pionnier. Trenquièi'o, s. f. crevette des ruisseaux, pelii crusiacé qu'on trouve dans certaines sources. — Gam- marus pulex, puce d'eau. Trensouu, s. m. repasse, résidu je la tarine. Treiitanel, s. m. nerprun bourdaine, Veigne nègre, aune noir fam. des fiham- nées à fleurs verdâtres. — lihamntis frangula. Trenten, adj. trentième. Trei», rad, piétinement, saut, tour. Trepa, Trepia, V. a. et n. piétiner, fouler, sauter, courir, tourner surplace. Gr, Tfiwùi. Aiman la lucbo au mitaii dis Arèno, Lou biôii que bramo e Irepo djns lou roun. Mai lou Iraval nous fai pas janial peiio, E quand ié sian, lan Len n'en fasin proun. lîigol. — Counio escuniavo de coulero, De si'i ped lrepa\o la lerro. Si dous leul fasien qu'un ecler. TRE — 1293 — TRE Trepadis, adj. vif, hardi, audacieux. — L'idèio, ongi'ni Irepaiiis, Oonni' Hii granii gaudre que s'escoulo, Embriso lis entrevailis, E camino en lesio cii foulo. Bernarii. Trepadon, s. m. palier, liliac, petite place. AU. treppe, marche d'escalier. — Ero brounza. mai puulii orne. Quand Ja\alé i!ou Ircpailou ; Raulié la fiho d'un pruirome. D'un viel prud'ome pescadou. Mistral. Trépan, s. m. trépan, instrument de chi- rurgie enferme de villebrequin pour percer les os du crâne. Gr Tfvnaai, percer. Trépana, v. a. et «. trépaner, percer, pénétrer, briser. — Ané proun s'assousia sonl leis ôubre d'un bos, La pluoio Iri'prini; lei p.impo aniai seis os, E l'aurisire passa, s'espoussé niai U'is alo, L'ermeiio l'apeli» ; li douui la fnngalo. tîourrelly . Trépassa, v. a. et n. trépasser, passer outre, enjamber, franchir, être plus grand. Trepeja, v. a. et n. fouler, ïrepi/io, sauter, folâtrer. — En palus, en plajo, en salan, Toui acô iiadoamai irepiho. — Emé sei laubo, à la carriéro. En iregiejan dins la poussiéro, Ac6 fai dire emé resoun Que lei damo soun de pa\oun. piétiner, Trep«*jaire, Trepiaire, adj. qui foule, qui piétine, qui danse, qui saute ou folâtre. Trepindo, s. f. piétinement, trace, em- preinte des pas. Trépigna, v. n. trépigner, frapper du pied, s'agiter. Trepo-eliival, Il s. m. Echinope à lêle Trigochival, || ronde , Centaurée de Malte â ûeurs jsunes, pi. fam, des Composées. Trepo-trepo, Il adv, et s. impatience, dé- Trelepo, sir, envie, démangeaison. Trepongne, v. a. piquer, coudre ensem- ble, contrepointer des cuirs ou de la toile. — Apiés lou teissftran vniguel un courdounié; Vai l'en irepougne loun soulié Marrit pegoi, Il dich ; as-ii douii lou couragi De me demaiidar en mariagi ? Diouloufei, 1810. Treponneli, ndj. piqué , conlrepoinlé , cousu ensemble. Trepountin, s. m. charlatan, bateleur. Très, adj. numéral, trois. — Particule qui sert souvent à renforcer la signi- fication de certains mots ou verbes. — Faire Irés-trés, claquer des dents, grelotter. — Lou nombre 1res à lei cb:)ncn pu? bello, Horaço nous l'a du ; lei Uiou aimon l'impers. Tresana, v. n. pousser des cris, pleurer, se lamenter, palpiter, tomber en syncope. Gr. ^p>)>i*, se lamenter, crier, — Oiou fague, s'uno fés vm a lus! lou jour Ounle loun pauie cor ire-anara d'amour, Que posques per loujoiir leni. blaiico nouvièlo, Aquéu que l'ainiara, qu'amiaras a loiiii tour. Roumieux, UCl. Treaealan Jaune, Il s. m. millepertuis Gasso diable, \\ officinal, plante as- tringente, fébrifuge, vulnéraire, fam. des Hypericinées, à fleurs jaunes. — Hypericum perforatum. — Jano avio 'n broui de irescalans, Liso, un de brugo à soun coursage, Marlrelo, emb'un liri sauvage ; Margarido à sous delous blans Ten sa roso fresco espandido. Trescalan (Pichot), s. m. millepertuis couché, mêmes propriétés et même famille. Trescanipa, v. a, laisser un champ en jachère. Tresean, Armas, s. m. lande, pacage, terrain vague. Syn.béarn. treyto. Tredcar, v. ». sauter, bander, fouler. Treseo, s. f. branle, bond, saut, frétille- ment. Esp. Irisca. Trescol. TRE s. m. point moulée. culminant, - 1294 - haute TRE TreBeoula, | v. n. s'en aller, disparaître, Irecoula, Il se précipiter. Trese^o. s. f. héarn lien d'osier, tresse, courroie, corde. Tresen, aij troisième personne ou chose. — Se \i\és ben ensem, lesus en leslo-à-ltslo Scnso ana querre loii Iresen ; Li ireseii soun souven de reslo. Tresilhoun, Iresihoun, s. m. trésillon, cheville qui sert à fixer les nœuds des cordages. — Grillage. — Dtis arsenau louli lei forjo Nous preparon de Iresihoun ; NoDs meiran lei pc .sus la gorjo, N'esperon pus que l'oucasioun. Desanal, \)mQ. TrrHnmda, v. a. transformer, transfigurer. Trésor, s. m. amas de choses ou de métaux précieux. Esp. tesnuro. liai, lesoro. Du gr. 6tirxvfos , cachette. — La Icrro dins sei flan es loulopleno d'o., l'a ren que (ou iraval per fourni soun trésor. TresiinsHB, v. a, (Voir trépassa, Irempassa.) TreB|ied, r s. m. trépied, ustensile de cui- Trepeti, sine à trois pieds, support des plats. — Pièje à petits oiseaux. Trespir, ». m. infiltration, pénétration en dehors, suintement. Trespira, v. n. suinter, découler, suer. — Sa floureroun trespiro uiio alètio de mèu. Treaplouniba, v. n. surplomber, avancer. Trespourta, |] v. a. irimsporter, changer Traspourta, || de lieu, faire passer ail- leurs. — Fig. exciter, iriiler. enlrainer. — Touli II po|ile liespourla, Soun esta &iau |er l'escoula. Tressa, Tressega, V. a. tresser, entrelacer, enlor- liller. — La [allio Ires^ado on raniin Vous assuusio dou \.iil murin. Tressant, s. m. ressaut, bond, tressaille- ment, surprise, élonnement. 'l'ressaiita, v. n. rebondir, tressaillir, être surpris, ému. — De si dou< liras ié fai lanl feslo, Qu'en s'csca|jan a ir.'ssauta. J. Canonge, 1867. Tressol, s. »n. froment roux . (Voir «etMe/o.) TresMuza, v.n. être ému, troublé à sueur froide, avoir peur. TresBuzou, $.' f. sueur subite, cauchemar, frayeur, terreur. Trestonlo, s. f. tesson, fragments de tuiles. Trestoulièro, Iraitoulino, s. f. terrain argileux, champ voijin d'une an- cienne tuilerie dans lequel abondent les cailloux et les débris. Trestouiiilia, v. n. rebondir, dégringoler. Trel, Il s. m. Irait, action, fait, événement. Tral, Il — Ligne, trace. — Effort, gorgée. [\o\Ttrag, Irai.) Tretur, s. m. traiteur, restaurateur. (Voir tralur). Trcule, i s. m. trèfle des prés, grand trèfle Irioule, ronge, pi. f. des Prfpiiionacées, Trefiol, \ fourrage à trois feuilles. — Trifolium pralense. Treulonn, s. m. trèfle ties champs , 'ïrioulet, trèfle rampant, même fara. à fleurs jaunes. — Trifolium agrarium, repens. — Ornement d'arcbiteclure et figure noire des jeux de cartes. Trevn, v. a. hanter, fréquenter, visiter. Tn»a, — Courir, sauter. Digo-me eau liéves, sauprai eau siés. — Mes aro, counio l'alrouva l'ins lis endré qu'a tant Ireva. — Escoulas, tous ie ciu mania Un d'aquesics des pus aierlo, l'er ana fi la de.'cou^erlo Ue çô que Irevo per aici. Fa\re. Trevadis, adj. habitué, qui hante, qui fréquente. — La irouclio, l'anguièlo e Ion chambre, D'aqiii^ii rliriin soun irevalis. TRI - 12i)5 TRI 1 revasno, s. f. fréquenlalion , relalion familière. Trevala, v. n. surpasser , surplomber , domin(r. 'i'revan, Il s. m. eladj. habilaril, passant, Trevaire, || coureur de nuit, qui court, qui vole, qui sautille. — Rigau, Irevan do» boui's. roussigiion ilu l'aulonno, Chanjo toun lais piélous eu galoi riuuchioui'liiou. Trevareaao, s. f. earlioe acaule h fl jaunes. Treveljt, adj, usé, élimé. (Voir trebelit.) l'reTiés, s. m. terrain vague, lande. Treiira, i; a. ut rec. bouleverser, mettre Se trevira, en désordre. — S'alarmer , s'émouvoir. Trevo, s. f. lutin, farfadet, ombre, drac. Tria, n v. a, et rec. trier, choisir, éplu- Se tria, || cher , séparer le bon du mau- vais, se choisir, faire bande à part. It. schegliere. Lai. trahere, — Ai souven iria de grame il scrmoun dou eu a Triaeo, s. f. ihérijque , ancien mélange pharmaceutique, élecluaire aux propriétés merveilleuses. Triado, Il s. f. choix, séparation, triage des Triage, || matières textiles, des légumes. — A i'ouro oun dins Coulras uno jouinesso aimado AUt-ndià que lou suri marquéssu sa triado. Triallio, s. f. et m. restes, rebut, éplu- trihun, chures, dernier choix. Triangle, Il ». m. souchet long, jonc trian- Sagneto, | gulaire, pi. fam. des Cypéra- céesà ûeurs jaunes. — Cypertts longus. — Scirpe littoral, acirpe maritime, même famille. Trian, Il s. m. corde de jonc, de sparlerie Trethau, | pour puiser de l'eau. Ety. trelho, vigne sauvage. Triba, l v. n. bas lim. marcher vile, Irolter, Trima, \ courir, se fatiguer, trimer. Gr. TfiSai, harceler. s. m. carrefour, croisière, passage en travers. Syn. Iribiés, tribet. Gr. T^i€»f, chemin. liai, trebbio. Lai. trivium. Tribés, Triviei, Tribord, s. m. le côté droit d'un vaisseau- Triboulet, s. m. morceau de bois ou de fer conique. — Petit mandrin des orfèvres. Tribulat, ad}, affligé, tourmenté, châtié. Tribunau, s. m. siège ou juridiction d'un magistrat. — Dôu lems que la puerlo es daberto Si précipiio à luulo alerlo, DIns la sallu dàu Inburiau. Trie, s m. v. l. intrigue, embarras. — Coup, bâton. Lat. tricœ, riens. Angl. trick, ruse. Trica, v. a. rompre, dénouer, disloquer. Tricauta, v. n. feindre, finasser, intriguer. — Orsus, \ésés, nous fôu sali Au premié jour J'aquesl' afTaire, Ëscoulas beii se voulés faire, Sans tanl iina ni tricauta. Es lou noulari tout pourta. S. Peyre, 1876. Trieha, v. n. tromper au jeu, diriger le hazard, biaiser. TricUaire, s. m. tricheur, mauvais joueur. Trieo, y s. f. gros bâton, gourdin, trique. Tricot, Il — El marchavo sans quinca mol, Ben appuia sus soun tricot. Trieo-nieo, s. f. machine disloquée. Trieouta, v. a. tricoter, faire des mailles avec des aiguilles. — Faire des petits pas. Trido, ». f. bruant proyer. (Voir terido.) — Es l'esliou, lou lems di cansoun, Jouvo, amassas de inaigarido, Enfant, ili mouiit venon II trido, Cercas de nis dins li bouissoun. GausseQ, 187IS. Tridoala , v. n. frissonner , grelotter , trembler de froid. — Se plaindre. — Rés plus nott mo lusis, œangra lou floc Iridoli. Tridoulet, ». m. cri, plainte, gémissement. — Qu'ouro auras fini toun n audit tridoulet. Trieujo, t. f. truie. (Voir trèjo, truijo), Triga, V. n, tarder, désirer, être impatient. — Que me trigo d'ana sur la berdo pelouso, Flouca de pimponns d'or lou clol de Goudoali» Jumio. TRI 1296 TRI Tris» (Se}9 v. rec. se hâter, s'impatienter. — Ay ! beirai jou jamay L'ouro que lanl me Irigo. Trignoala, v. n. sonner, carillonner. Xrigo, s. f. impatience, angoisse, retard, délai. Lat. triga, iribulalion. — Escalen amonmlaul ounl' oublidaren tout, Li viilo e sas Irigos, car dins un long poutou Nous foreo louti dous uiio vido nouvello. train, murmure Triyoulet, s. m. course, de l'eau. — Tus, dins aqiiel lems, fas toun Irigoulel, Reviscoules flou?, grel, fiolho, aubre (hnlo, Abéures rauci-l qu'au bord dou nis carilo. Langlade. TrigrouMsa, ii v. secouer , lirgoutsa, Il battre, houspiller. rier, eotrainer. tirailler , - Char- — Per souni d'aquel pessonien Que 11 Irigosso e que l'aboundo, Un béujour se chanjo en hiroundo, Ë d'un cop de bagueUo s'en val. De Lafare, 1t<40. — L'une dins l'aulro s'embronchèrou, Deçai dtiaj louli liriTun; Més agiit'ron bèu tirgoussa, CouiiiO p|i s'acourdavon pas. Ni cor ni cô ne pouguèrun passa. Foucaud. Trisousisa (Se), v. rec. se traîner, se re- muer, s'agiter, se gratter le dos. — Dins aqueste mounrte, vésés Nautres, coumo las gen<, aven irigos o pèno. Tout se Irigosso e vai coumo Diou soul,,lou mèno ; luèi per l'un e deman per l'autre tous rêvés. Félix. — La pauro beslio, mièjo morlo. Cahin-caha, daban la porlo De la fburinlc se Ingoussec, Piëi d'un loun doulent li dissec. Trisouaaado, (. f. raclée, volée, égrati- gnure , poussée. — Aué cerca garrouio au cal Que lé douné idi iriguussado. Trihard, Irilhai, g. m. treillage, berceau de ver- dure, tonnelle, charmille. — Lei danso qu'au Irilhat mëno emb'an tambourin. Triho, I t f. treille, ceps de vigne en ber- Tr^to, I ceau ou en espalier. (Voir trelho, trilho). — La palrio es aqni, Maïano o San-Roumié, U'ounle v6se de liuen moun mouloun de fumié, Ma potlo, Dioun banc e ma inho. A. Domai, 1888. — Manjant de blad, manjani de séio, Avié fa soun nis Qà:i à tiôu !... Qu'nro drôle meslre Maliou, Quand suupavo souto sa inho, J. Heboul, 1849. Trima, v. n. travailler, se fatiguer, courir, rouler, trotter, traîner, prendre de la peine. — El Irimavo vespre e matin, Menavo un lau ta>abaslage, Enibé soun picadis sens fin. Que s'en plagnô lou vesinage. — Trimabi de louis hors, legitsioy las ensegnos, Cado afiîcho, calo escriièu ; Lou régeni, lou dilus m'appelabo un ftambiu. Triinaire, s. m. et at/;'. travailleur, mar- Trimarèu, cheur, coureur, empressé, agité, ardent. — lé veiras tamben lou rusle trimaire Giinblul sus lou lalh, lou contre e l'araire. Langlade. — Pramo qu'on bey sur mar de grans oustals Irimaires, Glilsa^sul l'aigo moilo ou sul flot amalii, E dios un autre mounde emporta l'homme ardit. Jasmin. Trimai, s. m. labeur, travail fatigant. — El a fa reflf\ioun qu'ai trimai de la terro, Ero milhou dreissat qu'ei chanço de la guerro. Trin, ». m. allure, mouvement, action. — Voie, ornière — Suite de voi- tures ou de wagons. — Bruit, tapage, dispute. — Aurièi dourmi jusqu'au matin. Ce que m'arnvH p,is pus gaire. Quand un sot enfant vengué faire Davant ma porto quauque trin. — Fai mai de Irin que de besougno. — Lou lendeman malio lou trin recoumentavo. Trinea, Il v. a. couper, rompre, briser, — Trinqua, 1 Trinquer, boire en choquant le verre /li/. trinken. Angl. lo drinh. — El tonmbé coumo un sac, sens mai prene soun vol, E se pen.'é trinqua li cambo amai U.u col. — Illuminèron touls, e tant de fés Irinquèron, Qu'avan de se coucha qoasimen barulléron. Trîneaire, s. m, briseur, casseur. Trineament, s, m. inquiétude , peine , souci. Trineo-tallio^ s. f. renouée des petits oiseaux. — Faubourg d'Arles. TBI — 1297 — TRI Trineo-Teire, ». m. finaire renoncule , petite chéli'lnine à fl. Jaunes. — Deman es la f.'sio Saui|ii(l ; Te (ioile Iriis flous, v.nli vcire. Un baralel, un lrrnco-\èire, Uoo embriagu ; aqui loun bouquet. KIoret. f «"ineo-friiiiço. s. f. impatience, frémis- sement, déiniingeaison. Gr- (Pfi^, frémissement. — Ai un pi'il que me dôu, L'auire 'fii la tri"gii-fringo. Al un [leil que aie Ii80, s. f. le boyau supérieur, le colon, gros intestin dont on en- veloppe la chair des saucissons. Tripot, ». m. maison de jeu. — Dénigre- ment, commérage. Lnt. Iripndium. saut. Tripouli, s. m. substance'minérale pul- Tripoli, vérulente, renfermant de la silice impalpable, mêlée d'ar- gile et qui sert à polir les glaces et les métaux. — Agué béo se fréta d'oli/de tripouli, Per neieja .«oun moure e lou faire lusi. De mai en mai^segué frounzido. Raumieux. Tripoun, ». m. petit boyau, petit boudin. Tripouta, \ v a. et n. tripoter, embrouil- Tripoaleja, \ ler des affaires, souffler des calomnies, intriguer. — Tou- cher, manier avec maladresse ou indiscrétion, froisser, chif- fonner. Tripoutage. Il g. m. tripotage, intrigue, Tripouladis, \\ calomnie Mélange de choses qui ne s'accordent pas. TRI — 1298 TRO Tripontaire, s. m. inliiganl, joueur en bourse. — Brouillon , calom- niateur. Trifiuetos, s. f. plur. morceaux d'as- Cliquelos, sielles que les enfants mel- tenl entre leurs ilojols pour imi- ter, en les sccouanl, le bruit des castagnettes. — Enire lus diMs de clmco maii Faran ljrounzln:i lus Inquelos. Tris, R adj.^ pilé, broyé, pulvérisé, fin, Irissal, | menu. Syn. Irions. — £oun fil qu'ero csial inalinié, Lou Iroiivel fie long l'i^scilié, Alouiigal sus la jjalu trisso. Trissa. Iriouza, V. a. broyer, écraser, moudre, briser menu. Gr. Tp■ jour fcslen»l ; Auihij soun Ih'C ponncliul lusla'o Corilro lou tronC e Ion Irau'-aio. G. Azaïs. Trône, s. m. esquille, épine, écharde, 'IVoK», petit éclat de bois qui entre dans la chair. (Voir esleio). — Nous vouidrian alauibé esire pouyss^ms e foils, Mas que nous cal à nous jur nous fa béni toris ? Encaro bé que nous agian las cauibos vrossos, Un pelil Irunc al \ié nous fara pourla crossos. Aug. (jadtard. i'rontta, v. a. tronquer, couper, retrancher. Tron de Uiou. Tf on de goy, Vulcain. — On eniiii que de iron e d'uiau. Trône, s. m. trône, grand siège. ■» Ero un foulas qut; viravo à lool \enl, (^ouuio ^au!S, e que passé souvent DdU jour à l'ounibio c dou irune au couvenl. Trop, adv. trop, plus qu'il n'en faut, beau- Trou, coup, en excès. — S. m. troupeau. — Es lusenlo couni' un diauian, Plus rrs la pciu leva de pliço, Es Irop lourdo per nosli nian. 1 ernard. — Un Irop d'avé. Tro|ian, j| s. m. basihn. une grande quaii- Tropi», Il lilé, beaucoup. — Soun vcnguts iropis. int jurons provençaux, Jupiter, Dieu vengeur, TroB, s. m. morceau, fragment, un bout, Troués, uni- pièce. Syn. honci, flo. liai. Iroizo. Esp. trozo. — Aven a f-iiie un bon Iros dé catnin. — Caminavo e piii s'asseiavo Davanl II porlu, sus li ban, E cleman !avo un Iros de pan, E lou uianjavo o piëi canlavo. Dumas. Trossar, v. a. trousser, replier, relever, Troussa, parer, habiller, rattacher, plier en deux. — Expédier vivement. — Anas Iroussa la dindo. — Nosiro Peiiouno enlau tronssado, Coirip',0 d.jj dins sa pensado, L'argen de soun loupi do lacli. Trosscl, S. m. trousseau, paquet, rouleau, bardes, linge. Tro88o, Il s. f. trousse, faisceau, rouleau, Troi, Il paquet, étui, portefeuille. — ('.ardc driss». Fr. certlr. troche, faisceau, botte. Trot, s. m. trof, allure du cheval entre le pas et le galop. Troto, s. f. longue traite à pied, course. — Ah ! que me s né 'siado uno esiirado ansin, Quand nieis ans s'escrivien de vinl à vini-cinq, Uno pichuiMio iroio, un saut, uno voulado. Crous. Trotoir, s m. trottoir, banquette élevée sur les côtés d'une rue ou d'un pont, pour les piétons. Trâa, s. m. doviiioir rustique composé d'un moulant el de deux chevilles. Trouba, || v. a. trouver, rencontrer, in- Trouva, \\ venter, juger, estimer. — Faire des vers, composer des histoires. — Telomen que la brigandalho. Pas wii dins la piano qu'amonni, Tronbei pas à faire ripallio. G. Azaïs. — tJn pinsan, prés liins uno aliropo, Quand trobo un picliul Irau s'embolo pos bimés ; Èbé, coumo l'.iuzel, Françouneio s'cscapo, E Laurent 11 euurl à irabés. Jasmin, 18iO. TRO — 1300 — TRO Troubadour, s. m. poëte ou improvisa- teur du rroyen~5ge, de la langue d'oc Ital trovatore. Les poêles provençaux, au xi""> el xii""" siècles, introduisi- rent la rime dans leurs compo- sitions à l'exemple des Arabes d'Espagne. — Mai lu, jouiiie e bèu troubadour, Que nous esrampes lanl de Qour De ta pus tiolio c.ineslelo, Ti margariilo flouritiin, Aulan lonlems que lusiran Aperamouniiau lis eslelo. Mathieu. — Sont un rou^signoulel que le bosc amagabo Timide Iroubadou, dab' la rose counlabo Soun amour immourlal auiini que maluroas, barbe. Troubaire, s. m. trouvère, poëte ou im- provisateur de la langue d'oil au moyen-âge. — Lou tene sque^iio fés, eici sus lou contau ! Eh lien, lou quiic plus, fin que vi'ngue à l'oustau. En la presenç' aqui de nioun paira e ma maire. Me jura lout l'amour d'un sensible troubaire. Crcuzillat. — An aquel cri! ei respoundut, Ei boulgut lieire lou Iroubaire Qu'un artislo nous a rendul. Trouballio, Trouvaio, s. f. trouvaille, objet trouvé par hazarci. - Découverte, expédient, repartie. Troubla, v. a. et rcc. troubler, agiter, Se trottbln, inquiéter, secouer, interrom- pre. - Devenir trouble, s'em- barrasser, se déconcerter. Syn. Ireboula. Trouble, | adj. troublé, brouillé, agité. Treboul, | S. m. émeute, mouvement po- pulaire. — Lis anguièlo se prenon dins l'algo Iroublo. Tronblo repau,$. m. brouillon, turbulent. — Vaulri sias de Irou^ilo repau, Sias d'aqiiesti batur d'rslrado. Que souiijas ren qu'à faire mau, Adiou-sias, ma purio es narrado. Saboli, 1664. Trduea, v. a. trouer, percer. (Voir trauca.) Trouea, Troca, V. a. troquer, échanger un objet contre un autre. Troueha, v. a. v, l. trousser, relever, replier, parer. Trouchado, s. f. omelette au lard. — Troueha !o à la ineissouniero. Troucbo, Il s. f. truil?, poisson des lacs el Troueto, Il des sources, à teinte grise et à taches rougeâlres, du genre Sal- mones. Lat. trucla, Eip. trueha. — Lon prumié peis que noumarai Sera Id trouclio bricanado. — Qui me fa serbi la Ironèlo, Le luup, la solo, le sal.pou, Salisfa ben à moun huniou, Uoudouli. Troues, l'ros. s. m. mcceau, fragment, pièce, tronçon, brin Esp. Irozo. — Avié 'no longo couél toulo reqninquihado. En piurio de cuulour, qu.- seniblav^n pintade De rouge, de jaune, de bliuc, Em' un irouès de peu sus la lesto. bourrelly. — Ai un Iros d'oulivié qu'es dins la roucassibo . Trougna,^ Pougna, V. n. h uder, faire la moue, moiilrer de l'humeur. Trou^trno, s. f, trogne, face enluminée, moue, mauvaise humeur. Troujpnoun, s. in. trognon, tronçon de chou, de salade, lej cœur, le milieu. Trouia, T roui ha, V. a. fouler les raisins, piétiner la vendange. Gr. rfuyat, vendan- ger. (Voir treboulha, agiter . — lé roliro la fusio e lé m^ii !o uno gruio. Qu'es un fouirau de pa=seroun. Que quand marchu sembla que troaio, E i|u'a lou bé long e l'arpiouii du. Bigot. Trouilliadou. Irouilhadouiro, s. m. cuve à fouler la vendange, fouloir. Troulliaire, « m. fouleur, piétineur. — Joui lou pé tiiousious ilel troulliaire, Lou jus que rajo.rougiiious Uins la boulo, avant que f-\é gaire. Si cambiaro enib' de vi bious. Que begui anibé h>s castagiios halegrarô nostros'malagnos l'^abre d'Ohvet, 1803. Troumbloun, s. m. tromblon , ancien fusil de gros calibre h canon évasé. TRO — 1501 TRO Troumbo, Il ». f. Irappo, abat-foin, ouver- Irapo, Il lureà niveau du sol, piège. Troumlio, ». f gros nunge en louibilioii conique, de rfinv, luuiner. — . De mar ns coiirajou que salioii luui brava, La gr. lu, lous tliuus, las Ui.iirnbus, la lempeslo, Que requiouion pas davan rés. Tronnibonire, Il s. m. narcisse odorant, Irompoun, \\ narcisse des prés à fleurs éméliques el vénéneuses. Troumbono. s. f. grande Ironipelle à tuyau qui s'allonge ou se rac- courcit ; instrument remplacé _par les trompettes à clef. — Dilus que \cn faren la nosso, E ië sia.s louli counda, Ainici, venés ié à plen carosso, Fouilés pas miés nous agrada ; Ll Iroumbiiio li clirineio, Flulo, cournel e lanihourin, Li girçoun auiai li filulo, Vous anaran qu.rre •» lamin. Ca^lil-blazo, 1850. Troampa, lli'. o. et n sonner delà Irompe. Se troumpa, i— Tromper, abuser, mentir. —S'abuser, f^ire erreur d'heure, de roule. Gr. t/iso*, changer, varier, liai. Irombare, Tronnipaire, s. m. et cdj. trompeur, menteur, fraudeur. — N'cnsouy bien'rebcngui d'aquel nioundc irounipaire. Troumpeîrou, Il s. m morille, champi- Mirgoulo, || gnon come.stible. Syn. maurigo. Mochella e$culenta^ Trouinpeta, v.n. sonner de la trompette, faire u;ie publi ation. — Sa>en pa< b'-n de quir.io auUiuriia Nosire couiisel lavié fa IrouiDpt-la. Troumpetaire, s. m. trompette, crieiir public. — Indiscret. Troainpeto, s. m. ^irompelle, instrument à vent à son éclatant. — Conmo vous lour niouiros ma- l'argenl, Coumodms Iouj placarls an iroubai, en li'genl. Aag. Gaill. Troumpeto, Becasso de mar, Cardalino, I a 11(8 « f. centrisque bécasse, poisson à museau allongé, commun dans la Méditer- Cenlriscui scolopax. 'l'rounipil,». m. sabutque l'on fait tourner à coups de fouet, — Qui siffle, qui ronfle. — Nez, [appendice. — Mé< nou sera $i>ns iju'cl nou bay.^e t.r Birniounei, loul a suun ayse. De qui It; CHp le', eganiil D.-c.irnis!un petit iroumpil. OouJ. Troumpo, s. f cornet, petite trompette. — Trompe de l'éléphant, suçoir de certains insectes. — Coquille de mer en spirale. — Anan faire crida la pas il soun do troumpo. Tronnipo-eassaire, i ». f. sorte de Troumpo pastre, \ poire '[verte qui ne paraît pas mûre quoique fon- dante el douce. Tronn, Il s. m. le tonnerre, ',1a foudre. Trouneire, \\ liai, tuono. Esp. trneno. — Mai a|Ti>s uno nué il'aunge e de trouneire Se gisclo "Il raïoun d'or, vaqui Que loui es fiés e gai, e tout deven ritcir*. Crou.slilal. Trouna, v. n. tonner (Voir trôna.) Troanatlo, » f orage subit' accompagné de tonnerres. — M'ensonveiir quVmbé Françoun, Que Uiuu OM rci l'ai e'ous>a lou irciu>quil pcr darrë. Jasmin. Tronsaa, v. a. trousser, relever, replier, tordre, préparer. — Coumo "ell'l lou ped diiis lou sounilirc bou'Cagi, Vtgué venir sus tu dou sangiiés phiis de ragi Qu'en chaco Cop de deiil lrou--aion un bruga , Toul autre que MarKn si sané Ireboiila. Fouriiier, 1>. Troussis, s m. bande d'étoffe relevée par une couture. Trousso, s. f. trousse, suite. (Voir trofto, portefeuille, élui.) —Charge de foin ou de légume. — Kl si fcc bé, lou mel qu'es uno iicour dousso, Car un jour me jouguec uno maynsanto Irousso. Aug. li:lill. Trousso salant, s. f. courante, indispo- sition subite, choléra. TrouMSos, s. f. pliir. culotle.5, jupes re- troussées. Trouta, «. n, trotter, aller au trot, mar- Trota, cher vite, faire des courses. AU. trelen. Gr. ^fX", courir. — Aquel biol abouiat ne bal cent per blaga, Sa engo Iroio coU'Tio mo ego Que lou fouèl del gardian cesso pas de fissa . J. Azaïs, 1838. Troutaire, s. m. trotteur, coureur. Troutié, adj. coureur, Oaneur, «lislrait. — Filbo iroulièro pu fenesirêro. Sera pis bono iieinagiéro. 'l'rouva, V. a. trouver, rencontrer, sur- Se trouva, prendr.-, examiner, recevoir, découvrir, estimer, juger. — Etre satisfait ou mécontent. It. Irovare Lai. terebrare, fouiller. — I.ou bonbiir es per aquel que Ion irovo E noun pcr aquel que lou f,erqv.o. — [.ou venl avié laissa la mar coumo un mirai, L'aulre jour, dins la mar, eb lien ! u.i regardèri, K foiço plus pouii que Dauni> mi trouver! ; Se la mar troumpo pas, lus n'en pourasjuja. .\lery, 18(iO. Trovatlor, s. m. poêle, conteur, félibre. _ La terra la mas regalado Qui' y puKi biber tu Io mond, t^onV 11 lù'i non y a Iroveuza ; Cel mas biau ni in.>s heimos, Ni n.as [lerfuniadas flors. Ni mas se ucluras ninas, Ni mas dolces Irovailnrs. liilaguer. Trouvalho, Il s /'.trouvaille, chose Irou- l'iouvaïo, Il vée par hazard, égarée et retrouvée. — A vint e cinq ans chausis, A Innio a fa sa liouvaio. S. m. habitude, facilité, tour de main, biais. — Machine, appareil.— Tertre, monticule. Angl. trik, adresse, ruse. — Do p6u de quauque michaii Iru, Dins soun oustau cadun licmoro. TRU 1303 — TRU Trunn, s. m. mcndi.inl, vagabond, fainéanl. i'rubés, s. m. escabeau, tabouret, banc. — Tapla louis y cl.iiiran, far aqiii lou sabiis l.as (irailos y Si-rhon île cranibo K !ous lapurlois lie iruias. Jasmin, I8i0. Truble, s m. truble, filet de pêche. 'I rue, I] s. m. coup, choc, obstacle, pierre, Trucal, maillet (Voir /ru/). — Coteau, tertre. Gr. Tfvx", briser. — Sus un bel irue, cm e cour e janlin, Un ousialel parcis diiis lou riilliage. — Se sonn ilouna (rues e ; aises. — Reirouvë soim irucal loa lendenian matin. True», ». 0. frapper, battre, heurter. — liezi de fiers sould,.ts, de dames, de moussus, Qu'aplaudisson à niorl d'esclabos que se irucon. 'rrueomen, s. m. battement des mains, applaudissement. — Loii canlane a fini, la irmipo salisfeyio Crjdo en s'acounipagnaiil de irucumens de mas. Tmeo-taulié, «, m. batteur d'estrade, fainéant. Syn. lusto-bari. — Qui non senlis qu'es la niouralo Ue la founiiic e la cigalo, .^1 gran ile.''rlé ; Vous ressemblas, moussu, cuuuio dus guuios d'aigo. liellot. Trnfnniando, Il î. /■. garde robe, santoline Encens gros, 1| à feuilles de cyprès, à fleui s jaunes. 'i'rnfo, s. f. truffe, champignon souterrain Habasso, savoureux et odorant qui n'a ni lige, ni racine. — Tafcer ciharium, Gr. Tfvifvi , sensualité , gour- mandise. - Se desumpey lanl de gourmans. De palebns e de lariulTus Flaion lous ricbes e Inus grans, N'es que per se bourra lie IrufciS. Jasmin, 1S28. TruTo, s. f. pomme de terre. (Voir iufero). Trujado, 1 s. f. cochoiiDée, portée d'une Triièjado, | truie. Trulle, ». m. boudin, boyau. Adj. ventru. Truiiuel, Il s. m. coteau, tertre, monticule, Trucal, || bulte Syn. béarn. tucoulet. — De Iras Gardou. sus lou Irncal, Un villajuu, coumo un mouscal Penjouio, e Si mldo faire feslo Au castel que n'en len la leslo. 'l'rnquet, s. m. petit coup, choc. Truc|ueto, s. f. mesure de liquide, petit verre, petit flacon. — Mes, fases me pourla iruquelo Que l'envale à la gargaïeio. Favre. Trum, adj. obscur, troublé, nuageux. — La lielo que liouidra ma lelo Lugrejara cuumo uno e.sielo. Que pel lrabé> de l'ayre Irum Fa nostro de soun bralie lum. Goudouli. Truinado, s. f. tonnerre, orage. "Irumentaire, s. m. trouble repos, per- sécuteur. Trumèu, e. m. espace entr*^ deux fenêtres. — Le jarret de bœuf. Trussa, v. n. peiner, fatiguer, bêcher la terre. TUB Tmsqnln, Il s. m. Irusqnin, outil de me- Troustequin, |j nuisier servant à tracer, sur le bois, des lignes parallèles. Gr. Tfv%a, user, fret 1er. Trut,' ». m. gatc. coup, choc, rencontre. — Toiin bras île fer. qiifilins U guerre, Conlro rennemil à len|;ul, Lanco la mort à cadu Irut. Jasmin. Ta, pron. deuxième personne, lu, loi. — Tu me du, es la foiin otin lu le bns plounja. Tu me dis, es Ion tiech oun lu l'en bas .'^ounja, £ fas emiiierbt'llia|louis aquels que tVscoulon. Chamboii. Ta», H I'. a. et rec. tuer, égorger, assommer, Se lua, Il se fatiguer, s'éreinter. Gr. *!«», immoler. — Es iéa que sièu carga île vous luardeman ; Mes s'es vcsire dei-lin île muurri de ma man, Lou'mioa es plu marri d'eslre.voslre'saunaire. Taadoa,(. m.égorgeoir, abattoir, boucherie. — Trou|>éu. quand per camin au relonr siés tadou, E que lou calabrun loumbo "US la naturo, Mesfiso-ie dau jas que semblo uno sournuro. Aco sera touj tuadou Ollivier, 1882. Taaïre, i. m. tueur, égorgeur, assassin. — 1504 — TUN Tue, ». m. le vin. — La tête. — Bon sens. Taba, luheja, V. n fumer, jeler, produire de la fumée. Fig. avoir du dépit, del'im- patienre. — S'éihapper, s'éva- der. Gr. Tv0âi, Tabado, ». f. fumée, vapeur épaisse. Tabanèu, Tibanèu, t. m. chaumière, cabane, pelil abri oii l'on voit de la fumée. Tabassièro,». f chambre enfumée, étuve. Tnbau, adj. niais, nigaud, crédule. Tabèio, t. f. brume, vapeur, brouillard. TaberuHO, s. f. tubéreuse, pi. el fleur de la fam. des l.iliacées à odeur pénétrante. Polynnthes tuberosa. TuberaHO fero, Tub tauvajo, s f. asphodèle blan- che qui croît sur les coteaux exposés au soleil el dans les bois. — Asphodeltis albut. Tubet, », m. tandis, cassine. (Voir capitelo, battidoun, granjoun). — Lo» lue alourigo la vieillesse E revi>eoulu la >aiiiat. Tucle, Il s. m. et ndj. myope, louche, Calu, 1 Gr. rvipxof, aveugle. Lat. torvu$ ocnlus, regard de travers. Taeo, ». f courge, citrouille. — Sommet, hauteur. Tudel, ». m. tuyau. Syn. tuièu, canel. — Anibé sous chis ven s'esirema Dins l'auberjo la pus vesiuo. D'outil a VIS lou ludel fuma. ». m. tente, abri. — Bière, cercueil. Tneî, tuech, Tuerta, Il v. a. heurter, choquer, cesser, Tumo, Il frapper, donner de la lêie. — Lei eabrii fan luerlo-bano. — Tout drei as pounis coumo un brau tomo. Tuerto>barri, a(/y. et» écervelé, évaporé, Tufat, adj. huppé, coiffé, paré. — Ven uno conquihado Ain sa lesio lufado Qu;' viro soun vision, Crenli'Uso, de lout Caire, E se sarro pas gaire Del iraile abèuradou. G. AzaVs. Ta fero, larliflo, s. f. pomme de terre, plante dont les racims sont garnies de tuber- cules bons Ji manger. — Solanum tuberomm. Tufo, s. f. touffe de cheveux, toupet, coif- fure relevée. — Air, mine. Tai-tai, Il ». m. bfc fin siffleur, bec fin Trauco bartat, Il veloce, petites fauvettes qui sautillent dans les buissons en pou«sani leur petit cri. Sylvia sibi'otrix, rufa, trochilut. Talipan, ». m. tulipe sauvage, pi. fam. des Liliacées. Tulin, Tarin, Lucre, ». m. gros bec tarin, charmant oiseau de p.issage qui s'habitue en cage et s'accouple avec le chardon- neret, le canari, el qui sert d'appeau. — FringiHa tpintit. Tanaire, t. m. bat lim. buveur, ivrogne. Tuiiuié, Coujarasso, Turbar, Turbin, Tourbi, vrée, vigne du diable, plante qui pousse dans les décombres, fam. des Cucurliilacées, à fleurs d'un blanc jaunâtre. V. a. prov. troubler, agiter dé- ranger. Ital. turbare. s. m. jouet d'enfant, toupie qui tourne au moyen d'une corde enroulée. Lai. turbinis. Turbino, s. f. turbine, roue en hélice qui tourne au courant d'une rivière pour donner le mouvement à d'autres machines. — De touD bufai fasios boulmga sel lurbinos E cinq rodos dins las usinas. S'aprestabo de drap?, se fasio de farino, E se canlabo cent cansous. Mir. Tarelaro, «. f. refrain de chanson. - K per acô h pas voua nou resta rés gés De la fiire entreian, e quo sin pla si-guro, Noun pas d'aquelo pax qu'on fa de lureluro. Aug. Oaill. Turet, I s. m. petit plateau sur une émi- luroun, I nence, vieux camp sur un rocher escarpé. 83. Tnerf^o, T«rffo, Turlu, Lulu, TUR _ 130S — Tnnar, v. a, boire avec excès. Tuntli, V. n. bas lim. résonner, retentir. — Ks alor lou moumon que lou lloun s'enr.ijo, De sa lerriblo cuo a fa tumli soun flanc. Tundi, ad/, enflé, gonflé, bouffi, {bas lim.) — For lundido ik vanità Trùbo oquci parti Iro cheili île raelià. Tunieo, s. f. vêtement, courte redingote, enveloppe de certaines plantes ou fleurs. — LoQ narcisse dei prats emè la meniiguolo, Flous que senlon tan bouen ; puéi emé fouèço gousl, Oins sa lunico d'erbo a ronja chasco flous. Méry, 1860. Tup, rad. coup, choc, rencontre. Tupi, V. a. calmer, modérer, effleurer. Tnquet, Il s. m. hibou, petit duc, oiseau Dugou, Il nocturne qui se rapproche des habitations. - Sliix scops. — Dins lou douché la brezago nuirmuro, E lou tuquet succf-do al roussignol. Jasmin. S. m. bryone dioïque, couleu- TUR Turcan, s. m. lotte, poisson de rivière. — Lou cabot, lou lii-jjan, la longo e liso anguiélo, Indouleiiio, 0 presque toujour Souto lous raciiias enligaTs tlms l'argùlo. ». f. chèvre ou brebis stérile, qui n'a jamais porté. s. m. nom vulgaire du cujelier, alouette des bois, de la farlouse, du courlis cendré. — Onomato- pée du cri de ces oiseaux. Turlu burlu. I| s. m. et adj. étourdi, tête Hurlu-burlu, \\ légère, cerveau fêlé. — Moun triste sort dèu vous apprendre Que tout ausscl que vai turlu-burlu. Péris per lou niouVsset, lou fjalas ou la glu. Tandon, 1812. Turluea, v. n. regarder de travers, se moquer. Syn. treluca. Turlupina, v. a. se moquer, berner. — Lou jour, la niué nous turlupino. Turlurou, s m. petite Qute, conscrit. Turlnta, v. n. siffler, crier, chantonner. Turnienta, v. a. béarn. tourmenter. (Voir tourmenta). — De poude debisa lou pastou se counlento De sas caro< arnous que lou fan tout Iransl ; E tout poulidomen cl fanto per aici, .4 trabés de rasiouils, lou fec que lou turmento. Chambon, l!i70. Turiuentino, s. f. térébenthine. (Voir totirmeritino), — Sul char, qu'abiô freiat d'oli de lurmentino, Lou Diou su lariço, ^rmat d'un flaiiibùu de rouzilio, Met lim fet as panéus. e coumandant al bent, Lou forço à segouuda soun zclo impacicot. Jasmin, 183!(. Turnio, s. f. troupe, multitude. Turno, s. f. taudis, bouge, caverne. — Proche de la turno, ounie nosle gnafre, En tiran loa lignàu, s'esgousiavo à noort. Turques, adj. turc, blé turc. Turquèso, s. f. turquoise, pierre pré- cieuse bleu opaque. Turqueto. | ». f herniaire t;l«brp, lur- BlcnquelOf \ quelle, herbe au ''ancer, aux hernies, à la gravelle, fam. des Paronychiées à fleurs verdàtres. TUS — 1306 TUV Tnrrns, Turro, s. m. et f. moUu de terre, butte, éoiinence. (Voir lurel.) — Lou gril rofaiiilil joui sa turro. Tnrta, v. a. coudoyer, pousser, heurter. — En lei turlaiil, moun poil res(]uilié sus l'oscorço, Ali rcvesseri au sùu, c mi ftri ui.o cnlor-o. Turtado, s. f. poussée, coup de coude. Turtan, [1 s. m. coup de poing, bourrade, TusUiu, Il choc, ballerie. Tus, fron. fers. toi. Plur. vos, vous. Tusco, Tusquelo, s. f. léarn. moUc de terre ou de gazon, touffe de hruyère. Tusseire, ai), lousseur, cracheur, malade. s. m. choc, coup, heurt, rencontre, bourrade, secousse. Tust, Tuslet, Tustal, — A forço de luslals, quand la g aiio es .-aliilo, La palho Jins la granjo, amlio soiicn es cabiJo. Pfyrol, 17"t>. Tusta, V. a frapper, heuricr, chercher à tâtons, hésiter. (Voir ttirla.) — Masses de fer lusias, C.arriolos oarrincas Voslro rusio ir.usico Aney es un caniico. Jasmin. — Anas tusia la ctdaulo De l'onslau d'un bourgadié, Vcirés lotijour sus sa laulo Un fricul de cugarauln, E de \''n de soun planlié. Bousion, ISifO. Xusteja, V. a. tutoyer, parler familière- ment. — Goûter une liqueur. — Avié ]ias taiil crenio il jà ; E quand Sfgu^ n souls, sus la roulo, Coumcncé de me luslcja. Lcyris. Tusto-buato, Tusto baluitre, adv. à l'élourdie , au hasard, inconsidérément, à l'aventure. — Un pau tusto l)alu«lre ai enireprés l'islouéro D'Alés, de soun Gardou e de sa pradarié ; Sounjave pas qn'aiço tan iuèn me ménarié. Félix. — Mal lou tertis, aquel rambalhé Qu'a tiislos e busios travalho. Que matrasso tout de sa dalho. L'a mes.^o iliiii l'escoubilhé. G. Azaïs, 1864. Tnssilajçi, 1 s. m. tussilage, pas d'àne, pi. Pauto d'ase, \ fatn. des Composées à fleurs jaunes, pectorale, qui chasse la toux. Tuto, s. f. gite, trou, tanière. — Ccrcj ilins niinos on dins Uilos l.ou bcsinilgi' do l'infiT. Tutour, s. m. tuteur, protecteur. Tuve, s. m, tuf, pétrification, croûte. V, cinqniënie des voyelles et vingt et unième lettre. — U est employé pour oh après une autre voyelle ; lors- qu'il est surmonté d'un tréma il se prononce séparément sans devenir diphlhongue. Ce n'est guère qu'en France que Vu ne se prononce pas ou. U avait autrefois une grande similitude avec le v, et ce n'est qu'au xvi""' siècle qu'il a été arrondi par le bas pour le distinguer du V consonne. V, subst. numéral, un. Plur. us, les uns. IJb», Il s. m, V. l. le nord, le revers septen- Ubac, I) Irional. Lat. opacus, épais, obscur. — Se lou couginu canto à Tuba Pluio denian auras, Se canio à l'adrech, B6u lems aurés. — Dins lis nba de Luro, esirange c negri monre S'auhouron sonverlous, coutno II grandi lourre D'un caslelas niaiidi IJlia (Erbo d'), l| s. f. Lauréole, laurier Lauriolo, \\ purgatif. Daphné Lau- reola, pi. fam. des Thymélées à fleurs d'un vert jaunâtre. Uba^ouH, adj. septentrional. Vbert, Dubert, adj. gasc. ouvert, exposé, étalé. — Franc, sincère. IJboI, s. ?ft. ». l. luette, morceau de chair saillant au fond du voile du palais. Jtal. ubola, petit grain. — Le morccl no ma tocca l'ub'jl. Vbri, V. a. ouvrir, percer, creuser. fVoir Dtibri, ouvri) Débarrasser, désobstruer. / ni. aperire. F. c. ovrir. II. oprire. — Risirn à bouco duberlo. IJbriae, adj. ivrogne, pris de vin. Embriay, Lat. eb'-'ius, ebriacus. Ilbria^o, s. f plusieurs plantes à fl. d'un rouge vineux portent ce nom. l^a fumeterre officinale, Fèn de (erro. La valériane rouge, VaJeriana rubra. I e glayeul commun, Glaujol. La gesse à larges feuilles, Lnlhyrm lalifolius. IJcIiar, Ussa, Uehan, Huchau, V. a. appeler, héler, crier dans les deux mains ou dans une corne. Bas lat. hucciare, vocare. Fr. centr.'^hucher. s. m. V. L huitième, petite mesure de vin. — Nom d'un village au huitième milliaire romain, route de Nimes à Montpellier. Lat oclavum. Bas lat, hochavum. UFF 1308 — UMl — A la fi (Is très ucliaus Yèu rlpmaruli Ib rci'aus, Tiilii* la -guei assetado, boos sul vantai li meiiet l)e blai roustit uno faudado. J. Azaïs, ti,$. m. fois, moment, intervalle. Syn. veg. Vecliic, s. m chagrin, mélancolie. Veehigra, v. a. tourmenter, chatouiller. — Mes au milan del mau que lou rousigo Enlra»essal, un doute luu vechigo. Yeeliijçous, Bechigous, adj. fantasque, capricieux, vétilleux , hargneux , im- Yedel, \edèu, portun. s. m. veau, petit de la vache. — Eboulument d'un mur. llal.vitellodu lat. vitellus, — De viéio vaco lai vedëu. Muraios eu vedel, nbos enibousinados Dins mens d'un viro.pen de inans. Ycdela, \ela, V. n. vêler, une vache qni met bas. — Un mur qui s'écroule. Vedelo, s. f. veau, femelle, petite génisse. — Uno vedclo enfurounado S'aubonro dirriés la malado. Vedeto, s. f. sentinelle à cheval qui guette. — Tourelle ou guérite de guetteur. Vedeu marin, s. m. veau marin, dauphin. Vedigano, Bedigano, s. f. vigne sauvage, gros sar- ment, bâton, de vilis, vilicana. Tunl pauri' ase que sièn, biîléu la vedigano Me fané rcgumm ; niés lires la caus^a•lO Emi tant de douçour, niisire, que pode bon Te laissa lu farjno, urous d'avé lou liren. Am. Pichol, 18b8. VEI — 1317 — VEI Vedilho, yediho, s. /".paupière. — Bande, ruban, lien. — Cordon ombilical. — Duuço e l'uro sus \èu brillio Ta u'ilillio, Coumo un rai \eiigu dau cèu. Vegado, s.f. fois, intervalle, moment, tour. Gasc. faute, délit. Adv. à vegados, de temps en temps. Ve^e, Il s. m. osier blanc, espèce de saule en yige, Il buisson dont les jels sont très pliants pour la vannerie. Lat, vegere, croître, végéter. Vei, iinp. de veire, voir, vois, écoute. \ei, bas lim, contr. de ovei, avorr, verbe auxiliaire. — Oprèi 'vei bien countesla, Replica, crida, tempesla. Yèia, Belha, V. a. veiller, passer la nuit, la veil- lée au travail, auprès d'un malade. — Faulo di: boy m'.mabi sourdha, En esperaii l'ouro il'an.i bellia. Jasmin. — Méllé jamai lou lendeman Du lï vèio même riban. Veîado, Belhado, s. f. assemblée de gens de village pour travailler ensemble. — Quand per lu passe mi vi'iado A lima de ver prouverçau. Veîaire, Il s. m. lampion, petite veilleuse. 'Se'tadou, || — I a lampe et le globo du save- tier. Syn veiholo, veiélo, — Soun veiadou '.-cranca. s.i margoi, si lezeno, Vie! ié, vièio credançoe v el fuundau gr^ za. Veici, adv. voici. Veici que, voici que. Veira, Viro, V. n. rougir, mûrir, tourner par le soleil. — D'uno forlo calou, l.i (jiapc penelrado, Dins nicns de quinze juur- sera luulo veirado. Veirado, s. f. un plein verre. Veiral, s. m. verrière, vitrail, châssis \eirial, vitré. — Faux diamant. Veirarié, i s. f. lieu où l'on fait les articles \eirieiro, \ de verre, les ouvrages en verrCj vitrail. Veirat, | s. m. scombre maquereau, pois- Auruou, Il son de mer, varié de vert el de bleu /(. cavallo. Rom. macarello. Veire, Il v. a. voir, apercevoir, considérer, \eser, \\ observer, être témoin, dominer, avoir vue. (Voir beyre, bese), Lat. videre. Esp. et Port. ver. liai, vedere. — Ah pprque voulcs pas creire, (^baiouno, qu'es dang"irous t)i belloio eslre amourous, E trop aima di' ?e vfire. J. Canonge, 1866. — Oh ! coiimo fasié gau de veire Toul aqiièu pei fresc aga, D'uf, d'argeni, de rouge tinta, Kmé d'utils lusens «lai qu'un veire. H. Lapom., 1882. — Ounte seras, fa coumo veiras. — Mêles jamai loun nas ounte n'as ren à veira. — Quand passe, emé respel cuuniemple Soun uusiau, quoique pas ben bèu ; E coumo SI vesièu un temple, lé tire d'abord inuun capéu. %'eire, s. m. verre, lames ou feuilles trans- parentes produites par la fusion des quartz ou sables siliceux, avec certains alcalis et oxides métalliques. L'invention du verre, due sans doute au ha- sard, remonte à une très haute antiquité. Lut. videre, voir. Ital. vedere. Veire, l| s. m. verre, vase à boire, ou la Got, Il liqueur que contient un verre. — Quand vos as Ion plesi de veire Lou l^lianp.gno e lou Malaga Soiirli lie sa prisoun de véire, l'er charma loun gous e toun na. J. Mor.l, 1826-. Veire-veui, s. m. espérance, prévoyance. — Se l'ume me nourris, lou p;igue eu bon eisemple. De Iravai, de vene veni, Que souveii valon mai que li sermoun dou lem|ile. boudin, liSUO. Veiriau, s m. panier à verres. Veirié, S. m ouvrier qui travaille le verre. Teirièro, s. f. verrerie, atelier où l'on travaille te verre. Veii'olat, \euoulal, adj. creusé, marqué par les boutons de la variole. VEL - 15<8 - VEL Teirolo, Pigoto, ». /'.variole, petite vérole, mala- die éruplive et contagieuse dont on garantit les enfants par l'inoculation du vaccin. Teirolo, Marri mau, Veirouleto, Senepiou, s. f. maladie sypliylitique, vé- nérienne Teiroun, Bergne, Veissel, Sahsel, Teîfiselo, yaisselo. s. f. rougeole, petite vérole volante , maladie conta- gieuse des enfants. ». m. vairon, petit poisson de rivière. — Fretin, alevin. ». m. ancienne mesure pour les vins, barrique, petit tonneau, bâtiment pour la navigation. ». f. vaisselle pour la table ou la cuisine. Veissigro, s. f. vessie, ampoule. "VeJ», V. a. verser, répandre, vider. Vejai (Fa), Il v. n. feindre, faire semblant. \'ejar, H — Sembler, être d'avis. — Mignoio, mVs vejaire Que lornes à l'ouslau. Vejaire, s. m. veilleuse, petite lampe. VeJ'aqai, prép. voici, vois ici. — Oui, cent escu, moun camarado ; Vous II doiiL', Il vej'aqui. Mai emb'uno courulicioun : fascs me lou plesi De me laissa dourmi la grasso mallnado. Bigot. Veje blan, s. m. osier. (Voir vege, vige.) Vejo, imp. de vezer, veire, vois, regarde. Vel, rad. voile, banderole, bande. Vel'aîei, \el'aqui, Velamen, s. m. v. l. voile, couverture, abri, toile, tente. Veleso, ». f. crottin durci des bêtes à laine, boue, ordure, saleté. — L'autre jour un farcur, tout barbouia de ppgo, E lou viesti couvert d'uiio espi'sse veligo, Renouma dins loueur de Me.ssiei lei g.oulié--, Si fldiavo d'aver, per faire loi souliiSs, Descubert tout soulet, une nulodo unico. Que voulié fouesso mai ij'ie louio mecanico Uerenlié. adv. le voici, voyez-le venir. Svn. vé lou. Velet, ». m. petit voile, mousseline flottante. Velha, Il V n. veiller, ne pas dormir, passer Beika, I) la soirée, la nuit. — Prendre garde. — JouiH' que \elhoe viel que dort, Soun proches de la mort. Velliado, il ». f. veillée, so'rée que plu- \eiado, || sieurs personnes passent à travailler, — Onnle rnaren passa la vciado T Yelhadon, | s. m. petite table ou établi Seinïre, I sur lesquels les bourreliers ou les cordonniers déposent leurs outils. — E lou Irinchtt en man, sttudo au vtihadon. ¥«•1110, \eio, s. f. veille, absence de sommeil, intervalle pendant lequel les sens sont en action. Yelliolo, Il » f. petite lampe pour veiller ou Veio/o, Il pour circuler. Velhotos, ». f. petits tas de foin qui veil- lent sur le pré. Velhuio, Vejè/o, s. f. veilleuse, petite lampe et réchaud pour tenir la tisane chaude. Velié, Callebo, ». m. voilier, qui porte voile, arbre de voile. ~ Bascule de puits. — [.ou velié fiblat souspiro. Velin, s. m. velin, peau de veau préparée pour recevoir des dessins ou des peintures. — Papier fort et uni imitant le velin. Veto, Il ». f. voile, dentelle ou mousseline ydos, Il dont les femmes se couvrent le visage. — Pièce de toile forte que les matelots attachent aux vergues pour recevoir le vent dans diverses directions. - Toiles des mo':lins à vent. — Selon lou lems la vélo. — Desp»cho-té moua fiéu, mounlo sus lis enteno, E senso [lerdre alen Fiiu melre vélo en plen. Rieu. Vélon, interj. vois le, le voilà. VEN — 1319 VEN Veloueipede, s. m. appareil de locomotion au moyen duquel on vnyagt^ en faisant mouvoir, par les pifids, un levier ou un excentrique. — Vai passes loul, veluiicipiiie An- n, courro que cou rn ras Au bout clou i] outille ariibaras. Vidal. Veloueipedîsto, s. m. lourisie en vélo- cipède. — Coumo un v6u de ralo-penado, Sus li catniii, Il p>^rinenado, D'amounI, d'avau, dVic, d'eilà, De loiigo vesen barrula .Mtssiés li veloucipeJislo. Vêlons, I «. m. velours, étoffe de soie, \elour, Il colon ou laine bouclée et tondue, qui ne laisse pas voir le tissage. — Coniro les ricir s gens iéu non si noi jalous. Se me vezioi coumo els habilhil de vêlons. — Per Iéu que sony soun amiguèto, Trône de sedo ou de vêlons Val pas, quand lé sem touii dons, Sa gondole de la Placeto. Veloula, Il adj. velouté, moelleux, qui a Veloussa, || l'apparence du velours. Yelnt, adj. velu, couvert de poils.— Velours. Lat vUlotus. — Es un lin ruban de velul, Oius aich vus qu'éio loursut. Velvoto fero, 5. f. linaire bâtarde, lin sauvage, pi. fam des Person- nées à il. jaunes. Linaria tpuria. Yen, trois, pars, de i'ind. il vient. Lat. ventre. Yen, trois, pers. de I'ind. il vend. Lat. vendere. Yen, Il f. m. vent, mouvement de l'air occa- Ven(, Il sionné par la dilatation. — Gaz qui se forment dans le corps de l'hom- me ou des animaux, — Odeur, émanation. — Es per counible de poulilesso Que liro un grus ven de sa fesso ; E s'ajesse bnlîa loujour Eren au paï^ dins un jour. Favre. Yenador, s. m. v. l. chasseur. Yenal, adj. qui peut se vendre. — Com- moD, vil, à bas prix. Vennsou, «. f. venaison, chair de bêle fauve ou de gibier. — Jamai n'ey visl en loc tan b"lo venasou llouiuo NeguiTi mono eni .iqntSIo tnaisou ; E la pesco lie niar, per n angia lous dibcndres l'er fin l'e counlenla lou< grans amay lous mendres. Aug. Gaill., ItiHO. Venat, adj. veiné, marbré, bigarré. — Chan- ceux. Yeneer, || v a. v. l. vain' re, remporter un Venci, Il avantage, surpasser, surmonter, triompher. — Consommer , achever. — Per venei sa reslslemjo, Lou poire un moumcn sourlls. Yeneinien, i. m. v. {. victoire, gain, des- truction. Vendable, adj. de bonne vente, de boa débit, de recelte. Yendeniia, |l v. a. et n. vendanger, cueil- Sendumia, || lir les raisins pour en faire du vin. Vendémiaire, R s. m. vendangeur, jour- Vendumiaire, \\ nalier, montagnard. — Panié veudemiadour. — E li vendumiaire en cantaii, Quand s'es ben fa de marri san, Ramplisson tinoun e cournudo. Souspir fai p<.s poussa lou bla. , . De que sert de se chagrina. Higol . Vendeniio, jj s. f. vendange, récolte de \endumi, |J raisins pour faire le vin. — Le temps des vendanges. (Voir bregnos.) Esp. vendimia. liai, vendemmia. — La vendemio es tiniîn pel coussoul anouncitdo E louio la niounlagno es déjà davalado. — Se Pascos o vendurai eron dons cops l'an, Adiou leis ases e lei capelan. Vendre, v. a. etrec. vendre, aliéner, rece- Se vendre, voir en payement. — Révéler ua secret. Se livrer, se trahir. — Trop demanila fal pas vendre. — Quau croumpo {à que nouo pAu, Vende Iéu cÀque iioun vàu. — Pan à pau loas vendrès, se n'avjs miel à faire ; Ce que n'en tira é?, aunieu ajudara A paga dau brésil, ta que reelamara. Kilix. VEN - 1320 VEN s. f. aigremoint eii- patoirti , lam. des — Per un pessu d'or li nino don joni Vcn'loii SI ri'ganl, vi'nJon s. sourire, Vendon si pouiomi, viniljn sis amour. Tavan. Vendur, Il s. m. vendeur, marchand, col- Nendeire, || porteur. Venent, adj. venant, qui vient. — A tout venent, au premier venu. — Tout d'un venant, sans façon. Venerap, v. a. vénérer, honoier, eslimer. Venerelo (Erbo) Grimoino, Rosacées à Qeurs jiiunes Vengudo, g. f. venue, arrivée. — lé fagiitron la ben vengudo. Venî, V, n. venir, arriver, s'approcher. — Naître, dériver, procéder, réussir. — Aqui ié Vfnon lien li fedo. Car pir lesiiou an la pinedo E per l'hiver U claparedo. — Se levé doun o vengiiei vers soun |)airc. — Chaqu'an \ai (ii démens. — Pichoi dîna bt-n allindul, Quanl es douiia es ben vengut. — De lou veire manja me fai veni la lam, — Vendrai mai à vous l'an que ven, Se tourna mai fasés la feslo. Venja, H t». a. et rec. venger, tirer satisfac- Se venja, Il tion, se venger, punir. Venjatiou, adj. vengeur, vindicatif. Veno, s. f. veine, vaisseau sanguin. — Verve, heureux hasard, fortune, chance. — Filon métallique. — Aurié per lou bonur public Versa loul lou sang de sei veno. Veno, Il ». f. gousse, tête, caïeu, bulbe. Bezegno, |J — Pelas bon connio fôn, dès, vinl veno d'alet. Trissas lei, en virant d'uuo man pouderouso, Enlerin que Babêu, en se lipani, urouso, Plan planel fai raja l'oli dins lou mourlié. VenouR, adj. veineux, plein de veines. Vent, Il s. m. vent, mouvement plus ou Ben, Il moins rapide de l'air, de l'aimos- phére. liai, et Port, venta. Etp. viento. -. Viras li-is alo dou moulin. Don caire que lou vent aleiu. — Lou Iravai, crèse pas que le fague gran pèno, la (iruun d:! teins qu'aven ren fa. Laisse veire lou vent bouffa. Kieu. — A vent ilrcch gis d'abri, A [lauie ome gés d'ami. ■ — Touio tiho qui" sort souvent Kai trop vfiri! soun cap au vent. — toumo f.tire per accourda li quatre vtiit ? Venta, ii v. a. et n. venter, fa re du venl, Benta, || éventer le blé, le jeter au vent pour en séparer la balle. — Quand la douvso auro venio. Devers iioslro païs, Somblo que l'esprit sento (Jdor de! l'ara 'is. li. de Vent, Ventabren, s, m. nom de lieu. — Qui évente le son. Ventadis, adj. exposé au vent. — léiii nosiro airo es pas ventadisso. Ventado, s. f bouffée de vent.— Tas de blé. Ventadouiro, s. f. évenloir, outil pour éventer le grain, tarare , fourche, van, ventilateur. Ventadonr, ii s. m. {«as Jtm. aire, lieu pro- \entaire, || pice exposé au vent, celui qui évente. Ventarolo, s. f. petit tourbillon de vent. Ventarau, Venlas, s. m. gros vent, tempête, vent désat^réable. Ventan, s. m. contrevent, abat-vent. Venteiar, \enteja, V. n. faire un peu de venl, éventer au gré du vent. Ventilatoup, s. m. ventilateur, m»chineà rotation rapide qui sert à renou- veler l'air. Vento, ^'endo, s. f. vente, transmission de mar- chandises ou d'immeubles à prix d'argent, débit, contrat. — De tout aquel beaiidu qu'ouro farés U vento î Pen.sas que per cainin m'a douua proun souci. Ventoula, |] t». a. ventiler, agiter, éven- yentoura, || ter, produire un courant d'air. YEN — 1321 VER Ventoulas, s. m. vent impétueux, tempête. Ventoalet, g. m. dim. veut léger, zéphir. — La roso, qii'eroiiu'un bouloun, An voiiloi-k'l sVs cspaudiJo, A n^çaupii forço poiitoun, E pièi, pécôiri', sV'S passido. Gleizes, 1869. Véntonr, Il adj. exposé au vent ou qui pro- Venlourious, | cure le vent. — Venteux. Ventour (ITIoun). venluri, MonlVenloux, Haute montagne escarpée au nord-est d'Avignon, à 1900 met. au-dessus du niveau de la mer, et couronné de neiges pendant six mois de l'année. — Sièu nascu dins uno bouigado Qu'es mémo au (ind dovi moun Veoloor, E que sus la roco empcgado. N'a que de colo à soun enlour. A. Michel, 1868. — l'avlé sus lou Ventour un aubre majestou', Que vers lou cùu, superbe eiwuravo sei braiico, E pourlavo Dour siavo eiiiai frut melcous. Fer Ils abiho d'or e li paloumbo blanco. J. Wonné. Ventoureso, s. f. la brise du côté du Venteux. — La venloureso fasié boulega li fau. Ventousitat, s, f. ventosité, ga/ qui se produisent dans les intestins. Ventouso, s. f. ventouse, dilatation de l'air sous la peau pour produire une irritation locale. — Vessie, cloche produite par la chaleur. Ventrado, s. f. ventrée, repas copieux. — Portée d'une femelle. — Lou mouaarco à soun arribado. De graaoulhos d'abor faguet uno ventrado. Ventraio, s. f. entrailles , viscères des animaux. Ventre, t. m. ventre, abdomen, estomac. Ventrilh, — Le siège de la conception. — Partie d'un mur hors d'aplomb. — Vtnlre plen danso milhon que raubo novo. — Loa reinard a souvent loo ventre à l'espagaolo, El'estouma coamo an fanaa. 83. Ventreseo, s. /". ventrée, panse, bedaine. — Petit lard qui recouvre le ventre etla poitrine ducochon, du thon. — Es prouii carga de venlresco. Ventrièro, s. f. ventrière, sangle qui passe sous le ventre du cheval attelé. Ventriloco, s. m. ventriloque, se dit de ceux qui savent modifier leur voix, en produisant des sons qui paraissent sortir d'un puits ou d'une cave. Ventrouu, s. ?n. petit ventre. Dim. àe ventre. Ventru, adj. ventru, pansu, repu, les dépu- tés monarchiques en 1828-29. — Dins sei discour u'auyen pas vis de crime S'avié sieja sus luu ban dei ventru. Desanat, i828. — Mes en dcspii des courdouns blus La liberlit .|ue lour. Samary, 1790. Vesitour, s. ntf. visiteur, flâneur. — Wés anas perdre vosire leras • Nous arribû acô proun souvenl, • Tout vesitour n'us pas croumpaire. 'Vespertin, adj. v. l. du soir, attardé. Vespié, Il s. m. guêpier, ruche à guêpes Guespié, || formée de rayons horizontaux et garantis de la pluie par le plus haut rang, en forme de cham- pignon. — Es jamai bon de maure lou guc.^pi.' . Vespo, Il s. f. guêpe, insecte fam. des Guespo, Il Hyménoptères, porte aiguillon qui ne produit pas de miel. Vesprado, || s. f. soirée, la veillée, les \esprenado, |J dernières heures du jour. — Assemblée de femmes pour travailler. — Nosie ru.'iat ccrco grabiig.-, Per fin d'enfluençà lou juge, A la vispra^lo e d'e.scoundourr, lé vai seinoundre un bùu dmdoun. Da(Tiily . — Y a lan de caissairol, sus lel mouni, dins lei vau. Que n'en foudrié pas q l'un, pécaire, à la vcsprado. Fer l'agania dins l'aire e coupa sa vuulado. bonrrelly, 1870. — Li pral d i qua're seslieiralo M'an j,imai pouscu fa re pôu ! Toujour avans la vesperailo, Lou founiienlau ero p r s6u. Cb. Rieu. \empre, s. m. le soir. — La prière du soir. Esp. vuperas. liai, vespri, du lat. vesper. — Quand aguerian parlj de loulo la famiho, Me digue : S'anavian \eire la coumedio ? . Jouga\oii aquiiu vesprf un suiierbe ojiera. Lou cousin n-ouiilagnôu, cspauli, rej;ard.ivo. Cassa n. — Aquesle vesprc, à lauio, à moun cousla Vole, digué lou Hei, que \cnguts l'assela. Aiibinvl. Vessano, s. f. revers, pente, fossé. Vessar, l| i;. o. et n. verser, se répandre, se S'envesia, |) renverser, s'épancher, abonder. — Tout vesso dins l'ouslau, e de jour e de nu(' Y'a de psn sus la masUo e de boues dins lou fué. Vessarado, s. f vesce à fleurs jaunes, Carnabiou, vesce hybride , fam. des Viscia lutea. Légumineuses Tessarudo, Azeludo, s. f. vesce velue, plante pa- rasite des champs de luzer- ne Légum. — Cracca minor. VeMsîjsa, V. n. vesser, lâcher un vent Yessa, puant et sans bruit. Syn, vessina. Gr. ZiiTO), puer. Vessiji^o, s. f. vessie, réservoir qui con- Bouffigo, tient l'urine. — Cloche, petite ampoule. Lat. vescia. Esp. vegtga. liai, vessica, VES 1527 — VI Vessilhoiin, Il > m. vessigdii , enflure Vessigoun, |j molle qui vient en dedans du jarret des chevaux. Tesso, Besso, Bessaro, s. f. venlosilé puante qui échappe sans bfuit. Dim. bessino. s. f. vesce des haies, vesre sau- vage, pi. fam. des Légumineuses. Syn. besso de sego, trembiarelo. — Vicia sepium. Vesso (le loup, '^essigo, Lof fi de lott, s. f. vesst lie loup, Lycoperdon, pi. de la fam. des champignons, formant une vessie charnue qui laisse échapper un jet de pous- sière fétide. Veasona, s. m. et f. petite vesce d«s \'etsoto, moissons. — Vicia segetalis , angustifolia. — M'en souvtne pas pus, mes as vis loul aco. Quand lou puple ii'abiO que do pan de vossous. Vest, Il rad. du lat. vestis, vêlement, habille- \esti, Il ment en général. — Lou vesli (]'i\cr. Vestasso, s. f. grosse, vilaine veste. Dim. vesteto. Vesti, V. a. et rec. vêtir, habiller, cou- Sevesti, vrir. — Se couvrir, s'habiller. Lat. et Itak vestire. Esp. veslirse. — Quau vou |,is sembla lou loup. Que de sa pel noun se veslisse. — Lou sultan que se moslro cubé sous graos segnous Veslisd'or c d'argent, e Irelusens de crous. Felis. — Chaiijis en de veslils de sedo. Se nourrission pas que d'aglans. Vestiduro, \e8timen, s. f. V. l. vêtement, robe, enveloppe, fourreau. — Re- liure, couverture. — An vestiduro genl' e gavolo, Mes dos soun un pan pu faroto. — Cargo soun pu bel veslimcn Dal vaissèu sens muza davalo ; Es al palai dins un inoumen. Azaïs. Y«mto, n «. f. veste, vêtement court et à Vestoun, | poches. — Vêlement des orientaux. Gr. triiit, habit, vêtement. — Vourlt'i que vfngucssins piT me causi 'no veslo Kiicù d'un jasiou rich' e qu'a de pouli drap, Ml's es dissale, e vole pas, Coumo sicM pas pressa, l'i ana iroubla sa fcsio. S. f. petite veste d'enfant, courte veste, veston. VestoniiA, Nestelo, Vetat, adj. barré, bigarré, mal teint. Veterinari, s. m. médecin des chevaux. Lat. veterina, bêle de Irait. — Aganio acô, pauro ooussari ! Un aulre cop, ler loun gonver. Paras \M>i lou veterinari Quand siés que manescauesper. fiourrolly. Veto, Il s.f. ruban de fil étroit, fleuret padou, Cabihé, |J bande, 6lon, veine. Esp. veta. Dim. vetoun, vetouloun. — Oublidaras pas la clavelo Se la penjoules per la vélo. Vez, prép. vers, auprès, chez, à côté. Vezat, adj. v L accoutumé, habitué, exercé. Vezenobre, Benobre, n pr. de lieu, Vezenobre, village élevé qui domino un ravin. Veaiî, s.m.v. l. voisin, proche. (Voir tiesin.) — S.'gnour, nbiéro ograns camis, Soun louts Ires marri vezis. Veziaduro, $, f. mignardise, gentillesse affectée. — Çô qu'en elo es tan plasent K.« soun gaubi, quand sus l'auluro Danso e irepo embé veziaduro. Fesquel. Veziat, Beziat, adj. gâté, douillet, mignard, flat- teur. Ital. vezzoso, mignon. V'hui, adv. aujourd'hui. (Voir iuèi.) Vease, s. m. et adj. veuf. Lat. viduus. — Entre femo e chivau se n'en vei gés sans vici Fasés vostr'ami veuse e ié rendrès .servici. Vi, Bi, t. m, vin, boisson tirée du raisin. Lat. vinum. Ital. et Esp. vino. — Sabets, quand lou vi Sur la lerro alwuiido, A labels lou mounde Se porto à rabi. — Mes l'oste mayssant es estât, El m'a vendut de vigastat Que sentiô fort à ta vayuelo. Aug. Otill. VIB ~ 1328 ~ Via d'ase Vie d'aie, s. m. et interj. face d'âne, peste, vraiment. — Auber- gine, morelle mélongène à cause de sa forme allongée. — D'uno aubo à l'aulro, ali ! n'avien fa de pas, Tamben, via d'afe ; avicn la famarasso, E per dessus lei cambos eron lasso. Yiagre, ii s. m. voyage, course. — Allée et yiatge, J| venue, séjour. — Relation des incidents. — Une fois, un cer- tain temps Ital. viaggio. Esp. viage, du lat. viam agere. — Faguet un viage blanc. Esp. volverse en blanco. — Uai, ièa, bon Diou, coumo faral, CoaniO me ié carrfjarai ? Vaqui mai inonn viage en derouto. Aulbeman. — Si eoanlavonTcadnn ço que dins sei long viagi, Avien vis de curious, au pais dei,sauvagi. YiaHdalfel», Il s. f. les viandes en général, Viandaio, || en excès , de mauvaise qualité. Viandar, V. n. décamper, brûler politesse. Yiando, R s. f. viande, chair pour nourri- Cam, Il ture. Bas lat. vivanda, de vivere, — Chanjamen de viando mes en appelit. — Y'a gés .le viando sans os. — Noun aurés.'conlro la famino. Ni viando, niblad, ni farino. Favre. — Vouestro vido es de plagne, e voueslre sorl calicu, Vouestro viando nourris la lerro nequelido ; Moureis utilamen, voueslro morl fai la vido, Mourels coumo lou Qea de Dieu. Oilivier. Viat, Vtate, Vibou, Pouciou, adv. promptement, plutôt, sur l'heure. vivement, au s. m. serpe emmanchée, petite fau- cille pour couper les broussailles. Viboureto, s. f. petite serpe, faucilloD. Vibra, Frémi, Vibre, ». V, n. vibrer, vaciller, s'agiter. Esp, vibrar, AU. virben. m. castor, bièvre. quadrupède mammifère, de l'ordre des ron- geurs, qui n'habite que le long des rivières peu fréquentées. Vie On en trouve encore quelques uns sur les bords du Gardon ou dans le bas Rhône. Vibp», s. /■. vipère, reptile venimeux. Vieari, s. m. vicaire, délégué, remplaçant de l'évêque. Lat. vicarius, de vicis, tour, alternative. V. f. viguier. Vi«e, j s. m. vice, défaut, imperfection, dis- \ici, I position au mal, débauche, liberti- nage. — Ruse, finesse, malice. liai, vizio. Esp. vido, du lat. vitium,vetitum, défendu. — Se vos, aquesto fés ié mellren gés de vici, Perque degun siègue Iroumpa Nous lou van panaja per davan la juslici. Viebet, ~s. m. violet, zoophiteéchinoderrae, Bichu, espèce de poisson peu estioné, semblable à un tronçon d'an- guille, holothurie lubuleuse à chair coriace. — Holot. lubulosa. — Le irepan, Holothuria edulis, trouve cependant des amateurs fanatiques. Viehou, s. m. prov. roitelet, petit oiseau d'hiver. (Voir zizi, chichi, benerï). Vieiat, ad;, vicié, gâté, altéré. — Nul. Vieinau, adj. vicinal, chemin qui réunit deux villages ou hameaux. Vieions, adj. vicieux, méchant, ombrageux. Vietimar, v, a. sacrifier ^ tourmenter , accabler, frapper. Vietimo, s. f. victime, dupé, trompé, souf- fre-douleur. Lat. viclits, trompé, lié. — 0 jouguet de l'amour, de l'engeni, doa sort, 0 divin Camouëns, noblo e fièro victime, Toun païs enver lu vôu repara si tort Dins uno apotéosi eternalo e sublimo. Jouveau. Vietori, 1 s. f. victoire, gain d'une bataille, Vitouéro, | avantage remporté, triomphe. Lat. et Esp. Victoria. Angl. victory, de vincere, vaincre. — Nous autres aquel jour gagnaben la viclori, E voûlguet esire soûl à ne pourla la glori, Amay peys se vantet qu'el abio prés lou fort, E de nostre butin nous faguet ungran lori. Aug. Gaill. VIE — 1329 VIG VletuRlli«M. Bilalhos, Vîdass* s. f. plut: victuailles, vi- vres, aliments, provisions de bouche pour campagne ou pour traversée. Esp. vilualla. Ital. veltovaglia. 1s. f, vie pénible, vie de misère, de déliauche, de fatigue, — Quau s'en souvcn iliiis lou païs. Pourra vous ilire la vidasso Que menavo mon gros catgris ; Quand Hourniié pas, fasié fricasso, E la nué, forço catiibo lasso. Vida, ». f. vie, existence, nourriture, mou- venjent. Lat. et /(. vila. Esp. vida. — Dins iéa i'a 'no voues qno roe crido, Maiijes en erbo loun bon lems, Baio me ce que me revt'ii, léu vole joui de la vidj. — De que saben de nostro vido Tant que noun l'aven pas finido. Vido-vidanto, s. f. longue vie. — Do sa vido-vidanlo orne viel n'a tan vin. — Vidoun-viilau selon la vido Ion jouruau. "Videlo, s. f. couteau de confiseur pour vider les fruits. Viéd'ase, interj, face d'âne, peste. Via d'ase. — Coumo dessus ey dich ; ièu sony filh d'Albig z E dins aqurl païs d'Alby e J'aulros vilos. Vie d'ase, fuutiinas, dison funnos e filbos. Aug. Gaill , 1578. Vièi, \iel. Biel, s. m. et adj. vieux, avancé en âge, expérimenté, ancien, usé, décrépit, Lat. vêtus. Ital. vecchio. Esp. viejo. — Un viel banquié nega dins l'or, Jaune e maigre, darriès si b^u lidèu de sedo. — Ai ansi qu'un bon viel a reçu d'amonnd'aut LoQ sant poudé de garri II malaut ; Resto ku fin founsd'un désert, coque dison, E id mancopas gens, m'andit, que se ie tison, Vieiouugre, s. m. vieillesse, décrépitude. — A sei dets tremouleus leis espigo escapèron, E lou front vergougnous, per la proumiéro fés Maadiguè lou vieiounge e l'outrage e lou pés. Mistral, i8!i2. — Ai bessai sessanto'ans amai la pla selanlo. Sens que nou 'n avisen lou vieilhun nous aganlo. Vielan, s. m. et adj. vilain, rustre, taquin, avare. Vielhan, Il s. m. vieilleries, vieux meu- yièîun. Il blés, bardes, vêtements su- rannés. ^^^Vie», «, m. espèce, sorte. — Larve, œufs ^H déposés par les mouches. I Viergi. Il s.f.eladj. jeune vierge, jeune \ieryiuelo, \\ fille. — Neuf, non jircssé. — Tout a'O la veirni la douço vii'rginelo. Que me dira bon vespre, e bessai revendra. Viesti, s. m. vêlement, habillement. — Ben le siet d'envéji la voués dou roussignou, Sies-li pas chamarra sus touli lei courduro? As un viesti clafi d'argent e de daururo. Viewja, v. a. vider, verser, transvaser. Vièuta (Se), v. rec. se rouler, se vau- \ieutoula (Se), trer, se traîner, se pavaner. Lat. volutare, tourner. — Coumo se vieutoulavo ei raïoun dou souléu. — Un bèu malin revassejave, E dins moun lié me vieuloulave, E si fdiii lou dire sens far, Fasiéu un puu lou galavar. J. Morel, 1828. Vigeiro, *. f. oseraie, saussaie, bords de Sauzedo, rivière plantés d'osiers. Lat. vigere, croître. — Me semble veire f ncaro au bord do la ribiéiro, De Iras sa lono de vigéiro, Soun terraire de pradariés, Garni de cai de lai déspés sauses laliés. Félix. Viges, Il s. m. plur. brins ou rejetons d'osier \igets, W pour tresser, entrelacer. Vignau, il adj. etn. pr. amateur ou habi- yignairou, \\ tant des vignes, garde-vignes. Visno, s. f. la plante qui produit le raisin, f. des Ampélidées.. — Terre ou coteau planté de ceps de vigne, — Dins la vigno de ma lanto Tout lou mounde i'a sa part, — Ai une vigno en Pisso-vin Qu'es uno di miel acoulrado ; Moun ase n'en sa lou camin, Lou fai tant de fés dins l'annado. Reboul, tSBl. Viyneirëdo, ij s. m, et f. vignoble, champ, yignarés, | terrain de vignes, Syn, finie, — S6u peirié, terren vinié. Vigneto, Mignolo, s. f. petite vigne, petit produit, — Ornement de page, frontis- pice qui était orné de pampres et de raisins. Vigno fero, Vigno sauvajo, s, f. Lambrusque , vigne sauvage. — Le sarment, bedigano. VIL 1330 — VIN Vigno di Jndiuu, s. (. morello douce- amère, fam. des Solanées, à fleurs violelles. Yîg^no dou Diable, f. f. fougère com- mune. — Pteris aqutlina. (Voir flèuche.) — Bryono dioïque, navet du diable, fam. des Cucur- bitacées. (Voir covjnrasso.) Vignoble, s, m, élendue de pays planté en vignes. Eup. vinedo. Vigou, s. f. vigueur, force, fennelé, Vigonrous, adj. vigoureux, robuste, fort. Viguié, s, m. et n. pr. vii;uier, juge royal, ancien titre et fonction conservés dans la vallée d'Andorre. (Voir dcari, représentant, rem- plaçant.) Viha, V. a. veiller. (Voir velhà). Ville, Il s. m. bascule de puiis pour arroser \elié, Il les jardins. Syn. belié, — D'une mao (aogeiro e sens peno Cabusso la tusio cacltruo D'un vihé, naut coumo un gigani Que reno e cnJo en linssi'jaut. I,anglarl.', ItiyO. Vilaj^e, Vilajoun, s. m. village, assemblage de mai- sons de pnysans. Ital. villaticum. — Pode plus Ifni ! l'aire de la vilo Trop lourJ e niau san, ouprcist^o nioun cor, E iVun vilajoun la vulo iratjquilo. De louli Dii sum es luu panlai d'or. Tavan. Vilagné, \'ilunié, s. f. saleté, oidure, grossièreté. — Populace, canaille. — Sonn [nesire la luet, l'ouvris e l'i Izamino, Ë fcguel sol cauino un panié. De ié Irouva un que du vilanié. Tandon. Vilnjas, s. m, grand et laid village. Vilan, Il s. m. et adj. villageois, paysan, yUen, Il rustre, du village ou propre au villïge. — Vilain, sale, fâcheux, ladre. — Avcs jamai vis un vilen quand s'aUrgo. Vilaiidrié, s. m. coureur, piéton, batteur d'estrade. Vilaret, s. m. et n. pr. petit hameau. Lat, villula. Yilars, s. m. et n. pr. village ou hameau brûlé. Bas lat. villa arsa. Vilasso, s. f. gronde ville, laide ville mal percée ou mal peuplée. — La vilasso me Icn, n'ai de gous p'r pus rès, Tout en elo ir'es car, lincos à somi si'nodi, Taloinen qu'au vil go aro irovc l'ejiodi. Vilati^e, Mayne, Vilesso, Vi//a/, Vilo, Bilo, s. m. village, réunion d'un cer- tain nombre de maisons de paysans. (Voirwi/nge.) Me disié, n.oun cnfaii, \ai, laisso isU l'ainour, ts un mau que muus |i.in loulis à noslre tour, l'auri lilhi'lo dou vilsige. . . Juron de nous aima, njus fan de couni(dimeu«, Prei, >e n"avcn gis d'or, adinu lei serromeu» ! Van cerca de riche mariage. S. f. bassesse, lâcheté, grossiè- reté, iniquité. — Avilissement, bas prix, s. f. ville, assemblage de maisons et de rues. Lai. et Itat. villa. — Las gens de la bilo, An per evangdo La cupidilat. — I.ou silalge, Edilo, D'ounl boudrios sourti, Bal mai que la \ilo, Crei-me, reslos-y. A zaïs . Viiiie, s. m osier. (Voir vige.) Vin, Il s. m. vin, boisson jlcoolique produite Bin, Il par la fermentation des raisins. Lat. vinuin. liai, et Esp. vino. — Al joc 0 al vin l'orne deven couquin. — Emé que beves pas de vin, dis soun counfrairo. Eu respoiid en risent : — Emé l'aigo coumpaire, — Mai se souvegnen pas di bon veire d'assenio, Di bouièio de bièro el di cop de v.njcau, Qu'avien sima niau à prépau, Dou lems que Mario fialavo. Higot. Vinaellié, s. m. ouvrier employé à la yinassié, distillation du vin. —Sac à vin. Vinaelious, jj adj. riche en vin. — Taché Yinous, Il de vin, qui sue le vin. Vinado, Il s. f. petit vin produit par le Aigado, \\ marc, après le premier soutirage. (Voir trempo, piquelo.) Vinado, s. f. production ou provision devin. — Anaren ensemble à la vinado. Vinage, s. m. vinage, addition d'alcool aux vins faibles. — Marché conclu sur les vins. — M'en sérés per paga Ion vinagi. VIO — 1351 - VIO VinnKre, ». m. vinaigre, vin aigri par la Vinaigre, fermentation acide. — PrenJrès mai île mousco eni'uii culhii do ir.èu Qu'emt'uno lino de vinaigre. — As pas besonn de crida loun vinaigre. Vinnigrreto, s. f, sauce au vinaigre, huile, persil , ail , ciboule, etc. — Petite chaise h deuK roues. — Pren l'ensalado amai lou peis Embé lou cro de sa fourcheto, E lous manjo à la vinaigreto. Vinnisri^» «• "»• et f, vinaigrier, fabri- yiuaigriéro, cant do vinaigre, récipient qui le contient. Vinaire, i, m. eUadj. celui qui manipule les vins, qui les mélange. Vinasso, i, f. vinasse, mauvais vin, lie des tonneaux, résidu de distillation. Vinataric, s, f. trafic du vin, manipula- tion, lieu où l'un s'en occupe. Vinele, s. m. v. l. lien, pacte, obligation. Lat. vinculum. Yindiniiio, s. f. venJange , récolle des raisins. — Ks plasé d'espincha, diiis lou lems di segado, Varaja lous vonlams, E |icr vciidimio as camps, ainai pcr oulivado, S'esiripa lous efans. Vindonl, s. m. dévidoir. {\ oir guindre.) Vinétié, \inegrelo. s. m. berberis vulgaire. (Voir agradelo, épine, vinetle.) Vîngrt, I nom de nombre, vingt, deux fois Vin/, I dix, nombre indélermmé. Port, vinle. It. venli. Esp. veinle. — Vous hou z'ai («s dil viul fés ? Vinons, Il adj. vineux, qui a la couleur du Sinachous, || vin, qui sent le vin. Syn. envinassat. — Boulet vinous, champignon. Vinoiiteja, v. n. boire souvent, buvotter. Vinteno, «. f. vingt ou à peu près. Violo, Il s. m. instrument de musique à Sioulouné, \\ cordes et à archet. — Alto, un peu plus gros que le violon . — De fés es lou bassoun quo reno h la sourdino, Ou l'allo, vioulouiii!, que sur cinq courdillious, Esliras, au glissa d» l'arquet que camiiio, Embé laii de plasé cbarmo lous ausidous. Félix. Vi«a, adJ. vif, prompt, ardent^ alerte. Vioula, \ioulenta, V. a. violer, faire violence, en- freindre, forcer, contraindre. Vioulet, adj, violet, couleur obtenue par le mélange du pourpre et du bleu. — Espèce de zoophile, holothu- rie. (Voir vichet.) Viomicto, Bièuklo, I s. f. violette odorante, violette I de Mars. Gasc. mamoy. — Viola odorala. Viouleto blanco, "Siouklo jaiino, s, f. variété blanche ou jaune, que l'on trouve dans les bois et les jar- dins. Viola oalcarata, à éperon. Vienlîc, \iouyé, ». m. violier giroflée qui vient sur les murs, fam. des Crucifè- res, à fl. Jaunes. — Cheiranthus. Yionlonn, ». m. instrument de musique à quatre cordes. — Prison muni- cipale. — Restas un pau eici, \au cerca moun viouloun, fer vous ad:ninislrar un adiou de sourlido. — Preslas-me 'n pau vostre viouloun Jamai n'agutri tan besuun. Lacombe. VioHlounaire, Il s. m. celui qui joue du Wioulounislo, || violon. — Gros bec venturon, oiseau de passage ainsi nommé à cause de son cri perçant comme la chanterelle. Fritigilla cilrinella. (V. sarosin.) Vioulounié, || ». m. érable de Montpel- Auzero, || lier, arbre de la fam. des Acérinées à fleurs jaunâtres, dont le bois est employé pur les luthiers. Vioure, ». m. vivre, exister, subsister, respirer. — Se conduire régu- lièrement, durer. Port, viver. Lat. et It. vivere. Esp. viver. i VIR — 1332 - VIR — Vioure a dous es la lei de grand maire naturo, Vioure soûl es nega li sanlis E'criluro, Foro l'ordre de Diou es voulé vioare en van. Tavari. — Es fidelo ei meissoun loumbado, la cig^ilo Amiiso sa cansoun, s'endor, pièi viro t'alo. Lasso d'avé viscu, fiéro d'avé canta, M. Faure, 1878. .— Povdias pas vioure eMenI soulet, Coumo farés quand sérës quatre. — Perque ténes tant pau à vioure Auras pas graud peno à mouri. Vionres, s, m. pi. aliments, vivres, nour- riture. — Lei baou an pas proun vièure, e mandats ie n'en mai, Anas quère de fen à d'aat à la faièro. Viontonla (Se), v.rec. {\ o\r tivieuta). Viperino, Bourracho fera, s. f. vipérine vulgaire, pi. fam. des Borraginées à fl. bleues. — Echitim vulgare. Vipère, Il s. f. reptile ophidien, petit ser- \ibro, I pent venimeux qui habile les coteaux élevés de l'Hérault, du Gard, sur le Mont-Yenloux et les Alpines, oià il mord fréquem- ment les chiens de chasse. Lat. vivipara. Uni, vipera, Etp, et Port, vibora. Vira, V, a. tourner, changer de face, d'opi- nion , interpréter , expliquer , changer le sens. Jl.elEsp.girar. — Mes maugré sa sim|ilicili , Tan pla coumo aro, soun counfraire, Lou rusai sabio 'n loulo afaire, Vira l'aigo de souii coustat, G . A zaïs . — L'ouncle mouris, mni dins soun lestamen a mes, Drt que que vire e quant que cosle, Done tout à Suzoun qu'a fa ml bouyoun fr^is. Vira (Se), v. rec. se tourner, se changer. — Aquel tire de plan, coomcieejo, carculo. Se viro de biai, esfecuto. Viradis, adj. ce que l'on peut ou doit tourner. Esp. girante. Virado, s. f. tournant, tour de roue, tour- née. — Emotion, leconsse. Lat. gyru$. — Lou cbival a mau prés la virado. Viradono, s. f. cours d'eau, fontaine. — Viradono, 'iés ben noumado, Se d'aquel noum t'an batejado. Es que, de ta sourço eiçaval, En passant la dono se viro, S'aresto, s'espincbo e l'admiro. De la beutat siés lou mirai, Langlade, 1870. Viradouiro, s. f. petite pelle ou spatule Giradouiro, pour tourner la friture. Virasaut, s. m. revers demain, soufflet sur la joue, insulte, affront, Virage, «. m. action de tourner, de re- tourner. Viragna, v. a, tourner sans dessus dessous. Viraire, s. m. tourneur de meule, de pompe, dé tour à filer. Viramen de testo, (. f. vertige, con- gestion. ViraHt, s. m. tournant, meule qui tourne. Virauta, \irouia, V. n. tourner vivement. — En- vironner, entortiller, tournailler. — Vai querre un cerco-pous, veici coumo f6u faire, Yirouiés jusqu'à l«n que l'agaes acrouca. Viravôut, Il s. m. tour, contour, tournant yirovùu, l de route. — Cabestan. — Dé- tour, changement d'avis. — Aven UQ camin plen de viravôn. Viret, s. m. petit volant adapté au fuseau. Viro, s. f. la tourne des cartes. Adv. viro cotitno viro , vire que vire, comme qu'il eu soit. Viro bouquet, \iro bouquin, s. m. bilboquet , jeu d'enfant qui consiste à recevoir une boule percée sur la pointe ou sur le plat d'un manche tenu à la main. En aquel jour quau jogo ei boulo, Quau s'smuso au viro bouquet. On culhis flous per un bouquet. Viro bréfinin, Berbequin, s. m. vilbrequin, outil qui sert à faire des trous dans le bois ou la pierre. — Arbre coudé, ou moyen du- quel on obtient un mouvement de va et vient. VIR — Fagnen n'en vile un fioc de joio. Ou d'un cop de virobrequin Kegatden ce que l'a dcdin. Favro. Viro passa, Se viro passa, V. a, et rec, tourner sans dessusdessous, bouleverser. 1333 — VIS Yiroundelo, t.f. hiroDdelle. Sy. giroundeh. Viroanièro, «. /". tarrière à percer le bois. ViràuB, (. m. plur. bas litn. marrons rAtis, grosses châtaignes. Viro pasMo, s. f. culbute, tour, saut, chute. — S'aimara pas pus lèa tout autre passo lems, Qu'un singe que fara rés que de viro passos, De vilagnés e de grimatos. Viro-peis, s. m. cuillier plate, truelle à poisson, à friture. Viro-fiaut, s. m. folie, défaillance, vertige. — Pasire, vosti nouvelo Parlon d'uno cervelo Qu'a fa lou viio saul. J. Canongo, 18S0. Viro-sonrel, Biro-soulel, s. m. hélianthe annuel, pi. fam. des Composées à fl. jaunes. Syn. giroflor. Viro-tour, t. m. volte-face, changement de main, d'iillure, d'opinion. — E coumo soun esta de longo ben après A lout ce que se fai, ié niancara pas lAs, Lou vifo-iour, lou vai, lou ven, la revirado, L'enavan-dus, lou tour de maii, U balandrado. Félii. Viro trouelio, s. f. couvre-plat, tourne omelette. Vironioun, s. m. tourbillon de vent. Syn. virtoul, revoulun, Vironla, v. n. tournoyer, tourbillonner, \irouleja, s'agiler, voler en faisant des grands cercles. — DIns l'aire sourno e frejo Un grand Iron reslounli] ; La biiico viroulejo, K la mar que blanquejo boumbis e rebounbis. Viroulet, il s. m. pièce d'arlifice qui lance Diroulet, | des étincelles en tournant. — Girouette d'enfant. Virouleto, Il s. f. vérolelle ou varicelle, 'Vairouleto, || petite vérole volante, maladie éruplive des jeunes enfants. Syn. gairouleto. Viroun, s. m. tournée, ronde, surveillance. — Géranium, bec de grue. (Voir aguiîto.) — Dins la cendre avance nu pautou, E lai sourli 'n viràu dau charbon. — Sièi malaul, met ai dins l'idèio Que quels vlrôus, fé de quinard, Garriran moun mau sens retard . Cbasienet, 1876. Viro-viro, t. m. moulinet d'enfant qu'on \iret, fait touiner avec une ficelle enroulée. — Petit volant. VirtuoMo, s. m. bon joueur d'instrument, chanteur italien. Vis, ». f. vis, lige en spirale, vrille de la vigne. — Escalier tournant sur un axe. — Visage. Visa, V. a. regarder de côté, viser un but. Visado, s. f. direction de la vue, dessein, intention. — Branche de vigne portant grappes. Visage, t. m. visage, face, figure, phy- sionomie. — Uno man lavo t'auiro e 11 dos lou visage. — Vei Leade darriés lan genio de coursage, Mes fôu pas de Iro près espincha soun visage. Visaja, Se vtsaja, V. a. êlre en face, vis-à-vis, se faire face, se rencontrer. — Vous souïénés bélèu qu'a laulo, M'ounle loujour visajavian, Senso gés gausi de paraulo, Coumo des uèi nous cbarravian. Vise, Il s. m. gui blanc, arbrisseau parasite Besc, Il dont on relire la glu. (Voir vesc.) Viselan, s. m. bâton englué pour prendre les petits oiseaux. Viseeus, adj. visqueux, gluant, épais. 'Vise, s. m. brin de sarment, de vigne. — Avés !iga lou vise sus l'aulin . Tiseto, <. f. rampe d'escalier, rangée tour- nante de marches pour chaque étage. VIS 1334 - VIV Vistelro, Visiiro, $. f. plaque en cuir qui protège le front et la vue. — Plaque supérieure d'un casque qui se baissait à volonté sur les yeux, Viaioun, s. f- vision, apparition, chimère. Visita, ». a. visiter, aller voir, explorer. Ital. vi$ilare. Lat, videre, voir. — Ero Ion jour do visita li gleizo. Visitaire, «. m. celui qui aime à faire des visites, importun. Visito, ». f. visite, fréquentation, tournée. — As gés d'ami, gés de visito, Sabes pas se lou mounde viAn, As proun de leuis per prf ga Dieu ! — Vene ao Irouva dins la vilo. Visouii, I ». m. prunelle de l'œil, la pupille Vw/oim, i qui reçoit les rayons lumineux Visonn i-isa, adv. à vue d'œil, en présence. — Nous ié Irouven ; ounte dirias?... Jamai noun hou dévignarias ! Visoun-visu, dau roc d'Eolo, Amay sian vengus per bricole. Favre. Viaplo, ». f. hache, cognée. — . Mai, van nn bouscalié, la viipto sus l'e-panlo. Que tranco la jilello amariiiouso e paiilo, E l'emporlo per faire un manche à sa desliau. Tispre, ad/.èpre, rude. Lat. asper. Syn. bitpre, bisprous. Vispronn, s. m. petit méchant, lufn, volontaire, hargneux. Vist, adj. et part, vu, reconnu, accepté. — Passo que l'ai vis. Vistallio, s. f. inventaire, saisie. — Alal n'arrivarié, car l'emplega dei Tailhos, Dins uno pagesié, riniraot per fa vislalhos, Fai emporta crémal, ferrai, oulo, pairul. Visto, ». f. vue, regard, aspect, étendue. — Per la proumiéiro fes, quand vegueri la mar. En arribant d'Azai dôu pus haut de la visto, Durberi de gros uèl sus aquèu grand relarg ; Ero per iëu causo reqmslo. bourrelly. Vistre,!. m.leVistre, ruisseau. Lat.vitreu$. — Un Priéu que s'apelavo Sisire, Naliou de Vauvert, su» lou Vistre, Prôchavo quatre fés per an. Favre. Vistrene», *. /'.la plaine traversée par le Yistre à Nimes. — De me touca la man fasés me lou plesi. Me dis, sièi un enfant nascu dms la Vislrenco. Roumieux. Vitallio, s. f. provisions de bouche , Bitalho, vivres. Syn. vivando. — La viialho adéja mancavo, Lou gaiar mounde qu'aqui siim Anavian It^u mouri de fam. 'Vitanien, adv. promptemenl , au plus yitomen, vite. Esp. corriendo. — Disien as gens que l'y courrien Lou pu viiomen que pou. lien. Do tout caire e touio carm^ro. Surtout devers la Canehiôiro. Vite, adj. et adv. vite, prompt, rapide, léger. — Lou mau ven pau à pau e s'en vai pas pu vile. Vitrarié, s. f. vitrail, châssis en verre. — Vei lou cur esclaira fer lan de Mlrarié. Vituperi, ». m. v. L blâme, reproche. Vivandié, yivandiero, Vivarés, s. adj. et ». celui ou celle qui suit un régiment pour vendre des vivres, des boissons. m. habitant près de Viviers; côtedu Rhône, dép. del'Ardèche. — Souy Vivart's, embé furial Lu di.«e ; Quinte que siè fau aima soun endrct. Vivent, adj. vivant, parlant, frappant. — Aurai ansia counseiva sinso rido Aquuli que fuguérou lan poulido, Car moun créïoun, vivenio fji resta La jouveulu, la gracl, la lieuta. J.-U. Laurens. Vivié, n ». m. bassin, pièce d'eau où l'on Pesquié, || conserve Its poissons vivants. — Prés d'un faubourg de JJouiipelié, Autres fés un grand personnage, Dins un agréable bouscage, Fagué construire un grand vivié. Guiraud, 18U8. Vivo, S. f. trachine vive, poisson de mer. Vivournet, adj. vif, pétulant, alerte. _ Ueilhs brilhants, tailho misloulino. Gai, vivournet, un esquirôu Au peu lusenl, à couei raniado. Vivouta, \ivouteja, V. n. vivoter, vivre avec peme, gagner difticilemewl sa vie. VOL - 1535 Viyeto. s. f. veilleuse, lampion — D n» lin jarJiii uno Uizcllto [jrih^ivo coiimo uno viycllo, 1,'escl.ii ri'ero pas gran.l, n'iniporlo, siif6sié Per faire lume k lotit un fourmiguié. Mord. Vo, conj. ou, ou bien. — Oui. — Es que m'enctiau qu'un pasire de Prouvenço, Vo qu'un cassaire, is iscio clo Durenço, Alulie un fioc lie banco vo de pin, E qu'a >oun fine fague rire un loupin. Vocable, s. m. mol, terme, nom, patronage. Voga, Sauga, V. a. voguer, naviguer, glisser, cou- rir à force de rames. — Alor \ous voguen lucn vouga din.s la niar sourno, V'ounic, quand disparei, lou sourd s'encafuurno. VoKo, Il s. f. vogue, crédit, réputation. — yoto, I Grand concours, fête patronale. — Dins Nimes l'avië pas uno vogo, uno feslo. Que noun Mrstre Itouiniou, galoi counio un quinsoun, l'anes.^e faire ealuodre un er de sa facoun. Vojf o-èiIïi6, s. m. et adj. incertain, irrésolu. V«io, s. f. volonté, activité, ardeur, vigueur. liai, voglia. — L'aspre gi'U nous levo la voio. Mes lou prinlems nous rend la joio. Voia, s. m. voix, son produit dans Te \outs, larynx. — Conseil, avertissement. \'ouèt, — Suffrage. Ital. voce. Esp. uot. — Aven dos voujs dins la naturo Que nous parlon diCfereinmenl, L'uno ven d'uno souiço imporô, L'aulro dôu ciel es lou présent. — Veni, qu'aro pertout si c:into, Enlai s'ausis la vouls louranto De h tonriouro al rècanlou. . . Voivoy, Il s. m. rèle-bailloD, poule d'ean ; Boiboy, Il son nom est une onomatopée de son cri habituel ; sa chair est un manger délicat. Les chasseurs la nomment aussi crebo-chin. Vol, s. m. rapt, détournement, larciQ. Vol, Il (. m. le vol d'un oiseau, troupe, bande, Vôu, Il essaim. Ital. volo. Esp. vuelo. — Tou'.o la baodo a prés soun vol. Volant, (. m. volant de machine. — Masse pesante animée d'un mouve- ment de rotation, destinée à régler l«s écarts de vitesw. VOT Volcan, Il ». m. volcan, gouffre de feu ou- Voulcan, | vert sur une montagne. — Dan- ger imminent. Hal. vulcano. Lot. vulcanuê, séjour de Vulcain. — De la Tamiso au Rliio e di» Alpo ei Balkan, D'aquesi'ouro l'Europo es un vaste volcan, Lou jour que laucara seis esfraiouso lavo,^ Lei cheiiio se roumpran per un milhar d'esclavo. Desanat, 1831. — San prés qu'un filo-a payasse, llcg.itilû soulo lou yé, Ta, o lou Irau do. l'iyé. S. m. lis, plante bulbeuse qui porte des fleurs blanches à six folioles, qui ont été les armoiries des Bourbons et de la France. — Lilium candidum. Gr. Aii^iov. Esp. lirio. - Oh ! prendrias sa blanco courneto Per un bel yeli do salin, Que jamai l'ousseloun bequeto. Gaut, 1846. Yemal, adj. v. l. hyvernal. Lat. yemalis, d'hiver. Yens, s. m. plur. gens, peuples. Lat, gentes. Yer, Il adv. hier, le jour précédent. Ital. ieri. 1er, Il Esp. ayer. Yen, pron.pers. moi. (Voir/ou). — Vay, crei-me yèu, Per csire hurous, fôu eslre dons. YOC - 1342 Yeoi, s. m, aujourd'hui. (Voir ioy, vuey.) YenI, s. m. œil, organe de la vue. Yol, (Voir iol, ueilh). — L'yenI dou mestre cngraîsso lou chival . Yèume, ». m. heaume, casque. —Gourme, croûte. Yènn, ndj. loin, éloigné, à grande dis- Lieunch, lance. — L'avenir ou le passé. Lhion, Ital. lungi, du lat. lonje. — Maire yeuncho fai l'enfan bon. — Dins un pays ben yeun, non ,sabi pas agoun. — Au sourel de la souvenonço, Co qu'es yeun scinblo pu pouli. Ylier, s. «t. héarn. enfer, en bas, au fond. Yinbre, «.jn.«. /, pluie. Ynde, aij . v. l. bleu. Yo, vdv. béarn, oui. YUM Yô, lôu, Uàtt, s. m. bas lim. œuf de poule. Lat. ovum. Angl. yolk. — Gn'y oviô pcr vinlo quatre sô, Le nVn dcvio 'chola Irei doujeno de yô, Lou forai couba, se digiol-elo. Foucaud. nom de nombre, huil, huilième. Lat. octo. Gr. oxr*. (Voir beit.) Yoeli, Yeuch, Huech, — D'aul ! qu'ouro parleii?.., - Quand voudras — Dimenche alor. — Dimenche siiigue, A la Font enlre yeucb e n6u. Rigol. Yolo, s. /". yole, bateau léger des côtes, allant à la voile ou à la rame. — Es longo e lalhado on biséu. Ma blanco yolo, e tan leugiéro, Que fend l'aigo coum' un coutèu E pot remounla la riviéro. Mathieu, i858. Yolié, s. m. matelot, rameur de yole. — Li yolic soun de fort garçoun, Toutis en pleno forço d'agi, Per bala sus leis aviroun An lou bras fort e boucouragi. Yon, s. m. loin, là-bas. AnyL yon, là-bas. Lnench, You, pron. per«. je, moi. (Voir ;ott, yiu). — Yousouy counlen de vous hou dire, Dounques davan qu'you me relire, Oespieys que you vous veye aver. Si gran lalen do vou saber. S. Peyre, 1S68. Yoiineas, s. m. béarn. jonc, jonohère. Jomcas, Yoiilier, s. m. béarn hiver. Yoy, i adv. aujourd'hui Yeui, I Syn. iuey, ioy, vuey. Yragro, Il s. m. et f. ivraie enivrante, mau- Jttel, Il valse herbe, fam. des Graminées. (Voir/o/.) Yronndo, s. f. hirondelle. Syn giroundo. Yasarta, v. a. v. l. essarter, enter, Yssir, V. n. v, l. sortir. Syn. eissir. Yunipar, v. a. béarn. bercer, balancer. Z, Dix-neuvième consonne et vingt-cinquième lettre de l'alphabet, a la forme du ^ grec qui s'articule à peu près comme l's ou comme dz ou tz, ainsi qu'on le prononce en Italie. Zanibougno, Il s. f. instrument à cordes, Outre, Il vielle. — Cha ; taisa-vous, vai coumença ; A l'espa.'o ben amonlado E la zambougno ben tiblado. Brunet, 18«0. — Nonn sièu, paare do ièa, qae lou pasire asseia A l'oumbro de vosl'anbr", e sens voués ni zambougno, Loa cor lout esmougu, vous ansisse canta. S. Aresjy, 1878. Zan> interj. élan, petite explosion, coup, jet, choc, vlan, pan. Zatamen, adv. exactement, justement. — Qaatre o cin moanino escri lout d'un tenen. En nonmbre au lue de mot sépara, zatamen. Zelat, adj, zélé, fervent, appliqué, affec- tionné. Gr, ^«Atf, jalousie. Zeflrj s, m. petite bise froide. — Soldat d'infanterie légère. Ital. zefiro. Gr ^* Il s. m. lignes brisées, sinuosités, ZigO'zago, || inflexions, jeu d'enfant, lames articulées. — Fai loa zig-zag^ a trop bega. — L'tilefan ven, dreisso sa tronmpo, E li fa faire un zigo-zago. — DIns las dos maissos de baadroy, La lengo facho eu zigo-zago, YoQltijavo coumo uno dago. Favre . Zin zin, Zoun zoun. onom. imitant le bourdonne- ment des moucherons ou des abeilles. Zinso-zango , adv. en louvoyant , en biaisant. Zinzonlin, n s, m. et adj. violet, rougeâtre. Ginjoulin, || — Brillant, chatoyant, ar- dent. Ital. giangtlino. Etp. CtlUOttMO. zou \ZU — ZUT Zistoun-zest, s. m geste rapide, mouve- ment des bras. — Paraphe, ligne ondulée à la plume. Zizanio, Il ». f. ivraie, mauvaise herbe. ~ Irago, || — Désunion, haine, mésintelli- gence. — Cette plante parasite est l'emblème du vice. (Voir;ue/A, gel.) — Mespreso lei redil afrous Envenla per la caloumnio, Lei fau rapport eotr'amourous Engeodronqne la zizanio. Oesanal. i. m. bruant des haies, oiseau de pas- sage d'automne. — Emberiza cirlus. Zizouna, adj. empêtré, embarassé, hésitant. Zoa, Il pron. démorutr. cela. Angl. that, thi». Lou, Il — Que boDiés ? co qu'ey prés zou torni, E zou lorni d'ambé proufit. Jasmin, 18i8. Zonba, || v. a. relever, corriger, interpeller, Zoubar, \\ frapper. Pr. centr. zupper, secouer. — Emb'un basioun Ioh zoubavo, Qn'aguesse Ion vo resoun . Bourrelly, 18S0. — Quand l'aguéron zouba counio un mandian suspet. Zizi, Chie, Zouec, Il s. m. béarn. pinson, oiseau de pas- Qttinsar, \\ sage. — Fringilla cœlebs. Zounzoun, s. wi. onom. du bruit des abeil- les, bourdonnement. — Ginglage, coup de verge. — Zodn-zoun, en avant la fluto e lou viouloun. — Siavo coumo un zoun-zoun d'aureto. Zonnzonna, | v. n. bourdonner, bruire, Vounvouna, \ fredonner , chantonner , chucholter, grommeler. — Pièi Irelusento que fas gau, Coumo la fîbo galanlouno, Que d'utio voués douco zounzoano De caut d'amour sus soun lindao. Zozo, ». m. bouffon, pitre de parade, saltim- banque, serin, imbécile. Zue, s. m. V. l. suc, jus, sève. Syn. sue. Zufiiiet, Il i, m. v. l, nuque, toupet. Suquet, I Znrto, Il s. f. désordre, hasard, indiscrétion. Zverto, Il — Lou gouhilelà toulo zuerio. — Nous a parla micj'ouro a touto zuerio. Zut, interj. bst, je m'en moque, non, va-l-en dehors, etc. Zut marque toujours l'ironie ou le dédain. Boucoiran, Louis Dictionnaire analogique ^ \ PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TOROhfTO LIBRARY ^S^P^ .^-AjT